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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1921-10-11

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 11 octobre 1921

Description : 1921/10/11 (Numéro 284).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2929981

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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et la mécanique

Je sors du Salon de l'Automobile, et j'avertis tout de suite le lecteur que toute mécanique est un mystère pour moi, et que j'ignore l'art de conduire une auto. Cependant, j'ai trouve beaucoup de plaisir à ma visite, car au milieu de cet acier, de ces carrosseries et des tôles peintes, j'ai entendu une voix (pas mécanique du tout, je vous jure !) qui animait d'une vie singulière toutes ces choses mortes pour moi, et me montrait en elles des rapports, qui les reliaient à des sujets familiers à mon esprit.

Il y a longtemps que j'ai une vive amitié pour Gabriel Voisin, ce, grand garçon nerveux, tourmenté, un ipeu ̃méphistophélique, qui, un des premiers dans le monde, a réalisé le vieux rêve humain de la conquête de l'air. Mais je Te voyais hier,, pour la première fois, au milieu de ses machines. Il était dans la fièvre, d'une grande journée son nez, ses cheveux, ses oreilles, qui, par un phénomène inouï, ne restent jamais en repos, s'agitaient un peu plus que d'har îtitude- sa. conversation, toujours prompte, « ̃ôrëcoHait »,* si je puis dire, avec plus d'aisance encore, et voici quelques-unes' des impressions qu'il -m'a données sur ce Salon, où il apparaît un des maîtres.

« Ils sont rares, très rares, me dit-il, ceux qui savent saisir la beauté d'une mécanique". Tous mes confrères vous le diront. Ce qu'il y a d'art caché dans nos 'systèmes échappe à la plupart des gens qui'viennent nous rendre visite. Ils nous posent mille questions baroques, et ne vont jamais droit à ce qu'il peut y avoir de neuf, de bien trouvé, dans ce que nous leur '.mettons sous les yeux. En fait de mécanique, l'éducation du public est encore très rudimentaire. Goncourt disait qu'un tableau est la chose du inonde qui entend le plus de bêtises. Je vous, assure, moi, que c'est une machine On nous vante, on nous critique à l'envers. Vous connaissez cela,, vous aussi, vous autres littérateurs. Entre votre travail et le nôtre, il n'y a pas tant de différence. »

Je coupe ici la parole Voisin, pour avertir lo lecteur que ce grand mécani- cien a commencé par être élève à l'Ecole l"dfi,s.,Be.aux-Arts, dans la section. d'arebi-'tecltir'e, .cf. que," musique, peinture, littout ce; qui. est esthétique le passionne et ne cesse jamais d'inspirer et d'orienter sa' recherche.

« Pour un musicien, un peintre, un littérateur, reprit Voisin, comme pour un constructeur d'autos, le fond du problème est le même Pour les uns et pour les autres, il s'agit toujours d'obtenir le plus puissant effet avec les moyens les plus simples. Malheureusement, le public préfère souvent la complication, et il croit voir de la puissance là où il n'y a que du bavardage et de la surcharge vaine. Ce qu'il y a de plus intéressant, à tmon avis, dans le.Salon de cette année, c'est la .tendance à la simplicité. Nos machines, quand elles sont réussies, se distinguent, comme nos livres, quand ils sont bons, par un air dépouillé, la volonté de ne. garder que l'essentiel.Je ne veux pas faire de chauvinisme, et je ne nie pas que les étrangers fassent d'excellentes autos, mais elles n'ont pas le style rapide, clair et, dégagé des nôtres..Voici un de mes amis qui vient de visiter, à Berlin, une exposition auto• mobile. Ecqutez-le. Je ne le lui fais pas dire c'était- une forêt de tuyaux •»'

Et me prenant le bras, Voisin m'entraîne 'de stand en stand, à travers l'im̃ anense hall, dont la structure et la géométrie s'adaptent si heureusement à ce genre d'exhibition.

Ah ce Salon où tout à l'heure je me promenais seul, un peu mélancolique, évoquant devant ces voitures brillantes, sur une route ensoleillée, un malheureux conducteur, congestionné et ruisselant; acharné à découvrir quel matin Génie des campagnes s'est fourvoyé dans ses cylindres, pour l'empêcher d'aller plus, loin comme il s'anime, ce Salon, à la voix. de mon ami Chaque moteur devient un personnage, à la figure belle ou risible, harmonieuse ou contrefaite, nerveuse ou apathique, derrière 'laquelle il me fait voir la tète de l'inventeur" lui-même.

«.'Car, voyez-vous, me dit-il, chacune { de ces mécaniques me -donne, à'moi, l'idée du monsieur qui l'a construite, aussi bien qu'un roman ou une pièce de théâtre peut vous permettre, à vous, de vous représenter le caractère de son auteur. Toutes ces machines sont parlantes. Regardez celle-là C'est fait, ça, par un humoriste, un -Homme certainement spirituel, un Courteline de l'auto. Cette direction vous est plantée avec l'esprit d'un balai entre les mains d'un concierge, dans un dessin de Daumier Et cellelà, c'est fin, c'est subtil, c'est rusé comme un topo de M. Bergeret Et voyez'moi, là-bas, ce grotesque M

Et., en effet, je ne sais trop pourquoi, la machine invitait à rire.

Poursuivant notre promenade, il m'arrêtait ici et là, pour me faire remarquer dans la voiture d'un confrère, avec une sérénité admirable, quelque qualité -moraIe la force, la grâce, l'agilité, le sentiment de la composition, ou bien un défaut. de caractère, que partageaient fraternellement, parait-il, le constructeur et sa machine.

« La machine, c'est l'homme », dit

Voisin.

'A côté des stands favorisés où se pressait le public, il. s'en trouvait, hélas, beaucoup d'autres,, où il n'y avait quasi

personne, et .c'était assez triste de voir la machine reluisante, le tapis neuf, le bureau, l'ingénieur et la jolie dactylo attendre vainement un client ou simplement" un curieux.

«- C'est la tragédie du Salon reprit mon guide, quittant le ton de l'humour. Dans ces stands 'devant lesquels la foule passe sans s'arrêter, il y beaucoup de bonnes choses. Mais ici comme ailleurs, on court aux réputations faites,- aux tableaux, aux statues dont les journaux ont parlé, et le public reste froid devant des toiles, dont seul un regard exercé peut découvrir le mérite. Seulement, voilà la différence, l'énorme différence Le tableau non ,vendu, eh bien c'est embêtant pour le peintre et sa famille. C'est un sale hiver à passer. Mais dans notre partie, si nous n'avons pas le succès, voyez d'ici quelle débâcle Ce n'est ,pas seulement le chef de la maison qui ramasse une bûche. Ce sont ses ingénieurs, ses employés, ses ouvriers, une immense famille qui fait la culbute avec lui. C'est tout un outillage qui devient inutile, tout un personnel sans emploi. Et cette menace, voyez-vous, ne plane pas seulement sur ces stands déserts, mais sur le Salon tout entier elle pèse sur tous ces efforts, sur toute. celle -iiir > telligence, qui se trouve bien impuissante dans la situation où la guerre et la paix nous ont placés. C'est vraiment terrible de voir tant d'énergie, de travail et d'esprit, aboutir à des angoisses que vous ne soupçonnez pas, mais qui se. cachent sous toutes nos têtes, comme des moteurs sous les capots » Alors, emporté par son sujet, Gabriel Voisin me raconte les difficultés du métier comment il faut qu'un constructeur ait sans cesse l'esprit en éveil pour trouver du nouveau, car ce qu'il invente aujourd'hui sera. banal dans deux mois comment il ne suffit pas de faire un heureux plan de machine, mais comment il faut encore imaginer des procédés d'usinage pour rétablir au mieux et à des prix abordables. Et quand la voiture est construite, il faut la mettre au point, et là-dessus un bon constructeur ne peut s'en remettre à .personne. « Un architecte ou un sculpteur ont des praticiens à leur service pour reproduire exactement leur pensée. Mais cela nous manque, à nous autres. Nous devons être des inventeurs et des praticiens tout ensemble. Le chef d'une mai.son qui ne fait pas lui-même le manœuvre sur sa machine, ne réalisera rien de parfait. Il y a bien des ouvriers qui possèdent le sens de cette perfection mécanique, dont est souvent dépaurvu le plus savant ingénieur.- Mais alors-cet ouvrier vous quitte, pour s'établira -son compte, ou s'embaucher chez un confrère à- qui fait justement défaut ce sens si particulier. Et enfin, quand tout est sur pied, reste l'effroyable question commerciale. Il faut vendre Et coinment vend-on ? Il y a toujours là du mystère. L'admirable,, c'est qu'au milieu des difficultés du moment, jamais on n'a montré chez nous plus de génie inventif et aussi do hardiesse. Il y aura de la casse, c'est certain. Mais personne ne lâche la course. Et nous roulons quand même. »

Jérôme et Jean Tharaud.

AU JOUR LE JOUR

UNE VICTIME J'ai reçu la visite de mon propriétaire. Même à la veille du tçrme, c'est une démarche flatteuse à laquelle ne saurait demeurer insensible le cœur d'un locataire conscient. Néanmoins, je fus saisi d'inquiétude à l'idée que, peut-être, ce propriétaire ne se dérangeait pas uniquement pour remplir un devoir de courtoisie. Je l'accueillis donc à la fois avec empressement et défiance. « Que va-t-il me notifier ? me demandais-je en écoutant les préambules de son discours. Une augmentation ? Une (je n'osais entrevoir sans frémir cette perspective épouvantable), une résiliation ? » Mon interlocuteur, très aimable, mais plus triste qu'à l'ordinaire, ne se risqua point à nie ïfvrer tout de suite son secret évidemment redoutable. Je crus remarquer que son regard ^montait du parquet au plafond et je compris à ce signe grave qu'il songeait à mon appartement. J'en fus très effrayé. Vous vous trouvez bien; au moins, ici? s'enquit-il enfin. Vous vous plaisez ? La politesse qu'obligeait à répondre par l'affirmative. Mais la prudence devait m'inciter à modérer mon enthousiasme. Ma foi oui, lui répondis-je, surtout à une époque. l'on n'a pas le droit d'être trop exigeant..

A qui le dites-vous ? soupira-t-il. Un silence gênant nous embarrassa l'un et l'autre.

Alors, abrégeant ses détours oratoires, mon propriétaire me confia

Permettez-moi, cher monsieur, d'aller droit au but. J'ai un service considérable, inoubliable, à solliciter de vous, un de ces services'qu'on se reiid, quatid oiitle peut, entre galants hommes. Ne couuaîtriez-vous pas un appartement à louer ?

Pour ?

Pour moi. Je ne suis pas de ces propriétaires qui ébruitent leurs infortunes sur les toits de leurs locataires Pourtant, à la longue, ma femme et moi, nous sommes excédés de la vie que nous menons. Je possède, à Paris, cher monsieur, trois immeubles de l'importance de celui-ci. J'ai des lo- cataires charmants. Sous ce rapport-là je suis favorisé. Toutes mes quittances sont payées et par des gens fort estimables qu'on aurait plaisir à traiter à sa table des conseillers à la Cour, des conseillers d'Etat, un sénateur, trois rentiers, des peintres diplômés, des architectes primés. Sans me flatter, je puis assurer que peu de propriétaires sont aussi bien partagés que moi. Parfois, au milieu de mes soucis, je pense à la qualité de mes locataires et je suis un peu rasséréné. Seulement je serais le plus heureux membre de ma chambre syndicale, si,

depuis trois ans, jç. ne campais eu, meublé, dans l'attente d'une "hypothétique installation. Mon propriétaire â moi m'a repris mon appartement, à fin de bail, pour le réserver à sa fille, jeune mariée. Hélas le système qui nous régit actuellement ne. me permettrait pas, si j'en avais envie, d'expulser l'un quelconque de mes locataires, tous en règle et tous, je vous le répète, Parisiens si distingués. Que faire Sachant qu'ils ont de très nombreuses relations, je me suis résolu à m'adresser à eux, en commençant par vous, pour leur demander la précieuse indication d'un 'local je. pourrais nie réfugier. Je sais qu'il faut beaucoup de recommandations. C'est pourquoi je me place. sous la protection de mes locataires. Si, au moins, l'un d'eux ne payait pas son loyer, j'aspirerais à prendre son appartement Mais comment ce bonheur me seraitil donné par des gens si respectables ?. Je réconfortai de ïiioh mieux mon propriétaire que je vis s'éloigner sans trop d'espérance accablé par l'infortune paradoxale de toucher l'intégralité de ses revenus.

Marcel Laurent.

ECHOS

–tH–

Chic. ̃ ̃

« La France est chic », s'est écrié di-

manche M. Briand. II s'est excusé tout de suite d'user d'expressions populaires « mais qui rendent, a-t-il dit, toute ma pensée »..

« Chic est-il un mot d'argot ? On le trouve déjà dans le dictionnaire de Trevoux, mais alors on l'appliquait, dans le sens de « chicane » aux procéduriers 'malins et retors. Ce n'est évidemment pas dans cette acception' désuète que nous l'entendons aujourd'hui.

Littré suppose que « chic », dans Je sens d'élégance désinvolte, de-bravoure souriante, vient de l'allemand schick que l'on peut traduire par façon, tournure ou aptitude. Littré a peut-être raison en ,tant que linguiste, comme psychologue il s'est égaré.

Etre « chic est si -éminemment français, que nous décrétons impossible que pareille expression nous vienne d'outreRhin.

« La France est chic. ».-

Le gramophone. postal.

Le receveur des postes de Minneapolis, une grande ville de l'Etat de Minnesota (E. U.), a fait installer dans les bureaux, où travaillent ses employés des gramophones. De temps en temps, ces bruyantes machines leur -jouent u(ne marche entraînante ou tout autre joyeuse musique.

Il est désormais établi, atteste le receveur, que le travail des agents est beaucoup plus rapidement et. mieux fait qu'avant l'installation de ces petits orchestres.

À'ous demandons ici que l'expérience soit faite, _et sans délai, dans nos bureaux de P. T. T. Le gramophone porte peut-être en soi notre dernière chance de voir nos lettres arriver dans des délais normaux et de pouvoir communiquer par le téléphone.

Vite, vite, M. Laffont, des boites à musique Et au fait, ne pourriez-vous pas, à ces fins merveilleuses, transformer vos vingt mille appareils taxiphoncs qui ne vous serviront jamais ?. L'année paradoxale.

Décidément, l'année 1921 nous donnera jusqu'au bout des sujets d'étonnement.

Un de nos 'lecteurs nous signale ce qui se passe actuellement en Beaujolais. D'ordinaire, les vendanges achevées, octobre amène les journées pluvieuses, les brouillards, les nuits froides, et le, cultivateur commence le labour. Aujburdhui, il fauche Il fait sa troi- sième recolle de foin, ceUt^-ci bien supérieure a la deuxième. Et le plus extraordinaire n'est point .que l'herbe soit assez haule pour être fauchée, c'est que les rayons du' soleil soient assez chauds pour la sécher.

Les anciens du pays ne se souviennent point d'avoir jamais vu pareil phénomène, ni mémo d'en avoir entendu parler.

Il convient de s'en réjouir pour ce que l;'on appelle si improprement « le cheptel national », autrement dit pour les' bonnes bêtes qui nous nourrissent encore que ce ne soit pas une raison pour, que la viande soit moins chère cet hiver;

La prime merveilleuse,

Dirait-on vraiment, tant on en voit peu, que la Banque de France a déjà mis en circulation pour plus de 17 mil-« lions de francs de jetons-monnaie ? D'ingénieux commerçants de provin•ceonfc su tirer parti de la. rareté des jetons. jls ont imaginé de s'en servir comme de primes auprès de leur clientèle..

C'est ainsi que toute personne achetant au moins pour dix francs de marchandise, dans tel grand magasin bordelais, est assurée de,recevoir un jeton de bronze d'aluminium sur la monnaie qu'on lui rend.

Avouons que voilà un emploi bien imprévu des nouveaux jetons I

_o-d--

La voiture de qualité

Cette dénomination reste le parfait attribut de la Rochet-Schneider. Son stand au Salon de l'Automobile confirme sa vieille réputation.- C'est par essence même la voiture de luxe, soignée, parachevée dans ses moindres détails' et qui allie l'élégance luxueuse et confortable à l'extrême robustesse.

A voiture de qualité, clientèle de qua-

lité,"

Le Masque de Fer.

ks chèques rouges

j**f C'est une histoire qui commence à Ja 'façon des romans-feuilletons Abramoyitch, dit Zalewsky, dit. « l'OEil de Moscou », secret émissaire des chefs bolcheviques, a été saisi par la police française et enfermé dans la prison de la Santé. Là, il.se lie avec un autre détenu, M. Paul-Meunier, ancien député, inculpé de trahison, et lui fait de graves confidences. Il lui livre notamment les noms des chefs communistes à qui il a remis des sommes énormes, dont il dit le chiffre. Quatorze millions en tout, paraît-il. Quelque temps après, il est remis en liberté et reconduit, à la frontière, la. justice n'ayant pu le convaincre d'avoir conspiré contre la sûreté do l'Etat. Mais M. Paul-Meunier, qui a bonne mémoire, du moins pour les crimes des autres, a retenu ses moindres propos.

Or, un jour arrive où cet ancien député forme Je dessein d'émouvoir- l'opinion publique en sa'faveur. Il sex représentera comme la victime* d'une vengeance politique exercée par M. Clemenceau. L'Humanité, organe communiste, va-t-elle l'aider dans cette entreprise Non, V Humanité refuse. Voilà M. Paul-Meunier furieux, et qui exhaler son ressentiment dans les couloirs de la prison.

Dans ces couloirs se promènent quelques jeunes gens naïfs, qui pensent être communistes, et emt été arrêtés pour propagande antimilitariste. Ils écoutent, s'inqui'fetent et s'enflamment. Quoi leurs chefs seraient corrompus ? Quoi l'idéal serait souillé ? A vingt ans, on a de singuliers ébahissements, et de touchantes indignations. Ces jeunes gens parlent, écrivent, réclament des explications. Tout le quartier politique est en rumeur. Et comme les murs ont des oreilles, même si ce sont les murs d'une prison d'Etat, les échos de cette querelle vont émouvoir, dans son bureau de l'Action Française, M. Charles Maurras.

Là finit le feuilleton et commence le scandale politique. (M. Charles Maurras mène sa campagne avec l'obstination et l'implacable logique qui l'ont rendu célèbre. Chaque matin, il de-manda sans se lasser des précisions, et il ^n fournit, lui-même. Il accuse notan> JnenL un chef communiste, qu'il ne ̃nomme pas encore, d'avoir acheté deux villas, avec 850.000 francs que Zalewsky lui avait remis pour le parti. Et sans dp.ùLe il loue ironiquement ce faux apôtre d'avoir plstôt consacré cette somnie à devenir propriétaire qu'à brûler Paris et Pantin, mais il demande quelle Autorité va lui rester sur son parti. C'est 'la question. Car peu nous importe après tout que certains communistes aient détroussé l'agent de Lénine pour acquérir des propriétés foncières. Cette franche lippée a une saveur comique, et nous en ririons volontiers. Mais peut-on tolérer qu'un plaisant escroc, se pare des dehors de la vertu pour entraîner contre nous de pauvres gens naïfs ? '? Aussi est-il indispensable qu'une prompte enquête enlève les masques qui abusent la foule. Il faut qu'on sache si quelques-uns de ces incorruptibles qui prêchent sans trêve la destruction de la propriété, ne seraient pas tout simplement des voleurs.

Louis Latzarus.

Avant la solution sur la Haute-Silésie

Que se passe-t-il à Genève ?

Le Conseil de la Société des Nations s'entoure plus que jamais de mystère avant de faire connaître la solution qu'il « recommande. » sur la Haute-Silésie. Les quatre membres du Conseil (délégués de la Belgique, du Brésil, de la Chine et du. Japon) cltargés de présenter ,1e rapport ont tenu séance sur séance avant-hier, jusqu'à trois heures du matin. Le Conseil au complet s'est réuni hier. La décision va être prise aujourd'hui ou demain mais personne ne veut rien dire et le secret redoutable est bien gardé,

II n'y a pas qu'un secret, d'ailleurs il y en a deux celui que. l'on tient le plus à cacher est le plus connu le gouvernement britannique a eu connaissance dr-.un. avant-projet de partage apporté de Genève à Londres par M. Fisher et a fait les plus expresses réserves. Et le gouvernement de Berlin, prévenu « par des indiscrétions », jette feu et flamme. i.i.ïJne note officieuse était communi- quée, hier, à la presse, déclarant « Les gouvernements anglais et français ignorent .absolument toutes les décisions du Conseil des Quatre chargé de la délimitation des frontières de la Haute-Silésie. Toutes les informations publiées sur cette question sont dénuées de tout fondément. »

Ce démenti et ceux venus de la S.D.N. sont des démentis diplomatiques et doivent être pris pour. tels. D'ailleurs, qui veut trop prouver ne prouve rien à qui fera-t-on croire que Paris et Londres ignorent tout de ce qui se passe à Genève ? On n'affecterait pas une telle discrétion si tout se déroulait normalement et si' l'on ne discutait, à la S. D.N., qu'autour des principes.

On disait, ces jours-ci', que les districts de Pless et de Rybnick, ceux de Kattowitz, de Kcen.igshu.tte, de Tarno-

wifz et de-Beu%hen étaient attribués à la Pologne, ainsi qu'une bande terrain au nord-est de-la zone plébiscitaire, le long de la frontière polonaise actuelle, dans le district de Rosanberg-. De la région industrielle proprement dite, les seuls districts de, Zabrce (85 0/0 du charbon stockable haui-silésien et de Gleiwitz (avec la gare et tout le nœud de voies ferrées) allaient à l'Allemagne. C'était une solution* dont l'Allemagne n'aurait, en toute justice, pas eu à se plaindre. C'était, à peu de chose près, le moins mauvais des projets Sforza. 1.1 est inutile de dire que les Allemands ont fait entendre les plus furieuses réclamations. Ils veulent la HauteSilésie tout entière le docteur Wirlh est d'accord sur co point avec les pangermanistes. Il l'a fait savoir dans son dernier discours. r

D'autre part, les Anglais ne sont-ils pas gênés par les promesses faites jadis par lord d'Abernon à M. Stresemahn ? N'y a-t-il pas des intrigues nouées entre Londres et Berlin Déjà il serait question d'abandonner Beufhen à l'Allemagne ou de chercher un nouveau moyen d'ajourner une- fois de plus une décision dont personne n'ose prendre la responsabilité.

M.- Fisher, délégué britannique à la S. D. N., est reparti de 'Londres pour

Genôvo. v j

M. Stahmer, ambassadeur d'Allema-

gne en Angleterre, a été mande d'urgence à Berlin. On s'agite beaucoup autour d'un tribunal qui aurait dû délibérer dans une atmosphère sereine. Jacques Roujon.

(Voir en Dernière, Heure nos dépêches relatives à la Haulc-Silcsie).

LE'BUDGET_DE1922 Où le déficit s'augmenfee de 137 millions Le Conseil des ministres doit s'occuper ce matin, ainsi' que nous l'avons annoncé/de l'équilibre du budget de 1922. M. Pau* Doumer, conformément à. l'engagement qu'il a pris vis-à-vis de la commission de la Chambre, soumettra au président du Conseil et à ses collègues les résolutions de cette commission, qui tendent, comme on sait, à réduire les dépenses du montant du déficit, soit de 2 milliards 610 millions. Quelles seront, les décisions que le ministre des finances rapportera l'aprèsmidi aux commissaires ? Seront-elles ds nature jt faciliter le travail d'équilibre auquel ceux-ci se livrent depuis plusieurs jours avec tant de zèle ? On ne sait. Quoi qu'il en soit, voici que le déficit, loin de diminuer, s'est augmenté depuis hier de 137 millions. Tel est, en effet, le chiffre des crédits supplémentaires que le gouvernement vient de demander à la commission pour le rétablissement des effectifs primitifs du Maroc.

La commission un peu surprise, a demandé à entendre demain, à ce sujet, le président du Conseil, le ministre de la guerre et le ministre des finances. Elle. entendra ensuite à nouveau MM. Briand et Barthou sur les crédits de l'armée. E. B.

La lutte contre le cancer

La Ville de Paris

achète 1 gramme et demi de radium

~I-

Au cours d'une réunion tenue hier soir à l'Assistance publique, a été décidé l'achat, d'un gramme et demi de radium pour permettre de doter nos hôpitaux d'un service complet de radiumthérapie eh vue du traitement du cancer.

Vous savez, nous a déclaré M. Louis Mourier, directeur de l'Assistance publique, que le Conseil municipal de Paris a, au mois de mars dernier, volé une somiîie de deux millions et demi pour l'acquisition de deux grammes de radium destinés à soigner les nombreuses personnes atteintes du terrible

mal.

» Aussitôt après ce vote, je me suis mis en rapport avec les techniciens et je les ai priés d'étudier- la méthode à suivre pour l'utilisation du radium.

)> C'est cette 'méthode que nous venons d'adopter. Elle consistera en ceci nous n'achèterons, pour' commencer l'expérience, qu'un gramme et demi de radium à la fabrication française. Le précieux métal sera mis à la disposition de deux hôpitaux, l'HôtelDieu et Tenon, soit un pour la rive gauche et un autre pour la rive droite. » Si les essais réussissent, nous étendrons ces services à d'autres hôpitaux. Sinon, nous examinerons les modifications à apporter à la première méthode.

» Car j'estime que le meilleur procédé à suivre est celui de la diffusion, c'est-à-dire que, contrairement à une opinion qui tendait à. centraliser dans un seul institut tout ce qui concerne les soins par le radium, il est plus utile de disperser les traitements dans le plus, grand nombre possible d'hôpitaux pour éviter aux malades des déplacements coûteux et difficiles.

» Nous aurons, évidemment, des tâtonnements au début. L'action du radium n'est pas encore connue dans tous ses détails et l'état actuel de nos connaissances ne permet pas, dans le moment présent, de prévoir, le résultat qu'on obtiendra dans telle ou telle forme de cancer.

» Mais ce que l'expérience autorise d'affirmer, "c'est- que, dans un grand nombre de cas, on arrive, par l'application du radium, à guérir le malade si ce dernier entre dans la catégorie des radio-sensibles. On parvient même à soulager ceux qui sont classés dans les radio-résistants..

» En tout cas, il est un point bien établi, c'est que le principe des émanations de radium doit être abandonné et qu'il faut avoir recours au radium-élément.

̃Si )es prévisions, de -M. Louis Mourier se réalisent, les nouveaux services pourront fonctionner dans six semaines". Janville.

Lnec « sràiifp elsesailisalioDSèi'ioistriG

M. Georges Claude a présenté hier à ses auditeurs, en Sorbonnb; une apologie de la science pure, à l'occasion du congrès- de chimie industrielle. La tentative aurait, pu sembler hardie, jadis Mais aujourd'hui, par bonheur, nous commençons tous à mieux voir dans leur rapport, les nécessités de la recherche et les nécessités des applications de cette recherche. M. Georges Claude est un de ces orateurs qui apportent à exprimer les idées autant de clarté qu'à les coordonner. Sa conférence, qu'il avaii, enrichie de nombreux exemples, mérite une attentive lecture, et ce serait la trahir que d'en citer des passages. L'admirable histoire de la synthèse de l'ammo» nïaque, si fertile en conséquences utiles, est une de ces preuves évidentes, du retentissement que les découvertes de laboratoires ont dans l'industrie d'un pays..

Mais M. Georges Claude, au cours de son enquête, a été conduit à préciser les conditions de la recherche, et comme il avait le souci de, 'séduire ses auditeurs en leur montrant « l'infinie variété des ressources de la recherche scientifique 1 immensité des résultats auxquels elle peut conduire, l'intensité des jouissances qu'y procure le succès », il s'est laissé aller à analyser certaines des conditions de l'invention. Cette nartie si originale de son travail est unc'critique fort

intéressante.

Ainsi, il a affirmé, pour ceux qui en pourraient douter, qu'on peut encore trouver des choses intéressantes Assurément, dira-t-on. Mais il n'est pas mauvais qu'un homme du talent de M. Georges Claude, qui a son passé de gloire vienne l'affirmer. N'avons-nous pas une tendance vaniteuse à croire que nous. possédons toute science Or la possibilité de- découvrir, au moyen des quatrevingts éléments que nous possédons et de déchaîner sans efforts les actions les plus extraordinaires, semble illimitée. Lu veut-on des exemples ? Le mercure ce liquide si étrange, sera sans doute remplacé quelque jour par un alliage, fusible à la température ambiante déjà 1 alliage de l'ipowilz fond à 66°, alors que les métaux qui le forment restent solides à des températures beaucoup plus élevées. Exemple encore la dicouve.&tQ, de- la dilatabilité, pratiquement nulle d'un certain alliage de nickel et de fer, l'instar exemple encore, la solution de l'acétylène dans l'acétone, et dans le domaine physique la luminescence du néon, l'auto-lubréfaction dans la liquéfaction des gaz, et cette trouvaille de l'hyperpression dans la fabrication de l'ammoniaque, qui nous permet de transformer à peu de frais une industrie nationale

« II n'y a pas de raison, a proclamé M. Georges Claude, pour qu'il n'y ait pas de,s milliers et des milliers d'autres faits de toute nature, bien plus intéressants encore, et aussi bien cachés. Pour les découvrir, il faut de la patience et une bonne méthode scientifique. Il faut aussi l'aide pratique de l'Etat, qui doit soutenir cette recherche pure, laquelle commande toute l'industrie, l'industrie de guerre aussi, ne t'oublions pas. Et il faut le secours» de l'industrie elle-même, qui tire ses ressources d'inventions théoriques.

La nature est pleine d'anomalies dont chacune, si nous savons nous en- servir,; nous fournit un avantage pratique. Même, la rareté d'un corps n'est point un obstacle, car c'est une rareté actuelle. Et il suffit qu'on en ait besoin pour qu'on réussisse- à l'obtenir. La qualité pre- mière du savant sera donc celle perspicacité patiente qui sait reconnaître aussi bien une anomalie importante, qu'un phénomène « dilué ». Il n'est pas en science de phénomène négligeable 1 Mme Curie fui, amenée à isoler le radium, par l'observation d'une action électrique infiniment légère. Et que dire des théoriciens de l'artillerie, qui depuis un siècle s'avouaient impuissants devant la résistance de l'air, sans avoir jamais pensé à user pour le trajet cie leurs obus, du vide presque parfait qui existe à quelques kilomètres de- hauteur 1 De si grands problèmes, qui engagent l'avenir de la France,' doivent être compris de tous. « Dans la cité future, dit t M. Georges Claude, l'édifice de notre agriculture, de notre industrie, de notre défense nationale, doit être bâti sur la science. » L'on ne Saurait mieux penser. Et ceux qui usent des profits de cette science doivent au moins lui donner do nouveaux moyens pour s'enrichir euxmêmes. Peut-être est-ce honnête. C'est à coup sûr habile.

LE CONGRÈS

de chimie industrielle

Sous les auspices de la, Société de chimie industrielle s'est ouvert hier matin le congrès de chimie au Conservatoire des Arts et Métiers.

M. Dior, ministre du commerce, a souhaité la bienvenue aux correspondants étrangers et M. Paul Kestner, président du bureau, a, prononcé une allocution fort intéressante.

Il a commencé par remercier le mi.rnstre, chimiste de profession et industriel éminent, de l'appui qu'il a bien- voulu accorder à la société de chimie, et a fait ensuite l'éloge de grands savants comme Sir William Pope et M. Henry Le Chatelier.

Après avoir montré le développement rapide que la société a pris en quatre années, il s'est efforcé de mettre en lu-


raière le programme moral de cette im-

poftarile assoeiation. `

Il a,, montré comme la France vivait ,de sûit-agricul-tureet, d'autre part,, comme l'agriculture né pouvait se développer d'une façon méthodique que grâce à un emploi, rationnel de la chimie appliquée.

On sait, mais on ne le dira jamais trop souvent, que la situation des travailleurs intellectuels est difficile dans la société française contemporaine.

Tout de même que les écrivains, les 'artistes et les professeurs, les savants ont à souffrir une vie précaire. Nos laboratoires sont dépourvus de l'outillage nécessaire et c'est par un miracle'que les. Bran-lys par exemple, arrivent encore à travailler avec des moyens de fortune. La situation est extrêmement grave, si l'on vèutbien y songer. La science française, l'art français sont en péril. Notre merveilleuse prééminence intellectuelle dans le monde est bien près 'de disparaître. Le rayonnement, de notre esprit, s'il venait à s'affaiblir, la beauté du monde diminuerait avec lui. On ne pense pas' sans angoisse à un pareil désastre, x

'Aussi le congrès de chimie n'a-t-il pas pu rester indifférent à. cette brûlante question. Voici le remède proposé par M. Paul Kestner

« En résumé, ce qu'il faut obtenir, c'est qu'il devienne d'usage constant que tout bilan d'entreprise industrielle prévoie, .après le prélèvement. de la réserve légale, un second prélèvement pour fonds de recherches.. »

D'autre part, M. Dior a déposé un projet de loi sur les! importateurs de pétrole. On pourrait peut-être effectuer des prélèvements sur les cautionnequ'ils déposent.

Mais la question se pose de 'la sorte, comme l'a dit l'éminent savant -qu'est M. Georges Claude « Il faut sauver la science française ou l'industrie mourra. » Il faut de plus réaliser une alliance intime entre-les sciences pures et les sciences appliquées. Il ne convient pas que l'homme qui se livre à des spécula•tiohs désintéressées 'ignore les besoins et les ressources de l'industrie il ne convient pas davantage que les indus'triels ne tiennent pas compte des recherches scientifiques et nourrissent un .singulier mépris pour la théorie. L'expérience a démontré qu'il était tout à fait insuffisant d'être un praticien. La théorie commande tout. Tout dépend de -la culture générale et de l'intelligence ^spéculative, car les idées continuent de régenter l'univers."

Ainsi les travaux remarquables de. Sir William Pope, à qui la société de chi;mie industrielle vient de décerner sa ;grande médaille, de même qu'ils sont vraisemblablement appelés à bouleverser nos conceptions biologiques, ne manqueront pas de faire réaliser des progrès importants aux sciences appli'quées, notamment par l'utilisation de nos ressources en composés azotés naturels.•'

On voit par là l'importance exceptionnelle de ce congrès, comme il fait ré:fléchir sur les nécessités qui président notre développement scientifique et économique, comme il pose tant de pro^•.blèmes -v-itaux sous leur- jour le plus .exact. ̃ '••̃̃ '̃̃̃' ̃'< ••, "'•[' ̃̃•̃ Gilbert-Charles.

M. Briand rentre à Paris

M. Briand, président du Conseil, a quitté Nantes hier matin, à 8 h. 45, avec MM..Guis̃ t'hau, Paul Laffont et Daniélou.

M. Briand est arrive l'après-midi, à 4 h. 5, la gare d'Orsay. Il a été reçu par M. Leullier, préfet de police, le contre-amiral Grasset, les chefs de cabinet des ministres de l'in. .'térieur et des affaires étrangères

MM. Bonnevay, Loucheur, Le Trocquer, Leredu, Hio et Colrat sont rentrés hier .matin à 6 heures.

Dès sa rentrée h Paris, M. Briand a -adressé à M. Vivant-Labour, maire de Saint, Nazaire, une lettre pour le remercier dé, «l'accueil qui lui a été fait.

« Jamais, dit-il, au cours d'une carrière de longue,- jamais je n'avais senti autour

de moi une atmosphère plus cordiale. » j

LA « TURCAT=MERY » AU SALON

-.oaa.

Parmi les vétérans de l'Automobile, la marque « Turcat-Môry » se signale au Salon par un châssis qui retient l'attention de tous les connaisseurs. Il est le résultat de 20 années 'd'expérience. On peut admirer la merveilleuse 15* HP tant au Stand Turcat-Méry qu'à la Succursale de cette importante Maison, 122, avenue des Champs-Elysées..

f etiiireton duFJGARO du 1 j Octobre1921

-(9)

Concha, mia Gonchita» Scènes populaires d'Espagne

'11

•:̃̃ 'xn

La vie a repris son train cputumier, écheveau terne qui tourne et va se dévidant. Concha. continue de vaquer à ses "occupations mais, en elle, quelque chose de profond est changé. Rien ne lui apparait plus sous son ancien aspect. » Naguère, elle ignorait l'ennui et combien temps peut être pesant! Mille 'distractions s'offraient à elle un rayon de soleil glissait de biais, .par la fenêtre, tournait à travers la pièce et, gaiement, faisait danser la poussière. One mouche bourdonnait, se heurtait aux murs, aux vitres, là folle Concha la suivait 'longtemps des yeux. Au campanile voisin, les cloches ne cessaient- de jaser Concha, l'ève-tôi. Vite. Il fait

jour:

.Goncha, as-tu préparé le repas ? El sefior Delgado va' rentrer.

Déjà Sans vous j'étais en retard. Hâte-toi. Nous sommes là pour t'avertir.

Concha, Conchifa, tes .yeux sont lourds de sommeil. Il est temps d'aller ̃ dormir. Bonsoir.

"Bonsoir'

A présent, le soleil a beau briller, les heures ont beau tinter. Concha n'v prête

Beadémie des Seienees

Préludant à l'octroi de ses récompenses pour l'année 1921, l'Académie des sciences a voté hier le grand prix de mathématiques de 10,000 francs à l'œuvre de GeorgesjHumbert, en hommage à la mémoire de ce membre très éminenl de la Compagnie, décédé il y a quelques mois.

A M. le duc Maurice de Broglié; elle a décerné le prix Clément-Félix, .de 2-,500 francs, pour la continuation de ses recherches sur les rayons X>; à M. Pierre Boutroux, ̃ professeur au Collège de France, le prix Saintour, de 3,000 francs, pour ses travaux sur la théorie des équations différentielles .et.' ses 'études, sur l'histoire et la philosophie des sciences'; M. Paul de La Gorce, chef dès' travaux au laboratoire central d'électricité, le prix .IL de Parville, de 1,500 francs, pour ses travaux sur l'électricité. Trois prix de 4,000 francs chacun ont été attribués à MM. William Loth, Damiens et Ferdinand Ganu un prix de 3,000 francs à M. F. Guilbert, un prix de 3,400 francs à M. F. de Montessus de Ballore, trois prix de 2,000 francs chacun à MM. Emile Jouguet, René'Mesny et Paul Dumanois, un prix de 1,300 fr. à M. Edmond Maillet, un prix de 2,500 .francs à M. J. Bethenod, un prix de 1,600 francs à M. Robert Douin, trois prix de 1,000 francs chacun à MM. René Baire, J.-B. Pomey et René Maire, enfin une série de prix de moins de 1,000 francs à MM. Stroobant, Fouché, Trousset, Cfomelin, Bioret, Buchet, Chermezon et Cerighelli, et le prix Thorlet, de 1,600 fr., a été attribué à M. Adolphe Richard, répétiteur à l'Ecole centrale.

Divers ouvrages ont été présentés par le docteur Roux, directeur de l'Institut Pasteur, et Emile Picard, secrétaire perpétuel.

Après quelques communications techniques de chimie par M. Lindet, d'entomologie par MM. Bouvier et Marchai, le colonel explorateur Tilho a déposé une note sur la, frontière franço-anglo-égyptienne et la ligne de partage des'eaux iiiitre les bassins du Nil et du lac Tchad. L'Académie avait à remplacer le regretté Edmond Perrier, comme membre de ses commissions administratives elle a élu à l'unanimité M. Guignard, ancien président de la Compagnie. Ch. Dauzats.

La situation des locataires au r janvier

Une lettre du garde des sceaux

M. Pierre Dormoy, député commupiste de la Seine, ayant demandé au garde des sceaux de préciser la 'situation des locataires, qui ont reçu un congé pour le 1er janvier, M. Bonnevay a répondu qu'en raison de cas multiples, il ne pouvait formuler une règle identique applicable à toutes les espèces.

-^pici;lej .pas^-tge-, essentiel <jlet: ja,<y;&U

tre'îdii mini-stw tlenla justice; ai!i

Je ne puis que vous affirmer, avec la loi du 1G juillet 1921, qu'en droit, à Paris, un locataire, bénéficiaire d'une prorogation de deux années, à compter du 23 octobre 1919, soit en vertu' de' 'l'article 56 'de la loi du 9 mars 1918, complété par l'article 1 de la loi du 23 octobre 1919, dans le cas le moins favorable, soit en vertu de la loi du -i- mai 1920, est protégé par cette prorogation jusqu'au 1er janvier 1922, à moins qu'il'ne s'a» gisse de location au mois ou la semaine. Je puis ajouter également que la loi dij 16 juillet 192J n'a, en rien, porté atteinte aux droits plus étendus que les locataires peu- vent tenir des lois des 9 mars 1918,, 6 janvier et 27 octobre 1919, et que, par consé» quent, elle ne met pas obstacle à leur facul.«, de. réclamer une prorogation ou d'en jouit? dans les termes des articles 56 et 58. comp.lô» tés de la première de ces lois., ̃ 11 est de plus évident qu'un locataire, -mer nacé d'expulsion au mépris d'une prorogav tion régulière, peut exciper de cette dernière en justice, pour faire connaître son droit par la juridiction compétente.

Pour les victimes de la guerre Les anciens combattants et mutilés de guerre de Vichy donneront le, 30. octo^ bre une fête au profit des victimes dd la guerre: M. Gaston Vidal, sous-sec.r.éi taire d'Etat, la présidera, i

plus attention.. Elle connaît-la douleur ,l,a plus cruelle le vide dû cœur Maintenant qu'elle n'a plus son « novio », elle mesure à quel point elle l'aimait

Il m'était nécessaire, comme l'air qu'on respire

Le soir, sur son « quatre », elle revit son roman si bref la scène du cimetière, te jour des Morts, où,' sur les « Panteons », parmi les fleurs, l'air était lourd des « piropos » amoureux Elle se rappelle les douces promenades au bras de Pablo,et les retours dans le soir qui s'éteignait. Les mots caressants que son novio lui prodigua, une voix tenace semble les lui chuchoter à l'oreille. Concha tâtonne dans sa douleur comme on fait dans les ténèbres. Elle se heurte à mille idées qui lui t'ont mal. Loin que son amour soit en elle une chose morte, abolie, elle le sent plus vivant que jamais les tendres sont ainsi elles aiment, elles s'attachent en raison: de l'in-. différence et même de l'aversion qu'on leur témoigne. Concha se répète tristement •̃: Tandis qu'il me disait qu'il m'aimait, il mentait et moi, je l'ai aimé, je l'aime, bien plus que je ne le lui ai dit. Elle essaye de pénétrer les raisons de la conduite dé Pablo

Pourquoi m'a-t-ildemandé-d'être sa novia ? C'est mal à lui Si j'avais changé à son égard, je comprendrais qu'il ait agi .comme il a fait je ne me'plaindrais pas de souffrir mais,, au moment où je m'efforçais de lui donner le pïus de bonheur, au moment où j'avais le plus confiance en lui, il me repousse. Il apparaît à Concha avec une netteté cruelle que Pablo ne l'a jamais aimée, mais seulement désirée. Elle_se dit Que me reste-t-il, à présent ? '̃' Et, avec désespoir, elle se répond Rien, rien. En vain, oherche-t-elle à s'évader de ses pensées. Son chagrin ne la quitte

LE MONDE & KAVUJJE

Jtfan'age du duc de. Crussol avec jYîf/'é Svélyn Cordon

Hier, a été béni, en l'église du duché .d'Uzès (Gard), le mariage du duc de Crussol, petit-fils de la duchesse d'Uzès', née Mertemart, et fils du duc d'Uzès et de la duchesse d'Uzès, née Luynes, avec miss Evelyn Gordon, fille de M, et de Mme John

Cordon.

Il est superflu de rappeler, en la circonstance, l'importance et l'ancienneté de la maison d'Uzès, l'une des plus illustres ̃_ de France, et dont le duché-pairie est, avec celui dc.La. Trémoïlle, le premier eu. date ,de 'l'armoriai- français.. Bornons-nous à- .dire ,qu'on retrouve les noms des représeniartto de cette grande maison, titulaire^ des. ̃ p,lu,s importantes charges et mêlés, au cours dés siècles," beaucoup, d'événements, notables de l'histoire de France. Rappelons, notamment, en des temps plus, rapprochés et actuels, le nom du duc d'Uzès, oncle du -marié, un des pionniers de la pénétration française dans le Sud-Africain, et qui y mourut glorieusement au cours de son expédition; rappelons celui de la duchesse d'Uzès, née Mortcmart, sa grand 'mère, qui reçut la Coix de la Légion d'honneur, à la fin de la guerre, pour son dévouement à tant d'œuvres et sa large hospitalité offerte en son château de ̃ Bonnelles, durant quatre années, à une suite ininterrompue de blessés. Nous ne pourrions non plus ne pas évoquer, eu cette occasion, le souvenir de la magnifique fête de charité organisée au printemps dernier, à Bagatelle, par la duchesse d'Uzès, née Luyues, mère du marié, et qui fut, sous son. influent patronage et soit intelligente activité, une des plus importantes réussites charitables et des plus belles fêtes de nuit dont le Paris mondain et bienfaisant ait eu la vision et gardé le souvenir.

La veille du mariage, la duchesse d'Uzès a donné un grand déjeuner, à l'issue duquel, suivant une coutume remontant à la création du titre, la future duchesse de Crussol, conduite par son fiancé, parut au balcon qui'longe la façade du château et fut saluée par la foule, massée dans le pare. La bénédiction .nuptiale,: a été donnée par S. Em.- le cardinal de Cabrières, évêquei(.de Montpellier, qui a prononcé une délicate allocution, Pendant hommage- à la grande famille française et à la famille alliée.. Les témoins étaient, comme nous l'avons dit, pour le marié le comte Gaston de La Rochefoucauld, son beau-frère; pour la. mariée sir Milne Cheetham, conseiller à, l'ambassade de Grande-Bretagne 'en France., Après la cérémonie religieuse, le due et la duchesse, d'Uzès et le duc et la duchesse de Crussol ont reçu au château, les félicitations et vœux des habitants du duché ainsi que de ceux venus, pour la circonstance, de tous les environs.

A L'ELYSÉE

Le Président de la République a reçu, hier matin MM. Alger, préfet du Cher; Alliez, préfet du Bas-Rhin, et Villay-Desmarets, préfet de la Haute-Saône.

Le Président de la République a accepté l'invitation qui lui a été faite par M. Daniel Berthelot,, membre de l'Institut, et 'les membres du comité, de présider les fêtes commémoratives du centenaire d' André-Marie Ampère. Ces fêtes auront lieu dans la deuxième quinzaine de novembre, à la Soribonne.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS ,LL. jMM. le .roi et la reine .des Belles on£ pÛé' reçus,' à Rabat, par le 'mâr&haT et Mme l'aiitey. l'fé, sôti\lëi'ai'ns''fôïit visité l'hôpital Marie-Feuillet, et se sont rendus; au palais du 'Sultan, où ils ont eu une entrevue avec Mouley-Youssef. Le Sultan leur a aussitôt rendu leur visite, à la Résidence.i LL. AA. II. le grand-duc et la grandeduchesse Cyrille de Russie, et leurs enfants, accompagnés de M. Wlaûimir Miatlef, anrcien -chambellan de la eour de Russie, sont arrivés à Cannes. ̃ Réunion élégante au Derby de SaintSébastien, l'avant-dernière journée du meeting d'automne, ̃ ,tj Citons •̃ ̃ ̃ Duchesse de Mandas, marquise de Riscal, M. et Mme Merry del Val, marquis et marquise de Atalayas, marquise de Argueso,' Mlle de Novallas, marquis de ViUamejoi1,. marquis de Martorell, etc. Le lieutenant-colonel Paul Azan, commandant le 6° régiment de tirailleurs algériens, et Mme Paul Azan, née de La Boutresse, sont heureux de nous faire pari.de la naissance de leur fils, François. M. Carlos Cordovez et Mlle Maria Cordovez, sont partis pour l'Amérique du Sud. Après un voyage dans l'Amérique- du Sud, M. Paul Fort; est arrivé Marseille,: à bord du Massilia, venant de Montevideo.

MAÊIAÇES Î Le mariage vient d'être célébré, en la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule, à Bruxelles,, de la comtesse Hélène de Jonghe d'Ardoye, fille du général comte de Jonghe

pas. Comme .un.dornieur qui .sort du. sommeil et-donne le signal à ses voisins; ses idées douloureuses s'éveillent l'une l'autre. Sans pouvoir s'en-détacher, eons-i tamment, eUe retient, dans son esprit cette double image Pablo et Teresa se promènent ensemble, heureux, libérés de tout souci.- Quand i's passent dans la rue, Concha. se cache, pour les épier, derrière la ja• lousie du miradore. Quand ils s'éloignent, elle se penche pour les voir plus longtemps. Ils marchent serrés l'un'; contre l'autre. L'amour, entre eux, tisse' ses liens. ̃ Chose curieuse et cependant naturel-' le, Concha a d'abord enveloppé les déux> amoureux dans un égal ressentiment. mais à mesure que les jours coulent,; ce n'est plus contre Pablo que Concha s'indigne. Pour lui, elle amasse, en son* cœur, des trésors d'indulgence.. Qu'il .revienne; qu'il manifeste le moindre regret qu'il n'en manifeste pas, -ni&jjsi qu'i'l revienne, ah comme Concha t'ac-: cueillera

Celle contre qui la petite sent sa hai-; ne s'accroître c'est la Teresa.

La coquine, par ses ruses, elle m'a pris mon Pablo elle l'a retenu à la glu. de ses sourires.

Aussi, à la servante des Ferrari, Concha souhaite lés pires maux avec toute 'la générosité dont elle est capable: ÉJle prie, matin et soir, pour que Teresaf à 'son tour, soit abandonnée,' pour qu'elleattrape une longue maladie, une maladie qui la. fasse souffrhy qui la défi-

gure.

Vain espoir, Concha le constate. Son ennemie jouit d'une santé excellente. Etre heureuse augmenta sa beauté. Concha doit le reconnaître :̃

• Hélas elle est plus brillante chaque jour. Elle est fraîche comme l'her-^ b'e; après une pluie de priniemps; I Concha souffre- non seulement d'être malheureuse, mais d'être seule à l'être.

:d'Ardoyer -aide de camp de S.' M. roi-des^ Belges, et de la comtesse de Jonghe d'Ardpyé, avec M. Van de Werve, lieutenant du second régiment des guidés. La comtesse Hélène de Jonghe d'Ardoye e avait été faite, durant la guerre, prisonnière .des et emmenée en Alleniçigue en captivité.

A l'occasion du mariage de Mlle Medjé Conquy,'leur ûlle/avec M. Gaston Goudstikker, M. et Mme Gaston Conquy ont donné, hier après-midi, en leur hôtel de l'avenue George-V, une élégante réception. On annonce le prochain mariage de M. Labourée, secrétaire d'ambassade, avec Mlle Laroche, fille dit, ministre plénipotentiaire,- et de Mme -Laroche. ̃ ̃ |r,v. •' ̃ Nous apprenons 'les fiançailles; de' 'Mlle Clara de Lézardière,' iîlle' du comte de Lézardière, décédé, et de la comtesse, riéë de Mayuard, avec le vicomte Louis de La Bas.selière, fils du vicomte Armand de La Basselière, décédé, et de la vicomtesse, née O'Donnell.

DEUIL :̃», • Hier, out été célébrées, en la chapelle du caveau de la famille de Rohan-Chabot, à la Roche-Guyon.les obsèques du jeune Sébrau de Rohan-Cha-bot, mort'dans l'accident du tunnel des Batignolles, fils du comte Louis de Rohan-Chabot et de la comtesse, née Jeanne de Brye.

La famille, seule, assistait à cette triste cérémonie. ̃' r– Les obsèques du général de division de Lastours, grand officier de la Légion d'honneur, Croix de, guerre,' ont été\ célébrées, hier matin, à dix heures, àla-'Cna.pelle paroissiale de Saint-Honoré d'Eylau. Les honneurs militaires ont été rendus par le 50 régiment d'infanterie, avec drapeau et musique; un escadron de cavalerie, et une batterie dit 50, d'artillerie coloniale..

Xa messe a été dite par l'abbé Misonne. La levée du corps a été faite par le preamer, vicaire de la paroisse, l'abbé Normand;,

,qtti,a Egalement dontté.l'absoùte..

rquî a également donné- l'absoute. •'

Le deuil était, conduit, en l'absence, du fils du général, le capitaine de Lastours., actuellement au par son gendre, M. Armand-Achille Fould, député-^des HautesPyrénées son frère, le commandant de Lastours ses beaux-frères, M. d'Espaigne et le général de .Seroux; ses neveux, le colonel de Brignac, le marquis de Vesins, le comte de Laurens-Castelet, le comte Charles de Mazieux, M. Jacques de Mazieux, M. Jacques d'Espaigue, M. de La Calvignière, M. René de Seroux, M. Henri de Seroux; ses cousins germains, le colonel S. de Dampierre, le comte Gérard de Dampierrë, le colonel R. de Dampierre, le marquis de Dampierre. Du côté des dames, le représentaient sa veuve, la vicomtesse de Lastours; sa fille, Mme Armand-Achille Fould; ses sœurs, Mme d'Espaigne. et Mme de Seroux; ses nièces, la marquise de Vesins, Mlle de Brignac, Mme Delagrave, Mme de, La Calvignière; ses cousines germaines, la comtesse Septime de Dampierre, la comtesse d'Ayguesvives et la comtesse d'Humières. Au hasard, noté parmi l'assistance Général duc 'de Magenta, duc d'Elchingen prince et princesse A. Munit, prince. et princesse Paul Murat,S.Exc.le baron de Gailfier d'ilestroy, ambassadeur de Belgique S. Exc. Samad Khan, ministre de Perse duc et duchesse de Noailles, prince et princesse de La Moskowa. général et Mme Joostens, général de .Castel- naugénéral Wcygand,' général Lasson, général

E, dfe ftà'géiita, duchesse' dô"Mol'O'y, "génçral de

Mahniôs,1 inspecteur -général :dë-'la ^avalàWg ̃NI." Ix'ôn "Foula; W/'ét Mmg'Aridré'Faiiia, 'conitè Grelfulhe, marquise de Massa

Gônér,al sir C. Sackville West, attaché :militaire britannique duc et duchesse de. Montrncrency, baronne James de Rothschild, général et Mme Zurlinden, général Dalslein, duc de Lesparre, marquis de Lambertye, comtesse1 Ad. de Chevigné, M. et Mme Francis de Croisset. sir Cecil Barclay M. et Mme L.-L. Klotz, général marquis de Nadaillac, baron et baronne Edouard de Rothschild, prince et princesse de La Tour d'.Auvergne, M.: et Mme Paul Dupuy, marquis d'Exéa, comte de Jarnac, baron et baroime Lejeune, major et. Mrs J. B. Paget, général de Tavernost, baron M. de Naxon, Mme L. de Cazotte; Général' Boëlle, général Perruchon, général Rouvray, M. et Mme Edgar de Sinçay, cûmtesse H. de Reinach-Cessac, baron et baronne 'de Neu-, flize, M. et Mme Gay, comte cl'Andigné, général Gallet, général, Mme et Mlle Lachouquo, général Gilai'doni,. M. A. du Bos. M. et Mme Michel Marghiloman, M. Paul de Bremond, M. E. de Saint-Alary, baron et baronne Edmond de Rothrschild, colonel Féline, baron et baronne Ilottinguer, lieutenant-colonel de Vassoigne, marquis de Lauriston, comte de Cambacérès, M. Et. Ganderax .• .'̃ M. et Mme Henry Paté, Mrs Ridgway, M. et Mme E. Schneider, lieutenant-colonel Rousset, général Bizot, marquis et marquise de L'Aigle, M. et Mme Froment-Meurice, M. et Mnlé Et. Grosclaudé, vicomte d'Harcourt, M. et Mme André Pironneau, général Dubois, général Beaudemoulin, etc.

s Ij/inhumation aura lieii à Castres (Tarn). On annonce la mort du général Labai^ raque, commandeur de la Légion d'honneur, d'écédé,- 28, avenue Méissbnnier, à Poissy. M. Albert Sartiaux, ingénieur enchef honoraire et ingénieur conseil de la Compagnie des chemins de fer du Nord, est décédé

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Ce n'est pas seulement sa. misère: m©raie qui accable Concha. Le travail devient pour elle la fatigue et la douleur. A tout instant, elle éprouve dans le flanc, à droite, un lancinement. aigu qui: la fait pàlir, s'arrêter brusquement, rester frissonnante. Sa figure s'allonge,, ses yeux se creusent, son buste devient plus mince. Quand il. lui faut rnarcheiv elle le fait à pas de plomb. Elle a essayé d'expliquer à Mme Delgado ce qu'e'-le ressent, mais Mme Delgado marque une résignation admirable aux maux d'autrui. Pour elle, qui a: mis au monde, cinq enfants, toutes.souffrances semblent faibles au prix de celles de l'enfantement.

Vierge du Carmel! s'est-elle écriée, faut-il tant s'écouter Que tu es doûil-'lette,' Concha Ça passera, va, ce que tu as J'Tu n'as qu'à n'y pas penser. -̃'Concha écoute ces. paroles d'un 'ajr. lassé; tout son courage' est épuisé. Voilà trop longtemps qu'elle lutte. Une nuit, ses douleurs s'exaspèrent et, se rappelant les souhaits 'malicieux qu'elle forma avec tant d'ardeur contre Teresa, .Concha ne doute pas que le ciel ne la punisse. C'est comme si on lui donnait un coup de couteau dans le côté chaque fois qu'eue respire. Quel diable s'est gîté dans -son ventre et lui tire ainsi les entrailles ?,

Concha pose ses mains moites sur son flanc malade. Elle fait effort pour ne pas crier, ne pas réveiller son « sefiorito » et sa « senorita » <qui dorment dans-les chambres voisines. Elle gémit-, doucement. Sa plainte la- soulage un moment.

Comme la. nuit est longue Finira-telle jamais ? Au clocher voisin, Concha écoute tinter J'horloge. Les douze coups de minuit bondissent dans le silence. 'Puis viennent les heures à la voix brève, annonciatrice du jour,

à Paris, 40, boulevard de .Courcelles, à l'âge .de. ç.oixante-seize fins..

Nommé ingénieur des ponts et chaussées, "̃eu 1869, M. Sartiâûx était* entré à; la Compagnie du Nord, où il parvint rapidement à la tête du service de l'exploitation. Il avait été directeur technique des chemins de fer "de campagne, membre dé la commission militaire des chemins de fer et administrateur de la Compagnie de distribution d'électri-

«jté.. ̃

-̃; M. Albert vSartiaux, qui 'était très écouté dans les milieux techniques et les diverses commissions auquelles il appartenait, avait été fait 'grand-croix de la Légion d'honneur. Mme veuve Walson Pratt; veuve du colonel Pratt, de New-York, est décédée à Dinard, où elle passait les étés depuis très longtemps.

̃– Le &̃ octobre, a été célébré, en la chapelle du Pùre-Lachaise, dans la plus stricte intimité, un service anniversaire de la'mort du regretté M. Léo Marteau. Il n'a pas été. envoyé d'invitations.

Nous avons le regret d'apprendre la mort de S. Exc. M. Pandély G. Psycha, ancien ministre plénipotentiaire de Grèce, décédé à Paris, le 9 octobre, à l'âge de quarante-sept ans, des suites d'une crise d'urémie. Entré de bonne heure dans la carrière diplomatique comme attaché à la légation de Grèce à Paris, il avait successivement représenté son pays en. qualité de ministre auprès des cours de Russie et de Roumanie nommé à ce poste dès les premiers jours de la guerre, il s'y signala par une politique nettement enteutiste. Chargé, en dernier lieu, de représenter le gouvernement grec à Bruxelles et auprès de la, délégation de la paix à Paris, il avait donné sa démission à la suite des derniers événements intérieurs de son pays..

M. Psycha avait épousé Mlle Emily Salvago, fille de M. Pandély Salvago, et sœur de M. Michel Salvago et de Mme Pierre Rodocanachi.

Les obsèques auront lieu le jeudi 13 octobre, à onze heures précises, en l'église grecque de la rue Georges-Bizet. Le présent avis tient lieu d'invitation.

PETIT OAEKTET

Hôtels. Maisons meublées. (placement de tout repos, bons revenus) Adressez-vous, 9, rue Mogador (Louv. 24-26), à la .Maison H. Tassé, qui. donne gracieusement tous renseignements utiles aux acquéreurs.

Aux « Grands Magasins Jones » La vente directe du producteur au consommateur est devenue la base des transactions les", plus avantageuses. C'est l'application de ce principe qui a permis aux Grands Magasins Jones (Palais des Parfums), 39 à 51, avenue Victor-Hugo, de livrer à leur clientèle eaux de Cologne, dentifrice et lotions fabriquées dans leur usine d'Asnières. L'eau de Cologne est vendue en flacons de deux litres à partir du prix très réduit de 10 fr. 50 le litre. Développant le principe de la vente .directe, ces Magasins, viennent de •cr-éer, 'avec l'outillage le plus moderne et le plus perfectionné, des ateliers de maroquinerie, gainerie, fabrication et réparations de tous objets d'écaillé et d'ivoire, et ce à des prix défiant également toute concurrence. Prochainement, ouverture de nouveaux rayons.

lies grèves du Nard

A Roubaix, une manifestation a eu lieu, à laquelle ont pris part les grévistes de toute la région. Un cortège s'est fonmé et s'est rendu au consortium patronal, qui était gardé par un détachement de cavalerie.

Comme devant le consortium il y a un estaminet, les grévistes ont tenu un meeting,'et des fenêtres de l'estaminet plusieurs orateurs ont prononcé des discours enflammés. L'un d'eux a invité les soldats à ne pas tirer sur les ouvriers si on leur en donnait l'ordre un autre a incité les grévistes à la résistance leur annonçant que. la grève peut encore durer un mois et demi, et même davantage.

Aucun incident. Des rentrées sont signalées dans quelques' usines.

Le maharadjah de Porbunder

Le maharadjah et la maharanine de Porbunder sont. arrivés hier à Paris, venant de Marseille. Ils iront ce matin déposer une palme sur la tombe,du Soldat inconnu et; dé là, ils se rendront à Versailles pour y visiter le château. Ils quitteront jeudi soir la capitale pour se rendre en Angleterre.

.̃Le veilleur passe. On entend- son bâton sonner sur les galets de la chaussée. llagite son trousseau de grosses clés. La lumière de sa lanterne jette une lueur livide qui'court sur le mur, face à la fenêtre. L'ombre du veilleur se projette sut1 le plafond, s'y déplace lentement, déformée, monstrueuse*; le nez se recourbe, crochu le dos remonte en bosse. On croirait voir la silhouette d' « El-Coco », le croquemitaine dont les nourrices font peur aux enfants méchants. La voix enrouée de l'homme répète l'heure que sonne l'horloge puis, d'un ton mono-* tone, il met au courant de l'état de l'atmosphère « Le ciel est limpide » II passe. Mille pensées lugubres hantent Fesr prit de Concha si elle est malade, qui la soignera ? Où trouver l'argent que coûtent, les remèdes ?.

Le silence écrase la maison.. Concha a peur de mourir. Dans son, cerveau,: échauffé par la fièvre, les images se succèdent- Concha se croit revenue au temps heureux de ses noviogados. Avec Pablo, elle suit le bord du torrent un vent léger bruit dans les platanes. Concha se sent, lasse, elle a chaud et veut se reposer la sueur-perle à son front. Pablo se penche vers elle mais, quand Concha veut la remercier, tout-s'efface ou plutôt une vision se substitue à une autre. Des souvenirs affleurent dans son esprit. Des souvenirs de son enfance. La lune se lève, surgissant au-dessus de l'épaule déchirée des montagnes. Par la petite 'fenêtre carrée de la chambre, on la- voit énorme, toute brillante. Le. père prend Concha sur ses genoux. Elle se rappelle les boutons de métal du gilet meurtrissaient sa joue tendre. Parfois, elle s'endormait dans les bras ̃̃ paternels.

Concha sent ses douleurs s'apaiser. Elle somnole. `

'Au petit matin, le tintement clair des clochettes des chèvres la tire de son

laiiaîastïojrtteiiisiifes L'aigtiilléur Lohazic est arrêté

Après quatre journées d'enquête; de procédure, d'auditions, au cours, desquelles les contradictions, les plus flagrantes furent relevées, l'aiguilleur Lohazic. a été arrêté et écroué à la prison de la Santé. M'. Pamart, juge ^'instruction, l'a gardé dans son cabinet de deux heures de l'après-midi à!huit heures du soir et, n'a pu le faire revenir sur ses déclarations, malgré de longues confrontations avec ses chefs et sesi camarade» qui lui démontraient qu-il -avait tort de s'entêter dans son système cle: défense: et que les faits l'accusaient.

Voici quelle a été la défense de Lohazic '̃> Le poste 4 n'a' pas couvert le train ao3 parce que, lorsqu'on couvre un train, le timbre fonctionne. Or, je n'ai entendu aucune sonnerie, il n'y a que la pédale Aubine qui couvre sans sonnerie.

Et il a ajouté ;̃.̃;̃̃̃ On peut, en truquant, -ouvrit- l'n pédale Aubine on a donc truqué. et donné lu. voie au train 253. Si l'ensemble de l'nppnrcil avait marché, c'est-à-dire, si le bloquée et la pédale Aubine avaient fonctionné; les aiguilleurs du poste 4 n'auraient pu donner la voie libre comme ils l'ont fait.

A ce raisonnement, Auvray, chef.du poste 4, dont la responsabilité n'est. pas engagée et qui n'a aucun intérêt à mentir, a répondu

Il y a trente ans que j'appartiens à la Compagnie et je connais mon métier d'aiguilleur. Il n'y a pas de « truquage )), ce que Lohazic appelle « truquage », c'est le fait de pousser la pédale Aubine lorsqu'elle n'a. pas fonctionné jusqu'au bout.

» Oui, le poste 4 a couvert le 333, parce que le tKuir ?53 était en gare et ne pouvait partir. Par deux fois, le «pus-chef de ;gare Pommier' m'a téléphoné, s'étonnanl que la voie ne fût pas libre j'ai téléphoné à mon tour au poste 6 et j'ai demandé à Lohazic pourquoi il nedonnait pas là voie il m'a ré,pondu « Je la donne ». Et il a ouvert. » II y a lieu de remarquer qu'il n'y a point de » voyant » au poste 6 mais seulement quatre sonneries qui fonctionnent pendant toute la couverture du train. »

M. Pamart a fait répéter à Lohazic sa déposition, puis il l'a confronté avec l'aiguilleur Lévêque, de son poste, ensuite avec le chef du poste 4, Auvray, et son second, Maledan, enfin avec le souschef de gare Pommier et le surveillant Morin.

Ces confrontations ont démqntré la culpabilité de Lohazic

Le train 333 passe la pédale Aubine fonctionne et fait manœuvrer le disque 51. Maledan manœuvre les leviers et bloque, à l'aide des deux disques 43 et 35 bis. Il s'écoule trois ou quatre minutes et la voie étant toujours fermée, le sous-chef Pommier s'impatiente et téléphone à M. Morin qui se trouve- dans la guérite -située sur une passerelle, devant le pont de l'Europe.

Le train 253 ne .jpeut passer, répond Mpriru les signaux sont fermés.

'̃ni/.ïsti *̃̃'?}> 'ni" 1 9(

M'. Pommier téléphone au poste 4 et Auvray répond

Je vais téléphoner à LohazLo. Il lui téléphone et le poste 6 répond par la bouche de Lohazic, en personne -'Ah oui je vais ouvrir.

Mais Lohazic persiste à nier V Malheureusement pour l'aiguilleur fautif, il y a le témoignage de Pommier et celui surtout de Morin.

Le juge Pamart, descendu à huit heures au Parquet, mit le procureur de la République au courant des faits et l'arrestation de Lohazic fut décidée. A neuf 'heures, l'aiguilleur franchissait le seuil de la prison de la Santé. Edouard Lohazic est âgé de 36 ans, il est employé à là Compagnie de l'Etat depuis 1911 et aiguilleur depuis deux ans. Il est inculpé d'homicide par imprudence et blessures. V La démolition du tunnel

M. Le Trocquer, ministre des travaux publics, a eu hier matin un long entretien avec MM. Dejean, directeur du réseau de l'Etat,'et Brëaûâ,\sbus-ctirecteur, au sujet de la démolition du tunnel des Batignolles. Il a été décidé que les travaux préparatoires commen-.ceraient dès lundi prochain. '̃'

assoupissement. Elle, fait effort -pour se lever. Mais,'au moment où elle va poser le pied sur le carrelage, la souffrance là saisit comme un bourreau et la. terrasse. Conoha retombe sur! stn « quatre'».' Tout tourne autour d'elle avec une vitesse vertigineuse les murs, le, fourneau, les chaises. Concha 'entend un vent terrible siffler à ses oreilles. Un orage semble accourir. Ouvert devant elle, il y a un trou profond, un trou noir. Le bourreau l'y pousse. Concha sent qu'elle y va tomber. Elle se dresse, veut crier, appeler « A l'aide, à l'aide » comme on fait devant le danger. Elle fauché l'air de ses bras et se laisse choir le front en avant, xrv; ̃/̃ y

Quand Concha- revient. à soi, elle demeure stupéfaite. Que de monde dans la pièce Que. de femmes auxquelles leur costume noir donne l'air de porter titi deuil perpétuel Que de visages curieux penchés "sur Je « quatre » Comme à travers une brume, Concha les distingue, les reconnaît

Mme Delgado est au chevet de )a malade dont -elle .bande le front, car, darîs sa chute, Concha s'est fendu la tempe. La boulangère lui fait respirer du vinaigre ses filles tapent, dans les mains. Près du foyer, une vieille, la Pepona,' surveille un chaudron dans lequel mijote un breuvage qui répand une odeur nauséabonde.

Toutes mènent grand bruit. Chacune préconise son remède, le clamant, le plus haut qu'elle peut, pensant, paria, l'imposer à la conviction dés autres., La boulangère vante, comme une panacée, le vin chaud. à la cannelle. Mme Delgado cite des "guérisons miraculeuses et innombrables dues à u'n-ôlixir dont on conserve la. recette sa fa,mille depuis des .générations. "̃' Henriette Géîarié.

(La fin à demain.)


DERNIÈRE HEURE I

LE PARTAGE DE LA HAUTE-SILÉSIE

t,'avis du Conseil sera connu demain

Genève, 10 octobre. Hier soir, les quatre mem'bre% non permanents du Conseil de la Société des nations ont travaillé en réunion, privée pour mettre au point le rapport qu'ils doivent présenter à leurs -.collègues -sur la question de la Haute-Siiésie.

Ils ont tenu deux séances, la première 'de 4 heures à 7 heures, et la seconde de •10 heures du soir à 3 heures du matin. Aujourd'hui lundi, le Conseil des huit se réunira à 4 heures pour étudier la procédure à suivre.

Enfin, aujourd'hui mardi, le vicomte Ishii convoquera ses collègues eri séance extraordinaire pour rédiger la recommandation, qui sera télégraphiée dans la soirée ou mercredi. au plus tard à M. Briand, président du Conseil suprême. Intrigues allemandes à Londres Berlin, 10 octobre. Le 'docteur Stahmer, ambassadeur allemand à Londres, est arrivé .samedi dernier à Berlin, ou il avait été mandé télégraphiquement par le docteur Rosen, ministre des affaires étrangères.

Durant toute la journée (fe dimanche, le docteur Stahmer a eu de, nombreux entretiens 'avec le docteur Rosen, puis est reparti pour Londres dans la nuit. •« Dans les milieux politiques, on ne cache pas que ces entretiens se rapportaient à la question de Haute-Silésie. La Gazette do Huit Heures du Soir, h 'sïLquelle. nous laissons la responsabilité ̃de son information, assure même à nouveau que le gouvernement britannique a. l'intention de peser sur la décision du'Conseil de la Société des nations relative au partage de la Haute-Silésie. Suivant ce journal, l'intervention britannique se produirait avant la publication de cette décision, mais seulement lorsque les délégués espagnol, brésilien, belge et chinois auront fait connaître leurs intentions au Conseil siégeant en séance plénière.

Le chancelier rentre à Berlin

Berlin, 10 octobre. Le chancelier .Wirt-h, qui passait ses vacances dans ]'ex,duché de Bade, est rentré ce soir à Berlin, avant la date qu'il s'était fixée. On dit, dans les milieux politiques, que ce retour brusque serait dû aux entretiens de M. Stahmer et du docteur Rosen.

On ne sait encore si les ministres du Reich se réuniront mardi ou seulement mercredi, mais il est certain que le docteur Rosen leur fera part des conversations qu'il a eues avec l'ambassadeur allemand à Londres.

Le Conseil a entendu

le rapport des Quatre:

Genève, 10 octobre. Le Conseil de là Société des nations s'est réuni -aujourd'hui pour la première fois, au grand complet, afin d'entendre le rapport des quatre membres non permanents sur la question de la Haute-Silésie.

Cette réunion s'est tenue de 4 à 7 heures du soir, au domicile du vicomte Ishii. Rien n'a transpiré de ces conver salions préliminaires, sauf toutefois qu'il n'y eut pas une seule discussion sur les .conclusions des experts qui sont, parait-il, empreintes, de la plus absolue équité.

Un discours de M. von Kahr

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« L'Allemagne plus payer »

~.1I1-

Munich, 10 octobre. Dans un discours prononcé au cours d'une réunion des agriculteurs de là Haute-Bavière, l'ancien président du Conseil, M. von Kahr, a regretté la disparition des gardes civiques. Parlant des réparations, il à estimé que l'Allemagne ne pouvait pas poursuivre longtemps le payement de ses prestations.

« La seule question, a-t-il dit., est de savoir si c'est seulement au printemps prochain ou à une époque plus rapprochée que nous devrons déclarer à nos adversaires que cela ne va plus. »

Quelques

Q~ 114

1. remarques

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Des anecdotes Des souvenirs

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r N^ "t .rm, ~ac 1"111< oft~Pc

j Les poètes sont parmi les plus utiles des hommes. Ils nous rendent autant de services que le constructeur, le cultivateur, le tailleur, l'épicier; et nous ne leur serons jamais'assez reconnaissants d'avoir enveloppé pour nous d'illusions nécessaires, d indispensables mensonges jolis, la vision de l'Histoire et de la

^vie..

•• On les voit disputer sur des questions ̃ de rythme, de prosodie, de grammaire, fonder des écoles ennemies, s'évertuer à penser du mal les uns des autres; ingénus directeurs d'âmes Qu'ils mentent donc dans la forme qu'ils aiment mais qu'ils mentent. On ne leur a jamais demandé autre chose. a

.Aussi bien mentent-ils ? Est-il sûr que ce qu'ils aperçoivent et décrivent hors du souci de la vérité ne soit pas de la vérité ? Le réel est-il quelque chose dont l'origine, la nature, le sens et l'objet soient tellement clairs, tellement certains, toujours, qu'on soit un fou de l'aller chercher dans la lune ? Et "la signification qu'attache mon pauvre esprit aux choses qu'on m'explique a-telle plus de chances qu'une autre d'être juste, parce qu'elle est plus qu'une autre, attristante ou laide ?

La tristesse" et la laideur exercent sur certaines âmes le. plus incroyable prestige et beaucoup d'écrivains, qui ne ̃sont point des sots, demeurent persua-

LA CONFÉRENCE DE WASHINGTON

La France doit être assurée contre toute agression

New- York, 10 octobre. The Bache Review, de New-York, publie un article dont la, partie principale se rapporte à la question de la limitation des armements considérée- en fonction des intérêts français.̃̃̃ ̃ ̃ Le grand obstacle contre la limitation universelle. des armements, écrit l'auteur de l'article, résidera dans le fait que la France ne saurait avoir confiance si l'on ne prend des mesures destinées à assurer la défense complète de son territoire. L'éventualité contre laquelle la France désire se prémunir est le danger de voir l'Allemagne profiter, de sa reconstitution pour se livrer a une nouvelle attaque. Quoi que l'on puisse dire au sujet de l'éventualité d'un, tel événement, encore est-il qu'on ne saurait convaincre la France que cet événement ne demeure point possible et que si, ainsi qu'elle le pense, il pouvait se produire, elle doit être à même d'être entièrement protégée.

La Bâche Reviciv rappelle ensuite comment le nord de la France fut systématiquement dévasté par les Allemands et comment, en particulier, les machines industrielles furent sabotées avec l'art le plus savant.

La vie industrielle de la France fut sabotée de telle sorte, écrit la revue, que sa renaissance est extrêmement difficile et que la France, comme tout le monde le sait, travaille encore à se relever de ce'handicap terrible.

La France, observe la Bachc Revicia, a une vision très claire de la situation actuelle. Elle- n'entretient aucun sentiment de revanche, mais elle insiste sur la nécessité d'être gardée contre toute agression future.

Par conséquent, si l'on veut que la Conférence de Washington représente un succès complet, ou tout au moins partiel, il importera de donner il la France une assurance pratique et positive que, quelles que soient les circonstances, elle ne sera jamais attaquée.

La Bache Review se demande ensuite de quelle façon on peut donner à la France l'assurance de cette tranquillité et elle n'en voit'qu'une seule, qui consiste dans un traité qui lierait ensemble la GrandeBretagne, les Etats-Unis et la France, assurant à cette dernière une protection continuelle et sans limites.

L'Italie ne doit pas quitter l'Entente

̃ i

Rome, 10 octobre. Le Giornale dltalia publie un article où il engage une polémique a.vec les journaux qui voudraient mettre l'Italie victorieuse aux côtés de 1 Allemagne vaincue.

Le Giornale dllalia dit que l'Italie doit rester dans l'Entente pour obtenir le^

..taiteLfte s^v.y|ctqirev#-iafce cmer,irfni

tente est la seule force qui existe dans l'Europe chaotique.

« n'est dangereux, ajoute le journal^ de continuer à se faire les avocats des vaincus et à pleurer sur le sort de l'Allemagne et de la Russie. Il faut rester avec loyauté dans l'Entente. »

Une victoire grecque ?

Une dépêche signée du général Papoulas annonce que la grande bataille commencée le 30 septembre dans la région d'Afioum Karahissar, s'est terminée par une victoire grecque.

L'ennemi, après avoir tenté une attaque par surprise, aurait été repoussé par les troupes grecques.

La dépêche continue en ces termes-: L'ennemi quoique recevant continuellement des renforts, n'a cessé de perdre du terrain jusqu'à ce que débordé du côte nord par d'importantes forces de notre armée, il a reculé sur toute la ligne, en désordre, vers l'est et le sud. Il est poursuivi par les

nôtres.

Les pertes de l'ennemi ont été graves; elles lie. sont pas encore .connues exacte- ment. Nos pertes sont relativement très k> gères.

Des dépositions de prisonniers ont permis de constater que parmi les forces ennemies qui ont pris part à la bataille,. il y avait 10 divisions d'infanterie, 3 divisions de cavalerie et 2 brigades de cavalerie.

dés qu'il y a plus de « vérité » dans une mauvaise odeur que dans une bonne. Les poètes ne l'ont jamais pensé. Les poètes jouissent d'une certaine grâce d'état qui les fait s'avancer d'abord, et le plus naturellement du monde, vers une certaine vision noble des choses. Ils nous rendent ainsi, devant la vie, plus confiants, plus forts.

Je m'étonne que la Poésie ne tienne aucune placé dans l'enseignement de la médecine. Les psychiatres devraient penser à cela. Il me semble que, si j'étais médecin, il y a des poèmes, voire des chansons, qu'à la suite d'un médicament, mon ordonnance prescrirait.

Le geste de vieillard le plus spirituel que je connaisse est celui de Fontenelle qu'on félicitait de son grand âge et qui mit un doigt sur sa bouche, en faisant Pschtl.

Seulement, depuis Fontenelle, le geste a changé de sens. Il ne signifie plus: « Le bon Dieu m'a peut-être oublié. Taisez-vous. » Il veut dire qu'à partir d'un certain âge on ne demeure sympathique aux jeunes qu'en ne les gênant point, en ne leur faisant point la leçon, en tenant au milieu d'eux le moins de pljace possible. Il faut, quand on est devenu très vieux, ne plus avancer dans la vie que sur la pointe du pied.

x

LE Pessimiste, devant sa glace. Ah mon pauvre ami, nous vieillissons. Les dents s'abîment.

L'Optimiste. Oui, mais. les occasions de les montrer sont plus rares. On rit moins. x-

Je suis venu/ me reposer dans cette petite ville d'Auvergne. Chaque été, j'aime à faire, entre le Puy de Dôme et les

LA SITUATION DE L'AUTRICHE Le Tyrol s'unira^t-il 1 à la Bavière ?

Berlin suit avec une extrême attention les événements qui se développent en Hongrie et en -Autriche. Les articles que Iqs journaux allemands consacrent aux dispositions que manifestent Innsbriick, Vienne ou Budapest montrent, l'intérêt que chacun attache à ce qui va se passer.

C'est qu'en effet la situation dans l'ancien empire austro-hongrois est très grave. Le conflit avec la Hongrie menace l'Autriche dans son existence même. Elle est sans cela dans une situation presque désespérée. Elle n'a pas d'armée et se heurte avec les bandes hongroises, avant-garde de l'armée régulière à des gens bien décidés à ne pas évacuer le Burgenland.

D'autre part, tout le Tyrol est décidé à s'unir à la Bavière. On proclamerait d'abord l'indépendance de cette province. A ce mouvement l'Orka, l'organisation de Kanzler, prêterait son appui. Salzboufg et Linz suivraient le mouvement et on finirait par risquer la restauration des Wittesbachs et la constitution; d'une grande Bavière.

Les délégués que le Tyrol a envoyés en Al'emagne pour préparer ces événements, s'ils ont été assez froidement accueillis à Berlin, ont reçu à .Munich le meilleur accueil, comme le montre la dépêche suivante ,1

Berlin, le 10 octobre. Une délégation tyrolienne est arrivée il y a quelques jours a Berlin pour réclamer l'incorporation au Reich. Mais si l'on en 'croit certaines informations venant des milieux .les plus autorisés, Berlin aurait réservé un acceuil assez froid à la délégation et on lui aurait déclaré que l'Entente se refuserait certainement à toute incorporation. 'La délégation se serait rendue ù Munich, où les dirigeants lui firent un meilleur accueil.

Les journaux allemands de gauche prétendent que les monarchistes bavarois songeraient à fomenter un coup d'Etat, dont le résultat serait la réunion de la Bavière et du Tyrol, sous la dynastie des Wittelsbachs.

De retour à Innsbriick, les délégués ont dit à leurs patriotes

Les juifs de Berlin sont des lâches, ils se désintéressent des Allemands du Tyrol et dans ces conditions, il n'y a que la Bavière, patriote et catholique, qui pouvait sauver le Tyrol.

L 'Agence Ilavas publie la dépêche suivante qui indique la gravité de la situation '• y .̃̃

Londres, 10 octobre. Les journaux publient une dépêche de Berlin disant que l'on considère comme sérieux le mouvement monarchiste en Autriche et en Hongrie. Les monarchistes des deux pays, qui ess.aiènt'a'obteiiïr une restauration « carliste » sont appuyés par- les 'extrémistes nationalistes allemands. Ceux-ci espèrent que si le mouvement réussissait, il augmenterait de beaucoup les chances d'un pareil mouvement en Allemagne.

Enfin, à Vienne même, on a senti le péril comme l'indique le télégramme suivant

Vienne, 10 octobre. L'esprit de panique se développe à Vienne et en Autriche par suite des aggravations successives de la crise économique attribuée à l'agitation monarchiste. L'Arbeiter Zeitung publie des révélations détaillées sur l'organisation du parti légitimiste. On signale particulièrement les dispositions violentes de l'assoéiations des anciens combattants du front, qui organisa récemment des bagarres antisémites devant la Bourse.

Beaucoup plus dangereuses que les bagarres antisémites sont les machinations bavaroises et tyroliennes que l'on dévoile aujourd'hui. La direction militaire de l'entreprise est aux mains d'officiers d'état-major allemands installés à Innsbriick et en contact permanent avec les chefs de l'Orgesch.

Moscou et les grèves du Nord ̃!« ̃

Prague, 10 octobre. Un télégramme d'Heisingfors annonce que le soviet cenli\sl des organisations syndicales a envoyé 10.000 francs pour appuyer le mouvement gréviste dans le nord de France. [Est-Europe.)

flèches noires de la cathédrale, cette cure d'air pur, de solitude et de silence. Et puis, il y a la joie de revoir les mêmes gens, les mêmes choses, de réveiller en soi l'amusement interrompu, et un instant oublié, de certains spectacles.

D'où viennent cette joie, cet amusement ? J'ai quelque peine à le comprendre. Car je remarque qu'il n'est pas nécessaire du tout que ces spectacles me soient chers, ou qu'une impatience m'obsédât de revoir certains visages. Mon plaisir, ici, je l'emprunte moins à l'objet lui-même qu'à l'émotion de l'avoir, quel qu'il soit, sous mes yeux. C'est une, chose passée, qui redevient présente. De même, au départ, seraije attristé non de m'éloigner des visages et des objets dont je me sépare, mais de voir cesser 1 impression de contentement que la réapparition fugitive m'en avait donnée. Et je me demande si je ne viens pas de découvrir là une des raisons peutTêtre la principale qui rendent si cher à l'homme vieillissant le retour aux spectacles, aux souvenirs d'autrefois? Oui vraiment, cela est curieux, et je ne m'en aperçois qu'à présent. La douceur de revoir, de se rappeler, n'est pas toujours une douceur joyeuse. Elle est parfois une douceur mélancolique. Elle peut être une douceur douloureuse et. il m'est arrivé d'aimer la vue d'une vieille maison qui ne me rappelait aucune joie qui me rappelait un deuil, peutêtre,' mais qui avait ce prestige mystérieux d'être quelque chose n'importe quoi de mon passé.

Tout cela est indépendant des doux souvenirs du cœur, qui expliqueraient tout.̃• Voici, dans la petite ville où je suis né, le coin de jardin où j'ai joué la, petite chambre dn j'ai été grondé le

Amérique Latine Au Brésil

Rio-de- Janeiro, 9 octobre.

Les chemins de jer. La Chambre des députés étudie actuellement un projet relatif à la construction d'une ligne de chemin de fer qtti relierait le Brésil au Paraguay. Cette ligne partirait probablement du port de Santos pour aboutir à celui d'Assomption, soit une distance de 1,860 kilomètres. Le projet en question parait rencontrer la faveur de tous les milieux dans l'un et l'autre pays, car il desservirait une zone très riche, mais ou les moyens de communications ont été, jusqu'à pré'sent, très précaires.. Le Président de la République vient de signer ledécret approuvant les dépenses relatives aux. études définitives pour la consti-

tufimi de la septième section du/ chemin -de

'1er de Pétrolina-Thérésina. Ce crédit s'élève a la somme de 7,007 contes.

̃ L'émission de 28,000 contos et de 4,800 contos d'apolices a été approuvée. La première somme est destinée il la construction du tronçon l'erré Montes-Claros-Marianna, et la seconde au chemin de fer ThérésinaPétrolina.

M. Epitacio Pessoa a prescrit l'exécution du contrat avec la Great Western pour la construction de différentes lignes. Le décret approuvant ce contrat remonte au mois d'avril de 1921.

Les grands travaux. Le Président de la République a signé un décret approuvant un crédit de 29,90» contos destiné à comla construction des quais à l'Ile du Gouverneur et,à l'établissement de la zone franche.

Les travaux de Maranhao. Le crédit de 7,391 contos, nécessité par les travaux d'amélioration du port de Maranhao, vient d'être approuvé.

La réorganisation de l'armée. La Cour des Comptes vient d'enregistrer le crédit de 3.000 contos destiné à la réorganisation des différents services de l'armée.

La Société du port de Pernambuco. La Cour des Comptes émet l'opinion que le crédit de 5,121,741 francs pour paiement de l'achèvement des travaux à la Société de construction du port de Pernambuco, n'est pas légal, attendu que l'autorisation pour l'exercice courant n'existait pas. (Ameriçana.) En Argentine

(De notre correspondant particulier) Buenos-Aires, 9 octobre. La situation bancaire. Pendant le mois de juillet dernier, les dépôts faits dans les banques du pays ont accusé une augmentation de 4,100,000 piastres.

Au 31 juillet, l'existence en or était de 58,256,876 piastres et le total des dépôts de 141,613, 706 piastres, dont 75,321,618 en compte-courant et 66,292,088 en caisse d'épargne.

Banque Hypothécaire Nationale.- Le dernier rapport de la direction de la Banque Hypothécaire Nationale mentionne qu'au 31 juillet dernier la circulation des cédules s'élevait à un total de 654.192.300 piastres, soit une augmentation de piastres 46.444.650 comparativement à la même période de l'année dernière.

L'émission des cédules, durant l'année 1921, particulièrement des séries et 8° s'élève à piastres 81.908.700. Les cédules en dépôt, s'élève à 117.536.725 piastres.

Recettes de douane. L'inspection générale des recettes à communiqué au ministère des finances que durant les sept premiers mois de l'année, le montant total des recettes s'est élevé à 64.226.396,17 piastres-or et 4.412.384,51 piastres papier, soit ,150.381,466,66 piastres,' papier,. la lion des -.recettes pour l'exercice actuel, comparativement à la même période de 1910, s'élève ù 19.618.179,03 piastres papier. Chemins de (er. La commission des transports et des communications de la Chambre des députés, a décidé d'approuver les projets du P. E. concernant les contrats au référendum conclus avec la Compagnie française des chemins de fer de Santa-Fé. Les contrats ont été conclus le 26 septembre 1919, et accordent à ladite .Compagnie la concession pour construire et exploiter une ligne partant de General Obligado, sur la ligne de La Sabana à Barranqueras, et devant continuer vers le Nord, traversant à Presmente Roca, le fleuve Bermedo. La nouvelle ligne sera embranchée sur les lignes de l'Etat de Formosa à Embarcation. La même Compagnie est autorisée à construire une ligne de Reconquista au parallèle 28. La commission mentionnée doit soumettre son rapport à la Chambre très prochainement.

L'administration des chemins de fer de l'Etat a approuvé le projet de construction d'une ligne de chemin de fer entre San Javier et Reconquista.

Le gouvernement de la province de Santa- Fé contribuera à l'exécution de ces travaux pour une somme de 200.uuu piastres. Au Mexique

(De notre correspondant particulier) Mexico, 9 octobre.

•> L'industrie textile. Voici un renseignement qui donnera une idée de l'importance de l'industrie textile au Mexique. Il existe actuellement dans la République cent trento et. une fabriques de filés et tissus de coton dans les divers Etats de la République;

cadre où se fané le portrait d'un vieux parent que j'ai à peine connu. Voici la rivière où j'ai fait ma première promenade en bateau l'arbre d'où je suis tombé en y grimpant pour cueillir un fruit. Sans doute, si j'avais continué de vivre au milieu de ces choses, comme il arrive à tant d'hommes de la campagne, n'éprouverais-je à les regarder aucun émoi; et l'habitude de ces souvenirs en aurait usé l'intérêt. Mais je suis parti je reviens je sens revivre en moi des impressions oubliées, que je croyais mor-j tes je me revois parmi ces réalités banales qui sont ma jeunesse, ou mon en-

fance' et sans même que soit associé

à ces petits spectacles le souvenir d'un succès ou d'un bonheur seulement parce qu'elles sont le Passé je les aime. Il me semble qu'en revoyant vivre ces choses, c'est moi-même que je reCjiirdè durer. Et je çomprends d'où vient

mon plaisir.

x

Carnet d'un étranger.

« Il existe, à Paris, de nombreux jardins, dont quelques-uns sont délicieux. On les appelle des jardins « publics ». Ne sont-ils pas, en réalité, réservés à quatre espèces de personnes les jeunes gens sans place, les bonnes d'enfants, les couples qui s'aiment, et les vieux rêveurs pauvres ?

D Les passants qui n'appartiennent à aucune de ces catégories sociales ont la permission de traverser le jardin. Mais il semble qu'en général ils ne s'y arrêtent pas. »

x

La Vie apporte à chaque instant des mots qu'on oublie, et qui feraient fortune au théâtre.

Un romancier dont j'ignorais le nom m'est venu demander de recommander à quelqu'un son dernier livre. Il m'en re-

les principales usines se trouvent à Orizaba et environs, à Puebla et à Atlixco. La plus importanté 3e toutes ces fabriques est celle de «Rio Blanco », Orizaba, qui, si on met en ligne de compte toutes ses annexes, est l'une des premières du monde. La consommation totale des fabriques est annuellement de 32.000 tonnes de coton, en chiffres ronds. La production est de 10.250.000 pièces de tissus et de cotonnades imprimées. Le total des ventes annuelles dépasse cent vingt-cinq millions de piastres.

Conférences et Congrès. Le Mexique est invité à assister aux conférences qui doivent se tenir au mois de novembre à Londres, pour formuler un programme relatif à la réhabilitation de la circulation de la monnaie métallique et pour l'établissement de l'étalon d'or. Le Mexique a accepté, l'invitatipn et enverra trois délégués. Il sera également représenté au Congrès ouvrier qui doit se réunir prochainement en Suisse. Aviation. Le service de passagers et do correspondance par aéroplanes a été définitivement installé entre Mexico, Tuxman et Tampico. Le 19 courant, l 'aéropiano courrier a fait le trajet, aller et retour, en quatre heures.

Navigation. Une compagnie de navigation mexicaine s'est établie pour faire le cabotage entre les ports mexièains du Pacifique de Guaymas à Salinas-Cruz avec escales à La Paz, à San José del Cabo (BasseCalifornie), Manzanillo, San Blas, Acapulco et Salina-Cruz. La compagnie compte, pour commencer, sur neuf bateaux, dont quatre d'un tonnage assez important. Le commerce extérieur. Les droits d'importation pour le mois de juillet dernier ont été de 5,775,000 piastres, et les droits sur les exportations d'un million de piastres en chiffres ronds.

Congrès de V Enfance. Le Congrès de l'Enfance a pris fin le 15 courant. Plusieurs des travaux présentés sont fort intéressants et l'un des résultats immédiats du Congrès a été la création d'une crèche, dont Mme Obregon et'Mme de La Huerta sont les dames patrbnesses.

GAZETTE DES TRIBUNAUX

Le référé de Mlle Marnac

M. Yves Mirande, l'auteur dramatique bien connu, avait vendu à Mlle Jane Marnac un fonds de commerce de modes. Mlle Marnac le revendit à la Société Rottenberg. Mais M. Mirande, prétendant que la vente qu'il avait faite à Mlle Marnac était irrégulière et nulle, fit opposition entre les mains de la Société Rottenberg sur les sommes dues à Mlle Marnac. Celle-ci demandait en référé la main-levée de cette saisie-arrêt par l'organe de M° Robert Lévy. Le juge des référés s'est déclaré incompétent et a renvoyé les parties devant le tribunal.

Des coups de revolver rue du Roule Un individu sortait, hier matin, vers 11 heures et demie, d'un bar de la rue du Roule, quand un encaisseur de la Banque de France, M. Laurent, se lança it sa poursuite revolver au poing. Avant que les passants aient pu s'interposer, l'encaisseur tiraxinq coups de- revolver .et''son' adver-- saire tomba grièvement blessé Ia."tete.' » Le blessé, qui se nomme M. Léon Harquevaux fut aussitôt conduit ta l'Hôtel-Dieu tandis qu'on emmenait son agresseur au commissariat de Saint-Germain-l'Auxerrois. Là, ce dernier déclara qu'il était, depuis quelque temps, en affaires avec M. Harquevaux qui, le matin même lui avait donné rendez-vous dans le bar de la rue du Roule. Tout en causant, ajouta l'encaisseur, je vidai ma sacoche sur une table et me mis à faire mes comptes. A un momnt donné, j'allais jusqu'au comptoir demander une épingle pour attacher une liasse. Quand je revins Harquevaux prit congé de moi et sortit. Aussitôt après, je m'aperçus qu'il me manquait 17.000 francs. C'est alors que je me mis à sa poursuite et que je lui tirai dessus.

On a retrouvé, en effet, sur le blessé, les treize billets de mille francs, mais celui-ci a prétendu que Laurent venait de les lui donner en règlement d'une affaire qu'ils avaient traitée ensemble.

Un crime mystérieux

eev

Entre les gares de Plombières et de Dijon. on a découvert, hier matin, sur la voie, le ca- davre d'un jeune garçon de 10 ans, envelop- pé dans une couverture.

L'enquête a établi que le cadavre était ce lui du jeune Marcel Lanet, de Dijon. L'examen médical a établi que la victime avai' séjourné pendant deux jours dans l'eau, e l'on suppose que le meurtrier alla le repê cher pour le déposer sur la voie dans l'es poir qu'un train l'écraserait.

met un exemplaire et, d'abord, en soulève la couverture, m'invite à lire, au verso, la liste de ses oeuvres complètes. Huit romans, dont je n'ai rencontré les titres nulle part. Je le félicite. Il sourit; et d'un ton pénétré

Vous voyez, dit-il, que je ne suis pas tout à fa,it un inconnu ? P

Je reproche au gant de fil de dénoncer une pauvreté de condition que la main nue dissimulait sans peine.

Il a été, toute sa vie, un amoureux loyal, mais indécis. Il a hésité entre maintes préférences et souffert beaucoup des infidélités dont il était coupable. Il me disait

Je ne suis décidément pas fâché de ne pouvoir plus être un amant de voir venir l'âge où je serai libéré du péché de trahir à chaque instant quelqu'un on, sans remords, je pourrai goûter la volupté d'aimer. presque d'amour -également, et à la même heure plusieurs femmes à la fois. Il ajoutait

Ce sont nos petits profits des douceurs mélancoliques, mais charmantes tout' de même, que les jeunes ne connaissent pas 1

x

Eugenio et Paul lisent leur journal à la terrasse du même cercle.

Paul lit dans l'ordre où les articles sont imprimés, et s'il y en a un qu'il commence avant les autres, c'est qu'il à une raison d'aller d'abord à celui-là. Eugenio est curieux de tout, mais sans préférence. Je le regarde effleurer d'un œil distrait les longues colonnes, interrompre l'article commencé, sauter d'une page à l'autre-, en chiffonner un peu le papier, chemin faisant.

Le XVI Salon de T Automobile

Tous les records de recette des Salons précédents seront batlus de loin celte année. -Dimanche, les tourniquets du Grand Palais ont enregistré près de 180.000 francs, ce qui représente avec les caries de service 80.000 visiteurs. Hier .matin, dès 10 heures, la foule circulant dans les galeries dépassait, déjà comme densité celle; des journées, de ga.Iq. des Salons d'avant-guerre. Fait vraiment sans précédent, l'ouverture des portes dès 9 heures du matin est désormais attendue par une longue théorie de visiteurs qui veulent profiter du calme tout relatif pour examiner à leur aise les châssis exposés.

Le Salon de 1921, retrouvant son succès d'avant-guerre, a attiré à Paris de nombreux, provinciaux et même des étrangers. Le commerce général de, la. capitale en ressent l'heureuse influence. Quant au Salon par lui-même, il y -gagne un cachet tout à fait spécial, les costumes de nos vieilles provinces françaises basques, bretons ou alsaciens voisinant avec les plaids écossais ou. les turbans indous.

Cet éclatant succès tend à espérer que notre clasique Salon redeviendra désormais annuel. Le bruit avait couru, voici quelques jours, que la Chambre Syndicale des Constructeurs envisageait en même temps que l'interdiction à ses membres de participer au prochain Grand Prix de l'A. C. F. la suppression vraiment dangereuse du Salon en 1921.

Le succès commercial. qui caractérise l'actuelle manifestation a 'heureusement, 1, parait-il, influencé la majorité de cette puissante assemblée et tout porte à croire que l'organisation du Salon 1921 sera prochainement officiellement, confirmée.

Le nouveau coupé 12 HP surbaisse que présente Renault, fut hier particulièrement entouré il représente en effet la voiture de ville, basse et confortable par excellence, qui sera recherchée cet hiverpaiTélégante clientèle. Grâce a. la nouvelle suspension de son moteur sur des amortisseurs en caoutchouc, grâce aussi aux pattes d'attache de la carrosserie au châssis également montées sur amortisseurs en caoutchouc, aucun choc de la route, aucune vibration du mécanisme ne sont transmis à la caisse on peut dire que le silence le plus parfait règne dans cette voiture, dont un essai surprendra agréablement.

Les stands, au Grand-Palais, n'ont pas permis d'exposer en détail les particularités heureuses de ce châssis, où tout a été traité en vue d'assurer le confort le plus absolu à ses occupants aussi nous croyons bien faire en conseillant aux amateurs de belles voitures de ville de visiter la Galerie! d'exposition de Renault, 53, avenue des ChampsElysées, où des voitures sont it leur disposition pour essais.

*••

Le succès de Voisin grandit vraiment avec la durée du Salon, et il devient presque impossible d'approcher les châssis que cette grande marque française expose au GrandPalais.

Si la 18 HP Voisin a depuis longtemps conquis les connaisseurs, la merveilleuse 40 HP 12 cylindres sans soupapes, modèle véritablement unique, fait égajeinen.t, l'admiration de tous les visiteurs. C'est la super-voiture française qui, pour le moins, peut rivaliser avec n'importe quelle voiture étrangère.

Les usines réputées d'Issy-les-Moulineaux se sont une fois de plus surpassées et il ne peut ètre mis en doute que la « 12 cylindres » Voisin sera l'an prochain la voiture élégante de laquelle on dit « C'est la Voisin »

Public 'dense au possible également autour du châssis aux lignes pures, au dessin impeccable que présente dans la grande nef l'importante firme Hispano-Suiza. M. Lacoste fait les honneurs de cette exposition bien digne de la renommée et de la réputatiori de cette grande marque.

Parmi les châssis- de luxe les plus entourés, il convient de signaler particulièrement la nouvelle 40 HP 6 cylindres que présente la maison Farman, et qui marque véritablement une étape dans la merveilleuse transformation de l'automobilisme. Farman a, en effet, appliqué à l'automobile les meilleurs résultats atteints dans la construction des avions et a acquis de ce fait la légèreté tout en ne sacrifiant rien à la sécurité. La voiture Farman est de beaucoup la plus légère des voitures de luxe actuelles et par conséquent la plus économique. C'est du reste ce qui légitime son complet succès.

̃-••# ̃̃ '•̃'̃ ̃•

Ainsi que nous l'avons déjà annoncé, les carrosseries transformables constituent véritablement la grande attraction du Salon. Parmi les systèmes les plus pratiques quand à; la rapidité. de transformation, il convient de signaler le modèle que présente la mai-

Paul est enfoncé dans sa lecture, et ne dit rien. Eugenio s'agite, de temps à autre, dans son fauteuil, frémit doucement, murmure Caraco

On les appelle au* bridge.

Paul ramène avec soin son journal plié, dans tous ses plis, et le glisse avec précaution dans sa poche. Car il a'encore des choses à lire et il n'oublie pas le feuilleton qu'il réserve à sa femme, une chronique qui instruira son fils, une argumentation financière qu'il veut soumettre à l'attention de son banquier. Eugenio, quoique sensible et plein d'idées, ne pense point à tant de gens ni à tant de choses. Il a, d'un geste violent, cassé son journal en deux, et sans achever de le plier, l'a lancé à quelques mètres.

C'est que Paul est d'un pays o\t l'on a le sang calme où l'on réfléchit où l'on économise..11 est de Lille, ou de Tours, ou de Paris.

Eugenio vient d'une terre où l'on a le sang chaud, où les opinions d'une gazette s'oublient vite .où les cinq sous qu'elle coûte ne sont rien. Il est de Grenade ou de Montevideo.

Dans ces deux façons de manier, un peu de papier, je viens de voir, en quelques minutes, s'exprimer totalement deux âmes.

x

Je me suis demandé tout à l'heure pourquoi je venais de boire avec moins de plaisir ce grand verre d'eau fraîche, qui est pour moi, d'ordinaire, un -régal ? 'ai compris. Il y avait dans le verre une petite. cuiller.

Et ce n'était plus un verre d'eau pure que je buvais. C'était un verre d'eau sucrée où il n'y avait pas de sucre. C'était mauvais.

Emile Berr.


son E. Boulogne fils et qui fait disparaître en iin clin d'œil la capote et les montants d.'une limousine sans que rien ne reste apparent. Cette véritable capote êclipsable constitue bien la plus ingénieuse trouvaille de la carrosserie moderne et intéresse vivement les nombreux visiteurs de la galerie C.

Dans Ic-niême ordre d'idées Belvallette, notre grand maître 'carrossier a réussi également un véritable petit chef-d'œuvre avec son torpédo classique transformable en conduite intérieure. Cette élégante carrosserie, primée du reste aux concours d'élégance de Monte-Carlo et de Dinard, a retrouve au Salon tout son succès et complète dignement le stand de la coupole d'Anlin, où figure il ses côtés le nouveau cabriolet G. Baehr-Bel.vallette sans conteste le plus joli cabriolet 'du Salon.

̃ r. «*?

Bien que ne possédant pas ait Grand Palais de stand particulier, la grande marque anglaise Rolls-Royce voit ses voitures de grand, luxe exposées aux stands suivants Coupole d'Antin

Stand 1 Kellner.

Stand 3 Belvallette,

Stand 6 Rothschild et fils..

Galerie C.

Stand 2 Windover's.

Stand 7 E. Boulogne fils.

Galerie K.-

Stand 2 Million-Guiet.

Stand 3 Henri-Labourdette.

Stand 7 Muhlbacher.

."1.

Tous les soirs, du reste, on ^remarque, bien après la fermeture du Salon et circulant aux alentours du Grand Palais, une voiture Rolls-Royce munie de phares répondant aux prescriptions du Code de la route applicable a' partir du lor juin 1922 c'est-à-dire projetant un. faisceau lumineux qui ne s'élève pas à plus d'un mètre au-dessus du sol. Renseignements pris, nous apprenons qu'il s'.agit de phares « Brevets Grubb n, scientifiquement établis en vue de satisfaire aux exigences de la loi. Ces phares, simples, pratiques, d'un entretien facile et dont tout automobiliste a intérêt ù se pourvoir, dès maintenant, .'sont exposés au Grand Palais, stand 7, salle 'K, où ils suscitent chaque jour la plus 'grande curiosité.

•••

Aujourd'hui, septième journêe('du Salon. Comme à l'ordinaire, les portes du Grand Palais et celles de l'annexe des Invalides seront ouvertes de 9 heures du matin à 6 heures du soir. De 3 à 6 heures, au Grand Palais; concert par l'orchestre de M. G. Deliancë.

E. G. Drigny.

L'Annuaire de la Chambre syndicale 'des consf ructeupsjS' automobiles L'Annuaire de la Chambre Syndicale .'des Constructeurs d'Automobiles, dont nous avons annoncé la publication, vient de paraitre en un élégant volume de 448 pages.

11 contient une notice sur chaque constructeur d'automobiles faisant partie de la Chambre Syndicale, ainsi qu'un relevé des principales caractéristiques de ses fabrications telles qu'elles se présentent au J3alon.

Dans une seconde partie, sont présentés d'une façon .logique et précise la Législation et le Règlement de l'auto•mo'bile entièrement renouvelés depuis ̃'la guerre et. non encore publiés en volume (circulation clés automobiles, code de la roule, nouveile législation fiscale, application des règles concernant la circulation et les 'impôts aux étrangers, l'automobile aux colonies, l'automobile et l'armée, le régime des carburants, tarifs douaniers, statistiques, etc.). ). Cet Annuaire est en vente au Salon de FAutornobilo, Stand n° 2, Salon C du Bulletin officiel de la Chambre Syndicale (les Constructeurs d'automobiles, et à la Chambre Syndicale des Constructeurs (l'Automobiles, 59, avenue Hoche,

Paris (8°)..

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du GRAND VATE1, obliennent un succès éclatant

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UNE M A. F LE

Dans le quartier de Belleville, on a ar̃ rêlé, hier, toute une bande de malfaiteurs qui, la- nuit, attaquaient à main armée les passants attardes. Le sont

Henriette .Rey, découpeuse, demeurant 7, passage yuestre Blanche Prômot, journalière, même adresse Michel Gambier, bouvier, 7, rue de Belleville Georges Zalfoult, ,7, rue de Belleville Louis Zinc, 24, rue de Ménilmontant Marcel Papa, bouvier, 12, rue Dhuée.

Journaux v

et périodiques La spéculation sur les logements

Messac de la Liberté écrit fort judicieusement

II y a quelque chose -qui est aussi indispensable que le pain. C'est l'abri. Les hom^nes ne sont pas faits pour coucher dehors avec femmes, gosses, vieillards et malades. *lls ont besoin -d'un toit. Il leur faut un foyer, ̃'grand ou petit.

Or. 'dans nos'villes, dans Paris, il n'y a ̃plus de maisons pour les hommes. Les ap'partements se cachent, comme se cachait l'or pendant la guerre. Une spéculation éhontée a raréfié, mystérieusement, les logements. Une statistique pfficiellc nous a cependant appris récemment que la population de Paris n'avait pour ainsi dire point augmenté depuis 1914. En 1911, il y avait dix logements pour un locataire. En 1921, il y a mille, locataires, pour un seul logement. Et ai paraît que c'est tout naturel.

Mon collaborateur Vaucelle dénonce, ici même, le scandale. Des lecteurs, trois lec'•teurs, m'adressent trois notes d'agences de 'location. L.'agence Tricoche signale un appartement de trois pièces sur cour, 4.000 -francs. Et il faut donner 1.5ou francs à la ^concierge L'agence Cacolet signale un loge'ment de 3.500 francs. « La concierge a refusé "un denier à Dieu de 1.800 francs. » C'est tex'tuel. L'agence Mandrin dispose d'une chamïre et d'une cuisine. « 1.000 francs ont été

nouvelles Il

DIVERSES

La température

Il paraît qu'il neige en Amérique, à NewYork et, comme toute vague de chaleur ou do ft'oid qui se produit là-bas, nous arrive au bout d'une dizaine de jours, nous pouvons compter sur le froid vers le 20 octobre. En attendant, nous avons encore eu hier Paris 2i-°. On signale des orages dans le Sud et quelques pluies éparses à Tours, Brest, Cette, Perpignan. Il y a eu hier matin des orages à Toulouse et à Cette. Probabilités pour aujourd'hui rosée, temps très chaud, orageux.

On découvre les assassins

de la danseuse

On se souvient d'un crime retentissant, qui fut commis à Marseille, en septembre 1920. Une jeune danseuse parisienne, Mlle Yvonne Schmidt, avait été trouvée assassinée en son domicile, 23, rue de la République. Ses agresseurs avaient également tente d'étrangler une de ses amies, Mlle Simone Marchand, qui habitait avec elle, mais celle-ci leur résista et ils durent prendre la fuite. non sans avoir emporté 100.000 francs de bijoux.

Or, on vient de découvrir que les auteurs de co crime avaient été arrêtés en octobre 1920, avec la bande des Aubrais. Ce sont les nommés Yves Caulion et Albert Polge, et c'est par l'examen de leurs fiches anthropométriques qu'on a pu les démasquer. Polge a été formellement reconnu par Mlle Marchand, et il a fait des aveux complets. Quant à son complice il simule la folie depuis son arrestation.

~PI-~

Services spéciaux d'autobus

à la sortie des théâtres

du quartier de l'Opéra

Nous rappelons que c'était hier 10 octobre qu'ont été mis en service les autobus de théâtres.

Huit itinéraires seront desservis. Départs de la place de l'Opéra de minuit à minuit dix

1° Pour les places des Ternes et Pereire et la rue Jouffroy ̃̃ 2° Pour la rue Damrémont, la Mairie du XVIII0 et la rue des Poissonniers 3° Pour la place de la République, la rue de Belleville et la porte de Bagnolet Pour la place des Vosges, le boulevard Voltaire et la Bastille

5° Pour le boulevard Saint-Germain, la rue Gay-Lussac et l'avenue des Gobelins 6° Pour les boulevards des Invalides, du Montparnasse et la porte d'Orléans 7° Pour la place de l'Aima, l'avenue de Suffren et la Mairie du XV0 •;

8° Pour le Trocadéro, l'avenue Mozart et la porte de Saint-Cloud.

.cu

Les beaux melons

Mme Marie Richot, fruitière, achetait, hier, aux Halles, cinq cents melons odorants. Elle les plaça avec soin dans une voiture à, bras qu'elle dirigea vers sa maison, sise 2o, rue des Petits-Carreaux. Mais il était l'heure il fait faim et, au coin de la rue Réaumur, Mme Bichot eut l'odorat flatté par des parfum» de bonne cuisine, émanant de la boutique d'un traiteur. Elle arrêta son équipage au bord du trottoir et pénétra chez le chef des odeurs suaves. Elle y céda longuement au péché de gourmandise. Quand elle décida de reprendre sa route, elle constata que sa voiture avait disparu. Elle ne s'en étonna pas outre mesure, car elle savait que, de nos jours, il ne faut rien laisser traîner. Néanmoins, par respect, pour les traditions d'ordre et d'honnêteté, elle-déposa une plainte entre les mains de M. Schœde-'lin, commissaire de police, sans espoir d'ailleurs que la morale soit vengée.

PETITS FAITS

Une mort subite. M. Edouard Malags, 7t ans, garçon .do magasin, était pris d'un inalaiso, hier nmlin, en ouvrant la maison de mercerie il était employé, 47, boulevard- Sébastopol; puis il s'affaissait sur le trottoir et ne tardait pas à succomber.

Une folle s'asphyxie. Mme Louise Auclair, figée de 58 ans, sortie depuis un mois d'un asile d'aliénés, s'est suicidée, hier soir, il son domicile, 22, rue du Présidcnl-Wilson, iL Choisy-leHoi, en s'asphyxiant au moyen du gaz d'éclairage.

MM. Colrat et Rio ci Nantes. MM. Colr'al et Rio, sous-secrétaires d'Etat à l'intérieur et il la marine marchande, ont visité, hier, a Nantes ,les travaux de mise en état de navigabilité de la Loire.

Une île sans paiiv. -A l'île Moléne, les boulangers se sont mis en grève. Des vapeurs chargés de pain sont partis de Brest et du Conquet pour ravitailler- les habitants.

Grave accident d'automobile. Une automobile dans laquelle se trouvaient M. Brenan, châtelain à Muzillac (Morbihan) et deux invités, a été tamponnée à Noyalo par un train d'intérêt local. Les voyageurs sont blessés. Congrès de la meunerie. A deux heures, hier, s'est ouvert le 28' Congrès de la meunerie, sous la présidence de M. Chasles, président de l'Association nationale de la meunerie française. Evasion d'un bandit. De nombreux agents de la Sûreté attendaient, hier, à Marseille, à l'arrivée du paquebot Valvidia, un bandit redoutable, Baptiste Travail, arrêté dernièrement à Rio-de-Janeiro. Les policiers furent déçus. Travail s'était évadé iL Las Palmas.

Incendie. La halle aux approvisionnements de Chalon-sur-Saône a brûlé hier. Les dégâts sont importants.

déj&% offerts à la concierge. » C'est textuel encore. Voyons Voyons Ces petites notes ne pourraient-elles pas être transmises, textuellement, à la Justice ? Les concierges ontils tous les droits ? Sont-ils devenus les mat1res absolus de Paris ?

Ils aoivent tirer le cordon ? Mais avec ce cordon, doivent-ils ouvrir les portes ou étrangler les locataires ?

Dans la lune, il n'y a personne

Si la lune était habitée, ça se saurait a dit M. Bigourdan, directeur de l'Observatoire, à un rédacteur de Y Intran-

sigeant

On annonce qu'un astronome américain, M. Pickering, aurait déclaré, tout bien réflé-; chi. par le miroir de son télescope, qu'il y avait du monde dâtife la limçetque ce n'.était pas là une façon de parler désobligeante à quelques habitants de la terre, mais une: réalité. réelle et scientifiquement probable. Pour s'avancer ainsi, M.' Pickering doit avoir des raisons et pas seulement des raisons en l'air. Nous avons demandé à M. Bi-' gourdan, directeur de l'Observatoire de Pa? ris, de 'nous rappeler celles qu'on a de pen-; ser, jusqu'à nouvel ordre, le contraire. M. Bigourdan a bien' voulu ne pas nous accueillir comme quelqu'un qui est allé voir. dans la-Lune et qui en tombe justement Il n'y a pas d'air autour de la lune, mon-' sieur s'il y en avait, quand la lune passe devant une étoile, le temps d'occultation prévu par nos calculs différerait du temps, que nous observerions. Où il n'y a pas d'atniosphère il n'y a pas d'eau non plus, parce dans le vide, l'eau s'évapore. Si la lune manque d'air et manque d'eau, ce que nous appelons la vie n'y peut pas exister davantage. » Ajoutez à cela que la surface de la lune nous est très voisine et parfaitemenj. connue

Ghez les Syndicalistes Lr'unité défaillante

-e._

On n'a jamais tant parlé d'unité dans les groupements socialistes que depuis que la C. G. T. s'est divisée en deux clans. Il est humain d'aimer ce qu'on n'a pas

Les majoritaires désirent faire l'unité en forçant les minoritaires à accepter leur programme. Les minoritaires, eux, ne veulent pas se laisser « grignoter et anéantir en douceur », comme l'a dit le « camarade » Quinton.

Il faut- savoir qui mangera l'autre, du bœuf ou do la grenouille-? Vi Les majoritaires-rejettent de la Ç.G.T. tout syndicat ou fédération' inféodé aux comités syndicalistes révolutionnaires". Quant aux extrémistes, ils lèvent l'étendard de la guerre et convoquent à un congrès leurs adhérents pour dénoncer et 'fustiger, comme ils le méritent, « les politiciens qui ont cambriolé la C.G.T. ». On respire partout une atmosphère de bataille. Et les plus fameux « va-t'enguerre » affûtent leur sabre.

Des escarmouches sont déjà engagées par les majoritaires, et les excommunications majeures tombent sur les dissidents. Ainsi le syndicat des employés communaux de la Seine et le syndicat des travailleurs municipaux de Rive-deGier sont exclus de la Fédération des services publics, pour ne pas avoir abandonné l'idéal communiste.

A son congrès de Marseille, la Fédération des services de santé a pris la même mesure contre le syndicat, d:ailleurs fantôme, de médecine sociale.

A son tour, la Fédération de l'habillement, brandit ses foudres, contre le syndicat de, l'habillement de la Seine, qui tente en ce moment de créer une agitation parmi les tailleurs et les midinettes. On verra même, au mois de décembre prochain, au congrès des syndicats des Bouches-du-Rhône, organisé par la G. G. T. et qui se tiendra à Aix.

Ge; congrès a; pour objet d'amener les syndicats extrémistes en majorité dans ce département, à accepter les' décisions de sagesse,; prises au congrès do Lijle. En cas" de refus,- la G. G. T. formera iïjne nouvelle union avec les syndicats qui adopteront son point de vue.

C'est ainsi qu'on prépare l'unité. Mais tout le monde admettra bien qu'il faut la faire contre quelqu'un.

Jadis on s'est opposé à l'entrée, à la Bourse du Travail, des syndicats indépendants, sous le prétexte qu'ils feraient mauvais ménages avec les syndicats rouges. Toutefois les querelles n'auraient pas pu dépasser la violence de ton qui se produit actuellement entre majoritaires et minoritaires. e

Voici, par exemple, en quels termes sur une affiche, les extrémistes de Trignac ont salué l'arrivée de MM. Blanchard, secrétaire de la Fédération des ̃métaux et Blancho secrétaire de l'Union des syndicats de la Loire-Inférieure, en tournée de propagande. TRAVAILLEURS, MEFIEZ-VOUS des syndicalistes traîtres qui vous ont vendu dans le passé,1 qui, vous vendront encore dans l'avenir, qui ont fait assassiner l;i classe 'ouvrière pour1 urie ca-uso' qui >n"étai!

pas là sienne. Ils vous ont trompé, menli,

trahi. Vous les clouerez au pilori de vuiye conscience. Et jetant un défi aux traîtres et aux exploiteurs, vous viendrez vous ranger sous la bannière rouge de ]' Internationale révolutionnaire.

Les majoritaires manient les épithèfes avec autant de brio.

La fraternité ne serait-elle qu'un mot pour discours de réunion publique,. et ceux qui veulent donner en exemple la solidarité du prolétariat ne vont-ils pas un peu loin '1 R. Chennevoix. 1

Argus.

ENTRE BANDITS

Nùus avons raconté que dans la nuit de samedi à dimanche deux individus, les nommés Maurice Chaumat et Gaston Laurent, avaient été trouvés blessés dans la rue Chaptal. Tous deux furent transportés à l'hôpital, mais lorsque des inspecteurs s'y présentèrent pour les interroger sur leurs agresseurs, Chaumat, bien que grièvement blessé au ventre, était parti sans prévenir personne. l'. Une enquête a établi que ces deux indis'ijdus, qui. s'étaient blessés mutuellement à la suite d'une discussion, faisaient partie (V>une bande de malfaiteurs spécialistes des -attaques nocturnes dans le 9° arrondissement, Tous leurs complices ont d'ailleurs été arrêtés dans la journée d'hier. Ce sont les nom? més Camille Laurent, journalier, 31, pas- sage Montgallet, frère de l'un des blessés Raphaël Vallée, mouleur, 7, rue de Sully Marie Bourguignon, 31, passage Montgallet Yvonne Legouge, 52, rue Blanche Marthe Laurent, femme Levraz, 27, rue de Douai Rosine Simon, 61, rue Blanche.

et qu'une agglomération de quelque, importance y serait yisiole

» Enfin, M. Pickering, astronome sérieux, dont la valeur se rapporte à la notoriété, voyage présentement en Europe j'ai eu l'honneur de le voir l'autre jour et il ne jn'a rien dit d'une telle découverte je doute également qu'il l'ait faite en chemin de 'fer avec un télescope de poche et qu'il eût omis de nous la commumquer s'il l'eût faite avant son départ. »

Dans la nuit brune, la lune, comme un point, sur un i, ne recèle pas le té/moin caché que craignait le mari dans la ballade de Musset.

l'Allemand Dornier, ingénieur en chef,

de Zeppelin et nos fabricafions d'ftaf-

;• de Zeppelin ei nos d'Etat ̃ '•• ̃••&

Sous ce titre, M. de Kerillis, éciit dans VJEcho de Paris que l'ingénieur allemand Dornier, d'origine française, naturalisé Allemand en 1913, un des principaux ingénieurs de la firme Zeppelin, qui nous a, par conséquent, fait pendant la guerre un mal considérable semble maintenant en relations étroites avec notre aviation.

Dès le mois de janvier 1921, Dornier, prétextant les difficultés qu'allait lui causer l'exécution des nouvelles clauses aériennes imposées à l'Allemagne, entrait en contact avec le colonel Dorand, et lui offrait ses services.

Les pourparlers portèrent d'abord sur la' création, en Suisse, d'une société francosuisse pour la fabrication des avions métal-;liques. Dornier proposait d'en devenir le directeur. Il exigeait des appointements annuels considérables et une part de 500,000 francs d'aclions d'apport. Il demandait certaines garanties « morales » d'un ordre

L'avenir du commerce taco-aaglais assuré par le ferry-boat,

Le 11 octobre prochain sera inauguré, à Londres, !e premier train direct de fruits, légumes et denrées diverses expédiés sans transbordement de nos régions méridionales sur le marché de Covent Garden. Celte entreprise nouvelle, qui paraît susceptible d'un grand avenir pour les rela-

tions commerciales franco-anglaises, est

rendue possible par l'utilisation des vapeurs spéciaux construits pendant ;la gueri'O par l'amirauté britannique pour le passage des troupes, du matériel et des approvisionnements du front'anglais en'France. Le procédé, comme on le sait, consiste à faire passer des trains complets d'une cote h l'outre à l'aide de buteaux eémporUui.t une plate-forme assez large pour recevoir plusieurs voies sur lesquelles sont placées les rames de wagons coniposant ,ees trains pour, l'accostage, le chargement et le déchargement, des installations particu lières' sont nécessaires en vue de rendre possible les manœuvres suivant les heures de la marée.

Les compagnies d'Orléans, du Nord,, du P.-L.-M. et du Midi ont prévu un premier train d'essai à l'aide de wagons mis à leur disposition par le South Eastern and Chatham Railway.

La présentation de ce train aura lieu mardi prochain vers 3 heures, à la gare de Southwark. Il comprendra 30 wagons chargés de raisins, noix, châtaignes, tomates, melons, aubergines, etc., des régions du Sud-Ouest et du Midi, destinés à être vendus sur le marché de Covent Garden. Cette vente donnera lieu à une manifestation importante sur ce marché en faveur des produits de notre sol.

Oh peut espérer que ces denrées arriveront dans d'excellentes conditions et que l'utilisation commerciale du ferry-boat sera assurée, dans un avenir prochain, pour ]e développement du trafic direct des produits ae toute nature entre les deux pays.

Les cours d'histoire de l'Art du Louvre

Le cours public et gratuit d'histoire de l'art (fondation Rachel Boyer), qui se tient au Lpuvre, a eu un tel succès queies inscriptions ont dépassé- de plusieurs centaines les places disponibles. La fondatrice s'est offerte aussitôt à 'subvenir aux frais d'une troisième série dont les conférences auront lieu le samedi, à 8 h. 30 du soir, Il partir du 22 octobre, çt à laquelle pourront .s'inscrire tous ceux dont les demandes sont arrivées trop tard pour les deux premières. Aux conférenciers dont les noms ont été déjà donnés, se sont joints MM. Arsène Alexandre, Boùrdelle, E. Klingsor, Henri Maspera et Th. Reinach, membre de l'Institut, qui veut bien se charger de l'art antique en Grèce et à Rome.

InfoPcnatïoDS

La perfection en mécanique

Construites par des techniciens de valeur dans des usines anciennes et puissantes les Delaunlay-Bellcmlle 'at- teignent une rare perfection mécanique. Les 16. et 25 HP 6 cylindres sont des voitures de grand luxe, confortables et d'une durée extraordinaire. Elles sont souples, silencieuses et se comportent sur route avec la régularité de marche d'un train. Allez les ad-mipei'-au Salon, stand -74,- -gra-nde nefi Dernières créations van den Plas, Carrosserie, Paris « Société anonyme française », expose dans sa Salle d'exposition, 74, avenue des Champs-Elysées (Claridge's Hôtel), et au Salon de l'Automobile, Galerie D, stand 8, ses dernières créations fabriquées dans ses nouvelles Usines do Neuilly. Un Torpédo Cabriolet, présenté ouvert et fermé, dans son stand du Salon, est particulièrement sensationnel.

La voiture de qualité

Vous qui désirez amortir votre véi^ture en plusieurs années, ne fixez votre choix que sur une voiture de marque ayant fait ses preuves sur la route. A ce point de vue, la 7-17 HP Secqueville et Hoyau fait qu'elle est à juste titre appelée la voiture de qualité, grâce aux meilleurs aciers et matériaux de choix .employés dans sa construction.

La Chine

C'est le titre d'un nouveau périodique dont nous avons plaisir à saluer la naissance. Revue bimensuelle, illustrée, La Chine' est, rédi-gée par, un comité franco-chinois et imprimée à Pékin, par l'éditeur Albert Nachbaur, 16, iKair Yu Hulung.

Son premier numéro, qui vient d'arriver en France, se présente sous une charmante couverture de J. Ruedolf et contient une série d'articles fort intéressants, politiques, économiques, scientifiques et artistiques,, consacrés à l'Extrême-Orient.

Jean de Paris,

spécial, et promettait à l'aviation française des révélations remarquables sur la construction métallique,

Le colonel Dorand s'enthousiasma. Les entrevues se multiplièrent. Mais de fil en aiguille, les projets évoluèrent et le colonel Dorand fut conduit à envisager la collaboration de Donner aux travaux d'un atelier d'Etat, pour la réalisation des nouvelles formules de guerre..

Il vint alors à Paris et s'en ouvrit au lieutenant-colonel Armengaud, attaché au cabinet de M. Barthou.

La naïveté avec laquelle le colonel Dorand se laissa entraîner et jouer dans cette affaire où Dornier préparait une nouvelle: trahison est inouïe. Il ne remarqua pas les relations de plus en plus étroites que. Dernier entretenait avec le ministère de la guer-| re du .Reich il ne s'émut pas d'une récente conférence de feld-maréchaux présidée par Lùdendorff, Dornier tint, après dé.?, conférences officielles, pour la forme, des conciliabules secrets et suspects. Il ne connut rien d'une certaine histoire d'un officier: du génie allemand bien plus édifiante en-;core. Par .contre, il fit tout pour réaliser sa: conception, notamment dans une lettre du 17 juin au ministre de la guerre, qui est un réquisitoire on se demande à quel titre contre les services techniques de l'aéronautique française. Mais ce qui n'est pas moins étonnant, c'est l'accueil qu'il trouva auprès de certaines personnalités du cabinet militaire. L'idée de confier, à un traître, à l'homme qui avait activement travaillé pendant toute la guerre à réaliser des moyens ue destruction machiavéliques contre nous, fi. l'ingénieur de Zeppelin et des sinistres avions de bombardement boches, une mission officielle et de confiance, n'indigna pas. Le 5 septembre, le cabinet du ministre de la guerre saisit officiellement le

Nos Enfants RETOUR

Retour triste Paris a. beau se parer de sa beauté coutumière, il a éteint en nos petits la joie. vive qui les animait. C'est la rentrée Il va falloir songer aux leçons arides, au professeur dont la sévérité glace l'exubérance, sévérité que nos chers petits ne peuvent, encore comprendre, si nécessaire pourtant,

II va falloir s'astreindre au travail, oublier qu'il y a du soleil et du bleu dans le ciel, que l'on peut courir, respirer à pleins poumons, oublier que la campagne existe, troublante et belle en sa parure cuivrée des jours d'automne. Il va falloir travailler 1

Mais le travail, mes chéris, est un bienfait, une joie Comprenez-le bien et sachez que sans lui la récompense perd toute saveur. Sachez par lui devenir des hommes, des femmes, dans la vraie acception du terme.

PROMENADE ÉVOCATRICE

En attendant cette heure lointaine, accompagnez-moi dans une promenade qui vous enchantera. Longeons les quais si vivants, si pleins de souvenirs char^ niants.

Voici d'abord le palais du Louvre, imposant et majestueux, qui fut jadis le centre de l'élégance et qui contient actuellement nos trésors artistiques en face, le palais Mazarin, où se réunit l'élite de l'intelligence française Revivons le temps passé, Tes carrosses dorés, les Costumes tout de soie et de velours, les feutres empanachés, les bijoux précieux 1

XX" SIÈCLE!

Mais quoi ? Cette évocation ne vous dit rien qui vaille ? Vous lui préférez, jeunes dandys de six ans, ce pardessus en tissu mousseux fantaisie dont le col transformable peut se -changer en col chevalière et 'qui1 est tout à fait charmant avec sa- ceinture étroite' à boucle 1 Et vous, coquette, vous voilà également

séduite. par l'adorable paletot en bure rouille, confortable et gracieux, retenu par une souple et fine ceinture de cuir, au haut et large col dont l'échancrure se pare de deux boutons jumelés, aux poches soutachées de trois biais noirs arrondis dont le rappel existe unique sur les manches évasées ?

« La Belle Jardinière », rue du Pont'NTéUr, vous 'tente et 'Vous 'appel'l'ë; Ën'trez et laissez-voirs sédîii're. Je vous y autorise et n'y vois pour ma part qu'un agrément de plus celui de .vous voir heureux par l'achat de ces créations qui vous plaisent.

INFORMATIONS FINANCIERES GROUPEMENT DES INDUSTRIELS ALSACIENS. L'industrie alsacienne a été cruellement éprouvée au cours de la guerre, aussi la France se devait d'apporter il l'Alsace retrouvée le même appui qu'aux régions libérées du Nord et de l'Est. Tel est le but de l'emprunt de 85 millions de francs auquel procède en ce moment le Groupement des Industriels Alsaciens. Cet emprunt est gagé par des titres d'annuités délivrés par l'Etat français au profit des membres du Groupement.

Les Etablissements faisant partie du Groupement sont Manufactures Hartmann et fils, Etablissements N. Schlumberger et Cie à Guebwiller, Manufacture de laine peignée (MulhouseBciurtzwiller), Nouvelle Filature de Cernay, Société Alsacienne de Tissage, Filatures et Tissages Mécaniques Jacques Immer, Société Risler et Cie, Société Heuchel et Cie, Société des Forces Motrices du Haut-Rhin.

L'emprunt est divisé en 170,000 obligations de 6 0/0 de 500 francs nominal, nettes d'impôts présents et futurs. Ces obligations seront remboursables au pair, en 30 ans, par tirages au sort annuels. L'intérêt de 30 francs par titre est payable par moitié les 1er mars. et l" septembre de ̃chaque' année..

Les souscriptions sont reçues par les Grands Etablissements de Crédit et les principales Banques.

Prix d'émission 475 francs, payables en souscrivant. Jouissance du septembre 1921. Aucune demande de changement d'aclresse ne peut être exécutée si elle n'est accompagnée de la bande du journal et de cinquante CENTIMES en timbres-poste, pour frais de rénouvellement de la bande.

sous-secrétariat d'Etat de l'aéronautique des projets et des idées du colonel Dorand, auxquels il déclarait « s'intéresser tout spéoialement o.

Je ne connais pas la réponse de M. Laurent Eynac, mais je le connais, lui, et je suppose ce qu'elle a du être.

Le lieutenant-colonel, dont parle M.1 de Kerilis, vient d'être remplacé au cabinet de M. Barthou par M. Ducasse. L'Allemagne et le Tyrol

'Le Tyrol va, paraît-il, d'abord proclamer son indépendance pour s'unir à la Bavière. M. de Guillerville écrit, à ce sujet, de Berlin au Temps

Dans le Tyrol, tous les partis sont d'accord pour s'unir à la Bavière les hommes de Kanzler (l'Orka), les compagnons du major Pabst et du capitaine Ehrhnrdt sont prêts à marcher. On proclamerait d'abord l'indépendance du Tyrol. Les pays de Salzbourg et de Linz suivraient, espèret-on, le mouvement. Ensuite, on pourrait peut-être risquer la restauration des Wittelsbacli et la constitution d'une grande Bavière ? Des délégués du Tyrol sont venus à Berlin pour offrir leur pays au Reich. Ici, on leur a prêché la modération on leur a dit que le moment était très mal choisi, que leur démarche compromettrait le cabinet Wirth vis-à-vis de l'Entente et aussis visà-vis du gouvernement de Vienne. Bref, on les a priés de rentrer chez eux. Les braves Tyroliens, qui étaient fixés d'avance, sont retournés à Innsbruck et ont dit à leurs compatriotes « que les juifs de Berlin étaient des lâches, qu'ils se désintéressaient des Allemands du Tyrol, et que, dans. ces conditions, il n'y avait que ta Bavière, patriote et catholique, qui pouvait sauver le Tyrol ».. En Haute-Autriche, le docteur Staedele a j

Informations Financières

IKUJUSE DE PARIS

Paris, le 10 octobre 1921.

Marché fevme avec très peu d'affaires. Les professionnels ayant trop vendu de marchandise ces temps derniers procèdent h des rachats qui améliorent les cours des valeurs qui .a-vaient le plus baissé. Les places étrangères sont également mieux disposées. Ce redressement de la cote n'est pas surprenant on ne peut pas toujours vendre. Les changes sont ealtnes, saufle dollar' qui recule de 16 centimes. Rentes françaises fermes.

Les Etablissements de crédit sont en reprise Lyonnais, 1.427 contre 1.4-10 Banque de Paris, 1.220 Banque Nationale de Crédit, 095 Comptoir d'Escompte, 965». Groupe électrique "bien tenu. ̃'Mines métalliques lourdes Rio. 1.475.: Les Métallurgiques sont très fermes.Rachats suivis en Pétrolières Mexicari Eaqle, 200 Financière des Pétroles, 615. Bonne tenue'des valeurs diamantifères et de caoulchouc.

La Société Centrale de Travaux publics et privés s'échange à 288 et 289.

MARCHE OFFICIEL DU 10 OCTOBRE 1921 (Termel

cours couns .çouns cours

1 i'AÉCE0.1 ¡COURS' ¡ 1ÇQ!JR~ OU·JOUIy

Baaqoa fBÉCÉO. DU JOUI! ta'ÉCÉD. ÙU-JOUIJ I

taiK|NtoFniKF. 5405 Tétëjtoras

Banquode l'UgértB iTtascn. 830 834

Banq.Nat.deCrédit 605 G!)5 'Paiikrroja 1006 1036 Banque de Paris 1216 1220 |6alsa 645 f,40 Banquo Priiéa 425.. 4'25 lUttsaggrisUarit. 21.0. 213.. Banq.Transatlant. jOuiiiibus (> 637 Union ParWsnnî. 805.. 805 Transaitaliflin 250 245..

ComptcirKat.Esc. 960.. 'J65 RafcritSa; l.'ttl 1300

CrdditFGttctar tossioCons.40/0 i'1 25 21 50

Cr«t lyonnais.. 1410 1427 tœsieSO/Oll-ll

CrMitlttUiw 4$.. 419.. –30/01833 Suez 580Û j 50/01303 27.. Est 41/23/093 Ljon TtircmiSé 37 SU 38 50 Midi Foncier Egyptien 1040 1042 .lord 850 Wrate Riilwajs

Orléans 798. [Central Ktoi.ig 348 '3-W..

Nélropolitain Azote nriîj.. 560.. 564.. Câbles 577 5S4 !Ri3-Tintj 14S2 1475 Olstrib Electricité 297.. 297.. Sucrsries d'En/pt» 039.. 689. (Comptant)

3 0/B 5580 56 ..J1HÎÛ3 0/0^ 27i 271.. 5 0/0 1315-1315. 8145 8t 45 W 30/Oniui. 264.. 265 40/81911. 6560 65 60, ireenlin I9D7 4 0/0 1918. 65 25 65 25 1911. 135 50 136.50 5 0/0 1923. 95 25 95 25 Brésil 40/0 18â3 105.. Il H) 60/01320 97.. 07 Enïptcrailij). 133 25 133 25 Bans TréJir 6 0/0 498 50 496 75 Italie 31/20/0. 44 20 43 50 Obl.Cr.llttiiii.il 443 50 -Ml Japonais 411/0 167 10 1(53 25 ObUr. Hatiin. 211 456.. 456.. 1113 Bons 1255 1218 (illedeParlsIBSS 590.. 592 Seme4 0/0

1311 3W25 334.. Jerh5 0/0. 53 50 53 25 I31i 44t.. 442 Jnfeloas 400 I)i9 Hi'i.. 3Sô 50 Hord-Espagne -523 516.. Cr!F.Mg.-Tun.,t.p. 550.. 5i5 OH.Hord-Esp.l". 515.. 515.. Banq.PaisduHiril iSsrag» 525.. 517..

0ciMUinal!sl333. 270 50 270 Briansk (ord. ) 1!5..

UOï. 2S0 280 Illaphte 310 311 1312. 165.. 165 | Pr-widnik 110.. Fmdimllli. 259 255 ..1 Etui dnïiclij. 710.. 7J.0 EsUO/0 312 309 50 k'im Marins.. 9')5 998 mit.. 271 50 272 Djle ot Bwalan.. ;5S.. 358.. lord 0/J 346 346 Commmtrj-Fourc. 18'<6 1850 30/0. 289 75 29,0 Harao Eurj.éi 345.. trlfasSO/O.. 294 50 298. IBoléj, 397.. 39t) iîouï. 264 2ui iBsrpjgnan 1035

0U8SI30/0 290.. 288 («tard 280.. 276..

mai. 2b7 75 288 Tabacs Piiilijpir.os 1400

Lycn fusion 260 258 50 Su:r.Eg/jt.(parts) 1 2 10 1 2u l L)cn fusion «oui. 25'j 256%. :st-.1siat.0a»jij. i385 2370 MARCHE EN BANQUE

(Terme)*

Baku 23ii5.. 2300.. HciitWtnlim-B. 70 ..| 70..

Balte-KiraldiP.. 147 146 50i Itaiecatini. 81 25 81 25

Caoutchoucs. 106 50 107 Kcunt Elliotl 59 50 62 50 Cape Cipper 4175 41 ItaLiîiio. 4175 4125 Cbartoras 27 50 28 25 «orthCîucaiian 55 75 56 25 Corocbio '3S 2o 39 J Pada^g .V- '152.. 45350 CriM-Wm 105 50 104 I Ptephatostanis». 485 '491 De Beorsv'ord.) 5Ss> 6CO Platino 592 590 6o»lds 48 75 48 75 Band Hinss. 119 50 118 50 Jagorslontsin. 125.. 129 ISbansi i 85 40.Lena 18.. 1 7 50 Sjasskj 25 75 2550 Liar.osoS 3S4 381 Tanflanjika 70 50 69 50' Malacca 102.. 101 50 Tharsis 154.. 154.. Maltio» 225.. 220 TahacsfOriMt.. 352.. 370.. Be:i:anEai|le(ard) 194.. 200 Transiaal Uni 4150 4 t.. Ksiito Mines 218 220 I Utaii C)j?sr 733 727 (Comptant)

Holeurs BnSmt. 3S7.. S31 Dan.hr.Pélnl'a, 4S$' 478..

Cclcittia 482 472 forçai Outth 18350 18850

Erosnyi (crd.) 1100 1102 1/10" 1865 1890

Honaco(5"»"j 855.. 85s 3b:i 226.. 231..

MARCHÉ DES CHANGES'

(COURS MOYBKS}

Londres. 52 30 1 /2 52 29 Mtai) 4 -10 4 49

l«»-Tjrk..l3 821/2i3G6. Itali) -55 1/î 55 1/4 «lomagns.. Il 1/2 11 1/4 Kariàjs. 1671/2 166.

Jroentina Portugal

Belgique 981/4 98./ Pragui. 14 7/3 H7,8 Danemark 2581/5 Bouaiani).. 117/8 115/8 8

Espanm. 182 1/4 182 14 Si* 314 1/2 317.

Finlande 20 3, | Suiui 2451/2 2461/1 v

BfkC6, ïismi. 03/4 O 3/ï

Rita.

Le nouveau régime

des chemins de fer

cam-

La commission des travaux publics de la Chambre commencera demain l'examen du projet de loi sur les chemins de fer, qui lui est. revenu du Sénat avec' d'importantes modifications.

M. Sibille, président de la commission, espère que le rapport pourra être distribué dès la rentrée des Chambres. Le projet serait ainsi discuté très vraisemblablement sitôt après les interpellations. .L

réuni 10.000 hommes de l'Heiniwehr, formation analogue à rEinwohnvvchr bavaroise, sous prétexte que, toutes- les troupes régulières' autrichiennes étaient concentrées à la frontière hongroise. Comme vous le savez, l'Autriche n'a jamais pu trouver lès 30.000 hommes que lui accorde le traité de Saint-Germain. Sa force armée, composée de volontaires socialistes et eonimunistes, lâcherait pied aux premiers coups de fusils. 1 Le colonel-général von Dankl, un des chefs les plus populaires de l'ancien régime, a parcouru les Alpenlœnder. Accueilli avec enthousiasme par les paysans, il leur a dit que l'unique voie de salut était « le retour au bon vieux temps n. Le général n'a pas dit s'il s'agissait des Habsbourgs ou-bien des \Vittelsbachs. Cela dépendra des circonstances.. On a aussi beaucoup commeiitôle séjour du roi Louis de 'Bavière dans ses propriétés du Burgenland. Il ressort de ces faits que toutes les provinces de l'Autriche sont en ébullition. '•̃' Les monarchistes autrichiens et bavarois, de leur côté, s'agitent et savent qu'il peuvent compter sur l'appui de Budapest. A Berlin, dirait-on, on ne peut rien contre cette agitation. On s'en montre toutefois très inquiet, et les organes du gouvernement expriment l'espoir que le comte Lorchenfeld saura prévenir ce qu'on considère ici comme une catastrophe pour l'unité allemande.'

Pendant mon séjour à Munich, j'ai causé avec des gens très au courant des menées monarchistes en Autriche et en Bavière. Un de ces personnages, un Hongrois, auquel je parlais du comte Lerchenfeld, me dit « Il ne restera pas longtemps au pouvoir. » Comme le Parlement bavarois a fait bon accueil au nouveau président du Conseil, il est évident que mon interlocuteur songeait à l'effet d'un coup de force venant d'ailleurs. Le Lîséui1.


L?@sposf lion de Faut omobile ,k"IÏ)Ec BERLIN

Çependànt que l'industrie française affirme brillamment sa maîtrisp au. Salon de l'Automobile, l'Allemagne, de son côté, ne reste pas. inactive.

En effet, le 23 septembre 1921, à onze heures du matin, l'amiral A. D. Ram'pold, vice-président de FAutomobileClub allemand, ouvrait solennellement la première grande exposition allemande de l'automobile depuis 1911. « Nous voulons, décïara-t-il, rebâtir ce qui est. tombé en ruines et en poussière » Le président de la Société des constructeurs, en réponse' au discours de l'ouverture, fit remarquer que la première idée avait été de -faire de l'Exposition une." exposition internationale, et qu'on avait dû abandonner ce projet « devant l'opposition de l'étranger et se borner à,une exposition nationale ». Quelles sont les tendances de cette Exposition au point de vue technique ? L'industrie 'allemande a' porté son effort principalement- sur les petites voitures et sur lés tracteurs et camions:

De nombreuses marques, nouvelles dans l'automobile, « Krupp », Rumpler, exposent de puissants autobus. Krupp expose aussi des voitures pour l'arrosage des rues, un 'transporteur pour le déchargement des bagages dans les gares qui a un angle d inclinaison de 38 dei grés et -'une hauteur de levée de 2,500 millimètres, et, un tracteur, à' automotrice indépendante capable de ̃remorquer 10 tonnes. La construction est disposée de manière à permettre d'atteler la voitureide charge également avec des chevaux. Il est à rémarquer que la plupart des tracteurs et camions sont montés sur larges pneumatiques.

Quelle est la situation de l'industrie allemande ? Elle, cherche à obtenir un double but développer l'utilisation de i ï'automobile à l'intérieur et créer un type d'exportation. Il 'est remarquable que l'llemagno îi'a' qu'un rang très secondaire dans l'emploi des automobiles il y a, aux Etats-Unis, 9,2 millions d'autos, soit 1 voiture pour 12 habitants en Angleterre, 560,000, soit 1 voiture pour 84 habitants en France, 120,000, soit 1 voiture pour 345 habitants en Allemagne, 70,000, soit 1 voiture pour 800 habitants. L'auto a perdu, en Amérique et en Angleterre, son caractère « d'objet de luxé » l'effort, pour la" faire entrer, en Allemagne aussi dans l'u,til.isation courante, explique l'orientation des recherches dans le sens de la petite.voiture de faible consommation.

L'exportation qui porte principalement sur les camions et tracteurs est, à, l'heure actuelle, rendue très difficile par les tarifs de douane. On signale cependant que la nouvelle baisse du mark aurait amené t une recrudescence très marquée de commandes. Mais cette baisse de la devise allemande est très dangereuse pour l'industrie automobile, la restriction des achats de l'intérieur tenant, en grande partie, aux prix trop élevés de l'essence et des pneumatiques plus qu'à la cherté des voitures. La v baisse du mark, contribuera à einpirer ̃ïceB poiMiitions. ^Qï1, quelles .que soiànj,,les

possibilités 'd'exportatijDn," i'industrtie"àl'-

^emande de l'automobile ne peut vivre et durer sans un -sérieux débouché intérieur.

Ajoutons que l'on se préoccupe, de. divers côtés, d'organiser la fabrication en série; sur. le mode américain. Mais les perspectives, malgré le brillant succès de curiosité 'et l'abondance des visiteurs, demeurent assez sombres pour l'indus?trie automobile allemande.

AMEUBLEMENT

La plus ancienne

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1%1v1A^^5m«^ Maison du Monde.

Exposifion permanente 74, Fg St-Antoine, PARIS. Succursales Nice, s, m TiciorRugo Le Caire, Alexandrie. OMKDS PRIX Paris 1855-1867-1878-1889 Chicago 1873 -Bruxelles 1897-1910 -St-Louiî 1904 -Milanl906- Londres 1912 -Gand 1913. -JDDDBE 00 JUHÏ, HOBS CONCOliBS Pari» 1900,Turin 1911, Buenos-AireslîlO. OPINIONS SPORTIVES

Un beau record battu "La journée dite des Records, que la Ligue Parisienne d'Athlétisme avait organisée dirmanche sur, la piste du Stade. Français, à la Faisanderie, dans le parc de Saint-Cloud, avait attiré pour le moins 3.000 spectateurs. Ils eurent raison de se déplacer puisque quatre records furent battus, ainsi que nous l'avons dit hier. Parmi ces records, il. en est un qui est particulièrement à souligner, celui !de 3.000 mètres, que Guillemot, l'excellent coureur amateur du Club Athlétique de la Société Générale, a abaissé à 8 m. 45 s. 1/5. Jean Bouin, détenteur du record du monde 'de l'heure avec 19 kil. 021, depuis le 6 juil'let 1913, détenait le record des 3.000 mètres avec le temps de 8m. 49 s. 6/10 depuis le 6 mai 1911. Son temps n'était pas facile à abaisser et la performance de J. Guillemot n'en a que plus de mérite.

Trois chronométreurs officiels fonctionnaient à Saint-Cloud, la piste fut mesurée avant le départ du recordman, toutes les précautions réglementaires furent prises pour assurer, en cas de succès, l'homologation officielle du record par la Fédération Française d'Athlétisme. Si Guillemot avait battu le record du mon'de, que détient le Suédois J. Zander avec le temps de 8 m. 38 s. 1/10, malgré toutes les conditions de régularité, sa 'performance n'aurait jamais, cependant, eto estampillée par la Fédération Internationale d'Athlétis- me amateurs parce qu'elle ne fut pas réalisée au cours' d'une course régulièrement ouverte. C'est, en effet, qu'elle résulte, d'un match J..Guillemot contre puquesne sur 3.000 mètres, où Jcis autres concurrents; furent simplement les entraîneurs des deux adversaires s'inquiétant peu de conserver les handicaps qu'ils avaient reçus, mais beaucoup plus de tirer l'homme de leur choix.̃. 1

Sans vouloir diminuer aucunement la valeur de Texploit de J. \Guillemot, je crois qu'il serait bon que la Fédération Française 'd'Athlétisme ait un règlement des records qui fût en parfaite concordance avec celui de la Fédération Internationale. Il serait nayrant de voir un amateur français battre effectivement un record du monde et que l'homologation: en fût refusée pour une simple question de forme:

̃ Le succès de Guillemot a encore motif à réjouir les sportsmen français. 11 montre un retour à la forme merveilleuse de notre champion eh 1920, l'année où il fut champion de France et champion d'Angleterre dé cross-eûunlry. Une seconde victoire de Guillemot en .1922 dans .cette dernière compétition serait un succès pour l'athlétisme français, car elle aurait un retentissement consi-' sidérable dans tous les pays du globe où l'on parle l'anglais. PAUL Champ.

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AVANT-PREMiÈRE

ORPHÉE

~Ns

Peu d'opéras subirent les mésaventures de l'admirable Orphée de Gluck,' dutrageusement mutilé par son propre compositeur d'abord, puis par une infinité de personnalités nullement qualifiées pour se livrer à ce genre de brigandage. Il eut le bonheur, cependant, d'échapper, aux infernales cisailles de Léon Carvalho qui fut avec génie peut-être le- plus redoutable des tripatouilleurs. Ecrit à Vienne -(1762) pour le célèbre soprano italien Guadagni, le personnage. d'Orphée devint à Paris après de copieuses modifications apiportées par Gluck lui-même l'apaL nage de la hautq-contre le sieur (Le; gros. A cet artiste extraordinaire et: à Lainé succéda le ténor Adolphe Nourrit jusqu'à la venue de Mme Pauline Viardot à qui son enthousiasme immodéré pour le rôle suggéra la plus fâcheuse des idées. Désireuse d'incarner UéL poux d'Eurydice, elle bouleversa de fond en comble la partition, transposa les morceaux à sa guise, endossa la tunique masculine, créant ainsi un malencontreux précédent, considéré aujour•dîhui par la plupart des contrai li comrme une tradition intangible.

MM. Albert Carré et Isola ont vour lu mettre fin à cette hérésie. Ils vont restituer ce soir aussi précise que possible la version originale. C'est M. Paul Vidal qui présida à la minu.tieuse revision des diverses éditions clignes de foi. Avec le soin passionné qu'il apporte à toutes les tâches dont il se charge, l'éminent professeur au Conservatoire a rétabli les textes primitifs et les. tonalités- initiales. Samer di, à la répétition générale intime, l'effet a élé saisissant. La présence d'un organe masculin au milieu d'un ennsemble de voix de femmes éclaire et rehausse les beautés de l'ouvrage. EUp rend à chacune d'elles sa valeur normale et donne à la partition de par la loi des contrastes un charme imprévu que notre génération ne lui soupçonnait pas et que l'inversion -'de tessiture empêchait de se produire. Dans son travail de réfection, Ml Paul Vidal a déployé une telle conscience que, vendredi dernier encore; il consultait à la Bibliothèque de l'Opéra d'importants manuscrits autoi graphes d'Orp/ic'e. Vingt fois déjà, ij 'les avait lus et relus, mais la crainte d'un oubli ou d'une inadvertance poussa -ses scrupules d'artiste à venir jeter un ultime regard sur ces mines d'or dont les. moindres galeries lui étaient depuis longtemps connues. L'apparition ïYOrphée à Paris .(2; août 1774) prit les proportions d'une solennité officielle en raison de l'inté*rêt que Marie-Antoinette témoignait ouvertement au compositeur et à son œuvre, Sa répétition .générale, fut la prenjiè^fs Fépêt-itiçPi générale, à laquelle assista le public .F-éfe-o racontev.qttè « l'on y vit des grands seigneurs, et même des princes, s'empresser de prér senter à Gluck son surtout et sa. perruque quand tout fut fini, car il avait l'habitude d'ôter tout cela et de se coiffer d'un bonnet de nuit avant de commencer ses répétitions comme s'il eût été retiré chez lui ». Assuré dé la protection de sa royale compatriote^ Gluck ne recula devant aucune audace. Il osa même s'attaquer à messieurs les violonistes de l'Opéra et exij- ger d'eux que pour jouer leur partie ils retirassent les gants qu'une sotte indulgence directoriale les autorisait à porter pendant l'hiver. i Antoine Banès.

COURRIER DES THEATRES AVANT. PREMIÈRE

AU THEATRE FEMINA

A la fin de cette semaine, le Théâtre F^mina donnera son nouveau spectacle qui pique déjà la curiosité de tous les milieux artistiques de Paris. ̃̃>̃• Pour Sin, tel est le titre de cette curieuse féerie chinoise, M. André Gailhàrd a fait appel aux mêmes collaborateurs qui assurèrent, la Saison dernière, l'éclatant succès d'Arlequin. En effet, Sin, dont le jeune et actif directeur du Théâtre Femina a écrit la musique de scène, est une nouvelle œuvre du grand poète Maurice Magre, qui sera habillée et décorée par le prodigieux peintre Jean-Gabriel Domergue, et présentée par Mlle Fernande Cabanel qui,*déjà, présenta. Arlequin l'an dernier à l'Apollo. Ce sera donc un merveilleux spectacle d'art qui séduira tout Paris par l'originalité de sa conception et une très curieuse mise en scène. Nous y verrons une succession de dix-neuf tableaux, les uns inspirés directement par les épisodes de l'histoire de la vieille Chine et les autres de la plus grande fantaisie.

Comme pour Arlequin, une collaboration étroite a été réalisée entre le poète, le musicien et le peintre; les vers, les chants, les danses et les coiffeurs concourront à l'effet général.

M. André Gailhard a réuni pour cet ou-: vrage une éclatante distribution, ayant à sa tête l'admirable artiste Firmin Gémier; MM. Alcover, Lagrenée, Hardoux Mmes Germaine Webb, Suzanne Paris; Madeleine Guitty, Suzy Doll, MM. Antony, Vierge, Bayard, etc.; les danseuses, Laurence Petit et April; les chanteuses, Burgan et Séryel et Mlle Fernande Cabanel. v Ce soir

la Renaissance à 8 h. 30, répétition générale (reprise) de Zaza, comédie en 5 actes, de MM. Pierre Berton et Charles Çimon.

Distribution

Mmes Cora Laparcerie, Zaza Henriette Miller, Anaïs -Yette Avril, "Simone Renée- Brugette, Floriane d'Hariiy", Nathalie Andrée de Beaumont, Juliette Hélène Charles, Liseron Josette France, Clairette Marie Marialis, Mme Oufresne La petite Francia, Toto Dolly, Une chanteuse.

MM. Georges Colin, Bernard Dufresne BéHères, Cuscart Gorby, • Dubuisson Sulbac, Malardot Mercier, Bussy Favières, Lartigou Roquevert, Jules Nader, Duclou Petitbori, Auguste Ceretto,- Adolphe A. B. Noël, Michelin J. Georges, Courtois Durand, Le Camus André, Un monsieur.

A l'Opéra, relâche.'

-A la Comédie-Française à 8 h. 30, la Parisienne (MM. do Féraudy,'Henri Mayer, Roger Gaillard; Mmes Berthe Cerny, Roseraie) Boulmuroche (MM. Dehelly, Léon Bernard, Denis d'Inès, Dorival Mme Andrée de Chauveron).

-A A l' Opéra-Comique, à 8* heures, première

représentation de l'abonnement série B Orphée (M. Ansseau, Mmes Vallandri, Yvonne Brothier, Coiffier, Sonia Pavloff, Monna Païva). Chef d'orchestre M. Albert Wolff. On commencera par Camille (Mmes Estève, Sibille MM. Lafont, Pujol). Orchestre M. Archainbaud. A l'Odéon, à 8 h. 30, les Misérables. (MM. Ghambrcuil, Darras, Roger-Vincent, Chaurnont, Dauvillier, Mnxime-Léry, Dervigny j; Mmes Kerwich, Eugénie Noris, Varenne). Orch. M. Claude-Louis Perret. Aux Variétés, à 9 heures, Kiki (Spinej-k ly, -Raimu, Pauley, Lucy Mareil, Royal, etc.j, "et Signoret).

A la Porte-Saint-Martin, à 8 h. 30, Saplio, avec Mmes Gabrielle Dorziat| Marguerite Moreno, Andrée' Pascal Jean Daragon, Maurice Lehmann, Charles Lorrain. Matinées dimanches, jeudis et fêtes.' Au Vaudeville, h 9 h., Peg de mon cœur (Mmes Marcelle Lender, Germaine Risse MM. Stephen, Puyiagarde et Mlle Mary Marquel). Matinées dimanches, jeudis et fêtes. –ÂuGymnase, (Gut. 02-65), à 9 heures, Petite Reine (M. Harry-Baur, Mme Jane Renouardt, MM. Victor Boucher, Janvier, Cousin Mlles Rose Harry-Baur et Nelly Cormon).

Au Théâtre Sarah- Bernhardt. à h. 15, les Deux Gosses (Mmes Jane Danjou, A. Tissot, 'L.'Fleury MM. Decœur, Baissac, H. Mairet et Mme Madeleine Guitty).

A la Gaîté-Lyrique, relâche.

Au Nouvel-Ambigu, à 8 h. 15, Oiseaux de passage (MM. Jean Coquelin, Louis Gauthier, Jean d'Yd Mmes Germaine Dermoz, Marthe Mellot). Matinées jeudis et dimanches.

Au Théâtre Antoine à 8 h. 30, Daisy, avec G,emier, Henri Rollan et Rcmy Carpen et La Dolorès, avec Mary Marquet, Pierre Blancimr, Charles Boyer, Gabrio, Vallée, Charlotte Clashs et la danseuse Siria. –Au Palais-Royal (Gut. 02-50), à 8 h. 30, le Chasseur de chez Maxim's (MM. Le Gallo, Guyon fils, Baron fils, Duvailès, Gabin et Brèssol Mmes Templey, Peuget, Massare, Delys et Suzy Renard). •̃ -Aux Bouffes-Parisiens (Gut. 45-58), à 8 h'. 45;, Phi-Phi (MM. TJrban, Foissy, 'Paul Ftaivre Mjles Debreniies, Jàne. Ader, 'les danseuses Laurence Petit et Lina Shaky). A l'Athénée, à 8 h. 30, la Belle aventure (Mmes Marie Laure, Madeleine Soria,Deg£>ral MM. Ch. Mosnier, Bonvallet, Walter et Arhiiudy).

-Au Théâtre de Paris à 8 h. 30, la Passante (Mme Vera Sergine MM. Pierre Renoir, Alerme, Collen Mmes Eugénie Nau et Alice Clairville, et M. Henry Laverne et Mlle Renée Ludger). Matinées dimanches. Au Th. Edouard-VII à 8 h. 45, le Cœur dispose, pour les .représentations de M. André Brûlé et de Mme Madeleine Lély.

–Au Théâtre Michel, à 9 heures (Télép. Gut. 63-30), le Cocu magnifique (M. Lugné-Poe, Mlle Régina Camier et tous les artistes dé

l'Œuvre).

Au Théâtre des Màthurins, (Louvre 49-66), les Deux Monsieur de Madame (Mmes Au>gustine Leriche, Marken MM. P. Etchepare et L. Baroux). Au Théâtre Mogador h 8 h. 30, la Poupée (Mmes Mathieu-Lut'z, Méaly MM. Delaqueriere, Massart, Gilbert-Moryn, Blanche, Rablet).

–Au Grand -Guignol, à 8 h. 30, l'Homme de la Nuit, Mado, te Rapide numéro 13, la Dame de bronze et te Monsieur de cristal. -Au Théâtre Femina, relâche pour répétitions.

-,Au Théâtre des Nouveautés (24, boul. Pois.l§ofinèœ), P- %b-4k^MonMbé (M,ax,,pieair. ly, Louvigny, Mmes Jeanne Saint-Bonnet,- t, Paulette Noizeux). *"«-*•>«'••» w'W!r!»u A la Potinîère (Central 86-21), à 9 h., Alain, sa mère et sa maîtresse (MM. Tarride, Lurville et André Luguet Mmes Marcelle Yrven et Germaine Baron).

A Ba-Ta-Clan, à 8 h. 45, Plti-Phi (MM. Sànce, Galain, Bever, Dechambre Mme Germaine Kyn Mlle Mona Givry, Nasidika, Simony).

~tA la Scala, relâche. Jeudi, nouveau spectacle (M- Marcel Simon).

Au Trianon, à 8 h. 30, tes Cloches 'de 'Çorneville.

Au Moulin-Bleu,(i2, rue de Douai, Gut. 42-90), à 9 heures, la Revue du Bouit, avec Mlles L. Saurat, G. Gedey, L. Chanet et YoMaurel MM. Lénars, P. Murio, G. Flandre et J. Devaide, etc.

Au Théâtre Marjal,25, rue Fontaine (Trudaine 10-34), à 9 heures,, tes Bijoux indiscrets (L. Darbelle, Bourrillpn, Marville, Piérade, Iris, P.-L. Flers et. Bollin). A la Pie qui chante, (Central 25-67), à 8 h. 45, Charles Fallot. Bateaux Parisiens, revue (Marg, Pierry et Yvonne George, la jolie Bordina, miss O'Neil). Marc-Hély, NoëlNoël. 4

Aux deux Anes, (100, boulevard Clichy'Place Blanche). « Bien braire et laisser dire !'», revue, Roger Ferréol et André Dahl. Jules Moy, France Martis, Bever, Melville, Merry, Trémolo. ̃

A l'Opéra.

La prochaine représentation' des Troyens, de Berlioz, dont le succès magnifique lie cesse de s'affirmer, aura lieu vendredi prochain.

•»*

Mme Todorova vient d'être engagée à l'Opéra où bientôt le public parisien pourra entendre l'admirable voix de contralto de ..cette belle artiste.

̃«̃

L'Opéra-Comique donnera ce soir, pour la première représentation de l'abonnement série B Orphée, 'opéra en 4 actes-et 5 tableaux de Moline, musique de Gluck, version originale revue et adaptée par M. Paul Vidal. Distribution:

M Ansseau, Orphée Mmes Vallandri, Eurydice Yvonne Brothier, l'Amour Coiffïer', l'Ombre heureuse.

Au troisième acte, scènes dansées, réglées par Mme Stiehel et interprétées par Mlles Sonia Pavloff et Monna Païva et le corps de ballet. L'orchestre sera dirigé par M. Albert Wolff.

On commencera par. Camille, opéra-comique inédit en un acte, poème de M. Paul Spaak, musique de M. Marc. Delmas. Distribution

M. Lafonl, Zénale Pujol, Aymond de Vigneux Mlles Estève, Camille Sibille, la Léonilda..

L'orchestre sera dirigé par M. Arçhainbaud. (!.

f

Mlle Visconti reparaîtra demain mercredi dans Louise, elle remporta, la saison dernière, un si vif succès. Mlle Calvet; M. Lapelletrie, M. Albers, qui reprendra à 'cette représentation' le rôle du père MM. Claude Jean, Azéma, Cadayé interpréteront, à ses côtés, les principaux rôles du roman musical de M. Gustave Charpentier. M. jâasselmans dirigera l'orchestre.

'Aux Variétés.

Kiki, la charmante comédie de M. André Picard, voit son succès s'affirmer chaque jour davantage avec son admirable interprétation Mlle Spinelly MM. Raimu, Pauley Mlle Lucy Mareil, etc., -et M. Sjgnore't.

')K–

Au Gymnase.

Tous les soirs, on joue Petite Reine. L'interprétation particulièrement brillante et le charme de cette comédie fine et amusante olttiennerit toujours le même succès. Tout le monde veut voir ou revoir Petite Reine.

.r.

A la Gaîté-Lyrique.

C'est jeudi, en soirée, qu'aura lieu irrévo-

cablement la répétition générale- de Boccace. Vendredi 14 octobre, première représentation. Le service de seconde sera reçu le lundi 17.

Le lundi passe pour le jour le moins favorable aux théâtres. Cela n'a pas empêché le Cœur dispose de réaliser, hier, avec M. André Brulé et Mlle Madeleine Lély, te maximum au Théâtre Edouard-VII.

l' J

Rappelons que la première représentation de Sin, au Théâtre Femina, aura lieu samedi prochain 15 octobre. La location e$t d'ores et déjà ouverte (Téléphone Eljrsées 29-78). A la Maison de 1 '« Œuvre »• Du mardi 11 octobre au mercredi 19, chaque soir et le dimanche en matinée le Pêcheur d'Ombres, de M. Jean Sarment, avec la distribution habituelle M. Jean Sartrient Mmes Marguerite Valmond, Bourcbetal, M. Maraval, etc. La, foule qui se.rue au Salon de l'Auto ̃ Vient à la Pie qui Chante ouïr Charles Fallot.

M. Henri Albers, réminent artiste de l'Opéra-Comiqué, reprend, le 15 octobre, ses leçons dé chant et de déclamation lyrique, 15 bis, rue Moncey.

MM. J-.W. Bienstock et Guillot de Saix viennent de terminer le Moine Bouge, drame en deux actes, d'après les documents authentiques du livre Raspoutine. Ce drame doit être représenté sur. une scène d'épouvanté et de rire, prochainement.

De Genève

Peg de mon cœur vient d'être jouée à Genève* avec un éclatant succès. Mlle Berthe Bovy, de la Comédie-Française, qui jouait le rôle de Peg, a été acclamée ainsi que Mme- Jane Calvé, remarquable dans le rôle créé à Paris par Mme Marcelle Lender, et Mme Ninon. Gilles, non moins applaudie dans le rôle d'Ethel.

Maxime Girard.

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Chez Shéhérazade, dans son palais des Mille et une Nuits, 16, faubourg Montmaiv tre (Tél. Louvre 09-14), thés, dîners, souv pers, grands et petits salons.

Au Sans-Souci, 17, rue Caumartin. Tél. i Louvre 43-09. Direction Fernandez. Dancingi Five o'clock tea. Soupers. Orchestre argen. tin Genaro et Pizarro. Zazz américain.

•• ̃•• •̃ li. ,(. (Ji-wr. ,i, <̃/• A l'Olympia- (2- hj< 30)^ & la Sallœ> Marivaux (2 h. 30), matinée avec le même spectacle que le soir.

Ce soir

Aux Folies-Bergère (Gai. 02-59), à 8 h. 30j C'est de la folie revue à grand spectacle interprétée par les plus grandes vedettes, -AVOlympia (C. 44-68), à 8 h. 30, RaqueU Mëller Isabelita Ruiz le comique Mansuelle la divette Gaby Benda la Revue et 6 attractions. Thé Tango de 5 à 7. Ent. 3 fr. Au Casino de Paris (Cent. 86-35), à 8 h. 30* la nouvelle revue Dans un Fauteuil (Nin,a Myral, Sa'int-Granier, Dutard, Serjius, Earl Leslie et Milton).

Au Concert Mayol, (Gutenb. 68-()?, Mayol dans la deuxième version entièrement renouvelée de Paris en Shimmy Se, (Maurice Chevalier et 150 artistes, 500 costumes). A la Cigale (Nord 07-60), à 8 h. 30, Tu peux y aller revue à grande mise en scène de M. G. de La Fouehardière. (Régine Flory et 10 autres vedettes).

~AI'Alhambra(Roq. 0-10), à 8 h. 30, Jerry and G'0. Nan Stuart. Percy Athos. Hassan trio et Georgel.

A la SalleMarivaux (L ouv. 06-99), à 8 h. 30, ,La Danse de la Mort (Nuzimova). A il millions de lieues de la'Terre. Intermède. Prélude Gitane d'Hasselmans. –AfEden.S, faubourg Montmartre (Tél. .Bergère 41-37), Damia, Boucot, Tréki, les Japonais Riocoku, les chiens de Rafayette, etc.

A la Chaumière, (Marcadet 07-08), à 9 h., Ombres de Pierre Veber Revue de Codeyt Ferny, Weil, Hély, Sivry. 1

Aux Noctambules, r.Champoilion (Q"w Latin) (Gob. 42-34), à 9 h., Privas, Hyspa, de Buxeuil, Caiol, Devilliers, Vallier, Phi-Phi la Purée (Nine Pinson et B. de Vinci). -A la Lune RousseÇl'i ud. 61-92), à 9 h., Bonnaud, Hyspa, Michel, Secrétan, Clérons, ;Spark, de Soutier. Poing: Silésie 1 revue (Mlles Ghystel et Nick).

A la Boîte à Fursy, (Cent.57-44-, 27, Bd des Italiens), MM. Fursy, Paul Marinier, Mauricet. Dans l'train (M. Vernaud, Mlles S. Feyron, Y. Marcellin, G. Charley).

Au Perchoir (Berg. 37-82), à 9 heures, Bô-Kû-Mû-Fô-Li, revue de C.-A. Carpentier et F. Rouvray (Mlles Davia, Missia et Claire Nelty MM. P. Villé. Géo Lastry, Lenoir, Au Moulin de la Chanson, (Trud. 69-67), à 9 heures, Ça tourne, revue (Loulou, Hégoburu, Guérita, Tyra et Y. Noria, Delphin, Colline, René Berton et R. Marco) Paco, Marsac, etc.

A/aGaîté-Rochechouart,(Tvuâ. 06-23), à 8 h. 30, la Revue de la Gaité, de Paul Cartoux, (Biscot, Mathé, Jane Rollette, Loche, Harry Wills, Harnold, Sutty et Germaine 'de Nixo). ,Au Cinéma Demours, rue Demours (Wa.gram 77-66, à 8 h. 30. Le 7 de trèile (4° épisode). Le Courage d'un lâche (Sessue Hayakawa). A 14 millions de lieues au delà de la

ferre.

^-AuPathé-Palace(32,Bû des Italiens),de h. ait heures. La Terre (d'après Zola). Les Trois Mousquetaires (prologue). Actualités, Pathé-Journal, etc.

La revue Paris en l'air, de M. Georges Arnould pour les scènes et de M. Jacques-Char.les pour les tableaux, qu'on répète au Casino de Paris, présentera cette intéressante particularité qu'elle est conçue comme une opérette. La musique en est entièrement nouvelle et due à trois compositeurs connus: M. Yvain, l'auteiir de Mon homme, de Billets doux M. Borel-Clerc à qui on doit la Madelon de la Victoire et Lison Lisette, et M. Louis Hillier, chef d'orchestre du Casino de Paris.

Ce n'est ,qu'un cri dans Paris. L'Eden, le fastueux music-hall du 8 faubourg Montmartre, présente le plus beau spectacle du monde. Des attractions exceptionnelles la tête desquelles les grands artistes qui ont nom Damia et Boucot, des numéros de music-hall

inconnus jusqu'à ce jour à Paris justifient le succès de cet heureux établissement, qui met ce remarquable spectacle à la portée de tous puisqu'on y trouve des fauteuils depuis 2j francs. Tous les jours matinée et soirée. Tél. Bergère «-37. r

Au Gaumont Palace.

L'Atlantide, grand'film français.

Stacia Nap'ierkowska dans l'Atlantide. Le plus grand succès de la saison l'Atlan-

tide.

Courrier musical

Aux Concerts Colonne.

Samedi 15 octobre, à 4 h. 45, au Châtelet, premier concert du samedi, avec le concours de la Société des Instruments Anciens MM. Marius Casadesus (quinton) Henri Casadesus (viole d'atiiour), Victor Clergét (viole de gambe), Maurice Devillers (basse de viole), Mme Régina Paterni (clavecin)

Iphigénie en Aulide, ouverture (Gluck) les Premières Symphonies Deuxième Symphonie A, B (Bruni), par la Société des instruments anciens les Maîtres- chanteurs (suite) (R. Wagner); Shéhérazade (Rimsky-Korsakow) Suite symphonique, en quatre parties, d'après, (es Mille et une Nuits violon solo M. W. Cantrelle.

Dimanche 16, à 2 h. 30, premier concert du dimanche, avec le concours de Mme Jeanne Campredon, de l'Opéra

Ouverture de Lènnore- (numéro 3) (Beethoven) l'Enlèvement au Sérail, air de Blondine (Mozart), interprété par Mme Jeanne Campredon; le Chant de la Nuit, symphonie en trois parties (première audition) (Pierre Braunstein, mort au Champ d'honneur), soprano solo Mme Jeanne Cam-

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COURSES A ENGHIEN

Aujourd'hui, à 2 heures, Courses à Enghion. Gagnants du Figaro

Prix du Bugey Longwood, Avanry.

Prix du Valromey Le Glaive, La Cabriole. Prix de la Franche-Comté Grand Couronné III, Le Merisier.

Prix Tancarville Val Dona,Carola.

Prix Maçonnais Occebourg, Batailleuse, Prix du Jura Marque au Choix, Moldavia.

.11

COURSES A SAINT-CLOUD

N

Pas grand'chose à dire sur cette journée, sinon qu'elle était la bienvenue. On pouvait parler encore de la belle victoire de Ksar dans le prix de l'Arc-de-Triomphe. Ce que les oreilles ont dû lui tinter ce brave cheval, en admettant que ce phénomène puisse se produire également chez les animaux. Ls sept courses de l'après-midi n'offraient rien de transcendant.

Lovrana est plus vite que Grosso Modo. ,La Douce, plus résistante que ses rivales du prix Moia. Queyrac bénéficiait d'un sérieux avantage de poids vis-à-vis de Ma Grande, mais il est si médiocre.

Hollister devrait, avec l'âge, aller moins .vite et moins loin. Il s'est cependant promené sur 1,600 mètres. Il est vrai qu'Omignon n'a pas fait sa course/Pas plus qu'Intégration dans le handicap. Son jockey, fajnatique -des courses d'attente prolongées, a voulu venir à la corde que personne, naturellement,ne lui abandonnait.La gagnante, Carnoules, paraissait bien chargée. Quant au match Pourquoi Pas III-Isa Bella, il s'est terminé naturellement par, le' succès du vieux cheval.

PtW 'de 'Saint-HÛjiïre (à vendre iaux enétièresL 5,000ritfaWcs, 900 nïétrèê); '1, Covranà, à "MÏ Mathieu Goudchaux (A. Sharpe) 2, Grosso Modo, à lord Derby (G. Garner) 3, Westminster Bells, à M. Elie Héliopoulos (F. O'Neill) (1 longueur, 1/2 longueur).

Non places Seamouse, Broquart, Rapidité, C. A. M., Maison Blanche, Côte des Basques. Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 109 fr. 50. Placés Lovrana, 18 francs Grosso Modo| 13 francs Westminster Bells, 12 francs. Prix Moïa (7,500 francs, 1,500 mètres). 1, La Douce, à M. Marcel Boussac (Ch. Hobbs) 2, Epinette, à M. Emile Deschamps (J. Coolœ) 3, Pomponette, à M. Paul Peschet (J. Maiden) (1/2 longueur, 1 longueur 1/2).

Non placés La Baladeuse, Galvaudeuse, Y. M. C. A., La Mirabelle, La Folie, Chute d'Or, La Castille, Victorieuse IV, Frivolité, Sennah, Roche à Bayard.

Pari mutuel à .10 francs Gagnant, 90 francs. Placés La Douce, 35 francs Epinette, 49 fr. 50 Pomponette, 31 fr. 50.

Prix des Cinq Arches (à réclamer, 5,000 fr., 2,200 mètres). 1, Queyrac, à M. Louis Maupoix (J. Jennings) 2, As II, à M. Adrien Wallet (G: Bartholomew) 3, Ma Grande à M. Edgar Cohen (L. Bosch) (1/2 longueur, 1 longueur 1/2). Non placés Golliwog, Snow Drop, Marcou, Harold, Mizard, Risette V.'

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 444 fr. 50. Placés Queyrac, 76 fr. 50 As II, 25 fr. 50 Ma Grande, 15 fr. 50.

Prix Spearmint (International, 15,000 francs, 1,000 mètres). 1, Hollister, à M. A.-K. Macon>ber (F. O'Neill) 2, Massis, à M. A. Elmayan (G. Garner) 3, Omignon, au baron E. de Rothchild (M. Mac Gee) (3 longueurs, courte tête). Non placés Faire le Faut, Franconelli, Holyhead, Monitor II, Le Morier.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 16 fr. 50. Placés Hollister, 12 fr. 50 Massis, 18 francs Omignon, 15 francs.

Prix de Castillon (handicap, 10,000 francs, 2,600 métros. 1, Carnoules, à M. Jacques Desgorces (J. Cooke) 2, Tilsitt, à M. A.-J. Holden (F. Garcia) 3, Van, à M. A. Eknayan (G. Garner) (1/2 longueur, x:i longueur).

Non placés Gabée, Meissonier, Le Matolin, Comley, Intégration, Sargasse, Faunus. Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 295 francs. .Placés •: Cacnoules, 63 francs Tilsitt,, 43 -fr. "Van,' 21 fr. 50.

Prix Dagor (7,500 francs, 1,500 mètres). 1, Atour, au baron Foy (Ch. Childs) 2, Lis, à M. Georges de Pitoëff (J. Cooke) 3, Orange Juice, à M. Michel Lazard (Ch. Hobbs) (2 longueurs 1/2, courte tête).

Non placés Barbier, Balaam, Lignite, Masquerado, Chuchoteur.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 23 f:\ ,*0. Placés Atour, 13 fr. 50 Lis, 24 fr. 50 Orange Juice, 36 francs.

Pari particulier (5,000 francs, 1,500 mètres). 1, Pourquoi Pas ? III, au vicomte Foy (F. O'Neill); 2, Isa Bella, à M. Michel Lazard (L. Bosch) (3 longueurs).,

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 15 francs. Lebasi.

MIH

LES GRJNDES ÉPREUVES AÉRONAUTIQUES

Le Prix Aumont-Thiéville

^*i»~;

Les commissaires sportifs du prix Aumont-Thiéyille viennent de procéder au tirage au sort de cette épreuve dont le départ sera donné à partir de 4 heures 30, le ï., octobre, du parc de l' Aéro-Club de France, aux Coteaux de Saint-Cloud. Les concurrents partiront dans cet ordre

1, M. Claude Lefebvre, Arc-en-Ciel, de 900 mètres cubes 2, M. Charles Dollfus, ballon de 900 mètres cubes'; 3, M. E. De'muyter, Escaut-Limbourg, de 900 mètres cubes 4, M. Cormier, Anjou, 600 mètres cubes 5, M. Blanchet, Fernande, 900 mè- tres cubes 6, M. Roger Lallier, Ma Mie, 900 mètres cubes 7, M. G. Fleury, ballon de 600 mètres cubes.

L'épreuve est un concours de distance sans escale avec hondicag. Les ballons de 900 mètres cubes doivent obligatoirement avoir à bord un passager avec le pilote. P. C.

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predon. (Les deuxième et troisième parties orchestrées par M. Florent Schmitt) Nocturnes a) Nuages b) Fêtes (Gl. Debussy) tes Murmures de fa forêt (R. Wagner) les Maîtres chanteurs (suite) (R. Wagner).Les concerts seront dirigés par, M. Gabriel Pierné.

Le célèbre Flonzaley Quartet jouera, salle Gaveau, mercredi soir, 19 octobre, à 9 heures, les Quatuors de Haydn op. &i n° 5, Beethoven ii° 3 et, en premières auditions, celui de Georges Enesco et le Concerto de Strawinski, œuvres dédiées et écrites pour ce réputé quatuor. Billets de 4 à 20 francs à la salle, chez Durand, au Bureau International de Concerts, 47, rue Blanche.

L. de Crémone.

de Zurich a institué des vols spécialement réservés aux étudiants dans le but de répandre chez eux le goût de l'aviation et de leur faire comprendre les services qu'elle peut rendre. Avec le concours de la société suisse « Agis », elle a déjà donné le baptême de l'air à plus de 1.000 étudiants. On espère, grâce à ces vols, favoriser le recrutement des pilotes militaires et arriver à constituer, ainsi une réserve de pilotes..

Le capitaine Guest retour d'Amérique. Le. capitaine F. E. Guest, ministre de l'aie britannique, est de retour à Londres venant des Etats-Unis où il a assisté à New-York aux obsèques des victimes du « R.-38 ». L'avion, providence de l'automobile. La' voiture Sunbeam 350 chevaux qui devait prendre part à la dernière course de côte de Gaillon avait, besoin d'un nouveau jeu d'engrenages. L'usine Sunbpahi ne reçut la commande que le jeudi soir vers 11 heures 30.'

Le lendemain matin, une auto arrivait à Croydon et remettait à un avion les différentes pièces réclamées par le conducteur anglais. Un avion partit aussitôt et arrivait à temps pour que les nouvelles pièces pus. sent être montées sur la voiture.

Les hydravions américains ne chôment pas. Les 4 hydravions de la Compagnie Américaine Aéromarine ont réussi' à transporter 2.007 passagers en 3 mois. Ces différents appareils ont volé chacun au cours

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de ces 3 mois entre 65 et 140 heures, parcoui Tant ainsi de 7.000 à 16.000 kilomètres. Un nouvel avion anglais. Une Compagnie anglaise vient, dernièrement, de sortir de ses ateliers un petit appareil dans le but de satisfaire les demandes des sportsmen demandant un avion facile à garer et à conduire. Le nouvel avion est mû par un moteur de 60 chevaux et mesure 10. mètres d'en-,jvergure et 6 mètres de long.

Cet appareil peut être plié^et ses dimen'sions deviennent alors de 3 Tnèlres pour la largeur, 6 mètres pour la longueur. La hau,teur de l'appareil atteint 2 mètres 10. Un sous-secrétaire d'Etat aux postes aériennes en Amérique. Le président Har̃ding vient de nommer le colonel E. H. Shaughnessy sous-secrétaire d'Etat aux •postes..Le nouveau sous-secrétaire s'occupera principalement des services de postes aériennes.

Le colonel E. H. Saughnessy a servi pendant la guerre en France.

CYCLISME

Un record du monde. Au, vélodrome de Marseille, dimanche, deux coureurs belges, Masson et Rossius, se relayant à l'américaine, ont couvert dans les trois heures 121 kilomètres 980, ce qui bat de 2 kilomètres le record du monde de ce genre de course. t BOXE

La rentrée de Marcel Thomas. La rentrée de Marcel Thomas, retour d'Amérique,' où il vient de remporter les plus beaux ̃ succès, se fera, mardi, au Cirque de Paris. Cet événement pugilistique viendra encore 'augmenter l'intérêt de la rencontre France-'Belgique qui oppose fleux champions officiels du pays alliés à nos meilleurs « as » du liïng.

L'adversaire de Thomas est Darton, le rival de Hobin, champion d'Europe, vainqueur de compétition des welters dans laquelle les hommes qui lui furent opposés furent mis horts de combat c'est un boxeur vite, pré:cis au punch redoutable et il faudra toute la science d'un Marcel Thomas en pleine forme pour tenir en échec la fougue du terrible Belge.

Les deux futurs adversaires de Battling Siki, John Leroi, champion de Belgique des poids mi-lourds, et Franck Briscot, feront leurs débuts à Paris en un match d'entroinement sans décision avec des gants de huit -onces.

Quatre autres combats franco-belges complètent ce premier France-Belgique.

Van Houste, champion de Belgique des poids légers, challenger pfÇçiel. du champion .d'Europe, est opposé à Fe'rrçy-, l'égal de notre champion de France.

Montreuil, champion de Belgique des poids mouche, rencontre en Miet un frappeur qui pourrait bien ne pas lui laisser atteindre la limite.

Les deux autres combats opposent Drouin, vainqueur de Dorgeuille, h de Konninck, le boxeur gantois qui n'a pas encore connu la défaite à Paris.

Lacaille, champion des Ardennes, rencontre Seruyf, comingman bruxellois, en combat priliminaire.

YACHTING

Les régates de Saint-Sébastien. Les. régates par séries ont été courues par mer belle avec une assez forle brise du Sud. Résultats

Première série 1. « Kader », au marquis 'de Murrieta 2. « Emendek », à M. Dominguez 3. « Gredos-Il », au comte de Rossilla. Deuxième série 1. « Estopin », à MM. 'Amilibia et Elosegui 2. « Maitia », à Mlle 'de Chaver 3. « Ping-Pong », à M. Laffitte 4._ « Aislem », il M. Figueroa. J. A. LAWN-TENNIS

Une inauguration. Le L. T. C. de la Réserve de Saint-Cloud s'est inauguré, dimanche, par un handicap mixte qui avait réuni de nombreux engagements. Les demifinales donnèrent ces résultats

Mlle Cousin et' Cousin .( 30-1) b. Mme Mallet-Sterens et de Zvirsky (–3/6), 6-2, -»• 6-3 Mme de Rauch et de Rauch (2/6) b. Mlle Bailly et Dr Mortier (15.2), 4-6, 6-2, 6-3. Finale aujourd'hui mardi, h 4 h. y%. M. Daninos, qui s'est multiplié pour le succès de l'épreuve, sera l'arbitre de cette finale. GOLF

Golf Club de Chantilly. La Médaille de Septembre du Golf Club de Chantilly a réuni de nombreux concurrents sur les links un peu. durs mais enjrès bon état. Résultats Médaille. Première série 1. P. Maunoury (12), 86 deuxième série 1. A. Saxley (28), 83 dames 1. Mme Herz, au second tour avec 85. s

Coupe de Laversine, offerte par le baron Robert de Rothschild 1. Mlle A. Marcot et baron Merlin venaient ensuite Mme P. Borel de Kinkelin et S. Fargo, Mme P. Gentien et B. Herz, Mme B. Herz et IL Kahn. Les travaux d'agrandissement du ClubHouse sont sur le point de se terminer. La salle à manger a été inaugurée dimanche

dernier.:

Samedi prochain, on jouera, sur les links du Golf Club de Chantilly, le Prix de Royau,mont, concours au drapeau, handicap double mixte. Au G. C. de Paris. Les compétitions qui sont au programme du Golf Club de Paris «t qui se joueront cej.te semaine sur les links de La Boulie sont les suivantes

Jeudi 13 octobre Prix des Chrysanthèmes, handicap; par coups, "double mixte samedi 15 octobre': Prix du Soleil-L'evanl, Coupe-tournoi, offerte. en. 1921 par. S. A. I. le prince :Hirolnto,: coijcovirs. par, coups, réservé aux joueursdont le handicap n'est pas supérieur à 18.

lie Championnat d'Amérique. Dans les 'demi-finales du Championnat de dames des Etats-Unis, jouées sur les links de Deal (New-Jersey), miss Marion Hollins a battu miss Elaine Rosenthal au 19° trou et miss !A. Sterling (tenante) a triomphé de Mme C. H. Vanderback par 1 au-dessus.

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Le Championnat d'Angleterre. Sur les links de Lytham, la'finale 'Championnat de dames d'Angleterre a été une facile victoire pour miss Joyce Wethered, «battant Mme Mudford par'12 au-dessus etr.ll; à jouer.

Miss J. Werlhered conserve le titre qu'elle' avait enlevé en 1920 à miss Cecil Leitch, champion de-dames en 1919. L'épreuve ne s'était pas disputée depuis 1914.

Au seuil de la maladie { Ne vous y trompez pas, la vague lassitude physique; et morale, dont vous êtes pris à certains moments, révèle un affaiblissement de votre sang et de votre système nerveux, qu'il est urgent de combattre immédiatement, car lorsque l'organisme est ainsi amoindri, on est véritablement au seuil de la maladie. Dans ce cas, les Pilules Pink v.ous seront très précieuses. Leurs puissan- tes propriétés, cpm'rne régénérateur du' sang et des forces nerveuses, ,vpus.' feront .surmonter .rapidement votre affaiblissement momentané et met-

tront; par conséquent, votre organisme en état de aéfense contre la maladie.

Les personnes qui font usage des Pilules Pink* reconnaissent qu'elles constituent un remarquable rénovateur des forces. La lettre que nous s avons reçue de Mlle Marthe Girardin, demeurant il Pont de Roide (Doubs), en est .un récent témoignage.

(Cliché Sabot) Nous sommes heu-Mlle Marthe Girardin réux de pouvoir la mettre sous les

yeux des personnes qui ont à se plaindre de leur santé

« L'automne dernier dit Mlle Marthe Girardin j'étais atteinte de faiblesse générale, accompagnée de lassitude incessante. Je n'avais plus de goût à rien. Je me suis décidée à faire une cure de Pilules Pink. Dès les première boîtes, j'ai repris courage, car j'ai constaté de suite une sensible améliora- tion uaris mo.ii état. »

Les PilulesPink sont un médicament d'une réelle efficacité dans tous les cas u'appauvrissement du système nerveux. Elles sont particulièrement indiquées contre l'anémie, la neurasthénie, l'affaiblissement général. Eues sont en vente dans toutes les pharmacies et au dépôt Pharmacie P. Barret, 23, rue Ballu, Paris, 4 fr. 50 la boite, 24 fr. les six boites franco, plus 0 fr. 50 de taxe par boîte.

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Déplacements et Villégiatures

° des Abonnés du « Figaro <>.

M. André Argord, au. château deXa Parisiëre. M. Ardilouze, à Condom.

Mme de Alcorta, à Pau.

Mme Odette Arnaud, à Nîmes.

"M. K. Bernier, à La Rochelle.

M. Bossy, au château de Beaumont.

M. J. Blanchy, à Monaco.

Mme Victor Bodson. au Moustier.

M. J. Chanovc, au Mesnil.

M.'E. Gabriel Delor, à Bordeaux.

M. Jules Duvau, il Chatellerault.

M. le comte J. de Diesbach, à Hendecourt. Mme Ed.i Dolfusji.à -Fontainebleau.

%i. Jean Gjiillemin,' à Biarritz.

Mme Louis Hourticq, â vârèse..

Mme la baronne Huyttens de, Terbecq, château de Montvillers.

Mlle Anna Haas, à Kaysersberg.

Mme J. A. Krassnoff, à Lyon.

Mme de Liencourt, au château de Maltôt. M. Louis Eugène Lebert, à Vannes.

Mme A. B. Loubet, à Oloron-Sainte-Marie. Mme Gustave Mirabaud, à Eaubonne. M. Monligny, à Brognac.

Mme L. Mirat, à Pau.

M. G. Nadaud, à Cognac.. h; M. le vicomte de Nantois, au château de Kerrom.

Mme Noetzlin, au château de Gif.

Mme Arsène Picard, à Pau.

M. Pentéado, it Sao-Paulo.

Mme Rasson-Bernard, à Biarritz.

Mme Sorbé, à Bordeaux.

M. le baron de Sambucy de Sorgue, à Toulouse^

ARRIVEES' À PARÏS.

Mme Jean Benoîst. ̃ ̃ -v •"̃>••»• Mme Raymond Brugère,

M. Gustave Brunet.

Mme Bertiu.

Mme Besaucenot. i

M. Charbalié.

Mme Alexandre Cohen.

M. et Mme de Chatelperrpn,

M. A. Cumbefort..

MniC;Cazelles.

M. Caslaignet. Mmo Demeuran.

M. Pierre Decourcellc. ̃ Mme René Daydé.

Mme Louis Escoffier.

M. Charles Fabre.

M. Albert Guggonheim., i

Mme Ch. Guillet, ̃ ̃

Mme Pierre Girardot. >

Mme Larriaude.

M. Paul Lefebvre.

M. Laperguc-

M. André Laussel.

Mme Lamarche..

M. Marcel Lescot.

Mme Albert Lavignac.

Mme Germaine Lavignac.

Mlle Mathide Maurer.

Mme la marquise de Ménabrea.de yal-Dora. Mme E. Pieyre de Mandiargues.

M. Edmond Misset.

Mme Peto t. Lucien.

M. Paiidcly.^L Vlasto.

MI Plaignau'd.' l

Mme Sigisnio'nd Reitlinger.

Mme >la; baronne Eugène de Rosnay^ M. le comte de Râsty.

Mlle Roussel.

M., Georges' Saint-Paul. ̃ M. If vicomte de .Soussay.

M.- ot Mme Antoine Sinan»

Mme Emile :Savâryî ̃

M. Henri Schrader-

Mme William-Seyrig.

Mme D. Schadot.

Mme;de -Yturreriuî. '• ̃̃

Mme Walser. A LA RELIGIEUSE. DEUIL IMMEDIAT 32 pi. de la' Madeleine. 2 rue Tronchet. Parto. Correspondance 'personnelle

I'a personne qui avait fixé pour mercredi, dér-

j nier un rendez-vous à B., au Chathatn, est priée d'indiquer nouveau rendez-vous, sa lettre ayant été remise trop tard.'

AVIS FINANCIERS

EMPRUNT

DU

DES GRISONS 8 0/0 189? Rectifications à l'annonce parue le 20 sept. 1921.

Remboursement 1" octobre 1921

II faut lire 1,643 au lieu de 1,642 et 4,493 au lieu de 4,993.

Programme des Spectacles

ALBERTO". –Clôture.

AMBIGU. -8-h. 1/4'. Oiseaux de passage. ANTOINE. 8 h. 1/2. La Dotorés, Daisy. ARTS. 8 h. 1/2 La Demoiselle de magasin. ATHENEE. –8 8 h. 1/2. La Belle AvenlufC AUX DEUX-ANES. 9 h. Bien braire et tais,ser dire.. .̃̃̃̃;

BA-TA-CLAN. 8 h. 3/4. Phi-Phi.

BOUFFES-PARISIENS. 8 h. 1/2. Pin-Phi. CAPUCINES; Relâche.

CHAMPS-ELYSEES. Relâche. ̃̃.

CHATELET. 8 h. 1/2. Le Tauj du -Monde ̃cn-SO jours.. ̃'̃ CIGALE. 8 h. 3/4. Nouveau spectacle. CLUNY. 8 h. 3/4. Nouveau spectacle. COMEDIE-FRANÇAISE. –8 h. 1/2. La.Pai'k' sienne, Boubouroclie. COMEDIE-MONTAIGNE. Relâche.

DEJAZET: 8 h. -1/2. Nouveau spectacle. DEUX-MASQUES. 9 h. Nouveau spectacle;

EDOUARD-VIl. 8 h. 3/4. Le Cw;ir dispose.

ELDORADO; 8 h. 1/2. Le Crime du.J)O.uli.

F.EMINA. .kelftehe, \f: ?;v

G.WTE. •– l^liôdie.. iioi.v

GRAND-GUIGNOL. 8 h.. 1/2. L'Homme,, deM.

-huit, Mqdo, te Rapide K 3, la Dame de bronze et le "Monsieur de cristal. .• GYMNASE. 9 h. Petite. Reine.

MATHUItfNS. 8 h. 3/4. Les Deuç Monsieur de Madame., ,< .< MATUAL. 8 h, 1/2. Les Bijou» indiscrets. MICHEL. 9 h. Le Cocu magnifique. MOGADOR. 8 h. 1/2. La Poupée. MONCEY. Relâche. r,

MOULIN-BLEU. 9 h. La Revue du Boui/. NOUVEAUTES. 8 h. 3/4. Mon Bébé. NOUVEAU-THEATRE. 8 h. 1/2. Réouverture. ̃ ODEON. 8 h. 1/2. Les Alisérables. ° ŒUVRE ̃– 8 h. 3/4. Maison de Poupée. OPERA, -r- Relâche. OPERA-COMIQUE. 8 h. Orphée, Camille. PALAIS-ROYAL. 8 h.. 1/2. Le Chasseur ae

chez Maxim,' s.

PIE QUI CHANTE. 9 h. Bateaux parisiens. PORTE-SAINT.-MARTIN. 8 h. 1/2. Sapho.: POTINIERE. 9- h. –Alain, sa femme et sa maîtresse.

̃R9NAISSANCE. 8 h. 1/2. Zaza.

SARAH-BERNHARDT. 8 h. 1/4. Les Deux Gosses.

SCALA. Relâche.

THEATRE DE PARIS. 8 h. 1/2. La Pas. sante.

TRIANON. 8 Il. 172. La Dame Blanche. VARIETES. 8 h. 1/2. Kiki.

VAUDEVILLE. 9 h. Pég de" mon cœur. VIEUX-COLOMBIER. Clôture annuelle. APOLLO. Relâche.

GIGALE'. 8hl 1/2. Revue ( Régine Flory, Vilbort) NOUVEAU-CIRQUE. 8 h. 1/2. Prog.formidable

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