Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 81 à 81 sur 578

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Études historiques et documents inédits sur l'Albigeois, le Castrais et l'ancien diocèse de Lavaur / par M. Cl. Compayré,...

Auteur : Compayré, Clément (1800-1877). Auteur du texte

Éditeur : impr. de M. Papailhiau (Albi)

Date d'édition : 1841

Sujet : Albigeois (France) -- Histoire -- Sources

Sujet : Castres (Tarn, France) -- Histoire -- Sources

Sujet : Lavaur (Tarn, France ; région) -- Histoire -- Sources

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302625584

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : occitan ancien

Langue : latin

Langue : français moyen

Format : 1 vol. (III-570 p.) : carte et pl. ; in-4

Format : Nombre total de vues : 578

Description : Collection numérique : Fonds régional : Midi-Pyrénées

Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)

Description : Collection numérique : Toulouse et sa région

Description : Collection numérique : Villes et villages régionaux

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28984n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 95%.


des poursuites des officiers du Roi, implora la protection de l'archevêque de Bourges dont il se rendit vassal, en lui faisant hommage pour sa ville épiscopale. Appuyé du secours d'Izarn et d'Amalric, vicomtes de Lautrec, ainsi que par d'autres gentilshommes il mit sur pied un corps de troupes, ravagea le pays pendant l'été de 1259 et fit la guerre à l'abbé de Gaillac qui était soutenu par Bertrand le Jeune et Bernard, vicomte de Bruniquel que l'Évêque fit prisonnier.

Cité au tribunal du Sénéchal de Carcassonne, Bernard de Combret refusa de répondre à la citation et fit signifier un appel au Roi. Le Sénéchal, sans s'arrêter à cette opposition, assembla les principaux Seigneurs, se mit à leur tête, vint en Albigeois se saisit du temporel de l'Évêque et condamna à une amende considérable les habitants d'Albi qui s'étaient mis à même de lui résister. Le Roi, dans un parlement qu'il tint en 1259, ordonna que l'Évêque comparaîtrait devant la cour, pour avoir fait une assemblée de gens d'armes contre la défense du Sénéchal. Bernard de Combret se soumit et demanda au pape Urbain IV l'autorisation de transiger avec le Roi. Au mois de décembre 126&, la transaction fut passée le Roi céda à l'Évêque la haute justice dans la ville d'Albi il fut arrêté d'un commun accord que la justice moyenne serait commune entr'eux, que leurs officiers l'exerceraient par prévention et qu'ils partageraient les confiscations pour crimes d'hérésie (1). Bernard de Combret fut un des prélats qui écrivirent à St. Louis pour obtenir la restitution des biens pris à l'Église.

Il donna à son chapitre et à Raymond de Fraixinel, prévôt de la cathédrale, l'église de St.-Quintin, près d'Albi, pour les frais de son anniversaire.

LUI." 1276. Bernardus III de Castaneto Bernard de Ca~aK~. Ce Prélat si distingué par son goût exquis pour les sciences et les arts, et dont le souvenir se rattache au monument devenu le plus bel ornement de la ville d'Albi, était, suivant Catel, originaire de l'Albigeois l'auteur de la vie d'Innocent V prétend au contraire qu'il naquît à Montpellier. A l'époque de sa nomination à l'évêché d'Albi (mois de mars 1276 ), il remplissait les fonctions d'auditeur du palais apostolique et passait pour un bon jurisconsulte; il ne put quitter Rome qu'au mois de décembre suivant. Il arriva à Albi le 17 janvier 1277, jour de la fête de St.-Antoine. Le même jour, il célébra une messe solennelle dans l'église de Ste.-Cécile et s'occupa le lendemain de pacifier les chanoines réguliers de sa cathédrale, entre lesquels des dissentions régnaient depuis long-temps. Un de ses premiers soins fut d'arrêter le projet de construction d'une Église cathédrale plus vaste que celle qui existait déjà sur le penchant de la rive du Tarn. Il assigna pour la construction de cette basilique, dont il posa la première pierre le 15 août 1282 la 30°°' partie des revenus de l'évêché et du chapitre. Dans une seconde assemblée générale du clergé, il fut décidé que la 40"° partie des rentes des bénéfices du diocèse serait affectée (i) Document déjà cité, page 8 de cet ouvrage.