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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1920-01-09

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 09 janvier 1920

Description : 1920/01/09 (Numéro 9).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k292355n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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̃ HMJBBlJU'i– -J– --̃ x

BCMÉ~EJ~~IUSE Installation du nouveau bureau M. c Maurice Dô'nnay, directeur, et M. Fran- F cois de Curel, chancelier. l La réception du maréchal Foch dem ure la seule pour laquelle une date, le premier jeudi de février, comme c nous l'annoncions hier, ait été prise, ç d'accord avec le Président de la Repu- blique et le récipiendaire. ,`

Le général Lyautey sera reçu a son c tour probablement, –on ne sauraitètre ? plus affirmatif en raison des occupa- tiens de notre résident général au Ma- c r0C) au cours du premier semestre de t cette-année. ( Ori a parlé/d'avril pour la réception de M- Henry Bordeaux, mais aucune date i n'est encore fixée. [ Quant aux élections des successeurs j du marquis de Ségur, d'Edmond Rostand et d'Etienne Lamy, elles n'auraient lieu qu'en juin. Ch. Dauzats.

he~pK~fa~iffe DANS LES AMBASSADES

Un télégramme de l'Agence Stefani, dément les informations selon lesquellfié le gouvernement italien songerait à remplacer ses ambassadeurs à Paris et à Londres. A Paris, on se félicite particulièrement de savoir au'il n'est pas question de donner un successeur au comte Bonin-Longare, dont les qualités sont si appréciées du gouvernement et du public français, et qui compte personnellement en France tant de solides amitiés. RENSEIGNEMENTS MONDAINS

M et Mme Lorenzo Santo Suarez ont donné en leur hôtel de la rue Léonard-deVinci un dîner suivi de réception.

Parmi leurs invités

S. A.R. l'infant don Luis-Ferdinand d'OrléansBourbon, duc, duchesse et, Mlle de Morny; marquis et marquise de Lambertye, princesse R. de Faucigny-Lucinge, marquis et marquise Sommi, marquise des-Mohernando, comtesse de Banuelos, marquise de Chabannes, comtesse de Roche, comtesse de Périer de Larsan, M., Mme et Mlles C. Botella, Mme Waters, M. et Mme F Santos Suarez, M. et Mlle Florez, Mlle EdVàrds,. comte de Clavijo, comte d'Ivanrey, M. Castellanos, etc.

Elégante soirée dansante, ces jours derniers, chez Mme Constantin Batzouris. Au nombre des invités

S. A. R, l'infant don Luis, duc, duchesse et Mlle de Morny, duchesse de Vallombrosa, comte et comtesse Castilleja de Guzman, comtesse Gaston de Montesquiou-Fezensac, M. et Mme Pierre' de F-ouquières, marquise de Mohernando, comtesse de La Béraudière, M. Vannutelli, M. Vasconoellos, M. Terry, etc.

Le baron Alberto Fassini, venant de Rome, est arrivé à.Paris.

De New-York.

La ville de Stamfort (Connecticut), qui a été autrefois habitée par M. Clemenceau, a fait une réception enthousiaste à Mme Jac^, quemaire Clemenceau.

Celle-ci a fait une conférence très applaudie sur 1' « Ame de la France sous les auspices de l'Association des professeurs de Stamfort. BIENFAISANCE

Le < Permanent Blind Relief War Fund » américain réunissait hier, en un déjeuner offert à l'occasion des fêtes du jour de l'an, deux cents aveugles deguerre, que servaient leurs Wlirmières. Auprès d'eux Mme Geo Kessler, reipréséritârAe de oeuvre, Mme "Webster, secrétaire générale; Mmes Dangerville, Roux et Moïse.

Au dessert, M. André de Fouquiéres, M. Geo Kessler et M. Henry Paté prononcèrent d'émouvantes allocutions. Un brillant concert suivit.

CERCLES

Hier, a été tenue, au Jockey Club, sous la présidence du duc de Doudeauville, une assemblée générale extraordinaire, ayant pour but de renseigner les membres du cercle sur la situation des pourparlers ayant eu Ueu, ces derniers temps, avec diverses pereonnalités, au sujet d'un changement éventuel de local.

Pour l'instant, et pour plusieurs années encore, par suite d'accords réalisés, ce changement ne s'effectuera pas, et le Jockey Club ne changera pas de local.

La nouvelle communiquée à cette assemblée générale • a été accueillie par les membres du Cercle avec une grande satisfaction. MARIAGES

Hier a été célébré, à midi, en l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou, le mariage du comte Charles-Armand de Gontaut-Biron, lieutenant au 25° dragons, petit-fils de feu le vicomte Elie de Gontaut-Biron, ancien ambassadeur Berlin, du comte et de la comtesse de Messey, et fils de feu le comte Gaston de Gontaut-Biron et de la comtesse Gaston de i Gontaut-Biron née Virieu, avec Mlle Madeleine d'Harcourt, fille du comte Louis d'Harcourt, chef d'escadrons honoraire, et de la comtesse Louis d'Harcourt née Lanjuinais. La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux par S. Gr. Mgr Rivière, évêque de Périgueux et Sarlat, qui a prononcé une éloquente allocution. La.messe a été dite par l'abbé Perrot, ami de la famille d'Harcourt. Les témoins' du marié étaient le comte de Messey, son grand-père, et le comte Guillaume

Feuilleton du FIGARO du 9 Janvier 1920

Radieuse Aurore

~oc:

PREMIÈRE PARTIE

III

Suite

Daylight l'interrompit. L'image de la chaîne lui apparaissait ét, comme un poulain, il bondit de côté.

Ce n'est, rien, dit-il. Je suis venu ainsi au monde et c'est ainsi que j'en sortirai; et j'ai eu des ennuis presque toutle temps depuis que je suis ici. Allons valser.

Ecoutez-moi. Mon argent ne sert à rien. Je pourrais vous le prêter. Une avance, ajouta-t-elle à la hâte, voyant sa ligure alarmée.

̃ Personne ne me prête de l'argent, répondit-il. Je le gagne moi-même, et le gibier que je tue est tout entier à moi. ;.Non, merci, ma bonne anie, je vous suis très oblige. Je vais partir chercher le reste en prenant et en rapportant le courrier.

ûaylight, protesta-t-elle avec tendresse.

Brusquement il l'entraîna vers la salle de danse; et comme ils tournaient, tournaient en valsant, elle s'appuya sur la poitrine de fer de celui qui l'enlaçait de ses bras et qui avait résisté à ses artiiices.

A sixheures du matin, brûlé de whiskv

de Gontaut-Biron, son frère; ceux de la ma- ] riée, le vicomte d'Harcourt, son oncle, et la s comtesse de Goulaine, sa tante. 1 La quête a été faite par. Mlle Solange d'Har- ] court et M. Roger de La Rochefoucauld, et < par Mlle Ehane de Gontaut-Biron et M. Ko- ( bert d'Harcourt. `

S. A. R. le duc de Montpensier était représenté par M. de Joantho. A In. sortie de l'église, le cortège était ainsi 1 composé t ̃

Comte Charles-Armand de GontauSBiron et comtesse Charles-Armand de Gontaui-Biron, 'omtesse Gaston de Gontaut-Biron et comté d'Harcourt, comtesse d'Harcourt et comte de i Messey, comtesse de Messey et vicomte d'Har- I "court, comtesse G. d'Haicourt et comte Guil- I laume de Gontaut-Biron, marquise d'Harcourt et comte Bernard de Gontaut-Biron, princesse de j Beauvau et comte A. d'Harcourt, comtesse | d'Haussonville et prince de Beauvau, comtesse de Liedekerke et comte de la Villeboisnct, comtesse de Goulaine et comte Guy de Gontaul-Biron, vicomtesse de Gaigneron et marquis d'ilarcourt, comtesse A. d'Harcourt et comte Henry de Gontaut-Biron, comtesse Bernard de GontautBiron et comte d'Haussonville, comtesse d'Argenson et comte dé Liedekerke, comtesse Xavier de Gontaut-Biron «,t comte de Goulaine, Mlle d'Harcourt et comte Elie de Gaigneron, baronne de Perthuis et M. de Vatimesml, comtesse de Puymaigre et capitaine d'Harcourt.

Après la cérémonie religieuse, la comtesse Louis d'Harcourt a donne,. en son hôtel de Tavenue Bosquet, une élégante réception à laquelle avaient été conviés les amis des deux familles.

En l'église Saint-Pierre de Chaillot sera célébré, le jeudi 15 janvier, le mariage du marquis Lionel de Tastes, Croix de guerre, avocat à la-Cour d'appel, conseiller municipal de Paris, conseiller général de la Seine, fils de la marquise de Tastes, avec M"e Marguerite Gourgaud du Taillis, fille de la comtesse Gourgaud du Taillis.

La marquise de Tastes et la comtesse Gourgaud du Taillis recevront après là cérémonie, 8, avenue Marceau.

Hier a été célébré, en la chapelle paroissiale de Saint-Honoré d'Eylau, le mariage de Mlle Marguerite de Tamisier avec le comte Gaston de Périgny. En raison d'un deuil récent, la cérémonie a eu lieu dans la plus stricte intimité.

Avant-hier, à midi, a été célébré, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, le mariage de M. Raoul Mercier de Sainte-Croix, capitaine au 1510 régiment d'infanterie, chevalier de la Légion d'honneur, décoré de la Croix de guerre, fils d Mme Mercier de Sainte-Croix, avec Mlle Catherine de Moidrey, fille du commandant et de la baronne Etienne de Moidrey, et petite-fille de Mme Remono.

Une nombreuse assistance était réunie. On annonce le prochain mariage de Mlle de La Rivière, fille du comte de La Rivière et de la comtesse née Truchi, avec le comte Henri de Kermel.

On annonce du Canada les fiançailles de lady Dorothy Cavendish, troisième fille du duc de Devonshire, gouverneur général du Canada, et de la duchesse de Devonshire, avec le capitaine Harold Mac Millan, des Grenadiers Guards, attaché militaire auprès du gouverneur général.

DEUIL

Le service anniversaire pour le repos de l'âme de l'empereur Napoléon III aura lieu aujourd'hui 9 janvier, à midi, en l'église SaintAugustin.

Rappelons que des messes de bout de l'an seront dites aujourd'hui à Saint-Pierre de Chaillot pour M. Etienne Lamy, et que l'Académie française, la famille et les amis assisteront à celle de dix heures.

Nous apprenons avec un vif regret la mort de notre distingué confrère Lucien Bally, secrétaire de la rédaction de la Liberté, qui a succombé hier matin aux suites d'une longue et douloureuse maladie. ̃Lvvcveft BfedVy était entré à l* Liberté en 1881 et était secrétaire de là rédaction depuis 1898,

Fondateur de l'Association des Nouvellistes parisiens, qu'il présida avec autant de dévouement que de connaissance des nécessités professionnelles, il était membre de l'Association des Journalistes parisiens, de l'Association des Journalistes républicains et de l'Association des secrétaires de rédaction. Nous apprenons le décès de M. Eugène Legrand, ingénieur des arts et manufactures, titulaire de la Médaille commémorative de 1870-71, qui s'est éteint en son domicile, 37, rue de la Bienfaisance, dans sa soixantequatorzième année. Ses obsèques auront lieu demain samedi, à midi, en l'église Saint-Augustin, où l'on se réunira. Cette mort met en deuil les familles Legrand, Tirard, Dupuy, Arago, Petit, Josse, Lefebvre et Lemoine. M. George Wykes, secrétaire du bureau de la Presse de la Société des Nations, qui représenta, à Paris, les Central News, à la Conférence de la Paix, vient de mourir après une courte maladie.

Il faisait partie de la rédaction des Central News depuis dix-sept ans.

On annonce la mort de Mme veuve Boudier, veuve de M. Paul Boudier, trésorierpayeur du Doubs, régent de la Banque de France, décédée le 6 janvier 1920, et dont les obsèques auront lieu le 10 janvier, à Corgoloin (Côté-d'Or). Le présent avis tient lieu de faire part.

M. et Mme Georges Hawadier, le marquis et la marquise d'Albertas, le vicomte et la vicomtesse du Peloux de Saint-Romain nous prient de remercier les nombreuses personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion de la perte cruelle qu'ils ont éprouvée en la personne de Mme Hawadier née de Verdillon, leur mère et belle-mère. S. Gr. Mgr Fabre, évêque de Saint-Denis (ile de la Réunion), qui s'était retiré à

mais toujours maître de lui, il se plaça près du comptoir pour engager la lutte des mains. Voici vn quoi cela consiste deux hommes se font face, au coin, le coude posô sur le comptoir, les mains droites s'être ignant, chacun essaye de vaincre l'autre. L'un après l'autre ils luttèrent avec lui, mais aucun ne put le terrasser, pas même Olaf Henderson et Louis le Français, malgré leur grande taille. Quand on vit qu'il ne s'agissait quo d'un tour, un effort d'adresse musculaire, il les défia pour une autre épreuve.

Attention, vous tous cria-t-il. Je vais faire deux choses la première, peser ma bourse; la seconde, parier qu'après que vous aurez soulevé tous les sacs de farine que vous pourrez soulever, j'en ajouterai deux et je les soulèverai tous, on bloc.

Hon Dieu je parie ça hurla Louis !e Français au milieu des rires. Tiens 4à! cria Olaf Henderson, je parie autant que toi, Louis. Nous partagerons la moitié du pari.

-Sur les balances, la bourse de Daylight pesa quatre cents dollars, et Louis le Français et Olaf divisèrent le pari entre eux. Des sacs de farine de cinquante livres furent tirés de la réserve de Mac Donald. D'abord quelques hommes essayèrent leurs forces les sacs posés à terre, eux à califourchon sur deux chaises tenant les cordes liées. Plusieurs soulevèrent ainsi quatre cents ou cinq conts livres, tandis que d'autres soulevèrent six cents livres. Alors, les deux géants essayèrent jusqu'à sept cents livres. Louis le Français ajouta un autre sac et souleva complètement sept cent cinquante livres; Olaf nt de même, mais tous les deux échoué-

Pessac, près de Bordeaux, en 1913, vient de s'y éteindre à l'âge de quatre-vingt deux ans, le 26 décembre. Il était né à Nîmes, .avait été professeur au Petit Séminaire de Notre-Dame des Champs, puis curé à Champigny et à Ch'arenton.- Il avait été nommé évè'que de Saint-Denis en 1892.

n a pour successeur à la Réunion Mgr de La Bonniniére de Beaumont, de la Congrégation du Saint-Esprit, à laquelle ont été confiés les diocèses coloniaux français.

Serteny.

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lazetie ÉrTribunaux Le. nom de M. Paul-Meunier, l'ancien député actuellement eu prison et poursuivi pour intelligences avec l'ennemi, a été jeté aux débats d'une affaire que jugeait, hier, la 11e Chambre. Affaire d'extorsion de fonds assez banale en elle-même, mais curieuse par ses dessous. Les prévenus, de Boisguenec et Romel, avaient voulu soutirer de l'argent au maître-tailleur du 12e régiment d'artillerie en le menaçant «ie révéler des malversations ou des négligences dans les services du 12° d'artillerie, faits que M. Paul-Meunier aurait, paraît-il, indiqués dans un rapport. Ce qu'il y a de piquant, et ce qu'mdique l'avocat de la partie civile, est que M. Pàùl-Meunier aurait eu certaines rancunes tout à fait personnelles contre le 12e régiment d'artiilerie. Il y a quelques années, pendant la guerre, le Conseil de guerre jugeait une affaire de réformes frauduleuses, l'affaire Lombard. M. Paul-Meunier demanda au Conseil de surseoir jusqu'à ce qu'un projet de loi, dont il était l'auteur, fût devenu définitif. Le Conseil, présidé par le colonel du 12e d'artillerie, qui n'avait pas a s'occuper dés lois Xu? tures, mais tout simplement à appliquer les lois existantes, rendit sa sentence. D'où grande colère de M. Paul-Meunier, qui n'avait déjà, on le sait, au temps où il était libre, aucune sympathie pour les juges militaires.

La 11° Chambre a condamné les prévenus, l'un à 2 ans, l'autre à 13 mois de prison, et à une insertion de la sentence dans les journaux. Le jugement rendu par M. le président Lemercier fait allusion au rôle de M. Paul-Meunier. Attendu que vraisemblablement le plaignant n'aurait pas eu tous les ennuis qui ont été consécutifs à ces affaires qui lui ont permis de réaliser des bénéfices certains s'il n'avait appartenu au 12e d'artillerie, dont le dépôt à Vincennes était spécialement surveillé par Paul-Meunier, qui cherchait à atteindre son commandant, ce dernier ayant, malgré lui, fait son devoir dans un procès, auquel l'ex-députô s'intéressait, sans qu'il soit utile d'en dire plus long, la situation de cet ancien homme politique étant exceptionnelle et ne permettant pas d'insister sur son compte tant pour le passé que pour 4e présent, sans préjuger du futur.

Le futur, en effet, appartient à d'autres juges; celui qui « surveillait les dépôts est en prison. Georges

t Georges Claretle.'

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Les Conférences du Foyer Le jeudi 15 janvier', à quatre heures et demie, le Foyer ouvrira son programme do 1920, par la première des dix conférences que M. G. Lacour-Gayet, de l'Institut, consacrera à Guillaume II, les jeudis, jusqu'au 25 mars. Trois autres grandes séries da conférences sont organisées Frédéric Mistral, par M. Pierre Lasserre, les mardis de février (trois conférences) Grandes figures catholiques pendant la guerre, par Mgr Baudrillart, les mardis de mars (trois conférences) Edmond Rostand, par M. Louis Barthou, de l'Académie française, les lundis du 19 avril à la fin de mai (six conférences).

Six conférences hors série et des conférences d!aotua4ità.: seront données, ..à ..partir 1 du 20 janvier, par MM. Henry Bordeaux, rl&; l'Académie française, Jacques Duva!, Geoffroy de Grandmaison, Antoine Rodier, etc. Les Conférences du Foyer seront publiées in-extenso par le Monde illustré, qui s'est assuré le droit exclusif de reproduction. En raison des travaux exécutés à l'Hôtel du Foyer, les conférences seront données dans la salle de la Société d'Encouragement pour l'Industrie nationale, 44, rue de Rennes. On retient ses places à la librairie Plon:. 8, nie Garançière (6'c) I

rent à. huit cents. Plusieurs fois, ils firent l'essai, leur corps craquait sous l'effort. Ils purent soulever à peine lés sacs et les faire retomber à terre avec bruit, mais ils ne réussirent pas à les enlever..

Bon Dieu Daylight, cette fois, vous avez fait une grosse bêtise, dit Louis le Français, en se levant et restant debout près des chaises. Seul un damné homme de fer peut faire mieux. Encore cent livres, mes amis. pas dix.

Les sacs furent détachés, mais quand on en ajouta deux, Kearns intervint Un seul devrait suffire.

Deux, cria quelqu'un. Deux, c'est le pari

Ils n'ont pas soulevé le dernier sac, protesta Kearns. Ils n'ont soulevé que sept cent cinquante livres.

Mais Daylight dissipa le malentendu. Pourquoi vous tourmenter, comme ça? Qu'est-ce qu'un sac en plus? Si je peux en soulever encore trois, je pourrai certainement en soulever deux. Met-

tez-les.

Il monta sur les chaises, s'assit sur ses talons, pencha, les épaules, ses mains atteignirent la corde. Il se posa d'aplomb, tendit. ses muscles pour l'essai, puis les détendit, chercha lai position parfaite pour ramasser toutes ses forces. Louisle Français, qui le regardait avec scepticisme, lui cria

Tire l'Enfer, Daylight! tire l'Enfer. Les muscles de Dayîight se tendirent encore, définitivement cette fois. et toute L'énergie de son corps splendide haussa les neuf cents livres, sans efforts, sans saccades, let il les balançalentement, en avant, en arrière, entre ses jambes. ̃-̃̃̃̃ -'̃̃'>̃: '•"<̃-

fâlIRRIERM.THlATRES I

THEATRE NATIONAL DE L'OPÉRA. ( Concert donné au bénéfice des Associations 1 agricoles des Ardennes dévastées. £ Ce n'est pas sans une certaine émotion que nous pénétrâmes mercredi soir sous la cou- pole de notre chère et vieille Académie natio- k nale de musique. Le vestibule et l'escalier f monumental étincelaient de lumière, les couloirs regorgeaient d'habits noirs cravatés de < blanc, la salle toute joyeuse de voir ses 1 girandoles allumées souriait aimablement J aux riches épaules nue-. Faisant trêve à la grève– pendant quelques heures -les ar- •< tistes -de l'orchestre avaient consenti volon- tiers à prêter leur concours à la fête de bien- t faisance organisée au profit des Associations agricoles des Ardennes dévastées. Celle-ci se' 1 résumait à un simple concert uniquement 1 composé d'œuvres de compositeurs espagnols 1 dirigées par deux chefs d'orchestre espagnols, MM. FernandezArbos et Eduardo Granados. l L'accueil fait à la plupart des morceaux J éxécutés ne dépassa pas une courtoise sym- ] pathie. Méritaient-ils davantage? Leurs compositeurs à l'exception toutefois de M. { Manuel de Falla, mieux doué que ses confré- 1 res n'ont qu'un talent d'une louable hon- ] nêteté. Il en est un, cependant, dont le nom se dresse flamboyant au-dessus des i autres c'est Albeniz. Celui-là, en revan- ( che, c'est le mâle vigoureux, original et sain. On a frénétiquement applaudi et bissé son Ibéria, supérieusement instrumentée et con- ( duite par M. E.-F. Arbos. Ce' maître de la ] baguette jouit, en Espagne, d'une renommée considérable. A Paris, dés hier, il a conquis son bâton de maréchal. Ses compatriotes peùvent lui tresser .des couronnes il a vail- lamment défendu la cause de l'Ibérie. Avec un émouvant respect filial, M. Eduardo Granados a dirigé plusieurs compositions de son père. L'une d'elles Dan\a gitana, œuvre posthume a produit, grâce à son orchestration curieuse et serrée, une excellente impression.

Cette longue séance musicale fut pour nous un véritable enseignement. Elle nous apprit qu'il existe au delà des Pyrénées deux sortes s de musique bien distinctes l'une, incisive, colorée et sonore que nous connaissons à travers les mirages de Carmen,– V 'autre que nous ne soupçonnons guère nébuleuse, mélancolique et dépourvue de tambours de basque. Les Espagnols semblent férus de cette dernière qui les entraîne peu à peu vers les brumes germaniques. Qu'ils prennent garde Elle ne convient nullement à leur état d'àme à en juger par les spécimens qu'ils viennent de nous présenter. Ce n'est pointimpunément qu'on naquit au pays du soleil. Toutefois, s'ils persistent, malgré tout, à s'engager dans cette voie néfaste, qu'ils tâchent, au moins, d'adapter les formules d'outreRhin à leur nature si personnelle et si franche et non de les accueillir et de les copier servilement. Le chef de1 leur nouvelle Ecole musicale n'est pas encore venu l

Antoine Banès.

Cesoïr

A l'Odéon, à 8 heures très précises, répétition générale de les Américains chez nous, comédie en trois actes de M. Brieux, de l'Académie française (MM. Goste, Darras, Debuoourt, Berley, Drain, Maxime-Léry; Mlles Guéreau, Nivette, Rouer, Barsange) Monsieur de Mirli/lor, un acte en vers de MM. Henri de Forge et Gabriel Volland (MM. Maxime-Léry, Paupélix, R. Blancard Mlles Carlo, Diétry).

A l'Opéra, relâche.

A la Comédie-Française, à 8 h. 1/2, le Prince d'Aurec (MM. de Max, Grand, Siblot, Denis d'Inès, Granval; Mmes Kolb, Sorel, Faber, de Ghauveron).. ̃ .-• "• ̃•̃ ̃̃ ':•–A l'Opéra-Comique, â 711.3/4, Louise (Mlles yisconti, Calvet; MM. Lapelleterie, Vieuille, Cazette, Azéma).

Aux' Variétés, à 8 h. 1/2," la Chasse à l'homme (Jane Marnac, Raimu, Marcelle Yrven, Isabelle Fusier, Ch. Dechamps, Koval et Jean Dax).

A la Porte -Saint -Martin, à 8 h. 1/2, Mon père avait raison (Lucien Guitry, Sacha Guitry, Yvonne Printemps, Joffre et Mme Jeanne Rolly). Matinées jeudis et dimanches. Au Théâtre-Lyrique (Vaudeville), à 8 h. 3/4, l'Enfant prodigue la Damoiselle élue; la Boîte à joujoux (Mlle Sakhy M. Quinault). --Au Gymnase (Gut. 02-65), à 8 h.3/4, le Voleur (Mme Marthe Régnier; MM. Francen, André Dubosc, Armand Bour, Lagrènée Mlle Carletta Conti).

A la Gaîté, à 8 heures, la Belle Hélène (Marguerite Carré, Tirmont, Girier, Oudart, Denise Grey et Max Dearly).

Au thédtre Sarah-Bernhardt, à 8 h. 1/4, l'Aiglon (Mme Simone; MM. Decoeur, Baissac, Ghameroy Mmes Marc. Schmitt, Mary Grey, Mad. Césanne). Matinées dimanches et fêtes. -Au Cirque d'Hiver (Roquette 12-25), à 8 h. 20 précises, Œdipe, roi de Thèbes, (M. Firmin Gémier; Mme Andrée Mégard).

Au théâtre Antoine (Nord 36-32), à 8 h. 3/4, Aux Jardins de Murcie (orchestre 40 exécutants. Danseurs espagnols). Matinées jeudis et dimanches. Location gratuite.

Au Palais-Royal (Gut.02-50), à 8 h.1/2, Hercule à Paris (Spinelly, Ch. Lamy, Cheirel, [L Guyon iils, Marken, Baron fils, Gabin, Fara.boni et Palau). Matinées jeudis et dimanches. la Renaissance (Nord 37-03), à 8 h. 3/4, la Passerelle (Cora Laparcerie, Georges Colin, Marcelle Praince, Labry et Louis Maurel). [': Mali?.'4es jeudi et dimanche.

5 Au Théâtre des Champs-Elysées, à 9 heures, t Danses du Prince Igor la Nuit de Valpurgis. Divertissements (le danseur Volinine jet la. compagnie d'Anna Pavlowa). ̃Au Nouvel- Ambigu (Nord 86-31), à 8 h. 1/2,

Oiafiisnderson soupira profondément. La lîgure de la Vierge, raidie inconsciemment et jusqu'à la douleur par l'émotion, se détendit. Louis le Français murmura, plein de respect

Msieu Daylight, salut! Je ne suis qu'un gosse. Vous êtes un grand homme

Daylight lâcha son fardeau, sauta à terre et se dirigea vers le comptoir. ̃ Pesez-la, cria-t-il en tendant sa bourse au peseur, qui lui remit les quatre cents dollars des deux perdants. Allons. que tout le monde s'amuse continua Daylight. Le gagnant paie passez la boisson C'est ma nuit, hurla-t-il dix minutes après. Je suis le loup des solitudes, et j'ai vu trente hivers. C'est mon jour anniversaire, mon seul jour de l'année, et je peux mettre n'importe qui sur les dents. Venez vous tous je vais vous jeter dans la neige. Venez, vous; Chechaquos (i) et vous Sourdougs (2) je vais vous baptiser!

La foule se rua dehors, sauf les garçons et les bacchantes qui chantaient. Le souci de sa dignité traversa rapidement l'esprit de Mac Donald, car il s'approcha de Daylight les mains tendues.

Quoi? vous le premier? dit Dayliglit amusé, lui serrant les mains pour le féliciter! 1

Non, non, répondit l'autre vivement tous mes vœux pour votre anniversaire. Vous pouvez naturellement me. jeter dans la neige. Comment résister à un homme qui soulève neuf cents livres?

Mac Donald pesait cent quatre-vingts (1) Pieds sensibles.

(2) Les Anciens, ̃

le Vieux Marcheur (Albert Brasseur Mlles ( Marcelle Lender, Jane Sabrier, Ducarre M.. i Lorrain). Matinées samedi, dimanche. Aux Boutfes-Parisiens, à 8 h. 1/2, Phi-Phi c (Urban, Alice Bonheur, G. Kym, Norbert Foissy, Lucien Dayle-; Laurence Petit, Montés et Serjius). Dimanche, matinée.

A l'Athénée, à 8 h. 3/4, Amour, quand tu i nous tiens! (Aug. Leriche, Rozenberg, Mad. t Soria, Ronceray, Belières, Gallet, Bonvallet y et Arnaudy). l Au Théâtre de Paris (Tél. Cent. 38-78), à 8 h. 1/4, la Vierge folle (Mmes Réjane, Monna Delza; MM. Caimettes, P. Magnier, Raymond Lyon et J. Darcourt et M. Signoret). I Au théâtre Michel (Gut. 63-30)., à 8 h. 45, A/#ar(F.Frey,Luc.deLandy,Clermont,Mirka; T..d'Or) Gabrielle a découché (Betty Dauss- L mond, Mauloy, Ellen Andrée et P. Etchepare). £ Aux Capucines (Gut. 56.-40), à 9 heures, le t Bonheur de ?na femme (Victor Boucher, Jane g Renouardt. Barrai, Lucy Mareil et Lucile y Nobert; Blanche et Gaston Dubosc).

Au Th. Edouard-Vil (Lohy.32-Q0), à 9 heures, la Liaison dangereuse (Mmes Marg. Deval, ~x JaneAder, Lise de Béer; MM. Henry Defreyn, H. Laverne et M. Harry Baur).

Au théâtre Femina (Tél. Eiysées 29-78), à 8 h. 1/2, Triplepatte (André Lefaur,; Mmes M. Peuget, JeanneLoury, Alice Aël, And. Pascal, s Lambert MM. Mathi'lon. TvAvonx. Qprouxl. E Au Grand- Guignol, à 8 h. 1/2, Urte nuit au e bouge; Monsieur Bixiou; Madame, je vous c aime; le G. Q. G. d'amour Nounouche. Mati- i nées mercredi, samedi, dimanche. 1 Aux Mathurms (Louv. 49-66), à 9 h., Il élait unpetit « /to?ne»(M\LTarride,LeGallo,etMlle LucienneGiiett; M. Pons-Arlès; Mlles M. et T. Payen, et Marg. Templey). ( A la Scala (Tél. Nord 35-86), à 8 h. 1/2, le Coup de Jarnac (Marcel Simon, Paulo Morly, Gorby, Henriette Miller, René Bossis et Jean Prévost avec Leone Devimeur et M. Lurville). ] A la Pie qui chante (Cent. 25-67), Entre ( nous soit dit! revue nouvelle, avec Charlotte Lysès, Charles Fallot. Soirée gaie. A la Potinière (7, rue Louis-le-Grand. Cent.86-21),à9h., Vas-y uoir /(missCampton, Saint-Granier, Gabaroche, Perriat, Monthyl, Gildès, Georgé et Maud Loty et Lerner). A l'Abri, 167, r. Montmartre(Tél.Gut.50-lb), à 8 h. 3/4, la Bagatelle ou le Philtre d'amour, opérette de Nazelles et Jean Peheu, musique de Chantrier. Mat. sam., dim., lundi, 2 h. 3/4. Au Théâtre Impérial, 5, r. du Colisée (Eiysées 35-19), à 8 h. 3/4, revue de Gabriel Timmory: Oublions le passé (M. Morriss; Mmes Goldstein, Rosni-Derys, S. Florian, Y. Legeay). A l'Opéra.

Le festival de musique espagnole donné mercredi soir au bénéfice des Ardennes dévastées avait attiré à l'Opéra un public aussi nombreux qu'enthousiaste, qui a prodigué ses ovations à M. Arbos, chef d'orchestre puissant et sûr à M. Eduardo Granados, le fils du regretté compositeur ^des Goyescas, qui conduisait les œuvres de son père, ainsi qu'au célèbre pianiste Joaquin Nin, alternant avec l'orchestre dans.les admirables Nocturnes, de M. de Falla, l'auteur de la Vie brève, représentée à l'Opéra-Comique, et du Tricorne, inscrit au programme de la saison russe. Pour l'anniversaire de la naissance de Molière, la Comédie-Française donnera le jeudi 15 janvier, en matinée, une reprise de l'Amour médecin qui n'a pas été représenté depuis vingt-huit ans; la mise en scène a été réglée par M. Georges Berr, les décors sont l'œuvre du peintre Bertin. Pour la circonstance. on a remis l'Amour médecin à la scène avec les divertissements et les chants composés par Lulli, Mlle Chasles a réglé les danses. L'œuvre de Molière et de Lulli se trouvera ainsi reconstituée dans la version originale et complète, telle qu'elle a été donnée seulement du temps de Louis XIV. Il n'y aura pas de répétition générale, mais le mercredi 14, les critiques seront invités à assister à la dernière répétition de 'l'Amour médecin, et de la pièce inédite, en un acte, de M. Georges Bourdon, les Chaînes, dont M. Raphaël Duflos vient d'achever la mise en scène.

A l'Opéra-Comique.

La répétition générale de la Rôtisserie de la Reine Pédauque sera donnée, demain, l'après-midi. La comédie lyrique de M. Docquois, d'après Anatole France, musique de M. Charles Levadé, comportant 5 actes, le spectacle commencera à 1 h. 30 précise. La premièrereprésentation aura lieu lundi 12 janvier, à 7 h. 30 précises.

Aux Variétés.

Après-demain dimanche, matinée de la Chasse à l'Eomme, àh M. Maurice Donnay, avec la même Èrillaiite interprétation que le soir (Jane Marnac, Rainiu, Marcelle YrVen, Dechamps.Paulette Noizeux, Renée Le Fiers, Koval, Jean d'Yd et Jean Dax).

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Au Vaudeville (le Théâtre-Lyrique), Rappelons que Cléopdtre est affichée pour dimanche en matinée. C'est la dernière fois que le bel opéra de Massenet, qui constitue un magnifique spectacle pour les familles, sera offert au public des matinées dominiçales, avec ses deux célèbres créateurs Mme Kousnezoff et M. Maurice Renaitd.

A la Gaîté-Lyrique. ̃

Malgré les bruits qui ont couru, et même au cas où les Ballets russes parleraient à la Gaîté, il ne pourrait être question que de 1 matinées pour ces spectacles exceptionnels, le grand succès de la Belle Hélène intêrdisant pour le soir toute possibilité d'alternance.

il.

Au Théâtre Sarah-Bernhardt.

En raison des demandes nombreuses parvenues à l'administration, une matinée de l'Aiglon, aven Mme Simone et la brillante

livres, et Daylight pouvait l'empoigner d'une main; aussi, d'un coup brusque, souleva-t-il de terre le tenancier du bar et le jetâ-t-il la figure dans la neige. Puis saisissant vivement ceux qui étaient le plus près de lui, il en jeta encore une demi-douzaine. Toute résistance était vaine. Pêle-mêie, tous passaient par ses mains, gisant sur la neige molle dans toutes sortes d'attitudes grotesques et inoffensives. Bientôt, à la.faible clarté des étoiles, on ne put distinguer ceux qui étaient jetés et ceux qui attendaient leur tour. Leur tâtant le dos et les épaules, Daylight jugeait s'ils étaient suffisamment poudrés de neige. Pas encore baptisé? répétait-il en avançant ses mains terribles.

Plusieurs vingtaines d'hommes étaient couchés dans la nïige, formant.une longue rangée, tandis que d'autres, agenouillés et figés dans une burlesque humilité, amassaient de la neige sur leur tète et réclamaient la célébration du rite. Mais un groupe de cinq-hommes des bois et hommes des frontières se tenaient debout, décidés à ne reconnaître aucun anniversaire.

Entraînés à la plus dure école d'activité, vétérans de nombreuses batailles, hommes de sang-froid, de labeur.d'endurance, il leur manquait cependant ce que Daylight possédait au plus haut degré, une parfaite harmonie entre le cerveau et les muscles. C'était en quelque sorte congénital, car ce don était inné et il n'y était pour rien. Ses réflexes étaient plus rapides que les leurs ses idées se changeaient en actes plus spontanément; ses muscles eux-mêmes, par une sorte de puissance chimique, obéissaient mieux à sa volonté. Il était ainsi fait. Ses mus4 clés étaient de puissants explosifs, Les

distribution de chaque soir, sera exceptionnellement donnée le jeudi 15 janvier., La location est ouverte au même bureau que pour la matinée de dimanche prochain.

Au Palais-Royal.

Remise d'une légère indisposition, Mllar Spinelly reprendra ce soir toutes ses créations dans Hercule à Paris et voilà de nouveau au complet l'admirable distribution de la spirituelle revue de MM. Rip et Gignoux. Au Théâtre des Champs-Elysées.

Après une indisposition qui s'est prolongée plus longtemps qu'on ne.pouvait le prévoir, Mme Pavlowa, complètement remise, fera sa rentrée samedi 10 janvier dans la Mort du Cygne elle dansera également la Belle au Bois donnant, de Tschaïkovvsky.. Le spectacle, qui comprendra plusieurs divertissements, sera co m ni été par la Nuit de Valpurgis, le gros succfô de M. Alexandre Volinina

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Au Théâtre de Paris (15, rue Blanche).. C'est demain samedi qu'aura lieu l'inauguration du Thé Mistinguett au Théâtre de Paris (Dancing et Attractions.) (De 5 à 7 heures), Au Théâtre Michel.

On passe une soirée plus qu'agréable. Le spectacle entremêlé d'opérette et de comédie a de quoi satisfaire tous les publics. Afgafi est la plus gaie des opérettes et Gabrielle a découché est la plus gaie des comédies. Avec un programme ainsi composé, la soirée du Michel n'est qu'un long éclat de rire. Au Dancing du Théâtre des Champs-Ely* sées (13, avenue Montaigne), grande soirée de gala. Entrée 20 francs. Dîner 40 francs, vin non compris. Tenue de soirée de rigueur.

111

M. Auguste Villeroy publie en librairie sa pièce en un acte, en vers, la Fée d'Alsace, que Mme Sarah Bernhardt devait créer dans son théâtre. La grande artiste a écrit pour >, cette édition une préface dans laquelle, après avoir exprimé ses regrets de n'avoir pu créer le principal rôle de cette pièce, elle en résuma le caractère

Votre tenace enfant d'Alsace, écrit-elle, attend, espère, et sa dévotieuse ardeur illumine cette grotte impénétrable, et sa foi vibrante et sonore»- avec laquelle il répond à l'Allemand, son maître d'école, réveille la fée endormie dont la beauté translucide devient charnelle pour se faire mieux comprendre de l'odieux Prussien. Lisez lisez, cher lecteur, ces belles envolées poétiques; respirez cette atmosphère patriotique où elles vous transportent!

Les événements se sont dressés contre la réalisation de notre rêve, mon cher poète, et vos prophéties se sont toutes accomplies. 1 Que la douce Alsace vous envoie ses roseai fleuries à nouveau sur sa terre redevenue fran* çaise

Sarah Bernhardt.

Sous l'égide de l'inlassable dévouement d'Arquillière, le Nouveau Théâtre Libre pousse les répétitions du Renonrement, comédie en trois actes de M. Théo Bertrand! dont voici la distribution définitive Mmes Madeleine Acézat, Jacqueline Gr^nd* maison; Germaine Moncray, Hélène Lecheval*- lier; Renée Delille, Mme Delord; Maggy-Delvali Mme Grandmaison; Prieur, Hortense; Camille Vibert, Rose.

MM. Vermeil, Michel Delord; Louis Vonelly. Maurice Delord; Chanot, M. Delord André Fiot, Merlin-Buchel; le petit Paul Duc, RobyJ Répétition générale lundi 12 à 2 h. 1/4^ Les services et abonnements envoyés (billetâ blancs), sont pour lundi 12. Au Théâtre Albert-I«.

C'est cet après-midi, à 2 h.' 1/2, qu'aura, lieu la répétition générale à bureaux ouverte de La Victoire de Noël, pièce en trois actesj en vers, de M. Jean Suberville.

SPECTACLES <? CONCERTS

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Les matinées d'au}ourd"hul

A l'Olympia (2 h. 1/2), à la Salle Marivaux (2 h. 1/3^

Ce soir

Aux Folies-Bergère ( Gut. 02-59 ), à 8 h. 1/2, Paris- Vertige (revue) Bach, Augé, Devilder,

~y$RAIL-1.L/J

£>^r Vient de paraître

Odette KEUN

Les Oasis dans la Montagne CALMANN-LÊVY, Editeurs^^»

MAGDELEINE MARX m In

FEMME 0

Roman \^mmmmmmmmm

Un livre nouveau, audacieux, et qui, selon l'appréciation d'Henri Barbusse dans la préface, classe Magdeleinft Marx parmi les plus hauts poètes de ce temps. (Flammarion, éditeur.)

leviers de son corps fonctionnaient) comme les panneaux d'une trappe d'à-! cier. De plus, il était doué d'une force immense; sur un million d'hommes, ilj n'y en avait pas un comme lui. Cette' force, il la tirait de la contexture de ses muscles et de sa merveilleuse constitution plutôt que de sa taille. Le coup qu'il, portait arrivait si rapidement que per-i sonne ne pouvait le prévoir ou y résistera De même, il devinait si vite celui qui lui était destiné, qu'il le parait et l'évitait d'instinct.

Ce n'est pas la peine de rester là« debout, dit Daylight au groupe qui le ré* gardait. Vous pourriez bien venir et rej» cevoir votre baptême; vous pouvez tous' me jeter par terre n'importe quel aut|ej jour de l'année, mais aujourd'hui c'est mon anniversaire et c'est moi qui corn-1' mande. Eh là! Pat Hanrahan, vous vou< lez? Allons, venez Pat!

Pat Hanrahan, l'ex-champion de boxe; à poings nus et l'habitué de tous les en-» droits mal famés et dangereux s'avança. Les deux hommes s'agrippèrent, mai? avant que l'Irlandais eût eu le temps deî s'y reconnaître, il se trouva étreint sans pitié dans l'étau d'un demi-Nelson qui l'enterra, tête et épaules, dans la neige.i Jack Hines, ancien bûcheron, se cala comme s'il venait de sauler d'un demiétage, mais une ceinture arrière eui vite raison de lui. Il allégua, cependant. qu'on ne lui avait pas laissé le temps de se mettre en garde.

Louis le Français restait le dernier du groupe, et cette scène l'avait rendu con conspect.

Jack London.

Adapte de l'anglais par Alice Bossuet» (A sitfvre.)