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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1921-10-14

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 14 octobre 1921

Description : 1921/10/14 (Numéro 287).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k293001r

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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AMITIÉS D'ORIENT

SOUVENIRS

Les journaux nous racontént que M. le maréchal Lyautey.et M. le général, ̃ Gouraud viennent d'obtenir des crédits supplémentaires. Ce n'est pas moi qui critiquerai de pareilles décisions favorables aux efforts de deux illustres hommes de guerre. Je ferai seulement observer que l'opinion publique subit parfois des influences imprévues. Pourquoi les deux chefs français invaincus l'un et l'autre reçoivent-ils sans débats des secours supplémentaires ? C'est parce qu'au-Maroc, notre voisin le général espagnol, et en Cilicie, le chef de bandes Kemal, ont été battus. La logique 'semble en faute, surtout 'du côté de Gouraud et de la Cilicie. Car le maréchal peut dire Jugez, d'après l'échec subi et péniblement réparé à Melilla, par la brave armée espagnole, des- difficultés que j'ai moi-même à surmonter ?

Mais le général Gouraud ? Il avait sur les bras, en 'Cilicie, les bandes de Kemal. Constantin retrouve, son trône, 'et Papoulasjnel en campagne une .armée, 'tout éx'pres "pour appeler ces bandes, en toute hâte, des environs d'Adana aux environs de Smyrne après quoi Constantin et Papoulas les reconduisent, l'épée dans les reins, jusqu'aux portes d'Angora. Et à l'heure qu'il est, la.bataillé continue. N'y a-t-il pas .eu là, de la part des Grecs du travail français, du travail fait pour nous, une aide oppoiytunément faite pour dégager la Cilicie ? Voilà une question, si j'avais été commissaire de la Chambre, que je n'aurais pu me tenir de poser à M. le général Gouraud. Je me serais même permis de lui dire « Avez-vous assez mis à profit cette bonne chance ? »

Il est vrai que le général m'eûLpeutêtre répondu, aux applaudissements de l'opinion publique « Constantin n'est pas venizeliste, et nous le sommes en France Pour qui me prenez-vous ? ». Je sais tout cela et suis venizeliste Quand j'ai été à Athènes, Constantin m'a renseigné sur ses propres sentiments à cet égard. Il m'a dit « Vous connaissez mon frère Georges ? Il déteste Venizelos personnellement. Mais politiquement il est venizeliste. Moi c'est le contraire. Je ne suis pas venizeliste. Mais je ne déteste nullement Venizélos. »

Aujourd'hui, il y a un peu de confusion dans les deux camps grecs. Je voudrais pouvoir publier toutes les lettres que je reçois" je le voudrais, car elles sont toujours patriotiques et intelligèntes. Qu'on lise, par exemple, le remarquable article, signé « Altiar », dans Tavanl-dernier Correspondant. Je jure d'abord qu'il n'est pas de moi. Et avec la même véracité, je dirai à la grande majorité des journaux français « Vous êtes restés venizelisles et vous avez bien fait. Mais vous allez compromettre un grand homme et un grand parti si vous ne découvrez pas un autre moyen de rester bons venizelisles aujourd'hui, sans devenir en même temps partisans du Grand Turc !»..•̃

Ah ne nous parlez pas d'anciennes traditions, ni de la guerre de Crimée, ni du Croissant protégeant dans les mers du Levant les galères de François Ier. Restons en des temps tout modernes, et qu'on veuille bien- encore une fois me pardonner des souvenirs personnels. En 1914, le gouvernement étant à Bordeaux,' le groupe des députés .de Paris se réunissait tous les jours et traitait bien des questions avec l'autorité au moins consultative d'un petit, gouvernement, que j'avais l'honneur de présider. J'ai gardé de 'ces jours fameux une admiration sans bornes pour M. le gé- néral Gallieni que j'avais l'honneur' de voir presque tous les soirs. Et une haute considération, je tiens à le dire aussi, pour mes collègues de Paris, dont les opinions étaient souvent si opposées aux miennes. Jamais je ne vis une assemblée plus unie le but commun étant le renvoi de l'envahisseur. Je voyais là des membres de la Ligue des Patriotes, tels que Lucien Millevoye, et d'anciens Blanqui,stes, comme yaillant. Mais quel était alors le plus patriote, de Mfllevoye ou de Vàïllant, je n'aurais su le dire. Je suis sûr que Barrès, qui était des nôtres, ne me démentira, pas. Et,- bien plus tard, quand l'avocat Paul-Boncour, devant la Cour d'assises de la Seine, me posa cette questron « Quelle eût été votre, avis l'attitude de Jaurès ? » mes souvenirs du groupe des députés de Paris m'amenèrent à répondre « Mon avis est qu'il se fût conduit comme les camarades, avec la même décision et la même simplicité. ̃»

Mais ici j'ai un aveu à faire. Quajid le Sultan déclara dès les premiers la guerre à la France, notre petit gouvernement eut une question turque à régler, et,- smoi-même, j'ai protégé des Turcs. Voici comment, Paris était plein de Juifs, 'Arméniens, Grecs, sujets du Sultan, et le plus souvent victimes de leur maître,- et exilés. Ils arrivaient en foule au Palais-Bourbon allez-vous nous renvoyer à Drabekir ou Kharpout, comme sujets Ottomans, disaient des Arméniens, échappés de l'incendie de leurs maisons, du meurtre de leurs familles. Il fallait aider. la police à distinguer entre les bons Turcs et les mauvais Turcs et vite. Nous demandâmes des attestations aux autorités religieuses; patriache arménien, archimandrite grec de Saint-Julien-le-Pauvré, grand rabbin, M. Lévy, hctmme fort distingué, qui, je crois, n'est plus de ce mondé « Vous me demandez, me dit-il, un service plus difficile, et • aussi plus dangereux qu'à mes collègues. sont compatriotes de leurs coreligion-

naires, et les connaissent. Mais je suis un Parisien à qui vous demandez son témoignage sur des Turcs. C'est vrai, dis-je, et. ne vous trompez pas. Si vous nous faites garder ici quelque espion, "néxis .nous, e'ii prendrons a vous. Mais, d'autre part, vous'avez, et vous seul pouvez avoir en ce moment l'occasion de sauver -des braves -gens: –'Aussi,- dit-il, j'accepte, à tout risque. » Et je rappelle ce trait qui me parut courageux et noble. Comme il prenait. congé, je me permis de le prier de m'instruire de. quelques questions juives, notamment du Sionisme. « Nul de nous, me dit-il, ne prend cette question au sérieux. Vous ne trouverez à Paris aucun de mes confrères qui rêve le retour à Jérusalem c'est là -une invention du Rabbinat allemand. » Telles étaient nos relations en 1914, avec le Sultan, allié de Guillaume II, qui venait de déclarer- à notre pays la guerre avant de lui renvoyer ses sujets, suivant l'usage de la guerre, l'humanité nous obligeait à faire'un .triage et à chercher si, parmi les Ottomans établis chez nous, il n'y avait pas des réfugiés des massacres administratifs, auxquels le même Sultan s'était livré sur ses propres sujets quelques années plus tôt.

Je puis encore fournir quelques renseignements plus anciens sur oétté histoir re et mes souvenirs des meurtres accomplis sur les Arméniens par les Kurdes, me revenaient en foule à la mémoire, quand,] 'entendais parler chez nous, ,avec tant d'impatience contré les Grecs, avec tant de bienveillance pour les Kurdes, des exploits de leur chef nationaliste, Mustapha Kemal.

11 n'y a pas beaucoup moins de vingtcinq nouveau député, en vacances à Cauterets, j'entendis un Français fort connu, grand entrepreneur de travaux publics, raconter qu'il arrivait de l'Asie Mineure et qu'il avait élé témoin d'événements épouvantables, Approchant d'une petite ville, il s'en était vu interdire l'entrée. La garni-son, une centaine de cavaliers, était sortie de la ville et était rangée dans un champ voi'sin. Des murs de la petite cité s'élevait des cris, des appels désespérés. Et le commandant de la troupe, l'œil sur sa montre, attendait. qu'un certain temps convenu' se fût écoulé. C'était une exécution d'Arméniens, réglée par ordre du sultan Abdul Hamid.

Deux heures après avoir recueilli ce propos, j'étais à Argelès, dans le joli château de mon collègue et 'ami Alicot. £a politique appuie beaucoup de ve]p. lions il arrive rarement quelle crée- des amitiés. Celle qui m'unit, à Alicot était fondée sur l'estime la plus haute car je n'ai1 jamais rencontré, dans aucune profession, un homme plus délicat, plus droit, plus sincèrement dévoué à son devoir, plus exempt de toute ambition personnelle et de tout charlatanisme, que ne l'était le député d'Arge.lès.

Allons à Barèges, me dit Alicot. Paul Cambon vient d'y arriver.

Et le lendemain, deux petits chevaux de Tarbes, secouant leurs grelots audessus des roulements du Gave de Bastan, nous amenaient à Barèges, où l'ambassadeur de France à Constantinople était venu prendre quelque repos. A notre premier mot ̃ ••

Est-il vrai.

Tout est vrai, et plus horrible encore que vous ne pouvez l'imaginer. Paul Cambon fut toujours un grand serviteur de la France, non seulement parce que ses yeux clairvoyants aperçoivent avant tous les autres les périls à conjurer et les intérêts à sauvegarder, mais aussi parce que son âme fière a toujours senti' ce qu'il convient à la France de faire ou de ne pas faire, ce que permet, ou ce qu'ordonne la dignité d'un 'si noble pays. Il a été pour moi, dans ma modeste carrière, un grand et précieux exemple. Souvent on m'a dit Quelle raison vous porte à vous entêter en faveur des Grecs ou des Arméniens, à vous parer du nom d'ArménophUe ou d'Hellenophile ? Je n'ai jamais, puis-je ̃ répondre, dissimulé aux Arméniens ni aux Grecs que je puis être et ne serai jamais autre chose que francophile. Si leur cause ne me paraissait pas ou liée à celle de mon pays et utile à la France ou honorable à défendre et digne de la protection de la France je ne dirais pas un mot pour eux.

De plus illustres embrassèrent la même cause. Albert de Mun, Jaurès lui consacrèrent leur éloquence admirable. ° Je revendique, grâce à ma visite à Arge- lès et à Barèges, grâce aux courageuses confidences de Cambon, l'honneur d'avoir dressé contre le Sultan Rouge, dans sa précision inexorable, l'acte d'accusation.

Denys Cochin.

de l'Académie française.

La Conférence de Washington

ln"

La délégation française

Le Conseil des ministre a désigné hier comme plénipotentiaires, pour accompagner M. Aristide Briand à Washington, MM. Viviani, ancien président du Conseil Albert. Sarraut et. Jusserand. Les travaux d'aménagement prévus sur le croiseur Edgar-Quinet ont été décommandés.- M. Biliand prendra passage à bord d'un transatlantique. Déclarations

de l'ambassadeur américain à Rome Rome, 13 octobre. <– L'Amérique, a déclaré rambassadeur'des Etals-Unis à Rome, ne craint pas la guerre et possède des ressources suffisantes pour faire face victorieusement à n'importe quel conflit si elle était forcée de s'y engager. .Cette menace est, bien entendu, à l'adresse du Japon,;

AU JOUR LE JOUR

HISTOIRE pRttaiiEOSE d'un clergyman, de sa femme et. de leur ange gardien

Les affaires silésiennes et la -conférence irlandaise n'empêchent point la presse britannique de se passionner, en ce moment, pour l'histoire, absolument authentique, nous assure-t-elle, encore que surnaturelle, dont un clergyman vient d'être le héros émerveillé. Cette aventure semblera fabuleuse, mais le moins qu'on puisse faire en l'exposant est de la traiter avec le sérieux que lui accordent les plus graves de nos confrères anglais. Nous avons sous les yeux le portrait du clergyman en cause. C'est un homme d'une quarantaine d'années, à la physionomie pensive et loyale. Recteur d'une paroisse importante dans le Lincoinshire, il porte le titre de révérend et il se nomme Maurice Elliot.

Depuis de long mois, la santé. de sa femme le tourmentait. Les médecins, se succédant au chevet de la malade, émettaient des diagnostics péremptoires et. contradictoires. Les uns exigeaient impérieusement, une opération et les • autres- combattaient, non moins vivement, toute intervention. Eu proie à un cas de conscience, ne sachant à quel praticien se vouer, le révérend implora le ciel, demandant instamment à son « ange gardien » de l'éclairer et de r'aider dans cette conjoncture critique. Son protecteur de l'Au-delà accueillit favorablement cette requête; .il se montra, apparaissant sous une forme vaporeuse mais humaine, non seulement au clergyman, à sa femme aussi, et il parla, décrétant que l'opération conseillée serait inutile, vo|re dangereuse. Le révérend le supplia de 'faire confirmer cet avis par. un homme de l'art.

Qu'à cela ne tienne répondit intelligiblement, 1' ange gardien ». Partez, dès demain, tous les deux, pour Brighton. Je vous guiderai.

Le couple s'embarqua 'sans retard; arrivé à destination, il allait sortir de la gare sans autre indication, lorsque la « voix » ordonna « Installez-vous dans tel hôtel (ici, une adresse d'hôtel). Ce soir, vous dînerez dans la, salle commune. Vous observerez le voyageur qui s'assiéra à côté de vous. Le repas terminé, vous, Maurice Elliot, vous le suivrez dans le fumoir où il se rendra. Vous l'aborderez et, sans préambule, vous le prierez de vouloir bien examiner, séance tenante, votre malade. »

J.e.. zév.érelKÎ- s'appliqua, à exécuter à la lettre le programme tracé. Un inconnu dîna effectivement à côté de lui et passa ensuite dans le smoking-room. 11 l'y rejoignit. Et s'adressant à lui à brûle-pourpoint, il lui exprima son étrange et pressant désir. C'est bien simple, répondit 'l'inconnu, une opération serait mortelle.

Alors, alors seulement, le médecin car c'en était un s'informa des raisons qui avaient poussé le clergyman à provoquer une consultation si imprévue.

Je n'ose vous renseigner, hésita le recteur, vous me prendriez pour un- fou -Jv'ullfement, rétorqua- le docteur. Je vois que vous jouissez de votre bon sens. Maurice Elliot dévoila donc à. son interlocuteur, la genèse étonnante de leur rencontre. Le médecin l'écouta sans stupéfaction et conclut

Eh bien j'avais, moi, le pressentiment qu'en venant à Brighton, je pourrais faire du bien à mon prochain.

Le clergyman, interviewé, a. désigné aux reporters l'identité du docteur que ce dernier lui avait lui-même révélée. On est allé interroger ce médecin, très estimé, qui exerce dans la périphérie de Londres. Le récit du pasteur, a-t-il affirmé, test scrupuleusement exact. Ce que 'ajouterai île rendra plus saisissant encore. M 'étant senti fatigué, je séjournais à Brightou. pour nie reposer et. j'avais pris soin de m'inscrire sur les registres de l'hôtel sous un nom d'emprunt, sans mentionner ma qualité. Ainsi, personne ne pouvait soupçonner que j'étais médecin. Et, malgré tout, j'avais l'intuition que je secourrais quelqu'un Telle- est, impartialement résumée, la miraculeuse ̃ aventure d'un clergyman comblé de grâces.

Marcel Laurent.

POURQUOI LA BOURSE n'ira pas sur la place de l'Alma On a fait un certain bruit autour d'une in.fqrUHition d'après laquelle M. Louis Dausset, sénateur de la Seine, aurait parlé de la possibilité de transporter la Bourse c'està-dire le cœur de Paris vers la place de l'Àlma afin de décongestionner le centre de ̃la capitale et d'y améliorer la circulation. M., Daussel, que nous avons rencontré, se ̃montre un peu surpris de l'interprétation que l'on a donnée à ses paroles. Remettons, nous a-t-il dit, les choses au point. En tenant le propos qui a provoqué une telle émotion, voici, en réalité, quelle ;était ma pensée. ̃/̃'̃̃

» Paris est une-viéille cité dont la disposition s'est effectuée au hasard des siècles, sans règle, sans programme et c'est précisément ce qui en fait le charme puisqu'elle ne ressemble à aucune autre ville au monde. -» J'estime donc qu'il est impossible,, en l'état actuet des choses, de rendre parfaite la circulation dans les voies parisiennes du centre. Certes, on peut, on doit même chercher des atténuations, mais œ'he seront'jamais que des palliatifs.

» Et en disant que i.e seul moyen de décongestionner Paris serait de reporter la Bourse à la place de l'Aima, j'évoquais une image symbolique,, ou si vous préférez j'employais ce que les mathématiciens appellent le raisonnement par l'absurde dans certains problèmes qu'ils ont à résoudre. »

Et en terminant, M. Dausset a formé l'espoir que cette explication suffira à calmer certaines inquiétudes qui se sont manifestées.

Janville.

ECHOS

Un jardin français en'Èspagne.

Il é^lVquejqueiois.'bon de bâtirdes châ-; teaux en Espagne.

La municipalité de Madrid le fait bien voir au maître Wiclbr et à l'architecte, M. Chifflot, que celui-ci a chargé de construire dans cette capitale et pour nos artistes, un 'beau logis, qui sera la Villa Médicis castillane et qui se nommera le palais Velasquez. w Comme M. Chifflot .commençait ses travaux au milieu, d'un parc, sur le Mançanarez, gracieusement offert déjà par S. M. Alphonse XIII, les édiles madrilènes ont voulu, aux aussi, montrer leur; généreuse amitié ils viennent donc d'offrir à leur tour, pour la façade du palais Velasquez un admirable portique sculpté, qui provient d'un vieux palais castillan.

Et voilà une charmante façon de jeter des pierres dans notre jardin du Mançanarez m Et nunc. erudimini.

Au Salon 'de l'Automobile, dans le stand des petits moteurs'auxiliaires, qui, posés sur une 'bicyclette ordinaire en font un engin pétaradant, un brave curé, hier, se renseignait. *•

Il apprenait par cœur la puissance' et le prix de cet objet.

Et puis enfin, monsieur le curé, dit comme dernier argument le vendeur, avec cela, vous allez « épater » vos paroissiens.

Je ne tiens pas à les « épater », dit avec bonhomie le curé. Pourvu que je les édifie.

La bonne année.

Hier après-midi, dans le faubourg Saint-Honoré, un monsieur agitait frénétiquement sa canne pour appeler les taxis.

On le remarquait, et on voyait"alors qu'il portait un chapeau de paille. Un chapeau de paille d'Italie.! Le 13 octobre. Et cela ne paraissait, pas du tout extraordinaire.

Emerveillons-nous. Et souhaitons que parler du temps ne nous fasse pas bientôt. toucher du bois celui de nos parapluies __o_v__

Le mal et le remède, ou- lé stratagème du fisc.

Un commerçant parisien, qui avait ̃négligé de faire certaine déclaration au /l%c, ..reçut, avis çpi'jine, amende de '.l;250 francs lui était- inliîgée. 1 Fort ennuyé, ce commerçant tournait et retournait dans ses mains le fâcheux imprimé, lorsque, le relisant, il aperçut dans un coin du papier cette indication Vous êtes informé qu'une réduction de 50 0/0 de cette amende peut vous être accordée. Pour l'obtenir, vous devez en faire la demande par écrit, sur une feuille de papier timbré à 2 {mues. Le commerçant n'est pas encore revenu de sa surprise. Il se demande si le lise n'a pas eu recours -à ce stratagème pour être sûr d'encaisser sans retard la moitié au moins de l'amende infligée.

Peut-être attendra-t-il encore pour s'acquitter, dans l'espoir d'une nouvelle concession de la part d'une administra- lion aussi accommodante.

Pour une réouverture.

Le square où se trouve la statue éques- tre de La Fayette, dans le Carrousel, était fermé au public depuis plus d'un aii' parce que des motifs de marbre dus air ciseau du regretté Raoul Larche y étaient 'remisés.

;J\lais ces pièces de sculpture sont parties pour une destination inconnue. Au lendemain de leur départ, les jardiniers sont venus mettre de l'ordre dans le square leur tâche achevée, ils ont disparu à leur tour, et le square reste fe'rmé.

Qu'altend-on, aujourd'hui, pour le rouvrir et le rendre, enfin, au public, qui en est depuis si longtemps privé ? Cent huit ans «

A Prunelli-di-Casaconi, commune dés environs de Bastia, vit Mme Marie Fratacci, dont les très vieux employés de l'hôpital des Quinze-Vingts doivent encore se souvenir. Mme Fratacci, devenue aveugle, fut, en effet, il y a une quarantaine d'années, et durant assez longtemps, une des pensionnaires de cet établissement. Elle en partit, un jour, prise de la nostalgie de sa Corse embaumée. Mme Fratacci vient d'atteindre sa 108° année. C'est un bel âge Malgré son infirmité elle monte èt descend sans aide .Péchelle qui conduit sa chambre, un grenier dans une pauvre maison. Sa mémoire est intacte.

Cette extraordinaire centenaire, qui n'a' plus la coquetterie de cacher son âgéyà a été rajeunie, malgré elle, par l'état civil, qui ne lui accorde que 100 ans. Il est vrai qu'au temps de la naissance de Mme Fratacci, les registres des villages corses étaient mis à jour tous les deux ou .trois ans, et avec quelque fantaisie 1 -J'ai vu Napoléon, répète volontiers cette dame d'une autre époque.

Combien peuvent en dire autant ? .Mieux, meilleur marché.

Articles de ménage, brosserie, lessiveuses, fruitiers, quincaillerie,, outillage, serrurerie, chauffe-bains, baignoires, toilettes, lampes, suspensions, pendules, galeries, chenets, poêles,; calorifères, cheminées fixes et roulantes, radiateurs, fourneaux de cuisine, réchauds à gaz et pétrole, meubles de cuisine, mobiliers complets, lits, literie doivent, s'acheter « Au Châtelet » (Etablissements Allez Frères).

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Le Masque de Fer.

LE PARTAGE DE LA HAUTE-SILÉSIE

Comment est accue il I î e la sentence de la S. D. N,

Les gouvernements alliés sont saisis depuis hier matin des propositions que leur fait le Conseil de la S. D. N. pour 'le partage de la Haute-Silésie. La « recommandation » comprend deux parties bien distinctes dans la première le Conseil fixe les frontières entre la Pologne et l'Allemagne. Nous avons déjà donné à ce sujet des indications que les dépêches officielles viennent confirmer.

Dans la seconde partie, le. -Conseil constate que le partage, du bassin in'dustriel ne peut'pas manquer de créer des difficultés économiques il propose donc aux deux pays, intéressés un projet d'accord qu'il appartiendra à ces deux pays de conclure.

Le dernier paragraphe de l'article 92 du traité- de Versailles -est-en effet ainsi conçu

« Des conventions .ultérieures régleront toutes questions qui ne seraient pas réglées par le présent traité et que pourrait faire naître la cession desdits territoires. »

La Société des nati'ons estime due. pour assurer la prospérité du bassin industriel et pour sauvegarder dans cette région les- intérêts allemands et les intérêts polonais, certaines restrictions économiques doivent être, avec l'assentiment des inlé'ressés,. apportées pendant plusieurs années à la souveraineté de l'Allemagne et de la Pologne sur chacune des parties qui leur sont respectivement attribuées. C'est ainsi qu'une commission économique serait composée de deux Allemands, de deux Polonais, et présidée par une personnalité neutre si'le modèle de convention proposé par la S. D. N. est accepté par la Pologne et par l'Allemagne.

Le Conseil suprême s'étant' engage à accepter la solution que lui recommande la Socrcté des nations ne peut naturellement, sans manquer à la fois à la loyauté et à la logique, remettre la question de Haule-Silésie à l'étude. Le gouvernement français a proposé en conséquence de signifier à la Pologne et àl'Allemagne, conformément au traité, les froaiièxes qui .vieimenL-.d'etré-fixées et qu'elles' sont tenues d'accepter. Les autorités allemandes et polonal.ses devront dans le courant du mois qui' suivra la notification; prendre ou reprendre l'administration du territoire attribué. Ceci fait, les pouvoirs de la Commission interalliée, présidée par le général Le Rond, prendront fin. On lira ci-dessous les deux notes Reuter et on verra la position ou plutôt les deux positions prises par le gouvernement britannique. La seconde est plus compréhensible que ne refait la première. Il y a, en effet, chose jugée. Il ne peut pas être question de reprendre la discussion sur l,a Haute-Silésie,, directement ou indirectement, sous une forme ou sous une autre. On n'a pas appris sans inquiétude ici que M. Lloyd George.pensait à une nouvelle Conférence. Que faudrait-il encore donner Il n'est pas douteux que M. Balfour. qui a montré l'esprit de conciliation le plus élevé et la plus noble indépendance, exercera une heureuse influence à Londres.

Les Alliés ont besoin d'être unis pour assurer l'exécution d'une sentence qui paraît jusqu'ici mécontenter tout le monde, partout à la fois.

Jacques Roujon.

Une note "Reuter

L'Angleterre demande

un examen préalable

On publie à Londres la" communication officieuse britannique que voici

Le gouvernement britannique ayant reçu du gouvernement français communication d'une suggestion en vue d'établir la procédures à suivre pour exécuter la décision du Conseil de la'Socié'té des nations relativement à la Haute-Silésie, estime que cette procédure ou une procédure analogue pourrait être suivie seulement si la décision du Conseil de la Société des nations se trouvait dans le cas d'être entérinée par le Conseil suprême telle, qu'elle .est, c'est-à-dire si elle est en règle avec le traité de Ver'sailles.et avec, le mandat, confié à la Société des nations..11 convient donc, aux yeux du gouvernement anglais, de connaître d'abord le contenu de la recommandalion du Conseil de la Société des nations. On considère, en effet, dans les mi- lieux officiels anglais qu'en raison des graves responsabilités encourues par' lès gouvernements alliés, il est indispensable avant tout de se rendre compte si le Conseil de la Société des nations est resté dans lit limite du mandat qui lui a été confié par le Conseil suprême et d'examiner la recommandation afin de s'assurer si elle est-conforme au traité de Versailles et si elle est rigoureusement légale du point de vue de ce traité.

Si un vice était relevé sur l'un ou l'autre point ou sur les deux, il y aurait lieu, pour, les gouvernements, alliés, d'y remédier. ̃-•̃

Si, au contraire, la ,,recommandalion i .est correcte, à tous les points de vue, il n'y aurait qu'à l'entériner telle qu'elle est et à la rendre exécutoire par. les 's moyens établis d'accord entre les gouvernements.

Mais on estime dans les milieux. officiels anglais, que le Cabinet de Londres ne peut pas donner un blanc-seing avant d'être fixé sur le contenu et la valeur légale de la recommandation de la Société des nations.

La suggestion de procédure reçue par le Foreign Office conseillait que le Conseil suprême ayant reçu la recommandation des mains de la Société des nation, la. transmettrait à la Conîérence des- ambasadeurs dûment autorisée par les gouvernements, laquelle la remettrait son tour pour exécution à la. commission interalliée de Haute-Srlésie. L'a* nalyse de 'cette' procédure est confirmée; mais, afin d'arriver à une procédure d'exécution, on prévoit que les membres du' Conseil suprême auront vraisemblablement à s'entretenir. Le ferontils directement ou par délégation ? On ne. sait. encore, mais en tout cas il est prématuré de dire, comme le bruit en a couru, que le Conseil suprême se réunira à Londres dans une dizaine de jours. (Une seconde note Reuter que nous publions en Dernière Heure reconnaît' que la décision de la Société des Nations constitue « un arrangement très équitable ».) L'avis du Conseil de la S. D.N. a éfé remis à M. Briand

Le courrier spécial de la Société des nations, envoyé de Genève par le Conseil de la Société, a remis, hier matin, au Quai d'Orsay, le texte des documents dont l'ensemble constitue « la solution que recommande » le Conseil de la Société des nations pour le partage de la Haute-Silésie. Ces documents ont élé reçus par M. Briand, en sa qualité de président du Conseil suprême des Alliés. Il en a immédiatement assuré la transmission aux autres gouvernements alliés Grande-Bretagne, Italie, Japon, par l'intermédiaire de leurs ambassadeurs à. Paris.

Nous avons depuis plusieurs jours publié, l'essentiel de ta. solution recommandée. En ce qui concerne la. frontière germano-polonaise en Haute-Silésie, elle sera tracée suivant une ligne qui est sensiblement à égale distance de celles que proposaient respectivement, au mois d'août, la France et l'Angleterre en particulier le bassin industriel" que M. Briand réclamait pour la Pologne, et M. Lloyd George pour l'Allemagne, est partagé entre les deux pays, la Pologne obtenant les districts de Kœnigshutte, de Kattowitz, de Beuthen (moins la ville de Beuthen), l'Allemagne conservant les districts de Gleiwitz, de Zabrze (Hindenburg) et la ville de Beuthen. En outre, une commission mixte sera chargée d'assurer l'unité économique du bassin in. dustriel.

.p. x. T.

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Les. jjràDils iiro]Bjs0s W. LufRiiit M. Laffont, sous-secrétaire d'Etat aux P. T. JT., est l'homme le plus courtois et .le plus..incapable de se fâcher, même quand on va dans son cabinet lui dire les choses les plus désagréables du monde.

II est vrai qu'un ministre est habitué à ces désagréments, ayant contre lui, des qu'il accepte un portefeuille, la plupart de ses collègues Mais je ne suis pas député. C'est pourtant une véritable interpellation que je suis allé développer hier devant le grand-maître des P. T. T.

Rien ne marche dans les P. T. T., lui ai-je dit en substance. Tout semble aller de mal en pis. Le public accumule ses plaintes en vain. Le téléphone est une espèce de machine à torturer ,les nerfs les plus talmes et à lasser les patiences les plus angéliqoes.. Les lettres mettent des temps invraisemblables à. parvenir à destination quand elles parviennent. Le personnel est inabordable. Bref, c'est un tollé générai

M. Deschamps lui-même, votre prédécesseur, monsieur le ministre, qui doit s'y com naître, est d'avis qu'il 'est impossible d'améliorer cette administration et que le seul remède est de la confier à une entreprise privée.

Vous connaissez tous les défauts que l'opinion publique dénonce chaque jour, que comptez-vous faire pour y remédier ? Avezvous un projet sérieux, étudié, vaste de réformes 'et d'amélioration 2

M. Laffont avait écouté ma diatribe avec sérénité d'un homme qui n'attend jamais plus de cinq secondes, la communication téléphonique qu'il demande. Il me répondit en ministre. des P. T. T.

Toutes ces critiques, monsieur je les connais. Elles ne m 'étonnent point parce que le public ne voit dans cette administration énorme que les défauts apparents. Que des lettres arrivent -avec de 'iégers retards, qu'il y'ait de petites erreurs passagères, cela m: peut provenir que d'accidents. Mais il est impossible d'améliorer-davantuge les services postaux où tout est réglé pour la plus grande célérité et la plus grande exactitude. Mais les agents sont des hommes, ils peuvent se tromper.

Quant au service télégraphique, je puis vous affirmer qu'il est tout à fait à jour. De-. puis plusieurs mois, il n'y a pas eu un seul télégramme « posta lise ». sauf cependant dans le courant, du mois d'août, des orages ont désorganisé pendant huit jours cer-

tains circuits.-

Mais puni- ce qui est du téléphone, je suis de votre avis, il y a tout à faire. C'est


que le matériel est ..défectueux. La. raison voulait qu'on, construisit, d&. grandes. artères principales sur lesquelles seraient venues se brancher des artères secondaires.

Ce n'est pas ce qu'on a fait. On a cpns-^trôitim pëbt bonheur, circuits principaux etcircuits secondaires; suivant les demandes des cantons et des communes on les branchait comme on pouvait on a installé une multitude de- circuits secondaires que ne peuvent plus absorber les circuits principaux, de telle sorte que pdus on va, plus on s'embouteille. •-•̃ ̃ De plus, dans les grandes villes, les multiples sont fatigués, presque hors service. A- Nantes, par exemple, où j'étais récemment, le multiple est dans un état lamentable."

» Ajoutez à cela que les téléphonistes qui avaient à servir de cinquante a soixante abonnés, en ont maintenant de 120 à 150 i, deux charge fit n'y suffisent plus, malgré leur bonne volonté évidente. A Quel remède à cela ?

Tout simplement la réfection complète du réseau téléphonique sur le plan plus rationnel que j'indiquais' tout à l'heure. Cela coûtera cher évidemment et il faut trouver les crédits nécessaires.

J'y ai' songé et je préconiserai un système qui combine les emprunts par obligations avec des avances remboursables consenties par les départements, les communes et les grandes collectivités telles que les Chambres de commerce. Je sais que beaucoup de ces dernières sont toutes prêtes à me soutenir dans ce sens. Ce système a d'ailleurs déjà donné d'excellents résultats en maints endroits. Il est bon, il faut d'employer.

Des sommes ainsi obtenues, on se -servira surtout ipour les réfections nécessaires et .pour l'achat et la réparation des mul-

itiples.

Les remboursements seront faits sur les .recettes qui, bien que l'administration des P. T. T. soit déficitaire encore, ne s'élèvent pas à moins d'un milliard.

Pour les grands circuits interrégionaux, il faudra évidemment faire appel aux finances de l'Etat ou aux ressources de l'emprunt. Je suis persuadé -que les crédits nécessaires ne me seront pas refusés.

Nous sommes dans la bonne voie, celle qu'indique la raison et le bon sens et, pourma part, je suis bien résolu à prouver qu'on .peut améliorer grandement les téléphones et arriver à des .résultats satisfaisants. -r Et les 26.000 compteurs, monsieur le ministre, autour desquels on a .fait tant de •bruit, où sont-ils ? ..̃

Mais il y a six ans que les crédits- en sont votés, qu'ils sont commandés. Maintenant ils sont presque tous livrés et on commence à les poser. Çà, voyez-vous, ajoute le ministre, c'est ce que nous faisons de plus raisonnable toutes les compétences sont d'accord à ce sujet. Quant aux tarifs, ils 'ne sont pas définitifs. Tout s'arrangera, vous .verrez.

En effet, nous sommes dans un pays où tout s'arrange. bien ou mal. Ch. Tardieu.

L'aménagement du Rhône

Les délégués des conseils généraux de l'Ardèche, de la Drôme, du Gard, des Bouches-du-Rhône et de Vaucluse, comprenant plusieurs parlementaires, ont voté un ordre du jour demandant que, pour hâter la réalisation de l'aménagement du Rhône, un décret soit publié avant que les conseils généraux et les collectivités intéressés se soient prononcés sur la participation financière demandée à chaque département. Ce décret devrait déterminer la nature, l'importance dû. l'ordre des travaux -d'aménagements .pour les différente?

sections.

Les délégués demandent aussi que la commission interdépartementale soit réunie à bref délai.

L'anniversaire

de la reprise de Douaumont Le 23 octobre aura lieu, sous les auspices de l'OEuvre du Monument de l'Ossuaire de Douaumont et du Souvenir français, le cinquième anniversaire de la reprise du fort.

A 10 heures, Mgr Rémond, évêque de Clinna, aumônier inspecteur de l'armée du Rhin, prononcera une allocution. Il sera entouré des évêques de Tarbes, de Lourdes, de Châlons et de Verdun. Après une messe avec chants, une conférence sera faite par le. général Berthelot, gouverneur de Metz, sur les combats de 1916, livrés autour de,Verdun.

Des sociétés d'anciens combattants et des sociétés patriotiques défileront devant t'ossuaire et la .Tranchée des Baïonnettes.

L'escroc des étudiants

M. Marty, juge d'instruction, a renvoyé 'devant le tribunal correctionnel pour escroquerie et port illégal de décoration Bonaventure Sainte-Marie, dit Léo de SainteCroix qui, décoré de la rosette d'officier de l'Instruction publique et niuni d'une lettre du Syndicat çles. hôteliers, quêtait au profit de l'Association générale des étudiants.

Feuilleton du FIGARO du 14 Octobre 1921 • (g) VAN MANEKEN ou

l'Eloge de la Vieillesse

rr- SUITE

II rencontrait souvent le puissant Cla.u-; 'dius Van Maneken, qui ne l'aimait pas,- ̃mais qui se sentait pourtant disposé à; lui faire gagner de l'argent.

Un bien beau temps, mon cher1 monsieur Monestier je dirais un temps, d'or, si cet air si doux et sf coloré n'était; léger au point de sembler:immatériel. Bernard Monestier approuva par son regard qui se posait avec admiration sur "-une corbeille de fleurs encadrée par la fenêtre devant laquelle il était assis et il ajouta c

•Un temps délicieux, en effet.

Savez-vous à quoi je comparerais volontiers la splendeur de cette matinée ?.. A la beauté de Mme de Sommervieu. Mme de Sommervieu est une enfant à côté de moi. Oui, ma foi je pourrais être son grand-père sans me gèner. Mais tout de même, elle a qu'a-:rante ans, môme un peu plus. Quarante ans, c'est l'automne de. la femme, se perfection enfin, comme octobre est la perfection de l'année. Le printemps Copyright -by Mme L. Stanislas-Meunier, 1921.

ACADÉMIE FRANÇAISE La dotation en faveur de% familles nombreuses

M. Maurice Donnay, directeur, a offert en hommage, hier, à l'Académie, au nom de l'auteur, Je nouveau livre que M. Frédéric Masson vient de publier soub ce titre Revue d'ombres. Cet ouvrage, qu'accompagnent huit planches hors texte, porte les sous-titres suivants Près de la princesse- -'Caroline '1803-1805 Les derniers ̃ jours de Murât Mai-Octobre 1815 L 'envers d'une conspiration, Grenoble 1816." ,LV\cadémie compléter^ jeudi prochain la Commission- chargée 'd'entendre en première lecture, le 21 "octobre, le discours de réception de M. Joseph Bédier, qui .dait prendre séance sous la Coupole le jeudi novembre. MM. Maurice Donnay, André Chevrillon, Louis Barthou et Frédéric Masson font partie. de droit de cette Commission.

Statuant sur la répartition de 2,250,000 francs, qui représentent les .arrérages pour 1921 de la fondation Cognacq-Jay, l'Académie a choisi quatre-vingt-dix familles françaises .comptant au moins neuf enfants vivants, ou morts pour la patrie, et qui lui ont paru les plus dignes d'intérêt à tous égards.

A chacune de ces familles nombreuses, elle a attribué une dotation de 25,000 francs. Mais les familles ainsi dotées ne seront connues et avisées de la dotation qui leur échoit que le lor décembre, jour de la séance publique annuelle de l'Académie.

Les demandes de dotation qui arriveraient désormais, et jusqu'au 31 décembre 1921, au secrétariat de l'Institut, seraient classées pour la répartition de l'an prochain. Ch. Dauzats.

Ch. Dauzats.

La suppression de l'éclairage au gaz 1 dans les, trains 1

M. Yves Le Trocquer, ministre des travaux publics, vient d'adresser aux administrations des réseaux de chemins de fer, une circulaire les invitant à supprimer le plus tôt possible l'éclairage au' gazdans tous les trains de voyageurs. Cette transformation devra être complètement terminée au plus tard le lor janvier 1923 pour les trains à marche rapide, le 1°'' janvier 1924 pour les trains de banlieue et le 1er janvier 1925 pour les trains à arr.êts fréquents sur les autres lignes.

La circulaire prévoit en outre la suppression complète, dans un délai maximum de deux ans, des poêles à charbon qui existent encore sur certains véhicules.

L'éclairage du tunnel des Batignolles Depuis hier le tunnel des Batignolles est éclairé. De fortes ampoules ont été placées dans les niches et l'obscurité est enfin dissipée à la grande satisfaction des h£Bbi'tan1*«fe;:to?bctnlieue,ï»-* -Maintenant) "il" new reste plu&'qu-'à.' démolir le tunnel.

A L'«OFFICIEL »

Réduction de la taxe sur l'essence Le Journal olliciel publie ce matin un décret réduisant- la taxe sur l'essence de 10 francs par hectolidre à partir du 20 octobre et de nouveau de 5 francs à partir du lor janvier prochain.

Le roi de Serbie à remis

une épée d'honneur au général Henrys Le roi de Serbie, au cours de son séjour à Paris, a remis au général Henrys une épée d'honneur portant cette inscription « Le peuple serbe au général Henrys, commandant l'armée française d'Orient, défenseur de Monastir. » Le gouvernement français a été très sensible à l'honneur qui a été fait à l'ancien commandant de l'armée française

d'Orient. .•

Le retour de M. Sarraut

Le ministre des colonies a terminé son voyage au Sénégal en visitant les régions industrielle et commerciales de Kaolakh Après avoir présidé un banquet organisé en son honneur à. Dakar, il s'est embarqué sur le Gueydon à destination de Brest. 1

est haïssable avec ses giboulées, l'été accablant avec sa "canicule. L'automne est une apothéose. Eh bien! jeune homme, vous ne répliquez point que l'apothéose suppose la mort ?

Il se répand de l'ombre plus vite encore sur un front que dans le ciel. Des rides s'étaient creusées dans celui de Monestier.

J'ai peu d'esprit, dit-il.

-Si vous en convenez, c'est que vous pensez avoir mieux l'esprit n'est sou- vent que du clinquant. Vous avez examiné mes sables ?

Oui, 'monsieur. j'ai trouvé tous les minéraux des activions diamantifères. Mais vous savez que. -La nature est perfide comme une femme. Fol qui s'y .'fie. r Ce n'est 'pointma- pensée. Je' veux dire qu'elle est d'une puissance et d'une complication devant laquelle les'- chercheurs se sentent bien faibles. Bref, vous n'affirmez point qu'il -y aura du diamant dans les terrains nouvellement acquis par la Mukrop-Foun- tein. En effet..

Et si vous vous rendez sur place ? Je pourrai être plus précis. Cependant, vous savez, monsieur, que ce sont ici mes débuts dans les mines de dianiEtnts. .̃̃ Je le sais. Je sais aussi que vous avez eu la main heureuse avec le plomb du Val d'Andorë, le mercure d'Andalousie, le zinc de Sdukhara. Le professeur Darbois, dans le laboratoire duquel vous avez préparé votre doctorat, une thèse de chimie sur les différen-

LE C~~I~j~ ~4~II~I~ :M. Il

DANS LES AMBASSADES

S. Jjxc., 3\t. Elefrance, ambassadeur de

France en Espagne, et 'Mme D*efrancêj ont

quitté Madrid 'pour se rendre à Paris. S. Exc.' Samad Khan, ministre de iPerse, a' donné, avant-hier, un déjeuner eu- l'honneur du prince héritier, actuellement à Paris.

Y assistaient le, prince Aga-Khan, ̃ M. f Prévost,' ministre de France en Perse,' M.* \1 Bargeton;. directeur- aux affaires étrangères, les membres de la suite du Prince et le per- "1 sonnel de la légation.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS S. M. le roj 'des Belges à fait, hîèf, pa,r avion, la traversée de Casablanca à' Tou-

louse. ̃ ̃'

LL. MM. le. roi et la reine d'Italie, se sont rendus à Trente, où ils, ont reçu un accueil enthousiaste de la population. LL. AA. RR. le duc et la duchesse de Vendôme ont quitté Paris, hier, 'avec la princesse: Marie-Louise de Bourbou-Siciles et la princesse Geneviève d'Orléans, pour leur résidence de Belmont-House, près de Londres. ̃̃

M. Léon Bourgeois, président du, Sénat, délégué à la Société des nations, est rentré hier à Paris, venant de Genève. De Biarritz

Parmi les dernières arrivées

Comtesse de Castilleja de Guzman, prince Zamiatine, colonel Barclay, M., Miguel de Iturbe, M. Francisco de Iturbe, marquis d'Ayguesvives, comte et comtesse Zvernitzky, marquis de SanRoman de Ayala, etc.

A la villa <f Itsassia », à Biarritz, M. et Mme G. Ribon ont donné un thé-bridge. Parmi les invités

Duchesse di Laurino, comtesse de Rostang, Mlle Anita de Morny, princesse de Glorieta, comtesse de La Ferté-Gornez, marquise de Casa-Montalvo, M. et Mme d8 Poliakoft, prince Zurlo, M. et Mme de Pereyra, etc.

BIENFAISANCE

La réunion mensuelle de l'œuvre « Pour Eux », aura lieu dimanche prochain, 169ctobrej à deux heures, io, rue des Messageries. '• CERCLES

Le maréchal Foch, président de l'Union interalliée, offrira, le lundi i7 octobre, à une heure, un déjeuner en l'honneur de S. Exe. M. Myron T. Herrick.

Plusieurs membres du gouvernement, les plénipotentiaires à la Conférence de Washington et des membres de l'Académie française pendront part à cette manifestation de sympathie pour l'éminent ambassadeur. MARIAGES

En l'église de Thomery (Seine-et-Marne), vient d'être célébré le mariage de. M. Roland de Margerie, attaché d'ambassade, fils de S. Exc. M. Pierre de Margerie, ambassadeur de France en Belgique, grand-ofiî.cier de la Légion d'honneur, et de Mme Pierre de Margerie, avec Mlle Jenny FabreLuce, fille de M. et de Mme Fabre-Luce. S. M. le roi des Belges était représenté comme témoin, par S. Exe. le baron de Gâiffier d'Hestroy, ambassadeur de Belgique. Mercredi, a été célébré^ à la mairie ;du 160 arrondissement, le mariage de Mlle Raymcude Kistemaeckers, fille de M. Henry Kiatemaeckers, officier de la. Légjpii d'hisiineur, décoré de 4a:.0ïoix;:diï,'guÊrfeî ̃aivec,» 1IL1 (ailles ̃Pierne'ebeiv,, filsr de/j^I. iBierre-Veber, officier de la Légion d'honneur.

Les témoins de la mariée étaient MM. Jean Sapène, directeur du Matin, et Heairy Kistemaeckers, père, éditeur. Ceux du marié MM. Paul Strauss, sénateur, et Alfred Bloch, agent général de la Société des auteurs.

Après la cérémonie, Mme Henry Kistemaeckers et Mme Pierre-Veber ont reçu les amis des deux familles, dans le hall du Théâtre de Paris.

On annonce les fiançailles de Mlle Germaine Claude, fille du docteur Henri Claude, professeur agrégé à la Faculté de médecine, médecin des hôpitaux, officier de la Légion d'honneur, et de Mme, née Warcnhorst, avec M. René Piédelièvre, interne des hôpitaux, chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre, fils de M. René Piédelièvre, professeur à la Faculté de droit, et de Mme, née Langlois.

Nous apprenons le prochain mariage de Mlle Odette Baret, petite-fille de 'Mme Hachette, fille de M. Lucien Baret, chevalier de la Légion d'honneur, et de Mme Lucien Baret, avec le lieutenant de vaisseau Roger Bersihand, décoré de la Croix de guerre, petit-fils de Mme Bersihand, filside M. Guy Bersihand, juge d'instruction' au tribunal civil- de Laval, et de Mme:Gtiy,

Bersihand.- A 'l"'

DEUIL

Les obsèques de M. Albert Sartiaux, ingénieur en chef honoraire et ingénieurconseil de la Compagnie des chemins de fer du Nord, président du Conseil d'administration de la C. P. D. E., grand-croix de la Légion d'honneur, ont été célébrées, hier matin, à dix heures, en l'église Saint-Charles de Monceau.

La messe a été dite par l'abbé Allard et l'absoute donnée par le curé de la paroisse.

tes'combinaisons du carbone, qui vous, a conduit à des essais de synthèse du' diamant'– le professeur Darbois, disje, loue fort votre.habileté d'expérimentateur. Mon illustre maître s'est toujours- montré «plein de bienveillance à mon égard.

Les maîtres n'ont de bienveillance qu'envers les bons disciples. Enfin, pour en revenir à la Mukrop-Pounlein, je tiendrai compte de l'inexpérience que vous affichez en mines de diamants, et je vous conilerai une véritable mission scientifique, c'est-à-dire peu payée comme celles que vou!s; àye'z plusieurs' fois reçues du .Muséum. Si vp'us vous.ïrqjiji-.pez, je n'aurai rien à vous réclamer, mais aussi je bénéficierai de vos dôeou-:vertes productives. ̃• ••̃̃-

C'est trop juste. Il sera juste également, et profitable pour moi autant que pour vous, que je vous attache à la Société par des fils d'or, si vous montrez là-bas de l'habileté et du zèle autrement, dit, que je vous donne une place permanente et bien ap-

pointée.

L'ombre qui s'était étendue sur le visage du jeune homme avait disparu. Et vous «avez ce que le "papa VanManeken entend par les beaux appointeMents trente •mille, quarante nille, cinquante mille. De quoi se mettre en ménage pour un jeune homme rangé, pas vrai ?.

L'amour seul de la science suffirait à me faire trouver plaisir à ma tâche. Jugez, monsieur, de tout ce qu'y ajoutera de joie l'espoir d'une situation

Le deuil C tait 'conduit par MM.Félix et Edouru cl Sartiaux, fils du défunt, par Mlle Juliette Sartiaux, .s'a fille, et les autres membres de la famille. Les honneurs militaires ont été rendus par des détachements d'une division, sous la conduite du, général de Rascas, cômnjjmdant la Ve division de eavâlerie. -• Le Président de la République s'était fait Teprés;e,nter par le" commandant Fqntaiia, de :s-a> tàaisejfcmilitairê, le gouvernement pài'M. Loucheur, ministre .des régions libérées, et le ministre des travaux publics, par son chef de cabinet. •: ̃̃̃̃ Dans l'assistance, très nombreuse, nous i;ay,Qns reconnu

,Gi;nûnal Duboil,. grand chanéelior'de la' Légion d'honneur le ministre, de l'Equateur, général

Gasstouift, MM;' Lepihtf, Chassaigne-Gôyon,

Fromeht-Meurice, général Chei'fils, capitaine Lhôpital, représentant te maréchal- Foch comte E. de Nalèche, MM. André Larnaude, Maurice Holtinguer, Carmichael, W. cCEichtdl, G. 'Allix, G. Eiffel, professeur Hartmann, 5MM. L. Dausset, Fouret, Dermigny, Henri Cardon Comte Costa de Beauregard, M. G. Noblerriaire, générale vicomtesse de France, M. Lalou, MM. Paul et Jules Cambon, M. Daniel Ber'thelot, baron Robert, de Rothschild, MM. A. et G. de Waru, M. A. Kleine, M. et Mme G. Piéron, M. André Legendre, M. Bienvenu, M. Lpmercier, M. Foulon, M. A. du Bos, général Feldriï.anh, M. André Heurtcau, M. Joseph Denais, général Daistein

MM. Emile Dupont, G.Mouillé, général Lelong, baron de, Salignac-Fénelon, MM. Emiie Strauss, C.Ménnesson.des délégations de la Compagnie du Nord et de la Compagnie de distribution' d'électricité, etc.

Après la cérémonie, l'inhumation a eu lieu au. cimetière du Nord, où des discours ont été prononcés par M. Bénac, pour la C. P. D. E., et M. Griolet, au nom de la Compagnie du Nord.

On nous annonce la mort de M. Louis Famoux, survenue le ïi octobre 1921- 10', rue Daru. La cérémonie aura lieu en l'église de Saint-Philippe du Roule, le 14 octobre, à neuf heures quarante-cinq. Le présent avis tient lieu de faire-part.

Avant-hier, a eu lieu, au cimetière Montmartre, l'inhumation de la baronne Gustave Kp-gencr de Planta, dont nous 'avons annoncé la'mort, survenue à Caen, vendredi dernier. ̃ ̃• La cérémonie se fit dans la stricte intiihité de la famille, représentée par le lieutenant-colonel baron Le Moyne de SainteMarie, le lieutenant-colonel et Mme de Vezy de Beaufort, le capitaine de Sainte-Marie, M. et Mme Bizard, Mlles de Beaufort, M. Jean de Beaufort, sœur de Nalèche, des filles de la Charité; comte et comtesse E. de Nalèche, comtesse G. de Nalèche, lieutenant Kirgener baron de Planta et baronne de Planta, vicomte de Jessaint, comte de Montebello, Raymond et Olivier du Boullay, comtesse de Castéja.

–Nous .apprenons la mort de l'abbé Reporte, neveu de M. Charles Laffite, président du Conseil d'administration de l'Agence Havas à Paris. Les obsèques ont eu lieu à Miélan, dans le Gers.

Hier matin, à onze heures, en l'église grecque de la rue Georges-Bizet, ont eu lieu les obsèques de M. Pandély Psycha, ancien ministre de Grèce eu Roumanie et en Belgique.

Le service a été célébré par l'archimau; drite Logothétis.

Le deuil était conduit par MM. Pandély Salvago et Michel Salvago, Pierre Rodocanachi, ses beaux-frères, et Antoniadis, sou oncle. Du côté des dames, il était représenté par Mme Psycha, sa veuve, Mme P.'Rodocanachi, sa belle-sœur, et Mme Kingshûry, sa

tante?" >•• M' Oii-on'c mii'J'- :ji.-> r.

1 i;i (Le 'cercueil :aïifrfiétiiéposé idatis» les- ;c&vèaux de l'église.

1O11 annonce la mort, après une longue maladie, de Mme Oscar Barasch, née Louise Rousseaux. Selon la volonté de la défunte, l'inhumation a eu lieu dans la plus stricte intimité. 11 n'a pas été envoyé de fairepart.

On annonce la mort de M. Emile Hély, ancien directeur des casinos de Deauville et de Cannes.

Société de secours aux blessés militaires

w,

Le comité du huitième arrondissement de la Société de secours aux blessés militaires, présidé par Mme Henri Hottinguer, organise pour l'hiver 1921-1922 des cours d'auxiliaires à la disposition des dames et des jeunes filles, l'après-midi et le soir.

On peut s'inscrire dès à présent au siège social, 4, rue de la Baume.,

L'a Banque industrielle de Chine he Parquet de la Seine vient, après enquête, d'ouvrir une information régu-* lière contre M. André Berthelot, président du conseil d'administration de la Banque Industrielle de Chine, M. Pernotte, directeur général, et tous autres pour infraction à la loi sur les sociétés. Une seconde information a été également ouverte contre les directeurs généraux de la Banque et tous autres, s'ôrjs l'inculpation d'abus de confiance. Ces informations ont été confiées à M. Richard, juge d'instruction.

brillante. Je travaillerai bien, je vous en

réponds.

J'en; suis persuade. Vous êtes taillé en force. Chacun doit faire, valoir les deniers qui lin ont été 'confiés au moment de sa naissance. Vous sentez l'allusion à la parabole de l'Evangile je suis protestant, donc biblique. à mes moments perdus. Et les vieillards en ont beaucoup de ces moments perdus, qui sont les meilleurs de la vie. Je plains la jeunesse de ne pouvoir s'en permettre. La. jeunesse n'a pas de loisirs. Voyez comme un petit garçon trime depuis l'âge de cinq ans où il apprend à lire. Que de: pleurs que de gT'm céments' que; de .caloftes Puis, '-la géhenne du; lycée, puis l'angoisse d'examens- qui se succèdent sans relâche, la course éperdue à la position. Voilà la jeunesse. La .vieillesse se carre dans sort fauteuil et regarde M lutté. -Quelquefois je me fais l'effet de Néron sur son lit de pourpre au cirque, respirant des rosés pendant que les gladiateurs s'égoegènt. Voulez-vous avoir la bonté de déplier cette carte que vous avez devant vous ?, Bien c'est celle de la Colonie du Cap. Cette autre ?. C'est celle dés mines de la Mukrop-Fountein.

Et Van Maneken mettant son indexsur un petit espace encadré de rouge,, ajouta- Voici votre domaine.

Il se lança dans des 'instructions durant lesquelles sa voix cassée se consolida si bien qu'elle devint celle d'un homme assez jeune pour chanter le rôle du Barbier. II s'en aperçut.

Il y a longtemps que je n'ai dit tant de choses sp.rjpu.sp.s ons.qi m'ont-elles

[ GAZETTE DES TR/BUMUXf i~

"n–'

La jeune apache Ce qu'il y a'de curieux en ce procès, c'est le public. Il est venu si'nombreux qu'il a fallu devant la Cour d'assises, galerie de Harlay, installer les barrières ••/jui seryeiit à contenir la foule les jours .de grandes audiences. Il' y a de ;t6ut parmi ces curieux bien pittoresques, qui .attendent debout pendant- dos heures ique quelqu'un- sorte de la -Cour d'assises pour leur faire une place. Les uns -veulent contempler la jeune Miffone, la femme apaçhe,. dont op a. tapi, parlé; et dont la "réputation comme femme, sinon comme criminelle, est bien surfaite. Puis il y, a aussi les atnis,- ̃ les camarades des accusés,, venus de Suresnes ou de •̃ Courbevoie.pour voir juger ceux qu'ils ont connus jadis. Et ceux-là sont les plus nombreux on les reconnaît à leurs visages pâles, à leurs casquettes plates d'où débordent des cheveux longs, à leurs cravates éclatantes. Peut-être parmi eux il y a-t-il la bande de demain. La Cour ,d'assises est aussi une école du crime. Les interrogatoires se sont poursuivis toute la journée, portant sur les nombreux cambriolages commis dans la banlieue vols de moteurs dans des usines, de bicyclettes, de pneumatiques vol de 'sucre dans un wagon remisé en gare de Suresnes. Tout était bon à prendre. Les accusés avouent tout, du reste. La jeune Miffone essaie d'atténuer son rôle en répondant d'une façon évasive et d'une voix aigrelette.

Vous faisiez le guet pendant le cambriolage, lui dit M. le président Blondeau. Oh j'étais simplement dans la rue Parfois, entre les accusés, une légère divergence dans leurs réponses. « Ce n'est pas vrai » répond Le Mée à son complice Degouy à propos d'un détail peu important.. Le public y fait à peine .attention. Mais dès .cme l'audience :èst suspendue, clans la salle où l'on fait attendre les,. accusés, c'est aussitôt une querelle violente. Le Mée se précipite sur Degouy, le frappe à coups de poing c'est une bagarre que font cesser les gardes municipaux.

Cela s'est passé en dehors du public mais là se montre la violence des accusés polis et doux devant le jury, une 'fois seuls ce sont des fauves.

Un homme de 65 ans, à cheveux blancs, apparait à la barre des témoins. C'est un habitant des Lilas, M. Maury. .Pimpermann, qui jadis a travaillé chez lui, l'a cambriolé avec ses camarades. Et M. Maury, plus heureux que Mme Duval, la bijoutière de Suresnes, qui a reçu des coups de revolver, l'a échappé belle. Arnould, Tellier et Pimpermann se sont introduits chez lui par effraction la fille Miffone faisait le guet. On s'est précipité sur M. Maury Arnould l'a pris à la gorge et a serré les autres lui ont dérobé son porte-monnaie contenant 3,200 francs, et une chaine de montre qu'on a •donnée à Henriette Miffone. Puis on a partagé l'argent.

C'est, moi qui ait -fait le- partage, dit Pimpermann. Je n'ai rien donné à Miflonei, !«<mr. je hré voulais1 ^ais ^le'îfemine-dansi nos affaires. Ce Pimpermann, violent," haineux, avec sa figure jaunâtre comme celle des disciplinaires aurait cambriolé M. Maury pour se venger de lui.

J'en voulais à cet homme, dit-Il, d'une voix, coupante, en se tournant vers sa victime. J'ai travaillé chez lui j'avais quatorze ans alors. J'étais aux pièces et gagnais trente francs par semaine. Puis il m'a mis à l'heure, diminuant ainsi mes salaires. De quel droit Alors j'ai voulu avoir ma vengeance.

Cette vengeance fut un vol, qui pour un peu eût été un assassinat.

Les débats continueront aujourd'hui par le réquisitoire de M. l'avocat général Levestre puis les quatorze avocats commenceront à plaider.

Georges Claretie.

UN POLICIER ESPION Un agent de police allemand, nommé Scherf, qui avait été maintenu dans ses fonctions à Strasbourg, vient «..e disparaître. '•̃•̃̃•' -̃̃• Une rapide enquête a établi qu'il s'était réfugié en Allemagne après avoir vendu à ce pays tous les renseignements concernant notre service de contre-es- pionnage.

L'opinion publique est vivement émue. La direction de la police d'Alsace-Lorraine vient d'annoncer qu'elle promet une prime de 5.000 francs à la. personne qui fournira des renseignements permettant d'arrêter cet individu.

enroué. Vous vous renseignerez à fond 1 avec ce dossier que vous pouvez empor- I ter.

Il semblait n'avoir plus que le souffle. Il se recroquevilla dans son fauteuil, la tète penchée sur l'épaule.

Bernard Monestier se leva pour prendre congé.

Voulez-vous déjeuner avec moi ? demanda Van Maneken, en reprenant sa vivacité de petit vieux gaillard et sa voix de fausset.

Ce serait abuser, monsieur. Je craindrais de. Et sa mère m'attend. Y a-t-il longtemps que vous n'avez •vu Mme de Sommervie-u-?. Je1 veux di- re l'avez-vous vue depuis hier ?' ̃" Le yisage h.âlé du jeune homme devint! écarlatë. Ce trouble l'irrita contre luimême et contre le malicieux vieillard. Il; fit un effort qui mit de la dureté dans sa; parole

Je ne me permets pas de me présenter chez elle le matin.

Oh vous pourriez l'avoir rencontrée.

̃ Le hasard n'a point tant de complaisance.

̃ .Quand vous embarquez-vous ? 11 y a un bateau dans huit jours. Vous le prendrez. Très bien. Je n'aime pas ce qui traîne. Et tenez je vais mettre ma théorie en pratique.

Il écrivit un chèque qu'il tendit au-jeune homme

̃ Dix mille francs. Vous en aurez autant tous les trimestres, d'avance. Ne ménagez pas te temps à vos études. Monestier mit de l'effusion dans son

remerciment.

LÉS AGRESSIONS EN CHEMIN DE FER Gomment protéger les voyageurs?" Il y a plus de deuxmois que Mécislas Charrier et ses camarades ont atlaqué les voyageurs du rapide Paris-Marseille. ih)on s'était rendu compte, à celle occasion, que nous étioné "fort jmn'i protégés contre les attentats de cet ordre, et-l'on, 'avait nommé une commission, comme

.toujours.

Or, sommes-nous 'en- Sécurité dans tes trains ? A-t-oii .fait quelque chose, la ,moindre chose pour nous défendre '> Rien encore, à ce qu'il paraît". Et pourtant, M. Pierre Marraud, ministre de l'intérieur, avait communiqué à la presse, le 4- août au soir, une note pour instituer cette commission « chargée de rechercher et de lui soumettre, dans un très bref délai, toutes les. mesures. "propres à accroitre la, sécurité, etc. » Le président de cette commission, qui comprenait des 'personnalités importantes, était M. Emile Durarid, directeur de la sûreté générale.

Aussi, sommes-nous allé voir M.'Emile Durand, qui nous a fort aimablement accueilli et nous a donné tous les renseignements dont il disposait.

Il y a longtemps, nous a dit le directeur de la Sûreté, que la commission a terminé ses travaux. Elle a émis un certain nombre de vœux, elle^a. fait des propositions. J'attends, comme vous, un résultat pratique et des décisions.

Je puis vous dire, en tout cas, que le ministère des postes et télégraphes nous a donné toute satisfaction en nous accordant, ou plutôt en accordant aux chefs de gare et agents des compagnies, \d priorité sur les lignes télégraphiques ou téléphoniques en cas d'attentat.

D'autre part, le ministre de la guerre nous a fait savoir qu'il mettait les gendarmes à la disposition des compagnies/ pour qu'ils, .effectuent des tournées d'inspection dans 'les trains, comme ils le font sur les routes. Les frais de • déplacement seraient assez considérables.

Au ministère de la justice on s'occupe à préparer un projet qui aurait pour but d'augmenter la sévérité des articles du Code qui répriment les agressions à main armée.

Maintenant, nous avions émis le vœu que les signaux d'alarme fussent notablement améliorés et que l'on installât dans chaque train un ou plusieurs veilleurs de nuits armés.

Pour cela il faut l'assentiment des grandes compagnies et c'est une questiondélicate, car les améliorations comme beaucoup d'autres que j'ai en vue demandent pas mal d'argent.

Nous nous sommes donc rendu au ministère des travaux publics pour y chercher des renseignements cemplé-'mentaires. Les voici

Le ministre des travaux publics, après avoir pris connaissance des résolutions de la commission, les a fait connaître aux directeurs des Compagnies de che.mins de fer. Mais c'est en data- seule-'ment du 28 septembre, c'est-à-dire à peu près deux mois après l'attentat, qu'il leur a adressé une circulaire en les in-

v^ittftnt-^ tu.iî.fa;ire connaître-. îeursbkrten-

̃tions ayant le 15 octobre, Le ministre demande aux Compagnies de renforcer le service de surveillance nocturne des voies et de munir leurs agents de moyens d'éclairage extrêmement puissants qui permettraient d'éclairer inopinément la, voie sur une grande'- distance. Le ministre 'demande, d'autre part l'institution d'un service de veilleurs de nuit armés auxquels pourraient se joindre les agents des services de police et de sûreté et les gendarmes. Il leur demande enfin d'apporter d'importantes, modifications aux signaux d'alarme. Il faudrait non seulement en augmenter le nombre, mais encore ajouter aux signaux actuels, qui agissent sur les freins, un dispositif acoustique pour prévenir les veilleurs et les voyageurs de tout le train.

Le ministre rappelle encore aux chefs de gare qu'ils ont le devoir dès qu'un attentat leur est annoncé, de lélégra- pilier -ou téléphoner à la police. Toutes les indications utiles seront affichées à cet effet dans les gares.

Voilà certes un vaste programme. Mais il' est peu probable, nous dit-on, que les Compagnies puissent fournir une réponse le 15 octobre. Et pependant la défense de la société contre les malfaiteurs n'a jamais été aussi nécessaire. LE POLICIER EST FOU

-.y.

M. Devise, juge d'instruction a envoyé à l'infirmerie spéciale du Dépôt, Bonnet, dit Tenob, directeur d'une agence cite police privée, 17, rue Saint-Gilles, qui, arrêté pour violences à agents, et amené dans son cabinet, s'est mis à déraisonner en se livrant à toutes sortes d'excentricités.

Vous promettiez de payer comme le Muséum, dit-il en souriant. Vous redevrais-je quelque chose ? 7 fit Van Maneken en simulant l'effroi. Bernard Monestier s'égaya tout à fait. Le Hollandais le conduisit et ils so trouvèrenf sur les marches de marbre rosé allant du rez-de-chaussée au sable du jardin. Le contentement de l'affaire conclue, la perspective de l'inconnu, du long voyage de découverte communiquaient au jeune homme cette expansion qui fait qu'on relève la tête, qu'on se tient plus droit. Il tenait son chapeau à la main. 1 Van Maneken n'avait pas pensé à sç'coii,vri'i\le efârie, et les oreilles d'ailleurs chaudement garnis par la perruque. Le grand jour augmentait la beauté du jeune homme et rendait plus insolites les fards du vieillard.

Automne Automne s'écria Clàudius Van Maneken, en élevant ses mains étincelantes vers lés cimes jaunissantes d'un groupe de platanes. Merveille de l'année Merveille de la femme

Monestier senti qu'il allait encore parler de Mme de Sommervieu. 'Il aurait voulu se diriger vers la porte de la rue, alors que Van Maneken l'emmenait vers le bassin. Mais on a mauvaise grâce à brusquer un homme qui vient dé vous donner dix mille francs, se proposât-on de,les bien gagner.

Que de parfums dans les airs continua Van Maneken.

M™ L. Stanislas-Meunier.

(4 suivre.)


DERNIÈRE HE URE

LE PARTAGE DE LA HAUTE-SILÉSIE

1/ Allemagne entière proteste contre la décision de Genève Un appel de la Haute Commission Interalliée y

Berlin, i3 octobre'. on mande cruppein

La Commission interalliée à Oppeln a adressé une proclamation à, la population de-Haute-Silésie, faisant remarquer que des informations prématurées ont provoqué dans la presse des manifestations propres à troubler l'ordre publie. En vue d'une estimation équitable des résultats du plébiscite, les puissances aiiiéës ont fait appel au Conseil de la,Société des Nations, dont l'impartialité est indiscutable. Sa décision doit être accepptée par tous avec le calme le plus complet.

La Commission interalliée interviendra sans égard contre toute provocation "d'où;qu'elle vienne. Eventuellement, les journaux coupables seront saisis et leurs' imprimeries fermées. 0>

La Commission exprime l'espoir qu'au moment de l'acte final qui doit! décider de son sort, la population de Haute-Silésie gardera le calme- dont elle a fait preuve lors du plébiscite et que, sur le point de voir sa tâche terminée, la Commission interalliée ne sera pas contrainte de recourir à la force.

La proclamation est signée du général Le Rond, du général de Marinis et de sir

Harald Stuart.

La crise ministérielle à Berlin

Berlin, 13 octobre. La crise est virtuellement ouverte, le chancelier a commencé dès ce matin des pourparlers avec '!es chefs dé parti. Il a commencé par recevoir, à U heures, le chef du parti populaire, M. Stresemann après cette entrevue, une conférence a réuni MM.Stre/semann et Kemke, du parti populaire, et ,Spahn et Marx, du centre., Un peu plus tard a- eu lieu une entrevue entre MM. Loebe, président du Reichslag,et Spahn." ` La situation .actuelle est à peu près celle-èi les partis qui forment la coalition gouvernementale actuelle tiennent à la personne de M. Wirth, en tous les cas les socialistes et les centristes. Les démocrates considèrent que la démission du gouvernement aussitôt après la publication officielle de la décision de Genève, est la seule réponse possible à cette .décision, mais ils entreraient dans la coalition gouvernementale en cas de constitution d'un nouveau cabinet .'Wirth. Que. la; coalition actuelle subsiste, cela ne semble pas probable. Il est vraijsemblable que la coalition sera élargie par la collaboration du parti populaire. Et: sans doute l'entretien qu'ont eu au-

qt»EdfhuitiIa<jha«GBlier el-M-Slresen.ianrJ

avait pour but de préparer cette nouvelle combinaison en arrivant à un accord sur le programme fiscal. t

Les négociations du gouvernement avec les industriels et les banquiers ont,repris. r

Lé cabinet Wirth reste au pouvoir Berlin, 13 octobre. La Commission des chefs de partis du Reichstag s'est réunie ce soir pour discuter la question de la, convocation du Reichstag. En l'absence de nouvelles officielles sur 4a. question de llaule-Silôsie, elle a renoncé à une convocation immédiate. La. Commission se réunira à nouveau lundi au plus tard. Les membres du Reichstag ont été invités à se tenir prêts en vue d'une prompte réunion.

Le chancelier d'Empire, qui assistait à la séance, a déclaré que, suivant l'avis unanime du cabinet, il n'est pas question, provisoirement, d'une démission du cabinet. Il est nécessaire, dans cette période difficile, qu'un gouvernement capable soit au pouvoir.

Une prétention des socialistes

Berlin, 13 octobre.. Le Vorwœrts .pose la question de savoir si-la décision de Genève correspond aux clauses du ,1-raité de Versailles. Il demande qu'il soit permis à des représentants de l'Allemagne d'examiner cette décision avant sa publication délinitive, et éventuellement de la discuter. °

Les membres socialistes du gouverne'ment ont soutenu le même -point de vue, à la séance du cabinet.

Un nouveau plébiscite! 1

Berlin, 13 octobre. Des organisations pacifistes allemandes ont adressé au Conseil de la Ligue des nations un télégramme demandant, qu'en raison des résultats 'mcomplels du plébiscite en Haule-Silésie, une nouvelle consultation par commune, soit organisée.

Il s'agirait de savoir si lés populations désirent constituer un bloc unique ou si elles "désirent être séparées sur les bases 'du résultat du plébiscite.

Une manifestation nationale

Berlin, 13 octobre. Le groupe nationaliste allemand au.Reichstag a adressé une lettre au président Loebe pour TinViter a convoquer immédiatement le Reichstag. l'ordre du jour de la séance portant exclusivement ces mots « Ha.ute-Silésie » le groupé estime nécessaire que la représentation du peuple allemand essaye encore, une fois d'influencër la décision imminente sur la HauteSilésie.

Le comité directeur du parti nationa'listô publie en même temps un appel, disant qu'il faut réunir tout le peuple allemand dans une protestation unanime contre l'acte de violence dont il est menacé..<. ̃

Cet appel invite aussi le gouvernement à prendre la direction du mouvement de protestation et pour provoquer partout et dans toutes les classes de la population des manifestations attestant l'unanimité du peuple allemand.

La protestation de la Diète de Prusse Berlin, 13 octobre. A la Diète de Prusse, le président Leinert a lu la déclaration suivante

« Selon les nouvelles arrivées, sur la décision du Conseil de la Ligue des Na-

lions, le déchirement., de la Haute^Silésîe est imminent. Ce déchirement, est en 'op.position absolue avec le traité de Versailles, lequel stipule que la décision- sur le maintien de la Ilaute-Silésie à l'Allemagne ou sur son rattachement à la Pologne est laissée à ceux qui y sont directement intéressés, c'est-à-dire à la population née-eju Haute-Silésie.

» Le plébiscite du 20 mars a eu lieu sous la terreur des nationalistes polonais. Si pourtant une minorité de la population de Haute-Silésie s"est seule prononcée pour ta. Pologne, c'est la preuve du caractère allemand du peuple haut-silésien. Mais même la. minorité qui a voté pour la Pologne n'a pas voulu le partage qui, détruit. l'unité économique. Le plébiscite accordé par les puissances alliées et associées par le traité de Versailles a eu un résultat indiscutable c'est que la Haute-Silésie veut rester al-,lemande, et allemande sans partage. » La Diète exprime l'attachement indissoluble du peuple allemand à la population de Haute-Silésie qui, bien que sous l'administration des alliés, a donné la preuve qu'elle appartient au peuple allemand.

»D'accord avec la population de Haute-Silésie, nous considérons l'exécu-,tion de la solution proposée comme une violence brutale faite à la volonté du peuple, et nous refusons énergiquement de reconnaître comme conforme au droit cet acte de violence contré lequel la Diète prussienne élève une protestation solennelle. »

La lecture de cette déclaration a sou-,levé les applaudissements des partis de la coalition et de la droite, mais les vives protestations des communistes et des indépendants. Le député communiste Meyer a pris la parole pour déclarer que son parti réprouvait totalement cette dé- claration l'indépendant Leid a élevé la mçme protestation au nom de son parti. Manifestations contre le partage Munich, 13 octobre. Tous les partis politiques organisent pour dimanche une manifestation en masse contre le partage de la Haute-Silésie.

Francfort, 13 octobre. Les manifestations plus ou moins violentes continuent à avoir lieu contre les décisions de la Société des nations sur le partage de la Haute-Silésie.

Obstination allemande

Sûsnowice, .13 "octobre. ^-L' Obcrsehlcf sisclaer limier communique que le ministre de l'instruction publique du Reich a prescrit de se servir dans les écoles uniquement de cartes où les territoires polonais désannexés sont portés comme allemands. Il interdit de la manière la plus catégorique l'emploi de cartes avec l'indication des frontières tracées par le traité de Versailles,

Attaques allemandes en Haute=Silésie Beulhen, 13 octobre. –L'attitude des Allemands dans les districts do Kattowilz, Zabrze, Kœnigshutte, .devient de plus en plus menaçante. Des bandes armées de Strosstrupplers se livrent à des attaques dans les villages avoisinants. La seconde note « Reuter »

Londres, .13 octobre. On a reçu ce matin, de Genève, un -télégramme de M. Balfour, déclarant que le Conseil de la Société des nations a accepté les recommandations1 du Comité des Quatre au sujet de la Haute-Silésie et que le texte des recommandations sera communiqué aux gouvernements allrés.

Il est peu probable, croit-on, poursuit la note -Zieuter, qu'il y ait une réunion .spéciale- du Conseil suprême, mais une décision finale sur ce point ne sera prise qu'après qu'aura été étudié le texte des propositions.

Il semble, selon les indications que l'on possède sur les recommandations, qu'un arrangement très équitable ait été fait par la Société des nations en partageant le territoire d'après les résultats des plébiscites.

Très visiblement, les dispositions seront prises pour sauvegarder la prospérité économique desdits- territoires. L'opinion finale des gouvernements alliés doit être différée jusqu'à la réception du texte mais il faut se souvenir que les puissances ont pris l'engagement d'accepter la décision. Ceci n'exclut pas en aucune façon la possibilité que l'un ou tous les Alliés aient des remarques à présenter.

Quand la décision sera annoncée, on compte que l'Allemagne et la Pologne l'accepteront avec la plus grande loyau- té.

L'attitude du Conseil suprême ne saurait être influencée en aucunej'açon par des tentatives quelconques de l'une ou de l'autre des, parties pour faire modifier la décision pri-se. ̃•. Dernière démarche de M. Stahmer Londres, 13 octobre. M. Stahmer, ambassadeur d'Allemagne a fait, cet après-midi, une nouvelle démarche au Foreign Office le ton de l'entretien a été assez vif.

L'ambassadeur a, une fois de plus, exposé le danger, qui résulterait de l'acceptation de la recommandation de la ligue des nations et il aurait même menacé lord Curzon de la démission du cabinet allemand.

Lord Curzon a répondu à M. Stahmer sur un ton des plus énergiques, qui n'a laissé aucun doute au représentant de l'Allemagne sur les intentions de l'Angleterre.

L'entretien d'aujourd'hui a été d'une froideur qui dépasse encore celle que l'on connaît au sujet de l'entrevue d'avanthier/

LA CONFERENCE DE WASHINGTON

Les Japonais présenteront un plan de désarmement

Tokio, 12 octobre. On assure que le Japon se propose de présenter la Conférence de Washington un plan -de désarmement qui consisterait en ce que lés trois puissances navales principales. les Etals-Unis, l'Angleterre, et le Japon ̃s'accordent pour cesser de construire de gros bateaux..

Le Japon proposerait que, dorénavant, tes constructions navales fussent limitées à de petites unités possédant des canons de petit calïbre, aptes seulement à la défense, mais que, toutefois, les nations puissent, si elles le désirent, fortifier leurs côtes et leurs ports dans la mesure où elles le jugeraient nécessaire.

Enfin, le Japon serait d'avis que, quelle que soit la ligne de conduite suivie en Europe en ce qui concerne le désarmement naval, l'Amérique, l'Angleterre et le Japon constituant les puissances navales véritablement marquantes, s'occupent de mettre sur pied un projet. de désarmement, sans s'occuper du reste de l'Europe. {Radio.) Déclarations du prince Tokugawa Tokiq.i2 octobre. Le prince Yosato Tokugawa, président de la Chambre des pairs, s'embarquera samedi pour l'Amérique, où il doit présider la délégation japonaise à la Conférence de Washington. ̃̃> Le, prince Tokugawa a déclaré, entre autres choses r ̃ Une partie des difficultés parmi lesquelles se débat le monde provient de, ce "que .les nations ne parviennent pas à s'entendre les unes les autres. On méconnaît le Japon quand on le représente sans cesse comme militariste. J'espère démontrer que cette, accusation est imméritée.

Nous devons tous faire effort pour par•venir à nous entendre et fermer l'oreille à tout ce que disent les » jingoïstes » et les agitateurs.

La question du Burgenland

 la Conférence de Venise l'accord est signé

Venise, 13 octobre. Le protocole contenant les résultats de la médiation du ministre des allaires étrangères d'Italie, marquis délia Torretta, en vue d'une solution amicale du conflit entre l'Autriche et la-Hongrie, dans la question du transfert du territoire des comitats occidentaux hongrois prévu par les. traites de paix de Saint-Germain et de Trianon, a été signé aujourd'hui à Venise; ̃ ,i,La. prataeole^eicômp-ose de deux ;pai> ties.

Dans la première sont énumérées certaines mesures jugées aptes à ramener l'ordre et la tranquillité dans le territoire des comitats. Dans la seconde sont ënumérées les modalités envisagées pour le transfert régulier et effectif des consulats. ¡ Les bases de l'accord 'sont les suivantes

Engagement de la part. de la Hongrie d'obtenir l'évacuation du territoire entier -par les bandes insurgées qui l'occupent actuellement de façon à permettre que les autorités autrichiennes puissent. en prendre possession dans des conditions de parfaite tranquillité. Consentement de la part de l'Autriche à ce que, dès que cet état de choses sera réalisé, un plébiscite soit ordonné et effectué par la commission militaire interalliée d'Oedmburg (Sopron) afin que la population de cette ville et de ses environs exactement délimités puisse exprimer sa volon.té d'appartenir à un Etat ou à. l'autre. g # Lés questions financières et d'autres ayant trait au transfert du territoire seronl réglées et soumises à un arbitrage.

La victoire grecque démentie

•Constantinople, 13 octobre. Source turque. On dément formellement ici les informations d'après lesquelles J'armée grecque aurait remporté une grande victoire- dans Je secteur de la Sakharia. L'annonce de ces victoires est absolument inexacte.; au contraire, les Turcs continuent victorieusement' le'ur avance dans ce secteur. {Havas.)

Grave accident de chemin de fer EN ESiPAGNE

VINGT MORTS ET ONZE BLESSÉS

Madrid, 13 octobre. Un train-poste a déraillé, par suite d'un affaissement du remblai, près de Mérida, sur la. ligne de Madrid à Badayoz..

On compte, aux dernières nouvelles, 20 morts et il blessés.

La plupart des, victimes étaient des soldats qui allaient rejoindre, leur régiment en vue de.. l,eur départ pour le Maroc. ••

L'anniversaire de la délivrance de Vilna Varsovie, 13 octobre. Dimanche a eu lieu, à .Viina, une imposante manifestation à l'occasion de l'anniversaire de sa délivrance. Comme on sait, les troupes de la Lituanie de Kowrio, à ]a suite d'une entente avec les Soviets, avaient occupé Wilna, après la retraite des armées polonaises lors de, la-marche des bolchevistes sur Varsovie.

L'occupation lituanienne prit fin lorsque le- général Zeligowski, à la tête des troupes recrutées parmi 'les gens du pays de Wilna, reprit possession de la ville.

C'est cet anniversaire que la population de Wilua avait tenu à célébrer.

Amérique Latine Le général Mangin ad Brésil

Rio-cle-Janeiro, 13 octobre,

Le général Mangin a reçu aujourd'hui les officiers français faisant partie de la mission militaire au Brésil. Le général Gameiin, chef de cette mission, a donné au Cercle Français une réception -en l'honneur du général, à laquelle ont assisté les officiers français séjournant à Rio et la plupart des" officiers brésiliens. Au Jockey Club, un déjeuner empreint de la plus grande cordialité a réuni officiers brésiliens et .français. Des .toasts ont été portés en l'honneur, du général Mangin et de la France. L'après-midi, le général Mangin a assisté aux courses le Prix Mangin a élé chaudement- disputé entre les .concurrents.

Un peu plus tard, le général a. assisté à lit

io<v;,Uon offerte à l'ambassade par M. Alexandre Conty, ambassadeur de France, et le soir, au dîner auquel l'avait convié riinportante colonie française de Rio-de-Janeiro. Le général Mangin a déclaré au rédacteur d'un grand quotidien brésilien qu'il s'attendait certes il une réception enthousiaste- de la part des Brésiliens, mais que, vraiment, l'ampleur de cette réception dépassait tout de ce qu'il avait pu imaginer.

L'Argentine à la Société des nations Nous avons publié récemment le discours oû M. Manini Rios,- délègue de l'Uruguay- ù la bociété des nations, faisant l'éloge de l'Argentine, regrettait l'absence de ce pays il Assemblée de

Genève..

Voici l'opinion, sur le ménic sujet, de M. l-rrutia, délégué de la Colombie de M. hdwards, délégué du Chili, et de M. le comte de Ouirenp, délégué de l'Espagne.

Déclaration de M. Urrulia

Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, dans la proposition argentine, on peut distinguer, d'une part, l'idée inspiratrice et, d'autre part, la formule juridique dans laquelle elle est enveloppée. Cette distinction a été très jutement signalée, clans le rapport de notre émient collègue, M, Scialoia.

L'idée de l'universalité de la Société des nations, comme principe général, n'est nullement en opposition avec le Pacte. Bien au contraire, elle s'harmonise étroi'teinent avec les fins de la Société; et de son application dépend en partie l'avenir même de cette institution. Mais l'application de ce principe ne peut pas être pure- ment artificielle elle exige le concours spontané des Etats désireux de faire partie de la Société et sa réalisation est liée au développement ordonné et progressif de celle-ci.

Mais, si les principes préconisés ici, l'année dernière, par la délégation argentine n'ont pas encore pu être ajustés à une formule juridique qui puisse leur assurer l'acceptation de l'Assemblée, leur proclamation altruiste et généreuse inspirée par un sentiment ^profondément démocratique, n'en restera pas moins parmi nous comme une semence féconde apportée des terres vierges d'Amérique, que l'avenir se chargera de faire' germer pour la transformer ensuite en fruits bienfaisants.

En attendant, permettez-moi de renouveler ici, au nom de la délégation colombienne, l'hommage que j'ai déjà eu la satisfaction de rendre, au cours des débats de la Commission, à la République argentine. Je tiens à exprimer à nouveau, ma sympathie pour une nation sœur et amie de celle que je représente ici et qui est unie à elle par des idôals communs et par le souvenir de leurs communs efforts, en faveur de l'émancipation politique de tous les pays de l'Amérique -espagnole. Cette sympathie, est -d'autant plus -chaleureuse que la ..Répulsif que argentine s'est constamment distinguée par ses traditions pacifiques et justi1 cières, comme par son attachement inétoranlable aux grands principes du droit international.

Rappelons que c'est à un Argentin illustre, dont nous regrettons justement la mort, survenue il y a quelques semaines, qu'échut le privilège de concrétiser quelquesunes des aspirations les plus élevées des peuples américains, en formulant la doctrine appelée de son nom « Doctrine Drago », qui reçut une consécration solennelle à la deuxième Conférence de la Paix de La Haye.

Honneur aux hommes et aux nations qui luttent pour la paix dans la justice. (Applaudissements.)

La République argentine a libéralement ouvert ses portes à tous les courants de la pensée, du progrès et du travail humain; elle a offert son territoire fertile aux divers peuples et a'ux diverses races du monde, et, sous l'égide de ses institutions démocratiques, de ses mœurs hospitalières,, se sont abrités des. pèlerins accourus de tous les points de l'univers.

L'Argentine occupe, parmi les républiques du continent américain, une place d'honneur. Souhaitons que celle qui c<5r•respond à ses délégués, au'sein de cette Assemblée, ne reste pas plus longtemps, vide. Permettez-moi, Messieurs, d'ajouter à ce vœu un autre qui, j'en suis sûr, exprime non seulement les sentiments de la délégations colombienne, mais encore ceux de toutes les délégations ici présentes, à savoir que bientôt nous puissions voir siéger ici les représentants de toutes les républi- ques d'Amérique, sans aucune exception, à côté des représentants des nations des autres continents, dont la- civilisation sécu-^ laire a contribué pour une large part à for- mer la nôtre, et que, réunis dans un effort collectif, nous puissions, enfin,- travailler tous ensemble à la réalisation de l'idéal de l'égalité politique des Etats, qui fut la suprême inspiration des fondateurs des démocraties américaines, et à l'accomplissement de l'idéal chrétien de solidarité humaine, qui est la devise et qui sera la. gloire de la Société des nations. (Applaudissements.) Déclaration de M. Edwards

La délégation du Chili a pris note de la proposition de la première Commission d'ajourner la prise en considération de la proposition argentine et, suivant les instructions de mon gouvernement, j'ai l'honneur de déclarer une fois de plus que le Chili est d'accord avec le principe énoncé dans cette proposition.

Nous acceptons l'ajournement proposé, e,n. tant qu'il représente, un acte de courtoi: sic envers la République argentine et dans i^spoir que l'amendement qu'elle a soumis à la considération de l'Assemblée accueilli par celle-ci le jour» il nous sera possible de compter sur la collaboration de la République sœur et amie pour discuter et fixer ses termes.

Déclaration du comfc de Gimeno

Là délégation espagnole se montre satisfaite de la résolution de la Commission à propos de la République argentine. Elle serait encore plus satisfaite si cette résolution. ou une autre, inspirée par un esprit plus ouvert, était, capable, de ramener l'Argen^ tine à prêter sa collaboration. Tout ce qu'on saurait imaginer afin de n'éloigner person-, ne et de ne diminuer la foi d'aucun membrede la Société, afin de ne pas blesser les susceptibilités, aura toujours l'approbation de, la délégation espagnole. Si la République ar-; gentine se déclare satisfaite de cette résolu-' tiori et si elle veut prêter sa collaboration d'une si grande valeur pour les travaux de la Société, la délégation espagnole tient à déclarer que ce résultat lui serait fort agréable.

NOUVELLES

DIVERSES

La température

La température est, toujours excessive. Les.maxima ont été de 28° à Bordeaux et à Toulouse, 30° à Strasbourg.- A Paris, ils s'étaient abaissés à 20°, .mais Tuer le thermomètre a remonté à 21", à cinq heures, avec dcl nuageux. 11, y a. des- traces de pluie sur quelques points, et des brouillards dans le Nord-Est et le Centre.

Probabilités pour aujourd'hui vents calmes rosées ou brouillards ciel beau ou nuageux temps plus chaud. Le cambriolage de la bijouterie Levi D'après les déclarations faites par la direction de la police judiciaire, ce ne sont point les bandits en auto du boulevard Saint-Martin sur qui la. police vient' de mettre la main, mais simplement des compar-

ses.

Ces individus, qui avaient forme une vaste organisation de recel, étaient spécialisés dans les vols de bijoux qu'ils n'exécutaient point eux-mêmes, mais dont ils profitaient largement, et il y a tout lieu de croire qu'ils on feu entre les "mains les bijoux volés chez

M. Lévi.

Le produit des vols était habituellement envoyé dans l'Amérique du Sud et, en par- ticulier, à Rio-de-Janeiro résident des Français interdits de séT.our et qui sont presque l'âme de cette association de malfaiteurs. Des mandats d'arrestation et des demandes d'extradition ont été lancés con- tre eux par cùblogramme.

Une arrestation se rapportant cette même affaire a été opérée. hier il Marseille, et deux autres ont été faites à Paris. On espère mettre bientôt la main non seulement sur les instigateurs des vols de bijouterie, mais encore sur ceux qui les ont accomplis.

-b.

L'affaire Vilgrain

Pierre Gutton, qui était au barreau de Nancy, ]e correspondant de MeE de Monzie et Forgéot, avocats du lieutenant Ernest Vilgrain, a exprimé l'intention d'abandonner le dossier de l'affaire, afin de p.ouvoir déposer à l'audience du Conseil de guerre en qualité de témoin.

Me Gutton.se serait ému de certaines indiscrétions commises au cours de l'instruction et qui seraient préjudiciables aux intérêts 'de M. Vilgrain. D'autre part, on annonce que Mo Forgeot, député, se propose d'interpeller le gouvernement au sujet de cette affaire et que la dénonciation portée par M. Vilgrain contre le maire d'Eply est de nature à retarder sa comparution devant le conseil de guerre.

Un crime mystérieux

De docteur Gaudemet, médecin légiste, a pratiqué, hier, l'autopsie du jeune garçon trouvé sur la voie ferrée entre Plombières et Dijon et a constaté qu'il 'était mort d'un coup porté à la base du crâne avec un objet contondant. Ce coup détermina un évanouissement et le corps fut ensuite enveloppé dans une couverture où la suffocation hâta le décès. Il a été reconnu, en outre, que le malheureux avait dû, être, pendant longtemps, l'objet de mauvais traitements car on a relevé sur lui des traces de coups déjà anciennes. On ignore toujours l'identité de'cet enfant. Voici son signalement âgé de 10 à 12 ans, taille 1 m. 30, cheveux blonds, yeux gris, front bas, nez petit, bouche grande. II était vêtu d'une chemise à carreaux et d'un pantalon bleu clair.

r.p1-.

Une bande sous les verrous

Des inspecteurs dii" premier district àrrê'- taient, hier matin, une automobile qui passait avenue des Champs-Elysées, et demandèrent à ses occupants les papiers de la voiture. Justement'ceux-ci n'en avaient pas. lis furent conduits au commissariat où l'on s'aperçut que les deux voyageurs, nommés Aymard et'Wagnès, n'étaient autres que deux malfaiteurs qui avaient dérobé cette automobile. Un plus long interrogatoire leur fit avouer qu'ils appartenaient à une bande organisée qui, depuis dimanche dernier avait volé deux automobiles, attaqué et dévalisé un chauffeur à Levallois et commis deux cambriolages dans le quartier de l'Etoile. Des inspecteurs se mirent en campagne et dans? la journée, leur huit complices furent arrêtés. Ce sont lés nommés Guy Aymard, Raoul Wagnès, Pierre Leblanc, Joseph Caumot,– Boignon,. Assan, Chasquit, Allen et Georgette Decperthuis; Tous ont été envoyés au Dépôt..

Un mari emporté

M. Villeniiii, marchand do meubles, 1, passage Hanch, est un homme atrabilaire et violent. Hier, à la suite d'une discussion avec sa femme, il empoigna cette dernière par ses jupes et la jeta par la fenêtre. La malheureuse alla s'abattre sur le trottoir où elle se blessa grièvement. Mais, des passants qui avaient été, témoins de sa chute allèrent se saisir de son mari et, après avoir exercé sur lui d'immédiates représailles, le traînèrent chez le commissaire de police qui le mit en état d'arrestation. Mme Villemiii a été transportée à l'hôpital SaintAntoine.

Attaqués à coups de rasoir

A Courcival, près du Mans, les époux Joubert, tous deux ûgés de 60 ans, ont été attaqués dans leur établissement par un individu qui leur a porté de violents coups de rasoir à la gorge. L'assassin a pris la fuite en voyant arriver Io curé du village.

~o.

incendie

Un violent incendie s'est déclaré hier après-midi dans une usine de pulvérisation de poivre, 99, rue de Flandre. Ce n'est qu'après une heure d'efforts que les pompiers purent se rendre maîtres du feu, car ils étaient considérablement gênés par les poussières de poivre qui les aveuglaient. ̃ immt Argus,

.,PETITS FAITS

.i. «

Accidents de la rue. M. Adrien Lecard, 48 ans, empldyé des P. T. T., demeurant 4G, rue des Lombards, a été renversé, 'hier matin, rue de Tournôn, et grièvement blessé par un taxi. Il a été transporté ù l'hôpital de la Charité. En face du numero.65.de la rue Bonaparte, Mme Joséphine Pasquier, 02 ans, demeurant 21,' rue Spontini, heurtée par un taxi et blessée à la tête, a été conduite a la Charité."

Carrefour IVlédicis.un autobus de la ligne Gobelïns-Notre-Dame-de-LoreUe a renversé M. Louis Baratte, 23 ans, demeurant 27, rue de TombeIssoire. Il est soigné à l'hôpital de la Charité. Son état est grave.

Le « roi de Tianscaucasie ». Un audacieux filou Louis Laforge, qui disait être « roi de Transcausie » et commit plusieurs escroqueries importantes au préjudice de bijoutiers parisiens a été condamné, hier par le tribunal correctionnel de Nice, ù 5 mois de prison et 500 francs d'amende. A Un vol de 400,000 francs. A Sainte-Bonne-leChâtel (Puy-de-Dôme), vit une dame Roussel, âgée de 82 ans. Dans le pays, on la croyait miDes cambrioleurs se sont introduits, hier, chez elle et ont emporté pour 400,000 francs d'or et de titres.

Double exécution. Hier, ont été exécutés il Philippeville, deux bandits indigènes, Chefka. Akli et Oumeri Alimidouche. Ils avaient assas-, sine. toute'une famille^dans les environs de Philippeville.

Un parrieide. .Un garde forestier du nom de Lagadec était retrouvé assassiné à Fougères, le 25 juillet dernier. Son fils a avoué, hier, être l'auteur du crime, de complicité avec sa mère.

Le XVIe Salon de V Automobile UNE HEUREUSE NOUVELLE

L'abaissement des taxes sur l'essence

Le Salon de 1921 se clôturera vraiment do triomphale façon car son succès, comme le mei-veilleux effort fourni à cette occasion par notre construction automobile tout entière .vient de motiver, de la part du gouvernement, l'abaissement des taxes. qui frappaient si lourdement l'essence et portaient de ce fait un si- cruel préjudice ù la circulation automobile.

Lors de la visite d'inauguration, comme du reste au cours de celle du Président de la 'République, les constructeurs avaient présenté à nos dirigeants, leurs doléances et attiré l'attention du gouvernement sur les regrettables conséquentes de l'actuel état de choses.

Ces justes revendications ont porté leur fruit et le baron Charles Petiet, président de ta Chambre Syndicale des Constructeurs d'automobiles et président du Comité d'organisation du Salon, a été appelé hier soir. chez M. Doumer, ministre des finances, qui lui Il fait connaître que le gouvernement venait de décider en Conseil des Ministres de réduire, de 10 centimes par litre, à partir du 20 octobre, et de -5 centimes par litre à partir du Ie'1 janvier, soit un total de 15 centimes par litre, les taxes de péréquation qui frappent aujourd'hui si lourdement l'essence. D'autre baisses sont également envisagées.

Cette mesure, qui fera sensation dans tous tes milieux automobiles et qui naturellement sera accueillie avec joie, a été prise sur l'initiative de M. MiMerand, qui, ayant été à même d'apprécier l'effort de l'industrie automobile française pendant la guerre d'abord et pour la reprise économique depuis l'armistice, a tenuv à l'occasion du Salon et pendant sa durée, à apporter à nos constructeurs ce témoignage de remerciement et d'encouragement.

MM. Briand, président du Conseil,, et Doumer, se sont associés au v u du Président de la République et' la décision prise par le Conseil des ministres impose cette fois, et d'indiscutable manière, le réveil et le succès de notre industrie automobile.

Cette agréable nouvelle, connue fort tard dans la soirée, n'a pu être communiquée au Grand Palais ou la foule, comme du reste au cours des journées précédentes, fut dans le courant de l'après-midi particulièrement dense. Ce dernier jeudi du Salon nous a valu naturellement la classique visite des écoliers et dés lycéens pour lesquels du reste la. construction automobile n'a désormais plus de secret.

).

Parmi les visiteurs d'hier, il nous faut signaler Sadi-Lecointe qui, en excellente voie de guérison, après sa terrible chute dans la. Coupe Deutsch de la Meurthe, a parcouru le Salon et s'est arrêté longuement au stand de Hispano-Suiza, dont il pilotait le moteur au cours de cette dernière épreuve.

Sur terre comme dans l'air, Hispano-Sui- za est du reste invincible,, et la belle victoire de Kirsch dans la coupe Deutsch vient magnifiquement confirmer l'exploit d'André Dubonhet qui, sur sa voiture de série, a remporté de haute lutte, à Boulogne-sur-Mer, la Coupe Boillot à la prodigieuse moyenne de 10-1 kilomètres à l'heure.

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U est, au centrede la grande'nef, un stand toujours particulièrement entouré, celui de la marque S. U. P., merveilleusement situé du reste en face même de l'entrée principale.

Très apprécié chez les différents constructeurs qui s'y adressaient pour la four,ni£pre des châssis ou organes composant leurs voitures, la Société des.Usines du Paquis, à Mézières (Ardermes), dont -là' fondation remonte à 1871, a réalisé, a.près de longues années d'expérience, deux véhicules capables de répondre à toutes les exigences une îl IIP marque « S. U. P. n consommant 9 litres aux 100 km et un Cyclecar Hinstin- S. U.. P. », qui a gagné le premier prix au Grand Concours de Consommation du Mans (1921), avec 3 litres 600 aux 100 kilomètres. Ces deux véhicules qui ont pris part à do. nombreuses manifestations sportives où elles ont remporté chaque fois les premiers prix, tant en vitesse qu'en consommation, sont visibles au stand du Grand Palais, ou au Bureau commercial de la S. U. P., 1(if, bd Péreire, Paris.

Les essais de records effectués hier matin au Bois de Boulogne furent, hier, au Grand Palais, le sujet de maintes conversations et naturellement la saison qui s'achève fut à maintes reprises évoquée.

Parmi les plus probantes victoires de l'année, celle de M. de Salamanca, qui, sur sa rapide Rolls-Royce, disposa, dans la course du côté du Phare de toutes nos meilleures. marques françaises et étrangères, compte certainement parmi les exploits qui firent sensation et confirme magnifiquement la valeur et ila qualité non discutées, du reste, de la grande voiture anglaise de luxe,

Toujours également grande affluence atw tour des 15 HP, 6 cylindres « Lorraine- Diélrich », qui s'affirment incontestablement comme un des plus grands succès conn merciaux du Salon. Les prix de 28.750 fr., en torpédo et de -34.500 francs en coupé-limousine de luxe sont, en effet, étonnants cependant les clients nombreux qui ont essayé la, voiture les trouvent incroyables, tant elle est admirablement finie et ses car« rosseries luxueusement traitées.

#

L'annexe des Invalides, avec ses véhicules industriels, ses tracteurs agricoles, fut hier particulièrement fréquentée le stand des usines de Dion-Bouton avec ses camions, ses voitures de commerce, ses autobus,» ses arroseuses-balayeuses, ses bennes basculantes démontre brillamment les multiples applications du moteur à "l'industrie et constitue pour les usines de DionBouton, un ensemble merveilleux qui atteste une vitalité de premier ordre.

C'est pour notre vieille marque nationale qui a toujours ignoré et. continue d'ignorer les stocks le point d'aboutissement merveilleux de quarante années d'études, d'expérience et: de vie industrielle intense glorieux passé gage d'un avenir. plus glorieux encore.

Les Etablissements Henry Crachat, qui se sont spécialisés dans la construction des véhicules industriels à transmission pélroléoélectrique ou électrique, sur route comme sur rail, exposent aux Invalides un camion électrique de 5 tonnes et un camion-grue équipé sur châssis à moteur et à transmission électrique. Cette originale innovation se verra, du reste, présentée et vulgarisée par le film qui est actuellement projeté dans toute la France, film pris au cours de la. visite que fit le Président de la République au stand des Etablissements Henry Crochat aux Invalides.

**»

Unie, qui s'est toujours consacré plus p'articulièrement à la construction ces camionnettes, présente de son côté, aux Inva-


lides, ses châssis 10 HP, 11 HP et '1?,HP, qui constituent véritablement le type actuel de la voiture de commerce robuste et rapide., •̃'•̃ •

̃•

Aujourd'hui, dixième jour du Salon et dernier gala. Entrée 10 francs. Ouverture des portes de 9 heures à 6 heures. De 3 à Jî heures de l'après-midi, au Grand Palais,. Festival de musique française et dédié" aux compositeurs Berlioz, Bizet, Charpentier, Delibes, Lalo,. Saint-Saëns et Paul Vidal.

AUTOUR DU SALON

̃ •̃̃

Existe-t-il un châssis sur lequel on ne puisse faire aucune critique ? Oui, c'est le fameux châssis 6 cylindres* Exceisior,' licence, Adcx, que l'on peut examiner et essayer à l'Omnium Automobile, place Beauyau.

Le Congrès de l'apprentissage DEUXIÈME JOURNÉE

~I"-

Lyon, 13 octobre. La, seconde journée du' Congrès de l'apprentissage a. été occupée, le matin et, le soir, par des travaux dans les commissions. A -midi, les congressistes ont été reçus par la Chambre de commerce dont le président, M.. Coignet, sénateur du Rhône, les a assurés de la sympathie de tous les 'industriels pour l'œuvre poursuivie. M. Wauters, ministre du travail de Belgi- que, a félicité la Chambre de commerce et les organisateurs'de la Foire de Lyon, de l'œuvre de reconstitution économique qu'ils poursuivent et a constaté avec tristesse que les nations, si unies tant qu'il s'est agi de faire triompher les idées de liberté se sont repliées égoïstement .sur elles-mêmes. « C'est un faux-calcul, dit-il, dont souffre la Belgique les barrières douanières gênent son industrie et compromettent son existence. On a trop abandonné, :même en France, les. doctrines de libreéchange, dont M. Aynard était un champion- convaincu. Si la Belgique en souffre, il n'est pas douteux que les nations qui croient trouver dans le protectionnisme exagéré une raison de prospérité, s'apercevront à leur tour qu'elles ont fait fausse route. »

M-. Bron, sénateur du Nord et président du Congrès, a répondu ensuite à M. •Wauters. Il a reconnu que le protectionnisme était néfaste par son exagération, et il a émis l'espoir que la liberté se rétablirait.

Enfin, parlant de la nécessité de l'enseignement professionnel, il a dit notamment « On peut regretter l'application de la loi. de huit heures, qui a rendu plus 'difficile le relèvement de l'industrie, mais il faut néanmoins l'accepter en la tempérant par les dérogations indispensables. Il n'en reste pas moins vrai -qu'elle facilite l'apprentissage en permet- tant d'organiser en dehors du travail les cours nécessaires. » Les congressistes rseront reçus ce soir à l'hôtel de ville par la municipalité.

E. G. Drigny.

InfoFcaations

Dernières créations Il n'est question, au Salon de l'Automobile, que du fameux torpédo cabriolet que « van den Plas, Carrosserie, Paris » expose dans son stand n° 8, Galerie D, yéjitable révolution dans la carrosserie automobile.

Les Sportsmen chez Strôm

Le Salcn de l'Automobile bat son' plein. Pour s'y rendre, il faut passer rue Royale. Signalons à nos sportsmen que 'le tailleur Strom y a transféré ses salons que toute une génération d'automobilistes a consacrés. Strôm est 22, r. Royale. Le Porto Club

« ChezFast n, 13, rue Royale, laGrandeLibrairieà la mode où se réunissent, à l'heure du thé, l'aristocratie parisienne et le monde des Lettres et des Arts, on déguste le fameux Porto ClubVasconcellos. Dépôt 25, Faubourg Saint-Honoré. Avis du Salon de l'Automobile

Les hautes personnalités du Tourisme Acheteurs, constructeurs ou visiteurs, se donnent rendez-vous au Restaurant Ledoyen {Champs-Elysiies). Sur la Côte d'Azur

Une salle d'exposition, destinée au commerce de luxe, sera "aménagée, durant la saison prochaine à Nice, à l'hôtel Negresco, le plus merveilleux Palace de la Riviera.

Pour tous renseignements, s'adresser de 5 h. à 7 h., au service de publicité du Claridge, à Paris.

Jean de Paris.

Journaux

et périodiques

De Sainte-Hermine à Saint-Nazaire Sous ce titre, M. Arthur Meyer plaide fort éloquemment, dans le Gaulois, en faveur de l'union sacrée Avant de savoir de quoi sera fait demain, sachons voir de quoi hier a été fait. Pour nous éclairer sur l'avenir, examinons le passé. Cette victoire, que peut-être ceux d'entre nous qui. en réclament aujourd'hui la paternité exclusive n'avaient pas le mieux 'su préparer, il faut songer que nous ne sommes par seuls à l'avoi». remportée. Anglais, Italiens, Américains y ont eu une part qu'on ne saurait leur marchander. Reconnaissons que si, sans nous, ils pouvaient redouter la défaite, sans eux nous pouvions ̃tout craindre de la guerre. Nos alliés,, après ,que nous avons été victorieux ensemble, •veulent tirer dans la paix les bénéfices de la ^victoire commune. Je ne leur en ferais pas 'reproche, s'ils avaient au moins compris que, plus qu'eux, nous avons besoin de, ga-ranties pour notre sécurité.

Nos inquiétudes, de ce côté, ne sont que ̃trop légitimes, puisque l'Angleterre, se retranchant derrière la décision du. Sénat amé-.ricain, a dénoncé le pacte de garantie en cas •d'agression de l'Allemagne. C'est le point ̃noir. Nos alliés finiront bien par en conve-Tiir. Leur intérêt le leur commande. Autant que la France est inquiète de ce côté, il n'y a pas de sécurité dans le monde. C'est le grand argument que M. Clemenceau peut ;'invoquer pour la défense du traité. Mais, de "co fart môme, la tâche qu'il a léguée à ses héritiers est devenue délicate.

Au lendemain du traité, on pouvait préco-

tes français eu Syrie L'c< impérialisme » archéologique

On sait avec quel empressement pas- sionné le général Gouraud, notre haut commissaire en Syrie, s'est attaché, dès son arrivée, à reprendre dans ce pays, si riche en souvenirs émouvants, le grandes recherches archéologiques, dont la France fut l'initiatrice et. dont elie con- j serve fidèlement la tradition. Aussitôt que d'autres préoccupations, -d'un ordre moins platonique, lui en eurent laissé le loisir, il s'entendit avec l'Académie des insfcriplions et l'Ecole du Louvre pour organiser plusieurs missions chargées de poursuivre, sous le contrôle d'une « Direction des antiquités », que préside M. Virolleau, maître de conférences à l'Université de Lyon, les travaux amorcés jadis par Renan.

Confiées à un essaim de jeunes spécialistes, aussi savants que har-dis et débrouillards, ces missions eurent tôt fait d'obtenir des résultats du plus haut intérêt. Le Figaro a déjà signalé les fructueuses fouilles opérées par le docteur Gontenau, par Mme Denyse Le Lasseur, et, plus récemment encore, par M. Pézard.

Une mention spéciale est due aux récentes découvertes de M. Eustache de Lorey, dont l'originalité consiste à avoir été faites à Damas même, c'est-à-dire dans un domaine archi-connu, d'où l'on aurait .pu icroire qu'il ne Testait plus rien à exhumer.

Venu se reposer à Damas, après une. première campagne dans la région de Tyr, où il avait dégagé l'Acropole de Omm-el-Amad et un temple datant. des Séleucides, M. Eustache de Lorey n'a pas voulu passer ses vacances à ne rien faire. Ce zèle était bien inspiré. Il devait avoir sa récompense.

Il a abouti, notamment, à la découverte d'une mosquée funéraire datant du treizième siècle, et, des cénotaphes de deux princesses musulmanes qui, depuis neuf siècles, reposent, oubliées, dans l'obscurité des cryptes d'un vieux cimetière, où les dévots' Chiites viennent on foule en' pèlerinage.

Ces deux « dames » étaient. Sukéinan, .fille d'El Hussein, et, par conséquent, arrière petite-fille du Prophète, et Fatimah qui, à dire de légende, fut sa sœur. Ainsi s'explique le culte dont leur mémoire est l'objet non seulement en Syrie, mais jusqu'en Perse. Il n'y a, d'ail- leurs, aucun doute, sur l'identité des deux illustres défuntes, si l'on s'en ra.p-:porte aux inscriptions « coufiques » que portent leurs mausolées, ce que M. Eustache de Lorey déchiffra avec l'aide- de. M. Gaston Wiet, pour qui la vieille langue arabe n'a pas de secrets-

Les deux cénotaphes, en bois sculpté, offrent une harmonie de lignes d'une majesté de style et d'une richesse d'ornements qui en font des chefs-d'œuvre incomparables de la plus belle époque de l'art musulman. Il n'y manque que le couvercle encore n'est-il pas sûr qu'on ne le retrouve pas un jour dans quelque collection particulière ou même dans un musée.

Quanta la mosquée., déterrée xlans le> fà.ubq.uj-g\jde a»iéMir4M:elle.ie.tait/en-> sevelie sous une épaisse couche de glaise jusqu'au-dessus de son admirable frise de stuc sculpté, elle semble appartenir au septième siècle de l'Hégire. Son style l'apparente, d'ailleurs de si près, aux monuments de l'Islam Occidental, que les photographies qui en ont été prises évoquent au premier coup d'œil le souvenir de Tlemcen ou de Fez. A quel personnage fameux était destinée cette somptueuse sépulture ? On l'ignore encore et on l'ignorera sans doute longtemps, car les insciiptions en « couflque » tressé dont elle est revêtue ne sont que des versets du Coran ou d'impersonnelles formules de bénédiction.

Ces trouvailles font d'autant plus d'honneur à M..Eustache de Lorey qu'elles étaient imprévues, et même improbables. Imaginez qu'on déterre demain, en plein Paris, au parvis de Notre-Dame ou à l'ombre du Sacré-Cœur, quelque monument inédit datant de l'an mil ce ne serait pas plus extraordinaire. M. Eustache de Lorey vient de repartir, il y a quelques jours, pour la Syrie, où il se propose d'entreprendre une nou- velle campagne, 'dont le principal objet sera la mise à jour des fours de potier qu'il a déjà repérés dans la banlieue de Damas, et qui paraissent avoir été abandonnés depuis l'invasion de' Tamerlan en 1399.

Ce qu'il est convenu d'appeler l' « itmpérialisme » français n'aura pas précisément desservi la cause de la haute culture scientifique. Emile Gautîer.

Emile Gautier.

niser la manière forte. On était encore dans une atmosphère de lutte et de violence. Aujourd'hui, pour peu que, sans agiter notre grand sabre, nous fassions sentir que nous, avons la première armée du monde, de toutes parts on crie à l'impérialisme. Nous sommes donc amenés à des négociations, des atermoiements, des concessions qu'on ne peut pas plus reprocher à M. Briand, qu'il n'était juste de reprocher à M. Clemenceau celles qu'il a faites naguère.

Et le directeur du Gaulois conclut en disant que la politique de la patience a beaucoup de bon.

Liquidation des stocks

Du Cri de Paris ̃

Le 20 mai 1920, dans une grande ville du Centre, le gestionnaire d'un entrepôt militaire mettait en vente 43.000 kilos de vêtements pour la plupart, des capotes détériorés par l'humidité. Le lot fut adjugé cent mille francs, plus sept pour cent de frais', à un certajn M. X. qui se donnait comme un gros négociant de Paris. Le gestionnaire était heureux d'avoir mené l'affaire à bien, car la manutention de ces vêtements avait entraîné de très gros frais de nettoyage et de réparation. Malheureusement le négociant parisien était en réalité un courtier marron, sans sou ni maille. Il chercha en vain à revendre les capotes dont il n'avait pu prendre livraison, et se garda bien de reparaître à l'entrepôt. Le gestionnaire jugea sans doute inutile de 'chercher, un nouvel acquéreur. Un an s'écoula et les capotes amoncelées dans une cour, furent trempées par la pluie, roussies par le soleil.

Ces jours-ci, le gestionnaire s'écria Mes capotes s'abîment, je vais les faire ,placer sous' des baraquements.

Le sous-intendant intervint

Vos capotes ? dit-il. Jetez-les plutôt au dépotoir. Ce serait une véritable folie d'engager de 'nouvelles dépenses Ces vête-

Au Bout de la Lorgnette

THEATRE DE LA RENAISSANCE: «ZAZA» »

On la connaît, l'aventure sentimentale de cette petite actrice de café-concert dont Mme Cora Laparcerie, après rléjane; nous fait. -revivre aujourd'hui les différents épisodes. Le rideau se lève sur la loge de Zaza. Ce n'est pas encore ..la loge de ces dames de la Comédie, mais nous en approchons du caprice, de l'élégance dans la façon de disposer les fleurs et les menus bibelots dont toute femme aime h s'entourer, même en province. Zaza, qui entre en scène vêtue de satin noir lamé bleu et capucine, que Redfera a appelé u papyrus » à cause du dessin des feuilles tracé par le lamé, échange très'

vite cette robe; contre un kimono noir à larges feuil- les vertes, et cela pour mieux procéder à son maquillage. Les beaux bras blancs libérés de toute entrave vont et viennent, et je comprends le trouble qu'ils jettent, ces bras, dans la sous-préfecture dont Zaza est l'étoile. Mais il ne vient pas que des provinciaux dans la loge de la jeune actrice, il y vient aussi des Parisiens. L'un d'eux, Jacques Dufresnes, aime Zaza, mais, comme il tarde à le lui dire, la belle s'impatiente et précipite le dénouement par un baiser ponctué

très à propos sur la nuque du galant: Le ri- deau tombe sur ce baiser.

Je ne vous dirai pas la suite de l'aventure, ce n'est pas mon affaire. Pas davantage ne vous décrirai-je le délicieux manteau de kolinsky dont Mme Cora Laparcerie l'accompagne au deux' et au trois, ni la robe du qtifu Même faite de- deux châles le crêpe blanc1 à franges et d'une adorable séduction, car j'ai hâte d'en arriver à la toilette qui figure dans ces lignes une superbe création de Redfern un lamé rose et argent qu'une ceinture, et de longues franges d'ncier rendent plus éblouissante. On y trouve le beau talent de Redfern, son goût parfait, 'sa ravissante conception de la ligne. Son esthétique s'épanouit comme une fleur de grâce, tandis que Zaza nous fait éprouver la petite amertume et la mélancolie des liaisons qui finissent, des amours qui meurent et ne pourront jamais revivre Mais ce sont choses courantes autant en emporte le vent. Camille Duguet.

La protection de la santé publique

Une enquête dans les villes de France

M. G. Leredu, ministre de l'hygiène, vient de demander aux préfets de faire procéder, sans délai, par les soins des assemblées sanitaires, aux enquêtes prévues par la loi sur la santé publique, en vue de l'assainissement des villes et des communes dont le nombre de décès dé-

,pass.e la moyenne générale de. la morta-'

lilé qui a été,' en' 1920, de .'1,72 par 100 ha-

bitants. v

Ces enquêtes doivent faire ressortir pour chaque commune dont la mortalité est exceptionnelle, les causes du dépassement et indiquer les mesures à prendre pour diminuer le nombre des décès. Le ministre insiste, dans les instructions qu'il adresse aux préfets, sur la nécessité de poursuivre ses enquêtes sur place. '•̃'

En effet, en même temps qu'elles permettent de découvrir plus aisément les moyens appropriés pour remédier à la situation hygiénique dangereuse d'une ville ou d'une commune, les enquêtes sur place offrent l'avantage de mettre en rapport les municipalités avec le conseil départemental d'hygiène ou la commission sanitaire et de préparer les populations à accepter,, sans récriminations, les mesures d'hygiène locale ou générale qui seront reconnues indispensables pour l'amélioration de la santé publique dans les localités où elle laisse encore à désirer.

M. Lefebvre du Prey à Versailles

~Y-

Versailles, 13 octobre. M. Lefebvre du Prey, ministre de l'agriculture, accompagné de M. Lesage, directeur de son cabinet, a visité ce matin l'école nationale d'agriculture de Versailles., Sous la conduite de M. Manot, directeur de l'école, le ministre a visité le potager, ainsi que le parc, ancienne résidence du comte de Provence et .de la comtesse Bàlby.

ments peuvent s'enflammer d'un jour à l'autre. On ne vous les achètera pas un sou le kilo. Je ne puis les comparer qu'à d'immenses tas de fumier Mais le gestionnaire, bien résolu à faire son devoir, requit une vingtaine de soldats alsaciens-lorrains pour abriter sous des baraques neuves les capotes pourries.. La famine russe

L'Intransigeant publie un rapport de Krassine sur la famine dans les régions de la Volga

« A Saratov, au bord de la Volga, 'sous des bateaux, et, en général, partout où il est possible de se caser, il existe une nouvelle population qui augmente sans cesse. Ce sont des milliers d'enfants, complètement ^abandonnés. Personne ne s'en occupe, personne ne les nourrit. Ils vivent de mendicité, de prostitution, de rapines. Que faire de ces enfants ?, tes mettre ?. Les asiles d'enfants manquent et ceux qui existent n'ont pas été préparés depuis si longj temps.

» Le directeur de la section de l'Instruction publique de Samara constate qu'on abandonne des enfants à sa porte, aux portes 'des autres employés de la section, dans les escaliers des administrations. De son côté, la milice en amène de toutes parts, une cinquantaine par jour.' Ils feignent de ne pas parler russe ou s'obstinent à ne pas nommer leurs parents': les papas et les mamans leur ont ordonné de se taire. Et cependant il est possible que ces pères et mères aiment leurs enfants à la folie. Il arrive parfois qu'un de ces petits a. le bonheur d'entrer dans notre asile où la ration déjà bien jnaigre est sans cesse diminuée, ré;duite à une « norme de famine », c'est-àdire à une norme qui ne fait vivre que par miracle.

» Tl existe à Samara ce qu'on appelle un faubourg d'enfants. La mortalité infantile y est extrêmement élevée. Eh bien pour ne

Légion d'honneur

Instruction publique et beaux-arts 'A l'occasion du Congrès international de l'histoire de l'art, sont promus ou nommés

Officiers. MM. Maurice Fenaille, membre de l'Institjil, membre du conseil des musées nationaux Louis Gonse, vice-président du conseil, des musées nationaux Lechù t. professeur à la faculté des lettres de l'université de Lyon Henri-Martin, administrateur de la bibliothèque de. l'Arsenal Migeon, conservateur des musées nationaux. Chevaliers. MM. Jean Bourguignon, conservateur du château de la Malmâison, Brièpe, conservateur adjoint du musée national de Versailles, président de la Société de l'Histoire et de l'Art Expert, bibliothécaire du Conservatoire national de musique et de déclamation Gsëll, homme de lettres, critique d'art René Jean, critique d'art, conservateur des bibliothèques et musée de la guerre Lalande, président de la Société Archéologique de la Corrèze Robert de la Sizerànne, historien d'art Alexandre Moret, conservateur du musée Guimet Roussel, conservateur adjoint du musée de sculpture comparée André Salmon, homme de lettres, critique d'art Henry Salomon, professeur au lycée Henri-IV Schneider, chargé de cours d'histoire de l'art à la faculté de lettres de l'Université de Paris ThureauDangin, conservateur adjoint des musées nationaux; le chanoine Urseau, conservateur des antiquités et .œuvres d'art à Angers.

Ministère de'la guerre

(Service de santé) x

Officier. M. Pathé Emile, président de la Compagnie générale des Machines parlantes Pathé frères.

Chcvalt'rs. M. Mendiondou Jean, souschef du cabinet du ministre de la guerre M. Rendu Ambroise, avocat à la Cour d'appel de Paris M. Varenne Jean, membre du conseil supérieur de l'Assistance publique M. Cazenave William, docteur en médecine à Paris M. Estève Gustave, docteur en médecine à Figeac M. Françon Louis, docteur en médecine à Aix-les-Ba'ins M. Gally Célestin, chirurgien en chef des hôpitaux de Carcassonne M.-Mayet Henri, docteur en médecine à Paris M. Molard Paul, docteur en médecine à Sedan

M. Moreau, dit Marmont, Louis, docteur en médecine à Paris M. Vincent Eugène, ,I docteur en médecine de clinique chirurgicale à la Faculté de médecine d'Alger M. Cailleret Auguste, docteur en médecine à Poissy (Seine-et-Oise) M. Laffage Claude, docteur en médecine à Arnay-le-Duc (Côted'Or) M. Lemaire Hector, chirurgien-dentiste à Paris Mme Salomon Reinach, docteur en médecine de la Faculté de Paris M. Charnaux Louis, docteur en médecine à Vichy M. Bailleul Louis, docteur en médecine à Pontorson (Manche) M. Angot des Rotours André, délégué adjoint à la Société française de secours aux blessés militaires à l'armée d'Orient Mme de Berckeim, née de Pourtalès, présidente du comité des Dames de la Société de Secours aux Biessés militaires à. Counar M. de Bournat Fernand, propriétaire à Nantes M. Legrand Arthur, docteur en médecine à Paris

Mme Malaterre, née Sellier, infirmière major de l'Association des Dames Françaises M. de Monnicault Jean, docteur en droit à Paris, délégué de la Société française de secours aux blessés militaires de l'armée d'Orient; M. Reiter Pierre, président du tribunal civil de Nancy M. de Reiset, Tony, conseiller municipal de Vic-sur-Aisne Mme Roland-Jais, directrice-fondatrice de l'Œuvre des « Blessés du Travail » Mlle Roullet, infirmière principale de première classe. .Mny; -Terijaux-Çompans, née Trubert, in-

îirmiëre major dé' 'là SoctSté '-Française del

secours aux blessés militaires,' présidente1 de rf£ijs.re immédiate aux Ardennes M. Dauriër de Piessac Jean, rédacteur principal au ministère de la guerre Mme Esquier, infirmière militaire M.- Heimann René, vice-président de l'Œuvre des « Blessés au travail » Mlle Jarret de la Mairie, infirmière major de la Société de secours aux blessés militaires M. Lespine Victor, directeur du .Journal de Toulouse Mme de Loys-Chandieu, née de'Pourtalès, présidente d'honneur de l'Association des Dames Françaises de Strasbourg Mme Moulle, née Le Moine, infirmière major de l'Union des Femmes de France à Amiens Mme Miret, née Chartran, infirmière major de l'hôpital de l'Institut de l'Association des Dames Françaises Mlle Cardonne de Corlieu Marie, infirmière major de la Société de secours aux blessés militaires. Mlle Cardonne de Corlieu Marguerite, infirmière major de la Société de secours aux blessés militaires Mlle Krug, infirmière de la Société de secours aux blessés militaires;, Mme de Charnacé, née de Grandjnàisqn, infirmière bénévole Mme veuve Jean Lisbonis, née Morel, infirmière major de l'Association'des Dames Françaises M. Pinchon Victor, président du Comité de la Socié^i de secours aux blessés militaires de No*n Mlle de tavaignac, infirmière major de la Société de secours aux blessés militaires Mme -«îuve Massiet, née Regnault, présidente- de l'Association d'aide aux veu-: ves de militaires de la grande guerre Mme Alfred Engél, née "Kœchlin, infirmière et directrice d'un hôpital à Belfort Mme Barnett, née Borowsk'i, infirmière bénévole.

Aucune demanda de changement d'adresse ne peut être exécutée si elle n'est accompagnée de la bande du journal et de CINQUANTE CENTIMES en timbres-poste, pour frais de renouvellement de la bande.

pas laisser mourir les enfants dans la rue, à la vue de tous, on les~y amène. »' Et il en est ainsi -partout. L'on dit même que les Mordvas (population finnoise de la Volga) jettent tout simplement leurs enfants dans la Volga, non pas, certes, par cruauté, ni pour qu'il y ait moins de bouches à nourrir, mais*parce que le cœur ne peut plus supporter les gémissements arrachés par .la faim et pour ne pas voir.le spectacle de la mort lente et douloureuse ds petits ôtres. »

A cette peinture des horreurs de par la famine, viennent s'ajouter d'autres malheurs le choléra, le typhus, le scorbut et d'autres maladies encore.

Souvenirs du paradis rouge

L'Echo de Paris commence sous ce titre la publication des souvenirs d'un « intellectuel échappé à l'enfer bolchevique. Il fit, pour gagner la frontière, plus de 500 kilomètres nus-pieds Admettons maintenant que la Providence vous a été favorable vous avez trouvé une place dans un des innombrables bureaux du régime bolchevique, où vous êtes occupé de 10 heures du matin à 4 heures du soir, et sérieusement occupé, tout le monde étant surchargé d'affaires auxquelles aucune expérience ou instruction ontérieure ne vous a préparé (exceptées les nombreuses jeunes demoiselles qui ne font rien, mais que l'on rencontre dans toutes les commissions, et où elles ont voix délibérative).

Pour huit heures obligatoires de travail par jour, vous recevez un salaire mensuel si misérable qu'il ne peut vous suffire, étant donné la cherté excessive de toutes choses, pour vivre plus de deux ou trois jours. JI y a, en Russie, 35 classes de salariés. Si vous êtes classé dans la première classe, vous toucherez 3.000 roubles par mois dans la trente-cinquième, 8.000, augmentés, pour chaque classe, d'une prime de cherté de vie de 200 0/0. Un décret important sur la réorganisation <ies_ finances, qui a été élaboré

INFORMATIONS FINANCIÈRES

BOUUSE DE PAIUS

Paris, le 13 octobre 1921.

Les jours se succèdent et le marché continue à flotter à la dérive, au hasard des impressions .quotidiennes, sans esprit de suite, sans unité de vues, sans orientation générale.

Comment, d'ailleurs, pourrait-il en être autrement, en ce moment, alors que chaque jour les journaux et les feuilles d'agences nous apportent des nouvelles venant des quatre coins du monde, et qui modifient radicalement la valeur d'un produit ou les perspectives: d'une affaire? La livre monte et le mark s'effondre. Tel pays vient de promulguer une interdiction de sortie de ses produits. Tel autre annule, de sa propre autorité, une concession octroyée eii bonne et due forme. Le prix du coton double en un mois. Il n'y a pas si longtemps, on souffrait d'une surproduction 'de pétrole. Aujourd'hui, il se raréfie. Les puits sontils envahis par l'eau salée ou ne le sont-ils pas ? chi lo sa. lée.

Grève des mineurs ici. Là grève des ouvriers du textile.' Relèvement des tarifs de chemins de fer. Cascades des frets. Troubles à craindre en Haute-Silésie. Echec grec et répercussion que' la folle politique des constantiniens aura sur la dynastie. L'Allemagne déclare aujourd.'hui qu'elle tiendra ses engagements. Hier, elle faisait entrevoir sa propre faillite. Modifications constantes des droits de douane. Budgets en déséquilibre. Impôts nouveaux. Emprunts. En brochant sur le tout, déchaînement général de tous les sophistes et marchands d'orviétan qui prêchent le salut par la faillite, la prospérité par l'inflation, l'enrichissement par la dévaluation, etc.

Il faut reconnaître que lorsqu'on jette son journal après le coup d'œil du matin, on ne se sent guère tenté de prendre une position à long terme sur des valeurs soumises à des aléas si divers et si incontrôlables. Et c'est pourquoi on opère sur une modeste échelle, au petit bonheur, l'oreille aux aguets, tout prêt à vendre ce qu'on vient d'acheter, à racheter ce qu'on vient de vendre.

Et on s'excuse en se disant qu'après tout, en agissant ainsi, on ne fait qu'imiter la conduite de nos grands hommes d'Etat

«*•̃̃

La tension des-changes s^accentue.La livre anglaise monte à 53,76 pendant que le mark fait une nouvelle chute à 9 3/4 centimes. La plupart des valeurs internationales bénéficient de la hausse des devises, cependant que l'ensemble du marché reste hésitant. Bonne tenue de nos Rentes.

Fonds ottomans, lourds.

Les Fonds étrangers à change sont en progrès sensibles Extérieure espagnole, Egyptiens, Japonais, etc.

a,. Etablissements de crédit, calmes Banque de Paris, 1.231 Lyonnais, 1.422 Union Parisienne, 810 Comptoir d' Escompte, 965. Groupe électrique soutenu.

Fermeté des Métallurgiques et des Charbonnages. Par contre, lourdeur des mines métalliques espagnoles, menacées par l'ap- plication' de nouvelles taxés. Penarroya, 973 contre 999.

Produits chimiques, lourds..

Valeurs sucrières, fermes.

Faiblesse' des valeurs industrielles russes. Les porteurs de titres sont désappointés par les difficultés que rencontrent les commerçants et industriels anglais pour établir des relations d'affaires avec les Soviets. Nouveau fléchissement du groupe pétroli-

fère. A.f' 'tr-è 'f' d,' .>

StuL-.A{ricaines .très latayteaT-epL-caisniilda:

la hausse de la livre. 'j'"il '•"<*

INFORMATIONS FINANCIÈRES BILAN DE LA BANQUE DS FRANCE. Situation du 6 au 13 octobre 1921.

EN MILLIERS DE FRANCS

< Encaisse' 3.575.113 + 177 Or ) A l'étranger 1.048.367 »

Argent. 277.810 191

Disponibilités et avoir à 277.810 4- 191

L'étranger 619.723 1.852 Portefeuille. 2.325.473 + 50.754 Etiets prorogés 67.376 969 Avances sur titres 2.246.180 30.684 Avances permanentes à

L'Etat 200.000

Avances nouvelles à l'Etat, 25.400.000

Bcnsdu Trésor français es-

comptés pour avances de

l'Etat à des gouverne-

ments étrangers 4.094.000 + 2.000 Compte d'amortissement. 566.463 969 Excédent affecté à l'amor-

tissement des avances à

l'Etat. 1.099.827 -f 18.934 Compte annexe d'intérêts

du Compte amortissement 7.595' » billets en circulation 37.011.632 180,696 Compte courant du Trésor. 46.141 -t- 11.104 Comptes courants particu- M,386,18B + 59.858

liers 2.386-188 + 59.858 Bénéflcesbrutsdes escomp-

tes et intérêts divers de

la semaine. 3.915

Les Thés et Soupers-Dansants du GRAND VATEI, obtiennent un succès éclatant

Aujourd'hui THÉ DE GALA. Quelques robes inédites d'une

Grande Maison de Couture

Thé 4 francs

Pâtisserie 1,50 275, rue St-Honoré

dernièrement et doit être publié prochainement, égalise le rouble-or à 800.000 roublespapier. Actuellement, les payements les plus habituels se font par paquets de 25 millions de roubles que l'on appelle des « passe-partout n, à cause des emblêmes bolcheviques qui les ornent le marteau et la serpe en russe, marteau se traduit par « molot » et serpe par « serp », les Russes aiment, retournant ces noms, à faire ce jeu de mots, « prestowlom n le bolchevisme va finir par le trône.

Les autres 26-27 jours du mois, vous devez obtenir de l'argent, coûte aue coûte, pour pouvoir d vivre », soit en vendant vos effets, soit en vous faisant « agent dénonciateur », ce pourquoi vous touchez de grosses primes soit en vivant de spéculation', voire de rapines. Au vieux marché, vous pouvez voir tous les intellectuels de la ville vendant leurs habits et leurs meubles. Les acheteurs sont, pour la plupart, des soldats de l'armée rouge qui, de temps en temps, font, sous prétexte de combattre les spéculateurs et acca- pareurs, des confiscations chez les vendeurs, ce qui rappelle le vol sur.Jes grands che- mins mais c'est le gouvernement des paysans et ouvriers qui favorise lui-même ce ̃métier de mettre les mains dans les poches du voisin, à condition, bien. entendu, qu'il ne soit pas « communiste ». Ces derniers ont « tous les droits », les autres, naturellement, tous les « devoirs n. Traîner une pareille vie, ce n'est pas « vivre » comme des civilisés, mais plutôt retourner aux temps de la bar- barie la plus reculée.

Les bolchevistes et les chemins de fer On connaît les efforts tentés par les bolchevistes pour remettre leurs chemins de fer en état. Toutes leurs tentatives restent vaines, et voici, d'après un article, publié dans le Temps par le lieulenant-colonel Reboul, quelle est exactement la situation de Jeur réseau ferré

A lit- fin de. iuillet 1921, les seules lianes

HVÎCHE OFFICIEL DU 13 OCTOBRE 1921 ̃ ̃ (Tfermel ̃̃ ̃' •;̃•>

cours coqna ebUfi, COOR,

'1 tHECEO. OUJOUH- ̃ BfiÉCÉO. ô\l jajg

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BaoqJia1.ilBCrfidit 7ÛÛ.. 702 Tjnarroja 999. 973. Banque ileParis 1234 1231 [Balsa 031 GiO Banque Privés 425 425 fesagerbsHarit. 2157.' Banq.Transatlant. 253 253 ;Oitnihs fts Union Parisienne. 815 810 jTransailanlrçiiB, 25i -53 teptoirHaiist. 964 985 Raffinerie Saj. 1319 1323'! Crédit Fonsisr. 712 iRmsîeCons.40/0 21 40 21 10 Crédit Lgonnais.. 1427 1422 Russie 30/031-3}

CrëditKj&ilier 419.. 419.. –30/01838 _̃•̃"• S»ez 5890.. 5940.. –50/01303 27 Est: 41/20/089 'Y.• tf>n 752.. Ttmmiié.. 37 30 M ̃ IfoncierEgyptim 1040 1057 SOrd. 852 JKilrate Railwajs Gitans 835 Central Biiiinn 3iS 352 Hétroplitain. 387 |bot» notiéj.. 5(12.. 569..

0.1» Electricité 297 Sucreries d'Eg/pte 703 705

'•' (Comptant)

3 0/0 55 GO 55 75 Hidi3 0/0 273 50 275 75 5 0/0 IÎI5-I3IB. 8145 8! 45 Mic'i 30/0rai. 263. 264 40/01317. 6560 05 60! Argentin 1907. 7ftO 40/01918. 6525 f>525 1311. 135 ̃ »37 '»5 5 0/0 1920. 95 25 05 251 Brésil 4 0/0 18» 100.25 102 60/01320 97.. 97.. EjipteuniM». 13425 1M75 75 Bras Tréscr 6 0/0 497 75 498 Italie 31/20/0. 43. 41 Obl.Cr.llation.f9 442.. 444 50j Japonais 0/0' 16175 166 75 Obl.Gr. Natian. 20 454 50 456.. 1913 Sans 1251 1269

Ville de Paris(3S5 590.. 593' Seme40/0..

1311 333.. 336.. Serbe 5 0/5. 53 75 53 75

1376 4ra5.. 330 ;¡Serbe50/o. ¡¡375 5,)

1375 445 441 5C tadaious.s

1919 385 50 385 «ord-Espagna f/>5 Cr'Ulg.-Tun.,t.p. 545 544 OHJiinl-Esp.l™. 513 529 Banq.PaïSduHord Saragoise. 525 Communales 1899. 270.. 270 Briansk (ord. ) 116.. 115 1905. 279.. 278.. «aphte. 318.. 310 1312. 160 163 Prowotoik., 110 110 foncièrol9l7. 258.. 256 50 Eaux de Hidqf. 725.. 723 Est30/0 306.. 306 25 lAciérifS Barra.. 995. 10">0 nom.. 27150 271 JDjIe etBacalan.. 360.. 369. ItrdS 0/0 345 345 CMmsnlrj-Fourc. 1S50 1832 3 0/0. 290.. 290 HairaiseE,urj.él. 342 350 0rlé!nî30/0 296 297 50 Boléo 385 376 mur. 263 75 2<i3 Barguignai! 1020 ••. 0uest30/0 288 25 2S8 «ontbard 230 285

oour. 283 50 2S7 50 Tabacs PBippicss 1404

Ijcn fusion 257 50 258 Sutr.Egjpt.(parts) 1235 t2!5 Ljon fusion nom. 254 254 Est-Âsiat.Danois 2280 >23O

MARCHE EN BANQUE Y

(Terme)

Battu. 2415 2360.. «otoffonteinB. 69. 71. Balia-faralffig.. !4â.. 144 50 «cotecatiBi 81 &0 80 50 Caoutchoucs. 103 50 10450 Mount Elliott f.2 62* Cape Coppar 41 5u 40 75 tambique. 41 41 Cbarterea 28.. 20 North Caucasira 56.. 54 25 Corocoro 38 25 3S 25 fatfang 153.. 152. Crown HïnBS 103.. 107.. Phosphatestuniss. 499.. 492.. BeBeersford.). 608.. 611.. Platino 597.; 587.. tiWfeWs 48.. 50 50 Rand Hines 117 50 12150 Jagerslcntaln. 129 130 Shansi 39 25 38 25 Una 1675 16 Spassky 25.. 2475 tianosoft 388 376 Tanganyika 70 69 50 «alaoca 101.. 100 50 Tharsis 153.. 151.. lalbof' 217 217 Tabacsd'OriBnt.. 378 367 «OHcanEajle(onl) 208 205 Transiaal Land.. 40 75 42 HexicoHines 227.. 228.. Mao Coppor 741.. 719..

(Comptant)

Moteurs 6n6m«. 120 407 ..llOnin.Int.Pétrolo. 483 478

Colombia 465 468 Royal Outch 19200 18900

Brosnji (ord.) 1095 10S0 1/10° 1930 1895 «onaco(5"i"j 845.. 846..||Shell 249.. 249..

'1 MARCHE DES CHANGES 1.1

1- (COURS MOYBNS);

Loium. 5304 .5376 1/2 Hollandi 4571/2 46S1/2 «sw-ïopic.. 13761/21401 Italie. 541/4 521/2 Allemagne.. 105/8 9 3/4 «Onega. 169. 1701/2 Argentine Portugal.. 131./ Belgiqua.. 983/4 991/2 Prapo. 15 '> ̃ Danomark 261. 261 Roumanie.. 11. 101/8' Espagns. 1841 '4 187. Suède. 3211/2 323. Finlande. 21 Suisse. 253 257 3/4 ̃ 6rtc« «ienni. 03/4 )'i i *S*^S\S*

1

Nominations dans la magistrature

M. Bonnevay, garde des sceaux, a soumis, hier, à la signature du 'président de la République, un décret nommant premier président à la Cour d'appel de Toulouse M. Ramet, président de chambre, en remplacement de M. Martin, admis à faire valoir ses droits à la retraite et nommé premier président honoraire.

La Commission d'incendie

MM. Oudin, Mansard, Lambert, Le Puymagré et Renaud, membres de la 2° commission du Conseil municipal, accompagnés de MM. Leullier, préfet de police Marlier, directeur du Cabinet, l, et -du colonel Hivert, des sapeurs-pompiers, ont visité, hier, plusieurs grands magasins de la. rive droite. Ils ont envisagé les mesures à prendre pour l'évacuation du public et du personnel en cas d'incendie.

Héutiioîis, Gotifs et Gonféreôees Aujourd'hui

« Le traité de Versailles, ses clauses, (suite) » (M. Geouffre de Lapradelle), 3 h. 1/4. Sorbonne, amphithéâtre Richelieu.

« La vie sociale et intellectuelle en Angleterre L'hospitalité » (M. Philipp Carr), 3 h., Hôtel Prince de Galles, 24, rue d'Anjou.

régulièrement exploitées en Russie sont celles de Moscou-Petrograd Moscou-Riga Moscou-Smolensk, Moscou-Kief-Odessa t- Moscou-Sébastopol Moseou-RiazanBakou Moscou-Samara. Moscou-KtwanSibérie Moscou-Nijni-Novgorod MoscouVologda-Arkhangelsk Petrograd-Pskof. Aucune transversale. Seules, fonctionnent les voies qui relient Moscou aux grands centres régionaux. Et encore, sur ces.lignes; la circulation est-elle extrêmement réduite.

La voie ferrée la plus importante, celle de Moscou à Petrograd, ne comporte quo trois paires de trains par jour une paire de trains express, une de trains omnibus, une de trains de marchandises. Sur la ligne Moscou-Riga, la circulation est déjà moindre. A la fin de juillet, il n'y avait, qu'un train express bihebdomadaire entre Riga et Moscou. Cependant c'est la grande voie de communication entre le centre de la Russie et l'Europe,. Par là passent presque toutes les marchandises que les bolchevistes importent de l'étranger.- Us espèrent augmenter son rendement et arriver à deux paires et demie de trains patjour une paire de trains express, une de trains omnibus, une demi-paire de" trains de marchandises.

Sur la voie ferrée Moscou-Smoiensk on trouve deux paires -de trains- par jour une' de trains omnibus, l'autre de trains de marchandises.

Dès qu'on sort de ces trois grandes lignes, la circulation se raréfie. Elle cossu" presque complètement. Sur la voie ferrée Moscou-Kief-Odessa, il n'y a plus de trains journaliers. Il n'y a que des trains hebdomadaires une paire de trains omnibus et une paire de trains de marchandises par semaine Sur la ligne Petrograd-Pskof-Estonie, on a réussi à maintenir deux paires de trains par semaine.

La situation des transports par eau est plus lamentable encore. Le Liseur.


La question du chômage en Angleterre

Dans une interview avec un représentant du Daily Mail, le député J.-R. Clynfts, leader du Labour Party à la Chambre des- communes, explique, de ,1a manière suivante, pourquoi les organisations ouvrières refusent d'entrer dans une commission ministérielle. Il en existe une qui s'occupe du chômage depuis le mois de juillet le monde du travail lui a fait connaître à mainte reprise ses propositions et attend maintenant qu'elle agisse sans plus de retard. Mais c'est au gouvernement qu'appartient la respûnsabilité d'agir à son idée.. En acceptant de partager cette responsabilité, le monde du travaii s'enlèverait la faculté de critiquer ce qui se fera ou de suggérer de meilleures façons de faire. Il veut -bien causer avec le premier ministre pour lui expliquer en détail les propositions déjà formulées. On ne saurait lui en demander davantage. Le Daily Mail, dans son éditorial de dimanche, blâme cette crainte des responsabilités et indique un triple mode d'action immédiate. Le public, avec l'aide de; la presse, doit exercer une pression pour faire baisser les prix de détail, en particulier ceux des denrées alimentaires, ce qui rendrait la vie moins dure aux chômeurs^ accroîtrait la puissance d'achat des classes laborieuses et ouvrirait plus d'emplois à la main-d'œuvre. Au lieu de faire l'aumône aux sans-travail, il convient de les embaucher d'urgence pour des tâches utiles, qui justifieraient un emprunt, et dont les plans tout préparés remplissent les tiroirs des administrations. Enfin, qu'on cesse de poursuivre de coûteux mirages en Mésopotamie, de drainer l'Irak et d'y construire ;des routes. ̃ L'argent sera mieux dépensé" élf Angleterre. '̃̃ Cette reprise, le roi George V, dans un discours à Manchester où il s'est arrêté samedi à son retour de Bahnoral pour inaugurer les nouveaux bâtiments de la Bourse, en a défini la condition essentielle il s'agit de renouer le fil du négoce international, de restaurer l'activité productrice et commerçante de la nation,

'.̃ •••

Les statistiques du commerce extérieur viennent tout à point préciser le caractère de la crise. Pour les neuf premiers' mois de cette année, les ex-. portations se chiffrent à livres sterling 518.611.311 contre livres sterling 1 milliard 007.228.036 pour la période correspondante de 1920. Si l'on se borne aux articles manufacturés, en tout ou en partie, dans le Royaume-Uni, le total est de livres sterling 439.679.181 en 1921, contre livres sterling 311.227.034 .en 1913, où les prix étaient de deux à -trois fois' moindres. Exportations de charbon, exportations de produits métallurgîques, exportations de textiles, exportations de chaussures accusent un recul général, après le regain a'ac-i tivité de 1919 et 1920. r' Til «'il faut à nos industries des marchés grands ouverts en tous pays pour qu'elles se remettent en marche et que le pays continue à porter le fardeau actuel des impôts », écrit le Daily Mail de ce matin aucun autre remède ne sera efficace. L'obstacle vital, c'est l'effondrement des changes. Les importations de la Grande-Bretagne n'ont pas 'moins baissé que ses exportations. L'Amérique souffre de ce que l'Europe n'est pas en état de lui acheter des marchandises. Il en est de même partout.

La cause du mal, dont la crise du change n'est que le symptôme, hommes d'Etat et financiers s'appliquent à la diagnostiquer. M. Mellon et M. Hoover, le ministre du Trésor et le ministre du Commerce américain, reconnaissent que l'Europe est écrasée par sa dette de guerre et que c'est ce qui la' paralyse. Les membres américains de la Chambre de commerce internationale pressent leurs gouvernements de résoudre à la fois les problèmes jumeaux des réparations et des dettes interalliées. Il y a quinze jours, à Dundee, M. Winston '"Ghuïpill "prêchait la .nécessité de 'neutraliser l'influence des dettes de guerre pour rendre la vie au commerce. Aujourd'hui, le Sunday Times nous apprend qu'une note de lui sur la situation financière exerce la plus grande influence sur les décisions du gouvernement- britannique. « II a toujours été d'avis de réduire la dette, non point petit à petit en beaucoup d'années, mais d'un seul coup, et il était en faveur d'un prélèvement sur la fortune de guerre après l'armistice. A présent, qu'il est trop tard, il ne voit de salut que dans la stabilisation du change par la remise réciproque des dettes. Il est même hostile à ce qu'on fasse payer à l'Allemagne de grosses sommes en réparations. Enfin, il recommande la mise en valeur des colonies au moyen d'un emprunt qui assurerait aux chômeurs du travail pro-ductif. Et, sans doute, l'idée figurera-telle dans le programme du cabinet. Le Daily Mail le somme de s'expli,quer sans retard, mais ne laisse pas de ..s'inquiéter des vues que lui prête le Sunday Times touchant les réparations allemandes. Est-ce à dire qu'un accord -analogue à celui de Wiesbaden se condurait avec l'Angleterre, comme .on prétend que le docteur Wirth1 cherche .àr y aboutir ? Au lieu d'argent,' l'Allemagne ac,quittera-t-elle partie de sa dette en nature ? '[

« Cela ne fera nullement notre affaire. Des marchandises de fabrication allemande, envoyées chez nous dans ces conditions retireraient le pain de la bouche des ouvriers britanniques qui sont assez heureux pour avoir conservé jusqu'ici leur emploi. Le problème qui se pose au gouvernement britannique à l'heure actuelle est de rouvrir les marchés aux produits britanniques. Accepter une proposition quelconque de l'Allemagne qui, en paiement de sa dette, tende à inonder la Grande-Bretagne de marchandises fabriquées avec une mon.,naie avilie, ne pourrait avoir d'autre effet que d'entraver le rétablissement de notre activité économique et d'aggraver encore pour nous le problème du chômage. » ̃ On voit à quel point ce problème se ramifie dans toutes les directions.

TT~n'/f~ ir~Tf~ ~F'Tr~')~'

FilGAKO) "TinŒATiKE

Les p^emièRes

THÉATRE DE LA GA1TÉ-LYRIQUE Boccace, opéra-comique en trois actes de Chivot pt Duru, musique de Franz Suppti. »

Boccace est un.pur chef-d'oeuvre de musique légère. Son compositeur, Franz, Suppé né non loin de ce Danube si indûment qualifié de beau et de bleu compte à son répertoire un nombre respectable d'opérettes charmantes,. Toutes, écrites d'une, plunie délicate,; décèlent un iBiisi'ciên consommé. La partition de

j?occace,particuiièrement réussie, débor-

de d'une verve luxuriante et joyeuse qui, d'un pôle à l'autre, l'a rendue populaire. De temps en temps, on la voit donc reparaître avec plaisir sur une scène parisienne. Toutefois, hier soir, tout en me délectant au charme extrême de ses mélodies, je ne pus me défendre d'une impression pénible. Je me rappelai qu'au mois d'août. 1914 ce furent des canons sortis d'usines autrichiennes qui réduisirent les forts de Liège, ouvrant ainsi aux armées allemandes l'entrée de notre cher pays. Les nouveaux directeurs de la Gaîté-Lyrique n'ont pas été, je suppose, sans penser à cette heure terrible. Mais je sais le parfait loyalisme de leurs sentiments. S'ils nous donnent aujourd'hui Boccace, c'est assurément à contre-cœur et contraints de remplir des engagements contractés autrefois. Aussi me garderaije de récriminer outre'mesure. Pendant la guerre, M. Henri Casadesus a fait en Amérique une trop fructueuse propagande en faveur de la musique française pour qu'on puisse douter un instant, qu'aussitôt les mains libres, il ne consacre un zèle égal, en France, au développements des œuvres lyriques de ses compatriotes. Un vent pestiféré souffle depuis quelque temps sur le sacré collège des prêtresses du grand Art.Lavenimeuse morsured'une tarentule inconnue affole leurs esprits. Les danseuses deviennent comédiennes, les comédiennes danseuses, et les plus notoires cantatrices, descendant des hauteurs classiques, se précipitent éperdues, dans les bras de l'opéra-bouffe séducteur. Notre officielle Marseillaise même, Mlle Marthe Chenal, n'a point su résister à cette influence néfaste. Faut-il la louer de ce geste dangereux ? Je laisse au public le soin de le lui dire. En tout cas, elle m'a semblé adroite, désinvolte, diseuse spirituelle et si j'en crois. les contours d'un seyant maillot violet pourvue -de jambes délicieusement proportionnées. Voilà pour une diva d'opérette des qualités sérieuses Dans ce genre, nouveau pour elle, Mlle Marthe Chenal a donc mille ehances de se créer vite une seconde et belle renommée. D'ailleurs, le rôle de Boccace est selon l'expression consacrée au théâtre un. rôle en or. Il fut l'invincible cheval de bataille de plusieurs de nos étoiles de- première grandeur la petite provinciale, Mme Tariol-Baugé, lui dut son entrée

-trignipHai©1 à;:î*àriïL ''̃"̃'£ if;if;. {

Le personnage de Boccace domine la pièce entière. Les satellites qui gravitent 'autour disparaîtraient dans l'ombre' s'ils n'avaient pour interprètes d'habiles virtuoses et d'amusants comédiens. Transfuge de l'Opéra-Comique, M. Georges Foix chante plus qu'agréablement. A M. Girier incombe, sous la cotte du jardinier Pandolfo, la lourde tâche de semer et de récolter le rire. Il s'en acquittera souhait.Sa gaieté franche et communicative m'a rappelé celle du créateur du rôle, ce brave Lepers, retiré aujourd'hui à la Villa Rossini où, grâce, à la libéralité du compositeur du Barbier, il mène une vie de coq en pâte.

Ont fait preuve également .de talent et de grâce du côté masculin MM. René Gerbert, Henri Jullien, Kerny, Roques, et du côté féminin Mmes; Mary-Hett, Marthe Ferrare, Gilbert et Chabannes. Un étincelant ballet, réglé par Mme Stichel et mené rondement par le vervoux orchestre de M. André Bloch, jette. une note lumineuse à travers le troisième acte. Les danses de caractère de Mlle d'Astra en assurèrent le succès. Avec enthousiasme, le public parisien a ,témoign| sa sympathie celte œuvre autrichienne. 0 bon peuple de France, •combien vite oublie ton cœur Antoine Banès.

,1 •*••

THEATRE DE LA SCALA Nouveau spectacle Le vaudeville, que MM. Xanrof et Garbagni ont écrit pour la Scala, amusera peut-être les habitués de ce théâtre, qui rient volontiers lorsqu'on leur présente des personnages dans certaines situations et dans certains costumes. Mais il nous apparut à la répétition générale comme d'un réalisme excessif et, somme toute. a-ssez facile.

M. Marcel Simon amme la pièce de son étourdissante fantaisie Mlles Pauletle Dartois, fort divertissante Pierrette Caillol, Pauline Carton, MM. Sinoël, Labry, Sulbac ont toutes les qualités du genre. Par intérim Maxime Girard.

COURRIER MS THEATRES

Ce soir ̃/̃̃̃.

''A la Gaîté-Lyrique.k ;8 heures très préciges, première représentation de Boccdèet comique en 3 actes de Chivot et Duru, musique de F. de Suppé.

Distribution

Mlle Nlarthe Chenal, Boccace Mmes MaryHett, Péronelle Marthe Ferrare, Béatrice Gilbert, Frisca Chabannes, Zanetta.

MM Girier, Panâolfo Georges Foix, Lélio René Gerbert, Tromboli Henry Jullien, Orlando Henry Kerny, Quiquibio Emile Roques, Beppo Royer, Cecco.

Au troisième acte, grand ballet réglé par Mme Stichel, dansé par Mlles d'Astra, Tamary et les dames du corps de ballet. Orchestre sous la direction de M. André Bloch.

Mise en scène de M. Gabriel Dabois. (Le service de seconde sera reçu lundi 17 octobre).

A l'Opéra, à 8 heures, les Troyens (Mlles Grîalys, Lucy Isnardon, Arné, Jane. Laval MM. Franz, Rouard, G. Dubois, Narçon, Soria danse Mlles Y. Daunt, Valsi, de Craponne, Y. Franck, Delsaux, Brana). Orch. M. Ph. Gaubért. 4 la Comédie-Française à 8 h. 15, Un ennemi du peuple (MM. de Féraudy, Jacques

Fenoux, Croué, Charles Granval Mmes Emiliennc Dux, Valpreux.

-A A l'Opéra-Comique, il 8 heures, Manon (Mlles Yvonne, Gall, Sonia Pavloff MM.

Charles' Fontaine, Baugé, Audoin). Orch.

M. Hassclmans. Baugé, ~n). Orcli.

ATOdéon, à 8 h. 30, l'Espionne (MM. 'j. Clément, Dauyillier, R. Montis, Abel Jacquiii Mmes Corckule, S. Thérav, G. Rouer, S. Pougaud). ''̃'

Aux Variétés, à 9 heures, Kilti (Spinelly, Raimu, Pauley, Lucy Mareil, Koval, etc., et Signoret).

̃–A Ict Porte-Saint-Martin, 8 8 h. 30, Sapho, avec Mmes Gabrielle. Dorziat, Marguerite Morehô, Andrée Pascal MM. Jean Darago'n,/ Mhnrïce Léhmann, Charles Lorrain. Matinées dirnanches, jeudis et fêtes. Au Vaudeville, il 9 h., Pe'g de mon' cœur (Mmes Marcelle Lender, Germaine Risse MMrStephen, Puylagarde et Mlle Mary Marquet). Matinées dimanches, jeudis et fêtes. –AuOymnase, (Gut. 02-65), à 9 heures, Petite Reine (M. Harry-Baur, Mme Jane Renouardt, Victor Boucher, Janvier, Cousin Mlles Rosé Harry-Baur et Nelly Cormon).

Au Théâtre Sarah- Bernhardt.h à h. 15, les Deux Gosses (Mmes Jane Danjou, A. Tissôt, L. Fleury MM: Decœur, Baissac, H. Mairet et Mme Madeleine Guitty).

Au Nouvel- Ambigu, à 8 h. 15, Oiseaux de passage (MM. Jean.Coquelin, Louis Gauthier, Jean d'Yd Mmes Germaine Dermoz, Marthe Mellot). Matinées jeudis- et dimanches.

Au Théâtre Antoine à 8 h. 30, Daisy, avec Gemier, Henri Rollan et Remy Carpen et La Dolorès, avec Mary Marquet, Pierre Blanchâr, Charles Boyer, Gabrio, Vallée, Charlotte Clasis et la danseuse Siria. Au Palais-Royal (Gut. 02-50), à 8 h. 30, le Chasseur de chez Maxim's (MM. Le Gallo, Guyon fils, Baron fils, Duvallès, Gabin et Bressol "Mmes Templey, Peuget, Massare, Delys et Suzy Renard).

--Aux Bouffes-Parisiens(Gut. 45-58), à 8 h. 45, Phi-Phi (MM. Urban, Foissy, Paul Faivre Mlles Debrennes, Jane Ader, les danseuses Laurence Petit et Lina Shaky). A la. Renaissance (Nord 37-59), Zai'a: (Mme Cora Laparcerie MM. Georges C61- lin, -JBélières, Gorby, Sulb^c Mmes Hen- riette Miller, Yvette Avril, Brugette, etc.). A l'Athénée, à 8 h. 30, la Belle- aventuré (Mmes Marie Laure. Madeleine Soria,Dega- rai MM. Ch. Mosnier, Bonvallet et Arnaudy).

Au Théâtre de Paris à 8 h. 30, la 'Passante (Mme Vera Sergine MM. Pierre Renoir, Alerme, Collen Mmes Eugénie Nau et Alice Clairville, et M. Henry Lavérne et Mlle Renée Ludger). Matinées dimanches. Au Th. Edouard-Vil à 8 h. 45, le Cœur dispose, pour les représentations de M. André Brûlé et de Mme Madeleine Lély.

Au Théâtre Michel, à 9 heures (Télép. Gut. 63-30), le Cocu magnifique (M. Lugné-Poe, Mlle Régina Camier et tous les artistes de l'Œuvre).

Au Théâtre des Mathurins, (Louvre 49-66), les Deux Monsieur de Madame (Mmes Augustine Lériche, Marken MM. P. Etchepâre et-L. Baroux).

Au Théâtre Mogador à 8 h. 30, la Poupée .(Mmes Mathieu-Lutii, Méaly MM. Delaquerière, Massart, Gilbert-Moryp, Blanche, Rablet).

–Au Grand-Guignol, à 8 h. 30, l'Homme de la Nuit, Mado, le Rapide numéro 13, la Dame de bronze et le Monsieur dé cristal. Au Théâtre Femina, relâche pour répétitions.

Au Théâtre des Nouveautés (24, boul. Poissonnière), à 8 h. 45, Mon Bébé (Max Dearly, Lquvigny,. ternes Jeanne Saint-Bonnet,

îteule.ïte, ,Nojz.e;u^}', ̃;

la Potinière (Central 86-21), h, 9 h., Alain, sa mère et sa maîtresse (MM. Tarride, Lurville et André Luguet Mmes Marcelle Yrven et Germaine Baron).

Au Trianon, à 8 h. 30, la Dame Blanche. A Ba-Ta-Clan, à 8 h. 45, Phi-Phi (MM. Sance, Galain, Bever, Dechambre Mme Germaine Kyn Mlle Mona Givry, Nasidika, Simony).

la Scala,(Nord 35-86), nouveau spectacle (MM. Marcel Simon, Sinoël, Labry, Sulbac, Despaux. Mmes Pierette Caillol, Paulette Dartois, Pauline Carton). Au Moulin-Bleu, (62, rue de Douai, Gut. 42-90), à 9 heures, la Revue du Bouif, avec Mlles L. Saurat, G. Gedey, L. Chanet et YoMaurel MM. Lénars, P. Murio, G. Flandre et J. Devalde, etc.

Au Théâtre Marjal,25, rue Fontaine (Trudaine 10-34), à 9 heures, les Bijoux indiscrets (L. Darbelle, Bourrillon, Marville, Piérade, Iris, P.-L. Flers et. Rollin). A la Pie qui chante, (Central 25-67), à 8 h. 45, Charles Fallot. Bateaux Parisiens, revue (Macg. Pierry et Yvonne George, la jolie Bordina, miss O'Neil). Marc-Hély, NoëlNoël.

Aux deux Anes, (100, boulevard ClichyPlace Blanche). ci Bien braire et laisser. dire », revue, Rbger Ferréol et André Dahl. Jules Moy, France Martis, Bever, Melville, Merry, Trémolo. ̃•

,i.l:j:

Au" Théâtre Femina. ~r < Répétition générale ajournée. ̃•̃ En raison de l'importance de la mise en scène et par suite de la complication des décors de Sin, M. André Gailhard est contraint à remettre à lundi prochain la répétition générale de cette féerie chinoise dont la première représentation est fixée à mardi soir 18 octobre.

La répétition des couturières de cette œu-

vre nouvelle de M. Maurice Magre aura lieu

vr,c nom'elle de .1\, dimapche, 1\1, ~heures lieu

après-demain soir dimanche, à ^heures très

précises.

**•

Avant Sin.

Une féerie chinoise de M. Maurice Magre avec une machination compliquée et vingt tableaux, des 'décors et des costumes du 1 peintre Jean-Gabriel Domergue, présentée par Mlle Fernande Cabanel tel est le spectacle que, le nouveau directeur de Femina, M. André Gailhard va nous offrir dans quelques jours. Il a écrit lui-même pour cette pièce une partition importante, et c'est M.. Firmin Gémier qui interprétera le rôle principal de Sin.

Dans cette pièce en vers, qui tient à la fois de la comédie et du drame, des chants et aussi des danses seront intercalés. La partie musicale est étroitement liée à la partie poétique toutes deux inséparables de la mise en œuvre picturale, que réaliseront' les décors.

La pièce est un conte, un conte fantastique et symbolique. Le poète y môle l'ironie et l'émotion la, vie apparaît sous la fantaisie comme elle peut appairaître dans Les mille et une nuits ou dans Les contes d'An-

ders.en.

M. André Gailhard a écrit pour Sin une partition qui dégage l'humanité du rêve. M. J.-G. Domergue va se révéler, dit-on, par les coloris de ses décors un extraordinaire évocateur de la Chine.

,M. Gémier, dans l'Esprit du mal, une sorte, Satan, chinois, passera a travers la pièce sous des masques extravagants.

Mlle Fernande Gabanel a accepté de jouer, à ses côtés, une silhouette, parce que .cette silhouette était celle de l'Impératrice de Chine. C'est Mlle Germaine Webb qui créera le rôle du petit dieu Sin, le dieu blanc et joyeux, l'être de bonheur et d'amour qui vient tous les mille ans sur la terre. Mlle .Suzanne Paris, dont on n'a pas oublié le succès dans Arlequin, sera Feuille d'Amandier, la jeune fille que se disputent Yama et Sin. M- Alcover sera un empereur de Chine sage et humain. M. Lagrené jouera un personnage de fantaisie amusant et curieux. Mile Madeleine Guitty sera une irrésistible patronne de bateau de fleurs. Les "danseu-

ses.April et Laurence Petit, les chanteuses Séryel et Hetty Burgan, des artistes comme MM.' Hardoux, Vierge, Bayard, Antony, Leriche Mmes Suzy Doll, Chaumont, compléteront la distribution de cette pièce. Mlle Grialys, très remarquée à ses débuts à l'Opéra, dans le rôle de Didon des Troyens, chantera ce rôle pour la seconde fois ce soir aux côtés de M. Franz, qui donne un si magnifique relief au personnage d'Enée, de M. Rouard, de Mmes Isnardon, Arné,Daunt, Laval, et de tous les altistes qui ont,fait triompher à l'Opéra l'œuvre magistrale de Berlioz. L'orchestre sera dirigé par M. Philippe Gaubert.

Mlle Edmée Favart reparaîtra, dimanche soir à l'Opéra-Comique. dans te rôle ,de Mignon dont elle est l'une %dés plus remarquables interprètes. Mme Roger, très appréciée 'e déjà Salle "-Favart dans Mireille, -dans Lakmé et les Noces de Jeannetle chantera, :pour lâk- première fois, le rôle. de PJiiline;MM. Lô'uis* Cazette, le brillant ténor, M. Vieuille, excellent Lathario, M. de Creus et Mlle Nette Ferrari tiendront, à leurs côtés, les principaux rôles de' l'ouvrage d'Ambroise Thomas. M. Archainbaud dirigera l'orchestre. Au Théâtre Sarah-Bernhardt.

Jusqu'à dimanche soir inclus seront données irrévocablement les dernières représentations des Deux Gosses.

Lundi, le Théâtre Sarah-Bernhardt fera relâche pour répétition d'ensemble de la Gloire, de M. Maurice Rostand/ dont la répétition générale et la première, représentation restent fixées au mardi 18 et mercredi 19 octobre.

Quel que soit le succos de la 'Gloire, Mme Sarah Bernhardt ne donnera que vingt représentations de cette œuvre nouvelle, des engagements pris antérieurement ne lui permettant pas de jouer plus longtemps à Paris.

Le secrétariat général du théâtre nous prie de faire savoir qu'il ne dispose plus d'aucune place pour la répétition générale et que, seuls, les porteurs de billets d'invitation seront reçus au contrôle.

Au Théâtre Michel.

On sait que MM. Trébor et Brigon, d'accord avec M. Lugné Poe, ne .devaient donner que dix représentations du Cocu magnifique. Devant le succès obtenu par l'œuvre de M. Crommelynk, les trois directeurs ont décidé de donner quatre représentations supplémentaires. Lundi, mardi, mercredi, jeudi, relâche pour les dernières, répétitions de Vogue, revue en 2 actes et 15 tableaux de -MM. Saint-Granier et Briquet, en collaboration avec M. Paul Poiret.

Vendredi 21, répétition générale samedi 22, première. ~s~.

A la Scala.

Ce soir, réception du service de seconde pour le nouveau spectacle.

Ala Maison de l'« Œuvre ».

Tous les soirs, le Pécheur d'ombres, dé M. Jean Sarment, avec la distribution habituelle M. Jean Sarment, Mmes Marguerite Valmond, Bouchetal, M. Maraval, etc. Cette série tiendra l'affiche jusqu'au 19 courant.

En répétitions la Danse de mort, de A. S'trindberg, qui passera vers la fin de ce mois.

Y

Si l'esprit parisien t'enchante,

Ami, viens à la Pie qui Chante.

le'

Aux Deux Anes.

Le public le plus élégant se presse tous les soirs dans la coquette salle du théâtre des Deux Anes pour applaudir l'amusant programme et les spirituels artistes qui l'interprètent. t.

Location Marc. 10-26.

m~

'̃" M. ;E. ̃ M: Laumann- vient de terminer* inadaptation' en! deux* ''actes d'une œuvre de; sir Rudyard Kipling Badalia Herodofbo't.. C'est la mise à la scène de la plus basse population de Londres, ses vices et ses brutalités,- au sein d'un quartier de misère et! d'alcoolisme Whitechapel. Maxime Girard.

Spectacles & Concerts

-aH~

Aujourd'hui

Chez Shéhérazade, dans son palais des Mille et une Nuits, "16, faubourg Montmartre (Tél. Louvre 09-14), thés, dîners, soupers, grands et petits salons.

r Au Sans-Souci, 17, rue.Caumartin. Tels Louvre 43-09. Direction Fernandez. Dancing. Five o'clock tea. Soupers. Orchestre argen-i tifi Genaro et Pizarro. Zazz américain.

A l'Olympia (2 h. 30), à la Salle Marivaux (2 h. 30), matinée avec le môme spectacle que le soir.

Ce soir: c

Aux Folies-Bergère (Gut. 02-59), à 8 h. 30, C'est de la folie revue à grand spectacle interprétée par les plus grandes vedettes. -A l'Olympia (C. 44-68), à 8 h-. 30, RaquelMeller Lucie Caffaret Isabelita Ruiz La Revue avec Mansuelle et Gaby Benda. 5 attractions uniques. Thé Tango de 5 à 7 heures. Entrée 3 fr.

Au Casino de Paris (Cent. 86-35), à 8 h. 30$ J la nouvelle revue Dans un Fauteuil (Nina Myral, Saint-Granier, Dutard, Serjius, Earl Leslie et Milton).

Au Concert Mayol, (Gutenb. 68-07, Maurice Chevalier dans la deuxième version entièrement renouvelée de Paris en Shimmy se (150 artistes, 500 costumes).

A la Cigale (Nord 07-60), à 8 h. 30, Tu peux y aller revue à grande mise en scène de M. G. de La Fouchardière. (Régine Flory et 10 autres vedettes).

AI'Alhambra(l\oq. 0-10, à 8 h. 30, Fred Sylvester et Georgel.

-Ala Salle Marivaux (Louv. 06-99), à 8 h. 30, Pour l'Humanité, avec Dorothy. L'Eternel Féminin. Intermède musical Valse triste •̃(Sifeélius), Joyeuse Marche (Chabrier). Attraction Rivers et Sullivan.

ii– A l'Eden, 8, faubourg Montmartre (Tél. Bergère 44-37), Damia, Boucot, Tréki, les Japonais Riocoku, les chiens de Rafayette, etc.

A la Chaumière, (Marcudet 07-08), à 9 h., Ombres de Pierre Veber Revue de Codey, Ferny, Weil, Hély, Sivry.

Aux Noctambules, r.Champollion (Q««r Latin) (Gob. 42-34), à 9 h., Privas, Hyspa, de Bùxeuil, Cazol, Devilliers, Vallier, Phi-Phi la Purée (Nine Pinson et B. de Vinci). la Lune flowsse(TlUd. 61-92), à 9 h., Bonnàud, Hyspa, Michel, Secrétan, Gérons, Spark, de Soutter. Poing. Silésie revue (Mlles Ghystel et Nick).

A la Boîte à Fursy, (Cent.57-44, 27, Bd des Italiens), MM. Fursy, Paul Marinier, Mauri.cet. Dans l'train (M. Vernaud, Mlles S. Feyron, Y. Marcellin, G. Charley). `

Au Perchoir (Berg. 37-82), à 9 heures, Bô-Kû-Mô-Fô-Li, revue de C.-A. Carpentier et f. Rouvray (Mlles Davia, Missia et Claire Nelty MM. P. Ville, Géo Lastry, Lenoir, Au Moulin de la Chanson, (Trud. 69-67), à 9 heures, Ça tourne, revue (Loulou, Hégobu-

ru, Guéiita, Tyra et Y. Noria, Delphin, Colline, jRe'né Benton et R.Marco) Paco, Marsac, etc. # •' A/aGaîté-Rocheclwuart,(Trnâ. 06-23), à 8 h. 30, la Revue de la Gaîté, de Paul Cartoux, (Biscot,- Mathô,1. Jane Rollette, Loche, Harry Wills, Harnold, Sutty et Germaine de Nixo). Au Cinéma Demours, rue Demours (\Vagram 77-60), à 8 h. 30. Le 7 de trèfle (5° épisode). Pour l'Humanité (Dorouiy Phillips). La Manière (Constance Talmadge). Voyages, actualités, etc.

Au Pathé-Pa/ace (32,Bd des Italiens),dé 2 h. h 11 heures. Les. Trois Mousquetaires (1er épisode L'Auberge de Meung). Actualités. Pathé-Journal. Pallié-Revue, etc.

Avec la belle tragédienne lyrique Damia, l'incomparable et inimitable comique Boucot, lés chiens comédiens de Rafayette, les 3 naiiis de 'Rémos; le 'singe Prince Jack, St'rathmôre, Tréki, la troupe japonaise Riogoku, lè'ëf Bellwin, les 3 Manley, Carllon. etc., l'Eden (8, faubourg Montmartre) avec son spectacle d'inauguration s'est classé parmi les plus grands music-halls du monde. Il faut avoir vu son programme actuel. (Ber-

gère M.-21.)

̃ «̃

A l'Olympia.

En matinée, à 2 h. 30, débuts de l'illustre pianiste Lucie Caffaret à 5 h. Concours de danses présidé par Delmarès et Sandrini à 8 h. 30, la grande tragédienne-lyrique, Raquel Meller la Revue et Isabelita Ruiz Demain, à 7 h., -à l'Abbaye de Thélème, dîner de gala, en l'honneur de Raquel Meller.

A la Chaumière la gaieté

Irrévérencieuse raille

Et jamais l'actualité

N'y déraille.

»♦̃

Au Gaumont-Palace.

Débuts de la grande saison ciné-lyrique, le Messager de la Victoire, épopée en 4 tableaux de Jean Noxjguès les terrasses de la ville de Chryseis, la bataille de Marathon, la course glorieuse, à l'Agora d'Athènes; Mme Marie Lafargue, de l'Opéra, dans le rôle de Chryseis M. Jean Dehelly dans le rôle de Marsyas, le coureur de Marathon Mme Romana et son école de danse, soli, chœurs, corps de ballet et grand orchestre de 200 exétants.

En deuxième partie, un grand film Gaumont. Débuts de l'Orpheline, ciné-roman de Louis Feuillade, et Biscot lui-même dans son inénarrable sketch comique le Monsieur du cinéma.

AVIS DIVERS

MAINS D'ABBESSE avec la PATE DES lU PHLLATS qui blanchit, lisse. satine la peau. Par fj1" Exotique, 2Q, rue du4-Septembro.

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Aujourd'hui, à 2 heures, Courses à MàjsonsLaffitte. Gagnants du Figaro

Prix de Maurecourt Battlefield, Ni'ké. Prix Saint Damicn Dick Turpin, Jort. Prix de Thiverval Guildford, Combretine. Prix de Seine-et-Oise Hollister, Omignon. Prix de Lastours Fromentin, Faire le Faut. Prix Upas Faunus, Manoël.

COURSES A COMPIÈGNE

Dernière journée. Nous n'avons plus maintenant de grands déplacement rien que le petit tour autour de Paris. Bonne réunion de clôture. Dauphin et Glorious sont t les deux meilleurs vainqueurs ils appartiennent à M. J.-D. Colm, et ils étaient montés par Garner.

Prix de la Croix-Saint-Ouen (mixte, 4,000 fr., 1,000 mètres). 1, Soutache, au vicomte Foy (F. O'Neill) 2, Oh Clemence, à M. N.-E. Ambatielos (G. Garner) 3, Idle Girl, au comte J.-L. Le Murais (G. Bartholomew) (encolure, 2 longueurs 1/2).

Non placés Palestry, Bon Moral, Antinûa, Frétillon, Falsetto, Triquette, Tatiana. Pari mutuel à 5 francs Gagnant, 27 fr. 50. Placés Soutache, 8 fr. 50 Oh Clémence, 6 fr. Iclle Girl, 10 fr. 50.

Prix de Lassigny (4,000 francs, 1,800 mètres). 1, Battledrum, à M. Harry La Montagne (G. Lemmel) 2, La Candeur, à M. A.-K. Macomber (F. O'Neill) 3, Halberdié, à M. Michel Lazard (G. Bellhouso) (2 longueurs 1/2, 4 longueurs). Pari mutuel à 5 francs Gagnant, 171 francs. Placés Battledrum, 19 fr. 50 La Candeur, 6 francs Halberdié, 12 francs.

Prix de Tracij-le-Val (5,000 francs, 1,000 mètres). 1, Glorious, à M. J.-D. Cohn (G. Garner); 2, Shocking, à M. Jean Stern (A. Sharpe) 3, Glottis, à M. Jean Cerf (G. Martin) (1 longueur, 3 longueurs).

Pari mutuel- à 5 francs Gqgnant, 6 francs. Placés Glorious, remboursé Shocking, remboursé. u

Prix de l'Oise (5,000 francs, 2,400 mètres). 1, Banka, à M. Michel Lazard (L. Bosch) 2, Guercœur, à M. E. Morgon (G. Bartholomew) 3, Comb, à M. Achille Fould (J. Jennings) (3/4 de longueur, 4 longueurs).

Pari mutuel à 5 francs Gagnant, 18 francs. Placés Banka, 7 francs Guercœur, 6 fr. 50. Prix Jeanne d'Arc (handicap, 8,000 francs, 1,800 mètres). 1, Dauphin, à M. J.-D. Cohn (G. Garner) 2, Herlies, à M. Jean Stern (A. Sharpe); 3, Isa Bella, à M. Michel Lazard (L. Bosch) (2 longueurs, 1 longueur 1/2).

Pari mutuel à 5 francs Gagnant, 44 francs. Placés Dauphin, 9 francs Herlies, 6 fr. 50 Isa Bella, 9 francs.

Prix de Nampcel (4,500 francs, 2,000 mètres). 1, Sainfraire, à M. J. Desgorces (J. Cooke) 2, Adalia, à M. Jean Dclhdte (F. O'Neill) 3, Eckmühl, à M. A. Eknayan (G. Bartholomew) (3 lon-^ gueurs, 2 longueurs).

Pari mutuel à 5 francs Gagnant, 14 fr. 50. v Lebasl.

OPINIONS SPORTIVES

Une scission en Italie

Le football italien est, depuis peu, partagé en deux camps, La Fédération Italienne de Football-Association vient de .voir vingt-quatre de ses clubs les plus importants la quitter pour former la Confédération Italienne de Football. Parmi'ces clubs, ceux de première série de Novare, Milan, Vicence, Mantoue, Livourne, Alexandrie, Modène, Gênes, Turin, Padoue, Venise, Brescia. Ce n'est pas pour former un groupement professionnel que ces clubs se sont réunis. Ils se plaignaient de la longueur du Championnat d'Italie qui, la saison dernière, s'était prolongé, jusqu'à fin juillet et proposaient des, modifications, à son règlement. N'ayant pas eu la majorité lors de l'assemblée générale, ils ont formé une nouvelle fédération. Au point de vue français, cette scission est

VflKîfll na Pas de vo^ures en

fUluin stock

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fUluIfl ment ses prix ~raai.s HH|Q!I| indique des pmfermeset I UluIN définitifs à sa clientèle

"̃" et.ï

VflIQIil ne livre que des châssis flflulll irréprochables

Courrier musical

Aux Concerts Pasdéloup.

Demain samedi, et après-demain dimanche, à 3 heures, au Théâtre des ChampsElysées, sous la direction de M. Rhené-Baton

Ouverture de la Grande Pâque. russe. (RimskyKorsakow) Concerto Groppo (Corelli) Ouverture du Roi d'Ys (Lalo) Ma Mère l'Oyc (Ravel) Scène d'amour de Roméo et Juliette (Berlioz) Chevauchée des Valkyries (Wagner).

•♦̃

Rappelons le concert de Gabrielle Gills et Lazare-Lévy, mercredi soir 19 octobre, à 9 heures, salle des Agriculteurs.

t ̃

M. Jean Risler reprendra demain, samedi 15 octobre, à la salle Pleyel, ses cours de Rythmique Dalcroze et de Danses grecques.

La Société Philharmonique annonce sa séance de réouverture pour le mardi 8 novembre à 9 heures, ssMle Gaveau, avec le quatuor Capet. Pour les séances suivantes, elle s'est assuré le concours de 2e quatuor, Capet 3°, Pablo Casals 4° trio Ciampi Hayot, Hekking 5°, Mlle Janacopbulos, M. Kousscwitsky 6°, Mme Ritter-Ciampi, M. Iturbi 7°, Mme Ninon Vallin; M. Moisei-i witsch 8°, Mme Paterson-Stroobants, qua- j tuor Casadesus 9e, Mme Croiza, MM. Cor- tôt, Gérard-Hekking 10°, M. Jacques Thibaud 11°, Mlle Dettelbach, MM. Gabriel Pierné, Georges Enesco 12°, Flonzalev' Quartet. Abonnement 40, 50, 60, 70, 80, 120, 150 200 francs. S'adresser à la salle, chez Durand et à l'administration de la Société Phil-1 harmonique, 47, rue Blanche.

Au Cercle Musical, 51, rue Blanche. Leçons particulières. Violon, chant, accompagnement, harmonie, préparation sérieuse' à tous examens et au professorat. Conditions modérées. Se présenter les mardi, jeudi, samedi, de 3 à 5 heures, ou écrire. L. de Crémone.'

déplorable. La Confédération Italienne de Football-Association, ne faisant pas-: partie de la Fédération Internationale de FootballAssociation, où un seul groupement par nation peut être admis, il s'ensuit que les clubs français affiliés à la Fédération Française de Football-Association ne peuvent rencontrer les clubs dissidents..

Plusieurs clubs français devaient aller en Italie cette saison ou recevoir, la visite de clubs italiens. Toutes ces rencontres devront être abandonnées. Il est, en effet, certain que la F. F. F. A., respectueuse de ses accords internationaux, prononcera l'interdiction et prendrait des sanctions si d'aucunes sociétés françaises voulaient jouer contre les dissidents italiens.

La situation est d'autant plus regrettable que la Confédération Italienne de Football a recruté ses adhérents dans le Nord de l'Italie où les rapports franco-italiens étaient fréquents, facilités par la proximité des frontières. Les clubs suisses souffriront également de cette situation, plus particulièrement ceux du Tessin. Et cela est doublement fâcheux.

Hélas nous n'y pouvons rien. Souhaitons dans tous les cas que l'unité de direction du football-association chez nos voisins et amis de l'autre côté des Alpes soit bientôt reprise et que les pourparlers actuellement en cours entre les deux groupements pour amener une entente aboutissent favorablement. Paul Champ.'»

AVIATION

Le mouvement de l'Aéro-Port du Bourget. Du 1er au 10 octobre 1921 le mouvement du port aérien du Bourget a été le suivant

Avions Passagers Marchandises Postes

i et bagages

Départs.. 71 216 2.882 kg. 72 kg. Arrivées. 69 194 1.418 kg. 56 kg. •Totaux- Î4Ô" 410 "4,300 kg; 128 kg.

Les chiffres correspondants pour la même période en 1920 étaient les suivants

Avions Passagers Marchandises Postes

et bagages

150 323 4. 861- kg. 178 kg.

La Coupe de la Ligue Aéronautique. Nous rappelons aux constructeurs et aux pilotes aviateurs que l'épreuve d'aviation dite « Coupe de la Ligue Aéronautique de France », dotée d'un objet d'art et d'une somme de 30.000 francs en espèces, a été, en 1920, prolongée jusqu'au 15 mai 1922, dans les conditions prévues à l'article 5 du règlement établi par la Commission Sportive Aéronautique. Cette. épreuve, dont le piloteaviateur Bossoutrot est le détenteur provisoire pour son voyage sans escale de Paris à Casablanca, reste, par conséquent, toujours en compétition. Distance à battre f 3.183 kilomètres 879 mètres, y compris une majoration de distance de 10 par chaque

ERRATUM

La Carrosserie de Boulogne-sur-Seine expose au Salon de l'Automobile Galerie C., Stand 3 et non 44.

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AERONAUTIQUE

Le Salon de l'Automobile de 1921 aura ^emporté un très vif succès auprès du public. Après sa fermeture, le calme ne régnera que durant bien peu de jours au Grand Palais.

En effet, au lendemain même de la clô.iure du Salon actuel, architectes et entrepreneurs vont commencer, sous la direction générale de M. André Granet, commissaire général, la transformation intérieure de l'immense nef. Aujourd'hui encore somptueux garage, celle-ci va devenir la volière moderne qui abritera, durant quinze jours du 12 au 27 novembre –'les grands oiseaux mécaniques au repos.

Et durant quinze jours, le Grand Palais sera le lieu:de i'en.dcz»YQU6 de<tous ceux qui savent apprécier le -passt ûéjk si glorieux et l'immense avenir de la- locomotion aérienne. La Coupe Gordon-Bennett des sphériques en 1922. L'Aéro-Club de Suisse fait savoir qu'en 1922 Berne aura l'honneur d'être le point de départ de la course pour la Coupe Gordon-Bennett. C'est la deuxième fois qu'une ville suisse reçoit la mission de préparer le départ de cette course internationale.

AUTOMOBILI SME

L'assemblée générale des Automobiles Clubs. L'Association Internationale des Automobiles Clubs Reconnus a tenu, hier. à l'A. C. F., son assemblée générale sous la présidence de M. le baron de Zuy!en de Nyevelt. Etaient présents MM. le' comte de Liedekerke, baron G. Nothomb, Paul d'Aoust, délégués du Royal-Automobile Club de Belgique lieutenant-colonel Carstensen, ̃ '̃̃'Axel Dahl, délégués du Royal Automobile Club de Danemark comte îimenéz de Mo- lina, Carlos Résines, délégués. du Royal. Automobile Club'd'Espagne W. S. Hogan, G. Heath, G. F.'Bishop, dôlégué's""doi"FAtrtom'6-: bile Club des Etats-Unis d'Amérique baron' de Zuylen de Nyevelt, comte Robert de Vo-; •gué, Edmond Chaix, chevalier -ReTté,. de! Knyff, Lucien Hennequin, délégués tfe'I1 Au-! tomobile Club de France brigadier-général! H. C. L. Holden, K. C. B., F. R. S., lieute-j nant-colonel M. 0,'Gor.man C. B. M. V. C. sir J. W. Ordo, délégués du .Royal Automo-i bile Club de Grande-Bretagne commandant' Ing. E. Marchesi, docteur Carlo Molden-hauer, délégués de l'Automobile Club d'Italie consul Thv. Halvorsen, capitaine, G. 0. Mejlander, délégués du Royal Automobile Club de Norvège baron 13: W. van Wclde-' ren-Rehgers, chevalier J. van Vredenburch, délégués du Royal Automobile' Club dës^ Pays-Bas comte Charles Raçzynski, délé-i .gués de l'Automobile Club de, Pologne Cpns-i itantin Léonida; délégué tle 'TÀùtômÔDile' ..Club Royal de Roumanie lieutenant de; vaisseau Axel Norlander, G. Rytzell, délé-: gués du Royal Automobile Club de Sliède C. J. Mégevet, J. Cardis, délégués de l'Au-! tomobile Club de Suisse; V. C. Vanicek, ing. Paucek, J. Kalva, délégués de l'Auto-' mobile Club de Tchéco-Slovaquie Roberto Pietracaprina, Alfredo Danrée, délégués de l'Automobile Club de l'Uruguay. Sur la proposition de M. le lieutenant-colo- nel M. O'Gbrman, l'assemblée a élu, pari acclamations, président de l'Association In-;.ternationalc des .Automobiles Clubs Recon-inus, M. le baron' de Zuylen.

Furent élus 'ensuite par acclamations 1° Vice-président M. le brigadier-général! sir H. C. L. Holden, K. C. B., F. R. S. 2° Vice-président M. le comte de Liede-

Jîerke. •̃. ̃ "•

Trésorier ̃?:. M. André. Lehideux-rVernîm- men.

Membres S. EXc. Qiiinones'de Léon; MM '• W. S. Hogan, C. J. Méjeyet, V. C Vanicek, { 'commandant E.. Marchesi. La demande de réadmission, de l'Automo- Mie Club' d'Autriche a l'Association Interna"tipnale des, Automobiles Clubs Reconnus a j 'été acceptée, ce pays ayant pris place dans il la Société des nations. L'assemblée a pro- i 'cédé, ensuite, à l'étude de multiples ques- tions intéressant. les triptyques;:l'unification' .de la durée de leur validité, la circulation, les questions sportives, etc.

MOTOCYCLISME

A l'assaut des records. Les tentatives de records, organisées, hier matin, au bois de Boulogne, par le Motocycle Club de France, n'avaient attiré qu'un public res- treint, pourtant un formidable service d'or- dre, comportant 2,800 agents' et militaires, encadrait entièrement l'allée des' Acacias,. sur laquelle se disputait céite'màniféstation. Les essais se sont effectués conformément aux règlements internationaux sur un kilo-mètre, départ lancé, dans les deux sens. Les temps .étaient pris-. électriquement.par' MM: 1 Fourreau et Aimé Richard..

Voici les résultats des différentes tentatives et les classements^ par catégories Motocyclettes 250 cmc. (5 concurrents) 1. Prestwich. Temps moyen sur le kilomètre :-32 sec. 6/JO (record du monde). Moyenne e, à l'heure 110 kilomètres 423 (ancien record Donoven, 35 s. 60. Moyenne 100 kilomètres 950).

2. M. Joly, 35;sec. 4/10, Cette performance. bat également l'ancièn record du monde. 3. Vernisse, 36 sec. 8/10. 4. Moussard, 46 sec. 6/10.

5.: Rasser, 46 sec. 9/10.

Motocyclettes 750 cmc. (2 partants) 1. Gillard. Temps moyen 26 secondes 15/20. Moyenne à l'heure 135 kilomètres 338. 2. Liandois, en 34 sec. 5/10.

•Motocyclettes 1.000 cmc: (2 partants) 1. Pélissier. Temps -moyen 33 sec. 8/10. Moyenne 144 kilomètres à l'heure. 2. Coquide,. en 29 sec. 2/lO.r-: ••: :• ̃•̃•̃ Sidecar 600 cmc. ̃ (1 partant). Bartlett: y (A. B, £..).. Temps moyen 34 sec. 4/10.? Moyenne à. l'heure, 104 kilomètres 651. Motocyclettes 350 cmc.: (2 partants). ;̃; l.j ¡ Meunier. Temps moyen 31 sec. ;:9/10.î Moyenne à l'heure 113 ..kilomètres 924. Motocyclettes 500 cmc. (5 partants) l.j ¡ Péan. Temps moyen sur le kilomètre- 26i sec. 2/10. fyloyenne générale 137 kilomè-; tres 404. Le record du monde détenu par l'Anglais, Judd avec 25 sec. 9 n'est pas battu. 2. Bartlett, 29 sec. 13/20.

3. Millaud, 29 sec. 19/20.'

4. Marc, 29 sec. 2/10.

5. Jolly, 32 sec.

Side-cars 1.000 cmc. (2 partants) 1. Coquidé. Temps moyen 36 sec. 1/10. Moyenne 100 kilomètres à l'heure.

2. Psalty, en 43 sec. 7/10. V-

Cyclecars monoplace (2 partants) 1: Darmont. Temps moyen 28 sec. 6/10. Moyenne 125 kilomètres 874 (record établi).

2. Mauve, en 34 sec. 5/10. ̃

Cyclecars biplace (6 partants) 1: Lombard. Temps moyen 29 sec.' 5/10. Moyenne à l'heure 122 kilomètres 448 (record établi)..

2. Darmont, en 30 sec. 1/10;

3. Chabieron, 31 sec. 9/10.

4., Lems, 34 sec. 1/20. ̃<̃̃̃>̃'̃

5. Mauve.

Le Tour de France motocycliste. Grâce à l'heureuse initiative du Motocycle Club de France, nous aurons, l'an prochain, un nouveau tour de France le Tour. ,4e France Motocycliste et Cyclecàriste. '̃.̃ Disons qu'à rencontre du Tour de France Cycliste, le Tornade- France Motocycliste ne e sera pas une course, mais une épreuve de régularité, un concours de tourisme effectué par des machines de type commercial et dont lès résultats seront du plus haut intérêt pour les constructeurs, agents et clients. Nous pouvons dire que nous aurons, l'an prochain, en France, la plus grande épreuve de ce genre qui ait jamais existé il convient d'en remercier vivement le Motocycle Club de France qui, encore une fois de plus, donne la preuve de son intelligente activité. Le Tour de France Motocycliste se disputera du 14 au 30 avril'. 1922 il comprendra douze jours d'étapes et trois journées d'exposition il passera à- Rouen, Caen, Rennes, Nantes, Rochefort, Bordeaux, Moissac, Toulouse, Biziers, Avignon, Fréjus, Nice, Gap, Grenoble, Lyon, Besançon, Belfort,' Strasbourg, Nancy, Reims.

Nous sommes certains que le grand effort tenté par les organisateurs sera compris fit qu'ils trouveront partout les encouragements et le concours qu'ils méritent; ̃ ̃•' CYCLISME

100 kilomètres à l'américaine. Une course de' 100 kilomètres à l'américaine, c'est-à-dire par équipes de deux hommes se relayant à volonté, sera disputée 'dimanche, à Paris, soit au Vélodrome d'Hiver, soit au Parc des Princes. Le cljtoix de Ia^pjste O'.egt pas encore fait. Lés équipes inscrites çbiij, les suivantes ̃ ̃>̃ Brocco et Bey, Deruyter et Van Bevèr, Dupuy et Peyrode, Ross et Hordery Berthèt et Parisot, Pagnoul et Lacour, Billard efLôrain, Ohrt et Neffati, Narcy frères, CHa'rddn et Ménager, Veillet et Lemay. .'•"̃• ATHLETISME

Les athlètes français à Varsovie. La Fédération Française d'Athlétisme a.fqrmé une équipe qui participera demain, samedi et dimanche à une grande réunion internationale organisée à Varsovie par le Club Athlétique de Varsovie. L'équipe, composée de MM. Gazan, Coùillaud, Duquesne, Féry, Gouilleux et Lorain, a quitté Paris' Hier'. Le Prix Jean Bouin. Le premier Prix Jean Bouin,, organisé le 1er novembre par le Club'Àthlétique de la Société Générale, s'annonce au mieux.'

Le Prix Jean-Bouin est réservé à nos meilleurs spécialistes, qui seront appelés à défendre les couleurs de la France contre les meilleurs coureurs du. monde entier, invités il participer à l'épreuve. Les trois Français qui ont été choisis sont Joseph Guillemot, Gaston Heuet et Lucien Duquesne. C'est un trio difficile à battre si un classement par r équipes était fait. ̃̃ RUGBY

France contre Ecosse. Le match àriftjiel enlre^les équipes d'Ecosse et de France,' respeetivemenl formées par ïe Scottish Rugby Union et la Fédération Française de Rugby, se jouera le 2 janvier 1922, sur le terrain du Racing Club de France, à Colombes. LAWN-TENNI.S

Les Championnats de Londres. Sur les courts du Queen's Club, les Championnats de Londres, sur courts couverts, viennent de commencer. Au premier tour du simple, le hasard du tirage au sort r opposé deux des équipes des Indes britanniques dans là Coupe Davis. M.'Sleem a battu A. A. Fyzée, par 6-0, 6-3, 4-6, ̃ 6-3. Un autre anglo-indien, le docteur A. H. Fysee a triomphé de C. L. Lyle, par 6-1, 6-1,. 6-0. Notons encore les1 vie-' toires faciles de J. 'G. Ritchie, F.'G. Lowe et S M. Jacob, le capitaine de l'équipe des Indes.

Dans le Championnat de dames, -Mme O'Neill et Mme H. Edgington sont parmi les' survivantes du premier tour.

GOLF

Le Championnat militaire anglais. Le Championnat militaire d'Angleterre, réservé 'aux officiers de l'armée active, vient;de se jouer, sur les links de Sunningdale, sur 36 'trous. Le vainqueur a été le lieutenant-colonel .W. Grçen, du Royal Highlanders Régi- ment, avec un total.de 158 points (76 et 78). Trois généraux, le major-général W. H. Ariderson, le major-général sjr' É, Bainbridge et le 'brigadier-général duc de Gavan; ,étaient parmi, les,, concurrents.! ̃ Le lieutenant-CQlone1!W. Greeîi, qui a fait» toute 'la gueri;e' depuis août .1.914: en France^ avait déjà gagné; le-, Championnat militaire

€n 1911. ̃ '̃'̃: .• ,>

YACHTING

Régates à Saint-Sébastien. ,Voiei les résultats

1. « Gredos-II », piloté par'le comte de Romilla et M. Amilibia 2. « Kader », piloté par Mlle Marie-Louise Oliyares et Mlle Pilar Mendizabal 3. « Maitia », piloté par Mlles de Chaves 4. « Ping-Pong », piloté par MM. Laffitte-,Arsuaga et Lizasoain. J, A. ESCRIME

L'escrime à Rouen. A l'occasion du Congrès de la préparation militaire, qui aura lieu en novembre à Rouen, sous la -présidence de M., Adolphe Chéron, député; un gala d'escrime sera: organisé- par M. 'Léon Delevoye, directeur de ta revue « L'Escrime et le Tir » nos meilleurs tireurs y participeront. '̃̃̃• '"̃ Au. Lycée Çarnpt. R,appelops .que di-^manche prochain; à! 9 heures" $£"diT matin', au Lycée Carnot, 145, boulevard Malesher-

bes, sera donné la première réunion mensuelle, au cours de laquelle seront tirées des épreuves. à l'épôe entre seniors et; juniors pour le Prix A. Baudry à 10 heures sera disputé le challenge-défi de la S. E. E. P. entre M. Fplacci; (tenant) et M. Hénard qui a relevé -défi.

Cette séance sera présidée par M. A. Dauchez deBeaubert, président.

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l'Université, :Paris. ̃

Sommaire de ,1a livraison dit 15 octobre 1921

Edouard Estaunïé L'appel de la roule, troisième partie, vice-amiral Fournier,de l'Institut Autour iki traité de Tien-fs'in, souvenirs diplomatiques >; A. AugustinThierry Augustin Thierry d'après: sa correspondance, 1. La jeunesse Paul, Heulz'é A l'aide de l'Italie (octobre-novembre 1917) Raphaël-Georges Lévy, de l'Institut Saine monnaie et saines finances; Victor Giraud Chateaubriand romanesque et amoureux Henry Bidou Voyage en Uruguay X.. Poésies Charles Nordmann La mécctnlç^ic d'Einstein "Raymohu Poincaré, de l'A^ftâé-: mie française Chronique politique. Le numéro (240 pages) :4 fir50: t *.JÎ

Programme des Spectacles Í

ALBERT-Icr. –Clôture. >; AMBIGU. 8 h. 1/4. .Oiseaux de passage. ANTOINE. 8'-h. 1/2. La Dolorès, Daisy. ARTS. 8 h. 1/2, La Demoiselle de magasine ATHENEE. 8 h. 1/2. La Belle Aventure. AUX DEUX- ANES. 9 h. Bien braire et laisser -dire.-

BA-TA-CLAN. 8 h. 3/4. Plù-Phi. BOUFFES-PARISIENS. 8 h. 1/2. Phi-Phi. CAPUCINES. Relâche.

CHAMPS-ELYSEES. Relâche.

CHATELET. 8 h. 1/2. Le Tour du Monde en 80 jours.

CIGALE. 8 h. 3/4. Nouveau spectacle. CLUNY. 8 h..3/T. Nouveau spectacle. COMEDIE-FRANÇAISE. 8 h. 1/4, Un- ennemi du peuple.

COMEDIE-MONTAIGNE. Relâche.

DEJAZET. 8 h. 1/2. Nouveau spectacle. DEUX-MASQUES. 9 h. Nouveau spectacle. EDOUARD-VIL.– 8 h. 3/4. Le l'teur dispose. ELDORADO. 8 h. 1/2. Le Crime du bouif. FEMINA', Relâché.

GA1TE. 8 h. Boccace.

GRAND-GUIGNOL. 8 h. 1/2. L'Homme delà nuit, Mado, lé Rapide n° S, la Dame de bronze eï lé Monsieur' de cristal.

GYMNASE. 9 h. Petite Reine. MATHUR1NS. –8 h. 3/i. Les Deux Monsieur de Madame. `,

MAR.IAL. 8' h. 1/2. Les Bijoux indiscrets. MICHEL. 9 h. Le Cocu magnifique. MOGADOR. 8 h. 1/2. La Poupée. MONCEY. Relâche.

MQULIN-BIBU. –9 h: -Ln Beuïw d.u; Boûif. NOUVEAUTES. 8 h: 3/4.. r-.Won Bébé. NOUVEAU-THEATRE. 8 h. 1/2. Réouverture.

ÔDEON. 8 h. 1/2. L'Espionne. ŒUVRE. 8 h. 3/4. Maison de Poupée.. OPERA. 8 h. Les Troyens. QPERA-COMIQUE. 8 h. Manon. PALAIS-ROYAL. 8 h. 1/2. Le Chasseur ac chez Maxim's..

PIE QUI CHANTE. 9 h. Bateaux parisiens. PORTE-SAINTrMARTIN. 8 h. 1/2. Sapho. POTINIERE. -r- 9 h. Alain, sa femme et sa maîtresse.'

RENAISSANCE. S h. 1/2. Zaza. SARAH-BËRNHARDT. 8 h. 1/4. Les Deux Gosses.̃

SCALA. Relâche.

THEATRE DE PARIS. 8 h. 1/2. La Passante.

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Déplacements et Villégiatures

des Abonnés du « Figaro ».

M. le docteur Jean Baumann, à Saint-Cyr-enTalniondois.

Mrs Bryan Burlall, à Norfolk.

Mlle de Costard do Saint-Léger, à Nancy. Mme Henri Cuvillier, au château de Montanceix. M. Félix Gote, à Cannes.

Mme .René Cazalis, à Lavauet.

Mme la baronne de Guillerville, à Ouchy-Lausanne. ,V

M. Gedelj à Moulins.

M. Harleùx, à '.Bascoudray.

Mlle'S. Lé Vasseur, à .La Varenne-Sâint-Hilaire.

AI. Georges Menier, au château de Chenoriceaux.

M. le commandant Moulinier, à Bédarieux. M. Manuel José Monteiro, à Lisbonne. M. Hippolytc Marchand, à La Garenne-Colombes.

M. U. Soula, à Lacanau.

Mme Schlumberger-Rossol, à Lyon.

Mme F. ,del.La Torre-Bueno, à Londres. Mme Vcrnout, à Harlem. Mme la co'mtessede.Waldner,:à Borsch.

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''Mme Maurice Bernard. ••

M: Emile JCIei'c. ru M. Reii<5 -Duval. ̃' Iv'

Mme Durche.

M. et Mme Louis Delaco.urtie,

Mme Deladrière. M.Raymond Farinet.

Mme Edouard Gouïn.•

M. et Mme Marcel Girette.

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