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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1912-07-30

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 30 juillet 1912

Description : 1912/07/30 (Numéro 212).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k289659s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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S O 3VE 3VE .A. I IRE

Réflexions sur quelques modes et usages du jour JACQUES NORMAND.

La Vie de Paris Comment naissent les avions Maurice GUILLEMOT.

Mort oe l'empereur du Japon A. Fitz-Maorice. L'Angleterre et l'Allemagne sur mer MARC Landry.

Les ministres canadiens à Paris Ch. Dauzats. Académie des sciences Alphonse Bergeï. Le crime de Sèvres GEORGES GRISON. Les nouveaux décorés Jean-Louis.

Revué immobilière JEANVIER.

Le Monde religieux JULIEN DE Narfon. Les fêtes de Denain G. Davenay.

Courrier de la Bourse Armand Yvel. Feuilleton Les trois amies du jeune premier LEJKINE. (Adapté. par le comte STANISLAS B.ze-wuski.1

RÉFLEXIONS SUR

QUELQUES MODES ET USAGES

du jour

DU « CINÉMA»

Qu'on me permette cette abréviation d'usage courant. Et remarquons, en passant, que, par une anomalie singulière, on n'employa jamais de mots plus longs qu'à notre époque de fiévreuse rapidité. Aussi, à peine éclos, ces pauvres vocables (crées pour la plupart par la science moderne) sont-ils impitoyablement réduits, tronqués, privés de leur appendice caudal. Le pneumatique devient le pneu; l'accumulateur, l'accu; l'automobile, l'auto;' la photographie, la photo; l'aéroplane, laéro; le cinématographe, le cinéma. et ainsi de suite, à l'infini. Les gens de ma génération, et principalement les Parisiens, n'ont pas oublie ce cri baroque et tentateur qui parfois, le soir, après le dîner (on était dîne-tôt alors), venait de la rue, poussé par une voix généralement glapissante et enrouée «Lanterne magique Pièce curieuse Ce cri de Paris, avec sa. notation particulière, pénétrait à travers les vitres dans l'intimité somnolente du salon familial. Si les enfants avaient été sages, et même s'ils ne l'avaient pas été, dans l'espérance qu'ils le seraient un jour, les parents indulgents faisaient monter l'opérateur. l\ apparaissait bientôt, flanqué d'un •a«alytei©ti«frgé.d'un attirail- spécial, qut semblait mystérieux à nos âmes innocentes. Vite, un drap de lit était tendu sur un mur. L'homme déballait sa lanterne, l'installait sur une table, préparait des verres longs et fragiles, les glissait un par un dans une rainure, et l'image coloriée apparaissait sur la blanohéur de la toile. Tout cela était bien primitif. Le disque où s'enchâssait l'iin&ge manquait de netteté et tremblait terriblement.

.Mais avec quelle joie enthousiaste et émerveillée n'accueillions-nous pas, nous les petits d'alors, ce répertoire composé en grande partie des Contes de Perrault Peau d'Ane nous était non pas conté, mais représenté, etnousyprenions un plaisir extrême. Et a,ussik Rio ue ta la Houpe, et à la Belle ait bois dormant et au Chat botté et à toute la délicieuse série. Sans doute les peintures étaient très naïves, et très rudimentaire la gamme des couleurs, lesquelles se bornaient à de maladroites taches vertes, rouges et jaunes souvent mal placées, tombées un peu au hasard, en dehors, des traits du dessin, et laissant veuves de coloris des parties destinées à en être couvertes. Mais qu'importait cela! Notre critique sommeillait encore et notre enfance crédule sentait déjà le charme de la fiction et de l'envoûtement merveilleux. Pour ma part, je me souviens fort bien de l'état d étonnement joyeux, mais un peu craintif, où me plongeait le spectacle de la lanterne magique. Et j'entends encore à mon oreille le boniment faubourien et ampoulé débité par 1. opérateur, tandis que le défilé des images, plus ou moins grandes selon l'éloigne'ment de l'appareil, passait devant mes yeux largement ouverts.

Lejeune brillant, trépidant et universel cinéma est le petit-fils de la bonne vieille mère grand de lanterne magique. U en a perdu l'intimité etlagrâceenfantine mais au lieu de reproduire quelque histoire figée en tableaux toujours pareils, il montre la vie mouvante et variable toujours. Au lieu de charmer les enfants et de les griser de rêve, il amuse les hommes en les saturant de réalité. Et il a pour lui le mouvement, c'est-à-dire la vie. Comme la musique, plus encore que la musique, il est compris de tous, il est international, mondial, et sa gloire éclatante- durera. Il s'adresse aux -grands et aux petits, aux vieux et aux jeunes, aux riches et aux peu fortunés.

<Ju "on ne s'y trompe pas Le cinéma e^fune force, une puissance. Son action est considérable; elle peut être-bienfaisante ou mauvaise, comme celle du théâtre, dont il est le concurrent redou- table., Ge n'est pas impunément que des millions et des millions d'êtres absorbent par les yeux, nommés si justement les chemins de Tâme, des visions qui deviennent des souvenirs et aussi des enseignements. De là la nécessité de veiller scrupuleusement à la composition des menus cinématographiques. En est-il toujours et partout ainsi? Il semble bien que non.

̃•̃̃- # •'̃̃̃'

L'autre jour, dans une grande ville du Midi, ayant une heure à remplir, j'entrai « au cinéma ». L'expression tend à devenir' habituelle comme autrefois celle d'entrer au moulin. L'immense l salle, disposée en gradins, était comble jusqu'aux frises. Une foule s'y étageait,

silencieuse et attentive. Des hommes de tout âge, des femmes, des gamins, jusqu'à des petits eufants amenés là, bien qu'ils n'y puissent rien comprendre, faute de quelqu'un pour les garder au logis. Tout ce monde avait l'air tranquille et satisfait. Pendant les courts entr actes quelques personnes sortaient, d'autres entraient. Certaines restaient longtemps, suffisamment bien assises, béates. Autant être là qu'ailleurs, n'estce pas? Surtout quand il fait froid ou qu'il pleut au dehors. J'ai idée qu'il doit y avoir des habitués de cinémas comme il y avait jadis des habitués de bibliothèques publiques. Ils sont exposés à revoir deux ou trois fois le même spectacle mais qu'importe ? On est bien, il. fait chaud en hiver, frais en été. On ne fait rien.Le temps s'écoule. Que demander de plus?. Le premier « film » que jo vis fut quelconque et, comme on dit, sans vice ni vertu. Mais il n'en fut pas de môme du second. 11 nous présenta galamment l'histoire d'une jeune fille qui ayant assisté à l'assassinat de sa grand'mère, en devient démente et finit ses jours dans une maison d'aliénés. Pour nous ragaillardir sans doute, on. nous servit ensuite le rapt d'une petite fiile par son père divorcer et, après de multiples péripéties, le suicide dudit père à la sortie d'une salle de jeu, où il a triché. Vint ensuite une fantaisie commune et abracadabrante, qui avait tous les mérites,. excepté celui d'être drôle. Après n'avoir pas ri, nous voilà de nouveau dans 1 horreur cambriolage d'un coffre-fort, arrivée de la police, poursuite des cambrioleurs, meurtre d'un agent, capture de l'assassin, sa comparution aux assises, ou condamnation à mort, la prison, le départ pour l'échafaud. Brrrou

Tout en regardant ces suaves idylles, j'observais le public. Je voyais ces têtes passionnément attentives, ces regards emmagasinant ces tableaux d'épouvante. Je sentais quel mal peuvent faire à des êtres humains, faibles et parfois prédisposés au crime, ces macabres défilés. Et je me disais Pourquoi cela et pas autre chose?. Au lieu de ces exhibitions de la vie brutale ou ignoble, pourquoi ne pas donner des spectacles de vertu, de dévouement, de* noblesse, ou simplement de beauté'?. On y tâche, je le sais, et certains « films poétiques et artistiquement composés, peuvent consoler des autres. Mais ils restent le petit nombre; ils sont submergés parle vulgaire, le plat et l'horrible.

On me répondra « C'est le seul.moyen d'attirer 4a- foule. Le-goût du- public est là. Les fadeurs le dégoûtent. Il réclame du piment. Et comme, avant tout, il faut faire de l'argent. 1) Croyez-vous?, N'est-ce pas mal juger des âmes en général, et des âmes françaises en particulier?. Je ne les suppose pas si malsaines, si avilies. Le seraient-elles, d'ailleurs, est-ce une raison pour les avilir davantage ?. Paire de l'argent! Ne vaut-il pas mieux faire des virilités, tremper des caractères?. Et, dans cette noble intention, de quel inestimable secours pourrait être le cinéma Quels horizons ou verts par lui dans le domaine des sciences, de l'histoire, de la nature, de. l'art?. Pensez à ce que serait une histoire naturelle enseignée cinématographiquement?. Et notre histoire nationale?. Et .comme on l'a commencé déjà, de lointains voyages avec le récit d'un voyageur tout frais revenu?. Et de belles et exactes reconstitutions du passé, soit sous la forme de monuments, soit sous la forme des êtres qui y évoluèrent?. Et pourquoi ne pas représenter un poème comme Jocelyn'ï un roman comme Salammbô! Oui! le champ est infini. Nous savons par nous-mêmes ce que vaut l'instruction par 1 image. Que serait-elle par l'image animée, vivifiée, humanisée, telle que la donne le merveilleux cinéma

#*# ̃

Mais je ne veux point passer pour un enfonceur de portes ouvertes. Ces idées sont dans l'air. La puissance divulgatrice et éducatrice du cinéma est reconnue de tous. J'ai lu avec joic,dans un journal,que nombre de professeurssongeraient à introduire l'enseignement cinématographique dans les établissements scolaires. Une question budgétaire serait le seul obstacle, paraît-il. Pourquoi ne pas la résoudre en s'adressant aux parents des élèves et, dans les classes supérieures, aux élèves eux-mêmes ?. Les uns et les autres s'y intéresseraient certainement, chacun suivant ses moyens. Cette idée à la fois pratique et amusante sourirait à tous. Le docere ludendo y trouverait son application directe. On a déjà le théâtre à la caserne; on aurait le cinéma au collège. Tout pour les yeux, par les yeux Pourquoi pas? L'initiative personnelle commence à agir, d'ailleurs. Un professeur de Versailles, M. Bruckert, a fait installer au lycée Hoche des projections cinématographiques pour les cours de sciences naturelles. Le mouvement si intelligemment commencé ne tardera pas à s'étendre. Tous nos établissements d'éducation voudront le suivre. Ils s'offriront tous ce luxe utile. Et, vu la rapidité avec laquelle tout marche aujourd'hui, on peut prédire le triomphe prochain du moderne cinéma, petit-fils perfectionné et utilitaire de la. vieille lanterne magique qui, inhabile à instruire les hommes, bornait modestement son ambition à divertir les petits enfants. Jacques,Normand.

Pendant la saison d'été, le Figaro reçoit des abonnements au mois au prix de, 3 francs pour la province et.de 7 francs pour F étranger, partant de ri importe quelle date. Des abonnements au numéro sont également repus au prix de 10 centimes pour la province et de 20 centimes pour l'étranger.

LA VIE DE PARIS

Comment naissent les avions

J'ai été voir leur nid.

Dans un site de banlieue, une forêt de poutres soutient une toiture vitrée, des ventilateurs entretiennent une température très douce, des humains s'activent à des soins empressés, surveillent la croissance, aident de leur volonté la mystérieuse fabrication, et déjà de grands oiseaux, prêts à s'envoler, étendent leurs ailes blanches, tandis que autres commencent à peine à prendre forme.

L'homme procède autrement que la nature, il crée avec son cerveau; sur une table il griffonne un crayonnage, dessine- des formes, combine des aspects, établit des proportions, aligne des cbiffres, puis, d'après son schéma, construit en réduction ce qu'il a ainsi conçu,' fait une maquette,- un modèle, petit, qui ressemble à un jouet. d'enfant, et qu'il expérimente il sort alors du royaume de Lilliput, et s'associe pour l'œuvre définitive toutes les ressources de la mécanique et de la science. La gestation est de deux mois environ, pendant lesquels on assiste peu à peu au développement.

Bouts de bois, embryonnaires du- squelette que, sur un gabarit fixe, on assemble, on attache, on relie à de longues vertèbres, ce qui constitue le fuselage. Puis, sur de larges bâtis incurvés on colle de la toile qui, badigeonnée d'un enduit au chloroforme, se tend davantage, et cela rappelle les cerfs-volants que nous fabriquions au temps de notre enfance, ce sont les ailes la queue, amincie d'abord, ensuite évasée gracieusement, est elle-même garnie de la même manière, et se termine par des abats mobiles qui aident au départ, à l'enlèvement. Un système musculaire est cruisillonné de cordes reliées entre elles par des étriers, et ce réseau obéit aux mouvements commandés par le cœur, qui a la forme d'.une cloche portant sur sa circonférence les fils de direction du gouvernail de profondeur et de gauchissement des ailes. En attendant de quitter leur nid, ils sont là immobiles, dévorateurs d'espace qui n'ont pas encore essayé leurs forces, leurs membres sont au repos, prêts à lutter dans le vent, la frêle mâture agencée pour les chevauchées de nuages, il y a del' élan dan's leur forme, on devine leurs prouesses possibles, leur en-allée à travers le ciel, et l'on s'étonne de les voir posant sur le sol par un attelage dé roues, accouplées et par une patte en béquille, placée sous le, ventre, qui sert à amortir ^atterrissage.̃'̃"

Des organes encore sont épars çà et là, qui. complètent cette hélice, faite de lamelles, de bois chevillées et collées, qui devient indistincte dans son mouvement rapide de rotation, et puis cet appareil à sept cylindres, dont les mérites valent bien un nom de personnage de féerie, et dont le bruit, au-dessus de nos têtes, dans l'espace, semble une sorcellerie fantastique.

Dans le nid que j'ai visité se perpétuaient des espèces différentes la libellule, légère, svelte, toute gracieuse, poème de blancheur; le canard, plus lourd, le propulseur à la queue le migrateur, énorme, à six places, capitonné de pneus qu'on gonfle pour le voyage ou plutôt pour la chute l'oiseau de proie, aux flancs troués pour pouvoir laisser tomber des explosifs.

Véhicule d'évasion, il l'est aussi de lutte quand l'homme a triomphé des forces de la nature, il songe tout de suite, à son œuvre de haine le sous-marin ne scrute pas l'océan au profit de la science il est un engin de destruction l'avion ne se contente pas de mon- ter vers le soleil, de franchir les Alpes neigeuses, d'annihiler les obstacles et les distances, il s'occupe encore des pauvres fourmis qui s'agitent à la surface du globe, il les regarde, il les épie, il les menace, il les décimera sur les ailes blanches de l'oiseau, il y aura des taches de sang.

L'immense hangar rappelle cette salle du Muséum où reposent des souvenirs de très anciens animaux, là des, squelettes, ici des êtres complets, chefs-d'œuvre de l'empailleur. Témoignages du passé, traces de ce qui fut, tandis que sous mes yeux ce sont des embryons de ce qui sera, c'est de la vie en puissance, comme disent les mathématiciens, c'est une des plus merveilleuses découvertes de l'intelligence et de l'audace humaines, et, dans le brouhaha des métiers, des établis, dans la rumeur des outils, dans le ronflement des moteurs, j'entendais le cantique de l'aile. '̃̃

Maurice Guillemot.

Échos

La Température 1

A Paris, le ciel, hier matin, était nuageux et le vent soufflait avec une vitesse qui, par moments, atteignait 11 mètres par seconde. Vers trois heures, il est tombé une forte averse.qui s'est renouvelée à plusieurs re-

prises.

Le baromètre est à 759°™ 5. Le thermomètre, qui marquait hier matin 160, était monté à 220 à quatre heures.

.La situation atmosphérique reste troublée dans le nord-ouest de l'Europe par une assez. profonde dépression dont le centre se trouve au nord de l'Ecosse.

Le vent prend de la force du sud-ouest sur nos côtes de la Manche et de l'Océan. La mer est grosse au pas de Calais, très houleuse en Bretagne le vent souffle de directions variables sur la Méditerranée. Des pluies sont tombées sur le nord et l'ouest de l'Europe.

Départements, le >nitin. Au-dessus de \èro 150 à Dunkerque, à Brest, à Nantes, à Bor- deaux, à Toulouse, au Mans et à Belfort; i6° à Cherbourg, à Lorient, à Biarritz, à Clermont et à Lyon; 170 à Rochefort; 180 à Boû.logne, à Limoges et à Nancy 190 à Perpignan et à Cette; 200 à Marseille; 24° à Alger.

En France, la température va rester voisine de la normale quelques averses sont probables dans le nord-ouest.

.(La température du 29 juillet 1911 était à Paris: 230 au-dessus de zéro le matin et

3-i° l'après-midi. Baromètre 763""°. Chaleur très forte.)

Du New York Herald:

A New- York Couvert. Température max., 37°2; min., 2i°7. Vent nord-ouest modéré. A Londres Pluie. Température: max., I7°8; min., i2°8. Vent sud-ouest modéré. A Berlin Beau. Température (à midi 24°).

Les Courses `

Aujourd'hui, à- deux heures. Courses à Chantilly. Gagnants dir Figaro Prix d'Avilly Gobe Mouche II Ambillou* Prix de la Butte aux Gens d'Arm es Tototc; Colomba. x Prix Turenue Carlopolis; Brou.

.Premier Critérium Opott Oculi.

peuxiéme. Critérium Chouchoute Samoa.

Prix de la Route Millard Loup Musard.

.PW;)* 7?OM/<? .Mt~f~ Loup Musard.

A Travers Paris

Vérité et fiction.

Les derniers fidèles du scrutin d'arrdndissement, ces radicaux impénitents qui se croient toujours aux temps de M. Combes, nous assurent tous les jours que le pays ne veut point de la proportionnelle. Ils le disent, ils le répètent. et le manifeste du comité de la rue -Las-Cases enguirlandait cette vérité première des fleurs d'une rhétorique surannée mais pressante.

̃ Que cette affirmation soit conforme à la .pure doctrine radicale, c'est chose dont il serait impertinent de disputer avec ceux qui détiennent ce dépôt sacré. Qu elle soit conforme au bon sens et à la vérité pure et simple, c'est, en revanche, ce que l'expérience ne confirme point.

Car, depuis le vote de la Chambre, quatre élections ont eu lieu, une cinquième est prochaine. Sans doute, dironsnous, les arrondissementiers en ont appelé au peuple souverain et, dans ces tournois électoraux, ont affirmé .avec éclat et succès leur doctrine?

Point du tout. Ni dans le Tarn-et-Garonne, ni dans le Finistère, ni à Marseille, ni à Montmorillon, aucun ennemi de la R. P. n'est sorti des urnes. Mais bien plus, aucun des candidats en présence n arbora l'étendard de l'arrondissement ni ne s'aventura à chanter un hymne à la gloire des mares stagnantes. Pour l'élection d'Apt, qui a lieu dans quelques jo'urs, c'est la même chose ;autant de candidats, autant de propor̃'tionnalistes. Et qui faisait hier cette constatation signilicativej? M. Louis Martin", sénateur du Var, le propre collègue de M. Clemenceau!

Alors?. C'est qu'il est des principes que l'on peut proclamer sans risqué entre soi, au comité, et qui ne seraient point goûtés dans le pays. Le dogme de l'arrondissement est de ceux-là. Aujourd'hui, il ne supporte plus le grand jour. Et ses derniers défenseurs le savent bien, encore qu ils veuillent faire croire tout le contraire: .•̃̃'

_b-oo-°.

Les poètes ont un prince, les conteurs n'en auront pas il faut en faire son deuil. Le zèle exagéré des partisans de certain candidat a amené le renvoi à des temps meilleurs de cette consultation bénévole.

Le cas n'est pas nouveau, et il se passa quelque chose d'analogue à la fin du dix-huitième siècle. Dans sa notice sur Rivarol, Sainte-Beuve s'exprime ainsi: « Tout le siècle ayant tourné à la littérature, on se louait, on se critiquait à outrance; mais le plus souvent, on se louait. A Paris on n'était pas dupe. « En vain » les trompettes de la Renommée ont ». proclamé telle prose ou tels vers, il y » a toujours dans cette capitale, disait » Rivarol, trente ou quarante tètes incor» ruptibles qui se taisent ce silence des » gens de goût sert de conscience aux » mauvais écrivains et les tourmente le » reste de leur vie. » Mais en province on était dupe. « Il serait temps enfin, » conseillait-ii, de changer de maxime; » il faudrait mettre dans la louange la » sobriété que la nature observe dans la » production des grands talents et cesser » de tendre des pièges à 1 innocence des » provinces. »

Le conseil est toujours bon à suivre, car l'on est bien certain qu'il émane d'un homme d'esprit.

Qui songerait encore à se plaindre de la présence des horribles échafaudages qui nous masquent l'architecture de la tour Saint-Jacques ? Il semble bien, après dix années d'existence, qu'ils fassent partie intégrante du beau monument. Ce qui est nouveau, c'est qu'un entrepreneur vient de trouver le moyen de faire servir la tour Saint-Jacques à sa réclame personnelle. Et pour cela, il ne paye même aucun droit à la Ville. Il a inscrit son nom en grandes lettres sur d'immenses panneaux cloués aux quatre angles du monument, tout au faîte de l'échafaudage. On lève les yeux et on lit ce nom qui flamboie On le voit des fenêtres de l'Hôtel de Ville. 11 apparaît sous la statue de saint Jacques. Nous croyons qu'on l'a vu hier des fenêtres de l'Hôtel de Ville et qu'on va prier l'entrepreneur de se montrer plus discret^

Rues de Paris.

On a vu hier plusieurs équipes d'arpenteurs parcourir le boulevard Raspail qu'ils mesuraient en tous sens consciencieusement.

C'était là le dernier acte, l'acte complémentaire de l'état civil de cette nouvelle voie parisienne qui, pensait-on, détenait le record de longueur des boulevards et avenues de Paris, car le boulevard Raspail s'étand maintenant sans interruption du boulevard SaintGermain an. Lion de Belfort, à perte de vue.

Or les arpenteurs ont trouvé exactement 2,730 mètres.

On était donc bien loin de compte. La rué de Rivoli, en effet, «dépasse de 220 mètres le boulevard Raspail. Elle mesure 2,950 mètres.

Mais elle est butlue elle-même par le

bouieVâi'd 'Saïfit-Gérmâm qui* à 3 kilomètres 150 mètres, par la rue des Pyrénées qui a 3 kilomètres 515 mètres et enfin par la vieille rue de Vaugirard, qui est sans conteste la plus longue rue de Paris avec 4 kilomètres 350 mètres 1 Le record contraire appartient, avec 5 mètres 75 centimètres, à la petite rue des Degrés.

7 PETITES CURIOSITÉS

C'est la fin d'un règne. Le chapeau haut de forme, qui connut plus d'un siècle de gloire et sut résister jusqu'ici aux attaques de ses adversaires, est désormais 'frappé à mort les élèyes de Rugby ont décidé de renoncer 'à* cette 'coiffure et dans son discours de distribution le principal de cette illustre maison a définitivement .sanctionné cette décision.

On ne les verra donc plus, de l'autre côté du détroit, si Eton suit l'exemple de Rugby, ces petits gentlemen corrects, avec leur courte veste et leur grand col blanc, coiffés d'un haut de forme aux reflets étincelants. Ils étaient les derniers mais avec quel dandysme élégant à conserver dans une Europe démocratisée la tradition de nos lycéens de l'Empire et de la Restauration. Ceux-là aussi, ces jeunes collégiens du temps du romantisme, coiffaient ce cha.peau solennel, symbole d'une société bourgeoise qui tenait à paraitre ce qu'elle était au vrai.

Le képi, d'allurp militaire, la casquette, familière et bon enfant, l'avaient chez nous détrôné, ce chapeau, auquel les hommes d'âge seuls s'obstinent'encore à demeurer fidèles. La défection des écoles anglaises enlève à ce couvre-chef tant raillé tout espoir de regagner, dans la s<j£iété moderne, la faveur qu'il a perdue. Il n'a plus la jeunesse pour lui. Elle renie ses grâces compassées et sa splendeur fragile. Encore quelque temps. Et le chapeau haut de forme aura vécu.

_o-~o~

MIEUX VAULT DE RIRE.

Dans le Bulletin de l'Imstitut

psychologique, le docteur Ra-

phaël pubois démontre que les animaux ont le don du rire, tout

1 1 comme les hommes.

(Les journaux.)

Il paraît que les animaux

Sont plus gais que nous Les chameaux S'éjouissent à cent sous l'heure

Le phoque éclate, aux traits .d'esprit,

Et nous avons Tara qui rit 1 Près du crocodile qui pleure

Les chevaux; les chats et les chiens

Pâment de tout et pour des riens'!

Les moutons en perdent l'haleino 1

Et nul, à moins d'être un butor,

•iNHgnoyç-.qiïe quand il se tord, ̃– •̃̃••– w- 11 se. tord commue une baleine-! ~'P Et le fait est que nous montrons

Aux bêtes que nous rencontrons,

« Numéros ».falots que nous sommes,

De quoi dauber et s'esclaffer

Et les singes doivent pouffer

A voir les grimaces des hommes

Louis Marsolleau.

s =u.oô-o-

On a beaucoup crié contre les complications du dernier recensement, sans songer à certains résultats excellents que pourraient donner les constatations et les calculs basés précisément sur les renseignements réclamés aux recensés. M. Emile Levasseur, dont l'œuvre de statisticien est si précieuse, avait luimôme demandé que la dernière enquête portât surtout sur le personnel, l'outillage et la force motrice des usines. Les maîtres de forges et chefs d'usines ont parfaitement compris le but d'une pareille enquête, et tous ont répondu avec la plus grande abondance de détails et la plus grande précision aux questions qu'on leur posait.

Les recenseurs travaillent en ce moment sur ces données et on peut espé- rer avoir, quand leur tâche sera terminée, une documentation parfaite sur les progrès de la grande industrie française depuis un siècle.

C'est une histoire du plus haut intérêt qu'avait commencée avant de mourir M. Emile Levasseur, et qu'il importait de compléter.

De Vichy.

« Le Grand Prix a attiré une foule élégante et parmi los nombreuses notabilités reconnues ces derniers jours dans les merveilleuses allées des parcs du luxueux établissement thermal

» M. Pams, ministre de l'agriculture M. Chaumet, sous-secrétaire d'Etat des postes et tél graphes le général Wladimir de Soukhomlmolï, ministre de la guerre de.Russie M. Rafaël Guirola Duke, ministre des finances de la République de Salvador; M. Enrique Gradin, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de la République de l'Uruguay Hadj Omar Tazzi, grand vizir du sultan Abd-el-Aziz Alnned Farid pacha; Midhat pacha M. B. Elissieff, comtesse Hélène Fissenhausen, comtesse H. de Courcy, Mme C. de Wlodzimirska, Mme Olga Andrault de Buy, M. F. de Almada Prado, le général et Mme Herr, M. P. de Courville, le baron Merlin, Mme Ephrussi, le baron et la baronne Pasquier, le comte Théodore de Nicolay, le prince de T'Serclaes, M. de Corbières, M. de Svirki, Mme de Magnol de Martres, Mme et Mlle de Brody de Lamotle, Mme Bing Way, la comtesse d'Hespel, M. J. M. de Campo, le vicomte et la vicomtesse de Montargyl, la comtesse de Lanbay ltobillard, le général, Mme et Mlle Davila, le comte et la comtesse de Gibacoa, M. de Argandona, le comte et la comtesse de Tyszkiewiez, le comte de Laborde, le général et lady Slade, miss Overton, le comte d'Audigné, M. et Mme J. de Pombo Iberra, le capitaine Langton et un essaim de jeunes et jolies femmes appartenant à la colonie hispano-américaine. » Au pesage l'affluence est considérable, de même aux buvettes des diverses sources si bienfaisantes de Vichy.» tt Exotisme.

La guerre italo-turque vient de doter nos menus parisiens de deux nouveautés ottomanes dont les gourmets sont ravis.

Il n'est'plus de déjeuner bien compris qui ne comporte le « beurek » ou le « mahalleli ». 1

Le premier de ces mets, que l'on sert

entre l'entrée et le rôt ou la grillade, est un feuilleté fourré de viandes hachées qu'aromatisent légèrement le « misitra » et le « cacher », savoureux petits fromages du Bosphore. Le « beurek » doit être à peine chaud et fondant.

Le « mahalleli » est un entremets do farine de riz, de lait et de poudre de canelle, que l'on asperge d'eau de rosc. « Mahalleli » et « beurek » sont purement exquis. II n'est point au livre d'or de la gastronomie de merveille supérieure à ces friandises de houris. ̃ ̃̃- «

De Saint-Sébastien

« Les courses de taureaux commencent le dimanche 4 août. Le concours hippique, dont les prix se montent à 60,000 francs; sera, en outre, cette année, plus brillant que jamais, car jamais les inscriptions ne furent aussi nombreuses et importantes. Un rallye et de splendides fêtes automobiles sont aussi organisées avec 80,000 francs de prix, et le Grand Casino prépare à cette occasion toute une série de fêtes somptueuses qui, pour la plus grande j'oie des habitués de ce magnifique établissement, viendront encore corser le superbe programme de la saison. »

Nouvelles à la Main ï

Voilà, un mois qu'il me refuse le collier qu'il m'avait promis.

C'est la grève « perlée » Le Masque de Fer.

1 MORT »~ ~l' i' DE

l' Empereur du Japon

L'empereur du Japon est mort.

Sa longue agonie s'est terminée cette nuit, à minuit 43. C'est assurément le plus grand souverain de notre temps qui vient de disparaître, car nul autre, pas même le premier empereur allemand, n'a accompli une œuvre pareille à la sienne. Lorsque l'empereur Mutsuhito monta sur le trône en 1867, à l'âge de'quinze ans, le Japon était un pays légendaire et fermé, enlisé dans une vieille civilisa-1 tion rebelle à tout progrès. Il meurt à soixante ans, laissant son .fils à. la tète d'un empire puissant, florissant, eu pleine prospérité et qui n'a rien à envier sofrs aucun rapport, à aucun pays. civilisé. ̃••̃̃ ••• Quarante-cinq ans lui ont suffi pour transformer complètement le Japon et pour le placer presque au même rang que les nations qui tiennent la tête de lu,; civilisation européenne..

Telle est l'œuvre de l'empereur Mutsu-' hito. A son avènement, le pouvoir au Japon était partagé entre deux souverains le Mikado et le Shogoun. Le Shogoun était une manière de maire du palais et le Mikado, une sorte de roi fainéant. Cette organisation mérovingienne du pouvoir souverain était complétée par une féodalité puissante qui tenait constamment en échec les volontés impériales. Le Japon venait à peine de prendre contact avec le monde civilisé de 1853 à 1858 les premiers traités de commerce avaient été signés avec les Etats-Unis, l'Angleterre, la Hollande, la Russie, la France. Quelques ports avaent été ouverts au commerce. Mais les étrangers y étaient ;Y peine tolérés et, à la suite du massacre de plusieurs commerçants, les flottes combinées de la France, de l'Angleterre, de la Hollande et des Etats-Unis imposèrent à l'empereur Komeï, en 1864, de nouveaux traités et l'ouverture ,d6' nouveaux ports.• Le règne de Mutsuhito commença mal. Une révolution accueillit Tavène- ment de ce jeune homme, presque un enfant. Mais elle fut réprimée, et de cette répression sortit la fortune du Japon» Le vrai souverain, le Mikado, dont la dy-'nastie est la plus vieille du monde puisqu'elle remonte plus de deux mille cinq cents ans, et que le premier mikado fut contemporain de Nabuchodonosor, re-' prit directement en mains les rênes du gouvernement et, dès 1068 le Shogoun, fut contraint d'abdiquer. La voie des réformes était ouverte.

Le Japon s'y précipite à pas de géant. La capitale est transférée de Kioto iL Yedo, qui prend le nom de Tokio. Les étrangers qui étaient suspects sont attirés, choyés. Les ports sont largement* ouverts au commerce. Yokohama devient un grand entrepôt et le point d'attache de plusieurs lignes de paquebots. La féodalité est abolie. On commence dès 1871' l'a construction de chemins de fer. Un code est promulgué, inspiré des codes européens, surtout de notre code civil, et d'éminents jurisconsultes y collaborent. L'administration est organisée. ̃ Des tentatives de réaction se produi- sent. Trois révoltes sont réprimées en 1874, 1876 et 1877. Et la grande œuvre se poursuit tou- jours, la réorganisation, ou plutôt la constitution de l'armée, qui va devenir le principal instrument de la fondation de la puissance japonaise.

Et en 1889, couronnement de la transformation de l'antique empire du Soleil levant, la constitution japonaise est proclamée.

Le Japon est maintenant prêt à faire flgure dans le monde. Il parle haut. La Chine lui cherche des difficultés à propos de la Corée. Il lui déclare la guerre. Et le colosse chinois est terrassé. Le traité de Simonesaki, en 1895, reconnaît l'indépendance de la Corée et cède au, Japon l'île de Formose, les Pescadores et la presqu'île deLiao-Toung, avec PortArthur.

Mais la France, la Russie et l'Angle-1


|terre interviennent. Elles contraignent le -Mikado à rendre le Liao-Toung-, moyennant l'augmentation de l'indemnité de guerre que la Chine est, en outre, forcée de payer. Ce service que les trois puis-.sances rendirent à la Chine ne fut pas désintéressé, du reste. Chacune se fit consentir la cession à bail de quelque fraction du territoire chinois. Pour sa part, la Russie prit Port-Arthur. Ce fut l'origine de la guerre russo-japonaise. La période qui précéda cette guerre, de 1896 à 1904, fut peut-être la plus prodi- gieuse de l'essor japonais. Ce peuple, sous l'impulsion de son souverain et des hommes éminents dont il sut s'entourer, Ito, Okuma, Yamagata, Katsura, pour ne citer que les principaux, s'acharnait à progresser. Du plus grand au plus petit, grand seigneur ou simple paysan, maréchal ou soldat, ministre ou petit fonctionnaire, tous n'eurent qu'une volonté apprendre, s'instruire, faire son devoir. Lorsque l'insurrection des boxers amena le Japon, avec les puissances européennes, à intervenir à Pékin pour sauver les légations en péril, ce fut pour l'Europe une révélation et une surprise. Ces petits hommes jaunes étaient des hommes, de vrais soldats. Leurs officiers en savaient autant et souvent plus que leurs éducateurs de la veille.

Et quand la guerre éclata avec la Russie, avec la soudaineté que nul n'a oublié, après des négociations qui semblaient ne devoir jamais se terminer, quand on apprit, .en Europe, les succès de la marine japonaise, quand on suivit le siège de Port-Arthur, quand les dépêches et les lettres nous apportèrent les détails de la campagne de Mandchourie, de l'anéantissement dé la flotte russe, ce fut une stupéfaction presque générale.

Une grande nation militaire se révélait à l'Europe, avec laquelle il lui faudrait désormais compter.

Une seule puissance avait peut-être escompté les succès du Japon, l'Angleterre, qui dès 1902 en avait fait son alliée, et qui s'empressa, au lendemain de la conclusion de la paix, de compléter ce premier traité.

Le Japon, à qui la paix avec la Russie avait rendu la presqu'île de Liao-Toung et Port-Arthur, et donné par surcroît la partie méridionale de la Mandchourie, s'est. depuis encore arrondi de la Corée, à laquelle elle a d'abord imposé son protectorat et qu'elle a ensuite purement et simplement annexée.

Voilà l'œuvre de Mutsuhito.

.11 laisse le Japon avec une armée active de 300,000 hommes dont l'effectif peut être porté en temps de guerre à 1,500,000 hommes, armée admirablement instruite, prodigieusement entraînée, fanatiquement patriote, commandée par des généraux de premier ordre, et qui a fait ses preuves; une marine de 115 bâtiments de tous ordres, sans compter les torpilleurs et les sousmarins, qui, elle aussi, a été vue à. l'œuvre il a trouvé un pays qui n'avait rien appris depuis des siècles et il l'a en quelque sorte refait de fond en comble, puisque ce pays n'a plus besoin de demapder à l'étranger aucun secours ni concours scientifique, technique, industriel ou intellectuel.

II a été aussi grand dans les œuvras! de- paix que dans les choses de la guerre,. Il a donné à son peuple une adminis- tration et des finances. Si bien que le' Japon, nouveau -,yenu dans le concert des nations, jouit dès à présent sur les marchés financiers d'un crédit envié. Ce qu'il a. fait est sans précédent dans l'histoire.

N'avions-nous pas raison de dire que Mutsuhito a été le plus grand sauve.rain de notre époque ?

̃"•̃ A. Fitz-Maurioe.

LES PERVERS MOMENTS

Tokio, 29 juillet.

Dans la nuit du £8 au 29 juillet des mil.liers de gens veillaient aux abords du palais. La plupart étaient à genoux et priaient avec ferveur. Des autels temporaires avaient été érigés où les prêtres se succédaient. Deux photographes ayant essayé de prendre des clichés au magnésium ont été grièvement blessés à coups de pierres par la population indignée de leur manque de respect. La nuit d'avant, un des veilleurs s'était suicidé pour offrir sa vie pour le salut de l'Empereur.

Les services étaient célèbres avec toute la solennité rituelle à un autel spécial élevé à l'intérieur du palais, L'Impératrice et les dames de la Cour venaient'prier pour le rétablissement de l'Empereur.

Le lit de l'Empereur, placé sous un baldaquin sur une estrade de trois pieds de hauteur, se compose de deux épaisses couvertures d'ouate piquée et enveloppée do soie légère, dite « habutar » et servant de mate.las. Une légère couverture en habutar était étendue sur la couche, des oreillers de môme étoffe avaient été récemment remplacés par des oreillers de toile blanche étrangère, plus fraîche pour le malade et moins sujettes à retenir 1 humidité.

L'Impératrice, vêtue à l'européenne, restait presque constamment au chevet de l'Empereur, elle mangeait fort peu, eîle ne dormait que trois heures chaque jour. Elle avait repoussé toutes les supplications des chambellans et des docteurs qui désiraient lui épargner les fatigues du rôle d'infirmière en chef. Outre ses fonctions de première gardemalade, elle a continué à diriger toutes les affaires intérieures de la Cour.

Les dames de la Cour, vêtues à l'européenne en étoffe blanche, se tenaient dans une chambre voisine, allant à. tour de rôle faire le service d'infirmières, dont elles s'acquittaient parfaitement, car elles avaient appris dans les ambulances pendant la guerre de Mandchourie.

Seuls les docteurs, les princes du sang royal, ainsi que la haute domesticité pouvaient pénétrer dans cette chambre.

,L'Impératrice et le prince héritier ont au"torisé, samedi, des injections à la seringue de Pravaz les injections ont été renouvelées aujourd'hui, mais sans succès. Ces injections sous-cutanées sont contraires à toute l'étiquette et à toutes les traditions impériales, car, pour la Cour, la personne de l'Empereur est sacrée comme celle d'un demî^dieu, et la moindre égratignure à la peau du souverain est un crime puni par la loi.

Depuis le premier bulletin publié le 20 juillet, les médecins de l'Empereur avaient laissé entendre que les chances de guérison étaient infimes.

Lors de la rechute complète de vendredi, le prince héritier et le cabinet furent spécialement appelés.

.11 y eut ensuite une très faible amélioration après des injections sous-cutanées de camphre, et de l'abattement dans la soirée. Ce matin encore, en raison de l'abaissement de la température, le docteur Muira avait quitté le palais avec un peu d'espoir, mais il des- t cendait à peine de sa voiture qu'il apprenait qu'on l'avait demandé d'urgence par téléphone.

Il retournait aussitôt au palais où il trouvait le malade complètement abattu, la fièvre augmentait, le pouls devenait si rapide, la

respiration si haletante qu'elle échappait à toute supputation. La crampe survint et les souffrances devinrent atroces, On essaya des injections.

Pendant ce temps, le prince héritier, les membres de la famille royale, les membres du cabinet, les membres du conseil privé étaient convoqués en toute hâte. La mauvaise nouvelle se répandait partout comme une traînée de poudre. Tout le monde savait, à cinq heures du soir, que l'Empereur s'étejrgnait rapidement.

Alors une foule immense, saisie d'émotion et de tristesse, s'amassa autour du palais. Les sentinelles avaient des peines infinies à. ménager le passage aux voitures et aux pousse-pousse des fonctionnaires et des nombreux visiteurs.

A six heures, la crampe gagnait tout le corps on annonçait que l'état de Sa Majesté était des plus critiques. Un'silence profond d saisit cette foule immense, silence que ne troublait que le chuchotement des prières, le glissement des sandales, le claquement des galoches sur le sol, et les cris lointains des camelots annonçant la vente des éditions spéciales des journaux.

Le prince héritier

Le prince héritier du Japon appelé à succéder à l'empereur Mutsuhito est le prince Yoshihito. Il naquit à Tokio, le 31 août 1879, et est donc âgé de trentetrois ans. Il a reçu une éducation tout à fait européenne. Il appartient à l'armée comme lieutenant général, et à la marine comme vice-amiral.

Le prince Yoshihito épousa à Tokio, le 10 mai 1900, la princesse Sadako, fille du prince Kujo Michitika.

Sa mère, l'impératrice Asako, appartient, elle aussi, à la famille des princes KujQ.

Son fils aîné, le prince Hirohito, est âgé de onze ans.

La Crise turque

En Albanie

Constantinople, 29 juillet.

Le nouveau chef de la mission albanaise, Ibrahim, est parti, La demande des députés serbes, à savoir que la mission soit complétée par un membre serbe, a été rejetée.

Uskub, 29 juillet.

La commission qui est arrivée à Prichtina a été reçue par plusieurs chefs. 25,000 Albanais, disséminés dans les villages du Cossovo, réclament la dissolution de la Chambre; ils refusent de se disperser auparavant. La situation est toujours grave; les masses albanaises, manquant de vivres, menacent de marcher sur Uskub, certaines de ne rencontrer aucune résistance par suite de la défection des troupes.

Lcs partisans du comité Union et Progrès réclament une action énergique contre les insurgés.

Le rappel du général Fadil pacha, accusé d'être trop unioniste, provoque le mécontentement du corps des officiers d'Uskub.

A TEtranger

/lu Maroc

Mazagan, 29 juillet.

Lo colonel Mangin, après avoir adressé une proclamation pacifique aux tribus du Doukala, est parti ce matin avec la garnison de Sydi-Ali, pour faire sa jonction avec la colonne venue de Settat par le gué de Boulahouane, à Sidi-M'Barech, à 25 kilomètres au sud de Mazagan.

Les notables y sont convoqués, ce qui cause une grosse impression parmi les indigènes.

L'Espagne et le Portugal

Madrid, 29 juillet,

M. Canalejas, avant de partir pour Otero, a déclaré à des journalistes qu'une note diplomatique du Portugal, réclamant l'expulsion non seulement des chefs de la révolution mais de tous les émigrés, a été remise dernièrement.

Dans le dernier Conseil, ajouta M. Canalejas, nous fûmes tous d'accord pour adopter dos mesures de façon à éviter les conspirations et les interventions des émigrés portugais,mais il nous est impossible d'admettre cette exigence. L'expulsion serait inhumaine en ce qui concerne les personnes indigentes.

Dans les conférences qu'il a eues avec M. Garcia Prieto et moi, M. Relvas, ministre de Portugal, a demandé l'expulsion, mais en admettant en tout cas l'envoi des émigrés aux îles Canaries. Le gouvernement n'a pas encore délibéré sur ce point.

M. Canalejas a ajouté qu'il faisait ces déclarations pour répondre à celles de M. Vasconcellos, qui ont soulevé les protestations de l'opinion.

La guerre italo-turque

Francfort, 29 juillet.

D'après une information adressée de SaintPétersbourg à la Gazette de Francfort, les chances de conclusion de la paix entre la Turquie et l'Italie seraient à nouveau fortement accrues. Les milieux gouvernementaux de Saint-Pétersbourg envisagent la possibilité de la neutralisation de Rhodes, avec le concours de toutes les puissances.

Rome, 29 juillet.

La Tribuna apprend de la famille de l'ingénieur Sforza, chef de la mission minéralogique italienne en Tripolitaine, actuellement prisonnière des Turcs, que M. Sforza et ses compagnons sont enfermés dans le château de Trefeu, sous un fort mauvais climat. Leur nourriture serait en outre fort mauvaise. M. Sforza souffrirait également du manque d'air et de mouvement et, par suite, sa saaté serait des plus précaires.

Le journal italien remarque que les prisonniers turcs jouissent en Italie d'un traitement bien diffèrent.

Massaouah, 28 juillet.

(source italienne).

Hier matin, les navires Piemonte et Caprera, ont bombardé le campement turcoarabe et les fortins voisins situés au nord de Hodeida. Le fortin situé à l'extrémité nord a été démantelé et le fortin situé au centre brûlait encore hier soir; on entendait les bruits de l'explosion des munitions qui y étaient déposées.

La ville et les magasins de pétrole n'ont subi aucun dégât, les forts bombardés étant situés en dehors de la ville et à plusieurs centaines de mètres au nord de ces magasins. Rome, 28 juillet.

Une note officieuse déclare inexactes les nouvelles publiées par des journaux viennois, suivant lesquelles un torpilleur italien se serait échoué dans la baie de Mudros (île de Lemnos).

Une collision en mer

Québec, 29 juillet.

Le paquebot Empress of Britain, allant de Québec à Liverpool, a heurté dans le brouillard, près du cap Magdelen, à 300 milles do

Québec, le. charbonnier anglais Helvetia, qui a coule l'équipage a été sauvé.

Les 200 passagers de l'Empress of Britain et la poste ont été transférés a. bord du paquebot Pretorian.

h'Empress of Britain, qui a subi des avaries, est retourné à Québec,

Le canal de Panama

Washington, 29 juillet.

La protestation du gouvernement anglais contre le projet du gouvernement américain de frapper d un droit de passage du canal de Panama les navires étrangers et d'en exonérer les navires des Etats-Unis a été remise au président Taft par l'ambassadeur d'Angleterre à Washington.

Le secrétaire d'Etat s'est borné à faire distribuer une copie de la protestation anglaise aux membres du Parlement, sans y joindre aucun commentaire.

Les principaux membres du Congrès protestent contre le projet du gouvernement. Ils déclarent qu'il y a là une question d'honneur pour les Etats-Unis et qu'ils n'ont qu'à tenir la promesse faite au gouvernement anglais dans le traité Hay-Pauncefote. Mais les intéressés à leur tour réclament le libre passage pour les navires américains, disait que l'Amérique a construit le canal, que le territoire en est américain et qu'il s'agit là d'une affaire domestique.

Contre la maladie du sommeil Francfort, 39 juillet,

La Gazette de Francfort donne les détails suivants sur un nouveau traitement de la, maladie du sommeil découvert par les docteurs Ludwig Brieger et M. Krause. Ce traitement consisterait dans l'injection d'une substance appartenant au groupe de la safranine. Les docteurs Brieger et Krause l'ont expérimentée avec plein succès sur des rats et des cochons d'Inde.

Le succès a été si complet que sur plus de 1,000 rats ou cochons d'Inde soumis aux essais, tous ceux qui ont été traités ont été guéris, tandis qu'aucun de ceux qui n'ont pas subi le traitement n'a échappé à la mort. Des démarches ont été entreprises en vue d'obtenir l'autorisation d'expérimenter le traitement aux colonies anglaises et allemandes.

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COURTES DÉPÊCHES Le chancelier allemand a reçu, hier,M. Jules Cambon, ambassadeur de France, qu'il a invité avec Mme Cambon, à se rendre à Hohenfinow, avant son départ pour Paris. Le prince Katsura a quitté Saint-Pétersbourg hier pour retourner au Japon. On dément à Belgrade la nouvelle d'une grave maladie du prince Georges de Serbie. Un service religieux a été célébré hier à Rome, au Panthéon, à l'occasion du douzième anniversaire du roi Humbert. Le Roi, la Reine et la Reine douairière y assistaient.

Le cardinal Fischer, archevêque de Cologne est gravement malade. Il a reçu les derniers sacrements.

Un conflit sanglant s'est produit entre des grévistes et la troupe à Raguit (Allemagne). Un ouvrier a été tué et un commissaire grièvement blessé.

Le tribunal de Goettinguo a condamné à 25 francs d'amende un étudiant qui avait crié Vive la France

Le parapet du débarcadère sur lequel se trouvaient un millier de personnes s'etânt écroulé à Binz, dans l'île de Rugen, une centaine de personnes furent précipitées dans la mer. Quatorze cadavres ont été repêchés.

JFigaro àJLonçtfés LA GRÈVE

̃••• ̃ Londres, 29 juillet

La nouvelle phase de la grève du port de Londres, créée par le refus des hommes de reprendre le travail, est inquiétante. Les leaders agissent maintenant suivant la volontés des grévistes et n'osent maintenir leur ordre de cesser la grève.

Uu très petit nombre d'ouvriers sont retournés aux docks et les forces de police sont maintenues dans l'East End. Le syndicat de marins et mécaniciens a décidé de voter sur l'attitude prendre, indépendamment du comité de grève. Le résultat de ce vote influera beaucoup sur la situation. Il faut aussi noter que le comité de grvo se dégage complètement en laissant chaque Trade union résponsabie de sa décision de reprendre le travail ou de continuer la grève. LA COUR ET LA VILLE

Le roi d'Espagne arrivera à Londres, mercredi après midi. Sa Majesté descendra à l'hôtel Ritz pour un jour ou deux avant de rejoindre la Reine, partie ce matin, avec l'infante Béatrice et la princesse Henri de Battenberg, pour l'île de Wight.

Le Conseil privé, Tribunal suprême d'appel pour les affaires d'Empire, a prononcé aujourd'hui un jugement déclarant que le projet de loi déposé au Parlement fédéral du Canada et légalisant les mariages entre protestants et catholiques au Canada irait ultra vires.

La province catholique de Québec avait protesté contre ce projet do loi, comme incompatible avec l'acte établissant la Fédération des provinces du Canada.

,*» On a volé samedi matin à la Royal Academy trois miniatures qui sont l'œuvre de Mrs Frank Eastman. Le vol fut très adroitement exécuté, car, malgré la présence d'un grand nombre de visiteurs et de gardiens, les voleurs réussirent à forcer la vitrine se trouvaient les miniatures et à s'échapper sans être inquiétés. Ces ^miniatures, qui étaient, prêtées seulement pour un certain temps, avaient une valeur d'environ 'trente livres chacune; quant aux cadres, ils étaient très ordinaires.

Ce matin est morte, en sa résidence de Londres, la comtesse douairière de Shrewsburv. J- COUDURIER.

Amérique latine

AU MEXIQUE

Mexico, 29 juillet.

Situation financière. En allant à Galveston, M. Ernesto Madero, ministre des finances, a fait, avant-hier, aux reporters nordaméricains, los déclarations suivantes: « La. situation du Mexique est satisfaisante. L'exercice fiscal a été clôturé fin juin. Les réserves du Trésor atteignaient 42 millions de piastres. L'exercice a fermé par un excédent de 5 millions de piastres des recettes sur les dépenses.

» Les conditions avantageuses du contrat du dernier emprunt démontrent la solidité du crédit du pays. Le mouvement des chemins de fer est toujours en croissance. Le service fonctionne parfaitement, malgré le départ des mécaniciens chauffeurs nordaméricains. »

Les révolutionnaires. Le général Orozco et les autres chefs révolutionnaires subiront bientôt les rigueurs des lois.

Voies de communication. Les recettes totales des chemins de fer nationaux, pendant l'année fiscale qui vient de s'écouler, ont été de 64,771,545 piastres.

Les dépenses ont été de 89,825,715 piastres, ce qui fait un excédent de recettes de 24,945,830 piastres.

La ligne de tramways électriques de Mexico à Santa Fé a été inaugurée.

Besle'bubonique. Plusieurs cas de peste

bubonique ayant été enregistrés à La Havane, 1 le Conseil supérieur de Salubrité vient d'établir une quarantaine rigoureuse dans tous les ports qu golfe du Mexique. Tampico-et Veracruz, seuls ports possédant un lazaret, resteront ouverts au trafic international. AU CHILI

Santiago, 29 juillet.

Le ministre du Chili à Paris, M. Puga Pqrne, et M. Robert Jaramillo, docteur en médecine, représenteront le Chili au congrès de pathologie, à Paris.

La Presse de ce matin

Le Journal officiel publie ce matin Une loi autorisant la Ville de Paris à emprunter une somme de 200 millions en vue de construire des habitations à bon marché ou d'acquérir ou d'assainir des immeubles déjà existants.

Un arrêté aux termes duquel les élèves diplômés de l'Institut national agronomique désifnés ci-après sont admis comme élèves officiers l'Ecole nationale des haras M. Lagrois de Croutte de Saint-Martin, M. Charlery de La Masselière, M. Delom de Mezerac.

Paris- Journal

L'aviation au Maroc.

Certains aviateurs très renseignés nous ont assuré que le capitaine Félix, dont les exploits et la bravoure sont connus de tous les sportifs, serait prochainement nommé en remplacement du capitaine Clavenad.

On ajoute même que le commandement de toutes les sections aéronautiques du Maroc lui seyait confié.

IS Autorité, de M. Guy de Cassagnac La mort du mikado.

Le Japon tout entier va porter le deuil de Mutsu-Hito, en attendant que Yoshihito, le très moderne héritier, le conduise vers ses destinées nouvelles.

Et je ne sais rien d'aussi beau, depuis la mort de Napoléon sur le rocher de Sainte-Hélène, que ce dieu dépouillé de sa divinité, qui meurt en murmurant non point les noms de ses ancêtres, mais ceux de ses victoires.

EN CHINE

La Roche Tarpéienne

Le président des « Provinces-Unies » de l'Etat chinois, Yuan Shi Kai, est sur le point de résigner, aux mains d'une assemblée constitutive énervée et tumultueuse, les pouvoirs suprêmes qui lui avaient été dévolus par son habileté et par le destin. Si on veut bien se rappeler les études par quoi j'ai suivi pas à pas, dans ces colonnes, la marche de la révolution naissante, on verra que, malgré qu'elle eût confirmé tous mes pronostics, je les terminais par un point d'interrogation tant soit peu pessimiste Yuan Shi Kai, le seul homme d'Etat existant en Chine, serait-il l'homme attendu, l'homme nécessaire, et surtout l'homme suffisant ?

A ce point d interrogation, je n'ai pas, depuis six mois, osé donner la moindre réponse. Le trouble profond qui inquiétait la Chine, l'effort total, et cependant si court et si tremblant, que donnait le -nouveau régime, l'hésitation inévitable à quoi sont livrés les gouvernements qui s'essayent, tout imposait une réserve complète. Et l'autre jour encore, à Paris, quand les excellents et dévoués amis du nouvel état chinois se réunissaient à 'l'hôte) Continental pour fêter la victoire du modernisme en Chine, on sentait l'inquiétude du but insuffisamment atteint, du succès qu'on craint de voir échapper c'était une façon de festin du Commandeur, où le Commandeur n'assistait pas sans doute, mais où chacun pensait à lui, parce que, parmi tous ces convives, il y avait une place vide, prête pour le Hasard, sombre et inopiné. Notre crainte était faite surtout de cette constatation que, pour la tâche effroyable de régénérer un empire d un demi-milliard d'individus, il n'y avait qu'un seul homme politique véritable, entouré de comparses trop ignorés, trop secondaires, trop notoirement inférieurs à la besogne à accomplir. Aujourd'hui, ces comparses font eux-mêmes défaut. Après de longues hésitations, après que Tang-Shao-Yi se fiit dérobé, comme on le sait, aux charges, aux honneurs et aux responsabilités, Yuan avait fini par trouver, non sans peine, ce qu'on est convenu d'appeler, assez irrespectueusement, une équipe ministérielle. Et il avait soumis à 1 approbation de l'Assemblée les noms de ces collaborateurs si péniblement recrutés. Or cette approbation, l'Assemblée la refuse elle la refuse en bloc. On dirait qu'elle veut organiser, autour de Yuan-Shi-Kai, la grève involontaire des ministres, et, en tout cas, la solitude. Marque de défiance ? marque d'inimitié profonde? marque de désapprobation des récentes dispositions financières? On ne saurait dire au juste.

Mais ce que l'on voit aujourd'hui assez clairement, c'est que lé <( Parlement des Provinces-Unies » de l'Etat chinois organise, contre Yuan, cette défection politique que Yuan organisa contre la dynastie. La dynastie, devant cette manœuvre triomphante, s'effondra et disparut. On annonce que, demain, Yuan va, de même, se résigner et djparaître. Cette façon de conspiration réussirat-elle dès la première tentative? A ne considérer que la fatigue dont Yuan donne, depuis quelque temps, des preuves, c'est une chose possible. Ce serait toutefois une chose regrettable parce que personne n'est préparé ni apte à prendre sa succession.

Mais, en supposant que cette première secousse ne détruise pas tout l'édifice, et que Yuan continue à habiter encore un peu la maison lézardée du nouveau régime chinois, on peut prévoir, à prochaine .échéance, un bouleversement nouveau, et que le vieil homme d'Etat (il n'a pourtant que cinquante-quatre ans) ne recule que pour mieux sauter. Car il est rendu responsable, devant l'opinion publique, de la crise financière qui pèse sur la Chine, et des moyens très durs et pénibles pour l'orgueil chinois qu'il est bien contraint d'utiliser pour faire cesser cette crise.

On peut bien dire que, au regard du gouvernement chinois actuel, plaie d'argent est mortelle. Mais cette question est gi importante, sa solution est grosse de conséquences si imprévues qu'elle doit être étudiée à fond et à part, à côté et au-dessus même de la personne de Yuan Shi Kai, et de l'existence politique de ses ministres. Car elle va peser lourdement et longtemps, et tragiquement peut-être sur ses successeurs et sur l'avenir, prochain et embarrassé, de la jeunerépublique.

Albert de Pouvoury^lle,

~I~tecc~ m t ~Il~m~g~e SUR MER

Il y a un peu plus d'un an l'Angleterre établissait une nouvelle répartition de ses forces navales, on vertu de laquelle ses unités de cpmbat les plus récentes et par suite les plus puissantes étaient concentrées, plus étroitement qu'avant, dans ses eaux métropolitaines. Comme conséquence de cette répartition, l'escadre de la Méditerranée, réduite d'ailleurs comme nombre de navires, voyait sa base d'opérations transférée de Malte à Gibraltar, d'où elle pouvait plus facilement et plus rapidement venir renforcer les escadres, constituant la défense même dela Grande-Bretagne et, comme telles, stationnées le long des côtes des îles britanniques.

La raison de cette répartition n'a pas besoin d'être dite, car chacun la devine: l'Amirauté anglaise, préoccupée des progrès rapides et méthodiques de la marine allemande, entendait être prête, contre celle-ci, à tout événement, fidèle en cela à la vieille et constante tradition qui veut que la meilleure sauvegarde de l'Angleterre soit les murailles de ses vaisseaux.

Vinrent, il y a quelques mois, les entreprises de l'Italie dans la Méditerranée, et surtout l'occupation des îles de la mer Egée, qui suivaient de près les manifestations d'extension de leur puissance navale auxquelles l'Italie, d'une part, et l'Autriche, de l'autre, n'avaient pas hésité à se livrer. L'Italie mettait en chantier, coup sur coup, cinq grands dreadnoughts très puissants et annonçait son intention de commencer, à brève échéance, une série de six autres dreadnoughts plus grands encore. Quant à l'Autriche, renonçant à construire, comme elle l'avait fait jusqu'ici, des cuirassés moyens, elle se lançait, elle aussi, dans l'édification des dreadnoughts.

Dès lors, l'équilibre stratégique était détruit et l'Amirauté anglaise ne pouvait conserver plus longtemps, à l'égard de la Méditerranée, l'esprit de quiétude que la répartition des forces navales de l'an dernier avait révélé chez elle. Et c'est pourquoi, il y a deux mois, on vit M. Winston Churchill, premier lord de l'Amirauté, et M. Asquith, chef du cabinet, se rendre à Malte pour s'y rencontrer avec lord Kitchener et s'entretenir avec lui des moyens de conserver libre à l'Angleterre cette route de l'Inde, qui est indispensable à sa vie économique, à sa vie sociale, à sa vie politique même.

Le renforcement des garnisons des possessions anglaises de la Méditerranée fut décidé dans cette conférence. Mais ce n'est pas seulement avec des garnisons, des forts ou des batteries que l'on défend des possessions colonies ou autres, c'est avec des escadres- pouvant donner le commandement de la mer. Et l'Amirauté se trouvait ainsi amenée à la nécessité d'accroître ses forces navales dans la Méditerranée.

Pouvait-elle sans inconvénient faire revenir sur cette mer les cuirassés qu'elle en avait retirés naguère pour renforcer ses escadres métropolitaines ? Non. Sans doute, ses escadres métropolitaines sont numériquement supérieures à celles que l'Allemagne entretient dans ses mers territoriales, mais l'écart entre les nombres des cuirassés des deux flottes n'est pas tel aujourd'hui qu'il constitue au profit de l'Angleterre la marge de sécurité dont elle a besoin.

Ne pouvant pas dégarnir ses escadres métropolitaines, tout ce que l'Amirauté peut donc faire, pour l'instant, dans la Méditerranée, c'est d'y envoyer d'abord quatre, puis huit croiseurs, de grands croiseurs il est vrai, et d'y renforcer les flottilles, en attendant le jour où elle pourra y faire séjourner l'escadre de huit cuirassés qui lui manque encore et que l'opposition lui reproche si sévèrement de n'avoir pas encore à sa disposition.

Dans ces conditions, l'Amirauté devait songer à augmenter l'effectif de ses escadres en accroissant le nombre de ses unités à mettre en chantier. Elle s'y est résolue. Aussi bien, le 18 mars dernier, à la Chambre des Communes, M. Winston Churchill, dans un discours mémorable, avait déclaré que la politique navale du cabinet libéral consisterait à maintenir la supériorité des forces maritimes britanniques sur les forces maritimes allemandes dans la proportion de 100 à 60. Or, l'Allemagne ayant entrepris de nouvelles constructions de dreadnoughts, l'Amirauté, pour se conformer à cette déclaration de son premier lord, devait, elle aussi, entreprendre de nouvelles constructions.

C'est akisi que la semaine dernière M..Winston Churchill a déposé une demande de crédits supplémentaires de 24,750,000 francs, dont 21 millions pour l'accélération des constructions neuves et le reste pour un complément del,500 hommes dans le personnel de la flotte. D'après ce qui avait été entendu au début de l'exercice en cours il devait être construit 3 cuirassés en 1913, 4 en 1914, 3 en 1015, 4 en 1916, 3 en 1917. On en construira 5 en 1913, 4 en 1914, 4 en 1915, 4 en 1916, 4 en 1917, soit 21 en quatre années au lieu de 17. En outre on accélérera la construction de 8 croiseurs faisant partie du programme 19121913.

Quant aux dreadnoughts des deux flottes en cause, voici quels seront leurs nombres d'après M.Winston Churchill en 1913, 26 anglais contre 17 allemands; en 1914, 33 anglais contre 21 allemands; en 1915, 37 anglais contre 23 allemands. La marge de sécurité est donc garantie. L'opposition n'a pas, on s'en doute, partagé cette manière de voir du premier lord de l'Amirauté qui a été assez vertement secoué par le bouillant amiràl lord Charles Beresford et critiqué plus p'arlementairement par lord Selborne, à la Chambre des lords, et par M. Bonar Law aux Communes. Assurément le cabinet prêtait le flanc à la critique on pouvait, avec quelque raison, lui reprocher d'avoir manqué de prévoyance lorsqu'il s'avisa de dégarnir la Méditerranée et de ne pas avoir tenu compte assez tôt des progrès maritimes de l'Allemagne.

Mais, tout compte fait, il semble bien qu'il y ait un sérieux coefficient de « politique » dans toutes ces attaques de l'opposition. Si l'on juge les choses avec sang-froid et sans parti pris, on ne peut s'empêcher de reconnaître que l'Angleterre a une réelle avance sur l'Allemagne et que le cabinet libéral en

dépit de ses déclarations contraires- de jadis entend résolument conserver cette avance par l'accroissement progressif de la puissance navale de l'empire.

Aussi bien, il y a eu, au cours du débat, telle déclaration de M. Asquith annonçant que, l'an prochain, les crédits demandés pour la marine démontreront que l'Angleterre est bien décidée à demeurer, même avec le cabinet libéral, la plus grande Angleterre.,

Maro Landry.

les ministres canadiens à Paris

MM. Borden, premier ministre; Pelletier, ministre des postes; Hazen,- ministre de la marine, et Doherty, ministre de la justice, accompagnés de leurs collègues du gouvernement canadien, MM. Kemp, Desbarats et Cameron Stanton, sont allés hier matin au Petit- Luxembourg, au Palais-Bourbon et au ministère des affaires étrangères, déposer leurs cartes chez les présidents du Sénat, de la Chambre et du Conseil. Ils se sont ensuite rendus chez leurs collègues français, et pendant que M. Ha. zen avait une entrevue avec M. Delcassé, M. Doherty prenait rendez-vous place Vendôme avec divers hauts fonctionnaires du ministère de la justice, pour visiter en leur compagnie quelques-uns de nos grands établissements pénitentiaires.

M. Pelletier, qui avait déjà été reçu par M. Chaumet, est retourné au soussecrétariat des postes pour y continuer les pourparlers engages sur les ques-t tiens que nous avons indiquées. Les ministres canadiens se félicitent de l'accueil empressé qu'ils ont reçu dans nos différents ministères, où ils comptent poursuivre encore ce matin leurs démarches,

A midi, M. Oliver E. Bodington, président, et les membres de la Chambre de commerce britannique, ont offert en leur honneur un grand déjeuner au jjpj§ de Boulogne.

Les convives étaient

S. Exe. sir Francis Bertie, ambassadeur d'Angleterre; S. Exc. M. Borden, premier ministre du Canada; S. Exc. le ministre des postes du Canada et Mme Pelletier; S. Exc, le ministre de la marine du Canada et Mme Hazen; S. Exc. le ministre de la justice du Canada et Mlle Doherty; M. Kemps, membre du cabinet canadien et Mme Kemps; M. Desbarats, député-ministre à la marine M. Cameron Stanton, assistant député-ministre à la marine; l'Hon. L. D. Carnegie, conseiller de l'ambassade d'Angleterre l'Hon. Philippe Roy, commissaire général du Canada; Mme la duchesse de La Motbe» Houdancourt, sir et ladyWaIton.

M. Oliver E. Bodington, président de la Chambre de commerceltritanninue deParis, et Mme 0. E. Bodington; le yicerprésident et Mme Fletcher; MM. Archibald, Barclay et Mme Barclay, MM. Beazley, Bélanger, Bouvier, sir Vincent Caillard, MM. Catoni, Coleman, Qolomer, Morgan Day, Dawbam, Dnbenham, de Loynes, de Màrtigny, Donohue, Dqrey et Mme Dorey, M. Dunçan et Mme Duncan, MM. Finlay, trésorier'de la Chambre de commerce, Foden, Freeinan, Gibbon, Hackett, Hall Hall, vice-consul d'Angleterre Hamming et Mme Hamming, Hébert Heidmann Henderson, ÇLeyek Hounsfield, Howland, Hussling, Jones, L,a\jrette, -Lecomte, R. I. Le Comte' erMnïe'Le Comte; Leetham, Lyddon, Mac Nàb, Mayer,. Maillard, Muir, miss Mentinanibur, miss Nantel, M. et Mme Nelson, MM. Smith, secrétaire do la Chambre; Q'grien. sir John Piller, ctç,, etc. Au dessert, M. Oliver E. Bodington, président de la Chambre de commerce britannique, a, dans un toast très applaudi, salué les hôtes de Paris, et M. Fletcher, vice-président, au nom de la section canadienne de la Chambre de commerce, a souhaité à son tour la bienvenue aux ministres du Dominion. M. Borden, après avoir remercié la Chambre de commerce britannique de son accueil, s'est félicité des effets heureux de l'entente cordiale au point de vue des relations, non seulement diplomatiques, mais commerciales entre la France, l'Angleterre et le Canada. Cette entente, a-t-il ajouté, était désirée et préparée dans son pays depuis plus d'un siècle.

M. Pelletier a parlé dans le même sens avec une chaleureuse éloquence et son discours a été à plusieurs reprises interrompu par les applaudissements. MM. Hazen et Doherty ont rappelé les services rendus au développement du Canada par les Acadiens français depuis leur retour en Nouvelle Ecosse, qui suivit une dispersion dans les colonies américaines au commencement du dixrhuitième siècle; et ils ont aussi insisté sur l'heureux rapprochement entre Canadiens et Français qu'avait facilité l'entente cordiale.

Après une promenade au Bois et dans Paris, les ministres canadiens se sont fait conduire au palais de l'Elysée. Sir Francis Bertie, ambassadeur d'Angleterre, les y a présentés au Président de la République qui leur a fait l'accueil le plus cordial.

M. Fallières, nous ont dit MM. Borden et Pelletier, a exprimé le plaisir qu'il avait à nous recevoir avec l'ambassadeur d'Angleterre, soulignant ainsi le caractère qu'il lui plaisait de voir à cette entrevue et l'amitié qui unit la Grande-Bretagne à la France. Il a ajouté qu'il comprenait tout l'intérêt que la France et le Canada pouvaient avoir, à rendre plus intimes leurs relations officielles et commerciales, et qu'il était convaincu que les membres du gouvernement français aideraient de leur mieux dans la tâche qu'ils viennent accomplir les membres du gouvernement canadien.

Nous avons exprimé au Président de la République notre gratitude pour une telle réception et de tels encouragements, et nous lui avons dit notre joie de l'empressement que nous avions déjà rencontré auprès de nos collègues français à collaborer à notre œuvre de complet rapprochement.

L'entente est en pleine voie de réalisation entre le sous-secrétaire d'Etat des postes français et nous sur les questions de tarifs postaux et télégraphiques, et ce matin, M. Hazen, au cours de sa conversation avec M. le ministre de la marine.a pu se convaincre que les questions de réciprocité au point de vue des certificats des capitaines de navivires marchands seront réglées rapidement pour le plus grand développement des relations commerciales franco-canadiennes. De notre entretien avec le Président de la République, nous emportons le ferme espoir d'une parfaite entente sur toutes les questions qui restent à traiter avec le gouvernement français.

En quittant l'Elysée, les ministres canadiens sont rentrés à l'hôtel Meurice, où ils ont dîné dans l'intimité. Ils sont encore allés passer la soirée d'hier au Théâtre-Français pour y applaudir le Médecin malgré lui et le Barbier de Sévi Ile,

Ch. Dauzats.


J o

-S

RENSEIGNEMENTS MONDAINS r 1 Le Président de la République a reçu c hier, à cinq heures et demie, M. Dervillé, t: l'éminent président du Conseil d'administra- g tion de la Compagnie Paris-Lyon-M éditer- h ranée, auquel il avait exprimé le désir de remettre lui-même la plaque de grand-officier 0 de la Légion d'honneur qui vient de lui être p conférée. M. Falliéres s'est ensuite très cor- r dialement entretenu avec M. Dervillé. b M. et Mme Falliéres quitteront cet c après-midi l'Elysée pour a)ler passer les 0 Vacances au château de Rambouillet. Ils, c seront accompagnés du capitaine de vaisseau s Çranclémen t et du lieutenant-colonel Pônelon.' e '̃De Carlsbad: Le roi de Bulgarie est arrivé.

• S. A. R. \o prince de Galles repartira, pour l'Angleterre probablement cette se. mainë, j De Berlin s La grande-rduçhesse de Saxe mis au monde un fils au château de \yphejni5talr

t- D'Aixr-les-Bains

La quatrième journée de courses a été très brillante,

Aperçu au pesage

]Baron'du Bourget, président de la Société des l courses, et baronne du Ôourget comte et corutesse de Sugny, comtesse d'Oncieu de La Batie, Mme E. pollfus, comtesse Gloria, donna Maria Mazolleni, marquis et marquise Strozzi, vicomte Philippe d'Espous de Paulo, vicomte Martin du' Nord, baron des Michels, général comte de Noiie, M. Gabriel du Tillet, baron de La Grange O'Tard, M. Roger Doyen, chevalier i Bopvicini, M. Machette d'AlgPe, DsU'on des Mv ] chels," comte de Lambertye, etc. (

MARIAGES ï j

Hier, en l'église Notre-Dame-de-Grâce de Passy, a été célébré le mariage de M. Fer- 1 nand Doumer, fils de M. Doumer, sénateur < de la Cprse, avec Mlle Madeleine Despret, 1 fille de M. Despret, maître verrier de Jem j i mont. Les témoins étaient, pour le marié MM. Bunau-Varilla et Fernand Faure, ancien député, professeur à la Faculté de droit; pour | la mariée MM. Maurice Despret, avocat et Henri Lambert, industriel, ses oncles. L'abbé de Mesnildot a béni en l'église d'Anneville-en-Saire (Manche), le mariage de Mlle Louise de Mesnildot, sa soeur, avec M, Marc Abaquesné de Parfouru. Les témoins du marié étaient M. H. de Coupigny, son beau-frère et le capitaine Guy de Parfouru, son frère ceux de la mariée le baron de Pierre de.Bernis, son ©nele et M. At 4e La j Moissenniére.,

La quête a été faite par Mlles A. de Gou- yijle et du Corail, qu'accompagnaient MM. A, du Mesnildot et G. de Coupigny. On annonce le prochain mariage de M. Butler, avec Mlle Yvonne d'Adhémar, fille du vicomte d'Adhémar et de la vicomtesse née Pavi'e de Thienens.

DEUIL Les obsèques du marquis Louis de Mon- iebello ont été célébrées hier, à onze heures, en la chapelle paroissiale de Saint-Honoré « 4'Eylau, avenue Malakoff, devant une assis- c tance éxtrénieinent nombreuse et doulpuxeu- t sement émue. La levée du corps a été faite I par l'abbé Soulange-Bodin, curé de la pa- C roisse et l'absoute a été donnée par Mgr t Vasseur, vicaire général du diocèse de Ver- ( sailles, représentant S. G. Mgr. Gibier, évé- r que de Versailles. ̃ Le deuil était conduit par M, Nicolas de Montebello et M. Gérard de Montebello, ses fils: le comte de Salignac-Fénelon, son beau- ] père; M- de Ritter-Zahony, son beau-frère; le duc de Montebello. le comte Fernand de Montebello, le comte Adrien de Montebello, < M. Guillemin, M. Pierre Deschamps, M. Emile ( Deschamps, le général comte de Salignac. Fénelon, ses oncles.

Du côté des dames, reconnu

La marquise Louis de Montebello, sa veuve ̃ Ta marquise, douairière de Montebello, ea mère; 1 -Mme Descliamps, jsa grand'mère la comtesse de Salignac-Fenelon, sa belle.mère Mme de Uitter-Zanony, sa bellersoeur Mme Léon Say, la duchesse da Montebello, )a comtesse Fernand de Montebello, Mrs Hope Verc, Mme puilleniin, §çs tantes,

Parmi les autres membres de la famille Comte et comtesse Jean de Montebello, Mlle de Montebello, marquis et marquise Maurice de Montebello, M. et Mme Olliver et leur fils, comte et comtesse Stanislas do Montebello, comte Bertrand de Mun, marquis de Nazelle, M. Charles de Nazelle, prince Jean de CaramanChimay, M. Henri de Saint-James, M. et Mme Alfred de Saint-James et leurs fils, général baron Kirgener de Hanta, M. et Mme Handerson, M. Dufresrie, M. et Mme Jacques de Saint-Pierre, M. et Mme Fernand de Saint-Pierre, commandant et Mme d'Huningue, professeur et Mine Landouzy, M. et Mme Philippe Renoua,l-d,M, Léopold Renouard,'M. et Mme Ogier, M. Edouard vavin, etc.

Dàns l'assistance

S. Exe. M. Isvolsky, ambassadeur de Russie S. Exe. Rif&at pacha, ambassadeur de Turquie; duc et duchesse de Clermont-Tonnerre, duc de Montmorency, duc de Noai}les, prince Louis Murât, prince Michel Murât, duc et duchesse de Camastra, marquis d'Harcourt, baron Ph. de Bourgoing, comte Ph. de Ség-ur, comte et comtesse du Lau, comte R. deVilleneuve-Bargemont, marquis et marquise de La Bégassière, comte et comtesse Vitali, M. Jacques Pallain, baron Durrieu, princesse de Br^ncovan, née Musurus, M. et Mme Thouvenel, comta et comtesse de SéguiN Lam oignon, marquise de Saint- Paul, comte de Florian Salih Munir pacha, Mme Husson, comtesse de Rancy, M. et Mme P. de Margerie, baron et baronne Hottinguer, M- et Mme Cyrille Marischlune, baron J. de Montesquieu, Mme J. Husson, ni. Turrettini, M. Ed. Noetzlin, comte et comtesse J. Clary, baron Guillaume, ministre de Belgique, M. Romanes, ministre de Grèce. Mme Delyanni, M. Pierre N, Delyannj, marquis et marquise de.!3égur, marquis et marquise de Reverseaux, baron et baronne R. de Rothschild, baronne Lambert de Rothschild, le professeur et Mme Landouzy. M- Pringué, M. et MmeChoppin de J:1,lJvry, vicomte et vicomtesse de Chambourey, comte et comtesse Walewski, comte de Souza-Rosa, Mme Louis Singer, marquise de Mores, baron et baronne de Fonsêolombe, Mme Le GhaitjM. et Mme Henri Hottincuer, M. Maurice Hottinguer, Mme Le Qhfl.it, M. et Mme Amédée Dufaurô, M. et Mme L. de Cazotte, baron et baronne de Baye, comte et comtesse Ch. de Lesseps, comte et comtesse de Montesquiou^Fezensac, marquise de Massa, comte et comtesse d'Qrmesson, M. et Mme de Boislisle, M. et Mme F. Arago, baronne d'Itajuba, M. et Mme Fournier-Sarlovèze, M. et Mme Nisard, la générale Hervé, M. PierreAmédée Pichot, MM. Dupasseur, Mignot, Çouture, M. Jacques, lé curé de l'Isle-Adam, M. et Mme Jusseiand, M. et Mme de Cernay, vicomte et vicomtesse René Vigier, M. Stéphane Dei'villé, M. et Mme Bourée, comte Prirnoli, baron Em. Leoniuo, Mme Lyautey, marquis et marquise de Breteuil, M. et Mme Arthur Meyer, duc deVallombrosa, général baron de Bevckheim, prince de Lèca-Colonna, comte André d'Ormesson, M. A. Du Bos, M- Ch. Du Bos, M. Armand Bapst, M. Gervex, amiral marquis de Montferrand, vicomte d'Harcourt, colonel comte Daru, M. André Saint-Hilaire, M. et Mme Henry Thors, comte et comtesse E. de Nalèche, vicomte Cornudet, vicomte de Bondy.M. et Mme Ch-Carroll, marquis de Frondeville, baron et baronne Marochetti. comte Ch. Patrimonio, 11. A. Ribot, M. Jameç Hennessy, comte Louis de Périgopd.eomti de Kervéguen, comte Le Gonidec de Peulan, le président de Viefville, M. Emile Gouin, M. Charles Roux, M. André Chaumeix, comte de .Vauréal, M, Jules Roche, baron Davillier, etc. L'inhumation a eu lieu au cimetière Montmartre dans le caveau où est déposé le cœur du maréchal Lannes de Montebello, dont le corps repose auPanthéon,

Le corps du regretté duc de Lorge, arrivé hier matin à 5 h. 50 à Paris, venant de Londres, a été dirigé immédiatement sur la gare d'Auster.litz, à destination de Beaugency (Loiret), par les soins de la maison, de Borniol. Le cercueiL été déposé à six heures, en présence des fils du défunt, du comte Louis de Brissac et de plusieurs membres de famille, dans l'église de Lailly, paroisse du

château, où une chapelle ardente avait été préparée.

Les obsèques auront lieu jeudi prochain à onze heures très précises, en l'église paroissiale de Lailly. Les personnes n'ayant pas reçu de lettres de faire-part sont priées de considérer le présent avis comme une invitation. Des voitures seront à la,gare de Beaugency (ligne d'Orléans), à partir de dix heures.

MM. Jean Lanes et le colonel Boulangé, officier d'ordonnance du Président de la Ré^publique, sont partis hier soir pour Marmanhac, où ils assisteront ce matin, à dix heures, aux obsèques de M. Ramondou. Le colonel Boulangé a emporté une couronne ofierte par M. et Mme Falliéres et une se, conde couronne offerte par la maison du Président. Il représentera, avec le colonel Guise et M. André Falliéres, le Président de la République aux obsèques.

Nous apprenons la mort de Mme Henri Bhtmenthal, décédée à. Paris, 132, avenue de Wagram.

Mme Blumenthal était la mère de M. Charlep Blumenthal, secrétaire honoraire d'ambassade de S. M. le roi d'Italie.

E. Delaroche.

Rsadémie des Seienees

I T3PICTHI'1

jES TREMBLEMENTS DE TERRE ET LA LOI DE BROQKNER. « LA VIE ET LA MORT DU GLOBE ». t- RADIOACTIVITÉ DES SOURCES MINÉRALES. UfJ PRIX DE L'ACADÉMIE A ̃ L'fiNTOMOLOaiSTE PABRE.

La séance fut brève, comme il conr vient à une séance de « fin d'année scoaire ». M. le professeur Guyon la présiiait, assisté de M. Y m TieghQm, sepre;aire perpétuel.

M. Mangin présente à ses confrères on travail de M; Harriot sur les algues 3e la région de Tatihou, travail de grande atilité, publié dans les Annales de l'Institut océanographique, fondé parle prince 3p Monaco.

M. Barrois résume ensuite des recherches de M. Montessus de Ballore sur les phénomène sismiques. Ce savant 3'est demandé s'il y avait une relation 3ntre la périodicité des u paroxysmes » sismiques et la période de trente-cinq ins indiquée par Briickner comme étant selle des années sèches ou humides. Il ne semble y avoir aucune relation entre les deux phénomènes.

M. Moureu présente deux notes l'une de M. Massol, directeur de l'Ecole de pharmacie de Montpellier, sur la radioactivité des eaux thermominérales d'Usson, dans l'Ariège l'autre de MM. Busquet et Tiffeneau sur le rôle de la caféïrie dans l'action cardiaque du café. M. Dastre signale les travaux de M. et Mme Victor Henry sur l'excitabilité de certains animaux par les rayons ultraviolets, et enfin M. Deslandres fait hommage à l'Académie du livre que vient de publier M. Alphonse Berget, professeur à l'Institut océanographique, sur la Vie et la Mort du Globe. Il signale l'intérêt passionnant que possède la lecture de cet ouvrage, qui met au point les dernières découvertes de la géophysique et qui initie le lecteur à la « Vie de la Terre », en lui en montrant la conception, la naissance, la jeunesse. la maturité, la circulation, les spasmes, la « lutte pour l'existence », et enfin la vieillesse, la mort et la résurrection.

'La séance est levée à 3 h. 35, et l'Aca- démie se forme en comité secret pour décerner quelques prix, Intérim. p,-S. Au cours de ce « comité secret ». les prix suivants ont été décernés

Prix Binoux. Un prix de deux mille francs est décerné à M. J.-L. Heiberg, pro- fesseur à l'Université de Copenhague, pour ses travaux relatifs à l'Histoire des mathématiques anciennes, et plus particulièrement pour ses travaux sur le Traité de ta méthode

d'Archiméde.

Un prix de mille francs est décerné, sur les arrreages de la fondation, à M. Marcel Landrieu, pour son volume sur ta Vie et Vœuvre de Lamarck.

Prix Da Gama Machado (1,200 fr.). Ce prix triennal est décerné à M. J. Duesberg, chargé de cours à l'Institut d'anatomie dp Liège, pour ses recherches sur la spermato.genèse chez le rat.

Prix fdontyon (700 fr.). Le prix est dé. cerné à. M, Ad- Doutre, pour son stabilisateur automatique longitudinal des aéroplanes.

Prix Fourneyron. Un prix de 1,000 fr. est décerné à M. G. Eiffel, ingénieur, pour ses expériences sur la résistance de l'air. Un prix de 700 francs est décerné à M. Armand de Gramont, duc de Guiche, pour ges travaux intitulés Essais d'Aérodyna-

mique.

Prix Boileau (1,300 fr.). Le prix est décerné à M. A. Lafay, professeur de physique à l'École polytechnique, pour l'ensemble de ses travaux relatifs aux mouvements des fluines,

Prix ffughes (2,500 fr.). Le prix est décerné à M. Armand de Gramont, pour l'en- semble de ses travaux de spectroscopie. Prix Geg ner (4,000 fr.). Le prix est dé- cerné au savant entomologiste M. J.-H. Fa*bre, correspondant de l'Académie.

–»s/v^sys^-

DANS LA MARINE

Les poudres à 1» nitro-eeîlulose La marine américaine utilise, comme nous, une poudre sans fumée à la nitrocellulose. Seulement, comme la poudre est bien faite aux Etats-Unis cet heureux pays ne connaissant pas le monopole des poudres les navires américains ne sautent pas, et les gargousses qui sont dans leurs soutes n'ont pas les explosions prématurées qui causent chez nous tant de malheurs et tant de deuils. Analysant un rapport établi par une commission américaine sur les explosifs employés dans les différentes flottes, notre confrère le Temps nous fournit quelques détails précieux sur la poudre à la nitro-cellulose, d'autant que la poudre américaine a pour stabilisant, depuis quelques années, la diphénylamine, c est-à-dire le produit que l'on s'est décidé chez nous en 1910 mais trop tard, hélas! substituer à l'alcool amylique, cause certaine aujourd hui de tous nos désastres et de tous nos accidents. Le rapport américain est entièrement favorable h la poudre à la nitro-cellulose qu'il juge plus sûre que la poudre à nitro'-glycérine, et qui ménage infiniment plus les armes à feu. Néanmoins il reconnaît que la poudre à nttro-glycérine ja cordite des Anglais, en ,Particulier a des avantages marqués, en ce qui concerne la commodité, puisqu'elle nécessite des charges moindres, plus maniables, moins encombrantes, prenant moins de place à bord-. « Ces avantages, dit notre confrère, intéressent- la commodité et non -la sé- curité. On -s'explique l'attachement ^t&

l'Angleterre à. la cordite, car elle a une énorme quantité de canons dont tous ont pour caractéristique une petite chambre de charge; les soutes, les tourelles, les monte-charges ont été établis pour des charges de cordite relativement réduites. Il est facile de s'imaginer les difficultés et les dépenses qui résulteraient pour la marine anglaise de la substitution de la poudre à la nitro-cellulose. »

Tel est résumé, dans ses grandes lignes, le rapport américain sur les poudres sans fumée. Il en ressort clairement qu il peut y avoir, et qu'il y a, de bonnes poudres à la nitro-cellulose. Il suffit qu'elle soit bien fabriquée et qu'elle ait un bon stabilisateur.

C'est, au surplus, ce que M. Daniel Berthelot mit en évidence dans une récente communication à la Société des ingénieurs civils. Sa conclusion est à citer

« II faut, disait-il, pour assurer la conservation de nos poudres, les préparer avec plus de soin, avec des produits plus purs, éviter le radoubage, le remalaxage, le trempage à chaud, opérations éminemment dangereuses, et, par des inspections régulières, surveiller leur évolution. On peut enfin adjoindre des stabilisateurs, tels que la diphénylamine, très employée actuellement, mais il faut les choisir avec soin, car si un stabilisant trop lent est simplement inefficace, un stabilisant trop actif accélère la décomposition et est par suite dangereux. » Il faut aussi, ajoutons-nous, que les grands chefs de nos poudres ne mettent pas un entêtement coupable 4 pro- clame'r, envers et cpn|r§ tpus, rexpellence de leur poudre. Bfaro Landry.

'<<f–

LE GRIME DE SÈVRES

M. Rosenfëld, le jugç d'instruction chargé de la difficile affaire de Sèvres, a voulu hier élucider la question André Sartyss. Il a donc fait venir Mme Clerc, afin de la mettre en présence du professeur et de tâcher, s'il est possible, de faire sortir la vérité de cette confrontation. Mme Clerc est arrivée au Palais à trois heures. Elle était accompagnée de son fils René qui était allé la prendre à la prison. A la porte du Palais, elle l'a embrassé en souriant et elle est entrée avec son avocat Mo Dessaigne qui l'attendait.. j

M. Rosenfeld lui a demandé de faire connaître franchement et nettement le rôle du professeur d'anglais dans l'af- faire de l'assassinat.

II n'en a rempli aucun, dit l'inculpée. Il est absolument étranger à tout.

Alors, pourquoi ne vouliez -vqus pas faire connaître son adresse? '? Je vous jure que je ne la connaissais pas.

11 est cependant venu à Sèvres dans la nuit du 29 au 30 juin.

Je l'ignore. Tout ce que je puis vous dire c'est que je ne l'ai pas vu. Qu'y serait-il venu faire?

Ne serait-ce pas lui qui a fait feu sur votre mari?

Ah! non, certes non. D'ailleurs, tenez. Je vais vous racouter exactement et en détail comment tout est arrivé » Paratt, qui avait sa fille en pension chez moi, était venu souvent à la maison. Il avait perdu sa femme et était très affecté. Un jour qu'il était venu en oompagnie de son ami Nollet, il me parlait de son malheur.

» -Tout le monde a les siens, lui dis-je. Moi aussi je suis malheureuse avec un mari brutal qui m'injurie et me roue de coups.

» L'un d'eux, je ne sais plus lequel, me répliqua

» II ne serait pas bien difficile de vous en débarrasser, dans un quartier comme celui-ci! 1

». Oh m'écriai-je, cela coûterait plus cher qu'il ne vaut!

» Mais non, dit Nollet. Il suffit de « savoir y faire ».

» Je ne poussai pas plus loin l'entretien. Il y avait une autre question à régler. Paratt me devait soixante francs et ne pouvait pas les payer. Il emmena sa fille Germaine. Quelques jours après, je reçus d'elle une lettre dans laquelle la fillette me disait qu'elle ne pouvait plus rentrer chez moi parce que « son père avait tout mangé » et ne pourrait jamais me payer. » C'est à. ce moment que Paratt fit des démarches pour entrer à Ville-Evrard et y réussit. » Quinze jours avant la sortie de Parratt, Nollet vint me voir ?i la villa des Hauts-Tillets et me demanda

» Etes-vous toujours malheureuse? » Je ne voulus pas lui répondre. Mais comme Germaine m'avait écrit de nouveau pour me dire qu elle était dans un milieu qui ne lui convenait pas, et surtout qu'elle avait peur de Nollet, je proposai à celui. ci de reprendre gratuitement la fillette pour laquelle j'avais vraiment beaucoup d'affection, II me répondit que c'était inutile, qu'elle était placée chez des fruitiers où elle était très bien.

Il n'y a plus à s'en occuper, dit-il, mais bien plutôt d'une autre affaire que vous savez.

» Je feignis encore de ne pas comprendre.

» Huit jours plus tard, Nollet revenait encore. Je n'étais pas là. Il ne rencontra que Nounou.

Nounou, c'est Rosine Lalisse? demande le juge.

Oui. Il ne voulaitpasparler devant elle. Mais elle lui dit

» Vous pouvez causer. Je suis au courant de tout. Allez-y carrément. » Malgré cela, il se tut. Et quand j'arrivai peu après, il me fit des reproches « Vous racontez donc vos histoires à tout le monde? me dit-il. Les femmes sont trop bavardes. Il n'y a rien à faire avec elles. Ne comptez plus sur moi! » Et il s en alla furieux.

» Je n'eus plus en effet de nouvelles de lui, jusqu'au jour où il vint retenir une chambre pour Paratt. qui allait sortir de Ville-Evrard. Paratt 'arriva le jeudi, et nous causâmes dè l'affaire. Il me dit qu'il avait vu Nollet le matin et que celui-ci avait déclaré qu'il ne « marcherait » pas à moins de 3,000 francs, attendu qu'il y avait trop de monde « dans la combinaison ». Lui, Paratt, se contentait de 500 francs et se chargeait de « faire le coup » tout seul. Il s'embusquerait la nuit dans lasente des Rossignols qui précède celle des J Hauts-Tillets et, quand M. Clerc passe-

rait devant lui, il le tuerait à bout poiv tant. » Je lui. remis l'argent pour aller acheter les billets à la Porte-Saint-Martin. Je dis à mon mari qu'on m en avait fait cadeau, et le soir nous allions voir la Flambée. En rentrant, comme nous nous engagions dans la sente des Rossignols, je fis passer M. Clerc devant, prétendant m'être fait mal au pied, ce qui me permettait de me tenir à dis- tance, pour faciliter la tâche de Paratt et ne rien risquer moi-même.

» J'attendais le coup de feu de seconde en seconde. Mais M. Clerc sortit de la sente des Rossignols sans que rien ne se fut passé. Je me dis que, sans · doute, quelque chose avait dérangé les projets de Paratt, et, je le déclare y franchement, à ce moment j'en fus heu^ reuse.

» Mais, comme nous entrions dans le jardin, une détonation retentit. J'ai entendu le coup et le cri de M. Clerc, j ai vu la lueur, mais l'homme a disparu sans que j'aie pu voir qui avait tiré. Pour moi, il n'y a pas de doute possible. Mais, je le répète, « je n'ai pas vu » » Tout à coup Mme Clerc qui, dans toutes les précédentes comparutions, a fait preuve d'une force de caractère inouïe, qui vient de faire avec un calme imperturbable et sans la moindre émotion le récit du guet-apens préparé et exécuté contre son mari, Mme Clerc fond en larmes et a une crise de nerfs.

Elle sort du cabinet de M. Rosenfeld, soutenue par MI pessaigne qui la conduit au Petit Parquet. Au bout d'un quart d'heure, elle s est remise et rentre chez le juge. M. Rosenfeld fait alors venir André Sartyss, ou, pour lui donner son vrai nom, Albert Schmidt, En sa présence, Mme Clerc jure de nouveau qu'il est complètement étrangerau crime. M. Jandron, le journaliste financier, qui, disait-on, avait constaté l'absence de Schmidt la nuit du crime, estentendu de nouveau. Il précise le jour où Schmidt, étant venu chez lui, ne rentra qu'à trois heures du matin, Une dame, son amie, fait une déposition aalnogue.

Le juge fait alors demander M. le substitut Bonin, pour prendre son opinion, Son avis personnel à lui, est que Schmidt est innocent.

De concert avec le substitut, il rend en sa faveur une ordonnance de non* lieu. Albert Schmidt, dit André Sartyss est libre.

Mme Clerc, est reconduite à la prison, ̃'̃̃ Georges Grisou.

Autour de la politique La conciliation en ipstice de paix Le garde des sceaux, en vue de favoriser la conciliation en justice de paix et d'éviter autant que possible les instances contentieux ses, vient d'adresser aux procureurs généraux une circulaire dont voici les passages essentiels

Une enquête à laquelle il a été récemment procédé a démontré que des retards se produisent parfois dans l'envoi des billets d'avertissement. Les intéressés, trop tardivement avisés, se trouvent, dans certains cas, dans l'impossibilité-de se rendre à la date fixée devant le juge de paix. Le demandeur peut obtenir néanmoins un permis de cit«r et une procédui'e,que la comparution "dés parties aurait peut-être permis d'éviter, se trouve par suite engagée.

Il me parait possible de remédier à cet abus sans recourir à. une mesure législative fixant le délai dans lequel doivent être envoyées ces convocations.

Dans ce but, je vous prie de vouloir bien inviter les juges de paix de votre ressortà veiller à ce que désormais les billets d'avertissement soient envoyés par leurs greffiers « trois jours francs au moins avant l'audience de conciliation ». Il ne devra être dérogé à cette règle que dans les circonstances exceptionnelles dont le magistrat restera seul juge.

£es Nouveaux Décorés

OFFICIER M. LAFONT

Professeur de première supérieure au lycée Louis-le-Grand. Compte depuis de longues années déjà parmi les professeurs les plus brillants et les plus estimés de Paris. Les résultats remarquables obtenus par le lycée Louis-le-Grand au concours de l'Ecole normale supérieure sont dus pour une bonne part à ce maître éminent, qui sait entraîner au succès avec autant de mérite que dé bonne humeur une classe chaque année plus recherchée par les candidats.

M. Lafont n'a, d'ailleurs, pas attendu d'occuper une des premières chaires de Paris pour avoir des élèves appelés à un brillant avenir. Alors que, jeune débutant dans l'Université, il enseignait la rhétorique au lycée de Bar-le-Duc, parmi ceux qui ne devaient pas oublier ses leçons figurait M. Raymond Poincaré.

La croix d'officier de la Légion d'honneur que le ministre vient de lui décerper couronne dignement la carrière d'un professeur qui np compte que des admirateurs et des

amis. ̃ ̃

CHEVALIERS

Le docteur RICHARDIÈRE

Le docteur Henri-Alphonse Richardière, interne des hôpitaux de 188o, obtint, quatre ans plus tard, la médaille d'or de l'internat. Présentement, médecin des hôpitaux et l'un des consultants les plus importants de Paris. Très érudit, clinicien de premier ordre, il est, dans son service et à la Société médicale des hôpitaux, l'un de ceux que l'on écoute avec le plus de déférence.

Dénué d'ambitions, lui qui, plus que bien d'autres, eût pu aspirer aux honneurs d'une chaire magistrale, il se satisfait de former à l'hôpital d'excellents élèves, de maintenir les belles traditions de désintéressement, d'honneur, de bonté professionnelle, et d'incarner le parfait médecin. De temps à autre, il publie un mémoire qui est invariablement marqué au coin du haut savoir, du discernement le plus fin et du talent le moins contestable. Puis il retourne à ses malades qui l'aiment fort, et à ses amis qui sont nombreux, et l'on découvre, un beau jour, que ce maître 4e l'art médical n'était pas décoré.

M. Henri MARTIN

Secrétaire d'ambassade à Tanger. A peine âgé de trente-sept ans. Ancien élève de l'Ecole des langues orientales vivantes et de l'Ecole des sciences politiques, a occupé avec le plus grand mérite divers postes à l'étranger,' notamment à Belgrade et à Ccnstantinople. Secrétaire d'ambassade de 30 classe le 20 décembre 1908, il était envoyé à Tanger le 23 janvier 1909.

A été mélé à toutes les péripéties des affaires marocaines, notamment aux graves événëments dont Fez fut récemment le théâtre. Le gouvernement a tenu surtout à récompenser le courage et le sang-froid avec lesquels il participa à l'organisation de la défense de la capitale chérifienne. Tous ses amis se félicitent de la distinction si méritée qui vient de lui être conférée.

M. MORLON

Conseiller à. la Cour d'appel de Bourges, a débuté comme vice-président du Conseil de préfecture de la Nièvre, en 1878; est entré dans la magistrature en 1880. Lors de la ré-

forme judiciaire en 1883,0 fut nommé conseiller à la Cour de Bourges il avait à ce moment trente-sept ans après avoir été le plus jeune magistrat de cette Cour, il en est devenu le doyen et se retire aujourd'hui spontanément, et en pleine force, avant l'heure légale de la retraite. Nommé conseiller honoraire et chevalier de la Légion d'honneur, M. Morlon emporte avec lui l'estime de ses chefs et la sympathie de ses collègues qui se souviendront longtemps de sa délicate honnêteté, de sa science du droit, de la parfaite aménité de ses manières et surtout de gon, esprit original et prime-sautier.

M. MOISY

Président honoraire du Tribunal civil de Caen. Entré dans la magistrature en 1879. Substitut à Falaise et à Caen, revient dans ces deux résidences comme procureur et termine sa carriére judiciaire par la présidence de Caen. Des préoccupations de santé l'ont déterminé à se retirer avant d'avoir atteint sa 70° année. Elles ne lui ont pas permis de d'arriver aux postes plus importants promis à sa valeur.

M. Moisy, nommé président honoraire, le 19 juillet courant, emportera dans sa retraite le souvenir d'un magistrat des plus distingués. Il présidait avec autorité, Très laborieux, il avait une pratique approfondie des affaires et une parfaite connaissance du droit. Il rédigeait avec méthode et élégance. Son caractère ferme et droit lui avait valu l'estime générale.

M, Emmanuel FOCHIER

Maître des requêtes au Conseil d'Etat, Il a été successivement chargé de cours à la Faculté de droit de Paris, sous-préfet de Charolles, secrétaire général de la préfecture de l'Orne, chef du cabinet de M. Sarrien, le président du Conseil. Est, depuis 1906, maître des requêtes au Conseil d'Etat et membre de la commission de vérification des comptes de la marine. Esprit 'fin et distingue, M. Fochier a toujours réussi dans les différentes situations qui lui ont été confiées. Partout et toujours il s'est révélé jurisconsulte de talent, administrateur impeccable, magistrat distingué et parfait homme du monde. Il est le fils de M, Victor Fochier, conseiller honoraire à la Cour de passation, et le neveu de notre qmiijenj préfet 4e ppliçe, }A. Lépinq,

Jean-Louis.

i£ MQNDE RELIGIEUX t

.o® E

Mgr Fuzet et les "Semaines sociales" r Nous avons eu souvent à nous occuper des semaines sociales, et les lecteurs du I Figaro savent l'importance et l'utilité profonde, comme aussi la parfaite orthodoxie de cette institution qui ne tend 1 qu'à remettre en lumière, à une époque < où le problème des relations entre le ca- i pital et le travail, entre les patrons et I les ouvriers, est partout à l'ordre du jour, renseignement formel de l'Eglise, ¡ ou du moins celui qui découle des principes les plus certains do la théologie l catholique. ,(

Or, dans quelques jours, une semaine sociale, dont nous avons déjà indiqué le programme fort intéressant, s'ouvrira à Limoges. Mgr Fuzet, archevêque de Rouen, vient, à cette occasion, d'adresser à M. Gonin, secrétaire général de la Semaine sociale de France, une lettre d'approbation et d'encouragement, qui est aussi une très opportune mise au point. Très opportune, parce que, même dans les matières dont il s'agit, l'ardeur du zèle doit être tempérée par les conseils d'une-sagesse avertie. L'éminent archevêque affirme d'abord toute sa sympathie pour l'œuvre en ellemême « II est de toute évidence qu'à notre époque, où la civilisation matérielle grandit par bonds précipités et s'inquiète, comme elle ne le fit jamais, d'être favorable aux petits, l'obligation s'impose de la pénétrer des principes chrétiens. Il y a bien des manières d'arriver à ce but. L'institution des semaines sociales en est un. Non le premier peutêtre, mais non le moindre. »

Voici maintenant, quant à la façon dont les promoteurs des semaines sociales entendent et réalisent cette œuvre, un satisfecit qui, venant de si haut, leur permettra de négliger certaines attaques, dont aussi bien le secret mobile, sans aucun rapport avec la pureté de la foi, se devine aisément

« « J'ai dit naguère ce que je pense des catholiques dévoués qui en ont pris l'initiative. Je les ai vus à l'œuvre à Rouen en 1910. Ils cherchaient la vérité sociologique avec une loyauté manifeste ils ne se donnaient pour infaillibles ni dans l'étude des. faits, ni dans leur philosophie surtout ils tenaient à gloire de ne servir la société que dans la lumière d'une pleine soumission à l'Eglise et d'une scrupuleuse orthodoxie. Ils ne dédaignaient pas même, lorsqu'il s'agissait de questions libres et dans le domaine de la science économique le plus grand nombre sont telles de regarder, pour une sécurité plus grande, vers quelles tendances l'Eglise inclinait. Ces sentiments sont toujours les leurs, je n'en doute pas. Aussi fais-je des vœux sincères pour le succès des assemblées prochaines. Le clergé qui va les suivre y trouvera profit, c'est certain. »

Mgr Fuzet fait toutefois remarquer que par clergé il n'entend pas ici les séminaristes, « à moins qu'ils ne soient autorisés par leurs évêques ». Ce n'est pas, bien entendu, que les séminaristes ne puissent, s'ils le voulaient sérieusement, s'instruire à si bonne école. Mais il paraît que certains d'entre eux n'y apportent pas tout le sérieux voulu. Ceux-là, dit Sa Grandeur, « cherchent avant tout, au moyen de bourses qu'on leur donne, à faire un voyage agréable ils courent la ville et ses monuments pendant les conférences, se réservant de les lire et peut-être de les étudier dans le volume du compte rendu ». Le primat de Normandie a-t-il raison de se montrer sceptique à ce point, ce n'est pas à moi d'en décider. Tout ce que je puis dire, c'est qu'il n'y a pas un évêque en France qui s'occupe avec plus de zèle de ses. séminaires et qui suive d'un regard plus attentif la préparation des jeunes clercs au sacerdoce. Il faut donc l'en croire, lorsqu'il déclare que tout compte fait il est préférable que « ces jeunes gens soient laissés chez eux à leurs devoirs de vacances ».

Au surplus, ce n est même pas tous les prêtres indistinctement que Mgr Fuzet désire voir se rendre aux semaines sociales, mais ceux-là seulement qui sont « préparés par leur science acquise et leur expérience à profiter des leçons des professeurs ». Bref, une élite. Et, larchevêque de Rouen rappelle à ce propos ce qu'il a déjà dit plus d une fois mais qu'il n'était pas inutile de répéter Les études sociales ne sont point, à. proprement parler, la principale affaire du prêtre. Le prêtre est prêtre pour les âmes. Il s'occupe du corps pour parvenir à elles. Comme Notre-Seigneur, il no multiplie les

pains, toutes les fois qu'il le peut, que pour répandre ensuite la vie divine. Il fera donc de la sociologie dans la mesure seulement où cela convient à son ministère sacré. Les devoirs professionnels du prêtre doivent tout primer sa fonction n'est-elle pas déjà suffisàmment vaste et sublime? S'il ne lui est pas ordonné de s'y limiter absolument, il lui est du moins montré, partout l'enseignement pastoral de la tradition ecclésiastique, à quel but essentiel soh effort doit tendre et quelles préoccupations doivent lui rester secondaires.

Que le clergé mette donc toutes choses à leur rang. Qu'il s'adonne avec sagesse. quoique avec entrain, je n'y contredis pas aux èlydes qui ne sont pas tout à fait de sa profession spécifique. Enfin que, pour être social, aucun do ses membres n'oublie un seul instant d'être prêtre avant tout. Se sanctifier, sanctifier les autres, c'est encore le meilleur service qu'il ait à rendre à ses contemporains. Le reste viendra par surcroît.

On retrouve dans les lignes que je viens de citer la préoccupation constante de Mgr Fuzet, qui est de mettre en garde son clergé contre tout ce qui serait de nature à compromettre son ministère. et c'est pourquoi il lui a si souvent rappelé que le prêtre ne doit, sous aucun prétexte, descendre dans l'arène politique ou qui tendrait à le lui faire négliger; et c'est pourquoi il ne veut pas qu'il se laisse absorber par les études sociales ou par l'action sociale.

Comment ne pas reconnaître que cette préoccupation de l'archevêque de Rouen procède d'un véritable esprit sacerdotal, d'une idée très haute et trafe juste de la mission de l'Eglise dans le monde Mgr Fuzet n'a fait les réserves que l'on vient de voir que pour les prêtres. Mais il me semble qu'elles contiennent un enseignement que les laïques eux.mêmes peuvent s'approprier.

Certes, il n'en devront concevoir aucun éloignement pour l'action sociale. Mais ils en déduiront le devoir d'orienter cette action d'une manière peut-être plus surnaturelle. L'homme se compose d'un corps et d'une âme. Ce n'est donc pas améliorer vraiment le sort des classes laborieuses que leur procurer un peu de mieux-être matériel. Ou plutôt ce n'est là qu'une partie, la partie inférieure peut-on dire, de la tâche qui incombe aux catholiques sociaux. Et c'est, je le sais bien, par là qu'il faut commencer.

Mais cette première partie de la besogne sociale doit être faite toujours en fonction de la seconde, et la seconde partie, qui consiste à travailler au mieuxêtre spirituel de nos frères, et qui est de beaucoup la plus Importante, ne doit à aucun moment être perdue de vue par le véritable apôtre

Et il y va, non seulement de la dignité, mais des intérêts essentiels de ceux que nous avons la noble ambition de secourir.

Julien 4e Narfon.

LES COLONIES Indo-Chine

AU CONSEIL DE LA COOHIN CHINE

La session du Conseil de la Cochinchine s'est ouverte avant-hier. M. Cariiac a été réélu président. Dans son discours il a fait ressortir que l'état économique et financier de la colonie était normal, malgré la faiblesse des dero$res récoltes.

La situation politique indigène est satisfaisante, tout en restant intimement liée aux mouvements des idées en Extrême-Orient.

LES FÊTES SE DEMAIN

Les fêtes de la commémoration de la victoire de Denain se sont déroulées avec magnificence, au milieu de l'enthousiasme populaire. Sauf l'absence du maire socialiste qui a refusé de paraître à la cérémonie de la pose de la première pierre du monument dédié à Villars et à ses soldats vainqueurs, sous prétexte que le sous-préfet devait y venir en uniforme, un ordre parfait n'a pas cessé de régner au cours de cette journée inoubliable, malgré l'affluence énorme des pélerins venus de tous les points de la région du'Nord, dans la cité ouvrière. La première réunion se tient sur la place destinée à la statue équestre du maréchal de Villars dont le bronze sortira de l'atelier du maître Henry Gauquié, tandis que le socle gigantesque sera dû principalement à l'architecte distingué qu'est Henri Guillaume les deux artistes sont natifs de Lille et de Valenciennes.

En l'absence de M. le marquis de Vogüé qui avait accepté la présidence d'honneur, comme héritier et comme historien de l'heureux Villars, mais qu'une indisposition imprévue a retenu au château de Peseau, la cérémonie est présidé par M. de Boislisle, délégué spécialement à cet effet à ses côtés, le commandant Ravinat, de la garnison de Valenciennes, représentant du ministre de la guerre en uniforme, et M. Cauwez, sous-préfet, qui s'était mis en civil pour ne pas effrayer le maire, mais sa peine fut perdue.

Après une marche militaire exécutée par la musique du 127° de ligne, les enfants des écoles de Denain interprètent une cantate les Soldats de Villars, composée pour la circonstance par M. J, Renard, le dévoué secrétaire, général du comité d'organisation.

Après quelques paroles de M. Bricourt, l'aimable président des fêtes, M. de Boislisle commence à rappeler avec une éloquence émue les grands souvenirs qu'évoque cette journée et termine par un chaleureux appel à la concorde Union des cœurs, ardeur généreuse des plus hardis, prudence des uns, initiative parfois téméraire des, autres, autorité du chef suprême qui garde la maîtrise de tous les mouvements, c'est le faisceau merveilleux de toutes ces vertus, de toutes ces qualités de notre vieille race, qui put seul, en effet, il y a deux cents ans, protéger le sol. français, le sol de la patrie, de l'invasion étrangère. Il faut le dire hautement, c'est la France tout entière, la France de 1712, qui a vaincu à Denain, depuis le Grand Roi vieillissant, tout prêt à reprendre la tête de ses armées, prêt à vaincre ou à mourir, si le destin le veut, et demeurant en contact incessant par ses courriers avec les maréchaux, jusqu'au dernier homme de ses troupes, mousquetaire ou cavalier, jusqu'au plus humble de ses sujets, tous résolus en ce moment critique au sacrifice suprême..» Après la demi-défaite de Malplaquet,.aprôs toute une suite de revers malheureux dans les Flandres, c'était surtout pour nous la victoire éclatante, d'où devait dépeudre une


longue paix nécessaire à la vie du pays suspendue.

L'histoire, a dit M. de Vogué dans, son beau discours de Malplaq,uet, l'histoire nous montre à toutes les époques, même aux plus récentes, la victoire militaire à, l'origine des grandes créations, le prestige des armes non seulement fondant et maintenant les grands empires,'mais assurant leur prospérité matérielle, créant leur puissance économique autant que leur puissance politique. Notre siècle, justement épris de paix, ne saurait l'oublier et nous ne saurions trop lui rappeler que les fortes institutions militaires sont la meilleure garantie de la paix et des industries de la paix, comme de la sécurité de l'indépendance nationales.

Cette belle harangue, inspirée du patriotisme le plus piir et le plus vrai, a soulevé un vif enthousiasme parmi l'assistance nombreuse qui se pressait autpur du monument. G. Davenay.

Revue Immobilière

Nous avons plaisir à signaler aujourd'hui aux lecteurs du Figaro une affaire singulièrement avantageuse qui, pour ceux d'entre eux qui n'auraient point encore fixé leurs projets de vacances, peut, à l'occasion, devenir le but du plus délicieux voyage. Il s'agit d'un domaine actuellement à vendre et situé dans un des sites les plus pittoresques de ce pays admirable entre tous la Corse.

Le domaine de Luzzobes s'étend dans la vallée de ce nom, à 18 kilomètres de Calvi, la ville la plus rapprochée, on le sait, du continent français, auquel elle est reliée par un service régulier de bateaux. Limité d'un côté par la mer, il comprend 350 hectares, dont plus de la moitié est occupé par des vignes, des céréales, pâturages, arbres fruitiers, cultures maraîchères, jardins, prairies irrigables, etc., et dont le reste est formé d'excellentes terres servant au pacage du gros et du menu bétail.

Constituées par des cépages de premier choix, produisant des crus renommés de 12 à 15 degrés, les vignes, pour la plupart en coteaux, occupent environ 15 hectares. Cultivées sans engrais, elles pourraient facilement, grâce aux procédés modernes, donner un rendement très supérieur encore.

La terre dont se compose le domaine est argileuse et. forte. La partie qui touche à la mer est en outre recouverte, sur 9 à 10 hectares, d'alluvions.véritable terre promise, où toutes les entreprises de culture sont possibles et où des essais de culture d'asperges, de blé, de primeurs ont donné des résultats absolument merveilleux.

Ajoutons'que l'eau est à 2 m. 50 du sol et que 3 hectares de ces terrains sont encore vierges.

Située sur un plateau, au milieu d'un bosquet, où les pins, les eucalyptus, les mimosas, et autres arbustes d'agrément se marient aux genêts, aux myrtes, aux arbousiers, etc., la maison d'habitation, élevée sur cave, se compose d'un rez-dechaussée et d'un étage: neuf pièces confortablement meublées et grenier. Dépendances, chai, écurie, remise, etc. Le domaine fait face à la belle propriété du, prince Roland Bonaparte Torra-Mozzâ à 3'kilôtnètres se trouve la mine de plomb argentifère et cuivre d'Argentélla, dont l'exploitation, suspendue momentanément, occupait, naguère encore, neuf cents ouvriers. Telle est, trop rapidement décrite, la magnifique propriété pour laquelle nous cherchons acquéreur et qui est appelée au plus bel avenir. Elle rapporte actuellement environ 15,000 francs, revenu qu'il serait aisé de quadrupler rapidement. Le prix demandé est de 250,000 francs.

On désire vendre de suite

Boulevard Victor, un bel immeuble de 7 étages loué en totalité à usage d'hôtel, donnant un revenu absolument net de 14,000 francs. Le prix demandé est .de 240,000 francs. Il est dû 100,000 francs au Foncier.

2° Dans le quinzième arrondissement, un très bon immeuble de 7 étages, boutiques, locations de 700 à 900 francs. Rapport, 20,000 francs. Prix, 265,000 francs. Dû, 110,000 francs.

3° Rue Saint-Maur, bon immeuble de 5 étages. Revenu, 21,600 francs. Prix, 260,000 francs.

Dans le troisième arrondissement, bel immeuble loué en totalité à

Feuilleton du FIGARO du 30 Juillet Les Trois Amies du Jeune Premier

SCÈNES DE LA VIE ARTISTIQUE EN RUSSIE

VII

̃ Suite" ̃̃̃•̃,

Nadèje se mit à sangloter; Lagorski, désolé, ne sachant comment la calmer, avait pris place auprès d'elle et lui parlait doucement, de sa voix persuasive des grands jours.

Ma petite Nadèje, calme-toi, je t'en supplie, peut-on se mettre dans des états pareils un soir de première, tu as encore trois grands actes à jouer, c'est de la folie; d'ailleurs, je fais la part de ton énervement bien naturel et je ne t'en veux pas des choses injustes que tu me débites en ce moment, mais écoute-moi, je t'assure que la partie n'est pas compromise encore, ton début réussira à merveille, le directeur a raison, je suis un homme du métier, et tu as confiance en moi, n'est-ce pas? eh bien jefaffirme que tu as très bien joué ton second acte, ces manifestations imbéciles ne prouvent rien, ce n'était pas le véritable public qui chutaitou qui sif*tl ait lâchement, mais des scélérats, d'ignobles drôles soudoyés par une entreprise rivale, tout lé monde le sait bien, même parmi la foule. On ne parlait que de cette cabale dans les couloirs, mais le vrai public est très Traduction et reproduction interdites.

usage d'hôtel, 4 étages, .12 fenêtres de i façade, 3 boutiques. Revenu absolument net, 10,000 francs. A vendre,! actes en main, 200,000 francs. Dû, 60,000 francs s au Foncier.

5° Rue du Pressoir, bel immeuble de 4 étages, 5 corps de bâtiment, superficie, 1,500 mètres. Revenu, 16,000 francs. Prix, 155,000 francs. Dû, 60,000 francs; 6° Dans le cinquième arrondissement, petit immeuble de 4 étages, 1 boutique. Superficie, 2,000 mètres. Revenu, 5,000 francs. Prix, 70,000 francs.

7° Rue du Vert-Bois, petit immeu- ble, 4 étages, 2 boutiques. Revenu, 7,000 francs. Prix, 80,000 francs. ̃ 8° Dans le troisième arrondissement, petit immeuble de 4 étages. Su- perficie, 150 mètres. Revenu, 7,150 francs. Prix, 75,000 francs. Y 9° Boulevard Jùles-Sàrideau, très bel immeuble, 7 étages, 500 mètres de superficie, confort moderne. Revenu, 44,100 francs. A vendre 600,000 francs. 10° Rue Taine, 7 étages. Revenu, 20,800 francs. Prix, 290,000 francs. 11° Rue Théodore-de-Banville, 7 étages, confort moderne. Revenu, 76,500 francs. Prix, 1,000,000 de francs. 12° Avenue Hoche, très bel immeuble, 7 étages,. confort moderne, ap- partements genre hôtel. Revenu, 120,000 francs. Prix, 1,800,000 francs.

13° Rue d'Hauteville, 6 étages, 750 mètres superficie, appartements loués à industriels par baux. Revenu, 58,000 francs. Prix, ,700,000 francs. Dû 350,000 francs au Foncier. 14° Avenue Félix-Faure, très bel immeuble, confort moderne. 4 boutiques. Revenu, 24,500 francs. Prix, 335,000 francs. 15° Dans le onzième arrondissement, petit immeuble de 3 étages. Revenu, 4,000 francs. Prix, 45,000 francs. Dû au Foncier 25,000 francs. <

16° Dans le quinzième arrondissement, bel immeuble, confort moderne, 6 étages. Revenu, 11,300 francs. Aven- dre, contrat. en main, sur un revenu absolument net de 5 fr. 10 0/0. II est. 70000 francs au Foncier. 17° Rue Championnet, bel immeu- ble de 6 étages. Revenu, 13,270 francs. Prix, 185,000 francs. Dû au Foncier 66,000 francs à 4 fr. 30 0/0.. 18° Rue du Val-de-Grâce, très beaux terrains à vendre à différents prix. 19° Dans le dix-huitième arrondissement, bel immeuble de 7 étages. Revenu 13,700 francs. Prix, 180,000 francs. Dû 107,000 francs. 20° Dans le quinzième arrondisse- ment, très bon immeuble de 6 étages. Revenu, 18,320 francs. A vendre, contrat en main, sur un revenu absolument *nët de 5 fr. 10 0/0. Dû au Foncier 100,000 francs. 21° Dans le sixième arrondissement, très bel et important immeuble de 6 étages. Confort moderne. Tout est loué par baux. Revenu, 50,850 francs. A vendre, contrat en main, sur un revenu absolument net de 5 0/0.. ̃

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Nous disposons de plusieurs millions à placer sur hypothèque, nous consentons de fortes avances pour construire avec de très grandes facilités pour le

satisfait et on t'admire beaucoup, tiens, j'ai entendu .moi-même un général, au premier rang des fauteuils il exprimait son admiration à haute voix, il te comparait aux plus célèbres comédiennes de Moscou, la première impression a été bonne, je te le jure; et d'ailleurs tu as encore trois actes à jouer et plusieurs scènes à effet,rien n'est perdu, te dis-je. Nadèje Koprovska se calmait peu à peu. ̃ C'est bien vrai, ce que tu me racontes là. ̃-̃

Je te le jure! ••̃̃;•••

Pourquoi es-tu resté si longtemps? pourquoi n'es-tu pas venu tout de suite? J'ai voulu me renseigner, entendre ce que l'on disait dans la salle.

As-tu vu les journalistes? Que dira la presse?

Lagorski, qui n'avait vu aucun critique, s'empressa de mentir..

Mais certainement, Nadèje, j'ai vu plusieurs de ces messieurs, ils te trouvent parfaite, eux aussi, la presse sera bonne, sois tranquille.

Mais enfin, avec quel critique as-tu causé ? insistait la pauvre étoile en proie à tout l'énervement des soirs de débuts, quels sont les.journaux où je suis certaine d'avoir de bons articles ?

Oh tu m'en demandes trop, tu comprends bien que je n'ai pas eu le temps de prendre tous ces renseignements, mais un des journalistes, un des plus influents paraît-il, un petit brun avec de grandes moustaches est particu- lièrement emballé sur ton .compté, il te comparait à Sarah Bernhardt.

Ce nom légendaire rasséréna presque définitivement Mme Koprovska et la fit sourire pour la première fois de la soirée. •.̃•.•.̃ Sarah Bernhardt! Après tout, la comparaison n'est point trop sotte; il y a du vrai, on m'a déjà comparée plus d'une fois à Sarah Bernhardt, à la Duse également; le n'aime pas ce système de comparaison; mais enfin on ne peut

on W

remboursement. Nous achetons les nues propriétés, les usufruits ainsi que tous les immeubles à vendre en viager. Jeanvier.

LA JOURNÉE

Anniversaire S. A. I. et R. la princesse Napoléon.

Mariage M. Stanley Roberts avec Mlle Marie.Louise Miropolsky.

Obsèques M. Edouard' Lefébure (basilique Sainte-Glotilde, midi)..= M. de Queylar (chapelle paroissiale de Saint-Honoré d'Eylau, 10 heures). = M. Eugène Kraemer (réunion au cimetière Montparnasse, 11 heures)., = M. Moïse Enriquez (réunion au Père- Lachaise, 10 heures). = Mme Moyse Caen (réunion à la gare de Pont-à-Mousson, 10 heures). = Mme Henri Blumenthal (réunion au, cimetière Montmartre, 10 heures).

P

Inf opçnations

A Louis-le-Grand

Le lycée Louis-le-Grand maintient ses succès au concours de l'Ecole normale supérieure et des bourses de licence (lettres). Il fait entrer cette année 16 de ses élèves à l'Ecole normale supérieur^, dans une promotion, de 35, et parmi eux le 1er et le 2e, comme en 1911, comme en 1910. En outre, 15 de ses candidats sont boursiers de licence. Au total, 31 élèves reçus.

Les baptêmes

La grande nouveauté recherchée pour les baptêmes, ce sont les délicieuses dragées molles de Gouache, 18, boulevard des Italiens.

La fête de Viroflay

Dimanche et lundi prochains se célébreront, à Viroflay, toute une série de cérémonies, de réjouissances et de fêtes' qui ne manqueront pas d'attirer vers ce, coin délicieux des environs de Paris tous les fervents de ses magnifiques promenades sous bois et de ses frais ombrages. Dès samedi soir, une joyeuse retraite aux flambeaux donnera le signal de la fête, annoncée de nouveau le dimanche matin par des salves d'artillerie. Suivront, à neuf heures, une distribution de secours aux indigents; à deux heures, la distribution solennelle des prix aux élèves des écoles publiques, sous la présidence d'honneur de M. Jules Claretie, qui sera présent. L'après-midi également, grand concert, grande course cycliste. Enfin, bal de nuit.

Le lendemain, continuation de la fête au. milieu des trophées, des jeux divers, des concerts et des parades, et pour ter- miner, grand feu d'artifice, puis, de nouveau, bal de nuit.

Jean de Paria.

COURRIER de la Bourse

Paris, le 29 juillet. Ce sont les fonds d'Etats qui ont eu, les honneurs de la journée. 11 paraît que la maladie dont ils sont atteints n'est pas incurable.

Ceux qui prétendant régler les cours de la Rente sur ceux des Consolidés anglais doivent être frappés de la reprise facile de ce fonds d'Etat, qui a monté d'un point en quelques jours. Le 3 0/0 est'plus modeste dans son allure, mais le pas lent mais régulier dont il marche semble plus assuré. Le reste de la cote manque d'intérêt. Les affaires sont limitées au plus mince volume. Qn abordera la liquidation avec facilité. Chacun s'arrange de façon à ne pas emporter en voyage d'excédents de bagages, et vous verrez que les quelques Parisiens endurcis qui' continueront à fréquenter la Bourse pendant le mois d'août trouverons moyen d'y glanerquelques bénéfices en opérant dans le sens de la hausse.

Tout fait supposer que nous n'aurons pas comme l'année dernière des sujets d'inquiétude.

Marché officiel. La reprise de la Rente continue et la clôture se fait en gain de dix centimes, à 92 32.

Les emprunts russes sont également en progrès. Consolidé, 9390. Le 3 0/0 9/ regagne 45 centimes à 79 85 et le 3 0/0 96 s'avance de 40 centimes à 78 10.

TJ Extérieure gagne 10 centimes à 93 55. L'Italien progresse d'autant à 96 75 et le Turc passe à 90 40.

Les Etablissements de crédit sont soutenus.

pas empêcher les journalistes d'exprimer leurs opinions.

En scèrie pour le trois hurla la voix de l'avertisseur, dans le couloir des loges.

Nadèje Koprovska tressaillit; le devoir professionnel dissipa tout à fait sa grande émotion de tout à l'heure, le mo- ment solennel était revenu, celui de la lutte pour la vie qui recommence dans l'existence des comédiens à chaque acte et à chaque spectacle. Allons, va-t'en maintenant, c'est < mon entrée, allons-y, un peu de courage, i regagne bien vite ta place, applaudismoi de toutes tes forces au baisser du rideau et aussitôt l'acte terminé, reviens vite, ne perds pas un instant, tu me di- i ras comment le trois aura marché.

Vin

A la surprise générale, les manifesta- tions hostiles ne continuèrent pas pen- dant la seconde moitié du spectacle, les manifestants étaient-ils découragés ou mal disciplinés? N'y avait-il pas eu de véritable cabale et simplement quelques protestations de spectateurs grincheux? Ce mystère impénétrable ne sera ja- mais élucidé entièrement mais le fait est que tout se borna encore à quelques «chut » après le troisième acte, et que, somme toute, les interprètes et la pièce elle-même furent accueillis avec poli-, ] tesse, il y eut même deux ou trois rap- pels après le quatrième acte, et à la fin de la représe.ntatipn, pas le moindre sif- flet, rien que des applaudissements sans >i grand enthousiasme mais unanimes et assez chaleureux. r

A chaque entr'acte, Lagorski se préci- •: pitait chez sa femme, lui faisait part des impressions du public, et sachant l'im- portance extrême qu'elle attachait à l'opinion des journaux, lui débitait des histoires inventées, à plaisir, lui répétant les éloges enthousiastes qu'il avait, prétendait-il, entendus par hasard au buffet 1 ou dans les couloirs en s'approchant sournoisement du, petit groupe de jour-

La Banque de Paris s'avance de 5 francs à 1,708. Union parisienne, 1,143. Crédit lyonnais, 1,523. Crédit mobilier, 652, Banque privée, 446, Société auxiliaire, 624.

Les valeurs de traction et d'électricité sont calmes. Métropolitain 611, Nord-Sud 234, Omnibus 744, Thomson 766, Popp 880. Le Gaz du Aord fait l'objet d'achats suivis et gagne de nouveau 3 fr. à 461. Les llailways et Electricité valent 795 et l'action de dividende est soutenue à 585. Nos chemins de fer sont hésitants. Lyon 1,240, Nord 1,635, Midi 1,129, Orléans 1,334. Les chemins espagnols conservent leurs bonnes dispositions. Nord-Espagne 466, Saragosse 446.

L'Atchison se tient à 560.

Les Tramways de Mexico valent 637. Le Rio est résistant à 1,980. On s'attend, à partir du mois prochain, à une augmentation progressive des stocks visibles de cuivre, par suite de l'activité de la production, mais on s'accorde à reconnaître qu'il faut s'en féliciter. Le cours du cuivre entre 78 et 80 livres est, en effet, très rémunérateur et assure un dividende sensible des dividendes en cours, et, d'autre part, une brusque envolée causée par la raréfaction du métal serait inévitablement suivie d'une réaction désastreuse.

Les industrielles russes sont calmes. La Sosnowice recule de 7 francs à 1,579. Briansk revient à 547. Bakou gagne 11 francs à 2,010. L'Azote est toujours bien orientée à 280. La Carpet passe à 381.

Marché en Banque. Les mines d'or et de diamants sont stationnaires. Rand Mines 163, Goldûelds 9350, East Rand 74 50, Crown Mines 173.

De Béer 488, Jagersfontein 151.

La Lena se tient à 97.

Les cuprifères sont fermes sans grandes modifications. Utah 324, Ray 112 50, Chino 166, Cape 188. Le Platine vaut 731. •̃̃>

Le compartiment russe est le seùb qui fasse preuve de quelque activité. La Hartmann notamment gagne 9 fr. à 834. Maltzof 968. Toula vaut 1,000. Les Wagons sont en reprise de 5 fr. à 409.

Le Tabacco recule de 4 fr. à 256 50.

La Malacca est calme à 29650 et la Financière revient à 127 50.

La Mexica.n Eagle préférence est soutenue à 50 et l'ordinaire vaut 43 50.

= i Armand Tvel.

New-York, lundi (dernière heure). Le Stock Exchange a ouvert la semaine par une séance active. Les transactions ont porté sur 190,000 titres environ.

Au début, marché calme. Il n'y avait pourtant que peu de valeurs disponibles, et il s'est produit une reprise quand les baissiers ont essayé de se couvrir.

La hausse a été arrètée par des ventes, mais une nouvelle reprise a eu lieu vers une heure. Les titres des Chemins méridionaux ont été influencés de façon défavorable par la fermeté du marché du coton, tandis que les valeurs du groupe Hill étaient exceptionnellement fermes à la suite de nouvelles optimistes concernant les récoltes. Plus tard, quelques valeurs ont fléchi jusqu'aux cours minima de la journée, et la clôture a été,assez faible. Marché des obligations calme. Chiffre d'affaires, 1,532,000 dollars environ. Au marché monétaire, taux dominant 27/80/0.

INFORMATIONS FINANCIERES COMPTOIR NATIONAL D'ESOOWPTE DE PARIS. Situation au 30 juin 1912: ̃'

actif

Caisse et Banque.Fr. 127.033.128 74 Portefeuille 940.206.856 73

Reports ̃. 98.023.283 52

GoiT.esppndants « Effets à l'en-

caissement ». 106.627.515 53 Comptes courants débiteurs 140.400.388 71 Rentes, obligations et valeurs

diverses. 6.964.492 93 Participations financières. 4.791.866 75 Avances, garanties 179.556.222 38 Comptes débitours par accep-

tations 150.292.651 77 Agences hors d'Europe. 14.734.968 Ï2 Comptes d'ordre et divers.. 18.684.591 89 Immeubles.. 15.841.544 » Fr. 1.803.157 512 17

PASSIF:

Capital Fr. 200.000.000 ̃> Réserves 38.007.582 23 Comptes de chèques et comp-

tes d'escompte. 718.9O2.65OS7 .Comptes courants créditeurs. 602.626.193 Si Bons à échéance fixe 49.147.661 55 Acceptations. 149.396.525 04 Comptes d'ordre et divers. 45.076.899 16 Fr. 1.803.157.512.17

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nalistes ces messieurs en effet avaient coutume de pérorer à haute voix avec une majesté d'augure, pénétrés de leur importance, ainsi qu'ils le font à chaque grande première, dans les théâtres et cafés-concerts de la bonne ville de SaintPétersbourg.

Mais enfin, quel est celui'qui chantait mes louanges avec tant d'enthousiasme ? insistait Nadèje Koprovska, Comment n'as-tu pas songé à l'aborder, à te renseigner un peu?Je serais curieuse de savoir dans quel journal paraîtra son arti cle.

Ma chère amie, je' n'ai pas osé. Comment est-il, ce journaliste? Je te l'ai déjà dit, un petit brun avec des moustaches formidables. Un petit avec des lunettes ?

Oui, oui, c est bien cela.

Eh bien, je le connais, on me l'a présenté, il est venu tout à l'heure dans les coulisses, Artaieff l'a amené lui-, même, c'est le critique du Signal. Ah c'est bien possible.

Ce qui m'étonne un peu, c'est qu'il ne m'a rien dit de tout ça, quelques phrases banales, de vagues félicitations, pas autre chose. Enfin, nous verrons bien, ce que tu me dis me rassure. A peu près calmée par l'heureuse issue de la soirée, car, en somme, les manifestations prévues ne s'étaient pas produites et la prétendue cabale avait piteusement avorté. Très satisfaite de son succès dont elle exagérait l'importance, selon l'excellente habitude de tous les comédiens, Mme Koprovska se démaquillait, puis elle commença à faire sa toilette avec un soin tout particulier et une recherche d'élégance dont elle n'était guère coutumière, surtout après le spectacle, mais il s agissait cette fois d'aller au grand souper organisé par le directeur Artaieff à l'occasion du spectacle d'ouverture.

Eh! bien, et toi, Vasia, demanda-telle d'un ton plus radouci, que vas-tu faire maintenant? Iras-tu m'attendre au buffet.

Non, i'aime mieux, rentrer, tu com-

Nouvelles Diverses

UNE FEMME PAR LA FENÊTRE

Un nouveau crime, un crime de brute, dû à l'alcoolisme.

Rue de Sambre-et-Meuse, 7, dans l'hôtel garni tenu par' M. Tridot, venait loger, il y a deux mois un nommé Georges Grassec, homme de peine. Dès les premiers jours on s'aperçut que c'était un ivrogne et plusieurs locataires eurent à se plaindre du tapage qu'il faisait quand il rentrait le soir. Il y a quinze jours, sa femme vint le rejoindre. La malheureuse, née Louise Ulrich et âgée de vingt-huit ans, sortait de l'hôpital Lariboisière, où elle était en traitement pour la tuberculose. Son arrivée exaspéra son mari qui trouvait qu'il n'avait pas besoin de nourrir une bouche inutile. Il témoigna son mécontentement par des injures et des coups.

Quand donc crèveras-tu pour me débarrasser de ta sale personne ? hurlait-il, en traînant la malheureuse par les cheveux. Touchées de sa navrante situation, les Sœurs auxiliatrices apportaient la malade du lait, des œufs, quelques friandises. Grassec mangeait tout, disant que sa femme n'en avait pas besoin.

L'avant-dernière nuit, vers une heure du matin, les voisins entendirent le bruit d'une discussion. Grassec, rentré ivre, battait sa femme. Celle-ci suppliait

Grâce grâce Ne me tue pas

De leurs fenêtres, les voisins le virent arracher sa femme du lit, la prendre à brasle-corps et, malgré sa résistance désespérée, la traîner vers la fenêtre qu'il avait ouverte. Ils se précipitèrent à son secours. Mais ils n'en eurent pas le temps. La saisissant par les jambes, il l'avait fait basculer et elle était tombée sur un toit, à dix mètres audessous. On prit des échelles^ On monta la retirer. Mais elle gisait, le crâne brisé, dans une mare de sang. Elle était morte. Achevez-la donc que j'en sois débarrassé s'écriait d'en haut l'ivrogne.

Puis il voulut s'en aller. Mais M. Tridot et les locataires s'emparèrent de lui et le conduisirent au bureau de M. Soulliard, commissaire de police. Il n'a témoigné aucun repentir. Au contraire, il a exprimé avec un gros rire sa satisfaction « d'être enfin débarrassé!,» »

M. Boucard est chargé de l'instruction de cette affaire.

LES BANDITS EN AUTOMOBILE

M. Gilbert a procédé hier à l'interrogatoire définitif de Carouy, en présence de Mes Boucheron et Corgeron. Il 1 a inculpé d'assassinat pour l'affaire de Thiais, de vol dans le bureau de posto de Romainville, de vol de l'auto Normand, de vol de titres chez M. Barbier à Chatou, de vol d'une machine à écrire chez M. Diener à Nancy et d'association de malfaiteurs.

En ce qui concerne les affaires belges, Carouy étant Belge, son extradition pourra être demandée par la Belgique.

Carouy, en sortant du cabinet du juge, a pu s'entretenir quelques instants avec son amie.

Aujaurd'hui, M. Gilbert procédera à une confrontation entre Kibalchiehe, Mme Maitrejean, Carouy et Raymond la Science.

SUICIDES DE FEMMES

Deux suicides de femmes et tous deux par le même moyen.

A midi, une cuisinière, Suzanne Retz, demeurant rue Ernestine, s'est jetée du haut de la passerelle métallique qui surplombe le lac des Buttes-Chaumont. Elle s'est brisé les deux jambes et a été transportée mourante à l'hôpital Saint-Louis.

A quatre heures et demie, une femme d'environ vingt-cinq ans, cheveux chàtains, corsage et jupe bleus, bottines à boutons, s'est jetée de la troisième plate-forme de la Tour Eiffel.

Elle est tombée sur la deuxième et le corps a été coupé en deux.

On a trouvé sur elle un papier avec cet en-tête « Hôtel du commerce. Maison Boulit, rue de Chartres ».

DÉRAILLEMENT

Un train de manœuvre se dirigeait hier, à dix heures du matin, vers la gare du Lendit. Par suite du mauvais fonctionnement d'une aiguille, le fourgon et un wagon de première classe ont déraillé et sont allés se briser contre les piliers du pont Marcadet. Il n'y a pas eu d'accident de personnes, mais la circulation sur ce point a été interrompue jusqu'à midi.

UNE FUMERIE D'OPIUM

Sur mandat de M. Coularou, juge d'instruction, M. Soullière s'est rendu 59 bis, rue Pigalle, chez un sieur Auguste Fabre, signalé comme tenant une fumerie d'opium. Il y a trouvé plusieurs personnes en train de fumer, soit l'opium, soit le haschich. Il a saisi des quantités de narcotiques qui servaient à satisfaire la manie des clients. Fabre est l'ancien employé d'un pharmacien de la rue Labruyère, condamné ces jours derniers à vingt-cinq jours de prison pour vente d'opium.

Dans la même maison, au fond de la cour, M. Soullière a trouvé une maison de jeu dont le changeur Wattebled a été arrêté, en

prends que je ne m'amuserais pas tout seul dans un restaurant de nuit, d'autant plus que votre souper durera jusqu'au matin. Je t'attendrai chez nous, bien tranquillement.

Je t'en supplie, rentre directement à la maison, tu es si étourdi, si volage 1 J'ai peur que tu ne profites de mon absence et que tu n'acceptes une invitation, je ne sais où, chez une belle dame, une de tes admiratrices.

Quelle folie! Je ne connais personne, où veux-tu que j'aille? Et je n'y songe même pas; je suis brisé de fatigue, quelle journée Je me suis tellement démené pour contribuer à ton succès, chère Nadèje.

C'est égal, je ne suis pas tranquille, j'aurais été si heureuse de rentrer avec toi. Quel goujat Quel grossier personnage que le sieur Artaieff, notre imprésario, il invite à souper une femme mariée, l'étoile de sa troupe, et l'idée ne lui vient même pas d'inviter le mari de la grande artiste. Ah ces gens du peuple, ces parvenus i ça n'a pas d'usage, aucun sentiment des convenances. Ma chère amie, quel sentiment des convenances peux-tu espérer de la part d un vulgaire marchand de vin ? car votre directeur n'est pas autre chose, oui, un traiteur, un gargotier qui s'est improvisé directeur de théâtre, uniquement pour faire marcherson restaurant; ah je la connais moi, cette race d'imprésarios russes, ces cabaretiers, ces faquins de la pire espèce qui exploitent 1 art dramatique

Veux-tu que je te fasse inviter? Je n'aurai qu'un mot à dire, il n'osera pas me refuser.

Non, non, je t'en prie, protesta vivement Lagorski, il est trop tard maintenant, de quoi aurai-je l'air ? d'un piqueassiette, d'un mendiant, et ma dignité mon amour-propre N'oublies-tu pas d'autre part que je suis, moi, la grande vedette de l'entreprise rivale, le premier comédien du « Théâtre Sans-Souci ». Il serait absolument incorrect de ma part d'accepter cette invitation. Mon directeur

même temps qu'on saisissait les .enjeux et le matériel.

L'AFFAIRE DES POMPES FUNÈBRES DE NICE Sur commission rogatoire de M. Ternier, juge d'instruction à Nice, M. Berthelot, commissaire aux délégations judiciaires, a fait une perquisition chez un négociant de. la rue Richer, M. H. qui était en corres-. pondance avec Romani et Escartefigue, à propos des pompes funèbres de Nice. Cette correspondance indique qu'on s'occupait également d'accaparer les pompes funèbres de Paris.

DEPARTEMENTS

LES ORAGES

Marseille. Un orage,d'une extrême vio-. lence s'est abattu ce matin sur Marseille et la région.

Certaines rues ont été transformées en r torrents. Les ruisseaux considérablement grossis ont causé de graves,dégâts dans les campagnes.. .̃ On signale plusieurs accidents qui se sont produits en ville.

Mende. Les arrondissements de Mende et de Marvejols ont été dévastés hier par de violents orages. La grêle et la pluie ont détruit les récoltes. La foudre est tombée en maints endroits et a fait des victimes. A Grazières, le fluide a démoli le clocheton de la maison d'école et pénétré dans l'appartement de l'instituteur où il a causé des dégâts. Heureusement ce dernier et sa famille étaient absents.

Orléans. Le département du Loiret a été également très éprouvé. La'foudre est tombée dans le quartier des Aydes, à Orléans, et a incendié deux maisons. Elle est aussi tom- bée sur l'usine de tramways, de sorte que la circulation a été interrompue pendant un assez long temps. Gisors. Un cyclone a ravagé plusieurs communes du canton de Gisors. Ce ne sont partout que murs écroulés, chemins ravinés, champs dévastés.

Rennes.-AMoulins, près de Vitré, au cours d'un violent orage, la foudre tomba dans un champ où se trouvaient un petit pâtre, Au-.rand Simon, âgé de onze ans, et une lilletto du même âge.

Le petit pâtre a été tué sur le coup quant, à la petite fille, atteinte par le fluide, elle fit trois tours sur elle-même et s'abattit; mais, fort heureusement, elle a pu se relever. in-, demne.

M. PATAUD A CARMAUX

Carmaux. L'agitateur révolutionnaire Pataud, MM. Hamelin, administrateur et Spinetti, directeur de la Verrerie ouvrière d Albi, sont venus Carmaux visiter l'imprimerie et la coopérative d'alimentation la « Revanche prolétarienne socialiste. » M. Pataud a annoncé en conseil syndical des mineurs, réuni d'urgence, que la verrerie ouvrière au cours d'une réunion du conseil d'administration tenue aujourd'hui, avait en principe décidé d'appliquer l'unification des salaires à son personnel.. M. Pataud a tenu une réunion secrète avec les syndicalistes mineurs. Nous ignorons le motif du conciliabule.

1

LA GRÈVE DES INSCRITS r Perpignan. Malgré la grève des inscrits,' le service des paquebots entre Port-Vendres' et l'Algérie est assuré régulièrement. Hier le paquebot postal est parti pour Oran avec un équipage do fortune. Il a embarqué des marchandises et des colis postaux.

Le travail est normal sur les quais. Le Havre. –Contrairement à l'affirmation d'un journal du matin, les paquebots la Savoie et le Rochambeau sont parfaitement partis avec leurs équipages au grand complet ni l'un ni l'autre ne sont rentrêsr<au port; ils' naviguent en ce moment vers leur destination, c'est-à-dire New-York.

Marseille. Les inscrits maritimes, au cours d'une réunion, ont nommé une délégation de dix membres composée de quatre matelots, de quatre chauffeurs, d'un novice et d'un mousse.

La délégation partira demain pour Paris afin de participer à la manifestation organisée par le Comité national des gens de mer. Mercredi, la délégation se rendra aux ministères de l'intérieur et de la marine et aux sièges des différentes sociétés maritimes. Elle assistera, le soir, au meeting de la salle Wagram. J

Les délégués seront en tenue de travail et ils se proposent de distribuer des fascicules expliquant la situation qui est faite aux inscrits.

M. Réaud, secrétaire du syndicat de Marseille, qui se trouve en ce moment à Paris, a adressé aux inscrits les fonds nécessaires pour effectuer le voyage.

ACCIDENTS DE ROUTE ̃:

Blois. Hier soir, vers cinq heures, à cinq kilomètres de Vendôme, l'auto dans laquelle se trouvaient la marquise douairière de Nattes, âgée de soixante-treize ans, sa femme jie chambre et son chauffeur, par suite d'un coup de volant trop brusque pour éviter un cycliste, a versé dans un fossé. La marquise, relevée le crâne défoncé, a expiré pendant le transport à l'hôpital de Vendôme. Le chauffeur estgrièvemeht blessé,

m'en voudrait beaucoup, et il aurait raison. Non, je t'assure, je vais rentrer bien tranquillement, sois sans crainte, je n'irai nulle part, je mangerai un morceau, je lirai les journaux, puis je me coucherai comme un petit garçon bien sage. Quant à toi, tu peux t'amuser, te distraire, j'en serai enchanté, une fois n'est pas coutume. Est-ce entendu ? Puis-je m'en aller?

Eh! bien,soit, va-t'en, répondit Nadèje Koprovska en soupirant.

Malgré tout, elle était inquiète et préoccupée, l'étoile aimait encore son mari, en dépit de tant d'infidélités, d'orages et de malentendus. A chaque instant elle tremblait de frayeur, elle appréhendait à tout propos la possibilité d'une rupture nouvelle; leur réconciliation était si récente, si incertaine encore, et elle connaissait si bien le caractère volage et léger de son mari.

« Il ne va pas rentrer à la maison, j'en ai bien peur, il ira chez cette misérable Vera Malkof, j'en suis sûre, elte l'attire, elle tourne autour de lui, elle veut l'accaparer de nouveau, me voler mon mari la gueuse; ah! ce souper de premïère, quel ennui, quel supplice! » Pendant que la pauvre comédienne ruminait fiévreusement ces pensées de doute et de jalousie féminine, le beau Lagorski respirait avec joie l'air frais do la nuit; il se promenait dans le jardin d'été, presque désert, et éprouvait, la douce volupté du captif qui échappe pour quelques instants à un dur esclavage. Enfin seul, libre comme autrefois, sa corvée conjugale était terminée,, il n'entendrait plus d'ici l'aube prochaine la voix acariâtre et impérieuse de sa terrible moitié, il pouvait passer cette nuit dehors, où bon lui semblerait, comme un célibataire, comme un homme libre. Lagorski alluma un cigare et commença à le savourer voluptueusement.

Lejkine.

Adapté par le comte Stanislas Rzewuski. (A suivre.)


la femme de chambre est indemne. La marquise se rendait à son château de Montet, près Ribeirac. •» Marmande. A Rieussec, près de Langon (Gironde^, une automobile conduite par le lutteur Paul Pons a dérapé dans un virage dangereux et est venue se jeter contre une maison.

Un des voyageurs, le docteur Fouloy, a été projeté contr* un mur et tué. Paul Pons a été blessé à l'épaulb et au bras gauche. Un autre voyageur a été projeté sur un toit et a subi de graves contusions.

EFFONDREMENT D'UN PONT

Gap. On procédait ce matin, au-dessou" du pont métallique de la voie ferrée, un kilomètre de la gare du Mont-Dauphin, à une auscultation du pont, lorsque le pont en bois sur. lequel étaient montés deux ingénieurs et quatre journaliers, s'effondra dans la Durance. Trois journaliers se sauvèrent à la nage, les deux ingénieurs nommés Tissier et Gérard, ainsi qu'un journalier furent emportés par" le courant; le cadavre de Tissier a pu être retiré de la Durance. On recherche les deux autçip,

LA DYNAMITE

Nîmes. Un attentat la dynamite a été commis contre les bureaux de M. Ghambpn, entrepreneur des travaux du P.-L.rM. La façade extérieure a été éventrée, les cloisons intérieures décollées, les livres de la comptabilité réduits en miettes. Deux arrestations ont été opérées. '̃̃-̃•

"'̃ COLLISION EN GIRONDE

Bordeaux. +* Le vapeur Gironde et Gai ronne 2, de la Compagnie Bordeaux-Océan a coulé, en face des docks de Bordeaux, une embarcation qui contenait six personnes. On n'a pu sauver qu'un seul homme. Une jeune femme et un enfant retirés de l'eau n'ont pu être rappelés à la vie. Une jeune fille et deux hommes ont coulé à pic,

I. < »

LES ANTIMILITARISTES

Rochefqrt-sur-Mer, Quatre cents hommes de l'infanterie coloniale quittaient hier Jtoch'efort pour le Maroc. Au moment de leur embarquement des antimilitaristes les ont injuriés et l'un d'eux a frappé un soldat au visage. Quatre de ces individus ont été arrêtés, lès nommés Lalanne, Allain, Villoutreige et Mousset. Tous quatre sont des repris de justice. 1

INCENDIE A MONTCEAU-LES-MINES

Chalon-sur-Saône", Un incendie s'est déclaré dimanche soir danslesbâtimentsoùsont les agglomérés, des charbonnages de Blanzy à Montçeau-les-Mines, ïl a duré jusqu'à dix heures du matin. Les pertes sont de 300,000 francs et de nombreux ouvriers vont être réduits au chômage.

P .r

CÛURRIE~THâTRES

i Ce soir

A la comédierFrançaise, à.8. lu 1/4. :l'Avare (Mmes Géniat, Eayolle, Berthe Bovy, MM. Siblbt, Joliet, Falconnier, Ravet, Charles Grànvàl, Gàray, Jacques Guilhène, Jean Wcrms, Gaudy et Chaise) j

L'Amiral (Mmés Thérèse Kolb, Yvonne, Lifraud, Andrée dé Çhauveron, MM. Dehëlly, 4.ndrè Biunot, Falconnier, Croué, Lafon. A la Renaissance, à 9 heures, Petite Peste! comédie 'en' trois actes M. Romain Coolus (Mmes Huguette fiasti-y, .H- Cerda, Chapel, MM'. Duard, Alerme, Darsay, Cognet, Bartet). Au; ti.élt.ha Âpoïip, a 8 h._ S/4, Veuve

joueuse :tmïss:> Bernais chanter* ia. jroj.fi de

MÎesia, MM. Albert Beauval, Danilo BlondeL, Popofï; Sterny, Figg,. et M. Georges. Foix, de l'Opéra-Comique, lé rôle do Camille ;de Çoutanson).

Hier .J.: ,~L: >, i

L'Opéra donnait hier soir Lohengrin, avec une très belle interprétation. Mlle Bourdon,Elsa remarquables et Mlle Daunias, excel-; lente Qrtrude, furent toutes deux, à maintes reprises, applaudies par la salle entière. Dansée rô1« de Lëhengrin- M. Verdiér pa- raissait pour la première fois. Lj'exeellent ténor n'eut pas un moindre succès que dans les autres rôles wagnériens -qu'il interpréta à l'Opéra. 11 fut véritablement acclamé, ainsi que M. Duclos, remarquable dans Frédéric M. Gresse, de premier ordre dans le Roi M. Triadôu, parfait le héraut.

JI.

A la Comédie-Française.

Mme Laurence Duluc jouait hier, pour la première fois, le rôle de Rosine dans te Barbier de Séville. Sa grâce, sa diction nette et juste, son jeu d'une spirituelle malice ont plu infiniment aux spectateurs qui lui ont prodigué. les bravos. C est pour la charmante artiste un brillant début dans le répertoire classique.

Au Jour te jour

Une enquête.

Nous avons adressé- 4 -cinquante autours choisis parmi les plus réputés, les plus applaudis, le questionnaire qu'on pourra lire plus loin, sur le Cinématographe. Nous ouvrons ainsi u,ne enquêté impartiale sur la si- tuation actuelle, les progrès, l'influence, les ressources et l'avenir de ce genre nouveau, dernier né du théâtro, mais dont tout1 le monde s'occupe peu ou prou aujourd'hui. Nous commencerons demain à publier,. dans leur ordre d'arrivée, les réponses des cinquante auteurs auxquels nous ayons demandé leur opinion.. Dès aujourdliui, nous remercions nos correspondants de la bonne grâce et de l'empressement qu'ils ont mis à nous écrire. Les- -lettres, d'une indiscutable compétence, jetteront sur cette question si controversée une lumière décisive. Voici qu.el était notre, questionnaire ï" Estimez-vous; que -lo- cinématographe soit à sem- apogép:'? Pensez-vous que le goût du public pour le cjnémaiographe doive diminuer ou s'accroitre encore?

Estimez-vous qu'en habituant le public à des spectacles tout d'action- et de mouvement, le cinématographe puisse avoir une influence sur le .goût de celui-ci et indirectement sur le théâtre çontenrporain "? 1

Le théâtre et le cinématographe doivent-ils être considérés comme- des genres essentiellement divers, qui peuvent s'aider l'un l'autre, ou comme « des frères ennemis »

4° Estimez-vous qu'une réglementation des droits d'auteurs, fixée et'contrôlée par la Société des auteurs, s'impose en ce qui concerne les spectacles, cinématographiques ? `'

̃Nous publierons demain la réponse de M. Jules Claretie.

MM 'Messager et Broussan viennent de' réengager à de très belles conditions M. Mur ratore. Le brillant ténor ne pourra donc, co'mmeon l'a annoncé, chanter la saison, prochaine,, ailleurs qu'à l'Opéra.

Mme Blanche Pierson prendra, cette semaine, ses vacances. Vacances bien gagnées, si l'on songe à l'érrasante somme de labeur qu'avec son admirable talent et un dévouement sans défaillance, l'éminente artiste a donnée, au cours de cette saison. Qui, parmi les habitués, ne se souvient, pour les avoir applaudies, des interprétations hors de pair qu'elle apporta dans le répertoire classique et moderne, notamment dans les Femmes savantes, le. Monde où l'on s'ennuie, les Affaires sont les affaires, et naguère dans Primerose, qu'elle joua avec une incomparable maîtrise ?

Mme Pierson rentrera à Paris le 15 septembre pour répéter Bagatelles; on peut être certain qu'elle rentrera, sachant complètement son rôle et prêts à avancer, autant

Argus.

qu'il sera en elle, la première de l'csuvre si attendue de M. Paul He'rvieu.

M. Duberry, .secrétaire général de la Comédie-Française, a quitté Paris hier soir. Son intérim sera fait, en attendant la rentrée de M. Prudhon, par M. Toussaint, cais5 sier principal du théâtre.

succès. ̃̃̃-

Une matinée supplémentaire de Petite Peste, le grand succès actuel de la Renaissancé, est affichée pour après-demain jeudi l8r août, à 2 h. 1/2 précises.' Môme excellente distribution que le soir.

̃ »̃« ̃

Mme Cpra Laparcerio fera sa rentrée aux LSG'ifïes-Par'isiens dan* une pièce, qu'écrit pour elle M. Jacques Richepin, son mavi, et qui aura pour titre les Trois Périgourdines. Arsène Lupin fait toujours recette.

Le duel du policier Guerchard (M. Guyon fils) et du duc de Gharmero.ee (M. Brousse) se poursuit, chaque soir, au milieu des rires et des, bravos du public, au théâtre de l'Athénée. Dans la salle; d'une 'agréable fraicheur, les Parisiens viennent en nombre se divertir aux aventures surprenantes de gentlemen-cambrioleurs. Une bonne soirée à passer.

La séduisante Veuve joyeuse réalise toujours au théâtre Apollo de si .belles recettes que la direction a décidé d'afficher la célèbre opérette tous les soirs de la semaine à part jeudi soir et, dimanche en matlnép, elle cédera. J'affiche aux Cloches de ÇomepUle, toujours goûtées et applaudies, Nous avons, dit (lue la saison recommencerait au Chàtelet, le 8 août, avec la. Course aux dollars, C'est en. novembre que sera, donnée la -première nouveauté de la saison une pièce de M. Henry de Gorsse avec M.VictorDarlay.

La direction du théâtre de Verdure du Bosquet des Trois-Fontaines annonce pour dimanche prochain, à trois heures, une représentation de le Député de Bombignac, avec M. André Brunot en tête de la distribution.

Les Concerts Lionnet viennent de donner coup sur coup deux importantes matinées artistiques à l'asile d'aliénées de MaisonBlanche et à la maison de retraite de VillersCotterets, avec l'obligeant et gracieux concours do Mlle Alice Daumas, MM. Teissié et Rolland, de l'Opéra Minés Chambellan, la comtesse de Gimeel, Mlles Jackson et Elsa Le Nepveu, MM. Sardet et Alberti, de la Gaîté-Lyrique; Mlles Augusta Pouget et Mathilde Pradon, du Trianon-Lyi'ique; Mme Magda Belliona, de la Scala de Milan; Mlle Duet d'Arbel, du Théâtre-Lyrique Mlle Jane Bellemin, de la Schola Cantorum Mme Delacour-Montmartin, premier prix du Conservatoire ¡ Mme Nina Gonnet et Mlle Andrée Martel, dés Concerts Lionnet M. Portal, du Chàtelet; M. Albens, M. et Mme Delpierre, de l'Eldorado; M. Périsse, M. Troncy, lo chansonnier Lucien de Gerlor, do «la Pie qui chante »; M. Eugène Dassy, des Nouveautés M. Max Walléry, du théâtre Sarah-Bernhardt; M. André Dufour, accompagnateur au Conservatoire.

Une revue de: MM. de Gerlor et Delchaud a été interprétée de verve, par lj|le Mathilde Pradon et M. Lucien dé Gerlor.

"ï^^n^^r^r^r^yp^* '•̃.̃-

Hors' Paris '[-̃.< Après avoir jpûé 'd^,ns quarante villes 14if' féréntes, et. toujours .avec grand succès, le Petit Café, la toûraôe que dirige avec tant d'habileté M. Jules Brasseur était rentré à- Paris pour y prendre quatre jours de repos bien gagnés. Hier niatiu^ par le .ragïcle. de, neuf 'eurefs.ia'gveidJS.l'îKSt, les yihg.L-Bi'nçj, art'i'stes qui composent le personnel de cette tournée sont repartis pour une .nouvelle série de représentations, avec M. Albert Brasseur dans le rôle du garçon Albert où il ost.inoubliable, et à ses côtés: MM. Numès, MauriceLuguët, Rolley, Darbrëy, Coqùillon, R. Tourneur, Darvyl, Goron, Geôrget; etc.Mmes Jane Eveils, Mariette Lelières, Yahno Rolland. Germaine de Nixo, Bolza, Harietty, Daslys, Courtois ̃' ̃' ̃ Cette nouvelle série comprend soixante villes et partout, à Aix-les-Bains; Vichy,' Contrexéville, Vittel, Evian, le Mont-Dore, Royat, Biarritz, Luchon, Royan* Arcachon, etc., dans toutes les grandes villes des départements et de l'étranger, dans tous les Casinos et Kursaals, le Petit Café est. réclamé et les salles louées à l'avance. ̃ -•

De Toulouse

Larepregentiition.de Paillasse, et de Cavallcria, dimanche, aux Arènes, obtint le. plus grand succès. Les Toulousains, venus en nombre, acclamèrent Mlle.Lucia Muller, la charmante artiste de l'Opéra-Comique Mlle Garcheri et lenrs excellents camarades Saldou; Taraud, Gaidan et Villette.

Mme de Lafory doit donner à Luchon une série de représentations de Carmen, Werther, Thérèse et la Navarraise. EUe se fera entendre ensuite à Biarritz dans une série de concerts classiques.

Les grandes villes do nos départements s'impqsept, on le sait, de réels sacrifieçs pour. avoir un théâtre digne d'elles. Unde nos amis, qui revient d'Allemagne, nous communique la statistique suivante qui montre assez les efforts que font, dans le même ordre d'idées, les grandes villes allemandes Mannheint accorde à" son théâtre une do 541,000 marks, à peu près 676,000 francs Dusseldorf, 464,000 marks (580,000 fr.) Chemnitz, 332,000 marks (415,000 fr.) Leipzig, 329,000 marks (411,000 fr.); Cologne, 326,000 marks (418,Q0Ofr.) Fribourg, 318,000 marks (398,000 fr.); Francfort-sur-le-Mcin, 272,000 marks (338,000 fr.) Dortmund,. 200,000 marks (250,QOO fr.); Bréslàùj 132,000 marks. (16o,000 fr.); Mulhausen ̃(132,000..marks (165,000 fr.); Mayence, 181,000 marks (226,000' francs), etc., etd. ̃• ̃ ̃

On nous écrit de New- York que la direction du Metropolitan-Opera a l'intention de jouer dans.le courant de la saison .prochaine une nouvelle œuvre due à des auteurs américains et dont le héros serait d'Artagnan. Les aventures du héros des l'rois Mousquetaires n'avaient pas encore été mises en."

musique.

musique, Serge Basset.

SPECTACLES 1 CONCERTS

–m*^r-

Ce soir

A Marigny (télépli. 101.89), à 8 h. 1/2, la Revue (Vilbert, Mado Minty, Regina Flory)..

A la Cigale (télépli. 407-60), à 8 h. 1/2, Pourvu qu'on rigole revue d'été en -2 actes et 10 tableaux, de MM. Henri Kéroul, V. Tarault et Ch.-A. Abadie, musique de Henri José (Mmes Magdo Lessing, Yvonne Harnold, Claudie de Sivry, Nelly Vignal, MM..Sinoël, Raimu, Fred Pascal, Léo Massart, Magnard, Carlus, et le danseur anglaisSteph'en'Hall). Au Moulin- Rouge (t;léph. 508-63), à 9heures, Tais-toi! tu m'affoles! revue (Prince, Moricey, Nina Myral, Alice Guerre, Jane Merville, Marcelle Arly, etc).

Aux Ambassadeurs.

Souvent un tantinet malicieuses, toujours jolies, entraînantes, amusantes au possible, toutes les scènes de la triomphante revue de Rip et Bousquet-: Eu avion marche sont de petites merveilles de verve et d'esprit. Et c'est pourquoi Parisiennes et Parisiens les s viennent applaudir en foule, car entre le plaisir d'y admirer les plus "ravissants artistes, certaines mêlent à la plus franche gaieté

l'attrait mystérieux de piquantes énigmes délicieuses à deviner.

.i. .̃̃

Chaque jour/ de 2 à 6 heures,- sauf le- dimanche, l'enthousiasme est plus grand -dans la foule des spectateurs au plus parfait des cinématographes, celui des Grands Magasins Dufayel, qui justifie sa vogue par la variété de ses vues artistiques en couleur. Dernière semaine de Madame Sans-Gêne et du mer- veilleux programme actuel, composé des meilleures nouveautés et des1 dernières actualités du monde entier. Tarif d'été Ofr.50, 1 fr. et lfr. 50. Concert dans le Palmarium. Buffet-glacier, five o'clock tea.

L. de Crémone,

.r, ,t.

Lia Vie SpoPthle

LES COURSES

COURSES AU TRÇMBivAY.

Le programme du Tremblay contenait une épreuve importante pour chevaux do deux ans, le prix La Flèche. Il se pourrait bien que la pouliche qui a triomphé, Coupesarte, fût un des meilleurs sujets que nous ayons vus. La pouliche de M. Jean Prat est, en même, temps que forte, harmonieuse, pleine de race, en un mot très plaisante.. Elle a attendu sur les leaders Hallerie et Crébécut et les a laissés sur place lorsqu'elle l'a voulu,

l'emportant avgc uae, désinvolture itnpresr,

sioiinante.- Une charmante pouliche à M. le comte de. Soint-Phalle, Cour Suprême, a .également gagné sa course en animal sur lequel on peut fonder des espérances. .••̃

Et. en voyant tons ces animaux courir, gagner leurs vies, se classera une époque, autrefois ils n'avaient pas-encore le droit de faire parler d'eux et cela.sans. dommage pour personne ni pour eux-mêmes, on en est à s'étouner qu'il ait fallu tant de luttes et4« batailles pour et. arriver là.

Pria; Quiver (2,000 fr., 1,100 m.). 1, Venezia, à M. M. Rolland (J. Rein') 2, La Com, tosse', à M. Orons (O'Neill) 3; Sâttarella, à M. W. Chanler (Garner) (P/4 de longueur, encolure). Non placée Rodillà.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 27 fr. Placés Venezia, 15 fr. 50 La Comtesse, 31 fr. 50, Prix Broiun-Bess (4.000. fr., 3,000 m.), -r1, Grand Seigneur, au marquis de Ganay (O'Neill) 2, Rêveuse, au baron Gourgaud (Sharpe) 3, Bourdelas, à M. G. Lepetit (J. Jennings) (1 encolure, 2 longueurs). Non placés Dandy III, Vaugirard. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 49 fr. 50. Placés Grand Seigneur, 18 fr. Rêveuse, 13 fr. 50.

Prix Tramp (2,000 fr,; 2,300 m.). 1, Ethérée II, à M. de Gheest (J. Reiff); 2, Récompense, à Ml Tessier (G. Stern) 3, Rivoli III, à M. Fumagalli (R. Mitchell) (2 longueurs 1/2, cour.te tête).

Non- placés Nostradamus, Coatserho, Chat Doré. '̃•̃ Pari mutuel à 10 fr: Gagnant, 24 fr. 50, Placés: Ethéréo II, 15 fr. 50 Récompensé, 15 fr. 50.. ̃' ̃̃̃ Prix Mfimoir (4,000 fr., 1,000 mètres).–1. Cour Suprême, au comte P. de SaintPhallo (J. Reiff) 2, Kirsch, à M. de La Torre (J. Childs) 3, Valogne, à M. J. de Brémond (Sharpe) (tête,' 1 /2-.lQngueur). Non placés Sigismond, Gryon, Lunévillo,

Magnésium, Mârinettè "V, TGassisi ̃" '•'̃• '>"̃'̃

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 28 fr. 50i Placés Cour Suprême, 15 fr. Kirsch, 17 fr. 50; Valogne, 33 fr.

Prix. Lv.FMçhe (10,000,, fr. 900 m ,},. ^.l,, Counèsài'tfe, à M. J. Prat (J. Childs) 2, BalTA

lerie, à M. "VV.-K. ̃̃VaridepMt (QCN&ill'ytr-^i-

Crébécut, à Mï Pellerin (J. Reiff) (1 lông.;l/2; 5 X/2 longueur). Non placés Chippewa, Bernadette: Pai-i- mu-tijel à 10 fr. Gagnante -22 fr. 50. Placés:: Coupesarte, 12 fr.; Hallerie, 13 fr, 50. Pci^ àfusket (4,000 fr., 2.000 m.).; -r 1, Science, à M. Ed. Kann (T. Robinson) f 2, Relie, à M. du Verdier (G. Stern) 3, «os- "'•

sisp, à M.- G. Blanc (Shaqie) (courte' -ttêto1,

1 long': 1/3). ̃ Ioë, BQ~~ario, Kil-

Non placés Ben y Gloë, Bozkario, Kilmore II, Néréide II.

Pari mutuel à.lÔ fr. Gagnant, 49 fr. P.lar cés Science, 29 fr. 50; Relie, 41 fr.

•̃ ;;Ajax.

CONCOURS HIPPIQUE DE BOULOGNE-SUR.-MER Le succqs du Concours hippique de Boulogne, déjà très marqué par les résultats des premières opérations que nous avons fait connaître, s'est brillamment affirmé jusqu'à la fin des épreuves. Voici le classement des dernières journées

Prix des Dunes 1, ex œquo, Mascarille et Riquiqui, présontés par M. A. d'Anzac do La Martinie; Silly-Girl, par M. J.-M. Brodin, et Colleccio, par M.. E. Barraud; 2, ex œquo, Zulu, à M. Lœwonstoin, monté. par M. Barraud et Don Quichotte, monté par M. J.-M. Brodin.

Prix des Régiments 1, Faucheuse, montée par le lieutenant Dehaussy, du 4° cuirassiers j 2, Clara, au -vétérinaire Ricquior, du k" cuiras-' siers, montée par. • le lieutenant Dehaussy; '4,, Passe-Partout, au capitaine Lefebvre, du cuirassiers, .monté par le lieutenant Dehaussy.. Prix des Dames 1, Nass, montée par M. Brodln; 2, Pouff, par M. Lawenstein; o, Lady's Horse, à M. Lœwenstein, monté par M. E. Barraud -i, Colleccio, à M. Lsowenstein monté par M. E. Barraud; 5, The Doctor, monté par M\ J. Potin; 8, Good Boy, à M. de Santa- Victoria, monté par M. Louis Bourbon; 7, Orner, m£ûté par M. J. Potin. ̃ Prix de la Liane 1, Don Quichotte; monté par M. J.-M. Brodin 2,. Djali, par M. d'Auzac. de La Martinie 3,' Good' Fellow, par M. Marcel' Bro- din; i, Tristan, à M. Lôevenstein, mon'té 'par M. Barraud; 5, Fauvette, par- M. Paul Miot 6. Macaron, au comte Jaclot de Potier, monté par-M. André Cabour 7, Ga'min II, -M. do Santa.-Vïi> toria, monté par M,. Maurice Chambry. Prix de Circonscription i, Quirinàl, monté par le lieutenant Dedet, du 6' chasseurs 2,;Minerve Iï, au colonel Bernard, du 73' d'infanterie, montée par le lieutenant de. Groulard, du chasseurs; a, Idée II, au lieutenant Dubos, du 6« chasseurs, montée par le lieutenant Dedût, du même régiment 4, Bed-Boy, au lieutenant;Colonel Levi, du 6' chasseurs, monté par le lieutetant Derain, du môme régiment 5, Faucheuse, montée par le lieutenant, Dehaussy, du 4° cuirassiers 6, Sirène, par le lieutenant Derain, du 6° chasseurs; 7. Clara, au vétérinaire Ricquier, du 4' cuirassiers, montée par le lieutenant Dehaussy.

Prix des Ecoles: 1, Sans-Souci, monté par M. René Picquet 2, Horfeline, à M. Léon Tacquet, montée par M. Georges Denenche 3, Hyver, à M.Léon Taequët, monté par M. G. Denenche 4, Jolie,- montée par M. Adrien Godart. Prix de la Chambre de Commerce 1, Smart, à M. Paul Watjn.e, monté par -M. Jacques Delesalle 2, Collechio, à M. Lcewenstein, monté par M. Barraud; 3, Lady's Horse, à M. Lœwonstein, monté par M. Barraud; 4, Rosé d'Or, montée par le baron M. de'Ladoucette.. y.. ̃̃̃ Prix Mornay,: Gouverneur, à M. Prosper. Leleu. Pria; de CLôture Passe Partout, monte par le lieutenant Dehaussy, du ¥ cuirassiers 2, Idée II, par le lieutenant Dedet, du 6«. chasseurs 3, Sirène, par le lieutenant .Derajn,. du. 6e chasseurs 4, Clara, par le lieutenant Dehaussy, du 4° cuirassiers.

Prix de la Coupe: 1, Nass, montée par'M. J.-M. Brodin 2, Smart, par M. J. Delesalle; 3, Avenue Montaigne, par M. Louis Bourbon; 4, Fox, par le baron Maurice de Ladoucette 5, Gamin Il, par M. Maurice Chambry 6, Miss, par M; Lœwenstein 7, Riquiqui, par>M. A. d'Auzac de La Martinei.

La dernière réunion avait attiré un public très nombreux. Dans. les tribunes reservées MM. d'Hébrard de Saint-Sulpice, baron de Boulémont, comte d'Aiiiiiçourt, M. et Mme Cravoisiér, comte de Boui'bon-Chalus, comte1 d'Ap&laincourt, M. Compeau-Gennes, Van de Weghé, M,-et Mme del'Etoille, comtess.e et Mlle de Lhomet, comte et comtesse d'Argenton et Mme Vallotte, commandant et Mme Parroti M. et

Mme de Panoxrn.ojn, Mme. de Chaballeray, comte et comtesse 4'Hespel, M. etMme deBoutheillier,: M. et Mme Se Canettefnont, lieutenant et Mme' de Gcaulardj; M. et Mme de Tuiseau, MMi de Romblay, Crespel, de Resnes, etc., etc. Le concours a fini par le championnat du saut en hauteur, Biskra et Miss, montés par M. Loçwenstein, sautant deux mètres dix et un mètre quatre-vingt-dix.

LES ARMES

Ostende

Le tournoi international d'Ostende, dont l'importance est toujours considérable, a réuni cette année un nombre particulièrement élevé d'engagements. L'épreuve individuelle d'épée en compte lâô. La France, la Grèce, rÀmérique, l'Angleterre, la Hongrie, la Belgique, la Hollande, la Russie setant représentées, dans les éprouves d'épée ôu'de sabre, par équipes.

La poule internationale belge a été disputée hier elle a donné lès résultats suivants 1, Salle Dupont 3, Cercle de l'épée, d'Anvers; 3, Cercle d'escrime de Bruxelles 4, Salle Merck x 5, Salle ïhirifay 6, Salle Tack.

Les éliminatoires du tournoi individuel d'ôpée ont qualifié pour la finale, qui sera disputée demain, MM. Rom, Gravier, Leblon,, Benfratello, Ochs, Salmon, Vergult, marquis de Ranst, Perrodon.

M. A. Feyerick, le distingué président de la Fédération belge, n'a pu, au regret de tous, assister aux assauts; un deuil cruel, la "mort çjje.son frère, vient de le frapper dans ses pliischères affections. Tous les escrimeurs tf associent aux sympathies dont nous le .prions de bien vouloir trouver ici l'ex-"

pression sincère. .̃̃.> J9an Septime.

d ° jjean Septime.

i1 >̃< ,vv T^ 'v.f ;.•̃ s-yi-

̃̃̃" tm ̃.•'̃

Tir aux pigeons de Martin-Eglise

La réunion de tir aux pigeons qui" vient d'avoir lieu à Dieppe, favorisée par un temps superbe, avait attiré une "nombreuse assistance. Il y eut de beaux tirs, pigeons vifs et durs.

jLes résultats furent les suivants

i" poule 1, M, le comte A- 4U luart, 6 sur 6. 2" poule partagée MM. Dancé et Sangnier, sur 3:

1 -poule partagée MM. Dancé et le" baron ,du Bourdieu, 7 sur 7.

4* poule partagée MM. Sangnier et le baron du.Bourdiou, 4 sur 4.

5° poule au doublé, partagée; MM. Dancé et Sangnier, 2 sur 2.

6" poule au doublé belle lutte qui se termine par la victoire de M. Sangnier qui réussit ses trois doublés, G sur tj 2, baron du Bourdieu, 5 "sur, 6.

YACHTING y

Un yacht en péril sur les rochers de Jersey Dans la nuit de samedi à dimanche le yacht à vapeur Orphée, ayant à bord le comte de Pierredon, son propriétaire, et quelques amis, s'est échoué sur un des rochers, au large du.port de Samt-Hélier.

La situation était des plus périlleuses car le vent sud-ouest soufflait en tempête, et le yacht qui avait l'arrière hors de l'eau faisait bascule, 'menacé' do se briser.

Les passagers et une partie de l'équipage 'prirent place dans les canots du bord. Les signaux de détresse ayant été aperçus, le canot de sauvetage se rendit sur les" lieux, recueilla,nt les naufragés.'

Vers quatre heures du matin, à la marée, un remorqueur parvint- à tirer-le yacht de sa i position périllejise et réussit à le remorquer. ¡tau Bort,

PO 4 0.'

k Polo de Deauville

ï Dimanche Veat #6putô à. Deauville xm

>ma%-d:e î)t*lo; .;• J y; ;J:.

Voici'la, compo.siiion <Jes équipas

j- Blancs MM; Fouquet-Leniaitré, Capel, de

"Yturbe, comte J.- Pastré.

? Bouges MM. le njarquis de Jaùcourt, Maurice Stem, Merlin, W. Vàn.Ryck'. ''̃> La partie, 'nichée àve'û beaucoup d'entrain,' dura quarante minutes, et laissa les deux. équipea'è, égalité, cinq buts de part et d'auXïfi- ̃' °

Parmi l'assistance, on pouvait remarquer Le duc et la duchesse do Guiche, le comte, et là comtesse do Môntgomery, la comtesse Çdlp-'redo Mansféld, là comtesse Paul d'Aramoh, "M. Ridgj^ay, le comté Lo Marois.

̃ «Quarante joueurs sont inscrits pour participer aux- différents matchos, handicaps et coupes portés au programme.

Comme tous les ans, le public, dans une tribune spéciale, pourra assister aux. partie s de,polo, quicommeûceront quatre heures s et demie.. •• ̃ .̃̃• AVIATION

L'aviation au Chili. Excursions en hydroaépbplane. A l'école Astra. Chute de l'avrateur Grazzioli. A i'école Deperdussin". Malgré' un vent très intense, le pilote Perrayon a réceptionné avant-hier. à l'aérodrome d'Etampes un deuxième appareil Blériot destiné au gouvernement chilien devant la commission militaire désignée à cet effet et com» posée de S. Exc. le général Pinto, le colonel "Dartnelly le lieutenant-colo»el Brownel et le capitaine Avalos.

Ces, officiers se sont montrés enchantés de ce nouvel appareil.

Voici que l'hydroaéroplano entre dans le domaine pratique.

Un hydroaéroplane Sanchez Besa va-, ces jôurs-ci, exécuter des excursions sur le lac du -Bbûî'get. Il peut prendre à bord cinq personnes auxquelles il fera. exécuter un voyage au-dessus des eaux du lac.

̃' >•̃̃ ''̃

L Malgré un vent violent, tabouret -a emmeûé,-hier, de nombreux passagers sur biplan Astra. Ce sont le capitaine. Jacquin, le capitaine Sazerac de Forges, le lieutenant Gauthier, Mme Mayard et. M. Knight !qui ont admire la merveilleuse stabilite de ces biplans.

Dans là soirée, tous les élèves sont sortis.

Dimanche à à Montceau-les-Mines, l'a.viateur Grazzioli a capoté et brisé son appareil en voulant éviter le public.

A l'école Deperdussin, à Reims, tous les élèves civils et militaires s'eutraînen,t journellement, matin et soir. On enregistre .150 sorties d'appareils.

Luxer a passé brillamment les épreuves du brevet sur Deperdussin.

Le lieutenant Mortureux a terminé brillamment la première épreuve du brevet militaire avec un appareil Deperdussin-Gnome sur le parcours -de Reims-Vouziers-MiilyReims.

':̃>̃ •̃̃; AEROST-ATION Un ballon -sphérlque qui éclate. Chute mortelle d'un acrobate.' De Paris à Bruxelles en -ballon. ̃

Hier matin, au cours. d'une manoeuvre effectuée à proximité de Belfort, un ballon sphérique du parc de- siège s'est, par suite de la rupture de son amarre, élevé à environ 3,000 mètres et a éclaté. Il est retombé presque au.raf me endroit d'où il était parti.

A Canton, dans l'Ohio (Amérique), un acrobate, Thomas E. Flick, qui effectuait une descente e,n parachute est tombé la tête la première d'une hauteur de 300 mètres dans un champ.

Le choc fut' si rude que, le terrain etajit détrempé, ou retrouva le cadavre" enfoncé dans-la boue fosqu^aux genoux. '-•' Frantz-Beichel.

LE PARFUM IDEALH^ LA ROSE FRÂNCEHcœSi^S^ ̃

BOUBIGANT.18. FI'HOQorf

Petites Annonces TARIF GÉNÉRAL

La ligne 6 francs Par Dix insertions ou Cinquante lignes S francs TARIF REDUIT

Pour les Annonces concernant l'Industrie et les Fonds de Commerce, les Occasions, Ventes, Achats, Echanges, les Locations et les Pensions bourgeoises, la ligne. S francs PETITES ANNONCES

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PLAISIRS PARISIENS

Programme des Théâtres

rtLOTURE ANNUELLE Opéra-Comique, Odéon, \j Variétés,Vaudeville, Théâtre Sarah Bernhardt, Théâtre Réjane, Porte-Saint-Martin, Théâtre lyrique (Gaité), Théâtre Antoine, Théâtre Michel, Palais-Royal, Théâtre Femina, Châtelet, Capucines, Bouffes-Parisiens, ComédieRoyale, Théâtre des Arts,, Triapon lyrique, Théâtre de la Scala, Ambigu, Cluny, Cliàteau-d'Eau.

OPERA (Tél. 307J)5). -n Relâche.

ll Mercredi Samson et Dalila; Câpp'êlia* i Jeudi Riqoletto; les Deux Pigeons.

Vendredi Fdùsl.

flOMEDIE-FRÀNÇAISE Tél. 102.22). '8 Ju'i'/i. li L'Avare l'Amiral.

Mercredi Polyeucte le Député de Bombignac.

Jeudi Buy Blas.

Vendredi Les Marionnettes.

Samedi 1807! le Gid.

GYMNASE (Tél. 102.65). 9 h. 0/0. L'Assaut", RENAISSANCE (Tél. 437.03). 9 h,' 0/0. -i Petite Peste

A" THENEE (Tél. 282.23). 8 h. iJA. Chauffée Arsène Lupin.

biHEATRÏTa'pOLLO (Tél. 272.21). «. 8 h. 3/4. m, l La Veuve joyeuse.

GRAND-GUIGNOL. Tél. 228.3i. 9 h. 0/0. 1 La Fiole l'Eclaboussure; l'Ami des deux; Sol Hyams Alcide Pépie

DEJAZET (Tél. 1,016.80). 8 h. 1/2.– Onopère sans douleur.; Tire au flanc.

Spectacles, Plaisirs du jour.'

flLOTURE ANNUELLE. Folies-Bergère, Olym\j nia, Boite à Fursy, Palais de Glace, la Luno Rousse, Concert Mayol-, Nouveau-Cirquo, Cirque Médrano, Gaumont-Palace (Hippodrome), Skating Rink Saint-Didier, Ba-ta-Clan, Le Carillon, Gaité-Rochechouart.

IIADTrMV -vilbe-rt

'IARIGNY l'amusant comique

llliilllvji\ 1 l'amusant comique

THEATRE MADO MINTY, Reg. FLORY (ChP5-Elysées). Miss PRETTY MYRTILL dans Tél. 101.89. LA REVUE DE. MARIGNY Matin. le dim. Mlle Cécile RKX.Attract. diyersos. AMBASSADEURS marche rev. ^Mistin'

ruarche!, rev.: Mistin-

guett, Pougaud, porville,Bach, les Cubes de Som.

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illJUfl//ilii de P.-L: Fiers :Dranem, Printemps, (Té2. 132.47.) Williams,. Tramel, Brouett, ào,

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Déplacements et Villégiatures

des Abonnés du te Fi°aso »

'EN FSANCE

S. A. le prince Pierre de Caraman-Chimay, à Dieppe.

Mme'Emile Abellard^ Flamand, à Royan. M. L. Arrou, au Portel.

M. le baron Maurice d'Astier de La Vigerie, à Mourmelori.

Mme As^zat de Bouteyre, au château de Bou» teyre, près Le Puy.

M. Abeille, à Deauville.

Mme la baronne de Baulny, à Royat.

Mme Beautemps-Beaupré a Evian.

M. Georges Bignon, à Bouribonne-les-Bains. M. G. Bachelet, à Royat.

Mme Boùzcmont, à Précy-sous-Thill.

Mme Emile Boulant, aux Vieux, par Duclair. M. le comte François de Beauchàmp, au château- d'Hemevez, par Montebourg.

M. Alexandre de Biodermann, au château d'Arcy, par Chaumes-en-Brie.

Mme Camille Blanc, à Deauville.

M. Bousquet, au Véainot. M. Bardoux, à Saint-Saturnin. i •M. Bénazet, à Evian.'

M. A. Goriot,' au château de Villers, à ï»a Ferté-»Alais.

Mme la duchesse de Clerniont-Tonnerre, au châ»teau d'Ancyrle-Franc-

M. le comte Jean cle.Çastellane, à Vichy. Ai. le comte Gaston ÇhandQn de Briaillçç, & Evian. ̃:•.̃̃̃̃ M. Chalumeaux, à Passy..

Mme Henriette C.lar, à Vichy.

M. Olivier Conrad, à Gërardmer.

M. Cama, à Reims..

Mme Camescasse, au château de Sailbai^s, par Saint-Flour.

Mme Marthe Cpstallat, à Saint-Georges-derDir vonne.

M. P. de Coniac, à Dinard. •̃ -• Mme Capauiag-ian, à Wimereus. Mme Albert Charpentier au .iiiaîioir "de La

Tiiillaye.

M. du Chayla, à Villûneuvc-sur'Yonnc. M. Dupont, à IIoulga.te.

M. Denëux, à Ault. Mme Bernard Delamottel à Biarritz,

Mme Dubois, à Villevallier. Mme Delhomme, à Sia-inte-Adresse* M. Jacques Dulud, à Pourville. i ,v ̃ M^Henri Djiftesne, à Malp-le?-Bates.

Mme A. Duaiez, à Bagpoles-de-1'prne,

Mme Dior, au Touquèt. ̃̃ ''̃ Mme Damain, h Viflers-Çotferets. '*̃' '•

M. T..G, DJuvara, à AiX'les-Bains.

M. G. Esteller y F. Fébrer, La Boûr]3puTe, Mme Engerànd, à Cabourg. V M. Robert de Flers, à Villerville.

Mme Fournier, à Esbly.

M. A.-R Fontaine, à Torcy.

Mme Jules Février, à Montivilliers. Mme M.-A. Fériel.à Varambon.

M Clovis Floquet, à Bourbonne-les-Bains. M. Paul Gadala, à Saint-Brix. Mme Léon Grunberg, à Etretat.

M. Georges Grandjean, à Vittel.

M. A. Grandsard, à Nacqueville.

Mme la comtesse Ghérassy, à Evian..

M. Henry Gaillard de Champris, à Gien. M. Charles Holman-Black, à Dinar4,

M. H. Herman Harjes, à Deauville.

M, A. Joannidès, à Saint- Jean-de-Lijai

M. Julien, au Petit-Andelys.

Mme Jules Kallmeyr, à Trouville.

M. Alfred Lasserre, à Trouville. ̃̃.̃• M. Henri Laurent, à Saint-Coulomb.

M. Ce Lemoine, à Royan.

M. A. Lainé, à Reims.

M. G-P. Loyne, à Caen.

M. et Mme Paul Lévy, à Bagnères-de-Bigorre. M. Joao B. Lopès, à Evian.

M. Gaston Lainé, à Reims.

M. Edouard Lemaigre, à Besse-en-Chaudesse, M. le comte de Los-Andes, à Saint-Jean-de-Luz. M. Lignereux, à Villers-Bocage.

Mlle Lefebvre, à Lavaud.

Mlle Madeleine Le Chevrel, à Chanù.

Mme Félia Litvinne, à.Poissy. Mme Maillard, à Sceaux.

M. Mauger, à Veules-les-Roses.

M. Marnyl, à Evjan..

M. Maurice Masson, à Varengeville-sur-Mer". ` Mme Millon, à Vittel. Mme C. Mitchell-Depow, 'au château d'Aunel, par Longueil-Aunet.

Mme Julëp Mart^non, à Luzançy.

Mllje Magniol, à Berck-Plage. ̃

M. Alfred Martin, à Cézy.. ̃ •' ̃• M. N/Sel, à SaintTBrieuc.

Mnio la hàrpjme do NoirtofltainQTMélizet,- au ̃ Mont-Dore. ̃̃̃•̃̃- ̃ '->'

M. Ernest Nottiu, à Montoeaus, par Trilport; "•' M.- Niverty à Vichy, ̃ :•̃ M. le marquis de Nieul, k. La Baule. Mme la baronne Félix Oppenheim, à Uriagc. Mme Placide Peltereau, à Château-Renau^ti M. de Palacios, à Fontainebleau.

M. Jules Paulet-Cal, à Vichy. J

Mme C. de Pratz, à Concarneau. ̃̃̃

Mme de Prunkul, à Royat.

M.' Maurice Raphaël, à Villers-sur-Mei\

Mme E. Ruffier, à Bourg-la-Reine. <

Mme H. Roujon, à la Crois.

M Léon Rainai, à Veulettes. M. Paul Raba, à Aix-les-Bains t Mme Rocard, k Fontainebleau. M. Fernand Ratisbonne, au Touquat.

Mme Rabier, au Touquet.

Mme Alfrpd Sussmann, à Ville-d'Avray. Mme Paul de Saint-Victor, à Plombières. M. Louis Sauvegrain, à Dinard'-S.aint-E.iiQgs.k ° M. André Simon, .k Saint-Nectaire, Me Maxime Sidaine, à Ax-les-Thermes.

Mme la comtesse de Sérionne, à la Ville-L.5im9 bert, par Plancoët.

Mme Lucien Schuhl, iL Garches.

Mme la marquise de Selve, à SainWknijajre, M. A. Salin, à. Dinard. '• M. Edmond Tautain, à Vittel. >

M. Paul Trouard-Riolle, à Dinard.

Mme la princesse A. Tossiz?ia, à Luxeuil-les, Bains. Mme de Thèbes, au Manoir du PetitrAimay, pat Meung-sur-Loire.

M. Thorel, à Dinard.

M. Marcel Trélat, à Chamonix.

M. Edmond Terrien, à Dinard-Saint-Enogat. M. Pierre Thomas, au château de Charen^oij? neau, par.Maisons-Alfort.

M. Villebœuf, àTrouviile.

Mme la marquise du Vivier, au château dg Thouars, par Valence. `

Mme Wupgel, à Coutainville-Plage» M. le marquia de Wignacaurt, à Aix-les-Bains» Mme François de Wendel, au château- dp'Jqsuf, A VÉTBANQER

S. Ext;, Io général comte Ponzio-Vagha, a Pis

toja.

S. A. S. la pnnçosso Saçjis do La Tour et Tajtli).

.'i Bj.ttlocrpase".

Mme Allahverdi bey, à Varèse (Laça Italiens). M. André Artonno, on Autrieho. v ̃ ;3, Mme C. Amy, u Ragat/ l; M. R. Alvarez do Tolcdo,,à Zurich. Mme Maurice do Beaumarchais, à Zormatt, M. César Basso, à Wengen.

Mme Jacques Braunstein,au Burgenstock. Mlle Bethmann, à Constantinople.

M. le docteur Batuaud, à Ostende.

M. le comte Etienne de Beaumont, ̃ à Carlsfeadj Lady Evelyn Baring, à Belfast.

M. B. Catargi, à Bucarest.

M. le cqmto Gabriel de Choiseul-Goijiffler, au château Popiel. M. François Collette, à. Wengen.

Mme A. Duff, à Mapledurham.

M. Emmanuel Dreyfus, à Edimbourg.

M. Dansette, à Bruxelles.

M. le comte Alexandre Esterhazy, à Marc'zaJtQJ M. le comte André Economo, à Beyreutjj. M. André Fould,- à Carlsbad.

M. le duc de Gadagne, à Rheinfelden.. Mme de Goldschmidt-Rothschild, à Ostende. Mme la comtesse Arthur de Gabriac, à Montant'' Vermala.

M. H. Goldsmidt, à Carlsbad. M. Eugène Gigout, à Evilard. > ̃;•• ̃̃ Mnie Hubbard, à Ostrowiec.

M. W. Koch, au château de Gooreirid, à Wcst-< Wezel.

M. Korthal Altos, à "Wheathampstead,

Mme la princesse Ernest de Ligne, à Thun. M. le docteur A. Mayor, au ÇpJ, des Planchas*' sur-Martigny. ']'̃ M. Maréchsil, a San-Sôbastian» S M. Mathieu Mày, à Bâle. 3" Mme Ad. Muzzopulo, à Caux, .'t.

M. J. Mitilineu, a Carlsbad.

M. Georges Mandl, à Alt-Aussée.

Mme la duchesse Melzird'EriLBarbo, àLondi'ea Mme de Navay de Foldéak, à Semmering," ..j M. le marquis d'Ornano, à Marienbad. M. R. Pick, à Madonna di Campiglio.

Mme de Romanos, à Caux.

M. et Mme de Ruiz-Mantilla, à Constance. Mme P. Rueff-Cremnitz, à Engelberg.

Mme la comtesse de Rehbinder, à Lousk. Mme la baronne do Saucken, à Saint-rPoterS' bourg.

Mme da Silva, au château Siméon, à Oberh,ofen> M. Riccardo-Schnabl, à Saint-Moritz. ̃ i- M. Emile Sohn, à Bochum.

Mme la princesse D. Stirbey, à Munich. M. Luis de Sommer, à Badehweiler»

Mme Zoé Soutzo, à Bucarest.

Mme Tennant, à Furze-Hill.

M. J. de Vriès, au château do Donek, par Brasschaet.

M. lo comte Konrad de Wartensleben, à Berlin. Mme Camille Weber, à Trois-Epis.

M. H. Wiéner-Newton, aux Diablerets.

M. Sigismond Wilmersdoerffer, à Saint-Moritz« Dorf.

Mme J. van der Zypen, à Bad-Gastein.

ARRIVEES A PARIS

Mme Henri Belin, Mme Paul Castaignet, M. Fernand Colombel, M. Dumas, M. Delmond, Mme Tony Dreyfus, Mme la comtesse R. de FitzJames, M. le baron A. de Fleury, M. L. Gir rault, M. Gustave Herrmânn, M. H. Leauté Mme Mayer-Mer|delsohn, Mme Suzanne Mante' M. Monmarché, Mme Pouchard, Mme Schneeberger, M. Lprenzo Suarez, M, Sylvio de Silva Prado, Mme Thill, M. le comte Philippe Vi- tali. ppp

Correspondance personnelle

Pour simplifier l'envoi des

insertions de Correspondance v

A VIS personnelle, nous délivrons des Bons dp 6 Francs. Chaque

BQN représente une Ligne. Z, J§.-r; Revenu, mais ss nouv. tt triste, Dite^iqd pourrai vs écr. Ttes pens. vers vs très tendrt. CHASSE

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LE ÏTSAJtO MARDI 3DmIV^IET 1912

Kinfaus-Castle (U. C. L.), ven. Capctown, à Southampton, 27 juillet, 4 11. matin.

Glouccstcr-Caslle (U. C. L.), de ̃ Londres pour Capetown, 26 juillet, il h- matin.

Durham-Castle (U. C. L.}, Capetown-Southampton, à Hambourg, 27 juillet, jpaidi.

LIGNES D'ASIE

A.-Olry (C. ̃), de Haïphong pour Dunkerque, 28 juillet. Klelst (N. D.L,), Brème-Japon, à Colombo, 27 juillet, 10 h, matin.

Peludwig (N. D. L.), Brèmc-Japsn, do. Naplcs 26 juillet. minuit.

Yorck (N. D. L.), Japon-Hambourg, à Singaporc, 29 juillet, 8 h. matin. Derfflinger (N. D. L.), Japon-Hambourg, d'Alger, 2S juillet, 3 h. matin. "̃' ̃ Goeben (N. D. L.), Japon-Brème,, Anvers, 28 juillet, -1 h. soir.

LIGNES D'OCK AME

Seydlilz (N.B. L.), S.y.dney:Brcme, passe "Gibraltar, 26 juillet, 2 h. matin.

Gneisenau (N. D. L.), Brêmc-Sydnoy, à .Aden,. 27 juillet, 10 h. matin. LIGNES DU NOKD-AMÉKIQUB

La-Savoie (C. G. T.), du Havre pour New-York, 27 juillet, 8 h. soir. `

Niagara (C. G. T.), de New-York pour Havre, 27 juillet, 3 h. soir.

Rochambeau (C. G. T.), du Havre pour New-York, 27 juillet, 3 h. soir.

Honduras (C. G. T.), do Bordeaux pour NouvelleOrléans, 28 juillet, 5 h. matin.

New-York (A. L.), ven. New-York, à Cherbourg, 28 juillet.

C. -Washington (N. D. L.), de Cherbourg pour New-York, 28 juillet, 8 h. soir.

Brandenburg (N. D. L.), ven. Baltimore, à Bréme, 27 juillet, 3 h. matin.

P.-F.- Wilhebn (N. D. L.), ven. New-York, à Brème, 27 juillet, midi.

Breslau (N. D. L.), de Galveston pour Brême, 27 juillet, 4 h. soir.

K.-Wilhelm-II (N. D.L.).New-York-Brême, passé Scilly, 29 juillet,- h. matin. Amerika (Hamb.-Amer.-Li.), de Cherbourg pour New-York, 28 juillet. î LIGNES DU CENTRE-AMÉRIQUE

La.Navarre (C. G. T.), ven. Vera-Cruz, àSaintNazaire, 28 juillet, 3 h. soir.

Versailles (C. G. T.). von. Saint-Nazaire, à I Pointe-à-Pitre, 28 juillet, 9 h. soir.

Basse-Terre (C. G. T.), ven. Bordeaux, à Pointeà-Pitre, 28 juillet, 5 h. matin.

Californie (C G. T.), ven. Havre, à Bordeaux, ̃ 28 juillet,, 7 h. 7 matin. Tagus (R. M. S. P.), Cherbourg-Antilles, de La ̃Jamaïque, 25 juillet, midi

LIGNES DU SUD-AMÉRIQUE

Pampa {T. M.), Marseille-Plata, àBuenos-Ayres, 27 juillet.

Ofcoraa (P. S. N. C.), de,La Pallice, pour Chili, '29juillet.

Cap Vilano (II. S. D. G.), Plata-Hambourg, de Madère, 25 juillet.

Cap Roca (H.- S. D G.), Brésil-Hambourg, de Saint-Vincent, 26 juillet.

Tijuca (H. S. D. G.), Hambourg-Plata, à Gijon, 26 juillet.

Belgrano (H. S.D. G".), Brésil-Ila.mbourg, do Santos, 26 juillet.

Pernambuco {H. S. D. G.), ven. Hambourg, au .-Brésil, 27- juillet.

Amazon (R. M. S. P), Cherbourg-Plata, à Montevideo, 27 juillet, 1 h. matin.

Aragon (R. M. S. P.), yen. Plata, à Cherbourg,' 27 juillet, 7 h. matin.

Aaehen (N. D, L.), Brome-Brésil, de Funchel, 26 juillet, 4 h. soir.

Balle (N. D. L.), Brême-Bahia, de Pernambuco, 26 juillet, 3 h. soir. Borkum (N,D. L.), ven. Plata, à Brême, 26 juillet, 10 h. matin.

Bonn (N.D. L.), ven. Brème, au Brésil, 27 juillet, 10 h. soir.

Gotha (N. D. L.), Bréme-Plata, de La Corogne, 28 juillet, 10 h. matiu.

Postage

Courriers à mettro à la poste (sous réservedes modifications et suppressions nécessitées par la greva des inscrits maritimes) demam mercredi 31 juillet, pour les départs qui auront.lieu le jeudi 1er août (pour Marseille, poster le matin)

De Marseille, par Ville-de-Bône (C. G. T.), pour Tunis; .•

De Marseille,,par Saint-Augustin (C. G. T.), pour Oran

De Marseille, par Djurjura (C. N. M.), pour Philippeville et Bône

De Marseilie,par Mustapha (C.N.M.)j pour Alger1 (rapide);

De Marseille, par Rhône (G. N. M.), pour Philippeyille

De Marseille, par paq. de la C. P., pour Gibraltar, Tanger, Larache, Rabat, Casablanca, ̃ Mazagan, Saffl et Mogador;

De Marseille, par paq. des:M. M., pour Le Pirée, Smyrne, Dardanelles. Constantinople, Samsoun, Trébizonde et Bàtoum

De Marseille, par Warwickshire (R. M. S. P.), pour-Port-Saïd, Colombo, et'Rangoon Du Havre, par. Spreewald (Hamb.-Amer. Li.), pour La Havane, Vera-Cruz et Tampico; De Liverpool, "par CeZHc'(\V. S.'L.), pour'NewYork, Etats-Unis, Canada, Saint-Pierre-etMiquelon

De Liyerpool, par Lpgician (L. L.), pour La Barbade, Trinidad, La Guayrà, Puerto-Cabello et Curaçao.

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CHEMIN DE FER D'ORLEANS

LE RÉSEAU DU MIDI

Le Livret-Guide illustré de la Compagnie des Chemins de fer'du Midi vient d'être mis en vente dans toutes les bibliothèques des gares du réseau et des principales gares de la Compagnie d'Orléans. Il renferme, avec cent cinquante gravures, une description complète de la région la -plus- pittoresque -et la plus variée de notre pays :.les plages de la Côte basque, Biarritz, Saint-Jean-de-Luz et Ilendaye les stations thermales et climatériques des Pyrénées Luchon, Cauterets, Bareges, Ax-les-Thormos, Amélie-les-Bains, Vernet-les-Bains, La Preste, etc.; la Cerdagne française, desservie par un chemin de fer. électrique qui part de. la station de Villefranche-Vernet-les-Balns pour aboutir à. Bourg-Madame, à proximité de la ville espagnole de Puycerda. et qui travorse ainsi l'un des coins les plus ignorés et les plus merveilleux des Pyrénées-Orientales les admirables vallées de l'Aude et de l'Âriôge les gorges du Tarn, le Cirque de Gavarnio, etc. LE texte de cette publication contient en outre la nouvelle marche des trains, dos cartes régionales, le plan des principales villes, les renseignements généraux sur les voyages dans le Midi, etc. La couverture en couleur représente un coin de la montagne de Superbagnères reliée à Luchon par un chemin do fer électrique dont l'inauguration est très prochaine et qui permettra d'accéder dans les conditions les plus faciles et les plus agréables au plateau de Superbagnéres, situé a 1,800 mètres d'altitude, d'où se déroule un des plus beaux panoramas du monde.

Mouvement maritime

LIGNES D'AFRIQUE

A.-Hamelin (C. R.), de Victoria, 26 juillet. A.-Exelmans (C. R,.). Cotonou, 25 juillet. Afrique (C. R.), Havre-Congo, do Grand-Bassam, 27 juillet. ̃' Campinas (C. R.). à Grand-Bassam, 27 juillet. Maroc' {C. R.), de Conakry, 27 juillet.

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BOUfLSK DIX LUNDI 29 JUILiLET 1912 r MARCHÉ A TERME ET AU COMPTANT V >. 1.- ARCHE AU COMPTANT

I COMPTANT 1 TERME COMPTANT TERME p.i,« nlrn;lr f^M timit l ̃ PrfcSJ turnlÉf

COMPTANT TERME COMPTANT TERME, ,Pr4c6d Dernier Pr!c4d. Dernier' Pr4c6d. DernIer

œra,DÉSIGNATaONDESVA^URSpré^1r~;i_ P^^q^f, ™^j DESIGNATION DES VALEURS £j£]*«. f^i]^ ™? DÉSIGNATION DES VALEURS EETEM DÉSIGNATION DES VALEURS DESIGNATION DES VALEURS ̃ Fonds d'États %%$£Sti$Ë!?r. lit si* m èii éii Ponds d'États Obligations de Chemins de fer » ::Ba^^ee^^fe «« ••

11 1: 1. d d'E't t, 2~5ÓCleFranç.d~BanqUeetde:MineS ~95.j94. Fonds d'États Obil,gations de Chemins de fer 20»Banque Privée Lyon-Marseille ,5.. ~~6..

-«,», no »x «•> 'îri W o??n <)«> 3" Ush3 Banque de l'Afrique du Sud. 280. ?95 288. 15 Obligations Tunis 3% 429 431 2a 15 Bône à Guelma 41G 50 417.. 30 « Crédit Foncier Argentin 80i:

.~120 993" l1sh3Banquedel'AfriqueduSud. 2SG. 295.. 288.. 15 "ObligationsTunis3% 4~29 43712g,15 "BôneàGueima. 41G50 411.. 30 "CréditFi>ncierArgentin. 80i~

3fr. 3 0/0 perpétuel.. 92 2a 02 30 92 22 92 20 9- à. 7 5Q d.Atllenes ̃ 1I9.. n8 50 ui 118 o 50 Annim-Tonkin 2% 77 80 77 50 13 Départementaux 3 389 *3 08 Mexicain 349 50 348.. 1 » 3 0/OamortiBsabI 9^0 9* 2d 95 50 ̃ 3135 des Pays Autrichiens. 570.. 570.. 572.. 573. 2 50 Madagascar 2% 1897 7645 35 Est 52-54-56, 5?i(remb.650f.) 639.. 639.. « » Agence Havas 1278 127S 2 50 Anglais 2% U 7o 74.49 10 Oi Land Bank of Egypt 17350 175.. 173.. 172. 3 1 3% 1903-05 8690 8740 15 -3% 420.. 420. V » Bateaux Parisiens 292.. 4 -Argentin 4% 1896. 90 40 90 30 89 90 15 p Banque Espagnole de Crédit 284.. 288.. 278. 15 » Afrique Occidentale Z% 1903. 430 f0 ̃̃ 15 '»_ 3% nouvelles 415.. 416.. 90 » Compi<= Générale des Eaux. 2100 2100 ? -"Ti^/isQ90^ s^?r Ûîn îlvl &¥, 20Pi5 Hypothécaire d'Espagne 780. 787 15 Algérie 3% 1902. 424.. 424 50 12 50 2J/S ?“ 375 .376.. 25 Havraise Péninsulaire 543. 4 » Brésil 4% 1889 v;"™' -?o /?o Ai 85 ¡¡¡¡, l5 L Commerciale Italienne.. 824.. 823.. 818.. 819.. 818.. n 50 Indo-Chine 3%% 1899 4d3.. 4a5 15 Est-Algérien 398 25 399 75 » Chargeurs Réunis. G72 674.. 22 68 Buenos-Ayres (prov.de) 1909.. 472.. 472.481 43 49 nationale du Mexique 9Ï0 965.. «55.. 955.. 959.. 15 3% 1902 403.. 401.- 15 ffidi3| 411.. 409 25 105» Continentale Edison.. 828.. 835.. 2250- n- *Bih Âik S080 de Londres et de Mexico 579.. 585.. 587 585 4 Autrichien or k%: 98.. ,98.. 15 3% nouvelles 415. 415.. 37 50 Union des Gaz 7i0 4 «Chine i% or 1895. Oo 70 98 95 23 08 Centrale Mexicaine 400.. 400.. 391.. 396.. 395.. 25 « Bulgare 5 1896 502.. o04 15 Mord 3% 424 75 425.. '& » Havraise d'Energie Electrique 626.. 625.. » ..Congo (État du) Lots 188S 78 77 oO 78 50 22 50 Ottomane 672.. 675.. 666.. 666.. 665.. 25 5 1902 51450 515.. 13 3% nouvelles 427 ID 426 50 20 Docks de Marseille. 415.. 415.. 4 » Bspagne4?i Bxténaui- 93 35 93 3a 93 45 93 oO 93 55 7 d.Orient. 124 75 123.. 123. 25 Espirito-Santo 50150 •̃ 12 50 2<A% 382.. 383.. 85 '• Compagnie Fermière de Vichy 2145 2140 3 50 Italien 3* 90 75 96 65 70 96 7o 50 Française Rio de LaPlata 782.. 782.. 780.. 780 30 Haïti 6 1896 50850 50850 15 «Orléans^ 41050 41125 35 » Etablissements Cusenier. 612.. 612 4 Bgypte unifiée 10120 10125 10107 40 Russo-Asiatique 798.. 798.. 802.. 801 35 _5?ri910or. 469 50 469.. 15 3% nouvêlïes 413 75 41125 = » DecauvUle. 159.. !60.. 3 50 privilégiée 93 85 93 50 93 05 26 Crédit Foncier Egyptien 758.. 757.. 759.. 12 50 Hellénique 1881.. 299.. 299.. 12 50 2yi% (remb. à 500 fï) 372.. 373.. Duval 1011 ..1020..

4 Japon 4% 1905 92 10 « 90 20 2125 Franco-Canadien 8:S6 830.. 830 25 » Minas-Geraes 5% 1907 508.. 506 50 15 Ouest 3% f. 416.. 416 75 30 Figaro es-c. 20, 201'. j°° mai 12. 519.. 515..

4 "Japon 4% 1905. 92~0 92~ 9020 2~25 Franco-Canadien 8:!6 830.. 830. 25 ..Minas-Geraes5%1907 508.. 50650 15 ,,0uest3% 416.. 4167¡¡ 30 ..Figaroex-o.20,20f.j~mMl2. 519.. 5t&

5 •- |*Î22J" BÎ-° iggS kît "Société Foncière du Mexique. 130.. 12950 129.. 128 3 50 Norvégien 3K 1904-05 91.. 9 15 s% nonvenes 4t7.40 Fives-Lille 10U1 10S7 2a- «Maroc 5% 1904.v 5^ 52- 5U 5^ 4 Hongrois 4% or 92 20 92 S0 12 50 2' 372 50 372.. 65 Forges et Aciéries de la Marine 1815 1S15 4 ..Mexique 4% 1904 88 90 .91 Actions Industrielles '̃•̃•̃ 4 ..Roumain k% 1898 9340 92 -90 15 OueSt-AlgérienS^ 401 402 75 «5 » du Nord et de l'Est 2380 335^0 3 ..Portugais 3% <̃̃̃•̃̃• 7C 04.5 64 b0 Miiuua xuuwst/iwiw 12d 125 10 15 Dauphiné3?^ 41050 41075 40 » Forges&Chaht^delaMéditerMOiô 1015 1 ..Russe Consolida 4%. 9o ,0 .93 5, 93 90 93 | 93 90 c,. fll, TranMUantique ord 210.. 210' 209.. 208 25\ Sao-Paolo 5% 1905. 508 •• 505 w, 15 P.-L.-M.Vusion anc/â 410.. 410.. 15 Grand-Hôtel .r.. 270 5 ̃ ?$}«& t, 77 65 7-70 780 78 10 12 « P"or. 215. 212. 25 5% 1907. 50250 50050 15 g Fusion nouv.3?^ 413.. 413.. 7 50 Grands MouUns de Corbeil 175.. 175.. f §H8?W" 83 90 83% 8425 84 05 84 30 » » Messageries Maritimes. 149., 143.. lot 25 12 b% 1908 Bons. 508.. 503.. 25 Méditerranée 5% (r.625 f.) 625 50 C27 80 » Schneider &Ci=(Creusot). 1876 1888 il 1901 PI 90 02 35 (Jû 92 10 2" 8'" 05 84 21 » Métropolitain 612.. 610.. 611.. 611 611.. 3 50 Suisse 3%% 1899-1902 J9 2? 2- J5 J 3% 400 25 W Gaz Central. 1663..1655..

350 vI<, 1. 9 10 21 »Métro olitain. 612.. 610.. 6U ..61;1.. 6U.. 350 SUIsse 3X, 18~9-1_ 498 15)¡ "? 39Ó 4~() ~¡¡ 27 50 Magasins Généraux de Paris 1?63 50 16~~

5ll9û6 105 105 105 12 12 105 20 105 25 6 25 Nord-Sud 224.. 227.. 222 225 224.. 25 Tucuman (province) 1909 «S 2a 49850 15 .• Paris-Lyon 3^ 1855. 411 T. 412.. -.7 50 Mag asins GenérauX de Paris 473 47(J Hseil& èô îr H5 I~ 1 il I^ITiyonnaû: 1:: S:: .ÎS: :!î:: b% «^1- 1W30 1003° g»£Wî^.±: SS SSf S ? :J»^ÎÎS::SS::

50- 4~9o 1909. 90 80 9~ 70, 99 7~ 9950 99!~ 8)¡ Omn1umLyonnais. 145.. 147.. ~4~ 146. 15 Sud de la France. 38325 38. 50 liO "Le~lckel. 1I6¡¡ ..1169

|:3sr^ lis 5 50 5 62 I 60 -4ô S :S2S^3r?. ^?:: ??! î?8:: S:: Emprunts de vuies 15 .taMniï,i,.rtri, 25 M* I j SSÎfflÇ;

25)¡ 5%m~n~poles. 502 50G;. 5(1°:; .15 ~O ..TramwaysSlld. 288 173.. no., .1runts de Villeg la »Andalous89Ólr'sé~j~ 31850 ~14.. 3;pet!tP.arlSlen,.Partb.enéf. 505.

PrSTombac4y 460 92 436*' 27 50 C«> G"= Française de Tramways. 527 530. 6~ 50 m 18754^ 523 75 522 25 15 » Damas-Hamah S, rev. V 262 25 267.. f 05 partde londatem- 2735 &&

20 OttomanCon.solt,d~.4fo1890. ~65.. 46, 45().. 4" ,priorite, 72 75 i2~. 72.. 1250 20 » Vil 16713% 394;, :$94.; 1~ AstlttieslTe'hypothèque. 361.. 360.. 10\0 55 Suez action de ~:Jpg

20" ~~T~ib~o4~' 460 436" 50 Clc GIO Françalse de Tramways. 527. 530. 18754~ 52375 52225 15 .Damas-HamahS.rev.~r. 26225 267.. 8705 -partde~ndateur. 2735..2JÏ~.

|9 il'iof* 4(i4 Î05 Ile" '̃-•̃̃•̃ 10 «Voitures à PaHs. 202.. 199 50 205.V; $ -r 18764% 523 75 523 25 25 Goyaz (BréBil) 5% 4«5 405.. «4 55 Société. Ci vile, 4258

«t Z^i%ïm 403" 403" 406 12 50 Association Minière. 230 231.. 230.. 230.. fo I 18922^% 320 316.. 15 Lombards3&(Sud-Autr.)anc. 26125 264 50 » 91 5»« S59 855.. 2Q ^îaw. 40^ »0J 40b «'•••" 15 AteUersduHord(Jeumont). 463.. 464.. 462.. 4u3 \q l < i894-9£ \W% ». 318.. 318.. 15 nouv. 26250 50 26550 50 ® » Télégraphes du Nord ::i 765.. 767..

~Il1.~1 ~11 1 » e e du Nord fi;. oJ ':1V':t.. ..à62 ..liu3 lJ; Ai ~i 31-8, .318

~1 '̃:̃ ̃ Il 25 Boléo 800. S0.3 790.. 790.. IJo 18982% ̃̃ 37950 50 380.. 15 » Madrid-Saragpsse3%l"liyp. 35325 25 Arfinns: âf> Chemina dé* ff>r '̃'̃̃<̃̃ •' » Malfldano, action de jouiss 34G 346.. 349. |io 1899 Métro. 358.. 358.. 15 ̃> o 3%2=hyp. 351 bm« Actions ûe tfof 910 fer I ::S?oyâ:iiL". 1190 "i?i::ii9à ^111: SS» l t 5SSS5SaSf.S-Wi-. «:: obligations industrielles

J<II B 010 906 9i0 55 ..Penarroya.)1?U !190.. 1)92 ..1190 n,, 19052~?. 36350362 1? -.NorddeI'Espagne3%l~hyp. 362.. 363 ~O~anonS7nOM~r/Ye//eS

~patis-ï'von-Medtterrajte'e 1234 '1240: 1~40 ..1240 ..SeIsGemmes., 2!0 27t,. 272.. 271 i2 19103%t.p. 395.. 392 la 3%2°hyp. 356.: 357 ..Panama,Bonsalots. 131 tg)

"Y s. v. l Suez.6000 .6000. 19123% 287 25 287 50 ?,,Portngais3%priv.~rang..308..308 25.-8~5~604"60X"

5072 1637 ..)635..1638 ..1635 ..1634 1) -Dynamite. 825 824.. 821 820 9;) ,,ViUedeKioto(Japon)5%1909 510.. 5l,l 750,a 7~5 la ,-Salomqae-ConstMiMnqpIe. 318.. 320 15 3~ 434.. 43350'

"or. 133u 133J v 21 33 krintemps ôrd d 2b Toilo -5%191:> 4~8 191" li98 50 20 20 Smyrné-Càssaba Smyrne Cassaba189'. 439 <3r) <"5 25 Port du, Roii;ii~ R

59 Orléans: 1342 ..1335 ..1344 ..1335 ..1334 21 33 Printempsord 484 47S.. 484 25 ToMo 5%1912 498.. 49850 ~0 .-Smyrne-Cassabal894. 4o5 "or u ,OsarlO. 498.499

50 ~6" ~107., 895. ~25T~on-Hb~on: 770 ~0:; 3¡¡1 766 766:: OM~~S~Cr~~O~ ;:vi.tonaa~ 4;9 50 4;'1.. 20 »Compagnle des Metaux, i9Q.. ,491

f,iSo«s-- SI" SS- il" ni :̃:• £2ti»=«* 1:: ?ÎS- 11:: m:: «è obligations du crédit Fonder i ."«^àS* !ii!? S:: g :Coi^^Si^nii-

6 d Atchison. m Scsi.. 5C1 560 7 09 Raffineries Say ord 390.. 390.. 390.. 389.. 390.. obliK. Comm'» 2.60% 1879. 453 50 453 50 ̃ M » 4% 430 434"

~F: ~7~ J~P~ 390 .go ..39L) ..389 ..390 ~S~ 4985049950 !5: = Ge~E~3~

4 Autrichiens 759.. 760.. 769.. 1187 pnor 267 50 2G5.. 269 }* OWig.Lomm *0 498 50 49950 Géni«desEaux3% 4l«f75 416

28 « B?Sf Railway privil 603 620 40 » Mr Comprimé (PoppW. 895.. SS4 50 883 881.. 880 }̃> 5 1 1891 383.. 388.. Actions industrielles 20 Fives-LiUe4% 4Gi. -ord. 583.. 5S2 578.. 579 10 » Distributwn d'Electricité 600.. 001. CCO 602 600.. 2 60 1892 414.. 414.. 20 «GazetEaux 490 490 » «Lombards. 103. 103 .104.. 105.. 17 50 Electricité de Pans 685.. 681.. 682.. 6S4 J* 2.60%1899. 420.. 420.. 30 » Aciéries de France U16 .1126.. 20 » Français et Etranger. 484 50 480 29 L Méridionaux 583 580.. 582 15 ..Téléphones 272.. 272.. 271 |? *̃: z% im 490.. 488.. 50 « deLongwy 1693 1692 20 » -Central 494.. 495"

29 No~~d¡!l'Es' 464:: 461:: 1,66:: 466:: 466:: i4sh Nitrates-Railways; 350.. ..350 350.. ,H9. *i~> 3%1912: 247 50 247 50 50" deMicheville. 1870.. 1870.. 12 » Havraise~'Eners:i~Blec,tr.4% 23550 2S650

21 d' Nord de l'Espagne 464.. 467.. 460.. 466.. 466.. 14 sh Nitrates-Railways. 350.. 350.. 350.. 349 3^1912 247 50 247 50 50 deMicheviUe 1870.. 1870.. 12 « Havraise d'Energie Electr. 4% 2S5 50 286 50

8 55 Portugais. 323 295 38 Railways et Electricité 798.. 799.. 738.. 796.. 795.. oblle, PonCières3% 1879. 496.. 49S 75 Atel. et Chantiers de la Loire. 1750 17 50 Messageries Maritimes 3 K%. 384.. 3S0 2a

21 d Saracosse 443. 445.. 444.. 445.. 44G 6 70 Tramways de Buenos-Ayres. 134.. 133 50 50 134.. 134.. 133.. }? » ONig.Foneieresa* 10^ Chant, et Atel.de S'-Nazaire. 1250 1249 22 50 Tabacs Portugais 496. 496

21 Saragosse 3". 188~.1 401 403" 50 "Chant. et Atel. de St-Nazlllre. 125U 12'19 22 50 Tabacs Portugais '196., 496

iX p. baragosse 'h 36 16 Mexico Tramways 035.. Cil 63S 637 JR I 2.60^1885" 422.. 423. 7 L. Banco di Roma 106 106 50 .0 17 50 Voitures 3 392 50 394 19 » Wagons-Lits ord. 437,. 437.. 441 J? 2.80^1895.: 430.. 429.. 50 Banque de 1 Indo-Chine 1586 1582 17 50 Land Bank of Egypt 3 'A 384 25 385

̃; sociétés de crédit i|d- Ameri^Tei&eiegr; tII:: i4c.- n\- .y. » » .î^gg-w80 »?" 40 Commerc"&IndustUo 92° 20 "W^us-Lits4% 49975 438;; 145 83 Banqne de France 4195 4200 •• 4210 4200 5 Hellénique d'Electricité 00.. ss 50 89.. S9 50 I Bons à Lots de 100 fr. 1887. 58.. 57 50 j n z fe^TdesPaV8-Basï!l::l!i::?^i7Ô2::i7o8:: II ^^û: m y. g?:: SS:: II:: i£:: « *^° *»*- *»̃•' MARCHE EN BANQUE A TERME

75" deparisetdespays-Bas 1702.. 1708.,1.(13..1702.,1108.. 61'. Pllvll. 50; 501.. 5(); 5¡' 198(j Actions de Chemins de ter~

15 ̃ Transatlantique 291 •• 290. 52 sh Rio-Tinto 1982 1986 1983 1989 1980 ActiOttS de ChemittS de ter

50 Compagnie Algérienne 1494 1475 14U0 50 » Sosnowice. 1585 1575 1586 •̃ 1579 "w ̃ ̃

35 ..Comptoir National d'Escompte.. 976.. 975.. 977.. 975 16 sh Central Mining 253 50 250.. 254 254 254.. [30 » Bône à Guelma 6^0.. 650.. mm VALEURS T.f- mw IEKIU VALEURS ï*- °«™lf

35 "ComptOirNationald'Es~pie.. 9.6., !l7; 977.. 975. 16811 Central Xining 253 25G., 254. 2M.. 254.; 30 "IBôneàGUelma "6~ 50.. MESU VALEURS C16~ ~r lEI 1'précu. Dirnltr

26 » Créd.Fonc.d'AlKérie(lib.) 647 50 647. 12 50 Azote Norvégienne 2S0 282.. 230.. 278.. 2S0 22 50 Départementaux 62a. cl°"" <*m IEI VALEURS Cl««r« mura 32 «Crédit Foncier de France S'tô S3& 8*3 843 26 6a Le Naphte. 613.. 617.. 616.. 620.. 620.. 30 ..Est-Algérien. 6t,3 665.. ̃

156" Industriel. 717.. 717.. 720.. 720 60 ..Bakou 2008 2C15 1999 2010 2010 i? 50 Est, action do jouissance. 412.. iU.. Lf.

45 » Société Marseillaise 858.. 357.. S54 25 « Oriental Carpet 3S0 380.. 380 378. 381 44. » Orléans ••• 900.. 900 Valeurs diverses MineS

45 » Société Marseillaise. S;¡8.. i!¡¡I.. S¡¡.¡. 2;¡ Orlental.Carpet. 3!;0.B9., 3:Û., 3,8.. 3!S1.J4." Orleans 471 470.0 -1 Ines

60 » Crédit Lyonnais. 1523 1525 1525 1521 1523 31 90 Provodnik 552.. 545.. 550.. 545.. 5i9 549.. 21 ..Ouest ••• 470.. 47O d0 ~aO ̃ *̃••_̃ BobUiér 053.. 654 653 652 1 50 Raitoeries d'Egypte .privil. 8425 8450 85.. 84 50 83– ̃ 25 "Midi –• ••• =57 o62 5% Argentin Int. 5% 190o 92 G0 9250 Brakpan 9650 9725 18 25 Société Générale S?i 824.. 824.. 825.. 826.. 20 Tabacs Ottomans 355 360.. 354.. 350.. 361.. 56 ..Nord 121j 50^ Brésil5%1895 102 05 102 50 ..CityDeep. 7f25 7157 13 75 Banque Française 209.. 29S 300 » » des Philippines 308.. 310.. 310 28 75 Ouest-Algérien 637.. 637 5% 5% 1903 102 05 102 10 Chartered 34.. 34. 50- -T de l'Union Parisienne.. 1135 li 45 1140 1140 1143 2700r –Portugais 585 589.. 588.. •- 6 » Sud de la France 148.. I43 >i% 4%.Rescicion., 84.. 84 25 13 02 Crown Mines 173 50 173 ..i

.1111.1.111111. 6% BUénos-:Ayres69ô(pl'ov,de), 96 25 9629 2372 De Boers pref. 43450 43'150

0% Buenos-Ayres6?<; (prov.de). 96 25 96 20 23 72 De Beers prof 434 50 434 50

̃ ̃ ssssBsssmm^mmmmm^mSSSmSissiBSSisSi SM% 3S (prov.de) 7125 70 85 23 72 ord 48S 488.

e~SB^&2 414% Chili 4 'i« or 9480 9450 1 78 Durban Roodepoort

̃̃-̃• ̃ ̃ ) ̃̃'̃• ̃ ̃ iiir n D/ Mt? -Q ï5"T'T?fl Mi^"T7T>Q •" â ̃ i .•̃; ̃ ̃ -.s ,̃' ̃• •̃•. ̃ 7'lOEastRand 7450 7450 lVl/\riv/Jrl City Et 1 ri/-WM\jCj ri£> ̃ 4% Espagne Intérieure k% 10 10 60 Ferreira Deep 84 84 | ̃ 5% Mexicain5% 49 80 8u 49 85 4738 Gold 94 50 94 50. \:VAtETOS ]pS Aujourd. VALEURS pSh*rt..VALEURS Clôtpréo. Aujourd. f^ VALEURS m pré». A^ourd. ««£; VALEURS | Clôtproc. Aujourd. ̃ .««^ ^3% Y^YllY 1 88 80 7 G^uisïêep: lo 25 lui

."VALEURS 1 C:o~ure j Aujourd. VALEURS 1 récéden. AUjourd. -,VALEURS" ClôtprÕc, À'jour~* àLopdre; 'VALEURS Clotprec. Aujourd. à Londres' 'VALEURS CIÕtproc. AUJourd'àLondres 3% Transvaalien3% \12.. 8880 a 56 Geldenhni!eep" 23 25 4u 25

1 prect,oen. ̃̃̃̃ ̃̃ ̃ | w 3<i 3 56 General Mining Finance Corp. 23.. '23;

ïnriiit-w OO 'im-lïot Ferreira GoW. 3." 7/8 3 3/4 New York,2d juillet Great Northern 140 1/4 JM"l/4 143 1/2 Union Paoiflo pref.. 90 00. 92 1/2 |? ISco Pérou LondreV. 597 f, 5,! ^z^Y.Y.Y.Y/Y.YYY.Y'. 20 19 I

L;'dÏ,eS, 29 'Il Férreira Ud.1New ;20 juillet Gr,ea~Northorn. HO 1/4 1?? IjÍ 1~3 1/2, UnionPaciflo pref.. 4 99. 92 1/2 35 14 Banco Perou Londres 597. Goerz, ~O. 197;) ~à)

Londres, juillet Gdulij l l/s -l i/S Illinois Central 132. 132. 1J2 Wabash. 4 4/8 4 iU »• GoldenHorse Shoe. 6Ï50 6'' 50 GeldenhuisDeep. il/2 1 1/2 Call Monoy 23/4 27/8 Interborou.hHlotro.. 20 197/8 .>- -pref-> 4 13 1/2 13 1/2 14. 9 32 Banque IndustrieUe du Japon 223 7 55 Goldflelds. 9350 93 5u Consolidés. Terme..7.4 1/2 74 9/ib General KliningFinan 3f32 31/32 Change s-' Londres vue 4 87 85 4 87 50 Louisville&Nash 157 1/2 157 1/2 162 tehrçh Valley 67 165 7/8 2 Peninsul. Mexicaine 125.. 124 50 3 79 Gold Mines InVestment «» 75 2^75 Artentin1886 103 1/2 lOo 1/2 Goerz_ j5/7J4 .15/7(4 Sr Z mois vue 4 Si 75 85 4 84 75 50 157 li~2 157 ̃ ol ,o 4 41 Gold Trust 50 50 49 50 ̃̃•_ -1889. S3 1/2 83 1/2 GoldfieWs.. 3 2l/32 3 21/32 Cable Transfers 4 S7 S»0 4 87 85 Missouri, Kansas&T. 273/8 _?? 1/4 28 1/4 AmalgamatedÇopper. 823/8 815/8 845/8 3 « CapeCopper. 189 188 » î Great Cobar" X! ."i 98 100 50 Brésil 49o 1889 85 1/2 85 1/2 Ja eretontein ̃ 6 1 16 6 i 32 Atchison 108 1/2 108 1/2 .109 3,4 pref. 60. 60./ American Car&Foiind 58. 57 a/4 £otsTurcB ..v.v. 265 -205 75 Jb ;• luu ûu 5V1907 Johannesburg Invest 19. 19/. pref. 102 1/2 102 1/2 105 1,2 Missouri Pacific 36 1/4 35 1/2 CottonOU. 5.21/2.521/2 ,B. 14 21Jagersfontein 151 50 151 BUl(jareK1892. 10J 1/2 101 i| Jumper3 ,9. ,io). lu). couvert., lui 1/2 108 .• National Mexico ,8 pr, 30 5/8 30 i'2 LKojnoUvo 42 14 42 | 15 70 Harpener; 1443 1452 1 37 ïohanïesbur" ïnVestmêni: 24 Û .Y,

ChnosS~ loll.'t 1011/4 AttantMCcastUne. 1~01/2 139J/4 Central M 3/4 bb. Sme~&f! 83 82~2 1~5 Hartmann. 825.. 834.. 474!:)e!nfontein 3525

«"rg* %t ^K "»«*««. i 7/16 i vuS£?»£y. \$il M 10912 Hew-Yo^cen^pr: iBfS iSA iiàii = îSS?: i§ii Jï-BI ^ISS^?!- ||- f SES»?- II

Ecypte3.?o? 9112 91 3/4 unuaagTÉitaté i i 4 5 Canadtan Pacific 205 14 264 1)8 272 12 K. -Y. Ontario & West. 32.. 32 14 33 -Tèlègr.&Teleph 145 3,4 145 1/2 Huanchac! ""I 68 50 6825 6 i SrfaaSe Èstate 3175

,[ YPte3%~Ó 10~ 911/2 ~2 91.3/'1 i4 Lan9laagteEstate.. 1 1/4 5/. CanalJlan PaClfic: 265 1/4 264 1,¡; 2~2 li2 N.-Y,OntarlO&West. 32, 0)21/'1 ,,3,1.; -Telegr.&Teleph 145 3,'41i~~

̃El^ne&cfe'rleure: 92.. 92 ..3 11/iôtfc 11/iÔk Chesapeato Ohlo 80 1,2 80 14 ̃̃. 82.3/4 Norfolk & Western 117 117 12 120 3,4 '{Inaconda ^1 3^8 41 8 7/16 f^S^.YYYYYYY 44 50 44 25 îthS^Sm^Y.Y.Y.Y.YY. 96 5 97 Y. I alien 33i ?ô- 96 %̃.̃/• MeverandCharlton. 4 '5/i« 4 -5/16 Chicago & Al.on 18 18 pref. 97 3,4 97 ( 91 ./• Calumet S Hecia ï>td 51d 9 m MahBppf o^^ 75 Japonais^ 1899. 83 1/4 83 i/4 «oâdenontein il 3 S il 3/16 Gréa. Western 17 ^Z 17 Northern Paoiflo. 123. 183: 1/4 126 1/8 Gonsol .te N --Y.City 144 1/2 143 1/4 25 « Malacca Rubber Plant»" ord. 2975029650 9 48 SaTcmMUtatod: 1625 ié- 4&1910. 84 1/4 84 1/8 g. o/ 7,^ o 7,8 prei. 3cJ 1/2 33 1/2 Pennsylvama 123 1/2 123 3/8 t>3 3,8 General Electric 182 1/2 182./ Maltzoff 970 9fi8 Mnddfirfnntein B lïv, i^ok

PeruvianCorp.pref 4512 45 1/2NewGooh g 2^/32 Chloagolil..ftslpaul iW 1/2 103 l!;4 106 Reading 1 164 i/2 163 1 8 84 1/4 Interna.onal fflarine 4 1/8 4 1/8 r î SS^'s^'iri. 43 S0 ». £S2ïïSS»S«f lYYYYYY" 25 ÎM

ord. 10. 10. NnwStevn 13/16 13/10 –prei. 140. 140. 2" pref 95. 95./ pref. 15 7/8 io 7,8 o^ uref ig 7t m i on Mn^WhimiB nie oZ-><l oï^n

P0rtu9ais3%64if =• SoSKneV: 1 i | 1 25 tticaaoMçrU.W 139 138 7^8 ~A»ei. 89 18 89 12 National Uad 58 1/2 58 1/4 Botor Cab (Ne^ préf" 109 !? 110 ï U 0c!^ ..Y.YYY.YYY.Y. \l"h IV

Rune 4% Consolide 92 3 4 93 Preitl. oiam. ord.. 9 5/8 9 11/16 Ptowir.C.C.ftS'jtouis Se 5 8 51 5,8 Rock Island. 24 3/4 24 3/8 2d 1 2 Pacific illaU. 31 14 ol 1 2 ph hates^ Tuni^ns 486 50 488.. 16 59 Primrose 5150 10 ..1

Turc Unifie .4i120 Phosphates Tunisiens 486 50 488. 16 59 Primrose. 5156 :1

TurcUmfie, 89 1/2 89 1/2 pref. g 1/2 8 1/2 Coloraao&SouJiern 40. 40./ pref. 48 1,2 48./ People s Gas lia 1/2 ilo tJS •̃̃ -I- 92 81 Platine 732 731 » Randfontein 3425 3350 .aRBndComerief. 5/16 f 5 16 pef- 78.72 S'Louis&SuF^p. 34 34 1/4 Steel Corporat.on '0 69 3 8 71 |/4 8J ™ede Corinthe 164 50 164 50 13 03toS «55?. "Il 163 55 'lfâ Banque Ottomane.. 16 1/2 16 1/2 Ràndfotîtem 1 9/32 1 9/32 Delaware ScHudson.. ll>7 3/4 167 1/2 .Refund4% iS 1,2 18 PJef. *}; :(• "43/4 shansy 4050 40 7 72 Robinsbri Deep 60 59 *5 Nat;d'Egypte 17 3/8 17 3/8 Rand Mines 6 7/16 6 7/16 Lackawanna 525. 525. -General5% 87. 86 7/8 Utah Consolidated. 13 1/4 13 1/2 2 95 Spassky Copper • • • 10050 101 34 45 Gold 119 118 50

̃• Aor. 5 13/16 5 3,4 Robinson Deep 2 1/2 2 1/2 Oenver&R. G. 18 3/4 19. 19 1/2 Southern Pacific. 110 110. 112 7/8 Copper 013/8 61.• o 81 Soies Petroleum 30 75 30 ai nom. 11 j iib 50

Agr '5 13,10 5 3,4 Robinson Deep 2 1 j2 2 112 Denver & R. G.. 18 ;4, 19 19 1/2 Southern PaCifie. 110, 110 112 1 opper: 0 i, 2 81 Spies Petroleum. 30 75 30 50

Grand Trïmk- ord. 28 3,8 28 1/4 Roodepoort U. M. R 3'4 3/4 pref. 35 35 .36 1/2 Railway. 28 7/8 *8 28 3/4 29 3/4 Western Union 81 5/8 82./ <5 81 bpwsretraieinn. dO.ia 30 50 ̃ 8575 8550 «eWnRailwayord 60 3/4 -61 1/4 SotoV. 3 13/Ï6 3 ishe £rie 35 1 2 35 1 8 "37 jW 77 76 7 8 79 Wen barres. 621/4 62 1/4 27 13/10 Tangànyika G3 50 63 75 f « IZZT^lïcïYY.YYY.YY. U?. I: 1bleiiranRiCilway Simmer and Jack. 1.7/16 1 3/32 –2" pref «3./ 43. Texas & Pacific 211/2 20 3/4 Cuwe 7 51 17 25 0 25 Tharsis 161 50 16S » « New Steyn 195Ô 19 '5

RioTinto 38 7/8 76 13/8 Transvaal Cons. L.. 2 1/4 113/32 lrc pi:ei 52 3/4 54 3/4 Union Pacific 168 3/4 167 3/4] 17o 1/8 25 22 Tobacco (Oriental). 260 50 256 50 » » Transvaal Consolidated xànd". 37 5n 37 75

Tharsis. 6 1/2. b ,2 GoldM. 2 1/4 2.1/4 ̃̃' I)i-cf ̃ 1 .̃.̃̃“̃ t » «Toula. 1003..1000.. 11 28 Va» Ryn 89.7 90 25

ÏSÏÏSxk. "è% RtptiïKr:: li?Ji66 ii?S VALEURS SE. h"* >VALEURS SE. h** VALEURS "S Hourir VALEVRS SS. u^Ser: êiI18 i?5? ^^SSSS^ SS-Sfi:

Cap~CoPpef' 27/6 7 1/~ V~n Ryn. 3. 9/16 3 9/1~ VALEURS 1 CIÓ,lu:e Aujourd VALEURS 1 Clôture Aujourd. VALEURS CIÓ,~u:e Aujourd: VALEURS., u:e AUjOUrd./ 735 Urikany. 167 50 32-i 50 17 »Zambeze Main Reef. 67 ~9 67

Pekm SyndIcat New. 27/6' 27/6 Vllla~eMaIOReef., 211/16 2iî/i6 preced,' precéd, ,preced, precéd, 1417UtahCopper. 32450 32.1.. ",» ZambezeC.e. 13 la 1:3 I¡¡

def. 22 5. 225. West Rand Consolid. 10 sli.3d 10 sh.âd .1 ̃ > j ̃ GoldenTorselhoïl Vi'jf 2 1/1" wolhute?^ WlË. 1 1/P Berlin, 29 juillet Escompte ho^BanqueiS 3/8» 3 :3/S* Saragosse. -1446 447 1. BARCELOHE, 29 juillet ̃ ===== ?h.n Tran^Sirt ̃ 5 I 5 1/8 Wo!nuKr 11/w l I'd2' J Change sur Paris Si 12 SI 12 Rio-Tinto 2004..1988.. MAÏ?r"T4T? CM T>flM/\TTt? ATT r>lUT OHH fl MT SiSffil^l ^MesPrimes,8aout »& S 1% II & i^»^ Pf^ JS Jii 15 &=& 85 '21 Sa MARCHE EN BANQUE AU COMPTANT

ArgantMetal. 27 1'/i6 _731r//i~ Proch. rép. des primes, 8 aoùt Russe 4% 1902. GO 1,2,901/2 VIENNE, 29 juillet TramWaYSdeMexico.!6i38 1,1-641 1/3 Nord-Espagne. ;8 ~9 9~ 49

£TZjk£LÏ R«9aoùt 5SSSfâ:gî:f:gtSS SïïSœSî* ÎS.io li:: ̃&*« WS^ 1^ ISS ^^s 1^ ^mm val^s 1^- •*

i 5/I6 13/8 METAUX Banq. Russe pMeC« 154 3/4 154 7,8 Autrichiens 715 70 716 70 "^ïï" Σ '• ^kk Reate5% ParIS. 98 20 98 i6 sh P"«PM Nationale d'Egypte.. 435 60m. Gelsenkirchen.. 1435.

.~129 r cames Disconto Gesell, 18b 1/2 166. 5i8 Mobilier Autrichien 87 10 ¡;7 10 Russe 1906 10' 3is 10' 3/8 ROME, 99

S'F«nch 15/7 ÎS 15/7 Cuivre.. Comptant 78 5/8 78 1/8 Chemins Autrichiens. 152 152 1/2 Lombards 9750 97 20 R~nRisse p' Comm 5™" S07 Heridionaiix t.. 587 587 2i »5 Ç- Nat'= Mexique Parts. 747 22 50 U Lûcette 460.. 4S0

apex x. 1 5/16 13/8 MÉTAUX Banq.,RusseP.C\~Ccc 154 3/4 4154 7,'8 Autrichiens. 715 70 716 ~q~~s~c~ ~g:: 3S6:: Rente5% 9820 98 25 l~sh J3anqUeNa~eonale,d'Egypte.. ~35. 60 m, Gels~nkirchen. 1435

tn~'Fremh 15/7% 15/7%M<re.. Comptant 78 5/878 1/8 CheminstutricMens 152 152 1/2 Lcmbards. 9750 9720. 385 ~"SioMM"' 587 5M 25 '~P- Nat'= Mexique Parts. 747. 2250 Lancette. 460.. 4SO.

l~IO' French .Briansk. 2CO' 207 lteridionaux. 1 587 .5f17 1:> p. Nat, :Menque Par!s, 147. 50 La Lucette 40~ 4~

iôwawSst 15/82 15/32 Terme78 3/4 78 14 Lombards.. 18 3/8 18 3/4 tabacs Ottomans 332.. 332 •. gnansk. 200.. 207 Beridionaux^ &H7. w 13 20 Crédit Foncier de Santa-Fé.. 380.. 381.. 28 12 Ouasta et Mesloula jouis 518.. 5iS

ùSKïïiMM 10 Io 10 Etain DèWts C 202 i 2 204.* Prince Henri 157 1/2 157 Alpine 987 50 987.. Hartmann 300.. 311.. Change sur Pans 101 7 ,( 10107 ()7 18 03 Crédit Mobilier Franc. Parts. 345.. 350.. 12 50 parts 2o8 2M

Centralillining 10 10 Etain Détroits, C. 202 1(2 204 PrlOC6 Henri. 151 1/2 1:>7 ..=;~ .ge Maltzo1f. 347 365.. 18 03 Crédit MObll1erpFra~1Ç. Parts. 34¡¡.. 3¡¡0.. 12 50 part~ 7~8.. 2:1

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