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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1920-07-08

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 08 juillet 1920

Description : 1920/07/08 (Numéro 189).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k292537b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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le Village modèle

La Renaisance des Cités veut édifier, dans les provinces dévastées, un « village modèle». Et qu'entend-on par là ? Le village idéal ? Mais il dilïère suivant les individus Le mien n'est pas le vôtre. On n'a qu'à entendre, pour s'en convaincre, les discussions épiques qui se livrent dans une famille quand sonne l'heure de choisir une villégiature. Sachez donc que si le village idéal est celui qu'on préfère, le village modèle, est celui que désirent les urbanistes. Donc la Renaissance des Cités, désireuse d'adopter un village, de le reconstituer selon des plans à elle et meubler ses bâtiments publics et particuliers, s'est livrée auparavant à une, petite enquête. Elle a distribué un questionnaire précis, qu'on sent bien avoir été rédigé par les spécialistes de cette science nouvelle de l'urbanisme. Rien qu'à énumérer ces questions, on comprend la complexité de cette œuvre qu'est la résurrection d'un village de huit cents habitants.

̃Vous dites Comment ? c'est tout simple. Oui, car vous ne voyez qu'une silhouette de jolis toits rouges àu-dessus dés arbres, le tout dominé par un clocher et des carillons; mais avant que le carillon puisse se faire entendre, il faut réspudre cent problèmes que la Renaissance des cités, avec une ténacité inflexible, s'emploie à nous remettre en mémoire.

Vous me répliquerez que les communes d'avant la guerre avaient l'habitude de s'occuper de ces choses, et que les conseillers municipaux, les secrétaires de mairie étaient rompus à ces sortes de difficultés. Oui, mais elles se présentaient à eux successivement, non toutes ensemble. C'est précisément parecqu'ils les étudiaient au fur et à mesure qu'ils les résolvaient 'mal, je veux dire sans liaison mutuelle. Leur simultanéité, au contraire, déterminera peut-être une logique" à laquelle on n'était pas habitué. Avouons entre nous que le village ,de jadis, pour satisfaire à notre goût du pittoresque, n'en recélaitpas moins beaucoup dô tares. Quelques peintres en quête de sujets attendrissants, y trouvaient peut-être leur compte, mais la santé de la race n'y trouvait pas le sien. La beauté de l'homme, après tout, est aussi intéressante que la couleur des fumiers sous les fenêtres. Peu m'importe d'admirer dans la grand'rue des maisons à pighofts aigils, si "'j'y rencontre aussi des goitreux, des rachitiques, des alcooliques. 11 n'est pas impossible d'ailleurs d'espérer une génération robuste dans un village qui, sans être parfait, sera certainement bâti de manière à retenir les habitants par toutes sortes de raisons relatives au bien-être, au sentiment et au goût.

J'entends que la nécessité de reconstruire plus de trois mille com'munes généralisera cet exemple, le multipliera, et que le village modèle, entrepris avant les autres, sera comme un champ d'expérience où l'on appliquera pour la première fois une législation nouvelle ainsi que certains principes d'hygiène et d'urbanisme avec lesquels, il faut le dire, nos amitiés anglaises et américaines nous ont familiarisés. C'est dans ce sens que le village moderne sera peut-être un village martyr et qu'après avoir subi les horreurs de l'invasion il endurera les souffrances de la tentative, ni plus ni moins qu'un cobaye à qui l'on inocule un virus dangereux. II sera sans doute aussi un village raté, parce qu'en définitive on ne sait- comment on aurait dû faire une chose qu'après l'avoir achevée. 1 On m'assure que Pinon a été choisi pour servir d'exemple. Le nouveau village sera construit complètement en dehors de l'ancien", si bien que les habitants, par raison démonstrative, devront primo décamper. Pauvres habitants! ils pourraient répondre ce que tel personnage de Molière disait à qui voulait le protéger contre la bastonnade « Et s'il me plaît, à moi, d'être battu » Afin de les rassurer, je voudrais leur montrer les cités ouvrières construites pendant la guerre, l'unq par le War Office à Rose Green, pour les ouvriers des usines d'aviation, l'autre par le ministère de la marine à Weil Hall, près Woohvich, pour les ouvriers de l'arsenal. Elles nous donnent l'idée de ce que pourrait être un village reconstruit dans nos départements envahis. La rue évite la ligne droite, elle suit des méandres afin d'être abritée l'hiver, fraîche l'été. Elle fait de charmants détours pour respecter un bel arbre, qu'on vénère comme un ancêtre les maisons en briques rouges, que tranchent heureusement des pans de l^ois vernis en blanc, ne s'alignent pas bêtement, mais avec des saillies qui favorisent les jeux de la lumière et de l'ombre et des barrières blanches coupent d'un trait vif les pelouses de gazon vert qu'é- maillent les robes des petits enfants. J'accorde qu'il y ait là un effet heureux des doctrines de l'urbanisme, mais aussi un goût plus accrédité 'pour tout ce qui concerne le home, le confort de la famille, le bien-être de l'intimité. Cela ne s'improvise pas en un an," même avec des magnifiques volumes sur le towplanning. Il existait au tréfonds de l'âme anglaise une sorte de compréhension poétique et jolie du cottage, tellement ancrée, que le village modèle, brusquement surgi à l'usage des ouvriers d'une usine, a reflété spontanément les préoccupations traditionnelles de la race. Ce serait d'ailleurs, et je la crains, une faute considérable que de copier littéralement cette bonne grâce britannique. Pourquoi ne pas remonter à nos sources, ne pas essayer de discerner ce qui faisait la séduction de nos provinces et qui en a été exilé, depuis un quart de siècle, par la discorde et.la vulgarité politique? Ne peut-on donc concevoir un

village français qui soit à la. française, je veux dire, suivant le lieu, a la flamande, à la picarde, à la lorraine, à la champenoise? Il me revient en mémoire cette plage de Hardelot où l'architecte,' voulant à toute force créer du pittoresque, ne sut imaginer rien de mieux que des maisons anglo-normandes. Que ne s'était-il promené dans la campagne environnante? Il y aurait vu, comme moi, ces fermes du Boulonnais, d'un style si local et notamment celle où bravement s'est installée l'Auberge du « Pré-Catelan ». Il est vrai que de la plage, par. temps clair; on voit les côtes d'Angleterre mais, par tous les temps, on foule la bonne et solide terre de France. Et précisément ce village de'Hardelot, où tout est.mpdèle, jusqu'au sable de la plage, aux brouettes des enfants, au bureau de poste, à l'usine des eaux usées, vous fatigue à la longue par l'excès de sa prévision et de sa fantaisie laborieuse. Je rendais visite, l'an dernier, à l'un des officiers anglais qui, pendant l'occupation, avaient établi leur quartier général dans lesN villas du voisinage et Je lui parlais du charme de Hardelot, qui devait lui rappeler celui de son pays. Il me laissa dire, puis, tirant une bouffée de sa pipe, il ajouta simplement, du ton flegmatique qui convient au type convenu de sa race « Hardelot, c'est triste comme un dimanche anglais » Eh oui ce que je crains pour ces villages ,modèles, c'est de paraître endimanchés. Or le village de jadis, il ne semblaitjamaiscostumé; c'était comme une fantaisie heureuse, facile, où l'on sentait les habitudes et les empreintes de la vie, sans désordre. Sans système aussi; car ies maisons bâties en diverses années, par divers individus, reflétant cette variété d'époques et d'artisans, déterminaient par là un pittoresque dispersé à quoi la volonté d'un seul architecte ni la perfection d'un village, même modèle, ne sauraient suppléer. Quand le peintre Bouguereau mourut, on raconte qu'il se présenta à la porte du Paradis. EL saint Pierre de demander, avec prudence, derrière l'huis « Qui est là? C'est moi, la Perfection ». Et saint Pierre, vigilant, de s'en référer à la perspicacité du Tout-Puis*sant «,I1 y là, Notre-Seigneur le Père, une homme qui demande à entrer. Comment s'appelle-t-il? Je ne sais, mais il prétend être la Perfection. La Perfection C'est Bouguereau, fiche-le à la porte » Désirons la Perfection, comme une illusion fragile, mais ne l'introduisons pas dans nos murs, car c'est une fée terrible qui, sous les apparences de ladouoôuPj inocule à tous l'ennui et la maladie dû sommeil.

Léandre Vaillât.

AU JOUR LE JOUR

Le noue ûg la Dais tle Tanger

Il y avait une fois pas plus loin que le mois dernier le corps d'un noyé qui flottait au large de la baie de Tanger. On l'aperçut de la rive, on envoya un canot qui le re- cueillit. L'homme était mort depuis trois se- maines environ.

Cette constatation faite, le corps fut déposé dans la salle mortuaire d'un hôpital, dont le gardien était absent. Lorsqu'il rentra le gardien il ne fut guère content de trouver chez lui, si j'ose dire, cet intrus, et il téléphona aux autorités du port, demandant à en être délivré au plus tôt. Mais les autorités, pour ne pas faillir à leur mission, paperassèrent longtemps. Elles décidèrent que, d'abord, il fallait identifier le cadavre. Celui-ci ne s'y prêta point il n'avait sur lui aucun papier

Les autorités réfléchirent, et furent d'avis qu'il s'agissait indubitablement d'un naufragé Or, deux' bateaux avaient récemment fait naufrage aux environs de Tanger: un anglais et un italien. Les deux consulats furent prévenus. Allaient-ils rëclamer le ca- davre ?.

Les Anglais répondirent qu'ils ne réclamaient rien du tout. Leur bateau avait coulé à l'est du port; les courants, le jour du naufrage, venaient de l'ouest;' il était impossible qu'un corps les eût remontés pour venir échouer vis-à-vis de la baie. Le cadavre fut donc attribué aux Italiens. qui le refusèrent

Notre navire, s'écrièrent-ils, s'est perdu tout là-bas, à l'ouest. Il soufflait ce jour-là un vent d'ouest extrêmement violent. Comment voulez-vous qu'un naufragé soit venu jusqu'ici, à contre-courant ?.

Répudié par ceux-ci, désavoué par ceux-là, le corps resta pour compte à l'hôpital qui, ne sachant qu'en faire, proposa de l'envoyer. à la douane comme marchandise non rêclameé.a. douane n'en voulut pas Jainais elle n'avait eu un noyé « en souffrance > Ses dirigeants, pourtant, eurent une idée de génie Si on le brûlait proposèrent-ils. Oui, mais on ne brûle pas un corps comme on grille une cigarette; pour incinérer un mort, il faut une licence', qui doit être signée par le consul de la nation à laquelle le < sujet i appartenait Chassée par la porte, la difficulté rentrait par la fenêtre, d'autant plus qu'aucun consul ne voulait admettre qu'un citoyen de la nation qu'il avait l'honneur de représenter fit si triste figure en une morgue étrangère. Que faire alors de ce malheureux, plus encombrant que la Femme- gênante de Gustave Droz ?.

On finit par imaginer une solution élégante. On résolut d'internationaliser le corps, comme un territoire contesté entre belligérants. Après quoi, ayant réuni tous les consuls présents à Tanger, on leur demanderait de signer en chœur le « permis d'incinérer ».

Les consuls se réunirent, au nombre de douze, et chacun d'eux offrit aimablement sa signature. à condition, que l'incinération fût faite suivant les formalités prescrites par les lois de son pays! Ces lois se contredisaient l'une l'autre avec un 'ensemble délicieux! D'ailleurs, indépendamment de quelques difificultés dues. à l'ignorance de la religion -du

défunt, la question" des frais était utote;tacle à peu près insurmontable. y On songea un instant à se munir de onze autres cadavres pour pouvoir donner à toutes' les législations- la satisfaction à laquelle elles avaient droit. Mais cette idée fut abandonnée.faute de noyés.

Cependant, le mort se faisait vieux. Pour trancher ce nœud gordien, l'administration des douanes prit une résolution, héroïque elle fit brûler le cadavre, sans licence et à ses frais Honneur à cette administration énergique

Seulement, les douze consuls se sont fâchés Ils protestent au nom de leurs gouvernements respectifs Que diable, on ne brûle pas les morts ainsi, sans savoir qui on brûle! Comment ensuite établirait-on les statistiques ?

Il paraît que les consuls demandent à l'unanimité ( cela ne s'était jamais vu ) l'exhumation des cendres du noyé de la baie de Tanger, et une enquête internationale pour établir l'identité de l'individu et les causes de sa mort Cela pourrait durer agréablement dix années

Tout cela n'est point un conte ce n'est pas une histoire empruntée à quelque feuille humoristique. Elle est racontée par le correspondant spécial du Times, dans le numéro du 6 juin. Rien n'est plus fantaisiste que la vérité. Fernand Rigny.

ÉCHOS

Nous recevons la lettre suivante Cher Masque de Fer,

L'article de votre collaborateur sur la propagande française contient une juste et sévère critique de l'image que se font de Paris trop d'étrangers. Il me rappelle un tableau d'avant la guerre que je voudrais vous peindre. C'était en 1911, dans un des cafés les plus réputés de Cologne. Il faisait nuit. En face de moi était assis un jeune Allemand qui devait le lendemain s'embarquer pour Paris. Il était seul à s'enivrer. Il buvait bouteille après bouteille de quelque rabselwein qu'on lui apportait dans des seaux de glace. Tant et si bien que le sang lui partit du nez. Cependant, il buvait toujours, et le garçon le supérieur, Ober, comme dit la politesse germanique apportait toujours de nouvelles bouteilles.

Et il parlait, je veux dire qu 11 bredouillait dés mots sans suite, tout en se tamponnant les narines. J'entendais: « Pariss. Qlumpia (.il prononçait à l'allemande ce mot grec}, Mouline Rouche, etc, »

Telle était la vision de notre capitale dans le cerveau de ce barbare.

Dieu merci, il était des ennemis que nous avons corrigés, à qui nous avons appris l'art de la critique historique. Mais quelle grande, pitié, que ceux qui nous aiment, nous jugent trop souvent à la légère ̃

--<:)o~ ~I.

PETITE HISTOIRE >

Debs, candidat

II advint que Debs, anarchiste notoire et impénitent, fut condamné. On lui appliqua les justes lois. On le mit en prison.

Debs prit l'affaire gaiement. Debs savait qu'il était l'enfant chéri du parti socialiste, que les amis ne l'abandonneraient pas. Debs est psychologue. Debs avait vu juste. Comment tirer Debs du mauvais pas où il s'était mis ? se demandèrent les fortes têtes du parti. On décida de lui offrir'la candidature aux, élections présidentielles 1

C'était une manœuvre élégante. Elle rendait la position du directeur de la prison difficile. En premier, Debs devenait un personnage quasi officiel, et il acquérait de nouveaux droits à la mansuétude de ses concitoyens. On amena Debs dans le salon du gardien-chef. Une délégation l'acclama. On le photographia.

On le cinématographia. !r Aujourd'hui Debs est célèbre. Il est l'honneur de la prison d'Atlanta, quelque chose comme une providence pour ses camarades, ses geôliers, le peuple de la ville. La prison est encombrée cjps, fna.ni4js,es. qu'pfl }uj finvoie. Sans parler des âmes soeurs qui sèchent devant leur buvard, à pleurer des larmes d'amour en lui écrivant. Il a eu un sourire dédaigneux en apprenant qu'un autre était élu candidat des démocrates. Il est Debs, et déteste les lois. Il n'aime que la gloire et le bien-être.

Par bonheur, Debs est Américain et son histoire se passe en Amérique. j.

-.o-ocro-

On annonce la vente prochaine, au Palais de Justice à Paris, du splendide « Domaine de Fitz-James » situé aux portes de Clermont (Oise), à une soixantaine de kilomètres de Paris.

Le domaine, d'une superlicie de près de 300 hectares, comporte le Château de Fitz-James et le Haras de l'Etang de Crécy.

Le château, organisé avec le confort moderne et complété par devastes communs et dépendances, jardin potager, ferme, chenil, etc. est bordé et traverse par plusieurs rivières poissonneuses, où l'élevage de la truite, notamment, a donné de bons résultats. Il est entouré d'un parc giboyeux avec de larges'et admirables prairies qui permettent l'élevage du gros bétail et dont l'aménagement évoque l'aspect des plus beaux domaines anglais.

Le haras de l'Etang de Grécy comporte de vastes bâtiments de style normand, entourés de prairies avec cours d'eau et terrains d'une contenance, à eux seuls, de 80 hectares, susceptibles d'être améî- nagés en pistes de courses et propres a l'entraînement. Il est actuellement oc̃ cupé par les chevaux de M. J.-D. Gohn, le sportsman bien connu.

La vente aura lieu par les soins dè M0 Vallet, avoué à Paris, le 24 juillet 1920; sur la mise à prix de 2,700,000 francs, Les Courses à Aix-les-Bains.

;-Les cinq journées de courses, dotées de 126,000 francs de prix, s'annoncent très brillantes. Les meilleures écuries françaises se sont inscrites pour ces épreuves sportives qui commencent dimanche prochain, dans la grande sta,tion thermale de la Savoie.

-̃< I«e Masque-de-Far. '•

L'Ambassade

auprès du Vatican

La décision prise mardi par la commission des finances, d'ajourner la discussion du projet du gouvernement rétablissant notre ambassade auprès du Vatican, a fait hier encore dans les couloirs de la Chambre, l'objet des commentaires les plus divers.

Il apparaît maintenant, que si la majorité qui s'est prononcée pour l'ajournement, compte. les adversaires du projet, elle comprend aussi' un grand nombre de députés qui, au contraire, l'approuvent, mais jugent seulement le moment inopportun pour le discuter. Certains députés, d'ailleurs, se sont élevés hier contre l'initiative de la commission qui, disent-ils, à quelque peu outrepassé ses droits en prenant une aussi grave décision sur une question toute de politique

extérieure.

Au point de vue parlementaire, la question se pose ainsi. La commission des affaires extérieures n'a émis qu'un avis qui est favorable au rétablissement de l'ambassade auprès du Vatican et elle ne pouvait, réglementairement, faire autre chose. La commission des finances était donc en droit de se prononcer au fond en acceptant ou en refusant le crédit qui lui était demandé. En ajournant le vote sur le fond, elle met donc la Chambre dans l'impossibilité de se prononcer, puisqu'elle ne lui soumet aucun texte.

Or, un revirement assez curieux se produit depuis hier au sein même de la commission des finances. On estime qu'il est illogique que cette commission statue au fond alors que celle des affaires extérieures ne donne qu'un avis. Certains membres de la commission des finances songeraient, dit-on, à faire modifier cette procédure et à intervertir les rôles en donnant à la commission des affaires extérieures le droit de se prononcer au fond alors que la commission des finances n'aurait plus qu'un avis à formuler.

Mais pour cela- il faudrait peut-être que la Chambre fût amenée à se prononcer, car, en fait, le réglement est formel bien qu'absurde.

̃•' •«••̃ '•-

En présence de l'émoi causé par le vote de la commission des finances, la commission des affaires extérieures qui s'était réunie pour entendre le rapport» de M. André Tardieu, sur une proposition de M. Raynaud relative au désarmement de l'Allemagne, s'est, de nouveau, saisie de la question.

Au cours de la discussion, M. Mandel a déposé une proposition de résolution invitant la commission à entendre dès demain M. Colrat, au fond. On sait que, dans sa dernière séance, la commission, après avoir entendu un exposé de M. Colrat sur l'état des négocations engagées entre le gouvernement et le SaintSiège, a,vait émis un avis favorable au projet. M. Mandel et plusieurs de ses ̃ collègues sont du même avis, estimant 'que la question étant d'ordre essentiellement politique, il appartient à la commission des affaires étrangères .de se prononcor sur le fond.

La commission a donc décidé d'entendre aujourd'hui le rapport complet de M. Colrat et de statuer au fond, au lieu d'émettre simplement un avis favo-

rable.

D'autre part, M. de Lasteyrie, l'un des rapporteurs généraux adjoints de la commission des finances, propose à cette commission de reprendre aujourd'hui la question, en lui demandant de se prononcer seulement sur le crédit relatif au rétablissement de l'ambassade auprès du Saint-Siège.

M. de Lasteyrie estime également que la question a été jusqu'à présent mal posée, et que la commission des finances n'avait pas à se prononcer au fond sur le projet et que la commission des affaires étrangères seule doit prendre une décision.

Dans la soirée, M. Millerand, qui avait été tenu au courant de l'incident, à fait connaître aux présidents des commissions des finances et des affaires étrangères, qu'il serait à leur disposition dès son retour de Spa pour leur faire connaître le point de vue du gouvernement.

Dans ces conditions il est probable que les deux commissions ajourneront encore leur décision jusqu'à ce que le président du Conseil se soit expliqué devant elles.

•*»

M. Calary de Lamazière, auteur de la proposition d'ajournement, adoptée comme nous l'avons dit hier par 20 voix contre 17, a, par des déclarations à la presse, indiqué les considérations qui l'ont fait agir. Il est favorable, a-t-il dit, comme la plupart de ses collègues de la commission, à la reprise des relations diplomatiques avec le Saint-Siège, mais il a cru l'ajournement désirable, « dans un souci d'unité nationale particulièrement nécessaire à l'heure présente ». La commission, a ajouté le député de ;la Seine, a pris sa responsabilité elle laisse à d'autres, s'ils en trouvent le courage, le soin d'instituer un débat sans motif, puisque le Sénat ne statuera pas avant les vacances. Nous comptons sur la sagesse du gouvernement pour ne pas demander la discussion immédiate qui troublerait la conscience de la Chambre et du pays.

Le groupe de l'entente républicaine démocratique est, de son côté, partisan de la discussion avant les vacances. Voici," en effet, l'ordre du jour qu'il a adopté hier

Le groupe, résolu à porter devant la Cliambre la question de l'intérêt national qui inspire l'exposé des motifs du projet gouvernemental, .décide d'attendre le retour do '•]&. le- président du Conseil, pour engager

ayant ies vacances, en la forme qui sera jugée la meilleure, ce débat nécessaire et urgent-. "'•̃̃̃ ̃

Telle est à l'heure actuelle l'état de la question.

Les positions 'ne se prendront définitivement qu'après le retour du président du Conseil, c'est-à dire dans le cours de la semaine prochaine, M. Millérand ne devant rentrer à Paris que samedi prochain.,

En tout état de cause et si une bataille politique doit s'engager sur. ce sujet brûlant qui risque de soulever bien inutilement à cette heure des passions violentes, cette bataille ne s'engagera qu'après le retour de la Chambre qui doit se séparer pendant quelques jours après le vote définitif. du budget.

Hôtes souverains Le Roi et la Reine d'Espagne S. M. le roi d'Espagne, accompagné de la Reine Victoria et.de l'infant don Jaime, qui avait quitté Madrid lundi soir, est arrivé hier, à midi 40, par train spécial, à la gare du quai d'Orsay.

Avec la famille royale avaient pris place ̃dans le train le marquis de Viana, le marr quis .Beudana, la duchesse de San Carlos, grande camérière de la Cour, ainsi que M. Quinonès de Léon, ambassadeur d'Espagne à Paris, qui était allé attendre' son souverain à la gare frontière de Hendaye.

Parmi les personnalités venues saluer les souverains, on remarquait: le colonel Blavier, représentant le Président de là République M. de Fouquiéres, chef du protocole, représentant le président du Conseil MM. Autrand, préfet de la Seine Raux. préfet de police Vergé, président du conseil d'administration de la Compagnie; Mange, directeur de la Compagnie Guichard, directeur de la police municipale Labussière, directeur de la sûreté générale Noblemaire, directeur de la Compagnie des wagons-lits le chapelain de l'église espagnole et les membres de la colonie espagnole.

Une superbe corbeille de roses rouges et thé, nouée aux couleurs espagnoles, a été offerte dans le salon à S. M. la reine Victoria, qui a vivement remercié de cette délicate attention.

Le Roi, qui portait à la boutonnière la rosette et le ruban de la médaille militaire, a serré les mains des personnalités présentes. Après quoi les souverains et l'infant don Jaime se sont rendus en automobile à l'hôtel Meurice, où des appartements leur avaient été réservés.

Ils ont dîné dans l'intimité à l'ambassade d'Espagne et ont passé leur soirée au théâtre, avec des. amis.

Les souverains espagnols quitteront Paris ce matin, par train spécial, à 11 h. 30,'pour Boulogne-sur-Mer, se rendant directement à Londres. ( La Reine de Roumanie

S. M. la reine de Roumanie a honoré, hier, de sa présence, un thé que S. A. la princesse Murat donnait en son honneur, en son bel hôtel de la rue de Monceau.

La souveraine, accompagnée des princesses ses filles et des dames de sa suite, est arrivée à.cinq heures et demie.

On remarquait, parmi les invités de cette réunion fort, élégante

S. A. R. la princesse Sixte de Bourbon-Parme, S. A. R. la princesse Georges de Grèce, S. A. I. le grand-duc Dimitri, la comtesse Bonin-Longare, S. Exe. l'ambassadeur des Etats-Unis et Mme Wallace, S. Exe. l'ambassadeur, du Japon n et Mme Matsui, le général Berdoulat, duchess e de Noailles, duchesse de Rohan, douairière duc et duchesse de Camastra, duchesse de Doudeauville, duchesse d'Klchingen, baronne Lejeune, princesse Soutzo, princesse de LaTour d'Auvergne-Lauraguais, née Pleumartin prince sse Edmond de Polignac, marquise de Jaueourt, comtesse de Cliabrillan, princesse Ghika,. comtesse de Durfort, duchesse de Vallombrosa, comte et comtesse de Caumont La Force, comtesse de La Redorte, duc et duchesse de Lévis-Mirepoix, marquise de Pracomtal, princesse de FaucignyLucinge, comtesse Tyskiewicz, princesse Troubetzkoï, comtesse Murat, comtesse et Mlle de Sainte-Aldegonde, comtesse Stanislas de Castellane comtesse de Fels,Mme Henri Schneider, vicomtesse de Rohan, comte et comtesse André de Fels, marquise de Mun, comte et comtesse Gabriel de Mun, comte et comtesse Chevreau, comtesse Vitali, vicomtesse de Gaigneron, Mme Ridgway, marquise de Polignac, Mme Gaston Legrand.néo Fournès, Mme Maurice Ephrussi, M. et Mme Hermite, baron et baronne Gourgaud, comtesse Gaston 'de Montesquiou, comtesse de Montaigu, comtesse Orlowska, Mrs Lawrence, vicomte et vicomtesse Vigier, comte Joseph de GontautBiron. comte Guy Le Gonidec, marquis du Tillet, M. Jean Lahovary,M- Crozier, M. Olivier Taigny, comte de Gabriaè, professeur Vidal, comte Ehe de Gaigneron. M. A. de Fouquières, M. G. Rodier, M. Plàcci, M. Drexel, comte de Lambertye, comte de Rochefort, etc.

Un orchestre se fit entendre au cours de la réception.

Le soir, la Reine a diné chez le comte Jean de Castellane. Les convives étaient S. A. la princesse Murat, le maréchal Pétain, princesse Lucien Murât, prince et princesse Démètre Ghika, comtesse de Noailles, marquise de Ludre Frolois, M. MauriceBarrès, de l'Académie française M. Walter Berry, comte et comtesse Stanislas de Castellane, comte de Chambrun, M. Joseph Reinach.

Nous avons dit que S. M. la, reine de Roumanie avait visité, avant-hier, à Dieuzç, un des deux cimetières où reposent les Prisonniers roumains morts pendant la guerre. Complétons le récit de cette visite de quelques renseignements.

La Reine était attendue vers quatre heures et demie, venant de Verdun en automobile. Toutes les rues étaient pavoisées. Un bataillon du 156° d'infanterie, caserné à Morhange, formait la haie.

Saluée à son entrée par le maire deDieuze, le préfet, les autorités et les généraux Tantot et Gouraud, la Reine franchit le seuil de la nécropole, plus de sept cents croix neuves sont alignées., Quatre fillettes en costume lorrain lui présentèrent des corbeilles, où la souveraine puisa les fleurs qu'elle déposa sur les tertres de terre encore fraîche. Une foule recueillie emplit les allées, témoignant sa sympathie à l'illustre voyageuse, modestement vêtue d'un costume bleu marine et coiffée d'une toque ornée de feuilles vertes que recouvre un voile de tulle léger. Derrière elle marchaient les princesses. La visite dura trente minutes elle se termina par le défilé du bataillon du 156e d'infanterie et la remise de plusieurs croix d'un ordre roumain aux notabilités de Dieuze et aux personnes dont la conduite envers les prisonniers roumains méritait cette marque de reconnaissance. Au cours d'une prise d'armes, des croix de la Légion d'honneur et des Croix de guerre furent décernées, puis le cortège royal, salué par les acclamations, s'éloigna dans la direc-tion, de Metz»

Gonférence de Spa

Le Désarmement. Les Effectifs. Les propositions allemandes Un délai de quinze mois. • L'avis des experts alliés.

Les Allemands ont compris que la question du désarmement était posée avec trop de netteté pour pouvoir être éludée une fois de plus. Le ministre des affaires étrangères du Reich a cherché d'abord à rester sur le terrain dès généralités et des principes. Invité à être plus précis,, il a cédé la parole au général von Seeckt qui, d'après les portraits qu'on donne de lui, est bien fait pour évoquer devant les Alliés le danger jamais aboli du militarisme prussien. Ce n'est sans doute pas de gaîté de cœur que les ministres allemands ont amené à Spa cet officier d'ancien régime qui semble moins un collaborateur qu'un surveillant.

Le cabinet Fehrenbach, ne disposant d'aucune 'majorité parlementaire ne peut gouverner qu'avec l'appui de l'armée. Il dépend de ces techniciens incorrigibles qui sont tellement enfoncés, depuis l'armistice, dans leurs rapports bourrés de chiffres qu'ils oublient la défaite allemande. D'ailleurs, les officiers de ce grand état-major que le traité dè Versailles n'a supprimé qu'en principe, ont toujours nié la réalité de cette défaite. C'est un mauvais service qu'ils ont rendu au peuple allemand et à euxmêmes..

Aujourd'hui, dans la salle où siègent pourtant les maréchaux vainqueurs, le général von Seeckt se donne l'allure de vouloir continuer de vieux rêves. Il songe sans doute aux soldats disséminés dans laPrusse orientaleet qui n'attendent qu'un signe pour se rassembler et agir. 11 cherche à gagner du temps; il demande sérieusement quinze mois pour démobiliser cent mille hommes devant les ministres alliés qui ont renvoyé en quelques semaines des millions d'hom,mes dans leurs foyers. Les ministres allemands doivent écouter avec effroi ce militaire qui est d'autant plus leur maître qu'ils sont en somme ses complices. Ils pensent, ces démocrates, que l'Europe du traité n'est pas solide, que de grands bouleversements peuvent se produire à l'Est sous la poussée bolcheviste, que seule l'armature •militaire reste debout dans -le- Reiçh;.c_t que de grands espoirs sont permis. L'Allemagne, toujours unie et comme resserrée par'la défaite, conserve ses appétits. Sous les déguisements plus ou moins ingénieux que la politique lui impose, elle finira par apparaître aux yeux de M. Lloyd George comme une puissance qu'on encourage aux pires abus dès qu'on cesse de la contenir.

Jacques Roujon.

Les Allemands obtiendraient un nouveau délai Notre collaborateur Raymond Recouly nous téléphone à minuit de Spa « J'apprends au dernier moment que les Alliés proposeront demain d'accorder aux Allemands encore deux mois à partir du 1 0 juillet, pour procéder ait désarmement.

» 11 y a tout |ieu de le regretter. Un nouveau retard dans l'exécution du traité ne peut'être que fâcheux et dans deux mois la situation sera exactement la même qu'aujourd'hui. »

Le général von Steeckt n'a pas complètement perdu sa journée.. J. R.

Communiqué officiel

« La Conférence s'est réunie à trois heures et demie pour prendre connaissance de la réponse de la délégation allemande au sujet de la livraison du matériel et de la réduction des effectifs pres'crites par le traité de Versailles. » Le docteur Simons a exposé de nouveau les difficultés extrêmes eu présence desquelles le gouvernement allemand se trouve pour donner satisfaction aux Alliés et les dangers qui le menacent. Il a reconnu cependant la nécessité de fournir des données précises su, le matériel existant en Allemagnc et les dates auxquelles, de l'avis du gouvernement allemand, les armes et les effectifs pourraient être ramenés aux chiffres fixés par le traité et exigés par les Alliés. ̃̃ » Le ministre des affaires étrangères allemand a laissé la paroje à cet égard au général von Seeckt. Celui-ci a remis une note détaillée sur la situation du matériel (fusils, mitrailleuses, canons), et propose que la réduction proportionnelle du matériel et des effectifs ait lieu dans un délai de quinze mois. » Le premier ministre anglais a répondu au nom des Alliés. Il a signalé l'inquiétude que la situation qui existait en Allemagne, d'après l'exposé des ministres allemands, causait à la Conférence. Plusieurs millions de fusils restent entre les mains, non seulement des troupes, mais de la population, ainsi que de\. milliers de mitrailleuses, de mhlenwerfer, de canons. Le nombre des soldats armés sous des formes et prétextes variés dépasse un million.

» On ne peut comprendre qu'une situation aussi dangereuse et anormale puisse être tolérée par aucun gouvernement.

» Il est évident que d'aucune manière les Alliés ne peuvent admettre que cette situation se prolonge encore pendant quinze mois. Un effbrt énergique doit régler dans le plus court délai.

» Pratiquement, les experts militaires, navals et aériens doivent se réunir ce soir même et vérifier contradictoirej ment les chiffres-avancés par le général cvoo Seeckt et,~après avoir pris avis de


leurs conseillers militaires, les gouvernements alliés feront connaître demain matin leur décision définitive. » 1

TROISIÈME JOURNÉE

Spa, 7 juillet.

La matinée s'est passée en conférences particulières. Les délégués allemands ont examiné, avec M. Gessler et •les exDerts militaires, la réponse à faire dans Taprès-midi aux Alliés au sujet du désarmement.

La discussion fut longue et animée, les experts étant peu décidés à examiner une réduction des forces militaires, tandis que les membres du gouvernement inclinaient à faire des concessions. On assure qee M. Gessler, ministre de la Reischswe r, aurait vivement reproché à ses collègues de l'avoir fait venir à Spa. Les commissions alliées ont siégé pour établir les modalités de la répartition.

Réunion du Conseil suprême

1

A' onze heures, les premiers minis'tres de France et d'Angleterre, le comte Sforza et le vicomte Chinda se réunissaient en conseil suprême et réglaient tout d'abord la question turque ainsi que nous le disons d'autre part. Puis les délégués alliés ont échangé leurs impressions sur la Conférence d'hier et se sont mis d'accord sur l'attitude à adopter à la séance de l'aprèsmidi vis-à-vis des Allemands.

On est très 'favorablement impressionné, dans les milieux français, par t'attitude très «énergique He M. Lloyd George qui est maintenant gagné à l'argumentation des experts militaires français, qui ont réussi à le convaincre que la question militaire était dominée, en Allemagne, par la question du ,matériel.

LA SÉANCE

A trois "heures de l'après-midi commença la troisième séance de la Conférence internationale.

Une cinquantaine de personnalités se trouvaient réunies dans la salle des délibérations sous la présidence de M. Delacroix.

Pourco.mmencer, pendant plus d'une demi-heure, la discussion a porté une fois déplus sur la question de principe du désarmement. M. Simons, ministre des affaires étrangères, faisant encore toutes réserves sur les conséquences que cette mesure pourrait entraîner en Allemagne.

Le général von Seeckt donna alors connaissance à la réunion d'un volumineux rapport bourré de chiffres et dans lequel était exposée tout d'abord la situation actuelle du matériel de guerre allemand comparée avec celle du lendemain de l'armistice; ce rapport fait ressortir notamment les quantités de canons, fusils, mitrailleuses, etc., qui étaient en service à la fin de la guerre et les quantités de ce même matériel qui ont été détruites, perdues, volées ou restituées, pour établir et justifier les quantités actuellement en service. Ensuite, fut abordée la question des effectifs sur laquelle le commandant en chef n' eut pas longuement à s'étendre, lés chiffres des troupes de la Reichswehr étant déjà notoires puis il en'vint aux conclusions l'Allemagne proposerait que le désarmement s'effectuât par paliers successifs, échelonnés sur une durée de quinze mois, étant donné les conséquences qui résulteraient d'une démobilisation trop hâtive. Les experts militaires estimeraient que cette durée serait au moins nécessaire pour ramener les effectifs à cent mille hommes au lieu de deux cents et réduire le matériel aux chiffres stipulés dans le traité de Versailles.

I/avis des experts militaires Spa, 7 juillet. Les experts militaires alliés ont confronté, dans la soirée, les chiffres énoncés au cours de la Conférence par le général von Seeckt et qui né concordent pas avec les chiffres possédés par les experts français.

D'autre part, les conseillers militaires, les maréchaux Foch, Wilson, les généraux Maeglinse et Marietti se sont réunis ce soir à la villa Neubois et ont examiné le rapport du ministre de la Reichswelir.

Ils donneront demain matin leur avis au Conseil suprême qui se tiendra à onze heures, précédant la Conférence de midi..

Le point le plus important de la Confé- rence d'aujourd'hui est l'aveu allemand de posséder encore un million d'hommes armés.

En somme, ni M. Simons, ni M. Gessler, ni le général von Seeckt n'ont apporté 'aucune justification valable pour le délai de quinze mois qu'ils demandent.

La proposition allemande est donc considérée comme inacceptable. Le Conseil suprême de demain matin examinera les deux questions suivantes: 1° Les modifications éventuelles à apporter aux conditions du désarmement, après avoir entendu l'avis des conseillers militaires;

Les décisions à prendre au cas où l'Allemagne se refuserait à accéder aux demandes des Alliés.

Autour de la Conférence

L'Indemnité de la Belgique

Bruxelles, 7 juillet.

Le Peuple dit que M. Millerand a rendu visite à M. Delacroix, président du Conseil. Selon une personnalité qui touche de très près à la Conférence, le premier ministre français a déclaré que la France ne laissera pas toucher aux droits de priorité de Ja Belgique. Arrivée de conseillers techniques y

Le ministre de la justice allemand, M. Heintze,et le conseiller d'Etat Ritcher, mandés par la délégation alle- mande pour la question des coupables, sont arrivés à Spa hier après-midi, ainsi que le conseiller privé au ministère de l'intérieur, M. Schmit^ qui doit être consulté au sujet des effectifs de la garde civique.

Pour discuter le problème de la livraisondu charbon, ont été également corïvo-

qués MM. Hugo Stinnes, député au Reichstag, l'un des chefs de la grande industrie allemande le conseiller privé Hilger, haut-commissaire en Haute-Silésie le conseiller Arnold, le député socialiste Hue, commissaire aux charbons, et le directeur général Kengeter, souschef de la commission des charbons. M. Charles Laurent convoqué

M. Charles Laurent, ambassadeur de France à 'Berlin, est attendu prochainement à Spa.

Le traité turc

Le Conseil suprême des Alliés réuni à Spa a examiné la réponse qui doit être faite aux contre-propositions de la délégation turque.

M. Venizélos convoqué exposa que les troupes grecques avaient atteint le but qui leur avait été assigné par la Conférence de Boulogne.

A l'issue de la réunion du Conseil suprême, le communiqué officiel suivant a été remis à la presse

Le Conseil suprême s'est réuni à onze heures, afin d'examiner la réponse turque, remise le 26 juin par -Damad Ferid pacha. Après avoir reconnu l'impossibilité de ino:difier le traité sur les' hases demandées par le gouvernement ottoman, qui portent sur les clauses principales, -la réunion a décidé de charger une petite commission d'experts politiques de rédiger une réponse en collaboration avec les experts militaires. La réponse tiendra compte, sur ce point, de ce qu'il peut y avoir de justifiable dans les demandes turques et fixera le délai de dix jours pour la décision définitive et la signature.

La Comédie du Désarmement

(DE NOTRE envoyé SPÉCIAL)

Spa, 7 juillet.

A une heure matinale, ce matin, j'ai rencontré par hasard M. Millerand qui, grand âinateur de. footing, comme on sait, déambulait d'un pas alerte et rapide par les rues presque vides, à cette heure, de Spa. Je lui a demandé ses impressions sur la séance plutôt dramatique d'hier. '« Elles sont bonnes, m'a-t-il déclaré, Lloyd George, qui, du,côté allié, menait le jeu, s'est montré particulièrement énergique. »

A dix heures, notre président du Conseil a reçu la presse française à la villaNeubois où il habite avec le maréchal Foch. Cette ravissante demeure commandeunevuebeaucoupplusbelleencore que la villa la Fréneuse où se tiennent les conférences. Elle domine tout un vaste et majestueux horizon de collines verdoyantes, aux ondulations très douces coupées de clairières et de parcs., On nous a montré en détail le souterrain, déjà fameux qu'avait fait tout exprès creuser le Kaiser pour mettre sa précieuse personne à l'abri du bombardement possible des avions. Il est vraiment impossible de pousser plus loin le luxe des précautions les plus minutieuses et les plus raffinées. De lourdes et massives portes blindées, plus épaisses que celles d'un coffre-fort, en ferment les deux entrées. Ce repaire devenu historique, que de partout à la ronde les touristes viennent visiter, restera comme le monument ineffaçable de la couardise et de la vilenie du dernier des Hohenzollern.

•V ̃ •̃

Les deux premières journées de la Conférence ont été dans l'ensemble plutôt satisfaisantes. Dès la première séance, les Allemands, par une manœuvre qu'il était d'ailleurs facile de prévoir, ont essayé de bouleverser le programme des Alliés en faisant passer à la fin la question du désarmement qui avait été mise en tête. Cette manœuvre a été sur-le-champ déjouée. Au cours de la séance d'hier, les Allemands en ont essayé une nouvelle, s'efforçant d'éluder par un vague plaidoyer tout en généralités les réponses précises et minutieuses que les Alliés exigeaient d'eux. Cette deuxième tentative n'a pas eu plus de succès que la première. Voilà donc les délégués germaniques, sous peine de voir la Conférence se rompre brusquement, ce qui n'est certes pas leur intérêt, obligés de présenter un programme de désarmement qui offre une base de discussions possible et qui, en apparence tout au moins, donne quelque satisfaction aux Alliés.

Au moment même où cette question du désarmement va ainsi atteindre son point culminant, il est indispensable de savoir avec précision ce qui, a cet égard, parmi les stipulations du traité, a été accompli déjà. Le général Nollet, chef de notre mission militaire à Berlin, et tout un groupe d'experts se trouvent précisément à Spa. Je les ai longuement interrogés et voici brièvement ou nous en sommes.

Deux points sont à distinguer le matériel et les effectifs. Pour le matériel, la moitié environ des canons et armes de toute sorte a été détruite, si l'on consi'dère seulement le nombre, la quantité. Si l'on considère, par contre, la qualité des armes, on constate que les Allemands ont livré ou détruit les modèles les plus vieux et les moins bons. Ils ont naturellement conservé ou dissimulé tout ce qu'ils avaient de meilleur et de plus perfectionné. Il s'en faut donc que nous ayons encore reçu à demi satisfaction. Quand il s'agit de se faire livrer ce qui reste et qui représente la valeur d'armement la plus considérable, les officiers alliés se heurtent aux pires difficultés. Les Allemands résistent comme si on voulait leur arracher une dent. Il sera ïndispensable de les bousculer un peu pour les faire finalement céder. Leur résistance est plus grande encore en ce qui concerne les effectifs. Le traité leur permet en tout et pour tout une armée de cent mille hommes. La Reichswelir en compte actuellement deux cent mille et il faut y ajouter cent mille environ de la Sicherheitpolitzei qui, sous le titre de forces de sûreté, constituent une armée véritable. L'Allemagne a donc actuellement sous les armes trois fois plus d'hommes qu'elle ne devrait en avoir. Quand on la somme de dissoudre ces effectifs, elle regimbe et invoque des difficultés intérieures. Il semble que le'principa! obstacle vienne des officiers à démobiliser, qui trouvent difficilement -un emploi dans la vie civile et risquent de grossir le nombre des mécontents. Il est cependant indispensable qu'elle procède à cette démobilisation: Plus elle retarde et plus les difficultés s'accroissent.

Raymoçd Becouly.

DERNIÈRE HEURE

LA CONFÉRENCE DE SPA

La Réunion des Experts Spa, 7 juillet.

A la réunion des experts militaires qui s'est tenue dans la soirée pour régler les questions se rapportant au désarmement, l'accord s'établit sans difficultés. L'Allemagne reçonnaît avoir encore à livrer, au point de vue naval 3 cuirassés sur 7, 3 croiseurs sur 13, 18 destroyers sur 25, 50 torpilleurs 'sur 50. Elle invoqua des excuses reconnues fondées le manque de charbon et de personne!,

Par contre, elle a moins des 150,000 marins qu'elle a le droit de garder aux termes du traité.

Au point de vue aéronautique, le gou-. vernement allemand a déclaré 12.000 avions et il on a livré 150 sur 400 à livrer et détruit 4,000 sur 7,500 à détruire. Il a déclaré 24,000 moteurs, il en a livré 1,500, il doit encore en livrer 500, il en a détruit 10,000 sur 12,000. Les chiffres donnés par le général von Seeckt montrent combien est justifiée la profonde inquiétude des Alliés devant la situation militaire actuelle de l'Allemagne. Aujourd'hui, au-dessus des chiffres prévus par le traité de paix, il existe 3 millions de personnes armées en Allemagne. Ceci constitue une menace.

La durée de la Conférence

Bruxelles, 7 juillet.

Selon les journaux, la Conférence de Spa se terminera très probablement samedi soir':

La question du châtiment des coupables sera discutée dans une séance spéciale, jeudi matin, séance à, laquelle assistera le ministre allemand de la justice, qui arrivera ce soir. Quant à la marche générale des pourparlers avec les délégués allemands, on espère en finir ce soir, ou au plus tard demain matin, avec le problème du désarmement. Jeudi après-midi et vendredi, on traitera des réparations et du charbon. Tout pourrait être terminé dimanche ou lundi.

Nouvelles brèves

Le Journal officiel publio ce matin un décret aux termes duquel M. Louis Finot, professeur au Collège de France, est nomme directeur de l'Ecole française d'ExtrêmeOrient.-

A LA CHAMBRE

Les Régions libérées

M. Ogier, ministre des régions libérées, a répondu, hier matin, dans un substantiel discours aux diverses observations qui avaient été présentées au cours de la discussion de ce budget. 11 a fait remarquer qu'il avait fallu tout improviser, que l'on s'était trouvé au début en face du néant. Il a dit quelles sanctions il avait prises contre les fonctionnaires qui avaient commis des fautes professionnelles et a donné l'assurance qu'il développerait dans la mesure du possible toutes les libres initiatives.

Ce qui importe, a conclu-M. Ogier, c'est la volonté d'aboutir et de donner un puissant ellort commun de solidarité en faveur des admirables populations des régions libérées.

Après diverses interventions, M. Louch'eur, rapporteur de la commission des finances, a prononcé un discours fort intéressant, dans lequel il a notamment préconisé des emprunts à l'étranger sous l'égide du Crédit National. La noblesse même du but, dit-il, favorisera le succès de l'émission. Un emprunt en Amérique, au nom de Reims, un autre en Angleterre, au nom d'Arras, réussiront certainement. Je demande.au gouvernement de ne pas attendre davantage.

M. Loucheura pris acte, également, de l'adhésion du gouvernement au maintien du crédit de 12 milliards pour les avances aux sinistrés en 1920. 11 conclut en affirmant que l'Allemagne devait payer.

Mais je veux citer cotte conclusion, qui est tout à fait impressionnante. M. Louclieur. M. ïardieu à dit « L'Allemagne peut tout payer. » Or, depuis six mois, une campagne, partie d'Angleterre, et dont le livre de M. Keynes est l'un des éléments, a pour but de démontrer que la France a exagéré ses dégâts. (Exclamations.) On a osé affirmer qu'elle avait plus que doublé le chiffre des indemnités auxquelles elle a droit. (Vives exclamations.)

J'ai entendu cette affirmation de la bouche même de M. Keynes. J'ai répondu ainsi qu'il convenait. (Applaudissements.) Malheureusement, M. Keynes a réussi à convaincre certains membres du gouvernement anglais, et non des moindres.

Je me sou viens de cette carte de France où l'on avait marqué en jaune la surface ravagée. On disait les régions libérées occupent seulement le dixième de la superficie du pays; elles représentent le dixième de sa fortune.

Calculant les choses à leur valeur d'avantguerre, et, partant de cette situation fausse, on disait%que nos pertes no s'élevaient qu'à 80 milliards. (Exclamations.)

Vous savez combien il est facile de répondre à de tels arguments.

« Si on vous donnait tout l'argent que vous demandez, vous no pourriez pas le dépenser u, nous disait-on encore. (Exclamations.)

La France a passé, elle passe encore pour réclamer plus qu'elle ne doit recevoir. Et c'est là l'explication do San-Remo, de Boulogne, de Hythe et de Spa.

J'ai répondu que la France ne demande qu'à ouvrir tout grand le livre de ses dégâts, afin que chacun puisse y regarder. n

Mais quand nous arrivons au chiffre de 200 à 210 milliards, je ne permettrai à personne de dire que la' Franco a menti. (Applaudissements.) Afin que chacun voie la vérité, nous avons accepté la commission des réparations. D'ailleurs, tous ceux qui ont parcouru les régions libérées connaissent l'exacte vérité de nos revendications. Aujourd'hui, une certaine tactique consiste à mentionner des chiffres, des chiffres si bas que je n'ose les citer. (Très bien! Très bien !) Or, nos chiffres sont exacts. Nous avons un droit précis, inscrit dans le traité. (Applaudissements.)

Il est un autre article de ce traité dont noué exigeons le respect. Cet article, que nous avons eu tant de mal à faire insérer, stipule que le contribuable français ne pourra, en aucun cas, être taxé plus lourdement que le contribuable allemand. (Très bien Très bien !)

Or,qu»nd. on songe aus charges qui ré-

L'INQUIÉTUDE ALLEMANDE La presse allemande se montre fort inquiète des débuts de la Conférence. Néanmoins le Lokal Anzeiger écrit que le, chancelier et M. Simons auraient le peuple allemand derrière eux s'ils rompaient des négociations devenues inconciliables avec l'honneur».

On lit dans la Freiheit

Le peuple allemand a été inondé d'informations mensongères en vue de faire impression sur les Alliés. D'autre part, le gouvernement est opposé à la réduction de l'ar"raéé à 100,000 hommes et son attitude a été aussi équivoque et sournoise dans l'affaire de livraison tlu matériel de guerre, Le gouvernement s'est fait le serviteur complaisant du pat Ii militaire.

Quant au Vorwaertz, il dit

Peu importe qu'on nous laisse 100.000 ou 200.0 00 hommes, cela n'a, qu'un intérêt d'actualité, car un jour viendra bien nous résoudrons cette question dans le sens qui nous plaira.

Retenons cet aveu.

Le Complot révolutionnaire international Londres, 7 juillet.

Ce soir, au cours d'une réunion très nombreuse de membres de la Chambre des communes et de fa Chambre des lords, on a discuté sur les récents événements d'Irlande et on a établi que les révolutionnaires irlandais étaient d'accord avec les révolutionnaires internationaux.

On a déclaré que les sinn-feiners étaient alliés avec le socialisme international, qu'ils s'étaient déclarés affiliés à la Troisième Internationale, et que leur mouvement était en corrélation avec le mouvement nationaliste de l'Inde. La réunion a décidé de demander à M. Lloyd George de recevoir une députation qui lui soumettra le compte rendu

de,;la ¢e'(inion et "ltil"'féi`a lSart clés me-

de.Ja rétinien et "ldir-'îfêra part des me-

sures arrêtées éh"=cdm!rfiun pour mettre un terme à ce mouvement.

_aoo--

La Pologne ne capitule pas

Londres, 7 juillet.

V Agence Reuter dit qu'aucune confirmation n'a été reçue à Londres au sujet du rapport annonçant la capitulation de la Pologne devant l'armée bolcheviste et sa demande de paix.

Dans les milieux bien informés, on oppose un formel démenti a ce rapport.

sulteront pour notre pays de sa restauratiou, on s'aperçoit que le contribuable allemand s'apprête à ne payer que la moitié environ de ce que devra acquitter le contribuable français. (Exclamations.)

Il ne faut pas laisser commettre une sem-^blable injustice, et je compte sur vous pour* cela. (Vifs applaudissements.)

La Chambre entière a applaudi ces déclarations, et l'orateur, en regagnant son'banc, a.été vivement félicité par ses collègues.

C'est sur ce discours qu'on a clos la discussion générale.

Dans la séance de l'après-midi, on a discuté et adopté un certain nombre dechapitres.

On continuera et l'on achèvera pro-' bablement ce matin.

Auguste Avril.

Autour de la Politique

Là commission des spéculations Mise au point t

La commission d'enquête nommée pour rechercher les spéculations illicites a tenu hier une importante séance.

Après avoir entendu M. Bignon, sous-secrôtairc d'Etat à la marine marchande, elle a entendu M. Fournier, représentant du "Comptoir des tôles.

̃ II résultait de certaines notes parues dans la presse que la commission d'enquête avait entendu un véritable réquisitoire d'inculpation contre le Comptoir des tôles dressé par M.. Haarblecher, au nom de son ministre, M. Bignon,

Or, présentés ainsi, les faits sont absolu'rnent inexacts.

Au vu de ces notes tendancieuses, M. Fournier, président du Comptoir, a demandé il la Commission de l'entendre, il a prêté serment comme témoin et a fait justice des insinuations dirigées contre lui.

La &)nanii^sioji été unanime à juger qu'il n"f Jt-*pr>pts^ffe\i «{ enquête. Pour éviter de nouvelles interprétations tendancieuses, la Commission a voté un ordre du jour mettant en garde l'opinion, contre des notes qui n'auraient pas le caractère d'un communiqué officiel revêtu de la signature de son président.

Les cimetières nationaux et le transport des corps des victimes de la guerre.

La commission des finances s'est occupée hier des cimetières nationaux ot du transport des-corps des soldats morts au champ d'honneur. Après avoir entendu M. 'Cornudet, présida,nt de la commission d'administration générale, et M. Alexandre Israël, rapporteur, elle a décidé de proposer à la Chambre le vote d'un crédit de 10 millions pour les cimetières nationaux. Un autre crédit de 10 millions sera en outre inscrit au budget des pensions, pour assurer le transport des corps. Les opérations de transport commenceront le 1er décembre prochain. Les conditions dans lesquelles elles seront effectuées seront fixées par décret.

Nouvelles Diverses

La température

Les pluies ont continue dans le nord et l'ouest de la France. La température s'est relevée dans l'Est et le Midi.Elle a baissédans l'Ouest. A Paris, hier, pluie. A cinq heures, 19". La pluie est encore probable dans l'Ouest et le Nord. Dans l'Est temps orageux et moyennement chaud.

Les braves gens

Le train de voyageurs qui quitte Paris à six heures du soir, se trouvait, hier, à 500 mètres de la gare de Melun, quand un tuyau de vapeur de la locomotive se rompit, aveuglant le mécanicien et le chauffeur, qui durent se réfugier sur le tender.

Le mécancien Lignot, âgé de quarante-six ans, craignant un accident par suite du stationnement en gare d'un train arrivé à Melun à 18 h. 29, retourna sur la machine et essaya de renverser la vapeur et de bloquer les freins, mais il ne put y parvenir et fut brillé aux mains et aux jambes. Le train traversa donc la gare de Melun à toute vitesse. M. Rauviaux, sous-chef de service, se rendant compte de ce qui se passait, fit signe au conducteur du Wagon de

queue de bloquer les freins, ce qui fut fait, et le train stoppa 500 mètres plus loin. La catastrophe était évitée,

M. Peytral, préfet do Seine-et-Marne, a rendu visite, à l'hôpital de Melun, au mécanicien Lignot.

Une poudrerie qui saute. Cinquante victimes

Dijon, AVongcs, commune située à cinquante kilomètres do Dijon, se trouve la' poudrerie nationale do la huitième région. Elle a une grande importance et occupe de nombreux ouvriers.

Or, hier matin à sept heures et demie, une formidable détonation, suivie à quelques minutes d'intervalle de trois autres, mettait en émoi tout le pays. Dans un rayon de quinze kilomètres les vitres étaient brisés et des pans de muraille s'écroulaient ou se lézardaient. C'étaient les quatre bâtiments où se fabriquait le perchlorate qui venaient de sauter.-

Ils avaient été réduits en miettes, et sous les décombres se trouvaient une cinquantaine de morts et de blessés.

Vonges ne compte que 306 habitants. Tous accoururent et aidèrent les ouvriers des autres ateliers à déblayer. On retira quarante blessés plus ou moins grièvement atteints, et onze cadavres, ceux des poudriers Laval- lette, Maire, Dupré, Jacquemard, Moreau, Leclerc, Boulou, Paillet, Gobe, et celui du sous-agent ^technique Robert. L'une des victimes n'a pu être identifiée.

Dès qu'il a eu connaissance de l'accident, M. André Lefèvre, ministre de la guerre, a envoyé sur les lieux un inspecteur général des poudres.'

On ignore encore la cause de la première explosion qui a provoqué les trois autres. Argus,

LeJionSe^IaWIo

DANS LES AMBASSADES

S. Exc. l'ambassadeur des Etats-Unis et Mme Hugh Campbell Wallace ont offert avant-hier un dîner en l'honneur de M. Myron T. Herrick, ancien ambassadeur américain à Paris. Mme Wallace, recevra demain dans l'après-midi à l'ambassade des Etats-Unis. S. Exe; le ministre du Chili et Mme Ibafiez ont offert hier un déjeuner à M. Maxime del Campo, ancien ministre des affaires étrangères du Chili, en mission, Parmi les invités

M. Gabriel Hanofaux, M. Charles Guarnier, M. Alamiro Huidobro, ancien ministre des affaires étrangères du Chili, M. Paul Desprez, ministre plénipotentiaire, M. Ricardo Larrain, M. Alejandro Alvarez et M. Ra.ymundo Charlin, premier secrétaire de la Légation.

S. Exc. le comte de Saint-Aulaire, ambassadeur de France en Espagne, a quitté Madrid, hier, pour Paris.

Le chef d'escadron d'artillerie Vauz, de l'état-major de l'armée, est nommé attaché militaire à l'ambassade de France au Japon.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

M. Gustave Ador, ancien président de la Confédération helvétique, est arrivé à Paris, venant de Genève.

On télégraphie de Londres qu'avanthier a été baptisée la fille du prince et de la princesse Blbesco, petite-fille de M. et de Mme Asquith.

S. M. la reine Alexandra, représentée par la duchesse de Portland, était marraine de l'infant.

Hier a été célébré à Londres le vingtseptième anniversaire du mariage de LL:MM. le roi et la reine d'Angleterre.

La direction et la Commission des Daines du Comité France-Améskjus o£fri*ant'&u~ourd'hui, à cinq heures, une réception en 'l'honneur du ministre du Chili en France,1 de M. Maximo del Campo, président du Comité France-Amérique de Santiago, et de la colonie chilienne de Paris.

M. et Mme Maurice Delabre nous font part de la naissance de leur fille Josette.

MARIAGES

Hier a été béni, à midi, devant une nombreuse assistance, en l'église Saint-Philippe du Roule, le mariage du comte Arnaud de Gontaut-Biron, petit-fils de la marquise de La Ferronnays, née dès Cars, et de S. Exc. M. de Peralta, ministre plénipotentiaire de la République de Costa-Rica, et fils du marquis et de la marquise de Gontaut Saint-Blancard, avec Mlle de La Ferté-Meun, petite-fille de M. et de Mme Forgés, et fille du marquis et de la marquise de La Ferté-Meun.

Les témoins du marié étaient le comte de Gontaut, son frère, et le marquis de la Ferronnays, député, son oncle; ceux de la mariée le marquis de Noailles et le vicomte de Jonghe, ses oncles.

La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux par S. Gr. Mgr Lemaitre, évèque du Soudan français, qui a prononcé une émouvante allocution,

A la sortie de l'église, le cortège était ainsi composé

Comte A de Gontaut Biron et comtesse A. de Gontaut Biron marquis de La Ferté Meun et Vnarquise de Gontaut; marquis de Gontaut et jnarquise- de La Ferté Meun marquis do Noailles et marquise douairière de La Ferronnays marquis de Peralta et Mme Porgès vicomte de Jonghe et marquise de LaKerronnays comte de (Jontaut et vicomtesse de Jonghe M. VA. Porges et comtesse R. de Cossé Brissac marquis de La Ferronnays et comtesse Robert de FitzJames M. Baudoin de Jonghe et comtesse F. de Gontaut Biron; comte R. do Cossé Brissac et comtesse G. do Mun comte Raoul de Gontaut Piron et marquise de Chabrillan.

Une élégante réception a réuni après la cérémonie les parents et amis des deux familles en l'hôtel de M. et de Mme Porgès, avenue Montaigne.

Hier a été célébré à Paris, dans la plus stricte intimité, par suite d'un deuil de famille, le mariage de M. Raymond Bonne, ingénieurchimiste, lieutenant de réserve, chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre, avec Mlle Emma du Mesnil, fille de M. Fernand du Mesnil, vérificateur des sociétés de courses au ministère de l'agriculture, et nièce de M. Edmond du Mesnil, directeur du Rappel. En l'église Saint-Honoré d'Eylau, a été célébré hier,àmidi,le mariage du vicomte de La Riboisiôre, licencié és lettres, docteur ès sciences, fils du comte de La Riboisière, député d'Ille-et-Vilaine, conseiller général, ancien sénateur, et de la comtesse de La Riboisière, avec la princesse Anne Galitzine, fille de feu le prince Etienne Galitzine et de la princesse, Etienne Galitzine.

S. Gr. Mgr de Cormon, évêque d'Aire et de Dax, a présidé la cérémonie religieuse et béni le mariage.

Les témoins étaient, pour le marié le marquis de Rochegude et M. Charles Laroche, ses cousins pour la mariée le colonel comte de Bertier de Sauvigny et le comte de SégurLamoignon, ses oncles à .la mode' de Bretagne.

La quête a été faite par Mlle Hélène Laroche avec M. Emmanuel d'Albert de Luynes,' et Mlle Marguerite Goudchaux avec M. Jean Laroche.

A la sortie de l'église, le cortège était ainsi composé

Vicomtesse 'de La Riboisière et vicomte de La Riboisière, princesse Galitzine et comte1 de La Riboisière, comtesse de La Riboisière et prince Galitzine, princesse Marc Galitzine et marquis de Rochegude; Mme Emile Pereire et comte de Bertier de Sauvigny, duchesse d'Uzès et M. Laroche, Mme Goudchaux et comte de Sénur-Lamoignon, baronne d'Erlanger et duc d'uzès, Mme Laroche et comte Michel de Bertier de Sauvigny.

Une très nombreuse assistance était présente.

Il est superflu dejrappeler, à propos de ce

mariage, que la mariée, descendante de l'illustre maison russe des princes Galitzine. dont l'origine remonte à saint Wladimir dit le Grand,. en 1015, compte déjà dans sa parenté directe de nombreuses alliances dans la société française, et que son frère le prince Marc-Augustin Galitzine épousa', il y a deux ans, la comtesse Claude de Gramont.

DEUIL

On annonce la mort du' général Prot, commandeur de la Légion d'honneur, décédé à Omance, dans l'Aube, à l'âge de soixantehuit ans.

On annonce la mort de M. Hippolyte Vaûcourt, officier de la Légion d'honneur, ancien administrateur de la République fran-i. çaise, décédé à l'âge de soixante-dix ans. Le comte Eugène de Terves. chef d'escadron en retraite, chevalier de la Légion d'honneur, est décédé, ces jours derniers, à Angers. La comtesse de Kergariou, très touchée des marques de sympathie qui lui. ont été données à l'occasion du deuil cruel qui l'a frappée, nous prie. d'adresser l'expression de sa profonde gratitude à toutes les personnes qui se sont associées à sa grande douleur. Dans l'impossibilité de réppndre aux nombreuses marques de sympathie reçues à l'occasion de leur deuil cruel, les familles Antonelli, Vignolo et Costa nous prient de remercier sincèrement tous leurs amis. Nous apprenons la mort de Mlle MarieThérèse Laitdet, fille de M. et Mme René Laudet, décédée à l'âge de vingt-six ans. Les obsèques auront lieu en l'église de la Madeleine, demain vendredi 9 juillet, à dix heures.

Le comte Gaston de Forceville a succombé, dans sa soixantième année, en son hôr tel de la rue Daubjgny.

̃ Sérigny,

PETIT CAE 3NTB T

Dans le courant de l'après-midi d'hier, S. M. la reine d'Espagne, de passage à Paris, s'est rendue chez l'orfèvre Gustave Keller.

VIENT DE PARAITRE Le Journal de Famille et de Guerre, tle Mme Alphonse Daudet, est l'écho sincère des craintes,des espoirs et des impatiences de toutes les femmes et les mères françaises pendant les tragiques années 1914-1919, (Fasquelle, éditeur.)

–•

Infopgîations

Ne nous faisons pas d'illusions

En ce moment, où l'on ne parle que de baisse, il est bon que chacun sache qu'il est une chose dont la haute valeur acquise en des temps difficiles ne saurait diminuer.

Nous voulons parler des bénéfices que réalisent tous ceux qui ont eu la précaution de munir leur automobile d'un carburateur Standard.

En vente rue Pergolèse, 23, et chez tous les garagistes et mécaniciens. les industries de luxe

M. Raoul Péret, président de la Chambre des députés, visitera officiellement le Salon des Arts appliqués, installé aux Tuileries, demain vendredi, à 10 heures. Le groupe des députés dela Seine, sous "fa présidence de M. Puech, ancien ministre, visitera également cette exposition, ̃aujourd'hui jèudr 8 juillet, à 5 'heures. Lucerne. Le grand centre de tourisme Rarement une ville s'est montrée aussi entreprenante et active que Lucerne à se remettre des torts causés par la guerre.

L'exposition d'électricité qui vient de fermer ses portes a été un succès complet. Les 17 et 18 juillet aura lieu le concours hippique national une semaine après les courses internationales de régates, et les divertissements se succèderont ainsi sans interruption. Le Casino municipal, où un orchestre de premier ordre joue deux fois par jour, s'est assuré pour cette saison le concours de célébrités européennes. Tous les funiculaires des coteaux et monts environnants grimpent vers les cimes altières, et c'est avec satisfaction que nous constatons le succès obtenu par les efforts persévérants de Lucerne pour conserver sa réputation mondiale de métropole d'étrangers.

Les Successeurs du G. Q. G. ° [ Ce sont les hôtes élégants du Grand Condé de Chantilly qui, aux portes de Paris, y trouvent la vie de château* son confort et sa perfection inégalables.

L'inauguration officielle do la première Exposition internationale pour la renaissance du Nord de là France aura lieu samedi 10 juillet, à 4 heures.

Jean de Paris.

Amérique Latine

Au Brésil ̃ ••.• • :̃:

̃•̃̃̃' Rio-de-Janeii'o, V juiïhst,. Une foission anglaise dans le Motto Grosso. La mission anglaise qui doit se rendre dans l'Etat de Motto Grosso sera aôcompagnèe par deux officiers de l'armée brésilienne.

L'agriculture. M. Epitacio Pessoa,. président de la République, a inauguré la troisième Exposition de bétail. Une foule nombreuse assistait à cette cérémonie, ainsi que la plupart des notabilités de la ville. L'aviation. L'Ecole Centrale d'Aviation de Rio-de-Janeiro vient de décerner le diplôme d'aviateur à trois officiers uruguayens.

La retraite du contre -amirfll Huet Bacellar, Le contre-amiral Huet Bacellar a été admis à faire valoir ses droits à la retraite. Le pianiste E. Bisler. Le célèbre, pianiste Edouard Risler, se rendant en Argentine, où' il a signé un avantageux contrat, est passé à' Rio à bord du Mafalda.

Le change. .Le franc a été coté, le 5, de

370 il. 377 reis..

Santos, le 5 juillet.

Le café. Cours 'du café: type n° 4, 10,475 reis les 10 kil. type n° 7, 9,773 reis- les 10 kil. Ventes 92,000 sacs. Stocks 1,618,537 sacs. (Agenda Americana.) Au Guatémala

Guatémala, 6 juillet.

La santé du poète Santos Chocano. Le poète Santos Chocano est dangereusement malade. Diabétique et très neurasthénique, le poète refuserait toute nourriture. "On lui attribue l'intention de se laisser mourir de faim pour protester contre les lenteurs ap-' portées par la justice. Le ministre d'Espa-' gne, conformément- aux instructions qu'il avait reçues de son souverain d'intervenir pour la mise en liberté du poète, a pris l'in>.


>'tiative, d'accord avec quelques-uns de ses collègues, de demander au président Herrera que Chocano soit au moins transféré dans une maison de santé pour attendre son jugement définitif.

Gazette des Tribunaux

IIe CHAMBRE CORRECTIONNELLE Médecins malades

Ces huit prévenus assis sur les bancs de la, police correctionnelle sont des médecins. Et lorsque le président les interroge, un même cri douloureux sort de leurs poitrines

Nous sommes malades Nous sommes des'malades.

Des'médecins malades!

IJs sont poursuivis par le Parquet pour s'être fait délivrer non point. au moyen d'ordonnances, mais par des' bons de commande des quantités vraiment prodigieuses de morphine. M. Gauthier,. directeur de l'Ecole de pharmacie, s'é-tàit aperçu que, dans le dernier trimestre de 1917 et au début de 1918, Paris faisait une effroyable consommation de morphine. Il fit une enquête et décou-. vrit que ceux qui l'achetaient étaient des médecins.

L'un d'eux, en trois mois, s'en procura 7,800 ampoules, un autre 2,000, un troisième 1,200. Le Parquet s'émut à son tour et, poursuivit ces médecins pour infraction au décret du 14 'septembre 1916, qui exige une ordonnance pour la délivrance d'un toxique.

-Cette morphine était pour notre usage personnel, disent les médecins, et pour nous soigner.

Le diplôme méflical, depuis Molière, confère le droit saignandi, taillandi et occidendi. les clients du médecin. Donne-t-il aussi au docteur le droit de se nuire à lui-même et de s'intoxiquer si bon lui semble ? Le Parquet ne le pensait pas, et il renvoya tous ces médecins en police correctionnelle.

Mais je suis malade, disait l'un. J'ai la goutte. Je. souffre abominablement. La morphine seule me soulage.

Moi je souffre du cœur. Il me faut de la morphine.. Et moi des nerfs. La morphine m'est

nécessaire.

Moi j'ai des douleurs de reins; la morphine m'est indispensable.

L'audience semblait dévenue une salle d'hôpital; et c'étaient des médecins qui décrivaient et expliquaient leurs souffrances au magistrat.

Et pour toutes ces maladies diverses, ces médecins n'avaient qu'un remède Morphinam donare, ensuita redonare! "Victimes, sans doute, de la morphine elle-même, pauvres malades intoxiqués par le poison, qui viennent étaler leurs tares devant la foule.

;un d'eux eut .un mot qui résumait la situation au point de vue juridique Suis-je médecin? Et étant médecin, ai-je le droit de me soigner moi-même ? Le Tribunal a répondu oui et l'a acquitté. Le diplôme confère le droit à la morphinomanie.

Le médecin, dit le jugement, peut se faire délivrer des médicaments au moyen de simples bons de commande. « Et lé médecin qui se traite lui-même est dans l'exercice de sa profession.'». :r, Le Parquet ne peut poursuivre que les morphinomanes 'non diplômés. Pour échapper à la loi, il leur reste la ressource de suivre le conseil que Béralde donne à Argan « Faites-vous médecin vous-même La commodité sera encore plus grande d'avoir en vous tout ce qu'il vous faut ».

· Georges Claretie.

-NOUVELLES JUDICIAIRES

M. Victor Méric, rédacteur à V Humât'nité, inculpé d avoir tenu des propos anarchistes lors d'une réunion le 28 mars dernier, à Sottevillé-les-Rouen, a été condamné, hier, par défaut, par le Tribunal correctionnel de Rouen, à un an de prison et mille francs d'amende.

*•*

Le tribunal correctionnel de Bordeaux avait acquitté un architecte poursuivi pour avoir èlevé le loyer d'un immeuble de 500 à 800 francs.

Le ministère public interjeta appel.

La quatrième chambre a condamné cet après-midi l'architecte à 15 jours de prison sans sursis et à deux mille francs d'à.* •mende.

f CASINO-SALON TROUVILLE-sur-MER Restaurant DARBON

Ses Dîners

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Ses Deux Orchestres

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L'HOTEL DE PARIS

V #

Feuilleton du FIGARO du 8 Juillet 1920

'̃'̃̃ ••- (66)

La Terre domptée

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VII ̃]

LA VICTOIRE

Suite

Ruben triomphait; il avait fait tomber la dernière résistance de l'ennemi, et pris possession du dernier morceau de la lande. Boarzel tout entier, des prairies humides de sa base jusqu'aux pins tordus de son sommet, oui Boarzel tout entier était à lui, Ruben Backfield; un incident vulgaire dont il avait su jouer habilement venait de lui donner la victoire finale de la façon la plus inattendue.

Naturellement ce fut un tollé général dans tout le pays d'alentour lorsqu'on apprit que le terrain de la foire tombait aux mains rapaces de Ruben. On savait d'avance que Backfield ne permettrait jamais à une baraque de s'installer sur une terre devenue sienne. Les négociations pendantes empêchaient seules ses (1) Ne peut être reproduit que par les journaux ,ayant un contratsavec la Société des Gens de lettres..

Le nouveau Bureau

du Conseil général de la Seine

Dans sa séance d'hier, le Conseil général de la Seine a procédé à la nomination de son nouveau bureau.

Par 47 voix, M. Ernest Gay a été élu président, contre 45 voix à M. Barthélémy Robaglia, candidat désigné par les membres du Bloc national.

Pour les vice-présidences, ce furent MM. Albert Bérard et Poisson qui furent désignés, respectivement par 62 et 61 voix. Pour les fonctions de secrétaires, MM. Bpnal, Champion, Roiland et de Ciercq furent élus. M. Aucoe fut désigné comme syndic par acclamations.

L'assemblée aborda ensuite la discussion d'une proposition de M. Marcel Héraut tendant à ce que désormais le rapporteur général du budget du département fût nommé par l'assemblée et non plus par la commis-' sion du budget dont l'orateur demanda également le remplacement par l'assemblée tout entière constituée en comité du budget. La thèse' soutenue par M. Marcel Héraud, appuyé par MM. de Tastes, Delsol, Alfred Lallement, fut qu'il n'était pas logique politiquement que le rapporteur général du budget fût d'une nuance politique adverse à celle de la majorité de cfette "assemblée. En la circonstance, c'était de M. Henri Sellier, socialiste unifié, qu'il s'agissait.

Après une très vive discussion, où la personnalité de M. Sellier fut, d'ailleurs, mise hors de cause par tous les orateurs, le Conseil a, par 49 voix, désigné comme rapporteur général du budget, M. François Latour, candidat du bloc national républicain, M. Henri Sellier réunit 41 voix.

En fin de séance, fut repoussé par 40 voix contre 28, un vœu de M. Jean Martin, demandant qu'il ne soit donné aucune suite à la proposition de rétablissement de l'ambassade de France auprès du Vatican. M. Ernest Gay, est né à Excideuil (Dordogne) le 7 avril 1847.

Publiciste, homme de lettrés, il occupe une place remarquée dans le journalisme'et la littérature. Membre de la Société des gens de lettres au Comité de laquelle il siégea à trois reprises, M. Ernest Gay a publié de nombreux romans et ouvrages d'histoire.

En 1870-71, il fit la campagne comme lieutenant des mobiles de la Dqrdogne et sa conduite sur la Loire et à la bataille du Mans lui valut deux citations.

Elu conseiller municipal du quartier de la Porte-Dauphine le 23 avnl 1893, il a toujours été réélu. Au conseil municipal, il occupa les fonctions dé'syndic durant de nombreuses années. M. Ernest Gay est chevalier de la Légion d'honneur.

Nouvelles Financières

BOURSE DE PARIS

Paris, le 7 juillet 1920.

Séance satisfaisante. Les affaires sont toujours assez calmes mais les offres se font rares. Les indications des bourses étrangères sont plus encourageantes et on peut observer çà et là des achats, exécutés avec prudence, mais qui viennent de bonne source. Après deux mois d'un lessivage aussi radical, il ne faut pas s'attendre à voir le public se ruer sur .la marchandise. Mais nous jugeons la situation générale suffisamment améliorée pour sortir, de la réserve où nous nous sommes cantonnés depuis le 7 mai. Les changes se raffermissent en ce moment. Quelles que soient leurs variations à venir, il nous semble bien aventuré de prendre position sur des valeurs influencées par. ce facteur. Par contre, les bonnes valeurs françaises sont revenues à des cours dont il faut profiter car ils ne comportent à peu. pcèsiplus, de. riaq.ues., <«- -«^.r,, 1 Les disponibilités énormes qui existaient dans le pay& se sont encore accrues ces joursci par suite de la mise en paiement des coupons de juillet. Il est absurde de partir en vacances sans avoir remployé ces res. sources.

Je le répète encore une fois nous avons assisté à une crise de Bourse causée par dos excès de spéculation, mais aucune crise économique n'est en vue. Bien loin de souffrir de surproduction, nous manquons et manquerons encore longtemps de la plupart des produits essentiels. L'activité du pays ne, peut donc se ralentir, nos grandes banques et nos grandes industries ont devant elles une longue période de travail fructueux. Telle est la considération primordiale qui doit guider le capitaliste. Que ce soit au cours de l'été ou cet automne, la Bourse reviendra fatalement à une appréciation plus optimiste et plus exacte qu aujourd'hui de notre véritable situation économique. Et ceux qui achètent en ce moment n'auront pas fait une mauvaise affaire.

Même calme sur nos Rentes.

Le groupe ottoman est animé et en grande hausse en raison des défaites des nationalistes turcs. Le Turc unifié gagne plus de trois points à 58.

Les fonds étrangers à change sont plus fermes par suite de la hausse des devises. Etablissements de crédit en progrès Banque de Paris, 1,558 Lyonnais, 1,685 Union Parisienne, 1,250; Banque Nationale de Crédit, 9Q0; Mobilier, 561; Banque des Paya du Nord, 668,

Avance sensible de quelques valeurs électriques la Générale d'Electricité gagne 48 fr. a 1,080; Téléphones autant, à 785; Télégraphie sans fil, 1,345.

Métallurgiques, calmes. La Normande de Métallurgie est ferme à 413.

Meilleure tenue des charbonnages Tonkin, 4475 Héravlée, très demandée, passe de 710 à 775; la part s'établit à 15,750.

Fermeté des phosphates Gafsa, 1,246. Phosphates tunisiens en vive reprise sur la publication des chilïres de la production et des expéditions que uqw. avons donnés

charrues et ses herses de se précipiter déjà sur leur proie et les haches des bûcherons n'attendaient qu'un signal pour abattre les vieux pins, ces sentinelles grimaçantes qui avaient monté leur garde solitaire là-haut, au-dessus des champs du Sussex, au cours des siècles écoulés.

Mais Ruben ne se préoccupait guère de ce qu'on disait de lui il avait réalisé le rêve de sa vie l'opinion publique pouvait aller rejoindre toutes les choses précieuses qu'il avait rejetées loin de lui comme des inutilités encombrantes. A certains points de vue pourtant, cette, hostilité le chagrinait il aurait aimé parler de son triomphe avec les habitués du Coq et l'arroser d'une chope ou deux de cette mauvaise bière frelatée qui remplaçait la bière du bon vieux temps. Pour l'écouter, Ruben n'avait que les oreilles de ses valets de ferme qui grognaient à la perspective d'un surcroît de travail, ou celles de Maud qui déplorait la disparition de « tous ces jolis ajoncs d'or », la. bécasse 1 Quant à Harry, qui avait maintenant tout à fait l'aspect d'une sauterelle, sa conversation depuis l'incendie de GrandTurzel se réduisait à cette phrase unique « La maison est en feu, les enfants brûlent. »

Au fond, son isolement ne faisait presque pas souffrir Ruben. S'il avait perdu le contact des humains, celui de la terre lui restait. Le réconfort qu'elle lui avait donné après la mort de David et l'abandon de Bill le soutenait encore

avant-hier. On finit à 625, en excellente ten-'dance.

Progrès des valeurs sucrières Say, 1,160;' Foncier Colonial, 4,300.

Le Ria ne participe pas au mouvement général de reprise une nouvelle, grève vient d'éclater aux mines.

Omnium d'Algérie Tunisie, 7,400; SaintGobain, 14,000.

̃Pétrolières, très fermes.

Sud-Africaines, mieux.

INFORMATIONS FINANCIÈRES

BANQUE FRANÇAISE POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE. Nous apprenons que la souscription aux 160.000 actions nouvelles de la Banque française pour le Commerce et l'Industrie, qui porte le capital de cet Etablissement à 100 millions de francs, a été effectuée avec un pldin succès. w

Le barème de répartition pour les souscriptions à titre réductible sera publié ultérieurement.

MARCHE QFFICIEL DU 7 JUILLET 1920 (Terme)

Banque de France.. Penarroya -.1672.. Banque de l'Algérie. Gafsa 1206.. Banq. Nat. de Crédit 900 Messagerieslliaritim3 451 BanquedeParis. 1558 -Omnibus. 621 Banque Privée 470 Transatlantique. 454 Banq.Transatlantiq0 314 Raffinerie Say 1160 Comptoir Nat. d'Esc. 1047 Brésil 4 0/0 1889 Crédit Foncier. Italie 3 1/2 0/0 Crédit Lyonnais 1635 Russie Consol. 4 0/0 Crédit mobilier 561 Russie 3 0/0 91-94 29 Suez. 6570 3 0/0 1896. 27 Est 50/01906. 43 50 Lyon 732.. 41'20/009 34 90 Midi! Serbe 4 0/0 Nord Turc unifié 69 50 Orléans Foncier Egyptien. 900 Métropolitain Nitrates Railways 375 Distribution Electricité. 313.. Central Mining 407.. Téléphones. 785.. Rio-Tinto. 1751 Thomson. 1080 Sucreries d'Egypte 902..

(Comptant)

50/0 1915-1916 S8 40 Midi 3 0/0 288 5U 40/01917. 7120 30/Onouv. 282.. 40/01918. 70 85 Argentin 1907. 745.. 3 0/0 58 15 1911 126 50 5 O/OAm.1920lib. 10180 Egypte unifiée 12p.. non lib. 10185 Japonais 4 0/0. 89 50 Obi. Crédit National 484 50 191 3 Bons. 927.. Ville de Paris 1865 »37 Serbe 5 0/0 355.. 1871 324.. Andalous. 1875 422 Nord-Espagno 523 1919 Ohl. Nord-Espe, 1 525 iw Cr'.F.Alg.-Tun.,t.p. 745.. Saragosse .«. 550.̃ Banque Paysdu Nord Briansk (ord.). ',25Û;.> Banques deProvince Naphte 510 Communales 1899, 284 ̃ Prowodnik. 201. 1906.. 304 50 Eaux de Vichy 1912. 168 50 Aciéries Marine. 1605 Foncières 1917. 288.. Soiériss Paris -Outpaaii Est 3 0/0. 335.. Dyle et Bacalan. 440 nouv 292.. Commentry-Fourch. Nord 5 0/0. 400 Hairaise d'Energio- âlectr. 480.. 3 0/0 309.. Boleo. 860.. Orléans 3 0/0 309 Bergougnan, 1540 nouv. 280.. Mo.tbard 432.. Ouest 3 0/0 301. Trèfileries du Havre 214.. nouv. 287 Tabacs Philippines 1915 Lyon fusion 290.. Suer. Egypte(parts). 1710 nouv 284 Est-asiat. Danois.. 3060

MARCHE EN BANQUE

(Terme)

Bakou. 3275 Montocatini. 140 Caoutchoucs. 308 Mount Elliott. 86 50 Cape Copper. 67.. Mozambique. 57.. Chartered. 41 North Caucasian 7550 Corocoro. 62 Padang. 348.. Crown Mines. 108 50 PhosphatesTunisiens 625 De Boers 940 Pla.ine. 640 East Rand. 16 RandMines. 12350 Goldfiolds. 66 Shansi. 64 50 Jagersfontein 196 Spassky. 5050 Lena. 45 Tanganyika. 107.. Lianosoff. 500 Tharsis. 155.. matacca. 2t5 Tobacco Orientai). '662 MexicanE9g!e(ot'd.) 453 Transvaa!t.and.< 45 50 Mexico mes. 246 UtahCopper. 810..

(Comptant)

Balia 368 lflonaco(5n>«) 855 Colombie; 2940 ̃̃̃ Royal Dutoh 28850

Grosnyi (ord.) 2800 1/10' 2895

Klaltzoff 465 SheH 469 «lodderfontein B. 277

MARCHÉ DES CHANGES (COURS MOYENS)

Londres 46 39 Espagne. 188-1/4 Portugal New-York 1174 1/2J Finlande .Prague.. 26. Allemagne 31 Grèoa. 149 Roumanis 29 1/4 Argentine Hollande 415 .iSuède. 266 Belgique 106 Italie. 72 ISuisse.. 211 1'/ 4 Danemark Norvège. 200 1/2 Vienne.. 8 1/2

et lui faisait oublier tout ce qui n'était pas elle, sa terre bien-aimée. Trop vieux, pour la travailler lui-même en dehors d'un petit, coup de bêche ou de sécateur qui l'amusait par-ci par-là, Ruben continuait à diriger et à surveiller les travaux de ses domestiques. Chaque matin il parcourait à cheval toutes ses terres et il se plaisait à constater que leur étendue actuelle ne lui permettait plus de faire cette tournée à pied. Il allait partout, à travers les prairies fraîches de Totease, les champs de blé d'Odiam, les houblonnières et les avoines de Boarzel, les gras pâturages de Grand-Turzel, dont les arbres fruitiers produisaient aussi un revenu fort appréciable.

Dans l'après-midi, Ruben se laissait vivre. Aux beaux» jours, on le voyait assis contre le mur de sa maison, chauffant ses vieux os au soleil, les yeux fixés sur Boarzel qui miroitait dans une brume dorée. De temps à autre, il s'assoupissait jusqu'à ce qu'un bruit champêtre vînt rompre agréablement son petit somme de vieillard.

Cet automne-là, Ruben n'alla pas à la foire il n'avait aucun motif pour s'y rendre et plusieurs au contraire pour s'abstenir. Son fils Richard étant en congé à Playden, Ruben lui fit une visite ce' jour-là. Il s'en revenait à Odiam dans le crépuscule gris d'octobre, accompagné par là musique de la foire, tandis que sa voiture gravissait lentement la côte de Castweasel. Ruben pouvait apercevoir les. baraques installées

CONCOURS DU CONSERVATOIRE

-r. Piano (femmes)

Après un armistice de cinq jours, les hostilités musicales ont repris hier au Conservatoire. La bataille s'est réveillée plus ardente que jamais. Seules, les femmes y prenaient part. L'arme unique mais terrible était le piano. La lutte entre ces jeunes amazones aux mains délicates et robustes fut grandiose, sévère et passionnée. Commencée à neuf heures et demie du matin, elle se termina vers six heures et demie. A peine soixante-dix minutes de délibération suffirent-elles aux jurés pour se mettre d'accord sur l'attribution des récompenses. Ce fut peu et beaucoup

Jury. MM. Gabriel Fauré, Eugène Gigjout, Raynaldo Hahn,HenriWeingaertnér, G. Caussade; G. Gallon, J. Morpain, Marcel Chadeigne, G. ,Quévremont, H. Defosse, secrétaire: M. Fernand Bourgeat.

Professeurs. Mme Long, MM. Cortot, Staub, Philipp, Riéra.

Morceau de concours Fantaisie en Fa mineur (op. 49) de Chopin. D'une difficulté moyenne au point de vue technique, mais ardue comme interprétation. Mal choisie pour des jeunes filles, qui comprendront Chopin seulement dans dix ans. peut-être. A permis cependant à quelques natures véritables de se faire pressentir. Un peu longue, malgré la coupure de trois pages qu'on y avait pratiquée.

Nombre de concurrentes. 31. Je les féliciterai tout d'abord de leur jeu sobte. A part deux ou trois exceptions, nous n'avons pas assisté à ces horribles spectacles de tortionnaires qui depuis plusieurs années se développaient outre mesure. L'art de la pédale semble inconnu à toutes ces charmantes enfants. Elles s'en servent trop à la va. comme je te piétine,

Voici, dans l'ordre des auditions, les sujets ayant le plus fixé mon attention

Mlle Verger, nature claire, de l'expression, bonne pédale Mlle Bury, du style, a bien joué l'Andante Mlle Gonat, de la personna^ lité, inégale, beaucoup de bon et un peu de mauvais Mlle Thyssens, a mieux rendu'la première partie de la Fantaisie que la seconde, pourtant le final parfait, sérieuses qualités; Mlle Chavelson, du, goût, du style, de la musicalité, a pressé la'coda Mlle Barthélemy, très correcte, intéressante Mlle Brousse, élégance, charme, musicalité, main gauche. .indépendante Mlle Blouet gentille frimousse, le' sait, de l'aisance, bonne main gauche^' Mlle Zurfluth, du talent, manque de simplicité, n'a point la main gauche adroite, méritait un rappel de ac prix; Mlle Faure, du charme, du style, des nuancesexquises; Mlle Pabe, jeu moelleux et séduisant, de la compréhension, une des meilleures concurrentes Mlle Hamburg, encore timide, a du goût et de l'énergie.

Verdict. lers prix Mlles Regueton, Lacroix, Pabe, Chavelson, Faure, Thyssens, Barthélemy; 2" prix Mlles Prougeanski, Gonat, Audibert 1ers accessits Mlles Taillemite, Pellas, Heiiclin, Roguet, Hamburg, Lejour.

Aucune protestation ne s'éleva contre ce jugement: preuve irréfutable de son indulgente bonté 1

Antoine Banès.

P. S. Une erreur impardonnable m'a fait omettre, l'autre jour, le nom de M. Hettich parmi les professeurs de chant du Conservatoire. J'adresse à ce maitre éminent des regrets d'autant plus vifs que sa classe, cette année, s'est montrée particulièrement brillante sur 14 élèves présentés, 13 ont été récompensés. A. B.

COURRIER DES THÉÂTRES Aujourd'hui .̃̃ A la Comédie Française, à 1 h. 1/2, l'Abbé Constantin; les Précieuses ridicules. A l'Opéra-Comique, à 1 h. 1/2. Mignon. A l'Odéon, à 2 heures, Conte d'avril. •

Au Théâtre Antoine (2 h. 1/2), au PalaisRoyal (2 h. 1/2 ), aux Bouffes Parisiens (2 h. 1/2), à Fémina (2 h. 1/2), même spectacle que le soir. ».

Ce soif

A la Porte-Saint-Martin, à 8 h.1/2, répétition générale de Huguette au Volant, comédie en 4 actes de MM. Pierre Véber et Jules Chancel. Au Gd Théâtre des Champs-Elysées, à 8 h. 1/2, répétition générale du Spectacle de Musique et de Danses russes (Mme Maria Kousnezoff; MM- Georges Posemliowski, Pierre Wladimiroff et Lubov Egprova).

Au Théâtre Clun/lh 8 h. 8/4, première représentation de le Béguin de la Garnison, vaudeville en 3 actes de M. Paul Murio. -r- A l'Opéra, à 8 heures, Thaïs (Mmes Rosay (d<ïbuts),Laute-Brun MM.Couzinou.Dutreix; danse Mlle Aïda Boni). Orch. M. Grovlez. A la Comédie-Française, à 8 h. 1/4, Paraître (MM. Léon Bernard, G. Le Roy, Ch. Grahval Mines Suz. Devoyod, Em. Dux, Berthe Bovy, Janfe Faber).

| A l' Opéra Comique, à 8 h. 1/4, Werther (Mlles Delna, Marthe Ferrari MM- Léon Beylo, Allard). Orchestre: M. A. Catherine. A l'Odéon, à 8 h. 1/4, le Maître de son cœur (M. Vargas Mlle Briey) le Consentement de Fransine (M. Drain, Gaudin; Mmes Barsange, Talour).

Aux Variétés, à 8 h. 1/2, les Mille et une A uits (Andrée Mégard, Footit 200 artistes; ballets chinois et persans; toute la grande mise en scène de Gémier).

A la Gaîté-Lyrique, à 8 h. 1/4, la Fille de Madame Angot (Mmes Syril, Alquier, Forny MM. Girier, Gilly, Elain).

Au théâtre Antoine (Nord 36-32), à 8 h. 1/2, l' Admirable Crichton{tyi.. Jean Daragon; Mmes Samary, Mérane, Jeanne Fusier; M,M. Puylagardé, Vallée), Places de à à 10 francs. Au Palais -Royal (Gut. 02-50), à 8 h. 1/4,

sur les prairies de la vallée et qui de là 'ressemblaient à des jouets d'enfants. L'orgue de Barbarie moulait son éternelle romance

Pour vous? jnabQlle, je ne quitterais pas ma ca• [bane.de bois. Quel effet cette musique lointaine pouvait-elle bien produire sur Ruben? mystère. Toujours est-il qu'il fouetta jspn vieux cheval pour passer de l'autre fcôté de la butte et ne plus l'entendre. Une si grande partie de son existence se trouvait liée a cette foire qu'il en subissait encore le sortilège, alors même qu'elle avait changé de place, campée aujourd'hui sur les prairies du Rotler. ..SN'est-ce pas à cette foire que l'idée première naquit en lui de conquérir Boarzel? Il se revoyait emporté dans les remous de la foule qui courait autour des granges incendiées il se voyait encore dansant avec Naomi aux sons du violon de Harry Quel air jouait-il donc? un air étrange la Chanson de Seth. Personne ne la chantait plus cette romance, mais lui, il en savait encore des bribes.

Ces souvenirs troublants cessèrent .d'importuner Ruben lorsqu,il arriva à l'endroit où la route traversait les terres d'Odiam: Après avoir conduit sa voiture jusqu'à l'écurie, il partit à pied pour faire, comme chaque soir, sa tournée d'inspection sur la-crête de la lande. Le couchant étalait des traînées sanglantes pareilles à des torches secouées au vent, le reste du ciel était gris, gris iaussi les chaayps au-dessous de lui. Des

Et 1)101 j'te dis qu'elle t'a fait d' l'œil (Charles Lamy, Baron fils, Sabine Landray, Mat.e Jules Berry, Duvallez, Jane Delys et Palan i." A la Renaissance (Nord 37-03), à 8 h. 3/4, Madame et son filleul (Mmes Yvonne Harnold, Dherblay Sauer MM. Rivers, Labry, Réas Gardanne, etc.)

Au Nouvel-Ambigu (Nord 36-31), à 8 h. 3/4, le Cri du cœur (MM.' Maulby, Louvigny, F. Barré et Jean Worms; Mmes Germaine Risse, Colliney et L. de Mornand).

Aux Bouffes-Parisiens (Gut. 63-06) à 8 h. 1/2, Phi-Phi (Urban, Alice Bonheur, Alice Cocéa, Norb. Foissy, Lucien Dayle et Serjius), Jeudis, dimanches et fêtes, matinée. A l'Athénée, à 8 h. 1/2, la Belle Aventure e (Daynes-Grassot, Rozenberg, Soria, Mosnicr et Arnaudy).

-Au Th. de Paris (15, r. Blanche, Cent.38-78), à 8 h. 1/2, Arsène Lupin (André Brulé, .luliette Clarens, Andrée Pascal, et Paul Escoffier). Matinées jeudis, dimanches et fêtes. Au Th. Edouard-Vil (Louv.32-60), à 9 heure- le Danseur de Madame (André Lefaur, Trévaux, Bouchez et M. Koval; Mmes G. Armand. Andrée Féranne, Cam. Calvat, Luce Fabiok -Au Théâtre Feminu |Tél.El.S9-78),à 9 heures., Ma femme et son mari, comédie de L. Mayrargue et M. Carel (Mlles Maxa, Maud Loty MM. Hasti, Pierre Stephen et M. Numès). Aux Capucines (Gut. 56-40), à 9 h. 1/4, Mais les hommes n'en sauront rien (MM. Harry Baur, Francen, Blanche; Mme Madeleine Carlier,Kitty Hott, Siska. et Mlle Jane Danjou). Au Grand-Guignol, à 8 h. 40, les Pervertis, C'est une riche affaire'! Logement d'un jour, La Lanterne (Mmes Daurand, Deraisy, Depresle, Barelly; MM. Paulais,.Scipion, Gobet, etc.) A la Scala (Tél. Nord 35-86), à 8 h. 1/2, l'Hôtel du Libre-Echange (MM. Paul Darcy, Charpentier et Lurville Mmes Bertrande et Carton).

A l'Eldorado, à 8 h. 1/4, la Goualeuse (Parisys, Pierre Etchepare, Alfred Rheims.DenyseRéal, Marthe Aubry et Jean Peyrière avec Robert Clermontl. Matinée jeudi, dim. et fêtes. Au Trianon-l.yr.ique (Nord 33^62), à 8 h. 3/4, Fintje a de la voix (l'auteur, J.-F. Fonson Jane Delmar, Jeanne Véniat, Hélène Dieudonné MM.Sinoël,Richard,Bender,LeVigan). A la Pie qui chante (Central25-67), à 8 h. 3/4, Tout A. B. C., pièce de La Fouchardière (Charles Fallot, Baumer; Dalio, Régine Marco, Monette Bontemps, Lulu Watier, Jean-jam). A l'Abri, 167,r.Montmartre(Tél.Gut.50-15), à 8 h. 1/2, les Nymphes et le Satyre (Jane Smile, J. Deley, E. Marchand, Rachel Archier, P. Laurent, la danseuse Yv. Derny).

La taxe sur les spectacles.

La Société des auteurs dramatiques, réunie hier pour la revision de ses statuts, a voté à l'unanimité la motion suivante

Les auteurs et compositeurs dramatiques, réu.nis en assemblée générale le 7 juillet à la Salle des Ingénieurs civils, attirent instamment l'attention du Parlement et des pouvoirs publics sur le traitement toujours rigoureux et souvent arbitraire que leur imposent des lois d'une sévérité culière, traitement encore aggravé par l'esprit de vexation dans lequel certains hauts fonctionnaires entendent les appliquer. La Société des auteurs et compositeurs dramatiques insiste vivement auprès des pouvoirs publics et du Parlement pour qu'ils prennent en considération la situation critique dans laquelle se trouve l'industrie théâtrale et qui menace d'atteindre dans l'art dramatique lui-même une partie glorieuse du patrimoine de la France et son plus puissant moyen de propagande et d'influence à l'étranger.

Ht

Hugueite au volant, comédie en quatre actes de MM. Pierre Véber et Jules Chancel, fut écrite pendant la guerre. M. Jules Ghancel, à son retour de l'armée d'Orient, en proposa le 'sujet à M. Pierre Véber.

C'est une étude du rôle de la femme, lorsque les circonstances l'obligent à agir de sa propre initiative, en dehors de l'homme. On voit que ce sujet fut inspiré par les conditions dans lesquelles les femmes ont dû vivre pendant les hostilités.

Mais MM. Pierre Véber et Jules Chancel bnt élargi la question, qu'ils ont vouhi envisager sous un aspect plus général. Iluguette ,au volant met a la scène l'antagonisme de la femme, telle que sa sensibilité l'a faite, et la « femme au volant », tournée vers des préoccupations commerciales qui lui font oublier l'emploi qu'elle est appelée à tenir dans la vie.

Les auteurs se sont efforcés de traiter, sous une forme légère, ce grave sujet. Ils n'avaient aucune prétention doctorale, désireux d'intéresser et non de régenter. Quatre actes, trois décors. Le 3e acte nous conduira dans les bureaux d'Huguette; le 4° au bord de la mer.

L'Opéra annonce pour demain Bornéo et Juliette, avec M. Muratore, qui chantera pour la seconde fois le rôle de Roméo, si favorable aux dons exceptionnels de ce grand artiste, Mlle Gali, Juliette incomparable, MM, Gresse,'Huberty, Couzinou, G. Dubois, Mme Laute-Brun le ballet sera dansé par Anna Johnsonn et M. Gustave Ricaux.

«••

Les décors de l'œuvre nouvelle de M. Malipiero, les Sept chansons, ont été composés par M. Valdo-Barbey et exécutés par M. Mouveau. La première. représentation aura lieu samedi avec Mlle Lapeyrette, MM. Renard, Duclos, Dutreix, Narçon, Teissié, dans les principaux rôles, sous la direction de M. Grovlez. Le spectacle commencera par Rigoletto chanté par Mlle Alexandroviez, MM. Raimbaud, Duclos. J

A l'Opéra-Comique.

Mme Hilda Roosevelt chantera, pour la première fois, samedi, les rôles de Giulietta et Antonia dans les Contes d'Hoffmann. Mlle Brothier, MM. Devriès, Lafont compléteront la brillante distribution d'Offenbach.

w,

L'An XII.

M. Adolphe Aderer, auteur de l'An XII, en collaboration avec M. Armand Ephraïm, nous écrit la tettre suivante

Mon cher confrère,

Pour répondre à votre désir, et bien que por-

bêlements doux s'entendaient dans le calme du soir tombant; malgré l'heure tardive,les ouvriers de Ruben étaient encore occupés à abattre les vieux pins, dégagés déjà des buissons d'épines qui les étouffaient naguère. Ces ajoncs empilés formaientun immensebûcher fumant d'où partaient' des étincelles, des langues de feu qui léchaient le ciel. Voilà tout ce qui restait de la belle couronne d'or de Boarzel 1

L'odeur de la fumée emportée par le vent allait chatouiller les narines des hommes épars sur les champs jusqu'à Sbcknersh et jusqu'aux « Vignes-Mortes »• Ils plantaient là leur outil pour regarder brûler le bûcher funèbre de la vieille lande. Ruben quitta la crête où travaillaient ses ouvriers il s'arrêta un peu plus bas pour jouir tout seul de la vue qui s'offrait à ses yeux émerveillés le grand Boarzel rude et sauvage devenu son esclave à force d'énergie farouche, de ténacité et de sacrifices. Son triomphe était complet. Il avait fait tout ce-qu'il s'était juré de faire, il ,avait fait ce que tous les autres jugeaient impossible de, faire. Il avait obligé le' désert aride à produire des roses, il avait posé son pied sur la nuque du Léviathan et fait du monstre son serviteur à jamais fidèle. Ruben tenait les bras croisés sur sa poitrine; il regardait les étoiles s'allumer une à une au-dessus de Castweasel. L'odeur de la terre se répandait dans le brouillard, un air piquant annonçait la gelée.

Cette terre qu'il avait aimée d'un, si

Bulletin du Livre ..̃̃ NOUVEAUTÉS

0 Chez belagrave

Bouassb Pendule. Diapason. Tome I.Ia-8'. 278 figures. Broché 27 f. Cartonné 3S f. J. H. Fabrb Les Serviteurs (Animaux domestiques). In-18. 16.pl. n. dess. Br. 7 f. Cart. 10 f. GASTBi.NAD:LesCôtesdeCorse(Morphologie).7f.50. C3 Chez Albin Michel:

DoCTEUR CABANÈS Mœurs Intimes du passé. 6" série, 1 volume, 5 f. 75.

a Chez Péyot et C<e, 106, Bd Saint-Germain .• Mémoires du Général Galliéni. 16 f.

Ed. Hbrmot Créer. Nouv. édit. 2 vol., ens. 20 f. HENRI Bauche Le Langage populaire. 9 f. HENRI Cioiizot Les Métiers d'Art. 7 f. 30. a Chez Pion

Gabwbi Hahotato Histoire de la Nation Française. Des origines préhistoriques jusqu'à nos jours (1920). L'ouvrage complet en 15 volumes. Tome I. Introduction générale, par G. Hahotads. Géographie Humaine, par Jeak Bronhbs. 1 volume in-4" de ixxx-495 pages. 38 f. En souscription jusqu'au 1" septembre 1920, au prix de 495 francs. 10 francs par mois. Après cette date, le prix sera augmenté. Prospectus sur demande.

sonnéllemetit opposé à toute réclame préUiiùnaire pour une pièce de théâtre, voici de brèves précisions sur l'An XII;

Dans la Guerre et la Paix, presque au début, Tolstoï attribue à un émigré, le vicomte de Mor- temart, un propos d'après lequel le meurtre du' duc d'Enghien eu aurait pour cause la rivalité amoureuse de Bonaparte et du prince auprès de Mlle Georges, de la Comédie-Française. Je crus voir dans l'anecdote recueillie par Tolstoï, loJ point de départ d'une pièce sur un événement politique qui, pour lefê circonstances et les responsabilites, est resté mystérieux. Je la proposai à mon ami Armand Ephraïm. Nous' avond écrit la pièce.

Elle fut reçue par M. Antoine, directeur, de l'Odéon; il quitta ce théâtre avant de l'avoir représentée. Son successeur, M. Paul Gavault' la conserva. Il l'offre, aujourd'hui à son public fidèle celui-ci la jugera. Je lui témoigne ici, en mon nom et au nom de mon collaborateur, une vive gratitude à laquelle nous associons tous' nos interprètes.

A'dolphe ADERER.

m

Aux Variétés.

Les Mille et une Nuits, la féerie orientale de Maurice Verne, sont une merveille. Dimanche prochain, matinée.

Au Vaudeville.

M. Pierre Wolf s'est mis d'accord avec M< Jacques Wilford, pour donner au Vaudeville une saison d'été. M. Jacques Wildord est alors. entré en pourparlers avec MM. Trébord et Brigon pour continuer au Vaudeville la brillante, série des représentations de la Femme de mon Ami, qui vient d'être jouée cent cinquante fois au théâtre Michel. Dès demain l'amusante comédie de MM. Yves Mirande et Henry Géroule va réapparaître sur l'affiche avec la même distribution qu'au théâtre Michel MM. Le Gallo, Mlles Marg. Templey, Huguette Dastry, Marcelle Dornac, M. Guyon fils et Mme Jeanne Cheirel.

A la Gaîté-Lyrique.

Les répétitions des Saltimbanques sont activement poussées sous la direction de M. H. N. Jacquet, et en présence du compositeur Louis Ganne. Samedi en matinée, première représentation.

Ce soir et demain deux dernières de la Fille de Madame Angot.

Rappelons que la saison d'été est ouverte et que les représentations actuelles sont à- prix réduits (places dé 12 fr. 50 à 1 fr. 50).

Au Palais-Royal,

Et moi, j'te dis qu'elle t'a fait d'Vœil! c'est* à-dire charme, esprit, gaîté, fou rire, le toutmis en valeur par la plus célèbre troupe comique de Paris. Aujourd'hui, matinée h, 2 h. 30 et soirée à 8 h. 30.

1.1

La saison russe de musique et de dansé commence ce soir au Grand-Théâtre des Champs-Elysées. Le programme, très im-

LIBR.A.IRIB

Signalons dans le numéro du lor juillet de la REVUE DE PARIS L'Ecole polytechnique' pendant la guerre, signé du maréchal Foch. Le numéro 4fr. 50. (Calmann-Lévy, éditeurs).

I LE ROMAN QU'IL FAUT LiRE N

-1'

̃ LE CHEMIN DU SALUT IRÈNE OLETTE

par

HENRI LAVEDAN

de l'Académie Pcançalse.

Récit émouvant et frissonnant qui non seulement remplit les cinq cents pages du volume, mais en déborde.

1 9fr- PLON, NOURRIT 4 G'8, Éditeurs, f.

L ~u~~yrs,.r~r VIr

grand amour semblait soulever son sein vers lui comme pour lui dire qu'en la servant fidèlement, exclusivement, il avait conquis non seulement Boarzel, mais tous les trésors de son sol généreux, les secrets des semences et des moissons, les tendres mystères des sèves et des germes.

Ruben savait que ce n'était pas seulement ces champs enfermés dans leurs limites qui lui appartenaient; ses possessions atteignaient les étoiles les vents, la pluie, les aubes, 'les crépus-.cules, les nuits lui étaient donnés pour prix de sa fidélité.

« Mon but est atteint, se disait-il doucement, tandis que derrière lui les ajoncs crachaient, craquaient et flambaient. avec des clameurs de triomphe mon but est atteint et je suis payé de mes peines, pour sûr je suis pas trop vieux non plus pour jouir de ma victoire, je peux bien vivre jusqu'à cent ans, solide comme me voilà! Mais s'il- faut que je fasse mon paquet dans huitjours, je récrimiflerai point car j'ai pu voir mon .rêve devenir une réalité Odiam est grand et Boarzel tout entier m'appartient Quand je mourrai. eh bien cette bonne terre et moi nous' avons toujours vécu si près l'un de l'autre, que je crois point que j'aurai peur de me coucher dedans à la fin! Sheila Kaye-Sauth.

Traduit et adapte de l'anglais par Ch. Renbguy.

UN


portant, n'offre que des noms d'artistes célèbres, parmi lesquels Mme Marie Kousnezoff, l'admirable cantatrice qui chantera la Dame de pique (opéra de Tchaïkowsky), avec le fameux ténor 'Posemkowsky et qui nous apparaîtra comme_danseuse dans Linguska, sarabande caucasienne, tirée, du Démon de Rubhisteiu Pierre Wladhniroff qui sera une révélation pour le public parisien dans l'Invitation à la valse avec Lubov Egorowa qui ne nous surprendra' pas moins Fôlia Donbrowska dans \alsebleuette; Marina Darska dans Primavera (musique de Debussy), etc. Les chœurs et le corps de ballet, exclusivement russes, sont de tout premier ordre. A- la" Renaissance.'

Le mauvais temps persistant n'influence pas outre mesure la bonne humeur des Parisiens qui, ne pouvant goûter les douceurs du soleil et de la promenade, vont dans les théâtres écouter leurs pièces favorites. Parmi elles est sans contredit Madame et son filleul le célèbre vaudeville qui fi. retrouvé auprès des spectateurs habituels de la Renaissance la vogue légendaire qu'il connut à sa création.

Au Théâtre Michel (direction intérimaire). Mousmé, l'opérette japonaise dont la répétition générale aura- lieu demain à 8h.l/ est montée avec un luxe particulier de décors, de costumes et d'orchestration. Parmi l.es excellents interprètes de Mousmé, citons Claude Arnès, Paula Brébion, Missia, Hélène Marsan et la danseuse Montés Rollet, Lonoir, Castin, Remy et Henri Jullien. Le service de première sera reçu lundi soir. Au Théâtre de Paris.

Tous les records sont battus par /lrsùne Lupin record des recettes, record de la mise 'en scène, record de l'intérêt et du pittoresque, record de l'interprétation.

• Tous les soirs le grand comédien André Brulé se fait acclamer dans leïôle du célèbre gentleman-cambrioleur, imaginé par MM. Francis de Croisset et Maurice Leblanc. Arsène Lupin, qui est le véritable spectacle des familles, pouvant être vu et entendu par tout le monde, est le triomphe du moment. On loue ses places, 15. rue Blanche, ou par téléphone. (Central 38-78).

Aujourd'hui, matinée à 14 heures.

Aux Capucines.

Le plus grand succès actuel ne commence qu'à 'J h. 15. Mais les hommes n'en sauront rien.

A l'Etdorado.

Mon homme. Sales boîtes, Quand c'est lui, Dans mon quartier, telles sont les quatre chansons déjà populaires qui constituent le tour de chant de Mlle Parisys au 3e tableau de la Goualense. Mais la charmante artiste e ne chante jamais moins de six chansons. Le public ne veut jamais la laisser finir. Aujourd'hui, matinée.

Après plus de soixante représentations à Paris, Fini je a de la voix continue sa brillanté carrière au Trianon-Lyrique. Rappelons que cette charmante comédie est toujours jouée'par l'auteur J.-F. Fonson et par tous les créateurs.

Dimanche, matinée à 2 h. 30.

A la Pie qui Chante, la nouvelle pièce de la Fouchardière s'annonce comme un éclatant succès.'

Charles Fallot abonde, suivant son habitude, en trouvailles follement drôles la belle Marco, la jolie Mouette Bontemps et tous leurs camarades contribuent, parleur talent, à faire de ce spectacle le plus amusant de Paris, sans parler de l'amusante piscine (un litre d'eau).

~_w'

Au Vieux-Colombier, aujourd'hui matinée extraordinaire à 2 h. 15 le Paquebot Tenacity et le Carrosse du Saint Sacrement. La clôture reste irrévocablement fixée à diman-' che soir, malgré le succès du nouveau spectacle qui n'aura plus que cinq représentations.

»i*~

Le Comité de l'Association professionnelle des courriéristes de théâtre des quotidiens de Paris, réuni hier, a élu à l'unanimité notre sympathique confrère; M. Paul Largy, second vice-président de l'Association, en remplacement d'Arnold Fordyce, décédé.

M. Fauré-Fremiet, dont on a apprécié les débuts comme auteur dramatique avec l'Autre blessure donnera dimanche prochain, au parc de Family House (Le Guichet, par Orsay), une nouvelle pièce le Fiancé en extase, comédie en 3 actes en vers.

Maxime Girard.

SPECTACLES gr CONCERTS Aujourd'hui

A l 'Apollo, de 5 à 7 heures, Tli'; dansant. L'orchestre mondain da Sarrablo, le Weeks Jazz-band de New-York. (Tél.: Central 72-21.) Au Thé Mistinguett, dans les salons du Théâtre de Paris, 15, rue Blanche, de 5 à 7 heures, Thé dansant le plus mondain, le plus chic -de Paris.

»*»

A l'OJympïa (2 h. 1/2), au Casino de Paris (2 h. 1/2), aux Ambassadeurs (2 h. 1/2), au Concert Mayol (2 h. 1/2), à la Salle Marivaux (2 h. 1/2), au Cirque Médrano (2 h. 1/2), au Pathé-Palace (2 heures), au Gaumont-Palace (2 heures), au Mogador-Palace (2 h. 1/4), au Cinéma Max Linder (2 h. 1/2), matinée avec le même spectacle que le soir.

'Ce soir

Aux Folies Bergère (Gut. 02-59), à S h. 1/4, l'Amour en folie, revue à g'1 spectacle (Miss Campton, Bach, Devilder, Florelle, Mitty et Tillio, etc. Les 32 Sunshines girls.et Agnès Souret, La Plus Belle Femme de France. A r Olympia (Cal 44-68), à 8 h, 30 Webb bros, Fortugé, Lucy Dereymon, les Bartros, etc. l'Antre des G7iomes (musique de Cl. Deiussy) Jasmine, Mime Farina, etc.) De b à 7 heures. Thé-ïango. Entrée 3 francs. Au Casino de Paris (C:l1 86-35), à 2 h. 1/2 et 8h. 1/2, Cach' lonpiano! (Dorville, R.Amy, les 3Fratellini,Doltenre,Drô.an,MisguettetMaxly, 48 girls et 16 boys de Jackson et Chevalier). A Marigny, Ch.-Elysées (Tél. Elys. 01-89), à 8 h. 1/4» Pif -Paf! (Shirley Kellogg, Boucot, Saint-Granier, Mérindol, les Arnaut, la danseuse Stevens et Renée Fagan et Serjius). A l'Apollo, de 9 h. 30 à minuit 30, soirée dansante. L'orchestre mondain de Sarrablo, le Weeks jazz-band de New-York. (Tél.C»'72-21.) A la Cigale (Té). Nord 07-60), à 8 h. 3/4, la Course à l'amour, opérette-vaudeville (Jeanne Pierrat, Jane Ader, Miss Carlisle, Cazalis, George et Despaux).

Au Concert Mayol (Gut. 68-07), à 8 h. 1/2, le Couvent des caresses, opérette grivoise à grand spectacle. Au 10e tableau, la, Piscine enchantée (20,000 litres d'eau).

Aux Ambassadeurs (Champs-Elysées) (Tél. Elysées 43-73), à 8 h. 1/2, La Revue légère, 25 tableaux, 150 artistes, 400 costumes. Le défilé des plus belles Femmes de France et de la haute couture.

A i'Alcazar (Tél. Elys. 33-47), Palais de danse Duque à 4 h., Thé-tango à 8 h. 1/2,

BICHARA

CIRQUE D'HIVER PALAIS DU CINÉMA. Bd du Temple DIRECTION S. SANDBERG location par téléphone Roauette 12-25

Grand Bal 2 orchestres Jazz-band; Bowling. A fa Salle Marivaux (Tél. Louv,06-99), à 8 h.1/3, vl l'Abri des lois (Alice Joyce, HarryMorey); le Pirate du Saint-Laurent (May Allison) la Chasse aux requins l'Océan (8esér.); lesRuin.es. de Rome.. Attr. CleverGirls, jonglsesà la massue. A la Chaumière, 36, b* Cliçhy (Marc. 07-48), à 8 h. 1/2, les chansonniers Martini, Qhepfer, Ferny,Weil, Mevisto, Paco, Marc Hély. Ainsi Choit-il (Claudie de Sivry). Omb. de Brumer. -Aux Noctambules, r. Champollion (Quer Latin) (Gob. 42-34), à 9 h., Privas, Hyspa, CazOl, Vallier, De Soutter, Yon Lug; Lautf, Gaiiës, Mon.ôme (Mlles L. Marjac et Dolly). Ala Lune Rousse (Trud. 61-93), à 9 heures, les chansonniers et Phou-Phou, revue avec Gaby Montbreuse, Lina Berny, Darcilly, Spark, Noël Laut et Clérouc, Balder. A la Boîte à Fursy, 27, Bd des Italiens, à 8 h. 3/4 (Centr.57-44): Saison d'Eté. Pour passer l'été, revue de André Dahl et Ch. Cluny (Hyspa; Marinier, Mauricet, Reine Derns, F. Martis). Au Perchoir (Berg. 37-82), à 9 h. Chiche! revue (MUes Isab. Fusier, R. Derns; MM. Balder, Delphin, Saint-Ober et Vernaud La plus grande vedette femme, comédie de P. Giafféri. AuMogadorPa/ace{T'èi.Gx}.t.b2rQ3), à 8 h. 30: Impéria (9° épisode) le Pirate du St-Laurent Vers l'argent. Orch. de P. Letonibe(40exéc.) Le grand succès du jour,

Qu'aucun autre n'égale,

C'est !a Course à l'Amour,

Qu'on joue à la Cigale.

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Réunions, Cours et Coûîéf enees Aujourd'hui

« Cours d'économie rurale» (M. Beaurieux), 8 h. 30 du soir, salle des Fêtes de la mairie du dixième arrondissement.

Amicale des anciens, du cuirassiers, assemblée générale, à' 8 h. 1/2 du soir, 41, faubourg Montmartre.

Séance publique de la Société française de navigation aérienne, 9 heures du soir, hôtel des Ingenieurs civils, 19, rue Blanche.

Du 1er juillet au 30 octobre, ont lieu à la Sorbonne des conférences destinées au grand public cultivé de France et de l'étranger. Elles sont faites par des professeurs de l'enseignement supérieur, Université, Collège de France, Ecole pratique des hautes études. Elles se divisent en quatre sections section historique de 10 h. 30 du matin à 11 heures 30; section philosophique et littéraire, de 3 h. 45 à 4 h. 45 section juridique,- de 2 h. 30 à 3 -h. 30 section des sciences et de la médecine, de 5 heures à 6 heures, amphithéâtre Richelieu, 17, rue de la Sorbonne.

lia Vie Sportive

LES COURSES

Aujourd'hui, à deux heures, Courses. à Maisons-Laffitte. Gagnants du Figaro: Prix de La Ferté First Rose Cassation. Prix des Rouges-Terres Favo Albinos. Prix d'Elampes Jenny Brune Marignan. Prix de Beauvais Sparaxis Arbois. Prix de Voisins Limey Aïhergui.

Prix Brûleur': Net; Remoray.

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COURSES AU TREMBLAY >

Le public brave les intempéries c'est très bien. et les recettes, maigre les intempéries, se maintiennent. C'est un résultat excellent pour le sport.

Il n'y a pas de grandes déductions à tirer du résultat de cette journée.

Kh'afra et l'Indienne ont dû lutter et, dans ce duel, Khafra s'est montré le plus résistant.

Reine des Crèmes a gagné beaucoup plus facilement.

La course, dans le prix à réclamer, à "ôte piteuse. High n'avançait guère, mais les autres encore moins.

̃ Pelsik, énorme et peu gracieux" poulain de l'écurie Vanderbilt, fils d'une' excellent^ jument, Pétulance, a' battu' Tacite; ;qUi pas*; sait pour un bon poulain dans l'écurie Rothsi child. Je n'aime pas beaucoup le poulain qui verse dans l'effort. Jane Eyre a eu raison de Bateau, qui a été monté un peu imprudemment, passant dans lé peloton de tête un peu trop brusquement, et il n'a pu atteindre le poteau avant d'être rejoint par Jane Eyre, mieux montée que lui Ad Gloriam s'est, une'f ois de plus, contentée d'un accessit. Silvercrek n'est pas assez vite. Golliwog a gagné de bout en bout, mais il y.a lieu de tenir compte de la façon dont Joyce a été maladroitement tenue à la corde, ne se dégageant que lorsqu'il était trop tard. Prix Parmesan (3*000 francs, 900 nï.). 1, Khafra, à M. W. K. Vanderbilt (F. O'Neill) ̃ 2, L'Indienne, à M. E.'Martinez de Hoz (A. Sharpe) 3/,4 de longueur, 2 longueurs)..

Non placés Mine Chrysanthème, TuSh, Pertuis. ''̃!̃' Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 27 francs.) Placés Khafra, 14 fr. 50 L'Indienne, 13 fr. Prix Pauline (4,000 francs, 1,800 m.). 1, Reine des Crèmes, au baron E. de Rothschild (J. Maiden) 2, Manza, à M. Pierre Gillou (G. Thomas) (3 longueurs, 6 longueurs).

Non placés Carrure, La Danse, La Pie, Maline', Sund's Star.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 19 francs. Placés: Reine des Crèmes, 13 i'r. Manza, 18 fr. 50. Prix Sweetmeat (3,000 francs, 2,300 mètres). 1, High, à M. Henry Say (R. Sauvai) 2, Maramaros, à M. Aimé Moulin (E. Lancaster) (4 longueurs, 1/2 longueur.) `

Non placés Boussole, Ernemont, Confolen£, Provocation, Lilius. Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 51 francs. Placés High, 18 francs Maramaros, 15. fr. 50. Prix Partisan (5,000 francs, 1,000 mètres)1, Petsik, à M. W. K. Vanderbilt (F. O'Neill). Non placés Tacite, Presba II.-

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, .1.8. fr. 50. Prix Gladiator (8,000 fr., 1,400. mètres). 1, Jane Eyre, à M. A.-K. Macomber (G. Garner) 2, Bateau, au baron E. de Rothschild (J. Maiden) 3, Ad Gloriam, à M. Vulfranc Semaine (Ch. Hobbs) (encolure, 1/2 longueur). Non places Douzy, Tic Tac, Aral,' Silvercreek, Fricourt, Lady Asmond.

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Non places Joyce, Princesse Mafalda, Romania.

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AVIATION

Le Tour d'Europe du lieutenant Roget. Le lieutenant Roget a quitté Bucarest le 4 juillet à 8 heures. Après avoir survolé Giurgiu, au sud de Varna, et la mer Noire par un temps très mauvais l'obligeant à voler très bas, il a atterri à San Stephaho à 11 h. 30 sur le terrain de la mission de Goys. Il ainsi parcouru la distance de 550 kilomètres. x II compte repartir pour Athènes dans le courant de la semaine.

LAWN-TENNIS

La Coupe Davis. Le second match éliminatoire do la coupe Davis se jouera aujourd'hui et jours suivants, à Eastbourne, entre les équipes formées par la United States Lawn-Tennis Association et l'U. S. F. S. A. Elles seront ainsi composées

Etats-Unis. MM. Johnston,Tilden, R. N. Williams et Garland.. î France. MM. A. Gobert,"W. Laurentz, M. Decugis et Brugnon.

L'équipe gagnante rencontrera les 15; 16 et 17 juillet, l'Angleterre à Scarborough. Son équipe sera la suivante

Angleterre MM. R. Roper-Barrett, Mayer, A.-R. Kingscote, J.-C. Parke et F. Mavrogordato. L'équipe gagnante jouera la finale contre la Hollande qui a battu l'Afrique du Sud. CYCLISME

Le Tour de France. La 6° étape du Tour de France cycliste organisé par l'Union s'est disputée hier sur le parcours BayonneLuchon (326 kil.). L'étape, d'un parcours très accidenté, a été gagnée par Lambot en 15 h. 15 m., battant Thys et Heusghem. Petites Annonces PROGRAMME DES SPECTACLES

ALBERT-Ier. Clôture.

AMBIGU. 8 h. 3/4. Le Cri du cœur. ANTOINE. 8 h. 1/4. L'Admirable Crichton. APOLLO. Clôture. >

ARTS. 8 h. 1/2. Les Quatre coins. ATHENEE. 8 h. 1/2. La Belle Aventure. BOUFFES-PARISIENS. 8 h. 3/4. Phi-Phi. CAPUCINES.– 9 h. 1/4.– Mais les hommes n'en sauront rien.

CHAMPS-ELYSEES. 8 h. 1/2. Musique et Danses russes.

GHATELET. Clôture annuelle:

CLUNY. 8 h. 3/4. Le Béguin de la Garnison. COMEDIE-FRANÇAISE. li. 1/4. Paraître. 1 COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES. Clôture. DEJAZET. Relâche.

EDOUARD-VII. 9 h. 0/0. Le Danseur de Madame.

ELDORADO. 8 h. 1/4. La Goualeuse. FEMINA. 9 h. 0/0. Ma femme et son mari.. GAITE. 8 h. 1/4. La Fille de Mme Angot. GRAND-GUIGNOL. 8 h. 40. Les Pervertis; C'eit une riche affaire; Logement d'un jour; la Lanterne.

GYMNASE. Clôture.

MATHURINS. Clôture.

MICHEL. 8 h. 50. La Femme de mon ami ODEON. 8 h. 1/4. Le Maître de son cœurle Consentement de Francine.

OPERA. 8 h. 0/0. Thaïs.'

OPERA-COMIQUE. 8 h. 1/4. Werther. PALAIS-ROYAL. 8 h. 1/2. Et moi, j' te dis qu'elle t'a fait de l'œil.

PIE QUI CHANTE. 8 h. 3/4. Tout A. B. C. PORTE-S'-MARTIN. 8 h. 1/2. Huguette au

volant l: ̃̃ .•̃' ̃'•̃• v

POTINIERE.; Clôture.

RENAISSANCE.- 8 h. 3/4. Chouqttelte et son As. SARAH-BERNHARDT. Clôture annuelle. SCALA. 8 li. 1/2. L'Hôtel du Libre-Echange. TH. DE PARIS. 8 h. 1/2. Arsène Lupin. TRIANON. 8 h. 3/4. Fintj.e a de la voix. VARIETES. 8 h. 1/2. Les Mille et une Nuits. VAUDEVILLE. Clôture.

VIEUX-COLOMBIER. 8 h. 1/2. Phocas, le jardinier; la Folle journée laCoupe enchantée. A MARIGNY. 8 h. 1/4. Pif! Paf! ̃' CIGALE. 8 h. 1/2. La Course à l'amour.- PATHE PALACE, 32, bd ltaliens. T", les j"2àll h.

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Déplacements et Villégiature

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Mme Aubert, à Arcachon M. Ansous, à Aixles-Bains M. Henri Auzias-Turenne, au château de Bagatelle; Mme-C. Amy, à Evian.

M. Bompavt (Maurice), Yport; M. Achille Bousquet, aux Trois Epis M. le duc de Broglie, au château de Broglié M. A. B'eausseron, à Reims; M. Hippolyte Bobin, à Saint-Hubert M. Bénites Alvear, à Maisons-Laffltto Mme Beeche, à Deauville; M. le comte Bérold, au château de Mormoulins.

M. G. Charbonneaux, à Chatelaillon M. Emile Clerc, au château du Camp; Mme Jean Cochery, à Dinard;. M. lo docteur Courgey, à la Talmouse; M. le comte Justinien Clary, a Ver-sur-Mer. M. D.eyrieu, à Fontènay-aux-Roses M. Alexandre Danlos, à Meusnes Mme Demachy, au château d'Ognon Mme Victor Desfossés, à Deauville-sur-Mer.

Mme Robert Foy, à Yport; M. George Faré, à Biarritz.

Mme la princesse Ghica à Montargis M. A. Geibel,àChâteauneuf-du-Faou M. Guenot, à Neuvy-Sautour Mme Pierre Gourdault, à l'Isle-sur-Serein; Mme Julien Gottschalk, aux Quatro-Chamins Mme E. Girard, à Dieppe. Mme Emile Handisyde, au Fayet Mme Hortensia de Leloir, à Londres.

Mme Iniguez, à Florence Mme Ince-Anderton, au Mont-Pèlerin-sur-Vovey.

M. Herbert Kerr, au château du Port-Durand; comte de Kersanson, au château de ïrodibon. Mme René Lozé, à Divonne-les-Bains; M. Lefobvre-Dibon, à Ville-d'Avray M. Gustave Leclerc, au Pouliguen Mme Laus-do-Lyssier, à Chauny.

Mlle Musset, à Béon Mme Ernest Muzard, aux Petites-Dalles M. et Mme Beppino Monteflore, à Dieppe; Mme Miray, à Bénerville; M. Jules Millet, àSaint-Hilaire-sur-Mesmin, M. Mallarmé, à Epinal.

Mme Jules de Neufyille, à (̃Niederbonne-losBains Mme Charles Niox, à Bièvres.

M. Fernand Pavie, au château de la Rametière'; .Mlle Julie Portet, à Courseulles-sur-Mer-; M.; Poulin, à Saint-Lunaire.

Mme Quéney, a Aix-les-Bains; ̃:̃̃ Mme Reuben-Gubbay, à Spa; M. Revel, à Deauville-sur-Mer; M. Marcel Ritcher, à RoyaU Mme Pierre Sourdes, à Villers-sur-Meri M. et Mme Albert Schwartz, à Houlgate; baron Ernest Seillière, au château d'Ognon Mme Louis Sautereau, à Bayonne Mme Antoine Sinan, à Fécamp M. Sauze de Lhoumeau, au château de Femères. ̃

Mme Thomas, à Gouvieux M. Ernest Thomas, à Poitiers.

Mme Philippe Vernes, à Louveciennes Mme

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