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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1912-03-26

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 26 mars 1912

Description : 1912/03/26 (Numéro 86).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k289533h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIRE

La .pitié contemporaine EMILE DE SaihtAUBAN.

'La Vie de Paris A la Ville de Beauté. La Science de la Beauté G. DAVENAY. Lesbandits en auto Trois heures de crimes JEAN DE PARIS.

HOpêra'de Monte-Carlo à Paris G. Darthenay. Le Monde ,religieux.: Mort du curé de SaintAmbroise Julien DE NARFON.

Lk crise minière.,

Les affaires marocaines.

A l'Etranger L'entrevue de Venise: Raymond Reçooly.

A l'institut :< Académie des sciences Election du professeur Metchnikoff Ch. Daozats. La Chambre La R. P. Pas-Perdus. Revue immobilière Jeanvier.

Le duel Carrillo-Visinet Maurice Leudet. Courrier de la Bourse Armand Yvël. ° Feuilleton Tombée du nid Brada.

La Contemporaine

M" .Emile de Saint -Auban nous avait adressé, dimanche, l'intéressant article qu'on va lire, et à l'appui duquel les..criiaes: .inouïs commis hier à Montgeron et TQnantilly apportent.de saisissantes preuves.

Les mots, a dit Hello, sont du pain ou du poison on en fait ce qu'on veut; jamais ils ne réclament.

Prenons le mot pitié. C'est le plus pur, le plus clair du langage. C'est un mot qui brille et sourit. C'est un mot divin. Il traduit la plus haute des hauteurs dé l'âme. Il exprime le roi des sentiments, le sentiment céleste, l'ardeur sacrificielle, le renoncement rédempteur, le, besoin de souffrir soi-même pour guérir la souffrance des autres, le geste, de Parsifal, musicale et poétique image de Jésus; la Charité, pour employer le verbe de lumière, le verbe qui dît tout. Le drame de la Pitié, c'est le drame des splendeurs.

Ma^s la comédie de la Pitié, ne pourrait-on pas l'écrire? Oui, la Pitié, icibas, se dévoie comme le reste. Elle mérite, alors, qu'on la bafoue et qu'on la cingle. Tel état de l'esprit et du cœur offre, à l'analyse non pas le portrait, mais la caricature de la Pitié. Dans l'ordre privé, comme dans l'ordre politique, certaines de iïqs. pires àïierràïions, et des plus pernicieuses, ne, sont que de fausses pitiés.

Balzac, dans ses Paysans, dresse l'image' du péril social, lorsque la société veut faire de la philanthropie un principe, au lieu de le prendre pour un accident ». La formule est brutale; elle est discutable; elle pose en termes secs, d'une précision farouche, le délicat problème de la philanthropie considérée e dans ses rapports avec le Droit public. Je crois- qu'à tous les points de vue, et dans tous les domaines, la philanthropie ne doit pas être un accident, qu'elle doit être un principe. Mais, à ne voir que la pitié menteuse, la pitié déréglée qui, de nos jours, sévit un peu partout et gouverne chaque département, législatif, mondain, familial, le plus net de ses résultats est d aboutir à des férocités. -D'abord, la férocité des âmes 1^ fausse pitié les dessèche. Rien de cruel comme une bonté qui se, trompe. Lorsqu'un mauvais sujet accapare les tendresses d'un père ou d'une mère, les bons enfants sont mis à la portion congrue. Dès qu'on plaint les bourreaux, on n'a plus le temps ni la force de pleurer les victimes. Si le Dernier Jour d'un condamné fait l'unique souci d'une littérature,' elle oublie d'écrire la Iiernière: Minute d'un assassiné.

Longue et atroce minute qui défie cependant toute -peinture. Qu'êtes-vous, aupe livide, petit jour blafard des matins d'exécution capitale, suprême, réveil, ultime toilette de l'homme promis à l'échàfaud, cigarette fébrilement mâchée, verre de cognac englouti à la hâte, décolletage élargi par la froide lame des ciseaux pour qu -un fer plus pénétrant puisse mordre surla nuque, qu'êtesvous, noirs préparatifs, détails macabres, comparés aux jolis supplices qu'imaginent les scélérats de. nos campagnes et de nos boulevards? La lyrique outrance d'un Victor Hugo pâfit à côté d'un sec procès-verbal relatant les soubresauts et les hoquets du pauvre être égorgé après une lutte indicible sur son plancher ou fusillé sur la grand'route. Seulement, la réflexion secoue moins que. la vision. On voit dresser la guillotine qui supprimera le criminel; on n'a pas7 vu commettre le crime.; et l'on conclut étourdiuient que le bourreau est le meurtrier. Le meurtrier, qui est le bourreau véritable, profite de l'erreur des sensibilités. Victime de l'interversion des rôles, l'époque n'a plus guère de frissons et de larmes que pour les apaches, apaches du trottoir ou de l'intimité. Les plus justes, les plus nécessaires des peines nous laissent indécis nous hésitons, quand il faud -rait frapper. C'est que nous avons gâché" nos trésors d'énergie sentimentale. Mauvais prodigues, nous avons dissipé follement nos économies de bonté, et notre cœur vidé ne garde rien pour les sympathies légitimes. S'apitoyer à tort et à travers fatigue le jour venu des salutaires émotions, l'âme fourbue ne vibre plus. Le livre du jour, le livre opportun ne devrait pas s'intituler la Pitié, mais la Cruauté contemporaine.

Toutes sortes de barbaries portant la moderne estampille, le sceau de l'actualité, des barbaries très nouveau jeu le dernier cri des barbaries fleurissent ingénument, Le tout, d'ans tout, est d'exhiber la marque de son temps.. Il faut qu'une dureté, comme un habit,;

soit à ..la ..mode,

iSfi? i,hsttfufeuVj qui doftnë u'iSe claqué à

un morveux paraît aujourd'hui un âau» vage il a violé les droits du mioche et du citoyen; il pèche contre le. type admis de civilisation H enoburt un blâme plus sérieux que celui de ses collègues qui nie, en pleine école, la Patrie. Mais l'écraseur qui, au mépris du piéton négligeable, cultive le cent quarante, ne commet qu'une peccadille; on absout, ou peu s'en faut, l'auto dont les péchés ne sont mortels que pour les braves gens qu'ils tuent.

J'ai noté l'exploit d'un terrible autobus qui zigzaguait comme un pochard, rue Notre-Dame-des-Victoires et malmena deux gamins; des passants se fâchèrent; un monsieur s'étonna:

« Ce n'est pas la faute du wattman 1 obseryat-il cet homme apprend à; conduire!» L'autobus faisait ses études 1 L'autobus jetait sa gourme! On s'amusa de la réponse; un souriant fait divers retint l'explication. Quel religieux souci de la vie humaine 1

Il n'a d'égal, que celui qu'on put admirer chez ces fanatiques de courses qui trouvèrent, à une station, la voie coupée par les dégâts d'un accident. Ils faillirent arriver en retard. Quelle colère Ils couraient à droite et à gauche, enjambaient cadavres et blessés, talonnaient, hors d'eux, les employés attardés au ramas des débris saignants et réclamaient à grands cris le départ du train. Beaucoup de ces parieurs qui, pour ne pas rater la fête, mettraient volontiers un peuple en capilotade, frémiront à l'idée d un bourreau coupant le cou à un Soleilland. Il faut bien saisir la contradiction, noter mille sauvageries menées parallèlement aux apitoiements ridicules, si l'on veut pénétrer l'âme contemporaine, dure au menu fretin qui jamais ne fut en délicatesse avec le Code pénal, douce aux apaches de tous poils, vauriens, voleurs, meurtriers, satyres, chevaliers du trottoir, pensionnaires du bagne, hôtes de Biribi, louches martyrs dont on fait des héros de roman. et de drame, en faveur de qui l'on sollicite les Français et les Françaises de vider leurs glandes-lacrymales,. de répandre des averses désolées.

Ces pseudo-philanthropies, qui. sont d'authentiques veuleries, ont créé l'état d'anarchie morale, d'insécurité ,sociale dont, récemment, M. Lépine, et quelque e temps auparavant, un distingué magistrat, M. l'avocat général Peyssonnié, se faisait, à la Cour d'assises de la Seine, le peintre résolu :v ̃ •̃ « On est tenté de s'écrier si jeunes et déjà criminels! Mais je n'ai plus de ee&$TOïnem'ents. Aujourd'hui, c'est1» îà règle. Les jeunes meurtriers sontlégion, et je puis vous assurer que nous possédons a Paris et dans la banlieue une assez jolie collection de petites bêtes féroces! Pour ceux qu'aucune crainte ne retient plus, l'apprentissage du crime est si prompt, si facile! Avec un couteau à virole qui coûte vingt sous, avec un revolver qui coûte dix francs, on a l'outil. Il suffit, alors, d'une occasion, et le crime est commis! »

Voilà où nous ont menés les faux.humanitarismes.les niaises philanthropies. Voilà les résultats acquis de la pitié contemporaine.

Emile de Saint-Auban.

LA VIE DE PARIS

A la Ville de Beauté

La Science de la Beauté

En lisant les mémoires anciens dont les confidences sont indiscrètes, nous éprouvons une; sorte d'effroi à imaginer ce que <. fut. la beauté des femmes autrefois. Le seigneur de Brantôme ou le duc de Saint-Simon nous révèlent, à leur propos, des vérités si singulières que nous hésitons à y voir autre chose que l'exagération de la médisance.

La part faite du sarcasme, nous devons reconnaître, cependant, que, comme l'a dit un poète, les femmes les plus belles et les plus titrées étaient laissées alors « en, proie à la nature ». S'il y en eut que les dons d'une naturé exceptionnelle conservèrent admirables jusqu'à la vieillesse, d'autres subirent, de bonne heure, sans vouloir ou sans pouvoir y remédier, les atteintes du temps.

Par cette négligence, par ce manque de sensibilité, en ce qui touche la conservation de la, figure, le dix-septième siècle notamment, reste pour nous un objet d'étonnement. Mais à partir du dix-huitième siécle,le souci de garantir la jeunesse des traits du visage, s'éveilla et grandit. Toutefois il serait exagéré de prétendre qu'une science réelle se fonda sur ce point.

Les favorites du roi, les grandes dames, et les célébrités de théâtre, ayant commerce les unes avec les autres, prenant modèle les unes sur les autres, rivalisèrent de séductions maquillées.

Bien rares étaient celles qui se soignèrent le teint judicieusement.

Or, croit-on que ce soient là des vicissitudes lointaines, des errements perdus au fond de vieux souvenirs ? Si beaucoup de rites, de toilettes- et de préceptes d'hygiène ont changé, si l'empirisme a fait place à des règles savantes, les préjugés concernant le visage ne se sont guère modifiés. Tandis que, de plus en plus, le cours des moeurs porte les élégantes en toutes choses à se soumettre à des coutumes raisonnées, elles continuent d'exposer la beauté de leurs traits aux hasards, d'une thérapeutique où entrent plus de caprices que de réflexion, de régularité et de science. Le caractère si particulier qu'ont aujourd'hui même la plupart des soi-disant « professeurs de beauté », vient de cette conception qui est demeurée immobile pendant que tout avançait. Ils ne s'affranchissent pas de pratiques douteuses qui font moins appel au bon sens qu'à la suggestion. Ils assoupissent le mal,ils'ne le guérissent pas ils ne font que rendre le mirage plus spécieux ils ne le changent pa§jen; réalité. Ùoiijffent accoutumer Fesprit féminin^ se

détourner de ses longues erreurs? Comment sauver les visages qui en ont été Victimes ? a A l'étude de ce problème se passionnèrent de nombreux savants de tous les pays. Leurs recherches furent théoriquement heureuses. Mais pratiquement ? Il fallait surtout savoir, au fur et à mesure des précieuses découvertes, réaliser et rassembler tous les progrès s'accomplissant à la fois.

Cet enseignement, cette mise en pratique, vaste et méthodique, cette synthèse sagace et effective; nous ne connaissons qu'une spécialiste qui y, réussisse.

Aussi le fait que Mme Helena Rubinstein vienne fixer à Paris une maison sœur de celle qu'elle possède à Londres doit être annoncé comme un événement non seulement mondain'mais scientifique.

C'est à cette spécialiste renommée que revient l'inappréciable mérite d'avoir su réunir et grouper les traitements les plus complets, d'avoir su combiner les préparations les plus efficaces grâce auxquelles la science parvient à se rendre maîtresse des imperfections du visage. Cette science, Mme Rubinstein la suit pas à pas. Mme Rubinstein ne console pas les' visages endommagés en leur offrant, à l'aide d'enduits plus ou moins fallacieux, une illusion passagère. Elle les sauve, elle les libère des griffes du temps.

Afin d'atteindre ce but, elle part de ce principe fondamental dont elle ne s'écarte jamais, qu'aucune préparation, qu'aucun traitement quel qu'il soit, n'a une valeur absolue et n'est applicable indifféremment à tous les cas. Ainsi se trouve introduite dans un ordre de pratiques jusqu'ici tâtonnantes et aveugles la loi directrice des sciences expérimentales. Ainsi la culture de la beauté, la préservation du charme du visage comptent dans la science.

Que ce mot solennel, pourtant, n'effraie pas mes lectrices. A la volonté d'exactitude .qui l'a amenée à établir entre les divers produits de sa maison des différenciations importantes et à graduer ses traitements avec de subtiles nuances, Mme Helena Rubinstein joint un sens supérieur de ce que la mission qu'elle assume doit garder de légèreté, d'aisance, de finesse avenante. Chez elle, tout appelle ces soins aimables qu'une femme se plaît à prendre chez soi. Rien de rébarbatif, rien d'inquiétant, rien de pénible.

Elle a donné des preuves éclatantes de son talent dans la maison florissante qu'elle a fondée à Londres. Etablie 24, Grafton Street, Mayfair (dans l'ancien hôtel du marquis de Salisbury, l'illustre ministre de la reine Victoria), elle a fait de la maison de Beauté Valaze le rendez-vous de la fleur de la beauté britannique et sa réputation s'est répandue à travers le monde. Parmi ses clientes, plusieurs appartiennent à des maisons rpyajes, à tôutësTTëà aristocraties, aux artistes célèbres, aux femmes dé lettres illustres.

Nous avons visité, pourquoi le cacher? le 255, rue Saint-Honoré. On y voit unis les plus beaux salons et les salles de traitement les plus minutieusement conçues. S'il est un séjour la beauté du visage puisse, au gré d'une transition délicate, passer de ses habitudes d'autrefois, aux préoccupations nouvelles que Mme Rubinstein entend inspirer à son sujet, c'est bien celui-là.

11 nous,appartenait de saluer la venue, dans la ville de la Beauté, de la Science de la Beauté. Que Paris accueille celle qui lui apporte le moyen de réhabiliter la culture de la beauté du visage, et qui va procurer à la grâce des femmes la durée, la jeunesse. Mais formuler un pareil souhait, c'est déjà y répondre. Paris ne serait pas Paris, s'il ne savait comprendre et aimer Mme Helena Rubinstein.

G. Davenay.

Échos

La Température

Malgré l'aspect maussade de ce ciel de Paris toujours couvert, toujours brumeux, la îournée d'hier n'a pas été trop désagréable. Le vent est moins fort, moins froid; la pluie nous accorde une trêve et la température, déjà très douce, vient encore de s'améliorer. En somme, si ce n'était l'absence du soleil, ce serait absolument un beau temps de saison. à la condition que cela continue.. L'élévation de la température est très sensible. Dans la matinée, le' thermomètre était à 12° au-dessus de zéro et restait à 150 à cinq heures du soir, avec une hausse barométrique accusant une pression de 769"™, et qui se relève dans l'ouest de l'Europe.

Des pluies sont encore tombées sur le nord, le centre et l'ouest de l'Europe en France, il a plu à Belfort, à Cherbourg et à Brest. La température a également monté sur le centre du continent.

Départements, le matin. Au-dessus de ^èro 90 à Belfort et à Toulouse, io°àDunkerque, à Brest, à Biarritz, à Limoges, à Charleville, à Besançon et à Lyon, à Boulogne, à Cherbourg, à Ouessant, à Lorient, à l'ile d'Aix, à Nantes, à Rochefort, à Bordeaux et au Mans, 120 à Nancy, à Clermont, à Oran et à Cette, 13° à Marseille, 14° à Perpignan, 160 à Alger. En France, un temps généralement doux est probable.

(La température du 25 mars 191 était, à Paris 7° au-dessus de zéro le matin çj, 12° l'après:midi. Baromètre 759°"°. Ciel brameux).

Monte-Carlo. Température prise sur les terrasses-de Monte-Carlo ̃ à dix heures du matin, 28" à midi, 300. Temps merveilleux. Du New York Herald

A New-York Beau. Température max., 4°4 min., o°. Vent nord-ouest. A Londres Nuageux. Température max., I5°5; min., ii°2. Vent sud-ouest.- A Berlin: Beau. Température (à midi) 12?.

--oco-

Les Courses.

Aujourd'hui, à deux heures, Courses à Maisons-La ffitte. Gagnants du Figaro Prix de Frombinville Fleurance Los Ôlivos. '•̃̃.•' Prix Calljstrate Hardie; Haut Lévêque. Prix de Houdan Talo Biribil; Kadjar. Prix Delâtre Montrose II Lilium. Prix, de- JtSicqu-ebourg Série GâstàgnetteV.

̃ Prii de MaKfîés Frâ*; Patrick,,

DEFENDEZ-NOUS DEFENDEZ-VOUS)

A L'émô'tion qui s'est emparée de ^> Paris a la nouvelle des crimes perpétrés par des* chauffeurs qui semblent être encore les bandits de la rue Ordener prouve, par son exagération même, dans quel désarroi moral se trouvent les esprits, et à quels dangers de décomposition générale et de découragement national nous courons si, d'accord avec le gouvernement, les Chambres ne prennent pas, à bref délai, les mesures les plus énergiques.

On rencontrait hier trop de gens apeurés qui proclamaient la faillite de l'ordre à propos des tueries commises sur la route de Montgeron àLieusaint, cette fameuse voie sur laquelle fut assassiné, en 1796, le courrier de Lyon et les plus effrayés proclamaient que nous en étions revenus aux attaques à main armée de l'an IV.

N'exagérons rien :'les routes sont plus sûres qu'en ces époques lointaines, mais le sentiment d'effroi que nous constatons est plus violent parce que nous assistons à des phénomènes sociaux de décomposition que nos pères n'avaient jamais vus; ce ne sont plus, d'ailleurs, des diligences, ce sont des automobiles que l'on arrête et, des mécaniciens que l'on tue. Le progrès a sa marque en toutes choses cependant il ne faut pas que les découvertes de lascience soient- uniquement appliquées par les criminels et dirigées exclusivement contre les braves gens et c'est à cette constatation cynique que nous serions bientôt conduits si des réformes profondes n'étaient pas accomplies en toute hâte dans l'ordre matériel et dans l'ordre social, tout à la fois.

Dans l'ordre matériel, il est impossible de tolérer plus longtemps l'insuffisance numérique des gardiens de la paix de Paris et de la gendarmerie départementale: La bravoure des agents de M. Lépine. est aussi peu discutable que la valeureuse ardeur de leur grand préfet ils affrontent avec héroïsme jour et nuit les périls publics ou cachés mais il faut renforcer leurs effectifs, relever leurs traitements, améliorer leur armement, leur donner les moyens les plus perfectionnés de se défendre contre les bandits et mettre à leur portée tous les progrès d'un siècle fertile en merveilles. C est à ne pas croire 1 La préfecture ne peut communiquer que par le télégraphe public avec les surveillants des portes de Paris; le téléphone est inCGnnu4aas, la plupart des bureaux, et lorsque, le chef de gare d'Asnièrés a vouluprévenir hier tes autorités competentes, il lui a fallu trente-cinq minutes pour obtenir unecommunication qui était devenue dès lors sans intérêt. Quant aux services de la Sûreté, ils ne disposent même pas d'une voiture automobile et nous nous étonnons qu'ils ne puissent poursuivre les voleurs d'auto 1 Voilà quelques-unes des réformes matérielles qui s'imposent immédiatement. La réforme morale est encore plus urgente mais elle est plus difficile parce qu'elle tient à la désorganisation méntale dont notre pays se meurt.

Les hommes qui nous défendent au prix de leur vie ne trouvent aucune des protections que l'on prodigue aux coupables ou aux condamnés il n'y a pas d'amnistie pour eux, pas de sursis ni de grâce. Les parlementaires n'ont de faveurs que pour ceux qu'ils craignent: ils n'ont donc rien à redouter de ces braves qui n'ont. d'autre manière de voter pour eux que de mourir pour leur défense! Les plus grands parmi leurs maîtres ou parmi les magistrats sont bafoués à la tribune M. Jaurès fait comparaître le procureur général comme un coupable M. Combes interroge M. Bulot. comme un accusé; et un agent qui s'est défendu contre un apache est traité comme un accusé s'il.la tué. Les braves gens méritent vraiment d'autres égards.

Au nom d'une fausse liberté qui ne profite qu'aux bandits, les Chambres laissent vendre, à tous les coins de rue, des revolvers, des fusils, et des cartouches au nom d'une absurde sensiblerie qui ne favorise que le crime, elles font construire pour les malfaiteurs, des prisons plus séduisantes que l'atelier au nom d'une stupide peur, elles rejettent les dépenses de la rélégation. La protection de l'honnête homme n'est nulle part, l'autre est dans tout c'est la décomposition, la capitulation, l'anarchie partout.

Il faut se méfier des brusques sursauts que peut avoir, en un jour d'inquiétude, une nation aussi mal défendue. Et puisque nous avons par bonheur, en ces heures pénibles, des ministres d'énergie et d'action, souhaitons que des réformes rapides, profondes, courageuses soient pratiquées en toute hâte, qui rétablissent au moins la confiance dans les esprits et la sécurité dans la rue ou sur les routes. Il est grand -temps. Défendez-nous Défendez-vous Gaston Calmette.

A Travers Paris

France et Amérique.

Les relations de la France et de l'Amérique sont, depuis plusieurs mois, marquées par les témoignages de la plus réelle sympathie. L'«Etat de Virginie offre à Versailles une statue de Washington. Et nos lecteurs savent la belle initiative qu'a prise le comité FranceAmérique, en ouvrant une souscription publique dont le résultat sera d'offrir, à la République amie, une statue de la France, par Rodin.

.Noire..éminent. collaborateur, M. Gabriel Hanotaux, a été ici même, le promoteur de cette manifestation.

Une délégation,, française s'embar^ Ïuëratê~2Q avril prochain pour les Etatsnis i elfe portera lit-bas Fœùvr'é' de

Rodin. Et elle sera conduite par Mr Ga* briel Hanotaux. ̃ » ̃̃̃̃.•

Mgr Lorenzo Perosi,,le très célèbre directeur de la chapelle pontificale et réminent compositeur, dirigera lé jeudi et le vendredi saint, le soir, aux Concerts Lamoureux, l'exécution de deux de ses plus récents oratorios, In patris memor riam et Transitus animée, qu'on entendra ainsi pour la première fois en notre pays. Ces soirées compteront assurément parmi les plus belles solennités musicales de l'année.

BILLET

à quelques magistrats de Normandie N'exagérons rien, et surtout ne nous diffamons pas. Il y a peut-être des juges à Berlin mais sûrement il y en a aussi à Rouen, et d'excellents. Tous nos compliments, messieurs les conseillers. Les « attendus » de l'arrêt que vous venez de rendre, et qui confirme une condamnation récente prononcée contre l'Ouest-Etat, sont tout vibrants d'une indignation courageuse, et qui vous fait honneur. Pauvre Etat!

Qu'est-ce qu'il prend, comme on dit au-> jourd'hui, pour son. réseau Sur ce réseau, dès marchandises oubliées ou égarées n'avaient été livrées au destinataire qu'après d'invraisemblables retards. Et l'Etat se défendait au moyen d'arguments si pitoyables que vous avez déclaré ne vouloir même pas le discuter. Vous avez osé dénoncer la prétention de cet Etat « à s'affranchir d'obligations créées par des contrats, par des règlements, et à violer impunément les uns et les autres »; vous avez reproché à ce patron tout-puissant, dont nous sommes tous, hélas! les commanditaires, « le désordre de ses services » vous lui avez rappelé « les retajtës, les négligences » dont il est coutumier, et dont le commerce et l'industrie connaissent « depuis bien des années les conséquences désastreuses. ». Bravo, messieurs les conseillers 1 On ne dira pas de vous, au moins, que vous êtes vendus à l'Exécutif. Aussi, si j'étais l'Exécutif, je sais bien ce que je ferais. Je vous donnerais de l'avancement. Ce serait moral et ce serait spirituel. Et j'aurais mon petit succès, moi .aussi. S. On verra d'autre part le màgnifiqùe résultat de la première journée de la vente Roussel. Aujourd'hui, à la Galerie Georges Petit, deuxième vacation.

-o-ooro-r..

Parmi les collections Jean Dollfûs, il en est une, qui va passionner-ies amateurs, là collection des Primitifs des écoles allemande, flamande, hollandaise et italienne des quatorzième, quinzième et seizième siècles.

Le catalogue indique' cent douze œuvres qui sont d'un intérêt vraiment extraordinaire, ainsi qu'on s'en rendra compte le samedi 30 mars, jour d'exposition particulière,etledimanche3i mars, jour d'exposition publique. Cette collection, dont la vente aura lieu à la Galerie Georges Petit les l8ret 2 avril, comprend aussi des objets d'art et de curiosité et des tapisseries dont une célèbre tenture de Bruxelles du seizième siècle, tenture tissée d'or d'après le Calvaire de Van Orley..

Les enchères seront dirigées par Mes Lair-Dubreuil et Henri Baudoin, assistés des experts G. Sortais, J. Ferai et Mannheim.

Ainsi que cela était prévu, le peintre Henry Grosjean obtient en ce moment un énorme succès avec ses paysages pleins d'harmonie, de vigueur et d'émotion et c'est, chaque jour, à la galerie Haussmann, rue La Boëtie, un défilé ininterrompu d'amateurs qui ne tarissent pas d'éloges sur ces œuvres de tout point remarquables. Il n'est pas d'ailleurs jusqu'aux dessins rehaussés et pastellisés qui ne tentent les connaisseurs heureux de faire entrer les œuvres de l'excellent peintre dans leurs collections.

Rappelons que l'exposition ne sera plus ouverte que jusqu'au 3 avril.

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Le Ménage de Molière, cette œuvre puissante, aimable et tendre de Maurice Donnay, est destinée a obtenir et à conserver près des lettrés et des bibliophiles le même succès qu'elle emporte au théâtre. La maison d'éditions Goupil et Cie en prépare donc une édition de grand luxe qui sera illustrée d'eauxfortes d'après les dessins inédits de Maurice Leloir.

L'hiver J911-19I2 aura marqué la fin du programme considérable: de rénovation que s'était tracé la direction du Grand Hôtel.

Il n'a pas fallu moins de huit années pour mener à bien la modernisation. complète de cette maison, d'autant plus difficile à transformer qu'elle est pour Paris et ses visiteurs un besoin constant. Le tour de force est enfin réalisé, le Grand Hôtel possède maintenant tous les perfectionnements que réclame sa clientèle choisie.

Nombreuses salles de bains, toilettes à eau courante dans toutes les chambres, restaurant apprécié des gourmets, tous ces avantages viennent s'ajouter à ceux qui découlent d'une situation dont le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle est unique au monde.

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Nouvelles à la Main

C'est le jour où Mme X, une de nos femmes peintres les plus dénuées de talent, reçoit ses amies'^ On vient de goûter, et Jean-Baptiste revient à l'office, les mains chargées d'assiettes vides. Plus un fruit, plus un petit four. Jean-Baptiste est souriant

C'est étonnant, dit-il, comme mes envois au salon ont toujours plus de succès que ceux de madame.

La Masqae de Fer.

LES BANDITS EN AUTO

Trois heures

de crimes

Trois assassinat» Vol d'une automobile

Pillage d'une banque

Les bandits automobilistes ont tué hier trois hommes, en ont'blessé deux ils ont volé quarante mille francs. Tel' est le bilan de leur dernier attentat, plus terrible qué les précédents et qui fait frémir davantage. C'est un forfait qui, celui-là, réellement, n'a pas de précédent. Qu'on en juge

A. huit ,heures et demie du matin, ils se sont embusqués à l'entrée de la forêt de Sénart. Une automobile est arrivée. Ils ont tué le chauffeur, blessé le méca- nicien, se sont emparés de là voiture et ont gagné Chantilly par des chemins détournés. Arrivés à dix heures et demie, ils se sont rendus sans hésitation à la succursale de la Société générale. Ils étaient six. Un d'eux est resté au volant. Un autre s'est placé devant la porte. Les quatre qui restaient sont entrés dans le bureau et se sont alignés devant les guichets. Sur un signal, chacun a tiré sur l'employé qu'il avait devant lui. Deux employés ont été tués. Le troisième a reçu deux balles dans l'épaule. Le quatrième a échappé par miracle.

Les bandits, alors, ont saisi la caisse. Ils sont sortis, sont remontés dans leur automobile et ont disparu, non sans avoir tiré des coups de revolver sur des passants. On les a vus passer à Asnières, trois quarts d heure plus tard. Des agents se sont lancés à leur poursuite. Les mal. faiteurs ont sauté à terre, ont escalade une palissade et bondi dans un train en. marche. Ils ont échappé.

Voici les détails que nous avons recueillis sur ces deux drames: ̃̃ Le crime de Montgeron

II était huit heures et demie, une automobile de luxe à carrosserie bleu et jaune, portant le n° 179- W-I, suivait la route. ^nationale, se, rendant à Js[icet, pu elle devait être livrée," après "ce voyàgs d'essai, .au colonel comte de ftoug<5. Elle était conduite par deux chauffeurs de la maison de Dion-Bouton, des ateliers de laquelle elle sortait, lesnommés Célestin Martinné et Louis Cerisol.

La route de Paris à Fontainebleau traverse le village de Montgeron, où elle prend le nom de rue de Paris, sur laquelle se trouve une des hôtelleries rendues célèbres par la fameuse affaire du courrier de Lyon, et entre dans la forêt de Sénart. La forêt, jusqu'à la Pyramide, est très peu dense sur les bords de la route elle a été en effet en partie défrichée en vue d'un morcellement déjà- commencé sur plusieurs points. La route est fort large et très fréquentée par les automobilistes et les cyclistes.

A l'entrée de la forêt, à droite, en se dirigeant vers la Pyramide, se trouve un cabaret, en face duquel ont lieu presque tous les dimanches, l'été, le départ des courses de bicyclistes. di

A gauche, entièrement entourée de murs, la ferme de M. Fosse, gros cultivateur, est distante de deux, cent cinquante à trois cents mètres.des dernières maisons de Muntgeron.

La route à cet endroit est en réparation. Comme on y arrivait, Martiané, qui tenait le volant, aperçut un éTcriteau planté en travers avec cette inscription « Attention route rechargée». II stoppa. Devant l'automobile se trouvaient deux charrettes lourdement chargées, qui, elles aussi, s'étaient arrêtées avant de s'engager sur les mauvais pavés.

L'automobile avait à peine stoppé qu'un homme, grand, brun, vêtu de noir, qui se, tenait au milieu de la route, agita un mouchoir.

La route est bordée des deux cfâtés par les fourrés de la forêt. De ces fourrés trois hommes sortirent. L'un tint en respect les deux charretiers en bra- quant sur eux son revolver. Les deux autres s'avancèrent vers l'automobile et l'un d'eux s'écria

C'est ton auto qu'il nous faut! En même temps ils faisaient feu. Ma'r-" tinné atteint au cœur, tomba comme une masse à droite de la voiture. Il était mort. Louis Cérisol, par un mouvement instinctif, croisa les deux mains sur son ventre que visaient les bandits. Il reçut une balle dans la main gauche, trois dans la main droite. Puis, comme le feu continuait, il se laissa tomber à gauche. de la voiture et resta immobile sur la' route.

Le croyant mort aussi, les bandits sautèrent dans l'automobile et disparu- rent dans la direction de Montgeron. Quand ils furent partis, Cerizol se re- leva et, malgré ses blessures, se rendit:' à Montgeron où. il donna l'alarme. Près- que en même temps que lui arrivaient les deux charretiers employés chez un cultivateur du pays, M. Fosse, lesquels ramenaient le cadavre du malheureux Martinné.

L'enquête à Montgeron

On prévint télégraphiquement le Parquet de Corbeil, ainsi que les services de la, sûreté générale et de la sûreté de Pa- ris. M. Faivre, chef de la première brigade de la sûreté générale, le brigadier Colmar, de la sûretéraccoururent avec plusieurs agents. M. Gazier, procureur, de la République à Corbeil, et GrideV juge d'instruction, arrivaient également


̃ avec- M^ Perrin,^ capitaine de gendar-

merie..

On les mit au courant de ce qui s'vétait passé. Cérisol donna le signale,içent exact de l'automobile une machine de 18 chevaux bleu foncé, avec fiMets jaunes, munie de deux phares et de deux lanternes, portant le numéro 179W-I» II put donner aussi le signalement de deux de ses agresseurs.

Celui qui a tué Martinné est un homme brun, de petite taille. Son 'signalement répond assez à celui de Carrouy. et les deux charretiers à qui on à montré la photographie de Carrouy ont cru le,reconnaître.

Celui qui a pris le volant après l'assas.sinat est un homme de l'n65 environ, portant une moustache rousse. Son signalement a beaucoup d'analogie avec celui de Bonnot. On sait d'ailleurs que celui-ci, conducteur de grande habileté, conduit toujours les. automobiles dans les sinistres expéditions de la bande. .Ces signalements furent envoyés à toutes les brigades de gendarmerie et on donna l'ordre de surveiller toutes les barrières de Paris.

Après avoir reçu les premiers soins, M. Cérisol a été dirigé sur l'hôpital Saint-Antoine; il est très sérieusement atteint aux deux mains.

Le corps du chauffeur Martinné a été transporté à l'infirmerie de l'Asile de vieillards de Montgeron où l'autopsie sera pratiquée par le docteur Balthazard. M,me -Martinné est arrivée hier

.SQilV;

A Chantilly

f,,

LE TRIPLE ASSASSINAT

DE LA SOCIÉTÉ GÊNBîRALE

Mais, pendant qu'on faisait les constatations à Montgeron, les bandits ne perdaient pas de temps, et se rendaient à Chantilly où ils avaient à faire un coup de main plus audacieux encore que tous les précédents, coup de main en vue duquel ils avaient volé l'automobile. Quel chemin suivirent-ils? On n'a pu encore le savoir-bien exactement. Un cycliste, M. Cruohet, a déclaré les avoir rencontrés près deVilleneuve-Saint-Georges. Ont-ils bifurqué il Charenton, traversé le bois de Vincennes, contourné Paris et rejoint à Pantin ou à Saint-Denis l'une des deux routes qui mènent à Chantilly ? Ont-ils traversé Paris où leur signalement n'était pas encore connu ? Quoiqu'il en soit, franchissant avec rapidité la distance qui sépare Montgeron de Chantilly, ils arrivaient dans cette ville à dix. heures et demie et se rendaient avec leur automobile à la,succursale de la Société "générale.-

'Iiè8 bureaux de cette succursale sont situés place de l'Hospice-Condé. Cette place, vaste et plantée d'arbres, est entièrement fermée sur trois de ses côtés. Ne pouvant servir de passage aux promeneurs, elle est presque toujours déserte mais son quatrième côté est longé par la rue de Paris, coupée à cet endroit précis par l'extrémité de la rue du Connétable. Ces deux rues, étant bordées par les principaux magasins de la ville, sont les plus animées de Chantilly mais an sait ce que peut être l'animation d'une: petite ville

Les diràanehes et jours de fêtes, il est vrâî,' Çh«rït*riy reçoit la' visite de tôu-

r?èïè'3>-îën'>cfouïe', êt'le'KWg^W'là place'flë

l'Hospice passent, venant de la rue de Paris, de nombreuses automobiles qui tournent dans la rue du Connétable pour gagner la route do Senlis ou continuent tout droit pour suivre celle de Creil.-

Maiâ, en semaine, le matin surtout, le calme y règne. Les bandits le savaient et ils avaient résolu d'en profiter. A peine l'automobile était-elle arrêtée que cinq d'entre eux sautaient à terre. L'un d'eux se postait en faction pour faire, le guet. Les quatre autres, revolver au poing, pénétrèrent dans les bureaux. Dans ces bureaux se trouvaient le caissier M. Trinquer, âgé de vingt-sept ans, l'employé aux coupons Legendre, âgé de dix-huit ans, l'employé aux portefeuilles Guillet, et un autre employé, Combe.

Au moment où, surpris par cette subite intrusion, les employés allaient en demander compte, un commandement retentit:

Feii'! '̃:

Et une grêle de balles s'abattit sur eux- Trinquer fut tué net. Legendre mortellement blessé. Il expira dix minutes après. Guillet reçut deux balles dans l'épaule. Combe, baissé auprès des casiers ne fut pas atteint par les deux balles tirées sur lui et qui passèrent audessus île sa tête. Il put s'enfuir dans'la cour.. «

Maîtres de la place,' leë bandits fouillèrent la caisse, s'emparèrent d'une somme de 40,000 francs qu'elle contenait, ainsi que detitres, dont ôn n'a pu encore faire le-compte. Ils sortirent dés bureaux, remontèrent dans leur automobile qui repartit par la rue de Paris et l'avenue de la Gare, en tirant, comme rue Ordener, des coups de revolver sur les passants. Les glaces de la devanture de M. Chouquet, marchand de chaussures, furent brisées plusieurs devantures portent des traces de balles; un cheval, reçut une balle dans le sabot. Perspri ne heureusement ne fut atteint. L'enquête à Chantilly

MM» Pugliese, procureur de la République à Senlis, Baulet, juge d'instruction, et;de Lavallude, capitaine de gendarmerie, sont venus procéder à la première enquête. Ils étaient accompagnés de M. le docteur Corpechot, médecin légiste. Le praticien a constaté la mort des deux employés Legendre et Trinquet et il a autorisé le, transfert à son domicile du jeune Guilbert, moins grièvement atteint.

Les magistrats ont ensuite entendu un certain nombre de témoins.

La concierge de la succursale, dont le logenierit.donne sur la rue du Connétable,, a entendu une vive fusillade. Elle a couru devant les bureaux. Elle a entendu une voix qui criait: « Prends l'argent d'abord ». Puis d'autres coups de jeu ont retenti. Elle a pris peur et s'est sauvée che? elle. ̃ ̃

Mme Maillet qui tient un bazar, « Au Paradis des Enfants», place de l'Hôpital, causait avec une cliente, quand la fusils Jade a éclaté. EUe a vu. un jeune homme, portant des lunettes noires, qui tirait avec une carabine dans la direction du passage qui donne sur la rue du Connétable. 11 est entré dans ce passage. Puis, il est.revenu et est remonté dans l'auio. L?»ataaidémarré^A ràKgtedela rue de P&rfy, 'le ieahe homme aax hraëttes -»©

res, a perdu sa casquette. Il a voulu la ramasser. Un de ses compagnons l'a pris à bras-le-corps-et l'a tenu debout sur le marchepied.

A ce moment arrivait M. Masson, directeur de la succursale, qui se rendait à Creil et revenait au bruit des coups de feu. Des enfants se trouvaient entre lui et les bandits. Ils leur firent signe de s'écarter et tirèrent sur M. Masson. Il ne fut pas atteint. Ils continuèrent leur route vers la gare.

L'automobile avait ses vitres brisées. Les rideaux baissés flottaient aux portières.

Mme Legendre, mère d'une des victimes, entendant les détonations, a ouvert sa fenêtre qui donnesurla place de •l'Hôpital. Voyant un employé qui se, sauvait, elle est descendue. Mais un des bandits, celui qui faisait le guet, lui a crié « Va-t-en, ou je te tûe a Elle s'est sauvée.

On signale parmi les bandits, l'un d'eux, âgé de vingt-cinq à vingt-huit ans, coiffé d'un chapeau melon noir, vêtu d'un pardessus gris. II avait à la fois une carabine et un revolver. Lorsque les autres furent remontés en automobile, il dut courir pour les rattraper. Il passa sa carabine au chauffeur, et un des voyageurs, le hissa pour ainsi dire, sur le marchepied.

Le Retour

̃̃' ̃ FUITE ET DISPARITION

"Une fois leur coup accompli, les bandits, comme ils l'avaient fait après la tentative de Pon toise, ont voulu revenir à Paris.

"Si l'on n'a pu déterminer exactement le chemin qu'ils ont pris pour aller de Montgeron à Chantilly, on connaît celui leur retour.

En quittant Chantilly ils ont gagné Luzarches et on. les a vus passer à onze heures, à Epinay-sur-Seine. Mais ils se sont trompés, ont erré quelque temps entre Epinay et Enghien, puis, par le pont de la Briche, sont arrivés à SaintDenis.

Là ils ont trouvé des inspecteurs de la Sûreté générale qui, ayant déjà le signalement de l'automobile, ont couru après eux. Ils se sont enfuis, poursuivis par des agents cyclistes qu'ils sont parvenus à distancer. Mais, à Asnières, ils sont retombés sur la police. M. 'Gayral, commissaire, avait en effet posté des agents aux croisements des routes qui traversent la ville et principalement sur la place Voltaire aboutissent la route de Paris et celle d'Enghien.

A onze heures vingt minutes, le sergent de ville Lez apercevait arrivant à grande vitesse une auto qui lui parut être celle qui avait été signalée. Il appela le sous-brigadier Clarsont et tous deux, sautant sur leur bicyclette, se mirent en devoir de la poursuivre. La voiture, après avoir traversé la place, prit l'avenue Pereire, dans la direction de la gare, En s'engageant dans cette avenue, elle voulut faire un détour pour laisser passer une autre voiture. Vu la grande vitesse, ce détour se transforma en une embardée qui fit heurter l'automobile contre le remblai de la voie..

Elle, s'açrcta, Les six :hommesi en descendirent, es'ca.ladtïi'etîtlé talus; franchi-

rent; là. palissade- éï> arjiv.ereni.rsu.r-4a

voie.

A ce moment passaient, se croisant, deux trains, allant'l'un vers Paris, l'autre vers Argenteuil. Dans lequel des deux montèrent les bandits ? On n'en sait rien. A toutiiasârd, le chef de gare d'Asnières voulut téléphoner pour avertir la gare de Paris. Il s'écoula trente-cinq minutes avant qu'il put obtenir la communication. Elle devenait inutile. CONSTATATIONS

M. le commissaire Gayral a examiné la voiture qui est bien le n° 179-W-I volée Montgeron. Elle a été assez maltraitée dans la courte campagne qu'on lui a fait accomplir. La glace du côté gauche a été brisée par une balle qui a traversé le store. Sur le panneau, des traces de sang et l'éraflure d'un projectile. A l'arrière, une autre éraflure. Dans l'intérieur, le commissaire a trouvé deux mouchoirs blanc et rouge, marqués C un troisième mouchoir blanc, marqué. P (les trois mouchoirs étaient tachés de sang); un pardessus de sport gris-verdâtre et, dans la poche intérieure de ce vêlement, quinze cartouches de revolver de 6 millimètres à balles blindées; une couverture de voyage à raies gris et marron :un chapeau rond sortant d'un grand magasin de nouveautés de la rive gauche; un autre chapeau rond sans coiffe, dont la marque sur le cuir a été volontairement grattée; cependant, on lit encore sur le chapeau la lettre M (les deux chapeaux étaient défoncés) un pardessus gris foncé, un guide, une pochette dans laquelle se trouvaient trois cartes routières, un sac de voyage entoile kaki dont la serrure a' été forcée; un portefeuille d'encaisseur renfermant des imprimés de la succursale, à Chantilly, d'im établissement de crédit (le portefeuille ne contenait que des papiers sans importance); plusieurs trousseaux de clefs de sûreté, de coffre-fort; i2 boîtes de sardines qui devaient probablement appartenir au chauffeur qui a' été tué à Mongeron; une paire de gants en peau tannée, avec crispins à l'usage des chauffeurs d'automobile.

-Sur le tapis, éparpillées, se trouvaient onze cartouches demi-blindées pour carabine Winchester. On a également trouvé une balle blindée écrasée. Le commissaire de police n'a pas fertrouyé d'arme,

•%̃'̃̃•̃̃̃ V-

Les bandits avaient, comme-toujours, bien préparé a l'avance leur plan de campagne. Ils savaient que la route de Montgeron était en réparation et que là, il leur serait facile d'arrêter une voiture. Samedi1, un entrepreneur de transports dé Juvisy, passant à l'endroit ou a été commis le premier crime, a été assailli par trois individus qui se tenaient là revolver à la main, et ne leur a échappé

que par miracle.

Quant à Chantilly, ils étaient également renseignés sur ce que devait contenir la caisse et sur le moment favorable pour envahir les bureaux. Des témoins affirment du reste avoir remarqué, place de la Gare, une jeune femme élégamment vêtue qui paraissait at|en:dre et s'est retirée quand elle à aperçu l'automobile.

Cette femmeétait arrivée, la veille au bbxv: àiCto.TîtUly.;0nï croit qtfèBe.. aueaifc iaVEnti les v-jmtomolJTÎj.sies" '.qû^ fâaffaiËe;

était possible, et c'est "sur cette indication que les bandits seraiept venus directement à la Société générale. On a revu d'ailleurs, après l'attentat, cette femme en compagnie des. voleurs dans l'auto.

Une prime de 100.000 francs La Société générale, qui semble particulièrement visée par les bandits, offre cent mille francs à la personne qui contribuera à les faire arrêter.

Lé crime signé

Nous avons dit que des témoins avaient cru reconnaître dans la photographie de Carrouy l'un des assassins du, malheu-: reux chauffeur Martinné.

Us ne se trompaient pas. En examinant 'la voiture, M. Bertillon a trouvé des empreintes digitales qui sont celles' de Garnier et de Carrouy.

La police tient donc comme certains que est toujours la même bande qui opère.

Où sont les assassins ?

.Comme après le drame de la rue Ordener, on croit voir les assassins partout.

.A Corbeil, .on affirme avoir revu Bonnpt dans le pays. C'est la troisième fois qu'on croit l'y voir.

A Montgeron aussi, on les a aperçus. A Troyes, une déposition intéressante a été faite au commissaire de police de Romilly-sur-Seine, qui avait communiqué à divers établissements les photographies des bandits de la rue Ordener. Samedi soir, M. Monnier, propriétaire d'un garage, route de Paris, voyait stopper devant son établissement une grande automobile, montée par trois voyageurs. Ils désiraient réparer le moteur de leur machine.

Or, M. Monnier et d'autres personnes affirment avec force avoir reconnu en ces trois hommes les bandits de la rue Ordener. Leur déclaration est formelle en ce qui concerne Garnier, qu'ils ont pu voir de près. Ils sont moins certains d'avoir reconnu Carrouy.

Ces trois individus s'exprimaient parfois en allemand. La réparation terminée, ils remontèrent dans l'automobile dont l'arrière n'était pas éclairé et sont répartis dans la direction de Belfort. Enfin on les attend à Bruxelles, la- police belge ayant été avisée qu'ils ont pris la direction de la Belgique. Toutes les autorités ont été prévenues des ordres ont été immédiatement donnés à toutes les brigades de' gendarmerie et aux postes de douane.

Les gares sont activement surveillées, surtout les gares de la frontière. En prévision de l'arrivée des assassins, des patrouilles de gendarmerie et de douane circulent sur toutes les routes. Toutes ces mesures ont été prises avec une extraordinaire rapidité..

Deux remarques

On peut remarquer que les bandits de la rue Ordener étaient quatre; ceux de la rue du. Havre, trois; ceux de Pontoise, trois. Or, on a arrêté l'un d'eux, Dieudonné. Il n'en devrait donc rester Que trois, au maximum. Et,, hier, on en éj, vu six; La 'bande s'est' accrue.: Au

molrisftjàfiîier- et -Garrôuy' disposent

d'une troupe de malfaiteurs, et celui qui est pris se trouve aussitôt remplacé. C'est peu rassurant.

D'autre part, ce sont deux succursales de la Société générale qu'ils ont visées rue Ordener et à Chantilly. Faut-il voir hV une simple coïncidence, ou bien l'un des malfaiteurs est-il particulièrement renseigné sur la puissante Société? A la Chambre

A la Chambre, où l'on, aime à parler du fait du jour à la tribune, M. Franklin-Bouillon a demandé au ministre de l'intérieur « quelles mesures il comptait prendre pour assurer enfin, d'une manière sérieuse, la sécurité de Paris et de sa banlieue ».

De pareils faits, a-t-il dit, indiquent que les mesures nécessaires no sont pas prises pour assurer le bon fonctionnement des services qui ont pour mission de réprimer le crime.

Chaque jour, la presse, à côté d'articles sur les crimes, publie des entrefilets sont relatées les dissensions intestines de la préfecture de police.

Hier, on y pouvait lire que,. djé.§espj!rft&t., de pouvoir s'entendre avec son chef, souschef de la sûreté était parti. pêcher à la ligne 1

M. Charles Le6oucq. Il y a les agents qui se font tuer. (Très bien très bien!) M. Franklin-Bouillon. Un tel état d'anarchie .no peut durer. (Interruptions au céntre et à droite.) et l'on pourrait dire qu'il y a quelque chose de pourri dans l'administration. (Nouvelles interruptions.)

Je demande au gouvernement de nous apporter ici une double affirmation que, demain, les dispositions nécessaires seront prises pour rétablir l'ordre dans les services de la Préfecture de police, et qu'il nous proposera les mesures indispensables pour porter à son maximum d'utilité le service de la répression à la Préfecture de police. Permettez-moi, en terminant, d'adresser aux familles des victimes nos plus profondes condoléances. (Très bien !)

Le ministre de l'intérieur a répondu Le gouvernement partage l'émotion de M. rrankliu-Bouillon, de tous nos collègues et de l'opinion publique. Nous sommes en face d'une criminalité -croissante, qui revêt une forme exceptionnelle, d'un type de bandit qui, au nom de je ne sais quel idéal ignoble. ̃• (Interruptions à droite.) Le caractère de perfectionnement de ce banditisme rend particulièrement délicate la tâche des services de la Sûreté générale et de la Préfecture de police.

Déjà, noug avons étudié divers projets tendant a assurer à la Sûreté générale des procédés de recherche plus souples, plus rapides et plus efficaces, et demain, je saisirai le Conseil des ministres de propositions fermes en ce sens.

Ces propositions seront naturellement suivies de demandes de crédits. Mais je suis persuadé que la commission du budget et son dévoué rapporteur général ne nous refuseront' pas leur concours. (Très bien! très bien!) Maintenant, je ne puis laisser M. FrauldinBouillon dire que l'anarchie règne il la préfecture de police. La vérité est que nous dsvons y obtenir une coordination plus satisfaisante de différents services.

Nous y travaillerons de notre mieux, résolus que nous sommes à prendre toutes les dispositions indispensables pour empêcher le renouvellement de forfaits atroces et pour saisir les criminels. (Applaudissements.)' M. Franklin-Bouillon a exprimé L'espoir que ces, promesses soient suivies d'effet.

'r. Ir- .cr:

I -A«;GoKiSeil:îîrun«!.ipa1pMq Marïek.Ha-

bert, a prévenu M. Lépine qu'il le questionnerait mercredi.

Les projets du gouvernement M. Steeg, ministre de l'intérieur, entretiendra demain matin ses collègues, réunis en Conseil, d'un certain nombre de mesures destinées à renforcer l'action de la police. Il a, à ce propos, dès ce soir, "demandé à M. îàépine, préfet 4e police, de lui transmettre jies propositions en ce qui concerne la police parisienne.

D'autre part, M. Steeg a l'intention de déposer demain, sur le bureau de la Chambre, une demande de crédits supplémentaires s'appliquant à la Sûreté. '.générale. Ces crédits s auraient pour "objet :̃̃• ̃ La .création de 15 emplois de commis.. saires;

"3° La création de 33 emplois d'inspecteurs àrépartir entre les 15 brigades mobiles; 3" De 12 emplois d'inspecteurs du contrôle général des recherches.

Ces crédits permettraient aussi l'achat pour les brigades mobiles de huit automobiles nouvelles, en plus des quatre qui existent déjà, et des quatre dont l'achat a été prévu dans les crédits votés pour 1912.

Curieuse méprise

L'épouvantable tragédie d'hier s'est doublée d'un incident comique. A quatre heures, la Sûreté de Versailles voyait arriver i1 la grille de l'Orangerie, une automobile portant la marque 179-W-I, exactement celle de la voiture volée le matin dans la forêt de Sénart. Plus de doute, le chauffeur qui la conduisait et le voyageur qui l'accompagnait étaient deux des assassins. On les arrêta. Ils manifestèrent la plus grande surprise. Le mécanicien. déclara se nommer Laurent et être attaché à la maison de Dion. Il était parti le matin du garage, 23, avenue de la Grande-Armée pour accompagner un achetenr qui désirait acheter cette voiture. Ils avaient fait une longue randonnée, et, après avoir déjeuné ensemble, ils traversaient Versailles pour rentrer à Paris.

Ces allégations furent vérifiées. Elles étaient exactes. D'ailleurs, si la voiture portait la même marque que celle prise par les bandits, le moteur n'était pas le même et le nombre des chevaux-vapeur différent. Chauffeur et voyageur furent autorisés à reprendre leur route. Le n° 179-W-I n'était point le numéro particulier de l'automobile destinée au colonel do Rougé. C'est un « numéro d'usine » que portent toutes les voitures expédiées.

Le plus curieux, c'est que le chauffeur Laurent devait conduire à Nice l'automobile achetée par le colonel de Rougé. Mais devant aller à Hambourg, il avait changé avec son camarade Martin né. Un arrangement qui lui a sauvé la vie.

Jean de Paris.

Dernière heure. On nous annonce que toutes les portes de Paris sont gardées. .• On surveille les gares et des agents batlèrit"lfeS'i-(fi^sépWèwey-f'dîiîhtïiitèffiie, dix-neuvième W 'viîi%tlôInie"î;arï'oh'd"isséments où l'on croit que les bandits peuvent être réfugiés.

1 ̃»!

La Presse de ce matin

̃ i

Le Soleil

Défendons-nous.

Jadis la morale assurait l'économie d'un grand nombre de gendarmes la république l'ayant méconnue, les voleurs et les assassins triomphent, et leur nombre est devenu si grand que les gendarmes sont impuissants et les lois surannées. Jl faut do nouvelles lois des lois spéciales pour déporter toute la tourbe des grands centres, nous le répétons il faut de nouveaux gendarmes, de nouvelles forces policières pour procéder à une épuration absolument nécessaire La Petite République r =

N'êtes-vous point frappé de la perfection des revolvers qui constituent l'arsenal des assassins automobilistes, et ne pensez-vous pas que, sans porter atteinte au commerce des armuriers, on pourrait leur imposer du moins quelques précautions utiles, notamment l'obligation de ne livrer leur marchandise qu'au domicile de l'acheteur et sur justification de son identité ?

Une telle prescription ne gênerait guère les honnêtes gens et nous n'avons aucun intérêt h faciliter les emplettes des autres.

Ajoutez cela des pénalités entièrement sé'vères contre tout voyageur qui franchirait la frontière sans déclarer les armes dont il serait porteur, et vous aurez déjà diminué dans une certaine proportion les facilités qu'ont les assassins de s'équiper pour leurs expéditions. V Eclair, de M. Judet

Aux accidents mortels qui se multiplient dans nos rues et dont la plupart sont taxés simplement d'imprudences, voici que les brigands réfléchis, conscients, ligués, syndiqués, bravant et bafouant toute recherche et punition, ajoutent une série de meurtres inédits, inouïs, romanesques et romantiques.

Quand nous aviserons-nous que l'instruction actuelle est détestable, qu'une littérature et une publicité perverties alimentent l'école de l'homicide, et créent une pépinière de malfaiteurs insaississables, que nos pitiés burlesques et nos fausses générosités s'exaltent à contresens, qu'il est temps de restaurer l'autorité et le respect qui sont partis avec les vieilles lunes, avec les croyances proscrites, )es principes démodés, la législation abolie

Le Rappel

Ce crime projette une lumière brutale et crue sur l'état d'insécurité générale que nous ne cessops de. dénoncer, et sur l'esprit d'anarchie qui ronge certaines administrations de l'Etat' et Je g'ouvernemont lui-même.

Tandis que les forces malfaisantes redoublent d'audace et de violence, les forces protectrices de l'ordre multiplient les. preuves de leur impuissance et de leur désarroi.

Le Journal officiel publie ce matin Décret aux termes duquel M. Dervillé, prûsii ,doj>t du conseil d'administration de la Coinpa"gnjs des chemins de. for de Paris à Lyon .et à la. Slédilcrrariéé, est nommé membre du conseil d'administration du Conservatoire national des arts et métiers.

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VIENT DE PARAITRE l'éditeur Fasquelle publie le tome du théâtre complet de Maurice Dojinay, l'éminent auteur du Ménage de Molière,' Ce volume contient, avec un petit. acte, la Vrilla, deux grandes comédies l'Escalade et Paraître.

Les Souvenirs de Ch. de Freycinet vien,nent de paraître en édition in-i8 à 3 fr. 50. Quatrième édition. (Ch.'Delagrave.)

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La nouvelle Gastronomie pratique d'Aii- Bab sera un véritable régal pour les'gourmets, les maîtresses de maisons, les curieux, les gens de lettres et les savants.

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Mort du curé de Saint-Ambroise

Nous apprenons la mort de M.' le chanoine Beaudinot, curé de Saint-Ambroise, décédé à l'âge de soixante-deux ans. Parisien d'origine, ancien élève des frères de la paroisse Saint-Laurent et du petit séminaire de Notre -Dame- des Champs, l'abbé Beaudinot a été ordonné prêtre en 1874. Il fut successivement vicaire à Saint-Jean-Baptiste de Grenelle, où dans ses rapports avec la population ouvrière de Javel il put se rendre compte des multiples problèmes que comprend la question sociale; vicaire, de 1888 à 1888, à la Trinité, où il eut la direction des catéchismes et des patronages de jeunes filles; de 1888 à 1895, second vicaire de SaintLambert de Vaugirard, où il donna ses s.oln3 à maintes œuvres d'action catholique et manifesta d'appréciables qualités administratives; de 1895 à 1897, curé de Gentilly; enfin curé de Saint-Ambroise, où il succédait au regretté M. Guédon. Il reçut, en 1907, le camail de chanoine honoraire.

Il était le neveu de ce curé d'Alger dont la guérison obtenue à Lourdes fait l'objet d'un des épisodes miraculeux racontés par le grand historien de NotreDame, Henri Lasserre.

L'abbé Beaudinot avait plus de piété que d'éloquence, mais c'était un prêtre excellent, plein de sagesse et que ses paroissiens seront unanimes à regretter. 11 a vu plusieurs communautés religieuses qui existaient à Saint-Ambroise se dissoudre soit par une de ces odieuses applications interprétatives de la loi de 1901 par lesquelles s'illustra M. Combes, soit par le jeu normal de l'injuste loi de 1904.

Julien de Narfon.

L'OPÉRA DE MONTE-CARLO PAEIS "̃••"̃.̃ Au bénéfice des familles des Aviateurs victimes du devoir.

Sur l'initiative personnelle du prince Albert, dont on connaît l'esprit généreux et humanitaire, la Société des Bains de Monaco va contribuer au grand mouvement qui agite la France entière en faveur de l'aviation, sous le patronage de la presse parisienne.

Au moment la Presse parisienne, dans un élan superbe, provoque un véritable mouvement national en faveur de l'aviation française, n'est-il pas juste de penser aux famiiles des héros dont la liste, déjà, est malheureusement longue ?. La gloire de leur mort peut, certes, atténuer la douleur de oeux qu'ils laissent N'y a-t-il pas, parmi tant de deuils, des misères à soulager? N'y a-t-il pas à prévoir les lendemains du jour fatal qui a fait des veuves et des orphelins ?

La presse accomplit une haute et noble 'mission en suscitant tous les

concours, des richesco rame desîiumbles,

%fô?mmiïP:mimvmiw' aérienne r -le

prince de Monaco et la Société des Bains de mer lui apportent leur concours dans le but de réparer, autant qu'il sera possibte, la perte des chefs de familles, de qui l'héroïsme laissa tant d'êtres chéris privés de leur soutien.

Toute la célèbre troupe de MonteCarlo se rendra à Paris, donner une saison de huit représentations au bénéfice des familles des héroïques aviateurs, victimes de leur devoir. Cette « saison » est placée sous le patronage de la Presse Parisienne, et aura lieu en mai, à l'Opéra de Paris.

Seuls y participeront les artistes illustres qui ont commencé leur carrière à l'Opéra de Monte-Carlo, qui s'y sont révélés et qui, là, s'imposent au monde entier.

Leurs noms Caruso, Chaliapine, Titta Ruffo, Smirnoff, Mmes Agostinelli, Carmen Mélis, de Hidalgo, etc.

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Dans quelles conditions ces représentations seront-elles données? C'est très simple: une fois que sera prélevée la part que MM. les directeurs de l'Académie Nationale se réservent sur les recettes, tout le reste, qui revient à l'Opéra de Monte-Carlo, sera offert, sans aucune déduction des frais, aux familles des victimes de l'aviation. Toute la troupe de Monte-Carlo viendra au complet, avec ses chœurs si justement renommés, avec ses chefs d'orchestre, avec ses costumes et tout son personnel.

L'Opéra de Paris fournira son admirable orchestre et une partie des décors.

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Quel sera le répertoire ?

Pour la première fois, Paris entendra, le Mefistofele d'Arrigo Boïto, cette teuvre puissante que l'illustre maître italien avait toujours hésité à présenter au public parisien, et où M. Chaliapine réalise une création vraiment géniale.

Pour là première fois également, les spectateurs parisiens connaîtront la Fille dic Pa7~-IlJest, l'œuvre la plus récente de Puccini, et dont la première aura lieu prochainement à Monte-Carlo. Las deux autres ouvrages seront le Barbier de Séville, interprété comme il ne le fut jamais et comme il ne l'est qu'à Monte-Carlo, dans un mouvement de gaieté et avec une ampleur comique qui, toujours, lui assurent un succès triomphal, et Rigoletto joué, de même, dans la note de sa création.

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Chacune de ces œuvres sera jouée deux fois. Un abonnement sera ouverte dès les premiers jours d'avril, pour ces deux séries de représentations.

Outre l'intérêt de ces soirées, dùlé public parisien aura la révélation des magnifiques interprétations et des merveilleuses réalisations lyriques qui ne se rejiconjtrcjnt qu'à Monte-Carlo, autre chose, qui est plus noble et plus grand, ne peut manquer de donner à cette « saison son vrai caractère de beauté c'est le but de charité qu'elle poursuit. Il faut penser efficacement à demain, sans oublier les glorieuses victimes d'hier l'initiative du prince de Monaco et de la Société des Bài:Hs-aèiiiiBi<fs©r4-

j'met^Li«a-j4"fcuF.ai>B!el:.sfi»a^.nAèfld«>'car

il s'adresse à tous les cœurs. Et Paris, c'est le cœur de la France!

J. Darthenay.

LES AFFAIRES MAROCAINES

Moulay Hafid et M. Regnault Fez, 25 mars,

Aussitôt après l'entrée de M. Regnault à Fez, Moulay-Aafid lui a fait savoir par son premier ministre sa vive satisfaction de voir arriver près de lui le représentant de la France, et son grand désir de collaborer avec lui à rétablissement du régime nouveau.

L'organisation de Varhïêe chénéenne Limoges, 25 mars.

La France militaire annonce que la ministre de la guerre a, concernant l'organisation des troupes chérifiennes, arrêté les dispositions suivantes ̃La mission militaire du Maroc est dissoute à la date du 1er mars 1912 > à compter officiellement de la même date, est constituée une armée chérifienne, placée sous les ordres d'un' général ou d'un colonel commandant, subordonné au général en chef au Maroc, qui sera en même temps ministre de la guerre du Sultan.

L'armée chérifienne comprend un étatmajor et des services généraux, une garde chérifienne chargée des services d'honneur et qui constitue la garnison permanente de Fez, une armée marocaine qui coopérera à l'occupation et aux opérations avec les troupes françaises.

La garde comprendra deux bataillons et deux escadrons, une batterie, dont un bataillon nègre et un escadron nègre. L'infanterie de l'armée marocaine coraprendraneuf bataillons; la cavalerie cinq escadrons l'artillerie quatre batteries de 75 à trois sections; le génie, un bataillon huit compagnies le-train; une compagnie; le service de santé, une ambulance mobile et l'hôpital chérifien de Fez il y aura un détachement de troupes d'administration.

Le service obligatoire sera progressivement imposé aux tribus.

L'administration et la comptabilité se feront en français. Les militaires français porteront les fantassins, tenue des tirailleurs algériens; les cavaliers, celle des spahis, avec croissant à la place des numéros et tombo vert.

Les dépenses prévues pouf 1912 sont de.10 millions.

Les premières désignations du personnel officiers et sous-officiers se feront dans la huitaine, et comprendront de 30 à 35 officiers sortant de l'infanterie et environ 110 sous-officiers. Ce personnel serait embarqué successivement. Autour d'Ouezzan

Larache, 25 mars..

Les routes autour d'Ouezzan sont peu sûres., On signale des vols de bestiaux. Le chérif d'Ouezzan a fait demander lors de son passage, à M. Regnault, renvoi, de troupes 'Çhéririeniles.à ,Ô-ù"e£z;àn

'i'tir. jo'Moh'. b'i.H'1. r

~P-rc r.l!.ç. ~M~

Ôàns la zone espagnole

Larache, 25 mare.

Les Espagnols ont occupé de vive force la maison du Maghzen, située près de la Casbah.

Elle sera destinée à loger le futur gouverneur espagnol de la ville. On y installe déjà le mât pour le pavillon. On attend le retour d'El-Ksar du colonel Sylvestre.

L'effervescence continue dans la région de Djelbala à la suite d'installations de postes espagnols.

On parle de conciliabules de tribus en vue d'attaquer El-Ksar.

Un toast de M. Canalejas

Madrid, 25 mars. ̃

A l'occasion du ,serment prêté aujourd'hui aux drapeaux par les conscrits, le gouvernement a offert un banquet e# l'honneur de l'armée.

M. Canalejas, président du Conseil, a porté un toast il a dit que les Espagnols ne sauraient souffrir une humiliation d'aucun peuple, et il a fait connaître le désir du gouvernement de créer une armée et une marine fortes et qui soient la garantie de la paix entre l'Espagne et toute autre puissance.

LA CRISE MINIÈRE

En Angleterre "•" j

Londres, 25 mars.

Tout est ajourné. La conférence entre' M. Asquith avec les mineurs aussi bien qu'avec les propriétaires est remise a demain.

Nous tournons toujours dans un cercle vicieux, et à l'heure où je vous télégraphie tout n'est qu'incertitude.

Le premier résultat pratique desconférrences de la journée a été le renvoi a demain de la discussion d'avant la Chambre des communes du -bill sur lé salaire minimum. ̃ ̃ Si, comme cela paraît inévitable, les pourparlers qui ont lieu en ce moment au Foreign Office échouent, le gouvernement-se contentera de faire voter le plus vite possible son bill, et essaiera de faire fonctionner, dans certains districts, des -comités d'arbitrage qui par-' viendront peut-être à établir une échelle de salaires donnant satisfaction aux districts pacifiques et aux districts réfractaires, mais c'est une bien vague, et' bien lointaine espérance. Le gouvernement se refuse à introduire dans son bill des chiffres précis déterminant les salaires minima de certaines catégories de mineurs..11 ne céderait sur ce point que s'il était sur d'avoir avec lui tous ses partisans. Or, un certain nombre de libéraux. ne donneront leur appui au bill ainsi modifié que si l'unanimité des propriétaires de mines accepte l'insertion de ces salaires mir, nima. On voit combien la situ§.tioo est embrouillée..

Il est intéressant de constater que tous les ministres ne sont pas comme M. Asquith, incapables de rester en ville un dimanche pour y travailler, Hier après midi, plusieurs des membres du cabinet, qui étaient restés à Londres et qui avaient eu de nombreux eniçgrtiei^.a^ec Jes repr.égfifttPàifeï ëes

minéUFSiSetîdes patronsy-ûntïCojft'Vôquè


par dépêche le premier ministre qui passait son « week end à Salisbury. M.Asquith est revenu à Londres immédiatement et, à sept heures et demie, un important Conseil de cabinet a eu lieu chez M. Lloyd George. La délibération>des ministres a dure plus dune heure.' Si certains membres du gouvernement avaient passé quelques dimanches de moins à la campagne depuis deux m'ois; nous serions peut-être un peu plus près de solution de la crise. La journée s'est passée.en conférences séparées avec le gouvernement.

Dans certains milieux, on se demande si tous ces délais ne constituent pas une véritable tactique du gouvernement, qui serait d'accord avec les grands industriels libéraux et le parti conservateur pour briser définitivement la résistance de la Fédération, dont Je succès serait un /exemple déplorable pour les autres syn-

dicats. ••̃ ="̃ •'

C Nous approchons de :la période la plus grave de la crise. Des milliers de fasouffrent de: la faim et du froid. Dans certaines régions, les innombrables '.ouvriers jetés sur le pavé, par la faute des grévistes, sont desespérés. Il faut s'attendre à tout. Les émeutes ne tarderont guère, et la révolution suivra de près. Le gouvernement sait tout cela. On assure qu'il prend toutes les précautions en vue des éventualités épouvantables qui nous menacent.

Reprise partielle du travail

Environ. 2,000 mineurs ont repris le travail ce matin dans le Lanarkshire et dans d'autres mines écossaises. On,ne signale aucun acte de violence. On attend une scission en Ecosse dans les rangs des tradé unionistes.

Dans le nord du Pays de Galles, à Ruab'on,- 300 mineurs sont descendus dans la mine de Brynkinalt sous la protection de la police.Cette mine ne dé.pend pas de la Fédération des patrons -et= le salaire minimum a été accordé à tousles hommes.

-Presque tous les mineurs de la mine de Tarbrax, dans le Midlothian, ont repris le travail, J. Gouduriér. En Bohème

Carlsbad, 25 mars.

Alors que Ton comptait sur la fin de la grève partielle déclarée dans les houillères de l'ouest de la Bohème, la grève générale a été proclamée dans les meetings tenus dimanche. 36,000 mineurs feront grève mardi matin, lundi étant jour férié catholique.

A l'Etranger

f: L'entrevue de Venise

1

L'empereur d'Allemagne se rencontre à Venise avec le roi d Italie et cette entrevue prend, dans les circonstances présentes, par suite de la guerre italoturque, une importance etune significaition qu'il est inutile de souligner. L'opinion italienne se montre, de jour lep, jo,ur, plus impatiente, plus énervée ides lenteurs, des obstacles imprévus de cette guerre. En Tripolitaine, les troupes n'avancent guère et 1 approche de là saison chaude va rendre difficiles, sinon impossibles des opérations effectives à l'intérieur.

La plupart des Italiens sont convaincus, à tort ou à raison, qu'il faudrait frapper un coup décisif ailleurs qn'en-ce pays, où tous les efforts se heurtent à des obstacles presque insurmontables. Ils sont convaincus que leur flotte est comme ligotée par la mauvaise volonté des diplomates étrangers; de là à s'irriter contre cette diplomatie malveillante il n'y a qu'un pas, et ce pas, la presse, l'opinion de la péninsule l'ont franchi.

La France n'est point épargnée, tant s'en faut, dans ces récriminations. Les grands journaux, la 1 ribuna, la Stampa, nous rendent, à peu de choses près, responsables des difficultés au milieu desquelles se débat l'Italie. Un pubhciste notoire, M. Vico Mantegazza, qui' était jusqu'ici, affirme-t-il, grand partisan de l'amitié franco-italienne, termine par cette phrase caractêristique un article écrit pour le BerlinçrTagçblatt et auquel notre confrère berlinois a réservé naturellement' la place'd honneur « La Triple Alliance vient de gagner en popularité tout ce que l'amitié avec la France a perdu! » Nous déplorons, quant à nous, cet état d'esprit. Nous sommes sûrs que les Italiens,, une. fois sortis de leur énervement actuel, né. garderont pas à se rendre compte de l'injustice profonde de leurs attaques. Est-ce notre faute si cette guerre qu ils avaient, à tort, crue facile, se prolonge ? Qu attendaient-ils donc de nous? 7 La pression diplomatique qu'ils espéraient nous voir exercer en leur faveur à Constantinople ne leur serait d'ailleurs d'aucun profit, à moins que la France n'y joignît des menaces à l'adresse des Turcs..

En réalité, la. situation de. la Turquie est telle qu'il est extrêmement malaisé de. l'atteindre jsar mer, à moins de forcer -les Dardanelles, ce qui* présente d. énormes risques. De. cet état de choses, n.ul n est responsable; la France moins que toute autre. ̃ ,Il y a un grand pays qui exerce a Gon3tantinopie une influence prépondérante et se trouve être, par surcroît, l'alliée de Otalie c'est l'Allemagne. Voici que son souverain est l'hôte du souverain italien. Nul doute que les deux monarques ne s'efforcent de découvrir une solution aux difficultés présentes. Nous souhaitons vivement qu'ils y parviennent. S'ils n'y parviennent pas, ce qui est à. craindre, c'est la preuve que toute solution pacifique est impossible pour le moment.

Raymond Recouly.

DERNIÈRES NOUVELLES L'entrevue de Venise

Venise, 24 mars.

te Roi est arrivé ce matin 8 h. 30 par train spécial.

Il a été salué par les autorités qui lui ont présenté leurs hommages. La foule a poussé des acclamations enthousiastes sur son pas-

sa

̃Le temps est spl<>ndide.

Le Roi est monte à 10 h.l/g dans la chaloupe royale et s'est dirigé vers le Hohenzollern.

La foule, massée le, long des quais, l'a acclamé chaleureusement, tandis que les canons du' Holïenÿolleu et du ~o~r</ tiraient de£ J£alvë3l<et que les équipajgesâdes deux

navires, rangés sur le pont, poussaient des hourras.

Le Roi est monté à bord du Etohenzbltern où il a été reçu par l'Empereur et les princes allemands. 1

Le Roi a quitté à midi le Hohenzollern, salué par des salves d'artillerie, et est rentré au palais royal.

Peu après, l'Empereur, les princes et leur suite sont arrivés au palais royal pour déjeuner. Le Roi avait à sa droite l'Empereur, la princesse Victoria-Louise, le p ince Auguste-Guillaume, etc. et à sa gauche la princesse Auguste-Guillaume, l'ambassadeur de Jogow, etc. Le déjeuner comprenait quaraute-quatre couverts, car il y avait, parmi les convives les autorités de Venise et les personnages des suites des deux souverains.

Pendant la matinée, deux aviateurs militaires, venu* en aéroplane de l'école d'Aviano, ont fait de b illanle-s évolutions sur la ville en l'honneur du souverain.

Ce soir a eu lieu un diner à bord du B.ohmzollern auquel assistaient, indépendamment des souverains, les princes allemands, les autorités de Venise et les personnages qui accompagnent l'empereur et le roi.' Pendant le repas, un concert vocal et instrumental a été donné sur une embarcation illuminée à la mode vénitienne et ancrée près du yacht impérial.

Les projets militaires allemands Berlin, 25 mars.

Le colonel de Gaedke publie un article de tête dans le Kleine Journal, où il est dit Le* coût des nouvelles' lois sur l'armée et la flotte sera non pas de 33S millions de marks, mais de 452 millions do marks.. IL est en effet probable que les dépenses totales d'organisa- tion seront de 97 millions de marks en tyi2, de 1 127 millions de marks en 1913, de 114 millions en iyl4 et de 1H millions également en 1915. A partir de 1915, nos budgets de la marine et de la guerre dépasseront le chiffre global de 1,600 millions de, marks (2 milliards de francs.' Aux 29,001» hommes à incorporer, s'ajoutent3,000 sous-officiers et 500 volontaires d'un an. L'augmentation de l'armée sera donc en réalité de 32,500 hommes. En tout, notre armée sera composée, après la' mise en vigueur de la nouvelle loi, de 32,000 officiers, médecins et officiers d'administration, de 638,000 sous-officiers, et soldats et. de .13,000 vo- lontaires' d'un ani Au total, par conséquent, 683.000 officiers, sous-offleiers et soldats. Il n'est pas tlouteux,conclut le colonel de Gaedke, qu'en 1915 un nouveau quinquennat militaire contenant une augmentation équivalente sera, soumis au Reichstag.

Les journaux officieux et gouvernemen- ` taux ont '-eçu l'invitation de parler le moins possible de l'augmentation de l'armée et de la flotte, afin que l'opinion publique, en Angleterre et en France, l'oublie. On sait, en' effet en Allemagne que, si la France consa- crait à son armée une somme d'argent équivalente au sacrifice allemand, la distance qui sépare déjà les deux armées n'augmenterait pas mais diminuerait plutôt. Devant moi, un militaire allemand, haut placé; exprimait l'opinion que 20,000 nouveaux rengagés sont infiniment plus précieux que 29,000 recrues uouvelles. C'est donc une question d'argent. Bonnefon.. n.

La Russie et la guerre italo-turque Saint-Pétersbourg, 25 mars.

Dans un télégramme télégraphié de Paris aux journaux du soir il a été dit que M. Sazono'tf, au cours d'une conversation avec l'ambassadeur de Turquie à Saint-Pétersbourg, aurait déclaré à ce dernier que le gouvernement impérial ne se départirait pas de sa neutralité et ne reconnaîtrait pas l'annexion de la Tripolitaine et de la Cyrénaïque par l'Italie.

Je crois devoir, après renseignements-puigés aux affaires étrangères, faire ressortir que le télégramme en1 question ûb se rap* porte à -aucune déclaration nouvelle faite-pai M. Sazonotf, mais qu'il n'est qu'une référence à la déclaration faite par le gouvernement russe au gouvernement italien lors de la notification par ce dernier de l'annexion de la Tripolitaine et de la Cyrénaïque, en novembre. x Jamais, d'ailleurs, le gouvernement russe n'avait envisagé la possibilité de sécarter en quoi que. ce fût de la politique d'absolue neutralité qu'il avait alors affirmée officietlerment et jamais on n'avait songé ici, même évenluellement, à une reconnaissance diréète ou indirecte de l'annexion, tant que celle-ci n'aurait pas été constatée formellement par un traité intervenu entre' la Porte et Rome.

L'information en question prête donc sur ce point à un malentendu que les Affaires étrangères tiennent à dissiper de la façon la plus nette. René MARCHAND.

Les élections grecques

Athènes, 25 mars.;

Les résultats des élections, connus jusqu'à présent, donnent une énorme majorité aux vénizélistes.

Dans onze circonscriptions sur dix-neuf, les listes vénizélistes ont passé tout entières. Tous les ministres sont réélus; presque tous'les anciens ministres ont échoué. ̃MM. Mavromichalis, Thèotokis, 'chefs d'anciens partis, sont élus.' ` M. Rhallys, chef' du troisième 'parti d'op-

position, est battu. `

L'élection de M. Zaïmis, ancien commissaire des puissances en Crète, n'est pas encore certaine..

La question crétoise

La Cariée, 25 marâ, *iLâ commission révolutionnaire a élu. aujourd'hui 69 députés à la Chambre grecque, parmi lesquels se trouvent M. Pologiorgi et un général de brigade hellénique.

Les élections ont eu lieu dans l'ordre le plus parfait.

Toulon, 25 mars.

Le croiseur cuirassé Edgar-Quinet fait savoir, par la télégraphie sans fil, qu'il 'quitte La Sude pour regagner Toulon, la situation en^ Crète s'étaut améliorée.

Mouvement diplomatique russe Saint-Pétersbourg, 25 mars.

M. Korostovicz, ministre de Russie- à Pékin, est nommé ministre de Russie au Maroc.

M. de Kroupensky, conseiller d'ambassade à Vienne, est nommé ministre de Russie à Pékin.

Ces nominations sont actuellement officielles.

Ensevelis sous une avalanche Vienne, 25 mars.

Une société de patineurs sur skis, composée de onze personnes, a été ensevelie ce matin sur le Hochschnetîberg, près de Vienne, par une avalanche. Une seule d'entre elles a pu être sauvée jusqu'à présent. On n'a encore retrouvé qu'un cadavre. Une expédition de secours est partie aussitôt, mais on conserve peu d'espoir.

COURTES DÉPÊCHES

La Gnz»Ue de l'Allemagne du Xord déclare absolument controuvés et fantaisistes tous les bruits d'après lesquels le chancelier aurait remis sa démission à l'Empereur. Une vive agitation «e fait sentir à Hambourg parmi les ouvriers des transports, qui réclament une augmentation de salaires. 9n craint une grève.

Les journaux allemands annoncent qu'un groupe de sportsmen de Francfortsur-le-Mein offrent à l'Empereur un aéroplane payé par eux.

Une conférence internationale pour la sécurité en chpmin de fer s'est ouverte hier àSaintrPéterijbourg.̃

s Daajs-la catastrophe ï de" chemin *s fer

qui a eu lieu dimanche entre Meiretchié et Bêla, dix-huit voyageurs ont été blessés.

Figaro en Belgique LA SUCCESSION DE LEOPOLD II

Bruxelles, 25 mars.

La princesse Stéphanie vient dUnterjéter appel du jugement prononcé dans l'affaire'de la succession du roi Léopold II.

LE CENTENAIRE D'HENRI CONSCIENCE Tandis qu'on fête cette année en Angleterre le centenaire de Charles Dickens, on s'apprête à célébrer ici l'an prochain le centenaire du populaire romancier Henri Conscience, né en décembre 1812. La ville d'Anvers, où naquit l'auteur des Veillées fia–, mandes, a voté un crédit de 100,000 francs' pour cette commémoration littéraire; la ville de Bruxelles, où il passa une grande partie de sa vie, se dispose à agir de son côté. Des littérateurs éminents donneront 4es, conférences sur l'œuvre du fécond conteur des cantates à sa gloire, composées naguère par Peter Benoit et Aug. de Boech, seront exécutées publiquement des plaquas' commomoratives seront solennellement apposées sur l'ancienne habitation de Conscience, à Anvers, et au musée Wiertz qu'il habita à Bruxelles; un bal costumé ressuscitant tous les héros et héroïnes de ses romans sera donné; encore ceci n'est-il que l'embryon.du programme de cet intéressant jubilé posthume.

Un détail piquant les sociétés littéraires et musicales françaises de Belgique apporteront leur concours à cette apothéose d'Henri Conscience, encore qu'il ait écrit, par principe particula iste, itous ses romans en flamand. Ils veulent, par là, donner une le-. çon de tolérance aux llamingants, lesquels oublient volontiers que le célèbre romancier eût été condamné à demeurer gloire purelocale, ignorée du dehors, si la traduction de ses œuvres en langue française ne l'avait tiré de l'obscurité en lui conférant une renommée universelle.

AGITATION OUVRIÈRE y

C'était écrit, l'exemple des charbonniers anglais contraignant les pouvoirs publics à intervenir 1 gi lativement en leur faveurdevait faire tache d'huile. Et déjà plusieurs grands corps de métiers s'agitent pour obte.̃nir, à leur tour, <îe leurs patrons, d'importautes améliorations de salaires, en les menaçant, en cas de résistance, d'un mouvement analogue à celui des houilleurs anglais. Les ouvriers mineurs revendiquent pour le moment uno augmentation générale de 45 0/0 des salaires, en se: réservant de soulever la question du minimum de salaire, s'il y a lieu, éventuellement les débardeurs et autres travailleurs des docks d'Anvers et du port de tlaud réclament un minimum'de'salaire de 6 francs par jour, et les équipages de bateaux se montrent disposés à appuyer ces revendications et en présentant de semb'ables pour leur propre compte.

Sans attendre la fin des pourparlers engagés entre-les patrons et les ouvriers du bois, une nouvelle grève a éclaté ce matin. Les grévistes réclament une augmentation de salaire de un franc par jour. Tout est calme. G. H.

Voir à la huitième page notre'intéressant feuilleton TOMBÉE DU NID, par Brada.

Le J^ttde § la ^iiïe

t ,rSALOpS .™"°*v 7; -!ir",Tîier,'thé bridge, des..plus élégants chez .'comtesse de L'a-Riboisière. -;s, Samedi, dîner suivi de réception chez- la vicomtesse G. d'Avenel.

Parmi les personnes présentes ̃' S. Exc. l'ambassadeur de Russie- et Mme Iswolsky, S. Exe. l'ambassadeur d'Espagne et Mme Perez Caballero, duc et duchesse de Gramont, marquis et marquise d'Harcourt, duchesse de Lévis-Mirepois, comtesse Alfred de La Rochefoucauld, duc et duchesse de Clermont-Tonnerre, marquise de Moustier, baron Guillaume, ministre de Belgique, M. et Mme Thureau-Dangin, marquis do Ségur, marquise de Pomereu, comtesse de Vogué, duchesse de Trévise, M. et Mme René Brice, comte P. de Cossé-Brissac, baron et baronne V. Reille, marquis et marquise de La Ferronnays,comtesse de Brigode, M. et Mme de.Boisr liste, M. Paul Leroy-Beaulieu, M. Abel Hermant, M. Alfred Capus, M. Gervex, vicomte et vicomtesse de LaTour du Pin,le ministre de Norvège et baronne do Wedel-Jarslsberg, marquise de TalleyrandPérigord, vicomte de Pouy, comte J. de Pourtalès, marquis et marquise de Rochechouart, comtesse Félix de Lévis, comte et comtesse Gabriel de Castries. duc et duchesse d'Albuféra, comte d'Haussonville, comtesse S. de Gontaut-Biron, comtesse G. de Bourbon, M. Jules Dietz,. M. André Lebon, M. Edouard Noëtzlin, comtesse 0. do Montesquiou-Fezensac, vicomte et vicomtesse de Môntalembert. marquise de Luppé, comte et comtesse Louis d'Harcourt, comte et comtesse F. de Mun, princesse Gérard de Faucigny-Lucinge, comtesse, L. de Clermont-Tonnerre, comtesse du Lau, comte Hervé d'Hunolstein, comte et comtesse H. Costa de Beauregard, M. Henri-Robert, M. et Mme Marcel Prévost, marquis et marquise d'Eyragues, Mme J. Massieu, etc., etc. De Tunis

Réception des plus brillantes offertes, à la résidence générale de Tunis par Mme Alapetite, pour fêter les deux compositeurs MM. Herman Bemberg et Eustache deLorey, dans des fragments de leur nouvelle œuvre Lciluh. Plusieurs, de ces morceaux furent bissés et la matinée se termina sur une chaude ovation pour la musique des deux brillants auteurs. Mme H. Saint a donné, samedi, un grand diner suivi de soirée, à l'occasion des fiançailles de son fils, M. René Saint, avec Mlle Jeanne Rodrigue. On a applaudi MM. Mayol, Paul tîay, Alexandroff et ses danseurs russes, le violoniste Saint-Gall, le maëstro Alizon, et l'Etircelle, jouée par Mmes Pàulette Gracia, Jeanne Taldor et M. Duvernay. De Constantinople

M. Bompard, ambassadeur de France, a donné un dîner d'adieu en l'honneur de M. Tcharikoff.

M. Revoil a offert également un dîner en l'honneur de l'ancien ambassadeur de Russie. Dimanche, thé bridge très élégant chez Mme Paul Moeller, en ses salons de l'avenue du Bois-de-Boulogne.

Parmi les invités

Princesse et Mlle de Hohenlohe, marquise et Mlle de Maury, baronne et Mlle d'Asbeck, comtesse Pieri, comte et comtesse de Lostanges, comte R.eventlow, ministre de Danemark, sir Spierman, M. et Mme Barrelet de Ricou, Mr et Mrs A. Graves, comte Espierre, comte de Pereira, Mme et Mlle Hill. Mme Siegel, misse W.il4e., professeur et Mme Léon Bernard, comte Ltfuis s de Périgord, MM. C. Blumenthal, Ferrien. ,Forbes, Waddington, Mme et Mlle L. Pellotre,au, etc, etc.

I M. et Mme M. Semama ont donné dimanche une superbe réception dans leurs magnifiques appartements de l'avenue Kléber, qui étaient transformés en un ravissant jardin, taut il y avait de fleurs envoyées par leurs nombreux amis, à l'occasion des fiançailles de leur charmante fille, Mlle Juliette Semama, avec M. Jacques Schmoll-Dàugpy. Parmi les nombreux amis des deux familles qui ont tenu à venir les féliciter, nous avons remarqué

M. et Mme Edmond Théry, M. l'amiral Fourhier, M. le général Dalstein, M., Mme et Mlle Stanislas Meunier, capitaine, et Mme Bacquet, M. Maneuvrier, M. et Slme Dollfus, baron et baronne Cerise, M. le général Lebon, baron et baronne de Gunzbourg, M. et Mme Emile Lagrange, docteur et Mme Mari.é, M. et Mme Léon, capitaine et Mme Mougeuot, .M. et Mme Bernhèim. M.. Mme et Mlle Alfred Bruneau, M. Gueldry, M." et Mme Crémieux, docteur et Mme Rudaux, comte d'Andigné, M. et Mme Gaston Haas, M: et Mine G. Delamotte, M. G. Rodrigues, M. et Mme H«indricks, docteur et' Mffle Ïfcimj-M*. et:Mine Alfred Dû<iuêt, M;êt-Miàei;P.

Humbert, capitaine et Mme Potron, M. et Mme Plânchon, docteur et Mme Bloch, M. et' Mme Berthou, docteur et Mme Opert, M. Marcel Mirtil, MM. Emile et René Worms, baron et baronne de Givré, etc., etc.

Très élégant dîner donné chez M. et Mme Paul Thoureau, à l'occasion du mariage de leur fille, Mlle Edmée Thoureau, avec M. Charles du Puy. ̃ Etaient présents Vicomte et vicomtesse de Courcy, vicomte et vicomtesse de Lévis-Mirepoix, M. et Mme Lambe.rt-Champy, M. et Mme du Payrat, M. et Mme Jacques Moreau, MM, Thiffoine, vicomte de Damas, etc., etc.

S. Exe. l'ambassadeur d'Espagne et Mme Perez Caballero ont donné hier un grand dîner en l'hôtel de l'ambassade d'Espagne. Les convives étaient

président du Sénat et Mlle Dubost, président de la Chambre des députas S. Exe. l'ambassadeur'des Etats-Unis, Mme et Mlle Bacon S. Ex.c. l'ambassadeur de Russie et Mme Is-, wolsliy, le ministre des flnances et Mme Klotz, le ministre dé la guerre et Mme Millerarid, le chevalier de Stuers, ministre des Pays-Bas, le ministre de Serbie, Mme et Mlle Vesnitch, Mme et Mlle Saint-Paul, comte et comtesse Jimenez de Molina, M. et Mme de las Barcenas, M. William Martin, général, comte Nostitz, M. de Fou-, quières, etc.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

Le prince Antoine d'Orléans et Bragance est parti par l'Orient-Express, se rendant en Hongrie.

Par suite d'événements imprévus, la réunion organisée par là Société .française des Amis de la musique le 27 au Lyceum, est remise à une date ultérieure.

De Toulon

Le croiseur-cuirassé Léon-Gambetta est arrivé ce matin de Tunisie ayant à bord le corps du capitaine de frégate Rouvier, décédé subitement à Bizerte, sur le Henri-IV, dont il était le commandant en second.

La comtesse Paul de Vibraye a heureusement donné le jour à une fille qui a reçu le prénom d'Yvcnne.

Mme Emile Ricard, née Sauzay, a donné le jour à un fils qui a reçu le prénom de Jean.

CHARITÉ

La vente de charité organisée sous le *àut' patronage de S. A. I. et R. Mme la comtesse d'Eu, dans la salle des fêtes du Lycéum-Club, au profit de la Société antiesclavagiste pour la création de caisses dotales en Afrique avait attiré hier, rue de Penthièvre, une foule des plus élégantes. Cette vente, qui se continuera aujourd'hui, achèvera, avec.la fête de ce soir, au cours de laquelle on entendra la causerie de Mme la duchesse d'Uzès, née Mortemart, et la conférence de M. Gervais-Cotirtellemont, de consacrer le succès de cette œuvre si intéressante. ̃

CERCLES

Le"Jockey~Club a tenu hier soir son assemblée générale annuelle. Après l'approbation des comptes de 1911 et .le vote du budget de 1912, on a procédé au scrutin pour l'élection du comité; M. le duc de Fezensac a été réélu président et le scrutin a donné en outre les résultats suivants

Vico-président3 MM. le prince Auguste d'Arenberg, le général marquis d'Espeuilles, le baron Hottînguer, le comte d'Orglande.

Membres du comité MM. le comto Elie d'AvarBy,le baron de Barante, le marquis de Beaumont, le duc de Blacas, Emmanuel Bocher, le comte Joseph de Bouthillier-Ghavig-ny, le comte Jacques do Bryas, le comte Gabriel de Castries, le comto Roger de Chabrol, le comte Gaston do Contades, lo duc do Doudeauville, le vicomte de Gontaut-Biron. le comte Alfred de Gramont, lo vicomte d'Harcourt, le comte Hervé d'Hunolstein, Lambrecht, le comte Philippe de vis, ,1e comte Hubert de Montesquiou Fezensaô ,'•- le comte Charles ds Montferra,r)d, le marquis. do Nédon-

chel',1 lé" comte' aév'Ponj-, lé* comte dé Saint-Fet-

réol, de Vatimesnil-, le comte Arthur, do Vogué, le général comte de Wignacourt °

MARIAGES ̃'• ̃ Le mariage de M. Georges Chaumet avec Mlle Geneviève Blondel, fille du distingué directeur de la maison Erard, a été béni en l'église Notre-Dame des Victoires par l'abbé Rataud, curé de la paroisse.

Les témoins du marié étaient MM. Jacques Piou, député, président de l'Action libérale, et Léon Roquebert, ingénieur de la marine cenx de la mariée MM. des Vallières, ancien trésorier général, son grand-père, et André Guichard, son beau-frère. ̃ ̃•

La quête a été faite par Mlles Yvonne et Marie-Antoinette Blondel, Thérèse Chaumet et Marthe Roquebert, qu'accompagnaient MM. Marcel Chaumet et Maurice Marcotte de Quiviéres, Bord de Pierrefitte et Jacques de Saint-Amand.

De Nice on annonce les fiançailles du lieutenant Durando de Grossouvré, du 120 dragons, avec Mlle Marie de Barrême. Hier a été célébré, à la mairie du deuxième arrondissement, le mariage civil de M. Maurice Mauger, syndic-liquidateur près le Tribunal de commerce de la Seine, fils de l'ancien président des syndics-liquidateurs, avec Mlle Suzanne Nisseron. fille de ,,l'industriel, président de la Chambre syndicale, chevalier de la Légion d'honneur. Les témoins de la mariée étaient M. Fernand David, ministre du -commerce, et M. Antony Ratier, vice-président- du Sénat; ceux du marié M. Emile Maulde, homme de lettres, son parrain et M. Planque, syndicliquidateur près le Tribunal de commerce de la Seine.

La cérémonie religieuse aura lieu le jeudi 28 mars à l:église Notre-Dame de Bonne-Nouvelle. '̃̃̃' ̃:['̃ D'Odessa;

On annonce les fiançailles de Mlle Olga Rabinovich, fille de M. Jacques Rabinovich et de madame née Waltuch, avec M. Louis Landau. Le mariage sera célébré le 18 avril à Odessa. DEUIL ̃L"' '•' 9 ̃'̃'

Hier, à dix heures, en l'église russe de la rue Daru, ont été célébrées les obsèques de M. Pierre Tourgueneff, statuaire; chevalier de la Légion d'honneur, président de la Société d'horticulture de Bougival. L'archiprêtre Smirnofl, supérieur de l'église de l'ambassade de Russie, officiait. Le deuil était conduit par le colonel Vigogne, commandant le 3e cuirassiers MM. de Brémonvilîe, Viaris de Leségùr, capitaine au 34e d'artillerie, André et Robert Viaris de Leségur, Léon de Brémonville, ses cousins germains et cousins. Dans l'assistance ̃

M. et Mme Paul Lefebvre-Dibon, général Gendron, M. André Detaille, comte Karl, de Beaumont. Mme Philippe Bérard, Mme et Mlle BruèreTotxrgueneff, comte J. de Saint-Genys, comte René de Beaumont, M. Caze de Caumont, Mme Théodore Mallet, comte Georges de Leusse, M. Jacques. Mallet, marquis de Ribains, M. -Miguel Zamacoïs, M. Etienne de Monbrison, colonel Faure, lime Aimé-Morot, comte G. de Ruillé, comte de Brvas, baron P. de Courcy, lieutenant du Ples'sis, comte de Orammout, M. Jacques .Baug-nies, docteur E. Germain Sée, M. Ad. de Waru, M. et Mme Forain, M. Gabriel Faure, Mme Frémiet, MM.' Emmanuel et Philippe Fauré'-Prémiet, M. et Mme Paul Lefebvre-Dibon, Mme de Saint-Marceaux, M. et Mme Maurice d'Ocagne, commandant et Mme de Graadchamp, M. François Piétri, M. Louis de France, Mme Alexandre Dumas, baron du Teil, M. René Lefebvre-Dibon, M. Robert Lebaudy, baron de Ravignan; comte Charles de Chambrun, M. André Falize, etc., etc.

L'inhumation a eu lieu au Père-Lachaise, M. Delaubé, maire de Bougival, a prononcé un discours, au nom de la commune de Bougival.

Mme Amédée Decy, vient de mourir à Saint-Tropez (Var), après une longue et cruelle maladie. Elle était la mère de Mme Paul Le Roy d'Etiolles.

De Toulon

a A LaSeyne, présTSulotVTnrentdë.'sfefèin-

dre, dans sa soixante-quinzième année, Mme Girand, née Denans, Son nom rappelle le naufrage du vaisseau d'Etat La-Sémillante que son père, le lieutenant de vaisseau Denans, commandait en second, et qui se perdit corps et biens dans le détroit -Bonifacio lors de la guerre de Crimée, en transportant les troupes.

En l'église Saint-Honoré d'Eylau, ont eu lieu hier, à midi, les obsèques de Mlle MarieOdette Monmerqué; le deuil était conduit par M. Arthur Monmerq'jé, son père; M. Jules Cuvillier-Fleury, son grand-père; MM. Maurice, Henri et Robert Cuvillier-Fleury, ses oncles; M. Albert Legris, son grand-oncle et par ses cousins et cousines.

L'inhumation a eu lieu au cimetière Montparnasse.

M. Henri Rousselle, conseiller municipal, vient d'avoir la douleur de perdre sa mère, veuve de l'ancien président du Conseil municipal.

.Nous apprenons la mort De M. Léonce Gaulard, ancien caissier de la Banque de France, décédé dans sa soixante-dixneuvième année; Du commandant d'infanterie en retraite Paul Chaput, décédé à l'âge de cinquante-sept ans; De M. Eugène Collin de Boishamon, décédé à Saint-Malo, dans sa quatre-vingt-dix-neuvième année. E. Delaroche.

PETIT CARNET

Toutes lés femmes savent que sans l'éclat du teint toute recherche de parure est vaine, tandis que la fraîcheur et lapureté de celui-ci rendraient presque toute parure superflue. Afin de se défendre contre les taches de rousseur, le hâle, les irritations de l'épiderme, les élégantes prennent des soins préventifs, bien avant l'été, en employant quotidiennement les produits de beauté Mozdow, de provenance orientale, spéciaux pour la conservation de l'épiderme dans les climats brûlants. Echantillons contre soixante-quinze centimes en timbres. Parfumerie Mozdow, 33, Chaussée-d'Antin, Paris.- P. G.

LA CHAMBRE

Lundi 25 mars.

LA R. P.

Je crois bien que le jour de sa vraie crise est venu. Les deux camps ont préparé leurs dernières armes; il s'agit maintenant, pour la représentation proportionnelle, d'être ou de n'être pas. Mais la grève des auto-taxis, avec les conséquences sanglantes qu'elle a produites hier, amène d'abord M. Albert, Willm à la tribune. Il demande au gouvernement d intervenir pour mettre fin à un conflit qui dure depuis cent vingt jours. La Chambre tout entière est avec lui, et le ministre de l'intérieur, M.Steeg, avoue qu'il partage les préoccupations de l'orateur.

Dans ces conditions, on n'est pas long à s'entendre. Le gouvernement est tout disposé à reprendre les démarches entre les belligérants. La motion de M. Willm, qui l'y invite, est adoptée à l'unanimit de 532 votants..

Enfin nous arrivons à la représentation proportionnelle et à peine M. Brisson a-t-il donné lecture de l'article 3 que M. Maginot dépose ce fameux amendement que l'on considère comme l'enjeu de cette décisive bataille, Il le dépose et il le défend unguibus et rostro.

On sait eh quoi il consiste: le nombre des députés estcalcuié sur le chiffre des

électeurs' ï'n'sfcHféi rè'suïtàt'èst'àoiisi-

dérable 102 députés de moins. M. Maginot n'entrevoit qu'un reproche qu'on puisse faire à son système, M. Maginot. C'est qu'il ne fait pas entrer en ligne de compte les femmes et les enfants, mais il y a des mesures plus utiles et plus efficaces à prendre en faveur des familles nombreuses.

D'ailleurs, en prenant pour base le nom-' bre des habitants, on favoriserait encore les grandes villes aux dépens des campagnes. (Très bien très bien !)

Mais, dit-on, l'établissement et la revision des listes électorales peuvent donner lieu à des fraudés. On peut répondre que les opérations du recensement ne sont pas non plus à l'abri de la fraude.

Il y en a des exemples nombreux. (Très bien très bien !)

Pour éviter la fraude, les préfets n'ont qu'à exercer leur surveillance et les électeurs leur contrôle sur l'établissement des listes électorales. La loi a édicté des garanties sérieuses au point de vue contentieux. Quant à la multiplicité des inscriptions, rien n'est plus facile que d'y remédier. Il suffit de voter sans retard les propositions déposées dans ce but. (Très bien! très bien !) L'amendement, si les calculs de ses auteurs sont exacts, aurait pour résultat de réduire le nombre des députés de 597 à 495, soit de 103 ou d'un sixième de l'effectif actuel. Ce serait uhe économie de 530,000 francs par an qui serait appréciée des électeurs. (Très bien! très bien!)

Cette réduction n'a, dans l'esprit de l'orateur, aucun rapport avec le relèvement de l'indemnité parlementaire. Il en a, en effet, voté le maintien.

Le pays applaudirait à un pareil geste de désintéressement inaugurant la politique d'économies à laquelle il nous convie. (Très bien très bien !)

On,objecle que les anciennes assemblées républicaines ont été plus nombreuses, mais on oublie que c'étaient des assemblées uniques. (Très bien! très bien 1)

Et puis, voilà le grand mot lâché « Refusera-t-on aux électeurs ce qu'ils demandent, alors qu'on leur offre ce qu'ils ne demandent pas? » C'est le coup de Jarnac annoncé.

**#

M. Joseph Reinach a répondu à M. Maginot. Il a rappelé d'abord que, dans tous les pays parlementaires, la base électorale est le nombre des habitants. Pourquoi ? « Parce que les députés ne représentent pas seulement les inscrits, mais les femmes,- les enfants, les incapables, les officiers de terre et de mer. » Cet argument a produit beaucoup d'effet et l'orateur l'a immédiatement renforcé.

M; Joseph Reinach. La loi veut qu'on inscrive sur les listes tous ceux qui sont portés à -l'une des quatre contributions directes. Qu'est-ce qu'un électorat qui n'a pas pour base la qualité de citoyen? '? N'est-ce pas un privilège plouto^ratique ? D'après l'amendement de M. Maginot, les départements les famillesysont les plus nombreuses seraient privés de' la représentation à laquelle ils ont droit, (Très bien, très bien.) L'amendement aurait aussi pour conséquence de diminuer la représentation des grandes agglomérations. Ne verra-t-on pas dans ce résultat une arrière-pensée politique injuste'? (Très bien très bien!)* r

Naturellement,le rapporteur, M. Groussier, est revenu à la rescousse.Il ne pouvait guère que reproduire les arguments donnés par M. Joseph Reinach, mais il s est efforcé de leur donner encore plus de relief. Il en a trouvé un qui a produit son impression « N'oubliez pas que nous modifions le système électoral actuel et que tous les partis auront intérêt

à frauder les listes électorales pour avoir le plus grand nombre de représentants. » Et le rapporteur conclut: «La manœuvre est fort habile; mais tous ceux qui sont partisans de la réforme voteront contre l'amendement. »

A son tour, M. Roux-,Costadeau soutient l'amendement. «Au point de vue moral, dit-i!, il serait bon -que le Parlement commençât par se. frapper luimême, ce serait un moyen de redonner un peu de confiance à la démocratie. » Cet ancien instituteur, veut absolument qu'on « renonce au préjugé du nombre ». M. POINCARÉ

Enfin l'heure du vote a sonné. On attendait un mot de M. Poincaré; il l'a dit très bref Le Gouvernement fait les plus expressea réserves sur la'première partie de l'amendement. Il considère que lès représentants du pays doivent représenter toute la population française. # Sur le second point, je suis resté un partisan résolu de la réduction du nombre des députés.

On vote, on pointe, et la première partie de l'amendement Màginot est adoptée par 280 voix contre 256. Les radicaux applaudissent, énergiquernent. Alors le rapporteur demande, le renvoi de la seconde partie de la commission. Il est. de droit. Mais je vous, le disais bien; la R. P. en a dans les deux ailes. Pas-Perdus.

Autour de la politique

Une lettre de M. Bulot

M. Bulot, conseiller à la Cour de cassation, vient d'adresser la lettre suivante à. M, Emile Combes, sénateur, président de la commission de liquidation des cûngfégations Monsieur le président,

II y près de deux ans, à la Suite de prétendues révélations me visant, publiées par quolques journaux, j'ai eu l'honneur de vous demander à être entendu par la commission des congrégations, afin -de formuler devant elle, sur tous les points vises, les rectifications' et protestations nécessaires.

Vous avez bien voulu me répondre, à. cette époque, que ces attaques n'étaient nullement justifiées par les travaux de la commission et que toute défense vous paraissait inutile. Je'me suis alors incliné devant votre manière de voir. Mais je lis dans le Journal 'officiel que deux membres de la commission viennent dç, reprendre, à la tribune du Sénat, ces insinuations malveillantes.

Vous comprendrez, monsieur le président, que le souci de mon honneur ne me permet plus de laisser accréditer de pareilles imputations et que mon audition par la commission ne saurait être différée. J'ai l'honneur de vous prier de me convoquer pour la plus- prochaine séance de la commission.' Veuillez agréer, etc.- '̃' ̃-

BUW'T,' ̃:

` ̃" ancien procureur général près la Cour de Paris, conseiller à la

̃̃ '• Cour de cassation.

OEUFS DE PAQ[~JES Il semble, en vérité, que, de leurs doigts agiles, les fées elles-mêmes aient crée les adorables coffrets, _'v en forme d'œufs de Pâques, qu'a prépares "cèlie année la Parfumerie «Lu bkifime-'Royate. Faits de riches, légères et chatoyantes étoffes, brodés, soutachés, enrubannés avec une fantaisie exquise, il n'en est pas deux pareils, et. chacun est une trouvaille jolie. Certes, un parfum délicat, et possédant cette mystérieuse distinction qui caractérise les parfums Lubin, est toujours un charmant cadeau à offrir à une amie; mais loffrir.en un tel écrin, c'est donner au présent qu'on fait un cachet personnel qui en accroît encore le prestige.

A L'INSTITUT

Académie des sciences. J > ÉLECTION DU PROFESSEUR METCHNIKOFF. UNE ÉTOILE NOUVELLE. LA MÉMOIRE DES POISSONS. TUBERCULOSE ET D'ARSÔNVALISATION. •̃• L'Académie, sous la présidence de M. le professeur Guyon, a procédé hier à l'élection d'un nouveau membre en remplacement de sir Joseph Dalton Hooker, associé étranger, décédé. 'la

Il y a eu quarante-quatre votants la majorité requise est de vingt- Le scrutin a donné les résultats suivants ̃; '̃?̃̃'̃ Professeur Metchnikoff 36 voix Sir David Gill.v 1 Sir Joseph Norman Lockyer.. 2 Professeur Sdrwendener 5

̃ ̃• 7 :• 44 voix

Est-il besoin de dire quel est l'élu? Il est peu de savants plus célèbre, plus populaire aussi. Rappelons seulement ici son curriculum.

Le professeur Elie Metchnikoff, sousdirecteur de l'Institut Pasteur, officier de la«Légion d'honneur. est né à Kharkpff, en Russie, le 15 mai 1845. Ses premières études scientifiques remontent à 1866. Correspondant de l'Institut depuis 1904, membre de l'Académie de médecine de Paris, de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg, de l'Académie royale de Londres; de l'Académie américaine, le docteur Metchnikoff avait tous les titres à l'élection dont l'honore à son tour l'Académie des sciences, où ses parrains furent MM, Edmond Perrier et Delage. Parmi ses nombreux ouvrages, nous citerons les Leçons sur la pathologie comparée de V inflammation, Y Immunité dans les maladies contagieuses, les Etudes sur la nature humaine, etc.

M. Bigourdan annonce que M. Iniguez, directeur de l'observatoire de Madrid, vient de découvrir une étoile nouvelle de quatrième grandeur dans la constellation des Gémeaux^

M. Delage signale de curieuses observations de M. Oxner, de l'Institut océanographique. Ce savant poursuit depuis plusieurs mois des recherches sur l'intelligence des poissons, et en particulier sur leur mémoire. 11 plaça des poissons dans deux vases communicants, l'un rouge, l'autre vert, et il leur donna constamment leur nourriture dans le vase rouge..Au début les poissons passaient indifféremment de l'un à l'autre vase. Mais ils ne tardèrent pas à remar- 1 quer les avantages du vase rouge; et M. Oxner," ayant à plusieurs reprises interrompu sa distribution de vivres dans ce dernier vase, constata que les poissons l'y attendaient impatiemment, sans i'aller guetter une seule fois dans -le vase i


vert où ils savaient qu'elle ne viendrait pas.

̃ M. Edmond Perrier présente une note sur la mission de M. Ch. Gravier à la côte des Somalis Ce dernier a recueilli là une quantité 'de matériaux d'étude empruntés à ta faune aussi variée de formes que de couleurs qui grouille dans l'eau d'une pureté cristalline de la baie deTadjourah. Le Muséum s'est enrichi, grâce à lui, d'environ 700 espèces parfaitement étudiées, dont 130 sont nouvelles pour la science.

•Le professeur d'ArSonval signale un traitement de l'ostéite tub.erculeuse par les courants de haute fréquence M. Dounièrj de Lille, à obtenu par ce traitement de notables améliorations en une période de huit à dix jours, et la guérison entre un mois et trois ans. •. Ch. Dauuçats. RfeviB Immobilière

Où et comment seront construites les habitations à bon marché dont se préoccupent si fort en ce-moment l'opinion et les pouvoirs publics? Nous envisagions au début du précédent article la possibilité de les construire de préférence et par raison 'd'économie, hors barrière. A supposer cependant que le projet de loi adopté ces jours-ci par la Chambre, et destiné à supprimer les logements insalubres, ait sa pleine efficacité, en admettant également que. l'expropriation des taudis soit décidée, que l'assainissement des voies privées, préconisée par M. 'Paul Strauss, approuvée par M. Léon Bourgeois, se réalise, grâce au concours de l'initiative privée, à la création d'offices spéciaux et aux subventions spéciales des communes, on peut se demander encore comment seront construites les maisons saines qui devront abriter les familles nombreuses.

Or, une foule de questions de détail, aussi délicates à résoudre les unes que les autres, se posent à ce sujet, dont nous essayerons, mardi prochain, de passer en revue les principales.

On désire vendre

Un important immeuble de six étages faisant l'angle de deux rues, près de la Bourse est à vendre pour 1,200,000 francs.

,2°Un immeuble d'une superficie de 460 mètres, rue Nollet, est à vendre pour 130,000 francs.

3° On désire vendre un très bel immeuble, d'un revenu net de 18,500 francs, situé rue d'Athènes, pour le prix de 300,000 francs.

4° Dans la rue dé l'Eclusé, un bon immeuble rapportant 10,500 francs est à vendre pour 230,000 francs.

5" Rue des Petits -Carreaux, bon immeuble, revenu 13,000 trancs; prix 176,000 francs.

6°-Acôté d'une station du Métropolitain, près du- boulevard Ornano, on désire vendre un très bon immeuble de six .étages, d'un revenu de 11,700 francs pouvant être augmenté, pour le prix de 175,000. francs. au Foncier 100,000

francs.

-T^Prôs du boulevard de l'Hôpital un; immeuble avec terrain de 1,850 mètres est à vendre pour le prix de 250,000 francs.

8° A Belleville, près d'une station du Métropolitain on désire vendre, très bon immeuble avec 1,160 mètres de terrain d'un rapport net de plus de 6 0/0, pour le prix de 100,000 francs. Dû au Foncier 35,000 francs.

9° Dans l'endroit le plus joli et le mieux fréquenté de Billancourt, un magnifique terrain, représentant environ 19,000 mètres est à vendre à raison de 40 frâncs le mètre.

-+- 10° A la station du Point-du-Jour un beau terrain d'angle d'environ 200 mètres est à vendre pour 20,000 francs. 11° A Saint-Palais-sur-Mer, près de Royan, 10,000 mètres de terrain situés au bord de la mer et en forêt sont à vendre à des prix très avantageux. 12° A Caen, dans le Calvados, au centre du pays, 12,000 mètres de terrain sont à vendre pour 200;000 francs. 13° Près de Cabourg, un important domaine de 38 hectares d'un seul tenant avec une très jolie propriété de maître, style hollandais, ainsi qu'une grande ferme, très bien aménagée et d'un très bon rapport, est à vendre pour le prix de 80,000 francs.

14° A l'entrée de Cherbourg, très belle propriété avec joli belvédère d'où l'on découvre la rade 20 chambres, salle de billard, .salles de bain, grand parc de 32,000 mètres. Prix 60,000 francs. 15° Dans le département de l'Aisne, à 1 h. 1/2. de, Paris, un important domaine de 220 hectares d'un seul tenant, dont 170 hectares en bois taillis et 50 hectares herbages; 2/3 terres labourables. Tenant au bois .s'élève une magnifique propriété de deux étages genre château, avec tout le confort moderne; à 100 mètres de la propriété se trouve une ferme moderne qui est d'un excellent rapport. Un très élégant pavillon de chasse est bâti au milieu du bois. Dans une partie du domaine existe une carrière qui donne un revenu net de 2,000 francs. Lés bois sont en coupe de 13 années. Prix: 260,000 francs.

16° A 3 kilomètres de Rouen, très • jolie propriété avec parc de 34,000 mètres, herbages et pommiers, 16 chambres, salle de billard, salle de bain, serre d hiver, pressoir, eau et gaz partout. Prix 60;00O francs.

̃17° A Nice, 300 mètres de terrain situés en plein midi sont à vendre pour 5,000 francs.

18° Entre Troyes et Chaumont, près d'une gare, magnifique château ayant tout le confort moderne, 300 hectares de terrain dont 220 hectares de bois, arbres séculaires, très belle ferme de 80 hectares, louée 3,500 francs, très beaux bâtiments d'exploitation en parfait état, très joli jardin, très belles chassés, gros et petit gibier. Cette magnifique propriété peut convenir pour un sanatorium, une institution ou un haras. Le prix demandé est -de 260,000 francs.

̃ ̃

Nous avons des acquéreurs qui désislrent acheter de suite:

Dans le périmètre compris entre le faubourg Montmartre, rue Grange-Batélière ou rue de Provence, un immeuble de 250 à 300,000 francs.

Dans la rue Richelieu ou près de Bourse, un immeuble de 700 à 800 mè-

tres". ̃"•̃ '̃-̃̃̃̃

r S* Dans la rue Laf ayetté, à partir dé

larue Le Peletier jusqu'à la rue d'Allemagne on désire acheter un important immeuble ayant très grande boutique. .4° A Neuilly-sur-Seine, il nous est demandé un petit pavillon de 60 à 80,000 francs.

5° On désire acheter, à Paris, 60,000 mètres de terrain propre à bâtir; les terrains d'une superficie de 2,000 mètres sont acceptés. ̃̃;>

6° A cinquante kilomètres "de Paris, nous avons acquéreur d'une très jolie propriété ou d'un château avec ferme; on exige une rivière à proximité,' n'importe quelle région. Prix de 200 à 240,000 francs. 7° A Chatou, Le Pecq ou Saint-Germain, on désire acheter ou louer une magnifique villa.

8° Sur les bords de la Loire on désire acheter château ou magnifique propriété. Urgent,

#*#

Nous informons les lecteurs du Figaro que nous nous tenons tous les jours à leur disposition pour leur fournir tous les renseignements dont ils pourraient avoir besoin pour l'achat ou la vente de terrains ou d'immeubles qu'ils désireraient faire. Nous disposons d'importants capitaux à placer en lre, 2° et 3° hypothèques. Nous avons acheteurs de nues propriétés, d'usufruits et d'immeubles en viager.

Jeanvier.

Le Duel Carrillo-Visinet

Le duel au pistolet entre M. Gomez Carrillo et M. Léon Visinet, interrompu l'autre matin par la police dans les conditions que nous avons racontées, a eu lieu hier matin en plein bois de Boulogne.

Il fallait éviter les indiscrétions; mais quelques indiscrets journalistes et quelques photographes plus indiscrets encore, en suivant l'automobile de l'auteur de la Grèce éternelle, M. Gomèz Carrillo, et. celle de M. Léon Visinet, ont pu assister à la rencontre. La promenade à travers le Bois, pour trouver un endroit propice, fut charmante. M. le baron de Grandclos, en habitué du Bois, avait pris place à côté du chauffeur de l'automobile de son client, pour observer les pelouses, les sentiers, les clairières.

A onze heures moins un quart, le baron de GranUclos faisait signe aux chauffeurs de s'arrêter. Un vaste espace libre se présentait. On se trouvait sur la route allant de Boulogne à Auteuil, à quelque deux cents mètres des tribunes du champ de courses au loin se dressait lo joli clocher de Boulogne. L'endroit était bien choisi. On n'apercevait aucun garde à l'horizon. Très rapidement^ M. Willy de Blest-Gana chargea, dans l'automobile de son client, les pistolets de com-. bat, tandis que M. -Renier comptait les vingtcinq pas de distance.

Les deux adversaires sont en place, les pistolets sont armés et M. de Blest-Gana, directeur de combat de premier ordre, commande le feu.

Les deux adversaires tirent entre deux, et trois. Aucun n'est atteint.

Monsieur, dit alors M. Gomez Carrillo, en s'avançant vers M. Léon Visinet, laissezmoi vous serrer la main et vous demander pardon de ce qui est arrivé par la faute d'un de mes témoins..

Les deux adversaires se serrent la main et M; Visinet dit à M. Carrillo

Je vous remercie de la lettre délicieuse que vous m'avez adressée.

A ce moment M. de Blest-Gana croit apercevoir au loin un garde attiré par les coups de feu, et pour éviter un procès-verbal il engage tout le monde à remonter, en voiture.

Les deux jurys d'honneur ont prononcé hier après-midi sur le cas de M. Thomeguex, qui avait cru devoir prévenir la police du duel dont il était un des témoins. Le jury d'honneur du Cercle Hoche signe le procèsverbal suivant

Les soussignés, membres du jury d'honneur du cercle Hoche, questionnes par MM. W. de BlestGana, L. Rénier et E. Bonnaud, membres du cercle, pour savoir s'ils doivent ou non demander à M. Thomeguex raison de son attitude et de ses actes dans l'affaire Gomez Carrillo-L. Visinet, actes qu'ils considèrent comme contraires aux lois du duel, ont répondu à l'unanimité

Non.

Non. tSignêe Comte de Ludre, comte de

̃ Lupé, Maurice BERNHARDT,

Henri Huillikr.

D'autre part, MM. le commandant Bernheim et le baron Sternberg, choisis par M. Thomeguex, MM. Georges Breittmayer et Rouzier-Dorcières, choisis par M. Carrillo, rendent la sentence motivée qu'on va lire M. Thomeguex, convoqué devant le jury d'honneur. composé de MM. le commandant Bernheim, Sternberg Routier t Dorcières Georges Breittmayer, lui a donné, pour justifier son acte, les explications suivantes

Il a cru, en agi sant ainsi, sanvegarder sa responsabilité et la personnalité de deux étrangers engagés dans l'affaire, soit comme combattant, soit comme témoin;

2° Il a cru, à tort, et le reconnaît, que n'ayant pas, comme témoin; signé de procès-verbal d'avant-rencontre (cette formalité n'ayant été accomplie par lui que plus tard au Parc-desPrinces), il était en droit d'agir comme il l'a fait;

3° II déclare, enfin, qu'il s'est laissé influencer par les inquiétudes formulées autour de lui sur l'issue do la rencontre.

M. Tliomeguex, ceci exposé, avoue qu'il a commis une faute pouvant porter un préjudice grave au duel et à ses lois.

Il en exprime ses excuses, en la personne du jury d'honneur, et lui donne, spontanément, sa parole de ne plus assister, ni comme témoin, ni comme arbitre, à aucune affaire d'honneur. Le jury après avoir entendu M. Thomeguex, dJclare

M. Thomeguex est mal fondé dans les motifs invoqués par lui. Mais prenant acte de ses déclarations, et tenant compte des excuses exprimées par M. Thomeguex au monde des armes, et de 1 engagement d'honneur pris de ne plus assister ni comme témoin ni comme arbitre a aucun différend d'honneur, le jury limite sa sanction à un blâme, et décide que l'affaire doit être considerée comme close pour les parties intéressées.

Paris, le 25 mars 1912.

Commandant Bérnh&m, Stèrn-

BERS ROUZ1ER DORCIÈRES,

Georges BREITTMAYEP.

Ainsi se terminent les différends provoqués par le duel interrompu.

Maurice Leudet.

LE MONDE RELIGIEUX Le cardinal Amette à l'hôpital Saint-Joseph, L'assemblée annuelle des bienfaiteurs de l'hôpital Saint'Joseph, 7, rue Pierre-Larousse, aura lieu demain mercredi, à trois heures et demie, sous la présidence du cardinal Àmette, qui procédera à la bénédiction du nouveau service des contagieux (pavillons Alfred Moreau et Sainte-Adélaïde) et des premiers travaux du nouveau pavillon Viat-Berry.

Après lecture du compte rendu financier par le comte Pierre do Kergorlay, on entendra le rapport général de M. Denys Cochin. Un salut solennel, chanté par la manécanterie des petits chanteurs à la Croix de bois terminera la réunion.

Carême. Une retraite pour les hommes sera prêchée à Saint-Charles de Monceau par 1r M. l'abbé Cosse,. curé de la paroisse, du jeudi 2S macs au mardi suivant. Les exercices de cette retraite auront lieu

le soir à six heures un quart. Communion générale le jeudi saint, à huit heures. La retraite de Saint-Charles do Monceau sera certainement très suivie. L'abbé Cosse, qui veut la prêcher lui-même, n'est pas seulement un des curés de Paris les plus zélés et les plus aimés. Il n'en est pas de plus éloquent, et d'une éloquence qui plaise davantage aux esprits sérieux et délicats. J, DE.N.

Pour l'Mation militaire

Demain mercredi, à deux heures et demie, une très brillante matinée doit avoir lieu au théâtre Femina, sous le, patronage du comte de Cheremeteff.' La plus grosse partie de la recette de cette fête, qui sera des plus élégantes, doit être consacrée à l'aviation militaire.

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La vingtième liste des souscriptions recueillies par le Comité national pour l'aviation militaire atteint le chiffre de 13,221 fr. 30, ce qui porte le total des sommes réunies jusqu'à ce jour à 274,211 fr. 69.

LES COLONIES

•. Algérie

UN LÉGIONNAIRE PASSÉ PAR LES ARMES Hier matin, le légionnaire Navarro, dit Damiân, d'origine espagnole, qui, le 25 septembre dernier, avait tenté d'assassiner le colonel Passard, a été passé par les armes.

UNE GONSÉQUEN0E DE LA GRÈVE ANGLAISE En raison de la grève des mineurs anglais et pour économiser son stock de charbon la Compagnie générale transatlantique vient de décider de. suspendre provisoirement, à la date d'aujourT d'hui, son service commercial sur Bougie, dont les départs ont lieu régulièrement tous les mardis à une heure. UN RAID AÉRIEN SUR LA MOULOUYA Ainsi que le Figaro l'avait annoncé, le sapeur aviateur Servies, qui avait fait, il y a quatre jours, le voyage d'OudjdaOran en aéroplane, s'est rendu de Taou-. rirt au camp Berteaux, au confluent de l'oued Za et de la Moulouya,-par.la voie des airs.

Hier matin, prenant son vol de nouveau, il a franchi la Moulouya, exécuté un long parcours au-dessus des territoires des Beni-Bou-Yahi, jusqu'à un point d'où il a pu apercevoir le camp espagnol de l'oued Kert, au sud-ouest de Melilla.

Son passage au-dessus de cette tribu qui nous est constamment hostile a causé un grand émoi parmi les indigènes. L.

̃- ̃̃̃̃ r. •̃̃> X*

LA JOURNÉE

Mariages •• Gomte de Saint-légier; -de; La

Sausayë avec Mlle Rémon (église SàintFrançots-dë-Satés,miai). ̃" ̃'•' ̃;•̃̃̃̃• Réunions Vente de charité en faveur des jeunes garçons infirmes des Frères de SaintJean-de-Dieu, 23, rue Lecourbe, de 2 heures à 6 heures. = Banquet de la Société française d'émulation agricole, 84, rue de Grenelle, 7 h. 1/2. = Vernissage du Salon do la Société des dessinateurs humoristes, 64 bis, rue La Boétie, de 2 heures à 6 heures.

Inîopçiations

A l'Hôtel de Ville

Séance du Conseil municipal

Le Conseil municipal a tenu hier une courte Séance, au cours de laquelle M. Jousselin a fait autoriser la Caisse des victimes du devoir à organiser, au bois de Boulogne, la Fête des fleurs. On a ensuite autorisé l'installation de distributeurs de bulletins de publicité dans les voitures de place. M. Fleurot a fait dé-cider que la Ville de Paris participerait aux fêtes qui seront données à l'occasion du deuxième centenaire de Jean*Jacques Rousseau, et M. Virot ayant exposé son rapport sur l'unification de retraites, M. Evain a posé au préfet:ùne question sur le mauvais fonctionnement des trarriways Auteuil-Madeleine et Louvre-Saint-Cloud. On a décidé d'ouvrir une enquête sur le surpeuplement des logements à Paris. M. Lemarchand a exposé son rapport rejatif à la création d'un office municipal et départemental du travail.

A la Société des Gens de lettres Le comité, complété par les élections de dimanche, a tenu hier sa réunion hebdomadaire et procédé à l'élection de son bureau, qui se trouve ainsi constitué

Président, Ma René Doumic, de l'Académie française.

Vice-présidents, MM. Paul Brulat et Fernand de Rodays.

Questeurs, MM. G. Toudouze et Henry Fèvre. Rapporteurs, MM. J. Rosny aîné et Ch. Le Goffic. Secrétaires, MM. J. Joseph-Renaud et Joliclerc. Trésorier, M. Paul d'Ivoi.

Le comte Léonce de Larmandie a été maintenu dans les fonctions de délégué général de la Société qu'il remplit avec tant de dévouement.

La conférence de M. Henri Galli ,M. Henri Galli, conseiller municipal de Paris, a fait hier soir une conférence' sur Gambetta et l'Alsace-Lorraine. Cette conférence, qui a eu lieu dans la grande salle des fêtes de la mairie du quatrième arrondissement, était présidée par M. Etienne, vice-président de la Chambre. Le conférencier a remporté un très grand succès.

L'exposition de « Home ideal »

Notre confrère le Daily Mail met en pratique l'Entente cordiale d'une façon vraiment judicieuse pour les intérêts français. Après avoir encouragé nos aviateurs, il encourage nos artistes. Dans son exposition du Hume ideal qui aura lieu en avril à Londres, une section d'art décoratif français est réservée. Nos artistes y trouveront l'hospitalité et l'aide les plus sincères pour faire valoir leurs efforts près du public. Le comité de patronage de cette section a été ainsi formé

MM. F, .Çhapsàl, conseiller d'Etat,' directeur des affaires commerciales au ministère

du commerce; E. puppnt, sénateur,, président du comité français des expositions à l'étranger; Frantz-Jourdain, président du Salon d'Automne; Kœchlin, vice-président de l' « Union centrale des arts décoratifs » et président des « Amis du Louvre » Ch. Legrand, président de la Chambre de commerce de Paris Ralph Lane, M. G. Kastner, du Daily Mail de Paris.

Il est sûr qu'à Londres l'art français de l'ameublement remportera un énorme succès. '̃̃ Une fête d'art

C'est la troisième de ces expositions des arts de l'Asie que, sur l'initiative du comte d'Andigné, la Ville de Paris décidait naguère d'organiser au seuil du parc Monceau, dans le cadre merveillpux du musée Cernuschi. Elle s'ouvrira samedi prochain. Elle comprendra la peinture chinoise ancienne, les jades archaïques et la verrerie de Pékin. Deux bénévoles collaborateurs de la Ville devront être, dans cette circonstance, particulièrement remerciés M. de Zoloubew et le baron Edmond de Rothschild. M. de. Zoloubew, pour la part importante qu'il a prise à l'organisation générale de cette exposition; M. le baron de Rothschild, pour l'empressement avec lequel il a bien voulu mettre à la disposition de la Ville les plantes de son jardin exotique de Boulogne et son jardinier japonais.

Car il y aura dans une des salles du musée un véritable jardin japonais en miniature, avec ses rochers, ses gazons, ses fleurs, ses cascades. Ce sera l'un des clous de l'exposition.

Au Louvre 1;~ Hier après-midi a eu lieu, au musée du Louvre, l'inauguration de nouvelles salles d'objets d'art d' Extrême-Orient, situées dans les anciens appartements de M. Homolle.

M. Bérard, sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts, accompagné de son chef de cabinet, M. Reclus, est arrivé au Louvre à deux' heures. Il a été reçu par M. Pũjj?Tët, directeur des musées nationaux. Les parfumeries de Gabilla, Paris Elles ont conquis tout Paris, et la Rose, le Bouquet, le Rêve de Gabilla, Tout le Printemps et Vierge Folle sont les parfums favoris, entre tous, des Parisien- nes raffinées qui se les procurent dans tous les grands magasins et chez tous les parfumeurs. ZD

Chez les Grecs

« L'obésité, écrivait About en 1852, est un mal inconnu chez eux, et les goutteux sont les seuls qui prennent de l'embonpoint ».'Chez nous, en 1912, l'obésité n'est pas un mal inconnu, et la goutte njon plus, hélas Obèses et goutteux, tous, doivent faire usage de l'eau de la Grande Source de Vittel. Agence à Paris, 24, rue du 4-Septembre. Téléphone

142-80.

Chez Bazau

101, rue des Petits-Champs, exposition de ses modèles entre autres, un élégant costume tailleur en lainage anglais, garni satin couleur, doublé soie, 150 francs, et une jolie robe de visite, taffetas glacé, garni velours et dentelles, 250 francs. La cartouche parfaite .“«,, s,r ̃ Ainsf^è' l'ont encdrë-STôqilWnilnïnf ̃démontré cette saison tous les grands' prix remportés à Monte-Carlo avec la cartouche créée par la Société française des munitions, cette cartouche est pour les tireurs la garantie même du succès. Jean de Paria.

.CON~'0 ÛRS HIPPI'Q D'E

Les derniers parcours pour le prix La Haye-Jousselin ont eu lieu hier matin, à huit heures, et le classement a été fait ainsi

Prix: 1, Indien (M. Larregain) 2, Doctor (M. Louis Bourdon); 3, Norah (M. Edmond Gautier); 4, M-A-B (M. do Juge-Montespieu); 5, Clair de Lune (M.Pierre Jarry) 6, Poor Boy (M- le comte do Carcaradec) 7, Fat (M. A. de Curville) 8, Lady Belle (M.Henry Lôclerc); 9, Ignis Ardens (M. Horment) 10, Alpha (M. Hubert Jabet) 11, Béatrix (M. de Campoàu) 12, Erion (M. R. Ricard); 13, Psyché (M. Henry Leclerc) 14, Robespierre II (M. Horment); 16, La Réja (M. Challan-Belval) ) 1C, Ebouriffante (M. A. Calary de La Rousserie).

Flots Troubadour (M. Ed. Gautier), Brock (M. Calary de La Rousserie), Ma Ninette (M. A. Alquié), Blue Moon (H. Henry Leclerc), César (M. Alquié), Djali (M. d'Auzac de Lamartinie); Voltigeur (M. Pierre Jarry), Brown Owl (M. Henry Leclerc) Black Star (M. René Ricard). Peu de monde dans la matinée, mais foule dès une heure et demie pour voir courir le prix de la Préservatrice, qui comportait deux tours de piste et quatorze obstacles, et pour lequel on avait reçu cent dix-huit engagements.

Comme pour le prix de La Haye-Jousselin, le jury s'est montré rigoureux en raison du grand nombre de concurrents qui, cette fois, ont tous passé sur la piste avant six heures. Les éliminations à une faute ont été fréquentes, mais la plupart des parcours ont mis en ligne des sauteurs remarquables, et le public n'a pas ménagé ses applaudissements aux vainqueurs que le jury a proclamés dans l'ordre suivant

Prix: 1, Djâli (M. d'Auzac do Lamartinie) 2, Ebouriffante (M. Calary de La Rousserie); 3, Draga (M. René Ricard); 4, Béatrix (M, Louis Villa); 5, La Réja (M. Challan-Belval) 6, Gamin II (comte Ed. de Pleurieu) 7, Fantasio (M. Henry de Royer); 8, Gazelle. (M. Vincens-Bouguereau) 9, Etincelle (baron de Drouas) 10, Rob Roy (prince J. Capèce Zurlo) 11, Gargantua (M. Lucien Dufour); 12, Poor Boy (comte de Carcaradec).

Flots M-A-B (M. F. de Jùge-Montespieu) Incident (comte Louis de Valori) Hilda. (M. J.-M. Brodin) Ree (M. G. Bongrain); Black Star (M. René Ricard). Aujourd'hui, première exhibition des équipages de maîtres, attelages à un cheval, à deux heures, pour les Prix Internationaux. A trois heures et demie, sauts d'obstacles pour le prix du Conseil général, ancien prix de l'Elevage. Ch. Dauzats.

Ch. Dauzats.

Gazette des Tribunaux

(DE NOTRE CORRESPONDANT)

Lorient. L'affaire de Languidic (le jugement). Le Tribunal correctionnel a rendu hier soir son jugement dans l'affaire de Languidic.

L'abbé .Joffre, curé de Languidic, est condamné à 1,000 francs d'amende pour avoir prononcé des paroles de nature a armer les citoyens les uns contre les autres et pour les manifestations de la nuit du 21 novembre.

M. de Kerret fils, convaincu d'avoir été le toromoteur" des troubles, "est condamné à trois niois, dé prison;" l'abbé Le Rùnigo est

condamné 'à deux mois et'Le Garree est condamné à un mois de la même peine, tous trois sans sursis, et conjointement à 1,000 francs de dommages et intérêts envers M.- Legofi", et 1,000 francs envers M. Bonôdec, à raison des dégâts causés à leurs maisons. Les autres inculpés' sont acquittés.

Nouvelles Diverses

PARIS

LA, FUSILLADE DE LEVALLOIS-PERRËT M. Drioux, juge d'instruction, poursuivant son enquête au sujet de la tragédie de Levallois, a acquis la conviction que les « jaunes » avaient d'abord été attaques. Dans un. moment d'affolement, ils ont ensuiteAiré sur le débit et ont cherché à gagner, le plus rapidement possible, le garage voisin. 1 De plus, il est bien certain que ce n'est pas un agent qui a tiré sur le chauffeur, puisque le projectile retrouvé après l'autopsie n'était pas rayé comme il aurait dû l'être par le canon d'un revolver d'ordonnance.

MYSTÉRIEUSE AUTOMOBILE

Une automobile grise, dans laquelle se trouvaient trois personnes, a passé hier soir,, vers huit heures, à Puteaux, le long du quai. Or des agents cyclistes ayant entendu l'un des voyageurs appeler au secours, se lancèrent à la poursuite du véhicule, qu'au reste ils ne purent rejoindre. Mais quelques instants plus tard, les agents aperçurent sur la route, et non sans surprise, un masque empli de coton chloroformé. L'automobile, pendant ce temps, avait disparu dans la direction de Nanterre.

LA GRÈVE DES AUTO-TAXIS

Les obsèques de Bédhomme

La mort du gréviste Bédhomme, tué samedi ail cours de la bagarre que nous avons racontée, a causé dans les milieux syndicalistes une vive émotion. Et tout aussitôt on s'est mis à chercher les moyens de le venger. Deux projets ont été examinés: l'un consistait. à organiser, à l'occasion des obsèques, une manifestation; l'autre, à provoquer pendant vingt-quatre heures une grève génerale des transports parisiens fiacres, omnibus, tramways, métro, etc.

L'organisation de la manifestation fut confiée à la C. G. T., celle de la grève à la fédération des transports. L'une et l'autre se sont réunies hier.

Mais il ne semble pas que l'idée d'une grève générale ait rencontré beaucoup d'enthousiasme parmi les intéressés Une seconde réunion devra être tenue avant qu'aucune décision soit prise. Il parait que l'on ignore encore les résultats des référendums organisés par la fédération dans chaque syndicat.

Les obsèques de Bédhomme avaient été primitivement fixées à mardi matin. La mère du gréviste a écrit au ministre de l'intérieur pour le crier d'autoriser qu'elles aient lieu mercredi après-midi. Elle refuse que son fils soit enterre gratuitement. La G.; G. T. a pris en effet à sa.charge les frais des funérailles. C'est sur son désir que l'enterrement a été ajourné à mercredi après-midi de la sorte la propagande nécessaire pourra être faite auprès des ouvriers pour qu'ils viennent en nombre suivre le convoi de leur camarade. Espérons que l'enterrement de Bédhomme sera plus paisible que celui de l'ébéniste Clerc, qui provoqua, voici dix-huit mois, de sanglants incidents à la porte de Flandre.

DISPARITION D'UNE INFIRMIÈRE

Une jeune infirmière de l'hôpital de la Maternité, Mlle Marguerite Leroy, originaire de Berok, avait eu ces- jours derniers 'une vive discussion avec la surveillante. Celle-ci se plaignit au directeur qui invita Mlle Leroy à domander son envoi dans un autre établissement.

Vendredi matin, elle a disparu, et le directeur a reçu une lettre annonçant qu'elle se suicidait.

UNE BANDE t>E RODEURS CONTRE UN AGENT Le gardien de la paix Auguste Collot, du dixième arrondissement, demeurant 48, rue de la Villette, se lançait, dimanche dernier, à la poursuite d'un apache, rue de Belleville, et parvenait à l'arrêter.

Mais à ce moment une bande de rôdeurs, couteaux et revolvers au poing, entourèrent l'agent et lui arrachèrent son prisonnier. L'agent Collot, pour ne pas être lynché par une foule hostile, a dû sauter dans un fiacre et se faire conduire dans un poste voisin. UN COCHER TUE ·

Le cocher Clément Chartier. âgé de vingtciuq ans, qui passait l'avant-dernière nuit rue Fauvel, a été assailli par la famille Leroux, habitant villa Saint-Michel, avec laquelle il était depuis quelque temps en querelle.

Au cours de la bagarre, le fils Auguste Leroux, serrurier, a tiré sur Chartier quatre coups de revolver.

Le malheureux cocher est mort pendant qu'on le transportait à l'hôpital Bichat. Auguste Leroux a été arrêté.

accidents

A la station du Métropolitain, Tuileries; Mlle Thérèse Fabresse, âgé de vingt-trois ans, femme de chambre, 10, rue de Grammont, a voulu monter dans un train qui était déjà en marche. Elle est tombée sur la voie et a eu les deux jambes broyées. On l'a transportée à l'hôpital de la Charité. A deux heures du soir, boulevard de la Bastille, un tramway Louvre-Créteil a accroché un fiacre. Cinq voyageurs ont été blessés. Après avoir reçu des soins dans une pharmacie, elles ont été reconduites à leurs domiciles. _i_

UNE BRILLANTE EXPOSITION

L'Exposition de mobiliers complets par milliers, organisée aux Grands Magasins Dufayel, renferme un magnifique choix de sièges, tapis, tentures, articles de chauffage, éclairage, ménage, outillage, voyage, sports et jardin, literie, toiles et blanc.

Les meubles sont garantis trois ans ou livrés franco de port ou d'emballage pour toute la France. De nombreuses attractions sont en outre offertes aux visiteurs.

LE BIt-LET DE BANQUE

Deux modifications de détail sont apportées par la Banque de France au billet de 100 francs en couleurs qu'elle émet depuis l'année 1910

Le chiffre 100 francs, imprimé en bleu au milieu du cartouche central du verso, est beaucoup plus accusé et plus visible. 2° La marque L. 0. M. 02, sur le ballot de marchandise placé à droite du recto, est supprimée.

Le type ainsi modifié du billet de 100 francs en couleurs circule concurremment avec l'ancien.

DÉPARTEMENTS

EN L'HONNEUR DE LA MISSION LEGENDRE Reims. Les sociétés patriotiques rémoises ont offert hier soir un vin d'honneur au capitaine Noiret, de la mission Legendre. Le docteur Giraud a retracé dans une allocution très applaudie l'œuvre scientifique et patriotique accomplie par la mission en Chine.

Le capitaine Noiret a vivement remercié les assistants en son nom et au nom du docteur Legendre et du lieutenant Dessirier.

VÊDRINES A TOULOUSE

Toulouse.– Yédrihes a fait ce soir"\inë conférence Toulouse, à la salle du Chêne^

Royal. Il a protesté contre la pression qui» dit-il, a fait échouer sa candidature, a affirmé qu'il avait eu en réalité 9,000 voix et non 7,000, et que le sous-préfet de Limoux lui avait offert, s'il se retirait, de le faire nommer député du quatorzième arrondissement de Paris» ̃'

A la fin de la réunion, une violente. maai-« festation a eu lieu contre la Dépêche, qui était gardée par cent agents de police. Il y $ eu des çoups échangés et quelques arresta- tions qui n'ont pas été maintenues.

̃'̃•̃̃ MAUVAI3 TEMPS ̃̃"

Limoges. **• Le maximum de la crue de la Vienne a été atteint dimanche soir à huiî heures.

Ce matin, la rivière baissé de quatre* vingts centimètres, mais les dégâts sont considérables."

Dans tout le département, il n*y â pastïnç usine, fabrique, minoterie ou ganterie, qui' ait été épargnée.

Des marchandises Ont été ejtnportéef ou noyées. Les pertes atteignent un emffri élevé.

Moulins. ~i A la suite de la fonte des neiges en Auvergne, et des pluies continuelles, toutes les rivières de l'Allier grossissent. La Cher, à Montluçon, déborde. La Sioule fait de même en plusieurs endroits, et l'Allier a une crue <îô deux mètres, A Moulins, la crue augmente d'heure en he$re* Toutefois, il n'y a eu encore aucun- àcy cident.

ÉCROULEMENT I>ON- OïîOCHKB Albi.~ Hier dimanche, le clocher de l'église de Montaus s'est effondré avec grand fracas sur le préau de l'école. Heureusement le culte n'est plus célébré dans cette église et l'école était, sans élèves depuis quelques

JQUrS, ̃ y_ •̃ ̃-̃ •̃

ARRESTATION D'aNARCHIBTE?

Nancy, '• La 15« brigade de police ino1 bile a procédé, à Pont-sur-aaulx, a l'arrestation des nommés Victor Heuret et Pettig pour avoir saboté une turbine électrique dans une usine métallurgique et tenté ft'é* trangler un témoin de leur acte.

Argus, 1.

COURRIER dejj Bourse

,'•" Paris, !5 mars. Le marché bien qu'irrégulier conserve cependant son caractère de fermeté. On aurait pu croire que les ventes, continuelles de rentes s'exerçaient ,au profit de la souscription aux Chemins do fer do l'Etat. Il faut renoncer à cette explication. L'attitude du comptant qui s'est plutôt accentuée aujourd'hui exige d'autres commentaires.

Il faut bien reconnaître que si le rentier, en entendant parler continuellement de l'impôt sur le revenu ne se croyait pas menacé de l'impôt sur la Rente, il estimerait qu'un 30/0 français çui cours actuel est assez avantageux.

Le public, en voyant les progrè.sdës doctrines socialistes hostiles à tout ce qui possède, redoute que l'impôt, fixé par la loi devienne suivant les mains qui le feront fonctionner un instrument de fiscalité extensible. Cela m'amène à penser que le ministre dès finances a prudemment agi en adoptant la taux de 4 0/0 pour son emprunt. Il eut risqué autrement, étant donné l'état d'esprit qui se manifeste, d'avoir un succès fort mé-i diocre.

L'appoint formidable fourni par nos ins* truments de crédit mérite d'être mis en relief devant l'ignorance parlementaire. Il,, rendra facile la tâché du ministre iûr"squïrL 1 son devoir l'amènera à les défendre des attaques injustes dont ils sont trop souvent

l'objet. -̃̃̃̃,̃

Les fonds d'Etats étrangers sauf l'Ëxtê- rieure, marquent au contraire des progrès sensibles. Les fonds russes se font particulièrement remarquer.

Une légère réaction de nos établissements de crédit ne vaut pas la peine d'être remarquée. Elle est du resté injustifiée à l'heure où leur activité se signale sur différents points.

Les Brazil Ràilways, le Rio, les Grands Lacs et les valeurs russes forment, le groupé de valeurs qui inscrivent des. plus-values appréciables..

En coulisse, la tenue est généralement bonne, ce qui fait que l'ensemble de la eota^ se présente d'une façon satisfaisante. Marché officiel. Le marché dé là Rente continue à être affecté par l'importance des ventes du comptant, et on recule de nouveau de 15 centimes à 93 72.

Les fonds Russes sont mieux. Le Consolidé regagne 30 centimes à 95 30. Le 3 0/0 91 s'avance de,20 centimes à 82'25 et le 3 0/0 96 passe à 80 45, en gain de 25 centimes. L'Extérieure est toujours hésitante à 95 £}*?> en recul de 17 centimes.

h Italien fait 97. Le Turc regagne 17 cent. à 88 95.

Les Etablissements de crédit sont calmes. Banque de Paris 1,785. Le Crédit lyonnais détache un coupon de 30 fr. et finit à l,513f Union parisienne 1,186. Crédit mobilier 676. Banque privée 465.

Les valeurs de traction et d'électricité ont été résistantes mais peu animées. Métropo- litain 655. Nord-Sud 365. Omnibus 771. Thompson 804. Popp 887.

Les chemins sont stationnaires. Nord^ 1,635. Est, 926. Orléans, 1,300.

Les Brazil Railways enregistrent de nouveaux progrès. Les privilégiées regagnent 7 fr. à 561 et les ordinaires s'avancent de 17 fr. à 476.

Les chemins espagnols sont fermes. Nord? Espagne 454. Saragosse 443.

Les Grands Lacs poursuivent leur sage avance et gagnent encore 3 fr. à 331. Les tramways de Mexico sont soutenus à 611.

Le cuivre-métal est en hausse à Londres, et d'autre part la hausse des valeurs de cuivre joue un rôle important dans le mouvement de reprise qui se dessine à New- York i aussi le Rio confirme-t-il ses bonnes dispositions avec un gain de 13 fr. à 1,862.

Les industrielles russes sont irrégulières, et il semble qu'une tendance à se désintéresser de ce compartiment commence à s'affirmer. On ne saurait trop sans féliciter. La Sosnoivicè recule de 15 fr. à 1,522. La Briansk revient à 492..

La Sangha Oûbanghi est ferme à 275. Les Pétroles d'Oldahoma sont soutenus à 123.

Marché en Banque. Malgré les préoccupations de l'heure présente, le marché de Londres reste bien disposé, et en attendant la fin de la crise, les mines d'or sont très fermes. La Rand Mines fait 167. Golâfields gagne 2 fr. à 113. East Rand vaut 74 75. Là Crown Mines finit à 177.

La De Beers, par contre, est toujours hésitante autour des mêmes cours. La clôture se fait à 504.

Les valeurs territoriales confirment leurs bonnes dispositions et la Chartered marque une nouvelle avance à 40 25. Mozambique, 2950.

La Lena est ferme à 123 50.

Les valeurs de cuivre sont en progrès..JJtâk tient la tête du mouvement avec un gain de 9 francs à 323. La Cape fait 156. Miami passe à 132.50. Spassky, 97.

Le compartiment russe est terne. La Malt* zof perd 12 fr. à 865. Toula gagne 13 fr. à 901. Hartmann 779. Platine 814.

La Carpet est fermement soutenue au ̃ cours d'attente de 410. Le Tobacco vaut 273. Les caoutchoucs sont calmes. La Financière fait 155. La Malacca finit à 345 50. La Spies vaut 35 25.

Les parts* Mcdlaie/f qui ont été introduites


aujourd'hui à terme, ont été activement traitées èt 'finiasent demandées à 165. La Mextcan Eagle clôture à 41 50.

La part Héraclée est revenue à 1,700, cours qui parait de nouveau attrayant. C'est mercredi prochain que les actions Naphtes Lianosoff seront inscrites au marché à terme. Le conseil proposera à l'assemblée du 9/22 avril prochain, un dividende de 16 roubles, c'est-à-dire de 43 70 par action. La valeur finit aujourd'hui à 495.

Armand YveL

Neiv*York, lundi (dernière heure). Le Stock Exchange a commencé la semaine par la séance la plus active de l'année. Les transactions ont porté sur environ 1,130,000 titres.

Au début, le marché a été actif. Le public était adheteUr",et de- nombreux achats de couverturè ont été exécutés par les professionnels. Les valeurs cuprifères ont monté sur la' nouvelle que le cours du cuivre électrolytique avait monté de nouveau dé 1/8 d'un cent.

Les statistiques favorable? de l'industrie de l'acier et la nouvelle que les mineurs de ohaAon gras avaient l'intention de limiter leurs réclamations à. une augmentation de salaire de 5 0/0 ont contribué a la fermeté du marché.̃,•- Plus tard, cependant, la hausse a été arrêtée par de forts ordres de vente, provenant de l'étranger. Londres, à lui seul, vendit environ. 50,000 titres. Les valeurs disponibles ont été bien absorbées et le marché est devenu ferme de nouveau, mais en clôture de nouvelles réalisations ont rendu la tendance plus faible.

La.clOture a été irréguliére.

Au marché des obligations les affaires se sont élevées à 3,226,000 dollars environ. Marché monétaire actif, taux dominant 2 1/3 pour cent.

INFORMATIONS FINANCIERES CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT. Nous apprenons que dans l'émission des 600,000 obligations 4 0/0 des Chemins de fer de l'Etat, la souscription de nos trois grands établissements de crédit; le Crédit Lyonnais la Société Générale et le Comptoir national d'Escompte, atteint le chiffra de 11 mil- lions 500,000 obligations, exigeant un versement effectif de garantie de 1,150,000,000 de francs, ce qui représente près de 20 fois l'emprunt et environ les deux tiers des souscriptions recueil- lies. ̃ ̃ a C'est la. meilleure réponse aux attaques si fréquemment dirigées contre ces établissements.

AVIS DIVERS

T) animez Vos yeux éteints, en les ombrageant de cils et do sourcils rendus touffus et brunis à l'aide de la Sève sourcilière de la Parfumerie Ninon, 31, rue du 4-Septembre. Les Deux Pigeons Uhé interview de M. André Messager L'Opéra va reprendre cette semaine les Deux Pigeons, le charmant ballet de M.André Messager. Et s'il est une chose qui doive surprendre, ce n'est point, certes, de voir réapparaître à la scène une œuvre délicate et charmante qui fut, au théâtre, le premier grand succès de son auteur, mais bien plutôt que cette reprise, justement attendue, ait tardé si longtemps. Commandée à l'auteur par M. Yaucorbeil, sur les pressantes recommandations de M. Camille Saint-Saëns, dont le bel opéra de Henri Vlll venait de triompher brillamment, le ballet de M. Messager fut jQiiéfl.pour la première fois, le 16 octobre 1886. C'était sous la direction Ritt et Gailhard. Huit ans plus tard, en 1894, M. Gailhard en faisait une reprise, trop tôt interrompue, il est vrai, par la retraite de Mlle Subra, que la maladie contraignait à renoncer au théâtre. 1894 Voici donc dix-huit ans déjà que l'œuvre de M. Messager était, sinon oubliée tous les musiciens la connaissent du moins presque en danger de l'être. Il y a quatre ans, les Deux Pigeons, une très importante sélection du moins avaient ligure au programme d'une fête donnée au Cercle de l'Union artistique. Une jeune artiste, étoile aujourd'hui de l'Académie nationale de musique, Mlle Aida Boni, y faisait ses premiers dëbùts à Paris. Et l'impression fut telle qu'un certain nombre de membres du Cercle, tous abonnés de l'Opéra, firent, auprès des nouveaux directeurs, une démarche, pressante pour que les Deux Pigeons fussent réinsôrits au répertoite. Mais M. Messager, directeur, resta impitoyable pour M. Messager, compositeur.

Quelque flatteuse que fût pour moi cette requête, a bien voulu nous déclarer M..Messager, il me semblait difficile d'y satisfaire. Un directeur de théâtre, mettant à la scène ses propres œuvres, se trouve dans une situation délicate. Le cahier des chargés de l'Opéra ne lui ïntèrdit-il pas, justement, de faire représenter aucun ouvrage nouveau de sa composition ? Les Deux Pigeons, sans doute,, reçus par une direction antérieure à la nôtre, ne rentrent pas dans ce cas. Il ne s'agit que d'une reprise.

» Cependant, lorsque laquestion se posa dernièrement de nouveau, je demeurais fort hésitant encore. Au commencement de l'année, pendant une absence que j'eus à faire, M. Broussan s'est décidé pour moi. Il a mis l'œuvre en répétition. Et voici comment les Deux Pigeons vont réapparaître à la scène. Presque malgré moi, pour autant dire. Et j'entends bien que cela ne constitue, d'aucune façon, un précédent dont on puisse, une autre fois, faire état; » Il est juste de dire que le répertoire de l'Opéra n'est pas très riche en ballets tels que celui-ci, de durée assez courte et propres à faire spectacle avec un drame lyrique en trois actes, ainsi qu'on les compose volontiers aujourd'hui. Autrefois, à côté des grands opéras en cinq actes, occupant aisément une soirée entière, les compositeurs ne répugnaient pas à écrire des œuvres très brèves, un ou deux actes au plus, destinées à accompagner les grands ballets, devenus la pièce principale. Ce genre n'est plus goute. Il s'en suit que beaucoup de ballets, trop longs pour les habitudes modernes, ne peuvent plus trouver place à la scène, tandis qu'au contraire les œuvres lyriques récentes ont de plus en plus besoin d'un complément chorégraphiqué, d'étendue médiocre, mais très nécessaire néanmoins. A ce point de vue, les Deux Pigeons pourront rendre des services et contribuer, heureusement peut-être, à la variété des représentations. »

Ainsi parla M. Messager. Les abonnés de l'Opéra et les artistes se féliciteront que ces considérations pratiques leur donnent le plaisir d'applaudir une œuvre charmante, à laquelle l'éclat d'une distribution Brillante, avec, au premier rang, Mlles Zambelli et Aïda Boni, assurera une jeunesse nouvelle et durable;

̃ ;& Msnii Qpittard.

LE THÉÂTRE GAI & HONNÊTE

Le théâtre gai est de plus en plus à l'ordre du jour. Abandonnant le brutal et l'obscène, le goût public trouve pour l'instant plus de charme .dans le senti-, mental et dans l'honnêteté. Le Cœur dispose, qui triomphe actuellement à l'Athénée, réunit ces précieuses qualités. C'est une charmante comédie, de fine demi-teinte, toute caressée de cette grâce légère, jeune, où s'unissent l'esprit et la câline tendresse, par quoi se distingue le talent délicat de M. Francis de Croisset.

Un jeune homme pauvre en est le héros. Mais le héros ambitieux, agissant, qui ne se résigne pas à sa dérisoire médiocrité. Robert Levaltier est joli garçon, intelligent, jeune et cependant plein d'expérience. Il n'ignore d'ailleurs aucun de ses avantages. Un arriviste sans doute, mais sans rien de bas ni de louche et dont la crâne franchise éveille plutôt la sympathie. Cependant, il.se montre particulièrement inhabile dans l'exécution de ses projets audacieux. Ses calculs les plus sûrs sont déjoués, ses résolutions les plus fermes s'évanouissent parce que, sans qu'il le veuille, sans qu'il s'en rende compte, son cœur ne suit pas sa raison, et qu'il avait négligé l'amour dans ses prévisions. Amoureux d'Hélène Miran-Charville, la fille de son richissime patron, il accumule maladresse sur maladresse et réussit malgré tout son mérite, malgré tous ses services, à se faire délester de tout le monde, sauf d'un vieux sculpteur philosophe, ami de la maison, qui le réconforte et l'encourage. Du moins les apparences sont telles, car, en réalité, ses maladresses, au lieu de le perdre, l'ont mieux servi, en fin de compte, que les calculs les plus adroits. Le cœur, qui, d'abord, avait tout dérangé, réarrange tout à la dernière scène. Il dispose en souverain et Hélène tombe dans les bras de l'heureux Robert Levaltier. ̃Telle est cette pièce, discrètement émue, d'une psychologie très déliée, d.'une jolie tenue littéraire, d'un optimisme souriant, que tout le monde peut voir, qui plaît à tout le monde et qu'interprètent avec une rare maîtrise André Brûlé, Yvonne de Bray, Marie Laure, André Dubosc, Guyon, Harry Baur, Cazalis, Gallet et tous leurs camarades. Et, pour compléter une soirée heureuse entre toutes, le Journal joué débute la soirée, au grand contentement des plus difficiles.

A propos de (a Cage ouverte M. Adolphe Brisson consacrait avanthier la majeure partie de son feuilleton hebdomadaire du Temps à la Cage ouverte, la belle œuvre de M. Edouard Bourdet qui se joue avec un si grand succès au théâtre Michel. L'éminent critique en près de neuf colonnes fait, avec cette clarté qui lui est personnelle, l'exposé de la forte comédie de M. Bourdet dont les commentaires sont intéressants à reproduire. JYL Brisson fait précéder son analyse de ces lignes, toutes àl'honneur de M. Bourdet:

« En écoutant la Cage ouverte, de M. Edouard Bourdet, nous ne pouvions nous défendre de penser à Marivaux, et toutes les définitions données de son théâtre nous remontaient à l'esprit. « L'action qui va par. sauts de puces. Les personnages contraints de lutter non contre les événements extérieurs, mais contre des obstacles nés d'euxmêmes, de leurs impulsions, de leurs mouvements contradictoires, de leurs scrupules. » Ces formules caractérisent la manière de M. Bourdet. Et certes, il aurait pu prendre un plus méchant modèle. Mais s'il possède la plupart des qualités de l'auteur de la Mère confidente, il n'est pas exempt de ses défauts. Analyste perspicace, psychologue attentif, il pousse un peu loin la minutie, il s'attarde, il cherche le fin du fin, il avance lentement. Souvent il ravit et quelquefois il agace. »

M. Brisson termine ainsi

« L'œuvre entière témoigne d'une lucidité, d'un don d'exposition etd'expression remarquables. Malgré leur complexité, les personnages sont intelligibles et ils nous paraissent humains parce que nous voyons clairement les ressorts qui les font agir. Marthe est une snobinette ambitieuse, mi-ingénue, mi-perverse, vaniteuse surtout, avide d'exercer sa volonté et d'affirmer sa domination..

» En résumé, ces trois actes* moins attrayants que les trois actes rapides du Rubicon, moins constamment agréables, renferment plus de substance. C'est le sérieux de la maturité succédant aux espiègleries de l'adolescence. Il semble qu'un Marivaux nous soit né ».

COURRIER M THÉÂTRES AUjour<Phui

Au théâtre François-Coppée, 9, rue de Prague, à 2 h. 1/2, répétition générale pour la presse de Inès de Castro, tragi-comédie -en trois actes, en vers, de M. Alfred Poizat. Distribution

Inès de Castro Mmes Marcelle Frappa L'Infante Yorska

Elvire De la Rounat Une suivante Jeanne Boissy Alonso Andrée Boissy ̃ Dyonis. ̃: Luc5 Bancilhôn Le Roi MM. Magnat

Pedro Geoffroy

Gonzalès Thùet

Brito Dufay

Goelo Descluzelles Le connétable Derieu

1er officier ̃ Marcy

'2e officier, Léger

On commencera par le Régiment qui passe, comédie en un acte, de M. Faut Combier. Distribution

Caporal Lambert MM. Delàître

Paul Martinet Marc Villeneuve Le Colonel Dormel

Le Docteur Thuet

Thérèse Lambert Mlle Ugazio

Cé,SÔ/r": -̃•̃••'•̃̃

la «omédie-Françalse, à 8 h. 3/4 (pour l'abonnement), le Père Lebonnard (Mmes Thérèse Kolb, Géniat, Louise Silvain, Suzanne Révonne, MM. Silvain,Dehelly, Louis Delaunay, Dessonnes, Chaize).

A l'Opéra-Comique, à 8 h. 1/2, 11e représentation de l'abonnement du mardi (série A)^ le Pardon de Ploërmel (Mlle Nicot-Vauchelet, MM. Henri Albers et Capitaine). A l'Odéon, à 9 heures (dernières renréséntatkms) Est.her, princesse d'Israël .(Mite

Ventura, MM. Desjardins, Joubé, Grétillat, Mmes Dione, Andrée Pascal, de France, Méthivier, Chapelas, MM. Chambreuil, Denis d'Inès, Hervé, Bnequé, Malavié, Baumé, Bonvallet, etc.). Les danseuses: Mlles Aymos, Isis, Zerka, Isé Kranil.

L'orchestre Colonne.

Aux Variétés, à 8 h. 3/41 précises, le Roi, comédie en quatre actes, de MM. G. A. de Caillavet, Robert de Flers et Emmanuel Arène (Mmes Eve Lavallière, Marcelle Lender, Amélie Diéterle, Marcelle Praince, etc., MM. Albert Brasseur, Guy, Max Dearly, Prince, Numès, Moricey, Petit, Bernard, Fabre, etc.).

A 10 h., 1/2, « la Réception, officielle »; Au Vaudeville, à 8 h. 3/4, Bel Ami (Mmes Gabrielle Dorziat, Véra Sergine, Juliette Clarens! MM. Duquesne, Lérand, Joffre, Jean Dax, Mme Ellen-Andrée, MM. Maurice Luguet, Pierre Juvenet,, etc..etc., –et Mlle Madeleine Dolley)..

Au théâtre Sarah-Bérnhardt, à 8 h. 1/2, la Dame aux camélias (Mme Sarah Bernhardt).

A la Porte-Salnt-Martln, à 8 h. 3/4, ta Flambée, pièce en 3 actes de M. Henry Kistemaeckers (MM. Dumény, Jean Coquelin, Pierre Magnier, Armand Bour, Jean Kemm, Mmes Marthe Brandès, Juliette Darcourt, Simone Frévalles).

Au théâtre Réjane, à 9 heures, l'Aigrette, pièce en trois actes de M. Dario Niccodemi (Mmes Réjane, Tessandier, Daynes-Grassot, MM. Claude Garry, Gauthier,, etc., etc.). A la Renaissance, à 8 h. 3/4, Amnésie, pièce en un acte de M. J.-J. Frappa; En garde! comédie nouvelle de MM. Alfred Capus et Pierre Veber (Mme9 Marthe Régnier, Lutzi, MM. Gaston Dubosc, Boucher, etc., etc.). Au Théâtre lyrique 'municipal (Galle), à 8 h.|l/2 précises, la Fille de Mme Angot (Mmes Germaine Gallois, Macchetty, Jackson, MM. Sardet, Gilly, Désiré, Dousset, Alberti). Chef d'orchestre M. A. Amalou.

A l'Athénée, à 8 h. ,1/2, le Journal joué (Mlles Eveline Jantiey,Fàvelli, Mini Barthe, M. Rablet) le Cœur dispose (Mlles Yvonne de Bray, Marie Laure, «Jeanne Loury, MM. André Brûlé, André Dubosc, Guyon fils,Harry Baur, Cazalis, Gallet, etc.)..

-Au théâtre Michel à 8 h. 1/2, pour les représentations de Mlle Jeanne Thomassin et de MM. André Lefaur et C. Dechamps, la Cage ouverte (Mlles Gisèle Gravier et Marcelle Thomerey, M. Cornély); Non! non! non/ (Mlle Depresle, MM. Georges Cahuzac et

Bélières les Sauveteurs (Mlle Valmy et De-

paesle, MM. Cornély et Rheims).

Au Palais-Royal, à 9 heures, le Petit Café, comédie en 3 actes de M. Tristàn Bernard (MM. Germain, Le Gallo, Clément, Mondos, Palau, Roze, Mlles Lavigne, Yvonne Maëlec, Calvat, Renouardt et M. Levesque).

Au théâtre des Capucines, à 9 heures, pour les représentations de Mlle Régina Badet, Sapphô, opérette (Mlle Régina Badet, Lucette de Landy, Valori, Andràl, Lélia, Maud Harry, Nicolle, d'Orsel, MM. Berthez, Arnaudy, Tramont); l'Intérim (Mlle Jeanne Taldor, MM. Arnaudy, Tramont, A. Luguet, Hervil) le Setrétaire (Mlle Gina, MM. Hervil, Luguet). (

A la Comédie-Royale, à 8 h. 3/4, la joie dit sacrifice, Quand il y en a pour deux (MlleParys,MM.Landrin et Violette); l'Oncle de Gap (Mlles Jane Sabrier, Renée Blake, M. Resse); Jean Ht ou l'irrésistible vocation du fils Mondoucet (MM. Baron, Sacha Guitry, Arquillière, Mmes Charlotte Lysès, Cécile Caron et Linda Celli).

Au théâtre Femina, à 8 h. 3/4, Fais ça pour moi, le Coup d'Etat (Mmes Augustine Leriche, Alice Nory, MM. Paul Ardot, Roussell, etc); Feu la mère de madame (Mme Cassive, M. Marcel Simon).

Aux Bouffes-Parlsiena-Cora Laparcerle, re-

lâche. ii.

Au théâtre Apollo, à 8 h. 1/3, le Comte de Luxembourg (Mmes Brigitte Régent, Angèle Gril, MM. Félix Gaiipaux, Defreyn, Fernand Frey,' etc., etc.).

Au théâtre de la Scala, à h. 3/4, la Revue de ta Scala, de MM. André Barde et Michel Carré, musique nouvelle et arrangée de M. Monteux (Mmes Emilienna d'Alençon, Lenclud, Mary Perret, Renée Baltha, Pomponette, Estelle Davis, MM. Jacques de Féraudy, Girier, Gabin, Sinoël, Paul Lack, Geo Flandre, etc.).

Au théâtre des Arts, à 9 heures, la Profession de' Madame Wàrren (Mmes Delphine Renot, Carmen de Raisy, MM. Janvier, Lucien Dayle, Gandéra, Joachim).

Au Grand-Guignol, à 9 heures, lés ïngrats, ifObsédé, le Carnaval de Puce et de Plock, te Beau Régiment, Une Nuit d'amour. Au théâtre Oéjazet, à 8 h. 1/9, Tire-auFlancl (MM. Albens, Charles Leriche, Mmes Charlotte Clasis, Mad, James, Blangy, MM. Gerrébos, Frétel, Wagmann, Mlles Marcy et Mathis et M. Philippoh).

Hier:

G. D.

Mlle Marcelle Demougéôt continuait hier soir, à l'Opéra, la brillante série des représentations de la Damnation de Faust. La belle artiste y fut comme toujours acclamée, particulièrement au premier acte où la salle enthousiasteluidemandadebisserrair célèbre du «Roi deThulé». M. Marvini, très intéressant Méphistophélès, n'eut pas un moindre succès, non plus que M. Lassallê, excellent Faust, et M. Cerdan, très bon Brander. Coppélia terminait le spectacle. Mlle Aïda Boni qui dansait le rôle de Swanilda y fut délicieuse de grâce légère et de souple virtuosité. Son succès fut considérable et l'on applaudit de même Mlle Sirède et M. Bourdel.

Mme Réjane nous a écrit le billet suivant Mon cher ami,

Malgré ma lettre et votre empressement à la publier, je reçois chaque jour de nombreuses lettres de lecteurs ne pouvant croire au retrait de FAigrette,en plein succès.

J'ai loué mon théâtre où il faut installer un grand orchestre. Je joue le 1er et le 2 avril à Biarritz cette admirable Aigrette qui, malgré mes regrets, ne pourra plus avoir cette saison que cinq représentations.

Amitiés.

RÉJANE.

Nous ne pouvons donc qu'engager nos lecteurs à rie pas attendre la dernière représentation pour voir ou revoir la belle œuvre de M. Dario Niccodemi.

M. Salignac a fait hier une rentrée très applaudie dans Paillasse, à la Gaîté. Le brillant ténor apporte dans le rôle de Canio une conception extrêmement personnelle et d'un pittoresque saisissant. On l'a bissé après le grand air du premier acte et on l'a longuement applaudi et rappelé pendant tout l'ouvrage, en même temps que Mlle Guionie, parfaite dans le rôle de Nedda, MM. Boulogne, Maguenat et Gilly, excellents.

~t.

Au jourle jour:

A l'Opéra, Mlle AlexandrcevHcz, là jeune et brillante cantatrice, dont la rentrée fit sensation samedi soir, chantera demain Roméo et Juliette avec MM. Lassalle, Journet, Dangès, Cerdan, Nansen, Mmes Lauté-Brun et Goulàricourt. Dans le divertissement, Mlle Johnsson et M. Aveline.

On a beaucoup parlé ces jours-ci de l'engagement de Mlle Colonna Romano à la Comédie-Française. A dire vrai, si l'engagement de la charmante artiste est décidé, en principe, il n'est nullement signé comme on l'a écrit. Et Mlle Colonna Romano appartiendra à l'Odéon, comme le veut son engagement, jusqu'à la fin de cette saison.

M. Silvain vient de terminer une Andromaqû'e eh collaboration avec son ami le bon poète Jàlibert. Qu'on ne se hâte point de

crier à la témérité. Après l'Andromaque de Racine et celle de Jean Moréas, les deux poètes ont écrit la plus belle et la seule qu'ils pouvaient donner, l'Andromaque d'Euripide, traduite vers par vers, rythme par rythmé, si l'on peut dire,, avec une fidélité et, disons- le, avec une grâce et une puissance qui feront sensation. C'est bien l'œuvre de deux poètes traduisant un poète.

Comme ils l'ont fait pour Hécube, cette Récube que le Paris lettré goûta si fort au printemps dernier, MM. Silvain et Jaubert donneront de leur œuvre une représenta* tion à bureaux fermés au Trocadero. Mme ,Silvain jouera Andromaque Mlle Géniat, Hermione une Hermione assez différente de celle de Racine, M. Silvain incarnera le vieux Pelée. Ce sera pour tous les lettrés une fête, et l'on s'arrachera les invitations, car tous les Athéniens de Paris voudront être là.

̃̃ é* ;V"V

La tournée de Chermatttê, la belle comédie de M. Fernand Vanderem, se poursuit avec le plus vif succès.

A Marseille, notamment, et à Nice, le triomphe de M. de Féraudy a été tel qu'on lui a demandé, dans'chacune de ces villes, de redonner une nouvelle représentation.

On a répété Don Juan, à l'orchestre hier, à l'Opéra-Comique. Les études du chef-d'œuvre de Mozart s achèvent.

Mme Edvina ne chantera plus que deux fois à TOpéra-Comique, ayant son départ pour Londres, fixé aux premiers jours d'avril. La première de ces deux représentations aura lieu vendredi. La brillante cantatrice chantera Louise, un de ses meilleurs rôles.

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Nous avons dit déjà que l'Opéra-Gomique donnerait samedi prochain, en matinée populaire de gala, Mireille dans la. salle du Trocadero. #

Nous croyons devoir rappeler que le prix des places pour cette matinée varie de 0 fr. 50 comme prix inférieur, à 1 fr. 50 comme prix maximum pour les fauteuils d'orchestre. On peut louer, tous les jours, au bureau de location du Trocadéro.

Samedi, dernière représentation d'Esther, princesse d'Israël (avec l'orchestre Colonne) à l'Odéon.

Dimanche, en matinée, Tro'Uus et Cressida; le soir, l'Arlésienne, avec l'orchestre Colonne.

M. Jules Clareti,e a reçu la visite du Comité de direction des Trente Ans de théâtre, composé de MM. Adrien Bernheim, président, et de MM. Prud'hon, vice-président; Edmond Théry, conseil financier Edmond Stoullig et Antoine Banès secrétaires généraux; Brémont et Masset, représentant l'Association des artistes Charles Akar, Baillet, Guyon fils, Léon Martin et Adrien Vély, qui l'on remercié de la constante collaboration de la Comédie-Française au succès des représentations classiques dé faubourgs. M. Jules Clarétie a promis que pour la repré: sentation annuelle au bénéfice du dispensaire, qui aura lieu avant la fin de la saison aux Variétés, la Comédie-Française remonterait spécialement un des chefs-d'œuvre de M. Paul Hervieu, la. Loi de l'homme, avec Mme Bartet.

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Après -demain jeudi, au théâtre-concert du XXe Siècle, 138, boulevard de Ménilmontant, 872e soirée populaire des Trente Ans de théâtre, dont nous avons donné le programme.

Le conseil supérieur du Conservatoire a émis le voeu que les concours publics de fin d'année aient lieu dorénavant à huis clos. Si M. le sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts décide d'exaucer ce vœu, les concours publics se trouveront transportés de^ nouveau dans la salle des concerts de l'ancien. Conservatoire..

Un accord semble conclu entre l'Etat et la Ville de Paris au sujet de la démolition de l'ancien Conservatoire de musique et de déclamation. La Ville prendrait à sa 'charge la moitié de la dépense et créerait un square sur l'emplacement actuel des bâtiments,

*t»

Le proohain dîner du « Plateau >> aura lieu vendredi, au café Riche, à sept heures et demie.

A la Gaîté Lyrique.

Vercingêtorix, le beau drame musical de MM. Arthtr Bernède,Paul de Choudens et Félix Fourdrain, qui poursuit en ce'moment à l'Opéra de Nice sa triomphale carrière, vient d'être reçu par MM. Isola pour être représenté dans le courant de la saison prochaine. Nous ne pouvons que nous féliciter de ce résultat qui, tout en nous permettant d'applaudir enfin à Paris le jeune et brillant compositeur de la Glaneuse, montre à quel point la décentralisation est appelée à servir la cause si noble de nos musiciens français. Ajoutons que les directeurs de la Gaîté Lyrique ont été vraiment bien inspirés en offrant l'hospitalité de leur beau théâtre à ,urie œuvre lyrique essentiellement française et dont tous ceux qui la connaissent vantent l'inspiration très haute et la mélodieuse

clarté.

clarté. ~s_-r:~

Le théâtre Michel donnera après-demain jeudi en matinée la seconde représentation de Comme tout te monde la revue en â actes et un prologue de M. Jacques Monis qui a remporté à sa première représentation un si éclatant succès. Comme la précédente, cette représentation aura lieu au bénéfice de la Société amicale de bienfaisance. Le prix des places pour cette matinée extraordinaire (qui commencera à 4 li. 1/2) est fixé à 20 et 10 francs.

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Tous les soirs, la Cage ouverte que tout Paris vient voir et applaudir.

M. Capellani a repris possession de son rôle dans les Petits, au théâtre Antoine. Il y a été très applaudi. M. Rouyer l'avait suppléé avec talent.

Le' comité de l'Association des courriéristes s'est réuni hier, aux bureaux du Gil Blas, rue Louis-îe-Grând, sous la présidence de M. Pierre Mortier.

Assistaient à la séance MM. Charles Akar, Raoul Aubry, J.-L. Croze, Paul Largy, Paul Lévy, Robert Trébor, Eugène Héros, agent général, et le courriériste du Figaro. Le comité s'est occupé plus particulièrement de la grande fête annuelle. M. Pierre Mortier, président, a donné lecture de la lettre suivante que lui ont adressée les directeurs de l'Opéra

Mon cher président,

Ayant appris que votre Association vient d'org-aniSër une caisse de retraites et de secours, nous sommes heureux dé contribuer à l'œuvre intéressante qu'elle vient ainsi d'entreprendre en versant a cette caisse une somme de cinq cents francs.

Cette occasion nous est agréable de remercier, par votre aimable entremise, les courriéristes des théâtres des journaux parisiens qui sont, pour L'Opéra, d'une si précieuse obligeance. Veuillez, mon cher président, agréer l'assurance de nos meilleurs sentiments de sympathique considération. MESSAGEP. et BROUSSAN.

Messager et Broussan.

Une lettre de remerciements a été adressée à MM. Messager et Broussan pour leur geste généreux.

Des remerciements ont été également envoyés à MM. Fonson et Wicheler, les auteurs des Moulins qui marèltent, la prochaine pièce du théâtre Réjane, qui ont fait don d'une somme de 200 francs à la Caisse de secours de l'Association.

Il.

Autour du théâtre Femina.

C'est à MM. Rip et Bousquet que M."R'i-

chemond a demandé, comme l'an dernier, sa Revue de Printemps. Cette Revue devant passer dès la première semaine d'avril, la dernière du spectacle actuel aura lieu dimanche en matinée.

̃!»

Le professeur de chant bien connu'Julîàni Ropiquet vient de mourir à l'âge de quatrevingt-sept ans.

Il avait connu dans sa carrière de chanteur les plus brillants succès, particulière* ment aux Italiens et à la Scala de Milan. Ses obsèques auront lieu ce matin à l'église SaintFrançois-de-Sales, rue Brémontier.

M. Albens souffrant avait dû abandonner dans lire-au-Flanc, au théâtre Déjazet* le rôle du caporal qu'il tient avec tant de fantaisie et de talent. Il l'a repris hier soir au milieu des bravos du public.

Obligeamment prêté par M- Gémier, un jeune comédien du théâtre Antoine, M. Marcel Vallée, avait remplacé avec beaucoup d'adresse M. Albens..

Hors Paris J

De Bordeaux

Saryta,le nouveau ballet de; M. William Marie, livret de Mmes Jean de.Hinet SchlecttaLe Bargy, a reçu du public un accueil chaleureux. Et, très applaudi à son arrivée au pupitre, M.William Marie, qui dirigeait son ouvrage, a été l'objet d'une ovation prolongée à la chute du rideau pendant que ses interprètes, Mlles Pelucchi, Mercy Cyépanska et le corps de ballet étaient longuement rappelés.

̃̃̃

Des amis, des admirateurs se proposent de célébrer le jubilé artistique de M. Ernest Van Dyck, qui débuta le 7 mai 1887, dans le rôle de Lohengrin, à l'Eden Théâtre de Paris, sous la direction de Charles Lamouteux. Une représentation de gala sera organisée en l'honneur du grand ténor wàgnérien, au théâtre de la Monnaie, et une pla1quette à son effigie, œuvre du sculpteur Godefroid Devreese lui sera remise. Serge Basset.

SPECTACLES A CONCERTS Aujourd'hui

De 4 h. 1/2 à 6 h. 1/2, « Fivc ô'clock artistique », au. 1er étage du Café Américain, 4, bôulevard des Capucines. Entrée par l'escalier de marbre.

Ce soir

Aux Folies-Bergère (tél. 102-59 et 281-42), à 8 h. 1/2, la Revue des Folies-Bergère, en 2 actes et 35 tableaux, de MM. P.-L. Flers et Hugues Delorme (Mlle Mistinguett, Morton, Yvonne Printemps, Chevalier, Alice Guerra, Brouett, G. Williams, Lucette Darbelle, Terroy, Cornilla) les Théâtres du Boulevard du Crime, la Marseillaise, le Mont Saint-Michel, la Mille et Deuxième Nuit. Moon et Morris, 40 Mascotts girls, et Baron fils.

A l'Olympia (téléph. 244-68), à 8 h. 1/2, Enfin. une revue! de MM. Moreau, Ardot et Albert Laroche, 2 actes et 39 tableaux. Décors de Paquereau, Deshays et Fournery, Chambourleron et Mignard, Rottenstein, Simas. Costumes de Landolff (Mlle Napierkowska* Mmes Delmarès, Pépa Bonaté, Gaby Madry, Crisafulli, Cécile Lacombe, Debienne, Lérida, Roseray, etc., MM. Maurel, Dorville, Montel. Vernon-Çastle, Leeds et Le Mar, Daix, Tiller Girls, etc.). Orchestre sous la direction de Paul Letombe.

A la Cigale (téléph. 407-60), à 8 h. 1/2, La Revue, en 2 actes et 15 tableaux de MM. Dominique Bonnaud et Numa Blés (miss Campton, Mmes Nina Myral, Reine Leblanc, Meg Villars, Yvonne Yma, MM. Claudius,

Raim.u,.iP)aïiileCla^ç, ..Fred^P^c.al, etc.).

A la Boîte à Fursy (téléph. 285-10), à 9 h. 1/2, Mlles Jane Marnac, Sahita, Prestat, Folway, MM. R. Bussy, Rivers, E. Fautrier dans Rosse. tant et plus, revue en un acte et deux tableaux, de M. Georges Nanteuil, et les chansonniers Fursy, Georges Chepfer, Vincent Hyspa, Jean Bastia dans leurs œuvres nouvelles.

Au Moulin-Rouge (tél. 608-63), à 8 h. 1/2, En chair et. en rosse! revue de MM. Valeritin Tarault et Georges Arnould (Mmes Marville, la danseuse Esmée, Paule Morly, Jane Merville, Le Priel, Blanca, Saravia, de Nixo, de Valois, MM. Sulbac, Léon Michel, Mafer, Lacerpète, Fred Kornau, le siffleur; Delphin).

Au Nouveau-Cirque (téléph. 241-84), à. 8 h. 1/2, attractions diverses; à 9 heures, la Grande Revue du Nouveau-Cirque, comique et nautique.

A la « Lune Rousse », 36, boulevard de Clichy, téléph. 587-48 (direction Dominique Bonnaud et Numa Blés), à 9 h. 1^2 l'Estatue, ou le Rêve du tyran, piëce d'ombres du peintre Abel Truchèt, présentée par Dominique Bonnaud.- N'en jetez plus! revue en un acte (Mlle Reine Derns). Les chansonniers D. Bonnaud, L. Boyer, G. Baltha, P. Weil, Battaille-Henri, A. Stanislas, etc. -Au Carillon, 30, boulevard Bonne-Nouvelle, tèlép; 281-50 (direction Roger Ferréol), à 9 h. 1/2, A toute volée! revue (Madeleine Guitty, Marguerite Magcty, Jules Moy, Roger Ferréol, Marinier, Bastia, Abadie, Folrey dans leurs nouvelles chansons).

C'est ce soir la 150e jeprèsentatioh de la Revue des Folies-Bergère, qui sera jouée jusqu'à samedi inclus.

-̃̃•

Annie Perrôy, une délicieuse artiste qu'une maladie avait longtemps éloignée du théâtre, va faire sa rentrée sensationnelle dans la Revue de printemps des Folies-Bergère, où elle fera valoir, dans plusieurs rôles, ses talents de comédienne, de chanteuse et de danseuse. Engagée également, Alice Millet, la divette bien connue.

A l'Olympia.

Le succès est à l'Olympia. Il suffit que M. Jacques-Charles monte un spectacle pour que ce soit le triomphe assuré; et celui de Enfin. une revue dépasse d'ailleurs toutes les prévisions. Napierkowska, la divine danseuse, qu'un engagement fabuleux en Amérique nous ravira la saison prochaine, est tous les soirs acclamée par une foule enthousiaste, ainsi que Delmarès, Pépa Bonafé, Martens, Mars Pearl, GabyMadry, Debienne, Crisafulli, et tutti quanti, et ce trio d'incomparables comiques Maurel, Dorville et Montel. A tous ces éléments de succès, M. Jacques-Charles en ajoutera un autre, celui de faire de Enfin. une revue une sorte de journal d'actualité et d'y adjoindre; sans cesse, non seulement des scènes, mais des attractions nouvelles. Il en prépare une tout à fait inédite et sensationnelle, pour le mois prochain, qui sera un événement parisien, dans toute l'acception du mot. Nous en reparlerons bientôt.

.i.

Au théâtre du Moulin-Rouge.

M. Fabert, directeur du Moulin-Rouge, nous prie d'annoncer qu'il retient la date du vendredi 5 avril, à 2 heures après-midi, pour la répétition générale de la Bête, pièce à grand spectacle en 8 tableaux, de MM. A. de Lorde et Marsèle, musique de Bonnamy, et de l'opérette bouffe en 2 actes et 3 tableaux, le Roy s'allume, de MM. Ch.-A. Abadie et V. Tarault. La revue En chair et. en rosse ne sera donc, malgré son succès .persistant, plus jouée que jusqu'au mercredi 3 avril inclus. Voici le programme de la matinée de gala organisée à Ba-Ta-Clan, pour le lundi 1er avril, au bénéfice de la Maison de retraite des artistes de Ris-Orangis (fondation Dranem)

Mayol, combat de boxe anglaise en dix

rounds; Chevalier, des Folies-Bergère, contre Joé Gans, nègre américain arbitre, le professeur Maitrot; manager chef, Carpentier, champion d'Europe; speaker Villé; soigneurs Serjius, Georgel, Pélissier, Blossier, Leclerc, Mondon; Mmes Fina Montjoie, Villepré, Valroger, Noll Breska, Starella, Liébel, Carloska, Ber- the Daurial;

MM. André Decayè,, de l'Odéon, Jean-Flor, Georgel,'Pélis_sier, Manoël, Am,elot, Pol-Pol, Blon-Dhin, Gilles, Lucien de Gerlor, Dessarnaux, les frères Albanos et tous les clowns du' Nouveau-Cirque; miss Floriane et son cirque miniature; ballet de la Roseraie de Bagatelle, par the Ba-Ta-Clan Girl's; la belle Serrana, avec les 16 Belles de l'Ohio; les trois prodiges, le petit Brunet, Dutard, R. Dellys Roger Guttinguer et son orchestre les compositeurs Laurent Halet, Berniaûx, Mailfait, Codini, Plaire.

Prix ordinaire de Ba-Ta-Clan. La location est ouverte.

A la Gaîté-Roehechouart.

La perfection des couplets, la vërVe tnôr dante des satires, l'entrain et la fantaisie d'interprètes admirablement adaptés à leurs rôles, tout concourt au plaisir ravi de's spectateurs du Grand Café, l'étincelante revue dont la carrière promet d'être extraordinaire puisque, depuis la première, chaque soir, on a refusé du monde. Mme Varlet a, décidément, le choix heureux.

Le merveilleux spectacle que donne actuellement le Cinématographe des Grands Magasins Dufayel attire chaque jour, entremet 6 heures, sauf le dimanche, un public nombreux pour applaudir la magnifique adaptation cinématographique de la Dame aux ca- mélias, interprétée par Sarah Bernhardt. La Revue de printemps, les actualités au jour le jour et quantité d'autres _vues comiques, documentaires, etc..complètent ce programme a exceptionnel, Dans le jardin d'hiver, concert, buffet-glac,ier, five p'clpck tea.. CONFERENCESiAUDITIONS Aujourd'hui: "̃' •• 7 A l'Université dés Annaïee, 51, rue Saint- Georges, à 5 heures « Les Mystères», Conférence par M. le baron de Maricourt; deux scé.nes du Vray Mistèré de Passion, de Gréban, seront jouées par Mme Dux et M. Grétillat, de l'Odéon.

A l'Acropole, 8, rue d'Athènes, 3 heures, eonférence de M. Georges d'Ésparbès sur « Joséphine, femme et impératrice », avec projections en couleurs de H. Gervais-Courtellemont. Les conférences de l'Acropole sont reproduites dans Historia.

Mme Jane Catulle-Mendès fera à la Comédie-Royale, vendredi prochain,' à quatre heu,res, une conférence intitulée: « Voyage en Argentine n, à laquelle plusieurs artistes de la Comédie-Française et des théâtres des boulevards prêteront le concours de leur talent. Maurice Donnay va évoquer «le ChatNoir* aux Vendredis de Femina. Au moment où Maurice Donnay triomphe à la Comédie-Française avec cet admirable Ménage de Molière qui s'annonce comme un des plus grands succès de là saison, M. R. Trébor, qui a fait des « Vendredis de Femina» >f les premières conférences de Paris, ne pojx-t vait avoir une idée plus heureuse que de demander une causerie au plus spirituel de nos académiceins. Vendredi prochain, à 4 h. 1/2, Maurice Donnay parlera de ses « Débuts dramatiques », et ce sera .une heure exquise · d'entendre l'auteur d'Amants évoquer. le> Chat Noir. On aura en outre la joie dapplau- dir Ailleurs, la célèbre pièce d'ombres qui, avec le concours de la Lune Rousse (MM. Lucien Boyer, Baltha, Lauff, Stanislas, en tête)' sera représentée 'dans son' itttègralitè. Enfin, Mlle Bovy et M. Le Roy, de la Comédie-Française, joueront cet acte délicieux qui s'appelle Eux. J

A l'Union des Femmes de France, 29, rue de la Chaussée-d'Antin, demain mercredi 27 mars, à 4 heures, conférence, avec projections, du docteur P.Redard: « Des causes et du traitement du rachitisme

Parmi les conférences d'aujourd'hui Mairie du deuxième arrondissement» 8, rue dé la Banque, à 3 heures, Mme Martin-Saint-Léon « les Soins d'urgence » à 4 h. 1/4, Mme Jules Perrin « la Dame de Monsoreau le Roman et l'Histoire » (conférence de l'Union des Femmes de France). Ecole des hautes études sociales, 16, rue de la Sorbonne, à- 4 h. 1/4, M. de Bouchaud « la Sculpture lombarde des origines à la fin du seizième siècle » (projections). Collège libre des sciences sociales, 28, rue Serpente, à 4 h. 1/2, M. le député- Briquet « la Crise et les tendances du droit ouvrier » (fin) à 5 h. 1/2, M. Lefebvre « Organisation d'une caisse de retraites » (fin).

Institut catholique, 74, rue de Vaugirard, à 5 h. 1/4, M. Constans l'Etablissement définitif de la Réforme eh Angleterre l'Apogée de la persécution et de la, résistance catholique ».

27, Chaussée-d'Antin, à 9 heures, M. le baron Louis d'Hurcourt « Le Patrimoine de la France » (audition-conférenee de la « Tradition »)•

COURRIER MUSICAL

Ce soir, salle Erard, cinquième et dernier concert A. Durand, avec le concours de Mmes Auguez de Montalant, Melno-Baton> MM. Roger Ducasse, Rhené-Baton, Ed. Ris-, 1er, Hayot, Denayer.

Billets à la salle, chez MM. Durand et A. Dandelot:

Aux Concerts-Colonne.. L'éclatant succès obtenu dimanche dernier, aux Concerts-Colonne, par les Fioretti de saint François d'Assise, de M. Gabriel Pierné, a décidé l'Association artistique à donner dimanche prochain, à 2 h. 1/2, au Châtelet, une seconde et dernière audition de cette œuvre.

L'interprétation sera, comme au précédent concert, de tout premier ordre

Sœur Claire Mmes Mellpt-Joubert La Pauvreté Povla Frisch La Lucia Odette Le Roy François MM. Léon Laffltte, de l'O a

Frère Léon Lucien Fugèr3;:€e l'Opéra-Comique

Le Lépreux Cerdan (Opéra) Frère Ange (ténor solo) Gabriel Paulet Frère Masseo Viprat

La voix du Christ Villa

Des enfants solistes interpréteront les rôles des oiseaux le Roitelet, le Rouge-Gorge, le Moineau, le Linot, le Pinson, le Rossignol, la Bergeronnette, la Grive, la Mésange, la Fauvette. •' Orchestre, soli, chœurs des Cpncerts-Colonne et chœur de 100 enfants, 350 exécutants, sous la direction de M. Gabriel Pierné..

ii.

Aux Concerts Langoureux.

Dimanche prochain 31 mars, l'Association des Concerts Lamoureux donnera un concert supplémentaire (ad bénéfice de la caisse dé prévoyance).

M. Van Dyck, l'éminent ténor wagnérien,. se fera entendre dans une sélection chronologique de l'Anneau du Niebelung.

Mme Carreras interprétera le Concerto pour piano de Grieg.

Le concert comprendra en outre la Symphonie en ut mineur de Beethoven. C'est jeudi prochain 28 mars, à 9 heures,: qu'aura lieu, à la,salle Malakofï, 5p bis, ave-*


me Malakoff, le brillant concert donné par Mlle Stella Goudeket, avec le concours de Mlle Suzanne .Chantai et, de M. Joseph; Hollman. •

r t" ̃̃ » «m

Deux intéressantes soirées de musique moderne furent données récemment par, M. et Mme Etienne Gaveau, en leurs salons, rue La Boétie. A la p emière, consacrée à Fauré, dn. applaudit l'éminent compositeur et ses interprètes Mmés BathorirËngel et de Laus'.nay.Mli; Pierret, de Lausnày, Hayot, André, Denayer et Salmon. A la seconde, figurèrent des. œuvres de G. Piërné, FI. Sehmitt et Albert Roussel, interprétées par les compositeurs eux-mêmes et par M me Aro;,a-Roosevelt, Mlles Dinsart et Soyer, MM. JBrémont, Bernard, Ribo et Krettly. Concerts-Chaigneau. Ossip Gabrilowitsch, le célèbre pianiste russe, prendra part, dans deux concertos avec orchestre, à la sixième et dernière séance, .mercredi 3 avril, a. neuf heures, salle des Agriculteurs. Ce sera la seule occasion que Ton" aura, cette année, d'entendre à Paris, le g and virtuose. Pablb Casals; en dirigeant l'corchèstie,apporlera à cette merveilleuse soirée l'incomparable éclat de son autorité et de son interprétation toujours si noble et si

ërnoù vaille, et Julia Hostater, l'exquise chan-

teuse, ".Thérèse Chaigneaii et Walter MorseRummel achèveront 'd'assurer aux chefsÇœuvrejdè Bach, Hœndel,, Haydn etMozart, inscrits au programme, une exécution de premier ordre. ° IBilleW. (2,' 3, 5 et 10 fr.). à la salle, 8, rue d'Athènes, chez -les éditeurs et chez M.M. Madier de Montjau et Kiesgen, 13, rue Laf-

ïitte, téléphone 244-45.'

s ̃ ̃ .f. I,

Assistanced'élite et artistes brillants, telle fut la réception du 25 mars chez/Mme Allouard-Jouan.On.applaudit l'enchanteresse Mlle •Sl'àr-kèt,- dè'KOpé a de Stockholm Mlle Yvonne L'orentz, de l'Opéra-Comique, éblouissante de beauté et de talent; René E--clavy, dans ses œuvras et .son joli ballet chanté et dansé par," Mlles Raphaël begnsunos, de l'Athénée, et Simon'ë Româgnesi, du Vaude.ville.; ,1a: chaude diction de Mme Hautclar, et enfin, pour terminer ce beau programme, Mlle da Minil, des Français, M. Vi;innenc, de l'Opi-ra-Çomique, Mme Laurent Tailhade, ..etc., etc.

De Nice-: >

La reprise à' Othello vient de valoir au célèbre^ténor Arisoni un magnifique triomphe. Sa y.oix d'une sonorité si belle qu'on peut la comparer à/celle de l'illustre famagno, a transporté d'admiration un public enthousiasmé. Elle est, en effet, une des plus puissantes. des plus étendues et à la fois des plus souples que* l'on puisse entendre. Entin M. Arisoni est avec Margarita, Sylva un des artistes qui font le plus d'honneur à l'école de chant du réputé professeur Mme Delattre. L. de Crémone.

r.Æ.. :.JI". ,r

LES GBANÏeS VENTES Aujourd'hui

Ventes s

A l'iiôtel Drouot .̃

Salle 7. Collection de feu Louis Garnier!: Estampes anciennes et modernes, principalement du dix-huitième siècle, œuvres de Debucourt,, Meryon, Dâu m ier recueils, costumes, pièces historiques, etc. M0 André Desvooges; M. Loys Delteil.. A la Galerie Georges Petit

Collection Rpussel :• Objets d'art et d'ameublement, bijoux] M" LAïR-DuBREifti/ et Henri Baudoin MM. Paulme et Lasquin, Mme Guédu et Haas,- Boucheron et Mellerio .dits Meller. ̃ ̃̃-̃̃ ( ̃•̃ /COLLECTION ROUSSEL Hier, à la galerie Georges Petit, ce fut -une très grande' journée. La vacation ne icomprenait que les tableaux et les mi• niatur.es, mais avecsoixante-dix.numéros, M^Lair-Dubr'e'iil et Henri Baudoin ontobtenuun total d'enchères de 2,797, 8715 fr., ce qui, avec les 10 0/0 payés en plus par les acheteurs, monte le total à 5,077,662 fr. 50 très beau résultat plein de promesses pour les trois vacations qui ̃vont suivre.

Lorsque la journée commença, lors-.que l'expert Georges Petit, assisté de M. Wildenstein, proposa le premier tableau, il va" sans dire qu'il ne restait plus une; place dans la Galerie de la r.ue de Sèze. Les amateurs,, les antiquaires, les experts et aussi les curieux étaient tous présents à cette première où le lever du. rideau fut 'remplacé par une levée de marteau d'ivoire. Nous serions très. tentés de donner les noms des personnes présentes à cette séance sensationnelle qui fut très élégant j d'aspect, mais cela nous. retarderait pour l'indication' des prix dont, voici la liste complète. Tout d'abord, il convient de sortir les trois prix les plus élevés de cette jo irnée. Le n° .13, par sir Thomas Lawrence, a été adjugé 435,000 francs c'était un délicieux portrait de ,Mary-Margaret, la plus jeune fille du douzième comte de

Y'\

Berby qui, par son mariage en 1821, devint com'tesse de Wilton.

Le no28,par Corot, a été adjugé 310,000 j&ancs c'était un tableau admirable, peint vers 1865, la Danse sous les arbres aiihorddn toc. Cette enchère triomphale fut soutenue par un mouvement de sympathie'du public.

Enfin, le n" 7, une perle de Fragonard, l'Education fait tout, a été adjugé 250,000 francs, ce qui aurait fort é_tpnné:les amaié&i xl'tf tierrips de" la- ve ni» Àubert '( 1 786)

et de la vente 'De Launay (1792), dans lesquelles ce délicieux tableau figura. Par la suite, cette œuvre avait appartenu à la collection Constantin Strogauoff.

Et maintenant continuons la liste des prix

Tableaux anciens. N° 1, Charpentier (Jean-Baptiste) Espièglerie prés de la fontaine, 3,100 fr. n° 2, Desportes (AlexandreFrançois) Nature' morte, 6,000 fr. n° 3, .le Singe et le Perroquet, 6,000 francs n° 4, Drouais (François-Hubert): « Les deux petits Savoyards » (le prince et le chevalier de Bouillon), 175,000 fr.; 5, Un Jeune élève, 205,000 fr.; n°6, La Fillette au chat, 135,000 fr.; 8, Fragonard (Jean-Honoré) Madame de Norenval, lectrice de Marie-Antoinette, 120,500 fr.; n° 9, Füger (Henri-Frédéric) Portrait d'Elisabeth de Wurtemberg, première femme de l'empereur Franz Ier, 100,000 fr.; n° 10, Gainsborough « Blue Boy «(l'Enfant bleu), 72,000 fr.; n° 11, Greuze Portrait- de Babuti, libraire, 109,000 fr.; no 12, Huysum (Jan van) La petite souris, 2,000 fr. n° 14, Lawrence (sir Thomas): Portrait de sir Charles Lauther 116,000 fr.; n° 15, Geôrginià, lady "Gordon, plus tard, duchesse de1 Bedford,1 33,000 fr. n° 16, Lépicié (Nicolas-Bernard) La politesse intéressée, dite « les Bassesses de Zizi», 31,000 fr.; n° 17, Mans (F.-H.): L'arrivée des bateaux de pêche sur une petite plage hollandaise, 1,050 francs; n° t8, Mignard (école de) Portrait d'une princesse enfant, 2,150 fr. n° 19, Nattier (Jean-Marc) Portrait présumé de PaulineFéiicité de Mailly, marquise de Vintimille, en Flore, 195,000 fr. nos 20 et 21, Robert (Hubert) le Repos dans le parc et la Source au temple de Vesta, .95,000 fr.; n°» 22 et 23, le Goûter et le Repos au fond du parc, 40,000 francs n° 24, Snyders (Franz) Au Marché, 43,000 francs.

Gouache. N° 25, Huet (Jean-Baptiste) la Vieille Tour, 1,800 francs.

Tableaux modernes.– 26, Bonington la Sortie de la rue Royale, 85,000 fr.; n° 27, Chaplin (Charles) Jeux d'enfants, quatre panneaux décoratifs, 1:0,600 fr. no 29, Lambert (Eugène) l'Envoi (un panier de chats), 2,200 fr. n» 30, Rousseau (Philippe) la Fontaine aux Çolombes,.8,o0o fr. n° 31, le Banc aux fleurs et a la cornemuse, 4,000 fr. n° 32, Veyrassat (Jules-Jacques) l'Abreuvoir, 8,6qo fr. n° 33, Ziem (Félix) Dans la lagune, 6,200 francs. Aquarelles. 34, Lami (Eugène) le Rendez-Vous, 2,700 fr.; 35, les Reîtres, 3,000 fr. n° 36, le Gant, 3,000 fr.; n° 37, Un Chef de parti, 2,000 fr.; n° 38, la Chasse, 2,000 fr. h° 39, le Pré aux clercs, 1,400 fr.; 40, Magie blanche, 1,200 fr.; n°4i, Dernier effort (Nuit de la Saint-Barthélémy), 1,650 francs.

Sculpture. 42,' Clésinger, Sapho, statue terre cuite, 1,900 francs. Miniatures.– -N0 43, Augustin (J.-B.-J.), Portrait de Mlle Duthé, 55,500 fr. n° 44,"Bornet, Portrait de femme aux rubans violets, 900 fr.; 45, Capet (Marîe-Gabrielle), 950 fr. n° 46, Charlier (Jacques), Vénus et Neptune, 1,32,0 francs no 47, Cosway (Richard), Lady Beet-. çhey, 18,000 fr. n° 48, Drouais (attribué à Hubert), Portrait de Marie Leczinska, 2,500 francs; n° 49, Ecole française (dix-huitième siècle), Portrait d'homme, 500 fr.; n° 50, Ecole française (dix-huitième siècle), Portrait du comte de Vaudremer, 3,050 fr. n° 52, Hall (attribué à), Portrait d'une jeune femme,20,100 fr.; n° 53, Humphréy (Olivier), La Jeune femme à la coiffure blanche, 18,000 fr.; n° 54, Isabey (Jean-Baptiste), Portrait de Louis XVIII, 1,320 fr.; n° 55, Les Enfants de la reine Hortense, 1,725 fr.; n° 56, Isabey (attribué à Jean-Baptiste), Portrait de la maréchale Lannes, 3,120 fr.; n° 57, Jung, Portrait d'homme, 600 fr.; n° 58, Kauffmann (attribué Angelioa}, La Jeune fille à la rosé, 1,550 fr.; no 59, Klingstet (Claude-Gustave), Aumône, "gio ïf.; 60, Konta, jeunevèstale, 1V220 fr.; n" 61, Léger, Portrait de fillette, 950 fr.; n° 62, Moreau (Louis), Petit Berger, 3,000 fr.; n° 63, Périn (Louis-Lie), Portrait de jeune femme, 5,roo fr.; n° 64, Périn (attribué à Louis-Lié), Jeune femme en chapeau blanc et corsage décolleté, 4,650 fr.; n° 65, Rouvier, Jeune femme jouant de la guitare, 7,020 fr.; n° 66, Sicardi, fin du dix-huitième siècle, Portrait de Mme d'Alembert, 4,680 fr.; n" 67, 'Pprtrait de Louis XVI, i;35O fr.; n° 68, VigéeLebrun (attribué à Mme), La Jeune femme au 'châle rouge, 5,800 fr.; n° 69, Villers (L.), Portrait de jeune femme, 2,200 fr. n° 70, Welpp.r, fin du règne de Louis XV, Portrait d'homme, 1,450 francs.

;f ;• •• ̃.

COLLECTION DE FEU LOUIS GARNIER Pendant qu'on vendait à la galerie Georges Petit, M" André D.'svouges, assisté de l'expert Loys D-'ltéil, commençait à l'hôtel Drouot, salle 7, la.vente.des estampes anciennes et modernes composant la collection de feu Louis Garnier. La première vacation a produit 44,492 francs, avec les principales enchères survantes

Seizième et dix-septième siècles. N° 6, Bosse ( Abraham ), Eventail Les QuatreAges.de l'Homme, 800 fr,; no,22, le Mariage à la Ville, suite de 6 pl. le Mariage à la campagne, 3 pl., 620 fr.; n° 31, Callot (Jacques), les Grandes Misères de la Guerre. Suite complète de 18 pi. Epreuves du 2° état, avant le nom de Callot, 5S0 fr.; n° 40, Partie' de l'Œuvre de Jacques Callot Réunion d'environ 410 pièces La Sainte Famille à table. Le Martyre de Saint-Sébastien. CI. Deruet La Barrière ou la Rue Neuve de Nancy. La Grande Foi e de Florence. Les Trois Pantalons. Les Supplices. Vue du Louvre. Anne d'Autriche, régente, avec Louis XIV et Philippe de France, 1,040 fr. n° 41, Costumes. Personnages royaux, importante réunion de 908 planches, par Il. N. et R. Bonnart, A. Trouvain, I. Mariette, Jollain, Bercy, N. Guérard, de Saint-Jean, N. Arnoult, en 6 vol.in'-folio, 2,500 fr.; n°8o, Paris (Estampes relatives à), Vues de Paris, six pi., par D. Havell et Sutherland, d'après Gendall et Pugin, 700 fr.; n°94, Vues de Paris, dessinées par Garbizza et Courvoisier, planches 1 à 15, gravées par Monsaldy, Garbizza, Coqueret et Morret, 1,085 fr.

Pièces kistoriques (Henri III-IV).– Na 104, La Marmite renversée des Huguenots. Assassinat du duc de Guise, La Mort de Henry de Vallois, gravures sur bois, 700 fr. 112, Tortorel et Perrissin Histoires diverses qui sont mémorables touchant les guerres, massacres et troubles advenus en France en ces dernières années, 41 pièces, 800 fr. n° 180, Baudouin (d'après P.-A.) Le Couché de la Mariée, par Moreau le jeune et Siino.net, 525 francs; 182, Le Lever, La Toilette, deux pièces par Massard et Ponce, 1,100 fr.; n° 190, Boilly(L.) Recueil contenant: Sujets moraux, les Grimaces, 95 pi., et 17 scènes de genre, 950 fr. 194! Boitly (d'après L.) L'Optique, par F. Cazenave, 810 fr. n° 198, Bonnet (L.-M.) Le Tailleur, 500 fr. n° 199, Borel (d'après Ant.) La Bascule, le Charlatan, deux pièces, par Leveillé, 1,555 fr n° 203, Boucher (d'après F.) Le Départ du courrier, l'Arrivée du courrier, 2 pièces pal Beauvàrlet, 1,000 francs.

Valemont.

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Quelle Folie

de préférer des toilettes élégantes à des ,dents bien conservées. De vieux vêtements peuvent se remplacer des dents gâtées sont perdues pour toujours.

Veillons donc à l'hygiène et à la beauté de nos dents en faisant usage de l'eau dentifrice Odol, dont l'action antiseptique protège la bouche contre les effets pernicieux de tous les germes de .putréfaction et de 'fermentation qui détruisent les dents; `

Lia Vie Sportive

COURSES A SAINT-CLOUD

II ne manque toujours que l'éclairage pour que nos après-midi sportifs soient réellement ̃printanier8. Celui d'hier a commencé d'une façon triste; les entraîneurs et les jockeys. venant de Chantilly étaient encore sous la terrible dmpres.sion des événements de la matinée, et la faisaient partager à leurs auditeurs.

Au point de vue sportif, quelques déceptions nous attendaient aussi bien de la part, des vieux chevaux que des jeunes. Parmi les premiers, on doit signaler les victoires très aisées de Montagagne et de Traquenard elles ne devraient pas être isolées. Les trois ans n'ont pas fait un bon essai contre leurs aînés dans le prix des Ifs. Cependant, Ti es. Cnic et Fa Nienteo'nt gagné plaisamment., Mais que valent les battus ?

Prix du Pecq (3,000 fr., 2,400 m.). 1, Vivacité, à 'M: H. Leteilier (O'Neill) 2, Acacio, au vicomte de Guermeur (G. Moreau) 3, La Nocle, à M. ,W. Botten (Doumen) (1 longueur, 3 longueurs).

Non placés Harpiste, Sauvons la France, Elysée, Ventadour.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 42 francs. Placés Vivacité, 22 fr. 50; Acacio, 37' fr. Prix du Pavillon (5,000 fr., 2,200 m.). 1, Très chic, à'M. Fauquet-I.emaitrè (Paris); 2, Nagpour, à M.- A. Fould (Sumter) 3, Thé irishman, à M. Duryea (J. Childs) (encolure, 3 lcjngueu si.

Non places Médaillon, Espoir du Gers, Upholsterer, Fille de Bohême.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnnnt, 81 fr. 50. Placés Très Chic, 41 fr.; Nagpour, 97 fr. Prix des Ifs (5,000 fr., 2,100 m.). –4, Montagagne, au prince Murat (Sharpe) 2, Field Trial, à M. Francolin Rieul (Reiss); 3, Monoplan, à M. C. Lignon (J. Jennïngs) (2 long.,

3 long.). «

Non placés Cigale V, Abel, Whisky III. Pari mutuel à 10 fr. :,Gagnant, 36 fr. Placés Montagagne, 21 fr. 50 Field Trial, 128 fr.. Prix du Parc (3,000 fr., 1,500 mètres). 1, Brindille n,à M.J.-H.Freeman (M. Henry); 2, La Glorita, à M. J. Moineaux (Paris) j 3, Oujda, à M. H. Say (J. Jennin'gs) (1 longueur 1/2, 4 longueurs).

Non placés Braslou, Adah, Rialto II, Pampa, Lola, Kérouale, La Normandie. Pari mutuel 10 fr. Gagnant, 3e>6 fr. 50. Placés Brindille II, 84 fr.; La Glorita, 102 fr. 5p Oujda, 22 fr. 50.

Prix des Sapins (5,000 fr., 2,200 m.). 1, Traquenard, à M. E. Deschamps (J. Jennings) 2, Cadet, à M. J. Prat (J; Childs) 3jForio, à M. Fould (Ch. Childs) (5 long., 1 long.). Non placés Dorade, La Bérézina.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 118 fr. 50. Placés Traquenard, 25 fr. Cadet, 14 fr. Prix de l'Abreuvoir (5,000 fr., 1,400 m.). 1, Fa Niente, à M. Olry-Rœderer (M. Barat); 2; Le Potache, à M. Champion (M. Henry); 3, Flic 11, au prince Murat (Sharpe) (1 longueur, 4 longueurs).

Non placés Juanito, Orléans II, Malicorne, Magny II, Sandfly, Savate, Damoiselle.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 87 fr. Placés Fa Niente, 27 fr. 50; Le Potache, 16 fr. 50; Flic II, 23 fr. 50.

Un jockey qui a eu son heure de célébrité, Barlen, est mort hier matin à Chantilly. C'est sous la casaque de M. Edmond Blanc qu'il remporta ses plus brillants succès avec Andrée et Arreau, dans les Grands Prix de Paris de 1895 et de 1896. Il ,montait égale- ment Palmiste, le vainqueur du prix du Jockeyi-CJlub en 1897. ̃̃• ̃« `)

'̃• fr ̃ 1 •'̃̃• ir-(t Ajai. a

LES ARMES

La Société d'Encouragement à l'Escrime de l'Ouest, que préside M. le docteur Valentin des Ormeaux, vient de donner à Nantes une élégante fête d'armes.

Les assauts ont mis en présence, au fleuret, M. Ed. Masson, champion. du. concours interscolaire de l'Ouest en 1912, et M. E. Le Gourjérec, lauréat du même concours M. Gastinger, de l'école de Saumur, et M. Murié, amateur de Nantes les maîtres Mongenot, du 10° escadron du train, et Monlun, du 3e dragons M. Ferrand, champion d'IndoChine, et M. Laban, champion de la Société d'Encouragement de la Gironde en 1911. M. Thiercelin, professeur au Cercle de l'Epée, de Nantes, et MV Laurent, de Paris; les maîtres Ouairy,1 du Ce:cle de l'Epée, de Nantes, et Gilliotte, du 64e régiment d'infanterie M. Dey vier,. professeur à Bordeaux, et M. Edmond Bertrand, l'excellent amateur nantais, représentaient l'épée, et enfin M. le lieutenant Perrodin, du 35° dragons, champion de sabre du tournoi militaire, et M. tiassinger ont brillamment tiré l'un contre l'autre au sabre.

Après une partie artistique très goûtée, au cours de laquelle Mlles Jane et Marguerite Lapoutze ont été vivement applaudies, ainsi que MM. Bouxmann etMassart, un souper & réuni organisateurs, tireurs et invités, -M. &, docteur des Ormeaux y a donné le signal des toasts par une spirituelle allocution. Mentionnons l'illustration du programme et du menu, qui reproduisaient de remarquables bas-reliefs, œuvres de M. de Bois- Héroud.

Jean Septime.

TIR

Tir aux pigeons du Bois de Boulogne L'entraînement au pistolet

Voici le résultat des poules disputées au tir aux pigeons du Bois de Boulogne Prix de Montreail (1 pigeon, série), a été gagné par MM. G. Barry-Delongchamp, F. Bastien. ex œquo, 4 sur 5.

La poule suivante a été gagnée par M. Mõrize.

Etaient présents

MM. le prince Pignatelli d'Aragon, A. Kingsley, ̃Macomber, le comte de Brossin ,de Méré, Paul Bignon, L. Gavito, Georges Douine, le comte Jules Pastré. H. Foucault, A. Vagliano, Géhair, J. Per*risot, R. de Barbarin, Sram, F. Lindet, R. Darblay.

Demain mercredi, 27 mars Prix de Montrouge, 1 pigeon handicap.

Résultats de la réunion de « l'Entraînement au pistolet » (balles Gabet)

PoxÙe ordinaire 1, MM..de Tournefort 2, L. Bruneau.

Poule ordinaire i, MM. de Tournefort 2, Barrelet.

Pnv.le pigeon 1, MM'. Sangnier "S, ?Ch. Marey.

Poule pigeon 1, MM. Sangnier 2, L. Bruneau.

Poule ordinaire 1, MM. Sabatier 2, Galand. Poule pigeon 1, MM. L. Bruueau 2, Rodocanachi.

Poules d'honneur avec prix Seniors MM. 1, Marchand 2, L. Bruneau juniors MM. 1, Ch. Marey; 2, de Bousquet.

Dans l'assistance et parmi les tireurs MM. Marchand, Bruneau, M. Sabatier, Rodocanachi, de Eynde, Cloutier, Spinnewyn. J. Sabatier. Sang-nier, Galand, J.-J. Renaud, de Bousquet, Ch. Marey, de Tournefort, Cagninacci, Barrelet.

Tir aux pigeons de Monte-Carlo

{Par dépêche)

Trente-quatre tireurs ont pris part au Prix des Muguets (handicap). M. L. Poizat, à 24 mètres, et le baron Falkenhausen, à 28 mètres, tuant 9 sur 9, partagent les deux premit'res places M. Ker, à 27 m. 1/2, tuant 9 sur 10, troisième. Les autres poules ont été gagnées par MM. Langhendonck, Lawton, de Ochoa, Crozier et Nemo.

Mardi 26 mars, à 1 h. 20, Prix par rendement de^igeon*» (série), 000 francs. Mercrëaf ^rfPibfms-mmt^âTÎêj;- 3,000 trancs.

BOXE

Les championnats militaires

Les championnats militaires de boxe anglaise organisés par la Fédération française des Sociétés de boxe ont été disputés hier à la salle Wagram. Les régiments et bataillons suivants ont participé au tournovclassique autorisé par ie ministère de la guerre et doLé. de médailles par M. Miilerànd, ministre de.la guerre, qui était représente :> Le bataillon de chasseurs à pied, le 133e, le 119e, le 10e, le 103e, le 109% le 23e, le 101», le 72e, le 36', le D5e, le 26ed'iufanterie le 15e, le 5e et le 30e d'artillerie; le 21e, le 23e, ,le 7e colonial; le 14e dragons, le 6e cuirassiers, les sapeurs-pompiers de Paris. Les éliminatoires ont été disputées l'aprèsmidi, les demi-tinales et tes finales le soir. Résultats :'̃•̃•

Poids coqs (53 kil. 520) Simon (131e d'inf.) est proclamé vainqueur.*

Poids plumes (57 kil. 150) Clément (17' chass. à pied) bat Durif Ci33*'<i"iuf,).

Poids légers (61 kil. 230) Poilpré (14e .drag.) bat Teulat (18e bat. de cliass. à pied)., poids mi-moyens (66 kil. 680): Cottard (23e d'inf.) bat Seh.werzenger (21e colonial). Poids moyens fl.i kil. 570) Chaput .(55" d'inf.) est déclaré vainqueur de.Uescamps (36* d'inf.). Poids. mi-lourds (79 kil. 380; Maillet ^saueurspompiers de Paris) bat Rollaud (5° d'artillerie). Les deux derniers combats ont été les meilleurs de la soirée. Dans les poids rnqyeus, Descamps? a-fait un combat fort bien conduit, 11 fut excellent daus la 4e reprise, où, il domina de loin son adversaire, quelque pe il .désemparé.

RUGBY

France-Pays de Galles.– Victoire des Gallois.–Les Français se sont distingués

.Le match annuel qui dans le championnat international de rugby met aux prises les équipes représentatives de France et du Pays de Galles, s'est joué hier, à Newport il s'est terminé par la victoire que nous avions prévue des Gallois, mais il aurait fallu peu de chose pour que le résultat fut à notre nénéfice. ̃ L'équipe de France remaniée au dernier moment par suite de forfaits -qu'on ne saurait, aujourd'hui, surtout trop regretter et blâmer, s'est magnifiquement comportée, puisqu'elle eut l'avantage jusqu'à la mitemps et ne succomba que dans les plus honorables conditions, par 14 points à 8. On peut penser que si ceux qui avaient été choisis pour se présenter à Newport avaient comme c'était leur devoir fait honneur à celui qui leur avait été accordé, au lieu d'une défaite c'est une victoire que nous aurions à enregistrer.

D'un des Français qui accompagnaient l'équipe de France, le Figaro a reçu le télégramme que voici sur ce match important Newport, 25 mars.,

Une foule considérable a assisté aujourd'hui au match qui, à Newport, opposait les équipes de France et ue Galles. On redoutait un écrasement de nos compatriotes; ils se sont admirablement comportés, et jusqu'aux deux tiers du match nous avons eu l'angoissant espoir d'une victoire française. La partie a été magnifique. Et vous pensez de quelles ovations le,s Français ont acclamé' nos réprésentants quand Forgui_s et Lesieur marquèrent les deux essais du match et portèreut à 8 points contre six le tableau des Français dans la première mi-temps. Voici d'ailleurs les quelques détails importants de la rencontre m Sur une passe en avant faite par Forgues; Jones recevait le ballon, fonçait, trompait et débordait la défense, passait à Spiller, puis à Davies qui marquait le premier essai pour les Gallois. Le but n'était pas réussi.

A la remise en jeu; 1 attaque se portait au centre du terrain; sur une bonne sortie de mêlée; le demi français Larribau recueillait le ballon, filait, passait à l'ailier Lesieur qui marquait à son tour un essai pour La France. Les équipes étaient alors 3 à 3.

Le jeu' reprend. Sur un dribbing des Français, lex Gallois Martin ramassait le ballon et âtta-"quait une série de passes entre Spiller,'Jones Plummer, aboutissaient à l'essai. Pays de Galles, 6 points; France; 3.

La partie se poursuit ,splendide sur une mêlée, Larribau attaque, passe à Dufau qui se débarrasse du ballon en arrivant sur l'arrière, le donne à Larribau qui 'marque pour la France un essai que Boyau transforme mi temps. La position est' alors France, 8 points; Pays de Galles, 6.

Nous avons tous les espoirs mais les Gallois dirigent leur offensive; ils recourent davantage au dribbling et sur l'un d'eux, Jonès, qui a ramassé le ballon, trompe, Dutau, passe à Davies qui marque un essai que Thomas transforme. Galle, U France 8. Les avants français exécutent alors de magnifiques attaques qui échouent de peu. Sur une sortie de mêlée, une série de passes entre Vile, Martin, Spiller, Jones, Davies et retour à Jones, aboutit à l'essai, le dernier de la partie, &u jusqu'au dernier moment se continue acnarnée, d'un jeu superbe et pleine de péripéties émotionnants.

Les avants français et gallois ont fait jeu égal en demis, Larribau fut supérieur à ses adversaires directs T.-H. Vile et W.-J. Martin; en trois quarts, les Gallois ont été meilleurs que les nôtres barrière Dutour valut au moins Harold Thomas.

Le match a été arbitré d'une façon impeccable par M. A.-O. Jones, arbitre officiel. Les deux équipés étaient ainsi formées FRANCE

i Arrière Dutour (Stade Toulousain). Trois-quarts Dufau (Biarritz Stade}, gentilles (Stadoceste Tarbais),. Lane (RCF), Lesieur (Stade Français).. ̃

Demis Larribau (Club Athlétique Périgourdin), Charpentier (Stade Français). Avants Première ligne Monniot (RCF), Pascarel (ST), Forestier (SCUF); deuxième lignu Thil (Stade Nantais', Cadenat (SportingClub (UF): troisième ligne: Boyau (SBUÇ), Communeau* (Vélo-Club Beauvais), Forgues^ (Aviron Bayonnais). 1 PAYS DE,GALLES

̃Arrière Harold Thomas (Llanelly).

Trois quarts Ewan Davies (Cardiffj, "W^ Sgiller (Cardiff), J.P. Jones (Pontypooï), R. Plu'mmér (Newport). ̃•'̃ Demis: T.-H. Vile (Newport), "W.-J. Martin (Newport)..

Avants E. Hawkings (P6ntypri44), A.-P. Coldrick (Newport), H. Uzzell (NewpQbt), L. Truihp (NewportN, AV. Jenkins (Cardiff), Glyn Stephens Neath\ Ô. Merry (Pill Harrierà),ï and Harry Hiams (Llanelly). AUTOMOBILISME

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DU MERCREDI

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Programme des Théâtres

MATINÉE

rTHKATRE FRANÇOIS-COPPEE (Tél.956.15.). 2 2 h. 1/2. Répétition générale de Inès de Castro.

SOIREE

OPERA (Tél. 307.05). Relâche.

U Mercredi Roméo et Juliette.

Vendredi Le Prophète. 'Pigeoiis.

Samedi Le Gobzar les Deux Pigeons. flOMEDIE-FRANÇAISE (Tél. 102.22). 8 h. 3/4. Le Père Lebonnard.

Mercredi, vendredi, samedi Le Ménage de Molière.

Jeudi Le Père Lebonnard.

APERA-COMIQUE (Tél. 105.76). 8 h. 1/2. Le Pardon de Ploërmel.

Mercredi Manon.

Jeudi Le Pardon de Ploermel.

Vendredi Louise.

Samedi Madame Butterfly.

DEON ~iTéî78Ïl742). 9~~h~0/0. Esther, princesse d'Israël..

VARIETES (Tel. 109.i>2). 8 h. 3/4. Le Roi. VAUDEVILLE (Tél. 102.09). 8 h- 3/4. Bel t Ami.

THEATRE SARAH-BERNHARDT (Tél. 10U0.70). I 8 h. 1/2. La Dame aux camélias. THEA TRE REJANE (TéL 238.78). 9 h. 0/0. L'Aigrette.

PORTE SAÎ^T-MARTIN (Tél. 43753).– 8 h.3/4. ) La Flambée.

GYMNASE (Tél. 102.65). 9 h. 0,0.– L'Assaut. |lENAISSANCE"(Téf 437.03). 8 h7T/4T^Amnésie En garde 1

THEATRE LYRIQUE MUNICIPAL (GAITE) (Tél. 1029.20). 8 h. 1/2. La Fille de. Mme Angot.

I THEKEE (Tél. 282.23). h. 1/2. Le Journal joué; le Cœur dispose.

THEATRE ANTOINE (Tél. 436.33) –8 h. 1/2.–Au soleil les Petits.

fl'HËATRE"MfCHEi7(Tél. 163.30).– 8 h. 1/2. La Cage ouverte; Non 1 non I non I les Sauveteurs.

THEATRE APOLLO (Tél. 272.21). 8 h. 1/2. Le Comte de Luxembourg.

PALAIS-RÔYAL~(Tél. 102.50). 9 h. 0/0. Le Petit Café.

THEATRE FEMINA (Tél. 528.68). 8 h. 3/4. Fais ça pour moi; le Coup d'Etat; Feu la mère de Madame.

rrHEAT RE~DE LA SCALA (Téléph. 435.86). | 8 h..3/4. La Revue de la Scala. rrHATELET (Tél. 102.87). 8 h. 1/2. La Course \j aux dollars.

BOUFFES-PARISIENS. Relâche.

CAPUCINES (Tél. 156.40). –9 h. 0/0. Sapptaô; l'Intérim; le Secrétaire..

OMEDIE ROYALE (Tél. 307.36). 8 h. 3/4. Vi La Joie du sacrifice les Visiteurs nocturnes Jean 111 ou l'irrésistible vocation du fils Mondoucet

A "MBIGUlTéî7 436.31). h. 1/2. Roger la Honte.

THEATRE DES ARTS (Tél. 586.03). 9 h. 0/0. La Profession de Mme Werren.

liRANDrGUIGNOL.– Tél. 22S.3i. 9 h. O/O. II Le Beau; régiment; l'Obsédé le Carnaval de Puce et de Plock; les Ingrats; Une nuit

d'amour.

~RIAKOK-LYRIQUE (Têt. 433.62). 8 h. 1/2.–

TRIANON-LYRIQUE (Tél. 433.62). 8 h. 1/2.–

L'Auberge rouge; le Roi.l'a dit.

DEJAZET (Tél. 1,OÎ6.SO). 8 h. i/2. Tire an liane Ou op<Te sans douleur.

ÎÏOU VE AUX'MÀTH U R IN S(Tél.2O8.O8)v– 9-t.0/0. Il Excëhlric Flirt Un Petit Béguin. ̃•'•-•-̃-

chef du centre d'aviation de Reims, a présidé ù la réception de. quatre nouveaux appareils Blériot militaires comportant tous les derniers perfectionnements et le renforcement des haubans supérieurs qui vient d'être imposé à tous les monoplans.

Malgré un vent de 12 à 15 mètres et la pluie qui faisait rage, et alors qu'aucun autre appa eil u'osait sortir des hangars, ces quatre appa-eils que pilotait Perréyon, se sont brillamment comportés dans toutes les épreuves, à l'étonnement et à la grande satisfaction de la commission, ainsi que l'a relaté le capitaine de Chaunac-Lauzac dans son procès-verbal de réception.

̃̃ ;•.

Hier, à Villacpnblay, une délégation du groupe de l'aviation du Sénat a visité les hangars et les appareils sous 'la conduite du général Roques, du lieutenant-colonel Bouttiaux, assistés des officiers du laboratoire de Meudon.

Le capitaine Barrés, et de nombreux- officiers aviateurs s'étaient rendus à Villacoucoublay par la voie des airs. ainsi quA le pilote Ver ier, sur son biplan muni du stabilisateur Uoutre.

M. D'Estournelle de Constant a reçu le baptême de t'air dans un appareil piloté par le capitaine Barrés et l'un de ses collègues, sur le biplan stabilisé de Verrier. Puis la commission sénatoriale s'est rendue à Issy-les-Moulineaux, pour visiter les dirigeables.

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..4._BSerbe4ÇK -87 55 55 87 S5 8640 87 55 55 87 AQ. » Tr.amwaysSud .U; 19050 194" 192; .192 ,193. >. bmpPUtltS ae YUW^ .> â» Andalous 3 ^l^Béèie. ,-«. -312 -5ft, 312 ;f| Petit Parisie, Part bénéf. 520 519 50 25 5»iipÔpoto»«^M Y~ =«6^-505.15 509 *?: 87.40 A; » Est .Parisien.ord ..l.^1t._r,.( a,Jl,5a ,74 71 > ,Mt:SQ ;r:r/ 20 «JV^ede Pari3l865 4%V. :53T vtV53T 15 3^2^ série, 3Q7., 307:25 M ̃"» Société-du GazdePariB. 300 300 4 Tnrc*%tinifié. l6i' '>Wig 88J80 si 12 89 20 88 95 prioritévi^aSft.- .;J2 30 ,VR3' ,Z ^•73:"50 |2 <»iïÀ 18713% 401 402.. tnu 3teturieH«'-ftypothè"qu8.*?r.'r 3S5> 3S8W W 30- Suez aetion.de jouissance., 582a •arTT0iraffi^dfiSLoTa«^8C^TW~468. 27 50 C^Gk> Française-de framways. 51Ï 514.. 510.. 510 512 20 » 18754% 538.. 53S 25 15 Damas-Hamati £ rev. var. 270. 270 75 }f « part de fondateur 2960 2950

-O'o-m-an!!LCo"n"'s"o-YI"a'e:J;1"8'9.¡¡-u..L 62 '621 '.4""1'- .27.50 QioGleFrançaise-de'l'ramwaÿs. 5n.. 51'1- 510.. 510.. 512.. 20" 18754%538.. 53825 15 "Damas-Hamaharev,var, 27Q.. 27075 146'- gar"t~C~n'la,eur. '5~0" '"70.

20 » Douanes 1902 479 483 50 481 H » Voitures à Paris 204.. 204.. 204 204 20 18764% 539.. 530.. 25 Goyaz (Brésil) 5% 461.. 461.. «6 30 Société Civile 45 <0 4570 20 i Priorité Tombac 4oi 451 451?. 459 12 50 Association Minière. 224.. 283.. 220.. 223.. 222.. 10 189*2$% 342 50 342 50 1 » Lombards3%(sud-Autr.)anc. 270 50 270.. f. 5- 919.. 915.. 20 ̃ 4o!-i908 4l5 412 415 14 Ateliers du Nord (Jeumont). 505.. 508.. 504.. 50G 10 ,i 1894-962% 3il 344.. 15 nOuv. 273.. 272 25 ̃« » Télégraphes du Nord 875.. 873.. 20 » «% 1909: 413' 415.. 4n: 25 Boiéo 755.. 700.. 752 758 ^0 iQ i8%3% 401 25 40125 15 Madrid-sar8gosse3%i"hyP. 303. » » Maifldano, action do jouiss. Ml 345 342 ..347 344 io « 1899 Métro 380 382 15 3%2"h,yp. 350 75 353 35 «Métaux SOI.. 817.. 807.. 815 1250 19O42i/a% 430 432 15. » Saragosse-Cuença hypot.. 355.. 353. j Obligations industrielles Arfinns ttf> Chemins de fer 55 » Penarroya 1222.. 1235' 1218 1225 1226 12,6 il 1905 274% 368.. 368.. 369 50 15 » Norddel'Espagne3% l^hyp. 363.. 363. ««mmow <wjwt> <H.CUOm> ae ^nemmi, ue 1er n SelsGemlnes. 27O.. 270.. 26S 267.. 267.. 12 luiO3a,'tp. 402.. 403 50 15 3%2<-hyp. 356 75 356.. Panama. Bons à lots.1. 138 50 138.. 35 50 Kst. 926.. 925.. 927.. 920 171 30 Suez 6335 6335 0352 6352 6350 12 » ViUe de Marseille 1877 413 25 413 50 15 Portugais 3% priv. rang.. 321.. 320 50 25 Suez5% 607. 605.. 56 Paris-iyon-Méditerranée 1240 1244 50 1245 37 «Dynamite 788.. 800.. 791.. 794.. 794.. 3 •> Lyonl8803% 112.. 112.. 15 Saloniqne-Constantlnople. 331 15 » 3% 442.. 442..

50 «Midi. 1058 1058 1085 21 33 Printemps ord 449.. 4-19.. 449 25 >. Kioto(Japon)5%1909 513.. 513 50 20 « Smyroe-Cassaba 1894 440 25 « Port du Rosario. 505.. 505..

72 «ord 16.40 1633 1639 1635 17 77 privil. 338 50 333 50 335 ¡ n~£Ai* JZnnnio* 20 1895 421.. 421-' 20 Compagnie des Métaux. 49150 49150

59 ..Orléans 1305 1301 1302. 1300 1302 30 » Thomson-Houston 806.. 805.. 807.. 806.. 804.. Obligations du Crédit tOttCîer 25 Victoria à Minas 458.. 46150 15 » Transatlantique. 369 50 366 50 3850Ouest. 932.. 930.. 932,. 7 09 Raffineries Say ord 360.. 362.. 360.. 366.. 364 13 oblig. Commi" 2.60% 1879. 476 476,. 15 » Géni<=desEaux3% 422 50 424 50 7 p.72 Andalous 305.. 304.. 302.. 302.. 30 1187 prior 25b.. 2o8 &>4.. 2a6 Îo7 W, ^"Dug. uomm ^°u| lo( 50Q /g8 5Q 20 Fives-Lille 4% 500.. 500.. 6 d» Atcbison. 553.. 560.. 558.. 559.. 558.. 40 » Air Comprimé Popp 883.. 883.. 884.. 887 i&um 398 50 398 50 Actions industrielles 34 ..Autrichiens: 785.. m., m w .MBtrihnuondjieotricité sn.. sis., sa- sis.. 5t3. \i i z a.Msfi892: Ii. 430.. menons inaustrieiies 20 ,,GazetEanx 505 m «Lombards 113 50 110 17 50 Electricité de Pans 624 022.. 021.. 62a.. 02o 2.60% 1899. 446.. 445.. 30 » Aciéries de France 1045 .1050.. 20 » Française! Etranger. 499.. 497,; 29 l. Méridionaux 594.. 590. 15 Téléphones 286 50 2*0 295. J5 o 3SK i§Q6 495- 496.. 50 de Longwy 1575 ..1585.. 20 >. -Central. 501 25 501 25

19 p. Mord de l'Espagne 456., 454 50 454.. 455.. 454.. lo-sli Kitrates-RaUways. 3ro.. 373.. 3W. ,o 376.. 3o?1912 252 50 252.. 50 » de Micheville 1794 ..1794.. 12 » Havraise d'Energie Electr. 4% 234 50 294 50

19 fi; Nord de l'EJ¡pagne. 456.. 454 50 324 1;) sl1 NI~rates-Railways: 869 373.. 37. 87'l 3! '1 3?& 1912 ~52 50 252 50" deMi?beville. 179!t 1794 12 "Havralse?'Ener~i~Electr,4% 2~4 50 29'l50

8 55 Portugais 320 324 » » Railways et Electricité 869 876.. 874.. 877.. 8£) i5 0blig.Foncières'3% 1879. 502.. 502.. 75 Atel. et Chantiers de la Loire. 1840 1845 17 50 Messageries Maritimes 402.. 404 50

20 p. Saragossa 444 444.. 443.. 443.. 6 «0 Tramways de Buenos-Ayres. 134 25 13o 13o,. 13a. 135.. » g ..3% 1883. 408.. 407 50 45 » Chant.etAtel.de St-Nazaire. 1215 1224 22 50 Tabac! Portugais 505.. 505..

36 10 Mexico Tramways 608.. 608 610.. 6U 2.60%1885.. 452 25 452 25 7 L. BancodiRoma 115.. 115.. 17 17 50 Voitures 3 Vi 394 50

••'̃ <: o x j-j. \l WaE°ns-Llts°ffv- f-% •̃ •• 4'2 14 » 2.80%1895.. 453.. 452.. 50 » Banque de l'Indo-Chine 1590 1605 17 50 Land Bank ofEgypt 3 386.. 385t.

SOC~éS de Cré~ ~d'Am~ic-inTel~h~Tei~r"" 768" 767 7~0" 772" 770" 3% 1903. 498.. 496.. 35" Commerc"'&!cdust'" 880. 20 .Wagons-Lits 4% 50575 506..

2t m 47^S^^ScSeg' 1 1" 1:: ^ii2:: 33li9ol: !«:: «I:: g Comioerc'e&lp'lo9t"' 88°- -™*™-™»** 50575|506--

~5.S3BannM!deFrance. 4)20 411.10 5d.75HeUëniqued'Electricitë. 9.1 50 93.. 94.. 94. -~7nt.)(MfT.~a7"' 64 50 65..

K5|3 BanwdeFrance 4120 ^100 adwg ^f^f^1^ [̃̃̃̃[[ J* 4^. •; •̃ BwBkiAtedi 1 lOOfr, ,mr.. 64 50 65

75 » deParisetdesPays,-Bas 1770 1760 1764 1700 ..1755 5r. privil 480 477' 481.. 480.. 481,. 15 « Obi. Banque Hypoth. 1000 fr.. 0^,0 75~ M«nr.jjn p mj RANOIIP A TPRMP

7~» deParisetd~sPays:-Bas1770 2'~)2 ..lY6: 290 ..1755.. 50 sh Rio-Tinto prm1. 4~ 18(.*)O 481.8~ 48. de MARCHE EN BANQUE .A TERME

15 ̃ Transatlantique.. 299.. 292.. 294.. 290 00 sh Rio-Tinto 1813 1800 1849 1865 1862 Action* de Chemins de fer aki\t\\J ri Ca CU L\. t>t\l\\lK>CA lCitn.iMkCi

47 50 Compagnie Algérienne 1467 1468 1492 50 « Sosnowice 1548 1520 1537 1540 1532 /1VUU1" MW "W"3 «v ̃ ̃ .!̃'̃̃ 1 i|. 35 » Cwmtoir National d'Escompte.. 940.. 940.. 938.. 938 16 sh Central Mining 258.265.. 258.. 202.. 259.. 30 Bône à Guelma 667. 670.. j^ni VALEURS PrtB*1- imiK tt VALEURS ftitéi- tntàw 13 50 Pwjd.Fonc, d'Algérie (non lib.). 077 072 50 675 676 675 » » Azote Norvégienne 263' 262 261 23) 50 Départementaux 624 ^"x ClJiura coun «ET Clitim eiun 32 (ii-édit Foncier de France 810.. 810.. 816.. 812 > » Le Naphte 455' 441.. 450.. 445.. 445.. 30 ..Est-Algérien 690.. 691.. u- ̃ » .1 1 n.. nuu i.n 1 m m m Un .uiun».» » 15 62 –Industriel 733 725. 20 «Bakou 1314 1316 1330 1310 15 50 Est, aption de jouissance. 434.. 439 M -̃.̃ 45 ..Société Marseillaise. 885.. 889.. 891.. 895 32 10 Proyodnik 576.. 505.. 578.. 569., 566,. A ..Orléans 896.. 894.. Valeurs diverses MlUeS ̃̃̃<̃' 60 .Crédit Lyonnais. 1539 1517 1540 1514 1513 2 Raffineries d'Egypte ord 87 50 50 9125 89.. 92.. 90- a » Ouest' s> W 493 50 495.. •35 ?> Mobilier 678,. 077.. 678.. 679.. 676.. 5 » privil. 85 75 85 50 87.. 87.. 8650 56 » Midi 542.. 536 50 5% Argentin Int. 5% 1905. 95 20 » » Brakpan 73 50 75 50 18 nm Société Générale. 823.. 822.. 823.. ..823 20 « Tabacs Ottomans 353.. 354.. 352.. 353 56 ..Nord .1235 5% Brlsil5%1895 101 v. » -CityDeep 65.. 66 50 13 75 Banque Française 295.. 293 50 50 295.. 295 » » des Philippines 327 322.. 328 ?8 75 Ouest-Algérien 638.. 637.. 5% ~~6 5% 1903 10310 » » Chartered 3875 A0 25 m-» de l'Union Parisienne 1194 1190 1195. 1195. 1180 2700r Portugais 570 582 .0 Sud de la France. 172 50 171 5o i% 4% Rescicion 87 95 90 13 Û2 Crown Mines 177. 177;.

̃̃ ̃ 6% Buenos-Ayres6% (prov.de). 95 35 23 ,72 De Beers pref 43750 ,438,.

6% Buenos-Ayres696 (prov.de). 9535 23.72DeBeerspref. 43750 438.,

^ëgi-Z–Z «1 ..I, .l ,• ',̃ 'i ̃̃̃̃ $%% 3X«(prov.de) ̃ 7350 2372 ord 50250 504'

̃ ̃̃̃.̃̃̃̃ ̃:̃•• ̃.̃̃- MARCHÉS ÉTRANGERS TT"?" T JiF^ ï*-ï* 75

4% Espagne Intérieure i% 79: 10 06 Ferreira Deep 95 -96

̃ '.̃ ̃ ̃ 5% Mexicain5% 49 10 47 38 Gold 105. VALEURS |«Sj»|i* VALEURS j «& I Aujourd. VALEORS Ciôtpréc. Aujourd. «£ VALEURS Côtpréc. *Ujourd. f^0; VALEURS «etprec. Aujoura. «* ï% toiï^ïX" 1 i ?! *>. Uôw^^±" ?^

̃ .• ̃ f 1.1 n n 1 1 n 1 J 1 .1 ui n m .1 1 m 1 3 56 General Mining Finance Corp. 27 26.

u ,n,n, n. 3 56 Gênerai Mllllpg Finance Corp.. -l, 26.

rondre* 25 mars Ferreira Gold 1/8 4 1/6 NeW'York, 25 .mars' Great Northern. 133 5/8 133 1/2 137 •/• Union Pacific pref.. 913/4 911-2 94/ J? g & Pérou Londres' 593 !? » Got^):]^:] II IS .1141

~Ferreira Gold .4î~8 4 1/8 New-Yo.-k, 25 mars Gr,ea~Northern. 1?3 5(8 133 1/2 137 ,(, UmonPaCific pref.. 91 3(4 9i 1!2 94 3514 Banco Perou Londres, 5?3. Goerz. 24 liO .2'Í-25

UQnare*, -».mars Gedu|d i ,3/32 l 3/3? ̃ Illinois Central. liOl/2 131 1/4 134 Wabash. 638 0 1/2 7 1/4 89 60 Banque de l'Azoff-Don 1631 1626 » Golden Horse Shoe .6125 61.. Geldenhuis Deep. 110/10 1 15/10 Call Wloncy 2 1 ¡~ 2 1/2 Interbprough Métro.. li> 19. pref 18 1/4 4 18 1/4 19. g 32 industrielle du Japon 219.. 215.. 7 55 Goldflelds 111- 113 •Consolides. Terffe iJJo/lG 7/ lu/16 GeheraÙHininghnan 1 1/8 1 1/32 Change s' Londres vue 4 87 25 4 87 15 Louisville & Nash. 157 156 3/8 161. Lehigh Valley 166 3/4 166 7/8 tl 54 5~ Peninsul.MexicaiieT 134.. 134.. 3 79 Gold Mines investmênt 29 25 29 75

Argentin 1886. 102 1/2 102 1/2 Goerz VïjkK 19,4' 2mois 4,8115 4 84 15 15 ̃ ̃ 4 41 Gold Trust 64 64 50

̃ ̃– 1889. 83. fi i. Goldflelds 4 13/32 4 7/10 Câble Transfers 48775 48705 Missouri j«an$as& T..30. 297/8 31 1/4 AmalgamatedCopper. 80. 803/8 821/4 3 12 CapeConoer 156. 156 » » Great Cobar V 86 87

nUlfKym. S8 i,a SS 1 2 japersfontein OIS 6 3 16 Atchison ..108 3/8 108 1/4 111. pref. 64. 04 Amerïcan Car SFound 57 1/4 57 3/8 25 » Carpet Orientai 410 410 14 21 JageîsfoXin" 157 Ï58 '•'

j !Bresil ,1.9.; 1,889 8S 1,2 88 1/ Jagersfonlein {j 1: 8 (; 31 jl> Atchison, 108 ,8 10~ :,4 111 (" .i0 Car & Fo~nd ;)7 1/4 ~l. 3/~ ( 25 » Carpet OrientaL, 410.. 410.. 14 21 Jagersfontein' '157.. 158.

n7 S?«qS07-- ini mi ̃ ̃ tohannesbarg Invest 23/9 23/9 pref.. 103 3/8 103 3/8 106 1/4 «issouri Pacific* 44 1/4 45 1/2 CottonOil.. 54 54 1/4 LotsÀrc^ ^V. 202 75 202 75 2 37 Johannesburg investmeni: 29 50 v!

.BplgAri! .1892 101 101 jut>ïtee 5/ 5 convert.. 10/3,4 108. National Mexico2pr. 30 1/2 311/4 Locomotive. 38 1/2 39 1/4 General Motor Cah nrdf nrri '57 50 S6 25 4 74 Èleihfontein *Î8 "«''

p¡\I!¡¡.i\rj):1,2 tOi 1O~ -Jubilee 5/ -u conve,rt.. 1U" 3,4 iO8 .National Mexico 2 pr. 39. 1/2 311(4 .J. Locomollve. 38 i/2 39 ~~4 1> General MotorCab préL ord. 37 50 36 254-i4 KI~lllfontem ~8.. '39..

•Chinms &%̃ 102. 102 113 11/3 Atlantic Coast Une.. 138 1/2 13<- !•{, 04 12 64 1/2 Smel&B. 85.6 8 88 5 8 "a WneralMotor Cab pref. oid. Jj M 4 £ $$T(tSiï 71

4-KV..V-. 95 1/4 95 1/4 Baltimore S Ohio. 105 5/8 105 7/8 108 1 jk Wew-York Central 113 5/8 113 3/8 116 1/2 SugarR. 128. 127 7/8 .). de a" tanf laagte Esïatë "'̃•'̃ lo 75 39 55

4'72 90 9;) 1, 4 ,1;) li4 Baltimore & OhIO. 105 ;)¡,t> 10' 1 ~8 8 108 1/4 New-York Central. 1135-Sugar R. 1281.1628 Langlaagte Estate 40 75 39 55

Egypte 3 y-U/2 94 1/2 Kleinfontein. 117/32 1 17/32 Canadian Pacific 233 3/4 233 1/2 239 1/2 N.-Y.Ontario&We,st. 39 3/8 39. 411/. -Télégr'&Teleph 148 3/8 148 3/4 ~*i 51 70 Harnener 1455 3 78 LenI Goldflelds 1*" 50 123 50 -.Espagne Ex.ene.are. >S.i ,1/2 i:.> V.i 1/2 tanfilaagie Esta'.e.. 1 7 16 1 7/16 Chesapeake &Ohio.. 78 1/2 78. 80 3/4 Norfolk & Western 109 12 109 7 8 112 1)4 Anaconda. 41. 411/8 812 10 45 H^tmann 77? "'m" 2 07 S Reef •̃" 23 ilai'en3=i %•̃ •/• Bay JS'6 12/6 Chicago &AI;on. 21-1.2 22. pref. 89. 98 3 4 92 Calumet & Hecia 465. 470. Haut Vo&a" fÈ" fib 9 48 Sfv Consolidât^ H 17 ̃| Japonais 4 yo 189.9. 80 1/4 se-J'4 Heyer andCHarlton. 4 7/32 4 3?i6 -Great Western « 5/8 19 3/8 Northern Pacific. 122 1 2 122 7 8 125 i'2 Consol. GasN.-Y.City 142 1/8 143 1/8 Huanchac! 75 72 50 "Ktoffil"1 68" 69 75 4% 191Q, 87: 87 «odderfontein 11 14 11 5/16 pref. 37 3/4 37 3/4 Pennsylvania 124 124 1/4 64 .). General Electric 166 3/4 166. tâurium Grec" ? 4150 43 » » Zssaméd^ ^cV 1125 12 50 J^oruïianCorp.pref 40 1/i /j6 3/8 B. 2 1116 2 11 16 Chicago Mil. &S'-Paul 110 1/8 109 3/4 113 1/2 Reading 158 5 '8 160 3/4 81 1/4 International Marine. 4 3/4 5./ j. umnum farec n ou « » » mo,ssanjea^t ?.;<>.M.f 1^^ «-S). ̃:pr.d., 11 }/2 |ll/4NewGoch 1 .).. 15/16 ̃ pref. 115. 145./ ). a 2e pref. 96 1/2 97 pref. 21 6/8 22 1,2 25 12 Malacca Rubber Plant»" ord 345 345 50 «S T' 1^25 13

j Portugais 3% (». fi5 «ewSteyn ^8. 1 t/IS Chicago&North West. 142 3/4 143 3/8 l'^pref. 89 1/4 90. National Lead. 58. 57 3/4 1Z ™awa Rubber Planta ord. oO l -& Oceçna 1 i .2» 13

:Russe- A%, Consolide 931/4 03 1/4 Hourse Mines i 11/10 1.11/16 Clevel.C.C.&St-Loms 57. 57 Rock Island 2734 273/8 28 1/2 Pacific Mail 323/8. 317/8 o SphatesTunisiens 4" 49450 » » Randfonteîn *S 46 ë Turo Unifie. ®S 88 prem.oiam. ord.. 0 14 9 1 S- Colorado 'ft Southern 44. 43 1/2 ,(, pref. 54 1/2 54 3 4 People'sGas 107 1/4 107 5/8 ï« 07 pfatine |l4 814 13 03 Sd mS "• '• i«g 167 °

TurQ Unifie ..88 '1' 8e -1- Prem, Diam, ord.. 9 1/i \i 1/8' Color,ado & SOUlhern lj4 1.1. lj3 1',2 pref. 5!1 :~2 a;1 ~~3~4 -people,s s Gas.: 107 Ï~4 101 "8 ~') 1,S ,07 Platine 814.. 814 13 V3 'Rand Mines 166:: 167

pref. 8 3/8 8 3>S pref. 76. 76. S'Louis&S«F«2«p. 42 3/4 42 14 Steel Corporation. 68 7/8 69. 72 3/8 tt' RaisiS de Corinthë 172 ̃ 1-73 V, i 7 $ RoMnson iwn 7ft & ~n sa ̃ Banque Ottomane:. 17 1/8 i8 17.1/8 Rand Collieries i;i''O2 13/32 Delaware SHudson.. 170 1 '4 170.. ,). Refund^ 80.). 80. pref. 113 1/4 113 1/8 116. » Kaism de Corinthe m.. 1.3 oO 7 <- Robinson Deep. 70 2o ,0 |fl ̃ ̃«at.dïgypte 18 8/8 18 1/8 Bandfontein 1 23/32 1 3/4 Lackawanna 558 558 -General5^ 88. 88 1/8 Utah Consolidated. 17 1/4 17 1/2 shansv 40 4"> 75 n Gold- i3* •• l3î M" -r--Agr..r- -6 9/liJ n.-0 5/* Rind Mines 6 9/16 6 9/16 Denver &R. 6 21: 3/4 23 2;ï 1/2 Soutorn Pacific. 112 3/S' .111 7/S «à 5/8 Copper .60 7/8 611/4 •> 95 SDasskv ConDer 96 <)7 i 9 47 Rosé Deen 83 "2^ 8r7=i j ̃Grand Trunk ord. 24 1/8 24 9/16 Robinson Deep 2 13^11 2 -13 16 ̃ pref. f. 41 3/8 8 41 1/2 43 1/4 Railway. ::o 29 3 '4 :f ;4 Western Union 841/4 84. Z^ Spfes Petroleum ̃•••̃•̃'••"•• .54 ,5 35 05 475 |Sn™efand Jact"rT' '1 50 '? Mexic^BaHAayqrd .50,50 Roodepoort U.B.R.. 1 15 16 Erie. 30 5/8 37 37 3/4 -pref. :75 3 4 75 3/4 -ÏÏ Acpentm barres. s .58 3/8 .^3/8 26 13/16 bJ T^ranvika 59 25 59 50 l*t N^ Stevn i3à<^ –'̃•' ̃ ̃* *> ft « ,-•••̃ RoseDwp a 1 4 3 1/4" --2«prof 46. 46. Texas & Pacific 231/2 24 1/4 Cuivre 14 73% 1495 J¡¡ ,(, «StSs 1515015250 » » SsvaaîconsolidatêdLàid 'il 75 i 1' RioTinto 7238 74 1/8 simmerand Jack. 1 îl/32 1 9/32 prof. 56 1/8 56 1/2 57 3/4 Union Pacific, 170 3/8 170 3/4 175 I/2J j 25 S To&Orientai) 272 273 » » -^vaal ÇonSolidated:Land, ;4| 7o 4| 2p

$ham. J7/b j 7/8 Transvaal Cons. L.. 1 9/16 1-5/8 ̃ _i_ », Toula 888 901- 11 28 Van Rvn': "̃̃ ''r' 50 '97'

,;¡;all$ls. ~jR 1 ~8Transvaalcons.L., 19(10 15/8 "Toula. 888.. 901, 1128VanRyn. 9U50 197'

per1- ¡¡old fd.2*~i/162: :3¡16 V ALEURS Clôtùre Aujourd, VALEURS Clôture Aujourd, VALEURS Clôt~re .Clôture Aujourd. 3~ Urikany. 180 17 61'Viliage Main Reef, '65 2~ 65,

-ps&Ptë âfâj^z^ ••̃ r;i:; valeurs \W^- v™ aH-^nsK valeurs is.m tâvss^y. s. «:; '^sè^sse, s-s lS^rV?/^ot^ 3 7/8 3 15(16 »i^«î»S:i;K«fiî: i" SB MARCHE EN BANQUE AU COMPTANT ~=== siKL-Afi-ieaines Proc(). rép; des pPi(peSj &3 mara g?sSS?ar SSÏ fà^Hi ilj! Sîg^r: i^l o s.-PÉTERSBouRG,g5Mars 1/2 BfSr-vi* l1i valeurs »«• **̃ mm valeurs. ÏÏT So-rr^ ^f^f SS|^lp^ip n^s: 3g £"&̃* «g:: i $ gŒ:£SïïîS?^– *S ::̃-«* Jurera West. 1/2 1/2 cuivre Comptant 60 7/8 68 1/16 Lombards., i, 4/8 U 1/8 Tabacs ottomans 327.. g Hartmann $5 $> Chanoe sur Pariq 101 101 (M 13 20 Crédit Foncier de Santa-Fé.. 394 398 28 12 Ouasta et Mesloula jouis 504. Central Mining; 10 1/8 10 1/8 Terme 67 5/8 68 13/16 P«nce Henn.. 15/ 1/2 1»7 1/2 Mpine. or 93950 § KL 3^" 3,5" 9 18 03 Crédit MobUier Franc. Parts 360.. 360 50 12 50 parts! 259 1. Chartered. 29/9 31/ Etain Détroits C|«H ISi. Sehantung. 132 -Si loi 1/8 change surParisâvue 9560 25 S b^ 487 ':r 7'" U. S. Worsted Prefer. 7?^ 450. 51 m. Silésie (Zinc) 1523 1548

25 mars1Reports, 25 mars-1Russe 1906. 103 1/2 103 1'2~11

Cinderella Consol. 1 1 Ternie 188 l' 4 190 12 Harpener •• J1;' 1 1,^ Escompte hors banque 4 5/8 Proïodnik 213 Hi ̃ ;) mars 10102 30 Hutchinson (Etabliss.) privil. S59.. 559.. 36 ..Vieille-Montagne 929.. t»29

AMI, 1 1,3 J6 15/16 Banq',Russep, I~C 1:,} J~I: AutrIChiens. l,Ji.. Russep,Commce ce 400.. 402.. ..98 98351 98 35 l~sg B~nt¡ueNa~Onale.dEgy.Pte. 2!0. 60m, Gelsenkirchen, d.

Crown Mines. 6 1-5 16 7 m Pt Bochumer 223 1/2 2M 1/8 Lots du Congo 813/4 813 4 MADRID, 25 mars lT*t*£ fn r(L 30 r Dniéprovienne 2248.-2244.. 320 Monaco 5595 5595 DeBeersord 19 13/ 16 19 7 '8 Chèque sur Londres G8 fJ/1{j Phœnix. 24'.» 1/2 2aO 1/2 Lots Turcs 2O> 204 valparaso, Paris lu ^o.ib Donetz (Forges et Aciéries du) 852 64 » $">*<> 112Q 1120 DurbanDeep' 1 1-4 1 l'4 « p,ri, '>h '3 à ">5 26 Dtooh. Luxemb ISO 1/2 181 l,-2 «létropolitaindeParis 604 660- Intérieure 4 85 20 85 25 BjQ-de-Janeiro 10 13/64 60 » Huta-Bankowa 2240 2250 12 » obliff U% 296 290

Cinderella 'c~~sÕi. 1 -1*Il.-T,errie 188 1'4 190 i 2 Harpen~r. 1 P:1 j \ln Escompte hOI's banque 4 5 /8 J:'roV~~ik: ¡h3: 2f:J: 10 "Hutchinson (EtabIiss.) 1)l:lvil. -559.. ~?9.. :~? Vieille-Montagne .1. ?2~ '29.

C~nXtines. €?167. plomb Anglais C. ~Ii 16 1/; 9/16 sochumer. I~~ 3, ~4 1/8 LotsduConso. 813.48134 MADRID, 25mMs. S~r ~~<- 30 f.Dniépr.vienne. ~3~ /39." Plaques Lum~ere ?apltal

OeBeersord 191:; 16 19 91 ¡3'> Chèque sur Londres .)" phénix. 1. l ~01 2 Lots Turcs.2(b. 204 tatparaso. M~~ib 8 SOCléte Lorra¡ne Dletl'lch ~1. :i1a.. ()- Cbalets 5' 1191

De 19 16 i9 -i,~S II\C. ompa sur Londres Phoenix, "1")' 1" L'I d C 1"131'1 S13'! 11aiso 10 5'l-6 30v Donetz (Forges n et Aciéries du) 852,64 '"10' bo~~ 112Q il2O

De Beers ord. 19 1:):16 19 7!8 C,hèque sur Londres ,1~60* 112Q 1120

RooS'goW'. 1 l'2 1 12 '> r<ul!> Ahg. Electr. Ges. 255 3/4 177 1,2 Parisienne Electrique 319 3/4 319 Amortissable 5 101,15 101.05. ,TSRnNKE o- 35 • action jouis». 1735 1735 » Maikop Spies (coup. de*25) 13 75 15 East Rand Pr'opr 2 29/32 2 7-8- ̃ Hamb. ftmerika Pack. 139 7;8 ̃ l-W 1/8 Railways Electriques. 87S 877 94 '94 ̃ USBOHNE, .a mais jg Blanzy (HpuîUes) 550- 549. Ouest Africain Français l''O Ferrera Peep. 3 13/16 313/16 Signifie ex-coupon Horddeutsçher Lloyd. 104 1.-2 iOi-3/4 Nitraies Çailway, 374 -376 Banque d'Espagne. 449 50 449 Prime s^ir l'or.10%- A5 » Bruay 1305 1307 7 50 Tav->"pOusset&Roy^réun« 144 144 r ii6 3 ~i ° Pennsyl'/ania lll> ̃ ~<i; Sc*â;-(ie4'E«pagne.|4.'i'fc-.l./2i453 (,i .'«. Change sir fà^MBil ̃ 7 7o1 "sq TSp- –•"̃•-<-•• --̃-•̃ i-.y.s-.v- i ̃ :.oO-s Czéladï ~S: :V:V.ï' 2-1S8-. ^221ii- v ..v.

1, ^i<7 r. »• T .'̃^̃ ~t rTrv .<̃ y;! A'PiT'îO'f i oiéùigiOD ~(ii'i"'liij9'i9 nr.)iia;iii.*î"ftî &uïï 'jC t:- r -K'/CC'à OOJ, l_ i ?̃?' -f;<ù* .? -;3iV ̃? -ç. r ̃ -r.. .-r^ J


CduGAZ ELECTRIQUE Société Anonym» Française tu Capital de 1,200,000 francs. Siège social et Usines S, Rue de la Ferme, à Billancourt (Seine) Bureaux à Paris: 94, Rue S&lnt-Liax&te. Publications légales au Bulletin annexe du Journal Officiel 4u 6 Février *9i?-

;.̃̃̃̃ ,̃» W~ ̃ –.«̃̃̃̃ !̃̃̃̃̃.̃̃ m, m ̃.i.wii.i.n.i, (i ,• ̃

tE GA2 ÉLECTRIQUE FAIT REALISER UNE ÉCONOMIE SUR LE GAZ ORDINAIRE ET COUTE 75% MEILLEUR MARCHÉ QUE L'ÉLECTRICITÉ. Une industrie considérable répondant aux besoins de tous est fondée sur le Robinet ALEX. L'exploitation va se développer à pas de géant. 26 Brevets en France et dans les grands pays du monde. Cette affaire aussi belie que sérieuse va constituer une révolution dans l'Eclairage et décupler les capitaux des premiers actiènnalresm

Ce tutelle CA2 ÉLECTRIQUE.

Le' Gaz Electrique' est une invention ^do!n1 la. portée économique égalera celle du Dr Auer dans l'éclairage au gaz et de la lampe à filament métallique dans l'éclairage électrique. C'estla géniale combinaison de l'éclairage par l'incandescence au gaz avec la commande è distance des appareils, au moyen du courani électrique fourni par une pile d'appartement, Grâce à cette ingénieuse découverte, le Gas reprend le pas sur l'Electricité, car son usage offre désormais les mêmes commodités que l'électricité tout en permettant de réaliser sui eUe une économie considérable (75 à 80 %). Au moyen d'un petit robinet électrique l'A lex, le gaz devient aussi' commode qu< l'électricité. On éteint et on allume son gaz pai la simule cression d'un bou

ton sur une plaque murale ou sur une poire à fil souple. Le Robinet Alex ne tolère, même de très loin, aucune comparaison avec aucun des allumeurs-extincteurs à dis"tance qui ont été tentés, de.puis dix ans, par des inventeurs plus ou moins heureux. Tandis qu'aucun allumeur à fil de platine n'a pu subir l'épreuve de [la régularité et

c .«.»««» ae la durée, le robinet Aiex, le bouton BLANC ̃̃*»*« ^Fffiri est onallumesongaz une pièce indéréglable et ou comme si c'était l'allumage provoquépar une de l'électricité, étincelle électrique, compaEn appuyant sûr rable à celle des moteurs le bouton NOIR d'autos,n'estjamaisendéfaut. on éteint son gaz L'invention apportée est Iiùtaediatetaent. protégée par de nombreux brevets français? -et étrangers, et notamment par le brevet allemand qui, de tous, confère le'plus dé garanties.

1 16 brevets étrangers ont été pris dans tous les grands pays du monde: Allemagne, Angleterre, Autriche, Belgique, Espagne, Hongrie, Italie, Russie, Etats-Unis d'Amérique.

En France, l'invention de MM. Aubert a fait l'objet' de dix brevets ou additions et il a été! déposé, en outre, quatre marques de ,fabrique au çreffe du Tribunal de Commerce de la Seine

Description de l'Alex L économie procurée. La description de l'appareil et les chiffres de l'économie qu'il procure dans les dépenses d'éclairage (4 fois meilleur marché que l'électricité tout en donnant les mêmes commodités) fopt 'l'obje.t de, chapitres spéciaux dans une Notice illustrée éditée sur le Gaz Electrique. Cette Notice est envoyée! gratuitement par retour du courrier à ceux de nos lecteurs qui en tbnt la demande à la Banque George Grilhé, fg, rue Saint-Augustin à Paris.

Les Vacances de Pâquss

Un. grand nombre de parents profitent des vacances de Pâques pour retirer leurs enfants de l'école, mais us se trouvent alors en face de cet angoissant problème Qu'allons-nous faire de notre fils) ou de. notre fille

'•̃'̃ Parènts faites encore un léger sacrifice qui constituera un bon placement en faveur de vos enfants Faites-leur acquérir des connaissances pratiques leur permettant, après quelques mois d'études, de i débuter dans. les affaires Commerce, Banque, Industrie, etc. à des appointements rémunérateurs, et d'arriver rapidement à une Situation d'avenir en rapport avec leurs aptitudes Situation actioe ou Situation sédentaire.

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Feuilleton du FIGARO du 26 Mars (34)

Tombée du Nid

̃̃ "XXIV

'(Sùîtéï

Nelly hésite, muifpolorès qui a écouté l'invite avec componction, lui. dit précipitamment

Allez, allez, senorita, je vous at-

tends.

Cinq minutes, répond, Nelly. Et elle suit la Sœur Elie, elles passent le seuil de la porter ouverte' 'en face de la chapelle, gravissant' iïii petit escalier de bois et, Nelly est introduite dans un étroit parloir qu'une grille coupe en deux, vers le milieu. La partie où elle se trouve est nette et. claire, le jour entre à flots par une grande fenêtre la tourière place une chaise proche de la grille, puis se retire en disant

Notre Mère sera là dans un moment.

Le silence est complet et le voile noir qui est tiré sur la grille a un aspect lugubre. derrière- il semble que la mort sfi caéhè,1 •̃ »

"Nelly s'éloigne; un peu, mais ses re-' garijs ne quittent-pas le. rideau mystérieux soudain tes- plis en frémissent légèrement, quelqu'un est là de l'autre côté, et une voix^ektraordinairement cristalline annonce d'une intonation gaie:

Je suis là, chère mademoiselle. Vous allez bien, ma Mère, demande Nelly en se rapprochant.

Traduction et reproduction Interdites.

Le Gaz reprend le pas sur l'Electricité. Le problème de l'allumage et de l'extinction à distance définitivement résolu. La lumière éclatante et saine du Gaz avec toutes les commodités de l'Electricité.

La Société; ses Administrateurs.

C'est pour donner à ces puissants éléments industriels le développement dont ils. sont capables qu'a été créée la Compagnie du Gaz Electrique, société anonyme française au capital de 1.200.000 francs divisé en 12.000 actions, de 100 francs constituée en janvier dernier. MM. Aubert frères ont apporté à la Société tous leurs éléments et propriétés, brevets, usine, matériel, outillage, etc., dont l'estimation est établie comme suit d'après les pièces de comptabilité: Usine avec matériel et outillage: 160.000 fr.

Stock des matières premières et marchandises, 150.0DOfr. Installation et 1 .ca'ion. Modèles et catalogues, Clientèle et achalandage. Travaux de recherches, mise au point, .tirevett., 300.000 fr.

Les administrateurs de la Société sont: M. Maurice Aubert, Ingénieur, 3, rue de la Ferme à Billancourt-Boulogne (Seine). M. Marcel Aubert, Ingénieur, 3, rue de la Ferme à Billancourt-Boulogne (Seine). M. Henri Naudet, Ingénieur, ancien éïévé de l'Ecole polytechnique, chevalier de la Légion d'honneur, 13, rue Spontini à. Paris. Malgré l'importance considérable de leurp apports les fondateurs n'ont demandé aucun paiement en espèces. Absolument certains du maghifique avenir de l'affaire et des profits énormes que son développement constant produira, ils ont accepté que leurs apports soient payés en titres, qui restent attachés à la souche pendant deux ans.

Il faut, en outre, remarquer qu'il n'a pas été créé de parts de fondateur et que, par conséquent, les bénéfices sont intégralement réservés aux actionnaires de la Société.

L'Eclairage particulier et l'Eclairage public. Les milieux techniques spéciaux possèdent l'absolue conviction du magnifique succès réservé à la Compagnie du Gaz Electrique. Les grandes compagnies gazières qui ont traité avec elle, lui assurent un crédit moral qui doit inspirer confiance.; D'ailleurs on n'aurait pas compris, l'indifférence de nos grandes entreprises gazières pour une initiative si sérieusement perfectionnée et si heureusement réussie, apportant au gaz, dans sa lutte avec les autres modes d'éclairage, un concours aussi puissant.

En dehors des preuves multiples fournies à Paris et dans la banlieue par des installations particulières de locaux et d'appartements la Compagnie dit Gaz Electrique peut citer à son actif des applications magnifiques dans l'éclairage de la voie publique.

Aux portes de Paris, sur l'Avenue de Neuilly (longue voie réunissant, la Porte-Maillot au pont de Neuilly à Courbevoie) 350 becs de gaz répartis surS.kil. 200, en 6 rangées, s'allurneni et. s'éteignent,, en quelques secondes grâce au Robinet £lex, d'un simple tour de clé que peut donner un ouvrier quelconque. Cette

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Campinas (C.- R.), Ilavro -Congo, à Conakry, 23 mars.

Oseus (M. M.), do Marseille pour Réunion, 25 mars

Europe (C. R.), de Pauillac pouruongo, 2a mars. Kinfans-Castle (U. C. L.), ven. Capetown, à Smithampton,-y3 mars, 1 h. soir.

Gcnnan (U. C. L.), ̃ Soulhampton-Capc-town, à ̃ -Las-Palmas, 22 mars, 5 h. soir.

L1SNÈS D'ASIB

P.-AUae (N. D. L.), Brôme-Japon, à Kobé, -25 mars, 11 h. matin.. ̃ P.-E. -Friedrich (N. D. L.), Japon-Hambourg-, a Aden, 25 mars, 4 h. soir.

-,Mais oui, mais oui, asseyez-vous, je vous vois, moi, très' bien, répond la Carmélite, avec une nuance de malice. Nelly a avancé sa chaise.

J'ai reçu ce matin une lettre du P.. Mark, continue. la Mère supérieure, il est inquiet de ne pas avoir de vos nouvelles, il veut que nous priions beaucoup pour vous..

Je vous remercie, ma Mère.

Est-ce que vous n'êtes pas contente que nous priions. ppur.ydûs ?

Oh pouvez-vous penser? Et Nelly soupire profondément.

La tristesse du monde pèse sur vous, chère enfant, la lettre du P. Mark me l'a fait comprendre et je voudrais que vous me parliez avec confiance. Ah si vous connaissiez la paix du Carmel ̃̃•̃

Nelly a pâli, 'cette femme qui lui parle est jeune aussi, Nelly sait que dans le siècle elle avait tous les avantages de la beâùjéet de la fortune. Comment, a-t-elle.pu.venir là, ne plus être qu'un fantômes dont on entend la voix sans voir le visage ?

Vous êtes heureuse, ma Mère? demande Nelly avec un élan presque irrésistible.

1. Si je suis heureuse Comment yOulez-vous' que les épouses du divin Rédempteur ne soient pas heureuses.?. Notre- bien -aimé est à nous et nous sommes lui.

Mais ceux que vous avez quittés. que vous aimiez ?

Il nous les rend au centuple quiconque a bu de cette eau n'aura jamais soif. Chère enfant, une voix intérieure me dit que vous êtes destinée à être des nôtres.

Oh non, non, jamais!

Moi non plus, je ne. voulais pas, et puis il a fallu obéir. une de nos mères, Sœur de Jésus Crucifié, «ans savpir

installation qui a été confiée à MM. Auberi Frères pour 20 ans par la Compagnie d'Eclairage, Chauffage et Force motrice, Société ai; capital de 50 millions, constitue une démonstration unique en matière d'allumage. Les Grands Magasins Dufayel, les plus importants et les plus vastes du monde entier, onttraité avec la Compagnie du Gaz Elec- trique et peuvent être cités en référence. De nombreux établissements industriels e' commerciaux substituent le système d'éclai rage du Gaz Electrique à l'électricité ellemême en raison de l'énorme économie qu'ils réalisent avec cette substitution.

L Alex est un nouveau système d éclairage. Le Robinet A tes? n'étant pas d'un prix suffisant pour réaliser de gros chiffres par la vente seulede l'appareil,MM.Aubert ontvoulu assurer à la Compagnie de copieux bénéfices parla vente d'une lustrerie, composée des modèles les plus commodes, les plus élégants et même les plus artistiques, fabriqués par séries importantes et directement par l'usine du Gaz Eleclriqite elle-même.

Il ne s'agit donc pas uniquement de l'exploitation d'un allumeur-extincteur automatique du gaz par incandescence, mais d'un système nouveau d'éclairage au gaz et d'un monopole de fabrication et de vente au comptant, ou en location de nombreux modèles de lusirerie répondant à tous les besoins et itousles goûts

Derffliiiger (N. D.L.), Japon-Brème-, -de Gibral- ,tar, 24- mars, 8 h. matin.

Torck (N. D. L.), Japon Brème, à Singapore, 24 mars, 1 h. soir.

Kleist (N. D. L.), Brème-Japon, de Colombo, a-V.maf's, 1 b. matin.

P.-Ludicig{"S. D. L.), Brème-Japon, de Naples, 24 mars, 5 h. soir. Buelow (N.'D. L.), Brème-Japon, h Anvers, 22 mars, 3 h. soir.

Luelzow (N. D. L.), Brème-Japon, à Hong-Kong, 23 mars, 7 h. matin.

Yarra (M. M.), de Marseille pour Japon, 24 mars.

LIGNE.? D'OCftANIR

KaUer-F,'idericli-D,-G. (N. D. h.), SydneyBrème, de Port-Saïd, 24 mars, 2 h. soir, Fra'iiken (N. D. L.), Brème-Sydney* de Brisbape, •< 23 mar.?, 1 h. soir. '•'̃ LIGNES DU NORD-AMÉRIQUE

RochamJieau (C. G. T.), Havre-New-York, au cap Race, 23 mars, 0 h. soir.

La-JOretaguc (C. G. T.), Havre-Ne^r-York, au cap Race," 24 mars, 2 h. matin.

Chicago (C. G. T.), de New-York pour Havre, 23 mars, 5 h. soir. Louisiane .(G. G. T.), do La Havane pour Nou* volle-Orléani?, 2.4 mars. La^Tonrainc (C..G. T.-], ̃ du -Havre po.ur -1<e% 7,ork, 24 mars. Saint-Louis (A. L.}, ven. New- York, a Cher-. bourg. 2-i marsT'l..L h. soir. Main. (N. D. L.), Baltimore-Brême, de Phila-j delphie, 22 mars, 2 h. soir.

G.-Wasiiington (N. D. L.), de New- York pour BrSme,"23 mars, midi.

Brcslmt- (N. D. L.), ven. Baltimore, à Brême, 22 mars, 1 h. soir.

votre nom, aime déjà votre âme. elle va vous consacrer toutes ses mortifications et toutes ses prières, c?est ce que je voulais vous dire. Au Carmel on pense à vous; on vous désire. Voyez la main de Dieu, vous êtes venue aujourd'hui sans savoir que le P. Mark m'avait écrit; pourquoi êtes-vous venue?

r 11. me semblait qu'un danger me menaçait. Alors j'ai désiré prier ici dans votre chapelle si recueillie.

Eh bien nous prierons aussi. Une chaise glissa sur le parquet, la Carmélite derrière le rideau se levait. Adieu mon enfant. au revoir, revenez bientôt. Une porte invisible se ferma douce-- ment. Nelly était seule avec une répugnance inexplicable elle descendit l'étroitescalier. elle rentrait dans la vie.

'xxv

Nelly s'était habillée âVec une âgitStion fébrile, cherchant à se fuir ellemême et s'accrochant comme une enfant craintive à la protection de Mme Salerda, Celle-ci, dont, le cœur était très maternel, contemplait sa petite amie avec un beau sourire qui exprimait l'admiration, et Nelly sous ce regard affectueux jouissait de se sentir belle Mme Salerda, embaumant l'oeillet, flambante dans une robe de taffetas jaune à jupe extra-volumineuse, était, dans son genre, superbe. Ses cheveux noirs comme l'ébène brillaient de reflets métalliques, une profusion de poudre, et quelques autres artifices "donnaient à son visage nn extraordinaire éclat que ne démentaient pas ses yeux fulgurants et la grâce naturelle de son beau corps un peu épaisçi. Ainsi parée relie rappelait tout à fait celle qui, quelques années auparavant, avait, à Fair Loéger rallié tous les suffrages masculins. Nelly formait, avec son chaperon de l'heure,.un contraste frappant, elle por-

et fabriqués par série à des prix de revient réservant à la Société un très large bénéfice. Un extrait du catalogue général contenant une centaine de modèles d'appareils de lustrerie tout équipés imunis du Robinet Alex) de tous genres et de tous prix est envoyé gratuitement t franco sur simple demande adressée à la Compagnie du Gaz Electrique, ` Evaluation des Gains Industriels.

Le programme de développement et l'évaluation des gains industriels font l'objet (dans la Notice illustrée dont nous avons parlé plus haut) d'explications détaillées et chiffrées que nos lecteurs pourront lire en demandant l'envoi de cette Notice- expédiée par retour du courrier, gratuitement et franco, sur simple demande adressée à la Banque George Grilhé, 22. rue Saint-Augustin à Paris.

La conclusion de ces évaluations, sévèrement établies, aboutit à la vente annuelle de 50.000 appareils (munis du Robinet Alex) à ne calculer que pour Paris et la région parisienne.. Et comme on peut compter que le prix de vente moyen dépasse facilement 40 francs par appareil, le bénéfice net, de 50 soit 20francs par appareil reste finalement i après défalcation de 25 de frais généraux, soit 10 francs) à une somme de 10 francs, soit 500.000 francs pour 50.000 appareils 500.000 francs qui Représentent 40 du capital social. Et l'on ne tient aucun compte des achats des grandes villes et de toute la France pas plus que des bénéfices à provenir des installations d'éclairage public, bénéfices qui peuvent être considérables.

D'autre part la Compagnie du Gaz Électrique conserve à son actif les 16 brevets étrangers obtenus dans tous les, grands pays.

̃ L'Aetlon GAZ ÉLECTRIQUE =.v "*̃ sera introduit© sur le marché en-Banque de la Boùràë- dL& Paria ̃v LE 30 MARS GOURANT

Jamais une valeur française/de bases aussi solides et aussi intéressantes, n'a ièuni pareils avantages. Des titres assurés de rapporter plus do 50 francs comme premier dividende -doivent prompiement valoir 5 à 600 francs, en attendant que les résultats progressifs des premiers exeïwïces portent l'action de là Compagnie du Gaz Electrique à 1.000 francs et au-dessus.. Il faut donc prévoir que l'introduction qui va] avoir lieu le 30 Mars cojuratiï, $ur le Marché en Banque de la Bourse de Paris, aux environs de 225 franG& sera suivie d'une importante plus-value. Etant donné le grand succès du Gaz Electrique et le tout petit nombre des' titres' introduits Sur le MarGhé, nous engageons nos Lecteurs, désireux que leur ordre soit sûrement, exécuté aux environs de 225 francs, à donner cet ordre sans aucun retard. ̃ y- y La Banque George Grilhé, 22, rue Si- Augustin, à Paris, reçoit ces. ordres en s'engageaat à servir l'intégralité et en garantissant l'avantage du cours moyen du jour de, l'introduction. Joindre un acompte de 200 francs par action le solde de l'achat est payable &Ï& livraison dos titrer qui seront livrés à l'acheteur au plus tard dans les huit jours qui suivront la date de l'achat. £'

̃]-̃• î,es déni qfyjte's peuvent être également trans7nhesptt¥J^tefmihîiairesdetoUè~y'

ÉTABLISSEMENTS DE CREDIT, AGENTS DE CHANGE ET BANQUIERS PARIS ET DE PROVINCE

Cdmpania (C. L.); ven. Liverpool, à NeW-ycCk, 25 mars, 5 h. matin,

LIGNÉS .DU CENTRE-AMÉRIQUE « ̃ Ltx-Navarre (C. G. T.), de La Corogne' 'pour Vera-Gruz, 23 ̃ mars, 11 h.. soir. LIGNÉS DU SUp-AMKRIftUE Ceylan (G. R.), .Dunkerque-Plata, du 'Htivre, 24 mars. ̃̃:̃.̃ Bordercr (C. R.), ven. Dakar, à Londres, 23 mars.

Wyneric- (G. R.)( de Passages pour Leixoes, 24 mars.

Espagne (T. M. Marseille-Plata, àBuenos-Aires,

̃ 23 mars.

Danv.be (R. M. S. P.). Plata-Cherbourg, de Saint• • Vincent (C-V.), 22 mars, 1 h. soir. •̃-̃•̃•• Cap-Finisterre (H; S. D. G,), ven. Buenos-Aïresy à Boulogne. 24 mars.

Oixmsa (P. S. N. C), de La.Pallice pouf Chili, ̃ 24 mars.

LIGNES DU LEVANT, P.'Heinrkth (X. D. L.), Alexandrie-Gèner?,' ̃ dn Naples, 24' mars, iniidi.

P.-R.-Lv.itpold (N. D. L.), ven. Marseille, à ̃ Alexandrie, 'M mars 2 h. soir.

COURRIERS POSTAUX

Cbi'KRiERs à mettr'o h la po?t? demain morcredi

mars, pour les dépar.ts, qui auront lieu le. je'ûdi 28 (pour Marseille, mettre les lettres le matin.).:

De Marseille, par Mo7$e (C. G. T.), pour Oran; De Marseille, par Tille-de-Ttmis (C. G. T.), pour Bizerte, Tunis, Sfax et Sousse;

tait une robe de crêpe de chine blanc garnie d'un mince effilé vert pâle, le décolletage du corsage très bas sur les épaules, selon la mode du temps, découvrait une peau à transparence d'aLbâire, et dont un velours noir enserrant le. cou long et mince faisait ressortir la blancheur. Mme Salerda aurait voulu que Nelly eût recours au coiffeur dont l'art avait échafaudé ses nattes et ses boucles en une architecture savante rehaussée d'épis et de coquelicots, mais la jeune créole s'y était refusé, et n'avait rien changé à sa coiffure habituelle qui laissait sous les bandeaux naturellement ondes se dessiner la forme charmante de sa tôte du côté gauche de la coque basse qui lui cachait la nuque, Nfilly avait placé deux magnifiques roses.rouges que la marquise Tudela lui avait envoyées, d'autres roses semblables orpaient- son corsage, l'ensemble, .quoique n'étant pas absolument conforme au dernier goût du jour, était exquis! 1 A l'heure dite, don Manuel Fontanar vint dans la voiture de la marquise Tudela prendre les deux dames et escortées par le vieil hidalgo, à belle mine sous sa teinture renforcée, elles firent leur entrée à la « Villa » 1

Nelly se sentait étrangement reprise dans 1 engrenage du passé, tout jusqu'à la robe dont elle était vêtue l'y ramenait, elle eut l'illusion d'être revenue à un de ces soirs heureux où elle se mettait en route pour l'Opéra avec sa chère tante 'Flora Combien à cet instant le petit parloir nu des Carmélites était loin, vision effacée comme celle d'un rêve. L'atmosphère somptueuse de la « Villa», loin de troubler Nelly, la frappa 'comme une ambiance familière, car lady Sigton avait vécu sur un train princier, et ses splendides valets de piedn'avaient rien a envier même à ceux de la Cour impériale.

Les 16 brevets étrangers.

Déjà des pourparlers ont été engagés en Angleterre, en Belgique, en Russie, en Hongrie, en Espagne, pour'la vente de ces brevets. L'ensemble de ces seules ventes ferait verser à la Société, dès le premier exercice, une somme suffisante pour garantir aux actionnaires, de par cette seule source, 40 à 50 Si merveilleux qu'ils soient, ces résultats n'ont rien d'extraordinaire. On sait ce qui s'est passé pour l'invention du Manchon à incandescence du docteur Auer, qui était loin de constituer la véritable révolution dans l'éclairage qu'est le Robinet Alex. Depuis 19 ans que fut créée la Société (en 1892) les dividendes annuels qu'elle a distribués n'ont jamais été inférieurs à 25 et ont atteint jusqu'à 140 A l'heure actuelle, l'action Bec Auer, du pair de 100 francs, cote 1.900 francs, multipliant dix-neuf fois l'argent de l'actionnaire initial I Une page d'or non moins merveilleuse est sûrement "réservée au Gaz Electrique. Un Million de bénéfice» dès la lre année. Avec l'outillage mécanique que possède la Compagnie à Billancourt, on peut être certain que l'organisation commerciale et la diffusion d'un système qui plaira à tout le monde procureront à la 'Société le minimum du chiffre d'affaires prévu et laisseront un bénéfice net d'au moins 500.000 fr. rien que pour les rendements industriels de la première année. Les produits bénéficiaires de la cession de quelques-uns des brevets étrangers réalisée pendant le cours du premier exercice ne donneront pas une somme inférieure,, et à ce produit net il faudra'adjoindre les redevances que les Sociétés filiales paieront à la Compagnie

Marseille, par Maréchal-Bugeaud(C.(i.T.),pouT Alger (rapide)';

De 'Marseille, par Mustapha (C.N.M.), pour Alger

.(rapide)'

De. Marseille, par Bjurjura..(C..N. M.), pour. Philippeville et Bône;

De Marseille, par Derbyshire (R. M. S. P.), pour Port'Saïd, Colombo et Rangoon; De.Lix-erpopl.par BaUic(W. S. L,), pour NewYork, Etats-Unis, Canada, Saint-Pierre-etMiquelon

De Liverpool. par Merchànt (L.L.% pour La Barbade, Trinidad, La Guàyra, Puerto-Çabello et Curaçao .], De Lisbonne (dép,29), par Ambr ose (B.Ij.), pour Para et *lanaos..(Navigazette.) CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT Pêtes de Jaques- ̃

EXCURSION AU MONT SAI\'T-~1lLCIiEL,

a'saint-malo, A dinan .et A DINARD Train .spécial â^pria' 'trts' réduite <le Paris ait

Mont Sàïnt-M'icftel- fl à Saint-Malo, prenant

des voyageurs à Versail.iesrÇha-iitiers.

nmx DES BILIJBTS ALLER ET RETOUR comprenant

le trajet aller et retour entre Pontorson et le Mont": 2e classe, 20 francs; 3* classe, 16 francs. (Le nombre des places estlimité).

ALLER Départ, de Paris-Invalides, le 6 avril 1912, à 8 h. 42 soir

Aussi la timidité intérieure de la jeune débutante ne revêtit pas une forme qui pût nuire aucunement à sa grâce; le teint seulement un peu plus coloré, les yeux brillants, elle suivait Mme Salerda au milieu de la foule brillante des femmes parées tout était capiteux, vif et magnifique la pensée des souverains qui allaient entrer stimulait secrètement chacun, et donnait aux visages une animation spéciale, tous les êtres-réunis là paraissaient gais et heureux de vivre, et Nelly se demanda pourquoi son cœur à elle était triste. Comme le bonheur lui sembla une chose délicieuse! Mais elle n'eut pas longtemps à réfléchir, une porte s'ouvrait. l'Impératrice s'avançait; elle marchait lentement, s'arrètant pour parler aux femmes rangées sur son passage. C'était vraiment une apparition conquérante que celle de la radiense souveraine, sa robe de crêpe mauve rendait encore plus blanche sa peau aussi fine qu'un duvet, l'or de ses cheveux encadrait son délicieux visage comme un casque lumineux. Toujours l'impératrice Eugénie sut- garder dans ses toilettes un goût impeccable, et même l'exagération qui sévissait alors dans l'ampleur des jupes, ajoutait à la majesté naturelle de son port; son buste, le plus beau du monde, se redressait sans affectation, elle penchait un peu la tête en avant, souriant en même temps à tous les visages qui lui souriaient et lui rendaient. hommage.

Le cœur de Nelly battait de plus en plus fort a mesure que l'Impératrice se rapprochait; elle entendit à peine le dialogue qui s'engagea d'abord entre l'Impératrice et Mme Salerda, mais revint au sentiment de la réalité quand la voix un peu gutturale de la souveraine l'interpella directement

Est-ce que vous êtes contente de votre séjour à Biarritz, mademoiselle?

du Gaz Electrique en plus du prix du brevet Il n'est donc pas exagéré d'évaluer à *wi million de francs les bénéfices que varéaliser la Compagnie du Gaz Electrique dès son premier exercice, soit à 80 du capital social, -avec la certitude de produire d'année en;année des résultats bien supérieurs. Aux termes des statuts, il sera d'abord >pré« levé 5 pour la réserve légale, soit 50.000 fr puis il sera retenu une somme suffisante' pot»} servir tout d'abord un premier dividende de 5 aux actionnaires, soit 50.000 francs. Gedouble versement fait un total de 100.000 fr. Le solde, 900.000 francs, sera réparti ainsi î 10 au Conseil d'Administration, soit 90.000 francs;

Et 90 aux actionnaires, soit 810.000 fr.. Ainsi chaque action de 100 francs recevrai 5 fr. + 67 fr. 50, soit 72 fr. 50.

Tous ceux qui connaissent l'histoire" der affaires d'éclairage savent que toutes les Socié* tés qui ont pu s'approprier, en temps utile, une invention sérieuse et pratique,répondant.aU£ besoins publics de .progrès et d'économie <>nt rémunéré le capital des premiers actionnaires par des'dividendes dépassantfoutes prévisions;- Et ceux qui sont au courant des projets d'avenir de MM. Aubert frères, fondateurs 'et administrateurs de la Société, dont J'ajiJforité spéciale en matière d'industrie du gaz ësï par- tout notoire sont amenés à considérer cette affaire comme la;plus productive et la plus- sûre des entreprises françaises a'iaquelle&n puisse participer. On peut voir fonctionner le GAZ ÉLECTRIQUE et obtenir à son sujet tous renseignements détaillés aux bureaux de la BANQUE GEORGE GRILHE, 22, rue Saint-Augustin à Paris.

RETOUR facultatif.tous les jours. à paf£r du lundi'S et jusqu'au lundi 15 avril- 1912^ flONSULTER ̃ Tafflclio. Rpécial/3 apposée dans lès \j gares et-bureaux do ville' des Chemins de fer de l'-Etat, .ainsi .epia -dans l'intérieur de Paris. • •

Jrain gpÉcrAr;Â,pRix'TRÈs J{ée>uit3 dÊpa-ri&au-havrev^ ̃ ̃; PRIX DES. BILLETS JVLLER ET RETOUR 2e classe :12fpancB. classe 9 francs. (Le nombre de» places est limité).

'À'LL'Ê'È '̃̃

Départ de Paris-Saint-Lazare, le 6 avril 1912,' &- 11 h. 30 soir.

RETOUR-

Départ du Havre, le'8 avril 1912, à 8 h. 55soir.. A l'occasion- des Fêtes de Pâques, les billets art Bains de mer » de Paris au Havre, vàla-< blés 4 jours et délivrés aux prix de 30 francs en lre classe et 22 francs en classe, seront exceptionnellement valables du 28 mars au 18 avril inclusivement.

floNSULTER l'afflche spéciale apposée dans les \j gares et: bur.eaur "de ville des Chemins de fer de l'Etat; ainsi que dans l'intérieur, de

Paris. ̃ ̃

L'Imprimeur-Gérant QUINTARD.

Paris. Imprimerie du Figaro, 26* rue Drouot. BROCHARD, maître imprimeur.'

Et un regard d'indulgente bonté enleva à la question sa signification un peu banale. Oh! oui, madame, très contente, murmura Nelly. ̃ Puis, ratrermissant sa voix, elle ajouta: Surtout ce soir 1

Ah 1 vraiment, un autre sourire approbateur, j'espère que vous allez vous amuser; je suis charmée de faire votre connaissance, on m'a beaucoup parlé de vous, mon cousin Veredas m'a appris que vous êtes la nièce de cette belle et spirituelle lady Sigton qui jadis recevait si bien les Français à- Londres. Oui, Votre Majesté! Ma tante aimait beaucoup la France, elle avait eu l'honneur de connaître S. M. l'Empereur. C'est ce qu'on m'a dit. Aussi, je veux m'intéresser à vous; je vous revecrai, mademoiselle.

Et, d'un geste gracieux, la souveraine tendit sa main que Nelly baisa. « L'Impératrice passa, mais Nelly demeura l'objet de l'attention générale tous les yeux se portaient sur elle, et en moins de cinq minutes Don Manuel Fontanar lui avait présenté la crîème des cocodès présents mais avant qu'elle eut le temps de répondre à leurs sollicitations et de faire un choix, le comte Veredas arrivait et, avec un imperturbable aplomb, lui rappelait sa promesse' de lui accorder la première danse. et sans attendre qu'elle s'en souvînt l'obligeait à prendre son bras. Le beau marquis de Marches, l'homme le plus élégant de la Gour,la coqueluche des cœurs, le conducteur suprême des cotillons; dont les favoris blonds étaient célèbres, se précipita sur les traces de Nelly, la conjurant. delui réserver la seconde danse, un quadrille;. il viendrait la .chercher auprès de- Mme Salerda.

ÏÈfrfcaa..

(A suivre.) ̃