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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1921-05-26

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 26 mai 1921

Description : 1921/05/26 (Numéro 146).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k292860n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Gaston CALMETTE

.1, Directeur ( 1Q02-1914)

RÉDACTION ADMINISTRATION 26, Rue Dronot, Paris (9« Arr')

Secrétaire général EDOUARD CALMETTE

POUR LA PUBLICITÉ

LES ANNONCES ET LES RECLAMES

S'adresser, 26, rue Drouot, à l'Hôtel du FIGARO

Les Annonces et Réclames sont également reçues, à la Société fîle des Annonces, 8,.place de la Bourse

L'usine morte

Savez7\;ous ce qu'est un.« peignagé », un de nos^grands peignages du Nord, à Roubaix, par exemple?: Je viens d'en visiter un, vaste comme une cité, comprenant deux usines,- capables de fournir la plus grande somme.de rendement du monde, où sont travaillées soixante mille toisons par jour, venues de France (oh bien peu), mais surtout de l'Australie, de l'Argentine et du Cap, toisons jaunes et malodorantes et qui, lavées, cardées, ventilées, relavées et lissées, font, la belle laine neigeuse. Si ce peignage m'a tant frappé, c'est que, sur les deux usines, une ne marchait guère, et l'autre pas du tout.. Une usine arrêtée, vide, sans une ombre, sans un mouvement, sans un bruit, sans une odeur, une usine morte Le matin, j'avais été refaire un pèlerinage sur la route de Menin à Ypres et à Ypres même. Certes, c'est une des régions qui ont conservé jusqu'ici l'image la plus fidèle de leur dévastation. La terre y demeure bossuée et tourmentée comme par un cataclysme naturel, et l'on aperçoit toujours dans le creux des tragiques vallonnements les squelettes monstrueux des tanks britanniques. Mais l'un de ces tanks est devenu un poulailler, et là où la culture n'est pas encore reprise, le genêt a jeté sa jaune et poétique parure. Chaque jour apporte un changement à l'aspect de ces lieux, et bientôt les visiteurs chercheront en vain les vestiges de la guerre. Il n'en est pas de même, hélas des vestiges de la paix

On s'habitue à toute chose depuis des mois,- les mots de « chômage », « crise' économique », « stagnation des affaires », ont perdu pour nous leur signification vivante et pathétique. « C'est calme. », comme disent les négociants pour exprimer que rien ne va. Et nous pensons' comme eux « c'est calme », avec une âme. placide et un esprit abstrait. Nous attendons la.baisse tranquillement, mystiquement.

J'en 'étais là, comme tout le monde, lorsque je suis entré, dans la noire nécropole. Ce n'était pas la ruine ni la dévastation rien de convulsé ni de tragique mais la solitude et l'abandon, la consomption lugubre, comme si la vie s'était retirée de là depuis des siècles, par une fatalité naturelle. Les lourds métiers inertes, disposés en sériés avec un ordre funéraire, rappelaient parleurs formes étranges les ca-davres des tanks. Nos pas et' nos voix sonnaient sinistrement dans cette', atmosphère froide des lieux inhabités. Il y a trois mois, m'expliquait avec flegme le propriétaire de cette usine morte, que nous avons fermé. Les usines allemandes, au contraire, marchent à plein rendement, avec des commandes pour six mois. Non seulement hous,ne pouvons lutter contre les conditions favorables que leur assurent le faible prix de leur charbon, le taux du change et l'exonération de tout impôt, mais, au lendemain même de l'armistice, dans l'essor économique qui a suivi, les Allemands ont pu se remettre tout de suite aux affaires, tandis que nous avons dû perdre ce temps précieux à la réinstallation de nos usines. L'industrie textile a toujours été une de nos rares industries qui fussent largement exportatrices. Nous exportions même en Allemagne. La situation menace présentement de se retourner. C'est ainsi que, bien que l'Allemagne ait été vaincue, nous ne cessons, à chaque jour de chômage, de payer la guerre

Le jeune patron qui me" servait d'initiateur se montrait d'esprit trop philosophique pour que je né me risquasse point à l'interroger, non plus seulement sur les'funestes conditions que le traité de paix avait réservées à notre industrie, mais sur les conséquences dont nous-mêmes, humbles consommateurs, nous .pouvions pâtir. Tout en causant, nous visitâmes,, après les machines, les immenses ateliers de dépôt ils étaient vides. Il n'y avait de stocks ni de matière première ni de produits et je fus ainsi conduit à une constatation assez inattendue sur la cause de la crise dont souffre présentement l'industrie fran-

çaise.

̃ Lorsque,, en effet, on a sous les yeux une usine arrêtée dont le personnel inoccupé continue de toucher des indemnités de chômage, on saisit vite que le seul désir du propriétaire de cette usine soit de la remettre en marche pour obtenir ce résultat, il est prêt à tout, même à la baisse.

Pourquoi donc cette baisse ne se produit-elle pas ?. Pourquoi donc, contre son gré, l'acheteur se trouve-t-il réduit présentement à ne pas acheter, et le producteur, contre son 'intérêt, réduit à ne pas produire ?.

C'est alors que mon guide eut un sourire plein de malice et de- discrétion. 'Vous ne voyez point de stocks, ditil, dans /nos -usines, maTs il y en a ailleurs. Entre celui qui fabrique et celui qui consomme, n'oubliez point celui qui ne fabrique ni ne consomme, et qui fait seulement la chaîne. N'oubliez pas le courtier, le négociant, le détaillant. Bref,'il y a le stockiste, c'est-à-dire celui ̃dont l'intérêt se trouve présentement en opposition directe avec l'intérêt du producteur, d'une part, et du consommateur, d'autre part.

Ainsi, malgré la réserve trop naturelle avec laquelle cet industriel se risquait à parler de ses naturels clients, je ne pouvais me retenir d'aller jusqu'au bout de la pensée secrète qui m'était entr'oùverte. Notre malaise présent s'expliquerait donc simplement par ce fait, effectivement anormal, que le com-

° de rire de tout. de peuîr d'être pbligé d'en pleurer. ». (BEAUMARCHAIS).;

rriercé paralyse l'industrie. Cette situation, se, prolongera jusqu'à ce que les commerçants aient épuise'leurs stocks, et' j'en vins à me demander si, par un de ces phénomènes mystérieux qui déconcertent les .économistes, nous n'avions pas chacun, malgré notre innocence, quelque part de responsabilité dans l'état actuel des affaires.

Puisque, repris-je, vous, le fabriçant, et moi, le consommateur, sommes solidaires, pourquoi ne nous liguons-nous point contre l'ennemi commun ?. Quant à moi, j'avais l'illusion d'avoir fait tout ce qui dépendait de moi en me refusant à acheter ce que l'on voulait me vendre trop cher. Je ne provoquai qu'un nouveau sourire, plus dédaigneux, celui-là. Nous n'allons pas, nous, les fabricants, rompre avec des habitudes séculaires en changeant brusquement de métier pour passer de l'usine au comptoir. Quant à vous, les acheteurs, il est à craindre que vous ne soyez dupes d'une illusion. Vous vous croyez les plus forts, alors que votre abstention ne fait que prolonger le malaise. Rien de plus curieux, en effet, que la psychologie de la hausse et de la baisse telle qu'on peut les observer aujourd'hui. Ces phénomènes, semble-t-il, comme tout ce qui se passe dans' le', monde d'ailleurs, n'obéissent plus à leurs lois ordinaires. Nous nous montrons, quand il s'agit d'emplettes, complices de la hausse, dont nous avons horreur, et rebelles à la baisse, que nous désirons passionnément. Toute notre volonté collabore à précipiter le renchérissement, dans les périodes de hausse, et à ralentir l'avilissement, dans les périodes de baisse. De la part de l'acheteur, en un mot, la hausse provoque l'achat, tandis que la baisse retient l'achat. Si inattendues qu'elles fussent, ces paroles n'étaient-elles pas singulièrement évocatrices ? Tout en les écoutant, je me rappelais quelle fièvre nous jetait, il n'y, a pas si longtemps, aux provisions, parce que notre vendeuse, qui venait de nous offrir un produit à un prix insensé, nous avertissait que ce même article coûterait le double dans deux mois. Et nous mettions toute notre sagesse en ces acquisitions démentes.

Faudrait-il donc admettre qu'aujourd'hui, lorsque vous en arrivez, madame, à vous modérer jusque dans votre toilette, nous ne sommes pas plus avisés ni'plus prudents et commettons une faute économique en refusant d'acheter, au commencement de la semaine ce que nous escomptons payer moins cher à la fin ?.

Telle était l'opinion qui m'était proposée et sur laquelle il serait bien délicat de se prononcer. Au surplus, qu'importe ? puisque, pour une raison ou pour une autre, le certain, c'est que nous serons toujours des victimes, etv si messieurs les stockistes s'obstinent à ne pas boire eux-mêmes leur bouillon.v il faudra enfin que ce soit vous, ô ménagères, qui en fassiez votre consommé

C'est pourquoi sans doute, devant un spectacle aussi lugubre et après des réflexions aussi cruelles, serais-je tombé- dans le découragement et le pessimisme si mon guide, après m'avoir mené dans les régions de la mort, ne m'avait enfin conduit dans un vaste et soleilleux chantier de construction à côté de l'usine inanimée, une usine neuve qu'on bâtissait Ainsi l'inépuisable et merveilleuse réalité enseignait une fois de plus que toutes les crises sont passagères tant que demeure intacte la foi dans l'avenir.

Celle-ci sera terminée, dit le Constructeur, quand l'autre rouvrira Toute la France, que ce contraste Gaston Rageot.

AU JOUR LE JOUR

Encombrement

dans le désert

Nous apprenons avec plaisir qu'un audacieux cinématographiste vient de tirer de l'Atlantide un. film considérable. 11 n'a pas ménagé les dépenses. Et nous allons voir, dans toute leur gloire, la superbe Antinéa, la dame qui laisse les messieurs pétrifiés, et l'officier en indisponibilité, et les figurantes, aussi les chanteaux, et les Maures qui vont vite, et la petite esclave qui manque de finir comme le maire de Cork.

Ce seront de belles soirées, qui réjouiront les midinettes, les femmes de chambre, et ceux d'entre nous qui sont,simples de cœur. Mais il semble décidément que tous les fabricauts de films ont installé leur quartier général en Algérie

Déjà, Mlle Agnès Souret y avait chassé l'hyène; elle avait, en plein bled, tiré deux coups d'un énorme fusil, et l'hyène, de voir Mlle Agnès Souret se livrer à un exercice si contraire à sa nature, était morte de saisissement.

Sur quoi, toutes nos. jeunes premières se sont trouvées piquées; d'émulation, entendsje. Il n'est personne, dans le monde du cinéma, qui ne désire à son tour s'élancer sur le sable, un coutelas aux dents, et faire positivement du saucisson de lion.

.Si cela continue, le désert va être plein Heureusement que ces belles troupes lyriques (quant à leurs récits) ne vont pas tout à fait jusqu'aux solitudes où les héros prétendent aller. A les entendre, tous ont traversé le Hoggar et sauté à pieds joints quelques parallèles et divers tropiques. Ils ont poussé jusqu'où les sauterelles elles-mêmes se perdent, faute de poteaux iudicatéurs. La vérité est plus prosaïque, et je vais dire la vérité, comme je fais toujours quand cela ne me gêne point.

Tout cela se passe aux portes de Tunis,

0 Loué par ceux-ci, blâmé par ceux-là, me moquant des sots, bravant les méchants, je me presse

dont la banlieue, un^peu au delà du bar Terminus qui marque la limite du tramway. Le désert commençant là, il faudrait être stupide pour pousser jusqu'au Tchad. De plus, on y a toutes les commodités. Depuis que tous les cinémas travaillent là, une entreprise de location s'y est l'onde?. On y trouves toutes choses au tarif suivant

Anes. (l'Mure) Fr. 3 Chameaux. Fr. 5 Chacals Fr. 8 Par demi-douzaine. Fr. 7 l,ion Fr. 15 04sis A la journée Panthère. Fr. 20 Muezzin Fr. 10

Ce dernier exige en outre un bock par dix minutes. Mais il est de Toulouse, et. a une très belle voix.

Depuis une semaine, on a créé un service d'Ouled-Nails. Ce sont des ménagères du quartier, qui se mettent un voile sur le nez pour aller à la fontaine, moyennant un faible supplément.

Quant aux Touareg, on n'en a pas, mais on loue des voiles noirs, grâce auxquels le second photographe, le régisseur, ou le mari de l'ingénue font de gentils Touareg, contre lesquels on n'a protesté jusqu'ici dans aucun cinéma des Batignolles ou d'ailleurs. Hervé Lauwick.

ECHOS

Le Roi échec et mat.

De tout temps le jeu d'échecs fut considéré comme un art digne de passionner les plus hautes intelligences et les personnes les mieux nées. Des rois ne dédaignent pas de s'y intéresser et de priser au-dessus de bien d'autres la réputation de fort joueur d'échecs. Le roi d'Espagne est de ceux-là. S. M. Alphonse XIII -pousse même si loin l'amour de ce jeu qu'il vient de participer au tournoi national qui, a lieu une fois par an en Espagne, et auquel prennent part Jes joueurs les, plus réputés de la Péninsule.

Le jeune souverain est un adversaire difficile et M avait ses partisans. Toutefois il a dû s'incliner devant un concurrent encore plus habile que lui, le capitaine de frégate Golmanzo qui réussit contre son royal adversaire un échec et mat de toute beauté.

Le Roi prit galamment sa défaite et félicita vivement son vainqueur. Il est de taille à prendre sa revanche.

-Question. \,t. ̃

Charles Garnier n'admettait point quei l'on touchât à la place de l'Opéra et à! ses abords. C'était le cadre de son œuvre. Ce cadre, il l'avait t conçu en même temps qu'elle, et il l'avait, comme elle, fait classer.

Or, depuis quelques jours, des châssis se dressent au dernier étage de l'immeuble d'angle de: la place de l'Opéra, de la rue du Quatre-Septembre et du, boulevard des Capucines.

Ces châssis, de plusieurs mètres de hauteur, sont évidemment destinés à recevoir des affiches colossales. ̃•̃ L'affaire faite, la place de l'Opéra serait' défigurée, ce site parisien serait ridicule et odieux.

Est-il temps de prévenir ce nouvel attentat à la beauté de Paris ?

Une héroïne. >

C'est Mme Rosita Forbes,

Mme Rosita Forbes a trayersé le désert de Libye, à l'ouest l'Egypte, elle l'a traversé à dos' aë^bh'anieau,. a ftlàiïqué par deui!; fois" 'd'être assassinée, a terriblement souffert de la soif, de la faim, dé la fièvre..

̃-< Tout' cela' iïe seraif -ëij.Çqre tien- 'qn.

Pour traverser Te 'désër't aeJLÏbyé,fânie Rosita Forbes dut se déguiser en vieille musulmane et ainsi être toute pareille à un gros paquet de chiffons.

Et cet héroïsme-là, une Parisienne l'aurait-elle ? 2

La France n'oublie pas. v* Elle veut rendre un hommage à la mémoire glorieuse des Italiens morts pour elle et pour l'humanité devant Reims. M. Barlhou ira dimanche poser la première pierre d'un monument qu'on va leur élever à Bligny.

D'une grave beauté, ce monument est l'œuvre d'un volontaire de 1870, qui porte, à côté de sa rosette de grand officier de la Légion d'honeur, le ruban de la Médaille militaire gagnée il y a un demi-siècle l'architecte Nénot, membre de l'Institut. ̃

Une co.lonnadeJTécusson de Savoie, des noms de batailles gravés sur la pierre, et cette inscription « A la mémoire des Italiens morts pour la France ». Telle est .l'œuvre très simple, très noble de lignes, dont la sévère silhouette, dressée sur les hauteurs de Bligny, commémorera l'héroïque page de la Grande Guerre que l'Italie a écrite sur notre sol.

.Au cours de guerre, de nombreux habitants d'Auteuil et d'ailleurs réclamèrent souvent la suppression du nom de Wilhem sur'les plaques émaillées de la station du métro, ligne numéro 8. Satisfaction vient enfin d'être donnée à ces excellents Parisiens. La station en question? s'appellera désormais Eglise d'Auteuil.

Ceci fait, il faut pourtant bien noter que ce nom de Wilhem, qu'une rue du quartier porte toujours, n'a jamais rien eu d'allemand et que c'était celui d'un paisible habitant de' l'ancienne commune d'Auteuil, fondateur de l'orphéon municipal, né en 1781, mort en 1842. Tout de même, ce nom-là sonnait mal et personne ne le regrettera. Le Masque de Fer.

La vraie

L a- a i~

question

^x rA| la fin de l'excellent discours qu'il a prononcé hier à, la Chambre, M. Joseph Barthélemy a prié le gouvernement d'exposer publiquement notre situation financière, telle qu'elle résulte des accords de Londres. C'est poser clairement la vraie question. Jusqu'ici, reconnaissons-le, on a laissé le débat s'égarer sur le terrain des sentiments. Il semblait que tout le problème fût de savoir si, en ne donnant pas l'ordre d'envahir la Ruhr, le président du Conseil avait démenti de récentes paroles, ou si notre attitude en HauteSilésie avait été digne du prestige de la France., Hélas le problème est plus ipressant et se place plus bas. Les affaires de Haute-Silésie sont importantes. Elles ne sont pas vitales pour nous. L'état même de nos alliances ne nous inquiète présentement que par son influence sur le règlement de la dette allemande. Nos ennemis paieront-ilsf ? '? Quand ? Comment ? Parviendrons-nous à équilibrer, cette année déjà, notre budget ? Voilà ce qu'il faudra dire à. la Chambre. Voilà ce qu'il faudra dire également au Sénat, qui commencera lundi l'examen du budget des dépenses recouvrables.

Ces dépenses recouvrables sur l'Allemagne, bien entendu, s'élèvent, pour cette année, à seize milliards. Si notre ennemie ne nous les donne pas, que ferons-nous ? Il est excellent de parler de la Pologne et de M. Korfanty. Mais notre destin ne se joue pas à Oppeln. allons-nous trouver tout à l'heure seize milliards ? Tel est le problème. L'Allemagne nous a promis des obligations, qui couvriront une part de sa dette. Supposons qu'elle les ait déjà livrées. Qu'en faisons-nous ? Comment les transformons-nous en argent ? Etudions cette question d'abord. Après quoi, la banqueroute évitée, nous aurons des loisirs pour aborder les hautes questions de prestige. On semble avoir complètement oublié que les ac,cords de Londres sont au premier chef, «et avant tout, des accords-financiers. '̃̃̃̃ Louis Latzarus.

flu pays

des fausses nouvelles

(De noire envoyé spécial)

Oppeln, 23 mai.

Les derniers 'événements silésiens ont tout de même secoué le vieux monde, et le Français, ignorant par proverbe la géographie, discute maintenant du bassin minier de Glewitz-Kattovitz avec une assurance de bon aloi.

La géographie, oui. Mais ]'histoire La Haute-Silésie est actuellement une sorte de. Taràscon de l'est de l'Europe où les nouvelles prennent vite l'allure de galéjades,, parfois tragiques. La vague d'assaut allemande de ces dernières vingt-quatre heures fut une vague regardée par le gros bout de la lorgnette. Jq veux, d'ailleurs, donner quelques exemples de ces « dernières nouvelles puisées aux sources sûres ». Il y a dix jours, me trouvant en conapagnie 'de deux confrères, parisiens, au centre même des informations polonaises, à Beulhen,Je fus abordé par un journaliste polonais qui, très ému, m'annonça la mort tragique, à Oppeln, de l'envoyé spécial du Petit Journal Georges Moresthe.

Je sursautais, ayant vu Moresthe quelques minutes auparavant, et je calmais mon Polonais.

Merci, me déclara-t-il avec un soupir, je télégraphie tout de.,suite aux journaux de Varsovie qui ont composé une nécrologie « encadrée ». Je n'ai que le temps de la décommander, mais, pour l'amour de Dieu, faites enlever les scellés de ses bagages à l'hôtel. Vous me rendriez un joli service.

Ce sont ces mêmes informateurs qui m'ont annoncé et. qui ont télégraphié au monde entier que les « chasseurs à pied » français avaient été désarmés par les volontaires allemands, à Gross-Strelitz,- à Kœnigshute ou' ailleurs, selon le jour, l'heure ou l'humeur. Les chasseurs de la division de Haute-Silésie sont beaucoup moins faIciles à approcher, et les Allemands ne l'ignorent point.

De l'autre côté de la barricade, (ici l'expression prend toute sa valeur), du oôté' allemand, les procédés sont les mêmes, mais encore exagérés Ce sont ces procédés qui servirent à certains .journalistes étrangers, lesquels posséjdaient une évidente nonchalance dans jla vérification des nouvelles « à sensation ».

C'est par eux que nous apprîmes, ahuris, la prise d'Oppeln, la démission, du général Le Rond, celle du général' italien de Marinis et le récit horrifiant d'un « maire allemand » crucifié et qui n'eut que le temps, en descendant de sa croix, d'écrire pour protester auprès de la haute commission

Galéjades, écrivais-je. Oui, mais mauvaise foi aussi. « On » a signalé avec complaisance la présence de nos. officiers en tenue parmi les insurgés. « On insista sur la bienveillante neutralité de nos soldats vis-à-vis des Polonais. Tout ceci est faux. outrageu-

:sement.

Ce cjcTIl faut dire sans cesse, malgré les notes officielles allemandes, c'est que le blason de notre corps d'occupation est demeuré sans tache. Ce, qu'il f^ut, répéter sans relâche, c'est que (5,000 chasseurs, hussards, artilleurs et soldats de tanks ont sans arrêt, sans repos assuré l'ordre partout où ils étaient, ce qui ne fut pas, commode.

Lorsqu'il se produisait un « coup dur », on demandait les Français. (Les Allemands de bonne foi, il y en a, ont reconnu officiellement l'impartialité des troupes françaises.)

J'ai vu, pour ma part, 40 hussards du 12° « de l'arme », patrouiller en demipelotons de dix, au milieu des feux d'infanterie, et protéger une ville silésienne, et deux compagnies d'infanterie italienne, dont une de mitrailleuses. (Ceci d'ailleurs est consigné dans un rapport officiel.)

J'ai vu le général Gratier, rentrant de Cosel, le képi de feuilles de chêne en bataille, sur, le coin de l'oreille, compter, goguenard, les vingt-sept trous « percés «par une mitrailleuse allemande dans la carrosserie du « torpédo » qu'il conduisait lui-même.

Il faut que J'on sache bien en France que si la'« catastrophe » fut évitée de justesse là-bas, c'est qu'il y a, de Kattovitz à .Oppeln, de Rosenberg à Ratibor, beaucoup.de « fourragères » vertes, jaunes, rouges aussi comme le sang, versé sans compter par la division des Diables bleus, laquelle tient garnison eii Haute-Silésie, loin des campagnes douces et des ciels de chez nous.

Paul Lenglois.

On se bat

en Haute=SiIésie

Que se passe-t-il exactement en Haute- Silésie ? On affirme, dans les. milieux officiels, à Paris, que le calme se rétablit peu à peu à la. suite des démarches faites par les représentants des puissances alliées. Le général Le Rond aurait même envoyé des nouvelles tout à fait rassu- rantes.- On voudrait pouvoir partager! l'optimisme officiel, mais comment croire que les passions déchaînées depuis des mois se sont calmées brusquement à la suite dé quelques paroles cabalistiques prononcées avec plus ou moins, d'ensemble par les commissaires alliés ? En supposant que les frontières polonaise et allemande soient rjgpureuse-. ment" "fermées, 60,000 'Polonais, sous le commandement de Doliva, et les 40,000 Allemands du général Hoefer, suffisamment pourvus de fusils, de mitrailleuses, de grenades et de canons, sont enfermé^, dans un étroit espace. Si le calme se rétablit dans des conditions pareilles, ce sera par un de ces miracles sur lesquels il est plus sage de ne pas compter. La lutte paraît être sérieuse entre Ratibor et la frontière tchéco-slovaque. D'après une dépêche du général Le Rond un corps allemand, qui avait, franchi l'Oder, le 24 au matin, aurait éié rejeté sur la rive gauche du fleuve par une contreattaque polonaise. D'autre part, on se bat avec acharnement au nord, dans le district de Rpsenberg.

C'est dans ces conditions que le Conseil suprême, qui doit. se réunir à Boulogne dans les premiers jours de juin, sera appelé à régler la question de HauteSilésie. Et on voit bien que des décisions importantes pourront être prises. Mais comment les ftera-l-on respecter ? Le problème ne sera pas plus simple parce qu'on aura retardé la solution. Jacques Roujon.

Les souhaits de M. Millerand à l'Angleterre

Londres, 25 mai. M. Millerand a envoyé au roi George V le télégramme suivant

En ce jour « de l'Empire », je tiens à adresser à Votre Majesté mes souhaits les plus sincères pour la prospérité du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et cTÏrïande, des Dominions) et de l'Empire des Indes, -je saisis cette heureuse occasion pour lui renouveler les assurances de ma fidèle amitié et les vœux que je forme pour son bonheyK; pour celui de S. M. la Reine et celui de la famille royale.

̃ Le roi George V, répondu Je vous remercie on ne peu plus cordialement, Monsieur le Président, pour les bons souhaits que vous m'avez si aimablement adressés Lt l'occasion de la journée de l'Empire, pour la prospérité du Royaume-Uni, ainsi que pour mon bonheur, celui de la reine et de ma famille.

Je saisis avec grand plaisir cette occasion pour vous' renouveler l'assurance de ma chaleureuse estime et des vœux que je porte du fond du cœur pour votre santé et pour voire prospérité, ainsi que pour le bonheur de la grande nation, aux destinées de laquelle vous présidez avec une si grande compétence.

« Nous sommes vaincus» proclame un journal allemand

Berlin, 25 mai. Le Frankfurlér-General Anzeiger publie un article appelé à faire sensation. En voici les principaux passages

La sentence a été prononcée. Il est nécessaire, en entrant dans cette époque, de se débarrasser de toutes illusions.

Nous n'avons, encore, que trop peu conscience de noire situation. Nous sommes vaincus, et n'avons plus aucune force. On devrait l'afficher à tous les coins de rue. Nous sommes vaincus Nous sommes vaincus En effet, tant que nous ne serons pas pénélrJs de cette vérité, qui, en soi, n'est nullement une sentence de mort pour l'éternité, il ne sera pas possible de trouver le vJiernin conduisant à une nouvelle vie.

H. DE VILLEMESSANT Fondateur

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A LA CHAMBRE

La Politique extérieure

Interventions

de M.. Briand

Il v avait bien moins de monde, hier,, en séance. Les interpeMations qui se prolongent perdent certainement de leur intérêt, et après d'intervention de M. Briand, la détente qui s'est produite hier était à prévoir.

Discours de M. Noblemaire -•- Cependant, M. Noblemaire a prononcé, un excellent discoure. Il commence par définir ainsi la politique qu'il voudrait voir 'pratiquer à la France M. Noblemaire. Quelle doit donc être notre politique '?

Il faut imprimer à la prépotence britannique le contrepoids de l'affermissement de notre politique continentale traditionnelle. Il faut faire, au monde national et international du travail, sa juste part et enfin, une fois l'Allemagne mise* hors d'état de nuire, il faut esquisser les grandes lignes d'une possibilité de coopération de travail avec' elle.

A Genève, plus de quarante nations sont représentées à la Société des Nations je me suis entretenu avec les membres éminents de cette Société. Leur presque unanimité s'étonne, en reconnaissant les droits dela France et en rendant hommage à ses sacrifices, qu'elle attende encore son dû, alors que l'Angleterre, par exemple, a déjà reçu une large part du sien par la reprise des colonies allemandes et de la flotte de l'Allemagne. Les 'diplomates eussent du rester à la préparation (le l'œuvre et les Parlements et les gouvernants eussent dû se ré- server l'action.

Le moment est venu de dire à l'Angleterre, avec une amitié d'égale à égale, que nous voulons marcher avec elle côte it côle et non à sa remorque. (Applaudissements à droite.) L'orateur préconise une politique de réalités en Bavière comme en Hongrie et en Turquie.

Il rend hommage à la sagesse du monde ouvrier français qui nous donne uïie supériorité marquée dont il faut savoir, profiter.

L'onateur dit qu'il faul, partir de la situation créée par d'acceptation de i'iiillimaluni. L'occupation de il a Ruhr et d'autres territoires doit être 'Considérée comme un moyen suprême et presque déses-

péré. ̃̃̃ ̃•- --̃̃ •« ••

L'occupation de la rive ,gauche du Rhin ne nous a pas donné ce que nous en attendions, 'par.ee qu'elle «'a été qu'une

occupation .'militaire.

L'orateur (préconise la mobilisation de notre créance.

M. Noblemaire. Ou bien la mobilisation de notre créance sera rapide ou elle exigera de tels sacrifices en hommes et en argent. qu'il faudra bientôt la considérer comme illusoire.

Il faut donc trouver le plus rapidement possible des preneurs pour les bons allemands des séries A et B. Pour cela, il faut aller frapper à la porte de ceux qui possèdent l'or, c'est-à-dire principalement en Amérique. Après avoir constaté que .l'Amérique ,nous est restée fidèle, le député des Hautes-Alpes -déclare qu'eue peut nous aider puissamment -dans da mobilisation de notre 'dette.

M. Noblemaire. L'heure qui vient, nous le sentons que c'est l'heure de l'Amérique. Mais l'Amérique n'acceptera les bons allemands que si en Europe la maison est en ordre. Le relèvement commun ne viendra que du travail. M. Briand a rapporté de Lon dres plus de possibilités que de solutions.

Une brève intervention du docteui Peyroux,qui argue de la note du Temps, pou r .émettre des .réserves .sur les promesses faites par île chandelier Wirth à M. Sl.re-es.mann, chef du .parti populiste,, amène une protestation de M. Briand M. Briand. 11 serait sage, dans des discussions aussi graves, de ne pas apporter des articles de journaux.

Après Londres, les décisions prises ont été portées à la connaissance de l'Allemagne. Le docteur Wirth a déclaré que c'était une nécessité pour l'Allemagne vaincue de reconnaître ses obligations et de les remplir, et depuis, it toutes nos sommations, il a donne satisfaction. Je n'ai pas le droit a priori, de me méfier du gouvernement ailemand et de compliquer sa tâche, au milieu de grandes difficultés, expose qu'il est à des manœuvres de réaction chauvine et militariste. Cela n'est pas une longue -confiance à faire. Nous ne saurions être dupes. Que demain le débiteur essaie d'esquiver sa dette comment le pourrait-il devant notre force tenue en réserve ? ?

Dans tous les grands pays, on rend jus-, tice à la modération de la France. Notre politique n'est donc pas si mauvaise et on peut l'appuyer au moins pendant toute la période d'expérience nécessaire. (Vifs applaudissements.) •, Discours

de M. Barthélemy

Avec M. Barthélémy, ,1e ton change, la discussion reprend )Ie calme et ;la gravité qui conviennent,. Les arguments de l'orateur vont du reste amener M. Briand à intervenir.

L'orateur juge d'abord qu'avec les accords de Londres, nous sommes en présence du tait accompli.

M. Barthélémy. Si nous pouvons juger les auteurs de l'accord de Londres, cet accord subsiste nécessairement.

Nous pouvons avoir notre opinion sur la manière dont les intérêts de la France ont été défendus, à la commission des réparations et regretter que le délégué français ne soit pas venu s'expliquer ici.

II y a des précédents et M. Andrieux quand il était préfet de police, défendait sa gestion à la tribune. M. Dubois aurait pu


nous dire comment il avait trouvé son chemin de. Damas. Vous avez conseillé à M. Dubois de ne pas monter A cette tribune cependant, il a jugé bon de s'expliquer devant son groupe..

M. Briand, M. Dubois est à la fois délégué de :u* France et président d'une commission internationale. Il m'a offert de monter à la tribune pour affirmer, l'indépendance de sa conscience. je n'ai pas voulu qu'à mon service il risquât de compromettre sa haute fonction internationale. Mais il m'a dit je suis député et je puis expliquer mon rôle .h mes amis. C'était une tout autre chose et il y a ici une nuance facile à reconnal-

tre.

M. Joseph Barthélémy. On peut aussi regretter que le gouvernement ait cru devoir s'abriter derrière la commission des

réparations:

M. Bri^ad. Je prends pleine responsabilité.; je fais le plus grand éloge de l'action de M. Dubois: qui a réalisé l'unanimité de la commission. Le traité, a joué, je ne pouvais pas ne pas le constater en toute vérité, mais sans vouloir esquiver mes responsabilités.- .'̃

Lu Chambre, au moment du vote, prendra les siennes.

L'application des sanctions

Mais une autre partie du discours de M. Barthélémy, relative à .Implication des sanctions, va amener M. Briand à faire 'des déclarations plus importantes. M. Barthélémy. Si un manquement se produit de la part de l'Allemagne, comment joueront les sanctions ? '?

M. Briand. A Londres, fious avons fait une déclaration destinée à l'Allemagne où après avoir constaté toutes ses carences, nous avons dit que nous allions mobiliser et que nous accordions un délai jusqu'à l'exécution de notre geste,' ajoutant que la sanction jouerait si l'Allemagne manquait à ses engagements.

Vous dites « Je suppose que demain l'Allemagne manque à une de ses obligations. Que se passera-t-il ? Sera-t-il nécessaire de reconvoquer le conseil suprême et de délibérer à nouveau »

Je distingue.

'S'il s'agit d'interpréter des faits qui n'auront pas. été antérieurement soumis aux alliés et réglés par eux; oui, il faudra réunir le conseil suprême c'est une nécessité du traité. Quand le conseil des ambassadeurs n'aboutit pas, on a recours au conseil su-

prême. ̃•

S'il s'agit, au contraire, de faits déjà enregistrés, comme les carences déjà constatées, et si l'Allemagne refuse de s'exécuter, que se passera-t-il ?

La France enregistre cette carence, et c'est 'alors pour chacun des alliés le droit de procéder à la sanction.

le colonel Girod. Le devoir.

M. Briand. Le droit.

Dans quelles conditions ? 2

Comme il convient de grouper les forces alliées pour que la sanction soit plus forte et pour la rendre plus utile, si elle porte sur un gage solidaire, que fait le gouvernement français ? ?

Il télégraphie. aux Gouvernements anglais et belge que sa volonté est d'agir ainsi, qu'il prend ses dispositions en conséquence, et'i] les invite à faire de même. t

S'il donne des instructions à ses troupes, les Gouvernements alliés en ont à donner également aux leurs. (Interruptions à droite).

Une voix à droite. Et si' les alliés ne vous suivent pas ?

M. Briand. Devant un manquement comme celui-là, je ne veux même pas admettre qu'un seul d'entre eux songe à se soustraire à l'exercice de la sanction. (Applaudissements au centre et à gauche.) Je .p'ainag l$,<3roit de le..supposer (Vifs applaudissements sur les mêmes bancs.) Lors d'un' 'manquement i'éceriïmeri't 'constaté, nous avons décidé, comme sanction, d'occuper Ruhrort, Duisbourg et Dusseldorff dès le lendemain, les Gouvernements anglais et belge ont donné les ordres nécessaires pour nous appuyer. (Applaudissements.)

Supposant.te cas Mes Alliés ne pourraient nous 'appuyer, M. Briand ajoute Nous ferons alors ce que nous avons à faire par nos propres moyens, mais non dans les conditions de.rupture qu'on a envisagées.

Nous le ferons « sans », non pas « contre ». (Vifs applaudissements au centre et à gauche.)

M. Barthélémy termine enfin son exposé en s'occupant de la question financière .telle, qu'elle résulte dies accords de Londres.

Et il demande au gouvernement ce qu'il 'Compte faire.

M. Barthélemy. La situation est, difficile nous côtoyons l'abime. Il faut que le gouvernement nous dise, avec sa haute autorité, qu'il est criminel de se jouer des destinée du pays, et que, quand on présente les réformes fiscales que nous avons votées comme une aberration, on se rend cou, pable d'un crime contre la nation et de défaitisme fiscal. (Vifs applaudissements.) En terminant, notons encore une intervention de M. Rezaiid, qui s'occupe spécialement de ila Haute-Silésie, et qui supptlie le 'gouvernement d'être inîïexihle sur cette question.

La suite de la discussion est renvoyée à cet après-midi, trois heures.

Feuilleton du FIGARO du 26 mai 1921

1t

L'Amour enseveli

SUITE

» Je n'ai pas eu le courage de 'te revoir Je n'aurais rien pu te dire, tu m'aurais embrassée, j'aurais mis la tête sur ton épaule et tout le, silence serait rentre en moi.

» Sois courageux, mon Pierre, je h avais de bonheur qu'en toi et je ne voulais que te rendre heureux. Mon pauvre petit, comme je t'embrasse et au mi,lieu dey quelles larmes, mon Pierre chéri

̃ » DENISE. »

Pierre rentra, ce jour-là, plus tôt que d'habitude. C'était le jour où l'Allemagne devait faire savoir si-elle acceptait les conditions de l'armistice à onze heures, la nouvelle de son acceptation était officielle le congé de l'après-midi fut accorde tous les services et admi-

nistrations.

Pierre prit à grand'peine le train de Versailles pour Paris, tant la foule était dense Tout le monde se précipitait à

Copyright avril 1921 by Pierre. Courtois. Tous droits de reproduction, traduction et adapation réservés pour tous les pays.

Au Sénat

L'éloge fùnèbre

de M. Emile Combe?

La séance est levée en signe de deuil M. Alexandre Bérard, qui préside, annonce, en ouvrant la séance, que, -M; Emile Combes est mort. Il incarna, ditil, tout un parti et toute une politique. Il rappelle que, né dans les;Cévennes, M. Combes fut médecin dans la petite ville de Pons. Elu sénateur, il fut ministre de l'instruction publique du cabinet Bourgeois, en 1895, pdis président du Conseil en 190g,

Ce. que fut .te ministère.Cembjg~a.vec. le général André à la guerre et-, M. ̃Pelle tan à la mariné, on n'en 'à pas perdu le souvenir! V, \v, ̃ Mais M. Alexandre Bérard, qui est un pur républicain de gauche, affirme 'que M.Emile Combes! a rendu de grands services à son pays. .•̃:•̃̃• ̃ ̃̃ M. Alexandre Bérard. Le pays ne saurait'oublier que ce fut son ministère qui fit le rapprochement avec l'Italie, 'scella l'entente cordiale avec l'Angleterre, préparant ainsi les alliances qui assurèrent le triomphe de la Patrie et du Droit durant la grande guerre. (Vive approbation.)

Pendant cette guerre, il fut une heure où on s'efforça de grouper, tous les chefs de parti dans un même gouvernement pour faire face à la tragique ruée de l'ennemi. Combes y eut naturellement 'sa place; à côté des autres chefs de partis, dans llémulation de tous pour le salut de la France. (Très bien très bien !) :•• La séance est levée- en signe de deuil. .L'aménagement du Rhône

La seconde séance est ouverte quelques minutes après et on reprend le projet d'aménagement du Rhône. M. Berlhelot-, dans un discours très étudié et d'un caractère technique, fait certaines réserves sur les résultats financiers.de l'entreprise. Il demande, que le Parlement puisse exercer un contrôle étroit. ̃ ..̃ ̃ M. Le Trocquerj- ministre des travaux publics* insiste, dans un éloquent dis. cours, pour le vote du projet dont il signale les avantages ̃̃̃̃̃̃• ̃̃̃ '̃̃'̃̃ "•̃̃•̃ M. le ministre des travaux publics. En résumé, économie annuelle de 6'millions de tonnes de charbon, irrigation de 6.000 hectares de terrain, construction d'une voie de navigation accessible aux chalands de 1.200 tonnes, tels sont les buts poursuivis et que le projet soumis au Sénat permettra d'atteindre.

L'œuvre du Rhône sera la plus grande qui ait jamais été réalisée dans notre pays au point de vue économique. (Tr. b.) Il s'agit de faire des dépenses éminemment uroductives. (Appls.) Réaliser le Rhône, c'est donner à notre pays plus de richesse, plus de prospérité, c'est en même temps lui 'donner plus de liberté et plus d'indépendance. (Vifs applaudissements.)

Après un bref discours de M. Paul Strauss et des interventions tumultueuses de M. Dominique Delahaye, on vote les articles et l'ensemble du projet avec le texte de la Chambre. °

Séance aujourd'hui. C'est seulement lundi que commencera la discussion du budget des dépenses recouvrables. Louis Chevreuse.

InformaHôôf-DOIitiQU8S

Un remède à la crise des loyers. Dans sa réunion d'hier, la commission de législation civile et criminelle de da Chambre 9. adopté, sur le rapport de Guibal, Ja proposition de loi de M Edouard Ignace, tendant à interdire les changements de destination des locaux qui, à la. date du 15 avril 1921, étaient affectés à l'habitation, àyisi que la transformation en meublés des locaux loués nus.

Les poursuites contre M.. Barthc. La a Commission chargée d'examiner la demande en autorisation de poursuites contre M. Barthe, député de l'Hérault, s'est réunie hier à la Chambre.

Après un échange d'observations, les onze membres qui composent cette Commission ont décidé de prendre l'avis du garde des sceaux avant de se prononcer. L'Union du commerce- et de. l'industrie pour la défense sociale, que préside M. Louis Dubois, député de la Seine, président de la Commission des réparations, a donné, hier, son banquet hebdomadaire au restaurant Ledoyen.

Au dessert, M. Marlih Saint-Léon, président de l'Association nationale pour la protection légale des travailleurs, a faitHm saisissant parallèle entre le syndicalisme :ouvrier d'autrefois et celui d'aujourd'hui. La participation aux bénèliçcs. La Commission paritaire permanente pour l'étude de la participation aux bénéfices, se réunira au Palais d'Orsay samedi, sous là présidence de A. de la Villesboisnet, ancien député, pour discuter un texte de loi imposant aux concessionnaires de l'Etat, des départements et des communes, l'application de la loi du 26 avril 1917, sur les' sociétés anonymes à participation ouvrière.

Paris pour voir l'esprit de la ville et son animation. Ce,lle-ci était extraordinaire. Un peuple immense semblait sortir du sol, jaillir des coins de rues, s'élancer, comme une lave, des bouches du Métro. La place de la Concorde n'était plus qu'une houle humaine, et toute l'avenue des Champs-Elysées, dont la chaussée était envahie, roulait une armée de gens, jeunes et vieux, des femmes et des enfants, des poilus qui allaient, se tenant par le bras et chantant à tue-tête. C'était la joie, la joie de la Victoire et de la Délivrance Des camions, garnis de grappes d'Américains, marchaient dans la cohue, au milieu des hourras, dés beuglements de trompe, des coups de revolver tirés en signe de réjouissance. Un long monôme de lycéeifs se développait, serpentait, se faufilait à travers la foule, se disloquant pour se reformer aussitôt s'allongeait en.chenille.du côté de la statue de Strasbourg. Les" drapeaux sortaient des fenêtres, pavoisaient les façades, éclairaient les balcons. Et déjà, de place en place, des, instruments accompagnant des chanteurs attiraient des groupes qui reprenaient les refrains en chœur. C'était la joie, l'a joie, lai joie La vision sanglante était chassée comme la brume par le soleil. L'ombre de tous les morts et de tous les- deuils restait encore, mais le peuple respirait la victoire, comme un grand souffle venu du large.

Pierre se mêla à la foule, avant de rentrer chez lui. Il se baignait, lui aussi, dans la joie universelle. Il .était heureux pour son pays, pour son histoire et pour lui-même qui ne tarderait pas à ê.trr rendu à la vie libre, à son travail, à son amour- La pensée de, Denise, apaisée

(26)

LE MONDE & kAiFILLE

A L'ELYSÉE

̃ Le président de. la 'République et Mme Millerand, accompagnés de M. Jean Millerand, ont visité hier matin, à Bagatelle, l'exposition de l'Association des Artistes de I'arris.. ,1 ̃̃.̃•-

RENSEIGNEMENTS MONDAINS.

Bal d'une très grande élégance, avanthier; chez la baronne Roger, en son hôtel la rue François-Ier.

"Reconnu i

Duchesse et Mlle de Brissac, duchesse.de Bisaccia et. Mlle de' La Rochefoucauld, duchesse et 'KfUtf-d'Hurcoui-t, prmees et 'princesses' •' Albert/ eit Jacques de Broglie, conite -et 'comtesse-, de iiVJeï:Ca? loi, princesse H: de Ligne, duchesse de.Dpt-".matie, marquis et marquise des Isna.fds, com- tesse Gaston de Mpntésquiou, marquis et marquise de Blàcas, cqmtes et comtesses ̃. et E.-Ue 'La'- Rochefoucauld, 'comte et MlleChabrillan, comtesse Ch. de Vogué, princesse de La Tour d'Auvergne, marquis, et; marquise de Bouillé, marquise et Mlle dé Lùr 'SuFûces, comte et comtesse dé Beauffort; comte et comtesse 0. de Jumilhac, comte et comtesse J. de Ganay, comte et comtesse S. cfe Montebella, comte et comtesse R. de Vogué, comte el comtesse G. de Chabannes, Mme de Sinçay, marquise et Mlle de Mun, baron et baronne E. de Barante, comte et com-\ .tesse de Castellane, comte ot; comtesse du Luarl, comte et comtesse R. d'Ormesson, marquise des Monstiers-Mérinvïlle, comte et comtesse d'Oilliamson, colonel de Marigny", comte et comtesse A. de Fels, comte et comtesse de Bromond d'Ars,duc de La lorce,prince Achille Murat, duc de Lorge, comte B. de Durfort, comte A. de Pourtalès, comte Olivier de La Rochefoucauld, marquis de Boisgelin, marquis de Brazais, M. A. de Fouquières, M. Champion, M. G.-H. Manuel, M-( ft'ingué, etc.

Parmi les dernières nominations dans la Légion d'honneur, nous lisons à l'Officiel:celle de Mme Moreau avec la belle citation suivante

Mme veuve Moreau (Adolphe), née De!orme (Jeanne-Adèle), fondatrice du Secrétariat français des villages libérés. A fondé et présidé avec autant d'activité que de dévouement une œuvré importante de relèvement matériel et moral des villages libérés, qui a déjà distribué des dons considérables aux habitants et qui seconde efficacement l'action de l'école et l'Œuvre des hô-' pitaux et hospices. A organisé, 'tant en France ̃que' dans les colonies, pour l'adoption des com-

!munes 'dévastées, une active propagande qui a;

,produit 'déVast~es, une. p~us PI'o.pagande qui j;¡

.produit les résultats, tes plus féconds.. ..>

Le lieutenant Roger Janet et Mme, -iiéfs Oâiicheron, Sont heureux de nous faire part de la naissance de leur fille, '.Odette. .l La comtesse Maurice des Monstiers-Mé- rinville et sa fille, Mme de Galliffet, partent. pour Cadenabbia, où elles passeront le mois de juin; ̃̃' ••̃•

BIENFAISANCE

La fête organisée au Cercle interallie par la comtesse Jean de Castellane, en faveur des œuvres annexes des Syndicats féminins de la rue de l'Abbaye, y a obtenu, avant-hier, un grand succès.

Ainsi que nous l'avions annoncé, elle consistait d'abord en un concert de jour, auquel la marquise de Vesins, M. Panzera, de l'Opéra-Comique, et l'éminent pianiste M. Borchard avaient apporté leur artistique concours, et qui trouvèrent dans les applaudissements de l'assistanèe la récompense de leur bienfaisant effort. La seconde partie eut lieu le soir, dans le salon des fêtes du Cerclé, et après une suite de danses très animées, se termina par un régal artistique également remarquable. Le grand chanteur Koubitsky y fut acclamé et tint l'auditoire sous l'impression de sa vpi^c et de son talent hora.pair.> fLa; <i stïrprise- ». de- lii ;sôiréè: fut l 'atfditioii J aussi .bieà)iq«e :1a < visjou .de.Jaj.marquisje ;dJ2 Mohernando, qui, coiffée de la mantille :dJ2 son pays et s 'accompagnant elle-même à, \h guitare, se révéla, dans une suite d'airs espagnols, une cantatrice exquise en même temps que sa beauté et sa grâce lui faisaient un succès personnel très grand.

Nous avons signalé récemment l'oeuvre si intéressante créée par l'Association dite de, la Chaussée du Maine et qui consiste en un Foyer ouvert, à côté de la porte de Versailles, aux pauvres gens de la Zone.

L'œuvre vient de s'agrandir d'une annexe. C'est au profit de cette annexe que seront donnés, par Mlle Suzanne Bréval et M. Bruce Simonds, à la Société de Géographie,, deux très beaux concerts l'un aujourd'hui, à quatre heures un quart; l'autre, mardi, à neuf heures du soir. QJuvres de Bach, Chopin, Rameau, Lekeu, Ravel, etc. v Le prix des places est de cinq à vingt francs. On peut en prendre au siège même de la Société de Géographie, 184, boulevard Saint-Germain.

Le bal « Arc-en-Ciel de demain clôturera lumineusement, à cause des soins particuliers de décoration et d'éclairage qui y sont apportés, la série des bals des quatre vendredis de mai »,, donnés au Théâtre deç Champs-Elysées, au profit d 'œuvres de

Reims. •"̃'̃

Le Tout-Paris élégant ne manquera pas d'yvenir. Il y aura l'occasioiï'd'applaudir, entre autres attractions, la troupe du Perchoir et les fameux danseurs, Mlle Moss et M. Fou1- tana. On trouve des places dans toutes les agences de location et au Théâtre des ChampsElysées.

CERCLES

Le comte Jean de Cossé-Brissac, présenté par le comte de Brissac et M. Salànsou, a été

maintenant par la guérison de son enfant, s'unissait à toutes ses pensées, et, vibrant d'allégresse, Pierre projetait de la voir à la fin de l'après-midi.

Il arriva chez lui vers trois heures. La lettre de Denise l'avait devancé. La concierge la lui remit. Pierre la décacheta vite pour la lire tout de suite il y-'avaù. d'autres lettres avec elle, mais c'jbsjv celle-là qu'il voulait ouvrir tout d'abord; En montant l'escalier, il la lut.

Aux premiers mots, quelle- stupéfaction Il. ne comprend pas, il prend l'enveloppe pour, regarder- si la lettre est bien pour lui oui, cette lettre.est pour lui. c'est bien Denise qui .l'a écrite, il ne se trompe pas, mais n'est] il pas le jouet "d'une hallucination ? 't Vite, il rentre chez lui pour se possét der mieux. Il lit avec quéls yeux d'éf pouvante le papier qu'il ne tient qu'en*tre des doigts tremblants, le corps set coué de convulsions, le coeur battanTsj fort qu'il lui semble remonter dans-, sa

~orge. trest obligé de s'asseoir, car ii

̃g'orge. îr est obligé de s'asseoir, car' il

va tomber, il- lit jusqu'au bout chaque mot précipite les battements de son cœur, et maintenant sa bouche s'est crispée. ses lèvres se sont collées l'une à l'autre, sa langue s'est épaissie et n'a plus de:salive. Pierre étouffe. Une agitation nerveuse remue tout son être qui l'eût vu, l'eût pris pour un homme frappé' de démence tout d'un coup- et son aspect aurait fait peur A cet instant, il n'est plus qu'un cri Denise Denise Denise Il s'est levé, mais. pour s'abattre au's-, sitôt sur le divan dont il mord l'étoffe et qu'il déchire, comme une chair, avec ses ongles. Il veut se frapper lui-mênie,

reçu membre permanent du Cercle de l'Union Artistique, au ballottage d'hier.

Une soirée musicale aura lieu ce soir jeudi pour les membres du Cercle. ̃ l,e président du Conseil, ministre des affaires étrangères, a donné un déjeuner dans: l'hôtel dcï l'Union Interalliée, en l'honneur de M. Walter-B. Harris, correspon-

.daa^di^Tîm<%à Jançerv

Assistaient -,$ ce'fljfjeuiïei;; !'̃

<

MM. Walter B. Harris, André Lebon, Philip!pârt;- île "Oâtiueray, Max -Boucart; -d'Herouville, •Quialleace, Malcgarie, R. Rayijaud/.H. ;Giraud, Boissonnas, RegnauU,, Çriolet, Ben Ghabrit, com,te (JePèret.ti de La ftocqa, MM. de Beauniai-chais, Jossô- 'Cui'ély, ̃ de Sîltoc, Bérgeton, Angihieiar, Maurice Reclus..̃tccii'i

'MARIAGES

_,» i'

C'est au milieu d'une très nombreuse et élégante assistance que S. G. Mgr Costa :de Beauregard,bénissait, avant-hier, à Saint-Philippe du Roule; le mariage de sa nièce, Mlle Alix Costa de Beauregard, fille du comte Olivier Costa dç. Beauregard et de la comtesse, née. Valaiiglart,. avec le comte Dugon, élève de l'Ecole Nationale des Chartes* fils du marquis Dugon et de la marquise,' née MafeschalVe/et. Les témoins de la mariée étaient le comte Adrien de Germiny, commandeur de la Légion d'honneur, son arrière-grand-père, et le marquis Costa de Beauregard, son oncle ceux du marié le vicomte Dugon, son oncle, et la marquise de Montmarin, sa tante. La quête a été faite par Mlles Anne-Marie Costa de Beauregard et Marguerite Dugon, conduites par MM. François de:la Noue et Paul. Costa de Beauregard.

On annonce, de Poitiers, 'les fiançailles' de Mlle Annie Doumerc, fille du commandant Doumerc et de Mme, née Vandier, avec M.'Joseph Grassin-Delyle, fils de M. Eugène Grassin-Delle et de Mme, née Audigé.̃̃

On annonce le prochain mariage de Mlle M,: de Robien, fille du comte et de la .,coin'tés,s,e,: née yirieu,, tous..deux, décédés, £ave.ç. le ço^nte. (ie- E.afcy dé La Villedubois, 'fils' dul'viçomté d'è/Fâfcy., décédé, et de la.vi-

'cofc'tU'se/'nëe'tl-'iBmtiriaH. ̃•

̃i.r-r:, On .annonce les .fiançailles de Mlle -fJTvonné Esplyèhtde'Lâ Villësbois'nét, fille du, 'vicomte RobgTt.Espivént de La; Villeboiânet, chevalieradé la1 Légidit 'd'tionneur, et de la vicomtesse, née de Bonnâult d'Houët, tou^ deux déoédés, 'avec lé comte Ernest de Pas, décoré de la Médaille militaire, de la Croix de guerre et de la Military', Cross, fils et beaufils du comte et de la comtesse de Pas, née Rainvillers.

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Fernande d'Abnour, fille du contre-amiral ..comte d.|Abn(jur, décédé, et de la comtesse :d'Abnoù'r,! avec _M: Louis Lestelle, avocat ̃agréé près le Tribunal de commerce de la ieine. ̃ ̃ ̃ ̃

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Marie-Louise Goldet, fille de M. Henri GolJet. et clé Mme, née E. Deutsch de la Meurthe, avec le comte du Vivier de Fay-Solignac, fils du marquis du Vivier de Fay-Solignac et de la marquise, née Oberkampf.

On a célébré, en l'église Saint-François de Sales, le mariage du docteur Octave Claude, ancien interne des hôpitaux, ancien chef de clinique de la Faculté, fils du docteur À'bei-Claude, avec' Mlle Marie Dupré, petite-fille du peintre Jules Dupré. Le mariage.;ciyil avait- eu ;lieu à';la mairie du dixseptième arrondissement. M. Millerand, président de la République, était ^témoin de la mariée. >'

nH.DELJ/LiUii ,itl l f'f!lil.i'J«'i ï.'ïjÙ. fl! V I i Ir/'lfO'l Rappelons qu'un servicei pour le, repos de l'âme dii comte Albert de Kergorlay sera célébré, aujourd'hui jeudi, dix heures, en l'église] Saint-Honoré d'Eylau.

En raison de l'absence de plusieurs membres de la famille, la messe qui devait être célébrée le vendredi 27 mai, à Saint-Philippe du Roule, pour le repos de l'âme de M. Auguste Bopp, ministre' de France, décédé le 14 mai à Pékin, est reportée à une date ultérieure. ̃ Nous apprenons le décès, après quelques heures de maladie, de M. Léon Bodereav, père de M. Pierre Bodereau, sous-préfet de Rambouillet.

LeS/obsèques o,n.t été célébrées hier,, à l'église- Saint-Pierre de Chaillot.

Le président. de la République s'était fait représenter à Ta cérémonie, par le commandant Fontana, de sa Maison militaire. On annonce la -mort de M. Gustave Millier, vice-président du' Conseil national suisse et chef de l'ailé droite1 du parti socialiste, décédé, mardi, à la suite- d'une chute. On annonce là mort de' M, Louis Mîq, inspecteur général honQra;ire çles postes et té.légrap'hes,t ancien, directeur depar, tèmefltal Wl^'SeiaE'cleyAlier;^ lâ.^Legipn d'hpn"n'eir. ̃̃̃ r, Nous apprenons-. lai mort de M. Trévise •Thàlyi, iprâsidant'jdeiiîa'iGour: d'appel de la 'Guadiélo«4}e.tii9liia3fq lt. ;io: ̃ '• l/n seryieev anniversaire aura lieu samedi 28 mai, à dix heures, en l'église de Saint-Pierre de Chaillot, ,ppur Mme la marquise de Faiis. Cet avis 'tient lieu d'invitation. f,:y

..M. Enriq^e Fox vient.-de mourir à Buenos-Aires.

Sèrigny.

'.prendre' n'importe quoi, à portée de 'sa main, ce coupe-papier, ce vase, ce flacon, quelque chose qui pourrait blesser et tuer ouvrir la fenêtre et s'élancer dans le vide. se précipiter contre le mur pour se briser la tête.

Va-t-il appeler au secours ? Il aurait voulu que quelqu'un fût là, le premier venu, auquel il aurait crié sa douleur, comme si cela eût calme son désespoir. 11 demandait une aide, une protection, le miracle d'une intervention. Il n'était pas possible qu'on le laissât dans cette détresse. Il criait « Denise » Espérait-il que ce cri d'abandonné ferait, lui, le miracle? N'allail-elle paslrap,per' à l'a' porte," ouvrir Ta muraille, reve,'riir, comme hier, les bras tendus, et l'arracher 'à ce cauchemar i II criait « Denise » en vain, Ses yeux tombent sur sa table de tra.vail, sur le piano, sur le portrait qu'il aime.; revoir tout cela anime de nouveau son désespoir tout un monde de e souvenirs palpite dans cette vision ah comme il voudrait que ces souvenirs eussent la force de soulever la pierre du sépulcre et de ressusciter la lu-

mière

Il s'épuise inutilement. Il"est pris de colère, il a des mains d'assassin, il voudrait égorger, frapper d'un coup de poignard, broyer. Il s'est jeté par terre dans une convulsion. b& silence tombe sur lui inexorablement. Il n'y a, venant par bouffées de la rue, que des bruits de pas sur le trottoir, des cris et des chants, une rumeur de gens qui vont vers les boulevards pour manifester. Cette rumeur l'exaspère. Elle l'exaspère davantage, à la .détonation, qu'il 'en-

Mort de 1. Emile Combes

MrEmile-Combes, sénateur de- la Charente-Inférieure, est mort avant-hier soir dans sa propriété" de Pons, près de Saintes.

U est njort peut-on ne pas souligner cette parficulafUe- ? quelques heures après que M. Jonnart, premier ambassadeur de France auprès du Saint-Siège, depuis la dénonciation du Concordat,, s'était embarqué pour Rome.

M. Emile Combes était né à Roquecourbes, un, petit village du Tarn, l§ 6 septembre n,1835. Il avait quatre-vingt-

:six -ansl; ̃̃̃ ̃̃̃̃'̃̃

Docteur en médecine, docteur es, lettres, jVl. J^njile Combes entra tard dâiis la vie politique. Il avait quarante et un an lorsque les'habitantBîdePons l'élirent maire de leur commune. Cette .magistrature, d'ailleurs, fut éphémère.. Peu de jours après son élection M. Combes fut révoqué par le gouvernement du 16. mai. De nouveau-maire de Pons l'année suivante 1877 ce n'est que huit ans plus tard qu'il se présenta pour la première fois, et avec succès, aux élections sénatoriales. Au Luxembourg, le docteur Combes témoigna bien vite de sa vigoureuse activité et en 1889 il était désigné pour « rapporter les lois sur les dépenses de renseignement primaire. Désormais. M. Combes se consacra aux questions d'enseignement. Il prétendit organiser l'Ecole, non seulement l'école sur le sol de France, mais encore l'école lointaine et jusque sous les cieux des tropiques.

Cependant il s'occupa de marine sous le ministère Casimir-Perier, et comme vice-président d'une commission extraparlementaire, fit preuve de quelque compétence.

Dans les années 1893 et 1894 nous retrouvons le docteur Combes vice-président' du .'Sénat' et en 1895, ministre de l'instruction publique, des beaux-arts et des cultes .dans 'le \cabiriet Bourgeois. Là, il inaugura envers le Vatican, cette politique qui,, dix. anhées plus tard, devait aboutir à la séparation des Eglises et de l'Etat, Président du groupe de la gauche démocratique au Sénat, il soutint avec une inlassable ferveur le ministère Waldeck-Rousseau de 1899 à 1902. Président de la commission de la loi sur les associations, il lutta farouchement pour son adoption et dénonça à la tribune du Sénat, dans un discours néfaste et mémorable, « l'incompatibilité morale de la profession d'éducateur avec la doctrine et les mœurs de la vie monacale ».

Le docteur Combes succéda à Waldeck-Rousseau. Le 7 juin 1908, il prit, avec là, présidence du. conseil, le portefeuille de l'intérieur. Tant à l'égard du régime concordataire qu'à l'égard des congrégations, il accentua,, en l'aggravant, la politiqué de son prédécesseur. Pour la soutenir, il créa ce « bloc des gauches » qu'illustraient jusqu'aux socialistes avec Jaurès à leur tête. Démissionnaire en 1905, M. Combes reprit sa place, dans la /Haute-Assemblée. Il revint une fois encore au pou-

voir, 'ën'lè'clie"' gtiétce; `qüâiic~' 1~

voir, en plènte"' guerre; 'quand' M..

Briand, forrrmnt"«Hî -ministère d'uniob nationale, lui offrit d'y entrer comme mirirstreticl'Etat, en mêtoe temps que M. Denys Cochin.

M. Emile'Combes fut toujours réélu sénateur de la Charente-Inférieure depuis 1885. Il laisse quelques ouvrages d'histoire et de philosophie et, entre autres, un curieux essai psychologique sur saint Thomas d'Aquin.

Comme on le voit, la carrière de M. Emile Combes fut longue et son rôle politique considérable.

Il demeurera dans les souvenirs comme une sorte de champion systématique de la laïcité, comme l'ouvrier laborieux et actif de cette loi de séparation des Eglises et de l'Etat qu'une singulière revanche du sort voue â l'oubli à l'heure même où son instigateur descend au tombeau, comme le promoteur de cette politique du « bloc » si tristement étroite, partiale et sectaire. Le nom d'Emile Combes, les actes de son gouvernement resteront, en dépit des bouleversements immenses que la France .a subis depuis, l'objet de haines et de malédictions.•̃

Toutefois, il est équitable de dire.qu'il fi\t un patriote exact et que l'homme, valait mieux que son œuvré, inspirée par le plus mesquin, par le plus méprisable esprit de" parti. M. Aristide Briand, président du Conseil, a chargé le préfet de la CharenteInférieure de 'transmettre ses condoléances à la famille de M. Emile Combes, dont les obsèques auront lieu dimanche, à deux heures, à Pons.

tend des canons qui chantent la, victoire. au moment où le chef du gouvernernen-t lit à la Chambre- les conditions de l'armistice.

Ah oui, c'est la fin de la guerre, c'est la paix, après la bataille. Mais que lui importe cette heure de gloire Il s'agit bien de cela. Pierre n'a plus conscience que de la tragédie abattue sur son cœur, de ce coup de tonnerre, qui a foudroyé son bonheur. Et cela l'irrite que cet orage ait éclaté en un.pareil jour Que vat-il devenir ?"

ïi a repris un peu de calme. Il réfléeï il, ilenvisage la situation, il essaie de raisonner et >de compter les chances qui lui restent encore.

II ne comprend pas les motifs que Dernise- a invoqués-' popr s^afTàctter à? .lui. Ce sacrifice qu'elle 's'impose et cette expiation" volontaire, sont. hors, de son esprit. Quelle folie dé mysticisme pense1-ii est-il un Dieu assez féroce pour exiger un tel martyre et infliger un semblable châtiment ? Eh quoi l'amour que Dieu nous donne, comme étant la condition de la vie, il faudrait le payer ainsi Suis-je responsable, moi ? Ai-je commis un crime pour être frappé de la sorte ? Pourquoi serais-je puni ? Pierre se révolte contre cette idée et les scrupules de Denise lui paraissent monstrueux, comme Denise elle-même l'avait écrit. Mais il est convaincu qu'il sera impuissant à les détruire « Je pourrais, dit-il,, plutôt l'enlever à un homme qu'elle aimerait et qui l'aurait prise un instant à mon amour, qu'à cette ombre de Dieu, à cette superstition, à cette idée qui lui a été soufflée peut-être par une bouche'de ténèbres. Si je puis

Le Centenaire de Flaubert

.Les- fêtes qui, viennent d'avoir lieu,à à Rouen pour le double centenaire de G. Flaubert et Louis Bouilhet ne sont que les préliminaires de celles qui se préparent à Paris, pour le 12 décembre prochain, anniversaire de la naissance de l'auteur de Madame Bovany. ̃ Un comité; s'és't'dorin«6 la-tâche d'élever à Flaubert un monument digne de lui; grâce à l'initiative de la Société des zG&ns> de 'Lettres et de son éminent président.

C'est, croyons-nous, le buste de Flaubert, par Clésinger, qui sera érigé au Luxembourg. ̃'•

Les innombrables a'dwirateurs de cet incomparable artisan delà langue française saisiront cette occasion de' témoigner à sa mémoire leur gratitude intelleetuelle. ̃ ̃'̃< ̃- Le comité1 de patronage du centenaire de Flaubert, organisé par la Société des Gens de Lettres, sous la présidence de M. Ed. Haraucourt, est ainsi composé MM." Autrand, préfet delà. Seine M. Barrés,, de PAcadémve française M. Bazin, de •l'Académie française L. Bertrand, L. Bonnat, de l'Institut H. Bordeaux, de l'Aça-iémie française Léon Bourgeois, de l'Institut, président du Sénat P. Bourget, de l'Académie française A. Capus, de l'Académie française H. Céard, de l'Académie Gon.court A. Chevrillon, de l'Académie française R. Coolus R. Doumic, de l'Académie française L. Daudet, de l'Académie Goncourt L. 'Descaves, de l'Académie Goncourt M. Donnay, de l'Académie française E. Estaunié E. Fabre, administrateur de la Comédie-Française R. de Fiers, de l'Académie française A. France, de l'Académie française G. Geffroy, de l'Académie française A. Guiraud, de l'Académie royale de langue et de littérature françaises- de Belgique L. Hennique, de l'Académie. Goncourt A. Hermant G. Lanson H. Lavedan, de l'Académie française G. Le Bon G. Lecomte Ch. Le Goffic Lescouvé, procureur général de la République,; P. Loti, de l'Académie française P. Mille .R. Poincai'é, de .l'Académie française M. Prévost, de l'Academie' française H. de Régnier, .de l'Académie française; Jean Richepin, de l'Académie française J.-H. Rosny, de l'Académie Concourt ;C. Saint-Saëns, de i'ïiistUut J. et J. Tharaud, G. Vanzype, de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique M. Wilmotte, de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Dans le Comité d'initiative Mmes Adam, Franklin-Grout, Gyp, Gérard d'Houville, Lauth-Sand Colette, DelarueMàrdrus, comtesse de Noailles, baronne de Pierrebourg, Colette Yver.

MM. Adolphe Brisson, Antoine. Albalat, comte Louis de Blois, Descharmes, Pierre Dupuis, Fasquelle, Dumesnil, René Fauchois, J. de Gaultier, H. -A. Hébrard, H. de Jouvenel, Lafond, Henri Làpauze, Arthur Meyer, E. de Naleche, Marcel Proust, Gaston Rageot, comte Gabriel de Larochefou- cauld, Jean Revel, Henri Simon.

Marquis de La Soudière, secrétaire. M. Conard, trésorier, place de' la Madelei..ne,- qui reçoit les souscriptions.

Gazette des Tribunaux

La bonne de Mlle Kousnezoff Le code punit le vol, domestique de la Réclusion mais, en pratique, on ne re:^ve,.p^ la^ipçoiistence^ggravjante; de .iSàlàw&.QU.ide serviteur >à- gages et on renvoie,, tout simplement le délinquant en police correctionnelle. La mésaventure qui vient d'arriver à Mlle Kousnezoff montre avec quel soin il faut choisir ses domestiques on ne prend jamais assez de précautions et de renseignements.

Mlle Kousnezoff avait engagé une femme de journée, Mme Simon. Elle ne lui avait point demandé son casier judiciaire mais demande-t-ôn jamais le casier judiciaire ? Or, Mme Simon, qui venait régulièrement frotter, nettoyer les meubles, cirer les parquets eh,ez la célèbre cantatrice, avait déjà encouru sept condamnations. Un jour, Mlle, Kousnezoff s'aperçut que des bijoux avaient disparu de chez elle entre autres, une breloque en émail et perles, en forme d'œuf, à laquelle elle te-: nait beaucoup, car c'était un cadeau de la tzarine. Le coupable ne pouvait être que Mme Simon elle avoua une partie des vols, mais non pas celui de la breloque. Le tribunal a condamné la femme 1 do ménage à six mois de prison et à vingl ans d'interdiction de séjour:

Georges- Clsretie.

Aux Usines de Saint-Chamond

Une mission composée du général Cazalis et d'une trentaine d'officiers supérieurs, appartenant au centre des hautes études militaires, a visité la semaine dernière les usines de la Compagnie des forges et aciéries de la Marine et d'IIomécourt, à Saint, Chamond.

reconquérir Denise, c'est par ma ten. dresse, par révocation de tout ce qui fut nous, par notre amour. puisque Denise m'écrit qu'elle m'aime toujours et qu'elle m'aime jusque dans son sacrifice. Pour cela, il faut à tout prix que je la voie » •

Pierre, en agitant ces pensées, se rendait compte, ipar l'intermédiaire de sa souffrance, combien Denise était néces-, saire à sa vie. H ne pourrait vivre sans elle, .cela était certain, il ,ne pourrait plus travailler si elle lui manquait, tant l'habitude de. leur tendresse et de leurs pensées en commun s'était creusée &ii lui i S'il avait. eu des maîtresses, il n'avait pas aimé d'autre femme que Denise c'est pour cela qu'il s'était donné à son amour avec une force toute nëuve^aveomne passion exclusive. Elle 'lui était devenue indispensable ;être privé d'e<].les' c'est être condamné à mourir en is'étiola,nt, faute d'air et de lumière, comme un prisonnier dans un cachot.

« II faut à tout prix que je la revoie » se dit Pierre, un ipeu calmé d'avoir pris. une -résolution.

Il sortit,

11 alla d'abord avenue Wagram. Madame et Mademoiselle sont parties ce matin avac Ja. bonne, dit la concierge. Je ne sais rien d'autre. Il voulut lui donner de l'argent pour en, apprendre davantage. La concierge de savait rien. Pierre regarda l'appartement du dehors. Tout y paraissait fermé. « J'écrirai à Denise », pensa-t-il.

Pierre Courtois

(A suivre.)


DERNIERE HEURE

LE DISCOURS DE M. BRIAND

La presse aiiemanas esiime pus le pays bsi numisie

Berlin, 25 mai. Le discours de M. Briand provoque dans les journaux berlinois de nombreux commentaires. La presse de dr jite maniât la plus grande colère, en particulier l.a Tœgliche Runds,cha,Uy organe du parti populiste, qui écrit

Les paroles de M. Briand au sujet du chancelier constituent ce que nous avons vu de plus fort au cours de la descente des hauteurs, de la puissance allemande. Elles caractérisent le degré d'abaissement que la révolution et les gouvernements qui ont suivi ont infligé à l'Allemagne et elles caractérisent aussi le gouvernement que nous avons maintenant. II est impossible de descendre plus bas.

La majorité Wirth-Erzberger-Scheidemann du Reichstag allemand, qui a reçu l'éloge de M. Briand, n'est utilisée par le Parlement nationaliste français et par le gouvernement chauvin de M. Briand que pour satisfaire les désirs des gouvernements de Paris, c'est-à-dire de ces gens qui ne peuvent s'enorgueillir de leur puissance que parce que le peuple allemand, dans son aveuglement, a suivi les mensonges de la clique de Scheidemann, a cru à cette illusion des 14 points du Président Wilson et s'est mutilé lui-même.

La nation française n'est pas arrivée à sa 'puissance actuelle par sa propre force. G Vite situation repose, au contraire, sur la révolution allemande qui a été provoquée par l'argent ennemi'avec l'aide de la flotte anglaise et avec la politique de famine, de l'Angleterre, ainsi qu'enfin avec l'aide des gens d'au delà l'Océan.

Il n'y a'qu'eh Allemagne qu'on soit assez, bête pour accorder à ses ennemis héréditai-' res le triomphe des paroles de Briand, à savoir que cinquante ans après le de Francfort, une majorité du Parlement allemand' a procédé à un vote qui constitue le renièment de cette politique de force qui poussait l'Allemagne en 1871.

Le Lokal Anzeiger, nationaliste, est plus modéré

Nous ne pouvons ressentir que comme une humiliation les éloges du gouvernement actuel faits par le Président du Conseil français. •.

La Gazette générale de l'Allemagne, exprime son irritation en termes moins violents

Le discours de M. Briand, dit-elle, et son allure certainement plus conciliante, ne doivent être considérés que comme une manœuvre tactique. Il serait absolument faux d'en vouloir, déduire cette conclusion que Paris veut renoncer à sa politique de force. La Conférence de Boulogne sera la pierre de touche qui permettra de voir si l'Allemagne se trompe ou si la justice va régne? pour- la première fois depuis Versailles.

M. Bernhardt, dans la Gazette de Voss, écrit

Dans la situation où elle se trouve l'Al-' lemngne a besoin de la confiance de ses f*}1 vers'àirb's. 'SanÉ cette confiance, aucun enaricélier'he peut faire une politique féconde.1 Toutefois, sa majorité diminuerait dans la mesure où on lui imposerait des conditions humiliantes qui n'ont rien à voir avec un large et loyal accomplissement du traité de paix.

..M. Bernhardt craint ensuite qu'un compromis fâcheux pour l'Allemagne ne s'établisse et déclare de nouveau que « toute région industrielle qui serait attribuée à la Pologne deviendrait (improductive. »

La Freiheit, socialiste indépendant, se félicite du discours de M. Briand « qui prouve combien la politique préconisée par les socialistes indépendants était juste et combien les tendances nationalistes antérieurement maîtresses en Allemagne étaient désastreuses.

L'acceptation de l'ultimatum, dit ce journal, a rendu l'atmosphère internationale plus respirable. Certes, l'avenir est encore sombre et incertain, mais il est maintenant possible de repousser dans des conditions plus favorables toute tentative nouvelle de politique de violence. Pour cela, il iaut que, la politique extérieure allemande soit réfléchie et surtout loyale. Son orientation vers la droite serait désastreuse tant au point de vue intérieur qu'extérieur.

L'impression en Angleterre

Londres, 25 mai. Selon l'Agence Reuter; le discours de M. Briand a.produit une excellente impression dans les milieux autorisés de Londres.

En ce qui concerne les relations franco-britanniques, on estime ici que la situation s'est beaucoup améliorée du fait du discours du président du Conseil français et de l'attitude satisfaisante du gouvernement allemand en interdisant à nouveau catégoriquement la formation de bandes de volontaires."

L'opinion britannique accueille avec plaisir la nouvelle que le gouvernement français a exprimé sa satisfaction de l'attitude du gouvernement allemand et l'on exprime l'espoir que l'opinion publique française se rend maintenant compte de l'énergie des représentations faites, incessamment, pendant cette dernière semaine, par le gouvernement britannique, pour arriver à ce résultat. On craint que l'on. ne s'en soit pas alors rendu compte en France.

la candidature de M. Rathenau est vivement combattue

Berlin, 25 mai.. La, nomination éventuelle de M. Rathenau comme ministre de la reconstruction est vivement combattue par la presse nationaliste, de les nouvelles contradictoires répandues dans la presse au sujet de son acceptation ou de son refus.

Le tribunal de Leipzig condamne Heynen à deux ans de prison

Leipzig, 25 mai. –Le tribunal suprême de Leipzig a condamné à deux ans de prison le sôus-officier Karl Heynen accusé de mauvais traitements à l'égari de prisonniers de guerre anglais. Cette ,condamnation a été prononcée sur réquisitoire du procureur supérieur du Reich, docteur Ebermeyer.

Demain commencera le deuxième procès. L'accusé est le capitaine Emile Mùller poursuivi lui aussi pour mauvais traitements des prisonniers de guerre. Vingt témoins anglais sont convoqués. (EstEurope).

La Rouge Erin

Les sinn-feiners incendient

la douane de Dublin

Dublin, 25 mai. Cet après-midi, un groupe important de sinn-feiners a mis le feu à la douane de Dublin, qui a été à peu près détruite. Un combat s'en est suivi, au cours duquel sinn-feiners ont été tués, 11 blessés et 65 faits prisonniers.

La police n'a eu que 4 blessés. Pris dans une souricière

Dublin, 25 mai. Voici quelques détails au sujet de la grave échauffourée qui a eu lieu au bureau des douanes. Dès le commencement de l'attaque, les troupes britanniques, prévenues, cernèrent les sinn-feiners, .qui avaient incendié le bâtiment, avant qu'ils eussent eu le temps de s'enfuir.

Les sinn-feiners, pris comme dans une souricière dans le bâtiment qui flambait, dirigèrent des fenêtres une violente fusillade» contre les troupes, qui ripostèrent par un feu violent de mitrailleuses. Trois sinn-feiners essayèrent de s'échapper en tirant des coups de fusil ils n'y réussirent pas. L'un fut tué et les deux autres blessés. A ce moment, des flammes jaillissant du bâtiment, les employés des douanes, parmi lesquels se'trouvaient de nombreuses femmes qui, jusque-là, avaient été retenues par les sinn-feiners, reçurent la permission de se sauver ils'sortirent en levant les bras en l'air et eu agitant des mouchoirs blancs.

Les rebelles, qui, six fois de suite, essayèrent de s'échapper, furent abattus à coups de fusil ou faits prisonniers. Un seul d'entre eux put se sauver.

Finalement, les troupes marchèrent à l'assaut du bâtiment embrasé et les rebelles capitulèrent. Le nombre des prisonniers s'élève à lit. On croit qu'il y a eu des sinn-feiners brûlés vifs.. Représailles

Dublin, 25 mai. Peu de temps après que l'on eût appris l'incendie du bâtiment des douanes, lé feu fut mis au Liberty-Hall, le quartier général du mouvement ouvrier en Irlande. On sait que ce mouvement, dans le sud de l'Irlande, est nettement sinn-feiner. C'est du Liberty-Hall que partit l'insurrection de mars 1916. Le bâtiment a été totalement détruit.

Les pertes anglaises en quatre mois Londres, 25 mai. Les pertes de la police et de l'armée en Irlande, selon la réponse faite à une question qui lui était posé à la Chambre des Communes, par le sous-secrétaire d'Etat pour l'Irlande, ont été, pendant les quatre mois se terminant le 30 avril dernier, les suivantes

Police, 109 tués et 224 blessés.

Armée, 48.. t\ié.s. et. 113 .blessés.̃

La répression du fanatisme au Cap Le Cap, 26 mai. Une secte fanatique indigène ayant, dans la région de Queenstown, malgré des avertissements réitérés, refusé de se conformer à la loi interdisant les agglomérations indigènes, une force de police de 800 hommes a demandé la reddition de te village de 350 huttes, créé par cette secte. Cette force de police fut attaquée et les hommes durent faire usage de leurs armes, tuant environ 65 indigènes et en blessant à peu près autant. <

Des navires de guerre anglais à Alexandrie

Alexandrie, 25 mai. La nuit dernière a été calme. Quelques coups de feu isolés seulement ont été tirés.

Un croiseur britannique est arrivé hier et d'autres vaisseaux de guerre britanniques sont attendus.

Selon la dernière liste officielle, 56 personnes ont été tuées et 210 blessées au cours des troubles.

Les communications

coupées avec le Caire

Le Caire, 25 mai. Les lignes télé'phoniques entre Alexandrie et Le Caire ont été coupées.

Une atmosphère de nervosité extrême règne au Caire ce matin..

La plupart des magasins sont fermés. La police et la troupe patrouillent dans la ville.

La neutralité de Constantinople Athènes, 24 mai. La réponse he!lénique à la note des Alliés sur la neutra-. lisation de Constantinople et des détroits est prête elle sera remise aux ministres alliés à Athènes par M. Saltazzi. Le gouvernement hellénique y expose son point de vue sur les nécessités qui l'ont poussé à exercer un droit de visite. En terminant, le gouvernement hellénique exprime sa confiance que, grâce à la neutralité proclamée, les Alliés cesseront le ravitaillement des kémalistes.

La Finlande garde les armes des réfugiés russes

Helsingfors, 25 mai. Le représentant des Soviets ayant exigé du gouvernement finlandais le désarmement complet des réfugiés de Cronstadt, la remise aux autorités soviétiques des armes de ces réfugiés et le transport des réfugiés dans une région plus éloignée de la frontière finlandaise, le gouvernement finlandais a déclaré, dans sa réponse, que les première et troisième demandes sont déjà réalisées. Quant aux armes et autres propriétés de l'Etat, apportées par les réfugiés, elles seront conservées par la Finlande comme gage de garantie du remboursement futur des dépenses effectuées par le gouvernement finlandais. Les Soviets continuant à formuler des objections à ce sujet, le ministère finlandais a proposé de soumettre le litige à un tribunal d'arbitrage, international.

EN HAUTE SILÊS1E

Les Hostlïlies continuent ffûGlarent les Polonais

Varsovie, 25 mai. D'après les dernières nouvelles reçues de Haute-Silésie, lés hostilités entre les bandes allemandes et les insurgés n'ont pas encore cessé. '-•" Hier, après avoir franchi l'Oder à 01za, les Allemands, appuyés par un train blindé, ont attaqué le bourg de Gorzyce, dont la prise devait leur assurer la possession du bassin de Rybnik avec les importantes mines de Annagrube. Ils se heurtèrent à une forte résistance des insurgés qui après une lutte acharnée, les rejetèrent au delà de l'Oder.

Afin d'empêcher une nouvelle attaque allemande, les insurgés ont enlevé les rails sur le secteur Olza-Wodzislaw.

Beuthen, 25 mai. L'état-major de l'armée insurrectionnelle publie, à la date du 24 mai, le communiqué suivant « L'ennemi, soutenu par du matériel de guerre et des renforts provenant dé" l'Allemagne centrale, continue à.attaquer.notre front.

» Au cours des derniers combats, les pertes de l'ennemi ont été de 12 officiers et de 500 soldats tués ou blessés. ». Dans le secteur nord, l'attaque sur Radôw a été repoussée.

» Dans le secteur du centre, l'ennemi a attaqué des localités du district de Gross-Strelitz, mais il a été partout repoussé en subissant, de grandes, pertes. Les insurgés ont conservé leur ligne intacte.

» La cavalerie allemande a participé' aux attaques, et son chef, qui port-ait L'uniforme de capitaine,. a. été tués.,», .y Oppeln est ravitailler,

Oppeln, 25 îliai. Deux trains de ravitaillement, sont arrivés à Gleiwitz. Un premier envoi d'argent est arrivé hier à Oppeln pour assurer la paye des ouvriers.

Nouvelle démarche de M. Laurent à Berlin Berlin, 25 mai. M. Charles Laurent, ambassadeur de France, a fait une nouvelle démarche auprès du gouvernement t de Berlin, qui a donné à notre représentant'l'assurance que des mesures très rigoureuses seraient prises pour mettre rapidement fln au conflit en Haufe-Silésie.

Amérique Latine

Valeurs pétrolifères et les porteurs français (De notre correspondant particulier)

Mexico, 25 mai.

Une campagne évidemment intéressée es.t poursuivie dans certains journauxVdes-lîtatsUnis pour faire croire que les terrains pétrolifères du Mexique s'épuisent, et de temps en temps la question revient sur le tapis. Les nouvelles tendancieuses publiées à ce sujet dans la presse 'américaine ont provoqué un éclatant démenti de la part de M. Edward L. Doheny, agissant au nom d'un groupe pétrolier qui possède plusieurs puits importants au Mexique. Il déclare qu'aucun rapport officiel, aucune enquête autorisée ne peut justifier en aucune façon les rumeurs relatives à l'épuisement des gisements mexicains.

Nous avons déjà, eu l'occasion de le dire, mais on ne saurait trop le répéter'pour éviter une surprise désagréable aux porteurs français de valeurs pétrolifères mexicaines. Le Mexique et V Amérique du Nord. Plusieurs Etats de l'Union américaine se sont adressés officiellement au Congrès de l'Union, pour lui demander de reconnaître au plus tôt le gouvernement mexicain dans le but de resserrer les liens d'amitié entre les Etats-Unis et le Mexique, puisque rien ne justifie une méfiance Quelconque à l'égard du gouvernement actuel du Mexique. En effet, on peut affirmer que le pays est pacifié, puisque on ne peut pas considérer comme' partis. politiques .les quelques groupes armés qui agissent .encore, daiife, quelques provinces et qui sont activement' poursuivis. Parmi les provinces américaines qui se sont adressées: soit directement au Congrès de l'Union, soit au président Hardihg, on doit citer le Texas, l'Arizona, la NouvelleCalifornie et le Missouri.

En Uruguay

Le prince Gaston d'Orléans

(De notre correspondant particulier.) Montevideo, 25 mai.

Le prince Gaston d'Orléans, comte d'Eu, a; par i'internTédiaire de' la légation uruguayenne à Rio de .Janeiro, sollicilé du gouvernement la décoration uruguayenne de la campagne du Paraguay, en sa qualité de chef de l'armée alliée.

Le comte a déclaré qu'il croyait posséder toutes les décorations de cette campagne et que c'est par suite de son éloignement, qu'il ignorait la création de celle-ci en Uruguay. Le comte d'Eu, qui est âgé de 80 ans, a fait au représentant de l'Uruguay des déclarations concernant. les épisodes de la guerre et loue le général Flores, vainqueur de Yatay, qui a assuré le triomphe des al- liés.

Le ministre des affaires étrangères a remis sa requête au ministre de la guerre. Conseil National d'administration. Au cours de la séance tenue par le Conseil national d'administration, le docteur Cosio a demandé à ses collègues de rédiger le plus rapidement possible leur rapport concernant l'établissement d'une zone franche dans le département de Colonia.

Le ministre de l'instruction- publique, docteur Mozzera, a été ensuite entendu, et entre autres mesures, a demandé la création de bourses de voyage pour un certain nombre de professeurs.

Les Nord-Américains en Uruguay. Le Conseil général de l'Uruguay à New-York a envoyé à la chancellerie une longue communication, dans laquelle il annonce que plusieurs gros indust,riels des Etats-Unis ont l'intention d'établir dans la République Orientale des fabriques pour l'élaboratoin des produits chimiques. Ils demandent en échange certaines franchises.

Au Brésil

Mexico, 25 mai.

La présidence de la République. En vue des prochaines élections à la présidence de la République qui auront lieu le lor mars 1922 pour la période commen-ant le 15 novembre de la môme année, les Etats de Para, de Ceara. de Maranhao. de Bahia et de

Sao Paulo ont donné leur adhésion à la candidature du Dr Arthur Bernardes, président de l'Etat de Minas Geraes.

Les Etats de Pernambuco, de Sergipe, l'État de Ilio, et celui u Espirito Santo viennent également de. faire connaitre qu'ils donnaient leur adhésion à la candidature à la présidence de la République de M. Arthur Bernardes, actuel président de l'Etat de Minas Geraes.

Finances. La Préfecture a fait parvenir aux banquiers de Londres une somme de 50.500 livres sterling, montant de la prestation échue sur l'emprunt de 1919.' L'Etat de Pernambuco a, fait également parvenir à Londres une somme de 8.026 livres sterling afin d'assurer le paiement des intérêts et l'amortissement de son emprunt. Pour les populations de l'Amazone. Un crédit de 2,5UU contos vient d'être voté ppur venir en aide aux populations ,de l'Amazone qui se trouvent actuellement' dans une situation pénible par suite de la baisse du caoutchouc qui s'était produite il y a (fuelque temps et qui, fort heureusement, est enrayée avec une certaine tendance à la hausse. {American.) ̃

En Argentine

Buenos-Aires, 25 mai.

Prix des grains, le 23 mai. Blé, 17.30 avoine, 7.90 lin, 16.30 maïs, 7:70 à terme 17.70, 8.20, 16.50, 7.75, respectivement. Change du Banco de la Nacion Argenlina. Londres, te 3/2 France. 8.10 Belgique, 8.10 Allemagne, 41 Espagne, 5.17 Italie, 12.70; Etats-Unis, 110.15.,

LA PRESSE

DE CE MATIN

Le prochain Conseil suprême L'Action françai&c, M. Jacques Bain- ville

L'Amérique ne nous aurait pas blâmés si nous avions agi. L'action n'a pas eu lieu c'est acquis, c est adjugé. On Vie peut pas revenir tous les trois mois au point de départ'. Le monde ne peut pas vivre dans l'incertitude. La méthode de M. Lloyd George a- réussi ? La France en est satisfaite ? Cette méthode était donc bonne et il faut s'en tenir

là.

On a beaucoup désiré la rentrée des EtatsUnis au Conseil suprême: On s'en est même félicité. Dans les conditions actuelles, il pourrait y avoir du côté de la France quelques désillusions.

Les vrais responsables

Le Petit Bleu 1

Toutes les fautes se paient, et parfois très cher. Les boches, désarmés comme cela s'imposait, ne pourraient troubler une fois encore la paix de l'Europe, et nous n'aurions pas jeté dans le gouffre des dépenses inutiles le coût certainement élevé des commissions qui n'ont pas réussi, qui ne pouvaient pas réussir à désarmer, après coup, une nation puissamment outillée.

Et ce sont ceux-là même, qui ont néglige l'essentiel, qui viennent aujourd'hui accuser arrogamment leurs successeurs de fàiblesse et d'imprévoyance. ̃ L'audace des coupables est sans limites. Une politique

L'Avenir, M. Maurice Geneste Nous ne voulons. pas de la politique du poing fermé qu'on ne nous attribue pas une politique de la main tendue. Nous en(tendons traiter l'AUém'agne en-nation, débitrice,, vaincue et Coupable mais ce* traitõment n'exclut, de notre part, ni la modératrion, ni l'équité. Et nous saurons avoir raison sans cesser d'être raisonnables. Le même but

La République, Française, M. Louis Latapie ;̃,

Nous pensons, nous, que s'il fallait renoncer à toute idée d'entrer dans la Ruhr et d'exiger par la force l'intégrale exécution du truite; mieux vaudrait risquer une rupture avec les Alliés. L'Entente nous est chère. La France nous est -plus. Mais nous n'en sommes pas à choisir dès aujourd'hui entre ces deux termes. Ne laissons pas croire en tout cas qu'il y a sur ce sujet "vital deux courants dans notre pays ou dans notre Parlement. Non il y a unité de sentiment et unité de volonté en face des vaincus récalcitrants. Il n'y a qu'une légère différence de tactique pour obtenir plus vite qu'ils s'exécutent et pour établir mieux chez nous et dans le monde la paix que tous les hommes de bonne volonté attendent.

M. Combes

L'Eclair, M. Emile Buré

Lors des dernières élections sénatoriales, ce fut Mlle Combes qui enflamma le zèle des partisans du père qu'elle chérissait et cela est fort touchant.

Mais « le Petit Père » était navré d'avoir été cloué au lit pendant le combat. Et lorsque les amis qui avaient assuré sa victoire vinrent la lui annoncer, il leur répondit Je vous remercie de ce que vous avez fait pour moi, mais la prochaine fois je serai à votre tête.

M. Combes tombe donc en fier lutteur à qui on doit certes, la vérité, mais toute la vérité. On peut exécrer sa politique, force est d'estimer sa personne. Désintéressé, il n'a péché que par une excessive confiance en ses idées, assez vieillotes et mesquines. La carence des Alliés

en Haute-Silésïe

L'Idea Nazionale

La diminution d'autorité que vient de subir d'Entente il la suite de l'initiative allemande, peut être facilement calculée: déjà les Polonais avaient agi directement contre les délibérations du Conseil suprême; le geste de l'Allemagne complète et rend plus grave le caractère moral et politique de cette insurrection,, dont la signification peut dès maintenant se résumer ainsi ayant pris acte de l'incapacité des grandes puissances à résoudre le conflit, les compétiteurs décident de le résoudre par leurs .propres moyens, en se servant de la force qui, depuis lors, est employée par les Polonais contre les Allemands,* par les Allemands .contre les Polonais, et, par les uns et les ^autres contre l'Entente.

A ce point, on ne comprend plus ce que les alliés entendent faire.

$/. Claus Zorn de Bulach en correctionnelle

Strasbourg, 24 mai. M. Claus Zorn de Bulach, fils aîné de l'ancien secrétaire d'Etat, à été condamné aujourd'hui par le tribunal correctionnel à 8 jours de prison avec sursis et à 200 francs d'amende, pour avoir, dans un bar strasbourgeois, blessé un avocat parisien, Me Maurice, à coups de bouteille. M. de Bulach affirme avoir été traité de boche et attaqué par un groupe de jeunes gens. Ces derniers afflrnient, de leur côté, avoir été provoqués par les propos de M. de Bulach. Celui-ci fait appel du jugement.

NOUVELLES

DIVERSES

La température

C'est décidément une « vague' de chaleur ». Le thermomètre a atteint 28° à Strasbourg et hier, à Paris, nous avions, à cinq heures, 27°. Des pluies sont signalées dans les régions Sud, Centre, Ouest et NordOuest. A Paris, il a plu très légèrement mardi soir. Les probabilités pour aujourd'hui jeudi sont Vents variables, faibles vers Sud-Ouest. Température un peu moins chaude, quelques pluies et orages par places. "'̃

Dissimulation de bénéfices de, guerre M. Laugicr, juge d'instruction, a inculpé de dissimulation de bénéfices de guerre MM. Achile Taieb, son frère Jacques, et son beau-frère Elie Valmin qui, pendant la guerre, ont établi deux usines de chaussures 45, Caio Parlemente, et 147, Caio Quarte, à Valence (Espagne) ils ont vendu les chaussures à Paris 19 et 27, rue d'Enghien, 57, rue Paradis, et a Marseille, 87, rue Thomas. L'accusation estime à 80 millions le chiffre d'affaires de la Maison Taieb, ayant laissé un bénéfice de 17,610,978 francs 65 centimes dont une partie aurait été dissimulée. Me» Henri Canet et Louis Puech défendent les inculpés. 'u.

La grève de la faim

Les détenus politiques de la Santé ont tenu parole ils ont .déclaré la grève de la faim. Les sept communistes de la prison de la Roquette avaient commencé dès lundi matin.

Histoire 1830

Le lieutenant Bauwins, au service techni- que de l'aviation de Villacoublay, avait fait la connaissance, à Chaville où il habitait, d'une demoiselle Morin, âgée de 16 ans. Un jour, las de son flirt, il rompit avec elle toutes relations.

Mais hier, au moment où le lieutenant sortait de chez lui, il trouva, devant sa porte, Mlle Morin qui lui lança au visage le contenu du flacon de vitriol, espérant le ramener ainsi à de meilleurs sentiments. Le lieutenant n'est que légèrement blessé. Mlle Morin a été conduite -au Parquet, de Versailles, ainsi que sa gouvernante accusée de complicité.

Les gargouilles de Saint=Eustache Une gargouille de" pierre, pesant environ 150 kilos, s'est détachée,- hier après-midi, de l'abside de l'église Saint-Eustache. Elle est tombée sur un camion qui stationnait dans la rue Montmartre sans causer aucun accident.

Où se procurer des jetons-monnaie ? Des voyageurs qui utilisent fréquemment les tramways et les autobus se plaignent de ne savoir .où se procurer les jetons d'aluminium qui leur éviteraient les inconvénients des échanges de monnaie dans les voitures.

Nous pouvons leur indiquer que les jetons de 0,25 et de 0,35, émis par la Société des Transports en Commun de la Région parisienne, sont vendus ou échangés .par tous les receveurs et dans les bureaux de contrôle ci-après

Louvre (Mairie) Châtelet, Saint-Lazare, République, Bastille (Tramways) gare de Lyon, Cours de Vincennes, Saint-Germaindes-Prés, Montparnasse, gare de l'Est, gare du Nord, Trocadéro.

lue

Des inspecteurs de la police judiciaire ont arrêté un dangereux repris de justice, Raymond Carica, âgé de 27 ans. Condamné, en 1917, à 5 ans de travaux publics pour désertion, il réussit à s'évader du pénitencier de Dourera, en Algérie, où il purgeait sa peine.. Repris en 1921, il fut écroué1 dans une prison militaire d'où il réussit encore à s'enfuir en forçant les barreaux d'une fenôtre.

Il a été écroué au dépôt. ̃•

Les trois fous de Laënnec

Il y avait, à l'hôpital Laënnec, trois malades dont -l'état mental laissait quelque peu à La première, Aline Bourdier, était atteinte de folie mystique et prétendait être la bienheureuse Marie Alacoque la seconde, Germaine Andrel, pleurait du matin au soir, et le troisième, Paul Mênard, âgé de 58 ans, se disait Claudion-le-Chevelu et voulait aller déclarer la guerre à la,République de Venise, car il n'avait que de vagues notions d'histoire. Hier après-midi, tandis que Claudion-leChevelu faisait la sieste, les deux folles entreprirent de le scalper, armées' d'un couteau de cuisine, afin d'offrir sa chevelure pour le rachat des petits Chinois. Cette aventure faillit .se terminer par un pugilat en règle, at le commissaire du quartier des Inva;lides.a'dû envoyer ces trois aliénés à l'infirmerie spéciale du Dépôt.

PETITS FAITS

Suicide. Dans un accès de désespoir,' le jeune Paul Lefebvre, âgé de 17 ans, demeurant 34, rue Bonaparte, s'est tiré un coup de revolver dans la tête. La mort a été instantanée. Accident. Hier matin, vers 1 heure, le jeune Parquet, groom au Cercle interallié, a été renversé, et grièvement blessé par une auto, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Il a été transporté à Beaujon.

Argus.

M.- Millerand à Bagatelle

Le Président de la République, accompagne de Mme Millerand et de M.Jean Millerand, leur fils, a visité, hier malin, au Palais de Bagatelle, le cinquième Salon des Artistes de Pari's et du département de la Seine. Il a été reçu par MM. Wallner, membre de l'Institut; Falcoiij directeur des beaux-arts de la Ville de Paris Biloul, Quignon, PaulAlbert Laurens, André. Delpey et de Magellhen, membres du comité. A l'issue de la visite présidentielle, une gerbe de fleurs a été offerte à Mme Millerand par Mme Marguerite Delpey-Maisne, au nom. des exposants.

Cpntre le Cancer

Une représentation de l'Entant Prodigue sera donnée le samedi i juin, en matinée, au Théâtre Edouard-VII au bénéfice de l'hôpital consacré au traitement du cancer.

Au programme, signalons les noms de Wague, de l'Opéra de Mlle Rouvier, de l'Opéra de Mme Délia, de M. et Mme Vaz, de M. Pierre Margueritte et de l'orchestre de Francis Touche.

On trouve des billets au Théâtre Edouard-VII, chez Salabert et chez la présidente du comité, Mme Blum-Ribes, 33, rue Pauquet.

IJ n'est pas besoin d'insister sur le grand intérêt' philantropique de cette œuvre au soutien de laquelle tout le monde aura à cœur dé contribuer.

La Conquête

1. 1.1,~ de l'Himalaya

Mme Bullock-Workman

recordwoman dé l'Altitude

Une expédition se prépare, qui n'am-,bitionne rien de moins que d'atteindre le pic le plus élevé de l'Himalaya, c'està-di.re ia cime la plus fiaute du globe .terrestre l'Everest, que les Hindous appellent le Gaurisancar, c'est-à-dire le Rayonnant, et les • Thibélains; le Tchingopamari. L'altitude de l'Everest est de 8,840 mètres.

Mme Bullock-Worfunan* sera nécessairement de cette expédition. C'est la femme qui, sans conteste, a, non seulement le plus audacieusement exploré le monstrueux Himalaya, mais. encore a atteint les plus effarantes attitudes. Quand j'eus l'honneur de faire sa connaissance, elle redescendait du NunKun, dont le sommet est à 7,000 mètres. au-dessus _du niveau de la mer. « Elle redescendait. » c'est manière de parler. Et je n'étais point au bas du' mont prestigieux qu'elle avait vaincu pour ouïr de sa bouche le récit de sa' téméraire ascension. Notre entretien eut lieu naguère, dans le hall d'un grand hôtel de l'avenue des ChampsElysées, et l'Himalaya, le Nun-Kun 'et quelques cimes de moindre importance (dans les 6,000 à 6,500 mètres) n'étaient que,dans les propos et dans les yeux l de Mme Bullock-Workman.

L'illustre Himalayiste si j'ose .dire était de passage à Paris. Le récit héroïque de ses voyages fut tout accompagné du bruit des petites cuillers dans les tasses de thé et du bourdonnement des bavardages dans les salons avoisinant le hall. C'était l'heure, du jiveo'clock d'élégantes Parisiennes allaient et venaient, des domestiques passaient et repassaient avec des assiettes de gâteaux. L'atmosphère vêtait fastueuse et frivole, et ce n'était point chose banale que d'entendre, parmi ces tintements de cuillers, ces gâteaux et ces Parisiennes, Mme Bullock-Workman, assise devant une petite table à thé, raconter les nuits .parmi les tempêtes à des altitudes vertigineuses, les chutes des guides dans des. crevasses implacables et les mille terribles aventures de ses explorations.

Le père de Mme Bullock-Workmanétait gouverneur de l'Etat de Massachusetts. Il avait le goût de la montagne et communiqua ce goût à sa fille. Voilà pour l'origine. Le père et la fille firent de nombreuses excursions dans nos Alpes, gravirent les cimes les plus redoutables; et puis la jeune fille se sentit un jour tentée par un inconnu plus vaste que celui des Alpes. Excel-'sior

S'étant mariée avec le docteur Workman, grand fervent, lui aussi, de la montagne, l'idée de vaincre l'Himalaya hanta son cerveau et gagna l'esprit de 'son mari

Tous deux partirent pour l'Inde. Ce fut une extraordinaire randonnée, car ils avaient résolu de parcourir et par"cou'rurent 'toute l'Inde du; Suil,-T.île de Ce'ylan. et- Java,: à bicycleiïè. La première exploration de l'Himalaya se fit au cours de l'été 1899. Mme Bullock-Workman. partit de la capitale du Kashmir, aux confins extrêmes de l'Inde. Il y eut vingt-trois étapes. Les pèlerins avaient emmené deux guides suisses, un porteur italien et.une caravane de coolies. Il s'agissait de reconnaître des glaciers, d'escalader des pics et de refaire la carte du pays. Le campement le plus haut fut établi, après trois jours d'ascension, à 5,901 mètres. Arrivés là, les coolies se couchèrent et refusèrent, d'avancer. Le ménage d'explorateurs et les guides repartent à quatre heures' du matin, par une pente ininterrompue de plus de 60 degrés, sur des marches qu'ils taillent dans la neige. A sept. heures un quart, ils atteignaient le sommet. (Is étaient à 6,654 mètres. Une vue immense et terrifiante s'étendait devant eux. En redescendant, ils aperçurent un pic plus élevé et. sans désemparer, décidèrent de l'atteindre. En trois heures; ils avaient vaincu l'étape nouvelle. Ils étaient à 6,680 mètres. Le manque, d'oxygène les obligea* à redescendre.

Quand je m'entretins avec Mme Bullock-Workman, elle revenait de sa huitième exploration. Celle-ci avait duré un an. Un des porteurs, le guide Chenoz, de Courmayeur, tomba dans une crevasse, et un porteur indigène se noya dans un cours d'eau sous-glaciaire. « Au sommet du Nun-Kun, à près dè 7,000 mètres, me dit l'Himalayiste -,les porteurs et les guides nous ayant abandonnés plus bas, nous essayâmes de prendre quelque re* pos, mais au bout de deux minutes il nous fallut repartir. Nous ne pouvions plus respirer. »

Notre but, m'expliqua Mme Bul.lock-Workman, était l'exploration des 900,000 mètres carrés de territoire vierge oit se trouve le Grand Siachen ou glacier Rose, dans le Koraworan oriental. Ce glacier' est, ;en dehors .cires régions polaires, le plus vaste glacier du monde.

Autour de notre entretien, les petites cuillers dansaient dans les tasses à thé.

Mme Bullock-Workman me disait là traversée des rivières sur des ponts en câbles sur lesquels les porteurs les plus 'hardis n'osaient s'avancer, et les indigènes étaient pris de vertige. Elle nie disait la crête séparant l'Hispan du glacier de Baflo. A une hauteur de 6,400 mètres, il fallut suivre une mince crêle large tout au plus de 50 centimètres et bordée de chaque côté d'immenses précipices.

Mme Bullock-Workman est une femme petite, assez trapue, plutôt potelée. Son aspect n'eût point évoqué de si formidables randonnées. n'eussent été ses yeux, ses yeux aux reflets d'acier, calmes, nets, résolufe, avec, parfois, des battements de paupières, rapides, légers, pareils à des battements d'envol. André AynyveïSe.

Nos abonnés ont intérêt à acquitter le montant de leur abonnement au moyen d'un mandat- de versement déposé àans un bureau de poste français à notre Compte Chèque-Postal 242-53 la taxe à payer est de 15 centimes seulement.


L'Aménagement

du Rhône

L'avenir, n-t-on dit, est aux pays qui ont du charbon. L'avenir est peut-être aussi aux pays qui sauront le mieux utiliser leurs ressources en houille blan.che, leurs mines courantes d'énergie

électrique. v

Le vaste projet d'aménagement du Rliùne qui "motiva le voyage que fit en mars dernier le Président de la République à Bellegarde, Lyon et Avignon, répond en France à cette préoccupation. Il faut féliciter grandement M. Le Trocquer, notre ministre des travaux publics, d'avoir su rallier il ses vues la commission des finances et le Sénat de-' vant lesquels il a résumé, avec sa clarté (l'exposition habituelle, les dispositions essentielles du projet et mis en valeur les avantages considérables que le pays peut en tirer.

Le vote des sénateurs va faire entrer enfin dans la voie. des réalisations ce projet grandiose dont on ne dira jamais assez l'importance au point de vue agricole, industriel et commercial.

Le Rhône est, .en effet, le seul fleuve qui fasse communiquer le centre de l'Europe avec la Méditerranée il deviendra la voie naturelle qui, grâce au port de Strasbourg et aux canaux ^lé raccordements au Rhin, drainera vers l'Orient toutes les marchandises venant du Nord. Sa navigabilité sera parfaite et le halage "électrique sera facilement établi le long dii fleuve.

Au point de vue de l'agriculture, les nombreux canaux d'irrigation prévus, appuyés de stations de pompage électrique, vont rendre à la culture 250,000 hectares de terres actuellement desséchées et infertiles.

Pour l'énergie électrique, c'est une 'économie annuelle de 6 millions de tonnes de charbon, presque la moitié de ce que nous étions obligés d'importer c'est une force de 900 millions de kilowatts, de quoi alimenter tout le Sud-Est et venir largement en aide à l'aggiomé-^ ration- parisienne, en même temps que seront élecfrifiées les lignes les plus importantes du P. L. M.

Economie de 600 millions de francs de charbon par an vente du courant électrique à bon marché, quantité énorme d'énergie mise au service de l'industrie voie navigable pliene de sécurité et de commodilé,énorme surface de terrain rendue a la culture, tels sont les bienfaits qu'on peut attendre à bref délai de celte entreprise.

Le projet de loi tel qu'il a été soumis ail Sénat s'est borné, bien entendu, à tracer les grandes lignes du projet,mais des études très approfondie ont été effectuées et au point, de vue technique, le projet est prêt, sauf à laisser le choix, notamment en ce qui concerne le HautRhône, entre plusieurs solutions. L'ensemble se divise en cinq sections le Ilaut-Rliôll.(,, de la frontière suisse à Lyon, avec des. usines alimentées soit par le barrage de Genissiat,soit par. ceux de Malpertuis et de Bellegarde, soit par une dérivation la région lyonnaise, où la création d'un port important est envisagée- et de Lyon à Arles trois. sections, les dernières, se rejaigiuujt.au carnal de Marseille air Rhône et comportant une série d'usines et de canaux de dérivation et d'irrigation sucessifs. C'est grâce a ces dernières dispositions, que réclamait depuis longtemps la Chambre de commerce d'Avignon, que la Crau brûlée de soleil pourra se transformer en peu de temps en un véritable jardin potager.

On compte que ces travaux formidables seront terminés dàs 1935. Au moment de l'entreprise on pourra rémunérer les' capitaux engagés,- les actionnaires étant originalité et nouveauté de ce projet les départements, les communes et les Chanïures de commerce intéressées.

Le montant total des travaux at.tein'dra de 2 milliards 1/2 à 3 milliards 400 millions, dont ]e|dixième seulement sera demandé aux 'actionnaires, FElat intervenant pendant 9 ans par une garantie d'intérêt. Tant que cette garantie jouera, le capital actions ne sera pas'rémnéré. Il -le sera ensuite par un intérêt calculé sur le taux de la rente française le plus -avantageux majoré de deux points. Le. surplus des bénéfices nets sera réparti entre l'Etat et la Société nationale du Rhône à raison de 80 0/0 pour l'Etat jusqu'à remboursement complet de la garantie et ensuite de 50 0/0. Telles sont les grandes lignes de ce projet qui doit apporter sa large part au relèvement économique, du pays. Nul doute que le Sénat ne ratifie le vote de la Chambre et ne sanctionne d'une approbation unanime le magnifique effort de M. Le Trocquer.

Ch. Tardieu.

Journaux

et Périodiques

La ourgeoisie russe se

tient à se constituer

Voici ce qu'écrit à ce sujet M. Halperine Kaminsky dans le Malin

Sous la direction de M. Denissoiï, secon'dé par M. Starynkevitcb, secrétaire général, trente rapports furent rédigés et présentés à rassemblée par des spécialistes de diverses branches de l'industrie, du commerce, de l'agriculture, des finances et des transports. Leur situation, avant et pendant le régime bolchevik, y est étudiée sur la buse solide des faits et des chiffres. Avec la même précision documentaire sont examinés la dette publique russe et les droits des créanciers de la Russie, le commerce extérieur, la' statistique de la population en Sôviétie, les conséquences juridiques des traités de commerce conclus par le pouvoir soviétiste et de la politique économique des Etats étrangers envers la Russie, les conséquences économiques de la formation de nouveaux Etats sur le territoire de l'ancien empire russe, la portée des concessions sous le régime de nationalisation des industries, le rôle des, capitaux étrangers dans le relèvement économique de la Russie, etc., le tout étant résumé dans deux rapports généraux, celui de M,. Ilefding « Le bilan économique de l'expérience bolchevik », et celui de M. Pierre Struve membre de l'Académie russe des sciences « Bilan et essence de l'économie communiste ». Bref,, nous sommes en présence d'une vé-

BULLETIN

MILITAIRE

France. Le ministre de la marine a soumis au Président de la République un décret réorganisant l'Ecole supérieure de la Marine. La guerre ayant prouvé que l'armée et la flotte doivent concourir au même but par des moyens identiques, et qu'elles pourront être appelées plus que jamais à collaborer étroitement, il importait que la doctrine et les méthodes de commandement de la flotte fussent analogues à celles de l'armée, dans la mesure du possible. En conséquence, l'Ecole supérieure de la Marine sera supprimée et remplacée par une Ecole de guerre navale, dont la fonclion sera de développer la culture militaire générale de certains officiers, et de les préparer au service d'état-major et au commandement des grandes unités .navales. Un centre de hautes études navales va être aussi créé, destiné à préparer quelques officiers supérieurs aux fonctions de chef d'état-major des forces navales et à l'exercice de hauts commandements.

La désignation des officiers devant suivre les cours de l'Ecole de guerre navale se fera, .non d'après un concours, mais sur présentation d'un travail écrit, permettant d'apprécier le degré de culture du candidat. Les officiers recevront un brevet d'état-major à la sortie de l'Ecole.

Les jeunes soldats de la classe 1919 qui avaient contracté un engagement pour la durée de la guerre ont été libérés après trois ans de service, comme les appelés de leur classe. Comme ces derniers, ils peuvent donc être rappelés, au cours de leur première année de service dans la réserve, conformément à l'article 33 de la loi du 21 mars 1905 sur le recrutement de l'armée.

Par contre, les jeunes gens de la classe 1919 qui avaient contracté un engagement de quatre ans et qui ont accompli leur quatre années de service, ne seront pas rappelés avec le contingent de 1919.

Informations

Au Clatïdge's

Vendredi, diner suivi de Bal avec Miss Moss et M. Fontana, accompagnés par le Jazz-Band « Billy Arnold ». Prière de retenir sa place.

Miss Moss et M. Fontana et le JazzBand Billy Arnold ont été ovationnés au thé dansant et au souper de Mardi. La preuve est faite maintenant i Au Salon du Goût Français, vous verrez que la Maison Gâteau et Amouroux a marché à pas de géant et approche de la perfection comme travail, prix et probité pour Tout ce qui concerne le Cowhage, Neuf et Réfection. il, faubourg Saint-Honoré. Téléphone Elysées 06-55.

Occasions inespérées

Marcelle Andrée continue à solder sa première collection de l'été.Grand choix de robes, de manteaux et de tailleurs laissés à des prix défiant toute concurrence. 22, rue Caumartin.

A l'Abbaye de Thélème V. ̃+ ̃- ̃̃< C'est demain vendredi que M. Albert :Volt'ernt'"itiîfïigtH"epa'"ses Dîneps*A4k'aetions à l'Abbaye de Thélème, où le Tout-Paris se rencontrera pour entendre et, voir les Star de New-York' et de Londres (retenir sa table). Qu'on se le dise J La poudre' de"riz « La Juvénile » de Jones, préparée sans ingrédient chimique, conserve la fraîcheur de la peau. (Toutes teintes.) Grands magasins et parfumeries. La grande boîte 6 fr. 50. Mieux, Meilleur Marché Pour tous achats d'articles d'arrosage, meubles de jardin, en fer, bois, rotin, tonnelles, berceaux, grilles, marquises, clôtures, tennis, roseraies, pouraillers, chenils, brouettes, toilettes, lavabos, baignoires, chauffe-bains, tubs, lessiveuses, glacières, voitures ̃ d'enfant, accessoires pour autos, stores, fourneaux au charbon, au gaz, au pétrole, articles de ménage, brosserie, linoléum, garnitures de cheminée, lits, literie, meubles de campagne et mobiliers complets, chacun a intérêt à s'adresser au Châtelet (Etablissements Allez Frères).

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Jean de Paris.

ritable encyclopédie de l'activité économique sous le régime capitaliste et sous celui du communisme, pouvant renseigner et guider tous ceux qui s'attelleront à la formidable tâche de recréer la vie sociale ordonnée de la Russie, totalement ruinée par les expériences communistes.

Les débals qui ont suivi, les résolutions adoptées durant la semaine du congrès achevé le 22 niai, marquent Dion une date historique, pour la Russie comme pour l'ensemble des Mations démocratiques un TiersEtat russe est né, scellé par la conscience de ses droits autant que de ses devoirs. Malheureusement, c'est à Paris que la bourgeoisie russe s'est ainsi constituée. Les impôts sont bien mal perçus Un lecteur de l'Intransigeant écrit à ce journal

Ayant toujours l'habitude de. régler ponctuellement mes impôts, sur le chiffre d'affaires que j'adressais habituellement au receveur d'enregistrement, je me suis vu refuser mon impôt le mois dernier par le receveur d'enregistrement de mon quartier, qui m'a prié de m'adresser à la direction centrale du chiffre d'affaires, 9, rue SaintSulpice.

Je me suis rendu moi-même ù ce service où, en compagnie d'une vingtaine de personnes, nous avons largement attendu. Je me suis vu, à ma grande stupéfaction, refuser mon argent sous prétexte, je vous l'affirme, qu'il n'y avait pas de caisse et qu'on ne recevait que les chèques. Je suis donc maintenant dans cette triste perspective de garder mon argent sans savoir à qui l'adresser.

Encore ce contribuable était-il zélé. Tous ne le sont pas également.

Le prix du pain

ne baissera pas

M. Faisant, sous-secrétaire d'Etat au ravitaillement, a reçu nier matin le bureau du syndicat de la boulangerie parisienne, qui lui a été présenté par son président, M. Damothe.

On se souvient qu'au début du mois, M. Paisant avait convoqué ce syndicat pour lui demander si après le 15, la liberté étant rendue à la circulation des céréales, on pourrait espérer une baisse dans le prix du pain. Les boulangers avaient répondu qu'ils ne pouvaient le savoir. Il fallait attendre que le nouveau régime fût en vigueur depuis une dizaine de jours pour se reu*dre compte des répercussions qu'il pourrait avoir sur le prix des farines. Si les meuniers baissaient leurs prix, les boulangers ne demanderaient pas mieux que de baisser les leurs.

Un nouvel entretien fut donc convenu pour le 25 il a eu lieu régulièrement hier.

Se trouvera-t-il quelqu'un qui sera étoni\é de savoir que le bureau du syndicat a répondu au ministre qu'aucune baisse sur le prix du pain n'est pour le moment possible ?.

Les boulangers ont appuyé leur décourageante réponse sur d'excellentes raisons. Il y a toujours d'excellentes raisons pour qu'une baisse de prix ne se produise pas. Les commerçants déclarent que l'on nous rende la liberté du commerce en ce qui concerne nos marchandises, que l'on permette à la concurrence de jouer librement. et la baisse se produira d'elle-même, tout naturellement, par la force même des choses. On leur rend la liberté du commerce, la concurrence joue. et les commerçants déclarent que la baisse ne se produira pas, pour des motifs qui relèvent de la logique la plus rigoureuse Le nouveau régime, disent les boulangers, est entré en vigueur trop tard. Il nous avait été promis pour le 1er mars;, les insupportables lenteurs parlementai- res ne nous l'ont donne que le 15 mai. Toute baisse est désormais impossible Pourquoi ? demande le ministre. Parce que le l01' mars les cultivateurs français avaient du blé en abondance. Ils se plaignaient, même que l'Etat, seul acneteur possible à cet énoque, ne leur enlevait pas. S'il leur avait été permis de le vendre à d'autres, ils l'auraient. vendu aux meuniers, même à un prix plus bas que celui de la taxe. La concurrence se serait produite, le prix des farines aurait été baissé. et le prix du pain aurait suivi le mouvement. Aujourd'hui, les stocks de blé en culture sont t moins considérables et les meuniers ont payé ces jours-ci jusqu'à 103 francs le quintal. Les f,arines ne peuvent donc pas baisser. et le pain non plus C'est 'clair, simple. et logique Mais ce que les boulangers ne disent pas, c'est la raison pour laquelle le blé dont les cultivateurs ne pouvaient se débarrasser au mois de mars n'existe plus aujourd'hui, et comment il se fait que le quintal qui aurait valu alors moins que le prix taxé vaut aujourd'hui davantage. Les meuniers: non plus ne le disent pas, :car le ministre !a> eu: soin de; les in« terroger. ;i C'est pourquoi M. Paisant, qui ne se contente pas de raisons incertaines, va essayer de se le faire dire par la commission de l'agriculture de la Chambre. Il demande en effet à être entendu le plus tôt possible, sur la double question de la soudure et du futur régime de l'importation.

Fernand Rigny.

LE MONDE RELIGIEUX

« Le Foyer de l'enseignement libre ». L'Association professionnelle des professeurs de renseignement libre organise une matinée musicale et littéraire. qui sera donnée à la Sorbonne (amphithéâtre Richelieu), le dimanche 12 juin, à 2 h. 30, au profit du « Foyer de l'enseignement libre » (Caisse de secours pour les veuves et les orphelins des professeurs).

Cette matinée sera présidée par M. Henry Bordeaux, de l'Académie française, qui prononcera une allocution.

Au programme figurent les noms de Mme Dussane, de la Comédie-Française dp MM. Paul Vidal, professeur au Conservatoire, Vincent Hyspa, Maxime Thomasf,. Marcel Azaïs, de Mme Lucien Debech, etc. Nos églises dévastées. L'assemblée gé-nérale de l'Œuvre de secours aux églises' dévastées et d'aide aux prêtres des régions libérées, 3, rue Oudinot, Paris, aura lieu le vendredi 27 mai, à i- heures, dans lai Salle d'Horticulture, 8i-, rue de Grenelle, sous la présidence de S. Em. le cardinal Dubois. M. Fernand Laudet, vice-président, lira le rapport, le chanoine Collin, sénateur de la Moselle, prononcera le discours.

L'effervescence en Allemagne

Sous ce titre, le correspondant du Temps il Berlin montre dans- une longue lettre que les assurances du chancelier Wirth sur la non-intervention de l'Allemagne en Hautc-Silésie sont peu de chose en présence des faits:

n'est ])as du côté gouvernemental, taudis que, favorisée par des complicités administratives, les guerriers d'Esch.erich ne connaissent pas d'obstacles. Des trains militaires partent de Munich pour la Silésic, les volontaires, escortés par la population, sont acclamés, fleuris, et leurs officiers sont les héros du jour. Ils ont groupé des gars montagnards, des étudiants, et les anciens soldats du coup de main de Kapp, si nombreux en Bavière, ont rallié le drapeau. Le gouvernement de Kahr assiste impassible à dette mobilisation qu'un journal de Munich compare aux « inoubliables journées d'août 1911 ». Ces forces .armées sont concentrées à Brieg. Chaque homme touche 50 marks par jour. A Breslau, nous retrouvons une vieille connaissance, le capitaine von Aulock, qui proclama la dictature de Kapp en Silésie. Cet officier a des agents de recrutement il Glatz, à Neisse et à Charlottenbrun. Le général von Arnim est désigné comme chef des volontaires. Il vaut la peine de revenir sur les scènes qui se sont déroulées à la gare de Dresde le 19 mai. Les cheminots, prévenus par leurs camarades de la gare de Munich qu'un train militaire devait transiter par Dresde destination de Breslau, ont vainement essayé de s'emparer deSjCenlaines de caisses d'armes et de munittons. Ces colis étaient déclarés coiîïme « envois de vivres pour les Allemands de Haute-Silésie ». Ils contenaient des mitrailleuses démontées, cousues dans des sacs, des munitions, des casques. Les cheminots refusèrent d'accrocher les wagons au train de Breslau et prévin-

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Certaines personnalités se perpétuent on les retrouve liées à tout ce qui compiT ') dans les arts et l'industrie où elles sont célèbres juste litre. Ainsi dans l'art de la coiffure rayonnent les noms d'Auguste Petit, Dondel et Cotreau. Artistes appréciés, ils ont exercé une influence considérable et cette influence demeure bien que, en réalité leurs maisons aient cessé d'exister dans leur forme primitive. Aujourd'hui les trois maisons bien connues n'en font qu'une sous la jeune direction de Valentin, élevé et disciple

de cette école fameuse la coiffure exigeait des études approfondies, un tour de main, une ç légèreté de doigté, et une dextérité très spéciale. Les salons de Valentin .ont un grand succès. Le directeur s'est approprié, en les modernisant, les belles et saines traditions d'élégance qui portent au plus haut point le renom de

In. coiffure franchise.

On peut se faire une idée du chic des coiffures de Valentin d'après les deux créations reproduites ici l'une, pour jeune femme, s'inspire quelque peu du style grec. Elle s'obtient à défaut de cheveux, par le postiche Valentin à frisures naturelles. Des mèches

ondulées sont disposées en arrière de façon à donner la forme charmante ici dessinée et qui sera très admirée. La seconde, destinée aux jeunes filles, est fort gracieuse, avec ses crans d'ondulation ramenés sur les oreilles et ses cheveux rouleautés. La première s'agrémente d'un peigne espagnol serti de jais car Valentin a la spécialité des plus délicieux ornements de

cheveux qui se puissent voir peignes, iantaisies de jais, fleurs, plumes, écailles d'un choix très heureux. Je ne puis finir cet article sans signaler son nouveau postiche pour la mer, un postiche monté sur un ruban-étroit si léger qu'on ne le sent pas. Il ménage à celles qui le portent une coiffure toujours impeccable, préservant merveille leurs propres cheveux (le l'air marin tou-

jours néfaste. ,-̃ ̃ Rosine..<

jours néfaste, Rosine..

P. _S. Allez chez Vâîènlin, vous y verrez de fort jolies choses et ne désirerez plus d'autres coiffures que celles imaginées par cet artiste. 25, rue Royale.

La Fête du Bon Goût

Une fête du bon goût, de la tradition et de l'élégance dans un décor ravissant, et sous l'.hatoile direction de M. André de Fouquières, ce ne pouvait être que charmant. Tout le monde s'est accordé à le reconnaître et, chose rare, on n'entendit pas une voix discordante. Les éloges répondaient aux éloges. Si M..de Fouquières n'est pas mort étouffé sous toutes les fleurs qu'on lui a jonchées dessus, c'est qu'il en a l'habitude. Pas de mourir, bien entendu. Dès trois heudes de l'après-midi, hier, ç'a été vers le restaurant ,du Pré-Catalan un incroyable défilé d'automobiles et, pour la joie des yeux, de femmes .charmantes. Vraiment la fête commençait.

Au milieu de la verdure et des fleurs, tou- te^1 fies' toilettes- éclatantes, sous 'in* beau sa-. leil, parmi l'animation, c'était un bien agi^ ble spectacle. Celui que l'on allait voir dans la salle ne lui cédait en rien, bien au contraire. Et les cafés liégeois étaient excellents.

M. Saint-Granier avait accepté de mener le jeu. On pense bien qu'il le fit avec sa verve habituelle et que l'on ne s'ennuya pas un seul instant.

M. Léo Staats avait réglé des danses grecques d'une sobre harmonie et des danses Louis XV d'une grâce précise. Mlle Pomponnetle a dansé le cancan avec une galté endiablée, comme l'on a accoutumé de dire, et M. Harry Pilcer a témoigné une fois deplus de ses dons brillants dans des danses où la fantaisie ne parut jamais excessive. Il y eut même un épisode assez singulier et qui n'était pas sur le programme. Une dame voulut absolument danser avec M. Pilcer, qui, ma foi, fut fort galant. Et, décemment, c'est tout ce que l'on peut dire. Enfin, clou du programme, des robes portées par de délicieux mannequins. Tous les tons, depuis les plus clairs jusqu'aux plus foncés,- depuis les plus violents jusqu'aux plus atténués. Tous les prestiges des rêves orientaux et toute l'élégante sobriété des plus classiques tailleurs. En un mot, les plus ̃ subtiles séductions.

Une Infirmière héroïque

M. Maginof, ministre des pensions, a remis hier, en présence d'une importante délégation du personnel, la croix de chevalier de la Légion d'honneur â Mlle Stouque, employée au ministère des pensions, ancienne infirmière militaire, grande mutilée de guerre.

rent le ministère de l'intérieur saxon. Le camarade (indépendant) Lipinski, ministre de l'intérieur, refusa d'intervenir. Entre temps arrivait un autre train de 2.000 volontaires, décoré de drapeaux et de feuillage. Les volontaires, mis au courant de l'incident, rossèrent les-cheminots socialistes. Aux applaudissements du public, ils s'emparèrent des wagons, les accrochèrent en queue du train, qui partit pour Breslau. Une poussée d'enthousiasme enleva alors la foule; on embrassa les volontaires et on chanta en chœur les hymnes patriotiques habituels. Le chef des volontaires télégraphia it Escherich « Le premier engagement a été victorieux; nous avons corrigé sérieusement les rouges de Dresde; nous avons bon courage et bon appétit. » Une fois arrivés en Haute-Silésie, les volontaires sont munis par leur grand chef Escherich de certificats prouvant qu'ils sont nés en Haute-Silésie. Les Mémoires de Carpentier

Ils commençaient hier dans le Petit Parisien, en ces termes

Comme cela est difficile à écrire sans se voir taxer d'immodestie. Et pourtant, cela est.

.A Paris, sous les fenêtres de mon appartement, des milliers de personnes sont rassemblées, qui m'ovationnent. De la foule, on jette des fleurs vers mes fenêtres et les femmes m'envoient des baisers. «Vive Carpentier » entonne un chœur formidable. Car le « Tout-Paris qui sporte » est au comble de l'enhousiasme. Ma victoire sur Joe' Beckett, si rapide, si sensationnelle qu'elle en parut d'abord incroyable, a provoqué un véritable délire. Je contemple la scène de ma fenêtre et me demande s'il ne s'agit pas d'un rêve.

Immodestie ? Non manque de mo-

destie.

A l'Hôtel de Ville I

L'ORME DE SAINT-GERVAIS

M. Léon Riotor, conseiller municipal, vient, en ces termes, d'attirer l'attention de l'administration sur un fait parisien « M. Léon Riotor demande à l'administration de reconstituer dans son intégralité! l'orme légendaire de Saint-Gervais. » On a bien replanté l'arbre, voici une quinzaine d'années, sur un petit terre-plein environné de bornes de pierre grise, ainsi que l'indiquaient les gravures de jadis, mais on a oublié de les relier par. de grosses chaînes de fer, indiquées elles aussi, et malgré que les trous nécessaires à ces scellements aient été préparés. » C'est là un des aspects curieux du vieux Paris, sur lequel les chroniques sont riches d'anecdotes. 11 vaut qu'on s'y arrêté » « Attendez-moi sous l'orme. disaient nos pères. »

PEUT-ON ÉVITER

LA FALSIFICATION DU LAIT?

•Dans l'intérêt des consommateurs de lait on sait par les statistiques qu'il est peu de denrées qui soient autant falsifiées M. Joseph Denais avait demandé au préfet de police s'il ne jugeait pas possible et op-* portun de prescrire que nulle livraison de lait ne pourrait être faite au domicile des débitants, sinon en pots cachetés de telle sorte qu'aucun mouillage ne puisse être effectué en cours de livraison ou après le dépôt à la porte des commerçants.

L'administration vient de répondre en ces termes à cette suggestion

Bien qu'en principe on ne puisse qu'approuver la proposition, sa réalisation se heurte à diverses difficultés d'ordre pratique. Voyons les raisons de l'administration

Le lait ramassé en province est expédié à Paris en pots de 2o litres, cachetés au départ, qui sont remis dans cet état aux garçons laitiers chargés des livraisons chez les débitants. Mais ces livraisons ne se composent pas uniquement des pots entiors en réalité, les garçons 'lailiors sont obligés de détailler les pots de 20 litres pour satisfaire aux besoins de leur clientèle qui demande la fourniture d'un nombre déterminé de litres et qui ne serait pas disposée il recevoir des quantités inférieures ou supérieures à ses besoins.

L'administration admet que l'on pourrait transporter les pots arrivant de province dans des dépôts où se ferait le partage avec toute garantie. Mais- elle estime que cette manipulation exigerait un temps assez long et serait des plus dispendieuses.

Sagement, elle laisse à d'autres le soin de conclure. qu'il n'y a rien à faire. Cette solution est peut-être un peu trop simple. Tout de même, si l'on voulait s'en donner la peine, on trouverait peut-être.

L'ACCÈS A LA PETITE PROPRIÉTÉ M. P. Godin, conseiller du neuvième arrondissement, présentera, au cours de la prochaine session du Consen général, une proposition par laquelle il invite l'administration à étudier un projet tendant à assurer aux enfants assistés de la Seine, élevés sur des exploitations agricoles, et qui s'en montreraient dignes, l'accès à la propriété.

La Démolition

1. de la Grande Roue

La Grande Roue va, parait-il, disparaitre du ciel parisien. Il ne se trouvera personne, fort vraisemblablement, pour songer une minute à s'en plaindre.

Mais on n'est pas exactement fixé sur la date de cette disparition. Et l'on risque d'attendre, parait-il.

Les travaux de démolition ont bien été commencés. Mais ils ont été arrêtés, comme il est logique de le supposer et l'on ne sait pas exactement quand ils reprendront. Toujours est-il que des habitants du Champs-de-Mars se sont émus à la pensée que ce qui reste de la Grande Roue, à peu près les quatre .cinquièmes, mal soutenu pourrait s'écrouler un jour ou l'autre. Eh bien que les esprits alarmés se rassurent. La préfecture de police a envoyé un architecte de la ville, comme c'est l'usage, vérifier la solidité des travaux. L'architecte a répondu que cela pouvait rester en l'état pendant dix bonnes années. Espérons malgré tout que cette parole éclairée ne devienne pas une redoutable prophétie. La' Grande Roue est solidement maintenue par des étais et ce que l'on a coutume d'appeler des,;« pieds droits », à cause de leuç inclinaison, sans aucun doute.

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Le droit de légitime défense de la police Il est difficile à définir par une circulaire. Chaque agent reste juge du moment où il a Je droit de se .servir de ses armes. Le Journal des Débats écrit à ce sujet

L'article 186 du Code pénal justifie les violences dont ont pu faire usage les agents de l'autorité, lorsqu'ils ont un « motif légitime », et le motif légitime est plus large même que la légitime défense. Le jour où les malfaiteurs seront bien convaincus que force doit rester à la loi et que leur résistance homicide les expose à une répression immédiate, il y a de fortes présomptions pour croire que le nombre des crimes commis contre les officiers de police diminuera très sensiblement.

Mais il faut bien reconnaître, d'un autre côté, qu'il n'est jamais sans» péril- de mettre des armes aux mains d'un homme, -.et il n'est pas très prudent d'exciter les agents à faire trop fréquemment usage de celles qui leur sont remises. Certains d'entre eux peuvent n'avoir pas tout' le sang-froid qu'il faut dans le maniement de ces armes, quelquesuns se laisser entraîner trop facilement par un naturel violent. Hier on racontait que deux agents avaient frappé de mort, dans son domicile, un malheureux jeune homme dont l'aliénation mentale n'avait aucun caractère dangereux. Si nous sommes bien informés, dans une grande ville de province, certains sergents de ville, introduisant en France des habitudes de police américaine, jouent beaucoup trop fréquemment du revolver. Des poursuites sont même actuellement' intentées contre un agent qui aurait commis un véritable homicide dans les conditions les plus inexplicables. Qu'on y prenne bien garde l'opinion publique, qui juge par sentiment et qui cède facilement aux impressions du moment, se retournerait vite contre lu police si de pareils- faits venaient à se multiplier. Il appartient aux

RHUM SMAMES

ce prestigieux pays des Antilles est le lieu d'origine des premiers Rhums du Monde. »

Les Raisons de l'Emission des Bons du Trésor à deux ans

De tous les procédés de Trésorerie aux- quels le Ministre des Finances pouvait avoir recours à l'heum actuelle, il n'en était pas de pius commode et de plus simple que l'émission d'une série nouvelle de Bons remboursables dans un délai plus long que ceux de la Défense Nationale et productifs d'un intérêt plus élevé. Il n'existait pas de moyen plus pratique et plus sûr de faire sortir des cachettes l'argent qui s'y accumule et qui, restant sans emploi, ne rend aucun service à l'économie nationale.

Les Bons du Trésor à deux ans offrent. en effet, aux souscripteurs, des avantages qui ne peuvent les laisser indifférents la certitude d'être intégralement remboursés de leur capital dans un délai déterminé et de toucher, en attendant; des intérêts de 6 0/0 payés d'avance et exempts d'impôts, oi les Bons du Trésor offrent la même sécurité que les Bons de la Défense Nationale, ils rannortent davantage et s'adressent ainsi à de nouvelles catégories de souscripteurs. Le taux d'intérêt était commandé par les circonstances il est aujourd'hui de 6 0/0 pour les emprunts exonérés d'impôts que contractent les sociétés industrielles; il pourra, diminue;1, .c,'est. en tendu, et c'est surtout à espére;r ^mais-^dans-eé; cas, le sacrifice du Trésor ne sera que temporaire puisque les nouveaux Bons seront remboursés dans le délai de deux ans. Sans accroître les charges de la Trésorerie, les Bons à deux ans seront d'autant plus appréciés par l'épargne qu'ils lui assurent, en définitive, des avantages qu'elle n'est pas certaine de retrouver et dont il est juste qu'elle profite.

La reconstitution

des régions dévastées

Le « comité d'action » chez M. Briand MM. Basly, Dutilloy, Doucedame, Griset, membre du bureau du « Comité d'action des régions dévastées, auxquels s'étaient joints plusieurs parlementaires, ont été reçus, hier matin, à dix heures, par M. Briand, président du Conseil des ministres.

Répondant aux membres du comité, M. Briand affirma être partisan de l'emploi des matériaux allemands sans réserve, et de l'emploi de la main-d'ecù-, vre, à la double condition qu'il s'agisse* de main-d'œuvre qualifiée, et qu'elle ne soit pas refusée par les populations. « La collaboration allemande en nature, ajouta-t-il, qui ne pouvait être envisagée avec le précédent gouvernement L pangermaniste, paraît pouvoir être réalisée maintenant. En effet, Je crois à la, sincérité du nouveau gouvernement allemand, qui fait des efforts méritoires pour tenir ses engagements. »

chefs de donner aux agents de sages ins-: tructions et de leur indiquer la limite qu'ils ne doivent pas dépasser.

Les religieuses françaises exilées M. Emile Massard, ,qui fait,ipartie do la délégation municipale qui revient des pays Scandinaves, écrit d'Elseneur à ,1a Liberté

A bord de la Marne. Le Danemark a témoigné à notre chère France tant d'affection que nous le quittons avec une profonde émotion.

Mais auparavant il nous faut rendre visite aux établissements français où se donne un enseignement très recherché. Là des soeurs expulsées nous accueillent avec des larmes de reconnaissance. Elles nous montrent leurs élèves. charmantes petites filles ou fillettes qui nous reçoivent par des chants" français, puis danois. L'une « elles nous récite ensuite le compliment traditionnel mais ce qui est émouvant c'est que cette jeune fille est Alsacienne elle nous dit sa joie d'être redevenue Française, et est très jolie.

Ce qui est touchant aussi, c'est d'enten- dre les braves soeurs nous dire en nous pressant les mains Ah monsieur nous voudrions bien rentrer en France. Si on voulait nous remplacer ici, nous relever de la garde que nous montons pour la France, nous serions bien heureuses de revoir notre pays Dites à nos' sœurs françaises combien nous les aimons, et saluez la grande France pour nous N'est-ce pas pénible de voir un peu partout tant de Français et de Françaises chassés par un décret qui ressemble singulièrement à la révocation de l'édit de mantes exilés pour délit de religion ? Ils se vengent noblement, ces. proscrits, en faisant aimer la France..

Le Liseur.


NOUVELLES

1 FINANCIÈRES

BOURSE DE PARIS

.Paris, -le 25 mai 1921.

La livre et le dollar, ont fait ce matin un nouveau "plongeon les marchés étrangers sont franchement lourds enfin la clientèle, plus attirée que jamais par les émissions en cours, a complètement déserté la Bourse. Dans ces conditions la séance ne pouvait être que mauvaise, particulièrement en Coulisse. On n'a tenu aucun compte de l'amélioration de la situation en Haute-Silésie, ni du discours de M. Briand qui répond cependant exactement au sentiment <|u monde des affaires. Pendant de longues années encore, l'Europe sera dans un état de fièvre, perpétuel .du fait des innombrables petites; nations créées ou agrandies '.par-' le.. irrité 'de Versailles. Leur .turbulence passionnée, leur) manque du sens des' proportions,- leurs sautes d'humeur-'juvéhiles, font qu'il est impossible pour nous de construire, sur des amitiés aussi fragiles une politique forte et durable. Demain, corrimç hier, l'entente franco-anglaise est donc le. seul gage de paix un peu sérieux qui existe en Europe. Le splendide isolement que l'Angleterre insulaire n'a même pas pu conserver équivaudrait au suicide pour. une nation continentale, si puissante fût-elle, temporairement,- au point de vue militaire. •'̃

Assez de sentiments ̃ faisons; du réalisme. -V w

Les présidents; de 130 Chambres, de commerce françaises ont tenu hier leur assemblée annuelle, sous la .haute présidence de M. Pascalis, -président de la Chambre de commerce de: Paris.

Une série résolutions ont été votées, demandant la liquidation de la flotte d^Etat, la suspension de la loi de huit heures dans la marine marchande, le rétablissement de la distribution postale le dimanche, le vote du projet de loi relatif aux chemins de fer, etc., etc.

L'assemblée des présidents a, de plus, émis le vœu » que toute émission de billets de banque soit évitée à tout prix,, à moins qu'elle n'ait comme contre-partie des valeurs commerciales-' représentant des opérations réelles et constituant un gage effectif. » '̃•̃'̃ •'̃̃̃ ̃̃

Enfin elle a demandé l'abrogation immédiate de la loi qui a institué le règlement transactionnel.

Cette dernière résolution nous parait de la plus urgente actualité, étant donné l'indulgence scandaleuse des, tribunaux de commerce. Elle- est appuyée sur l'exposé des motifs suivant

Considérant que la loi relative à l'institution d'un règlement transactionnel avait, dans la pensée du législateur, le caractère d'une loi d'exception destinée à éviter à des commerçants victimes de la guerre la douloureuse épreuve de la -t liquidation judiciaire

Considérant que, faute de précisions suffisantes, cette loi est constamment appliquée à des cas- pour lesquels elle n'a pas été faite Considérant crue la facilité avec laquelle est accordé le bénéfice du règlement transactionnel amène, dans le monde .commercial, une véritable démoralisation

Que cette situation enlève aux affaires toute Sécurité et compromet la réputation du commerce français surtout à l'étranger qu'elle conduit à la restriction croissante de tout crédit et aboutirait à provoquer la rareté puis l'arrêt des transactions, alors qu'une reprise des affaires serait si désirable.

La livre sterling a perdu 1 fr. 45 et le Uoltar 0 52.

J\os Rentes sont fermes.

Faiblesse des fonds étrangers à change. Les établissements de crédit ont peu va-

i-ié Banque (le Paris, 1,392 'Lyonnais,'

~;462~wnïâ7ivParisïeit~ie, ),392: Lyofl:nais;;

îiifâ-'V-thium-Parisiennè', 938. "̃̃̃

Le groupe électrique est calme T. S. F., 925 ex-droit de souscription aux actions 'Radio-France.

Faiblesse des compartiments sucrier, et piinier.

Valeurs de navigation soutenues.

Bpnne tenue des métallurgiques.

Pétrolières, faibles.

Lourdeur des Sud-Africaines et des caout;choutières.

MARCHE OFFICIEL DU 25 MAI 1921

(Terme)

COUR8 COURS COURS COURS

PRÉCÉO. OU JOUR Il PRÉCÉD.. M JOUR

Banque de France. 5500 Penamja 1092 1057

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BinqJaLdiCrfdil 695 693 MsuagsrlssUarit. 228 225 Banque de Par». 1400.. 1302 taikus 013.. 610.. Banque Prnée 455 443 iransallantiqus 283 28i Banq:TranutUnt. Balflnerii Say. 1S28 1205 Union Parisienni. 940 938 Brésil 40/0 IS89 Bouptoirlttise. 972.. 970 Italie 3 1/2 0/0 CriditFsntier. 720 RusiieCons.40/0 23

CrfditLionnais.. 1460 1462 Bussis 30/091-9»

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Swi. 5935..5860.. 60/0 IMS ̃ 28

Suu. 5935 5860.. 60/01906 28,

£st –41/20/008 L,im 730.. 720.. Swt«40/Q. Nid! TurcuniSS 4195 Stnl jfonsiwEjjptiM SSO.. 862.. Orléans. Nitrate Railwajs 271.. 262.. Métropolitain. 405 401 Central Mining 295 2S5 Caolw. 610 ;;06 tate nonég. £00 599..

O;slrib.ïleclriîlté 320 829 Jio-Tinta 1513 1488

Téléphones Sucrerijs d'Esupti 725.. 705..

Téléphones ..1 SUÇ\'eriii d'ESJPtl(, ni}.. 705..

ThUBon, ;895.. 8SG 1,

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(COURS MOYENS)

lonires. 47 iS.i-iô 73. | Halland» 423. 409. «en-ïsrk.. 12uO 1147 1/2 Italie, 633/4 63. «Uensgra.. 19 1; 2 19 i Koniie .188. 180 1/2 Sentira 321. 371 1V4 j Portugal Bsfeie.. 100, 99 3, 4ij Praguo 17 3/8 17. Bansniari- 213 i/: 205 1 2; Bouaianio 19 3/4 19 3/4 à Espagne. 157 3 4 152 3/-ij %'Mt. 275 270. j: Fulanée Sràsi. 2131/ 206 1/2 2 erto* 6Î.2 7,8;] ta. 2 7/8 27/8

Figaro *Théûtm

CODRRIERDES THEATRES

AU THEATRE MARIGNY

Dans le cadre charinant des Champs-Elysées, avec son pourtour ouvert sur les délicieux jardins où tous les spectateurs peuvent s'asseoir et respirer une exquise fraîcheur, le théâtre Marigny joue Cuanson d'amour ou La Maison des trois jeunes filles, le plus grand succès connu, joué plus de 20.000 fois à l'étranger. Cette opérette, avec la musique de Schubert, très gaie, et, .mélodieuse, des valses charmantes, des duos bissés chaque soir, des coutumes délicieux, un' divertissement qui est un enchantement pour les yeux, est le plus agréable, le plu's beau spectacle qu'on puisse imaginer et que tout le monde peut voir.

Aujourd'hui

–̃ A la Comédie-Française, à 1 h. 1/2 (abon. billets blancs), A quoi rêvent les jeunes filles, l'Ami Fritz.

A l'Opéra-Comique, à 1 h. 1/2, 17e représ. de l'abon. série bleue, Mignon.

AI'Qdéon, à 2 heures, le Cid et l'Enfant du Cid.

A la Gaîté-Lyrique.h 2 h. 3/4, matinée à prix réduits la Fille de Madame Angot. Au thtâtre du Vieux-Colombier. h 2 heures, la Dauphine.

Même spectacle qu'en soirée

A la Porte-Saint-Martin (2 h. 1/2), au Gymnase (2 h. 1/2), au Théâtre des ChampsElysées (2 h. 3/4), aux Bouffes-Parisiens

(2 h. au Palais-Royal (2 h. 1/2), à l'A-

thénée (2 h. 1/4), aux Nouveautés (2 h. 1/2), au Châtelet (2 h. 1/2), à la Scala (2 h. ï/2), à la Cigale (2 h. 1/2), à la Maison de « l'Œuvre » (2 h. 1/2), au Théâtre Déjazet (2 h. 1/2), aux Deux-Masques- (2 h. 1/2).

Ce soir:

A A l'Opéra, relâche.

A la Comédie-Française., à 8 h. 1/4 (abon.), Cléopdlre (MM, Albert Lambert fils, ,Desjardins, Charles Granval, Jacques Guilïièine, Mmes Weber, Delvair, Jeanne Rémy, Nizan).

A l'Opéra-Comique: à 8 h. 1/4, 17° représ, de l'abon. série B, Ariane et Barbe-Bleue (Mines Balguerie, Mathilde Calvet, Mona Païva, MM. Vieuille, Dupré). Orch. M. Albert Wolff.

A fOdéon, h 8 h. l/2,Fédora (MM. Duard, Pierre Bertin, Darras, Paupélix, Jacquin, Mlle Corciade et Mme Jeanne Rolly, en -représentation).

Aux Variétés, à 8 11. 1/2, le Roi (M. Max Dearly (en repr.), Mlle Spinelly, M. Raimu, M. A. Dubosc, Mlle Andrée Barelly, et M. Harry Baur).

A la Porte-Saint-Martin, à 8 heures 1/2, Madame Sans-Gêne, avec Mlle Mistinguett '• MM. P. Magnier, Calmettes, Daragon, Lehmann, Cazalis Jeudi et dim. mat. Au Vaudeville (Gut. 02-09), à 8 h. 1/2, la Tendresse, de M. Henry Bataille (Mlle Yvonne cie Bray, M. Félix Huguenet). -Au Gymnase (Gut 02-65), à 8 h. 1/2, Le Scandale, pièce en quatre actes de M. H. Bataiile (Mrie Vera Sergine, M. Francen et M. Paul Capellani).

-.Au Théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 heures, les Deux Gosses (Mmes Jane Danjou, Madeleine Guitty, Lucy Fleury, Linska, MM. Decœur, Baissac, H. Mairet et Mme Germaine permoy). Dim. et fêtes -.matinées. A laÇatté-Lyrique^. 8 "£7172, les SaltvmT''tfàÛZfitci1: "tféhiïVywti ^lo^tege, Renée Page, Jane Ferny, MM. Gerbert, Bellet, Roques et M. Henry Laverne).

Au Théâtre des Champs-Elysées, à 8 h. 1/2, éiminatoire du championnat du monde de danses modernes, organisé par Comœdia.. A la Comédie Montaigne, à 8 h. 1/2, la Héros et le Soldat.

Au Théâtre Antoine (Nord 36-32), à 8 h. 3/4, la Bataille (M. Gémier, Mme Henriette Roggers, Mme Marg. Moreno, M. Jean Worms). Au,Nouvel-Ambigu, à 8 h.3/4, l'Homme qui assassina (Mlle Sylvie, MM. Candé, Amiot, Praxy, Mmes Rosa Bruck, de Pouzols et M. Louis Gauthier). Mat. ditri. 2 h. 1/2. Au Palais-Royal (Gut 02-50), à 8 h. 1/2, le Chasseur de chez Maxim's (MM. Le Gallo, Guyon fils, Baron fils, Bressol, Duvallès, Gabin Mmes Templey, Peuget. Suzy Renard, Delys, etc.).

Aux Bouffes-Parisiens à 8 Il. l/2; ta Dame en rose, opérette d'Ivan Caryll (Henry Defreyn, Lucette Darbelle et Vilbert).

A la Renaissance, (Nord 37-03), à 8 h.3/4, le Divan Noir (Mme Cora Laparcerie, M. G. Colin, Mmes M. Laure, Bcrysse, MM. La. bry, Roquevert, avec iMine Marc. Frappa et M. J. Grétillat).

A l'Athénée, à 8 h. 3/4, le Retour (Victor Boucher, Jeanne Cheirel, B. Denège, Stephen et André Lefaur).- • •

-Au Théâtre Michel, (Téléph. Gut 63-30) à 9 heures, Quand le diable y serait. comédie féerique de MM. Rip et Gignoux (Albert Brasseur, Markeu, Bar.oux, F. Albany, MonUni et Signoret).

Au Théâtre de Paris à 8 h. 1/2, Cliërubii\ (Jeanne Provost, Jaffre, Paul Bernard, Y. Laffon, Ch. Lorrain, et J. de Féraudy et S. Frévalles).Mat.dim. et fêtes, 2h.l/2:(C.38-78.) Au.Th. Edouard VU, (Louv. 32-60), à 9 h., le Grand-Duc, comédie en 3 actes de Sacha Guitry (Lucien Guitry, Sacha 'Guitry, Poîin, 'Mmes Jeanne Granier et Yvonne Printemps). • Au Théâtre Marigny (Elysées 01.89), Chanson d'amour, opérette, musique de Schubert (H. Fabert, Mlle Ragon, MM. Louis Marie. Mario, etc.).

Au Théâtre Femina, à 8 h. 3/4, spect: de Nikita Balieff. Soldats de bois danses tarlares Mort subite d'un cheval russe. Au théâtre des Nouveautés (2i, boul. Poissonnière), à 8 h. 1/2, Phi-Phi (Urban, Alice Cocéa, Jeanne Perriat, P. Faiyre, J. Calam, Berley et les plus jolies artistes de Paris). Au Théâtre Mogador, à 8 h 1/2, la Petite Fonctionnaire (Mmes Edmée Favart, Exiane, u. Marquct, Renée Launay, MM. Henry Defreyn, Louis Maurel, Félix Barré). Au Grand-Guignol, à 8 h. 1/2 Le Laboratoire des hallucinations Retour d'âge l'Heureux gagnant, l'Egorgée (Mmes Maxa, Suz. Méthivier MM. Maxudian, Paulais). A l'Apollo à 8 n. 1/2, (a Revue, de MM. A. Carpentier et Roger Ferréol, présentée et habillée par Mme Rasimi avec la grande étoile Elsie Janis et Mme Jane Henriquez, Au Trianon-Lyrique.h 8 h. 1/2, les 28 jours de Clairette (Dranem, José Théry, Alex. Jouvin, Joubert et Mlle Rauly).

A la Scala à 8 h. 1/2, le Compartiment de dames seules, vatid., (Mmes A. Leriche, L. de Béer, MM. Gorby, Guittard, Nader, Le Prin et M. Robert Hasti),

A la Cigale, (Nord 07-60), à 8 h. 1/2, Trois Poules pour un Coo vaud. (MM. Marcel Simon, de Canonge Mmes P Morly, R. Castel, Sinoël, miss Peggy Vère, Pickle Girls). A la Potimère (Centrai 86-21), à 8 h. 3/4, Un Ange passa. (Mmes Betty Daussmond, Dantes, Lily-Rito, Laure, MM.Çh. Deehamps, Bélières, Alermo, Gabaroche et Palau). A Ba-Ta-Clan, à 8 h. 1/2, l'Assommoir (MM. Arquillière, Mansuelle et M. Jean Peyrière, avec Mme Charlotte Lysàs). Au Moulin-Bleu, 42, rue de Douai (Gut. 42-90), à 8 h. 45 Paris qui filme (Mlles Y. Harnola, Yo Maurel, G. Gedey, L*Darlys, la danseuse Nasidika, MM. Lénars, P. Muriot, G. Flandre et. J. Devalde).

-A la Pie qui chante, (Cent. 25-67), à 9 heures, la Revue du Centenaire (Gaby Mont-

breuse, Florelle, Mado, Guewguély et Marg. Pierry, MM. Géo Lastry, Carol, P. Bertal, Jeaii-Jam et Max-Berger).

Au Nouveau-Théâtre (ex-Grévin), à 8 heures 1/2,- le Sentier secret, la Souriante' Madame Beudet (Mlle Gréta Prozor, M. Baumer).

Aux Deux Masques (Théâtre d'épouvanté et de rire), 6, rue Fontaine, à 8 h. 3(4, Tics, l'Inconsolable et le Couvent du Silence.' Au Théâtre des Marionnettes', 100, bd de Clichy (Marcadet 10-26), à 8 h. 45 Nos Etoiles s'amusent revue féerie. Tous tes j™ mat. à 4 h. 1/2. jeudis, dim. et fêtes,mat.supl;à 2 h. -'Aï 'Eldorado, à 8 h. 1/2, £e Mariage d'un Tartarin, avec MM. Tràmel, V. du Pond, Mmes Jane Ryrao, :Carlisle, Ch. Marten's et Alexiane.

A l'Opéra.

Le grand succès à'Antar, à la représentation de samedi dernier, a décidé là direction de l'Opéra à donner, samedi prochain, une autre représentation du beau drame lyrique de M. Chekri-Ganem et de Gabriel Dupont, dont le héros, est si admirablement personnifié par M. Franz, entouré des plus célèbres artistes de l'Opéra, sous la direction de M. Camille Chevillard.

Le ballet de Maïmouna, qui vient d'être créé à l'Opéra, et d'y rencontrer aussi.le meilleur accueil, sera donné demain vendredi, sous la direction de l'auteur, M. Grovlez, après Rigoletto ou Mlle Vécart chantera le rôle de Gilda, aux côtés de Mlle Arné, MM. Goffin, Duclos, sous la direction dé M. Btisser.

A l'Opéra-Comique.

Avant son départ en con,gé, M. VanniMarcoux ne donnera plus que deux représentations demain, le grand tragédien lyrique chantera Lorenzaccio, avec Mmes-, Hilda Roosevelt, Mathilde Calvet, MM. Lapelletrie, Henri Albers, Vieuille, de Ci'eus. Dir manche, en matinée, il paraîtra pour, la dernière fois, cette saison, dans le rôle, de Golaud, de Pelléas et Mélisande. Mme. Marguerite Carré, qui personnifie Mélisj^nde, avec un art fi< iprofond-, MM. Stroeseo, Vieuille, Dupré, Mmes Mathilde Calve^, Maud Bernard seront, avec M. Vanni-Maiv coux, les principaux interprètes du chef" d' œuvre de Debussy.

Plusieurs places de ténors et de basses, ainsi que de deuxièmes dessus (mèzzo-soprani), sont vacantes dans les chœurs de l'Opéra-Comique. Un concours aura lieu le vendredi 10 juin, a 9 heures du matin. Prière de se faire inscrire à la régie du théâtre, tous les jours de'2 à 4 heures.-

Aux Variétés. On répète actuellement une opérette nouvelle de MM. J. Ch. Vaumousse et V. Alix, La Princesse Lily. Les principaux rôles seront interprétés par MM. Oudart- Vallée, Burnier et Alerme, Mlles Alice Bonheur et Jeanne Saint-Bonnet.

A la Porte-Saint-Martin.

A 2 heures et demie, Madame Sans-Gêne, avec Mlle Mistinguett, MM. P. Magnier, Calmettes, Daragon, Lehmann, Cazalis; Mlles Mareil, Conti.

La Tendresse, au Vaudeville.

Mlle Yvonne de Bray, M. Fçlix Huguenot, sont toujours et seront jusqu'à la fin,ies interprètes de La Tendresse. La saison d'été, les vacances des principaux artistes interrompront, le mois prochain, la glorieuse cartric«3!dc'i'Geu\w>dû-'M.> Henry .BntaiHov<-qut> ;tout Paris,- d'ici .la, sera. vcnii: applaudir, au Vaudeville.'

Les dernières du Scandale.

Le Gymnase annonce les dernières du Scandale. La pièce de M. Henry Bataille, toujours interprétée par ivi'me Vera Sergine, et M. Francen, ne sera plus jouée que six fois en soirée et deux fois en matinée. Aujourd'hui jeudi, matinée.

Au Théâtre des Champs-Elysées.

Ce soir, à 9 heures, demi-finale du Championnat du monde de danses modernes, or- ganisé par Comœdia.

Samedi et dimanche, à 9 heures, finales au cours desquelles seront décernés les titres des Champions du Monde de Danses, amateurs et professionnels.

Ce concours si original obtient chaque soir un succès triomphal.

Les finales s'annoncent comme un grand événement parisien.

Le fameux bal « Arc-en-Cicf » a lieu demain soir vendredi 27 mai, au théâtre des Champs-Elysées. Moss-Fontana; Cabaret; Soupers. Entrée 100 francs.

A la Galté-Lyrique.

Aujourd'hui, matinée- ̃ â. prix redite, %s 2 h, 1/4, La Fille.de Madame Angoi, avec, Mme Marguerite Carré'/ dans le rôle de Mllq^ Lange, Mlle Jenny Syril, M. Tfrmônt et M: Girier. ••̃•

Tous les soirs, à 8 h. y^Eçs^aUvmJljdn(y UC'6 -̃̃> -•

A la Comédie-Montaigne.

Le 27 mai, à 8 h. 1/2, « Danses et Poèmes d'Asie », avec Armen Ohanian et Marie Kali'f, chanteurs et danseurs persans. M. H.-R. Lenormand prononcera quelques mots d'introduction.

Au Palais-Royal.

Aujourd'hui, coinme tous les jeudis, .une. matinée, du célèbre Chasseur de chez Maxim' s, sera donnée à 2 h. 1/2, 'avec la même interprétation qu'en soirée (à 8 h. 1/2)

Tout le monde est d'accord pour proclamer que Le Rcloui; interprété par M. Victor Boucher, Mmes Jeanne Clîeirel, B. Denège, M. Pierre Stephen et M. André Lefaur, est le plus joli spectacle qu'on puisse rêver. L'Athénée donne aujourd'hui, en matinée et en soirée, cet incomparable succès.

Au Théâtre des Nouveautés (24, boulevard. Poissonnière).

Aujourd'hui jeudi, deux représentations, en matinée et en soirée, avec Phi-Phi, le succès légendaire et ses créateurs îvL Lrban, Mlles Alice Cocéa, Jeanne Perriat. (Locations, Bergère 52-76).

Au Théâtre Femina.

M. Nikita Balieff avait eu la pensée délicate de donner hier une matinée exclusivement réservée aux artistes de Pai;is qui, retenus par leurs obligations professionnelles, n'avaient pu jusqu'rci assister aux représentations de la « Chauve-Souris ». Pour eux, il avait composé, un programme qui réunissait les meilleurs numéros de ses quatre spectacles Katinka, les Soldats de bois, les Hussards russes, Vaniku tanikou polubil, etc.

Les plus grands artistes de Paris avaient répondu à son invitation, et ce fut un aprèsmidi charmant.

Les artistes russes rivalisaient d'entrain et d'ardeur. La salle, enthousiaste, ne se lassait pas de les applaudir et d'applaudir avec eux M. Nikita Balieff dont la parade, étourdissante, faisait la joie des spectateurs.

A la fin de la représentation, M. Galipaux, M. Huguenet, au nom des artistes présents, prirent la parole pour remercier M. Nikita Balieff. Celui-ci annonça alors que, suivant la coutume russe, les comédiens de la troupe de la » Chauve-Souris » allaient

exprimer au public leur reconnaissance." Le rideau se leva tous les collaborateurs de M. Nikita Balieff étaient rassemblés sur le' plateau. Et l'on vit ce spectacle unique la' scène applaudissant la salle la salle applau-distant .la scène, dans une sorte d'assaut de courtoisie et d'admiration.

Et cela dura dix minutes dont nous conserverons le souvenir.

Au Théâtre des Arts.

Lu dernière représentation de Les Droits dtt Père, aura lieu irrévocablement le 31 mai. Le Retour, l'œuvre nouvelle de M. Henri Béchade, devant passer le mercredi 1er juin en répétition générale.

A la Maison de « L'Œuvre'», 55, rue de Çlichy.

Le Pècheur d'Ombres, l'admirable comédie de M. Jean Sarment, dont chaque représentation est un triomphe, aussi bien pour la pièce que pour les interprètes, sera jouéttujourd'huL en. matinée pour le monde universitaire et en .soirée, par Mines Marthe •Mellotv. Marguerite Valmond, MM. Jean Sarment, .Maraval, etc.

Demain, irrévocablement, dernière de la saison de Solness le constructeur, le grand chef-d'œuvre d'Ibsen, avec Mme Suzanne Després, l'admirable créatrice de Hilde, MM. Lugné-Poe, Jean Sarment, Mlles Henriette Mullo, Jane Chevrel, M. Maraval. Samedi soir, Le Pècheur d'Ombres, avec tous ses créateurs.

Aux Trente ans de Théâtres.

Aujourd'hui, à 2 h., 377e gala populaire au Trianon lyrique.

Au programme

Gringoire (MM. André Bruhot, Denis d'Inès, Paul Gerbault, Drain; Mmes Jane Faber et Huguette Duflos, de la Comédie-Française).

Poésies (M. de Max, sociétaire de la Comédie-Française)..

Le Spectre de la Rose (divertissement) (Mlle Anna Johnsson, M. Gustave Ricaux, de l'Opéra).

Trio de Harpes (Mlle Lily Laskine, de l'Opéra, et Mlles Françoise Quinet et Tina Bonifacio, premiers prix du Conservatoire), Mme Roger-Miclos, pianiste des ConcertsColonne et Lamoureux. Le Quatuor vocal Battaille (Mmes Loré-Mourney et Camille Çhadeigne; MM. Torrent et L. Ch. Battail-

le).

Chansons du jour (Mme Anna Thibaud et M. Dranem). Causerie (M. Franc-Nohain, homme de

lettres).' .•.̃

L'Association professionnelle et mutuelle de la critique dramatique et musicale, a tenu, hier après-midi, à la Mairie du IX0 arrondissement, 6, rue Drouot, son assemblée générale annuelle, sous la présidence de M. Georges Boyer, président.

M. Théodore Henry, secrétaire général a donné lecture de son rapport annuel; ce rapport des plus documentés, qui rend compte de la bonne marche de l'Association, a été vivement applaudi.

M. Georges Daudet, trésorier, dans un rapport très applaudi, a rendu compte de la brillante situation financière de l'Asso* dation.

Après le vote des pensions anciennes et des pensions nouvelles, F Assemblée générale a procédé à l'élection de sept nouveaux membres du Comité, pour le renouvellement de la série C, sortante, MM. Théodore Henry, Antoine Banès, Paul Ginisty; J.-L. Croze, Edmond Théry, Henri de Weindel, Henry Boyer, ont été élus membres du Comité pour trois ans.

M. Georges Boyer a été réélu, par acclarmation, président pour l'exercice 1921-1922, MM. Adolphe Boschot et Henry Céard, ont été, également, réélus, vice-présidents de l'Association.

̃ -'Enfin, l'Assemblée générale. a renouvelé ïlatirs pouvoirs if MM. 'Adolphe 'Aderer, Ed-

mond ̃ Tliory î et:: Maurice VarrCt,' membreè'

du Comité du fonds de secours aux veuves et orphelins.

La Compagnie des Jeunes comédiens Français, sous l'active direction de M. Pau-:pélix, va donner dans le courant de juin, une nouvelle œuvré inédite La Victoire, de M. Horace Van Hoffel.

Au Théâtre Michel.

Aujourd'hui, à heures et demie, dernier spectacle du théâtre bouffe. Au programme, quatre comédies de MM. Jean Cocteau, Max Jacob, Eric Satie, Radiguet, avec M. Pierre Bertin, dans les rôles principaux. Musique de MM. Georges Auric, Francis Poulenc et Darius Milhaud.

De Lyon 'Brillante création, sur la scène du théâtre des Célestins, de l'Amour gagne, œuvre nou- velle de MM. André Barde et Sylviac. Le pu- blic a fait l'accueil le plus favorable à cet ouvrage fort amusant,

Il n'a pas ménagé ses applaudissements aux parfaits comédiens qui l'interprétaient: à M. Puylagarde, le remarquable artiste, qui, après tant de belles créations sur les scènes du Boulevard, a été si justement ap'plaudi, cette snisoiï, au théâtre Antoine à MM. Pizani, Mathillon et Philippon à Mlle Geîmaine Risse, à qui la création du Cri du Cœur et de l'Inconnu ont valu, à Paris, de si grands et de si légitimes suoicès, à Mmes Germaine Ety, Pizani et Lily Alounet qui assuraient à l'Amour gagne une distribution de premier ordre.

M. Moncharmont vient d'engager Mlle Madine Picard pour une série de représentations au théâtre des Galeries Saint-Hubert, à Bruxelles.

s De Barcelone

Mme Sarah Bernhardt, venant de Madrid, '«est arrivée Barcelone hier. matin, Elle a été saluée à la gare par les autorités, les personnalités politiques, des auteurs et des acteurs.

Le maire lui a offert une gerbe de fleurs. Plusieurs fêtes ont été organisées en l'honneur de l'illustre tragédienne. •Mme Sarah Bernhardt jouera Daniel au théâtre Tivoli..

De Londres

Les représentations de M. André Brulé ont pris fin, sur un nouveau triomphe. Les deux derniers ouvrages inscrits au programme de celte magnifique tournée Cœur de Lilas et Cœur de moineau n'ont pas trouvé, auprès du public londoniens, un accueil moins enthousiaste que ceux qui les avaient précédés sur l'affiche. .Tout Londres avait tenu à assister à ces représentations, qui marqueront parmi les plus belles qui aient été données dans la capitale du Royaume-Uni.

.^e soir de la .dernière, au baisser du rideau, l'admiration du public s'est exprimée par des manifestations qui n'ont pas duré nif)jps.de vingt minutes. Sur les instances des, spectateurs, M. André Brûlé dût' paraître devant le rideau. Très- ému, il dit, moitié en anglais et moitié en français, sa gratitude pour la manière inoubliable dont ses camarades et lui avaient été reçus à Londres. Dans la rue la foule l'attendait, qui lui fit une superbe ovation.

A son grand regret, il n'a pu, comme il en était sollicité, prolonger son séjour en Angleterre. On lui demandait de rester un mois encore Mais il doit revenir l'an prochain jouer l'Homme à, la Rosé.

Avant son départ, il fut, de la part de la haute société londonienne, l'objet des attentions les plus-flatteuses. Un déjeuner fut offert par M. de Saint-Aulaire, à l'ambassade de France, en son honneur et en l'honneur des artistes qui l'accompagnaient. M. André Brûlé est parti pour Paris dimanche.

Maxime Girard.

SPECTACLES 4t CONCERTS

Aujourd'hui

–Chez Shéhérazade 16, faubourg Montmartre, soupers, attractions: Pendant la saison d'été ouverture à 10 heures du soir. Entrée libre.

A l'Olympia (2 h. 1/2), au Casino de Paris (2 h. 1/2), au Concert Mayol (2 h. 1/2), au Nouveau-Cirque (2 h. 1/2), à l'Alhambra (2 h. 1/2), à la Salle Marivaux (2 h. 1/2) au Cirque Medrano (2 h. 1/2), au Pathé-Palace (2 heures), au Cinéma Demours (2 h. 1/2), matinée avec le même spectacle que le soir.

Ce soir:

Aux Foliesr$ergère, (Gut. 02-59), à 8 h. 30 C'est de id folie- revue à grand spectacle interprétée par les plus grandes vedettes. r- A l'Olympia (C. 44-6§^,â 8 h. 1/2, Bourillpn, Cariel, le cheval qui pense Fortugé, La Palma les clowns Antonet et Beby les chiens comédiens. Thé-tango de 5 à 7. Au Casino de Paris (Cent. 86-35), il 8 h. l-'2, Avec le sourire Maurice Chevalier, Dutard, Fabris, J.-W. Jackson, Deltenre, Misguett et Maxly, les Beauties London et Jenny Gol- der et Boucot.

Au Concert Mayol (Gut. 68-07), à 8 h. 1/2, le chanteur populaire Mayol dans ses nou- velles créations, Esther Lekain et 25 ar- tistes

Aux Ambassadeurs (Champs-Elysées), téléph. Elysée 43-73, le Mariage d'Hakouma, opérette à grand spectacle, 10 tabl., 100 art., 3 hall., 250 cost., partie de concert Georgel. Au Palais de Danse Duque, tous les jours de 4 à 7 heures dans le jardin, thé-tango. Le soir à 9 h. dans les salons, grand bal jusqu'à 2 h. du matin.

AI'Alimmbra(Roq. 0-10), à 8 h. 1/2, Francardi, l'homme protée, Reynolds Donégan, Angel frères,. Joska Babary, et dix attractions variées de premier ordre.

A la Salle Màrivaux (Louvz 06-99), à 8 h. 1/2, tes Naufragés du sort, Jack médecin malgré lui, Chariot, joue Carmen (2° partie). En soirée, E. Lalo, attraction.

A la Chaumière à 9 h.: Mtti'tini,G.Chepfer, J.Ferny,P.Weil,Remongin, Marc-Hély, Paco, etc. Bande joyeuse (C. de Sivry, Mar/hony et G. Berthie, etc.). Omb. de Brunner. Aux Noctambules 7,r. Champollion (QtlBr La. fin) (Gob1. 42-34), à 9 h., Privas, Hyspa. Cazol, Yon-Lug, Vallier, Noël Pan pan l'art Bib, (Pelles Allems, Varlet, Darès et A. Lauff). A la Lune Rousse (Trud. 61-92)* à 9~ heures, Bonnaud, Hyspa, Baltha, Michel, Secrétan, Clérouc'i Spark, Noël-Laut. 2"es belle, (Gaby Benda, Andrée Duquesnel).

A la Boîte à Fursy. 27, Bd des Italiens, & 8 h. 3/4 (Cent. 57-44), Payons-nous leur R. hure revue (Jane Pierly) Les chansonniers Fursy,P.Marinier,Chepfer,Mauricet Au Perchoir (Berg. 37-82), à 9 h., a conm de bec, rev. (Paule Durlet, M. Andrat, Davia, Missia, Babali, et Moussy Balder.G. Lastrv, Lenoir avec de Greziane et P. Ville) A la Gaîté-Rochechouart, 15,Bd Ruchechouart (Nord 06-23), Tu l'as V fou rire revue, avec la divette Rose Amy, Juliette Depresle, Bruel, Timmy et Serjius. Sam., dim. matin. -r- Au Cinéma Demours, 7, rue Demours (Wagram 77-66), à 8 h. 1/2, L'Homme aux trois masques Je me vengerai les Naufragés du sort, Charlot joue Carmen, etc.

-.Au Pathé-Palace (32,Bd des Italiens),de 2 à. à 11 h., Gigolette les Dessous de Paris, H ne faut 'jamais dire. fontaine Une grande chasse au fauve.

A la Boite à Fursy.

Parfaitement ventilée, la salle de la Boîte à Fursy est comble chaque soir, grâce au succès énorme de Jane Pierly dans la nouvelle revue Payons-nous leur R.hure ou l'on applaudit aussi la divette Suzanne Feyrou et les chansonniers Fursv P. Marinier, Chepfer, Mauricet, Cluny-, Renée Dorin et Cbih'neV '1 ••̃ •̃; Il~

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Courrier Musical

Aujourd'hui

Au Salon du Goût Français (Palais de Glace), de 10 à !2 et de 2 à 6, 250 exposants, spectacle féerique. Artisans de province en costume. Conce'rt-Rouge.

A la salle des Agriculteurs, à 3 heures, récital Walter Rummel.

Ce soir

A la salle Gaveau, à 9 h., M. René Benedétti donnera un concert avec orchestre dirigé par MM. E. Nadaud et Darius Milhaud. Concertos Bach (à l'orgue, M. Tournemire) et Beethoven. Poèmes de Chausson. Cinéma-faritaisie de Milhaud. A la salle Erard, a 9 heures, concert de musique brésilienne par MM. Barrozo Netto, Nicolino Milano et Henri Richet. A la' salle des Agriculteurs,1 concert donné par M. Ed. Gares. Billets à la salle au 29, rue Tronchet chez MM. Durand et M. Dandelot.

Demain soir, à 9 heures, 1 salle du Conservatoire, première séance du Quatuor Capet. Derniers Quatuors de Beethoven. Billets à la salle et chez Durand.

Demain soir vendredi, à 9 heures, salle des Agriculteurs, concert Johnny Aubert (pianiste), professeur de la classe de virtuosité au Conservatoire -de Genève, -et- André Lévy (violoncelliste).

Aux Concerts Pasdeldup (Opéra).

Samedi 28 et dimanche 29 mai, à 3 heures précises, 239° et 240e concerts Festival Wagner.

Ouvertures Rienzi le Vaisseau fantôme, Tannhauser, les Maîtres chanteurs Préludes Tristan (premier et troisième actes), cor anglais M. Jules Bouillon, Lohengrin (premier et troisième actes), Parsifah

Ln concert sera dirigé par Rhené-Baton.

Au cours du concert qui aura lieu le 31 mai,'en soirée, à la salle Gaveau, M. Pierre Monteux, notre grand chef d'orchestre français, nous donnera en première audition le Poème symphonique de. Charles Griffes^ réputé comme étant le plus grand compositeur américain. Ses œuvres, qui furent jouées partout en Amérirtue, sont encore inconnues du public parisien et celle-ci sera une attraction de plus au programme déjà très intéressant de ce concert.

Rappelons, que Mme Yvette Guilbert, de passage à Paris, a décidé de donner trois uniques concerts à la salle Gaveau. Les soirées des 4, 7 et 11 juin ont été choisies pour ces incomparables auditions.

Mme Yvonne Astruc donnera à la salle des Agriculteurs, lundi soir 6 juin, un concert de musique moderne française avec le concours de Mlle Nadia Boulanger. MM. Paul Paray-, Victor- Gentil, Maurice Vieux, Gérard-Hekking. 'Billets à la salle au 29, rue Tronchet chez MM. Durand et Dandelot (Gut, 13-25)..

Le 8 juin, en soirée, au Trocadéro, concert d'orgue de M. Georges Durand,

Concours Henriette Renié.

Le jury, composé de MM. Bruneau, président Chapuis, Roussel, Samuel-Rousseau, Galeotti, Bazelaife, Meerloo, Franck

A 3 h. de Paris, Station Thermale de 5HË.1A1M -.(Marne) Hôtel Casino Jeux Excursions -o- Ouverture de la Saison le 5 Juin -o.

et Pierre Jamet, a décerné le prix a Mlle Odette Le Dentu et la mention à Mlle Bcrtile Robet.

Nécrologie

Nous apprenons la mort du chansonnier; bien connu Yon Lug. Nous ferons connaître1 la date des obsèques.

L. de Crémone.

:Et3SST~TCr:E~AB<TT?

i ~Mm~Mni~

]des"AMBASSADEUBSw: DÉJEUNERS -THÉS DANSANTS -DINERS

LES GRANDES VENTES

COLLECTION ENGEL-GROS

Nous voici à la veille de cette vente, qui fait événement dans le monde des arts samedi, la galerie Georges Petit s'ouvrira pour l'exposition particulière, où chacun viendra admirer les tableaux anciens et modernes, les objets d'art et de haute curiosité, et les tapisseries, qui éclairent la collection Engel-Gros de leur prestigieux éclat.

Lundi, les enchères commenceront, sous la direction de M0 Lair-Dubreuil, assisté des experts Mannheim, Henri Leman, Jules Féral et A. Schceller. Dimanche, l'exposition sera publique. COLLECTION DE M. D. (DEMONT) A la galerie Georges Petit, Mes LairDubreuil et André Desvouges, assistés des experts Paulme, Lasquin et Pape, ont commence la vente de la collection Demont. La première vacation a produit 147, 960 francs. En voici les principaux détails

N° 15, Caresme (J.-P.), Nymphes et Satyres, dessin rehaussé, 2.400 fr.; 26, Ecole Française, (xviii0 siècle), Portrait d'Enfant, 5.150 fr.; n° 38, Coypel (C.-A.), Jeux d'Amours, 7.100 fr.; n°" 46 et 47, Ecole Française (xyiii0 siècle), Portrait de jeune homme et de jeune fille, 5.200 fr.; n° 50, Elsen (F.), (le Père), Les jeux de l'enfance, 5.500 fr.; n° 54, Mlle Gérard, Portrait d'artiste, 9.800 fr.; n° 67, Pater (J.-B.), (attribué à), Le ColinMaillard, 6.100 fr.; n° 73, Paris, Paire de vases forme Médicis; décorés polychrome,, socle en marbre bleu turquin, 4.000 francs; n°77, Sèvres, Le Sacrifie à l'Amour, groupe en biscuit pâte tendre, socle en marbre blanc, 4.400 francs; n" qi, Sèvres, groupe en biscuit pâte tendre, 'L'Amour Educateur, socle en porcelaine de Sèvres, fond bleu clair, 5.320 fr.; n° 94, Sevres, groupe en biscuit pâte tendre, socle en marbre blanc, 1.900 fr.; n° 95, Sèvres, Deux statuettes en biscuit pâte tendre Baigneuses d'après Falconet et Boh'ot, 7.920 francs.

MEUBLES

A la salle 2, par suite de faillite, on a vendu un mobilier dont la première vacation1 a iproduit 61,000 francs. Nous' avons noté:

Une salle à manger moderne, 4.100 fr.; Un canapé et deux faitteuils acajou et velours, 4.250 fr.; Ameublement art nouveau en sycomore, 2.500 francs.

A la salle 5, dans l'ensemble des meubles qui ont passé aux enchères nous citerons

Un piano, 3.650 fr.; Lit et commode Empire, 1.450 fr.; Un fauteuil recouvert tapisserie, 1.100 francs.

TABLEAUX

A la salle 10, nous signalerons, un tableau de Horemans, « Le Bal travesti », 2,700 francs, et une marine, d'Olive, 1,000 frapes.

Valemont.

Hétitïions, Cours et Gonîéfeûees

Aujourd'hui

Le mal de mer (docteur Pozerski), 3 h. 30, Ligue maritime et coloniale française, 8, rue LaBoétie.

« Le relèvement de la natalité française » (professeur Pinard), 9 heures du soir, Conseil national des femmes françaises, 1, avenue Malakoff. « La psychotérapio » (docteur Lipinska), 3 h. 30, Société' de Géographie, 184, boulevard Saint-Germain.

« Principes de la langue serbo-croate moderne » (M. Vaillant), 3 h. 30. « La politique étrangère en Russie » (en russe) (M. MirkingGetsévitch), 6 heures, Ecole des langues orientales.

L'INTERMÉDIAIRE, 17, rue Monsigny, Paris (28) vous informe que le Supplément à son Catalogue 1920 des accessoires pour automobiles, motoeyeleset cycles, EST PARU. Franco sur demande

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LES COURSES

Aujourd'hui, à 2 heures, Courses au Bois de Boulogne. Gagnants du Figaro

Prix de Ville d'Avray Ramoneur, Virgilien. Prix des Tertres Nicot, Guido Reni. ̃ Prix Reiset Shake Hand, Le Prélude.

Prix du Point du Jour Net, Decurion. Prix de Garches Benoite Tic Tac.

Prix du Bois-Roiiàud» ̃: Select, Bernières.

COURSES AU TREMBLAY Y

On se plaignait naturellement de la chaleur elle était cependant très supportable, mais aux courses surtout on entend toujours quelqu'un se plaindre. Evidemment, tout le monde ne peut être heureux. Ceux, qui seraient en droit de protester, les acteurs, ne disent rien n'empêche que les terrains deviennent un peu durs pour leurs tendons. Et il n'y a pas eu cependant hier de notables abstentions.

llétait difficile de dénicher Ormes, le gagnant du premier prix à réclamer. Il n'avait .rien fait, il était mieux monté que les autres jours, et c'est tout.

Au contraire, La Tafiia, qui a enlevé facilement le second prix il réclamer, était assez indiquée. Pour elle, en effet, c'était une question de bonne volonté. Or, hier, elle était de bonne humeur et elle a gagné aisément. Cartouche VI, doit son succès en partie à sa monte. Reine des Bois est venue trop tard et le petit jockey de Lalibéla s'est quelque peu endormi.

Cumulus a trouver le terrain un peu ferme. Naufrageur, au contraire, l'a trouvé à son goût.

La course entre le trio Abri, Bligny et Néanmoins a été réellement intéressante. Mac Gee, qui excelle dans les courses en avant, a monté très habilement. II avait peut-être aussi le cheval le mieux armé pour la lutte.

Gorenflot avait droit au handicap final, après sa bonne course de samedi. Le handicapeur ne pouvait pas être trop sévère pour un cheval qui montre sa vraie forme. Prix Frivola (à réclamer, 4,000 francs, 1,000 mètres). 1, Ormes, à M. Emile Grimoux (G. Martin) 2, Bobinette II, à M. J.-L. Nounez (M. Mac Gee) 3, D'Anet, à M. Fernand Drouhard (F. O'Neill) (5 longueurs, 4 longueurs). Non placés Bray Dunes, Nibla, Hyde Park, Bubale, Roguelaure, Santiago,, If Pari mutuel à 10 frarics Gagnant; 345 franc's. Placés formes, 18 fr. 50 Bobinette: IIvï^ fr. 50 D'Anet, 11 francs.

prix Madame Eglentine (4,000 francs, 2,150 mètres). 1, Cartouche VI, à M. Antonin Gosset (L. Bosch) 2, Reine des Bois, à M. Marcel Boussac' (C. Melly) 3, Lalibéla, à M. Gabriel Lepetit (M. Rodhain) (3/4 de longueur, tête). Non places Rag' a Muffin, Flying Toi, Cal- lidice.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 35 fr. 50. Placés Cartouche VI, 22 fr. 50 Reine des Bois, 39 fr. 50.

Pria; Chaplet (à réclamer, 4,000 francs, 2,000 mètres). 1, La Tafna, à M. Jean Stern (A. Sharpe) 2, Scœvola, au baron E. de Rothschild (M. Mac Gée) 3, Casbah,, à M.. C. Vandammè (J. Jennings) (5 longueurs, 4 longueurs). Non placés L'Avre, Tapage, La Rochère. Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 46 francs. Placés La Tafna, 18 francs Scœvola, 15 francs. Prix Rosicrucian (10,000 francs, 2,800 mètres). 1, Naufrageur,à 1\1. Georges Turbil (F. O'Neill); 2; 'Sommereux, à M. Jean Stern (A. Sharpe) 3, Gol-Iivvog, à M. Henry Magnard (E. Allemand); 3, Cumulus, à M. Alexandre Aumont (G. Garner) (2 longueurs 1/2, 1 longueur).

Non placée Saint Moritz, Merry Mischief, Bermuda.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 40 fr. 50. Placés Naufrageur, 32 francs Sommereux, 50 francs.

Prix Beadsman (6,000 francs, 2,300 mètres). 1, Abri, au baron E. de Rothschild (M. Mac Gee); 2, Bligny, M. A.-K. Macomber (F. O'Neill) 3, Néanmoins, .à M, Jean Prat (J. Jennings) (1/2 .longueur, courte tête).

Prix The Palmer (handicap, 6.000 francs, 2,000 ,mètres). 1, Gofonflot, à M. Gustave Braquessac (G. 'Martin) 2, Crépitement, à M. Guy Dorgans (C. Bouillon) 3, Prince Rigadin, à lord Derby (F. Garcia) (4 longueurs, 3 longueurs). VII Non placés Ovillers, Boù Bou; Dictateur VII. Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 26 francs. Placés Gorenflot, 19 fr. 50; Crépitement, 72 fr. 50. ̃ Lebasi.

-AVIATION

Le meeting du Lac de Garde. L'Automobile-Club de Milan organise, du 29 mai au 7 juin prochain, sur le lac de Garde, un meeting d'hydravions et de canots automobiles, doté de 100,000 lire de prix et d'une coupe offerte par Gabriele d'Annunzio.

Voici le calendrier des épreuves portées au programme

29 mai, le matin Rallye de tous les concurrents à Salo Exposition de tous les concurrents en rade de Salo.

L'après-midi Défilé obligatoire dans le golf de Salo pour les canots.

30 mai 100 kilomètres pour cruisers première catégorie 200 kilomètres pour hydravions pre-

mièi'G série.

31 mai 50 kilomètres pour cruisers deuxième catégorie 200 kilomè,tr,es pour hydravions deuxième catégorie.

l«r. juin 100 kilomètres pour jracers première série Record du mille marin pour cruisers deuxième catégorie, rade de Salo. 2 juin 100 kilomètres pour racers deuxième série Record du mille marin ,pour cruisers deuxième catégorie, rade de Salo. -i 3 juin Record du mille marin pour hydravions deuxième série, en rade de Salo.

4 juin Concours d'adresse pour hydravions deuxième série, en rade de Gardone'; Record dit mille marin pour racers première et deuxième séries.

5 juin 150' kilomètres pour 'canots 450 kilo-' pour hydravions Concours d'adresse pour hydravions première série.

6 juin Omnium handicap pour tous les concurrents Coupe Gabriele d'Annunzio.

-Les concurrents seront classés comme suit Canots automobiles. Cruisers

Première série (canots de %0 mètres ou, dessous). ̃– Deux catégories première catégorie, cylindrée maxima de 5 litres deuxième catégorie, cylindrée maxima de 12 litres.

Racers. Première série propulsion à hélice dans l'eau.

Deuxième série propulsion à hélice aérienne. Hydravions. Première série hydravions'de trahsp'ort. °

Deuxième série hydravions de vitesse.

Les épreuves se disputeront sur les par-* cours suivants

j Premier circuit Desenzaao, Sermione, Isola

LA HERNIE est une infirmité inquiétante en toute saison, mais elle est en été particulièrement pénible et sujette à des complications dangereuses. Plus que Jamais lés bernieux doivent adopter le merveilleux Appareil pneumatique imperméable et sans ressort de A. CLAVERIE, léger, souple, lavable, rigoureusement hygiénique. Cet appareil breveté, le seul idéal pour l'été, assure une contention si parfaite de la hernie qu'elle équivaut à sa suppression totale. Il faut rendre visite au renommé Praticien (t. 1. jrs.de 9 h. à 7 h. Métro: Louis-Blanc), ou lire le Traité de la Hernie, adressé gratuitement et discrètement par M. A. CtiAVERIE, 234, faubourg Saint-Martin,. Paris (X-).

BEnnaBBBEEEa

Borghese, Gardone, Riviera. Salo, Isola Borghese, Desenzano. (50 kilomètres.)

Deuxième circuit Riva, Gargnano, Gardone Riviera, Salo, Isola Borghese, San Vigilio, Malcesine, Torbole, Riva. (1 tour 100 kilomètres). Troisième circuit (Tour du lac) Gardone Riviera, Salo, Isola Borghese, Desenzano, Sermione, San Vigilio, Isola Borghese, Salo, Gardone Riviera, Gargnano, Riva, Torbole, Malcesine, San Vigilio, Gardone Riviera. 1 tour 150 kilomètres.)

De Hollande aux Indes. Le lieutenant de la marine hollandaise Goedhart va entreprendre un voyage au long cours vers. les Indes néerlandaises. Il prendra place sur un monoplan de construction hollandaise et n'emmènera avec lui qu'un mécanicien de la marine hollandaise.

L'aviation et les primeurs. Un grand restaurant de Londres se vantait l'autre jour de servir, à l'heure du thé, des fraises qui avaient été cueillies le matin même aux environs de Paris et de la crème qujuavait c> également prise dans. la matinée à Amsterdam. Ces produits avaient tout simplement été transportés par les express aériens qui réalisent quotidiennement des vitesses de 160 kilomètres à l'heure.

Un hydravion de bord pour sous-marins. Les Allemands viennent de terminer un hydravion de petites dimensions qui est destiné à être employé sur les sous-marins du type « U ». Cet appareil n'a pas encore été essayé. De Berlin à Londres en une journée. Le 19 mai, on vit arriver à Taéro-pbrt de Croydon un taxi aérien qui transportait un seul passager.

II s'agissait d'un'homme d'affaires berlinois qui s'était offert le luxe de. payer un avion 150 livres pour voler en. une,, seule journée de Berlin à Londres.

Il partit le matin de Berlin, changea d'aéroplane à Dortmund et arriva' à Londres vers 5 heures de l'après-midi. A la Ligue1 Aéronautique. Le conseil d'administration de la Ligue Aéronautique de France, réuni sous la présidence de M. le général Bailloud, après avoir entendu l'exposé des travaux de la Ligue pendant et après les hostilités, puis le rapport de son trésorier sur la situation financière, a fixé au vendredi 24 juin prochain la date de son assemblée générale statutaire qui doit procéfler^pàv 'ôlëc'tHMs,- 'du' renouvellement complet de son conseil d'administration. ̃ Une conférence. L'Association Française Aérienne tiendra sa prochaine réunion ce soir, à 8 h. 30, aux Sociétés Savantes, 28j rue Serpente. A l'ordre du jour 10 Communication de M. Riffard sur « Le duralumin en aviation » 2° Construction par..l'A. F. A. d'un planeur monté.

Le doyen des avions en service. On a trop tendance à croire que le matériel aéronautique ne se conserve pas facilement. C'est presque un axiome de dire que les avions et les moteurs sont choses qui se détériorent rapidement. Il est bon de signaler que les produits de l'industrie aéronautique française échappent souvent à cette réputation de fragilité. En veut-on une preuve ? 9 Il y a six ans, un avion de construction française était envoyé en Australie. Le vieil avion vit toujours et continue à rendre des services à la cause de la vulgarisation de l'aéronautique. Il a déjà servi donner le baptême de l'air à plus de 20,000 personnes. Il est en passe de devenir le doyen du tourisme aérien.

AÉRONAUTIQUE

Un indicateur aérien en Angleterre. Suivant l'exemple que du reste a fourni notre confrère français L'Air, le« Lep Aerial Travel Bureau, Ltd » (Agence des voyageurs aériens), à Londres, vient d'éditer un indicateur des 'grands réseaux aériens européens..

Cet indicateur indique les principaux tarifs en monnaie anglaise, les heures de départ et d'arrivée à Londres. Il renseigne également le voyageur des express aériens sur les passeports, les visas nécessaires, les transports à domicile, les correspondances avec les chemins de fer. etc.

GOLF

La Coupe Fémina. La Coupe Fémina s'est jouée sur les links du Golf-Club de Paris, à la Boulie, sur 18 trous, par un temps magnifique. Les' prix étaient offerts par M. Pierre Lafitte, fondateur de-la Coupe. Voici les résultats

Coupe Fémina (scratch). 1, MhV de Bellet (G. C. P.) 84 2, Mme Descorps (G. C. P.) 87 3 Mlle Lozuct (Saint-Cloud), 88 4, Mme Gonse (G. C. P.), Mme Maneuvrier-Duquesne (La Nivelle), 100

Coupe Fémina (handicap). 1, Mme Descorps (G. C. P ) 7G net 2, Mme Corthian (Chantilly), 8i" 3, Mme Caron (Dieppe), 86 Mlle Balézeaux (Chantilly), 87.

Les prix ont été -.distribués à lissue des parties par Mme Pierre Laffitte.

LAWN TENNIS

Les championnants du monde. Les championnats du. monde sur, terre battue se joueront, nous 'l'avons dit, sur les courts l.du Stade 'Français, dans le parc, de Saint-Gloud,. du 28 mai au juin. M. A: R. de Joannis, l'actif- commissaire général du tournoi, peut être fier du succès déjà obtenu, <ear les, engagements s"bnt nombreux, et- comprennent les meilleurs joueurs américams-, roumains, espagnols, français, etc. Voter les résultats du tirage au sort pour les simples

Championnat simple. Exempts, au premier tour •Brugnon, Washôr,' Le Besnerais; Quennessen, de Gomat, J. Borotra, P. Dufau, J.-T. Bai-

nes.

Blaiïchy c. W. Laurentz J. Samazeuilh c, M. Alonso de Morpurgo c. Bonnet Aslangul c. Gerbault Cousin c. A.-W. Jones Tegner c. Debràn de Olivarez c. Coniléas A.-W. Arthur c. d'Espine de Lieucres c. Radziantko Lammiens c. J.-S. Jones W.-C. Cravvley c.,Rodel Tilden c. Flaquer Vallejo c. Emgann · Albarran c. P. Hunter; R.-L. Sriobrocké c. Ro-

don.

Exempts au premier tour Danet', Dupont, Reschilaran, Poulin, Blanc, A. Gobert,; N. Mishu, J.-M. Alônzo, P. Hirsch.

Championnat simple de dames. Exemptes au premier tour Mlle Sperenza, Mme Goldmg, Mlle S.Amblard, Mme Billout-Broquedis, Mlle Y. Bourgeois.

Mme Mallory c. Mlle B. Amblard, Mlle Contostlavos c. Mlle Vaussard, miss Holman ç. Mme

Storms, Mlle Conquet c. miss Sears, Mme Peacock f. Mme Le Besnerais.

Exemptes au premier tour miss Sigournev, Mlle Cousin, miss Lammin, Mlle Devé, Mlle S. Lenglen, Mme de Borman.

Dans le championnat double, M. Max Decugis s'est vu dans l'obligation de ne pouvoir jouer avec son vieux partenaire et ami, M. Germot, qui ne peut participer au tournoi. Il fera 'équipe avec M. J. Borotra, le brillant joueur qui, avec son frère, a gagné le Critérium double de France la semaine dernière. Dans le championnat double de dames, Mme Golding joue avec Mlle-S. Lenglen, qui aura M. Decugis comme partenaire dans le mixte. La location des places réservées pour toute la durée du tournoi est pîiverte au Stade Français, 8, rue de Hanovre. PAUME

La Coupe de Paris. Les demi-finales de la Coupe internationale de,, Paris, se, 'Spnt jouées hier, 'sur les courts de la Société de Paume de Paris, 73 ter, rue Lauriston. En ypici les résultats ̃̃• ̃ .>;>{; E.-M. Baeriein (champion d'Angleterre) b. P. Devès (champion de France), 8-1, 8-1- ':Bfice (Queen's Club) b. D. Gounouilhou, 8-i, S-3. ̃ La finale se jouera aujourd'hui, à 2 h. 1/2. M. E.; Baeriein et M. Devès avaient été- en présence, la semaine dernière, dans la finale de la, Coupe de Bordeaux, que le champion d'Angleterre avait remportée par 8-5, 8-1. M. E. Baerlein a battu M. R. Loste (Bordeaux), en demi-finale, par 8-2, 8-0. P. C. LES ARMES.

La Grande Semaine Militaire. Résultats d'hier. Championnats de France, officiers, épée. Deuxième demi-finale

Première poule. 1, cap. Mondielli et Adet 3, cap. de La Tour du Pin, Clouet des Perruches, Follaçci -6,; lieut. Maudet viennent ensuite cap. Richard, Valette, Mirmoht', cap. Ditte, docteur Velin, Sarrut.

Deuxième poule. 1, cap. Margraff, lieut. Pauwels 3, comm. Servent et Dumas 5, com. Taillandier 6, cap. Boucher viennet ensuite com. Wagner, com Gastay, lieut. Couraux, cap. Cuny de La Roussièrùj docteur Cruet.

Finale. 1, capitaine Mondielli (1er régiment étrangers).

Championnat-dé France, épée (maîtres 'd'armes) ̃:

Eliminatoires. Première .poute 1, Gros (Joinville) 2, Henoque 3, Pommier 4, Cart

5, Marty.

Deuxième poule, 1, Lefaure, Marthon, Duvernay, Airault 5, Bonnier.

Troisième poule 1, Simon (Joinville) 2, Bcrtron, Levasseiir, Père, Cànnesson.

Aujourd'hui, à Magic-City, finale du championnat de France épée maître d'armes. Sabre individuelle officiers, épée par équipes officiers, pistolet (assaut). o- Musique du 23° régiment d'infanterie colo-

niije. ̃ r '.̃̃! i.

Le championnat de Bretagne. Le championnat de la Fédération Bretonne, disputé à Rennes, sous la présidence de M. Le Roy, a réuni quarante-cinq tireurs et a donné les résultats suivants Finale 1. capitaine Clouet des Perruches (Ecole de cavaerie de S^aumur) 2. capitaine Richard,; 3. lieutenant Schmiltz 4 de Mûrier.

Au Cercle d'Escrime et des Arts. Une belle séance d'escrime vient de se dérouler au Cercle d'Escrime et des Arts, dont les membres recevaient quelques-uns des meilleurs tireurs de l'Ecole de Saint-Cyr MM. le colonel Gombeaud, commandant en second de Curières de Castelnau, de Chabot, Quenast, de Ravinel, du Jonchay, de Leussi, Lecoq, Colonna de Gioyellina, Noiret, le maître Fritel et les moniteurs Rousse et Lacombe.

Parmi les membres du Cercle qui donnérentla réplique à leurs invités, citons MM. L. Chevillard, G. Breittmayer, commandant Bardet, comte d'Hugues, MM.Jobier, Grandjèan, Lazar, Duperrey, Enden, Périchard, Rue, Marcel Lévy, Givard, Gavin, Michel Sereily, etc., et les maitres Beneton et Perier.

Les assauts les plus remarqués furent ceux de MM. le colonel Gombeaud et Chevillard, colonel Gombeaud et commandant Bardet, au "fleuret, et de' MM.' 'G.'ïireittmayèr. et Quénart, Granéjean et de Chabot, à l'osée. Assaut de la salle Jeanty. L'assautAde la salle Jeanty a donné lieu à quelques bonnes rencontres qui ont fait valoir l'enseignement de cet excellent professeur. Au surplus des matches mirent de-'l'animation au cours de cette soirée 'qui remporta un légitime succès. MM. Robert Weille et Forest remportèrent la victoire à l'épée sur leurs adversaires respectifs, MM. Fried et A. Marino.

Au fleuret, M. Paul Lion triompha d'une seule touche de ses adversaires, MM. Huet et Celle.

MM. Adolphe Lion et Rouquarolle clôturèrent la première partie par un assaut de fleuret d'une belle facture.

La rencontre finale fut conduite avec -brio par le maître Jeanty et M: de Croes, le distingué président de la salle. II serait injuste de ne pas citer MM. Brunsdhwiek, Marc Lion, Bendelac, Ruaux, Legenne, Nagean, Cailleux, René Lion, Grintz, Willems, Charley Lion, G. Marino, de Closets, Boillot, Daumas, qui, soit à l'épée, soit au fleuret, recueillirent leur part d'applaudissements.

Escrime féminine. Mlle Lucie Prost vient de remporter le sixième championnat d'escrime féminine au fleuret, organisé par Académia à la salle Gardères.. -t Mlles Madeleine Gautier et Yvonne Bergeat, dans cet ordre,"prirent les places d'iibrïneur. T>

PENDANT LES CHALEURS

il faut prendre deux fois par jour un verre à madère de

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Programme des Spectacles

ABRI. 9 h. 0/0. Revue.

ALBERT-Ier. 8 h..1/2. La Cocotte du Pharmacien.

AMBIGU. 8 h. "8/4. L'Homme gui assassina. ANTOINE. 8 h. 3/4. t- La Bataille. APOLLO. 8 h. 1/8. La Revue.

ARTS. 8 h. 1/2. Les Droits du Père. ATHENEE. ̃ 8 h..3/4. Le Retour. BA-T A-CLAN. 8 h. 1/2. L'Assommoir. BOUFFES-PARISIENS. 8 h.; 1/2. La Dame en rose.'

CAPUCINES. Relâche.

CHAMPS-ELYSEES. 8 h. 1/2. Championnat de danses.. CHATELET. 8 h. 1/4. En Van 2020 ou la Merveilleuse aventure de Benjamin Pirouette. CIGALE. 8 h. 1/2. -Trois poules pour un coq. CLUNY. 8 h. 1/2. Oscar, tu le seras P" COMEDIE-FRANÇAISE. 8 h. 1/4. Cléopdlre. COMEDIE-MONTAIGNE. 8 h. 1/2. Le Héros et le Soldat.

DEJAZET. 8 h. 1/2. Beuletnans à Marseille, DEUX-MASQUES. 8 h. 1/2. Le Couvent du silence, Tics l'Inconsolable.

EDOÛARD-VII. 8 h. 3/4. Le Grand-Duc. ELDORADO. 8 h. 1/2. Le Mariage d'un Tartarin.

FEMINA. 8 h. 3/4. « La Chauve-Souris » de Moscou. Pâques russes.

GAITE. 8 h. 1/2. Les Saltimbanques. GRAND-GUIGNOL. 8 h. 1/2. Le Laboratoire des hallucinations Retour d'âge t'heureux Gagnant l'Eoorgée.

GYMNASE. 8 h. 1/2. Le Scandale. MARIGNY. 8 h. 3/4. Chanson d'amour. MARIONNETTES. 8 h. 3/4. Nos Etoiles s'amusent.

MARJAL. 8 h. 3/4. Claudine à Paris. MOGADOR. 8 h. 1/2. La Petite Fonctionnaire.

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