Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 4 sur 4

Nombre de pages: 4

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1920-06-25

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 25 juin 1920

Description : 1920/06/25 (Numéro 176).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k292524v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 76%.


La Comédie-Française

La Chambre vient de voter l'augmentation de la subyention annuellement accordée à la Comédie-Française elle l'a portée de 240,000 francs à 500,000 francs. Il faut espérer que le Sénat ratifiera ce vote.

Il peut paraître étrange que le besoin de cette augmentation se soit fait précisément sentir après un exercice qui n'a connu, en fait de recettes, que le maximum presque quotidien, et qui a laissé un bénéfice net assez considéra- ble pour permettre d'élever la part de sociétaire à un chiffre que l'on n'avait ,pas revu depuis les années exceptionnellement prospères de l'administration de Perrîn.. Pourtant cette augmenta- tion est amplement justifiée; en présence de la cherté de toutes choses, les dépenses ont atteint de telles proportions que les recettes des futurs exercices, même en les supposant aussi belles que possible, n'arriveraient point à y faire face. La situa- tion de la Comédie est devenue singu- lièrement difficile, et ne laisserait pas d'être in.quiétante, s'il n'était permis d'espérer que la fameuse Vague de baisse, signalée à l'horizon, produira, dans un temps plus ou moins prochain, ses effets bienfaisants, et rétablira un équilibre actuellement fort compromis. Toutefois la question financière n'est pas le seul sujet de préoccupation qu'aient présentement ceux qui, ministre, administrateur, membres du Comité, sont chargés de veiller sur les destinées de la Comédie et de lui préparer un avenir digne d'elle et de son passé. En ce moment, des tendances nouvelles se font jour qui visent à l'entraîner, sous couleur de progrès, dans une voie pleine de hasards.

Depuis un certain nombre d'années déjà, quelque trouble s'est introduit dans l'existence de la Comédie; la responsabilité en remonte à la politique. Les parlementaires, qui ont successivement'étendu leur influence sur toutes les branches de l'administration, n'ont pas tardé à s'apercevoir qu'il existait, rue Richelieu, une scène nationale, où cette influence pouvait s'exercer pour leur avantage ou leur plaisir. Je ne révèle ici aucun secret; la chose est de notoriété publique. Par des pressions auxquelles, il faut bien le reconnaître, il était souvent malaisé de résister, ils ont encombré le répertoire de pièces qui n'avaient aucun titre à y figurer mais c'est surtout sur la composition de la troupe qu'ils ont eu l'action la plus néfaste. Partant de cette idée, que la Comédie est faite pour les artistes et non les artistes pour la Comédie, ils ont imposé force engagements. Tous n'étaient pas mauvais en eux-mêmes, et parfois le mérite excusait la faveur. Le résultat n'en a pas moins été fâcheux par la disproportion entre le nombre des acteurs et les besoins. du théâtre. Tandis que, du temps 'de Perrin, la troupe ne comprenait qu'une quarantaine d'artistes, elle en compte aujourd'hui beaucoup plus trente et un sociétaires et près de quarante pensionnaires. Cette « inflation » (pour employer le mot à la mode) de la troupe a eu des conséquences faciles d'ailleurs à prévoir. Faute de pouvoir utiliser tous ces artistes de façon régulière, on leur a permisvolontiers de jouer au dehors; la province et l'étranger se disputaient ces « ambulants » d'un nouveau genre le genre dramatique. Cette situation a frappé certains esprits dans la Maison mais, loin d'y voir un abus à supprimer, l'idée leur est venue de régulariser ces pratiques, en les adoptant officiellement. Aujourd'hui, c'est chose faite; une organisation spéciale existe pour les représentations données par la Comédie en province et à l'étranger.

On invoque, en faveur de cette extension plusieurs arguments d'abord, on fait valoir que c'est là un procédé excellent de propagande pour la pensée et la langue françaises; puis, que l'on procure ainsi aux nombreux artistes de la troupe des occasions de jouer qui leur manqueraient sans cela enfin, que l'on réalise un supplément de recettes pour la Maison tout en augmentant les émoluments des artistes.

Certes, ces arguments ne sontpoint sans valeur, mais ils ne sauraient convaincre ceux qui, allant au fond des choses, savent les répercussions intérieures de cette expansion au dehors. Ce n'est pas sans une véritable appréhension pour l'avenir de la Comédie que ses plus vieux amis la voient sortirdu rôle qui lui a été tracé par ses fondateurs, et rompre avec une tradition aussi ancienne que respectable.

La Comédie-Française, en effet, a une mission à remplir qui est sa principale, l'on peut même dire son unique raison d'être, c'est de veiller jalousement sur le magnifique répertoire dont l'a dotée le génie français, d'assurer aux chefsd'œuvre des maîtres une interprétation aussi parfaite que possible. Or, ce n'est que par un travail constant et continu qu'un tel résultat peut être atteint; il y faut les efforts de tous les artistes, du plus grand au plus petit, efferts se combinant pour former un .tout hamonieux sous la direction des Anciens initiant les Nouveaùx aux secrets de leur art. Comment concilier les exigences d'un tel travail avec les absences nécessitées par tes représentations au dehors ? Il n'y a pas une troupe pour Paris, une troupe pour la province et rétraaicrer; les études sont donc perpé-

tuellement entravées un jour, c'est tel interprète qui 'manque, la répétition le lendemain, c'est un autre. Plus de cohésion les acteurs, rjour employer l'expression consacrée, ne se sentent pas les coudes. Par là s'explique pourquoi ces merveilleux ensembles qui ont élevé si haut le prestige de la Comédie-Française tendent à se faire de plus en plus rares, et risquent de disparaître avec les anciens qui ont'conservé la tradition d'un autre temps et d'une autre méthode.

Qu'on n'aille pas surtout en rejeter la faute sur la jeune troupe; elle n'est probablement pas moins riche en artistes de valeur que celle qui l'a précédée; seulement on ne 'tire point d'elle le même parti qu'autrefois, alors que sous l'active impulsion de l'administrateur et du metteur en scène, on faisait rendre à chacun le maximum de ce qu'il pouvait rendre. Actuellement on fait forcément de la besogne hâtive, et l'on est bien obligé de se contenter d' « à peu près »; prendrait-on le temps de pousser les études à fond ? Et malheureusement les spectateurs auxquels on va servir des spectacles, toujours par quelque endroit improvisés, ne sont pas capables d'apprécier ces nuances, et leurs applaudissements masquent aux artistes eux-mêmes des imperfections qui n'échappent point aux vrais connaisseurs.' .-• ̃ ̃ •̃

La Comédie-Française, en s'engageant dans cette voie, ne se laisse-t-elle point prendre à un mirage qui peut lui être funeste ? Elle s'imagine étendre son rayonnement, et son rayonnement ainsi dispersé en cent endroits ne perd-il pas en intensité et eu éclat ce qu'il paraît gagner en étendue ? Temple et musée de l'art dramatique français, cette belle institution, unique en son genre, aura-t-elle la sagesse de renoncer à ces voyages en lointains pays, et d'éviter désormais tout ce qui risque de la transformer, encore que malgré elle, en une simple exploitation théâtrale, semblable'à tant d'autres, où Molière ne reconnaîtrait plus sa Maison? Paul Gaulot.

AU JOUR LE JOUR

Chambre de poète à louer

Un écriteau se balance, rara avis, sur lequel on peut lire Chambre de garçon à louer. Cela vaut bien la peine qu'on s'arrête, d'autant plus que la maison qui se pare orgueilleusement de cet écriteau, comme un nouveau décoré arborant pour la première fois son ruban rouge, est une maison historique. Une plaque en fait foi, portant ces mots gravés

ICI HABITAIT

EN 1793

LE POÈTE'

ANDRÉ CHÉNI3R

La chambre d'André Chénier est à louer 1 La maison est bien connue, les guides ne manquent jamais de la faire voir aux touristes elle dresse au carrefour de la rue de Cléry et de la rue Beauregard sa carcasse dégingandée si haute et si étroite qu'elle parait mal en équilibre. C'est assure-t-on la plus

petite maison de Paris une chambre, qui n'est pas bien grande, suffit pour en occuper tout un étage. Un débit de boisson est installé au rez-de-chaussée c'est un vieux cabaret dont la devanture peinte en brun rouge et les grilles robustes sont de la bonne époque, mais le patron est aussi savetier et, chez lui, on boit au son d'un marteau infatigable qui frappe sur quelque vieille semelle. La petite salle ne peut pas contenir beaucoup de clients à la fois d'autant plus qu'un comptoir prend beaucoup de place chargé de verrss et de bouteilles. Aux murs aussi sont des verres, rangés, sur des rayons, et puis tout d'un coup, un livre ce sont les œuvres d'André Chénier. Le portrait du poète est accroché près de la fenêtre, et dans un vide-poche en carton s'accumulent les cartes des visiteurs de marque.

Il faut, pour arriver aux chambres à coucher, monter un petit escalier très raide et sans doute aussi vieux que la maison. C'est par là que Chénier rentrait chez lui, quand il vint habiter cette étroite bâtisse, après le séjour qu'il avait fait à Versaiiles pour rétablir sa santé et tenter de se faire un peu oublier. Mais comment pouvait-il croire y être parvenu après avoir écrit dans le Journal de Paris que Brissot barbouillait avec du sang et de la fange le patriote français », après avoir parlé de l'ambition versatile et rusée de Rœderer », de la cruauté niaise de Pétion, de Condorcet, cité comme un émule de Marat et de Brissot, de l'atroce démence « du stupide David ». Il y en avait là plus qu'il n'en fallait pour perdre un homme le poète était encore ignoré, mais le publiciste était célèbre. Comment aurait-il pu échapper aux

policiers qui le guettaient? Il fut arrêté t Passy, chez ses amis Pastoret.

Et voici à présent sa chambre à louer au mois ou à la semaine. La maison appartient à un brave homme qui l'habite; mais vivré sous 's le toit qui abrita un hôte aussi illustre ne lui fait pas tourner la tête. Les touristes lui demandent toujours «̃ Et vous, monsieur, n'êtes-vous pas un poète ? ?», car un sonnet du c successeur > d'André Chénier serait une curieuse pièce de collection; mais le brave homme ne va pas chercher si loin et répond tout bonnement « Ma foi non, je n'écris pas en vers. »

« Défunt M. Georges Cain », comme il dit, venait souvent le soir; il voulait lui faire visiter le musée Carnavalet; mais l'autre se récusait «J'y suis allé une fois, cela me suffit un de vos gardiens m'a même jeté dehors parce que je m'étais assis dans le fauteuil de Voltaire! »

Les locataires de la chambre d'André Chenier peuvent se vanter d'avoir un bon propriétaire. Ces locataires sont d'ordinaire des ouvriers du quartier. Un pâtissier employé aux brioches de la Lune vécut là plusieurs années. C'était avant la guerre. Mais pourquoi jamais un poète n'eut-il l'idée de s'installer là-haut dans cette petite chambre qui prend le soleil par tous les côtés et dont,les fenêtres donnent sur une pittoresque perspective de. vieux toits;etdevieilles maisons avec, pour corser le spectacle, la.porte Saint-Denis et la foule qui passe sur le* Boulesard îLLa trmsp d'André Chénier rôde peut-être encore»dans les couloirs de la vieille demeure, et cela ne coûte que vingt francs par semaine. Eh oui c'est bien tentant Mais abandonnez tout espoir, vous qui déjà prépariez votre valise pour aller vous installer dans la chambre du poète. L'écriteau ne s'est pas balancé longtemps en vain. Quand nous sommes arrivé, il y avait belle lurette que la chambre était louée.

André Warnod.

La France et le Vatican LA QUESTION REPRISE A LA CHAMBRE L'Agence Havas nous communique cette information

Au cours de la réunion tenue cet après-midi par la commission des affaires extérieures, la question de la reprise des relations avec le Saint-Siège s'est trouvée inopinément soulevée. On sait que la commission dès finances, qui s'est chargée de l'étude du projet tendant au rétablissement de l'ambassade de France auprès du Vatican, a, il. y.-a, quelques jours,. -sur la proposition, de son rapporteur, M. Nôblemaire, dé-' cidé de surseoir à toute décision les pourparlers entre la France et le SaintSiège n'ayant pas encore abouti à un ac,côrd définitif.

Or, M. Colrat, qui avait été désigné pour faire un exposé de la question à la commission des affaires extérieures, a déclaré aujourd'hui à celle-ci qu'il avait appris que le gouvernement était en mesure de discuter le projet devant la Chambre dès que les commissions parlementaires auraient déposé leurs conclusions..

Dans ces conditions, la commission des affaires extérieures a décidé de se réunir de nouveau mardi prochain pour entendre l'exposé que doit lui faire M. Colrat sur les négociations engagées avec le Saint-Siège.

A l'issue de la réunion de. la commission, M. Maurice Colrat nous a précisé dans quelles conditions cette résolution avait été prise. «La question, nous a-t-il déclaré, a été soulevée aujourd'hui le plus natureliement du monde par moi-même en séance de commission. Jamais encore, depuis que la commission, avaj\,eu;,à à désigner un rapportgqr, pqHê n'^OOS dit un mot de la négociation franco-vaY ticane. » Cet après-midi, j'ai prévenu la commission que le gouvernement m'avait avisé que les pourparlers avec Rome étaient terminés et que l'accord étant acquis rien ne s'opposait à ce que les commissions parlementaires, d'abord, le Parlement ensuite, se prononçassent en connaissance de cause.

» La commission a alors à l'unanimité décidé qu'elle entendrait l'exposé que je dois lui fà\ve de la négociation et de ses résultats. »

Comme on demande à M. Colrat s'il est exact que ta question des cultuelles ait compromis la conclusion des négociations avec Rome

A la base même de la négociation engagée entre le gouvernement de. la République et le Saint-Siège et comme postulat, il a été admis entre les deux négociateurs qu'il ne serait touché en rien la législation intérieure de la France. La conclusion d'un accord ne signifie donc en aucune manière une modification quelconque aux lois de la Séparation. A aucun moment la négociation n'a cessé d'être considérée par Rome comme par nousmêmes comme une pure question de polititique extérieure. Il se peut que des évoques de France soient intervenus auprès du SaintSiège pour exprimer un avis différent. Ce faisait, Ils exerceraient leur droit. Mais ce'fait ne pouvait en rien modifier le postulat de- négociation admis par le Saint-Siège, dès le début de la conversation. La conclusion de la négociation est la preuve que les deux parties se sotitmontrées.ndèle.s..à. leurs engagements. La vérité est que la politique s'est emparée ̃ à tort d'un incident de commission, lequel ayant été démesurément grossi a déçu les espoirs des uns et encouragé l'opposition des autres.

Et M. Colrat conclut que rien de tout cela ne se serait produit « si nous étions tous demeurés sur le seul terrain où se sont tenus les négociateurs eux-mêmes et où il faut que nous demeurions obstinément celui de la politique extérieure de la France. »

Aucune demande de changement d'adresse ne peut être exécutée si elle, n'est accompagnée de la bande du journal et de CINQUANTE CENTIMES en timbres- poste, pour trais de de la bande.

Fâcheuse polémique

^s Notre confrère, M. Léon Bailby, ̃ demande aux polémistes de laisser en repos M. Clemenceau. Il n'est guère de jour, en effet, où quelque gazette petite ou grande, dénonçant avec scandale une lacune du traité de paix, ne voue à l'indignation populaire l'ancieh président du Conseil. Tâche facile, mais sans grandeur. M. Clemenceau a trop de philosophie pour s'en émouvoir, et assez d'esprit pour en rire.

Aussi n'est-ce pas lui qu'on demande d'épargner, mais nous, mais le pays. Il n'est pas bon de briser les idoles. Quelque éclat toujours retombe sur l'iconoclaste, et quand la foule a fui la tristesse du temple saccagé, on ne sait vers quel simulacre l'entraîne son besoin d'adoration.

Le traité de paix idéal était celui qui n'eût rien laissé debout de l'Allemagne et des Allemands. Mais Dieu seul a le pouvoir de disperser par le monde un peuple errant et maudit. M. Clemenceau a proclamé lui-même que son œuvre a la marque de l'imperfection humaine. Tel qu'il est, cependant, ce traité, son application nous laisserait d'énormes avantages. On nous parle beaucoup de ses lacunes depuis quelques semaines, mais on se tait sur ses stipulations positives, si lourdes cependant pour l'Allemagne qu'elle met tout son effort à les éluder.

Mauvaise besogne, que de mener au pilori celui qui, hier, ne savait comment se défendre de nos hyperboles. L'Allemague s'en réjouit, et c'est à vrai dire peu important. Mais nos alliés en sont déconcertés, et c'est.grave. On donne au monde l'impression que notre peuple mobile n'est pas maître de ses nerfs et passe sans transition d'une admiration éperdue à un injuste irrespect. Est-ce là une bonne manière de demander à nos alliés leur confiance?

Notre reconnaissance et notre ingratitude gagneraient à être plus silencieuses.

Louis Latzarus.

ÉCHOS

L'ambassadeur du Japon, M. Matsui, serait, paraît-il, à la veille de quitter Paris, étant appelé, dans son pays, à d'autres fonctions.

Son successeur, déjà désigné, serait M. Ishii.

M. Matsui emportera toutes nos sympathies et tous nos regrets.

Il

M. Krassine préfère attendre.

Nos rêveurs syndicalistes avaient en grande pompe écrit à M. Krassine, ambassadeur bolchevique qui évangélise présentement les Anglais. Ils l'invoquaient. Ils le priaient d'obtènir de Lénine, de ses saints et de ses fidèles d'Asie, que nos cheminots révoqués fussent accueillis là-bas dans le giron de ia troisième internationale, fraternellement. .'̃"•

M. Krassine a répondu.

Chers camarades,

Je m'empresse de vous confirmer réception de votre lettre du 13 juin et de vous avertir, que vu l'extrême importance du sujet, et vu que j'attends1 ces jours-ci un courrier, m'apportant des renseignements de Moscou, je ne pourrai donner une réponse substantielle à votre lettre que dans quelques jours.

Ayez la bonté de transmettre mon salut fraternel aux cheminots syndicalistes de Périgueux.

M. Krassine est un homme bien décevant. Son salut a paru un peu froid. Peut-être il ne souhaite pas voir arriver un si grand nombre de candides témoins, de témoins qui, malgré la tyrannie bourgeoise qu'ils supportent, mangent à leur faim, et font grève à leur bon plaisir. Peut-être il redoute le retour de ces missionnaires quand la fatigue et le regret les ramèneraient dans la douce patrie.

Et peut-être la ruse prudente de ce barbare guérira la folie de quelques mauvaises têtes françaises. Ce serait tant mieux. _ry__r^

Point n'est besoin d'expliquer la vogue déjà ancienne de Dinard, mais il faut noter que cette saison paraît appelée à surpasser par son éclat toutes les précédentes sur l'élégante plage de la Côte d'Emeraude. Il est vrai qu'à tant d'attraits naturels, Dinard ajoute le confort de ses hôtels et le plus brillant programme sportif et artistique qu'il soit possible de réunir.

Le Carlton Vient d'ouvrir. Cet élégant t Palace (ex-Nouvel Hôtel), qui fut recons truit avant la guerre, possède un jardin délicieux, et un restaurant d'un luxe inîcomparable. Cadre charmant, cuisine d'une finesse exquise, crus fameux, tout concourt à faire du Carlton, habilement dirigé par l'ancienne administration, le •rendez-vous de la clientèle la plus élégante de Vichy.

Circulons, mais circulonsbien. Signalons un danger qui menace nos concitoyens.

L'autobus AB, Passy-Bourse, tuera quelqu'un,- ci ce n'est déjà fait.

Au terminus, sur la place de Passy, il part et s'élance à sa gauche. Les conducteurs d'autres voitures qui arrivent d'Auteuil et ils sont nombreux en ce moment le trouvent soudainement devant eux. Coup de freins. Menace d'écrasement violent. En cas d'acci-

dent, qui donc serait responsable? La C. G. 0., assurément.

Nous l'avertissons du péril qui menace sa bourse, et son Passy-Bourse. Il suffit que ses voitures entrent à droite sur la place, s'y rangent l'arrière vers la Muette, et.en repartent en avant, toujours à leur droite, et tout ira bien. Nous sommes sûrs d'êtra entendus. Réjouissons-nous. Il n'y a pas d'allumettes françaises dans, les bureaux de tabac, mais il y a des allumettes japonaises.

Réjouissons-nous, non point parce que nos manufactures sont impuissantes à fabriquer ce que les manufactures japonaises fabriquent aisément, mais parce que soixante allumettes japonaises, malgré le fret, le change, le transport, coûtent cinq centimes de moins que les allumettes débitées à Aubervilliers par nos nationaux syndiqués.

Et enfin, réjouissons-nous, parce que dans les boîtes japonaises il y vraiment soixante allumettes, tandis que dans les boîtes françaises il y en a quelquefois moins de quarante-huit, et jamais plus de cinquante-deux.

-o-o~

Fièvre et désespoir.

'S'il "me fallait les vendre

-• J'aimerais mieux me pendre. [mieux J'aime' Jeanne ma femme. Eh bien! j'aimerais La voir mourir que voir mourir mes bœufs. Ainsi chante le paysan de Pierre Dupont.

Un propriétaire du Charollals vient de fire ce dont l'autre nous menace en musique depuis 1845. Ce cultivateur possédait dans son étable, àBriant, près de Marcigny, non pas deux mais quarante-quatre bêtes a cornes. Toutes, en quelques jours, sont mortes de la fièvre aphteuse. Désespéré, il a «mieux aimé» » se pendre dans son écurie.

C'était le dernier des romantiques. Le Masque de Fer.

Lgs Rsiations bvgc les Soviets

Un député socialiste, M. Ernest Lafont, a invité hier M. Millerand à formuler nettement sa politique à l'égard de la Russie. Il a été immédiatement exaucé. Le jour, a répondu le président du Conseil, où le gouvernement des Soviets aura pris figure de gouvernement, où il pensera qu'il n'est pas possible en même temps de paraître engager des négociations avec un gouverne•naent- et d'envoyer un message aux ouvriers anglais pour les inviter à faire la révolution contre ce gouvernement, où il aura compris que le premier devoir pour un gouvernement qui a des prétentions à ce nom, est de déclarer qu'il se tient pour solidaire et responsable de tous les engagements internationaux contractés par les gouvernements russes qui l'ont précédé, ce jour-là, nous verrons.

Cette politique n'est pas si négative qu'elle paraît. Elle est la prudence même et conforme aux intérêts de la France, ce qui est bien à considérer.

Il n'est que trop vrai que, comme on l'a écrit, on éprouve en regardant la carte du monde nouveau un éblouissement qui dégénère ensuite en vertige. Ce vertige, M, Millerand fait ce qu'il faut pour ne pas s'y abandonner. Il applique les préceptes de Descartes et notamment celui de « diviserlesdifficultés. en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre n.

Il est entendu que tout se tient et qu'on ne peut pas résoudre la question allemande en ne tenant pas compte de la Russie ou de l'Orient. Mais ce n'est pas une raison pour faire tout à la fois. Evidemment, un homme d'Etat est toujours plus applaudi pour commencer quand il est joueur et romantique. Mais l'enjeu est la vie des peuples et le pacifisme déchaîne d'horribles guerres. Alors, mieux vaut « conduire par ordre ses pensées n.

Les Soviets veulent à toute force entrer en relations avec les Alliés. Ils parlent commerce, conciliation, humanité, violent cependant le droit des gens et parlent de réduire tous leurs voisins par les armes. Le gouvernement français leur répond « Si vous voulez causer, commencez par tenir les engagements internationaux de droit publie ou privé pris par le régime que vous avez remplacé, soit vis-à-vis des autres Etats, soit visà-vis des nationaux appartenant à ces Etats Vous avez rompu tous les traités depuis Brest-Litovsk. Rentrez dans la civilisation. Avant qu'une négociation quelconque puisse s'ouvrir, proclamez vous-mêmes que vous ne vous mettez pas hors la loi, acceptez les principes sans lesquels les rapports ne peuvent s'établir ni entre les peuples ni entre les individus ».

A ce discours ou à quelque autre semblable, les Soviets devront répondre autrement qu'en vociférant de vagues offres de paix. Quant à engager des négociations avec les Bolchevistes, pour rien, pour le plaisir, et avec l'idée de préparer en Russie une espèpe de Thermidor, c'est une politique dont M. Millerand, d'après son discours, ne consent pas à courir les risques supplémentaires. On le comprend de reste, car les risques ne sont pas petits de quelque côté qu'on se tourne à l'heure actuelle.

Jacques Roujon.

.nm-

EN GRANDE-BRETAGNE

Mobilisation de réservistes

Le Daily Mail annonce qu'en raison de la gravité de la situation en Orient, le War Office a décidé de faire appel aux hommes démobilisés ayant servi au moins un an pendant la guerre, de façon à augmenter de quinze à. vingt mille hommes l'effectif de la réserve.

Les Ambassades à Ber lis

M. Charles LAURENT

Le gouvernement vient de désigner M. Charles Laurent comme premier ambassadeur de France à Berlin. Il a ainsi fortement marqué le caractère des relations qu'il s'agit d'établir entre nos voisins et nous.

M. Charles Laurent est avant tout un grand administrateur, un de ces hauts. fonctionnaires parmi lesquels les Anglais choisissent toujours leurs missi dominici et dont nous savons si peu utiliser l'expérience.

Ancien élève de Polytecnique, ancien inspecteur des finances, ancien secrétaire général du ministère des finances, ancien présidentde laCourdes comptes, chargé avant la guerre balkanique de la réorganisation de la Dette ottomane. M. Charles Laurent est aujourd'hui âgé de soixante-trois ans. Il est administrateur des chemins de fer d'Orléans, du Suez administrateur et l'un des créateurs du Crédit National pour la reconstitution desPaysdévastés, président de laBanque des Pays du Nord. Très actif, animé' des plus hauts sentiments du devoir, trac vail leur acharné, il a brillamment réussi dans toutes les tâches qu'il a entre prises.

Le relèvement plus ou moins rapide de l'Europe dépend de la façon' dont vont s'établir les relations économiques des deux premières puissances continentales. Finances, charbon, fer, problèmes industriels ou commerciaux,, M. Charles Laurent est un des hommes' qui possèdent la compétence et l'expérience la plus complète dans toutes ces matières. On ne pouvait faire un choix plus heureux.

De taille moyenne, vigoureux et alerte, moustache grise et cheveux en brosse,: notre nouvel ambassadeur a un peu l'allure d'un officier général. Il est grand officier de la Légion d'honneur. Do son mariage avec Mlle de Benazé, il a eu trois Jils, dont l'un est tombé glorieusement au front.

M. Charles Laurent partira pour Ber- lin très prochainement, mais il ne fera que prendre contact dans la capitale dû Reich et reviendra en France avant de s'installer définitivement à Berlin. Il est probable que c'est M. Mayer. déjà chargé d'affaires d'Allemagne à Paris, qui sera nommé ambassadeur.

L'ambassadeur italien est, on lé sait, M. de Martino, qui fut de longues années secrétaire général à la Consulta. L'Angleterre envoie comme ambassadeur lord d'Abernon,plus connu àParis sous le nom qu'il portait avant son élévation à la pairie sir Edgard Vincent. Il fut longtemps directeur général de la Banque ottomane; c'est un grand ami de la France.

EN ASIE MINEURE

ATTAQUES & COMBATS

Londres, 24 juin.

Selon une dépêche de l'Agence Reuler les troupes de Mustapha Kemal s'apprêteraient à attaquer Adana. La dépêche ajoute que la situation est assez obscure en Asie Mineure. On ne sait pas quelle est l'importance du contingent nationaliste turc qui, croit-on, est arrivé aux Dardanelles dans l'intervalle qui sépare la zone grecque de la zone britannique.

On sait que par suite de la prise de Mersine des éléments français se trouveraient bloqués dans Adana, sans communications avec les troupes alliées.

Smyrne, 23 juin.

L'offensive de l'armée hellénique contre les forces de Mustapha Kemal a commencé avant-hier. Les opérations se poursuivent avec succès. L'ennemi, concentré dans les environs d'Ak-Hissar, a été attaqué de front et de flanc et s'est retiré en désordre.

Ak-Hissar a été occupé hier soir par nos troupes qui continuent à avancer vers le nord.

L'attaque contre Salihli a commencé aujourd'hui.

Les Grecs se sont emparés de la poste ottomane à Smyrne et se sont rendus maîtres de la capitainerie du port- Un vapeur a débarqué un détachement de troupes kemalistes dans la ville de Chekmedje, située à l'ouest de Constantinople ,sur la côte européenne de la mer de Marmara. Un groupe de kemalistes a été aperçu près d'Ismid par les aviateurs français.

Les navires de guerre britannique ont bombardé les kemalistes d'une distance de huit milles et leur ont infligé un châtiment sévère.

Le bombardement naval continue. Dans la région des mines d'Eregli, la situation a été rétablie par le retrait des troupes françaises, à la suite d'un compromis avec les kemalistes qui se sont engagés à ne pas porter obstacle au travail des Français dans les mines.

ÛJl H1CIDE|1T A flLEP

Arrestation d'un petit-fils d'Abd el Kader Beyrouth, 24 juin.

La police chérifienne d'Alep vient d'arrêter, dans des conditions particulièrement odieuses, l'émir Ahmed Mouk'tar, un des petit-fils d'Abd el Kader. Dans la nuit 12 au 13 juin, les policiers chérifiens ont pénétré par effraction dans le domicile de l'émir et l'ont emmené sans lui donner le temps de prendre ses vêtements, et en l'insultant grossièrement.

Le préfet de police d'Alep a refusé jusqu'ici de le remettre en liberté, aflîr-


mant qu'ilavait agi sur les instructions du gouvernement de Damas.

Une première fois déjà, durant le mois de mai, l'émir avait été arrêté par les autorités locales puis relâché sur les instances du Haut-Commissariat français. Le général Gouràud a protesté énergiquement auprès de l'émir^ Faïçal contre ces injustifiables violences exercées à l'égard d'un protégé français appartenant à une famille traditionnellement attachée à notre pays.

A LA CHAMBRE

Affaires étrangères LES IMPOTS

La Chambre a abordé hier, dans sa jéance du matin, la discussion du budget des affaires étrangères. Contrairement à ce qu'on avait escompté, le débat a été très limité. Tout au plus convient-il de signaler l'explication provoquée par M. Jean Hennessy, sur la Société des nations, et à laquelle prirent part MM. Joseph Barthélemy et Noblemaire.

En fin de séance, M. Outrey a insisté tout spécialement sur la nécessité d'améliorer les conditions de séjour de nos agents à l'étranger, principalement en Extrême-Orient.

Au début de la séance, M. FrançoisMarsal avait déposé le projet des impôts nouveaux, revenu du Sénat.

M. Charles Dumont, rapporteur général, a déclaré que la commission des finances allait s'employer activement pour aboutir à une entente rapide.

Au début de la séance de l'après-midi, la Chambre a adopté sans débat la proposition de loi déjà votée par le Sénat, et la proposition de M. Maurice Barrés, instituant une fête nationale de Jeanne d'Are, dite « Fête du patriotisme », qui aura lieu chaque année, le deuxième dimanche de mai, jour anniversaire de la délivrance d'Orléans. Un monument sera élevé à Rouen. Il portera cette inscription « A Jeanne d'Arc, le peuple français reconnaissant. »

On reprend ensuite la discussion du budget des affaires étrangères.

M.Ernest Lafont pose au gouvernement deux questions. La première vise nos relations économiques avec la Russie la seconde concerne notre attitude en Cilicie et en Syrie.

On devine la thèse du député socialiste. On peut, d'après lui, envisager deux solutions la politique de paix avec la Russie, la paix avec le gouvernement des soviets. Les échos de Boulogne indiquent que le gouvernement veut s'en tenir à la reprise des relations commerciales.

D'après M. Ernest Lafont, la Russie peut livrer tout de suite du bois, du blé et des peaux.

Passant aux questions de Cilicie et de Syrie, l'orateur demande que notre politique soit proportionnée à nos moyens et reste idéaliste.

Cette intervention de M. Lafont provoqueune brève déclaration que M. Millerand fait de sa place

M. MiU.er.md, président du Conseil, ministre des affaires étrangères. En ce qui touche la Syrie, je n'ai rien à ajouter aux explications très nettes que M. le rappor,teur a données dans son rapport. Quand, tout à l'heure, M. Lafont, dans une formule 1 qu'il regrette sans doute, a dit que le recul diplomatique a toujours suivi là-bas le recul militaire, il a dit une chose qui, si elle était vraie, ne devrait pas être répétée ici et qui, d'ailleurs, est totalement inexacte. (Très bien 1 très bien !)

La politique que nous suivons en ce moment, je l'ai indiquée dès le 10 février, moins de trois semaines après notre arrivée au pouvoir, dans un télégramme au général Gouraud.

Notre politique, qui est celle du Parlement, la seule qui, tenant compte de nos intérêts et de nos traditions, proportionne notre action à nos moyens, cette politique ne nous a pas été inspirée par les événements. Elle a été la nôtre dès le début et nous y resterons fidèles.

En ce qui concerne la question que m'aposéo-M. Lafont à propos de la Conférence de Boulogne, mon coliègue n'a paru avoir aucun besoin des renseignements, qu'il sollicitait, puisque avec beaucoup de clarté il arappelé que les Alliés restaient fidèles à la polirique des relations commerciales avec la Russie. M. Lafont a fait appel aux sentiments de la Chambre et du gouvernement en nous montrant,qu'en Russie des habitants moutaient par milliers.

Ce n est pas à nous qu'il faut tenir ce langage. La Société des Nations lutte contre le typhus en Pologne. Elle s'est adressée au gouvernement des soviets pour envoyer en Russie une commission d'enquête accompagnée des moyens do secours sanitaires nécessaires. Vous savez avec quelle insolence le gouvernement des soviets a refusé. (Vifs applaudissements au centre,' à droite et sur de nombreux bancs.)

M. Lafont m'a prédit que demain nous entrerions en relations politiques avec le gouvernement des soviets. Il est mieux renseigné que moi. (Rires.)

L'événement dépend, non de nous, mais des amis de M. La fout.

Le jour où le gouvernement des soviets aura pris figure de gouvernement, le jour où il. aura compris qu'ii n'est pas possible à la fois de paraître engager des conversations avec un gouvernement et d'envoyer un message aux travailleurs anglais pour les engager à faire la Révolution contre ce même gouvernement (Vifs applaudissements.), le jour où il aura compris que le premier devoir pour un gouvernement qui a des prétentions à ce nom est de déclarer qu'il se tient pour solidaire et responsable de tous les engagements internationaux contractés par les gouvernements russes précédents, ce jour-là, nous verrons. Jusque-là, nous n'avons- rien à voir avec un gouvernement qui n'en est pas un. (Vif applaudissements répétés sur un grand nombre de bancs.) LES IMP OTS

Après cette déclaration de M. Millerand.la discussion du budget des affaires étrangères est interrompue, sur la demandé de M. François-Marsal, qui prie la Chambre de discuter d'urgence les impôts nouveaux modifiés par le Sénat. La Chambre a accepté, presque sans débat, les propositions de sa commission. Mais il reste encore entre les deux Assemblées un petit désaccord quinécessite le renvoi du projet au Sénat. A la demande des vingt-trois députés d'Alsace et de Lorraine, la Chambre a maintenu la décision d'introduire dès 1920 l'impôt global sur le revenu en Alsace et en Lorraine. D'autre part, la Chambre a refusé d'accepter un amendemeat exemptant de l'impôt sur les bé-

néfices- de guerre certains patentés des régions dévastées et a réduit à 40 francs, au lieu de 60 francs qu'avait votés le Sénat, le coût du permis de chasse départemental.

Ce matin, la Chambre reprendra. la discussion du budget des affaires étrangères.

Auguste Avril.

L'HYGIÈNE SOCIALE La première assemblée générale constitutive du Comité de propagande d'hygiène sociale et d'éducation prophylactique s'est tenue hier, dans le grand amphithéâtre de la Faculté de médecine, sous la présidence de M. Breton, ministre de l'hygiène sociale.

Le professeur Pinard, président du Comité, montra tout d'abord la nécessité de substituer à la notion trop étroite d'hygiène individuelle celle des intérêts collectifs pour l'amélioration, de la race. Puis le docteur Roux précisa Une des causes principales du peu d'avaiicement de l'hygiène en France se trouve dans le caractère national. L'individualisme des Français se prête mal aux œuvre» d'ensemble, aux efforts concertés et soutenus. Or, l'hygiène exige que l'individu se soumette à une discipline dans l'intérêt général. Persuadons-nous que la maladie n'est pas affaire particulière, ne regardant que le patient et ses proches. Le mal d'un membre de la société intéresse la collectivité entière. Pour changer cette mentalité, nous ne disposons que d'un moyen, l'éducation seule, elle peut à la longue modifier les moeurs. M. Breton clôtura la séance en faisant appel à la collaboration des médecins, des hygiénistes et des députés qui l'entouraient.

Infopçiations

Exposition Aymeric de Panat

Nous avons dit combien était attachante l'exposition des œuvres de M. Aymeric de Panat, à la Galerie de Marsan, 6, rue des Pyramides (Arcade Régina). Les amateurs .ne se lasserit pas devoir ses intérieurs d'une si lumineuse intimité, ses dessins de femmes, et ses paysages.

L'exposition ne sera plus ouverte que jusqu'à la fin du mois.

Au Salon des Arts appliqués

Le succès de ses grands festivals devenant, comme son propre succès, plus éclatant de semaine en semaine, le Salon des Arts appliqués fera exécuter sur sa scène du jardin des Tuileries, samedi 26 juin et dimanche 27, à 2 h. 45, une sélection sur la Damnation de Faust, le grandiose opéra de Berlioz. Les amateurs de belle m usique pourront applaudir Mme Marcelle Delisle, de l'Opéra, dans le rôle de Marguerite; M. Cerdan, de l'Opéra, chantera celui de Méphisto M. Paul Aumônier, de l'Opéra (Brander); M. Rolland Conrad, du Grand-Théâtre de la Nouvelle-Orléans (Faust). On entendra également M. Benoit (alto solo) du quatuor Capet et M. Gundstoett, de l'Opéra-Comique (cor anglais). Les chœurs et l'orchestre formant un ensemble de 120 exécutants seront dirigés par M. Fernan.d.R.QjDiquet.

Au Cfaridge's%

Ce soir, vendredi (journée des Drags), au Claridge's Hôtel, le dîner de gala sera suivi d'une fête de nuit dans le cadre le plus somptueux qu'on puisse imaginer. Bal et cotillon. Retenez vos places au Claridge's pour ce gala. »*, Avant de partir pour la mer, apprenons à nager à la piscine Claridge. Eau tiède, courante et filtrée-. Matinées réservées aux dames et aux enfants. Une station de famille

Entre tant de stations dont le succès a modifié le caractère, Rheinfelden-lesBains, en Suisse, a su demeurer la station de famille par excellence. Tout le confort moderne dans l'établissement du Grand Hôtel des Salines, au Parc, avec des avantages que l'on ne trouve que là, les bains salins en appartement, par exemple.

Le plus beau voyage

Pour oublier les années terribles, il faut aller visiter le plus pittoresque pays du monde, la Norvège, au moment des nuits sans lin. La France y est aimée, la vie y est facile et le voyage (trois jours de Paris à Bergen, par Londres et Newcastle) est exempt de toutes difficultés. S'adresser au Bureau de Voyages Bennett, 4, rue Scribe. Maison norvégienne fondée en 1850.

Jean de Paris.

Nouvelles Diverses

Il y a Delprat et Delprat

M. D. Delprat, mandataire au Halles (pavillon 6, fruits et primeurs), nous prie de dire qu'il n'a rien de commun avec M. A. Delprat, mandataire à la boucherie, arrêté pour spéculation illicite.

Dont acte.

Drame de famille

Au cours d'une discussion, Eugène Poudrat, menuisier, 7 bis, rue Sainte-Lucie, a frappé sa femme d'un coup de hache. Il a voulu ensuite frapper aussi sa fille. Mais son gendre, Gcorgffs Peneau, employé des chemins de fer, a fait feu à cinq reprises sur Poudrât, qu'il a blessé grièvement.

X'ajfaire Girard

M. Bonin,juge d'instruction, a fait' écroûer le nommé Bruguier, mécanicien, qu'assistait Me Béret. Ce lirugnier est compromis dans l'affaire. du courtier Girard, qui est accusé d'avoir empoisonné des personnes qu'il avait assurées sur la vie à leur insu.

Parmi ces assurances, il y en avait au nom de Godelle, que Girard prétendait avoir été signées par un nommé Paille, mort au front. L'expertise prouva que Girard mentait et que Paille, dont le courtier voulait faire son homme, n'y était pour rien. Dans les papiers de Girard, M. Bonin trouva les noms de Brugnier et Rieu. Il fit arrêter Brugnier, qui avoua, hier, être le faussaire. Girard, confronté avec lui, déclara, comme Landru, qu'il ne se souvenait de rien.

M. Bonin a lancé un mandat d'arrêt contre Rieu. x

Accident d'automobile

Toulon. M. Gozzi, sous-préfet de Toulon, qui effectuait une promenade en automobile avec des amis personnels, a été victime, sur la route d'Hyères, d'un grave accident.

La voiture ayant capoté, M. Gozzi a été relevé grièvement blessé. Argus,

DERNIERE ïtëUKS

A LA CHAMBRE ITALIENNE

.os.

M. Giolitti expose son programme

Rome, 24 juin. M. Giolitti a exposé son programme, très applaudi, quand il parle de ta modification de l'article 5 des. statuts,, donnant seulement au Parlement le droit de déclaration de guerre; de la déclaration relative à la politique étrangère de l'institution d'un contrôle de la politique étrangère; du projet contre les mercantis; de la réduction des dépenses militaires et d'autres projets financiers. A la fin de son discours toute la Chambre fait à M. Giolitti une ovation prolongée.

Quelques extrémistes demandent au président du Conseil des précisions sur la situation en Albanie.

M. Gio!itti répond

« Je n'ai aucune difficulté à déclarer que le gouvernement n'est pas favorable au protectorat sur l'Albanie, dont il désire l'indépendance. » (Applaudissements.)

EN IRLANDE

LA GUERRE CIVILE

Londres, 24 juin.

Hier, vers minuit, l'infanterie appuyée par une auto blindée, armée de canons Lewis, a attaqué les forces sinn-feiniste qui ont riposté à coups de mitrailleuse et de fusil. Les pertes seraient lourdes. Les troupes avaient établi auparavant, dans la soirée, un barrage de mitrailleuses -pour permettre aux femmes et aux enfants de se retirer.

Cinq sinn-féiners ont été tués au cours de cette opération. On espère que le moment le plus critique est maintenant passé.

Dublin, 24 juin.

La résistance des cheminots irlandais s'étend dans le pays.

Aucun train n'a pu quitter Limerick aujourd'hui, parce que ces trains devaient transporter des agents de police. Ceux-ci étant installés dans les wagons, les cheminots ont refusé de conduire les trains.

Une grande partie du sud-est de l'Irlande se trouve sans communication avec le reste du pays.

Autour de la Politique Contre les spéculateurs

La sous-commission des spéculations de guerre, chargée de préparer les textes, a adopté les dispositions d'une proposition de loi dont l'article 1er est ainsi conçu Sont déclarés propriétés de la Nation, les biens, sommes et valeurs acquis depuis le août 1914 par les spéculateurs ou leurs complices au moyen de manoeuvres tombant sous le coup des .articles 175, 176, 177, 179, 419 et 420 du code pénal, de l'article 10 de la loi du 20 avril 1916 et de la loi du 23 octobre 1919.

Une disposition de M. Archimbaud, demandant que les associations d'anciens combattants puissent se porter partie civile dans les procès, a été également adoptée.

Amérique Latine

Au Brésil

` Rio-de-Janeiro, 23 juin.

Le mouvemennt économique. Durant les quatre premiers mois de l'année en cours, 1 Etat de Sao Paulo a importé pour 6,548,460 livres sterling de marchandises diverses et exporté pour 19,535*617 livres sterling. Dans ce dernier chiffre, la France est comprise pour 73,153 livres sterling, et l'Angleterre pour 18.086 livres sterling.

Durant la même période, l'exportation du Brésil a atteint les chiffres suivants haricots 17,656 tonnes, valeur 461,000 liv. sterl. Fruits 12,026 tonnes, valeur 61,000 livres sterling. Tabac 3,807 tonnes, valeur 437,008 livres sterling.

La visite des souverains belges. Toute la presse, dans des articles enthousiastes, comment les importants préparatifs organisés en l'honneur de la visite des souverains belges.

Le Congrès de V Aéronautique. A l'occasion de la dernière séance du congrès panaméricain d'aéronautique, actuellement réuni à Atlantic, M. Santos Dumont a adressé le message suivant « L'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud doivent s'unir étroitement pour assurer le complet développement de l'aviation. »

Envoi de fonds. Le gouvernement de l'Etat d'Espirito Santo afaitparvenir à Paris 627,120 francs destinés au pa:ement du coupon venant à échéance le 30 juin.

{Agenda Americana.)

L'Emprunt du Crédit National SERA CLOS SAMEDI

Les Prançais^qui apprécient les valeurs à lots et se rendent compte de l'utilité du rôle joué par le Crédit National dans la restauration économique du pays, sont intéressés largement à l'émission en cours qui est assurée du plus grand succès. Tout le monde de l'épargne a donné, et cette manifestation dépasse les bornes d'une simple opération financière; aussi, ne saurait-on trop convier les retardataires, ceux qui viennent toujours au dernier moment, de souscrire au plus tôt, car demain sa-, medi, le placement sera irrémédiablement clos. D'après les renseignements qui nous sont parvenus, il y a lieu de remarquer que la majorité des porteurs d'obligations de rémission 1919 ont tenu à participer à la souscription en cours, ils se sont ainsi assuré 12 tirages annuels, un tous les mois, comprenant notamment, un gros lot de 1 million et un de 500,000 francs, lesquels sont payables exempts de tout impôt présent et futur.

A ce propos, il faut aussi signaler que nombreux sont les banquiers et les agents de change qui ont reçu, en même temps que les souscriptions aux obligations nouvelles, des ordres d'achats pour des obligations de la première tranche. En plus de l'attrait de lots aussi nombreux quimportants, chaque année 104 obligations remboursées pour20 millions de francs, l'émission présente se recom-

mande par la fixité de son revenu qui intéresse tous les capitalistes, petits et grands, surtout au moment où l'aggravation de l'impôt sur les valeurs mobilières va entrer en vigueur. Comme on le sait, le paiement des intérêts et le remboursement des obligations en capital, primes et lots, sont effectués nets de tous impôts français présents et futurs..

Une résidence princier^

–<~e.e*t~-

On annonce la mise en vente, le juillet prochain, à la Chambre des notaires de Paris, par le ministère de Mes Courcier et Ader, notaires de la belle propriété de Canappeville, située à 10 kilomètres de Louviers, qui fut la résidence de feu le duc de Polignac et plus anciennement du marquis de Toustain. Ce domaine, qui s'étend sur plusieurs communes, comprend notamment une demeure du dix-huitième siècle, le château des Landes, dont les boiseries anciennes, cheminées et trumeaux de l'époque, ont une grande valeur. Entouré de très beaux bois sur une superficie de plus de 500 hectares, il constitue, avec les trois fermes attenantes, non seulement une agréable propriété de rapport, mais encore un rendez-vous de chasse qui attirera de nombreux amateurs, étant donnée la mise à prix très basse de 530,000 francs. La valeur des bois seule assurerait le succès de la venté.

AGA~É~IIE F~ÇiUSE L'Académie a statué sur l'attribution de plus de quatre-vingts dotations de 25,000 francs de la fondation CognacqJay. Elle fera connaître jeudi prochain les bénéficiaires, ainsi que ceux des prix Lamy.

Elle a attribué à Mgr Augouard, évêque du Congo," le prix Davillier, de 6,000 francs, pour l'œuvre qu'il poursuit en Afrique. trimestrielle de M. Poin-

̃ !La?presidence trimestrielle de M. Poin-

caré'prenant fin' hier, la Compagnie a homme directeur pour le troisième trimestre M. Emile Boutroux et chancelier, M. Henry Bordeaux, en remplacement de M. Jules Cambon.

Avant de quitter le fauteuil de la présidence, M. Poincaré a offert à la Compagnie, au nom de l'auteur, le livre que M. Henry, Bordeaux publie sur Jules Lemaltre et dans lequel le nouvel académicien a condensé l'étude qu'il avait faite de son prédécesseur et qui n'avait pu entrer dans le cadre de son discours de réception.

En fin de séance, l'Académie a nommé mem bres delà commission qui entendra jeudi prochain, en première lecture, les discours que le général Lyautey et Mgr Duchesne prononceront le 8 juillet sous la Coupole, MM. Emile Boutroux, Henry Bordeaux, Frédéric Masson, Hanotaux, Mgr Baudrillart, MM. Ribot, Alfred Capus et Louis Barthou.

La séance de réception du général Lyautey sera présidée par Mgr Duchesne, assisté de M. Emile Boutroux, faisant fonctions de chancelier, et de M. Frédéric Masson, secrétaire perpétuel..

̃( 1". y.: Ch. Dauzats

izeJ^pnSe^IaWIe

DANS LES AMBASSADES

S. Exc. l'ambassadeur des Etats-Unis a donné un déjeuner, hier, en l'honneur du général Peytoh C. March, chef d'état-major de l'armée américaine. Au nombre des invités Le ministre de la guerre, le ministre des pensions de guerre, le maréchal Joffre, le maréchal Foch, le général Berdoulat, gouverneur militaire de Paris, le général Buat, chef d'état-major, le colonel Mott, attaché militaire américain, et le colonel Bethers.

LL. Exc. le comte et la comtesse de Derby donneront ce soir, à l'ambassade de la Grande-Bretagne, un dîner suivi de soirée dansante.

S. Exc. l'ambassadeur d'Italie à Londres et la marquise Imperiali, sont de retour en Angleterre, venant de Rome.

RENSEIGNEMENTS MOf (PAINS S. M. la reine de Roumanie, accompagnée de ses deux dames d'honneur, Mmes Lahovarv et Broopini, et du colonel Radescu, son officier d'ordonnance, est arrivée à Paris hier ,£n..gare; de Lyon, six heures du soir, par l'Orient-Expressi

Elle a été reçue à la descente du train par M. Pierre de Fouquières, directeur du protocole, et le colonel Nodet, représentant le Président de la République.

Accompagnée des princesses Elisabeth et Ilena, ses filles, elle a exprimé au prince Ghyka, ministre de Roumanie en France, et aux membres de la délégation roumaine venus à sa rencontre, son plaisir de se retrouver à Paris.

Puis elle s'est rendue à l'hôtel Ritz en automobile.

-r- Pendant son séjour à Paris, S. M. le roi Alexandre de Grèce a fait remettre à Mme Nelly Martil Scott, infirmière major de l'U. F. F. et titulaire de la Croix de guerre avec cinq citations, la Croix de guerre hellénique. Cette distinction qui, jusqu'ici, n'avait été attribuée qu'aux officiers et soldats combattants, est, pour la première fois, décernée à une femme.

i«ii

MARIAGES

Demain sera célébré, à midi, en la basilique Sainte-Clotilde, le mariage de Mlle Catherine de Robien avec le comte de Heere. Hier a été béni, en la chapelle des Catéchismes de Saint-Philippe du Roule, dans la plus stricte intimité, le mariage du prince de Chimay avec Mlle Gilone Le Veneur de Tillières.

La messe a été célébrée par l'abbé Mugnier. Un lunch a eu lieu ensuite chez la marquise d'Aligre, en son bel hôtel du Faubourg-SaintHonoré..

Le prince et la princesse de Chimay sont partis en automobile, le même jour, pour Chimay (Belgique).

Hier a été célébré, dans la plus stricte intimité, le mariage de Mme Hélène Raoul Simon, fille de M. Ernest Pontzen, ingénieur, officier de la Légion d'honneur, décédé, et de Mme Ernest Pontzen, avec M. Marcel Cahen, ingénieur, chevalier de la Légion d'honneur décoré de la Croix de guerre, fils de M. Albert Cahen, inspecteur général de l'instruction publique et de Mme Albert Cahen.

Les témoins étaient, pour le marié M. Loucheur, député du Nord, ancien ministre pour la mariée M. Léon Auscher, industriel, officier de la Légion d'honneur, son oncle. Au diner offert avant-hier par le marquis et la marquise de Londonderry à leur résidence de Park-Lane, et auquel assistaient LL. MM. le roi et la reine d'Angleterre, on a annoncé la prochain mariage de lady Maureen Stewart, fille de lord et de lady Londonderry, avec le commandant Oliver

Stanley, fils de S. Exc. le comte de Derby, ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris. Primitivement fixé au 25 juin, le mariage du comte Renaud de la Frégeolière avec Mlle René Combe Saint-Macary, ne sera célébré que demain samedi 26 juin à midi, en la chapelle paroissiale de Saint-Honoré d'Eylau. A Napîes vient d'être célébré le mariage de donna Marinella Colonna, fille du prince et de la princesse di Summonte, avec le marquis Capece Minutolo di Bugnano.

Les témoins étaient, pour la mariée don Prospero Colonna et S. Exc. le marquis Guglielmo Imperiali, ambassadeur d'Italie à Londres: pour le marié, le duc de Mirandaet le duc de Tora Imperiali.

DEUIL

Nous rappelons que c'est aujourd'hui qu'auront Heu les obsèques du général Alix dix heures du matin, service religieux à Choisy-le-Roi; trois heures de l'après-midi, inhumation à l'ancien cimetière de Neuillysur-SeiriCj les^honneurs militaires lui seront rendus.

Les funérailles de M. Adolphe Carnot, 'commandeur de la Légion d'honneur ont été célébrées hier, à dix heures, en l'église NotreDame des Champs, en présence d'une assistance considérable.

Le deuil était conduit par ses deux fils le docteur Paul Carnot, médecin à l'hôpital Beaujon; M. Jean Carnot, ingénieur, et ses deux gendres": MM. Henri Perret et Jean Armagnac, chef-adjoint au Sénat; par ses petitsenfants MM. Maurice et Jean Perret, André et Pierre Carnot, et par ses neveux et cousins, au nombre desquels MM. Sadi, 'Ernest et François Carnot, M. Georges Chiris, M. Pierre Cunisset, l'amiral Favereau, le docteur Joseph Pescher, le docteur Félix Tixier, M. Paul Noirot,M. Paul Boucomont, trésoriers-payeurs généraux ;,le commandant Victor Boucomont M. Rohert-David, sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur; le comte Arthur Dupont, M.Marcel Guillemot.

De nombreuses couronnes avaient été envoyées par les' différents groupements auxquels appartenait le défunt.

Dans 1 assistance, on remarquait

Le général Pénelon, représentant le Président de la République; M. L'hopiteau, ministre de la iustice M. Honnorat, ministre de'l'instruction publique; de nombreux sénateurs et députés; MM. Lépine et Laurent, anciens préfets de police.; le professeur Babinski, le docteur Variot, les membres de la commission executive et du comité dé parie ment a de la Seine de l'Alliance républicaine démocratique, accompagnés de M. Mamelet, secrétaire général M. Fallu de la Barrière, fondateur et ancien secrétaire général de l'Alliance républicaine M. Paul lmbert, trésorier du parti républicain démocratique; les représentants des différents groupements qui ont constitué avec l'Alliance républicaine démocratique, le Bloc national républicain, etc. L'inhumation a eu lieu au cimetière du Père-Lachaise, où cinq discours ont été prononcés par M. Deslandres, président de l'Académie des sciences M. Jonnart, président de- 1 'Alliance républicaine démocratique; .M. Lhopiteau, ministre de la justice, au nom du gouvernement; M. Chesneau, directeur de l'Ecole nationale des mines M. Lagnier, au nom de l'Académie d'agriculture, et M. Sené Boudon, au nom de la Société du gaz de Paris. M. Lhopiteau, parlant au nom du gouvernement, retraça la carrière du défunt. Enfin, M. Jonnart, sénateur, président de l'Alliance républicaine démocratique, dit quels services cette Alliance rendit sous la vigoureuse impulsion d'Adolphe Carnot, et rappela le grand rôle patriotique joué par eelui-ci. A neuf heures et demie, hier matin, en l'église Saint-Philippe du Roule, 'avaient lieu les obsèques de'M. Albert Dutey-Harispe. Un vicaire de la paroisse, l'abbé Roux, ami particulier de la famille, a dit la messe, après laquelle le chanoine Soulange-Bodin, curé de Saint-Honorè d'Eylau, a donné l'absoute.

MM. Adrien et Edouard 'Dutey-Harispe, fils du défunt, et ses gendres MM. André Roland-Gosselin et Charles Froger de Mauny, conduisaient le deuil.

Parmi les dames, on notait Mme Albert Dutey-Harispe, sa veuve; Mmes André. Roland-Gosselin et Charles Froger de Mauny, ses filles, et ses belles-filles Mmes Adrien et Edouard Dutey-Harispe.

Dans l'assistance on notait

Générale et baronne de Castelnau, marquis et marquise de Montengrin, comte et comtesse Emmanuel de La Rochefoucauld, marquis et marquise de Galard, comte de Lapparent, Mme V. Ûuruy, comte Martin du Nord, baron et baronne d'Anthouard, comte et comtesse Biver, comtesse Chandon de Brailles, M. Et. Ganderax, M. et Mme Soulange-Bodin, comte et comtesse Marie de Rostang, vicomte et vicomtesse G. Duhesme, comte de Bommeville, Mme Maurice Mareilhacy, comte André de Montalivet, M. Fouques-Duparc, comte et comtesse Gérard de Chamberot,- baron et baronne Berthemy, baronne de Sermet, Mme Gaston de Lestapis, comte et comtesse de Montjou, etc., etc.

Le cercueil. a été déposé dans les caveaux de l'église.

M. Eugène Sartiaux, ingénieur honoraire, chef des services électriques de la Compagnie des chemins de fer du Nord, officier de la Légion d'honneur, a succombé hier, à Paris, à l'âge de soixante-dix ans.

Membre du comité supérieur des installations, délégué aux principales expositions étrangères d'électricité,rapporteur aux congrès internationaux des chemins de fer de Paris en 1889, de Russie en 1892, de Londres en 1894, de Paris en 1900, M. Eugène Sartiaux avait successivement accompli les fonctions de présidenfTdu département de l'Electricité à l'exposition de Saint-Louis en 1904, à l'exposition de Liège en 1905, à l'exposition de Milan en 1906 et à celle de Londres 'en 1908. Secrétaire du conseil de perfectionnement de l'Ecole supérieure d'électricité, maître de conférences à la dite Ecole, il était vice-président de la Société internationale des électriciens. On lui doit des publications diverses, sur les applications de l'électricité, et l'invention de divers appareils électriques appliqués dans l'exploitation des chemins de ter.

Il était le frère de M. Albert Sartiaux, l'éminent ingénieur en chef de l'exploitation du Chemin de fer du Nord.

On nous annonce la mort du docteur Albert Antonelli, oculiste, membre de la Société de médecine et de la Société d'ophtalmologie de Paris, chevalier de la Légion d'honneur, commandeur de la Couronne d'Italie, officier des Saints-Maurice et Lazare, décédé avanthier.

Les obsèques auront lieu demain samedi 26 juin, à onze heures, à l'église de la Trinité, sa paroisse, où l'on se réunira.

L'inhumation aura lieu au cimetière du Père-Lachaise.

Ni fleurs ni couronnes.

Il ne sera pas envoyé de faire-part. Un service de bout de l'an sera célébré demain samedi 26 juin, à dix heures,- en la chapelle du Père-Lachaise, à la mémoire de M. Léon Barbier, le regretté sénateur de la Seine.

On annonce la mort de Mme Lecoq, décédée au Manoir de Hilguy en Plogastel Saint-Germain (Finistère), mère de M. J. Lecoq, assureur conseil à Paris, de M. C. Lecoq, de Mlle Louise Lecoq et de Mme Charles Richou.

Nous apprenons la mort du comte de la Boëssière-Thiennes, ancien volontaire de la guerre, de l'armée belge, décédé au château de Lombrise (Belgique).

Il était le fils du marquis de la BoëssièreThiennes et de la marquise de la BoëssièreThiennes née de Lannoy et avait épousé Mlle Amicie de La Grange, fille de feu le baron Louis de La Grange et de la baronne née Carroll.

On annonce la mort de M. Pierre Deîvincourt, ministre plénipotentiaire, décédé à Paris, à l'âge de cinquante-huit ans. Sérigny.

LES GRANDES VENTES

SUCCESSION GABY DËSUYS

.C'est demain samedi, que s'ouvre, à. la Galerie Georges Petit, l'exposition particulière des magnifiques bijoux laissés par Gaby Deslys, et qui seront vendus le 28 juin, au profit des pauvres de iMarseille, par le ministère de Mcs Henri Baudoin et Raymond Warin, assistés des experts Falkenberg, Robert Linzeler, A. Reinach et Pollack, de Marseille. Dimanche l'exposition se/a publique.

<~t'

BIBLIOTHÈQUE DU COMTE RENÉ DE' BÉARN La vente de cette bibliothèque a commencé hier, à l'Hôtel Drouot, sous la- direction de M" Henri Baudoin, assisté de l'expert Lucien Gougy. La première vacation, a produit 266,720 francs, avec les1 principaleS enchères suivantes

N° 1, Blondel, Architecture françoise, à Paris, 1752-1754, 4 vol. gr. in-fol. veau marb, (Rel. anc.), 8,100 fr, W 3, Du Cerceau (Jacques Androuet). Le Premier (et le second) volume des plus excellents bastiments de France, à Paris, 1576-1579, 2 parties en i vol. in-fol. veau fauve. (Rel. anc.), 6, 100.fr.; 4, Mariette (Jean). L'Architecture françoise, à Paris, chez Jean Mariette, 1727, 3 vol. in-fol, veau marb., dos orné, tr. rouges. (Rel. anc), 5,720 fr. N° q, Chastillon (Claude). Topogrà-' phie françoise, à Paris, 1641, in-fol., vélin blanc, 6,800 fr. N° 10, Chaufourier et Matis. Livre des vues et plans des villes de Bordeaux, Langon, Toulouse, Montauban, gr. in-fol. mar. rouge. (Rel. anc.) 4,050 fr. N° 13, Jardin de Monceau, à Paris, 1779, in-fol. mar. La Vall., 4,000 fr. 14, Laborde. Descrip.tion générale et particulière de la France, à Paris, 1781-1796, 12 tomes en 8 vol. in-fol., demi-rel. mar., 4,900 fr. 24, ManessonMallet (Allain). La Géométrie pratique, à Paris, 1702, 4 vol. in-8, mar. rouge, fiL (Rel. anc.), exemplaire aux armes de Louis. Dauphin, fils de Louis XV 7,000 fr. N° 25, n° Rigaud (Jacques), Recueil des plus belles vues des Palais, iu-folio oblong, mar. rouge (Rel. anc.), 15,500 francs N" 128. Diodore de Sicile, Sept livres des histoires, traduyts de grec en français {par Jacques Amyot), à Paris, 1554, in-folio r'églé, veau fauve (Rel. anc.), exemplaire aux armes év connétable Anne de Montmorency, 24,10c francs.

Valesont.

COURRIER DES THÉÂTRES

THEATRE NATIONAL DE L'OPÉRA. Ren- trées de Mlle Yvonne Gall et de M. Muratore dans Roméo et Juliette.

Après un séjour prolongé en Amérique séjour trop long à notre gré Mlle YvonneGall 'Ct M. Muratore ont reparu, mercredi soir, à l'Opéra, dans les rôles de Juliette et, de Roméo. A ces deux enfants prodigues, le public prodigua ovation sur ovation. Après chaque tableau il les rappela chaleureuse-, ment, souvent même avec enthousiasme. Ces admirables chanteurs possèdent toujours. leurs admirables qualités. Leurs voix d'un si beau métal déjà ont acquis encore de l'ampleur et de la force. Leur succès réciproque a été vraiment considérable. Grande fut' la satisfaction générale de les réentendre côte à côte.

Ce retour parmi nous leur sera profitable. A la suite d'une randonnée internationale de quelque durée, il est toujours excellent même pour des artistes de valeur de revenir au, foyer paternel sucer" un, peu du bon lait,^ maternel. Les mauvaises habitudes se prennent vite. On se néglige en voyage. Les acclamations d'une foule exotique grisent aisément et détournent de la saine route de l'art pur. Les demi-teintes, l'on excellait, l'excellence de naguère. Il est donc salutaire de se revivifier, de temps en temps, aux sources mêmes du bon goût qui se trouvent 't en France. Une fois par an, une petite cure Voici Mlle Yvonne Gall et M. Muratore revenus dans nos murs parisiens, que le divin Orphée soit béni A chaque printemps nou- veau, nous sommes heureux'de fêter le retour des hirondelles avec joie, cette année, nous aurons pu célébrer aussi le. retour des rossignols.

Mais, pourquoi, mercredi que la curiosité est donc un vilain défaut! pojtquoi, « dis-je, a-t-on supprimé le magistral prologue de Roméo et Juliette et commencé seulement l'ouvrage à la Fête chez les Capulets ? Antoine Banès.

Ce soîf

A I' Odéon, à 8 h. 1/2 très précises, répétition générale publique do Maître de son cœur, pièce en trois actes et en pro:e, de M. Paul Raynal. S Distribution °

MM. Vargas, Henry Guize; Pierre Bertin, Simon de Pôran

Mlles Jeanne Briey, Duchesse Alice ,de Rège Mag. André, Blanche Nobis, Une femme de chambre.

Et de le Consentement de Franchie, un acte en prose, de M. Léon Doutsch.

Distribution

MM. Drain, Le vieil Adolphe; Perdoux, Jean Jacques Gaudin, René

Mmes Barsange, La grand'mèro Talour, Francinc Mariai, Denise.

-A A l'Eldorado, à 8 h. 1/4 très précises, première représentation (à bureaux ouverts), de la Goualeuse, drame en 5 actes et 7 tableaux, de MM. Gaston Marot et M. Alevy.

Distribution

Mlle Pai'isys, dans le rôle de la Goualeuse Miles Denyze -Real, Marthe de Boissières Marthe Aubr.y, Marcello Laubier; Yvonne Furscy, Julienne Rachel Hofnian, Adélaïde Pastoureau; Lucienne Boyer. Eglantine Defranoe, Une fille

MM. Pierre Filocliot Alfred Rheims, Maxime de Chambray; Dovai-, Georges Laubier; Paul Robert, Firmin Broustel Dechambre, Clodorair Pastoureau Norville, Le juge d'instruction Bayard, Le commissaire de police; Sagnier, Desrozeaux Durand, Premier agent; Gradelle, Deuxième agent;

M. Jean Peyrièro, Pierre Duchemin et M. Robert Clermont, Baduchard.

Rôdeurs, fllles, agents, femmes, etc.

Au 3° acte, Mlle Parisys chantera toute une série de chansons.

les critiques, soiristes et courriéristes seront reçus au contrôle s# présentation de leur carte.)

A l'Opéra, à 8 h. 1/4, la Damnation de Faust (Mine Germaine Lubin; .MM. Franz, Gresse, Narçon)..Orchestre M.C. Chevillard. A la Comédie-Française, à 8 h. 1/4, Paraître, (MM. Léon Bernard, G. Le Roy, Gh. Granval Mmes Th. Rolb, S. Devoyod, B. Bovy). A l' Opéra- Comique, à 8 heures, laTosca (Mlle Madeleine Mathieu MM. Marny, Jean ̃ Périer). Orchestre M. A. Catherine. Aux Variétés, à 8 fi. 1/2, les Mille et une ` huits (Mmes Andrée Mégard, Dourga, C. Conti; MM. Francen, Duvailes, Footit). AlaPorte-Saint-Martin{~&Qrà.'dl-m), à8 h. 1/2, Montmartre (Mmes Polaire, Marquet, Y. Villeroy, Armand, Raymond; MM. L. Gauthier, Clarins, Praxy). Matinées jeudis, sam. et dim. Au Vaudeville (Gut. 02-09), à 9 heures, Miousic (Marguerite Deval, Signoret et Germaine GalLois Thérèse Dorny, Blanche, Callamaud Mlle Emmy Mag.iani).

Au Gymnase (Gut. 02-65), à 9 heures, Madame Lebureau (Mmes Charlotte Lysès et Germaine Baron; MM. Tréville, Gabin et Alerme).

Au Th. Sarah-Bernhardt, à 8 h. 1/2, l'Etrange aventure.de M.Martin-Péauet (MM. A. Tarride,


Decœur, Chameroy, R. Worms; Mmes Moiéno,M.Va!roohtetMlle B. Fusier).Dim;,mat. A la Oaîté Lyrique, à 8 h. 1/4, la Fille de MadameAngot (Mmes MargueriteCarré, Syril; MM. Girier, Buugê, Gilly; Mlle D. Grey). Au théâtre Antoine (Nord 3G-33), à 8 h. 1/4, l'Admirable Crichton(M..iàémier;M.meG;enia.t, Mme Samary; MM. Pùylagarde, Vallée et Mme Fusier-Gir). 1

Au Palais-Royal (Gut. 02-50), à 8 h. 1/4, Et moi j'te dis quelle t'a fait d' l'œil (Boucher, Ch. Lamy, J. Renouardt, Baron fils, J. Berry, Markea, D. Nobert et Palau). Au Grand Théâtre des Champs-Elysées, à 9 h., Isadora Duncan et l'orchestre Colonne. 1 A la Renaissance (Nord 37-03), à 8, h. 3/4, Chouquelte et son As (l'aue Morly, Renée Sauer, A. de Beaumont,René Bossis, P. Labry). Au Nouvel-Ambigu (Nord 36-61), à 8 h. 3/4, le Cri du cteur '(il .1, Mauloy, Louvigny, F. Barré et JeauWorms; Mmes Germaine Risse, Colliney et L. de Mornand).

Aux Bouffes- Parisiens (Gut. 63-06) à8 h-. 1/2, Phi-Phi (Urban, Alice Bonheur, Alice Cocéa, Norb. Foissy, Lucien Dayle et Serjius). Jeudis, dimanches et fêtes. matinée. A l'Athénée, à 8 h. 1/2, la Belle Aventure (Daynes-Grassot, Rozenberg, Soria, Mosnier et Arnaudy)..

Au Théâtre Michel (Gut. 63-30), à 8 h. 50, la Femme de mon ami ( LeGallo, Ch.Deehamps, et Guyon fils; M. Templey, Hug. Da-itry, Ai. Dornac, avec Ellen Andrée et Aime J. Gheirel). Au Th. de Paris (15, r. Blanche, Gent.38-78), à 8 h. 1/2, Arsène Lupin (And:è Brûlé, .Juliette Clarens, Andrée Pascal, et Paul Escoffler). Matinées jeudis, dimanches et fêtes. Au TA. Edoùard-VII (Louv. 32-60), à 8 h. 3/4, le Loup dans la Bergerie (MHes Maxa, N. Picard; MM. Oudart, M. Laverne; et la danseuse Germaine Salandri).

Au Théâtre Femwa (Tél. El. 29-78), à 9 h., Une faible femme{Umea Falconetti.Li.lian Greuze, Jane Raimond et Jeanne Loury MM. André Luguet, Lucien Baroux et de Guingand). Aux Capucines (Gut. 56-40), à 8 h. 3/4, le Danseur deitfûdame(HarryBaui\JaneDanjou, Andrée Féranne, Cam. Calvat et M. Monthjl; Trévbux, Denières et Koval (Variétés) en re pon). Au Grand-Guignol, à 8 h. 40, les Pervertis, C'est une riche a flaire! Logrmmt d'unjour, La Lanterne (vîmes Daurand, Deraisy, Depresle, Barelly; MM. Paulais, Scipion, Gobet, etc.) At'Apollo (Cent. 72-21), à 8 h. 1/2, laBelle du Far- WesffPolin, Màrfa Dherviily, Emle René, Tirviil.e, Béver, Pré flls, P. Faivre et Simone Jûdic et Aimé Simon-Girard). Au Théâtre des Mathurins, à 8 h. 3/4, Nono (M. Sacha Guitry; Mie Yvonne Printemps; M. Gildès, Hiéronimus Mlle C. Ducarre et Mme Su .a ne Avril).

A la Comédie des Champs-Elysées, à 8 h. 1/2, le Beau rêve (Mme^ J.-M. Fontange.s, Annie Warley, Paiïine Patry; M. Durec). A la Scala (Tel. Nord 35-86), à 8 h. 1/2 l'Eôtel du Lilre-Echanije (MM. Paul Darcy Charpentier et Lurville; Mmes Dherblay et Carton).

Au Trianon-Lyrique (Nord 33-62>, à 8 h. 3/4, Fintje a de la voic (l'auteur, J.-F. Fonson Jane Delmar, Jeanne Véniat, Hélène Dieudonné vlM.Sinoël, Richard, Bender,LeVigan). A la Pie qui chante (Central 25-67), revue Charles Fallot, Aug. Martini, Baumer, Secrétan, Jane Ader).

A la Potinière (Tél. 86-21), à 8 h. 55, Kitty, 3 actes de P.-L. Fler8 (Marie Murville, Alice Coury, Jane Puy; Henry Jullien. Marchai, Farjaux, Jacques Albert, Desty et l'auteur). Au Théâtre Impérial, à 8 h. 1/2, les Nocturnes; Agence de liaison; Deux lits; Ça y est, je le suis I ( PauleRolle,G. Dubosc.Capazza.Grey val, Fernal, Marga, Leriche, Giquet et Y. Sergys). Au Théâtre des Arts (Wag. 86-03), à 8 h.1/2, les liâtes (Mmes Marie Kalff, Pitoeff MM. G. Pitoeff, D'illin, Arvel, Carpentier). A l'Abri, 167, r. MontmartrefTél. Gut.50-15), à;8' h. 1/2, les Nymphes et le Satyre (Jane1 Smile, J. Delèy,' E. Marchand, Rachel Archièrï P. Laurent, la danseuse Yv. Derny). A l'Opéra-Comique..

C'est demain qu'aura lieu, en matinée de gala, au bénéfice de la caisse des retraite et de secours, l'unique représentation de Cosi Fan Tutte ou l'Ecole des Amants, l'un des plus purs chefs-d'œuvre de Mozart. Les personnalités les plus en vue se sont inscrites déjà pour cette matinée, qui s'annonce comme l'un des événements les plus marquants de la saison théâtrale.

Les études musicales de Cosi Fan Tutte ont été dirigées par M. André Messager, qui sera demain au pupitre. Quant à l'interprétation, elle est incomparable avec Mmes Ritter Ciampi, Yallandri, Edmée Favart, MM, Vieuille, Gazette, Audoin.

Aux Variétés.

Les Mille et Une Nuits, le plus merveil, leux spectacle de Paris, seront données en matinei demain samedi et après-demain dimanche, à 2 h. 30, avec la mise en scène de Gémier et toute la brillante interprétation du soir. ̃

La Porte-Saint-Martin a fêté, hier, en matinée, la centième de Montmartre. L'admirable pièce de Pierre Frondaie, dans laqu Ile Polaire a fait une rentré -triomphale à ce théâtre, a retrouvé son inépuisable succès, qui lui assure encore une longue et fructueuse carrière. A côté de Polaire, Louis Gauthier, dans sa création de Pierre Maréchal, se fait toujours chaleureusement applaudir, ainsi que tous ses camarades qui forment une interprétation de tout premier ordre. Samedi et dimanche, matinée.

Au Vaudeville

Comment tous les étrangers qui arrivent à Paris savent-ils que Miousic est le grand Buccès de l'année, la soirée parisienne par excellence? C'est un problème. Aucune pu-

Feuilleton du FIGARO du 25 Juin 1920

La Terre domptée

–~=~ ti)

v •'•

EN REMONTANT LA. COTE

Suite

H 'a son compte, je crois, dit l'homme en noir, et tous deux se penchèrent sur le colosse inanimé qu'ils examinèrent d'un œil critique.

Vous l'avez touché au bon endroit; j' déclara Peter; pour un peu, vous l'auriez envoyé dans l'autre monde? –.11 n'en mourra pas, Dieu en soit loué 1 ̃ Peter regarda avec effarement cet étrange boxeur, qui continua

Je ne suis plus en forme, car je ne pratique plus. Mais voici Coalbrun avec sa voiture; il voudra peut-être vous conduire jusqu'à Peasmarch, madame ?

La femme fut hissée dans la carriole, puis, après une courte délibération sur ce que l'on ferait du vagabond, on se décida à le laisser se ranimer tout seul au bord du sentier.

Tout de même, vous l'avez bien ar(1) Ne peut être reprçduit que par les journaux ayant un contrat avec la Société des Gens de ettres.

blicité ne les sollicite, et cependant, ils savent et dès leur arrivée, ils se font conduire au Vaudeville. Tel est le rayonnement de l'esprit français. Miousic approche de la 175° représentation et, comme au premier soir, Marguprite Doval, Signoret. Germaine Gallois, Thérèse Dorny tiennent leur scènes et se font applaudir. Une de nos meilleure- danseuses, Aille Emmy Magliani, de l'Opêra-Comique, ajoute au spectacle l'attrait de sa grâce et de son talent. Et le corps de ballet, les chœurs et tous les artistes du Vaudeville prolongent le succès de Miousic, qui commence à Cléopâtre (ô Ida Rubinsteia !) et finit à Clemenceau (ô Lloyd George !)

A la Gaîté-Lyrique.

Tous les soirs, à 8 heures, la Fille de Mme Angct. Demain samedi, à 2 heures, matinée de répertoire à prix réduits, Véronique.

ois

Au. Grand Théâtre des Champs-Elysées. Ce soir, encore, à 9 heures, l'orchestre Co'onne, dirigé par M. Gabriel Pierné, jouera pour Mme Isadora Duncan d'admirables passage de César Franck, Berlioz, Richard Wagner. s

Demain samedi, à 3 heures.,et après-demain dimanche, à 3 heures, deux grandes matinées consacrées exclusivement à Richard Wagner, avec Isadora Duncan, Lucienne Bréval, et l'orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire dirigé par M. Philippe Gauberi.

An Nouvel-Ambigu.

Le Tout-Paris se donne rendez-vous à l'Ambigu, désireux d'applaudir la première nouveauté de la saison d'été. La délicieuse comédie Le Cri du Cœur, admirablement interprétée, y triomphe tuus les soirs. La critique a été unanime à constater le succès de cette œuvre, qui, tour à tour, provoque le rire et l'émotion.

fil

Mlle Jacqueline Leclerc remplaçait hier; en matinée, dans la Belle aventure, Mlle Madeleine Soria, qu'une légère indisposition avait écartée de la scène quelques heures. Dans le rôle d'Hélène, qu'elle jouait au pied levé, Mlle Leclerc a montré les plus charmantes qualités de sensibilité. Le public a fait à la jeune artiste le meilleur accueil. Mlle Madeleine Soria a repris son rôle dans la soirée.

Au Théâtre Edouard VII.

La délicieuse pièce le Loup dans la bergerie, qui vient d'atteindre la 50°, ne s-ra plus jouée que jusqu'à dimanche inclus, pour être reprise en septembre.

Aux Capucines.

Ce soir, vendredi, à l'occasion des Drags, soirée de gala le Danseur de Madame, inépuisable succès.

**#

La nouvelle pièce dont les Capueines donneront la semaine prochaine la, première représentation est de M. Fulix Gandera. La Goualeuse, que reprend ce soir l'Eldorado, fut créée le 24 février 1898, au théâtre desbouffes-du-Nord.C'estMme Eugénie Buifet qui jouait le rôle que tient aujourd'hui Mlle Parisys.

Le drame de MM. Marot et Alévy reparut en 1900 sur t'affiche du théâtre de la République, avec Mme Charlotte Barbier, M. Grégoire, actuellement au théâtre Sarah-Bernhardt et" M. Villa, dans le rôle de Fiiochet. La Goualeuse fut ultérieurement représentée sur la scène de l'Ambigu.

Ce drame célèbre eut d innombrables représentations en province et en banlieue. Des deux auteurs, un seul, M. Alévy assistera ce soir à la reprise de son œuvre. M. Marot est mort, en effet, il y a quelques

années.

-w·~·

Au Trlanon-Lyrique.

Dimanche, en matinée, aura lieu la 50° représentation à Paris de Finlje a de la voix et le succès de la pièce de J.-F. Fonson ne fait que grandir.

811

Au Vieux-Colombier, ce soir, dernière représentation de Cromedeyre-le- Vieil. Samedi, dimanche soir, lundi et mardi; quatre dernières du Paquebot Tenacity et du Carrosse du Saint-Sacrement.

Maxime Girard.

SPECTACLES 4 CONCERTS Aujourd'hui:

A fApollo, de 5 à 7 heures, Thé dansant. L'orchestre mondain da Sarrablo, le Weeks Jazz-band de New-York. (Tél. Central ,;d-21.) Au Thé Mistinguett, dans les salo.is du Théâtre de Paris, 15, rue Blanche, de 5 à 7 heures, Thé dansant le plus mondain, le plus chic de Paris.

*•

A l'O'ympia (2 h. 1/2;, à*la Salle Marivaux (2 h.4/3), matinée avec le même spectacle que le soir.

Ce soir

Aux Folies Bergère (Gut. 02-59), à 8 h. 1/4, l'Amour en folie, revue à gd spectacle (Miss Campton, Bach, Uevilder, Florelle, Mitty et Tillio, etc. Les 32 Sun&hines girls. et Agnès Souret, la Plus Belle Femme de France. A l'Olympia (Cal 44-68), à 8 h. 30 Lucy Dereymon, Hawar et Lee, la Belle Saraël, Lula Didana and partner, etc Lotte veut se venger, sketch (LueyPezet, F. Grouillet, etc..) De 5 à 7 heures. Thé-Tanço. Entrée 3 francs. Au Casino de Paris (Cal 86-35), à 8 h.1/2, revue Cach' ton piano! (Dorville, Rose Amy, Paulette Duval, Svoboda, Deltenre, Dréan, Mis-

rangé pour quelqu'un qui ne pratique p,us dit Peter lorsqu'ils furent seuls. Mais c'est dommage vraiment de renoncer à boxer quand on a votre talent 1 Les convenances m'interdisent de me servir de mes poings autrement que pour la défense des faibles je suis un ministre du S 'igaeur.

Un pasteur 1 vous 1 s'écria Peter. Un ministre du Seigneur, répéta l'homme en noir d'un ton austère, et j'appartiens à la confrérie d Ebenezer. J ai été champion de boxe, mais il y a cinq ans, ie Seigneur m'a provoqué et 11 m'a terrassé au premier assaut. Peter poursuivait sa pensée

Un ministre c'est-y pareil à un pasteur ? (init-il par demander.

Autant dire qu'un prêtre de Jéhovah est pareil à un prêtre de Baal fi vous n'avez pas honte, jeune homme! 1 Dites-moi seulement si un ministre c'est aussi bon qu'un pasteur pour causer avec un mourant et lui dire qu'il ira point dans l'Enfer?

Il n'ira pas dans l'Enfer s'il est lavé dans le sang de l'Agneau.

C est ça que je voulais savoir; alors vous pourrez parler de tout ça avec mon pauvre frère, dites?

Un éclair passa dans les yeux du ministre, comme au moment où il avait renversé le vagabond.

Pour sûr que je le puis, cria-t-il avec feu. Pour sûr que je puis retrouver la pièce 'd'argent qui était perdue, pour sûr que je puis sauver la brebis. égarée et la laver dans le sang de l'Agneau.. Tout comme un pasteur? fit Peter inquiet.

"(5~

guettetMa\ly,48 girls et 16 boys de Jackson). A Mangny, Ch.-Elysées (Tél. Elys. 01-89), à 8 h. 1/4, Pif-Paf! (Shirley K-llogg, Boucot, Saint-Granier, Mérindol, les Arnaut, la danseuse Stevens et Renée Fagan et Serjius). A la Cigale ( Tél. Nord 07-60 ), à 8 h. 1/2, Mais oui, madame! revue d'Albert Acremant (Fabris, Panley, Piérade, Germ. André, J. Myro, etp).

Au Concert Mayol (Gut. 68-07), à 8 h. 1/2, le Couvent des caresses, opérette grivoise à grand spectacle. Au 10e tableau, Ja Piscine enchantée (20,000 litres d'e,au). ̃

Aux Ambassadeurs (Champs-Elysées) (Tél. Elysées 43-73), relâche. Demain, première de La Revue.

A l'Alcazar, (TéL Elys. 33-47), Palais de danse Duque à 4 h., Thé-tango à 8 h. 1/2, Grand Bal 2 orchestres Jazz-band; Bowling. A la-Salle Marivaux (Tél. Louv.06-99), a 8 h,1/2, Révélation (Nazimova),; Chariot boxeur 10céan (7e série); Mimi Fritz, Gérardo (danseurs fantaisistes). Orchestre Le Camp de Wallenstei'i (VWcent d'Indy). A la Chaumière, 36, bd dichy (Mare. 07-48), à 8 h. 1/2. les chansonniers Martini, Chepfer, Ferny.Weil, Mévisto, Paco, Marc Hély. Ainsi Choit-il (Claudie de Sivry). Omb. de Brunner. Aux Hooiambules,l,T. Champollion (Quer Latin) (Gob. 42-34), à 9 h., Privas, Hyspa, Cazol, Vallier, De Soutter, Yon Lug, Lauff, Cariés, Mon.âme (Mlles L. Marjac et Dolly). A la Lune, Pousse (Trud. 61-92), à 9 heures, les chansonniers et Phou-Phou, revue avec Gaby Montbreuse, Lina Berny,, Darcilly, Baldés, Clérouc.

A la Boîte à Fursy, 27, Bd des Italiens, à 8 h. 3/4 (Cal 57-44) Fursy, V. Hyspa, P. Marinier, Mauricet, Dahl, Cluny. Avez-vous de la monnaie? (\iarg. Pierry. Manetty, Melville). Au Perchoir (Berg. 37-82), à,9 h., Chiche! revue (Mlles Isab. Fnsier, R. Derns; MM. Balder, Delphin, Sahit-Ober et Vernaud; La plus grande vedette femme, comédie de P. Giafîéri. 4</A%a</or/'a/ace(Tél.Gut.52-03), à8 h.30: Révélation, avec la grande artiste Nazimova; Fatty à lasimique, comique joué par Fatty et le 7° épisode d'Impéria,

Lucy Dereymon à l'Olympia.

Aujourd'hui, à 2 h. 1/2, matinée (Fauteuils: 1, 2, 3 fr.), débuts de Lucy Dereymon; Hawar et Le la belle Saraël, la danseuse d'Havaï Lula, Didana and Part'ner, les Jonas, Togo Benzaï, les 3 Mackwell, OriQntal-

Trio, Bart's-Tiio, les, Baitroi» ftt.lc.^(ft/iv,.4e

Maurice Lupin Latte veut \$% Ufla,f/er;ljj«js et, par Lucy Pôzet, Félix Grouillet et Lucien Wéber. Ure 5 à 7 Thé-Tango (Entrée 3 fr.). Ce soir, on commencera à 8 h. 1/4 précises.

A l'Apollo.

Tous les jours de 5 à 7 heures, Thé-dansant; les deux meilleurs orch'stres, la clientèle la, plus chic.

Aux Ambassadeurs.

Ce soir, relâche pour répétition. Demain samedi, première représentatio i bureaux ouverts la Revue légère, 2 actes, 25 iableaux, de MM. Léo Leièvre et Henri Varna, 150 artistes, 400 costumes, les 12 Sh'rry girls, les 24 ballerines de Bigarelli, la célèbro troupe Van Dainme dans leur pantomime anglaise. Au 16e tableau, les p:us Beiles Femmes de France, grand dèflié sensationnel, et présentation du plus beau garçon de France.

fil

A Marigny.

M. Aibert de Courville est un directeur comme ou e rencontre peu! Après avoir monté Pif-Pafl avec un faste inusité; après avoir rendu à Mariguy sa splendeur d'autrefois, il ne se trouve pas encore satisfait d'un spectacle qui fait courir tout Paris au luxueux music-hall des Champs-Elysées. Pour samedi soir il nous promet une nouvelle version avec de nouveaux sketchs et toute un finale qu'un retard dans les transports de Londres avait empêché dB mettre au point. Demain samedi et dim&nçhe, matinée à 14 he res.

A la Lune Rousse.

Ce soir à 9 heures, première représentation de PhourPhou, revue en 3 tableaux, de Briquet, avec Gaby Montbreuse, Lina Berny, Clairette, Durcilly, etc., et tous les chansonniers. Matinée dimanche à 3 heures. (Tél. Trud. -61-92.)

A Marivaux*

Encore une grande semaine au plus beau cinéma des boulevards, où nous apprécierons le charme la belle artis e Nazimova, dans Révélation, comédie l'ort curieuse, où, la vedrtte cinéuiatOh'raphique se révèle sous un jour plus brilla.it qje jamais Jamais non plus, i-harlie Chaplin n'est paru dans ua lilm plus amusant que ce Charlot boxeur, dont les1 spécialistes ont pu dire qu'il était de tous le moUleur. i,a 7° série de \'Ocea,n, au succès si vif, est plus intéressante encore que les précédentes, et les actualités, curiosités, de même que les voyages à Kabinda et Luzambo, sont passionnément attachants. Au mo ..ent de la grande semaine de danses, le couple qui a remporté au concours le p. us éclatant succès a ètj engagé à Marivaux. On applaudira donc les extraordinaires danseurs fantaisistes, Mimi Fritzscert Gëraixto. lAprèH: l'e itr'acte, l'orchestre symph^nlq;uëj (dirigé- par M. Szyl'er, jouera le Camp de ^Aallenstein », de Vincent d'Indy. .•: ¡

Au Pathé-Palace. 1 1

Le délicieux établissement des boulevards donne, cette semaine, un programme des mieux choisis. C'e,t d'abord une désopilante comédie, jouée par Harold Lloyd, linimitable « Lui et qui a pour titre Un déguisement mal choisi.

Avec les actualités de Pathé-Journal et les dernières nouveautés de Pathé-Revue,

Mi iux qu'aucun prêtre d'Ammon, vous dis-je car je ne laisserai pas son âme;plqyer sous le poils des actes passés,, mais je la baignerai dans la fontaine sanglante. Confiez-moi votre malade, jeune homme, je laverai sa souillure, je le revêtirai du manteau du juste, je le nourrirai avec le pain du salut.

Alors, venez-vous-en avec moi, s'écria Peter ébloui; il m'a demandé de lui amener un pasteur de l'Eglise, c'est vrai; mais j'aime autant avoir affaire à vous, car vous ètes bien le boxeur le plus calé que j'aie jamais vu, Dieu me pardonne

•••

Ce fut ainsi que le Révérend Roger Adis vint exercer son ministère éyangélique à Odiam. Ruben n'avait jamais s voulu frayer'avec les dissidents, qu'il jugeait gens d'une classe inférieure, tout juste bons à être reçus chez un simple tenancier. Aussi vit-il d'un mauvais œil les visites de plus en plus rappr icliées de ce méthodiste, qui se trouvait à Odiam comme chez ,ui. Pourtant, il n'osait pus lui fermer sa porte, étant donné que le Révérmd Adis avait été amené auprès d'Albert par Peter or, Ruben ne traitait pas son gros garçon comme il avait traité ses autres enfants. Celui-ci n'avait ni déshonoré ni trahi OJiam, jusqu'ici du moins; il fallait donc éviter toutes !es provocations qui pouvaient inciter Peter à suivre l'exemple néfaste de ses frères.

Si, grâce aux exhortations du pasteur d'Ebenezer, Albert sentait se fortifier son àme, son corps, au contraire, s'affai-

on donnera le deuxième épisode de GlobeTrolter par amour, A fond de cal&et le Grand prix des tanks, couru à Satory.

EÏQii, en supplément facultatif, un beau drame, interprété par un enfant de cinq ans, le petit Rpger Pineau, les Chères images.

•̃•

Au Gaumont Palace.

Programme du vendredi 25 juin au 1" juillet

Deux grands artistes, Monroë Salisbury et Ruth Clifl'ord, exposent le troublantproblème de l'atavisme dans: le Corsaire, comédie dramatique en deux périodes. Une comédie comique sur les artistes amateurs Une tragédie shakespearienne la Corse pittoresque, film Gaumont, par le cinéma en couleurs naturelles. Les « Eponges », très intéressant, documentaire. Actualités du monde entier. Attractions inédites. Grand orcheste de 60 musiciens, dirigé par P. Fosse.

III

Nazimova, la grande artiste qui interpréta tant de tilms à succès paraîtra, cette semaine, au Mbgador-Palaço, dans Révélation, Une de ses meilleures créations. Fatly à la clinique, joué pa Fatty Arbuckle et sa merveilleuse troupe de comédiens acrobates, complétera, avec le 7e épisode d'Impéria, ce remarquable programme. Dimanche et jeudi matinée à 2 h. 30, et thé dansant de 5 à 7 heures. Location Gut. 52-03.

Le cinéma Demours, 7, rue Demours, présente deux grands films qui sont les clous du spectacle de cette semaine Révélation, grand fi m artistique interprété par la célèbre vedette des Etats-Unis, Nazimova, et Flavie la bohémienne, belle comédie jouée par Edith Rohert. Au programme également, la 7° série de l'Océan et quantité de scènes comiques et-documentaires.

Courrier Musical.

Ce soir:

A la salle des Agriculteurs, à 9 heures, concert donné par Joseph Press, professeur de" violoncelle au Conservatoire de Petrograd, avec le concours de M. Yovanovitch. Billets Salle; B. M. chez MM. Durand et A. Dandelot. (Gut.13-25.)

Mercredi soir, à la salle aveau, Mme Maria Kousnezotf a remporté un triomphe éclatait, émerveillant son nombreux et élégant public par des qualités vocales incomparables. A ses côtés, M. Georges Posémkowsky fit applaudir un timbre exquis de ténor, plein de charme, et M. Yovanovitch retrouva son habituel succès.

Samedi 26, à 9 heures, dernier concert de Maria Kousnezoff (danse etchant espagnols). Billets A la salle, au Bureau Musical. chez M. Durand et M. Daadelot. (Gut. 13-25.)

Une intéressante nouvelle II ne faut jamais désespérer de rien. Au moment où les Parisiennes se demandaient avec anxiété, devant les prix de plus en plus exagérés des robes, s'il ne leur faudrait pas en venir au bourgeron des mécaniciens dont ma plume refusa de tracer le surnom par trop démocratique, une nouvelle vient, tout à la fois, les rassurer et les réjouir. La direction des Trois Quartiers a eu la très heureuse idée de s'attacher la collaboration de Mme Marianne Buzenet qui, désormais, s'occupera de la toilette féminine (robes et manteaux). Marianne Buzenet! Ce nom évoque une féerie de chiffons élégants, radieux, lancés jadis aux courses et dans tous les endroits chics par les plus jolies femmes du monde. Nous retrouverons donc la coupe irréprochable le travail soigné, avec les divers agréments qui nous rendaient cette signature chère entre toutes. A cette bonne, à cette excellente nouvelle, s'ajoute l'avantage de prix abordables, di-

Création

MARIANNE BUZENET 1 Aux Trola Quartiers

saisie mot, presque miraculeux. En ces jours où les robes atteignent ailleurs de telles sommes que, pour la première lois, nos coquetteries entrevoyaient déjà la possibilité, même la nécessité du sacrifice et de la déchéance, Marianne Buzenet réalise un véritable tour de force. Ne parle-t-on pas de robes à 195 francs ? Robes en voile de coton, exquises, vaporeuses, travaillées en lingerie dé jours à la main et de petits plis, auxquels s ajoutent des broderies de perles blanches. Pour mieux en faire comprendre le charme idéal, ontrouveraicile croquis de l'une de ces robes. Elle s'interprète dans tous les coloris à la mode ciel, rose, mauve, citron, qui

mettent, dans les journées ensoleillées des villégiatures estivales, la grâce et l'éclat de fleurs et de fruits.

Et comme, quoi qu'on en dise, le snobisme est, pour plusieurs qui savent élégamment le porter, un travers plutôt gentil, elles seront ravies aussi, les Parisiennes, d'acquérir à bon compte une « griffe » réputée. Rosine.

Salons de robes et manteaux aux « Trois Quartiers ». Entrée particulière, 17, boulevard de la Madeleine.

blissait de jour en jour, et Peter en vint à négliger pour de bon ses. travaux aux champs, car il ne quittait presque plus la chambre de son frère, même lorsque le Révérend se trouvait là. Ruben en avait les nerfs malades de voir sa maison transformée en conventicule de méthodistes, où résonnaient sans cesse des cantiques; malgré les fenêtres fermées, on les entendait jusque sur la lande, et le soir, après le départ d'Adis, Peter les siflait encore dans toute la maison. Pendant ce temps, la ferme prospérait à souhait, et Ruben, qui songeait toujours à ses agrandissements, prit à 'gage deux autres laboureurs la lande se raya de longues bandes brunes, sur lesquelles apparaissaient çà et là quelque fougère récalcitrante, condamnee du reste à être vite arrachée. De son manteau broussailleux Boarzel ne conservait maintenant que les ajoncs et les pins tordus couvrant son sommet. Les regardsde Rubens'arrêtaientde préférence sur cette partie inconquise de la grande lande dans combien de temps encore pourrait-il l'appeler sienne? et puis il y 'avait aussi l'enclave de Grand-Turzel. En songeant à ce qui lui restait à faire, Ruben devenait féroce. Il harcelait, éperonnait ses hommes, les faisant trimer aussi dur qu'il trimait lui-même, si bien nue le soir à l'auberge du Coq ils déclaraient entre deux verres

A-t-il été assez chien le patron aujourd'hui 1

Albert un soir envoya un message à son père, parl'entremise de Peter II m'a chargé de te dire combien que ça l'étonné de voir Boarzel si changé.

TABLEAUX ANCIENS et DECORATIONS Meubles et Objets d'art anciens JEAN CHARPENTIER 76, FAUBOURG SAINT-H0N0RÊ (8°)

e5 Av6mw i~lp!egne

LEPLUefELÉGAiNTr sTOUTPARIeT

AVIS DIVERS

BICHARA, parfumeur syrien, 10, chaussée d'Antin, envoie clro mandat de 22 fr. six échantillons de ses enivrants parfums Nirvana, Yavahoa, Sakountala, Ambre, Chypre, Rose de Syrie.

Nouvelles Fin an ci ères

BOURSE DE PARIS

Paris, le 24 juin 1920.

La livre sterling a remonté de 82 centimes et le dollar de 34. Les valeurs internationales se sont donc raffermies, et l'ensemble du marché a été un peu plus satisfaisant. C'est tout ce que l'on peut dire d'une séance caractérisée par le manque d'affaires. Pas de changements sur nos Rentes. Fonds russes, délaissés.

Fonds étrangers, irréguliers. Le Suédois 3 1/2 1900 recule de 112 à 94.

Fermeté des Etablissements de crédit Lyonnais, 1,605; Banque de Paris, 1,535; Banque Nationale de crédit, 1,078; Union Parisienne, 1,170; roncier Egyptien, 890. Au groupe électrique, le Cairo Electrique s'avance à 248.

Aux transports maritimes, la Transatlantique remonte à 448 les Chargeurs Réunis descendent à 1,630 Est-Asiatique Danois, à 2,900. :;̃ Métallurgiques bien tenues. La Normande de Métallurgie progresse à 414.

Bokanowski, 1,100.

Pétrolifères en reprise Bakou, 3,190. Phosphates Tunisiens, 729; Alsacienne de produits chimiques, 425.

Sud-africaines, légèrement mieux.

MARCHE OFFICIEL DU 24 JUIN 1920 (Terme)

Banque de France Penarroya 1580..

Banque de l'Aigèrie Gafsa 1101

Banq. Nat de Crédit 1018 Hessagerieslliiritim1' 407.. Banquode Paris. 1535 Omnibus 618., Banque Privée 480.. Transatlantique. 448., Banq Transatlantiq0 315 Raffinerie Say 1100 Comptoir Nat. d'Esc. 1&S Brésil 4 0/0 1889 Crédit Fonoier. Italie 3 1/2 0/0 Crédit 4-yonnais 1605 Russie Consol. 4 0/0 34 Crédit Mobilier. 550 Russie 3 0/0 91-94 28 7; Suez. 6250.. 30/01896. 28. Est 50/0-1906. 46. Lyon. 735.. 41'20/009 Midi.. Serbe 40/0. Nord Turc unifié 67 2; Orléans Foncier Egyptien. 890 Métropolitain Nitrates Railways 365 Distribution ButtritiU. 323.. Central MinLig. 401. Téléphones 772 Rio-Tinto. 1730 Thomson 1060 Sucreries d'Egypte 845

f (Comptant)

50/0 1915-1916 «8 20 Midi 3 0/0 296.. 40/01917 7105 3 0/Onouï.1 282 40/01918 7170 Argentin 1907 740.. 3 0/0 57 30 1911 130 50 6 6/0 Am-1020 lib. 10155 Egypte unifiée 130.. non lib. lib 10170 Japonais 4 0/0 85 Obi Crédit Natiovl 494 50 191 3 Bois. 860.. Ville de Paris 1865 527 Serbe 5 0/0 1871 325 Andalous 1875 Nord-Espaqne. 580 1919 448.. Obi. Nord-Esp», 1". 545.. Cr'.F.AIg.-Tun.,t.p. 795.. Saragosse 615. Banque Paysrlu Nord 660.. Briansk (ord.) 250.. Banques dePpoïinca NapMe 500 Communales 1899 280 Prowodiik 1906.. 306 Eaux de Vichy 1040 1912.. 160 Aciéries M îriie 1625 Foncières 1917 295 HHériis Paris- Outraau 1400 Est 3 0/0 317 50 Dyle ot Bac3hn. 476.. nouv 284.. Commontry-Fouro'i. 2500 Nord 5 0/0 400.. Hairaise d'E.iorçia elitlr.' 0/0 315 Boleo. 030 Orléans 3 0/0 316 Bergougnan 1550 mm 280 25 «o tbird.. 470.. Ouest 3 0/0 293 75 Trafileries du Hivre 215.. riouv 283 50 Tabacs P'Ilipoiies. 2651 Lyon fusion 298 75 Suer. Egypte(pirts). 1495 nou. 288 Est-asiat. Danois.. 2900

MARCHE EN BANQUE

(Terme)

Cakou 3H'C.. Mount Elliott 80 25 Baoutchoucs. '95 ·~ Mozambique. 53 Cape Copper. 62 North Caucasian. 75.. Chartered. 37 Padang. 364.. Crown Mines. 101 50 PhosphatesTunisiens 729 De 8eors 961 Phine. 662.. EsstRand. 16 RandMines. 11450 Goldfielde, 62 Shansi. 6225 Jagersfoatein. 192.. Spassky. 54 25 Lena. 41 ~O Tanganyika M Lianosoff 493.. Tharsis. 153 Malacca. 214 Tobacco (Oriental). 639 Mexican E09Ie(ord.) ?0- Tr3nsvaal Land. M Mexico Mines 244.. Utah Copper, 798 Montecatini. 135

(Comptant)

Ba)ia. 360.. mo')aco(5'). 869 Co)omMa. 2900.. RoyatOutoh.27700.. Grosnyi(ord.).2830 1/10' 2790.. Maltroff. 460.. SheH. 439.. ModderfonteinB. 278

Le nouveau champ de Ddoze surtout est magnifique, qu'il m'a dit.

Malgré les yeux supplia,nts de Peter, Ruben ne réponditrien mais il était flatté au fond, et son cœur s'amollit à l'égard de l'enfant prodigue qui reconnaissait enfin la splendeur d'Odiam'trahi par lui naguère. Ruben se promit de monter voir « son garçon » comme il l'appelait toujours malgré les trente-sept ans bien sonnés d'Albert, et si le coupable se montrait humble et pénitent, eh bien, il lui pardonnerait avant sa mort. Ce même soir donc, Ruben se dirigea vers la chambre de son fils malade: un bruit de voix, dont une particulièrement forte, l'accueillit sur le seuil et Ruben devina que « ce damné méthodiste » se trouvait encore là. Ouvrant la porte, il plongea ses regards à l'intérieur et voici ce qu'il -vit Albert, presque assis sur son lit, -croisait ses mains décharnées pareilles à des griffes, dans l'attitude de la prière; ses yeux paraissaient étrangement protubérants au-dessus de .ses joues creuses, à la peau collée sur les os. Peter était à genoux à côté de lui, paupières baissées, mains jointes comme un enfant qui prie; au pied du lit se tenait le Révérend Adis, le visage contracté de ferveur, les bras gesticulant comme dans un assaut de boxe, en dépit de ses efforts pour leur donner une attitude de pieuse émotion. Tous trois, sans voir Ruben, entonnèrent un cantique La Vie est au fond de la source sanglante, La Paix se trouve dans le sang de l'Agneau. Un long frisson de dégoût parcourut la chair de Ruben. Ce spectacle le suffoquait d'horreur; comment de pareilles

PEINT,S -LES PI.US '1~ED'ITS

e- i w o

11 t ine PARIS

ain

Bulletin du Livre NOUVEAUTÉS

O Aux Éditions de la Nouvelle Revue Française j Gboroes D0hambl L'Œuvre des Athlètes. 7 f. S0. P. Dbied LA Rochelle Fond de Cantine. 8 f. JULES Romains Cromedeyre le Vieil. 6 f. 75. B^to Nouvelle Librairie Nationale Louis Dimier Souvenirs d'action publique et d'Université. 7 f.

Cl Chez Plon

Constantin Photiadès La Victoire des Alliés en Orient. 7 f. 50.

Henri LAVEDAN, de l'Académie française .-Le chemin du Salut. Irène Olette. Roman. 9 f. Henri Bordeadx, de l'Académie française Jules Lemaitre. 7 f.

Avesnes L'lie Heureuse. Roman. 7 f. 50. t, j RÉIMPRESSIONS

œ A la Nouvelle Librairie Nationale J. Lepain et J. Granville Les Méthodes modernes en Affaires. In-8°; 118 figures. 7* mille. 15 f. CHARLES Maorras Enquête sur la Monarchie. In-16 deLIV-868 pages. 140 mille. 8 f.

MARCHÉ DES CHANGES

(COURS MOYENS)

Londres 47 49 1/2 Espagne. 200 3/4 Portugal Mew-Yorkli97 | Finlande 58 Prague.. 29 Allemagne 32 i/2 Grèce Roumanii 29 1/4 Argentine 510 Hollande 428 1/2 i Suéde. 265 Belgique 104 3/4 Italie. 74 l/4|Suisse.. 218. Danemark 197 Norvège. [Vienne.. 8 3/4

INFORMATIONS FINANCIÈRES BILAN DE LA BANQUE DE FRANCE. Situation du 17 au 2ï juin 1920

EN MILLIERS DE FRANCS

n (Encaisse 3.609.591 + 320 Or ( A l'étranger 1.978.278 » Il Argent 240.859 + 283 Avoir en compte à la t-é-

sorerie des États-Unis. 207.200 » Disponibilités et avoir à

l'Hraiiçer 652.465 9.743,. Portefeuille. 1.786.000 -t- 59.1)97 E.lets proroges 522.887 4.308 Avances sur titres 1.847.271 -f 8.186 Avances permanentes à

rat.it 200.000 » Avances nouvelles à l'Etat 26.000.000 » Bonsdu Trésor français es-

comptés pour avances de

l'Etat à des gouverne-

ments étriagers .3.865.000 » Compte d'amortissement. 859.125 + 2.693 Compte annexe d'intérêts

du Compte amortissement 2.554 » billets en circulation 37.543.90i –298.607 Comptecourant du Trésor. 75.047 + 24.842 Comptes courants particu-

lisrs ̃. 3.578.016 + 121.119 Bénéflcesbrutsdes escomp-

tes et intérêts divers de i lasemaine. 3.437

BUSINESS COLLEGE Tout le monde se plaît à reconnaître que nos alliés américains possèdent, à un degré élevé, le sens pratique des affaires on attribue leurs succès à la pratique qu'ils reçoivent dans les Business College (collèges d'affaires) qui existent en grand nombre aux Etats-Unis.

Il existe à Paris un Business College aussi bien organisé que ceux d'Amérique C'est une Ecole française, véritable maison de commerce et qui est unique en son genre; son installation comprend magasins avec marchandises, comptoirs, tribunes, caisses à espèces, machines à écrire, à sténographier, à calculer, à reproduire, etc. Rien n'a été négligé pour initier les élèves à la pratique des affaires, à ses coutumes et à ses usages, en un mot pour les mettre à môme, en peu de temps, d'occuper une Situation d'Avenir comme représentant, voyageur, directeur commercial, comptable, secrétaire, sténodactylo, correspondancier, etc.

Cet établissement modèle, vous l'avez deviné, c'est l'Ecole Pigier, la première Ecole Pratique de Commerce fondée en France on 1850, qui prépare les jeunes gens, les jeunes filles et les adultes à toutes les situations commerciales, financières ou administratives, rapidement, et à peu de frais, sur place, 53, rue de Hivoli; boulevard Poissonnière, 19, et rue de Rennes, 147, Paris, le jour et le soir, ou par correspondance, chez soi, sans déplacement.

Ne décidez rien avant d'avoir demandé le programme de l'Ecole Pigier, 53, rue de Rivoli, à Paris, qui a offert 13,625 emplois à ses élèves en 1919.

XjIIO ^.jA.JL fFLX^EX

Général SARRAIL I |Qe

n(~~

MON COMMANDEMENT EN CRIENT

(1916-1917)

Ce sera le livre de tous les anciens de Salonique. (Flammarion, éditeur, un fort volume, 7 fr. 75).

choses pouvaient-elles se passer dans sa maison ? Il sortit en refermant la porte avec bruit derrière lui ses sentiments de pitié s'étaient évanouis, lui laissant au cœur une humiliation amère et rageuse.

Le cantique, interrompu un instant par le claquement de la porte, reprit de plus belle, lancé par la voix tonitruante du ministre d'Ebenezer

Mon âme lavée est devenue blanche,

Elle est sauvée, elle est sauvée

Un matin, dans les premiers jours de mai, Peter accourut sur la lande où travaillait son père pour lui annoncer qu'Albert venait de mourir. Ruben se sentit un peu embarrassé et en même temps soulagé

Sa mort a été calme, j'espère ? ° dit-il. Oh oui, répondit Peter,'il a été soutenu par les mérites de Jésus. Ruben sursauta.

Oui, sa mort a été belle son âme lavée du péché est devenue blanche comme la laine. Il était le fils prodigue revenu chez son père, la pièce d'argent du Seigneur perdue et retrouvée, pour sûr.

Et cette espèce d'homme noir n'était pas là, je présume ?

Non, mais je veux aller le chercher tout, de suite.

Sheila Kaye-Smith.

Traduit et adapté de l'anglais par Ch. RENÉGUY. (4 suivre.)


Réunions, Cours et Conférences

LA COLLINE INSPIRÉE

Au milieu du plateau lorrain s'élève un sommet fameux, un centre national et religieux des populations de la Gaule-Belgique, du duché de Lorraine et de la Lorraine devenue francaise. M. Maurice Barrés l'a célébré sous le'nom de « la Colline inspirée ». En 1874, quarante mille Lorrains y avaient inauguré une plaque de marbre brisée avec cette inscription, en patois lorrain « Cn'on po tojo » « Ce n'est pas pour toujours ». C'était le symbole de Metz arraché à la France. Hier, 24 juin, la Lorraine s'est réunie de nouveau sur la Colline inspirée et, en présence, des évêques et des députés, deux agrafes d'or ont réuni les fragments de la plaque brisée. M. Maurice Barrès a prononcé un émouvant discours.

Aujourd'hui

L'organisation future des grandes entreprises publiques la régie intéressée » (M. Noblemaire), 8 h. 1/2 du soir, salle des Conférences de la Démocratie, 28, boulevard Raspail.

Séance de la Société des Ingénieurs civils de France, à 8 h. 1/2 précises, 19, rue Blanche.

M -I%T ffl IR: C:.41 FM -ÊL INSECTA, 87, rue Saint-Lazare, envoie à domicile ses équipes pour détruire avec l'INSECTOL, à base de chloropicrine, tous insectes nuisibles papillons (mites), mouches, punaises, charançons, etc., et traite "dans son usine fourrures, tapis, lainages, literie attaqués par les vers.

Procédé scientifique certain.

LLA MAGNETO. est la Mère

LAVALETTE.àes lvtagnétos

A VALETTE des Magnétoa

'LIC~L7l~UR~ t-

9 l~

7 À 1 ·

r ~·~ t v r

lia Vie Spotfth/e Aujour,djhui, à 2 heures, Courses à Auteuil. <" Gagnants du Figaro

Pria; du Rendex-Vous Croiselles; Siller. Prix du Défilé Biskra; Skeemer.

Prix des Drags Troytown Héros XII.

Prix, Sagan King Frusquin Bus.

· Prix de Bretagne La Revanche II; Great Sister.

Prix Stuart Captain John Ma Beauté.

COURSES AU BOIS DE BOULOGNE

assistance très brillante, si brillante même qu'elle continue à attirer les pickpockets mais les jours de .semaine, il faut croire que ce sont les « prix à réclamer » qui travaillent, car ils se sont encore fait prendre. La police a dit les protéger, la foule voulait les lyncher.

Comme sport cela a été parfait.

̃'̃ Les vieux chevaux avaient à leur disposition l'épreuve la plus richement dotée, le prix Seymour. Veni Vici a vaincu l'invincible Caroly. Celui-ci n'est pas aussi bien armé que son rival pour la lutte. A un moment, on a cru qu'il allait prendre l'avantage, mais devant la courageuse résistance du cheval de M. Eknayan, il s'est effondré, laissant à Arbois le soin de livrer le dernier assaut. Arbois, qui avait un avantage de quatre livres, ,fest. courageusement employé, mais Veni Vici n'est pas uiî lâcheur et il a gardé l'avantage. »

Les pouliches de trois ans avaient ensuite les honneurs du programme. La seconde et i la troisième du prix de Diane se sont présentées au pateau. L'nne à mal couru, l'autre a dû se contenter d'un accessit. Heureusément pour les partisans de la casaque or,angs, il y avait un second représentant, Lasarte, qui, jugée indigne de disputer le Derby de son sexe, s'est chargée de prouver qu'elle ne méritait pas cet abandon. Phyllis, Tic Tac et Lespedeza ont couru honorablement. ̃ ̃

.l*e prix de. Rocquencourt, réservé aux (i jeunes n'ayant pas été heureux dans les poules et dans les derbys,, est revenu à Pleurs. Il le méritait, car il avait mieux figuré que iÇagreus, mais celui-ci compte des partions très convaincus. Il est si Réduisant! Pleurs, en tout cas, l'a battu très régulièrement, après avoir fait son train lui-même. Je ne vois aucune excuse à invoquer en faveur de Zagreus.

l Le handicap est revenu à Lady Isle, qui a gagné comme Veni Vici, comme Pleurs, qui défendaient les mêmes intérêts, en conservant la tête d'un bout à l'autre du parcours.

Peu de chose à dire sur les deux prix à réclamer.

Mime a retrouvé un peu de son ancienne qualité et Mrs Tittle Mouse a profité du duel engagé entre Gabie et La Somnambule. Prix du Pré-Catelan (5,000 fr., 2,000 mètres). 1, Mime, à M. Aimé Moulin (M.Mac Gee) 2, Chevron, à M. Jean Cerf (G. Martin) (2 longueurs, 6 longueurs).

Non placés Corbulon, Sandown Park, Spirt II. 'Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 31 ir. 50. Placés Mime, 19 francs; Chevron, 20 francs. Prix de la Muelle (5,000 fr., 2,000 m.). 1, Mrs .Tittle Mouse, au baron E. de Rothschild (M Mac Gee); 2, Carrure, à M. Albert Delattre (J.'Lamoure) (3/4 de longueur, 1 longueur).. Non placés Testri, La Somnambule, Gabie,

Sacrifice..

pari mutuel à 10 francs Gagnant, 44 fr. 50. Placés Mrs Tittle Mouse, 21 francs Carrure, 27 fr. 50.

Prix de Rocquencourl (15,000 francs, 2,400 m.). 1, Pleurs, à M. A. Eknayan (G. Garner) (3/i de longueur).

Non plac.es Zagreus, Titanite.

Pari mutuel à 10.fr. Gagnant, 30 fr. 50. ̃ Prix de Mallerel (30,000 francs, 2,000 mètres). 1, Lasarte, à M. Marcel Boussac (A. Sharpe); 2,'Take a Step, à M. James Hennessy (J. Jennings) 3, Phyllis, à M. A. Eknayan (A. \Yoodlana) il longueur,tête).

Non placés Tic Tac, Chaîne d'Or, Pétale, Lespedeza, Belles Manières, Améthyste, La Brume, Zilpa.

Pari mutuel a 10 francs Gagnant, Ecurie M. Boussac, 39 fr. 50. Placés Lasarte, 85 francs Take a Step, 26 fr. 50 Phyllis, 35 fr. 50. Prix Seymoiir (40,000 francs, 3,800 mètres). 1, Veni Vici, à M. A. Eknayan (G. <Jarner) 2, Arbois à M. Edmond Kàhn (A. Sharpe) (tête, 2 longueurs).

N'OUBLIEZ PAS DE COMMANDER g^

====== POUR DIMANCHE ===±= VilëZ

CIRQUE D'HIVER PALAIS DU CINÉMA. Bd du Temple DIRECTION S. SANDBERG L Location par téléphone Roquette 12-25

Non placés Caroly, Anvin, Rosolin.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 23 fr. 50.' Placés Veni Vici, 14 francs; Arbois, 23 fr. 50: Prix de Saint-Germain (8,000 francs, 2,000 mètres). 1, Lady Isle, à M. A. Eknayan (C. Bouillon); 2,, 'Esnes, à M. Jean Stem '(A. Sharpe)(l/2 longueur, 1 longueur). Non placés Silistria, Erynnie, Sibylline, Zorobabel, Bluette.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 121 fr. 50. Placés Lady Isle, 34 francs; Esnes, 27 francs. Lebasi.

LAWN-TENNIS

Les Championnats du monde. Les championnats d'Angleterre, qui sont les championnats du monde sur courts de gazon, se disputent cette semaine à Wimbleton. Trois grosses surprises dans le simple, les défaites de W. M. Johnston, l'étoile du team américain, de A. Gobert (champion de France), et de Max Decugis (championdu monde sur terre battue). Les deux pre- mières journées ont été désastreuses pour nos représentants. Principaux résultats J. C. Parke (Irlande) b. W. M. Johnston,(EtatsUnis), 7-5,2-6, 6-2, 8-6; Schimidzu (Japon), b.. A. Gobert (France), 6-4, 10-8, 4-6,2-6,6-4; A. ,S. Drew (Angleterre), b. Max Decugis (France); Mrs G. Patterson et Mlle Lenglen b. H. Roger Barrett' et miss Lance; 6-2, 7-0; C, S. Garland (Etats-Unis), b. C. L. Winslow (Afrique du Sud),

GOLF

Le Championnat de France féminin. Le championnat de France, réservé aux dames, se joue sur les links du Golf-Club du Touquet. Mlle de Bellet, qui vient de remporter le championnat du Golf-Club de Paris, a été battue au 17" trou, par miss Cecil Leitch, détentrice du titre. Voici le résultat des quarts de. finale

Miss Cecil Leitch b. Mlle de Bellet par 3 trous d'avance et 1 à jouer; miss Lebett b. Mme Fleming, 6 et 5; miss Hollins b. miss Batin, 3 et 2; miss Caverley b. miss Macintyre, 7 et 6. Le Championnat d'Angleterre. Dans les épreuves de qualification pour le Championnat d'Angleterre, ouvert aux amateurs .et aux professionnels, se sont qualifiés A Burhill James Braid, 69; Jean Gassiat, E. Lafltte, M. Dange, 75. A Saint-Gebrgé¥Hill Abe Mitchell,. 68 W. Hagen. (Etats-Unis), 76- et J. Barnes (E.-U.), 85. · LES ARMES

L'Escrime à l'Ecole polytechnique. Aujourd'hui, à deux heures et demie, à l'Ecole polytechnique, se déroulera une belle fête, d'escrime sous la présidence du général1;' Fillouéau.

De nombreuses salles d'armes de Paris et des environs y seront représentées., Au cours de la séance .se disputeront les mâtches Buchàrd-Liotel (challenge Bouchacourt) et de Craecker-Delevoye.

Les assauts seront dirigés par le maître. Piqueriral, professeur de l'Ecole.

LES REVUES

Comœdia illustré de juin est paru. L'abondance et la richesse des illustrations, la grande variété des chroniques contribuent à l'intérêt de ce remarquable numéro particulièrement vivant. Des dessins et esquisses de Bakst, de Dresa, illustrent le compte rendu à' Antoine et Cléopâtre, des maquettes originales de Maurice Denis, celui de la Légende de Saint Christophe. Jean.Dula.c. commente en'de spirituels croquis les Fourberies de Scapin et Cromedej/re-le- Vieil au VieuxColombier. Maurice de Waleffe observe la Bataille théâtrale, Jean Bernier traite de la Musique, Claude-Roger Marx des Arts, Louis Delluc du Cinéma, Sébastien Voirol des Livres, Léon Moussinac, Jean Manégat, Marcel Hervieu, Paul l'Evesque signent la critique des derniers spectacles de la Comédie-Française, de l'Odéon, du Théâtre des Arts, du 'théâtre Antoine, etc.

Enfin, la Chronique féminine de Vanina offre le plus vif intérêt auquel viennent s'ajouter les élégances deThamar Earsavina, Marthe Régnier et celles de Mmes Géniat et Mérane dans l'Admirable Chricton. Ce magnifique numéro est vendu 5 francs. Petites Annonces PROGRAMME DES SPECTACLES

ALBERT-I". S h. 1/2. Les deux Cornettes. AMBIGU. 8 h. 1/2,. Le Cri du cœur. ANTOINE. 8 h. i/i. L'Admirable Crichton. APOLLO. 0 h. 0/0. Soirée, dansante. ARTS. 8 h. 0/0. Les Ratés.

ATHENEE. 8 h. 1/2. La Belle Aventure. BOUFFES-PARISIENS. 8 h. 3/4. Phi-Phi. CAPUCINES. 8 h. 3/4.- Le Danseur de Madame. CHAMPS-ELYSEES. 9 h. Isadora Duncan. CHATELET. Clôture annuelle.

CLUNY. 8 h. 0/0. Les Surprises d'une nuit d'amour.

COMEDIK-FRANÇAISE. 8 li. 1/4. Paraître. COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES. 8 h. 1/2. Le Beau rêve.

DEJAZET. 8 h. 1/2. Les Femm.es collantes. EDOUARD-VII. 8 h. 1/2. -»• Le Loup dans la

Bergerie..

ELDORADO. 8 h. 1/4. La Goualeuse. FEMINA. 9 h. 0/0. Une faible Femme. GAITE. 8 h. 1/4. La Fille de Mme Angot. GRAND-GUIGNOL. 8 h. 40. Les Pervertis; C'est -une riche affaire; Logement d'un jour; la Lanterne. ,̃̃̃ GYMNASE. 9 h. 0/0. Madame Lebureau. IMPERIAL; 8 h. 1/2. Les Nocturnes Agence de liaison Deux lits Ça y est, je le suis MATHURINS. 8 h. 3/4. Nono.

A céder VINS EN GROS.

Vieille maison. 100.000 fr. net. Belle cave. Il faut 250,000 francs pour traiter. I S'adresser à INTER-NEGOCE, H, FORAT, directeur, 70, boulevard Magenta, Paris.

AU mm DE en Périeord, un des plus

A VENDRE en Périgord, un des plus

VtnUnt beaux CHATEAUX HIS-

TORIQUES de France. Domaine de 150 hectares. Grande culture. Très beau climat. Chasse. 600,000 francs.

AlirftinDi!' très beau domaine environs VtnUnt de Bordeaux. CHATEAU XVIIIe SIECLE, luxueusement meuble. Grand parc. 550,000 francs.

Ecr. à M. Imbert, 55, av. des Champs-Elysées.

iILLEOEfiffil de MONTMARTRE

23,tmFaMKtHE,PA<)!,M<.ht.,t

OCCASIONS MOBILIERS! ET OBJETS D'ART PAR MILLIERS H I LUXUEUX et SIMPLES B I VENDUS au 1/4 DE LEUR VALEUR H 1 PROVENANT de TENTES JUDICIAIRES. SAISIES, SÉQUESTRES ̃ Bons de la Défense acceptés en paiement H L Expéditions rapides enprovince

;.• SUCCÈS MONDIAL, -y PLUS de MILLE REPRÉSENTATIONS à LONDRES, NEW-YORK, PARIS L'EXPEDITION SHACKLETON AU POLE SUD

le ifttsml mebveilletjx cO3VE3vrE3NTTÉ pae' M. viCtor MARCEL i La vie de quelques audacieux dans les laces du Pôie Sud mais cette vie filmée au jour le jour, parmi les affres et les traîtrises des régions inexplorées, remplies d'autant de dangers que de merveilles, l'Expédition Shackleton est un succès incontestable (J.-L. Croze, Comœdia).

MICHEL. 8 h. 50. La Femme de màriami. ODEON. 8 h. 1/2. Le Maitre de son cœur le Consentement de Francine.

OPERA. 8 h. 1/4. -La Damnation de Faust. OPERA-COMIQUE. 8 h. 1/2. -La Tosca.- PALAIS-ROYAL. h. 1/2. Et moi, f te dis qu'elle t'a t'ait de l'œil. »

PIE QUI CHANTE. 8 h. 1/2. Scie-Scie, revue. PORTP>S'-MARTIN. 8 h. 1/4. Montmartre. POT1NIERE. 8 h. 55. Ifitty.

RENAISSANCE. 8 h. 3/4. Chou(luette et son As. SARAH-BERNHARDT. 8 h. 1/2. L'Etrange' aventure de M. Marlin-Pèquet.

SCALA. 8 h. 1/2. L'Hôtel du Libre-Échange. TH. DE PARIS. 8 h. 1/2. Arsène Lupin. TH. desBOULEVARDS (r. Le Pelètier).– 8 h. 1/2. Un anrès-mUli d'amour; Le Pâté de lapin. TRIANON. 8 h. 3/4. Fintje a de la voix.. VARIETES. 8 h. 1/2. Les Mille et une Nuits: VAUDEVILLE. 9 h. 0/0. Miousic. ;.̃̃ VIEUX-COLOMBIER. –8 h. 1/4. Cromedeyre-"le-Vieil.

A MARIGNY. 8. h. 1/2.-Pif! Paf! revue.. LACÏGALE, à 8 h. 1/2, Mais oui, madame<(Fa.h\<yp APOLLO, de 5 à 7, Thé dansant (Sarrablo et Jqffil PATHÉ PALACE, 32, bd Italiens.^ les j"2 à 11 h'. T 'A A Q TQ (Jardin de la Dansé), iiarry Pilcer's Li UAolO Dancing De 9 h. ,30 à minuit 30.

PAT TQT7I7 Dancing Clu'b, 5, rue du Coliséè,

C('LI~~1[t Dancirig h. et de 5, h. 1/2 à niin.l~2

fl A TT\fAl\TT_pAUcE!8h:l/4,ie Co^aïrë,

GA r.J 11~V1V l'PAL~cs' 8 h:1 j4, Le Corsaïr·é;

UAUIVIUIM X- La Corse pittoresque, etc.

M A VT TTVfnPD Le Meilleur programme. lVlAÀ iiil\ UUjIl'Lë Meilleur orchestre.

1\TT? FYP A ATA r- àesMartyrs. (Tél. O<" 40-65;)

i~IEI)RANOgh î/4. Niat.j eud.,sarn.,dim.fèt.

lVl-Cil/ilAlNU 8»l/4.Mat.jeud.,sam.,dim,fét:

CINEDEMOURS',7,'Ai)eTOOMro.T.lsj.,2i'l/4-8l'i/2> AVIS MONDAINS*

Déplacements et Villégiatures

des Abonnés du « Figaro >

S. A. R. Mme la duchesse de Vendôme, à Chanionix. M. Raoul Boilleau, à Vichy; Mme Charles Boudin, à Nogent-sur-Marne.

M. Andçé Chastanier, à Rosières-en-Santerre Mme Raimond Cicile, au Havre.

Mme la baronne Double de Saint-Lambert, à Marseille; M. Dranem, au Cap d'Antibes; M. Charles Dupuis, aux Ageux. ï,. COIVPSSAIRES-PRISEURS

VENTES AUX ENCHERES PUBLIQUES

OBJETS D'ART

ANCIENS ET MODERNES

Faïences et Porcelaines

BRONZES ET VERRES D'ART MODERNE Sculptures Bronzes d'ameublement

SIEGES et MEUBLES Anciens et Modernes Lit de repos Tapisserie de tëeauvais

du temps de la Régence.

Vente apr. décès, Hot.Dkouot, s.2,30-juin..E'<Ep.29. Requête M. Lecouturier, admïhr judiciaire. M« Léon André, Mo F. Lair-Dubreuil, com.-p>\r. do Téhéran, 2G | com.-prjs., r. Favàrt, 6, M. M. Paulme, expert, M. G. Lasquin, expert, ̃ 10, rue Chauchat. I fi,rueGrange-Batelière. OBJETS D'ART D'EXTRÊME-OlîlENT Céramique de la Chine et du Japon LAQUES DES 18= ET 19e SIECLES

Pierres dures Ivoires Bronzes Etoffes Vitrines

Faïences de la Perse

OBJETS D'ART EUROPEENS

Argenterie, etc,

Vente Hôr, Drouot, s10 8, 29 et 30juin. Expon28. Me F. Lair-Dubreuil, Me Le Ricque, com.-pris., r. Favart, 6. I com.-p1', r.duRocher'51. Expert M. André Portier, rue Chauchat, 24. OFFICIERS MINISTERIELS

Maison ̃pdTT » TTOÇiy A,1\T\T 113, et rue de

angle d ATTS(11,[hNn,T 113, et rue de

angleD IlAUoûMAJN^ Mirômesnil, 56

Cont.751m68. Roy. br. 92,860 fr. M, à p. l,2oo,ooof. f. Adj. Ch. not., 20. juillet, S'adr. notaire Cherrier, Laverne et Cottenet, 25, b. B»er-Nduvelte,dép.ench. Vente sur surenchère, au Palais, à Paris, jeudj' IPS MAISONS de RAPPORT A PARIS 11 et 11 bis> RUE BOISSY-D'ANGLAS Cont. 347 m. 86 c. et 455 m. 12 c. envir. Rev. brut 67,8oo fr. Mise à prix 1,983,334 francs. S'adresser à Mcs Lestiboudois, Fromageot, Marcilhacy et Sédillon, avoués à Paris, et Delorme, notaire à Paris

Maison T) T\n PT^ATMC1^ 59.C"208m30.R.

Maison R,DU RE71NNES 59.cco~~8m30,R. l~).:

àParis Il.lM llCjl\i\-Jio b.23,723'.M.àp.:

25o,ooo'. A adj. s'- 1 ench. Ch. not. Paris, 6 juillet 1920. S'adr. Laeuffer. net.. 11, r.de Rome, P P AP'" à GROSLAY (S/O), r. Charles-Bonnette, 1 llUI 5,etr.Pasteur,34(100m.gare).Cce931m.,lib. lpc.M.àp. 40,000 fr. Adj. lehch.Ch. not. Parisô juillet 13 h. S'adresser M0 W. Bazin, not., 8, r. de Courty. C) ]\|AISONS(20=): l<>R.duPressoir,10,C<:oi92ni U M Rev. br. 7,780 fr. M. à p. 65,000 f r. 2°R. d'Eupatoria, 11. Cont. 239 m. Rev. br. 6,835 fr. M à p. 15,000 fr.et r" viag'« 4,600 fr. Adj. Cb. not. 20 juil. S'ad. Me Thion de la Chaume, n., 8,bd Sébastopol. SUPERBE CHATEAU HISTORIQUE DE SUZE, ép. féodale. Parc,. ferme, 31 li. SUi unique. Vallée Rhône. M. à p. 15o,ooof. A adj. M0 Roux, n. àSuze-la-Rousse (Drôme), le 3juil. à 11 li. MEUBLESAMENS2t^,TestaSPSés Tableaux anciens, Porcelaines anciennes, etc. Vente ench. sur place à Susse, 3 juil. 1920, 14 h., et jours suiv., 9 h." et 14 h. Gare Bollène, P.L.M^T7DTAT V-s/OrSeProP-P1-I)èsïré-Renault l

EPINAY-'et'or.Windte.Cco4,755m.l.àpx-.

îhl li\l A ï et r.Windte. C" 4,755 m. M. à pa

60X00 fr. Adj. Ch. not. 6 juillet. S'adr. not. M" F. Delapalme et de Meaux, 39, r. Saint-Dominique.

$%1 ÏÎÎÂ Un jambon chaud ou en croûte, un pâté de veau et jambon, cuisine, pâtisserie, glaces. W«Wfi&^4» OTiIDA, XX, ïmul© Droïiot, PARIS. Teléialaoxio 0\a.t©n.To©i»s 49-33

Mme là comtesse Charles de Féligonde, au château d'Uriage Miss E.G. Florance, à SaintDyé-sur-Loire Mme Marius Fontane, à Barbizon M. Fernand Francell, à Franconville. Mme la princesse M.-A. Galitzine, à Magnanville M. André Germain, à Hausen (Zurich); Mme Albert Godde, à Royat.

M. Alphonse Hartog, à Ozouer-le-Voulgis; M. Max Heuraux, à La Chute; Mme Hermane, à Rouxmesnil-Bouteilles.

M. Labouchère, à Néris-les-Bains Mme Georges' Laçasse, k Saint-Gervats-les-Bàins ;"M: Paul Léger, à Viévillo M. T. Lorieux, au château de Tesson.

Mme Robert de Massy, à Haironvillei; Mme Millon, les Goëlands, Houlgate Mme Henri Mu- ret, à Tôrfou.

Mme Michel Propper, à Salies-de-Béarn. Mlle Raimbault, a Ustarits Mme Sigismond Reitlingèr, à Saint-Germain-en-Laye Mme Maul'ice Saint, au château de Beaulieu.

jVkne EdgeTrémois, à Trébeurden.

Mme de Vaugrigneuse, à Brides-les-Bains. M. Winther,. à Dinard-Saint-Enfligatj Mme Frantz AVittouck, à, Tervueren. 1 •̃'•• ARRIVEES A PARIS-

M* .HenEi.Baube ..M.vBect&é^ -i ̃̃•. Jï-.

Mme Emile Cahen. '̃̃̃̃

M. Jacques Rouvier.

A LA RELIGIEUSE. DEUIL IMMEDIAT 32 place de la Madeleine, 2 rue Tronçhet,.P.a.r.is. EXCURSIONS TVTTjlpas faire les chat1 de la Loire sans visiter lYEl le MANOIR de NERVAUX, à Molineuf, près Blois. Meubles anc. Tableaux, Antiquités. Automobiles

PANHARD 20 ÏÏPIoTu^e3 1915 Beau Torpédo 6 pi., strap. f. r., garn. cap. cuir.,

écl. Magon,a,5r:;R.AP., parf. état méc. ot AAAf

Ausdereàu, 13, r. Eugène-Varlin (10°) CjQ.UUU fATVTi T1VTT citroën 4 Pi- Car Driguet, ljUi\i/. 11\ 1. gd luxe, accès., peint cannée. Garage Montât, 16. rue Saint-Antoine, .Parjs. CAPITAUX Offres et demandes SITUATION LUCRATIVE 1 avec apport de 100,000 fr., dans aff. indust. de gd .avenir, ,offr' V*> gar. Jackasson, 75, Bd Magenta. ̃/ Ventes

"SUCCESSION DE Madame X. IMPORTANT MOBILIER Salle^- à Manger chêne, Style Renaissance MEUBLES DE STYLE

En bois de placage et en bois sculpté

PIANO DROIT

Salons et sièges divers garnis en soie TABLEAUX, GRAVURES, SCULPTURES Porcelaines Faïences Objets variés Argenterie Objets de vitrine

Vente après décès, HÔTEL DROUOT, salle, no 2. lès 1er et 2 juillet. Expaa salle 1, 30 juin. MeF.Lair-Dubreuil, I M" R. Warin, crc.-pr, com.-pris..r. Favar.t, 6. Bd Haussmann, 113. SUCCESSION DE Madame K.

OBJETS D'ART & D'AMEUBLEMENT Porcelaines Faïences Argenterie Bijoux Objets de vitrine Bronzes MEUBLES DE STYLE ET ANCIENS Salons en tapisserie moderne d'Aubusson Piano queue' d'Erard Tapis d'Orient TAPISSERIES DU XVIII» SIECLE Vente après décès, Hôtel DROUOT, salle 6, les 6 et 7 juillet. Exposition le 5,

Mo F. Lair-Dubaeuil, M. Guillaume, com.-pris., r. Favart, 6. | exp', rue d'Aumale, 13. 2imm'l«l»fi T nmn 36. C«> 507m. Rev. br. A PARIS 1\, tlMlU21,689f.M.àp.l6o,ooof.

'2° P F AMA'PPTf 94etr.Duhesme,l.C«758*

,2° 1) LAUA'()Clf 94etr. Duhesme, LCce758m f.

11, LAM/l[lljlV.Rev.b.9.500fr M.àp.95,ôoof

à usage cinéma. Adj. s. lench.ch.not.2OjuiUet 1920 S'adr. -M» Duhau, notaire, 3, rue Laffitte. Paris.

de CONSEILS, cabi-

FONDS de TWfpiWriilimÇ! CONSEILS, et Pré-

Com. d' UNIjIJjIMTjLIKo" net Rigot et Pré-

vost. Adj. ét. M-> Vallée, notaire, Paris. 204, boulevard Voltaire, 6 juillet, 4 h. M. à p.' 50,000 fr., Mat. en sus. Consign. 2,000 fr. S'ad. Mcs Beauvais et F. Bertin, av. MM Bauby et Vallée, notaires VENTES DE PROPRIÉTÉS

PLAINE-MONCEAU

SUR VOIE CALME ET ENSOLEILLÉE BEL HOTEL EN PARFAIT ETAT comp' 2 salons, salle à manger. Atelier d'artiste. 6 chambres de maîtres, 5 chambres de domestiques. Cabinets de toilette. Salle de bains. Chauffage central. Electricité. Ascenseur. Garage et, logement de chauffeur.

A vendre 600,000 fr. S'adresser à M. Esnault, 152, Bd Haussmann. BÀQCV A pni IMMEUBLE, confortmod. I &ÙOI vend. ML Rev. 49,000, suscep..augrn. 10,000 fr. au i" otc. 1921. Dû 225,000 au Foncier. Cc<= 300m. S'adr. Bernheim fr. et fils, 23, rue Arcade. SAINT-AUGUSTIN pS& compren. un hôtel particulier, composé de 3 salons, salle à mang., 6 chambras de maître, vastes communs, libre prochainement et 2 appartements indépend. A vend. 2 milli'ons, S'adr. à MM. Malleville, Ribot et Bosredon, 51, boul. Malesherbes ATFlîr\nR V château mod. Louis XIII A V liiyjJjLlÇj état mej-v., site raviss. près _Eàuigo*4,-éldot.eau-ch., tél., chauf., belle ré.cept. |?îchi.{n|,vs(! dejb.g 6 jcjib: tqil.i mob.anç beau parc *clôs,"ïtënnis, étang', pot., chasse, bois, prairies, vignes, grand communs, ferme neuve, beau rapport, jouissance immédiate 4 kilomètres express. J. A., 8, rue Angélique-Vérien, Neuilly-sur-Seine.

A VENDRE

CHATEAU, historique près de Lyon. Très belle construction. Vue admirable sur la vallée de la Saône. Téléphone. Electricité. Chauffage cen- tral. Eau chaude, etc., 9 chambres de maîtres. Salons. Billard. Oratoire. Grands vestibules. Salle de bains, etc. Superbe décoration de stylo. Très jolis parc et jardins. Prix 7oo,ooo francs, non meublé. On céderait une partie du mobilier très luxueux. Pour voir photo, visiter ̃ et traiter, s'adresser a

« Mondial-Express », 18, rue Royale TTTnTI E1 Sur Avenue. IMMEUBLE d'angle, fjIUlLTJ pierre de taille. Etages libres en 1921 Prix: l,5oo,ooofr., R. Scbwob, 8, rue Drouot. Tinf 1MTDT P derapportàvendreàMontmartre. liUlUQUuLljJ Rev. 18,000 suscept. gr. augment. S'adresser à;l'Uaic, 48 bis, rue de Rivoli. FGMnWTMAPTP]?à vend- Mais. d'angle,

F MUiMMAllllliy bonnes boutiques. Re-

venu ji, augmenter 44,550 fr. S,Urf. 4G6 m. S'adr. M» Bernfaeim fr. et flls,23,' rue de l'Ai'cade. T>171T) D V Tr-beau Château, récep., 15 ch. Parc. JJjDJilll I Domaine env. 500 h. Chasse. Pêche. P* àdéb. Les Châteaux de France, 9, r. Bayard. LOCATIONS

Rapide Location, 12, r. du Helder (Tél.Gut.79-26) II procûre.tous appart, et chamb. meubl. ou non. T rersailles. A louer meubl. jol. Prop'.pr.parc, conf V niod.)b.jard.,rem.,élec.,lib.loc.l5juinaljanVi2l 5,ooo p. m. Agence Lefièvre, Versailles. Tél. 23. mAISONS RECOMMANDEES Alimentation BENEDICTINE TONIQSfGESTivE Transports

TRÀW'vPnRTQ camion 4 t. Berliet, Mché, à llliinurUullj louer au mois ou à la semaine. Prix modérés. Capronier, lii, rue Darcet, Paris. Téléphone Garage 165, Saint-Ouen

RESTAURANTS RECOMMANDÉS Paris D/YPP A D T\T Restaurants Italiens r-ULuAluJl n, r.Favart-9,bi des Italiens Cuisine italienne de 1er ordre. Vins renommés Environs de Paris

M A fl À T T RESTAURANT SELECT.

lldtilTAI I RESTAURtINT SELECT.

IVIAIJALjI St-Germain, 58, rue Pereire.

HOTELS RECOMMANDES Paris TIA'TÏÏT DpTPmifiiV218r-Rivoli>faceTuileilies JlUlljblJtuun iUlN PI. Midi.Apptsprfamilles

H/WFT fAMPKTi'TT étoile

HU 1 UU llAMf DMjL Hôtel de fam. Dern. conf. TJnTI?T CASTIGLIONE, 12, rue Castiglione. XIUIIjL Ppr°Jos.BoRao.Coiif.mod.Cuis.renom. HQTMj GQLUMBlA.Entièrem"remisà neuf.

TJATI^T H AT T TA 63, rue Pierre-Charron

}J'OTEL U AJlJIJIA (Clt.-Elys.). DirecIio~P.Rarguat.

ilUlrjL IJ ALLIA (Cli.-Kiys.). Birection P. Kargaat.

ÏÏATFT T ATH^T Bue de Casiiglione,

llUlJJiL LOTTI (Tuileries). Paris. HOTEL MIRABEAU m^ LE PLAZA-ATHENEE 25, AVENUE MONTAIGNE

PARIS s S -JAMES k ALBAN Y2^S!

HOTELS lUit, T.f\ 1 ¡,\ CO:-lF. MOD,

Province (Stations balnéaires et Villes d'eaux)

A TV T 1?Ç fi A TVO Mirabeau, Hôtel-Restaur1.

~JIJ~B i I",S Mirabeau, Hôtel.,Re~taurt.

AlA'Lljlij'DAinU G" parc, garage, tennis, etc.

M1H"T7PV ET SON LAC (Haute -Savoie). AlNn|jUl L'ISIPERIAL-PALACE. Dans son Parc séculaire immense en bordure du Lac.

GRAND HOTEL

BAftNQLES-DE-i/QRNE *8$g£iïïït

BRIDES-LES-BAINS ^oŒ HOTEL DES THERMES. Grand confort. GRAND HOTEL. Pension de famille. Prix mod. P A MfflÇ HOTEL desANGLAIS. Sit™ idéale ij/lnl'iijJ'jTr. g" jardin. OiivH^ l'imn.Curerepos COMPIÈGNE. HOTEL DU ROND-ROYAL Seul Hôtel réellement confortable pour les visites aux champs de bataille. Téléphone 4-15.

fïYXTTRÏPYTPVTT T T? Hôtel Royal

CONTREXEVILLE Coniplt remis à

LUIMlirjAEjVlLLlij Complt remis à

neuf avec tout le confort.-A. LE Guen, propre. GRANVILLE-^H-MER

NORMANDY-HOTEL (Ouverture 19 Juin). LE TOUQUET-PARI.S-PLAGE

LA MER LA FORÊT

Le Paradis des Sports

HOTELS ET CASINOS DE 1°' ORDRE 1,500 villas avec confort moderne

MONTErGARLO. HOTEL DE PARIS Réputation mondiale Chauffage central A proximité des terrasses du Casino NICE ^ATLANTIC Le plus récent,

INICE L'ATL Toujonrs ouvert

TRATnfTT T W hôtel bellevue

TRV U Y I1JL 11 gOTEL BELLE:'UE

IllUUVlJuljij ouvrira le 25 juin

TRfiïIVTITÏ? Hôtel des ROCHES-NOIRES

TIbOUYII IJII ~Btel des ROCHES-NOIRES

1 iiU U > lljLliJ ouvrira le i" juillet

TTDT A pp-les-B. (Isère), Hôtel-restaur' Monnet U Uifiu EJ Saison 25 mai au 15 oct. J. Trillat, pp™. irTnTTV MIDLAND HOTEL. Apptg av. salle V lUlll bains. Chambre et pension dep. 20 fr.

VICHY-LE ROYAL `

SUR LE PARC

Hôtel de 1er ordre. Entièrement transformé 'RESTAURANT

̃ A. MAZEN, directeur VICHY

HOTELS Dli PARC k MAJESTIO

Tables régime. J. ALETTI, Dr. VITTEL PALACMOTEL SS^^ffi WIMEREUX ^cis^dT^

ln 1 1 CAS;NO dCldr ol~drn.

Stations thermales

TïïVERGNE-THERMALE Royat, affections du cœur et des vaissx. S '-Nectaire, cure de l'albuminurie. La Bourbpule, cures arsenicales. -Chatel-Guyon, cures intestinales. Le Mont-Dore, Providence des asthmatiques. T A MOTTE- ( Maladies des femmes," rhuroat., Jj les-BAINS J lymphat., paralysies, blessures (ISKRE.Alt.350m) ( de guerre. Ouverture 25 juin. RHUMATISANTSSrpïifS!

lU li, hl 1 Allez Préchacq-

les-Bains (Landes). Pour notice éc. au Directeur. Etranger

A YI?MCTI?IM (Suisse) Parc merveilleux. AAlM\lMMiN Grand Hôtel. Parc Hôtel. OCCASIONS Divers

VOITURE T~t~ï < Tï1\I t V T)FT T C~~fT T în

S DELAUNAY-BELLEVILLB

LIMOUSINE iJËLAuMÏ'BELLMiLLtj

Immédiatement disponible. Carrosserie Belvallette, 6 places, 25 HP, 6 cylind. Porte-bagage, mobile. Conviendrait pour grands voyages. 55, rue Belles-Feuilles

riïJAIY de torpédo ponté neuf. écl. élect, roues VjllUlA métall., 18 Roland Pilain, 18 Sport Peugeot, gar. état neuf. Germain, 24, r. de Penthièvra Panhard 16 HP, dém. et éc!. électriq., 5 roues, 1 torp. 4 places, neuf. Visible'95,r. Boileau,Paria° CESSATION s^rsevSS CAMIONS U. S. A., C tonnes, parf. état garanti. Etablissent Mètallurgiq. Franche-Comté, 76, av. Wagram. p/lMnpiii.nQn russe vend., splendide tapisserie, L/UiillliLjuJOi un manteau fourrure et deux tapis' persans. Urgent, 65, rue de la Boétie. Entresol. ANHARD conduite intérieure,carrosserie luxe F état neuf, !2 HP. 1913, visib.49, r. Desrenaudea.i A vendre p i vfTTl l>n 1G HP, sans soup. Neuf' châssis lAlMlfilUI plombé, 57,000 fr. liv. de; suite. Ec. M.R. Malbrunot,34,r.Vignon, Paris (9«)i; nATl\/ff T71J} 3oHPS. S., torpédo landaulet' lM.llU.Llj II KELLNER, état neuf. éclai-1 rage. Ce jour de 10 à 12 heure;. 21, rue Norvins, 18v TORPEDO LANCIA

35 HP derniers perfectionnements

Prix 75,000 francs. 1, rue de la Paix. °,- Q T3I7TÎ WTPF NEUVE. Magnif. Torpédo O. Dfjll W ILJV. Cpl. Sortie 3 m..carrosserie. La plus belle voiture. Eclair. et démar. élec-J triques. Projecteur Astra. Capote cuir. 5 roues R.A.P. Grand luxe. Cause départ. 145,000. Inter-'médiaires et marchands s'abstenir. Etienne,! 6, r. Lapérouse, sam., lundi, mardi, mi di à 13 h. 1/2., SOLDE ANNUEL Edredons amé-

1. 1 1~ 1V lJ 1~ ricains, Couvre-

pieds. Grand choix. Vente au détail, au prix de gros, les 25, 28, 29 juin.

Gateau et Amouroux, 11, Faubs-Saint-Honoré., OFFRES D'EMPLOIS 6 francs. DEMANDES D'EMPLOIS 5 francs. Emplois divars

On demande sténo-dactylo, très capable. Se présenter le matin, 8 à 9, Usine, 244, route de la Révolte, Levallois. Métro Pereire.

M MWAiVfki1 Pou? tourner dans film. « At-

s~i~p ~t~C p°ur tôprner dans illm a At-

1/11 mUlfltlLTlFli lantide»,jeunesfemmesjolïes

ayant type oriental, nez busqué. S'adr. le matin, à HarryPerrin, régisseur général, 47, b. Haussmann. Gens de Maison

On demande femme de chambre, sér., grande, représent, bien, ménage, couture, Paris, camp. Réf. exig. Çt»»e deMontgriliou,67,r. la Faisanderie On demande cuisinière pour Versailles. Auclair, 26 bis, rue Alplionse-de-Neuville, le matin. Ménage, 17 ans de service, demande garde il usine. Melot, 31, rue des Cloys, 180 arr. On demande ménage concierge pour hôtel particulier, Paris connaissant service. S'adresser avec références, à Mlle Thuillier. 92,' Grande-Rue, 92, à Boulogne-sur-Seine. RENSEIGNEMENTS UTILES

Mariages

MARIÀTt^ HONORABLES, sérieux. -Mm»'

A~'1 pI~(Ih(1 Sommet, /1, r. Bocliart-de-Saron.

lVIAtUiiUEja Sommet, r. Bochart-de-Saron.

MARIAGES riches, honorables, et pour toutes! situations. Mme Telle, 9, rue Brey (Etoilo).l Divers

TTARTH's! ^tective privé. Divorces. llri-IlillO Recherches. Constats. Enquêtes avant mariages. RENSEIGNE SUR TOUT ET DEBROUILLE TOUT. 34, rue Saint-Marc, Paris.'Tél. Central 84-51 49-45 Pnï.ïfiPPRÏVfltf L> GUILLAUME, ex-insJr ULIUil] f kl Y liù pect' do la Sûreté. Recherc Lnq.pf.niariage. Infldél.Divorce. Constat. Paris, prov.,étr. Chaussée-d'An tin, 58 6w.Tél.Gut.62.73

RH) t RnVfF Conduite intérieure.

ROLL'S ROYCE c-f-dP^ai\1tartieure-

1 0 nUtLfE. -Parfait t état

RFNAIII T SQOn 12HP. Cond. intérieure. nfinMUL. I IU2U N'ayant jamais roulé- S adresser 90, rue Danton, Levallois-Perret.

MT~ES LIVRABLES

JWIIRES iÛVËS^T^^

S^Kd^^cî^lmir-

TAlBOT-DARRACQ V, 20, torp. gd luxe, écl., délll., 5 r.

CHENARD 10-12 HP,landaul.4pl.;écl.él5iMich BELLANGER, Ag, Guyot, 5, r. Cambon. Cent. 61-32.

£>r>« 1 Bridge-Work et Couronnai tB gB poses Sans HOUIjEUH

M par Maximk Drossnek, l'inventeur du Somnol. Système' incomparable. Brochure gratis et f*. 72. Boul" Haussmann, 72 tfsoe Prmtemci).

p~I~R~~GI~~ ss FAMm

POUR LA VILLE ET LA CAMPAGNE A l'usage des Châteaux, Villas, Usines Chantiers, Mairies, Presbytères, Pensions Couvents, Officiers de terre et de mer MODÈLES SPÉCIAUX pour

Automobilistes, Cyclistes, Explorateurs. (MÉDAILLES DE bronze, ahgent

VERMEIL Et OH) j

Envoifranco du catalogue illustré (50 modèles) PHARMACIE NORMALE,

19, rue Drouot, Paris.

L'Imprimeur-Gérant DETOT.

Paris. Imprimerie du Figaro, 26, rue Dro-uot.

TOUS LES JOURS MÂTINÉE â SOIRÉE LE SOIR, LIGNES SPÉCIALES d'AUTOBUS

DESSERVANT TOUT PARIS