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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1923-06-13

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 13 juin 1923

Description : 1923/06/13 (Numéro 164).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k293610k

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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1~; ,). '1'" V" R'" I

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De même que, dans les champs mal cultivés, l'ivraie submerge le bon grain et l'étouffé, de même elle envahit, dans un Etat mal gouverné, les domaines de l'in-' telligence et de'la saine activité.

L'Administration française, qui coûte si: cher au' pays, est inférieure à sa tâche. Il y a longtemps que tout le monde en convient nous y avons insisté dans -notre dernier article sur Le Crédit de la France. Depuis plusieurs générations, les meilleurs citoyens, les patriotes clairvoyants ont multiplié les tentatives pour tirer de son ornière ce vieux char embourbé leurs efforts se sont brisés contre une invincible force d'inertie.

Comment se fait-il qu'une machine impuissante pour le bien demeure si puissante contre les essais de réforme? Simplement parce qu'elle s'est incorporée au système politique dont nous avons dénoncé les vices. L'Administration française n'est plus, en dépit de son titre, un instrument administratif cllç es.t devenue lin rouage de'-la politique électorale; au service des politiciens nantis.

Les quelque- neuf cents têtes qui constitucntJe chcl,M tête, de notre République sont responsables de ce détraquement. A la place des administrateurs qui devraient composer l'Administration, les hommes politiques ont introduit, installé partout des créatures sans aptitudes, sans compétence, parce qu'il leur faut satisfaire une clientèle toujours plus nombreuse et plus exigeante. Les chefs de service,, qui ont une réelle' valeur, n'osent résister à cette invasion de mauvais éléments, parce qu'ils compromettraient leur propre situation.. Plus le patron des inU'its et des incapables est placé haut dans l'Etat, plus ses protégés sont nombreux, et plus ils sont inviolables. ̃ >.Ces grands pourvoyeurs d'emplois ne se préoccupent guère des capacités de leurs gens, pourvu qu'ils les placent et qu'ils trouvent, en eux un dévouement servile. Les petits subalternes comptent chacun pour un suffrage au scrutin ils servent en même temps d'otages pour les électeurs qui leur ?.ont -apparentés. Les agents d'un 3égré,plus élevé fournissent au patron, avec leurs votes, un concours aveugle pour ses combinaisons politiques et pour ses affaires privées ils se prêtent à toutes les besognes "ils savent bien qu'ils doivent 'lèiïF'êniploi à la faveur, qu'ils ne le méritent pas et qu'ils ne retrouveraient jamais l'équivalent s'ils étaient révoqués ils sont bien dans la main de leur maître leur incapacité même répond de leur fidélité.

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Ce système de clientèle a tout faussé, 'tout gangrené dans l'Administration. Il corrompt les politiciens, à qui tout devient possible, en même temps que les fonctionnaires asservis aux politiciens. Il est l'œuvre des hommes que leurs intrigues et leur absence de scrupules, beaucoup plus que leurs talents, ont poussés au pouvoir ou sur les marches du pouvoir.

Eu dehors de ces ambitieux syndiqués, un simple citoyen peut émettre l'avis le plus utile, concevoir l'idée de réforme la plus féconde,, prendre l'initiative la plus heureuse, pour le bien de tout le pays ou pour la prospérité d'une certaine région s'il inquiète par là quelque haut seigneur de la politique ou quelque créature d'un seigneur de la politique, s'il paraît menacer un monopole ou un fiqf, 'ses avis seront écartés, ses idées enterrées, son initiative brisée. Qu'importe l'intérêt général, devant le très mesquin, très bas intérêt d'un protégé, solidaire de l'intérêt du protecteur? Le cas se rencontre, chaque jour dans les Assemblées parlementaires, dans les Palais de Justice, dans les affaires. L'influence et la puissance d'un politicien se mesurent au nombre des clients, des créatures, des affidés qu'il a pourvus d'emplois, non pour servir l'Etat et le public, mais pour le servir lui-même, pour seconder ses manigances politiques et ses combinaisons d'un autre ordre.

^Le patron et les protégés font bloc en toute rencontre les protégés ne- reculent 'devant rien de ce qu'ordonne le patron le patron ne recule devant aucun acte d'illégalité, d'arbitraire ou de corruption pour défendre ses hommes son amour-propre d'y pousse en même temps que sou intérêt jl est obligé de prouver sa puissance aux gens de sa bande pour entretenir leur con,fiance et les faveurs ou les promesses qu'il prodigue ne lui coûtent rien, puisque c'est la « princesse qui paye.

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Les conséquences de ee mode de recrutement pour' les services publics apparaissent à tous les yeux. Il y a dans le pays, pour la tâche d'administration comme pour la tâche de législation et de gouvernement, des capacités en abondance elles sont .évincées,, elles s'évincent d'elles-mêmes au profit des incapacités. L'ivraie chasse lé bon grain, comme la mauvaise monnaie chasse la bonne.

1:L'Etat perd ses meilleurs serviteurs, que 'le dégoût enlève aux fonctions publiques et maintient ou rejette dans les entreprises privées. "C. mais il hérite de tout le déchet, de tous les laissés pour compte des entreprises privées, .que leur inaptitude et leur néîturëlle .servilité conduisent aux fonctions publiques.

*%t cette .armée de médiocres fonctionnaires pullule, à mesure que se développent la peur des responsabilités, la peur l'initiative, l'esprit de parasitisme, l'ambition de' vivre sans effort et sans risque aux dépens de la collectivité.

.Le surpeuplement des administrations coïncide avec le dépeuplement du pays. L'idéal du politicien serait une nation où tous les électeurs lui devraient leurs places; où' les places de tous les électeurs lui

répondraient de leurs suffrages. Mais qui nourrira ces patrons et ces clients, quand ils auront étouffé sous leur ivraie la nation laborieuse et ses moissons ?

Prenons seulement quatre exemples de la malf aisance, administrative, et prenonsles de telle sorte que n'importe, qui les contrôle.

La liquidation des stocks de guerre acquis des Américains devait laisser au Trésor un bénéfice de' plusieurs milliards. Elle n'a rien produit du tout. Pour garder et pour vendre ces amas énormes de marchandises, que nos alliés nous avaient cédées à d'excellentes conditions, on a em- ployé des gardiens qui ne brillaient pas '1 par la vigilance, des commerçants et des comptables qui ne connaissaient rien du' commerce ou de la comptabilité. Toute cette incompétence a dû s'adresser à des in'tcrmédïa-ircs, compétpnts qui on't"acliet|'j pour rien ce qu'il y avait de mieux datif ̃ les stocks- et qui ont encaissé pour leur** compte les milliards de bénéfices perdus. pour l'Etat. Des vols immenses ont' été commis, par mille expédients, avec mille complicités, impunément. Des pertes immenses ont été causées par le désordre et l'incurie. Des incendies grandioses ont » apuré les comptes, en dévorant les registres avec les débris des camps. üi.

Les Régions dévastées, à peine libérées de l'envahisseur allemand, ont été envahies de nouveau par la foule des spéculateurs avides, des faux architectes, faux maçons, faux charpentiers, vérificateurs suspects. Les hommes discrédités de tous les métiers, les ratés de toutes les professions se sont improvisés entrepreneurs comme ils s'étaient, pendant la guerre, improvisés tourneurs d'obus. Quiconque a la moindre expérience. en fait de bâtisse peut juger l'extravagance qui présidait à la répartition et à l'utilisation des matériaux. Pour reconstruire d'humbles chaumières, on a payé la main-d'œuvre plus cher qu'on ne la paierait pour construire des palais. Et la hideuse spéculation sur les dommages de guerre a été encouragée par les pouvoirs publics au détriment des véritables intéressés, victiines aujourd'hui de leurs concitoyens comme i}$ étaient In'cr victimes. de, l'ennemi.. La Marine Marctiaride, acquise, ou cous-, truite par l'Etat au prix de plusieurs milliards, a été revendue pour quelques dizaines de millions elle pouvait être affectée au service de nos colonies, qu'on isole par tous les moyens de la métropole et qui nous donneraient en abondance des bois, des fruits, des grains, bien des matières premières pour lesquelles nous sommes tributaires de l'étranger. Mais la liquidation de la flotte marchande, comme la li- quidation des stocks, était matière à trop de fructueux tripotages

La perception des impôts occupe, aujourd'hui, une année de fonctionnaires qui, pour justifier leur existence, enveniment et compliquent l'inquisition fiscale aussi impuissants, d'ailleurs, à faire payer les grands fraudeurs qu'acharnés en bri mades contre les honnêtes contribuables qui ne sauraient ni ne voudraient dissimuler leurs ressources.

Tous les Français qui ont suivi depuis une trentaine d'années cette évolution dhni organisme jadis réputé pour la correction, pour l'intégrité, pour la consciencieuse application de son personnel, envisagent avec inquiétude l'avenir de la société française. -L'Administration, jouait le rôle d'une bonne ossature, qui bravait les révolutions de surface et maintenait la cohésion nationale. Les régimes changcaient, les Ministères pouvaient tomber comme des capucins de cartes, l'Administration demeurait impassible, routinière, mais solide et saine. Maintenant, elle se dissout.

La corruption est l'œuvre d'uir petit état-major de politiciens funestes. La na- tion va-t-elle se tourner vers ces mêmes personnages pour leur demander le re- mède au mal qu'ils ont créé, développé, qu'ils aggravent tous les jours?

Ce serait trop de candeur. Pas plus dans l'ordre administratif que dans l'ordre pu- litique et dans l'ordre économique, on ne petit attendre le salut de ceux qui ont fait naître le péril et qui l'exploitent.

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Nous arrivons donc toujours à la même conclusion, qu'il faut souhaiter, susciter, organiser une grande force nationale eu dehors des .politiciens corrompus et justement discrédités.

La « chasse à l'homme-» qu'ils avaient instituée contre les bons patriotes, contre les représentants naturels et qualifiés de l'intelligence, de l'initiative, de l'activité françaises, il faut la mener contre les agents de ruine et de décomposition. Le nettoyage ne serait ni long ni difficile^: le caractère même des sujets qu'il s'agit d'éliminer exclut l'hypothèse, d'une résistance. ̃ ,̃ Et personne, en France, n'applaudirait plus sincèrement que les chefs de service attachés à leur mission, que les fonctionnaires honnêtes et conscients de leurs,devoirs, qui sont humiliés d'un voisinage fâçheux, gênés clans l'accomplissement de leur tâche et lésés dans leur avancement par les créatures de la politique. ̃ L'opération accomplie,, la France retrouverait le plein usage de ses admirables facultés aucune partie essentielle de ce grjnid corps n'est atteinte. il suffirait d'extirper quelques colonies de microbes pour dissiper le malaise, rétablir la circulation, rendre aux nerfs, aux vaisseaux et aux muscles leur vigueur et leur élasticité. François Coty.

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s AU JOUR LE JOUR- t,l

jg-yjag"j§âBj- peu j

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•J'ai traversé dimanche -dernier la.fQrêt de :MSrly,;le nez au vcr|t,et xespirantj.ieines deiïx Marines l'air absolument balsamique. De toutesj>arts les allées, s'étendaient vers la lumière ;et la paisible route traversait les abris verdoyants- de la-forêt.

C'était dimanche, et l'on ne voyait pas une roue roulant, pas un touriste faire des tours, pas un passant passant. Personne sur la J mousse, personne sur les beaux rochers. i- Kulle ombrelle, parmi les champignons de melon, parmi les. pins,; pas le moindre. J; l C'était délicieux

Puis l 'on arrivait au "carrefour. Il y avait J là des boy-scouts fatigués, cherchant leur fc route et incapables de lire une. carte, parce qu'on les prend trop ̃jeunes. Ogre, puéril, un capitaine de boy-scouts à grandemoustache e dirigeait au bistrot vert l'assaut .delà. Ifmo- nade. L

Des cyclistes dormaient, les roues en l'air; des mariages entier.s, ou du moins des noces, g faisaient cercle sur l'herbe, auprès des t flancs de- \'A Ifrc.d's Car et: du- Sel cet Express, }. déversés $vec leur joie, leurs Jaux-eols ou- .]

.yens, ]e|s mirlitons,1, leurs enfants, leu** q

épouses et îeurs atHr.és accessoires, .coninie

d-es chocolats renversés d.'uc boite, comnicj l les' soldats <|u cheval de Troie, sortis pour I

respirer un peu. S

Leur satisfaction faisait peine à voir. Ils formaient des rondes, et le bigophone jetait •!< au ciel le ravissement de leurs âmes. 1 Toutefois, un peu à l'écart, des gens en 1' manches de chemise, d'esprit scientifique et i calme, que ne distraient point les.braienieuts d'une foule eu délire et qui méprisent les plaisirs vulgaires, des gens d'âme élevée fai- 1- saient cercle et jouaient, au bouchon. l Près des joueurs de bouchon vous allez c voir, c'est là que je voulais en venir ;"= étaient arrêtées de stupéfiantes automobiles, j1 brillantes de mille nickels, moirées des plus ll belles peintures, capitonnées des plus albes- draps. ci Et les occupants des énormes automobiles e. étaient descendus bonnement, et ils jouaient au bouchon avec les braves amateurs qu'ils- ne connaissaient point! Le spectacle me remplit d'abord de stupé- faction. c, Voilà bien, pensai-je, les gens qui ont J maintenant de belles automobiles! C'étaient ,( de petits crémiers peut-être, ou des épiciers 'Tl négligeables. Ils ont fait pendant la guerre, sur notre dos, sur notre dos qui portait le g • sae, un sac plus beau que les nôtres. L'emploient-ils à de'hautes visées? Cher- cheut-ils à s'élever? Non. Ils ont une automobile splendide ] avec laquelle ils iraient à Rambouillet en ,e quarante minutes. Et ils s'arrêtent aux por- y tes mêmes de Paris. <j

Ils vont dans le bois poussiéreux ils jj allaient jadis quand ils débarquaient du i train en portant des bouteilles. Ils n'ont mê- s me pas changé de femme, ce qui est ridicule. (; Elle est aussi mal habillée qu'avant. j

Et ils jouent au bouchon comme au temps de. leur jeunesse. ;i Alors, pourquoi faire fortune? ]' Ah que Dieu nous rende les bénéfices de notre épicier, et nous ouvrons six œuvres )\ charitables, et nous fondons un prix littéraire, et nous montons, vêtus de rat gondin, yj dans notre six cylindres rosé et jaune, et C uotis ne nous arrêtons pas à Marly, mais j. nous partons pour New-York, Ventre Saint- Gris, par'la route! ̃̃̃' ̃'̃ ̃̃'̃' 1 Hervé Laùwick. a

ECHOS

~~ÇHOS~

~}ï ̃ '̃̃ V '• -̃*

̃

L'apparition d'Abraham,

Le Révérend Tliorii, ministre de l'Eglise des Etrangers, à Londres, a trouve un moyen' curieux-dé rendre sem prêche du dimanche plus. inléressu.n"t et plus toiouvant. IT est apparu aux lidèles paré d'une* longue barbe blanche, vtMu comme un pâfriarclté de l'Ancien Testament et brimé en très vieux .homme. Acô'té de lui, iinaïcliaifun homme plus jeune, dont Ht, barbe était noire.

Le Révérend Tlïorn représentait ainsi le patriarche- Abraham accompagné de sou lils.

Le prêche prit la. forme d'un dialogue des plus intéressants, au cours duquel Abraham -déplora la mort de sa. femme.: et les désastres de Sodorne et de Gomorrhe.

Lo succès fut très vif. Le Révérend .Thorn prépare pour un proche. dimanche, une nouvelle apparition d'Abraham.

C'est demain qu'aura lieu le grand Gala, Surprise de V Ermitage de Lonqcharap, avec les Trix Sislers, Charlie Stùa'rl.-Johàn Pickering et Barry Bernard: (Trofè;orchestrës}. ̃̃ ̃' Eu cas de mauvais temps. le gala se donnera, dans le nouveau hall. Téléphone fckiresnes, 13. ( Un sauvetage. L'autre après-midi, nue fillette, .passant sur le pont Royal, eut soudaitrson eh'a.peau'enip'orté.ipar un coup de vent; Le cha.pea.u, un beau et grand chapeau ronge orné de fleurs, franchit Je parapet elsVn alla, d'un vol léger, se poser sur la Seine où il flotta conume. une .petite bouée.; ̃

Un marinier à bord d'une- péniche tenta, mais sans succès, avec une percbe, de repêcher, le malheurux chapeau qui s'éloignait doucemer tau geé du courant et so^us les yeux- des gens. qui s'étaient massés autour de l'enfant désoiTée.̃

-iMais. -un bateau-parisien,- survint d'une- incarne inférieure, l'uii des niécanicien.s passa le bras et put, adroitement, saisir le pauvre cliupëuu; {j,uj.,a,va.jl

L b£S<!ONlŒRSA TIONS ANGLO-FRANÇAISES* Le gouvernement anglais dément formellement les intentions que lui ont prêtées

les télégrammes de Londres

̃' ̃̃•'̃ ̃̃ ̃̃̃ li.1.111. -rrr-, r-r–_ r ̃

Le lecteur qui recevait ce': matin les journaux français y trouvait, et sajis doute avec quelque émotion, une- nouvelle sensationnelle, d'après laquelle la Grande-Bretagne refusait très nettement de s'associer aux conditions formulées par la France et la Belgique, c!est-à-dire de subordonner la discussion des -propositions allemandes à la. cess'atioTi.'dte la résistance dans la 'Ruhr. -Cette nouvelle était, donnés par tes deux agences Havas et Radio. Les dépêches -des correspondants de Londres étaient d'ailleurs sensiblement différentes. M. Marsillac écrivait au Journal: «Sans aller jusqu'à conseiller à l'Allemagne- d'annuler, les instructions qu'elle a données à. ses compatriotes de la Ruhr, on irait assez faci.jement jusqu'à lui dire de telle faç.çtï. qu'elle entende, -que- les /Français sont, jibsoluinent décidés à ne 'point' abau-;donner leur occupation et que si, le Reich veut traiter, il Jui faut d'ab<jfdv s'incliner. » Le lecteur de Bruxelles trouvait dans tes journaux belges, sous l'autorité de l'Agence Router, une information analogue à celle qui paraissait dans les journaux français.

Pendant que ces nouvelles, datées de Londres, et assurées par des instruments d'information auxquels nous somrnes bien obligés da faire confiance, circulaient dans l'univers, les journaux anglais ̃ ignoraient complètement ces prétendues décisions du gouvernement britannique.

La Monwtg Post, après avoir raconté que le Conseil de Cabinet, qui devait avoir lieu le 11 au matin, n'avait eu lieu que vers six heures du soir, ajoutait « La réunion du Cabinet a dure plus d'une heure, et nous avons appris que les conversations entre les gouvernements alliés doivent, être poursuivies, et que les ministres de Sa. Majesté ne sont pas sans espérer qu'on arrivera à un .accord final (are not liopiful of an-ullimate agrcenienl). Sans vouloir en dire ])ltfs,ce journal constate 'que l'impressîon, le 11 au soir, est optimiste. 'IT'y .:â"mïê(ix. ÎJè ttiïïè's1;' ;d'oirtJé¥"d'eT"* nie'rs" articles n'étaient pas précisément favorables au point de vue français, publie, sous le titre The french. case, un entrefilet il parle ainsi « Evidemment, une procédure qui consisterait à discuter les propositions allemandes ou à formuler des contre-propositions, avant d'avoir- insisté catégoriquement sur la cessation de la résistance et l'acceptation de (L'occupation de la Ruhr jusqu'au paiement définitif, serait complètement inadmissible, et ne pourrait avoir d'autre- effet que d'encourager l'Allemagne à persister dans ses crreurs [and could not but encourage Germany ta persist in lier errons.)

Ainsi, hier matin, au même moment, paraissaient dans les journaux anglais d'es articles entièrement favorables au point de vue français, comme celui du Times, ou très- réservés quant à l'opinion du gouvernement britannique, avec une nuance optimiste, comme ce-

été entraîne clans le sillage de la « mioutîlie ».

La foule, alors, applaudit a un si beau sauvetage, et .la fillette, nre-à^ue consolée, coiirul. chercher son bien au prochain ponton où il avait été -déposé. Jïotes d'un Parisien

Bientôt, la mère de famille qui réunit, le jeudi ou le dimanche, les enfants de ses amies et organise un thé avec sauterie et concert par^T. S. F., recevra la visite d'un agent du fisc qui la sommera d'acquitter les droits et taxes sur les débits, dancings ,ou music-halls..

••'̃ Bientôt, le même agent du fisc on quelque autre Monsieur vêtu de noir et lui ressemblant comme un frère fera les mêmes réclamations et sommations à l'abri du marin, au foyer du soldat et aux cantines maternelles.

Vous dites que j'exagère? Voyez ce qui arrive à l'Association 'des Etudiants qui invite ses adhérents à demeurer, le dimauxhe, dans sou réfectoire-restaurant transformé eu salle des fêtes. Le fisc est intervenu, a taxé d'office au tarif des bars.et dancings- de deuxième catégorie.

Le comité de l'Association a protesté, a invoqué tous les arguments que vous "devinez. Le fisc n'a rien voulu entendre. Il traduit en correctionnelle le comité de l'Association 'Alors, le .comité S'adresse ail ministre des finances et lui demande sa protection, son arbitrage.

̃ Vous pensez bien que, par nos temps de crise financière ou monétaire, le ministre n''â pas beaucoup de loisirs. Il faudra cependant qu'il règle cette ridicule affaire. Puisse-t-il, taudis qu'iltiendra ses agents dans son cabinet, les engager à employer leur zèle sur de plus gros fraudeurs.JANOT.- ̃ i ̃̃

4-1 n'y a plus de poissons à New-York. Du moins on n'en, peut. plus rimnger, affirnient les New-York'ais, parce qu'il n'y a plus de pêcheurs. :'Tous les pêcheurs ont quille leur/ingrat métier pour prendre celui, beaucoup plus lucratif, de contrebandier en wisky.

(Test en lançant de telles boutades que "les Américains-trompent leur soif, ej; -aussi en ss -livrant à Taeliàt'ciandest.in;de liqueurs -prohibées. ̃“ "•̃̃' Le Masque de Fer.

lui de la. Morniruj Post et dans tes journaux français, des articles' d'une tenue très réservée, mais attristée, et qui signalaient, sur la foi des dépêches, l'opposition .du gouvernement britannique. aux justes revendications ̃̃ de la France. et de ta Belgique.

Gomment un tel imbroglio a-t-il pu se produire. ?.- De, quelles sources venaient tes informations des agences ? Nous l'ignorons. Cependant les journaux français qui s'impriment le soir et qui sont écrits 'entre dix heures du matin et midi, constataient que cette réponse du gouvernement britannique, dont les agences avaient donné la substance, n'avait,, pas encoref éié remise au .gouy.erne.ineiït français ,et le 7Vmjas.' comme tes Débats engageaient .leuis'.lecfeurs.à.. mie ̃centaine réserve. A Jiuif heures chr'sd.ir, au 'quai d'Orsay,, on ne savait toujours' rien de la prétendue réponse du gouverîi'êniëh't britannique. Enfin, dans la, soirée,' arrive une dépêche Havas ainsi conçue

« Iles BrUa-MÙqucs. Démenti. Londres, le 12 juin. Le Foreign O[(ice a [ail savoir à l'ambassade de France que les comptes rendus paru* dans la, presse française, uw sujet de la, discussion qui s'est produite hier, à la réunion du, Cabinet anglais, sont de pure invention'. Aucune décision, définitive, ot ce qui concerne la, politique, n'a encore été prise. Le Foreign Office conclut que toutes les informations relatives à des domandes qui sont formulées pur le gouvernement de Sa, Majesté sont sans aucun fondement. »

Cette dépêche si, comme on" l'espère, elle est plus' digue de foi que la précédente dépasse les bornes ordinaires d'un démenti. Elle déclare dénuées de fondement les prétendues demandes du gouvernement britannique. Ces demandes consistaterjt à faim délibérer sur la capacité de paiement de l'Allemagne un comité d'experts. On sait que cette proposition, qui équivaut, à un dessaisissement de la Commission des Réparations, est-iout-à J'ait -opposée aux njaximes.du gouvernement français. 11 sembla bien diflicile qu'après l'avoir si formellement reniée, le gouvernement anglais y revienne, et qu'il donne un démenti à son démenti.

En somme, que s'est-il passé avantliier ? La, réunion du Conseil de Cabinet, qui devait avoir lieu le matin, a, été retardée, pour permettre à lord Curzon de recevoir au préalable tes ambassadeurs de Fiance, de Belgique et d'Italie. Nous savons à peu près ce qu'a pu dire l'ambassadeur de France. La conversation qui a, été prêtée à l'ambassadeur de Belgique a été démentie hier. Nous ne savons rien de la visite de l'ambassadeur •d'Italie. Après ces entrevues, le Conseil de Cabinet a eu lieu à six heures, du soir, aux Communes. Aucune décision n'a. été prise. Voilà, tout. ce qu'on sait. Le lecteur comprendra, sans peine. que tous les commentaires seraient prématurés. Henry Bidou.

Le débat sur la politique extérieure La Chambre a fixé h vendredi prochain la discussion de l'iiiterpelkiliou de M. Ybarnégaray sur « la position que compte pren- dre le gouverneinent dans la lutte déjà passionnément engagée entre le bloc national;- et lcbloc des, gauches. »..

Le dépulé des Basses-Pyrenôes, qui appartient à, lu- fraction de droite de l'Ki'i lente républicaine démocratique, avait pris l'initiative de cette interpellation sans ou référer a son groupe. Celui-ci, pour marquer sans doute qu'il ne se solidarisait pus complèienient avec M. Ybarncgaray, a chargé Al. Bellel, l'un de ses vice-présidents, de déposer une autrc demande d'interpellation qui sera jointe la précédente et portera » sur Topporl unité- qu'il y aurait, pour le gouvernement, à définir une politique intérieure de large union républicaine, iilin de dégager, sur. un programme précis, une majorité homogène et stable ».. Le dépulé de ta Haule-Garoime a joint à sa. demande d'interpellation, la lettre cidessous, adressée, au président du Conseil Le groupe de l'entente républicaine, démocratique n'auruit pas voulu ouvrir un débat de politique intérieure ù l'heure les préoccupations du pays -et les vôtres sont tournées plus que jamais vers le problème vital des réparations. ̃ Le débat fui ouvert eu dehors de nous. Il est demeure confus el inachevé: Vous avez accepté vous;mêines de le rcuvrif vendredi. Nous désiri'6lis qu'il soit complètement épuisé ce jour-là dans -l'intcrèt. même de votre politique extérieure. C'est dans cet esprit que le bureau du gtuupe de l'entente .m'a charge de vous interpeller.. En prévision du débat de vendredi, qui ï ne manquera pas d'ampleur, plusieurs députés se sont déjà fait inscrire pour prendre la parole. Ce sont MM. Soulier, Peyroux, Brousse, de Magallon, Oberkirch, Marcel Habért.

La lislc'n'est certainement pas close. Parmi les autres orateurs éventuels, on cite notamment MM. Herriot et Varenne, qui 'infei\ iendiaient au nom des radicaux et des socialistes.

Les obsèques de M. Pierre Loti ̃ Lo. conseil des ministres a décidé que les funérailles 'de Pierre Loti auraient lieu aux frais de l'Etat. Le corps sera donc transporté sur un torpilleur de Jieehel'orl à l'ile d'O- léron ;iui:a lieu l'inhumation.

̃ rC.'esf'M. Léon Bérurd, ministre de TiiisIruction publique, qui a éle duit-gé de repré- senter gouvernement à celte cérémonie.

t;;è:S"cph1t~$Up'~es 4e forêt

-Un-jû-ur-ijal'.anit'ricain m'avait fait connaître l'existence des « philosoirhes de la l'orèt », une petite colonie qui s'était formée à Fontainebleau, au sein de lyquetlo on se livrait tbul' la fois à la théosophie, à la pliiiosoplite, ù-Ia -gymnastique et aux travaux -manuels. Bref,, des gens qui développaient leur esprit et leur corps. On assurait qu'il se trouvait parmi eux plusieurs membres delà haute société russe, américaine et anglais»! el, en particulier, la belle-sœur de l'eu lord .Nortlicliffe. On donnait, pour l.euf maître un certain M;, Gurdjietï, Grec d'origine, qui, après de longues aiïnééa d'étude dans le Thibet, le Pamir, JeTur- kestau, l'Afghanistan' et le Beloudjislaii, en était revenu, comme F autre, •«. plein d'usage cl raison » pour s'établir en Russie. Malheureusement, la révolution ne lui avait pas permis d'y vivre le reste de ses jours.' Au moment o.ù les précieux enseignements qu'il avait tirés à. force de alise et de -patience dcs,"téniples mystérieux" ,P,O.ri.ent. ltn,(ji\ie.£jl valu lin". grand nombre dradept'es, avides' ̃île iartifier leurs âmes à' son coaitactr et de dominer la vie, il fut €on1raint'.dc p'ar- t tir. Gonslantinople, puis l'Angleterre, je crois, l'accueillirent jusqu'au jour où it vint s'établir à Fontainebleau.

Tout cela était assez vague je ne l'ai d'ailleurs que fort mal tire au clair par la suite mais j'avais été tenté de connaître ce M1. Gurdjie-iï qui vivait sans doute par un lointain atavisme ̃ comme' certains philosophes de -lu Grèce.

̃ ® ® ©

Je pus assez facilement me procurer, son adresse. Il n'habitait pas dans une clairière, au creux d'un, hêtre o\i dans une g'rotte. En dépiL du noin qu'on donnait à sa- colonie, la forêt parait intervenir assez peu dans sa. philosophie. Il l n'est point comme Taine, qui s'émerveille à voir un arbre développer tout d'un côté se-s' frondaisons s'il 'est gêné par ailleurs. Il tire tout de 'soi-même et ce n'est pas le spectacle- de la nature qui l'aidera à s'élever au-des-'us de ia. condition humaine. Car il ne prétend à rien de moins.

Un matin, je sonnai à" la grille dii ''Prieuré, à Fontainebleau, ancienne ]iropi'iété des UrsuJines,eslactucllerneiit •iivstaHé « l'Institut U-urdjiolï ». d'est un beau domaine dont. on apergo.it tout d'a^ bord uni! vaste bâtisse d'un étage," ifette, yiropre, et bien aérée par une multitude1 de fenêtres à petits carreaux sur lesquels, nul rideau ne s'inlerpose entre le" soleil et les habitants du logis..Un ho.mnib vint m'ouvrir. 11 était vêtu d'un vieil ini- perméable et chaussé de sabots, mais, des lunettes d'or corrigeaient la négligence de sa tenue. Il n'avait rien non plus dans ses manières d'un domestique de campagne et, m'ayant salué fort courtoisement, il me conduisit jusqu'à la ̃maison et me lit pénétrer dans un grand salon, du plus redoutable style Empire, tandis qu'il allait porter ma carte à M. Gurdjieîï, Au bout d'un quart d'heure,! une jeune femme vint à moi, qui devait avoir envi l'on la lienlainc. Elle était coiffée de bandeaux au-dessous desquei; on apercevait des yeux pâles éclairant un visage aux traits amenuisés. Un léger,, accent trahissait ses origines russes. Elle était des disciples de M. Gurdjieff. Le maître, lui, n'était pas visible: il entrait rarement en rapport avec les étrangers.

D'ailleurs, ajoula-Uelle, il ne sait que très peu de français. Vous n'auriez que peu à gagner d'une conversation avec lui.

La.coupure, que je lui soumis, du journal américain, la 'lit sourire.

Il n'y a ici rien de mystérieux. Nous ne sommes pas plus une secte religieuse qu'une assemblée de philosophes. Nous sommes les élèves d'un homme r-e- inarquable qui a entrepris 'e développement harmonique de l'homme. ̃•

® ® ©

La suite de la conversation m'apprit ce qu'il entendait par là. La théorie- de M. GurdjieJÏ n'est en somme pas très nouvelle, pas plus que celle, à peu près sem- bluble, émise dernièrement par le Vienn'ois Rudolf Steiner. Elle consiste à décomposer l'homme 'en plusieurs éléments. De tout temps on s'est essayé à cela. Pour lui, il y a en nous trois oentres le centre penseur, le centre émotif et le centre moteur. Trois hommes :vivent eu nous, dont le premier pensei le" second sent elle troisième agit. J'ai l'impression que les miens vivent en bonne intelligence, puisque je pense que je sens et que je sens que j'agis.Sans doule.suisje un être d'élection, car M. Gurdjiëiï assure que chez le commun des mortels, -ses trois bonshommes s'entendent mal et que l'un tire à hue quand l'autre tire à.dia. Il importe donc de coordonner leurs mouvements. C'est tout le secret du développement harmonique.

Comment M. Gurdjieff va-t-ifs'y. prendre ? De-ce que j'ai pu démêler, .ses élèves se livrent, à des travaux manuels. Au Prieuré, il n'y a pas de domestiques. Chacun à son tour ouvre la .porte, cire lesparquets, fait la cuisine ou cultive le jardin. L'homme ne doit pas être spécialisé, sous peine de rester une mécani- que qui accomplit stupidement le même travail, toujours. Cette méthode a au moins le résultat pratique de conjurer la, crise des domestiques. Voilà pour le centre moteur. Pour leur centre penseur, les élèves l'éduqueront en se livrant à des spéculations intellectuelles tout. en vaquant aux soins du ménage ou du jardin- C'est révagation élevée à la hauteur d'un principe. J'ignore Malheureusement par quel moyen on secoue- aussi leur centre émotif.

Comme Socrale, M: Gurdjietï use de la


cÀl^ifeafidn •' éji. commun'* pour «acçouc nef *les" esprits'». Gar'le maître, ''lui, a compris Je pourquoi des choses. Mais cette vérité q'u'Ml -possède et qui fait de lui une manière tic Dieu, il n'y u, évidemment, pas de langage, pour l'exprimer, .autrement, elle serait à la portée de tout }<Miiunde'Ce n'est que par la maïeutique t&'Socrutè qu'il peut essayer de la révéler à ses disciples.

'Voici -la salle où se font les exercices en'eommtiu. Mon aimable guide me la -uiontru uyiic .quelque orgueil elle fut conjèlruite entièrement de leurs mains. Çéfle'' construction qui,' de l'extérieur, semble un yaste- hangar^ est intérieuremcnl. iuutf iendue de tapisseries-. -La1 lul'Htiêrts y-.eri;, tomj^éé'-}.i»r d'é$ vi.H'éux^Câi-

̃îieii;seHiêiil.î)aTi61és.- Une ̃ -scènes' avec

ithiûk lableau:t;nëîïô,; uccupe le -fond "Ifuce à elle, à l'autre2 bout de la pièce,, .est ̃installée- une ltfggia profonde, encombrée 'diic'oussins et masquée par des ritlea'ux. C'est là que se-- tient le Maître. ̃Les élèves, eux, prennent place tout autour ule la pièce sur, des peaux m.oelleu.ses dont l'ordonnance et l'alignement sont parfaits. Au milieu, un jet va se brise.r dans une cloche de verre. Tout cela est fort, bien, installé, majs n'a cepenUim.t- rien.de miraculeux. Je sais beaucoup de gens qui pratiquent avec succès Ja. décoration domestique et dont on n'a jamais entrepris -le développement harmonique.

'̃'̃ ̃ •̃ ̃ i& ® ̃ ̃ ̃

Quand nous revenon-s- au salon, 'trois couverts ̃somVdressés.vsur' une table ct, fort aimablement, mon guid'e -me prie à déjeuner. Elle eu veut à mon centre érnoI if: 11' y a un autre- convive, une Américaine, .élève, éventueljo de M. Gurdjîett, venue, comme moi pour visiter l'Institut. La t'oilversatidn roulobientôt aux abîmes dp' la métaphysique.

̃ ;.j*essaie d'obtenir quelques précisions. Votis dites que votre doctrine n'est pasjùne religion..LA,. i'eTisio,n. esH-ependàiït ce qui îxjgîe no..s rapports- aye.ç:lB suni,atui;çsl.M'. "Gurdjietï' représente, une fof«e'gujçnaïurel-J!B',i'd.rès;'eei,qu»..>-y.ous m/eii dites.. YvoiA-il comme nous dans une seule-direction, est-il obligé de 'tourner' la .tête pour -regarder derrière' lui, ou bien voit-il 'par un autre procédé? Eil'cé cas, it .doit avoir coilscience que des yeux ne. lui servent à rien/ Mou interlocutrice me regarde avec peijàe.

Elle- me tient pour un affreux positi.yiste.

Cependant, une jeune fille nous apporte .une salade fraîche et ̃tendre comme ce -matin de printemps. Puisque nous soiririiès chez Socrate,1 cette salade me paraît fort propre' à servir au jeu' des. idées. ̃̃:̃

M. Gurdjreff,- qui connaît les causes finales de toute chose, pourrait sans doute me dire pourquoi cette laitue a poussé? '• Mais., c'est î Américaine qui- me fëponcl' ';̃

'•– '•̃ 'Âoh!s [pour que nous, la mangions. ̃̃ ̃̃̃• ̃̃̃ i- .̃̃ ̃.̃̃'̃ ̃̃ •̃̃ ̃. -/Son ̃développement harmonique vient de s'affirmer. ̃̃ ̃ ̃'̃' '̃̃/ 'r.r.f.vv' .• ïipies de ÇOQifcfc

ii Vi'n 'mi «>vfry\i«rv» i v. si! iijj'i'i.'L ;i

i'¡¡~ft~¡j"¡\s,A~T¡Y~}~)J

L'exposition coloniale de Marseille /L^ 'Sénat en. a! terminé, hier, avec le pxojët àcoQi'daffV un 'contingent de croix de la Légion; d'honneur' à l'occasion. de l'Exposition coloniale.de Marseille.' L'ar̃ l-îçlo-- 3, 'qui est le dernier, avait été renyoyé'-à la commission spéciale1 pour modification de texte. Cet article excluait de' la pro-mqtion les t candidats mis en sursis cltiraiit 'les, hostilités, qt qui auraient, de ce fait, .réalise des' bénéfices excessifs, exception faite de « ceux qui, par l'activité de leurs entreprises coloniales, auront contribué au ravitaillement national' ou à la sécurité' de nos possessions, "d'outre-riier ».

Notre objectif, décia.rai le rapporteur, M.,Phil|p, est qu'on ne' décore pas des embusqués. •Cefut, du reste, dans cet esprit. que le Sénat, vota le projet qui devra faire retour à'Ia'.Ghambre.;

••'̃̃' G. G.

A LA CHAMBRE Les pensions

La Chambre a consacré toute la jouru.c-ô d'hier, c'ëst-à-diro deux séances, à l'examen dés derniers articles de la loi des retraites. La discussion a, clé fort laborieuse. Elle 's'est attachée surtout à yréciser sens et la.porlée de l'article 79 et.de ses satellites, si l'on .peut L dire, car l'article, 79 est ilanqué d'un article. 79 bis, ;d'au autre 79 ter, d'un autre encore fjitalar, puis d'un, quhiquiès à la. Chambre, on parle volontiers comme Cicéron entin, d'un sçxiès. Un député., disciple de M. Léon Bérard, a dit au cours du débat:. « \1 'article, qjrintqnensis », mais un ami cle M. Georges Leygues et de la culture. « moderne », lui a justement fait remarquer qu'il employait un archaïsme et Ta prié de s'abstenir de ces pratiques..) Donc la Chambre voit le bout de cette, loi-des-pens.ions et tient ainsi la récompense ;d",un long labeur. M. Lugol, qui rapporte le. projet et qui," dit-on, n'est pas a.i.n, optimiste, avait: annoncé autre-; fois.- .au :temps- du-r'déluge'' des omende-i nient; qu'il était d'ac<©-rd-ay-ec! la plu- pari' -de leiu's a.ûteiirs' iM: qii''c!iiis'i 'lôst-'Td-' truites pourraient aisément être révisées en -.douze heures. Les hommes les plus- sages s'abusent, fréquemment. -Le- -nombre des années de service des fonctionnaires, .le mode de .calcul. 'de: leuf^ pensions, qu'il s'agisse d'ancienneté o.u d'invalidité, ont été tour à tour déterijiiués- Les titulaires de fpeiiâions civiles liquidées avant 'le 1e1' juillet 1919 et les majonitions dont ils auront le bénéfice ont l'a H l'objet- des plus minutieuses études:. "Ge, ne l'ut point, au reste, une. mince affaire- que ide s'entendre, sur la. « péréquation .», sur la question épineuse entre.- toute» de la «. ̃rétroactivité » et la tâche de M. d'Aubigny,. sous-secrétaire d'Etat, qui, dans sa. tranchée- de première lîijne,ië{'eîidatf crânement les finances publiques contre des assauts insolents, semblait à certains moments surhumaine. Par bonheur, le sous-secrétaire d'Etat était entouré d'une garde attentive et

aguerrie, cemposeeipar un qûanfèrerrr de commissaires du gouvernement, lesquels sont insensibles aux ̃ offensives électorales. v 't. La séance se termina sur un hymne à la? louange des fonctionnaires' '•"municipaux et) départementaux. Dans le chœur, on remarquait surtout MM Bellet, Einest Laffonl et 'de M'oro-Giàfferi, rapprochés momentanément' par leur commun amourtles secrétaires '*d.e .mairies et des gardes champêtres. Demain, chant linal des' pensions, auquel chaut lo Sénat mettrai, peut-être, .une sourdine. -̃-̃• >, ;̃•̃̃̃ ̃̃:̃̃ •:̃' v-i- ̃ = .̃"•• ̃• Henry ^Vidàlf

a-1; r ,v.> *n- !>v.>;r3:j?;.i r ?.p»i.i

informa fions 'jpolitiqiïes' Li'éieptîori sénEitqriale ida'ls|is^de-/C^aisi', Le cinquième bureau du Scuat a.vail, chargé une sous-commission d'enquêter stir les griefs articulés contre '^l'élection de M. André Petit dans lei Pas-de-Calais Cette sous-comm.ission présentei'a au 5° bureau des conclusiou-s tendant à l'invalidation, de' M. Amédéo Petit..

CJne lettre de M. Léon Bérard sur la réforme v

de l'enseignement secondaire En ré])onse à un certain nombre de questions que, le 8 juin- dernier,- M. Jean-A.Molinié, député de J'Aveyron, lui avait posées en-Hou nom comme- en, celui de quelquesuns des membres de la commission., de -enseignement-, au sujet du ̃ déor-et du' '6 mai ly&J, M; Léon Bérard, vient d'adresser'; à son collègue une longue lettre' dont voici l'essentiel. Éo ministre déclare tout d'abord,- ;qu'il « rénove cet enseignemient moderne V- que certains lui reprechent <le supprimer,- il l'instaure a partii; de 'la dusse -'de sceol-àde, ,sur la base d'éléments1 classiquesnndispeM.âables,' « 'seule..ïnè$\u:cip'i'C>'pre'"u, di-ffûïïen- :Vier!rJoyi(lcn.ieu( de ̃ ̃l-'ejiBeigi'i.eJ.uewt; pj'in'iaira supérieuiî: qui, tlop.uis ;1 (JU^S Jïuièiii b? doukte emploi aveu lu .section ) ïi des luxées, et.,cj61lèges )i. Le régimci ancien ju'avuit-il; puj?, entre autres effets déplorables; celui d'obliger des enfants, sans vocation précise, ù opter entre deux sections différentes, au début même des études .secondaires ?» Au .surplus, M. Léon Bérard a- terni h dissiper., nnp équivoque qui consistait -à- donner, aux élèves de la sectiop B l'illusion .do. recevoir'uae îvéi-table culture,. » culture qui, pour.ua Français, sauf exception -dCs; plus rares, u'est pas complète; 'sans la. connaissance première de nos origines gréco-lutines ». De la classe de sixième à celle de troisième, tout enfant pourra entrer au 3ycé:e -et au collège; mais l'avantage qu'un entant retirait de la ipossibilité pour ..ses parents :d,e subvenir à ses frais d'études Jie- «uffira plus il .faudra que rélôViC justifie^ désormais, d'une instruction 'proportionnée aux programmes de la classe du il veut entrer. « Le riche et le pauvrei seront donc placés, enfin, sur un .pied d'égalité absolue, l'élève sans fortune obtenant, par son mérite,- une bourse et même une allocation supplémentaii:ec'd'eotrelieir. » Oûânt'â.la préoccupation tl'e ne point voir .se. fermer la cl'asse de troisième à tous tes .adolescents qui Sauraient pas vencore suivi •les .cours du. lycée ou d'u .collège, le minïstr.'e met M. Jean '^folinrè eil'. gardte'eoiïtre-'lHïe ïnHIfèn^Cuë'feîifer'éH^iiïîàVP^P'é1^ mi traffictpjàfs1^ ^^H lf'âfsïèil\ê<it&lMi(: ((n'i

autorisa iï:.êëperidant de' regrettàblës-'fraades

scolaires,- le • nombre des entrées était extrêmement restreint. Il est donc préférable d'amener loyalement tous ies adolescent s à renseignement secondaire, dès les .premières classes. » En outre, la revision des droits à la dispense du baccalauréat permettra d'ouvrir, en 'particulier, 16s Facultés des sciences avec quelques rares jeunes gens qui auraient été orientés d'une manière préjudiciable è des aptitudes tardivement révélées.

Ert ce qui coneçi'ne 'la formation littéraire française, l'harmonie qu'assureront les programmes de f923 entre la. connaissance des origines de notre langue et celte littérature elle-même rassurera M. Jean Molinié. « Notez, écrit M. Léon Bérurd, que jusque darip son romantisme le, plus audacieux, notre génie gardé son équilibre et ses,.inconiparà'blcs ""qualités, grâce ù son fondement tout classique. » ïl n'étant pas douter, d'ailleurs, que le ministre n'ait tenu la mal» 1 personnellement à celte coordination. Un simple détail nous renseigne du reste le décret relatit an baccalauréat prescrira plus dX'preiiivcs do français littérature et explical-ion îles textes que. dans le. régime actuel.

M. Léon Bérard aHinne, enfin,, qu'il a renforcé,, sans contestation possible, l'étude des langues vivantes il a consolidé leur 'Étude d'une manière effective dans' les élusses' de,

':f1j.¡j,W~>pl¡,i~"e~(~, ~J,J,41,1J~W}H\;t¡~~1.~f;iJ ,a.crée

une tVpreuve écrite obligatoire fiour tous- les ,eandWats au second baccalauréat il .maintient, au surplus, à partir de la classe de seconde, l'enseignement d'une seconde' la.iv'gue vivante dans la section B et dans la section A, ieo élèves, qui ne préféreront pas \eè 'lettrés grecques, suivront, un horaire ttô langue 'vivante plus développé que dans tes •section A et C du second cycle actuel. 'Ce 'n'est pas lu réduire la valeur d'un tel ordre 'de discipline.

En terminant. M. -Léon Bérard exprime à •M. Jean Molinié le vœu qu'il -veuille bien- donner connaissance de sa lettre, à. ses collègues « puisqu'ils ont été sensibles à des objections dont il vient dé marquer le défaut de base », en attendant qu'il puisse' s'expliquer plus complètement encore devant la Chambre.

Jules Laurent.

UN CERCL£D'AFFAIRES M. Lucien Dior, ministre du commerce, a présidé hier, ù midi et demi, 14, boulevard de la Madeleine, le banquet d'inauguration du nouveau siège social du Cercle Commercial et Industriel de France.

Deux cent cinquante convives se pressaient autour du 'ministre. Païunl les nom- breuses- ^personnalités .présente, .nauaavons. reconnu ̃ ̃ i XI-. -Rio,- sous-Becréteire; d'Htat1. à£ia -mai'iiie; inai'L'lIande' ̃ M. IjtiCfiWe, -anoieii .B)inis|rer; M. Goy, sénateui'' M. Ruphaèl Lévy,, membre de-, l'Instilut;-MM. Gaston Deschamps et'Ëvain/déptftés; lla-ller, président de l'Académie des- sciences; Risler, président du Musée Soc,ial André Miche; lin Victor Cambon Amanotegui, Serado, Ponce, Andrad'e, de Souzu Dantas, etc.

Au dessert, le.comte H. de Villers, prési: dent, cl'M- Jules Lepain, forida'leur du Cercle, souhaitèrent la btenvenue au ministre dû. coiinner'ca eu des allocutions applaudies. M. Lucien Diôr'prit ensuite la parole pour re- mercier les brillants organisateurs- de cette importante uiani[estalian..économique. à. laquelle il déclara être heureux de s'associer en sa qualité de ministre du commerce et de l'industrie..

Une conférence très documentée fut ensuite faite par M. Georges Bldiidel. professeur au Collège de France, sur Les mécomptes de la paix el le meilleur moyen de tirer parti de notre victoire.

Ce cercle d'affaires constitue pour le «noiir de dès-affaires, en.un somptueux décor,- un lieu de rendez-vous qui manquait ù P.auis et que les étrangers apprécieront autant que les Français.

LE ;:P|@pf I)Ef ^:lMV\Ll§

̃ '̃– un niiiafiitii m- -i i ̃iii.– .un. j- i ii in, i i

` ~t· L'~L~'Y5~`É" M

4M. Alexandvc, MilleMud, pi-ésid^Ua| la H-îéptibliqiK!, offni.u.Mc'ji juin, i!u'itî»Éf?cn

l'honneur de il. Epitaçip Pessoy, anciQii.pré-

si.d^eitf ïle^iiu .Républiqu^ tltirtHrcsil;. -acttiçllc-

uicut 'àfpfirisj J

DANS LES AMBASSADES

S. Kxe. l'ambassadeur d'Italie et la baronne. Rouiaiio' Avczza.ua- ont donne, 'Hier «bir, un dîner en l'honneur de'.S.: Kxc.-fam;-

ijassadeui'cfC'Grkndc-Bi'etfiignë a Puris'"èï tjb

-Mi'n>di'quîse'0ë!Dt€we;8 ''̃? '-i'iûl3: t> .'< Ii

;lies aulnes iuij-îtcs t'taieiït i" '̃' '̃̃ >'itt

CoMttî'Èt CÔTiîle&'d'Elit'nDè'di' Beiuinoiii. ilv,{\

'̃ât Mi'ënne- de 'Folicaticoârt/iM,: et \iïii(.WîH|c-

Iioiise, baronne et Mlle .)' tl'Htiartv Mnlç' W'iiith'rfy M.iff, .Mme: Vesnitclv, comte el uuinteis't: -de .luDiilhuu, ma.i'i)iHso-.clo. de colonel Webb,

M. ,L., Builby, Mnia.dc .C'.oudakCniuç-LtiHiliiiccht,

M./Suarùs, M..Çiloddi.. ̃

M.Kamon V. Caballero, chargé d'affaires de ly. -République du-Parag'uay;.à -Painsf, vient dîêtre rceounit par le gouvernement français.

DANS LE MONDE OFFICIEL

Le président de la .République et Mme Millcvand, accompagnés de M. Jacques Bonipard, directeur du cabinet du président, ont visité, hier matin, au Cercle artistique et littéraire-, rue Volney, l'exposition d'oeuvres du peintre Frédéric Lauth, décédé l'an dernier..

Le président du Conseil a reçu, hier après-midi,' S. Exe. le vicomte Ishii, ambassadeur du Japon à Paris.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

La princesse Pierre d'Oldenbourg s'est

réinstallée' •WrugUe,- ̃pfèàs:; vSaiùt-îeau-de-

Luz, chez son beau-frère, le prince d'Oldenbourg.

Mme Henri l Schneider Yiénfc. de donner nue « très- brillante soirée dansante que ivL. -AA. RR. -la le Guise, les priuœsses Isabelle-et Françoise d'Orléans e<j-ÎVIniç la duchesse de Ijlontpeusier honoraient de

.lçjjK.;prJéseHce. ̃

̃ couilesse 'Max ̃ de Marcuil \«Bt de donner uneTêceptiou au cours 'de laquelle 6ïi a assisté à une représentation- de Pylade], du regretté Louis Legendre. .». a Dans l'assistance

1

Duchesse: de Duras, con,Leet"comlesse 'd'lhl"court, comtesse Il. de Çossé-Brissac, comtesse de Manneville, comte et comtesse Ed. de Warren, marquis et marquise Badvisard, comtesse Hocquart de Turtot, marquise de Plœuc, 'vicomtesse dcThoisy, mai'fluis ;el marquise de. La Jaille, marquis d'Ar-genson, comte; et comtesse de îsjêi'lemont; comte cl comtesse d',Yanville, vicomte, et vicomtesse d'Arjuzon'/comtesse d'Ollone, vicomte et vicomtesse Et. de ;Frnnce, comte de Rdilhuc, comte et comtesse de Coulombiers, comtesse A. de Pitray, comte et comtesse J. de Noblet, mar-

quis de Riencourt, M. André de l'-oaquiéres,

fon'rteet comtesse P'. dd Segonzac, .comte et comtesse de Sayve, comte M. de Saint-Mar;s,.M, J. Pasquier, M. J. du Souzy. etc.. Mme Venizelos, femme du commandant Sophocle Veuizelos, attaché militaire à la. légation de Grèce à Paris, a donné le jour à une fille. ̃ ̃̃ BIENFAISANCE -'̃̃•>, ̃̃̃.•a-i Le 29 juin, de quatre a sept, aura lieu dans les jardins de l'ambassade d'Italie, avec le concours d'artistes réputés, une garden-

partv de bienfaisance au profit- des -œuvres

italiênW^'PpHS^ «-̃̃^•u-w. ,aop f

̃M-, o-7-vr/ !)'̃̃" .•̃î:'rn')/l';irt1'ff'i1 ̃».$] J-tijn _(',

̃ ..L«s-ïêtes' du Va-l-d'Or, ait profit1 de 1^ Société des àv.eugles .(Fondation' Valeïïtrn Haiiy), auront lieu, ainsi que, nous l'ayoijs annoncé,, le samedi 16 et le dimanche 17 juiiV, à .deux heures et demie, dans la propriété de M. et Mme Grévin.'i, avenue Belmontet, sous la présidence de M.' 'François -Marsajl, ancien ministre; du général Balfourier, du général .Tauant, commandant l'Ecole spéciale militaire de Saiut-Cyr, et sous le patronage d'honneur de Mines de Saint-Iu'iiôceut," Abel Ferry, Courbatter, de Jouffroy, du barou.de Mçutcsquieu, M. Arthur 'FqjItaiue, M. et Mme Henri Gréviu.

Moyens de communication Chemin 'de fer gare des Coteaux, gare du Val-d'Qr; tramway du Val-d'Or.

Au programme Spectacle lyrique, comédie thé dansant avec Jazz match de tennis,; fête de nuit. Ou peut se procurer des places pour ces fêtes chez Durand, 4, place_ delà Madeleine a'u:. Bureau musical de Paris, 32, rue Tronchet, et au Guide Billets, 20, avemte de l'Opéra. Prix du billet 30 francs. Jeudi prochain 14 juin, sous la présidence de S. M. la reine Amélie, aura lieu, de deux à sept heures, >dans les salles; du Lyceum, une grande exposition-vente de cbarite au' profit des œuvres des Soeurs de SaiutVincent d&iPaul, de-Gentilly. ̃̃ << Thé, orchestre, attractions de toutes sortefïj rien ne manquera à cette belle .manifestation mondaine et charitable, à laquelle assistera

,q, M.1ar!,('iILe,~)m{:He, t.M'

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A l'Automobile Club de i'rauce, soirée-- de musique intéressante;, organisée- par-. M- A. Cathcrinq, chef d'orchestre à l'Opéra-, Comique très gros succès pour les chœurs de sopranï et de mezzo-sppraui du Conserva- toire, qui furent bissés dans A la musique,- d'Eui. Chabrier; 'les Danses de Lonnoni, de' César Franck les Chœurs de Caligula, de; Gabriel, Fauré En partant par la Lorraine; de Biisser; Mlle Lucienne Radisse, violoneek liste, virtuose, s'est fait applaudir dans Aria, de Bach; la Sérénade espagnole, de GlazouT, now,.etc.

̃ Ont-été admis membres permanents du: Nouveau-Cercle, au. dernier scrutin de ballo.tr, tage Le comte SeçgciFleury, attaché au- lui- uistère des affaires étrangères, présente pai; le colonel vicomte A. Fléury et le marquis de Pracomtal le comte de Pracomtal, lieutenant au 230 dragons; décoré de la Croix' de guerre, présenté par le marquis de Prar.; comtal et le marquis dê.Noailles le ba-rou .Charles d'Este, .capitaine de çayalerie, che-, valier de la Légion d'honneur, décoré de la Croix de guerre, présenté par le général'. Dé-- troyat et le baron de La Grange O 'Tard. ̃' 1-

",1

Le-^jner anniversaire de la Confédéral tion canadienne, aura lieu cette année. 'àtf.; Cercle Interallié, le dimanche ior juillet. sera présidé par S. Exe. l'ambassadeur1 d'«-" e-lçtorre ejt-parjM. Philipp(e^Roy.. 'ii(.|i/'(;"1 MARIAGES :"̃ ~hl

"1, ),

Hier a été célébré, à Londres, île mariage du capitaine Robert Abercromby, avec l'Honorable Diamond Hardinge, tille de lord Har-,dinge, ancien ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris.

Le mardi 19 juin sera célébré, dans )a chapelle Saint-Louis des Invalides, le mariage de Mlle Germaine Hainelin, fille de NI. Maurice Hamelin, ancien auditeur au Conseil d'Etat, et de, Mme Maurice Hamelin, -née Simon, petite-fille de l 'intendant-général Simon, décédé, avec M. Henri Fabre, sop,s-. lieutenant au 7° régiment du génie, ingénieur-agronome, fils de M. Paul Fabre, décédé, et de Mme Paul Fabre, née Setninarib. Des invitations ayant été égarées, ou est prié de considérer le présent avis connue en tenant lieu.. -y Demain jeudi, à: deux heures et demie, sera célébré au temple de la rue de la Vie.toire, le mariage de Mile Aune de Guuzbsurg, fille du baron et de la baronne Alfred

"îâS"' CuiîzfedHrg,- "avec" :SÎ. Jcàîi -Da'v*id-\teil,

fils de M. et .JIme David-WeiL eil

Xoœif;jïpprenouâj 1^4- Jïançailje^i |e M. James-Henri de. Rotlisch'iffl, fils aîné-du ba-

rçu.ctjçk la baronne Henri de RothschUtl,

(ayeé -MHe, Claude Dupoift, fille ,de-; SI, iA,Mrû Duporit^hndèïi'ingéniciîr eii 'chef' 'clé- la ïrariue, et de Mme Dupont.

"^̃SMMS^' :)!' "7~- ̃̃• Jt-:». j iiiittttj-Ràppelous qufc les obsèques -de-ilaieomI te-ise \Ucj_ Ségur-Lavioigiiow: seront eéKoïées i -aïtjounij'hui .ïncreced'it '-dix r heurus, cifdBiiiie, | ;.àr>Sa.iut-Phi1ippe du lioule. ̃. s', :ii'' .r. 1 ''J'– .Luncll 18 jùiuy .a neiiï heuîte^séra'céfê'taé'1-cnr;P't«'giHs:e ̃sâHit-StVlpice'ie service annuel en iu('trioirè''des Aiicicns élèves décèdes de l'iïcdle, des mines de Paris.

r O\\ annonce la mpt't de- M. Poiideiicaux,

aucien .président. de;. la Chambre des avoués ̃djs Lyan.olûcier-d'e la. Légion d'honneur. i'Lcs' 'obsèques db Mme Lcveri, veuve de. l'ancien '̃'• préfet de l'Empire, ancien député du Pas-de-Calais, commandeur de la Légion d'honneur, ont été célébrées, avant-hier matin, à dix heures, -eu l'église Saifit-Àugustui.. La levée .du corps acte 'faite par" le Curé de paroisse, Mgr'Jouîii. L'absoute 'a été donnée par l'abbé Deschaïnps, officiai du diocèse, allié de la famille. Le deuil' Otait conduit par M. Maurice -Levèrt, son fils; MM. Joseph Teilhard de Chardin, René d'Orfqnd, Bertrand de Malet et Alfred Le Roux, ses petits-fils; Mines Albert Sarlaude, Paul Lx; Roux, 'ses "'filles Muurïce Lévert, sa 'bèllefille Joseph Teilhard de Chardin,' René d'Orfond,. Bertrand de Malet, Mlle Sarlaude; Mme Alfred Roûx,; ses' petites-filles.1'

Dans l'assistance ,i %i Pi'iuceêsç; de La Moskowa, yiçoinlo d'IIarçû.Vi't, fîùp6r,al,l|nu:.cj. M. Girûrdon' comle.cl.c0mtes.sc Roe.derr.T, comte et ppmtesse'idc Tingliy.clii Ppuët, général'' Bivgm'd, colonel et Vicointessci U'ieuvj-, cointcÀyé. Murut. comtesse de; MauiJeiJli.mailc]uis et i(iih(|U5.so de Lupp'é, Mv^t Mme '"©eoprayv M. cl Mim: Roué Luircicti M;. Th. RudbMc, comte ^rge''l<'teunv.gûiiûral'èt ?>mie B'teotJlMv-'ol Mme &, .piYflUel.}! .-Matplc .Ugrund,, M-iéra],4P Moiiui'd, huirqiusi: de Parlz, Mme (..aniel.ue SttuuMartin, marquis et marquise de. Pai'fe,1 niartiUrs et "marquise de Motharel, marquis ̃ éf marquise de MonlnViiiin, M. 'et Mme Victor Blanchet;Mme t'i'i1 .Suint-Sefiocli, vicomtesse Curial,r M. bl.Mmo ;H'cbi'ard de Villeneuve, M. et. Mme: Ch. -de Parsev%i,. baronne de Warenghieiii baron;iel baronne de Beauverger, bai^pn ef barom-ie Gonry du Uosluu, cdon.el et Mme de Langoul'jun, M. P-dmond Baibst, Mme Fr. Maison., Mme F de Bousquet et 'colonel Thunieyssen, M. et Mme Gaston Jollivel, comte Chevreau, comtesse de Choiseul-G'ôuffier.

̃M. et Mine' H. de Wendel,comle et comtesse Louis d'Ilaroeurt, comte et comtesse, de Maupassant, Mme A. Giraudeau, général, et colonel Jacquillal, Mme V. Duruy. Mlle- Biadelli,. viceamiral et comtesse de Gueydon, M. E. Rodocanachi, colonel et, Mme Roussel, comtesse Wialewsku marquise de BonnevuT, née Albufera-; M. et Mnje J. Joubert, colonel et Mme Le Bret, colonel d'Hurcourt, Mme QueiH'tn-BaucliaJt, M. et Mme À'ipy, M. et Mme Gauthier -diî-u&gny, comte Daru, bâtonnier, et Mme Ernest Cartier, etc. L'iuhuma.titiu a eu. lieif:-a.u;qimetière du Montparnasse.

Nous apprenons la mort de l'abbé Robert de C ourson de ta Villeneuve, ancien colonel, o£ficieri,de la Légion d!honueur, Médaillé de 1870, décédé à l'âge de.-soixante-dixneuf ans.

On annonce la mort de la baronne Lebarbm de r«w«i,.déçédée.à--Pans):i8S, rue de l'tWei-sité: a-«'V»« "V- '4 ̃ -Nousappi'euaris la moiîfcUl&'MniÊiJliles F-éwieri née Anaïs Oespaulx,. Les obsèques auront lieu vendredi 15 courant, à midi, en l'église Saint-Charles de Monceau, où l'on se ""réunira. Cette mort met en deuil M. Jules Février, M. et Mme Henry Février, M. Jacques Février, M. et Mme Raymond Février, et ses petites-filles. Le présent avis tient -lieu d'invitation.

Les obsèques de marquise de MacMnhon auront lieu vendredi 15 juin, à dix heures et demie, en l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou ou l'on se réduira. Le présent avis ̃tiendra lieu d'invitation. gértglty.

Sérigny.

PETIT CARNET

̃ V t..

Ne vous privez plus d'une exquise et peu coûteuse distraction puisque Stilva, 70 bis, -rue. d'Amsterdam, Paris, fournit de suite un des merveilleux appareils de téléphonie sans fil signés Radiola, avec douze mois de Crédit, aux prix stricts du catalogue. La clientèle la plus élégante afflue dans les;s.alqï^r-tlJArgeiice, 69, Faubourg-!?aint| HMôré,"oïï le grand bottier essaye lui-même ses modèles.

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Lair-Dubreuil a continué, à galène Georges Petit, la- dispersion de'là succession- -de Sarah Bernhardt. Tous les ornements et bijoux de théÉUue ayant été' vendus la veille, .ce sont,les tableaux, aquarelles, dessins et sculptures de la collection privée de la tragédienne, qui virent hier le. 'feu des enchères.

Gommé! pour la première journée de vëïite, de nombreux curieux et amateurs se ,sont disputé les "précieux souveoirs dont' S'àraft' Bernbardt avait orné son hôtel du boulBvard Pereire, ,-• Mais on constata, avec surprise, conYbieE peu d^arlistes, peu de gens .de théâtre, de ceux qui avaient connu et aîriié la grande disparue; s'étaient rendus à l'appel du eqm(nissaire-priseur.. Nous remarquons iiéau.7Ivioins, aux premiers rangs, M. Max DearKv Mme Valentine Feydeau, M. Puylagarde et le seei'éfa,ire de M. Sacha. Guitry, toujours attentif au enchères.

On commence par la vente des aquarelles et peintures de Mme Louise Alibema, coinpagne fidèle et de tous les instants de Sarali Bernhardt voici la tragédienne- dans" 7e passant, dans Lorenzaccio, -dans l'Aiglon et dans la Samaritaine, ce dernier tableau qui porte une dédicace est adjugé 1,050 fr. Un.Boutet de Monvel fait 2QÙ francs, de nombreux Georges Clairin varient de 200 ù 1,500 francs (Sarah dans Théodora). Pou,r des 7/e'K.r,' de Mme Lucie Delariié,' est vendu 500 francs; un la*is d'encre' dé Chine J'ëhaussé d'aquarelle et signé Victor Hugo; Vieux hiirg- en ruines, revient, après une lutte chaude, à. M. Sacha Guitry, pour |,100 fraiics. Quelques be'Ies Heurs de Mme Madeleine Lemaire font 660 francs, un Walter Spindter 160 francs, un Léopold Steveus

i$:^H1]R Wylie 2,500, un Théodore 'Axenlo-j îjÂvi(.lij^iO,^et une ttejiuuicllc signée Wal-* sileek<4«usst;mi, a\çe,i'elloi dédicace » A HTiaTÎaïue l?â"i ah''HéFnhardt, par obéissance -r.ol en toute litimil'lé, A, Waldcck-Rons-seau, mars 1900 »,' monte à 1,520 francs. Les tableaux modernes auront plus de

suecès un Vaslarfi, Qezuh,_ représentant

s,U~¡; UI! ,Vastugh'è qeZUh)',I,WéssnLant,

rt'«p{tïri'fit>iifii{ lionnélse^'a Adjugé à 4,700 If. )

à. Mme de Jiellancoui't, après un duel acharné avec un antiquaire,

Ce dernier d'ailleurs ne part pas les mains vides et emporte un' beau Lacroix, Petit poil italien, qu'il a poussé jusqu'à 7,500 francs.

La nuil en rade du Huvrc. d'Alfred Ste<eiis, l'ait ̃1,0S6, -tin G'-uér.aiid d-e Sud'vola 200, un Léon Comerre 4,000. De sa voix.enl'ouée, M. Max Dearly lait monter un Wal--

1er Spiiallur, JJiva shrah BernhavdLMVfQ

inspiritirij:, illu gttrde à. 5,100. l-'fe*IJ- ?

Mts~n'tf/nj', i) ie ~ardc a 5.100.

Voici encoie We^i'ijfeejT'^e.'i..Ciak'itt qui s'enlèvent rapidemeuLù. C00, 800, l,.300..cl &W. francs. Une étude de Mlle Lysiane Bernliardt, dédiée à sa « great chérie », trouve un acquéreur à '350 francs citons encore, au hasard des souvenirs, -un Jobbé-Uuvàl, un Paul Mathey et- plusieurs Louise Desbordes.

L'est le tour des sculptures, elles sont au nombre de trois et signées de leur illustre auteur r.Sar.ah Bernhardt.

La première est un' masque de Jacques Dama lu mort, vendu 500 francs. lin groupe en marbre, Après Ut tempête (1870), deviendru la propriété de M. Max Dearly moyen-' nanfc 5,100 lianes: enfin, lo buste de Pié- giiui Bmiihardt (1875), ira à un collection-; hoiii' pour 1,-M.V francs.. C'est fini. Aujourd'hui tes-objets d'art et d'ameublement, porcelaines et verreries,: poupées et bronzes, laques et tapisseries, auront, quitté les salons du boulevard Perdre pour la galerie de la rue de Sèze, où le •petit maillet d ivoire deci^eva, de leur sort. Simon Arbellot.

Dernier écho du Derby ï}ien ne peut dépasser et faire mieux apprécier la joie et la douceur de vivre que les qïaysai«<?*? imites lâr-'tfé TIlte'-Û#Fki1ieôY' Des i»ieclovs>d'liistôii'e.it &re~l>eaùltj ̃y'.pal'p'ifeûV;; i.i;&5en:'dégage une atmosphère. 'spéciale que J'oit-, goi'itje-; <sikns ï]15a.nalyser>, :»le'(/a osnkWSpire les senteurs sylvestres, dans uii codi'e eje lumière incomparable et de peiouse- fleuries. C'est .donc fête pour les. yeux et l'esprit, que les réunions de Chantilly, le Derby surtout, car, à la magnificence du décor s'ajoutent les charmes dune élégance impeccable.

'̃Ce ne-sont que toilettes clains et légères, avec, de-ci de-là, la touche apportée ̃ en contraste par quelques robes nohvs, comme pour mieux faire ressortir les couleurs préconisées par la mode. La mode n parfois de ceé engouements et de ces enthousiasmes qui' déconcertent quelque peu le goût féminin ainsi le noir était proscrit seules k-s Parisiennes en exprimaient le-r^gi'ec sinci.e e et lieaucouç lui restaient fidèles les couleurs heurtées.. prenaient la première place; tant mieux que le noir y jette de nouveau «a note discrète. Les plus jolies robes- Ou Derby étaient- de Paul Caret.: l'un- d'elles, « Aiileuil n, recueillit l'universalité des suffràges.L'allure aristocratique de cet harmonieux mélange de mousseline de soie et de dentelles noires consiste dans un rien, mais ce rien est un trait de génie la dentelle forme un volant détaché sur un fond princesse, trfe ajusté. « Derby », bien nommée, se devait de triompher en ce jour faite, eflfi aussv de mousseline de. «oie noire jujfe .'et"'tun"iqûe,' une tunique composée de .pointes de fichu éttrgiïéfS-STîr le côté et dépas- •sant-le -bord.idè la Jupe, -la- dérnièi'e-.poii)lfi e-ffleua-ant- Je soulier verni. Lo e'o> offre Je môme mouvement de pointe dans le dos et le. tout s'allège de dentelle blanche, genre Venise, très léger. Si Paul Caret, ou plutôt Lady Egerlon. l'animatrice d:; laiK, du jqiis et fi.ers chiffons, montre, sa prédilection pour le noir. elle ne s'y tient pas exclusivement et obstinément son talent créateur prend des aspects divers et nous présente mille choses inédites, charmantes en couleurs. « Vivefte », robe en crêpe de Chine inmrimé Jaune, orange i.t rouge ne laissait personne indifférent. Tous les regards étaient, attirés par les beaux ions vibrants et chauds des couleurs choisies du « souffle »'de soie o.range assorti' encadre lo long pan tombant de côté et borde iu jupe en arrière. Le Derby fut un vrai triomphe pour Paul Caret.

Rosine.

Le Concours général agricole Le concours général agricole a ouvert, hier, ses halls au Champ-de-Mars. Ceux-ci sont d'ailleurs transformés en une vaste étâble de treize mile mètres carrés de ̃ surface où ont pris place un millier des plus remarquables reproducteurs de notre cheptel national. Les racés bovines, ovines, porcines v sont largement représentées, waihs1"-<î^mta;itn^ ger.

Les jurys fonctionneront demain jeudi.

Le troisième centenaire de Pascal

Dimanche prochain, à 9 h. 30, a Port;Royal-des-Champs, sera commémoré Je troisième centenaire de la naissance de ^Biaise Pascal. Ce sont la société d'histoire 'littéraire da la France, la Société mathématique, la Société française de philosophie, la. Société française de chimie 'qui -ont pris l'initiative de cette, cérémonie.

MM. E. Le Roy et Alfred Rebellian, membres de l'Institut, y prendront la parole. Plusieurs services religieux seront également célébrés, notamment le mardi 19, à 8 heures, en là chapelle de i-'ort-Royal; le jeudi 28, en l'église Saint-Etienne-dif-Mont, sous la présidence du cardinal-archevêque de Paris. Un discours y sera prononcé par le cardinal Charost, archevêque de Rennes.

Un hommage à Alfred Groiset Le -Comité français d'Union latine s'est iréuni, à l'Ecole des hautes éludes sociales, le 9 juin,, sous la présidence de M. Imbart de ïa Tour, .membre de l'Inslilul. Celui-ci a- pris la parole p.our exprimer la doiiieur du Comité en apprciiaiit la mort de son vice-présitlent M. Alfred Croiset. If a". 'rappelé avec: quelle hauteur de vues, quelle distinction d'esprit, il' a honoré les Lettres françaises. Par sa- haute culture, il a grandement servi la Sorbonne et toute l'Université. Mais son action ne s'est pas bornée à l'Université, il a été l'un des hommes qui ont le plus contribué à répandre le rayonnement de la France à l'étranger, spécialement dans les pays latins, par sa connaissance approfondis de leur langue et'de leur littérature. 11 était donc tout indiqué pour prendre la vice-présidence du Comilé d'Union latine pour lequel il a été le conseiller et le guide le plus sûr, et dont les premières séances ont. eu lieu sous sa direction. Aucun membre: du Comité n'dubliera avec quel charme, quelle, finesse, il prenait la parole au nom de la France devant les délégués étrangers, dans les baiiquels et les séances solennelles. M. Jmbart de la Tour veut associer le Comité an deuil qui atteint tes belles-lettres et la France entière dans la douleur de la famille de M. Alfred Croiset, l'hommage du Comité sera un témoignage de sympathie res-

peclueuse, car tous garderont au fond de leurs1 âmes attristées un souvenir -loulou,1'eusemcnt ému .Ri très dieijVK, La' séance est levée un signe (Je deuil.. ̃_ f-j-^ji. ̃•̃'âafe'ttàj.i«.3«àBÉg.' Conseil diplomatiqu^à Varso|e

:)-("t.

Vauso\'1e, 12 juin. Les représentants 'diplomatiques de la Pologne à l'étrnngei' ont été convoqués pouf lo 12 juiirù Varsovie dan.s.le but de s'entretenir avec le nihiislre des affaires étrangères sur. la situation politique internationale.

fca Qïé flptistique

«1»

>t. Les « Dames d'aujourd'hui» t~ Jamais écrivain d'art n'a été plus' crïiélle) meut embarrassé pour faire un compte rendu. f Ccut cinquante images de femmes sont là, peut-être plus, toutes délicieuses, les images et les modèles. Ht il est impossible de les nommer toutes sans transcrire le catalogue^ impossible de l'aire un choix sans: commettre une abominable injustice à' l'égard des autres.

Il y aurait bien eu un moyeu c'aurait été, polir nous, de remettre les armes à notre collaborateur du « Monde et de la Ville», que les énumératious totales rendent au contraire heureux. Le peu de remarques que nous puissions faire, après avoir constaté la réussite absolue, de cette manifestation, aura trait, d'abord au charme qui se dégage de l'ensemble, puis, à l'ingéniosité de l'idée, enfin à l'impartialité qui a fait voisiner avec les pinceaux' consacrés, voire officiels, les palettes avancées. Les organisateurs ont eu pour but, en montrant toutes ces charmantes effigies en l'hôtel de Jean Charpentier, de suggérer aux belles étrangères qui nous- visitent, l'idée de, nécessité quant au. choix dé, leur portraitiste attitré. Nul doute que ces rencontres prédestinées s'opèrent, car tous les genres de beauté sont là: avec la riianiere 'de" lés servir. ̃; Arsène Alexandre.

ÇA EST LwA ̃; -+- Le préfet, de la Seine a reçu de M. David Weilt une somme de 25,000 francs, destinée ù secourir les vieillards et les familles nombreuses dans les communes de Neuilly, Boulogne, Levallois-Perret, Courbevoie et Puteaux

-♦- Le 47° congrès des architectes français s'est ouvert à l'Ecole des beaux-arts, sous la présidencede M. Ch. Girault, membre 'de l'Institut, président de la Société centrale,

-♦- Vendredi prochain aura lieu, en-Sorbonne, sous la présidence de M. Appell, recteur de l'Université, une manifestation scientifique franco-polonaise à l'occasion du 450° anniversaire de la naissance de Copernic.

-♦- Une mission agricole tch'éco-slovaque, composée de dix-huit personnalités agricoles, est arrivée hier soir à Paris, Elle a été reçue à, la gare du Nord par M. Ç'uziot, président de 1'Associalion des ingénieur'è agronomes français, et par un délégué du. ministère des' affaires étrangères; Elle, doit séjourner dix jours en FvA'H'e et, vjsile'i: nos p'riïieif}àux'6tàt)iissènien agrî col es de' *1 '1,1e'"dé-Prài1ce, le vignobleReims et Dos centres d'élevage du Perche et de la Normandie.

̃♦- Un congrès de la pâtisserie se tient en ce. moment. à Montpellier.

L'anniversaire de Verdun Voici le programme des fêtes organisées àj'occasion du septième anniversaire de la victoire de Verdun, que présideront le roi des Belges et M. Millerancl

Dimanche 3-i juin (après-midi) réception .des anciens combattants do Verdun pèlerinage des anciens combattants au plateau de KleuryDouaiimonl et des anciens de la 130° D. I..a' la chapelle. Sainte-Fine à G heures réunion des anciens combattants- place de; lu gare entrée solennelle en ville des vingt-cinq drapeaux- des corps d'année français et de la .délégation de l'armée belge sonneries de cloches. Salves d'artillerie. Les drapeaux conduits à l'hôtel de ville seront confiés a la municipalité et déposés dans l'un des salons d'honneur à y heures, retraite aux flambeaux.

Lundi- 25 juin dans la matinée, services des différents cuites organisés par le Souvenir fran-

çais pour les morts de -Verdun. réception offi-

cielle du Président de. la République .el, du., l'oi des Belges défilé des drapeaux et des Sociétés des anciens combattants: cortège an c-iin'élièvi; militaire hommage aux sept soldais inconnus réception des chefs d'Elut à l'hùlel .île villo' séance solennelle, du Conseil municipal. >;i

~e. ·'ï~ -;Ar.' i 'f

Le général Mangin à Touloa Le général Mangin, inspecteur de l'armée coloniale, est arrive hier soir à Toulon,' 11, a. rendu .vïsjle au Jvicc-amira.r Sagol-f)yvàuroux,' préfet' maritime, puis il a;re£u les généraux Savy, Noguès et Querette, rôlat-rnajor de la division et la brigade coloniale.

Le général Mangin, qui arrive de Marseille, ira ensuite inspecter Grasse,' Draguignan, Fréius et Saint-Raphaél.

L'agression de Toulouse

Charles Ebelot, avocat à la cour d'appel; et ses camarades inculpés dans l'agres- sion du 10 mai contre M. Caillaux, à Toulouse, comparaîtront devant le tribunal cotv rectionnel de Toulouse le 28 juin prochain. M. Barthélémy présidera aux, débats et M. Ducasse occupera le siège du ministère, public.. On annonce qu'à cette occasion la section toulousaine d'Action Française organisera^ samedi, une réunion patriotique avec le eèn5- cours d'orateurs de Toulouse et de Paris;- ̃•̃

La viande baisse. ji ^l

r t:.a;

r- mais le vin va monter;

u,

Le prix de la viande a baissé depuis huit: jours. La principale cause de cet heureux." événement est l'augmentation des arrivages On a constaté en effet une baisse" de 1 fr. 50 environ par kilo sur toutes les catégories avec nous, M. Choron s'en réjouit et nous annonce que ça n'est qu'un '̃' commencement. Nous l'espérons avec lui. ̃ Mais voilà qu'au moment où nous constatons une diminution sensible du prix.4e la viande, on nous apprend que le. yin^ya

augmenter. ̃ *••••

En annonçant prématurément le relèvement dgs! droits, de douane sur les vins étrangers, it s'est trouvé que le ministre" fle' l'agriculture a favorisé la spéculation. ̃'̃̃• Les paroles qu'il prononça récemment,' à. ce i-sujet, à Montpellier, furent agréables,. sans nul doute, à tous les viticulteurs mais. 38 millions de consommateurs en ressenti»: ront bientôt les fâcheux effets. Il parait que c'est de la bonne politique.' Crovons-en M. Chéron.


̃ ^B B"™™^ l^^a^ I I I B""™ 1^ B""™ ̃ '• "b ̃rMM^^| I I B^ ̃"̃̃^•É

lia Belgique plus résolue que jamais

"La France et la Belgique ne sortiront de la Ruhr qu'après avoir obtenu des réparations"

"Nous voulons en finir avec la résistance passive et nous ne revfV): phndrpm pas sur cette, décision ̃ fc ,t # Déclarations faites hier par M. Jaspar'; i.. r •̃• ̃ à la Chambre belge >'

'̃>.?' imiiin i–i-L^

Rrlxelles, 12 juin. Cet après-midi, la Chambre a commencé la discussion du budget' des affaires étrangères.

M. ̃ Vàndervelde, socialiste, dit c/,ic le parti socialiste réclame, toujours le paiement des dommages de guerre, mais il proteste contre le paiement des pensions militaires et demande la réduction de la dette allemande. Les socialistes proposent la restauration des régions dévastées et demandent que l'Angleterre renonce à ses exigences concernant le paiement des pensions militaires et aussi la supprssion des dettes interalliées. Ce qui préoccupe M. Vandervelde, c'est de rechercher les moyens de sortir de la Ruhr avec des solutions satisfaisantes.

« Nous devons vouloir, dit-il, que l'occupation de la Rulir cesse dès que nous aurons obtenu des'gages satisfaisants. Il faudrait avoir un plan précis de réparations pour aboutir à. des réalités.

il, MM. Jaspar et Theunis jouent dans les négociations un noble rôle j'espère que .nous pourrons réussir et j'ai confiance en eux. » •' ̃̃̃

Il Jaspar répond' ̃ ̃

̃ Le ministre des affaires étrangères dit qu'il'est souhaitable que l'Allemagne donne -satisfaction aux nations qu'elle frappa. « On. nous demande, dit-il, d^oubiier .nos souffrances..Pouvons-noi]s le, ..faire, alors que nous avec s le môme adversaire toujours de mauvaise foi ?"»

i. La mau'v'aise foi allemande » On dit qu'il y a deux Allemagnes. On ,nous a,.rapporté les déclarations de personnalités allemandes n'ayant aucune responsabilité, mais, à côté, il y a les déclarations de M. Cuno et des autres dirigeants pendant les quatre années nous eûmes toutes les .patiences.

<̃» Je ne crois pas plus aux déclarations des socialistes allemands qu'à celles de M. Cuno. (Longs applaudissements à droite et au centre.)

» Les socialistes ne veulent pas reconnaître le traité de Versailles, que vous avez signé sans réserve, dit le ministre il M. Vandervelde.

» Notre occupation dans la Ruhr doit être digne et modérée. Les socialistes ont dit le contraire, mais ils ont dû reconnaître aussi que les masses ouvrières étaient aussi nationalistes que les autres classes.

» II y a aussi la pensée de ne jamais payer la note des réparations. Sommes-nous jamais parvenus il amener l'Allemagne à la conscience de la nécessité des réparations ? '1 Si vous aviez été membres du gouvernement belge, auriez-vous pris la responsabilité dé vous rallier aux résolutions votées en-dès congrès et vous isolant de vos alliés? (L'pngs applaudissements à droite et' au

centre.)..

:'ji &H'dM (i(ie:tAU^inagne:{^fiduç^'7i0i

pAle"d&pè'fi's'd<is"i'hïUians, marks pour nous

calomnier dans te monde.

» Je dis au nom du gouvernement et du pays tout entier que c'est en vertu de nos intérêts généraux que nous avons pris la décision d'occuper la Ruhr. Nous voulons employer le seul moyen que comprenne l'Allemagne.

« Nous sommes entrés dans la Ruhr pour obtenir des réparations nous n'en sortirons que lorsque nous les aurons obtenues. Ceux qui disent que la France tient un autre langage que nous disent le contraire de la vérité.

« L'occupation de la Ruhr est le moyen d,e nous faire payer et n'est pas un moyen de défense militaire. Ni la France ni la Belgique n'ont des prétentions inadmissibles. Dans le chiffre de 132 milliards de marks-or qu'on réclame à l'Allemagne sont comprises les sommes qu'il faut donner aux autres nations belligérantes.

Les dettes

« Dans votre mirifique plan de Francfort, vous avez supprimé les dettes à l'Angleterre et il l'Amérique et les Allemands vous ont admirés. Nous ne demandons pas mieux que de supprimr ces dettes, mais en avons-nous le pouvoir ?

«Dites donc aux masses ouvrières que c'est Berlin qui e*st responsable, dit malaise pe-

Éeuilleton littéraire du 12 juin 1923

La Vie littéraire

i

•. ̃ ̃̃̃•̃ '«,

LE BERCEAU SANS FEES, par Jclikx Ochsk (1 vol., Albin Michel" OMBRES PORTÉES, par JkanLouis Vacuoykr (1 vol., Le Divan)- LE 6RAND ÉCART, par Jkan Coctkau (1 vol., Stock}- SUR LE FLEUVE AMOUR, par Ju.SKPH Delteil (1 vol., La Renaissance du Livre).

il ne faut pas .croire que les romans de poètes soient toujours et nécessairement. des romans d'imagination. A. cote du don de poésie, qui est de transformer en -.beauté- tes sensations et les sentiments, les Poêles, souvent, font. preuve d'une' remarquable faculté d'observation. La réalité, au-dessus de laquelle ils s'élèvent volontiers, existe cependant pour eux et ils la perçoivent avec une extrême intensité. Elle leur apparaît sous, son aspect le plus vrai ils la ressentent .non seulement en, ses apparences, ntais il la pénètrent aussi, en ses dessous les plus secrets. -.tin- Château-; briand, un Itiigo, qui sont de-'trran'tls' poêles et de grands imagï natifs, sont aussi des' -réalistes- puissants. Les Mémoires d'oitfrc-tombc,- livre d'autobiographie épique, lyrique et idolàlrique, sont aussi un livre .-•d'observation aiguë dont la qualité' réaliste se dissimule sous la ponfpti de la forme, mais né laissé pourtant pas d'être sensible. Ou sait, par les admirables Choses vues, avec quelle vérité dans la eouleur et le relief Hugo savait rendre les spectacles contemporains. A son œil implacable, choses et gens se montraient en leur valeur précise.

1J y aurait toute une étude' faire, sur le.; 'réalisme des poètes et: surtout des poètes qui ont abordé le roman. Ils sont nombreux d'ailleurs, car beaucoup d'entre eux ne consentent, pas à sacrifier- entièrement leurs facultés observatrices à ieurs facultés imaginativea. Le. cas se présente avec le's~ayalre

sant sur l'Carope et,non pas nous..Lc traité de Versailles est notre charte et nous' vouionsqu'il soit appliqué, car c'est'notre sauvegarde c'est son exécution que nous poursuivons.

Les premiers résultats

de l'occupation

« Je dis bien haut que nous ne quitterons la liuhr que lorsque nous aurons obtenu satisfaction, et l'occupation nous a déjà donné des résultats.

» Nous n'avons pas de haine contre la masse ouvrière allemande, mais nous constatons qu'elle; est impuissante à obliger les industriels à nous do"ïiner réparation, alors, que ceux-ci s'enrichissent continuellement. » Nous avons déjà obtenu que l'Allemagne cherche à engager la conversation. Voilà le premier, des résultats que vous appelez « La folle aventure de la Ruhr. » La résistance passive

» Répétons encore une fois que nous ne « causerons » a.vec l'Allemagne que lorsqu'elle -aura renonce, a/ saboter' le's chemins de fer et à tuer nos hommes, car tout cela, prouve que! la résistance « passive est fort

», active ».

« Ncus voulons. en finir avec la résistance passive, non pas avant de causer avec les Anglais et les Italiens, mais avec les Alle•mands, et nous ne reviendrons pas sur cette décision.

«Nous n'avons pas modifié notre politique, nïais nous cherchons sans cesse à rapprocher nos grands alliés et nous le tenterons chaque fois que l'occasion s'en présentera.» » Nous avons îléjà déclaré que le deuxième mémotandvm allemand est inacceptable, mais nous avons dit aussi qu'il est souhaitable qu'une note collective soit envoyée à l'Allemagne par M. Poincaré, d'accord avec tous ies alliés.

»Si nous réussissons, nous aurons ainsi reconstitué le front, unique qui nous donna la victoire. Sans, front urique, le problème des réparations ne peut être résolu. Il ne peut être question pour l'Allemagne de réduire les .obligations des réparalions telles qu'elles ont été arrêtées par la commission interalliée des réparations .Nous sommes aussi décidés que nos amis français à rester dans la Ruhr jusqu'à ce que nous ayons obtenu répai'ation. (Applaudissements prolonges sur les bancs libéraux et catholiques.)

La réponse russe

au mémoranduni britannique

̃ùi'> -> hi'ÙO -11 ':V'a SSliiUli'J ï I i > f-i --• HO'.j

iLondrhs,. l'S'.juih. «-ta,1 réponse russe au mémorandum anglais a été publiée aujourd'hui.

Le gouvernement des Soviets prend acte de ce que le gouvernement anglais considère la réponse russe' comme suffisante pour assurer un accord concernant les letIres île Wainstein, l'indemnisation des deux citoyens britanniques et la question de la pèche el des chalutiers.

En ce qui concerne la propagande antianglaise et le rappel exigé par le gouvernement britannique, le gouvernement russe ne peut consentir à rappeler ses représentants à Kaboul et à Téhéran que si une enquête conjointe anglo-russe prouve qu'ils ont enfreint les stipulations de l'accord anglo-russe.

PETITES NOUVELLES

-+00-

Varsovie. 12 juin. Une mission agricole française, -ayant à sa tète M. -Nouions, est arrivée à Varsovie.

Téhéran, 12 juin. Le cabinet persan a démissionné.

Tanger, 12 juin. La position avancée de Tizzi-Assa, au Maroc espagnol, a été prise par les Riffains.

Ne\v-Yohk, 12 juin. Le match CarpenMor-Mac Tigue aura' lieu à Jer'sey City, le 10 août prochain.

ouvrage dont j'ai à rendre compte dans cette chronique. Ce sont, en ecel, des romans de poètes que tes roniians de M. Julien .Ochsé, de, M. JeanLouis'Vaudoye.f, de Al. Jean Cocteau et de M. Joseph Delteil. M. Julien Ochsé est l'auleur de plusieurs recueils de vers où il l'ail, preuve d'un sens très particulier du mystère et du pathétique.- Par son inspiration, par sa technique, M. Ochsé se rattache au Symbolisme et vaut par un lalenl subtilement nuancé et souplement harmonieux. Je retrouve ce goût de la nuance harmonieuse dans la. prose qu'il écrit en des romans lois que son D'Ile en Ile, ou La, Feuille morte, el c'est cette, même prose délicatement ̃subtile qui fait Je charme de ce Berceau sans Fées qu'il nous donne aujourd'hui 'et où s'allcslc chez ce, poète ce souci de réalisme dont je parlais tout à l'heure. C'est une très simple et 1res mélancolique histoire, une histoire prise dans 'la vie réelle, que nous conte, avec une émouvanle 'simplicité. M. Julien Ochsé. Elle nous dit, celle histoire, 1 "enfance et la jeunesse de Jean Daniel. Sur son berceau, lès fées ne se sont. pas penchées- et c'est, son frèm Stéphane qu'elles ont favorisé. A lui la grâce et Je, succès. Stéphane Daniel n'esf-il pas doué de toutes ïes 'séductions et de tous les talents ? Aussi est-ce à lui que vont. lés préférences 'de sa mère, de la frivole, de la coquette, de la dangereuse Mme Daniel, tandis que son frère Jean est délaissé, rebuté, relégué, privé do l'affection maternelle, astreint à un métier qui l'ennuie, condamné à une solitude pourraient naître, en un cœur moins bon, des sentiments d'envie envers le frère privilégié. Cette situation, est étudiée par M. Julien Ochsé avec beaucoup de finesse. Il en a mis eu valeur tes épisodes significatifs et tout son roman: est d'une excellente qualité de réalisme où ne se mêle aucun romanesque. M. Ochsé n'a jamais cherché a dramatiser son sujet; il l'a nourri d'observation juste et c'est par cette justesse même- de ton qu'il arrive au pathétique émouvant des. der-

La resisiance passive lJ devisnt singunâremenï a&livs ̃ DussÉLDoni', 12 juin. Il se produit en ce moment, .dans ie bassin de la Ruto,- lit- même recrudescence de résistance et d'atlentats que celle constatée lors des précédents voyages du-, chancelier Cuno en Weslphalie. ..A:iasi,ïuu moment inèine-mi-M. Cunov-p-féconisail, à Munster, fa' résistance passive, comme seule, protestation efficace contre l'occupation, deux adjudants français étaient lâchement assassinés à Dorlnuind. Puis dans la nuit du 10 au lt 'juin» une patrouille française était menacée paV des civils allemands qui se trouvaient dans les rues de Dorlmiind, malgré l'interdiction de circuler. Après les sommations d'usage, les soldats ont fait feu sur les Allemands qui rei'usuient de se disperser (i ont été tués et 3 blessés. Enfin, dans la nuit, dernière, une sentinelle, française' duiTl.7" régiment d'jnfanteric, a été tuée d'un coup de feu, à Recklinghausen, entre la. gare et l'hôtel de la gare. Nas autorités ont montré aussitôt l'énergie nécessaire et la répression a suivi immédiatement le crime.

A Dqrlmund, on a ari'ôté le stadlrat Fluhme, faisant fonction de bourgmestre, le polizei oberinspector'Kleinen et le polizei président Maiiignacz. Une amende a été infligée à la ville. 42. millions de marks ont été saisis à la caisse d'épargne el deux milliards à Reichsbank. .Les' autorités d'occupation onl^égaler^ent interdit toute circulation en ville' a "partir de 9 heures du soir.. ¡ Les autorités allemandes ont promis une réHAiinpensc minimum de 5 millions de îna'rks quiconque apporterait des renseignements pouvant éclaircir cette affaire'. Dp nombreuses arrestations :de. passants 'qui:se trouvaient dans les rues après, 9 heuj'es du soir ont été opérées. A Recklinghausén l'état de siège a été immédiatement- proclamé. D'autres sanctions vont suivre.

'] Jt,a presse allemande va jusqu'à prélendre que les deux adjudants n'ont pas été lues par des Allemands. Or, l'enquête a établi formellement; que tes deux sous-officiers ont été tués par derrière, et que les balles tirées sur'eux proviennent de pistolets Mauser. Dans le même temps que se commettaient ces crimes, les actes de sabota.ge.se multipliaient.

Une bombe éclate sur la voie entre Cologne et Kreuzkirchen. Trois bombes font explosion à 1 kilomètre de Roersthal, sur la ligne Duisbourg-Dusseldorf.

On découvre des explosifs entre Katernberg et Gelsenkirchen.

EN ALLEMAGNE Le Chancelier rentre à Berlin

Bkklik, 12 juin. Après avoir prononcé un discours hier soir à. Carlsruhe, s'être entretenu- non pas à Darmstadt, dont la gare est occupée par des soldats français mais à Gugenheim avec des ministres et des députés hessois, le chancelier a gagné Francfort d'où il repartira pour Berlin. Les projets d'impôts nouveaux ̃ "Bkhlix, 12. juin. On vient de déposer sur le bureau du Reichstag un certain nombre de projets de lois, parmi lesquels on remarque les projets d'impôts suivants L'impôt sur la mélasse sera porté à 12,000 marks par 100 kilos.

L'impôt sur le sucre ordinaire atteindra 30,000 marks par J00 kilos on espère que le produit annuel de cette taxe sera de :j00 milliards de marks, alors que l'impôt actuel n'en rapportait que 500 millions. Le taux proposé représenterait une augmentation (le 2,000 l'ois celui d'avanl.-guerre. L'impôt sur le sel, qui est actuellement de 12 pfennigs par kilo- sera porte à 10 marks par kilo. On espère que cet impôt rapportera annuellement 13 milliards de marks. Un autre projet vise les allumelle.s, tes bougies, elc, qui seront frappées d'un impôt de 20 0/0, devant produire annuellement 27 milliards de marks.

Enfin, un impôt sur les ampoules électriques et objets similaires, est calculé comme devant rapporter io milliards par an, au lieu de 70 millions actuellement,

Le Cabinet Chilien démissionne

Nfav-Youk-, 12- juin.. ̃ Un message de Santiago annonce que le cabinet chilien-, a ̃ démissionné à la suite d'un vote du Sénat j le mettant en minorité.

n ici te chapitres où Jean Daniel s'aperçoit, que sou père a souffert comme lui de l'égoïsme, de la, frivolité, de la sé!cneresse de cœur de celle qui fut une épouse cruelle et une. mère indifférente. Si Le Berceau sans Fées de M. Julien (Je lise s'accorde avec ce que j'ai -constaté du réalisme des poêles. Les Ombres pariées de M. Jean-Louis Vaudoyer ne s'y opposent pas non plus. Comme 'M. Julien Ochsé, M. Jean-Louis Vaudoyer est un poète -de lalenl, mais ce n'est pas dans- le: Symbolisme 'qu'il a ses attaches originelles. Par son goût pour une poésie plastique el décorative, je le vois plutôt s'affilier à. un' Théophile Gautier et à un Banville. Comme Gautier el Banville, d'ailleurs, M. Vaudoyer est un roinancjer el un conteur il est même assez un conteur el un romancier romantique. Je 'trouve' du romantisme dans son Amour masqué cl dans Lu Permission cl- Clément. Bcllin, un romantisme de situation el de sentiment mêlé à un sons très lin de la réalité et à, une très fine faculté d'observation. J ̃ajoute que dans les plus, récents ouvrages de, prose de M. J.-L. Vaudoyer, la tendance réaliste, semble s'accentuer. Sou dernier volume, Ombres polices, m'en donne la preuve. ̃ Sous, ce tiare, M. Jean-Louis. Vaiw doyer a réuni dix contes ou nouvelles de la plus agréable facture. Le. conteur, semble moins y inventer que se souvenir et, ses récits paraissent devoir plus à l'observation qu'à l'imagination. Ils donnent une curieuse impression d'authenticité. Ils disent des rencontres, des silhouettes ils noient des moments, des circonstances, évoquent des corps et des visages, des caractères et des particularités. Dans tous, on sent le souci d'être exact, précis, vrai. A ces fins, l'expression se cherche i'imaget la plus près d'elle-même, la mieux jointe à ce qu'elle veut exprimer. Pour obtenir celte précision, celte sincérité de rendu, aucun moyen n'est négligeable. L'inattendu et le bizarre même ne sont pas do trop s'ils aident à cette mise en contact avec la réalité. Ce souci me' semble dominant

Nouveaux entretiens à Lausanne sur les concessions étrangères en Turquie

Lausanne, 12 juin, ,-r- Les délégués .alliés et lurcs n'ayant pu arriver un-accord sur la question des coupons ci ayant, déejdéjiier d'en référer à leur goiivjBrne/nenl, la journée d'aujourd'hui a été consacrée à l'exa'nien de là seconde question qui retarde la conclusion de la paix celle des concessions étrangères- eu Turquie. Les" Alliés et les Turcs ont examine les moyens d'après lesquels il serait possible ti'élablir la réadaptation des concessions elrangères en Turquie, au cas où cette réadaptation ne pourrait pas être réalisée en temps opportun' par les négociation directe* d'Angora. On sait qi:e les principes énonces par tes Alliés en cette matière sont I' Le maintien des anciens contrats 2° Leur réadaptation aux conditions économiques d'après guerre •*

"3° Collaboration à cette réadaptation d'un expert du gouvernement turc et d'un expert des sociétés étrangères avec arbitrage évenIi.ii->1- ({'un tiers. -̃̃̃ Ismet pacha a répété qu'il est impossible à la délégation turque de se prononcer à ce sujet, étant données les négociations qui se poursuivent à Angora.

Les Alliés ont répondu que les informations parvenues à ce sujet d'Angora sont contradictoires. Isniet pacha a dit qu'il allait procéder à un supplément d'information. ̃ '̃̃̃•̃̃̃ ̃'̃' 1- Déclarations de Réouf bey Angora, 12 juin. Réouf bey, président du conseil des ministres de Turquie, a déclaré V Agence d'Anatolie, que le gouvernement d'Angora avait le ferme désir d'exécuter loyalement les conditions qu'il acceptera à Lausanne, mais que cette altitude même lui commandait de ne'pouvoir accepter le paiement des coupons en francs français. Le gouvernement turc ne voudrait pas assumer des engagements qu'il ne pourrait tenir.

La situation en Bulgarie ti La légation de Bulgarie en France vient de recevoir une dépêche circulaire du ministre plénipotentiaire de Bulgarie à Prague, M. Raïko Daskaloff, ancien ministre du cabinet Stamboulisky, qui est en relations directes avec le pays, par Varna, dans laquelle il enjoint au personne] de la légation de ne pas exécuter les ordres du nouveau gouvernement illégal, établi seulement à Sofia et soutenu par une poignée d'aventuriers.

» La même dépêche communique que la population dans tout le pays ne reconnaissant pas le. gouvernement illégal, a isolé Sofia du reste du pays. Une armée d'environ 100,000 volontaires, dont le nombre ne fait que grandir à chaque moment, gardant les frontières du pays et les environs de Sofia, s'apprête à punir les usurpateurs du pouvoir légal. »

••

Les dépêches ne donnent sur la situation que des informations contradictoires, ,• D'après les renseignements parvenus de Sofia à. Vienne, le' danger d'unèi cOntre-révolulion serait complètement écarté' Les partisans du nouveau gouvernement occupent les points les plus importants du pays bureaux de poste, stations de chemins de fer, et rendent impossible, tout rassemblement des forces adverses. Au surplus, les paysans sont actuellement en pleine moisson, el, par conséquent ne sont pas en état, d'engager une lulte effective.

De Belgrade, au contraire, on signale qu'une grave révolte aurait éclaté aux environs de Plevna" et qu'une bataille serait engagée entre les troupes du nouveau gouvernement et les partisans, de M. Stumboulisky.

L'ancien président du Sobranié, M. Botel'f, et le ministre des communications, M. Atanasoff, auraient réussi a s'enfuir de la capitale et auraient soulevé les paysans aux environs de la ville de Radomir.' Environ 7,00 paysans seraient entrés en collision avec les troupes du gouvernement. Le député Domianoff aurait soulevé plusieurs villages à l'est de Sofia.

M. SUimboulisky serait à Dolakovo. Il aurait 20,000 paysans avec lui et se préparerait à marcher sur la capitale.

Le bruit, court à Sofia que M. Daskaloff, ministre plénipotentiaire de .Bulgarie à Prague, se préparerait il rentrer en Bulgarie pour aider les agrariens contre le nou? v.eau gouvernement. ̃-•

dans la prose de M. J.-L. Vaudoyer et m'y parait de.provenance assez" nouvoile.. Il marque une évolution fort mtéressante chez rauteur de La Maîtresse et l'Amie et du Dernier rendez-vous et nous vaut le charmant livre qui s'intitule Les Ombres portées, se mêlent ingénieusement l'émotion et l'ironie, plus exactement l'émotion s'aiguise d'ironie,- où t'ironie se voile d'émotion, !où l'on peut lire de brèves et plaisantes ^esquisses comme celles qui nous préisenlent Là Briardc et Uamalphie dite « des Sauces », ou des ̃récifs plus développés comme Le Passage de Claire, La Maladie de Marguerite, Les Amcdvc, comme les si divertissantes pages qui nous mènent de Popo Bar(ac à -La Belle Passita. Si le tilie du volume de M. Jean-Louis Vaudoyer, Ombres parlées, est quelque peu "subtil, celui qu'a donné M. Jean Cocteau à son très curieux roman, Le Grand Ecart, est quelque peu déroutant. On pourrait croire, au premier abord, que M. Jean Cocteau s'y livre aux acrobaties les plus extravagantes de sa. fani4jsie, car M. Jean Cocteau a prouvé à plusieurs" reprises, avec un talent d'aitleurs incontestable et plein de jeunesse ètde virtuosité," qu'il dédaignait- pas de frapper l'attention par des 'excentricités voulues et quelque peu calculées. IJumorisle et poète, M. Jean' Cocteau a. lait exécuter à sa Muse quelques (( grands écart? ». assez réussis. A ces jeux, M. Jean Cocteau a mis, je le répète; beaucoup d'art et d'élégance, beaucoup de verve, beaucoup, d'esprit. I! va conquis une célébrité de chef d'école qui lui a valu d'être appelé à exprimer ses idées en plein Collège de France. Inutile d'ajouter que M. Jean Cocteau a fait cet exposé en termes excellents.- M. Cocteau a le. sens des réalités. 11 le prouve par le vivant et incisif roman qu'il nous donne aujourd'hui. Le grand écart qu'il nous conte n'est-il pas « l'écart » qui existe entre la vie et le rêve et dont 'la constatation cause aux jeunes gens tant d'angoisse et de, mé-

Àmériome Latine

L'Exposition du Centenaire ` de Pasteur

L'inauguration du pavillon du Brésil .Strasbourg, 10 juin.

L'inauguration oliicielle du pavillon du Brésil, à l'Exposition d'hygiène de Strasbourg, donné' lieu ;'i une fort belle cérémonie qui s'est déroulée en présence de M Alapotiie, commissaire général de la République, des membres du conseil municipal, dti S. Exe. M. Luis de Souza Dantas, ambassadeur du Brésil en France, du' doyen de la Faculté, du reclcurâe> l'Université '01 Cune' affluer.ee nombreuse de pro,

tes1s^uxss_ile-.axédcciris et .cré.Uidianls.

Dans- un excellent discours, le .docteur;

Carlos /Chagas, directeur,à Rio-de-Janeiro,

du département tic la santé publique et de l'Institut Oswajdo Cruz,. et chef de ta délégation envoyée par le Brésil aux fêtes du, ï centenaire de Pasteur, a sfluù la France et le commissaire général de la République, et rendu hommage à l'œuvre immense de Pasteur. M. Aîapetitc a éloquemment répondu au docteur Carlos Chagas en le- félicitant de l'organisation du pavillon du Brésil et en rappelant l'intérêt que présentent pour l'humanité les travaux du distingué savant brésilien.̃•.

Le professeur Borel, qui a parlé dans le même sens, a, dit que la science française s'intéressait vivement, aux études de son éminent confrère brésilien.

"Enfin,, l'ambassadeur Luis de Souza Dantas a pris, à son tour, la-parole et, 8ans une belle improvisation, a uanord remercié l'assistance d'être venue aussi nombreuse rendre hommage au Brésil.

Après avoir dit tout-ce que nous devons à Pasteur, il a mis en relief les éclatants services déjà rendus à son pays par le docteur Carlos Chagas, que l'ambassadeur considère comme la plus grande figure de la science médicale brésiliens.. Il a ajouté que le docteur Rabello était le plus éminent dans sa spécialité et que le nom des trois autres membres de la délégation brésilienne, )es docteu Ènî'ico Villela, Borges da Costa et oustavo Ridel, brillait déjà 'd'un vif éclat dans le- monde .scientifique.

.Après la cérémonie, las Uivilés ont parcouru le pavillon, qui est avaantesugeelkaB couru le pavillon, qui est avantageusement situé sur un des meilleurs emplacements de l'exposition, et se sont montrés fort bien impressionnés de tout ce que le docteur Chagas, nui les conduisait, leur faisait examiner.

Le mérite de l'installation- du pavillon du Brésil à l'Exposition Pasteur revient surtout au docteur Eduardo Rabello, inspecteur de la prohylaxie, et au docteur Enrico Villela. de l'Institut Oswaldo Cruz.

.Sur l'invitation du doyen de la Faculté, le docteur Carlos Chagas fera une conférence à Strasbourg, le 23 juin prochain, et te docteur Eduardo Rabello eu fera une le 25.

D'autre part, M. Alapetite, commissaire général de la République, a invité à dîner les membres de la délégation brésilienne. Au Brésil

En l'honneur du président Pessoa Rio-de-Janeiro, 10 juin.

Les journaux de la capitale et ceux des Etats continuent de s'intéresser au prochain retour au Brésil de S. Exe. M. Epitacio Pessoa, ancien président de la république. Le « Centre civique Epitacio Pessiîa Il a tenu de nouvelles' réunions au cours desquelles il a fixé un important programe des fêtes qui auront lieu en l'hoiiiflUr de l'ancien .président. Le 'rçt'pur dans.sa| latrie

ds M. Epitacio Pessoa semble devoir cons-

tituer pour lui un "véritable triomphe. (Americana.)

Le Dl Chagas à Bruxelles

Bruxelles, 11 juin.

Le Dr Carlos Chagas vient d'arriver à Bruxelles où iL assistera ce soir, au palais de Laeken, au dîner offert en son honneur par S. M. le roi Albert.

Deauville dans le train

Jamais la saison n'a. élé aussi précoce que celte année. La proximité de la Plage Fleurie par la. route, les dîners de nala, les soirées théâtrales donnent une double animation au Casino et au Normaiïdy Hôtel. L'at'lluence est telle vers Deaiivïlle et Trbuville, que la Compagnie Internationale des Wagons-Lils el l'administration des chemins -de fer de l'Etal vont lancer, le 30 juin, un « Train Bleu », spécial, direct. Paris-DeauvilleTrouville, qui fera le trajet en moins de 3 heures. Ce « Train Bleu », confortable et pratique comme celui qui eut tant de succès cet hiver sur la Côte d'Azur, fonctionnera toute la saison.

lancolie ? C'est cet état d-àme juvénile

que M. Jean Cocteau semble avoir étudié en son roman. Cette étude, M. Jean •Cocteau l'a poussée à un point de réalisme très minutieux, avec un continuel souci de vérité, mais en s'abstenant avec soin de toute pédanterie psychologique. Son roman se compose moins d'un récit suivi que de courts tableaux successifs, eu quelques pages ou en quelques lignes. Ce procédé a l'avantage de supprimer les transitions, les remplissages, de permettre d'aller au vrai directement, et ce vrai, M. Jean Cocteau ̃l'atteint, avec une nette et vive aisance dans les deux personnages de Jacques Forestier et de sa maîtresse Germaine.Ce sont leurs « relations » qui sont tout le livre de M. Cocteau et ce livre est une œuvre charmante-, parce que Jacques Forestier est jeune, presque encore un collégien, parce que son amie est jeune, qu'elle a le corps soup'le el le visage joli et qu'elle est fille d'amour. Je vois très bien ce qu'un « naturaliste » de 1880 eût fait du sujet que traite M. Cocteau. Il l'eût d'abord intitulé Etude de fine, et avec quelle morne amertume et quel âpre pessimisme ne nous eût-il. pas rapporté les M rosseries » de cette' Germaine; que M. Jean Cocteau nous fait voir si comiqiiement et si gentiment dans l'exercice de sa vie galante-! Oui, elle est. frivole, menteuse, elle est changeante, cruelle même, mais pourquoi s*indigner qu'elle soit ce qu'elle est ? Un peu d'ironie ne suffit-il pas ? Ne vaut-il pas mieux s'amuser à les laisser vivre, et à nous leï dire exactement et spirituellement, cette Germaine, entre sa sœur Louise et, son entreteneur M. Nestor Osiris, ce Jacques Forestier, parmi ses camarades de la pension Belin ? C'est d'ailleurs ce que fait M. Jean Cocteau, et il le fait avec infiniment de talent, de malice, d'esprit, d'une façon à la fois fantaisiste et réaliste qui rappelle la manière de Jean de Tinan, mais qui est bien la sienne pourtant et par laquelle s'annonce en M. Jean Cocteau un romancier original

et charmant,

Les études scientifiques au Maroc ~~i

Quand on racpnte l'histoire de la. Franco et de la science française au cours ç}e ia guerre de 1914-1918, on est pénétré d'admiration ce pays a su trouver les hommes de génie et les -volontés qui. lui' ont permis de tout improviser, de tout inventer, en un mot de vaincre. 11 faut maintenant qu'une •partie.de cette science qui, depuis l'armistice, s'étiole .dans l'inertie et 1 indifférence, se consacre à la prospérité de nos colonies il n'y a. rien à faire si, à la. base de toute entreprise on ne. met "pas des savants. Il faut des chimistes, des. entomologistes, -d.es agronomes, des 'minéralogistes, des géologues .qui aident les producteurs dans, leurs recherches, dans leurs cultures, dans leurs.

luttes, "•

Toutes nos colonies, sans* exception, ont fourni des contingents à notre armée sur le Iront, et aussi à cette autre armée qui a travaillé dans les usines plus de cinq cent mille hommes sont accourus de nos possessions lointaines en même temps que nous arrivaient des ressources '.ui se chiffrent par des centaines. de. milliers de tonnes. ci L'avenir, si on sait fa;,re anp.-i à leur fertilité, affirmait en 19 'S 1 énmient colonial, fyl. Chailley, nous en donnera cent fois plus » Cette parole est toujours vraie, mais depuis l'époque où elle a été prononcée, le monde a été bouleversé par une crise économique si grave qu'il a peine à retrouver 'l'équilibre et que la mise en valeur, l'exploitation de nos colonies nécessitent de nouveaux et puissants efforts;

A l'heure actuelle, nous achetons aux pays étrangers pour des milliards de matières premières, que nous ne tirons pas, mais que nous devrions soit de notre sol continental, soit de notre sol colonial nous achetons du coton, des céréales, des substances minérales et oléagineuses, des peaux, du caoutchouc, du cacao, etc. Or, tous ces produits peuvent être le fruit de notre sol à nous ou de celui de nos colonies. Nous avons l'exemple de nos grands rivaux, surtout des Anglais qui vivent dans des climats comparables au nôtre et qui nous ont montré les résultats qu'on peut obtenir de la culture coloniale.

11 faut que nos colonies nous fournissent ce que'les étrangers trouvent dans leurs propres colonies et pour obtenir ce résultat, il faut .prendre certaines mesures d'organisation et de méthode que la guerre a rendues indispensables. Parmi ces mesures, il faut admirer celles prises par le maréchal Lyautey au Maroc elles sont d'autant plus intéressantes à étudier que le terrain sur lequel elles s'exercent, avec succès, est un pays neuf nous ne sommes que depuis 1912.

Dès l'année 1913, au cours d'une de ses misions au Maroc, M. Louis Gentil prit l'initiative de proposer à l'administration du gouvernement chérjfien un projet d'Instilut destiné il organiser les recherches 'nécessaires à l'exploration scientifique du. pays'. Il s'agissait d'instaurer dans l'ordre des recherches marocaines une .section Sciences pour prendre place à côté de la section Lettres déjà existante et brillamment représentée .par les travaux de M. le comte de Castries et de M. Michaux-Bellaire. Dès le 31 jnillet 191-i-, V Institut des rechcrcjies scientifiques du protectorat français est inscrit au budget général.' Jl fonctionne d'abord avec de très faibles moyens, exclusivement consacrés à l'étude de ia géologie pendant la. guerre, ce chapitre est maintenu au budget pour mémoire il ne devait -être repris qu'en 1921.

Le 21- janvier 1920» un. arrèlj? viziriel 'clSrgeaJl^ lèr..j6^têur|jacques Lioïïvïlle # créer "et d'organiser" un Institut sbiQnlifique dit protectorat français au, Maroc, ayant pour objet, dit l'article 2, « ,d'effectuer toutes recherches en matière de zoologie et parasitologie, anatomie comparée et anthropologie, botanique et phytopathologie, géologie et minéralogie, astronomie et météorologie, géographie physique et océanographie, physique et chimie appliquées et tous travaux scientifiques d'ordre générat susceptibles d'intéresser Jes différents services du protectorat et l'économie du Maroc. »

L'Institut apparaît ainsi comme le conseiller scientifique et l'auxiliaire des services techniques. Il a, comme les autres institutions du protectorat, un rôle social déterminé, des obligations immédiates, des comptes à rendre il a le devoir d'être utile.

Il l'est, en veut-on des exemples ? `? La direction des finances lui envoie des. monnaies douteuses à analyser. La direction des affaires civiles le charge d.e travaux de photographie, d'anthropométrie ou; d'identification judiciaires. L'Office des phosphates lui demande des analyses de terrain, des cartes géologiques et, à l'occasion,, des explorations et des fouilles. Il expertise des échantillons de liinomle v.our leur teneur en fer. Il com-muuiifu» à la marine ses observations et ses prévish.is quant état.de la mer et aux i hénomènes de la

C'est aussi un roman réaliste que ce* Sur le Fleuve Amour, de M. Joseph Delleil, mais d'un réalisme que l'on pourrait qualifier d'imaginatif. C'est, en effet, d'une réalité imaginaire que nousi entretient,- avec un pittoresque aigu et une ironie sarcastique M. Delteil. Son roman nous transporte sur les bords dui fleuve Amour, dans un bo-lchevisme et, un antibolchevisme de fantaisie, d'unei sanglante cocasserie et d'un tragique saugrenu. C'est là que nous faisons connaissance, un soir de bataille et de défaite, dans le port où s'embarquent les! débris de l'armée vaincue, de la belle et étrange Ludmiilla: Androff, qui commande le régiment des femmes ostia- ques. Ludmilla porte l'uniforme blanc,, la culotte de soie perle, les. bottes citron, la casaque de satin parsemée de Heurs de lotus. Elle fume des cigares et pince familièrement l'oreille à ses « solclates n. Pour suivre celte séduisante hé- roïne, les deux jeunes chefs bolchevi- ques Boris et Nicolas ont déserté. Les voici tous deux à la suite de Ludmilla dans une Chine baroque et sanguinaire mais que Ludmilla décide de regagner les bords de son fleuve natal, Boris et Nicolas l'accompagneront Tous deux aiment Ludmilla et finissent par s'entretuer pour elle. Notons que ce qu'il advient à ses personnages préoccupe assez peu M. Joseph Delteil. Ce qu'il leur dema.nde, c'est de lui servir de prétexte à des scènes voluptueuses, sanglantes, bizarres, équivoques que M. Delteil évoque avec un réalisme intense et en phrases curieusement imagées, pleines d'analogie.s imprévues, de sournoises associations d'idées, et qui font du; style de M. Delteil une sorte de mosaïque verbale, aux arabesques énigmatu quement contournées. Swv. le Fleuve Apiour est un livre d'un art fort curieux et M. Delteil est un écrivain intéressant. Je sais de lui des vers d'une facture originale et savante.

Henri de Régnier,

de l'Acadétriië française.


houle. Le Service de santé a .besoin 1 analyses bactériologiques, de faire procéder à des essais au point de vue de la potabilité ̃̃.te caa L'aviation réclame oes repeigne«ten-ts- sur les vents et l'atmosphère, pour assurer la protection gps ii^nes aériennes Toulousc-CasablanGa par -langer, et Casablauca-Oran, soit par postes militaires, soit pur postes mixtes.

Mais1 c'est 'l'agriculture qui a, à regard de l'Institut, la plus forte dette. Pour elle, il pourchasse les insectes nuisibles et, dès qu'il les a trouvés, il étudie les moyens de les exterminer pulvérisations, fumigations," acclimatation d'insectes ait-iles. Les ̃pr-emières' recherches ont porté sur les parasites du maïs, la teigne de la pomme de •1erre. de l'olivier, de, l'oranger et du citronnier.

Quant aux services, le docteur Liouville, avec un grand sens de l'organisation, les a groupés en' trois sections administration, recherches, collections. ̃̃ Les services des recherches comprennent j>our-les sciences biologiques la zoo-.4 jogie et la botanique pour les sciences géophysiques la géologie, la météorologie et l'océanographie; M. Alluaud s'est chargé du service, zoologique. Le docteur Pinoy dirige le service botanique, Je docteur Roland le service géologique. Le capitaine Jury -est à la tête du service météorologique qui, depuis janvier 1921, commande à .tous les observatoires autrefois rattachés à l'ã gricultUre, à. la guerre et à la marine. Quant a la publication, des travaux, c'est la-Sociélé des sciences naturelles du Maroc, fondée à Rabat, qui est statutairement chargée par l'Institut scientifique chérifien de ̃ publier les travaux de cet établissement réunis sous la direction de son chef aux Archives scientifiques du protectorat fran.çais.

-• ̃̃“̃ ̃ #*». ̃ ̃

Dans le domaine des sciences morales, l'impulsion énergique et éclairée du maréchal Lyauley n'a pas été moins .efficace. ;Non seulement, l'éminent « créateur » du ̃ Maroc ..français a encouragé M. Le Chatelier et le comte IL de Castries à continuer 'les travaux qu'ils avaient entrepris et -les a rattachés officiellement au protectorat, ;mais encore il a puissamment aidé à la fondation de Vlnslilut des hautes études ma.rocaines. Cet ..organisme qui date du 11 :février 1920,- est, sous l'impulsion inlelligen:-ie et active de M. G. Hardy, directeur de l'Enseignement du protectorat, en pleine prospérité. Son .programma et l'exploration scientifique du Maroc, vaste entreprise .pour laquelle il groupe « une troupe un peu 'bigarrée, mais diverse dans ses aptitudes, 'souple, franche d'allures >> universitaires, médecins, officiers, magistrats, ad' ininistrateurs, colons, ingénieurs.

L'Institut a élaboré des questionnaires que divers services enseignement, contrôles, affairés indigènes, ont bien voulu communiquer à- leurs agents.

Ils portent sur trois points

° Enquête linguistique en vue de la publication d'un allas indiquant avec précision la répartition des parlers arabes et berbères, les particularités des dialectes, les traces de .langue berbère dans les régions actuellement arabophones.

Enquête hagiographique, dont les données serviront à établir un allas signalant dans les diverses régions du Maroc les zaouias et lieux de pèlerinage et de culte. .Enquête tendant à rechercher dans les archives particulières la documentation historique de tout ordre dahirs, lettres, missives, généalogie, qui peuvent y être conservés de manière a reconstituer à J'aide de photographies, à défaut des originaux qui. nous échappent, un foriôs d'arcbives historiques du Maroc.

--•. .•*• r, Par cette brève énnin<'r;iti<>n dés orgànisnies de'réclièr'ches j,rilèlli'ctue!lés auxquels .iHâu'drait 'encore ajôuloVl'iLVo'/c s'upciitiàn; 'de Rabat, la ,Société de Géographie du Maroc, dont. le siège est à Casablanca, et le Service, des antiquités préislamiqucs, dont le centre actuel est Volubilis, on voit que les chefs qui ont .eu mission d'organiser le Maroc ont .compris que la science était un des moyens précieux de la politique économiique-ipour léconder les efforts de la colonisation. C'est à l'Etat en effet qu'il incombe de .guider les colons et les indigènes, de réduiiro leurs tâtonnements au minimum, d'expérimenter .pour eux, de leur faire connaîIre les résultats de ces tentatives, d'essayer l'emploi des machines qui économisent le travail .humain, de faire préparer une documentation précise et véridique à l'usage des colons et des capitalistes.

Le colon, n'a pas le temps de faire par .lui-même les essais indispensables tu progrès, 'même dans le cas il serait apte à faire -ce travail. C'est donc encerc le dcvoir de l'Etat de faire effectuer par des 'spécialistes les études et les expériences né• cessaires a la mise en valeur des nouveaux territoires. On doit ainsi organiser l'exploitation des colonies françaises sur des hases larges et solides plusieurs de nos possessions comme l'Indochine et le Maii'oc ont déjà montré leur volonté d'entrer dans cette voie. il est' à souhaiter que les .autres. suivent le mouvement. La France ̃récupérera au centuplé les sacrifices qu'elle aura consentis pour ces recherches qui doivent prendre, dans .l'avenir une importance comparable aux grands travaux publics

coloniaux, .ports, chemins de fer, routes,

̃canaux dont l'utilité- n'est plus discutée. -̃, G. Grandidier.

L'assemblée générale

du Denier des Veuves Sous la présidence d'honneur de Mme Poinearé s'est tenue, .hier, au siège social, 10, cité Rougeniont, l'assemblée générale du' Denier des Veuves, cette filiale de lu Société des Cens de lettres..

Mme Jean. Dornis, présidente, a présenté tout d'abord le 'rapport moral dans lequel, avec .une éloquence simple et émue, elle a rappelé la mission du Denier des Veuves et montré comment elle a été remplie pendant l'année 1922. Parmi les dons, elle .a signalé tout particulièrement le prix Buisson, de 3.500 francs, décerné à la Société par l'Académie française, sur l'initiative -de son regretté secrétaire perpétuel M. Frédéric Masson, si dévoué h toutes les œuvres charitables, et sur le rapport favorable de Mgr Baudrillart.

Puis, M, Emmanuel Rodocanachi a donné lecture du rapport financier la situation de la Société est bonne, grâce à la gestion prudente de la .eomimission.

Le président de la Société des Gens de lettres, M. Georges Lecomte, a prononcé ensuite une courte et vibrante allocution dans laquelle, après avoir remercié -de sa, constante sollicitude pour la Société la présidente d'honneur, il l'a priée de vouloir bien transmettre à M. Poinearé l'expression de la gratitude des ̃ écrivains français pour tout ce que le président du Conseil fait actuellement dans l'intérêt de la France et de la pensée française.

Parmi les personnes présentes à la réunion, plusieurs ont tenu à prouver une fois de plus l'intérêt qu'elles portent au Denier des: Veuves". C'est ainsi que la Société a reçu des dons généreux de Mme Poinearé, présidente d'honneur de Mines Willy Blumenthal, Proper, Pain, Maurice Donnay, BérotBerger, Wiéner-Newtoii, Emile Halphen, du due de Raréeourl-Pimoclan, apportant en outre une souscription de l'Association littéraire du Jockey-Club de MM. Gaston Lerviex, -Charles Le Ouille, Jules Perriu et de Mme Jean Durnis.

LA VIE AU P^LAIf L homme qui réclame l a mort

) Accusé Yvan Célestin, disait ces joursci le président des Assises de Rodez .&* un assassin, avez-vous quelque chose à ajouter à votre défense '? Je regrette mon crime. Je demande pardon aux enfants de ma victime, et je ne veux pas de circonstances atténuantes. Je veux la mort

Il sera satisfait quelques instants plus tard les jurés faisaient -droit à sa requête. Sont-il sincères,- les accusés qui' réclament Péchal'uud, bu !espèrerit-ils en fanfaronnant inspirer, quelque pitié ?.. On misait' H 'y a péul-ëtre en eux le -se-1 cret désir de voir lès, "furés leur )'et'ûsér.' ce .qu'ils :iletn~tJJyairj, ,llTOYé,tqL,l)JIS1 les punir davantage. On oïïr<e.ipardois;Sa tête dans l'espoir qu'on ne la prendra point. Pas toujours cependant. Je; suis, un cï'Uminel, qui, tout comme le Célestin de Rodez, réclama !a peine de mort. Il la demanda âprement, farouchement,' él'oquemment. Cet assassin est peu ;çpnnu;. son procès fut jugé rapidement, en quelques heures et n'attira pas- ta, foule. Le ci-inie. avait été coimmiis- dans ua milieu banal de petits ouvriers et semblait quelconque. Mais je ne croi.s pas. qu'il parut jamais eh cour ^'assises' un homme plus curieux, plus sinistre et plus éloquent.

Ce ci se passait le 25 février 1867. Le président des Assises, M. Dubarle, qui avait eu la mission d'interroger l'accu- sé, savait quelle nature bizarre H aurait il juger et il avait, parmi ses amis, lancé des invitations. H avait prié Victorien Sardou et mon père, de venir à l'audience voir ce Jean Hiroux d'un nouveau genre. J'ai sous les yeux un croquis que fit mon père de cet assassin qui se nommait Charles Lemaire. Celait un jeune homme de dix-neuf ans,. vêtu d'une blouse bleue, blond et velu comme un fauve il avait une physionomie brutale, de iloiigs cheveux; un .-profil de kal-nlouck et, une voix inétaliiqu'e. ̃- Son père- était un serrurier .de la -rue-, de Chartres, à la Chapelle; veuf; qui i avait rendu sa femme' assez mallieur-ôuse. L'enfant avait été iplacé comme aipprenti chez un bijoutier. Paresseux, il travaillait mal, 'ne songeait qu'à, jouir de la vie, et uttendait avec impatience le jour où il aurait, pour les dépenser, touché les 2.000 francs de la succession de sa mère. Mais, M. Lemaire voulait se remarier, -épouser une blanchisseuse Ûabitant la même 'maison, fa veuve Bainville, qui avait une fille de dixsept ans. Le jeune Charles, trouvant que son père dépensait trop et dépenserait plus encore une. fois marié, résolut d'empêcher le mariage, de tuer son père, sa fiancée, la fille de Mme Bainville,- et, une apprentie blanchisseuse qui au-*rait pu île gêner pour accomplir son parricide. Quatre meurtres. Simplement Le jour même où son père allait épouser la veuve Bainville, il tua. à coups de couteau sa future belle-mère1. On l'arrêta, les mains encore, rouges de, .sang", ,et les montrant aux agents, il s'écria Voilà de beaux gants pour aller à la noce de papa1!

,,nne,-fo.is,icpudiLlt en^iu'ison, àhpriijjuWô-.

pUune,ë)', froidejnenj, écrivit au?, juge'

d'instruction ceci « L'intention bien établie est réputée pour le fait. Or, mon intention était d'étrangler la veuve Bainville, de lui couper la gorge, de jeter son cadavre à il cave, de faire subir même -sort à '̃sn. fille, ainsi qu'à son apprentie, puis de tuer mon père pendant son sommeil, de fracturer ses. meubles et de partir pour Lyon. Je n'ai pas réussi. Je voulais face c quatre victimes. Je n'en ai fait qu'une. C'est mon seul regret. Mais il vaut, mieux faire le quart de son ouvrage que de ne rien (aire du tout. »

Un tel homme promettait une audience pittoresque. On ne fut pas déçu. Voici l'effroyable interrogatoire

Vous étiez paresseux, et vouliez vous amuser ? lui demartde le président.. Le plus possible.

Vous ne comprenez pas que le travail est honorable ?

Evidemment, si chacun faisait comme moi, ça ne pourrait pas marcher Combien avez-vous porté de coups à votre victime `'

Le plus possible.

Ses cris ne vous ont pas désarmé ? Car elle criait, la malheureuse!

Daine répondit Lemaire avec son accent ïaub'ourjen, elle y, élé^t .pour, son compte On était, dans le- public, stupéfait de tant de cynisme, la fouie poussait des cris d'horreur,

Vous avez été pour quelque chose dans la mort de votre pauvre mère ?

Oh pour beaucoup, M. le président, je l'ai rendue très malheureuse.

Pourquoi en achetant un couteau, vous êtes-vous fait délivrer une facture par le coutelier ? '?

Pour bien établir la préméditation Vous vouliez tuer aussi votre père ? Oui, c'était la pièce principale

Qu'auriez-vous fait après le crime ? La noce

Mais vous heurtez tous, les sentiments humains 1 Vous n'avez donc pas de remords V

Aucun

Quelles étaient vos lectures favorites ? Et fièrement Les pi ix d'excellence que j'ai eus au col-

loge ̃ ̃

Vous .ne tenez pas. à la vie ,2 Pas du tout '.̃̃̃ On élait- effaré. Cet homme é'uil-il fou 1 ou voulait-il selaire passer. pour aliéné, j i comme le disait l'avocat général ? Au ( ̃moment son défenseur, nommé d'of- J lice, M" Colin de Verdière,. allait plaider, Lemaire l'en empêcha. Il voulut prendre la parole. Un verpé" re.mipu' d'eau à côté de lui, il y trempa ses lè- 3 vres minces, ombragées d'une anousta- che roussâtre, se leva, tourna le dos à la Conr, regarda le public, et ce fut 1 une* défense admirable d'éloquence. Une 1 défense Non pas. Mais le discours t d'un homme qui veut la mort, la réclame, H'exige. Tous les arguments en c faveur de l'échafaud, il les. présente tour i à tour. Je possède cette défense, elle a J trente-cinq pages. Lemaire ne .l'a lut i pas, il la savait par coeur.et la récita en t grand orateur, possédant toutes les ressources d'un avocat .supérieur, romipu aux -débats d'assises; ••• .1 Pas d'exorde. I! entre immédiatement dans Son, su-,jet,, qui est l'étude d'une f âme- t l, Mvssieurs, avant de condamner l'as- ci

] sassin, vous devez.€xaminer lés mobile» qui •l'^nt. amené à vers'er le sang •̃ '̃' -Ou ne saurait-mieux dire: Ces mobiles sont de plusieurs sortes, et Lemàire analyse, son moi. Son enfance, son éducation d'abord. Et avec/'émotion il nous dépeint son père brutal avec sa mère, et avare. 'Mme Lemaire' est fnalade, le- médecin prescrit du bouillon « Du bouillon, il nie croit donc millionnaire, ce; docteur Nv-s'éeria le mari. Et c'est alors la peinture émouvante et çlouv loureuse d'un petit nïéijage d'ouvrier oti lié père mange tduteà 'les cconomiel, .prend au fils les gains.de 'ses ̃«. semaï* nés j> .pour .aller les dépçusei' avec la concierge devenue -sa -maîtresse ou a-veâ; la*- blanchisseuse .qui veutiSé feiFfe épb.a-? serpour le-dê^ouiller.' Il émeut presque^ ̃ cfc^ûiie ̃&ssaW.t'îlIIfe' seiî IfW 9'f é?^ rèt-e,: «'Je'-rie-ciieirhe'jfas à sati\céf ffiS l§te. Je ,u*ai. yucuriôUndalgtiadè â^t^n'^ di'e:JeVè:uk:ârinpleniéii.t'.hi:pnU-çjr:co.q'{ji'vr y a de raisonnable dans !l.e.s aiiotits qui m'ont fait devenir criminel. »̃' Alors- 'il examine tes autres mobiles sa passion- efïreriée'de l^argent, son ciégoû'i; absolu du travail. Si son père, se "l'émanait, '̃̃$̃ dépenserait H'héi'itage sur lequel, lui,, le; fils, est en droit de compter et cela il ne Je veut pas c'est pourquoi il a lue. Oit il ne. cherche pas.à.se rendre synïipathique «, J'aurais pu me poser en- vengeur, représenter l'inavouable co.nduite de mon père, dire que je manquais de .pain, exciter votre co-ni-pattion. Je méprise ce moyen pommade'. L'amour, de l'argent seul m'a, guidé. » H veut l'é.chafatM.

On a. cherché à me faire passer pouf i'ou. Sur quoi se base-Uon ? Jeréiponds avec calme.

Et tout d'uli coup, enflant la voix, sii* blime de' courage et d'arrocance, regar;dant les, jurés en ,face,il s'écrie.. Les circonstances atténuantes ? Où' les puiseriez-vous ? Est-ce- dans la ma- nière dont j'ai commis le crime ? Si la. colère me l'avait dicté, si j'avais eu> du' ̃remords, on pourrait me donner des circonstances atténuantes. Mais je I!ài jprémédité; et' "vous .avez vu la durëtê'd^ ̃xnpirame'èt la cruauté de mipn ,çœur. Je-! 'riéP'yëux ^pas' cfes. circonstances, at|ç- ̃n liantes qui seraient faites" de dédawV; Je .suis trop fier pour cela. Si bas 'm l'homme tombe, il garde son. pbiu'fc d'honneur, et j'ai le mien. Il est sans excuse, celui qui, sans pitié, sans colère; donne la- mort. Je mérite la mort. V Puis, enllant la Voix,' tragique ̃' Dans quel but rend-on publics les. débats qui se déroulent en ce lieu,? C'est qu'à lia rumeur qui! annoncé le crime, il faut répondre .par cette autre ruineun qui en publie le châtiment La phrase est superbe et dut faire -de l'effet. Lemnire continue « L'échafaod est la pierre dé touche de la forfanterie. Puisque vous ne m'avez pas soumis,'il est de. voire devoir d'essayer de ce dernier moyen pour arracher à un être pervers un frisson de crainte à défaut d'une parole de repentir ..Ne repoussez pirs?" ma prière. Vous rendrez ainsi -lioiinmage à l'humanité, à la justice, et vous respecterez lia loi »

.Satisfait de ce discours bien comiposé, qui avait exorde, narration et péroraison, il s'assit, tranquille, attendant l.a: ̃mort. >LéJ)juij1|c:l5tâit'fris1soni;iant, l'qudieiiçê;. ifiiii! J'en ttiinuKè. •;iEêmiài1re.re'sl.ait ;a, siin •banc, et'Sardou dit à mon père :'« Iï'â' dû lire tes Causes célèbres, les romans\" s'imprégne.r de Iiocambolc, voilà le ré-' sultat » Tous deux s'approchèrent de Lemaire."

Vous avez dû lire Ponson du Terrail ? lui demanda mon. père.

Un éclair d'orgueil passa dans ses, yeux féroces, et Lemaire' répondit, go-' guenard

Tronçon du Poitrail ? Est-ce qu'il est dans la salle ?

Non, mais vous l'avez lu sans doute ? .o

Lemaire haussa les épaules et répondit fièrement

Moi ? A quoi bon ? Nous travaillons tous les. deux dans les cou!ps de couteau et je suis rudement plus fort que lui

Cabotin ou .sincère, cet homme qui réclamait ardemment la /mort ? On 'ne sait. Jugé le 25 février, on l'exécuta, le 8 mars. On allait vite en ce temps-là. Et après l'autopsie, on -s'aperçut que les méninges adhéraient au crâne et .que la"

pie-mère avait des granulations ét-ran*

S'es. ̃; ^v, tii,i .:=;, Jl

II était fou. ~h

Georges Claretie.

Nouvelles Diverses, La température

Probabilités pour aujoui^i'hui

Région parisienne. Vents Sud-Ouest à Ouest faibles ou modérés moins frais, nuageux à quelques pluies. Pluies sur la Manche et région Nord. Beau et plus chaud moitié Sud. Température maximum, 20°,,

.PARIS ET BANLIEUE

Un coup classique ou 805,000 francs de bijoux volés

Un courtier, .en. diamants, M.. Maurice- Daub, se rendait hier matin rue de Châteaudun et se dirigeait vers la banque où il possède un coffre-fort. -11 tenait sous le bras une petite valise noire de diamantaire qu'il se disposait à mettre en eûreté. 'Celle-ci. contenait en- effet 805.000 francs de perles et brillants.

L'indiyidu qui suivait M. D,aub: depuis uninstant, devait s'en douter car au momentcelui-ci- mUtut. entrée -dans la s'approeba- du, diamantaire et lui dit <-ï"' ̃. –.Monsieur, ou..vient de vous J0ueV.<o$vvilain tour, regardeE votre 'pardessus. ¡' M. Daub constata; alors qu'utt mauvâisii plaisant avait craché sur lui, il se mit en devoir d'enlever son pardessus, posa à tefVe sti précieuse valise et essuya l'objet' du délit. Puis il remit son vêtement, reprit sa valise et comme il voulait remercier l'aimable passant qui l'avait prévenu, il constata qu'il avait déjà disparu.

Dans ce, court instant, sa valise avait changé de poids et même de couleur,- il' essaya de l'ouvrir, mais en vain. Il comprit alors qu'il venait d'être victime d'un adroit filou qui avait substitué une autre valise à la sienne, et. il alla compter sa mésaventure à M. Priollet, commissaire de police. Une enquête est ouverte.

r::»~

Pour les animaux malades

Un représentant de la Ligue pour la défense des animaux malades ou blessés a présenté, hier, à M. Paul Guicliard, directeur de la police municipale» fduns la cour d:' la Cité,. une voiture d'un modèle spécial

̃ dt^tinée au -transport des animaux malades ou. blessés jur la voie publiques "Lé 'véhicule est peint en vert et est muni d'un harnachement permettant d'attacher ou. de suspendre les animaux. La yoiturei va être expérimentée.

Les soldes d'une grande couturière < C'est -aujourd'hui, •' mercredi, le dernier jo.ur:des soldes des modèles de la saison de printemps, chez MAFUSE, la grande coulunère^-mondaine, 22, rue de l'Elysée. On y. trouve les plus exquises créations, à partir de. 300 francs.

Utlc explosion s'est produite- hier, à midi, idaus ua appareil tfûxygène- à. l'usine Bardot, à !Anberviiliçrs. Le directeur, de. l'usine, M+"Ijuliavd, et .deux ouvriers, MM..Hidoux et Lefèvrë, oîrt'ct6''Épsesv; 'V; -• -•̃' Jyw^cniifie ijicpniiuo. s-'est jetije daiis, la Sef=;ne- '̃nu pout de1 "là' Concorde. Le1 torils- a t'fs'paru. ̃;̃-

̃Xi-, ta pdlico, judiciaire à.ai'i'Oti' dans le quarlierre* la^Gàro,- Jules .Sitltae, dit 3u\oï, qui, la. neji <JernM;r(|, ouvrit ,1e, ventre, d'un coup de poignard, .a la. femme Ju|ic Schômpré, qui en .estmprte.-

•̃–̃'Un côlivréur, Eugène Sirdet, est tombé du ̃troisième iitage d'-uiv hôtel'de la rue de Bondy et s'est, grièvement blessé. A Saint-Louis. Neurasthénique, Puni Olivier.se jette pur la fenêtre de sa chambre du cinquième étage d'un immeuble, boulevard Ney. A Biohat. Abandonnée, par son mari, la femme Fabien, demeurant r'uo Làfayétlc, a tenlc de mettre fin à, ses jours. Les voisins- sont intervenus Li temps pour sauver la désespérée.

DEPARTEMENTS

te mystérieux accident

Inanimée sur la voie du chemin de fer, à proximité, de la gare de: ^ampbon, près Nantes, une;'jeune fille, Mlle Lo-Foll,- qui se rendait deSaint-Nazaire à Môrlàix, a été relevée' hier, par des hommes, d'équipa et trajasporté&'à' l'hôpital de Savenay. I hm --blessée", tombée du train, .n'a- voulu donner aucun renseignement sur son. accident. On croit qu'il s'agit d'un attentat, d'autant plus que) le médecin a relevé des ,marques de strangulation sur le cou de la

v'ictfrtïje! {̃•' ̃•, '̃̃ '̃' ̃'• ̃̃;

̃ fi* ̃ ̃̃ -> .o. ;̃̃> .J.* ̃̃̃

Sur la route d'Antibes

La princesse Xénia de Montê)1_6grb; qui '/séjourne actuellement à Antibes, se prome'nail, a'vahf-hïeV soir, ë\v 'aulosur 'la -route de Njce, en compagnie de la graâde-duchessch Pierre de Russie, sa sœur. En passant iie-i :vant tn- hameau de La Fontonne, la voiture :de la princesse, conduite par le .chauffeur Capisoda, vint, à la suite d'un dérapage, heurter un sidecar oit se trouvaient M. Bouisson, pharmacien à Nice, sa fillette ''et sa belle-mèr'e. Celle-ci, projetée sur la route jet relevée-inaniinée,- été transportée à l'hôpital d'Antibes où elle est morte quelques heures après. M. Bouisson et sa fillette furent légèr.ejnent contusionnés.,

Marcellin Delval, condamné à mort par la cour d'assises du Var pour meurtre' de M. Chorles Blanc, directeur des-polices d'Etat de 'Tour Ion, sera. trunsfét-é aujourd'hui de la maison d'arrêt de Toulon à Béthune, où une nouvelle instruction doit être ouverte contre lui.

A L'INSTRUCTION Les poursuites contre les royalistes M. Laroque, juge d'instruction,, a terminé son information contre les agresseurs de MM. Mout'et, Marc Sàngnier et Viollette; il a communiqué son dossier au Parquet, qui_v'a prendre ses réquisitions.

iii,.u.il'%rtt;ftt les bonnes mœurs .!&ufc-&iWjëîh;fe cj£i?mïdU-:paii^M:Basq\iart, !,j «ge* tpiniséruetioii,. è\v «-favear- ̃ de-3 M»1 tifty-' mond Lluncan, poursuivi pour une toile intitulée Maternité.

Le Parquet a considéré que cette toile constituait- un outrage, non pas aux bonnes mœurs,- mais à l'art.

Millionnaire à rebours

On arrêtait, hier, pour contrainte par corps, le nommé Abel Couroubbe, demeurant à Saint-Denis.

Amené au Petit Parquet, le substitut Duvoir lui dit

Je vous mets immédiatement en liberté si vous versez au fisc, la somme de 975,872 fr. 53 centimes que vous lui devez Froidement, Couroubbe sortit 50 centimes de sa poche-et les posa sur la tablette en- disant

Voilà toujours un acompte.

Mais vous avez déjà, versé 44,025 fr 25 centimes..?• lui fit remarquer le substitut. Je n'ai jamais eu cette somme à ma dis]iç|siti^n' C'est ma belle-nière ,qui est millionnaire, et pas moi malheureusement je lui ai rendu service et je suis condamné par recel et solidairement à payer. J'ai' un* million de .dëtiçs.

Et Couroubbe prit philosophiquement le chemin de !a prison de la Santé,, où jl restera ;un' an. Après. il devra toujours 970,872: fr. 53 au fisc. ;"vi1-v.iij)e fl, en ajguiUé v| ̃' "U ,gn,.avril dernier, le nommé Lat'.QCh'e était Rrrefe;aif Quartier-Latin au moment il cherchait' à vendre 600 grammes de coco il tefait le stupéfiant d'un nommé Davanne, qui dénonça le nommé Scherrer, lequel découvrit l'agent d'affaires Deschamps, de Cherbourg. Ce dernier avoua qu'il avait f^ftV ie.iBWiJuet de son frère Albert, officier d'administration à Haguenau, qui tenait le stupéfiant d'un lieutenant aviateur de Mayence, lequel l'avait acheté au représentant de la maison Sjnger, laquelle se l'était procuré à l'usine de produits chimiques Merk, de Darmstadt.

M. Bacquart, juge d'instruction, avait convoqué, hier, l'officier Albert Deschamps à son cabinet il l'a inculpé; ainsi que les cinq intermédiaires précités.'

v Argus.

Gazette dés Tribunaux Faux monnayeurs allemands Il 'existé incontestablement, en Allemagne, une ou plusieurs fabriques de faux billets de Mnque anglais et -français. L'affaire Pantin de la, .Tuère, .dont npus'avpns parlé, nous Pavait déjà révélé celle qu'on juge en ce .moment en Cour d'assises nous le -mon-. treceucûre. ̃•̃•̃- ̃ ̃ -̃• Après une très Jongue f ilalure, ̃. en avril 1$%2, des agents la- eùreté- -arrêtaient, à Rjo-de-Janeiro, un sujet allemand, nommé Aldenoff, :qui était .porteur de 2.000 billets de.mi.lle francs.. français .faux, et de cinq cents faux billets anglais de, cinq livres. Huit ou dix jours après, les mêmes agents arrêtaient, à' fSao-Paulo (Brésil), un Suisse du nom de Weyermann, qui revenait d'Europe. Il avait voyagé en Italie, en Suisse, en Allemagne, .répandant partout à profusion de faux billets de banque.

La police .allemande arrêta,, en Allemagne, 1 une trentaine de ïaux monnayeurs, et on les jugea ̃

A Paris, on arrêta un juif polonais nomm LewkoVitz, qui arrivait de Rio-de-Jaîveiro 'pour'' s'installer chez .nous. D'après l'enquête, ce serait lui le pourvoyeur de ̃faux billets. Mais la fabrique existe peutêtre toujours..

Les accusés sont défendus par M0SHirrliowitz, Jacouiet et 'Suzanne T.évy. Corinne ils lie parlent pas français, mais un putois

s J polonais, il faut les interroger à l'aide d'un interprète, rnais,.<même pour un interprète, leur langue, ne .semble pas facile à corn- prendre.

s Les dél/ats se termineront aujourd'hui. Georges Claretie.

Propos

féminins

Lorsqu'on habite la .province, un- séjour", même très bref,, a Paris est un enchantement. Aussi,- Sabine dé Saint-Clair et sou mûri, veniis.TOJJtf les"' réunions sportives de

la grandeJq§*K;.j«ie, saVijureiit-ils avec une

acuité presque. 'fiévreuse la diversité des plaisirs que Çuris multipliéçn ce moment et dont ît-se.-1-)are comme d'une auréole sé'duisanle. Dans .JjeJ.ir.-s courses, inatiiiales, ils s'arroteut dans lûsuiiagasins.pu, n'était la sagesse de son mari, Sabine voudrait tout acheter. Ils reviennent à l'hôtel" 'pour eu repartir aussitôt après que Sabine a changé son tailleur d'alpaga vert ou de Iricot contre une robe de crôpe-sortant égaleinent'de la bonne maison. Le soir les trouve, elle en décolleté,1 lui en smoking, attablée- avec des: amis aux Ambassadeurs ou dans un restaurant du Bois, et leut est sujet d'étonnement pour la jeune femme mariée de bonne heure, évadée de la tutelle de l'institutrice anglaise pour entrer d'embJée dans l'indépendance du mariage. L'autre soir, à Madrid, elles'côt beaucoup amusée de sa rencontre avec, Madoue de Cerclas qui, priée par Mme de Jouvenel de quèter'p'our les Laboratoires, tendait au mari de Sabine, qu'elle ne. reconnaissait pas, la tirelire en aluminium. Charmante, animée des vapeurs légères du Champagne, Mme de'Saint-Clair fit fête à son amie dont elle ne se lassait pa.s d'admirer la robe en dentelle or et argent et l'immense capeline de paille de crin blonde piquée d'un gros pouf d'aigrettes également blondes dont la

11 Création Camille Roger

couleur, sous la clarté des girandoles, s'en soleillait et répandait comme des rayons Une question lui-montait-aux lèvres de qu ce chapeau ? Elle la retint par discrétion, mais Madoue Ja devina au mouvement des lèvres, pourtant vite réprimé. et surtoul à l'interrogation des des beaux yeux noirs fixés sur les siens « Un Camille Roger, dit-clle ». Et, prenant place auprès de la jeune femme, elle signala le -succès que cette modiste obtient en ce moment avec ses grands et ses petits chapeaux. Les femmes chic n'en veulent pas d'autres. -Si vous avi«; vu au Derby Mrs MakensiE en mousseline de soie bilanche, coiffée d'un chapeau en bankok blanc aussi, la passe .eôVoulée de queues de zibeline, et, sur le ;cO$; une s^e do/coau'ûe en/niê^e.\îbur• riire, vous auriez eu un aperçu du talent prodigieux de Camille Roger. Tous les appar photographiques se braquaient sur ce chapeau que nous reverrons sous peu reproduit dans les magazines français et anglais.

Sabine connaît Camille Roger non seulement de réputation mais aussi en tant que cliente, s'empressa d'assurer M. de SaintClair. J'en sais quelque chose, elle vient de me ruiner en chapeaux,, en sucs, en ombrelles.

Vous ruiner se récria sa femme en riant. Pure calomnie .1. Je suis même étonnée d'avoir acquis tant de jolies choses à si bon compte. Camille Roger m'a fait pour l'auto une coiffure unique, seyante et gracieuse au possible coiffure en peau de lézard et satin vert enfonçant bien autour de la tète ainsi protégée du vent de la course. Et j'avais, à. Chantilly, un chapeau très remarqué fait d'enlre-deux de crin jaune éclatant, la calotte enroulée d'un ruban de velours dans le (on. Son succès fut très vif, n'est-ce pas, Jean ?

Oui, très vif celui de votre robe aussi j'ai vu un dessinateur la croquer à la dérobée, tout en ayant l'air de "consulter le tableau de la course.

Comment était-elle, votre robe ? questionna- Madoue.

En organdi bleu de lin brodé et bouffant sur les hanches comme une robe de fetyle le, décolleté et le, devant soulignés d'étoiles valenciennes. La valencienne, avec ses fins' réseaux et ses ornements délicats, jouit de la plus grande faveur.

Les deux amies suivirent tout de suite la piste ouverte par ce mot valenciennes et se plurent à constater le renouveau inattendu de la dentelle' qui embellit toutes les robes, tous les chapeaux, leur donne, un air d'élégance raffinée,* de richesse précieuse sans grever le budget des très sages, car elles savent se contenter des belles imitations auxquelles se trompe l'œil le plus exercé. La robe de Sabine à Chantilly était une aimable création d'Elise Poret. Cette artiste peu lait ce jour-là le pesage d'adorables organdis de couleur, clairs et frais, rivalisant avec les fleurs des parterres de charme et d'éclat. Elise Poret possède également les plus charmantes robes de plage destinées à embellir l'été linons et voiles de coton sont les étoffes préférées pour ces robes. Je me suis laissé dire, ajouta Sabine,

reprenant le dialogue, que les exquises reconstitutions du bal Gavarni sortaient de cette excellente maison.

C'est exact, affirma Madoue en se levant pour continuer sa quête fructueuse autour des tables. Vous connaissez Colette, la fille aînée de mon amie de Kermont elle était, habillée par Elise Poret d'une robe .err volants de tulle rosé baptisée Gavarni, justement parce qu'elle s'imprégnait de l'esprit de l'époque tulle rose sur un fourreau d'argent, ceint u r é de taffetas rosé. Un bonbon Debout devant la table chargée de cristaux et de fruits, sous ta, lueur tiède et dorée des lampes Madoue remettait ses gants avec lenteur, s e séparant à regret des amis ren-

contrés pur hasard; Sabine, qui ne craignait plus de se montrer curieuse, demanda d'où venaient les gants longs et souples dont la forme épousait si' gracieusement le modelé des bras et des mains.

•– D'Aloxaudrine, chère petite madame. N'est-ce pas qu'ils sunl beaux ? Je ne puis

m'habituer à rester sans gants le contact de certains objets m'est odieux la seule idée de passer mes doigts dans l'anse de cette tirelire de métal m'empêcherait de ce-der au désir de venir en aide aux" laboratoires. Venez me prendre demain, dans la matinée, nous irons ensemble chez Alexapdrine elle a, pour accompagner les petits custumes en tricot de l'été, des gants lavables en peau blanche très pratiques et inusables. sérieuse économie en ce temps où il nous faut savoir compter. Toutes les créations d'Alexandrine se réclament de lu plus haute, distinction une main gantée par elle se reconnaît entre toutes..

Tandis que Madoue repreiïù, autour des tables, son héroïque mission les dîneurs n'ont pas tous le geste empressé et .généreux Sabine détaillé -autour d'elle, jes robes et les coiffures, et comme elle .est tout près de l'entrée du re^taw&rrt, elle jouit du plaisir de voir, dans le mouvement des pieds alertes qui intentent et descendent déTautu, de vaporeuses dentelles mettant sur la finesse des jambes le joli fréinissoment des points les plus variés. Rieiv.rifi pouvait lui être plus agréable que ce retour au luxe délicat de nos mères, si". apprécié pour le charme très féminin qu'elles 'lui devaient. Kosine.

ENTRE NOm

Mi

Pour mémoire, les adresses des maisons

indiquées dans cet artcil.e

Camillo Roger, chapeaux et parures, sacs, ombrelles, (>, rue de la Paix- Elise Poret, robes, manteaux et lingerie, -20, rue des Capucines Alexandrine,, gants, et bas pour toutes les heures du jour et: du soir, pour le sport et pour la ville, 10, rue Auber.

**#

En ce temps où se multiplient les bals et 'les galas et toutes .les occasions luxueuses de jolies toilettes, on> trouvera chez Real, 420, rue Sainl-Honoré, les plus belles soieries, les plus séduisantes' étoffes crêpes et voiles unis ou imprimés dans les tons préférés de la mode, et aussi le plus bel assortiment de bas de soie, très fins et pourtant résistants. Les bas rosés, dernier caprice des femmes, qui donnent rt'illusion de la: chair' nue, sont, chez Real, les plus appréciés,

*•«

Si vous voulez être 'bien chaussée, adressez-vous à Niclsen, bottier anglais, qui, anciennement 10, rue de Ctisliglïone, vient de s'installer 211, rue Sainl-Honoré (Hôte) ( Saint-James). Chaussures à partir de 180 francs.

'•"#.

La Maison Nielsen, qui n'a pas change d'adresse et dont les salons sont toujours 10, rue de Castiglione, chausse élégamment hommes et femmes.

Ne pas confondre. i.- r

Infop(nation5

« Au Bal Cavami »

On admira beaucoup une robe de fulgurante blanche ornée de jade, portée par la toute gracieuse Mlle de Chantenay. C'est une création de Jeanne Stei? nés, 10, rue de Penthièvre.

Soldes dans la Mode

Chapeaux à des prix raisonnables. On solde au comptant les modèles d'été chez Marcelle Jauras, 18, rue des Capucines (deuxième étage).

Pour les blessés de la face. Vendredi prochain, à dix heures du soir, une séance de gala sera donnée par le dompteur Marcel au bénéfice de la. caisse de secours de l'Union des Blessés (le la face.

Mlle Spinelly baptisera les jeunes lions arrivés jeudi dernier par la voie des airs. Les anciens Alpins. Amicale des anciens Chasseurs des 27° et 67" bataillons alpins. Sortie champêtre le dimanche 17 juin 1923, à Chevreuse. Rendez-vous à 8 h. 30, à la gare de Denfert-Rochereau (ligne de Sceaux). Jean de Paris,

Réunions, Gours et Gonférenees Le Lyceiun. Aujourd'hui, 13, à..3 .heures, conférence par Mme Camille Marx-Lange « Le dieu triomphateur ».

Fédération des industriels et des commerçants irançais. Lej -137° déjeuner de la Fédération des Industriels et des Commerçants français aura lieu, le samedi 16' juin, à midi très précis, 43, boulevard Raspail, Paris, sous la présidence de M. André Lebon. M. Louis Marin, vice-président de la Chambre, président de la commission des réformes, fera une causerie sur « la Réforme administrative, son importance, sa né-' cessité et sa facilité ».

Groupe d'études philosophiques cl. scientifiques. Demain jeudi, à 9h., à la« Sorbonne, amphithéâtre Edgar-Quinet (entrée: 46, rue Saint-Jacques), conTérence sur «'Les, perceptions extra-physiques chez l'homme d'aujourd'hui et de demain », par I. Alvarez de Toledo.

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̃ r ̃̃̃• ̃ ̃ ̃ ̃ 4* •̃ ̃ LA REVUE DU VAUDEVILLE

COURRIER DES THEATRES

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,o .LE TfHEATRE IDEAL

-te Jirôbièrriô'dc 'latelrijiérature pr-éocott-

pe' .les'directerirs c|e théâtre, Peu d'entre

eux ôivt, en effet, leur disposition iine salle qui se prête avec un égal bonheur aux représentations d'hiver ou d'été. Il appartenait à un médecin de diriger un théâtre où soient respectées toutes les règles de l'hygiène- et du confort.

̃Marigny est ce théâtre idéal. Fait-il chaud? Les portes sont alors ouvertes sur les magnifiques jardins et terrasses qui entourent la salle. La température est-elle moins clémente ? Les portes sont alors closes, et c'est dans une bonbonnière dont la température est réglée d'après la température extérieure, à l'abri du froid et de la pluie que l'on assiste au merveilleux spectacle que constitue « La Revue de Marigny 1923 ».

On y applaudit Cassive, pleine de, verve et d'entrain Georges Milton, véritable homKe protée, le' meilleur fantaisiste du théâtre moderne, à la fois comédien, chanteur et danseur miss Florence Walton, la plus célèbre danseuse d'Amérique, et son partenaire Léon Leitrim l'excellent Gallet, l'habile Gilbert Battaille, NoëlLaut Hardoux, Donic, avec l'amusant Palàu et la fine diseuse France Martis. Ceux des spectateurs qui," après le spectacle, désirent prolonger leur séjour aux Ghàmps-telysécs, n'ont qu'à' se rendre, sans sortir du théâtre, 'au Ouistiti, le nouveau dancing immédiatement adopté par la clientèle la plus « chic ». Dans ce salon, artistement décoré, donnant sur une terrasse, véritable jardin suspendu, on applaudit, après minuit, la plus célèbre danseuse américaine Florence Walton, et son partenaire Léon Leitrim, avec le fameux jazz-band Red'D'evils. et l'orchestreargcntin Carlos Arolas.

De plus, les 5 â 7. du Ouistiti sont devenus le- rendez-vous du Tout-Paris élégant, et ce coin délicieux des ChampsElysées est. aujourd'hui, d'une extraordinaire animation.

Répétition générale

A L'ATELIER, à 3 heures, répétition générale du neuvième spectacle l'Atelier music-Hall. Premières représentations

A L'ATELIER, à 8 h. 45, première de l'Atelier Music-Hall.

Au MOULIN-BLEU, à 8 h. 45, première de Un monsieur qui vient tous les jours et de la Pu.pille à P opos.

̃' ̃•

Bienfaisance

A LA GaiTÉ-LYRIQXJE, à 9 heures, grand gala des Ballets Russes, de M. Serge de Diaghilew,, donné au bénéfice des œuvres de bienfaisance russes, placées sous le patronage de S. A. I. la grande-duchesse Marie de Russie et des Foyers Féminins de France.

Au programme les Danses du prince Igor, de Borodine Petrcuchka et première représentation de Noces, de Str,awinsky. 1

Il n'y aura pas de répétition générale, "la. saison des Ballets Russes ne comportant que huit représentations de gala.

Aujourd'hui

Même.spectacle que le soir r! ',<

Au Grand-Guignol (3 heures), aux Deux-Masques (3 heures):

Ce soir

A'L-OPÉRA, à 8 h. 30, -Chimères, orchestre M. G. Graviez Padmâvali (Mlles Lapeyrette, J. Laval, Dagnëlly; Deny.a. Lalande, Marilliet MM. Franz, Rouard, Fabert, Narçon, Dalerant, Podesta, Soria, G. Dubois. Régis; Peyre danse Mlles A. Johnsson, Schwarz M. G. Ricaux Mlles Soutzo, Lorcmrj. Bourgat). Orch.: M. Ph. Gaubert. r- A LA Comédie-Française; à'8 h. 45, les Mãriohhettis-- ^IVIM.' Siblot, L. Bernard, Alexandre, Chj. Gràrwal, P. Numa, Fresnay; R, G^fllard Mrjies' frétât, J. Fàbé&-A. de Chauveron, Bretty,

H j DuHôsj C, Fçjnténey). ^>< ̃̃ }

4– r.J*tk l'Ç)PÉR*-COMIQUE, à oijeuresj- "Manon

es (iousnezo$; fr Soulç MM Làpelle-

(Mntes M, r>ousnezoff:Fr, iSoulé MM- .Làpelle-

trié," evdurdin, Allafd)V 0rol- î M.'F. Ruhlrnann.X; t 4e^LjJC!fiÉQ!li^À£ h.. 30, rëprésëntatiQn-franco-: danoise le Professeur .Klenou) (M. Reumert, du Th. Royal de Copenhague, M. F. Gémier, M. A. Jacquijr, Mlle Clervanne).

AUX VARIÉTÉS, à 8 h. 30 précises, Ciboulette, opérette en 3 actes et 4 tableaux de MM. Robert de Fiers et Francis de Croisset. musique de M.-Reynaldo Hahn (Mlle Edmée Favart MM. Jean Périer. Henri Defreyn, etc., etc.).

r-A LA PORTE-SAtNT-MARTIN, à 8 h. 30, la Vie de Êohèmé'iMM. Cléme.ht, Berley, Bourall, As?e:linSMmes Guéreau, Nobis, Solange). -4 Au VAUDEVILLE, à 9 heures, la I^evûe 'du \VauVemlk (Mlle M. Deval, M. Signoret", Mlle ThvlDorny, M Morton, M. George, M. R. Quinauîf, miss "I. Rowe, le chanteur Cebrii'et M. Vil bêrtV: avçq Mlje SpinelJy).. Au GYMNASE, à 8 h. 45, les Vignes du Seigneur (ivlM. -Victor Boucher.. Lefaiir-, Luguet, Mmes Jeanne Çheirel, Ellen-Andrée, Blanche Montel).. "? ""J •• ̃" tt-, AU THEATRE SARAHrBERNHARDT.a $ h. 30, la Dame aux 'Camélias (M. Victor Frahccn. Mlle

Simone Frévalles, MM. Decœurv Chametpy, etc. Dimanches et fêtes, jnjaUriée 2 h, 30.

Au NOUVEL-Â'MBICU, à 8 ;;U. 30, Mademoiselle Josette, ma femme (MM; Jean ÇoOTeJtn:, Coizeau, Monteuil, BasS^sritfiJvlnrles Gb^îseJ^Niclos, S. Dulac, Barsange, IÇjjuna),. 'r^ Au THÉATRE DÊ'ÇAijls^ à 8 h. 45, l'Homme qui assassina, de M. Piénê Fiondaie, avec M. André Brûlé et Mlle' Madeleine Lé)y<

Au Palais-Royal, à 8 H. 3.0, Cent millions qui tombcnt (MM. Max Dearly. Brince, Duvalles, Mondos, J.Ayme, ) .Saint-Bpnnet*. Delivry Mmes M. Loty, Bl.-Bilbao, J. Fusier-Gir, L. Dauville. A L'ATHÉNÉE, h 8 h. 30, ia bonnette d'Alarme (Mmes A. Leriche, M. Soria, M. Praince, Florelle MM. L. Rozenberg, P. Stéphen, G. Gallet, Bender, Tourneur, Capoul et Arnaudy) Aux Bouffes-Parisiens, à 8 h. 30, Là. haut (MM. Maurice- Chevalier et Dranem, Louis Blanche et Gabin Mmes Mary Malbos, Yv. Vallée, S. Montalet. M. Duguet, S..O'Niell). Au Théâtre Marigny, à 8 h. 45, La Revue de 1923 (Cassive, M. Georges Milton, miss Florence Walton et Mme France Martis MM, Palau, Gallet, Gilbert Battailie, Noël Laut et Léon Leitrim).

Au THÉATRE Edouard-vif (Couvre 32-60), à 9 heures, l'Ampur masqué (Marthe Ferrare, Marie Dubas MM. Jean Worms, Pierre Darmant, Lluis et Urban).

Au Grand-Guignol, à 9 heures, le Devoir de tuer, la Jalouse, Névrose, J' veux, voir Virginie. Matinées mercredi, samedi, dimanche et fêtes.. Au THÉÂTRE Femina,, à 8 h. 45, la « Chauve-Souris » de Nikita Balieff Malbrough s'en vat'en guerre, Parade des Soldats de bois, Il Barbiere di Seoiglia (parodie), Katinka, etc. A LA POTINIERE, à 9 heures, l'Humour mas.qué, revue de MM. Stopp et L°ms Hennevé (M. et Mme Gabaroche G. Charley, Garol et L«rier),~

^!At^fNbù.èAiWÉS?/8;|1es ]UnqWl

avec" Mmes Clara Tambour, Natacha, tanny Rackson et Andrée Alvar MM. Barrai, Marcel Vallée, Jean Signoret et René Bussy.

Au THEATRE DAUNOU, à 9 heures, le Petit Choc, avec Mmes Régine Flory, Christiane Dor MM. A.Lamy, Philippon, Faurens et Paul Ville). A LA Maison DE L' « Œuvre », à 8 h. 45, Passions de fantoches (M. Lugné Poe Mmes J. Chevrel, Martapoura, Chr. Laurey, Y. Save, C. Lureau M. Allain-Dhurtal, R. Weber, Guy, S. Plaute, P. Asso)).

Au TrIANON-LyRIQUE, à 8 heures 45, La Fille de Madame Angol (Mmes Faroche, R. Danthesse, J. Ferny MM. Al. Jouvin, J. Arbeau, J.p Théry. Cardon, A. Arbeau).

Aux FOLIES-DRAMATIQUES, à 8 h.30. Andoche Théodore et C'°, vaud. en 3 actes (Raimu, Denise Grey, Bélières, Gaudin, Trévoux et A. Lurville et Marcelle Monthil).

A LA SCALA, à 8 h. 45, Dédé (Henri Laverne, Mona Givry, Maud Strassel, Despaux et Jean Calain).

Aux Deux-Anes (PI. Blanche, Marc.10-26). Tout de mon cru! revue de Roger Ferréol (Gaby Montbreuse, Lucy Pezet, Jules Moy, Marc Hély, et Gaby Benda avec l'humoriste Duarte). A LA BARAQUE DE LA « CHIMÈRE », à 8 h. 45, Cyclone. (Mme Geoffroy MM. Delaitre, Lhomon, Vierge, Crémieux). Sainte Geneviève (Mmes Jamois, Fillacier, Robeska MM. Carpentier, Chahine, Lhomon, Gridoux); `

UNE GRANDE INFORTUNE. Nous apprenons qu'un artiste dramatique qui connut la célébrité M. Philippe Garnier. est aujourd'hui dans la situation la plus malheureuse. Peut-être beaucoup de ses camarades et de ceux qui l'applaudirent saisiront-ils l'occasion de venir à son aide. Déjà les sommes suivantes ont été adressées à M. Philippe Garnier.

Mme Dalsème, 1.000 fr.; M. Paul Hillmacher, 200 fr. M. Jérôme Tharaud, 200 fr. MM. Sardou, 300 fr.

,+,

Opéra-Comique. Mlle Marthe Chenal ne paraîtra plus qu'une fois, cette saison, dans Aphrodite. Cette représentation aura lieu, demain jeudi, en matinée. POUR LES LABORATOIRES. M. Nikita Balieff et M. André Gailhard, sur la demande qui leur en avait été adressée, ont consenti, dans une pensée généreuse, à donner, le soir du Grand Prix, une représentation de gala au bénéfice des Laboratoires.

Le succès qu'obtient chaque soir, à Femina, la « Chauve-Souris », donne à croire que ce gala réalisera de magnifiques recettes. ?

*»4

THÉATRE DES Champs-Elysées;?-- Ce soir, les Ballets Suédois donnent un programme exclusivement moderne composé de Skflting Ring, Marchand d'oiseaiiXj /es Mariés de la Toute Eiffel, et l'Homme et son désir. Demain,, prërriièite représentation d'ibéria.

THEATRE DE PARIS. Un théâtre luxueux une pièce émouvante et belle; écrite par M. Pierre Frondaie, d'après- le beau roman de M. Claude Farrère une troupe d'un rare talent une mise en scène somptueuse, voilà, sans doute, quelquesunes des raisons du prodigieux succès que remporte, au Théâtre de Paris, l'Homme qui assassina qu'interprètent ces deux grands artistes, favoris du public M. André Brûle et Mlle Madeleine Lély. Bouffes-Parisiens.– Demain.à 2 heures 30, matinée de Là Haut, l'un des grands succès du jour.

GRAND-GUIGNOL. Aujourd'hui, en matinée le Devoir de tuer Névrose, drame hallucinant

POTINÎÈRE'. ̃– Ce soir, -dernière de l'Humour masqué1. Demain, relâche pour

répétitions. L Demain

"̃̃ THÉÂTRE DauNOU. L'exquise comédienne, Régine Flory, triomphe dans le' Petit Choc, 1

,.1.

MAISON, DtvL- «. Œuvre ». Rappelons que la compagnie dramatique du, Petit Théâtre de Bucarest donne, vendredi' 'soir, sa première représentation de la' Passion rouge, avec Mme Elvire Popescd et MM. laneovesco, Storine, Michalesco.

FOLIES-DRAMATIQUES. ..Voici la ;cinquantième, en plein succès/ de- «ce joyeux, vaudeville. Théodore et'C1", avec la dis-' tributibn dû premier soir Y M. Rain|u,v11,lé| Depise Çrey MM. Béljères, Gaudin,, Tré.voux, Lurville; efc Mlle Marcelle M'onîhil. ? On se. rappelle le succès, qu remporté Mlle Gaby Montbreuse dans: la Re- vue du Vaudeville, qui lui a permis d'af'firmer, à côté de ses qualités de chanteuse un incomparable talent de comédienne. La,charmante artiste, qui vient d'émigrer aux Deux-Ânes,, y., a trouvé un aussi chaleureux accueil. ̃

Théâtre des Deux-Masques.- Aujourd'hui, à 3 heures, matinée avec le brillant spectacle du soir et sa remarquable interprétation. Un triomphe.

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LES Anciens,: Combattants. Les Anciens Combattants. Artistes lyriques de théâtre, organisent au Troe-adéro, le 30 juin, à 8 heures 30, une soirée de gala au bénéfice de leur caisse de secours. On jouera la Fille de Mme Angot, avec une interprétation unique Mlle Marthe Chenal sera Mlle Lange Mlle Nelly Martyl, Clairette Mlle Mairie Davelh\ Pom- pounet Mlle Tariol Baugé; Arrtàïàhthé M, André Baugé, Ange Pitou.

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SPECTACLES &,CON -CE 9TS'

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i ti AujÇUrd'hui ..?,. :v. :•:

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oh* AuiOuisTrai-MARiGNY. Db'Sh; 7 'hit ihés. dansants. A, 11 h. 45, souper-dancing lacé-5 lèbre Florence Walton avec Léon -Leitrim le fameux jazz-band Red-Devils le réputé' orchestre argentin. Garlos-Arolas. •: i-,

cr; •- *• -/S :r.:

̃ A l'Olympia (2 h. 30), matinée: avec le mémo spectacle que le soir. ̃•̃̃

–<<~<)'y/t(~t "<

Ce soir '̃• 'l' ̃1 Aux Fouies-Bergîjie (Gut.02-59), à 8 h.30, la merveilleuse revue de M. L. Lemarchand En pleine Foliç, en 2 actes et 40 tableaux.. Au CASINO DE PARIS (Cent. 86-35). à 8 h.30, En douce, nouvelle, version (Dorville. Claudine *Boria, Jack Edwards et Roy Bartcn, Lily Mounet,' etc.)

A l'Olympia (Cent. 44-68), à 8 heures 30, Le chanteur Perchicot Emma Magliani et Marcel Berge, de l'Opéra* Odette Dartnys le clown Frank Pichel Maria Axarlna Bowden et Garden Perezoff, etc.De 5 à 7, Dancing. Entrée 2 fr. Aux AMBASSADEURS (Elys. 43-73), la grande revue Paris sans voiles, 2 actes, 40 tableaux de MM. Léo Lelièvre et H. Varna, avec les Dolly Sisters, les 8 Lqndon-Boys et 16 Empire Girls. 300 artistes. 900 costumes.

Au PALACE, sur les boulevards, angle du faubourg Montmartre (tél. Berg. 44-37), à 8 h. 30. la revue Toutes les femmes! (Harry Pilcet, Polaire, Nina,M*iiil, Dufatd-.uAudiffred/ï'flO^rtistes) !rTT.A«.GoNpERT,;jyiAypL..(GuU ^WM.BthuSO. le ^élpDrp comique anglais..Chris..RiehïiMk dans Ja revue Oh quel nul 30 tableaux, 150 artistfes. ̃ A Marigny (Elys. 01-89), à 8 h. 4S La Revue de 1923 (Cassive, Georges Milton; miss Florence Walton et Mme France Martis MM. Palau, Gallet, Gilbert Battaille, Noël Laut et Léon Leitrim).

A LA CIGALE (Nord 07-60),. à» h.' 45, ExtraDry, revue de Battaille-Henri (Jane Pierty, Mérindol. Henry Jullien, Pizani, J. Magnard et S. Ray-. mond).

A L'ALHAMBRA (Roq. 0-10), à 8 heures 30, 7 he Great Carmo Mlle Valentine Calzelli Hiawatha et Minnehaha Malwy Brothers Les Sashoffs Alex Jolly Johnny Jones and C°. A la CHAUMIÈRE (Marc. 07-48), 36, boul. de Clichy (Chepfer, Ferny. P. Weil, Paco, C. de Sivry, Huguette Dory, Noël-Noël, Remongin). Fouchlra! îevue. Ombres.

A LA LUNE ROUSSE (Trud. 61-92). à 9 h., D. Bonnaud, V. Hyspa, Léon Michel, Secrétan, J. Rieux, Cluny, Spark, de Soutter. 0 nul revue nouvelle (Mlles Yvonne Guillet et Mireille Perret). Aux NOCTAMBULES (Quartier Latin, 7, ruo Champollion; téléph. Gob. 42-34), 'à1^ ̃heures, Hyspa, Cazol, Vallier, Monelly, Dupressi' et BaSitia. C'est fouillé, M. Martys et G. Bir. ''iJiA la Pie qui Chante, à 9 heures, Chants amisl revue en 4 tableaux de André Dahl (Marie-Thérèse Berka, Fallot, Léoncè Paco, ^Manncet, Noël-Noël, Suz. Feyrou, J. Dawej' Julien et M. Tarquini d'Or). Americe'n Clinic, comédie. Au PERCHOIR (Berg. 37-82), à 9 heures, Tramel, (a .Fille du -Bvuif -M. Lhorme, Lyse perty, Gaby Benda jj chansonniers' Marc Hély, Attic, Balder, Lenoir.

̃A Madeleine-Cinéma. La Traversée nu Sahaia en autochenilles. Eug. Crlqui dans une, Bonne Petite Affaire. Audition des Filmpwrlants Paumont.

if

Folies-Bergère. La magnifique re. vue de Louis Lemarchand En pleine jolie, continue de triompher chaque soir devant des salles aussi comblés qu'élégantes. '̃̃

Ambassadeurs. Demandez l'avis des privilégiés qui ont déjà vu la Revue Paris sans voiles, avec les célèbres vedettes américaines, les Dolly Sisters. Ils vous diront que ce spectacle dépasse en splendeur et en gaieté tout ce que l'on peut imaginer.

Courrier Musical

Ce soir

A Edouard-VII, à 5 heures,' troisième Concert Risler au programme, la Sonate Pathétique, la Sonate en si bémol. A la Salle Gaveau» unique concert Mischa Elman.. A la Salle Pleyel, à 8%. S, Société des Instruments Anciens (fondée par Henri Casadesus) avec Mme Jeanne Montjo- yet et M. Robert Casad^sus.

..0.

1 Cortot-Thibaud joueront les sonates de Frank et Lekeu, le concert de Chausson avec le double quatuor Chailley, samedi soir 16 juin, au Théâtre des Champs-Elysées. Billets Théâtre, Durand, Dandelot, Kiesgen et Delaet.

Le célèbre violoncelliste Youro Tkaltchitch donnera un concert Salle des Agriculteurs, lundi soir 18 juin, avec le concours du ténor Marian Maïtzen. Billets à la Salle, chez M. Durand et chez M. Dandelot.

t. de Crémone.

Toute dcttumdc de 'Changement d'adresse doit être accompagnée de la 'somme de un Ir anc en limibjvii-poslc,

pour couvrir une .partie des pais de

icnouceUcment de hi bolide.

L'Art etiaJoriosité ÎM BIBLIOPHILIE

,ïJE:S LEVEES IB3llJJQUX

[' LA COLLECTION ORLEANAISE

TT">y, ES quatre collections de volumes en petit?

1' formats, la moins connue est certainement 'J cette qui £iit imprimée à Orléans par Couret de'Villeneuve.

La date de publication de la première œuvre éditée par cet imprimeur ne peut être Axée exactement. Èp f tfôt-e de^la quatrième édition jie.L'jHumnc au> Soleil parue e.n 1 789, on -fraûyç, .en, effet, cet «visa. Les gens de lettrés;, et Tes ourjeuV qui possèdent, flans

leyiç çabjnets les meilleurs auteurs anciens et mo

derhçs que nous avons Imprimes depuis' vingt ans seront pas moins satisfaits de Cette petite édition de V.Hymne au Soleil. » ̃ ̃ ̃ <Çe renseignement peut être considéré comme unique et c'est sur lui qu'est basée la classification de cette édition, qui .vient avant celle de Cazin, et se trouve être de la sorte la troisième collection de petits formats du XVIII0 siècle. D'autre part, il n'existe aucun catalogue contemporain permettant de fixer utilement la date de la première parution. Le catalogue qui existe est incomplet, très minime et ne se compose que de quelques ouvrages. Les collections lilloise et lyonnaise se distinguent par I uniformité de leur format la collection orléanaise, au contraire, oscille entre le format in-24 de- la collection lyonnaise et le format in- 18 qu'illustrera Cazin.

La collection de Couret de Villeneuve est remarquable surtout par sa finesse typographique. On peut citer dans la catégorie initiale des Poètes latins un Horace et un Phèdre, imprimés en caractères microscopiques fondus par Fournier, qui peuvent supporter la comparaison avec les plus belles productions typographiques du XVIIIe siècle. Les Œuvres de C. de Berms, de Boileau, de Gresset, avec L'Hymne ou Soleil et les Poèfes italiens sont une contrefaçon très xéùssie de la collection lyonnaise, imprimés sur même papier, dans les mêmes caractères mais les volumes imprimés par l'éditeur orléanais portent tous sa marque Couret de Villeneuve, imprimeur du Roi, ainsi que la date ;ep chiffres romains.

Les Œuvres de Boufflers et de Vi Dette en trois tomes, sont imprimés sur papier fabriqué par Léoj r}âr-Ë>e,lislè, en teintes diverses jonquille, chamois, riRse, y^it, guimauve ou tilleul. Une catégorie sur

format ïn-l.cT.a 'jét<s( tirée sur un papier bleuâtre, imi-

j tarit ainsi fès" premières éditions de Caziri. Nous pouvons citer dans cette catégorie Les Opuscules î jBOléiiques du Chevalier de Cubières et le Théâtre d'un Poète de Sybaris.

̃ Les reliures sont également diverses. Il en existe qui portent le fer Cazin, surtout dans les formats in-18 d'autres, au contraire, ne sont pas ornées d autres encore se rapprochent du fer lyonnais. Cette collection mignonne s'étant assimilée aux caractéristiques des deux collections types du XVln0 siècle, établit entre elles un trait d'union, faisant- suite à celle de Lyon publiée en 1777 et se rattachant à celle de Cazin, éditée en 1779. Aux amateurs de délicatesse typographique, nous conseillerons de donner la préférence à l'édition de Couret de Villeneuve caractères soignés, pages encadrées, portraits, frontispices, fleurons et ornements, rien ne fut négligé pour la rendre, entre toutes, attrayante.

1 ~i~ Fernand Mitton.

Quelques oonseils pratiques

La moisissure est, parmi toutes les maladies du livre, la plus difficile. à vaincre. C'est Id véritable décomposition du papier, et si, ipur malchance, on ne s'aperçoit pas assez. tôt de ses ravages, le volume est perdu. .Toutefois, l'on peu t1jent,er1de ^UMeKifô Jïty.'P.

^p.etjè'JQftëraf^hj/^uoi^uie^trâs g|tapIe.H

dgr^ande des' précautions mmu'tïeuses. Si,

moisissure n'a atteint que quelques feuillets- et si elle ne traverse que la première phase de son développement, on peut remédier au mal très facilement, II suffit de détacher les feuilles, ou si l'on désire ne pas les séparer du livre, de les isoler, soit entre deux plaques de verre ou entre deux feuilles d'étain, ̃en' intercalant entre la feuille et le verre un linge très légèrement humide. Dès que Fac-, tion dc l'humidité a opéré, placer, tes feuillets entre du buvard blanc et laisser eôçhcr. Si, au contraire, la moisissure a atteint tout le volume, il sera alors nécessaire de le découdre et de faire prendre à chaque feuillet un bain d'eau claire, ou encore d'essuyer tràs délicatement les pages avec un- linge très fin et d'exposer le livre ouvert au soleil, en changeant, les pages -tous les deux ou- trois jours. Si.ces moyens échouent,- il sera alors nécessaire d'avoir recours à l'èau île, Javel ou au chlorure de chaux étendu d'eau. Le dosage de l'eau reste déterminer sL\ivant l'état du volume.

Le Rat de bibliothèque.

[Les Editions de luxe

1 1 1 1

PARUES- ̃̃'̃"̃̃"̃̃̃

Gabiuele d'Annl'.nzio Aspects de f'inÇofinu,, Nocturne, traduit.de rilajien pur. Anpn£ 'DctoEREl. »uu vol. ïn-8 écUi 111. par ÀuoLi'o de Cahous. Tir. 100 ex. sur pap. de Hollande, 50 fr.; .^gx. sur pap. du Japon, 75 francs. '-̃>̃

K. Er J. de Concourt Renée Mauperîn. Un vol. in-bs tir. 10 éx. sur Chine, 77 fr.; £0 ex. sur Japon, 77 fr.; 970 ex. 'sur yéliu çle France, 130 frimes.

Paul Max Neige maculée. Tir. 15 ex. sur Hollande, 30 francs.

Stendhal De l'Amour, 2 veil. in-8, tir. 970 ex. sur vélin de France B. F. K., -10 fr. André Mauuois Ariel on la Vie de Shelleij, édition. des Cahiers- Verts, tir. Uni. à iVitO ex., 9 francs 15 ex. sur >pap.ier de Ch.ino,. 85 francs; 50 ex .sue Japon,- 75, fr.; 100 ex. sur Hollande, 55 francs.

̃ Beroalde de Vekvili.e Le Moyen de parvenir,- introduction de Pierre Dukay. Un vol. iu-8 illust. de. 7!J comp., dont 8 eauxfortes hors texte de Martin Van Maele,'tir lim. à 800 ex., 88'frtjtncs..

A PARAITRE PROCHAINEMENT Alphonse de Chateauuriant La Brière. Un- vol. in-lG double cour. Ed. orig. sur pap'Lu!'uma, 25 fr. sur Chine, 85' fr.; sur Ja'pony 75 su tv Hol lande, 'de f liinéa.' i Paul Tukkrau-: Les Lais de Marie de

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i'n'vol. in-18 jësus sur papier vélin, 10 h;r,

§pvlô$D<ex. sin-'iJapoïi', H5 fremes. EN SOUSCRIPTION

Mémoire de Marie-Thérùsc-Çharlollc de Fiancé sur la captivité des princes et princesses, ses parents, depuis le 10 août 1792 jusqu'à la mort de son frère, juin 1795 tir. iim. à 50 ex.; prix de souscription, 100 francs, au 30 juin, prochain à laclôture. de la. souscripion, le prix sera porte àlôO fr. Georges Lafenestre La Légende saint François d'Assise un vol. in-18 Jésus sur papier vélin, 10 francs. Tir. 500 ex. sur japon,. 35 f roues.

Pour tous renseig-n-eincnl-S; recherches et ̃envois de certains oucrages, écrire au secrétariat du service Librairie cl Bibliophilie du. Figaro, H-, rond-point des Champs-Ehj.secs-y qui' se mettra à la.- dis position de nos abolies, et lecteurs de France et, de l'clrau<jer liour toutes démarches utiles-

ËBS VENTES

–a*

̃'•̃Wp.WNEU$t? '̃̃̃̃ Trois bibliothèques furent, dispersées la semaine "écoulée, à 'l'Hôtel Drouot

1° Celle de la princesse <TeP. Les prix principaux, ont été atteints pur des ouvrages anciens Ai'Ctin Livre de la première bataitle punique, manuscrit du quinzième siècle, aux armes d'Urfc, 2,75Û: ft\; Oilicium B. Alarix Virginia, 1731, sous une reliure de Monnier,- 4,200 i'r.; La Via illustrée, 1(551; aux armes d'Anne d'Autriche, 2,151) IV. uue reliure aux armes de Louis XV, 2,100 francs ̃;

La bibliothèque de M. Gonse, composée de livres anciens, a fourni quelques prix remarquables le -prix- principal de 9,005 fr. a été réalise par tes (lUuvves: complètes de Voltaire, eu 70 vol. 1785-1789, illustrées par Moreau de 73 figures, et reliées t-n iiiai'p.qui'ii rouge par B.os.a. Ensuite, nous trbuVoiîsj Rabelais, (iïiwrcs,- 1732, reliure uneieM!rib,fe*f«ni3' 'papier, £M(y h\; Rousseau, Œi^H'fï/Xip, 12 ̃vpfl: ft.SOS fr.; Flaubert, L]pdue<ÙiwU6ntim(!ntalcT,ï&7<)l, 2,ÛÙ,0 fran.es Musset, lia Confession d'Uii' Enfant (lu t>iùçlc,ï836,' 2,505 fi- Pi ular'fiueV La Vîë'fàs'iïorrïmeii- illustres etlli's ut-rai moraUs, 13G7 et Î57Ï, 0 voL-ïel. ancienne^ 2;,800;fr.; Rqosard,:< Ùiuvreti, 1029, 5 lomes, 9oi) francs. 3" La vente de la. bibliothèque du baron ùV Bethmun s'est lenninée sur un total de 139,638 francs. On relève les prix suivants atteints par des ouvrages en latin Albertus Magnus, Opus in Evaniielium, 1488, rel. anc, 1,155 fr. Toslâdo, Floieïum, IÎ91, îel. anc, 2,000 fr.; Bergoniensis, Supplemenluin chronicarum, 1,0(30. fr., et, le prix le phis élevé, Masei', Beredung zu dem hciUijeu, S.acramcnt, 1490, à grandes marges, sous reliure du- quinzième siècle, î ,000 francs.

~I!

COURRIER DES BIBLIOPHILES

(

/,(,• liai abonna. Nous ne pouvons vous ii.vet' pxu.clein.ent sur le prix de l'ouvrage que vous dêsivez. Su' valeur varie avec l'état -dans .lequel il sa trouve. Dans cette édition, il -est assez Tare. Pour, Jes autres renseignements que vous nous avez demandés, veuillez nous coaimuuiquer votre adresse et nous vous les ferons parvenir contre mandat de 5 francs. En ce qui concerne la question que vous soulevez d'autre part, elle n'a pas été posée par notre correspondant. Voyageur en Orient, Roubaix. Les renseignements que nous pouvons vous donner sont h'Ot-V détaillés- pour ijtre insérés à celle place, veuillez donc nous communiquer votre adresse et nous faire parvenir mandat de 5 francs. Prince Ipp. Vous trouverez réponse à celte place dans prochaine -rubrique.

P. L. A' les Vallées. La valeur de ces volumes est de 25. à 30 francs environ.

L.M., NfLPbonile: Cette édition est épuisée. U. Vil. me 'de Pronij. L'éditien 'originale est Urée sur papier spécial, nous pourrons vous la procurer contre- mandat de 10: francs. y/ #,••»; avenue Malakoji, Paris. –.11 n'existe lias, de cours particuliers. Si, toutefois, vous désirez suivre 1 enseignement, voir l'Ecole professionnelle ou l'Ecole Estienne,

Adresser toute la correspondance à M. le directeur de la rubrique La Bibliophilie, au Figaro, U rond-point des' Champs-Elysées, Paris,

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AU VELIN D'OR, 67, r. de Seine, Paris "(6»). Dessins de maîtres, Dessins d'ornement, Arclii-tectiire, Bijouterie, Mobilier, etc. Vues de Puris. GEORGES CHRÉTIEN

172, Faubourg-Saint-Honoré

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Le Monde religieux

–e"–

Fêtes des œuvres

sociales catholiques de Saint-Denis Les œuvres .sociales catholiques de la 'région de Saint-Denis,- Villeneuve-la-Garemie, Saint-Gabriel, qui se développent dans des conditions particulièrement, dures, ont détidéiti*. «fallu; et d'or^h&éi'Jmifc'tfêjè'itirttMe Uôjihiarité ctont lesrfeériéîtoës-fe'eront .reparIls entre elles toutes. -Cette kermesse a commencé ̃̃dimanche et se continuera îles 14, 16, 17 juin prochains, 50, boulevard Omano, à Saint-Denis, sous le bienveillant patronage de S Em. le cardinal Dubois, archevêque de Paris. Une réponse aux catholiques allemands

Une publication périodique qui porte le titre iV Echos de l'Allemagne catholique, et qui est éditée en allemand, en anglais et en français « par le service de renseignements auprès du vicaire général de Cologne avec l'approbation épiscopale », est adressée depuis deux mois aux évoques" et aux catholiques du inonde entier, dans le but de leur démontrer que l'occupation de la Ruhr est une injustice, et qu'elle est accompagnée d'actes de violence.

Le Comité catholique des Amitiés françaises à l'étranger, dont le président est Mgr Baudrillart, et qui se dévoue depuis plusieurs années au bon service de la France dans ses relations avec l'extérieur, vient de publier, sous forme de tract de propagande, une première réponse aux calholiques allemands ». On y réfute point par point les mensonges allemands, et il faut le dire –'avec une facilité qui montre quels grossiers, moyens sont employés? outré-Rliiu pour duper l'étranger, et combien nous avons tort 'de ne plis nous" livrer: avec plus d'ardeur à la tâche aisée et nécessaire de la riposte. Le mensonge, mémo le plus lourd, .est pernicieux, car il n'éclate point aux yeux qui ne reçoivent pas la lumière de la vérité. Les neutres, les alliés ne connaissent que l'aspect travesti des faits comment sauraient-ils que c'est lit un travestissement ? Notre vice est de mépriser, quand il faut démentir, et de laisser faire le mal sous le prétexte qu'il est trop vil. L'esprit français, plus amoureux de la logique que pratiquement clairvoyant, croit volontiers que l'erreur se dénonce elle-même, et qu'une juste cause apparaîtrait moins belle, dans un grand appareil de preuves, de réfutations et de chicanes. Le Comité catholique, justement parce que ses rapports constants avec l'étranger l'ont éclairé, eslime qu'il n'est si petite besogne qui ne puisse porter de beaux fruits et répond au tract par le tract, à l'altaquc par la défense. Puisse l'exemple qu'il donne se généraliser. L'argent employé là ne serait point perdu. Louis Martin-Chauffier.

LE PRIX NORTHCLIFFE Il y u, comme on sait, deux prix Nortiiclifl'e. L'un est. décerné par un jury français à un Uvre. iingJais, -choisi filtre un petit i\oinbre de \oluinas pf.ésentés par une commission anglaise, r.autfp par uu jury auclals a uiî livié'ïr'ançaîs. choisi, sur une ljs'fû' d'ouvragés et fessée en France. ̃; Le prix Northcliiïc! pour la France vient, d'être attribué au très bel ouvrage de Mine Jean Balde (de son vrai nom Jeanne Allemay), par 7 voix contre 4 à M: CharlesThéophile Férel, le poète normand, pour son ouvrage La Réincarnation de Claude le Petit, et 3 à M. Léandre Vaillat, auteur de La Femme inconnue.

On se réjouit, de .voir couronner, le livre de Jeun Balde, La Vigne et la Maison (placé, comme il. convient, sous l'égide de Lamartine). Cet "ouvrage, qui avait failli obtenir le prix Féinina, préseule eu effet les plus rares qualités; Mme Jean Balde s'est placée avec lui au premier rang de ces écrivuins régioriaUsIes qui sont l'honneur et la richesse de nos lettres. Elle a chanté avec de magnifiques accents, pleins d'émotion et de ferveur, ses landes girondines, cette « terre incandescente » que les grands noms de ses ébri vains et de ses vignobles ont rendue glorieuse. Nulle distirrclion ne pouvait être, -«i vérité, mieux justiliée.

1 T, S- F1-

MAUVAIS FONCTIONNEMENT D'UN POSTE A LAMPE

Les postes à lampes sont tout ausgi faciles

à régler et à faire fonctionner, sinon mémo

plus faciles que les postes à galène mais, étant plus complexes, ils sont malheureusement Sujets a beaucoup de causes de mauvais fonctionnement. Celui-ci ne peut guère venir que de trois causes générales des sources électriques, des lampes ou enfin des

circuits.

1° Les sources éleclriques. C'est le 1point noir actuel des installations à lampes on pourrait même dire que presque toujours,, .c'eaUà faut localiser la raison du silence d'un posle-bu de.san rendement 'insuffisant. D'autant qu'il y a deux sources électriques .qui 'ont leur rùïe capital là jouer. ̃a): .Les accumulai eurs de chauffage. I]s doivent toujours être suffisamment, chargés autrement l'audition sera nécessairement, faible et parfois absolument nulle. On rc* connaîtra cette insuffisance de charge, d'abord à l'éclat du filament des lampes qu'on. ne pourra rendre vraiment lummeux" qu'en .poussant le rhéostat à bloc ensuite à ce phénomène caractéristique d'une audition1 assez bonne juste au moment de l'allumage,; puis progressivement et rapidement décroissante. Remède remettre les accumulateur»

en charge.

Noub rappelons à ce propos que la charge des accumulateurs est un travail assez dé- licat et qu'on h souvent tort de coiificr à des étrangers, qui a 'en acquittent le plus souvent très mal. Quand on a .chez soi l'éclai- •' rage par courant continu, il n'y a rien de 'plus aisé que de recharger soi-même sa bat- terie, en intercalant, entre la distribution -et celle batterie, ,2 ou 3 lampes au charbon qui, montées en parallèle, joueront le rôle 'd'un robinet électrique. Si on ne ,pèut dispor.scr. que du courant alternatif, la chose est .plus .ennuyeuse, mais pourtant pas im/pos-! sible il n'y a qu'à se procurer un instru-' ment de redressement. On sait que le régime de la charge normale .des accumulateurs répond au 1/10 de. l'ampérage-heure inscrit sur les bacs, 'et quej par .-conséquent, l'opération doit durer 10 heures au moins. Ainsi, des accumulateurs de 60 A -H devront être chargés '-régulière-' ̃•metit"'à 6 ampères pendali t 10 Heures. La batterie de chauffage doit être' reliée au' poste «iu moyen de connections courtes et, de gros diamètre, pour éviter une chute de tension notable dans les conducteurs; cer-.taines marques de lampes, en effet, deman- dent .un chauffage très poussé et il n'y a ipas une parcelle de la dif'érence de poten- tiel de la source à gaspill -r en dehors des' filaments. Enfin, les eonnecli'j.is devront être faites dans .le sens indiqué une inversion suffit pour empêcher tout fonctionnement du poste. On sait quo les bornes rouges répondent par convention, au signe + et les bornes noires au signe

b) La batterie de plaque. La tension 'de' la .plaque peut être fournie par de petits ac- cumulateurs le plus ordinairement, elle est empruntée à une série plus ou moins longue de petites piles, genre Leclanché, soit à li- quide immobilisé, soit à liquide libre. Lespiles à liquide libre ont l'inconvénient d'exi-,ger une grande surveillance pour éviter les .sels grimpants et réparer les méfaits de i'é-. vaporation on s'économisera bien des en-' nuis en constituant le liquide excitateur par un mélange de 40 grammes de chlorure de' zinc et de 40 grammes de chlorhydrate d'am- moniac par litre.

Les piles sèches ont au moins l'avantage travailler jusqu'à épuisement sans qu'on ait besoin de s'en occuper bieaucoup. ] Ceifê^aUerie, 4e. tension des plaques, jou'ê.,

un. x'ôïe-fiapital.dans,loionctionueniçpt|4'.mî,,

poste il lampes. Aussi-, nous .conseillons d'abord de porter sa tension à 80 volls pour les lampes montées en H. F. l'amplification en sera d'autant augmentée.

On devra respecter naturellement le sens des connections sous .peine de ne rien entendre.

llpeut arriver qu'on entende dans les téléphones des craquements violents, 1res dis- tincts des almosphêriques c'est le signe d'un contact imparfait dans la série des éléments.

L'affaiblissemenl de l'audition en cours de travail pourra 'venir du mauvais état d'un ou de plusieurs éléments de piles, .présentant de ce fait, nu passage du une résistance .exagérée.

Du reste, si en frappant légèrement sur,

les lampes on n'entend absolument aucun

son de cloche dans les téléphones, il faut le plus ordinairement en rechercher la cause dans la batterie de tension (lui est ou coupée ou mal branchée.

(A suivre.)

CONCERTS RADIOLA

A midi AP. Radio-Concert par l'Orchestre tzigane Radiola. » A 5 h. 20. Radio-Concert.

Invention numéro 2 (Bach), piano: 2° Sonatine (Schubert), violon; 3° Sérénade mélancolique (A. Ca-, therine), flûte: 4° Sarabande (Bach), violoncelle; 5° Largo (Dvorak), violon; 6" Madrigal (Aubert), flûte;' 7° Air (Jean Huré), violoncelle: 8° Thème et Variations (Coielli), violon; 9° Le Devin du Village (G. Catherine), flûte; 10° Vivace (Senaille-Salmon), vio< loncelle; 11° Chanson Russe (Paladihle), violon; 12° Romance (Mehul Catherine), flûte; I3U Rêverie (Bus- ser), violoncelle; 14° a) Complaintes; b) Contraintes (A. Doyen), piano.

̃̃̃••*

A 8 h. 45. Ouverture de la Trompette de Mon» sieur le Prince (Bazin).' A 9 heures. Soirée Claude Debussy, avec le concours de Mlle Claire Galeron, soprano, et Mme Roger Miclos-Bataille, pianiste.

1° Petite Suite « En bateau, Cortège, Menuet. Ballet » 2° Paraphrase du Printemps, flûte 3U a) Ariettes oubliées; b) Les Mandolines « Il pleut dans mon cœur ». Chant Mlle Galeron; 4" La Cour des Lys du Martyre de Saint Sébastien, violon; 5" L'Isle foyeuse, Piano Pleyel Mme Miclos-Bataille; 6° La Demoiselle Eluse (Prélude) Romance, vio- loncelle; 8" a) Beau Soir; b) Air de Lia de l'Enfant prodigue. Chant Mlle Galeron; 9" Minstrels. CONCERTS DE LA TOUR EIFFEL ° A 6 h. 10. Radio-Concert.

A r Hôtel de Ville 4.6O3 édicules sur la voie

publique

Lu président- de la commissioti de la voirde, M. Adolphe Chérioux, dans une noie qu'il adresse à ses collègues du Conseil uni-' î nicipu!, indique que. le. nombre des' édicules. t de toutes natures installés sur la voie publique s'élève à 4.6U3.

On pourrait croire que la plupmt de ces installations, kiosques, colonnes-affiches, basçules automatiques, concessions diver- ses, rapportent au budget de Paris des soinmes importantes, Il n'en est rien/ La Ville encaisse de ce chef annuellement 736,961 fr. C'est peu de chose en comparaison des in- convénients que subit le public.

Quant au produit des étalages et des. terrasses, il est estimé à 2,700,000 francs.

he congrès des maires de France La séance préparatoire du Congrès des maires de France a eu Heu hier matin. M., Bellamy, -maire de Nantes, a prononcé une allocution de bienvenue, puis l'on a procédé à. la constitution .du bureau.

M. Peirotes, mdir-e -de Strasbourg, a été élu président 'du congrès et les maires dy Ruubaix et de Lu Rochelle, vice-présidents.


".f,llCGA~(Q) SIt»OlR1rS nnuuareum

COURSES AU TREMBLAY

1fl

Aujourd'hui, à 2 heures, Courses au Tremblay. Gagnants du Figaro

PHx Bliou Le Vénitien, Mail.

Prix HèfjaUa The Coyotte, Timur.

Prix Verneuil Atour, Bahama.

1 Prix Lauzay Hamac, Alissa.. :̃'

Prix Citroraette Epinard, Solange.

P)%v Zut Rupert, Pommel.

COURSES A ENGHIEN

.L'assistance habituelle d'un- mardi par feao, itemps et avec un programme intéreè-

sant.

Les jeunes chevaux ont fait leurs, seconds débuts pas. plus qu'à Aiiteuil, ils ne nous ont pas donné une haute idée de leur valeur dans le nouveau métier. Le vainqueur- du prix de 20.000 francs saute bien, mais sa «lassé de plat était modeste il a couru à réclamer pour 7.000 francs. Lagobette, Mon Petit qui avait fait le travail de Le Capucin, notre glorieux vainqueur de dimanche, Vianne et l'Avalanche paraissent avoir des dispositions. Rhyl n'a pas fait honneur à son père' Baseaddin,' qui a gagné la Grande Course de Haies d'Auteuil en 1912.

J'avoue que Framboisier m'a fait autant d'impression en remportant Je prix à rédamer .il est vrai que ses adversaires devaient-être moins bons. Mais je comprends son propriétaire qui a- sacrifié 10.000 francs pour le conserver.

̃ 'Sur les vétérans

Proizy a a confirmé une récente bonne course.

Le Matolin est de meilleure classe que ses adversaires d'hier pour.lui, c'est une question de bonne volonté.

Guénolé -n'a pas eu à s'étendre pour être le meilleur, de même Le Renfort.

Sur les trotteurs

Réjane a battu des médiocrités.

Prix de la Sainlonge (course de haies, à réclamer, 4,000 feancs, 3,200 mètres). 1. Proizy à M. L. de Chatelperron (R.. Head) 2, Le Merisier, a M. Gustave Moth'eau (A, Benson) 3, Witson, à M. Jean Arditi (G. -Pelât) (3/4 éle Ion* gueur, 1/2 longueur).

Non. placés. Montevideo, -CamKay, Chute, Brightwaterg. Le Petit Mossieu, La Tornade II,

Pitrika II. ̃

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 39 francs. Placés Proizy, 1G fr. 50 Le Merisier, 55 fr. 50 Witsori, 16 francs.

Prix de la.'Niva (steeple-chase, handicap, 6,000 francs, 3,400 mètres). 1, Le Matolin, ù M.- A. T. Le Héron (L. Niaudot) 2, Conquérant, à M. AI-' fred Wilkés'(A. Atkinson) 3, A:zette, à M. Jean •Arditi (P. 'l'hibault) (4 longueurs, 1/2 longueur). Non placés Maghzen, Le Breil, Sugar 'Loaf'II, Chuttagand,.Le Tournemain, Sooner.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 52 francs. Placés Le Matolin, 1G francs Conquérant, 51 francs Alzette, 22 fr. 50.

Prix du Quercy (course de haies, à vendre aux enchères, -4,000'francs, 2,500 mètres). t, Framboisier, ù M. Gustave Beauvois (H. Trotter) 2, Chèvre d'Or,- à M. Maurice Labrouche (L. Duffourc) 3, Labroye, à NI. Gustave Wattinne (André Benson) (2 longueurs, 2 longueurs). Non placés Malplaquet, Mariette, Cilicie, Lavardin, Morena, Danabourg, Krédégonde, Villeroy, Gray Belle. Dollar Chut, Louton II, La Prévoyance, Scarlet Pimpernel, Pétaro (tombé). Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 83 fr. 50. Placés Framboisier, 27 francs Chèvre d'Or, 20 francs Labroyc, 109 francs.

Prix du Début (course de haies, 20,000 francs, 2,800 mètres). 1, The Osprey, au comte P. de Jumillnic fA. Benson) 2, Lagobette, au comte de Rivaud (P. Legrand) 3, Mon '-Petit, à M. Jacques Desgorces (L. Morin) (8 longueurs, 8 lon-

gueurs).

Non placés L'Avalanche,* Daim II, Vianne, Omissy. Cihoure, Le Vipnnihafô'j-©javid, Poivrot, Thoinyris, Rhyl, .Saint. Chinust. i Pari mutuel ù 10 francs': Gagnant', 2Î2 frères'. Places: The Osprey, -18 francs Lagobette, 22 fr. 50 Mon Petit, 30 francs. ̃

Prlv dc'VAdour (steeple-chase, 7,000 francs, 3,700 mètres). 1, Guénolé,,au comte de La Boutèlière (L. Barré) ;'2, Virëllc,' à M.' A. Saba'thfer (A.Alkinson) ;̃• 3, "Ondée 1 de :Mer, à M. Nicolas Ass (L. Duffourc) '10 longueurs, 2 longueurs). Ptiri mutuel à 10 francs,: Gagnant, 13 francs. Prix de'-VAngoumois (course de haies, 5,000 fr. 2,800' mètres). 1, Le Renfort-, à M. Arthur- YeilI!icard.(F. Wool.ton). -2, ̃ Bus, au comte D. de Çanibucorès" (P. Legrand) 3. Silver Gray, à M. Marcel Oppenheimer (L. Duffourc) (t long. 1/2, i longueurs).

..Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 12 fr. 50. Prix Basque tau trot, attelé, 5.000 francs, 2.200 mètres). .1. Réjuiie. à M. A. Thonney (Courtade) 2, Rapile, à M. VA. Macéf M. Macé); 3, Renfort, à M. A. Hude (Hurle).

Non plaqés Usbek V, Rpbinson, Ranvilette, Tubéreuse, Talisman, Torontal, La-Ronce, Source d'Or.

Pari mutuel â 10 francs Gagnant, 213 .fr. 50.

RH"| TERME |pBf.[°SJ 1 COMPTANT \°SS\ 1 COIV1PTANT Ip^^l^rl OOIWRTANT Ip^i?.1^^] "gSÎ") COMPTANT |PS[ [ZT MARCHÉ EN BANQUIe]^ 1 cnu

^r-r^S: «Hco-mT. I^!?^ -53œ 50 ff;: ^-fc;3S^ *£:. 2^: T ;,TERMe. ̃' ̃ •*»**« *̃»̃̃ ̃ -•••'̃-̃

i "Î0.. N8t.<JeCrédit.l2SIp.(nA B0? -• «0? S o/C.» K S Suisse (Chemins de fer- 1903). ̃•̃̃ -:i •• .•• v Banque Privée ~,i 'ik Ji Mater, de Transport- ,̃• -f* •• ,^g- ̃• >«O Mexique intérieur 5 O/.6. »* 80 5 v 20 SO/O Français.V. 21 •̃ H ••

-W50 't.p <»» bOo 3 O/O Amortissable •* ̃<* 8* Turqme Consolidées f *? ̃ -™ •̃ 31 ̃̃ Cred.Fon:.ci'Algér-Tunis"t.p. »«•• ?!« •• 30 Senelle-Maube-j^e w .»80 lafeO 3 O/O. O.,3.5 00 25 6 O/O 29 1/4 au 3/4 4

¡¡:lW t.p. ,(;00> ~o.?,30/0Amortlssa:la.06 U"TurquieConsolidees. _00.. ~l"Cred.Fon:.a'A'gèr"Tunis,.t.p, 0> 3O..Sgnglle'Maubeuge.O> 560.. 3 Oi~ 23~5 40/0 291/~ :lU~

B5 r-G Paris & Pays-Bas.- -• »4«0 l<h)2.. 3 1/2 O/O Amortissable •••• •• Douanes.1902 »»« •• •• Société Marseillaise (t. p.).- •• •• »™ •• -• •••• Bakou (Naphte de) -*S 2j^5' 40/0 "lei"/ 22 1,2 22.20 Transamntique. 3U5 5 0/0 I916.19I6 7o 10 7u. Tribut d'Egypte •̃•• 125 Banque de l'Indo-Chinc *<™ ̃̃ 3^ •• 5" Charbonnages du Tonkin ^0J ,000 Balia-.Karatdin 161 50 W 40/0 1918 23 1,4 23 3/4 f- 35.. de l'Union Parisienne-. 810 «0,0 1917 f *i 61 priOrité Tombac ;.••• ̃̃ 5-- Ind. de l'Afrique du Nora 322.. 310.. JO Bethune (C- de), nouv. ^8'° •• 2«;5 7 ch. Brakpan i ». 223 -z\ »0 Consolidés 59 1;8. 58 3/

tî5 Comnaenie Algérienne. 1275 1.30* 4 0,0 1918'. ;.••:• Si ?S u' ^? Haïti 5 0/0 1910 v. j2u" ai(' ̃ .Industrielle de.Ç'nina \tf ̃ •• •• •; Dombrowa(Hooillèras).parts. ••̃• •• -«" C3out.-houcs(S"Fin3inci8rede) l?i-. lM Argentin 1886 100 1/2 100 1/2 2

SO ComotfirNational d'Escompte UW «80 ̃• 5 0,0 1920 Amortissable •••• «8^0 bB 2. Hollande 1896 •;̃ •̃ •• •• » '5 Franco-Japonaise. "00.oOU 2o ,BJ Epinao(Houillores etCh.ferdl). «4» 901 Chartersd « 50 45 75 Brésil 1889 .̃ 43.' 43. iJ rïéd?t Commercial de Franse. «'».. B72 e o/o I920-. 8i 0^ 88 97 Mexique 4 0/O Or 1904 1J4 l'2 10 10 aes Pays du NorJ •;̃̃• "••• «««> Haute-Loire (HouiMères oe la) 1»«9 ^°* •• •• i- CheminsOttomans(U>tstur5s) «2 12Ï 60 Funding 75. 35.. •; C^'lp S Franco. 1"K.. 126 Roumanie 4 O/O 1890. W î» ̃«•̃- 11- Comptoir Central de Cràdit. ̃• 172 ̃ l'2 «« ;• Montrambert et la Béraudiàre -M» 980 o sh-6 City Deep 20; 50 201 50 Chine 4 1/2.5." 85128. -0 Lyonnais.. 1555 154» Bon= du Trésor 60/0 1922: «U 2o 493 2o Convertie. 44 00,45. 60 prédit Algérien .;•••• •-••• \aa Saint-Etienne (Houillères de).. 285 28U 100 iei. Columbia 4bo 477 Egypte Unifiée 70 12 70 12 io Mobilier Français-r- 4«8-- *Bti" ̃- >^3" ^i" t?i Convertie 1910. :.y 4«:. 45 M •̃̃̃- Foncier Argentin t. p. •• M -• 2b9 26 Aniche(Mines d') 1150 ll»0 corocoro ord ,,•>«, 38 25 Extérieure 7U2 711/2 «60soTiètèGenérale.r. -Î32.. 7-«2 Oblig.Ch.ferEtat^O/01912-14 ;W7.. 337 Oanema.rlç;3 1/2 0,0 19.01 -40 .>_̃ du Brésil 467.. 40 Anzin 250 2M 4 eh. Crown Mines 187 50 »1 50 Italien 22 i'2 22 1 ̃" ̃ Société u.en _f 5 o/O I9I9-- -H>u *6 50 Santa-Pé.5 O/O 1910 b41\ daBuonos-Airas 52 Blanzy, jouissance lïjb.. i:«0. De Be^rs ordinaire. Wb 1014 Japon 1899 74.. 74. «Hq 04 ̃ 8GC0 8630 Af'laueOccid.Franç.30/01910 J2-! 50 323 Uruguay Or 1905 •• ̃••• 200.. Colonial 2200 2180 •• Carmaux nouv. »11» U15 15 sti. préférence a'*3 945.. Portugais 30 5 8 31. 43- ?£" "••• ;^r' Annnam-Ionk!n2l/-2O/O. »» 08 55 -̃̃, ̃• S"C" des Banques deProvinee r-, r-- Carvin nouv 810 825 Eas'.Rand. 19 75 19 75 Russe 1906 8.8.. £î fst ..• 1062 Congo François 3 0/0, 1909-- 343.. 344 oO .OBLIGATIONS» 4o sl« G" Alsac01 de Banque5OO'. Jio ^i) •• ̃• Courrières bOO b00.. 10 Estrellas '.38 50 13G.. |90g B t|2 ai 2 '̃W "̃-&£̃"̃ >: ̃̃̃̃̃•••̃•••'•••̃ ̃ ••' Indo-Chine3 0/0 1909 320.. 325- ̃ 1 7 20 Dourge5 715.. 720.. 1 D. Franco-.Wyoming. ord 223.. 220 Turc 4 0/0 2tf 3.4 26 14 £ ̃̃ Mld1-- 1350.. I3j3.. 3 1/21913 352: 35'j (865 4 0/0 remb. à 500' 627.. 620' ACTIONS INDUSTRIELLES 30 Graissessac 8I0 815 3sli. 6. Geduld. 23D 50 233 Charterad 13. Î2lov?

'̃" nT» ̃'•••• '̃̃' ̃̃ m ̃̃ Madagascar 1897.. ««.. 55 50 |87I 3 O/O remb. à 400'. 35« 354. .«.-Grand-Combe «»»•̃ »26. Goldfiélds Consolidated 69 75 75 78 75 'East Rand 5/(!: 5/8 ./v-

,q ?r'!a |é(C-Fr Ch.forPro'v.). «72 «i8 1 I9O3-I9O5 “••̃. bO I87S"4 O/O remb. à .500 43» 2s 4M ,23 chem.deferEst jouiss; 41u.. 411.. •• •• Lens nouv ^0 ,,59- -Hartmann »»8 188 Goldfiélds 19/4 111,4 L

ï« M^rônôlUin Paris 526.. 526 MaPe. 4 O/O 1914 ».. 3/950» |876 4 O/O remb. à 500' 435 2.3 438 50 45.. Lyonjcuiss. ••• 060.. » Ligny-les-Airesi. 13o0..1,50.. 50 Hotchkiss 1010 10.il Jagersfontein.. 3 9, 1B" 3 O/lé* -o •• Métropolitain « r 2,j5 n- 5 0/0 1918 425.. 4J0 ce |892 2 I /2 remb. à 400!. 22-i.. 224 S0 25.. MJidijOuiss ib5.. 461.. }& Loire (Mines de la) .184.. 3j5. i sli. Huanchaea 180 lt»7 Rand Mines «Ï'B 97/6 16 13 Nord-Sud de Paris-. Tunis 3 0/0 1892 271.. 271.. < ,894-96 2 I /2 r. à 400' 222 50 22135 40-. NordJjOui5s 040.. 1350 Marles 385.. 393.. 3 rà.B Jagersfontein. 25u 254 50 Mexican Eagle 13/16 1-3/18 S7 (,'̃ r-K, TBlperaohidues 4!0 •• Crédit National S O/O 1919. ̃̃ '"il 50 467.. 1898 2 0/0 remb. à 500' 2«i.. 262.. 45.. Orléans j ouiss l>23.. ao.. Ostricc-jrt »»0 8c3. Kuala Lumpur, 168.. 162 Royal Dutch 31.5,8 31 3,8'

.b. Cabies Telegrapwdues Tig ~.iti. oblig. 500' 5 O/O 1920- 436.. 475 g ,899 2 0/0 Met. r. à 500' ;25i 253 50 22 50 Ouestj-ouiss 311.. 310.. 18 vicoigne et Nœux 365.. 555 Lianosoff. 390.. 393.. Shell 3 IS/I5 2 Ï9/3?

\tl" ?i 'r^fetté w" Générale d'). l»30.. 1325.. Bon! 6 O/O 1921 496.. 492..° l9042 I '2 Met. r. à 500' '2!» 2ii2 30.. B6ne-Guelma S0».. 4'JO. Malacca. ord 145.. 146 Venezuelan Oil 1 3 4' 1 îl 16

~"P.e~Génera'ed-).l.i30..1325.. Bons60;0)92! 4S6.. 492..° ,9042!'2M'ét.r.à500' 2!M.. 202.. 30.. Bone-Gue~ma. 503.. 4M).M.tacca.ord. 145.. 14S..V9nezue)anOi!l:i4 tlll6

"'•• Ele«r!e!ïT G" d uNord. 334.. b"0 6 0/0 1922 193 75 *93 50 w. 1905 2 3/4 remb. à 400' 343.. 342.. 30 Est-Algérien. 460 Uo.. Algérie-Tunisie (Omnium). 4600 4boO MaltzofT -305.. 356.. Rio Tinto ïtt 1,4 36 1 •>̃ El.e l0 iflo ““« Fil 8*2.. -8il 60/0 1922 495.. 492 2) j, ,9,0 2 3 /4 Mètr. r. è400r ^25 50 225 50 50 Ï8 35 75 Ouest-Algérien 485.. 490.. ̃• •• Boiéo, parts «28.. 620.. 1 D.24 Mexican Eagl« Oil. ord 98 25 .«* De Beers li 1/IK li f m w.. Telegrapme « 8;3 8|(7 1910 3 O/O remb. à 400'. 22» iO par,slenne Ind. Electrique. ̃•• 276.. 285. Bor (Mines de) ord 1302.. 1262.. 12 th. Mexico Mines of el Oro 376 50 SÎB'SO Steel Common.. 105 104 /• » ̃• Tboitwon-n» 4è&t ittl 39'.) Oénartem1 duNord6 0/0 1921 475.. 1912 3 d'O rsmb. à 300'. 2iT.. 223.. 45 MaEa3,nS Généraux de Paris.. 870.. 835.. HO Mokta-el-Hadid 3851 '4 sh.3 Modderfontein «B». 91.. 90 Anaconda 9/9 9,(1, l,' 25 F°TiAtCons.Elec.Jeumont 489.. 480 Villo d'Albert 6 O/0 y, 452 ,9,9 5 o/O remb. à 500'. 395.. 394.. 20 EsuÊx (c.. G") 104».. 1055.. 151.. Montecatini 127.. 126.. Marconi 2 5/16 2 5(16 f.> ^°rf;»iLaminoi"duHavre ltiS 165.. de Reims 6 0/0 4io.. 4/2 o0 |02| 5 3/4 O/O r. a 500'. 498.. 498.. 20 AirComprimé 10b0 .lObO.. 2j E|ectr0.Chimie Métal G21 820 MountElliott. 53 35 52 50 NorthCaucasian 10. 10/.

1- •̃ Tréfiler «.^ 5(J5 553. ae Verdun 6 O/O 472 50 432 50 35.. E|ectricité de Paris 715.. 311.. 25 Nation.i. Matières Colorantes. 496 Mozambique 42.. 41 35 RussianOil V1/. 12.

Tr~r~ 565.. Õ5~ -deVerdun6~/O. 50 ~]250 5() ré5ii 450 ~5.. Electricltéd~P8ris. 115 7«-l NationaloMatièresColorantes. ~9?" 1 tr -2.4:~25RussianOil.12~ 12,

•>'•>' sn 1092.. 1080.. Asturienne des Mines 507 50 50i » Corn. 1379 2 60 0/0r.S00 455.. 450.. 30.. Forces Motrices du Rhône.765.. 375.. '••Poulenc 789.. 785.8 Navigati" de l'Afrique du Nord 330.. 333.. Malacca •> 116 'M'10 T" of13rr° "•̃• '•••• B3s) •- 632 Ateliers Construct.J«umont.. 495.. 495.. Fonc. 1879 3 O/O r. 500 i78 475 25 45 Tèiéphones ̃ ̃090.974.. *J| Ue Ripolin. j ouiss. 2299 2293 NorthCaucasian '59 25 56 75 Kuala 45/7 'i 45,

Ù tl ne. t) 6:;2 Ateliers -462 >, C~> Fonc. 1118709 ~3()O 10r 0 r.à 500 468 5u 50 Téléphones métaux (C" Fran-,aise) 107 C666 Le .).) '~96 50 Valparaiso (change).. ,~I

1^ •• Platine.- ••̃•) 011 610 C" d'Energie Electrique 460:5 ~5 462 y Com. I88O 3 O/O r. à 500 474.. 468 50 60 Métau)! (c Française). 1073 » ,lbw> Saint.Gobain, Chauny 2770.. 27bl. Padang(Caoutchoucs) 302.. 296 50 Valparaiso- ..(change) 33 20133 50 50

•̃ Dabrowa^Petroie^ 338 E |iscs devlstées. 4U0 400 g Fonc. 1883 30;0 r. à 5.00 278.. 23« 22 50 Cujvpe et Pyrites 352.. 352 «S 59 Soie Artificielle 3550 3550 Pékin Syndicale (Shansi) 57.. 55 35 Rio 5 9/32 5 9,32

•• Financière u 316.. 314 Grcsse Métallurgie 6 O/O •̃•- 445.. 446.. « Fonc. 1885 2 60 0 O r.500 286.. 28ti 45 Dnan,itc (S" Centrale) b.. Usmes du Rhons 455.. 464.. 20 Phosphates de Constantine. 518.. 4Î8 Buenos-Aires 41 5'8 à 4111/16 Pétroles Premiei 31li.. 3H.. 6 0/0 n:Juve||es i5K 408 Œ Com 1891 3 O/O r. à 500 251.. 2iK 2118 Print.mps ord. '• 496.. 499.. 42 50 Salins du Midi <•••• 300: 30 Phosphates Tunisiens 876.. 872.. S/Paris 71475 72 10 5hi 622.. 013 Cail Fives-Lille 6 O/O 471 |892 2 60 0, 0 r. 500 300 75 2Wu 50 Randfontein 3275 71 50 S/New-York. 4 6150 4 6143 1H Kuhltnartn ma.. B75 Ncrd Pas-de-Calais 1922. 462.. 463 ̃=• Fonc. 18952 80 O, Or. 500 298.. 296 50 r- Andalous w Port du Rosario 5500.. 5 sh. Rand Mines. 204.. 203 Argent(metal) 31Î3/1G 31 3/4 ̃• Gatsa..̃•••• o -yg ;(j0 |naustrie Sucrière Française.- 4j3.. 400.. a. Com. 1899 2 60 OiO r. 500 2Ï5.. 2;5 2 •• Nord Espagne ̃ Chargeurs Réunis (parts) ilo.. 313.. 2 sh. 3. Robinson Deep A ïl't.. 123 50 Escompte hors banque 2 132 2 132

.produ.t'.Ln.m.o e jnu!itrie!sAi-,acien. 4M.. 455. ponc.)90330;Or.àS003H).. 31M50 22.g~ ..se. ;SOnavrai-iePéninsu)aire- 2 sh~ Ru9sian0ii. 4(i75 47 ..Prêts. 1.1;~ 11/2

̃̃ Produitscmm.o 6__ Ka |n.,ustriels Alsaciens 454.. 455, ïi Fonc. 1903 3 O/O r. à 500 311).US 50 22..|s gosse -J.^ Havraise Péninsulaire RussianOil 46 35 75 43 Prêts ..lii'i 11/2

•••Chargeurs"» maritimes •_ 13ii Maison Brèguet 6 O/O 488. 4L'« 25 o Com. 1906 3 O.'O r. à 500 2.U8 ÛO 301 Sosnowice 1482 ..1470.. ?»?•> Transports en Co.nmun 630.. 670.. 25 Tabacs d'OrientA-d'Outremer 437.. 434 Cuivre (Comptant). 6315/10'

•̃ -• Messageries wiarj^r Min s de Lens 6 0/0- 492.. 494 50 g Fonc. 1909 3 O/0 r. à 250 139 168 25 Tabacs ottomans. ••- 378.. 372.. 40 Tran5ports Maritimes Tanganyika.- 101 103.. Cuivre ((;Omphn t). 1*11' 1. IJ2 II)' ku w -ri» Paris 772.. 770.. Saint-Gobain, Chauny 52550 525.. Com. 191 2 3 O/O r à 250 16").. 11)4.. K5p. des Philippines 26B0 26901 ““̃̃ 5 sh.. Tharsis.. 252 258.. NEW-YORK. 12 juin »»•̃ Omnibus oera- 182 Usinas sinistrées 6 I /2 O/O.. 485 50 h- Fonc.19133 l/20/0r.50Q 316.. 316.. 40 vicnv (Et. thermal^ 1195.. 1185.. "Bénédictine 18250.. 8080 TransvaaIConsolidated Land.. 59 50 59 50 10 Transatianuqu Algerio 3 O/O 1902 340.. 342.. 5 1913 4 0/0 r. à,-50Q ̃<ili8- 386 i. 25..Edis0Jn 830 830.. l'f^ •• Distillerie Cusenier •"• 5725 5600 Tubas et F. de Sosnowice. 2«1 285 Call Money, c. m. ,4-314 S-iV

Jn ̃̃̃ i Paris- ̃"• 1240 1235 6 0/0 1921 48(> 486. Empr. 1917 5 1,2 r. à 300 ;2«7 50 2K«.. 4066 For="MotriCc -du«none(parts). l™ •̃ Distilleries de l'indo-Chine.- •• 3750 25 b. Tubize,p.-iv 500.. 507 Câblestransfers- .46137 -4 «182

î" ̃" :? 530.. 526 Indo-Chine 1899-1905 ̃ 284 3.3 283 g Com.\i?20 5 1/2 r. à 500 428 431 '25 Havràised'EnergieEi étriqué. 43a.. 436.. ^"Grand-Hôtel. 3 sh. Union Corporation <os 108 50 Change sur Paris, vue: liiS «1" 1 t

.̃> •• firLiquiae-- ni i66 1902. i 2uO 25 260.. Empr. 1921 6 1/2 r. à 500 509 509 50 |ndo-chinoise d'Ejactrlcité. 1800 i360 20 Grands Moulins de Corbeil 287. 2JD. UtahCopper Cy. ;•••• 1034 1031 U. S. Liberty 3 1/2 O/O 101 li) 101 10 :n or?i?«r?n*ma. «"̃• 857 Tunis 3 0/0 1902-1907 305 Cpm- 1922 60/0, t. p. 43 ) 492' ..= iO'i. p vréneerïne d'Enérgiq Elec.tr. 310.. 824.. f5 Sucreries Brésiliennes 675.. 662 Verminck « M8 '158 AtchfsoriTopekà 102 101 1/4

1-s' otœn«rts& Sucreries Say. 2814 2773. '25'- Radib-Ele'ctrique. ;S4U.. 350.. ^0 88 SucreriesColoniales 469.. 450. 1.158 158 Baltimore & Onio 5Ki4 51.

4335 5?«?iesdfEx4me-Orient- 6U4 600' Angleterre 2 1 /2 O/O 168.. 171 Est 6 0/0- ̃ • 425.. 427. Radio-France. ••••. 550' 550. COMPTANT Canadian Pacific. 53 1 2 152 3H M»BiZerieso«»> Arfontin 500 I9O7.: 1188 1212 -4 0/0 331 32!).. 25 Radio-Maritime 333.. 329.. 1»} Ciments Français 6200.. Chespeake & Ohio 651.2 84 12 o, Consolide I"et2'sériss 2230 2180 5 O/O 1909. ̃ v. ̃ 30/0-' 335.. 333.. 15.. UniOn d'Electricité. 329 322.. J*w du Boulonnais- 750 Omnium-Pétroles 496.. 503 Chicago Milwaukee C 22 3' 4 22. aûiOIB9M8a« 15 "S 16 Autriche 4 0,0. ••r- 30 25 29 2 I /2 O/O 278.. 28150 50 i;O" de l'inao-Chine 3265.. 3242.. 31 0/0; Royal Dutch 22700. 2650.. Chicago Rock Island 32 3/4 31.1/8

?oo 1896 •̃••••̃ 15 75 15 65 Belgique 1873 52 50 Lyon 3 O/O 1855 306.. 308 50 GO ftcétylène & Electricité 1700.. j5" Poliet etChausson 475.. 475.. 5sh6;shell 287.. 281.. ErieRailroad 13. 131:4

̃ 31/2001894. 16 75 75 75 Brésil 4. OiO 1889..̃••••••̃•• 124.. 12i/ ̃<- "6 0/0 Bons déc. r. 500 514.. 511.. 12 50 Aclé Aes&ForgesdeFirminy. 2S6 2001. jsteaua Romana 470.. 492 Illinois Central 11 1-2 lit

500IÙ06 2S 10 ̃ 2>> 10 6'0('0 Funoin.g -6 0/0 423.. 422.. -•.̃ dpFrance 550.. 550.. M Afrique Occidentale (C") 1675.. 1660.. U5..JMonaco 3265 32ÏB New-York Central 00 3/4 100 /,̃

50,0 1\J06' 19 55 21;'10 50 6010 tundlng. ~5 '6010 360 "~2" dp Fran.e. ~5O.. ,,50.. (j~ Agence Havas .6*-)0 tw8 l~û"l Monaco. 3265 32'-1).. Pensylvania Central. 100 31~ll00 .1,'

41.20/01909 19 55 19 50 1.909 tp.ernamoueo) 310' 5 0/0 366.. 372.. 50.. deLongwy. 950.. 950.. 100.. Agence Havas 1620.. 1608.. Pensylvania 44 3;4 445(8

4"0/0 e,rbie40/0amortissabul895 Bulgarie 5 0.^0 1896. =4'o/O. 323.. 323.. 25.. de,Micheville 810.. 810.. 10* lb Ain L-iquide (parts) 4900.. CHANGES(C m) Reading. j6 5,8 76 1Ï2 8

? -Uniflé 7150 7015 4 1/2 0/0 1907. ̃_ 3 Fusion 310.. 309 50 2oO.. de Sambre-et-Meuse. >552 2580 b5 Bergougnan 1360.. 1350.. wiAriutovu. m.» Southern Pacific U03'4 901 t'4 iutv. «" "g 9)4 4a jy 42 30 Chine 4 O/O Or 1.895. 249.. 25i: 21/20/0 •• 282 50 280. Arbei (.Etablissements) C59.. 102 83 Bon Marché 1940 1950 Londres. 3135 3193 UnionPacific 133 1*4 136 1,4 J 50iOlsà02 420 420.. m id; Bons décennaux 6 0/0.. 510 511.. 25.. Alel. & Chantiers de la Loire. 751.. 1*> ChapaUEtablissements) 4598.. 505.. New-York 5 56 15-57 AnaconoaCopper 45 3 .4 453/8 U de Londres et Mexico 410.. 401.. 50/0 1903 402.. 408 75 6 Ô/O 422 50 423.. 50.. constr. Nord de la France noo 1105 ;*>•• Cirages Français; .••̃•̃ 1251 1251 Allemagne 002 0 02 ChinoCapper. 23. t. 23 1/4 eanque Maxi y30 ai5 5 0/0 1908 «50.. 951.. 60/0 361).. 369 75 25 Chant. & Atel. de la Gironde- 393.. 3250 Compteursà Gaz ..••• 678.. 875 Argentine RayCopper. U 7'iS 123'.4 i*iU' ImDè"Ott3m"2aO'p. 1,15 302 Egypte Unifies 202 50 202 35 4 0/0 ±>i 323.. 40.. deS'Nazaire 820.820.. ̃• Oidot-Bottin «08.. 980 Belgique 8610 86 iO UtahCopper Bi 28 8i j^ j fsn ,>n";< flio-Je-la-PUti Privilégiée 175 85 176.. Nord 6 O/O, série F 428. .428 35 Châtiilon-Commentry 2000.. *»•• LeFigaro. 537.. 520.. Danemark 274 75 American Téléphone 24 1 '2 124 1/4 l"1 1 CrécitFonîier cyptian 1621! 1«32 Espagne Extérieure 204 05 6 0/0, série E 368 366 50 Commentry-Fourchambault. H75 30 Gaveau et Cie 518.. 516.. Espagne 234 25 2-J3 75 Amencan Car & F !71 169 T«itr- te H- ilwvs •̃̃ 4'J7 493 H; Honique I8dl 6- 40/O.sérieD 347.. 347. 10.. Decauville 180.. 50.. Haour (Etablissements) 419 50 Finlande BritishAmerican Tobacco 13 1/8 231/8' 1-> ii" r nt'r IMinin" 690 697 It-iie 3 1/2 0/0 55 57 OU a 0/0. ancienne 318.. 319 Dyle et Sacalan priv 248.. 235.. 1=0.. chaix 3350.. 3250.. Grèce 44 50 Central Leather 25 3-4 ->5 1/4*

̃iôsi' Ria-Tmto ••••• '>5J3 ->i32O Japcn 4 0/0 1905 252 75 254.. 2 1/2 0/0, série C. 283.. 281 ord 220.. 221.. •» Bec Auer. ..Hollande 60935 75 611 2 ̃ General Electric ]i84 180

i TrSO a? < ̃V-è-ionna) "ô30 "iiSO 60,01907 24B-. 248.. 6 0/0 1921, tran. A. 422 422.. 35 Electro-Cable (ordinaires). 530.. 570 -• Librairie Hachette 1302 1300 Italie 71 UO 32 30 Bethlehem Steel I 52 i'-2 51118

1:(.¡~¡) A"" "r'o,onn3)" 510.j36.. '50,0 0,0 1-04 2~¡t.. 248.. 60/0,1921. ècennaux 6 0/0 ~22.. ~2~ 35.. Electro'Cable (,o.rjtnaireS). 520. 510.. JO.. LibrairieHachette. 1302.. 1300.. Italie. 71 90 2230 30 ~O U. S. Steel C. ~2 -?2 5n/8'

P- ù'-rc Nitr°t» 855 85- Maroc 5 0/0 1904 450 450 Orféans Bons décennauxB O/O 509.. 510.. 85 Fives-Lille. 1954 ..1954.. «° •• Lille-Bonnières, ord 1200 1199 Norvège « 28125 261 50 U. S. Steel C 96 1/8 04 7/8-

Le iv DhteiSocitto Russ--) 3l-i 30" 5 0/0 IdlO 840 850 60/0 415 50 416 25 Forges&Ac"Huta-Bankowa 1090 1094 30.. Maroc iC* Générale du). Portugal. Mexican Petroleum. --30 230' o-itrt I Carpn '27 2->5 Portugai3O/0 82.. 82.. 50/0 332 50 372 35 30.. Forï"& Ao""Marinea Homéc1 801 800 bO pétroles^ Industrielle). 800.. 785.. Prague 48 40 46 60 Royal Outch. •"••• 47 3;4 47 1/8 e IB-li'i Xli -ror'l'"otHaffnu:rieJ>t-ypf. 1191 1130 Tabacs ou Portugal 1335 1340 40/0 32a.. 329.. 43 84 Fî"&At.Constr.EI.Weumont)p. 1536 1525 Tabacs(C" Générale des) 320.. 315 Roumanie 7 75 7 90 Shèll 35 1/2 35.

t-l-c Ottomans °. 338 371.. Russie 4 O/O IB67-I869 1385 13.. 30/0anc 332.. 329.. 30.. Mèditerranèe(Forî"&Chant). 520.. 515.. 152 Tabacs au Maroc 3218 3198 Suède. 414.. 41375

̃"•• C-blii fcii trhuss'i;84l/yo,-o. 19 50 19 20 «0/0 1894 1250 12 50 Ouest 3 o/Oanc 307.. jO6 Forges et Fond"Montataire 55 unionCommerc1<tndo-Chino'sl 830.. 840 Suisse 280.. 280 25 Affairestotîl93. 800.000 •̃ v t. "41 « o/u isoi 13 25 12 Î5 a 1/2 0/0 260 50 268.. 25.. Matériel de Ch.. feKFr.-Belge) 1U8 1095 •• Union Européenne 612.. 000.. Vienne (.100 000 cour.) 22.. 22.. titras..

Placés Réjane, 44 francs Rapile, 20 francs Renfort, 2G fr. 50.

Une réunion sportive de charité L'Orphelinat des armées et l'Association nationale des camarades de combat organisent, demain jeudi, à 8 h. 30, ,au Vélodrome d'Hiver, une grande soirée sportive au bénéfice des orphelins de la guerre. Le programme a été composé de la façon la plus heureuse, et il n'est pas douteux que tous les sportifs et le grand public .ne répondent avec empressement à l'appel, des

organisateurs. ̃ ̃: ̃

Les champions les plus qualifiés du 'cyclisme, de l'athlétisme. -de la;<(force » x.tdu. patinage à roulettes prêteront leur concours.

Il suffit d'ailleurs do citer Lucien .Gaudin, l'as des' as Charles Lafontan,. ,lé chevalier Caragnani, Jean Lacroix, tous champions d'esct;im<3, l'excellent coureur Jean Vermeulen,. les cydistes amateurs Michard et Faucheux, ])Oiir se convaincre de l'intérêt que présente cette réunion. ̃ •- •• Trois musiques, dont celles du 5e d'infanterie et de la garde républicaine, ajouteront encore à l'éclat de cette fête qui sera présidée" par M., Henry Pâté, haut commissaire à l'éducation physique, aux sports et à la préparation militaire.

Lettre d'Angleterre Londres, 11 juin. (De notre correspondant particulier). 111 ne semble pas que Mrs Mallory, 3a lady champion d'Amérique de lawn-tennis, soit cette .saison une adversaire particulièrement redoutable pour .Mlle S. Lenglen, la lady champion du monde lors des championnats d'Angleterre à Wimhledon. En demi-finule du championnat simplede dames du Gipsy Hill L. T. C., Mrs Clayon, une joueuse assez peu connue, vient d'éliminer Mrs Mallory pur 6-3, 6-3.

Puisque nous parlons do Mlle Si. Lenglen,. je note que les journaux assurent, qu'elle aura comme partenaire, à, Wimbledon, Washér, gagnant du championnat sritiplé à Saint-Cloud. Au double de dames, Mlle S. Lenglen jouera' avec sa partenaire habituelle, miss Ryan, quv l'année dernière, fut finaliste dans le Championnat d'Angleterre simple de dames. 1, Dans le double, toujours a Wimbledon, ̃\V.-C.' Crawiley aura Washér comme partenaire. E. Flaquer et le comte Gomar pour l'Espagne, H.. Larsen pour le Danemark sont parmi les. étrangers engagés. V Dans le Championnat d'Angleterre de golf, à Troon, en dehors des "Américains les étrangers inscrits, tous professionnels, sont Arnaud Massy, Jean Gassiat, Aubrey Boomer, qui est Jersayais, mais considéré ici comme un golfeur français Claude Gassiat et A. Coussicr, pour la France Angel de la Tore (champion d'Espagne) et Joseph Kirkwood pour l'Australie.

S. A. R. le prince de Galles vient d'ouvrir les links populaires qui viennent d'être aménagés dans le parc de Richemond. Il a joué la première balle devant 3.000 spectateurs, et son drive .fut assez bon. La balle a été relevée .par M. E. T. Willison, qui l'a remise au prince, et celui-ci selon la tradilion de saint Andrews lui remis en cadeau une pièce d'or d'une livre. Les links de Richemond Park seront ouverts. tous les-.jo.ui's y. compris le dimanche, aiayc-unant, le ..paiement d'un droit., .d'un shclling six penees .pour un parcours ,dc 18 Irons. Des cartes d'abonnement, valables tous les jours, sauf le samedi et le dimanche, peuvent être également prises par les golfeurs sans autre formalité que d'en acquitter.le prix.

Un club house avec 200 casiers fermant à clé, des vestiaires, des douches, deux salons, une salle de 'restaurant sont è la disposition des joueurs gratuitement. Il y a aussi un vestiaire réservé aux dames..Toutes ces installations ont été .faites par un comité qui a avancé les 7.000 livres qu'ont coûte le tracé des links et la construction

du club house. J.-H. Taylor, le profession-

nel connu, a dessiné les parcours et surveillé leur aménagement à -litre gracieux. Déjà, le London Country Council à Hainault-F'oreste'et le City of London Corporation à Chingford avaient aménagé des links populaires qui sont très fréquentés. Le L. C. C. a un vaste projet qui consiste à augmenter de quatre les ̃terrains de golf

Tr~~MT TTr~t<E~TTT' Tr~TT T T~/T A T~T~ir < f> Tir TTTXT ,1923

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.-qui- existent dans Jcs environs de Ju Métropode anglaise, pcnir donner ainsi aux employés et aux ouvriers la possibilité de'pratiquer ce sport sans, être obligés de faire partie d'un club dont la cotisation dépasse' les sommes qu'ils peuvent dépenser.– L. Y.

--rllCl'

LAWN-TENNIS

Les Ghampionnats de France

A mesure que s'avancent les différentes compétitions du programme du meeting des Championnats de France, l'intérêt croit. Aussi, hier encore, l'assistance éta^it-elle nombreuse et élégante autour des courts du Racing-Club de France, à la Croix-Catelan, au bois deBoulognc..

Le. grand match de la journée à éié là" demi-hnale du cliain])ionnat double, que les, Bordelais Sarnazc'uilh et iiluncïiy ''reihjiçits tèreirt sur les toujours jcvinos vétérans jA. (jobtH-tgt- MaX;.Deo.i:igisi;gaF;4) sfttsr^r^». ~l\ï jeux à 33. A remarquer que l'équjpcf battue amis plus de jeux à son actif que l'équipe victorieuse. Le premier setfut enlevé difficilement jrai; les Bordelais^ puis Gobert et Decugis, dans un style" excellent, faisant prpuve alors d'une nette supériorité, enlevèrent facilement les deux suivants. Le quatrième set fut longtemps indécis, et à plusieurs reprises chacune des équipes eut la balle du set sans pouvoir marquer, ,1e point décisif qui, finalement, fut pour tes Bordelais. Encore que moins longue, la. lutte eut la même physionomie dans lé cinquième set, qui revint à Samazeuilh-Blanehy, dont la résistance physique a paru supérieure à celle de leurs adversaires, évidemment à court •d'entraînement.

Dans le simple, en.quart de -finale, Cochet a battu Brugnon, qui a paru manquer de conviction en une victoire possible. Max Deeugis avait éliminé Féret après une très belle partie où il a fait preuve de ses meilleures qualités de grand joueur.

En simple de dames, notons la belle résis- tance de Mme Wins-Speranza Contre Mme, Golding au premier set.

Voici les résultats: ̃ ̃̃ 'i Championnat simple" `, [

Quarts de finale (fin). Cochet b. Brugnon,

Lebasi.

-*̃ ,w«w>»>* ̃ ̃ » ̃ ̃̃ ..̃

COURRIER DE JDA BOURSE™ ̃̃̃̃>̃̃̃

Paris, 12 juin.

Même .note. qu'hier..Les transactions sont- assez rares et le marché est irrégulier cependant dans l'ensemble, on n'est pas mauvais.

Aucune communicalion officielle ̃ n'a en-

core été faitepar to gouvernement britan-

nique, mais ce qu'on, connaît de ses dispositions n'a pas autrement ému la Bourse, qui n'entretenait guère d'illusions sur une conciliation prochaine des points de vue anglais et français. L'impression toutefois n'est pas pessimiste. M. Baldwin disait dans une déclaration récente, « Peut-être connaîtrons-nous, pour commencer, quelque échec temporaire, mais j'ai la certitude qu'en fin de compte le succès couronnera nos efforts. » C'est également le sentiment du monde des affaires. M. Baldwin s'est montré, bon prophète en'prédisant:un échec pour commencer.- Il ne se laissera donc pas décourager, et on -peut espérer que la seconde partie de son .oracle .finira par se réaliser. En attendant, organisons l'exploitation de notre gage et opposons, nous aussi, la » résistance passive » aux honest brokers trop pressés. ̃

Nous avons signalé, hier, dans une autrepartie du. journal, l'émission simultanée & New-York "et à Londres, de l'emprunt autrichien^. Ces deux opérations ont brillamment réussi. Les 25 millions de dollars et les 14 millions de livres ont été souscrits en quelques heures, et ces obligations font prime sur les deux marchés. C'est d'un heureux augure pour l'émission qui aura lieu ultérieurement sur notre place. Les changes sont plus tendus.

Renies françaises, calmes. ( Fonds étrangers à change, fermes. Lourdeur des fonds oflonians, en raison des difficultés de Lausanne au sujet, de la monnaie de paiement des coupons. Les établissements de crédit cèdent quel- ques francs Banque de Paris. 1,392 Lyonnais, 1,545 Comptoir d'Escompte, 980 Union Parisienne, 810 Mobilier, 466. Bonne tenue des chemins de fer.

Groupe électrique, incolore.

Métallurgiques, irrégulières..

Fermeté des cuprifères. Le métal est en hausse de 5/8 à Londres Le Rio gagne 33 fr., à 2,620 Tharsis, 258. Les exporta-

̃Jt-ï, iî-2,- li-3- Max Decugis. b. Kerel, 7-9,- 64,

Championnat double mixte

J'remirr tour (suite). Mme Danet et Blanehy b. Mlle Lecavon et Le Hlant, (i-S, 0-1 MmeMans.et et Manset b. Mme Le Conte et Le Conte, U-'J, 4-15, G-3.

Championnat double.

Demi-finales. .Samnzeuilh et Blanehy b. Gobert et Max Decugis, 8-0, 3-0, 1-6, 10-8, 9-7. Championnat simple de dames

Premier tour (fin). Mme Golding b. Mme Wins-Sperenzu, 7-5, (>-l.

Championnat double de dames

Premier tour (fin). Mme Le Besnerais et Mme Le Conte b. Mme Pigncrcm et Mlle. Y. Bourgeois,' JO-8, 6-o Mme Wins-Speranza et Aille Contostlnvos b. Mlle Devé et Mlle Cousin, G-2, 1-ti, G-2 Mme Golding et Mme Vaussard 1>. Mine Danet et Mlle -Conquet, G-2, 4-6, G-i.

Critérium double mixte

.2° tour. Mlle. Clmrnelet et Barbas'b.'MlTe- V. Callay et R. Kloucli, 6-2, 6-0; Mme P." André et Van Minden b. Mme Lecomte et Géraud, 6-3, 1-6, -04; Mlle Cuiiteiiat et Le Quellec 1>. --Mme Bro- "ëliiïucl ~eT Armengaud; -2-6; S-27 6-2 Mlb" "Deèlers »t. Gcutien b. Mlle.Miichez. ol, Avon, 2-6, 0-0, 6-3 Mlle Chanluire et Hoche b. Mlle Bauf et Deman, 0-2, 8-0 Mme Delugcnière et 'Blanc b. Mlle L. Huehez et D". Unii-ehl, G-'r, (> Mlle Scliiff et Augustin b. Mme Prévôt et Prévôt, 6-3, 6-i. 'Critérium; double

Quarts de finale (fui). Champln et Lefébure b. Augustin et Le Blant.. 2-6. 64, 6-3 Aron,et: Meunier b. J'iouch et Le Quellec, 3-6, 7-5", 7-5. Prix de l'Espérance (simple)

DemiJinales (fui). Rigaud b. Bernard, 6-1,

Finale. Lcurent et Ader b. Larivière et Goujon, 6-1, G-2.

Prix de l'Espérance (double)

Demi-finales (tin). Ader et Laurent b. Friednian frères, 6-i, 64.

Prix de l'Espérance (double de dames) tour.. –.Mme Lambert et Mme de Colombes b. Mlle Môreau et Mlle HocqueL, 6-0, 6-0 Mme Porée et Mlle Goldet b. Mlle Saunier et Mlle GaIttis, (5-2- 6-3- Mlle Contostlavos et Mlle Chorcmi b. Mlle de Miramon et Mlle de ̃ Dampierre, 9-7, li-3 Mlle. R,ottembourg et Mlle '.Fonder b. Mlle Fulcônriel" et Mlle.Tihy, G-2, 6-3; Mme -faSkin et Mlle Tessandier b. Mlle S. Passemard çt Mlle Amaury; G-3, 3-6, G-3 Mlle Galleste et Mme Holzschuclt b, Mlle Y. Kahn et Mme, Minster, 6-0, 7-û.

Voici les convocations pour aujourd'hui

lions américaines de cuivre atteignent; des chiffres élevés "'̃: 290. millions de livrée' en

mai. ̃̃•̃

Le sucre, .par contre, ayant légèrement rei nie, des dégagements se sont produits sur 1 e groupe Sa»/ 2,773* Sucreries tn:q\i))te. 1,130. ̃-̃̃̃̃ Pétrolifères roumaines, recherchées Coîotnbia,1 477 Stèaiïà Romana, 492. Sud-africaines, fermes.

De Beers, 1,014. Le marché des diamants continue à être très actif.

Au comptant, le Port de Rosarto abandonne 650 francs, à 5,500; les Ciments Fran-1 çais en gagnent 880, à 6,200; Part Electricité et Gaz du, Nord, 400, à 6,200 Harpener, 255, à 1,250 Hôtel Meurice, 200, à 1,600 Eclairage et chauffage, 170, à 1,090 Asturienne des mines, 125, à- 4,535, etc.

INFORMATIONS FINANCIÈRES CREDIT LYONNAIS. Bilan au 30 avril 1923. Actif

Espèces en caisse, et dans les

banques. Fr. 533.i79^52 04 ̃ Portefeuille et Bons de la De-

fense nationale 3.834.282.505 71 Avaneessurgarantiese.trep.orts. 25tj.426.158 30 Comptes courants. 875.447«,7fi8.-53. Opérations de change à terme1 :l "̃̃ .pàranjies" •:̃ :». *̃• 50V147.'5OÛ » Portefeuille titres (actions, bons,

obligations, rentes). 5.701.715 69 Comptes d'ordre et divers 74.737.887 48 Immeubles 35.000.000 »

Fr. 5.(S65T222Ï787~8t

Passif

Dépôts et bons à vue. Fr. 1.876.975.134 51 Comptes courants 2.928.471.023 92 Comptes exigibles après encais-

sement. 76.779.421 78 Opérations de change à ternie

irai-anties 50.1-47.500 » Acceptations. 36.350.469 38 Bons à échéance 49.883.902 04 Comptes "d'ordre et divers. 152.028.817 72 Dividende dé l'Exercice 1922

(Solde.). 20.000.000 Solde :du compte « Profits .et

pertes des 'exercices .anté-

rieurs» 24 .586.518 46 Réserves diverses 200.000.000 » Capital '.entièrement versé 250.000.000 » Y yi\ Fl'- .5.J505.222.787 81

w- Championnats de-France A 2 heures. Mme Vaussard c. Mme Danet Mine Billout e. Mme Le Bosnevais.. A 3 lu Mlle Lei-onte e. Mme Golding Mlle Conlosllavos et Lacoste c. Mlle Cousin et Cousin.

A î li. Demi-finale Championnat simple Dliinchy c. Cochet.

A 5 h. Mine Billout et Ilirseh c. Mme' Danet et Blundiy.

A 6 h. Mlle Lenglen et Brugnon c. Mlle lasto et .Samuzeuilh ou Mme Le Besnerais et Danet.

Beau et intéressant programme, on le oit.

On a joué de nombreux ma telles des prix de l'Espérance simple de dames et double mixte et on contiuera aujourd'hui. Ce sont les deux épreuves où les engagements affluèrent. Paul Champ.

Le Tournoi de Vichy. Le tournoi qui «'est achevé- au Sporting-Club de Vichy, a obtenu iui..vif. succès. Voici les- résultats' des finales Handicap double-mixte. Mlle Rivière et Rfimillon (– 30) b. Mlle Martin et de La Bruyère { 15,3), G-2, (M. ̃ s' Handicap double. De La Bruyère et C. de Vicose (– 15) L. l'oussine.au et de Villesljrune lo,3j, 0-2, (i-3. •̃•.̃» Handicap simple. Ramillon-'(– 15) b'' Kruger (– 15), 6-3, G-2. "•• Handicap simple de dames. –Mlle Rivière (– 15) b.-MIle Guichard (2-G), 64, 6-5.

` AUTOMOBILE

LE TOURIST TROPHY

Victoire de Woods, à 89 kil. 500 de moyenne La première épreuve du Tourist Trophy, le grand meeting anglais réservé aux motocyciettes, le « Junior Race », a obtenu un grand succès, tant au point de vue spectacle qu'au point de vue sport Les records précédents ont été largement battus. Disputée sur six tours du circuit de File de Man, soit 361- kil. 320, et réservée aux motos de 350 cmc, catégorie vers laquelle s'oriente nettement la fabrication anglaise, la course, avec ses 72 concurrents qui prirent le départ espacés à partir de 10 heures, donna lieu à une compétition serrée. Le premier tour (60 kil. 720) voit en tête Simpson (A.S.S.), en 38 minutes, devant Hough (A.S.S.), en 38' 23"; Le Vack (NewImpérial), et de -La Hày (Suhbeam) suivent tout- près,- précédant un groupe compact. Au second passage, Simpson mène .toujours, en 1 h. 16' 16", marchant à une allurede chronomètre; Lc-Vack est.passé second,-en ï h: ̃17'39"rWobds."(ÇoU'dft):"s'esf rapproché, et suit, en; troisième "position,» à une minute; de La Hay, tout près .'également, quatrième. Le Vack, .continuant sa marche progressive, passe le-leader et' garde cette position jusqu'au quatrième toiny qu'il 'couvre en 2- h. 38' 55' Simpson. a^-disparu et'Woods, régulier, -suit. à,2- minutes, "pourchassé lui-même par Dance (SÏÏnbeairi), ar;rivé à pas; de géant à moins de 25" secondes. Ce dernier, profitant d'un incident survenu à Le Vack, passe premier au cinquième tour alors qu'il entamait les derniers .60..kilomètres, .il.- casse un, piston- et doit abandonner. "Woods (Cotton), admirable de régularité, termine alors en 4'h. 3' d-7", à la moyenne de 89 kil. 500, devant Harris (A.S.S.), -en 4. h. 6' 16" Alexandre (Douglas), en i. h. 9' 35"; Bourne (Bradshaw), e'm 4~ IL .13' 41" Anstiçé` (Douglas); en 4: h; 15' 27" Longman- (A.S.S;.),:en d-h. 17" 33 secondes.

̃: L' arrivée* fut extrêmement serrée, ce qui prouve qu'il y a un certain nombre de marques très près les unes des autres, et que, derrière les leaders classiques- de la fabrication, une séria de jeunes, marques s'organisent pour les compétitions iutur.es. |i Ikest-à, nète£*4uc-^lton^q«iIa.iè«S»ié^c^t*' preuve,- est^ngagé-; dan«t>nolr« -tirané' Prix dé~TauFS, catégorie 250 cmc, où il représentera l'industrie; anglaise avec Levis, O.E.C. Blackburn et New-Imperial.

La dernière journée1 du meeting comprend deux épreuves le « Lightwcight race », réservé' aux 250 cmc, et la. course des sidecars 600 cmc., instituée cette année, toutes deux, se disputant sur trois tôurç (182 kilomètres 160).

Dans les motos de petite cylindrée, qui ont réuni 40- engagements, on relève Levis (Davison), vainqueur l'an dernier, .à 79 kilomètres de moyenne O.rK. Junior, Excelsior, New-Imperial, Ikershaw, Le Vack et \Voods (Cotton), victorieux, dans. les 350 centimètres cubes, etc.. 1 Les sidecars n'ont réuni que quatorze partants, niais le lot est splendide Norton. Douglas, Blackburn, Sunbeam, Scott, ont établi des machines solides, puissantes, aptes à donner d'excellents résultats. Y.GEORGES Prade.

AERONAUTIQUE

La Coupe Michelin. Le capitaine Da'J gneau,' de la division d'entraînement du Bourget, partira aujourd'hui de Villacou-, blay, à 2 h. 30, pilotant un Bréguet CV. La progression du trafic des lignes aériennes. Les lignes Paris-Varsovie et ParisConstantinople, lignes de long trajet, voient cette année une progression sensible de 'leur trafic. A elles deux réunies, ces deux lignes transportaient, en février 1922, un fret de 617 kilos, en mare de 2.761 kilos, en avril de 4.617 kilos les chiffres correspondants pour 1923 sont de 1.717, H. 783 et 2Î.312 kilos, soit un rapport d'environ un a -"six. De même, les kilomètres-passagers ont évolué dans les mêmes proportions. Février 1922, 5.318 km. mars 1922, 11,820 km. avril 1922, 22.578 km. ̃ février 1923, 6.577 km. mars 1923, 56.816 "km. avril 1923, 125.576 km.

-Aujourd'hui, tes avions partent complètement chargés, et il a souvent été nécessaire de dédoubler les services.

GOLF 'r\ ̃•̃- '̃̃̃̃

Golf Club de Paris. Voici l.e programme des compétitions qui seront disputées cette semaine sur les links de La Boulie Jeudi li juin. Championnat de France réservé aux dames. ••̃"̃' Samedi 16 juin. Coupe de Muisous-Laffille, Challenge par coups sur 36 trous. Dimanche 17 juin. Prix du Premier Pas (championnat des jeunes) scratch par coups sur 18 trous. Réservé aux fils et filles de membres du G. C. P. n'ayant pas encore pris part à des concours disputés .sur les links de La Boulie. '̃•

Golf Club de Sàifit-Gërmain^' Lés deux) derniers prix disputés sur les links du (j. C. de Saint-Germain ont réuni des concurrents nombreux. Résultats r ̃ Prix du Club. Concours contre « Par. ». ~~l, L. Lcpoivre, 1 au-dessous 2, .lI.Veinbach, 3 3, R. Simon et P. Savoyc,4 ;-5., M. Queiiouellè, 5 6, G. Donunartin, A. Gallay et C. Olivier, Ga,udessous. ̃

Prix de l'Ermitage, réservé aux dames (o[[erb par Mine Jacques Poucet).- GoiKours^vpnirg Sogèy. 1, Mme II. /WeinbaçhvN'lme P.'Savçye'rS Mlle A. Oudin,' égalité-; .-jv Mlle J. Gagneâu;-et Mlle'S. Oudin, 2 au-dessous 6, Mlle L. Simon, 1, au-dessous. ̃. ,-f:. v^PÔLO HIPPIQUE- ̃ ç-:T^ BagàJi^'e ci'ntre Saumùri Aujèiird'hiai

̃ffiercredi,- à cinq lieufes," au Polo Glùh'iïe

P;ari.s, s,ur,. son magnifique .terrain^e^jB^atélfe ail bois Boulogne," se' jouérà fin match entre une équipe- de -l'Ecole- de cavalerie; deiSa'umur et uneéquipe civile.Efcvoici la composition '̃' ̃ <>•. .Bagatelle MM. ,R. Bamberger,. Errer, conît'c Ch. de Polignâc, prince L. Râd^iwill. ̃ "Saumur capitaine Wallon,; capitaine Arlabosse, commandant Wattcl, adjudant-

chef Ma ca ire: °

•Cette partie sera suivie avec le plu» vif intérêt par tous les sportsmen, carpelle' mettra .en relief les rapides progrès, réalises dans l'année et notamment à l'Ecole d'application de cavalerie.

Demain, finale du Prix La Rochefoucauld, h -i h. 30, et à. heures, divertissement, poui;

les' enfants," et match de p'old'S:bfcyciette.

AVIRON V V \j

Les Régates internationales de' Paris. 7VLe Comité des Régates internat iona^es de Paris organise, le 17 juin prochain, sa*graiîr de journée annuelle dés régates, internationales qui sont tes Grands Prix de Paris d'aviron.

Les engagements très nombreux .reçus par ie Comité lui assurent déjà'uti'iécla.tatU; succès au point de vue sportif. Cette 'journée' organisée dans, le bassin de Colombes-Àr- genteuil comprend onze épreuves différenws-.djseuièeft^su.r le pai'cours classique ,<te

2.000 mètres en ligne, droite, compris cnlm,

la pointe de l'ile (1 EPIl1HY, et le pont de elle- min de fer de Paris à Argenteuil. En raison^ précisément,, du très grand nombre) •d'ins̃orip'tions', des épreuves- éliminatoires sont, prévues le samedi 16 juin, sur le:mènie parcours pour lés courses à un rameur senior.; quatre rameurs débutants quatre rameurs juniors; quatre rameurs seniors. Les troi& premières de ces éliminatoires disputeront les finales de dimanche. -j. Le Championnat militaire. En plus des épreuves du programme ordinaire. le Comité: des- Régates internationales de Paris es.t chargé de l'organisation des Championnats de France militaires. En raison des très nombreux engagements reçus, des éliminatoires sont fixées comme suit Le vendredi, à six heures, dans- le bassin de Courbevoie-Asnières, éliminatoire pari- sienne réunissant le 503e chars d'assaut (champion de France 1921-1922), la garde républicaine, le 101° d'infanterie, le 19° escec-


.jàroifedH. train, Je 5° génie, le, 82° d'artillerie jourdç, UV lc,f .génie. ̃ -̃. ̃"̃

̃•̃ I*ès. deux- preiniers de chaque éliminatoire partie ipeiMirtfi aux demi-finales qui "seront cour.ucs_ samedi à six heures dans le bassin d^^b/diilfilW'vTgenteuiï: Çt'S.* dfenil-f inales fe\tbirôrtt,;£îi' outre, les vainqueurs des éli]niiÇaiûii'e^:i;égiona.les'déjù mmée^à tyon, Çerjfcraèv'Rèniiés/el rSan^y,/

lie diniaiich.e, la. finale du Championnat .'mjlitairo' iiéutafru.. six. Otju ipes et fcer.a disputfiç au, coiirs. de;. Sa réunion des Régates inîfeni^litiiiil.fâ de Paris. ^es :Réflates,,du. Samois Comitry Club; ,,La gtande jom-née nautique du Samois ïÊeuntry Çlub.unt' un, gvaa succès. Le commandant (Jout:ioeuliu-- représentait M. Pâté, ̃\û\\}i commissaire de .V;insti'nclioiï,.|.>hysiquç(, p.ugwe);iait y.eitt1 S!adjoind'reM.;Cié,rel, s.o-i cfétaire particulier du ininistro '<d& la.gij§tJ- 4^£i¥fiW,ii ls#V^uH.UiSid,es.coui-s^b' disputées ,im.x/i}$QQ ?'raètlT&S <,m ligBQtdrftHe, Canadienne (l p^gSyl>m-),-800; moires. i; Pé- nisson (Rowing Club de .Çaris) 2, lleineman' (R. C. P.) 3, Chapelliûr»T;6rub de Samois). Canoë sans barreur (Challenge Laneel).. 1, 'de Puyïontaihe(eiub de Saiïiôis). Si,Rousseau .;G.N =M6lUïï) ;'3, Ghaaiin1 (Club de Simiois) i, Pierre (OnN.-M.). •« ̃,̃"̃̃̃. ̃ • Yolo (Ic'mnr ̃de.p.oinU; (débutants}. 1, C. N. de France (Duval et Vidonj ,2,. C, N. Meum-; 3, S..N.Çovbeili 'Canoë sans barreur (daines),' 1.500, mètres). 1, MUc'-F'ûrget (Acàdemïa) ~,i Mme- Lambert •(Club de Samoïs) ;'3,' Mme Souche (C. N: France). "'Canadienne (2 pagayeurs), 800 mètres:' J, Rowîng' Club de Paris (Pénisson, Lejeune) 2, ^lub.de Samois (Moleux fils, Raimbault.); 3, Club de Samois, (Roy, .Losbcrg) i, R. C. P., (Bôyer, 'Pons)". ̃'̃

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Le budget de l'A. O. F.

Le Journal ofticiel publie un décret approuvant pour l'exercice 1923 le budget général de l'Afrique occidentale française, ainsi que les budgets annexes du port de Dakat^.idps chemins de fer- et des fonds d'emprunt" relatifs à cette "colonie.

Les prévisions de recettes et de dépenses du budget général ont été arrêtées à la somme de 72.142.000 francs, en augmentation de 882.000 francs sur celles de 1922. ,Le relèvement déjà constaté de la situation é'conomjque, permet de réduire notablement les dépenses de la section extraordinaire^ et l'excédent des recettes douanières permet d'jesp.érer des, plus-values notables, (, Les budgets, annexes poui" te po^t de Da,lïàr èt;j.es'chei'nins aë'fet' 's'élèvent ensemble

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Feuilleton du FIGARO du 13 Juin 1923 T (29T

L'AME DE LA BROUSSE

-=:)o~

ROMAN

« Une natte de cheveux féminins

peut entraver un éléphant. »

TROISIEME PARTIE

.'A'J,v ii '••'̃̃'• ,••̃̃;̃• .• Suite

'Au milieu de la cour, sa bride tenue par un milicien, un poney tout harnaché, le poil luisant de sueur, mâchait son mors.

Tandis que Pierre, penché vers le linh, l'interrogeait, Colette, sautant à bas de sa. monture, se dirigeait vers la case. Le gong s'était tu. L'ombre du toit de .Jpaille abritant le puits s'étrécissait-de plus en plus, devenait une simple frange, soulignant d'une demi-lune' obscure la base grise de la margelle.

Les arbres, immobiles, projetaient sur le soi1 clair leur squelette, sombre troué de taches d'or.

Un merle sifflait.

Pierre, se hâtant à la suite de Colette, atteignit à son tour les premières, marches- de l-'escalie-r conduisant' à' la .yéran:Ua ilQ-'leur log'ç-me-nt< ̃'

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Au même moment, la voix de sa femme releiitil.-

Comment? vous. Darly, ici ? Une brusque stupeur iigea Kérazel. Moi-même, chère Madame !.Je bénis le lutsard miraculeux qui nous réunil dans ce coin perdu du Cambodge. Je suis votre plus proche voisin, puisque c'est moi qui commande ̃la- station mili-.taire située ù.

Pierre reconnut la voix sonore et joyeuse de l'officier et un Ilot de- sang" lui empourpra la face..

Machinalement, il répéta

Darty. Darty, ici. à Dak-Reï. à Dak:lieï. v

Son regard halluciné* recherchait le passé, fouillait parmi l'amas- cotifus d'images et de vivions que ce ̃̃̃nom venait de faire lever ii,e r.oubîl. lie travail obs- cur .de sa .pensée lui" creusait la face", lui faisait un KKPScjue- étrangto^tt ï.ctëi- Hélaient tour à. tour les sentiments con-. tracliclo.ires qui l'assaillaient Puis, brusquement, if éprouva, comme un éblouissenient un souvenir venait da ressusciter qui le lit presque trembler.

Cramponné à la rambarde de bois.de. l'escalier, il écoutait resurgir des replis de sa mémoire et résonner au creux de son cerveau une simple question que sa. femme lui avait posée le soir où il lui avait annoncé leur départ pour' DakReï

«.Dak-Reï ? C'est bien au Cambodge, n'est-ce pas ? »

11 dit encore plusieurs fois de suite. C'est bien au~-Cambodge*?J. A*ù Cambodge. au Gain. expliquer la cause.' il; courba la i"êltif 'très']

exptiqu'er la cause, tt courba ta. te1e~t.res"i

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̃ III C'est ici ? demanda Darly. Tu en es sûr?

L'homme, un chasseur cambodgien au lerse épais, aux jambes longues bombées de muscles, -hocha la lète. Ici niènu1- seigneur. Regarde. ,.c_i. Et comme Colette, s'avançait, vivement', il recomnianda :` Doucement, -Le peuple de la. fo.r.ôi a' l'oreille fine. Si tu veux le voir, ne fais .aucun bruit. • Il fit quelques pas en avant, se.faufifâ entre les troncs d'arbres, «carta tes branches d'un buisson. "J- Vois, souffla-Uil. '1; • A- travers les fronda isoiis^ Roleiïei, Darty et Kérazel, glissèrent ,iui regafd, Devant ;èux, une claii'iône-oblonguo. é t a lait, entre 3a;bQt'dui;e de br.OH&se-, nu tõpis d'herbes 'pictmecs. Une poche d'è% croupissante y stagiia.il,uLe' s'olr' tom- bant y reflétait son ciel couleur d'anikt'ièj; tandis que les arbres al longeaient jusqu'à la mare leurs ombres confon^ue-s que des flaques de lumière, coupaient çà eUà.. ̃ ̃̃̃ Alentour, la forêt immobile et sans limites dressait ses troncs énormes. Sous leur voûte épaisse, une chaleur moite flottait, se mêlant à la'lueuiiconfûse du jour finissant. Un immense silence pesait, sur la terre, Le monde entier semblait vide et morne, cerné de tous côtés par la nuit prête à l'assaillir. Alors, demanda. Colette, en serrant les épaules avec': un p.ejif Jniss.oiï, .c'est ici que nous allons passer la nuit.. -L'hoiBine:-la-regl*rda. s- -Oui, dit-il. C'est à-cettcmareqiue' les seigneurs viennent s'abreuver, clia-

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que nuit. C'est daiis cette .clairière que les -maHa;es';d-e la bfou.sse.ylsnnent danser et lutter par bandes, carc'èst ici seulemejit, donplusieuc-s ,m;Mles..àvla;ronde,- que la lune leur montre leur ombre. Quel genre de gibier.? questionna, Pierre.

Tia. Tia. dit l'homme, les chefs, les gros ceux qui dictent la règle les buffles, "les éléphants, 'lescgrands cerfs,- etc. ̃ ̃̃

Il;marqua;iQne liésilaf ion; sa voix baissa encore, se fit confidentielle. :I?t"Ié seigneur' tigre. v Bonne affaire, approuva Darty. On va pouvoir s^amùse'r -!•'̃

Uvse, tourna vers Colette' ;;r ̃ Xious avez eu là- un'e#ienh'(ittr^use- idée, petite. Madaine. V' La je-unefeimiiTEf lut feburit. '[̃- '•̃̃-Crpyez-Vffiïs-?. dit-ëllé, NpJtïs; 'île,. \§D_ PWKpew0tr,§:.rie,n, j^es,. Catn)wd, '1 g'tens,qiit tous ùno iii.ragi nation un ,poiL. tartarhipaquB' Celui-ci -exagère, sans doute, beuucoryp en nous proriieftant des baffles, îles.

'•– • Non, dit Pierre. C'est bien là- une « sal]e;d^la;brousse, », un lieu;de.,réu-.nion nocturne pour les grosses.bètes.' D' ail leurs, examinez le solautour deia. poche d'eau, vous remarquerez que. l'es passées sont toutes fraîches. Us étaient tous les trois tapis à "l'abri des broussailles, et ils contemplaient, à- travers les- feuilles, 1 é tro i te- c 1 a i ri è re audessus de laquelle le crépuscule. attar-, dait sa lueur mauve- aniionciatriée de$: ténèbres qui allaient bientôt appeleraux liesses nocturaies et à -leurs rendez-vous coutumiers les maîtres de la jungle. -v,Tjn-lung. silence s"eteTà;vPiitei)t]e'rchas^ sieur- -mou tia U faceMuisante de la/mare où tremblait le reflet d'une étoile.

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La nuit sera bientôt là, dit-il. II faut prendre l'affût.

Allons," dit Pierre.

;tl. s,'était'r-levé. Derrière lui, Colette et Darty se dressèrent. Ils suivirent le chasseur. Ils longèrent un instant la barrière de buissons ceinturant, la clairière, puis, riionnnc s'immobilisant, désigna une sorte de niche creusée au cœur d'un màssif-de brousse. épineuse.

Premier .poste, déclara-t-il,- le meilleur, le plus .dangereux. Juste en face, dei'autre côté, débouche la voie par où arriveront les: .Bon, lit Pierre. Je m'installe. Cela vous va-t-il, Darty ? .Parfaitement, dit- -!lé lieutenant.' Vous" êtes '-îiieilJèùr tireur, quëj.-moi- j-à.to.ut seigneur. :̃̃•" ̃;• ̃ Ét-uowsV demanda Colette. Où.uous ̃posterons-nous?- ̃- uA- > L'Iionnne se remit eiï marche, aiMgiïil, a une dizaine de rae'tres sur la d'roi-" te, une seconde cache analogue à la première, puis, un peu plus loin, une troisième. encore.

–"Je 'prendrai le second-poste, ditCõ lettc", entre vous deux.

Pierre approuva, d'un signe de tète. Et toi, queslionna-t-il-en se tournant 'vers 'le Cambodgien, 'où '.te "tien-'d ras- tu ? `?

L'homme haussa ses fortes épaules d'un geste circulaire, -il montra lisière de-a forèt'entourant la clairière. ̃ Parla, fit-il- évasivement.

"II ie.va la tète et scruta un instant, en-, ̃ko deux branches,- un lambeau. de ciel. Le jour meurt, il-faut se hâter, seigneurs. La forêt s'éveille.

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bois::q.ue,dkmé lueur grise, couleur do cendre. Dans le 'lointain, '-parmi les- .'profondeurs ignorées de la sylye, un fii's-soil,, sembla! naM*eH|iii<défei-ia-«sù'r la;fo> rêL entière, approcha, passa au-dessus delà, clairière, fs'enfuit, :pius. loin, h& perdit vers d'autres inconnus insoupçonnés. On eût dit un mystérieux et, iiïi- mense étireinent– le premier frisson do la brousse sortant de son grand., sommeil' diurne. ̃ Puis, la nuit d'un coup: s'abattit sur le monde, tandis que, quelque p,art,-lo hullulement. d'un l'apa.ce ̃noeturne'-chantait le triomphe des ténèbres.

..La lune, maintenant. comnienï'ahVsaj coui'sô une lune ronde et pâle, qui r'oulail.àlravcrs-un-ciei transparent queles cloifes innombrables enipoussiâuient d'or., ̃. ,-̃̃ ̃ '̃̃••̃ •'La clairière, baignée jie «la.rtéwblènïe, avec sa mare miroitante,- paraissait .'recueillir toute la douceur, to.ufe'.la'voiupfueuse tendresse de cette nuit d'éïé'- silencieuse pttiède. ̃ -̃?-• Pierre, immobile, 1 "esprit tendu,- montait sa garde. Il s'étonnait de ̃ ,ue pas. retrouver en lui 'l'âme farouche_.et. enivrée de ses premières années de brousse? Il se rappelait d'autres nuits ..d'aîlul, pareilles a celle-ci. Le décor eii éki if semblable, à peu- de chose près L'ombre:^rgentée enveloppait de même la grande forêt mystérieuse, le silence ..p.tfrfàitien lui cette menace frémissante qui, à cet'fft heure encore, aemblaithprête à' surgir -de; l'inconnu. ̃ Jean d'Èsme.

(A suivra