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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1912-12-19

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 19 décembre 1912

Description : 1912/12/19 (Numéro 354).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k289801n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIRE

Promesses oubliées Fcemina.

Le château de la Muet te Janville.

La présidence de la République M. Bourgeois ne sera pas candidat Auguste Avril. La question d'Orient Un discours de M. Kokovlzoff La Turquie accepte de négocier. Les Livres d'étrennes E. G.

De Tunis vers la France par les airs F.-R. Accident d'automobile Mort du baron Belain de Zuylen.

Le 13e Salon de l'automobile Frantz-Reichel. Courrier de la Bourse ARMAND Yvel. Un incident: M.Henri Lavedan et la ComédieFrançaise SERGE BASSET.

La saison de comédie de Monte-Carlo JULES MÉRY.

Les Théâtres Au théâtre Sarah-Bernhardt <> Kismet » ROBERT DE Flers. Au théâtre des Arts de Rouen Les Trois Masques » B.

Promesses trahies

Ce moment où nous sommes fournira, j'imagine, un vif divertissement aux lilstoriens qui, dans un siècle, raconteront ila guerre balkanique, ses suites, les états d'âme des vainqueurs et des vaincus, les mystérieuses pratiques des souverains, et quelles routes chacun prit.pour obtenir ce qu'il voulait.

Heureux historiens Ils sauront ce que nous ne savons pas 1 Feuilletant maintes paperasses que, sous aucun prétexte, on ne nous communiquera, ils comprendront tout ce que nous sommes incapables de comprendre, et sans doute concluront-ils que rien ne s'est passé comme nous l'avons cru. Sans doute aussi, notre incertitude, pleine d'affirmations sans cesse contredites, notre étonnement sans cesse rafraîchi amuseront-ils ces gens renseignés.

Chacun de nous est à peu près sûr, chaque matin, de tenirun fragment, au moins, de vérité qui lui permet d'établir tm solide pronostic. Le soir, on pronostique encore, mais pas toujours les mêmes choses. Tout le monde connaît quelque fait essentiel, probant, certain, qui se trouve en opposition absolue avec les faits certains, essentiels, et probants ,que connait son voisin. Aucuns savent que rAtdarçche mobilise, portée d'un dessein pareil à celui de la bonne qui ;fait la. grosse yxtix. derrière tes rideaux,, lifln de persuader au petit garçon récaltrant que le diable va venir le prendre. Aucuns savent plus précisément encore qu'entre le 20 et le 25 décembre, la SerMe sera envahie. Il s'en trouve qui niassent au crible les secrètes pensées de F empereur allemand. Puis c'est l'entrée des Bulgares dans la Triplice « Com- ment l'admettre, s'écrient les uns, c'est impossible » « Comment en douter, disent les autres, c'est tout simple. » Et l'on entend des optimistes attristés les optimistes, naturellement, ont de la peine à toute minute qui, méditant sur les tragédies et les manigances dont le récit, vrai ou faux, leur arrive, hochent la tête et demandent où nous irions si les particuliers risquaient les uns envers les autres des actes d'injustice et de mauvaise foi pareils à ceux qu'osent les nations.

Mais ces optimistes ont décidément trop bonne opinion des individus. Ne trouve-t-on pas chez la plupart un désir de vivre assez ardent pour ne craindre ni l'injustice ni la cruauté, et le besoin d'élargir la place qu'on occupe quitte à prendre celle des autres? une chaude passion pour ses intérêts, et, quant à ceux du prochain, un vaste détachement? N'échangeons-nous pas de pernicieux mensonges pour faire aller nos affaires, et, particulièrement c'est là le point tenons-nous beaucoup mieux nos engagements que les nations ne tiennent les leurs quand elles trouvent bénéfice à y manquer?

La pauvre vie humaine est une longue suite de défections. Il suffit à chacun de se souvenir pour voir combien il est naturel à l'homme et conforme à son instinct de ne pas tenir ses promesses. Le singulier,le remarquable,-l'anormal, en somme, c'est la fidélité. Tout en détourne la transformation incessante d'abord. Les intérêts se déplacent, changent de figure et de nom, les goûts se modifient, l'esprit découvre des buts nouveaux. Puis jamais on n'a dans l'abord mesuré exactement l'étendue et les conséquences des obligations acceptées. Puis souvent on n'a, pas reçu une valeur égale à ce qu'on donnait, etle traité vous paraît annulé de droit sans qu'il soit nécessaire d'épiloguer sur le sujet. Puis on se lasse, ou on reconnaît qu'on s'était trompé, ou l'on cesse d'aimer y peut-on quelque chose? Il y a l'heure où il devient clair qu'en se liant On a été dupe d'une bouffée de sot enthousiasme celle où la cause qu'on'a juré de servir révèle sa médiocrité. Et les appels de plus grands destins. Et t encore oh est devenu un autre homme cela arrive plusieurs fois dans chaque vie.– Comment -s'acharner aux promesses consenties par un personnage, l'on n'est plus? Et enfin on esttenlé, dominé par le misérable, décevant et précaire instinct, de liberté' qui, au moment même Ton se soumet à une contrainte, commence de planter dans le cœur un désir de fuite.

Les motifs pour trahir sont innombrables il n'en est que deux pour se garder fidèle l'orgueil respectueux d'un idéal secret, et l'instinct d'une liberté "supérieure qui impose le goût passionné de se posséder, de se régir, de se vaincre

""Ces Hères. vertus sont lourdes à porter; peu de gens ont des muscles assez ro-

bustes. Aussi trahit-on à chaque pas.. Les meilleurs, ceux qui sont les esclaves scrupuleux de leurs engagements matériels, ceux qui fournissent du travail jusqu'à l'épuisement de leurs forces, ceux qui risquent leur vie, ou la donnent, ceux qui sacrifient leur bonheur, ceux-là même, souvent à quelque point de la route, ont échappé à un amour, laissé là une amitié, une idée, forfait à une confiance. On a presque toujours trahi.

Manquer à ses promesses c'est, semble-t-il, une des nécessités de l'évolution, une sorte de loi. On sourit en se rappelant les premières protestations d'amour éternel et les plans si beaux, si sérieux des jeunes amitiés qui devaient conquérir le monde en luttant côte à côte, intérêts' joints, âmes ouvertes, toujours! C'est avec l'abandon de ces gentils rêves que commencent les ruptures de contrats dont la sérié continue jusqu'à notre mort. Ils étaient, ces rêves,enfantins, absurdes; sans avenir possible, et soi, on était si jeune! Tout cela ne compte pas! Sans doute, mais à quel point de la vie les engagements je veux dire ceux qui ne vous conduisent pas devant la justice quand on a trouvé bon de s'y soustraire à quelle minute les engagements prennent-ils un tel caractère qu'y manquer soit une faute grave? Je n'en sais vraiment rien, mais je sais. qu'on, voit sans cesse des gens'se détacher, déserter un sentiment, livrer un secret dangereux qu'avec mainte assurance de discrétion ils extorquèrent, retirer, un appui qu'ils offrirent alors qu'on ne le leur demandait pas, jeter le ridicule sur un être qui leur avait livré toute sa pauvre âme et qu'ils devaient protéger. Il y a cent manières

'̃̃' ̃ ̃•

Tout cela, que nous voyons autour de nous, et chez nous, hélas devrait nous rendre familière l'image de la trahison. Il n'en est rien Même si elle ne nous touche pas, le malaise qu'elle cause se complique d'une grande surprise. Nul n'accepte sans stupéfaction profonde que l'on manque à ce qu'on lui. avait juré. Le mari infidèle est à l'ordinaire terrassé d'étonnement lorsqu'il découvre que sa femme le trompe. C'est l'étonnement encore, autant et plus que l'indignation que l'on éprouve, si on s'aperçoit qu'un camarade a résolument préféré son intérêt au vôtre. On s'attend à tout, sauf à être trahi. Croyons-nous donc les autres tellement meilleurs que nous?. Il fautchercher des explications moins invraisem'-

blables. "•̃. •̃. -H

En vérité', c'est justement parce que la traîtrise leur est si naturelle que, afin de s'en protéger quelque peu, les homr mes l'ont frappée d'une réprobation particulière. Puis, comme on fait en bien des cas pour les dangers permanents, ils ont feint de n'y pas croire, de manière qu'elle ne prît pas le droit de s'affirmer au plein jour. Ils ont tacitement convenu que, la loyauté étant la base nécessaire des rapports sociaux, loin d'admettre qu'elle existe à l'état sporadique seulement, il faut établir qu'elle est non l'exception mais la règle. Les plus sceptiques, s'ils cherchaient au fond d'eux le motif des surprises que leur donnent tout manquement aux pactes, trouveraient qu'ils ont, comme les autres, accepté la convention et bâti dessus. Outre cette cause, commune à la plupart, nos surprises indignées en ont une particulière à chacun.

La trahison est le plus souvent une sorte de mouvement réflexe dont nous demeurons en partie inconscients. Il faut avoir le cœur d'une perversité bien énergique pour se dire tout plat: « Cette créature, cette chose, cet idéal cessent de m'agréer, j'ai bénéfice ou plaisir à casser les liens par lesquels moi-même je me suisattaché, celasuffitjeleseasse». On se raconte de bien autres histoires et si absorbantesqu'àpeinesait-onque l'on soit t occupé à.détruire ce qu'on avait mission de conserver. Ou bien on a les yeux brûlés par la passion la passion, nul ` ne l'ignore, est toujours de la pure beauté en son nom, il ne' se peut accomplirque des faits resplendissants; ou bien on est requis par un intérêt général; on sent que, ailleurs et libre, on agira plus efficacement, qu'on réalisera un magnifique personnage moral. Détourné de la vilaine chose que l'on commet, on s'hypnotise sur le droit à rendre.sa vie plus belle, partant plus féconde, et soi plus noble puisqu'on sera plus heureux. Au résumé, ne regardant que soi et non son acte, on est incapable d'en apprécier le véritable caractère. Mais quand c'est autrui qui travaille cbntre vous, ou simplement sous vos yeux, on ne voit que la trahison exacte et nue une chose laide d'abord et, davantage singulière, inadmissible car, bien entendu, le cas est différent. Personne n'a jamais eu, et ne peut avoir eu, les motifs que vous aviez, de si bons motifs ̃ ••̃

Seulement, n'est-il pas étrange que, même honnêtes, clairvoyants, avertis de notre fragilité, connaissant que nos enthousiasmes et nos forces s'épuisent si vite, nous ayons cette rage de promettre, d'engager l'avenir ? Pourquoi faisonsnous cela? Pour obtenir davantage ? Oui, il faut l'avouer, mais surtout pour créer on nous des images qui accroissent la jouissance ou suscitent des énergies. Seul un héros et encore pourrait se donner tout entier, de tout le cœur à une tâche, un amour, avec la claire notion que bientôt il sera loin et possédé par des intérêts tout différents. Comment avoir la force glacée de se dire à chaque violente palpitation passionnée, à chaque projet lumineux qui s'offre et s'ouvre « Je ne vais rien promettre, car demain peut-être serai-je las. » Savoir que « cela va finir », et même que cela peut. finir, c'est accepter que, déjà, ce soit fini. Ce renoncement de tous les jours, de toutes les heures,

ce n'est pas la vie, c'est une mort multipliée à l'infini.

On ne peut vivre courageusementet complètement qu'avec la certitude d'un avenir. C'est pour fixer l'image de cet avenir, qui nous dilate, et qui approfondit les minutes en y pénétrant, c'est pour rendre l'espoir, la vaillance, le bonheur plus forts, plus beaux, plus savoureux, que s'engagent pour toujours les fragiles créatures d'un instant, tourmentées par le goût de l'éternel.

Plaignons, plutôt que dé les condamner, ces pauvres traîtres éblouis. Et, d'ailleurs, il y a des êtres sublimes j'en connais, mais très peu qui jamais n'ont rien trahi, rien déserté, qui n'ont jamais menti. «Ames de sel », destinées à garder le monde d'une totale corruption. Certaines, au miracle de la plus difficile entre les vertus, ajoutent l'indulgence, et devant elles, on est humble avec délices certaines, plus nombreuses, et qu'on se' plaît à respecter de loin, mêlent quelque roideur, à leur certitude justifiée de valoir mieux que les autres. Et l'on regrette presque, si. j'ose le dire, que n'ayant jamais trahi, elles ignorent trop parfaitement la grâce pliante et divine du repentir.

Foemina.

Echos

Zia Température La neige est dans nos murs. Hier matin elle a fait sournoisement son apparition, déguisée en pluie mais, cependant, c'étaient bien de vrais et légers flocons de neige qui papillonnaient dans l'air, et qui, d'ailleurs, fondaient en touchant le sol. Et pendant toute la journée la ville a été inondée, sous un ciel bas, vaguement obscur, avec température hivernale. Thermomètre, le matin, .2° au-dessus de zéro et "l'après-midi pression barométrique, 758mm8. Une vaste zone de basses pressions s'étend sur l'Atlantique.

Des pluies sont tombées sur presque tout le continent en France, il a plu à Cherbourg, à Nantes, à Calais, à Brest, à Biarritz 'et à Toulouse. La mer est grosse à Boulogne. Quant à la température, elle a aussi baissé dans le sud et monté dans le nord.

Départements, le matin. Au-dessus de %éro 1° à Bordeaux, à Limoges, à Nancy; 2° à Charleville et à Perpignan 30 à Cette à Nantes, au Mans et à^ochefort à Dunkerque et à l'île d'Aix 6° à Lorient et à Marseille 7° à Boulogne, à Cherbourg; 90 à Quessant; ioo à Orari; ii° à Biarritz; 130 à Alger. Au-dessous de \èro 1* à Toulouse, à» Belfort,â BésaSçôn c? 4 'Clef mont g" à. J-yojii (La température du 18 décembre 191.1 était, à Paris 90 au-dessus de zéro le matin pt 12" l'après-midi; baromètre 770°"°. Très beau temps).

Monte-Carlo. Température prise sur la terrasse du Casino de Monte-Carlo à dix heures du matin, 170 à midi, 20°. Temps beau. Du New York Herald

A New-York Pluie. Température max., 10°; min., 7°2. Vent est. -A Londres: Neige. Température: max., 4°4 min., 2°7. Vent ouest. A Berlin Beau. Température (à midi) 6°.

Les Courses

Aujourd'hui, à heure 15, Courses à Vincennes (trot). Gagnants du Figaro Prix de la Cuvinière Isabelle Ivanhoff. Prix de La Roche-sur-Yon Janville; Jour d'Espoir.

Prix de Vaumas Idéal; Infante (O.-R;). Prix de Saint-Sever Irma L'Ingénue. Prix de Saint-Contcst Imprenable Impérieuse.

Prix de Cormelles Isis; Jalyse.

LA VERITE AUTRICHIENNE

^>^ Je crois que nous sommes tous dans l'erreur quand nous rejetons sur l'Autriche les responsabilités de la crise internationale dont nous souffrons. Peut-être serions-nous déjà dans des guerres incommensurables, au contraire, si l'empereur François-Joseph n'avait pas mobilisé depuis un mois une partie de'son armée.

Si partial ou si aveugle que l'on puisse être, on ne peut cependant pas suspecter les intentions pacifiques de ce souverain dont le règne a fait, en dépit de malheurs tragiques, l'admiration du monde depuis plus de quarante années. Par conséquent la mobilisation partielle qu'il a ordonnée ne pouvait être considérée comme l'annonce anticipée d'une guerre qu'il aurait décidée au seuil hésitant de sa quatre-vingt-troisième année c'étaitplutôt l'affirmation de son désir formel, absolu, de maintenir le calme dans cet immense empire où les races russo-slaves, slaves, hongroises, autrichiennes, voire même italiennes, ne se sont jamais fondues dans le creuset de sa couronne, et réapparaissent, divisées, irréconciliées, irritées, au moindre,, incident. Il marquait, en même temps' sa volonté de n'accorder à la Serbie triomphante que les justes fruits que sa victoire comportait. De là, cette manifestation armée devant le Danube, aux portes de Belgrade, et sur les frontières dé ces peuples effervescents.

Si la vérité est là, comme le pensent beaucoup de diplomates avertis, il faut reconnaître que nous avons été profondément injustes en dénonçant avec tant de cris indignés « les ambitions et les crimes » de l'Autriche Hongrie Peut-être même devrions-nous aller jusqu'à regretter que la politique qui nous a portés depuis tant d'années à flirter avec l'Italie ne nous ait pas conduits jusqu'à Vienne. Par malheur, notre manie anticléricale, le voyage malencontreux de Rome inventé par M. Delcassé et le vote stupide de'la loi de séparation qui découlait de ce voyage, nous interdisaient de plus en plus, chaque année, tout rêve de rapprochement avec l'Autriche.

Notre situation serait singulièrement différente et plus forte, avouons-le, si ces fautes irrémédiables n'avaient pas

été commises. Mais là n'est plus la <; •question.

A l'heure actuelle, les. plus grandes chances de paix nous viennent à la fois de l'attitude résolument pacifique de la Triple Entente et de l'attitude non moins décidée de T Autriche-Hongrie.

La Serbie semble, en effet, revenue-à un sentiment plus exact.de ses véritables intérêts parce qu'elle a compris que les appuis qui lui étaient acquis mettaient des limites à ses premières exigences; et si la paix ne sort pas des négociations actuelles de Londres, elle s'affirmera quand même un peu plus tard dans les entretiens que l'Autriche' aura avec sa voisine de Belgrade; c'est tout ce que demande l'Europe pour sa dignité et son repos.

En tout 'cas, soyons plus équitables envers les autres nations, et surtout ne parlons plus de « bluff » quand nous discutons les raisons de la mobilisation autrichienne.

A l'heure délicate, obscure et pénible où nous sommes chacun redouble ses efforts les plus sincères pour éviter- le péril qui nous enveloppe. Nous ne deTons donc suspecter les sentiments d'aucun peuple. Il faut honnêtement le proclamer très haut le bluff n'est nulle part, et la loyauté, avec la noblesse que donne le danger, est partout, partout, chez les autres comme chez-nous. Gaston CALMETTE.

-<JOC-

A Travers Paris

Les défenseurs de « la société laïque » sont des gens implacables, et dont l'appétit ne veut pas être satisfait. ̃ II y a quelques jours, c'était le maire de Mérigon (un petit village del'Ariège), qui prétendait faire des cloches de son église un accessoire du mobilier municipal, et employer du matin au soir ces pauvres cloches à tous les services. On sonna si bien que les habitants de Mérigon, exaspérés par ce vacarme ininterrompu, s'adressèrent au Conseil d'Etat pour qu'il le fît cesser. Et le Conseil d'Etat leur donna raison,

Une autre question se posait hier. En beaucoup de communes, des gardiens salariés sont préposés à l'entretien des églises et des objets mobiliers qui les garnissent. Or de subtils défenseurs de la, société laïque se sont demandé si le salaire ainsi attribué était légal s'il ne constituait pas une subvention au culte, prohibée par la loi de séparation. C'est là une façon d'interpréter la loi dont l'absurdité saute aux yeux. La commune, propriétaire d'une église "et des biens mobiliers qu'elle contient, a le droit d'assurer l'entretien de cet immeuble et le gardiennage de ces biens. C'est son devoir, et c'est son intérêt de propriétaire, et de telles dépenses n'ont aucun rapport avec celles du culte proprement dit. Le bon sens le proclame; et, très heureusement, le Conseil d'Etat l'a confirmé.

Mais l'opinion des défenseurs de la société laïque ne sera pas modifiée pour si peu.

La grève des pourboires. ̃ Nous recevons la lettre suivante Monsieur,

Vous semblez croire qu'aucun Parisien n'a eu le courage de refuser le pourboire aux chauffeurs qui, la veille, avaient fait grève. Laissez-moi vous dire que vous vous trompez. Durant toute la journée de mardi, j'ai délibérément remis à ces ardents partisans dé la paix la somme exacte que marquait le compteur, et pas un centime en sus. Or, ce qui vous paraîtra peut-être le plus surprenant, c'est qu'aucun de ces gaillards n'a protesté. Ils semblaient trouver légitime la petite revanche que je prenais. Peut-être avaient-ils obéi par crainte aux ordres de la C. G. T. Mais je ne veux pas examiner ce point de vue. C'est leur. timidité qui fait toute la puissance des meneurs.

Donc, monsieur, je vous serai obligé de dire qu'il y a eu un. Parisien au moins qui a protesté 'contre la grève stupide des chauffeurs. La prochaine fois, je tâcherai d'entraîner quelques amis. Il est temps que les mou- tons se révoltent. Et puisque nous avons une arme, n'hésitons pas à l'employer.

Veuillez agréer, etc. A. VY.

A. \V.

Il n'y a rien à ajouter à cette lettre judicieuse, .sinon des félicitations. LES « POURQUOI »

Pourquoi les jeunes Orientaux qu'on voit se promener aux terrasses des cafés, les bras chargés de fourrures et de tapis, ont-ils l'air si content de ne jamais rien vendre ?

Pourquoi dit-on que des avis sont partagés à propos d'un avis qu'on ne partage pas ?

Pourquoi ne peut-on pas arriver à perdre un parapluie qui vous déplaît ?

Pourquoi a-t-on toujours un peu de mal à se compter, quand on est à table ? Pourquoi l'objet qui roule sous un meuble ne s'arrête-t-il presque jamais qu'un peu au delà du point où la main aurait pu l'atteindre? Pourquoi les hommes fument-ils toujours une cigarette en allant à l'échafaud ? Sonia.

Le chapitre des bérets.

Les étudiants sont mécontents. Les étudiants protestent. Mais il ne s'agit point, cette fois, des méthodes d'enseignement de M. le professeur Nicolas, ou de l'aménagement des amphithéâtres de la Faculté de droit. Non. Le mécontentement des étudiants a de tout autres causes.

Ils se plaignent que le béret, le béret traditionnel serve aujourd'hui d'ornement à des têtes indignes de le porter. Des adolescents sans scrupules s'en coifferaient, paraît-il, sans en avoir le droit, et.même des jeunes filles, par une coquetterie de mauvais aloi, l'épingleraient dans leur chevelure.

On .estime, au quartier Latin, que ces usurpations compromettent le béret; on est bien résolu à y mettre un terme. Il faut approuver les étudiants. Leur colère nous prouve, en effet, qu'ils ont le sens de la tradition, le respect des choses

anciennes. Chez de jeunes hommes, ce sont là des sentiments, qu'il convient d'encourager. ï

Sans doute, il ne s'agit que d'un béret. C'est peu de chose en apparence. N'importe. Les étudiants ont raison c'est un peu leur dignité qu'ils défendent et ce qui est mieux encore celle de leurs aînés. ̃ ̃ ̃̃ ̃•̃•̃ 1,~ 1

Comme pour le vin, il y a pour la poésie.- les bonnes et les mauvaises années.

L'année 1912 aura été pour la poésie une bonne année, en ce sens que la production poétique y fut restreinte,, mais d'une qualité supérieure.

C'est du moins ce qu'affirment ceux des Quarante qui ont reçu et lu les envois des concurrents aux prix de poésie de l'an prochain.

La récolte ne dépasse pas deux cents volumes, alors qu'elle atteint parfois le double. Mais tandis qu'on peut à peine distinguer ordinairement dans le nombre une demi-douzaine de bons poèmes, on eh apprécie cette fois, comme excellents, onze..

Ce chiffre dépasse celui des grands prix et l'Académie aura l'embarras du choix. '1

Sait-on que t Habit vert, l'exquise comédie du théâtre des Variétés, dut s'appeler successivement Sous la Coupole, le Pont des Arts, ou VA. F. ?

C'est huit jours seulement avant la première représentation que, grâce à l'obligeante courtoisie des héritiers d'Emile Augier et d'Alfred de Musset, MM. de Flers' et de Caillavet purent donner à leur ouvrage le joli titre sous lequel il triomphe.

Il y avait eu* en effet, voilà bientôt quarante ans, un acte de Musset et Augier, intitulé de la même façon.

Et la loi est formelle en pareille matière.

-o-<:>c-<>

Il n'est question en ce moment que du livre de Camille Mauclair De l'Amour physique. Certaines gens le tiennent pour paradoxal, d'autres même crient au scandale, mais tous reconnaissent qu'il fallait beaucoup de courage et bien du talent pour traiter honnêtement un sujet si délicat. C'était autrefois du Sud-Ouest, et un peu d'Espagne, que les rhumatisants et les névralgiques venaient demander la guérison. aux Grands Thermes ,de Dax. C'est: maintenant de partout. Et c'est justement que la renommée de cet Etablissement et de ses méthodes curatives a-rompu l'ancien* :cercle de sa clientèle. Ce cercle s'agrandit d'année en année, avec l'appui du corps médical tout entier.

~oç:

Nouvelles à la Main'

A l'Elysée.

On annonce que les radicaux désigneront leur candidat le 15 janvier. Evidemment! Le terme!

Alors, Aimée de Coigny?!?

Oui, la « jeune captive » avait des habitudes un .peu libres.

Le Masque de Fer.

DEMAIN j..

«PAR FIL SPÉCIAL» »

d'Albert GUILLAUME

Le château de la Muette

On a annoncé hier que le comte de Franqueville vendait le château de la Muette. Le propriétaire du magnifique domaine nous écrit à ce propos ̃ --• Paris, 18 décembre 1912.

Monsieur,

Votre numéro de ce jour annonce que j'ai vendu le château de la Muette. Il n'en est rien. J'ai signé une promesse de vente d'un terrain faisant partie du parc, dans la partie la plus éloignée :du château, où je suis et où je reste. Vous voudrez bien, je l'espère, couper les ailes à ce canard et, en même temps, signaler à nouveau les tristes résultats qu'amène l'absurde impôt sur des terrains non bâtis. Recevez, monsieur, l'assurance de ma parfaite considération.

Franqdeville.

M. Fortuné d'Andigné, le distingué conseiller municipal du seizième arrondissement, que nous avons vu à ce sujet dans la journée, nous avait donné pareille assurance en ce qui concerne le château

Non, nous affirme-t-il, le château n'est pas vendu. M. de Franqueville l'a gardé pour lui. Il s'est même réservé la propriété des terrains qui entourent sa demeure. Par contre, le parc, depuis dimanche dernier, n'appartient plus à M. de Franqueville qui a cédé à l'acquéreur 36,000 mètres de terrain, y compris la grande allée d'arbres, tous les terrains en bordure de la promenade du Ranelagh et ceux qui, protégés par le saut de loup, forment le rôhd à l'entrée du Bois de Boulogne.

On dit dès maintenant dans le quartier que l'acquéreur a l'intention de lotir la plus grande partie des admirables espaces qu'il vient d'acquérir.

Je n'ai pas besoin de vous dire que je ferai l'impossible pour éviter ce malheur. J'espère encore que la Ville de Paris pourra intervenir.

Quoi qu'il en soit, j'ai fait autrefois planter des arbres le long de l'avenue Raphaël. Ces arbres ne disparaîtront pas. Leur présence rendra difficile un lotissement de ce côté, à moins qu'on ne construise les façades des immeubles fort en retrait de la limite des terrains.

A l'Hôtel de Ville, on citait le-nom du baron Henri de Rothschild comme l'acquéreur du lot principal du parc, hélas morcelé 1

La haine démocratique de la richesse et de la beauté a créé les lois qui grèvent la propriété non bâtie, On écrase d'impôts les propriétaires qui ne cons-

truisent.pas sur leurs jardins et;sur leurs parcs des: immeubles à six étages. Ceux qui, dans les villes, gardent des espaces libres sont traités en ennemis

Ceux qui ont conçu1 ces absurdités triomphent. Les arbres tombent les moellons s'amoncellent;- Janville.

LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE

M. Bourgeois ne sera pas candidat

Samedi dernier, le Figaro publiait le résumé d'une conversation que M. Painlevé, député du cinquième arrondissement de Paris, avait eue avec M.Léon Bourgeois, ministre du travail, au sujet de l'élection à la présidence de la République.

Au cours de cet entretien, M. Léon Bourgeois avait déclaré de la façon la plus nette qu'il ne pouvait, pour des rai'sons de santé, accepter d'assumer les hautes fonctions que ses amis politiques désiraient lui voir accepter.

Cette information est, aujourd'hui, officiellement confirmée.

M. Léon Bourgeois n'est pas et ne sera pas candidat à l'élection présidentielle.

L'Agence Havas a, en effet, communiqué aux journaux hier soir la note suivante

M. Léon Bourgeois, ministre du travail, a reçu hier soir, à sept heures, à son domicile particulier,' MM. René Renoult, Ch. Dumont, Métin,Péchadre,Dalimier et Simon, délégués du groupe radical socialiste, qui lui ont transmis l'ordre.du jour par lequel le groupe exprime unanimement le vœu de le voir accepter la candidature à la présidence de la République.

L'entretien a duré nne heure.

Les délégués, en remettant à M. Léon Bourgeois le texte de l'ordre,du jour, ont déclaré qu'ils ne lui demandaient,pas une réponse immédiate, mais qu'ils le priaient de faire état du témoignage de confiance et de sympathie que lui donnait le parti républicain. M. Léon Bourgeois a répondu qu'il était profondément touché d'une telle marque de sympathie donnée par ses amis politiques. Il ne peut laisser sans réponse leur démarche, sans paraître créer une équivoque qui serait fâcheuse pour tous.

Malheureusement, sa réponse ne peut être que négative. Les graves raisons de santé qui l'ont, dès le début,- obligé à décliner lés ouvertures dont il a été l'objet n'ont rien perdu de leur force. r .-̃

Il estime que c'est un devoir impérieux de conscience' de ne point accepter cette charge dont il ne pourrait remplir toutes les obligations. •-• ̃̃̃-̃-̃ •̃̃ M. Léon Bourgeois, avant de se séparer de ses amis, a tenu à rappeler quelle émotion lui causait leur affectueuse insistance et quel regret il éprouvait de ne pouvoir leur donner la réponse qu'ils avaient espérée. Cette note, comme on le voit, met fin à des espérances que les amis de M. Léon Bourgeois voulaient malgré tout concevoir.

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Bien qu'après cette décision du ministre du travail décision que nous avions annoncée et qui pour nous ne faisait pas l'ombre d'un doute les résolutions du groupe radical-socialiste perdent un peu de leur intérêt, il importe toutefois d'en exposer les phases. Convoqué spécialement pour s'occuper de l'élection présidentielle, le groupe radical-socialiste s'est réuni hier à la Chambre, sous la présidence de M. René Renoult.

Il a adopté, à l'unanimité, l'ordre du jour suivant que le bureau du, groupe a transmis à M. Léon Bourgeois Le groupe radical-socialiste émet le vœu unanime que M. Léon Bourgeois soit le candidat du parti républicain à la présidence de la République.

Cet ordre du jour à été présenté à l'approbation du groupe par MM. Massé et Tissier. Il n'a pas été un seul instant discuté.

De son côté, le groupe de la gauche radicale, présidé par M. Glémentel, votait les résolutions suivantes

1° Il y a lieu de provoquer une réunion plénière des républicains qui désignera le candidat du parti à la présidence de la République

Cette réunion aura lieu au Sénat le 15 janvier 1913

3° Le groupe socialiste unifié sera convoqué à condition qu'il prenne l'engagement d'observer la discipline républicaine au Congrès

4° Les progressistes ne seront convoqués ni en groupe ni individuellement

5° Certaines personnalités qui ne sont inscrites à aucun groupe recevront des convocations individuelles.

Puis, M. Clémentel,, informé de la démarche qu'allait faire le bureau du groupe radical-socialiste auprès de M. Léon Bourgeois, priait ses amis d'associer officiellement le groupe radical à cette manifestation.

Cette unanimité du parti radical de la Chambre en faveur de la candidature du ministre du travail n'a pas été sans provoquer quelque émotion.

On l'a opposée à celle du groupe de la gauche démocratique du Sénat que M. Combes préside et inspire.

L'ancien* président du Conseil est, en effet, l'adversaire irréductible de M. Léon Bourgeois et mène depuis quelques semaines une vive campagne contre la candidature du ministre du travail. Le vote de l'ordre du jour des groupes radicaux de la Chambre est apparu comme une réponse aux manœuvres de la gauche démocratique.

On en déduisait, non sans raisons, que la majorité républicaine de la Chambre n'était pas disposée à se laisser imposer un candidat à la présidence de la République par un groupe sénatorial qui n'est pas, à lui seul, la majorité du Sénat. ̃

La réunion plénière, unanimement acceptée par les groupes de gauche, parviendra- 1- elle le 15 janvier à désigner le


candidat imique de te majorité républicaine ? 9 ̃

C'est, à l'heure actuelle, la question qui; sa pose, ̃.̃••̃.

1- 1 Auguste Avril.

Là Question d'Orient Les aohf éreiices de Londres

Deuxième réunion des ambassadeurs Il n'y a naturellement pas eu de réunion hier au palais S&inWamêa, ies plénipotentiaires doivent Se retrouver aujourd'hui à quatre heures. Les Turcs auront sahs doute reçu leurs nouvelles ifts'tfuc-tidfts, OU du moinâ Un© dépèche annonçant que leurs nouveaux pouvoirs les autofisen t à négociai» avec la "GnôGe -sont en route. D'autre part, il est'probable que l'on essaiera d'amettef la ûrfece à signer- l'armistice, ce qu'elle serait, dit-on, assez disposée à faire, en réservant le droit de visite.pour empê-. cher la contrebande de guerre. i

Porte parait si peu disposée à rompre. qu'elle a fait partir hier pour Londres mi nouveau délégué, Herant bey,

conseiller légiste.

Les ambassadeurs, eus, n'ont pas chôriïB. Ils se 'sont retfOuVês au Foreigft Office aved sir Échtfard Grey.Ge qui s'es passé dans cette seconde réunion reste secret, mais l'ambiance paraît favo-

rable.

Sir Edward. Gfèy a dôsîgrtô M. Normand, fonctionnaire du service diplonia- tique, pour remplir les fonctions de chef du secrétariat de la Conférence de la

paix» •̃ ̃̃ -h.

Les plénipotentiaires ont été fêçus hier par la reine Alexandre à Maflborough

Ho'u'se.

'y Nouvelles instructions turques Constantinople, 18 décembre.

ke. Conseil des ministres a discuté la question de l'admission des délégués grecs à la conférence de la paix. Il a envoyé de nouvelles instructions aux délégués ottomans, mais on garde rigoureusement le secret sur la décision prise parle Conseil.

Const&htinople, 18 décembre.

On apprend de source authentique que le Conseil des ministres a décidé de tfansme-tlre aux plénipotentiaires turcs des instructions en vue d'admettre, sous certaines conditions, les Grecs aux négociations de paix sans signer de protocole d'armistice.

On dit dans les cercles officiels que le Conseil des ministres a accepté de négocier avec la Grèce, également sans armistice, considérant qu'il serait plus avantageux de continuer avec la Grèce les hostilités pendant les négociations et avec l'espoir qu'une amélioration de la situation diplomatique pourrait résulter d'un succès militaire.

les dispositions de f Autriche -3K-i.i a •.•- -.Vienne» i S décembre. Jugeant la situation,- le 'NmWsWîenef Tagôï&(t.'Mel&i'&> que l-!Autriche«Hongr>ie suiLœvete: un intérêt sympathique les délibérations de la Conférence de la paix, dont elle souhaite le plein succès. L'Autriche-Hongrie a particulièrement intérêt à une paix définitive et à la consolidation de sa situation dans les Balkans. L'Autriche-Hongrie a la satisfaction de constater que toutes les puissances sans exception accueillent favorablement ses desiderata,

Le journal ajoute:

Espérons que cette unanimité des puissances à' notre égard se manifestera clairement :à- la Conférence des ambassadeurs. Optimisme anglais

Londres, 18 dôcornbrê.

jôtfrnée a été très calme. Il faut seulement signaler un échange très actif dé visites entre les délégués des différentes missions balkaniques.

J'ai constaté cet après-midi que les milieuKgouvernementauxanglais étaient t optimistes. On espère toujours que la conférence des ambassadeurs donnera les rjéçultâts les plus satisfaisants. Je tiens d'une source très sûre que la première séance a été parfaite de cordialité et d'amabilitg. Jusqu'à presont, m'a-t-on affirmé, tout marche comme sur des roulettes. Pardonnez cette formule populaire qui exprime l'expression anglaise H ail loent witlaout a hitch, ce que l'on pourrait traduire aussi par: « 11 ne s'est produit aucun accroc ». On estime que le fait d'avoir obtenu la collaboration de l'Autriche a la discussion des questions que l'Europe entend so réserver, garantit presque la non intervention de cette puissance dans les affaires balkaniques avant la signature de la paix entre les alliés et la Turquie. Je vous envoie cette impression, qui n'est pas la mienne, mais que j'ai recueillie en haut lieu et que je crois de mon devoir de vous signaler. J. Cordukier..

La presse allemande

Berlin, 1S décembre.

L'opinion allemande est en ce moment assez flottante au sujet des négociations et des: pourparlers à Londres.

Le Lokal Anzeiger, dans une note d'allpre inspirée, écrit

II semble établi que la réunion dés ambassadeurs ne prend pas une tournure défavorable.-

Dans les cercles berlinois bien informés on est enclin à admettre que les pourparlers des ambassadeurs pourront être terminés à la lin de-cette semaine.

En ce qui concerne la conférence de la paix, d'après tout ce qu'on sait jusqu'ici des négociations de cette conférence, on n'a pas l'impression que les Turcs cherchent intentionnellement à les faire traîner en longueur dans un but militaire. Au contraire, le point de vue turc dans la question de la participation des tirées aux pourparlers semble ne pas être dénué de justesse. On peut donc espérer que la Grèce se ralliera à 1 armistice. Cependant, en dernière heure, le Lokal Anzeiger escompte un peu cet opti-

misme

Les milieux initiés berlinois, écrit-il, ne se montrent pas tout à fait si confiants quant à l'issue de la conférence de la paix. Ils craignent que la question de l'indemnité ne constitue la principale difficulté, l'épuisement financier étant égal de part et d'autre. On ajoute que les efforts des grandes puiseanç<s?"àiS«ppnfiCT. q ii'eliesjfiUSseBt à inter-

veni» tfâJ6-le8i^fégéciatts»ns,'a>fis'e*^Wi8iiafient

surtout à adoucir les conditions àe cette indemnité, et l'on compte, tant sur ce point que pour la question ae Cession des fart 1toires, sur la modération et la sagesse doiît les Etats balkaniques notarnlUèht Bulgarie, ont fait preuve jusqu'ici. ¡,

La Gazette <fe Vôss est' plus friineîi@« ment optimiste s Un parallèle àVOT les fiégoeiatiôRS dé Portsmouth s'impose & l'Sgprit.TÂlorSj lêS Japonais durent renoncer & une grande partic de leurs prétentions. On trébuchera, mais on avancera. Prenons patience et espérons. La Deutsche Tages Zcitimg insiste sur la nécessité pouf l'Autriche de régler une fois pour toutes la question de Serbie ̃̃ Si la France et la Russie rêcôhriàisâërtt pas cette nécessité, dit^elle,- si. elles Croient changer lés choses dâiis Le Sens de la pals par une pression, elles Se trompent»

Le conflit âustro-serbê

Uéôlaratiùn de M. Màssafyk

Vienne, 18 déCêihtirê.

Les journaux ont annoncé que le pro. cesseur Massaryk, député, après un entretien avec le comte Berchtold,, était" parti pour Belgrade, avec Une mission médiatrice.

On déclare que M. Massaryk n'arèp aucune mission et ne s'est chargé d'au*

cuné.

Mais l'opinion de M. Massaryk n'en .reste pas moins intéressante, Il a déclaré au correspondant de la Neue Preie Presse, à. Belgrade, que les cercles politiques responsables serbes désirent l'établissement de rapports de bon voisinage avec l'Autriche-Hongrie. La Serbie aurait, abandonné le plan de partage de l'Albanie et se rangerait aux vues de l'Autriche-Hongrie au sujet d'une Albanie autonome qu'elle tient cependant pour une faute politique.

LaiVewe Freie Presse dit. à ce, sujet que si la politique serbe est la politique de l'avenir, elle ne peut que chercher à se concilier la bonne volonté de l'AutricheHongrie. La Serbie a appris par un passe récent qu'elle doit compter avec la volonté de sa voisine. Celle-ci ne demande rien d'inconvenant, mais défend uniquement des intérêts importants, .-••'̃ 1, 1 Belgrade, 18 décembre. M. Massaryk, député tchèque, chef du parti réaliste tchèque, membre influent du Parlement autrichien, qui était à Belgrade depuis dimanche, vient de repartir pour Vienne après avoir eu des entretiens avec M. Pachitch et les prin- cipaux dirigeants de la politique de la Serbie.

Les visites fréquentes que fait depuis quelque temps à Belgrade le député tchèque ont donné naissance à l'opinion que celui-ci est chargé d'une mission extra-officielle. Dans quelques milieux politiques et diplomatiques, on se montre sceptique à ce sujet et l'on fait remarquer que, pour une mission quelle qu'elle soit, le cabinet de Vienne ne se servirait pas d'un membre de l'opposition. De son côté* la Polittka oubliait au-

,jottrd'hui uri détnériti ôttté~ociqué ~ffir=

jourd'hui uïi aéttienti catégorique afflr^

niant que la Serbie ne veut rien résoudre seule et que toutes les questions en litige doivent recevoir une solution a Londres. Cependant, suivant des informations puisées à bonne source, il semble bien que des négociations indirectes soient entamées par l'intermédiaire de M. Massaryk, non pas peut-être au nom du gouvernement autrichien, encore que ce ne soit pas à son insu, mais au nom d'un élément autrichien influent. Les personnes qui disent bien connaître la pensée de M. Massaryk assurent que celui-ci est satisfait des résultats obtenus jusqu'à présent et qu'il n'est pas impossible que la conséquence de ses voyages soit. une reprise des rapports directs entre les deux pays pour la discussion des questions qui les intéressent et particulièrement de celle du débouché sur l'Adriatique.

Le comte Berchtold pacifiste

Vienne, 18 décembre.

Selon la Correspondance, le comte Berchtold aurait déclaré au nouveau bourgmestre de Hradisch, localité voisine de sa propriété de Buchlowitz, qu'il a fait tous ses efforts pour conserver ta paix-à la: double monarchie et qu'il est fermement convaincu qu'elle lui sera conservée encore.

L'affaire Prochaska

Berlinois décembre.

Le X`ossische fe~My, qui a- mené jusqu'à, aujourd'hui une campagne austrophile assez ardente, écrit en première page ̃̃̃̃̃.

Le ministère des affaires étrangères a Vienne vient de subir par sa propre faute un échec moral. Pendant des semaines on a laissé croire au public qu'à Prizrend s'étaient passées des choses au plus, haut point regrettables de nombreux écrits venus d'Autriche racontaient des choses à faire dresser les cheveux sur la tête, sur les événements dont le consulat autrichien aurait été le théâtre pendant l'entrée des Serbes dans Prizrend. Ces lettres, écrites de bonne foi. témoignaient de façon certaine que toute la population d' Autriche-Hongrie éprouvait, au sujet du sort du consul Prochaska, les plus vifs soucis. Au ministère des affaires étrangères, on avait naturellement connaissance de ces craintes, puisque de nombreux journaux les 1 avaient exprimées,et cependant, chose étrange, on ne jugea pas nécessaire de les dissipe^ On sembla même avoir certain intérêt à voir. grossir de jour en jour l'avalanche des bruits qui couraient.

Par cette attitude le gouvernement impé- rial et royal a fortement ébranlé la confiance que l'on avait dans la correction de sbn atti- tude et ceci est regrettable aussi bien pour le présent que pour l'avenir. Il semble que, dans les postes les plus élevés,' on ait feint d'ignorer avec une indifférence aristocratique les sentiments qui agitaient le pays et qu'on n'ait pas voulu se donner la peine de l'éclairer. On ne parla que. quand on ne put faire autrement.

L'erreur de la population est compréhensible le silence des fonctionnaires ne l'est pas. L'Autriche vient de perdre une bataille sur le terrain moral, et les conséquences de cette bataille perdue se feront sentir sûrement plus tard. On n'a aucune idée à Vienne de la gravité du tort qu'on vient de se faire. On force désormais l'opinion publique de l'étranger à examiner à la loupe toutes les nouvelles qui viennent directement ou indirectement du ministère des affaires étrangères viennois. A Vienne l'émotion a grandi encore. Une dépêche adressée a la Vossische Zeitung est ainsi conçue

iî^* cofemu&«ja:&ï*tflciel dans l'affaire du

consul Prochaska a produit une impression extraordinairement pénible parmi lot) députée allemands Û% toute nuance, cOTinië parmi lôS lnembres de la Chambre «tes seigneurs

autrichienne^

Ce sentiment fait honneur au peuple

autrichien. »» Gh. BbNNEfON.

̃•'• M/iifà du Ht de hfiète

Belgrade, 18 décembre.

Le Roi a viëitë lundi l'hôpital àtltf1=

chien de iet Gfdik»ftoiigë;; ti in&rdi l'hô* pital hongrois.

Reçu p&p le mipistre d'Atit.riehe>lîôn*- grie, il a exprimé aux médecins des rê~. tflereienieflts potit- leurs efforts en vt% de soulager les humains. Les visité? Gïit

duré une liiufe,

Uhè prùpbsitior) italiehrie

̃Vien&ë, il ttttedmbfe.

La Neue Fteiê Presse apprend de source particulière' que M. Tittôhi, an> baâsadeuf d'Italie à Paris, aurait soumis à. M. Poincaré une proposition tendant à internationaliser un port sur la côte albanaise et le çhe,min de fer réliant ce port à la Serbie. Ce port serait SaiiitJeah'de Medua.

A travers l'Europe

L'attitude dé la Russie

DISCOURS DE M. KOKOVtîtifP

Saiht'PétarSbourg, 18 décembre

M. Ivokovtzoff, président du Conseil, a fait aujourd'hui, à. la Douma, la déclaralion attendue au sujet des événements balkaniques et de l'attitude de la Russie. Après avoir annopeé. divers projets concernant l'organisation militaire, te président du Conseil a dit V i<,» Les considérations indiquées précêdern* ment intéressant la défense nationale et les moyens qui doivent être mis â fa disposition du gouvernement pour l'assurer, me l'ont toucher quelques mots d'une autre question, qui suscite votre préoccupation alarmée en même temps que celle de toute la Russie.

Les vertus guerrières d'une rare unanimité que les peuples balkaniques ont montrées ne pouvaient pas manquer de trouver la plus chaude sympathie dans tous les cceurs russes. En sa qualité de grande puissance Slave orthodoxe, qui a fait tant de sacrifices pour protéger ses frères de race et ses coreligionnaires, la Russie ne peut pas rester indifférente à ce que ces peuples obtiennent des conditions d'existence qui, étant en rapport avec les exploits si nombreux qu'ils ont accomplis, avec les intérêts nécessaires à leur développement pacifique, écarteraient pour l'avenir la probabilité de nouvelles complications toujours dangereuses pour là paix européenne.

Se rappelant les meilleures traditions de notre histoire, d'accord avec l'opinion publique russe nettement exprimée, le gouvernement impérial no saurait certainement méconnaître l'importance primordiale des intérêts de la Russie..

Le gouvernement Constat? àVée satisfaction qu'.il n'a pas à changer l'attitude calme, prise dès le début, au milieu de l'inquiétude et dft"l%SMitation. Le gouvernement n' donnt; aucune raiserft de uoH9::soupçonner.;de, desseins égoïstes ni du désir de grossir les conflits. Il a été toujours guidé par la seule idée de rester gardien do ses devoirs historiques et de sa dignité. Il serait prématuré de parler pour le moment du moyen par lequel sera résolue telle 'question particulière posée par les événements balkaniques. Les principes fondamentaux qui doivent guider le gouvernement, lorsque l'heure des décisions définitives aura sonné,sont indiqués aussi bien par notre passé que par la néces* site de les combiner avec les conditions de la politique actuelle. Fidèles à notre alliance et à nos ententes avec les autres grandes puissances, sûrs de l'appui de nos amis et de nos alliés, nous ne voyons, pour notre part, nulle utilité a opposer les groupements de puissances les uns aux autres.

Les gouvernements qui abandonneraient le terrain de la discussion commune des questions fondamentales de la situation politique actuelle, faisant ressortir leurs intérêts immédiats, et à plus forte raison leurs intérêts secondaires, assumeraient la grave responsabilité morale de complications internationales ultérieures.

Les grandes puissances ont des raisons profondes de s'efforcer de prévenir des complications pouvant devenir menaçantes pour la paix européenne.

Le gouvernement russe que lès ef-?.forts solidaires dont elles s'inspirent les aideront à s'accorder sur des solutions conciliant leurs intérêts avec les justes réclamations des Etats balkaniques. C'est pourquoi il salue de la façon la plus sincère l'initiative du gouvernement britannique, qui propose Une discussion préalable, et en commun, des questions concernant la liquidation de là guerre, dans lesquelles leurs, intérêts sont en jeu.

L'accueil sympathique que cette proposition rencontre dans les capitales de l'Europe, ainsi que la, réunion des ambassadeurs a Londres qui vient de s'ouvrir, doivent, espérons-le, faciliter une solution pacifique de la crise actuelle.

Pénétré du désir sincère de coopérer par tous les moyens à la conversation de la paix européenne, le gouvernement russe exprime l'espoir, Dieu aidant, que nos efforts seront couronnés de succès et que les événements de l'avenir ne porteront pas atteinte aux intérêts vitaux russes, que nous sommes appelés à défendre de toutes nos forces au nom de l'honneur et de la dignité de notre pays. Cette déclaration a été constamment interrompue par des applaudissements chaleureux.

Les grands-ducs assistaient à la séance dans la loge impériale. les finances bulgares

Sofla, 18 décembre.

Le gouvernement a déposé à la Chambre des projets de loi tendant Vu la situation exceptionnelle; '~h ajourner les élections municipales; 2° A autoriser la municipalité de Vid- din à conclure' un emprunt de 150,000 francs auprès de la Banque bulgare dans le but d'aider les familles dès combattants pauvres

A prolonger le moratorium jusqu'au trentième jour inclusivement après ta démobilisation.

La Chambre a adopté en première lecture un projet de crédit extraordinaire de cinquante millions pour l'armée. Le ministre des finances a déclaré fausses les allégations répandues à l'étranger sur la prétendue situation difficile des finances du pays. La Bulgarie est capable de continuer, s'il est nécessaire, la guerre encore trois ou même six mois. Le ministre espère toutefois que les éléments de paix élimineront l'hypothèse d'un recommencement des hostilités en conservant à la Bulgarie tes ré-

sultâls-'âe§^ct8ïFèt§Lreïa^ôrtéè:&s"CJ'-1'^ -(

Les hostilités

Ùevant Seutari

L'artillerie turque a kttaqué, sans résyltat» les positiofli monténégrines autûiifdèScutari.

0ft détachement ture, composé de trois tt&taillenè avec de l'artilWrle, s'est dirigé Vers -le fleuve du Drin, dans le bût d6 passer- ce fleuve et de rejoindre lés. Mir-. dites. Les f tires ont réllësi à traverser le Drin, gardé par des détachement^, serbes très faibles, et sont arrivée jusqu'au -Vil-1 lage de Pistouli, qu'ils ont incendié. Les Serbes; ayant reçu û<is renforts1 d'Àlessio, ont attaqué violeinflaëiît leâ

f UfCë qui ont battfê en fetfàite éifé-"

passer1 le Drîii. ';• À ÂndNhôpIè

îyàbrèà lès télégranlmés. etlVôyés-par les correspondants dés jo,ur!naux'i7/ira(iw et le Sabah à Àndrinoplej la situation morale et matérielle de la forteresse, et de là ville est excellente. Autour de Janfria

On s'âttëftd à l'occupation de'Bizàïli par les Grecs, ce qui leur oiivriraiî la route de Janina.

Dans fa mer Egée

Aia. suite des bruits concernant une seconde bataille navale, le ministre de la marine grecque a communiqué un Tàdiotélégratnmé du commahdant de l'escadre de mer Ëfée, disant i 11 n'y a eu aucun combat hâVal, rennemï n'étant plus sorti. Nous apprenons qu'à ïenedos la flotte ennemie a été endommagée. Kous sommes toujours maîtres de la mfer.

NOUVELLES DIVERSES

SaloniqUe, lS décembre.

Le tsar Ferdinand de Bulgarie arrive cet après-midi à Salonique.

Francfort,' 18 décembre. La Gazette de Francfort reçoit .fle Constantinople une dépêche disant, que le conseil d'administration de la. dette publique a élaboré les formules dasti-» nées à garantir les intérGts des créan- ciers européens et qui constitueront la base de la partie financière des négocia- lions de Londres. :•• =

̃ Londres, 18 décembre.

Le correspondant spécial du Daily Chronicle, qui revient de la Turquie, déclare que le cabinet est sur le point de tomber. Kiamil pacha a perdu toute popularité des dissentiments se manifestent au sein du cabinet, le parti militaire reprend son ascendant et on parle de l'avènement do Nazim pacha comme dictateur militaire avec le pouvoir su-

prême. Vienne, 13 décembre.

prdine. T'ie~ne,19 décembr,e"

La Chambre, qui siège depuis trente- quatre heures sans interruption, poursuit sa séance. Les Tchèques continuent leur,

obstruction.. ,-j :y ;?,,f

;-»*. 5tt-;r.; «îr:.T-?- ^aJ^M^M^^1*!»*»

;'tmè vingtaine- d'ûffîeiers russes de-;la- i'éserve, de ditrérents grades, ont- été admis comme volontaires dans rarmée.bulgare.

MORTEL ACCIDENT D'AUTOMOBILE I Mort du baron Helain de Zuylen Hier, dans un terrible accident d'auto* mobile, le baron Helain de Zuylen Van Nyevelt, fils du président de l'Automobile-Club de France, a trouvé la mort.La chute est survenue Warloos, près d'Anvers. Dans l'automobile se trouvaient trois autres voyageurs, Mlle de Bassompierre, dame d'honneur de S. A.R,. la princesse Clémentine; Mlle Wood et le baron Goffinet, lieutenant de chasseurs. Tous trois ont été blessés. Le baron Helain ée Zuylen était' Te premier des deux fils du président de l'A. C. F. Né le ler: août 1388, il venait d'être désigné pour être secrétaire de là légation de Belgique à Saint-Pétersbourg: 11 devait rejoindre son poste le 15 janvier prochain.

Informés du malheur qui les frappait; lé baron Zuylen qui est aujourd'hui Français et la baronne de Zuylen sdnt aussitôt partis pour Anvers où a, été transporté le corps de leur fils, le baron Helain.

Le baron et la baronne' de Zuylen étaient adeoinpagnés de leur second fils, le baron Edgmont, né le 12 octobre 1890. La nouvelle du fatal accident a causé a Paris une grande émotion et tout particulièrement dans les milieux automobiles où le baron de Zuylen occupe une place si considérable- et dans lesquels il à joué un rôle si important. P.-R.

D. H. Mlle de Bassompierre a succombé à-ses blessures..

A l'Etranger

Le renouvellement de la Triplice blSCODÎlSDtJ MARQUIS DI SAN GltfLIANO Rome, 1S décembre.

A la Chambre, les tribunes, celle du corps diplomatique notamment, et la salle, étaient combles. Dans la tribune diplomatique, on remarquait M. Laroche et Fuad pacha. La séance a été consacrée à la discussion des di"verss&'interpellations ayant trait au renouvellement de la Triplice.

M. Barzilaï déclara que le renouvellement de la Triplice a été hâté dans l'entrevue de Berlin. Après avoir retracé l'historique de la question, il s'éleva tour à tour contre la politique extérieure de l'Autriche, de l'Allemagne et de la France.

Le marquis di San Giuliano, ministre des affairés étrangères, répondit Depuis trente années; la Triple/ Alliance est pour l'Europe entière une garantie de 'pais, et pour les trois puissances qui la composent, une garantie de sécurité.

La sûreté d'une paix durable pour les trois alliés et pour l'Europe, qui dérive en grande partie de cet état de choses, a été une des: causes principales des grands problèmes économiques qui, eh rendant toujours plus solidaires 'et encbevôtrés les- intérêts de tout le inonde civilisé; constituent un nouvel obstacle aux grandes guerres qui ne sont pas déterminées par des .nécessités suprêmes d'existence ou de dignité nationales.

Pendant les trente dernières années. l'Italie a développé les sources principales de- la richesse nationate, de sorte qu'elle a surmonté les plus .graves obstacles et l'épreuve- difficile qui lui/à a

'àaaué '̃uhi?'%<JÏëM^str'OTS lois plus- grande- qfre*hV-

métropole et lui' a assuré une situation depremier ordre. dans la Méditerranée.

̃ Une sGlido -(situation ititeffiâtiôftale est la condijiph nécessaire, de la solution pacifique de la .crise Uitlkttnii)ue actuelle, dant laquelle l'ltalie .pourra 'd'autant plus facilement sauvegarder ses intérêts! qu'elle a pu résoudre et éliminer "du tefraiB internattonal la quèstlefc de la Libye. L Italie et l'Autriche, dotit lés rapports réciïproquaë sent aujourd'hui Wès intimes et corUiaus, iet <ttù sont les dnitt puissances les plus intéreggéws à l'épilibre « à la liberté dans l'AdHatilJuf fcnt pu faiPê 68B66rder les lignes renuanîentales d'uuu solution du problème albanais conforme au principe de nationalité, à la 'parité de leur situation vis-à-vis de l'Albanie et te l'égal intérêt qu'elles ont que l'Albanie, neutralisée avec la garantie des grandes puissances, puisse vivre de aa propre vie et progresser dans la. civilisation et le bien-être.

Il est superflu de répéter que laTrtplice a des buts dofensifs et pacifiques, et l'expérience a de» tnotttt'é que chacune des trois puissances alliées doit faire le possible afin de ne paà se laisser" entraîner dans dès complications qui ne seraient

pas nécessaires. L'alliance entre l'Italie, l'Allé

Inàgne et l'Autriche-Hongrie doit rester le jbivét d<* nôtre politique étrangère.

Ëftïjn, j'ajoute qu'à l'occasion de la nomination" du général CQiirad Von HoetXendoH, chef d'étatInajoi1 de l'arinéë austro-hongroise, le comte Berchtold m'a fait parvenir spontanémeht des coitiniunications d'où il résulte que cette nomination h'à aticûn rapport avec lapolitique éjtfangère de, la inonttrehie.

La fin du discours a été accueillie par lés applaudissements très vifs de la CnaniMe tout entière. Le mihistre a'éty félicite par ses collègues et par vin grand nombre de depùtéa.

Aia Douma

Sairit'PétèrsbôUfg, le décembre.

La Douma a' entendu la déclaration dU

gouvernement.

Le président du Conseil, dans un long discours, a indiqué la tâche législative in-* éombaîit à la quatrième législature. Celles!, d!Ml,(leVrâ fee consacrer la feêhertlie de nouveaux moyens d'amélioration de l'Organisation politique ot sociale de ta Russie, sur la base des principes strictement légaux établis par le Hlaûileste du 30 octobre 1905. Depuis cette époque, les troubles ont cesse,' le Uavail i-égu' lier a été rétabli dans tout le pays, Ces prihei'Jies, découlant immédiatement d«* instructions de l'Empereur, sont devenus réalisables pour un gouvernement par des corps législatifs. Par cohsétjuélit, la collaboration de ceùk-oi pour le Dien, de;la patrie peut être poursuivie en toute tranquillité et avec l'absolue certitude de la stabilité des principes fondamentâUS de l'organisation actuelle dé l'Etat, octroyés libre41eût et protégés par Sa Majesté.

Les institutions politiques Sont appelées à coîl»Servsr intactes l'unité et. l'indivisibilité de l'fimjjire, la prédominence de la nationalité russe et de la religion orthodoxe, principes sur lesquels reposent depuis l'origine la vie politique de la kussie, ce qui n'exclut pas toutefois les manlfeS' tations de la bonne Volonté de l'Etat envers d'autres nationalités qui considèrent la ïtusâle Comme leur patrie et sont 'prêtes à coopérer à sa paix et à sa prospérité. Ces institutions raffermissent les principes fondamentaux de l'Etat et assurent aussi la tolérance religieuse à Mgara de toutes les: confessions et de tous les dogmes, tolérance octroyée par le pouvoir souverain. Ces institutions n'excluent pas l'entière originalité des institutions administratives et légis* latives de la Finlande,: sous la cohditioh espresse d'une union plus intime avec l'Kmpire, ainsi que d'une soumission sans retour à la législation russe pour lés questions qui touchent aux intérêts de la Russie. ̃

Passant à l'éhumération des projets de lôi et des propositions du gouvernement, qui sont liés d'une façon organique aux réformes de ces dernières années, M. Kokovtzoff dit que le gouvernement espère, et est môme certain, que la quatrième législature envisa'gera la question de la défense nationale dans le même esprit patriotique que la législature précédente.

La ^rèye des étudiaptç allemands

i ,'î.e^ï. ^gërtinrïè'idè'èè'nifipèT"

La grève des étudiants en médecine prend de l'extension. Les étudiants de Ôiessen et de Greifswald ont décidé do s'unir à ceux de Halle si satisfaction ne leur est pas donnée. Une' solution favorable semble cependant proche. •̃ La République chinoise

et la famille impérial©

;'• r Pékin, 18 décembre. L'impératrice douairière a offert au gouvernement la Cité interdite elle a l'intention de transférer la famille impériale mandchoue' au Palais dîEté.

Les élections primaires indiquent jusqu'ici que les progressistes auront une forte majorité.

COURTES DÉPÊCHES

On mande de, Rome qu'à la suite de la ratification de la loi approuvant la traité de Lausanne, le Roi a nommé MM. Bertolini et Fusinato ministres drKtat, et M. VolpûmiriiSf

tre plénipotentiaire.

M. Carp, chef du parti conservateur roumain, a résolu de se demettre 4e 'son, mandat de député: La Chambre a décidé de ne pas prendre acte de cette décision.

On mande également de Bucarest que la nomination de M. Misu comme ministre à Londres a étëiacceptée par l'Angleterre. M. Misu, :jusqu'ici ministre à Constantinople, quittera donc prochainement cette ville pour Londres.

A Vienne, M. Hussarek, ministre de l'instruction publique, qui a été blessé • au genou, a subi une opération qui a parfaitement réussi.

La mission française aux obsèques du paince régent de Bavière est arrivée hier à Munich.

A Berlin, M. Reissig, propriétaire d'un carrousel, est tombé, d'une hauteur de cent mètres, en faisant des essais d'ascension avee un ballon captif. 11 a succombé peu de temps après l'accident.

Une violente explosion de grisou s'est produite au puits Minister Achenbach, à Mengede (Allemagne). On a retiré jusqu'à présent 43 cadavres et 13 blessés.

Figaro à Londres Les Exploits des suffragettes Londres, 18 décembre.

On signale une effervescence d'activité de la part des sxiffragettes, dans plusieurs en- droits des lettres ont été détériorées au moyen d'encre et d'autres matières colorantes introduites dans les boîtes à lettres. Trois arrestations ont été opérées dans la banlieue de Londres. Un mandat d'arrêt a été également lancé contre un jeune homme qui aurait tenté d'allumer un incendie sur la ligne de chemin de fer de Harrow à Londres.

LA COUR ET LA VILLE

Un incendie a éclaté dans une fabrique de dentelles et de lingerie de Nottingham. Lés dégâts sont évalués à soixante-dix mille livres sterling environ.

Des centaines d'ouvriers chôment de ce fait:

Amérique Latine Dans l'Argentine

LE RENDEMENT DE LA KÉCOLTE

La succursale à Paris du « Banco Espaûol del Rio de la Plata » a reçu de son siège de Buenos- Aires la dépêche suivante Buenos-Aires, 18 décembre. « Dans les provinces de Saiita-Fé, EntreRios et Cordbba, la Meorte eâ.feà tbnte cou-

r-péerms^»W86nf 9as^m^4ei% bn a lejâ-

commencé Mes battre. Le rendement est très

bon.

» Dansnord et l'ôtiest de là pi-ôvince de Buenos-Airés comme dans la pampa, on moissonne également avec un très bon résultat et, si les pluies continuelles ne Viennent pas interrompre les travaux de la réeoïte., celle-ci sera bonne et abondante. Dans la région sud de la province de Ëuenos-Aires, on constaté par suite de la sécheresse, une perte de 30 0/0 de la récolte. Au Brésil

Rio-dé-4ânoiro, 1S décembre;

Travaux publics. Les travaux pour la- Valorisation du caoutchouc, conformémentau plan organisé par le ministre de l'agriculture, M. Toledo, se poursuivent très active-.ment. Presque toutes lés commissions tochhiques chargées d'étudier l'assainissement, l'ouverture des routes et la désobstruction. des fleuves navigables sont déjà arrivées dans la région de l'Anlagone les dernières partiront incessaninient.

Le gouvernement brésilien a décidé d'âche-' •••' Ver, dalis le plus bref délai, cette colossale entreprise, dont il est impossible de calculer" ̃ imnlûdiaternont les effets sur la production -et le marché du caoutchouc, mais qui contri-- huera certainement, dans une très forte me*: eciW, au développement et à la mise en vas' leur de l'immense zone, jusqu'à présent inèxploitéo, abondent des richesses naturelles' de premier ordre.̃•y Comme suite au plan dévalorisation an» honcé, les gouvernements des Etats de Para et de l'Amazone ont examiné le projet de loi pour la réduction des droits d exploitation du caoutchouc.

Nouvelle ligne de bateaux entre l'Italie et le Brésil. Le paquebot Brésil est arrivé à; Rio-de-Janeiro, inaugurant la nouvelle ligne directe subventionnée entre l'Italie et les ports brésiliens, conformément au contrat Signé par le gouvernement du Brésil avec les compagnies de navigation italiennes. Dane l'Uruguay

Montevideo, 18 décembre.

Démission. M. Manini Rios, actuellement à Paris, a donné sa démission de ministre de l'intérieur, afin d'accepter le mandat de sénateur du parti « Golardo. » pour le dépat»* tement de Flores. On croit. que le .portefetiiHo.de ^intérieur sera offert à M. Peliciano Viera, présiden.t du

Sênati :•-•̃ ̃'̃̃̃•

Au Chili

Santiago, 18 décembre,

Pbrts. ,-i1 La commission fiscale des /portu; demande au gouvernement d'affecter 112mil« lions d8 francs aux travaux d'amélioration ` do six ports qui seraient mis ainsi dans des bonnes conditions pour servir le commerça indépendamment de Valparaiso,' de Talcahuano et de San Antonio..

Le Chili et le Pérou

On a vu par la lettre de notre correspondant à Santiago, que nous avons insérée avanMiiêî1, que les gouvernements du Chili et du Pérfcil peuvent: compter( ppur arriver à un accord mutuel, sur la conliance des majorités parlementaires et l'appui do l'opinion. Les dépêv ches postérieures à cette lettre confirment les' prévisions de notre correspondant, mais elles ne nous donnent qu'un aperçu d'ensemble, et très restreint, des débats qui se sont ehgagés entre les deux pays. Nous nous en rapporterons aujourd'hui à des nouvelles datées du 37 novembre pour donner suite à nos informations.

On assure que la 'majorité parlementaire" péruvienne approuvera- lé protocole, soute-'1 narit ainsi la politique du présidant Bîlllrtg»- •Jiiifëf ct'Torrdorine cRittnïe p-roliabfe, "t'Li«ÊC4y la nomination do M. Tudela Varela comme ministre du Pérou à Santiago. Dans les cercles politiques et diplomatiques péruviens on a toute confiance dans la réussite des négociations,, et la presse, qui ne cesse de publier des interviews d'hommes politiques, est unanime à approuver la gestion du gouverné- ment.

La Manana, de Santiago, a publié Un aftî* cle du député Alessandri contraire au projet de reprise des négociations. Il écrit « Si la Pérou accepte maintenant le traité de cota-, merce il ne le fera pas sans arrière-pensée» Ce traité, en tout cas; sera désastreux pour le Chili », Et il ajoute « Le Chili ne pour- rait donner les cinq cent mille livres ster. ling réclamées, qu'en à-comptes do ce qu'il devrait payer si le plébiscite de Tacria et d'Arica nous était favorable. L'ajournement du plébiscite à vingt-deux ans, c'est la perte de ces deux, provinces. »

Le député Augustp Vicuûa déclare, d'autrô

part, député Augustp Vicuüa décl~re, Q.u.~r~

part, que le statu quo actuel est préférable

il tout ajournement ne résolvant pas d'avance toute sorte de difficultés.

Les sénateurs qui ont combattu l'ajournement du plébiscite sont MM. Walker Marti- nez, Claro Solar, Rivera, Guarello et del Rio. Le point de vue gouvernemental a été vaillamment appuyé au Sénat, par M. Lascano. Commentant son discours, le Mercurio écrit: « Nous devons nous rappeler le sort que nous avons subi dans d'autres négociations plus difficiles. Nous avons maintenu des amitiés internationales coûteuses et stériles nous avons négligé notre crédit; nous nous sommes montrés indécis dans notre politique, extérieure et même en désaccord avec les autres nations^ainéricainea dans des congrès internationaux à cause de la liquidation imparfaite de la guerre avec le Pérou. Noua avons obtenu maintenant des bases de paix et d'entente dignes et convenables avec ce pays et il serait désastreux de répondre à ces propositions amicales en formulant des ré^clamations et des exigences violentes aux- ° quelles le Chili n'a; pas à recourir pour don- ̃ ner satisfaction à ses droits. » Les dernières informations de source offî- cielle constatent que le débat au Sénat chilien s'est prolongé plus qu'il n'était prévu, mais elles sont tout a fait favorables a l'ap- .'̃ probation de la reprise des négociations diplomatiques. La majorité de la Chambre des députés appuie aussi le projet du gouverne-, ment, tous les députés désirant l'accord avec le Pérou, bien qu'ils ne soient unanimes sur la forme du projet. Eugenio Garzon.

VIENT DE PARAITRE

Dans la série sportive préparée par notre confrère Gustave Voulquin, sous la direction de M. Pierre Moreau, à la bibliothèque Larousse Les Sports athlétiques, comprenant le Football, la Course à pied, le Saut et le Lancement; ouvrage signé de P. et J. Garcet de Vanresmont, les amateurs si connus et si réputés,

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Un joli petit album, Histoires 3'il y. a ̃2,000 ans, par Mrs Georges Wheelock; v. images de George Delaw: '(. La mythologie telle qu'elle était racontée par les grand'- >̃mères d'autrefois aux^petits enfants d'A- thènes et de Rome». (A. Sporek, éditeuf .)


Ii©J^onr3e $ fa We SALONS

Mme" Adolphe Della Torre restera chez elle le premier et le troisième jeudi de février et;de mars.

-t- La vicomtesse de Flers sera chez elle, samedi à cinq heures.

Mme et Mlle Kiréewsky recevront- mardi à dix heures. Au programme musique et comédie..

Mme Jules Kœnigswarter reprendra en janvier: sesi réceptions du dimanche. -i-: M. et Mme G. Massa ont donné lundi soir un élégant dîner suivi d'un tour de tango.' -+ De Madrid:

Brillante réception à la légation argentine dont Mme de Wilde faisait les honneurs à la comtesse de Romanones, femme du président du Conseil, à l'ambassadeur d'Allemagne, la princesse de Ratibor et leur fille, à Mme V ieugué, femme du chargé d'affaires de France, Mme de Lermontoff, les duchesses de Baena et Sotomayor, marquise de Valdeomos, comtesses de La Vifiaza, Sclafani, Llovera, Maceda, .Mme de Yturbe, les ambassadeurs d'Angleterre et de Russie, l'ambassadeur d'Espagne à Londres, M. de Villa Urrutia, les ministres de. Belgique et des.Etats-Unis, le chef supérieur du palais, marquis de La Torrecilla, le duc d'Albe, le prince de Schwartzemberg, etc.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

S. A.. R. Madame la comtesse de Paris a quitté son château de Randan (Puy-de-Dôme) pour se rendre à son palais de' Villarnanrique, à S'e ville. >

LL. MM. le roi .et la, reine des Belges s'installeront.à à Ostende pour passer les .fêtes de Noël et du jour de l'an, au retour du Roi, qui a été à Munich pour assister aux funérailles du prince régent de Bavière.

LL. AA. RR. le duc et la duchesse de Vendôme ont quitté Bruxelles pour rentrer à Paris et se réinstaller dans leur hôtel de Neùilly. '̃'

De Cannes :'̃

LL. AA. II. le grand-duc et la grande-duchesse Cyrille de Russie sont partis ce matin, salués à la gare par M. Sabatier, commissaire spécial, au nom du préfet; MM. James, consul de Russie, Singer, et de nombreux amis de la colonie russe. Le grand-duc, qui est accompagné de son aide de camp le prince de Lieven, se rend de Marseille à Alexandrie, où il va pendre le commandement de l'Oleg, croiseuf russe destiné à une des stations du Levant. La .grande duchesse va à Lyon, Strasbourg, Munich et Cobourg.

S. A.'R. la princesse Frédérique de Hanovre est arrivée à Paris, venant du Hanovre.

S. A. I. le grand-duc Boris de Russie a quitté Paris pour se rendre à Munich. Le comte Montagnini de Mirabello, attaché de l'ambassade d'Italie, est nommé à l'ambassade italienne des Etats-Unis. Le marquis et la marquise de Wentvorth sont rentrés à Paris, de retour d'Amérique.

La marquise de Wentworth, qui expose chaque année avec succès au Salon des Champs-Elysées, va mettre la dernière' main à son envoi du mois de mai prochain. -r.- La comtesse de Castellano, née comtesse du Chastel, vient de mettre heureusement au monde un fils qui a reçu le nom de Louis-Provence, en souvenir du marquis de Grignan, de la maison de Castillane, fils du gouverneur général des états de Provence, et petit-filsjde.Màe.de S,éyigné,aïejjîe~4f ,4>n-- fant. .• -.•>• De Rome

A l'approche des fêtes qui marquent la fin 'de ,1'année et le commencement de l'autre, l'hôtel Excelsior prend un caractère particulier par l'intimité qui vient tempérer la haute mondanité des réunions.

Pour les uns, c'est la Christmas pour les autres, c'est le Jour de l'an. Dans les salons de l'Excelsior, si merveilleusement aménagés, avec tant d'objets si délicats, il y a toujours un petit coin où une famille peut s'isoler, 'pour reprendre ensuite le grand courant. La saison est très brillante, et les préparatifs en vue des fêtes occupent un personnel admirablement stylé.

De Vienne

Le chevalier Hussarek de Heinlein, ministre de l'instruction publique, a fait une chute dans l'escalier du Jockey-Club et s'est froissé un tendon de l'articulation du genou. Le blessé a été transporté dans un sanatorium, où l'on a procédé à un examen aux rayons Rœntgen. La comtesse Guy de Pourtalès a mis heureusement au monde, hier 17 décembre, une fille. qui a reçu le prénom de Françoise. La baronne Charles de Sancy de Rolland, née d'irumberry de Salaberry, a mis heureusement au monde un fils qui a reçu le prénom d'Henri.

-*̃

CERCLES

-Le Cercle Volney donnera demain une grande matinée musicale avec le concours de Mme Lamber-Willaume, de Mlles Christiane Roussel, Alice Raveau et de MM. Maguenat et Vigneau. Au programme, des morceaux de Saint-Saëns, G. de Saint-Quentin, Gabriel Fauré.

4: La Société artistique dés amateurs dont l'exposition bis-annuelle a été reportée en 1914 a fait appel à ses sociétaires pour prendre part à une exposition internationale d'amateurs organisée à Vienne, sous le patronage de S. A. I. et R. Mme l'archiduchesse MarieJosèphe, membre d'honneur de la Société. Les conférences et réunions de la Société commenceront dans la première quinzaine de janvier..

Au cercle de l'Union, artistique, rue Boissjvd'Ahglas, ont été admis hier M. George Smith, présenté par MM. le baron de Vaufrelànd et le commandant de Trémont M. Guillaume Durand, par MM. Paul Langlois de Neuville et Georges Durand M. Kleczkowski, ministre plénipotentiaire, par MM. de Loynes et Charpentier; M. Henri Goujon, par MM. Kugène Prévost et Léon Lefebvre M. Albert Lelièvre, par MM. le comte Pyrent de la Prade et Henry Jacquier M. Georges Rôdocanachi, par MM. Stanislas Badel et Auguste Rodocanachi. Le même cercle inaugurera ce soir ses séances de musique par un concert au cours duquel on entendra Mme Nicot-Vauchelet, MM. André Dorival, Firmin Touche, G. Mayet, Maurice Vieux, Jules Marneff, Leduc et Rivière.

Très brillante soirée à la Société francojaponaise. Dans l'assistance

MM. l'amiral Besson, Bertin, de l'Institut, Marteau, G. Clicquot, Ed. Clavery, Alevêque, de Mentque, Ambrun, Armand Didier, Mlle de Charmov, M. et Mlle Pépin Lehalleur, M. et Mlle Valet, M. et Mme F. Maury, MM. Morita, Toussaint, Maurice Verneaux, le docteur Le Goff, Logé, Malle, etc., etc.

M. Lecarpentier a présenté une intéressante étude sur la marine1 marchande japonaise qui, 'inexistante en 1869, se classe aujourd'hui au cinquième rang des flottes commerciales du monde..

CHARITÉ »

S. M. la reine Nathalie de Serbie a présidé l'inauguration de la vente au profit des œuvres de la paroisse Saint-Alexandre de Javel, commencée lundi dans les salons de la baronne de Berwick.

Vendredi et samedi, de deux heures à six heures, aura lieu, au ministère des travauxpublics; la vente de charité organisée au prolit d% Patronage de l'Çnfance et de l'Ado-

lescence, présidée par M. H. Rollet, avocat à la Cour d'appel.

Samedi prochain, au'profit des pauvres du seizième arrondissement, on donnera au Trocadéro, à huit heures et demie du r-oir, la Messe de Noël, de Fernand Le Borne, jih la direction de l'auteur, et le Déhige, de Sain*Saëns. Les chœurs de l'orchestre seront composés de 30Q: exécutants, et les solistes s'appellent Mlles Daumas et Lapeyrette, MM. Paulet et Cerdan, et M. Bonnet, le maître organiste de Saint-Eustache. C'est dire que l'exécution de ces deux œuvres si connues sera magnifique.

CHASSES

Le Président de la République, accompagné du colonel Guise, a quitté Paris hier matin se rendant à Rambouillet, où il a chassé avec MM.. Briand, garde des sceaux, le général Brugère, Ernest et François Carnot, Douine.

Le Rallye-Francfort, au prince de La Tour d'Auvergne, continue ses chasses en forêt d'Orléans. Les honneurs ont été successivement faits à M. René Duchesne, à Mme Chancerelle, à la comtesse de Guitaut. Remarqué parmi les assistants

Prince et princesse de, La Tour d'Auvergne, Mme Chancerelle, Mme la générale Brugère, M. et Mme Robert Le Bret, comte et comtesse de Rochefort, vicomte et vicomtesse de Rochefort, M. et Mme René Court baron et baronne de Cœhorn, M. et Mme de, Clermont, M. et .Mme Henri Maret, M. et Mme Leduc, M. et Mme Jacques Paven. comtesse de Guitaut, docteur et Mme Albert Boullet. Mlles Roland Gosselin, de Pra-

comtal, Brugère, Chancerelle, Leduc, de Lacroix;

MM. le comte Odon et Augustin de Lestrade, prince Charles de La Tour d'Auvergne, Pierre Pbrtefln. Constant Leturc, Henri Plocque, comte de Virelles; baron de Semur, Jacques Pallaih, capitaine Daguillon-Pujol, capitaine Campenas, lieutenant Desvaux, etc., etc. Aux derniers laisser-courre de l'équipage du vicomte de Talandre et de M. J. Delapalme, les honneurs ont été faits à la comtesse de Rocquigny, à la comtesse de Bôisd'Aisches, à' la comtesse d'Andlau, à' Mme ̃Valpinçon, au comte de Toulnion, au comte de Chabrillan et à l'équipage. •̃ Assistaient à ces chasses Mmes J. Delapalme, comtesse d'Andlau, "comte et comtesse de Noé, Mme Vatpineon, M. et Mme de Longcamp; M. et Mine Hettier de Boislanubert, M. et Mme de Belleville, comte et comtesse de Fàlaridre, M. de Dranard, vicomtesse de Petitteville, Mme Fouquet du Lusigneul, Mlle Collinet, Mme et Mlles de Vanssay, vicomte et vicomtesse de Heurtaumont, comtesse du Bois d'Aisches, Mlle des Brosses; M. de Lugné, baron d'Avril, M. de Saint-Pierre, comte de Chabrillan, M. et Mme de là Rousserie, M. et Mlles de Courcy, M. et Mlles de Prébisson, MM. A. Foccart-Janin, Marcy, comte de Toulmon, Cauchy, Ed. Avril, etc., etc.

MARIAGES

C'est aujourd'hui que sera béni à NewYork lé mariage du comte Guy de Lasteyrie avec Mlle Constance Warren.

Le capitaine baron Jean d'Huart, fils de la baronne d'Huart, née La Besge, est fiancé à Mlle Hélène d'Humiéres, fille du comte L. d'Humières et de la comtesse née du Blaisel. Hier, à midi, en la basilique de SainteClotilde a été béni le mariage de M. René Bader, docteur en médecine, avec Mlle Germaine Launoy, fille du secrétaire général de la questure de la Chambre des députés, chevalier de la Légion d'honneur.

Les témoins étaient pour la mariée MM. Launoy, receveur particulier des contribu- tions directes, en retraite, son oncle, et M. Landry, chef de bureau à la Compagnie. Fives-Lille pour le marié M. Trapp, administrateur du secteur de la Rive-Gauche, son cousin, et M. Herzog.

La quête a été faite par Mlles Trapp, Garxeaud,Rpbinard; P4égneau.xr,et.D!égiry^;qu;açi,

•'compagnaient-MM. Bader, Launoy, Esbach,

Billaudcl, Dormoy et le docteur Cotillon. Le lieutenant Maurice Lesne, du 17e chasseurs à cheval, à Lunéville, fils du général Lesne, commandeur de la Légion d honneur, est fiancé à Mlle Marguerite Guilbert de Latour; fille de M. Guilbert de Latour, chef d'escadrons au 4e chasseurs, à Lunéville. Le mariage de M. Ernest de Royer, lieutenant au 1" chasseurs, avec Mlle Madeleine Sohet, sera béni aujourd'hui à Limoges, dans la plus stricte intimité, en raison d'un deuil récent.

On vient de célébrer, dans la plus stricte intimité, au château de Lamothe, le mariage de M. Georges Delcasse d'Huc de Monsegou avec Mlle Isabelle Thel. Les témoins du marié étaient M. Barrai d'Estève et M. le docteur Battle, ses beaux-frères ceux de la mariée MM. Joseph Salin et E. Nichet, ses beauxfrères.

La quête a été faite par Mlles Geneviève Salin et Madeleine Barrai d'Estève, accompagnées par MM. Pierre Guerquin. et Pierre Salin.

Après la cérémonie religieuse, les invités se sont rendus au château de Lamothe un lunch a été servi.

M. Louis Marchandeau, ingénieur, est fiancé à Mlle Marguerite Hourès. DEUIL

Hier, à dix heures, en la basilique de Sainte-Clotilde, ont été célébrées les obsèques de Mme de Chauvigny. La levée du corps a été faite par Mgr Gardey, curé de la basilique, et l'absoute a été donnée par le chanoine de La Guibourgère, chanoine titulaire de chapitre de Notre-Dame.

Le deuil était conduit par M. M. (Je Chauvigny et Louis deChauvigny, ses fils François et Pierre de Chauvigny, Louis de Chauvigny, le capitaine baron de Müllenheim-Rechberg, du 31e dragons; Rocoffort, ses petits-fils; Louis et Jean de Mullenheim-Rechberg et Jean Rocoffort, ses arrière-petits-fils. Dans l'assistance reconnu

Mme Et. d'Aillières, vicomte de Meaux, viceamiral Duperré, marquis et marquise de Chantérac, comte Léon de Montesquieu- Fezensac, baron de la Tournelle, vicomte Jean de Ramel, comtesse de Lacombe, Mme Le Rasle, vicomte et vicomtesse Grouvel, comte Georges de Montesquiou-Fezensac, baron et baronne d'Ussel, comte et comtesse Marsigny, vicomte et vicomtesse de Montbron, vicomte Amelot, M. et Mme Maurice de Mieulle, baron et baronne de Dampierre, Mme Sainte-Claire Deville, marquise de Montmarin, marquise d'Estournel, comte Boulay de la Meurthe, baron de Souey, comtesse R. de Nicdlav, vicomtesse de Saint-Georges, baron Hennet de Goutel, M. et Mme Marcel Louvet, baron et baronne d'Hauteroche, marquis de Chambrun, comtesse de la Teillais, comte de Laugier-Villars, vicomte de Villebois-Mareuil, etc., etc. Après la cérémonie religieuse, le corps a été. déposé dans les caveaux de l'église, l'inhumation devant avoir lieu ultérieurement à Celle (Loir-et-Cher).

Devant une nombreuse as'sistance, un service anniversaire pour l'abbé Gayraud, ancien député du Finistère, a été célébré hier, à Nézel (Seine-et-Oise), par l'abbé Cavé, curé de Nézel et l'abbé Lemire, qui présidait la cérémonie, a donné l'absoute.

En l'église de Crissé, en présence d'une nombreuse assistance ont été célébrées les obsèques du marquis de Cumont.

Le deuil était conduit par MM. le comte de Cumont, son fils baron d'Argenton, son gendre ses petits-fils et les autres membres de la famille. Mgr de La Porte, évêque du Mans, avait pris place dans le chœur, entouré de tout le clergé. Les cordons du poêle étaient tenus par le duc des Cars, le vicomte de Dreux- Brézé, M. Galpin et M. Legay, adjoint au maire de Crissé. Après la cérémonie religieuse, l'inhumation a eu lieu dans le caveau de la famille. J

On annonce' de Berne la mort de M. Alex Wysard, âgé de soixante-treize ans, décédé des suites d'une opération chirurgicale. Il était depuis vingt-huit ans pasteur protestant de la paroi,sse allemande de Camberwell (Logdr^s). ,n' 4&i ';ij^|^j;d^flgpmbr.«ux-,tra-

vaux religieux, politiques et littéraires et a joué un rôle important quand il était à Londres.

Hier ont eu lieu, à Versailles, les obsèques de l'abbé Marie Pujos du Coudray, mort victime de son dévouement, de la méningite cérébro-spinale contractée au chevet de deux soldats auxquels il donnait des soins à l'hôpital militaire. Une foule considérable y assistait.

Le. service religieux a été célébré à l'églisecathédrale Saint-Louis. M. le curé lomard officiait; l'absoute a été. donnée par Mgr Didier, évêque de Versailles.

Parmi les personnes qui assistaient aux obsèques, citons

M. Jouhannard, représentant M., Autran, préfet de Seine-et-Oise; Mgr Baitit'ol, général Borgnis-Desbordes, général et Mme Feldman, général et marquise de Brérnond d'Ars, Mme. la générale Borel, général Benoît, médecin principal Pinson, comte et comtesse du Plessis, fénéral et Mme de Béjac, comte et comtesse de Courson de la Villeneuve, comte Larrieux, vicomte de Labaurie, vicomte* et vicomtesse de Pardieux, comte et comtesse d'Orfeuille, comte Jean de Roquefeuille, baron de SaintSauveur, comte et comtesse de Girardin, baron et baronne Schonen, comtesse de Bourmani, M. et Mme d'Albignac, Mme et Mlle du Lac, la supérieure et les religieuses de la Charité. Après la cérémonie religieuse, le corps a été conduit à la gare des Chantiers pour être transporté à Fontainebleau, où aura lieu l'inhumation.

La marquise de Aliramon, née Feuillant, est décédée avant-hier subitement en son château de Paulhac, prés de Brioude. Les obsèques auront lieu aujourd'hui à onze heures.

Mlle Camille de Teil, sœur de Mgr de Teil, est décédée à Paris.

La marquise d'Angerville d'Auvrecher, née du Mesnil-Marigny, est décédée en son hôtel de l'avenue Hoche. Elle était, la mère du marquis d'Angerville d'Auvrecher, marié à Mlle Chrétien-Lalanne, et du comte d'Angerville d'Auvrecher.

À Madrid, est décédé M. Andrès de Ur\ai\ y Sala\ar, comte del Puerto, chevalier de l'ordre de Saint-Jacques, majordome de. semaine du Roi, gendre, de .la duchesse de San Carlos, grande cameriére de la reine Victoria, et beau-frère du prince de Metternich, du marquis de Santa-Cruz et du comte de La Union. Le Roi, les reines Victoria et Marie-Christine et les infants se sont rendus personnellement à la maison mortuaire. Nous apprenons la mort De la baronne de Cussy, décédée à Morlaix (Finistère) Du commandant Destruches, chevalier de la Légion d'honneur, décédé à l'âge de soixante-six ans, à La Rochelle Du capitaine Weber, chevalier de la Légion d'honneur, décédé à Compiégne à l'âge de soixantetreize ans, dont les obsèques ont eu lieu en cette ville, samedi à dix heures, en l'église Saint-Antoine Du capitaine Armand Bouche^, chevalier de la Légion d'honneur, décédé dans sa soixante-septième année à Margny-les-Compiègne et dont les obsèques ont été célébrées lundi, suivies de l'inhumation au cimetière d'Arsy Du comte de Wroblewski, décédé à la Seyne-sur-Mer (Var).

E. Delaroche.

LA JOURNÉE

Anniversaires S. A. R. le prince Frédéric de Prusse.

Obsèques Messe pour le repos de l'âme de Mme la générale Lacretelle (église Saint-Germain-des-Prés, chapelle du Sacré-Cœur, 10 heures). = Abbé Maurice Pujos du Coudray (église de Fontainebleau, 10 heures). M. Marc Lévy-Weyler (cimetière du Pèré-

L&chaisey S hv-l/S): «= Lieutenant Rozat de

LUI Lieutenant Rozat de

Mandres (église' Notre-Dame de' Versailles, 11 heures).

Exposition A la Galerie Georges Petit (8, rue de Sèze) 30e exposition de la Société internationale de peinture et sculpture.

Les Méfaits de l'Age

Nous savons que demain nous apportera une ride ou deux, et bientôt des centaines. Faut-il attendre le désastre de l'âge, quand on peut le prévenir? L' « Huile Orientale Ganesh, »,deMme Adair, 5, rue Cambon, assure à l'épiderme une jeunesse sans borne et rend la fraîcheur aux visages fatigués. Demandez à Mme Adair sa brochure, envoyée gratuitement.

DE TUNIS VERS LA FRANCE PAR lES AIRS L'aviateur français Roland Garros qui, ces jours derniers, élevait à 5,801 mètres le record du monde de l'altitude, a pris hier son vol de Tunis pour gagner la France par la voie des airs, par le ciel de Sicile et les côtes d'Italie.

Garros a heureusement réussi la première et la plus périlleuse partie de sa tentative. Deux heures après avoir quitté la terre d'Afrique, il avait traversé la Méditerranée et atteint la Sicile.

Il poursuivait son vol et s'arrêtait pour la première fois à Marsala, où la population lui a fait un accueil délirant d'enthousiasme. Garros déjeuna à Marsala, et reprit son vol dans la direction de Trapani, une panne le contraignit à s'arrêter. Il continuera aujourd'hui jeudi son voyage vers la France. Il fera escale à Rome, où l'Aéro-Club d'Italie et l'Aéro-Club de Rome lui offriront un banquet d'honneur au cours duquel il sera remis une médaille d'or à l'aviateur français.

La voiture recherchée Rien ne distingue aujourd'hui une automobile d'une autre. Le public le sait, et ce qu'il cherche maintenant c'est la voiture mise au point d'une façon irréprochable. A ce point de vue, seules quelques marques excellent, et la maison Clémeht-Bayard est de celles-là. Admirablement mise au point, les ClémentBayard sont pour cette raison particulièrement recherchées.

Autour de la Politique

La réforme électorale

On nous communique le procès-verbal suivant

La commission de la réforme électorale s'est réunie hier sous la présidence de M. Clemenceau. M. Cuvinot a exposé à la commission les grandes lignes de son projet de réforme électorale. Il a répondu à diverses questions que lui ont posées les membres de la commission. A la suite decet échange, d'observations, la proposition de M. Cuvinot n'a pas été prise en considération par la commission.

L'ordre du jour appelait ensuite la représentation coloniale.

Après une longue discussion, au cours de laquelle ont été envisagées diverses solutions, la commission, à l'unanimité moins une voix, a décidé :de maintenir le statu quo, qui ne saurait être modifié que par une loi spéciale dont la nécessité d'ailleurs n'échappe pas aux membres de la commission.

La commission a terminé ensuite l'examen des articles du projet voté par la Chambre, parmi lesquels les uns tombent du fait mêiiie des première?, décisions prisés, -les.;àuttes^4,SPn,r

traire seront conserves ou amendés. Leur texte ne sera définitivement arrêté que lors de la discussion des conclusions du rapport.

A l'unanimité, M. Trouillot a été désigné comme rapporteur do toutes tes questions relatives: au statut électoral qui formera l'un des titres du projet île la commission.

Séance lundi, à deux heures.

Le traité franco-espagnol

M. Noulens a été chargé par la commission des affaires étrangères de présenter le rapport sur le traité franco-espagnol.

La commission entendra incessamment à ce sujet le président du Conseil.

I^ politique extérieure

Nous croyons savoir qu'au cas où le Parlement se séparerait samedi, M. Poincaré ferait les. déclarations attendues sur la politiqiifl extérieure ce jour-là. Il parlerait d'abord à la Chambre et ensuite au Sénat. Si le Parlement ne se sépare que mardi, M. Poincaré parlerait lundi à la Chambre et mardi au Sénat.

Auguste Avril.

Curieuse prophétie

Un célèbre médecin, ennemi avisé de tous les déperditeurs internes, déclarait il y a six mois « L'amaigrissant idéal serait un Uniment agissant par absorption et occasionnant, à travers les tissus adipeux, le même effet dissolvant que produit un détachant chimique sur une étoffe graisseuse. ». L'éminent docteur, sans s'en douter, prophétisait la découverte de « l'Utimose », l'extraordinaire produit qui, par friction, se joue des plus opiniâtres obésités. Prix 5 francs, dans toutes les pharmacies, et au dépôt général, 8, rue Vignon, Paris.

Les Livres d'Étrennes

À la Librairie Hetzel

On ne saurait prononcer le nom de la librairie Hetzel sans donner tout d'abord un souvenir ému au maître écrivain dont elle fut pendant trente ans la maison d'élection, sans saluer ce nom de Jules Verne auquel le sien est si intimement lié. Durant toute sa vie; en effet, la gloire du grand enchanteurde la jeunesse s'est étendue sur cette maison qui fut la fidèle et dévouée collaboratrice de son immense labeur et qui est demeurée l'unique dépositaire de son œuvre prodigieuse, la gardienne de tant 1 de chefs-d'œuvre d'imagination féconde, pittoresque et hardie. A ce trésor aujourd'hui complet, harmonieusement réuni pour former.un monument impérissable, les générations nouvelles continueront comme leurs aînées, de puiser. Et cette année, comme dans bien des années encore, elles viendront écouter l'admirable magicien dont t l'œuvre leur offre une si grande leçon de bonté, de générosité, de courage et d'héroïsme.

« Les Voyages extraordinaires » de Jules Verne, qui sont un des plus purs joyaux de la collection Hetzel, ne sont pas cependant son unique parure. Le fondateur de cette collection incomparable, qui, sous le pseudonyme célèbre de P.-J. Sjkaiil', écrivit lui-même tant de délicieux livpes'pour lajeunesse, sut, avec unrare éclectisme et un sens remarquable de l'avenir, y grouper les noms les plus justement renommés. Et c'est aussi que les Jules Sandeau, les E. Legouvé, les Hector Mallot, les Lucien Biart, les Alphonse Daudet, les André Laurie, Th. Bentzon, P. Perrault, Viollet-le-Duc, Macé, etc., y voisinent avec nos contemporains les plus notoires. C'est ainsi que les œuvres les plus intéressantes de la littérature étrangère y vinrent également prendre place et que la Collection Hetzel accueillit tour à tour les livres si aimés de R. Stevenson, de W. Wallace Cook, de Walter Ghristnas, de tant d'autres. Au premier rang des œuvres excellentes dont elle s'enrichit cette année, il faut placer un livre délicat et original de J. Madsen, fidèlement adapté par M. Gay Histoirer d'un Foyer. Au cours du plus charmant récit, nous assistons aux angoisses d'une fillette de treize ans que la fatale et prochaine disparition de la maison familiale afflige et bouleverse, puis à sa joie débordante lorsqu'elle a compris que ce malheur sera une source de félicité sans bornes.

Deux jolies nouvelles les Vacances de Louise et le Théâtre de Poupée, terminent ce volume que le crayon délicat de George Roux a orné de ravissantes illustrations.

Voici maintenant, toujours dans la célèbre « Collection Hetzel », les Scènes de la vie de collège dans tous les pays, dépeintes par le pénétrant et érudit écrivain André Laurie pour faire connaître en France les méthodes d'enseignement et d'éducation en même temps que les mœurs scolaires et unisersitaires des divers pays.

A travers l'Europe, qui groupe en un seul beau volume, parsemé de nombreuses et pittoresques illustrations, la Vie de collège en Angleterre, l'Histoire d'un écolier hanovrien, Axel Ebersen(\a gradué d'Upsala) et Un semestre en Suisse vont compléter cette année la série précédemment publiée sous le titre Au delà des mers. A la faveur d'une action tour à tour dramatique et amusante, mais toujours vive, colorée, passionnante, chacun de ces récits contient un tableau exact et singulièrement attachant de la vie de collège en Angleterre, en Allemagne, en Suède et en Suisse. Egalement soucieuse des questions artistiques auxquelles la jeunesse doit s'exercer, la librairie Hetzel offre cette année aux curieux de menuiserie, de découpure, de sculpture, de modelage, de tour ou même de serrurerie, un précieux livre d'utilité pratique A-B-C des travaux manuels, où M. E.-J. Faix, devenu lui-même un maître accompli, enseigne à ses lecteurs l'art de manier les outils et d'exécuter les travaux les plus délicats. Divers croquis d'objets, de meubles, de bibelots exécutés par lui et ses amis ajoutent ses conseils une démonstration clairé et facile. De telle sorte que cet intéressant guide à l'usage des amateurs est le digne pendant de l'Art dans la bamille, précédemment publié dans la même collection.

« La Petite Bibliothèque blanche » a le don inestimable de réserver toutes ses joies aux âmes enfantines qu'elle enchante son charme, est fait de douceur, de tendresse, d'émotion contenue, et le délicieux conteur P. Perrault excelle dans ce genre. Les Quatre Sous de Frédy en témoignent, et cet amusant volume, où les mille tours ingénieux d'un bambip prime-sa^e^ft^le^^

les spirituels .dessins de George Roux, l'émerveillement de nos jeunes lecteurs; La Bibliothèque de Mlle Lili et de son cousin Lucien offre elle aussi à ses innombrables petits amis de jolies et pimpantes histoires. Mademoiselle Lili à la campagne-, la Journée de Mlle Lili et Son \oy âge autour du monde restent inoubliables, et cependant ce dernier volume les amusera et les charmera plus encore peut-être. C'est en effet un véritable petit chef-d'œuvre où l'auteur, P.-J. Stahl, a prodigué la gaieté, la bonne humeur et l'esprit et que parent du commentaire le plus récréatif et le plus aimable le-s dessins délicieux de Frœlich. Enfin, laLibrairie Hetzel, étendant jusqu'aux tout petits sa sollicitude, leur a dédié les Premières Lectures de l'Enfance, où prennent place cette année Les Animaux célèbres, racontés d'une plume attrayante par E. Muller, et silhouettés par le dessinateur de talent J. Geoffroy.

L'IRRÉSISTIBLE ÉLAN

Que les choses vont vite!- Quelques mois suffisent aujourd'hui pour transformer une région. Ce qui se dépensait jadis d'initiative, d'énergie, de combativité dans la guerre, s'emploie, se prodigue en conquêtes industrielles et commerciales L'augmentation de la fortune publique, au cours de ces quarante dernières années, est prodigieuse. J'en causais un jour avec un économiste distingué, à l'occasion d'une enquête, que je conduisais sur la question suivante « l'automobile est-elle une richesse nouvelle », et il me citait pour la France des chiffres admirables.

En cinquante ans, la fortune économique de la France a passé de 50 milliards à 260 milliards.

De tels chiffres sont utiles, ils résument en une brève et puissante éloquence les bienfaits de la paix, lorsque le pays sait cependant assurer sa force militaire.

L'extraordinaire développement des communes des environs de Paris est un exemple frappant de notre magnifique renaissance industrielle.

Ces communes, qui, il n'y a pas longtemps encore, vivotaient parmi d'aimables campagnes et des bois charmants, sont devenues de fortes cités, actives, riches. Les champs et les taillis de ces aimables sites où s'égaraient les Parisiens et que chantaient il n'y pas vingt ans nos écrivains, ont disparu. Des rues ont été tracées, des faubourgs ont surgi; partout les. usines montent leurs ateliers, dressent l'élan victorieux de leurs cheminées dont les fumées traduisent le souffle laborieux et fécond.

Vous vous souvenez de l'article que, dans le Figaro du 4 juin dernier, je consacrais ù. une ville américaine, Akron, l'étonnante cité du caoutchouc, miraculeusement improvisée dans les solitudes de l'Ohio!

Je rappelais alors que cette phénoménale prospérité était l'œuvre magique d'un docteur quiavait ou l'initiative audacieuse do bord de l'Ohio, une usino do pneumatiques. De modeste* l'usine était, rapidement devenue vaste. Elle avait enrichi la petite ville naissante, provoqué son développement. Entraînée vers une énorme prospérité, la Société s'était alors lancée à la conquête du Nouveau-Monde et, passant les mers, elle avait créé une usine filiale aux portes de Paris, à Colombes. Et je terminais ainsi

« Qui sait si de Colombes, la filiale de la Compagnie des pneumatiques Goodrich ne fera pas ce que la maison mère a tait d'Akron: une cité du caoutchouc ?» Le présent répond.

De jour en jour, en effet, Colombes se transforme autour de l'usine, qui sans cesse s'agrandit, gagne les champs, édifie de nouveaux ateliers, livrés au labeur producteur pour répondre aux besoins de plus en plus pressants de la locomotion automobile.

Le hasard n'est évidemment point le maître de cette prospérité. Elle est née de la qualité, unique de ce qui sort de l'usine Goodrich.

Dans une lapidaire et orgueilleuse formule que justifie le rapide, croissant et durable succès de ses produits la Société a écrit de ses pneumatiques « qu'ils étaient supérieurs ait meilleur » Pour moi qui ai visité ces ateliers de Colombes, boulevard Valmy, où l'effort de l'homme est secondé par de merveilleuses machines, où le travail est discipliné, réglé, divisé pour une production intense précise parfaite conscien cieuse, scrupuleuse, la formule me plaît, car elle est vraie.

On ne trompe pas le public; il sait bien vite distinguer ce qui est parfaitement bon de ce qui est simplement bon et répudier inexorablement le mauvais. Le succès vertigineux du pneumatique Goodrich est dû à son exceptionnelle excellence voulue pour réaliser cet idéal, la locomotion mécanique atteindre le plus long serviçe, fournir le plus grand nombre de kilomètres.

Importé en. France il y a quatre ans, le pneumatique Goodrich est aujourd'hui adopté par les plus grandes marques françaises; ces jours derniers, deux d'entre elles réputées pour le respect qu'elles ont d'elles-mêmes, commandaient à M. Augier, qui organisa la victoire de la. Compagnie dont on lui avait confié la direction commerciale en France -l'une, une considérable fourniture de pneumatiques l'autre deux mille trains Goodrich, soit de deux traits de plume, plus de dix mille pneumatiques.

Si l'usine a étendu ses ateliers, c'est aussi qu'elle a complété sa fabrication en créant une jante démontable remarquablement pratique, plus pratique que tout autre dispositif. Cette jante démontable Goodrich fait, en effet, partie intégrante de la roue elle permet de changer de pneu en quelques minutes, sans le moindre effort, et elle évite d'encombrer et de surcharger la voiture de la masse et du "poids, des roues amovibles. Comme pour les roues ordinaires, il suffit, en cas de mésaventure, d'une chambre à air et d'une enveloppe de rechange.

Que ces quelques indications vous suffisent, puisqu'il vous sera facile d'apprécier l'ingénieuse simplicité de cette jante démontable dans une visite au stand élégant, que la Compagnie Goodrich a installé, salle D, stand I, au premier étage, 'aile droite du Grand-

Palais.

t rü~ &M)M'i BM& =4ia~t~t~eialie~°~?

Le 13e Salon

de l'Automobile

Les conséquences commerciales du Salon J s'e précisent l'industrie française y a remporté une impressionnante victoire. Jamais elle ne parut plus forte, plus sûre d'elle-même.

Nos marques ne trouvent d'adversaires vraiment sérieux que dans celles qui, à l'étranger, ont adopté les principes qui inspirent et dirigent la construction française. Alors que toutes nos marques s'affirment par une extraordinaire probité qui va des mentaux employés jusqu'à la finition du plus petit détail, on ne trouve à l'étranger que une, deux ou trois maisons qui apportent à leur construction un pareil scrupule.

Résultat

Les maisons françaises ont, après quelques jours d'hésitation où la clientèle s'instruisait, fait les plus prospères affaires.

Le ministre .de la guerre, M. Millerand, mardi, au banquet de la chambre syndicale des constructeurs d'automobiles, rappelait que les exportations françaises avaient atteint ibo millions.

Il n'est pas douteux que ce chiffre sera dépassé dans l'année 1913.

Quelques marques étrangères, marques européenne, ont fait, elles aussi, de fructueuses opérations Daimler, Rolls Royce et Wolseley, pour l'Angleterre; Fiat, pour l'Italie; Mercé- dés, pour l'Allemagne; Piccard-Pictet, pour la Suisse.

Mais il ne semble pas que l'industrie américaine ait reçu le même accueil. Elle esten- core trop nouvelle chez nous.

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Il est bien évident que ces heureuses conséquences sont le» fruit du magnifique effort donné par nos constructeurs qui ont préparé pour le Salon 191 des voitures d'une beauté exceptionnelle à tous les points de vue. Mais elles sont aussi le résultat du retour de nos constructeurs à la combativité.

La victoire de Peugeot dans le Grand Prix ¡ de l'A. C. F., la décision que nos industriels ont prise de revenir aux Salons annuels, ont. rendu à la plus glorieuse de nos industries tout le prestige qu'elle semblait en voie de perdre.

Et c'est ce que constatait en quelque sorte M. Swetchine, aide de camp de S. M. l'empereur de Russie, lorsqu'au banquet de l'A. C. F., il signalait, en termes excellents, que le seul effort donné cette année par notre industrie avait fait, en Russie, regagner à la voiture française tout le terrain qu'en trois années d'abstention elle avait perdu au profit de la concurrence étrangère.

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Les petits incidents du Salon.' Un visiteur ayant hier jeté, après avoir allumé sa cigarette, un tison fut la cause d'un commencement d'incendie. Quelques fibres du tapis en noix de coco qui recouvre les allées ayant brûlé, le commissariat s'alarma, et un ukase fut pris Interdiction de fumer. Empêcher de fumer dans un hall où four- millent 8 à 10,000 personnes si non plus, était une tâche téméraire 1

Elle fut irréalisable d'ailleurs, et ceci le prouva. J'ai vu, de mes yeux vu, l'homme chargé d'apposer les placards Interdiction de fumer qui, une pipe allumée à la bouche, pro- cédait à l'opération. ,•

Un juste et loyal hommage a été rendu, ces jours derniers, à la rivale magnifique de nos plus grandes-marques nationales, à la Compagnie E>àimler,,<?dé Coventry. C'était au banquet des carrossiers- qui fèù- nissait tous ceux qui, en France et à l'étran- ger, ont su, d'une industrie, faire un art admirable.

Les efforts de chacun avaient été mesurés, et nos maîtres carrossiers avaient- pu apprécier les résultats incomparables atteints par ceux qu'ils pouvaient en quelque sorte consi- ° dérés comme leurs élèves.

Avec une sincérité toute à leur honneur, ils convinrent qu'ils avaient trouvé dans la car- rosserie de la compagnie Daimler une rrrale étincelante qui avait égalé la leur.

Il est bien vrai que cette carrosserie est la plus belle de toutes les carrosseries étrangères. Les bois rares que l'Angleterre puise dans ses colonies, les cuirs superbes qu'elle travaille, sa spécialité de vernis éblouissants, la qualité exceptionnelle de ses émaillages, lui permettent, en effet, une fabrication merveilleuse. Et d'autant plus qu'elle apporte dans la réalisation de ses œuvres, ce goût de noble luxe et de fier et ingénieux confortable qu'on trouve dans la décoration, l'aménagement et' l'ameubledes intérieurs britanniques.

Les carrosseries Daimler sont d'un art parfait on le sait, et c'est à cela qu'elles doivent d'être de celles dont on ne discute pas.le prix. Elles ont une signature qui vaut son pe- sant d'or. Ceux qui les ont vues au Grand Palais se- ront d'accord pour s'associer à l'hommage que la carrosserie française' à rendu à la car- rosserie Daimler. «

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Le désespoir des constructeurs.

Tous avaient, à l'occasion du Salon, pré- paré d'admirables catalogues. Beaucoup d'en- ̃ tre eux ont dû non pas y renoncer, mais s'en passer, à cause d'une grève qui a perturbé cette branche de l'édition.

Quelques-uns ont été plus heureux et ont eu leurs précieuses plaquettes. Nos lecteurs ont pu s'en apercevoir aux notes que nous avons consacréees à quelques catalogues, à celui, par exemple, de la Société des automobiles Mors catalogue charmant, qui, à la suite d'une partie fantaisiste, littéraire et illustrée, i présente en quelques pages luxueusement tirées, les diverses et magnifiques voitures que la maison Mors construit dans ses usines T de la rue du Théâtre. v

Suite des raisons pour lesquelles on doit acheter une Léon-Bollée

i° Parce que le moteur est extrêmement souple et que ses cylindres sont fondus par paire tout en gardant l'aspect souple et robuste du monobloc, sans pourtant avoir l'in- convénient grave d'exiger le changement des ̃•: 4-cylindres, si un seul d'entre eux venait à se briser par gelée; -̃, 20 Parce que la voiture est d'une prodigieuse netteté, ainsi que le prouve le tablier, où rien ne fait saillie; Parce que tout a été prévu pour éviter des ennuis, et en voici la preuve en 'ce petit détail les écrous sont arrondis pour ne point déchirer les chiffons au nettoyage; 40 Parce que tout enfin y est accessible, que l'on peut atteindre tout le mécanisme du châs.sis, en soulevant soit le capot, soit le plan- cher du conducteur.

̃• '•

Cherchez 1 Vous trouverez ` Et vous serez récompensé

Mais je vais vous aider à vous sortir du labyrinthe des allées, des stands et des galeries pour vous conduire à l'exposition où M. Belvallette expose une prestigieuse série de carrosseries dans lesquelles s'allient le chic le plus sûr, le luxe le plus certain et le confortable le plus expérimenté.

Pénétrez donc dans le Salon, suivez la grande allée, gagnez la galerie d'Antin, marchez jusqu'au fond.

C'est là-!

En face de vous, le stand Belvalette.

̃

Pour répondre à un lecteur désireux de savoir > 2s i, la déjiemiaai^îî de,?typé «-Alpboase-XIII > v


donnée au châssis Hispano-Suiza est- une simple et courtoise fantaisie, ou bien l'ut vraiment motivée parce que l'automôphile souverain d'Espagne serait intervenu dans l'établissement de ce modèle ̃ L'Hispano-Suiza, type Àlphonse-XIÏI, a été parfaitement créé pour satisfaire à un désir du roi d'Espagne.

C'est lui, d'ailleurs, qui possède la première voiture de ce type. Elle lui plut à ce point qu'il donna, la maison Hispano-Suiza l'autorisation de donner son nom à l'exquise voiture*. ̃: ̃•̃

Ce type Alphonse-XIlï ̃>, qui est à la fois si remarquablement sportif et se prête non moins 'remarquablement aux services de ville et de grand tourisme, connaît d'ailleurs un succès extraordinaire mais nullement inouï. j'entends par lit qu'il est tout à fait naturel. (

C'est pourquoi M. Magne, agent de 1 His<paflo SUiza, a, hier encore, en son stand du Grand Palais, vendu cinq voitures type Alphônse-XIIl », à le commandant ChampeaUx, Pestrello, d'Almeda, Gross et Suzénna.

̃'•••̃ ̃•

Une intéressante nouveauté du Salon elle est au stand Itala.

C'est un dispositif qui permet de varier, par une manœuvre extrêmement simple, la course du piston, et par suite de varier presque à l'infini la vitesse du moteur. Conséquence fractionnement de l'effort moteur pour répondre à la résistance à vaincre, et par suite suppression .de la boîte des vi-

tesses.

.̃̃.

Parmi les stands les plus visités, citons ·. Fiat, Unie, Aida, Clément-Bavard, RollsRoyce, Delaunay Belleville ,«̃ Renault, de Dion-Bouton, Brasier, Deiahaye, Cottin-Desgouttes. Côte, Pilain, Piccard-Pictet, Grégoire, ètC. ̃ ̃ .•̃̃.̃ ̃

̃ ̃ -ai* 4fe ̃•

À. l'occaêiori du Salon, la Société anonyme des automobiles et cycles Peugeot reunit aulOurd'hui jeudi ses amis, à cinq heures et demie du soir, au Palace-Hôtel, avenue des Champs-Elysées, où elle offrira un vin d'honneur à ses coureurs Boillot, Goux, Zucarelli. Frantz-Reichël.

A la- oeille des Fêtés Les fêtes de la Noël et du Jour de l'An ramènent leur cortège habituel de dîners et de réceptions familiales; pour beaucoup de jeunes gens; ça va être l'occasion d'arborer le premier smoking, le premier habit, de faire ainsi élégamment leur « entrée dans le monde », Seule, la Belle Jardinière est en mesure de repondre sur l'heure à tous leurs désirs, aux exigences les plus rapides, même pour les budgets les plus limités, grâce à l'organisation si moderne de son rayon spécial de confection de luxe, qui apporte à ses productions le même soin que son voisin, le rayon de vêtements sur mesure. Une élite de coupeurs, un choix d'étoffes d'une richesse et d'une variété incomparables, un souci constant des dernières prescriptions de la mode, une puissance d'organisation et de production sans égale assurant la plus rapide exécution, tout concourt à imposer la Belle Jardinière- au choix des jeunes gens aussi bien qu'à celui1 de tous îés;hommç.s quiveulent être habillés Vite> bien, à des prix raisonnables.

Vàbondance des madères notis oblige à renvoyer à demain da suite de nôtre intéressant feuilleton, l'Lnvinciblî: Fobce, de M. GEORGES Sauvix.

AFFAIRES^MIUTAIRES

Nominations

Par décret rendu sur la proposition du ministrç de la guorre, sont nommés, par création d'emploi, membres du comité du contentieux et de la justice militaire:

MM. Garçon, ^professeur de droit criminel

à la Faculté de droit de Paris; Tournade, conseiller à ]a Cour d'appel de Paris; Le Poittevin, conseiller à la Cour d'appel de Paris. 7

Le service de santé

Ilier après-midi, Millerand, ministre de la guerre, s'est rendu à l'Ecole supérieure de guerre, où il a. assisté à une séance 'du travail sur la carte, fait par les directeurs du service de. santé de, province. Ccux-6i se sont réunis pour établir une unité de méthode et de doctrine, et pour fixer les rapports du service de santé avec le commandement et les Etats-Majors. J

Le ministre a voulu témoigner ainsi son estime pour le corps de santé militaire, l'intérêt qu'il porte aux grands services de l'armée, et surtout son souci de la santé des blessés on temps de guerre. M. Millerand, en signalant aux directeurs du service de santé toute l'importance de leurs fonctions, leur a rappelé qu'ils avaient, à côté de leurs devoirs techniques et professionnels, des responsabilités qui les distinguaient de leurs confrères civils appelés, à la mobilisation, à seconder leurs efforts ils sont, en effet, des techniciens et- des chefs.

Il a reniorcié le général-directeur et les professeurs du cours d'état-major de l'Ecole de Guerre, du concours qu'ils ont donhé,; en cette circonstance, à leurs camarades du service de santé, montrant ainsi l'esprit de solidarité qui doit toujours exister entre le commandement et les services travaillant ensemble pour le bien de l'armée.

A L'HOTEtJDE VILLE SÉAKCE DU COKSE1L GÉKKRAL

PAS DE CENTIMES XOTJVKACX

Le président du Conseil général, M. Poirier de Narçay, a adressé, au début de la séance, les condoléances de l'assemblée a il. de Sel-, ves, ancien préfet de la Seine, à l'occasion du deuil cruel qui vient de le frapper. Le nouveau préfet, M. Delanney, s'est associé aux paroles du président.

Le conseil général, s'occupant ensuite du budget, a voulu par un premier vote rassurer les contribuables. Sur la proposition de son rapporteur général, AI. Hénafl'e, il a décidé par 78 voix contre 2 que te -budget de l'exerf.ke 1913 serait équilibré sans centimes additionnels nouveaux:

Par contre, on aura recours à un emprunt pour exécuter les grands travaux dont on recule depuis plusieurs années la réalisation. M. Henri Rousselle'a fait voter un crédit de 10,000 francs pour l'étude du principe et du gase d'un emprunt d-pnrtf-niental.

~st~ Y'3/j 11~

LE MONDE RELIGIEUX

Les procès Lentirc-. Le double procès in-

tenté par M. l'abbé Lcmiro à M. l'abbé Beck, curé d'Arnèke, et à" Mgr Délassus, directeur de la Semaine religieuse de Cambrai, et qui devait être plaidé aujourd'hui devant l'officialité diocésaine de Cambrai, a été remis à la deuxième quinzaine de janvier. La date exacte n'estpas encore fixée.

Nous croyons savoir que cet ajournement, demandé par Mgr Delassus, est motivé par la retraite de l'avocat de celui-ci. Il s'agirait de laisser au successeur de l'abbé Baron, lequel n'est peut-être pas encore désigné, le temps d'étudier le dossier. J. DE N.

Informations

Légion d'honneur

Le Journal officiel publie ce matin Crawle chancellerie. Un décret aux termes duquel les croix et grand-croix avec ou sans traitement continueront à être attribuées en Conseil des ministres. (Extinctions du deuxième 'semestre 1912 grand-croix avec traitement, néant; salis traitement, 1 plus 11 croix disponibles passées de la réserve de croix' sans traitement au contingent normal.) t Les croix do la Légion d'honneur et les médailles militaires avec traitement «ont répartis, à compter du 1"' décembre 1912, entre les ministères de la guerre, de la marine, des colonies et de la grande chancellerie do la Légion d'honneur ainsi qu'il suit dans ces chiffres il a été tenu compte de la restitution des prêts consentis pendant le semestre

écoulé

Ministère de la guerre grands-officiers 3, commandeurs, 25; officiera, 101; chevaliers, 444; médailles militaires, 810 ministère de la marine commandeurs, 5; officiers, 13; chevaliers, 61 médailles militaires, 135 ministère des colonies chevaliers, 4; médailles militaires, 3 grande chancellerie médailles militaires, 15.

Les croix de Légion d'honneur sans traitement sont réparties, à compter du 1" décembre 1912, entre les différents ministères et la grande chancellesie ainsi qu'il suit dans ces chiffres il a été tenu compte de la restitution des prêts consentis pendant le semestre écoulé

Ministère de l'intérieur commandeurs, 6; officiers, 14 chevaliers, 59 ministère des colonies commandeurs, 4 officiers, 10 chevaliers, 43; ministère de l'instruction publique commandeurs, 4,; officiers, 4, chevaliers, 43 grande chancellerie commandeurs, 3; officiers, 10; chevaliers, 41 ministère des finances commandeurs, 3; officiers, 9 chevaliers, 38 ministère des affaires étrangères commandeurs, 2 officiers, 8; chevaliers, 34; ministère de la justice :,commandeurs, 3 officiers, 8; chevaliers, 35. Ministère de' la guerre (croix civiles) commandeurs, 2 officiers, 6; chevaliers, 24 ministère des travaux publics commandeurs, 2 officiers, 5; chevaliers, 23; ministère de la marine (croix civiles) commandeurs, 2, officiers, 5 chevaliers, 19 ministère du commerce: commandeur, 1; officiers, 4 chevaliers, 17 ministère de l'agriculture commandeur 1 officiers, 3 chevaliers, 15 sous-secrétariat, des P. T. T. commandeur, 1. officiers, 3 chevaliers, 12 ministère du travail commandeur, 1 officiers, 3 chevaliers, 11.

Arrêté du Conseil de l'ordre national de la Légion d'honneur fixant aux chiffres suivants les extinctions par décès notifiées dans la Légion d'honneur. et dansja médaille militaire, ainsi que les vacances.qui.se .sont prp;. duites par promotions ou ladiatiojis au Cours

du' semestre expiré

Avec traitement grands officiers, h; commandeurs, 36; officiers, 28; chevaliers, 565; médailles militaires, 1,060; Sans traitement grand-croix, 1 grands-officiers, 2; commandeurs, 10; officiers, 72; chevaliers, 509 médailles militaires, 13. Le chiffre considérable de clievalleas très supérieur à la moyenne, est dû au supplément d'extinction fourni par un recensement des décos de légionnaires auquel il a été procédé en 1912.

Par décision ministérielle du 18 décembre, le commissaire principal Sallé est inscrit d'office au tableau de concours pour la croix d'officici- de la Légion d'honneur.

A la Société d'agriculture

La Société nationale d'agriculture a procédé hier à l'élection de son bureau pour 1913.

Ont été élus

Président, M- 0. Linder, inspecteur général des mines vice-président, M. Henri Petit, propriétaire-agriculteur vice-secrétaire, M. Jules Bônard, agriculteur, régent do la Banque de France.

Pour la réforme électorale

Les groupements proportionnalistes ont offert hier soir un grand banquet à ,,M, Groussier, rapporteur du projet de réforme électorale à la Chambre. Plus de deux mille convives y assistaient. La manifestation proport.ionnaliste a été grandiose et imposante. Les nombreux orateurs, MM. Charles Benoist, Jaurès, J.-L, Bourcet, Ferdinand Buisson, etc., ont été acclamés. Des ovations enthousiastes ont été faites aux représentants de la Chambre belge, à M. John Humphreys, secrétaire général de la Société anglaise de la représentation proportionnelle, à M. Albert Brustlein, ancien conseiller national du canton de Berne. A l'issue du banquet, on a offert à M. Groussier son buste en bronze.

Le percement du boulevard Haussmann La Ville de Paris dispose, sur les tranches du dernier emprunt, d'une somme de G3. millions destinés à des opérations de voirie.

Le préfet de la Seine, M. Delannev, conclut dans son mémoire, qu'il vient de déposer, à l'utilisation de cet argent pour les grandes transformations que rend nécessaire l'encombrement toujours croissant de la circulation. 11

L'achèvement du boulevard Haussmann, des rues de Rennes et du Louvre lui paraît les plus urgentes de ces opérations.

Le préfet propose donc à la Ville, pour arriver a la solution la plus rapide, d'examiner s'il ne conviendrait pas d'accepter et même de provoquer le concours de concessionnaires.

Elle encore, Elle toujours!

Sans l' « Evian-Gachat», l'eau de table absolument parfaite, pas de table bien servie. (Commandes, Paris et banlieue 4, place' de l'Opéraj. Dans toutes phai'macies, maisons d'eaux minérales et d'alimentation bouteilles, 1/2 et ,1/4 de bouteilles (le Quart-Cachat).

« Paris-Hachette 1913 v

Le Paris-Hachette à 3 fr. 75 est le moins cher de tous les annuaires mondains. C'est aussi le seul qui donne en plus des adresses mondaines, les adresses de tous

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fessions libérales et des administrations, permettant de retrouver instantanément l'adresse d'un fournisseur, l'indication d'une spécialité, etc.

Une inauguration

Demain, vendredi 20 décembre, aura lieu l'inauguration des agrandissements' de la Maison F. Sorbier, « LafayetteModes», 9, rue Lafayette. Dans un cadre Louis XVI, du plus beau style, la clientèle nombreuse et élégante qui se presse journellement dans ses salons, appréciera le chic, l'élégance, le bon goût des chapeaux exposés et offerts, a cette occasion, par la Maison Sorbier, à des prix encore inconnus. Une visite à « Lafayette Modes » s'impose donc dès demain.

Rayon spécial de deuil.

Même maison à Londres 110, Oxford Street, W.

Jean de Paris.

Gazette des Tribunaux

NOUVELLES. JUDICIAIRES

Au temps où M. Le Bargy était sociétaire de la Comédie-Française, il dirigea une entreprise de cinématographe, rue Charras.

La Société périclita, eut divers démêlés judiciaires dont nous avons parlé, et hier, après plaidoiries de Mes Fernand lzouard et Magnier, le tribunal condamna M. Le Bargy et M. Paul Laffitte à payer solidairement à la maison Pathé la somme de 5,940 francs pour diverses fournitures. ̃ ̃ ->'•

Conformément aux conclusions de M. l'avocat général Mornet, la 3a Chambre de la Cour a condamné M. Bargue à payer à Mlle Ascoët une pension alimentaire de 30 francs par mois, jusqu'à, ce que l'enfant de Mlle Ascoët ait accompli sa dix-huitième année.

Nous avons raconté le procès. Même avant la loi autorisant la recherche de la paternité, il ne fallait écrire et parler de ses enfants, de ses « chers petits » comme le faisait M. Bargue à moins d'être marié. >

Aujourd'hui, la Cour de cassation devait examiner le pourvoi de Rochette celui-ci devait venir « se mettre en état » la veille, se constituer prisonnier à la, Conciergerie. On l'a attendu, et il n'est point venu. Rochette sera donc déchu de son pourvoi et, perdra en même temps les 200,000 francs de caution qu'il a versés pour sa mise en liberté provisoire. C'est un bénéfice, pour le Trésor.

A Lyon, comme à Paris, les instituteurs s'étaient syndiqués; et à Lyon comme à Paris ils ont été poursuivis pour infraction a la loi de 1884. Le tribunal, appliquant une jurisprudence déjà, ancienne, a décide que les instituteurs n'avaient point le droit de se syndiquer, et a condamné M. Dëvillan,

secrétaire* Tîu syndicâf,eV M. ForittCWieÇ

trésorier général, à 50 francs d'amende et a prononcé la dissolution du syndicat des instituteurs et institutrices duRhône. Georges Claretie.

> (De notre correspondant)

COUR D'APPEL DE P.IOM

Clermont-Ferrand. Confirmant. le. jugement du Puy, la Cour d'appel de Riom a acquitté les quarante frères des écoles chrétiennes, le directeur, les administrateurs ou les professeurs du pensionnat de Notre-Dame du Puy, poursuivis pour fausse sécularisation.

LES REVUES

M. Frédéric Masson, l'historien de l'Empire, nous faisant pénétrer dans l'intimité de « Marie-Louise » un sujet admirable traité par M. Emile Faguet « la Patrie chantée par les poètes » une étude curieuse et intéressante sur « François J" », par M. Funck-, Brentano de nombreux vers de Leconte de Lisle, Victor Hugo, de vieilles chansons et ballades du seizième siècle, voilà ce qu'il faut lire dans le premier numéro de l'année' scolaire 1912-1913 du « Journal de l'Université des Annales » qui vient de paraître, et qui publie in extenso, en les illustrant de plus de 50 gravures, toutes les conférences faites aux Annales. Or» se souvient que l'abonnement à ce journal unique en son genre est de 10 francs par an (51, rue SaintGeorges),

Nouvelles Diverses

PARIS

La charité

Nous avons reçu pour Mlle M. la sexagénaire malade qui, par son travail, soutient deux autres malades aussi pauvres qu'elle et un enfant.

H. F., 50 francs.

Avec les souscriptions précédentes 397

francs.

̃ ̃!«

Etrange drame faubourg Montmartre Il était dix heures du matin, le faubourg Montmartre présentait son animation accoutumée, surtout aux abords du carrefour de Châteaudun, où le croisement de quatre rues des plus passantes de Paris amène forcément une agglomération continuelle de voitures et de piétons. Tout à coup, du numéro 57, qui forme le premier angle avec la rue de Chateaudun, la maison suivante étant de beaucoup en recul, plusieurs détonations retentirent, suivies de cris de douleur. •<* On se précipita. Sur le palier du premier étage, la concierge, Mme Louise Ribet, âgée de quarante-huit ans, était étendue, le visage ensanglanté.

Pendant qu'on la relevait,un des employés du coiffeur, dont la boutique fait partie de l'immeuble, se' dirigea vers la log«f*et entrouvrit la porte. Du fond de la pièce un homme surgit, brandissant un revolver. Au large cria-t-il, le premier qui entre, je le tue

L'employé recula, mais resta devant la porte. Plusieurs autres personnes vinrent s'y poster avec lui, la bloquant jusqu'à l'arrivée des gardiens de la paix qu'on était allé chercher. A leur apparition, le meurtrier se réfugia dans une seconde pièce qui sert de chambre à coucher et dont la fenêtre donne sur la cour. Au moment où les agents, sabre en main, pénétraient dans la loge, une nouvelle détonation retentit..L'homme venait de se faire sauter la cervelle. On le trouva écroulé sur le lit. Il était mort.

M. Carpin, commissaire de police du quartier étant aux obsèques de son collègue, M.

îEgaM^éltvJÔin-^lks 'îtfé^&iir'M/Ducroeq, fle- la;

ni i tn?'!ï!r'iïr'')If''X2?'<r '.̃<ii'fItV> ino :i -•'̃'•!

Chaussée-d'Antin. Il fouilla les vêtements du cadavre et y trouva des papiers au nom de Eugène Durand, demeurant rue des Panoyaux, 5, dans un hôtel meublé c'était un homme vêtu en ouvrier et paraissant âgé d'une quarantaine d'années.

Le mari de la blessée, M. Ribet, employé au Comptoir d'escompte, l'a longuement examiné et a affirmé ne pas le connaître. Les locataires de la maison déclarent ne l'avoir jamais vu.

Est-ce un cambrioleur ? C'est la première idée qui se présente à l'esprit. Mais on a été surpris de ne trouver sur lui aucun outil, aucun instrument pouvant servir à forcer une serrure ou à ouvrir un meuble. En outre, sa façon d'agir est au moins étrange. Il eût pu fuir ou tout au moins tenter de fuir, avant l'arrivée des agents. Il ne l'à pas fait ̃et' est allé se suicider au fond du logement. D'autre part, tous les locataires s'accordent à dire que Mme Ribet est au dessus de tout soupçon.

Elle seule pourrait peut-être donner l'explication du mystère. Mais elle a reçu trois ailes dans la tête. Elle est grièvement blessée et, à l'hôpital Lariboisière, où elle a été transportée, il acte impossible de l'interroger.

L'émotion dans la quartier, a été d'autant plus vive et plus longue à se calmer que le mit. s'était répandu que l'assassin n'était autre que Lacombe, le trop célère bandit.

La disparition de M. Wetzel

Nous avons signalé la disparition de M. Wetzel, l'administrateur des quatre grands hôtels Majestic, Vendôme, de Calais et Régina, parti le 9 novembre au matin de son domicile, 227, nie Saint-Honoré, et'dont on n'avait plus eu de nouvelles.

On ne savait comment expliquer cette disparition. On a maintenant le mot de l'énigme: le cadavre de M. Wetzel a été repêché dans la Seine, à Courbevoie.

Bien que le corps fût défiguré par un long séjour dans l'eau, l'identité a été facilement établie par les papiers qu'avait sur lui le défunt carnets de Chèques, factures, prospectus, lettres, etc. Il ne portait aucune trace de violences et dans les poches étaient un portemonnaie contenant 73 fr. 75 et une montre acier et or.

M. le docteur Paul, médecin légiste, a examiné le corps et constaté que la mort était due uniquement à l'immersion. Le suicide paraît donc évident. Fatigué par d'incessants travaux que lui occasionnait la direction des quatre maisons importantes dont il était chargé, M. Wetzel aura été pris d'un accès de neurasthénie et sera allé se jeter à l'eau. M. Faralicq, commissaire de police, a prévenu la famille. ̃ »K ̃ ̃' -̃̃'•< Crimes anarchistes

A deux cents mètres de la gare de Colombes, hier soir, à sept heures, le mécanicien du train circulaire 760 (gare du Nord-gare SaintLazare), ressentit une violente secousse. Il stoppa sur-le-champ, descendit de sa machine et constata que des coussins de compartiments de deuxième classe avaient été posés sur les rails dans le but de faire dérailler un convoi.

Le mécanicien et son chauffeur, après avoir débloqué la voie, avertirent le chef de gare de Colombes, et M. Faralicq, commissaire de police de Courbevoie, ouvrit une enquête. Le magistrat a fait arrêter dans la soirée l'arteur soupçonné de l'attentat. C'est un nommé Henri Lenoir, un anarchiste, qui depuis deux jours vendait aux ouvriers des brochures où les exploits de Bonnot et de Garnier étaient vantés tout au long. Il était porteur d'un revolver. chargé et a refusé de faire connaître son domicile, alléguant que les inspecteurs seraient suffisamment habiles pour le découvrir sans autre

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i L'honnêteté

Un enfant, Marcel Gillet, a trouvé hier boulevard Saint-Michel un porte-monnaie contenant 300 francs.

Marcel est un pauvre petit garçon. Depuis dix ans qu'il vit, il n'a fconnu que privation et misère. Son père est mort, sa mère, malade, fait des ménages, et. l'enfant sait qu'au mois de janvier on les renverra tous les deux de chez eux, 28, rue Saint-Séverin, le dernier terme n'ayant pu être payé.

Telles seront les étrennes du petit Gillet qui a rapporté à M. Melin, commissaire de police, l'argent qu'il venait do trouver.

Les Etrennes

Il y a un choix colossal d'articles d'étrennes aux Grands Magasins Dufayel en bijouterie, orfèvrerie, horlogerie, bronzes, marbres, objets d'art, petits, meubles de tous genres, vitrines, tableaux, sièges, tapis, tentures, cycles, voitures d'enfants, jouets mécaniques et scientifiques, cinématographes de salon, phonographes, machines à, coudre, etc. De nombreuses attractions sont offertes au public. ~I'

Les cambrioleurs

En ouvrant sa boutique, hier matin, M. Racowsky, bijoutier, 8, rue Geoffroy-Marie, a constaté que des cambrioleurs lui avaient v.pljé. trois sautoirs en or valant 1,500 francs. Les malfaiteurs avaient fait un trou dans le rideau de la devanture. C'est par cette ouverture qu'ils ont pu atteindre les bijoux. M. Carpin, commissaire de police, les recherche.

4a

DÉPARTEMENTS .•

Trente heures au fond d'un puits Fontainebleau Désespéré de la mort de son père, M. Joseph Fleureau, âgé de trentetrois ans, habitant le hameau des Ricordeaux, commune de Paley, est allé se jeter dans un puits abandonné, profond de trentequatre mètres.

Les cordages faisant absolument défaut dans le hameau, ce n'est qu'au bout de trente heures qu'un maçon de Villemaréchal a pu descendre et remonter le cadavre du malheureux qui, ne s'étant pas tué sur le coup, a eu dans ce gouffre une épouvantable agonie.

i .i.

Découverte d'obus de 75

Lille. Ce matin, en déchargeant en gare de Lille-Porte-d'Arras un wagon provenant de Saint-Etienne et. contenant de la grenaille de plomb, les ouvriers ont découvert une caisse, sans marque ni adresse, contenant douze obus de 75 nouvellement fondus, et portant l'estampille de l'autorité militaire en date du 6 août dernier.

Le gendarmerie et l'autorité militaire ont ouvert une enquête sur cette mystérieuse expédition.

La tempête dans les Vosges Epinal. Une tempête d'une grande violence règne sur les Vosges.

Sous l'action d'une pluie diluvienne, la neige accumulée dans la montagne fond rapidement. Les cours d'eau croissent dans des proportions inquiétantes les dégâts sont importants dans les forêts. argué.

COURRIER DE LA BOURSE

Paris, 18 décembre.

En dehors du compartiment des valeurs industrielles russes qui marque un léger progrès, les variations de cours sont à peu près nulles.

On est du reste assez bien disposé, mais les affaires sont encore plus réduites qu'hier. Les jeunes se livrent à des jeux divers, ceux qui ne le sont plus, parlent politique. Quels sont les plus sages ? `?

Le sentiment est plutôt meilleur, maintenant qu'une enquête médico-diplomatique a rassuré l'opinion publique en Autriche au sujet du consul Prochaska, et qu'on connaît à Vienne les dispositions conciliantes de la Serbie; on veut espérer que la fièvre des armements va se calmer.

Il serait même question d'envoyer en congé pour la durée des l'êtes une partie des contingents austro-hongrois appelés sous les drapeaux. Quel beau cadeau de Noël le vieil Empereur ferait à toute l'Europe par ce seul geste

La 'tension monétaire est toujours aussi aiguë. On espère cependant encore que la Banque d'Angleterre ne sera pas obligée de relever demain le taux de l'escompte officiel. Marché officiel. La Rente abandonne 10 centimes à 88 70.

Les emprunts russes sont fermes. Consolidé, 90 45. Le 3 0/0 91 fait 74 50.

Le Turc regagne 65 centimes à 85 35, et le Serbe en fait autant à 79 95.

Les Etablissements de crédit sont soutenus. Banque de Paris, 1,707 Crédit lyonnais, 1,556 Union parisienne, 1,120 Crédit mobilier, 657.

Les valeurs de traction et d'électricité se tiennent à leurs cours d'hier.

Les chemins de fer sont sans changements.

Le Rio se retrouve à 1,806, comme hier. Le groupe russe regagne 10 à 15 fr. Bakou 1,844; Sosnmvice 1,380; Naphte Russe 656 Provodnik 521.

La Carpet se tient à 333.

Marché en banque. Les mines d'or sont stationnaires.

La De Beers regage 3 fr. à 508 50.

La Lena, 73 25. Balia 409.

Les cuprifères s'avancent de 2 ou 3 fr. Utah, 303; Ray, 111 50; Chino, 225. Les industrielles russes gagnent de 10 à 20 fr. Mallzoff 1,138 Lianosoff, 700; Taganrog, 760; roula, 895.

Le Tobacco se tient à 229.

La Malacca gagne 2 fr. à 282.

La Mexican Eagle préférence se tient à 53 25 et la California Petroleum vaut 484. Armand Yvel.

j\rew-l ork, mercredi (dernière heure). Le seul fait qui ait galvanisé le marché s'est produit aujourd'hui, vers 2 h. 1/2 c'est à ce moment, en effet, que l'on annonça que les administrateurs de la Compagnie Reading avaient déclaré un dividende trimestriel de 2 0/0, alors qu'il n'était habituellement que de 1 1/2 0/0.

Les boursiers, qui avaient sommeillé s'éveillèrent en sursaut et les actions Reading, qui, à ce moment-là, s'inscrivaient aux alentours de 164 1/2, montèrent d'un coup à 170. Elles clôturèrent, il est vrai, comme la veille, à 166 1/2.

La Bourse des valeurs, durant toute la journée, a été encore plus terne que la veille. Le marché a été limité aux seuls boursiers professionnels.

Le jour le jour commandait moins de 5. 0/0, et le change or clôtura en gain net de 10 points.

INFORMATIONS FINANCIÈRES CRÉDIT FONCIER DE FRANCE. Dans sa séance du 17 décembre .191$;, lo Conseil d'administration du Crédit foncier a décidé la distribution, à partir du 2 janvier 1913, (l'un acompte de 17 francs (16,32 net) snr le dividende de l'exercice 1912. Cet; acompte peut être touché, dès à présent, moyennant escompte au taux fixé par la Banque de France pour ses avances sur titres.

AVIS DIVERS

AU DESSERT

UN PETIT GERVAIS

Engelures, Gerçures prévenues ou détruites par la PATE DES PRELATS, Parf"° Exotique, 35, r. du 4-Septbri'. Eviter contrefaç*. ETRENNES HACHETTE

LIVRES d'Art, Livres de Voyages, Livres Jj d'Histoire, le Catalogue de la Librairie HACHETTE ET C'" présente cette année une richesse et une variété admirables. Citons entre autres ouvrages les Fables d'Esope, illustrées par Arthur Rackham J.-E. Heinsius, par Ch. Oulmont Portraits Antiques, par A. Hckler le Prince Impérial, par A. Filon les Merveilles du Monde Mission Marchand, journal de route du docteur Emily Au Pôle Sud, par Amundsen la magistrale Histoire de France, de Lavisse Sandro Botticelli, par A.-P. Oppé Ondine, illustrations de A. Rackham Egypte, par Maspéro; Madame Royale, par Ernest Daudet Petites Filles du Temps passé, par J. Jacquin les Châteaux de France, par J. de Foville et A. Le Sourd Ard ant le Chevelu, par Jean Veber, etc. (Voir aux Annonces i) LA SAISON DE COMÉDIE

DEMONTE-CARLO

Argus.

C'est avec la plus vive impatience que l'on attend, chaque année, la saison de comédie, toujours féconde en surprises -qu'il s'agisse d'œuvres inédites ou de pièces que le succès a classées, et pour lesquelles, toujours (nouvelles ou déjà consacrées), la direction artistique salt combiner des distributions quignon seulement sont brillantes et parfaites, mais encore offrent au public l'agrément peu commun, et d'autant plus apprécié, de l'imprévu, de l'ingénieux, bref du rare, et que généralement l'on ne trouve nulle part ailleurs.

La série de ces beaux spectacles s'ouvrira par la création d'une comédie en vers, en quatre actes, du poète M. Albert du Bois, Lord Byron. M. Albert du Bois a déjà fait représenter, entre autres œuvres, la Con quête d'Athènes au théâtre Sarah-Bernhardt, et, à Bruxelles, la Sulamile. Sa comédie Lord Byron, simple épisode amoureux de la vie du grand poète, reconstitue cette époque curieuse de la vie anglaise qui coïncide avec notre premier Empire. C'est une pièce qui, outre sa valeur dramatique et littéraire, prête au grand spectacle, costumes, décors, comme on sait le faire à MonteCarlo. Lord Byron, ce sera M. Albert Lambert fils, l'amant romantique par excellence. Il aura pour partenaire Mme Piérat ceux qui se souviennent du magnifique duo que ces deux admirables artistes réalisèrent, il y a quelques années, dans Bornéo et Juliette, précisément sur la scène, de Monte-Carlo, peuvent d'avance escompter la beauté de leur nouvelle rencontre dans un nouveau conflit d'amour dont le héros est le grand Byron. A ̃̃eôté-de-vMvA;Al^pt1l^'îrtbërt et de

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Mme Piérat,totis les rôles de la pièce- de M. Albert du Bois seront interprété» par les artistes du théâtre du Parc, de Bruxelles, où Lord Byron sera prochainement représenté, après avoir été créé à Monte-Carlo.

La fructueuse collaboration de M. Audré Antoine avec le théâtre de MonteCarlo qui a fourni à la scène de l'Odéon les éclatants succès à'Antar et d'Esther, a, depuis quelques années» donné de trop beaux résultats artistiques pour qu'ils n'aient pas leur suite logique. Il était tout naturel que l'admis nistration de Monte-Carlo .demandât à. M. Antoine de continuer cette collaboration si heureuse et de donner une série de spectacles, les uns du répertoire d©: l'Odeon, les autres inédits.

Les représentations commenceront par la création d'une nouvelle tragédie de M. Alfred Mortier, Sylld. M. Alfred Mortier, très fin lettré', poète délicat, profondément respectueux de la tradition classique, a fait jouer avec un fort beau succès, au théâtre des Arts, une tragédie de haute envolée, Mariusvaincu. 11 a fondé, à Monte-Carlo, le Petit Moné- gasque, dont il est le directeur. Son talent de dramaturge et ses attaches à la Principauté le désignaient, parmi d'autres, pour être l'auteur choisi d'une belle soirée d'art.

Comme Antar, comme Esther, Sylla sera une grande première de l'Odéon à Monte-Carlo, avant de reprendre et de poursuivre à Paris sa carrière. L'interprétation en sera tout à fait belle Mme Gilda Darthy, la, superbe tragédienne, qui a, dans tant de rôles, affirmé sa puissance dramatique et la vérité de son art, incarnera le grand rôle féminin de Sylla. Elle aura pour principaux partenaires MM. Desjardins, Grétillat, Hervé, qu'entourera la troupe de l'Odéon. Ajoutons que, pour Sylla, le maître décorateur Visconti a brossé d'admirables décors, et que M. Louis Vuillemin' a composé une musique de scène des plus in- téressantes.

M. Antoine nous donnera ensuite deux des plus récents triomphes de l'Odéon Aux Jardins de Murcic et l'Honneur ja-\ ponaïs.

On se rappelle l'éclatant succès de la, pièce de M. José Felia y Codina Aux Jardins de Mur de; c'est une œuvre très dramatique, très pittoresque, et qui a de quoi plaire aux spectateurs qui recherchent la fois la forte émotion et la grande mise en scène.

De même, l'Honneur japonais, le très beau drame de M. Paul Anthelme, qui lit courir tout Paris à l'Odéon, ne peut que profondément émouvoir et charmerles amateurs si nombreux du théâtre héroïque, surtout au lendemain du tragique harakiri du général Nogi, ce qui donne à. la pièce un regain d'actualité. L'Honneur japonais sera joué à MonteCarlo dans les décors de l'Odéon et avec les pittoresques costumes si ingénieusement reconstitués, si artistiquement dessinés par le peintre Ibels, devenu maître en cet art spécial et délicat. Comme à l'Odéon, l'Honneur japonais sera souligné par une fort jolie musique descène ou sont habilement traités le,s ph}S ïmri&ux^ ains populaires dù'Japon; ̃ •" "'̃

Et c'est encore par une œuvre inédite (la troisième création de la saison de comédie) que M. Antoine couronnera la série des représentations de l'Odéon, par laBelleEtoile, pièce en trois actes de M. Georges Nanteuil, auteur, jusqu'ici, de pièces légères, et dont c'est le vrai début dans le théâtre dramatique et de longue haleine. La Belle Etoile est une œuvre vivante, d'un réalisme qui n'exclut pas la poésie, et dont le cadre, le monde des pêcheurs de la Hollande moderne a fourni à M. Visconti, l'occasion de brosser trois décors très pittoresques. La délicieuse comédienne, Mlle Sylvie, trouvera dans la Belle Etoile un rôle très important où brilleront toutes ses qualités de charme et d'émotion. Les autres rôles seront créés par MM. Desjardins, Grétillat et la troupe de l'Odéon. La Belle Etoile comporte une partie musicale considérable, dont s'est chargé M. Léon Jehin qui, tout en adaptant certaines pages où divers musiciens ont décrit la Mer, a composé des entr'actes, une procession et des chœurs cette par- tition créera autour de la pièce l'ambiance nécessaire, soit au point de vue décoratif, soit au point de vue des sentiments qu'elle, commente.

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Comme tous les ans, l'administration de Monte-Carlo a été heureuse de profiter de la liberté de certains artistes de la Comédie-Française pour composer une série de spectacles qui, cette année comme les précédentes, sera le clou de la saison de comédie.

Cette série comportera trois pièces D'abord Froufrou. Le rôle de Froufrou, créé par l'immortelle Desclée, a tenté toutes les grandes comédiennes Mme Sarah Bernhardt, Mme Réjane y triomphèrent. 11 devait également tenter Mme Cécile Sorel, surtout après son im- mense succès, l'an passé, dans la Dame aux camélias c'est une vraie bonne fortune pour le public que d'assister à la tentative de Mme Cécile Sorel dans l'interprétation toute personnelle qu'elle donnera de la délicieuse et émouvante héroïne de Meilhac et Halévy.

A côté d'elle, pour le rôle de Louise, il fallait une artiste de grande autorité -on ne pouvait s'adresser mieux qu'à Mlle Madeleine Roch et ce sera également une tentative originale et curieuse Mlle Madeleine Roch a joué jusqu'ici des rôles de tragédie, et nous allons la voir aux prises avec un rôle de comédie. Le rôle de Sartoris trouvera en M. Rar phaël Duflos l'interprète le meilleur qui soit M. Raphaël Duilos en possède d'ailleurs les moindres nuances, car c'est un rôle qu'il a joué très souvent. Quant au rôle de Brigard. il est généralement tenu par un comique. II fut pourtant joué par Lafontaine, qui.en fit t un premier rôle c'est à cette tradition que l'on revient en en confiant l'interprétation à M. Henry Mayer. M. Paul Numa et Mlle Robinne compléteront la distribution de Froufrou, -du moins pour les rôles joués par des artistes de la

Comédie-Française..

Puis viendra Théodoua, le beau draine de Sardou, avec la musique de scène du regretté maître Massenet.

Monte-Carlo fera pour Théodora ce que la Comédie-Française fit pour Patrie interprétation magnifique, etsomp' tueuse mise en scène.

Mlle Madeleine Roch assumera la

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lourde tâche de succéder à Mme Sarah Bernhardt dans le rôle Théodofa. Elle y fera valoir la souplesse de son talent, car ce rôle est de comédie plus que de tragédie Théodora est une charmeuse, une amoureuse.

L'interprétation de Mlle Madeleine Roch sera du plus vif intérêt. 11 suffira ,de donner la distribution de Théodora pour en dire toute la beauté M. Albert Lambert fils jouera Andréas M. Raphaël DUflos. MarcellUs M. Jacques Fenoux, Justinien M. Henry Màyer, Bélisaire M. Paul Numa, Caribert. A côté de Mlle Madeleine Roch, nous verrons MUe Rôbinne dans le rôle d'Antoniné, et Mme Emilie Lerau dans celui de Tfiamyrisi

M. Visconti, qui excelle aux architectures de style, a reconstitué une Byzariee prestigieuse.

Et la, série de comédie et de Comédie-Françâise se tèrminera par la restitution d'uttè comédie qui, à son épdj 'que, sembla d'un yérisme osé et d'une psychologie audacieuse le Sphynx, d'Octave Feuillet. A la création de cette œuvre, en 1873, tout Paris courut à la Comédie-Française, fort longtemps, pour applaudir au magnifique duo féminin que formaient Mlle Croizette et Mme Sarah Bernhardt. La mort de Blanche de Chettas, au quatrième acte, faisait fureur: on allait « voir mourir Croizette ». Cette mort, telle que la réalisait l'admirable comédienne, est restée fameuse; c'est un événement de l'histoire du théâtre au dix-neuvième siècle. • L'administration de Monte-Carlo a songé à donner une réplique au duo Groizette Sarah Bernhardt, avec Mme Cécile Sorel et Mlle Piérat le choix ne pouvait être meilleur.

M. Raphaël Duilos jouera le rôlo d'Henri de Savigny, créé par DelaUna)7; M. Jacques Fenoux, celui de lord Astley, créé par M. Frédéric Febvre M. Henry Mayer, celui de l'amiral de Ghel- les, créé parMaubânt; M.Paul Numa, celui d'Arthur Lajardie, créé par M. Joumart.

Toutes ces représentations, de Lord Byron au Sphinx, ouvrent la grande saison artistique de Monte-Carlo, et, comme on en peut juger par le choix des œuvres et de leurs interprètes et par les splendeurs de la mise en scène, elles maintiendront la haute renommée de cette noble scène d'art.

Jules Mèry.

UN INCIDENT

M. Henri Lavedan

et la Comédie=Pf ançaise

M.Henri Lavedan vient Ile se fâcher avec la Comédie-Française. Il reprend à celle-ci son répertoire, en même temps que sa. pièce nouvelle. Servir, reçue par le Comité, il y a trois semaines. L'éminent écrivain entend ne plus avoir de pièce sur l'afiichf, rue Richelieu. C'est plus qu'une querelle, c'est une rupture. Tou's les habitues de In mll'isou de Molière', tous les amis de M. Henri Lavedan éprouveront à cette nouvelle un sentiment de surprise, et ils voudront espérer que cette brouille momentanée ne se transformera pas finalement en divorce. Voici les faits. Hier, M. Henri Lavedan, rencontrant un de nos confrères de Vin-tMMsûjtsant, lui communiquait la lettre suivante, adressée à M. Jules Clatetie, administrai eut- général de la Comédie-

Prançaise

Mon cher administrateur et ami,

Je vous informe que je retire du ThéâtreFrançais ma pièce Servir, lue récemment au comité et reçue par lui.

Je reprends en irieme temps les pièces dont je suis l'auteur, et qui ont été représentées à la Comédie-Française.

Je vous prie de croire à mes meilleurs et confraternels sentiments.

Heni'i Lavedax.

Cette lettre, .M. Henri Lavedan avait 'décidé de l'écrire dans l'après-midi et il venait de l'envoyer chez M.Jules Claretie.

La nouvelle, aussitôt répandue, faisait affluer chez M. Henri Lavedan des journalistes, des écrivains, des artistes. Mais M. Henri Lavedan n'était pas là. Dans le soirée, nous parvenions cependant à le joindre et avec sa bonne grâce habituelle il nous confirmait la nouvelle du retrait de sa pièce et aussi de son répertoire. Répondant ensuite à cette double question « Pourquoi reprenez-vous Servir^ Pourquoi rompez-vous avec la ComédieFrançaise? », réminent écrivain nous faisait cette déclaration qu'avec notre habituel souci de l'exactitude nous avons transcrite sous sa dictée

« Etant données les idées qui, dans ma pensée, ont nécessité ma pièce et qui en constituent le fond, idées que je me suis efforcé de soutenir avec autant d'ardeur que d'impartialité, j'estime n'avoir pas trouvé, en cette occasion exceptionnelle, aussi bien dans l'ensemble du Comité que chez l'administrateur, l'accueil que ces idées d'abord, et peut-être leur auteur. auraient dû mériter.

» Et comme, à mon sentiment, ma pièce, par la nature même de son sujet spécial et du but élevé qu'elle a l'ambition d'atteindre, demande avant tout de l'élan et de la conviction, il m'a paru prudent de ne pas la risquer sur de la froideur ou d'excessives alarmes. »

Mais pourquoi en retirant Servir, reprenez-vous également votre répertoire ?

M. Henri Lavedan répond tout uniment

C'est pour moi une question de dignité.

Cette déclaration faite, l'éminent écrivain s'excuse de ne plus rien ajouter. C'est en vain qu'on le presserait. 11 sourit, et répond

De grâce, ne me tourmentez pas. Je parlerai plus tard, si on m'y oblige. Ce que l'éminent écrivain ne voulait pas dire, un sociétaire influent, membre du comité, a bien voulu nous le révéler. Avec notre habituelle impartialité nous avons enregistré ses déclarations M. Henri Lavedan s'est froissé des craintes que, tout en recevant et en admirant sa pièce, plusieurs d'entre nous ont manifestées. Sa pièce qui est pleine du plus beau talent, est-il besoin de le dire? a un sujet brûlant et dont les développements nous ont semblé présenter des dangers en ce moment, sur la scène. 11 s'agit du plus ardent patriotisme et des résolutions qu'il peut

inspirer. Rien de plus beau et de plus noble en soi; mais, M. Lavedan oublie que la Comédie-Française n'est pas un théâtre comme les autres et que nous y sommes tenus, de par notre caractère officiel, à un excès de prudence. Quant l'auteur de Servir a eu terminé la lecture de sa pièce, trois voix seulement se sont prononcées pour la réception sans conditions. En majorité, lès membres du Comité ont fait cette réserve qu'elle devrait être soumise d'abord aux pouvoirs publics, tant le sujet, par ces temps de conflits européens et devant tant de menaces de guerre, nous à paru inquiétant. M. Jules Claretie, qui a vote pour la réception, a été chargé par nous d'exprimer nos craintes et nos réserves à l'auteur. Si M. Henri Lavedan s'est fâché de nôtre attitude, il faut bien qu'il sache qu'elle ne visait en rien son talent que nous aimons comme sa personne. Je crois, du reste, que M. Jules Ciaretie, puisque Servir était reçu, l'eût joué très loyalement, après la pièce de M. Kistemaeckers. D'ici làles circonstances pouvaient t devenir plusfavorables. Qui sait? » Et notre interlocuteur nous quittait en exprimant l'espoir que ce ne fût qu une brouille passagère et que bientôt il eût la joie de jouer du Lavedan sans être obligé, pour cela de quitter la Comédie-Française

Quelques instants après, un heureux hasard nous faisait rencontrer M. Jules Claretie, qui rentrait chez lui. L'administratOur général de la Comédie-Française venait d'apprendre, par les journaux, la résolution de M. Henri Lavedan. La lettre de l'académicien, il l'avait lue dans l'Intransigeant. C'est avec un réel sentiment de peine que M. Jules Claretie nous dit

Je ne parviens pas à m'expliquer les mobiles de M. Henri Levedan. Il se trompe du tout au tout s'il croit; que sa pièce n'aurait été que mollement défendue sur la scène de la Gomédie-Franeaise. Comme c'était mon devoir, je lui avais fait part de certaines craintes que peut t

légitiment inspirer le sujet. Ces réserves

faites, j'avais ajouté « Allons-y et nous y serions allés! » Donc, ni le retrait de la pièce, ni surtout le retrait du réper- toire de Henri Lavedan ne me paraissent plausibles. Nous regretterons tous, cette décision, c'est évident.

Est-il besoin de dire que, hier soir, à la Comédie-Française, on a. beaucoup parlé de l'incident. Dans les couloirs, un sociétaire émettait l'avis que la pièce ayant été reçue par le Comité, M. Henri Lavedan n'avait peut-être plus le droit de la retirer. D'autres artistes disaient, non sans quelque tristesse « Ce qui arrive, c'est la conséquence du départ de Huguenet et, de Le Bargy ils vont pouvoir jouer où ils voudront, l'un, Sire, l'autre, le Marquis de Priola. » Mais, toutes les conversations aboutissaient à ce même désir que M. Henri Lavedan, renonçât a sa résolution et redevînt l'auteur de cette belle Maison de Molière, où, il y a vingt-deux ans, il faisait représenter sa première pièce et dont ses ''œuvres ont enrichi le. glorieux patrimoine. Souhaîtons-le.. S. B.

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LES THEATRES

Théâtre Sarah-Bernhardt Kismet, eonte arabe en neuf tableaux, de M. Edward Knoblauch, texte français de M. Jules Lemaître, de l'Académie française. Kismet. est un spectacle éblouissant et délicieux. Je parlerai tout à l'heure do la pièce qui fut représentée à Londres le 19 avril 1911 et à New-York le 25 décembre de la même année, avec un succès considérable. Il a plu à M. Lucien Guitry, qui est une sorte de satrape du théâtre, de monter cet ouvrage, et il a déployé dans cette tâche un art, un goût et un luxe de mise .en scène qui sont à coup sûr le principal mérite de ce conte arabe.

Kismet est en quelque sorte un drame de caftan et de cimeterre qui ne manque ni d'émotion, ni de grâce, ni de mouvement, ni d'enfantillage et qui serait à vrai dire fort peu différent d'un mélodrame ordinaire si Allah, invisible et présent, n'y jouait point le principal rôle. Les poètes arabes donnent au destin le petit nom familier de Kismet. M. Knoblauch, en choisissant ce titre, a entendu faire planer sur son ouvrage le fatalisme oriental, avec tout ce qu'il comporte de magnificence, de nonchalance et de cruauté.

A vrai dire, Kismet ne donne de la perfection divine d'Allah qu'une assez piètre idée. Allah, au cours de ces neuf tableaux, n'inspire en effet à ses fidèles que des actions criminelles ou méprisables. Ce n'est pas un dieu de théâtre. Il ignore que pour convertir toute une salle de spectateurs il faut qu'une religion fasse au moins de l'un de ses adeptes un héros sublime. Or, presque tous les personnages de Kismet sont des assassins ou des voleurs, et le principal d'entre eux, le mendiant Hajj, est Je pire des scélérats.

Il est vrai que le Coran dit « Celui qui s'est couvert de poussière dans les sentiers d'Allah n'a pas à redouter les feux de l'Enfer », et il est non moins vrai qu'Hajj est le plus poussiéreux des misérables. Mais tout de même nous avons l'impression que « le sentier d'Allah longe trop souvent le" coin du bois. Hajj vole des marchands d'étolïes, mais aussitôt, le plus dévotement du monde, il lève les mains et les veux vers le ciel et murmure, comme s'il venait d'accomplir la volonté divine « Allah Allah » » Hajj assassine un vieillard sans défense, et il lui suffit de soupirer de nouveau « Allah! Allah pour se sentir purifié. Au tableau suivant, c'est un jeune homme qu'il poignarde. Nous attendions son « Allah! Allah! » rédempteur, et nous ne l'avons pas attendu en vain. Non, nous ne nous intéressons guère a cet Hajj, dont les faits et gestes remplissent toute la pièce et c'en est le défaut assez grave. Je sais bien qu'Hajj ne commet toutes ces abominations que pour faire payer a de cruels ennemis des forfaits dont il a été jadis victime. Mais parce que nous n'avons pas vu perpétrer sons nos yeux ces forfaits, parce que nous n'avons pas assisté à la douleur d'Hajj, ses bourreaux de jadis, maintenant qu'il se venge d'eux, nous paraissent dignes de pitié, et Hajj ne tarde pas. n. perdre notre sympathie. Comme. il-e||as^éz:pauisfe^elle lui é taitnéeessai reV A'ù thëàt re", ava'nt de nous

montrer le châtiment, il faut nous mon- trer le crime, sans quoi c'est le châti- ment qui nous semble criminel. Je crois qu'au point de vue scénique, c'est là l'objection essentielle que l'on doit adresser à cet ouvrage. Il manque de personnages sympathiques. la comédie peut s'en passer, mais point le drame, même s'il a la précaution d'être oriental. Et si les personnages de Kismet ne sont pas sympathiques, c'est que bousculés par une action singulièrement abondante en événements violents, ils n'ont jamais le temps de nous faire part de leurs sentiments, D'un autre côté, il nous est assez difficile de les haïr. Comment leur en voudrions-nous de leurs crimes puisqu'ils ne sont pas responsables et que le Vrai coupable c'est ce diable d'Allah ? 2 Force nous est bien de les acquitter, et, comme le disait im vieux magistrat un peu naïf, « les acquittés ne sont jamais très intéressants ».

Est-ce à dire que cet, ouvrage soit dépourvu de talent? Certes, non. Et il est évident que M. Knoblauch possède un don remarquable d'invention dramatique et une grande ingéniosité dans l'arrangement des péripéties et des coups de théâtre. Vous goûterez ainsi, à defaut de fortes scènes développées avec puissance et, vigueur, des scènes charmantes, d'une grâce simple et d'une aimable douceur, et vous remarquerez que le personnage d'Hajj ne laisse point vraiment d'être assez curieux, et que le premier et le dernier tableau ne manquent point de quelque grandeur. Mais le plus grand mérite de la pièce de M. Knoblauch çst d'évoquer très fidèlement l'Orient et d'en restituer très exactement l'atmosphère et non point seulement l'Orient des temps anciens mais aussi FOrienl d'aujourd'hui. D'ailleurs, tandis que l'Occident n'a pas cessé d'évoluer* l'Orient n'a pas bougé à travers l'histoire et il est resté dédaigneusement le même dans sa somptuosité indolente ei.mélancolique, dans sa splendeur fanée. Aucun pays ne donne plus une impression de pérennité. Hajj incarne mer- veilleusement l'Orient, tantôt ivre d'action et de révolte, tantôt résigné; tantôt sensuel et sanguinaire; tantôt rêveur et insouciant, a la fois brave, lâche, rusé, superstitieux, indifférent, passionné. misérable et magnifique. D'avoir compris, senti et exprimé tout cela en un seul personnage, c'est le fait d'un auteur dramatique et d'un poète. M. Knoblauch est l'un et l'autre, bien que dans le développement des scènes il manque parfois un peu d'éclat verbal, et do lyrisme; ses personnages n'ont pas de panache ils n'ont que du turban. Et tout cela ne nous a pas suffi, tandis que les spectateurs anglo-saxons s'en sont montrés longuement ravis. C'est qu'en France, des qu'on nous présente une « turquerie », nous devenons singulièrement exigeant et nous voulons que l'histoire qui nous est contée soit sans cesse un apologue comique et satirique des hommes et des mœurs. Et cela, si ce n'est pas « la faute à Rousseau »,

c'est certainement» lafauieàVoltaire ».Et

a tous les Hajj du monde,nous préférons Zadig, àotit le sous-titré est « la Destitinée », c'est-à-dire « Kismet », et aussi ''Faiventure délicieuse d'Aline, reine de Golconde, telle que nous la transmit le chevalier de Bouftlers.

Je sais bien que la pièce de M. Knoblauch entend nous montrer qu'il suf- fit de vingt-quatre heures au Destin pour échafauder les plus prodigieux concours de circonstances et pour élever jusqu'au faite ou jeter au plus profond du gouffre une pauvre créature humaine. Tout cela est d'une banalité profonde, ou, si vous aimez mieux, d'une profonde banalité. Je doute donc que nous trouviez quelque joie intellectuelle au nouveau spec- tacle' du théâtre Sarah-Bernhardt. Mais je puis vous garantir que vos yeux y seront enchantés de la façon la plus merveilleuse et la plus déhcatc. On ne saurait réaliser en effet une mise en scène plus vivante et plus fastueuse, des décors d'un pittoresque plus exact et plus émouvant, et j'ai particulièrement aimé entre chaque tableau le défilé si curieusement, si joliment plastique des principaux personnages de la pièce devant le vieux mur aux faïences brisées. Songez que vous verrez le souk des tailleurs avec son grouillement de marchands, de princes et d'esclaves; le défilé de la cour du Calife, suivi de ses grands officiers, de ses eunuques, et d'un petit zébu, d'un véritable petit zébu, avec une véritable petite bosse, et vous verrez des nègres, de vrais nègres qui ont l'air faux et de faux nègres qui ont l'air vrai, et des étoffes précieuses, aux ors amortis, aux tons incarnadins ternis, aux nuances éméraudes fanées. Et vous verrez le bain des sultanes avec une piscine aux eaux vives, et vous vous souviendrez, non sans émotion, des premiers jours du Nouveau-Cirque; et une prison humide et glacée, et vous vous souviendrez du cachot de l'abbé Faria; et un père éploré venant arracher sa fille au prince, au déshonneur et à la mort, et vous vous souviendrez de Triboulet et de Blanche. Vous verrez encore le Calife rendant la justice, et M. Guitry en mendiant pouilleux, et M. Guitry en seigneur opulent, et M. Guitry en marchand d'oiseaux. Mais comme on ne saurait être las de voir et d'applaudir M. Guitry, tout est pour le mieux,– d'ailleurs Allah en a décidé ainsi.. Mais la pièce, me direz-vous, le sujetde la pièce? 11 peut se résumer aisément. D'ailleurs, avant même qu'elle ne commence, le conteur d'histoires entr'ouvre un rideau d'une incomparable richesse, et avec un profond mépris des exigences de l'art dramatique nous, raconte en quelques mots la signification de l'ouvrage.

'( Louange à Allah, s'écrie-t-il, Roi des rois, créateur de toutes choses qui a étendu comme un tapis la terre sous nos pas et qui, comme une tente, a placé le firmament au-dessus de nous Et à Mohammed, son prophète parmi les hommes, le bénissant des bénissants de nouveau et de nouveau, amen Mais poursuivons. En vérité, les actes et les paroles de ceux qui sont venus avant nous. sont des exemples et des admonitions pour les hommes de notre jour. Et de telle sorte est l'histoire de Hajj, le mendiant, qui a vécu sa vie dans cette paisible cité de Bagdad, qui est la nôtre, il y a de cela mille'ans et un an. Maintenant c'est l'histoire du jour entre ses jours que je veux raconter devant vous, ô bienveillants auditeurs. Faites attention à la leçon donnée par le Destin, que les poètes nomment Kismet. Et remarquez bien les chances et les vicissitudes as_signées*d'3.- 'varice àThomme mortel :"mâiîîteTutntTe-

levant, ensuite l'enfonçant, juste comme le seait dans le puits. Mais Allah seul connaît tout

Hajj est un pauvre mendiant qui de-,mande l'aumône accroupi sur une pierre au seuil d'une mosquée de Bagdad. Les fidèles se rendent à la, prière. Tout d'un coup apparaît un vieillard brisé par l'âgé et par la maladie et soutenu par deux esclaves. C'est Jawan. Jadis il fut mendiant, lui aussi, en face de. Hajj. Un jour, il enleva la femme d'ilajj et égorgea son fils. Il devint brigand, puis chef de brigands-un bel avancement et levoici puissant et riche. Pourtant il n'est pas heureux, car il cherche en vain son fils. n le, reconnaîtra grâce à un talisman, une main de Fatma qu'il a coupée en deux, dont il a gardé une moitié et dont il a suspendu l'autre au cou de l'enfant « la main de ma mère ». Hajj et Jawan se reconnaissent, se défient et par dérision Jàwan jette a son ancienne victime une bourse pleine d'or. L'or, c'est là vengeance. Aussitôt– il n'y a pas de temps à perdre puisque la pièce se passe dans les vingt-quatre heures Hajj court au souk des taileurs que vient de traverser le cortège du Calife, qui est un beau jeune homme montant trop bien à, cheval pour ne pas être bientôt le héros d'une histoire d'amour. Hajj se fait montrer par des marchands « tout ce qui se fait de mieux». Puis, comme il n'a pas l'habitude de payer, il fait malgré lui le « geste héréditaire », et après avoir suscité une querelle entre ses fournisseurs, il disparaît sans bourse délier avec les vêtements.

Mais ce voleur est un excellent père. Son premier soin est d'aller embrasser sa fille, qui habite, gardée par une servante, une vielle maison, à demi écroulée, que les vignes vierges, les glycines et le soleil de Bagdad rajeunissent adorablement. Marsinah, c'est le nom de la jeune fille, aime le jardinier du Calife et en est aimée. Et nous assistons à Une fort jolie scène d'une grâce et d'une poésie charmantes. Vous l'avez deviné, le jardinier n'est autre que le Calife lui-même, qui, ayant un sentiment fort touchant du romanesque et de ce qu'il doit il la gloire des Mille et une nuits, a choisi ce modeste travestissement. A peine le jeune homme a-t-il quitté Marsinah que survient Hajj. Il embrasse la petite et se livre à mille effusions paternelles lorsqu'on frappe à la porte. C'est la police avertie du larcin commis par Hajj au souk des tailleurs. On l'arrête et on le conduit dans le palais du Wazir Mansour, chef de la police. Nous l'y suivons. Mansour est fort ennuyé, car il sait que le Calife, mécontentdeïui, songe h, le révoquer. H fera donc assassiner le Calife. Mais par qui ? Il fera grâce à Hajj qui deviendra l'instrument de sa vengeance. Si Hajj consent, il épousera sa fille Marsinah, et s'il refuse il la déshonorera et la fera périr dans d'atroces supplices. Il n'y a évidemment pas dans ces résolutions excessives et contradictions la. preuve d'un très grand bon sens. Mais à Bagdad, un ministre de la police n'a pas besoin d'être raisonnable. Il ne reste plus à Hajj qu'à tuer le Calife. Déguisé en faiseur de tours il est conduit devant le Prince et le frappe °- d'an- vçwjp de,poignsçd.Matsie Calife, qui "est sous la protection d'Allah, et qui, pour plus de sûreté, porte une cotte de mailles, est sain et sauf. Hajj dénonce Mansour et est jeté en prison dans lo même cachot que son vieil ennemi Jawan. Celui-ci le raille et l'insulte, et Hajj est le plus malheureux des hommes, car il pense qu'à cette heure Marsinah- est. entre les abominables mains de Mansour. A force de désespoir et de prières, Hajj parvient à se» couer ses chaînes, et son premier souci est d'étrangler Jawan, qui vient, un instant auparavant, de recevoir la nouvelle de sa libération. Il prend les vêtements du vieillard, sans oublier la petite main de Fatma, et il s'évade.

Il court au palais de Mansour où celuici s'apprête à faire subir à Marsinah les pires outrages et les pires tortures. Les deux hommes se trouvent face à face. Ils luttent, et Mansour va enfoncer son cimeterre dans le cœur d'Hajj, lorsqu'il aperçoit sur sa poitrine la moitié de la petite main de Fatma. « Mon père », s'écrie Mansour. « Le fils de Jawan », pense tout bas Hajj, et après une feinte réconciliation, Hajj poignarde Mansour et jette le misérable dans la piscine. Tout s'arrangera dès que le Calife aura découvert que Marsinah, dont, il entend faire sa femme, est la fille d'Hajj. Mais néanmoins le Calife, qui a des principes de gouvernement, et qui n'a pas en son beau-père une confiance absolue, le condamne à l'exil. Il quittera Bagdad à, l'aube. et en attendant il se recouche, comme au premier acte, sur sa pierre au seuil de la mosquée et il s'endort paisiblement. Et ce dénouement ne manque pas d'une assez belle mélancolie. M. Jules Lemaître avait accepté d'établir le texte français de cet ouvrage. Sa traduction est d'une grâce, d'une élégance, d'une limpidité qui, certes, n'étonneront point, de la part du parfait écrivain .de tant de livres rares et délicats. M. Jules Lemaître a accompli sa tâche avec tout son talent. Mais combien je souhaiterais de lire les histoires qu'il a dû noter, pour notre plus beau plaisir, « en marge de Kismet ». Le succès de M. Lucien Guitry metteur en scène a été considérable et unanime. Ilajoué le rôle d'Hajj, qui est, d'ailleurs, comme on dit, un faux bon rôle, avec son admirable autorité. Mais cette sorte d'emploi ne convient qu'imparfaitement à ce comédien colossal qui est l'interprète de la vie, et non pas celui du rêve et de la chimère. M. Castillan (Mansour) etM-Capellani (le Calife) m'ont paru excellents. M- Mosnier a dessiné avec pittoresque la silhouette du vieux Jawan. M. Puylagarde a été un agile Nazir, et M. Marc Gérard, un amusant Kassim. Mlle Jeanne Desclos a prêté à Marsinah son joli visage, sa grâce, sa petite voix acidulée.Les quelques répliques delvut-alKulub, la sultane favorite, nous ont permis d'admirer la beauté de Mlle MarieLouise Derval et de remarquer son adresse de comédienne.

Robèrt de Flers.

P. ,S. Nous donnerons demain le compte rendu de l'Homme qui assassina, la pièce tirée du roman de M. Claude Farrère par M. Pierre Frondaie et dont le théâtre Antoine nous a donné hier la répétition générale. C'est une des meilleures transpositions du livre h la scène que l'on nous ait offertes depuis longtemps. On a fait un grand succès à ce drame clair, rapide, poignant, et Mme

AJadelejne:LéJy,.MM;u^*ûf&;i.È&ecy8ie!B-

et Candé ont "contribué vigoureusement

à la complète réussite de ces quatre

a,ctes. R. m*. F.

Théâtre des Arts de llouôn les ?'rois Masques, adaptation lyrique en quatre actes, de Charles Meré, musique de Isidore de Lara.

C'est toujours avec un vif empressement. et un grand intérêt que le public rouennais accueille une œuvre nouvelle de M. de Lara. Moïna et Messaline^ trouvèrent au théâtre des Arts un succès enthousiate et une longue carrière, et l'an dernier M. de Lara réserva à cette importante scène lyrique la primeur d'une œuvre inédite, Soléa.

Nous avons parlé à son heures de celle belle manifestation de décentralisation artistique, pour laquelle le higaro avait été chargé de faire les invitations, si bien que là-bas, dans la ville de Corneille et de Boïeldieu, on se serait cru ce soir-là à Une première dans le foyer d'un de nos théâtres parisiens en renom, tant les personnalités connues du monde, de la presse et des théâtres s'y coudoyaient. Après le succès considérable "remporté à Rouen par Soléa, monté d'ailleurs dans la perfection par l'habile directeur du théâtre des Arts, M. Fermo, c'est donc une nouvelle primeur qui était offerte aux Rouennais avec les Trois Masques, puisque la pièce n'a encore été représentée qu'à Marseille.

Constatons tout d'abord qu'un public choisi et élégant s'était donné rendezvous pour applaudir l'œuvre dramatique et émouvante de M. Charles Méré, si remarquablement traduite musicalement par M. Isidore de Lara. Nous ne rétracerons pas ici l'affabulation des Trois Masques, qui a été donnée lors de la création en février dernier. L'analyse de la partition fit également l'objet d'une étude très détaillée. Disons seulement que l'œuvre a retrouvé à Rouen l'accueil chaleureux qu'elle avait rencontre à cette époque à l'Opéra de Marseille. Nous avons revu d'ailleurs, dans le prin- cipal rôle, le créateur, le ténor Nuibo, que M. de Lara avait désigné lui-même. Cet excellent artiste a de nouveau fait valoir sa voix généreuse et d'un joli timbre, a interprété le personnage de Paolo en excellent comédien.

A ses côtés, Mme Mazarin, une expensionnaire de l'Opéra et de Nice, a joué avec beaucoup de charme et de passion, et dans un beau style le rôle de Viola. M. Valette, un jeune baryton d'avenir, doué d'une voix superbe, a composé magistralement la physionomie énergique et vigoureuse du vieux soldat Prati. M. Baer, dans l'Arlequin rouge, qu'il joua, dansa et mena de façon parfaite, se montra aussi parfait comédien que chanteur habile. Mlle d'Oliveira fut une nourrice touchante et émue. Enfin, 1\1. Aumônier, dont la voix profonde fit merveille dans le Moine, et MM, Rougon et Dalbiez, dans des rôles de second plan, contribuèrent à un ensemble de premier ordre.

11 faut louer le soin avec lequel les Trois Masques ont été montés par M. Fermo, qui a donné à cette occasion une preuve nouvelle de sa conscience artistique, La fêf.e du Carnaval a été merveilleusement réglée et les mouvements pittoresquement corn posés, grâce aux indications du régisseur M. Dupré. Rendons hommage également à la vaillance des chœurs, et félicitons sans restriction le jeune chef. M. Théodore Mathieu, qui, après avoir très habilement dirigé les études avec les indications de M. de Lara. a conduit l'orchestre d'une façon magistrale aussi la partition du maître a-t-elle été exécutée avec une homogénéité remarquable et un grand souci des nuances.

C'est donc un succès complet que les Trois Masques ont retrouvé hier soir, à Rouen.

L'action tragique, imaginée par M. Charles Méré, a profondément impressionné la salle. On ai applaudi notamment le duo passionné entre Paolo et Viola au second acte, et la berceuse qui le termine, d'une mélancolie pénétrante, chantée par la nourrice, a provoqué trois rappels. Le dernier tableau a remué l'assistance par son horreur tragique, et à la chute du rideau le public a. associé dans ses acclamations auteur, directeur et interprètes. Appelé sur la scène à plusieurs reprises, M. de Lara a dû venir saluer le public enthousiasmé.

LA SOIRÉE

..n.

LA SORCIÈRE

A L'ÔPÉRA-COMIQUË

Reportons-nous, si vous le voulez bien, précisément au milieu du mois de décembre de l'année 1903.

Nous sommes au théâtre Sarah-Bernhardt. Une foule particulièrement brillante et élégante, le dessus du panier du Tout-Paris intellectuel et mondain, remplit la salle. Pour avoir un coin, une stalle, un strapontin, que dis-je le droit de rester debout dans une porte, on a fait des bassesses, on a ourdi les complots les plus ténébreux.

C'est la répétition générale de la Sorcière, pièce en quatre actes de Victorien Sardou. Quelle répétition générale Victorien Sardou, chargé de gloire et d'honneurs, plus actif, plus infatigable, plus lucide que jamais, va, à l'âge où la retraite a sonné pour tant d'autres, ajouter un merveilleux fleuron à sa couronne de prince des auteurs dramatiques Car si jamais quelqu'un, dans la branche intellectuelle qu'il cultiva, mérita de façon éclatante, et sans contestation possible, ce fameux titre de prince, attribué depuis à tort et à travers, ce fut bien cet auteur extraordinaire qui pendant une si longue suite d'années entassa succès sur succès, prodiguant avec une stupéfiante générosité les ressources, inépuisables de son imagination! Qui, êrudit dans toutes les branches, possédait toutes les cordes l'invention, le sens du tragique, celui de l'effet dramatique et de la présentation scénique qui avait le don de faire rire et celui de faire trembler; qui pouvait être tour A tour observateur malicieux et satirique et évocateur de sanglantes tragédies; qui conduisait avec la même adresse, le même talent, le même bonheur,une scène bourgeoise bouffonne ou une scène angoissante de torture, et dont le clavier prodigieux allait de la fantaisie de Labiche à la puissance de Shakespeare. Quel homme, quel surhomme de théâtre Quel inventeur Quel prestidigitateur dramatique Quel metteur en scène inégalable! Qu'on nous montre aujourd'hui même en tenant compte de la mode et de l'évolution du théâtre l'équivalent de Victorien Sardou, qu'on nous montre son disciple éloigné, et, puisque nous parlons théâtre, sa pâle doublure

C'est à quoi j^c songeais à l'Opéra-Comique en attendant que se levât le rideau surla Sorcière, devenue, pour que M. Camille Erlanger l'accompagnât de belle musique, -un superbe ,lSrietaa'è"ïfrâmaîyrîqu¥,'Stjé nie reménYoriis la belle soirée d'il y a dix ans, là-bas, place

du Châtelet. Que de disparus qui étaient làf glorieux et pleins de vie. Coquelin, le porteparole des ppètes. et que l'on n'a pas rem" placé non plus Catulle Mendès, poète follement gaspilleur de belles idées et de belles rimes Chartran-, si sy apathique, au, pinceau si brillant et si généreux. D'autres encore. Sarah Bernhardt se Surpassa, et de Max fut un terrible Ximeîiès. Quand tomba le rideau à la fin du dernier acte, la salle entière, dé*bout, acclama le maître et, obstinément, réclama son apparition. On l'aperçut enfin de' loin, près d'un portant, tout ému, amené de force par son auguste interprète. Et puis sur la scène, entre amis de 1 auteur et fami-» ̃ liers de la maison, on vida une coupe de cham* I pagne. Réjane, accourue, du Vaudeville, et Guitry, accouru de.la Renaissance, étaient venus prendre part à cette petite fête de C.en» tième par anticipation. ·

Oui, c'est à tout cela que je pensais, depefl* dant que l'orchestre attaquait l'ouverture et que le rideau se levait sur le décor du pre* mier acte les hauteurs dominant le îagé ou Enrique va, pour son malheur, rencontre? Zoraya.

C'est M. André Sardou il était, il y a ai*, ans, un bien jeune homme qui a adapté la pièce de son père. Est-il besoin de dire qu'il s'est acquitté de cette tâche délicate avec un soin pieux et un grand respect filial ? Grâce & ce soin, grâce à ce respect, Victorien SafddU a triomphé une seconde fois Une seconde fois le public a subi l'irrésiStible puissance de cette pièce solidement charpentée, de cette action intéressante vivement conduite vers. son dénouement, de cette touchante histoire d'amour qui se déroule au milieu des inci<< dents les plus émouvants. Non seulement lé public a été ému par là musique, mais il a été ». empoigné par l'intérêt de l'action, et il est juste de dire que dans le bloc du succès -*̃ qui fut très franc et très complet Victorien Sardou a eu sa belle part.

Faut-il ê'extâsier sur la mise en scène de M. Albett Carré ? Sur les décors tous beaux, et sur les costumes tous somptueux ou soi" gnés? Oui, car c'est justice. Mais c'est se répéter, et l'on finit par craindre d'indisposer le vaillant directeur de l'Ôpéra-Comique à force de l'immobiliser dans un nuage d'encens» ZorâVa, ce fut Mme Chenal, à la fois su*perbe comédienne et superbe chanteuse. Mme Espinasse fut,Atrida; Mme Vallin, Manuclla; et Mme Nêlly Martyl incarna délicieusement Dona Joana. MM. Léon Beyle, Jean Sérier, Azéma, Dupré constituèrent Un ensemble parfait et contribuèrent à la réussite éclatante de cette Sorcière qui va connaître la bonne aven*' turc théâtrale. 1 Un Monsieur de l'Orchestre.

Courrier des Théâtres

Aujourd'hui

A la Comédie-Française, à 1 h. 1/3 (Quinzaines classiques, deuxième quinzaine) (billets roses), le Misanthrope (Mmes Renée du Minil, Cécile Sorel, Géniat, MM. TrufflCf Lcitner, Dehelly, Henry Mayer, Joliet, Falcoil- nier, G-aroy", Jacques Gttilhène) 1

Les Fausses Confuicnces{TS/LmQs Bertbe Cefny, Fayolle, Dussane, MM. Louis Delaunay, Siblot, Dessonnes, André Brunot, Croué, ̃ Chaize).

A l'Opéra-Comique, à 1 li. 1/2, 6e repré- sentation des matinées du jeudi (abonnement de la série rouge), le Barbier de Séville (Mlle Mathieu-Lutz, MM. Francell, Delvoye, Klain (début), Azéma) et Maison ù vendre.

Au Théâtre Lyrique munioipal de là Gitîtè, k S heures. l'Aigle (Mmes Jane HenriqUez, Fiérens, d'Ajac, Leneveu, Dagneau, MM. Henri Albers, Durand, Alberti, Maxime-Léry, Dousset, Garnis, Lacombe, Raveati). Aux Bouft 'es- Parisiens Cora Laparcerie, n 3 h. 1/2, la Loïe Fuller et son Ecole de danses La « Danse des Mains ». Arnold Dolmotsch et son orchestre d'instruments anciens. Nos lecteurs trouveront à sa place habituel!» le tableau complet des matinées d'aujoard'hui.

Cesotr

Au théâtre Antoine à 8 h. 1/2, première représentation de l'Homme qui aysassinn, piece en quatre actes de M. Pierre Frondaic, d'après le roman de M. Claude Fabrère. (On commencera par les Singes, pièce en un acte, de MM. Albert Keyzer et Charles Martel.) Le service de seconde sera. reçu demain. Au Trianon-Lyrique, à 8 h. 1/2, premièro représentation ce théâtre), d'Ordre de V Empereur, opéra-comique en quatre actes, de M. Paul Ferrier, musique de Gaston Clérice. Distribution

Marcello Mlles R. Lambrechy > lichette Alice Perroni Hélène Maud Samson Edwige Jane ferny La Galette MM. José Thëry Julien Sainprey Le Marquis Brunais

liastillau Jouvin

Laramée Tillet

MM. Bourgueil, Patoulet; Mouner, Labraneiie, etc., etc.

Au 3. acte, danses réglées par Mlle Paris et exécutées par Mlles Blanche Dupré, Calvieri et Virard. Orchestre et chœurs dirigés par M. Ed. Tollet.

Dimanche prochain, à 2 h. 1/2, première matinée.

Pour cette reprise, MM. les intéressés (criti-» ques, soiristes, courriéristes et autres), inscrits aux divers services de ce théâtre, seront reçus ce soir au contrôle sur présentation de leur carte. A la Comédie-Française, à 8 li. 1/3 (abonnement), le Passant (Mmes S.-Weber, Gé-

niat);

maître Faoilla (Mmes Benée du Minil, Berthe Bovy, MM. J. Truffler, Siblot, Lafon, Georges Le Roy, Gerbault)

L'Amiral (Mmes Yvonne Lîfrauu, Jeanne Even, Andrée de Chauveron, MM. AndréBrunot, Falconnier, Croué, Lafon, Jacques Guilhène).

A l' Opéra-Comique, à 8 h. 1/2, Ae représentation de l'abonnement du jeudi (série A), la Sorcière (Mlle Chenal, MM. Léon Beyle et Jean Perler).-

A l'Odéon, à 8 h. 1/2, représentation supplémentaire de: Vieil Reidelberg (M. Maupré, Mlle Sylvie). Orchestre et chœurs.

1. Le Postillon; 2. le Nain Perkéo; S. Marche des feorus; 4. Gaudeainus! 5. Chanson du Printemps; 6. O Heidelberg la belle! 7. Ergo bibamug 8. Valse de Lauterbacn; 9. 0 jours heureux du temps passé

Aux Variétés, à 8 h. 3/4 précises, l'Habit vert (Mmes Jeanne Granier, Eve Lavallière, Thérèse Cernay, Jeanne Ugalde, Mareil, Monteil, etc., MM. Brasseur, Guy, Max Dearly, Prince, Numès, Simon, Petit, Bernard, Fabre, Lurville, etc.).

A 11 heures « l'Académie française ». Au Vaudeville, à 9 h. 1/4, la Prise de Bergop-Zoom (M. Sacha Guitry, Mme Charlotte Lysès, MM. Lérand, Joffre, Baron fils, etc., Mmes Jane Sabrier, Marthe Debienne, iEllenAndrée, etc. et M. Dieudonné).

A la Porte-Sant-Martin, à 8 h. 1/2, les Flam.beaux, pièce en trois actes, de M. Henry Bataille (MM. Félix Huguenet, Jean Coquelin, Mmes Suzanne-Després, YvonnedeBray, Frévalles, et, pour ses débuts à la Porte-SaintMartin, M. Le Bargy). <

Au Théâtre Lyrique municipal de la Gaîté, à 8 heures, la Flûte enctianiée (Mmes Alice Verlet, Lamber-Willaume, J. Guionie, MM. Lucien Fugèi'e,Gilly, Sylvain,Audoin, Alberti, Dousset).

A l'Athénée, à 9 heures, le Diable ermite (Mmes G. Dorziat, A.Nory, A.Bareliy, MM. Jean Dax, Gayonfils,Harry-Baur,Gaîlet, Stephen). A S h. 1/4, le Journal 'de t Athénée. -i Au thMmfyolto, à 8 h. 3/4, le Soldat de chocolat (M. Henry Defreyn, Mme Brigitte


Régent, MM. Coulomb, Villot, Valdor, Mmes Sarali Morin et Pepa Bonafé).

Au Palais-Royal, à. 9 heures, la Présidente, pièce en 3 actes de MM. Maurice Hennequin et Pierre Veber (Mme Cassive, MM., Germain, Lamy, Le Gallo, Mmes Delphine Renot, Lavigne, MM. Clément, Palau, Roze et Levesque). ̃

Au théâtre Michel, à 8 h. 1/2, la Réussite (Mmes Warley, Sylvère, Rousseau, MM. Bélières, Marcel Vibert, G. Buarini) pour les représentations de M. Galipaux, de Mlle Juliette Margel et de M.,Claude Garry, la Cruche (Mme Marie Marcilly, MM. Bélières et Rheimsl; pour les représentations de Mlle Madeleine Dolley et de M. Lucien Rozenberg, l'Escapade (Mines Lucienne Roger, Bouchétal, Vâlmy, Jocelyne, MM. Bélières, Decaye, Varny,Raucourt).

Au théâtre des Capucines, à 9 heures, Potirs et Pantins, revue (Mlles Edmée Favart, Alice Guerra, Hilda May, Albany, Dherblay, de Morlay, Maud Germy, Feindel, Moussy, MM. Armand Berthez, Arnaudy, Tramont, de Garcin) Flirt pour deux (Mlles Monthil, Dherblay, Moussy, MM. Arnaudy, de Garcin, Tramont, Sovières) la Mèche fatale (Mlle

Moussy).

-r la Comédie-Royale, à 8 h. 3/4, la Peau de l'ours (Befthe Roland, Marthe Meunier, Lurville) Dozulé (Marcelle Lender, Lugné-Poe); les Phares Soubigou (Jeanne Thômassin, Arquillière, Jean Guitry, Marthe Alex, Henriette Andral, de Raisy, Ville).

̃̃–Au théâtre Femina. à 8 h. 1/2, Tu vas un peu fort (M. Piérade, Mlle Roeh); le Valet de- cœur (Mmes Louise Bignon, Marie-Laure, Emmy-Lynn, MM. Louis Gauthier, HenryRoussell) la Casquette blanche (MM. Rouvière, Louvigny, Mlle Darlay),

Au Grand-Guignol, à 9 heures, la Poire en deux, le Grand Oiseau, Une place de libre, le Baiser dans la nuit, le Rapide de 22 heures. Au Théâtre-Impérial, 5, rue du Colisée (tél. 594.97), à 8 h. 1/2, l'Ecole des chastes, opérette (Mlle Renée Doriane, M. Ch. Castin) 9 h., Fin de mois, comédie (MM! George Coquet, Léon Bari, Mlle Andrée Coquet); 9 h. 40, Poûsse-V Amour, sketch (le dessinateur Moriss, MM. Jack Bill, Maurice Poggi i

Mlles Lticy Jousset, Pierrette Monfray~;

Miles Lùcy Jousset, Pierrette Monfray

10 h. 1/4, Comme on fait son lit. vaudeville en' trois actes (MM. George Coquet, Victor Henry, Moriss,1 Mlles Léone Devimeur, Alice Clairville et Andrée Coquet).

à

Nous publierons demain le tableau des matinées de dimanche prochain.

Hier :•.

La première de ce soir au Trianon-Lyrique. M. Paul Ferrièr nous a écrit

Mon cher Basset,

Dans le jour où le THanon-Lyrique fait une brillante reprise de Ordre de l'Empereur, je vous ai demandé d'accueillir une lettre du librettiste, désireux moins de faire quelque réclame autour d'une représentation à laquelle le distingué, directeur du vaillant petit théâtre apporta tous ses soins, tout son souci d'art et la collaboration des meilleurs artistes de sa troupe, que pour rendre un hommage ému à la mémoire de mon, pauvre Justin Clérice, le compositeur de ce délicieux opéra-comique (je ne parle que de la musique); emporté "si jeune, si plein d avenir, si digne de regrets, par la plus cruelle des maladies.

Et, tout aussitôt, le nom d'un autre compositeur, dont la musique légère gardera fe deuil éternel, vient sous ma plume, et je ne.résiste pas àla tentation de vous conter une anecdote touchante dont mon cher Gaston Serpette fut le héros.

« Ordre de l'Empereur était primitivement destiné à l'Opéra-Comique et Gaston Serpette avait écrit l'entière partition, chant et orchestre. Lorsqu'il fut question de donner l'ouvrage aux Bouffes-Parisiens, je proposai à Serpette de revoir sa partition pour la scène nouvelle qui l'accueillait. Serpette, quelque peu découragé, ne se. résignait point -h cet effort. Il me demanda de gardel' son manuscrit danslses tiroirs et m'engagea à prendre plutôt Justin Clérice pour écrire l'ou-

vrage. »

Ainsi fut fait, et la pièce, donnée aux BouffesParisiens, avec une excellente distribution, à la tête de laquelle mon excellent ami Melchissédec qui mena la jeune troupe à une éclatante viçtoire.

Peu après, Clérice eut une curiosité. d'artiste il désira connaître la partition de Serpette. Celui-ci y consentit avec sa bonne grâce coutumière, et nous ayant conviés à dîner chez lui, Clérice et moi, Serpette ouvrit son piano et commença sa lecture après le premier numéro, il dit gentiment à Clérice a J'aime mieux le vôtre. » Et il dit la même chose après chaque numéro. sauf un qu'il avoua, préférer .dans sa partition. Puis, la lecture ftnig, il ouvrit son manuscrit à la première page et le donna à son jeune confrère, avec la plus exquise dédicace.

Avouez,- mon cher ami, que la chose valait d'être contée. Donnez-lui la publicité de votre courrier et l'on ne dira plus que nos musiciens s'entredéchirent. Pas tous 1

Très affectueusement à. vous.

Paul FERRIER.

À l'Opéra, Mlle Mérentié qui chantait hier soir dans le Cid.lerôle de Chimène.y obtint à son ordinaire un succès considérable. L'excellente cantatrice, d'une puissance dramatique si émouvante fut àmaintes reprises acclamée, ainsi que M. Franz, tout à fait remarquable dans le rôle de Rodrigue, Mlle Mendès, charmante dans l'Infante, M. Gresse, excellent don Diègue, MM. Roselly etMarvini. Mlle Zambell'iqui dansait le divertissement dudeuxième acte, tout à fait exquise de grâce et de virtuosité, obtint les ovations de toute la salle, ainsi que M. Aveline.

On nous communique le procès-verbal qui suif: ̃* .1 ,•̃. ̃ (-.• ̃̃ M. Pierre Véber, s'étant jugé offensé par une lettre que lui a adressée M Gabriel Trarieux, a prié, MAI. Maurice Hennequin et Henry de Gorsse de lui demander réparation ou rétractation. MM. Robert de Flers et Georges Bourdon, constitués, comme témoins'par M. Gabriel Trarieux, ont déclaré que leur client était à la disposition de; M. Pierre Véber.

Des explications échangées entre les témoins, il résulte que, si M. Gabriel Trarieux a écrit à M. Pierre Véber la lettre en question, c'est que M. Trarieux a cru que M. Véber avait manqué à l'engagement pris par lui à son égard de ne point donner sa pièce dans le spectacle actuel. Mais les témoins de M. Pierre Véber déclarent que celui-ci, au contraire, après avoir fait loyalement tous ses efforts pour tenir sa promesse, ne laisse jouer satpièce que contraint et forcé, et sous la menace d!un procès de la direction. Dans ces conditions, MM. Robert de Flers et Georges Bourdon -n'hésitent pas à déclarer que M. Gabriel Trarieux retire sa lettre et les quatre ^témoins, d'un, commun accord, déclarent l'incident clos.

Fait en double à Paris, le 18 décembre 1912. Pour M. Pierre Véber Pour M. G. Trarieux Maurice Hennequik Robert DE FLERS Henry DE GORSSE Georges BOURDON

Au jour le jour

Dm Juan reparaîtra sur l'affiche de l'Opéra au printemps, avec une distribution exceptionnelle. ̃ ̃-̃̃.•̃•• ̃

Le service de seconde pour la Sorcière ne pourra être reçu, à l'Opéra-Gomique, qu'après les sQirées d'abonnement.

.< ̃••̃' '• ̃̃"

La journée de. dimanche à l'Opéra-Comique "̃̃'•'̃- En matinée, à h. 1/2,' Madame Butterfly (Mme Marguerite' Carré, M. Francell, M.Jean Péi'ier, Mlle Brolily, M; Mesmaeck.er.) eUe jpeptM du village (Mlle Nelly Martyl,' M. de Creus, M. Dupré, Mlle Yetta: Rianza) le soir, à 8 heures, les Contes d'Jfoffmann (Mlle Lubin, Mlle NicotVauchelet, Mlle TisSieî; MM.'Béon Beyle, Dupré).

̃ ̃

Autour de l'Odéon.

M. André Antoine annonce définitivement pour demain soir vendredi la répétition générale de Faust fixée d'abord à ce soir.

De son côté, M. Alphonse Franck recule jusqu'à après-demain samedi, à deux heures de.ràpxès^midi, la répétition générale de la Femm-ç éêùlèi Ceci pour1 parm0ttP8.de. se gués;

rir à Mlle Jeanne Provost, uu peu enrouée. Première représentation, dimanche soir.

« Les Contes de Fées » que dira et dont parlera M. Jean Richepin dimanche prochain au Trocadéro à la matinée des Trente Ans de théâtre, comprendra le Petit Chaperon rouge, Juan le soldat, le Trésor des pauvres, 4° la Fille du Roi. Quant à l'acte des Huguenots, que la grande cantatrice Louise Grandjean chantera pour sa rentrée avec M. Franz et l'orchestre de M. Paul Vidal, ce sera le quatrième. 'Le numéro de la chanson qui complétera ce programme avec le Passant, le Ballet d'autrefois et l'acte de Saint-Sulpice de Manon, réunira MM. Fursy, Dominique Bonnaud, Dranem, Mmes Anna Thibaud et Delmarès. 0

-• *v '̃̃̃"̃

Pour la soirée du Réveillon, que les Trente Ans de théâtre. donnent mardi, salle Gaveau, la réapparition de M. Baron dans son inoubliable Calchas de la Belle Hélène, avec M. Salignac et Mlle Davelli, de l'Opéra-Comique, et un à-propos de M. Adrien Vély nécessite des répétitions quotidiennes tout comme les « noëls » que dira Mme Bartet, le Cœur a ses raisons, la Valse des Roses, De fil en aiguille, de Léon Gandillot, qui, avec les magnifiques distributions que l'on sait, constitueront autant de « premières » et de « reprises aux- quelles s'ajouteront les attraits d'une causerie de M. Robert de Flers et des Noëls russes, exécutés à l'orgue par Mlle Nadia Boulanger; ceux-ci commenceront le spectacle.

Le Détour, la belle œuvre de M. Henry Bernstein, sera représentée quatre fois encore au Gymnase. .••̃•̃'

̃ Dernière, dimanche en matinée.

Rappelons que l'Aigle, la belle épopée napoléonienne, de MM. Henri Cain, Payen et Jean Nouguès, sera donnée au ThéâtreLyrique de là Gaîté, pour la première fois, aujourd'hui jeudi, en matinée avec la même interprétation que le soir M. Henri Albers et Mlle Jane Heririquez en tête de la distribution.

»!̃

M; Fqntanes vient de subir une assez sérieuse opération, à la maison de santé de la rue Henner. Nous sommes heureux de rassurer les nombreux amis de l'aimable directeur du Châtelet, et de leur apprendre que l'opération a admirablement réussi et que le malade va aussi bien que possible.

Aux Capucines.

Rappelons que Potins et Pantins, l'amusante revue de M. Hugues Delorme, avec Mlle Edmée Favart et M. Berthez ne seront plus joués que trois fois, ce soir jeudi, demain vendred et après-demain samedi.

h>

Au cours de la matinée d'aujourd'hui aux Bouffes-Parisiens, Loïe Fuller donnera, avec son extraordinaire « Danse des mains la Chevauchée du Voile enchantée.

A la demande générale, les enfants du maestro Dolmetsch exécuteront sur l'épinette et le luth des morceaux de leur composition et le, maître Arnold Dolinetsch et son orchestre' d'instruments anciens joueront des morceaux du seizième, dix-septième et dixhuitième siècles ignorés jusqu'à ce jpur. Pour les matinées des 25, 26 et 27 décembre, Loïe Fuller annonce un tout nouveau programme qui comprendra entre autre la suite de Peer Gynt de Grieg.

Ce soir, au Théâtre des Arts, à. 9 heures, spectacle de musique deuxième série des jeudis, abonnements billets roses les Deux Vieilles Gardes, la Source lointaine, Idoménée (3" acte). ̃ ̃ ̃ Le théâtre Dejazet affiche pour cet aprèsmidi, sa 351e matinée de familles. Au programme • “1.

Mariage d'amour, Monsieur £oudin,les Trois

bourgeois, la Cigale chei les Fourmis, Cri?né passionnel.

Le soir, 209e représentation de Tire-au-flanc.

Il y eut élite la lecture jouée de l'Otage, que la Revue de France et « l'Astrée donnaient en séance privée.

Le beau drame de M. Paul Claudel fut présenté dans un cadre sobre qui créait aux paroles du poète une atmosphère d'art sévère et pur.

Mlle Alice Tissot fut une Sygne de haute race. A ses côtés furent très chaudement fêtés MM. Carlos Larronde, Olivier-Hourcude, X. Lambert, Saint-Prix.

Nous souhaitons que cette soirée ait d'aussi beaux lendemains.

Au théâtre Impérial.. C'est dimanche soir, irrévocablement, que sera donné le nouveau programme de la Bonbonnière de la rue- du Colisée la Maison Poponard (pour les. représentations de MM. Hasti et Bouchez); de lin mari modèle (pour les débuts de M. Wilned et de Mme Andrée Magda ) de Complet d l'impériale, revue en trois actes et seize tableaux de MM. Gus Bofa et Max Aghion, jouée par Mlles Mado Minty, Bilitis, princesse din Bajesco, Dina Récamié, Pierrette Monfray, Rachel Thaïs, Lucy Wilson. Yvonne Reynolds, Henriquita, Feindel; MM, Hasti, Moriss, Bouchez, Ch. Castin, Rosny, Maurice Poggi, André Ruiz; au deuxième acte un gala ù la (deuxième) Comédie-Française Mlles Fabiani, Yetta Rianza; le dessinateur Morris, l'imitateur Baldy et le chansonnier Enthoven.

On peut louer pour la première représentation qui aura lieu lundi 23 et pour la soiïée du Réveillon.

Hors Paris

On nous mande de Vienne que M. Wilhelm Karezag. directeur du Théâtre impérial et Royal An der Wien, qui, l'année dernière, nous a donné une série de représentations fort brillantes au Vaudeville, compte en ce moment uiï énorme succès dé plus avec une nouvelle opérette. Elle est intitulée le Petit Roi, et met en scène la passion, le dé'trônement d'un jeune souverain et la fondation d'une République. L'action est fort intéressante et la musique est charmante, caractéristique et si jolie que le succès ne s'est pas démenti un seul soir. Le compositeur est Emmerich Kalman, dont l'opérette militaire bien connue -.Manœuvres d'Automne, sera représentée prochainement à Paris. Le directeur Karczag se propose d'ailleurs de nous présenter cette opérette ainsi que deux nouveautés de Franz Lehar, à Paris, avec son excellente troupe, au printemps prochain.

̃ i; '̃"̃ Serge Basset.

SPECTACLES tf CONCERTS Aujourd'hui

Matinées avec les speetacles du soir A l'Olympia (2 h. 1/2),, au Nouveau-Cirque t2 h. 1/2), au. Concert Mayol (2 h.), à Ba-TaClan (2 h.), au théâtre Kinémacolor (2 h. 1/2), à Magic-City (2 h.) au ,Skating-Saint-Didier (2 h.),, à l'Hippodrome-Gaumont-Palace (2 h. 1/2), à l'Alhambra (2 h.), au cirque Medrano (2 h. 1/2), au Coliseum (2 h. 1/2). De 4 h. 1/2 à 6 h. 1/2. « Five o'clock artistique », au 1er étage du Café Américain, 4,- boulevard des Capucines. Entrée par Fescalier de marbre.

Ce soir

Aux Folies-Bergère, (tél. 102-59), à 8 h. HZ, la Revue des Fplies-Bergère, en 36 tableaux, Mlles Mistiuguett, Yane, Yv. Printemps, Mary Massait, Naudia, Olga Daunal, Mary Mitchell, Elsie Dante. MM. Morton, Chevalier, Tramel, Verhaud, Brouett, Duval. La Commère, Mlle Djinn d'Irroy; le Compère, M,Jtfaferj Lewis Douglas et "Antonett^ et_

•̃iirôck). si-i:i;i ? »:Jï.u% «&»>» -^•vj,-1w

I A l'Olympia (téléph. 244-68), à 8 h. 3/4 (Maurel, Régine Flory), la Revue de l'année, (Dorville, Boucot, le danseur Clemons, Saidreau, Arbell, Mmes Mérindol, Reine Leblanc, Delysia, les Olympia's Girls et la danseuse Esmée). 40 tableaux. Orchestre de 40 musiciens sous la direction de M. Paul Letombe. A la Scala (direction Fursy), à 8 h. 1/2 Sinoëî, Damia, Decaruso, Fortugé, Lérie la Main noire (Renée Baltha et Sandrini); la Chambre à côté (Mlle Mary Hett et M. Girier). A la Cigale (tél. 407-60), à 8 h. 1/2, Miss Alice des P. T. T., comédie musicale en 3 actes (Miss Campton, Mmes Yvonne Maélec, BI. de Vinci, Made Andral, etc.,MM. Maxime Capoul, Claudius, Paul Mévin, Fred Pascal, G. Michel, etc.).

A la Boîte Fursy (tél. 285-10), à 9 h. 1/2, Delmarès et R. Bussy, la Revue de la Boîte (Bosc, Jems, Mary Max, Clo Marra etGabin). Les chansonniers Fursy, Hyspa, Lucien Boyer, Paul Marnier, Weil, André Dahl. Au Moulin-Rouge (téléph. 508 63), Les Jolies Filles de Gottenberg opérette .anglaise à grand spectacle en 3 actes (Mlles Marise Fairy, Hedia, Myalis, MM. Luguet, Du Prez, Paul Clerc, etc.) et les Mirror Girls

Au Nouveau-Cirque (téléph. 241-84), à 8 h. 1/2 la Grande Chasse à courre, fantaisie comique et nautique à grand spectacle.

A la « Lune Rousse » (téléph. 587-48) (direction Dominique Bonnaud et Numa Blés), à 9 h. 1/2, Ah! c't'étésur lu glace! revue (Mlle J. Crisafulli et M. Emile Wolff). L'Œil du maître, pièce d'ombres de A. Barrère. Les chansonniers D. Bonnaud, J. Bastia, G. Baltha, V. ïourtal, M. Héliot, A. Stanislas et Georges Chepfer en représentations. Au Concert Mayol (téléph. 168-07), à 9 heures, Berlingot, opérette en trois tableaux (MM. Mayol, Ferréal, Seuga, Dan- vers, :Fréjol, Mmes Alice Bonheur, Paule Morly, Henriette Leblond, S. Valroger, Colette d',Or, etc.).. A la Gaîfé Rochechouart, à 8 h, 1/2, première représentation de Madame est Serbie! revue à grand spectacle en actes et vingt tableaux, de MM. L. Boyer et Battaille-Henri. Tous les records de recettes sont battus en ce moment par les Folies-Bergère! Chaque soir c'est devant une salle comble, tous strapontins baissés, que jouent les brillants interprètes de la Revue des Folies-Bergère; On a dit maintes fois que cette revue est' le « clou de la saison, rien n'est plus vrai A l'Olympia. Aujourd'hui, à 2 h. 1/2, grande matinée de la Revue de Rip et Bousquet, ce spectacle dont un éminent critique a dit, qu'il était le seul à Paris où « les grands comme les petits pouvaient trouver à s'amuser merveilleusement et où, entre autres tableaux, celui du « Guignol à travers les âges » et celui des « Ombres » sont un véritable enchantement pour la jeunesse. On applaudira aussi, avec toutes les vedettes du soir, Maurel, Régine Flory, Boucot, Mérindol, Delysia, la danseùse Esmée et Dorville, le phénoménal danseur Clemons.

La location pour la soirée du Réveillon est déjà formidable, qu'on se hâte si l'on veut encore trouver des places.

A la Scala.

Tout est prêt à la Scala pour les débuts de Fragson, qui chantera à cette occasion toute une série de nouvelles chansons, et de Marcelle Yrven dans Un 7nénage à Troyes, les deux actes de Michel Carré et André Barde, écrits à leur intention. La pièce sera jouée en outre par Girier, Renée Baltha, Ransard, Dëlamercie, Magnard. Geo Flandre, Marche, Marguerite Dul'ay, Reine Gabin et toute la troupe féminine et masculine de la Scala. Dans la partie concert qui la précédera on entendra Sinoël, Damia. Decaruso et son

ténor^Delniarj.i,e,et.c* ,»_

Les vrais Parisiens, et avec eux tous les visiteurs étrangers du Salon de l'automobile, n'hésitent pas dans le choix d'un spectacle. Ils ne peuvent, aujourd'hui, qu'aller tout d'abord au Kinémacolor (19, rue Le Peletier) où les scènes les plus impressionnantes sont reproduites dans leurs couleurs réelles. C'est un spectacle unique.

̃A l'occasion des fêtes de Noël et du Jour de l'An, et pour satisfaire à la demande générale, le théâtre Kinémacolor (19, rue Le Peletier) donnera, tous les jours, de 5 heures à 6 h. 1/2,' à partir de cet après-midi, une séance spéciale, exclusivement consacrée au « Durbar u, cette merveille qu'on regretterait de ne pas avoir vu. Fauteuils 3 francs. Location 159-79.

Le Concert à côté.

Nous avions le théâtre à côté. Le concerta, côté, ce sera La Sirène, 167,' rue Montmartre. D'abord, il sera à côté des boulevards, ce qui est peut-être la meilleure façon d'être à côté. Ensuite, on essaiera avant tout d'y donner de la bonne chanson, et comment n'y parviendrait-on pas avec des artistes tels que Léoni, par exemple; qui est engagé pour le spectacle d'ouverture. Celle-ci aura lieu avant les fêtes, et dès ce matin, on peut louer pour le Réveillon. (Télép. Gutenberg-

62-07.)

Descends-.tu; chéri! la revue d'ouverture, sera signée' Ouinel et Moreau, et c'est miss Lawler qui en sera le compère. Delphin est nommé speaker de la maison.

Tous les jours, matinée, apéritif-concert.»

Où sont nos grandes élégantes? '?

Le grand spectacle sportif de la semaine est, tout le monde en convient, à Saint-Didier, le fashionable établissement de l'Ouest parisien, où sont données, pendant toute la semaine, en matinées et soirées, de vertigineuses courses de vitesse sur patins et d'émouvantes courses d'obstacles. Ces grandes épreuves, qui s'allient si parfaitement aux brillants concours d'élégance, mettent en présence les patineurs les plus audacieux, et les plus élégantes, les plus prestigieuses des grandes rinkeuses.

Saint-Didier est le rendez-vous du ToutParis.

Au Bal Tabarin

Les nombreux étrangers, en ce moment de passage à Paris, et tout le monde chic se donnent rendez-vous chaque soir au joyeux Tabarin, l'endroit le plus gai de la capitale. Samedi prochain, grande soirée de follegaieté: « Bal des-diablesses », Ronde infernale, Sarabande des feux follets, Apothéose de la Reine des enfers.

CONFÉRENCES* AUDITIONS Aujourd'hui 1

A l'Université des Annales,- '51, rué SMntGeorges, à 2 heures (hors série), « Fêtes et noces arabes », conférence par Mme Lucie Delarue-Mardrus musique arabe reconstituée par le docteur Mardrus, exécutée sur le hautbois par M. Mathieu chants russes par Mme Sorga chants danses et tournois arabes.

A 5 heures « En marge de l'Enéide », conférence par M. Jules Lemaître, de l'Académie française. x,

Parmi les autres conférences d'aujourd'hui

institut catholique, 19, rue d'Assas, à 2 li. 1/4, M. l'abbé Prunel « Application des notes aux Eglises issues de la Réforme et aux Eglises ,orientales l'Eglise catholique romaine vraie Eglise de Jésus-Christ » à 5 h. 1/4, M. Pressoir « Le Monde juif à l'époque de Jésus-Christ. Vie religieuse. » Conférences Chateaubriand, 17, rue Chateaubriand, à 5 heures, M. Max Collignon « le Siècle d'Auguste. Rome l'Art au temps d'Auguste, ".(Projections). r- Théâtre Michel, 40', ,r,u.ex .de> ^AJ^tlijitj.n.s,

à 5 heures, M. Louis Gillet « l'Architecture aux Etats-Unis et l'Influence française » (Conférence organisée par le comité FranceAmérique).

Salle de Géographie, 184, boulevard Saint-Germain, à 8 h. 1/2 M. Paul Acker « Soldat d'Alsace Kléber » (Conférence Alsacienne-Lorraine).

Université Populaire, 157, faubourg Saint-Antoine, à 8 h. 1/2,. M. Paul. Fort: « les Poètes et les Journaux » (Auditions). Militants du Devoir chrétien, 133, avenue de Clichy, à 8 h. 3/4, M. Robert Pelletier « les Origines françaises et la tradition Celtique ».'

COURRIER* MUSICAL'

Parmi les grands concerts de dimanche prochain Concerts-Colonne (théâtre du Châtelet), à 2 h. 1/2, onzième concert de l'abonnement; avec le concours de Mme Mellot Joubert et de MM. Carl.-Ludwig Lauenstein, de l'Opéra de Munich, Ch.-W. Clark, Deneyrac. Symphonie inachevée (Schubert) I. Allegro moderato II. Andante con moto. Saint-François d'Assise (Gabriel Piernéj 1. Sœur Claire Il. Cantique du Soleil. Sœur Claire. Mme MellotJoubert Saint François, M. C.-L. Lauenstein, et les clueurs. Rédemption, morceau Symphonique (César Franck). L'Enfance du Christ, trilogie sacrée, paroles et musique de Hector Berlioz première partie, l'Utable de Bethléem; deuxième partie, la Fuite en Egypte (le repos de la Sainte-Famille) troisième partie, l'Arrivée à Saïs. Sainte-Marie, Mme Mellot-Joubert un récitant, M. C.-L. Lauenstein; Saint-Joseph, M. Ch.V. Clark un Père de famille, M. Deneyrac. Divertissement des jeunes' Ismaélites: flûtes, MM. Blanquart et Bauduin harpe, Mme Provenciali-Celmer. Choeur mystique.,

Soli, chœurs et orchestre, 250 exécutants, sous la direction de M. Gabriel Pierné. Orgue tenu par M. Joseph Bizet. ••

*• ̃ :v.

Concerts Lamoureux (salle Gaveau), à 3 heures, dixième concert (série B), avec le concours de Mlle Alice Raveau et de M. J. Aubert..

Ouverture d'IpJiigéme en Aulide (Gluck). Symphonie en si bémol (E. Chausson). Le Coeur de Hialmar (M. Labori), poème pour chant et orchestre, d'après Leconte de Lisle (première audition aux Concerts-Lamoureux) Mlle Alice Raveau.- Concerto en mi bémol pour piano Beethoven) M. J. Aubert. a) Résistance, première audition b) Lamentation (Xavier Leroux) · Mlle Alice Raveau. Sadko, tableau musical (Rimsky Korsakow).

Chef d'orchestre M. Camille Chevillard.

Nous apprenons avec plaisir que le célèbre baryton Vilmos Beck va faire sa rentrée à Paris. Il chantera le 29 décembre prochain aux Concerts-Lamoureux le rôle d'Amfortas, de Parsifal. C'est la première fois que ce personnage si émouvant sera interprété en France à l'orchestre cette création était bien due à l'artiste qui a laissé des souvenirs si durables dans les rôles wagnériens qui lui ont ̃ été confiés jadis à l'Opéra.

On annonce qu'un grand concert donné par l' « Union des Femmes artistes musiciennes », aura lieu le samedi soir, 21 décembre, à 8 h. 1/2, à la grande salle Gaveau.

On y entendra de remarquables solistes ainsi que la chorale et l'orchestre de l'Union. Mme Pablo Casals, l'admirable violoncelliste, et M. Fournets, de l'Opéra, l'artiste si goûtèdu public, prêteront leur beau concours a -cette soirée, ainsi que M. Georges Jacob, l'organiste bien connu.

On aura la surprise d'entendre une remarquable interprétation des Pèlerins de la Mecque, de Gluck, par Mmes J. Vaucajte, Jacquet-Marsan, Thérèse Duroziez et MM. Ro"bért Le Lubez, Charles Motel et FreVille/ de l'Opéra.

L'orchestre et les choeurs seront dirigés par. M. Félix Raugel, chef d'orchestre de la Société Hsendel.

Pour les billets (de 1 à 6 francs), s'adresser à la salle Gaveau, au siège social de l'Union, 6, rue Pierre-Charron, et chez les éditeurs Grus, place Saint-Augustin, et Durand, place de la Madeleine.

Les représentants de la presse seront reçus sur présentation de leur carte.

4.

Dimanche dernier a eu lieu, au château de Blois, le troisième concert de l'Association musicale de Blois que dirige, avec' tant de succès, la comtesse de Vienne.

Au programme .̃ Première Symphonie, de Beethoven'(orchestre). -Contes fabuleux, de Schumann (alto et piano). Là cloche et la feuille de peuplic.r, de SaintSaëns (chant). Premier quatuor, de Fauré. Invitation à la valse, de Weber (orchestre). Sonate, de F;-M. Leclair (violon et piano). Absence et Villanelle, de Berlioz (chant). Symphonie concertante, de Mozart (alto et vio- lon; accompagnés par l'orchestre). Marche du Tannhseuser, de Wagner (orchestre).

Mine Auguez de Montalant a conquis le public par sa façon exquise d'interpréter Saint-Saëns et Berlioz.

On a également beaucoup applaudi la remarq.uable virtuosité du maître Geloso et l'émouvante sonorité de l'admirable artiste qu'est M. Louis Bailly.

La fhiesse du style et la souplesse de jeu de Mlle de Fraguier au piano a obtenu un unanime succès. Le Quatuor de Fauré, admirament exécuté, a eu pour, interprètes la comtesse de Vienne, au violon Mlle de Fraguier, piano ;• M. Louis Bailly,. alto comte J. de Fraguier, violoncelle.

La salle comble a beaucoup apprécié ce magnifique programme et fait des ovations aux artistes. ̃

Ajoutons que l'orchestre de 60 musiciens, dirigé avec tant de maîtrise par M. Charles Vanhaellebroucq, était composé des éléments de Blois et des environs qui font honneur à l'esprit musical du Loir-et-Cher.

L. de Crémone.

LES GRANDES VENTES

Aujourd'hui, à l'hôtel Drouot.

Ventes:

Salle 6. Collection de M. M. Tableaux modernes. Me LAiR-DuBREUIL; M. Georges Petit.

Salle 7. Objets d'art et de curiosité, porcelaines européennes et chinoises, boites et bijoux, manuscrits, tapisseries au point. Me Henri Baudoin M. Mannheim. Expositions

Salle I. Succession de M. Lange Objets d'art et d'ameublement, tableaux. M" LAIRDsœREUir. et HENRI BAUDOIN MM. Georges Petit, Mannheim, Paulme et Lasquin. ` Salle IL Tableaux, pastels, aquarelles, gouaches, dessins par Ten Cate. Œuvres de divers artistes, meubles d'atelier, curiosités, livres. M0' André Desvouges M. Lucien Moline.

Salle 42. Objets d'art et d'ameublement;. tableaux, faïences et porcelaines, objets de vitrine, tapisseries, meubles, marbres, bronzes, argenterie, etc. Me Georges Albinet.

L'ATELIER TEN GATE

Aujourd'hui, il faudra aller visiter à l'hôtel Drouot, salle 11, l'exposition des tableaux de Ten Cate.. Cet artiste, qui ne voulut point de bruit autour de son rêve, et qui sut donner, de la nature, une interprétation si originale, mérite qu'on dise un adieu à toutes ses œuvres que Me Desvouges, assisté de l'expert Moline, va disperser.

C*&|i|^uft^éHciçyx peintre, d'atmos-

3 phère, moins épris- des grands coups de soleil que des ciels nimbés de mélancolie il semble bien que dans ses voyages en Hollande, en Belgique et en France, il ait cherché des harmonies qui lui rappelaient le pittoresque de Sneek, sa ville natale et il.s'est appliqué à donner aux maisons, aux plaines, aux routes et même aux plages, où parfois il installa son chevalet, cette part d'expression sentimentale par laquelle il traduisait son émotion et par laquelle aussi il atteignait la nôtre. Peintre délicat, coloriste à la fois nerveux et attendri, il est digne d'être tenu pour un des plus charmants artistes de notre temps.

COLLECTION HENRI ROUART (2e VENTE) Hier, à la galerie Manzi-Joyant, on a terminé la deuxième vente de la collection Henri Rouart sur un chiffre de 994,030 francs, soit, avec les 10 0/0 de droits d'achat 1,093,453 francs. Si l'on se souvient du total de la première vente, cela porte le chiffre des deux ventes à 6,216,001 francs.

La vacation d'hier, dirigée par Mes LàirDubreuil et Henri Baudoin, assistés des experts Durand-Ruel et fils et Hector Brame, comprenait surtout la suite des dessins de Delacroix et les aquarelles de Jongkind. En voici d'ailleurs le détail Œuvres de Delacroix (suite) n° 101, Marine, aquarelle, 850 fr. n° 102, Etude de cheval, aquarelle, 300 fr. 103, Assassinat de l'évêque de Liège, aquarelle, 650 fr. n° 104, Arabe en burnous, dessin à la sépia, 420 fr. n° 105, Fleurs, aquarelle, 1,100 n° 106, Tigre couché, aquarelle/ 1,900 fr. n° 107, Tigre, aquarelle, i,4oo fr, n° 108, Marocain, Chat, Arabe, aquarelle, 1,800 fr. n° 109, Mort de Sénèque, aquarelle, 800 fr. n° 110, Toulon, aquarelle, 550 fr. n° m, Méquinez, dessin à la sépia, 420 fr. n° 112, Etude pour le massacre de Scio, dessin à la mine de plomb, 2,600 fr. n° 113, Médailles antiques, personnage du seizième siècle, dessin à la mine de plomb, 950 fr.; n° 114, Médailles antiques, dessin à la mine de plomb, 1,520 fr.; n° 115, Masques, bustes de Michel-Ange, dessin à la mine de plomb, 600 fr.; n° 116, Cheval, dessin à la mine de plomb, 450 fr.; n° 117, Médailles antiques, dessin à la mine de plomb, 1,300 fr.; n° 118, Le Tassé dans la prison des fous, dessin à la plume, 1,300 fr.; n° 119, Etude d'hommes nus, dessin à la plume, 620 fr.; n° 120, Projet pour le rectangle de la Justice (Frise du salon du Roi, au Palais-Bourbon), dessin à la mine de plomb, 450 fr.; n° 121, L'Agriculture, dessin au crayon noir, 600 fr.; n° 122, Femmes.au bain, dessin la plume, 800 fr; n° 123, Lion dévorant un cheval, dessin à la mine de plomb, 1,300 fr.; n° 124, Arabe ferrant un cheval, dessin à la mine de plomb, 500 fr. n" 125, Etude de lion, dessin à la mine de plomb, 450 fr. nQ 126, Diomède dévoré par ses chevaux, dessin à la mine -de plomb, 1,650 fr. n° 127, Etude d'Arabe, dessin la mine de plomb, 510 fr. n° 128, Hercule et Diomède, dessin à la mine de plomb, 550 fr. n° 129, Types russes, dessin à la mine de plomb, 480 francs; n° 130, l'Empereur Justinien, dessin à la mine de plomb, 480 fr. n° 131, Chimère et Sphinx, dessin à la mine de plomb, 320 fr. n° 133, Etude de nu, dessin à la mine de plomb, goo fr. n° 134, Etudes de femmes, dessin à la plume, 1,250 fr. n° 135, Ange déchu, dessin au crayon noir, 1,350 fr. n° 136, Hercule au pied des colonnes, dessin à la mine de plomb, 420 fr. n° 132, Etude, dessin à la plume, 800 fr. n° 137, Odalisque, dessin à la mine de plomb (acquis par le musée du Louvre), 2,550 fr. n° 138, Têtes de lemmes, dessin, à la mine de plomb, 650 fr. dé 139, 6ïiiiî4«s 4ç«'.chevauxj-dessJB.à,la mine de plomb, 1,000 fr. n" 140, Etude de nu, dessin à la mine de plomb, 1,600 fr. n° 141, Femme peignant, dessin à la mine de plomb, 500 francs.

N° 142, Dufeu (E.) L'Arc de Triomphe du Carrousel, aquarelle, 700 fr. et n° 143, Une rue de Normandie, aquarelle, 380 fr. n° 144, Dumphstier (D:) Portrait de Jacques Nompar de Caumont la Force, lieutenant-général des armées du Roi, dessin au crayon noir, rehaussé d'aquarelle, 1,255 fr-; 145, Ecole.anglaise,(dixneuvième siècle) Portrait d'un officier, aquarelle, 1,45c fr. 146, Ecole française (dixhuitième siècle) Portrait de Quentin-Lacour, pastel, 1,900 fr. n° 147, Jeune femme, pastel, 1,500 fr, n° 148, Femme jouant avec des enfants, dessin au crayon noir, rehaussé de blanc, 500 fr. n° 149, Ecole hollandaise (dixseptième) Paysage, 520 fr. n° 150, Marine, dessin à la plume, rehaussé de sépia, 550 fr. N° 151, Fantin-Latour Diane; dessin au crayon noir, 2,000 francs Forain n° 152, Un couloir de théâtre, aquarelle, goo fr. 153, Un bar, aquarelle, 520 fr.; n° 154, La Vie de château, dessin à la mine de plomb, 310 fr. n" 155, Femmes au café,. dessin à la plume et au crayon, 300 fr. n° 156, Gelée '(Claude), dit Le Lorrain, Le Passage du troupeau, dessin à la sépia, 5,100 fr 157, Goya Francesco), Caprices, dessin à la sépia, 1,850 francs.

Œuvres de Granet n° 158, Cardinal visitant un couvent, aquarelle, 6oofr.;n° 159, La mort du Poussin, dessin à la sépia, 4o5 fr.; n° 160, Intérieur de couvent, dessin à la sépia, 200 fr.; n° 161, Intérieur d'une salle d'école, dessin à la sépia, 960 fr.; n° 162, Assemblée religieuse,' dessin à la sépia, 420 fr.; n° 163, Intérieur de ,couvent, dessin à' la plume et à la sépia, 950 francs; n° 164, Paysage italien, dessin à la sépia, 320 fr.; n° 165, Guardi (François), Vue de Venise, dessin à la plume rehaussé de la'vis, 1,700 francs.

Œuvres de Heim n° 166, Deux portraits, dessin à la mine de plomb, 280 fr. n° 168, le Maréchal Gérard, dessin au crayon noir, 250 fr.; n° 171, Portrait de M. Cayeux, dessin aux deux crayons, 950 fr.; n° 172, Portrait du vicomte Sosthène de La Rochefoucauld, dessin au crayon noir, 400 fr.; 173, Portrait de M. Bérard, député, dessin au crayon noir, 220 fr.; n° 174, Portrait du roi Louis-Philippe, dessin au crayon noir, 225 fr.; n° 179, Hervier, Au village, aquarelle, 220 fr. n° 180, Huet (Jean-Baptiste), la Toilette de Vénus, dessin à l'encre de Chine, rehaussé d'aquarelle, a, 100 fr.; n° 181, Huet (Paul), Paysage, aquã relie, 480 francs.

N° 182, Ingres (J.): Portrait de M. Alaux, directeur de l'Académie de France à Rome, dessin à la mine de plomb, 10,000 fr.; n° 183, Etude pour le rêve d'Ossian, dessin à la mine de plomb, 1,600 fr.; n° 184, Etude pour Œdipe, dessin à la mine de plomb, 1,700 fr. n° 185, Isabey (Eugène) En Bretagne, aqua- relie, 480 francs.

Œuvresde Jongkind: n° 187, Soleil couchant, aquarelle, 400 fr.; n° 188, Paysage.aux environsde Rotterdam, aquarelle, i,ioofr.;n° 189, LaPlage de Ste-Adresse, aquarelle, 1,100 fr. :n° 190, Effet de neige, aquarelle, 580 fr.; noigi, Plage à marée basse, aquarelle, 2,100 fr.; 192, Plage de Villerville, aquarelle, 2,300 fr.; n° 193, Une plage, aquarelle, 1,850 fr. n° 194, Plage, aquarelle, 900 fr. n° ^95, La Jetée, aquarelle, 1,050 fr. n° 196, Bateaux i dans un port, aquarelle, 1,500 fr. 197, In- tériëur d'un port, 2,100 fr. n° 198, Paysage, dessin au crayon noir, 550 fr. J99, Lagneau. (seizième siècle) Portrait de vieillard, dessin au crayon de couleur, 7,000 francs.

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MEUBLES ET OBJETS D'ART t

À la salle 12, Me Lair-Dubreuil vendu ( pour 31,634 francs une série de beaux meubles modernes et d'objets d'art, des sculptures et des tapisseries d'Aubusson modernes qui nous ont fourni les quel- 1 ques enchères principales suivantes Porcelaine. 24, Petit pot à eau, avec cuvette, en ancienne porcelaine de Paris, ç 300 francs. j

BTàqfés. j&grt et d'ameublement. 60, ï

^"̃i«"i* ̃««̃iwiiii* » 1111111,1 semmmmammm^

Groupe en bronze doré, Mercure et Pégase, par Pigault, 1,100 fr. 77, Grande et belle garniture de cheminée, style Louis XVI, 3,330 francs. Sculptures. N° 80, Deux c.olonncs-sup- ports eh onyx, style Louis XVI, 780 fr.; nu 84, Statue en marbre blanc, par Carpeaùx, Flore ) accroupie, 4,750 francs.

Sièges et meubles. 91,, Ameublement, de salon, garni en tapisserie de Neuilly," 905 fr. 92, Ameublement de salon en noyer, sculpté, de style Louis XV, couvert en tapisserie d'Aubusson, 1,080 fr. n° 98, Gaine à quatre faces en bois de violette, garnie de v bronzes ciselés dorés, de stylerégence, 1,160 fr.; nu 99, Ameublement de salle à, manger, style •̃ renaissance, en noyer sculpté, 1,700 francs. Valemont. Vj:

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Tir aux pigeons de Monte-Carlo

Le prix de la Côte-d'Azur (série) a réuni vingt-quatre tireurs. ̃ n MM. Morize, à 29 mètres, et Lawton, à 26 m. 1/4, tuant 7 sur 7, premiers, partagent 5,030 francs M. Buccillo, à 26 m. 1/4, tuant ̃“ 6 sur 7, troisième, gagne 1,250 francs. y' M. Amodeo, à 24 mètres, tuant 4 sur 5, qua- i* trième, gagne 1,000 francs.

Les autres poules. ont été gagnées par MM. Gagliardi, Asti, Buccillo, Lawton .et. V Nemo.

Vendredi 20 décembre, à une heure, prix de Nice (handicap), 3,000 francs.

TENNIS

La Coupe Davis 1913

La Coupe Davis, après la victoire inespérée, de l'Angleterre, rentre de nouveau dans Royaume-Uni. Cet événement est très important au point de vue tennis, car il donnera lieu l'an prochain à une manifestation spor- tive des plus intéressantes. En effet, tant que l,' la Coupe Davis était détenue par l'Australie il était à craindre vu la distance de Melbourne de l'Ancien-Continent que de nom- breuses défections pussent se produire. Il en sera tout autrement quand cette com- ,3* pétition aura lieu Londres et nul doute que toutes les nations européennes y prendront part. Toutes d'ailleurs auront la perspective d'emporter ce glorieux trophée. Sans nul doute, la France sera représentée par Gobert, Laurentz, Decugis et Germot l'Allemagne, par Freitzheim, Kreutzer et Rahe l'Amérique, par R.-N. Williams, Mac < Loughlin et Clothier; l'Australie, par Wil- x ding, Norman-Brokes et Doust, et l'Angleterre, par Dixon, Parke, Beamish.

Quelque puisse être le résultat d'une pareille compétition, on peut prédire que la Coupe Davis 1913 sera pa%pionnânte comme; intérêt, l'élite des joueurs de chaque, nationl

̃DTeiiant Tïirrte •.

AUTOMOBILISME tr!

Le Grand-Prix automobile en 1913

Voici quelques détails sur le Grand-Prix de -1 l'A. C. F. en 1913.

Cette épreuve sera disputée sur le circuit d'Amiens. Y Ce circuit mesure 33 kilomètres. Partant de Longueau, à 4 kilomètres d'Amiens, il offro une ligne droite de 13 kilomètres, ne traver- sant qu'une seule agglomération Domartsur-la-Luce. La route est large, peu accidentée, offrant une différence de niveau insi- gnifiante.

Peu après Domart, à la hauteur de l'em- branchement conduisant à Demuin, la route '• tourne à droite à angle droit, et pendant 5 ki- lomètres se présente sinueuse et peu large. Elle peut être d'ailleurs très facilement élargie.

Le second virage est à Moreuil, en plein ̃ village. Puis la route reprend large et très ` roulante, traversant une partie de Thennes et laissant à gauche le village de Boves. Elle rejoint la fourche à Longueau. Sur cette dernière partie du parcours, deux points seule- ment présentent des difficultés sérieuses. •̃ Le centre du circuit d'Amiens est séparé •« de Paris par une distance de 140 kilomètres «• environ. ̃ La Charron Ltd Î3

Si vous désirez faire l'achat d'une voiture, n'hésitez pas à prendre une Charron. Vous serez satisfait des services qu'elle .vous ren- :'••• dra. Le « Champs-Etysées-Garage »

Louer une voiture automobile au mois, c'est supprimer d'un seul coup les ennuis de l'automobile, pneumatiques, accidents aux 3 tiers, mécaniciens, etc. S'adresser pour la ̃* location des automobiles au « Champs- Elysées-Garage », appartenant à M F. Char- ̃ ron, 34, avenue des Champs-Elysées. 3 Dynamo «Phi». Nouveaux prix'

On ne peut que conseiller de demander à l la Société des Etablissements Blériot le pros- '̃« pectus provisoire qui vient de paraître sur les nouveaux prix des dynamos et des. installations électriques, ainsi que sur les nou- veaux modèles exposés au Salon. D'ailleurs '̃̃ au stand Blériot, on trouvera exposés tous ces modèles en même temps qu'on pourra se procurer tous les renseignements complets .J. sur les installations électriques. >~ Une heureuse initiative r Aujourd'hui, on peut acheter une voiture de i* ville Renault neuve chez MM. Bondis et Cie, qui assurent son entretien forfaitaire pour ̃̃• trois ans. Ils se chargent de tout mécani- cien, assurances, pneus, essence, huile, garage, réparations générales. Ecrire 45, ave- nue de la Grande-Armée. ,2

AVIATION | l,

L'aviation militaire dans ï'Eét Hier après-midi, vers 2 heures, le lieute- '] nant aviateur Vanduick, du centre d'aviation de Saint-Cyr,.est arrivé à Nancy, venant re- joindre l'escadrille aérienne de cette ville à laquelle il est affecté. Le commandant de cette escadrille, le capitaine deRose et les lieutenants Glaize et Vogoyeau, le lieutenant. Vitrât, qui en font partie, avaient également rallié par la voie des airs le champ d'aviation de Nancy- Vandœuvre. '] L'arrivée des lieutenants Fassin et Godot, i complétera l'escadrille. Le lieutenant Vànduick, au moment où il arrivait à Nancy, fut assailli par une rafale de pluie et de grêle, elle rendit son atterrissage très difficile. ̃ L'aéronautique au Brésil

Hier à été déposé sur le bureau de la Cham- ~F bre, à Rio-de-Japeiro, une proposition de loi tendant à la création d'une école d'aviation militaire.

Les auteurs de ce projet demandent que le gouvernement s'assure le service de deux aviateurs professionnels français et se rende | _acquéreur de trois dirigeables, deux aéro- f

waaes.. ."ï.s. A»*sMsMiKr»*vs-s; .̃- a. “.«-̃•' ̃'


planes, un hydroplaiie et. d'une batterie de canons'contre aéroplanes* p..

Le gouyernement organisera tth méêtilig international aérien, doté d'un prix de" 200 contos de reis à attribuer à l'inventeur d'un appareil de sécurité pour aéroplane et d'un autre prix de 125 contos de reis destiné à l'inventeur d'un moteur alimenté à l'âlcdôl et utilisable à la fois pour automobiles et pdur dirigeables. L'awiàtiOh ét 1a guerre

t'awiàtiôn 61 guerre

Lâbo^iret, qui séjourna trois sernaineS à Athènes et y effecttîa toute Une sérié de beaux vols, est rentré à Paris.

Chiinard, attaché au service dit gôtiVéï* nemènt 'grec, 'pilotera dorénavant l'hydroplané Astra. L'appareil est parti d'Athènes vers l'île de Lemnûs, il doit prendre, actuellement une part active atix opérations de la flotte des Dardftfielks. « -SMS KYDROPLANËè

lin prix du ministr» de la marine

pBu^ km «viens maflfis

le ministre de là marine, désireux de déterminer par des expériences, concluantes les qualités nêeeesaires aux avions marins, a lait savoir" â l'Aéro-Clûb de France qu'il mettait à, sa une somme de 50,000 francs pour iiû eoncotufa d'appareilâ de haute mer qui pouita aveif liffu à partir du '30 août 1913.

L6 Ministre, deffiarlfl6 s'eiigage, en outre, ù acheter pour 6Q,0Û0 francs l'appareil classé n°l 1 et pour 50,000 francs l'appareil classé n» 2 qui auront rempli les conditions du concours et sembleront les plus aptes au service de la marine.

Le règlement de cette grande éprsuvé est d'ores et déjà à Ta disposition des intéressés, au siège de l'Àero-Club de France, 35, rue

François-Iev.

A ce prix du ministère la mâtiné Viendront s'ajouter, fin août 1913, d'autres prix offerts par l'Aéro-Club dePrâflceet plusieurs grandes épreuves intéressant l'aéronautique maritime.

̃"

Le comité de l'Association générale aéro* nautique vient de recevoir une lettre de son président d'honneur, M. H. ÏDeutsch, de la Meurthe, qui- met à sa disposition l'aéromarin Astra, 100-chx Renault, type de l'appareil vainqueur du concours de Saint-Malo, pour le remettre au ministère de la marine. Mi Henry Deutsch est coutumier de ces jolis gestésde patriotique générosité.

TOURISME

Congrès forestier international

Le TouringrClub poursuit depuis plusieurs années une active propagande en faveur des idées de protection, de développement et d'embellissement des forêts; il a décidé d'OY-t ganiser à Paris, en juin 1913, un congrès forestier international seront traitées toutes les questions qui touchent à ces différents stt->jets, particulièrement celles qui intéressent la propriété forestière privée.

Ce congrès comprendra cinq sections le1 'bureau de la deuxième section (économie et législation forestières) vient d'être constitué comtoe suit

Président M. Vivier,- inspecteur des eaux et forêts, chargé de la direction du bureau du contentieux h l'administration centrale viceprésidents MM. Maurice Bouvet, président de la Société forestière de Franche-Comté et Belfort, et F. Deroye, inspecteur des eaux et forêts secrétaires MM. de Monchy et Delahaye, inspecteurs adjoints des eaux et forêts.

VÉLOOIPÉDIE

̃ Au vélodrome d'hiver

DSmaiâiehè, réunion au Vélodrome d'Hiver; AU programme une course de. dertii-fond ;t laquelle prendront part Sérôs, Wllëy, "Dàr-: ragon, Parent, Schenermàhn,Lavaade et Van

Nek.

Ces sept concurrents se rencontreront deux à deux en 21 matches sur une distance uniforme dé 12 kil. 500. Le coureur qui comptera le plus grand nombre, de victoires sera déclaré vainqueur. Les matches seront courus de la façon suivante dimanche prochain, G; le jour de

AUTOMOBILES WOLSELEY Tilii présence des nombreuses demandes -EJ qui parviennent du monde entier pour les Autocars Wolseley, la Wolseley Tool and Motor Car G°, Limited, a décidé d'exposer ses modèles 1913 au Salon de Paris. L'Exposition Wolseley sera visible au SlandN048

Les automobilistes du Continent gui n'ont pas pu visiter l'Exposition anglaise de l'Olympia auront l'occasion d'admirer là les derniers modèles de ces fameux cars anglais qui ont une réputation mondiale û© PERFECTION et de SOLIDITÉ.

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Au programme également une course de ;demi-fond.entre Sêrès et Wiley. ;|? boxe, "'̃

La soirée du Premlertond

Demain vendredi, réunion dé tôSe àtt ;ft'ennerland. Au programme: Poids mouche S'ônng SoldeVilla Ëôntre Çha« ̃net. Poids moyens Paul Journée contre Sam Langson (Sénégalais) Verne contre GâzestlSi Million contre Raboùrdin.

Brévières (Français) contre Wâldemar Holberg (Danois).

Les trois dernières rencontres comportent dix reprises de trois minutes.

PATINAGE A ÛLACE

Au Club des patineurs

Demain soir vendredi, un gala sera donné ati Palais de glace. Il est organisé par le Club d«s Patineurs,

Voici le programme

Un match international de hôckëy entre les Canadiens d'Oxford et l'équipe du Club des hatiûeurs; le championnat de Paris de figures par couples auquel prendront part les tenants, Mme Djl Monte et M. Magnus un concours de figures libres qui sera disputé par MM. Sabouret, Pigûeron et Robert George, deux valses réservées 6t; une exhibition humoristique par -deux- des meilleurs patiheurs parisiens. La tenue de soirée seira de rigueur. ~'tatTt2-l~ic$91.

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CoM,'EDm;FRANçAISE(Tél. 102,22). 8 li. 1/2.

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Vendredi Primerose.

Samedi Le Sacrifice; Athalie.

OPERA-COMIQUE (Tel; 105.76). 8 h. 1/2. La Sorcière.

Vendredi La Danseuse de' Pompêi,

Samedi La Sorcière.

ODEON (Tél. 811.42). 8 h. 1/2. Vieil Heiàelber~

\7AR1ETES (Tél. 109.92). 8 h. 3/4. L'Habit

V_-Myert.

VAUDKVÎLLlv (T<"l 102.09). 9 h. 1/4. -.La V Prise de Berg-op-Zoom.

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«583 Banqne'tJe France 4440 4405 4400 4435 5 » Hellénique d'Electricité 86 87 8650 'èi^à -87 7<5° 3«1909t.p. 24750 2^7-0 C,

66 94 del'Algérie 2980 2951 2975 2955 6r. Brianskord. 451 455 459 454 au ̃?, » Bons à Lots de 100 fr. 1887. 57 50 57 oO

,~94 del'Algérie. 2980 2951 1692 i lolo 6r. 8rianak ord, · 45t ilo 111 454.. 401 15 Bons Banque de lOOfr. 0 5lt 50 57;>0

75 » de Parisetdes Pays-Bas 1690 •• 1710 1692 1710 1707 6T. privil. 410 410 411.. 409" 407" 15 » Obi. Banque Hypoth. 1000 fr.. 5-it 546..

15 » Transatlantique 294 50 290 50 290 52 sh Rio-Tinto Isi4 isOS iS05 1805 1S0G A^-Unnc? Aa Chemina rit* fc/« 50 Com-pagnie Algérienne 1560 1558 155S 60 ̃» Sosnowice. 1390 I370 ,370 1372 t380 ACtlOttS de OtiemMS Ûe téP 35 » Comptoir National d'Escompte.. 992.. 99C.. 994.. 994.. 993.. 16 sh Central Mining 248.. 241.. 240.. 241 242** 30 » Bône à Guelma 039 50 632 26 » Créd.Fonc. d'Algérie (lib.) 695.. 695.. 697. C95 «98.. 12 5U Azote Norvégienne. 254.. »56 255.. 257" 253 II 22 50 Départementaux.. 6Î0 621.. si » Crédit Foncier de France 845.. 845.. 845 26 60 Le Naphte 638.. 65S 638.. 646*' 656. 30 » Est- Algérien. 664 065.. 15 62 62 Industriel 710 720. 60 «Bakou.. 1885. «830 1844 15 50 Est, action de jouissance. 405,. 40S 45 "Société ^Marseillaise 865 S65 860 25 « Oriental Carpet 320 325.. 324.. 324" 323.. 44 «Orléans 905.. 905. 60 » Crédit Lyonnais. 1550 1555 1551 Io57 15a6 31 90 Provodnik 519. 524. 515.. 524 521 21 «Ouest 478 47° 35 » Mobilier 658.. 658.. 657.. 055 657 150 Raifineries d'Egypte privil. 76 76. 75 50 76 25 » Midi 5«5 5S5 50 1S 25 Société Générale. 814 814 815 815 20 » Tabacs Ottomans. 29i- 301 "96 297 °99 86 Nord 19Î6 1210 15 75 Banque française 300 301 29S 300 » des Philippines 350 342 52 75 OnesUAlgérlen 628 627 30 n de l'Union Parisienne.. 1118 lit5 1115 1120 3600r Portugais .573.. 590 ô Sud de la Franoe. 138 135

MARCHÉS ÉTRANGERS

I VALEURS iJSLJhjoard. VALEURS | | ^ourd. VALEURS jci6tgréc.| Aujo.nl. | f^g; VALEURS | CIStprée. È#M. | f^ VALEURS | mtprèe. | Hujourfl. «^

~~URS I précéden. AUjourd. A S prénéden. l!Jo.. :A"fiS. Clôtpree. AUJourd. A londras Clutprec. AujÓur'l àLondres VALEURS CI tprée. A Londrea

Lnndrei 48 décembre Geduld î î<16 1 ilL NeWÏOrk, 18 décembr3 Great Northern 134. 133 135 1/2 Union Paciflo prer.. 90 1/2 90 1/8 93 1/2 i-uuurcb, aecemere Geldsnhuis Deea 1 1/4 1 5/16 .JZ,t, Illinois Central 120. 120. 130 Wabash 4. 4. r«n«iM- t-™« « r,,e-7, K'i/r GeneralHiningfinan 31/32 31/32 CalIKoney 5 '1/4 '4' InterborouJi Motro.. 17 5/8' 17 5/8 pref 13 1'8 13 1/2

Gangalidés. lerme 7i aJl6 74 5;16 3 ~'16 3~16' 4 85 40 48ÎOO ~L. 1391/2 138 1/2 144 .¡. Lehiyh Valley. iti9 iJ1 169 .J. ,J

A"9'~ntIn188G. 1O'l..j. lu4 .J. Goldfiolda. 3 1/iG 3 lji6 2mois 4 St 15 4 81 l)(!

RN.Iii4ÇK1ila9"" 83 «3 •<• ^ersrontein 6 7/16 0 1/16 Câbla Transters -465 90 4^25 missouri, Kansas&T. 26. 25 3/4 87 1/4 AmaljamatedCoppar. 73/. 715/8 75. 5^1907"' {' 83 •• ^annesburg ln»est 20,3 20/3 Atchison 10a 1,2 10a 1,8 108 5 8 pref.. 58 59 Hmerioan Car &fiund 53 1/2 53. »Jtf Jfti" 103 Jumper8 7/0 7/6 ?«̃•̃̃ îf^ ̃̃* 4?v V2 iU° 1<4 MisS(Hlri Pacifi0 411/4 41.). CottonOil.. 55 55 Bulgare 189Z 104 103 convert.. lUa 105 1/8 National Mexico 2 or "7 "0 12 2 Looomo m 4n 5 8 40 3/4 ..· Chinois5% 101. 1W .7. netofortata i 1/4 1 1/8 Atlantic CoastLine.. 137 1,2 m.{. SE* 63:: 63 ? t Kb" 69 i';l ̃ 6? 1 2 Z [ r «q 'J,ô à ',L UnglaaBteEstate.. 113/32 1 3/8 Baltimore & Ohio. 1031,2 1041/4 106 34 New-York Central 10818 108 111 1 2 Su.arR. 11634 11612 'J' I9y,P *•,?£̃&•«• ll\iî ^12«ay. l/H 7/6 Una^an facme 256 .255 263 3/8 N.-Y. Ontario* West. 31.. 81. '3234 -Tèlàyr'JtTehph 139 7 8 139 3 4 ) Espayne Ex^eure. 89 1/2 90 «eyer andCharlton. 5 5/16 5 5/16 thesapeake>& Ohio 78 1/4 78. BU 1,4 Norfolk & Western.. 112 1/4 112 1 4 115 3/4 Anaconda.. 38 37 1 2 7 13/16 tai«enn% 97. 97 »oâder,onUin 12 1/16 12 1/16 th.caso & ALon. 16 1,2 16 1,2 conv 96 12 9658 8 91 Calumet SHeoia. 520.. 515.j Japonais^ 1899.. |3 3/4 83 1/2 b. 3 15/3îî 3 15/32 brea. Western 16 5,8 16 5 8 Northern Pacific. 120. 119 12 122 1 2 Consol. Cas H.-Y.Cit) 139. 13S 1/2 .1, 4?o1910. 82 3/4 82 1,<4NewGoon 3/4 3/4 prei. 30 1/2 30. Pennsylvania 121. 121 ./i 02 1,4 GeneraUlectric 182. 18058 8 Peruv.anCorp.pref M./ jl 12 «.wStey» 1 1 Ch.ca8oll.l.&S«-Paul il] l l/8 111 1,8 114 1/2 Reaatng 1601216638 S5 14 Interna^aal Marine. 41-2 41,2 V ord. 10 10 Nnnrse Aines 1 7/8 1 7/8 Pref- 138 139 2«nref o? t)î> nref ls ^'s 1P Portugais 3 04 1/2 64 1/2 nOum ™m* '/B '/S Chicabo&North West. 135 1/2 135 i 2 Y l™Pùrei"' 90 ̃' 90 NationalTead 55 14 55

Busse 4| Consolide 89 1/2 89 1,2 prem. oiâm. ord.. u 3/411 3/4 CleveLc&S'-Uuis 46 1/2 "47 ^T Rock Isla^f?! 23 '{. i 3/8 » 3 4 RbSSÏmT. 28 fc* la 3 «

T"rcUmfie 841;2 KW pref. 8 1/2 8 1/2 toloraûo&bouihem. 33. 32./ pref. 43 14 4 43. People's Gas 110 1/2 11012 Y- = «4,0 « ,o Rand ColUeries 3/8 3/8 P »'• 70. 08./ s»Uuis&S°F"2=p. 301/2 30./ Steel Corporation 651/2 65. 'é; 3>4 Banque Ottomane.. 15 1/2 15 1/2 Bandfontein 11/2 1 1/2 Oelaware&Hudson.. 102. 162 1/4 Re.und:4% 75. 75./ Steel Cerporat.pref. 108 7/8 109.. 112 174 «at.d'Eaypte 17 5,16 17 5/10 RandBines ,5 5),6 6 5}16 Uckawanpa 5S0 .575./ General5?K «2 12 ~? 82 1/2 Utah Consolidated. 10 1/4 10 1/4 .M °À\Î â %f Robinson OeeP 2 9/32 *A/* 0Bnvei%&R-G V |<J 1/8 20 ,l.· 21 Southern Pacific. 106 178 iOÏ 3/4 ̃ K«-3y8 -Copper.. 56 1/4 557/8 Y Grand Trunkord^ 28 3/4 28 3,4 Roodepoort U.HI.R.. 11/10 11/16,. Pret- & ̃! ̃ 37. 391/4 Railway. 27 3/4 27 3/4 28 3,S Western Union 7312 7212 BtacanRaiIwayord 50.1/4 56 •/• RoSe Deep. 3, 3 311/4 30 3/4 32. pref. 80. 79 7 5* 82 Argent en barres. 63 5/8 03 3''8 29 3/ifi

'-̃Simmer and Jack. 19/4)4 19/4 f^pref •> 39 1/8.38. Texas* Pacific 22. 213/4 CuWre.' 16 75 .1675

R|?Tlnt0- 7* 3/8 '1 3/8 Transvaal Cons. L.. 1 5'lti i 5/10 1** pref 48 1,2 48 1/2 51 1/4 Union Pacific 157 18 155 7/8 1013/8 Tharsis 6. 6./ £a\i&. 2 1/2 2 l/-> 4 j_2__

¡Capa Copper G1J4 6IJ4 Van Ryn. 3 31/32 `331J3z 1 Clôture 1 CIi\tura! I Clôture I 1 Clôture!

t&Kiu». :J8^ i5f8^ ViAasa Main Reef VW'l |f VALEURS ,,1^?.^ VALEURS j ^*Z\^ VALEURS ] | W_ VALEOTt7~]^|^

pa, km SYI.ld.IGa.t New.8/~ 1,81,.9 West Rand Conaolid. 14 sh. 314 sh. 3 VALEUR. S 'pré céd. Aujourd. VALEURS l, préeéd', AUJourd. VALEURS, pr, i:eéd. AUJOUrd. VALEURS précéd; 1 AUjourd,

ShanBi i 5,16 1 5/ 16 u/îtwaLersrand Deea 2 ol'3â 2 5/8 ^™ Golden HorseShœ 2 1/8 2 1/8 u/olhuter 18/4 v ̃ iSnv Berlin, 18 décembre. Escompte horsBanquoi G 1 C Sararosse M26 1 -'21426 i/2 £AH(2HHHIE« 18 décembre SheilTransport. 5 13 32 5 13,32 IA ~r IA Change sur Paris i SI 05 j 81 05 Rio-Tinto. i'.Slu i 1S05

Argent Métal 5/10 29 3/10 r Allemand 3% n l/] [jt v tamanyika | 01 .V4J 51 Wèrieure 4% | 84 32 84 32

Escompte Hors Banq. ro f> Frocli. rép. des primes, M-dec Russe 4ri1»02.85. 1/8 88 1/8 8 MESInE, 1& décembre Tramways de «exico.l555 12 loi:, li «ord-Espagno j m 20 9S 35

Deutsche Bank. 2i<- 5/8 247 Rente Autrichienne or. 107 50 107 45 ̃̃.• SaraBosse./ ,j 91 00! y< n

SUd-Alrieaines ,0 Reports, cl<-ç. Bresaner Bank. 140 3/8 149 1/8 Rente Hontroise or.. 103 90 103 Tu S'-PETERSBOURG, 1S déoerabro Ohanye sur Paris. G iiy ->o “̃ 1 bisconto Gosall 1811/8 181. Rente Honor60 cour»0 ̃ S2'25 S2 20 r

18 accembre · •.• Bëpltn Hanaelsbank.. loO 7/S 160, 1/2 Mobilier Autrichien i 599 50 598 50 Russe 1£06 103 103 E0ME, 18 décembre

Apex 1 -3/10 1 3/iG METAUX Bano.. Russes le C" 149 149. 1/8 Autrichiens i 063 50 66.4 Russ°-Cnin.. 284.. »S2

18, d eeernb,re r B,êr,lin. Hanuelsbank, 100 r ,8 160 Mobilie. r Autrichien.! 5\)(j 5U! "1.1'\ ,1Û Russe 1906. 3S: ~(1 Ren 3, ,OlliE, lSd¿'ccll1bre

JvnJoFrendh. 15/ 14v4j«. CuWrc Comptant 7i O/lo "74- 3/S Chemins Autrichiens. 150 .7/8 141 5/S Lombards. 09 55 >iy 00 Russep.Comm^ -382- 3S0 Rente_3}iffi 99 52 93 42 Aurora We&t. 15/32 15 32 Terme 75 3 8 7:> 1 "> Lombards.. 10 .16 1/4. labacs Ottomans 273 2T8 Bnar.sk.. 1W 17.0 Méridionaux 580 "580

"n"o n Il. i5, 'A,'l'Olllvrc. empan n 3 (j,/iI' "f' fi J. r, Br, sk 11'" 1~0 lAer'd'on lUi. '5'"

Central Mimina 9 5/8 9 1,2 Etain détroits C. ti~ 12 2ï7 1,2 P.rince Henri. ] 150 3/4 150 1/S Alpine 1 956 00 055 50 H^??11 ï-i(5 247 Change sur Paris. 101.5;! 101 48

Chartered, S5,6 .a,4i3 'Terme ~27 1<~ ~71,2 Schantuna.124~:2 12.). GhangesnrPar'isavuel 9<j,9t; Matuof. 4t9 ,41:

Chartered 2â;6 ïâ/4% Termo ï27 i/2 ïï7 1,2 Schantung. :.124,j:2 12-i GhantestirParisàvuel «(> .'v| .-9fi ™aJtZ0Tt ••• -H :*i~. ̃̃

Cinderella Consol. 1 .j'. 1 Plomb AnolaiS C. 18 &'8 .18 ô'.S Harpener. (177.1,2 lie. 1/;» ÉsçomptehorsbanquejO 15/16)3 !5!10 Bakou ( ,#} (2l- 8 SSjir :̃̃ I S r. 2 y ^̃̃̃̃̃ 2!$$i!iî^ Ssa^rir^s^i ̃ ̃««-«. **̃»»*'

1 y U.UI".J8JI. 3 ,Zinc.Cor¡¡ptant:'ti ~l> "1>9:1- U ES, i8 d<embl' ChanúesurParis 1 :J7,¡ii <J,'71 'C ange sur 'Londres.

Crown mioeé; 6 15/ 6 15,16 Chèque sur Londres Bochumer 20» l.-S »»7 3,-4 Loi,sduConoo i 77 1/21 -77 1/2 «»Tinm ̃« i- v, Buenos-Aires 21 5/16

!CrownM)aes. 615/16 615,16 Chèque sur Londres Mhumer. ~081 s 3/4 ~sdueof)90.i7?l;-)771'2 MADRiIi iSd,·c~inhr4 Buenos-Aires. 21 ~'16

Oe.Beersord. 20 ./•. 20 1/16 p. 2^ inu â 95 so./ Phœnix. ï'.3 l' S 251 1/8 Lots. Turcs 189 -1/3 189 l'SJ »auhio, h> (j.'cemtiw Valpafaiso. 10 3/;«

,De Beersord.' ;0 J' 20 1'i r 6 A Paeis · 251914 .2" 29. Phœmx.)" 1~ S :'ï,1 iJ8 LOti1urcs"11¡;~1/~ 189 Ut r V~lpar'also. 10 3 ,io

DumanDeep .il/S 1 1,8 «nu», <&•*<£. oeutsahLuxemb. 158. 150 7 SHetropolitaindeParis 025 .i6?5 intérieure 4?j 84 30 1 '84 °5 Wo-de-Janeiro. 16 5/16

Rood.Gold.. i 1,8 1 1/8 A ~arls 2a 1 a 0), Alla. Electr. Ges. &i5 1/4 234 3,8 Parisienne Electrique 302 302 Amortissable 5% 100 80(100 90 25, Rlo-de..JaneU'O. 16 ;JI 16 East Rand Propr 2 3/4 2 3/4 ̃ Hamb.'Amcrika Pack. 15(3 3/8 150 3/4 Railways Electriques. SU 810 ..40; 93 50 93 °O o USB0NHB, 18 décerabro- ̃-

,EastRandpropr. 2 r 2 3/4 Hamb.'AmerlkaPacl<: 15~ i7,l,it,= ~.t1.i.lô l-a ,4% 9350, 932(1 LlS;BONNE, 18 dt'C<lpbro

FerreiraDeep 3 "5/16 3 5/16 Signifie es-coupop ̃̃ horddeutscher Lloyd. 117 1/4 117 7/8 Nitraies Railway. 320 320 1/2 Banque d"Esnao'ne: 45S 400 Primponnr™. '*•>̃

I anadaPas ..)g58 3 8 256 3/4 1 Word de l'fcspa^iie- |45S i45S l_g Change sur Paris 0 95 V. TOmesur lor ••••. u%

̃"îii' ̃̃;«̃"̃̃̃ ̃̃'̃̃̃ r:J~ mjii^ in j 1 '̃' wiiwiiiwMi iiiii ] ̃iij_j|aarrr-~ ^iwîiffiiiii iw é

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–Ma mb^^ «1. m–mm^mam––Êmm–~

Obligations de Chemins de fer *o » Banque con_Qerc"_indust»» 900

15»Bône à Guelma 396 394 Privée Lyon-Marseille i24 i2-fl

15 .BoneàGuehna 396.. 394.. S »* E2&£g?. ^>V. m Y.

15 "Départementaux3% 398 398 23 3b 3) CZ dit Suisse et Française. 786. 785

25 "Est52-54~6,5~remb.650f.) 633 632 2308 Mexicain 350 350..

15 3% -tG7 4fi9 50 tD "Agence Havas. 1240 123~

12 w ~î% °ouvel'es 406 50 409 50 il » Bateaux Parisiens 297.. 299 75

12 50 2 j!, 380.. 38! 9D Comple Générale des Eaaa. 208D 2099

nTt Âi' fr8? •• %}•̃ r Com*l° Générale des Eanx. 2080 2099

15 Midîfl éwea- •̃•••• ?te.. 394 2a » Havraise Péninsulaire 502. 5C5 5 »Midi3% 412.. 412 50 25 » Chargeurs Réunis. 600.. 602.. 5 N_d &n°UVelles î?f50 f?l50 &V, Continentale Edison,. 837.. 840.. la »«ord3% # 418.. 413.. 37 Union des Gaz 736.. 74S 'I? w 3% nouvelles 41ô 414.. 4-5»Havraise d'Energie Blectrique 608. Ir nZé 37250 3;225 2a S? » Docks de Marseille 402.. 406.. 5 Oriéans 3% 414 414 85 Compagnie Fermière de Vichy 2020 200Û i9 kZ 1) 3^ nouvelles 408 50 410.. 3o EtabUssement» Cusenier. 592 \t 50nn_.on2'4%tremb-à500f-) 371 ̃•• 371 •- e DeoauvUle. 153.. 153.. 15 »0uest35K 412.. 412 50 =» » Duval. 851.. 870,. )% 3^' nouvelles 407.. 408 25 30 » Pigaroes-c.21,i0f.j«»novi2'. 502. J?50n-'2î4% 371.. 37550 40 » Fives-mie. 1100 1100 ? nnnïw^6113* 4Si 39S •• » ForgesetAciériesdelaMarine 1880 1899 ? »Danphiné3?0' 407 75 8a n du Nord et de l'Est 2325 }? «7P-L.-M. Fusion anc. 3% -i!2 412 50 «0 » Forges &Chant™de laMéditer» luoO 1040 '»- i L," Fusion nouv. 3% 408.75 410.. 15 >, Grand-Hôtel 270 50 ys> j Méditerranée 5% (r. 625 f.) 630.. 627 J 50 Grands Moulins de CorbeU 152.. 152.. }? ",L ̃ –̃ ̃$% 410. 409.. 80 Schneider* C'°(Creusot). 2090 2060

la Paris-Lyon 3 1855 406 409.. 60 »Gaz Central 1635 l6i0

ll9rÂ_lDaris"I'yon3^1855 40G •• 409 •• Gaz Central 1635 1640

If -50 q r V"M" 2 « 373 372 75 27 50 Magasins Généraux de Paris 510 50 505

» » Sud de la France: 361.. 365.. 60 » Mokta-el-Hadid t. p 2365 2365.. 40 » Le Nickel 1140 U35

p, »Aâdala_.3îS.SrtiSérie.r.v. fii3..u.315; 1 Petit iournal. "II! .446 Y. 445 Y. ? ».• 3%fâ> série 300.. 803 50 32 » Petit Parisien, Part bénéf. 502 '502 `: » » Asturies lre hypothèque. 347.. 347.. 13 75 Société d Gaz de Paris 290.. 292.; 15 » Damas-Hamaharev. var. 256.. 260.. 154 55 Suez action de jouissance.. 5300 5301

«? » Goyaz (Brésil) 5 46150 464 75 87 05 part de fondateur 2620 2640

25 u Goyaz (Brésil) 5)16. i5' S0 46i ';5 87 J;!ar~ d~ ft?n~atelU' ;6~0 'v000

la » Lon_ards3%(Sud-Autr.)anc 253 253 50 154 55 Société Civile 4050 4000 }?»“ nouv. 240 30 91 5mes $13 804.. ra » MadrW-Saragosse3?£l'«hyp. 354.. 351.. 45 » Télégraphes du Hord 770.. 777 50 56 a 3%2'hyp. 345. 345..

if :aaSSSïïR;S»^- lf5ô El Y. Obligations industrie/les

I~ »Norddel'Espagne3% lrehyp. 351 50 350 ~s

15» 3% 2r hyp, 3i5.. 3i5. Panama, Bons à lots 126 25 125

g ̃: Portugaissipriv^^nf: l\l Y. lïl Y. £ J g««|B.n.àl«U 12G 25 1|| U » « Salonique-Constantinople?.. 315 318.. 15 Vt 434 -loi-' Smyrne-Caas_al||4.P 445.. § l *>« iïùs^YYYYYYY & tl ?°

~Q » 189a ~~3.. 415 20 Compagnie des Métaux 4S¡.. :8'. 50

..victoria^a..1^ ÎK:: g Transatlantique 3 _S à l50 ?0 4% 428 423

i i5 GénlodesEaux3% 41." 41Î

Actions industrielles 20 l^Zm^T.3.96. fê" m •; n 20 »Gaz et Eaux 478 50 477 50

M » Aciéries de France 1015 1000 22 » Français et Etranger. 4SI 50 479 M » de Longwy 1665 1685 20 » –Central 490 495 ?0 » deMicheville 1880 1880 20 » Havraise d'Energie Electr. 4% 290 286-50 .10 •> de Paris et d'Outreau 1071 1025 » 17 50 Messageries Maritimes 3 377 37 j .o » Atel. et Chantiers de la Loire. 1815 1830 12 50 Tabacs Portugais.. 493 495 >C » Chant, et Atel. de S'-Nazaire. 1280 12R0 17 50 Voitures 3 370" 379=6 0 7 L. BancodiRoma 109 110.. 17 50 Land Bank of Egypt 3 338 50 336 oO » Banque de Hndo-Chine 1570.. 1570., 20 » Wagons-Uts 4% 500.. S00

III MARCHE EN BANQUE A TERME

Min VALEURS «*• »* «W« VALEURS f*«- »8*

.J£IE.ftU VALEURS Cbtun eau$ 10011 I VALEURS 1 Pméd. 1 Dermlr

Kl Swnn toiiB

Valeurs diverse3 Mines

5& Argentin Int. 5% 1905 92 GO 92 60 Areas 25 ï% B"sU5«i-895 m 99 Bv^Y^YYYYYYYYYYYY. 10250 163 àô ^î?03- A_i SS .CityDeep. 7575 7625

4%Rescicion 83 80 Chartered 3' 50 32 50

69~ Buenos-AyrasB~( rov.dej. 94 5U g4 60 ° ° Chartered. '3'? 5U 32 5U

6% Buenos-Ayres6% (prov. de). 94 50 94 60 13 02 CrownMinès' 174 50 174 50 ?££™n/7. 3«^(Prov-dei ?9-7? 69.. 23 72DeBeers pref 426.50 429. 454% C_U«V4X_ 93 7a 23 72 ord 505 50 508 50 .•, f 1' 18 Durban Roodepoort 27 i% Espagne Intérieure t% 78 70 7iOÈastRand 69 75 ~5 70.. a| Mexicain 5% 48 8^ io 66 FerreiraDeep 85 50 85..

3% 3% 31 60

2% TransvaaUen 3% S9 50 ..Geduld 27 75 20 75 ,nn 710 Geldenhuis Deep 34 J- il ï a "o •••;•• V lîa ^-« Sbti General MininB Finance Corp. 24 50 24 25 35 14 Banco Pérou Londres. 580.. 5<8 3 57 Goch (New) 16 75 16 75

Il Goerz. 19 50

9 32 Banque Industrielle du Japon 195 Il Il GoldenHorse Shoe 52 5175 » » PeninsuL Mexicaine 143.. 145 50 50 7 55 Goldflelds 77.. 77.. Rfl 3 79 Gold Mines investinènt. 19 Y. 18 75

3 12 CapeCopper 156 50 164.. 4 41 Gold Trust 48 44 75 » »Lots Turcs 183.. 18à Great Cobar 102 50 103 50 51 70 Harpener 1336 ..1337.. 14 21 Jagersfontein. 163 163.. 16 45 Hartmann. 654 Ça!> 2 37 Johannesburg Investment. 25 V. i "Haut-Volga. 108.. 10».. 3 54 Kleinfontein 32 25 29 25 » « Huanchaca 6150 60 25 8 31 Kni^t'sGoid.. "78 50 77 75 » «UuriumGrec. 45 50 46 25 2 5U Langlaagte Estate 3825 3 78 Ltaa Goldflelds 72 25 73 25

(25 12 Malacca Rubber Plant»" ord. 280.. 282.. 2 01 Main Reei 25 05 U8 8!» Maltzoii- 1119 1138 9 48 May Consolidated: ~9 25 » Mexican Kagle ord. 48 50 48 75 » » Modderomtein B. 88 88 25,

8% pref. 53 50 53 25 » » Mossamedes Ci«. 10 75 75 10 75

» » Motor Cab (New) préf 112 112 50 1 Mozambique O" 22 ̃ 2175 20 » Phosphates Tunisiens 452 50 458.. 16 59 Primrdse 50 1 '2 81 Platine. 712.. 718. ~tandtontein. 3S75 39. » » Raisin de Corinthe 133 50 134 50 13 03 Rand Mines 169 50 159 50 1 » Shansy 33 25 33 50 7 72 Robinson Deep 56 25 56 75 | 2 9aSpasskyCopper 97.. 99 50 34 45 Gold. 86 86 i 2 50 Spies Petroleum 28 75 28 75 9 47RoseDeep J5 B 1

947RoseDeep. 75.

| » Tanganyika 61 50 60 75 3 50 Sjmmer and Jack i 25 24 75 i

02aTharsis 156:. 157 50 » »«ewSteyn 24 24 | p 22 Tobacco (Orientai) 2*8 50 229 » Transvaàl Consolidated Land. 35.. 35 .1 -T,°"la 8fô •• m li»V_Ry_ .9850 9S 75 | 7 3a Unlcany 360 17 61 Village Main Reef 04.. 64 11 jt-t 1/ UtahCppper 301.. 303.. » » ZambezeC*. 13 50 ig

̃'̃ "11

| MARCHE EN BANQUE AU COMPTANT i

\*m\. VALEURS »y -B^j" VALEURS |X||

!mu¡-- VALEURS' Il PÍÍèéd,' mes .llŒn;r-V~URS I .Cl6tdra I Oam;

j. "1–

:10 Eh Banque Nationale d'Egypte.. 462 440 45 » Bruay 1694

!lâ p. Nat1» Mexique -p_ts. 095 100 »iCzeladz 2106 '114

18 ob Crédit Mobilier Franc. Parts. 350 340 60 m. I Gelsenkirchen lifT. "i" ,.1.1'1

7?i U. S. Worstëd Prêter,. 7,°s; 400 50 LaLucette 04I :30 r. Dnieprovienne ,.|28S0 5868 «7 50 Doubovaia-Baïka 2** »|D<»euporgMetAciériesta)|lS« 1285 28 12 Ouasta et Mesloula jouis .Y 670 "&) Y.

90 "jJohnCockerilI 2lo(.t 04 m. Silésie (Zinc) 1460 ̃ 'H

SS 54 iKaina (Forges) Parts. 1263 1255 36 » VieiUe-Montaffne" 968 "9tVt 1 ;75 ..jOugrée-Manhaye 1720 3?0 » Monaco ̃̃*̃̃̃ 5^5 5^.0 | ter.W Russo-Belge. 1940 1950 tii » &me,. •̃••••,•• •>«£ ̃̃ •• J ;20 » Usines Franco-Russes, 820.. 820.. 12 » obli» ï% "94 !*is :,à j 1 3!Ai_(«S^Petershours: g' jg-: *n»-a.)^ ̃̃ «« :;|

ji .AUM(MuiMd'). 425. 65 a ord '09'> iîiO

18 Blanzy (Houilles) 773 765 7 50 Tav« Pousset &Roy'= réûn" 142 142 1

t. -̃«^umigammSisîmSSm^'ià- -aÊaammBmmm'lll'm'm'mi'mm'am'm^