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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1912-02-01

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 01 février 1912

Description : 1912/02/01 (Numéro 32).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k289479v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SCïiwâiïM: A.I3RB

Le Siipulacre Fcemina..

La Vie de Paris r La Mode et le GoûL La réorganisation au ministère-' des affaires ̃ étrangères A. N. Les incidents franco-italiens Fin de l'enquête ̃ El Thomas.' ̃ ̃ A l'Elysée Muer diplomatique Ch. DAUZATS. Le Mondé religieux La, coniamnalion de Mgr ini.ckeme.y.SvLiE.'ii de Narfon.

Les conférences Les « Natchez et « Alaia »

AvDRÉ BbAONIÈRl ̃. /'•

Dessin,: Le Monde Abel FAIVRE.' Un encaisseur dévalisé en' pleine rue Grison. Arrestations tragiques Jean de Parts. Les obsèques d'Alexandre Bisson.

Courrier delà Bourse Arman'd Yvfx. Les Théâtres Comédie-Royale Robert DE Fisers. Opéra de Nice Didier.

LE SIMULACRE

La Fontaine eût aimé cette délicieuse fable en piose contée ici même il y a peu de jours et avec une grâce nârquoise. C'est l'histoire d un cheval, auquet on avait enlevé son camarade d'écurfe, et'qui, aussitôt, refusant toute nourriture, voulut- se laisser mourir de faim et de mélancolie. Le narrateur disait comment,1 un autre -voisin lui étant imposé, le bon -animal- si: fidèle et si tendre, devenu furieux tout. à..coup, pensa briser son box; etcomment.'après ceci, une personne7 ingénieuse plaçant,- à a l'endroit où il avait coutume de voir son ami, un cheval de bois tout-hàrnaché, il crut reconnaître l'absent, et calme soudain, se reprit, à l'avoine d'un'entrain accru par le jeûne.

L étrange fub'le Qu'il- souhaitât mourir, ce pauvre cheval, parce que le compagnon lui manquait trop, on le comprend. Qu'il s'irritât en trouvant la chèreplace vide oôcupée, et ne supportât nullement que « pour son bien on mît quelqu'un, là1 il he'devait plus y. avoir- persoiihe,1 cela aussi on l'admet aisément. Qu'il ait confondu une forme inerte, mal ressemblante, avec' l'aspect familier de celui dont il ne pouvait se passer, cela trouble un peu l'esprit.'Et pourtant. ̃

̃ ;;•

L'histoire de "cet 'incompréhensible

qu&druç.è.do xn'ù..obsédée. Elle.ragpelait

mainte aventuré 'située aUleurs, qu'en des écuries, et des:gens qui;n'ont qu'un rapport lointain avec les -bêtes naïves. De ces t gens, quelques-uns, -r-. en m'é-: 'diocre- quantité s'étaient, -eux- aussi,, presque laissés mourir de regret. D'àutresy -pas bien' nombreux encore s'étaient révoltés contre la substitution' dune créature, d'un intérêt nouveau, à la précieuse créature disparue. Mais il s'en trouvait une masse qui, au cneval de bois, n'objectaient pas la moindre chose. Et en. découvris, certains qui.ne connaissaient pas même les affres de la séparation objet dé leur amour étant parti sans qu'ils le vissent et pleins d'une inébranlable confiance, ils mangeaient pacifiquement avoine 'et -îain à côté du simulacre., Le simulacre faux amour où l'on appuie 'de pesants édifices, amour mort dès longtemps et qui semble tout palpitant, admiration truquée sur quoi on se repose, silences vides qu'on emplit de sens, inepties qu'on interprète, mensonges qui convainquent, apaisent. Comment des erreurs si merveilleuses sont-elles possibles? Le cheval de bois ne répond pas, pourtant, lorsque le nigaud tout joyeux hennit afin de lui communiquer l'impatient espoir d'aller en sa compagnie chercher l'herbe,souple.au sabot et croquante à la dent! Non certes. Mais qu'importe Il suffit qu'il croit, ce nigaud, que l'autre pourrait lui répondre. Et nous aussi cela nous contente. La passion fait elle-même les réponses aux questions qu'elle pose. On échange- des paroles sans doute avec ce qu'on aime, on'se querelle ou bien, on pense se comprendre tout cela ne compte guère. La véritable conversation, celle où se débattent les points de vie ou de mort, a lieu dans le secret de l'àme et c'est un monologue, où l' «autre », celui qui prétend être lui et pas davantage, n'intervient pas. Car. cet individu indépendant, on le laisse, on l'ignore.

Quand on aime, on abolit la réalité de l'être choisi. D'abord on le mêle à sa substance propre qui le dénature, puis, sur cette matière domptée, on construit selon soi. L'aimé sert de base à la statue, il n'est pas la statue. L'amour est une création.

Une chimère obstinée nous persuade que nos sentiments s'adressent à, des êtres qui existent de toutes pièces en dehors de nous, et tels que nous croyons les voir. Ce n'est pas vrai. Nous ne pouvons qu'attirer en nous des apparences et les animer d'une vie qui est notre vie.

On aime pour employer une force. On aime parce qu'on a "besoin d'aimer. Quelqu'un passe, en qui un trait de 1 âme, ou du corps semble faire allusion à l'idéal préconçu déposé en vous par lés mémoires ancestrales, on ne l'a pas vu lui, mais bien célointain souvenir et aussitôt on lui livre l'amour qui attendait, suspendu. Que le passant s'avise d'être différent de cette image qu'il réveilla, vous ne,vous en, apercevez point encore un coup, ce n'est pas lui que Vous regardez. Ensuite, votre construction finie; qu'il se -comporte de façon à vous décevoir, l'image n'en sera encore pas anéantie. a-t-on Vu que l'infidélité, la méchanceté, l'infamie même, et jusqu'à la bêtise tuassent l'amour? Nulle part! C'est que. vous n'aimez pas cette personne -qui vous torture, vous avez seulement donné son nom à l'un des, appétits de votre âme, et, quoi qn elfe fasse; il

j

n'est pas en son pouvoir de détruire cet appétit. ̃ Eloignez-vous de celle-là, vous porterez en vous celui-ci jusqu'à ce qu'il s'épuise par son action, propre sans que l'autre, l'étrangère, l'inconnue, y soit pourrien, ̃;̃̃̃̃ On cesse parfois assez rapidement d'aimer un ange, on s'acharne à chérir un monstre. Cela ne tient il serait fâcheux qu'on le crût! ni aux mérites de l'ange, ni à la .perversité du démon, mais seulement à la force, à la résistance de l'instinct employé pour.construire l'image.

Peut-être ne faut-il pas s'étonner, du rôle qUe. jouent les simulacres dans cette étrange solitude où nous errons sans voir et sans comprendre.

+~ f' j i

*• ̃• ̃̃

Tout cela est'fort mélancolique. On touche le fond de la tristesse quand on sait que jatnàiV on» n'étréindra que soi. Cependant ilv se rencontre des instants l'âme aie droit de croire que, entièrement 'échappée, elle/ atteint et saisit une autre âme échappée elle aussi. Ce sont les cas si rares rares au point, qu'on .hésiterait à en citer un seul avec certitude d'un amour pareil en substance, et d'intensité absolument égale, où doux êtres qui se ressemblent parla profondeur se trouvent à la minute où ils cherchaient une; même chose, et. mê- lent des aspirations, des tristesses, des vouloirs partis d'un même point, tendus vers un même but. A force d'analogies secrètes ceux-là /peuvent s'entr'aperce- voir par éclairs. Ceux-là, aussi,, ne se prendraient pas au simulacre. Mais combien en est-il ?.

̃J'imagine que le cheval déserteur avaitmille tendances opposées à celles de son ami, et appartenait une autre race. Probablement il ne l'aimait pas autant qu'il en était chéri, allez, il ne l'ai-. tnait pas du tout'- autrement l'abandonné n'eût.pas pris .pour lui une carcasse immobile i

-Le cheval 'de bois n'habite pas' exclusivement lai chambre. d amour et d'amitié. On le trouve ailleurs. La maison de notre vie est pleine de ces bêtes harna- chées, peinturlurées, absurdes,- et, après tout-si ^nécessaires. Ce sont elles, bêtes excellentes,: qui; détournent d'appuyer son front au mur, et d'attendre là, sans bouger, que la mort se décide.. 'Toutes né sont pas d'un usage pareille-'ment facile. Celles qui ont pour. mission ?,ts ;no;us -faipe,' "croire à la -réalité objeçtive de nos rêves passionnés se comportent, assez bien. Une puissante illusion les revêt et maintient leurs apparences. Elles ne prêtent pas au soupçon.'Il.en est de« moins, délicatement ^maquillées. Le métier, de celles-là consiste; à nous représenter les petits faux bonheurs dont nous avons besoin plus que des grands et des vrais. L'image intime nous montré ces faux bonheurs attachés inévitablement i aux- succès de vanité,- à la considération obtenue, à l'influence exercée, à un peu ,de pouvoir. Or les che- vaux de. seconde qualité qui sont là, droit sur. leurs pattes raides, an> de vous persuader que vous avez atteint un résultat conforme à votre rêve et que cela valait la peine, ces chevaux ne font pas toujours leur office en perfection. Il arrive si on les approche qu'on leur trouve un- déconcertant parfum de vernis. C'est que l'image des faux bonheurs n'a pas une force continue. A l'occasion' le courant ^interrompt et alors on est bien proche d'apercevoir que la conquête 'est proprement un morceau de bois; que le désir. était une attitude menteuse de l'âme.

i

Il faut un effort pour- se défendre contre la vérité, pauvrement travestie par un besoin d'être heureux qui sans cesse défaille en nos coeurs lasses. On le fait, malgré tout,1 cet effort. C'est bien qu?on le fasse. Il y a autour de nous un nombre trop restreint de grands objets où- l'égoïste vouloir" vivre puisse se e prendre avec sincérité, il importe d'en créer d'autres, de s'y attacher et d'y croire. Mis à part, les songes et les actes des passionnés, des gens de génie et de talent et l'on conviendra que tous ensemble forment une minorité ce que nous faisons est inutile, et nous le savons l'objet .de" nos poursuites les plus actives nous est indifférent– et nous le savons aussi! De vient qu'on nous voit -tristes, parfois. Mais, à l'ordinaire, quelle énergie de réaction, quel courage on oppose aux vérités mor- telles Les plus amers sont ,si fortement décidés à n'avoir pas vécu pour rien, les plus clairvoyants si résolus à s'aimer eux-mêmes Et à cela comment parvenir sans la collaboration de la bête à tout faire?

On. a faim d'admiration et d'amour, on doute si l'on mérite Tuneet l'autre. On édifie dé timides images vacillantes, incertaines; on, leur cherche un point d'appui. Et quand on l'a trouvé; pensezvous qu'on va le tàter. avec soin pour connaître quelle matière le compose? Ce serait folie 1 On ne le tâte pas!

Par exemple Qui croit à la politesse? Et qui pourrait s'en passer? Quand on proteste avec de tumultueuses/effusions, qu'on s'est langui de vous, qu'on ne pouvait davantage se passer de vous voir, doute vous n'avez pas le cœur serré d'inquiétude en songeant que votre absence cause un vide destructeur chez les personnes, qui vous parlent ainsi? On vous félicite d'une manière péremptbire, violente presque à force d'être tendre, sur votre bonne mine, et vous n ignorez pas qu'il s'agit là d'une ruse de guerre propre à vous couper les moyens de dire longuement les détails d'une indisposition récente. Dans le regard des gens qui vous écoutent souriants, acquiescents, enivrés, vous avez plus d'une foi,s aperçu une poignante distraction, et compris qu'ils" n'avaient pas saisi un

mot de ce qu'ensuite ils approuvent avee fracas. On vous dit sans ménagements, avec rudesse, que votre dernier livre est un chef-d œuvre et dans la minute. vous devinez qu'on ne l'a pas lu. Les éloges de Philinte ne sont pas, semblerait-il, pour s'assurer que Philinte pense bien de vous et vous chérisse, car on a entendu comme il parlait aux autres. Philinte cependant fournit le soutien à l'opinion qu'on a' de soi. Philinte 'est le cheval de bois proprement dit, on garde attaché sur lui un œil qui interroge, remeréie, prend confiance. Et cependant on mange l'avoine quotidienne, la1, trouvant, d'assez bon .goût. Ah, que Philinte est.nécessaire

.Et non moins nécessaires que lesélogesd'un sibon garçon, ces signes, recherchés avec enthousiasme par des personnes qui n'en ont aucun besoin les honneurs. 'Les Philintes les Alcestes aussi! se les accordent, mus par un sentiment de pitié fraternétle qui touche le cœur :;pàrcë qu'ils connaissent la fragilité extrême des images heureuses, et particulièrement la fragilité de celles qui déterminent la confiance en soi. J ai toujours cru qu'on décorait les genSi non pour montrer aux autres ce qu'ils valent, mais afin qu'ils se persu.a-, ̃ dussent de valoir quelque-chose. Seulement je me trompe peut-être, d'ailleurs cela ne me regarde pas; Ce que je voulais dire c'est que les décorations tiennent,, parmi les chevaux de bois peint, une place insigne.

.Ils- sont légion, ces animaux! Que Dieu les conserve. Puisse la poussière ne les jamais ternir et la pluie ne pas les déteindre Puissent leurs propriétaires les traiter avec circonspection. Car s'approcher assez pour découvrir qu'on n'avait après tout qu'un cheval de bois, cela.s'appelle, vous lesavez déception. Puisse chacun en obtenir! Car être totalement privé de telles bêtes, c'est-: le malheur. ;Comment. vivre sans eux, puisque nous ne savons pas « demeurer en repos dans une chambre » -seuls avec notre cœur.̃̃'̃

Fcemina.

LA VIE DE PARIS

ú,a, mode' et :le A

Lta mode et le Goût

•ïiô Kew York llerahl fiti.l;une;'6fi'É[liBJEB-;§urrce

délicat sujet. n à eu l'héureusÊ iàm •aiawwegèf Mme Bartet, et la grande artiste, avec une science parfaite des; mots et'des choses, une 'finesse exquise, et beaucoup d'esprit aussi,' a fait une réponse que notre confrère veut bien ùous com-

muniquer, ̃ .•

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Si le goût, dans le, sens que nous attachons à ce mot, suggère des idées de mesure, de choix, de nuance délicate et de fine ̃sensibilité, il est une. figure que ce mot, semble-t-il, .évoque tout aussitôt, celui,d'une femme en qui se résument ces subtiles qualités, l'artiste qui, sous les formes les plus diverses, les incarne au théâtre et qui, pathétique- interprète des classiques ou vibrante héroïne des modernes, tour à tour Bérénice, Andromaque, Sylvia, Camille ou Francillon, a su, à travers la variété ou l'opposition de leurs traits, marquer tous ses personnages de ce genre de distinction supérieure qui relève non pas seulement du ton et de l'allure, mais avant tout de la qualité du cœUr et de l'esprit. Nous avons voulu connaître l'opinion de Mme Bartet sur le petit débat féminin auquel le Herald a ouvert ses colonnes et, bien qu'assez rétive en général aux intervièws, à l'égard desquelles se récuse son habituelle réservej c'est de la meilleure grâce qu'elle a bien voulu répondre à l'interroga'tion qui lui -fut ;posée. « Quand on critique la mode, dit Mme Bartet, on ferait mieux peut-être de s'en prendre simplement aux gens, c'est-à-dire à ceux ou à celles qui ne savent ni l'interpréter ni l'adapter. Certes, à toute époque, elle a .pu être raillée ou caricaturée, car elle a toujours connu les exagérations et'les ridicules. Mais, de; tout temps aussi, je crois,.il s'est trouvé des femmes qui savaient la suivre ou s'en inspirer sans s'enlaidir. Les travestissements actuels ne sont pas chose nouvelle, car, suivant un mot de'Dumas, le sort des femmes est de s'habiller tantôt comme' des sonnettes et tantôt comme des parapluies.

» Mais, même à l'époque des modes excessives, la fin du dix-huitième siècle, par exemple, alors que lés paniers, les jupes à falbalas, les coiffures monumentales, la poudre et les atours ne laissaient guère apercevoir de la femme qu'un petit visage fardé et piqueté de mouches, à cette époque où les grandes dames et la Reine elle-même .ne pouvaient monter en carrosse sans enlever leurs panaches, nous voyons des portraits de Chardin qui, tout en gardant le style de l'époque, nous révèlent de jolies petites personnes en mante et en bagnolette, dont la grâce modeste nous étonne et nous ravit.

» D'ailleurs, ces modes de la fin du dixhuitième siècle, puisque nous parlonsd'elles, si éloignées qu'elles soient de l'idéal moderne tendant à amenuiser la femme jusqu'au roseau -celui qui n'est pas le « roseau pensant » du philosophe ces modes qui, de la bouffissure pompeuse des jupes font jaillir, comme d'un bouquet, le buste épanoui. dans la ] corbeille: du corsage, ces arrangements précieux ont gardé une grâce altière et provocante dont nous subissons toujours le prestige.

» Chaque mode, en effet, s'attache à mettre plus en valeur une des beautés de la femme. Le dix-huitième siècle, si élégamment corrompu, n'avait garde de la vouloir révéler tout entière comprenant sans doute que ,attrait féminin est fait au moins autant de réticences que d'abandons. Et c'est pourquoi, livrant au regard le haut du torse, les épaules, le visage, les bras émergeant du mystère des dessous, il a réservé à là cojjuettëria du

à l'amour le bénéfice raffiné des révélations

successives* ï

» Mais j'ai l'air de plaider pour les modes abolies contre les modes nouvelles. Mon goût personnel, pourtant, me porte bien plutôt que vers les ajustements incommodes et encombrants vers les toilettes simples, souples, laissant au corps sa liberté, son rythme, j'allais dire sa personnalité. C'est de ce côté que semblait s'être orientée la mode de ces dernières années. Mais, voilà! comme il fait que le, pendule aille jusqu'au bout de sa course avant de revenir en arrière, et qu'une mode doit atteindre l'excès ou le ridicule avant d'évoluer dans un sens nouveau après la draperie et la jupe droite nous avons eu le fourreau, l'entrave, et pis encore. Et alors il a bien fallu fabriquer des femmes exprès pour les adapter à ces folies. '-̃

» Qui dressera le martyrologe de ''celles que la mode a ainsi passées sous son laminoir Baudelaire .disait d'elle qu'elle est une déformation sublime.de la nature. Déformation, oui mais sublime, non, surtout quand elle sévit au péril de la santé, du bon sens et même de la race. Car, enfin, il y a.une question aussi dont il ne devrait pas être interdit de parler, même à propos de ce sujet futile les eufarits. En attendant qu'on :lf»<flu'ppnmef IV ne» suffit peut-être pas que la modelés ignore.

Que vous dirai-je ? Ma conclusion, s'il faut conclure, vous paraîtra peut-être banale, et' je puis l'emprunter à Molière

Selon ses facultés, le,sage s'accommode On ne voit, que les fous esclaves de. la mode. » N'en soyons donc pas esclaves, mais sa- chons l'adapter à nos facultés, c'est-à-dire à notre personne, à notre situation, à -nos convenances. Celle d'aujourd'hui, comme celle d'hier, peut avoir sea grâces et son piquant.

» Et tenez, quand je vois passer à l'heure bénie du déjeuner, fleurs au'corsage et fleurs' aù teint, quelques-unes de ces midinettes' prestes et rieuses, coiffant d'un bonichon de fourrure leurs petites têtes ébourriffées et cambrant leur juvénile sveltesse dans l'étroit fourreau qui, pour elles, a remplacé la robe Mimi Pinson, je vous jure que je trouve les modes actuelles les plus seyantes du inonde ce qui prouve bien, qu'à tout prendra, ce qui compte le plus en matière de toilejte, c'est ce qu'on met dedans » »

̃̃ JqJlO:S;

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La Température

Pendant la nuit, il est tombé un peu de neige sur Paris quelques flocons seulement, comme une suite de tentative timidement essayée et sans continuité. D'ailleurs, ce peu de chose glacée fondait en touchant le sol-; il n'y a eu,; en réalité, que les noctambules attardés qui ont pu s'en apercevoir car, à cette heure-là, Paris dormait. Au jour, le ciel était resté brumeux jusqu'au soir.

La température tend à se relever, bien qu'en banlieue on ait noté d'es minima de à aù-déssous de zéro. A huit heures, le thermomètre, en ville, marquait zéro, et le soir, à cinq heures, il était à 6» au-dessus. Pression barométrique, 7Ô4ram4.

Des chutes de neige sont signalées dans le nord de l'Europe des pluies dans le sud; en France, quelques averses sont tombées dans le Nord. Sur nos autres régions, la température reste un peu basse.

Départements, le matin. Au-dessus de qêro: o°6 à Charlevillc, à Brest et à Nantes 2° à l'île d'Aix, au Mans, à Perpignan et à Cherbourg.; à Boulogne, à Ouessant et à Oran; 4°. à Dunkerque, to° à Alger.

Au-dessous de \éro o°2 à Rochefort, q°S à Bordeaux, à Biarritz, à Nancy, à Cette et à ̃ Marseille à Limoges, à Lorient et à Lyon â 'Toulouse et à Besançon 4? à Glermont, à Belfort.

En France, des ayerses.de pluie ou de neige sont probables.

(La température du 31 janvier iqn était, à Paris au-dessous de, zéro le matin et 50 au-dessus l'après-midi. Baromètre 7^7m™ temps superbe,) Mon te- Car lo. Température prise sur' les terrassés de Monte-Carlo à dix heures du matin, 180 à midi, 21". Temps printânjër. Du New York Herald

A New-York Temps beau. Température max., 5 min., 3°8. Vent nordouest. A Londres: Temps beau. Température max., 4°4; min., o°5- Vent nord-ouest. A Berlin Temps beau. Température (à midi) 2°. Les Courses' `~

Aujourd'hui, à deux heures, Courses à Pau. Gagnants du Figaro ••

Pripdes Tertres: Sosthène; Castibelza.. ;2e Prix de la Société des Steeple-Chases Maunennc; Angelo II.

50 Prix de la Société des Steeple-Chases Mambrino; Dynamo III.

Prix de la Pelouse Selinonte; Charles Quint.

-Aujourd'hui, à i heure 45, Courses à à ..Vinçennes (trot). Gagnants du Figaro t Prix de Mesures Watt; Irène.

Prixd'Epinal Guerrière Hachette. Prix de Nancy Hérie; Henner.

Prix de Dijon Historia; Inattendu, Prix de Belfort Infante Iris.

Prix de Chalon-sur-Saône Harmonie II; Gazelle.

Prix de Vesoul Gency Henri IV.

A Travers Paris 1

Nos radicaux. 1

C'est une décision singulière, celle qu'a prise le groupe de la gauche radicale et que nous annoncions hier. Il s'agit de rendre plus active la participation du groupe aux débats parlementaires et de lui permettre de s'affirmer d une façon plus nette eu tant que parti. Voilà donc un groupe qui se prétend l'un des plus importants de la majorité, il représente la France radicale, il, im- ',1 pose au pàA's son programmé; il h'ad-

met pas qu'en dehors de lui, rien existe. Il est le parti radical tout entier. Il est le maître.

Et cependant il charge une commission de « rechercher les moyens » demanifester sa vitalité 1

De deux choses l'une le parti radical existe, il gouverne, il choisit ses ministres, ses fonctionnaires, ses agents de tous ordres; et alors il n'a pas besoin de rechercher les moyens, de participer activement au mouvement politique; ou il n'existe pas, et alors pourquoi impose-t-il des ministres, des fonctionnaires, des agents, sa politique à la France qui en meurt?

Jamais un tel aveu. d'impuissance, d'inexistence ne s'était encore manifesté avec tant d orgueil. -4

On dit, mais rien n'est encore officiellement décidé, que la discussion, du traité franco-allemand au Sénat sera peut-être retardée, d'accord avec la commission et le gouvernement. Elle ne commencerait que la semaine suivante, au plus tôt vers le 12 ou 15 février.

Cr retard .'permettrait de terminer' d'ici là, on l'espère du moins, l'arrangement -frânco-éspagnoî qui 'semble' en bonne voie, et M. Poincaré pourrait ainsi, au cours des séances consacrées à l'accord allemand, donner au Sénat toutes les explications sur les rapports de calme voisinage qui seront établis au Maroc entre l'Espagne et la France. Rudesse.

L'administration préfectorale de Cherbourg vient de supprimer, le modeste traitement alloué au vénérable abbé Viel de Hautmesnil, aumônier de la prison civile.

Cet ecclésiastique a quatre-vingt dixsept ans, et comme il. a dépensé toute sa fortune en œuvres de charité, il est complètement dépourvu de ressources. Malade, il a dû provisoirement se faire suppléer par un vicaire pour l'exercice de son ministère. C'est le prétexte que l'on a invoqué pour lui couper les vivres. Cet acte est peu élégant et ne saurait avoir d'admirateurs que parmi les professionnels de l'anticléricalisme. ̃*

Six mille, portraits'de médecins. L'Académie de médecine devra aux patientes recherches et aux soins de son bibliothécaire, M. Durot, une collection

d'éslampj.s.unjique au'o^pn^

Ces estampes sont les portraits1 de e six mille médecins et chirurgiens célèbres de tous pays. Quelques-unes n'ont jamais été tirées qu à un seul exemplaire, celui qui figure dans la collection de la rue Bonaparte.

La série de portraits de médecins de la bibliothèque de Washington, qui est pourtant si réputée, est maintenant moins riche que la nôtre. °

Quelle influence hostile vient de se manifester contre nous, au Canada? Le gouvernement canadien, désireux de faciliter. les relations économiques des deux pays, avait créé autrefois à Paris un office commercial dont la direction était confiée depuis près de dix ans a un homme de compétence approfondie et dévoué à sa tâche, M. Anatole Poindron.

M. Poindron a été informé par câble qu'il cessait d'être délégué commercial du Canada, et que l'office dirigé par lui était désormais clos.

Les membres de la Conférence permanente du commerce extérieur que préside M. G. de Coutouly, et dont M. Anatole Poindron fut fondateur;.ont décidé de donner à celui-ci un gage public de leur gratitude et de leurs regrets. Un banquet sera offert demain au délégué canadien, dont la retraite sera, dans le monde des affaires, très regrettée.

~o.

Nous recevons cette spirituelle lettre M. Alexandre Bérard demande pourquoi l'on n'installe pas le calorifère au ministère de l'intérieur? Parce qu'il y est déjà Ëh oui, le calorifère fonctionne, pendant que le boid brûle à raison de 40,000 francs par an. Seulement il fonctionne très mal. C'est ainsi qu'un beau jour, il a failli tuer, par ses émanations redoutables, M. Honnorat, directeur, du cabinet du ministre. Vous pensez bien qu'on n'a pas, pour cela, changé le calorifère. Mais M. Honnorat, lui, est parti. C'est maintenant un député. Se souvient-il de cette vieille histoire v

Donc, pendant que flambent en furie les cheminées, le calorifère souffle, de son côté, tant qu'il peut. Pourtant, les bureaucrates n'ont ni les grâces ni les délicatesses des fleurs de serre. Mais ils prétendent que « la chaleur assainit ». On brûle, lé bois au nom l de l'hygiène. N'y aurait-il pas quelque moyen moins fantaisiste, et, en tout cas, moins dispendieux de rendre les bureaux plus sains ? î Veuillez agréer, etc.

:'̃ UN DO BATIMENT.

Une petite particularité qui a été'remarquée avant-hier à l'Elysée, lors de ta réception de M. Joao Chagas qui venait présenter à M. Fallières ses lettres de créance le nouveau ministre de Portugal était en habit noir.

L'uniforme éblouissant de chamarrures et si seyant que portait naguère le comte de Souza-Roza a été'banni par la jeune république portugaise.

Le Trésor de l'Art belge au dix-sep-

Le firésor de l'Art belge ~u dix-sep- .,1

tième siècle. 1

Sous ce titre, les éditeurs G. Van OEst et Cie, de Bruxelles, publient un magni- fique ouvrage de grand luxe, mémorial de lincomparable exposition d'art an- cien, organisée à Bruxelles en 19iO et qui résuma cette époque triomphante de l'art dans les provinces belges. On se souvient que tes galeries princières les pi us, réputées, les collections publiques ou privées les plus célèbres d'Europe,

'lui confièrent leurs trésors et il eût été 'dommage de laisser, périr Je souvenir' d'un si précieux assemblage de- mer-

veilles. i

̃ Aussi; pour la joie des amateurs etdes érudits, le comité organisateur' de1 cette exposition a-t-il accordé son pa-' tronage officiel à cette publication qùU ( fait le plus grand honneur auxédjteurs^ ;G. Van ÔEst et Cie. Rédigée par des écrivains renommés pour leur talent et ;leur compétence,elle est consacrée en jpartie à, la reproduction et, à l'analyse de l'ensemble des chefs-d'œuvre *cle la peinture flamande au dix-septième siècle elle fait aussi une part -importante et originale aux dessins, gravures, tapisseries,' ainsi' qu'à tous lés documents du mobi'lier, de l'art religieux, de la vie* corporative, qui, réunis à l'exposition de Bruxelles, yiressuscitâient cette épo- que féconde et brillante. Admirable-; nient présenté et. exécuté, l'ouvra.ge ainsi offert par la maison G. VanOEst' 1 et Cie embellira la bibliothèque 'des.; connaisseurs, de tous les vrais amis do l'art., ̃• ̃ j_ ̃ "̃•:̃• .̃:̃••

--<>-<x>-o-

:Après M. le marquis de' Ségur et M. le comte d'Haussonyille qui ont traité à la Société des Conférences ces deux dernières semaines les « Goncburt » et « Montalembert », M. Fernand Laudet, directeur de la Revue hebdomadaire, don-, nera le vendredi 2 février, à deux he'ures et demie, dans la salle de la Société de géographie, la troisième conférence de la série: «la Société, les Lettres, les Arts sous le Second Empire ». Cette conférence a pour titre « Augustin Cochin et l'action sociale'sous le Second Empire.»

L'œuvre des faillis, ̃ ̃" • ̃; ̃̃> w. ̃• La veuve du bijoutier Iwanow, de Saint-Pétersbourg, récemment décédée, a chargé son exécuteur testamen.taire de fonder unè oeuvre qui s'inspire d'un sentiment de haute humanité. Deux millions et demi de roubles, c'est-à-dire environ cinq millions, cinq cent mille francs, seront mis à la disposition de quelques-uns des plus anciens négo- ciants de Saint-Pétersbourg, pour venir en aide aux commerçants ]qu'uhe faillite aura jetés dans la misère. Ils trouveront ainsi une aide momentanée qui leur permettra de prendre courage et de re- ̃••. constituer leur honorabilité et leur for-^ tune. ̃ ̃̃ •;<̃̃̃ 'Ceux de ces commerçants, dont .cette secousse morale aura, ébranle la sâ'ntVi" physique ^et la vigueur intellectuelle,

seront placés dans un sanatorium spe^-i

cial, où les soucis de la vie matérielle,, leurseront momentanément.épargnés et où ils pourront se rétablir.

L'œuvre de Mme Ivanow prendra surtout sous sa protection lès filles des faillis elles sont les victimes innocentes d'un état de choses dont elles ne'sont 3 pas responsables et que le souvénir des jours heureux, leur rendent particulièrement pénibles.

La fondation de Mme Ivanow est la première de son genre.

Nouvelles à la Moisi

Au cercle. >, Deux décavés disent de ces choses vagues auxquelles on ne pense que faute de mieux.

Tiens I cette année, février a 29 jours.

Oui Ça fait un jour par Turc.

Une définition de M. Cochon, le màu- vais locataire

«' Un monsieur qui 'a fait tant de niches à son propriétaire qu'il ne sait

plus nicher, n

plus nicher..n Le Masque de Fer.

LA RÉORGANISATION

r>rr ̃"

Ministère des Affaires étrangères

La grande réforme du quai d'Orsay dont on a beaucoup parlé, ces temps derniers, se, réduit pour le moment à.un tout petit changement. Aux termes d'un décret du. Président de la République, publié hier, et qui, si l'on se 'bornait à. le reproduire textuellement, serait in-, compréhensible pour la plupart des gens, les principales modifications consistent en ceci

Les deux sous-directions d'Europe et d'Orient, qui étaient jusqu'à présent se-' parées, sont désormais reunies. Il,a parti .[ aux nouveaux chefs, de notre service, diplomatique qu'un certain nombre, d'affaires importantes chevauchaient pour ainsi, dire .sur ces deux sous-directions et qu'il était par conséquent utile de Jès rattacher étroitement. Toutefois, M. Conty, sous-directeur pour l'Europe, et M. Goût, sous-directeur pour le, Levant, conservent leurs attributions, ce dernier devant s'occuper plus spécialement des affaires commerciales. On désire -en somme supprimer .entre ces deux services complémentaires une cloison qui paraissait un peu trop étanche.

L'Océanie antérieurement rattachée à la sous-direction d'Europe 'est placée, maintenantdans la sous-directidn d'Asie, n ce qui sauvegarde un peu plus les appa-"rences géographiques.

Le bureau du chiffre,autrefois distinct, est placé dans le service politique. 1 La direction des affaires politiques, et commerciales comprend donc actuelle- ment les subdivisions suivantes 1°' Bjtireau du chiffre. Chiffre Corrospon», .dance,, télégraphique 2" Bnrèau d'ordre et secrétariat Bureau des communications

4". Bureau des Ecoles et des œuvres françaises à l'étranger

Sous-direction d'Europe, d'Afrique et d'Orient Rédaction des instructious et cen-;


tr&lisation des renseignements de politique générale; conférence de La Haye; correspondance et travaux politiques, commerciaux, financiers et contentieux concernant les pays d'Europe la Tunisie, le Maroc, les possessions des Puissances eurpéennes en Afrique, l'Egypte, l'Abyssinie, la Turquie d'Asie, la Perse et Mascate questions milil,aires; service des attachés militaires et navals ̃̃̃ 5

.gous-direction d'Asie et cnOcêanie Correspondance' et travaux politiques, commerciaux, financiers et contentieux concernant- lai Chinç (y<.eom,pri(s Hongkong),: l'Asie centrale, et nord-orientale, .le Japon, Tlndo-Ohinè, le Siam,- les ;Phi(ipj)ines, le$ Indes- Anglaises ot ^Néerlandaises l'Australie' et les îles du Pacifique appartenant aux Puissances européennes. ̃̃ Comme on le voit, ce n'est point là la' maigqnt :;n.euYe dont, certains avaient! parlé, ;mais ,un simple changement dans la distribution des pièces, et l;emplace-; ment du mobilier. •̃̃.

M». Poincarâ se -propose' au demeurant d'examiner, l'utilité d'autres réfor-\ mes ultérieures, à l'élaboration desquelles il procéderait lentement" et progressivement. :̃:̃̃̃̃:̃ i ̃.̃' ̃ ̃ ̃

r .f .N·a

A'L'ÉL.'YSÉÈ;;Î

Dîner diplomatique

La série des' fêtes que comptent donner cet hiver le Président de la RépuMibue et Mme Fallières s^t brillamment ouverte hier par le dîner et la soirée diplomatiques.. La-grande salle l'on avait dressé la table était décorée de magnifiques tapisseries' des. Gottelins. La. parure florale entourant les surtouts de Léonard et du dix-huitième siècle se composait d'or-, chidées, de fleurs de pruniers, de guir-

lancfes :<àe-:boùgaitralleas, d'a^aléeset de

genets d'Espagne, te tout disposé par Chéfticavo .̃.̃ .̃:• ̃>̃̃ Au nombre des convives

S. EJscu, JL'a.mji>assadeur des Etats-Unis,

Hmeet Mlle Bacon S. Esc, l'ampassadeur

d'Italie! et T" i ~E'~a~ 1'ambas~a-

d'Italie; et Mme Tittoni 'f S, :Ekcv l'ambassa-

deur d'Espagne, Mme et Mlle1 Ferez' Ca,ballero r S. Kxc.1 Fambassadeur d'Allemagne etMme.lal)aronae dèScboan S. -Exc> l'am^ bassadeur. d^ !Ri}^siç et. Mmei Isvolsky ̃ S. Exq. l'ambassadeur d'Av^triche-Hongrie et Mme la cô,mtf sse $a Szecjsen de Temerin S. Exé: l'ambassadeur' "dé" Turquie1 ë% Mme Piifaat pacha: "̃̃'•̃ le S. Exc. sir Francis Beètie,' ambassadeur d'Angleterre .était, excusé de. ne

pouvQÏr assister au dîner en raison, de

fa mqrt d au': ¡;li,uer 'eu raison; 4G

la mort du' ,du"ç. de. Fife

Le^'ajutres' convives .étaient.: J

Le Bàinîstré^e Siiisâé, M: et Mlî« Hardy,- lo chevalier de Stuerrfj ministre des Pays- Bas le imiaistro de CostaiRica et Mme la ma,rquis;e, de Për.alta, le mlnislra de- Monaco et Mme Ja comtesse Ba^ny d,'Avricourt, le comte Reventlow, minisitre 4e Danemark; le ministre de FEquàteur, le ministre de Serbie,1 Mm^ et Mlle Vesuitch,, le général Samad Khâu' Montazos Saltanet, ministre de Perse-; le comte de Gyldenstolpè, ministre de Suède î painistre de Norvège et Mme la baronne da XedëlTJarlsb.erg, le mioistre de Roumanie, Mme Stancioff, femme du ministré, de -Bulgarie, açtuelieraent ̃ à Sofia pour les fête de la majorité du prince héritier le ministre de Cuba et Mme Collaso y Tejada le baron Guillaume, ministre de Belgique; le ministre de Grèce et Mme Athos Romanos les ministres de la République Argentine, d'Haïti, de Portugal, de Bavière le chargé 4'affaires de Saint-Marin, Mme la baronne-et Mlle Roissart du Bellet, les chargés d'affaires de Panama, du Guatémala le chargé d'affaires du Japon et Mme Adatci, les chargés d'affaires du Mexique, du Brésil, de Chine, de Bulgarie et de Siam. Le président du Conseil, ministre des affaires étrangères, et Mme Raymond Poincaré assistaient également à ce dîner ainsi que

M. et Mme Ribot, M. et Mme Jules Develle, M. et Mme Pichon, M. et Mme de Selves, le baron et la baronne d'Estournelles de Constant, le général grand chancelier de la Légion d'honneur et Mme Florentin, MM, Lépine, le -général et Mme Maunoury, M. Paléologue, M,, Mme et Mlle Gavary, MM. Daesèhner, Ramondou, etc., etc. A dix heures a- en- lieu une magnifique réception de tous les membres du corps diplomatique en uniforme, accompagnés de leurs familles. M. Emile -Loubet, qui, avec Mme Loubet, avait été invité, souffrant d'une légère grippe, s'était fait excuser. Sa fille, Mme Soubeyran. de Saint-Prix et M. Spubeyran de SaintPrix se sont rendus à l'-Èlysée. Tous les membres, du gouvernement et un grand nombre de membres du Parlement, de généraux, de magistrats et de hauts Fonctionnaires ont également assisté à cette brillante soirée.

Ch. Dauzats.

A. l'Etranger Maura contre Canalejas

Madrid, 31 janvier. La séapçè de la Chambre a, été marquée aujourd'hui, par une passe d'armes entre M.

Canalejas, président du Conseil, et M. Maura,

nalelas sident du t M. Maura,

chef du parti conservateur.

M. Maura, dans un court discours qui produisit une grande sensation, a déclaré que la Constitution traversait une période anormale et que la complaisance des libéraux envers les révolutionnaires était l'in» dice de la ruine et de la chute de la monarchie. Il a blâmé le gouvernement de n'avoir pas encore présenté ni même établi le

budget.

Vous Vous êtes bornés, a-t-il ajouté, à assister aux grandes manœuvre d'automne des troupes révolutionnaires. Nous, conservateurs, nous ne pouvons ni ne voulons partager votre responsabilité. C'est à vous que la monarchie est confiée tout entière. Moi, je me suis levé pour secouer le fardeau de la responsabilité; nous remplirons notre devoir envers te pays niais celui-ci sait nartaÀtement que ni des bancs de l'opposition ni tlu bïaut du pouvoir nous ne pouvons éviter le sabotage.

M. Canatejas a répondu en disant qu'il y avait un abîme entre les libéraux et les conservateurs dans leur manière de considérer et de juger les partis de gauche. -Qui de nous ou de vous, s'est-il écrié, sert. lo mieux la monarchie et le pays V Nous ne pouvons pas n'être qu'une suite du parti conservateur. Nous avons une politique clairement définie nous ne sommes aucunement disposés à la modifier, quoi qu'en pensent les conservateurs. > M. Maura a répliqué en blâmant les libéraux d'avoir donné le bras aux républicains et aux radicaux.

ia. suite du débat a été renvoyé à demain.

La guerre italo-turque

Massaouah, 31 janvier.

Le, destroyer Bersagliçre est arrivé ici, rejttQçpant une, chaloupe à anolQur, qui été

capturée à Giubbana, près de Ràs-Kétib, par une barque armée en guerre du croiseur Picmohlc, appuyée par le Bersaglwre. Cette barque battait drapeau marchand anglais, mais portait, à la proue et à la poupe, l'écusson 'turc, c'est-à-dire le croissant avec l'étoile blanche sur fond rouge. Elle avait également sur les bastingages deux emplacements avec des fourchettes destinés recevoir des affûts de petits canons ou de mitrailleuses; elle contient en outre des projecteurs électriques. La saisie a été opérée sans aucune, résis-

tance.

La santé du comte dTErenthal Vienne, .31 janvier.

L'amélioration constatée dans l'état de santé du comte dVErénthal s'est, maintenue. Cependant les symptômes "dé la maladie sont 'restés sans changeraient. ̃ ̃ ̃ La publication, des 'bulletins officiels de santé a été suspendue.

La révolution chinoise Pékin, 31 janvier.

'Le' ministère des affaires étrangères annonce que l'Impératrice douairière a. avisé le: cabinet que des décisions ont été prises au sujet de la paix.

Des instructions dans ce sens ont été données au?c ministres.

Tclîe-Fou, 31 janvier.. .I^es commerçants de Tche-Fou ont fait prisonnier le', gouverneur, avec l'aide de là ;garnîson'. ̃ ̃ Pékin, 31 janvier.

Afin do maintenir l'ordre aii moment où sera annoncée l'abdication du 'trône, Yuan-,.Shi-Khaï continue-à faire venir des troupes- à Pékin, où se. trouvent maintenant onze ;m}U.e-b.ommes.

I -D'après 'dès télégrammes de source enihoise, ̃. les révolutionnaires proposent que Yuan-Shi-Kai soit président de Ma Républi- qjie, que- Sun-Yat-Sou, soit vice-président, Tang-Chaç premier ministre, et Li-YouanHeng,, ministre de la guerre. En Turquie

••• • >- •̃ Salonique, 3i janvier. Le comité .central Çnion et Progrès a été transféré à Cons^aiiitinople pendant la pé- riode électorale. Saloniqiie, 21 janvier.

Salonique, 31 janvier.

Deux; bombes ont fait explosion hier soir ». la succursale de la Banque de Salonique, à .Monastir., Une partie de l'escalier est dé,^r'uité. Les autres dégâts sont insignifiants. La bombede Radbvitsch, qui -a fait hier près de vingt victimes, tués ou blessés, avait été trouvée dans la maison d un commerçant ci) elle avait été. déposée par çles ipeonnus. Elle a^plosé pendant qu'onen analysait le contenu. :̃• i I .Indépendamment de ces, attentats, la presse locale; ea signale d'autres ajn.si que plusieurs assassinats. Les autorités prennent des meÈures éiie,tgiques. •̃ ~anvier,

Francfort, SI janvier.

Qn, têlégrapbie de Constantinople à la Gasëtte if e Francfort

Des b'ruits' contradictoires '.cirçjil.etit ai^ sujet du cabinet Saïd. On dit que legran'd vizir s'opposera à l'entréa de Djavid et .de Ta.laat 'dans pon H]inistère et qu'il serait appuyé dans cette attitude par le jSnltan qui craindrait que l'àrri-, vée au pouvoir' de ces deux'personnalités fût de' pâture a. -faire renaître l'agitation contre les

nwiçs'rnaço.nsi

D'autre part, des. rumeurs assez pessimistes courent au sujet de l'état de sante du grand vizir. Certains vont môme jusqu'à- prétendre que ges jours sont ep. danger.

Le correspondant de'la Gaèelte de Francfort déclare de' son 'côté que le grand viztr reprendrait, la semaine prochaine, la haute direction des affaires et que Djavid et Talaat deviendraient avant peu ses collaborateurs.,

Les parlementaires anglais

en Russie

Moscou, 31 janvier. Les parlementaires anglais ont eu, à Moscou, une réception encore plus enthousiaste qu'à Saint-Pétersbourg. Ils ont déjeuné au Club anglais et assisté, ce soir, à un grand banquet offert par la municipalité.

La grève portugaise

Lisbonne, 31 janvier.

Les mesures militaires prises pour assurer la liberté du travail et la tranquillité ont produit un effet salutaire. Actuellement l'ordre est parfait. Les tramways ont repris leur circulation normale. Les journaux de Lisbonne reparaîtront cet après-midi. Le journal Noticias d'Evora vient d'arriver à Lisbonne; il confirme la nouvelle du rétablissement complet de l'ordre à Evora. Aujourd'hui tout est fermé à l'occasion de l'anniversaire de la République. Les édifices municipaux sont pavoisés.

Le Congrès ne s'est pas réuni lundi ni mardi. Il tiendra séance demain.

Comme les journaux de Lisbonne n'ont pas paru ce matin, le gouvernement a fait distribuer par des automobiles une note officieuse exposant les événements.

Cette note dit qu'on a arrêté certaines personnalités, notamment M. José Azevedo, auteur de lettres gravement compromettantes, et qu'on a saisi des bombes aux domiciles des chefs syndiqués. Elle raconte que les syndicalistes qui se trouvaient dans l'immeuble de l'Union des syndicats se sont rendus à la force armée et qu'ils ont été' conduits, au nombre de six cents, à. bord d'un navire de guerre les femmes et les enfants ont été abrités à l'arsenal.

La note ajoute que le mouvement dans lequel on prétendait entraîner les honnêtes ouvriers de Lisbonne était préparé par des syndicalistes en rapports intimes avec des anarchistes et était alimenté par l'argent des monarchistes.

L'opinion est rassurée par le succès des mesures prises par le général Carvalhal, commandant la division de Lisbonne.

Lisbonne, 31 janvier.

Une bombe a fait explosion sur la place Flores, au centre de Lisbonne. Un individu a été tué. deux sont blessés grièvement. Les fêtes de Sofia

Vienne, 31 janvier.

Cet après-midi, à cinq heures, et demie, la mission française, qui va assister aux fêtes de la majorité du prince Boris, est partie pour Sofia par train spécial en même temps que les missions belge, espagnole et russe. Avant le départ, à la gare, lambassadeur de la République française, M. Crozier, a présenté le général d'Arnade au grand-duc André, voyageant dans le même train. Constantinople, 31 janvier. Le diadoque, arrivé ce matin, est reparti immédiatement, dans un strict incognito, pour Sofia.

Il a été salué par l'envoyé du Sultan et par MM, Sarafow, ministre plénipotentiaire de Bulgarie, et Alexandropoulos» chargé d'affaires de Grèce.

COURTES DÉPÊCHE? <

M. Bompard, ambassadeur de la République française, est parti hier de Constantinople pour Paris avec sa famille. Il a été salué à la gare par le ministre des affaires étrangères.

<– Le kronprinz, accompagné de la kronprinzessin, a quitté hier Berlin pour la, Suisse.

Les débats du procès d'espionnage intenté à l'Anglais Stewart ont commencéi hier, à Leipzig, dans un huis clos absolu. Des navires de guerre espagnols sont arrivés à Gibraltar. Sur l'un d'eux se trouve l'infant don Carlos qui, comme représentant du roi Alphonse, doit être reçu à bord du

yacht royal anglais Médina, par les souverains britanniques.

Hier, ont commencé, devant le tribunal de Prague, les débats du procès de M. Versbach de Hadamar, qui est accusé d'avoir falsifié des documents dans des archives de paroisse, en Bavière, pour prouver ses titres de noblesse et de parenté avec la maison de Nassau.

Le paquebot Crimée, déséchouê, est entré dans Je port de Salonique sans subir d'avarie.

Figaro en Belgique

Une Conférence de M. James Hyde

(DE NOTRE CORRESPONDANT" PAttTICUliBR)

,• ̃ -Bruxelles, 31 janvier..

On ne voyait, hier soir; que visages ravis,, au .sortir dune conférence sur ;1, influence française aux Etats-Unis donnée p$tr niomme le mieux qualifié, à l'heure actuelle, pour aborder un tel sujet. Avant que M.James Hyde ne prîtlaparple,M.. Maurice Wilmotte, président de l'Association pour la culture française, ïà. l'invitation de laquelle le généreux îgallophile américain répondait,, a présenté le conférencier à son auditoire en rendant hommage au noble emploi que ce Parisien d'Amérique ou cet Américain de Paris fait de son intelligence, de son temps et de sa fortune en faveur d'une union de plus en plus intime entre les cervaux et les cœurs de la postérité de Washington et Jefferson, de Rochambeau et de Lafayette. Il a ce que la modestie de M. Hyde allait sûrement omettre, rappelé les grandes tournées de conférences françaises organisées par lui dans le nouveau monde et sa création, à Harvard et à la Sorbonne, de chaires où la pensée franco-américaine communie, depuis quelques années avec tant d'élan. M. Hyde, lui, s'aidant d'une solide do-

cumentation historique., s'e^st. atta^hé*^

inontrer à quel point., les racines des sympathies réciproques des Etats-Unis et de la France, plongent'dans le passé. L'a mémoire ne retient généralement de ces rétroactés que la participation héroïque des Français à la'guerre de l'In- dépendance des Etats-Unis en 1776 et sa répercussion, par l'effet du choc en retour, sur les courants qui précipitèrent la Révolution française. ̃ Le conférencier a fait ressortir qu'à Montesquieu, à son Espritj des Lois, la jeune République américaitie dut le's.: principes .mêmes de sa constitution;' qu'à Napoléon, le sublime self made man, le parvenu surhomme, elle dut. non seulement les plus fortes 'leçons d énergie mais encore, et de par la ces- sion de la Louisiane/un agrandissement. énorme, inespéré de son territoireetdeces. débouchés sur l'Océan Pacifique qui ont r fait d elle, même avant l'ouverture du canal de Panama, une œuvre, française encore! une des puissances les plus considérables du, globe! Si la France contemporaine exerça en" 1898 l'influence pacifiante qui mit fin, par le traité deParis. à la guerre hispano-américaine, ` en revanche les Etats-Unis sortirent en 1900 de leur abstention traditionnelle pour participer à la conférence d'Algésiras, et appuyer les revendications de la Francè, et collaborer, par-là, -à l'implantation de l'autorité et de la civilisation française au Maroc. Que de beaux souvenirs en commun, que de motifs de gratitude mutuelle, que de stimulants à une fraternisation de plus en plus absolue

Toute cette partie historique de sa substantielle causerie, M. Hyde l'a imagée de deux tableaux graphiques infiniment ingénieux; l'un indiquant la colossale expansion territoriale politique et économique assurée à l'humble République primitive des Etats-Unis par la cession de la Louisiane; l'autre montrant la courbe, presque constamment ascensionnelle, de l'amitié franco-américaine, par les dates des guerres, révolutions et expositions universelles qui y aidèrent, les guerres étant figurées par deux épées croisées, les révolutions par un bonnet phrygien, les expositions par des réductions de la Tour Eiffel. Mais les affinités de deux peuples pareils ne résultent pas seulement de l'action politique ou du fait brutal. M. Hyde nous a fait voir la France s'imposant a la mentalité et à la sensibilité transatlantiques par toutes les voies spirituelles et sociales où circule son uni* verseUe influence, par l'idéologie religieuse de son grand calme, par sa prestigieuse littérature philosophique, par les enseignements de ses savants, de ses architectes, de ses sculpteurs, de ses peintres, voire de ses cuisiniers, couturiers et modistes.

De Rachel à Sarah Bernhardt, en passant. par Coquelin et combien d'autres, la France a envoyé en Amérique une e élite, qui lui a appris l'art de dire les choses les plus variées dans le plus pur des langages; ses ateliers ont formé les plus remarquables artistes au nouveau monde Sargent, Saint-Gaudens, Whistler, Laforge; ses inovateurs ont.inspiré à leurs frères d'outre-Atlantique leurs plus riches trouvaillrs; Fulton n'ayant réalisé son sleam boat qu'avec 1 idée du marquis de Jouffroy, 1 aéroplane des frères Wright n'étant que le perfectionnement de conceptions françaises. On a quelquefois signalé ce phénomène curieux le Français est un des moins « touristes » des citoyens du monde; il exporte ses produits en moins grande quantité que l.a plupart des autres grands Etats économiques et pourtant nul ne dissémine de par le monde autant d'idées souveraines, de modèles de goût, de définitives formules scienti-. qties, artistiques, sociologiques. Et M. Hyde a fait ressortir cette vérité d'un chiffre sur toutes les influences européennes, celle de la France triomphe aux iiluts-Unis, où elle n envoie qu un éinigr-unt pour 29 qu y envoie l'Allemague, C'est l'idéalisme de la France qui voyage, cet idéalisme grâce auquel, seule de toutes les nations humaines, elle a entrepris avec lé plus entier désintéressement ses antiques croisades religieuses, a collaboré à des guerres lointaines telles celles de 1 indépendance américaine et de l'indépendance de la Belgique.

M. Hyde lui-même pourrait dire qu'il incarne mieux que personne la fusion de cette idéalité française avec l'esprit pratique de la société de New-York, Chicago, Philadelphie, Boston. Car il n'est guère d'homme qui poursuive avec plus de zèle le mariage spirituel des deux races, et qui y apporte, avec ses gestes de Mécène, un sens plus précis, plus po-

sitif et plus logique. Même quand il traite d'une abstraction, il sait la matérialiser et la rendre évidente, comme dans ces graphiques fixant, en quelque sorte, l'itinéraire et l'horaire qu'ont suivis les cœurs qui battent à Paris et à New-York pour se rencontrer.

Ajoutez à cela que sa conférence la première qu'il ait faite a été dite avec la plus tranquille aisance, dans une langue châtiée, qu'on croirait presque sa langue maternelle, et vous ratifierez de loin, sans, réserve, les. applaudissements qui l'ont accueillie à Bruxelles et qui l'attendent encore à Liège, où M. Hide va la redire demain, après avoir assisté ici, cet après-midi, à un déjeuner organisé en son honneur par l'Association pour la culture française, déjeuner auquel assistaient les ministres de France et des Etats-Unis et le bourgmestre de Bruxelles, et où, à 1 heure des toasts, la modestie,dé ce gallophile américain a iHé mise à une épreuve sévère, mais méritée..

Gérard Harry.

Figaro à Londres LE VOYAGE DE M. WINSTON CHURCHILL '•̃̃ A BELFAST

̃ ̃ ̃̃̃. Londres,31 janvier.

fi est maintenant décidé que M. Winston Churchill fera son grand discours en faveur du home rule à Belfast, sur une plate-forme éleyée au milieu d'un champ de football. Pour être protégé, le premier lord de l'Amii-a.'utè aura une garde de deux cents agents de police en civil, qui sont naturellement choisis parmi les gaillards les plus robustes et -les 'plus déterminés du corps des constables. LA COUR ET LA VILLE >

Le Roi a décidé qu'aucune fonction publique ne souffrirait du deuil privé qui frappe la famille royale. Le programme dev la réception de Leurs Majestés à Portsmouth et à Londres ne sera modifié en rien. Le deuifde la Cour, qui ne dépassera pas qua,tre semaines, n'aura presqu/aucun effet sur là vie mondaine^– J. Coudorier.

.Le 13 février, M. Asquith donnera, à Downirig Street, une grande réception officielle à l'occasion de la rentrée du Parlement. U est maintenant certain que le Roi ouvrira la session suivant le cérémonial; habituel, malgré la mort du duc de Fife. J. COUDURIER..

Amérique latine

LETTRE DE t'URUGUAY

Montevideo, 9 janvier.

Monsieur Eugeniq Garzon,

•L'osuvre financière aocomplie en 1911 est supérieure celle des années antérieures en ce qu'elle a donné aux finances du pays un caractère économique et social. Cette orientation fut déjà signalée pendant le .premier. gouvernement de M. Bàttle y Ordefiez, mais (.'occasion ne s'est pas présentée alors de réalfser un plan défini.

Jusqu'en époque oit le problème "po-' litique est résolu, les finances uruguayennes n'eurent d'autre -but que de satisfaire aux exigences impérieuses. du Trésor. Les plans financiers tâchèrent d'abord de résoudre L'éternelle affaire du déficit moyennant des emp.unts "coûteux, des émissions de dettes en payement d'obligations de l'Etat moyennant l'unification des dettes exigées par des arrangements imposés par l'embarras financier; la création d'impôts faciles à,perçeyjQir l'émission de monnaie métallique inférieure, pour bénéficier de la différence de prix que l'Eta.t en tirait;.l'essai de cours forcé de billets de banques privées la vente de terrains publics et de propriétés de l'Etat, etc.

Plus tard, par hasard, l'Etat devient industriel, lorsqu'il acquiert l'usine électrique de Montevideo, par suite de la liquidation de la Banque nationale. Il crée et organise une Banque de la République qui régularise la valeur monétaire et le crédit et devient l'agent financier de l'Etat. C'est là le résultat, non pas d'un plan pr.-conçu, mais de la résistance du pays à participer au capital de cette Banque qui aurait eu la forme d'une banque mixte et plus encore à s'en emparer pour le convertir en une banque privée comme l'avait projeté la primitive loi organique.

Plus tard, l'œuvre commencée s'élargit notablement le gouvernement entreprend la construction du port de Montevideo moyennant des recettes prévues, deux tiers des dépenses étant assurés par l'impôt, le troisième par un emprunt.

Puis les finances s'étendent. Sous l'influence de l'activité commerciale du pays, elles collaborent à la solution de certains problèmes économiques et sociaux, répondant ainsi à une nouvelle conception de ce que doivent être les fonctions del'Etat.C'est là la caractéristique de l'évolution des finances pendant le gouvernement de M. Batlle y Ordonez et sous l'action ministérielle de M. Serrato.

C'est à cette conception qu'est attachée la création de la Banque d'assurances, sur la base du monopole. Cette banque fonctionnera en concurrence avec les Compagnies d'assurances, en bénéficiant de certains privilèges que la loi lui accorde. Les Compagnies d'assurances auront à subir une augmentation de leur patente.

La formule qui fixe le taux de la contribution immobilière de la capitale et des propriétés recensées répond aussi à la meme orientation et tend à contribuer aux charges de l'Etat proportionnellement à la plus-value que l'action sociale donne aux propriétés immeubles elle fixe aussi une limite pour les cas d'expropriation, afin de déterminer équitablement la valeur des propriétés. Il serait trop long d'exposer ici les travaux accomplis par le ministère des finances pendant la dernière année. Nous nous bornerons à mentionner les plus importants

1? Réforme de la charte organique de la Banque de la République elle consacre la formule de la Banque d'Etat, en faisant disparaître de la loi toutes les prescriptions qui lui donnaient le caractère d'une société anonyme. Elle engage la responsabilité de l'Etat sur toutes les opérations réalisées par la Banque. Elle porte au triple du capital réalisé la limite de la plus grande émission. Elle élève le capital de l'institution à 100 millions de francs. Elle prévoit une augmentation du capital de 60 millions de francs, provenant- des excédents budgétaires et des excédents du service de l'emprunt de 1896 et des 250,000 francs annuellement destinés à la construction du Palais législatif.

2° Statistique générale Projet créant l'institution de statistique générale sur la base d'une commission directrice compétente. 3e Unification des usines électriques, propriété de l'Etat et soumises à son administration.

4e Plusieurs dispositions fixant la réglementation des droits de douanes, et modifiait le procédé pour les liquidations et le payement des comptes de l'Etat.

Ajoutons encore le projet du budget envoyé aux Chambres et qui doit être incessamment sanctionné. La caractéristique de ce projet est d'universaliser la loi des finances en incorporant au budget général les budgets spéciaux qui, ayant recours à des ressources spéciales, étaient auparavant séparés par l'administration du corps général.

Il n'a pas été possible d'arriver à la réforme totale des tarifs de douane, mais il semble que cette réforme s'accomplira sui;v&nt une certaine gradation. Charrua.

LES

Incidents Franco Italiens Fin de l'enquête

PAR DÉPÊCHE DE rjeiJRE CORRESPONDANT PARTICULIER Marseille, 31 janvier.

La Commission d'enquête nommée pour l'identification des passagers turcs du Manouba a terminé ses travaux. Rentrée- du Frioul à Marseille, elle a'tenu une conférence ;V la prélecture avant son départ pour Paris qui s'est effectué à 7 h. 40 du soir.

Les membres de la commission soumettront a'M.Pôincarp, président du conseil, les procès-verbaux de leur enquête,- dès leur, arrivée à Paris. C'est seulement après l'examen de ces documents que M. Poincaré prendra une décision au sujet des infirmiers ottomans qui continueront à séjourner au Frioul jusqu'au moment de la notification, par le préfet des Bouches-duRhône, de la décision qui aura été prise à leur égard par le gouvernement. M. Hennion, directeur de la Sûreté générale, s'est refusé à. donner aucun renseignement sur les conclusions du rap-

port.

Toutefois, je lui adresse cette brève question c. '̃̃ Pensez-vous que ies 29 membres de la mission turque pourront tous repartir ?C/est précisément ce à quoi je ne, peux pas repondre.

Malgré ce mutisme, on a lieu de croire que l'identification.' est favorable pour tous les.nationaux turcs et qu ils pourront s'embarquer vendredi sur la Ville- de-Tunis, de la Compagnie Transatlantique, pour atteindre enfin la Régence. Quelques personnes ont pu, avec une autorisation spéciale du préfet, aborder au Frioul et s'entretenir brièvement avec les membres de la mission, du Croissant-Rouge, qui se sont tous montrés très satisfaits de la rapidité et du tact avec lesquels il a été procédé à leur examen. L'un des membres a déclaré d'une façon très formelle que ses vingt-huit corn patriotes et lui font partie réellement du Croissant-Rouge.

Thomas.

LE MONDE RELIGIEUX

La condamnation •̃ > ̃• ̃ de Mgp Ducfcesne

n'est facile de prévoir que la condamnation, par la congrégation de l'Index, de 'Y Histoire ancienne de l Eglise de Mgr Duchesne suscitera quelques gloses qui dépasseront sensiblement la -juste mesure de leur objet. C'est pourquoi une exacte mise au point me paraît dès maintenant s'imposer.

Certes, cette condamnation. est un accidérit douloureux dans la,noble carrière du prêtre et du savant qu'est le directeur de notre école française de Rome. Il a déjà beaucoup souffert de la décision par laquelle la Consistoriale interdit naguère l'usage de 1 Histoire ancienne de l'Eglise, « même comme simple texte à consulter », dans les séminaires d'Italie, et des ordonnances similaires que la ferveur antimoderniste inspira à plusieurs évêques français qui étendirent cette interdiction à leurs diocèses respectifs. 11 aime l'Eglise d'un filial et viril amour. Et il faudrait ne le connaître que bien superficiellement pour chercher ailleurs que dans cet amour même la cause profonde d'une souffrance que ses intimes ont tout de suite devinée. C'est que Mgr Duchesne a, comme presque tous les ironistes, une sensibilité très vive, que les ressources de son esprit caustique dérobent, sans l'amoindrir, aux regards des indifférents, comme une certaine froideur apparente cache parfois une extrême délicatesse de sentiments.

Mais enfin, il ne convient pas que ses admirateurs et ses amis ni d'ailleurs ses détracteurs ou ses adversaires exagèrent la gravité du coup qui vient de le frapper.

Pour pénible que soit l'aventure, elle laisse intact et c'est bien la pensée et la volonté de l'Eglise son honneur sacerdotal.

Les sentences de l'Index n'ont par elles-mêmes tous les théologiens le savent aucune portée doctrinale. Ce n'est,pas la Congrégation de l'Index, c'est celle du Saint-Office, qui a mission de se prononcer sur la doctrine. Encore les sentences mêmes du Saint-Office n'engagent-elles aucunement l'infaillibilité et ne sont-elles donc point irréformables. C'est le Saint-Office qui condamna Galilée, et le Saint-Office s'est honoré en faisant sur ce point amende honorable à la science.

Quant à l'Index, ils sont nombreuxles livres qui ont été rayés de son catalogue, après de plus ou moins longs dé- lais, par l'autorité même de la congré- gation qui les y avait inscrits. Tels les ouvrages de Pic de la Mirandole que les papes blâmèrent et louèrent tour à tour, et auxquels l'Eglise finit par rendre pleine justice. Tel encore le traité de Bellarmin sur le pouvoir temporel qui fut mis à l'Index sous le pontificat de Sixte-Quint et retiré de l'Index peu "après la mort de ce pape.

Il faut savoir en outre qu'abstraction faite, non seulement de toute question doctrinale, mais encore de tout motif fondé sur l'inexactitude vraie ou supposée des opinions défendues ou des faits racontés dans un livre, ce livre peut être mis à l'index par simple raison d'opportunité. Il y a dans les cataloguès de l'Index un Bullaire romain imprimé à Lyon en 1673, et qui a été frappé pour l'unique motif qu il y manque une bulle une seule d'Alexandre VII.

Assurément, aucune assimilation n'est possible entre ce cas et celui de Mgr Duchesne, mais il n'était pas inutile de le rappeler, pour bien faire comprendre quelle est la nature de 1 autorité. très respectable, mais limitée, que l'Eglise entend qu'on attache aux condamnations dé l'Index.

Une autre question se pose quel est le devoir ou quels sont les devoirs qui incombent à un auteur que l'Index vient de condamner?

Il est absolument faux que cette condamnation entraîne pour lui l'obligation

4er9tirer du cpm.merc.eje, livre cpnd^m né..

Je sais que l'opinion contraire est fort répandue. Elle l'est comme l'ignorance en matière de théologie on de droit canonique, Mais la diffusion d'une erreur ne suffit, pas à en faire une vérité. Il n'existe aucun texte sur quoi l'on puisse s'appuyer pour obliger l'auteur à cette forme radicale de résipiscence que serait le retrait de son œuvre.. De môme et cela découle des; principes rappelés, plus haut l'auteur -condamné n'est tenu à aucune rétractation proprement doctrinale. Les coudamnations de l'Index, a écrit'dans la Liberté de l acte de foi un Jésuite très orthodoxe, le R. P. Matignon, obligent « non à rejeter une doctrine, mais à demeurer dans les termes de prudence que l'obéissance a fixés'». t Qu est-ce à dire pratiquement? Voici l'auteur d'une œuvre condamnés, par l'Index doit rétracter ce que cette œuvre. pourrait contenir ou; contient, si l'on veut, d'inexact, et. que d'ailleurs le décret de l'Jndex n.indique jamais, ce qui forcément dispense l'auteur de préciser sa rétractation. Cette rétractation, l'usage veut qu'il l'exprime par une lettre de soumission adressée à ses juges. Alors, on ajoute au décret de condamnation cette formule auctor laudabiliter se subjecït. Si l'auteur va jusqu au sacrifice, au moins moral du livre lui-même, a la formule ci-dessus on ajoute les mots et opus reprobavit. Mais cela, c'est affaire >de conscience personnelle. Les exigences actuelles de la discipline sont satisfaites par la soumission pure et simple. Je ne sais pas ce que fera à cet égard 'Mgr Duchesne. 'Ou plutôt je' suis sûr qu il fera ce que sa conscience lui dira de faire. L'essentiel, c'est qu'il ne cède ;point à la tentation du découragement. L'orage passe, la vérité demeure et le 'travail continue.

Julien de Narfoa.

heJÆonae~fa~iU0

SALONS ~` -̃̃

Mardi, dîner hebdomadaire suivi de réception, chez' le duc et ta duchesse de Rohan.

'Parmi les invités

S. Exe. l'ambassadeur des-EtatSTUnis.Mms et Mlle Bacon, S. Exc. l'ambassadeur de Russi^ et Mine Isvolsky, le ministre de Norvège et la baronne de Wedel-Jarlsberg, marquis et marquise de Reverseaus, marquise de Samt-Paul, baron Ai et baronne Maurice de Croze, comte et comtesse V Jean de Castellane, comtesse de Tallèyrand-Pé- rigord, baronne et Mlle de Baye, comte et comtesse Pastré, comte et.comtesse Jean de Montebello, princesse Lucien Murat, vicomte et vicomtesse de Rohan, princesse de Léon, Mme Lucien Muhlfeld,- comte Boni de' Castellane, comte d'Elva, comte Louis de Périgord, comte E. de Gabriac, prince de Leca-Colc-nna, M. G. Isvolsky, etc.

La marquise de Boisé de Courcenay a donné un goûter-bridge, dont les invités étaient

Marquis et marquise de Jarente, comtesse de Blanzay, comtesse de Bussy, duchesse de Bellune, comtesse Vei'brug-go de Renesse.MmedeLa Prade, Mme de Kirkpàtrick de Closeburn, Mlles de Vergés d'Auflay, marquis du Lisr.oët, M. Le Myre de Vilers, vicomte de Gissac, etc., etc. Très belle soirée artistique dimanche, chez. Mme Vieillard, en son hdtel.de la rue de Varenne. Au programme, une spirituelle revue Savouré. moi ça, due à la collaboration du docteur Fabre et des lieutenants Sandaucourt et Pellier, et enlevée avec brio par les auteurs et Mme Fabre, Sandaucourt et Pellier, M. E. de Creus et Mme de Creus. .Le baron F. de Corbeck assumait les -fonctions de régisseur.

A l'occasion de la Saint-Antoine orth^ doxe, M. et Mme Antoine Valsamachi dan-1 naient hier, en leurs salons de l'avenu^; d'Antin, une après-midi musicale et littéraire,] qui fut intéressante. On a successivement applaudi la belle voix de Mlle Electra, le toucher excessivement fin et doux du virtuose Léon Eustratin, et ensuite Mlle Marie Valsamachi, la charmante jeune fille de la maison, que tous les poètes voudraient pour inter» prète, a dit, comme elle sait les dire, déspoésies de Rameau, de Pomairols, et deux scènes de l'Aiglon. Et de sept huit on dansé. :£' Reconnus entre autres _;• Marquis et marquise d'Ornano, M. Henri Roche' fort. princesse de Pauoig-ny-Lucinge, douairière, marquise de Villehermose; M. A. Romanos, ministre de Grèce, marquise de Multedo, marquise de, Scribot de Bons, M. et Mme de Pomairols, M. et Mme Stoenesco, Mme Rodocanachi, marquise et Mlle de Valcarlos, Mme Nicolas Politis, M., Mme et Mlle Gervex, baronne Franchon, MM. Lecoûte de Nouy, Cheramy, comte Griinberg, docteurMaréchal, comte de Zichy, etc., etc.

̃♦ ̃̃•.̃ £•̃=.-

RENSEIGNEMENTS MONDAINS •: S. M. la reine d'Espagne compte alfâft chercher à Fribourg l'infant don Jaime, qqi y suit actuellement un traitement. La rcinçs» d'Espagne passerait par Paris. S. A. S. le prince de Monaco, venant déMadrid, est rentré hier en France. _t Schubert triompha hier chez Mme Charles; Max, sous les doigts prestigieux des màîtres- Ch.-M. Widor et Th. Dubois, et par !'ad»- rable voix de l'exquise maîtresse de maison" qui chanta six de ses mélodies, en grande, ax-ïi tiste, devant un public enthousiasmé ,"̃ Duchesse dft Rohan, princesse Brancovan^r. prince et princesse de Brancovan, princesse, Eugène Murât, princesse Edmond de Polignac, comtesse de Trédern, comtesse de Toulav, Mmèû* Georges Kohn, baronne Aimery de Pierre-' bourg, comtesse de Chaumont Quitrv, cômtesse Nostitz, Mme Caroll, baronne Henry de Rothschild, Mme Hochon, Mme Henri de Régnier, Samad Khan, ministre de Perse; comte Louis d'Harcourt, comte et comtesse de Valiombrosa, vicomtesse de Sainte-Suzanne, Mme Marchand née Saint-Romand, marquis de Girardin, comte de Germiny, comte de Gabriac,: comtesse Marc de Rostang. M. Hœntschel, M. et Mme Paul -.̃ Adam, Mme L. Muhlfeld, Mme Henri Lavedan, comte Brunetta d'Usseaux, Mme Pierre Girod, Mme GiÛou, Mme P. Gentien, comte de Reilhac," M. et Mme Louis Cahen d'Anvers, marquis de -la Mazelière, M. Bérardi, Mme Marqueste, M. Pierre ,'j,- Marqueste. M. P. de Xolhac, comtesse de La Bè- '̃• doyère, Mme Diémer, Mme et Mlle L. Ganderax, M. A. de Fouquières, M. Edm. Hesse, Mme Mar- cel Ballot, M. Franck Laaiy, M. Georges Hue, Mme George Cain, Mme de Monbrison, Mme' Alph. Daudet. M. et Mme de Montry, le-docteu* Pozzi, comtesse Jacques de Pourtalès, comte de Reilhac, Mme de Halpert, le comte Fleury^ etc., etc.

La duchesse d'Uzès a fait hier, au théâf i tre de Rambouillet, une conférence sur Ram* i, bouillet et sa forêt. Cette conférence, accomr :•. pagnée de projections et présidée par M> Roux, maire de la ville, a obtenu le plus' grand succès. La conférencière a été maintes", et maintes fois applaudie. -i La comtesse Gilbert de La Forest^Dï- ";̃ vonne adonné heureusement le jour, à Liac, à un fils qui a reçu le prénom de Jacques. Mme Jacques de Saulieu de La Chau- monerie, née de Bar, a mis au monde, au châ- teau de La Roche-Fuuzon (Cher), une fille qui a reçu le prénom de Myriam.

CERCLES

Au Yacht-Club, ont été admis M. le comte Auguste de Montaigu, présenté par MM. le comte Jean de Montaigu et Berget; y M. d'Hermilly de Chevilly, par MM. le comte. de. Coëtlogon et le comte R. Costa de Beau-, -s. regard; M.Robert DeUiunay-BeUeville, par ->

.MM:, 'D.elaiHKij>SpU£ville et le-comteCMa-


don'de' Briailles; M. Castillon. du Perron, 'par MM. de; Grandsaigne' et R. Dupuy d'Augeac; ;̃ M. Edmond Vidal, par MM. Billard et du Pas'quier; M. Marcel Gauthier, 'par MM. XV Schelcher et Turpin M; Jean Cancea,.par MM. le duc Decazes et Clerc-Rampal.. ïLe « contre-de-quarte », qui est la_ doyenne, des sociétés r mondaines d'escrime,' dans^son assemblée générale," a' élu- pour, pré-

sidentiM;, Caze.de Caumont et- nommé, son

comité,qui se; compose.de MM. le comte d'Alin- ccflirt,: comte .de Cougny, marquis; de' Créqui-. Montfort,; Jacques Fould, comte de Grimberghe,. comte d'Hausen, J. Marais, comte- Léon de Montesquiou, comte N; Pbfocki, Richefeu, Roche, Troncïn. '0

Le Comité de la Société centrale pour l'amélioration des races de; chiens en France, en remplacement du prince 'de Wagratn, dé-cédé, a; choisi comme président le comte de

Eagnëux.' i

M', le: comte 4e Bagneux était, depuis- de longues années,' vice-présideiit de la Société. 'Le duc de Westminster, vient de donner sa démission- de vice-président et de membre du comité du nouveau' cercle de Jla M éditerranée à Nice. ••• ̃

'–Au' cerclé de l'Union ̃• artistique, rue Bôîssy-d'Ànglas?, a été admis hier à titreper-nianent, M. Albert Mettetal, présenté par MM. René Fouretet. Charles Easteur. Ce soir, concert avec le concours de. Mlle Marguerite Frégj;s de ..MM.. A.. Luzzatti Théophile Soudant, Gabriel Soudant, Louis f~ dlly, Jean Bedetti, et Fernand Masson. autre part, une soirée de. menus plaisirs», sera dornnée dans' 'salle des -fêtes le-jeudi' 8 févrierj àneuf heures trois-qùarts :-Mmc Colette Willy fera une conférence- sur Mont'martre et dansera:; au programme, après un intermède par le singe. patine'ur, le Voyage de. noce, pantomime anglaise par deux membres du cercle, avec musique de Serpette; les rôles seront tenus par Mlles-Reuveret-Siréde et pardes membres du cercle*

CHARITÉ ,• ïDimanche ̃ dernier, au .bénéfice.desren-' fants pauvres' de Passy, on- a représenté avec succès Pendant la Croisade, conté en un acte en vers, de MM. Martin Valdour et Charles Gallo.: .• ̃̃••- •̃ Hier soir, à la salle Malakoff, fête de charité, très bien réussie,- au' profit de l'œuvre x< Fr;esh:air fund»' ('cure- d'air pour enfants 'pauvres), sous le-patronage de lady Feodorovna Bertie, femme S: Exe. l'ambassadeur de la Grande-Bretagne, et de Mgr Ormsby, de l'église anglaise à Paris. Au programme, très applaudi par l'élé- gante assistance •- -i3 Danse des fleurs, par Mlles Yvonne Ponsot, Régiha Goldschneider, 'Anne-Marie Ponsot, Denise et Yvonne Edde, dirigée par mïss.liill ;• 2°M. Gérard Hôunsfleld a chanté à meiveille accompagné par M. Eug, Wagner 30 Monologue, par M. Ralph Speed Danse espagnole, par miss Betty Sparks ,5° Poésie,, par M. Fernand Hermanû L'Jrtttèrc, scène lyrique de S. Loen, par Mlle .Mary O' Roy, accompagnée au piano par 'Mme de Che&sin et par M.Juliard, violoniste. Enfin, Mlle Rosé Cernaz, M. Ralph Speed et pour terminer le Cinématographe de l'Institut Marèy, -présenté par M.' Jean Worms. MARIAGES

'M." Jean de Mieulle vient de se fiancer, à Angers, à Mlle Paulze d'Ivoy de'LaPoype. -–En l'église Saint-Ferdinand des Ternes a été célébré, hier, le mariage du vicomte Jean de Montlaur, fils du comte de MontïaUr et de la comtesse née de Mieulle, avec Mlle Alice Pereira-Pinto, fille de la comtesse Pereira-Pinto née Prado.

Xà' bénédiction a été donnée par lécha-

noine de Gibergues, supérieur des Missionnaires Diocésains.'

Les témoins étaient pour le marié le lieutenant de Montlaur, 'son frèrej et M.' Maurice de Mieulle," son oncle pour la mariée S. 'À: Mgr le comte d'Eu et le comte de Silva Ramos, son parrain.

La quête a été faite par Mlles Lucie Calogéras, Marie-Eugénie Monteiro de, Barros, Françoise .de Mieulle et Louise de Mieulle, qu'accompagnaient 'MM. François-René de Castéja, Plinio de Silva Prado, le vicomte de Monbron et M." Gustave da Silva Ramos. Mercredi. prochain, à midi, sera célébré en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, le mariage de M. Léon Bournique, ingénieur, des arts et manufactures, fils de M. Bournique, sous-directeur de la Société anohvm'e des papeteries Darblay/ et de ̃ Mme, Henri Bournique, avec Mlle Germaine Trbchu, fille de Mme Jules Trbchu.

En l'église Saint-Pierre de Moulins, a été célébré le' mariage de M. le docteur Maurice Tabutin d'.Yzeure, avec Mlle Jeanne: Mé-' ténier, 'fille du négociant moulinois. Les témoins. étaient, pour la mariée MM. Alphonse Ville ..sénateur .de l'Allier, son grand-oncle, et Paul Paput, son grand-père pour le marié le docteur Etienne et M. Georges Bonnet.

Mardi, a, été célébré en l'église- cathédrale de Clermont-Ferrand, le mariage de Mlle Vidai, fille du'général commandant l'artillerie du 13e corps, avec M. Marc Blatin. Les témoins étaient pour la mariée: le comte du Chaylard et le comte de'Pimodan pour le marié M. Côte-Blatin, conseiller général, et M. Alizard. .• ÛEUIL A l'occasion du quatrième anniversaire de la mort de S. M. le roi Dom Carlos de Portugal et du,prince royal Dom Lui^-Filipe des messes .seront dites pour le repos de leurs âmes ce matin, à huit heures, à' la Madèléine et 'à' Notre-Dame des Victoires; à neuf .'heures, en la chapelle espagnole de l'avenue Friedland; à neuf heures et demie, à Saint-Roch, à Saint-Sulpice et en la basilique Sainte-Clotilde et à dix heures, à NotreDaine des Victoires, où une seconde messe seraidite. ̃ ̃ ̃ Hier,- à une heure et demie; au temple' du Saint-Esprit, rue Roquépine, a été célébré un service pour le repos. de l'âme, de M. Théophile Seyrig," ingénieur des arts. et manufactures, administrateur de la Banque transatlantique et de la Compagnie du Mozambique. Le deuil était conduit par :.M. -Eugène Chassaing, son gendre MM. Arnold Seyrig, Ro-' gér Seyrig et Henri ̃ Seyrig, ses' frères M. Georges Maspéro, son beau-frère, et M. Robert Le Coq de Kerland, s:on cousin germain. L'inhumation a eu lieu. à Marnes-la-Coquetté (Seine-et-Oise).

Les obsèques de Mme Henri Michoud, née- Mollard, ont, été célébrées en l'église Saint-François-de-Salés. Le deuil était condùit par Mi Henri Michoud, son mari M. Henri Michoud, son fils MM. André et Marcel Chrétien-Lalanne, ses gendres M. Albert Chrétien-Lalanne, son petit-fils M. Gaston Mollard, son frère: Dans l'assistance Duchesse d'Âuerstaëdt, douairière Mme Albert de Voize, M. et Mme Lucien Dorode, vicomte et vicomtesse Daru, comtesse. de BerthierBizj', vicomte et vicomtesse du Manoir, Mme du Repaire, comte et comtesse de Girardin, comte et comtesse de Belmont, Mme Finaly, M. et Mme Ludovic de Bray, baronne de Niedermeyer, vicomte et vicomtesse Routeharra, baron Robert de Rothschild, M. Emile Béthenod, M. Alfred Bonzon, comte et comtesse Pierre ̃ Guekbart. le. général et Mme Lebon, M. et Mme Gui' de La Bretonnière, baron et baronne Charles

Mourri, baron- et baronne de la Motte, M., et

Mme Roger de ̃ Labriolle, baron, et. baronne Braùlt.M. et Mmo F. Mulaton, M. F. Vial, M.' et

Mme François Marsal, baron et baronne Piorlot, comted^igu.VvM. Pierre Le Poullen, M.. Raymond' Brugère, M". André Foulon de Vauhc, Mme etM!Iede, Saint-Victor, M. V. Ségoffln, baron. et: baronne, Diifour, la générale de Geffrier, M. Henri de'Lafaûlotte. Mme des Montis, Mme George des Fontaines, M. C. de Mazirolï, M. Albert ChrétienLalanne, marquis deJL,a J aille,, comte de. Cathelineau-Montfort. comte d'Asnières de Sales, M. Alfred de'Tarde, etc., etc.

Après la cérémonie religieuse, le corps a été transporté à Salognon (Isère), aura lieu l'inhumation. ••;̃;••. Le comte Guillaume 'van der^StratenPontho\, aide de camp du roi des Belges, coloneldu 5° d'artillerie, vient de mou'rir'à Bruxelles. Nous avons le regret d'apprendre la mort de M. L. Seidlcr; décédé dans sa soixante-dix-septième année à Baden-Baden, après une courte maladie.

La comtesse Sixte Le Gou\ de SaintSeine, née de La' Bourdonnaye, est décédée hier à l'âgé de soixante-dix ans en son dômi-" cile du boulevard Sâirit-Germain.' Le service aura lieu samedi, à dix heures, -en. la. basilique .de Sainte-Clotilde. Elle était la mère du comte Olivier de Saint-Seine, du comte Guillaume de Saint-? Seine,. du, comte Christian de Saint-Seine, du co'mte Raoul dé Saint-Seine, de la vicomtesse àé S'artiges, de' Mlle Marguerite de S'aintSeine. Après la cérémonie religieuse, le corps %f.v3c déposé, dans les caveaux de l'église," l'inhumation devant avoir lieu à Dijon. M Louis Goard-Pagès, doyen et membre fondateur du Syndicat de la presse municipale, est; décédé à Paris, en son domicile de la rue d'Orsel, à l'âge de soixante-dix-neuf ans. Les obsèques auront lieu vendredi, à dix heures, à l'église Saint-Jean-1'Evangéliste. Les obsèques de M. Gaston Mestayer, seront célébrées en l'église de la Madeleine, vendredi, à dix heures et demie, et l'inhuma-.tion aura lieu au cimetière Montmartre.. On annonce la mort du contre-amiral en retraite Jules Caubet,- commandeur de via. Légion d'honneur, décédé à l'âge de quatrevingt-trois ans, eu son domicile, 23, rue de Bruxelles. Le contre-amiral laisse deux-fils :1e doc-^teur.Edtnond Caubet. et le capitaine de frégate Louis Caiubet.

M. Gaston D~ariréjolr'vicé-présidént du Conseil général du- Gard, ancien maire de Nîmes, un des plus savants archéologues du Midi, vient de mourir à l'âge de soixantequatre ans.

Nous apprenons la mort De Mme Robin, née Tarbé de, Saint-Hardouin, femme du directeur honoraire de la Banque -de France à Nîmes, décédée à Paris, ̃• dans sai soixante-troisième année;; ses obsèques ont eu lieu hier à la Chapelle-de-Pontgivart (Marne), et une messe sera célébrée samedi prochain,.à dix heures, en .la-chapelle de la Vierge de l'église Saint-Philippe-du-Roule De M. l'abbé Lafay, prêtre de Saint-Sulpice, chanoine honoraire de Luçon, ancien directeur aux séminaires du Puy, de Luçon, de LaRochelle et de Paris; -de Mme Louis Guggemos,' née Biraud,- femme du docteur, maire de Brie-Comte-Robert, décédée en son domicile à Paris De M. Paul Lcvy-Fleur, juge au Tribunal civil de la Seine, décédé subitement en son domicile de l'avenue Henri-Martin;, lés obsèques seront célébrées vendredi, à dix heures, et l'inhumation se fera au cimetière' de Montmartre; Du docteur Benech, médecin-inspecteur du cadre de réserve, ancien directeur des services de santé du 20e corps à Nancy, décédé, dans cette ville, à l'âge de soixante-cinq- ans De M. Emile Aucante, 1 maire de Ganaillat, conseiller général de la Creuse, décédé à Bourganeuf.

̃•̃̃̃'̃̃̃' ̃ ̃̃ ̃"̃"̃ E, Delaroche. ̃̃'

L'Acide urique et l'Hiver

Oncroit.généralement que l'hiver, qui est,, par -excellence, la saison des rhumes, est aussi celle des rhumatismes. On n'a pas tout à fait tort. ':̃̃̃ ;'̃ II ne faudrait pas croire cependant que le rhumatisme soit, comme les engelures, une misère exclusivement hiyer,nale. 'Je sais des rhumatisants qui. souffrent1 davantage pendant l'été et que le soleil, bon droit, terrifie. ITest àremar!quer également que, chez presque tous, les ̃changements de saison coïncident avec une recrudescence sournoise du

mal. ;̃̃̃'̃

.̃̃.• ',• ̃; •' ']

Au printemps et-; même à l'automne, la. nature subit une crise, dont tous lès êtres vivants, animaux et végétaux, éprouvent plus ou moins violemment le contre-coup. Une sorte de révolution "éclate, qui met les humeurs en efj'ervescencie, réveille les tares endormies. Cet affolement et cette; intoxication s'aggravent encore de ce fait que les microbes dont nous sommes farcis, ne tardent pas à se mettre de la partie. Les microbes ne sont pas, en effet, comme d'aucuns se le figurent, des animalcules microscopiques ;̃ ce sont des végétaux, des espèces de champignons infiniment petits. Au printemps, lorsque la .végétation se réveille, et aussi à l'automne, ̃quand, à la-veille d'agoniser, elle a des sursauts de vigueur, ils n'ont rien de plus pressé que de prendre part, à l'instar de leurs grands frères des jardins et des forêts, à l'agitation universelle. Eux aussi se mettent à distiller de la sève. Malheureusement, c'est une sève infectieuse et virulente qui ne se surajoute pas impunément aux autres impuretés1 précipitées, par la fièvre automnale ou prin tanière,, dans le torrent circulatoire. Est-ce le mystérieux microbe du rhumatisme qui fait des siennes? Je n en sais rien. Mais ce que je sais, c'est qu'en hiver, surtout si la pression atmosphérique est basse, le taux de 1 acide urique augmente. Or, je ne saurais trop le répéter, l'excès d acide urique (qu'il soit effet ou cause) et le rhumatisme, c'est unum et idem. ̃ '̃>

C'est donc le moment d'entreprendre une bonne cure dUrodonâl, puisque ce médicament incomparable, trente-sept fois plus actif que la lïlhine, est le plus énergique; dissolvant de l'acide urique présentement connu. Une saignée urique intensive (la cure complète est de trois flacons) sera la garantie certaine d'éviter cet hiver les crises de rhumatisme et de goutte, ou la douloureuse colique néphrétique. ̃'

'• •̃̃̃̃'

Loin de s'amoindrir, en effet, depuis son introduction, relativement récente, dans là pharmacopée, le prestige de YUrodonal n'a fait que croître au fur et- à mesure que de pfus nombreux malades et de plus nombreux médecins apprenaient à en apprécier les mérites. C est ainsi qu'après des essais concluants dans les hôpitaux maritimes, et sur avis conforme du Conseil supé•rieui'- de santé, YtJrodonal a été adopté-

officielléinent parle Ministre'deia Marirïe; ̃ ̃̃ ̃ Témoin encoreTarticle suivant publié sous la signature du dôctûur /Jaubert dans^ la Province médicale, qui vient s'ajouter au volumineux dossier d'attestations enthousiastes- dont j'ai eu antérieurement à faire état au cours de ma campagne déjà longue en Thonneurde YUrodonal, et qui ont trouvé des échos jusqu'à Y Académie de Médecine (10 'novembre 1908) et à Y Académie des Sciences (14 novembre 1908)

On observe, écrit le. docteur Jaubert,, dans le Midi de la France, et ,tout spécialement dans la vallée du Rhône, une forme de rhumatisme fruste que je n'ai pas remarquée ailleurs et qui est cependant très fréquente, dans notre région. Cette forme, assez douloureuse' et fébrile, est très difficile à soigner. Le salicylate influe bien- un peu sur elle, mais ce qu'il -fait de, plus' clair, ^c'est d'assurer le diagnostic. Le seul traitement qui m'ait donné' de s résultats efficaces; rapides et définitifs, c'est "YUrodonal que j'ai »eu l'occasion d'expérimenter depuis un'an sur un très grand nombre de malades. ( | Je l'ai utilisé, en outre,' sur moi-même, et sur mon frère avec un résultat très remarquable. J'ai pu remarquer que là où le salicylate guérissait pour un mois, ou deux, VUrodonal donnait des résultats beaucoup plus complets et dont l'effet se prolongeait pendant beaucoup plus de, temps, sept ou huit mois généralement. n'offre, en outre, aucun d-es inconvénients si graves de la' médication salicylee à haute dose, dont les effets néfastes sont bieh connus et nous sont reprochés si fréquemment par des malades à qui ce remède a détraqué l'estomac et fait perdre'la mémoire.

Dans- cette forme fruste, le malade se plaint surtout de raideurs articulaires, de quelques fluxions dans les jointures, survenant de temps à autre, et surtout d'un manque absolu de forces. Ces malades se déclarent brisés, -moulus, sans .force' le!màtin au réveil ils n'ont jamais eu de douleurs véritables leur urine ne contient rieri d'anormal leurs antécédents héréditaires sont' ceux de l'arthritique et du rhumatisant. Si l'on essaye la kola, la strychine, le quinquina, on n'obtient aucun résultat. Seule, la médication salicylee' donne une légère amélioration, mais c'est Vlirodonal qui' m'a seul donné une satisfaction- entière par ̃ la >guérison complète de cette aifeetion. ̃ ̃ Il y a une indication très intéressante de ce précieux remède, car nous étions jusqu'à présent désarmés devant cette forme 1 fruste du rhumatisme arthritique, avec ra- lentissemënt de la nutrition et oxydations incomplètes et, pour ma. part, j'hésitais réellement à prescrire un médicament aussi dan- gereux que le salicylate dans des cas, somme toute, assez bénins..

Le docteur Jaubert aurait pu ajouter que l'Urodonal fait également merveille contre le rhumatisme dans toutes ses variétés polymorphes et toutes ses complications musculaires, articulaires, viscérales, nerveuses, cutanées, etc., jusques et y compris l'artério-sclérose, la migraine incoercible et nombre de maladies depeau.

Redisons-le, une fois de plus, YUrodonal est au rhumatisme ce que la quinine est'à la' fièvre.

N'attendez donc -pas, rhumatisants, mes frères,. pour appeler YUrodonal à la rescousse.'

Mieux, vaut toujours, d'ailleurs, préveriir;ejue guérir. Le résultat est même

d'autant plus sûr,. plus.' rapide et plus complet qu'on s'y est pris plus tôt. A ce compte-là,. ce ne sont;passeulement les rhumatisants, mais aussi bienJes candidits au' rh'u'rnàtisrjQB qui devraient se' mettre à 1 inoITensif TJrodonal par .mesure de précaution. •̃̃ ̃̃̃ Emile Gautier.

N.B. UUrodonal est sans aucun' danger pour le cœur, l'estomac, les reins et le cerveau. Le flacon, :6:fr. 50 franco,' auxEta-i blissements Châtelain, 207,- boulevard. Pereire, Paris. Les 3 flacons, pour la cure. complète, 18 francs franco. Etranger,; 7 et 20 francs.

LESCOWÊRBNGE& V

LES NftTCH^^fT ATALft

Jules Lemaître a": consacré sa ̃ conférence d'hiôr- a.u.x<'Nâtckez et' au -roman û'Alala.. ':<̃'̃> t ̃̃ •:̃̃̃ II a faii un© délicieuse analy.seides Natchez,. et bien précieuse,, maintes personnes ne lisant pas souvent* ces deux volumes très; beaux. et 'désordonnés. Peut-être y- a-t-il, dans .les 'Natc/iez, quelques-unes:des;plus admirables.phrases de Chateaubriand,; mais il; faut les chercher dans un. immense. fatras, avouons7le.•, Ces Natchez, Chateaubriand les., a, pu- `. bliés en 1826. Mais il les: avait, écrits beaucoup plus tôt. N'est-ce pas son'pre-'mier ouvrage'? D'ailleurs, eh ÏSZ&, au moment de les publier; il. avait, récrit les Natchez. Mais il ne leur avait pas enlevé tout à fait leur premier caractère. Jules Lemaître a" d'ém'êlé, avec une charmante justesse, lesjinfluences.qu'avait subies le jeune Chateaubriand. Deux influences l'influence de Rousseau et 1 influence de Voltaire. “̃ Cette « épopée de llhomme de.lanature » contient les éléments de la1 philosophie de Rousseau. ILs'agit de préférer à l'homme de nos villesciviliséesl'honimô tel qu'il est sorti dès mains du créateur. 'Jules Lemaître a, d'ailleurs, montré que les' sauvages des Natchez sont, extrêmement malheureux,, ettqu'ils ont tous les ennuis lit que l'un deux, au moins, est. une détestable canaille.

L'influence de Voltaire,* on l'aperçoit dans cette partie des .Natchez.oh Chactas q visite Paris etVersailles. Chactas, alors, ressemble au Huron de Voltaire. Ajoutons que les Natchez ressemblent, pour lé « style poétique,», aux Incas de Marmontel pour le « merveilleux », à Mil ton et à Klopstock pour; la mélancoiie, à certaines lettres de Saint-Preux dans la Nouvelle Héloïse; et k Werther. Il. y a encore- de'la philosophie, de. Rousseau dans Atala. Et c'est une chose plaisante, si Atala, .premièrement laïque, au moins laïque,- entra dans une apologie de la religion chrétienne. :Maisj dans cette même apologie. Chateaubriand n'at-il* pas. inséré plusieurs passages de l'impie Essai sier les révolutions? Il était fort habile à-ces ravaudages, et, au surplus, je crois qu'il aimait ces disparates. •' ̃

Une première rédaction à' Atala, commencée au plus tard end789, aurait

achevée peadcint le voyage. d'Améri.qu«,


Et Chateaubriand l'aurait emporte en émigration. A Thionville, deux balles frappèrent son havresac et ne le blessè'rent pas. Atala était dans le havresac « en fille dévouée, elle se plaça entre son père et le plomb ennemi », disent les Mémoires, et qui sait si ce n'est pas vrai ?

Mais cette fille dévouée n'est pas l'Atala que nous connaissons. Je me la figure assez philosophe, peu chrétienne et qui oppose à la société corrompue l'innocente nature.

A Londres, où Chateaubriand l'emmena, elle fut la compagne de l'émigré malheureux. Quelques-uns de ses ornements datent d alors.

Pour entrer, même à limproviste, dans le Génie du christianisme, elle dut se transformer. Ce coute, qui d abord appartenait à une épopée où triomphait lhotnme de la nature, changeait de signification. Jules Lemaître a noté qu'en 1801, Chateaubriand n'était plus, comme Rousseau, « un enthousiaste des sauvages »; il ne croyait plus que la « pure nature » lût «la plus belle chose du monde ».I1 écrivait « Je l'ai toujours trouvée fort laide, partout où j ai eu occasion de la voir. Bien loin d'être d'opinion que l'homme qui pense soit un animal dépravé, je crois que c'est la pensée qui fait l'homme. » II ajoutait «Avec ce mot de nature, on a tout perdu. » Bref, Chateaubriand a changé d avis il a secoué l'influence de Rousseau. L'incommode, ce fut qu' Atala, premièrement, avait été composée sous 1 influence de Rousseau. Chateaubriand la corrigea; il l'habilla de ses idées nouvelles. Et elle, s'y prêta, complaisante, comme une bonne petite amoureuse qu'elle était. Lorsque Chateaubriand vint à Paris, en 1800, il lut à son ami Fontanes son Atala, dont il lui avait déjà lu des fragments à Londres. Mais, au discours que prononce le P. Aubry, Fontanes s écria Ce n'est pas cela; cest mauvais; refaites cela!

Chateaubriand fut désolé. Mais il refit les discours du P. Aubry. Atala fut prête.

Malgré les subtiles modifications et les ingénieux remaniements de 1 auteur, elle garde, sous le nouveau costume, ses manières d autrefois. Chateaubriand n'a pas fait disparaître tous les signes de la philosophie qu'avait d'abord illustrés son roman. Et ce défaut d'unité a beaucoup de charme. Cette dualité convient à une œuvre d'aube, où meurt une philosophie et renaît une croyance. Jules Lemaître a indiqué les défauts d'Atala, puis il en a indiqué le ravissant •prestige.

Il y. a, dans Atala, quelques-unes de ces phrases que Chateaubriand a inventées et qui sont toutes frissonnantes d'un émoi extraordinaire. On a beau les analyser, on n'en trouve pas le secret. « 0 René, si tu crains les troubles du cœur, défie-toi des retraites sauvages. » Ou bien « Chactas, un peu de terre jeté sur mon corps va mettre tout un monde entre vous et moi. » Ou bien « La lune répandit dans les bois ce grand secret de mélancolie qu'elle aime à raconter aux vieux chênes et aux rĩyagesan.tiq«es des mers.» » 4La société française fut, en 1801, sensible au soin qu avait, eu lauteurd'^afa de la mener en Amérique, de la mener en des pays qu'elle ne connaissait pas et qu'elle concevait à sa fantaisie. Une sensibilité qui a subi de dures alarmes est heureuse de la. diversion .qu'un art ingénieux lui offre. Et, si l'on eut jamais besoin d'être dépaysé, ri est-ce point alors, après les effroyables jours de la scandaleuse révolution ? Les forêts américaines d' Atala ont été le refuge les imaginations allèrent avec empresse-

ment,

Après Bernardin de Saint-Pierre, Marmontel et d'autres, Chateaubriand n'inventait; pas, 1 exotisme il inventait un exotisme nouveau, celui que demandent les âmes délicates qui ont éperdument souffert,

André Beaunier.

Les Conférences

de I. Jules Lemaîte Paraissentdans la "Revue hebdomadaire"

La Revue hebdomadaire s'est assuré de la Société des Conférences le:droit exclusif de reproduire in extenso et en les illustrant, les conférences de M. Jules Lemaître sur « Chateaubriand », ainsi que toutes les conférences sur le« Secoud Empire ». Son enquête portera, cette année, sur le sujet suivant « Ce que pense la jeunesse ».

Prix de l'abonnement: 3 mois, 5fr. 75; 6 mois, 10 fr. 50; 12 mois, 20 francs. Le numéro, 0 fr. 50. Librairie Plon, 8, rue Garancière, Paris.

Autour de la politique

L'état tle santé de M. Alapetite M. Alapetite, résident général de Tunisie, est- complètement rétabli de sa passagère indisposition. Il a passé une excellente nuit et une excellente journée.

Il sera en état de continuer aujourd'hui devant la Chambre, son exposé sur les affaires tunisiennes.

La journée de dix heures

M. Léon Bourgeois, ministre du travail, entendu par la commission du travail, lui a fait part des observations qui lui avaient été soumises par un certain nombre d'industriels au sujet du projet de loi unifiant à dix heures la durée du travail dans les établissements de j'industrie. <

Ces industriels demandent que loi leur donne la possibilité d'affecter dans les usines à" feu continu, à certaines opérations techniques qui ne peuvent être interrompues, des équipes de douze heures.

Le .ministre du travail a ensuite donné dés explications sur le projet de loi concernait la détermination d'un salaire naftiimum pour les ouvrières domicile travaillant dans l'industrie du vêtement.

l\ a exposé les raisons pour lesquelles le gouvernement donnait sa complète adhésion au'projet et les considérations qui le déterminaient à repousser toute extension susceptible d'en compromettre la réalisation. Travaux publics

ta commission des travaux publics a décidç à l'unanimité de ne donner son adhésion à aucun projet ou proposition do loi concernant l'établissement d'un chemin de fer d'intérêt local, sans que figure dans le caliier des charges une clause uniforme contenant une formule de retraite pour le per-

sonnel du réseau.

ison,nel du réseau. Auguste Avril.

AUX ÉCOLES

-.oom..

L'INTERNAT DES HOPITAUX (1912) Le concours de l'internat des hôpitaux et hospices de Paris pour 1912 vient de prendre fin. Le jury, présidé par M. le docteur Tuffier, chirurgien à l'hôpital Beaujon, a proposé hier à l'approbation du directeur de l'Assistance publique la nomination de 67 nouveaux internes titulaires, dont 5 femmes et de 101 internes provisoires, dont 3 femmes, ci-après désignés par ordre de mérite 1° Internes titulaires. MM. Dubois, Clap, Duval, Pollet, Eugène Plaisant, Maréchal, LucasChampionnière, Schoofs, Alary, Moreau, Rougier, Mme Hovelacque, MM. Hpvelacque, MM. Kudelski, Bouttier, Desaux, Reilly. Fumet, Barat, Marcorelles, Mlle Blanchier.

MM. Leeerf, Albert Durand, Léchelle, Ro.bert, Tartois, Dautrelle. Fernand Mercier, Fey, Quercy, Vinay, Charrier, Larroque, Mlle Pouzin, M. Michaux, Mlle Bettier, MM. Bel, Clément Bardon, Hertz, Galop, Garcin.

MM. Maurol, Massart, Baudin, Flandrin, Salés, Krebs, Avezou, Barthélemy, Baudouin, Haguenean. Mlle Landesmann, MM. Bonnet, Michel Ruufflgnac. Marchack, Guelfucci, Dedet, Morisson-Lacombe, Jean Besnard, Thibierge. MM. Cleisz, Luquet, Escudié, Maxime Leroy, Eudel, Masselot, Morlot.

̃ Internes provisoires. 1, MM. Lépine, Galland, Maurice Bourgeois, Braine, Schulma m, Vigpt, Pierre Picard, Moulonguet, Binet, Mlle Leven,' MM. Paraf, Achard, Fitte, Brouet, Lofranc, Hartemann, Percepied, Chatellier, Marcassus, Belloir.

MM. Boirac, Delotte, Audam, Feldstein, Quey- roi, Vazeux, Jacob, Costantini, Noël, Goret, La- mare, André Monod, Angot, Cambessédès, Kùss, Boyer, Bisson, Ceillier, Brizard, Verdenal, Carpanetti.

MM. Lascaux, Lebrun, Buttin, Frette, LéviFranckel, Colleville, Pilatte, Mazzoléni, Buquel, Parent, Belloux, Edouard Hue, Barraud, André Richard, Frédault, Antoine, Aubin, Alibert, Janel, Barbary.

MM. Georges Hue, André Renault, Touchard, Wiart, Parin, Claude, Truffart, Delavierre, Paul Borel, Lory, Bordet, Auvigne, Savidan, Scheikevitch, Mlles Delage, Monbiot, MM. Berthod, Sébillote, Photiadès, Brun. MM. Bourdeaux, René Leroy,' Masmonteil, Bloch, Gardin, Fernand Ecot, Peltier, Gineste, Grandjean, Francis Bourgeois, Caux, Dognon, Baude, Henri Ramadier, Ruelle, Pichon, Berthelot, Lascombe, Bigot, Perrier.

M. Léger.

NOTES d'un Parisien

LA DOUBLE ARDEUR

LE vrai peut quelquefois. Oui, c'est L connu on sait cela, on a lu Boileau. Mais comment s'y retrouverait-il, Boileau ? Où est le vrai, où est le vraisemblable ? Et qu'aurait-il dit, l'auteur des Satires, s'il avait seulement lu comme nous le récit circonstancié de la prétendue grève des danseuses de la Monnaie, tel que l'a lancé la verve inventive et impitoyable de notre spirituel confrère le Petit Bleu de Bruxelles.

Nous l'entendons d'ici, Boileau 1 Le premier jour, tandis que l'histoire était encore vraie, il se fût écrié, triomphalement « Quel paradoxe 1 D^s danseuses, d'aimables dansjus.2S qui se mettent en grève. D: ravissantes filles d'Opéra qui souhaitent les palmes académiques. A d'autres I Cela, parait au conte. Et pourtant, c'est vrai, prodigieusement vrai. L'aflmîra;bledémoristrartion de ma maxfme 1 Le vrai, je vous le dis, le vrai peut quelquefois.

Silence, vieux Boileau Vous n'y entendez rien, mon'brave vous revenez trop jeune dans un monde trop vieux. Invraisemblable, une grève de ballerines ? Invraisemblable, cette solidarité supposée des rats de la Monnaie contre les trois camarades privilégiées dont le ruban violet eût fait autant de «jaunes» ? On voit trop, poète suranné, que vous ignorez tout de notre époque où chacun, aune double ardeur, se précipite dans les grèves et sur les décorations. Mais, ijouTcher Boi eau, panni nous cette fantaisie du Petit Bleu de Bruxelles n'avait étonné personne, tant elle était vraisemblaole au contraire,' et d'une symbolique excellente 1 Mais c'est le démenti qui, nous laisse rêveurs et> en somme, assez incrédules quoi! ces danseuses dansent. Quoi 1 elles dansent sans ambitionner les palmes académiques.

AFFAIRES MILITAIRES

Etat-major général de l'armée

Le général de division Ducray est placé, à dater du 1er février, dans la £• section (réserve) du cadre, de l'étatmajor général de l'armée.

Le général de brigade Remy, directeur de l'artillerie au ministère de la guerre, est nommé gouverneur (par intérim) de To'ul, en remplacement du général de brigade Balfourier,

Le général do brigade Balfourier, gouverneur (par intérim) de la place de Tout, est nommé commandant (par intérim) de la 9e division d'infanterie à Orléans, en remplacement de M. le général de division d'Amadë, précédemment appelé à un autre emploi. Le général de brigade Saùret, chef d'état-major du gouvernement militaire de Paris, membre du Comité d'étatmajor, est nommé commandant (par intérim) de la 19* division d'infanterie, à Rennes, en remplacement du général de division Groth, qui sera, à cette date, placé dans la position de disponibilité. Le général de brigade Espinasse, commandant la 22e brigade infanterie à Nancy, est nommé commandant (par intérim) de la 27° division d infanterie à Grenoble, en remplacement du général de division de Ferron, qui sera, à cette date, placé dans la position de disponibilité.

Le colonel Lefèvre, breveté d'infanterie, H. C., chef d'état-majordu 5" corps d'armée, à Orléans, est nommé commandant (par intérim) de la 22e brigade d'infanterie à Nancy, en remplacement du général de brigade Espinasse.' Le lieutenant-colonel Forquerey, du 19° régiment de dragons, chef de la section technique de la cavalerie.estnommé sous-directeur de l'Administration centrale de la guerre, en remplacement du colonel Rouelle, appelé à d'autres fonc-

tions.

Lieutenant-colonel Forquerey est affecté en qualité de sous-directeur a la direction de la cavalerie, en remplacement du colonel Basson, appelé à d'autres fonctions. 1

Les apaches dans l'armée. M. Georges Berry, député de la Seine, vient d'adresser une nouvelle lettre au président de la cotnmission de l'armée, tendant à obtenir du nii* nistre de la guerre la solution de la question

des apaches, qu'il convient d'éliminer enfin des rangs de l'armée métropolitaine.

Mort d'un,officier. Saumur. Le capitaine Lacroix, victime d'une chute de cheval en sautant des obstacles, à Verrie, a succombé ce matin aux suites de ses blessures.

Le capitaine Lacroix, sorti du rang, était chevalier de la Légion d'honneur; il était âgé de cinquante et un ans.

ARRESTATION TRAGIQUE

Assassinat d'un gendarme

Suicide de deux assassins

Il faut en prendre son parti. Nous voici revenus aux temps, que l'on croyait révolus, où d'audacieux bandits, armés jusqu'aux dents, parcouraient les grandes routes, terrorisaien l les cam pagnards, arrêtaient, l'escopette au poing, voitures ei diligences et tenaient, tragiquement, la maréchaussée en échec. Les bandits modernes ont seulement un peu perlectiynné les moyens d action de leurs prédécesseurs. Ils vont en automobile, s'échappent en chemin de fer, s'arment des revolvers les plus rapides. Car ils savent rendre hommage au progrès. Mais la sécurité n'est plus nulle part, ni dans la rue, ni dans les campagnes. Et les criminels, pris sur le fait, n'essayent même plus d'échapper par la fuite. Ils se défendent, ils attaquent, ils tuent. Pour leur sécurité peut-être. Pour r le plaisir, surtout. Et c'est ainsi qu un malheureux brigadier de gendarmerie, victime de son devoir, a trouvé hier la mort sous la balle d'un scélérat près d'être appréhendé et que lui où son complice avaient déjà blessé deux personnes.

L odyssée de ces bandits dénote une; audace extraordinaire. Nul roman policier n'eût osé, peut-être, combiné une aventure aussi incroyable que la leur. Au reste, voici les faits

Un employé de la gare, à Orléans, apercevait, vers deux heures du matin, deux individus qui, dissimulés dans les ténèbres, pénétraient dans les locaux de l'économat. Tandis qu'il courrait prévènir le chef de gare, les malfaiteurs avaient forcé la porte et fracturé les tiroirs de la caisse d'où ils tiraient 150 francs.

L'arrivée du sous-chef de gare, M. Reymondie, suivi de plusieurs employés, les dérangeait de leur travail. Ils s'enfuirent, suivis de près, en déchargeant, bien entendu, leurs revolvers. Le souschef de gare tomba, atteint à la cuisse. Un autre employé, M. Martin, fut aussi légèrement blessé. Profitant du désordre les criminels purent gagner le large avant d'être rejoints. Ils poursuivirent leur course jusqu'aux Aubrais où passent les grandes lignes. Et ils montèrent dans le truin qui, à deux heures cinquante-six minutes, file dans la direction de Paris.

Immédiatementle chef de gare, partélégraphe, avait donné l'alarme. Sur toute la. ligne, les chefs de station furent "préve- nus-dece- qui s'était passé,- de telle sorte qu'ils pussent exercer, à chaque arrêt, la surveillance la plus exacte. A l'arrivée à Etampes du train qu'avaient pris les bandits, l'attention des gendarmes fut donc attirée par les allures embarrassées d'un voyageur.' Ce voyageur n'avait pas de billet si ce n'est cependant pour le parcours de Limoges à Saint-SulpiceLaurière. C&ci était louche. On le conduisit, dans le bureau du sous-chef de gare. A peine en avait-il franchi le seuil qu'il sortait un revolver de sa po» che et se brtiïait la cervelle.

Mais tandis qu'on s'inquiétait de ce mystérieux voyageur, deux individus avaient brusquement sauté du train et pris la fuite en escaladant une barrière. Le brigadier Darnoy, accompagné d un de ses hommes, leur donna aussitôt vivement la chasse dans la campagne. Cependant l'un d'eux avait tiré son revolver. Un coup partit, puis un autre. Atteint d'une balle en plein cœur, le brigadier, Darnoy tomba raide mort. Tandis que quelques paysans attires par la détonation s'empressaient autour de lui, l'autre gendarme se lançait à la poursuite de 1 assassin et de son compagnon. Il tira plusieurs balles sans les atteindre. Mais il les serrait de près. Vers les marais de la Juine, le meurtrier du brigadier, se voyant sur le point d'être pris, tournait son arme contre luimême. D'une balle dans la tète il se faisait justice. Son compagnon put disparaître dans les bois, où la poursuite de-, venait impossible. Mais quelques heures plus tard, le gendarme Vérot, de la brigade de Chamarande, le faisait prison-. nier aux environs de la gare d'Etrechy. Il a déclaré se nommer Oscar Wild, né au Canada en 1881, exerçant la profession de monteur sur métaux. Tout porte à.croire que ce n'est là qu'un nom supposé

L'arrestation du prétendu Oscar Wild avait excité dans Etréchy une très vive émotion. Les gendarmes ont eu le plus grand mal à mettre le misérable à l'abri des colères de la foule tandis qu'ils le, conduisaient à la gare. Oscar Wild a été incarcéré à. la prison d'Etampes.

,•̃; (', ̃

Quant au mystérieux voyageur qui s'est donné la mort dans le bureau de la gare d'Etampes, est-il complice des bandits d'Orléans? La chose paraît maintenant très douteuse. Sur le cadavre op a trouvé un livret militaire au nom dé ü Jean Pascal, né en 1883, dans la HauteVienne. On incline, par contre, à. penser que cet homme pourrait être l'auteur d'un autre crime. Dans la nuit du 29 au 30 janvier, à Chalus, dans la Haute-Vienne, M. de Mangeon, ancien maire deSaint-Sulpice-Launère, et Marguerite Andrieux, sadomestique, étaient assassinés. Le suicidé d Etampes, si c'est lui le coupable, aura sans doute cru les gendarmes qui 1 interrogeaient porteurs d'un mandat d'arrêt lancé contre lui. Dans son affolement, il se serait fait justice. Hypothèse, sans doute, mais assez vraisemblable.

A la nouvelle du drame, M. Steeg, ministre de l'intérieur a adressé au préfet de Seine-et-Oise une dépêche le chargeant d'être « auprès de la famille du brigadier de gendarmerie Darnoy, l'interprète de la douloureuse sympathie du gouvernement et de l'assurer de

sa- sollicitude. J>

Jean de Paris.

ÉTONNANTE AGRESSION

Un Encaisseur

dévalisé en pteifoe rue

Une agression, tellement audacieuse qu'on se demande comment elle a pu être tentée et réussie, a été commise hier matin, en plein Paris, contre un employé de banque.

11 était neuf heures et quart. Le directeur de la Société l'Oyonnithe, fabrique de produits à base de cellulose, dont les usines soat à Alonville, près de Rouen, et les bureaux 11, rue Jvleslay, avait en» voyé un de ses employés, M. GouyPailliez, à la succursale V de la Société générale, 114, boulevard de Sébastopol, pour y toucher une somme de l^U.UOO francs, nécessaire aux paiements de la tin du mois.

M. Uouy-Pailliez reçut 130 billets de mille francs, et 20,000 francs en billets de 100 et de 50 francs. 11 mit le tout dans sou portefeuille qu'il plaça dans la poche intérieure gauche de son pardessus et sortit. 11 suivit la rue Sainle-Apulliue, la rue Saint-Martin et s'engagea dans la rue Meslay.

Comme il arrivait en face du n° 32 de cette rue, où se trouve le passage Meslay, un homme se jeta sur lui, lui asséna un coup de poing en pleine poitrine et, en même temps, lui lança dans les yeux une poignée de poivre. Le choc fut si brusque, la douleur si vive que M. Gouy- Pailliez tomba sans dire un mot, sans même appeler au secours.

L agresseur se pencha sur lui, prit le por},eieuille, d autant plus facilement et rapidement que, par un regrettable ou- bu, l'employé n'avait pas boutonné son pardessus, et, par le passage Meslay, •gagna, sans être inquiété, le boulevard Saint-Martin.

Cependant plusieurs personnes s'empressaient autour de M- Gouy-Pailliez. Il ,se releva, courut au ruisseau, trempa son mouchoir dans 1 eau et se lava les yeux pour calmer les souffrances intolérables que lui causait la brûlure du puivre. G est alors seulement qu'il put raconter ce qui s'était passé. Essayer de courir après le voleur était inutile. 11 était déjà bien loin. On conduisit M. Gouy-Pailliez dans une pharmacie, puis au commissariat des Arts-et-Métiers, où il déposa une plainte et donna le signalement de son agresseur. C'est un homme de taille moyenne, très brun, le visage barré par une forte moustache. Il était vêtu d'un pardessus très ample et coiffé d'un chapeau melon noir. M. Gouy-Pailliez affirme que si on le lui présentait il le reconnaîtrait certainement.

Il croit que le coup a été préparé au moment où il touchait son argent à la Société générale.

Nous étions huit au guichet, dit-il, et c'est moi qui ai reçu la plus forte som me. C est sans doute pour cela qu'on ma choisi. Pourtant je n'ai rien remar- que d'anormal quand je suis sorti, et je,

ne me suis pas aperçu qu on jçe suivait j

dans la rue. ̃̃̃̃ v ? «-« -I

dtins larue. ¡,' r ~q'

En effet, il n'était pas suivi, car d'à- près certains témoins entendus par M-. Pois, commissaire de police, l'agresseur stationnait depuis neuf heures dans le passage Meslay et en est sorti juste au moment où lempluyé arrivait devant. D'autre part, des employés de sou bureau out ditau commissaire que M. GouyPailliez leur avait raconté à l'échéance de décembre dernier qu'un individu: t'avait suivi depuis l'agence de la Société j générale jusquà l'Oyonnithe et n'avait disparu qu'en le voyant pénétrer sous la porte cochère du numéro. 11.

L'attaque a été si soudaine qu'aucun l des commerçants de la rue ne s'en est, aperçu. Tout à côté se trouve une bouchérie où il y avait six personnes. Ni elles ni les garçons qui les servaient n'ont rien vu. C'est seulement quand les passants se sont assemblés autour de M. Gouy-Pailliez terrassé qu'elles ont appris qu'il avait été attaqué et dévalisé. Aux.bureaux.de ï'QYQnnithe, on fournit sur M. Gouy-Pailliez les meilleurs renseignements. Agé de trente-quatre ans, il est depuis dix ans employé à. la Société. Il est considéré comme un homme d'une probité inattaquable. A son domicile, boulevard Richard-Leneir, on fait également son éloge.

M. Xavier Guichard, chef de la Sûreté, s'est rendu, au commissariat et a entendu la déposition de M. Goùy-Pailliez. Il la emmené avec lui pour lui faire refaire, dans son cabinet, le récit de l'agression et préciser. certains points, mal définis encore, notamment comrment il se faisait que son paletot fût ouvert, et qu après l'agression il n'eût pas crié au secours.

A la suite de cette nouvelle agression, M. Georges Berry, député de Paris, a avisé le ministre de 1 intérieur de son intention de l'interpeller sur les mesures qu'il compte prendre pour assurer la protection des garçons de recettes et employés chargés d encaissements et de paiements pour le compte des banques, sociétés financières et établissements commerciaux et industriels.

-Iii

Georges Grison.

JOURNAUX ET REVUES

Les dix `

Ils seront dix. Ils seront les dix. La gauche radicale les a revêtus d'un grand pouvoir; elle leur a confié une importante mission.

Les dix ont à chercher les moyens de rendre plus active la politique des radicaux.

C'est comique. Les radicaux avouentiis qu'ils sont dans le marasme? Depuis quelques mois, le citoyen Jaurès les invitait à cet aveu. Se rendent-ils, décidément, à l'invitation narquoise du citoyen Jaurès? On le dirait.

Et le Radical trouve que c'est h merveille. Il déclare l'initiative du groupe tout a. fait « louable » et conforme aux « nécessités politiques de l'heure présente ». On ne confesse pas avec plus de simplicité la crise qu'on traverse. Le Radical a rédigé cette formule charmante

°Ponî» ôtpe forts/sûyons unis. parti radical ne saurait affermir son pouvoir que s'il

établit dans son propre sein une rigoureuse unité de vues et de tactique.

Contre toute attente, muni d'une rigoureuse unité de vues, le sein du radicalisme sera probablement fortifié. Souhaitons-le lui.

Provisoirement, les radicaux font pitié. Les pauvres gens ont trop de loisir. Ils demandent de la besogne; ils demandent de l'ouvrage. Ils n'ont plus de couvents à fermer; ils n'ont plus de moines à tourmenter, de bonnes sœurs à chasser.

Or, c'était là tout leur programme. Mais le vif et imprudent Petit père a liquidé tout ce programme avec un excessif entrain. Et c'est au point que durant les derniers 'jours du ministère Caillaux, les radicaux désœuvrés supprimaient, pour s'occuper, des congrégations qui n'existaient plus.

Que faire à présent? 11 y a bien la défense laïque. Mais, avec ça, on ne trompe plus personne; les moins avertis voient le badinage..

Que faire? Des réformes socialistes? Il y a plusieurs années qu ils se livrent à ce jeu dangereux, faute d une occupation plus radicale. Seulement, les socialistes abusent; et les radicaux voudraient bien faire du radicalisme, enfin. Tel est leur cruel embarras. Les dix vont-ils les en tirer? Peut-ètre. Les dix sont chargés de découvrir un emploi du radicalisme.

André Beaunier.

La Presse de ce matin Le Journal officiel publie ce matin Un décret aux termes duquel Couppel duLude, ancien trésorier-payeur général, à Angers, est admis à la retraite et nommé trésorier-payeut général honoraire M. Bonnefoy-Sebour, ancien trésorier-payeur général à Dijon, est admis à la retraite et nommé trésorier-payeur général honoraire

M. Martin, ancien receveur particulier des finances à Saint-Jean-de-Maurienne, est admis à la retraite et nommé receveur particulier des finances honoraires M. Conderchet, ancien receveur particulier des finances à Lyon, est admis à la retraite et nommé receveur particulier des finances honoraire M. Guillemot-Barres, ancien receveur particulier des finances à Cholet, est admis à la retraite et nommé receveur particulier des finances honoraire.

LA POLITIQUE

La Bataille syndicaliste

Contre la République portugaise.

Les républicains portugais continuent à faire des sottises. Nous les a-t-on pourtant assez vantés?

La terreur règne à Lisbonne et dans tout le pays contre la classe ouvrière.

Le gouvernement afdrme que la grève générale a désormais échoué. C'est possible, encore qu'il faille se méfier de la censure officielle. Mais ce dont on peut être sûro'est que les républicains de là-bas ont réussi à provoquer dans le peuple, qui fit la révolution, h désaffection d'un régime qui ne leur a donné que des fusillades. La République portugaise, qui n'était pas déjà très solide, a fait maintenant tout pour ne pas être regrettée.

L'Eclair, de M. Judet

La situation extérieure.

Le baron de Marschall s'offre comme courtier r à Constantinople et M. de Kiderlen à Rome. Ils aboutiront peut-être, car ils ont tous deux envie o de réussir pour éviter au printemps la chargo d'une surveillance de plus en plus difficile et le-désagrérnent derétablir l'ordre dans les Bal kans, -̃>;<' ̃•̃ .̃̃̃̃ ̃ ̃̃ ̃- ̃•- ̃• ̃_ Toutes les nouvelles indiquent la surexcitation des esprits et le réveil simultané des innombrables sujets de conflit qui ensanglantent déjà le pays et ne permettraient plus demain à l'Europe de s'abstenir, ni de contempler les bras croisés l'incendie oriental.

La République française

Le débat sur la Tunisie.

Il est bon que le tableau de nos efforts et le bilan de notre entreprise aient ainsi été établis a la tribune, et nous nous félicitons particulièrement de. ce qu'ils l'aient été à la veille du jour où au Maroc nous allons avoir à entreprendre une tâche de môme genre.

Notre œuvre algérienne, notre oeuvre tunisienne sont, pour nous et pour l'étranger qui nous observe, de sûrs garants que notre œuvre marocaine pour laquelle nous proflterpns de cette expérience africaine chèrement acquise, sera 'aussi une de celles dont lai France n'aura pas rougir,- mais à se glorifier.

LA JOURNEE

Obsèques Messes pour le repos des âmes de S. M- le roi Do m Carlos de Portugal et du prince royal Dom Luiz-Filipe (à ta Madeleine, 8 heures) à Notre-Dame des Victoires, 8 et 10 heures) à la chapelle espagnole de l'avenue Friedland, 9 heures) à Saint Roch, à Saint-Sulpice et a la basilique e Sainte-Clotilde, 9 h. l/#). =? B.aronne de Matos Viera (.église Notre- Dame-de-Grâce de Passy, midi). Mlle Simonne Weiil (réunion au cimetière Montparnasse, 11 heures).

Infopçiations

Conseil d'Etat

M. Paléologue, ministre plénipotentiaire de lre classe, directeur des affaires politiques et commerciales au ministère des affaires étrangères, est nommé conseiller d'Etat en service extraordinaire, en remplacement de M. Bapst, placé dans le cadre de la disposition. Conférence

M. le sénateur Reymond fera demain vendredi soir, à neuf heures, au siège de l'Aéro-Club de France, rue FrançoiS'Ier, le récit de ses récentes excursions en aéroplane et donnera un aperçu du grand tourisme de l'avenir.

A la date d'aujourd'hui, l'Aéro-Club de France compte plus de 700 pilotes aviateurs conduisant 2,000 aéroplanes, 236 pilotes aéronautes conduisant 180 ballons et 20 pilotes d'aéronat conduisant 10 dirigeables.

L'organisation du futur protectorat de la France au Maroc a donné lieu hier, au dîner mensuel de l'Union coloniale, à d'intéressantes discussions. M. Chailley, député, a estimé que le protectorat devait être rattaché, directement et exclusivement, à la présidence du Conseil, tandis que M. René Millet a préconisé le rattachement au ministère des affaires étrangères, comme pour la Tunisie.

M. Etienne, député, a fait suivre cet échange de vues d'un certain nombre d'intéressantes précisions sur quelques points soulevés, au sujet du Maroc, par MM. Chailley et René Millet.

Les petits métiers de Paris

Nous avions les ouvreurs de portières. Nous aurons les ouvreurs des portes du Métro et du Nord-Sud.

Ce nouveau petit métier fut inauguré kier par un vieux brave; homme à longue barbe et à cheveux blancs, qui de-

vait être -le père-Noël, attardé depuis un mois chez nous. Sans souci du vent glacial, dans le courant d'air de la station de la Madeleine, le pauvre vieux tirait d'une main assez sûre encore la lourde porte de fer, chaque fois qu'une femme passait; et.galamment il s'inclinait.

Comment n'être pas sensible à cette attention en un temps où, par les rues; les attentions sont si rares? Plus d'une. jolie bourse s'ouvriten même temps que la porte, et vers la fin de l'après-midi le père Noël de la station de la Madeleine avait fait une honnête recette.

La commission des fortifications La sous-commission ministérielle des' fortifications s'est réunie hier sous la. présidence de M. Adolphe Chérioux." Etaient présents

MM. Bonnier, directeur des services d'architecture, Krugei', colonel du génie Decron et Taché, représentants du ministère- de la- guerre. La sous-commission a décidé qu'il y' avait lieu d'appeler l'attention du gouvernement sur la délibération du Conseil, municipal tendant à ne plus acoor-, der de concessions sur l'emplacement des fortifications- ̃̃̃:

M. Adolphe Chérioux a présenté et fait adopter une proposition tendant à ce qu'une superficie de 10 hectares, répartie autour de Paris, fut réservée envue de la construction d'habitations à bon marché, sauf à déterminer ultérieurement les conditions de la construction. 1 La sous-commission a entendu ensuite la lecture du rapport présenté par M. Bonnier sur l'aménagement futur des terrains du mur d'enceinte. Le départemeut de la guerre recevrait 84 hectares hors Paris pour remplacer les 24 hectaT. res qui seront désaffectés dans Paris. Le journaliste catholique

Réponse à un certain nombre de lecteurs la conférence que notre collai<Hf rateur M. Julien de Narfon a donnée le 15 décembre à l'Institut Chateaubriand^ de la rue de Vaugirard (directeur M.. l'abbé Cadic) sous ce titre « le Journaliste catholique », est reproduite in extenso dans le numéro de janvier de la revue le Parthénon; 14, avenue Mer--

cédés.

L'Annuaire diplomatique

Le ministère des affaires étrangères vient de faire paraître l'Annuaire diplo- matique et consulaire pour 1942 chez les éditeurs Berger-Levrault.

Ce recueil, aujourd'hui parvenu à sa^ cinquante-cinquièine année, contient la liste complète et les états de service dur personnel relevant du département, celle des agents diplomatiques étran-\ gers accrédités en France, et,'de plus,; tous les documents (ordonnances, décrets, arrêtés) régissant la carrière. Ir est complété par une liste chronologique, très utile pour les historiens, de nos ambassadeurs, ministres et chargés d'allaires à l'étranger depuis la fin du Premier Empire, et par un atlas, fort intéressant pour tous (y compris les négociants) de la répartition géographique de^tous les eons-ulats «t àgeiïçes^ottsuâ laires dans les cinq parties du moride, Le Palais des Expositions

Le gouvernement, après accord avec les rapporteurs de la Chambre des dé-

putés, MM, Clémentel et Renaud, vient

saisir le Préfet de la Seine du projet de construction du Palais des Expositions sur )es terrains de la Halle aux vins. Le Préfet va jintroduire un mémoire devant le Conseil municipal. Expositions ̃ ̃* Aujourd'hui s'ouvre, 4Q, rue des Saints- Pères, l'exposition du peintre-graveur- Georges Bruyer, dont on pourra voir les œuvres (eaux-fortes, affiches, bois gra»v vés, originaux et illustrations de Clé* ment Marot et de Ramlet) jusqu'au 15 fér vrier. '̃̃̃̃̃ La transformation des omnibus

La Compagnie Générale des Omnibus de Paris va commencer, aujourd'hui 1er février, la substitution de voitures automobiles aux anciennes voitures m chevaux sur la ligne X « Vaugirar4* Gare Laint-Lazare ». Cette transformation sera achevée le dimanche 4 février, Lorsque In. transformation seraçom* pîètement réalisée, les voitures p&rtjronfe de chaque terminus toutes les quatre minutes environ dans l:aprèsrmidi. •« Cette nouvelle ligne d'autobus don Aéra satisfactiun à de nombreux voyageurs, car elle dessert des quartiers populeux et passe en des points très fréquentés, notamment

Carrefour des boulevards G-aribaldi, Pasteur et de l'avenue de Breteuil, Hôpital Necker, magasins du Bon-Marché, carrefour des boulevards Raspail et Saint-Germain, Tuileries, places Vendôme et de la Madeleine.

Jean de Paris.

LES REVITES

Sommaire de la Revue des Deux Mondes du 1er février 1912. « Madeleine jeune femme», cinquième partie, par M.René Boylesve « Au couchant de la monarchie la Visite en France de l'empereur d'Autriche », par M. le marquis de Ségur, de l'Académie française; « Une philosophie nouvelle M. Henri Bergson I. la Méthode », par M. Edouard Le Roy; Lettres et fragments inédits », d'Eugène Fromentin « Bismarck et la Papaute, la Paix (1878-1889) les Premiers pourparlers, la Retraite de Falk (1878-1879) », par M. Georges Goyau « le Miracle hellénique II. Déruéter et Perséphone, le Dionysos des mystères et la Tragédie », par M. Edouard Schuré « la Flotte aérienne française », par le commandant Paul Renard; « Chronique de la quinzaine, Histoire politique », par M. Francis Charmes, de l'Académie française; Bulletin bibliographique.

La Revue du 1" février 1912 (Paris, 45, rue Jacob) publie I. « Sa Majesté l'enfant », par Gabriel Compayré. -Il. « Saint-Louis », par d'Estournelles de Constant. III. Des « Lettres inédites » très curieuses, de Mme Desborbes-Valmore. IV. « Les Protestants en Fiance», par John Yienot, V. L' «.Avenir du mahométisme », par P. Cliauvel. VI. Hubert Lagardelle rend compte de « l'Exposition internationale des Beaux-Arts à Rome ». VII. Jean Finot soulève k Autour du problème des sexes» les plus nobles idées morales et sociales. VIII. La suite da. roman si captivant de M. Aveline « C'était à Berlin. IX. La fin de l'éloquent panégyrique d' « Anatole de La Forge », par M. Laurent -T- X. Gabriel Trarieyx, et, XI. Jules Bertaut, parlent avec leur talent habituel des différentes manifestations théâtrales et 1JMraires.


Gazette des Tribunaux

M. l'abbé Jouin, curé de la paroisse de Saint-Augustin, était dans son église, lorsqu'un individu demande à lui parler. M. l'abbé Jouin le reçoit; un solliciteur sans doute. Oui, un solliciteur, mais ) d'une nature particulière.

Veuillez lire ce papier, monsieur ll'abbé, c'est un article de journal qui va paraître, 1 L abbé. Jouin lit; c'est un article de diffamation contre lui et M. l'abbé Deroerç, premier vicaire.

-»- Si voua voulez l'empêcher de paraître, continue le visiteur, on pourrait 'peut-être essayer d'une petite combinaison; On pourrait voir. s'entendre. «– Je réfléchirai, répond l'abbé. Revenez demain.

Et te lendemain, M. Jouin, qui avait porté plainte contre ce maître-chanteur, avait fait poster deux inspecteurs de la Sûreté, qui, cachés, entendirent toute la conversation. Le maître-chanteur parla à nouveau de sa « petite combinaison » et on l'arrêta séance tenante. C'était un Italien, du nom de Cagnoli, déjà expulsé 'de France comme anarchiste lors de l'attentat contre le roi d'Espagne.

Je n'ai fait qu'apporter cet article

de la part de mon « patron », répondit Cagnoli au juge d'instruction. Ce « patron », rédacteur de l'article, était un remisier du nom de Quarteron. On l'arrêta à son tour, et tous deux ont comparu hier devant la ilu Chambre correctionnelle. M. l'abbé Jouin se portait partie civile. Après plaidoiries de M0 Qandouiti, Charpentier et Vaucorbeil, Cagnoli a été condamné à un an de prison, Quarteron à dix-huit mois; M. l'abbé Jouin a obtenu le franc de dommagesintérôts qu'il sollicitait'.

-La 1" Chambre du Tribunal a, hier, héroologué tes comptes de M. Desbleuiiiorliers, qui avait été nommé en remplacement de M. Duez, liquidateur de la communauté des Frères des écoles chrétiennes; cette liquidation est aujourd'hui terminée elle se solde par 1,198,042 francs de dépenses qui comprennent les honoraires du liquidateur.

̃: **♦

ta catastrophe de chemin de fer de Saujon, qui se produisit le 14 août 1910, fut, on le sait, dés plus graves il y eut une quarantaine de morts, parmi lesquels M. Boucheron, peintre à Bordeaux. Sa veuve et sa fille demandaient hier à la lre Chambre du Tribunal, l'une 100,000 francs, t autre 20,000 francs de dommages-intérêts. La Compagnie des chemins de fer de l'Etat avait offert une somme de 80,000 francs à la veuve et 1,000 francs ,à la fille. Elles avaient trouvé cette somme insuffisante. Le Tribunal leur à a alloué, à l'une, 30,000, à l'autre 5,000 francs.

Georges Claretie,

~~t~r' ~~ye. ~`5~

r r' PARIS

1E DRAME DE VILL13M0MBLE

'M. Berr a interrogé hier, uniquement au ̃point de vue de l'identité, Mlle Yvonne Berthelier qui, à Villemomble, tua sa mère et l'ami de celle-ci, M. Langlois.

Tout en maintenant sa seconde version, elle a dit au juge que, dans quelques jours, eUe lui ferait connaître « toute la vérité ». La jeune fille a été envoyée à Saint-Lazare.

.̃̃ "LE ?'hOID' •̃•;̃ ;"̃ ̃ ''̃

Encore de? accidents mortels causés par le froid, <

M- François Cecille, garçon de bureau, agô de qvjarante--huit ans, est tombé frappède congestion, au moment il descendait d'un train venant 4e Beauvais. Il est mort peu après à l'hôpital Laribpisièro oit on l'avait transporté.

Jean Cardet, charbonnier, âgé de quarante-six ans, est mort d'une congestion déterminée par le froid en sortant de son dõ micile, 5, rue des Panoyaux.

TJNE VENOEANCE

Renvoyés par leur patronne, Mme Cousin, •entTeprepevir de transports aus Lilas, Antoine Bateau et Jean Gaugard résolurent de se venger. Pour cela, ils s introduisirent par effraction dans les remises où étaient en de-

Feuilleton du FIGARO du 1«r Février ~w" ̃" ~w~ HÉLÈNE

.«•» Bons •»•

Elle rendit le flacon et remonta sur la table, secouant d'un coup de tête hautain ses longs cheveux.

Le peiutre reprit sa palette, Au bout d'un moment il s'arrêta

̃– J'ai été au début de cette séance d'une grossièreté injustifiable, dit-il, veuillez m'excuser, madame.

'Elle sourit tristement, faisant de la main un geste d'indifférence, muette, hiératique, lointaine, Georges était mér content de luMnême

Je suis une brute, pensa-t-il à mivoix.

Il posa sa pipe et demanda

Vous plairait-il que je vous parle, madame?

Oui..

Ce silence lui pesait trop. Il parla un peu au'hasard, d'un voyage en Orient, content lorsque le modèle opinait d'un otti ou d'un non de la tête.

Mais l'heure passait. L'horloge sonna, Hélène disparut dans le cabinet de toilette pour en ressortir furtivement au bout de quelques minutes, travestie et méconnaissable.

̃ C'est drôle, pensa Mélincourt, la lumière est tout à coup bien mauvaise! 1 On n'y voit rien

Le lendemain matin Hélène parut cinq minutes avant neuf heures, et prit 1$ pose à neuf heures juste, Incapable de travailler en silence, Georges monolo- gua, racontant sa rivalité avec Jérôme

Salovèze.

«• C'est |t cause de. cela., dit-il, qu'il

:T|i^|ç1àçB «t reiiroiiuction iatêîf dîtes,

pôt les envois des clients et mirent les marchandises au pillage.

Comme ils rentraient à Paris porteurs d'énormes paquets, des agents les arrêtèrent. Conduits au bureau de M. Deslandes, commissaire de police, ils ont avoué leur exploit. Ils ont été envoyés au Dépôt. Les marchandises ont été restituées à Mme Cousin.

CHARMANTE ENFANT

La Sûreté a arrêté l'avant-dernière nuit, place Blanche, une jeune fille de seize ans, Marie Berthelot, évadée depuis trois semaines de l'Assistance publique, rue Denfert-Rochereau.

Cette fille était depuis son évasion l'ainie d'un rep is de justice nommé Schassy qui' a dévalise, il y deux jours, une dame Prévet, ménagère rue Dejean. Marie Berthelot, pour faire ses premières armes, avait frappé. Mme Prévet d'un coup de couteau.

Au moment de son arrestation, elle a braqué un revolver sur les agents. Mais ils 1 ont désarmée et emmenée, malgré ses cris et sa résistance.

IiA, GRÈVE DES AUTOTAXIS

Deux des plus importantes compagnies d'auto-taxis, la Compagnie française et l'Auto'Fiacre, qui emploient respectivement deux mille cinq cents et huit cent" chauffeurs, rouvriront ce matin leurs garages, afin de permettre aux chauffeurs las d'être en grève de reprendre le travail.

Le syndicat, naturellement, a décidé d"empêchér par tous les moyens ceux qu'il appelle des « jaunes de sortir les voitures. Il est donc 'craindre que des incidents ne se produisent.

-T-

UNE EXÉCUTION CAPITALE

Les bois de justice sont sortis hier soir de leur remise de la prison de la Santé et ont été conduits à la gare de Lyon, à destination d Aix-en-Prôvence.

Samedi matin aura lieu dans cette ville l'exécution de Faglia, condamné à mort par la Cour d'assise.s des Bouches-du-Rhone pour avoir, le 7 mai 1911, en compagnie des nommés Bencon, (ilavel et Vachier, étranglé un cultivateur nommé Roux.

Les trois autres avaient été condamnés aux travaux forcés.̃

UNE ORAMDE ENTREPRISE

De plus en plus appréciés en France, les innombrables avantages du crédit ont été mis à la portée de tous par l'administration Dufayel qui vend par abonnements au môme prix qu'au comptant dans plus de sept cents magasins de Paris et de province qui lui servent d'intermédiaires. La brochure explicative est envoyée franco sur demande à toutes les personnes désireuses de renseignements supplémentaires.

1.|.

UNE AUTOMOBILE DANS UNE TRANCHÉE Une automobile est tombée hier soir dans Ja tranchée creusée avenue de la GrandeArmée pour la réfection de la ligue EtoileSaint-Germain.

Le chauffeur n'a pas eu de mal. Un voyageur, M. Baradeau, 50, rue Ernest-Renan, à Issy-les-Moulineaux, a été blessé au visage. Les pompiers ont retiré la voiture.

· TROIS JEUNES BANDITS

Trois individus se présentaient hier aprèsmidi, vers trois heures, chez Mme Giraudot, marchande de vin, 70, rue Louis-Rolland, à Montrouge. L'un d'eux, lui présentant un revolver, lui intima l'ordre de lui remettre son argent.

Mme (îiraudot s'évanouit. Ils la transportèrent .dans sa chambre, là ligotèrent, la bâillonnèrent et fouillèrent les armoires. Ils se retirèrent emportant un sautoir en or, quatre cents- francs contenus dans un coffret et cinquante francs qui se trouvaient dans le tirof: -caisse.

Les quatre cents francs appartiennent à une société de secours mutuels qui a joint sa plainte à celle de Mme Giraudot.

DÉPARTEMENTS

ÉCROULEMENT D'UN PONT

Florac. Le,pont de Saulnier, important ouvrage de maçonnerie, jeté sur le Gardon, dans la commune de Collet-de-Dèze (Lozère) s'est écroulé avec un fracas épouvantable, spus la poussée de la montagne contre laquelle H s'appuyait.

m PONT DE MONTREUIL-BlLtAÏ

Saumur. L'opération du soulèvement du pont de Montreuil-Bellay a pleinement réussi l'énorme masse de fer, soutenue par des palans, a été reposée sur un pont provisoire, amarrë aux pilotis, pour être découpée au chalumeau.

Les travaux continuent pour sortir les locomotives de la rivière.

UNE CENTENAIRE

Besançon. L'asile départemental de Saint-Jean-1'Aumône, à Besançon, vient de célébrer le centième anniversaire de l'une de ses pensionnai res, Mme Marguerite Caricaud, née le 80 janvier 1812.

LA VENTE DE PORQUEROLLES

Toulon. La plus importante des îles

me fallait à toute force un modèle extraordinaire. J'avais rêvé rêve d'artiste t- d'une femme blonde, belle comme Vénus-Aphrodite, mais plus hautaine, plus fièresous ses longs cheveux. C'ost pourquoi quand je vous ai vue, j'ai compris que ce ne pouvait être que vous. La. jeune femme se troublait, il fit mine de ne pas remarquer son geste de silence et. continua, s'excitant lui-même par ses paroles, augmentant son admiration en la revêtant de phrases descriptives.

Cette femme blonde, d'une beauté irréelle, ces cheveux ondes que j'avais vus en songe, ces attaches racées, ces hanches rondes, cette poitrine en proue de navire, ce cou flexible et fléchi. tout ce que me montrait mon rêve, je l'ai là sous les yeux. Seulement, au lieu d'une hautaine Aphrodite, d une déesse de volupté, vous m avez montré une Minerve humaine, une princesse de sang royal, farouche et superbe Ah si vous saviez, madame, le bonheur intense, la joie profonde qu'éprouve un artiste devant un corps comme le vôtre, devant la matérialisation exquise du son rêve qui semble venu exprès sur terre pour servir de modèle à ses pinceaux Voyezvous, chacun peut idéaliser un modèle et en faire un tableau; mais celui qui peut, celui qui a la joie d'avoir sous les yeux un modèle assez beau pour pouvoir le reproduire exactement, celui-là fait œuvre de vie, et la postérité frémit en regardant son tableau. Mais ce n'est pas avec de l'argent que l'on paye un modèle comme vous, madame.

Il s'arrêta, car llélène rougissait avec violence par grandes plaques qui inondaient sa poitrine.

Georges rougit aussi

Pardonnez t moi, madame, si j'ai émis des phrases offensantes, telle n'était pas mon intention. Je voulais seulement vous dire que la som,ne que je vous donne n'est rien, comparée à ma reconnaissance

Plus il regardait cette femme, plus il

d'Hyères, Porquerolles, l'ancien Proten, sur- nommée « la Perle des Iles d'Or », va être mise en vente sur un prix de un million. Comme elle a une valeur militaire de premier ordro, l'Etat a réservé ses droits et a acquis déjà cent cinquante hectares pour sa garnison et son sanatorium ainsi que pour les exercices de tir du vaisseau-école des canonniers dé,la guerre et ses vaisseaux annexes.

Argus.

AVIS DIVERS

LES PARFUMERIES DE GABILLA, Paris. COURRIER DE LA Bourse

Paris,31 janvier.

La réflexion aidant, la Bourse est rentrée dans le calme. Elle a abandonné les cancans politiques pour s'en tenir aux réalités de la liquidation.

Celle qui vient de finir n'est pas faite pour la décourager. Malgré bien des efforts on n'a a pas pu maintenir le taux de l'argent au prix que les prêteurs auraient déliré. Pendant la première partie de la séance on a obtenu' péniblement des emprunteurs qu'ils consentissent à payer 3 0/0 pour les valeurs du parquet et 5 0/0 pour les valeurs de coulisse, En "clôture on offrait de l'argent à 21/2 et 4 1/4 0/0, ce qui semblerait indiquer que la place est très dégagée.

On ne peut pas demander à un marché qui à. subidàns certains compartiments, comme Je Rio, des pertes sérieuses de reprendre instantanément son activité.

ïl est drtjà bon d'avoir pu constater la barre d'arrêt qui a suffi pour.déterminerune légère reprise.

Le mois de février se présente dope dans de bonnes conditions.

.J'ai dit hier que je chercherais les valeurs qui méritent une attention plus particulière sans prétend toutefois qu'elles puissent profiter d'une hausse immédiate.

Il m'apparaît cependant que les valeurs, françaises, rentes et chemins de fer, doivent faire de meilleurs cours. La Rente a déjà gagné la moitié de son coupon son report, bien qu'il ne soit pas encore très favorable, est en diminution sur le mois dernier. Au' cours actuel, elle -rapporte 31/4 0/0. Elle doit forcement finir par attirer le comptant. C'est un titre mobilisable sur lequel on emprunte ou réalise facilement. Il me semble, qu'il revenu égal, elle est préférable à bien des valeurs industrielles.

Les Chemins de fer font des recettes superbes, qui augmenteront encore avec la belle saison, et leurs cours sont loin d'être excessifs. Le groupe espagnol commence aussi à mériter l'attention. Nous avons vu l'Extérieure a des prix bien supérieurs et les Chemins espagnols, Saragosse et Nord, font des recettessuperbes.

L'Argentin 1911 41/3 qui est maintenant dans le domaine public peut avoir à subir les ventes des syndicataires qui voudront s'alléger de la part qui leur a été attribuée; mais j'en connais qui préfèrent attendre tranquillement le pair et ne trouvent pas le revenu mauvais. Au cours de 96 c'est un très beau placement.

L'a faveur publique va certainement se porter sur les grandes banques, mais je crains que le spectacle des événements qui viennent de se dérouler devant leurs yeux les incite à fortifier encore leurs réserves et à se montrer avares de dividendes. J'aimerais mieux me placer sur des banques qui sont à l'aurore de leur carrière comme la Banque des Mines, et à l'étranger,1' la Banque de la République du Chili, qui sont des valeurs très sérieuses, donnent de bons revenus et sont en passe de les augmenter.

J'ai déjà recommandé, il y a plusieurs semaines, la Brazil Railways, et l'action ordinaire a fait un mouvement de hausse itnportant. L'action de préférence est à mon avis très en retard. L'émission de nouvelles actions est absorbée avant l'échéance et ce sont des titres qui rapportent 6 0/0.

Je suis toujours favorable aux Omnibus, dont la traction automobile a été accueillie avec une faveur qui dépasse les prévisions. Je néglige le Suez à cause de son prix, mais je ne serais pas surpris que ses recettes le fissent monter encore.

Je crois que l'Azote arrive à un moment très intéressant. Les nouvelles de l'avancement des travaux.sont excellentes et la production ne suffit pas à la consommation. On pourrait se rapprocher facilement du cours 300 francs. Les gens patients verront des prix bien supérieurs.

Je n'ose recommander le Rio qui subit trop facilement les impressions d'Amérique et a qui la cascade trop fréquente. Cependant, après les fortes liquidations qu'il vient de subir, il a plus de chances de monter que de descendre.

En coulisse, j'ai eu plaisir à constater la résistance montrée dans les mauvaises Bourses par les valeurs dont je me suis spéciale- ment occupé comme la Malacca et l'Oriental Carpet.

Cette dernière, en augmentant son capital,

acquérait la certitude que ce n'était ni un modèle, ni une demi-mondaine, ni une femme du peuple. C'était donc une femme du ,monde, très jeune évidem- ment, son corps ferme et souple en était une preuve. Ses rougeurs fugitives, ses gestes d'ignorante pudeur témoignaient e son inexpérience à se savoir regardée. Georges était certainement le premier homme à qui ce, corps si beau était révélé.

Mais' alors pourquoi posait-elle l'aca-

démie? t

Un mod&le est une chose passive, un objet, comme une table ou un chevalet; les peintres sont accoutumés h, les voir aller et venir, nus, dans les ateliers. Mais ces modèles sont accoutumés aussi, souvent depuis des générations, à se promener nus. Georges avait déjeuné des centaines .de fois avec des modèles d'académie, vêtus seulement d'un ruban dans les cheveux ou d'un fichu sur le dos, sans en être ému le moins du monde. Cette fois-ci, il en était autrement. Le truuble pudique et silencieux d'Hélène gagnait le peintre, il était aussi bouleversé que si de toute son existence il n'avait .jamais vu de femme nue. Et plus il essayait de lutter, plus il se ridiculisait lui-même, par la pensée, plus son émotion devenait intense. Et son raisonnement revenait toujours à son point de départ.

Pourquoi diable cette femme poset-elle l'académie? 2

Comme elle revenait de manger ses deux soûs de marrons, il fut frappé de la pauvreté de ses vêtements. Manteau trpp léger pour la, température rigoureuse, jupe d'uri noir rougi par l'usure, petits souliers réclamant des semelles. A ce moment, le costumier livra les cercles d'or destinés à la coiffure; il les déballa et les tendit au modèle. Mais, malhabile, elle, ne sut pas les fixer selon les désirs du peintre. Il demanda la. permission de les poser lui-môme d après des documents antiques et, le peigne

achète des bénéfices et ne s'expose pas à des expériences. J'ai lu le rapport de l'assemblée. Il est tout à fait encourageant. Quand à la Malacca, je reste convaincu que les vendeurs useront leurs dents avant de l'entamer. On me parle beaucoup de la hausse de la De Beers. Je reste sceptique, je connais trop d'acheteurs et je ne voudrais pas leur reprendre leurs positions dans des cours, élevés.

Quant aux mines, je souhaite que la hausse les emporte sur ses ailes. Je regarderai ce spectacle avec autant de surprise que de' curiosité, sans le moindre regret de n'être qu'un spectateur.

Marché officiel. La .Rente est calme et la clôture se fait à 95 05, en recul de 10 cen-

times.

Les fonds russes font mieux. Le Consolidé vaut 96 30. Le 3 0/0 91 gagne 30 centimes à 83 60; le 3 010 96 s'avance de 15 centimes à 83.. < L'Extérieure est stationnaire à 95 25. L'Italien perd de nouveau 30 centimes à 99. Le Turc est ferme à 92.

L' Argentin 19 H revient à 96 30, cours qui paraît d'autant plus intéressant que le report coté sur ce titre n'est que de 1 1/4 0/0, c'est-à-dire à peu près le meilleur marché de toute la liste.

Les Etablissements de crédit sont fermes. Là Banque de Paris vaut 1,780, l'Union parisieune 1,227, Crédit mobilier 686.

La Banque de la République du Chili est soutenue à 180 50.

Les valeurs de traction sont bien disposées. Le Métropolitain se tient à 691. NordSuà 278. Les Omnibus gagnent de nouveau 4 fr. à 722. La Popp revient â 780.

Les chemins de fer sont soutenus et les "progrès de ce compartiment pendant le mois de |anvier sont assez notables. Le Nord a gagné 50 fr. à 1,661, le Lyon 40 fr. à 1,248, l'Est 16 fr. à 949. t,

Les chemins de fer étrangers bénéficient également de ces bonnes dispositions. NordEspqgne à 442 et Saragosse à 437 ont gagné chacun 20 fr. pendant le mois. Les Brazil Railways privilégiées valent 528, les ordinaires 391.

Le Rio regagne 21 fr. à 1,735.

Suez fait un nouveau bond de 85 fr, à G.260, cours qui représente un progrès de 375 francs pour le mots de janvier.

-Les valeurs industrielles russes sont soutenues. Spsnowice gagne 10 fr. à 1,580. Bakou se tient à 1,108. Briansk s'avance à 519. L'Azote est ferme à 262, II "s'est fait aujourd'hui de très bons achets.

Marché en Banque. C'est de nouveau 1 l'indifférence qui règne dans le compartiment des mines d'or. La Rand Mines se tient à 169 50. Goldfields recule à 101. East Rand fait 83 50. La Crown Mines vaut 169. La De Beers est décidément très essoufflée et on se contente de consolider le cours de 504.

Les valeurs territoriales sont station-'naires. La Cfiartered vaut 3675. Transvaal Land 39 25. Mozambique 29.

La; Balia poursuit sa reprise avec une hausse de 6 fr. 50 à 401.

Les valeurs de cuivre sont en progrès. Cape regagne le cours de 152, Vlah Copper s'avance de 5 fr. à 289 50, Miami se tient à 130 50.

Le Platine esquisse un mouvement de reprise à 788. Ce cours représente d'ailleurs* 90 fr. de perte pour le mois.

Les industrielles russes sont soutenues. La Maltzof qui a gagné 150 fr. depuis le commencement du mois termine à 722. Toula fait 737. La Hartmann particulièrement animée aujourd'hui gagne 19 fr. à 711. La Carpetest résistante à 430 et le Tobacco est calme à 305.

La Financière des caoutchoucs clôture à 169. Ce tassement se répercute sur la Ma\laeca -qui .revient à 808. Cette valeur n'en va du reste pas moins gagné 32.fr, ce mws*ci.; La Spies se tient a 30 75.

Armand, Yvel,

New-York, mercerdi (dernière heure), r- Le Stock Éxchange a vu aujourd'hui la séance la plus active de l'année. Les transactions ont porté sur près d'un million de titres.

L'ouverture fut assez active; le marché était entre les mains des professionnels et la tendance, au début, fut plutôt à la vente; il y eut une réaction qui fut suivie d'un recul partiel à la suite des avis de Londres et d'ordres de vente de l'étranger estimés à 30,000 ou 40,000 titres, surtout en Steel, Union et Milwaukee.

Après une période d'irrégularité et de fortes réalisations, le marché devint nerveux à la suite d'un recul constant, mais des ordres importants de soutien arrêtèrent le mouvement et amenèrent des fluctuations importantes. Sur le tard, la tendance à la baisse reprit et la clôture fut irrégulière. Le marché des obligations a été actif, mais avec modération.

Tendance plus aisée au marché monétaire avec argent très abondant. Le gros des affaires a été traité à 2 1/8 0/0.

En clôture, le cuivre 13 75 demandé, 13 85 offert.

INFORMATIONS FINANCIERES CHEMINS DE FER SECONDAIRES O'ESTRAMADURE. On annonce l'émission prochaine do 23,000 obliga.tions de 500 fr., 4 1/2 0/0 crées par la Compagnie des chemins de fer secondaires d'Estramadure.

d'une main et tes bandelettes de l'autre, il se mit à coiffer.

L'odeur légère et tiède émanant de la jeune femme lui montait en plein dans les narines, son cœur se mit à battre le rappel de sa jeunesse, son regard se troubla, il eut une peine énorme à terminer la coiffure pourtant simple puisque les cheveux demeuraient épars et fit trois pas en arrière sous prétexte de juger de l'ensemble, en se disant

Si je continue comme. cela, le tableau en sera à la moitié que moi je serai claqué 1

Il travailla sans entrain, timide, ne pensant plus à faire revenir Lafleur, craignant tout à coup que le garçon du costumier n'eût pu apercevoir quelque chose à travers les fentes du paravent, jetant un coup d'oeil ému sur le loup à présent en satin rose et sur le petit panier.

Pourquoi pose-t-elle l'académie ? 2 La séance terminée, elle se rhabilla.et comme au début de ta journée la pauvreté de ses vêtements frappa le peintre. Le spectre de la misère se dressa devant lui en réponse à sa question, une immense, pitié envahit. son cœur, déjà troublé; il serra une poignée de louis au fond de son gousset.

Comment lui faire accepter de l'argent ?

Il était loin de la veille, lorsqu'il craignait de la part de son modèle le geste du tapeur.

Elle allait sortir, il s'avança vivement

Madame J

Elle s'arrêta, hautaine et soumise à la fois.

Madame, j'ai l'habitude de payer mes modèles au jour le jour, excusezmoi d avoir oublié hier.

Il sortait des pièces, heureux d'avoir trouvé dans ce mensonge un prétexte à lui donner de l'argent tout de suite. Elle le reçut d'une main honteuse et le fit dis-

Ces obligations rapportent 22 fr. 50 d'intérêt annuel, payés nets de tous impôts actuels espagnols et français.

Cet emprunt est garanti par une annuité de 728.004 pesetas que l'Etat espagnol et la province de Cacérès se sont engagés à verser à la Compagnie pendant la durée de la concession soit 99 ans. Cette annuité correspond au change e actuel à 667,893 francs, alors que la charge de l'emprunt corresponde, intérêt et amortissement, à 573,412 francs.

La souscription publique sera ouverte jusqu'au 15 février 1912 à la Banque Chareire et Cie, 7, rue Drouot, à Paris, et dans ses agences. Le prix d'émission est fixé à 470 francs, et le premier coupon semestriel de 11 fr. 25 net, sera payé le 1" mai prochain.

On peut souscrire par correspondance, adressée à la Banque Chareire, à Paris, ou aux banquiers correspondants ou agents de change. CRÉDIT LYONNAIS. Bilan au 31 décembre 1911 Actif

Espèces en caisse et dans'les

I banques Fr. 183.393.847 66 Portefeuille 1.316.871.864 21 Avancessurganantiesetreports..409.956.025 19 Comptés courants 649.947.893 38 Porieféuilletitres(actions,bons, ̃ obligations, rentes). 11.308.490 93 Immeubles 35.000,000 » Comptes d'ordre et divers. 64.495.266 35. Fr. 2.670.973.387^78

Passif

Dépôts et bons à vue.. Fr. 844.715.412 85 Comptes courants 1.151.597.614 88 Acceptations. 136.571.483 48 Bons à échéance 35.842.634 21 Comptés d'ordre et divers. 100.246.242 30 ^Réserves diverses 152.000.000 » Capital entièrement versé. 250.003.000 » Fr. 2.670.973. 387~72

I A LYON I

Comment les anémiques guérissent

Dans l'état actuel de la science, chacun peut guérir son mal, mais pour cela il faut savoir, il faut se tenir au courant et ne pas se décourager. Si un remède ne vous a pas réussi, il faut essayer d'un autre qui réussira peut-être mieux. Il faut s'intéresser aux améliorations qui se prpduisent dans l'art de guérir comme dans toutes choses et profiter des expériences faites par des personnes avisées et qui viennent d être guéries il y a quelques jours.

Voici le cas d'une personne de Lyon, bien connue dans sa petite sphère. Cette jeune femme était anémique, elle avait déjà essayé toutes sortes de médicaments et elle était toujours aussi mal. Si elle s'en était tenue là, elle aurait encore sa maladie, elle en souffrirait et ne pou rait pas travailler. Or, elle a pris les Pilules Pink et comme par enchantement son mal a disparu. C'est donc que, les Pilules Pïuk étaient le vrai médicament pour cette personne. Pour vous, qui êtes anémiqufs, qui avez vainement essayé de vous débarrasser de cette maladie, il est très probable que les Pilules Pink seront aussi le vrai remède. Il vous en coûtera bien peu de les essayer.

Voici l'attestation de Mme Elise Morin, blanchisseuse, rue Valfrenière, à Lyon (Rhône)

« Vos Pilules Pink m'ont fait le plus grand bien. Depuis longtemps j'étais anémique. Naturellement j'avais essayé toutes sortes de médicaments pour guérir. Malheureusement je n'y étais. pas parvenue et j'allais toujours en ni'affaiblissant.

» J'avais très mauvaise mine, j'étais excessivement faible, je ne mangeais presque plus et je ne savais que devemr. Ayant, lu plusieurs certificats de guérisons obtenues grâce aux Pilules Pink, j'ai voulu faire l'essai.de ces pilules dont on parle tant. Je les ai donc prises et de suite elles m'ont fait beaucoup de bien. Maintenant, je suis de nouveau en excellente santé, j'ai îetrouvô toutes mes forces. »

Les Pilules Pink doivent leurs propriétés régénératrices du sang, à leurs propriétés toniques du système nerveux, de belles guérisons dans les cas d'anémie, chlorose des jeunes filles, faiblesse générale, maux d'estomac, neurasthénie, douleurs rhumatismales.

Les Pilules Pink sont en vente dans toutes les pharmacies, et ail dépôt Pharmacie Gablin, 3& rue Ballu, Paris; 3 fr. 50 la boîte 17 fr. 50 les 6 boites, franco.

paraître dans sa poche sans le vérifier. Puis avec un salut froid, elle sortit. Le cœur battant, l'âme inquiète, Georges utilisa le restant du jour à peindre le fond, et s'efforça de penser au roi Louis de Bavière et à la Pinacothèque de Munich, galerie des paysages de Grèce.

La séance du lendemain matin s'écoula sans incidents. Georges maîtrisa vite son émotion de la voir paraître, simple et nue, les cheveux serrés sur le sommet de la tête par les cercles d'or. Il admira sa démarche « ailée » comme dans l'Iliade et peignit avec tant d'ardeur qu'il n'entendit pas sonner l'horloge.

Cela passe vite, deux heures. N'est-ce pas, madame?

Elle secoua négativement la tête, étirant un à un ses bras crispés par la pose, faisant mouvoir son cou roidi. Comme elle semblait lasse 1

Le regard de Mélincourt tomba sur les provisions apportées d'avance par Lafleur Il/supputa la quantité de gibier froid, de gâteaux, de vins fins et de fruits contenus dans la corbeille, une jolie corbeille de pique-nique en automobile, avec nécessaire nickelé.

Il fait bien froid dehors, j'aurai besoin d'un peu davantage de- pose. Si vous acceptiez de déjeuner avec moi, cela me ferait bien plaisir. Elle secoua négativement la tête et écrivit sur un bout de papier

–• Merci, je ne puis accepter, mais serais heureuse si vous me permettiez de manger dans le cabinet de toilette et de me chauffer auprès du poêle un peu ensuite.

11 lut et rougit. Elle avait donc eu froid? Quelle brute il était de n'avoir pas deviné plus tôt qu'elle avait froid en posant, froid là-bas sur le banc en mangeant sess marrons 1

Vos désirs sont des ordres, madame, je regrette seulement de n'avoir pu les prévenir.

Les Obsèques d'Alexandre Bisson

Une véritable affluence de littérateura et d'amis est venue saluer hier la dépouille- mortelle d'Alexandre Bisson et lui faire: cortège. L'église Saint-Honoré d'Eylau avait peine à, contenir l'assis. tance.

Dans la matinée, de nombreuses couronnes et des fleurs avaient 4lé envoyées' par la Société des auteurs, la Société dés auteurs et des éditeurs, l'Association des directeurs de théâtres, plusieurs groupements littéraires de l'étranger et beaucoup d'amis de la famille.

M. André Bisson, auditeur à la Cour des Comptes; MM. Jacques et Pierre Bisson, fils du défunt; M. Maurice Winter, inspecteur général des services adminis-' tratifs, son,gendre; M. Achille Bastay, son beau'frèrei et le docteur Bertrand, son gendre, conduisaient le deuil. MM. Paul Ferrier, président de la commis- sion de la Société des auteurs dramatiques Albert Carré, président -de l'Association des directeurs de théâtres; le professeur -Pozzi, Alfred Bloch, agent de la Société des auteurs dramatiques Maurice Hennequin, et Lair-Dubreuil, commissaire -priseur, encadraient le corbillard et tenaient les cordons du poêle. ̃ ̃ ̃ Dans l'assistance, nous avons remarqué (nous citons au hasard des souvenirs) MM. Jules Claretie, Paul Hervieu, Henri Lavedan, Jules Lemaître, Maurice. Donnay, général Joffre, Mme Jpffre» MM. Alfred Capus, Joubert, président de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs; Marcel Ballot, Etienne Grosclaude, Paul Acker, Xavier Leroux, Jean Prudhomme, Strauss, Charles Samson Alfred Bruneau, Mmes Marguerite Caroq, Marguerite Carèze, MM. J.. Berr de Turique, Camille Malacan, Louis Ganderax,- Henry Bauer, Lucien NépQty, Antony Mars,. A. Sylvain, J. Diaz de Soria, Maurice Des-, vallières, Henry Bataille, G. Feydeaù, Duniény, Louis Forest, Edouard Bourdet, M. et Mme Hurteaux-Caron, André Mycho, Richard O'Monroy, Gabriel Trarieux, René Biéville, professeur Pozzi, M. Quinson, Mme Rosenthal, A. Guyon fils, Adjgard, député, Henry Hertz, Gaston Dévore, Adolphe Aderer, Th. Avonde, Mandre, docteur, Ozenne, Paul Milliet, Paul Ferrier, Mme Maxvell, M. et Mme Raoul de Saint-Arroman.

MM. F. Samuel, Marc Sonal, Edmond Stoullig; Prudhon, Georges Ricou, Maurice Charlot, Poggi, Max Viterbo, Chameroy, G. Visinet, Albin Valabrègue, Mlle Yahne, MM. Henri Clerc, Jacques des Gâchons, L. Dethomas, Lionel Laroze, Jenny Rose, R. Trebor, Lionel Meyer, Ferna,n4 Le Borne, Rodolphe Berger, G. Montignac, R. Charvay, Gaston Lemaire, Poncet, G. Nanteuil, docteur Jean Monod, Paul Ginisty,' Pierre Giffard, Tristan Bernard, Eug. Adenis, Yves Mirande, G. Clairville, Edouard Noël, Pierre Decourcelle, Fabrice Carré, Henry Bordeaux, Ch. Siblot, Alb de Biéville, Z. Zuloaga, Mme Jeanne Granier, MM- Lucien Mayrargues, Maurice Ordonneau, Francis de Croisset, G. Docquois, Mme Lair-Dubreuil, MM. Eugène Morand, Edmond Gui-' raud, André- de Lorde, Georges Mandel, Charles Akar, R. de Fiers, G.-A. de Caillavet, Chassaigne de Néronde, Eudel, etc., etc» Au cimetière de Boulogne-sur-Seine* trois orateurs ont fait relogé. d'Alexandre Bisson: Tous les trois ont trouvé des accents dignes de 1 écrivain et du braye homme qu'ils célébraient

J'ai pour mission surtout, a dit M- Paul Ferrier, au nom de la Société des Auteurs, de louer l'auteur dramatique qui, frappé en. pleine force et pleine maturité de production, laisse cependant derrière lui, plus de cinquante pièces de théâtre, dont moitié suffirait à l'honneur d'une carrière laborieuse et triomphante. D'aucune de ses pièces sont des chefs-d'œuvre du genre. Toutes, avec une fortune plus ou moins heureuse, attestent les mêmes dons de théâtre, les mêmes .pérites, la même conscience.. Avec l'éloquence du cœur, M. Maurice Hennequin a exprimé les regrets des amis du défunt z

Ah oui, messieurs, c'était un brave homme 1 Que de fois, mon cher Alexandre, aux heures douloureuses de ma vie, ai-je frappé à ta porte, me rappelant lès paroles de mon père Et toujours tu m'accueillis à cceur ouvert, comme tu savais l'ouvrit, à deux battants 1 Et quand je voulais t'exprimer ma gratitude, ma, reconnaissance, tu m'arrêtais d'un mot: Tais-toi, mon bonhomme « n

Il était de ces natures d'élite que lep succès ne grisent pas, et tel je l'ai connu à ses débuts, tel je l'ai retrouvé ataivé à la gloire et à la fortune qu'il avait si bien méritée» bon, simple et accueillant

M. Adrien Bernheim, à son tour, a

Elle disparut dans le cabinet de toi* lette.

Tout en déjeunant, Mélinçourt songeait, et les plats fins si joliment accommodés par Lafleur passaient dans sa bouche sans émouvoir son palais. Que peut-elle bien manger là dedans ? Il n y fait pas chaud non plus. Et moi qui me goberge pendant ce temps-là 1 ̃̃̃.̃̃ Il se hâtait et avait presque termine lorsqu'elle revint, longue et svelte dans sa robe noire, les cheveux tordus en un lourd catogan, montrant ses petites oreilles fines auxquelles la masque impitoyable était attaché.

Elle glissa sur le tapis, approcha une chaise .du poêle, s'assit et se chauffa les màrnsen écarquillant les doigts d'un geste enfantin et heureux.

Georges retenait son souffle pour la regarder, ému au delà de toute expression par cette jeunesse, cette distinction, ce deuil. Il ne finit pas son repas, mais n'osa bouger de place de crainte de la troubler, heureux de la voir dans ces poses familières et naturelles, un peu comme un homme qui aurait apprivoisé un jeune chat et se réjouirait de le voir jouer non loin de lui. Elle lui tournait le dos et s'absorbait dans la contemplation de la braise quand l'horloge sonna ta demie de midi. Elle tressaillit de la tête aux pieds, comme Cendrillon, au bal de la cour, et se sauva dans le cabinet de toilette, puis revint prendre la pose Georges ne l'avait-il pas prévenue qn'il auraitbesoin dorénavant de plus de deux heures de séance? Il parla fort peu cet après*midirlà et avança beaucoup le tableau, s'efl'orçani de calmer les élans de son sang par des détails de travail fastidieux que d^habitude il n'abordait que sur un ensemble déjà presque terminé.

Comtesse de Baillehache.

(A suivre.}


parié des qualités de cœur d'esprit

aÀlexandre Bisson

Gèûx qui eurent l'honneur et; le bonheur de travailler à âes côtés, savent avec quelle exquise modestie il'comprenait le devoir de «?e labeur en. commun,, ,de cette mystérieuse association, où l'amour-propre est souvent éveille et" qu'il savait rendre, si particulière-

ment douce.

Toujours et partout il apportait la même droiture, la même bienveillance.

.Et la, foule approuvait unanimement ces. éloges qui se trouvaient être des vérités.

G. Daveriay.

"̃̃̃̃! ̃'̃ .WV-»' ̃:̃̃̃ ̃

LES THÉÂTRES

C6mt?die-Royale Coup de. canif, un acta de Al. J. Lahovary Pompette, comédie! en deux actes de MM. Pierre Véber et Pierre Moiitrel; Zubiri, un acte do M. Georges de Pprlo-Kiche,! d'après une nouvelle de Victor Hugo; Champion de boxe, un acte de Yves Mirande.

Le nouveau spectacle de.la ComédieRoyale n'est point indifférent, Ce petit théâtre a eu la coquetterie, de vouloir réunir, sur son alliche des, noms illustres ou, connus et c est ainsi que nous avons pii applaudir' dans le même moment Victor Hugo, îM.lieorges .dei'orto-Jtiiche et Mlle Polaire.

La première pièce est un badinage assez innocent. Ce Coup de canif fort inbiïenslf ne blessera 'personne. Nous y assis- tons aux petites querelles d un jeune ménage qui a eu l'imprudence de pren- dre à son service une femme de cham- bre un peu trop ambitieuse. Mmes Alice Barton, Hélyaae et M. Nyms ont défendu avec énergie cette toute petite chose.

La comédie de, MM.. Pierre Veber et Pierre Montrel a beaucoup plu Le sujet on est ingénieux, et 1 exécution parlois un peu lente a paiu le plus souvent agréable et piquante. Aussi bien le vin de. Champagne y joue-t-elle le, principal rôle un bien joli rôle, comme vous l'allez voir. '•̃̃̃

Plusieurs petites femmes du monde, très petites, très femmes, et très «,du monde » se sont données rendez-vous dans le hall du Sublime-Hôtel, pour le service d une, vente de charité au prolit de la Ligue antialcoolique. Ce sont de ces aimables- personnes dont Aurôlien SchoiL disait qu'elles aiment à réunir quelques- -pauvres au .profit/d'un bal. Vour gloritier l'an tialcoolisme, elles vident a qui mieux mieux des coupes d'extra-dry, si bien que la petite- comtesse Kenée une aimable veuve d urigine américaine finit par se griser délicieusement. Or, comme un homme non moins du monde, Guy Fontenil la r-encpntre, et que lui aussi est dans l'état de 1 ébriété la plus distinguée, des propos commencent à s'échanger entre eux, d'abord gais et badins, puis tendres, puis familiers; puis abandonnés. Tous qeux glissent sur 'la pente charmante et dangereuse des coniidénces, et on ne sait trop où la scène s'arrêterait si le valet de pied Jean ne venait an-, nomîerà'Mœe la comtesse que sa voiture est avancée. J ajoute que ce Jean, pour ne point avoir 1 air poseur est également saoul: Un homme du monde se grise, un valet se saoule. La hiérarchie sociale subsiste jusque dans 1 ivf'esse. Ce Guy Fontenil resté seul demeure d'un tel optimisme que, malgré quelle ne soit plus là, il continue à causer avec la petite comtesse, et qu'il ne s, aperçoit pas du tout lorsqu .une demi-mondaine Mlle Herminie de Montespan le recueille et lui promet tout ce qu il lui demande qu'il a-changé .d'interlocutrice, si bien- que ce galant homme demeure enivré et charmé à; la! pensée qujl a obtenu tes faveurs d.uhe honnête petite femme du monde. Le lendemain matin, Renée ne se souvient plus du tout de son inconséquence de la veille. Guy Fonten'il vient rendre visite à celle qu'il s'imagine avoir quitté au* petit jour fort éprise de lui. 11 doit abandonner ces idées avantageuses, car Renée aux .premiers motsqu il luiadresse le'rdmet vivement à sa place. Mais Guy lui apprend les bontés infinies qu elle a eues pourlui. Et notre malheureuse petite comtesse est bientôt persuadéequ'elle s'est conduite comme. la première des dernières.. ». Et elle se lamente et elle déplore les dangers que présente pour une personne sincère la fréquentation des ventes de charité. Herminie de Montespan survient, qui la libère de ses remords tout en "lui donnant peut-être-quelques regrets. Elle laisse Renée consolée, honnête et mélancolique.

Cette agréable comédie a été fort bien jouée, quoique dans un mouvement un peu lent. Mme Charlotte Wiehe a obtenu un succès très vif et très piquant .dans fe "rôle très lourd de Renée. C'est une comédienne dune incroyable adresse, d'une grâce intelligente, d une coquetterie pleine de ruses. Elle sera parfaite quand elle consentira à un peu •' moins de zèle et 'de mignardise. Etant Scandinave, et parisienne, elle imite à ravir l'accent américain et nous lui sommes infiniment reconnaissants de rapprocher, avec tant de séduction Je fjord du boulevard et,de nous prouver qu'on peut, tout en restant extrêiuement gaie, être la compatriote d Henrik Ibsen, Mi Harry Mass a été un Guy Fontenil élégant et d'une morgue assez comique, et,M..Resse un valet de pied fort amusant. Mlle Derminy a prêté beaucoup de drôlerie,, de fantaisie et de gentillesse à Herminie de Montespan. Elle a porté ce grand nom avec une, fort jolie aisance. Nommons, pourleurbonne volonté, Mines Parville, Celli, Yvel, •de Bryssè et Rougeniont.

̃: ̃ .-•̃̃

De quelques pages de Victor Hugo, d'un rapide croquis, admirable cependant dans sa brièveté, et qui a paru dans une de ses œuvres posthumes Choses vues, M. Georges de Porto-Riche a tiré un petit drame 'voluptueux et brutal. On y soupe, on y rit, on y chante, on y danse et on y meurt. A quelques répliques d'une grâce ardente et voluptueuse, a, quelques traits juste^ et profonds, nous avons reconnu l'auteur d'Amoureuse y du Passé et du Vieil Homme.

Oela ne se raconte pas. C'est l'aventuredune petite danseuse Zubiri, qui, instinctivement cruelle, finit, à force d'exaspérer la jalousie de son amant,

par le faire succomber aune crise cardiaque. Dans ce bref dialogue échangé entre quelques jeunes gens pendant un souper, nous avons été émus par le voisinage toujours si tragique de l'àmouret de la mort que Leopardi appelle « les deux complices. »

Mlle Polaire a' joué avec beaucoup d'adresse, de souplesse et de séduction, 'le rôle terrible de Zubiri. Elle y a été vivement et justement applaudie. Dans le personnage du peintre Serio, M. Georges Wague a été d'une puissance d'expression singulière. C'est un mime très remarquable. M. Edgard Becmann a de. la tenue et de l'élégance.

Pourterminer le spectacle, M. Yves Mirande nous a, donné un acte très divertissant et .très.spiçiAuele.t qui pourrait s'intituler. L'Ecole. des petites femmes d'aujourd'hui ». Lui adore Elle, mais Elle méprise Lui, parce que Lui est un bon .petit jeune homme bien sage et bien élevé. Elle donne volontiers sa préférence aux champions. Pour lui plaire, il faut être champion de quelque chose, de n'importe quoi. Or, dès que Lui a tourné les talons, Elle reçoit Statterten» un fameux champion de boxe, ̃ qui à l'éclat de ses victoires ajoute lé; "prestige'. d'être nègre. A vrai direr Statterton ne soupe guère et n'est que médiocrement tendre. Que voulez-vous? il doit conserver sa forme. Mais Lui revient. Il bondit sur Statterton et, après une lutte de quelques instants, il le terrasse sans peine. Elle sera désormais guérie des champions et sera toute à Lui. Ai-je besoin de vous dire que Statterton n'était qu'un compère, un ami de Lui, désireux d'assurer sur des bases plus solides le bonheur ù'Elle et Lui. Cette petite pièce a beaucoup plu et elle a été fort bien jouée par Mlle Polaire et M. Becman.

Robert de Fiers.

Opéra de IVice: Vercingétorix, drame musical en quatre actes et sept tableaux, de MM. A. Bernède et P. de Choudens, musique de M. Félix Fourdrain.

(DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER) Nice, 31 janvier.

Fidèle aux idées de décentralisation qui font de Nice une cité d'art, M. Villefranck a monté cette saison comme il le fit les années précédentes un ouvrage inédit de deux auteurs français, auquel le public de la première représentation, qui a eu lieu hier mercredi/a fait le plus chaleureux accueil. Vercingétorix, drame musical, en quatre actes et sept tableaux, est dû, comme on le sait, à la, collabora- tion de MM. A. Bernède et Paul de Choudens pour les paroles la partition est de M. Félix Fourdrain, l'auteur déjà notoire de ce bijou musical qu'est la Lége~de dn Point d'ArgenLan.

Livret et partition s'adaptent étroitement avec le plus grand bonheur et ce n'est pas là la- moindre qualité de ce drame mouvementé et coloré que domine la grande figure du héros des Gaules et que traverse une pure, touchante et noble histoire d'amour. Quand les auteurs du livret eurent fixé leur choix sur le chef gaulois, en l'âme duquel, confus encore, mais palpitant et vivace, se dressa pour la première fois le sentiment de la patrie, ils durent s'attendre à avoir à allier la vérité historique avec la part de fiction et de légende que comporte nécessairement tout ouvrage lyriqué..Ils l'ont fait habilement.

Vercingétorix se dresse comme le chef acharné à défendre le sol de ses ancêtres contre l'envahisseur romain. Ses l.uttes,, ses combats, le montrent généreux et magnanime ainsi que l'histoire le rapporte, au jour d'Alésia investie, 'II alors qu'il va se livrer espérant sauver son peuple, aux jours amers de l'infortune, de la prison, du triomphe de César.

Les auteurs ont imaginé, en opposition avec le côté épique du sujet seul suffisamment connu d'ailleurs un amour ardent. et profond unissant une vierge gauloise Hammonde au chef guerrier, du moment où il court à la rencontre des Romains jusqu'à l'heure où, dans Rome acclamant le char de César triomphant, la. jeune femme se tue aux pieds de son époux exposé aux outrages de la plèbe.,

Il n'y avait pas lieu à des développements psychoiogiques et il eût été dangereux d'en faire. MM. A. Bernède et P. de Choudens, qui se sont contentés de créer à leur/pièce une atmosphère où leurs'personnages pussent respirer sans anachronisme et d'enchaîner la succession de tableaux permettant de suivre le déroulement de la première épopée gauloise, ont pleinement réussi à soutenir lintérèt, à charmer les yeux par des décors heureusement trouvés, à satisfaire la raison par l'enchaînement logique des situations.

Sur ce poème dont la langue est louable, M. Félix Fourdrain a écrit une partition très séduisante, forte sans tapage, riche en mélodies caressantes comme en phrases de bravoure et d'un coloris orchestral, pittoresque et original. Que M. Félix Fourdiaiu ait tendu à s'exprimer sans souci d école et sans préoccupation étrangère à sa conception, cela ne fait pas doute. Et c'est très courageux. Il n'a voulu être l'esclave d'aucune formule et écrire simplement ce qu'il pensait. Peut-être par là sa partition manque-t-elle un peu d équilibre, mais elle y gagne de la spontanéité et de la sincérité. L'orchestre en est traité avec une très grande sûreté. Il est nourri, mouvementé par des rythmes souvent curieux, et les timbre en sont employés très originalement.

La méludie, sans être traitée en airs, se développe assez librement pour satisfaire les auditeurs qui goûtent 1 inspiration et la déclamation, cependant respectée, ne l'arrête jamais trop brutalement. Parmi les pages qui ont le plus porté, il faut citer. les chants des Druides dans la forêt sacrée, l'interlude du u premier au deuxième tableau; « la Fête du printemps », un ballet nouvellement traité; le duo de Vercaigétorixetd'Hammonde au troisième tableau qui se termine par une phrase d'une désespérance infinie et d'une poignante sincérité; le duo de Fausta et de César, le duo dans la prison Mamértine et les chœurs é'tiricelants du triomphe de César.

Dans le livret comme dans la partition, il, se trouve-assez d'éléments de succès pour assurer une carrière heureuse à ce Vercingélorix. Les très beaux décors dans lesquels l'action circule contribueront, au reste, à l'assurer. M. Villefranck, les a confiés aux soins du décorateur niçois Bosio, qui a t«mvé cte

vrais tableaux. A noter la forêt druidique, mystérieusement illuminée par le soleil couchant, la prairie au bord d'une rivière, exquise impression de printemps avec des pommiers en fleurs; les remparts d'Alésia démantelés, le palais de Cyaré, la voie romaine à la montée du Capitote.

Les costumes, d une stricte, vérité historique, sont d'une variété et d'une richesse inouïes, et jusque dans les moindres accessoires se révèle le soin artiste avec lequel M. Henri Villefranck a monté r oeuvre. L'interprétation en a été parfaite. Fausta, la courtisane qui charme les loisirs de César, a été chantée et jouée avec beaucoup d'art par, Mme' Mariette Mazarin. Hammonde, la vierge gauloise, -avait pour excellente interprète Mme Cécile Blanchet.

La voix solide et claire du ténor Jaume a donné'un grand éclat au rôle de Verciqgétorix. M. Rouard, le parfait baryton, a chanté avec autorité les phrases de César. ,M. Lai'ond a silhouetté avec pittoresque le sinistre bouffon Phocidès, et M. Imbert un jeune qui ira loin a donné une grande majesté au chef des Druides.

Au baisser du rideau, on a acclamé auteurs et interprètes, et après de nombreux rappels,, M., Félix Fourdrain a dû venir en scène saluer le public.

Didier.

La Mode du Jour

Malgré le froid qui sévit depuis quelques jours, il n'est bruit dans tout le Landernau de la Mode que'de ce que l'on portera au printemps.

Et nul n'ignore que le printemps, pour les coquettes, est infiniment plus précoce quril n'est indiqué au calendrier; aussi, toutes les curiosités féminines sont-elles éveillées et impatientes de.recueillir les premiers «tuyaux ». Mais bien fou serait celui qui prétendrait annoncer quelque chose de précis avant que soient sorties les "collections des grands couturiers or, comme toutes les portes sont closes et les verrous tirés jusqu'au 10 février. force nous est d'attendre patiemment la date fatidique. Mais pour la chroniqueuse des modes qui par .profession doit être toujours dans le secret des dieux, il n'est pas de porté hermétiquement fermée: elle peut toujours risquer un œil, et je suis en mesure de, vous annoncer déjà la grande, l'immense faveur dans laquelle sera maintenu le taffetas.

Uni ou changeant, on en fait des robes exquises. La popeline également sera une des favorites de la saison ainsi que la' charmeuse indétrônable pour certaines élégantes fidèles à sa souplesse et à sa douceur.

Comme il était facile de le prévoir, ces étoffes éminemment légères exigeront plus d'ampleur dans nos jupes. On verra renaître les volants si fort appréciés de ,nos aïeules et ces délicieuses ruches « à la vieille » qui malgré leur nom donnent une allure si jeune aux jupes légèrement froncées.

Mais la dernière^ née, c'est la jupe à paniers, non point de-ces immenses paniers en honneur au dix-huitième siècle,- mais des paniers discrets, ébauchés à peine, mis à la mode de 1912 tels enfin que Mlle Lyse, Berty, l'originale et charmante artiste les porte en ce moment à la Boîte à' Fùrsy avec tant de grâce et d'élégance.

(Photo Félix)

MlleXTSE B'kbty dans Bibelots-Hernie

A LA BoiTE A FURSY

Le portrait que vous pouvez admirer ici ne vous en donnera pas une idée tout à fait complète la teinte cerise si seyante au visage n'y est pas, mais vous pouvez vous rendre compte de la forme et du retroussis charmant. C'est un vrai succès d'élégance que Mlle Lyse Berty ajoute à son triomphe d'artiste et de diseuse.

Pour les chapeaux, le mystère est plus facile à pénétrer que pour les robes. Ils sont comme toujours divers à 1-infini; mais il est aisé de prévoir que les préférences de nos élégantes iront aux formes très relevées sur le 'devant et aussi aux marquis si crânes et si jeunes. On les orne presque exclusivement de paradis ou d'aigrettes, ces dernières montées en fuséesau lieu de s'épanouir comme elles faisaient récemment encore.

On emploie encore beaucoup de taffetas, soit en toques très enlevées, soit en petits chapeaux drapés ou froncés, car le,taffetas est, je le répète, le grand favori et je crois bien que ce sera un règne durable dont nous ne pouvons que nous féliciter.

••:̃'̃ Gheaya.

PETITE CORRESPONDANCE

Afarquisette. Les points noirs sur le visage, disparaissent facilement avec l'AntiBolbos. C'est une lotion extrêmement efficace, d'un emploi facile, et qui n'offre pas le moindre danger. Toutes «elles qui s'en servent sont unaniinW â; Ie?c»nstiter7 Voua- «n

trouverez à la Parfumerie Exotique, 3&r'ue du Quatre-,Septembre. '•?.'̃ V; Trop jeune pour vieillir. Je-, comprends votre chagrin, en voyant, à votre âge, apparaître les p-emi<TS cheveux blancs. ̃ Mais rien n'est plus facile que de leur, rendre leur couleur naturelle • sans avoir, recours à la teinture. Un peu de Poudre CapiUus, et c'est fait. Elle s'emploie à sec, ce qui est fort,appréciable.. Demandez-la à la Parfumerie Ninon, 31, rue du Quatre-Septembre, en indiquant la nuance de vos cheveux. G." `

COURRIER DES THÉÂTRES

Aujourd'hui: A la Comédie-Française, à 1 h. l/2,(Quinzaines classiques, 2a quinzaine, billets rosés), Gri- bouille (Mmes Rachel Boyer, Yvoline v Lifraud, Lherbay, Jeanne Even, MM. Siblot, André Brunot, Joliet, Garay, tafon, Léon Bernard, Chaize) '•"̃ Alkesiis{Mmes Bartet, Berthe Bqyy, Yvonne Lifraud, Suzanne Révonne, MM. Albert Lambert fils, Paul Mounet, Louis Delaunay, Fàlconnier, Ravet, Charles Granyal, Lafon, Alexandre, Georges Le Roy, Gerbault). A l'Opéra-Comique, à 1 h. 1/2; repréfsentation de labonnement (série rouge), Werther (Mmes Espinasse, Nelly Martyl, ,^M. Sens, Vigneau, Guillamat, Payan, ^lesmàéc-

ker,/otc. V

A l'Odéon, à 2 heures (pour la série moderne de l'abonnement du jeudi) .Manette Saiomon, pièce en un prologue: et i huit tableaux d'Edmond de Goncourt (M. Galipaux). Conférence par M. Georges Laguérrç, Au théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 heures (9e matinée classique), la Dame aux camélias (Mme Sarah Bernhardt dans le rôle de Mar- | guérite Gautier). -• Cette matinée et celle de jeudi' prochain seront probablement les'deux seules représentations de la Dame aux camélias

Au Théâtre Lyrique municipal fGaîté), à 2 heures, le Barbier, de Sévitle (Mlles Vasseur, Mazly, MM. Gilly, Maguenat, Petit, Audoiri). Chef d'orchestre M. Archainbaud le Soir de Waterloo (Mmes Lise d'Ajac, J.1 liemaire, MM. Sardet, Petit). Chef d'orchestre M. LeBailly.

Au théâtre Antoine, à 2 h. 1/4, première matinée du jeudi de les Petits (Mlles Eve Lavallière, .Suzanne Munte, Jeanne: Fusier, Dermoz, MM. Gémier, Capellani, etc.). Au Trianon-Lyrique, à 2 h.- 1/2,' matinée exceptionnelle (pour les familles), -la1- Fille de Mme Anyot (Miles Rosalia Lambrecht et Jane Morlet).

Au théâtre Femina, à 3 heures (Matinée pour la Jeunesse), Poulop, opérette en "4 tableaux, de M. G. Montignac.

"esoir; ..̃:̃•̃ Au Gymnase, à 9 heures, répétition- généfalede l'Assaut, pièce en trdis actes, de M. Henry Bernstein. Distribution; -'•

Renée de Rould Mlles Madeleine pély Georgette Méritai Jeanne Desclôs Alexandre Méritai MM. Lucien Guitry Antonin Prépeau Signoret Garancier Mosniers- ̃>̃ Daniel Méritai Varg-as ̃ Julien Méritai Puylagâr.de; Uh valet de chambre Berthault

Le rideau sera levé à 9 heures très exactement et M. Franck prie ses invités d'être très exacts.' A la Comédie-Royale, à 8 h. 3/4, première représentation de 1° Un coup de canif, comédie en un acte, de M. Jean Lahovary. Distribution

Rirettg .Barnier Mlles Alice Barton

Julio Hélyahe Gaston Bernier MM. Nyms.

Agénor de SfvA.dresse Prévost'' ̃

1 Champion de boxe (dans sa catégorie), I comédie en un acte, de M. Yves Mirande.' JI Distribution: '̃̃,

Ello ̃• Mmes Polaire •; Ermeliné Barsac ̃̃• Lui T MM. Edgard Bècman. 1 Statterson 11. Prévost^ .11,.

Pompette, comédie en deux actes,; de MM. Pierre Veber et Pierre Montrèl», Distribution ̃'̃̃>,

Renée Mmes CharlOtt'ec:Viêli». Herminie • ̃< Marthieûérminy Augustine ¡ ParviUei g La générale LindaCellii'. ̃ ;< Mme Cliaumont Hélyané (* Mme Saur Yvel;' ''̃;̃̃̃, Comtesse de Marabout De Brysse.' r Guy Fontenil MM. Harry -MMs .̃.•̃ Jean •̃•̃ Rease1 V Maître d'hôtel »- Darbrey

1 Zubiri, pièce en un acte, de M. Georges de Porto-Riche, tirée d'une nouvelle' Victor Hugo. Distribution «, J

Zubiri Mlle Polaire ` Rodolphe MM. Edgard -Be'oinan ̃ Tempfier Nyms Maître d'hôtel Darbrey: ̃

et •:̃

̃ .•• .-Serio-, M. Wague" ̃;• .:?. i,.i l A la Comédie-Française, à 8- h., 1/3,- la Surprise de l'Amour (Mmes Dussane, Berthe Bovy, Provost, MM. ïruffler, DeheUy, Charles Granval) f Alkestis (Mmes Berthe Bovy, Yvonne Lifraud, Suzanne Révonne, MM. Albert Lambert fils, Paul Mounet, Louis Delaunay, Fàlconnier, Ravet, Charles Granyal,' Lafos, Alexandre, Georges Le Roy, Gerbault). A l'Opéra-Comique, à 8 heures, A/«non. A l'Odéon, à 8 h. 3/4, l'Ane et Bundan Aux Jardins de Murcie (Mlles Lucienne Guett, Descyrval, Roussey,MM. Joubé, Denis d-Ihès, Chambreuil, Flateau, Hervé, Malavié,; Decaye, (Ettly, Duvernay). ̃ Aux variétés, à 8 h. 8/4, le Bonheur sous la main, comédie en trois actes de M. Paul Gavault (Mmes Marcelle Lender, Dié.terle, Mistinguett, Spinelly, Debrives, MM. Guy Max Dearly, Gaston Dubosc, Prince, Mork cey, Numès, Diamand, Dupray, etc.V; ,etc;)i Au Vaudeville, à 9 heures, Rue de: la Paix (Mmes Henriette Rpggërs, Jeanne Iribe-, EilenAndrée, Terka-Lyon, Carèzê, Georgette Armandj Géraldi Gaby Ma-cy, Fernande^ Çabanelj MM. Duquésne, Jean Dax,, André .L'efaur, Roger Vincent, Pierre Juvenel^ètc;). A la Porte-Salnl-Martin, à 8 h. 3/4, ,la Flambée, pièce en 3 actes de Irf. Henry Kïstemâeckers (MM. Dumény, Jean Coquelin, Pierre Magnierj Armand Boùr, Jean. Kémm, Mmes Marthe- Bràndès, Juliette" Darcourt, Frévalles). Au Théâtre lyrique municipal fGaîté), à 8, heures précises (abonnement sè.ie A,'l«rèt jeudis), Quo vadis ? (Mmes Guioniè, Maïna Doria, Jane Lemaire, Vibert, Mazly, MM. Maguenat, G. Petit, Sardet, Audçin, ,'Martinelli, Alberti, etc.) L'orchestre sera dirigé par M. A. Amalou, Au théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h 3/4, Lucrèce Borgia, pour la rentrée de Mme Sarah Bernhardt, entourée de Mmes Suzanne Desroches, Lacroix, MM. Lou Tellegén, Dècœur.Maxudian, Angelo, Guidé, Darsay, Té- restri, Valbel, etc.

Au théâtre Réjane, à 9 heures, la Revue Sans-Géne{Mmes Réjane, Jane Marnac; Louise Bignon, MM. Lamy, Grossmitli, Bosman, Koval, Blanche, Baldv, Trévoux, etc.) A la Renaissance, à 8 h. 3/4, La main reste; Pour vivre heureue (MM. Abel T^rride, Boucher, Mauloy, Mme Blanche Toutain, Marcel le Yrven, Cécile Guyon, Huguette Dastry, etc.).

A l'Athénée, à 8 h. 20, le Journal joué (Mlle.Ëvéline Janney, Slimi Barthe, Moriss, etc.); à 9 h.' 20, l'Amour en cage ,( M me Au- gustine Leriche, M. Candé, Mlle Lucienne Roger, etc., etc.). M Palais-Royal, à 9 heures^ pàit

Café, pièce nouvelle de M.' Tristan Bernard (MM. Germain, Le- Uallo, Mlle Madeleine Dolley, MM. Clément, Mondos, Palau, Roze,

billés L:,wigne, Cil vat, Henouard- et M.

Mlles Lavigne, Galvat, Renouard et M.

Levesque).

Au théâtre Michel, à 8 h. 1/2, pour les représentations de Mlle Gabrielle Dorziat, M. Lucien Rozenberg et de Mlle Andrée BareJly: à 10 h.- 1/4, Peau neuve (Mmes Jeanne Chesnel, Destrelle et Le Bland, MM. Jean Laurent, Cornély et Rheims), Pour les représentations de Mme Alice Nory, de M. Henry Burguet et de M. Lugné-PÔe à 9 h., la Brebis (Mlles Jeanne Ugalde et Valmy, MM. Jean Laurent et Belières). L'Augmentalion_ (Mlle Greyval, M. Belières).

Le spectacle commencera exactement à 8 h. 1/2 par V Augmentation.

N. J3. L'entrée du théâtre Michel est entre les numéros 38 et 40 de la rue des Mathurins. Le théâtre.n'a aucune dépendance.

Au théâtre Apollo, à 8 h. 3/4, 154e représentation de Rêve de valse, opérette de M. Oscar Straus avec MM. Henry Defreyn, Clarel, Sterny, Leroux, Mmes Rose Elsie, Marquet, Cécile Rex dans les principaux rôles. '• Aux Bouffes Parisiens -Cora Laparcerie, à 8 h. 1/2, sixième des dix représentations de ùysistrata Mme Cora Laparcerie, la danseuse Esmée, -M. Robert Hasti, Mmes Thomerey,Berlhe Roland, Rapp.

Et M. Henry Lamothe.

au théâtre des Capucines, à 9 heures, En douceur!, revue (miss Campton, Mlles Tim'my, Muller, Andral, Dhorfeuil, Nicolle, Carël, Lisette, MM. Armand Berthez, Arnaudy, Tramont, Luguet, Hervil); la Petite .Pensionnaire (Mlle J. Rosny, MM. Arnaudy, Tramont, Luguet, Hervil).; le Secrétaire, (Mlle Carel, MM. Bernard et Her-

vil). ̃ •̃ '̃̃̃̃̃.̃; ̃

Au théâtre Femina, à 9 heures, Grasse matinée.; V Accord parfait (Mlle Yvonne de Bray,MM. Signoret, Guyon fils et Lamothe); Mais, n':le promène donc pas toute nue (Mlle Armande Cassiye, M. Signoret).

-r.Au théâtre de la Scala, à .9 heures, Princesses Dollar, opérette en 3 actes, de MM. A.-M.Wilner et F. Grûnbaum,: adaptation française de M. Willy, version nouvelle de MM. Antony Mars et Maurice Desvallières, musique de M. Léo Fall. Mise en scène et chorégraphie de M. Eugénie Orchestre sous la direction de M. Monteux-Brisac.

> Au Grand-Guignol, à 9 heures, l'Homme qui a vu le diable, ffioung-Pe-Ling, le Bon Droit, Une femme charmante et la Chambre à côté.. Au théâtre Déjaiet, à 8 h 1/2, Tire-auFlanc! (MM. Albens, Charles Leriche, Mmes Charlotte Clasis, Mad. James, Blangy, MM. Gerrébos, Frétel, Wagmann, Mlles Marcy et Mathis- et M. Philippon). 1

Hier: ,•̃. -r

Hier soir, à l'Opéra, la représentation de Monna Vanna fût extrêmement brillante. M. Muratore, qui chantait, pour la dernière fois dé cette saison le rôle de Prinzivalle, y obtint un succès considérable. Mlle Hatto, admirable Monna Vanna, ne fut pas moins acclamée, et MM. Gresse et Dangès, ainsi que MM. Delpouget, Nansen, Triadou et Gonguet, contribuèrent au succès de la soirée.

Dans Coppélia, qui terminait le spectacle, on fît- fêta à Mlle Zambelli, étoile exquise, et on applaudit Mlle Sirède et. M. Raymond.

On a répété, hier, généralement, à huis clos, la Lépreuse, à l'Opéra-Comique. Excel- lente impression.

Lecture hier, à la Gaîtc, de Naïl, drame lyrique de MM. Jules Bois et Isidore de Lara. Gros succès de lecture. Les études en commenceront aujourd'hui même. Mme Marguerite (Carré, MM- Salignac.at Boulogne figureront en tête de la création. ̃̃̃

La Brebis et Peau neuve atteignaient hier soir leur quarantième représentation au théâtre Michel, et, comme toujours, une salle d'une suprême, élégance a pris le plus grand plaisir à la fine ironie de la comédie de M. Edmond Sée comme à la spirituelle gaieté de e celle de M. Etienne Rey. Le succès a été par- tagé par les remarquables interprètes des deux pièces, Mmes Gabrielle Dorziat, Alice Nory, Andrée Barelly, MM. Henry Burguet, Lucien Rozenbeig et M. Lugné-Poe en tête. Le théâtre Michel donnera dimanche, à 2 h. 1/4, la sixième matinée de ce-spectacle si réussi.

Ravissante matinée donnée hier, à la, salle Malakoff, devant une assistance très nom- breuse, et extrêmement élégante. La séance était; consacrée à l'audition des œuvres de Miguel. Zamacoïs, par les élèves des cours mondains de Mme Suzanne Devoyod, de la Comédie-Française.

La matinée s'est ouverte sur. une causerie charmante, où notre excellent collaborateur et ami Georges Bourdon a « présenté »; à son auditoire le poète qu'il allait applaudir: et cette' rapide conférence fut un succès pour le biographe, en même temps que pour son

sujet. ̃

Puis, après un à-propos en vers de M. H. de Fleurignyj Sérénade, dit par Mlle Blanche -de Fleurigny, et chaleureusement accueilli,' les élèves de Mme Suzanne Devoyod furent entendus. Programme exquis, où furent successivement acclamées les plus,jolies scènes des Bouffons et de la Fleur merveillev.se, interprétées à ravir par des jeunes pllesj:par,de tout jeunes gens; troupe charmante, dont la jeunesse mjSme et. l'élégance prêtaient à l'œuvre du poète une séduction de plus 1

D'enthousiastes applaudissements récompensèrent de ce joli rcgal d'art M. Miguel Zamacoîs, ses ravissants interprètes et leur brillant professeur.

Au jour le jour

Mlle Lucienne Bréval doit partir dans quelques jours pour Monte-Carlo. iClle nechantera plus que demain soir vendredi, la Valkyrie, a l'Opéra.. Ceci irrévocablement. La grande cantatrice y aura des partenaires de tout premier ordre en-Miles Hatto et Lapeyrette, MM. Franz, Dëlmas et Grësse.

::< /̃;̃ •*• v. ̃•̃ ̃̃̃

L'Opéra fera le 14 février une reprise du Prophète. L'ouvrage de Meyerbeer sera donné avec l'a "distribution suivante

.Fidès Mlles Lapeyrette Bertha Comès Jean MM.' Franz Zacharie ̃ Journet Jonas Nansen Matbisen Rosëlly Obfirtlial A. Qresse

Primerose, la comédie tendre et charmante qui poursuit à la Comédie-Française une carrière unique, vient de paraître à la Librairie théâtrale, rue de Grammont.

.̃̃̃: ̃̃̃̃>& •r [

La Comédie-Française donnera, selon toute vraisemblance, le 24 février, dans l'aprèsmidi, la répétition générale du Ménage de Moliêre. Le surlendemain lundi 26, première représentation.

La Comédie-Française s'apprête également à fêter dignement le 110e anniversaire de Victor Hugo à la fin du mois.

Mlle Cécile Sorel fera sa rentrée,- à la Comédie-Française, dimanche soir, dans l'Aventurière, et M. Raphaël Duflos, dans les Tenailles.- •̃ ̃

La journée de dimanche, à TOpéra-Coinique, sera la suivante. En "màtinéèt àll "K 1/2,' Carmen: Mlle Chenal,

M. Dubois, Mlle Lucy Vauthrin, M. Vigneau Mile Yetta Rianza.

Le soir, à 8 heures, La Tosca: MmeEdvina,;MV Sens, M. Jean- Périer; Cavallena rusticana- x Mme Espinasse,.M. Mario, M. Vaurs.

.••♦;̃̃' •['

C'est M. Francell, et non M. Vezzani, toujours grippé, qui chantera'ce soir le rôle de Des Grieux, dans Manon, à l'Opéra-Comique. Le brillant artiste aura pour principaux partenaires Mme Edvina, MM. Delvoye et Dupré. Autour de l'Odéon. M: André Antoine offrira, mardi, dans l'après-midi, à la presse, selon toute vraisemblance, la répétition générale de Èsther, princesse d'Israël, la curieuse tragédie de MM. André Dumas et Sébastien-Charles Lecomte.

̃ L'équipement des décors de 'la nouvelle Esther, et le considérable matériel qu'exige la pièce obligent le directeur de l'Odéon à suspendre, pour l'instant du moins, les représentationsde Aux jardins de Murcie et de: le Bourgeois gentilhomme, quelle que soit la vogue de ces deux ouvrages. Dimanche, en matinée, dernière de Aux jardins de, Murcie mardi soir, dernière de le. Bourgéois gentilhomme.

̃

La Revanche du Baiser, 'le Piège, Sans'Souci, la Yiergeotle,' d'une part; ies Esclaves et te Coktail, d'autre part, telles sont lès pièces qu'a désignées le jury de l'Odéohpoiif être soumises au conseil de la Fédération des. Sociétés théâtrales, en vue du concours de Châlons-sur-Marne (Pentecôte 1912)..̃;̃:=

V •#. ̃.

Du théâtre Réjane on nous annonce les dernières de la Revue de'Rip et Bousquet. Cet amusant' spectacle ne sera plus donné que jusqu'à dimanche, en matinée inclusive-: ment. Nous croyons devoir en, prévenir nos lecteurs. r

-Nous avons annonce il y. a quelque temps- que notre excellent' collaborateur M. Henri Verne avait achevé,' avec M. Gabriel" Fàure» une opérette pour l'Apollo, intitulée la Jeunesse dorée.

Lee mômes auteurs avaient précédemment écrit un livret d opéra-comique, le Docteur. Amour, au sujet duquel nous lettre suivante ;̃. Mon cher ami,'

On nous dit que la Renaissance.doit prochainement représenter un petit acte portant le; titre de le Docteur Amour.

Voulez-vous être assez aimable pour dire, afin de sauvegarder nos droits- que nous avons écrit Henri Verno et moi- un livret d'opéçacomique en trois actes, qui s'appelle également le Docteur Amour? 1

M. Carré connaît depuis, plus d'un an celi* yret, qui est actuellement entre les mains d'on de nos plus grands et plus délicieux compositeurs. •̃•̃ Croyez, mon cher ami, à mes meilleurs sentiments. Gabriel Fadrk.

Centième représentation de l'Amour enrcage, ce soir, à l'Athénée. Le spectacle commencera, comme chaque jour, par l'amusant Journal joué. '•

M. Lugné-Poo, le directeur, et. M. Jean. Josseph Renaud, l'auteur, ont choisi Mme Marie Kalff pour créer le principal rôle de le Visionnaire, la pièce inscrite au prochain spectacle de «l'Œuvre ».

Lysistrata, la délicieuse comédie de M. Maurice Donnay, continue aux Bbuffes-Parisiens-Cora Laparcerie son admirable carrièie et laisse ainsi à la direction le, temps de préparer, la reprise des Maris .tébnt,in^ De très beaux décors, des costumes superbes,* une interprétation hors ligne contribuent encore au charme tout particulier qui assure la vogue de Lysistrata.

La Course aux dollars atteint sta centiènte représentation aujourd'hui, en matinée, au Châtelet. Recettes à ce jour 537420 .francs. Qu'ajouter à l'éloquence de ce chiffre? V 1

M. Armand Berthez reçoit chaque jour les; offres les plus flatteuses au sujet du brillant5 spectacle des Capucines; on lui demande'de divers côtés d'en donner des représentations dans les grandes -yiHeades départements et à l'étranger. Si flatté qu'il soit de l'estime o,ù; l'on tient En douceur 1 et la Petite Pension-^ naire, le directeur des Capucines.ne geut in- terrompre la série de leurs représentations dans son aristocratique petit théâtre. C'estaux Capucines et aux Capucines seulement qu'on pourra se divertir à l'amusante revue de M. Hugues Delormes et à la non moins amusante comédie de M. Georges Nanteuil.

̃" ̃ ̃

Le théâtre Déjazet affiche pour cet aprèsmidi sa 328° matinée de famille. Au programme

Les Vieilles Gens les Enfants du délire Jesu, Brebis de Panurge; Un jeune homme qui^a tant souffert. Le soir, ^représentation &e:Tire>w£z

flanci ,r ;•; "•

Hors Paris

De Rouen ̃̃ .».. La première représentation de J,' Aigle, la nouvelle œuvre lyrique de MM. Henri Càitt et Jean Nouguès, annoncée pour àujourd'Jiùi, est renvoyée à demain soir-

A l'issue des obsèques d'Alexandre Bisson,! M. Adrien Bernbeim est parti pour Nancy II représentera ce soir M. Bérard,- soussecrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, à ta première représentation de Le Pays, l 'œuvre nouvelle de M. Guy Ropartz, directeur du Conservatoire de Nancy.

De Monte-Carlo ` C'est avec un succès toujours croissant que se poursuit le cours des représentationa a de la bonbonnière des Beaux-Arts dont l'élégante clientèle a eu l'occasion d'applaudi. successivement; Le Grand-Guignol dans son répertoire :,lt Bon droit, la Chambre à côté, le PJmrmacien,- Amateurs d'alouettes, etc., interprétés par MM. Guérard, Gréhan, Nicole et Mmes Sters, Suzanne Vallier, Vatta.

Le Mufle, très joyeusement enlevé par M. l Sacha Guitry, la délicieuse Mme Charlotte. Lysès, M. Arquillii"'re et Mlle Jalabert. > Une série de comédies le Bouquet, Daisy, Grasse matinée, etc., où se sont fait applau- dir le parfait comédien Noblet, MM. V. Launay, Maury, Meyr,.Fernal, etc., Mmes Paute Andral, Maria. Nivè, d'Arjac, etc.

Une série d'opérettes Beau Dunais,~àe Lecocq; leJoueur de flûte, d'Hervé Bonne d'enfant, de J. Offenbâclv interprétées avte brio par billes Gabrielle Bleuzé, Hannia Routchine, MM. Berthaud, Alberthal,/Pou- drier, Lamy, etc. Deux sketches très applaudis l'Angoisse, avec Lucienne Gùett et M. Martel Yves Soyons discrets, aVec'M. et Mme Depas. Des ballets-divertissements dansés parles dames du corps dé ballet de Monte-Carlo. Enfin, deux célébrités de music-haU la chanteur populaire Mayol, toujours acclamé, et le spirituel chansonnier J. Moy, dans son répertoire. De Londres ̃

On annonce la mort de miss Florence Saint-John, qui fut l'une des chanteuses d'opérette les plus célèbres de la fin dn siècle dernier. Elle triompha dans les versions anglaises des Cloches de Corneville,de Madame Fayart (ceci se* passait' entre 1878 et 1879;, puis elle devint 1 étoile du « Gaiety >v Théâtre » ou, durant de nombreuses année»,


i oIt. ,n ~t- u

citer joua le rôle principal clés Burlesques, qui-étaient alors à la- modo. ̃

Après avoir été' la divette favorite de Londres pendant une vingtaine d'années, elle ;<di}t quitter la scène pour des raisons de santé. On la revit cependant en 1902 dans une comédie, Billi/s Little Love A ff air, et dans des sketches de music-halls. Elle fit enfin applaudir les beaux restes de son talent, dans. Madame Cherry, que M. George Edwarde-S; monta en. 1903 à l'Apollo. C'est u^ des figures les plus populaires dùmonde attistiqua qui disparaît, laissant derrière elle des regrets unanimes, car sa bonté était

proverbiale.

Serge Basset.

̃ Serge Basset.

SpTACLES^ CONCERTS

Aujourd'hui: Matinées, avec les spectacles du soir A rQlyjnpia. (2 h. 1/2), au Nouveau-Cirque (2, h, l/|2),'»u Concert Mayol (2 h.), à Ba-TaÇlàij (2 h,), à rHippodrome-iGaumont-Palace (2,h.), à l'Alhambra (2 h.), au Cirque-Médrano

(?hV A/S), à l'Elèctric-Palace (2. h.).

^Çtesoirr:

Wàx: Folies-Bergère ftél.lO2-59 et 281-43), à- 8 li' r/2, la Revue des Folies-Bergère, en 2'actës et 35 tableaux, de MM. P.-L.' Flers et Hugues Delorme (Morton, Gina Féraud, Chevalier, Alice Guerra, Brouett, G. Williams, Yvonne Printemps, Lucette Darbelle, Terroy, Gornilla) les Théâtres du Bouley^.rdj' -du Crime, la Marseillaise, le Mont i5aintrMicb.el,- la Mille et Deuxième Nuit. r–'Mopn. et Morris,; 40 Mascotts girls, et

Baron fils.

A l'Olympia (téïéph. 244-68), à 8 h. 1/2, spectacle gaLi Trois, heures de rire: le Trio Palmer; les Orpington; les Abbins; Armène Ohanian, la danseuse persane « Une nuit au harem >>. Asti troupe, les Greo, Rôthig, Lherris Lenka, Hall et Earle, les Polios, les Soeurs Stellmann, etc.

A Cigale (téléph. 407-60), à 8 h. 1/2, le Service personnel, opérette -belge, en trois actes, de M. Henry Enthoven, 'musique de Louis Frômaux (Mmes Gaby Boissy, Germaine Ety, Br.enda, MM. Claudius, MéifinyKàimu,, Pascal, P., Clerc, etc.).

À' la Boîte à Fursy (téléph. 285-10), à 9 ;h,T4/2, Bib.elots Revue, jouée par Mlle hYB? Bgrty. Lés chansonniers Kursy, Henri Léoni, Vincent Hyspa et Jean .Bastia la Gueule de bois, pièce en un acte, jouée par Mlles Eliane Alson, Diris et MM. Girier, R. Bussy, Louvigny, Barnières.

Au; Moulin-Rouge (tél. 508-63), à 8 h. 1/2, En chair et. en rosse! revue de MM. Va- lentin' Tarault et Georges Arnould (Mines Maryille, Jane Méryille, Le Priel, Pepa Bonafé,. Blanca, Saravia, de Nixo, de Valois, MM. Sulbac, Léon Michel, Mafer, Lacerpète, Fre4- Kornau,.le siffleur).

An Nouveau-Cirque (téléph. 241-84), à. 8 h.: 1/2, attractions diverses. Troupe nou-

velle.

A la « Lune Rousse », 36, boulevard de Clichy, .téléph. 587-48 (direction Dominique Bonnaud et Numa Blés), à 9 h. 1/2 Ailleurs, revue d'ombre-, de Maurice Donnay, dessins de'Henri Rivière, musique de Ch. de Sivry (Antoine Lauff). C'est le Boukay! revue: en un acte (Mlle Reine Derns). Les chansonniers D. Bonnaud, L. Boyer, G. B,altha, P. Weil, Battaille-Henri, A. Stanisias,jetc,; '̃̃; ;;•̃̃

̃ –Au- Carillon, 30, boulevard Bonne-Nouvelle, télép.281-50 (direction Roger Ferréol), à 9 h. 1/2, Allez frères. au Carillon, revue en un acte (Marguerite Magdy). Les chansonniers Jules Moy, Roger Ferreol, P. Marinier, V. Tountal, J. Bastia,; Çh-r A,. Abadie, etc.).. Chansons nouvelles.

eje.sofe $Qt-.FoHes;B.erffèjrê, ,'aaxrs ta. Rfibue,

déb)j|s;çte $ïïe:A,!iS3 dë-ïte'âdéï.-et.-aé-Mlle;

Mary-Héft. Débuts également de Little Ganty'

et des; ;4 Delev^né.

Première représentation de la Révolution chinoise, par Little Ganty, et de la Grève des taxi-autos, par MM. Brouett, Duval, Mlle Mary-Hett et les-Delevine.

A l'Olympia > Aujourd nui, à 2 h. 1/2, matinée pour les familles avec toutes les attractions gaies Trio Palmer, les Orpington, les Abbins, Armène. Ohànian Asti (troupe), les Créo, les Polios, Lherris Lenka, Rôting, etc.

Ir

A la- Cigale. Irrévocablement, dimanche soif, dernière' Service personnel. Que ceux qui n'ont pas entendu la- brillante partition de la célèbre opérette belge1 se hâtent d'aller l'applaudir. Quant à revue de MM. Dominique Bonnaud et Numa Blés, Arrête, arrêtez, chauf/"ear/dOnt la générale est flxée au vendredi 9, elle est déjà le sujet de conversation des endroits l'on s'amuse, tant les indiscrétions commises autour des répétitions font prévoir

Petites Annonces TARIF GÉNÉRAL

Pajigner^ “+.̃> .«.. s francs Par Dix insertions ou Cinquante lignes 5 fran.es

TARIF RÉDUIT

Pour .les Annonces concernant Tlndustrie et Zes'&otids.de Commerce, les Occasions, VenVtas, -Achats, Échanges,, tes Locations et les ̃ Pensions bourgeoises, ligne. 3 francs

III fi -111' 1

PETITES ANNONCES

DU: MERCREDI Cours, Emplois, Gens de maison liflne. 1 fr. 50 La ligne a trente-six- îetlres-

"C PLIISIRS PARISIENS

Programme des Théâtre»

̃ MATINÉE

COMEDIE-FRANÇAISE Tél. 102.22). 1 h. 1/2.

̃ Gritouillë AlkesUs. 1/2.

OTeRA-COMIQUE (Tel. ilS.76). -r. t h. 1/2.-

:W erther. < ̃̃̃ 0'" "DEON ;(TéI. 8fi.42)V '2' h. 0/0. Manette Salomon. 1 ffHEATRE SÀRAH-BERNHARDT (Tel: 1000.70). 1 2 h. 0/0. r,LaDame aux Camélias. THEATRE LYRIQUE MUNICIPAL. (GAITEJ (Tél. 1029.211). 2 h. 0/0. Le Barbier de .Sévi-Ile. la ta Soir, de Wateflop-,

rrRIANOX-LVRigUE (Tél. 433.62). 2 h. 1/2,

T La Fclh.de htadnme Ap,got. 211. 1t2.

1 La Fille de Madame Angot.

MATINÉES Ï)Ë LA J eUNESSE'(Théàtre Fkmina). ̃ (Tél. 528'.(iS). 3 h Poulop. DEJAZE-1-. 2 h. 00. Matinée de familie. Pobth^S'-Martin (2 h-. i/4j, Renaissance (2 h.i/2), t Théâtre Antoine (2h. 1/4;, Ambigu (2 h. 0/0), .Çlunt (2 Jaeures; {Même spectacle que le soir.)

OWiPiA (2 h. t/2>, NouveAu-Cirque (2 h.' 1/2), Ba-Ta-Cw?! ;(2 h. 0/0), Concert. Matol (2 h.), HippbpKOMBrGAL'MONTr Palace (2 h. ), AlhamBRA i,2"h.|ClRQL'È MËDRANO (2 h. 1/2), ElKC"tric-Palack (2 heures. (Même spectacle que le soir.)

SOIREE

OPERA (Tél. 307.05), Çelâche.

U Vendredi: La Valkyrie.

Samedi Roméo et Juliette.

flOMEDlE-FRANÇAISE (Tél. 102.22. 8 h. 1/2.

\A La Surprise de l'amour .Alk.es.tis., ̃•

J~ s

des merveilles d'esprit, d'interprétation et de mise-en scène.

Les .admirables scènes animées en couleurs naturelles qui composent le programme du théâtre Kinémacolor (19, rue Le Peletier) sont bien ce qu'il y a, de plus amusant et de plus curieux à voir en famille, tous les jours, en.matinée et.en; soirée (téléphone 159-79). Au Gaumont-Palace (Hippodrome). Aujourd'hui, à 2 h. 1/2, matinée de gala. Spectacle de famille. « Les blouses blanches », «la Douleur de Chopin ». Les Filmparlants et phorioscônes Gaumont. Les Hadji Mohamed, c-labres acrobates marocains.

Location de 11. h. à 5 h. (Toi. -515-73).

Une importante vague de froid commence à sévir sur nos régions et déjà patinenrs et patineuses sont dans la joie aussi est-ce une ruée, chaque jour, vers le Palais de lilace des Champs-Elysées, où sur la vaste piste de glace on s'entraîne, aveî acharnement, afin de ne pas paraître trop. maladroit ou trop ridicule, lorsqu'on va pouvoir se risquer sur les lacs gelés.

CONFÉRENCESaU'DITIONS Aujourd'hui

Al Université des Annales, 51, rue Saint. Georges, à heures « L'Aile », conférence par M. Jean Richepin, de l'Académie française. Lectures par M. Jean Richepin. Gaby Dèslys aux «Vendredis de Femina». A la conférence de demain vendredi M. Germain, le fantaisiste comique du Palais-Royal, parlera de « l'Abonné de l'Opéra», on aura la primeur d'une surprise sensationnelle Mlle Gaby Deslys dansera avec son danseur Marry Pilger les danses qu'elle rapporte d'Amérique. Voilà un « clou » unique qui complétera cette incomparable conférence. Fauteuils, 3 francs.

Un « Gala André Messager aux Mardis de Musica (théâtre Femina).

Mardi prochain, à 4 h. 1/2, M. André Messager, le. délicieux compositeur, a consenti à venir accompagner lui-même quelques-unes de ses œuvres les plus célèbres que chanteront nos principales étoiles d'opéra, d'opôracomique et d'opérette, sans oublier, un ballet dont l'interprétation sera une surprise. Nous donnerons demain le programme de ce gala qui commencera par une charmante causerie e M. Nozière.

Parmi les conférences d'aujourd'hui Salle F, 74, rue de Vaugirard, à 10 h. 1/2 du matin Mme Oscar Havard « L'Art de lire et l'art de dire' ». (Récitation et exer-

cices pratiques.) ].̃

Institut catholique, 74, rue de Vaugirard, à 2 heures M. l'abbé Prunel ̃: Que pouvons-nous connaître de la nature de Dieu? »

Société de géographie, 184, boulevard Saint-Germain, à-2'hl 1/2 M. Jules Lemàî-; tre Chateaubriand Atala (Société des conférences); à;8 h. 3/4 M. de Lamarzelle « L'Œuvre de lAdoption dés orphelins-dé la mer. {Intermède musical et littéraire. Projections.) ̃' ̃ ̃ ̃' ̃ Ecole professionnelle d'assistance, aux malades, 10, rue1 Amyot, à 4 h. 1/2 M.: Belot « L'idée dé patrie. »,

Collège libre des sciences sociales, 28, rue Serpente, à 4 h. 1!2, M. Gonnelle « Le Christianisme social d'inspiration protestante ».

Salle de la Société d'encouragement pour l'industrie, 44, rue de Rennes, à 5 heu*res, M. V. Delbos « Pascal et Maine de Biran » (Conférence de « Foi et Vie ».).. ''Ins^ïtji'tJh.ternât.îOfn'a'l} 82, boulevard' du

'M<)~~i'5''bëurea~&aie'.Ga&

'-Fl|iïryt.:dè TOâèon 'it«'.Lë's'Comêdiennes ctit- dii-septîôme au vingtième siècle ».

Ecole dés hautes études sociales, lé, rue de la Sorbonne, à 5 h. 1/2, M. Luciano Abeille « L'Argentine contemporaine, la Presse argentine, la Prenza» (projections) à 8 h. 3/4 concert Mozart.. Sorbonne, amphithéâtre Richelieu, à 9 heures, M. Puiseux: « Lés Nébuleùses'spi-raies (projections). (Sous le patronage des Amis de l'Université).

COURRIER MUSICAL

.CI~I.

Concerts-Chaigneau.

Ce soir, à neuf heures, salle des Agricul-.teurs, deuxième séance de l'abonnement. Programme

Trio en -la mineur, op. 114 (Brahms), pour piano, clarinette et violoncelle Mlle Thérèse Chaignean, ~l.'Çahuîac"~1-me iliaz7a-Chài,-neaii.' a) Psaume n° 23, b) Lamentation, c) Diou dans la nature (Schubert) « La Cécilia », sous la di-

ftPERA-COMIQUE (Tél. 105.76). 8 h. 0/0.

V Manon.

,V.efldredi Les Contes d'Hoffmann.

Samedi Manqn.. i: ODEON (Tél. SU.42). –8 8 a/4. L'Ane et Buridau Aux Jardins de Murcie.

I/ARIETES (Tél. 109.92). 8 h. 3/4. Le I Bonheur sous la ma,ia.

VAUDEVILLE (Tel. 102.09). 9 h. 0/0. Rue

1 de la Paix. Rue I^HEATRE SARAH-ÈËRNHARDT (Tél. 1000.70). S h. 3/4. Lucrèce Borgia.

nrHEAÎRE' REJANE (Tél. 238.78). 9 h. 0/Oj La Revue Sans-Gêné.

PORTE SAINT-MARTIN (Tél. 437.53).– 8 h. 3/4. I Flambée.

YMNASE (Tél. 102.65). 9 h. 0/0. RépétiU tion générale de DAssaut ».

gENAlSSANCE (Tel. 437.03). 8 h. 3/4. f\ La Main reste; à 9 h. t'O Pour vivre heureux. ffHEATRE LYRIQUE ..MUNICIPAL (GAITE) J (Tél. 1029.20). 8 h. 0/0.. Quo Vadis? 2

THENEE (Tél. 282.23). –8 h. 20. Le Journal

joué ;,à 9h.2u L'Amour. en cage.

ITHEATRE ANTOINE (Tél. 436.33) –8 h. 3/4.–1 Monsieur. Ducaty. .les Petits.

THEATRE^MlCHEL (Tel;- 163/30). h. 1/2. I L'Augmentation -la- Brebis; Peau neuve. npiÏEÂTRE'XPOLLO iTél..?7,2.21j, 8. h. 3/4. Les Petites Etoiles.

ALAIS-ROYAL (Téï. I62T5O). 9 h. 0/0. j Le Petit Café.

rnHEATRE FEMINA "(Tel'. "528.68). 9' h. 0/0. Grasse matinée; F Accord parfait; Mais n'te promène donc pas toute nue

THEATRE DE LA SCALA (Téléph. 435,86). '.) h. 0;0. Princesses Dollar. flH ATELET (Tél. 102.871. 8 h. 1/2. La Courçe \j aux dollars.

BOUFFES-PARISIENS. CORA LAPARCERIE P (Tëf. 145.58!. 8 h. 1.2. Lysistrata.

r»APUCI.NES (Tél. 150.40). h. 0/0.– Eu dou" 1/ cour; la Petite Pensionnaire le Secrétaire. 01,11~'DIE ROYALE (Tél. ~07.36). h.3/4; Coup de canif Pompette Zubiri; Champion de boxe..

AMBIGU (Tél. 436.31). .8 h. 3/4. La Revue de l'Ambigu.

rTHEATRE DES ARTS (Tél. 586.03). 9 11. 0/0 I Ma mère' l'oye (ballet); les Dominos \ballet);

Faatasio.

/iRA.ND-GUIGNOL. Tél. 228.3». 9 h. 0/0. II Le Bon droit; Hioung PeLing; Unô-Kemme chai-nianle l'Horame qui. a vu le diable; la

Chambre. à côté.

TTÛÂNON-LYlïfQUE- ("Tél.- 433.62). 8 h: 1/2. î-

Rip. :̃̃̃̃ 8 h-. 1/2.;à--

EJAZET (Tél. 1,016.80). 8 h. 1/2. Tire au lianc On op-;re sans douleur.

VOUVEAUX MATHURINS(féTa)8.08j. 9 h.0/0. Il Excentric Flirt; Papa Flrrt; Un PetH|Uég-uin. CLUNY (Tél. su:ù, 8 h. 1/2. L'Enfant de la panne; le Troisième Galon.

A"OUVETÛ"THËATRE DU G8 AIEAU.:]? ̃#£[). -r' l

~OUVE~G TIl),rITRE DL' C[i,1`I1~ ~U )~ ~p

~~Tt4~i~ ,Ÿ8 h "O>P' ç.) J. Nrtouc6gr

'•̃̃.̃

rection do M. Henri Biisser; au piano Mlle Marie-Louise; Bussière. Prélude, iug-ue et va-,riation, op: 18 (César Franck), pour harmonium et piano: M. Eugène Gicbut et Mlle Thérèse Chaigne'nu. Chœurs de femmes (Brahms-V,- avec accompagnement do deux harpes et "de- deux cors a) En ces, accords de harpe, b) Lied de Shakespeare, c) Hommage, d) Chant d'Ossiao « 1^. Cecilia », sous la direction de M. Henri Biisser; harpes Mlle Marguerite d'Estournelles de Constant, M. Fernànd Maignîen cors MM. iam bert et Catel.

Billets à salle 2, 3, 5 et 10 francs.

Les grands concerts de dimanche prochain]: Concerts du Conservatoire (2, rue du Conservatoire), à 2 h. 1/4. Programme Ouverture de Geneviève (R. Schumanri). Symphonie ,enia (italienne) (Mendelssohn) Allegro vivace; Andante con moto; Con moto mode-- rato; Saltarelle. La Lyre et la Harpe, (C. Saint-Saëns), odo de Victor Hugo. Pourgbli, orchestre et chœurs soprano solo, Mlle Y. Gall; contralto solo, Mlle R. Lapeyrette; ténor solo, M. G. Paulet; baryton solo, M. Duclos; orgue, M.Joseph Bonnet. Roméo et Juliette (Hector Berlioz) a)- la Reine Mab, scherzo; b) Roméo seul, concert et bal, grande fête chez Capulét. Le concert sera dirigé par'M. André Mes-

sager.

sager. jt.

.# ̃ ̃̃

Concerts-Colonne (théâtre du Chûtelet), à 2 h. 1/2 très précises, seizième concert de l'abonnement, avec le concours de MM. Joska Szigeti et Borchard

Symphonie, pastorale {&') (Beethoven) I.. Impression' agréable à' l'aspect de la nature IL Scène au bord du ruisseau; III. Réunion joyeuse de villageois, Orage, Tempête IV. Chant des bergers, Hymne de joie et de reconnaissance après. l'orage.. Fantaisie pour piano et orchestre, lr" audition (Louis Dumas) M. Borchard.–V Apprenti sorcier (Paul Dukas) Scherzo pour orchestre. Concerto en ré majeur, pour violon (J. Brahms) I. Allegro non troppo II. Adagio; III. Allegro giocoso M. Joska Szigeti. Capriccio espagnol (Rimsky-Korsakow) I. Alborada II. Variazioni III. Alborada IV. Scena e canto gitano V. Fandango asturiana.

Ces morceaux se jouent sans interruption.' L'orchestre sera dirigé par. M. Paul Vidai (chef d'orchestre de r'Opéra).

̃

Concerts Lamoureux (salle Gayeau],' à 3 heures, dix-septième concert, sérié A, avec le concours de Mmes JeanneRaunay et Bloomfield Zeisler 'r Symphonie en la (n° 7) (Beethoven). Poème de l'Amour et de la Mer(E. Chausson), première audition aux Concerts Lamoureux Mme Jeanne Raunay. Concerto en ut mineur, pour piano et t orchestre (Mozart) Mme Bloomfield Zeisler. Récit et air, avec violon obligé (Mozart)', première audition Mme Jeanne Raunay. La Mule enchantée, ouverture (Mozart).

Chef d'orchestre M.. Camille Chevillard.

Concerts Sechiari, à trois heures (théâtre Marigny),8<= concert-festival de musique française. Programme

Wallenstein, trilogie 'd'après le poème dramatique de Schiller (Vincent d'Indy), sous la direction de l'auteur; 2° Phaèton, poème symphonique (Saint-Saëns)'; Espana, rapsodie (Chabrier) 4° Symphonie sur un chant montagnard (Vincent d'Indy), sous la direction de l'auteur; piano, Mlle Blanche Selva 5° l'Apprenti sorcier (Paul Dukas). Location: théâtre Marigny (télép. 101-89) chez Durand, Grus Eschig, éditeurs,

La réception donnée par M. et Mme L.-Ch. Battaille en l'honneur du peintre Frédéric Lauth.et du compositeur Reynaldo Hahn a été dés plus brillantes. Le jeune mai tre, a bien voulu accompagner lui même ses œuvres à trois jeunes et excellents artistes, Mmes Minnie Herla, Dina Munroe, qu'on verra incessamment sur une de nos grandes scènes, et M. G. Lavanture, élèves de M. -L.-Ch. Battai}lej-iLeiir-suceès-fat' wnsiefé-nï- îble, ainsiv^ttepcelui-sdfô Mme BattatIle^Rt%ër- ÎMielos et du remarquable quatuor vocal Bat- taille Mmes Mayrand, Vilmer, MM. Drou- ville et Battaille. Pour terminer, ce fut un vrai régal d'entendre M. Pi. Hahn interpréter une de ses mélodies.

Reconnu dans l'élégante assistance Marquise de Saint-Paul, comtesse Récopé, Mmes Madeleine Lemaire, Tassart, Ch. Hayem, Chappey Ponteado, do La Guerra, Combe SaintMacary, Fournery, Carlès, Délaye -Prat, MM. Pillois, Custot, Bertulus, comte Boselli, Léopold Lacour, Holman-Black, etc., etc.

` L. de Crémone.

LES GRANDIES VENTES

Aujourd!huii à l'hôtel Drouot

Vente

Salle 11.– Collection de feu A. Angellier Objets d'art de la Chine, du Japon et du Tonkin: Mcs GABRIEL et HENRI BAUDOIN M. André Portier..

Spectacles, Plaisirs du jour

l(JLiLib"BERGrERE revue des' FOLIES-BERGERE Morton, Gina Feraud,. Chevalier, Àlrce Guerra, Bro'a'ëtty ̃ 'tv ̃•̃ ` Moonef ZlTms. FOLIES-BERGERE AT VHf PT A A 8 h. l/2- Trio Palmer, ULiliVliltl les Orpington, les Abbins; ArT(5lprîh PiifiR 'mène Chanian, Asti troupe,' Ro-.Téleph. 24-i.C8 thi les CreD) iherna^nka ATVHIPTA Haa et Earle, les Polios, VLilMriA les sœurs Stellmann. f TP ATP 8 h. 1/2. Le Service personnel, t.lUilljEi opérette belge en 3 actes. Claudius, (Tél. 407:60). Merin^ Raimu, Pascal, Gaby Boissy. BOITE 58, me Pigalle (Tél. 285TÏ0). 9 h. 1/2. .A Lyse Berty dans Mbelots Revtie. riTDQV Fursy, H. Léoni, V. Hyspa, J. Bastia, f URk)! Girier, R. Busey, Louvigny, Elne Alson. SiniTI ÏW-DfiïTf1!? En chaîr et. en rosse! IlIUU JullAl A.U uIJCj revue à grand spectacle THEATRE (Tél. 508.63; | (30tabl. etSOO costumes). NOUY-EAU-CIRQUE i^^S^lt Attractions inédites. Troupe nouvelle. Mercredis, Jeudis, dimanches et fêtes, mat. 2*1/2. PALAIS DE GLACE •fflS'Sïï^si:

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|1 A ITE-ROCH EC HOUART(T.40Û23).>«« #S5/ •'̃!

.l!AITE-ROCH, ECHO", UA, RT(T.4, ()(1;23), jo.u~J,ld~

Exposition

Salle 6. Tableaux modernes, aquarelles, pastels,' dessins, sculptures,' bronzes de Barye. Me Lair-Bdbreuil M. Georges Petit.

'•

TABLEAUX ANCIENS

Hier, àlasalle 6, Me Lair-Dubreuil, assisté de l'expert Georges Sortais, a vendu pour 54,125 francs, une série intéressante de tableaux anciens. Parmi les principales enchères, nous avons relevé les suivantes

2, Bellini (école de Jean), la Vierge et l'Enfant Jésus, 1,650 fr. nos et 4, Blarenberg (Louis Van), la Halte le départ pour la chasse à courre, 5,300 fr. n° 7, Bonnington (R.-P.), Marine, 1,300 fr.; n° 8, Bosse (Abraham), les Cinq Sens, 2,500 fr. n» 18, Ecole fllamande, Descente de croix, 600 fr.; n° 28, Ghirlandaio (école de Dominique), Portrait de femme âgée, 1,450 fr. n° 34, Lagrenée (L'Aîné), le Triomphe d'Amphitryte, 95o fr.; n° 37, Lùini (attribué à Bernard), Salomé recevant la tête de saint Jean, goo fr. 40, Mig-nard (Pierre), Portait de Marie d'Orléans, abbesse de helles, 600 francs 44, Orley (école de J. Van), Sainte. Famille, 1,750 fr.; n° 45, Poussin (Nicolas), Un jeune bacchant, 1,410 fr.; n° 48, Rigaud (Hyacinthe), Portrait de Louis de Bourbon, comte de Toulouse, grand amiral de France, 4,600 fr.; n° 50, Robertson (A.), Portrait présumé de l'artiste, 600 fr.; 51, Rottenhamer (J.) et Breughel d'Enfer, Tentation de saint Antoine,

620 fr.; n° 52, Rubens (Pierre-Paul), Portrait

d'un moine, dit lé. confesseur de Rubens, 11,100 fr.; n° 55, Ruysdaël (attribué à Jacques), Etang à l'entrée d'un bois, 4,000 fr.; n° 56, Schall (école de), Vénus au repos lutinée par l'amour, 800 fr.; n° 58, Tilborg, Une fête de village, 1,100 francs.

Valemont.

Lia Vie Sportive

LES ARMES

le Chalienge des corporations

-vLe Challenge des corporations, organisé ;p6ur:ia troisième année par M. René Lacroix et la revue Les Armes, a réuni 158 engagements-

Les épreuves seront disputées aux dates et endroits suivants

Finances et industrie le dimanche i février, au Cercle Floche (armes de combat); Médecine et Lettres à TEcolo Sainte-Marie (Académie d'épée); Droit et Beaux-Arts: au lycée Carnot (Société d'escrime à l'épée de Paris) Commerce et t Fonctionnaires au Cercle Hoche (revue Les Armes).

Les séances commenceront à 9 h. 1/2 et, par exception, seront publiques.

La date du concours final par équipes de 4 tireurs est fixée^ au 24 mars.

Jean Septime,

̃•̃ ̃" Ttn ''̃'̃' "̃̃̃'x'

tir aux pigeons de Monte-Carlo ̃•̃ (Par dépôche)

Le prix de l'Adour (handicap) a réuni 99 tireurs.

M. Colombéi, à 26 mètres et le marquis Torrigiani, à 27 m. 1/2, tuant 10 sur 10, premiers, partagent 8.545 francs; MM. Pitto,.à 24 m. S/4 et Davies, à 21 mètres, tuant 10. sur 11, troisièmes, partagent 2,139 francs. Aujourd'hui jeudi, à midi, poule (entrée 100 vrancs: vendredi, prix des Dahlias (série), 3,000 francs.

'c-Q~

!(>̃(<•• A Cannes ?̃••̃»•«<>> '.m

Après quinze jours d'attente. motivée par la pluie prolongée, le polo de la Côte d'Azur, a fait hier après midi son ouverture par une, journée splendide.

Comme partie de début un handicap a été disputé. Les équipes étaient ainsi composées Jaunes: Prince Louis d'Orléans et Bragance, comte J. Pastre, J. Jaubert, comte de Buisseret.

Bleus: V. Sauvarer; J. Bertin, lord Decies, D.Miller.

Lès jaunes ont battu les bleus par 3 buts à ï.

Les rouges ont battu les jaunes par 5 buts à 1 les rouges ont battu les bleus par 6- buts à 0.

Dans les équipes battues, l'élément militaire français «tait représenté par le comte de Buisseret, lieutenant au 5e dragons, le. premier régiment de France le polo ait. été en honneur et auquel M. Jaubert et le. comte Pastre ont également appartenu. Dans l'assistance ̃ w S.. A. R. la princesse Louise d'Orléans et Bra-

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M. Mulot, à Saint-Michel-sur-Bougival. Mme la baronne de Sermet, à Nice-Cimiez. A L'ÉTRANGER

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ARRIVÉES A PARIS M..R.- Alvarez de Toledo> M. Astmann, M. Alberto Bosch, Mme la baronne du Charmel, M. Etienne de Elisséieff, M. le comte Gérard de Ganay, Mme Lafoùrcade, Mme Jules Martinon, M. le comte Paul de Pourtalès.

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ganco, le prince Jennaro de Bourbon, lady Deck?s, Mme D. Miller/comtesse de Baisseret, Mme Edgard.Stern, etc.

Après-demain samedi, prix du Vioux-Capitaine.

AVIATION

Henri Tur'ot reçoit le baptême de l'ail». Remise de médaille. Les vols d'hier. Notre confrère Henri Turot a reçu hier le baptême de l'air; il a fait à bord d'un biplan à stabilisateur automatique Doutre une longue excursion aux environs de Villacoublay. Mme Turot a également fait une excursion en aéroplane elle'a, durant 25 minutes, volé à 600 mètres d'altitude. En- dopit de remous violent*, le vol s'est accompli de la façon la plus, heureuse du monde.

•' ̃

€e soir, au dîner mensuel de l1 Aéro-Club de France, M. b;-P. Cailletet, membre -de l'Institut, président du Club, remettra à MM. Henry Deutsch (de la Meurthe) et Henri Cain les médailles gravées à leurs noms pour commémorer la première représentation d'Icare à 1 Opéra.

̃'̃ •̃

La Ligue nationale aérienne vient de recevoir l'engagement d'un cinquième concurrent pour la troisième prime semestrielle de la coupe Pommery. C'est celui de Brindjonc des Moulinais qui a l'intention de prend, e le départ dès samedi matin de Villacoublayj pour effectuer le raid Paris-Pau.

La distance à battre est de 394 kilomètres correspondant à celle couverte, le semestre dernier, par Védrines détenteur de la deuxième prime.

Hier à Bue ont volé les lieutenants Cheutin, Battini, Leclerc et de Larzac.

Le lieutenant Varcin a fait ensuite une reconnaissance dans la région de Maule, près de Mantes où doivent avoir lieu à partir de demain des tirs réels d'artillerie.

AUTOMOBILISME

̃ Fêle du rallye-automobile de Monaco

La distribution des récompenses aux concurrents du Rallye-Automobile international de Monaco a été l'occasion d'une fête dont l'élégance et l'entrain ont maintenu la réputation que s'est acquise ce beau pays. Il est vrai que la Principauté possède un metteur en scène de tout premier ordre S. Exc. le soleil qui, dimanche dernier, brillait d'un resplendissant éclat. Aussi le défilé des voitures ayant accompli les parcours fixés par le règlement du Rallye fut-il véritablement une fête printanière, évocatrice de la fête des fleurs.

Des jardins de Monte-Carlo à la place du Palais-de-Monaco, la théorie des automobiles tleuries se déroula entre les deux haies compactes d'une foule considérable de curieux venus de tous les points du littoral. Sur le parcours, des musiques jouaient les hymnes nationaux des pays représentés au Rallye. Lorsque toutes les voitures furent rangées sur la place du Palais, devant les tribunes installées pour le jury'et les invités, les hymnes nationaux furent joués une dernière fois, et S. Exe. le ministre d'Etat M. Flach, assisté des fonctionnaires et du corps consulaire au complet, a présidé à la distribution des récompenses ainsi qu'il suit

MM. 1, Julius Butler (Berlin) 2, Von Esmarch (Berlin); 3, Paul Meunier (Le Havre); i, comte Malvasia (Paris) 5, Alfred Fischer (Berlin) 6, Gaspard Berry (Bruxelles); 7, Paul Fret (Paris); 8, Hans Pariser (Berlin) 9, André Nagel (SaintPétersbourg) 10, Barbaro Buttler (Berlin). Viennent ensuite, par ordre de :classement ̃

'MM.'Paùl Meyan, Henri 'Rouglér'/ Laps-Harr

manrf; rriàrqùîs de" -'Ii£ Valette, 'Frânki • ̃EsfbnV

Roberts Knapp, Jules Mironneaui, Edouard Whiteçhurch, Richard Haase, Adrien Maze, Arthur Dui-ay, Edouard Rivollet, Léo Duffleld, F.-Otto Schmidt, Robert Dollfus; 'Robert Martinet, Emile Samson, Albert Goy, John Mency, Alexandre do Kolowzat, J.-Ph. Paret, baron de Bourgoin, Ivan Dursus, de Cour'cy, Demetrio Olaveyaya, Henry Goldstruck.

M. Camille Blanc a remis à notre confrère de Saint-Pétersbourg, M. Nagel, le prix offert par la Société des Bains de Mer au concurrent qui a fait preuve de la plus grande endurance. On sait que M. Nagel a eu à lutter contre la neige et un froid terrible; aussi le choix de M. Camille Blanc fut-il unanimement approuvé.

Il convient de rendre hommage aux organisateurs de cette belle manifestation sportive et de féliciter M. Noghès, président du Spo t automobile de Monaco, ainsi que ses dévoués collaborateurs, au premier desquels nous avons remarqué M. Noghès fils.

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Le bulletin officiel de l'Automobile-Club d'Angleterre a été utilisé par la Société Rolls Royce pour y publier les attestations spontanées que lui adressèrent au cours de l'an dernier ses enthousiastes clients. Il y;â une unanimité, un ensemble dans la satisfaction, dans les éloges qui impressionnent véritablement. ̃ ̃'

TIR

La prochaine réunion de l'Entraînement au Pistolet (balles Gabet), aura lieu le mercredi 7 février, à neuf heures du soir.

Programme de la réunion

1, Poules de juniors; 2, Poules de seniors; 3, Poules par équipe; 4, Poules d'honneur avec prix offerts par les membres du Comité.

AEBOSTATION

Parti de Versailles, un ballon sphérique, pilote par le capitaine aviateur Barès, avec le lieutenant Pineau comme passager, a atterri à Gourtalih (Eure-et-Loir). Lesaéronauv tes ont déclaré avoir traversé plusieurs nuages de neige. •• '/>

.̃̃̃BOXE f \r ̃̃̃"

Les victoires de Ponthieu en Amérique Louis de Ponthieu, fils du professeur de jiu-jitsu, Régnier, vient de remporter' en Amérique deux importantes victoires. Il a, à Buffalo, battu Kid Kansas. Le match fut considérablement il l'avantage de Ponthieu. Il ne fut qu'à peine touché en revanche il infligea à Kid Kansas de rudes châti* ments. Il lui ferma un œil, et lui ouvrit i'ârcade sourcillière de 1'autre. Kid Kansà's est un bon boxeur, qui a fait match avec un pugiliste fameux, Charlie Luccà; v: ^Depuis^dePunthiea'a^ à 'NewuYor1q''ÎjatGfl Dyson.

Louis de Ponthieu est en pourparlers dematch avec K.-O. Brown et Abe Attell. .`

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Un match vient d'être conclu entre Jiitt Sullivan et Harry Lewis. Il aura lieu à Loot- dres lé 25 mars.

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A.-Olty (6. R.), Dunkerque-Haïphong, au Havre,

30 janvier,

A.-de-Kersaint (Ç. R.), Dunkeroue-Haïphonir. à Saigon, 30 janvier.

A.-Magon (C. R.), Haïphong-Dunkerque, à Marseille, 30 janvier.

LIGNES DU NORD-AMERIQUB

Saint-Laurent (C. R.). Havre-New- York, à Dan- kerque, 31 janvier.

Chicago (C. Q. T.), ven. New-York, att. Havre, 31 janvier. 6 h. matin,

Koordam (HW, A.t^e.^ew^York'iponr-Rotter- s dam, 30 janvier, .i-.»;- ̃̃:< ,>•,


Olyrnpïc (W-. S.L.), ven. New-York, à Cherbourg, >50Jànvi6r, 6 h. matin.

K.-Wûhelm'(Xi. D.L.), de Cherbourg pour NewYorlj,l« février.

Oceànic \W. S. LJ, de Cherbourg pour New-York, 30- janvier. •̃̃.

Baverford, (R. S. L.ï, de Liverpool pour New-

York, !«' février.

LIGNES BU, CENTRE-ÀMÈKlQDE Versailles; 1)0: G.T.), ven. Saint Nazaire, à Colon, 30'jaàvier.' .̃•:̃̃

Arcadian,txQ. M. S;. P.), des Antilles pour Cherbdjifg- a'8 janvier, 3 h. matin.

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Cap-Ortegai {II.; S. D. G.}, Plata-Hambourg, de :RiQ-dë:JaneirQ, 29' janvier.

Cap-Rocas1 (H. S. D." G.), -Hambourg--Brésil,: de' s Rio-de-Janeiro, 29 janvier.

LIGNES. DU LEVANT s: Bfilkan (F. C.}, de» Marseille pour la Grèce,

l«r,:févrisr.

Schleçipig çN. D. h.)\ de Marseille pour Alexan-

drie, 31 janvier.

•Postase' •'̃••̃•

Courriers- à mettre à la poste demain vendredi 2>, février, pour les départs, qui. auront lieu le samedi 3 (pour Marseille, mettre les lettrés le matin)

DeMàrseille; x>a.v'Vitte-d#-Madrid (C. G. T.), pour Philippeville et Bône

De .Marseille, 'par Duc-de-Bragance (C- G. T.), pour Qran et Carthàgène w

De Marseille,' par Ispahan (M. M.), pour Le Pirée, Smyrne. Constantinople, Samsoum, ̃ Trébizonde et Batoum;

Southampton, par Kinfaus-Càstlc (U. CL.), J, 'pour ̃Madère, Capetown,. Àlgoa-Bay, Port-: ̃ Elisabeth,- East-London et Natal;

Du Havre, par Pomeranian (A.R.M.), pour Québec et Montréal

Du Havre, par La-Provence (C.G.T.), pour NewYork, Etats-Unis, Canada et Sàint-PierreMiquelon

De Cherbourg, par Saint-Louis (A. L.), pour. mêmes destinations que ci-dessus; ̃D'Anvers, par Zeeland (R. S. L. pour mêmes destinations que ci-dessus;

De Liverpool, par Cainp'ania (C. 17.1, pour mêmes destinations que ci-dessus ;'̃ De Liverpool, par Gando (A. S. C), pour Té nériffe, Grand-Canary, akar, Corée,, Rufisque,.Bathurst,Sierra-Leone, Monravia, GrandBassam. Cape-Palmas, Axirn.Sekondi, CapeCoast, Accra, Addah, Bqnny, New-Calahar, Opobo, Bakana, Dégama, Abonema et Egwanga

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1' ,N ON~ESV~LEÇI\S PriÜItI'IIu¡Óuri, Pri~cl6t',ll.rcauralllir.aur& Prfc.CI61.IAujaurd, Prfc:cYl,¡lercaurs!IIIr.1OUrB BfIElU DESIGNATION DES VALEURS 1 cl6mN 1 cou,. am DÉSIGNA clôture Dernier 1BE1EIU/DÉSIGNATIONDESVALEURS\ PriUd.1IiW

"'•MM ^HlMaaMaH^||aMH^H||||i||| ^m^^Kmm*m^m*mmi «^ ^M^iMwJi^i^^ L-.l_ ni.ni'i hmiiiiii imi iiimi iiih m 1 "j CIOIUTB COUTS (IfllBN 68OT

i~ i ̃ Con/fc ri'Êïtiïsi i ̃' » ̃» C* Franc, de Banque et de Mines .520.. 523.. 519.. S2?.. 5%. *r En+.Ja A'fc+a+o /-»«.»• >J *~> caun ̃ ̃ '"• .'̃•̃•• ̃ ^rOBUSt U CtHti» 20 Rente Foncière 734 737 734 731 735.. rOUaS Q ClOtS ̃ UbllgailOnSde ChemiklS de fer 20 » BanquePrivéeLyon-MarseiUe 456.. 457,, 3 fr- în 'O n«i-nAtnnl <fi 95 10 95 15 95 10 95 (S iQ sh Banqne.deil'Afriqne du Sud 825.. 330.. 318.. 316. 15 Obligations Tnnis 3°' 4Vl W ir ». ̃ de Chemins defe Ï7 50 Suisse et Française. 704.. 704&0- ̃•̃;I«OÏÏ&I;1" ^5 37 -95 35 %50 » •• d'Athènes .• 132 132.. 129 129 130 2 50 AnnamlTonkSi 2 1 »' ̃"̃• -w"' }5 Bône à Guelma «G 50 410 75 25 » Crédit Foncier Argentin 825.. 826.. »*5Ô Âneïais2^SÉ 77 25 77 35 77 25 77 05 29 50 des Pa^s Autrichiens. 001. 602.. 605.. 602.. 604.. 2 50 Madagascar 2^1897 79 25 7Q 25 o- £eParten">ntaux 3?o 405.. 4OS 23 11 11 Mexicain. 370.. 370. ̃ïtivfentin4^'i896' 9255 9'' « 92 85 U 98 Land BankofEgypt. 185.. 187 50 185.. 181 3 » ^tgœ-œ 90 90 40 ?- Est 52-54-56, 5?^ (remb.650f.) 641 40 » Agence Havas 924 .920:. « Argentin 4^ 189b ,:K» ^.«u J* » ,5 Banque Espagnole de Crédit 280 280.. 279 U5 Afrioue Occidentale 3^ iÔ6V iifi 75 447 40 î? 3°° ••••••̃• ^115" 41U 15 » BSteaux Parisiens 315.. 317.. 4 Bré7u4o/l889 88 20 88 20 8855 87 90 88. P Hypothécaire d'Espagne 790 790 787 ifSaTiqo" 439 4^9 II rA ^.n^veHes 414 50 414 75 88 Comp^ Générale des Eaux. 2051 2051, 22 68 BalnMdvres(Drùv'dèri9b9'' 492 4^4 484 45 L Commereiale Italiennp.. 878. 871., 869., 870.. 7 50 Indo-Chine 3' t": Xm 465" 465 |r 50 .T^ •'• 377.: 376 75 25 » Havraise Péninsulaire 525.. 533.. 22'50 >lP 'Î9Ï0" 485" 486 50 W 51 Nationale du Mexique 1037 1043 1019 1020 15 3«' 19Ô2 41175 410 îr Kst-Algérien 407.. 409.. !20 » Chargeurs Réunis.< 587 50 588.: i » <2iine4q-,orl«<S 80 9690 ^8 75 33 il de Londres et de Mexico 632 50 632 50 622 624.. 625 A » Autrichien or 4 99 15 99 15 H "Midi 3% «0 50 410 50 10 » Continentale Edison.. 899.. 809 v »C^nBo*Ptatdu^LotVi888 83 75 83 75 83% 28 2i Centrale Mexicaine 433 50 432.-432 !5 u ÊomS°s ^Autriche 1866" °11 311 îr 3% nouvelles. 416.. 416.. 37 50 Union des Gaz 815.

̃4 "ESe4^Erférilur 95 40 95 10 95 25 95 10 95 25 22 50 Ottomane! 698.. 698.. 683.. 684.. 685.. §5 « Buh^e 5 1890 M6 50 508 » Nord 3?^ 417.: 417 50 22 50 Havraise d'Energie Electrique 580 580

',(¡ »Espagne 4<¡,: Extérieur 95 40 95 10 95 25 ?10 9525 2250 Ottomane: 698.. 698.. 683.. 684.. 685.. 25 .B~ 50650508:: :n- 417" 417 50 22 0 Havraise d'Energie Electrique 560., 580,.

*75lSfe^3*r 99 ^870 99 30 99 35 4 9 » d'Orient. 138 137 135 134 135 25 fo° ÎS 514 515 50 H «Ji ^nouvelles 418 75 419.. 20 Docks de Marseille 424.. 424. -4 »îtopÛunifl4V" 10275 102 60 102 60 102 50 50» Française Rio de LaPlata 840.. 845,. 840.. 841.. 838.. 25 » Espirito-SaVto 506 50S nT^ 2\% ••••̃ 36i 382.. 80 » Compagnie Fermière 4e Vichy 2028 2025 350 *?? Dri^lI^éV' ̃ %80 9670 4 65 40 -Russo-Asiatique 762.. 762.. 766.. 767.. 766.. 30 » Haïti6% 1896 510 Ji> ̃" Orléans 3%. 415 50 417. 30 Etablissements Cusenier. 620.. 613.. •4 Japon'4^1905^ 95 85 95 60 60 93 30 30 26 » Crédit Foncier Egyptien 785.. 785.. 785.. 784 25 » -B^I^Oot 469" 469" & Jk 3?ô ppuvplles 415,50 416.. » Decaurille. 159- 16^50 5 Ç 5^1007" 10745 10720 106 95 20 » Franco-Canadien 818.. 812.. 814.. 814 11 50 Hellénîauë 1881 29 1 W 291 nn îf 2!s% (remb.àSOOf.) 378.. 377.. 70 » Duval 1290 1290

'2" .Maroc59Ól\)04. 528. 531.. P'" 8p50SoCI6*é~oncièJ;'ednJllexiqpe. 190> IJ:> 19'10.. 1'1::> 25 "Minas-Geraes5?ô1907, 514.. 51350 t~ ùest 3~6 4i'15O 41(¡.. 30 "FIgaroex-c.19,1Of.Jconov.11 51950 525,.

~Meximiet~MM 9160 1. '3 50 NorTeeien3K~ 1904-ü5.. 9585 95 80 12"0 = 2',0' o~'OuvelIes 41950 421.. 35, Fiv'es-Lille. 1912 1.005..

.t-RSSI^ èSg.s:: è« ̃• Acùons industrie* î :SsBi?Ê-- i 1™ ^o^fig* Si:: S:: § :«TS£R!ïffi!ëS::S-

'>) :4 1) Roumain 4 1898. 9459ci.'5ouest-Algérien 3% 410; 410.. 8~" du Nord et de l'Est 2219 2250'

..4 '.Roumain4°~1898 94)5 9t25 }" "OMst-Algënen3~ 4t0.. 410.. 85 duNordetdeI'Est2219..22aO..

4 ». Russe Consolidé 4>K 97 45 97 30 96 30 96-30 1- » Cie G1 e Transatlantique ord .227 223. b% Russie5^1822 125% îr ̃" Vanphiné 3% 41150 41125 45 » Forges & Chantée laMéditer» 1090' 1100

3- _3^1gQi ^•• 8310 8350 8330 8340 §3 60 prior. 229 50 225 225. 25 Sao-Paoio 5% 1905' 50S 50G25 «r s7P-I<-«. Fusion anc. 3% 413 412 75 15 » Grand-Hôtel 280: 280..

y, ^̃•̃•"̃– ̃ SS èo 82 80 82 85 82 75 83 >• »- Messageries Maritimes. 170 171.. 170.. 171.. 25 5^ 907 506 75 5$ f- » S Fusion nouv.3% 414 50 414 50 J 50 Grands Moulins de CorbeU 162 158 25

-i 50 ::1% ?~ 1894 .8..88 20 20 Messager~esMaritlJDes. 1.0. 171 170.. 171.. 25" 5901907. 50Ù 73 50: 1) "i' Fusu:¡nnouv._3% 4.1450 ~35 50 -45 50 GrandsMoulins'deCorbeil. 162.. 15825

3 50 3%°' 1894 87 90 88 40 87 80 88.. 88 20 20 » Métropolitain. 693 693 50 694 694., 691.. 2512 b% 1908'b'ous"" 508 508 }? A- 'Méditerranée 5% (r. 625 f.; 63550635.. ~-> » Schneider AC^Creusot). 1893 1882 .l!:ï fil :IS'li .8 S »ii :5S£: SS:: 28050 ISS:: S:: S:: J»?SS^ÏÏ?S: Es 40 l:: »:gt-«i-dte: ti^lit50 S»aaS8usïï»::ia::1S:: *,=»; -S^ISk: !S!° »» ™» «»* «»* ,| :?-£“?=&- il:: SS:: SI- S- ÎSS ̃ '»««.'î«»i^ §» ̃» i^L'iftft^ SI:: S25 1 iKSSS^1^

;11 1~, "ParIsIenne Industne 307 ..310 308.. 306.. 310.. 79 50 '9~ 50 1 ud de la France.. 399.. 397.. Ro Le NICkel. 980.. 101f, 5

4 » 8erbe4<" 88 30 88 80 88 22 88 35 88 40 » > Tramways. Sud 186.. 184.. 186.. 183.. 184.. EmOtUlïtS de VHleS îr Valons lro série. 316 318.. 2& Petit Journal 488.

25 ̃̃̃•"•_ Bi? mo^noïA" 51175 510^5 509 » Est Parisien Ord .6850 .69.. 68. ,) M^iupt UUIS, UC Y llWi> 15 3% 2>«« ?érie 315.. 31750 31 » Petit Parisie, Part bénéf. 521 ..525..

Turc 4i°IInifl? S ^11 95 '92 '& «' priorité. 73 25 72 50 72 20 » Ville de Paris 1865 4% 550.. 545 50 Asturies 1" hypothèque. 355 50 355.. 13 75 Société du Gaz de Paris 303.. 305:

-20 » Ottoman Coriïoiiàfi'iUifm' 471 47150 456 95 30 » Ci« G1" Française de Tramways. 554.. 555.. 550 12 »' 18713?, 400.. 399 50 £ » Damas-Hamah a rev; var. 27150 273.. 14 3n' Suez action de jouissance.. 5370

'20 "Ottoman Consolidé 4% 1890. 471.. 471 50 456. 30 "C.c Gle Françw.se de Tr~ways. 55'1.. 5:>5.. oaO.. !2" 18713?Ó, 400.. 399 50 2~ "Damas-Ha~~h a rev. var. 271 5U 273.. fIL 30 Suez action de jouissance.. 5370

20 l Dou^e^4tl902 480 480 4SI W » Voitures à Paris 207 207.. 205 205 20 « 18754% 535.. 538.. ?;' « Goyaz (Brésil) 5% 477 75 479.. 88 42 part de fondateur 2980 3000

¡¡ Douanes 4% 1902. 480.. 480.. ~81. 1.1 "Voitures,àPax:is, ~07.. 207.. ¥05.. 2~5. 20" 187~4% 535.. 538.. Goyaz(Bresil)5?, 477,7~ 4~9.. *0e fon~atèur 2980 3000

120 :» Priorité Tombac- i^i' 473 50 470 459 12 50 Association Minière.229. 229.. 234.. 232.. 20 « 18764% 534 50 538.. Jf» Lombards3?0(Sud-Autr.)anc 27475 274 75 54 HO Société Civile 4730 4800

'20 io'iôoA 418 418 428" 14 » Ateliers du Nord (Jeumont). 476.. 478.. 474 475. 10 » 18922^% 346.. 346.. J5. ̃ nouv. 276.. 277.. 19 26 5«>«» 956.. 965..

20 b> 4?>Ó l~os. 418.. 418" 428. 14 n Ateliers du Nord (Jeumont). 4,'6.. ~78.. ~14 475. 10" ~) 18922~~9~ S!i 6..346

">0 ̃4*ïqo5" i*> ;aot 415"- 25' » Boléo 730.. 755.. 730™ 747.. 751.. 1 10 ̃ » 1894-962^ 346 50 346.. }•? » Madrid-Saragosse3%l«h.\<p. 363.. 368.. 24 ». Télégraphes du Nord. 867- -874..

'0 »I-4% lq ,122 ..l 415.; 25' »Boléo. 7~ 1~5.. 130.. 7!¡7.. 751.. 10 1> 189!¡-962y:'9é.. 3i650 346 1~ "Madr1d-Saragosse3%lreh,v.p. 363.. 306.. 24 Tél6graphes du Nord 4.. 867. i. 8 î 4i

< ̃• » *'°laui' ;•• *•. «w. n uMaifldanOi a<;tion de iouiss: 342 350 .343 .348 .345 10 « 1898 2% 412.. 409.. £ 3%2ehyp. 368.. 364.. ̃ ̃̃ .v ̃ 35 u Métaux 797.. 795.. 797.. 7% 799. 10'» 1899 Métro. 390.. 39150 }b Saragosse-Cuença hypot.. 362 ,16~~ •̃ fe. AàtsÈsde mmtmWter f\ ?! ̃ '̃: fSSSSSi: -*iS* 1IOI:I"11" S :-̃ SI: ̃̃%̃ Ifii «̃ r^srâSS: &£^ obiigatiom industrielles }

'35:50 Est. 950 949 950.. 949 171 30 Suez.•• 6174 6250 6175 6190 6260 » » 19103% 384 25 385.. £> » Portugais 3% priv. 1" rang.. :i27.. 325.. » Panama, Bons à lots 138 75 139 25

3Õ'50Est. 950 9~9.. 950.. 9,49. 17130 Suez, 6114,6250.. 6175.: 6190.. 6260.. 19103% 38425 385.. "Portugllls3?~pri".lerrang.. :327.. 325.. Panama, Bonsàlots. 13875 13925

i 56 » Pàris-Lyon-Médïterranée" 1245 1250 1245 1248 37 » Dynamite ..815.. 825.. 816. 823.. 822.. 12 50 VUle de Marseille 1877. 113 75 414.. f? » Russe 4?o1903 471.. 470 25 25 Suez5% 598.599. 50 » MMT ? 1091 1091 19 20 Printemps ord 45150 450.. 450. 3 Lyonl8803% 111 112 75 £0 » Salonique-Constantinople. 331.. 333.. 15 ,S% 451. 72 »Sord "Y" 1650 1664 1653 1668 1668 16 52 priyil 339 50 339 50 338.. 339 25 » Kioto(Japon}5%1909 510.. 51175 f0 » Smyrne-Cassaba 1894 453.. 453 50 25 Port du Rosario. 506 505

2 "BoI'ft" 165Q 166~ 1~\i3 1668 1668 0- prlVl 50. 339.. otO( apon)5%1909 510.. 511.5 20 my~e-s a ~~1. 453 50 2~ Port du ~osario: 5O~ ';>05

39. Orléjans. 1305 1305 1310 1309 30 « Thomson-Houston 796 50 799.. 800.. 798.. nh«»^'«-^ A., n AA'+ D $ ° îr T ̃ \ZT 1895 .444 75 44125 20 Compagnie des Métaux 497 50 499..

38 50 Ouéfâ~ "i: 932.. 934.. 932.. 934. I » » Raffineries Say ord. 35650 355.. 355.. 350.. 353.. Obligations OU Crédit Foncier 25 » Victoria à Minas. 458. 457.. 15 ». Transatlantique 374.. 371.. 7 p.72 Andalaus.. ̃̃ 280.. 278.. 279.. 280.. » •> prior.. 265.. 265.. 264.. 264.. fthIi_ rnmlnie8o enc is-q a-z <v\ hs or, 15 Gén'edesEaux3% 425.

(5d.Atch5*on. M5 546 544.. 547.. 547. 40 » Air Comprimé (Popp) 789.. 790.. 790.. 786 ît S'_ là60/^ 9>" 50^0 &m •ÂrHnn* t**i*eM*it~e 20 » FiTes-LUle 4% 503.. 502.

34 » Àufcàéhiens 774 7Ï2 1.0 » Distribution d'Electricité 422 50 50 425.. 423.. 424.. $ îî°> \m 400 'r)o vn ACtlOnS industrielles

A .hi' 7'{, ~.<> 10 Distribution d'El t. ité 422 "0 {, '23 1,<)' >, ~1 us 'le' es

•». » LorAards 114.. 116.. 115 16 Electricité de Paris B03 6Q4 .602.. 598.. io Vm^kw Iw r,n !-q ï 9- « >a ̃ r, I20 "GazetEaux., ..500.. 497..

29'L: M^idionaài 605.. 613.. 604.. 604.1 15 >< Téléphones 287.. 295.. 292.. 292 J,60?o 1892. 439 aO 4o9 2., » Aciéries de France. 940 931.. 20 » Français et Etranger. 493 490 l*p. NtoddÏPEWne 440.. 441.. 440. 442.. 442. 15 sh Nitrates-Railways. -358.. 355.. 357 .357 h60^8" w ';> rn« ?n ieLon^rf 1500 ..1500.. «0 ,i Central. 502.. 502.,

-rP' e' _~ne. .'1 41il '1 'l~ 44~) u < .1 entral. ;¡02.. 5O:t

?-»ortugaia' 347 349 7 50 Railways et Electricité 167 50 168. 168.. 169.. 167.. \t OhI.p. ZnMiJ^°&,V-" $$̃• ?£̃̃ 29 50 r deMichevUle., 1700 -.1700.. 12 » Havraise d'Energie Electr. 4% 9/0 29(1., 298.. •20p. SaragOMfe" «5 437 434.. 430.. 437., C20 Tramways de Buenos-Ayres. 136.75 13675 136.. 137.. 135.. .Obli^ *oncières3% 18,9. 502 502 ,5 » Atel. et Chantiers de la Loire. 1745 1735 17 50 Messageries Maritimes 409 407 h. «ragoB*a.. ». w 36 16. Mexlco.Tramways. 638.. 636' 634.. 637.. 637.. il IVo^ir" 0 Ûr :J lS Chant, et Atel.de S«-Nazaire. 1127 1129 22 50 Tabacs Rortugais 505.. 505..

l ~11,1,,36 U Memico,Tramways 618 fi ti.. ,1.. 63 637 13 2'6°0% 1885.. "5 45~ Banco di e, e az e. ~7.. ,9.. 22 50 Tabacs n..rtug~;13 "'0" ',0",

̃A: ̃̃̃̃ ̃ 19 » Wagons-Lits ord 472.. 472.. 470.. 470.. îi s'snMso-" 'rn fm r7 L. Banco di Roma.117 50 117,. 17 50 Voitures 3 y, 390.. 390 '.̃• <S(iCîêté<i de Crédit 19 pnyil. 480 480 478 ,f°|S^ rSm wm r » Ban5»e de l'Indo-Chine 1625 1630" 17 50 Land Bank of Egypt 3J4 39> 50 392 50

S" de Crédii 19' '1 '80 ~8' {,7 '1» 3% 190~~ ,> '10 50 502 50 50 B' d 1'1 d'Chi ustl~e 910 ..1.20 »Wagons-Lits 4 ~i 0 502 7)0 504

,'̃> ̃/ aOCiezeS Ue weiMt 8 d. American Teleph. et Telegr. 726 728 724.. 726 U ̃l%\™ r S %£° 3a Commercé & Indust"- 910 20 » Wagons-Lits 4 502 50 504.. 143.8? Banque de France 4200. 4200 4'200. 5d.7D HeUénique d'Electricité 101.. 101.. 99 ° »- 1 7lf i<âV«?8V" r- r^ k? l' l'"

14z;~ 83 ,a.nque de France. -1200, 5d.tb Hellénique d eC~lc t loi 9. ,>»Bons à Lots t d 100'°fr 18'S'7'" f35 50 6"

6632 de l'Azérie 2538 2540 2535 2542 254â./ 2 r.50 Briansk ord 5Q8. 515.. 509 512 515 nw Ranm Bt nth înnn^ r' 65 7r'

75; depar~dMPays-Bas!785'782::Î785:784:78~ 5~SO p~iviL: 471:: 479;: 472:: 0 478 1" ObI B H th lOOOfr 545. 1

75" ;.»/ de Pàf&etdes Pays-Bas 1785" 1782 ..1785 ..1784 1780. 5K50 privil. 471.. 479.. 472.. 474.. 478. io Obi. Banque Hypoth. 1000 fr.. JW w>^u c n *t n'a ÙX««*V'. mn^n

lfcgSàe- ill:: & .m. stnS: SS:: SS" S& 1S8 ÎS Actions de chemins de ter MARCHE EN BANQUE A TERME ̃ .>

,17 50 Compagme Algénenne 1319 1330 1303 35 »Sosnowlce" 157;) 15~0 1570 1576 1080 -1.

35 .«Comptoir National d'Escompte.. 951.. 950.. 953' 952 l.£ Central Mining .254.. 260. 250.. 252.. 252..130 «BÔneàGuelma 662.. '662.. ,“«,, ,Tltrim. MM OernUr tElHU ̃ mm nM-. U' 50 Créd.Konc. d'Algérie (non lib.). 678 50 679 50 678 677 678 » » Azote Norvégienne. 258.261: 261.. 260.. 262- 22 50 Départementaux. 622 623. mm VALEURS- T1™' u«™»r VALEURS ^f- J"Km 32/ '(Crédit Foncier de France 799.. 790.. 7?6 795 796 » » Le Naphte .416.. 423.. 416.. 415.. 422.. ,30 ..Est-Algérien 680. 684 ̃ CUtan» wure 15 60 Industriel. 723 735. 20 » Bakou 1098 1115 1109 1110 1108 15 50 Est. action de jouissance. 419.. 450 • ..̃ ̃'45 ̃ Société Marseillaise: 871.. 874 50 870 32 10 Provôdnik 531 534.. 529.. 532.. 539.. 44 » Orléans 900.. 901 Valeurs diverse* Minvc

1 e-~ 871 s:; 10 ProvÓd~ 531; 5: 52?.. 5i: 539 44 "Orléans 900:: 901 ..V.ileLirs div,e.-s,es. ~Mi,nes

60 Crédit Lyonnais. 1530 1540 1535 1533 ..1535 -2 •» Raffineries d'Egypte ord.73 50 50 74.. 74.. 75. 21 ..Ouest 488. 488 ra/curi U/KCriCA MineS

35; » Mobilier. 684.. 687.. 685.. 688.. 686.. 5 ». privil. 76 50 76 50 77.. 76 50 25 «Midi 550 546 5% Areentin Int. 5°' 1905 9177 94 90 » » Brairnan r- f<

117-50 Société- Générale. 820 820 821.. 821. 20 » Tabacs Ottomans 363.. 370.. 362 364 369.. 56 » Nord 1260 1269 5% BrfsU5%18q5 ,0 103 20 CH^Detn plw'fiiwl 13 75 Banque Française. 301.. 303;. 300 303 » des Philippines .321.. 327 324 325 325.. 28 75 Ouest-Algérien. 640.. 640 5% 5% 1903 1$ 30 Ch£?erfid wv> *v'

,50 de «Union Parisienne.. 1218; 1230..1223..1230 ..1227 2700r Portugais ,.579 572. G » Sud delà France. 177.. 178 I. i'% :-•̃&}&&&̃&& V. 14 21 Cr^w? M^és 167 169

̃̃̃̃- --̃ ̃ ̃ 1 I I ̃ ̃ la France i77 ..178 -6» Buenos-Ayres 6% (prov.de). 98.. 23 72 DeBeers preï.Y.Y.Y. ,452 50 452:

1..1.1~~1~~ 6,06 ,0' 1 23 'd 2De Beers pref ,161.. 169"

^M^r^M"M^T^J !g–^ ̃– ^^mm ^^m iYi"ô 3j^ ?ô(prov. de) 73 90 23 72 12 ord 504 50 504

̃̃̃̃ :>̃̃̃̃ ̃̃ '-̃;• iwra:»r"WT7Q-ï5"rT?flMr'coc •̃ .̃̃.•. ^wm%%or. 94-50 1 w Durban Roodepôort :«. ̃̃ ̃ ̃̃'̃̃̃̃ ̃, ̃ ̃ ̃- '̃̃- ̃, ̃ ̃ "̃̃ ̃̃ ̃' Espagne Intérieure 4% 7885 7820 10 66 Ferrelra Deen. 8450 8950-

;i V i i '̃' ̃ 'M •̃'̃ i. ̃ .J i- ̃ i i.. 'l i i n- 5?0 mexicain 5% 5125 7110- GoW ll|* '{h 50 '<

;^f».,lp£[^ .w^s pS: /vax^obs. l^précl* VALEUBS ] catp-éc. | .WH. a* valeurs |«| a^ •«* H Tra^aiei^ lîl sssSSSïh-iiiiï: ill ÏÏÏÏ" ̃̃̃' ̃̃ ̃ .i i ̃ i » .i n ̃* i ni i ocinnr 3% 91 90 3 50 General Mining Finance Corp. ̃ 2fi 25 26 50

1- ~1'1~ 11>11,1~111~111~1-'>- 3 5G General Mining Finance Corp. 1,1 (~ 25 26 50

~Fer ira Gild. 1,.128 .1. 133 Union Pacific pref:. 92 IJ4 91 IJ2 9'l 1/2- ~2 ~oï>Ï: nd" ~g~ 50 ~g~ 13 Goc (New). ~6 50 25 50

1-- Si 4.~4 5_ 31- S~ i29 5118 133 -Union Pacific pref. 89~ BËq~ ..6Q~ ~'S~eS~ 6~

'̃J^T1! ~3£-l~ '$t;f .̃Goiafièids. 4. 4 ̃ Câh'le Transfers. 4 88 00 4 8785- Missouri, Kansas & T. 271/2,271/8 28 1/4 AmaloamatedCopper. 621/2 61. 633/4 3 12 CaDeConoer 0 150 1^ ^ÎmS; r- w -n 50 Bpès.l:4?ô?m9; 87. 87. jaaersfontein. 7.14 7 5 16 Atchison 105 1/4*1031/2*106 3/4 pref. 63 1 2 63 5/8 .). AmerïcanCar&fiund 51 50 18 K 'SSrtŒtoi:v;" 4SI 430 14 J^ritotel» Â 18? '-̃̃*X% •̃9o 1/2 ̃ Baltimore SOhio. 1017/8 104 5,8 *104 1/2 New-York Central. 1111,4 U0 12 114 12 SugarR. 119. 117 3/4 del 1.2a 8 31 Km|tsGoi d g.. J2

,~ri!Tj1886: 102 ',102. Goeri .1. 18j~l %18/i!ù~ 2 mois 4 84 -4~814 84 .11.1..50 i!&2 3' Gold Mi,ne~ ,I,nvestment.. ;'5 50

1889. -83- 80.>4 É16 T&-1~~1 ,,() GoldTrust 02.. 02;)0

Bræll'4~Ó,¡1889, 87' 87,.[. Jagersfontein' 7' 1/4 7 5,116, Atchisory, 10;> 1/4 *1031J2 *1!J?3/4 7' pref. 63112' 63 5/8 '.J, rol il ,'1, 50 1'8 J <)- apec~p~er. ¿~ 1:> ° GreatCobar: GT 50 j'Q ..1

̃SS®.j»;:|- | ||!ï^b«.: fk ^ZS^ il:: .$hw" «. .îliîè ,ï? Sii âSS-CS?, SS é S (:- "^£:i:ié- Il8 «sS»:I« gs' ̃«^ïïr|| 1 1 .«*«lni. «if« » ^.g ^s, îf| 8î|;i »l6iè;i ssS' ÏH If! ii ïi! ÎJi SSSSS& 1:}: '11! :• £=Sfc: i i ^^S|.B: || SB ̃j-*iw.^ | 1 1 KS: i î;S î i;^ ««Eï: îtl ? iU .f*lS ~.> i1;4 :): «-t- 1J! gj^ ̃; :ÎSs»»»-»».»-«i: j»» *•• |1: |fe 1?» :̃»».««- .7i,4fc-SBrtf^: S?;V8 ,& fc-^ije .Sèfè .«§:<: :(: 'i'SES ISè S.ï^ :̃:{: ^[r"^ «j/j ,S-I?!«îi^ KS^ iS:: .ilîii JfKiSgi: || |g -.Kat. d'Egypte 18 15,1b 19 Randfontein. 121/32 121/32 Lackawanna 556 555./ General 5% 88 3/8 88 14 Utah Consolidated 15 ll'4 15 1/4 shansv /,0 ww 14.50146.. -S!Y;" j o,1^ »?î'î6 "and Mines 6 11/16 6 23/32 Den*er&R. G 211/4 21. 21 3/4 Southern Pacific 108 1/2 107. 111. Copper. 53 3/4 53 7 8 ô 95 Z^ÏL' è n'P~ ••••••••"•̃ r; a « o a- »““ n»»n «r -r; a- rn ,^0. 07 7j,; 08./2 pte; J: » || zfrS;Sfl gîS.^ BSMp; ill^ii^ iï&^r" 138° «SS^EErl?!?? H«^- 4* 11

Japonais 4,~ ,1899', ,86 1/2/1. Northern Pacific 117 1/8 115 3/-1 119 1/2 Consol. Gas N.-Y, City 139 3':4 138 3 '4 Haut Volga. ~8.. ~6 50 9 48 May; Con!!oli~ated. ,21,; 20 50

49.1910.. 1 l'~2 871j,2Iodderfontein' 11,3/8 11 pref, .~1; 3~,1/2 1~18;158.1 .250 ""Modderf~~teInB, 672;) 6925,

,Il ,d18il 7/16 ChlCagollll.&St..Paul 100>,1,'1 1045;8 *10<13/4 ReadlOg. 15i 7'i 123 5'~8 *791/2 InternaionalMarine. 5 156 1/2 »LauriumGrec, 4150 42.. 1>" Mossam~desc~e. 1175 11 \>0,

=̃» :3! 2^ïi?- 3.1 si ™-lsh va^s •s. •̃̃•|SB.l^ ^lsi^-| itsasteiESEiaitti ??SE«eES:,l^ .Mta^-Sr? -fi^8 .iifcfipSSS: 3-ii *2î|56 Berlin, 31 janvier ^St^ii fl/I^ «TO- .-•• W3/* f39. Barcelone, 31 janvier I /ï, ̃ •=̃ :SSB& 263^I 26 «Sft- f^| f a «-- .& g,l(î |? -nSe-£;.3i s^e 8i 25 ;g MARCHE EN BANQUE AU COMPTANT

TurcUnifié. 91 '1' 91 'J, Prem, Diam,ord" 9 Ui11610 1/16 Colorado&Sou.hern. ,l', ~3 .i'49 3, 4g ,j. .j. People'seas. 104 1/21 1'/4 2g »Pho~phatesTUDls1ens. ~Z~ ~~I.. »" Randfo~telll. 43 J5 44..

1.1~pre ~1-ref. 6,6.1St Louis& SFF-- 40. i.11) Pl~~e, 1/> Ii' 13~Ran~Mines,n. 16950 16950

:BalUl\le,Otto~an8.. F 1/4 171/4 Rand,Collieries. 'H¡32 lli~9 Delaware & Hudson. 1715;8 169 Refund4% 80 7/8 881.1~2-pref. 110112 1093"1 *1115"8 Rl11S11ldeConnthe. 181.. 18'150 ,~51 ROblllsonDeep, ,7~ 25 7450

H Sùd-AMcakies PrMh. rép. des p imes, 10 février ^elTnerS" 161 âfè îtiî Ijl ^5*^ llo 05 110 i6 S.-PÉTERSBOURG, 31 Janvier S^ur Paris l 1 *? 1 ?5 «O» VALEURS ,|f£ S* K»au| VALEURS «& j*

Agr. -5 :>,15,16 ?1;,1~Rand"ines. 611/16 623':32 Denver&R,G. 2fl'4 2i 21 3/-l SouthernP~cific. 1081/2107. ,i'li -Copper, 5~i 3'1*4 ri37"8 .1,-88 3950 "45 87 50

̃'̃̃ 31- janvier Reports, 12 férvier S'8»»11» C™ V T~q v o 1~I1vq Rente Hongr«.cour« 90.. 89 95 Russe 1906 103 i?o ira i/2 Dnm, o. ~>9 88, 9 R~se Deep. 8~

"e,l~Rallwayord ,-04,114 51, 3i'l RobinsDn,Dup.215~16-3'i Erie.30 ::1:,4 30 5/8 311j8 pref, 693, G9. 711j2 *281, SplesPe~roleum, 30 2" 3070 4, SunmerandJack. ~'r3

J- ̃•̃'̃̃ Berlin Handelsbank. ̃ 1/3 3,8 1.3 5/8 winhiiinr tTitrinhinn 657.. 655 20 S,fl R,,«^rVin' 9Hfi 9S7 en Wres ROME, 31 janvier 2a 50 Transvaal Consolidated Land, 39 ••Apex. i:'3/4 i 3/ ̃ ̃ Banq.RussepMoC" 161.3/8 loS 5/8 Autrichiens 727 50 728 -^ssëTcomm" 410 410 Rmi'aSo- <nn 'oûn 18 sh Banque Nationale d'Egypte.. 475 60 m. Gelsenkirchen.1582

Ca C 5 3'h "3j4 1', 1 l Toula 11 V R "3

,petTn:SyndicatNew. -5.3il,~5 3/4-Qld M.23,'823'1.$.VALEURS clôture AUJourd. VAI..EURS l'précéd,\AUJourd, \ALEURS ,1 "éd \AUJOUrd VALEURS clôture1.17 ;3~Urikany. flfi. î61 Village MamReef. 79-ni ~80 50

AngloFrénch 13/9 13)9 •. ̃ ̃ 'METAUX Chemins Autrichiens. 1d3 12 Io3 1/2 Lomb£rds 110 111 10 Brîansk 191 194 mZ% ï Âï 67 '15 Ç- Nat^ Mexique Parts. 776 45 » LaLucette 807 799 'AworaWest. 7/16 7/16 Cuitire. Comptant 61- 3/4 62 1/4 Lombards.- « •/• 18 3/3 Tabacs ottomans 336 336 50 Hartmann *63 2$ ?h "î«Tï iî.V- ?$ kh ,13 20 Crédit Foncier de Santa-Fé.. 402.. 398.. 28 12 Ouasta et Meslonla jouis 510.. 514.. CentralBinlng. 9 3/4. 9 3/4 TSrme62 1/2 63. Prince Henri. lob 1/2 ;57 5/8 A|pine.. 902.. 894.. ET ïB7 *-•• Change sur Paris 10055 10052 18 03 Crédit Mobilier Franc. Parts. 3(8.. 358.. 1250 parts. 276.-279.. tChar.tered. 28/3. 28/3 Etain Dètroiîs C. 194 l'2 194 1/2 Schantung 126. 1/ï 126 7/8 change surParisâ vue 95 56 95 47 K ™vv-- f>j •• ,f<» •• i% v. S. Worsted Prêter. 1% 450 51 m. SUésîe (Zinc) 1564 fCinderellaConsol. 1.-1/16 1 1/8 Terme 191 1 2 192 1/8 Karpener. 201 iu m 5/8 Escompte hors banque .4 1/4» 4 1/4% Provôdnik SA? ,w V 30 » Hutchinson (Etabliss.) privil. 540 36 «fvieille-Montagne .-924.. 919..

1 Russe 49o I.i N JamlCl' Tramwaysdolexlco. 639 1/2,637 1/2 Nord-Espagne. 9a 50 9575

"DeutscheBank.2~j,t,81,8RenteAutrichienneor 114.. IH. Saragosse. 9'1409'175

Sî^i-2ffl»'i*^ «-«"J>* 3755r ^e-ic^ t^i^ ilèo 1:: l55^SSe^iiI5Oi2ié::

31 janvier Reports 12férvier fér~,ier1~Disdonto Com 1~~ i92 3/'1 RentoHongrs.couroc 90.. 8995 R Russe 1031" 103 1/2 103 I/1111.1~ COUII

.31 1.11 Berlin Handelsbank.. i 13 ,3: 8 113 5;8 Mobilier Autrichien. 657.. 655 20 Banque R ~Ii"" 286 7 87 ROME, 31 jani,ier.

':pen X,o' Fre"n'ch' 1 3,'4131,1~ 1manq. musw p> 712107 50 ~11~19/jl' 1'0' Russe p, Comm~e illo /,JO Ren'e 60' '100 '99 67 11~ sh Banque Nation&le, d'Egypte,. ~75. 60 m, Gelsenkirchen. 1582

9 MÉTAUX1chemins Autrichiens. 153 l~12 153 l~2 Lombards s. 110 -111 Briansk. 191 '194 ,0 ,;) Natle MeXIque Parts. 176. 45 ,) La Lucette 807.. 799..

Crown mines -6-3/8 6 11/16 *"«,<winpiani w, 12 fo 1 g^ 229 1/2 23g Lots du Congo 83. 83. MADRID, 31 janvier Buenos-Aires 21 9/16 30 r. Dniéprovienne 1965 1985 320 » Monaco 5660 5tî65

ntr .mng, l'" Terme 62 1/2, 63, I/ -SOwtÜng enrl. 126,1,126 8ChangesurPari~ 902.. 894 Maltzolf. z67 27U u 1. 18 03 S. MoblilerFranç. Parts. /i5O 3f>8.. 125° m. (Zinc) parts, 276.. 279..

kC!Jar.tered. 28/3. 281,3. Etain'Dètroits. C, 194 1/2 194 i!21~à; vue, 95 56 95 47 Bakou, 411.: 414:: 7% U. S. 'Y°rsted Prefer, 7?'.¡, '150.. 51 m, Silésie (Zinc) 1564

DeBeersord 19 29/32 19 29/32 Chèque sur- Londres 192 ~/8 Phœnix 258 1/4 2a8 3/4 Lots Turcs 209 208 ••̃-̃̃ Valparaiso 1011/32 » » Donetz (Forges et Aciéries du) 795.. 790.. 64 » 5™" 1132 1132 ̃̃

1 Y el! 2- 3~9 Zinc. 1. Comptant 26 1,' j!6 1,4 ura. 182 31/8 l' 8 Sociéte Lorrallle-Dletrlch 22a 50 226.. 62 50'Chalets de Necessite, 1225 1216

Crownllmes. 6 ,3,8 6~M"M"'P~o. BM:humer.229I/2230..t-otsduCongo. 83. 83. MADRm.31janTier Buenos-Aires. 21 9/16 30 'r. Dniéprovienne 1965 ..1985.. 320,.Honaco.5660 .:5665.

DeBeersord. 1929/321929/32 ChëquesurLondres Phénix.2581/42.)83,'4LotsTurcs. 209. 208. Valparaiso 1011/32 ..Donetz(ForgesetAciériesdu) 795.. 790.. 64 Il 5"" 1132

Durban Deep 1.7/16 1 7/16 » pank <x\ VK a 2ri 2fi Otoch. Luxemb 192 193 Métropolitain dePans 695 697 1/2 Intérieure 4% 8-4 80 84 75 Rio-de-Janeiro 16 &/32 60 » Huta-Bankowa 2070 12 » oblitr 4»^ 299 50 300

•̃ Rood.Gold:. 1 l'/2-- 1-1/2 -a^d^io 26 ^ig.Eieotp.jses, 264 7/8 206 1/2 Parisienne Elec.riquo 3(j9 3/4 314 Amortissable 5% 10160 10150 •»“"• 16 b/3'? 35 » action jouiss. 1450 » ̃» Maifcop SpiesVcoup.'de"25)\. 9 25-9 25

EastRandPropr. 3 11/32 3 11/32 ̃ Hamb. Amerika Pack. 143 3/f 144 1/4 Railwaysflectnques. 8^7 84S. 4% 95. 94 50 LISBONNE, 31 janvier jg » Blanzy (HouUles) 557. » Ouest Africain Français 120.'

Rond, Gold.. 1 112 1 1/2' Alig. Electr..Ces. .164 '18 9(;611LISBO 35" actionjouiss. 1!¡5{J Maiko S ies /cou de 25).. 925 ,9 2{)

East Raii,d Propr 3,113ii /Hamb. Amerlka Pack, 14::> 3;Í' 14,1 ;l R~lways.E¡~ctrlques, ~~7 ~s 1 4%, 9:). ~4 50 LISBONNE, 31 Janvier 1~ BIanzy (Houilles) 557., Ouest ~fiïcain Fr£çais 120,:

'FefreiraDeep.i. 3- 1/i -3 9/16 Siènifle ex-coupon Norddeutscher Lloyd. 105 1.8 106 3/8 «ira es Railway. 359 1/2 359 1/2 Banque d'Espagne. 451 450.. Primesurl'or 9 45 » Bruay 1337..1334.. 7 50 Tav->« Pousset & Roy1" réun<« 152.. 152.. ~3 B r' e Pennsylirania 119 1/4. Kordde l'Espagne. 442 439 Change sur Paris 7 95 7 85 Prime sur l'or 100 » Czeladz 2150 2150 I 152 ¡

.^k^H^L^v ^k ^Bm«b' '^H^^|H|^BM flHfll^^H^Ht^B ^iHBHl^HBi HH^^ra^H I^^H^Hhli

^K^Ê^KK^K/ÊÊ^Ê^KÊKr 111111111111111111111^1119 -^IHfHiJJillRmBi^HW^' .WiiWiBVWB^v ^vmmHMHH^i^1 ^n ^w

APÉRITIF TONIQUE V!N GÉNÉREUX ET QUINQUINA 1 Xj. ̃^IOIjEîT, mjjÏR. (Pyr.-Or.). j

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