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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1920-06-10

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 10 juin 1920

Description : 1920/06/10 (Numéro 161).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2925092

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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La Femme fatale

i D'un bout à l'autre du dernier siècle, par la grâce des romantiques, superbement elle avait régné. Romanciers, poètes, dramaturges, historiens même, à l'envi, dressèrent ses autels sur le socle ils avaient inscrits A la déesse inconnue; et Baudelaire, près du mot: déesse, incisa celui-ci Démone.

Satanique ou céleste qu'importe? 9 Souriante aux outrages comme aux supplications, caressée par l'encens des amours et des haines, corruptrice, dominatrice,fascinatrice,la femme fatale faisait sous ses pieds blancs une sanglante vendange des cœurs; elle provoquait des délires, des démences et des morts. Elle, cependant, conservait son secret derrière ses « magiques prunelles », à l'abri de ses minces lèvres obstinément 'closes.

Jusqu'à, ce qu'un jour, bâillante et lasse, la divinité, d'un bond, sauta de son piédestal pour s'asseoir devant une ;table à écrire. C'était il y a quelque trente ans, comme le symbolisme enseignait à domestiquer le mystère. La femme fatale se fit femme de lettres. Fatale, moi ? expliqua-t-elle en des 'romans, en des poèmes, eu des conféirençès. C'est vous, les hommes, qui disiez que je l'étais; et je vous laissais .'dire. Je vous ai laissé dire tout un siècle dans la comédie littéraire, vous 1 m'avez distribué un rôle; je l'ai joué. J'ai gardé la pose. Mais en voilà assez. Considérez-moi bien je ne suis qu'une fem'rne, une pauvre femme le plus souvent, parfois même une petite femme je veux dire une créature de chair et de ,mort, votre égale en souffrances, en ca(prices en misères. Ah mes misères.

Sur ce chapitre-là, elle fut intarissable. Avec une impudeur qui sembla d'abord agréable, mais qui ne tarda pas d'inspirer quelque effroi, ses misères, elle les énuméra toutes; et lès psychologiques, et les physiologiques, et les misères morales, et celles-là qui certes ne pouvaient point prétendre à le paraître. Elle avait, d'ailleurs, un talentprodigieux, un style musical un peu sensuel on s'arracha ses livres- Elle y réclamait, au lieu de l'adoration la pitié, au lieu de la divinisation l'égalité des droits.

La femme fatale, qui donc, avant-hier, .y pensait encore?. Il n'y avait plus que des femmes de lettres, des femmes jour-.nalistes, des femmes fonctionnaires, des femmes conductrices d'autobus ou de 'tramways -bref, des femmes rivales ou des femmes sœurs. Elles portaient avec nous tout le poids de la vie et l'injustice du sort; dans les instants de doute trop sombre ou de trop téméraijes espoirs, c'est elles qui, narquoisement pratiques, nous rappelaient à une moins ambitieuse estimation des réalités, Le romantisme avait vécu.

Survint Ta guerre. Brutalement, elle sépara la femme de l'homme; et dans sa solitude, celui-ci recommença de la diviniser. Rêve à rêve, il lui restitua les prestiges anciens, et il lui en inventa de supplémentaires. Elle fut la ligure at.trayante du devoir, le visage qui impose l'héroïsme ou qui le récompense, la consolation de l'ennui, la grâce de l'inaccessible avenir, la poésie nécessaire à la plupart pour supporterl'horreur présente ne contenait-elle point toutes les possibilités de résurrection et de vie à l'heure même où il fallait tant accorder à la mort?. Un secret recommença donc d'habiter en elle.

Dans le portefeuille en cuir fauve de l'officier, comme dans le carnet à treize sous du soldat rayonnait sur une petite photographie un sourire de femme; et ceux qui n'avaient point de photographie découpaient un sourire artiliciel dans un journal illustré.' Près de la photographie, d'ailleurs, une lettre se blotissait de l'épouse, de l'amie, ou de quelque hasardeuse marraine, n'importe. Sur le papier il suffisait que la main et les lèvres de l'idole un instant se fussent posées.

L'idole d'ailleurs se complaisait au rite. Elle ne protestait point contre les vénérations dont on Taccabiatt à distance. Semblable à la petite bourgeoise dont M. André Birabeau, dans une ̃alerte comé.lie, vient de conter l'aveuture, elle avait beau sentir que son pou- voir lui venait de l'aveugle erreur des hommes, elle prenait la douce habitude de l'exercer; c'est quelle comprenait aussi et les pires enchanteresses, en ces jours sombres, n'en eurent-elles point l'intuition? la bienfaisance qu'il" ` y avait à l'exercer: en remontant sur leur socle, les femmes aidaient, de loin, tant d'hommes à mourir, ou à vivre

Le fait est qu'allègrement elles y remontèrent, et que, depuis dix-huit mois, elles ne manifestent point beaucoup l'humeur d'en redescendre. Fatales ou non, elles règnent une sorte.de mysticisme poétique plane à nouveau sur les rapports des deux sexes dans notre societé qui cherché' encore peut-être son équilibre sentimental, en attendant qu'elle ait retrouvé tous les autres.

Certains écrivains, parmi les derniers venus, l'ont compris; cette intelligence explique, en particulier, le succès presque paradoxal des romans de M. Pierre Benoit.S'ilsontété beaucoup lus, ce n'est point seulement qu'ils soientdes romans d'aventures; c'est qu'ils résurnent toute l'aventure humainel dans le violent délire qui jette des hommes jeunes, beaux, intelligents, aux pieds d'une femme 'énigmatique dont les prunelles natu- rellement insondables1– leur ^versent ^'enchantement, l'hébétude et fa mort.

Adroit magicien, M. Pierre Benoit a •ressuscité* la femme fatale.

Sous trois noms, sous trois climats divers, une même figure de femme flamboie au centre de ses trois romans, qu'il ne serait pas difficile de ramener a ce que les savants appellent un « schème >> unique.

Dans Rœnigsmark, Aurore de Lautenbourg, née princesse slave sur les bords de la Volga, et si lourde d'ennui sous les brouillards de son grand duché hanovrien, engage le précepteur français Vignerte en une dramatique enquête où il risque, avec entrain, de se faire tuer pour elle; dans Y Atlantide, Antinea règne en pleins rochers du Sahara sur le sol subsistant et toujours fleuri du fabuleux pays que le dieu Neptune, son aïeul millénaire, protégea d'une quintuple enceinte; pour cette Cléopâtre africaine, le lieutenant deSaint-Avit assassine son ami; dans Pour don Carlos, une jeune fille basque, Allegria Detchart, prodigue à la cause du prétendant espagnol, sa fortune et ce que d'autres femmes ont coutume d'appeler leur honneur ensorceleuse d'hommes, elle, se fait pour lui recruteuse de soldats; elle enjôle le sous-préfet Olivier de Préneste et, parce qu'elle l'aime, le fuit après lui avoir refusé la prime de mobilisation qu'elle accorde d'ordinaire.

Aventure, aventure, Charme de fuir, à mesure qu'on tourne les pages de pareils romans, vers des horizons inattendus d'où subitement la vie se transligure sortilèges décevants du cœur et des rêves, comme M. Pierre Benoît connaît bien votre empire sur les plus sages d'entre nous! Il exalte les passions violentes qui tendent d'un coup tous les ressorts de l'être, pour le laisser ensuite plus affaissé, plus seul; car derrière ces passions il ne montre rien que le vide de l'ennui, du romantique ennui. Trois romans; pour héros, un même homme et une même femme. Et cet homme, et cette femme, regardez bien leurs traits ils partent indélébile, l'empreinte héréditaire, et l'indéniable ressemblance de leur commun aïeul le trop fameux René.

Dans la coupe étincelante et somptueusement gemmée qu'ils nous tendent, c'est tous les philtres du romantisme que M. Pierre Benoit et quelquesuns de ses jeunes confrères nous invitent à boire d'une haleine.

:;¡¡'

Or, l'heure, décidément, n'est pas au romantisme. Dans les jeunes revues au'ssibien" que dans' lo? plus graves' et" les plus respectables, il n'est bruit que d'appels à -l'ordre, à l'intelligence et à l'harmonie. Dans la vie un peu plus dure chaque jour, il n'est besoin que de travail la femme n'a plus le loisir de régner, superbe, sur le labeur de 1 homme; elle se penche vers lui et, chaque jour, d'un peu plus près, elle y participe.'Le piédestal où la guerre l'avait, de nouveau, juchée, voici qu'elle a recommencé déjà d'en redescendre les degrés. Idole ? Non, mais associée et, dans toute la force étymologique du mot, compagne, c'est-à-dire celle avec qui l'on mange le pain quotidien, qui encourage et qui aide à le gagner. Le règne de la femme fatale, en vérité, sera court, un interrègne, tout au plus. Maurice I^evaillaat.

J-^r ̃

AU JOUR LE JOUR

A la Mémoire '̃•̃-̃̃ de nos petits frères d'Asie

On n'avait pas encore vu, on ne reverra jamais en France une cérémonie semblable à celle qui déroula, hier, sous les grands arbres du Jardin colonial de Nogent, sa liturgie, d'une auguste, lointaine et émouvante simplicité. Le « Souvenir indochinois >, œuvre de guerre créée par Henri Gourdon et ses amis de.i Français d'Asie, consacrait, à 'la gloire des soldats annamites morts pour la France pendant la Grande Guerre, un temple digne de leurs traditions, de leur sacrifice et de leur gloire.

Nous n'avons pas encore dénombré tous les petits soldats d'Asie que le climat a couches dans la neige de nos montagnes, que les fiévres ont emportés dans les plaines de Salonique que le fer et le feu allemands ont tués dans l'interminable guet des tranchées ou dans les vagues meurtriéres des assauts. Mais nous connaissons la valeur de leur sacrifice chacun de ces morts préservait la vie d'un Français.

Nous savons aussi que la foi religieuse des hommes jaunes veut, pour qu'ils aient leur part de l'éternité bienheureuse, que leur nom s >it inscrit sur la Tablette familiale, et leur culte célébré sur l'autel les ancêtres. Et nous avons voulu satisfaire à la fois notre gratitude et leurs croyances héréditaires, en dressant, à tous les morts anonymes de la grande guerre, une stèle collective où leur mémoireserait gardée et honorée suivant leurs rites et par des prêtres de leur religion et de leur sang.

Donc la « maison de Thudaumot », petite merveille d'architecture et de sculpture que le Jardin colonial cache sous des fourrés de bambous, a été, hier, érigée en pagode funéraire un envoyé extraordinaire du souverain d'Annam a apporté, et cérémonieusement déposé sur l'autel tout neuf les rescrits impériaux consécrateurs des mandarins de tout grade suivaient processionnellement des lettrés et des bonzes disaient les cantons indispensables et l'Esprit des Morts glorieux, appelé rituelleement des quatre coins de l'horizon, est venu se poser et habitera désormais sur les autels dédiés à leur gloire, et où brûleront perpétuellement les baguettes parfumées du souvenir.

Le gouvernement français, par la présence de M. Millerand et de M. Albert Sarraut, donnait à cette cérémonie son caractère officiel et nationalf et parmi cent chefs de qui les noms sont restés chers à leurs soldats, le maré-

chal Joffre apportait l'hommage de la France guerrière à ces petits soldats jaunes qu'il commanda jadis, jeune capitaine au Tonjà'n, et qu'ils avaient surnommé .z l'Homme aux Sourcils ». Et; de peur- d'en oublier trop, je ne citerai aucun de ceux qui se pressaient à cette solennité commémorative, que des détachements de troupes indigènes éncadraient de leurs uniformes constellés de brisques, de fourragères et des décorations et des médailles de la conquête et de la victoire. Or, parmi nous tous, le plus ému de la grandiose simplicité de ce spectacle et le mieux conscient de sa signification politique, c'était, sans conteste, l'ancien gouverneur général de l'Indo-Chine, Albert Sarraut, aujourd'hui ministre des colonies. Qu'est-ce donc, en effet, que voulait dire cet enthousiasme des Annamites à venir volontairement, de si loin, et sans visées ambitieuses, se battre, souffrir et mourir pour une nouvelle patrie, qu'ils ne connaissaient que par ouï dire ? Cela signifiait avec une précision et une unanimité touchantes, que les Annamites avaient tout de suite aimé cotte France protectrice, jusqu'à se donner à elle tout .entiers, à son premier appel. Et s'ils aimaient ainsi la France d'un amour souverain, c'est que la politique indigéne suivie par elle était la bonne politique, c'est que les hommes qui étaient venus làbas pour représenter la France avaient trouvé avec l'assentiment de l'esprit des Annamites, le chemin de leurs coeurs.

Telle est, en effet, la vertu çle l'expansion française. Et ils ont droit d'être fiers, ceux de qui la patrie s'est servie pour faire naître, dans l'âme .d.es indigéji.ç.5, eTn;crt:$ nne -Ticif4^o qu'ils ignoraient encore la veille, ce sentiment d'amour filial qui va jusqu'au sacrifice absolu. Albert de Pouvourville.

ÉCHOS

L'art de Soleure.

Le commerce des antiquités a des raisons que la raison ne connaît pas. Et par exemple il est admirable que la Suisse regorge soudain de tant de merveilles des vieux âges. Il est non moins admirable que beaucoup de ces antiquités ne présentent pas un caractère nettement helvétique, mais bien plutôt belge ou français. Un voyage en Allemagne ou en Autriche n'a pas réussi à leur faire perdre leur bonne mine. Dans la langue des initiés, ces pièces singulières qu'on.offre avec précaution, sont estimées de « Soleure ». Il est merveilleux que Soleure ait produit tant de raretés. Elle devait être, cette charmaaie petite ville, peuplée d'artistes. Par malheur, parmi ces trésors de Soleure, un de nos amis s'est vu offrir, l'autre jour, un manuscrit qui portait le cachet de la bibliothèque de Louvain et relié aux armes de notre Pompadour.

Il ne serait pas mauvais qu'une mission française s'employât à résoudre un problème si scandaleux.

A Notre-Dame.

Cet après-midi, à quatre heures, aura lieu une cérémonie exceptionnelle à la cathédrale de Notre-Dame. Li corps d'un jeune martyr chinois, catéchiste et aspirant au sacerdoce, le bienheureux Paul Tchen, décapité en haine de la foi en 1861 et béatifié par Pie X en 1909, sera solennellement déposé dans la chapelle spécialement affectée à la Sainte Enfance dans la basilique métropolitaine. Cette translation aura lieu en présence de plus de deux mille enfants, sous la présidence de S.Em.le cardinal Ame tté.

1., ;i'3~f1'h"T'T!~p'r,

La prospérité:crxjissante du- Palais, de la Nouveauté, devenu un, des premiers Magasins du.Mondfi. est justifiée par la recherche incessante de la Vente au meilleur marché de marchandises de premier ordre.

Le Palais de la Nouveauté se devait à lui-même d'être le premier a enrayer la hausse pour revenir aux prix normaux et il n'y a pas manqué, car des le premier mardi de ce mois de juin sa clientèle a pu reconnaître que le Palais de la Nouveauté était toujours à la tète du mouvement.

Encouragé par les acheteurs toujours plus nombreux, le Palais de la Nouveauté, indépendamment d'une baisse générale des prix de ses marchandises a organisé pour ses mardis de soldes, des ventes sensationnelles à des prix inconnus depuis longtemps.

Le détail des occasions exceptionnellés des mardis est envoyé sur demande.

-o-<x>-o-

Pour les arts mineurs.

Applaudissons enfin à une juste réclamation Et réjouissons-nous de la voir si généreusement accueillie, "il s'agit ici des cuisiniers, et pour la bonne tradition de la vie française l'aventure n'est pas de petite importance.

Dune, le syndicat des cuisiniers avait formulé quelques modestes réclamations, et, poliment, souhaité une a;ugmentation de salaires. A quoi, le conseil d'administration des hôteliers a bénévolement répondu en acceptant le principe de cette élévation des salaires, et pour des motifs d'un parfait bon sens.

Car il a estimé que les cuisiniers donnent un travail fatigant, mais d'abord qu'ils sont une élite, et qu'ils ne sauraient, exercer leur art sans un long appretinssage.

Entin, que la condition de leur état est inférieure à celle qu'ils méritent.L'on ne saurait mieux dire. Louons une si belle rareté des hommes qui osent séparer la qualité de la quantité, qui' ne s'attachent pas à mesurer les heures de travail, mais à peser la valeur de ce travail 1

La cuisine est un de ces arts mineurs qui ont ajouté à la gloire française. Ne la laissons point dépérir. Et sachons honorer à l'égal des meilleurs, celui qui sait lier une sauce ou gouverner un vin. Le Masque de Fer

EN ITALIE

Chute du Cabinet Nitti Crise aiguë

La situation intérieure est grave en Italie. En même temps que M. Orlando donnait sa démission de président de la Chambre, M-. Nitti, au début de la séance de rentrée, annonçait qu'il quittait le pouvoir.

L'émotion a été grande dans l'Assemblée, ce qui ne veut pas dire que ces deux événements étaient inattendus. Le cabinet Nitti, reconstitué le mois dernier, était le résultat d'un replâtrage. Le chef du gouvernement avait joué le rôle de l'homme indispensable, personne ne voulant assumer le périlleux honneur de le remplacer.

Le Giornale d'italia avait annoncé aussitôt que la combinaison ne pouvait être qu'éphémère1. Le 24 mai, à Rome, des désordres sanglants éclataient entre la garde royale, nouvellement créée, et des manifestants nationalistes. Tous ces jours-ci on signalait un peu partout dans la capitale des cris de « A bas Nitti » et en même temps de « A bas Giolitti 1 » L'atmosphère se faisait de plus en plus orageuse à Montecitorio, Cependant hier le gouvernement, par décret, élevait le prix du pain de 75 centimes à 1 lire 50 le kilo. Cela devait, disaient les partisans de cette mesure, épargner au Trésor une dépense de 5 milliards. De 13 milliards même aftirmaient certains.

Ce fut, particulièrement chez les socialistes, un beau toile.

Une offensive do grande envergure fut préparée Contre le cabinet. M. Nitti et ses collègues ont refusé le combat. Serait-ce pour le livrer sur un terrain plus favorable ?

On parle d'une dissolution possible du Parlement. Mais on parle surtout de la constitution d'un ministère Giolitti, qui aurait pu se faire dès le mois dernier si le chef des neutralistes n'avait pas eu l'impression que son heure n'était pas encore venue.

Que va-t-il résulter pour la France de la crise actuelle? Le changement de gouvernement si M. Nitti s'en va pour de bon amènera-t-il un changement appréciable dans l'orientation de la politique extérieure? M. Giolitti a une réputation de germanophile qui n'est pas tout à fait usurpée, mais M. Nitti a joué avant, pendant et après San Remo un jeu qui nous était fort peu favorable. Le giolittisme avoué sera peut être moins gênant pour l'Entente que le giolittisme caché.

M. Giolitti est un habile homme d'Etat qui se préoccupera, sans doute à l'extérieur de calmer les appréhensions trop légitimes que son arrivée au pouvoir sou'èvera, et qui, à l'intérieur, aura fort às faire pour mettre de l'ordre matériel et moral dans son pays. La grève des chemins de fer, le sabotage des services postaux, pour ne parler que de ces éléments de désordres, lui donneront maints soucis.

Quoi qu'il en soit, la crise aiguë en Italie s'ajoutant à la crise latente en Allemagne, voilà la Conférence de Spa renvoyée aux calendes grecques. Jacques Roujon.

A MONTECITORIO

Rome, 9 juin.

Deux coups de théâtre, d'ailleurs préparés, ont eu lieu hier à l'ouverture de la séance de la Chambre, présidée par M. Rossi, vice-président.

M. Nitti communiqua à la Chambre la constitution du nouveau gouvernement et l'abrogation du décret sur le prix du pain. Il ajouta que, par suite de la situation parlementaire, le ministère présente sa démission. Les socialistes aussitôt applaudirent vigoureusement. M. Rossi annonça ensuite la démission de M. Orlando, président de la Chambre.

Dès deux heures, les tribunes étaient bondées; dans la tribune diplomatique avaient pris place les principaux représentants des puissances.

Cependant, à deux heures et demie, les ministres se réunissaient dans le bureau qui leur est réservé et décidaient de faire connaître à la Chambre que le cabinet était démissionnaire.

A trois heures, M. Nitti entre dans la salle des séances, où plus de 400 députés sont à leurs bancs. Quand M. Nitti communique la décision que ses collègues et lui ont prise, les députés et le public s'agitent.

M. Modigliani revendique alors pour les socialistes officiels le mérite de 1 annulation du décret sur le prix du pain. li propose que la Chambre se réunisse de nouveau la semaine prochaine. Au milieu du bruit et des mouvements divers, des voix désignent M. Giolitti comme le successeur de M. Nitti. Les députés échangent des invectives et même des coups.

M. Nitti déclare qu'il n'est pas possible de convoquer la Chambre à date fixe. Il demande que les membres de la Chambre soient convoqués individuellement à domicile.

M. Modigliani insiste pour que sa proposition soit adoptée.

La Chambre repousse, à mains levées, les propositions de M. Modigliani et la séance est levée.

A PROPOS DE SPA

Rome, 8 juin.

La note officielle suivante a été publiée ce soir

A la suite des réserves qui ont été faites auprès des gouvernements alliés.au sujet des décisions qui ont été prises à Hythe par les représentants de la Grande-Bretagne et de la France concernant les réparations dues par l'Allemagne, le gouvernement italien a reçu l'assurance que, à aucun moment il n'a été jniestion, au cours _d à la rèifnioû. de la ré-

partition entre les alliés des indemnités allemandes, cette répartition étant par le traité de Versailles. c

L'accord frarico-anglais conclu à Hytho concerne purement la répartition entre la Grande-Bretagne et la France des indemnités qui seront attribuées à chacun de ces deux pays.

Le sous-secrétaire des affaires étrangères d'Italie, le comte Sforza, verra jeudi M. Lloyd George, qui sera rentré de la campagne.

Une dépêche de Belgrade annonce, d'autre part, que les négociations directes entre les gouvernements italien et yougo-slàve ont été, d'un commun acçord, ajournées jusqu'après la Conférence de Spa, où MM. Scialoja etTrumbitch se rencontreront.

L'imbroglio allemand

Le ministère Muller reste provisoirement en fonctions, comme nous l'avons dit hier, mais sa succession n'en est pas moins ouverte et les candidats à l'héritage ne montrent pas beaucoup d'empressement.

Le chancelier Muller, qui serait chargé de la constitution du nouveau cabinet, aurait l'intention de s'adresser tout d'abord' aux socialistes indépendants. Si ceux-ci se bornent à rester dans l'opposition, le chancelier Muller renoncerait à poursuivre cette mission.

Les indépendants paraissent peu disposés "à entrer dans une coalition gouvernementale, les partis bourgeois ne semblent pas, de leur côté souhaiter particulièrementleur collaboration. Dans l'Allemagne du Sud, des objections et des critiques sont formulées contre la participation éventuelle des indépendants au pouvoir.

Un gouvernement purement socialiste apparaît, d'ailleurs, comme impossible. Un gouvernement bourgeois où la classe ouvrière ne serait pas représentée n'aurait pas plus de chances de subsister. La solution suivante serait envisagée devant les difficultés présentes on renoncerait à constituer un gouvernement politique et l'on formerait un cabinet comprenant des représentants des organisations ouvrières, de l'industrie, du commerce et de l'agriculture, sans distinction de partis.

Le ministère n'aurait, bien entendu, qu'un caractère provisoire et ne ferait qu'assumer la responsabilité de la Conférence de Spa, si toutefois elle a lieu. Le docteur Streseman, chef du parti populaire, déclare

Pour ce qui est de la formation du gouvernement, le parti populaire allemand serait partisan d'un élargissement de la coalition, dont les socialistes pourraient malheureusement ne pas vouloir.

En matière de politique étrangère, le parti populaire allemand est partisan de la revision du traité de paix, pour autant qu'il se révèle inexécutable, mais de l'observation de toutes les autres clauses du traité, ce qui suppose un gouvernement jouissant d'une forte autorité.

Une amorce de chantage

Un certain espoir se manifeste dans les milieux politiques de Berlin, que les Alliés, effrayés par le danger d'un gouvernement d'extrême droite et par le danger également effrayant d'un gouvernement d'extrême gauche, consentiront à faire des concessions sur l'exécution du traité de Versailles au gouvernement actuel, pour lui permettre de rester au pouvoir en se faisant un mérite de ces concessions auprès des électeurs.

Contre la Vie chère Le Conseil général de la Fédération des commerçants-détaillants de France vient d'adopter ce sage ordre du jour Après avoir fait l'enquête la plus sérieuse sur la situation nouvelle qui pouvait être créée au commerce de détail par suite de la baisse rapide du cours de certaines matières premières,

Déclare que tous les détaillants, sans exception, feront tous leurs efforts pour aider à faire baisser le coût de la vie; qu'ils s'associent de tout cœur à tout ce qui peut être tenté pour obtenir la fin de tous ces tarifs prohibitifs

Mais il tient, avant tout, pour dégager toute sa responsabilité, à faire connaître à tous les acheteurs que si, comme on pourrait le croire, la baisse ne s'est pas fait sentir dans les magasins de détail, cela provient uniquement de cequelQsfabricants continuent d:envoyer encore, à l'heure actuelle, à tous leurs clients, des tarifs nettement en halisse. Devant cette situation tout à fait anormale, les représentants de la Fédération des commerçants-détaillants décident de demander à tous leurs collègues de restreindre au strict minimum leurs achats à la fabrique, seul moyen efficace de permettre aux stocks de se reconstituer et d'apercevoir bientôt la baisse de la vie.

Ils demandent également aux producteurs des denrées alimentaires d'envisager les mesures les plus effectives pour contribuer, de leur côté, à rendre l'existence un peu moins impossible qu'elle ne l'est actuellement.

Ils font appel à tous les consommateurs pour que ceux-ci s'imposent encore pendant; quelques mois des restrictions sévères et volontaires, seul remède pouvant faire envisagor dans un avenir prochain le retour à la vie normale.

La baisse des cours est un fait certain. Rien qu'hier, les dépêches notaient à la Bourse de Marseille une diminution très importante des huiles et des savons en gros; une baisse de 150 francs» par tête sur les porcs, à la foire d'Auch, est signalée, ainsi qu'une baisse moindre, mais marquée, sur tous les autres animaux. Dans la région d'Aurillac, dans celle de Rodez, baisse générale. A Albi, dit, un télégramme, « baisse générale », très sensible, sur les veaux. 1

11 faudra bien, à la fin, qu'elle soit ^sensible aussi;pqur les consomrnatêurg'

A LA CHAMBRE

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La ~narine ~m~rch~nde

lïïdnilc indibHaliUo FLOTTE D'ÉTAT i'

OU FLOTTE D'ARMATEURS ?

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La deuxième section du budget des travaux publics, qui comprend les ports, la marine marchande et les pêches, a fait hier à la Chambre, l'objet d'un débat qui a eu quelque intérêt.

On a, au cours de cette discussion, posé la question de la flotte marchande d'Etat, qui fut l'idée maîtresse de l'ancien commissaire du gouvernement à lu marine marchande, M. Bouyssou. Sous le ministère Clemenceau et dans la précédente législature dominée par l'idée étatiste, qui résultait de la guerre. elle-: même, les conceptions de M. Bouyssou rencontraient quelque faveur et l'on avait, sous l'empire de passions diverses, acclamé ses réquisitoires contre les armateurs et presque consacré son principe d'une flotte d'Etat.

Les temps sont changés, l'initiative individuelle reprend ses droits, car on a recopnu tous les faits le démontrent que l'Etat est le, pire des administrateurs et le plus mauvais des commerçants.

Aussiv la doctrine socialiste ne rencontre-t-elle plus maintenant que des adhésions timides et chez les radicauxsocialistes même, de redoutables adversaires.

M. Rio qui a pris le premier. la parole dans la discussion générale, s'est contenté de discuter la question de l'organisation des services de la marine marchande et réclame pour elle un statut définitif et son autonomie.

M. Morinaud ensuite a traité la question des transports entre l'Algérie, et la métropole. 11 en a souligné les défectuosités. Il n'y a plus de contrat avec les compagnies de navigation et par cela même on se trouve dans un état d'infériorité marqué. Il régime un régime provisoire pour faire face au mouvement important des voyageurs et s'il admet le contrôle de l'Etat, il entend néanmoins que la libre concurrence soit respectée.

En quelques phrases, M. Galrnot, député de la Guyane, demande des explications au gouvernement au sujet des constructions navales. Il constate qu'en fait nous ne construisons plus. Or, les constructeurs veulent construire. A qui doivent-ils s'adresser? Aux Compagnies de navigation ou à l'Elat? •' •̃ L'incertitude des armateurs n'hésite pas à dire M. Galmot vient de la menace d'une flotte d'Etat. Il faut sortir de cette incertitude, car les colonies, dont la vie est fonction du nombre des bateaux, ne peuvent rester dans une pareille situation.

Ces réflexions judicieuses ont été vivement applaudies par la Chambra. Après une intervention de M. Berthon en faveur de la flotte d'Etat, M. Hubert Giraud, député de Marseille, démontre que les armateurs n'ont pas réalisé^ pendant la guerre, les bénéfices exagères dont se sont plaints certains parlementaires et notamment M. Bouyssoir.

Serrant de près la question de la flotte d'Etat, M. Hubert Giraud, très écouté par l'Assemblée, montre qu'une marine semblable l'expérience en a été faite devait travailler sans bénéfices et même à perte, sans constitution de réserves.Le contribuable devait tout payer. C'est le déficit permanent et illimité. L'Etat ne peut en effet pratiquer des frets inférieurs à la dépense. L% flotte d'Etat aboutit donc à la disparition de' l'armement libre parce que là concurrence n'est pas possible. L'Etat dépense ce qu'il veut; comme il veut.

M. Hubert Giraud ne prétend pas cependant que l'Etat ne doit pas intervenir. en matière de marine marchande. Il a le devoir d'assurer la liaison entre la métropole et les colonies.

Il doit intervenir pour les relations rapides entre la France et l'Algérie, ou la Corse, qui sont encore plus dans' l'intérêt de la collectivité que dans celui des passagers. Mais partout où l'industrie libre peut s'exercer, elle le doit. Si l'on maintenait, conclut l'orateur, une flotte d'Etat, nous aurions une marine de guerre sans canon, mais nous n'aurions pas de marine marchande.

M. Bouyssou a répondu avec sa flamme habituelle aux détracteurs de son système que j'ai déjà eu trop souvent l'occasion d'exposer pour y insister encore. Mais M. B'ouyssou avait déclaré à la Chambre que son discours durerait à peine un quart d'heure. II a parlé une heure un quart. C'est bien joli d'être de Marseille. mais il ne faut pas exagérer.

On continuera aujourd'hui.

Auguste Avril.

LA MISSION KRASSINE CONVERSATIONS POLITIQUES

Londres, 9 juin.

Le correspondant politique du Globe écrit

Il est maintenant évident que, sous certaines conditions, M. Lloyd George est tout à fait disposé à discuter avec M. Krassine des questions politiques ainsi que des questions commerciales.

On remarque généralement, aujourd'hui, qu'il est impossible de dire où les questions .commerciales finissent et où les questions ̃politiques commencent.

[On sait qu'à San Remo il a été spéî cilié qu'il ne pouvait s'agir d'entretenir avec la Russie que des rapports com-:

tmerciàuxT].


Le~it~îa~itfe.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

̃ M. Patek, ministre des affaires .étrangères de Pologne, est parti avant-hier de Paris. Le premier dimanche de Mme Juliette Adam âA'abbaye de Gif y avait amené une assistance des plus nombreuses où l'on remarquait .les personnalités marquantes des mondes politique et littéraire. Des notabilités militaires, parmi lesquelles un certain nombre de Polonais, étaient également présentes, et les félicitations ne furent pas ménagées à ces derniers pour, leurs victoires récentes et la belle lutte qu'ils soutiennent si vaillamment contre les troupes bolcheviques.

Tasse de thé et musique, avant-hier, à cinq heures, chez Mme Maurice Ephrussi. Une heure de musique, hier, à quatre aeures, chez la baronne Roger.

Demain, une heure de musique chez la comtesse d'Hautpoul.

La vicomtesse Vilain XIIII a donné à la f •villa Salammbô, à Biarritz, un thé-bridge très élégant. x

Parmi les invités

Comte et comtesse -Lionel de Montesquiou, princesse Kotchoubey, comtesse de Penâlver, marquise de Casa-Montalvo, baronne Loqueyssie, M. et Mme Le Motheux-Bourbaki, M. et Mme do Poliakoff, Mme Gonzalve de Candamo, baronne de Hune, etc.

Réception musicale chez M. Tecktonius, où l'on applaudit Mlle Zina Brozia, de l'Opéra, et M. Erice Aulton. Parmi les assistants

Mme Marie Jonesco, vicomtesse de Comburg, M. et Mme Wehtworth, comtesse de Som'meyevre M. Geoffrey Dodge, baron de La Grange, M. Charles Menier, M. et Mme Jacob Meurer et miss Meurer, Mrs et miss Vaughan, M. Harman Sartorius, etc.

On annonce de Nice que Mrs Cornwallis West, mère de la duchesse de Westminster et de la princesse de Plesse, est assez souffrante, et que son départ pour Londres a dû être ajourné.

La comtesse .Imbert de Diesbach de Belleroche, née d'Escayrac Lauture, a mis heureusementau monde.un fils, Gérard.

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CERCLES

Ont été élus membres à titre permanent du Cercle de l'Union Artistique, au ballottage d'hier

M. Aulneau, présenté par le marquis de Dion et M. Maurice Grimprel; M. Georges Gautier, présenté par le général marquis de Brémond d'Ars et M. Maurice Depret M. Georges Warrain, présenté par M. Louis Prat et M* HenriRobert M. Albert Montamat, présenté par M. Louis Prat et M. Léon Rambaud M. René Bethmont, présenté par M. L. Goury du Roslan et M. Aude.

A fitre temporaire

M. Manuel Tejedor, présenté par M. T. de Al:vear et le comte de La Salle.

Lundi, 14 courant, à cinq heures précises, imatinée musicale pour les dames au Cercle ;de l'Union Artistique, a/ec le concours de il'orchestre Touche, de M. Fugère et de Mlle iEdmée Favaxt.

MARIAGES

Aujourd'hui sera béni en la basilique Sainte-Clotilde le mariage du baron Régis de Vitrolles, consul de France, chef de bureau ;au ministère des affaires étrangères, chevalier de la Légion d'honneur, avec Mlle Renée de Léché.

I Hier a été célébré, en la basilique • Sainte-Clotilde, à midi, le mariage du vicomte (Louis d'Anterroches, ingénieur des arts et manufactures, décoré de la Croix de guerre, avfec Mlle Simone.de Bpbet.

La bénédiction nuptiale a été donnée aux époux par Mgr de Moucheron, prélat de ̃ S. S. Benoît XV.

-1- Avant-hier a été célébré, à Saint-Pierre -du Gros-Caillou, le mariage du capitaine: Jacques Rouvier, fils de M. Charles Rouvier, ambassadeur de France, grand-officier de la Légion d'honneur, décédé, et de Mme Rouvier, née Achillopulo, avec Mlle Suzanne Vi- gnon, .fille de M. Paul Vignon et de Mme Vignon, née Finaz.

Les témoins étaient, pour le marié M. Constantin Achillopulo, son oncle, et le lieutenant-colonel Réquin, chef de la section militaire navale et aérienne du service français .de la Société des nations pour la .mariée Mme Finaz, sa grand'mère, et M. Alfred Vignon, conseiller d'ambassade, chef adjoint du cabinet du ministre des affaires étrangères. < Après la cérémonie, réception restreinte '•chez Mme Vignon, dans ses salons du boulevard Latour-Maubourg.

On annonce les fiançailles du comte de La:Croix de Chevrières de Sayve, décoré de la Croix de guerre, fils du marquis et de la marquise de La Croix de Chevrières de Sayve, avec Mlle.-de Meyran de Lagoy, fille du marquis de Lagoy, chevalier de la Légion d'honneur, décoré de la Croix de guerre, et de la maiquise,décédée, et petite-fille, de la marquise de Lagoy, née des Isnards.

On annonce les fiançailles du capitaine ;W; S. Davenport, chevalier de la Légion d'honneur, décoré de la Croix de guerre, avec Mllb Margaret Caldwell, belle-sœur ^e M. Robert J. Bagués, décoré de la Croix de guerre, et sœur de Mme Robert J. Bagués. Le 7 juin, à Londres, a été célébré le mariage du capitaine Percy de Leuville Dyson-Skyner, de l'aviation britannique, avec Mlle Marie-Lucienne, fille de M. et Mme Lucien Laîot de Castex-Lectourois.

On annonce les fiançailles de Mlle Alix Pascal-Monet avec M, Robert Louyot, décoré de la Croix de guerré,fils de M. Emile Louyot,' ingénieur E. C. P.

On fait part des fiançailles du comte André de Clercq, capitaine de cavalerie, Croix de. guerre, fils. du comte de Clercq, ministre plénipotentiaire, et de la comtesse née Ernault, avec Mlle Solange-Bizard, fille du lieutenant-colonel d'artillerie Paul Bizard et de Mme née Bréchard, décédée.

DEUIL

On annonce la mort de M. Alfred Gervais, administrateur de la Compagnie des Salins du Midi et de la Banque de France, président honoraire de la Chambre de commerce, chevalier de la Légion d'honneur, décédé dans sa quatre-vingt-quinzième année. L'a 'comtesse 'de Mora, née Lesseps, vient d'avoir la douleur de perdre son quatrième enfant.

On nous annonce la mort de M..Gaston Faure, décédé pieusement le 6 juin 1920 à Pau, dans sa soixante-huitième année. L'inhumation aura lieu au cimetière de Passy, le samedi ia juin, à onze heures, le service religieux ayant eu lieu à Pau.

On est prié de considérer le présent avis comme une invitation.

La princesse Francisca Rospigliosi, fille de feu le prince Joseph Rospigliosi et de la princesse Rospigliosi, née Marie Reid, est décédée le q juin, à Paris-Plage, après une courte maladie.

-On annonce la mort de Mme veuve Eugène'Pa^, née Alice Suarès, décédée dans sa quatre-vingt-deuxième année, en son domicile, 22, rue Victor-Masse. Les obsèques auront lieu demain, vendredi, 11 courant, à trois heures; réunion â la porte du cimetière Montmartre. Cette mort met en deuil les familles Paz, Emile Cerf et Léon Baur.

s M. Guillaume Limon, sénateur des Gôtes-du-N ordinaire de Saint-Brandan,ançien

conseiller général, est décédé hier, q juin, à Saint-Brandan, près. Saint-Brieuc, dans sa quatre-vingtième année.

M. Georges Ceillier, ancien directeur de l'enseignement, conservateur des hypothèques en retraite, est décédé le 7 juin. '• Sérigny.

UN BANQUET

M. François-Marsnl a. présidé hier soir, au Cercle interallié, un banquet offert à la Presse britannique et auquel assistait lord Derby. Le ministre des finances a prononcé un discours élégant et éloquent où il a rappelé les rudes épreuves de la guerre pubies ensemble et l'effort qui scellait l'Entente. Il a rendu hommage à l'ambassadeur qui fut de tout1 temps partisan de l'unité de commandement, et à la Presse dont l'action fut et reste sis utile encore anjourdjhui que la France meurtrie doit tenter un labeur de reconstruction plus périlleux que ne l'était la bataille il faut vivre, malgré ses blessures.

Or, elle vit, notre chère France, votre amie et votre alliée, elle sent bouillonner eu ses veines la force et la volonté de travail et de reconstruction. Nous avons confiance, pleine confiance en son avenir et nous savons que vous, monsieur l'ambassadeur, vous partagez entièrement notre foi et notre confiance.

Après avoir dit tout ce qu'ont fait pour le relèvement national les courageux habitants des régions dévastées, après avoir exprimé l'espoir de voir établi entre les deux pays s ce trait d'union de fer le tunnel sous la Manche, M. François-Marsal a porté un toast à l'amitié des deux peuples.

Lord Derby a répondu en une allocution très applaudie.

Autour de'la Politique

--e+e-- 1

A la commission de l'armée La Commission de l'armée a adopté hier le rapporfde M. Léon Pasqual ayant pour objet d'inviter le gouvernement à accorder avec des effets rétroactifs, aux militaires ayant appartenu à la garnison de Maubeuge, les récompenses qu'ils ont méritées. La commission a également adopté le rapport de M. de Belcastel sur le projet de loi portant création d'une gendarmerie mobile. Au Sénat, M. André Lefèvre a annoncé à la Commission de l'armée qu'il allait soumettre aux Chambres son projet de réorganisation de l'armée..

Les nouvelles ressources fiscales Poursuivant l'examen des impôts retour du Sénat, la Commission des finances de la Chambre a décidé de proposer à la Chambre le maintien du chiffre de 1 0/0 sur le chiffre d'affaires; le maintien au fonds commun* des communes d'une taxe de 5 francs par hectolitre de vin, que le Sénat avait réduite à 3 francs, réservant 2 francs pour les départements; le maintien d'un impôt de 10 0/0 sur le prix de vente du courant servant à l'éclairage électrique, et le rétablisse-ment de la supertaxe sur les bénéfices réalisés pendant la-guerre. La discussion viendra lundi en séance publique.

La situation en Orient

La Commission sénatoriale des affaires .s étrangères et le groupe de la gauche démocratique du Sénat se sont réunis, hier, pour procéder à un échange do vues sur la situation militaire et politique en Syrie et en Cilicie.

M. Victor Bérard rédigera un question- naire adressé au président du Conseil et qui portera principalement sur les traités passés en 1916 entre la France, l'Angleterre et la Russie, ainsi que sur les arrangements intervenus entre la France, Mustapha Kemal et l'émir Fayçal. •

Nouvelles Diverses

La température

Quelques pluies sont tombées dans le sud de la France. La température a monté, sauf dans le Midi, où elle est stationnaire. A Paris, hier matin, 12°, et à cinq heures, 20°. Belle journée.

En France,,le temps va rester nuageux et moyennement chaud. Tendances orageuses dans le Sud. Il a gelé dans l'Ain.

La taxation des voitures

Le préfet de la Seine vient de signer deux arrêtés concernant la circulation des voitures dans les bois de Boulogne et de Vincennes.

Les tri-porteurs, side-cars, affectes au transport des marchandises, et voitures de commerce autorisés à circuler dans le bois de Boulogne pendant la matinée, jusqu'à 13 heures, paieront annuellement Voitures servant au transport en commun des personnes, autorisées à circuler les jours. de courses pour se rendre aux hippodromes à 1 ou 2 chevaux, 50 fr.; à 3 chevaux et plus, 150 fr.; voitures automobiles, 250 fr.; voitures servant au transport en commun des personnes, autorisées à circuler dans le bois pour y faire du tourisme sous certaines conditions d'heures à 3 chevaux et plus, 250 fr.; automobiles, 300 francs.

Voitures particulières, autorisées à traverser le bois la nuit, après la fermeture des grilles, 100 francs.

Pour entraîner un cheval sur le terrain de Bagatelle, 100 francs par an, sauf pour les officiers en tenue. En ce qui concerne le bois de Vincennes, les tarifs sont un peu moins élevés.

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Le complot

Imitant le geste de M. Monatte. M. Liftchits dit Boris Souvarine, rédacteur au Journal du Peuple, secrétaire de la 3e Internationale, a refusé de quitter la prison de la Santé et de se rendre à la convocation de M. Jousselin, juge d'instruction, pour y être interrogé sur le complot.

Sur mandat du jugé, on a perquisitionné à la Vie ouvrière, quai Jemmapes, et M. Faralicq, commissaire à la police judiciaire, a arrêté; 17, rue des Saules, M. Georges Reimeugnier, trésorier de la Fédération anarchiste, pour excitation de militaires à la désobéissance.

La bonne ville du Mans

Au Mans, qui n'est apparemment habité que par d'honnêtes gens, le messager trouve les colis à transporter, sur le trottoir, de-. vant la maison même de l'expéditeur. Le messager passe et n'a qu'à prendre; c'est très simple.

Lorsque Delcassan et Fouilleul, jeunes coquins de la rue Boutebrie, connurent cet usage, ils se rendirent aussitôt dans le pays rêvé. Tous deux chargèrent sur une voiture quelques malles qui attendaient le messager, puis revinrent à Paris pour en vendre le contenu.

Mais. dès leur retour, par contraste, un incident fortifia l'opinion déplorable qu'ils avaient toujours eue de la capitale et de sa police. Des inspecteurs les arrêtèrent au moment où ils ouvraient les bagages et faisaient à des mercantis le sincère éloge de cette bonne ville du Mans.

Une rentière assassinée

Mme veuve Louis, née Laurence Collet, a été trouvée assassinée, mardi soir, dans son appartement, au troisième étage, 33, faubourg Saint-Martin.

Elle était allée passer quelques jours àla campagne et était rentrée lundi. Elle avait déjeuné mardi matin chez son fils, ingénieur, 75, boulevard de Strasbourg, et devait y retourner diner. Ne la voyant pas venir,

M. Louis se rendit chez elle, ouvrit avec une clef qu'il possédait en double et entra. Immédiatement, il fut frappé du désordre qui. régnait dans l'appartement. Tout était bouleversé. Il pénétra dans la salle à manger et aperçut, près du canapé, le corps de sa mère étendu à terre. Elle avait la figure couverte de sang. Elle portait quatre blessures à la tempe droite et deux à la tempe gauche. On l'avait assommée avec une pince-monseigneur.

Les assassins ^'avaient pas beaucoup profité du crime, ;car Mme Louis conservait d'ordinaire peu d'argent chez elle. Un petit coffre-fort, placé dans un meuble en bois sculpté, porte des traces do pesées, mais n'a a pas .été fracturé. On avait laissé, bien en évidence, sur la cheminée, un écrin contenant deux solitaires et le sautoir de la victime. Il ne paraît manquer qu'un portemonnaie contenant une vingtaine de francs. M. Morize, juge d'instruction, a été chargé de cette affaire.

ii«

Les bijoux de M. Caruso

New-York. On a volé dans la maison de campagne de M. Caruso, à Basthampton, des bijoux de grande valeur.

Un rapport de police déclare qu'un collier de diamants et un collier de perles auraient disparu. Ce dernier était le cadeau de noce que Caruso avait donné à sa femme. Chacun de ces colliers aurait une valeur de 75,000 dollars.

Infopçnations

Au Salon des Arts appliqués

Si vous voulez apprécier les créations de nos meilleurs artisans en orfèvrerie, joaillerie, céramique, bijouterie, cristallerie, bronze, ameublement, mode, fourrure, lingerie, etc., allez au Salon des Arts appliqués qui se tient actuellement au Jardin des Tuileries. Dans les trois vastes halls, joliment aménagés, qui constituent le Salon, sont réunies toutes les industries qui créent la mode et la font prévaloir dans le monde entier. Ce sont à proprement parler des industries d'exportation qui contribuent à améliorer le change.

Parisiens de séjour, Parisiens de passage, Etrangers, viennent en foule au Salon des Arts appliqués où les toilettes exposées sont changées au fur et à mesure des fluctuations de la mode, Visitons la Norvège

C'est le plus beau voyage qu'on puisse faire cette année. On y va en trois jours par Londres et Newcastle. Le pays n'a pas souffert de la guerre et l'on n'a à y redouter aucune difficulté de la vie matérielle.

Bureau de Voyages Bennett, 4, rue Scribe.

Une bonne nouvelle

Barclay informe sa clientèle quai la grève des bottiers étant terminée, il se trouve à nouveau en mesures d'exécuter rapidement toutes commandes. 18 et 20, avenue de l'Opéra.

Au Claridge's

Demain soir vendredi, dîner dansant. Retenez votre table si vous voulez trouver de la place dans le restaurant lé .plus élégant de Paris, où l'élite de la clientèle mondaine aime à se retrouver. Que dire du Claridge's qui n'ait déjà été maintes fois répété?;vNon seulement t sa^vogue ne ralentit pas., mais, encore, de jour en jour, elle ne fait que s'accroître. Demain soir, vendredi, au Claridge's. ̃'•̃.• .;̃̃

Pour la hausse de notre change <

Evitons le gaspillage des produits que nous vend si cher l'Etranger; pour leur complète utilisation employons tous les moyens mis à notre disposition, et nous y trouverons plus de profit.

Vous tous, Commerçants, Industriels, etc. qui possédez une automobile, n'hésitez pas à la munir d'un carburateur « Standard », vous réaliserez une grande économie et contribuerez ainsi à la hausse de notre franc.

En vente, 23, rue Pergolèse et chez tous garagistes et mécaniciens. A l'Hôtel Drouoi, salle 4

Une jolie chambre Directoire, de l'époque sera vendue par Me Baudoin, commissaire-priseur, ainsi que quelques beaux meubles et curiosités, demain vendredi. Exposition aujourd'hui. Ex-positions. La « Société des Artistes de Neuilly », que préside M. Guillemot, vient d'ouvrir son Exposition qui durera jusqu'au 14 juillet, au bénéfice des soldats aveugles. L' « Union centrale des Arts décoratifs » consacre sa 67e Exposition temporaire aux Peintres de la mode ait vingtième siècle, et organise e.u même temps une exposition rétrospective de l'œuvre peinte, dessinée et gravée de Debucourt (1755-1832). L'ouverture des deux Expositions aura lieu le vendredi 11. juin, à deux heures, au Musée des Arts décoratifs (Palais du Louvre) et durera jusqu'au 11 juillet.

Le don de 100 francs destiné par un anonyme R. J. C. aux « Aveugles amputés des deux bras » a été reçu le 22 mai, et mentionné dans le Figaro du 24.

Jean de Paris.

COURRIERlisTHlATRES

Aujourd'hui

A la Comédie-Française, à 1 h. 1/2, Brilannicus le Médecin malgré lui.

A l'Opéra-Comique, à 1 h. 1/2, Manon. A l'Odéon, à 2 heures, On ne badine pas avec l'amour.

A la Gaîté Lyrique, à 2 heures (matinée de répertoire à prix réduits), Miss Helyett.

A la Porte Saint Martin (2 h. 1/4), au Théâtre Antoine (2 h. 1/2), au Palais-Royal (2 h. 1/2), à l'Athénée (2 h. 1/2), à la Renaissance (2 h. 1/2), au Nouvel-Ambigu (2 h. 1/2), aux Bouffes-Parisiens (2 h. 1/2), ), à Femina (2 h. 1/2), à l'Apollo (2 h.), A la Pie qui Chante (2 h.), au Théâtre Impérial (2 h. 1/2), au Théâtre Cluny (2 h. 1/2), à l'Eldorado (2 h. 1/2), même spectacle que le soir. Ce soir

A la Potinière, à 8 h. 3/4 très précises,, première représentation de: Kitty, comédie fantastique de M. P.-L. Fiers.

A l'Opéra, relâche.

A la Comédie -Française, à 8 h. 1/2, le Monde ion s'ennuie (MM. Henry Mayer, Dessonnes, Croué Mmes Th. Kolb, Suzanne Devoyod, Berthe Bovy).

A l'Opéra -Comique, à 7 h. 3/4 (15e représentation de l'abonnement série B), Pénélope (Mlles M. Mathieu, M. Calvet MM. Fontaine, Vieuille) Masques et Bergamasquhs. A l'Odèon, à 8 h. 1/4, Mademoiselle Pascal (M. Maxudian Mme Odette de Fehl Mme Jeanne Rolly (en représ^nt0") Tante Octâvie. –AlaPorte-Saint-Martin(Nard37-53), à8 h. 1/2, Montmartre (Mmes Polaire, ilarquet, Y. Villeroy, Armand, Raymond MM. L. Gauthier, Joffre, Praxy). Matinées jeudis, sain. et dim. Au Vaudeville (Gut. 03-09.1. à 8 h. 3/4

DERNIERE HEURE

Argus.

EN ANGLETERRE >

La philosophie de M. Lloyd George Londres, 9 juin.

Parlant dans le pays de Galles, lôrs de la clôture d'une conférence de l'Union des indépendants gallois, M. Lloyd George a dit:

Il incombe à toutes les Eglises chrétiennes 'de créer une atmosphère qui rende les réformes possibles et la continuation du mal

impossible..

Il règne daus tpus les pays une confusion et des divergences de vues qui paralysent les bonnes volontés.

Lorsque je quittai Londres ces jours-ci, nous étions en train de discuter au Parlement le bolchevisme, cette dernière forme revêtue par les agissements des princes des ténèbres dans l'univers.

Les élections allemandes nous montrent un peuple en proie à l'égarement, divisé en une multitude do factions aux .prises les unes avec les autres, dans' une lutte à peu près sans issue, sans que parmi elles il s'élève une voix dominante, sans qu'on puisse percevoir une tendance bien définie. Jusqu'ici, nous avons échappé, en GrandeBretagne, à une catastrophe de ce genre. Cet esprit d'égarement gagne du terrain dans l'univers entier et les Eglises seules peuvent sauvej le peuple d'un désastre si l'anarchie des volontes et des intentions continuait à s'étendre.

-c:) 0 c:>

LA MISSION KRASSINE L'agence Central News croit savoir que de sérieuses difficultés ont surgi dans les négociations entre le gouvernement britannique et les représentants des soviets russes et qu'il n'est pas impossible que M. Krassine et ses collègues soient obligés de rentrer en Russie sans avoir pu arriver à aucune entente^ La réponse de Lénine aux demandes britanniques laisserait beaucoup à désirer, particulièrement en ce qui concerne Jiibératiou ides prisonniers britanniques, la ipEopagande- boloheviste en Orient et en Perse et au sujet des garanties définitives quiseraientexigées éventuellement des soviets relativement aux relations commerciales.

Les soviets se refusent à donner aucun gage.

Miousic (Marguerite Deval, Signoret et Germaine Gallois Th. Dorny, Blanche M. Quinault Mlles Vronska, Monna Païva). Au Gymnase (Gut. 02-65), à 9 heures, Madame Lebureaic (Mmes Charlotte Lysès et Germaine Baron; MM. Tréville, Gabin et Alerme).

Au Th. Sarah-Bernhardt, à 8 h. 1/2, l'Etrange aventure de M. Martin- Péquet (MM. A.Tarride, Decoeur, Chameroy, R. Worms Mmes Moréno.M.Valmont etMIle B. Fusier).Dim.,mat. A la Gaîté Lyrique, à 8 h. 1/4, la Fille de Madame Angot (Mme Marguerite Carré, Delaunois MM. Girier, Buugé, Gilly; Mlle D. Grey).

<" Au théâtre Antoine (Nord 30-32), à 8 h. 1/4, T Admirable Crichton (M.Gémier Mme Géniat, Mme Samary; MM. Puylagarde, Vallée et ̃Mlle Germaine Risse).

"'̃–Au Palais Royal (Gut. 02-50), â 3 h. 1/4, Et moi j'te dis qu'elle t'a fait d' l'œil (Boucher, Ch. Lamy, J. Renouardt, Baron fils, J. Berry, Marken, D. Nobert et Palau). Au Grand Théâtre des Champs Elysées, à 9 heures, Isadora Duncan, avec% l'orchestre et les chœurs Rabani.

A la Renaissance (Nord 37-03), à 8 h. 3/4, Mon homme (Mme Cora Laparcerie, G. Colin, Miller et Frévalles, Bossis, Labry etP. Escoffier avec le danseur Volpi).

Au Nouvel -Ambigu (Nord 36-31), à 8 h. 1/2, le Maître de Forges (Mmes Dennoz, Bruck, Cernay, lindsey; MM. Renoir, Lorrain, Lehmann). Matinées jeudi, sam., dim., à 2 h. 1/2. Aux Bouffes- Parisiens (Gu 63-06) à 8 h. 1/2, Phi-Phi (Urban, Alice Bonheur, Alice Cocéa, Norb. Foissy, Lucien Dayle et Serjius). Jeudis, dimanches et fêtes, matinée. A l'Athénée, à 8 h. 1/2, la Belle Aventure (Daynes-Grassot, Rozenborg, Soria, Mosnier et Arnaudy).

Au Théâtre Michel (Gut. 63-30), à 8 h. 50, la Femme de mon ami ( LeGallo, Gh.Dechamps, et Guyon fils; M. Templey, Hug. Dastry, M. Dornac, avec Ellen Andrée et Mme J. Cheirel) 1 Au Th. de Paris (15, r. Blanche, Ce.nt.38-78), à; 8 ibri 12,-li-Enfant de d'amour {M. A. Brûlé MlleSuz. Munte.; MM. Mauloy, Barrai Mlles J. Clarens, A. Pascal). Dim., fêtes, mat. à 2 h. Au Th. Edouard-Vil (Louv. 32-60), à 3 h. 3/4, le Loup dans la Bergerie (Mlles Maxa, N. Picard MM. Oudart, M. Laverne et la danseuse Germaine Salandri).

--Au Théâtre FeminayTël. El. 29-78), à9h., Une faible femme(Mmea Falconetti.Lillian Greuze, Jane Raimond et Jeanne Loury MM. André Luguet, Lucien Baroux et de Guingand). Aux Capucines (Gut. 56-40), à 8 h. 3/4, le Danseur de ~ccdaane ( Harry Baur,Jane Danjou, Andrée Féraune, Oam. Calvat et M. Monthil Trévoux, Denières et Koval (Variétés) en repon) Au Grand-Guignol, à 8 h. 40, les Pervertis, C'est une riche affaire! Logement d'un jour, La Lanterne (Mmes Daurand, Deraisy, Depresle, Barelïy; MM. Paulais, Scipion, Gobet, etc.) A l'Apollo (Cent. 72-21), à 8 h. 1/2, Soirée dans10. Demain, la Belle duFar-\Ve$l (Polin, MarfaDhervilly,René,Tirville,Béver, Pré fils, P. Faivre et Si m. Judic et A. Simon-Girard). Au Théâtre des Mathurins, à 8 h. 50, la Femme fatale (Mme Blanche Toutain et M. Jacques de Féraudy M. Pierre Juvenet; Mlle Christ. Mancini).

1 A la Comédie des Champs-Elysées, à 8 h. 1/2, le Beau rêve (Mmes J.-M. Fontanges, Annie Warley, Pauline Patry; M. Durec). Au Théâtre Impérial, à 8 h. 1/2, les Nocturnes; Agence de liaison Deux lits Ça y est, je le «i(Mi(PauleRolle,G.Dubosc,Capazza,Greyval, Fernal, Marga, Leriche, Giquet et Y. Sergys). A la Scala (Tél. Nord 35-86), à 8 heures, l'Hôtel du Libre-Echange (MM. MarcelSimon, Lurville, Gorby Mmes Paule Morly.Carton). A l'Eldorado (Nord 42-1 7), 8 8 h. 1/2, l'Amour quirôde, opérette légère (NinaMyral, R. Hasti, J. Vitry, Fern. Albany, Georgé, Mary Dubas). Jeudis, dim. et fêtes, matinées à 2 h. 1/2. A la Pie qui chante (Central 25-67), revue (Charles Fallot, Aug. Martini, L. Paco, Baumer, Secrétan, Jane Ader).

Au Théâtre des Arts (Wag. 86-03), à 8 h. 1/2, les liâtes (Mmes Marie Kalff, Pitoeff MM. G. Pitoeff, Dullin, Arvel, Carpentier). –A l'Abri, 167, r.Montmartre(Tél.Gut.50-15), à 8 h. 1/2, les Nymphes et le Satyre (Jane Smile, J. Deley, E. Marchand, Rachel Archier, P. Laurent, la danseuse Yv. Derny). Au Th. des Boulevards, 19, rue Le Peletier (Gut.59-79), à 8 h. 1/2, Un après-midi d'amour 3; 6, 9; le Pcité de lapin (Wiloed, Maurice, Jacquelin.M.FiguS, MagdaWill.LuçyLudierï. A l'Opéra.

Le succès de la Légende de Saint. Christophe, qui a été plus marqué encore à la première représentation qu'à la répétition générale et a pris les proportions d'un triom-

EN POLOGNE

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Encore une crise ministérielle

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Varsovie, 9 juin.

Le parti populaire a soumis à un examen son attitude vis-à-vis du gouvernement et a décidé de rappeler ses représentants |}ui font partie du cabinet. En conséquence, ont présenté leur démission de ministre MM. Bardel, ministre de l'agriculture; Kedzior, ministre des travaux publics, et Dabski, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères.

Nouvelle victoire polonaise Trois divisions bolchevistes défaites Varsovie, 9 juin.

Les nouvelles du front continuent à être excellentes.

Sur le front Nord, les troupes polonaises ont occupé Osinogrodek': Dokszyce et la Haute Bérézina. Les 12°, 18° et 53e divisions bolchevistes ont été complètement défaites.

Au Centre et au Sud, les Polonais maintiennent tous leurs gains. Dans la région de Taraszcza, entre le Dniepner et le Dniester, des détachements de cavalerie ennemis ont été culbutés.

--c;:)oc:>

EN PERSE

Londres, 9 juin.

Un radio-télégramme de Moscou annonce que la révolution a éclaté àRecht le 5 juin et que les troupes britanniques se retirent après avoir abandonné Recht sans combat, les troupes indiennes ne voulant pas combattre les révolutionnaires.

L'Agence Reuter apprend que le Foreign office n'a reçu a ce sujef aucune nouvelle.

--<:JO=--

M. Lorige président de la Convention républicaine Chicago, 9 juin.

Le sénateur Lodge a été élu président permanent de la Convention républicaine.

phe, a décidé la direction de l'Opéra à donner, dès demain, la seconde représentation et mardi la troisième représentation de ce chef d'oeuvre delà musique française. C'est le 22 juin que M. Muratore commencera la série de ses représentations à l'Opéra^

Rappelons que les cinq représentations Antoine et Cléopâtre auront lieu, lundi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi 19.

A l'Opéra-Comique.

A partir d'aujourd'hui, les abonnements aux matinées classiques étant terminés pour la saison, toutes les places sont mises à la disposition du public.

Les Mille et une nuits aux Variétés. En raison de l'énorme importance de la mise en scène, la première représentation des Mille et une nuit qui devait avoir lieu demain vendredi, est remise au lendemain samedi à 8 h. 30.

Dimanche prochain, première matinée à 2 h. 30, avec la même distribution que le soir.

Au Palais-Royal. `

Aujourd'hui, l'étourdissante pièce de MM. Hennequin et Véber, Et moi j'te dis qu'elle t'a fait d'Vœil triomphera en matinée et en soirée (2 h. 30 et 8 h. 30), toujours interprétée par une troupe pleine dé verve et de spirituelle fantaisie, réunissant les noms célèbres de Victor Boucher, Jane Renouardt, Baron fils, Marken, Nobert, Berry, etc. et Palau. Mme Isadora Duncan continue la série <|e ses émouvants succès au Grand ThéâtreMes Champs-Elysées en ses interprétations prodigieuses des maîtres de la musique. Aujourd'hui, en matinée, à 3 heures, séance redemandée Chopin, avec Walter Rummel. Et ce soir, à 9 heures, Schubert, Tchaïkowsky, Brahms, etc., avec l'orchestre et les chœxirs Georges Rabani.

-1

A l'Athénée.

Aujourd'hui, matinée de la Belle aventure, qui poursuit inlassablement sa triomphale carrière.

La Femme de mon ami.

Un excellent artiste vient de faire ses débuts sur la scène du Théâtre-Michel M. G. Parisey, qui depuis quelques jours interprète avec un talent très personnel le rôle d'Henri Berger. Son succès est vif, et il est le digne partenaire de Le Gallo et Guyon fils, de M. Templey, H. Dastry, M. Dornac, sans oublier Ellen-Andrée et Mme Jeanne Cheirel.

Au Théâtre de Paris.

Les représentations de l'Enfant de l'amour, le chef-d'œuvre de M. Henry Bataille, sont prolongées jusqu'au dimanche 13 inclus. Dernière matinée, dimanche à2heurss.Lundi relâche.

Mardi, première d'Arsène Lupin, avec André Brûlé, Juliette Clarens, Andrée Pascal, Escoffier, Villa, Mondos, Ch. Reschal, Andrée Pascal, Dehon, etc. La location est ouverte, 15, rue Blanche. (Cent. 38.78.)

A l'Apollo.

L'incontestable succès de la Belle du FarWest est la chose la plus naturelle du monde, car il semble impossible de trouver une opérette à grande mise en scène plus amusante, plus parfaitement interprétée et surtout plus somptueusement montée. Aujourd'hui jeudi, matinée seulement (à. deux heures très* précises), car en raison de la grande fête dansaute, il n'y aura pas de représentation en soirée.

Aux Capucines, le Danseur de Madame. L'actualité la plus attrayante, l'interprétation la plus parisienne. Immense succès.

A la Maison de l'Œuvre, 55, rue de Clichy (Gut. 67-31).

Mlle Maria Ricotti donne cet après-midi, à 4 h. 1/2, un dernier concert de mimes. Cette remarquable artiste, qui a su donner à l'art de mimer une forme si originale et si personnelle, a ajouté à son programme un sketch en quatre épisodes l'enjôleuse, rencontre, triomphe et mélancolie du plus saisissant effet.

Olli Suolahti, le joueur de « kantele » interprétera au cours de ce concert de nouveaux morceaux.

A l'Eldorado.

Un époux volage, une femme amoureuse, un père libertin, une courtisane d'Asie,,un amant léger, tels sont les principaux personnages de l'Amour qui rôde dont l'intrigue

EN ITALIE

La succession de M. Nitti

Rome, 9 juin.

Tous les journaux indiquent que M Giolitti sera le successeur de M. Nitti. Le Giornale d'Italia indique M. Bei tolini comme ministre des affaires étraa gères. ̃ Troubles â, Bari

Suivant les journaux, des conflits om eu lieu hier soir, à Bari, entre des ma nifestants et la force publique. Il y au f rait quatorze blessés.

L'Insurrection en Albanie

Le comité de guerre s'est réuni hier, dans la soirée, afin d'examiner les évé- nements d'Albanie.

Une note officieuse annonce que h situation ne paraît nullement inquié- tante, que toutes les attaques dirigée? contre la ligne de défense de Valon ont été repoussées et que la ville est calme.

Le Giornale d'Italia croit savoir que les insurgés albanais, au nombre de 15,000, ont attaqué le pont dé Dukati, sur la Vojussa, capturant quelques carabiniers et coupant les communica-c tions télégraphiques et téléphoniques*

~oo-

Le charbon anglais

Cardiff, 9 juin.

Le gouvernement se propose de réduire de 250,000 tonnes la quantité de charbon gallois exportable chaque mois parce que le charbon estactuellement très nécessaire pour l'industrie britannique., Les propriétaires de charbonnages os-i timent quÀ,.cette réduction dans l'expor-* tation des charbons est impraticable.Ils annoncent que d'ici quelques jours des chômages importants sont, inévitables.] On se propose de fermer les Bourses; du charbon trois jours par semaine, à: cause de la restriction qu'apportera aux affaires la mise en vigueur des nouvelles! mesures qui commencera lundi prochain.

audacieuse est assaisonnée de la plus fraîchi^gaieté. Aujourd'hui, matinée et soirée.

Théâtre des Arts.

La critique a été unanime dans ses éloges de l'interprétation des Ratés. Voioi quelques extraits qui attestent le succès triomphal obtenu par M. Georges Pitoëff et Mme Marie Kalff

Sur peu de scènes parisiennes, on trouverait deux artistes aussi capables' d'émouvoir que M.s Georges Pitoëff et Mme Marie Kalff. (Abel Her-.mant, Excelsior.)

Mme Marie Kalff mérite d'être louée sans réserves. Elle joue dans la simplicité et ses gestes, ses attitudes, l'accent de sa voix sont mesurés à miracle. (Pierre Wolff, Gaulois.) M. Pitoëff se dépasse lui-même, et notamment dans les scènes d'ivresse et de folie bouleversa i la salle tout entière par l'audace fiévreuse, fu- rieuse, grandiose vraiment et irrésistible de son jeu, Mme Marie Kalff, si sensible et pathétiqué a joue, ou plutôt vécu naturellement son personnage dont elle a traduit à merveille la foi1 amoureuse, la douce inconscience et la tristesse résignée. Le succès de Mme Kalff a été éclatant. Quant à Mme Pitoëff, elle nous a ravis par sa grâce ironique et spirituelle, sa verve mali-'< cieuse, son entrain charmant. (Edmond SéB.) {L'Œuvre.)

Le Figaro a annoncé hier la mort de M. 1 Henry Buguet. r M. Buguet avait été pendant de longues années, la joie du Boulevard. Doué d'une extraordinaire activité, tour à tour auteur dramatique, romancier, revuiste, chanson-'nier, etc., etc., il écrivit deux cents pièces, autant de volumes, fonda quelques douzaines de journaux et fut secrétaire de vingt théâtres.

Il laisse des legs importants à l'Académie française, la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, à la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, aux' Gens de lettres, aux Journalistes parisiens,' toutes Sociétés dont il fut membre fondateur' ou l'un des premiers adhérents.

Il avait pris pour devise;

Le but de ma vie est un but gai Maxime Girard. w

SPECTACLES <$ CONCERTS Aujourd'hui

A l'Apollo, de 5 à 7 heures, Thé dansant. L'orchestre mondain de Sarrablo, le Weeks Jazz-band de New-York. (Tél. Central 72-21.) Au Thé Mistinguett, dans les salons du Théâtre de Paris, 15, rue Blanche, de 5 à 7 heures, Thé dansant le plus mondain, le plus chic de Paris.

A l'Olympia (2 h. 1/2), au Théâtre Ba-Ta-! Clan (2 h. 1/2), à l'Alhambra (2 h. 1/2), à la: Salle Marivaux (2 h. 1/2), au Cirque Medrano (2 h. 1/2), au Pathé-Palace (2 heures), au' Gaumont-Palace (2 h.), au Mogador- Palace (2 h. 1/4), au Cinéma Max Linder (2 h. 1/2), matinée avec le même spectacle que le soir.

Ce soir .̃̃ Aux Folies Bergère (Gut. 02-59), â 8 h. 1/4, l'Amour en folie, revue à grand spectacle (Miss Campton, Bach, Magnard, Florelle, Laura de Santelmo, etc. Les Sunshine girls). A l'0lympia{& 44-68), à 8 h. 30: M. Sizes (de l'Opéra), Geaik's and Geaik's, Benzaï,, Lina Tyber, Fortunello et Girillino. etc. De 5 à' 7 h., Thé-Tango. Entr. 3 fr., droits compris, j Au Casino de Paris (C»1 86-35), à 8 h.1/2, revue Cach' ton piano! (Dorville, Rose Amy, Paulette Duval, Svoboda, Deltenre, Dréan, Misguett et Ma*ly,48 girls et 16 boys de Jackson). A Mangny, Ch.-Elysées (Tél. Elys. 01-89), demain première de Pif-Paf!! (Shirley Kel- logg, Boucot, Saint-Granier, Mérindol, les Arnaut,la danseuse Stevens.Fagan et Serjius). ) A l'Apollo, à 9 heures, Grande Fête dan-'sante. L'orchestre mondain de Sarrablo, le Week'sJazzband. Distribution de souvenirs. Surprises. (Téléphone Central 72-21.) A la Cigale (Tél. Nord 07-60), à 8 h. 1/2, Mais oui, madame revue d'Albert Acremant (Fabris, Pauley, Piérade, Germ. André, J. Myro, etc).

Au Concert Mayol (Gut. 68-07), à 8 h. 1/2, te Couvent des caresses, opérette grivoise à grand spectacle. Au 10° tableau, la Piscine enchantée (20,000 litres d'eau).

Aux Ambassadeurs (Champs-Elysées) (Tél. Elysées 43-73), à 8 h. 1/2 Damia, Georgel, Perchicot et 25 artistes.

A t'Aleazar (Tél. Elys. 83-47), Palais de danse Duque à 4 h., Thé-tango à 8 h. 1/3. Grand Bal 2 orchestres Jazz-band; Bowling. –A laSalle Marivaux {Tëi.Louv.QQ-9% à 8h.l/2, Zon (Jane Daujoui.J. de Féraudy); La Maison


du Bonheur (Bessie Love); Joyeux drilles; l'Océan (4° série) Trio des Minstrels parisiens. A la Chaumière, 36, bd Clichy (Mare. 07-48), à 8 h. 1/2, les chansonniers Martini, Chepfer, Ferny, Weil, Mevisto, Paco/Marc Hély. Revue (Claudia de Sivry). Ombres de Brunner. -Aux Noctambules,7,r. Ghampollion (Quor Latin) (Gob. 42-34), à 9 h., Privas, Hyspa, Cazol, Vallier, De Soutter, Yon Lug, Lauff, Caries, Mon.âme (Mlles L. Marjac et Dolly). A la Lune Rousse (Trud. 61-92), à 9 heures, D.Bonnaud, L. Boyer, G. Baltha, L. Michel, G.Merry, Secrétan. Dada! (Guérita, Tympé, Doris, Noël-Laut et Spark).

A la Boîte à Fursy, 27, Bd des Italiens, à 8 h. 3/4 (C» 57-44): Fursy, V. Hyspa, P. Mari- nier, Mauricet, Dahl, Cluny. Avez-vous de la monnaie? (Marg. Pierry, Manetty, Melville). Au Perchoir (Berg. 37-82), à 9 h., Chiche! revue (Mlles Isab. Fusier, R. Derns; MM. Balder, Uelphin, Saint-Ober et Vernaud La plus grande vedette femme, comédie de P. Gianen. AvMogadorPalace(Tël.Gùt.S2-Q3), à 8 h. 45, Mortelle u«'7ome(Fanny Ward); Jamais battu (Georges Welsh) Impéria (4° épise) Mogadoractualités et les Amours d'un escargot, etc. Ce soir, aux Folies Bergère, centième représentation de V Arnour en folie la triomphale revue de M. Louis Lemarchand, qui tient la tête des plus grands succès de la saison. Depuis la première représentation, l'Amour en folie a conservé tous ses créateurs et la distribution de ce soir reste identique à celle de la création. En dépit de cent représentations consécutives, on refuse encore du monde aux Folies Bergère et, plus 'que jamais il est prudent de retenir ses places en location (Gutenb. 02-59).

-•

Au théâtre Marigny.

Afin de mettre au point les décors venant de Londres, la direction du. théâtre Marigny se voit, à la dernière heure, obligée de sup: primer la répétition générale de Pif-Paf qui devait avoir lieu ce soir.

La première représentation reste fixée à demain soir vendredi.

III

A l'Apollo.

C'est ce soir, à 9 heures, qu'a lieu la grande fête dansante que nous avons annoncée cette semaine. On dit que cette réunion sera particulièrement brillante et que la Direction de l'Apollo s'est efforcée de faire mieux encore que par le passé. C'est assez dire que son élégante clientèle ra. comblée et que la gaîté coutumiêre des 'jeudis de l'Apollo sera' si possible encore plus grande et'plus endiablée que jadis. ;<

'1' `

La Cigale, grâce à son délicieux jardin, est l'établissement le plus agréable on été. La revue Mais o«v Madame interprétée par une troupe d'étoiles et somptueusement mise en scène, est le gros succès du jour.

III

Au Concert Mayol.

Aujourd'hui matinée, le Couvent des caresses, l'opérette grivoise dont le succès est triomphal. Au 10e tableau « la Piscine enéhantée » (20,000 litres d'eau), avec Mlle Suzanne Wurtz et les 20 jolies naïades. A TAlcazar d'Eté (Palais de danse Duque). Demain vendredi Grand gala. Tenue de soirée de rigueur.

Samedi grand bal des Salopettes. Tenue de soirée ou salopette obligatoire. A minuit et demi, défilé des salopettes. Tous les principaux artistes des théâtres parisiens. Il Tous les jours, à 4 heures, thé tango, de 9 heures à minuit 30, grand bal.

A 1' « Oasis Harry Pilcer's Dancing (26, avenue Victor-Emmanuel III). (Tél. Elysée 15-82). Ce soir, grand gala Fête des uouveaux riches. Retenir ses tables. Ouvert tous les soirs de 9 h. 1/2 à minuit 1/2.

Courrier Musical

Un malentendu.

Nous avons reçu la lettre suivante i En réponse à l'entrefilet paru dans le Figaro de ce matin oùM.'C. Saint-Saëns proteste contre l'abus que j'aurais fait de son nom, permettezmoi de vous communiquer la lettre du 7 novembre 1918, où le maître m'écrit « Mon cher Mangeot. J'accepte avec grand plaisir de faire partie du Comité d'honneur de l'Ecole normale de musique de Paris. »

Fondée avec la haute approbation du ministère de l'instruction publique et des beaux-arts, cetto école a pour but d'attirer en France les nombreux étrangers qui allaient dans les Conservatoires allemands. M. C. Saint-Saëns ne pouvait manquer, ainsi que tous les grands musiciens français, d'approuver cette initiative qui a déjà A porté ses fruits et il a bien voulu accepter do prendre part à son retour d'Athènes à une exé- cution de ses œuvres- que donneront en son honneur et à sa gloire les professeurs de l'Ecole normale.

Demain soir, vendredi, à 8 h. 45, salle du Lyceum, 8, rue de Penthièvre, festival FaurôDebussy, Mmes Lucy Vuillemin (chant.), Fourgeaud-Groviez (piano), Lydie Demirgian (violon). Avant-propos et commentaires, par M. Louis Vuillemin.

.:̃̃̃: ••*

Le samedi 12 juin, à 8 h. 30 précises, aura lieu le 435° concert de la Société Nationale de musique, Salle des Concerts du Conservatoire. Au programme

Suite pour piano (J. Thiefïry) Sonate piano et violoncelle (L. Thirion) deux Chansons de Bilitis (L Iricon); Deux pièces pour piano (M. do Séroux) Deux Lieder (Louis Vuillemin), Trio (A. Roussel). Interprétés par Mmes LucyVuillejiin, Mlles Marthe Dron, Y. Astruc, R. Blanquer, A. V eluard, et M. Gérard Hekking.

Marcel Ciampi et André Hekking se feront entendre pour la dernière fois, cette saison-ci, à la Salle Gaveau le jeudi 17 juin, à 8 h. 45 du soir. Au programme Sonates de Brahms, Chevillard et Beethoven. MmeEliane Schott

Feuilleton du FIGARO'du 10 Juin 1920

(40}

La Terre domptée

̃•̃– -o«- u)

TRAHISONS

Suite

pi! vous n'avez point honte s'écria l'amie, tandis que Rose éclatait en sanglots et que le poupon, interrompu dans sa tétée, ,poussait des vagissements aigus.

Vous feriez mieux de descendre et de rester en bas jusqu'à ce que vous sachiez parler à votre femme d'une façon convenable, dit l'amie de Rye sèchement.

-7- Ma femme m'a mis dedans, hurla Ruben;je croyais ferme qu'elle aurait quatre ou cinq mille livres à la mort du vieux; or, tout ce qu'elle a de lui, c'est cinquante livres avec un méchant mobilier boiteux 1

J ai son mobilier! ditRose ragaillardie. Comment ça? D'après ce que tu me disais, je croyais que nous n'avions rien du tout. Cela me va tout à fait d'hériter de queiques meubles, je voulais justement un grand lit baldaquin. tant pis, tu l'auras point, je met(1) Né peut être reproduit que par les journaux ayant un contrat avec la Société des Gens de lettres

chantera des œuvres de Lulli, Gluck, Mozart, d'Indy, Roussel et Debussy. La location est ouverte à la Salle, chez Durand, au B.' M., 29, rue Tronchet, et chez Kiesgen. Le premier récital donné à Paris'entièrement consacré aux œuvres pour piano de Scriabine sera donné par Mlle Draconi jeudi, 17 juin, en soirée, Salle des Agriculteurs. Billets de 4 à 13 francs à la Salle et chez Durand, au B. M. et chez Kiesgen.

Samedi 12 juin, à 2 h. 30, aura lieu également à la salle du Lycéum, pour la reconstruction de l'église de Varennes-en-Argonne ( .euse), entièrement détruite par l'eunemi comme toute la petite ville où fut arrêté Louis XVI, un concert avec le gracieux concours de Mme Lyse Charny, de l'Opéra, de Mmes Delty et Rouvier, de l'Opéra; de M. Max d'Ollone, de Mlle Marie-Thérèse Berka dans les œuvres d'Edouard Mathé accompagnées par l'auteur, de Mlles Baudry et Garcia.

Le spectacle sera terminé par une comédie adaptée de l'anglais et jouée par la comtesse de Galard-Béarn, Mlles de Canisy et de Kérivily, le comte de Mareuil et le vicomte de Padirac.

Entrée 5 francs.

L'OUVERTURE DU

CflBAftET DE It'OPÉHH 7, rue de la Michodière Il

est fixée au samedi 12 juin, 22 h. Nouvelles Fin an ci ères

s BOURSE DE PARIS

Paris, le 9 juin 1920.

Dans l'état instable où se trouve le marché, c'est l'allure du comptant qu il faut,observer si l'on veut se faire une idée de la tendance générale. Or le comptant est lourd. Pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la situation de place, les offres de titres persisteut sur ce marché.

Dans ces conditions, il n'y a vraiment pas li-eu d'attacher grande importance aux fluctuations du terme qui a été mieux en clôture après avoir été plus faible au début. Le peu d affaires qui s'y traite émane d'habitués qui entrent et sortent d'une valeur pour réaliser de petites différences histoire de s entretenir la main. i

On ne peut espérer un revirement de la tendance que le jour où le comptant se mettra de nouveau franchement à acheter. Nos Rentes sont calmes.

Fonds étrangers soutenus:

Fonds russes lourds.

Les établissements de crédit sont fermes Banque de Paris, 1,655; Lyonnais, 1,685; Union Parisienne, 1,174; Alsacienne de Banque, 2,055; Banques, de Province, 625; foncier Franco-Canadien, 2,029.

Compartiment électrique toujours aussi bien tenu Cairo-Héliopolis, 239 Téléphones, 820.

Hausse des Voitures à 850.

Lourdeur du groupe métallurgique. Valeurs de navigation irrégulières. Fermeté des valeurs sucrières.

Pélroliferes légèrement mieux.

Reprise des titres de phosphates Gafsa, 1,100. ̃ ̃*

Phosphates Tunisiens, 818. Les expéditions du mois de mai s'élèvent à 80,314 tonnes, contre 13.859 tonnes en 1919. Pour les cinq premiers mois de l'année, les expéditions se montent à 130,766 tonnes, contre 67,357 en 1919.

CaoMtçhpwcsj lourds* ="

MARCHE OFFICIEL DU JUIN 9 1920 (Terme)

Banque de France. t'enarroya. 11;Z;¡ Banquede!'A~f:rtt! Gafsa. 1100.. Benq. Nat de Crédit 1t00 hlassagariestnaritim~ 505 Banqued6Paris.l655.. Omnibus. 595.. BanauePrivoe. 506 Transatlantique 469.. Banq, Tfansatlantiqc 333.. f<aff)norMSay.l240.. ComptOir Nat. d'Eso. 1052.. Brésil 4 0/0 1889. Credit Foncier. 835 )ts)ie31/20/0.. CredtLyonnais.l695 RussieCeisoL40/0 Crédit Mobilier 570 Russie 30/091-94 Suez 6900 30/01896.. Est 50101906. Lyon 735.. 41'20/009 39.. Midi. Serbe 40/0. Nord. Turc unifié. 7450 Orleans. 810 Foncier Egyptien. 963.. Metropolitain. 3<i0 Nitrates Railways 405.. Distribution Eleçtrlçit6. 3~5 Centra)M!n)ng. 455.. Téléphones. ?0 Rio-Tinto. 1T92.~ Thomson. 1095 5ucroriesd'f~ypte. 905..

(Comptant)

50/01915-1916 S8 Midi 3 0/0. 298 40/01917. 70 85 3 0/Onouï. 289.. 40/01918 7155 Argentin1907 840.. 3 0/0 59 40 1911 5 0/0 Am1920 lib. 101 30 Egypte unifiée 141.. ̃ non lib. 10150 Japonais 4 0/0 95 90 Obi Crédit National 494 50 1913BOIS. 910.. Ville de Paris 1865 530 Serbe 5 0/0 1871 32ô Andalous. 1875 427 Nord-Espagne 575 1919 453.. Obi. Nord-Esp», 1". 562.. /Cr'.F.Aig.-Tun.,t.p. 820 Saragosse 645 Banque Pays du Nord 675 Briansk (ord.) 261 Banques dÔProvincB 625 Naphte. Communales 1898 277.. Prowodnik 1906 310.. Eaux de Vichy 1600.. 1912.. 165 Aciéries Marine. 1700 Foncières 1 91 7 295 Hciérias Paris Qutreau 1525 Est 3 0/0. 322.. Dyle et Bacalan. 475.. nouv 292 Commentry-Fourc'i Nord 5 0/0 400.. Hamise d'E.iergis élsstr. 565.. 3 0/0 314 Boleo 950 Orléans 3 0/0 310 Bergougnan 1580 nouv SS1 Mo tard 472.. Ouest 3 0/0. 300 Trefileries du Havre 217 nouv 2S9 .Tab'.cs P ̃̃ilipphes 2172 Lyon fusion 297.. Suer. Egypte(pipts). 1665 nouv 290.. Est-asiat. Danois.. 3925

trai tout le lot en vente, pour sûr, tu pourras point m'en empêcher.

Les pleurs de Rose redoublèrent. Son amie l'étreignit dans ses bras, étouffant le pauvre David qui devint cramoisi et tout à fait bestial dans sa manière de protester.

Alors les deux femelles s'attaquèrent à Ruben comme deux furies, lui disant, qu'il était un grippe-sou, un père dénaturé, qu'il avait trop bu, qu'il devrait avoir honte de sa conduite et qu'il n'avait, en somme, que ce qu'il méritait. Ruben essaya de leur tenir tête, mais Rose possédait un fond ipéçuisable d'invectives; quant à son amie, une vieille fille à qui son..état même aurait dû imposer plus de retenue, elle remplissait les courts silences de Rose avec tant d'à propos qu'à la fin le malheureux mari dut se retirer vaincu, et bien pçrsuadé de cette yérité-qu'en ce monde il y a des choses pires qu'un libertin riche et perfide.

.8

Cette querelle fut. suivie d'une réconciliation, naturellement au temps de Naomi les orages n'avaient jamais été assez violents pour justifier la célébration d'un apaisement. D'abord, Ruben trouva un certain charme piquant à ces réconciliations qu'il fêtait avec Rosé, mais en se répétant elles perdirent l'attrait de la nouveauté, et ce soir-là lorsque Ruben étreignit sa femme dans ses bras il songea que la même cérémonie recommencerait dans deux ou trois jours, un peu plus usée à force d'e se répéter.

Maintenant Ruben commençait à dé-

MARCHE EN BANQUE (Terme)

Bakou. 3300 m6untE))iott. 9b Caoutchoucs. 320.. Mozambique. 61 Cape Capper. North Caucasian. 88 50 Chartered. 4075 Padang. 379 Crown Mines. U8.. PhosphatesTunisiens 818.. OeBeers(ord.).lil7.. Pla,ine ~0.. EastRand. 17 50 Rand Mines 13' Goldfields. 73 Shansi 74 5Q Jagersfontein 219.. Spassky; 53 Lena. 4a75Tangaf)yi)<a. 10350 Lianosoff. 515.. Tharsis. 166 Malacca. 2?6 Tobacco (Orient3i). 643.. Mexican Eagle (ord.) 502.. Transvaa Land. 50.. MexicoMines. 3ù7 Utah Copper 884.. lIIontecatlm. 153.

(uomptaiH)

Baua 002 monacmo1") sou Colombia. 2925 Royal Dutch. 46200 Grosnyi(ord.). 2700 1/10* 4620 Maltzoff.: .Shell 515.. dlodderfontein B. 327

MARCHÉ DES CHANGES

(COURS MOYENS)

Londres 50 87 Espagne. 212 Portugal New-York 1296 .i Finlande 64 1/2 Prague.. 29 Allemagne b2 1/2. Grèce Roumaitis 29 Argentine HolUndo 473 Suède. '281 1/2 Belgique 104 1/2 Italie. 75 3/ 4; Suisse.. 235 3/4 Danemark 221 1/2 Norvège. 23f .iVienne.. 0 1/2

INFORMATIONS FINANCIERES SOCIÉTÉ CENTRALE DES BANQUES DE PROVINCE. Assemblée générale extraordinaire du 9 juin 1920. Les actionnaires de la Sociêtà centrale des banques de province se sont réunis le 9 juin 1920 en Assemblée générale extraordinaire, sous la présidence de M. Charles Dumont, président du conseil d'administration, en vue de statuer sur une.augmentation du capital social et de délibérer sur diverses modifications aux statuts.

Les actionnaires qui ont fait preuve de leur attachement h la Société en présentant 'ou en faisant représenter à l'assemblée un nombre d'actions très sensiblement supérieur aux 150,000, quorum des trois quarts exigé par la loi, ont t adopté à l'unanimité toutes les propositions du conseil.

EXPOSITION DES TAPIS MODERNES de PIERRE BRACQUEMOND GALERIE DEVAMBEZ, 43, Bd Malesherbes

Rétiûioûs, Cours et Conférences 4: Aujourd'hui

̃ La réorganisation des Chemins fer (M. Marcel Iï-Vàud) Union nationale de défense professionnelle des Chemiwot.s,r&;h. âO.dù'Jsiii1, j j~ salle des IngénieùTS' èivilS,>!l9,i:rtfeCBU,nc.he.. -vi Fête anniversaire jd',Kducation physique- et de sports, 2 h. 30, parc du Lycëe Michelet, à Vanves.

L'Inde d'aujourd'hui » (MM. Syud Hossain, Amitava Choze et Mme Sarojini Naidu), 8 b. 45, Institut océanographique, 195, rue SaintJacques.

« L'Elevag-e » (M. Leroy, ingénieur agro- nome), 8 h. 30. Salle des Fêtes de la mairie du dixième arrondiesement.

« La nouvelle situation de la France en Orient » (M. Paul Vergnet). La Conférence au village, 8 h. du soir, cercle d'Hoinmes, 36, rue Guilleminot. Les membres du Cercle pour les soldats de Paris sont convoqués en assemblée générale ordinaire, le 19 juin, à 3 heures, 15, rue Chevert.

Il'

L' « Association égyptienne de Paris» donnera, le vendredi 11 juin, une soirée artistique et littéraire, salle Gaveau.

Villégiaturer sous des ombrages séculaires, dans un site des plus merveilleux de France, tout en surveillant quotidiennement ses affaires ù Paris, voilà, un rêve facile à réaliser depuis la réouverture

du PAVILLON HENRI IV à Saint-Germain

dont la. situation est unique sur la célèbre terrasse du château historique.

lia Vie Sportive Aujourd'hui, à 2 heures, Courses .au Bois de Boulogne. Gagnants du Figaro Prix de Vineuil Le Châtelet; Corne to Bed. Prix de La Morlaye Sylphide Micaëla. Prix de la Route Millard :Biskra!Ohé Ohé! 1 Prix de Courteuil Solferino III Cumulus. Prix La Rochelle Tullamore Sommereux. Prix des Lions Le Péril; Massis.

COURSES AU TREMBLAY

Le programme était peu fourni et malgré lui le publie est venu nombreux, c'est dire la vogue dont jouit cet hippodrome. Des résultats, il faut détacher le succès de Lespedeza, qui a confirmé sa course derrière Clean Sweep. Si elle n'avait pas, ce jour-là, été un peu coupée dans son action par le vainqueur, elle aurait été beaucoup plus près. Son succès sur Herlies, la troisième de la Poule d'Essai, est très honorable. Rigobert a confirmé son avant-dernière course et infirmé,sa dernière. C'est "un" inter-

mittent. ̃

Nonnain dc; Magây,'» au» contraire, avait» fourni une exceHontei.performanoe contre Saint Souplet,et il avait le droit de gagner •le -handicap. Si Silvercreek n'est pas allé jusqu'au bout, ce n'est pas la faute de son jockey, qui a pris un très bon départ. Les autres vainqueurs n'ont pas accompli des exploits. Chamois a cependant gagné de façon plaisante.

Prix d'Avon (3,000 fr., 1,000 m.). 1, Amn•lins, à M. Henri Lambert (A. Barbé); 2, Licorne, à M. André Gailhard (G. Martin) (1 longueur 1/2, 3 longueurs).

Non placés Alliance Sacrée, Provocation, Chersonèse, Astra Romana.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 197 fr. 50. Placés Amulius, 38 fr. Licorne, 12" francs. Prix de Franchard (5,000 francs, 000 mètres). lj Chamois, à M. Joseph Tissot (G. Prior) i

sirer ardemment la participation active de Rose à l'œuvre à laquelle il se dondait lui-même tout entier. Jusqu'ici lorsqu'il rentrait à la maison rompu et découragé après sa journée de labeur exténuant, cela lui avait suffl que Rose l'embrassât et qu'écartant les mèches de son front mouillé, elle l'appelât gentiment son a pauvre cher vieux ». Mais aujourd'hui, il voyait la banalité de cette tendresse qui ne faisait aucun effort pour alléger le fardeau sous lequel il succombait.

Toujours aussi dépensière, toujours aussi avide de plaisirs, Rose ne pouvait ou ne voulait pas comprendre la nécessité des économies. A voir s'étaler autour d'elle les terres grasses d'Odiam, •; elle se moquait de Ruben quand il se plaignait de la dureté des temps qui l'obligeait à mener l'existence d'un homme pauvre, en dépit de ses granges, de son bétail et de ses moissons. Certes il avait manqué de prudence c'était folie' de spéculer sur l'avenir, il le reconnaissait trop tard mais aussi comment se douter de l'existence de cet héritier du vieux Lardner? Elle avait surpris sinon dégoûté tout le monde autant que lui. Par moments, il soupçonnait le faux bonhomme d'avoir déshiré un premier testament fait en faveur de Rosé peu après le mariage de celle-ci, afin que l'héritage ne pût profiter ni à lui, Ruben, ni à 0diam. C'était un vilain tour que lui avait joué l'odieux vieillard Ruben croyait le voir ricaner dans satombe: «Eh bien! Ben Baokfield, comment la trouves-tu celle-là? Tevoilà bien planté avec une femme qui

2'Pravista, à M. A. Eknayan (J. Lamoure) (1/2 longueur, 1 longueur 1/2).

Non placés Mousmée, Roseraie II.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 65 francs. Placés Chamois, 22 iv. Pravista, 13 fr. 50. Prix au Bréan (7,000 francs, 1,600 mètres). 1, Lespedeza, à M. A.-K. Macomber (M. Mac Gee) (4 longueurs, longueurs).

Non places Herlies, Triomphante.

Pari mutuel à' 10 francs Gagnant, 21 francs. Prix de Chartrettes (3,000 fr., 2,150 mètres). 1, Maramaros, à M. Aimé Moulin (F. O'Neill) 2, Sandown Park à M Henry Jacques (G. Prior) (1 longueur 1/2, 3 longueurs).

îJon placés Platine, Tesiifying.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant 25 fr. 50. Placés Maramaros, 14 fr. 50; Sandown Park, 26 fr. 50.

Prix Onésime Aguado (10,000 francs, 2,800 mètres). 1, Rigobert, à M. G. Christophe (Ch. Hobbs) 2, Limey, à M. Jean Stern (A. Sharpe) (2 longueurs 1/2, 4 longueurs). Non placés Dancing Maid, La Couleuvre, Hécube.

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 47 francs. Placés Rigobert, 16 fr. 50; Limey, 13 francs. Prix de Marlotte (5,000 francs, 1,000 m.). 1, Nonnain de Magny, à M. Jules Joseph (M. Allemand) 2, Fatal Beauty, au comte de la Cimera (H. Marsh); 3, Esnes, à M. Jean Stern (A. Sharpe) (1 longueur 1/2, 3 longueurs). Non places Silvercreek, Cingh, La Dame Blanche, Axis, As, Candie, Guinguette IV, Lady Gray, Aubazine, Hélice (tombée).

Pari mutuel à 10 francs Gagnant, 69 francs. Placés Nonnain de Magny, 21 francs; Fatal Beauty, 22 fr. 50 Esnes, 20 francs. Lebasi. AVIATION v

Le raid des capitales.– L'aviateur Rogé, accompagné d'un mécanicien, a pris hier matin son vol à 5 h. 15, de Villacoublay, afin de réaliser le raid des grandes capitales dont nous avons donné récemment les grandes lignes.

La première étape comportait le parcours Paris-Varsovie où l'aviateur espérait arriver hier vers quatre heures de l'après-midi. Ce raid autour de l'Europe entrepris sous les auspices du sous-secrétariat des Transports aériens se poursuivra par Constantinople, Athènes, Rome et Paris.

LAWN-TENNIS

Les Championnats de France. Très nombreuse assistance hier à la Croix-Catelan au bois de Boulogne où se jouent les Championnats de France. Un joueur de l'école bordelaise, M. Samazeuilh, a forcé le champion de France, M. A. Gobert, à s'employer vigoureusement pour le battre. Le match a duré plus de deux heures et a été ̃.finalement gagné par 2 sets1 â 1; 21 jeux à 22. Voici les résultats

Simple A. Gobert b. Samazeuilh, 13-11,

Double mixte Mlle d'Ayen et Hirsch b. Mlle Sperenza et Clouët, 6-3, 8-6.

Double de dames Mme Golding et Mme Vaussard, b. Mlle Sperenza et Mlle Devé, 6-4,8-6. TIR AUX PIGEONS

Au Cercle du Bois de Boulogne. Le prix de la Pelouse de Madrid, disputé au Tir aux pigeons du Bois de Boulogne, a mis en ligne d'excellents fusils. Résultats 1, M. Dormion, 5 sur 6: 2, comte R. de Quelen et M. P.C. Carapano, 4 sur 6.

Demain vendredi, Prix de Bagatelle au pigeon, handicap.

LES ARMES

La Grande Semaine d'épée. Le Championnat de France amateurs d'épée s'est poursuivi hier et a donné lieu aux résultats suivants

1™ poule 1, Joë Bridge; 2, Legrain; 3, Mo-

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CE Soir, AU PAVILLON ̃ ̃ <$ DE LA CASCADE $> I

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ECOLE CHEZ SOI AUTREFOIS on ne connaissait d'autre moyen pour s'instruire que celui qui consiste à travailler sous les yeux du professeur. AUJOURD'HUI on remplace avantageu.sement les cours oraux et collectifs par des leçons écrites, claires et précises, données parcorrespondance. Ces leçons permettent à chacun, sans quitter ses occupations, d'apprendre le Commerce, la Représentation, la Comptabilité, la Calligraphie, la Stéiiographie, la Machine à écrire, les Langues, le Droit, le Dessin industriel, etc.; de perfectionner son instruction générale (primaire ou secondaire), de se préparer aux divers Brevets, aux Baccalauréats, Licences et aux Concours administratifs. Les devoirs, soigneusement corrigés et annotés, sont retournés à l'élève qui reçoit ainsi, à domicile. une instruction pratique et rapide. Les études commencent et finissent à toute r, époque de l'année.

L'Ecole Pigier, qui a innové l'enseignement par correspondance, a créé et possède de nombreux cours pratiques, clairs, précis et constamment tenus à jour, lesquels ont été honorés de souscriptions du Ministère du Commerce et approuvés par les chefs de Comptabilité des Grands Etablissements Raffineries Say, Louvre, Cristalleries de Baccarat, Crédit Foncier, etc.

13.625 emplois offerts aux élèves en 1919. Ecole Pigier, 53, rue de Rivoli, à Paris. Envoi gratuit du programme.

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sait point reconnaître un shilling d'un souverain Tu te croyais très habile, mais tu vois ton erreur maintenant, et pas moyen de t'en prendre à moi, là où je suis, hi, hi, hi. » La nuit, Ruben avait d'horribles cauchemars, dans les'quels le mort l'abreuvait d'insultes et de railleries. Une fois, Rose se réveilla dans son grand lit de cuivre qu'à force de cajoleries elle avait sauvé des enchères, et elle vit Ruben a genoux sur son oreiller, en train de cogner le mur comme s'il frappait quelqu'un, tout en hurlant: « Je te tiens, vieux fantôme grimaçant, attends, tu m'échapperas point! »

La jeune femme trouva cela très drôle, et elle s'empressa de raconter cette bonne histoire à ses amies qui continuaient à envahir la place; leur nombre allait sans cesse croissant, car Rose avait le don de s'attirer des amitiés féminines, grâce à son naturel facile, communicatif et serviable. Elle aimait les confidences sur les sujets les plus intimes, la question toilette l'intéressait tout particulièrement, aussi la cuisine d'Odjam ressemblait-elle souvent à un atelier de couturière, ce qui ne manquait pas d'ailleurs de gêner fort la pauvre Caro dans la confection 4e ses plats. Quelquefois même le sexe fort était admis dans le cercle-desvisiteuses et, ces jours-là, la jalousie de Ruben avait vraiment lieu de s'alarmer. Le mari ne voyait pas sans un déplaisir extrême ce jeune saute-ruisseau de Rye, tenant une tasse de thé avec un geste plein d'élégance, ou l'aristocratique attitude de ces autres blancs-becs, employés de banque

reau et do Nabat. 2e poule 1, Ducret et G. Buchard; 3, Trombert'et Deresse. 3e poule 1, Casanova; 2, Dubourdieu et Barthélémy; 4, de Pignol. 4e poule 1, Rodriguez et Jean Lacroix 2, P. Buchard; 3, Teinturier. 5e poule 1, Liottel et Delevoye; 3, Weill.

Bulletin du Livre

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NOUVEAUTÉS

13 A la LibrairieDelalain, 115, Bd St-Germain Akdké Lamasdé Sous le clair Regard d'Athéné. Prix national de poésie 1920. 5 f.

JEAN Dbadlt Stanislas Gobichon. 3 f. 25. 0 Aux, Editions de la Nouvelle Revue Française: Gdilladmb Apollinaire La Femme assise. 7 f. 80. Luc Dortain Le Retour des Hommes. S f. 75. J: M; Keynes Les Conséquences économiques de la Paix; 7 f. S0.

Jcles Romains Donogoo-Tonka. 6 f.

Ahdké StTARès Trois Hommes. (Nouv. éd.). 7 f. O Chez A. Fayard et C'«.#

MARCEL Prévost Mon cher Tommy. Roman, 8175.

LES GRANDES VENTES

TABLEAUX ANCIENS

On se rappelle certain chef-d'œuvre de Drouais qui fut, en 1912, adjugé à Paris 145,000 francs, et qui provenait de la collection de la grande-duchesse Marie de Russie, duchesse de Leuchtenberg. Samedi prochain, à la Galerie Georges Petit, en une exposition particulière, on verra sept autres tableaux provenant de la même collection, sept petits tableaux particulièrement intéressants, et auxquels les amateurs devront faire fête, car ce sont des rescapés de Petrograd c'est même pour faciliter leur évasion qu'ils ont laissé leurs cadres anciens aux mains des bolchevistes. Il y a là un portrait de femme qu'on ne peut pas ne pas attribuer à Rembrandt, Une Vierge et un enjant de Pérugin, un Christ du Titien, un Clair de, lune, une perle de Van der Neer, Le Golgotha de Breughel de Velours, etc.

L'exposition sera publique, dimanche 13 juin la vente aura lieu le lundi 14 juin, sous la direction de Me Léon de Cagny, assisté de l'expert Jules Féral. COLLECTION A. BEURDELEY (6° vente) Cette vente, consacrée. aux dessins anciens, a continué, hier, à la Galerie Georges Petit, sous la direction de M08 LairDubreuil et Henri Baudoin, assistés des experts Jules Féral et Marius Paulme le total à la fin de cette seconde vacation était de 514,425 francs.

Nous citerons

ij7, Ecole française, dix-huitième siècle, Portrait de femme, 8,100 fr.; 167, Fragonard (J.-H.), La Coquette, 32,100 fr.; n° 168, Le Moulin, S,6io fr.; n° 171, 'Gainsborough (T.), La Charrette, 10,100 fr. n° 174, Gellée dit le Lorrain (C.), Le Bouvier, 2,850 fr.; n° 175, Paysage, 2,550; noi8i, Goyen (J. van), La Parade à là foire, 4,080 fr.; n° 182, 2,750 fr.; n° 184, Gravelot (H.), Compositions pour illustrer les « Chevaliers du Saint-Esprit », 2,685 fr.; n° 187, Guardi (F.), San Giorgio Maggiore, 4,825 fr. n° 189, Hals (attribué à F.). Etude pour l'un des tableaux intitulés « Le Joueur de Rommel Pot », 4,400 fr.; nos IO.I à 194, Hamilton (W.), La Danse, La Musique, La Peinture, La Tragédie, 4,250 fr. n° 196, Heinsius (attribut à J.-E.), Portrait de jeune femme, 8,800 fr.; n° 198, Heusch (G. de), Paysage, 7,100 fr.; n° 204, Jordaens (J.), Le Perroquet, 3,605 fr.; n° 207, Kobell (H.), Marine, 2,400 fr.; n° 208, Koninck (P. de), Paysage hollandais, 3,205 fr.; n° 214, Le Clerc (S.), Frontispice pour les c Conversations de Mlle de Scudéry », 2,900 fr.; n° 220, Leoni (0., dit Le Padouan), Portrait de Don Pietro Aldobrandini, 4,700 fr.; n° 221, Lépicié (N.-B.), La Petite. File au bonnet, 4,520 francs. A TRAVERS LES SALLES

COLLECTION DE TABLEAUX ANCIENS ET MODERNES

Dans une vente faite ces jours passés à l'Hôtel 6rouot, Salle 1, sous la direction de Me Ch. Dubourg, vente qui a fourni un total de 301,952 francs, nous avons remarqué les prix suivants à relater Ecole française. Portrait de la comtesse de Vergennes, 5,100 fr. Portrait du marquis Diego Guzman, attribué à Van Dyck, 5,100 francs; Hubert Robert: Palais en ruines, 5,200 fr. Femme dans un intérieur, deux pendants, attribué à Jeaurat, 5,300 fr. Cuyp Repos des Bergers, 5,800 fr.; David Homère et Calliope, 7,200 francs.

Ecole flamande, dix-septième, siècle. Portrait d'homme, 7,550 fr. Courbet le Château de Chillon, 8,000 fr. Jacques Callot: la Comédie" et la Parade, 14,000 fr. Atelier de Boucher Portrait de jeune fille, 14,500 fr. Largilllierre Portrait du marquis de Bassablon, 16,050 fr. du même Portrait de la marquise de Bassablon, 16.000 fr. Pater le îsfîd, 37,500 fr. Hubert Robert la Fontaine et le Gouffre, 48,500 francs.

A la Salle 5, Séquestre Mumm

Dans les peintures •:

Ecole hollandaise, marine, 17,200 fr. Portrait de jeune fille,: 10,000 francs. Dans les tapisseries

Deux tapisseries dix-huitième siècle,.scènes pastorales, 60,000 fr. Tapisserie verdure, oiseaux, 8,900 fr.-Un autre, à personnages, 7,320 francs.

Dans les meubles et objets d'art Table bureau bois de placage, époque

ou commis de boutique qui, aux yeux de Rose, donnaient du lustre à Odiam par leur présence. En femme avisée, elle se servit de la jalousie de Ruben pour en tirer avantage; et bientôt elle devint si forte à ce jeu qu'elle obtint par lui tout ce qu'elle désirait etqu'elle n'aurait pu se procurer par aucun autre moyen. H est vrai que ces jeunes adorateurs ne se trouvaient pas toujours là au moment où Rose.auraiteu le plus besoin de les utiliser, mais alors elle se rabattait sur le charretier d'Odiam, Handshut, un beau gars bienplantéet de manières indépendantes. Il arriva plus d!une fois à Ruben de le chasser de la cuisine avec fracas.

Ça me convient point de voir mes domestiques faire les imbéciles dans ma maison, dit-il un jour en apercevant Rose en train de pelotonner un écheveau de laine que Handshut tenait dans ses grosses pattes brunes. L'ouvrage manque point dehors, sans qu'ils viennent traîner ici dans vos jupes à vous autres, femmes.

Rose sourit en dedans, et l'occasion de punir Ruben n'ayant pas tardé à se présenter, elle invita le charretier à venir prendre une tasse de thé avec elle, ce qui provoqua une scène de ménage, avec des cris et des larmes, des menaces et des injures, des reproches et puis des regrets, et enfin une nouvelle réconciliation.

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Avec le temps, les querelles conjugales devenant de plus en plus fréquentes, les membres de la famille prirent for-

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LEPLUefELÊeAJNrr

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Louis XV, orrée de bronzes, '22,000 fr. Pendule bronze, époque Louis XVI, 10,000 francs. Secrétaire acajou Louis XVI, 9,600 francs. Ecran Louis XVI, tapisserie au point, 8,800 fr. Bureau Louis XV, placage, 9,200 fr. Quatre fauteuils tapisserie iau point, 8,650 fr. Paravent en laque de Coromandel, 8,200 fr. Deux canapés bois sculpté, époque Louis XVI, 7,800 fr. -Bureau Louis XV placage, 6,600 fr. Meuble d'entredeux marqueterie, 5,000 fr. Cartel bronze, 5,100 francs.

Valemont.

LES REVUES

La IVouvelle Revue Française NUMÉRO DU 1èr JtJTN 1920

Le cimetière marin., par Paul Valéry Une tache au blason par Robert Browning (Trad. E. Sainte-

Marie Perrin)

Sur un système des

Beaux- Arts par Michel Arnauld Le nègre Léonard et

maître Jean Mul-

lin (Fin). par Pierre Mac Orlan Notes par Roger Allard, André Breton, André Lhote, Pierre Mac Orlan, Paul Morand, Henri Pourrat, Jean Schlûmberger/ Rédaction et Administration 35 et 37, ru© Madame, Paris (VIe). Tél. Fleurus, 12-27.; LE F RANCE 3 fr. 50. ETRANGER 4 fr. Spécimen sur demande.

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cément parti pour l'un ou pour l'autre des deux époux. Peter soutenait Ruben, Caro soutenait Rose. Depuis ce fameux soir où la pauvre Cendrillon avait pleuré des larmes amères en déballant les malles de la jeune mariée, gaie et légère, l'amitié des deux femmes n'avait fait que grandir. Rose aimait..en Caro une compagne soumise, à l'admiration facile mêlée d'un grain d'envie, sur laquelle elle se déchargeait d'un tas de besognes fastidieuses qui l'auraient empêchée de recevoir ses amies ou de fabriquer les lotions compliquées destinées à emu bellir sa chevelure ou son teint. Enfin la candeur un peu sotte de Caro amusait la perv'ersité facilement excitable de Rose. Cette innocente ne demanda-t-elle pas un jour à sa. bellemère de lui expliquer ce que l'on peut bien éprouver quand un homme vous embrasse 1 Après s'être tordue de rire, Rose s'amusa à raconter quelques-unes de ses aventures amoureuses, puis lorsqu'elle vit combien cela scandalisait Caro qu'une femme mariée reçût des hommes chez elle, elle encouragea les visites des saute-ruisseau et des commis de boutique, autant pour l'éducation de Caro que pour celle de Ruben.

Cependant jamais l'idée ne lui vint de rapprocher les jeunes geris et d'offrir ainsi à Caro l'occasion de secouer le joug paternel et de satisfaire les désirs romanesques qui commençaient à tourmenter ce cœur de fille aux approches de la trentaine.

Sheila Kaye-Smith.

Traduit et adapté de l'anglais par Ch. Renéguï, {A suivre.)


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PIE QUI CHANTE. 8 h. 1/2. Scie-Scie, revue. PORTÈ-Sl-MARTIN: 8 h. 1/4. Montmartre. ̃P OTINIERE. Première de Kitty.

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Déplacements et Villégiatures

des Abonnés du « Figaro »

M. L. Balay, à Dinard.

̃ M. G. Charbonneaux, à Chatelaillon; Mme .Alfred Charrière, à Brunoy.

M. Danloux-Djimesnil, à Bellevue; Mme G. Donkèle, à Vichy.

Mlle J. Fournier, à Chatou; Mme Flatau, à Bourbon-Lancy.

Mme Frédéric Hartog, à MaistTns-Lamtte. M. le capitaine Janniot, à Epinal.

M. Pierre Laurent, à Orléans M. H. de Lavèvre, au chàteau de Lavèvre Mme Lucien Lévy, à Saint-Cloud; Mme de La Lombardière, à Rovat.

Mme Lucette Mathé, à Triel; Mme René Moro], à Lag-ny.

̃ M. W.-H. Olliffe, à Botirbon-Lancy.

Mme la comtesse Ch. d'Ursel, à Oostcamp. i M. Va'Uet, à Maisons-Laffttte.

̃^ ARRIVÉES A PARIS

Mme la comtesse G. de Beaucorps.

Mine E. Clarat..

>Irae H. Laurent-Pardon Mme Carmen Linds-

troni.

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Le Conseil d'administration, (tans sa séance du 19 avril 1920, en vertu des pouvoirs qui lui ont été conférés par l'assemblée générale extraordinaire du 28 avril'1919, a décidé de. porter le capital de cette Société de 50,000,000 à 100,000,000 de francs, par la création de 100,000 actions nonvelles. Ces actions seront entièrement assimilées aux actions anciennes après détachement du coupon n° 79, représentant le solde du dividende de l'exercice 1919-1920 qui sera payé en décembre prochain. Elles seront réservées aux porteurs des 100,000 actions anciennes-, qui pourront souscrire, titre irréductible dans la proportion d'une action nouvelle pour une ancienne et. en outre, souscrire à titre réductible. ;> lie prix d'émission sera de 750 francs payable comme suit

Pour les actions souscrites à titre irréductible; le montant de chaque action, soit francs 750, devra être intégralement versé au moment "de la souscription, du 21 juin'au 10 juillet 1920. Il ne sera rien versé sur les souscriptions éventuelles, le montant de 750, francs par action attribuée étant payable intégralement à la répartition, du 20 juillet au 5 août 1920. Les souscriptions et versements seront reçus par MM, Mirabaud et Cie, banquiers, 56. rue de Provence, la Banque de Paris et des Pays-Bas, 3, rue d'Antin, et le Crédit Lyonnais. La publication de la notice. exigée par. la. loi a été faite dans le Bulletin des annonces' légales obligatoires du 7 juin 1920. ''•-•"•̃-•̃ LE Conseil d'Administration. .I

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