Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 8 sur 8

Nombre de pages: 8

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1912-05-23

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 23 mai 1912

Description : 1912/05/23 (Numéro 144).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k289591t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 64%.


S O JUC A.IRB

La sottise- des bandits Fœmina.

Le 'Centenaire- de 1812 G. D: ̃ Au monument Champlain :̃ Une journée fran--Les caise en Amérique RÉGIS Gignoox. Les affaires marocaines Comba sur la JHoiilouya L'anniversaire de la délivrance de Fez. La guerre italo-^turque Un combat près de Bou-Kemesh.

AI' Etranger Une séance mouvementée au Reichstag. Ch. Boxnefon.

Les grands combats de boxe G. Carpentier bat Willie Lewis Frantz-Rbighel. Dessin Rétrospective: Abel Faivbe. Pour l'Œuvre du sanatorium de Bligny Maurice Leudet.

Le chenil:: L'Exposition canine de Paris Jacques LtisstQtry.

Courrier de la Bourse Armand YVEt. Les Théâtres Comédie-Française « Poil deCarotte », « Iphigénie » Robert de FLERS.- ·

La Sottise des Bandits

On ne peut se tenir de songer encore à ces bandits en automobile, tant leur absurdité irrite l'esprit.

Les bandits en automobile! Quelle excellente dénomination En effet, de 1 cette affreuse histoire,on garde surtout l'image de gens éperdus, roulant à toute vitesse pour fuir, échapper. La manière de leurs crimes était telle, qu'ensuite, jamais plus ils ne devaient avoir d'autre occupation que se cacher, errer sur les routes, changer constamment d'asile, guetter nuit, et jour, écouter, soupçonner, craindre la trahison, mener sans nul répit une existence angoissante, atroce.

Quel agrément ont-ils tiré de leurs vols? Les restaurants élégants, la ten-dresse de personnes luxueuses leur étaient interdits par la plus sommaire prudence, et aussi la reposante installation dans un gentil petit coin. Garnier, à- la vérité, faisait de la gymnastique. Seulement. est-ce pour atteindre un si modeste idéal que, peu avant, il ̃ risquait pareilles aventures ? On le croit difficilement. Plutôt, la gymnastique l'aidait à vaincre le tourment de ses nerfs, et puis, à quoi s'employer? Rien n'était plus possible pour lui, rien, sinon de regarder venir l'inévitable dénouement.

-.v ̃̃#*# ̃•

'̃IMe: -péf s"ojffla?T spirituelle' rema'pquait un jour que, à peine l'dn des nérdfe wagnériens s'est-il approprié l'or du Rhin, il ne peut plus faire la moindre chose. Cependant ces voleurs-ci, appuyés sur une légende solide, croient que le trésor fabuleux va leur donner l'empire du monde. Lourde erreur 1 Le premier filou, le gnome du Niebelheim, espère un avenir de voluptés somptueuses, en attendant il n'ose dormir tant il craint les autres filous. Et non sans cause Wotan survient, fait main basse sur l'or. Aussitôt, ce dieu magnifique, humilié paries géants, -•est contraint de subir leur loi. Dès que les géants se sont saisis du fâcheux anneau, d'abord l'un tue l'autre. Puis, afin dé mieux garder sa prise, il renonce à toutes les joies, se transforme en vilaine bête, va dans un antre noir tout seul, sans la plus petite distraction, attendre en' ronflant que Siegfried vienne l'occire et le voler à son tour. Siegfried, avant que- lui soit offerte aucune occasion de vérifier qu'il est le maître du monde, reçoit un coup de lance dans le dos. L'or du Rhin procure à tous ces gens l'impotence et la mort. L'argent volé devait nécessairement conduire au même point les bandits en automobile.

Cependant on aperçoit une différence essentielle entre eux et les naïfs cambrioleurs de Wagner. Ceux-ci sont parfaitement logiques. Ils volent et tuent parce que, après; ils comptent jouir, en toute tranquillité du bien mal acquis. Ceux-là ont-ils, même une seconde, espéré rien de pareil ? Ne savaient-ils pas que leur méthode tapageuse fixait l'attention d'une manière gênante, que trop de personnes voyaient leurs visages et s'en souvenaient; qu'enfin, à dresser, contre eux cette force prodigieusement active,: la. peur générale, ils se vouaient à une fin certaine et rapide? Ne savaient-ils pas, en outre, que durant le peu de jours qui leur restaient à vivre, ils ne trouveraient aucun moyen d'em-ployer les sommes enlevées à quoi que ce soit qui valût la peine? Ils le savaient. Ils ne pouvaient manquer de -le -savoir.. Alors?..» Une telle stupidité déconcerte. Comment l'expliquer. Y parviendrait-on si on l'essayait?

̃ .'̃

Bien entendu, l'emploi de l'automobile excepté, il n'y a rien de neuf dans leur méthode. Elle fut pratiquée intégralement à d'autres époques. Et pourtant, n'est-ce pas une sorte de nouveauté que refaire, et parmi des circonstances absolumentautres, ce que depuis longtemps nul ne fait plus? Par là, ces vaniteux sinistrès ont pu se donner l'agrément de croire qu'ils étaient des inventeurs. Et du reste, peut-être ne connaissaient-ils pas l'anecdote dés brigands historiques. Tenons-les donc comme ils souhaitaient pour les créateurs d'un genre. Mais le ^système dont ils étaient fiers n'a pas *;poussé d'un coup dans ces étranges cervelles ? A leurs débuts c'étaient évidemment des voleurs rationnels, vieux jeu, n'offrant aucun problème à la curiosité. Ils travaillaient discrètement, avec le désir naturel de ne pas se faire remarquer. Même on imagine que jusqu'aux derniers temps les seconds, les troisièmes rôles et les comparses de la bande avaient peut-être un goût médiocre pour de si compromettantes entreprises. La méthode découverte, peu à peu appartient sans au*

cun doute aux chefs. Et qui sait si Garnier n'en fut pas seul, ou presque seul, l'auteur?.

En regardant son portrait, j'ai eu une impression bizarre. Il m'a semblé l'avoir vu jadis, ailleurs et maintes fois. Il m'a semblé le reconnaître. 'Soudain, ma mémoire, répondant à l'appel, j'ai su où j'avais rencontré, si souvent, les traits du redoutable jeune homme c'est dans la Bibliothèque rose. La figure audacieuse et irréfléchie de Garnier ressemblait fraternellement aux figures des « petits diables » que l'on trouve dans ces livres délicieux. Ils jouent, les petits diables, d'affreux tours aux bonnes, dévastent les potagers, brisent force vaisselle, indignent leurs familles les amusent aussi,– inspirent à leurs camarades une dangereuse admiration. Enfin ils s'amendent, car la Bibliothèque rose est optimiste.

-̃̃̃̃ ;̃̃̃ '̃̃'̃#̃̃ ̃-̃̃̃

-D'ans l'âge adulte chacun a le moyen de- suivre ses .tendances individuelles. Pendant l'enfance^ la même nécessité s'impose' à tous apprendre a vivre", c'est-à-dire, imiter. Avant de naître,- la créature humaine reproduit maintes formes qui ne sont pas humaines.' Certains livres d'embryologie montrent, dessinés côte à côte, un futur homme', un futur chien, et, à cette minute secrëte de la vie, l'œil inexpérimenté ne distingue pas l'un de l'autre; On dirait que, prenant successivement ces formes étrangères, l'être essaye de refaire la route mystérieusequid'unimmensepassé inconnu mène au présent. Et c'est le passé inconnu que l'enfant imite dès qu'il peut agir. Pour dépenser son énergie, constater ses forces et ses bornes, il ne fait pas d'abord ni surtout ce que font ses parents, mais ce qu'ont fait ses ancêtres la guerre. On ne voit pas souvent les gamins réinventer la géométrie pendant leurs récréations, au lieu qu'on voit tous les enfants à peu près jouer au pillage, au combat, aux voyages de conquête. Ils sont chefs de tribu, généraux, ou brigands, c'est tout un pour eux. Or, outre l'imitatiôn mystique et inconsciente, de quois'agit -il dans ces exercices ? De se procurer des satisfactions matérielles? Nullement– ni confitures ni jouets ne sont le but. Il s'agit d'être victorieux. Et quel bénéfice dans un triomphe qui ne rapporte rien? Mais la gloire Le petit sachem des Peaux-Rouges qui disperse l'ennemi embusqué derrière une brouette, le brigand qui renverse la diligence figurée par un TâuteMl, 'et détroussa" de Minuscule^ voyageuj3s:qud n'oflt rie» dans leur poche, jouit' de..la certitude obscure et forte qu'un vaste public est là qui tremble et Y admire.

L'enfant a constamment la sensation du public, et elle le régit. Il ne peut s'en passer. En manque-t-il, il le crée. Plutôt que d'être seul ou parmi des gens inattentifs, il transforme lesobjets inertes en assistance docile, intéressée, les contraint de lui servir d'interlocuteurs, de donner leur approbation à ses projets, à tous ses gestes. Nombre d'enfants inventent des personnages auxquels ils prêtent des passions, des rêves, mille aventures, et qui toujours sont dans un coin obscur derrière eux, ou de l'autre côté de la porte, écoutant, regardant au trou de la serrure. D'ailleurs, ce public fabuleux ne diminue pas l'importance du public réel qu'il importe d'étonner sans cesse. Les enfants ont un continuel désir d'étonner. Chez le petit diable cet appétit touche à l'extrême. De tempérament brusque et instable, il construit moins de personnages imaginaires que' les mioches rêveurs qui deviendront des artistes, des créateurs," êtres à vie profonde. Pour lui le public se compose de véritables personnes. Il n'est pas plus mauvais qu'un autre, "souvent, mais il est vaniteux. Grâce à sa-turbulence naturelle il s'est acquis une réputation voyante, et il faut bien la soutenir, la dépasser, car il inquiète, e-t on le regarde

Tout le monde sait que l'enfant le plus sage lorsqu'il se sent regardé dit et fait aussitôt des sottises. Le petit diable se sent regardé et veut qu'on le regarde davantage encore, et à tout prix. En lui, le goût d'aventures s'accroît du besoin d'occuper beaucoup de place. Son imagination vive, mais très courte, lui représente imparfaitement les conséquences de- ses actes. Même leur but disparaît vite. Il exécute ses folies sans voir qu'il n'en tirera que la satisfaction malfaisante et'hrève de détruire et d'ennuyer. A la fin seulement, il se rappelle qu'il sera immanquablement puni, et l'idée du trouble causé dans la maison et par son mauvais coup et par son châtiment lui fournit encore un motif d'excitation. Tandis qu'il sera, enfermé dans sa chambre, privé de'dessert, que sais-je, on parlera de lui!

Bonnot disait « Le monde entier s'occupe de moi! »

̃• -• •• ̃ ̃ #

Il faut avoir vécu un certain temps pour supporter la solitude la vraie, celle où nul regard n'atteint nos actes pour prendre plaisir aux idées que personne ne connaîtra, aux sentiments dont le plus intense restera sans expression, enfin pour se passer du public. Les enfants ne peuvent aller à ce point, ni même l'entrevoir. Tant mieux, ce sont des enfants! mais il se rencontre des esprits qui gardent jusqu'au bout d'une longue vie ce puéril et puissant besoin d'un auditoire permanent; d'une assistance continuelle qui les juge, les loue ou les blâme et en tout cas se récrie quand ils bougent. Ceux-là, malgré l'âge, n'ont pas mûri et n'ont su ou pu se dégager de l'innocent cabotin des premières années. Ils sont pourvus quelquefois de dons brillants et magnifiques, de sérieux, d'autorité, n'importe, ils demeurent les mêmes gosses auxquels- l;étonnement .de leur

famille et de leurs camarades était plus indispensable que l'air au poumon.

S .'̃'̃̃

Les bandits en- automobile n'avaient point des esprits. brillants ni magnifiques. Non. Plutôt un solide fonds de niaiserie. Des novateurs, pas du tout, mais des régressifs, c'étaient de vilains petits garçons crevant de vanité. Ils seraient encore de plats voleurs sans l'espoir enivrant de la publicité. Leur désir d'attirer l'attention a .été satisfait largement. Ils voulaient qu'on les regardât, on les a regardés, et leur bêtise est apparue dans sort éclat. Perdant peu à peu le sens de toute réalité pratique, ils étaient entrés en pleine chimère. Ils semblentn'avoir eu d'autre souci que de s'assurer une mort ignoble, et cela afin que beaucoup de personnes s'entretinssent d'eux pendant quelques jours. Au- résumé' ces terribles gens nous laissent, plus nette encore que la mémoire de leurs crimes, celle de leur

ridicule. ̃ >

C'est qu'il n'est pas Ion, quand' on a grandi, de n'être encore et toujours que des petits garçons, c'est que, si on choisit les voies dangereuses, il faut tuer bien plus d'hommes encore, et voler bien plus d'argent pcStir-qu'on vous paP donne le désir avoué, le misérable fel grotesque désir d'occuper de soi l'opinion du. monde,

Fœmina.

Echos

La Tempê:ature

Encore une mauvaise journée à l'actif de ce mois de mai, si réputé pourtant par sa douceur, et son charme. Cette année, il déroge complètement à la tradition. En effet, où sont les temps secs, les soleils lumineux et les beaux ciels bleus ? Hélas souhaits et espérances qui se traduisent depuis trop longtemps en des journées comme celle d'hier, par exemple, pluvieuses, humides, insupportables.

Malgré ces mauvais temps, la température varie peu sur notre région. Hier, dans la matinée, le thermométre marquait 150 au-dessus de zéro et 180 le soir à cinq heures, avec une pression barométrique accusant 754mœ8, Des; pluies sont tombées sur le nord, le centre et k-ouest de l'Europe-; en France, elles ont été générales de nombreux otages, ont éclaté, notamment à Clermont-Ferrana', où il a été très violent.

Sur quelques régions, la température a un peu baissé.

Départements, le matin. Au-dessus de \éro ii° Boulogne; 120 à Ouessant, à Lorient, à Bordeaux et à Belfort 130 à Dunkerque, à Cherbourg, à Biarritz, au Mans, à Limoges, à Charleville et à Besançon 140 à l'île d'Aix, à Nantes et à Clermont; 15° à Rochefort, à Nancy, à Cette et à Marseille 160 à Lyon 170 à Perpignan 18° à Oran 22° à Alger. En France, un temps à éclaircies et à averses est probable.

(La température du 22 mai 1911 était, à Paris 17° au-dessus de zéro le matin, et 180 l'après-midi. Baromètre 764mm. Ciel très nuageux.)

Du New York Herald

A New-York: Couvert. Température mas., 17°; min., 12°. Vent nord-ouest. A Londres Beau. Température max., 180; min., ii°. Vent sud-ouest. A Berlin Beau. Température (à midi) 150.

--oo~.

'Les Courses

Aujourd'hui, à a heures, Courses au Bois de Boulogne. Gagnants du Figaro .• Prix de V Ecole -Militaire Ventadour i Saint Savin.

Prix de Mai Ukase II Bigarreau. Prix de Bagatelle Dolce; La Dérive. Prix Daru Zénith II Ecurie Belmont. Prix du Printemps Galafron Madelon. Prix de Marly Réséda IV; Mistinguette.

LE NOUVEAU MINISTRE DE LA MARINE Je demande la permission de dé«* dier ces quelques lignes à mes excellents confrères du Matin, des Débats, du Temps, de la Libre Parole, du Gaulois, etc., qui, pour atténuer l'échec lamentable de M. Delcassé à la présidence de la Chambre, consentent, avec tant d'obligeance, à déclarer que le ministre de la marine n'était pas candidat 1

S il. était besoin d'établir combien cette candidature a été préparée, soignée, annoncée depuis un mois puis considérée comme victorieuse, il suffirait dé raconter la petite manifestation à laquelle se sont livrés, à l'Elysée même, les collègues de M. Delcassé à la fin du Conseil des ministres qui a été tenu mardi matin, c'est-à-dire quatre ou cinq heures avant l'effondrement.

La réunion du Conseil allait être terminée quand M. Poincaré a fait part à tous les assistants de son désir d'exprimer ses sentiments d'affection au collègue qui assistait pour la dernière fois à leurs séances, et qui allait désormais consacrer tous ses efforts aux travaux de la Chambre des députés.

Comme à son habitude, dans toutes ses improvisations, aussi bien que dans ses discours, M. Poincaré fut, ce matinlà, aussi émouvant qu'éloquent, et son petit adieu produisit sur tous les audideurs là plus gracieuse et touchante impression, puis quand chacun eutpressé les mains de celui qui allait à la victoire, on se sépara..

Ce qu'il advint ce même jour dès quatre heures, chacun le sait quelques-uns furent surpris de l'immensité de la défaite beaucoup s'en consolèrent dès le soir, et, à l'heure présente, en dehors du mipistre. vaincu, il ne faut plaindre que l'infortuné- marin auquel on offrit im-

prudemment lundi soir une succession trop vjte acceptée.

Il serait amusant d'entendre, ce matin, dès le début du Conseil de cabinet qui sera tenu au quai d'Orsay, le salut du président du Conseil réinstallant M. Delcassé nouvelle manière (la manière diminuée) dans le poste trop tôt dédaigné. M. Poincaré trouvera dans les merveilleuses ressources de son esprit le bienveillant plaidoyer qui sauvera la tête,. sinon la face, du candidat vaincu et repentant et dès les premiers mots, autour de la table des ministres, tout le monde approuvera et sourira, tout le monde, excepté M. Delcassé. Gaston Càlmette..

--<:>00--

A Travers Paris

Sait-on qu'une église de Montmartre, Notre-Dame de Clignancourt, possède deux toiles fort belles de Mme Edouard André?', Ces deux toiles portent la signature d'artiste de la généreuse donatrice Nelly Jacquemart. '̃̃• L empereur Napoléon III avait distingué au!Salon les' envois de cette jeune artiste, élève de Léon Cogniet, et, lorsqu'il fit construire, de 1859 à 186G, l'église NMFè-Dârhc*' 'dé Clignancourt," il 'commanda à Mlle Nelly Jacquemart, pour le vestibule de la chapelle de la Vierge, deux compositions qui y furent marouflées en fresque.

Ces deux œuvres, une Naissance du Christ et une Présentation au temple, furent payées huit mille francs, ce qui était un gros prix pour une artiste à ses débuts. On peut les voir encore dans l'église montmartroise, dont elles constituent la plus belle décoration.

Le monde diplomatique apprendra avec regret la. mort de la comtesse Wolkenstein-Trotsburg. Il n'avait pas oublié cette femme éminente dont l'intelligence et l'esprit, pendant l'ambassade à' Paris du comte Wolkenstein, de 1895 à 1903, avait fait des salons de la rue de Varenne le rendez-vous de la société la plus brillante.

La comtesse Wolkenstein avait, d'ailleurs, fait Paris son début dans le monde, début sensationnel puisqu'elle avait été présentée, n'étant alors que Mlle -de Buch, dans la fameuse redoute masquée qui, en 1863, avait réuni, dans les salons de la princesse de Metternich, le Tout-Paris de l'Empire.

"Mariée en premières noces avec le bar-Q#, d Sçblejiaitz, ministre dfi« la maison du roi de Prusse Guillaume Ier, elle avait été une des reines de Berlin. Quelques années plus tard, devenue veuve, elle épousait le comte de Wolkenstein-Trotsburg, alors ambassadeur d'AutricheHongrie à Saint-Pétersbourg. Son salon, dans cette capitale, fut très fréquenté. Très cultivée, très artiste, familière avec les écrivains français, dont les livres l'intéressaient par-dessus tous les autres, elle était aussi musicienne avertie. Grande amie du comte de Gobineau, dont elle fut en quelque sorte l'inspiratrice, elle ne fut pas moins liée avec Richard Wagner. Elle apporta a l'effort du génial musicien l'appui précieux de son amitié et de son influence. Elle avait largement contribué à l'établissement de l'œuvre de Bayreuth. Dès la première année, elle accourait, au .début de ta saison, dans la villa qu'elle s'était fait construire, et les représentations du maître n'eurent .point d'auditrice plus assidue ni plus compréhensive. A Paris même, elle n'a pas peu contribué au triomphe définitif de cet art dont elle avait compris pleinement la grandeur. Et les wagneriens de tous les pays doivent un souvenir ému à celle qui disparaît aujourd'hui.

L'ULTIMATUM DE LIMOUX

A Limoux, le portrait

de Védrines' remplace

celui de M. Fallières à

la mairie.

(Le Figaro.)

Védrines, en son for intime,

Doit se réciter, certains jours,

La fable du pavé de l'ours

De Limoux, il est la victime.

Il sied de ne faire Limoux

Nulle peine, même légère.

Mais, vraiment, Limoux exagère.

Limoux! Limoux y pensez-vous 1

Quoi proscrire Monsieur Fallières

De la salle où, frais et dispos,

'Vos conseillers municipaux

Ont leurs parlotes familières t

Védrines est votre homme, eh! oui 1

Mais le Président, sans réplique,

Est celui de la République 1

Son air est noble et réjoui 1

Mais Limoux, plus froid que la glace, Répond « Peuh! votre président?. Qu'il monte en biplan, cependant,

Et nous le. remettrons en place » Louis MARSOLLEAU.

C'est une petite histoire électorale, et Paris devra au récent scrutin pour le renouvellement du Conseil municipal une curiosité de plus, curiosité qui amusera cet été les touristes en visite chez nous.

Tous les matins, dans chaque quartier, nos bons égoutiers se réunissent autour de leur piqueur pour prendre ses instructions et causer un peu en fumant une pipé. Le rendez-vous est dans un local souterrain qui avoisine ordinairement le terrain des travaux^

Or certain piquéur-égoutier conçut dernièrement le désir de recevoir en un lieu plus élégant. On. était à la veille des élections, et il est électeur influent. Il alla donc trouver le candidat radicalsocialiste de sonchoix et lui présenta une petite requête, en son nom, au nom de ses amis aussi, qui votaient. Il désirait que la Ville fît édifier, dans un joli square qu?il désigna,* un

pavillon de rendez-vous, gentiment décoré et meublé, il pût désormais réunir ses camarades.

Le candidat était conseiller municipal sortant, et il voulait rentrer. Il réclama et obtint le pavillon désiré. Il aété réélu, et voilà pourquoi certain square parisien s'ôrne aujourd'hui d'un édicule réservé exclusivement aux five o'clpck matinaux des égoutiers.

BILLET

 M, le recteur de l'Université de Sterling (Illinois). ̃

Vous êtes bien dur pour vos étudiantes, monsieur le recteur. Nous apprenons par les journaux de l'Illinois que vous venez, de 1 leur faire défense de .porter des corsets, des « talons français » et dès chichis.

Elles sont deux cents, que vise cette interdiction. Pauvres petites! Est-il vrai, comme vous Tavez affirmé, monsieur le recteur, que le soin apporté par ces jeunes personnes à se coiffer coquettement suffise à les détourner de leurs études, et que lé chichi'soit, en Illinois, une cause de, dissipation >v? Je crois' bien que vous exagérez. Par contre, je suis sûre que vous n'exagérez pas quand vous à'ccusez le corset et les talons hauts de nuire à l'étude de la botanique. Cela, c'est possible. :Yos étudiantes' vont courir la montagne .et les champs, pour herboriser. Elles reviennent.à Sterling, le buste endolori et les pieds tordus; rien de plus naturel. Mais est-il très certain que le meilleur moyen de remédier à cet inconvénient soit de supprimer la bottine française et le corset ? C'est un moyen, certes; mais il y en a un autre, qui serait de rayer la botanique de vos programmes, tout simplement. Ne trouvez-vous pas ce moyenlà bien plus raisonnable et bien plus humain ? Retirez à une jeune fille -petite et de tournure médiocre le corset et le talon haut vous lui faites tort. Retirez-lui la botanique personne ne s'en aperçoit. SONIA. Si les modernes forment une incomparable symphonie dans la collection de la marquise Landolfo Carcano, les anciens se présentent en un groupe qui mérite également toute l'admiration des esprits avertis, puisqu'il a à sa tête un adorable et tendre, et éclatant portrait de femme, de Rembrandt, et qu'il compte des pages maîtresses, comme le Christ pleuré par les saintes femmes, de Rubens; le portrait de la Belle Nani, par Véronèse le Caïn, de Benjamin Cuyp les Deux Sœurs, de Greuze le Mariage païen, de Raoux;, et tout' un chapelet de perles, de Jordaens, Thomas de Keyser (les deux portraits, superbes de Frans van Liniôorch et de sa femme), Grimoux, Th. Michau, Van Miéris, Van Ostade, Molenaer, Furini, Le Brun, Bloemen, Bosschaert, etc.

Lavente auralieuàla galerie Georges Petit, les 30 et 31 mai et 1er juin, sous la direction de Mes Lair-Dubreuil et Henri Baudoin, assistés des experts Durand-Ruel, Georges Petit, Jules Ferai et Mannheim.

Q Je C

Pour un artiste, l'exposition particulière est parfois une imprudence ce n'est certes pas le cas de Pierre Bracquemond, dont l'exposition de peintures et de pastels attire depuis dix jours la foule des amateurs à la galerie Arthur Tooth et Sons, boulevard des Capucines son exposition devient une consécration, et les connaisseurs goûtent, comme il convient, ses effets de mer, dominés par les roches de Morgat; ses figures nues qui se meuvent comme des fleurs vivantes dans la lumière, et ses Intérieurs qu'il a traduits avec une compréhension recueillie.

Il y a, chez ce peintre jeune et épris de couleur, un tempérament très heureusement doué.

Rappelons que l'exposition durera jusqu'au 12 juin, les dimanches et fêtes exceptés.

.ooo-o-

Il faut profiter des vacances de la Pentecôte pour faire une excursion au Havre et au Nice Havrais, à SaixiteAdresse, où le Grand Hôtel des Régates, situé au bord de la mer et offrant tout le confort moderne, est ouvert depuis Pâques. On peut également acheter des terrains et des villas et louer des villas, meublées ou non, ou des appartements dans des luxueux immeubles que M. Dufayel vient de faire construire avec vue sur la mer eau, gaz, électricité, salles de bains, ascenseurs, téléphones, etc., à des prix extraordinaires de bon marché.

Pour très ancienne et presque légendaire que soit la réputation de beauté du lac d'Enghien, il n est point de saison qui ne marque pour la coquette station thermale nichée dans la verdure de ses rives un regain de faveur auprès de la clientèle d'élite en quête, dès les premiers beaux jours, d'une villégiature idéale toute de repos et de fraîcheur. Jamais cependant mois de mai ne fut de si bon augure. Les Thermes d'Enghien-les-Bains voient chaque jour grossir le nombre de leurs fidèles, et le restaurant du Casino municipal continue d'être le rendez-vous préféré de tous les gourmets qui savent et apprécient l'incomparable habileté de Négresco.

--=>00--

Nouvelles â Za Main

A la buvette.

Un joli four, pour votre ami. Oui. Aussi, pour le consoler, nous venons de l'anoblir.

_? ?.

Nous l'appelons, depuis hier, M. Théophile d'Aile-cassée.

Vous avez vu: il a fait un orage terrible à Sainte^-Menehould. Les rues ont été inondées.

C'est bien ennuyeux pour les pieds. Le Masqua de Fer.

Le Centenaire de 1S 12

̃ I ̃

Le Comité d"honneur

w et le Comité de souscription ̃ pour les ;MorJs de la Grande Armée Nos lecteurs ont pris hier connais^ sance du bel article par lequel M. Ter- naux-Compans, avec une émotion com- municative, les entretenait du patriotique dessein dont le Souvenir français et la Sabretache ont pris l'initiative. Corn*mëmorer, par des monuments qui perpétueront la mémoire des héros de la- Grande Armée .en' s'érigeant aux lieux. mêm'es s'affirma leur valeur, c'est une entreprise'dont tout Français ressentira vivement la pieuse utilité. A Borodino,' à Vilna, à Smolensk, à la Bérésina, ces témoignages de l'épopée que, voici un' f siècle, nos aïeux vécurent, viendront" peu à peu rappeler cet immortel s.o'uye- nir. ̃ Déjàyle 7" septembre prochain, sur le champ de bataille de là Moskowa (Bo-?i rôdino),- l'aigle impériale, au sommet de la pyramide de granit élevée par ,1'ar-t ch itecte ̃ Bœswil wald redira la gloir,e: des morts de la Grande Armée. Pour parfaire cette ̃•̃ grande œuvre, le concours de tous les bons Français sera néifessaire.* Le comité d'honneur du ̃ Centenaire, que présidait, aux côtés de M. Loubet, ancien président de la République, et de M. Ribot de l'Académie française, S. A. Lie duc de Leuchtenberg, dont la mort récente vint attrister les deux pays amis et alliés, ce comité réunit dans son sein

M. le duc d'Auerstaëdt,' M. le général de Boisdeffre, M. le général Brugère, M. le commandant Carnot, M. le- duc d'Elchingen, M. l'amiral Fournier, M. Fournier-Sarlovèze, M. l'amiral Gervais, M. Hanotaux, M. le général de Lacroix, M. le comte de La Riboisière, M. Mes-» simy, M. Mézières, M. 10 marquis Louis de Montebello, S. A. le prince Murat, M. le comte de Nalèche, M. le comte Louis de Ségur, M. l'amiral Touchard, M. le général de Torcy, M. le duc de> Trévise, M. le duc de Vicence et'M. le prince de Wagram.

A côté de ces hautes personnalités où figurent les descendants des héros de 1812, un comité d'organisation s'est chargé des détails matériels »et,.particu- lièrement, de réunir les souscriptions. Il est ainsi composé

Membre d'honneur du Comité M. de Vali». court, consul générât de France â Moscou,. Délégué général du Comité, avec l'autorisation de M. le ministre de la guerre M<. la colonel Matton, attaché militaire à l'ambassade de France en Russe.

Président M. le général Poulleau viceprésidents M. Edouard Detaille, de l'Institut, M. le marquis de Reverseaux, ancien ambassadeur de France, M. le colonel vicomte Fleury secrétaire général M. X. Niessen secrétaire, M. A. Depréaux; trésorier: M. le. commandant Baude. Membres M. le baron de Baye, M. P. Bœswilwald, M. le comte de Bruclier, M. A. Brun, M. le colonel Chéré, M. le capitaine E. Guébin, M. J. Harmand, ancien ambassa*deur de France, M. le brince de La Moskowa, M. le commandant Emm. Martin, M. Ter.naux-Compans.

M. le ministre de la guerre a autorisé MM. les officiers et assimilés à prendre part à la souscription pour les monuments à élever en Russie. Ces souscriptions sont reçues chez M. le comman* dant Baude, trésorier de l'Œuvre,- au siège du Souvenir français. =

AU MONUMENT CHAMPLAIN ]

1

UNI JOURNÉE FRANÇAISE EN ADËÊRIQUE

Notre éminent collaborateur M. Gabriel Hanotaux a exposé ici le caractère de la délégation française qu'il avait organisée et conduite en Amérique, afin. d'apporter une contribution nationale à la glorification de Samuel Champlain, fondateur de Québec et inventeur des Etats-Unis. Vendredi dernier, il résumait l'itinéraire du voyage dont vous aviez appris le très grand succès. Ainsi l'heureux représentant du Figaro a trouvé sa tâche toute faite, comme il' avait trouvé les étapes préparées. La seule façon qui lui reste de confier son plaisir est de tenter, par un récit plus minutieux de la journée consacrée à Champlain, de faire participer nos lec- teurs aux émotions, aux joies et aux leçons des fêtes de France-Amérique. Cette cérémonie officielle du « sceau » d'une image de la France sculptée par Rodin à la base du monument élevé par l'Amérique à son premier apôtre ne fut qu'une fête familiale et amicale, une véritable fête, sans pompe vjaine, toute simple et se développant en grandeur éloquente force de simplicité. La voix des choses s'élevait en même temps que la voix des hommes. De découvertes en surprises, comme pavoisée jusqu'au soir avec une guirlande de souvenirs et d'espérances, la journée se renouvela. Si l'on veut la raconter avec gratitude, il faut être simple, quasi familier et souriant:

Avouons-le tout de suite; nous nous éveillâmes paresseusement dans le pays où nos aînés avaient tant travaillé et; souffert. Nous arrivions de Washington, de Boston, de Philadelphie et de New» York; nous nous étions couchés dans le- Pullman après de nombreuses récep- tions et des repas amplifiés de discours. Dès le réveil, non par habitude mais spontanément, nous admirions encore. Nous vantions les célestes chemins de fer qui franchissent de telles étendues sans que le voyageur ressente le moin. dre heurt. Et nous sortions de notre couchette et nous nous trouvions dans uni


matin délicat, léger, joyeux, mais immobile. A droite, une eau, fleuve ou lac, froide des neigesd'hier, limitait l'éloignement des coteaux tranquilles à l'horizon, des montagnes bleues, à l'échine vivante. Sur la gauche, un bois mal dégourdi de l'hiver étirait ses arbres. Une route s'y faufilait. Pas de gare. A peine deux maisons de planches vastes et claires, pareilles aux fermes américaines des images.

Le nègre du Pullman riait de notre surprise il se gantait de nos souliers quCiLfrottait en vitesse comme il eût fait du' punching-ball pour nous indiquer que le train nous avait abandonnés sur une veie de garage. Notre wagon poussé Jiors les rails s'était enfoncé dans le ballast, rnous assurant le plus doux des repos, déjà,, une équipe d'ouvriers essayait de nous renflouer (on- use de termes nautiques _après de tels voyages) et disposait d'une énorme locomotive comme nos-paysans ont un cheval pour déterrer -une -automobile en panne. Voilà l'Amérique."

Nous nous félicitions de l'aventure lorsque des- automobiles .suegirent en marge ide la voje. ferrée avec la rapidité ancienne des Iroqpois et. des Hurons montas sur leurs chevaux de guerre. En un clin, d'çeïi," nous étions prisonniers, le pluV aim'ablBment 'du monde, et emportés, #ài?.s lechaleipTécieux et confo'r- tablg &W- Btepheji ï*ell. Notre hôte et sa charmante femme, quj poussaiUa délicatessç! jusqu'à parler .français, nous attendaient au seuil d'un salon, dix-huitième siècle, transformé en un buflot surchargé de gourmandises et de fraî- cbeurs. Ils possèdent tout Je terrain lus-' torique de TiGonderpga et .ils conservent^veç une pipté prodigue les ruines du fort CariUpri qui rappellent la ,viçtoire de Montealm.

Ils npys conduisent sur le^ tertre où les murailles, françaises tiennent encore. Le drapeau ̃J)l*.n.Ç: fleui'S dejis y,, flotte comme autrefois et des étendards copiés sur les modèles du musée de l'Armée, font scintiller leurs spies ardentes: voici* les fanions duVSéacr», de Guyenne, du Royal-Roussillon, du Languedoc des Gendarmes delà Reine, comme pour une revue rétrospective devant un Théophile Gautier. Tout, autour", des canons ,çje bronze vert Ont repris leur ;garde, accroupie.

L'illusion de ce spectacle est surprenante, mais, 'c'est dans les chambres du fort transformées en musée que l'émotion nous pénètre. Dans le décor môme de l!histoire, {es armes et les uniformes des. soldats. et des capitaines sont exposés. Nous voyons les souvenirs échappés à la terre. Dans un cRin, un cadre empli de boutons dédorés: sous un lambris, l'autographe d'un chef indien acceptant notre alliance, A l'honneur, le portrait du marquis, du héros que nos livres de oollège appelaient « le grand vaincu » et qui connut dans ce décor une des plus glorieuses soirées qu'ont vécues nos généraux vainqueurs. Le 8 juillet 1758, avec trois mille cinq, cents hommes, il battit le général Abercrombie, qui -commandait à quinze mille Anglais.

Dans la qampagne subsistent encore les retranchements que Montealm souleva en une nuit. Nous suivons à travers les futaies la ligne des fossés improvisés qui trompèrent les troupes anglaises et permirent leur massacre. Nos hôtes nous rappellent en souriant cette journée de revanche ils semblent nous féliciter. Et nous éprouvons une gêne atroce en pensant que tant de Français ne connaissant pas leur patrimoine. Nous nous sentons presque indignes de ce passé dont l'honneur nous est offert. Et nous envions nos hôtes américains qui deviennent solennels tout à coup pour nous indiquer sur le terrain la marche suivie par les « Green Mountain boys », dix-sept ans plus tard, durant la guerre de l'Indépendance, lorsqu'ils s'emparèrent de Ticonderoga, sous lé commandement d'Ethan Allen, et assurèrent à l'armée de Washington la possession du lac Çhamplain.

-.U,n descendant de Washington est venu se mêler à notre pèlerinage. Il ~l accompagne le comte de Rochambeau et le comte de Ghambrpn, descendant de Lafayette, qui font partie de notre délégation il partage avec eux les souvenirs qui montent du sol comme une récolte. D'ailleurs, la délégation qui s'était dispersée pendant ce pèlerinage éprouve le besoin de se réunir. D'instinct, sans aucun appel attirés par une émotion commune, nous voici coude à coude. 'M. Gabriel Hanotaux, M. Etienne Lamy, le générai Georges Lebon ont résumé les phases de la; bataille; ils pèsent les problèmes politiques et avec une hypothèse, ils déséquilibrent la balance de l'histoire.

Près d'eux, M. René Bazin s'attendrit devant le paysage où il retrouve, comme un du Bellay, la douceur angevine dans lç môme décor, M. Fernand Cormon, avec ses yeux d'artiste malicieux et sagace, reconnaît le Dauphiné où il passe ses vacances; M. Gaston Deschamps donnerait au contraire des noms poitevins qui lui sont chers aux coteaux étagés audessus du confluent du lac Georges et du lac Champlain; M. Girard et moimême nous retrouvons là Savoie; cependant, M. Louis Barthou partage avec son frère Léon Barthou et avec M. BJér'iot la joie de revoir les environs de Pau," la ligne bleue des Pyrénées, le Béarn M. d'Estournelles de Constant, lui, est dans la Sarthe où il reconnaît lHiorizon familier. Enfin, chacun vante sa terre natale et il faut que M. Louis Barthou nous accorde en nous disant « Si ce pays nous rappelle à tous notre petite patrie, c'est qu'il contient, c'est qu'il représente toute la France. »

Les automobiles nous ont surpris a l'orée du bois et nous ont ramenés au chemin de fer, et nous sommes partis. Nous devons prendre a Port-Henry, sur le lac Çhamplain, un bateau qui nous conduira, à Crown-Point où s'élève le monument Champlain vingt minutes de trajet pendant lesquelles il est possible de se recueillir. H faut en profiter pour dire quelle fierté nous éprouvions do représenter la France. Déjà, et nous l'écrirons plus tard, nous nous étions cambrés sur la passerelle du nouveau paquebot de la Transatlantique qui défilait en grand pavois dans l'Hudson et venait accoster par une manœuvre majestueuse et hardie devant une foule que le désastre du Titanic avait paralysée. En cette journée française, parmi l'escorte de nos amis d'Amérique, nous n'avions aucunement' l'idée de plastron-

ner mais nous étions fiers d'être. e-ri-. semble, d'être ce que nous étions. Fautil s'expliquer? La délégation formée par M. Gabriel Hanotaux comprenait presque autant d'idées que de personnes. Aux côtés de M.Etienne Laniy, î«j. Louis Barthou représentait une politique adverse. Près du duc de Choiseùl et du comte de Rochambeau, M- Blériot apparaissait comme la nouvelle noblesse française. M. Cormon, président de l'Académie des beaux-arts, allait présenter une œuvre de Rodin. Tous ces délégués cependant s'étaient soumis spontanément-, naturellement, à une égale discipline. Ils neforniaisntifii'un bloc solidaire.pmalgré ses angles opposés, presque coîjïtradifetoire^iin seuîbloc uni par le m'ême sgntjment patriotique. Nous étions la France mouvante, vivante. Quelle leçon pour nos politiciens d'arrondissement et pourquoi ne fait-pn pas voyager nos ins- 1 iftuteurs?. .̃̃.

"i

A Port-Henry ,'la fanfare d'une usine jouait la 'Marseillaise; nous montions s sur, le ferry-boat, c'est-à-dire sur'une sorte de chala-nd qui navigua, comme un chien nage, en remuant dans l'eau des pattes invisibles. Le lac Gljampjain,, gros et gris de la fonte des neiges, avait des vagues ainsi qu'une petite mer. Nous pensions à cette journée?, de printemps où Çhamplain. s'en était venu sur une pirogue- avec des sauvages, tandis que sa caravelle Don (le Dieu restait ancrée aux rivessdu Saint-Laurent. Peu à -peu,- nous vîmes grandir le monument élevé.par les Etats de New-York et de Vermont; il était entouré .-d'une ronde ailée de petits drapeaux,

6e monument, qui n'est pas achevé, sera un phare. Il comprend une,-5orte de tour solide sur laquelle se dressera la statue de Champlain, le bras replié, ainsi que pourledernier geste du Semeur. C'est à la base de ;la ;tour, .comme :un « sceau » (l'expression parfaite -est de. M. Gabriel Hanotaux). que sera înerus,t<f le bronze de Rodin apporte par la':délés gation de France-Amérique une tête. hardie et calme tout à la fois, un profil, de femme sereine et fière, qui possède cette expression éternelle que lui carn?;. muniqua le génie.

Débarquement rapide, au crépitement t des mitrailleuses de cinématographe.; Nous prenons place, parmi la foule, sur des bancs de bois, et les discours commencent. Le sénateur Knapp, de l'Etat de New- York*; M- Conway, lieutenant gouverneur du même Etat.; M- Meade, gouverneur de l'Etat de .Verroont, nous souhaitent la bienvenue etacceptentno- tre souvenir. Puis M. Gabriel Hanotaux explique notre présence .z:<: ̃Les Etats de Vermon't et, dh Nèjv.-York ont élevé ce monument à la gloire d'ytn des pre- miers Européens qui ont contempl'éipes territoires et prévu leur future prospérité'. La délégation française présente ici aujourd'hui est venue pour remercier ceux qui ont érigé ce, monument et pour sceller a sa base, en signe de gratitude, une image de la France. Ce buste, œuvre de Rodin, est de dimensions modestes, mais il exprime bien ce que nous voulons dire il sera parmi vous un témoignage du goût français il vous dépeindra la France telie que nous, Français, la voyons, telle que nous ̃ l'aimçwsr Considérez sa physionomie^ài-is*- ffeis4-'tfé&' riante et grave, ses traits délicats et purs, ses joues pleines témoignant la sante, ses regards fermes exprimant la résolution et la

loyauté.

C'est ia France telle qu'elle veut Être, telle

qu'elle est: la France des Croisades, la

France de Jeanne d'Arc, de Louis XIV et de

Napoléon, la France des Richelieu et des Champlain. Cette Franco ne peut pas ou-< blier ceux qui ont travaillé e.t, souffert pour elie elle honore leur mémoire et ̃remercie ceux qui se souviennent.Aux amitiés et aux sourires qui lui -sont offerts, elle répond par un sourire et par une sincère et fidèle I

amitié.

Et M. Gabriel Hanotaux, après avoir 1 rappelé les liens qui unissent la France à l'Amérique, remonte à la merveilleuse aventure de Samuel Champlain, découvrant ce lac et les autres lacs, prévoyant l'union des terres unies par ces grandes voies navigables et indiquant avec son génie les « commodités » que le percement du' canal de Panama assurerait aux navigateurs et aux colons d^ns l'avenir.

La foule, autour de nous, semble cueillir les syllabes françaises comme des fleurs précieuses dont elle ne distingue pas complètement, dont elle ne comprend pas entièrement tout le parfum. Il -:y a,devant moi, un aveugle qui attend avec impatience que l'on applaudisse autourde lui pourmanifester.sajoie. Et derrière nous, la foule se presse, réclamesa part d'amitié française, manifeste son enthousiasme cordial par une discipline que n'ordonne aucun agent de police. Après les discours, tandis que des maçons placent sur un socle provisoire le bronze de Rodin, et tandis qu'on nous invite à visiter les ruines du fort français de Saint-Frédéric et du fort anglais d'Amherst, cette foule restera quasi silencieuse autour du monument, comme une milice volontaire, et acceptera de le garder éternellement. Nous repartons. Le train longe le lac dans une marche rapide. C'est la côte d'azur libre de toute villa. Nous choisissons des résidences, et de minute en minute un nouveau décor surgit qui suscite en nous un désir nouveau. Nous arrivons à Plattsburg, comme par surprise. De nombreux Canadiens qui habitent cette ville nous font monter, dans leur « char »' qui sont des automobiles superbes et avec le meilleur accent normand ils nous disent leur joie de nous conduire jusqu'au terrain de manœuvres où nous passons en revue la garnison.

Et le train nous reprend, nous emmène plus loin, dans un coucher de soleil où apparaissent des clochers, les villages ont des maisons de chez nous, où nous sommes en terre un peu plus française, au Canada. Nous avons le droit de pleurer, maintenant; et nous ne savons nous libérer autrement que par des larmes joyeuses et nourrissantes de toute l'émotion de'cette journée. ,gg~is Gignou~ç:

Régis Gignoux:

VIENT DE PARAITRE Les Souvenirs d'un vieux grognard, par r le capitaine Coignet (éditions Jules Tallandier), sont le chef-d'œuvre de cette littérature héroïque laissée par un certain nombre de soldats de la Grande Armée qui, de retour au foyer, ont ressenti l'ardent besoin de raconter l'Epopée et faire le récit de leurs exploits. C'est un

gros SUCCès.

'j'

LES AFFAIRES MAROCAINES

"18.-

Violent combat sur la flfou/owyg Oudjda, ?2 mai.

Le 19, la colonne Girardot évoluant entre Fritissa et Chefoula a été violepà' ment attaquée par une portion de harka venant de 1§ Mouiouya,-

Après deux heures de combat, l'ennemi a été mis en déroute par 1 artille» rie qui, tout en se tenant éloignée, a causé de grands ravages.

Nous avons eu 10 légionnaires et 14 ti- railleurs blessés.

Le général Alix est parti dimanche pour Mérada. Le général Girardot et lui prendront d'importantes décisions. L'agitation autour de Fez Fez, 22 mai.

On signale dans les environs de la ca- pitale Une recrudescence d'agitation, qui n'est pas sans exiger des mesures militaires sérieuses. Le bruit court que le général Lyautey demandera des renforts dès son arrivée ici.

On croit cependant que si le mouvement des tribus ne se déclanche pas d'ici une huitaine, les gens s'en retourneront chez eux, appelés par la moisson, Des pillards, au nombre de deux cents, ont tenté, la nuit dernière, de pilier les jardins environnant' la ville.

Reçus à coups de fusils par les Maghzennis, ils se sont dispersés. r La situation à Fez demeura sans changement. .*̃ ̃ Mort du lieutenant Masoar

Casablanca, 22. m^i.

1 Le -lieutenant Mascar,, blessé griève-' '1 ment à la tête au combat de Maafci? j.et. ti^nsporté à Tiflet; avait reçu des mains du général Lyautey la croix de la Lé- gion d'honneur. Il est mort hier. J! L'anniversaire de la délivrance de0$£t. iFez, 22 mal.

Le Sultan, à l'occasion de l'anniversaire de l'entrée des 'troupes françaises à Fez en 1911, a offert, hier, un thé dan^ les jardins de Bou-Djeloud. Parmi les invités,; tous Français, on remarquait les généraux' Môiniér'et Brulard, leurs états-majors M. Regnault, ministre de France et les membres de (a mission.

Le Sultan a exprime la' satisfaction qu'il ressent des services rendus par la France et par ses soldats qui délivrèrent Fez l'année dernièfe'. ".••̃̃ M. Regnault et de général àfoinief l'ont remercié.

L'esprit du Sultan semble excellent. Le yoygge dii général Lyautay ̃ -Fez, §2 mai.

On projette' de recevoir le générai Lyautey avec le cérémonial ordinaire. Le général Lyautey ferait une dernière étape à Nzala-Faradji, à deux, kilomètres de Fez. Les représentants du Sultan viendraient le saluer, ainsi .que les généraux Moinier et Brulard et M. Regnault, àDar-Debibagh, où vingt-deux compagnies vont se retrouver au conn

*ç4i§t.. s "ia e: te i- ̃

Le général Lyautey pénétrera à Fez l par la porte Segma.

La Guerre lialo -Turque

f~e~t.a~–

i3 réouverture des Dardanelles •̃ Constantinople, 22 mait Tous les bateaux se trouvant à Constjantinople ont' traversé les Dardanelles. Aujourd'hui commence le passage des bateaux se trouvant hors des pardanelles.

Expulsion des Italiens

Constantinople, 22 mai.

Le décret d'expulsion des Italiens a été porté, cet après-midi, à la connaissance de l'ambassade d'Allemagne. -D'autre part, le Conseil des ministres s'est occupé des conditions à remplir par les Italiens qui désireraient se faire naturaliser sujets ottomans. Il a été décidé que, seules, les demandes des Italiens qui ont leur famille ici seraient admises.

Milan, 32 mai.

> Le< Seeala publie une nouvelle qu'il déclaré puisée aux meilleures sources diplomatiques de Vienne et qui paraît confirmer .les bruits, déjà répandus à Berlip d'après lesquels l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne se seraient concertées en vue d'une démarche commune à faire auprès de la Porte au sujet du décret d'expulsion émis contre les Italiens séjournant dans l'empire ottoman. Les deux gouvernements seraient d'avis qu'une expulsion en masse constituerait une violation du droit des gens. Par contre, le gouvernement ottoman serait, d'après eux, libre d'expulser individuellement les sujets italiens qui lui paraîtraient suspects.

Précautions turques

̃̃ Constantinople, 22 mai.

Dans les milieux officiels on déclare qu'on fermera à l'aide de mines. le port de Smyrnesi les Italiens occupent Chio, et qu'on refermera les Dardanelles s'ils occupent Letnnos et Mitylène. Un combat près de Bou-Kemesh Bou-Kemesh 21 mai.

Le général Garioni apprit avant-hier qu"u rie caravane turco-arabe venant de Ben-Gardane tenterait probablement" de passer par la seconde route caravariière et il décida de1 la surprendre et-da la disperser.

Hier, le géaiéral Garioni ordonna aux troupes de Bou-Kemesh de dessiner un mouvement de sérieuse offensive dans la directiondu sud-ouest, pour disperser la caravane et, mettre en déroute les troupes turco-arabes établies et retranchées sur la route caravanière, avec mission de protéger, le passage du convoi.

L'opération fut accomplie brillamment t dans f 'après-midi d'hier.

Les- Italiens ont eu dans leurs troupes blandhes, 1 mort, 19 blessés; parmi ces derniers sont 2 officiers dont les blessures ne sont pas graves; sept Ascaris sont également blessés.

L'opération d'hier est considérée comme très importante, autant par les résultats qu'elle a permis d'obtenir que pa.r.< 1$ réelle bravoure des troupes qui SQuJifpeflfc 'âetfeaaQtioH pffeasive très en

,t.Ii.,ç~'Ÿ.i>~Y' ,S

avant des retranchements contre un ennemi supérieur en nombre et qui s'abritait dans des tranchées.

A l'Etranger

U~s séance mouvementée

Uni séance au Reiohstag Berlin, 22 mai.

Le Heichstag 4 fini par un coup de cymbale retentissant, et c'est le députe Ledebour qui a provoqué le tumulte. De tout le Reichstag allemande M. Ledebour, avec ses lèvres rasées et pin- cées et son profil césarien, est certes la personnalité la plus curieuse et peut- être la moins sympathique. Quand Be* bel parle, on sent percer à chaque instant le brave homme de talent sous le doctrinaire. M. Ledebour, chaque fois qu'il prend la parole je vais le flatter beaucoup me fait songer à Robes. pierre. C'est la même idéologie glaciale et le même poison distillé à froid et l'on songe, devant ce jacobin allemand, qui est quelqu'un assurément, à toutes les tètes qui tomberaient au jour de sa toute» puissance. M. Ledèbour a attaqué l'Empereur avec une violence calculée. Qu'arriverait-il en Angleterre, s'est-il écrié, si un roi y prononçait les paroles dites par l'Empereur à Strasbourg. Ou bien on mettrait en miettes son trône ou bien on l'internerait à Balmoral, ou dans un château silencieux comme celui du lac de Starnberg, où il (nènerait à peu près i comme Abclul-Hamid, Une existepee retirée.

Un effroyable tumulte éclate:: Ledepour est rappelé à l'ordre par le: présidents Il continue impassible J'ai dit simplement ce qui arriverait fata- lement le jour" le peuple allemand aurait pris une conscience suffisante de soi-même. S'ai indique avec clarté, d'après l'histoire, d'après le caractère du peuple anglais et d'après sa constitution, ce que le peuple anglais ferait d'un roi qui aurait menacé de réduire en miettes la Constitution, et j'ai: ajoute que je souhaitais au peuple aljejuand, comme -socialiste,' cette fière indépendance de caractère que possèdent -les Anglais.' Est-ce 7assez net '1

.Et Ledebour tape .du poing sur le, p.ur. pitre de la tribune. Le chancelier prendja parole

Il n'y a pgur moi, dit-il, aucune difficulté |i défendre mon Empereur. Et je sais que

'ai derrière. moi. i'énornie majorité. du peu-

)le allemand, qui ne veut rien admettre de votre idéal socialiste, qui aime son Einpereur, ses institutions, sa constitution et: qui donnera un de ces jours aux obstacles dirigés contre l'Empereur et l'Empire une réponse- qui viendra certainement. (Applaudissements frénétiques à droite). M. Sudekum, socialiste intervient aussitôt; il reproche au chancelier de déplacer la question Çq n'est pas la personne de l'Empereur que nous visons, c'est le régime. Des iRiJ-, lions d'Allemands attendent sa démocratisation. ̃ On nous objecte constauipient de l'extérieur, quand nous affirmons nos sentiments pacifiques, que chez nous le Parlement ne joue aucun rôle, que tout dépend d'une seule personne. C'est ce danger indéniable que nous voulons combattre.

•'̃'•̃ Le chancelier reprend alors la parole et, a,ux applaudissements de la "droite,,

rëpf (îclië aui'soclaflisterde" pTêclïèr eux-

mêmes la violation de la Constitution. Après une réplique de M- Scheideraann qui reproche aux partis de droite d'être eux-mêmes responsables des violences susceptibles de se produire dans l'évolution politique, Ja discussion générale est close.

Celle des chapitres particuliers amène M. Etnmcl, socialiste, à la tribune, pour y prendre la défense du Landtag alsacien qui, déclare-t-il, pas plus dans l'affaire des chasses impériales que dans celle des « fonds de grâce » n'est sorti de ses attributions constitutionnelles. Et voici l'affaire des usines de Grafen.staden qui réapparaît dans la discussion. L'orateur critique vivement M. de Breitenbach, ministre des chemins de fer. Celui-ci réplique et renouvelle ses déclarations à la Chambre prussienne Passé un certain délai, dit-il, toute commande sera refusée à ces usines si elles n'ont pas cédé.

Le député alsacien Rœser demande alors qu'on respecte l'individualité des Alsaciens-Lorrains.

Cette discussion mouvementée se termine par l'adoption des budgets du chancelier et de l'intérieur pour passer" à celui de la guerre.

En fin de compte, le budget de l'Empire est voté. Le chancelier, reprenant encore une fois la parole, adresse ses vœux aux députés et lit le décret impérial prorogeant le Parlement au 26 novembre. Puis le président pousse les vivats traditionnels en l'honneur de l'Empereur, et les députés se séparent. Au sujet de cette séance animée, le Berliner Tageblatt écrit que le chancelier était très ému quand il a pris la défense de son Empereur. La droite a accompagné d'ovations ardentes chacune des phrases de ce premier discours. Le second, au contraire, manqua son but. Le chancelier n'a pas prouvé que les socialistes allemands poursuivent la révolution par la force. Scheidemann a pu lui répondre, non sans raison, que si l'Allemagne ne possède pas d'anarchistes, c'est grâce au socialisme allemand. La Taugliche Rundschau, dit

Les étudiants qui protestent ce soir dans Uiïe réunion contre les insultes lancées à la Prusse, devront joindre aux noms de Scheidemann, Liebknecht, Bochhardt et Leinert, celui de Ledebour, le rude insulteur d'un monarque qiie nous aimons profondément malgré tout.

Ce « Malgré tout » est un poème dans ce journal officieux du pangermanisme. Ch. Bonnefon.

DERNIERES NOUVELLES Hautes distinctions honorifiques Berlin, 22 mai.

L'empereur d'Allemagne a conféré au chancelier de l'Empire la croix de grand commandeur de l'ordre de Hohenzollern; à l'amiral de Tirpitz, les brillants de l'ordre de l'Aigle noir au général de Heeringen, l'ordre de l'Aigle noir, et au secrétaire à l'office du Trésor de l'Empire, M. Kûhn, l'ordre de la Couronne de ire classe..

Mort du comte d'Osten-Sacken Berlin, 22 mai.

Le comte Nicolas Dimitrievitch d'OstenSacken, ambassadeur de Russie à Berlin, vient de mourir à Monté-Carlo, à l'âge de guatre-vingt-un ans. Il était le doyen des

ambassadeurs en fonction et représentait la Russie depuis 1895 auprès de la cour de Berlin, où il avait acquis une situation privilégiée. L'Impératrice, notamment, ne cessa jamais de lui témoigner sa sympathie, et elle le fit d'une manière toute spéciale lorsque la comtesse d'Osten-Sacken mourut en

©08,

La mort de l'ambassadeur a une importance politique. Malgré ses sentiments iort bienveillants pour l'Allemagne, on a dit et imprimé que sa retraite était désirée depuis longtemps à Berlin.

Le comte d'Osten-Sacken, depuis six ans, n'habitait plus la capitale même, etlaRussie était en réalité sans ambassadeur. Peut-être des expériences passées, qui se reflètent dans l'article fameux du Daily Telegrapk, conseillèrent-elles à notre; alliée une aussi grande réserve, Et l'entrevue de Potsdam, complètement dénaturée par la presse allemande, ne fut pas de nature à l'y faire renoncer. Mais cette situation va prendre fin aujourd'hui par suite d'une nécessité inéluctable, et ceci est important. Ch. BONnefok.

L'ambassade de Russie à Rome 'Saint-Pétersbourg, 22 mai.

Le prince Dolgqrouki, nommé membre du Conseil de l'Empire, quitte l'ambassade de Russie à Rome.

Son successeur est M. Alexandre Krupenski, ministre -de Russie à Christiania, qui fut conseiller, d'ambassade à Rome avec M. de Nelidq\v et qui est regardé comme un ami sincère de l'Italie,

Démission du ministre

des finances de Turquie Constantinople, 22 mai. Naïl bey, ministre des- finances, a donné sa démission hier, mais on croyait généraletnent qu'il la retirerait comme il le fit déjà à plusieurs reprises.

Le Conseil das ministres s'est occupé aujourd'hui de cette démission. Il a fini par l'accepter en présence de l'insistance de Naïl bey. .• Le Conseil a décidé de confier, à Djavi4 bey la gérance du; ministère des finances. A la Chambre hongroise

Budapest, 22 ;mai,

L'élecjioà" du président' de "'la Chambre a donné-lieu à de violents incidents.

Comme le .premier bulletin de .vote, était déposé dans l'urne, le .député Jules Kovaçs, du parti des paysans, se précipita sur l'urne étia jeta à terre. Ce.t acte fut l'occasion d'un tumulte indescriptible, et d^une mêlée presque générale. Divers députés s'efforcèrent en vain de rétablir le calme. Le président fut obligé de suspendre la séance. v. ̃ A la réouverture de la séance, la jsuraxci*tation^ies. esprits parut s'être apaisée, L'urne fut de nouveau placée sur la, table. L'opposition quitta la salle.. Le vote s,e poursuivit sans interruption, foutes' les voix se portèrent sur le comte 'l'îsza, qui fut élu par 21d voix. ̃ i Dans le discours qu'il prononça après être monté au fauteuil, le président déclara qu'il exercerait toujours sa charge avec le sentiment du devoir et de la responsabilité que doit éprouver à pet égard un homme d'honneur. En ce qui regarde l'obstruction, il n'y y a aucun membre de cette Clïambfe, dit-il, qui n'Ait 'déjà exprimé an moins une fois la condamnation de ce mode d'opposition. Un incident

à la frontière monténégrine .Cettigné,22 mai.

Les troupes régulières turques ont attaqué hier, à Velika, un poste monténégrin qui se trouvait sur la montagne de Tétrébiniak, en territoire monténégrin, afin de l'obliger à se retirer de la montagne. Deux Monténégrins ont été blessés.

La commission turpo-monténégrine qui est chargée de la délimitation de la frontière, et qui séjourne actuellement ici, s'est rendue immédiatement à. l'endroit où a eu lieu l'incident pour mettre fin au conflit et prévenir de nouvelles complications.

Grève générale à Budapest Budapest, 22 mai.

Le comité du parti socialiste démocrate a décidé, après une longue discussion, de proclamer la grève générale demain à Budapest. La campagne présidentielle

aux Etats-Unis

Colombus (Ohio), 22 mai.

Les derniers renseignements sur les élections primaires dans l'Etat d'Ohio, confirment l'important succès de M. Roosevelt sur M. Taft. M. Roosevelt a obtenu 38 délégués sur un total de 48.

pans les élections primaires du parti de-. mocrate, M. Harmon a battu M. Wilspn à une grande majorité.

1 l

COURTES DÉPÊCHES

Le Pape a reçu Mgr Odelin, vicaire général du diocèse de Paris.

Le prince de Battenberg, MM. Asquith, W. Churchill, miss Asquith, Mme W. Churchill et sa sœur sont arrivés à Gênes hier. Ils se sont embarqués à bord du yacht Enchantress, qui est parti pour Malte dans la soirée.

Figaro à Londres

_1>-

LE VOYAGE DE LORD HALDANE E

Londres, 22 mai.

Il est difficile de comprendre la vive émotion produite dans les milieux allemands par le voyage de lord Haldane dans la FoïôtNoire. JJtielques journaux de Berlin ont été jusqu'à aire, paraît-il, que lord Haldane pourrait bien être le successeur de sir William GÔschen à l'ambassade britannique de Berlin. Je tiens de source officielle qu'il n'est nullement question de déplacer sir William Goschen et que lord Haldane va faire, comme tous les ans, un séjour à Weimar, pour y rencontrer des amis d'Université et non pour y discuter les questions politiques à l'ordre du jour avec des personnages officiels. LES ADIEUX DU COMTE WOLFF METTERNICH A LA COLONIE ALLEMANDE

Le comte Wolff Metternich, ambassadeur d'Allemagne, à Londres, a assisté ce soir à un dîner d'adieu- que lui offrait la colonie allemande de Londres. Dans l'allocution qu'il a adressée à ses compatriotes, il s'est exprimé en ces termes

J'ai l'espoir et la ferma conviction que je laisse à mon successeur une tâche plus aisée que je ne l'ai trouvée moi-même. Le moment est favorable. A moins que les symptômes ne soient bien trompeurs, un mouvement vers une réconciliation et des relations de.bon voisinage se fait sentir parmi les deux grands peuples auglais et allemand. Il y a là, pour la diplomatie, un terrain d'action fécond qui récompensera les efforts des nobles esprits qui se consacreront à cette oeuvre. Ma: tâche a consisté à la préparer. J'espère fermement qu'il sera donné il mon successeur de la voir porter ses fruits.

CONDAMNATION DE SUFFRAGISTES

Les trois chefs du parti suffragiste militant, M. et Mrs Pethick-Lawrence et Mrs Pankhurst, accusés d'avoir organisé le raid bruyant au cours duquel tant de vitres volèrent en éclats dans le West End de Londres, ont été condamnés à neuf mois d'emprisonnement dans la secondé division et au paiement de tous les frais du procès.

L'AGITATION OUVRIÈRE >>

Comme il fallait s'y attendre, la grève des bateliers n'a guère tardé à .entrer, dans la

période active. On lie parle presque 'plus l'infortuné jaune, cause première de la révolte syndicaliste, èt maintenant les grévistes posent leurs conditions limitation des s heures dé travail, augmentation de cinq" shillings pal' semaine, etc.

On espère encore que sir George Askwith, commissaire principal du gouvernement pour les questions industrielles, parviendra à tout arranger avant la fin de la semaine. La grève des tailleurs, quoi qu'on en dise, nïest pas encore terminée. Les membres de- la Société amalgamée n'ont jamais quitté le travail, mais, par contre, la Société londonienne des tailleurs tient bon. Une infime minorité de ses membres est retournée au travail.

La plupart des tailleun? du West End ont donne des vacances prolongées à leurs çmployés et resteront fermés jusqu'au milieu de la semaine prochaine. Les pertes subies par les principaux tailleurs du West End se chiffrent déjà par plusieurs millions. Une grève générale des transports da port de Londres paraît imminente. Le gou-« vernement a décidé de nommer une coinmission d'enquêté qui sera chargée d'ôtu» dier le^.doléançes des deux parties dans le bassin de la Tamise et dans celui de Med» way.

Cette commission ne pourra naturellement que faire un rapport, déterfliinant -exactement les- causes de .la .'grève, -è& suggérer une solution pratique de cette crise si dangereuse pour le commerce da .royaume. Si l'affaire n'est paa, arrangée d'ici très peu de Jours, il est certain que les .grévistes réclameropt des augmentatiôns^de'.salâïrâs, des réductions d'heures dey .travail et qu'une grève générale deviendra ripévitable.. Un es. prit belliqueux anime di}: j'este les membres du Syndicat des transports. La crise du charbd.n menace 4ç se rou-

vrir. '̃;̃

La Fédération des mineurs a pî&tâslè énergicjuement, cet après-midi, contre des sentences arbitrales qui ne donnent pas aux travailleurs du tréfonds un salaire leur permettant de vivre. Elle demande que le gouvernement intervienne immédiatement et elle a donné mission à son directoire d'entrer en rapport avec lui. J. Coudumer.

Amérique latine

a,

A CUBA

j ••• New-York, 22 mai.

Une dépêche de La Havane annonce la déaouverte d'une conspiration des, nègres de toutes les provinces de Cuba- Les nègres, qui s'arment contre le gouvernement, auraient été poussés à la révolte par le refus du gou-» vernement de leur accorder des récompenses politiques pour les services rendus dans la guerre de l'indépendance. Le centre principalde laconspiration est Sagua-la-Grande et Las-Cruces. Le gouvernement a envoyé une force de 1,300 hommes à Santa-Clafa lundi soir. {Havqs.) •• ̃ r^i. v AU MEXIQUE

,'•̃' -E1 Pasp» ?2..jpi.

Deux cents fédéraux viennent d'entrer 4 Guadalupë, ville mexicaine abandonnée, qui se trouve à- l'est d'El Paso.

S'ils réussissent à se maintenir, cette ville leur servira de port d'entrée pour les importations dès Etats-Unis et remplacera Juarez qui est maintenant entre les mains des rebelles. (Bavas.)

LA FETE FRANCO-ARGENTINE DU 25 MAI Sur la feuille de location, déposée au bureau des théâtres du Grand-Hôtel, nous avons relevé les noms de

MM. Enrique Rodriguez Larreta, Marcelo de Alyear, Llobet, Lainbsrt, Coelhp, G. Leriche, J. Lassalle, Pedro et Bautista Sauberan, B. Acosta, Mraes.Gomez, Sausinena, MM. Otto Bem. berg,- J. Santamarina, G. Aldao, -Partabat, S. Unztté, J. Atucha, C. Madarjaga, J. Férnandez, Aceyedo, Larivière, Yillat.te, Kyfin, Fould, Bpulant, Kalin, Dcrgues, Lacroix-Descoufs, É. 'Chapon, Mme Moris Chapon, MM. Muhlig; Pedro* G.

Âlondez, Mmes E. G. Puy, Maria M. de Ubel-

lohde, Mlles Bei-tlie et Marguerite Zafl'rany, M. et Mme Luis, MM. Oliyeira, Otto Franke, M. et Mme Jorge G. Ortiz, Mme et' Mlle Luisa Sauze, M., Mme et Mlles Enrique F. Làstra, ,M^. Fhànci&co H. Coy, J. B. Mignaqny, }lj djSjic JÇàf ont, Lambert, Mme Mancilla de Acostaj, etc., etc. Nous publierons ultérieurement la liste de toutes les personnes qui ont bien voulu en-

voyer leur adhésion à la souscription, ainsi

que de celles qui voudront bien flon.nèr leur nom en venant retenir leurs places au bureau des théâtres. (Tél. 235-55.) M. Clemenceau a reçu la somme de cinq mille francs d'une groupe d'amis dp BuenosAires, pour la fête franco-argentine qui doit avoir lieu prochainement. à Paris. M. Clemenceau s'est empresse de faire parvenir cette somme à M. Lëricpe, président du comité. `

£~ j~o~

SALONS

Hier, dîner et réception restreinte .chez le comte et la comtesse Greffulhe, en l'honneur de S. A. I. la grande-duchés se Wiadi-

niir..

La soirée, au cours de laquelle.. on. a en* tendu Mlles 'Yvonne Gérald, •Nejd,ajioya-.et| Lollini et M1\I. Smirnoffet-Viglio^e-Bojghése, s'est terminée par un hommage, en vers;1 ïmprovisé par M. Albert Flaniéfit, et à\i par Mlle Dorziat, à I'a4resse de l'a grand.ejdpchesse.. ̃ Hier, dîner .suivi de réception .intimécbez Mme Le Ghait, à l'occasion de "sa fête Les salons étaient fleuris à merveille par corbeilles, gerbes et bouquets, envoyés par les nombreux amis de l'aimable maîtresse de la maison. 'V Reconnu

S. Exe. l'ambassadeur d'Italie et donna Bicè Tittoni, baron Guillaume, ministre de Belgique; princesse G. de Fauoijguy-Lucin^u, .comte et comtesse Lionel de Montesquiou, vicomtesse de Montreuil, baronne d'Itajuba, Mrs Ford,'vicomte de Jessaint, vicomte Charles de Montreuil, etc. Mme Standish a l'intention de donner un tour de valse les vendredis 7 et 14 juin, pour les amies intimes de sa nièce, Musique et tour de valse, le jeudi 13 juin, à quatre heures, €hez Mme Vesnitch. La comtesse dé Tréderh^dxjntïé, mafâi, une soirée musicale des plus réussies, et très

élégante. ̃ '"̃̃'̃

Au programme Prologue, d'Armand Sil*vestrc, dit à merveille par la jeune vicôhitesse de Trédern,ct le deuxième 'acte de t3ri~sélidis, de Massenet,joué de façon supérieure par la maîtresse de maison Mme Mutin, Mlle Boutté, Jeannette Renaud, MM. Bellet et Elrich, qui soulevèrent un tonnerre. d'applaudissements. '.̃•'• Les danses avaient été réglées par .Mme Daynes-Papurello, Violon solo M. Robert de Malherbe; chef du chant: îï. H. MàurfçeJacquet au piano M. Lebaillif. Très grand succès pour la matinée af»tistique donnée par Mlle Matn.iïcîe. Séè., 'Une partie du programme était consacrée au charmant compositeur Hermann Bemberg, dont les admirables mélodies ont été interprétées par Mmes Broziat, Paule Andral, G. Dorziat et Androva, et accompagnées par l'auteur. La Balladè du désespéré a été scclamée^ et Mlle G. Dorziat, dans une nouvelle ceuvre. de Bemberg, a ravi l'assistance.

Très appréciés aussi le- pianiste MiclielMaurice Lévy dans des oeuvres de Griegh M. Gaston Lemaire,Mme:Lise Betty, toujours si brillante et si gaie M. d'Israëli, Isidore de Lara, l'auteur si applaudi de Na'il Mmes Sartigues, dans Jejjr duo de harpe et de man-

'-? /)' 'yM~


Rétrospective ..Pàr.Abel FAIVR ~E

:̃̃*•̃̃̃̃ Par Abel FAIVRE

dbline. Et pour finir, la charmante Gladys Maxhence.

Dans l'assistance nombreuse et tout particulièrement élégante, reconnu l

Marduis de Saint-Paul comte et comtesse Arthur de Gabriac, marquis et marquise de Rançongne, baronne La Croix, marquise d'Anglesey, comte et comtesse Récopé, comte M. d'Andigné, comte.Branetta d'Usseaux, vicomtesse dEtenegoyen, prihce de Léon, M. André de Fouquières, comte Louis de Périgord, comte de Clermont-Tonnerre, comte Espierre, comte Moïse de Camondo, baron Henri de Grandmaison, marquis deDion, vicomte d'Alton, comte G. du Tillet, comte-Fleury, comtesse de Stockau, baron et baronne .de Lmsingen, marquise de Casa-Mauri, M.-Corbin de Maugoux, M. Pringué, M. Tharel, Mme Fischhoff, commandant de Trémont, M. Emue Halphen, M; et Mme Lazare Weiller, Mme Douine, Mme Carter, Mme Henry Fouquier, Mme M. Ballot, M. et Mme Saccily, M. et Mme Stanislas Lami, MVet Mme André Hesse, M.-Paul: Sarchi, Mme Prat, M. etMmeCaro Delvaille, M. et Mme Tenre, Mme Hutchinson, Mme Waughan, Mme Luys, M. Gaston Salvayre, Mme Jane FeMandez,. Mme Salvator, Mme Mante, Mme Lukache, M. et Mme Martin Furth, M. et Mme Dussaud, Mme Clarac Duviviet Mme et Mlle. King, Miss Komball, M. et Mme de Morelos, Mme Victor Desfossés, M. et Mme Santamarinà, MM. Carlos et Mafiano Unzuéi M. et Mme Olivera de Murinelly, M. Edmond Hesse, Mme Louis Ochs, comtesse, dllenequeville, M. Pasquier, M: Etienne Drian, M.. Sage, M. Piron, M. Austin, M. et Mme Faris Thomson, M. Geoffre de Chabrignac, M. et Mme Paul Moeller, M. Thibault Cahn, Mme Douglas Story, Mme Knight, Mme Bettini,- Mme Ducas, M. et Mme Jules Cayron, Dr Danos, Mme Maurice Gallet, M. et Mme Vaz, Mme Japy de Beaucourt, Mme Lucien Gros, Mme Patrice de Latour, Mme Siégel, Mlle Wild> M. et Mme Thors, Mme Dettelbach, M. et Mme et Sàbbaé bey, M. Max Lyon, Mme Gérard May, Mme Rachel Boyer, Mme Gonzalès Moreno, M. Lucquet de' SaintGermain, M. Jagerschnjidt, comte Jametel, M. et Mme Fritsch Estrangip, marquis., et marquise Fraissex, baronne de Mézières, Mlle Louise Breslau, Mme Alys Lorraine, M., de Jowahlia, etc. Très joli dîner, mardi, chez Mme Robert Schumann, suivi d'une charmante soirée musicale. •̃ ̃' Parmi les convives t

M. et Mme Paul Cretenier, le docteur et Mme Léon Bernard, M. et Mme André Calmçttes, M. et Mme Hervieu, M. et Mme Emile Lafon, M. et Mme'Duglé, M. et Mme Jules Bernard, M. Armand Lévy, etc.

La vicomtesse de Jessaint adonné deux thés-bridge fort élégants dont les invités étaient

Vicomte et vicomtesse de Thoizy,. vicomte et vicomtesse Grouvel, princesse Zurlo, baronne de La Grange O'Tard, princesse de Faucïgny-Lucinge, vicomtesse de Montreuil, comtesse' Solages, comtesse de Fénelon, Mme Le Ghait, marquise de Ségur, prince et princesse de ScëyMontbélïard, baronne d'Itajuba, comtesse de Saint-Romans, baron de Boulemont, comtesse de Dreux-Brézé, M. et Mme de Seynes, baronne Rivière,, vicomte et vicomtesse de Lestranee, comtesse P. de Montebello, princesse Kotchoubey, comte et comtesse Lr de Montesquiou, comte et comtesse de Montalivet, comte d'Elvà, Mme La Chambre, comtesse de Rougemont, comte et comtesse du Pavillon, comte Bruneel, comtesse de Miramon, baron et baronne de Pierrebourg, comte et comtesse du Pontaviçe, comte et comtesse d'Arjuzon, Mme H. Say, comtesse de Tanlay, vicomtesse de France, Mme Pascal, baron de Fontanges, M. et Mme A. Oppenheinjj.général et Mme Zurlinden, général baroa de Benoist, comtesse de Béthune-Sully, viconiteet vicomtesse de Kergariou, Mme Larson, comtesse de Plancy-, Mme Delamarre, comte et comtesse de'.Berthier, vicomté et vicomtesse, de Vanssay, comte Costa de Beauregard, comte de Monti, vicomte de Montreuil, M. A. de Fouquières, M. G'H. Manuel, Mme de La Perelle, baronne, et Mlle de Jessaint, Mme Dollfus, marquise de Vaucouleurs de Lanjamet, baronne de Gunzburg, Mme Mertian, comtesse 4u Périer de Larsan, Mme Màhieu, marquise de Roclieg-ude, Mme Ho"chon, Mme de Mouravieff, Mme:de Witt-Guizot, vicomte et vicomtesse de Bresson, comte de Montaîgnac, -vicomtesse de Bellèscize, comte Desplaces,. etc., etc. •-

Bal très élégant donné dimanche par Mme de Klée pour les amies de sa fille. parmi les danseuses

Mlles de Mac-Mahon, de Boisgelin, de Contades, de FranquevUle, de Bontouloir, de Cugnac,

de Vasselot, de Oossé-Brissac, de Reiset, de Fonscolombej de La Motte, le Gualès de Mezaubran, d'Espiès, Doria, do Saint-Genys, de Movellan, Scheideker, de Nieuil, Anisson du Perron, de Serlay, de Villeneuve, de Péllissier, de Chabannes, d'Autroche, de Bertier de Sauvigny, Delorme, King, d'Anchald, de Salignac-Fénélon, Balli, etc.

Parmi les bostonneurs

LL. AA. RR. le duc Borwin de Mecklembourg et le prince Don Luis de Bourbon, baron de Ritter, marquis de Virieu, comte de La Rochefoucauld, vicomte de Damas, comte de .Cossé-Brissac, marquis de Torre-Alflna, baron de Schoen, comte da Montesquieu, comte Régis de Vibraye, comte" de Féligonde, comte Tristan de Gramedo, comte de Saint-Quentin, comte de Miribel, comte de Chamberet, comte de Somalie, marquis Humbert de Laubespin, comte Guy de Gontaut-Biron, comte'Shrzynski, comte de Montesquiou, comte de Chavagnac, vicomte de Douglas, vicomte de Boisgelin, comte de Toulouse-Lautrec, prince Zurlo, baron de Maistre, comte Gérard do Rochefort, vicomte de Montreuil, comte de Segonzac, baron de Kermaingant, comte de Ponton d'Amécourt, vicomte de France, M- Montgoniery, marquis d'Espeuilles, comte de Talleyrand-Périgo rd, etc. Le cotillon a «té conduit, par Mlle de Klée et le comte de Dreux- Brézé, aidé du comte d'Etchegoyen.

M. Gaston Lemaire donnera une soirée .le 12 juin.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

Mme la comtesse de Paris est arrivée au château de Randan (Puy-de-Dôme), elle va séjourner peodant tout l'été»

̃ De Madrid: t '•.

M. Marconi est arrivé à Madrid où il a été reçu à la gare par l'ambassadeur d'Italie, le comte de Bonin Longare,le personnel de'l'ambassadeetlaçolonieitalienne, l'ancien ministre, M. Rodriganez, et le conseil d'administration de la Société radiotèlégraphique espagnole. M. Marconi a donné au cercle de l'Athénée, où il a été présenté par l'ancien président du Conseil, M. Moret, une conférence très applaudie sur son invention. Il a été reçu en audience par le Roi et la Reine qui, lui ont remis les insignes de grànd'croix de l'ordre d'Alphonse XII, et des dîners ont eu lieu en son honneur à l'ambassade d'Italie et à celle d'Angleterre.

S. A. R. le duc d'Oporto venant d'Italie est arrivé hier à Paris.

Aujourd'hui jeudi, le 10/23 mai, à l'occasion de la fête nationale roumaine, un Te Déïim "sera 'célébré, ̃ à' onze heures et demie, à l'église roumaine, 9 bis, rue Jeande-Beauvais.

A quatre heures; la- colonie roumaine sera reçue par le ministre de Roumanie, à la légation, 104, avenue Malakoff.

Mme Robert Le Coq, de Kerland vient de mettre heureusement au monde un fils, qui a reçu le prénom de Pierre.

Mme du Bellay, née Miron d'Aussy, vient de mettre au monde un fils et une fille, qui ont reçu les prénoms de Jehan et Béatrix..

La vicomtesse de Pasquier de Franclieu a donné le jour à un fils qui a reçu le prénom de Robert.

On a les meilleures nouvelles de la saison de Lucerne, et la société élégante, en ce moment réunie au Grand Hôtel National n'a qu'à se féliciter d'avoir choisi cette admirable maison pour y passer le mois de mai. Lorsqu'on jette un coup d'oeil sur le restaurant, on a l'impression que les grandes semaines, pour être encore éloignées, seront cette année plus réussies que jamais, car ce ne sont déjà que toilettes étiricelantes groupées autour des tables fleuries. On commence également à croiser dans le hall lés figures les plus connues de l'automobilisme cosmopolite. Parmi les attractions les plus goûtées des baigneurs de Wiesbaden figurent, au premier rang, les excursions en bateaux spéciaux sur le Rhin. Tous les sites fameux, les burgs illustrés par Henri Heine et Victor

Je l'#i connue, c'était un Greuze aujourd'hui, c'est une ruine, ;!M.vïJit^s,un Jï^bert Rqfeert. ̃̃•̃̃̃•̃ ̃••̃̃̃ .-̃ j “• ;,rn,v;M, B.;Hit,i

Hugo, les vignobles^ Célèbres dans le .monde entier sont successivement visités et constituent la promenade la plus agréable et la plus pittoresque qui soit. Chacune de ces excursions, fréquentes heureusement, a le plus vif succès.

1~1

CERCLES

Au Cercle de l'Union artistique, rue Boissy-d'Anglas, a été admis hier M. JoséYves Limantour, l'homme d'Etat mexicain, membre de l'Institut, présenté par MM. le comte Bruno de Boisgelin et J.-A. de Beistegui.

?,r.r.v.

CHARITÉ

Rappelons que c'est aujourd'hui, de deux à six heures, qu'aura lieu, 7, rue de Tilsitt; la vente au profit de l'CËuvre d'Orient. Mme Juliette Adam, l'illustre clairvoyante patriote qui y prendra part, en collaboration avec la duchesse d'Estissac, a demandé à tous les auteurs comtemporains des exemplaires de leurs ouvrages, avec une dédicace écrite de leur main. C'est une belle gerbe de pensées patriotiques.

Au gala de charité de la salle Femina, organisé par l'Union nationale contre la vivisection, dont nous avons parlé hier, et qui fut présidé par Mme de Yôurkevitch, ont pris part

Mlle Cécile Sorel, de la Comédie-Française Mmes Colette Willy, Kousnetzoff, Sedowa, Çlise Kutcherra, Dietz-Laillard, Mlle Spinellyet MM. Isidore de Sara, Pautet, Brulé et Ch. Tallot.

MARIAGES y-

Hier, à midi, en l'église Notre-Dame-deGrâce de Passy, le R. P. de Rochemonteix. a béni, devant une nombreuse et élégante assistance, le mariage du comte André de Bertier de Sauvigny, capitaine au 1540 d'infanterie, fils du colonel comte de Bertier de Sauvigny .et de la comtesse née de Fontaines, avec Mlle Henriette de Grancey, fille du lieutenant-colonel de Grancey et de la' comtesse née Sapia de Lencia. Le Saint-Père avait daigné envoyer sa bénédiction aux jeunes époux.

A l'entrée à l'église, le cortège était ainsi

composé

Comte de Grancey et Mlle Henriette de Grancey, comte André de Bertier de Sauvigny et comtesse de Bertier de Sauvigny, comte de Bertier de Sauvigny et comtesse de Grancey, comte Pierre de Bertier et vicomtesse de Maurepas, vicomte de Maurepas et Mlle de Bertier, baron Conrad. Portalis et baronne de Soubéyran, baron de Soubéyran et comtesse P. de Bertier, comte de Maugny et princesse E. Galitzin, lieuténantcolonal Galon ôteomtesee de Villeneuve-Esclapon, marquise de ClianibujreetMmeJ.d'Hespel,M.René da Fontaines et Mlle .Magdeloino de Bertier, M. Gaston de Fontaines et Mme René de Fontaines, M. Ernest de Fontaines et Mme de SaintLouvent, M. Joseph d'HespeletMmeArçhdeacon, prince Marc Gahtzin et Mme Ernest de Fontaines, baron Jean de Laintenac et princesse Anne Galitzin, M. Jacques de Grancey et Mlle de Villeneuve-Esclapon, M. Henri de Fontaines et Mlle de Fontaines, vicomte O'Mahony et Mlle J. de Bou'ilhac. ̃ ̃ Les témoins du marié étaient le baron Conrad Portalis, représentant S. M. le roi de Serbie, et le lieutenant-colonel Galon ceux de la mariée le comte de Maugny et le marquis de Chambure.

La quête a été faite par la princesse Anne Galitzin, Mlles de Villeneuve-Esclapon, de Fontaines et J. de Bouilhac, accompagnées du baron Jean de Laintenac, de MM. Jacques de Grancey et Henri de Fontaines, et du vicomte O'Mahony.

Après la cérémonie religieuse, la comtesse de Grancey a donné un lunch suivi de réception en son bel hôtel de la rue Octave-Feuillet, où l'6n a beaucoup admiré la corbeille et les cadeaux qui y étaient exposés. S. M. le roi de Serbie avait daigné envoyer un. télégramme de félicitations et avait fait parvenir aux jeunes mariés un cadeau consistant en, six tapis d'Orient.

Dans la corbeille bague émerâude et diamants, bandeau diamants, pendentif dia-

mants, collier et broche en perles de l'époque Louis XVI, dentelles, missel, etc.

Nous publierons demain ;lâ liste .des Ëft' deaux. DEUIL •; ̃t v;i.. Les obsèques de M.; Albert Marinoni, ingénieur, chevalier de la Légion d'honneur, ont eu. lieu hier, en l'église' Saint»Honoré d'Eylau. Le deuil était conduit par son fils adoptif, M. Pa3setemps»Marinoni, et par M. Albert Michaud, son beau-frère.

L'inhumation'a été faite aHeimetiére Montparnasse. '̃̃̃ Les obsèques de M. Alphonse Hasselmans, professeur au Conservatoire, chevalier de la Légion d'honneur, dont' nous avons annoncé la mort, seront célébrées' aujourd'hui, à dis heures, en l'église Saint-Honoré d'Eylau. On annonce la mort de M, Maurice Jollivet, ancien magistrat, homme de'lettres, plusieurs fois couronné par l'Académie française et l'Académie des sciences morales et politiques. Il était le frère de notre distingué confrère dû Gaulois, M. Gaston Jollivet, vice-président de l'Association des "journa-

7istés parisiens.

parisiens.

Mlle Denyse laine, vient de mourir à Neuilly. Elle était la cousine-de Henri Taine. Ses; obsèques ont eu lieu hier au cimetière du Eère-Lachaise.

M. Louis Delobeau, sénateur du Finistère, est mort subitement hier -soir. M. Delobeau avait passé l'après-midi d'hier au Sénat. En rentrant chez lui, se sentant indisposé, il se rendit rue de Rome, chez son docteur M. Gilbert. Après une courte consultation, le sénateur du Finistère se retira. Mais à peine avait-il fait quelques pas dans la rue qu'il tombait évanoui sur le trottoir. Des passants accoururent à son secours. Il tenait encore dans la main une ordonnance du docteur Gilbert qui fut immédiatement prévenu.

Le médecin fit aussitôt transporter le malade à son domicile, 37, rue du Général-Foy. Malgré les soins qui lui furent prodigués, M. Delobeau expira à neuf heures, entouré de son gendre:et de ses petits-enfants. M. Delobeau était âgé de soixante-dix-huit ans et était sénateur depuis 1893. Il 'avait battu, il y a quelques années, la municipalité socialiste de Brest, et aux dernières élections municipales, sa liste avait été" remplacée par celle du député socialiste unifié Goude, Le sénateur du Finistère appartenait au groupe de la gauche républicaine du Sénat. Les obsèques de M. Domingo Franceschi, décédé à Paris, auront lieu aujourd'hui jeudi 23, à dix heures, en l'église Saint- Vincent-de-Paul, où l'on se réunira. Au cas où l'on n'aurait pas reçu de lettres d'invitation, on est prié de considérer le présent avis comme en tenant lieu.

«– A Madrid est décédé, à l'âge de soixantequatorze ans, M. Fernando del Callado y Echague, marquis de La Lagitna, sénateur a vie, gentilhomme du Roi, frère de la duchesse de Baïlen et beau-père des marquis de Viana, grand écuyer du Roi, et Del Riscàl. Les funérailles de l'illustre humaniste Menend,e\Pilayo, membre des diverses "académies espagnoles, sénateur, directeur deia Bibliothèque nationale de Madrid, ont eu lieu à Santander.

On annonce de Nîmes jnort, à l'âge de soixante-seize ans, du docteur Louis Perrier, ancien conseiller général du Gard, un des plus savants minéralogistes du Midi, •. Nous apprenons la mort De M. Peytraud, censeur du lycée Buffon, décédé subitement dans sa cinquante-cinquième année De M. Paul Gabillard, homme de lettres, qui collabora au Radical et à la revue la Fa mille; De la comtesse' Nadàud de Buffon,.nèe de La Salle,- décédée à Rennes De Mlle Georgette de Boutigny, fille de Mme Joseph de Boutigny, née de la Fay, décédé à Hyères (Var), 4ans sa vingt-troisième année.

E. Delarooho.

SENSATION EXQUISE Une sensation exquise de bien-être, c'est celle que procure l'alcool de menthe, de Ricqlès, dans l'eau de la toilette. Sa délicieuse fraîcheur, ses propriétés antiseptiques, en font l'eau dentifrice et de toilette la plus hygiénique et la plus

agréable.

On sait du reste 'que le Ricqlès, pris comme élixir, est souverain contre tous les malaises que. provoque la chaleur il préserve des épidémies et guérit les affections cholériformes. Refuser toute substitution, exiger l'alcool de menthe de Ricqlès.

LE MONDE RELIGIEUX

Nécrologie. Nous apprenons la mort, à soixante ans, du R..P. Ginisty, curé de la cathédrale de Saint-Patrick, à Sydney (Océanie). Le défunt appartenait à la congrégation des Màristes. Obligé de quitter là France par les décrets de 1880, il fut appelé par le cardinal Morand à diriger, à Sydney, un grand organe de défense religieuse, et nommé curé de la cathédrale. Il était réputé comme orateur dans toute l'Océanie. M. l'abbé Ginisty, archiprêtre de Saint-Affrique, est le frère du défunt, originaire, comme lui, du diocèse de Rodez. -XdeN.

Pour l'Œuvre du Sanatorium de Bligny

Hier, au théâtre Femina, devant une salle comble, le docteur Guinard a fait, au profit de l'Amicale dès malades et anciens malades de Bligny, une conférence des plus intéressantes et des mieux documentées sur les grands tuberculeux, ceux qui, dans l'histoire, se sont plus ou moins illustrés.

Le conférencier, en a compté 59 d'authentiques, mais il peut avoircommis des oublis. Hier, il nous a parlé tour à tour,en caractérisant avec beaucoup de bonheur leur talent ou leur génie, de Mozdrt,Schubert, Watteau, Bastien Lepage, Marie Baschkirtsef, Chopin, Blaise Pascal, Vauvebargues, Spinoza, Joachim du Bellay, Molière, Scarron, Arvers, Mlle de Lespiiiasse, Millevoye, Maurice de Guérin, Rodenbach, Albert Samain, Prosper Mérimée, Emile Debraux, George Sand, etc., etc.

Pour le docteur Guinard, il est impossible,. dans le domaine de la psychologie pathologique, de caractériser le genre tuberculeux, et il déclare inexact tout ce qui communément est admis comme appartenant en propre à la personnalité de ces malades. La littérature a fait une grande place aux poitrinaires et les a généralement représentés comjne des êtres spéciaux. Or le conférencier affirme et son expérience donne une grande valeur à cette affirmation qu'ils sont, au moral, des malades comme les autres malades. Leur ardeur spéciale est une légende des plus fausses.

Une partie littéraire et musicale accompagnait cette belle conférence. Elle avait été organisée avec beaucoup de goût par la baronne Leonino et la baronne Se Bourgoing.

Nous avons eu leplaisir d'entendre cette dernière dans une scène des Femmes

savantes, avec Mlle Du Minil, et en interprétant le fameux sonnet d'Arvers, elle a obtenu un succès triomphal. Mlle Du Minil a dit fort joliment des vers d'Albert Samain et de Millevoye, et Félix Galipaux a eu sa part du succès général avec des vers de Glatiguy et'une chanson d'Emile Debraux.

Mme Vix,. et Mine Kutscherra ont chanté, avec beaucoup de talent, du Mozart et du Schubert, et enfin notre ami Hollmann a prouvé hier encore qu'il était un des plus grands violoncellistes de l'époque.

Les œuvres contre la tuberculose ne seront jamais trop encouragées, et celle de Bligny a reçu hier de nouveaux dons qui amélioreront, la situation physique et morale des déshérités de:la fortune. Maurice Leudet.

QUESTION DÉLICATE

S'il est une question délicate c'est celle des parfums.' Trop violents, ils sont communs. Trop anodins, ils passent inaperçus. Le savant hygiéniste à. qui nous devons déjà les merveilleux Sachets de Toilette, le docteur Dys, a résolu cette question en créant ces jolis petits sachets qu'on porte sur soi. Ils contiennent, non pas un extrait, mais la fleur elle-même, rose, œillet, etc; qui, grâce à une habile préparation, conserve toujours son odeur fine. Darsy, le préparateur des produits du docteur Dys, 54, Faubourg-Saint-Honoré, les envoie contre un bon de poste.

LE CHENIL

L'Exposition canine de Paris

1 z

L'ouverture officielle de l'exposition canine de Paris a eu lieu hier au cours de la visite du Président de la Répu^ blique. A cette heure matinale, les' rings étaient en pleine activité, occupés par les opérations des différents jurys de la première série. Les classes étaient en général très nombreuses, quelques-unes, d'entre elles si chargées que les opéra- tions des juges n'ont pu prendre fin- qu'assez tard dans l'après-midi. '¡, Voici quelques détails sur les premiers lauréats. Les chiens de berger de races françaises étaient assez bien représentés comme quantité, mais médiocrement en ce qui concerne la qualité. Les chiens do la Brie surtout étaient faibles en général. A part quelques sujets qui sortaient, nettement du lot le reste se présentait en piètre état.

Parmi les lauréats, il faut citer Marco de Montjoie et Martial de Montjoie, a Mlle Ràôul-Duval, pour les mâles Anita de Montjoie, à Mlle Raoul-Duval, et Kermesse des Galots, à M. FromentMeurice? pour les femelles; cela dans les couleurs noires ou foncées.Pour les sujets de couleur claire, les récompense^ principales ont été à Képi des Galots, aj M. Proment-Meurice, et à Rip, à Mme, ] Paggi, dans les mâles; à Chrysanthème de La Hulpe, à Lotty, à Mme Leys, et à ̃'• Sapho des Griffailles, à Mlle RaoulDuval, dans les femelles. Quelques jeunes chiens promettent également. Ce sont Kléber et Kara des Galots sortant


encore du chenil de M. Froment-Meurice Sans-Gêne, à M. Halais, et Furie, à M. Poignault.

Les beaucerons formaient.un ensemble supérieur. ••.̃ Plus d'homogénéité dans les lots présentés. Plus de type aussi avec quelques Sujets venant très loin devant les autres et tels que Morloup, à M. Thomas, Parlait, aM. Rentière, Briska, à Mme Detoas, Gamin, à Mme Berthion; pour les chiens; Fadette, à M.Luizard, Smart, à M. Lemesle, Mascotte, à M. Bonterre et JSflousseiinëàM. Bouju pour les femelles. J)ans les jeunes au-dessous de deux ans, RipJ à M. Gauthier, Djenane, à M. ReuiËQaux et Lurette à M: "Caille se présentèrent à leur avantage. Le lotd'élevage, Çue présentait M. Caille, remporte en «litre le premier prix.

Des classes fort intéressantes son^ 0'èlles qui sont uniquement ouvertes aux «hiens ayant été récompensés dans des (Concours d'utilisation et qui se sont (ainsi révélés chiens de travail. Dans Cette catégorie, Mab, à M. Nucelly et .'Brisacrà M. Lepel-Cointet se classèrent ien tête.

Le ring où se trouvaient les chiens du Mont Saint-Bernard était fort entouré. Cette race de chiens populaires est toujours en faveur, et cette année surtout, ̃ un certain nombre de spéciraeps splendides figuraient dans les travées, Dans les poils ras venaient en tête Buller, à M. Schweitzer; Lord von Olten, à Mme Jonas, et Castor von Solothurn, à M. le comte A. Espivent de la Villesbo^net, courtes mâles; Erika de Goldeldingen, à M. Caldas et Irma de Saint-Michel, à M. Boileau pour les femelles. Lord et Erika deviennent ainsi champions. La concurrence fut plus forte i entre les poil longs où triomphèrent Porthos de Kappelen Biel, à M. Boileau; Herdi Felter de Biel, à M. Catenac et Sultan, à flyt. Vaissade, dans les mâles. Diana UrBenbacher de Nuenegg, à M. Boileau; Bellona, à' M. Artus et Prinzesse, a M, Schweitzer, dans les femelles. Enfin Marquis des Vallées, à M. Boileau Brutus 11,'Vogesia, à M. Moret et Princesse des Vallées, à M. Boileau venaient en tête des jeunes. M. Boileau avec quatre-vingts sujets présentés ensemble remportait encore le prix de lots d'éle•vage.

Les autres races de chiens de montagne étaient bien pauvrement, représentées. Cependant le seul Léonberg exposé, Sultan von Heisberg, à M. le comte A. Espivent de la Villesboinet, est une bien jolie bête. -Elle fit d'ailleurs un premier prix accompagné d'un certificat d'aptitude au championnat. Dans les chiens des Pyrénées, Toto, à Mme la marquise de Rosambo douairière, gagnait dans la Classe des mâles, et Gavotte Zaïlea, à Mme Detzen, faisait un premier prix dans la classe des femelles. Il est regrettable vraiment que cette chienne soit l'un des derniers représentants d'un élevage célèbre. Jacques Lussigny.

Le Président de la République et Mme Pallières, accompagnés de MM. Pams, ministre de l'agriculture Lépine, Touny et le commandant Fénelon, ont visité hier, à dix heures, l'exposition canine, où les ont accueillis lo comte de Bagneux, président, et les membres dij comité de% la,Sociôté centrale

toour râméloration des races de chiens en

France. des -Îàce'~ de'eliieiis en

Parmi les personnes présentes

Biichesse d'Ùzès, douairière vicomte de MontSaulnin, comte J. Clary, baron Jaubert, prince de La Tour d'Auvergne, marquis de Laigle, comte GroffulKe, comte René de Beaumont, baron de Carayon La Tour, comte de Danne, comte d'Elva, duc .de Gramont, MM. Raoul Treuilh. J. de Vasson, P. Verdé-Delisle, P. Bert, de Pouquiôres, Paul Chantereau Emmanuel Çoûlet, ete.

M. Fallières a viverdènt félicité le pomtô JÎe'Bagnèùx et ses collaborateurs, et décoré de la rosette du mérite agricole MM. P. BeH', chef du secrétariat de la Société, et ÎDeVoisinj et de la croix de chevalier M. Lefranc.

Autour de la politique

l'élection présidentielle

,La situation est restée hier à peu près telle que la retraite définitive de Mlpelcassô Jl Les trois candidatures déjà posées 4e MM. Etienne* Deschanel et Renoult subisistent, mais il faut y ajouter maintenant celle de M. Cochery que, dans une réunion àoiivellé, groupe de la gauche radicale a désigné comme son candidat par 36 voix contre 9 à M. Delcassé, et 41 bulletins

blancs.

La réunion plénière reste toujours fixée a j;e matin. Nous avons déjà iiidraué qu'elle ne Sonnerait pas de résultat que 1 on puisse escompter pour le succès définitif de son candidat, puisque deux groupes au moins de majorité n'y participeront pas.

Il faut donc s'attendre à deux tours de Scrutin au moins, les socialistes unifiés paraissant résolus à présenter pour le premier tour une candidature qui sera probablement celle de M. Vaillant.

Ce ne sera, donc qu'entre lé premier et le second tour que se feront les tractations qui assureront le succès d'un des candidats en présence.

A l'heure actuelle, les deux grands favoris çont MM. Etienne et Deschanel.

If, Auguste Avril.

̃JE» ^v*v- 'V

Société d'flgrièulture

'-•̃•'• ..«»««•- ̃ ̃

Au début de la séance d'hier, M. Louis PasBy, secrétaire perpétuel, a donné lecture d'un décret du président de la République, approuvant l'élection de M. Emile Loubet, qu a été introduit dans la salle des séances. C'est M. Linder, inspecteur général des mines, ancien collaborateur de M. Loubet, £u, ministère des travaux publics, qui, auItfad'hui président de la Société, a3sisté de Mil. Liébault et Bénard, souhaite la bienVeijàe au nouvel élu. Il rappelle les services ïshdus à l'agriculture par M. Emile Loubet, sei efforts pour l'amélioration du sort des travailleurs des champs, la part active qu'il a pt-se, récemment encore, à l'élaboration Ûe-îios tarifs douaniers.

M. Emile Loubet remercie la Société de t'avoir appelé à siéger au nombre de ses membres, lui donnant ainsi l'occasion de consacrer les loisirs dont il dispose maintenant aux intérêts de l'agriculture, auquels il fut attentif dès sa première jeunesse et pendant toute sa carrière il eut toujours. les relations les plus amicales1 avec les agricultearô et il est heureux que son nouveau titre lea rende plus étroites. Le président met aux voix les conclusions du, rapport de M. Moussu, professeur à l'Ecole d'Al'fôrt, sur les modifications à apporter à l'organisation des abattoirs contre la « vie chère ?>.

Ce rapport demandé eon&tructioh d'abattoil-s industriels dans les principaux centres de production du bétail et la transformation ,des marchés, annexés 'aux abattoirs des grandes villssfn marchés d'approvisionnejiaent'; fermés à toute réexpédition de bétail

vivant, dans le but d'éviter la propagation des maladies contagieuses du bétail, notamment de la fièvre aphteuse.

Tous ses articles sont votés et le rapport sera dans son ensemble transmis, sous forme de vœu, au Sénat, qui l'a provoqué. Plusieurs membres donnent des renseignements sur l'état des récoltes dans leurs régions.

M. Emile Loubet se montre inquiet sur celles du Sud-Est. Il a'plu pendant tout l'hiver dans cette région; les blés et fourrages ont été envahis par les mauvaises herbes comme ils ne l'avaient jamais été jusqu'ici. Il est à craindre que leur récolte ne soit insignifiante. sinon nulle. L'an dernier, déjà, la récolte du blé avait été de cent pour cent inférieure à celles dès années précédentes. Quant à la vigne, elle a souffert dans certains 'endroits mais ce qui n'a pas été gelé permet d'espérer d'assez bonnes vendanges. En terminant sa communication, M. Emile Loubet demande la Société d'insister auprès du ministre de l'agriculture pour que les statistiques, agricoles soient faites avec le plus dé soin et le plus de célérité possible. En consultant la statistique générale de l'Institut agricole de Rome, il a été surpris de n'y trouver, à côté des renseignements concernant les autres pays, aucun renseignement sur le nôtre.

Ch, Dauzats.

LES CONGRÈS

Associations de parents d'élèves

La Fédération des associations de pa- < rents d'élèves des lycées et collèges i vient de tenir son congrès annuel à Marseille. Une particularité de ces congrès, £ est que les décisions pour engager la i Fédération doivent y être prises à l'una- ï nimité. Si l'accord n'a pu se faire sur i un point, chaque association reprend sa liberté et peut par ses efforts, person- 1 nels, tendre à faire prévaloir sa manière 1 de voir. < C'est ainsi que sur 25 questions qui ] ont été portées devant le congrès, 13 ont ') été admises à l'unanimité pour être sou- < mises à l'examen et à l'approbation du ministre de l'instruction publique. j Voici la liste des vœux émis. Le congrès a décidé' de demander au ministre de l'instruction publique d'étu- i dier l'organisation d'une surveillance médicale pour protéger les élèves d'un établissement contre les contagions in- dividuelles, et d'étendre cette surveil- lance la salubrité des locaux scolaires. Le Congrès s'est prononcé pour le ,maintien de la distribution des prix, mais en laissant la fixation de sa date ̃ à la discrétion de chaque académie. L'association du lycée Carnot avait demandé à la Fédération d'émettre le vœu que les élèves, dans les classes de langues vivantes, soient groupés d'après leur force dans la langue apprise; la Fédération a préféré demander l'organisation de cours particuliers pour élèves faibles, ainsi qu'il en existe dans certains lycées.

Le congrès a émis le vœu que les classes trop nombreuses soient dédoublées facultativement à partir d'un certain nombre d'élèves et obligatoirement à partir de 35 élèves.

Il a encore demandé

,Quo l'enseigniement du. dessin soit orga'nisé'de façon a donner de meilleurs résultats et suivant un programme rationnel; Que les travaux des élèves en cette matière soient communiqués aux familles au fur et à mesure et leur soient remis définitivsment à la fin de l'année scolaire.

La Fédération a émis le vœu. que les vacances données au cours de l'année scolaire soient identiques comme date et comme durée dans tous les lycées (garçons et filles), d'une même académie; que les programmes soient revisés de manière à pouvoir ramener le nombre d'heures de classe à 20 par semaine; que l'on développe chez les élèves dans les hautes classes (2e cycle), l'habitude de parler en public..

Que des dispositions soient prises pour que l'on apprenne mieux l'orthographe aux enfants

Que les professeurs de lettres voient les mêmes élèves pendant deux heures consécutives, mais avec dix minutes de récréation d'interclasse

Que dans les classes de grammaire allant de la 6e à la 4° incluses, le rôle du professeur principal soit augmenté et reprenne son importance d'aulreiois

Que le ministre invite les associations de professeurs à s'entendre sur le choix des livres pour qu'ils servent le plus, longtemps possible.

Enfin, le congrès a manifesté le désir que les associations de parents soient représentées officiellement dans les conseilsd'admfnistrationdesétablissements, daus^ les conseils académiques et au conseil supérieur.

Les questions sur lesquelles l'accord n'a pu être fait ont été les unes rayées de l'ordre du jour, les autres renvoyées à l'étude des diverses associations afin que celles-ci trouvent, si possible, des formules d'entente pour l'année prochaine.

La »ville de Clermont-Ferrand a" été désignée comme siège du congrès de la Fédération en 1913. b:

̃' ̃ Gr.-D.

Congrès national de Droit pénal

Grenoble s'apprête à recevoir, le 28 mai, les adhérents du quatrième é congrès de' droit pénal et du neuvième congrès de patronage.

La clientèle de ces congrès s'est accrue cette année d'un nombre considérable de magistrats qui ont annoncé l'intention de participer à leurs travaux. Faut-il y voir l'effet du rattachement des services pénitentiaires à la justice? Il est permis de penser que l'attrait des questions discutées est bien pour quelque chose dans l'intérêt que provoquent ces congrès. j

Signalons au congrès de droit pénal que présidera M. Garçon, professeur à la Faculté de droit de Paris, « l'Abus des circonstances atténuantes », rapporté par M. Loubat, procureur général à Lyon, qui a eu le courage de dénoncer le péril d'une indulgence excessive en matière dB répression..

Au congrès de patronage, l'application de la libération conditionnelle, les mesurés à prendre contre la prostitution des mineures, les écoles de réformes privées, donneront lieu à des discussions intéressantes et même passionnées. Ce dernier congrès sera présidé par M. Ribot, de l'Académie française, qui a bien voulu accepter la lourde charge de diriger les débats et de prononcer le discours d'ouverture.

..Les réunions prendront fin le 1er juin au soir. Le comité local; à la tête duquel

se trouvent M. Monin, premier président de la Cour. d'appel de Grenoble, MM. Cuche et Guetat, professeurs a la Faculté de droit, a préparé à l'intention des congressistes de magnifiques excursions en automobile.

Il faut reconnaître qu'aucune ville n'est mieux placée que Grenoble pour attirer et retenir les visiteurs. Tous ceux qui sont allés à la Grande-Chartreuse conservent le souvenir de la splendeur de la descente vers la ville, scintillante de lumières, en face des Alpes, rouges des derniers feux du soleil couchant. Parmi ces excursions, celle du col du Lautaret, d"où les congressistes découvriront le massif neigeux de la Meige, sera certainement la plus appréciée. Nous ferons connaître les principales conclusions des rapports déposés.

LES GRANDS COMBATS DE BOXE

.m,.o.

G. Carpentier `

1 Il~ bat Willie Lewis

•La partie est gagnée! Georges Carpentier a, hier soir, au Cirque de Paris, £ devant une assistance des plus brillantes, ¡ triomphé de l'américain Willie Lewis, le magnifique et redoutable adversaire < dont avait fait digne sa jeune et prodi- 1 gieuse carrière athlétique. Le combat fut, par l'acharnement et la ( science que déployèrent lés deux fa- ] meux rivaux, le plus beau de tous ceux < auxquels ont été depuis neuf ans conviés à Paris les gens de sport. T

La rencontre fut telle qu'on devait la prévoir, terriblement émotionnante. « Nul n'a pu demeurer indifférent au > drame sincère, violent, savant et em- 1 poignant qui, durant vingt palpitantes ] reprises, se,joua dans l'arène inondée de .< clartés, entre l'illustre boxeur uméri- i ricain, qui venait défendre tout un passé de victoires, douze années de ba- l tailles gagnées sur les rings de l'ancien et du nouveau monde, et le jeune et célèbre champion français, résolu à confirmer sa valeur et assurer sa gloire en l'étayant sur la réputation de celui qu'on était unanime à reconnaître jus- qu'ici comme le plus fin, le plus ha- bile, le plus complet, le plus redouta- ble des boxeurs. De la première à la dernière reprise, le combat fut passionnant: le drame eût trois actes, qui tour à tour portèrent l'assistance de l'enivrement de la confiance, à l'angoisse la plus profonde, lorsqu'à la huitième reprise, l'Américain, d'un cro- chet violent et rapide comme l'éclair, jeta ù ses pieds, pour quatre secondes, le bel athlète français, dont les poings enchantés semblaient depuis le début du combat disposer de la victoire.

Il y eut alors quatre reprises angoissantes et douloureuses. Tout étourdi et tout décontenancé par le coup qu'il avait reçu dans une poursuite imprudente, Carpentier, durant ces quatre reprises, parut complètement perdu dans l'aventure inattendue, tout son art semblait avoir sombré. Il ne combattait plus, il se défendait,. §eulçmqntpréo.cçupé,d'ar- r rêter l'offensive ardente de Willie Lewis qui, grandi par son succès, avait soudain retrouvé toute sa maîtrise, et imposait son jeu.

Et brusquement ce fut le réveil affolant des espérances 1

Dans une attaqué heureuse, Carpentier avait enfin réussi un direct si puissant et si efficace que d'un seul coup la confiance lui était revenue. Ce fut une transformation instantanée on aurait dit que Carpentier voulait rageusement effacer toute sa défaillance. Dans un étonnant élan, calculé et violent, il s'en fut dès lors à la bataille avec un tel à propos et un tel succès que, débordé, Willie Lewis en oublia les règles des combats pour se mettre à boxer de la plus repréhensible façon.

Ce fut une admirable fin de bataille; au milieu des encouragements, des acclamations lancées dans l'émotion et l'enthousiasme par le public frémissant, Carpentier allait de mieux en mieux; il avait repris sa garde effacée et pénétrante il n'avait plus l'appréhension des poings qu'un instant il avait redoutés il combattait avec à propos, variant sort jeu, attaquant maintenant de loin, puis soudain marchant au corps-à-corps, déséquilibrant aussi son adversaire par des esquives qui le lançaient dans le vide.

Chaque nouvelle reprisé ramenait la victoire au Français à partir de la seizième, à moins d'un coup heureux, on sentit que Carpentier ne pouvait plus être battu. Un rude crochet à l'estomac lui avait au surplus permis de prendre un avantage dont 11 devait par la suite tirer un parti considérable;

Willie Lewis commençait d'ailleurs à donner des signes de fatigué il s'accrochait, se, laissait aller à des irrégularités qui lui valaient un tardif rappel l'ordre de la part du directeur du combat; et dès lors sûr de vaincre, mais surtout décidé îi tout tenter pour éviter le match nul, Carpentier se livra à un travail effréné.

Il écœura littéralement son rival, son glorieux rival sur qui, durant les deux dernières reprises, il fit pleuvoir une grêle de coups qui valaient d'ailleurs plus par le nombre que par la qualité. Quelle bataille ce fut alors! Le jeune champion se dépensait sans compter, avec une véritable frénésie dans le désir enivrant d'abattre le champion américain qui puisait dans une énergie désespérée ce qu'il fallait de' force pour faire face l'assaut, dans l'espoir d'obtenir, par son courage, le consolateur match nul. Mais Carpentier avait vraiment trop dominé, h tous les points de vue, pour que le bénéfice du match ne lui fut pas donné. Il, avait gagné et bien gagné; la décision fut d'ailleurs accueillie dans un délirahtenthousiasme,etsans qu'aucune protestation ne fut formulée par ceux même dont Willie Lewis avait été le favori.

L'escrime affirmée par Carpentier fut du reste supérieure à celle de Willie Lewis il toucha plus et mieux servi par son allonge, par sa science de la parade, par la rapidité et la précision de ses arrêts, il ne fut atteint dur et nettement qu'un nombre très limité de fois, Carpentier commit à la huitième reprise une faute qui faillit lui coûter la partie il se laissa prendre à une feinte de l'Américain, qui ayant simulé le désarroi profita de la confiance de Garpeniier, parti sans précaution à l'atta-

que, pour lui décocher un crochet qui fait époque dans la vie d'un boxeur. 'Cette correction ne sera'pas du reste perdue; c'est une leçon dont le champion de France saura tirer parti pour ses combats à venir.

Frantz-Reichel.

La tour penchée de Pise

{2)6 notre correspondant particulier)

Gênes, 20 mai.

Les journaux italiens jettent un cri d'alarmîe à propos de la tour penchée de Pise. 'Les -autres tours, telles que la Garisenda de Bologne, construite en 1110, et la Ghirlandina de Modène, construite de 1224 à 1319, sont toutes les deux menacées jusqu'à un certain point.

Chacun sait que la tour de Pise, haute de 54 m. 50, a une forte inclinaison de 4 m. 50 hors de la verticale. Cette inclinaison est accentuée de la base au milieu de la hauteur. A ce dernier point la construction est modifiée et tend à reprendre la perpendiculaire. Ce qui ferait croire que les constructeurs, voyant l'affaissement de la base, ont cherché à reprendre la ligne verticale d'origine. Mais l'inclinaison a augmenté de 1817 à aujourd'hui, et spécialement ces dernières années, déplaçant ainsi le centre de gravité. Il y a des indices plus inquiétants. Des carreaux de marbre qui forment les portes et les fenêtres à différents étages, présentent des fentes; les marches de l'escalier sont brisées en bien des endroits. Il en' est de même en plusieurs points des plafonds de l'escalier et des consoles.

On s'émeut surtout quand on pense que la Tour est construite sur un terrain perméable et friable, Les eaux abondantes du sous-sol entraînent en dehors des matières solides. Aux trois sources les plus apparentes, dans les saisons ordinaires, on a construit des petits puits, et deux chambres pour recueillir. ,ces matières, et s'assurer qu'elles proviennent du sous-sol. On a vérifié, par leur poids, qu'elles ne pouvaient être entraînées que par un fort courant souterrain.

En conséquence, on conclut que souo les fondations, il existe des vides considérables et ce qui impressionne, c'est que depuis 1859, l'inclinaison continue à augmenter. La Commission nommée, tout en disant qu'il n'y avait pas de péril immédiat, déclare qu'il ne faut pas tarder à porter remède pour ne pas se trouver sous le coup d'une catastrophe.

La tour Garisenda, de Bologne a 49 m. 60 de hauteur avec une inclinaison de 3 m. 04. La tour Ghirlandina, de Modène, est peutêtre la plus haute d'Italie, a 102 mètres et assez légèrement inclinée vers la cathédrale, qui elle-même s'est affaissée.

Ajoutez aux courants souterrains, pour la tour de Pise et surtout pour celles de Bologne et de Modène, le vent violent du nord qui exerce l'énorme pression de dix kilos par centimètre carré. Un pareil état de choses n'a pu arriver que par un lent mais continu effritement du sol.

Malgré des avis rassurants, écartant le péril immédiat, si j'habitais Pise, ce ne serait pas dans les maisons, même les palais qui se trouvent dans le périmètre de l'admirable monument.

l' ̃•̃ Emilio.

JOURNAL ET BEVUES

Les radicaux embarrassés

Il faudrait que, pendant quelque temps, les radicaux voulussent bien ne plus célébrer leur fameuse discipline républicaine. On les a vus, avant-hier, se réunir cérémonieusement ils annonçaient l'intention de choisir un candidat à la présidence de la Chambre.

Et ils n'ont choisi personne.

Si le groupe radical-socialiste a donné une cinquantaine de voix à M. René Renoult. C'est quelque chose; et, pour peu qu'il soit élu président de la Chambre, M. René Renoult sera quelqu'un. Mais, en attendant, il n'est que le président d'un groupe; et il y a des groupes, il y en a!

Les groupes de gauche n'ont point leur candidat. Ils ne l'ont point encore. Où est le temps que le Petit Père gouvernait les groupes de gauche à la baguette. Le Ràdical est désolé les petites séances d'avant-hier, il les déclare « regrettables ». Et il signale de la confusion, de l'indiscipliné.

La Lanterne est désolée elle comptait assembler tous les suffrages sur le nom de M. Théophile Delcassé. Mais elle voit déjà « la droite et l'extrême gauche » décidant de l'élection présidentielle quelle aventure

M. Maxime Vuillaume, dans l'Aurore, est désolé. L'union des républicains, dit-il, n'est pas faite. Elle ne l'est évidemment pas La gauche radicale a son candidat; les radicaux-socialistes ont le leur; et la gauche démocratique ne veut pas de réunion plénière. Alors, M. Maxime Vuillaume déplore cette «incohérence».

« Allons, ajoute-t-il, reprenons-nous » » Et encore « Voyez-vous le grand parti républicain arriver au scrutin sans candidat?.». Je le vois, il me semble. Mais je le vois un peu moins grand que ne fait M. Maxime Vuillaume.

Bref, il y a de la mélancolie dans le parti radical. C'est de la gaieté pour les socialistes et pour d'autres.

André Beaunier.

La Presse de ce matin

LA politique;

Le Gaulois

Malheureux parti radical Tout le monde l'enterre, et.pas un ami ne jette une neur sur sa, tombe!

h'Humanilé, de M. Jaurès

M. Delcassé, .d'accord en cela avec l'immense majorité de la Chambre, a retiré sa candidature. Dévanfla résistance presque universelle, il a retrouvé le sens de la continuité nationale et de l'abnégation patriotique. Il consent de nouveau à sauver notre marine.

Les groupes radicaux semblent assez penauds de n'avoir pu faire œuvre positive. Comprendront-ils par là qu'il ne peut y avoir pour un parti une forte organisation parlementaire, s'il n'a. pas en même temps dans le pays une forte organisation politique, des cadres solides, un programme, une tactique, une discipline 2 Paris-Journal

L'étection de M. Etienne ne saurait avoir le caractère d'une défaite pour les groupes d'ex-trôme'gauche. Elle prouvera seulement que la Chambre a le désir, en plaçant à sa tête un des hommes les plus qualifiés par l'unité dé sa vie politique, de travailler utilement à l'union de'

toutes les forces républicaines dans l'intérêt supérieur de la République et du pays. Le Petit Parisien

Soulc-el-Arba, 22 mai.

M. Martin, négociant à Rabat, a été assassiné en traversant la forêt de Mamora.

Le Petit Journal

De Chambéry.

Notre compatriote M. Gondrand a offert 20,000 francs au gouvernement français pour un aéroplane qui s'appellera France et autant au gouvernement italien pour un aéroplane qui s'appellera Italie.

LA JOURNÉE

Te Deum En. l'église roumaine rue Jeande-Beauvais, à 11 h. 1/2, à l'occasion de la, fête nationale roumaine.

Obsèques M. Paul Salle (église SaintFrançois-Xavier, 10 heures). Mme Jules Bloch (réunion à la maison mortuaire, rue Vernier, 3 h.1/2, et inhumation au cimetière Montmartre). = M. Alphonse Hasselmans (église Saint-Honoré d'Eylau, 10 heures). == Mme Devereux-Clapp (église de la SainteTrinité, avenue de t'Aima, 11 heures). = M. Domingo Franceschi (église Saint- Vincent-dePaul, 10 heures). = M. Ernest Crombac (réunion au cimetière Montparnasse, 3 heures). = Messe anniversaire pour le repos de l'âme de François Coppéeet de sa sœur, Mlle Annette Coppée (3, rue Oudinot, 10 h. 12).

infôPÇîations

Départ de M. Georges Louis

M. Georges Louis, notre ambassadeur à Saint-Pétersbourg, a quitté Paris hier après-midi, se rendant à son poste. Mouvement judiciaire

Par décret sont nommés

Procureur de la République à Châteaulin, M. Patron, substitut au Mans.

Procureur de la République à Rocrol, M. Replat, juge d'instruction à Gex.

Substitut à Brest, M. Molines, substitut au Mans.

Substitut au Mans, M. Allain, substitut à Libourne.

Président du tribunal de Parthenay, M. Rongier, juge d'instruction aux Andelys. Juges suppléants rétribués à Saint-Palais, M. Donnat, et à Tours, M. Chardon, avocats.

Chambres de commerce

La Chambre de commercé russe a tenu hier son assemblée générale, sous la présidence de M. Iswolsky, ambassadeur de Russie, assisté de M. Arthur Raffalovich, attaché financier à l'ambassade de Russie, président de la Chambre de commerce russe à Paris. De nombreuses personnalités appartenant au monde du grand commerce, de l'industrie et de la haute banque assistaient à cette réunion.

Parlant des bienfaits de l'alliance franco-russe, l'orateur a déclaré La Chambre de commerce russe concourt au maintien de la paix générale entre les deux pays qui en ont un si grand besoin pour développer leurs ressources. Vous connaissez tous les efforts employés par les deux gouvernements russe et français pour mettre fin à l'état d'hostilité qui existe malheureusement entre l'Italie et la Turquie' et pour empêcher dans tous les cas que cette guerre n'ait pour résultat de troubler la tranquillité sur d'autres points.

Ces efforts se poursuivent dans un esprit de parfaite et intime collaboration par les deux pays alliés et en harmonie complète avec l'Angleterre, l'amie de la Russie et de la France, avec une entente dont la cordialité est notoire et d'accord avec toutes les autres puissances, toutes intéressées à un prompt rétablissement de la paix entre les deux adversaires.

Les paroles de déminent ambassadeur ont été chaleureusement applaudies.

L'éclairage du Bois

Le rapporteur du bois de 'Boulogne, M. Jou3selin, a fait, on le sait, décider par le Conseil municipal qu'on procéderait à des expériences d'éclairage sur l'avenue des fortifications, qui va de la porte Maillot à la porte Dauphine. Or, on ne compte guère pouvoir se livrer aux expériences avant le mois de septembre.

Et de cela, M. Jousselin se désole, estimant que ce n'est pas à l'approche de l'hiver qu'on devrait éclairer le Bois. Nous renvoyons ces doléances à M. Forestier, le distingué conservateur du bois de Boulogne, à qui ces retards dans les travaux ne sauraient être imputables et qui ne cesse, par tous les moyens d'essayer de corriger ce qu'un budget trop restreint fait perdre de splendeur à la belle promenade parisienne. Retraite aux flambeaux

Les fêtès du concours musical dé la Ville de Paris seront précédées d'une retraite aux flambeaul qui aura lieu samedi soir. Cette retraite sera composée de 2,500 hommes, de 7 musiques militaires,, 2 fanfares de régiments coloniaux, 1 fanfare de dragons, 1 fanfare de cuirassiers et 2,000 porteurs de lumières. Formation de la retraite parvis NotreDame, 9 heures du soir. Itinéraire rue et pont d'Arcole, place de l'Hôtel-de-Ville (estrades); rues de Rivoli, de Rohan et avenue de l'Opéra.

(A cet endroit, séparation en deux groupes). Premier groupe boulevard des Capucines, rue Royale, place et pont de,la Concorde, boulevards Saint-Germain et Raspail, rues de Sèvres et du Four, boulevard Saint-Germain jusqu'à la place Maubert.

Deuxième groupe rues du Quatre-Septembre, Réaumur, Turbigo et place de la République.

Concert sur la place de l'Hôtel-deVille. ,1

Banquet

A l'hôtel Continental, hier soir, a eu lieu le banquet annuel du Syndicat national du commerce en gros des vins, cidres, spiritueux et liqueurs de France. Il était présidé par M. Lignon, qui avait à ses côtés

MM. Fernand David, ministre du commerce Charles Chaumet, sous-secrétaire d'Etat Augeix, Guillon, Chevance, Sauniêre, Ghapsal, Cabaret, Martineau, Guy, J. Ptevet, Dupont, Ch. Deloncle, Marrou, Painlevé, Puëch, Desplas, députés, etc

1 Au dessert, M. Lignon a pris la parole. Il a présenté les desiderata, du Syndicat national du commerce.

Le ministre du commerce, M. Fernand David, lui a répondu. Il a exprimé le vœu que propriétaires et intermédiaires puissent se mettre d'accord pour le plus grand bien du commerce français. Ualiment idéal

On doit servir à sa table le « Pain grillé Jacquet », et le « Petit Pain Richelieu 92 » le premier, parce qu'il est l'aliment idéal des estomacs délicats; le second, parce qu'il est le préféré des gourmets. Zang, téléph. 126-20.

̃. i Jean de Paris. >

Gazette des Tribunaux

~.n09P~

NOUVELLES JUDICIAIRES

Nous avons parlé du procès en diffamation intenté à M. Henri Rochefort et au journal la Patrie par les descendants de Naundorff. La 9e Chambre du Tribunal n'a pas encore tranché la question de la survivance du Dauphin. Peut-être le sera-t-elle le 13 novembre, date à laquelle ont été renvoyés les débats, car le procès ne s'engageait que -sur une question de procédure. M" -de MoroGiafferi et de Ternehem ont discuté la nationalité des demandeurs; s'ils sont étrangers, ils doivent avant de plaider déposer une caution, la caution Judicatum solvi. Or le Tribunal a juge que les demandeurs, qui répondent aux noms de Louis-Charles, de Charles-Louis et. d'Auguste de Bourbon -Naundorff, ne sont pas Français; ils sont légalement sans nationalité. Ils devront donc fournir 800 francs de caution, sauf LouisCharles de Bourbon-Naundorff, qui possède un immeuble en France, dans 1 Aube.

Le Tribunal de commerce de la Seine avait, par jugement du 29 décembre dernier, déclaré en faillite Edmond Duez, l'ancien administrateur judiciaire qui purge actuellement ù la Guyane la condamnation prononcée contre lui par la Cour d'assises. La décision du Tribunal de commerce était motivée sur le fait que Duez était devenu commerçant en raison des opérations de Bourse et autres spéculations auxquelles il s'était livré.. M. Wilmoth, tuteur de Duez en état d'interdiction légale, a interjeté appel. Après plaidoirie de Me Maurice Bernard, la 3e Chambre de la Cour a rapporté le jugement déclaratif de faillite, estimant que Duez, bien que s'étant livré à des opérations commerciales, n'était pas commerçant puisqu'il .exerrait des fonctions civiles.

(De nos correspondants) .-•̃

Marseille. Le jury des Bouches-duRhône est plus sévère que celui de la Seine. Il acondamné aujourd'hui aux travaux forcés à perpétuité le nommé Antoine Assandri qui, au mois de juin dernier, avait, avec un complice, menacé d'un revolver la patronne d'un bureau de tabac de Tarascon pour lui voler cinquante francs.

Blois. -.La Cour d'assises de Loir-et-Cher a condamné ce soir à mort le nommé Roger Dalivoust, âgé de vingt-six ans, ancien garde forestier, qui, au mois de janvier, violenta et assassina une sexagénaire, Mme Dubois.

AVIS DIVERS AU DESSERT

UN PETIT GERVAIS

Nouvelles Diverses

L'AUTOMOBILE DE M. heKniox

On racontait, hier matin, une histoire des' plus,curieuses et. qui paraissait, bien, dans la note des temps troubles que nous traversons. Des bandits avaient tenté de voler l'automobile personnelle de M. Hennion, directeur de la Sûreté générale

M. Hènnion, qui est maire de Gommegnîes (Nord) il possède une propriété, avait envoyé samedi son chauffeur chercher en automobile, à la gare. d'Aulnoyet ses enfants qui devaient le rejoindre à cette propriété. Son neveu et un ami dé ce dernier àccohipâ.gnaient le chauffeur. En traversant la ïofêt de Mornal, vers neuf heures du soit, les voyageurs furent hélés par trois hommes et une femme qui les prièrent de leur prêter secours pour réparer Une avarie air moteur de leur automobile en panne sur le côté dé la route.

Le chauffeur se disposait à descendre, lorsqu'il reconnut que le moteur que l'on disait en panne, marchait d'une façon très régulière. Trouvant l'aventure louche, il se remit au volant et repartit. Les quatre personnes, sans rien dire, remontèrent dans leur automobile qui se mit en marche assez lente-

ment.. ̃

M. Hennion ne croit pas qu'on ait eu affaire à des bandits dans le genre des Bonnot et des Garnier, mais simplement à des fraudeurs, comme il y en a beaucoup par làj et qui auraient bien voulu changer leur automobile, en réalité défectueuse, contre celle plus solide et plus rapide du cheï de la Sûreté générale.

LES ÉANbÏTS EN AUTOMOBILE

M. Gilbert, j'ûgê d'instruction, a interrogé hier Rimbaud, l'ancien conseiller municipal de Pavillons'sous-Bois, en présence de son avocat, Me ColoiinarSàntini; secrétaire de M" de MofO-Giafïeri.

L'interrogatoire a porté êùï les relations de Rirnbaxld avec la bande.

« J'ai connu, dit-il, Bonnot, Garhier et Carouy, voici dans quelles circonstances. J'avais fondé des ateliers communistes. Personne n'était payé, mais on se partageait à parts égales les bénéfices.

» Garnier travailla deux jours, fut victime d'un accident et disparut. ̃ » Bonnot et Carouy travaillèrent assez longtemps; mais depuis l'attentat de la'rue Ordener, je ne les. ai plus vus.

» Les autres je les ignore ».

Rimbaud a ensuite protesté 'contre leé propos qu'on lui a fait tenir lors de sa dernière comparution.

Je ne suis pas un partisan de la yio-.lence, a-t-il affirmé, la révolution sociale doit se faire par le travail et par le ndinbre. Il est devenu bien raisonnable, Rinlbàud, depuis quinze jouis.

Garoliy, qui est citoyen belge, a été convoduê par la municipalité de Moléhibeck-SàintJean pour prendre part aux élections législatives. Car on sait que le vote est obligatoire en Belgique. Or, la convocation vient de revenir à Molembéck avec cette mention En v jiriSjùn à l'étranger. Il y a donc force majeure, et Carouy ne sera pas condamné à l'amende. Voilà qui lui fera certainement grand plaisir. La mère de Dettwillerj Mme Diebold, qui fut trouvée en possession de l'un des titres volés chez un négociant de Chatou, va être transférée de la prison de Versailles à Paris, le juge d'instruction de Versailles s'étant dessaisi en faveur de M. Gilbert.

l'accïpèot Do chemin DE FER DU nord Un treizième nom à ajouter à la f unèbr.é liste des morts celui de Mme veuve Eugénie Lecomte, demeurant 13, rue de la Barre, a Enghien. Oh sait que, depuis le premier jour, on concevait sur son sort de grandes inquiétudes. Elles se sont malheureusement réalisées.

Il reste encore à l'hôpital Lariboisièrê douze blessés, dont deux sont dans un état très grave..

Une déclaration importante a été faite hier àM. Rebut, commissaire de police deChoisyle-Roi. Elle fournit un nouveau témoignage contre Carouy et Medge.

Un marchand de vins de Thiais lui a dit que quelques jours avant le double assassinat de M. Mjprèaa et de sa servante le cor-


idonnier Viette qui a été arrêté quelques jours après le crime, mais sur lequel on n'a. encore que des .présomptions était venu chez lui jouer au billard avec deux indivis dus, qui, d'après les photographies publiées, il croit être Carouy et Medge. On lui a présenté les photographies officielles, il les a parfaitement reconnus.

M. Aufeux, le fils de la domestique assassinée, qui se trouvait par hasard ce jour-là àans le débit, s'est parfaitement rappelé Ûvoir vu Viette, qu'il connaissait, en compagnie des deux hommes, et il.a, lui aussi, reconnu Carôu^ et Medgé.

Cette déposition, qui a été transmise hier soir au Parquet, prouverait d'abord la culpabilité de Viette, ensuite ses rapports avec là bande sinistre.

UNE VISITE QUI S'IMPOSE

Les provinciaux et les étrangers doivent comprendre dans leur séjour à Paris une yiçite aux Grands Magasins Dufayel, où ils trouveront beaucoup d'attractions cinématographe, concert, five o'clock tea, ainsi qu'une exposition de salons d'Aubusson Beauvais, etc., de tapis français et, orientaux, de bronzes, marbres, objets d'art, mobiliers par milliers, etc., vendus des prix extrêmement avantageux.

_w-

LE DRAME AVANT L'OPÉRETTE

Louisette Loger, la jeune figurante des Variétés, qui a tiré deux coups de revolver sur son ancien ami, M. Derval, s'est présentée hier après-midi, au Parquet, déclarant qu'elle venait se constituer prisonnière. Elle a été aussitôt conduite auprès de M. Bourgueil, juge d'instruction, auquel elle a déclaré qu'elle avait agi dans un moment de folie. Née à la Martinique, elle a un tempétament emporté et a perdu la tête en présence des réponses de.celui qu'elle aimait. Elle a été écrouée à Saint-Lazare.

L'affaire DU « docteur » magaura M. Macaura, qui était absent de Paris, est revenu se mettre à la disposition de la justice. Il a été interrogé hier par M. Tortat, juge d'instruction qui, après l'avoir inculpé d'exercice illégal de la médecine et d'escroquerie, l'a envoyé à la prison de la Santé. Le défenseur de M. Macaura ayant offert une caution de 50,000 francs dont 5,000 francs pour les frais de justice, M. Macaura & été ramené:au Palais et remis en liberté.

~».

̃ EMPLOYÉS SYNDIQUÉS

Les employés de banque et de bourse sont décidément des employés modèles. Du moins ceux qui sont syndiqués il est vrai-, et c'est fort heureux, ma ïof, qu'ils ne sont. qu'une poignée.' Mais ceux-là, vraiment, sont des employés tnodètes. Chaque année, ils se réunissent, aux premiers beaux jours. Et chaque année c'est pour proférer contre leurs patrons contre ceux qui les payent et les font vivre les injures les plus grossières, les accusations'les plus infamantes que leur imagination peut inventer.

Il paraît que c'est la meilleure manière, sihon la seule, d'obtenir d'eux les améliorations nécessaires.

L'an dernier, nous avions entendu le procès des membres des conseils d'administration des grands établissements de crédit. Cette année, pour varier un peu, on nous Earla de leurs collaborateurs immédiats. 'an prochain.

Et, ce matin, ces employés modèles iront prendre les ordres de ceux qu'ils ont insultés dans la nuit. En vérité, ils manquent un peu de dignité.

DEPARTEMENTS

LES JOURNALISTES ANGLAIS EN FRANCE tours. –'La municipalité de Tours a reçu hier soir les'jmiTjîaMstes anglais qut visitent le "centre.de la France.

M. Camille Chautemps, adjoint au maire, 6. porté un toast à l'entente cordiale et aux souverains anglais. Sir James Yoxall, membre du Parlement, a bu à la santé du Président de la République.

D'autres toasts ont été portés au nom de la presse des deux pays, pendant que la musique municipale jouait l'Hymne anglais et là Marseillaise. Ar$us.

Argus.

A~ R~F,U

Z' U. '11 1BIiiI:1I

^^BÊ^ÊUUgËmBBx/ Vous' 111111

^j^gSMMJlHg^ qui voulez Mi

J22* un Parfum sans reproche, JM I** notez que BOUQUET GREUZE 2> ENIGMA, PAMPRES D'OR vous jSk

donneront pleine Satisfaction. Ijflj

RUE ROYALE, PARIS (&

llllll ET TOUTES BONNES PARFUMERIES ||||||

Courrier DE la Bourse Paris, le 22 mai 1912.

Séance nulle.' On ressent déjà l'itllluence des fêtes de la Pentecôte, d'autant plus que là plupart des Bourses étrangères fermeront leurs portes dès samedi prochain. Quel dommage que nous ne puissions en faire autant. Lé succès remporte par l'emprunt de la Ville souscrit quatre-vingt-deux fois, met de nouveau en lumière les ressources inépuisables du bas de laine français lorsqu'il s'agit de petites coupures offertes avec des facilités de paiement.

De semblables constatations sont réconfortantes, même si au point de vue des affaires la journée n'a offert aucun intérêt. Marché officiel. Le manque d'affaires se traduit par un léger tassement de la Rente qui recule de 7 cent. à 93 85. ̃

Les fonds Russes sont calmes. Le Consolidé fait 95. Le 3 0J0 94 vaut 80 65. Seul le 3 0/0 96 est un peu lourd à 78 65.

L'Extérieure, se tient sur la réserve à 9485, son cours d'hier..

Le Turc est ferme à 90. Y

L'Italien regagne 30 cent. à 94 60.

Le compartiment des établissements de crédit est calme. Seule, la Banque de Paris enregistre une nouvelle hausse de 10 francs à 1,842, dans l'espoir d'un droit de souscription intéressant si l'augmentalion de capital est définitivement votée demain.

JS Union parisienne fait 1,205, Crédit lyonnais, 1,520. Crédit mobilier, C80.

Le groupe des valeurs de traction et d'électricité est lourd. Les Omnibus perdent 5fi. à 790. Le Métropolitain revient à 623. La Distribution recule de 11 fr. à 562. La Popp fait 901. La Thomson se tasse de 5 fr. à 803. L'action Railways et Electricité se défend bien à 805.

Quelques réalisations se produisent sur les actions de nos chemins de fer. Le Nord recule de 14 fr. à 1,680. L'Est revient à 935. Orléans, 1,305.

Peu* de chose à signaler dans le compartiment étranger.

Le Nord-Espagne abandonne 2 fr. à 471. Saragossè, 465.

Le Rio recule de 11 fr. à 1,956.

Le marché américain, tour à tour diverti et choqué par les péripéties de la lutte TaftRoosevelt, semble peu disposé à se départir de sa prudente réserve. On ne peut donc guère compter sur son appui pour pousser les valeurs de cuivre; comme, d'autre part, la spéculation, ici, ne tient pas à augmenter ses engagements, on piétine sur place. Les industrielles russes sont médiocrement disposées et on recule sur toute la

ligne. La Sosnowice per4 17 francs à 1,749. Bakou abandonne 10 fr. à 1,755. Briansk revient à 488. Provodnik est ferme à 591. L'Azote se tient à 270.

La Carpet regagne 2 francs à 384- Les nouvelles particulières que je viens de recevoir m'apprennent que l'industrie bat son plein, comme s'il ne se passait rien en Turquie. Cela prouve, comme je n'ai cessé de le dire, que le conflit italo-turc ne peut compromettre en rien les bénéfices de l'exercice en cours.

Les Pétroles d'Oklahoma sont soutenus à 128.

Marché en Banque. ->- La mort de sir Julius Wernher avait été annoncée si souvent au cours de ces derniers mois, qu'elle ne pouvait plus guère avoir d'influence, aussi rotrouvons-nous le marché minier aux mêmes cours qu'hier. H est curieux cependant de noter que les deux seules valeurs qui aient exquissé un mouvement de hausse sont la Centrai Mining au parquet, qui gagne 3 fr. à 250, et la Jagersfontein, qui s'avance de 4 fr. à 156 50. Or, ce sont là précisément deux des affaires dont sir Julius s'est occupé le plus activement.

liand Mines 160 50. Gold/ields 104. Ëast Rand 77 50. Crown Mines 170 50.

La De Bcers est stationnaire à 508 50. La Lena se raffermit à 99 50.

Les cuprifères sont hésitantes. Utah, 335 Ray, 107 50; Chino, 162.

Les valeurs russes subissent un peu de tassement. La Maltzof revient à 927 Tubes de Sosnowice, 919 Toula, 1,037 Bartmann, 795 Platine, 814.

Les caoutchoucs sont résistants. Financière, 142 50 Malacca, 355 50.

L'augmentation de capital de la U. S. Rubber, dont la nouvelle a été télégraphiée de New-York aujourd'hui est la conséquence des accords intervenus entre la Compagnie et la Malacca. Nous aurons à revenir prochainement sur ce sujet.

La Mexican Eàgle préférence regagne le cours de 55 75; l'ordinaire se tient à 49 25; Armand YveL

INFORMATIONS FINANCIERES L'EMPRUNT MUNICIPAL de 205 millions émis le mardi 21 mai comportait la mise en souscription de 719,298 obligations.

Le nombre des obligations souscrites s'est élevé à 50,190,287, représentant un versement de 591,902,870 francs.

L'emprunt a donc été couvert plus de 82 fois. CRÉDIT FONCIER DE FRANCE. La situation au 30 avril 1911 fait ressortir sur celle du mois précédent les variations suivantes

Actif

Espèces, effets, va-

leurs diverses,

avances sur titres et

correspondants Fr. 292.506.029 15.653.231 Prêts hypothécaires

et communaux 4.582.224.744 +119.943.545 Sem. d'annuit. échus. 37.089.283 + IC'754.526 Oblig.retir.de la cire. 173.573.963– 2.860 Imm. acquis par laSo-

ciétéàlasuit.d'exp. 9.166.654 + 55.415 Divers. 63.565.759– 5.643.927 Dépenses d'admihist..1.832.300+ 458.075 Passif

Réserv. etprovisions. 300.582.947 + 951.185 Dépôtsencompt.cour. 83.764.837 + 1.167.447 Correspondants. 48.431.383 •+̃ 13.443.055 Obligat. fonc. et com-

munalesen circulât. 4.010.969.001 + 111.439 Divers. 147.575.934 + 7,271.292 Profits et pertes 6.651.634+ 1.673.846

LES THÉÂTRES

Comédie-Française Poil de Carotte, pièce en un acte et en prose, de Jules Renard. Iphigénie, tragédie en cinq actes, de Jean Moréas.

Poil de ÇaroUe yient d'entrer jà la Cornédie-Fran.çàise, et il yaété accueilli avec un enthousiasme, mêlé de respect, qui était certes dû à cet authentique chef-d'œuvre. Dans ce cadre plus vaste et plus solennel, cet acte qui a l'importance, sinon la dimension d'une grande pièce a semblé prendre une puissance, une profondeur nouvelles. Jamais nous n'avions senti, avec autant d'intensité, l'émotion si rare, si neuve, si envahissante qui s'en dégag-ç. C'est que cette émolion-là vient directement de la vie. Les conventions et les adresses du métier lui sont étrangères au point qu'on ne se figure pas être au théâtre mais bien plutôt assister à une scène de famille, indiscrètement observée à travers la grille de la maison Lepic. Jamais la vérité n'a été pénétrée et fixée avec plus de précision et de vigueur. Et la vérité, au moment où Jules Renard se mêlait de la surprendre et qui étaient toujours le bon moment, ne pouvait manquer d'avoir une valeur particulière. Il nous importe fort peu que tant de situations et de conversations soient prises dans la réalité et minutieusement transposées à la scène. Mais lorsqu'une centaine de pages suffisent à un écrivain pour nous montrer dans toute leur profondeur, dans toute leur sincérité deux ou trois personnages et que ceux-ci conservent le mouvement, le rythme même de leur existence quotidienne, lorsque dans des mots très simples et très, vrais, tous leurs sentiments nous apparaissent et que ces sentiments nous expliquent tout leur caractère, c'est que cet écrivain là a choisi, a créé l'instant où il importait qu il joignît et qu'il écoutât ses bonshommes pour en faire des hommes.

Poil de Carotte possède tous les signes distinctifs d'un chef-d'œuvre la perfection et la sobriété de la forme, la simplicité du sujet, les traits définitifs dont est marqué, chaque personnage et enfin et surtout une Sincérité, une discrétion, j'allais dire une pudeur dans l'expression des sentiments, qui leur donnent une force et une portée singulières. Il existe, je pense, peu de pièces où il y ait plus de sentiments devinés et moins de sentiments formulés. Et pourtantils trouvent lemoyendenousapparaître avec une clarté et une précision merveilleuses. C'est le fait de l'art original et puissant qui est celui de Jules Renard, de cet art qui prolonge, qui élargit l'action restreinte et en apparence insignifiante, sont engagés ses personnages. Nous ne les voyons agir que pendant un moment assez bref. Celanous suffit pour reconstituer toute leurexistence, aussi bien dans le passéque dans l'avenir, et pour nous donner l'illusion que nous les avons toujours connus, non point dans une pièce, dans un livré, mais dans la vie. Voilà pourquoi la douloureuse petite âme de Poil de Carotte nous bouleverse. Voilà pourquoi nous versons tant de larmes sur son humble et pauvre destinée. Nous sommes certains et nous ne nous trompons point que tout ce qui lui arrive n'arrive pas à un personnage de théâtre, mais à un brave petit gars qui existe vraiment dans un village, dans beaucoup de villages, étqui a ce malheur d'avoir été obligé de cacher le cœur le plus tendre et le plus généreux sous un aspect rude et hostile au point qu'il ne sait plus s'il n'est pas un peu devenu tout ce qu'il voulait se donner l'air d'être. Pauvre Poil de Carotte ses brusqueries, ses bQttderies»se3,terreurs enfantines, ses

brèves révoltes et ses longues résignations, ses élans de tendresse découragés, ses pauvres essais de méchanceté et de rancune et finalement l'épanouissement de son petit cœur sensible et douloureux, parce que son père une fois'l'a compris. écouté. et embrassé. tout cela n'a point fini de nous émouvoir. L'cBuvre de Jules Renard ne saurait se raconter. II n'y aurait qu'une manière de vous en donner une juste idée ce serait de la recopier de la première ligne à la dernière. Ce serait un peu long. Aussi bien, à proprement parler, point de pièce, mais mieux que cela la vie d'une famille de bourgeois au village; voilà pour le côté pittoresque. Et pour le ;fond, toute l'humanité d'un père faible et bon et d'un enfant craintif et malheureux, tous deux terrorisés par une ménagère accariâtre et hypocrite, qui apprennent à se connaître, à s'aimer, à se le dire, et se consolent un peu de supporter à deux l'existence insupportable que chacun se croyait seul à endurer, et qui, de ce'fait, ne pourront plus jamais se quitter.

Poil de Carotte avait été supérieurement joué naguère au théâtre Antoine par des artistes dont il n'est que juste de rappeler les noms puisqu'ils ont eu l'honneur d'interpréter les premiers rçeuyre de Jules Renard. Ce sont: M. Antoine (M. Lepic); Mme Suzanne Després (Poil de Carotte), Renée Maupin (Annette), Ellen Andrée (Mme Lepic). Les comédiens auxquels hier Poil de Carotte avait été distribué, ont été en tous points dignes de leurs prédécesseurs. Je ne puis faire aux uhs comme aux autres un plus bel éloge.

C'est Mlle Marie Leconte qui reprenait le rôle de Poil de Carotte, dont Mme Suzanne Després avait fait une si remarquable composition. Mlle Leconte a réussi avec éclat dans cette redoutable entreprise, et c'est pour elle un nouveau grand succès, d'une rare qualité. Mlle Leconte a exprimé avec une vérité et une simplicité admirables' les sentiments du pauvre Poil de Carotte. Elle n'a pas eu dans la première partie de la pièce le côté rude et hargneux que prêtait à son personnage Mme Suzanne Després, qui intriguait le public et lui faisait dire « Qu'est-ce que c'est que ce petit bonhomme-là ? Est-ce un méchant diable ou un malheureux gosse? » Avec l'interprétation de Mlle Leconte on est tout de suite fixé et l'on pense « Pauvre petit ». Mais dans la scène avec M. Lepic, qui est la scène maîtresse de l'ouvrage, Mlle Leconte a fait preuve d'une sensibilité si intense et si délicate, d'une émotion si profonde et si douloureuse, que jamais sans doute l'aventure du petit François Lepic n'a fait couler autant de larmes. M. Bernard, c'est M. Lepic lui-même. On ne peut apporter plus de naturel et de conviction dans la composition d'un rôle. M. Bernard a été parfait d'allures, de ton, d'expression. Son succès a été considérable et contribuera à lui faire chez Molière la place que mérite cet excellent acteur. Mme' Fayolle a typé avec un relief saisissant l'odieuse Mme Lepic et Mlle Dussane a été une servante pleine de belle humeur et de bonté rustique. L'on dit volontiers que les bonnes -pièces sont toujours bien jouées. Pourquoi les belles pièces n'auraientelles pas quelquefois le même sort?

'• ̃• ̃ •̃ «$» ̃ .•̃ ,̃̃• ̃

La Comédie-Française a rendu un juste hommage à la mémoire de Jean Moréas en accueillant cette Iphigénie, où il a mis tout son amour pur de la poésie, son culte passionné de la Grèce et la perfection du plus harmonieux langage.

Jean Moréas, qui fut d'abord un versificatèur ingénieux et subtil, finit par être un très grand poète, et ses Stances sont une belle oeuvre lyrique; la simplicité classique de la forme s'y unit au rythme le plus voluptueusement musical et à l'inspiration la plus élevée. Moréas appartint à cette heureuse race de poètes qui furent les pieux amants de la beauté antique et qui puisèrent dans le génio de l'Hellade le don sacré des vers. La muse d'André Chénier vint parfois le visiter et lui dicta de beaux chants.

h'iphigënie n'a pas la valeur originale des Stances. Elle n'est qu'une traduction à peu près littérale de la tragédie d'Euripide. Moréas n'a pas cherché, comme Racine, à faire preuve de quelque invention personnelle. Et c'est en vain qu'on voudrait trouver dans son œuvre des personnages, des scènes ou des sentiments qui ne fussent déjà chez le poète grec.

Il est facile d'en deviner les raisons et de comprendre pourquoi, après Racine, Moréas a éprouvé le besoin de remettre Iphigénie sur la scène. Ce n'est point pour le vain plaisir d'évoquer de nouveau cette funeste famille des Atrides qui s'est attachée comme une proie à tous les poètes et qui, après avoir fait le malheur de la Grèce, a fait trop souvent celui de la postérité. Mais la tragédie des Grecs était plus lyrique que celle du dixseptième siècle, et la volonté de Moréas fut de restituer à Iphigénie cette admirable poésie des chœurs dont Racine s'était privé. Racine a voulu faire avant toutune œuvre psychologique et dramatique. C'est pour cette raison qu'il a apporté des modifications à la pièce d'Euripide, qu'il a compliqué l'intrigue, qu'il a fait d'Achille le fiancé dlphigénie, qu'il a inventé le personnage d'Eriphile, et qu'il a fait paraître Ulysse sur la scène. Il a ainsi développé des conflits nouveaux, mêlé le jeu des passions, dramatisé toute l'action.

La pièce de Jean Moréas, c'est-à-dire celle d'Euripide, manque le plus souvent de cet intérêt humain que l'observation pénétrante et nuancée des sentiments donne à l'Iphigénie de Racine. Elle est moins puissante, moins dramatique, et elle ne se défend point toujours d'être ennuyeuse. Mais le lyrisme s'y déploie avec une ampleur souveraine. Tous ces thèmes poétiques et moraux que les tragiques grecs plaçaient dans la bouche du chœur, ces réflexions sur la destinée humaine et ses vicissitudes, sur la fatalité du malheur et la soumission à la Fortune s'y retrouvent et s'élèvent en un chant magnifique et triste. Et il y a aussi cette entrevue touchante d'Agamemnqn et de sa fille, et ces adieux d'Iphigénie à la douce lumière.

C'est dans ces passages que nous avons pu retrouver tout le talent poétique de Jean Moréas. Ce sont des stances nouvelles qu'il a composées, et sa pièce donne plutôt l'impression d'un poème lyrique que d'une tragédie.. X'antago-

nismed'Agamemnon et de Ménélas, la douleur de Clytemnestre, les remords de son époux sont marqués de traits trop connus pour nous intéresser; mais les déclamations lyriques du chœur et les plaintes d'Iphigénie conservent toujours le prestige de leur éternelle beauté. Jean Moréas les a exprimées dans une langue lumineuse et pure; C'est dans cette perfection de la forme que réside avant tout le mérite de son Iphigénie, et c'est assurément là l'éloge qu'il eût aimé entre tous.

Mme Bartet a prêté à Iphigénie l'harmonie de sa voix. et la grâce de son geste. On a beau être fille des rois c'est un incomparable cadeau. Avec quelle tristesse tendrement humaine elle a dit adieu à la clarté du soleil et à la douceur de vivre, et avec quelle noblesse et quelle fierté elle a exprimé, au dernier acte, l'héroïsme délicieux d'Iphigénie, conquise à la gloire du sacrifice. Grâce à Mme Bartet, les deux derniers actes de l'oeuvre de Jean Moréas nous ont procuré une émotion que les trois premiers nous avaient refusée.

M. Albert Lambert fils est un,Achille indomptable et superbe. Le rôle est un peu puéril, mais il contient deux ou trois traits fort curieux. Et d'abord le motif même qui décide Achille à prendre la défense d'Iphigénie. Il ne l'aime pàs. Mais il apprend qu'on a répandu dans le camp certaines nouvelles j'allais dire certains « potins », auxquels le nom d'Iphigénie et le sien se trouvaient mêlés. Cela suffit à ce militaire, chevaleresque et susceptible, pour prendre fer et flamme. Bien curieuses aussi la suffisance et la discrétion avec lesquelles Achille conseille à Clytemnestre de ne point trop longtemps causer avec lui, dans la crainte que les guerriers grecs ne surprennent leur entretien et n'en jasent. Tout cela nous donne du camp des Grecs une idée tout à fait charmante et nous prouve qu'on y était volontiers héroïque, bavard, médisant et galant.

M. Silvain a joué avec beaucoup d'adresse et d'autorité le rôle d'Agamennon qui est toujours un rôle impossible, et M. Jacques Fenoux a été un Ménélas de grande allure et que son infortune conjugale n'incline point du tout à la modestie. Mme Louise Silvain a été une Clytemnestre rugissante et maternelle et M. Ravet a communiqué toute la vraisemblance possible au récit où il nous apprend qu'Artémis, au moment où le sacrificateur levait le couteau sur Iphigénie, a substitué à la jeune fille une biche de bonne volonté. Tous ces artistes ont été excellents. Cela va sans dire. Mais il me semble tout de même qu'ils donnent généralement à l'ouvrage une allure trop pompeuse, un ton trop ronronnant et trop déclamatoire. Ce que la tragédie grecque a de plus séduisant et de plus original, c'est, si l'on peut dire, son pathétique familier. Nous ne l'avons que rarement aperçu hier dans l'Iphigénie de Jean Moréas, et toute la faute n'en est pas au poète adaptateur d'Euripide. Enfin cette représentation fut loin d'être inutile puisqu'elle nous a permis d'apprécier le don lyrique d'un poète. moderne-et-d'ad-aurer, une fois de plus, 'le génie de Jean, Racine. J'allais oublier, et j'en aurais eu grand regret, le chaleureux et vibrant enthousiasme avec lequel Mmes Lara et Roch ont dit les stances des deux choreutes.

Robert de Fiers.

LA SOIRÉE

A LA COMÉDIE-ROYALE

Il semble que selon l'expression vulgaire -tous les théâtres de Paris, grands et petits, veuillent « profiter de leur reste ».

On monte partout des spectacles de fin de saison avec une fièvre, une hâte, une frénésie ahurissantes, et les critiques et soiristes qui écrivent frénétiquement d'une main, consultent de l'autre le calendrier bouleversé Ils constatent avec stupéfaction que juin ne leur apporte qu'un supplément anormal de travail, multiplie étrangement leurs heures de présence dans les théâtres, supprime leur repos hebdomadaire, et ne leur laisse même pas les quarante-huit heures nécessaires pour aller louer la villa dans le petit trou maritime où le pays est en plage et le casino en grève. Exhalé ce soupir, revenons à nos moutons dramatiques. Cependant que mardi soir Mme Sarah Bernhardt triomphait une fois de plus dans une très brillante reprise de Loren^accio que le Châtelet donnait le deuxième spectacle des Ballets russes devant une assistance de gala et qu'à la Renaissance, le Fete de la Saint-Jean inaugurait la saison belge, le petit théâtre remuant de la Comédie-Royale nous conviait à venir entendre son nouveau spectacle.

Ce fut une drôle de petite soirée, d'ailleurs charmante. Il est de toute évidence que les invités de la Comédie-Royale dînaient unanimement en ville, car non seulement la piécette les Deux B déroula ses petites péripéties devant les seules ouvreuses, mais quand on entama le Perdreau de Robert Dieudonné il y avait bien peu de monde à table. Or il était facilement dix heures moins vingt. Nous étions très clairsemés dans la salle, mais comme nous étions de qualité, on commença tout de même à découper la première dès deux tranches du Perdreau déjà annoncé. Ce Perdreau, nous l'avions savouré jadis au restaurant Antoine. Malgré quelques mois de garde-manger il ne nous a paru nullement faisandé. Il a bien toujours son petit goût d'amertume psychologique, mais puisque ce goût tient à l'assaisonnement de désenchantement et de cruauté que lui composa volontairement l'auteur-chef, nous n'avons qu'à en apprécier le fumet de venaison tout en nous étonnant un peu que tant de rosserie sentimentale et de scepticisme douloureux puisse entrer dans l'âme de l'humoriste souriant, grassouillet, et d'apparence optimiste qu'est Robert Dieudonné.

Si l'on en croit le programme, l'Inoubliable nuit n'est ni une pièce, ni une comédie, et ce n'est pas non plus une fantaisie. Alors, qu'est-ce que c'est ? C'est un sketch. Qu'est-ce qu'un sketch ? Personne n'en sait rien au juste. Cependant tout permet de supposer que c'est tout simplement une désignation d'œuvre théâtrale équivalente à l'une des trois que j'ai énumérées cidessus, mais qui a sur elle l'énorme avantage d'être anglaise. Faire une comédie, jouer une fantaisie, c'est banal; écrire un sketch, interpréter un sketch, c'est chic. C'est comme ça. Et quel malheur que Jeanne d'Arc ne puisse pas revenir chasser aussi de chez nous les mots anglais envahisseurs

Rendons cependant justice à ce sketch; il est très amusant et a fait beaucoup rire. Il est signé Grossmith et Max. Dearly, lequel, étant un type dans le genre de Molière, interprète lui-même sa pièce avec, la délicieuse Nory et M. Cahuzac.

Le spectacle se termine par la Petite Der- nière, une verveuse et pimpante revuette due à la plume malicieuse de Robert Dieudonné déjà louangé. Robert Dieudonné s'avance beaucoup en affirmant que cette revuette, est « la petite dernière ». Il oublie que tous les établissements d'été nous,, guettent, et Que

bi'en téméraire est celui- qui prétend avoir écrit la dernière revue de la saison 1 Les couplets bien tournés, mordants ou sentimentaux abondent dans cette revuette. On a applaudi Max Dearly qui a réalisé avec sa fantaisie habituelle un « disciple » à l'inénarrable accoutrement, et l'on a fait fè.te à à Mlle Ethel Levey, si intelligente, si vivante, qui a dansé une « danse de l'ours » avec une lourdeur infiniment. spirituelle.

Selon l'usage, on a fait à une petite personne costumée en chasseur de restaurant un succès que ne justifiaient ni la modestie de ses répliques ni sa gentille naïveté de débutante.

On aurait pu associer à ce succès le souffleur anonyme du théâtre qui a eu pas mal à faire. C'est d'ailleurs le plus grand éloge que l'on puisse faire d'un spectacle de dire que l'on a pris plaisir à l'entendre presque deux fois dans la même soirée

Un Monsieur de l'Orchestre.

COURRIER DES THÉÂTRES

La seconde représentation de la Fille du Far-West a accentué le succès de la première. L'interprétation a gagné encore en cohésion et l'œuvre de M. Puccini en voit son effet accru. M. Caruso, M. Titta Ruffo ont de nouveau connu les honneurs du triomphe; le personnage de Minnie était cette fois tenu par Mme Poli-Randacio dont la voix a de la puissance et qui chante avec infiniment de passio,n dramatique. Je n'ai pas eu Je loisir de vous parler après la première des décors et dela mise en scène les premiers ont beaucoup d'attrait et de relief, la seconde est d'une surprenante vérité d'expression la manière dont M. Gunsbourg a réglé le second acte est absolument saisissante. Robert BRUSSEL.

Aujourd'hui

Salle du Conservatoire 2, rue du Conservatoire, à 1 h. 1/3, assemblée générale annuelle des sociétaires de l'Association des artistes dramatiques, sous la présidence de M. Albert Carré.

Ordre du jour Lecture du rapport par M. Céalis, secrétaire-rapporteur; approbation des comptes élection du président et de six membres du comité. Liste du comité MM. Gailhard, Ch. Lamy, Laroche, Chameroy, membres sortants réeligibles MM. Baggers, Ch. Bernard, candidats.

Ont posé en outre leur candidature MM. Jacobel, Luguet, Robert Lagrange, Lespinasse, Boulogne.

Scrutin ouvert de 4 à 5 heures.

A la Comédie-Française, à 1 h. 1/2 (Quinzaines classiques, première quinzaine, billets blancs) le Mariage forcé (Mmes Berthe Bovy, Suzanne Révonne, Laurence Duluc, MM. Truffier, Georges Berr, Dehelly; André Brunot, Ravet, Croué, Jacques Guilhène, Raynal). Divertissement réglé par Mlles Chasles, Urban et Briey;

Iphigénie (Mmes Bartet, Lara, Louise Silvain, Madeleine Roch, la petite Charlotte Bourdin, MM. Silvain, Albert Lambert fils, Jacques Fenoux, Ravet, Gerbault). A l'Opéra-Comique, à 1 h. 1/2, 16e représentation de l'abonnement (série bleue); le Pardon de Ploërmel, avec Mlle Mathieu-Lutz, MM. Capitaine et Vaurs.

Ce sera la dernière représentation de l'œuvre de Meyerbeer.

A l'Odéon, à 2 heures, pour la première série de l'abonnement du jeudi, le Jeu de l'amour et du hasard, comédie en 3 actes de Marivaux, avec la distribution suivante Mmes Mad. Barjac, Lisette Méthivier, Silvia. ̃MM. Faxgas, Dorante Chambreuil, Orgon; Paul Baume, Mario; Grouillet, Pasquin; Oettly, un valet" ̃̃'̃̃-• ̃•>• •« ••.̃!> •̃ Conférence par M. J. Ernest Charles. Au Gymnase, à 3 h. 1/2, dernière matinée donnée par Mme Yvette Guilbert avec le concours de Mlle Virginia Brooks, las trois harpistes Mlles Amélie et Helen Inghelbrecht et Nicole Auckier. La Société moderne d'instruments à vent jouera le Bal de Béatrice d'Esté, de Reynaldo Hahn, accompagné au piano par l'auteur.

Ce soir Wn nn-

A TOdéon, à 8 h. 1/2 très précises, première de la série des représentations de la Foi, pièce en cinq actes de M. Brieux, de l'Académie française, musique.de M. Ca. mille Saint-Saëns,

Orchestre Colonne, sous la direction de M. Camille Saint-Saëns. Distribution 1" acte Prélude,, scènes I, III, IV, V, VII, VIII. Mlle s Sjgvie (en représensations), Yaouma Vera Sergine (dn représentations), Miéris.

2' acte Prélude, scènes II, III, IV, V, VI, VIII. M. Joubé, le Grand prêtre.

.3* acte Prélude, scènes III, IV, V, VI, VII. MM. Desfontaines. Bitiou; Grétillat, le Pharaon; Denis d'Inès, Sokiti Hervé, Satni Chambreuil, Phéou; Malavié, Pakh Jean d'Yd, l'Intendant; Grouillet, Nourm.; Mathillon, l'Exorciste Œttly, Un officier Grégoire, Dervigny, Bogar, Portai, Breuillot, les Hommes.

Mlle Trouhanova, danse réglée par Mme Mariquita. 4' acte Prélude, scènes II, III, IV, V, VII 5e acte Prélude, musique de scène, M. Camille Saint-Saëns. Mmes Eugénie Nau (en représentations), Kirjipa; Méthivier, Taya; Chapelas, Hanou Rosay, Pahasi; Mad. Andrée, Nagaou Mazalto, Une femme Delmas, Sitsinit; Dylta, Mounéné Roussey, pelethi.

Les danseuses Mlle Aymos, Audry, Lucy, Germaine.

Au théâtre des Arts, à 9 heures, première représentation de Jeannine, pièce en trois ac- tes, de M. Pierre Grasset, décor de M. R.-X. Prinet. Distribution

Jeannine Mmes uermoz Rosalie Desvergers Robert MM. Rouyer

Jacques Saillard

Le Journaliste Lucien Blondeau

Pupazzi, ballet de M. Florent Schmitt, décors et costumes de M. Drésa, danses réglées par Mme Jeanne Hugard, de l'Opéra, et de Ma mère l'Oye, ballet de M. Maurice Ravel, décors et costumes de M. Dresa, danses réelêes par Mme Jeanne Hugard, de l'Opéra; dansées par Mmes Hugard, Henriette Quinault, de l'Opéra Anik, Cariatyo, Delaunay, etc., MM. Piéri Sandrini, Merlut, Fautrier, etc. A l'Opéra, à 8 h. 3/4, 7" soirée de gala (3e de la 2e série), avec le concours des artistes et des chœurs de l'Opéra de MonteCarlo, au bénéfice des familles des aviateurs victimes de leur devoir, sous le patronage de la Presse parisienne Rigoletto, opéra en 4 actes, musique de Verdi, d'après le drame de Victor Hugo, poème de Piave (Mlles Nejdanova, Lollini, Mary Girard, Carlotta, Gervasi MM. Caruso, Titta Ruffo, Torrès de Luna, Clauzuré, Ch. Delmas, Torrago, Delestan, Piamarta.

Au 1er acte le Menuet et la Périgourdine par le corps de ballet.

L'orchestre sera dirigé par M. Léon Jehin. L'entrée de la salle sera interdite pendant les actes après le lever du rideau.

A la Comédie-Française, à 8 h. 1/4, pour l'abonnement, En visite;

Poil de Carotte (Mmes Leconte, Fayolle, Dussane, M. Léon Bernard)

Iphigénie (Mniés Bartet, Lara, Louise Silvain, Madeleine Roch, petite Charlotte Bourdin, Silvain, Albert Lambert fils, Jacques Fenoux, Ravet, Gerbault).

A l'Opéra-Comique, à 8h. 1/4, 14e représentation de l'abonnement du jeudi (série B), Pclléas et Mélisande[Mïaes Marguerite Carré, Brohly, MM. Jean Périer, Henri Albers, Vieuille). ).

Aux' Variétés, à 8 h. 3/4, Orphée aux enfers, opêra^féerie en trois actes et huit tableaux d'Hector Crémieux, musique de Jacques Offenbach (MM. Brasseur, Guy, Prince, Paul Bourrillon (de l'Opéra-Comique), Gaston Silvestre, Andre Simon, etc., etc., Mmes Méaly, Jeanne SauFier, Ariette Dorgère, Mar-

celle Yrveu, Thérèse Cernay, Mary Perret» Ugalde, Debienne, Dolcey).

A 10 h. 1/2, « le Cortège de l'Olympe ». A 11 h. 1/2, « les Enfers et le Menuet de Jupiter a.

Au Vaudeville, relâche.

Au théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 -heures!, V Aiglon (Mme Sarah Bernhardt).

A la Porte-Saint-Martin, à 8 h. i/2, la Crise (Mme Jane Hading, MM. Félix Huguenot, 9 Louis Gauthier, Armand Bour, Mlle Simone Frévalles, MM. Collen,, Lorrain, Jean Aymé. Harment, etc., etc.).

Au théâtre RéjanBj à 8 h. 1/2, Ames sâu~ vages (Mmes Van Doren,Mad. Garlier,- Marg. Carèze, MM. Capellani, Durée,, G. Carpentier et Séverin-Mars). ̃ •'••.•̃ A la Renaissance* à 9 heures, le Feu de lét Sainl-Jean (Mme Andrée Mégard, M. Jacque, Mlle Delmar, M, Rollan).,

Au Théâtre Lyrique municipal (Gaîtô), à 8 h. 1/2 précises (abonnement série B, 4? jeudi), le Trouvère (Mlles G. Përrier, J. Lëmaire, H. Kerjeah, Lucy Rolly, MU. TJiar raud, Maguenat, Albertx). Chef d'orchestre M. Archainbaud.

A l'Athénée, à 8 h. S/4, le Journal dé l'Athénée (Mlles Pierry, Dielly, F.ontanges, Marix, MM. Lecoq, Varlet, Crozan, Rabjetjt le Cœur dispose (Mlles Yvonne de Bray, Marie Laure, Jeanne Loury, MM. André Brûlé, AndréDubosc, Guyon fils, Harry Baur, Cazalis, Gallet, etc.).

Au Palais-Royal, à 9 heures, le Petit Café, comédie en trois actes de M. Tristan Bernard (MM. Germain, Le Gallo, Clément, Mondos, Palau, Roze, Miles Lavigne, Yvonne Maëlec, Calvat, Renouardt et, M. Le* vesque).

Au théâtre Antoine, à 8 h. 3/4 (direction intérimaire), Impressions d'Afrique, quatre actes et un prologue, de M. Raymond Roussel (M. Donval, Mlles Léonie Yahne, Carmen de Raisy).

Au théâtre Michel à 8 h. 3/4 très précises, pour les représentations de Mme Cassive et de MM. Charles Lamy et Lucien Rozen^erg Oii purge èéôé(MmesDuilot etAstier,M. Rheims); le Tiers porteur ou l'Honneur de Désiré (Mllçs Sahita et Valmy, MM. Lucien Rozenberg, Charles Dechamps, Bélières, Cornély); Madame en aura un. (Mlles Raymonde Ariel et Germaine Sylvès, M. Peyrières) l'Avocate (Mlle Warley, MM. Bélières et Cornély). Au théâtre des Capucines, à 9 heures, Ce qu'on peut dire! revue (Mlles Bordoni, Nina Myral, Isabelle Fusier, Andral, Lélia, Maud Harry, Germy, Andrett, Fendel, Benett, Sauty, MM.Berthez, Arnaudy, Tramont, Luguet, Hervil); l'Autre mari (Mlle Jalabert, MM. Arnaudy, Tramont, Luguet, Hervil) la Surprise (Mlle Maud Harry, MM. Hervil et Weber).

A la Comédie-Royale, à 8 h. 3/4 très précises, Perdreau (Mlle Betty Daussmond, MM, Marcel Simon, Elie Febvre et Mme Lili Ritto); l'inoubliable nuit, avec M. Max Deâtly, Mlle Alice Nory et M.Georges Cahuzac; la Petite Dernière, revue en un acte; de M. Robert Dieudonné, avec" M. Max Dearly, Mmes Ethel Levey, Lina Dorey, Routchine Andrée, Yvel et Fontanges, MM. Resse et Georges Cahuzac. On commencera par les jùeux B, comédie en un acte, de M. Marius Delorme, interprétée par Mlle Lancyle et M. Darbrey. Au théâtre Apollo, à 8 h. 3/4, le Comté de Luxembourg (Mmes Brigitte Régent, Angèle Gril, MM. Félix Galipaux, Defreyn, Fernand Frey, etc., etc.). Aux Bouffes-Parisiens-Cora Laparcerle, à 8 h. 1/2, la Cote d'amour, avec Mmes Cora Laparcerie, Jane d'Anjou, Andrée Sylvane, et M. Claude Garry Xantho chez les courtisanes (Mmes Cora Laparcerie, Cavell, Moriane, MM. Robert Hasti, Jacques de Féraudy, et la danseuse Esmée).

La Cote d'amour est précédée d?uo lever de rideau l'Amour-Propre. Au théâtre Femina, à 8 h. 1/2, les Fils Touffe sont à Paris, opérette-revue de MM* Rip et Bousquet (Mmes J^ne Marnac, Mérlnd'oI.'MM. Paul Ardôt, Boucot).

Au Grand-Guignol, à 9 heures, les Ingrats, l'Obsédé, le Carnaval de Puce et de Plock, le Beau Régiment, Une Nuit d'amour i Hier:

Salle des plus brillantes et représentation des plus belles, hier soir, à l'Opéra. Mmè Kousnezoff chantait Thaïs et la grande artiste exprima si fortement la séduction et la poésie de ce rôle'que les ovations les plus chaleureuses marquèrent son succès, particulièrement après le deuxième et après le dernier acte. Tour à tour ardente et mystique, passionnée et idéalement pure, Mme Kousnezoff montre en toute occasion un charme si personnel, qu'aucun spectateur n'y reste insensible et son trionlphe fut unanime. Près d'elle M. Delmas, d'une autorité sans égale, interprétait le rôle d'Athanaè'lj qu'il créa de manière inoubliable. M. Las-* salle, excellent Nicias Mmes Laute-Brun et Dubois-Lauger, M. Delpouget, Mlles Goulancourt et Hemmler contribuèrent à l'éclat de la représentation, ainsi que, dans le divertissement, Mlle Zambelli. D'une grâce exquise et d'une aérienne légèreté, l'étoile du ballet de l'Opéra fut, hier soir encore, véritablement acclamée.

Le Comité d'examen des classes de déclamation du Conservatoire a terminé hier l'épreuve préparatoire aux concours de fin d'année. M. Gabriel Fauré était assisté de Mme Segond-Weber, MM. Maurice Donnay, Adrien Bernheim, d'Estournelles de Constant, Emile Fabre, Pierre Wolff, Adolphe Brisson, Camille Le Senne, Adolphe Aderër, Francis Chevassu, Porel, Lugne-Poé, Brèmond et Fernand Bourgeat.

Ont été admis à concourir en tragédie î Hommes MM. Praxy, Max-Arnault, Maudru, Samson, Richaud, Daltour, Ducollet, LeGoff.

Femmes Mlles Briey, Conti, Delvé, Gûiritini, Wiborg, Malraison, Valpreux, S. Mossé.' En comédie Hommes MM. Reynal, Got, Praxy, Max-Arnault, Maudru, Richaudj Daltour, Gaudin, Ducollet', Frey, Varny, Là Goff, Lagrenée. .̃••- Femmes Mlles Briey, Davids, Mérat, Meunier, Sylvaire, Michel Delvé, Denyse' Hébert, Guintini, Delile, Talour, Gôdalgë, Andréyor, Lûtes, Gentil, Rohlden, Villerby, Malraison, Valpreux, S. Mossé, Béral.

Mlle Nina Myral a été victime hier d'un accident d'automobile où elle eût pu être tuée, car sa voiture a été mise en pièces par un automobile. Par une chance extraordinaire, la spirituelle artiste en a été quitte pour la peur et quelques légères contusions.. Et t le soir, elle chantait avec son entrain habitùel aux Capucines, Ce qu'on peut dire la piquante revue de MM. Hugues Delorme et Jean Deyrmon; et, à côté de M. Armand Berthez toujours impayable de drôlerie, elle était applaudie et rappelée chaleureusement par un public ravi'de sa grâce et de son originalité. •_ ̃

Au jour le jour r

M. Rouard, l'excellent baryton qui vient de débuter à l'Opéra, chantera, pour la seconde fois demain soir le rôle du grand prêtre de Dagon dans Samson et Dalila. Il n'y aura plus qu'une matinée, cette saison,, à l'Opéra-Comique, celle de dimanche prochain. Mme Marguerite Carré chantera Pelléas et Mélisande,. son dernier grand succès.

Mme Marguerite Carré aura pour princi-. paux partenaires, MM. Jean Périer, Henri Albers, Vieuille, Mlles Brohly, de Poumayrac, si applaudis à ses côtés dans la belle œuvre de M. Claude Debussy.

̃̃

Mlle Geneviève Vix chantera Manon, le soir, avec MM. Francell, Delvoye, Azéma.

#*#

La direction de l'Opéra-Comique informe les intéressés qu'un concours pour une çlace


,de: premier "violon-sôlo èt une place'de seviolon-solo, à l'orchestre de l'OpéraComique, aura lieu le mardi 28 mai, à 9 heures du rnatin..

Les inscriptions seront reçues, tous les jours entre 2 et .5 heures, à la régie du théâtre.

»i~~

Le, théâtre du Vaudeville fait relâche ce soir. Demain vendredi,, à neuf heures précises, répétition générale de Sumurun, conte oriental mimé par la compagnie de M. Max Reinhardt.

Samedi, même 'heure, première représentation..• w ^i«

-.»..(•

Pour la matinée classique (dixième de l'abonnement du théâtre Sarah-Bernhardt),Mme Sarah Bernhardt jouera, cet après-midi, Lorenzaccio, si goûté avant-hier.

Le succès.

M. Abel Tarride fait afficher pour cet après-midi, au théâtre de la Renaissance, une première « matinée. du jeudi» de son grand succès d'hier le Feu de la Saint-Jean. Mme Andrée Mégard et M.'Jacque figureront cet après-midi, comme le soir, en tête de la distribution.

1 Répondant au désir de nombreuses personnes, MM. Isola frères annoncent pour les fêtes' de la Pentecôte leurs trois gros succès du moment à la Gaîté la Fille de Madame Àngot, Hérodiade et Naïl.

la Fille de Madame Angot tiendra l'affiche, dinianche'én matinée et lundi soir (abonnement, série H)r Naïl sera, représentée dimanche soir lundi, en matinée, Eérodiade.

>. ̃ ̃̃'

Dans Hérodiade et. par le rôle de Salomé, débutera lundi précisément une jeune Américaine dont -la voix est, nous dit-on, d'une beauté et d'une qualité supérieures Mlle Ada Androva. M. Michel Léyy, le compositeur bien connu, l'ayant entendue par hasard, signala cette voix rare à MM. Isola frères qui, sur une seule audition, s'empressèrent d'engager la jeune cantatrice. Les débuts de Mme Ada Androva promettent d'être une révélation.

̃ .i.

4 Co,nslatans-le, l'enthousiasme qui depuis la première avait accueilli le Cœur dispose, à l'Athénée, n'a pas diminué les qualités de charme et de sentiment de' cette jolie comédie sont toujours aussi appréciées des spectateurs. Son interprétation hors de pair Mlle Yvonne de Bray, M. André Brulé, Mmes Marie. Laure, Jeanne Loury, Jane Frémeaux, Boretti.Daligny, MM. André Dubosc, Guyon, Harry Baur, Cazalis, Gallet, etc., conquiert tous les suffrages.

Autour du théâtre Michel.

• Les amateurs de théâtre savent bien que lorsqu'une pièce a été jouée quelque temps elle « se tasse », comme dit l'argot théâtral, et sa durée devient moindre. C'est le contraite qui arrive avec On purge bébé, la pièce follement amusante qui triomphe en ce moment au théâtre Michel. Aux premières représentations, sa durée atteignait exactement cinquante-cinq minutes; depuis lors, elle n'atteint pas moins d'une heure cinq et quelquefois d'une heure dix, tellement les fous rires du public forcent Mme Armande Cassive aussi bien que MM. Charles Lamy et Rozenberg à prendre des « temps » supplémentaires. Le fait était amusant à constater.

La première de la Comédie-Royale fut éminemment parisienne et extrêmement littéraire. Dans une même loge on retjnarquait MM. Pierre Decourcelte, Georges

Féyde~,ü,' Robextdé Flérs; G.-A. ae Cail-

FéydBîiù, Robert de Fiers, G.-A. do ai

Javet et Pierre Wolff les .très distingués commissaires do la Société des auteurs prodiguèrent les bravos à Mlle Ethel Levey, l'originale danseuse qui, dans la danse de l'Ours, vient de révéler aux Parisiens un pas aussi inédit que prodigieusement excentrique.

̃ Avec M. Max Dearly et Mlle Ethel Levey, la Comédie-Royale tient de nouveau un succès qui fera époque dans les annales de ce joli théâtre.

1'1

Le programme du grand gala des courriéristes s'enrichit chaque jour des plus précieux et des plus; brillants concours. Aux noms glorieux déjà cités, ajoutons pour aujourd'hui, Mlle Marcello Demougeot, Mlle Natacha Trouhanowa, M. Jacque, le grand comédien belge acclamé à la Renaissance en ce moment, et M. Le Lubez, le grand artiste mondain que la meilleure société de Paris a fêté si souvent.

Un des plus illustres, artistes étrangers qui triompha tout cet hiver à Berlin, le ténor Enrico Arezoni, que la critique américaine Icompare à Caruso, a télégraphié de l'inscrire au programme. Le grand gala des courriéristes sera décidément la réunion des étoiles du monde entier. Nous continuerons demain et les jours suivants l'énumération des clous de cet étonnant programme.

Aux Bquffes-Parisiens-Cora Làparcerie, à côté de Mmes Cora Laparcerié et Cavell, de la danseuse Esmée, les habitués des Bouffes ont pli revoir et applaudir une charmante artiste, Mlle-Jane Moriané, qui, après avoir fait d'intéressantes créations sur les boulevards, a voulu, par coquetterie, et aussi dans une pensée do gratitude pour l'auteur, reprendre le rôle dé l'une des Grâces qu'elle avait créée dans Xantho chez les courtisanes. Rappelons que la fameuse pièce de M. Jacques ̃Richepin accompagne tous les soirs, sur l'affiche des Bouffes, la Cote d'amour, la fine 'et spirituelle comédie de M. Romain Gbplus, qui conserve sa brillante interprétation Mmes Cora Laparcerie, Jane d'Anjou, Andrée Sylvane, MM. Claude Garry,, Robert Hasti, Jacques de Féraudy.

<La direction de l'Apollo nous prie. de rapppîer que le théâtre donnera dimanche, en matinée, le Comte de Luxembourg dimanche en soirée et lundi en matinée, Madame Favart (représentations à prix réduits).

•Le théâtre Déjazet annonce pour cetaprèsnîidi sa 342e matinée de famille. Au programme ̃ ••'̃̃• ,'̃

%a Bévue des Jeudis, Uij, Monsieur qui a brûla u$n dame, Crime passionnel.

:he soir, suite des représentations de Tireéu-Flanc. ofo 'Matinées déjà annoncées pour les fêtés, de li: Pentecôte .̃'̃• "l ̃•̃.̃̃" OIMAN'CHE"' ̃

«.Comédie-Française, à 1 h. 1/2, Sapho. Opéra-Comique, à 1 h. 1/2, Pelléas et Mélisande.. >Qàéoxi,,2 heures, l'Honneur japonais. ̃ Vaudeville, 2 h. 1/2, Sumurun. "̃̃'

iThéàtre Réjàne, 2. heures, Âmes sauvages. 'Porte-Saint-Martin, 2 heures, la Crise. Gymnase, 2 heures, l'Assaut.

Henaisslhce, 2 h. ï/4, le Peu de la SaintJian.

.Gaîté-Lyrique, 2 heures, la Fille de Madame Angot.

'Athénée, 1 h. 3/4, le Cœur dispose.

.Théâtre Apollo, 2 heures, fe Comte de Luxembourg. >

'Palais-Royal, 2 h. l/'i, le Petit Cafr. 'Capucines, 1 h. 1/2, Ce qu'on peut dire! VA'utre mari, la Surprise. Théâtre Femina, 2 h. 1/2, les Fils Touffe sont à Paris.

tP»ouffes-Parisîens, 2 heures,- la Cote d'arririur, Xantho chez les courtisanes..

Ambigu, S heures', lès Deux' Orphelines.

•Scala, 2 h. 1/4, les Itois amoureuses. ̃>Gçan;4-;G.u.ignol, • 2 h. 1/2, -le- Beau ̃̃ -Régi- iiiehi,tè "Carnaval de Puce et de Plock, les Ingrats Une nuit d'amoun

Trianon-Lyrique, 2 h. 1/2, Miss Helye'tt. Déjazet, 2 heures, Tire-au- Flanc J

Cluny, 2 heures, la Voleuse d'amour. LUXDI

Comédie-Française, à 1 h. 1/2, Primerose. Odéon, à 2 heures, i Artésienne.

Gaîté, à 2 heures, Hérodiade.

Théâtre Apollo, à 2 heures, Madame Favart. Trianon-Lyrique, à 2 h. 1/2, la Fille du régiment, l'Auberge rouge. °

Porte-Saint-Martin (2 h. 1/4), Renaissance (2 h. 1/2), Palais-Royal (2 h." 1/4), théâtre Antoine' (2-h. 1/2); "Athénée (1 h. 3/4), Bouffes-Parisiens (2 heures), Ambigu (2 heures), Scala (2 heures), même spectacle que'le soir.

MARDI

Comédie-Française, 1 h. 1/2, le Ménage de

Molière.

C'est aujourd'hui, à 2 heures, qu'a lieu la matinée de gala organisée au théâtre Cluny pour l'érection d'un "monument.

M. Duplay a préparé un programme magnifique.

Prix ordinaire des places du théâtre.

-r--

Mlle Jane Morlet et M. Sainprey chanteront dimanche soir, au Trianon-Lyrique, Don César de Bazan.

Ce soir, réception du service de seconde pour Miss Belyett.

C'est le 14 et le 15 juin prochains qu'auront lieu, dans les Arènes de Lutèce (rue Monge et rue de Navarre), les représentations théâtrales organisées par Mme CaristieMartel.

César et Cléopâtre, l'œuvre nouvelle de M. Paul Souchon, promet d'y avoir un succès considérable.

On peut louer dès aujourd'hui.

Hors Paris:

De Strasbourg: ;̃: Interdites un instant, les représentations dont M. André Calmettes compose chaque année une saison française à Strasbourg ont été autorisées par décision supérieure. Elles viennent d'avoir lieu, attirant au théâtre de l'Union une affluence énorme. Mlle Nelly Cormon, M. André Qalmettes, si particulièrement appréciés des Strasbourgeois, présentaient au'public Ses pièces nouvelles pour Strasbourg, telles que la Veine, le Prince d'Aurec, Ma Bru, le Château historique.

Une troupe de premier ordre, composée entre autres artistes de MM. Albert Lambert père, Gaston Séverin, Hélène Maïa, Jeanne Dulac, de MM. de Garcin, Dutertre, Delafosse, etc., entourait les protagonistes, que nous avons vus, à leur retour, tout émus de l'accueil qui leur est réservé chaque année en Alsace. M. Willy Fischer, ce Strasbourgeois si Parisien, qui fut le promoteur de la saison française d'Alsace, accompagnait Mlle Nelly Cormon et M. André Calmettes dans leur voyage.

Serge Basset.

SPECTACLESJ_ CONCERTS Aujourd'hui

Matinées, avec les spectacles du soir A l'Olympia (2 h. 1/2), aux Ambassadeurs (2 h.), au Nouveau-Cirque (2. h. 1/2), à BaTa-Clan (2 h.), à l'Hippodrome-GaumontPalace (2 h.}, à l'Alhambra (2 h.), au Cirque Médrano (2 h. 1/2), a l'Electric-Palace (2 h.). Ce soir

-Aux Folies-Bergère (tél. 102-59 et 281-43), à 8 h. 1/2, la Revue de Printemps des FoliesBergère, en 40 tableaux, de M. Georges Arnould Mlles Marise Fany, Elise Craven, Yane, Alice Millet, Lucette Darbelle, MM. Morton, Albert' Brouett, Tratnel, et Mlle An- riîc Perret). AÏO h., « Brummel et les- Dan* dys ». A il h., « le Pont-Neuf en 1604 ». A 11 h. 20, « Max et Moritz ». A 11 h. 50, « Une retraite en 1844 ».

A l'Olympia (téléph. 244-68), Fragson, à 11 heures, dans La Revue! 2 actes et 39 tableaux, orchestre Letombe, costumes de Landolff(Maurel,Dorville, Leeds et Le Mar in their « Boxing act »; Villé, Daix, phénomène vocal; Pépa Bonafé, Martens, Massart, Crisafulli, Lynx, Lérida, Roseray, les Beauties Girls.

A la Cigate (téléph. 407-60), à 8 h. 1/2, Plan Rataplan l grande revue d'été en 2 actes et 14 tableaux, de MM. de Gorsse et Nanteuil (Mmes Spinelly, Sahary-Djely, Lucette de Landy, Savelly, MM. Claudius, Sinoël, Raimu, Fred Pascal, The Ryner's Girls). --A la Boîte à Fursy, 5S, rue Pigalle (téléph. 285-10), à 9 h. 30 Gaby Boissy dans Et avec ça ? revue en 2 actes, de R. Dieudonné, avec Renée Baltha,Mary Max, Prestat, Carel, MM. R. Bussy, Rivers, Lucien-Michel et les chansonniers Fursy, Henri Léoni, Hyspa, Jean Bastia dans leurs œuvres nouvelles.

Au Moulin-Rouge (téléph. 508-63),. à 9 heures, la Belle de New-York, opérette de Gavault, mise en scène de Barally, 500 costumes de Landolff (Mmes Marville, Olga Daunal, la Blanca, Arly, de Nixo, MM. Urban, Lacerpète, Mafer, Brissac, le siffleur Williani, l'excentrique Geo et la danseuse Delyane).

Au Nouveau-Cirque (téléph. 24L-Si), à 8 h. 1/2, attractions diverses à 10 heures, Blon-Dhin, caporal, sketch militaire comique et nautique..

A la « Lune Rousse », 36> boulevard de Clichy, téléph. 587-48 (direction Dominique Bonnaud et Numa Blès), à 9 h. 1/2 l'Estatue, ou le Rêve du tyran, pièce d'ombres du peintre Abel;Truchet, présentée par Dorninique; Bonnaud.- N'en jetez plus! revue en un acte (Mlle Reine Derns). Les chansonniers D. Bonnaud, L. Boyer, G. Baltha, P. Weil, Battaille-Henri, A. Stanislas, etc. -Au Carillon, 30, boulevard Bonne-Nou velle, télép. 231-50 (direction Roger Ferréol), à 9 h. 1/2, le Printemps chante /revue (Madeleine Guitty, Marguerite Magdy); Jules Moy, Roger Ferréol, Marinier, Bastia, Abadie, Eôlrey, dans leurs nouvelles chansons.

Max et Moritz par leur sketch dans la Revue de Printemps des Folies-Bergère ont ,conquis Paris mais d'autres gloires appellent ces extraordinaires chimpanzés. Des engagements antérieurs auxquels il n'est pas possible de les sonstraire feront que bientôt ces deux singes, dont- tout Paris parle, vogueront vers l'Amérique. Ils ne se produiront plus aux Folies-Bergère, que pendant une semaine. Qu'on se hâte donc d'aller se divertir à leurs fantastiques fantaisies.

A l'Olympia.

̃ Aujourd'hui, à 2 h. 1/2, en matinée Fragson dans la revue.avec toute la brillante interprétation du, soir Maurel, Dorville, Ville, Pépa Bonafé, Martens, Crisafulli, Massart, Lynx, Daix .le phénomène vocal, Leeds et Le Mar dans la célèbre « Danse de l'Ours » et leur « Boxing Act n.

Les décors de Marigny.

Ils sont infiniment variés, mais tous atteignent là plus haute valeur artistique, et le critique auquel s'imposerait l'obligation de ne décerner qu'une palme serait dans le plus grand embarras. Les Sports d'hiver nous offrent un saisissant tableau de la saison froide dans.les Alpes suisses; l'instant d'après c'est le Cottage anglais et ses riantes verdures. Dans une note différente, .mais des plus pittoresques, l'Escalier de l'Opéra et le Village nègre. nsuite les CourtisanesdeTanagra détachant leurs graciles silhouettes sur le mur de céramique. Et enfin l'Apothéose des Indes. Et tous ces chefs-d'œuvre sont signés Amable'èt Cioccari Rorisiti,. Deshayes et Foufnery;

Pourquoi la revue de la Cigale Plan Rataplan! est un succès 1 ..<̃̃: Parce qu'elle fait rire, qu'elle est franchement gaie et comique d'un bout à l'autre et

que les dix vedettes qui en interprètent les principales scènes sont les artistes les plus aimés du Tout-Paris 1

Au Jardin de Paris.

Grâce à l'immense abri. qui couvre le concert et le cirque du Jardin de Paris, l'élégant public qui s'y réunit chaque soir peut voir sans souci des intempéries l'amusant spectacle de la scène et de la piste dont le succès est des plus grands. Citons parmi les attractions les plus goûtées et les plus applaudies Mlles Luli, Perlowa, Paula de Alba, le comique Senga, le chansonnier Casa, trio Darto, Blanche de Marcigny avec son cheval d'école, les Léona, Bottello et Virginia, etc.

Aujourd'hui jeudi, cinq centième repré- 1, sentation de « l'Apothéose des Indes », au Kinémacolor (19, rue Le Peletier). Voilà qui prouve, mieux que tous les commentaires. l'extraordinaire succès que remportent, chaque jour, les splendides fêtes du Durbar près du public parisien.

Entrée 2 francs. -1 -1

A l'Alhambra.

La clôture annuelle approche et l'excellent programme actuel, qui est le dernier de .la saison, *ie sera plus donné que trois fois en matinée.. -•̃

Les nouvelles attractions, qui ont débuté le 16 mai, ont toutes un gros succès et sont, pour la plupart, fort gaies. Aussi sont-ils nombreux ceux qui tiennent à voir le dernier programme avant la clôture.

Aujourd'hui, matinée à 2 h. 1/2.

#

Demain vendredi l'Alhambra donnera, avec le concours d'artistes en renom et des principales attractions du programme actuel, une matinée spéciale organisée par le Court Journal au profit des veuves et orphelins des ivictimes de la catastrophe du Titanic. La feuille de location se couvre rapidement et cette matinée de bienfaisance s'annonce comme un grand succès.

Au Gaumont-Palace (Hippodrome). Aujourd'hui, à deux heures précises, grande matinée de gala, sous la présidence ^e M. Chaumet, sous-secrétaire d'Etat aux postes, télégraphes et téléphones. Grand film historique et documentaire des P. T. T.

Filmparlants et phonoscènes Gaumont. Location de 10 heures à midi et de 3 heures à 5. heures. Tél. 516-73.

Au Bal Tabarin. Encore un succès à l'actif de ce joyeux établissement avec la nouvelle troupe de danseurs et danseuses russes que tout Paris vient applaudir tous les soirs dans leurs danses moscovites. Samedi prochain, grand gala artistique, Fête à Cléopâtre, Danses égyptiennes, farandole, cortège et défilé"des ,l esclaves; Apothéose de Cléopâtre, reine de beauté.

Aujourd'hui:

A l'Université des Annales, TA, rue SaintGeorges, à 5 heures: L'Etudiante », conférence par Mme. Louise Cruppi. Conférence sur invitations.

« Ne soyez pas journaliste », tel est le titre de la conférence que M. Gustave Téry fera ce soir à la Maison des Etudiants, 13, rue de la Bûcherie. M mes Renée Parny, Cœcilia Villini, MM. Arquillière, Jehan Adès, Novarre, Pierre Varenne liront à cette occasion des pages des journalistes les plus réputés.

Muratore conférencier aux Vendredis de Femina ». 1

C'est demain à 4 h. 1/2 que M. Muratore fait ses débuts de conférencier. Dans une causerie intitulée « De la Comédie à l'Opéra », M. Muratore nous prouvera que non content d'être le plus illustre de nos ténors, il est également un causeur délicieux sa causerie sera illustrée par Mlles Dussane et Lifraud (de la Comédie-Française), qui feront leurs débuts dans l'opérette en chantant le Petit Duc, et par Mlles Felia Litvinne et Hemmler (de l'Opéra); Mlle Herleroy et M. Lambert (de l'Opéra-Comique) Mlle Saint-Thelme, MM. Bataille, Henri Henriet, la petite Esbry et l'adorable danseuse Esmée. Enfin on aura la joie d'applaudir M. Muratore dans Werther et les Cloches de Corneville. C'est la première fois qu'on entendra le célèbre chanteur dans une opérette (Fauteuils, 3 fr.).

Parmi les conférences d'aujourd'hui Ecole professionnelle d'assistance aux malatles 10, rue Amyot, à 2 h. 1/2 M. le docteur Rist « Médecine et histoire ». Lyceum Club, 8, rue de Penthièvre, à 4 h. 3/4 M. le docteur Jayle: « La sauve.garde et le développement de la race française ».

Société de l'Internat des hôpitaux de Paris, 12, rue de Seine, à 5 h. 1/2 M. le docteur Triboulet: « La maison du médecin ».

CODRRIERJUSICAL Cet après-midi, à 5 heures, salle Femina, a lieu le concert de mélodies de Mme la comtesse Polocka, née Zamoyska, avec le concours du ténor Pomian, Malawski et de M. et Mme Laine-Lantez. Outre les ouvrages que nous avons annoncés, seront exécutés :les mélodies de Reynaldo Hahn, de Richard Strauss et des fragments d'opéra& polonais. Billets à Femina.

Ce soir, à la salle Erard, à 9 heures, second récital Victor Gille, consacré entièrement à Chopin.

Cercle Musical (direction Ch. Domergue). La seconde séance des sonates donnée hier soir par les maîtres Ysaye et Pugno a botenu un succès plus grand encore que la précédente.

Demain vendredi, à 9 heures du soir, salle Gaveau, premier concert du célèbre trio Cortot-Thibaud-Casals. Séance consacrée à Beethoven. Programme op. 70 nos 1 et 2 et le « Trio à l'Archiduc », triomphe des trois grands artistes.

Billets à la salle et chez Durand, 4, place de la Madeleine.

M. Caldeira, l'éminent baryton de la Scala de Milan, que nos amis ont applaudi à notre five o'clock du 25 avril dernier, a donné la semaine dernière son 'concert annuel à la salle Hoche. ';̃ Devant une chambrée d'élite, le maître, accompagné par Mme Marthe Le Breton, a interprété de sa belle et large voix du Mozart, du Gluck, du Hœndel et du Beethoven. Avec un charme déîicat, il nous a initiés aux œuvres des maîtres des seizième et dixseptième siècles. Le concert s'est terminé dans une ovation à l'artiste et à l'auteur A. Fijan, dont il a interprété deux compositions délicieuses.

Une chanteuse de grande et belle voix, Mme Santoliva, un, ténor espagnol vibrant M. Franco, la pianiste si connue et appréciée Mlle Geneviève Dehelly, enfin un violoniste de talent, M. Inné Piilitz, ont prêté avec un succès aussi grand que mérité tout le charme de leur talent au grand artiste.

Mlle Magdaléna Tagliaferro, la pianiste brésilienne bian connue du public parisien, donnera ses deux concerts annuels des mardis 28 et 4 juin, salle des Agriculteurs. Ses nombreux admirateurs ne manqueront pas d'aller applaudir la brillante artiste et de rendre un, juste hommage à son talent si

personnel. >

personne). L. de Crémone.

i LES GRANDES VENTES Aujourd'hui:

e Ventes: -4,1' ̃ ¥

A l'hôtel Drouot ••

Salles 5 el 6. Objets d'art et de haute t curiosité du Moyen Age et de la Renaissance, composant la collection de feu Adolphe Singher, et ayant décoré' la « Maison de la reine Bérengère », au Mans. Mc Robert Bignon 3 M. Henri Leman.

e Salle. 7. ,Collection de S. E. M. H.; T>. d& B. "de Saint-Pétersbourg Armes et armures. Me LAIR-DUBREUIL;'M. Courtois» Expositions:

J A l'hôtel Drouot :•̃

i Salle 8. -Coupe en verre antique (à la requête de M. Marcellier, administrateur jùdiciaire). Me HENRI BAUDOIN MM. Feuardent.

Salle 9, –Verres phéniciens, verres irisés et faïences. M0 HENRI Baudoin j M. D, Provodalieff.

A la Galerie Georges Petit

t Collection de feu M. Demachy, appartenant à Mme Demachy, née Giro"d de l'Ain Objets d'art et d'ameublement du dix-huitième siècle, tapisseries et tableaux anciens. M0 Lair-Dubreuil MM. Georges Petit, Mathey, Mannheim, Paulme et Lasquin. COLLECTION DE FEU ADOLPHE SINGHER Hier, aux salles 5 et 6, Mk Robert Bignon, assisté de M. Henri Léman, a continué par la fin des bois sculptés et partie des sculptures diverses et des meubles et sièges la dispersion des objets d'art et de haute curiosité du Moyen Age et de la Renaissance, composant la collection de feu Adolphe Singher et ayant décoré la « maison dite de la reine Bérengère », au Mans. La vacation qui fut brillante, ainsi qu'on va pouvoir en juger, a produit 104,338 francs, avec les enchères suivantes

268, Rétable en bois sculpté en bas-relief peint et polychromé, commencement du seizième siècle, 4,000 fr.; n° 273, Groupe d'applique en bois sculpté, saint Michel, seizième siècle, 590 fr. n° 277,. Panneau cintré en bois sculpté, peint et doré, saint Jean prêchant, travail espagnol, seizième siècle, 600 fr. n° 287, Deux dais en bois sculpté et ajouré, peint et doré, travail espagnol, quinzième siècle, 2,800 fr. n° 288, Trois fragments de dais en bois sculpté ajouré'et doré, à motifs gothiques, quinzième siècle, 1,700 francs n° 289, Cinq panneaux rectangulaires en bois sculpté, ajouré et doré, quinzième siècle, 1,100 fr.; n° 290, Grand panneau sculpté en bas-relief, seizième siècle, 750 fr. n° 296, Deux portes de crédence, saint Georges terrassant le dragon et saint Martin partageant son manteau, travail français du seizième siècle, 485 fr. n° 304, Encadrement de porte en chêne, 510 fr. n° 306, Petite clôture en deux parties, en partie du seizième siècle, 650 fr. n° 307, Porte composée de six panneaux ornés de bustes de personnages, travail français du seizième siècle, 405 fr. n° 310, Porte en bois sculpté, travail français du temps de Louis XII, 3,400 francs; n° 314, Partie de lambris en chêne sculpté, fin du quinzième siècle, go fr.; n° 315, Porte, travail espagnol de la fin du quinzième siècle, i,too fr. n° 316, Grande cloison, cinquante-deux panneaux gothiques, à double face, France, quinzième siècle, 4,800 fr. n° 317, Partie de lambris en chêne sculpté, quinzième siècle, 720 fr.; n° 318, Tambour d'angle, France, quinzième siècle, 700 fr.; 322, Balustrade à jour en bois sculpté, quinzième siècle, 700 fr. n° 523, Grande tri^e en chêne sculpté, provenant de la façade d'une maison, quinzième siècle, 520 francs.

Sculptures. N° 329, Fragment de frise en pierre sculptée, avec traces de polychromie, quinzième siècle, 2,800 fr.; n° 333, Groupe en pierre sculptée, avec traces de polychromie, fin du quinzième siècle, 580 fr.; n° 336, Rétable en pierre sculptée en bas-relief, sujets de la vie du Christ, travail français du quinzième siècle, 1,250 fr.; n° 337, Haut relief en pierre sculptée et polychromée, quatre personnages, le Martyre d'une sainte, quinzième siècle, 800 fr.; n° 338, Groupe d'applique en pierre sculptée, un cavalier, commencement du seizième siècle, 3,500 fr.; n° 342, Groupe en pierre sculptée, avec traces de peinture, la Vierge debout, travail français, commencement du quinzième siècle, 3,goo fr.; n° 343, Socle d'applique en pierre sculptée, avec traces de polychromie, quinzième siècle, 400 fr.; n° 345, Tabernacle quadrangulaire en pierre sculptée, quinzième siècle, 1,150 fr.; n° 349, Statuette de sainte femme debout, commencement du seizième siècle, 1,005 francs.

Meubles et sièges. 389, Fauteuil bas en bois sculpté, 1,150 fr.390, Stalle à trois places, à accoudoirs moulurés, en partie du quinzième siècle, 1,700 fr. no39i, Partie de crédence gothique, quinzième siècle, 3,300 fr. no 392, Grand coffre gothique. 9,100 fr. n° 393,' Stalle gothique: à une place en chêne sculpté, en partie du quinzième siècle, 850 fr. n°395, Meuble à deux corps en bois sculpté, trav. franc, du seizième siècle, 4,010 fr.; n° 396, Table de forme barlongue à rallonges, travail français en partie du seizième siècle, 2,050 fr.; n° 397, Coffre en bois sculpté, travail italien, quinzième siècle, 7,100 fr.; n°398, Pied de lutrin hexagonal, en partie du seizième siècle, 1,100 fr.; n° 400, Partie supérieure d'un meuble à deux corps, enpartie du seizième siècle, 850 fr.; n°4Oi, Partieinférieure d'un meuble Renaissance à deux corps, seizième siècle, 1 ,350 fr.; n° 403, Table de changeur à piètement découpé, travail suisse, seizième siècle, 56o fr. n° 404, Coffre Renaissance, fin du seizième siècle, 1,520 fr. n° 408, Meuble hispanoarabe, travail espagnol, seizième siècle, 2,100 francs; no 410, Support triangulaire en chêne sculpté, en partie du seizième siècle, 500 fr. n° 413, Banquette en bois sculpté, en partie du quinzième siècle, 1,800 francs.

CATALOGUE DE LA COLLECTION

DE S. EXC. H. P. DE B.

A la salle 7, Me Lair-Dubreuil, assisté de l'expert G. Courtois, a continué la vente des armes et armures des quinzième, seizième, dix-septième et dixhuitième siècles, formant la collection de S. Exc. H. P. de B. à Saint-Pétersbourg. La vacation d'hier, qui fut de 49,680 francs, porte le total à 60,779 francs. Nous avons retenu les quelques prix ci-dessous

2, Armure complète, fin seizième siècle, à' bandes gravées et dorées, 4,500 fr n° 4, Armure noire de reître, milieu du seizième siècle, 1,020 fr. no 9, Manteau d'armes d'une armure de joute, milieu du seizième siècle, 11,000 fr. n° 23, Armet, seizième siècle, 2,300 fr. n° 26, Casque de Bohême (Zischag), seizième siècle, 1,700 fr. n° 32, Pélerine à doubles mailles, agrafe Renaissance en cuivre jaune, travail vénitien, seizième siècle, 4,000 fr. n° 71, Rapière espagnole, avec une maingauche, dix-septième siècle, 600 fr. n° 77, Rapière espagnole, avec sa main-gauche de même travail, dix-septième siècle, 1,700 fr. « no 92, Rapière espagnole, dix-septième siècle, i 450 fr. n° 139, Main-gauche italienne, dix- 1 septième siècle, 520 fr.; n° 173, Arquebuse I de chasse à rouet, seizième siècle, 540 fr. n° 175, Arquebuse de chasse à rouet, seizième siècle, 850 fr. 184, Arquebuse à rouet, 1 seizième siècle, 36ofr.;n° 220, Paire de pistolets à rouet, allemands, seizième siècle, 1,500 fr.; 221, Pistolet à rouet, allemand, seizième siècle, 1,110 fr.; 223, Petit pistolet à rouet, travail italien, seizième siècle, 410 fr.; n° 225, Paire de pistolets à rouet, dix-septième siècle, 600 fr.; n° 261, Corbin à poudre saxon, seizième siècle, 600 fr. n° 391, Epieu (

CONFÉRENCEpUDITIONS

de chasse, seizième siècle, 900 fr. ria 294, Epieu de chasse, seizième siècle, 82o fr. n° 297, Roncone, commencement'seizième siècle, 430 fr.; 303, Fauchard de parade des gardes du Doge de Venise, seizième siècle, 820 fr.; na 320, Lance de carrousel trilobée, 630 fr. n° 333, Hallebarde de luxe de Ferdinand d'Autriche, seizième siècle, 500 fr.; no 354, Pertuisane de parade de la garde noble d'Auguste de Saxe, roi de Pologne, 700 francs.

LIVRES RARES ET PRÉCIEUX

A la salle 10, une série de livres rares et précieux fut dispersée par le ministère de M° Henri Baudoin, assisté de l'expert A. Durel. La vacation produisit 44,810 francs, avec les quelques brillantes enchères suivantes

4, Boileau, Œuvres diverses, à Paris, 1701, in-4 (Chambolle-Duru), un envoi autographe signé de Boileau au marquis du Bellay, 802 fr. n° 5, Brantôme, Œuvres, à La Haye, 1740, 15vol. pet. in-i2(Derome le jeune), 451 fr.; 7, Chevigné (comte Louis de) Les contes Rémois, dessins de Meissonier, Paris, 1858, in-8 (Cuzin), goo fr. n" 8, Collection des meilleurs ouvrages de la langue françoise, dédiée aux amateurs de l'art typographique, Paris, 1812-182, 75 vol. in-8 (rel. par Lefebvre), 3,200 fr.; n° 9, Corneille (Pierre) Le théâtre. A.Rouen, 1664-1666, 4 vol. pet. in-8 (TrautzBauzonnet), 360 fr.; 12, Fénelon Suite du quatrième livre de l'Odyssée d'Homère, ou les Aventurés de Télémaque, fils d'Ulysse à Paris, 1699. Ens. 5 part. en 5 volumes iri-12 (Motte), éditions originales, 505 fr.; n° 17, Gautier (Théophile), Mademoiselle de Maupin, Paris, 1835-.36, 2 vol. in-8 (rel. de l'époque), édition originale, envoi autographe, 910 fr. no 19, Gresset, Œuvres, Paris, 18101811, 3 tomes en 2 vol. in-8 (rel. parBozérian jeune), 505 fr. n° 22, La Fontaine, Contes et nouvelles, à Amsterdam, 1762, 2 vol. pet. in-8 (A. Motte), édition dite des Fermiers généraux, 1,405 fr. n° 30, Longus, les Amours pastorales de Daphnis et Chloé, Paris, 1718, petit in-8 (Trautz-Bauzonnet), 601 fr. n' 31, Marguerite de Navarre, les Nouvelles, Berne, 1780-1781, 3 volumes in-8 (Lortic), 1,520 fr.; n° 34, Molière, l'Avare, comédie, à Paris, 1669, in-12 de 2 ff. et 150 pag., (Trautz-Bauzonnet), 505.fr. n° 36, Molière, Dépit amoureux, comédie, à Paris, 1663, in-12 de 4 ff. et 135 P^g- (Trautz-Bauzonnet), 461 fr.; n° 4.0, Molière, les Femmes sçavantes, comédie, à Paris, 1673, in-12 de 2 ff. lim. non chiffr. et 92 pag. (Simier, rel. du Roi), édition originale, 601 fr. n° 45, Molière, le Misantrope (sic), comédie, à Paris, 1667, in-12 de 12 ff. et 84 pages, (Trautz-Bauzonnet), édition originale, 725 fr.; n° 47, Molière, les Précieuses ridicules, comédie, à Paris, 1660, in-12 de 4 ff. et 135 pag. (Trautz-Bauzonnet), édition originale, 3,005 fr.; 50, Molière, le' Tartuffe, ou l'Imposteur, Paris i66q_, in-12 de 12 ff. et 96 pages (Dnru), édition originale, 705 fr. n° 51, Molière, les Œuvres, Paris, M. DC. LXXXH (1682), 8 vol. petit in-8, fig. de Brissart (Cuzm), 801 fr. n° 52, Musset (Alfred de), Œuvres complètes, Paris, 1876, 10 vol. (Cuzin), 601 fr. n° 54, Prévost (L'abbé), Histoire de Manon Lescaut et du chevalier des Grieux, Paris, an V, 1797, v. s., 2 vol.gr. in-18 (E. Niédrée, 1845), 1,665 fr.; n°.55_, Racine (Jean), Œuvres, Paris, Claudé Barbin, 1676, 2 vol. in-i- front. et fig., Esther,Paris, 1689, in-12 front., Athalie, Paris, 1692, in-12, front, Trautz-Bauzonnet (édition originale collective du théâtre de Jean Racine), 8ot fr. n° 56, Regnard (J.-Fr.), Les œuvres, à Paris, 1700-1707, 2 vol., pet. in-8, TrautzBauzonnet (édition originale collective des ceuvres de Regnard), 600 fr. n° 57, Retz (cardinal de), Mémoires de Gui Joly, conseiller au Châtelet, Mémoires de Madame la duchesse de Nemours, Amsterdam, 1731-1738, 7 vol. in-12, portr. (relié par Derome le jeune), 901 fr.; n" 58, Ronsard, Les œuvres, à Paris, 1567, 8 part. en 5 vol., Duru, 185a (première; édition collective des œuvres de Ronsard), 3>910 fr. n° 61, Swift Voyages de Gulliver, traduction de l'abbé Desfontaines, à Paris, an V, 1797, 4 tom. en 2 vol. in-18, Thibaron-Jbly, 2,00a. fr. n° 63, Voltaire Œuvres complètes (Kehl), 1784-1789, 70 vol. gr. in-8, Bozérian, 8,420 francs.

COLLECTION DU DOCTEUR D.

Enfin, à la salle n, M8 Georges Ridel, assisté des experts Sortais, Duchesne et Duplan, a terminé sur un total d'environ 85,000 francs la vente de la collection du docteur D.

Valemont.

I A DnCr CDAKIPC PARFUM de la pleur

t-tt ROSE RRANCE8008IGA8T lA,f~d~Nonor!

ES? EDOUARD VII Onkeitn de Tsiganes. 17, rue Caumrtin, Paris, LE MONT-DORE

Providence des Asthmatiques

Brochures franco Oie Fermière, 8, Boul. Poissonnière. Pari iLlUT POUR S'HABILLER

RICHEMENT

ALLER TROUVER

CUESDON IO«,IOeis RUE GEOFFROY MARIE .PARIS

aemanw:

PARFUM HALEINE- les BONBONSè la MENTHE EXCELSIOR de JOHN TAVERNIER, I toniques et digeatita et qui laissent à 2a boucha un partum exquis. KHRIZ IIS HUIUFIÇOSS. kuti H iti JOHN TAVERNIEK u toutes lettres 111 tum koibu.

VUE 'AUT0M@iBLe

~~JN!<~

GOODRICH

6'l.r? UN

auo >»,

fNllYJapU~~I,

38" AVENUE DE LA ÇRANDE ARMÉE CŒURcEjEANNETTE^r^V/^3

UNE v

ALIMENTATION

IDÉALE

IDEALE

pour tes

'Grandes Personnes et les

Enfants

Les I

Vermicelles Lucullus

Rivoire & Carretf fabriqués avec des

semoules spéciales de blés durs les plus riches en gluten et des œufs frais, l sont d'une grande valeur nutritive. Leur assimilation est parfaite. Soit dans du bouillon ou dans du lait, ils sont délicieux, j Seuls w

ils sont fabriqués méca- g niquement sans aucun I contact de doigts dans des I usines modernes^ 1

et ne rentrent en contact qu'avec le bouillon préparé j pour leur cuisson. I

MÉFIEZ-VOUS 1 des Vermicelles communs de commerce qui de leur fabrication à leur.cuisson.

sont a tout instant en contact direct avec des mains plus ou moins propres.

Exigez les

paquets bleus étoiles portant les noms

i RIVÛIRE & CARRET J


lm Vie Spo#titf@

COURSES AU TREMBLAY

> Petite réunion terminée par un gros orage. Pour le troisièine succès de Reiff, qui venait de monter deux gagnants sous les couleurs d.f M> James Hennessy, nous avons eu une aisriv.ee très serrée entre Yerres et Luckno-w, le poulain du baron Gourgaud n'ayant attrapé une courte tête que sur le poteau même.

Gilles de Rais ne .pouvait- perdre que par .accident le prix Pàrtlet. Les couleurs de 'Jrf. Jean Stern ont triomphé sans lutte. Le Quart d'Heure paraissait avoir course gagnée lorsqu'il s'est dérobé au dernier tournant du prix Noélie. La victoire de Gros Jean â M. Thorne n'a donc qu'une signiflca-

tieii- relative, ̃

Prix Ronzi (2,500 fr., 2,800 m.). 1, Sansovino, 4" M. James Hennessy (J. Reiff) | 2, Iowa, à M. W.-K. Vanderbilt (CNeill) 3, Achmore, à, M. Barot (M- Henry) (2 longueurs, 3 longueurs 1/2).

Non placés WedclingWreath, Lormpnt. Pari mutuel à 10 fr, Gagnant, 35 fr. 50, ̃placés (Sanaovino, i9 fr. Iowa, 24 fr. 50. Prix Légitime (4,000 fr., 2,150 m.). 4,. Conclusion, à M. James Hennessy (.T. Reiff) 2, White Rosé II, au comte Le Marôis (A. Waodland) 3, Unda, à M- J. de Bréînond (M. Henry) (1/2 longueur, 3 longueurs) Non placés Sea Gull, La Bresche, Miche î)orée, Vacuum Cleaner, ïJeHevue, La Topaze.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 192 fr. 50. placés Conclusion, 83 fr.; White Rosé II, 34fr.5O; Undat13fr.

Prix Don-Carlos (4,000 fr., 2,150 m.). 4, Yerres, au baron Gourgaud (J. Reiff) 2i Lucknow, à M. Fould (Ch. Childs); 3, Ro, JBomba, à M. Gauthier (Q'Nefll) (courte tête 2 longueurs).

Non placés Hydromel III, Le Morvan, Fleurus VII, Danois, Marocain, Bonnecoste. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 98 fr. 50. Placés Yerres, 22 fr. 50; Lucknow,l2fr.50; nqi Bomba, 21 fr. 50.

Prix Parïtet (5,000 fr., 1,100 m.).-1, Gilles de Rais, 4 M. Jean Stern (Garner); 2, The Irishman, à M. puryea (Mac Gee) 3, Vie de, Luxe, à M. Kélékian (Sharpe) (4 longueurs, 10 longueurs).

Pari mutuel à 10 f r. Gagnant, 12 fr. 1 Prix Noélie (5,000 fr., 3,000 m.). 1, Gros ffeàn II, à M. T.-P. Thorne (Sharpe) 2, Field U'rial, à M, Francolin Rieiil (Reiss) 3, Calapius, au vicomte de Fontarce (Gauthier) (4 longueurs, 1 long. 1/2).

Jtfon placé Le Quart d'Heure.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 23 fr. 50. Placés Gros Jean II, 12 fr. 50 Fieïd Trial,

$&ti. '̃'

Prix Patriarche (4,000 fr., g,300 m.). 9. Minotaure, à M. Berlin (J. Bara) 2, Anti-

fljèse, à M. "w. Flatman (Robinsonï; 3, Or-

«nuzd, au vicomte de Fontarce (Gauthier) %2 longueurs, 2 long. 1/2).

Non placés Mirambo, Trembley, Le Potache, Çapellë, Queen of Avpige.

|>ari mutuel à 10 fr. Gagnant, 113 fr. 50. fPJacés Minotaure, 35 fr, Antithèse, 20 fr. ¡

;<jDrmuz#i 33 fr, ~az,

•.̃'̃̃ ̃ ̃ Ad«- <

l£$ ARMES

£Les éliminatoires du Championnat interoiational intersalles, par équipes de cinq tireurs, ont eu lieu hier. Elles mettaient en présence quinze salles, dont trois étrangères,

trpis de province et neuf parisiennes. Quatre

a'f ntr'elles se sont classées pour la finale, 1$as l'ordre suivant

j. Salje Hugnet-Bouché, 18 touches, 2 coups

ftoble's: '̃̃̃•̃••̃ ̃ ̃̃̃ ̃ C. o~ps

». Salle Laurent, 21 teudias, S-coupi.dQu-

mus. '̃' -̃•̃•.••

f $. Lloyd rouennais, 27 touches, 3 coups Ajjubles, et salle Baudry,' 2? touches, 2 coups

v «%ublei, f lean Sspttree.

H 1~!W. $epûme.

̃- •̃̃'•tibî- ̃• ̃̃;̃

*Tlr aux pigeons du Bols de Boulogne /Résultais des poules disputées au tir aux jDMeons du Bois de Boulogne

jprix des Mûriers, un pigeon, 27 mètres

iwmte de Lareinty-Tholozan et F. Colombel,

jg'gur 8, ex seqiio.

hz poule suivante a été gagnée par MM. Er. Pellerin, A.-K. Hacoinber et M. Lainé. JStaient présents `

.|CM. G. Pellerin, R.-W. (Joelet, Béharelie, •pijne, marquis de Villa viciosa, Maton, R.Gâyaht, t, Npmo, Aehef, F. Gavito, L. Gavito, comte de Méré, M. Roger, comte de Fitz-James, Géhaer, Maze-Sencier; comte G. de Montesquiou, G. Dpuine, Belan, Colin, Crotto, R. de Barbarin, G. Bppsselin, Bertou-pasal, Regor, comte de Grajnedo, A. Vagliaiio, Bignon, comte R. de Montesquiou, de Mola, comte de Bochegrave, comte tie Castilleja, P. Vallon R. Darblay, comte de len, baron G. de Dbrlodôf, Forismore, de Fontaines, G.; de Francquey.iîle.. ,•̃- 'Ajijourd?hui, je|idi-23-m&iv-prix- d«s Myr̃fgs, iÎQ gi^eon, handicap.-

;••' K' ̃ 'GOLF' v :̃•̃̃̃̃ "f.?

Pn tournoi international à Vichy.

'̃" ;^îii tournoi ïnt^fr)âtion41 de golf (professionnels) réunit sur les links de Vichy les Meilleurs joueurs de France et d'Angle-

terre'.

.Voiei comment s'établit le classement provisoire après deux journées d'épreuves t, Leach,:âvec un total de 154 coups; 2, J. Gassiat «t Mayo, 155 3, Potheringham, Ross et Laffltte, 156; 4, §koyle et Kinnejl, 157 5. C. Oissiat et Reid, 158 6, Tellier etTaylor, 160 7, J. Bômbondlac, 161; 8, Milne, 164.

'BOXE/ ̃•••••̃

a. Bouquin à la Fédération française de boxe M. Mouquin directeur honoraire à la préfecture de policé, vieïit d'accepter de faire partie du conseil de la Fédération française de boxe et de lutte qui compte dix années d'existence.

M. Mouquin a donné ainsi une nouvelle pfeuve de sa sollicitude pour le sport de la boxe dont il fut toujours un défenseur actif et convaincu. pes conseils au sein du comité de la Fédération française de boxe et dp lutte seront utiles à l'Ô3uvre que poursuit ce groupemept.- ̃ •

AVIATION

M©rt de l'aviateur Southard. Les traversées d'Hamel et de Crombez. Le grand prix de ,.1'Aérp-Çlub. Le prix de l'Aéro-Cible. Le meeting de Grenoble.

A Minneapoiis, le jeune aviateur 'américain Fred Southard s'est tue dans une chute en aéroplane, alors qu'il évoluait au-dessus du champ de courses de Minneapoiis, où se dispuatieat des courses d'automobiles. Southard luttait de vitesse avec une automobile lorsque son biplan se retourna dans un virage et vint s'écraser sur.le sot. Southard était fort connu aux Etats-Unis. Pilote audacieux, il avait récemment atterri à la suite d'un pari sur un des flancs du moiH Hamilton, près de Los-Ângeles. C'est lui qui récemment alla jeter des prospectus, préconisant l'élection de M. Roosevelt le jour ou le président Taft faisait un discours électoral a Denver.

»**

Voici quelques détails complémentaires ,sur la traversée de la Manche par l'aviateur anglais Hamel.

L'aviateur anglais Hamel et sa passagère, miss:Davies, étaient partis d'Issy-les-Moulineaux ils firent un arrêt à Saint-Martin-duTertre (Seine-et-Oise).

Ils reprirent leur vol dès qu'une éclaireie ce fut produite, c'est-à-dire vers deux heures

'<&<)~j!)~ -T'ja~f.

et demie du soir, mardi. Ils gagnèrent Lon- gueau, près d'Amiens, firent escale et repartirent pour Hardelot-Plagé, ils arrivèrent à six heures un quart.

Là, ils ravitailleront en essence et-, en huile lo moteur de leur appareil un monoplan .Bléjiot à deux places, muni d'un moteur Gnome et une demi-heure plus tard ils s'engagèrent au-dessus du détroit. La traversée, que l'aviateur Hamel accomplissait pour la cinquième fois, fut effectuée sans incident, et vers huit heures le monoplan déposait ses deux passagers à Eastchurch, dans l'île Sheppejr.

Le même jour où Hamel accomplissait son voyage France-Angleterre, l'aviateur belge Crombez réussissait la traversée BelgiqueAngleterre et retour.

Voici sur cet exploit quelques précisions Parti de Nieuport (Belgique), Crombez se rendit en un seul vol a Douvres, y laissa tomber un message et reprit sans escale le chemin de la B 'Sgique. Le retour a'effectua aussi heureusement que l'aller," et le hardi pilote arriva à Nieù- port ayant couvert les 220 kilomètres du parcours total en deux heures vingt minutes. > L'aviateur Henry Crombez est le premier pilote belge qui traversé la Manche. Un seul pilote avant lui l'Anglais C. S. Rolls, effectua cette traversée aller et retour sans escale.

Le nombre des traversées de la Manche s'élève à l'heure actuelle à 35; Hamel a à son actif cinq traversées dont quatre avec miss Pavies Moisant et Prévost l'ont fait avec un passager, Lawrence Santoni une femme seulement a réussi la traversée, c'est Mlle Quimby.

La première traversée fut faite par Louis Blériot le 38 juillet 1909.

Mardi, à six heures du soir., à l'Aôrq-Clnb de France, il a été procédé au tirage au sort de l'ordre du départ des ̃ engagés dans le' Grand Prix d'aviation de l'Aéro^Club de France. .'•̃>̃ Voici cet ordre de départ pour le premier jour du Circuit d'Anjou. Les concurrents partiront de deux en deux minutes. 1, Deperdussin 2, Morane-Saulnie^r 3, Brégnet A, H. -M. -Karman 5, Brégnet; G, Blériof. 7, Morane-Saulnier 8, Sommer; 0, Sommer*; 10. R..K. P. 11,-Morane-Saulnier; 12,.Morane-Saulnier; 13, Nieuport 14, Hanriot J.r>* Paul -Zejis 10, Astra; 17, Borel; 18, Astra; 19, Zodiac, 20, Nieuport; 2f, H. -M. Farman 22, Deperdussin; 23, Nieuport; 24, H. -M. Farman 25, Caudron; 26, 11. B. P. 27, Ladougne 28, Deperdussin 29, Morane-Saulnier; 30, R. E. P. iil, Blériot 32. Sommer; 33, Hanriot 34,- Blériot 35, Deperdussin. ̃ ̃ ̃

Les appareils pbrtërdnt'le numéro de leur ordre de départ ciT-dessùè. Conformément au règlement de l'épreuve qui limite le nombre des engagés à 35, le cinquième appareil Deperdussin engagé, qui portait le numéro 36 "a dû être éliminé. Les noms des pilotes devront être fournis à l'Aéro-Glùb de France avant le, i" juin.

La prochaine période du prix de l'Aêro-Çible organisé par l' Aéro-Club de France au camp de Châlons, comprendra, deux journées le 25 et le 26 mai.

lies épreuves commenceront samedi 25 mai à quatre heures de l'après-midi, et continueront le dimanche 26 mai, du matin au soir. Les concurrents, inscrits pour les .tirs,

sont':

L'enseigne de vaisseau Lafont, L. Gaubert, lieutenant Mailfort, Fugairon (pilote-.Brégi).. Les appareils de lancement inscrits pour le prix spécial de 10,000 francs sont ceux de MM. Rilez-Scott, Fugairon, ainsi qu'un appareil de l'établissement de Vincennes. L'Aéro-Club de France a désigné comme commissaire M. J. Schneider M. le'lieuté-:"naftït-coltmçî- Estiçïine désignera. JêgaîfJteetit deux- officiers pour lé contrôle des -épreUv^è.!

Le meeting d'aviation de Grenoble, dont les principaux organisateurs étaient le marquis! de Virien et le comte de Gaudemaris, a eu le plus grand succès.

Quatre aviateurs se sont fait applaudir chaque jour Legagnoux et Busson, le premier sur monoplan 'Blôriot, le second .sur monoplan Deperdussin Bille et Tétard sur biplans..•

Lcgagneux s'est à plusieurs reprises rendu, une première, fois à Moirans'et.à Voiron, .a volé au-dessus de du Casque de Jsféron et du plateau de Saint-Nizier. Busson et Legagneux ont enthousiasmé la foule par leurs virages hardis et leurs descentes en vol plané.

Bille et Tétard ont emmené des passagers. AUTOMOBILISME

Le seul graissage rationnel est celui de'la Charron. Le débit d'huile est proportionnel au couple moteur et non à la vitesse angulaire du moteur. Graissage suivant l'effort demandé; jamais d'excès, d'huile ni de fumée.,

J

M. Ivanoff Loutsevine vient de faire, poser une installation électrique complète alimentée par une -dynamo-Phi- sur sa voiture '25 HP. '̃̃

Les dynamos brevetées ;s. g. d. fonctionnent actuellement sur plus de douze, cents voitures, à la complète satisfaction de leurs propriétaires.

Notice F spéciale-sU'r les dynamos « Phi»», à la Société Blériot, 16, rue Duret, Paris.

̃

Les usines Léon Bollée, Les Sablons-Le Mans, sont les plus anciennes du monde pour la, construction des automobiles. Elles comptent parmi les plus belles et les plus grandes de France.

̃̃

Louer une voiture "àufômobflè au mois, c'est supprimer d'un .seul coup les ennuis de l'automobile, pneumatiques, accidents aux tiers., mécaniciens, etc. S'adresser pour la locationdesaùtomobiiesâu «Champs-ElyséesGarage », appartenant *;à- M; F. Charrpn, 84, avenue des Champs-Elysées.

53 fr. 25, telle est exactement la somme qu'il a fallu dépenser ]pqur. remplacer les pièces sur lesquelles .on. put.relever une trace d'usure quelconque après que la Rolls-Royce ainsi contrôlée, eut parcouru plus de 24,000 kilomètres avec un- seul- -arrêt; 'involontaire d'ailleurs, 'de 30 secondes. --̃•̃̃̃̃̃

Magasins d'exjjdsitfqfi. 102, avenue des Champs-Elysées.11'

Bureaux, garage et. ateliers.: 83, boulevard Gouvion-Saint-Cyr.

̃ «• ̃ ̃•• ̃̃

Un art précieux et difficile c'est celui du tailleur sportif: ï'h bel équipement d'automobile doit réunir lns qualités suivantes être très léger, pratique et toujours élégant. Il ne reste plus que StrOm à Paris, pour réussir cette chose en apparence seulement facile. Slrom n'habille que sur mesure. Paris, 16, Chaussée-d'Antin Nice, 33, avenue de la Gare. ̃

Les roues métalliques démontables Rudge Whitworth augmentent la vitesse des voitures tout en diminuant les chances de crevaison àc pneumatiques. Catalogue et ren,seighements sp.r .deniaode à la Société fraJi^a'iae Rudge Whitw.orth, 85, rue de Cour-, celles, Paris. ̃•̃

•'̃

Joli succès pour çréitient' Bayard à la course de coté de Limbnest: Une 105 HP 1907 se classe première des voitures de course en 2' 24", battant te record établi. En catégorie tourisme, une 7 HP 2 cylindres et une 12 HP 4 cylindres (types rigoureusement commerciaux) ont fait de très beaux temps.

Frante-Rsiskelc:

:iU.HU3Dd-

~t.L.i~~s~ t .t.t~t~U~,M~ .t

Petites Annonces

.ic, F

PLAISIRS PARIS1EHS i

Programme des Théâtres

MATINÉE

.rtOMEDIE-FRANÇAISE (Tél. 102.22). 1 il. 1/2; Le Mariage forcé Iphigénie. OPERA-COMIQUE (Tél. 105.78). 1 h- 1/2. Le Pardon de Ploermel.

ODEON (Tél. '811.42)1 2 h. 0/0i Le. Jeu de U l'amour et du hasard. Causerie de M, Ernest Charles,

fjpHEATRR~SARAH-BERNHARDT (Tél. 1000.70); i 2 h. 0/0. Lorenzaccio.

fiy5INA.sF(TÔTTœrÔ5). –"S h. 1/2. Dernière II matinée donnée par Mme Yvette Guilbert: DeTÂZIt. 2~Ii7Ô75. MatFnée dlTSmUla. CLUNY^TéïT807776}. 2 h. 0/0. Ma'tio'ée d^

gala.

Renaissance (2 h. 1/2).

11 [MÇme spectacle que le soir.) Oiampiâ (2 h. 1/2), Ambassadeurs (2 h: 0/0), NoUt veau-Cirque (2 h. 1/2), ïIippodrome-Gaumont-Palace (2 h. 0/0), Ba-Ta-Clan (2 h. 0/0), Alhambua (2 h.), Cirqub-Mkdrano (2 1». 1/2); Electric-Paxace '(2 heures). {Même spectacle que le soir.)

SOIRÉE

OPERA (Tél. 30Y.CB). 8 h. 3/4. Septième gala

Rigoletto.

Vendredi Samson et Dalila; Coppélia, Samedi Roma.

Dimanche Le Barbier de Séville..

/ÏOMEDlE-FRANÇAISE TéL 102.22). 8 h. 1/4. En visite ;Iphigénie; Poil' de Carotte.. Vendredi Sapho.

Samedi Primerose.

0" PERA-COMIQUE (Tél. 105.76J. 8 p., î/4. -rPelléas ot Mélisando.

Vendredi Werther.

Saiflcdi Orphée; Les Petits Riens.,

ODEON (Tél. 811.42). 8 h. 1/2. La Foi. Vendredi L 'Honneur japonais. VARIETES (Tél. 109.92). 8 h. 3/4. Orphée j aux enfers.

VAUDEVILLE.. Relâche. | THEATRE SARAH-BERNHARDT (Tél. 1000.70)! 1 h. 0/0. L'Aiglon.

rjiHEATRE REJANE-(Tél: 238.78). 8 h. 1/2.– 1 Ames sauvages. j 1)ORTE SAINT;MART1N (Té|. 437.53).– S'iti/2,

t La Crise.

GYMNASE (Tel. 102.65). 9 h. 0/0. <-r L'Assâôït! RENAISSANCE (Tél.- 437.03). 9 h. 0/0. Le Feu de la Saint-Jean.

riHIEATRE LYRIQUEMUNICIPAL (GAITE)

11lm.l'RE LYRIQUE .1l'7.. Lq Trbus'ère.

| ̃ (Tél. 1029.20). .S.h.,1/2, Le Tr'ouvère.

â THENEE (T él. 282:23), 8 h. 3/4. Le Journal de de l'Atliénée le Cceur dispose. npHEATRE ANTOINE (Tél. 436.33) –8 h. 3/4.– 1 Impressions d'Afrique.

THEATRE' MICHEL (Tél. 163.30). 8 h. 3/4. l'Avocate; Madame' en aura un. On purge bébé; le Tiers porteur ou l'Honneur de Désiré; fflHEATRE APOLLO (féTr272.21). 8 h. 3/4. -i 1 Le Comte de Luxembourg. PALÀ-IS-ROYAL (Tél.- 102.50). 9 h. 0/0. ` Le Petit Café.

THEATRE FEMIN.A.(Tél. 528.68). 8 h-1/2. :i ̃ Le deuxième larron à 9 h.: Les Fils Touffe sont à Paris.

THEATRE DE LA SCALA (TélépH. 435.86). 8 h. 3/4. r- Les Trois Ampureujjes.

CHATELET. Rolûclie.

BOUFI'^KSTPARISIENS-CORA-LAPARCERIE. h. 1/ï L'Amour-propre la Cote d'amour; Xantlio chez les courtisanes.

CAPUCINES (Tél. 156;40). 9 h. 0/0. Ce qu'on peut dire l'Autre'mari la Surprise. /1OMEDIE ROYALE (Tél. 307.36). 8 h. 3/4. \j Perdreau l'Inoubliable Nuit; la Petite Dernière.

ÂMBÏGU (Tél.1 '43,6.81)'. S "h. 1/2. Les Mvs-

f^mM m^tzl; •̃7^f.afyr.1'-

fjjnïiÊATRk/DBa'^ïm^T"^ 9 h,~i%0!

T', ŒIEATR~, DÈS ,.A.H.'1îS' ('fe1.,5~03). 91i. DIa¡

I Jcaiinin.e la Mère ,1'Oye ».

GRAND-GUIGNOL. Tél. 228. 34. 9 h. 0/0.–Le Beau régiment; l'Obsédé le Carnaval de Puce et de Plock les Ingrats Une nuit d'amour. ̃ ̃ TRIANONÏYRÏQUE (TéIT433.62). 8 h. 1/2. Miss Helyctl.

DKJAZET (Tél. 1,010.80). S h. 1/2. Tire au .flanc; On sans douleur.

L~II~Y (TÉt. SQ7.7€). 8 h. 1/2. La Voleuse

CLUNY (Tél. S07.76U 8 h. 1/2. La Voleuse

d'amoui"; à 10- h. 3/4, Dickson; à 11 h. 1/4, Poivre et Sel.

WOÛVEAU THEATRE DU CHATEAU. D'EAU.–II (T. 439.05). S h. 1/2. La Reyùe du Château-d'Eau.

Spectacles, Plaisirs du jour

CLOTURE ANNUELLE, Palais de Glace Concert Mayol, Skating Rink Saint-Didier

r Tél.102.59 8 h. i Z.

"FOLIES-BERGERE LTlf JIVI^I PRINTEMPS Morton, Marisa Fairy, Elise Graven, Yane,Anie Perrey, L- Darbelle, Brouett. ^r moritz FOLIES-BERGERE OLYMPIA "bévue r succÈs.

̃Sf-08iNDS"cc6s

OLlMPIA MAUREL, DORVILLE, VlLtÉ

M A DTP 1\TV GABy" DESLYS et son danseur

11.AR.IGNY GABY P.. ES. LYS et.soll danseur

ilIAJillJlN X Harry Pilcer, dans

THEATRE LA REVUE DE MARÏGNY (ChPs-Elysées). avec Lina Rubv,. Mado Minty, Tél. 101.89. Régine Flory, Perriat Matin. Te dim. et VILBERT. Attract. diverses. AMBASSADEURS StSiSSa?^

lU lJ 1J Boucot,Y, Yma, Francis

Marty.'Rivièro, Yalsy, Parisette,-Corn et Hart, etc.

4 T P H D 8 h. 1/2. Dranem,. L. Ayià-

~tlJ~AZ~R 8 h. 1/2, Dranem, L,. Mi-

HIAjAÙBlU, rine, Marguerite Ollier le Mh

(Tél. 132.47.) roir brisé, Sydney Girls.

pin ITn Plan! Ràtaplan! gderev.d'été.Mmes

~I~rAL~ SPI.I;ILLY, SAII.4,RY-DJELI, Liicëtte'de

"jlvJii.'IjCj Spinelly, Sahary-Djeli, Lucette de

(Tel.-4O7.HiO). Landy,Savelli,MM.Claudius,Sinoël. BOITE • 58, rue Pigalle (Tél. 285.10).– 9 h. 1/2. A Et avec ço?rev.en2actes GabyBoissy, l?rTDQV Renée Baltha.Mary May,Bussy,Rivers, fURjDl L. Michel et les chanson" Fursy, etc.

MfiÎTT TAT-D ATTP ï? 9": HBelle de New-York.

IIOU' JIN_ R' OUGE9h: labelle de ÀXew-1-orli.

MU U Lll\ KU U Ulh Jrarville, Olga Daunal, la THEATRE (Tél. 508.63' | Blanca:Urban,Lacerpête

[ j~_ 'p j~ (Tél. 24LE4 Tous

NOUV.EAU-. CIRQUE (TéL2,4L.84).- Tous Attract .div.;à 10n: Blon Dhin caporal, sketch milit.

comiq.etnaut.Merc.,jeiid-;dim.,fèt.,matin.2h.l/2.'

I K P'HÏM"^ilP3":E1>'sées)-ï«1-244-86- Sh.ïiS.

JARDIN (ClIp,- Elysées), T,U. 24i ,86, 8 h, 1/2.

oiilllJlxM Spectacle-Concert-Promenade

DE CIRQUE J

fll.nin ATTRACTIONS

I AUlu. Danses EXCENTRIQUES L~ LUNE ROUSSE », 36, Bd Cttchy (Tél. 587.48) (D°" D. Bonnàud etNuMA Blés). 9 h. 1/2. Dominique Bonnaud, Reine Derns, L. Boyer, G. Baltha. M P"TP Pity- Pont de l'-i-ïma (Tél. 707.65).– IHiiVJlVJ \J Ouvert par tous les temps de midi ft ni iinRt.Kntr.J franc donn' droit à.une attraction.

~Ïi\ÏM;fAf~f7]~hc~(~ rQ).

kl nOLO..R 2' 1/4 àG~~i(' (' céun ) 8~'j u

PUlN CjMAtUuUa. 2"l/4 à6"l/2 (2-séan.).8ïi k

l\ minuif [2 séan. Arj.ôtïiëbse des Indes. 2 francs.

jM [J t D 5Q,r.a!/e'(T.M0.10).8"l/2;

'Lf1 UERA Ba~let luminPUx, hiwrs iioit:

ALnAlUpKiA Ballet lumineux, Kiner-s Mou-

lin, G er<ildJiii-b,y,Prello,Oswal<i Williams, etc., etc.

GRANDS.. nnn 1 .YPV CONCERT EfTcT-

GRANDS, I~U('.HYL'ILI.T":lâSfATUGRAP,H~

MAC ASIKS OU T. A I CiL .NBMATOGRAPHE

t* les jours, de2h àC1, sauf le dim'. Buff.Nomb.aU'"».

C~TRorTi?TlH?MP A AI/1 R-d- Martyrs (T.2i0.<2l)~

IRQUEMlillJjiAlW Attractions nouvoHes.

1\ Attractions nouvelles,

Matinées à 2 h. 1/2 les jeudis;, dimanches et fêteS.

fTnMfiMI1 PAT Â fID (HIPPODROME)".

liAulviulN rrAh!jiïiB*ûiichy {T.510.73

7l If1, 1 ;toh1.d!'a¡j1aLFH~1~it~ 6T~~h~{

8'! 1/2, Laquelle ? rom.dramat.Filmparl'5 Gaumoni,

(THÉÂTRE GREVTSTW^ A~OK<ma)'<)-e.-A'3~ et -t

I à 9i> le Parfum t-à5!'Jjâi)4iti,diin., fêtes -.lePhar-

maci'enllaRdsedeSt^Mour.Fa.nt.îfentr,mns.comp. ̃gA-TA-CLAN (Tel. 930.18). Ça gfisej_ revue.

C' MllLhOK,ÊÔ,biBonne-No'uveU&('V.2SL50).9HJA.

~,T.~Ioy,Ierrëol,W rlmPr,l4ad.Gvitty,?sl!~tvlabdy. hAITE4iOC]}ECIIOÏÏ^TTTT406.S3)7^8 h. 3/4.' || L'Evasion du capitaine, drame en 5 actes.

ELÏîçTRH>FaLACE ,5, m des Italiens)'– Cinéma

~Lb;G't'hIt P~L9Cf ~,bddesltalrBns).-Cinéma

en_saik» éclairée, de S*|'a/minutt sans,interrup|

npABARINBAL. (T. 207.92). Samedi prochain: v 1 "Fête à Cl«opatre».Tsl. soirs: Troupe imp. russe. Mtt^pP P I7¥TO^e Palais des Mirag-es Danusiiijj j^jij y J[J_\ ses lumin. Aclual. pr-cinéma.

TATJD TjTIjIDDT Ouverte de 10hmat.à la nuit*

TOT,JR EIFF.EL Ou\:ertodé101.lmat,it!an~,it.

iUlSK Ml1 L LjU 1er et., Rostaur-Brasserie

Déjeup. 4f ctà lacarte.Matin. authé,4t. ftim.tQt.&SP**

I TjTTVT h D \DXr (Bois DE Boulogne). D'Akoun.

LI~ BV.li~PAR~. (Bots nE !3ûULOGNE), D' Akoun,

"LBa A"! AtuV(Tél. 562. 44). i4 Attract. nouv.

MRBIN D'ACCLIMATATION Ouvert t» lesjoura. ENGHIEN. Sources sulfureuses. Etablissement thermal. Concerts symphoniques dans le Jardin des Roses.

JUMELLES FLAMMARION

LA 1" MARQUE DU MONDE (

M«<» FISCHER, DU Boulevard ) Vjj

Mon FISCrŒR, 12, J30V¡'EVARD 20,

Paeiç (G^-Hôtel). DES hnÛfcs (Catalogue franco) Capucines ^> V w mis wpD&lSS;

Ijipîacemeats et Villégiatures

dés Abonnés du « Figaro •»

EN FRANCE

S. A. I. Madame la grande-duchesse Militrà Nicolaevna, à Monte-Carlo. M. et Mme Arpad de Migl, à Bagnoles-de-1'Orne, Mme veuve Vincent, Bonnaud, à la Motte Louiit M. Georges Bràck, à Villers-sur-Mer.

Mme veuve Courbouleix, à Rïzoy-en-Brie. M. Eugène Carré, à Sartrouville.

Mme Favriaux, à Montgeron.

Mme véuye, Louis Gauthier, à Brunoy, M. Legriel," à Maisons-Laffltte.

f.1. A, de Lloreda, à Enghien..

M. Adolphe Lenoir, à Parmain.

Mme Piriard, au château de Froment, par Ris- Orangis.

M. Jules Paulet-Cal, au château de la Devèze, par La Bastide-Murat.. M- P- Pomarel, à Royan.

Mme Pic, k, Viarmcs..

M. lo vicomte de Soussay, au château de Kéra-

v*on, par Etel..

Mme de Serres, à Barbizon.

Mme Serre, à Garches..

A L'ÉTRANGER

M. Gaston de Cerjat, au. château Saint-Barthélémy, par Echallens.

M. le docteur M. Lacroze, à Londres.

Mme Auguste Mendl; à Milan.

Mme Aui'ora de Macedo, à Torres-Novos. M. et Mme E. Pearson, à Lcindres.

ARRIVFES A PARIS

.ifL n

Mine Bauvieux, Mme J. Charpentier, M. André Gontien, Mmes de Neufville, M. Ivan Oldekop, Mme de, Raime, M. Henry Simon, M. Henri Villefranck..

Correspondance personnelle

Pour simplifier l'envoi des

insertions de Correspondance ÀVfS personnelle, mous délivrons des Bons DE 6 FRANCS. Chaque BON représente une Ligne.

Vais bien. Suis grive de toi. Tendr. Loulon. CAPITAUX

Offres et Demandes

1 fr A A Af a bon intérêt et Garanties 1er ordre I O.UUU demandés par fils de famille. Pressé. BQ= PETITJEAN, RUE MONTMARTRE, 12 COMWISS&IRES PRISEURS

A ces annonces est appliqué

%m Tarif dégressif, dont. les 4.'+s prix diminuent en raison,de l'importance des ordres.

Expositions et Ventes

MEUBLES ET SIÈGES ANCIENS Console en bois sculpté d'époque Louis XV SALONS DIREiHQIJlS iXJ^ÈEMIER EMPIRE

1 ̃, r •Fâïônçës"iet Porpçlaines ̃'•

f 'Faïenc~s .e.porc~1aines \b_ ,l,

,r .l'f >"

'• ̃ T À 11 £ÈÀVT l XÏÏP TE X.S

Bronzes, Sculptures Louis XV et Louis' XVI' Tapisseries des xvue' ot xvilie siècles VENTE HôlelDroùot, salle 6, le 29 mai. Eacp. le 28.

MC! 'F'. Lair-Dijbreuil, MM.PauiIme ot Lasquin,

:1\1" 'F:' LAIR-DÙREUlL, acp.,lO,r.Chauc6al et r;ASQlTIN,

com'rc-prr, rue Favart. «p.,10,r.Cliaiiiihat; II, r 6b'c.Batiljère.

;COLLECTIOiI' DL ,910NSII:I'R X~~°~~

ANCIENNES

PORCELAINES DE SAXE;

Groupes' Statuettes Vases

̃] PORCELAINES DIVERSES..

Faïences Grès

VENTE Hôtel Drouol, s'« 8, le 31 mai. Exp. le 30.

-F. Lair-Dubrkuil, MM.PaulmeetLasquin,

Me ,F,LAIR.Dt7BmWIL'1 MM,PAIJLMEE'fLASQmN,

cr*-pr, 6, rue Faya-rt. iap.,IO,r. Chauchat II, r tec-Bat8lière

OFFICIERS IfimiSTÉBFELS.

A ces annonces est appliqué

A VIS un Tarif dégressif, dont les 4 prix diminuent en raison de l'importance des ordres.

ADJUDICATIONS

Environs' de faris

VENTE au Palais, à Paris,- le 12 juin 19i2, à 2 h.

nROpRiÈTHftt DT fM'ï'n~- <!M yeM}to'oMe.?,7~9.

Propriété nt HT ATTrkr. des Tennerolles,149.

'sltaëe it ̃ijVjLjyUi/Cdntenance 2.085 ni. environ. Louée 4,000 fr. Mîse a prix 50,000'fr.

(r ayesser a Pari-! a. M' MopEAU et Bourgepis,

S'adr.esser à Paris à Me" Moreau et Bourgeois,

avoués; J..Baudrier et Vingtain, not.;M. Graux,

adm. jud., et pour visiter sur les lieux de 3 à 5 h. PU A Tt1 À T-T ^e *.a BrQsse-Monceaux (S.-et-M.). fjtl'Â.XCjâ.U 7 k.'gare d'express Montereau av, Ferme, Terres, Bois. Cc«33îh. Avend.blocoulots. dimanche 16 juin, 2 heures, sur place, au château, M. ii p. 5OO,OOOf. S'ad. Mes Garnier, ri. Montereau, Qrighon,}. Paris, 26, bd Saint-Michel, et pr traiter .MM, Bernfieim frères et fils, 23, r. l'Arcade, Paris.

^T A PROPOS DES INCIDENTS DE L'OPÉRA

ÏLeRASOIRouLaBÂRBE I Le Rasoir GILLETTE, est le plus simple, I le plus commode et le plus sûr.

I Avec le RASOIR GILLETTE, on se rase I facilement, proprement et sans aucun I danger..

I C'est à la courbure de lâ lame GILLETTE ï que l'on distingue le RASOIR GILLETTE. I La lameGILLETTE courbée est l'invenI tion la plus parfaite qui ait été trouvée I pour pouvoir se raser soi-même.

J Le RASOIR GILLETTE donne le maximum de confort et n'occasionne qu'une dépense j minime

En vente dans toutes les BONNES MAISONS triple- fV *̃»'

ment argenté en èerin avec 12 lames de rechange 9 P^V à double tranchant. Prix franco Frs ._£_! t_# { K1RBY, BEARD & Ltd, 5, rue Auber, Paris.

s Détail ̃< L. G'IRAULT, 1 2, boulevard des Capucines, Paris.

[• f ( Et dans toutes les bonnes Maisons.

GROS':

[ H. BEUGLE KIRBY, BEARD&CoLtd •• ̃ Làngres (Hte-Marne. 5, rue Auber et 75, bd Sébastopol, Pàfîg.

l' ~n "'1'T1'

12, bd des Capucines, Paris. Nogent-en-Bassigny (Hte-Marne). j O1LLETTE SAFETY RAZOR L^o, 17, w-iborn viaduct, Londres, E. C. G" iTTairé'tffk Rasoir

~iafmA d~ STa~t~

NI REPASSAGE NI AFFILAGE WUt .P^C.

VENTES A L'AMIABLE

Province

A VENDRE EN SOLOGNE PRÎPllËTÉ DE CHASSE A wol1" `i

PR«IÉTÉ DE CHASSE TA'l I0V

MEUBLÉE et conmuiîs construits en 1900, située à 12 kilomètres d'une gare d'express. 300 HECTARES environ, plaine, bois, étangs, rivière. Chasse excellente à tous gibiers, pêche agréable. adresser pour tous renseig1» et pour visiter à Me Ber|HIEb, not. à La Ferté-S'-Aubin (Loiret). VEHTES ET LOCATIONS

VENTES DE PKQPRIÉTE§

Province

fiTTimn A TT 60 k- de Paris, très jolie situation.

175,OOOf. VoirJ. M..EsNAULT,138,av.VJctôr-Hugp. FIIrès BELLES Propriétés rapp' et agrém1 à vendre en Marne, Loire, Mayenne, Sartne et Vendée. &ad.Agence française Immobilière,28, r.Taitbout. LOCATIONS Environs de Paris.. À LOUER meublée la MAISON LOUIS XIII du parc privé de Marnes-la-Coquette, 20 minutes Paris-Saint-Lazare 13 chambres maîtres et gens, salon, vérandah, g-Srage, etc., jardin ?,'i00m. Bains, chauffage, électricité, téléphone. S'adres. concierge du parc. Prix 4,OOOrpour la saison. Bords de la Mer

CU MALO.PARAMÉ.DiNARD.etenv. Ventes, locations, a PR.OP' Conf.mod. Terrains, bord Rance. S'adr. M. Cun y, anc. avoué à S'-Malo, 12, r. Turbigo, Paris. i&lSOHS RECOBfWAHDÉES

Corsets

fiORSET amincit taille 4e sans serrer davantage, |j sur mesure depuis 40 f r. Matihlde, 4, rue Bayen. Médecine, Pharmacie

LE MEILLEUR TONIQUE est le VIN COCA. MARIANI AVIS COMMERCIAUX

Industrie, Fonds de Commerce

A ACPeR INDUSTRIE CLASSIQUE FORTUNE Bé_éf ( 190!): 14-i.OOO a 1910. -161.000

nets ( 19H. 1GT.000

PRIX 175,000

Y compris important matériel,

L. TARAYRE et ,Cie, H, place de la Bourse. ON DEMANDE JjO,OOOr à bon intér. et part bénéf. pour extens.T)RKVETÉ de G'de VENTE COURANTE, Article |) exploité dep.Sans; Gros succès.

B'm PETITJpAN, ~ONT~IA~TR~ ~2

B*gPETlTJEA_l RUE MONTMARTRE, 12

Dans grande ville Seine-et-Marne. Propriétaire bonne et ancienne rp l MUITDT 'ÙîfDATT maison i) AM1_UdJuM1m\1 tapisserie, décoration, pour extension demande 35,000 francs bon intérêt et toutes garanties. B'g PETIT JEAN, RUE MQNTMATOE, 12 OCCASIONS

Ventes, Achats, Échanges _OCCASIONS

GRANDE OCCASION

LIMOUSINE 2i HP. PANHARD, carrosserie Rothschild, à vendre dans de très bonnes conditions. S'adres. Lebaron, 28 bis, rue Spontini. çrr. TJD RENAULT 1907, cafros, Rothschild, état '00 ni neuf.51500f.FuMAT,8,pLPalais-pourbon. HQTELS& PEHSIOtfS OEFftHIlLtE

̃•_ RECQMIAHDëS

,fy .y,i (q tnc cun'ts. ,̃; >jj /̃, ,t,sTi',ï'i~ÏÏT'J.

SUISSE "iîfi\TTDl?ITY (La°de Genève), G4 HôtelEden, lIILIlMlllliLIA 1er ord. Situation .unique, près Casino. Parcombr.Pxmod. E. Eberiiard, propre. v VOYAGES ET EXCURSIONS

Navigation CROISIERE POLAIRE

par le GRAND et LUXUEUX PAQUEBOT du NORDDEUTSCHER LLOYD GROSSER-KURFUERST, i 3,500 t. • AVEC EXCURSIONS AUX ESCALES /ECOSSE, ISLANDE, SPIjZBERG, .NORVÈGE DU 18 JUILLET AU 25 AOUT PO.US.PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS, S'ADRESSER: 1HORDDEUTSCHER– LLOYD– PARIS– OFFICE il s, rue SCRIBE Mouvement maritime

LIÇNES D'AFRIQUE

Oxus (M. M.), Réunion-Marseille, de Port-Saïd, 20 mai, U.h. matin.

Balnioral-Castle (U. C. L.), ven. Sputhampton, à ̃ Capetown, 21 mai, 7 h. matin.

Kinfaus-Castle (U. C. L.), Capetown-Southanipton, à Madère, 21 mai, Ch. matin.-

Garth-Castle (U.C. L,), ven. Southampton, à Capetown, 20 mai, 11 h. mati

-Gahwy-Cdstle jU. C. L.), de pâpetown pou? Southampton, 20 mai, 5 h. soir,

LIGNES D'ASIE

'Polynésien (M. M.), ven.. Japon, à Mapseîlle, 21 mai. ï h. matin.

A.-Nielly (C. R.), Dunfcerque-HaïphOBg', de Port-

«aïd, 21 niai.

A.-clc-Kersaini (C, R.), Dunkerque-HaïpliQng, de Saigon, 22 mai.

Yorck (N. D. L.), Brème-Japon, de Southampton, 21 mai,-l h. soir.

P.-E.-Friçdrieh (N. D.L.), Brême-Japon,dePort« Saïd, 21 niai, 3 h. soir.

Goeben (N. B. L.), Brème-Japon, de SUangliaL 21 mai, 10 h. matin.. ° UGNRS D'OCÉANIIS

Roon (N. D. L.), Brême-Sydnoy, dé Gênes, 31 mai," midi.

Gneisenau (N. D. L.], Sydney-Brêrae, de PortSaïd, 21 mai, 11 h. matin.-

LIGNES DU NORD-AMÉRIQUE

La-Touraine (C. G. T.), Havre-New-Yo.rtf, h Sable-lsland, 21 mai, 5 h. soir.

Main (N. D. L.), ven. Baltimore, à Brème, 21 mai, 11 h. soir. P.-Irène (N. D. L.), New-York-Brême, de Païenne, 20 mai, 7 h. matin. Barbarossa (N. D. L.), ven. Brême, à New-York, 20 mai, 5 h. matin.

K.-Cecilie (N. D. L.), ven. New- York, 4 Brème, 21 mai, 3 h. soir.

K.-Wilhelm-n (N. D. L.), .ven. Brême, à New* York, 21 mai, 7 h. soir.

K.-Wilhelm (N. D. L.), de New -York pour Brême, 21 mai, midi. -r Kaiser- Wilhelm-B. -G. (N. D. L.), de Brême pour. New-York, 21 mai, 4 h. soir. ̃

Bremen (N. D. I,.), Brême-Newr York, passé Scilly, 20 mai, 8 h. matin..

LIGNES DU CENTRE-AMÉRIQUE

La-Navarre (C. G. T.), ven. Saint-Kazaire, La Havane, 21 mai, 6 h. matin.

Espagne (C. G. T.), de Saint-Nazaire pourJYera* Cruz, 21 mai, 5 h. soir Alralo (R. M. S. P.), de Cherbourg pour Antilles, 22 mai. '̃̃ LIGNES DU SUD-AMÉRIQUR

Malle (C. R.), Plata-Ilunkerque au Havre. 21 mai. A.-Ponty (C. R.), Dunkerque-Plata, à La Pallice, 22 mai. ̃ i Cap-Roca (H. S. D. G.), ven. Santos, à Boulogne, 22 mai, midi.

Crefeld (N. D. L.), Brésil-Brème, passé Douvres, 20 mai, 6 h. matin, Cap-Btanco (H. S. D. G.), Hambourg-Plata, de Southampton, 21 mai.

Rio-Grande (II. S, D. G.), Hambourg-Brésil, de Porto, 21 niai,

Rio-Pardo (H. S. D. G.), Brésil-Hambourg, au Havre, 21 mai. ̃ Rio-Ncgro (H. S. D. G.), Hambourg-Brésil, de Para, 21 mai.

Sao-Paulo {If." S. D. G.), Hambourg-Brésil, à Porto, 20 mai..

Paranagua (H. S. D. G;), Brésil-Hambourg, à Maranhao, 21 mai.

LIGNES DU LEVANT

Pelion (P. C.), de Marseille pour la Grèce, 22 mai.. 3

P.-Heinrich (N. D.'L.), de Gênes pour Alexan?

drie.' 22 mai. D.'L.), de Gênes pour

P.-R.-Luiipold (N/ D. L.), ven. Marseillei.à Alexandrie, 20 mai, 6 h. matin.

Postage

COURRIERS à mettre à la poste demain vendredi i' 21 mai, pour les départs qui auront lieu la samedi 25 mai (pour Marseille, mettre les lettres le matin)

De Marseille, par. Ville-de-Naples (C.G.T.), pour

Philippevillft ,ôt .Bône; ̃ ̃ ̃ >"

De Marseille,, par Duc~de-Brqgance (C. (i. T>), pour Oran et Cartkagêrie De .Marseille, par Isly (C. N. M.), pour" Tunis; De Marseille, par Sinaï (M. M.), pour Le Pirée, Smyrne, Constantinople, Samsounj Trébizonde et Batoum De Marseille, par Zeics (F. C.), pour' Cpnstantinople, Bourgas, "Varna, Sulina, Galatz et Braïla;

De Marseille, par Melbourne (M.'M.), pour Port* Saïd, Suez, Djibouti, Aden, Mahé, Seychelles, Diégo-Suaroz, Sainte-Marie, Tamatave, L^ Réunion et 'Maurice;

De l'auillac, par Europe (C. R.), pour Ténériffe, Dakar, Conakry, Grand-Bassam, Cotonou, Libreville, Cap-Lopez, Setta-Càma, .Mayumba, Loango, Banane, Borna et Matadi;

Du Havre, par Sicilian (A.R.M.), pour Québ'ô'c et

Montréal; .̃

tfil" Havre, fia.TLfcProvenceXclb^f, pour Tv4\(r-

York,' Etats-Unis, Canada et Saint-Pierreet-Miquelon; • ̃ ̃ De Cherbourg, par Saint-Louis (A.' L.)i pour mêmes destinations que- ci-dessus; ç

De Boulogne, par N.-Amlerdmn (Iïld. À-L.), pour mûmes destinations que ci-dessus

De Livo'r])oql, par Campania (C. L.), ppur mêmes destinations' que ci-dessus;

Do Liverpool, par Addàii (B. A. L.), pour Té-

nérill'e, Grand-Cànar.V,'Dakar: Coree, Rufls-

que, Batjiurst, Sierra-Leone, Monravia, GrandBassam, Cap-Pàlmas, Axim, Sekondi, CapCoast,Winebab, 'Accra; Addali,Bonny,Okrika, "Ne'\v-Calabar,'Ba'k'aha,iBùguma! Degama, Abonema, Opobo et Egwanga

De Liverpool, par Dictator (L. L.), pour Kingston, Puerto-Mexico (Çentre et Nord Pactfique), Vera-Cruz et Tampico

De Southampton, pavGranMly-Castle (U. C. L.), pour Las-Palmas, Capetown, Knysna, MosselBay, Algoa-Bay, Port-Elisabeth et East-London(via Ascencion et Sainte-Hélèno};" De Southampton, par Walmer-Caslle (U. C. L.), pour Madère, Capetown, Algoà-Bay, Pp'rt-I^Uzabeth, East-London et Natal.

fJNavigaxetle).

OFFRES ET DEW ANDES D EMPLOIS

Gens de Maison ̃

/iiiEFCuisiN.-PATis.GLAC.3Oa.,dés.pl.mais.bourg. \j_ oupens.,sob.,éeon.,b.réf. Eci'.Àlbért,29, r.Cler.

Bonne a t. faire genre femme de chambre, 35 a.,

très capable, désire place sérieuse- chez dame seule.Réferences verb.A.A.,21',boulév.Haussmànn fiEHSEIGHEWENTS UTILES

Le SAINT db Demain r Saint Désiré. ̃


FbRÊT NOIRE (430 m. d'altitude)

Saison principale 1" mai au 30 septembre Station terminus de la ligne Pforzheim-Wildbad via A vrirourt-Strasburg-Kar! sruhe-Pforzheim Dêp.'do Paris à 9 h. m. Arr. à Wildbad à 8 h. 37 s. Dép. de Wildbad à 7 h. 6m. Arr. à Paris à 4 h. 30 s.

-~y_

.USAGE DES EAUX TOUTE L'ANNÉE

VILLE D'EAUX universellement connue. Sources thermales (31-37" C), température naturelie; égale à- celle du corps humain. EFFICACITE EPROUVEE DEPUIS DES SIECLES CONTRE rhumatisme et goutte, mala/lies des nerfs et de la moelle épinière, neurasthénie, sciatique, paralysies de tous genres, suites de blessures, maladies chroniques des articulations et des os. Bains de vapeur et d'air chaud, électrothérapie, massage, cures d'agrément.

CURE D'AIR EXCELLENTE

VILLEGIATURE D ÉTÉ FORTIFIANT LES, NERFS Promenades agréables, toñgues de plusieurs kilomëtres il travers forêts de sapins. Nombreuses excursions. Célèbre promenade de l'Enz. Funiculaire sur le Sommerberg (avec le Berghotel, 750 m. d'altitude). Air alpestre., exempt de poussière, panorama magnifique, promenades en plaines jusqu'au Murg- tal. A'eues Kurhaus. Bon. orchestre. Théâtre. Salle 'de -<ec~tf. Chasse. Péche: S~~ort.s. JeW .-Amusements de tous genres. Terrain de sports d'hiver. -Pension excellente, répondant à toutes lesexigences, à prix modères dans les hôtels, pen•sions et maisons particulières. Jiocleurs excellents. Pour renseignements complémentaires, ainsi que .pour obtenir le « Guide a travers "Wildbad » gratis, s'adresser au KDRVEREIN yflLDBAD.

Le:guide richement illustré est également à la disposition des intéressés dans toutes les succursales de Rudolf Mosse.

fiAfSCÉVIMIMIC 1" cl. consultât., tons les jours

ynUB "I^InlfflIfflC conseils intimés, pensionnaires

ttaUib spolcen. 19, rue TFtONCHET (Madel, gare St-Lazaro1-

Ligne du Simplon «vv* V jl «M Alpes Vaudoises (Suisse) *™« Station Bex«- V AAJAiAIIiO Altitude: 1,275 mètres Chemin de fer électrique Bex-Villars. Station climatérique de premier ordre

̃ PANORAMA SPLENDIDE DES ALPES ET DE LA VALLÉE DU RHONE ̃ "̃'̃ BAIKTS S-A-LUsTS ET r>'E-A.XT-3VEÈE.B

GRAND HOTEL J. Freudweiler GRAND HOTEL MUVERAN Ch. Genillard HOTEL DU PARC & QUEEN'S Henri Genillard HOTEL BELLEVUE: Ch. Genillard. Dès le 15 Août CURE QE RAISINS

La Vogue mi) ai dont Jouit

W^^S^DeMitHàel

oomme Dettfi'frrc~

le Coaltar Saponinê Le Beat, ̃ est due à ses propriétés antiseptiques et à ses qualités déteraives qu'il doit à la Saponine, savon végétal qui complète, d'une façon si heureuse, les vertus de cette préparation.

1 On- essai de quelques jours suffit pour démontrer l'efficacité de ce produit pour nettoyer et assainir la bouche, I "raffermir les dents déchaussées et calmer les gencives douloureuses, preuve de la persistance de son action bienfaisante.

1 DANS LES PHARMACIES. J

TRIBUNAL DE COMMERCE Liquidations judiciaires

Veuve Guillemant (Louise-Marie-Cécile) Knightveuve de Paul-Charles-Louis Guillemant, constructeur-mécanicien, à. Paris, quai de -la Loire, 40 et 42, demeurant rue Gustave-Doré, 4. P. Boher et Cie, Société en commandite simple, apéritif dénommé « l'Identique », ainsi que vente de tous autres vins et apéritifs, à SaintMaurice (Seine), 14, rue du Plateau, actuellement à Charenton (Seine), 13, quai de Charenton. ` Faillites

Quincy (Louis), constructeur -mécanicien* à Bondy(Seine), avenue Carnot, 31, puis à Meaux, 12, rue du Marché, ensuite à Villemomble (Seine), '58 bis, rue de Neuilly. '•̃̃'

^Imprimeur-Gérant QUINTARD.

Paris. ̃– Imprimerie du Figaro, 26, rueDrouot. BROCHARD, maître imprimeur,

Avec dépendances, 300 chambres et 80 chambres de bains. Hôtel de premier ordre, avec tout le confort moderne.

Bains et cures d'eau de RADIUM Emanatorium ainsi que tous les moyens de thérapeutique par le RADIUM' dans la maison. Renseignements et prospectus par la Direction. du RADIUM-KURHOTEL,St.. Joachimsthal.

HEIDEN Cr. d'APPENZELL (Suisse). 806 mètres sur mer. Yillage magnifique au-dessus du lac de Constance. Station climatérique renommée,

LIGNE DIR.: Paris– Bâle– Rorschach– Heiden. j. Forêts, sapins, promenades ombragées, 3 Tennis, Jeux, Parc, Casino, Orchestre, Soirées dansantes.

Petit talc, Laiterie, Etablissemt hydrothérapique moderne. Bains acide carbonique, eau mer, ferrugineux et autres bains médicamenteux. Médecine, Pharmacie, Chapelle catholique. Service quotidien HOTELS et PENSIONS: Frelbof-Schwelzerbol– Couronne Sonnenhiigel Tilleul Lion Recngtetner Cleischcrhugel Nord Sehaflè Parodies. Demandez prospectus illustré aux Hôtels ou au Bureau de renseignements.

H||PTA DE CAPITAUX

U If ̃ ̃ ^^fc comptant, h taux légal

1!'ET~DE CAPITAUX

Wm^^m ̃ I^B sur IMMEUBLES

̃ ̃̃̃̃ ̃ (8/4 de leur valeur);

MUES-PROPRIETES (Tttfe9 dont unautre a la Jouissance)

""£«0 do ruâuftnltler et joscm'ii ion décès; sur TITRES NOMINATIFS sans les produira là à l'insu de la personne qui lea garde; sur SUCCESSIONS, sans le concours des co-héritiers et sans partage; sur TITRES XMC£SSXBXJBS, UiufraiU, Rentes, Créances, etc. Aucun trals d'avance.

Lettres sans en-tête. Avances Immédiates.

BAUAIIC fîCftICDAI C W Année). TÉiipH. 250.44.

BANQUE UCNtnALt S, Une Camion, S, PARIS.

̃III tfl.C A UT A I r'm- t"tr- ̃» z |. écoat. cjtatm

rilLVI'9 Ali I AL 6<3O W 3>S6 SB. r. OnmmonU PvtM,

FOURNISSBURS DE SA MAJESTB LE ROI P' ANGLETERRE! Ameublement

et

Déménagement MAPLEetGe LIMITED

RUE BOUDREAU PARIS

Sfcv- LONDON <^S §bfcBUENO9 AIRES ^g£

PHARMACIES DE FAMILLE Pour la Ville et la Campagne A L'USAGE DES

Châteaux, Villas, Usines, Chantiers, Mairies Presbytères, Pensions

Couvents, Officiers de terre et de mer

MODÈLES SPÉCIAUX

POUR

AUTOMOBILISTES, CYCLISTES EXPLORATEURS

Médailles de bronze. Arcent

Vermeil et Or

Envoi franco du Catalogue illustré (50 modèles)

PHARMACIE* NORMALE 19, rue Drouot, Paris

'M~<- .mm~C–BiMft~~ttf 1 PAR {LEPLCSSOR Un (art volume ric4ement relié contenant: !0/N!~JVCOCO~M4m~M

Vt LDITION LE ~U tM& PRATIQUE M « ~··~E A.HAM~UROER LE PLÜS COEiPLET t'&posô «M meM/.tM-M M6Mo«es de p;acemeaf, n d re 28 ,RueGran,ge·Batelière,Paris

VIENT DE PAR, LE PLUS CLAIR des meilleures Méthodes de placement, J:!¡ez HAMBURGER a RENOUVIN

t-iMMM.M*. N~~ a N N~-tt N~m~~a UE La U~<Mr)n! A.HAMBURBER LE PLUS COMPLET {f~rt~es'ehaaaer~/aBourseeN~rt~es'yff~entfre.! 26,]Rue Grange BateUère.Paris

1~1Il~ M3 IC:b XX IE:t is,lff: 10 XI- ]!~E:~F~C3F~ES~~ a S B~EAI 1~1 ES 11 1.

MARCHÉ A TERME ET AU COMPTANT MARCHÉ AU COMPTANT

I I •̃ COMPTANT 1., TERMK ï ^l?^?s^*w*ff^^ M^MllM<M**>w*lMi*M**ii>Mi**>lllWMW'wl^^ggg^ £ggf"fT*f^T"^™»i?"«i1"™

[ KKIU |PÉSIGNATION DES VALEURS ^~y< | ljS^=^B ̃ «̃ ^IGNATION DES VALEURsj ~p^ f^T^ BEIB» | DÉSIGNATION DES VALEURS | BEI», DÉSIGNATION DES VALEURS «J «««“ DÉSIGNATION DES VALEURS f*^ 1 Ponds d'États n™,l!$Tp"mB?' Ho !fr" m" iéà î" Fonds d'États I Obligations de Chemins de fer \f7 » **Up»M,ê,i*ûï*r«m m. «7.. i^^&ê: SSS8 SÎ8: «S«^5eK^ !S»SS:: S8:: SSi! jl^^lifc^ 1? ôô :fe^ 2D "êal^ 1 ̃ IBSBuenps-^esCprov.de)^ g 4g «i || p^ jgg-j- 805.. 30, g. g.. 801 H 50 Inlo-^nt 3, |55 g :%$*X^=^. %$£»$$£ «*"• 4 «Chiné h% ov 1895. ̃ 98 50 98 45 98 75 80 de Londres et de Mexico 576.. -565.. 565.. 563. 4 » Autrichien or •* 38 25 98 50 5 3% nouvëllè's 41 09 50 37 5^ unT^n des G^ Edison.. 950.. 970..

3 » 30/0amortissable. -47 45u 395" 3\132;) 7." 11 Mexicain. 365.. 365..

2 50 Anglal~2%f"" 174a 77 50 1799 11 Land des Pays Autrichiens. 5(j- 50 562.. 5!h.. 563. 250 Madagascar2\!¡% 1897. î8 -25»Est 52:1-56,6%(remb.650i.) ~55.. 650.. I~ "AgenCeHav8;s: 1160.

4 » Argentm4% 1896. 9145 91 05 ~1 jo r ankofEgypt. 176.. 178.. j75.. 17¡). '3" 3% 1903-05 87 55 87 60 15 » 39~ -128.. 426. 1;) » BateaUXPa1'lSlens. 0)02. 298..

4% 1900. 93 59 93 0593 50 18 PBanque Espagnole de Crédit ~8~ 280. 15 "Afrique Occidentale 3% 1903, 438 439., 15 » 396 nouvelles 414. 414.. 88»ComP'e Générale des .Eaux. 2165 2170

4 »Brésll4%1889. 8;) 3¡¡ .8640 85 55 8565 45 t HypotheC,alt'edE,spagneI8~ 787. ~5 "Aigérie3% 1902. 443 ..444 ..12 50 2 Va go~ 376;)0 377.) » HavraisePémnsulaire 550 ..546

485. ~50 483 = =~ 985 97. 95! ~9r. 404 ~553" -15 "Est.Algérien. 406. 25» Chargeurs Réunis, 689. 6g7..

~4 Chiiié 4 1910.. 48~ '18650 483. 30 ,'1 Londres et de Mexico ~8; ,975.. 9~ ~3. 15» 3% 1902.Oi.. 40 1~» Midi 3% 41425 414 50 105»- -Continentale Edison.. 950.. 970

,4 »ChiIie4%or1895. 98 50 98 4b 98 75 28 = ~e\Onaldresetdt;Mexico 576.. 565.. ~6~ 563.4 4,, Autrichien or 4 %98 25 98 50 15 411.. 409 50 ~7 UmondesGaz. 745.. 746..

::SSKSSSf: SS SU Ils an :»» = gSSrrr. «:: « Ii:: 88 & | :»*»fcri=: iil50 88:: Ë :«S£: II i^EèEx* I:: I

4 .EspagM4~Es~rteur. !H 75 9475 9i 85 9485 9485 9 50 O~o!1lane 7tC.. 708 ..C,Q5 ..695 ..695 25 .5~1902 512.. M2.. 15 -3%nouveUM' M725 41750 20 *,) Docks de MarseilIe 412"

|SKatë,p: «f |™ .?!'» «î! i :.̃= StS^ S" l;: S* Éîf «! P :»S% S^Ai^–iiiiiiirfflï fil I :ia£~r'€i€

"Egypteunitlée. 101.. 101.. 10! 40" Rranç¡u~esiRi!,deLaPlata 801.. 8~1.. 800" 8(13. 30" HaIti69Ó18W, ?19.. 421 50 15" Orléans 3% H625 4162¡' *5 35 "EtablissementsCusenier. ';02 ~O 608

J DU proilégiee 9^50 a* 50 94 i0 9r n iji* « « ot'S.. sus.. 815 812 81i S 5»; 1910 or «66.. «CG 15 3*; nmiv*>llpa 411 410 » » ItARanvlli» ifiS 1K4 r>O 4 Japon 4^.1905. 95 60 95 95 92 75 g Crédit Foncier Egyptien 762.. 761.. 760.. 761.. 762.. 11 50 HeUénimie 1881 300.. 300.. 1250 a&£ fremb àSOOn Tll" Vi ~0 » Dn^aî 1035 1050 1 :S»H& la .S:: p^F""èSrïïSSS" ?S:: "ÎB5&8&S& ï- |s S :«-'l|I^ î tËÈ 8 :asàœS®Eî?S;;H» 50

2;) "Maroc55'0 1904. ;)29.. ~32.. 5~1. $ P501 Soc-iété onc re u eX1que. 15 151 150.. ,3 50 Norvégien 3 1904-05,).. 97 20 la" 3% nouvelles. .cd7.. 41550 6 "Flves-Lille. 1085.. 1OS9

3 "pn^îL904 r?to ~n Hi- ̃ A' *•- r j. t> 4 ..Hongrois or. 97.. 97.. 12 50 2Vû% 374.. 373.. 60 » Forges et Aciéries de la Marine 1899 1900 a » Portugais 396 6572 05 ,0 66 la AdlOnS Industrielles 4 » Roumain i% 1898. 93 92.. i3 0uest.Algérien3« 403.. 403.. «» » du Nord et de l'Est 2558 2510 ̃' nno. p ai. lir nr «->»,“ 5& Russie5%1822 124 10 15 pauphiné Z% 412.. 413.. 45 Forges* Chant«de laMéditer" 1056 1075 i ..Russe Consolidé 4%. 96 4o 96.. 95 95 9o 12 » C>« GU Transatlantique ord 225 25 225. 223. 225 25 Sao-Paolo 5* 1905 o 2 50 al2 50 15 P.-L.-M. Fusion anc. 3?0- 414 414 15 » Grald-Hôtel 275 '4 fl°l«Q«' -q80 t2?S ia«n -2 S? ?2^ "̃• Prior"- 227 227 •• 28(3 ••• 25 5% 1907. 510.. 508 15 g Fusion nouv.3% 410.. 410: 1 50 Grands Moulins de Corbeil 18150 183.. lm ?si> i If22 I| §9 i?7.» 7?VS »““ "Messageries Maritimes 152.. 150 Î5 153 151 25 12 5% 1908 Bons. 512.. 513 50 2 Méditerranée 5% (r. 625 f.) 627 50 627 50 Jj? » Schneider &C'<=(Creusot). 1910 > 1910 f50 ?*^i??4 ?6 7o 8630 86 .5 80 60 86 40 20 » Métropolitain. 627.. 638.. 628.. 627 625.. 3 50 Suisse 3%% 1899-1902 92 65 92 50 15 J 3^ 412.. 412 75 60 » Gaz Central. 1665 1670 i Ï^ÎH J??9 .%} il ,b rr ,M rk (A; ̃« "ÎJord-Sud 233.. 230.. 233.. 233.. 229.. 25 » Tucuman (province) 1909 499.. 497 15 Paris-Lyon 3?^' 1855 415.. 416.. 27 50 Magasins Généraux de Paris 490 495..

4 5n 1%-l^bz- înîln \?âfr> \m ?n G5 ÎaH5 S 9,maihm ••• 792- 790.. 795.. 792.. 790.. |5% Uruguay 6% 1909 100 50 100/0 12 50 h P.-l.-M. 2' 372 50 373.. 5a Mokta-el-Hadid t. p 2470 2520

,5 5~6 1906. 104 50 104 55 104 65 104 ü5 104 65 Omnibus. ¡92.. 790.. 795.. 792.. 790.. 5% Uruguay 5% 1909. 100 00 100 10 1250 p.¡ P.-L.-M. 2 Y, 372 50 373.. ~5 "Mokta-el-Hadld t. p. 2!.70 ..2520

450 4HSS 1909 102 20 102 20 102 10 102.. 102 20 8 » Omnium Lyonnais. 145.. 144.. 145.. 145. • 15 Su de la France 39375 39125 35 "LeNickel 1130 1105

"Parisienneindnstrie. 306.. 305.. 304.. 303 3C4.. c t/~M~f "Petit .Journal. 4;>1.. 442.

4 4~~ Serbe 4% 8940 40 8910 Io 8910 10 8910 10 8905 05 1)»Tramways Sud 176. 177.. 176 ~mprHNrStfeW//eS 15 ,,Andatons3%l~sërie. 308.. 3t0.. 32 ..PetitParisie.Partbënéf. 520 5t8.

k t7:^i? S5pole3 ••• °2i ̃• ^Hn 52nôi -AA-- •• f » Est Parisien ord 7175 70.. 70 50 70 50 20 » Ville de Paris 1865 i% 532 50 534 50 15 » 3%2-">série 309.. 307 50 & ^5 Société du Gaz de Paris.300 300 50 "mt 4%?nlflé,V;iAA- ,«- •' J-80 i?92 90 •• W 4pJln, priorité 75.. 74.. 74 50 74.. 73 50 l 1 mll% 400.. 400.. 15 Astnries i™ hypothèque. 35950 356.. 30 Suez action de jouissance.. 5825 20 » Ottomaa Consolide 4% 1890. 46a.. 4to.. 456 27 50 Cie Gle Française de Tramways. 512.. 512.. 513: 20 i8754« 521.. 524.. 15 » Damas-Hamah à rev. var. 274 82 42 part de fondateur 2845 2825 |0 » Douanes 4% 1902. 487 487.. 484 11 » Voitures à Paris 21050 21025 210 Jo 18764% 52150 52450 25 Goyaz(BrésU)5% 463.. 461. 1*630 Société Civile 4500 20 ?ï}oAT<£êTomh&ai%- ftn50 ;«; in /?? }; 50 Association Minière 215.. 215.. 216.. 217.. 216.. 10 » 1892 2^ 3?5 326 50 15 Lombards3%(Sud-Autr.)anc. 268 50 269.. ?9 26 5<"> 900.. 900..

in '• Î^'ÎjSS fs2 •• ¥1 50 fîS '•• •• ¥à •* Ateliers du Nord (Jeumont). 486.486.. 486.. 485.. 486.. io 1894-96 2% 329.. 325 50 15 » ̃_ nouv. 265.. 263 75 '& » Télégraphes du Nord 775.. 780..

20.11 4%1908. 420.. 42150 416., 14 »Atellers du Nord1.~4eum 486. 486.. 486.. 485.. 486.. 10» 1894-962\!¡% 329.. 325 50 1~» nouv, 265.; 2637a 1 Il graphesduljord: 775.. 780..

20 » -4% 1909 423, 423., 418 25 » Boléo -791" 791.. 793 797 794.. io » 18^8 2ft! 394 75.394 75 75 15 » Madrid-Saragosse3%l«hyp. 371 25 371 50 I 1 kt "Malndano, action de jouiss. 356.. 347.. 357.. 345.. 350.. 10 » 1899 Métro! 377 50 374.. 15 » 3&2«hyp. 366. a j'i' "'• j t ̃*̃-̃̃"̃̃ » Métani .a. 838.. 83ft- 836.. 838.» ..• 4S 50 19042% 419.. 412 15 » Saragosse-Cuença hvpot.. 36850 370.. CihlitrftHnna inrtitc+rlfltac

Actions de Chemins fie fag p5 ,»B»wpoya. .«».. m ..mi S~ Z mus* sis m m..>Norddei'ESPagne3%i*W ^a' »;o KJD»S^tmns industrielles

l,4ctiqns OÀO. Ch,emilis ,01 1-W ,~1 o~ ,!)p.en~roya.2~O.8 ..1,2~7.. ii-JI .1~i e7s 318.15~ 't5'Ord::e1Es~gne396J1ehYfJ' '372 ..3i' .1 11

i :& 4 1690:: 1680 Prillî!mpsrrfviï- il- 456- 1 ••• 25 » ̃ asS«^«w "»•̃ *-<>•• g :™««ig.? «s. | ..Port&sârio: 54à:: |

"Pans-L.yo.n-M.édi..terranée. -.6., t254 .54., ,,7 Dynamite 815 820 818 814 817 3 » Lyon 1880 30/0 112.. 112 15 onique-Constantmople", ,~2" .2" 15 » 3% 1.39 43'>

.wu "lIIidi: 1~OO.. 095.. 110a ,.1 ~3 Printemps or~ 45~ 456.. 45,3.. 2¡)" Xioto(Japon)5%1909 519.. 0_0.. "Smy':ne-C~s a189!8.. ¡' 20 "P~rtdu ~osario. 505.. ~05.,

72 »Nord. 1092 1682 1694 1(j9O 1680 17 î7.<.20 189;). 427., 121., 20 "Oompagme des M1Itaux 492 ~92

i5oSs- -r: lll-1^1305 ^;aS: ï?::i:: i:: »:: obligations du crédit Fonder \i u^u^™ ÎÀ:: ta:, g :;Oomp-!gni9Tran^a^: S5-: ii::

38.;)0 0 oneàt. «~' »- 912.. 9(8.. 9(15.. 7 09 Raff..nerlesSayord. 382 ..381 382.. 38. 13 Obl1 C 1052600' 18.9 46550 464.. 15" ,> GénledesEaux3% 416..

7p.72Anaaloùs. 321 318 319:: âïâ i: BUV US? I ^eSSayprfOr- fl*- ffo" |0-' 38 ̃• « .,OWig.Comm'«2.60%1879. 465 50 464.. J 15 Gén>.desEaux3% 416

eld;iu»env: -:•:••• S8:- 5?6" fî" 555 Î8 :D^Z?^SIcur: I i:: gg" ii = SîS: »"?"»" ̃ Actions lûdustrteues 2 "^« •̃•- 49e- 4966°

? d, Atc~son, i q~i..19»-3% 1891 391 388.. .Action,s Industrielles.

34 "Aut1'l~hiens. 190;, 781.. 10 "D1strl~n~IOnd'Èle~tricité. 571 563 573 568.. 5?2.. 13» .2:60% 1892. 426 50 425 50 20" Gaz et Eaux. 490., 492 2;)

29. 110 50 lit -110 ~ë~ 6.30 = 30 ..A~d.l038. :tEt~

» "Lo~b~r<hl, 10 .13»-2.60% 1899. 440.. 439.. ùO »Acléries de France 1038 1019.. 20 Français et Etranger, 4'32.. 484 50

~55pX~ 3~4~ 471.. ~5 sh Ni~r.ates-Railways. 335.. 33250 338.. 33?.. = d~Su. :Ha.~t~El..tr;4. 285:: 285..

855~ortug¡us. ~l.324. "8 "RsllwaysetElectriclté. 812..807.. 807.. 80a 15 ,;Oblig.Fonc1ères396'1879. 499.. 497.. I~ »Atel.etChantiersdelaLolre.1845 ..183;.> 1750MessagerlesMaritlmes. 390 390..

20, sa^ b:: 464:: S:; w:: i«:: Hg^ja»^ g:: S:: g:: s"5-~«ÎS: «:: »:: ̃: -»»: iSSS SBSBTSSiBS1. H.. »::

1 1 36 16 Merico Tramways., 624.. 623.. 622.. 620.. bl9 g a.60%1885.. 435.. 435.. J L. Banco di Roma 108.. 109.. 17 50 Voitures 3 390.. 391..

<înci£t£<i A* Crédit 19 » nrivli"" ̃" «« w fl" 14 » 2.80^1895.. 452.. 452.. 50 » Banque de Wndo-Chine 1605 1605 17 50 Land Bankof Egypt Z% 385.. 385..

àOCieteS Ce créait « ^.r. Tel|lri rtiwiir"" MB îm 1m i™ ÏA» 15 » SXI9O8, 494.. 492.. 35 » Commerc-&Indust^ 920 20 Wagons-Lits 4<* 502.. 504» 1145 83 Banque de France 4195 4195 4155 5d.75 HeUéni^u^ fd'E?eârici« ^8 90 50 91 92 91 46 » » 8*1909. 256 75 256 50, I ̃ ̃ ̃ ̃ I ̃

14583 Banque de France H95 4195 4155 5d,75 Hellénique d'Electricité 90 50 91 92 ..91 50 IJ.. B à L t d 100 fr 1887'" 63 25 ,63 50 -1i

i 66 ̃ 94 de l'Algérie 2955 2940 2955 2945 2940 2 r 50 Briansk ord meClrl<aW M .?J .Si ii ̃ Bons à Lots de 100 fr. 1887. 63 25 63 i ZZ=

2945 2940.. r,5O Briansk ord i91.. ~85.. -1.92.. 490.. 488, 15 o:~sBan 0 ~:ypoth. iooo fi. 542 25 M6 MA RC H E E N BA N Q U E A T E R M E

75 déParisetdesPays-Bas 1830 1835 1832 1838 1842 5r. privù: i: 481 479" 482" 480 15 » OW. Banque Hypoth. 1000 fr.. 542 25 546.. MARflHP PN RAMOIIP A TPRMP «tfr ^»«a»«««" .«» •• •• •• sosn Rio-TintS.v: ims 19» 1%? îles i»é Actions de Chemins de ter MAKlHa faN KAN^Ub A lbKME 47 50 Compagnie Algérienne 147a 1450 50 Sosnowice 1765 1750 1766 A 1760 1749^ ACTIOnS OG U/Ze/I7I/Ii> UC ter I 1 1. IE'EIU 1

Tl Wl r°Tl ^.a0,118- wSCOmiÇKer V, 1-9," ?w ••' 97° 16 sh Central Mining 251.. 253.. 247.. 254: 250.. 30 ..BÔneàGuelma 663.. 667 BEVEHI VALEURS PrfcM- flerai" *m VALEURS Mc«- B'™Ur

Cred.Fonc. d'Algérie (non hb.). 671.. 6.0 670. » Azote Kowégienne 273.. 271.. 270.. 270 270.. 22 50 Départementaux 615.. 615. VALB.UKt> HHm m VALEURS mjn am

32 1) Crédit Foncier de France. 842 8M.. 8<2. »» Le Naphte. 531.. 525.. 533.. 530.. 533.. ..30 .Est-Algérien. 686 689.. ––J–

Î?.. 62 -Industriel. 723 50 723.. 72a 20 ..Bakou. 1766 1750 1765 1757 1755 15 50 Est, action de jouissance. 426. ̃»,

45 Société MarseIlI¡use. 869 8h8.. 865.. 25 "Orlental~pet. 383.. 385 382.. 3¡¡". 394.. 44 rl us1-

§ :affi55SÏÏ^ilS-i^igS::i«à::f5èô:: iiôSsaSS^ S S8 •• » :8Sïïr ̃"=.̃ S8 2S~ v»i™™ diverses Mines liiaàutlS: l:: l:: l:: l:: Z:: » :SSte^ »» «S:: ai:: »:i 359:: !i :S& :5G0:: ^S .9450 :WteV: ^5O1flo 13 75 BanqueFrançaise. ••̃•̃••••• §97 295 297 896 des Philippines 325 315.. 317 28 75 Ouest-Algérien. 6425061050 5% 5^1903 102.. 10275 Chàrtered.1.. 36.. 3550 .50..». de l'Union Parisienne., 1215 120a 1213 1215 12C5 2700r Portugais. 573. 599 6 » Sud de la France.. 159.. 158.. 4% 4% Rescicion 85 30 13 02 Crown Mines 170 50 170 50 ̃̃ I '̃̃ I 6% Buenos-Ayres6% (prbv.de). 96 40 95 40 23 72 De Beers pref 43550 43550

'̃B'MM8W'MMMI1MMM"'i»- ̃M^»Mi^MMM-M»M-»-ài^iM-'«»-MM» \3%% •– 3X%(pFOV.de) 73 30 73 25 23 72 ord.• 508 50 508 50

«Jf A t>/mrin t^mn. a ,iniN/i 4}4« OuU4î4X or 94 40 40 1 78 Durban Roodepoort. 33 50 ̃ -• MARCHES ETRANGERS ̃ 7 lOEastRand. 78.. 7750 -̃̃̃̃̃ ̃•-̃• ̃ ̃ ». ̃»""̃>*̃ t. i% Espagne intérieure i% i. 80 15 10 66 Ferreira Deep '87' 90..

Clâture" Xiature «». « =g=g=sg » n.. m" 5°° Meilcain5?â 49.. 49.. 47 38 Gold. 9850 10150

VALEURS M&l **̃̃•• VALEURS SSL w- vAtEtms it^J w- valeurs [caiKéc. Noard. jj* valeurs «,* «jKS g fti«2£«- i55 !î"2 710^ 1HI 28::

VALEURS' Clôture Aujourd, VALEURS précéden. AuJourd. VALEURS 1 Cl6tpreo. 1 Au,Jourd.1 L«dffl~1 à LondM VALEURS Clôtpr60. Aujourd, Londres 3% Transvaalien 3155 3102 Il Geldenhuis.Deep .47 75 j;) 28..

pr6c6den, pr6c6den, àLondres àLoodrè8 àLondres 3% Transvaalien3% 92. ~3 56 General Xining Finance Corp. 4775 ~5

I 11 **•̃»–̃" ̃» «•– J– 1 ̃ ''̃ 3 56 General Mining Finance Corp. 25 25 25

F Go'ld 3 7'8 3 7/8~~New-York, ~,)2,mai-~Great Morthern 131 1/2 .13i -4/8 135 .1. Union Paciflu f '90 1/2 90 93 J 125OBalia. 377.. 376.. 357Goch(New). 22.. 2125

tendres, 22 mai s^»: f IÎ32 1 ïfa y«w* 22 mai SSNŒ iiT îll? 8ifel±f*pMf" li^ "Ç1S nii *-S»-a;pisi-iii*ï:n:: S2;: «:: .?"tt^> •§:: lî25

GeSuis Deep 1 T/8 1 7V8 Call Money 1/2 2 1/" Kh^iffiLi" 20 5^8 20 5>8 nrVf" 18 18 172 18^2 89 60 Banque de l'Azoff-Don 1502 1502 Golden Horse Shoe 6350 6450

r, Geldenhuis Dee17e8 1 7/8 Cali Money 1/2. 21/- 2..1. Interborough Metro.. 20 u/8 20 5i81erel' 18 .J. tsl89 9 32 Banque Industrielle du Japon 930 ..1502 50 7 55 Golden Horse Shoe 104 50 104 50

8»«^ loir^f-r^ -*4 Chai5^is lîll fil •– œn^ li?'! «^ iéà: ui*«S:m^ .î^i2 i? il =-. SfflSSSfflr .S» !1I8 Ill^Ssin^meni: ^g^»

9 105 Goerz. ièi 16/3 mois 4. 84 5u 4 8'1 50 .133 50 133 50 4 41 Gold Minés InveBtment 54 25 54 25

b^W|| ii|2 HijiS»* f Î|I ijf &Tr.8fere. îofi4! tol73?I -^i «" T. ïlîjt gî(f 5?! KïïWffi iî(S iijé «S? ««gffggr •- i^50 16750 iCïSbf- Jèô îi^

Br~II~~1907'" .1cund 59 1/2 58 7/8 .j. 1) Lots Turcs 205 1421 Jagersfontein *i52 50 15650

5%iai)7. Jofiannesbypn invest 21/ 209 Dref 103 103 106 Miocniim D3mfli< ia Ait vt 3'S 7 Onftnnnii 54 ts \k 1/2 Lotsïurcs 205 1G 25 14 21 Jagersfontein *lo2 50 Iu6 50 «r îS. 3! IS^afc::?: S,- à) ««oŒ îSSifrSâ» ̃ KS-% |12 |lj!|: = g& î;i || «.«g».»s ̃ »» 11-^»/ g* a-

ChlOOls 5% .>1/51 Jumpers. 10,10/ Atlantic Coast Line.. 140 i 139 3/4.Il pro 04. 63. l'Smel&R. 86 j'. 86 3/4 .1. 51 70 Har ener. 1438 1432 8 HI Knigt's Gold. 70 50

4K% 95. 95. ea~timore&Ohio 108 1)4 108 l~ll/4N~Y~<ntr- «~ «R~'9 <9;4 SnarR 129~S 129 ) 51 70Harpener. 1438 ..1432.. 8 31 Knigt'sGold. 7050

^6p; |i|2 |ikKIeinf,ntein. h^u^S: ffî |i S i i li î 4 ST£SSSSf£i: 'S^ M =«&$& îlî! île îcMîSi:1!1! flSSSi^ Si 18 ù^ô

Egypte3~1~O" fI_l,- ~31jj-KlelOfontem. 115/32.1 7j16CanwhanPaclfic:2603/4 2~21./2 269 ..N.~Y. Ontario& West. 38 1..38 ii. 39'1/4 -Telegr,&Teleph Ili5 3//t 14~b 1/2 :.».i6 »»Haut-Volga. 965097.. 378Lena.Goldftelds. 99'9950

ESP!1gne~x~~rleure. ~3. ~3 ,laagte Estate..11 i,.It11/4 Ch~sapeake&OhlO.. 78 11'2 ,81/2 81 Norfolk&Western,; 112 3;8 112 i4 115 l~'2 Anaconda. 433/4 42 li2ii~*4 IJ »Huanchaca, 7925 79.. 20,MainReef. 24.25

SI XoeneUre' i" 1 ̃ UnglaagtaEstate.. 1 14 1 14 Chesapeake ,ft Ohio 78 1 2 78 1 2 81 Lfolk & western 112 3 8 112 14 115 1 2 Anaconda'? .& T 43 3 4 42 12 3^4 » |u°n"™f .•– ?S'i'?2- t P Sleef 25 W

italien o ?4 ?o y<> •/• Jo •/• May 12/6 l°/6 Chicaoo & ALon 21 20 .< qq qq en < pni,,mot x- u«oia AS'î isn i nuanenaca <)> ^o iyJ z (Ji alain neet ii is

Japonais^ 1899, « i'g 86 1/8 Jg êr â^d Chkr.ton 4 *9 ?6 4 ^16 -&Wwestern 17 8 4 f 3 4 «orthe r^acific^ 119 i i 4?9 ii lll ^T^Ty.'city il i 4 » » LauriumGrec 4b 25 44 75 ^8 May ConsolHated. 16

1% laiy- o< 1/0 e>7 1/8 Kodderfonte h 10 13/16 10 7/8 pref. 34 12 34 1/° PAnn<mi»ania 19^ <r im-V/8 M 1/9 nnnRral Elpofpîo 169 1/2 -ifil 1/0 Rubber PlantOl15 ordo 358.. 355 50 Modderfontein B. i2 il

PMVianC.rp.pref 44. 44 1^4 M 1°" "b" ^1^2 13 16 Chioagolin.&S^aul 105 7 I fO5 l)5 lôè 3^4 S?^" 175 1^1 72 3 4 89 3 4 KKariné: "4 î I I!? I." 25 Ii Malacca Rubber Planto» ord. 358.. 355 50 » Mossamédes C|. 16,, 16,. ord. lu I/o 10 d/8 New goch 7/8 7/s Dref 141 1/2 141 1/° 7 %enr»f qr « 7 nrpf 18 18 1 1 Maltzoff.k 930 927 1 20 Mozambique C'° 27 7o 27 <5

Portugais3?i 66. 66 JewStoyii 15/16 7 8 Chicago&NorthWest 133 1 I 138 T ire^f"' 89 i^ 89 i '2 National Lead 58 3 4 60/ Y » » Mexican Kagle ord 49 50 49 25 1 25 Oceana 13 50 13 25

Russe A% Consolidé 93 1/2 93 1/2 S^Xœ 1 iâ'/16 1 13/16 CleîeTc *C ,&S«-Lous 56 55 r T RoJisiand P «7 374 26 7/8 *28 l'a PaofloMafl 32 ï't 32 I Y Pref- D5" 55 75 16 59 Primrose.. 45 50 47 75

Russe4,Consohde q3 112 8~ li'2 Nourse Mines 113/16 1 B/16 Clevet.C.C.&S4Louis :)6 55~<20 »PhosphatesTunislens. 502.. 508.. "1) Randfontein, 3550 3675

TW°Un«* 89- 89- KÔtaTôrti:: 9 3)16 9 3 16Colorado&Southe?n. 42 1 2 42 i i iM > ^^i; 56 14 i 4 .!? îj8 KJÊ-ïte 111 18 111 14 ± 20 Phosphates Tunisiens .5 J. **?$*«* M M «

Dref 8 5/8 8 3'4 pref. 74 73 3/4 <!Uniii<!«<!n:Fco9er, -««1,1 17 1'? 7 Steel Cornoratinn 7(1 7 m i s 71 ai» 18 07 Platine. 8io 814 13 03 Rand Mines. 160 160 50

Bnque Ottomane /'2 17 IJ2 éollier* preto 8 5/8 8 30' are & prei. *Refund ,4 ?33j4 .1. SILOUlS&sn'fco2ep, 791'8 5/8 /.1- 1/11»' Raisin de Corinthe lîS 50 177.. 772 Robinson Deep 64 75 6450

^^KÊlte ïïl',1 ^^RandCoHierier': 11 38 il>32 Oeia^ntlJSpn.. .169 ? 'Jj\ S 'eL"^ 79 78 fcl "L:: ^pref. m! 110 3 4" al T » » Ba^deCorinthe. 178 50 177.. 7 72 Robinson Deep. 64 75 64 50 «at.dEgypte 5/8 17 5/8 Randfontein. 1 3/8 1 1/8 Laokawanna 545 540 .). General 5% 86 7^8 '~> 8, 87.), .). Utah Consolidated. 1314 4 1314 ô o? I t "r qq qs 7: 3445 11950 rn^«Tr9.nV'^ JVifi 1/f Rand Mines 6 3 8 6 3/8 Oen»er&R.G 19 1/2 1/4 1/4 20 1?4 Southern Pacific 1111/2 1111/4 114l)4 Copper 63. 62 3/4 $ gpassky Copper 99 98 7? 947 RoseDeep. 1 ̃SS^mL.^ ̃%{ î |I ?^ Robinson Deep 2 9/16 2 9/16 pref. -37 35 3^ 38. Railway. 28 1/2 28 5 8 29,1/4 Western Union 83. 83. 2 81 Spies Petroleum. 36 2o 30 <o 9 47 Rosé Deep 84. MencanRaiIwayord 52 1;4 52 1/4 Roodepoort u.M.R.. 15/16 15/16 Erie 353/4 35 3/8-36 1/2 -pref. 74 14 74 3 '4 76*1/4 Argent eniarres. 611/2 6114 28 1/8 T .v, «- fii w 4 75 Simmer and Jack 30 25 30..

Rosé DeeD 3 3 5/16 3 5/16 2epref 43 1/2 431'2 1 43 1 '2 7 Taia* « Panifin xas 94 V/8 '~</4 3//48 « il Cuivra 1600 lfi OO ir.m '"̃ » » Tanganyika 64 2o 64 50 » » New Steyn 22.. 22..

m»™» 7f8S8 "3j*nL-iA::i7Si7S-i-fc: 5312 éhl mii SSfl: ifoll nos! m ai 2?lïhr?vo-tan- ^50 -•s^*»* Tnarsis 6 6 Transvaal Cens L 2 1/4 1 1/4 ̃ ̃ 25 22 Tobacco (Oriental) 279 278 » » VanDyk 4

CapeCopper 6 1/2 6 1/2 CoidV 2 1/4 2 1/4 c,ôtupe i ===' » » Toula.. 1039 1037 U28VanRyn 94.. 93 50

;pX Syndicat New. ^3 ^VanDyk sj. $ 8^ VAmJRS | Aujou»,. VALEURS gg.|.|»N. VALEURS | | VALEURS | | >ujour, ^^S^^ZY-: ïï™ m *l *.ES^™Y~Y ?1 U S 'g

at New. 250 250 y. ,?j., IIr6céd, A~lourd. VALEURS préc6d, Aujourd. VALEURS. Aujourd VALEURS pr6c6d, 14 17 UtahCopper. 336.. 335.. 611Village 17 ~5 17 2a

Sha: 1 ;"8 i27/32 Village Main fteef..2li221/2.Canada Pac 1258 .1.il -11

^S^1 | | y| pafâSù: 2 iîff 2 lî|l BerliB, 22 mai S^^ue 2&lf |«»r .465 1/2 «4 BARCKLONE, 22 mai =========^^

̃SBKf* nSI «WtWSM^ $ »:: Si.aR^T-Si^ 8105 .J. »Sfêiî^ OSM! »« MARCHE EN BANQUE AU COMPTANT Sud-AMeames Proch. rép. dea primes, 24 mai grSK: 1 ± li^ SKSrP îi li'i SUPÉTERSBOURG, 22 mai SgHr Paris.- Y. Tlo'Uî Û VALEURS "«• •*• 8HEIU VALEURS «*• •* "n" '»*«̃̃ 8% 1,8 1 gSa^:lil78^rar ^^jn^ Busse 1906.^ 104 3/8 ROMEl22mai Apex 113/16 13/4 IZ!3 Banq.Russep^ ^0»= 15187. 254 &0 7/8 SSs!' ?l TO 70 ^tt^'L; II" Renfe5* -«-2 20 « » 18 sh Banque Nationale d'Egypte.. 440. 60 m. Gelsenkirchen.. 1445

-<,153- Rente Hongroise or.. 109..1Ó890 SI.PÉTBRSBOURG,22 mai ChangesurPar,s. 610 G 25 IEIEIUt VALEURS CIOtur. comr mElUt VALEURS .ClOIurs oours

22 mai ',Ropo 28 mai Disconto Corn, 18à 37 184 7~8 Rente Hongrso wurl", 89.: 89'25 R 1906 104 3'8 ROME' 22

28 Berhn Handelsbank.. 16b 518 166 1,' fl'obitier Autrichien. 6 9 638 50 Da R ;;¿¡j' 306 3j,8 .ROME, mal

Anglo French 16/10» 16/1OJ4 MÉTAUX Chemms Autrichiens. 154 Io4 Lombards 105 20 m 20 7«»P^ mra M^| .v. mS&Simi «n «a 52 15 )?̃ Nat'e Mexique Parts. 750 22 50 LaLucette 506 504

Aurora W~s,t. 15/32 7,'16 .Cuivre. Comptanl 73 13/1673 1 L°'!1bards.. 16 5,~8 1611.2 TabacsOttÓlllans. 34350 340 50 ~rl!fsk, 184"Méridi' 1690 ::l 60~3 13 ~O Crédit Foiicier de Santa-Fe.. iii3 410.28 12 Ouasta et Kesloula jouis 4,3"

AuroraWest. 15/32 7 1b Cui»re. Comptant 73 13/16 73 3/4 0 Lombards.. 16 5,8 16 1/2 Tabacs ottomans 34350 340 50 SL"" 298 ChâncX Paris 10?" im 13 20 Crédit Foncier de Santa-Fé.. 413.. 410.. 28 12 Ouasta et Meslbula jouis 473.

Central Mining. 9 J5/8 9 11,16 Terme 74 5/16 74 1/8 Pnnce Henri 159 58 7/8 Alpine. 967 50 961 KS?n ««," Change sur Pans 101.. 101.. ig 03 Crédit Mobilier Franc. Parts. 342.. 345- 1250 parts. 242. Charteretl 27/9 27 /b Etajn Détroits. C. 203 1/4 205 Schantung 13o 134 3/4 change surParis a vue 95 C3 95 60 S «RR 7% D. S, Woosted Prefer. 7% 450 51 m. Silésie (Zinc) 1481 ..1 CinderellaConsol. 1 3/16 1 3/16. Terme 202 1/2 200 3/4 Harpenep 190 189 EscOmpte hors ban que 4 5/16 4 5/16 Kdnik' 221 ̃̃̃ 30 » Hutchlnson (EtabUss.) priviï. 540 535. 36 » Vieille-Montagne 940.. 944.. CtoSuburban 2 5,8 2 9,16 p^b Anglais. C. 16 7^8 16 7/8 Gelsenkirchen 189 2o 189 1/4- BRUXELLES Wmul ChlmesuppVrfe'" 37 62 Change sur Londres 40 » ord. 705.. 713.. 25 » Plaques Lumière capital 31550 CityDeep. 2 3,4 2 13/16 zinc. Comptant 25 3/4 25 3/4 La«ra- • «? •(• J" -g BRUXELLES, 22 ma! Cnanae sur Para. SI 62 vnange sur Lonares g Sodété ioreaine.Dietricn 22950230.. 62 50 Chalets de Nécessité 1210.. CrownKlines 6 3/4 6 3/4 r Bochumer 227 87 227 7/8 Lots du Congo 80. 80. MAmim 9P mai Buenos-Aires 21 1/4 Mr Dniénrovlenne. 2404 2394 320 » Monaco 5160 5175 Oe Beers ord.20 1/16 30 1/16 Chèque sur Londres p.hœnlx- 257 .1/2 257 1/8 Lots Turcs. 207 204-1)8 MAD8n)i 22 mai ïalparaiso 10 7)16 “>. Donete(For^s et Aciéries dû) 945 949 64 » ï™ l 1042 1045 OurbanDeep 1 5/16 1 3/8 Ji Paris 25 23« a 25 26J4 Dtoch. LuXemb 181 1/8 178 1/2 Métropolitain deParis 631 630 Intérieure 4^ 84 85 84 95 R«wie-4aneiro 16 3/16 60 » Huta-Bankowa 12 oblio-.ijg. 300.. 300.. r *«$̃< 1.1/4 11/4 Allg. Eleotr.Ges. 216 62 262 1/2 Parisienne Electrique 307 307 Amortissable 6%101 15 101 iwanm W™ 35 » ̃ actionjouiss » Maikop Spies (coup, de 25) 12 50 12.. EastRandPropr. à 1/8 3 1/16 Hamb. Amenka Pack. 143 7/8 142 5/8 Railways Electriques. 808 1/2 808 4% 94 90 94 75 USBONNE, 22 mai i8 » Blanzy (HonUles). 630.. 620.. » « Ouest Africain Français 120.

Ferreira Oeep. 3 1/2 3 5/8 Signifie ex-coupon Horddeutscher Lloyd. 117 7 .'8 116 1/2 Nitra.es Railway. 339 338 1/2 Banque d'Espagne. 452.. 453.. Prime sur l'or 10* 45 » Bruay 1509 1518 7 50 Tav«Pousset&RoyIeréun» 141

l.ferreiraDeep. 3 tl2' 3 5J8 Signifie ex-coupon !iorddeutsc~erLloyd, 1177'8116 1/2 Nitra,es~ailway, 339 ,j. 3381J2 BanqUed'Espag.~e. '452.. ib3l.. 'Prime,surt'or. 10% 11145 Bruay. i5o9 1518.. 750 Tavne.Ponsset&Royleréunes 141.

Pennsylvania 119 1/4 Nord de l'Espagne. ̃̃ 475 474 Change sur Paris .5 85 6 15 ̃• i or.. iu* 100 Gzeladz 2172 2164

VBVfm I^m W apéritif TONiQUEmg*^igmmFwm^m «ni mm w

|V V JHt Jttt _̃"̃_ VIN GÉNÉREUX ET QUINQUINA W| W !"« Pl»jH

l' VING~,N~@EUXETUINQUINA

·: 1