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SOMMAIRE
tes Eclaireuses Victor Margueritte. La Vie de Par/s Le jeu du « Silence rompu » MARCEL BOULE\'GER.
Le» Pala s des Expositions Joseph Denais. La. question d'Orient Autour de la guerre. Les événements du Mexique. `
M.. Raymond Poincarè au lycée Louis-le-Grand Gh..Daozats.
Dessin Par fil spécial.- Albert GUILLAUME. l.a Chambre L'Imprimerie nationale PASPerd.us. •̃ (îour d'af sises de la Seine Les bandits tragiques (t ic audience) .-Georges Claretie. tes Théâtres A u Chdtelel Le Champion .̃ de l'air » Robert DE FLERS.
Ces grands concerts à Monte-Carlo J. Méry. tu théâtre Femina: « L'Epate » J. Bousquet. Feuilleton: « La Crinoline enchantée » ALBERT BOISSIËRE.
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Les Eclaireuses
Sur toutes les scènes du monde, dans l'îï, vie en politique, au' théâtre enfin, le féminisme fait parler de lui. Loin qu'il spit encore à la mode Nombre d'hommes et, il faut bien le dire, de femmes l'accueillent sans enthousiasme. Mais il est de mode. La Femme seule a cessé de jouer, devant l'armée masculine, son cavalier seul voici du renfort. La troupe légère des Eclaireuses combat à l'avantgarde Et derrière elles, en masses profqndes, une foule s'agite et à pas lents progresse.
.Une guerre des sexes, et sur tous les terrains, voilà en effet l'aspect que revêt, au. regard superficiel, ce grand mouvement d'émancipation qui semble opposer une moitié de l'humanité à l'autre, et qui la mène en réalité vers des fins, ou plutôt vers des commencements d'harmonie. Quel étrange malentendu, quelle méprise initiale ont ainsi détpu.rné de. leur vrai sens le mot et la chose, ont jeté sur le féminisme ce jour trouble' et cette lumière hostile ?
Crainte, inavouée, chez beaucoup 4'hommes, de voir amoindrir leur anti- que suprématie ?.?yféfiance et dédain ins- tinctifs" yis-à-vis- diTfieïle qui depuis tou• jOurs,, bien .plutôt que la sûre compagne; fut à ̃leurs côtés, même mà'tresse, l'esclave"?. Et,, chez trop de femmes, peur delà subite liberté? Ce vertige éblouissant, qui fait, à la sortie des geôles, chancelai* le prisonnier, habitué à l'ombre? Toujours est-il que le fait est lit, et les milliers de souris et de rats, que les étudiants- de Washington tenaient en réigserve; contre l'assaut des suffragettes américaines, parties à la conquête de leurs droits politiques, n'y changeront rien. Il y a beau temps que le ridicule ne tue plus. L'arme était bonne en champs clos, pour des sociétés choisies. Le champ de bataille aujourd'hui est trop vaste l'action; a passé toutes les frontières, elle s'étend sur toutes les démo-
craties. ̃'•̃. '̃̃
Et elle était inévitable. La question est à l'ordre.du jour, parce qu'elle était dans 1/or.dre des siècles. Le féminisme n'est pas une cause, plus ou moins bonne. C'est un effet. Il était mort-né lorsque Olympe de Gouges, avec ses Tricoteuses, proclamait la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne. Il naquit, bien vivant, dès l'instant où l'homme cessald'assurer l'existence matérielle de
la;femme.
La couseuse et la fileuse d'an tan, c'est le .dix-neuvième siècle, avec ses dures lois économiques, qui la chassa du foyer ou qui lui en refusa l'entrée. Une impitoyable nécessité, et non certes une vocation, l'a poussée vers les usines et les ateliers, vers « la couseuse de fer et la fileuse d'airain » Ah s'il n'avait tenu qu'à elles
Robert de Fiers a noté très justement dans une de ses fines.critiques, et précisément à .propos de la pièce de Donnay, que le féminisme, ce n'est pas une question d'amour, ou de haine, ce qui est tout un. C'est une question d'argent. On plutôt, ce fut d'abord une question d'argent. Et comme les phénomènes économiqu s dominent, au point de les écraser souvent, .nos existences, comment bétonner que, du domaine matériel, la lutte se soit propagée, élevée jusqu'aux hauteurs du sentiment. et de la pensée? '? Croit-on que ce soit'de gaieté de cœur j'emprunte .ces. chiffres au beau livre. de J/ean Pinot, Préjugés et- Problèmes des sexes que. huit. millions de Françaises (exactement 7,693,000 au recensement de 1906, publié en 1911) délaissent du matin au soir la besogne familiale, s'usent à gagner leur pain? Concyrrence vitale, qui a fait de l'homme et de la femme, pour commencer, des adyersaires. Ainsi, des -foyers désertés à ceux qui subsistent, l'antagonisme a petit à petit cheminé. Abandonnées à leur séule'force, c'est-à-dire à leur faiblesse, contraintes de ne compter que sur elles, quantité de femmes furent condamnées, bo.n gré. mal gré, au féminisme. Lè combat. créa les militantes.
De la conquête des métiers à celle des professions, et de. la conquête des proîQssions a celle des droits familiaux, sociaux et politiques, i1 y avait et il y aura sans doute encore bien des pas, mais il y a une sorte d'ascension automatique, obligatoire. Le branle est donné, rien ne
Farrèlera.
Est-ce un bien? Est-ce un mal? Encore une fois, c'est un fait. Convulsions d'un ordre nouveau N'est-ce pas une. loi humaine, et éternelle, qui veut que rien ne se crée, sans "lutte et sans douleur? Et n'est-ce pas une autre loi qui
veut que toute lutte comporte de l'ou.trance et de l'injustice? Poussière qui d'abord aveugle et qui, bien vite, tombe. Ce qui clairement aujourd'hui apparait, c'est que si ces convulsions ébranlent d'aventure jusqu'aux ménages en apparence unis, tel celui des Eclaireuse.iy c'est presque toujours la faute de l'homme. Où il y a bonheur, il n'y a a point féminisme.
Mieux aimée, mieux comprise, jamais Jeanne Dureille n'eût été jetée aux bras de Jacques Lehelloy. Une des plus jolies trouvailles de la forte et délicieuse pièce de" Maurice' Donnay, c'est, non point d'avoir opposé comme on l'a dit le féminisme à l'amour, mais d'avoir montré quelle conscience nouvelle et supérieure de l'amourie féminisme éveillait, dans une âme ardente et sincère. C'est parce qu'elle a dû s'enrôler,' oh sans joie, parmi les Eclaireuses, que l'héroïne du poète à! Amants a senti tout ce qu'avait de douloureux et d'involon.taire et, chez les éclaireuses même, la guerre féministe. Et, sans doute, n'assistons-nous ici qu'à une guerre en dentelles, mais à travers la brave petite Germaine Luccau, dessinée d'un crayon si ferme et si délicat, Donnay nous a laissé entrevoir la mêlée ouvrière, les sombres dessous.
Et c'est parce que Jeanne Dureille a su puiser sous l'écume, en plein bbuillonnementdesrevendicationsféministes, oe qu'elles ont malgré tout de fier, de, vivifiant et de juste, qu'elle pourra dorénavant serrer sur son cœur, avec sécurité, l'amour reconquis, dans la douceur du soir. Cet apaisant crépuscule, où s'achève la pièce, en somme, c'est une aube. Temps nouveaux, où il n'y aura rien de changé au délicieux visage de l'amour Car ni l'amour, ni le mariage même n'ont rien à redouter du féminisme. Au contraire! Ce que, dans le Paradis perdu, et retrouvé, apportera l'Eve nouvelle, fière non point certes de son égalité, mais de son équivalence, ce sera, on peut en être certain, une conscience plus avertie de> ses droits, mais aussi de ses devoirs, plus de loyauté, plus de dignité, une tendresse aussi douce, moins changeante, et plus sûre. Elle demandera la réciproque? Le beau malheur!
Mais, physiquement, elle sera l'image ennoblie de l'ancienne, une sqeur plus séduisante et plus grave. Donnay, philosôphe, ne s'y est pas trompé. Dans son brillant tableau de tant de'figures féminines, une seule disparate la doctoresse Orpailleur, monstre hommasse sous lés espèces duquel on incarnait, iiy a vingt ans, la féministe. Ses autpes éëlaipenbes/ en qui se débat, confusément, l'âme de
demain, ortt;.tbiite,s dû. ^mbin'SY la :fqprrïej
exquise de" l'Eve d'hier, et de toujours!
exquise de TEve d'hier, et de toujours~
.A satisfaire davantage l'esprit, celle-ci n'aura rien perdu de ses moyens de plaire. Et bien naïf qui s'imaginerait que, pour avoir mordu au fruit de l'arbre de science, et définit vement croqué la pomme, notre compagne ne sera plus qu'une sorte de Femme savante, animal rébarbatif et farouche! C'est avec la dernière petite-fille d'Eve que mourront la beauté, « et la grâce, plus belle encore que la beauté »
Les Eclaireuses Un beau nom, où sonne une fanfare de guerre et de lumière. Un de ces mots à facettes, dont l'étincelant esprit de l'auteur est coutumier, et'qur jettent leurs feux, en sens divers. Je ne sais pourquoi cela me fait songer aussi à la course de la Fable, à ces figures agiles qui en tête des générations jalonnent ;la. route, et lèvent le- flambeau'
Victor Margueritte.
LA VITE DE PARIS
Le Jeu du « Silence rompu »
"Parmi- tant dé jeux et de sports divers qui aident tant bien que mal les Parisiens à passer la vie, il en est un, et' des plus jolis, et des plus délectables, dont je m'étonne que jamais il ne soit question c'est le jeu ravissant du silence rompu.
Quand nous écrivons toutefois qu'il n'en est jamais question, cela ne signifie point que peu de personnes s'y livrent, ou qu'on le cultive çà et là, par hasard, de temps à autre. Bien au contraire, c'est, un divertissement universel, encore que très délicat; et l'on prend ce fin plaisir chaque jour, ou plutôt chaque soir, à Paris, sur tous les points de la capitale.
Seulement, nul encore ne s'est avisé de le d'écrire, de formuler ses règles, d'établir des concours, des championnats, enfin de le codifier comme le bridge, l'escrime, le golf, le ;coiirsing, les échecs ou le jeu des jonchets. Pourquoi donc'?;Il en résulte que chacun de .nous s'habille tous les soirs pour aller jouer au silence rompu, mais un peu au petit bonheur quand il serait si charmant de jouer les uns contre les autres, en observant un règlement invariable autant, qu'ingénieux! On forT merait des équipes, il y aurait un où plusieurs arbitres désignés. Enfin, tout cela viendra en son temps, et par la force des choses. • On tient partout, en effet, le silence rompu pour un amusement tout à fait exquis et très savoureux, très excitant, mais à condition, bien entendu, de le goûter dans certaines circonstances, en de certains lieux, en observant diverses contraintes, et en se soumettant à telles et telles lois. Sinon, ce n'est plus qu'un délassement machinal et barbare, presque sauvage. Le beau plaisir, sans doute, que d'aller faire du bruit tout son soûl en pleine' rue, au milieu dès ronflements d'autobus, ou de discourir à grands éclats dans un café d'étudiants Voilà une joie élémentaire, populaire et sans élégance ce n'est. point de cette liesse plébéienne qu'il s'agit.
Le véritable jë,u du silence rompu ne peut avoir lieu que dans un lieu de luxe et*de distraction mondaine, où les hommes se rendent en habit,'et les femmes en toilette de soirée un lieu, en outr,e, otï régnent .un calme discret, et quelque recueillement bref, authéâ-
tre, car il n'y a pas de terrain dé jeu > plus favorable. J Là, une fois qu'on est arrivé, la partie com- mence il s'agit de produire, de la manière la plus adroite,.le plus, de bruit possible. Naturellement, aucune exagération malséante, aucun ridicule tintamarre si l'on fait scandale, on a perdu. Mais si tout. doucement, peu à peu, comme involontairement, et avec une réelle politesse, on arrive à couvrir peti à peu la voix des acteurs, alors on a gagné. A chaque spectateur qui se retourne furieux, on marque un point. Un: chut » indigné en vaut deux. >A-, la fin de la soirée, on additionne et il y. a de fameuses victoires aux points, je vous assure
Forcément, en ce sport, certains champions triomphent par l'endurance et, si l'on peut dire, par la manière forte par exemple', ils arrivent en retard au spectacle, s'installent longuement et avec fracas après ils toussent, toussent sans trêve et sans fin, toussent à rendre l'âme. Ce n'est pas mal, certes; mais quelle simplicité dans l'exécution, quelle naï-
veté
veté!
A. côté de ces débutants innocents et zélés, un peu primitifs, nous avons les raffinés, les grands joueurâv. C.eux-là- choisissent les théâtres les plus sonores, pour, y. donner libre cours à leur maîtrise, et les plus exigus aussi, ceux où l'on se trouve comme darçs'un salon, ceux où sont représentées des pièces subtiles et très travaillées, dont pas un mot, pas une virgule ne doivent être perdus 'Et c'est, là ̃ que par un chuchotis continu, gracieux, courtois et terrible, par des marques choisies d'approbâtion ou de contradiction, ces incomparables professionnels du silence rompu parviennent à empêcher non seulement tous leurs voisins, mais encore tout un rang de spectateurs et parfois une salle entière d'entendre un traître mot de la pièce la gloire, enfin Dommage, en vérité, qu'il n'existe pas des tournois
Maintenant, de mauvais plaisants ne viendront pas prétendre que ce jeu,; que ce sport n'existe pas, que le tapageperpétuel et intolérable, causé dans lés théâtres par les bavardages et la toux des spectateurs, est un simple produit du hasard et de la grippe courante. •'
Non, croyez bien que le public le fait exprès, et qu'il s'amuse, avec un art infini, à couvrir la voix des comédiens. Tenez, en? voulez-vous la preuve ? Eh bien, allez donc au cinématographe et dans ces salles parfois immenses, où. nul ne parle en scène, et où par conséquent l'on ne saurait empêcher personne d'entendre, écoutez un peu dans quel profond, religieux et émouvant silence, chacun regarde se dérouler les films. Alors, alors ?.
Marcel Baulenger.
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JLa. Température
Il ne pleuvait pas hier. Mais le ciel était couvert et une bise froide soufflait d'entre nord et nord-est. La température s'est légèrement abaissée. Dans toute la banlieue on a eu des minima voisins de zéro. Hier matin, à Paris, 3° au-dessus de zéro; à cinq heures 8°. La pression barométrique décroît lentement. Elle accusait à midi 767" alors que le matin elle était à 772"
Le vent est faible, surnos côtes.
Départements, le matin, au-dessus de \èro o°4 a Nantes, à Bordeaux, à Belfort et à Lyon 2° à Rochefort, à Lorient et à Toulouse 30 au Mans 5° à Boulogne et à Brest 8° à Biarritz 10° à Perpignan et à Dunker'que. Au-dessous, de \éro i° à Clermont et à Gap; 20 à Limoges.
En France, un temps nuageux et frais est probable avec quelques pluies.dans l'Est.. (La température du 14 février -1:012 était, à Paris: le matin, 6°;: le soir, io°. "Baromètre 758""°. Temps brumeux et froid.)"
Monte-Carlo. Température prise sur^as terrasse du Casino, de Monte-Carjfo à «diufc heures dû matin, 32° à midr;i-a|'1». Temçl superbe. ̃̃ • Du New York -Herald
A New- York '̃ Beau. Température niax., 3°8 min^, .•. 50 'Vent ouest. ̃ A-Lpndres Brumeux. Température max.4?4', min., 0°. Vent est-nord-est. A Berlin Température (à midi) 50. ̃
Les Courses
Aujourd'hui, à i 'heure 45, Courses à Vincennes (trot) Gagnants du Figaro prix Michelet Jouvencelle Janina. Prix Mambrino Judith Idéal.
Prix de Santeny "Hallencourt Iholdy. Prix de Maisons-Laffitte Honduras; Iroquois. Prix de Bais: Janville; job.
Prix Léda Infante; Hébé.
Prix des Primevères Foudre Flèche.
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A Travers Paris
Le citoyen Colly, député socialiste, a raison. Il n'a pas raison perpétuellem nt, non mais hier matin, àia Chambre, oui.
Grande séance; ou, du moins, séance qui devait avoir une grande importance. li s'agissait de l'étonnante et scandaleuse aventure de l'Imprimerie nationale, qui n'a pas sa pareille pour montrer les folies de l'Etat industriel. Le citoyen Collv devait prendre la parole, le premier. "Mais il annonça qu'il ne parlerait pas, qu'il ne se prêterait pas, lui député, à une telle « comédie » Quelle comédie? Et qu'y avait-il? Eh bien! il y avait, dans la salle du Palais-Bourbon, qui est grande, qui est destinée à contenir des centaines de législateurs, rentes par nous, il y avait exactement vingt-deux députés. Pas un de plus! Et le citoyen Colly fut indigné. Approuvonsrle.
Les autres députés, où étaient-ils? que faisaient-ils ? Apparemment, la grasse matinée.
Or, il s'est perdu, dans, cette aventure de l'Imprimerie nationale, des millions. D'autre part; notre représentation nationale. si brillante, coûte fort cher, elle aussi. Le" contribuable serait content de
savoir, que l'une de ces dépenses sert à quelque chose, sert par exemple à diminuer l'autre, Et pas du tout; Voilà pourquoi s'indignait évidemment le ci* toyen Colly.
Puis, un orateur a besoin d'un auditoire et s'en passe plus malaisément que, d'un orateur, un auditoire..
De gentilles visiteuses nous sont arrivées hier.
Ce sont les quinze jeunes personnes qui ont obtenu dans quinze grandes villes d'Amérique le prix de beauté. L'aînée a dix-huit ans et. la cadette seize. On ne pouvait concourir pour le prix que dans< les limites de ces deux âges. ̃ '̃̃-
Ces demoiselles, débarquées il y a quelques jours au Havre, sont conduites par des chaperons qui n'ont rien de la, duègne classique et qui, seulement un peu plus âgées qu'elles, portent une tenue
sévère, ressemblant à celle de l'armée du
sévère, ressemblant à celle àe l'arméé du
Salut. Quant aux « lauréates », leurs toilettes, offertes partes municipalités qui les ont couronnées, sont exquises et paraissent. sortir de nos meilleurs ateliers. Après 'une. visite à 'la Normandie,* les petites" Américaines « prix de beauté » viennent avec crànerie se mêler à nos Parisiennes, ce qui leur vaudra aussi un jarix eje bravoure.
&?'
L'amiral Duperré, président de la Société centrale de sauvetage aux naufragés, nous fait adresser une statistique bien suggestive sur les sauvetages accomplis par cette Société.
Si.l'on compare les dépenses qu'elle s'est imposées depuis.sà fondation avec le nombre des vies humaines qu'elle a sauvées dans la même période, on trouve que chaque vie humaine ne lui a coûté en somme que 500 francs.
Or, les économistes ont établi à la Conférence de La Haye que la valeur de la vie humaine, pour le travailleur adulte, peut être estimée à 6,000 francs. A ne voir que les chiffres, c'est une économie de 5,500 francs que fait par sauvetage la Société centrale.
Mais comment évaluer l'économie de larmes et de misères qu'on doit à la bravoure de ses agents?
De l'Opéra à l'hôpital.
On vient de disperser à l'Hôtel Drouot, pour moins de quinze cents francs, le chêtiï mobilier d'une ancienne étoile de lajdanse, récemment décédée, dans- le p]ïïs"ffnote abandon,, à T$gé de sàixante- dix-sept ans..
^̃eç.Bapis"ieTiis qaï ont passé -einquante ian,sdnt':certainenient souvenir du nom de;Cellarius, maître de danse en-renom. dont la femme fut une étoile du corps de ballet de notre Opéra. Le danseur est mort depuis longtemps; parti aussi le fils, que nous avons eu pour confrère. L'ex-étoile, demeurée seule, déchue d'une situation qui avait été brillante, vivait assez misérablement et complètement solitaire, dans un taudis de la plus vieille rue du vieux Passy, la rue des Bauches, où personne n'eut soupçon de son ancienne gloire.
Elle fut, le 2 janvier dernier, frappée de paralysie. Conduite à l'hôpital Boucicaùt, elle y mourut au bout de quinze jours. Nul ne s'étant présenté pour réclamer le corps, il a pris le chemin de l'amphithéâtre, et le petit mobilier a été vendu il y a deux jours à l'Hôtel Drouot. Sic transit.
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Nous avons -reçu hier, pour le poète Maurice'du Plessys
M. Henry de Bruchard 10 francs. Avac les listes précédentes,- le total se trouve; porte à 2,153 francs.
Pour, les routes.
On sait.çoinbien le Touring et TAutomobile-Clûb de France ont travaillé pour remédier à l'usure de nos belles routes nationales. Ils expérimentèrent le béton, l'asphalte, le macadam, le caoutchouc, le bois. Et nous avons tous-vu des routes goudronnées comme de vieux navires. &Iais les résultats ne furent jamais complètement satisfaisants. Si la poussière diminuait, les cahots augmentaient et, comme un épiderme malade, la couç-he qui; recouvrait l'empierrement des routes était arrachée sur des centaines de mètres, pour le plus grand, dàm des pneumatiques.
On inVenta- alors. des pneumatiques pour'airïsi dire chaussés de cuir, avec de fortes semelles et les crevaisons furent plus rares. Aujourd'hui, un ingénieur propose une solution diamétralement opposée. Il réunit, déchire, malaxe des déchets de cuir et construit une chaussée ?qui reste après quatre mois de roulage intensif aussi intacte, aussi po!ie, aussi roulante qu'au premier jour. Il n'y a qu'un inconvénient: cette chaussée est silencieuse, tellement silencieuse que les piétons qui s'y risquent n'entendent pas venir la mort.
Les Champs-Elysées et le Cours-laReine offrent en ce moment un aspect des plus curieux.
C'est le pittoresque défilé des machines agricoles, batteuses formidables, peignes gigantesques à ratisser les champs, glaneuses à vapeur ou à pétrole se rendant à l'Esplanade des Invalides, leur parade cantonnement pour le concours agricole qui ouvre jeudi.
Demain, ce seront les longues théories des bœufs pensifs et doux venus du Nivernais ou de la Picardie, de la Bourgogne ou des Charentes, et que conduiront des hommes en blouses des dimanches.
Une vision de vacances dans notre hiver brumeux.
Etlesagents, dressant leur bâton blanc,
arrêtent les autos trépidantes et les fringants attelages pour laisser passer le lent cortège de l'artillerie et de la cavalerie agricoles.
LE PHÉNIX JAUNE
• Un vieux proverbe d'autrefois Prétend qu'on ne meurt qu'une fois. C'est une règle assez suivie,
Quelques défunts en sont témoins ` Monsieur de la Palisse. au moins, Qui mourut en perdant la vie
Pourtant, tous ne sont pas d'accord Sur cette question très ample Et tenez Malbrough, par exemple, N'est pas mort puisqu'il vit encor 1 Et voici, dès lors, que s'ajoute Un tout récent motif de- doute
Sur ce propos controversé
Tout mort est-il bien trépassé ? Le De-Tham, cette peste, en somme, Qu'il faut appeler par son nom, Vient de mourir; ce mauvais homme Est-il mort pour. de bon ? ou non ~t La Palisse? ou Malbrough? Problème 1 Vu que ce De-Tham alarmant,
On l'a déjà tué, dûment,
Sept fois avant cette huitième! Louis Maksolleau.
La protection'des oiseaux.
Nous avons annoncé que la Ligue française pour la protection des oiseaux, dans un but généreux- et pratique, afin d'enrayer la destruction des oiseaux sauvages, dont les plumes servent à la parure, allait organiser la production des aigrettes et des plumes et créer des fermes d'autruches et d'aigrettes. Précisons cette bonne nouvelle en ajoutant que la Ligue, ne pouvant et ne devant pas entreprendre d'opérations industrielles, ne fera qu'encourager la création dt's fermes de production industrielle de plumes; elle n'a jamais décidé de 's'y intéresser directement, n'étant pas une Société commerciale. Ses statuts ne lui permettent que de faire de la propagande en faveur de la protection des oiseaux et de distribuer des récompenses à ceux qui l'auront aidée le plus'effi cacement.
C'est, du reste, là un très- beau et excellent programme.
P'PTITES HISTOIRES
« J'ai le téléphoné dans mon nouvel appartement. Je réppndrai au premier appel >, disait hier M. Lépine à un journaliste qui était venu lui demander des nouvelles du fâcheux projet dont le bruit avait couru le projet qu'il a de nous quitter.
Et il est vrai que M. Lépine nous quittera bientôt, mais il, l'avoue gril npus est très désagréable de voir M- Lépine s'éloigner de nous, c'est, de jnême, sans plaisir qu'il s'éloigne, -Jnvitus invitum. Et il se déclare prét'à nous revenir, et plus vite que ça », dans l'instant où nous aurions besoin de lui. Cette promesse- nous rappelle un des plus pittoresques incidents de la carrière de M. Lépine,' un incident qui date de près de quatorze ans.
C'était au printemps de 1899. On, célébrait au cimetière du Père-Lachaise les obsèques de Félix Faure. M. Lépine, retour d'Alger, venait,' sur sa .demande, d'être rappelé à Paris, et c'est comme conseiller d'Etat qu'il assistait aux obsèques du Président. La cérémonie était terminée, et par la rue de la Roquette l'immense foule s'écoulait avec peine. Soudain, des rues latérales, partent dés clameurs. Des barrages venaient d'être rompus. Les officiers de paix se précipitent, essaient d'empêcher la bousculade et voici que surgit un petit homme à barbiche grise.11 donne des ordres aux agents c Restez ici Courez là-bas Appuyez sur la gauche! » Les agents regardent le petit homme, hésitent une seconde, puis: «Oui, monsieur le' préfet. > et, machinalement, obéissent.
Alors M. Lépine, se retournant vers ses amis, se met à rire :« Au fait, dit-il, je ne sais pas de quoi je me mêle. Je suis conseiller d'Etat. Je ne suis plus préfet de police. » Il le redevint quelques mois plus tard. En fait, il n'avait jamais cessé de l'être, et toute sa vie, il le restera.
0 CMK>-e-
C'est lundi prochain 17 février que s'ouvre, au « Printempst », l'exposition annuelle où les Parisiennes savent qu'à leur intention ont été réunies des occasions sans rivales en Gants, Dentelles, Parfumerie, Fleurs, Plumes, Voilettes, etc., etc. Une fois de plus, par le goût sûr qui a présidé au choix de ces mille petites choses délicates et raffinées, les Grands Magasins du Printemps justifieront leur réputation d'être les plus élégants de Paris.
« Elle aura une carrière à nulle autre pareille », avait-on dit dès qu'elle fut jouée. Et rien n'est plus vrai Plus on la voit, plus on l'aime Elle bat tous les records, celui de la magnificence, par sa mise en scène superbe, celui du rire avec ses clowns fameux, et celui de la grâce troublante avec la suggestive Yvette. La Revue des Folies-Bergère est plus que jamais le-« « Clpu de la saison! »
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Hoi^ Pans
Une croix disputée.
U Agence Fournier reçoit de Limoges, un télégramme fort troublant.
Deux agriculteurs de Limoges, dont l'homonymie est parfaite, car ils portent le même nom et le même prénom, prétendent chacun avoir été compris, à l'exclusion de l'autre, dans ta promotion du Mérite agricole, récemment enregistrée par le Journal officiel.
Ils sont deux, pour un seul ruban! Tous deux font valoir leurs titres et leurs droits égaux; tous deux refusent de se laisser dépouiller au profit d'un rival.
Qu'adviôndra-t-il ? La préfecture est, paraît-il, terriblement embarrassée, et voici la guerre allumée dans Limogés. Un préfet, en vérité, ce n'est pas trop pour trancher ce cas bizarre, qui eût vi-
vement intéressé fia sagesse du roi Salomon. O.OC •
• De Londres:
« L'Académie royale d'astronomie a conféré sa médaille d'or au directeur de l'observatoire de Meudon, M. Deslandres. En l'absence de M. Cambon, retenu à la conférence des ambassadeurs,- c'est M. Roux, secrétaire d'ambassade, qui est venu recevoir cette médaille. » Elle récompense les découvertes faites par l'astronome sur le Soleil.- On sait que M. Deslandres a consacré sa vie à l'observation de cet astre. Tantôt en collaboration avec l'Américain Halle, tantôt seul, il a étudié l'atmosphère et les couches de vapeurs superposées qui la composent. Il a, en outre, inventé les appareils enregistreurs indispensables à ses recherches. ̃ » Et c'est une gloire française que vient de récompenser l'Académie d'outreManche. »
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C'est au Trianon Palace de Versailles que se porte chaque dimanche la foule des élégantes Parisiennes, et les galeries du restaurant ne sont déjà plus assez vastes pour contenir la clientèle toujours grandissante.
Quel contraste entre cette joyeuse foule dominicale et le calme, bienfaisant; qui règne toute la semaine dans ce bel hôtel et dans son parc déjà verdissant sous les rayons de ce soleil printanier.
Nouvelles à la Main
Le jury du concours musical de la Ville de Paris n'a pu s'entendre sur le choix d'une symphonie ou d'une œuvre lyrique et n'a accordé aucun prix, Voilà beaucoup de mesures prises pour rien.
Mais les jeunes musiciens protestent ils ont passé des silences aux soupirs. ̃ ̃̃
Et maintenant, ils font entendre un concert de protestations. Le Masque de Fer.
Le Palais des Expositions
̃n
Sur ce sujet, que traitait l'autre, jour dans
le Figaro J.e comte d'Andigné, notre Directeur reçoit de M. Joseph Denais, député du dix-septième arrondissement, la communication suivante
Paris, le 13 février 1913. Monsieur le Directeur et cher confrère, Les communications publiées dans :1e Figaro touchant la construction du Palais des Expositions, présentent un trop vif intérêt pour que je ne vous offre pas ma modeste collaboration, en vous soumettant quelques idées.
Ce que nous cherchons, ce'que doivent chercher tous'les Parisiens, c'est, non seulement de donner satisfaction aux vœux légitimes des agriculteurs, mais encore de faire l'œuvre la plus utile, la plus belle, du point de vue de Paris.
Je ne veux pas instruire ici le- procès du projet de Passy, malgré les- objections techniques et financières très graves que je pourrais élever là-contre. Je me bornerai à faire remarquer d'abord que, dans les hypothèses les plus favorables, les auteurs du projet ne peuvent offrir, partie actuellement, partie en 1918 ou 1919, que seize hectares .soit la surface strictement nécessaire aux besoins présents, et ensuite que nul embellissement réel ne résultera pour Paris de la substitution à de magnifiques jardins, d'un énorme et, coûteux palais.
Mon vœu est que les sacrifices considérables qu'exige une telle entreprise ne soient pas consentis en pure perte, et que nous prévoyions l'avenir.Nous en avons les moyens, grâce à la résolution, prise d'un commun accord entre l'Etat et la Ville, de procéder à la désaffectation de l'enceinte fortifiée. ̃ ̃ .< Il est une partie des terrains des fortifications, dont la situation réclame qu'ils soient consacrés, non pas à l'édification de quartiers neufs, riches, mais à une œuvre d'intérêt général je veux dire les 23 hectares de terrains militaires compris entre la porte d'Asnières et la porte Maillot, délimités par la route de la Révolte, d'une part, par les boulevards Berthier et Gouvion-Saint-Cyr d'autre part. Deux bandes de terrains de zone au total 7 hectares pourraient y être annexées, parce que comprises en-deça du boulevard de la Révolte. Cherchons l'utilisation possible de ce terrain. Vers l'est, entre les portes d'Asnières et de Courcelles, à proximité immédiate de la gare des Batignolles-marchandises, et de moyens de communication extrêmement nombreux, nous élevons le palais des Expositions couvrant 7 hectares que jouxtent immédiatement 6 hectares de terrains libres, et, entre les portes de Courcelles et Champerret, 2 hectares et demi encore de terrains militaires. Entre les portes Champerret et des Ternes, nous avons 8 hectares qui peuvent être affectés à des terrains de jeux, et exceptionnellement- à des manifestations commerciales, industrielles, agricoles de caractère général, voire international. Enfin, entre les portes des Ternes et de Neuilly, le palais des sports, réclamé depuis longtemps, trouverait sa place normale et compléterait ce magnifique ensemble. Le coût de l'opération? Si on considère que cette manière d'utiliser les fortifications permettrait de ne pas faire peser sur la zone de Neuilly et de Levallois, pour tant qu'elle est au delà de la route de la Révolte, la servitude sanitaire projetée, l'économie réalisée par la Ville de Paris réduirait à néant la charge
des terrains qui grève d'une quârantaine de millions le projet de Passy. Le délai d'exécution ? Un projet de loi visant. spécialement cet emplacement; peut être adopté en quelques jours, parce qu'il ne soulève aucune question de principe, qu'il ne favorise ni ne lèse aucun intérêt particulier; et, dès le lendemain du vote de la loi, le premier coup de pioche peut être donné. Je ne veux pas abuser de votre hospitalité et je m'arrête.? N'en ai-je point assez dit, d'ailleurs, pourf aire apparaître e les avantages principaux d'un projet qui donnerait à. Paris plus de beauté, -en même temps qû'il seconderait, de manière effective, notre essor économique? Veuillez, monsieur le Directeur et cher confrère, ̃ agréer, avec mes remerciemenfs pour votre bienveillant accueil, l'expression- de mes sentiments lèsplus" distingués et dévoués. j
̃ ̃ Joseph DEfvAISjv'
̃ ••:<̃ j député dos Batignollos.,
LA QUESTION WQRIENT
Autour de la Guerre
Les relations austro-russes
'̃ s'aiht-Pétorsbourg, 14 février.
^.u siijet de l'article du Fremdenblatt sur lksnîssion du prince de Hohenlohe, l'officieuse' Rossya écrit ce qui suit Nous saluons ces belles pensées avec d'au-. tant plus de plaisir qu'elles ont constamment servi de base à nos relations avec les Etats des Balkans, Do notre côté, nous souhaitons sincèrement qu'elles puissent jouer un rôle prépondérant dans la solution des questions politiques nées des récents événements politiques dans la péninsule des Balkans.
Le programme politique de la Russie procède aussi de la conviction profonde que la péninsule des Balkans doit être placée sous la domination des Etats balkaniques. Il s'in^pjre, d'autre '.part, 'de la conviction que, ce principe une fois reconnu partout et recevant son application dans la solution des ques,tion6 qui en découlent, les causes de froissements entre la Russie et l'Autrichc-Hongric disparaissent d!elles-mômes. c
La constance avec laquelle la Russie s'est acquittée de sa glorieuse mission historique est une garantie de .la sincérité avec laquelle elle s'efforcera de réaliser ce programme. Vienne, 14 février.
D'après le Neues Wiener, Abendblatt, op a pris acte avec la plus grande sàtisfajction,"dans les milieux compétents de Vienne, des déclarations faites aujourd'hui par la ftossj/a, attendu que ce journal proclama^ comme étant, également le point de vue russe, l'idée fondamentale que s'efforce depuis longtemps de réaliser la politique austro-hongroise dans les Balkans, à savoir l'idée qu'il faut favoriser le développement indépendant des Etats balkaniques. On est convaincu ici quecette conception de" la politique russe trouvera également son expression dans l'attitude de la Russie en ce qui concerne les questions de politique pratique, qui sont actuellement pendantes. Aussi est-on disposé à considérer la déclaration de la Rùssya comme Im symptôme favorable pour le co^^WféWe.ûï ^|rajgp^|f:à,rj^^çpses: \i"'y\e:[. _s~» Berlin, H février. >
-^Ble-ti efùô'dàll^ les;'mHîgtfi !6ffiï;1ërs on persiste à. affirmer que la mission du ̃ .prince de Ilohenlohe a "eu et aura encore une influence heureuse sur les relations austro-russes, plusieurs .journaux berlinois > continuent à se montrer sceptiques àiée sujet. ̃ ̃
La ûazette de Voss écrit
Les contrastes subsistent entre la Russie et l'Autriche dans la question de l'Albanie ]'écbatige, de lettïefe entre les sonvoraiiis n'y a rien changé/ Ôh ne peut demander ni' à la Russie ni à l'Autriche de renier leur nature. Le Courrier de la Bourse considère comme indubitable que le gouvernement russe a opposé un refus à certains desiderata essentiels de l'Autriche» La mission de Hakki pacha
i.. Vienne, 12 février.
On assure, dans les milieux- bien informés, que l'ancien grand' vizir* Hakki pacha se rend à Lohdres~ pour y~ remplacer Rechid pacha, qui retournerait à Constantinople. Reclud pacha, qui a représenté la Turquie à- la Conférence de Londres, était l'homme de confiance de l'ex'grand vizir Kiamil. il est naturel que le1 nouveau -gouvernement se fasse représenter, pour .le cas où les négociations seraient reprises, par un homme nouveau. Hakki pacha a toute la confiance de .Mahmoud Ghefket et du parti jeune- turc; il est, de -plus, l'ami persqnnel de l'ambassadeur Tewfik pacha. •Ha.k-fcï pacha, au cours de son voyage, s'arrêtera à Berlin et à Paris; pour discuter, à la Wilhelmstrasse et au quai d',Qrsay, les conditions d'une reprise éventuelle des négociations. M. Ray.
̃̃̃•̃̃ ,••' ̃ vienne, 14 février.
Les. journaux annoncent que Hakki pacha est parti .ce soir pour Londres. Les frontières de l'Albanie
Rome, li février.
•Le ministre plénipotentiaire du Monténégro', interviewé par le Giornale dïtalia, a déclaré que si les Monténégrins prennent Scutari, ils ne l'abandonneront plus. La Russie appuie le Monténégro, qui demande également Ipek et Diakova. '̃̃̃
Le ministre a- fait valoir les raisons militent en faveur des demandes du Monténégro: les -souvenirs historiques,' les-intérêts politiques et économiques, une large tolérance religieuse et le respect de l'élément catholique albanais dont fera la preuve le gouvernement
monténégrin.
Plutôt que de renoncer à cet agrandis-1 sèment logique et naturel de son territoire, le Monténégro préférerait disparaître comme facteur politique dans les Balkans.
A propos de la parfaite entente des Serbes et des Monténégrins,, le. ministre a déclaré textuellement Xous sommes tous Serbes maintenant qu'est réalisée la contiguïté territoriale, rien ne justifie la séparation en deux Etats, nous devons former un seul Etat la logique l'iiiipot-e, les exigences politiques lé 'co'nseiltent tt le espérances de l'avenir le dictent. ̃̃•'̃; La réunion des ambassadeurs
Londres, 14 février.
Les ambassadeurs dans leur réunion d'aujourd'hui au Foreigiï Office se sont
occupés des frontières qu'aurait l'Al- banie nouvelle.
Les ambassadeurs ont maintenant en main les. propositions de la Russie et celles de l'Autriche au sujet de ces froiv tières.
La Bulgarie et la Roumanie
Berlin, 14 février.
A Berlin, on est encore assez optimiste quant à l'issue^Jes négociations bulgareroumaines. On fart ressortir que les puissances de la Triple Alliance n'ont pas été les seules', à conseiller amicalement à Sofia un esprit- de conciliation et l'on espère que la Bulgarie se rendra compte qu'il n'y à pas de dissensions entre les cabiile.ts européens sur la question des compensations à accorder a la Roumanie, et qu'en particulier toutes les grandes puissances européennes! se déclarent également intéressées à ce que le conflit naissant entre-les deux Etats soit étouffé dans le germe, >
Les emprunts austro-hongrois
Vienne, 12 février.
Le gouvernement avait annoncé, il y a quelque temps déjà, qu'un nouvel emprunt hongrois aurait lieu en mars, et qu'il serait suivi, en' avril, d'un nouvel emprunt autrichien. Il faut croire que lés pourparlers avec un groupe de banques allemandes en vue de l'emprunt hongrois n'ont pas réussi, car la Nouvelle Presse Libre annonce que cet emprunt est ajourné et. que le gouvernement hongrois songe à demander à diverses banques de Budapest des avances sur compte-courant.
Cet expédient aurait pour avantage de permettre à la Hongrie de gagner du du temps et de réaliser son emprunt dans de meilleures conditions; il a l'inconvénient de réduire les disponibilités des banques, à un moment où la rareté de l'argent rend déjà les affaires très difficiles.
̃' On ̃ peut prévoir que l'emprunt autri- chien ne sera pas d'un placement plus facile que l'emprunt hongrois. J'apprends de bonne source que le ministère autrichien des finances fait en ce moment de grands efforts pour obtenir le concours de banques étrangères, le marché national ne pouvant fournir à temps, dans les circonstances présentes,' la somme demandée. M. R.
LES HOSTILITES
Les nouvelles des opérations se bor- nent àujourd'hui à la dépèche suivante Sofia, 14 février.
Le bombardement d'Andrinople continue. Le feu s'est déclaré dans quelques quartiers. Un détachement turc a déserté avec ses armes et s'est rendu dans. le ckmp bulgare. Sur tous les autres points du théâtre de là guerre, la journée d'hier a été tranquille. On donne les détails suivants? sur la tentative de débarquement de Charkeui.
En même temps que so livrait la bataille de Bouiaïr, les Turcs avaient entrepris un débarquement à trois kilomètres de Charkeui.. ̃• ̃' ̃ Le 8 février, quarante transports et ,dè nombreux voiliers, amenèrent un corps de débarquement," sous la protection do sept ou hait cuWSii.fs M-cîBï^ùTB.^Bes *f MMpyp se raiigèrent siïr* tfdis Cplônnéà deWïo'fce -"lès bateaux de guerre 'tûtes ,gt rétablitent sdeg ponts au moyen de chevalets et de pontons. ̃•̃ ̃•'
Le débarquement commença ensuite. Les troupes bulgares qui occupaient Charkeùi reçurent les troupes .de débarquement à coups de feu; do leur côté, les navires de guerre turcs canonnaient continuellement les Bulgares leur feu était extrêmement nourri màis'restait inefficace.
Le débarquement se poursuivit le 9 février les Turôs mirent à terre huit bataillons '15 a 20,000 hommes restaient à; bord des transports. •̃'̃ Les Turcs prirent position il trois kilomètres au nord-ouest de Charkeui et étendirent leurs lignes jusqu'à Gaitanfere,
Dans l'après-midi' du 9, les troupes .bulgares, en trois colonnes, enveloppèrent les flancs de l'ennemi, les attaquèrent à la baïonnette et forcèrent les Turcs à reculer jusqu'à la mer. ̃ ̃
Au cours de la bataille, les transports essayèrent, à deux reprises, d'approcher de la côte, mais l'artillerie bulgare les obligea à reprendre la haute mer.
Les pertes turques sont considérables. Plus de dix mille tues, ont été ramassés sur le champ de bataille.
Les Turcs ont abandonné neuf pontons en aluminium et une échelle longue de 20 mètres.
Les prisonniers turcs du 96e' régiment racontent que' leur corps, qui s'embarqua à Constantinople à la caserne de Seilimié, passa à Izmid et à Danderna. Ces prisonniers assurent qu'une grande partie des soldats désertèrent avant l'embarquement..
De Constantinople on nous donne deux renseignements au sujet d'Andrinople d'après l'un, le commandant de la, place, Chuliri cachai, aurait déclaré qu il résisterait jusqu'à la dernière cartouche et que s'il était forcé de capituler il brûlerait la ville avant de se rendre d'après l'autre, qui viendrait de la mission assomptionniste, Andrinople aurait encore des vivres pour huit mois ̃' Les étrangers à Andrinople
Sofia, 14 féi-riér.
Le gouvernement bulgare semble animé du dessein de donner satisfaction à. la demande du gouvernement français en ce qui concerne ta situation de la colonie française à Andrinople. Il a recommandé aux autorités militaires d'examiner s'il ne serait pas possible de neutraliser une partie de la ville,' qui servirait de refuge' aux étrangers. Le quartier choisi serait le faubourg de
Kargàrosch.
La faite de /'« Hamidieh" n
Le croiseur' tore Hamidieh, qui, lors du dernier combat entre les Hottes grecque et turque, n'ayant pu rentrer dans les Dardanelles, avait réussi à gagner Alexandrie -et avait fait ensuite une pointe dans, la mer Rouge, est arrivé hier à Malte où il s'est réfugié pour éviter' la poursuite de quatre torpilleurs grecs. Règlemenfafrement il ne doit y;sêjoufner que vingt-quatre heures et prendre seulement 50") tonnes de charbon.' Mais le commandant a demandé .aux autorités anglaises l'autorisation de rester dans le port soixante-douze heures pour faire certaines réparations urgentes.
La réponse n'a sans doute pas été favorable, car une dépêche annonce que Y Hamidieh repartira aussitôt après avoir fait du charbon- Les torpilleurs grecs croisent au large de Malte- ̃
NOUVELLES DIVERSES
f~-
Constantinople, 14 février.
La Porte a exposé aux ambassadeurs de France, de Russie et d'Angleterre, son désir de régler les questions pendantes entre la Turquie et ces trois puissances. i'~ f~iv~~qi.
'̃ ï- •' "•̃ Gontstantinople, 14 février.
̃ Ce. n'est pas seulement un gouvernement, mais bien les trois gouvernements intéressés qui, conformément à la note collective •des' puissances du 17 janvier, ont interdit.à la.- Banque ottomane, à Deutsch Bank et à la Banque nationale de Turquie: de, consentir à la Turquie une avance d'un demi-million. ̃-
DERNIÈRE HEURE
L'action de la flotte grecque
•' Corfstantinople, 14 février-.
Des: transports grecs débarquant des troupes sur la côte orientale des Dardanelles.
•L'action" des navires de guerre helléniques, au nord de Gallipoli, caUse éga'lement dfe graves difficultés aux! Turcs. (Agence Fournier).
tES ÏVÉNEMÉM^ DU MEXIQUE Sixième jour de combaf
L'Agence Havas communique les dépêches suivantes ••
Mexico, 13 février.
Les troupes fédérales x'égulières ont réussi à garder et à consolider leurs positions. La citadelle est attaquée en ce moment par 6,500 hommes. L'artillerie du gouvernement et celle de Diaz tonnent sans cesse. On ne peut encore fixer le résultat définitif,
-Mexico, 14, février.» La cinquième journée de combat dans la. capitale n'avait, amené, à la tombée de la nuit, aucun avantage, ni d'un côlçï ni "'de.' l'autre. Elle a'encore été .une"' j'ouTr née de terreur pour les milliers de noncombattants parmi lesquels se trouvent de nombreux étrangers; les obus balayèrent les rues principales, et attei-' •çn-irent les maisons particulières et comniercialés, aussi biea que les édifices publies auxquels ils étaient destinés. Les balles des mitrailleuses et des fusils pénétrèrent dans tous les coins de la ville. Les légations cubaine et belge ont été rendues inhabitables; les personnes qui s'y trouvaient ont dû chercher asile ailleurs le consulat français a dû transférer ses bureaux à la légation.
Le gouvernement et les insurgés étant décidés à un combat à outrance, le mi» nistre cubain a demandé à son gouvernement. l'autorisation de louer des trains spéciaux pour amener les-'Gubains à Vera'Cruz, oit, ils s'embarqueront. Les autres ministres suivraient son exem-;
ple.
Hier soir, peu ayant la fin du combat, un détachement fédéral s'est avancé contre l'arsenal, mais il a été repoussé avec des pertes sensibles.
-.•v Mexico, 14 février.
Le^i4is4ii^&ant-r6GOiwïie«cé-le--Gom-'
bat à5 h. 454ujnfl%v|ls on,t commencé à s'avance rrcaittie. les., poiirtside concentration des troupes fédérales.
̃ ̃; Mexico, 14 février. Peu après huit heures du matin, Un couvent, comprenant cinq bâtiments et sitné non loin du palais, a été démoli par les obus des insurgés. Il y a eu de nombreuses victimes.
Le président Madero a- envoyé un autre ultimatum au général Diaz. La réponse de ce dernier a été une pluie de boulets. ̃"̃̃. Mexico, 14 février.
Le général Diaz et le président Madero se déclarent l'un et l'autre assurés de triompher.
Diaz n'a pour le moment qu'un millier d'hommes bien retranchés, bien armés. Le prés dent Madero, grâce aux renforts arrivés, dispose de 6,000 hommes. La colonie française est saine et sauve les rares Français habitant des points exposés au bombardement sont en sécurité à la légation.
Le- chargé d'affaires de France a fait des démarches répétées auprès du président Madero et du général Diaz pour limiter lé champ et la durée- des hostilités. Il .a protesté -contre la .continua^ tion du bombardement. Les particuliers' éprouvent des difficultés pour l'enyoi de leurs télégrammes.' Notre agent; demande, en conséquence, que les familles soient rassurées, v •"
Mexico, 14 février.
C'est aujourd'hui le sixième jour de combat dans les rues. L'acharnement reste le mème,"mais il a aucun avantage marqué de part et d autre. Le général Diaz, en faisant valoir qu'il est maître de la ville, a demandé à être reconnu par les Etats-Unis. Sa demande a été repoussée.
Le président Madero a reçu des renforts hier soir et il en attend encore aujourd'hui.
Le général Blanquet a demandé la permission de laisser un détachement à Coluca et de venir avec une partie de ses troupes pour marcher contre le général Diaz.
Le général Rivera amènerait d'Oxaca 900 fédéraux- Les églises, font, pour le, rétablissement de la paix, des prières auxquelles participent de nombreuses personnes désireuses de trouver dans les nefs un abri contre les projectiles.
Le bruit ayant couru que les fédéraux" devaient faire sauteràladynamite quatre gros pâtés de maisons habitées, dftfj'de faciliter leur tir entre le palais et l'arsenal, les habitants de ces quartiers ont évacué les maisons à l'aurore.
Les rebelles ont exécuté, dans la matinée, des tirs très rapides et, après avoir bombarde îe palais, Ont modifié leur batterie afin de riposter au' feu très violent des fédéraux postés dans le Paseo de la:. Reforma..
On a annondé un peu avant midi que le génie plaçait de la dynamite 'dans le pâté de maisons entre lij patais etTarsenal. A> ce moment, les Croix-Blanches ont essayé d'obtenir une trêve afi ri de' recueillir les morts et lesblessès. Le feu s'est modéré un peu des deux côtés. Plus tard, le général Diaz a averti les non-combattants que le feu contre le palais allait devenir plus intense. Il y eut un vif engagement causé par des tentatives des fédéraux pour s'approcher des positions des rebellée. La
fusillade et le feu des mitrailleuses durèrent chaque fois plusieurs minutes. v.. Mexico, 14 février.
On a appris dans l'après-midi que la maison particulière du président Madero était en flammes.
,k ̃•• Washington, 14 février. Suivant des dépêches de Tambassa» deuf américain à Mexico, les étrangers s'obstinent à rester dans la zone dangereuse et à assister au combat.
L'ambassadeur a profité de tous les moments de répit, pour envoyer des automobiles dans toute 4a ville, afin de recueillir les non-combattants.
Les banques -étant fermées, il n'a pu rétirer les 10,030 dollars que le départe; ment d'Etat met à ea'iiispo'sition. ''̃^inq. mille gardés ruraux ont pris position devant la légation allemande. Ils auraient dit au ministre d'Allemagne, avec un air d'indi fférence profonde, qu'ils .ignoraient de quel côté ils combattraient et que leur colonel avait à ce moment une entrevue avec le général Diaz..
"• ̃ ̃ Mi i ̃
W~
Notre correspondant particulier nous télégraphie de New-York
« L'intervention i américaine au Mexique est probable 'dans des conditions analogues aux mesures prises en Chine, Tors du soulèvement des Boxers.-Là- lutte semble devoir durer, rendant la situa.tion des étrangers ;de plus en plus précaire. Donc, il y a urgence à ce que, parmiles grandes puissances, la France soit représentée par un chef de mission plutôt que par un chargé d'affaires. » Au quai d'Orsay, on s'est inquiété déjà, croyons-nous, de cette situation. Et l'on a songé déjà, dit-on, à' M- Lanel, ,consul général de New-York, pour ren> plir ce poste.' ̃
AU MAROC
tf' -¡.+~
L'acceptation du protectorat
par les puissances
On se rappelle que toutes les puissances ont adhéré à l'accord franco-allemand au sujet du Maroc.
En ce qui concerne le traité de protectorat franco-marocain, 'les adhésions reçues jusqu'à ce jour, sont les suivantes: Serbie, Belgique, Russie, Roumanie, Allemagne, Monténégro, 'Danemark, Suède, Grèce. L'adhésion de l'Espagne est contenue implicitement dans la convention franco-espagnole actuellement soumise aux Chambres. L'Italie vient de faire connaître son adhésion; quant à celle de -l'Angleteere, elle 'se produira aussitôt que le règlement du statut international de 'Tanger sera intervenu on sait que les négociations à ce sujet entre là' France, l'Angleterre et l'Espagne sont en très bonne voie.
La question religieuse Rome, 14 février. Sur la question des intérêts religieux de la France au Maroc, on a pu recueillir. la pensée d'un personnage ecclésiastique. L'expression de cette pensée n'a, bien entendu, aucun caractère officiel. Tpuye^mp&djj get oVaççord, à, déc]ar^ .ce personnage, "pour" re'connàrtre-(}}ie pniérôt de -la France- sqça^ de faire Je-
VI'\¡' a )J'¡: fI'~e::¡R"'p "J~>l,].1e, i:<>I1~
;ë"e,rh;~ û idiGtiôx~ec~I~~â~i~~eu~e~ sl~â~
Hièg-e,. la jumciietion. ecclésiastique espa^
gnole dans la zone française au Maroc ce serait une suite logique au récent traité franco-espagnol. En négociant officiellement sur cette question, la France ne ferait que suivre l'exemple donné par d'autres grandes nations. Il est évident que les tentatives faites à ce sujet devraient s'inspirer, en même temps que des intérêts de la France, des intérêts généraux de' l'Eglise par rapport à" la France. Il va sans dire que, bien que la question des missions relève plus spécialement de la Congrégation de la Propagande, Korgane indiqué pour les relations diplomatiques a toujours été la secrétairerie d'Etat. (Agence Havas.) L'organisation militaire
Limoges, li février.
jLa France militaire annonce qu'à la suite des affaires deMogador, le général Ly.autey ..constituerait un.. commandement général du Sud comprenant les régions de Marrakech et de Doukhala et ayant à sa tète le général Brulard, qui se rendrait avec une colonne de Mogador. à. Marrakech. Une partie, des troupes levées. et débarquées en décembre dernier 4 Mogador rejoindrait la Chaouïa par Mechrà ben Abbou. Après leur arrivée à Marrakech, le général Brulard resterait dans cetté ville, qui deviendrait le siège d'un nouveau commandement..
A l'Etranger
'̃!̃.
La flotte aérienne de l'Allemagne Berlin, 14 février. Les crédits supplémentaires pour le renforcement de la flotte aérienne ont été élaborés par le ministère de la guerre et déposés au ministère d s finances. Ils s'élèvent a 25 millions de francs et s'ajoutent aux crédits d'une importance légèrement supérieure déjà incorr pores dans le budget. Si on y ajoute les sept millions et demi de francs produits parla souscription nationale, on peut conclure que lés sommes qui seront dépensées pour les dirigeables et les aéroplanes s'élèveront une soixantaine de millions de francs cette année. 11 en résultera nécessairement une augmentation des troupes affectées à l'aérostation. Mais cette augmentation ne figurera pas dans les crédits supplémentaires attriôs à la flotte aérienne elle sera contenue dans la nouvelle loi sur l'armée dont le chancelier 'de' l'Empire à formulé avant-hier le principe général « Tout homme valide allemand sera appelé sous les drapeaux. »' Cette nouvelle loi sur l'arnlee, qui prévoit par conséquent une incorporation de cent mille recrues nouvelles et les renforcements dés cadres (officiers et sous-officiers) corres-, pondants, sera soumise au Reichstag après les vacances de Pâques. Ch. Bô.vxefon. La marine allemande
• ;.), Berlin, 14 février. La solution du conflit qui s'est -.élevé hier,: à la commission du budget du Reiehstag, entre le c,entreet l'amiral Tii'pitz a été ajourné'e a la semaine prochaine. Eu attendant, la commission a refusé au-' jourd'hui au ministre de, là marine les 15,050 marks da crédit .qu'ilavait' demandés pour "la création d'un. poste d'attaclié naval àliuenosAires. Une discussion s'est engagée ensuite au sujet de la suppression des pauses dans les heures dé travail des chantiers de la marine. L'amiral de Tirpifss s'est défendu d'interdire raccès des; cliàntiei's aux ouvriers sôcialistes fet tf seulement déclaré Jïe pas -tolérer la
propagande socialiste dans le personnel de la marine.
En Arabie
Sanaa, 12 février.
Une rébellion, attribuée à l'établissement des douanes et des postes le long de la frontière tureo-britaunique, a éclaté à Quataba. Les Arabes ont tué le vice-gouverneur et ont blessé plusieurs fonctionnaires.
«ti.
COURTES DspIOHES
Le roi et la reine de Danemark sont arrivés à Christiana pour faire leur visite d'avènement. Ils ont été salués par le roi et la reine de Norvège.
On mande de Leipzig que le Tribunal d'Empire a condamné deux ans dé travaux forcés, sans circonstances atténuantes, le nommé Neumann, commis de bureau à Dantzig, pour avoir livré des secrets militaires. Sun Yat Son, le fondateur dé la République chinoise est arrivé à Tokio. Une foule immense qui l'attendait à la gare lui a fait une ovation.
A Addis-Abbeba, une grande réception a eu lieu au palais en l'honneur de Lidj-Jeassu, à l'occasion de son retour de voyage. Il a reçu les grand'croix des ordres de Victoria d'Angleterre et du Sauveur de Grèce.
A Vienne, la commission du budget a' adopté le projet du gouvernement concernant la création d'une Faculté indépendant des sciences politiques, dont les cours seront faits en langue italienne et dont le' siège sera à la Faculté de Trieste. ̃
Une dépêche de Buoarest annonce la mort de M. Djuvara, ancien ministre des affaires étrangères.
M. Taft a frappé de son veto le bill d'immigration interdisant aux illettrés d'entrer aux Etats-Unis.
Figaro en Belgique La réforme militaire
Bruxelles, 14 février.
A la Chambre, au début de la séance, le président du Conseil a fait, en comité secret, les déclarations sur la situation internationale, qui avaient été ajournées hier. Il a prononcé ensuite un long discours dans lequel il a fait l'historique de la défense nationale et déclaré nettement que la Belgique ne fait l'objet d'aucune menace.
Dans les cercles militaires, on assure que le but du huis clos parlementaire exigé par le gouvernement hier et aujourd'hui, comme prélude à la discussion de la réforme militaire, était la .communication de deux notes officieuses et amicales du gouvernement français, l'une d'octobre appelant l'attention du gouvernement sur le mouvement des troupes allemandes se rapprochant des frontières belges, et une autre appelant son attention sur l'accroissement des effectifs militaires allemands.
• M. Debroqueville considère assez légitimement ces notes comme des arguments additionnels en faveur d'un renforcement considérable de l'armée belge. G. Harry.
^rs^v" -̃ •
Figaro à Londres
Négociations anglo.-allemandes Londres, 14 .février.
L'Allemagne et la Grande-Bretagne négocient depuis quelque temps la revision et la mise à jour du traité secret de 'J.898 relatif aux colonies portugaises. On estime toute. fois que cela n'affecte en rien le statut actuel de ces colonies.
La mort du capitaine Scott
-Tg<v i..ifi"r. :/r's ?>>:<{ »̃ :iLfl(Mlfle$,,14.»féwiQn.rsï
~-4sJî :Vser\r*ç& coiftn;éni(>r:itif jî,é.lébré.Là, la ca^
tiiédraje de Sainj^f*ul, ien..iïiénîo.ii'e-4ueRpi»
taine Scott et de- ses héroïques compagnons, a été tout à la fois simple et imppsçint.. Le Roi.y assistait ainsi que le premier ministre et la plupart des membres du cabinet. L'ambassadeur de France et les membres du corp% diplomatique étaient également présents. Une foule énorme remplissait la cathédrale et le parvis. La souscription publique ouverte par le Lord Maire dépasse dôjcà 50,000 francs. Une dépêche de la Nouvelle-Zélande, arrivée hier soir, dit que, suivant les survivants de l'expédition Scott, la fatigue et les privations avaient rendu fou l'officier subalterne Evans. Celui-ci était devenu incapable d'obéir aux ordres et d'aider à tirer les traîneaux. Son état devint si grave qu'il fallut le mettre dans un traîneau.
La plainte de Scott relative à un déficit dans les approvisionnements de combustible dans los dépôts cause de la surprise à ceux qui servaient de soutiers sur les lignes de communication.
Lorsque l'on découvrit le cadavre, on ne trouva dans la tente aucune trace de com^ bustible.
Les soutiers déclarent qu'ils ne gaspillèrent pas le combustible.
La question de savoir si Scott et ses comf>agnons auraient pu être sauvés si, pendant e mois de mars, les sauveteurs avaient, dans un suprême effort, accéléré leur mouvement, donne lieu à de vives discussions et est même la cause d'une certaine amertume entre les survivants.
L'opinion des médecins,, après l'examen des cadavres, est, ajoute la dépêche, que la mort n'était pas due au scorbut, mais à l'abaissement inattendu do la température et à l'épuisement dos hommes causé. par des fatigues continuelles.
Contre les icebergs
Londres, 14 février.
Le Board of Trade annonce qu'il coopérera aux arrangements pris par les compagnies de navigation transatlantiques et mettra en station au printemps prochain, du côté du littoral de l'Amérique du Nord, la baleinière Spolia.
«Cette baleinière, qui a déjà servi aux expéditions du Pôle Sud, surveillera dans le-Nord la débâcle des glaces et signalera la descente des icebergs aux transatlantiques en marche. ,.Ou munira la Spolia d'aune forte installation de télégraphie sans fil, qui lui permettra de rester en contact avec les postes fadiotélégraphiques du Labrador et de Terre-Neuve. Los frais seront supportés en compte à demi entre l'Etat et les compagnies de navigation. • Trois savants seront chargés de faire des observations météorologiques et océanographiques,
LA COUR ET LiV VILLE
M. Bonar Law vient.de désigner pour les fonctions de premier whip de l'opposition lord Edn)u,nd Talbot, qui fut junior lord du Trésor dans le cabinet Balfour et, depuis 1905, l'un des whips du parti unioniste. Il est entré au Parlement en 1894 et connaît admirablement tous les courants et les contre-courants du monde politique. Ses vingt années d'expérience parlementaire, son tact parfait, son activité infatigable le désignaient, pour' le poste abandonné par lord Balcarres que la mort de 'son père oblige d'aller siéger à la Chambre Haute. ,.̃ .•̃̃ La Chambre canadienne a. voté hier, sur la proposition du gouvernement, une-résolution allouant, 35 millions de dollars comme .contribution du Canada à la; construction de'trois dréaflîjoughts pour ̃ la marineanglaise. Cette 'résolution sera 'transformée en bill la- semaine prochaine.
-Aujourd'hui s'est ouverte une exposition-internationale' d'avions, d'aéroplanes et de dirigeables, qui sera close le 22 février. = Le Roi est venu la visiter et l'Etat, pour la première fois, figure parmi les exposants. Les trois plus forts syndicats de cheminots britanniques' fusionnent, sous le nom d"« Utfion nationale'des cheminots ». -Ce svndïcat t6 jsré-seïite "Î80,00(3 travailleurs,
M. RAYMOND PÛINCARl AU ÏTCËE LOÏÏIS-IMIUNI)
Une conférence de fd. Painlevé Ancien élève du lycée Louis-le-Grand, où il termina ses "études en 1876-1817, M. Raymond Pqincaré avait accepté ufïe invitation à venir y entendre hier, mais comme simple auditeur, au milieu des élèves et de leurs professeurs, une conférence sur l'aviation française, par M, Painlevé, membre de l'Institut, député de Paris. _̃
Au seuil du lycée1 l'attendaient MM. Liard, vice-recteur de l'Académie de Paris; Lucien Poincaré, frère du Président de la République, directeur de l'enseignement secondaire; Ferté,. proviseur de Louisle-Grand Ouinton, président de .la Liguenationale aérienne,' organisateur de la conférence Minroglowski, inspecteur général de l'enseignement; Appell, membre dé l'Institut, doyen ;de la Faculté des sciences d'Arsonval et Lecornu, membres de l'Institut Pierrotet, maire; Fleurot et Robaglia, conseillers municipaux du cinquième arrondisse.ment Peine, professeur Roy, censeur, et Mairot, économe de Lbuis-le-Grand Reymond, sénateur Victor Legrand, ancien président du Tribunal de commerce, président de l'Association des anciens élèves du lycée Doumer, sénateur'; le général de Torcy, le général Naquet-Laroque, Archdeacon, Kleine, îîre^i, Deselligny < Couanier les proviseurs des lycées de la rive gauche, etc., etc.
A la salle des fêtes se trouvaient réu- nis tous les élèves. On devine par quelle ovation ils accueillirent leur « ancien ». Applaudissements, bans interminables, scandés de cette acclamation martelée c « Ghic au si sympathique Poincaré » ̃:Puis le silence se rétablit. M. Quinton qui sur l'estrade présidait, ayant à sa droite M. Raymond Poincaré, et à sa gauche M. Lucien Poincaré et le proviseur, M. Ferté, donna la parole à M. Painlevé. u ̃ Avec une éloquence vraiment lyrique, le conférencier tlt l'histoire de l'aviation, ou plutôt son épopée, en retraçant étape par étape la conquête de l'air. Il évoqua, autour de 1908, les premiers vols de Wilbur Wright et de Farman, les premiers soirs d'Auvours et de Mourmelon et plus tard la traversée de la Manche par Blériot; il parcourut toute l'odyssée merveilleuse arrivant enfin à l'aviation militaire, qui compte aujourd'hui plus de cinq cents aéroplanes « que regardent avec confiance et espoir des fronts depuis si longtemps baissés». UNE DÉCOUVERTE EN AVIATION
M. Quinton, à son tour, prit la parole pour annoncer que la stabilité automatique des'avions, si anxieusement et depuis si longtemps cherchée, était aujourd'hui enfin à peu près trouvée.
Un inventeur français, M. Moreau; après onze années d'études; a construit un avion à deux places, de 600 kilos,- actionné par un moteur de 80 chevaux, et qui,. par des rafales de 7 mètres à: la se.conde, ne chavire pas, ne se cabre pas et ne pique pas de l'avant. Là nacelle' y est suspendue sous les ailes.
Et M. Quinton expliqua les priricîpet scientifiques de cette invention..
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hâ séance .ayant. êté4je.\5éëj aui- nsàlççu
des applaudissements,. *MM.^ Pqincapé, Painlevé, Quinton furent conduits par M. Ferté au parloir, où l'on servit, des coupes de champagne. Le proviseur, en une discrète allocution, remercia, on même temps que les conférenciers, « le camarade glorieux qui, avec un geste aussi cordial, venait d'offrir aux élèves de Louis-le-Grand la joie et l'honneur de sa présence», et il voulut associer- à cet hommage Mme Poincaré mère, qui a donné à ce lycée deux enfants, dont l'un est devenu ensuite l'un de ses plus étninents professeurs, puis le directeur do l'enseignement secondaire, et l'autre Président de la République.
M. Raymond Poincaré gronda doucement M. Ferté des aimables paroles qu'il avait bien promis de ne pas prononcer.
Ce n'est point, dit-il, par modestie qu'il avait réclamé plus de réserve. Il faut seulement ne pas oublier qu'il n'est plus rien, à l'heure présente. plus même sénateur. Mais l'indiscrétion sera pardonnée, car elle lui fournit l'occasion dé remercier à son tour les éloquents conférenciers entendus, et aussi d'exprir mer ici sa reconnaissance A M'. Lafont pour l'enseignement qu'il reçut de lui au lycée de Bar-le-Duc, et que cet éminent professeur continue aujourd'hui aux élèves de Louis-le-Grand.
Avant de se retirer, M. Poincaré visita la salle d'honneur du lycée, et comme M. Doumer s'y étonnait de n'y point trouver au tableau des premiers pj?ix;de mathématiques le nom de M. Painlevé, celui-ci lui avoua qu'il n'avait eu ati i concours qu'un second prix. Il avait fait une faute de calcul. Ch. Dauzats.
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La Presse de ce matin '̃
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La République Française Le départ de M. Lépine. -i.v' Il y a bien des raisons pour 'lesquelles M. Lépine était populairo; mais il y a une raison qui domine, tontes les autres-: c'ost qu'il -était brave. Il avait toutes les sortes de bravoure,- et d'abord la bravoure physique. Il aurait pu n'ètr4 qu'un préfet, et il lui a plu, en bien des oecâi sions, d'être un sergent de ville. V Aurore Souhaitons que celui qui succèdôra.à M. Lapine s'inspire de sa méthode et suive son exemple. Sans doute, il n'est pas d'homme indispensable, et demain on pourvoira au remplacement du préfet d'aujourd'hui par un fonctionnaire dé-
mérite. • • • ̃ • ̃. ':«*
Le Gaulois .11^- t.
•La loi de trois ans. :̃(. '•; Il faut que tous, sans acception "de partis", nous préparions l'opinion à cette nécessité, nationale, que nous creions.une atmosphère autour dé cette loi de salut. Applaudissons les' îjja, s traites militaires, applaudissons Servir ûû.l Lavedan, ne perdons pas une occasion, danç'fle^ journaux et dans les Chambres, de i-âppe^oî^ltK périt et de dire. comment nous le' de.v;Dn4-cofl,> jurer, et le pays accomplira ce sàcriflœ ;'poi(fc; n'être pas lui-iueme sacrifié à notre- vainqueui;' d'il y a quarante ans.
̃t" ri W'n ''• "̃•̃̃̃ SI â-ijC; Situ
Le Petit Parisien ,•̃- .̃ x .£%t tXacombe. se cacherait, cmyons-hous; dan# une petite localité de la -banlieue- ouest, oixr dès les. pramières heures de ta niatinéej -§è rendront sous les. ordres de leur chef, >!r -QjUls chard, nombre d'agents de la'S'ù'rtitë".) IJ^sç? raient renforcés par quatre-vingts gai-dîfins'.fle" la paix de la i" brigade de réserve, qui, 'diras W nuit, ont reçu 'l'ordre de se tenir prêts avoô leurs armes chargées. >•
Nous croyons savoir qu'il s'agit de larô^gi<wi-il'An<iré«5î. ̃-•̃- ?̃:̃ -i- :i"i»-
ke^pno'e^litWIe
SALONS
La comtesse Odon de Montesquiou a donné jeudi un dîner suivi de réception restreinte, au cours de laquelle on a applaudi une charmante revuette.
Mme Georges Schlumberger sera chez elle lundi prochain, de quatre à sept heures. • La marquise d'Argenson a donné mercredi une tasse de thé dans l'intimité, très élégante. e
Diner suivi de réception musicale, le 25 courant, chez M. et Mme Ernest Collas. Mercredi dernier, réception chez la comtesse de Sommyévre, qui recevra encore les deux mercredis de février et le premier mercredi de mars.
Mme Antonin Dubost recevra aujourd'hui et les samedis 23 courant et 1" mars, de quatre heures à six heures.
Le baron et la baronne de Grandmaison ont donné mercredi un dîner très élégant. Parmi les convives
Comte et comtesse de Saint-Quentin, comtesse de Sommvèvre, comtesse de Trédern, M. et Mme Watel-Dehaynin, Mme de Lesseux, M. et Mme Gallais, M. Mme Dussaud, MM. Le Lubez, Marcel Simond, etc. 7
Mme de Florac'à donné, en son appartenppafc dtfs. Champs-Elysées, .un ^élégant dîner suivi d'un tour de boston.
Mme de Wailly a donné dimanche, à Bagatelle, prés d'Abbeville, une charmante matinée musicale. Au programme chaleureusement applaudi une quintette de Mozart, diverses œuvres de Saint-Saëns, de F. Dukas, etc., interprétées par la Société des instruments à vent. Mme Mellot-Joubert a chanté à merveille les Amours du Poète de Schumann et des lieds de Duparc et de Chausson. Remarqué dans l'assistance
Comtesse de Pas, comtesse de Saveuse, comtesse de Richauftz. colonel; comtesse et Mlles do Gùitaùt,- Mme de Saint-Hilaire, Mme de-MautorsMme G. Castillon du Perron a donné,, à Cognac, une brillante soirée. Un cotillon, conduit par Mlle Redon et le comte deChambonas, fut suivi d'un souper de cent couverts, servi par petites tables.
De Saint-Pétersbourg
M. Kokotzoff, président du Conseil, a donné un deuxième déjeuner officiel qui a été suivi d'une soirée musicale.
Au nombre des invités se trouvait l'ambassadeur de France.
• De Berlin
Le ministre du Brésil et Mme Itibère da Cunha ont donné samedi dernier un grand dîner de soixante-six couverts, par petites tables, toutes différemment fleuries de roses et lilas, de tulipes et œillets, de rosés blanches et violettes de Parme.
.A la réception du mardi, tout le grand monde berlinois et le, corps diplomatique étaient au complet. On y a beaucoup applaudi la belle voix de la célèbre cantatrice de TOpéra Royal de Berlin, Mme Salvatini, ainsi que le jeu admirable du jeune violoniste uruguayen, Camilo Giùcci, qui vient de remporter un grand succèsà son dernier: concert, à la salle Beethoven. Mlle VitalineBrasil, une jeune pianiste de grand talent, a également exécuté avec beaucoup de brio une fantaisie brésilienne, composition de son compatriote le ministre du Brésil.
De Genève
Le consul général de l'Argentine et Mme Molina Salas ont offert, le n février, un déjeuner en l'honneur de l'ex-consul général de France à Genève,' récemment nommé ministre plénipotentiaire en Argentine, et de Mme Jullemier.
Etaient présents
,-Le consul général de Russie et Mme de Wiesel, M.,de $ouza Dantas, consul général du Brésil; le cjocteur.de Veyga, Mme Peuser, le consul général de l'Uruguay et Mme A. Brown, M. et Mme Raisin, l'émir Fouad Arslan, etc,.
.M. Jullemier s'embarquera à Bordeaux le 21 pour rejoindre son poste.' •
De Nice
A ̃ l'occasion du mariage de leur fille, qui sera: célébré le jeudi 20 février, le préfet des Alpes-Maritimes et Mme André de Joly donnaient hier, à la préfecture, un déjeuner auquel assistaient outre les jeunes fiancés, Mme Martroye mère et Mme Yersproewen, grand-mère du fiancé, M. Robert Martroye. Les autres invités étaient
te président et les membres du bureau du c«hseri. général, les fonctionnaires de l'administration préfectorale des Alpes-Maritimes, le maire et là municipalité de Nice, les présidents dé* là commission départementale et u conseil d'arrondissement, Mmes Goiran Audry, Bonnëfoy-Sibour, Meriez, Gasiglia, Rovery, Levamis, Fieschi, Vivet de Sàlimelles, Nau, Ventre, Ricci, Febvre; Buffon.Fighiéra.
La décoration de- la -salle à manger était une pure merveille de bon goût. Le cadre était ravissant; la salle avait etè transformée en une^vastc et délicieuse tonnelle au moyen de treillages blancs où une profusion de tulipes 'mariaient leur éclat à la blancheur des fleurs, d'amandiers des arceaux de lumières décriraient des courbes harmonieuses sur la tête "des convives, qui rie tarissaient pas d'éloges sur l'ingéniosité et l'originalité de cette décoration conçue dans le goût du dix-huitième siècle.
La tablé était abondamment garnie, de ileurs
magnifiques. Mme de Joly portait une splendide robe de charmeuse vieil or garnie de vieilles dentelles Mlle de Joly était ravissante dans une admirable toilette de charmeuse blanche avec ceinture vert ancien.
RENSEIGNEMENTS MONPAINS
S. A. I. le grand-duc Paul de Russie et la comtesse de Hohenfelsen, venant de SaintPétersbourg, sont arrivés à Paris et réinstallés en leur hôtel de Boulogne-sur-Seine. S. A. R. la princesse Stéphanie de Belgique et le comte Lonyay sont.partis hier de Saint-Moritz pour Menton.
S. A. R. la princesse Frédérique de Hanovre et d'Angleterre, actuellement à Gmunden, est attendue prochainement en sa villa Mouriscot, à Biarritz:
S. Exc. M. Iswolsky, ambassadeur de Russie, qui était souffrant depuis plusieurs semaines,* est complètement rétabli. S. Exc. M. Lomer Gouin, premier ministre de la province de Québec, vient d'arriver à Paris. Il s'est rendu hier aux séances du Sénat et de la Chambre.
Mme Juliette Adam, ee ce moment très souffrante et en grand deuil, est partie pour le midi.
Un grand diner a été offert hier en l'honneur de M. de Baudot, inspecteur général des monuments- historiques, à l'occasion du vingcinquième anniversaire de son cours d'architecture française au Trocadèro. ̃̃ .••̃;•̃
•Parmî'loriConvWés' ̃•- "'•' v •̃
MM. Magny, Roll, président de la Société nationale des beaux-arts Léon, chef de division-au sous-secrétariat des beaux-arts Reclus, chef dé cabinet de M. Léon Bérard, sous-secrétaire d'Etat; André Michel, Frantz-Jourdain, les inspecteurs généraux, architectes des monuments historiques, etc., etc.
M. Léon Bérard, sous-secrétaire d'Etat des beaux-arts, qui présidait ce diner, a, dans un toast très applaudi, rendu hommage à M. de Baudot comme professeur et comme artiste, et une plaquette de Halou, à son effigie, a été offerte à ce dernier par ses auditeurs du Trocadéro.
Le docteur Jules Gacon, vice-président de la gauche démocratique du Sénat, président du Conseil général de l'Allier, qui est malade depuis déjà longtemps, a subi, à la maison des T'rères de Saint-Jean de Dieu, une opération grave qui a très bien réussi. La comtesse Charles de Lasteyrie a mis heureusement au monde une fille, qui a reçu le prénom de Charlotte.
CHARITÉ
Nous rappelons qu'aujourd'hui aura lieu, à trois heures, à l'hôtel Astoria, i, rue de Presbourg, une très intéressante matinée littéraire et artistique, sous le haut patronage de,S. M. la reine des Bulgares et la présidence d'honneur de Mme Stancioff, au profit des veuves et orphelins de; la guerre. CHASSES
Le magnifique vautrait du duc de Westsminster, en déplacement à Arcachon, s'est réuni le 7 février à l'équipage dy M. Dupeyron (Rallye-Guyenne) pour chasser le sanglier. Très brillant rendez-vous à la cabane de Dulet. Lancée près Lasalie, en bordure de la mer, dans la forêt domaniale très vive en animaux, une bête de compagnie de 80, est portée bas après une chasse très vite de 3 h. 35, dont io minutes d'hallali courant. Curée chaude au pont de la Prise d'Eau, où 61 chiens anglais et français étaient présents à l'hallali.
Laisser courre par Guillaume et Tee Wright. Les honneurs furent faits à Mme Mutel par lady Gresvenor menant l'équipage !du duc de Westsminster et au baron de Kœnigswarter par l'équipage d'Arcachon;
Présents à l'hallali
Lady Gresvenor, Mme Mutel, lord Cresvenor MM. Dupeyron, Bacon, Chapon, Maurier, Calvé, Peyret, de Ko?nigswarter, Ducaud-Labadie, Arger, Coutaut, Blanchy.
Une deuxième chasse au sanglier, avec l'équipage anglais du duc de Westsminster et l'équipage français Rallye-Guyenne, d'Arcai chon, aura lieu aujourd'hui.
L'équipage de Chézelles a chassé, ces jours derniers, en forêt de Compiègne. Un cerf est servi après une heure et demie de très jolie chasse.
Etaient présents
Vicomte de Chézelles, comtesse de Beaùregard, comte d'Orsetti, comte Roger de Beauregard, M. et Mme de Valroge'r, comte Edouard d'Orsetti, comte Léopold d'Orsetti, général baron de Berckheim, général Rousseau, M. A. Moreau, M. Hubert Michel, M. de Pommereau, commandant et Mlle de Beauvoir, Mme de Bellegarde, comte et, comtesse du Passage, comte de Borgrave. comte de Bussy, Mme et Mlles Gagnemer, M. Catoire, lieutenant de Montmarin, lieutenant de Beaufort, M. Jénart, M. Doucry, Mme Léman, M. G. de Glos, duc de Vicence, baron Mariani, comte de Toulgouët, lieutenant de Roubin, Mi. Ph. Gallard, baron de Sonnenberg, M. et Mme Prisse, M. et Mme Wagner, baron de Mandell d'Ecosse, baron Henry de Seroux, comte de Comminges, M. Allez, capitaine et Mme Maire, M. Bdme iSommier, baron et baropnè Edouard de Baiarite, vicomte de La Tullaye, etc., etc.
L'équipage Lebaudy a chassé en forêt de Fontainebleau mercredi dernier aprèsvingtcinq minutes d'hallali courant, un cerf est porté bas :.après Vcpis heures et demie dé J
chasse. Les. honneurs'ont été faits à M. Jean .Lebaudy, maitre d'équipage. Laisser-courre par Lafutaie.
Aujourd'hui, rendez-vous au cabaret Masson, et mercredi prochain, chasse privée.
MARIAGES
Le mariage de M. Georges de Fabry, lieutenant d'infanterie, breveté, attaché à la 3ge brigade, fils de M. Edmond de Fabry et de madame née de La Jaille, et neveu de l'amiral de La Jaille, avec Mlle Suzanne Bonnàire, fille de Mme René Bonnaire, a été béni mardi dernier, en l'église Saint-Thomas, de La Flèche,.par le chanoine Rousseau.
Les témoins du marié étaient le général de Villaret, commandant la 39e brigade d'infanterie, et le baron de Fabry, ancien capitaine aux zouaves pontificaux, son oncle ceux de la mariée étaient M. Dubois, juge de paix à Lisieux, et le capitaine Fortns, du 65e d'infanterie.
La quête a été faite par Mlles Anne-Marie de Fabry, Elisabeth de Fabry et Le Charpentier, accompagnées par le lieutenant de Vasselot de Régnier, officier aviateur; baron Guy de La Jaille et M. Robert Bonriaire.
Mlle Mercedes Degond, fille de M. et Mme A. Degond, est fiancëe à M. Georges Jolly.
On annonce le prochain mariage, à Bordeaux, de Mlle Jeanne d'Àrbier avec M. L.
Les.cure. >•̃̃ ̃'
M*. Adhémâr de Breuvand vient 'dé se 1 fiancer-, à -Wasay, avec Mlle Marguerite de Mauroy,.fille du marquis et de la marquise de Mauroy.
DEUIL :'̃ ̃;̃ .̃ ̃ On annonce la mort de M. Nemours Herbault, agent de change .honoraire, décédé à l'âge de soixànte-dix-neuf ans.'
•Beau-frère du professeur Guyon, de l'Académie de médecine, M. Herbault était le beau-père de MM. Truffier, professeur agrégé de la Faculté de médecine Delahaye et Roger Lehideux.
M. Herbault avait été syndic de la Compagnie des agents de change, il y a une vingtaine d'années. Après qu'il eut pris sa'retraite, il fonda la Banque de l'Afrique du Sud, dont il fut le président pendant deux ans. M. Herbault était un homme de grande valeur, très écouté, très respecté, et que regretteront, au Parquet et dans le -monde delà Banque, tous ceux qui l'ont connu.
Nous apprenons la mort de Mme Auguste Bomsel, née Vanderheym, mère de Mme Tristan'Bernard. Les obsèques auront lieu demain dimanche. Réunion à la maison mortuaire, 7, rue Gounod, à dix heures. Inhumation au cimetière Montmartre.
Le peintre Georges Lopisgisch vient de mourir à Paris il était âgé d'une soixantaine d'années; il était membre de la Société des Artistes français, et il fut l'un des fondateurs du Salon d'automne qui, pendant plusieurs années, lui confia les fonctions de secrétaire. Comme peintre, on connaît de lui des paysages et surtout des tableaux de fleurs. Il avait une façon à lui d'interpréter lès fleurs il y apportait une vision originale il y exprimait avec un grand charme harmonieux la tendresse émue qu'elles lui inspiraient.
Lopisgisch était également aquafortiste il a gravé un, grand nombre de planches. Après avoir d'abord interprété des œuvres peintes, il se donna à la gravure originale et il a créé des estampes qui ont leur place dans la col- lection dés amateurs.
C'était un talent délicat et distingué à qui il a manqué un peu de chance il s'en va sans avoir connu les succès retentissants que lui eût mérité son effort laborieux. Mais -il a peut-être péché par excès de modestie et son caractère très noble l'a empêché dé se produire utilement. Il laisse en tout cas avec une œuvre considérable le souvenir d'un artiste aimé de ceux qui l'ont connu.
Nous apprenons avec regret la mort de M. Eugène Thome, décédé subitement chez lui, 22, rue Georges-Bizet, en sa soixantedixième année;
M. Thome était né le 1 r novembre 1843. Comme son père, Joseph Thome, modeste ouvrier lorsqu'il quitta sa province pour venir à Paris, il devint l'un des collaborateurs les plus distingués d'Haussmann et d'Alphand. Aux côtés de ses deux maîtres, il prit part à la création du quartier de Chaillot et au percement de plusieurs grandes avenues. L'œuvre achevée, il se donna tout entier a l'élevage. Il créa des fermes modèles dans le département de Seine-et-Oise et l'un des premiers, près de Rambouillet, s'occupa des moutons, les < south-town '». Plus de quarante prix et médailles lui furent décernés. M. Thome était administrateur de la manufacture de Saint-Gobain. Décoré de la Légion d'honneur, il était commandeur du Mérite agricole et membre correspondant de la Société nationale d'agriculture.
En l'église cathédrale de Nancy ont été célébrées les obsèques de la comtesse douairiére O'Gorman née &Hoffelize. Le deuil était conduit par les comtes Robert, Gaétan, Hyacinthe et Patrice O'Gorman, capitaine comte Sixte O'Gorman, ses fils comte d'Hoffelize, comte de Chateaubodeau, ses neveux. L'inhumation a eu lieu au cimetière de Préville.
Nous apprenons la mort De Mme Edmond Lefèvre, les obsèques auront lieu ce matin, à dix heures, en l'église Sainte-Elisabeth- et l'inhumation aura lieu- au cimetière du.
Père-Lachaise; De M. Jean Morteveille, enseigne de vaisseau à bord de la Flamberge, fi|s de l'ancien professeur de l'Université, décédé dans sa ving-troisiéme année, à Passy; De M. Lortat-Jacob, médecin principal de 1" classe de l'armée en retraite, officier de la Légion d'honneur, décédé à l'âge de soixante-quatorze ans en son domicile de la rue Pierre-Charron, dont les obsèques seront célébrées lundi à neuf heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot l'inhumation aura lieu au cimetière du Père-Lachaise De M. JeanCharles Trio\ont lieutenant colonel en retraite, officier de la Légion d'honneur, médaillé de 1870, ancien adjoint au maire de Clermont-Ferrarid, décédé à Clermont-Ferrand à l'âge de soixante-douze ans, Du docteur Fouilloux, ancien interne des hôpi taux de Paris, gendre de M. Jouve, ancien député de la Haute-Loire, décédé à l'âge de soixante-huit ans, à Saint-Bonnet-le-Château (Loirè); De Mme François Magdelaine, née Saint-Clivier, décé'dée à Bourges, à l'âge de quatre-vingt-un ans, dont les obsèques et l'inhumation auront lieu aujourd'huià Bourges; Du capitaine André Rousseau, chevalier de la Légion d'honneur, décédé i Tarascon, avanthier, et dont les obsèques auront lieu aujourd'hui De Mlle Clotilde de Villers-Masbourg, d'Esclaye, décédée en Belgique; De Mme Adilah Nabaraouy, décédée à l'âge de trente ans et fille de Nabaraouy pacha, organisateur des tribunaux mixtes en Egypte. E. Delaroche.
T ir la journée f
Anniversaires S. A. la princesse Marie de Russie. = S. A. G. D. la princesse Hilda de Luxembourg. = S. A. I. le grand-duc Nicolas de Russie. •
Obsèques M. Roze de Viller eau (messe anniversaire église Saint-Pierre de Chaillot, 11 heures). = Mme Edmond Lefèvre (église Sainte-Elisabeth, 10 heures inhumation au cimetière du Père-Lachaise).
Bal Société des anciens élèves des Ecoles nationales d'arts et métiers (Hôtel Continental).
A L'INSTITUT
Académie des inscriptions 75,000 FRANCS DE PRIX. SCULPTURE ARchaïque. LES théâtres D'ARLES ET D'ORANGE.
En comité secret, les grandes commissions de l'Académie se sont réunies hier, de une heure à. trois heures, pour classer et examiner les ouvrages des concurrents aux prix de 1913 et les demandes de subventions diverses pour des missions. i
Elles ont décidé de consacrer cette année, sur la fondation Garniër, une somme de 15,000 francs « aux frais d'un voyage scientifique dans l'Afrique centrale ou dans les régions de la HauteAsie ».
D'autre part, une somme de 11,000 francs, prélevée sur le revenu de la fondation Eugène Piot, sera affectée à des « expéditions, missions, voyages, fouilles ou publications dans l'intérêt des sciences historiques ou archéologiques. » En ce qui concerne l'archéologie orientale, à laquelle les événements actuels et plusieurs découvertes récentes donnent le plus grand intérêt, il a été voté que l'Académie disposerait, en 1913, du revenu de la fondation Louis de Clercq de' 200,000 francs pour subventionner des publications relatives à cette science. L'histoire de France a, comme toujours, particulièrement retenu l'attention des commissions, qui ont été d'avis de réserver à des ouvrages s'y rattachant le grand prix de 10,000 francs fondé par le baron Gobert. Les ouvrages composés même par des écrivains étrangers à la France seront admis au concours pour ce prix.
Mais les études orientales bénéficieront encore du.prix Boivin de 3,000 francs (prix ordinaire de 1913), le prix Boivin extraordinaire de même valeur étant- affecté au meilleur mémoire sur « l'histoire du texte de Platon ».
Trois médailles dé 1,500, de 1,000 et de 500 francs seront décernées aux meilleurs ouvrages sur les antiquités de la France, et le prix Allier de Hauteroche de 1,000 francs au, meilleur ouvrage de numismatique ancienne.
Le prix Stanislas Julien de 1,500francs est réservé à l'auteur du « meilleur ouvrage relatif à la Chine » le prix Saintour de 3,000 francs à celui du meilleur ouvrage sur « l'antiquité classique » le prix Prost de 1,200 francs « à l'auteur français d'un travail historique sur Mets et les pays voisins » le prix Chavée de 1,800 francs à des travaux de linguisti-' que ou à des missions.
Diverses autres fondations, au nombre
desquelles les deux fondations de 3,000 francs chacune du duc de Loubat, ont fait l'objet d'attributions que les commissions soumettront à l'agrément de l'Académie.
Enfin, le grand prix J.-J. Berger, de 15,000 francs, sera décerné cette année par l'Académie des inscriptions « à l'œuvre la plus méritante concernant la Ville de Paris ».
En séance, M. Haussoullier a entretenu ses confrères d'une inscription trouvée à Rhodes.
A la suite de cette communication, M. Théodore Reinach propose la restitution d'un passage difficile de l'inscription de Lindos, relatif à une offrande de colons de Cyrène. Il y. reconnaît la mention d'un groupe en marbre représentant Héraclès qui étouffe le lion de Némée en présence de Pallas. Le monument date du sixième siècle et c'est une intéressante addition à l'histoire de la sculpture archaïque.
M. Jules Formigé apporte une intéressante étude sur les théâtres romains du règne d'Auguste, en particulier sur ceux d'Arles et d'Orange.
Il insiste sur ce fait que l'orchestre n'était pas occupé par des sièges. Il devait plutôt être réservé aux chœurs. Lés sénateurs seuls y avaient, des., pl&pes, d'honneur situées sur son pourtour.
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Ch. Dauzats.
Il y a Fagots et Fagots Il y a fagots et fagots il y a aussi quinquinas et quinquinas. Le quinquina frais et de bonne qualité constitue le plus merveilleux des remèdes, tandis que les quinquinas vieillis et impurs ne sont que de l'écorce amère. Le Byrrh n'est fait qu'avec des quinquinas frais et irréprochables et voilà pourquoi les hygiénistes le recommandent.
AUX ÉCOLES
CONSEIL SUPÉRIEUR
DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
Le conseil supérieur de l'instruction publique ouvrira sa première session annuelle ordinaire jeudi prochain 20 février. Parmi les affaires que le ministre a décidé de soumettre au conseil, signalons un projet de décret modifiant le système de notation dans les examens oraux subis devant les Facultés de droit un décret modifiant le tarif des droits à acquitter pour l'obtention du diplôme de docteur en médecine. D'autres projets concernent l'enseignement secondaire le recrutement des surveillants et répétiteurs l'organisation de la préparation au baccalauréat dans les lycées déjeunes filles; et l'enseignement primaire les vacances et congés, notamment dans les écoles normales.
Mats l'une des questions les plus intéressantes sur lesquelles le conseil supérieur aura à donner son avis, est celle de la prononciation du latin. Il devra dire s'il y a lieu ou non de « mettre à l'étude la modification de la prononciation du latin dans l'enseignement secondaire ».
LES NOUVEAUX INTERNES
Le jury, présidé par M. Robert MoutardMartin, médecin à la Charité, a proposé la nomination de 67 internes titulaires et de 94 internes provisoires, parmi lesquels figurent neuf femmes, trois titulaires et six provisoires.
En voici la liste
Internes titulaires. MM. 1 Verdenal, interne provisoire il l'Hotel-Diou, 2 Bordet, interne provisoire, 3 Belloir, interne provisoire à Saint-Louis, 4 Mme Suzanne Pertat, externeà Cochin, 5' MM. Schulmann, interne provisoire à Boucicaut, 6 Achard, 7 Lel'ranc, 8 Feldstein, 9 Claude" 10 Peltier, 11 Hutinel, 12 Braine, 13 Paraf, 14 Henri Chatellier 15 Antoine, 16 Mlle Athanassiu, 17 MM. Oberlin, 18 Vigot, 19 Pierre Picard, 20 Léon Binet, 21 Ceillier, 22 Lascaux, 23 Léger, 24 Brun, 25 Galland, 26 Hartmann, 27 Audain, 28 Boyer, 29 Carpanetti, 30 André Richard, 31 Barbary, 32 Georges Huc, 33 Masmonteil, 34 Lascombe, 35 Philardeau, 36 Debray, 37 Wilmoth, 38 Lorenz Monod, 39 Lépine, 40 Moulonguet, 41 Fitte, 42 Brduet, 43 Percepied, 44 Goret, 45 Lévi-Franckel, 46 Colleville, 47 Pilatte, 48 Buquet, 49 Truffert, 50 Paul Borel, 51 Gardin, 52 Grandjean, 53 Libert, 54 Bénit, 55 Mathieu, 56 Vallery-Radot, 57 Baudet, 58 Cousin, 59 Meugé, 60 Sénèque, 61 Mlle Marthe Denis, 62 MM. Bréger, 63 Costantini, 64 Noël, 65 Cambessédès, 66 Parin, 67 Scheikevitch.. Dans cette liste, nous relevons avec plaisir le nom de Mme Pertat, la femme du médecin de l'avenue de Villiers, un ami du Figaro, classée quatrième. "l'
Jacques-Pierre.
AFFAIRES MILITAIRES
Tableau d'avancement
Par décision du 13 février, sont inscrits d'office à la suite du tableau d'avancement pour faits de guerre au Maroc
Pour. le grade de colonel le lieutenant-colonel Godchot, du 3e régiment de zouaves (1er régiment de marche de zouaves au Maroc)
Pour le grade de lieutenânt-colonel le commandant Cosman, du 1er zouaves; Pour le grade de capitaine le lieutenant Benier, du 3" tirailleurs algériens le lieutenant Julliany, du 3e régiment de zouaves.
Inspecteurs généraux
Par décision ministérielle du 20 janvier 1913, ont été désignés comme inspecteurs généraux pendant l'année d'instruction 1912-1913
Le général Dubail, commandant le 9« corps d'armée, pour l'Ecole spéciale militaire, l'Ecole militaire de l'infanterie, l'Ecole normale de gymnastique et d'escrime, l'Ecole normale de tir et les Ecoles d'applic|Bion pour le tir de 1 .infanterie.; > ™ Le général Sordet, commandant le 10° corps d armée, pour l'Ecole d'application de cava-
lerie
Le général Perruchon, membre de la commission mixte des travaux publics pour l'Ecole militaire de l'artillerie
Le général Delarue, commandant du génie du gouvernement militaire de 'Paris, pour l'Ecole militaire du génie
L'intendant général Ducuing, directeur du service de l'intendance du gouvernement militaire de Paris, pour l'Ecole d'administration militaire.
LA CHAMBRE
Vendredi, 14 février.
L'IMPRIMERIE NATIONALE Elle a pris toute la séance du matin. La Chambre a assisté à une sorte de duel entre le syndicalisme et la liberté, entre la commandite et l'indépendance individuelle. Les deux systèmes ont leurs partisans. Le rapporteur- général, M. Chéron, est arrivé, dans un rapport spécial, à cette prudente conclusion que si la commandite doit être maintenue, il importe d'en prolonger l'expérience avant de lui donner une nouvelle extension.
M. Colly, réformateur sévère et même farouche, s'est plaint de la direction. Il l'accuse de favoritisme, et, en même temps, il reproche à la Chambre d'en être complice. Socialiste, il plaide la cause de la commandite, qui semble bien avoir ses-abus. M. Méjean, directeur de l'Imprimerie nationale, s'est défendu énergiquement. Il a déclaré que les ouvriers n'avaient pas de meilleur ami que lui; mais M. Colly a soutenu que tout allait mal, ou peu s'en faut, dans cette administration.
Le rapporteur, M. de Ramel, est d'avis que le transfert à la rue de la Convention nécessitera une réorganisation de tous les services. A cette heure, l'accumulation d'un matériel improductif va toujours croissant.
Est-ce la peine d'ajouter qu'on s'est beaucoup préoccupé des nouveaux avantages réclamés par le personnel? Plusieurs députés de Paris ont touché cette corde qui leur est particulièrement sensible.
Le commandant Driant a fait observer qu'il n'était pas sans danger de confier aux syndiqués, tous affiliés à la, C. G. T., des documents secrets qui intéressent la défense nationale. Au contraire, M. Charles Dumont a enguirlandé la commandite elle est, suivant lui, un modèle de discrétion. Une chose certaine, c'est qu'il y a là deux forces contraires qui parfois se paralysent ou se nuisent réciproquement.
Les dix-huit chapitres du budget de l'Imprimerie nationale sont votés. LA CRISE SARDINIÈRE
Après une petite explication d'un caractère personnel entre M. André Hesse et M. de l'Estourbeillon, c'est M. Guist'hau, ministre du commerce, qui prend la parole et qui s'efforce de faire comprendre à la Chambre les causes de la crise. Elle intéresse les différentes collectivités qui tirent un profit de la pêche marins-pêcheurs, usiniers, main-d'œuvre employ g" par cette industrie, fabricants de boîtes et d'emballages. En outre, il faut distinguer entre diverses catégories.
Doit-on laisser la pêche libre et réglementer la vente, ou réglementer la pêche
et-laisser la vente libre? C'est ainsi, d'une façon générale, que là question se pose mais, dans le détail, elle se complique d'une foule de difficultés, notamment l'irrégularité de la production et le transport du poisson destiné à la conserve. De là l'antagonisme d'intérêts qui, en réalité, sont solidaires. Il ne faut pas perdre de vue que l'industrie ainsi frappée est 'saisonnière et spéciale, que la solution doit tenir compte de particularités qui semblent quelquefois inconciliables, et que l'accord final ne peut résulter que de nombreuses expériences. Le gouvernement se demande s'il ne serait pas utile d'instituer des comités locaux qui départageraient sur place les prétentions opposées. Le ministre promet de ne negliger aucun effort pour venir en aide, par de sages mesures, à une population digne de toute sa sollicitude. •
Le colonel Hugot-Derville, député du Finistère, constate, après tous les précédents orateurs, que la production toujours croissante de la concurrence étrangère décourage nos usiniers. Beaucoup se jugent impuissants contre elle et préfèrent renoncer à la lutte. Le gouvernement a commis une imprudence en prohibant l'emploi des- sennes et des filets tournants. M. Hugot-Derville demande qu'on revienne sur cette interdiction fâcheuse, étant admis qu'en cas de surproduction, l'usage de ces engins serait suspendu.
G est une opinion, mais comment y rallier les usiniers et les pêcheurs; lorsque les députés eux-mêmes hésitent à l'adopter?
Le ministre de la marine est intervenu à son tour et a reconnu que la transformation du matériel de pêche était commandé par la nécessité de cette industrié en souffrance.
La marine, comme le comnierce, est disposée à userde tous les moyens dont elle dispose pour rapprocher les parties que ce conflit divise ».
M. le ministre. Il s'agit tout d'abord d'étudier la migration de la sardine. Les travaux océanographiques nécessaires seront poursuivis et encouragés. D'autre part; il est essentiel.de savoir siil'âppât àla farine d'arachide est susceptible de remplacer la rogue. Pour,acheter cette-rogue, il «faudra aider les associations de pêcheurs. Je n'ai pas de parti pris sur la question des engins. On cherchera dans quelle mesure la consommation de la sardine- pourra, entrer dans l'alimentation des équipages.
•Vftus le voyez, l'orateur s'inquiète du détail et, ici, il a' raison.
D'autres orateurs, y compris M. Goude, ont examiné le problème dans toute sa complexité. M. Goude a même usé et abusé, suivant sa coutume, des longs développements. Il a querellé l'administration et, quand il s'est décidé à quitter la tribune, M. Roch a présenté un'ordre du jour auquel s'est associé M. Thomson et qui a été voté les mains hautes avec un soupir de soulagement justifié par cette laborieuse liquidation.
̃ Pas-l?erdus.
LE SENAT
LES CONSULS DE GUERRE Le Sénat a^oheyé hier la discussion du- projet relatif à. la suppression des conseils de guerre en' tettïps: de paix. Il n'y a eu de discussion intéressante que
sui.l'arj.{ç]£ rejatif au_,ças.. dàia. tniU taire.
qui frappe un inférieur ou porte atteinte à son honneur. M. Gouzy a demandé que les supérieurs qui abusent de leur autorité sur un inférieur encourent des pénalités plus sévères que les inférieurs qui frappent un supérieur..
M. Jenouvrier a défendu un amendement tendant à ne faire réprimer que de peines disciplinaires les paroles injurieuses adressées par un supérieur à un inférieur.
Le rapporteur a soutenu que la vérité était entre les deux thèses et s'est rallié à une proposition de M. Poulie tendant à modifier le texte de façon à ce qu'il spécifie que seuls seront poursuivis les outrages graves commis par les supérieurs vis-à-vis de leurs inférieurs. Cette modification a été votée ainsi que tous les articles du projet. L'ensemble de la loi a été adopté par 259 voix contre 11.
Le Sénat se réunira jeudi prochain. Auguste Avril.
Autour de la Politique l'n incident entre ]U. Guistiiau et M. l'amiral Bienaimé
On nous communique le procès-verbal suivant
A- la suite du discours prononcé par M. l'amiral Bienainié, à la pronuère séance du 13 février 1913, M. Guisthau, ministre du commerce, a prié deux de ses amis, MM. Roch et Delaroohe-Vernet, depuis, de demander des explications à M. l'amiral Bionaimé.
Celui-ci les a mis en rapport avec M}I. Henri Gallois et Joseph Denais, députés.
Les quatre témoins soussignés s'étant réunis le 14 février dans un bureau de la Chambre,:
Constatant qu'il résulte des explications échan-
gées, que M. Guist'hau n'a d'aucune manière, directement ou indirectement, provoqué la'oommjinication que l'amiral Bienainié -affirme avoir été, faite à des tiors par un fonctionnaire du miTnjstere' de la Marine";
Que les débats judiciaires ont eu lieu on dehors de toute participation, ou intervention do' M.> Guist'hau, qui était devenu ministre avant leur
ouverture;
Reconnaissant qu'en ces conditions la personnalité de M. Guist'hau doit Être complètement écartée du déb^t institué par M. J'amii'al' Bianaimé sur un sujet d'ordre général et qu'elle n'a été mise en cause que par suite dé 1 ig-noranec où se trouvait NI. l'amiral Bienaimé de diverses circonstances de fait;
En ces conditions, les quatre tém,oins soussignés, sont d'avis que J'affaire ne comporte aucune suite.
Paris, 14 février 1913.
Px>wr M. Guist'hau
MM.- Ropn
DeLAKOCHEtVEB.NET
Pour Jf. l'amiral Bienaimé
MM. Gallois
;j Denais.
L$ réforme électorale
M. Briaa4 posera la question ils confiance
devant le Sénat.,
Le bureau du groupe pârleiûentaireî (le la réforme électorale s'est rendu hier auprès du président du Conseil pour lui demander quelles étaient ses intentions au sujet du projet do réforme électorale soumis au Sénat. Les membres du groupe ont insisté auprès de lui pour qu'il usât de son influence aupr- s de la commission sénatoriala dans le butd'obtenir que la discussion put être engagée devant le Sénat dans les premiers jours de mars.
M. Briand a répondu qu'il s'emploierait auprès du Sénat, dès la semaine prochaine, pour hâter la discussion.
La bataille, a ajouté le président du Conseil,. s'engagera sur l'article premier.
Je sais que M. Peytral doit déposer une
proposition portant que nul n'est élu s'il n'a obtenu nommément la majorité absolue des suffrages exprimés et que la commission ferait ce texte sien. D'autre part, une rédaction sera présentée, qui assurera la représentation des minorités. C'est le texte qui assu-' rera cette représentation par le quotient que je soutiendrai. Si je suis battu, je sais ce qu'il me restera à faire. Si c'est la commission du Sénat qui subit l'échec j'ai entendu dire qu'elle serait résolue à démissionner en bloc.
» Pour ma part, conclut M. Briand, je défendrai énergiquement les principes essentiels de la réforme et je ne me déroberai pas aux engagements que j'ai pris à plusieurs reprises au nom du gouvernement. » La question est, on le voit, excellemment posée par le président du Conseil.
Le cabinet posera la question de confiance devant le Sénat, sur le quotient.
La corruption électorale
Dans sa séance d'h'er la commission du suffrage universel a adopté le texte du Sénat contre la corruption électorale. Toutefois dans l'article définissant la corruption, elle a substitué aux mots « quiconque par des promesses quelleg qu'elles soient » ceux-ei« quicomjue par des promesses d'avantages particuliers aura été élu ».
Ce texte fut adopté par 8 voix contre 4. M. Bouffandeau donna alors sa démission de rapporteur il fut aussitôt remplacé par M. Aubriot.
Auguste Avril.
JOURNAUX ET REVUES
L'amnistie
II y a deux écoles.
Les uns, à l'extrême-gauche, veulent qu'on amnistie, ensomme,tout le monde. Et, ce qu'il est assez facile de dire, touchant la générosité, la bienveillance et l'universel pardon, ils le répètent, avec beaucoup d'abondance.
Les autres veulentexclure de l'amnistié un certain nombre de délits et de crimes. Le Temps les approuve il considère que le gouvernement a poussé la mansuétude jusqu'au point où un gouvernement peut aller « sans perdre toute physionomie de gouvernement >>.
On. avait d'abord compris dans 1,'am.nist.e les « provocations au sabptagé et il l'antimilitarisme ». Aussitôt, saboteurs et antimilitaristes ont redoublé d'en- train. Ils répandirent, sans crainte aucune, les « bonnes recettes ». Et l'on vit qu'il était fort périlleux d'encourager, et même de ne pas décourager, ces funestes gaillards.
Le Rappel méprise cette « amnistie au compte-gouttes ». Le Rappel est bon le Rappel a pitié des honnêtes garçons qui enseignent si gentiment l'art de (détruire, en cas de mobilisation, les locomotives. Telle est la pitié du Rappel. Mais n'a-t-il pas pitié des victimes que ferait cet enseignement ? Il n'y songe pas il pense. Nous avons trop de penseurs.
M. Vuillaume, dans Y Aurore, est un penseur, et très doux. IJ dit
̃ Voyons. Un bon mouvement Et il tape sur l'épaule de ce gouvernement qui n'est' pas un mauvais homme, qui ne voudra pas sans doute pécher contre les commandements d'une aimable indulgence,
11 dit encore
rr. Passez l'éponge AUef-y liardimentft Faites l'amnistie large, aussi large qu/e'tiosTsibler ta KépnWi«fUê, 'creyest-le Weiij *n« ^eà porterà pas plu s mal! -̃̃̃• '̃̃»̃̃ La Ré publique, peut-être. JVfaïsiï y a aussi le pays, dont la République n'est que le système administratif.
André Beaunler.
Inîop(natipi?s
Mouvement diplomatique
Par décret rendu sur la proposition-d ministre des affaires étrangères M. Fabre, ministre plénipotentiaire de 2* classe, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire au Centre Amérique, est nommé à Caracas. `
M. LeVesque d'Avril, ministre plénipotentiaire de 2e classe, ministre résident à La Paz, est nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire au Centre Amérique. M. Pascal d'Aix, consul général à Milan, est nommé à Genève.
M- Chabrié, consul général à Trieste, est nommé à Milan.
M. de Valcourt, consul général à Moscou, est nommé à Trieste.
M. Henry, consul suppléant à Tanger, est nommé secrétaire d'ambassade de 3e classe à Lima.,
te monument d'Arthur Rand
Demain dimanche, h di$ heures du matin, aura lieu, à la mairie Drpuot, l'inauguration du monument éjqvé à la ijiémolre de Ranc.
La cérémonie sera présidée par M_. Armand Ealjières, Président de la Rôpublique, qui aura à sos côtés. i\lMRaymond Poincaré, Emile Loubet, ,\u-tonin Dubost, président du Sénat; Paul Deschanel, président de la Chambre Aristide Briand, président du Conseil, ministre de l'intérieur; Paul Strauss, sénateur, président de ^Association des journalistes républicains Henri Galli, président du Conseil municipal Poirier de Narçay, président du Conseil général de la Seine; Dela'nney, préfet de la Seine; Lépine, préfet' dé police, etc. Six discours seront prononcés par MM. Antanin Dubost, Galli, Delannèy, Mathieu Prévôt, maire de l'arrondisse^ment, Paul Strauss et Aristide Briand. Association sténographique unitaire L'Association sténographique unitaire (système Prévost-Delaunay) donnera sa 31° frite annuelle (bancjuct et bal) le samedi 22 février, dans los salons de la Société nationale d'.hortjcii|ture, rue de Grenelle, 84, sous la présidence de M- Galli, président du Conseil municipal de Paris.
Assemblées générales
Dimanche, à I h. 3/4; à la mairie du Louvre, l'OEuvre des « Libérées de SaintLazare » tiendra son assemblée générale sous la présidence de M. Louis Barthou, ministre de la justice.
Cette assemblée sera partisnlièrernent importante, car, il y sera proposé un nouveau titre, devant la démolition prochaine de la triste prison de SaintLazare.
Ce titre sera « OEJuvre de préservation et de sauvetage féminips ».
#% Demain, à 2 h. 3/4, au Musée so«r cial, la Ligue d'électeurs pour le suffrage des -femmes » donnera son assem- blée générale annuelle, sous la présidence de M. Ferdinand Buisson, député, de la Seine., plusieurs questions y se-
ront traitées par MM. J. Dubreuil de Saint -Germain, Chenevier, L. Brun-' schwicg et d'Èstournelles de Constant. Hygiène de la bouche et de l'estomac Après le repas, deux ou trois pastilles Vichy-Etat faciliteitt la digestion. A la Place Clichy
A l'occasion d« la transmission des pouvoirs du Président de la République, et afin que tout le monde puisse conserver un souvenir agréable de cet événement national, une vente réclame excep-: tionnellc aura lieu dans les Grands Magasins de la Place Clichy, les lundi 17 et mardi 18 .février. Tous les rayons (nouveautés, tapis,, meubles, etc.) ojjfrbront un choiK considérable d'articles aux prix de fabrique. Des gerbes de mimïisas seront distribuées aux clientes pendant cette fête. 'ffij Vart du meuble'
C'est l'honneur de Mercier frères, les grands tapis.>iers-dé'coratéursdu lÛ0,Faubourg-Saint-Antoine, de contribuer à rehausser sans cesse par un constant effort d'art le prestige de notre industrie du meuble. Et c'est pourquoi les vrais amateurs sont tous visiteurs assidus de cette grande maison dontles collections de meubles anciens et modernes réunissent de véritables merveilles.
A la Compagnie internationale
des Wagons-Uts
On a. répandu dans la presse une information venue de Paris à la Frankfurter Zeitung, d'où il résulterait que le contrat conclu par les chemins de fer de l'Etat russe avec la Compagnie internationale des Wagons-Lits expirerait à la fin dé cette année, qu'il ne serait pas renouvelé et qu'une S ciête russe deWa,gons-Lî(s au capital de 6 millions de roubles, en formation, aurait dès à présent obtenu la concession des voitureslits de 2e et 3* classes, qui à la fin de l'année courante pourrait être étrndue aux voitures-lits de tr« classe. Oh ajoutait que le non -renouvellement de la concession de la Compagnie des Wagons-Lits était la causé de la vente ré-^cente par cette Compagnie de ses terrains de Saint-Pétersbourg, qui lui seraient devenus ihutiles.
Cette information est de tout point inexacte.
1° Le contrat de la Compagnie des Wagons-Lits pour l'exploitation des wagons-lits de ïre 'et 2° classes est un contrat de longue durée, dont la première période en cours n'expire que dans huit ans;
2° Les diverses demandes de concession dont il a été parlé dans les journaux ne sont donc et ne peuvent être relatives qu'exclusivement à des voitures-lits de 3e classé*,
3° Il n'y a pas le moindre rapport entre le contrat d'exploitation de la Compagnie des Wagons-Lits et la vente de son tprrain, vente qui n'est que l'exécution d'une décision prise il y a plusieurs annés lorsque la Compagnie a renoncé à y édifier l'hôtel dont la construction autrefois projetée avait motivé l'acquisition de ce terrain.
Jean de Paris..
~O'ASS/SES'pE" sÈi.
Les Bandits tragiques
~s~itstrag!qM8 f.
(QflgIÈME AUBIENCB)
Parmi toutes les affaires diverses que 1e les jurés auront à juger, crimes de Montgeron, de Chantilly; de Thiais et autres, il en est une qui a un caractère tout particulier, c'est celle de Gauzy. La défense d'ailleurs ta. présente sous une forme spéciale Gauzy, c'est l'éternelle victime de la police, cette police qu'en Cour d'assises, les avocats représentent souvent .comme un. des dangers de la société. L'audience de la veille s'était terminée sur un incident assez violent entre M- Guiohard et M0 Berthon, le défenseur de Gauzy. Les incidents policiers ont continué encore aujourd'hui. Après la mort de M. Jouin, tout naturellement on fit une enquête sur ce Gauzy, qui successivement avait hébergé, Mouiér, l'assassin de Montge- ron, et le redoutable Bonnot; des inspecteurs de la Sûreté interrogèrent, firent des rapports. i Gauzy y étai|. dans l'un d'eux représenté comme ne travaillant guère et comme ayant des idées anarchistes ces renseignements auraient notamment été recueillis auprès de M. Bingeval, un voisin. M. Ringeval est entendu. Il af fi rme n'avoir rien dit sur Qauzy a l'inspecteur Laforgue. Je l'ai pourtant vu, déclare l'inspecteur, mais peu,, c'est surtout avec sa .femme que j'ai parlé. Le rapport peut porter « monsieur au lieu de « malame » mais c'est une erreur. Les rapports sont en effet recopiés avant d'être signés. Il faut bien los mettre en français.
Us sont donc corrigée s'écrie W Berthon- .̃ •• .• ̃^ Que. voulez-vous? Tout le monde n'est pas lettré. répond l'inspecteur.
Il n'est pas besoin d'être lettré pour faire son devoir!
Vo là vingt ans que je le fais, yépond le policier. Et je n'ai aucun intéi'êt à faire condamner qui que ce soit
Es,t-ce que les juges d'instruction, ne dictent pas « en français » au greffier les déclarations des inculpés Est-ce que les avocats ne corrigent pas aussi la sténographie dèleurs plaidoiries, afin parfois de mettre leurs paroles «en français » ? L'incident n'est point terminé Je n'ai jamais vu l'inspecteur Laforgue^ déclare M. Ring'val.
Oh si, et je vous ai montré des photographies répond l'inspecteur, .y' Qui est-ce qui ment ici ? s'écrie M"* BerT
tlioii.
Oui. C'est le procès de la police qu'on engage. Vite, on va à Ivry quérir M. Moiran, commissaire de police. Ses rapports portent la mention ordinaire « L'an. le. Par devant nous, commissaire de
police. » Et la signature du magistrat,
Mais en pratique, c'est M. Moisan qui nous l'apprend, les témoins qui déposant sans prêler. serment, sont entendus par un simple secrétaire.
Le procès-verbal n'est pas votre, œuvre, et vous'le signez, s'écrie lo procureur général. Oui mais il ne vaut que comme simple renseignement.
M" Berthon veut aller plus loin, il demande qu'on entende un de ses confrères qui, la veille, à Ja sortie de l'audience, aurait entendu M,. Guichard dire, en parlant de, Gaway; « Jq. ne \w Û tp,a|
donné une gilfle, mais des, coups! » Le président jugëcë^témoignagë inutile. Qu'importe, en effet, au fond? Si Gauzy a été maltraité (ce qui est fort regrettable), cela ne change rien à sa culpabilité s'il est coupable* ou ne démontre pas son innocence. Il ne faut pas oublier que la scène se serait passée à deux pas du cadavre de M. Jouin, dans ce moment de surexcitation que provoque un crime affreux, Quelques jours après, un village tout entier allait s'armer, décrocher de vieux fusils, charger des revofvers, pour la chasse à l'homme, et mitrailler Bonnet réfugié à Choisy-le-Roi. Les soldats, les policiers, les bourgeois, les paysans allaient faire la coup de feu sur le bandit assiégé, le tuer dans son repaire ce qui d'ailleurs n'était pas très reluisant. Et la France entière parut alors pousser un soupir d'aise. Le frère de Gauzy vient nous dire qu'à son arrivée à Paris, il fut injurié par la police. Ne l'appelait.on pas le « frère du bandit»? et Mme Gauzy, tout naturellement affirme qu'elle a été fort malmenée. « On coupera le cou à ton mari, lui aurait-on dit! » Qui? La police ou les voisins? La police d'après elle. L'intérêt du procès, on le voit est déplacé. C'est la police qui est sur la sellette. Comment doit-elle arrêter ceux qu'elle considère comme des malfaiteurs ? La lutte contre les malfaiteurs et le crime doit-elle être une guerre en dentelles? Gauzy avait demandé que la Cour d'assises et le jury se transportassent chez lui, à Ivry, pour visiter les lieux. La Cour a refuse; dans son arrêt elle déclare que les plans mis sous les yeux des jurés peuvent suffire, et qu'au surplus un transport de justice ne pourrait avoir lieu dans les conditions olimatériques du jour du crime.
-̃
Depuis quelques jours on avait un peu oublié Carouy, dont le nom jadis a^ait. été si souvent prononce.1 Hier, on en a beaucoup parlé. Le 2 janvier 1912, à Thiais, près de Choisy-le-Roi, on trouvait assassinée M. Moreau, vieillardde quatrevingt-onze ans, et sa bonne, Mme Arfeux. Les titres de rente avaient disparu, ainsi, que 5.000 francs que patiemment pendant toute sa vie il avait amassés en pièces de 50 et de 100 francs. Le corps de M. Moreau était criblé de coups de couteau. Mme Arfeux fut trouvée étouffée sous ses oreillers. Sur un secrétaire forcé, M, Bertillon releva les empreintes d'un pouce et de la paume d'une main les assassins sans doute; nul, en effet, en dehors des victimes, de la fille de M. MoPeau et du commissaire de police n'ayant pénétré dans la chambre où se, trouvait le secrétaire.
M. Rebut, commissaire de police à Çhoisy, recueillit le lendemain du crime deux témoignages, l'un celui de Mme bagron qui avait la veille aperçu deux figures inquiétantes, l'autre, celui-ci, d'un individu qui déclara avoir entendu dans Un café quelqu'un lui dire « Les gens de la rue Ordener sont des types épatants Ils feront encore parler d'eux. Tenez le père Moreau. Mais ne dites rien vous seriez. occis. » On arrêta celui qui aurait tenu ce propos, mais bien vite il fut relâché et eut un non-lieu. Et c'est encore le procès de la police qûé! va: otentér: M0; 'EeVÈiès,- j.téfe.n!seuF -de Çarèuy, en présence 4e M. Refaut > Vôus.aveÇz ôtè^chdrgénkutrèfois'd'uflé'1 enquête lors dHin crime- commis à Choisy, et les deux personnes arrêtées ont été acquittées Voilà- le résultat de vos recherches, monsieur le commissaire Et dans cette affaire-ci vous avez arrêté- quelqu'un qui bénéficie d'un non-lieu.
Mais il avait encouru déjà trois condamnations
Cela arrive tous les jours, déclare le procureur général.
Trois personnes en deuil sont venues à la barre, les deux filles de M. Moreau et le fils de Mme Arfeux. Les deux femmes parlent douloureusement de leur père qui, dans sa petite maison, vivait très retiré- Evidemment quelqu'un, un « indicateur » & dû signaler le « coup » aux meurtriers.
M. Arfeuxaurait même entrevu un de ces assassins. En fin septembre, entrant un jour dans un café, il vit quelqu'un qu'il connaissait du nom de Grau pré' cisément cet individu qui bénéficia d'un non-lieu "'jouer au billard avec un de ses amis à l'accent du Nord « C'est un malin qui la connalt! » disait Grau. Après le; crime de Thiais, on montra à M. Arfeux diverses photographies l'une d'elles le frappa, sans pourtant qu'il put savoir où il avait aperçu l'homme qrfon lui montrait. Bientôt il se souvint, c'était en septembre, au safé, L'homme était Carouy.
Carouy aurait encore été vu à Thiais en compagnie de Metge le jour du crime. Mme Dagron, encaisseuse de la maison Singer, nous fait le récit de cette- rencontre-
Vers midi, elle aperçoit deux hommes « Quel est le chemin de Thiais? » demande l'un d'eux qui ajoute bientôt « Savez-vous où demeure M. Moreau ? » L'autre parle à en camarade, et Mme Dagron entend ces mots qui lui font peur « Dommage qu'il fasse jour Serait bonne à faire! Elle vient d'encaisser. » Et le soir, accompagnant une amie à !& gare, elle aperçoit de nouveau les doux ràdeurs, Dans la nuit on assassinait.
V- Levez-vous, Çapouy et Metge dit le président.
Mme Dagron les regarde •
tt Voilà Carouy Et vQ|là M,etge
C'est fort net.
M. Bertillon, lui, dira que dans la demeure des victimes on a trouvé la signature des assassins, leurs empreintes digitales. Et le chef du service de l'identité judiciaire fait aux jurés un 'petit cours sur la recherche des criminels. Il a apporté avec lui des ^plaques de bois enduites de cirp, des pinceaux, des photographies. Tour à tour les jurés impriment leurs doigts dans la cire molle;" M. Ber.tillon badigeonne l'empreinte qui apparaît avec ses stries, ses raies caractéristiques. Depuis vingt ans, dit M. Berr. tillon, qu'on se sert de la méthode, jamais on n'a retrouvé deux empreintes semblables -le système est adopté dans le monde entier. M. B rtillon a pu ainsi identifier plus de 20 000 malfaiteurs qui avaient donné de faux noms.
A Thiais, il releva les empreintes, chercha, et les comparant aux empreintes de, 80 criminels, il ne trouva rien. Un beau jour, il eut l'idée de les comparer. à celles .de Carouy qu'il possédait. Plus de doute, l'assassin était Carouy. Pour identifier quelqu'un, il faut trouver d§ dix I. quitte .tautg caractéristique^ i.
ici on en avait quarante-cinq. M. Jouin alors songea à JVIetger, l'ami de Carouy, et M. Bertillon trouva que Metge avait appuyé sa main sur le secrétaire de M, Moreau.
Je ne vois aucune possibilité d'erreur, dit 'M. Bertillon. Je comprends l'importance de ma déposition et de la responsabilité qui pèse sur moi. Je la prends sans hésitation. On peut hésiter devant des témoignages, un témoin peut se rétracter. ïl est impossible de trouver des empreintes analogues à celles-ci. Impossible.
A Romainville, au bureau de poste cambriolé, on retrouva aussi les traces de Metge. Garnier, ironiste, avait un jour trouvé bon d'envoyer à M. Bertillon des empreintes digitales, et c'étaient les siennes.
Me Ze.vaès va essayer de dire que le système des empreintes est faillible, cjue M. Bertillon est sujet à l'erreur. M. Bertillon, demande-t-il, est-il bipn convaincu de ne pouvoir se tromper? Ne s'est-il jamais jusqu'ici trompé ? '?
Si j'avais commis une erreur en -mai-ère d'empreintes digitales, on le saurait. Mais dans une autre affaire'? Ne vous a-t-on pas jadis confié un bordereau? Je suis fonctionnaire et ne veux pas parler. Mais (M. Bertillon sourit), depuis dixhuit ans, chaque fois que je suis témoin, on me sert la mômeatfaire. Partout, à Bord -aux, à Toulouse, dans la moindre affaire de vol, c'est le « tarte à la crème » d'un défenseur à court d'arguments.
A leur banc, Carouy et Metge ne répondent rien.
Aujourd'hui, continuation des témoignages. Cent deux témoins encore à entendre, mais sur des faits moins imper* tants.
tants. Georges Claretie.
LES REVUES
Sommaire do la Revue dés Deux Mondes du 15 février 1913. « Mme de Staël ut M. Necker, d'après leur correspondance inédite 1. Mme de Staël à Coppet pendant la Révolution et le Directoire >i, par .M. le comte d'Haussonville, de l'Académie française « la Maison », dernière pnrtie, par M. Henry Bordeaux « la Lt^çon du Canada », par .M. Gabriel Hanotaux, de- l'Acadimie française « Entre les Deux Mondes », c nquième partie, parM.Guglielmo Ferrero « Alfred Fo illée », par M. André Chaumeix; « l'Organisation de la cavalerie », par « Revue dramatique les Eclaireuses, à la Gomédie-Marigny la Chien ie du Roi; Servir, au théâtre S n-ahBernhardt l'Embuscade, à la Comédie-Française reprise de l'Enchantement, à la Renaissance par M. René Doumic, de l'Académie fra çaise « Revue musicate Fervaal et le Sortilège, au théâtre de l'Opéra; la Sorcière, à. l'Opira-Comique », par M. Camille Bellaigue « Revues étrangères, Un livre anp; ais sur les opéras de Mozart », par M. T. de Wyzewa; « Chronique de la quinzaine, Histoire politique », par M. Francis Charmes, de l'Académie française; « Bulletin bibliographique ».
Courrier DE LA BOURSE
> ̃ Paris, 14 février.
Les séances se suivent et se ressemblent. Pas d'affaires, tendance plutôt lourde, réponse des primas nulle.
On épluche le communiqué du Frémden^ blatlt. -L«s celatk>n> -entre», las Cours die ,Ru*,sjeJ et' d'Autriche Bont," pàraît-it, très satisfai- santes. Allons, tant mieux,- mais que ne nous parle-t-on des relations entre, les deux chancelleries? Voici qui serait pjus intéressant. L'Autriche admet le principe les Balkans aux peuples balkaniques. Voila qui est parfait. Mais quelques lig es plus, loin, le subtil rédacteur du communiqué fait remarquer que l'Autriche est elle-même un Etat bàlka^nique. Dès lors, que signifie la phrase les peuples balkaniques sont libres de régler leur existence politique et économique comme ils l'entendent ? Tout cela n'est pas très clair. Il semble bien d'ailleurs que nous ne soyons pas les seuls de cet avis, car les places étrangères ne sont pas beaucoup mieux disposées que nous. Berlin a été lourd pendant presque toute la séance, bien qu une légère' amélioration se soit produite en clôture. New York, mal impressionné par la crainte de grèves de chemins de fer et par la révolution mexicaine, est toujours aussi maussade. Londres est mal en train. Et cependant jamais le monde des affaires n'a eu autant le désir de travailler. Marché officiel. La Rente est ferme à 88 97, 2 centimes de mieux.
Les fonds d'Etat étrangers sont à leur cours d'hier, sauf le Turc, qui regagne 30 centimes à 87, par suite de rachats à la veille de la liquidation. Que le Turc soit trop cher paraît une opinion assez raisonnable, mais ce qui soutient son cours est probablement le fuit quo cette opinion est partagée par trop de
monde. •
Les établissements de crédit sont hésitants. La Banque de l'Algérie recule de.86fr. à 3,240. Banque de Paris, 1,750; Crédit lyonnais, 1,645; Union parisienne, 1,177 Crédit mobilier, 661; Banque privée, 445.
La Nationale du Mexique, impressionnée par les fusillades dans les rues de Mexico, re.cule de 17 francs à 777.
La Banque privée de Saint-Pétersbourg progresse de 11 francs à 775.
Les valeurs de traction et d'électricité sont calmes. Métropolitain, 625 Omnibus, 767.; Thomson, 768, Popp, 945.
Le Gaz du Aord est recherché à 503. D'ici à quelques mois, cette Compagnie disposera, tant en France qu'en Belgique, de cinq stations centrales comportant 10Û,OÛO chevaux, sans parler de tout un ensemble d'exploitation' de gaz dans le Nord français et le Hainaut belge. Les recettes de la Compagnie qui sont déjà en progression remarquable prendront alors tout leur essor.
Les chemins sont calmes. Lyon, 4.309; Nord, 1,678.
Nord-Espagne, 483 Saragosse continue à progresser et finit à 456. •» Le Rio se tient toujours à peu près dans les mêmes cours. On finit à 1,823, en recul de 5 francs.
Les valeurs industrielles itisses sont comme hier. Sosnoioice, 1,485; Briansk, 474, h' Azote est résistant à 287.
La Carpet fait 346.
Marché en banque. Après avoir marqué une velléité de reprise, les mines reviennent à leurs cours d'hier.
Les cuprifères sont plutôt lourdes. Utqh, 277 50 Chino, 217 50 Ray, 102 50. Le groupe russe est calme. Lianosoff est bien disposée à 790. -ifaltzof, 1,202; Hartmann, 703. f'
Le Platine est un peu mieux à 783. La Malacca recule de 2 fr. -50 à 3i)§ 50. Mexican Lagle préférence à 55 50.
Armand Yvel.
JP.jS.T-lîne deg personnalités les plus estimées du monde financier, M. le baron Jacques «le Gunzburg, vient de fonder une maison de banque sous la raison sociale Jacques Gunzburg et CJe.
M. de Gunzburg s'est adjoint comme associé son collaborateur depuis nombre d'anhéès, M. Henri Bousquet, qui fait partie, en qualité d'administrateur, de plusieurs de nos Sociétés les plus importantes.
Il n'y a pas de doute que la nouvelle banque ne prenne très vite une place de premier rang dans le monde des affaires. En lui soubaitajftt J§ grpa4 succès qu'elle 'mérite.Je. na.e
rends bien compte que je formu'e un vœu superflu, mais je m'empare volontiers de cette occasion d'adresser à MM. Jacques de Gunzburg et Henri Bousquet mes amicales félicitations. A. Y.
New-York, vendredi (par dépêche). On a vendu aujourd'hui enfin de séance sur l'annonce que: les chauffeurs de locomotives allaient se mettre en grève, à moins que lés Compagnies de chemins de fern'aient consenti à minuit de recourir à un arbitrage selon les termes da la loi Erdman.
Le mouvement de rachat a été important au début de la journée, et malgré le recul en clôture, la plupart des valeurs sont encore à un cours plus élevé que la veille; le gain net se chiffre par un point entier sur la New York Central et par 2points sur la Canadian. On expédiera demain, en Argentins, pour 1,800,000 dollars d'or. Les banques, à la suite des exportations d'or et de versements au Trésor, ont perdu 7,500,000 dollars, mais, en raison de rentrées de l'intérieur du pays, on s'attend à ce que le relevé de Banque de virements, demain, n'accuse qu'une perte nette de 1,100,00 dollars en numéraire.
Parmi les valeurs cuprifères, la China a perdu aujourd'hui 2 points 3/8, à ce que l'on dit, en raison de ventes sur la place de Paris, laquelle, il y a un an, était tout particulièrement orientée à la hausse sur cette valeur. La reprise qui suivit réduisit la-baisse nette à un point.
Le total du volume des opérations pour toutes les valeurs a été inférieur d'un tiers à celui de la veille..
INFORMATIONS FINANCIÈRES CRÉDIT FONCIER PU BRÉSIL ET DE L'AMÉRIQUE DU«6UD. Les obligations 5 0/0 net du Crédit foncier du Brésil et de l'Am'rique du Sud, qui sont actuellement en cours de placement par les soins de te Caisse commerciale et industrielle de Paris, de a Société centrale des banques de province- et du Syndicat des banques de province, constituent un placement très bien garanti rapportant, étant donné le prix d'émission de 480 francs, 5 20 0/0 net d'impôts et en dehors des répercussions des difficultés européennes. Les statistiques qui viennent d'être publiées sur le commerce extérieur du Brésil font ressortir, une fois de plus, l'état de prospérité tout à fait exceptionnel du pays le total pour 1912 des exportations et des importations s'élève à 138 millions de livres sterling, il était de 110 millions pour 19li. et de 60 millions seulement pour 1903, c'est-àdire il y a à peine dix ans. v COMPAGNIE BARCELONAISE DE TRACTION, D'ÉCLAIRAGE ET DE FORCE. t~ La vendredi 28 février courant, le Banque Privée, 30-32, rue Laffitte, à Paris, 41, rue, de l'Hôtel-de-Ville, à Lyon, et ses agences, procéderont, conjointement avec la succursale de Bruxelles, de la Banque de Paris et des PaysBas, la Caisse générale de reports et de dépots, la Socii'té française de banque et de dépôts, la Banque internationale et la Banque d'outre- mer, à Bruxelles, à la vente par souscription, publique de 75,000 obligations 5 0/0 première hypothèque do ls, Compagnie barcelonaise de traction, d'éclairage et dj force (Bàrcelôna Traction, Light and Power Cy Ltd).
Ces obligations de 20 liv. st., ou 503 fr. 2Q rapportant annuellement 25 fr. 16 d'intérêts, payables en 2 coupons semestriels de 12 fr. 58 nets de tous impôts, le lor juin et le 1er décembre, seront émises à 455 fr., coupon spécial de 6 fr. 29 au 1er juin 19,13 attaché.
Nous reviendrons d'ici peu sur cette émission. Signalons, toutefofs, dès aujourd'hui, que les dirigeants de cette entreprise, basée sur le principe de la transmission à grande distance dés l'énergie électrique produite par la houille hlanrche, sont les mêmes personnalités que celles qui ont créé et assuré le succès' industriel de Compagnies analogues qui sont toutes aujour-rd'hui d ms Une situation florissante et, notamTment, la Sao-Paulo Tramways, Light and Power Cy Ltd et la Rio-de-Janeiro Tramways, Light and Power Cy Ltd, dont les obligations première hypothèque valent actuellement 103 0/0 environ.
Bien qu'ayant à peine une année d'existence, la Compagnie barcelonaise de Traction, d'EcJaHrage et de Force, constituée en vue de s'assurer l'exploitation, dans la ville de Barcelone et dans la région environnante? Td'un •Service, de distribution. d'én&rgie, électrique .pour la force et pour l'étlairage, ajn.si que rexploiî,atiprn de lignfls ;• dei tramways ~k, dès'l ahnép' 1912, enregistré dés "ré- sultats qui peuvent être considérés comme: extrêmement satisfaisants. ̃••̃̃
Nouvelles Diverses
̃ faris ̃•
Une nouvelle escroquerie ̃'̃' à propos d'une vieille affaire
Se rappelle-t-on l'affaire Casa-Riera qui eut, il y a quelques années, un grand reten» tissement? \jn nommé Pierre Reira, maréchal ferrant, avait intenté au marquis de Casa-Riera un procès en captation d'héritage, se prétendant seul et légitime propriétaire des biens que, selon lui, détenait indûment le marquis.
M. de Casa-Riera n'eut pas de peine à gagner son procès, et Reira, débouté, s'en retourna à son atelier.
Or, voilà que, dernièrement, un ingénieur russe, nommé Lenthé, demeurant à Asnières, vint le trouver, lui dit qu'il savait que le bon droit était pour lui et que, s'il pouvait aller en Espagne, il- en rapporterait des preuves indiscutables.
Reira n'avait pas d'argent. Il conta ?^ peine à un nommé Cerveau, garçon de magasin, 5. rue B mdreau. Cerveau et sa femme, qui est cuisinière, avaient quelques ècono^mies. On leur proposa une délégation de, 230,000 francs sur la, fortune qu'on allait re» conquérir, contre 5,000 francs qu'ils avance* rent à Lenthé.
Celui-ci partit pour l'Espagne, écrivit Jet. tres sur lettres, disant qu'il avait tous les documents nécessaires. Mais il lui fallait encore de l'argent. Les Cerveau ne possédaient plus que 2,500 francs. Ils les donnèrent contre une nouvelle délégation de 150,000 francs, Lenthô revint enfin d'Espagne, mais Je.8 mains vides.
Les époux Cerveau déposèrent une plainte, Hier, M. Tortat juge d'instruction, a confronté dans son cabinet les plaignants, Reira et Lenthé qui était assisté -de M' RafflejDufour. A la suite de cette confrontation, le juge a. fait écrouer l'ingénieur russe à la prison de la Santé* •
«**
Les marais du Guadalquivir
M. D'rioux, juge d'instruction, a inis hier en étatd'arrestation M. de Coumbary, admi* nistrateur du Crédit foncier agricole d'Espagne. -'̃:̃ M. de Coumbary fut un des premiers administrateurs de la Société, On lui reproche d'avoir, avec M. Pequignot et autres, acheté à leur compte les marais du Guadalquivir au prix de 360,000 francs et de les avoir ensuite revendus 4,200,000 francs an Crédit foncier agricole. En plus de cet énorme bénéfice, M- de Coumbary se serait fait attri-. buer 240,000 francs de commission pour l'opération,
Il a été écroué à la prison de la Sariïç.
̃ Moïse s
Moïse, le chien danois, sauvé, puis à son tour sauveteur, dont nous avons raconte l'histoire, est sauvé définitivement. –V On sait qu'on l'avait placé en observation! à la Fourrière, Plus de soixante perSiïnnes/L sont venues l'y deinander. D'autres sesoat; adressées à la Société d'assistance aux ani- T inaux, à laquelle nous l'avions r^onminaiidé.. Enfin, il a quitté hier la Founi'-re en;> compagnie de M. Mont«au, le mari i»r qui<y Y l'avait recueilli tout d'abord, et de M. Derbrec, qui 1 ont conduit chez la comtesse do Ypurkevitch, présidente de l'Union nation lé contre la vivisection, et président^ honoraire de la Protection Irançaise. Mme Yourkevitch, qui sauve annuellemerit- 3,000 chiens de la misère, était réellement la mieux qualifiée pour avoir cette bonne bète, qu'elle conservera personnellement. Elle était si heureuse de l'offre jgracieuse.de M?
Monteau, qu'elle lui a offert 100 francs en dédommagement du bain forcé qu'il a pris pour sauver ce lion « Moïse », cela le dédommagera de la perte obligatoire duc à la récente crue. • ̃̃•'•••̃ Les gens qui aiment les animaux aiment bien souvent les gens, encore une preuve de plus. Les cambrioleurs anarchistes
A la suite d'un vol qualifié, commis à SaintGratien, en Seine-ct-Oise, dans la nuit du 25 au 26, décembre dernier, au préjudice des époux Moulard, débitants, 4, rue des Ecoles, les inspecteurs de la Sûreté générale arrêtalent, à Magny-en-Vexin, un nommé Roger Martin, soupçonné d'être l'auteur do ce vol. Roger -Martin est un anarchiste, et c'est au cours d'une réunion d'anarchistes que le cambriolage avait été projeté.
Les complices de Martin, Frédéric Dayras, Alix Meiiin, Jacquier, demeurant tous à Paris, ont été arrêtés hier et écroués à la prison de Pontoise. M. Dejeau, juge.d'instruction, a été chargé de l'affaire. • ̃ DÉPARTEMENTS
Une décision antipatriotique `
Lorient Le Conseil municipal de Lanester-a. voté une protestation contre la circu* laire du ministre de la marine du 28 décembre dernier, supprimant, les permissions aux ouvriers des arsenaux ayant un mandat municipal. Le Conseil a décidé en outre de refuser tous les plis émanant des ministères de la marine et de la guerre..
Sabotage d'une usine
BezQns. II y a une semaine environ, des cambrioleurs pénétraient, la nuit, dans un chantier de \constructions navales. Surpris par le gardien de nuit ils s'enfuyaient, après avoir tiré sur lui plusieurs coups de revolver. ̃'̃• ̃•
La nuit dernière, des individus, que l'on croit être les mêmes, ont à nouveau pénétré dans l'usine et ont brisé cinq brûleurs en bronze de chaudières à pétrole actuellement en construction. En outre, ils ont immobilisé sieurs machines-outils en mettant, dans tes pièces les plus délicates, des morceaux de fer ou d'acier.
»i»
Çagarre dans un théâtre
jdqrseille. Une représentation devait avoir lieu, cet après-midi, au Palais de Cristal, au bénéfice de la caisse des retraites de la'Maison: des Artistes. Le programme était particulièrement. intéressant, divers artistes es théâtres do la région ayant promis leur concours.
Malheureusement, une divette, Mlle Nita Jo, qui devait se faire entendre, fit défaut. Le public protesta en sifflant, puis il manifesta son mécontentement en démolissant les banquettes et les fauteuils.
Une violente bagarre éclata alors dans la salle de spectacle qui dut êtrç évacuée par la
jjo}ïce*
L'amour qui tue N
Versailles Cet après-midi, dans un garni, rue du Peintre-Lebrun, un jeune soldat du 1er régiment du "génie, Armand Surlot, âgé de dix-neuf ans, s'est, en présence de sa fia cé'e, Mlle Marie Martineau, tiré une balle dans la tempe. Il a été transporté mourant à l'hôpital militaire.
'Le motif de cet acte de désespoir, c'est que les parents des deux jeunes gens s'opposaient à leur mariage..
L'émotion de Mlle Martineau a été telle qu'elle a été frappée de congestion cérébrale. Elle a été admise à l'hôpital civil.
HiM-?'t r Accideqt dc?reuhtT -c- ?.-{-'̃
> '^erjéiïté&l -Aifrëa X.egrî«h chauffeur 4ti
earjfice^dë 'ÏKJ^)j,:̃ib'»pi3^Sr,-•58v.fûa'CàũT̃
Jaiijcôurt, à Paris, faisait une proinenade 4ans la voiture de son patron, avec sa femme, son. fils et un ami^M. Fleury, âgé de quarante-trois ans, demeurant à Clichy. A la sortie du village de Thoiry, le vent enleva la casquette 4e Fleury. 11 sauta à. terre avant l'arrêt complet de la voiture et fit une chute si malheureuse qu'il se fractura le crâne. Il est mort pendant qu'on le transportait à l'hôpital.
AVISJHVERS
DECOLORATION A SEC des cheveux blancs JX par la POUDRE CAPILLUS de la Parfumerie Ninon, 31, rue du 4-Septembre. L'ACIDE .URIQUE S'ÉLBUNE PAR LE REIN
YITTEL-CtRANDE SOURCE FAIT FONCTIONNER LE REIN
AYJ Df~M 1 MA) SON
AU:BON.MARCfflÈA.^rJSuT Lundi 17 février et Jours ?uivants (j ANTS DENTELLES ( Voir à notre dernière page). Les Grands Concerts à Monte=Carlo
Le Quatuor impérial russe M. Chaliaplae
Le premier des deux Concerts russes organisés par M. Raoul Gunsbourg a eu lieu lundi soir, avec un succès inouï. Le « Quatuor impérial » se compose de-M-M- Tschouprinnikofï, premierténor; Mouchenko, deuxième ténor; N. Kedroff, première basse, et K. Kédroff, deuxième basse. Ce sont quatre artistes merveilleux, doués d'organes splendides et qui possèdent une musicalité remarquable grâce à la disciplina la plus savante, ils poussent l'art des, nuances au suprême degré de. perfection.-
ils ont clianté, sans accompagnement, ijn certain nombre de bylines ou vieux chants^ populaires russes, harmonisés par Liadofi", Rimsky-Korsakow, Boro- dine, Liaponnoff et aussi par l'un d'entre eux,, l'excellente basse, N. Kedrofî. On ne saurait décrire le caractère original et' savoureux, non plus que le charmé, et l'émotion "de ces airs nationaux. Les admirables virtuoses, le mot est exact, ont, .en outre, chanté la Nuit et la Petite Fille de Schumann, les Etoiles, de Mendelssohn, et le Scarabée et la Rosé, ûh Teite. »
M. Chaliapine qui, depuis plusieurs années, est devenu comme une cariatide de Wpéra de Monte-Carlo et qui, dans chacune de ses impressionnantes créations, ne cesse de déchaîner l'admiration la pltis^ unanime et la plus méritée, clànta à son to'ur, avec quelleampleur et quelle intensité! YUde de Sapbo, de Brahms; lu. Chanson persane, de Rubinstein J'ai pardonné, de Schunjarin, et, avec le « Quatuor Impérial », des fragments ou plutôt des strophes de la? célèbre Byiine û'Hia Mouromets,- œuvf'e d'une superbe envolée, qui est en quelque sorte ta Chgmon de Rolahd de
Russie, ̃ • ̃:
Ë^i-il besoin de dire que ce fut pour le public une séance d'art des plus curieuses, des plus passionnantes? Par- la nature des œuvres interprétées et surtout
par la merveilleuse perfection de l'interprétation, un bouffie de pure beauté passait sur les auditeurs recueillis. Les artistes du « Quatuor impérial et leur éminent camarade M. Chaliapiiie furent acclamés frénétiquement. Remercions M. Raoul Gunsbourç de nous avoir donpé cet inoubliable régal artistique. ̃ s.
Pour encadrer les chanteurs russes, M. Léon Jehin, à la tête de sa vaillante cohorte d'instrumentistes, nous fit entendre la Marche solennelle de Tschaïkowsky et le beau poème symphonique, Dans lès steppes, de Borodine.
Le supcès triomphal do-ce premier concert nous est une "sûre promesse que celui de vendredi soir causera le même frisson d'art et réveillera les mêmes ovations.
Jules Mèry.
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Châtelet Le Champion de l'air, pièce en quatre actes et vingt tableaux, de M, Emile Codey, musique de M. Marius Baggers.. Le théâtre du Chàtelet n'a pas voulu cette fois encore nous rendre' les fées,' nos marraines, mais je m'empresse de dire que la nouvelle pièce qu'il vient de nous offrir .nous permettra d'attendre avec quelque patience le réveil de la forêt de Brocéliande.
L'histoire que nous conte M. Emile Codey est en effet extrêmement amusante. U y a longtemps que le genre auquel nous devons le Tour du Monde en quatre-vingts jours ne nous avait, procuré un tel plaisir. Le Champion de l'air comporte, en effet, tout ce que nous demandons d'invention, de naïveté, d'adresse et d'enfantillage à cette sorte de spectacle. Lorsque j'aurai signalé à M. Emile Codey quelques longueurs ass z graves, dans la seconde partie de la pièce, et un excès de divertissements chorégraphiques, je pourrai le louer sans réserves et prédire au Champion de l'air un vol d'une remarquable durée. Bien que ce soit une entreprise assez fatigante, je vais essayer de vous conter cette aventure,qui vous contraindra, an moins par la pensée, à des déplacenienls extrêmement fatigants et d'une singulière brusquerie.
M. Lucien Durvillé est un aviateur plein de courage et d'initiative. 11 a trouvé' le moyen d'adapter un parachute à son appareil et il prétend pouvoir, à une hauteur de mille mètres, arrêter son moteur et descendre en vol plané. Les juges les plus experts taxent s n projet de folie. MaisLucien Durvillé ne se laisse pas intimider. Seulement, -il lui faut dans cette redoutable entreprise un aide. Il le cherche vainement.' 11 le 'trouve un beau soir dans -la personne d'un malheureux jeune homme qui. du haut d'un pont,vient de piquer une tête dans la Seine. Il se jette à l'eau et le repêche Le « rescapé !> répond au nom obligeant de. Fortuné Bouquet. De sa profession, garçon pharmacien, Fortuné a voulu mettre fin à ses jours parce qu'il simagine avoir commis une effroyable erreur et avoir remplacé dans des cachets l'anlipyrine par la strychnine. A la vérité, sa faute §ura de moins terribles conséquences. car le pharmacien étourdi n'a point distribué à ses clients un poison violent, mais un laxatif de la plus corJialebénignité. Lucien Durville profitera de l'affolement de Fortuné, qui tremble d'être retrouvé par la police, pour lui faire signer un papier parlequel il s'engage à l'accompagner dans sqii exp rience aérienne. Fortuné se débat. 11 songe bien encore à se suicider, mais il ne veutp s risquer de se l'aire du mal. La scène est impayable et d'une ironie aussi fine que le permet la salh duChHteiet,c'est-à-ûimasdezgrp,sse. En ait. ndant le jour redoutable– car ï appareil ne sera prêt que dans six mois r– Furtuné., pour échapper aux recherches de la justice qu'il. pense être à ses trousses, entreprend un voyage, en compagnie d'un certain Gustave, le secrétaire et l'ami de Durville, qui, dans toute 'la pièce, assume la mission flatteuse dé représenter le courage et l'esprit français. Nous retrouvons donc Fortuné à C^dix. J'aurais préféré une autre ville qui nous eût épargné l'inévitable petit ballet espagnol. Mais il y- a des fatalités auxquelles- Te
Argus.
sage doit se soumettre. Allons -y donc du petit ballet espagnol. Celui-ci a d'ailleurs la discrétion de se passer de castagnettes. C'est gentil de sa part. passons. Mais Cadix ce n'est pas encore assez loin de Paris, et Fortuné ne rêve que de pays, exotiques où l'attendent le calme, la sécurité et d'autres petits ballets. Une occasion unique sa présente. L'émfr de î^arakorum est mort, et son fils est trop jeune pour lui succéder. Il faut donc un régent, et ce régent ne peut être que le prince Gouron-Parania, neveu du dé f uni. Le prince Gouron-Parama est précisément à Cadix, où il s'amuse énormément,– enfin, autant que l'on peut s'amuspr à Cadix. Il joue au baccara et il regarde débarquer ^des bateaux d'oranges. 11 est heureux ainsi, et il voudrait bien ne pas retourner au Karakorum où il n'y a pas d'oranges, et où l'on ne pense même pas au chemin de fer. Alors le prince Gourou-Para ma propose a Fortuné de le remplacer. L'affaire est vite conclue, car il est déjà dix
heures "fiœSôir,rvifït'riou'i: aisorts feiteoue1!
plusieurs partié's du mond© à visiter:
a^anUd'te.eeM^Pftfteg' h%% W\¥t
l11;qpl,d;n~,I.w; ÆHu~)9PMÇt~t£, 9:m.9a,
sadeurs du Karakorum amyent au
même instant, par l'uno de ces merveilleuses coïncidences qui sont le charme de ce genre de spectacle.
Donc on leur présente Fortuné, sous le nom du prince, qui, accompagné de Gustave et aussi de Lucien Durvillé, bien décidé à ne pas laisser échapper son collaborateur, et encore d'un vieil alcoolique espagnol. YgUanez et de sa fille Conchita, s'embarque sur le Surinam- Au Châtelet il n'est point de bonne traversée. \Les ambassadeurs du Kiira^ korum, désolés de voir que leur fiituf régent est un parfait crétin, se décident à le faire disparaître. Ce sont des nationalistes héroïques. Ils vont donc; placer dans les chaulTer-ies, que nous représente un magnifique et rougeoyant décor, un explosif terrible dont le héros de Servir il n'a eu que la place au Châtelet à traverser, leur a sans doute communiqué la, formule. Poum! une explosion fort honorable se produit; le bateau sombre tout doucement- Les passagers se ruent vers les embarcations de sauvetage. L'équipage héroïquement, veille tout et sauve ton l le .mondé, tandis que stoïquement le petit employé, de la télégraphie sans fil continue ù envoyer des dépêches. Et je vous avoue que ce tableau très simple, et bien qu'il soit placé dans une pièce volontairement naïve, n'est point sans grandeur et qu'il m'a paru plus émouvant, plus édifiant aussi que tant de tirades patriotiques et sublimes à peu de frais. Vous pensez bien que Fortuné « rescapé" une se." conde fois, car Fortuné c'est M. Moricey, et M. Moricey ne peut. pas mourir à dix heures et demie du soir. Mais de plus graves dangers l'attendent au Karakorum. Au moment de le sacrer, le grand prêtre s'aperçoit que le nouveau régent n'est qu'un imposteur, et il incite a la vengeance tous ses brahmanes. Fortuné va succomber vie time du péril clérical, 'lorsque son compagnon Gustave a l'idée d installer l'électricité tà l'intérieur de la statue de Bouddah, dont les yeux se mettent a lancer des rayons lumineux qui jettent tous les Karakorumieris dans le plus grand désarroi. Gustave a eu soin auparavant, pour permettre à son idée d obtenir tout son efi'el, de faire régner dans le ciel la plus grande obscurité. Il ne nous explique point, d'ailleurs, comment il y est parvenu nous ne l'en admirons que davantage, Fortuné se réfugie à Lahore où il vient demander asile aux autorités britanniques, Le gouverneur en profite pour faire signer au faux régent un traité d'alliance avec» l'Angleterre, et Fortuné pour taper le gouverneur d'une somme de cinquante mille francs. Cet incident, qui ne fait pas plus honneur à la France qu'à l'Angleterre, ne profitera guère à Fortuné. Sa petite es-, croquerie ayant été découverte, il duit S'enfuir,- II traverse une forêt où éclate l'un des plus beaux orages que nous ayons vus au théâtre, et il tombe dans les vilaines mains du mandarin Liou-Ki, lequel l'envoie à la torture. Nous voici dans le jardin des supplices. Fortuné échappe au sort cruel qu'on lui réserve. Mais jiousnous n'échappons pas à un ballet japonais d'une interminable longueur. Ce rfest pas très juste. Enfin nous revenons â-Paris", car les six mois sont écou^
1$ s et Lucien Durville est dans l'obligation de tenter enfin sa fameuse expérience en compagnie de Fortuné. Elle réussit à merveille,) mais Guslave, au dernier. moment, a pris ta place de son ami Lucien, qu'il sait aime de Conchita. Et voilà comment Fortuné Bouquet devient champion de l'air.
N'oublions point les collaborateurs de ce franc succès M. Marius Baggers, un parfait musicien qui sait son ballet et son Châtelet sur le bout du bâton; MM. Amablc etCioccari, qui n'ont jamais fait des décors plus heureusement pittoresques, et enfin une troupe d'artistes qui se transportent de Cadix au Karakorum avec une allégresse admirable. Personne ne sait Voyager comme un acleur du Châtelet. M. Moricey a été impayable, irrésistible dans le rôle de Fortuné Bouquet. Mais que son succès ne le grise pas et qu'il prenne garde,dé ne point outrer ses eftVts et de ne pas sacrifier sa drôlerie naturelle à certains procédés d'une bouffonnerie un
peu trop, facile.. M-.HaniiJtop, est un gen-
U -1 tr.qp,Çlÿ.il,e.. M:)furpiH.on., estvn,s, en,
fil et sàutillàrit peUfParisiénVetM.ifenry
Jullien a prêté le-'flegjne le plus distingué à l'aviateur Durville.
Les femmes doivent se contenter de bien petits rôles. Ces sortes de pièces, qui ne se passent jamais à Paris, ne font qu'une lace dérisoire à la scène d'amour. Mlle Line Deberre et Mlle Moralys sont l'une et l'autre d'une gentillesse pleine de discrétion. J'allais, oublier de célébrer ;a légèreté et la grâce, de Mlle Relly, qui, tour à tour, Espagnole et Japonaise, est la plus charmante expression du cosmopolitisme.
Robert de Fiers.
LA SOIRÉE
LE CHAMPION DÇ L'AIR AU CHATELÇT
INVOCATION
0 théâtre du Châtelet, sois béni Sois béni entre tous les théâtres, toi qui es la joie des >s enfants et des critiques, la tranquillité des parents et des soiristes Sois béni, gigantesque cinérnatpgraphe vivant, parlant et coijciré, qui n'a ni grandes visées littéraires, ni gr' rides prétentions phnésophiques ou psychologiques Dont l'unique ambition se borne à distraire aimablement, et quelquefois artistiqueme.nt, les foules, de huit heures et demie à minuit, et ne leur impose qu'un minimum d'effort cér.bral.
Suis béni, 6 théâtre du Châtelet, qui coupes les actes en vingt mais pas les cheveux en quatre qui te moques des fatigants et insolubles problèmes Sociaux et sentimentaux dont on nous rebat partout les oreilles et le cerveau qui donnes pour un soir congé à notre sens çritique et permission de la nuit a notre faculté de penser
Oh la bonne chose qu'être une fois par hasard en présence d'un spectacle dramatique sans école, sans tendance, sans cachotteries, sans dessous ténébreux, sans prétentions subtiles De savourer du dialogue bon enfant où les mots ne sont que ce qu'ils sont, quelque- fois pas grand chose, et ne disent que ce qu'ils disent, souvent rien du tout l
Sois béni, Châtelet! pour la méfiance dont tu fais preuve à l'égard de notre intelieçtualité.! Puur la peur que tu as de fatiguer notre entendement, et pour la volonté bien arrêtée que tu as de nous épargner la moindre migraine, la moindre névralgie.
Tu laisses venir à toi les petits enfants de tous âges tu les installes dans de bons fauteuils un orchestre entame avec conviction un pot-pourri qui durera trois heures; et le rideau se lève sur une chambre de bonne grande'comme la salle des pas perdus de la gare Saint-Lazare, ou sur un cabinet de traiaiî intime dans lequel tiendrait à l'aise un pavillon des HallésM
Et il est exquis, ce sentiment que nous te devons tout à coup, ô Châtelet d'une envolée dans le conventionnel à tout crin, d'une évasiun hors des prisons réalistes çoutumières Enfin, tu nous emportes loin des lieux communs rabachés de la morale, de la galanterie, de la passion, du Code, de la't'politique, de l'adultère, de la vie sociale 1 Tu nous emportes dans un rêve un peu gros, un peu bru-,tal, un peu naïf, un peu simpliste, mais enfin dans (lu rêve Et quelle joie de lâcher un peu le microscope pour le télescope Et c'est: Les cinq sous de Lavarède, l'0ncle d 'Amérique, Tarn Pitt, la Course' aux dollars ou cet étonnant Chnnfion de l'air, dont les merveilles qous ahurirent, l'autre soir, de vingt heures trente à vingt-quatre heures et demie
Oui, "une fois de plus, nous avons assisté à* la succession rapide, imprévue, sans presque de transitions motivées, de tableaux sensationnels et d'abracadabrantes métamorphoses. Quelques lignes de dialogue campant en cinq scç sur ses .pattes' une action, un prétexte*
une excuse, et puis, hop un grand rideau noir se déroule vivement, des lampes rouges s'allument pour nous aveugler; le rideau noir se relève, un Coup de timbre retentit, de la lumière jaillit, et nous voici sous les ponts de Paris, ou sur le port de Cadix. Des gens vont et viennent; Moricey lance quelques répliques avec des gestes saccadés irrésistibles, Henry jullien fait des effets de jeune premier élégant et de chapeau gris, Hamilton résume en dix mots un volume d'épisodes inaperçus, et hop re-rideau noir, re-lumière rouge, reTcoup de timbre, re-lumiére Et nous sommes transportés devant les chaudières qui éclatent complaisamment à la cantonade, puis sur un paquebot qui coule discrètement sans éclabousser personne
Et puis nous voici aux Indes, nous voici à Lahore; et puis dans. une forêt vaguement Située entre les Indes et la Chine et nous voici enfin chez un mandarin, après mille difficultés vite aplanies et deux toutes petites histoires d'amour le minimum engagées pour les besoins d'un dénouement moral et matrimonial t
Et je vous le dis, en vérité, tout cela est délicieusement reposant et délassant Les critiques s'amusent personnellement, et se réjouissent aussi des mines attentives et des exclamations joyeuses de leurs enfants, emmenés ce soir-là, exceptionnellement, au théâtre.
Car, c'est au Châtelet, une fois par an, que nous constatons les progrès de croissance des enfants de nos confrères. Seigneur comme ça pousse C'est à faire frémir Heureusement, le remède est à côté du mal, car si nous avons, au Châtelet, l'impression du grandissement des petits qui nous vieillissent, nous avons en même temps l'impres,. sion, grâce au plaisir que nous goûtons au spectacle enfantin, de demeurer jeunes nous bénissons le Châtelet, l'illusionnant Châtelet, qui entretient nos dernières illusions, el nous bénissons le directeur qui nous rajeunit, nous bénissons Fontanes. Fontanes de Jouvence
Un Monsieur de l'Orchestre.
Au Théâtre Femina
L'ÉPATE
C'est le mot de la saison. Sorti tout flambant neuf du Dictionnaire de l'Académie, voilà qu'il flamboie au fronton du théâtre Femina. Toutes les consécrations, quoi
Au fait, nous avions entendu parler, avant l'intervention de M. Marcel Prérvost, de cette curieuse maladie. Elle est vieille comme le Monde-le petit Monde avec un grand M. Mais MM. André Picard et Alfred Savoir l'ont observée aveo une paire d'yeux tout neufs et la franchise de leur belle jeunesse. Sur ce thème, que nous croyions connaître, ils ont brodé des variations étincelantes d'esprit qui vont du plaisant au gravé et, dans tous les tons majeurs et mineurs, alïargnndo et scherzando, entremêlent les phrases pathétiques et les arpèges de rire.
Si la pièce est originale, neuve, hardie ? Songez-y donc. Elle néglige l'aduUtère et se passe du traditionnel duo d'amour. Le mari trompé s'est vu réfuser son entrée en scène. Il est dans la salie, comme d'habitude, avec sa femme et son « meilleur ami » son adulterego, et se réjouit de ne plus servir de cible aux plaisantèries des voisins, ses collègues. C'est une révolutton, et un succès, l'un d éïf pîtjf *cBn s) dé;^
ù'osç dire 4^. 'premier,, danslime anitëe
qui compte déjà à son actif l'élection de M. Poinçaré.. D'ailleurs, le théâtre Femina fait royalemènt, féminalement les choses. Tous
les corps constitués ont éte ses co laborateurd l'Académie française lui a fourni son titre; le Théâtre -Pran^ çais, Mlle Géniat, et l'Odéon, M. Vilbert.
Mlle Géniat ne renie point ses glorieuses origines • Elle arbore fièrement son sociétariat et lui donne un lustre nouveau, L'huissier de Mo-
lière fut le premier à constater sa réussite les regreis<oe ses camarades,' rédi-
ges sur papier Dieu, la proclament éclatante
Et M. Vilbert, désormais classique, campe un garçon de café genlilhomme pétulant, cordial, doni les accents tour à tour' marseillais et doploureux nous s' ont transportés d'aise.
l, Que dire de Mme Juliette Parcourt? Tout Paris sait bien qu'eUe est l'artiste la plus intelligente,
ta plus fine qui soit. Que dire de Mlle Marguerite De val, transfuge de la Revue, que tous les revuistes de Paris sont, la rage au coeur, contraints d'acclamer dans ta comédie.
Comment exprimer tout le bien qu'on pense de 1 ami Pierre Juvenet de ce jeune premier un des premiers parmi les jeunes, qui a nom Maurice Varnv de
la charmante Thérèse Dorny, des excellents Rouvière~, Henry Trévoux et de
LUULO&, UIj UC LUUSj jusques y compris cette fine rondeur de Sovières.
Le théâtre Fe-
mina qui nous ft. donné r Accord parfait, ~'e te p~~onzène donc pas toute nue! 1 de joyeuse mémoire, et de si aimables revues de printemps, renou¡ velle ses exploits. ¡ « Femina cesse de vaincre ou je cesse
d écrire » Voilà dans quels termes se à. fût exprimé Bùileau. Eh bien! malgré e ma fatuité native, je n'ose persévérer là où mon illustre confrère nous aurait fait 'la grâce de se taire, et, vaincu, je déq pose les armes, Bouaquet:
•̃ Jacques Bousquet.
Courrier DES Théatrls
Aujourd'hui
A l'Odéon, à 2 heures (pour le quatrième, spectacle, série A de l'abonnement, des représentations spéciales d'oeuvres inédites), la Maison divisée, pièce en. trois actes, de; M. André Peruet. Distribution
Catherine tjalmer Mines Ventura
Comtesse de Berg Grunibàch Marie Wolflng Mad. An.lré" Le cojnte de Berg -VRA.. Desjardins Levyspn Pénis d'Inès = Jean de Çerg Hervé
Krauss Coste
Général Hartmann Chambreuji Le Préfet de. la ville Jtfalavié
Qsten Bonvallet
Le Roi Serti n Holmann ̃. Grégoire Mencken Bogar
Jansen '̃ Çampana
A l'Ambigu, à 2 h. 1/2, 12e Matinée rouget Au programme le Mystère de Great-rjournal, Un Episode sous la Terreur, le Gossfi, Visions d'époiwante et la Saison deç poires.
~w~
Ce soir ̃ • •; Au Théâtre Lyrique municipal de la -Oattè, k 8 heures prises (abonnement.série G), reprise dé la Juive, opéra en cinq actes, dé Scribe, musique de Halévy, pour les représentations do M. Escalaïs et pour les débuts de Mlle Mura-1 tet. Distribution: "̃
Rachel MUes' Lucie Muratet i Eudoxie Maïna Doria EUVazar MM. Escalaïs
Léopold j^aveau
Ruggiore Garnis
Albert Marchand Le Héraut Delgal
Brognia LeoUnor
Un officier Brefel
A l'Opéra, k 8 heures, Lohengritu*
A la Comédie-Française, à 8 h. 8/4, 160° re* présentation do Primerose (Mmes Pierson, Leconte, Berthe Bovy, Suzanne Révonne, Jane Faber, Lherbay, Jeanne Even, André» de Chauveron, la petite Germaine LesseK gne, MM. Groué, Charles Qranval, Paul Num$»
Garay, L,ai'on,- Alexandre, Jacques Guilhène,
Léon Bernard, Reynal, Chaize, Marcel. Pufresne),
A l'OpérarComique, à 8 h, 1/4. 8° repiésen^- tation de l'abonnement du samedi (série A), Don Juan (Mmes Marthe Chenal, Geneviève Vix, Mathieu-Lutz, MM. Jean Périer, Fràncell, Vieuille et Delvoye'. ̃ -•
A l'Odéon, à S h. S/4, Faust (dernières représentations)1, (Mlle Sylvie, MM. Joubé, Marquet, Hervé, Denis d'Inès, Coste. Jean d'Yd, Malavié, Mmes Peuget, Kerwich, Dione, Bàrsahge, de France, Méthivier, etc.) Orchestre et chœurs d'Edouard Colonne. Aux Variétés, à 8 h. 3/4 précises, l'Habit vert (Mnies Jeanne Granier, Eve Lavallière,. Thérèse Cernay, Jeanne Ugalde, Mareil, Monteil, etc., MM. Brasseur, Guy, Max Dearly, Prince, Numès, Simon, Petit, Bernard, Fabra, Lurville, etc.).
A 11 heures << l'Académie française ». Au Vaudeville, à 9 h. 1/4, la Prise de Bergi op-Zoom (M. Sacha Guitry, Mme Charlotte Lvsès, MM. Lérand, Joffre, Baron fils, etc. Mmes Jane Sabrier, Marthe Debienne, Ellea's Andrée, etc. -p et M. Dieudonné).
A la Porte-Saint-Martw. à 8 h. 1/2, les. Flam* beaux, pièce en trois actes, de M. Henry Ba- taille (MM. Fé'ix Huguenet, Jean Coqueljn, Mmes Suzanne-Després, Yvonne de Bray, Frévalles, et, pour ses débuts à la Porte,» Saint-Martin, M. Le Bargy). Au théâtre Sarah-Bernhart/t, à 8 h. 8/4, Servir (M. Lucien Guitry, Mme Gilda Darthy, MM. Capellani, Decœur, Mosnier); la Chienne du Roi (Mme Jane Hading, M. André Calmettes). 8 h. 3/4, les Eclai-
r- A la Comédie-Marigny, à 8 îi. 3/4, les Eçlai-
reuses (Mmes Dorziat, Toutain, Spinelly, Nory, Barelly, MM. Garry, JH.-Roussell, Mlle
M. Lendeiy- .M.,$ignoret). '0
1 ^A fÀ<tftérïeè^$ç'$ lï! à//t,'lé Journat d£l» K Athénée, la Main mystérieuse (Mnie AugupW.- tinè Lerïehe, MM. Guyon fils, Harry Bauy?
Gallett -Mites- ©eviroeury jeanneLoury, --M-M^
Creuille, de Garcin, etc.)..
•– Au Palais-Royal, à 9 heures, la Président^ pièce en 3 actes de MM- Maurice Hennequin ei Pierre Veber (Mme Cassive, MM. Germain, Lamy, Le Gallo, Mmes Delphine Ronot, Lavigne, MM. Clément, Palau, Roze -r- et Le-
Vfsque).
Au théâtre Apollo, à 8 h. 3/4, Monsieur de la Palisse, opérette en trois actes dé MM. Robert de Flers et G. de Caillavet, musique da M. Claude Terrasse (Mlles Polaire, Brigitte Régent, Marfa Dhervilly, MM. Henry Defreyn, Fernand Frey).
Au théâtre Michel, relâche.
Au théâtre des Capucines, à 9 heures, Paris fin de règne, revue (Miles Jane Marnac, Dantès, Muller, Albany, Monthil, Rysor, de Morlay, Moussy, Maywanda, MM. Armand Berthez, Arnaudy, ïramont, A- Luguet^ Piérade, de Vloet, George et Laurac) Mon- ̃ danilés (Mlles Monthil, Dherblay, MM; A natidy, Tramont, Luguet, Piérade); fiaccara (Mlles Moussy, de Morlay, MM. de Vloet et Georgé).
̃^r A là Comédie-Royal^, relâche, •
-T- Au, théâtre Femina, à 8 h- 'S'4, les Manigonm ces, l'Epate (M- Vilbert, Mnies Juliette. Dar» court, Marguerite Deval, MM. Juvenet,, Mftfr rice Varny et Mme Marcelle Génjat). Au Grand-Guignol, à 9 heures, la Poire en, de\ix, le Grand Oiseau, Une place de libre,, 1$ Baiser dans la nuit, le Rapide de 2g heures. Au Théâtre-Impérial, 5, rue du Colisée, (tél. 594.97), à 8 h. 3/4, Erraestine est e«)<o>gée comédie-boùlïedeMM.AndrédeLorde et Georges Montignac (Mlles Germaine Devis* mes, MM. Ch, Gaçt'in, André .Ruiz et.Poggi) la Lettre, pantomime du peintre Willette (le mime Farina, Mlle Fontanges) la Maladresse, pièce de MM. Georges Docquois et Henri Duvernois (Mlle Hélène Cerda, MM,- Robert Hasti, Maurice Dprmel) Soyons Pa-, risiens comédie-vaudeville de MM. Mauricq Desvallières et Gaston 'Derys (Mlles Odette Darthys, Trilby, MM. Moriss et Fugère)i Hier
L'Opéra donnait hier soir le Sortilège. La jolie œuvre de M. André Gailb,ardïa obtenu, comme d'ordinaire, le plus grand succès. Une salle très brillante acclama les interprètes, Mlle Mérentié en tcte, si rare tragédienne et cantatrice achevée dans le rôle d Angèle M. Lassalle, excellent dans la rôle de Gall; Mmes Courbières, I.aute-Brun, M. Marvini, i, etc., et, dans'le divertissemeut, Mlle Mar-thè Lëqùien? La soirée se termina par Namouna, le superbe ballet de Lalo. Mme Aïda Boni, d'une grâce exquise et d'un art charmant, y recueillit les ovations du public ainsi que -M- Cleret, Mljes Barbier, Meunier et M. Lequien.
On a annoncé hier que M; Jules Claretjo songeait à quitter la Cpmédie-Française et que, dans quelques mois, il résignerait les fonctions qu'il exerce avec tant de tact et; d'autorité. Nous croyons savoir qu'il n'en est rien. M. Jules Claretie est et reste administrateur général de la Comédie-Française.
1
Une assemblée générale des sociétaires de la Comédie-Française s'est tenue hier après la répétition. A l'ordre du jour était inscrit l'achat d'un terrain pour la construction d'un nouveau magasin de décors, celui du boulevard Bineau devenant de jour en jour plus insuffisant; »
Après discussion et sur la proposition de M. Jules Claretie, l'assemblée a remis toute décision à une douzaine de jours. Des offres' • de terrains ont été faites par leurs propriétaires à l'administrateur général et M. Jules Claretie se réserve d'étudier spigneusemeat ces propositions.
Au jour le jour
Ce soir, l'Opéra donne Lohennrin pour les débuts de Mlle Téclar avec M. Franz dans le rôle de* Lohengrin Mlle Paumas, MM. Ro-, selly, Journet et Triadou.
̃. ̃̃ •<«.' .̃)̃.
On a collationné hier les rôles de liiqûet à
la Houppe, à la Comédie-Française.M. Georges Berr jouera Riquet. Mlle Lara sera sa principale partenaire.
,¡¡iI'.
Poursuivant Je cours de ses belles études sur la Comédie-Française, sa vie intérieure, ses travaux, ses représentations, M. A. Joannidès publie Je douzième volume de son histoire annuelle de la Comédie-Française. La clarté et la méthode de l'écrivain, l'art délicat avec lequel sont groupés et coordonnés les matériaux, le goût qui -préside au choix" des documents et des références, l'agrément, en, un mot," de l'ouvrage le recommandent non seulement aux historiens de nos lettres et.de notre théâtre mais à tous ceux'- ils sont légion' qui aiment la Comédie-Française et qui volent avec gratitude M. Joânnidès lui élever, pierre à pierre, un magniqùe monument.
En attendant la .première représentation de la Rue du Sentier, qui, selon toute vraisemblance, aura lieu du 1er au 3 mars, l'0déon affichera, après les dernières représentations de Faust, une série de l'Honneur japonais, la curieuse' pièce de M. Paul Anthelme, p si favorablement accueillie l'an dernier. < 1
M.,Pedro.Gailhafd quittera Paris demain pour la Côte d'Azur. Il y va assister, à un concert où seront données une série d'œuvres inédites de son fils, M. André Gailhard, l'auteur du Sortilège.
M. Victor Capoul prend ses quartiers d'hiver sur la Côte d'Azur. Ses soixante-quinze ans l'ont laissé solide et plein de belle humeur. Il vient.de terminer le livret d'un opéra en quatre actes qu'il a tiré du roman de Ferdinand Fabre: l'Hospitalière. Le livret que nous avons eu entre les mains est remarquable.. Par arrêté en date du 14 février, le préfet de la Seine a nommé M. Paul Ginisty membre de la commission du « Vieux Paris », en remplacement d'Edouard Detaille.
La commission municipale aura assurément un précieux collaborateur en M. Paul Ginisty pour traiter les questions où l'histoire du théâtre'. se mêle à l'histoire même de Paris.
,|,
Il n'est si grand succès qui ne finisse. Le Vaudeville annonce. les trente dernières représentations de la triomphale Prise de Bergop-Zoom, ̃•̃
Demain,. à 2 h. 1/2, vingt-quatrième matinée.
.1.
Mme Réjane reçoit chaque jour, de directeûr's des départements 'et de l'étranger, des lettres où on. lui demande de venir donner, le plus tôt possible, des représentations d'Alsace en province, en Suisse et en Belgique. La vogue de l'émouvante pièce de MM. Gaston Leroux et Lucien Camille ne permet pas encore la' grande artiste de Tépondre'favorablement aux demandes qui, de tous côtés, lui parviennent. En attendant, de nombreux spectateurs viennent de la province applaula grande artisterdans sa belle création du. personnage de Jane Orbay, une des plus admirables de sa carrière. ̃
Au Gymnase, le succès de la Demoiselle de Magasin,' constaté par toute la presse, est pleinement confirmé par l'accueil chaleureux du public. Il est dès à présent certain que cette charmante comédie finira la saison du Gymnase et-fera, même la réouverture la saison prochaine.
La centième des Flambeaux a été donnée, Hier soir, a la Porte-Saint-Martin, devant une salle coihble qui a applaudi avec un véritable enthousiasme la pièfte.d^ M. Henry Bataille, et fêté les interprètes, MM. Félix Huguenet, Jean Coqueliu,Mines SuzànneDesprës,Yvonne
de Bray et M. Le Bargy entête'.
Cotistatori&V 'èï>- paôsatft; que* lâ^iAoyëniie' des recettes atteint 6,500 francs. Voilà un chiffre et un succès littéraire qui font à MM. Hertz et Jean Coquelin le plus grand honneur.
La Présidente atteindra, ce soir, sa centième représentation au Palais-Royal. Constatons que la faveur du public n'a pas abandonné un instant la joyeuse comédie de MM. Maurice Henneq'uin et Pierre Veber. Même empressement des Parisiens à aller s'y divertir mêmes bravos chaleureux, au milieu de rires sans fins, mêmes rappels pour les interprètes Mmes. < Armànde Cassive, Delpliine Renot, Marguerite Lavigne, MM. Germain, (Charles Lamy, Le Gallo, Clément, Palau, Edmond Roze.
II est certain que, pendant de longs mois, tff. Présidente continuera à amuser tout Paris et les étrangers, qui se hâtent de profiter de leur Dassage dans la capitale pour voir ce piquant spectacle.
Rappelons que le théâtre des Capucines donnera demain dimanche, à 2 h. 1/2 (au farif spécial des matinées), une nouvelle mafïnée de son inépuisable succès Paris fin de règne, la triomphale revue de Rip et Bous<raet Mondanités, la piquante comédie de M. Jean Samois, et Baccara, la pièce de, M. Ëouis Merry, avec la même interprétation
Feuilleton du FIGARO du 15 Février 1913
(22)
ROMAN ANECOOTIQUE
t .̃̃ '•.• • XVHI-- ̃ • ;•:
OU M. DAVISON RAPPELLE LES GENS A LA VIE •ET RAMÈNE LA FANTAISIE A LA RÉALITÉ Suite.–
Mais, M.. Davison,. que les énigmes n'effrayaient pas et qui avait la prétention de débrouiller tous' les mystères, s'y opposa formellement.
•Il pria chacun, à la ronde, de se tenir
tranquille.- .• ̃
II tira sa montre de sa poche, invita la compagnie a se mettre, aux toilettes, afin d'être prête pour l'heure du spectacle devant la Cour, et déclara qu'il allait, tout seul, voir de quoi il retournait.
Et la compagnie avait, tant d'aveugle confiance' en M. "Davison, que personne ne risqua plus une observation. M. Davison passa par l'hôtel de la Croix-Blanche, pour jeter un dernier coup d'œil sur la troupe de comédiens que lui avait composée Mme Laurent, de la Porte-Saint-Martin, et qui était prête à jouer, pour l'agrément de Leurs Majestés la Crinoline enchantée deuxième manière, celle composée clandestinement par le poète Alcindor, où les jeunes gens qui s'aiment s'épousent, où les vieux qui s'estiment s'unissent, ce Traduction et reproduction interdites. Copyright by Albert Boissière, 1913.
que le soir, Mlle Jane Marnac et M. Armand Berthez.en tète.'
A la Comédie-Royale.
M. Lucien Mayrargue a décidé de reculer de vingt-quatre heures la première de son nouveau spectacle. Ceci pour éviter que cette première coïncide avec les fêtes organisées mardi prochain par la Ville de Paris en l'honneur de M. Raymond Poincaré.
Mercredi ;19 février, répétition générale et jeudi 20 première représentation de Le Garde du çorps, avec Mlle Jeanne Provost, de la Comédie-Française, et M. André Dubose; L'Homme au chapeaugris et la Femme de Pierrot. La location est ouverte pour cette première qu'on nous annonce sensationnelle.
*• v
Après-demain soir lundi, réception du service de seconde pour le Champion de l'air, an Châtelet..
Au théâtre Apollo, la jolie partition do M. Claude Terrasse et l'amusant livret, de MM. R. de Flers et de Caillavet justifient pleinement* la vogue de Monsieur de la Palisse, mais il convient de dire qu'une remarquable interprétation qui'compte M. Henry Defreyn, Mlles Polaire et Brigitte Régent autant que la superbe mise en scène contribuent pour une large part "à ce succès.
r •!•
Aux Bouffes-Parisiens, l'intérêt du spectacle, n'est pas seulement sur la scène où la Part du feu réunit tous les éléments de succès.: gaieté, esprit, émotion, interprétation particulièrement brillante, mais encore dans la salle où la satisfaction d'un public élégant et nombreux éclate à chaque réplique.. Il est incontestable que la Part du feu reste une des pièces en vogue du moment.
L'Ambigu annonce, pour mardi prochain 18 février, à l'occasion de la transmission des pouvoirs présidentiels, une matinée supplémentaires de son inépuisable succès Cœur de Française.
On nous prie d'annoncer que d'aujourd'hui en huit, à huit heures et demie, salle Berlioz, 55, rue de Clichy, sera donné le 17e spectacle de l'Arlequin »; une Société artistique qui s'enorgueillit du patronage de M. Antoine, directeur de l'Odéon. •
L'Arlequin donnera trois premières l'Ane et le Ruisseau, un acte de Musset, écrit en 1855, dernière œuvre du poète qui 'n'a jamais été représentée le monologue du FrancArcher, de Bagnolet, attribué à François Villon et adapté par M. Henri Diamant-Berger, joué par M. F. Grouillet, premier prix. du Conservatoire; le Bonheur, en ménage, un acte, en vers, de M. Diamant-Berger, joué par M. J.. Yonnel, du Conservatoire, et Mlle L. Barcânn.
Le reste du programme, entièrement inédit, est signé de MM. H. Debâin, J. Plouviez et sera joué par Mlles S. Feindel, des Capucines Barlys, des Variétés J. Lévi, Jobert et, M. Emmanuel Bert.
M. L.-Henri Fabre vient de terminer une comédie en deux actes, intitulée La Personne, et destinée à l'une de nos plus coquettes scènes parisiennes..
Le Trianon-Lyrique annonce pour demain dimanche, après-midi, la première matinée de les Dragons de Yillan. Mlle Christine Arnold chantera pour la première fois, le soir, le rôle de Marcelle dans Ordre de l'Empereur.
.i.
Le théâtre du Jardin d'acclimatation annonce pour demain la dernière représentation du Marquis de \illemer.
On commencera à 2 heures très précises: Prix des places rez-de-chaussée, 2 fr. 1er étage, 1 fr. On peut louer sans augmentation de prix. -1'
-jLbs f&tes 4erl*!8ii-û%*êmje a,uraut,, ce We-an-j nee, un éclat exceptionnel. Outre les différents cortèges qui sillonneront -la/ ville il .y aura, la veille, une grande solennité au Cir1 quif u'Hhiîf, 'à rfJtfcasion du Couronnement de la Reine.
Mme Caristie Martel, de la Comédie-Française, chargée de l'organisation de ce spectacle, a demandé à.M. Jules Princet d'écrire pour la circonstance une revue en vers où seront évoquées les plus belles pages de l'Histoire de Paris. Le poète-compositeur Albert Larrieu a composé la musique de ces scènes.
Mme Ronzy, la charmante cantatrice, a promis son concours.
Hor. Paris
Du Caire, on nous télégraphie que Déjanire, l'opéra de M. Camille Saint-Saëns, encore récemment applaudi à Paris, a été représenté au milieu des bravos d'un public enthousiasmé, au Théâtre khédivial.
Dissimulé dans une loge, l'auteur assistait à cette première. Devant les acclamations qui s'adressaient à son oeuvre et .réclamaient sa présence, il dut paraître |t saluer le public.
N Il'
Au commencement de mars sera représenté, sur la scène du Boston Opera House, la Forât bleue, un conte lyrique de M. Louis Aubert. M. André Caplet conduira l'orchestre. M. Louis Aubert s'embarquera dimanche
pour l'Amérique. Serge ̃
"• '̃ '̃'•̃'̃ Serge Basset.
qui est conforme à.la nature, à la morale et à l'art du théâtre.
Il apprit que la troupe, sous la conduite' de M. de la Pagerie qui 'était venu la chercher, était déjà en.route, pour la' villa Eugénie, avec les musiciens de l'or-, chestre, ces exécutants de fortune qui avaient fait douter Becchioni de sa raison, lors'quit lès avait' entendus s'exercer sur sa propre musique inédite, la veille au soir, dans une salle de l'auberge alors qu'il courait après d'insaisissables témoins
M. Davison, de plus en.plus tranquille, arrêta deux voitures, monta dans l'une et, suivi de l'autre, se fit conduire chez Mme périgoul, à l'autre bout de la,ville, où l'inquiétude, .la perplexité 'et l'incompréhension étaient, depuis l'aube, aussi vives que dans la demeure du capitaine Ferrus v. A 1~. ~r~i~ ,v
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Mme Périgoul. avait passé une nuit terriblement agitée, sans pouvoir clqre les paupières, elle qui d'ordinaire dormait avec béatitude, évoquant, dans son sommeil. l'image culinaire d'un gros morceau qui cuirait, 'à feu doux, dans la casserole.
Il est vrai que \'itlorip Becchioni, toute la nuit duranty avait mené,; au-dessus de sa chambre, un tintamarre inexplicable, ouvrant, à chaque quart d'heure la porte qui donnait sur les corridors. Après'avoir mis la dernière main à son testament olographe, où il laissait toute sa fortune et sa villa de Florence, qui était située entre celle deCôsme-leVieux et celle de Laurènt-le-Magnifique, à son éminente collaboratrice, en souvenir de leur double infortune, le maëstro, la veille au s'oir, s'était courageusement mis au lit, avec l'intention bien arrêtée d'en finir avec une existence, pleine de déboires.
Et sitôt sous les couvertures, son bonnet de coton enfoncé jusqu'aux oreilles, pour faire belle figure devant la mort, Il avait,- avec l'énergie du désespoir, absorbé le poison foudroyant, délivré
La Crinoline encnaniee
SPECTACLES tf CONCERTS
AU NOUVEAU CIRQUE.– Le Nouveau- Cirque nous avait conviés hier soir à la première de son Nouveau Spectacle.
Grâce à son service d'Agences, qui s'étend dans le monde entier, M. Debray, le directeur du coquet hippodrome, a su nous donner un spectacle composé de numéros inédits comme il est rare d'en voir; tous constituent de véritables clous le spectacle en est gradué, et, tour à tour, nous avons assisté à de véritables exercices plus extraordinaires les uns que les autres citons les principaux Consultat, Cpmotti, les Kiki, Baby Sisters, les jolies Dprando, les Willie et Lillie, le professeur Vardàn, la belle Léa De Lonval, Rodriguez et Ç°, la troupe Binder sur la corde fatale à J15 mètres de haut, les Frediani que tout Paris voudra voir et revoir.
Les fameux clowns les frères Albano, Adolphe. et Charley, etc., etc., se spnt surpassés, dans des trouvailles inédites et véritablement désopilantes.
La foule élégante qui remplissait hier soir le coquet Cirque de la rue Saint-Honoré n'a pas ménagé ses applaudissements. Aux, Frediani et à la troupe Binder, 'ce furent de véritables ovations. •
Voilà donc encore de beaux jours en perspective pour cet établissement mondain, unique dans son genre, puisqu'il a le privilège de, réunir à lui seul presque touss les genres. Et c'est pourquoi il a su conquérir la faveur croissante du public élégant, heureux de venir applaudir ces spectacles successifs qui lui réservent toujours des surprises nouvelles, pittoresques et jolies, bien dignes enfin de ce célèbre établissement.
Aujourd'hui
De 4 h. 1/2 à,6 6 h. 1/2. « Five o'clock artistique », au let étage du Café Américain, 4, boulevard des Capucines. Entrée par l'escalier de marbre..
Ce soir.:
Aux Folies-Bergère, (tél. 103-59), à h. 1/2, la Revue des Folies-Bergère, en 36 tableaux, (Mlles Yâhé, Yv. Printemps, Mary Massart, Nâudià, Olga Daunal, Huguette Dany, Mary Mitehell, Eleie Dante, MM. Chevalier,' Trarheli Veriïâud, Brouett, Duval.- La Commère, Mlle Djinn d'irroy le Compèrev M. Mafêr Antonett et Grock, Lewis Douglas et Yvette). ̃̃ ̃
A r Olympia (téléph. 244-68), à 8 h. 1/2, la Reine s'amuse, opérette-revue à grand spectacle (MM. Polin, Dorville, Morton, Capoul, Sàidreau, Mauville. Pré fils, etc., Mmes Aiïgèlé Gril,' Martens, 'Delysia, Régine 'Fltiry, etc.); 200 costumes. Le « Chemin fleuri », la, « Fête persane », le « Bal des Quat'-zArts ». Orchestre Letombc.. A la Scala (direction Fursy), à 8 h. l/2,; la Revue, 2 actes et. 16 tableaux (Mmes Mistinguett, Alice de Tender, Renée Baltha, miss Pretty Myrtill, Lucette L)arbelle, Alice Walser, la petite Germaine, les Jackson girls, etc., MM. Girier, Sergius, Boucot, Magnard, Ransard, Balazy,' Delamercie, GéoFlandre, etc.).
A la Cigale (tél. 407-60), à 8 h. 1,2,- En scène. mon Président, revue à grand spectacle, en 2 actes et 24 tableaux (Mmes Càmpton, Hania Routchine, Diamant, de Morena, Charlotte Clasis, Scott, Lyska, Gilson, Mattis, MM. Claudius; Ràimu, Fred Pascal, Carlus, Sacha,. M. Yreth, Fontenailles, Loches, etc.). The boys and girls of Jackson. A la Boîte à Fursy (tél. 285-10), à 9 h. 1/2; Germaine Charley, R. Bussy, Gabin, Saulieu dans la Revue avec Marthe Derminy. Première partie, les chansonniers Fursy, Hyspa, Boyer, Marmier, Dahl, et Lucy Pezet,
^.Jl/f.MQu/inxfaitget, (tèlépfe, >fevçade.t. 08-63),
à 9 heures, Tu m' fais rougir! revue en 33. tableaux, avec Marise Fairy, Boucot, Paul Clerc, Rivers, Davrigny, Lucien Cotté, Maud De'lorr, Pierreville, Ghoisœulle La Blanca, miss Marlowe, Trio Gennaro.
Au Nouveau-Cirque (téléph. 241-84), à 8 h. 1/2 Léa de Lonval, tes Binder, Rodriguez et Cie, la troupe Frediani, etc. A la « (.une Rousse » (téléph. 587-48) (direction Dominique Bonnaùd et Numa Blès), à 9 h. 1/2, l'Habit vert. de Sacha Guitry, pièce d'ombres d'Hémard. L'auteur Jean Bastia. Cent boniments, revue (Marguerite Magdy et Roger Ferréol, en représentations) Les chansonniers D. Bonnaud, G. Baltha, V. Tourtal, dans leurs oeuvres.
Au Porc-qui-Pique, "(tél. 208-16), 100, boulevard de Clichy, à 9 h. 1/2, Au temps des Crises, revue de MM. H. Enthoven et R. Ferréol, (Enthoven, William Burtey, Mlles Courtois, Prestat) Les chansonniers Enthoven, W. Burtey, Paul Weil, Dominus, Pierre Alin, Mérâll, Noël-Laut, Saint-Granier. Au Concert Mayol (téléph. 168-07), à 8 h. 1/2, C't'Epa-tant! revue (Mlles Paule Morly, Jeanne Perriat, Henriette Leblond, Claire B., etc., MM.: Senga, Frejol, Rollin, Georges Michel, Ouvrard fils, Max-Guy, Mourriès, etc.). A 10 h. 30, Mayol dans son nouveau répertoire.
Demain les Folies-Bergère donneront «n matinée à 2 h. 1/2, la Revue des Folies-Bergère, le plus beau spectacle qui se puisse
sans ordonnance par un" pharmacien complaisant.
Il ne l'eut pas plutôt avalé qu'il regretta son acte désespéré..
Mais il était trop tard pour réfléchir. Il joignit les mains, ferma les yeux, et stoïquement attendit la fin du monde. Au bout de cinq minutes, ne voyant rien venir, il risqua un œil par la chambre et constata que la veilleuse éclairait toujours te plafond de sa lueur blafarde. Surpris de se sentir encore en vie, il, se tâta le torse et les jambes; pour se bien prouver, à lui-mème, que l'effet de la drogue meurtrière n'était point si foudroyant que lepotard l'avait assuré. Un quart d'heure se passa, dans l'épouvante Vittorio sentait une sueur froide monter à son visage. Tout à coup, il porta ses deux mains à son ventre. D'affreuses coliques le torturaient
IL invoqua la madone et tous les saints de son pays qu'il connaissait! C'était sûrement l'agonie qui commençait Et les douleurs intestinales augmentant, de plus en plus, le musicien héroïque se prit à pleurer doucement, sous les couvertures, parce qu'il était- d'un naturel douillet.
Ah l'impudent marchand de poison qui lui avait mensongèrement affirmé qu'on n'aurait pas à souffrir!
Mais, l'agonie n'en finissait plus'! L'agonie dura toute la nuit!
Et quand l'aube sourit, à travers les volets, le pauvre homme qui se résignait enfin à vivre, puisque de toute évidence la mort n'avait pas voulu de lui, fut fort ennuyé de retrouver, installée dans sa chambre, Mme Périgoul en personne qui s'y était introduite, pendant sa dernière absence, au bout des corridors.
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Mme Périgoul, dès le petit jour, n'y avait pu tenir plus. longtemps Elle avait' été, toute la nuit,, si intriguée des allées- et venues de son-hôte,
imaginer avec sa splendide mise en scène, et le plus gai avec ses clowns Antonett et Grock; Yvette sera au programme
A l'Olympia".
La diva d'opérette rêvée, c'est sans conteste Angèle Gril elle est pleine d'entrain, joue délicieusement, chante à ravir, elle. charme et elle a le succès, le gros succès. Dans la Reine s'amuse, à l'Olympia, la joyeuse opérette-revue de Barde et Cuvillier, un public ravi l'acclame aux côtés de ses camarades étoiles Polin, Dorville, Morton, Maxime Capoul, Martens, etc.. et Régine Flory. Tous ces admirables interprètes paraîtront à ̃ la matinée de ce triomphal succès queJ'Olympia annonce pour demain.
A la Scala.
Demain, à 2 h. 1/2, aura lieu la première matinée de la merveilleuse Revue de la Scala, avec, bien entendu, tous les artistes de la création, Mistinguett et Girier en tête. L'es publics de la première et de hi seconde ont pleinement ratifié le colossal succès que l'on fit à la Revue à la répétition générale, à tel point qu'on a dû ouvrir la location jusqu'à fin février.
Il faut avouer que M. Hugues Delorme possède le sens de l'actualité. La revue de la Cigale, En scène. mon Président, ne saurait être en plus parfait accord avec les événements. Ajoutons que l'esprit se prodigue djun bout à l'autre de ce spectacle si parisien, qu'interprètent les meilleurs artistes, notamment la délicieuse Miss-Gampton, l'irrésistible Claudius, le puissant comique Raimu. A la Boîte à Fursy.
Les premières représentations de Ils sont tous chopes dans la R'vu.u..e (la spirituelle revue de Léon Daniel) n'ont fait qu'accentuer le gros succès de la répétition générale, que la presse a été unanime à constater et tous les soirs, Mlle Germaine Charley, MM. R. Bussy, Gabin, Saulieu et Mlle Marthe Dérminy sont vigoureusement applaudis par le public élégant de la Boîte, mis en.gaieté déjà par les chansonniers Lucy Pezet,- Lucien Boyer, Vincent Hyspa, Paul Marinier, André Dahl, et enfin par Fursy dont les chansons rosses et les improvisations sont toujours si goûtées des spectateurs.
Au Moulin-Rouge.
Demain, à 2 h. 1/2, troisième mâtinée du grand succès de la revue Tu m' fais rougir! vingt-trois tableaux de V. Tarault. Promenoir, 2 francs fauteuils balcon, 3 francs orchestre, 5 francs. Dix vedettes, 350 costumes, les cent plus jolies artistes de Paris.
Au cirque Medrano.
Ce soir', débuts du « trio Fassy »,* jongleurs. Les gymnastes Onato exécutent avec une rare élégance des exercices de sauts sur tremplin élastique et de voltige de main à main, les Elrado-Ott, acrobates sauteurs les sœurs Resua sur le fil de fer,. les écuyères, les clowns Rico et Alex, et la joyeuse troupe de clowns et d'augustes, sont très applaudis au cirque Medrano. (Tél. 240-65.) Demain dimanche, à 2 h. 1/2, matinée au cirque Medrano.
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Au Musée Grévin.
Au Palais des Mirages, l'exquise Mlle Lydia Créoli continue, à attirer tout Paris par ses danses lumineuses qui charment et enthousiasment tous les spectateurs. Le cinématographe, de son côté, reçoit de nombreuses visites. Au programme de cette semaine: Chasse au cerf, Ruse de femme, Séjour d'été en Italie, etc. Grand succès aussi pour le merveilleux panorama de Stainboul, dont le caractère hautement artistique est très apprécié de tous.
CONFERENCES ^AUDITIONS
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A' l'Université des Annales, 51, rue SaintGeorges, à 5 heures « Dé la Révolution au Directoire », conférence par M. Georges Cain; auditions de M. et Mme Engel-Bathori danses par Mlle Blanche Mante et M. Paul Raymond, de l'Opéra.
A la Comédie-Marigny (matinées-thés), à 4 h. 1/2, gala de la Chanson, au bénéfice de Ris-Orangis (fauteuils 3 francs, thé compris).
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Les thés de la Comédie-Marigny.
Aujourd'hui dans le gala organisé aujjoénéfice de Ris-Orangis Mlles Ellen Baxone, Derminy, Routchine, Perriat, H. Leblond, Kottbrune MM. Glaudius, Gaston Silvestre, deBeaumercy, Niel, Mlle Dereymon et Jean Battaille. Mercredi Mlle Jeanne Faber parlera des «Bijoux et des dentelles». Présentation sur scène de jolies dentelles et de'somptueux bijoux. Le prochain' thé-tango aura lieu' le lundi 17. (Fauteuils 3et4francs thé compris).
Aux Vendredis de Femina
Mme Miropolsky, la jeune et éloquente avocate,'parla hier d'un sujet qu'elle connaît bien Plaideurs et Plaidoyers, et elle intéressa lrôs,vivement son élégant auditoire en révélant tous les petits secrets qui entourent les débats judiciaires. On applaudit ensuite l'excellent "comédien M. Dumeney, le fantai-
que, prenant son courage à'deux mains, elle était montée en peignoir, à la chambre au-dessus, pour savoir ce qui s'y passait d'insolite.
Elle avait d'abord frappé discrètement et, personne n'ayant répondu, avait ouvert. Personne Mme Périgoul avait contemplé, le lit saccagé, puis, son regard distrait, tombant sur la table de travail d'Alcindqr en fuite, une grande enveloppe avait attiré son attention.Elle avait-reconnu l'écriture du musicien florentin. Elle avait lu l'étrange suscription Pour Mme Périgoul. A ouvrir après mon décès! ̃ Une appréhension terrible l'angoissa! Elle'eut l'idée d'appeler au secours. Mais la curiosité était plus forte que la peur! Elle n'attacha d'importance qu'à la première partie de la ̃ dédicace, et brisa le cachet, pour savoir le plus vite possible ce que Vittorio Becchioni, son malheureux collaborateur, pouvait bien lui écrire, avant de passer de vie à "trépas
Et le maestro, en robe de chambre, toujours affublé de son bonnet de coton, fut tout de mëme estomaqué, en rentrant, de trouver Mme Périgoul en train de lire ses dernières volontés! Il voulut reprendre son papier, mais elle ne le permit point.
Drapée dans son- peignoir, dressée en une attitude fort digne, elle avait proféré, d'une voix troublée par une gratitude infinie, envers l'homme qui lui avait légué sa fortune et sa villa de Florence, ce mot, qui n'était qu'une réédition.
Monsieur, vous êtes un héros! l Relevant sa robe de chambre, d'un geste large à la Talma, pour lui donner un faux air de -toge, comme- on en use dans -les pires tragédies, Vittorio Becchioni n'avait pas manqué sa réplique. "-• Vous en êtes un autre riposta-t-il. 1 Et ils s!entre-regardèrent, dans lé blanc des yeux, sans en dire plus. Et l'homme.: contempla,- avec pitié,lé
siste Levesque, les charmantes Maud Loty et Silverine, et la matinée se termina par une scène des Plaideurs, jouée avec brio, et' entrain par Mme Kerwich, MM. Grouillet et Jean d'Id;
Le Cercle républicain de l'Yonne avait réuni, jeudi. soir, environ trois cents personnes pour entendre la brillante et délicate causerie d'Edmond Teulet sur Pierre Dupont; une audition des œuvres du « poète des paysans a suivi et fut longuement applaudie. (Avant de terminer, Edmond Teulet a demandé à Jules Troubat, qui se trouvait au premier rang des auteurs, do bien vouloir considérer l'assemblée comme une famille et de se faire entendre dans le Chant des ou- vriers. La salle fit-une ovation à l'exécuteur testamentaire de Sainte-Beuve, qui avait été écouté dans le silence le plus respectueux.
Parmi les conférences d'aujourd'hui Institut catholique, 74, rue de Vaugirard, à 4 heures, M. Gautherot: « Carrier et Francastel » à 0 h. 1/4, M. de Lamarzelle « L'action sociale du catholicisme ». Académie Yvou, 14, rue Adolphe-Yvon, à 5 heures M. Seymour de Ricci « Léonard de Vinci ». ,'̃̃'•
COURRIER MUSICAL
Parmi les grands concerts de, demain dimanche (suite)
Concerts Lamoureux (salle Gaveau), à 3 heures, 18e concert (série B), avec le concours de M. Emil Sauer.
Symphonie en mi bémol (Rhénane) (Schumann). Fantaisie pour orchestre (J. Jongen), sur deux Noëls populaires wallons (lrc audition). Concerto en mi mineur pour piano (Cliopin) :;M. Emile Sauer. Dolly, suite d'orchestre (G. Fauré), instrumentée par M. Henri Rabaud. Les Préludes, poème symphonique (F. Lisit) (d'après Lamar-
tine).
Chef d'orchestra M. Camille Chevillard. L. de Crémone.
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Salle 6 (particulière). Succession de Mlle X. Objets d'art et d'ameublement, sculptures, bronzes, meubles, tapisseries, bijoux. M" Marlio et Henri Baudoin MM.
Mannheim, Gu.iUemin.et Falkênb*er.g.' • '•' "f;
.gi.rv << ,ll'rtr." TABLEAUX' MODERNES Hier, à la salle 6, Me Henri Baudoin, assisté de l'expert Georges Petit, a vendu pour un total de 54,8o3 francs, une suite de tableaux modernes, aquarelles, pas- tels, dessins. Voici les enchères princi- pales retenues au cours de la vacation Tableaux modernes. N° $, Bompard (Maurice) Grand Canal à Venise, 420 fr. n° 13, Corot (Camille) Paysage italien, 1,230 francs; n° 14, Courbet (Gustave): La Source, 3,705 fr.; n° 22, Detaille (Edouard) Cuirassier (étude); 2,050 fr.; na 23, Le Cuirassier, 4,550 francs; n°24, Diaz Au Jardin, 3,000 fr.; n° 26, Dupray Aux grandes manœuvres, 500 fr. n° 31, Gudin (Eugène) Au Large, 450 fr.; n° 32, Guillaume (Albert) Le Guêpier, 850 fr.; Henner, portrait de femme, 2,050 fr. n° 45, Le Gout-Gérard Çoncarncau, 450 fr.; n° 46, Le Havre, 610 fr.; n° 55, Neuville (A. de): Poste de vedettes de hussards, 3,500 fr.; n° 56, Une pêcheuse à Yport, r,ioo fr.; n° 65, Rondfel (H.) Arlequine, 500 fr. n° 69, Roybet Arbalétriers jouant aux cartes, 1,010 fr.; n° 70, Gentilhomme en costume Louis XIII, tenant une lettre, 580 fr.; n° 72, Sisley (Alfred) les Bords du Loing, 3,700 fr.; n° 76, Trouillebert Village en Normandie, 700 fr.; n° 83, Ziem l'Escadre à Villefranche, 3,150 francs ;"n°!84, les Sirènes, 1,750 francs. Aquarelles, dessins, gravures. N" 92,
visage flétri par une nuit d'insomnie et de cauchemar, de celle qui était son unique soutien dans l'adversité Et Mme Périgoul, avec, quelque étonnement, constata qu'à rebours d'elle son hôte avait, après une pareille nuit, une mine rajeunie, ignorant que le séné Bienfaisant lui avait éclairci le teint et avivé le regard!
Ah! la navrante journée qu'un tel prélude préparait
Emeline, vers dix heures, risqua une timide observation
Si j'allais prévenir Fanriy de l'épouvantable aventure ?
Mme Périgoul s'y opposa,de toutes ses forces.
Non, non Je ne veux être la risée de personne, en public Ils arriveront toujours assez tôt, pour apprendre la fâcheuse nouvelle!
Le malheur fut qu'a midi tapant, personne n'était encore venu, ni sa fille Fanny, ni son gendre Ferrus.
Et l'on commença de s'inquiéter, au moment des desserts, auxquels le musicien, mis en appétit par sa purge, faisait honneur, risque à passer pour un goinfre.
C'est à n'y rien comprendre énonça Mme Périgoul >' Elle émit plusieurs hvpothèses à la fois*
Aimable avait peut-être également averti de sa fugue sa sœur cadette, avant de passer les frontières? Et peut-être que la honte, qui rejaillissait sur la famille entière, tenait pareillement cloîtrés, chez eux, les époux Ferrus, atteints comme tout le monde par' un pareil esclandre?
Vittorio Becchioni ajouta une hypothèse de plus à celles dont Mme Perigoul se farçait l'esprit. 'félatioli~, entre
Est-ce que l'évidente corïélatiop;, entre
le départ de M: Davison pour Paris et la fuite du couple; amoureux vers les Espagnes,tne cachait pas" un nouveau
mystère? "•
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coussfri rose, 455'ffancs "W iï6,' Portrait 'dW, Betsy, 520 fr.; n° 117, Portrait de- Betsy; 725 fr. n° 118, Portrait de Betsy, 780 fr.; n° 127, Un coin de l'atelier de l'artiste, aqua-. relie, 550 francs.
Valemont.
lia Vie Spottthte
LES ARMES /.r:/
L'assemblée générale de la Fédération
La Fédération nationale de l'escrime, au cours de sa récente assemblée générale, a réélu par acclamation son président, M. lé marquis de Chasseloup-Laubat, et les membres de son bureau.
L'oeuvre de la section de propagande, si activement présidée par M. René Lacroix, celle de la section de baïonnette, à laquelle le capitaine Sée assure une impulsion.si heureuse, la question du coefficient de l'escrime dans les écoles ont été examinées ensuite en ce qui concerne cette dernière notamments des démarches ont déjà été faites, et seront incessamment renouvelées, pour obtenir .le relèvement du coefficient.
Un premier résultat a été réalisé dans ce sens, tout récemment, par M. le colonel Mordacq, à l'école de Saint-Cyr.
On sait que le colonel Mordacq est non
Mme Périgoul s'entêta. •̃̃̃ '̃•' C'est à n'y rien comprendre Et Emeline, qui songeait à Xavier de Ressencourt et se résignait mal à entrer aux Carmélites, formula nettement:- • Il v a autre chose
Gui 11 y avait autre chose 'que peis sonne n'était en état de deviner, la pauvre jeune fille désolée moins que tes autres. • Deux heures. trois heures. quatre heures d'après-midi et aucune visite réconfortante La situation devenait intenable. Que se passait-il donc d'anormal ?
De déductions en déductions* on en arriva à cette opinion.
Si Ferrus et Fanny ne se dérangeaient point pour les venir chercher, afin d'aller au spectacle de la Crinoline enchantée, c'est donc qu'ils savaient que la réprésentation ne .pouvait avoir lieu? Et s'ils le .savaient, c'est doncqurils n'ignoraient plus la cause de ce lamentable fiasco, c'est-à-dire l'indigne conduite d'Aimable et d'Alcindor,. les, interprètes qui, ayant levé le pied, rendaient impossible l'exécution du petit chefd'œuvre devant la Cour? ,Vittorio Beechioni, et sa partenaire, affectés si cruellement, en étaient arrivés à confondre la cause et l'éflet. Ils n'auraient pu dire, maintenant, de quoi ils souffraient le plus, de l'inconduite d'Aimable ou de la chute de-leur opéra-comique, qui était un four avant la lettre! '̃ ̃i Désemparés, comme deux épaves, battues par.la tempête, ils n'avaient même plus l'anodin,, courage d'invoquer à leur secours, une Providence; q.uiv. vraisenjblablement, avait affaire ailleursf! \y'Ç{, Mais la Providen<îe se découvre-tou-*jours au moment où l'on n'y croit plus. Et la Providence sonna à la ̃̃•grHle-da. chalet de Mme Périgoul.
Albret Boissière.
-{A -suivre.-)
~t.t~t/ z.x.~€
seulement un de nos meilleurs escrimeurs. mais aussi Tu» des principaux, défenseurs" de l'escriine dans l'armée.
Après lecture du rapport financier, d.es remerciements '.ont 'été votés à M. *Beauvois-;Devaux, trésorier, et aux membres des di-; verses sseptions, pour ledéyoueiiient qu'ils apportent dans Taccèmplissehïent de leurs fqnctionsi ̃, > •̃̃ ̃• Enûu le nouveau règlement proposé par M. le marquis de Chasseloup-Laubat, a été adopté à ruiianiniitô, sans modifications. 'Il y est stipulé, notamment; que la' longfteur de l'épée, pointe d'arrêt comprise, doit rester inférieure a 110 centimètres, la lame elle-même, avec sa pointe d'arrêt, lie devant pas 'atteindre 90 centimètres. Conformément aux principes statutaires de" la Fédéràtion,*£é règlement s'appliquera aux. épreuves fédérales, aux épreuves dans lesquelles concourent les équipes fédérales, aux- épreuves ou fêtes organisées sous le patronage de la Fédération, mais ne présentera pas de caractère obligatoire pour les Fédérations; Sociétés et Comités affiliés, qui conservent leur indépendance. Jean Septime. TENNIS
Fusion du Racing-Club et du Lawn-Tênnis-Ctub de France
Une nouvelle qui réjouira tous .les joueurs de tennis est celle qui'nous permet d annoncer pour bientôt la fusion du grand club parisien ,1e Hacing avec le Lawn-Tennis-Club de France. "̃ Ce dernier club .s'appellera désormais Racing-Cliib. Tous ;les memhres du Racing pourront en faire partie, moyennant une cotisation annuelle de 290 francs qui leur permettra de jouer l'été au Pré-Catelan et f hiver sur les courts couverts de Neuilly. Il en sera de même pour les membres du L. '£. C. F. qui feront 4.e droit partie du Racing. Cette fusion, en facilitant aux jeunes gens l'accès des courts couverts, ne pourra quatre très profitable à la diffusion du tennis. Un handicap au Sporting
Le Sporting-Club de Paris organise un handicap simple mixte réservé à ses membres. Les joueurs devront s'entendre entre eux pour jouer au jour et à l'heure qui leur conviendra. Voici les premiers résultats Mme Danet (–5/6) bat Doyé (2/6) 6-8, 6-2 J. Brugnon (–30) bat comte Rochaïd ( 30; 4-6, 6-5,40-8; R. Danet (-f- 4/6J bat vicomte de
Briche (– 3/6) 6-3, 64 comte- de Lentilhac
(4-1/6) bat P. Salaison, (+3/6) 4-6, 6-2, 6-3. Ce handicap a reçu plus de quarante engageinents. Citons M. et Mme Gallay^M. Mac CbrmTck, ^Prde Brfssac; F. Bazin, baron de ja 'Barre de Nanteuil, G. Lamy, P. Dufau,
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Dimanche La Sorcière-
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L'UNION
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Sailterd.
U3 CHENIL
Un concours de ohlens de défense et de police Un grand concours de chiens de défense et de police « interclub », organisé par i'AmicalClub de la rive gauche, aura lieu demain dimanche deux heures, au gymnase municipal Huvgens, sous la présidence d'honneur de M, Steeg, ministre de l'instruction publique et des beaux-arts, au profit de l'Assistance alimentaire du quatorzième arrondis-, sement. ̃
La musique du 21e colonial prêtera, son concours'. YACHTING
Les grandes régates de Saint-Sébastien S. M: le roi d'Espagne a daigné approuver le programme des grandes régates de SaintSébastien, qui auront lieu aux dates suivantes
Régates d'entraînement, les 15, 22, 23, 24 et 29 juin
Régates internationales, du 13 au 20 juillet Coupe des scruderkl.asses, les 25, 26 et 27
juillet;
Coupe de S. M. la reine Victoria pour yachts pilotés par des dames, les 7 et 8 septembre Croisière de Saint-Sébastien, à Saint-Jeande-Luz, le 21 septembre. TIR
Tir au pistolet
Résultats des poules disputées jeudi au tir du Cercle artistique et littéraire 1™ poule 1, M. Benyer 2, M. H. Sangnier.1 2e poule 1, M. de Schonen 2, MM. deCastéx et'Sandoz (ex aiquo). '• 3e poule 1, M. H. Sangnier 2, M. de Jouvencel. 48 poule 1, M. H. Sangnier; 2, M. Rodocanachi. • 5e poule (revolver) 1, M. du VignaUd 2, M. H. Sangnier.
6» poule (revolver; i, M. duVignaud; 2, M. de Schonen.
Etaient présents
MM. Peiriei", baron de Heeckeren, Sandoz, baron Evain, H. Fabars, M. Fabars, Nivière, baron de S.chonen, de Jouvencel, du Vienaud, H. Sangnier, Rodocanachi, Moitessier, P. Breittniayer, Ballinqau, Chauvet, Potelet, baron !de Castes,
fj'ifffoft'Çc, etc., etc. ̃̃' ̃
• ̃̃ ̃ • ̃ ̃ ̃•
AUTOMOBILISME
le 1i« Salon de l'automobile et du cycle au Mans L'exposition de l'automobile et du cycle, organisée -par l'Automobile-Club de la Sarthe,
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0" L YMP' 1. As b, 1.12, L~ sliect,acie: s'l i~psF,
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Avis de Mariage
PUBLICATIONS du 14 février 1913': •*̃ On annonce le prochain mariage de M. Eugène Poxcelet, lieutenant au .5» régiment d'artillerie à pied, avec Mlle Suzanne Maurin; M. Guy-Lacroix DE Vimeur DE RocHAMBÊAf, lieutenant au 5e régiment, d'infanterie. fils de la marquise née Dutey-Harispe, avec Mlle Cécile Coïtin, fille du bibliothécaire à la bibliothèque de l'Arsenal • i
M. Jacques Virev, clerc d'avoué, fils de l'avo.cat à la Cour, avec Mlle Andrée Girv; M. le baron Emmanuel Dunoyer DE Noirmont, fils de la baronne née Martell, avec Mlle Simone Legrand, fille du manufacturier;
M. Paul JEAN, chirurgien dentiste, avec Mlle Marguerite Rousset, fille de l'éditeur, conseiller municipal et conseiller général de la Seine M. Henri DêlpièRRE, mandataire aux lialles, fils du député et conseiller général de l'Oise, avec Mlle Madeleine Bourgeois; ̃.
M. Eugène Halphen, ingénieur des arts et manufactures, avec MUe Belia Durkheim, fille du professeur à la Sorbonne, chevalier de la Légion d'honneur
M. Louis Caldero». consul, fils do l'ancien capitaine de frégate, avec Mlle Emilie Riera.
qui se tiendra au, Mans prochainement, a, réuni les exposants dont voici là liste Voilures et châssis, -r-. Brasier- (M. Aubert, exposant) Barré, Benz,.Berltet, Clornent-Bayard, Chenard-Walcker, de Dion-Bou.ton, |,orraineDiétrich, Renault, Th. Schneider JM. Delarbche, exposant); Ford (M. Delraotte, exposant); R. C.H., Krit, Studebaker-Flanders {Ml Dapassej expo-: sant) G. Richard-Unie, Panhard-Levassor* Le Zèbre (M. Fauneau,, exposant); Gaudichet et T.ur» quet (çai-fosseries)i. Gobron^ Hupmobile, Jouanneaùlt (carrosseries), Léon Bollée.(M- Gast, exposant) Peugeot, D. F. P. (M. Liégoard, expo-. saut); Fiat (M. Loste, exposant) Métallurgique, Delaunay-Belleville (MM. Môncet et 'Meyrolles, exposants) Paris et flW (carrosseries), Pilain de Lyon, Rolland et PUain, Sicma, Vermoi-el. Cycles et motocycles. Bedelia(MM. Bouïbeau et Dovaux, exposants); Le Goble, Pompadour (M. Delys, exposant) Douglas (MM. Haranger et Cie, exposants): L. M. G., Sirène (M. Morin, exposant) Griffon, Lucifer, Préel, Raleigh (M- Pr^el, exposant) W. D. S.
Accessoires et, pneumatiques. Air iSolicje, pneus Goodrich et pneus Dunlop ill. Boussuge, exposant); Camus (accessoires .divers).; pneui' Continental, roue Gallia, Gjaenzer et Cie (accessoires dive.s) Henning (accessoires divers); Irabert (lunettes) Katz (phares et lanternes; Lecat et Cie (outillage automobile); Leroy (moteurs fixes « 'le Castellorien ») Leveziel (caoutchouc manufacturé) Migeat (accessoires divers); Pigier (machines à écrire, M. Desnos, exposant); Le 6omptatoi- (machines à calculer).
L'A. C. S. O. étant encore journellement saisi de nombreuses demandes de stands, informe MM- les constructeurs, industriels, agents, etc., qu'il ne reste plus un seul emplacement disponible au-Salon du M*ns>. L'ouverture officielle aura lieu le dimanche 2ê février, à dix heures du matin.
Pour éviter les ennuis de 4'automoblle Louer une voiture automobile au mois, c'est supprimer d'un seul coup les ennuis de ràiitoniobile, pneumatiques, accidents aux tiers, mécaniciens, etc. S'adresser pour la location' des automobiles, au » ChampsElysées-Garage », appartenant à M. F. Charron, 'à'i, avenue des Champs-Elysées. ̃ La Charron Ltd à Calais
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Les usines Léon Bollée, Los Sablèns-Le Mans, sont les plus anciennes du monde pour la construction des automobiles. Elles comptent parmi les plus belles et les plus grandes de France.
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Déplacements et Villégiatures
des Abonnés du Figaro »
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Mme d'Albert-^LaKe, Nancy.
Mme la comtesse de Bioncourt, à Vence.. Mme Georges Bernheim, à Nice.
M. Paul Créténier, à Monte-Carlo.
M- G. Féodoroff, à Cannes.
Mme Kleinmann, à Toulon.
Mme Leloir, à Cap-d'Ail- ·
M. Alexandre Singer, à Nice.
M. le baron de Serlay, au château de Montgeron, Mme la marquise ûa SeLlhac, à Biarritis. Mme Schapira, à .\Ion,te-Çarlo..
M, le marquis de Vilhtiranche, à Cannes. A L'ETRAKGER~ Mme Elena W. de Casarès, à Londres. Mme L. Hunt, à Gônes.
M, André Suarès., A Londres.
ARRIVEES A PARIS
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Dans son luxueux catalogue, la Rolls-Royce Ltd insère une lettre qu'elle a reçue du prince de Broglie. Nous en extrayons ceci « Ma 40-50 HP 6 cylindres Rolls-Royce a fait envi, ron 15,000 kilom. 4 ce jour et sans un accroc (sur les routes les plus épouvantables qu'on puisse imaginer en Italie). J'en suis enchanté et n'ai jamais eu de meilleure voiture.,» Magasin d'exposition 102, avenue' des Champs-Elysées. Bureaux, ateliers et garage,' 83j boulevard Gouvio»-Saint>Cyr.
Les ventee de Peugeot
La Société des automobiles et cycles Peugeqt vient de livrer les voitures suivantes Au. marquis de Breteuil, à Paris, un torpédo 12 HP Peugeot à M. de Valrogér, à Paris, une 12 HP Peugeot, et à M. Sola, à Paris i un coupé linjousine 12 HP. Peugeot.
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i '̃% Vèctoè militaire Blériot du camp d'Averd ''[ À l'école militaire du camp d'Avord, le lieutenant Cazes a passé les épreuves du brevet militaire en deux jours sur les par-. cows 1° épreuve Avord-Tours-Avord, 320 kilomètres' 2° épreuve Avord-Pont-Levoy. Romorantin-Avord, 230 kilomètres à l'altitude de 1,500 mètres. Le sergent Caron a fait les mêmes épreuves en deux jours également sur les mêmes parcours effectués à l'altitude de 1,300 mètres.
Voici les voyages effectués par ]£S pilotes sur Blériot ̃
Le lieutenant Trétarre fait le voyage Etampes Avord, le lieutenant Kréydef tait le voyage Avord-Nevers-Avord, le lieutenant Munch fait'le voyage Avord-Orléans-Avord le sapeur Blaignan, sur biplace avec passager, fait 1°- Avord-Novers-Avord à 2,000 mètres d'altitude; 2° Avord-Bourges-SaintAmand-Avord le sapeur Madon fait 1° Avord -Vierzon Avord 2° Avord Nevers Avord. ̃
A l'aérodrome Morane-Saulnier
Ont volé à l'aérodrome Morane-Saulnier, de Villacoublay, sous la conduite du chef pilote Liger, les lieutenants d'Harcourt; Dessirier, de Prémorel, Grandy, de Blanmont, Chevrier et Sigleux. Legagneux et Audemars emmènent journellement dans leur appareil tous les officiers. et les font évoluer à grande hauteur. ^Brinrtejçmc s'entraîne, actuellement à des vols de hauteur. r
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'Sortie du dirigeable « Clément-Bayard-VI bis » Le dirigeable Clément-Bayard-Vl bis est sorti de son hangar delaMotte-Breuilavant-
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février.
Germeuï (U. C. L.), de Londres pour Afrique,
14 février.
), ,• LIGNES D'ASIE |'
A'L. frécille (C. R.), Dunkerque-Haïphong, de Singapore, 13 février.
Peï-Hà (M- M.), Marseille-Japon, de Colombo, 12 février, midi.
Nèra (M. M), Marseille-Japon, de Colombo, 12 février, 6 h. matin.
P.-E, Friedrich (N. D. L.), Brème-Japon, de Penang, 13 févfier, 17 heures.
Kleist (.S. D. L.), Japon-IJambourg, de Southampton, 12 février, 13 heures.
P. Lud-wig (N. D. L.), Japon-Brème, de Port- Saïd, la février, 6 heures.
LIGNES D'OCÉANIE
Fmnken (N. D- L.), -ven- Sydney, à Brême, 13 février, 15 heures»
Zieten (N. D. h.), ven. Br&me à Sydney, 13 fév. Helqoland (N. D. L.), Brème-Sydney, de Doù' vres, 13 février, 16 heures.
hier, à 2 h. 25, avec 18 personnes à bord, parmi lesquelles le général Hirschauer, le colonel Voyer, le capitaine Bois et trois officiers russes.
Le "dirigeable est rentré à,* son hangar à 4 h. 50. • V
BOXE
Les championnats militaires de boxe anglaise On sait que, chaque année, le ministre de la guerre accorde- aux tireurs les plus scientitiques des championnats militaires de la Fédération' française de boxe, des médailles d'honneur. Cette année, deux médailles d'argent et deux médailles de bronze- ont été attribuées.
Les- médailles d'argent ont été décernées à MM. Gloria, 18e rég. d'art., Ecole militaire à Paris Moisy, 26e rég. d'inf., lrc compagnie, Nancy, et les médailles- de bronze à MM. Eustache, camp de Chàlons,et Denis, 15° rég. d'art, 5" batterie, Douai.
Les Championnats de Paris (amateurs) La réunion finale des Championnats de' Paris (amateurs), organisés par la Fédération française de boxe, a été donnée hier soir, à la salle Wagram.
Elle avait attiré une assistance considérable elle fut aussi d'un sport de premier ordre.
Les huit finales ont été disputées avec une ardeur et une science remarquables. Nos amateurs ont accompli de 1912 à 1913 des progrès très appréciables. La plupart des combattants ont accusé une véritable expérience du ring, le sentiment de la distance et du temps.
Parmi 'ceux qui se sont particulièrement distingués, il convient de signaler Barret, un excellent élève de Warner Schœgel très en ligne, élève de Moscatelli Harvey qui fut le meilleur du lot et de beaucoup a fait le plus grand honneur à son professeur Geo Max et -Paoli, qui, élève d Antoine, a, pour ses débuts, accompli un magnifique exploit en battant L'avilie, puissant et habile poids lourd.
Voici les résultats
Poids rpouche, 50 kit. 800: Borot, 49 kil 800 (professeur Jeanmène), vainqueur de Charles, 50 kil. 800 (Boxing-Cluh de Montmartre). Poids cùq, 53 kil. 520 Barret, 52 lui. 800 (salle Warner), vainqueur de Vanella, 52 kil. 900 (salle Lerda).
Poids plume. 57 kil. 150: Schœgel, 55 kil. 950 (Boxing-Club des Quatre-Chemins, professeur Moscatelli),. vainqueur de Le Saulnier, 55 kil. 700 (professeur Falconnièr),
Poids légers, 61 Kil. 230 Gilïet, .59 kil. (Club pugilistique, professeur Cuny), vainqueur do Rivière, 60 kil, (Boxing-Club du dix-neuvième). Poids mi-moyens, 66 kil. 680 Lebastard, 64. kil. 450 (Boxing-Club Montmartrois), vain-
Mongolia (P, O.), de Marseille pour Sydney, 14
février.
LIGNES DU NOBÏ>-AMÉRIftUE
La<lorraine (C. G- T.), de New-York pour le Havre, 13 février, midi. j Floride (C. G. T.), de New.York pour le Havre, 13 février, 3 h. matin.
Chicago (C. G. T.), venant du Havre, à New-York, 13 février, 7 h- soir.
UGNKS DU CENTRE-AMÉRJQDp
MonUVentoux (C. G. T.), de la Havane, 13 février, 6 heures.
Trent (R. M. S. P.), de Colon pour'Cherbourg, • février, 10 heures.
LISNIfS DU SUD-AMÉRIQUE
Bhaelia (H. S. D. G.), Brésil-Hambourg, S, Lisbonne, 13 février.
Sun-Nicolas (H. S. D. G.), de Hambourg pour La Plata, 13 février.
Avon (R. M. §. P.), de Cherbourg pour La Plata, 14 février.
Aachen (N. D. L.), Brème-Brésil, de Douvres, 13 février, 15 heures.
Sigtuaringen ̃(N'p.-L.),- Plata-Brêrae, de Ouessant, 12 février, 16 heures.
LIGNES DU, LEVANT
AvraûnthUehie [Mt M»'),' '#b Marseille Jpour ;'Be57-
̃ ''TTbuthi 14 :févï'ierv: >•̃ r ;̃. v ,̃ ̃ •« .• •-•.i
cou
COURRIERS à mettre à la poste demain dimanche ̃ 16 février, pour les départs qui auront lieu lundi 17 (pour Marseille, poster le matin) De Marseille, par Ville-d'Alger (C..G. T.), pour Tunis (rapide) et Malte;
De Marseille, par paquebot de la C. N. M., p.our Alger (rapide)
L'Administration Municipale de Moscou fait savoir par le présent avis qu'elle a jugé nécessaire de renouveler le CONCOURS fixé au 15 janvier 1913 (vieux style) pour la construction d'une installation réfrigérante complète pour les locaux réfrigérants du MARCHÉ A LA VIANDE EN GROS des Abattoirs de Moscou.
La date des offres de concours est fixée au 25 omit 1913 (vieux style), a f heure de l'après-midi, heure de MOSCOU. < '̃' ̃: Les personnes intéressées peuvent se procurer le pro* `~ gramme du concours (en langue russe) avec les dessins et toutes les autres indications, soit personnellement, soit par l'intermédiaire d'un fondé dé pouvoirs, de 11 heures à 3 heures de l'après-midi, tous les jours ouvrables, à la Yme section de l'Administration municipale de Moscou.
queur de Violet, 62 kil. 200 (Boxing-Club Mont- martrotsji
Poids moyens, 72 kil. 570 Harvey, 70 kil. 9$' (Pelican Boxing-Club), vainqueur de Runz, 69 kil. 500 (Salle Brost).
Poids mi -lourds, 79 kil. 380 Croisilles, 78 kil. 350 (Pelican Boxing-Club), vainqueur de1 Nilles, 77 kil. (salle LerdàK Poids lourds, Paoli, 92 kil. (professeur Autoine), vainqueur de Laville, 92 kit. 250 (prot'es- seur Geo Max). Les huit combats ont enthousiasmé l'assistance, empoignée par la sincérité et aussi la. science des, combattants. Ele a compris la. beauté du sport pratiqué pour le sport. Les huit champions de Paris, Borot, Bais, ret, Schœgel, Gillet, Lebastard, Harvey,. Croisilles et Paoli, participeront les 2, 3 et ̃&> mars, aux Championnats de France» quijes ̃ mettront aux prises avec les champions -lè-r- gionaux de la Côte d'Argent, des Pyrénées* du Languedoc, du Littoral, de la Côte d'Azur, des Ardennes, de la Champagne, du Nord, du Bourbonnais, etc., -à la salle Wagram. Les vainqueurs des Championnats de' France participeront le 12 mars, à Londrev aux Championnats d'Angleterre.
VÉLOCIPÉDIE
Au Vélodrome d'hiver t.~
Demain dimanche, au Vélodrome d'hiver, un match sera couru entre Kramer, onze fois champion d'Amérique et champion du monde, et Hourlier, vainqueur du Grand Prix' de Pâ*} ris 1912.
FOOTBALL-ASSOCIATION
France contre Belgique
Demain dimanche, sur le terrain du Vivier d'Oie, se disputera le dixième match France? Belgique.
COURSE A PIEp
Un record cinquantenaire battu Le coureur finlandais Kohlexnainen aurai!* battu un record du monde vieux de cin- quante ans. Il aurait couvert, paraît-il, les cinq milles (8,045 mètres), en 24 min. ,,29 secondes 1/5.
Le record battu était de 24 min. 40 sec, et» avait été établi par le pédestrian J. White. 11 mai 1863. SPORTS D'HIVER
Hauteur des neiges dans les stations françaises L'Office national de tourisme nous corn»- munique la hauteur des neiges des différentes stations hivernales francaises.
Il yavaitjendi à Chamonix^ 0 m. 4O;-fauRevard, .0 nrr 80; au <Reeoiu sur Uriage^t 0 m. 80 au Planet-Argentières, 1 m. 65 àBriançon, 0 m. 12; à Luchon-Superbagnè-
res, 0 m. 40,
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Du Havre, par Dania (Hamb.-Amer. Li,), pout* La Havane, Vera-Cruz et Tampico
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450 4<t2~<9C9. 100 25 99 90 IDO 20 )00. 15 ',PARISIENNE ,INDUSTRIE 319 50 319 318 3!7 317
4 "SERBE 4 X. ;8350 83 50 83 05 83)0 8305 )0 TRAMWAYS SUD t85-. '82 H4-- ta; ;S,4.-
4,»' '8E~E,4, 541.2~ -eo le# w 8310 ~nr fir !o e~~fM<eM~M.r *7t)'t'7BM ~Ü:1:: 6950 50 "4" 'Mme 4"£Ü"'FIC~ 8695 95, 87 87.. 86 70 86 75 87 4' PRIORIRÉ 71 71 50 7).. 7t.. 20 OTTOMANcoNeouDÉ4J!r<890. 439.. 439.. 420 2750 50 Ce Gm FRANQAISE DE TRAMWAYS 51B 5)8.. 5)8-. 5)6. 20 DOUANES 4 1902. 438 44).. 436 10 n YPITURES A PARIS 1'90;; 190 )92. 20 -tf)taR~TETOMe*c4~ 430 432 4M ·.· 20 u 4~~908. 383.. 378.. 364: )25a AS$OCiATI4N MINIERE. 261 26050 258.. 260-- 262.. 2P r4 1909.380-. 380.. 15 n ATEDERSDUNORD~ufonT). 500 498 50 501 500 498.. ·. 'SOCIÉTÉS DE CRÉDIT · u MALFIDANO ACTION DE-JOUISSANCE 358.. 363.. 359.. ·· 360, ~~c~ 35 » METAUX. 8)0.. 815.. 145 83 BANQUE DE FRANCE 4600 4625 4650 55» PENARROYA: 1360 )360 )360 1362 )3!8 93 74 DEL'ALGÉRtE.3265-.3230- 3276 ..3270..3240.. 13 50 SELSGEMMES. 328.. 33).. 327.. 328. 328.. 75 DE PARIS a DES PAYS-BAS. )764.)755..)765..)757..)750.. 179 55 SUEZ 58)6..5849..5820 15 TRANSATLANTIQUE 293. 294. 3750 DYNAMITE 8)). 8)2.. 8)6.- 50 COMPAGNIE ALGÉRIENNE 1701 1660 1700 1683 1670 2243PRINTEMPS"ORO'NAIRE, 445 440 440 35. u COMPTOIR NAT. D'ESCOMPTE. )053 1052 1050 1051 )050 18 41 pR!MLÉQ!EE. 335 335 330 26 CRÈD)TFONC.D'ALGÉR)E(t.). 707 704. 703.. 700.. 702.. ·· 3125 THOMSON-HOUSTON. 771 766.. 169 767.. 768.. ·· 32 CRÉDIT FONCIER DE FRANCE. 855 850 855 855. 7 09. RAFFI~ERIE.S SAY ORDINAIRE 374.. 375 375 374-. 373 ·· 1562 INDUSTRIEL. 710 710 720 ·, il 87 .àloFti-rt 2b4 263- 265 265 45 SOCIÉTÉ MARSEILLA1SE 815 8)8. 8)7.. 815 817 ·· 40 A)RCOMPR)MÉ(popp). 95).- 950 945. 60 »CRÉDIT LYONNAtS. 1653. 1655 1650 1650 1645 10 e DISTRIBUTION D'ÉLECTRtOTE. 710 705 707 708 701 35 MOBtLIER.· 664 665 662.. 663.. 661 17 50 ÉLECTRICITÉ DE PARIS 795 798.. 791.. '792 790 ·· 18 25 SOCIÉTÉ GENERALE. 817 817 819 817 819 15 TÉLÉPHONES 284 50 286 284.. 284 286 ·· 13 75 75 BANQUEFRAT~ÇAtSE. 308 »6 307 306 50 DE L'UNION PARISIENNE:, 1185 1185 ))83 1181 ))77 ·· 14 sh. NITRATES RAILWAYS 357 356 352 351 352 2450 C~FRAMC.OEBANQUEStDËM)NES. $5j 557.. 556.. 559.. 555- ·. 38 RAILWAYS & ÉLECTRICËTE 845 840.. 842 841 840 ·· 25 RENTE FONOÈRE. 843 845 847.. 849. 7 TRAMWAYS DE BUEI\IOS-AYRES. 133 50 133 50 !33- 133 llyh~3 3 BANQUE DE L'AFRIQUE DU SUD 30450 30450 291 292.. 291 ·· 36 12 MEXICO TRAMWAYS 545'. 53S 543.. 540.. 535··· 750 D'ATHÈNES. 102 2S 100 99.: 96 97 50 19 WAGONS-L)TSpnD~*mE. 4)7. 440.. 437- 437.. 441 3135 ,-r, DESPAYSAUTR)CH)ENS..560- 562 19 PRIVILÉGIÉE. 445- 448-428. 10 40' LAMDBA~KOFEQYPT. )82 1825Q 180 8 K AMER)CANTELEPH.&TELEGR.744- -.694-693. 17P.50 BANQUE ESPAGNOLE'DE CRÉDIT.. 300 299 50 300.. 299. 5 HELLEN)()UED'ELECTR)C)Tj6. 94.. 9250 Q3 ·· 93 50 9250 2pp·2j' HYPOTHÉC. D'ES.PAGNE.. 770 770 6 R. BRIAN8K OADINAIAE:.····· 475.. 475.. -475 476.. 474 45 L. COMMERCIALE ITALIENNE 871 873 868.: 868.: 868 6 R. fMv~EmeE. 435-435.. 434-436. 4344349 NATION ALE.DU MEXJQUE. 830- 805- 8)4.. 814 797.. 52EG. R10·TINTO .······ )836-)822..)828-)824..)823.. ·· 3080 '"E'LONDREStOEMEX)00560.. 565- 555.. 560- 50 S09NOYICE )490.,)49).. )486..)486.-)485- M08 CENTRALE- MEXICAINE. 270- 269 2M- 270.. 267 · 16 sh. CENTRAL M)N)NG. 266.: 266.. 266.. 64 265.. ~25D. 50 T OTTOMANE. 654, rb52 642.. 643.. 644~ 12 AZOTE NORVEGIEf1/NE. 295. ~290. 291 292. 287.. 7 u 0'OR)ENT. 122'50 '12450 '12J' 26 60. LE NAPHTE. 722..7)8- 719 72)-7)7- 50 1, F'IIANÇ. o~ RIO OHA PLATA 80850 809 806.. 807.. 809 25 ORtENTALCARPET. 350. 350 347 349 346 44 M RUSSO·ASIATIQUE. 774 772 772 770 31 90. PROVODJOK.543 546 544 545.. S43 ·- 26 CRÈD)TFONC)EREGYPT)EN. 772-. 770. 770.. 77).. 77l ·~ 1 50 RAFFINERIES D'EGYPTE fm<~E9~E. 8S 25 85 85 ·. 85.. ·. 8450 21 25 FRANCO-CANADIEN 851 8 51. 20 TABACSOTTOMANS. 348 .343.. 344.. 343 344~ ·'e .)540'~ -DESANTAFË. 430 430 425. DES PHILIPPINES 3)9' 320 3)7. SOQ)ÉT6FON.C)ÉREDUMEX)RUE.. 60-. 57- 60.. 58- ..5~ 3600r.. r .PORTUGAIS. 600- 602.. 599.. 598-
1 MARCHÉ AU COMPTANT (PARQiJET) )
^v.nuJ^DE^T^N DES;VALEl<RS:|^| [beve.u | DÉ8IGNATION DES VALEURS |^| »™ff T^^u [.DÉS.GNATIQN DES VALEU^;|g^[ °|g;
F:ONDS~:D:'ÉTA:TS~: w" l' Ac,hÓN~:DE CHEMI~'S'DEr';E,R 'OBLIGAT~'ÓNS DE CHEMINS 'DE' FER"
FONDS D'ÉTATS ACTIONS DE CHEMINS DE FER OBLIGATIONS DE CHEMINS DE FER
20 >̃ Obl. C«. de Fer ÉTAT 4£ 1912 509 50 510.- 30 » BONE A GUELMA: 644 •̃ 654. :` 15 » BONE A GUELMA. 404 50 404.. 'l5 OBLIGATIONS TUNIS 3 X 434.. 433 50 22 50 DEPARTEMENTAUX 644 ̃• .15 DÉPARTEMENTAUX 3 X 393 • 393 • 250 ANNAMYTONKIN 2 1/2X. 7545 7545 30 » EST ALGÉRIEN 658 •• 65850' 25 » EST, 52-54-56, 5X(RE«b. 650 F.) 636 '• • •̃ 250 MADAGASCAR 2 1/2 1897. 76 70 ̃•̃̃ '15 » 3 X 413 25 414 · 3 3% 1903-05.. 8750 87 50 1550 EST action de jouissance.. 422.. •• 426 ̃• 15 » 3 nouvevlçs 415, 416 25. 15 AFRIQUE OCCIDENT. Z% 1 903 430 25 • 434 •• 44-» ORLÉANS ..944.- 950 1250 -S1I2Ï 378 375 50 1 ALGÉRIE^ 1902. 429 426 25, 21 » OUEST. 476 •• 482 •• 15." EST-ALGÉRIEN 400 501' 400 ̃̃< 17 50 INDO-CHINE 3 1/2 1899. 455 • 457 ï- 25 » MIDI. 580 ̃• 580 •• 15 » MIDI 3 X 412 50.412 50 15 » -̃ 3JÏM902 39950 4Û0 j 56.». NORD. 1280 ̃• 1284 ̃• 15 » 3 %̃ nouvelles 415 75 415 50:
15 » NORD,3,|T. 4M. 414 ••
4 AUTRICHIEN OR 4 X. 93 75 93 60 h 28 75- -OUEST ALGÉRIEN .'634-. 634 ̃• 15 » 3 nouvelles 416 75 417. · 25 ». BULGARE 5 X 1 896 505-- 504 •• 6 ̃» SUD DE LA FRANCE 136 •• 138 75 ,12 50 2 1 /2 X 378.. 376 25 95 » -SX 1902. 506 •• 507 • 15 » ORLÉANS 3.X. 415 50 415 25 ESPIRITO-SANTO ,508 ArTinMc INDUSTRIELLES '5 » 3 X nouvelles. 412 .-41175. S HAITI6X1896 51150 ACTIONS INDUSTRIELLES ,2 50 a 1 /25: (reub-aSOCTf.) 374 •̃ 373 25 25 ». –.6X1910 OR 469-- 468- p inÉBiES r»E France M?n ino* 15 • OUEST 3 413 ̃• 4M 12 50 HELLÉNIQUE 1881 304-- 307.. » AC_ S ni LONGWy'" 730 730 '5 3 X nouvelles 417.. 415.. 25 » MINAS-GERAES5.tr 1907. 510.- 5!0-- DE MICHEVILLe"" 1915 915 »2'50 2 1/2* 375.. 37450 35O -NORVÉGIEN 3 1/2 SI 904,05 87 20 20 3720 '» Dc PAmS rD'OUTREAU 220 lî'o ·· >5 OUEST-ALGERIEN 405 •• 407, .·
35p HONOR013'4% pR: 92.:10 92 50" OEPARIS&c'OUTREAUI220..12Z0. ·: 410·.
J3» HONGROIS 4 OR: 92,10 ,92. 50 » .TET cHANT DE LA LWRE 770 765 » DAUPHINÉ 3 X 410- 41*.
4 ROUMAIN-4^ 18$!8. .89 50 89 75 l\ cI»kt 1 At^de sàSiT-NAZA RE P90 29? '5 » P.-L.-M. pusion ancienne .3 X 410 75 41075
RUSSIE -5'* 1822; 123.75 123 80 3° Chant.* At. de SAINT-NAZAIRE 1290 1295 •• ,5 gi fu8ion nouvelle 3* 414 50 414 75
4 ,ROUM"AIN.2" • ̃> '89,5,0 897> BiNco ni BOMA II? ni .` 25 » '.) MÉDITERRANÉE 34T <R. 625 F.) 625-. 629-. 25 » SAO-PAOLO 5 X 1 905, 503.. 501 J. V rTÎJsSe DE LMNDo"cHiNË'" 1599 I5« '5 V) 3S' ̃ • ̃»"̃
» » 5 «1907 .500-. 502 50 » BANQUE °E L "l00-,0"»' 'Sn l593 15 » '̃/ PARIS-LYON 3% 1 855. 415 50 415 50
§12 4 5 «1908 BONS. 506 75 505 25 f. 'g* p?^lYON-MARSE?LLE 4« 445" ·· '2 50 M P--L.-M..2 1 (2 ̃. 375 75 375 75 J50 SUISSE 3 113 X 1899-1 9O2.. 90 85.90 90. ?0 » Ba^ue ^°^ "|" *J» 15 .» SUD DE LA FRANCE 377 50 377 25 TUCUMAN (province) 1909. 491 •̃ 491' '» CRÉDIT FONCIER ARGENTIN 790 '5 » ANDALOUS 3 1 RE série 322 ̃̃ 324.'
5% -URUGUAY, 5, Ç 1909.99 25 99 50 i0 3» CRÉDITFONCI ER ARGENTH H. 790 3^ 2me série. 302.50 304 50 '>0
23 08 AGENCE HAYAS. «« • 32Z50 ,5 ASTURIES..1.RE nrP.oTnEhul. 362.. 362-. .`
CMDMINTC np uiiicc 60 AGENCE HAVA5 \M ̃̃!)&̃. ,5 DAMAS-HAMAH revenu variable 250 250 •̃
'EMPAUNT'SDE' VILLES 15 DAMAS.HAMAH REVENU VARIABLE en 250,
bA-TPAIiy D&PIQIPMR Wl 317 25 n UUYAi tBRESILJ O,^ 471 50 47,j 20 » VILLE DEPAR1S<186i 4.5. 539 50 539.. Ufl >̃ CoïS *OÉNéRALE OE«AWX; 2099 zml. »? » LOMBARDS Cuo-aut^ «c., »6 A 264:^
12 -̃ 1.871 3. ï, '396 50 396 50 25 HAVRAise PÉN1NS«la,re 560.. 555.- }l ° M»nRiD.SARA0o35E 3* 1 rehvp «2 1«
20 >•• 1875 4 1. 524-. 525. >̃• g CHARGEURS RÉUNIS 658-. 656 50 MADRID-8ARAGO33E :3g 1 rehyp. |6| 365.
fa" ̃ I îlllrmï |?950 1Î|- '??5S UNloNols^f"30'4 7b1- ·· 702'- -S- ° «W*OttttrCÙ«i9'A*i«Z I»" »5'^
10 18922112% ;)9 319.. 3750 UN)Ot< OESCAÏ 70) 702 .15,» SARAGOSSE-CUEHÇA.3MEM~ 358 355 5(t
S iSS?»V/fî I!?: il?: S»--ïï?îg!;i8fiD*Nli«5ïËLÈcTR. gi:So:r q NORDDEt:ESPAGN.E33#irEHHY:- US S |tr |g
10'», 1898,2.); 383.. .·~ 311 20. DOCKS DE MARSI;:ILL.E' '4'350 4:IB ·. h" 'U'G'"A"-I '3" ,3%'2MEHY.. 35850 35850
1° -'̃ ÎI'I^ro- fil Si" » DPCKS DE MARSEILLE. 4|3 50 4I8-. > PORTUGAIS 3 iT .riv^r"^ f?i 5° Ht fg
10 18~9,MÉTRo,. 362 ."1 361 '.· 15 PORT S. PRIV. 1 ER RANG. 321 SO 309 50
ISO ilo«E1T/2^ 4032:: 403:: .· 85 ̃. COMPAQ FERMIÈRE oeV.CHY 20.5 2035 ̃»̃ l I^WcÏ'mWa'ZV'0*1* 2ÎI 5° 1 »~, '• 1905 2 3/4^ 355 50 355 35.» ÉTABLISSEMENTS CUSENIER 610 •• 699 ?" SMYRNE-ÇASSABA 1 894 422 •• ̃̃̃ .̃ 2 » 1910.3* t.p. 36975 369 75 » r. DECAUVILLE ?64 164 .»'! VICTORIAA MINAS i« w i« =1<1 1 » 19123* 271.. 270 50, 55 » > DUVAL 1010 1020 S VICTORIA A MINAS 443.50 443 30
R YrïsogKIOTO(uApoN)5L1909 507.' SD9S0 30 » FIGAROE"C.21,10F.,JOU¡S.NOV,1"~ '515..
25 » ViUEOEiaOTOCJAPÔrôS^ 1909 507" 509 50 45 » nVES-Ll"?.1*?*1. l'135'i! li» OBLIGATIONS INDUSTRIELLES 25 ̃» t TOK1O 5*1912 498 75 495.65» F0R0E8 » Apiéries oe la MARINE 1947 |950. 90 du NORD* de L'EST 2420 » » PANAMA bons a lots 128.. 127 50
̃EMPRUNTS OU CRÉDIT FONCIER « » ^&?^?™ Y. Y $ • ̃"& I l^^±=Z %l 5° »
.,IS N, GRAND.tiOTE~ 2gg 288 s 15 -3 3 439,; '4i8 7S
13-' CCMMUNALES2~879. .~6 875 ~E~R'~C~US~ ~5 20.0 25 ~PORT pU ROSAR10. 502.. '503
g-.V COMMUNALES 2 lBgO.493 .456 8 75 ^DJINOUUy^ÇOmH. Jg £ 25 ™$*.™Z»»V=m ™
J 3^1891 37450 375.. 60 » GAZ CENTKAt. 1675 1674 -̃ 15 »' Çoh». TRANSATLANTIQUE 3% 353
Jj- 2 60 '*̃ 1892.. 408 408 50 • » •••> 1 20 • > 431 50 \i 260*1899.. 409 410 27 50 MAGASINS GENÉRaux de PARIS 490' 482.- 15 » GÉNÉRALE OES EAUX 3* 420 .-422.. f J 3,Ï-19O6 479 481 50- 60 »̃ MOKTAjEL-HADIDt. p. 2600 -.2575.. 20 » FIVES-LILLE 4* 496 499.-
,0/ 3.? 1912..T.P. 249 249 •• 40 » LE NICKEL 1180.. 1 176
3 -° ̃ • • • PETIT 25 » PETIT JOURNAL 461 465 ̃- 20 » GAZ «̃ EAUX. 478, 478 25 K » FONCIÈRES 3 1879 494.. 494 50 32 ». PETIT PARISIEN part bénéf. 520.. 520 ̃• 22 » FRANÇAIS &.ÉTRÀNGER. 474 25.479-. [i 3*1883 402 50 403 •• 13 75 GAZ DE PARIS "292-. 292 •• 20 • CENTRAL. 493 •̃ 490 ••
n '260~'t885. 423.. 42).. )5455 SUEZ MT~ox.oEJou~~fcE. 5024. 20 HAV.f)<~Ec'ÈMERs~ELECT.4~ 2M' 289 50
tq 13 280.t'<8~5f. 424.. ·:) 4'19 8707 MaroEFox~TEUR. 2M5.. 2620. -)750. ME8M(.E!<)EsMAR~~E531;2% 3S85C 38950
Iî? v 2 60 *<18B5' 423-. '421 ·. 154 55 SUEZ actionne jouissance 5024 ••• · 20 ». HAVRaise dÉNERoie ELECt. 4* 28B" 289 50
z'% 1903 47475 472.. 154 55 société civile. 3*35 ̃• 3945 ••- ,1 1250 TABACS PORTUGAIS 50150 504..
750 34'19O9 2V 246 50 30 91 •• ̃- 5«es 790 •- 79.1 •• 17 50 VOITURES 3 1/2 380 380 50
l,. l BONS A LOTS de 1OO fr. 1887 58 25 59. 60 BAKOU. 1795-1790. 17 50 -LAND BANK of EGYPT 3 1 12% 372-378,-
.BONSAL01SDt,,100F.18871 58251 59 160 BAKOII. 1795," 17,9,°, 17",5,0'; cL,ANQBA,NKO,FEGY.PT31/2,% 37,1.,378
À l. BANQUE HWOtVéC 1000%- 1:542.5.4%, ,i .45. • TgLÊGRAJHES DU flOI», 797 SOT-- 2C ,»/ .WAGÙNS-LITS 4 ï" 504 50 .̃
9EVENU -D~SIGNATION~D~S YALEURS ~ApÉDEP DERNIER .pEVENU DÉSIGNATION DES.VALEURS P~ÉctO'1 DERNIER REVENU, DÉSIGNATION DES VALEURS 1 PRÉCÉO. DERNIER
NET DLOTUAEI COUR6 NET CLOTUAE COUPB NET CLOTURE COURS
VALEURS DIVERSES 20 -PHOSPHATES TUNISIENS. 492.. 492.. GOERZ. 18 2S )8.. ~.wt-t.~ 22 81 PLATINE 776 783 ·· GOLDEN HORSE 9HOE. 4875 4850 5% ARGENT,IN INTÉRIEUR' 5 1905 9235 » RAI61N pE CORINTHE. 160 50 159 50 4 41 GOLDFIELDS 7525 76 ·· 5% BRESIL 5% 1695. 102 45 0 SHANSY. 39 25 39' 3 79 GOLDM)NES)NVESTMENT. 18 25 17 50 5% 5 1903 ID2 05 237 SPASSKY COPPER. 103 5p 103 SD 4 41 GOLD TRUST. q4 ·. 43 4 4.~REac.cmN. 8350 83 30 2 50 SP)ESPETROLEUM. 31 31 25 GREATCOBAR. 97 95.. 6 °/" BUENOS-AYRES 6 (vnov. oE). 96 25 · 14 21 JAGERSFOMTE)N 185 50 185.. · 3M% 3)<2X(pRov.oE) 6910 TANGANYIKA. 6525 65 177 JOHANNESBURG INVESTMENT 28.. 2725 4~%CH)L)4<f2~oR. 94. 625 25 THARSIS 174 174.. 354 54 KLEINFONTEIN 2825 2S 2825 2S q ESPAGNE INTÉRIEURE 4 7840 20 TOBACCO (ORIENTAL). 25650 2S9 8 31 KNIGT'S GOLD. 83. 5% MéXICAIN 5;L. 48 80 46 57 TOULA 1048 1052.. 2 50 LANGLAAGTE ESTATE 42 42 25 3% 3' 3030 755 URIKANY 380 3 78 LENA GOLDFIELDS, 73 7475 3% TRANSVAALIEN 3 91 75 14 UTAHCOPPER. 28î 27750 50
2 07 MAIN REEF 25 25 2525
12 50 BAllA. 45250 450.. MINES 9 48 MAY CONSOLIDATED 725 35 14 'BANCO PEROU LONDRES. 604 » MODDERFONTEIN 8. 92 75 93.. 932 BANpUE INDUSTPIELLE DU JAPON 21D ·· AREAS. 2750, MOSSAMEDÈS CIE. 12 12 ·· PENtNSUL.MEX)CA)NE )29.. 126 BRAKPAN. 109 108 50 I 2p MOZAMBIQUE CIE 22.. 21 75 3'12 CAPECOPPER. 161 161 CITY DEEP. 8375 82 75 16 59 PRIMROSE. '48 4825 LOTS TURCS. 191 75 192 SD CHARTERED 33 75 3350 ..> 1> RANDFONTEIN, 41 25 41 2S 58.75 HARPENER. 1425.. 1428 13 02 CROWN MINES. 1B2'S0 182,·· 13 03 RAND MINES. 169 50 169 50 '1645 HARTMANN. 706 703.. 23 72 DEBEERSpntF. 44350 443 7 72 ROB!NSONDEEP. 51 5p 52 », HAUT-YOLGA.142 137 23 72 of<D. 535.. 53450 34 45 GOLD. 7850 78'50 » NUANCHACA. 4525 4)75 75 I .18 DURBAN ROODEPOORT.
.'» LAURIUM GREC. 4625 4625 ? Ip EASTRAND. 73 25 7325 947 ROSE DEEP 7850 1p 2q FERRE)RADEEP. 8375 84 355 SIMMER AND, JACK. .'22 7S 22 75
25)2 MALACCARUBBERPLANT.ORD. 299 29350 » » NEW STEYN 25 75 25 25 MM MALTZOFF. t2N..).m.. GEDULD.< 2Sa 2q:¡ TBA~SVAAJ.CONSOL-LANO. ;725 37 2S 25
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NET, CLOTUAE ,COURS ~NET CLOTUPE d. COURB NET.. CLOTUAE COUPB~'
16 sh. BANQUE NATIONALE D'EGYPTE 462-. 456-. 22r.5O RUSSO-BELGE 2148 2124 28 12 OUASTA & MESLOULA jouis. 699.. 698.. I5P. Banque Nation.du.MEXIQUE paris 640 22 50 Usines FRANCO-RUSSES. 920 920 54 M. SILÉSIE (ZINC) 1568 18 03 Crédit MOBILIER FRANÇAIS parts 432 •• 429 50 50 9 R- R. de SAINT-PETERSBourq 863 36 » VIEILLE-MONTAGNE 1070.. 1063.. 7% /p U. S. WORSTED pref. 7 X 14 » ALBI (MINES D') 490 •• 481 ̃̃ 320 » MONACO. 535O..535O.. 18 » BLANZY (Houilles) 799 797 64 >• Bhes 1073 1079
30 H. DNIÉPROVIENNE 3045 -• 3072 ̃• 45 » BRUAY 1 890 1 874 ·. 12 » obligations 4 294 50 295-. » >. OONETZ (Forqes t Aciéries ou). 1405 ̃• 1415 •̃ 100 » CZELADZ. 2250 ̃̃ 2248 ••
90 » JOHN COCKERILL 2000 .o. ·· 60 M- GELSENK1RCHEN 1488 -• 1455 ̃̃ 90 » GROSNYI (RUSSIE) priv. |897 1890 38 54 KAMA (FORGES) parts 1420 ̃̃ 1415 •• 22 50 LA LUCETTE 198.. 198 -̃ 65 » •– ord 1590 ̃• 1585., 75 OUGRÉE-MARIHAYE 1670 •̃ 1669 •• 87 50 DOUBOVAIA-BALKA 2360 ̃• 2440 •• · 7 50 Tav. POUSSET 4 ROYALE Réun. 146
III MARCHÉS ÉTRANGERS ||
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VALEURS |^e|H»"^ VALEURS j ™^o. | AUJ0UBD. c^ VALEURS | a^^];^ I
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NEW-YORK 14 Février ,J" GRE"TNORT~ERN. 128 .1128Iz8 1311/2 UNIONpACIFICPREF. 881/4 8$ II4 903/4
NEW-YORK, 14 Février ES^ \f, \%ifi.\$.\il -SÏÏSS*!1.?0..?^ ̃ 1 ^J VtiV'ï INTERBOROUGH METRO 18./ ·I 17 7/8 ̃̃• ̃/̃ "EF. )J |2. ·J· 12 3/4 CALLMONEY 4-/ 4. LOUISVILLE & NASH 133 1/2 134 1/4 138 •/• ·I· LEHIQH VALLEY 158 1/8 158. CHANQE SUR LONDRES. VUE 4 87 25 4 87 30 · ·· · AMALGAMATED COPPER.
'21101» 4 83 00 4 83 10 MISSOURI, KANSAS & TEXAS 26 1/4 26 1/2 27- AMALOAMATED OOPPEH 70 1/8 69 5/8 72 1/8 CABLE TRANSFERS 4 87 85 4 87 95 pref. 613/8 613/8 ̃••̃ ·Î· AMERICAN CAR & FOUNO 521/4 53./ ATCHISON 1017/8 102- 104 7/8- MISSOURI PACIHO 40 /̃ 40./ COTTON OÏL. 49. 50 'PREF. 1011/4 1011/4 104 1/2 NATIONAL Mexico 2ME pref. 22 3/8 22 3/8 .-̃/̃ locomotive 38 1/2 38 1/2 CONVERT 101 /• 101 •/• 103 1/4 1REPREF. 55. 56 /• SMEL&R 70 1/8 1/8 71 1/4. ATLANTIC COAST UNE 127/- 128. NEW-YORK CENTRAL 105-/ 105 1/2 107 3/4 • SUQAR R. H51/2 1151/2 BALTIMORE &OHIO. 100 3/8 100*3/4 •̃• N.-Y. ONTARIO & WESTERN 303/4 30 3/4 32. TELEGR. TELEPH. 1321/4 1327/8 JEANADIAN PACIFIC 232 1/2 234 7/8 240 1/8 NORFOLK Se .WESTERN 107 1/4 107 1/4 110. ANACONDA 36. 35 3/4 77/16 OHESÂPEAKE &.OHIO 76. 76 1/4 78 •/̃ conv. 98 1/2 98 1/2 90 ./• `
CHICAGO* ALTON 15. 14 1/2 -̃'̃/̃ NORTHERN PACIFIC 1175/8 1175/8 120 1/2 1/2 CALUMET 4 HECLA 455./ 450./ OREAT WESTERN. 16- 15/- ̃•̃ PENNSYLVANIA 119. 119 1/4 61- CONSOL- GAS NEW-YORK CITY. 134. 134./ PREF. 31 30 7/8 .• GENERAL ELECTRIC 139 1/2 (39 5/8 CHICAGO MIL. & SAINT-PAUL.. 108 3/8 1083/4 1111/4 REAOING. 160 1/2 165 1/2 821/2 INTERNATIONAL MARINE 4 4 pref. 136 172 "140 ̃ ••̃ 2me,pref 90- 90 ••̃ ̃/̃ pref.. -18- J, 18. Chicago & NORTH west. ;̃. A 135 1 ? 2 135 3/4 •••• + '»e pref. 90 1/2 "90 5/8 •̃•̃'•̃ national -leao 49 1/2 50 1/2 i CLEVEU C.C. À SAINT-LOUIS. 53 53./ ROCK ISLAND* 22 1/2 22 3/8 23 1/4 PACIFIC MAIL 27- 29/ coLORADb •» SOUTHERN.29.1/2 '29 1/2 '̃•̃*̃ -̃ "EF. 39 3/8 39 •/• people's gas '1103/4 i 111./ .): ïPREF.. 65 ̃ 65-/ /̃ SAINT-LOUIS SAN FRAN.2MÈ PR. 26 /• 26- I STEEL CORPORATION 62 3/8 62 7/8 64 1/8 Edelaware A hudson.: 162 '̃ ~161 -̃ Refund 75 5/8 75 3/4 préf 108 1/2 108 1/2 111. LACKAWANNA. '415. 400 ̃•' .l- GENERAL 5 80 3/8 80 1/4 ••̃ •/•
DENVER A R- G 20 1/2 20 1/2 211/2 SOUTHERN PACIFIC 1011/4 1011/8 103 1/2 UTAH CONSOLIDATED 10 1/4 95/8 pref 37- 37 ̃/̃ 38- miLWAY 26 1/8 1,18 26 3/8 3/8 26 3/4 3/4 COPPER 51 5/8 50 1/4 ERie. 29 7/8' 30 •/̃ '303/4 •' pref 79 3/4 80 /̃ 811/2 WESTERN UNION 701/4 70 /2
2MEPREF. 36 3/4 36 1/2 TEXAS PACIFIC 19 1/2 19 1/2 ARGENT EN BARRES 617/8 617/8 28 7/16
ire pref 46 3/8 318 46 5/8 47 3/4 3/4 UNION PACIFIC. 156 1/4 157 1/4 161- ·/· CUIVRE"r.V. 14 50 50 1425 2S i' ..VALEURS |c^|°""°-: VALEURS au.ourd. VALEURS au.ourd.- ̃ VALEURS MMW0.
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BULGARE-1892 101 101 ARGENT MÉTAL 28 7/16 28 7/16 LANGLAAGTE ESTATE. 1 9./16 I 17/32 -i. CHINOIS! 100 •/̃ 100 ̃/̃ ESCOMPTE HORS BANQUE 4 7/8 4 7/8 MAY "15/; 5/ METAUX 4 1/2 X 93 1/2 93 1/2 MEYER AND CHARLTON.. *5 H/32 5 11/32 CUIVRE. COMPTANT AU I U AU I U Egypte 3 1/2 90. 90. SUD-AFRICAINES, 14 Février modderfontein 12 7/8 12 1/4 Y.Y.Y.Y." termI 66 3/8 lt 2
ESPAGNE EXTÉRIEURE. 90 1/2..90 1/2 B. 3 21/32 3 21/32 ÉTAIN DÉTROITS.. COMPT. 221 3/4 222 1/2
ITALIEN 3/4. 95- 95- APEX 1 3/8 1 5/16 NEWGOCH 3/4 3/4 tebme 219 2ll I JAPONAIS 4* 1899 81.3/4 813/4 ANGLO FRENCH 16/10V- 16/3 NEW STEYN 1 1/32 PLOMB ANGLAIS.. COMPT 7 1/16 17 I/IA
4^1910 82 1/4 82 1/4 AURORA WEST. >. 17/32 17/32 NOURSE MINES.; 2 2 ZINC. COMPTANT 25 7'I6 25 7 fi
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ord. 10 1/8 10 1/4 CHARTERED 26/6!4 26/7K PREF-- 8 1/2 8 1/2 CHÈQUE SUR LONDRES POBTUGAIS3X 64. 64- CINDERELLA CONSOL. | ] J. RAND COLUERIES 3/8 3/8 • M "j « « RUSSE** CONSOLIDÉ. 91. 91. CITY SUBURBAN 2 3/8 2 3/8 RANDFONTEIN 1 9/16 1 9/16 PARIS O « •(•̃ *.û » TURC UNIFIÉ- :i. 86 1/4 86. CITY DEEP '3 9/32 3 ̃ 9/32 RAND mines 6 21/32 6 23/32 CHANGE SUR LONDRES BANQUE OYTOMANE. IS CROWNMINES.. 7 1/4 7 3/16 ROBINSON DEEP 2 1/8 2 1/16 BUENOS-AYRES 21 71 ?/l«
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BERLIN. 14 Février canada pacific 2371/8 235. VIENNE, '1 4 Février provodnik. 203.. 202.-
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DBESDNERBANK^ 156 1/2 156 1/2 MOBILIER AUTRICHIEN 620.. 620 INTÉRIEURS 4* 83 84
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DISCONTO GF.SEI: 189 3/4 189 518 LOTS DU eONOQ. 7~3/4 763/4 AUTR~HtENS. 702 702 AMOR,TISSABL,E 5% 10,¡. OS, lu
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Lombards, ,23 7/8 24 nitrates railway 354 1/2 355 1/2 change SUR paris A VUE 95 80 95 80 BARCELONE 14 FAvHbp
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HAMB.,AMERII«A,PACK. 150 1/2 150,1/:= MÉRIQIONAUX 570 ̃• 569.. MALTZOFF 4S2 454 •̃ OU EX-DROITS EX-COUPON NOBbDEUTSCHERXLOYD. "116 116; CHANpE SUR PARIS 10167 10167 | BAKOU .V. 663-- &5 • 'OU'EX~DROtTS