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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1911-10-03

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 03 octobre 1911

Description : 1911/10/03 (Numéro 276).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k289358g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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& OJMClsâ: A.IRB

Non Possymus .• Joseph Reinach.

tes négociations fz-anco-a/femandes L'accord imminent .R. R.

Le Conflit ./ta/o-îorc .• Raymond RECOULY. Après ia catastrophe Veille de funérailles.: FllA "OOIS POSCETTON.

AViatio~ï ~Les; fa·éres tVright réalisent le vol ̃ des oiseaux R. R.

Académie des sciences Eloge de deux grands Myoftts Alphonse Bkrget. La candidature de Mme Curie Cu. DAUZATS. Le Congrès de chirurgie Horace Bianchon. GazèU». ûes tribunaux La ren trée: G.Çlaretie. Mode d'automne Ghexya.

Courrier de la Bourse Armand Yvel. Les Théâtres.* Variétés: «la Vie parisienne». ̃– Théâtre Antoine « le Vagabond » et « Perdreau »: Robert de Flers.

Non Possumus

Si nous touchons, comme il est permis de le croire, à la conclusion de l'accord franco-allemand sur le Maroc; si cet accord reconnaît notre pleine et entière liberté d'action politique; si tes principes d'un régime économique, sans dessaisissement de l'Etat, sans inégalité ni privilège d'aucune sorte, y sont expicitement reconnus si. l'Allemagne enû:: s'.ëngage a appuyer nos négociations pour obtenir à cet accord l'adhésion, sans laquelle il n'y aurait rien'de fait, de toutes lés puissances signataires de l'Acte d'Algésiras, les deux gouvernements aborderont la question des compensations congolaises.

"L'Allemagne' nous demande tout le moyen .Congo' et un débouché sur la: mer; elle nous céderait quelques territoires =-de son. Cameroun, septentrional aux abords. du, lac Tchad, appoint matériel aux droits .qu'elle, nous aura reconnus dans la première partie du traité. Le do àt des s'applique au Maroc et, au Conso. La terre congolaise, c'est la rançdu de. notre liberté politique au Maroc, de notre protectorat éventuel, accepté d'avance sur l'empire cherifien. Voilà lo point" précis 'Où nous ont conduits les événémèntsV Nos gouverne-,ments successils auraient pu suivre d'autres voies; ils 'l'es ont pas prises. On critique aisément, à la lumière de leurs conséquences, les politiques qui ont prévalu. On peut ,van tel' plus-aisément encore, sans redouter les • démentis des .-fa4ié>.iéiLRQ.Utig[Ufis qui paraissaient plus ÎVardie;s-vu"|ilù's :sages; L'un des .plus' beaux fômé'ns allemands de ces dernières années s'appelle^ VIrtèvocable passé. Ce qui est fait est fait. Nous n'y pouvons rien. Le gouvernement actuel aurait pu .envoyer un bateau à Agadir; il aurait pu inviter l'Allemagne à porter ses griefs devant les -puissances signataires de l'acte d'Algésiras. Il a trouvé plus expédient, moins hasardeux, de « causer», de causer à Berlin, d'y causer à deux. H à eu tort. Il a eu raison. Encore une l'ois,,nous n'y pouvons plus rien. Le gouvernement français, dès les pre±niers"p6urparlers, a accepté le principe d'une compensation congolaise. C'est un autre fait.: Quelle sera l'étendue de cette compensât i ou? 11 est. dur, très dur, de. pàyerd'une partie du Congo l'œuvre civilisatrice que nous avons entreprise au Maroc, que nous n'y poursuivrons pas pour notre .seur.prqfit, qui ne servira pas moins les intérêts des autres pays que les nôtres. II est dur de céder une terre conquise par nos explorateurs sur la barbarie, où flotte nuire drapeau, où nous comptons tant de" glorieux et tant de douloureux souvenir. La noble lettre de Mme la comtesse- -'do Brazza les a évoqués. Ses giin pies paroles nous ont remués au fond du cœur. Elle m'a rappelé, le jour où je conduisis Brazza chez Gambetta, le ciuui d regard dontle patriote en veloppale yC i'vageur, laconversationqui suivit, la vision d'une grande France équatoriale, do-

minant lecontineiit noir et mettant en'

communication, M. Hanotaux le montrait très bien l'autre jour, les bassins de ses grands fleuves, le Nil, le Niger et le Congo. Et cela paraît plus dur encore à ceux qui pensent que notre pénétration pacifique au Maroc aurait pu être réalisée., par d'autres méthodes, plus lentes,* mais plus sûres et moins coûteuses, -et. ceux qui pensent aussi qu'AJgesiras n'avait pas été une défaite pournqus, puisque c'était une victoire 'de' l' Europe, et que la sagesse comman,duit «Je- rester sur les positions qui nous avaien t été* reconnues. Mais cela encore, c'est le p';issé, l'irrévocable passé. J'ai écrit, ici même que je serais de ceo.vq:;i se-résigneraient, non sans chagriu.i niais sous la pression des faits, à payer notre liberté d'action, notre totale liberté'd action au Maroc, d'un ûîorceau du Congo «qui ne serait pas un morceau de notre honneur-). Je ne m'en déais point. Ce que 1 Allemagne nous 'concède. a son prix: il s'agit de le payer de son juste prix. Or, le prix serait cxçe,ssii:i c'était, comme, on l'annonce, tout le moyen Corigo jusqu'à l'Oubang-ui. jusqu'au Congo -b.elge. Disloquer tout Vïotre" empire congolais, introduire une enclave étrangère, grande à peu près .comme la France, sans nous y réserver, même un couloir, le thalweg de l ôubahgui, entre le Congo maritime e, le Congo supérieur;, nous fermer à nous-mèiues 1 accès du fleuve sur tjn t>! parcours; donner enfin un Congo alleniaiiil ̃ onnne voisin immédiat au Cûii.in bt'Iiiu »nr loquel nous avons un

d'-D. 'i-1 préeinptiuu, y. pouvons-nous

Ci.'iii.i'it'ir? 't '•'̃

i.: t s as i.nen tout ce qu'on peut dire que c'e^t nous qui faisons la meilleure aïîuirtî, puisque .iiiiaire.il va, et que ces territoires, si imposants sur la carte, ne gçnt, .encore qu'une vaste brousse, un inimonsc marais où pèse: sur le sol bourbeux .comme- sur- l'homme débile, la maladie- du sommeil, Qui, je -suis»* Et

Voltaire ne parlait pas autrement des ar- pents ae neige du Canada. Il est arrivé a Voltaire d'avoir, quelquefois, moins d'avenir dans esprit que Sébastien Cabot. Berlin, qui fut si hospitalier à Voltaire, ne lui a pas emprunté les règles de sa politique. Ce que vaut cette « brousse », l'Allemagne ne l'ignore pas. Elle na pas attendu notre marche sur Fez pour regarder vers ces « marais », ces arpents, ces kilomètres carrés de « marais ». Ce n'est pas depuis Agadir seulement qu'elle a jeté son dévolu sur ces pays. Elle s'est renseignée ailleurs que dans certains rapports parlementaires. Elle a calculé, déjà les profits qu'elle tirera de cette vaste terre; elle ne les a pas trouvés médiocres. Sans aller jusqu au fleuve, l'Allemagne fera encore' une très bonne affaire; elle n'a- aucun doute à cet égard. Jamais, depuislcs Phéniciens, plus grande colonie n'aura été acquise à de moindres frais. Le jour où l'Allemagne* voudra pousser jusqu'au fleuve, sur la bande de terre, sur le rivage qui sera resté le nôtre, les rails des chemins de fer dont les projets sonttout prêts, lui ferons-nous obstacle ? Nous dirons tant qu'on voudra, comme on voudra, que, partout, les œuvres de civilisation nous auront pour auxiliaires. Il y a moyen de s'entendre. D'autres arrangements sont possibles. àcelui-ci, je ne souscrirais pas, s'il nous était apporté; nous serions nombreux, dans les deux Chambres, à le repousser; de jour .en jour, à mesure qu'elle se renseigne, l'opinion- y devient plus hostile, tranquillement, résolument hostile.

Nous pouvons consentir à arrondir le Cameroun, à procéder à une large rectification de frontières qui profitera surtout à l'Allemagne. S'il le faut, puisqu'il le faut, nous céderons la terre le fleuve, non. Nous poursuivons, péniblement, loyalement, un accord équitable. Les droits qui nous sont reconnus par l'accord marocain nous imposeront de redoutables responsabilités; leur acquisition nous engagera dans de grosses dépenses le Mar^s est grevé déjà de lourdes hypothèques je ne cherche pas cependant à diminuer l'importance de ces droits. L'honneur de pacifier le Maroc, d'y faire régner l'ordre, la justice, de lemettre en valeur, de 1 ouvrir largement au libre commerce du monde, cet honneur-là ne nous sera plus disputé. C'est quelque chose, c'est beaucoup. « Crois-tu donc, dit le chasseur noir, que je t'ai donné cet aigle pour rien? » M. le prince de Bismarck avait beaucoup de goût pour cette citation. Nous ne ero vous plus,. du{>.U.ij5 long'teinps;'que.!è M'ardc rrôus'sera donné pour rien. Nous payerons une troisième fois. Ayatit payé le désintéressement de l'Angleterre et celui de l'Espagne, nous payerons celui de l'Allemagne.

Mais le prix qui nous est demandé dépasse de trop la valeur des espérances et des chances dont il nous restera à faire des réalités. A ce prix-là c'est autre chose que nous serions soupçonnés d'avoir acheté. Nous n'achetons pas la paix. Et les tronçons qui nous demeureraient du Congo, tronçons séparés' par un énorme bloc allemand, éloignés l'un de l'autre d'une distance égale à celle de Marseille à Dunkerque, perdraient la moitié au moins de leur valeur. Notre Afrique équatoriale, avant d'être achevée, ne serait plus qu'une ruine. Cette ruine serait notre œuvre. Non possumus. ̃ '•••' L'Allemagne s'obstinera-t-elle à réclanier tout le moyen Congo jusqu'à l'Oubangui? Se refusera-t-elle à chercher, avec nous, un autre arrangement? Se montrera 1 -elle irréductible sur des conditions qu'à notre place elle n'accepterait jamais ? Nous dira-t-elle Tout ou rien ? Elle aurait grand tort. Mais qu adviendrait-il de cette faute, si elle était commise? L'accord marocain tombant avec l'accord congolais, quel serait le lendemain? Nous finirions vraisemblablement, je n'en dis pas plus, par où nous aurions dû commencer nous retournerions devant l'Europe. Il n'est pas douteux que la rupture de la conversation à deux serait l'occasion d'une nouvelle crise, politique, économique, financière nous souffririons de cette crise, nous aussi; ce seraient, une -fois de plus, des temps durs. Mais la rentrée de l'Europe en scène serait un grand bien. Elle à été trop longtemps absente. Quelques-uns de ceux qui ont profité de son absence commencent à s'apercevoir des inconvénients de tout ce qui se fait en dehors d'elle. Les abus heureux de la force sont des précédents dangereux. L'éclipsé de l'Europe a trop duré.

.̃̃'̃ Joseph Roinach.

Échos

La Température

Lt'-ciel c^t nuageux et le vont qui souffle sur: Paris et la région cht encore très froid, bien .que sa. vitesse ne soit plus que du 5 métrea par seconde. La température a encore baissé à huit heureu, du matin, le thermomètre marquait 6° au-dessus de zéro, 'ijfl à deux heures de l'après-midi et. restait a 120 vers cinq heures du soir/avec une pression barométrique accusant 764°™. ̃

Une zone de basses pression6 s'étendait hier matin du nord-ouest au sud-est de l'Europe, présentant des minima de 749œm. Des pluies sont tombées sur tout le continent en France, il a plu à Dunkerque, à Belfort et à Nantes, et. la mer est très houleuse sur nos côtes dé la. Manche et de la Méditerranée.

La' tempériature a aussi baisgê sur le centre j et le sud de 1 Europe, II a neigé Chambéry. Départements, le matin. Au-dessus de qêro 3D a Nantes, 40 à iiimogefi et à Belfort, ;5° à Bordeaux, au Mans, i Clermont et à Besançon, 6" à Rochefort, à Toulouse, à Nancy et à

Lyon; à Charleville, M" à Boùlog-ne, à î-o-

ri<ait, à Biarritz et à Marseille, 9'' à. Brest, à

l'-ilç d/Aix e.t ù. Cette, io° à Cacjrbourg, et a

Perpignan, à Ouessant, I3° à Cap-B^arn, i8° à Oran, 190 à Alger.

En France, des averses sont probables dans le Nord et l'Est; le temps va rester frais. (La température du z octobre 1910, était, à Paris 140 au-dessus de zéro le matin et 22° l'après-midi; baromètre î66mm; temps beau et chaud.) .<

Du New York Herald

A New- York Température max., i6°2 min., 10°. Vent nord-est. A Londres Température max., I2°6 min., 3°3. Baromètre ̃jùiaxm. A Berlin Température (à midi) 120.

--<:)oc--

Les Courses

Aujourd'hui,, à deux' heures, Courses à Saint-Ouen. Gagnants du, Figaro Prix dit Var Maman Colibri; Le Comtois Prix:du Queyras Les Aldudes Fronde. Prix' du Mont-Agel Lauzuna; Monot. Steeple-Chase de trois ans Prince de Saint Taurin; Ecurie Veil-Picard.

Prix de la ,'furbie Canada; Montagnard. Prix de l'Estérel Cordon Bleu Old Rum.

-4C~

A Travers Paris

Geste mesquin.

On lira, d'autre part, les récompenses accordées aux sauveteurs du pont de l'Archevêché. M. l'abbé Richard reçoit du ministère de l'intérieur- une médaille d or..

C'est peu.•̃' La presse tout entière demandait pour lui la croix de la Légion d'honneur. Elle ne faisait ainsi que traduire l'unanimité de l'opinion. Mais elle avait oublié que i l'abbe Richard est un prêtre. j

Le ministère n'a pas osé, sans doute, décorer un prêtre. Mais il n'a pas osé non plus exclure l'abbé Richard, ignorer sa vaillance: il lui décerne une médaille d'or.

Remarquons, d'autre part, que le sauveteur Becker, dont on a également admiré le dévouement et le magnifique courage, ne figure pas encore sur la liste communiquée par le ministère de l'intérieur. N'étant pas prêtre, recevra-t-il celte croix des braves qu'il a méritée comme l'abbé Richard, mais que l'on refuse à son noble émule ? Si c'est le dessein du ministère, cette injustice trop apparente accentuercj l'inélégance de son attitude.

-<>-<><>-0-

Ere nouvelle. [; Le jury de la Seine deviendrait-il éneii gique ? Soii verdict d'hier permet d^ .^espérer. Jadis,, ce yexdict justement sévère, ÏV eût point semblé remarquable; Mais, après tant de sentences d'un© indulgence amollissante, la vigueur de répression, qu'il paraît inaugurer, mérite d'être signalée à la louange du jury de la Seine.

Un repris de justice, Emile Auclair, comparaissait sous l'accusation de tentative de meurtre. Expulsé d'un débit de vins, rue Marcadet, il était revend se venger et il avait tiré sur le débitant, M. Chazuly, un coup de revolver qui blessa celui-ci à la tête. La blessure fut, par bonheur, insignifiante; elle fut guérie en huit jours. Avec infiniment de sagesse, le jury de la Seine a estimé que ce résultat n'était point dû aux bonnes interrions du repris de justice Emile Auclair; il ne l'a point fait bénéficier de sa maladresse dans le maniement des armes à, feu, selon la coutume des jurys bienveillants et humanitaires.

Emile Auclair, reconnu coupable sans circonstances atténuantes, a été condamné aux travaux forcés à perpétuité.

Les pacifistes à l'abri, A son retour de La Haye, un anii.de M. Cordonnier, architecte du palais/de la Paix, nous annonce que cet «fdiOce dresse déjà sa silhouette bizantine, dégagée de ses échafaudages. Les pacifistes seront bientôt dans leurs meubles. Mais donneront-ils beaucoup de réceptions? Par le temps qui; court, il est à craindre qu'il n'y ait paè foule, de longtemps, au palais de la Paix. Les pacifistes sont à l'abri, cekt quelque chose. Souhaitons que la rue cesse enfin d'appartenir aux camelpts, tumultueux colporteurs de nouvelles guerrières cela vaudra mieux. |

M. Delanney trouve, comme ious les Parisiens soucieux de la beauté,de leur ville, qu'on abuse décidément des inélégants placards. lumineux, j Le nouveau préfet de la Sein^ vient en conséquence, de faire signet par le Président de la République un |décr,et, applicable dès aujourd'hui, qui'|0xe un nouveau tarif de perception de|îdroits de. voirie, en ce qui concerne cep appareils. ̃ ''̃ i; Ce tarif s'étend à trente-trois catégories d'enseignes et de placards lumineux qu'il taxe rudement. Il n'est pas jusqu'aux « rampes d'illumination » et aux « lettres découpées sur balcon » qui ne soient frappées du nouvel impôt municipal.

Nous sommes si loin, en matière d'enseignes, du « Fidèle Berger» de Watteâu, du « Gourmet » de Boilly, et de ces chefs-d'œuvre charmants de la rue que peignaient jadis les plus grands maîtres, qu'on ne saurait blâmer ledit préfectoral, condamnant les obsédantes enseignes d'aujourd'hui.

Les ailes blanches.

Quand une femme passe,coiffée comme la mode l'exige présentement d'un chapeau presque soulevé par deux ailes blanches ou de couleurs délicates, on frémit en pensant à 'la cruauté des modistes. et de leurs clientes. Ces ailes souples, presque vivantes, et qui se prê-

tent extraordinairement aux colorations

les plus difficiles, viennent du portd'Arkliangel et représentent chacune Y cl-.

ftoyable 'supplice d'une perdrix blanche.

'̃' On s'attendrit parce que les oiseaux les plus légers et diaprés sont pris au piège et tués pour embellir les femmes mais le sort des perdrix est autrement cruel. Pour assurer la bonne qualité de leurs plumes, il faut que les ailes aient été erileyées-à. la perdrix vivante. Donc, on mutile affreusement ces oiseaux, pris au filet par milliers; et qui. n'ayant plus de valeur commerciale, sont abandonnés' surplace jusqu'à 1 arrivée nocturne des

carnassiers.; ,-̃

'Madame, si vous saviez, que votre joli chapeau si léger vous %semblerait lourd _i_ Avec jardin. « C'est une petite pancarte de rien du fout." Elle- indique qu'il y a une maison à louer, avec jardin un jardin de quatre cents mètres carrés.

Bien sûr, il y ad autres maisons «avec jardin ), à louer à Paris, contrairement à ce que s'imaginent quelques provinciaux mal informés. Il y a de petits hôtels charmants, perdus dans les arbres. Mais pour les trouver il faut aller dans Jes beaux quartiers clairs.

.Cette maison avec jardin, que la, pancarte offre aux promeneurs, est située, elle, dans la rue. du Faubourg-Mont-'partre. entre le carrefour Drouot et le ̃.carrefour Châteaudun.

On ne savait pas du tout qu'il y eût en Cet endroit un jardin planté de vieux arbres, où le lierre grimpe. Dans le faubourg Montmartre, on cherche des bijouteries, des cafés, et la mort par écrasement. On ne cherche pas le repos Sous un frais ombrage.. Pourtant, il y a un jardin de quatre gents mètres carrés. Et l'on songe que dans un jardin proche, voilà plus d'un siècle, un jeune général rêva une grande .gloire. La rue Chantereine, qui s'appelle maintenant la rue de la Victoire, s'ouvre' à quelques pas du jardin inconnu qu'une bande de calicot, subitement, 'vient 'de nous révéler.

A-côté de l'Institut océanographique dé S. A. S. le prince de Monaco, l'Etat et l'Université de Paris font construire par:M. Nénot, sur les anciens, jardins dès Visitandines, entre la rue SaintJacques et la rue d'Ulm, un palais d'une architecture très spéciale, qui sera l'Institut de chimie.

Les fondations en avaient été jetées au début de l'année et tout s'était bien passé jusq-ue-là. Mais lorsqu'il s'est agi des superstructures; les entrepreneurs ont bronché devant l'œuvre tout à fait, originale qu'on leur demandait. La charpente, la menuiserie et le parquetage ont aussi leur routine, et l'Institut de chimie, comme son voisin le palais de Radium, également en construction, doivent être des édifices. d'un pittoresque inédit, d'un modernisme insoupçonné.

Une première tentative d'adjudication resta sans résultat. Une réadjudication va donc être proposée samedi prochain. On espère aboutir cette fois, car les soumissionnaires sont nombreux. Les travauxseront alors activement conduits et Paris comptera bientôt,avec l'Institut de chimie, une curiosité architecturale des plus intéressantes.

Il faudrait à la fin ne pas s'acharner Uniquement contre les fumeurs. Ils ne demandent qu'à arrondir lés recettes des contributions indirectes et ce sont les clients les plus résignés. On leur vend des herbes étranges sous l'étiquette de tabac, et ils ne rapportent pas la marchandise. Ils consommentdes allumettes .qui ne se consument pas. Bref, les meilleurs moutons de France.

Et que leur amve-t-il? Le plus souvent les bureaux de tabac manquent des paquets de consommation courante et l'administration emploie quinze jours à approvisionner les dépôts. Le fumeur est obligé d'aller chercher le paquet de son habitude au fond de Bellevilie ou de Vaugirard, dont les habitants savent rouler leur cigarette.

Cette mésaventure arrive pendant la semaine. Le dimanche, les bureaux de tabac ferment. C'est encore plus simple.. 11 faut entasser des kilogrammes de tabac chez soi pour n'en point manquer. Les fumeurs du quartier des Halles ont été forcés, malgré leur mansuétude, de protester.

Si l'administration a jugé utile de laisser, le dimanche, dans chaque arrondissement, un bureau de poste ouvert au public, elle pourrait aussi bien contraindre les débitants de tabac à s'entendre, comme s'entendent les pharmaciens, pour que- les fumeurs puissent

fumer. [..

» Le premier «picassolâtre »."

Le cubisme est entré au Salon; avant qu'il entre dans l'histoire, hâtons-nous de fixer, pour la postérité, un trait de ses débuts. Cette école nouvelle, qui nous vient de Montmartre, y compte depuis longtemps un amateur notoire. C'est le père Frédéric, le patron du « Lapin agile >j. Frédéric, sous son accoutrement pittoresque" de paysan des Abruzzes est un Parisien plein 'dô finesse. Ne pouvant prévoir qu'un événement douloureux ferait un jour figurer son nom dans la chronique, il songeait à se réserver une place dans le répertoire des grands collectionneurs. C'est pourquoi, parmi d autres chefs.d'œuvre surprenants, il avait accroché aux murs de son cabaret une couvre de Pjdasso. '̃̃̃ Or, détail dont l'importance n'éphappera à personne, ce tableau représente

un Arlequin.7

Assez naturellement ce personnage niais le personnage seul est peint en

ldsànges versicblores qui forment entre

eux des cubes- etrirc

Huns doute, ïra-ppé "d.ç's résultats que

cette méthode occasionnelle lui avait permis d'obtenir, notamment dans le relief de l'anatomie d Arlequin, le chef d'école est-il parti de là pour construire son système.

Le père Frédéric possède vraisemblablement le tableau capital du cubisme. Il le sait bien, car en le montrant il. affirme: « Je l'ai déjàrefusé à beaucoup d'Américains

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Quand les voitures, les automobiles et les lourds autobus quittent le pont de la Concorde pour s'engager sur le quai d'Orsay, on les voit soudain ralentir leur marche avec une prudence peu commune. Ne cherchez point trop loin là cause de tant de précautions toute une partie de la chaussée surplombe avec une inimaginable hardiesse les rails de la ligne des tramways BastillePorte Rapp.

C'est une cascade pittoresque, à coup sûr, mais dangereuse pour la circulation.

On avait espéré que l'administration, mettant à profit la période, calme dés vacances, aurait fait disparaître les ravins du quai d'Orsay, mais les vacances sont passées, et les ravins demeurent. Il serait temps de les combler.

L'admirable place des Vosges, que des décrets avaient protégée jusqu'ici, est, à son tour, menacée par les gratte-ciel. Il n est pas question, bien entendu, de remplacer ses maisons par des constructions modernes; mais au-dessus de ses hautes toitures en ardoises on verra poindre bientôt, si la Ville de Paris n'intervient pas d'urgence, les derniers étages de trop hauts immeubles que l'on bâtit en ce moment en arrière de son incomparable décor, et ,oe site miraculeusement intact du Paris du dix-septième siècle sera mutilé.

Si les règlements imprévoyants permettent encore de pareils attentats à la beauté historique de notre ville, qu'on les change. Il n'est que temps.

'Hors Paris

Emulation.. Dimanche dernier, le « rapide » de Chartres arrivait à Versailles avec deux heures de retard, après s'être, consciencieusement arrêté à chacune des stations intermédiaires que ce train prétendu «direct » aurait dû mépriser. ̃" Un retard de deux heures, pour un twijet-qui n'en doit pas. exiger une seule, cela n'est l'ait pour surprendre personne les voyageurs de 1 Ouest-Etat ont depuis longtemps perdu leurs illusions. Pauvres voyageurs ils n'étaient pas au bout de leurs peines avant d'obtenir la moindre valise des facteurs de la gare desChanLicrs,ils eurent encore une bonne demi-heure à perdre.

Enfin délivres, ils s'élançaient déjà sur le pavé de Versailles.

Les présomptueux

Devant eux, cette fois, se dresse un nouveau fonctionnaire. Ce n'est plus un serviteur de 1 Ouest-Etat. C'est un agent de la municipalité versaillaise, un modeste « octroyen », dont la morgue souriante avait décidé que, puisque ces gens avaient attendu déjà plus de deux heures et demie, ils pouvaient bien attendre encore quelques minutes. Et .cet humble despote, enchanté d'exercer sa toute-puissance, imagine alors de faire ouvrir les bagages d'une dizaine de voyageurs sur les marches mêmes de la gare des Chantiers. Evidemment, c'était son droit; il en profitait. C'est si amusant de brimer des victimes de 1 Ouest-Etat On les sait dociles.

Bon prince, 1' « octroyen » leur permit enfin de s'évader; il était content.

-o.Uf?0-

Dans l'armée turque.

Il ne parait pas que, dans l'armée turque, il y ait corrélation directe entre les fonctions et les grades les capacités ou la faveur semblent y jouer un rôle au moins égal à l'ancienneté des services et l'élévation du rang.

C'est du moins ce qui résulte du fait suivant

Le colonel AhmedTazi.bey ayant refusé le poste de commandant militaire à Tripoli, on l'a alors offert au maréchal Zeki pacha, ex-commandant du 4° corps d'armée qui, d'ailleurs, l'a également refusé.

Le peu d'empressement de ces deux officiers s'explique suffisamment dans lescirconstances actuelles,mais il est tout de même singulier que l'on ait proposé mêmes fonctions à un colonel et à un*

maréchal.

Gela déroute singulièrement nos habitudes et notre traditionnel respect de la hiérarchie.

t

-o~

Nouvelles à la Main

.Tout le 'mondiVrcroyait Z. de Toulouse. 11 décrivait avec tant d'emphase les merveilles de sa ville natale, ses monuments, ses a.venues, 'ses cafés. Le hasard fil découvrir Timposture. Z. était ne dans un village voisin, un tout petit village, un hameau. Son meilleur ami ne manqua pas de le lui dire en face.

Oui, s'écria Z. plus emphatique que jamais, mais tout autour la campagne est immense

Sang-fçoid castillan.

Autour de Ceûta, un soldat espagnol, 1 envoyé en patrouille, tornbe dans un puits. Impossible de remonter. Et voici un Marocain qui se penche sur la margelle, allonge son grand fusil et vise. Le soldat se redresse et, bienveillant:

Aide-moi à sortir, Moro, et je te

donne la. vie sgiuye î

;̃•'̃• fee M»sp# Fèr.

LES NEGQCZ.é.TZONS

F, RA.M CO" ALLEMANDES

:.o.a..

L'ACGQFtD IMMINENT

L'accord est presque complet entre les deux gouvernements touchant la première partie des négociations. C'est une dépêche .de- M. Jules Cambon, reçue au quai d Orsay dans l'après-midi de dimanche, qui a apporté cette heureuse nouvelle. Au reçu de ce télégramme, M. Caillaux, informé par M. de Solves, a aussitôt décidé de réunir un, Conseil de cabinet qui a eu lieu hier matin. Le ministre des affaires étrangères a opmmuniqué à ses collègues la réponse du gouvernement germanique.

Les dernières divergences portaient, nous l'avonsdit, sur trais points juridiction consulaire, protégés indigènes, et taxe d'extraction sur les minerais. Sur deux de ces points, l'Allemagne a entièrement renoncé à ses 'objections. Au sujet du troisième, il ne subsiste qu'une très légère différence de forme. '1

Comme il est impossible d'admettre un seul instant que pour une .différence de ce genre, qui ne touche à rien d'essentiel, les deux gouvernements perdent le résultat de leurs efforts et le bénéfice de l'accord, on peut assurer d'une ma-nière presque certaine que L'entente sera complètement réalisée d'ici quelques jours.̃•̃ On aurait pu,' certes, mener cette affaire beaucoup 'plus vite. Ne soyons point trop sévères toutefois et bornonsnous à souhaiter que la deuxième et dernière partie des négociations progresse avec une plus grande rapidité.

)R.B<

.ve~~

On télégraphie de Berlin, 2 octobre M. Cambon et M. de Kiderlen-Waechter ont eu une nouvelle entrevue aujourd'hui, r

La Guerre ltalo-Tupque

La Euerfe !ta!t)-Tt))'que

Le Rôle de; la France;

Les hostilités continuent; mais elles ne se marquent par' aucun fait important et qui soit de nature a créer un

tôs^mfL^çMssai^'e'èntre^rics;:&e'nigp-^

rânts. L'ordre h'à nulle part été troublé en Turquie; on ne signale aucun acte de représailles contreles sujets italiens, ei c'est un très heureux symptônie. Il indique, de la part ;des autorités ottomanes, l'intention de ne pas fournir à l'Italie un prétexte à étendre le champ du conflit: Le gouvernement italien, de son' côté, manifeste visiblement le désir de borner ses opérations à la Tripolitaine.

L'affaire de Preveza n'a point eu la gravité qu'on lui' prêtait tout d'abord. Les Italiens démentent, de 'la façon la plus catégorique, la nouvelle d'un débarquement dans cette ville. Ils ajoutent qu ils n'ont jamais eu le projet d'occuper aucun port du littoral adriatique. Dans ces conditions, et si rien d'irrépàrable ne survient ces jours-ci, la conclusion d'un accord terminant immédiatement les hostilités' n'apparaît point comme impossible. Mais si cet accord doit se faire, il importe qu'il se négocie au plus tôt. Tout retard diminue considérablement les chances qu il y a de le voir réalisé. Plus on attend, et plus les prétentions, les exigeances de l'un, l'impatience et la fureur de l'autre risquent naturellement de s'accroître.. C'est ce que comprend à merveille la diplomatie germanique. Aussi soyons bien sûrs, en dépit des réserves apparentes formulées à Berlin, qu'elle emploie toute son influence, toute son autorité sur les deux belligérants pour leur faire accepter sa médiation. Los vifs efforts déployés actuellement à Constantinople par le baron Marshall. le remarquable ambassadeur d'Allemagre,'ne tendent pas à un autre but.

Nôtre gouvernement va-t-il le laisser seul travailler à cette œuvre et .en recueillir tous les profits? Il aurait cependant, lui aussi, un rôle.et un grand rôle à jouer dans tout cela. Il faudrait seulement que nos diplomates consentissent à ouvrir leurs yeux*à l'évidence, à ne point se payer, une fois'de'plus, de formules toutes faites.

:Un*de ces facteurs formels 'consiste à affirmer que la France n'a point à intervenir dans le conflit actuel, qu'elle .-n'a aucun intérêt à proposer ses bons offices, qu'elle doit laisser Italiens, Turcs et l'Allemagne par, surcroît se débrouiller, comme ils pourront. Ceux, qui pensent de la sorte espèrent évidemment que l'Allemagne, en mettant son doigt entre l'arbre italien et l'écôrco ottomane, n'arrivera qu'à mécontentera la fois Rome et Constantinople.

Mais c'est, -une façon bien naïve de concevoir les choses. On se trompé lourdement si l'on s'imagine que l'influence et.le pirestige du baron Marshall vont .être ruines à Consiantinople par ses efforts en vue d'amener la paix. C'est ex-actement le contraire. Que, satentàtive de médiation réussisse,; et vous verrez qu'il sortira de là, non point diminué mais grandi.

Notre ambassadeur à Constantinople, abrégeant son congé par suite des 'événements, est parti, hier soir, pour rejoindre sonposte. Nous 'nous plaisons a croire'qu'il emportait de son gouverne'mentdes instructions formelles et précises, en vue' du "rôle "qu'il 'devrait et pourrait jouer dès son arrivée. 11 n'en est rien malheurenbemont, et dés renseignements très sùrs nous permettent, de l'ailirmer. On ne lui a pat. donne

d'instructions de te genru ut lui, de sj'qu


coté, n'a nullement songé à .les. solliciter. 11 se contentera d observer les événements ei de rester' neutre. S'il en est ainsi, il aurait pu, sans le moindre inconvénient, -prolonger.- son séjour à Paris. ̃

La France est le pays* du monde,qui possède les plus grands intérêts dans î Empire ottoman, Ces intérêts sont à la fois matériels et moraux. Nos capitaux son.tpartout en Orient, et notre influence, le prestige de notre civilisation, de notre littérature, le développement de notre langue, encore qu'ils ne* soient pas tout ce qu'ils devraient être, n'en demeurértt pas moins de tout premier ordrd. Cela étant, comment peut-on soutenir, sans aberration, que la guerre actuelle, les répercussions qu'elle aura .nécessairement par le fait seul de sa durée; les' pertes considérables' qu'elle entraînera, que tout cela doit nous laisser indifférents? Est-ce que nous n'avons pas, au contraire, un intérêt énorme, immédiat à essayer par tous les moyens de la faire cesser au plus'vitc?

Le gouvernement italien, et je ne déclare. qu&. ce que je suis autorisé à dé-: clarec, bien. loin jde s'en:formalîser, serait au contraire très heureux que notre médiation lui fût offerte. Pourvu que les Turcs lui laissen occuper la Tripolitaino, qu ils n'ont -aucun moyen de défendre et qui est dès' maintenant perdue pour eux, il est prêt à toutes les con- cessions, à tous les sacrifices en vue ide

u ménager TaiP'uir-propre ottoman. Tout.

le monde connaît la valeur et l'héroïsme, de l'armée .turque tout le monde sait qu'elle serait prèle à se battre jusqu'à son dernier soldat, pour éviter à l'Empire la perte d'une province. Mais cette armée n aura mètne pas la possibilité de com battre.

Alors, à quoi bon continuer cette guerre, aussi paradoxale qu'inutile ? Nous avons la' chance d avoir en ce moment à Paris deux diplomates éjninenlSj MM. Tittoni et Ril'aat pacha, qui, avant d'occuper leur poste actuel, ont été, l'un et l'autre, ministres des affaires étrangères. Cela seul indique assez 1 influence qu'ils exercent sur leurs gouvernements. On ne- fait rien et on ne fera rien, à Rome et à C.onstantinople, sans prendre leur avis.

Notre gouvernement comprendra-t-il enfin qu'il tient là une occasion exceptionnelle, unique pour proposer et faire accepter sa médiation? Quand on dirige un grand pays comme la France, ce n'est point seulement pour prononcer des discours devant des bustes et suivre, d'une manière résignée, inerte, le cours des grands événements qui se déroulent en Europe. Il est des initiatives qu'il faut savoir prendre et surtout prendre à temps

Raymond Recouly.

.¡oc:

Lu journée d'hier

î a Tripoli

En attendant quo'les Italiens occupent Tripoli il n'y a plus d'Italiens dans cette ville, ou du moins il n'y en avait plus il y a deux jours. Tous sont partis, les uns sur un croiseur torpilleur qui les a débarqués hier à A'ngusta,en Sicile, les autres pour la Tunisie, où ils ont débarqué à Sfax, d'autres pouf Malte où les ont amenés des. navires anglais. Il semble même que ce mouvement d émigration se soit étendu à tous les' Européens, et, eo dehors dés consuls, sauf celui d'Italie, qui est également parti, il ne doit plus y avoir à Tripoli que des indigènes, puisque, d'après certaines dépêches, la garnison turque elle-même se serait repliée vers l'intérieur pour y organiser la ré-

sistance. t

C'est donc dans une ville à peu près, déserte qu'entreront les troupes italien-' nés lorsqu elles y débarqueront.

Quand se fera cette opération? Nous ne le savons pas encore. Les nouvelles directes et précises se font de plus en plus rares. On ne sait même pas, d une façon certaine si le télégraphe est réellement coùpé comme on le disait avanthier et comme l'ont répété, hier, certaines dépêches de Malte et de Constantinople, tandis que d'autres dépêches de Rome le contestaient.

Ce qui est certain, c'est que le bombardement n'avait pas commencé samedi. Les passagers arrivés à Angusta affirment qu'à huit heures du soir, heure de leur départ, les navires italiens n'avaient pas lancé un seul obus sur }es forts.

D'après' le Daily Neivs de Londres, le bombardement aurait commencé samedi soir à l'expiration du délai accordé aux autorités pour se rendre, et les navires italiens tiraient seulement sur les forts pour épargner la. ville. Un des premiers obus aurait pourtant détruit le palais du gouverneur qui se trouve sur la côte orientale, dominant la mer, à 1 intérieur des fortifications'. Les habitants avaient quitté là ville et assistaient à l'opération du haut des collines environnantes. Une dépêche de Malte est encore plus précise Malte, '2 octobre. L'e-cadre anglaise aurait mou, par télégraphie sans, lîl, la nouvelle de la prise de Tripoli par les Italiens saus coup férir. Les marins ont d barque et ont occupé le palais du gouverneur sur lequel ils ont hissé le pavillon italien.

L'information parait très formelle: mais nous en avons reçu tant d'autres depuis trois jours, qui étaient tout aussi formelles, qui étaient même officielles, et qui ont été démenties que la prudence nous commande le scepticisme. D ailleurs, un des fugitifs arrivés à Malle a dit que le bombarde'ment ne devait avoir lieu que trois jours après la sommation de reddition, sommation qui a été faite samedi dernier, et une dépêche de Rome, qui nous arrive à une heure avancée de la nuit, déclare que cette opération doit commencer aujourd'hui seulement, car on a voulu laisser le temps aux étrangers et même aux indigènes de quitter la ville.

Un seul fait de guerre se serait produit dans la rade de Tripoli, le croiseur turc Derna aurait été coulé.

L'affaire de Preveza

On revient sur l'histoire. du débarque-. ment à Preveza avec laquelle nous croyions pourtant en avoir fini après le démenti officiel transmis hier de Coustantinople même, ei.qué nous avons enregistré en dernière heure.

Voici ce que dit une dépêche de source

anglaise •̃•

tttrr~laiae Coiîstantinoplo, 2 octobre,

La ministère l'intérieur a reçu une dé-,

flèche annonçant le débarquement de 1,600 h

hommes de troupes italiennes à Preveza après la destruction des forts turcs. Ce renseignement est net et catégorique. Une autre dépêche, autrichienne celle-là, le confirme.

Vionne, octobre.

On maudo de Constantinopld a la Neue Freie Presse que les Italien» auraient occupé Provezà samedi, à trois heures. Seize'cents hommes furent débarqués.. Dix bataillons turcs marchèrent à leur rencontre.

Lo combat engage continuerait.-

Et une dépêche de Constantinople ajoute que deux bataillons, venant de Janina sans doute, seraient arrivés à Prevezaun combat avec les Italiens serait imminent.

Le général Félhi pacha est en outre nommé commandant des troupes mobilisées pour défendre les côtes de l'Adriatique.

Mais l'ambassade d'Italie a, dans la soirée, communiqué à l'Agence Havas une note démentant le débarquement. Qui croire? Jusqu'à preuve du contraire, c'est au démenti italien que nous devons nous arrêter, non seulement à cause de son mais aussi parce qu il a pour lui la logique et l'intérêt. L'intérêt, en effet, car, en portant les hostilités sur le terrain brûlant des côtes de l'Adriatique et de la mer Ionienne, l'Italie risquerait, nous l'avons déjà dit, de provoquer des complicacations et manquerait à ses engagements de restreindra les hostilités à la Tripolitaine et aux nécessités d'assurer le succès de ses opérations dans cette région, et cela au moment même où il lui paraît possible d'atteindre, à bon compté, le but qu'elle poursuit.

-La médiation allemande

Il ne semble pas impossible en effet que- l'activité déployée à Constantinople par le baron Marshall von Bieterstein aboutisse et -peut-être assez prochaine-

ment.

Notre excellent correspondant de Berlin nous a fait connaître dès hier les espoirs que cet habile diplomate avait emportés d'une entrevue qu'il avait eue, après plusieurs autres, avec le grand vizir Saïd pacha, et malgré les réserves de quelques dépêches arrivées dans la matinée d'hier, il no nous apparaît pas que ces espoirs soient actuellement exagérés. Nous en trouvons même une confirmation dans une dépêche officieuse que la Gazette de Cologne a reçue hier de Berlin.

Voici ce que dit le grand organe rhé- nan .̃̃̃•

On présume, d'autre part, que le fait qu'il n'y a plus lieu pour la Turquie d'espérer de résister longtemps avec succès en Tripolitaine, parce que la Hotte italienne coupe les communications avec la métropole, fait que la Turquie elle-même ne saurait contester, ne sera pas sans exercer quelque inlluénce sur les décision do la Porte.

On croit, en conséquence, qu'il est parfaitement-possible que, d'ici peu de temps, on trouvo une base utilisable do médiation entre les deux belligérants.

Il faut ajouter cependant que, dans une autre dépêche de Berlin, publiée dans une édition quotidienne,' la Gazette de Colagnc, pomme si elle craignait d'avoir été un pp.u- trop loin, déclare certainement inexacte la nouvelle d'après laquelle l'ambassadeur d'Allemagne à Constantinople aurait soumis au grand vizir les propositions de paix de l'Italie. Maintenant, ajputo-t-olle, que l'Italie a déclara la guerre d'une manière brutale, il est impossible de parler à la Turquie de propositions de paix avant qu'ait eu lieu une aclion militaire d'une certaine impo tance. C'est de la Turquie que doivent émaner les propositions, et elles doivent faire à l'Italie de larges concessions, c'est-à-dire que la Tripolitainc passerait, sous une forme quelconque, avec plus ou moins de réserves, en la possession etfective de l'Italie. 'Si les Turcs arrivent vraiment à cette conviction qu'ils ne peuvent rien contre la violence que leur fait l'Italie, il ne leur restera qu'à accepter les exigunces de l'Italie. Ceci ouvrirait la voie à une m 'diation en faveur de la paix, ayant dos chances de succès. On est en droit de présumer qu uns tentative do ce genre serait appuyée par toutes les puissances.

Certaines dépêches de Constantinople disent, il est vrai, que les démarches allemandes seraient restées sans effet auprès de l'Italie, que l'empereur d Allemagne aurait même fait savoir au Sultan qu'il ne continuerait ses efforts pacificateurs que si les circonstances le peraieltlent, que le baron Marshall aurait déclaré qu'il ne comptait pas avoir plus de succès dans l'avenir si l'Allemagne restait isolée, et d'après le correspondant du Daily Telegraph à Constantinople, l'Italie serait allée jusqu'à faire comprendre qu une plus longue insistance risquerait d'amener une dislocation de la Triple Alliance. Mais* le correspondant du Times à Constantinople dit que le baron Marshall a insisté auprès du grand vizir sur la nécessité de traiter sur la base de l'ultimatum italien l'ambassadeur d'Allemagne parassait enchanté de l'accueil qui avait été lait par Saïd pacha à sa déclaration, et à Rome on semble disposé à ne pas s'écarter de cette base. Rome, 2 octobre. Commentant les informations au sujet des initiatives des puissances pour fai e cesser les hostilités, la Tvibu.ua reconnaît que l'Italie était disposée dès le d but à négocier la cession amicale de la Tripolitaine. Ces dispositions sont connues des puissances ajfc liées et lie furent pas modifiées par l'actioïi, militaire à laquelle elle dut avoir recours,mais l'Italie attend des garanties ainsi que des propositions concrètes.

Et la Tnbima est généralement bien renseignée, et notre correspondant de Rome confirme son in formai ion. A 'Berlin, voici, d après une dépêche de V Agence Havas, quelle serait l'opinion des milieux autorisés

Borlin, 2 octobre.

On déclare prématurées les nouvelles d'une intervention médiatrice du baron de Marshall, il Constantinople; pour remettre à la Porte une proposition de pais.

Le baron de Marshall a, communiqué au Sultan la réponse de l'Empreur d'Allemagne à un télégramme qu'il lui avait adressé pour demander l'appui de l'Allemâgné.

La réponse de l'Empereur aurait» dit»oa; satisfait le Sultan.

II est probable toutefois que l'Italie ne consentira à causer sérieusement qu'aprè'sëvoîr occupé Tripoli, et I Allgemeine Zeitimg dit'même qu'elle ne consentira à négocier qu'après avoir débarqué 30,000 hommes en Triptolitaine..

Le 'Bjti)<-linér Tageblatl, nous dit notre correspondant, estimé, lui aussi, que

l'Italie ne repoussera pas la médiation des puissances, si la Turquie l'accepte, mais elle veut auparavant occuper la Tripolitaine.

Seul le Lokalanzeigcr dit que toutes lefe 'tentatives de médiation de l'Allemagne ont 'échoué, et que les Turcs sont désespérés.

Les préparatifs de la Turquie

A Constantinopleon se prépare à toute éventualité. Le gouvernement, malgré la paralysie forcée de la flotte turque, a ordonné aux marchands de charbon de "lui réserver' to.ut' leur stock decharbon de Cardifl; on mobilise avec ardeur; on envoie des troupes en Macédoine, surtout sur la frontière grecque, car., dit une dépêche j En dépitdes assurances pacifiques du gou-» vernoment, la crainte. persiste que, si l état de la guerre avec l'Italie se prolonge, il ne survienne d'une façon ou d'une autre un incident de frontière* qui ne manquerait pas de déchaîner une guerre turco-grecque. Il se pourrait que lo gouvernement fût. obligé par l'opinion publique à chercher dans une guerre dans les Balkans un dérivatif et des compensations à l'humiliation provenant de l'impuissance de la Turquie agir militairement contre l'Italie.

A Salonique, les Jeunes-Turcs procla-: mentque tous les Ottomans sont prêts à mourir pour l'honneur national; on télégraphie de cette ville où siège en ce moment un congrès des membres du comité Union et Progrès Salonique, 2 octobre.

Hier, un grand malaise régnait dans la population par suite du manque de nouvelles officielles et à cause des bruits divers mis en circulation. La nouvelle qu'un armistice allait être conclu ramona le calme cependant, on approuve ici l'attitude des membres du Congrès qui déclarent presque à l'unanimité que, le gouvernement ottoman d'une part ne pouvant faire de concessions en Tripolitaine, et l'Italie d'autre part ne pouvant renoncer ses prétentions, un armistice est

inutile. ̃

Les congressistes tiendront des séances pendant toute cette semaine. Ils ont rédige un appel «ht du Comité Union ot Progrès, réuni en Congrès annuel à Salonique, à l'opi-1 nion publique d'Europe ».

Cet appel blâme longuement les grandes puissances pour l'attitude qu'elles ont à l'égard des Jeunes-Turcs.

Il termine on afiirmant que « tous les Ottomans sont prêts à mourir pour l'honneur national » et comptent « sur l'appui moral de l'opinion publique européenne ».

Les intéressés `

La Turquie a rassuré la Grèce on télégraphie d'Athènes

Athènes, 2 octobre.

Hier matin, le chargé d'affaires de Turquie; Ghabib boy, s'est rendu auprès du ministre des affaires étrangères et lui a déclaré, do la part du grand vizir, Saïd pacha, que la Grèce n'avait pas à prendre ombrage des mouvements militaires qui avaient lieu à proximité de ses frontières, ces mouvements ayant pour raison 1 état-de guerre avecTItalie.

Ces déclarations, venant après les bruits et les interviews sur la soi-disant invasion projetée do la Thessalie et sur l'ultimatum' relatif à la question Cretoise qu'il serait q>ïestion d'adresser à la Grèce, prouvent surabondamment le non-fondé de ces publications, et démontrent que la. Turquie ne, songe nullement à troubler ses relations avec la Grèce; ••̃ .:̃

D'autre part, on dément officiellement de Copenhague, contrairement à une information berlinoise, que le prince héritier de Grèce ait prié le roi Georges de revenir aussitôt que possible en Grèce.

En Bulgarie, on attend les événements.

Commentant la situation, l'ancien ministre Ghenadiew écrit dans le Volia La Rulgario étant la plus intéressée dans les Balkans doit veiller sans doute tant que la guerre sera limitée en Tripolitaine. Nous n'avons pas de pretexto à intervenir, mais si les Turcs, pour une raison ou une autre, commettent un excès sur les chrétiens, le peuple bulgare doit accomplir son devoir do sentinelle de la civilisation.

Envisageant la possibilité do la guerre greco-turque, notre devoir, dit-il, est clair. D'js le premier coup de canon à la frontière grecque, t'armée bulgare doit envahir la Turquie; l'erreur de 1897 ne doit plus se renouveler, la nation no le permettrait pas en pareilles circonstances, nous n'avons pas à craindre l'intervention dos puissances ou l'attaque de la Roumanie qui devient de jour en jour plus impossible.

Mais le journal officieux Mil' ne croit pas à des complications balkaniques. Notification de blocus

En tête de su partie officielle, le Journal officiel publie ce matin la note suivante relative au blocus de la Tripolitaine par les forces navales italiennes Le ministre royal des affaires étrangères d'Italie a signiflj le 1"' octobre 1911 ait chargé d'affaires de la République à Rom>>, la déclaration de blocus effectif par les forces navales italiennes du littoral de la Tripolitaine et de la Cyrenaïque, s'étendant de a. frontière tunisienne à la frontière .égyptienne, y compris les ports, havres, rades, criqur>s, etc., entré les degrés '11.23 et 27.54 de longitude Est de Greenwich. Les bâtiments amis ou neutres auront, pour sortir librement des endroits bloqués, un délai qui sera flx1 par l'ami al commandant les forces navales italiennes, à partir de la date du commencement du blocus. Le gouvernement royal italien déclare en outre qu'il sera proeôd.: contre tout bâtiment qui tenterait de violer ledit blocus conformément aux règles du droit international et des traités on vigueur entre l'Italie et les puissances neutres.

La mobilisation italienne

Rome, 2 octobre!

La mobilisation du corps d expédition est déjà terminée, c'est- 4a-dire onze jours après la notification de l'ordre. Il Tous les détachements se sont rassem-; blés dans les lieux de concentration. Let groupement du corps expéditionnaire; sera terminé aujourd'hui et J'embarque-! ment aura lieu aussitôt que l'ordre sera.

reçu.

Pour le transport du corps d'expédi- tion. le gouvernement italien a affrété; dix-huit grands paquebots jaugeant plus de, cent mille tonnes et treize bateaux, plus petits.

La presse autrichienne

C'est par crainte de complications dans ces régions et aussi à cause de leursi visées plus ou moins avouées sur l'Alba-; nie que les Autrichiens s'inquiètent plus encore que les autres peuples de la croi*' sière italienne dans T Adriatique. l Dans les cercles politiques viennois, dit. la iVeue Freie. Presse, on considère que .l'action italienne sur la côte albanaise est on opposi-

tion, avec les déclarations du gouvernement italien et propre à surexciter les esprits dans les Balkans.

De son côté, la lieues fageblalt dit On considère à Vienne que les mouvements do l'escadre italienne à proximité dos ports albanais sont, dans une certaine mesure, en contradiction avec les pr cédenlos déclarations du gouvernement italien au sujet du maintien du statu quo dans les Balkans. L'Aligcmeine Zeitung dit savoir de source diplnmatique bien informée que l'Autriche-Hongrie ne pourrait guère envisager tranquillement les troubles durables causés dans son important commerce avec l'Orient et espère que l'Italie mettra un terme prochain aux incidents de l'Adriatique..

En Italie, on répond

T Rome, 2 octobre. La Viia, relevant les nombreuses nouvelles inexactes qui ont été publiées au sujet du conflit italo-turc^ et notamment le fait que la flotte italienne aurait débarqué des troupes à Preveza, écrit

« On. voudrait faire croire que l'action de rïtalio tond à provoquer des révoltes et des désordres dans les Balkans. C'est tout à fait inexact. Depuis lo commencement, notre gouvernement a voulu être bien clair et'préris à ce sujet et la note envoyée aux Etats balkaniques on fut la preuve. Mais les intentions de la llotille de torpilleurs turcs étant évidentes, on ne peut pas nier que .nous exerçons, de ce côté-là, pnrement et simplement une action nécessaire de de. fenso. » `

Les contradictions continuent

Les contradictions,' les affirmations et les démentis persistent. "i

Enregistrons-les pêle-mêle

Constantinoplç, 1" octobre.

Le vali de Janina annonce que deux cuirassés italiens ont bombardé hier le port de Roschadie et les torpilleurs qui s'y trouvaient. Un torpilleur été endommagé et n débarqué son équipage.

'Les navires italiens sont entrés dans le port et ont tiré sur la ville. Quelques édifices pat subi des dégâts. Les torpilleurs ont alors exécuté dos sondages, puis les navires italiens ont quitté le port.

Les navire* italiens sont également entrés dans le port de Musto. Ils ont fait prisonniers le capitaine du port et trois batoliers. Rome, 2 octobre

On dément que des navires italiens aient bombardé les ports de Reschadio et de Musto. Rome, 2 octobre.

La Tribuna publie une dépèche en date du 2 octobre, dont elle déclare supprimer la provenance, et ainsi conçue

« Malgré plusieurs affirmations de source turque, suivant lesquelles l'escadre ottomane serait à l'abri dans les. Dardanelles, je crois :pouvoir démentir la nouvelle, et ajouter que ces bruits sont répandus dans des intentions tendancieuses. »

L'opinion russe

̃ Saint-Potersb.ourg, 2 octobro.

;Les démentis donnés ce soir à l'oecupation de Proveza, ainsi qu'à la mobilisation en Grèce et à la concentration turque sur la frontière grecque ramènent quelque optimisme; mais les milioux politiques et financiers sont très nerveux; la Bourse, depuis la déclaration de guerre, est extrêmement mauvaise et accuse encore aujourd'hui- une

̃ véritable paniq.ue.

Les milieux diplomatiques, par contre, ne se départissent pas de l'optimisme qu'ils n'ont cessé d afficher et sont persuadés que la Turquie va rentrer incessamment en conversation avec l'Italie; ils voient dans la seconde note turque anx puissances la preuve du désir de la, Portft d'arrêter le conflit.

Toutefois, me faisait remarquer un diplomate éminent, il faut se garder de tout optimisme exagéré, et s'il convient denetpas se laisser impressionner par les ndnvelles tendancieuses do sources turques, comme l'occupation de Preveza, l'intervention anglaise à Romba, destinées à jeter le désarroi en Europe, il faut cependant envisager les choses comme elles sont. Or. incontestablement, la situation est sérieuse pour le moment tout dépend de la constitution du nouveau cabinet turc. Or, jusqu'à maintenant, aucune combinaison n'a abouti. On assure même maintenant qn'Hilmi pa^ha refuse d'en faire partie. Ensuite, le cabinet formé, quelle sera la décision à laquelle il s'arrêtera? Le désir l' de la Turquie de ne pas faire la guerre est insuffisant. Il faut au moins qu'elle a^f-opto l'ultimatum italien dans ses grandes lianes pour que les tierces puissances puissent offrir leurs bons offices ot que les pourparlers soient entamés. 'Or, accepter l'ultimatum est, pour le gouvernement jeune-turc, signer sacondamnation a mort. S'il ne s'y résout pas, le conflit actuel ne. peut se prolonger sans faire souffrir gravement les! intérêts économiques de la Turquie et aussi de l'Italie, et d'autre part, un; mouvement de fanatisme et uneexpldsion violente d'hostilité contre les Italiens, et même tous les étrangers, serait à redouter sinon a Constantinople, ai moins dans les provinces turques. Pareil mouvement pourrait avoir desconsôquenres de la plus haute gravité. Pour t'instant. heureusement, tout est ;alme; sauf une manifestation peu sériense contre le consulat italien à Smyrne. il n'y a rien eu. Il est donc permis d'attendre plutôt avec optimisme la solution au conflit qui, de toute façon, ne saurait se prolonger dans 'la forme actuelle.

Telles sont les inf Pressantes déclarations que j'ai recueillies. René Mar-

chand, j j'

Nouvelles diverses

L'ambassade de Turquie nous prie d'insérer la note suivante:

Très touchée des offres de service ot des marques de sympathie qui lui parviennent de nombreux points de la France, l'ambassade ottomane, empêchée de répondre individuellément, comme elle le voudrait, à chacune de ces manifestations de bienveillance, emprunte la voix de la presse pour exprimer à leurs auteurs sa reconnaissance et à la fois ses regrets de ne pouvoir donner suite aux offres généreuses d'enrôlement dans l'armée impériale, les nouveaux règlements militaires ne prévoyant pas l'admission d'étrangers dans Ie2 rangs de l'armée, ottomane. !'<•

Londres, 2 octobre.

On télégraphie d'Athènes au Daily Mail que le torpilleur turc qui s'est échoué près de Preveza, en fuyant les Italiens, a perdu son capitaine tué et huit hommes noyés.

Londres, 3 octobre.

Les autorités douanières de Southâmpton ont. tait saisir A canonnières de X'o tonnes chacune, construites potir

le gouvernement ottoman par la maison Thornyorost.

Ces canonnières devaient être envoyées demain en Turquie:

Constantinoplo, 1er octobre.

La canonnière Muinzaffev, qui servait de garde-côte à Beyrouth, et le transport Kaiscrieh se sont enfuis à Port-Saïd. Bi'indisi, 2 octobre.

Le vapeur turc Sabah, qui transportait des troupes ottomanes destinées à Tripoli et qui fut capturé par des navires italiens, est arrivé ici.

Rome, 2 octobre.

On mande de La Canée que l'administration ottomane des phares, sur l'ordre de l'amirauté turque, a télégraphié à ses. agents en Crète d éteindre tous les phares de l'île.

Mais les consuls français, anglais, russe et italien, en le/ir qualité d'agents des puissances protectrices de Crète, ont assume la responsabilité de prescrire des mesures afin d'empêcher l'exécution de cet ordre, en demandant en même temps des instructions à leurs gouvernements respectifs. Rome, 2 octobre. Par suite de la capture d'un vapeur portant des soldats et des munitions turcs, un tribunal des prises va être constitué.

Des amiraux et des magistrats en seront membres.

DERNIÈRE HEURE

Réponses négatives

Constantinople, 2 octobre.

On assure que l'ambassadeur d'Angleterre a remis au grand vizir la réponse du Roi à l'appel du Sultan, relevant l'impossibilité de se charger de la médiation et conseillant à la Porte de rechercher tous les moyens de s'entendre avec l'Italie.

Le gérant de l'ambassade de Franco a fait au grand vizir une communication analogue.

Nouveau démenti

Constantinople, 2 octobre. Les nouvelles lancées de divers points d'après lesquelles les Italiens auraient débarqué à Preveza et combattraient contre les troupes turques sont dénuées de fondement.

On assure dans les milieux compétents qu'aucune information n'est arrivée jusqu'ici annonçant que les Italiens avaient débarqué à Preveza ou dans les environs.

,Une démission

Coustantin^Ia, 2 octobre.

Le ministre de la marine a donné sa démission. Dans salettre de démission il mentionne la destruction des torpilleurs parla flotte italienne et ajoute que la flottille n'ayant pu échapper à la tlotto italienne, bien que le ministre eût ordonné à temps que la tlotto rentrât dans les Dardanelles et que la flottille croisant dans 1 Adriatique gagnât, en fuyant, les eaux dalmalines, il se. trouve dans 1 impossibilité d'administrer la marine, fût-ce seulement par intérim.

APRÈS LA GA TASTROPHE 1,

VEILLE DeIuNÉRAILLES

(PAR DÉPÊCHE PE NOTRE EXVQYJS SPÉCUt): Toulon, 2 octobre.

Aujourd'hui Toulon a défilé devant les morts. De deux heures à cinq heures, une foule a traversé l'arsenal au long de 1 avenue des Platanes qui va de la porte principale à la porte Castigneau. Elle se pressait en remous bruyants contre les lourdes grilles qui ferment l'arsenal et que défendaient des gendarmes. Elle entrait par grandes vagues; elle se dispersait, puis venait s'immobiliser devant le bâtiment du eharpontage, devant la porte blanche drapée de noir.

Cent soixante seize cercueils sont maintenant rangés dans cette salle sur des tréteaux, eu quatre files parallèles, au travers desquels cette foule se filtre, boîtes de chêne modeste que cercle une triple ligne de fer. Des étotfes tricolores les drapent, d autres revêtent les murs. Des mains ont jeté des fleurs qui déjà sont fanées. 11 y a, sur une bière, un bouquet si petit, si misérable. C'est le souvenir d'uu pauvre cœur. Sur chaque planche une petite plaque est clouée. Elle dit le nom elle dit le lieu de naissance, le grade modeste d'un matelot Par intervalle, seulement, sur le bois. quelqu'un a inscrit à la craie inconnu.

La foule passe émue, avec la crainte même de sou émotion. Ce ne sont pas les parents, les amis, les pays de ceux qui sont là qui passent. G est tous ceux de Toulon qui sont venus là comme à un spectacle dramatique, mais qui ont mis leurs beaux habits pour honorer les morts. Ceux qui pleurent ne sont pas, venus.

11 n'y a pas là de marins. Aux portes, il y a des gendarmes seulement en corvée et toujours aucun piquet d'honneur, pas de camarades en armes pour veiller les camarades. Mais de la foule devant ces portes. Une foule de plus en plus dense et bruyante. Elle devient si nombreuse, si compacte à la fin du jour, que des bousculades se produisent. Des gens sont piétines un enfant a le bras cassé. On doit fermer les portes de l'arsenal. L'ENQUÊTE

Je viens de revoir M. Painlevé, qui, après sa troisième journée d'enquête, a pu me donner les renseignements suivants En principe, les poudresremalaxées portaient comme date l'année du remalàxage, et non pas l'année de fabrication do la poudre vieille qu'on voulait rajeunir.

Ces poudres remalaxées devaient être employées seulement en exercices de tir. Toutefois s'il s'en trouvait en excès, elles étaient employées à charger les munitions de çuerre.Maisle cas nes'est présenté en fait, affîrtne-t-on, que ppur des projectiles de petit calibre de 60 ou 47, de sorte qu'en dehors des munitions de ces calibres les munitions de combat sont toutes chargées de poudres authentiques. j

M. Painlevé se prononcera pour la suppression du remalaxage, l'amortissement des poudres au bout de cinq wi;

six ans, la suppression radicale des poudres d'exercice, tous les tirs devant se faire avec des munitions fraîches de combat.

Le Président de la République arrivera demain dix heures, après la cérémonie religieuse; François Poncetton.

Le Président de la République à ToulonLe Président de la République, se rendant à Toulon, aquitté Rambouillet hier, à 4 h. 50, accompagné de MM. Ramon- dou, secrétaire général de la présidence, du lieutenant-colonel Boulanger et du capitaine de frégate GrandclémeiU, offrciers d'ordonnance.

Le train qu'il a pris a rejoint à Juyisy le train présidentiel, qui avait quitté la. gare de Lyotr à 6 h. 5.

Ont pris place dans le train MM. Henri Brisson. Caillaux, Delcassé, Messimy, Steeg, Pams, Augagncur, Mollard et Marc Varenne; ainsi que MM- Clemenceau, Hély d'Oissel, vice-président de la Compagnie Paris-Lyon-Médi- lerranée Mauris, di»-éeteur, et Margot, ingénieur en chef de l'exploitation.

Le cortège des funérailles partira de la place d'Armes, à Toulon, à dix heures et ira à 1 Arsenal de terre, où cinq discours seront prononcés devant les cercueils par MM. Fallières, Delcassé, Gasquet, maire de Toulon, Abel, député, et par l'amiral Bellue, commandant l'escadre de la Méditerranée, dont faisait partie la Liberté.

Après la cérémonie, le Président de la République rentrera à la préfecture maritime.

Ensuite, le Président ira à l'hôpital Sainte-Anne voir les blessés, ainsi qu'à l'hôpital Saint-Mandrier. Il repartira à six heures du soir.

Il se, rendra en train spécial à Mézin d'où il gagnera eu voiture sa propriété du Loupillon. Il rentrera à Rambouillet à la fin de la semaine.

POUR LES VICTIMES

Cinquième liste

Nous avons reçu hier au Figaro

Duc et duchesse de Talley-

rand. .Fr. 2.000 » Vice-amiral et Mme Touchard. 300 » MM. P. Demachy et Cie 2.000 » Société anonyme « Aux Forges

de Vulcain « 100 » Solange, Maurice et Jean 50 » Docteur A. Cordes < 1OO » L'Union des agents de la Coin*. pagnio et dos Com-

pagnies secondaires de Clcr- mont-Ferrand 2ô-n M. S. "»!̃ •••5 >> M. et Mme Maurice Billois 20 » M. Léo Sachs 100 » M- Ernest Sachs ̃ iq$ MM: Durand et Cio. < 200 » M. Lionel Laroze. ~40 >,̃: Maison Bûrgaud-Senct. •' 200-»: M. Robert Burt, de Londres.. 200'» M. Paul fienazet, député de • l'Indre.. ̃ -*rtjvv'!v- Lugeuc Seo.. 100"' V'-

̃ ••TotaL' Fr.. •. ,6â0.:«;

Report des.hstes prôeoionlee 59.454 4&>. Total Fr.L 65.094 &5,;r

La matinée franco-viennoise donnée au bénéfice des ramilles de la Liberté promet d'ètre extrêmement brillante. Elle aura lieu lundi prochain, ail y Deutches-Volkstheater..

A l'Etranger

Le ministère turc

Constantinople, 2 octobre.

Il est probable que Saïd pacha no consti- tuera pas son cabinet avant d'avoir consulté-, le Comité Union et Progrès.

Le Sultan a mandé Kiamil pacha au Palais et il a insisté vivement pour qu'il accepte un portefeuille. Mali moud Chef ket serait absolument décidé à abandonner le portefeuille de la guerre. Le bruit court que le comité de Saloniquea demandé à Said pacha d'offrir le portefeuille des affaires étrangères à Kiamil pacha et que celui-ci a refusé.

En Portugal

La légation de Portugal nous communiquai la dépêche suivante qu'elle à reçue du minis- tre dés affaires étrangères

Lisbonne, octobre.

La tentative do soulèvement royaliste a étépromptement et complètement étoulléo. Les prisonniers viennent d'êtro internés dans les forteresses de Lisbonne.

Le gouvernement poursuivra dans le plus court délai les royalistes pour crime do rébellion.. L'ordre est complet dans tout' lo pays et ta gouvernement reçoit de toutes parts dos félici-" tâtions pour son attitude en cette circonstance.Lisbonne, 2octobre.

Plusieurs douzaines de monarchistes, qui étaient détenus à Porto, sont arrivés ici par le chemin de fer et le croiseur Adamastar. D'après une note officieuse, là tranquillité" règne et l'ordre est assuré.

Lisbonne, 2 octobre.

Les prisonniers civils du Limelro à Lisbonne se sont mutinés ils brisont le mobilier qu'ils jettent dans la rue.

La force armée s'emploie à les réprimer, •'̃

COURTES DÉPÊCHES

La première séance du Reichstag allemand est fixée au 19 octobre. r Le roi d'Italie a offert dimanche soir un diner de gala à Racconigi en l'honneur des, autorités de la ville.

Le roi de Suède a chargé lo. chef dïi parti libéral,, M. St.aaf, de former uenourveau cabinet, t- Mlle Thirion', institutrice française établie à Cologne, qui fut arrêtée le lôâtril dérr nier, sous l'inculpation d'espionnage et qui est incarcérée depuis cette date, comparaîtra le 12 octobre devant le tribunal de Leipzig. En raison de la cherté des vivres, dé-s bagarres sanglantes ont eu lieu entre ouvriers et marchanda à Varsovie. JU y a eu cinq blessés.

Une dépêche de "Vienne annonce le sui* cide du, prince Alfred du Wrçde, à Ischi. On annonce de Nesv- York la mort du contre-amiral Schley, qui commandait ta flotte américaine à Santiago de Cuba et détruisit la flotte espagnole commandée par l'amiral Cervcra.

On nous télégraphie de Berlin que banquier Heinemann, de Hanovre, qui citait ruine, s'est suicidé liier» .•-̃; 1,


~~)nde~îa~iffe

SALONS » °

w- M. et Mme de Liniers ont donné au château de Liniers, en. Poitou, un concours de bridge, suivi d'un tour de valse, très brillant.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

LL. MM. la reine Alexandra et l'impératrjce douairière de Russie, .actuellement en Danemark, ont acheté'sur les bords du Sund la' Villa' e Sundsor », située à côté do leur belle propriété de « llvidore » qui va se trouver considérablement agrandie.

LL.' AA. RR. le prince Chakrabong, prince héritier du Siam, et la princesse sa femme, accompagnes du prince Bovaredey, sont attendus à Naples.

*-= =Ee-; 'capitaine P. Aloisi, attaché naval à l'ambassade d'Italie en France, a quitté Paris hier, à cinq heures, pour se rendre à Toulon^ pour assister aux opsèques .des victimes de la, Liberté.

M. Raymond Le Ghait, chargé d'affaires de Belgique à Saint-Pétersbourg, a été nommé ministre, plénipotentiaire en Portugal.. Mme Matilde Serao a quitté hier Paris pour; se, rendre à Turin, Rome et Naples. M. -Maurice Bompard, ambassadeur de France, à Constantinople, qui était en congé en France, depuis quelques semaines, a quitté Paris, hier, en compagnie de Mme et de Mlle- Bompard, pour regagner son poste.

»- •̃-

CHASSES

M. jïdmond Bartissol; ancien députe de Perpignan, a donne hier sur son domaine de FU-ury-Morogie une très belle chasse à laquelle ont pris part Georges Clemenceau, le général Joll're, Fabreguette, Adrien Bénard, François Arago, le marquis de LaurentCastelèt, Albert Clemenceau, le commandant Caubet.de Cour, Araoujot, Grenet-Dancourt, Georges Bénard et Robert.

Au tableau 208 pièces.

1 ttm

CHARITÉ

L'illustre et grand maestro M.,Louis Diétner. avait organisé, samedi dernier, un salut musical à l'église Saint-Martin-du-Tertre [Seine-et-Oise), qui a été tout 4 fait réussi sous tous les rapports l'église était archi-comble. La quéte a produit i.aoo francs et elle a été. faite par Mmes Louis Diémer et' Edouard Goûïn.

Au programme Aridante de la Sonate en ut mineur de Beethoven, par MM. Sechiarict Diémer duo de Maric-Magdeleine, de Massehet, par Mme G. ̃ Verdc-Delisle et M. C. Furstenberg kndantino, de Martini Kreisler, par M; P. Sechiari air de Maric-Magdelgine, de Masscnet, par Mme G. Vçrd-Delisle 40 Béatitude, de César Franck, par M. C. Furstenberg; -harmonium, M. de Çay le Crucifix, de Faure, par MM/ Furstenberg et Ernest Goûin Larghetto du quintette, de Mozart, par M. Louis Diémer Tan tu m ergo, de G. Fauré, par Mme Verdé-Delisle et M. Furstenberg Hymne à Sainte Cécile, de Gounod, par MM. Sechiari, Louis Diemer et de Cay. Parmi les personnes présentes

Duc de Massa, comte et comtesse do Salvortc, comtesse de Béhaine, M et Mme II. Béiat, M. et Mine Paul Le Rous, Aimes Edouard, Ernest et Gaston Goiiih, Mme Erailo Pcroirc, M. Baillct, etc., etc. ̃

MARIAGES ""̃ '̃̃ Hier a eu lieu, à quatre heures, à la mairie du septième arrondissement, le mariage du comte Louis de La Rochefoucauld, fils aine du duc d'Estissac et de la duchesse née Mortemart, avec Mlle Nathalie de ClermontTonnene, lillc du comte de Clermont-Xon-

nçrre-.

Lfis.téœaios étaient, pour le marié le duc de Mûrteœart et le: duc de La Rochefoucauld, ses- oncles pour la. TOariéc le 'marquis de Clerroqirt-Tonnerre et le marquis de Nicolay, ses grands'pércs.

Ta bèné'ûictîon nuptiale leur sera donnée aujourd'hui, à midi, par Mgr Touchet, évoque d'Orléans, en la basilique Sainte-Clotilde. r- Le lundi 9 octobre sera béni, en la basilique Sainte-Clotilde, par S. G. Mgr Chesnelong, évéqiie de Valence, la mariage da comte Etienne de Wignacourt, fils du comte de Wignacourt, avec Mlle Natalie de M'arcieu, fille du comte Guy de Marcicu, lieutenant-colonel du 13° cuirassiers, et de la comtesse Guy de Marcieu, née ClermontTonnerre, et petite-fille de la marquise de Marcieu, née Chanaleillés,: et du marquis de Clermont-Tonnerrc.

La vicomtesse de' Pomereu et la comtesse Guy de Marcieu recevront,, après la cérémonie religieuse, dans leur hôtel de la rue de Bourgogne. ̃

Mardi dernier a été célébré, en l'église de Saint-Just (Haute-Vienne), le mariage de M. Etienne Guibert de Bruet avec Mlle Isabelle de Fursac. La bénédiction, nuptiale leur a été donnée par le Rév, P. de Fursac, oncle de la mariée.

Les témoins étaient, pour le marié le vicomte de Luppé et M. de Cournuaud pour la mariée MM. Henri de Fursac et Gustave L'Huillier.

Reconnu dans la nombreuse assistance Duchesse d'Isly, baron et' Mlle do Fontane, colonel vicomte, vicomtesse ot Mlle Fleury, M. Pevreoavc, comte et Mlle d'Humièrcs, Mme Richard des Couture, marquis tfc, Peyrelonpue, M. Paul Chabrol, M. et Mme Valluaud, M. et Mme du Fursac, Mlle Geneviève do Fursac, commandant' et Mlles de Fursac, capitaine et Mme Hubert de Fursac, baronne et Mlle Vast-Vimoux, docteur, Mme et Mlles Armand de Fursac. marquis de 'Moy, enseigne de vaisseau de Savignac,

M. et Mme René de Labordejùe, marquis de

Bfezetz, etc.

'DEUIL

S. Exe; M. Joseph de Marina,- sénateur d'Italie, est décédé à Naples, presque subitement, à l'âge de soixante-dix-neuf ans. t– La marquise Thttan di Rivel di SainiAndrc, née des-di Villamarina, est décédée à Turin, jeudi dernier. Les obséques ont été célébrées, suivies de l'inhumation, dimanche à 'dis heures à Ternavasso.

".C1 On ''annoncé la mort, à l'âge de cinquartte-hùlt'ans,' de M. Emile Mariette qui avaifcollaboré'à divers journaux et revues et qui avait publié plusieurs recueils de vers, entre.autres Divian, les Déchirements, et les Chansons de Leïïâh.

-r- On nous apprend la mort de M. Justin Roche tj l'architecte de l'Académie de médecine et de la Nouvelle Pitié.

Architecte du gouvernement, il avait été affecté tour à tour au diocèse de Montauban et au diocèse de Saint-Dié on .lui doit les r-'Staurations si discrètes et si pieuses de la c;ithdlFa'1c de Saint-Dié; L'Académie de médecine, qui n'était point un problème facile à résoudre sur l'emplacement- choisi rue Bonapirté', lé'îohg de la cour de l'Ecole dfcs beauxarts, lui fait;le plug grand honneur.

Architecte de l'Assistance publique, il s'était acquis une réputation particulière pour l'installation des hôpitaux. Il avait créé l'hôpitài'dé 'Cap-Breton dans lés- Landes, achevé l'hôpital Auban-Moët à Epernay il exécuta de nombreux travaux à Laribôisière, à Bicêtr'é, à Broca, et reconstruisit les services de la Maternité. Enfin, la Nouvelle Pitié est une œuvre, considérable, de plan ingénieux et pratique. Les malades y sont installés depuis ]u'ill.'t,'lâ"cérémonie officielle devait avoir lieu dans, quelques jours. L'architecte meurt avant d'avoir 'vu la 'consécration de son oauvre. ses obsèques auront Uéù demain mardi, à dix Ije'ur'es. en' l'église Notre-Dame des Cjjaitlps.

-fN#us apprenons la mort: .De Mme Friîgss de Chcsncs, décédée à Blois, dans sa

quatre-vingts-cinquième année. De Mme

de'Prc'ï de la. Ville-Tua-l, décédée au "châ-

teau "de" La VUic-Tual' pc^Vilaipc) .-elle

était la mère de Mme Istres-Contencin, femme du peintre dinsnna-is De M. Henri Chàrirel, ancien'combattant de Crimëe, décédé dimanche en son domicile, route des Moulineaux, à Issy.

É, Delaroche.

AVIATION

Les frères Wright

réalisent le vol des oiseaux

On n'entendait plus parler des frères Wright,

Volaient-ils toujours? On ne savait, et l'on pensait généralement qu ils s'étaient mis à la retraite, comme effrayés des oiseaux qu'ils avaient couvés. Ils viennent de se rappeler à l'attention publique par une invention sensationnelle un aéroplane sans hélices, un aéroplane avançant, à la façon des oiseaux, par le battement des ailes. Cette découverte, appelle à révolutionner la science aéronautique, ils l'auraient faite dans une retraite laborieuse, dans les solitudes de la Caroline du Nord, à Kitty-HuwU, déjà ils s'isolèront jadis lorsqu ils poursuivaient la solution première du vol mécanique. Il ne faut pas douter de '1'invention des frères Wright; ils ont agi celle tois comme ils ont toujours agi, dans l'isolement et le silence.

Les expériences qu'ils ont- faites dans le mystère, ils vont d'ailleurs les renouveler, mais en public maintenant, là-bas à Kitty-Hawk, où ils vont essayer devant des témoins qualifiés plusieurs aéroplanes procédant de leur nouveau système.

L'invention des frères Wright, avant même que 1 avenir en assure la supériorité pratique, v# soulever d'ardentes discussions. Le vol, par ailes battantes, avait ses partisans et ses détracteurs. Il avait en France un apôtre passionné, le docteur Loysel, qui, sur la question, a écrit d'innombrables articles et mené sans convaincre des campagnes vigoureuses. 11 va triompher. F. R.

leadémie des Seienees

ÉLOGK DE DEUX GRANDS SAVANTS JIM. MICHEL-LÉVY ET TROOST.

La « rentrée » est bien triste pour la savante compagnie, Deux de ses membres viennent, depuis la dernière séance, d'être enlevés brusquement M. MichelLévy, au commencement de la semaine écoulée, et M. Troost, samedi ce dernier, malgré ses quatre-vingt-cinq ans, était d'une santé robuste et rien ne faisait présager une fin aussi rapide; lundi dernier, le Figaro le rappelait en annonçant sa mort, il assistait encore à la séance de l'Académie.

M. Armand Gautier, après la lecture de la correspondance, se lève et, d'une voix qui fut souvent altérée par l'émotion, retrace brièvement la belle carrière des deux disparus'.

De Michel-Lévy on aura tout dit en deux mots, mais ces mots. sont à eux seuls deux .ti.tr.es. de.gloira ui fut avec ^ouqué le créateur de la pétrographie, et il réalisa la carte géologique de la France au quatre-vingt millième c est lui qui a commencé et mené a bien cette œuvre -colossale de représenter l'état du sol 'français sur les deux cent soixantequatre feuilles de la carte d'état-major Et il meurt au moment où les dernières feuilles vont sortir des presses, couronnant ainsi sa carrière d'ingénieur des mines -et sa vie de savant! C était une noble nature, droite, inaccessible aux mesquineries des petites « chapelles » il portait, si 1 on peut dire, ces sentiments dans l'extérieur si digne de sa personne, son affabilité était proverbiale. Quant à Louis- Joseph Troost, il meurt à quatre-vingt-cinq ans, doyen de la section de chimie. C'était l'un des premiers et des plus chers élèves de notre grand Sainte-Claire-Pevillc qui fit de lui son collaborateur pour plusieurs de ses travaux. Son habileté d'expérimentateur, sa grande conscience scientilique lavaient fait apprécier du maître dont il devint l'ami. Il publia de nombreux travaux sur la dissociation et, en général, sur la chimie minérale qui fut, toute sa vie, le champ de ses études. Il était, de plus, un professeur hors ligne son cours était d'une extraordinaire clarté, et seize éditions do son classique traité de chimie, encore aujourd'hui au premier rang parmi les meilleurs, ont formé àla science de nombreuses générations de chimistes.

Après ce double éloge, respectueusement applaudi par les savants présents, le président a levé la séance en signe de deuil.

Alphonse Berget.

P.-S. Au début de la séance, on a distribué aux membres de l'Académie une remarquable notice biographique, écrite par M; Ernest Lebon.sur le grand physicien Gabriel-Li.ppm.ann et ses nombreux travaux. Le secrétaire perpétuel a souligné l'excellence de ce travail.

La candidature de Mme Curie

sera-t-elle posée ?

Le décès de M. Troost ouvre une vacance dans la section de chimie de l'Académie des sciences.

Bien que cette vacance ne puisse être déclarée par l'Académie, selon le règlemcnt et les convenances, que plusieurs semaines après les obsèques du regretté savant, qui ont lieu aujourdhui même, déjà on a parlé des candidats probables à sa succession.

Tout naturellement, on a pensé à Mme Curie, en raison d'une partie importante de sestravaux et de sesjlécou? vertes se rapportant à la chimie et en raison précisément de ce que, lors de sa dernière candidature à ta section de physique générale, plusieurs membres de 1 Académie avaient expliqué qu'ils ne votaient pas cette fois pour elle, parce qu ils estimaient que sa place serait plu- tôt à la,sectidn de chimie .qu'à la section de physique générale- Mme Curie poserari-elle sa candidature ? ̃ Vous pouvez affirmer, nous a. dit hier un de ses amis, qu'elle n'y sunge point pour le motneni. Elle est tout entière à son œuvre et à ses recherches. Elle a du se rendre récemment a Leyde pour y étudier, dans le laboratoire de

îiammçrîirjgones, la radioactivité aux.

plus basses, températures. Elle prépare, d'autre. part, son cours à la Sorbonne. Elle n'a certainement pas eu lé loisir de se soucier d'autre chose, et il est certain qu'elle ne sortirait de sa. réserve, quand le moment serait venu, c'est-à-dire après la déclaration de vacance du siège de Troost, que si nous 1 y engagions aussi vivement que nous l'avon's fait lors de la dernière élection, » Je crois d'ailleurs que Mme Curie ne se présenterait que si elle était portée au nombre des candidats par la section de chimie qui, vous le savez, devra, comme le veulent nos règlements, faire ses propositions à l'Académie. Si elle n'était pas proposée par la section, l'Académie pourrait, il est vrai, ajouter son nom à ceux des candidats de la section. Mais il est probable que même, en ce cas, Mme Curie n'affirmerait pas sa candidature et qu elle s'abstiendrait d'agir contre la section dont l'accueil ne;.lui aurait pas été assuré au préalable. » La. question est donc de savoir si la section de chimie, composée deMM. Armand Gautier, Lemoine, Hailer, Le Chatelier et Jungfleiseh, serait- disposée à accueillir la candidature de Mme Curie. » Plusieurs d'entre nous d'ailleurs estiment que Mme Curie a. en chimie, des titres tels, qu'ils ont .l'intention de la proposer cette année même pour le prix Nobel de chimie. »

Aucun des membres de la section de chimie n'a envisagé la question de succession de M. Troost. L'un d eux nous a déclaré cependant qu'à côté de Mme Curie, si elle se présentait, pourraient être candidats MM. Achille Le Bel, l'auteur de la stéréoelùmie de l'azote et de la stéréochimie du carbone Jean Perrin, chargé de cours à la Sorbonne, et Charles Moureu, professeur à l'tëcole supérieure de pharmacie, membre de l'Académie' d'e médecine.

Ch. Dauzats.

LE CONGRES

>" DE CHIRURGIE

Hier; à deux heures. dans le grand amphithéâtre de la Faculté de médecine, avait lieu la séance inaugurale du 24'' congrès de l'Association française de chirurgie." Autour du professeur Segond, qui présidait, avaient pris place: M. le professeur Lan.dquzy.doyen de la Faculté de médecine; M. Mirman, directeur de l'hygiène et de l'Assistance publique en ̃France; M. Mesureur, directeur général de l'Assistance publique à Paris; M. Delorme, médecin inspecteur général de l'aiunée; le médecin inspecteur Calmette, directeur du service de santé, du gouvernement militaire de Paris; le professeur Le Dentu, le prol'esseuragrége Walther, secrétaire général de l'Association française, et le professeur agrégé Jean-Louis "Faure, secrétaire général adjoint; le professeur Démons, de Bordeaux, fondateur des congrès français1 de chirurgie; le professeur Pozzi, "qui l'aide à les organiser; le docteur J. Lu-1 cas-Championnière, qui vient de prési-? der à Bruxelles l'Association internationale, et la plupart des chirurgiens dos hôpitaux de Paris.et de nos grandes villes de province. Comme .toujours, Jules Bœckel, de Strasbourg, était très entourépar ses amis de France. Parmi les chirurgiens étrangers, signalons

MM. Prey et Schlumberger de Mulhouse, Sonncnbui-g et Gluck de Berlin, Thomson d'Edimbourg; Witzel, de Dûsseldorf; Gibson Colly, de New-York Arbutnot, Lame, de Londres, Laplace, de Philadelphie Girard, de Genûyc, Tavel, de Berne Depago, de Bruxelles Calliautzis, d'Athènes Lambotte, d'Anvers Dollingor, de Farkas, de Budapest; Lans, d'Amsterdam; Ribera y Sano, de Madrid.

Au reste, le grand amphithéâtre regorgeait d'auditeurs qui firent, dès son entrée, une véritable "ovation au président.

On sait que le professeur Segond, avec sa haute taille, sa large carrure et sa tète puissante, dont le modelé s'accentue encore de toute la richesse touffue des cheveux gris, des sourcils noirs et de la moustache blanche, est un orateur magnifique, dont le verbe, chaleureux, entraînant, persuasif, séduit d autant mieux l'auditoire que la voix est belle, 1 articulation mordante, cependant que les traits animés du visage prennent part a l'action oratoire.

M. Segond a prononcé un beau discours, souvent interrompu par les applaudissements d'un auditoire tout de suite conquis.

L'éminenUehirurgien de la Salpê trière a débuté en remerciant ses collègues de son élection- à la présidence, et ce merci fut dit avec la plus délicate émotion*. L'émotion s'aggrava et la voix trembla quelque peu lorsque l'orateur fit 1 éloge des deux chirurgiens français disparus cette année, le docteur Guinard, assassiné dans la cour de l'Ilôtel-Dieu, et qui mourut dans les plus cruelles souffrances avec un courage héroïque, etCharles Nélaton, chirurgien accompli, homme exquis, qui fut précisemment, pour Paul Segond, 1 ami le plusaimé.

En quelques phrases fort heureuses, le président du congres résunm les grands travaux accomplis par l'Association française depuis vingt-cinq ans, puis il a abordé ce qui était proprement le sujet de son discours, à savoir la collaboration du médecin et du chirurgien pour le salut du malade. < Toujours les opérateurs s'entendent pour reprocher aux médecins de leur confier les patients trop tard, alors que se sont déjà produits les premiers sfignes de généralisation, d'angiocholite, de péritonite ou d'appendicémie. Ce reproche est justifié; nombre do médecins n'envisagent pas sans un peu de terreur l'intervention chirurgicale mais leur timidité constitue souvent une imprudence, l'opération ne pouvant donner tous les résultats souhaitables que si le cas est pris à temps, comme on a coutume de dire. Un premier moyen s'offrirait; les opérateurs pourraient être à la fois médecins et chirurgiens; beaucoup de contemporains en sont capables, leur éducation scientifique s'étant peu à peu transformée et généralisée. Le chirurgien a la permanente hantise de se modeler au chirurgien idéal, rôvé par Trélat « Véritable trinité a la fois savant, artiste et artisan, demandant à la science ses notions positive^, à l'art ses inspirations, au métier ses précieuses accoutumances, son outillage, ses installations et ses aides, le chlr.urgwn formule dans l'art ppératoire

l'une des plus puissantes expressions de l'art de guérir. »

Ici je cite textuellement

Mais il faut cependant le reconnaître, souvent n'est pas toujours, tant s'en faut. Devant certains cas obscurs, difficiles, pressai! ts, quel est donc l'opérateur qui n'a pas eu ses instants de doute et d'angoisse ? Cela est vrai, même pour les affections viscérales portant le plus ouve temnnt l'emprise chirurgicale. J'en appelle à ceux d'entre vous que le murmure quotidien de l'expérience a rompus aux difficultés de diagnostic parfois si grandes, que réservent, par exemple, l'appendicite, la chirurgie du foie ou celle de l'estomac. Est-il un instant discutable qu'en plus d'une circonstance, il est on ne plus difficile d'y voir clair tout à fait, sans demander à la médecine ses moyens d'investigation .chaque jour plus raffinés, et au médecin les renseignements spéciaux que détiennent sans doute possible, son coup d'ojil, son oreille, son expérience et son jugement? Nul vraiment ne saurait y contredire.

Il est même certain que pour être dans la note juste, on doit être plus catégorique encore et reconnaître qu'en présence de plus d'une affection viscérale, les secours de la médecine ne sont point seulement utiles ou désirables, mais bel et bien indispensables. N'est-ce point là chose évidente, lorsqu'il s'agit, dans titi cas de colite chronique grave, je suppose, d'accepter ou de repousser une indication dont l'opportunité no saurait être basée sur autre chose que sur l'édiec avéra d'un traitement médical préalable Et la trépanation, qui depuis tant de siècles relève exclusivement de la chirurgie ? N'est-elie point cependant devenue, grâce à ses applications nouvelles, une opération médico-chirurgicale par excellence ?

Et comment pourrait-il en être autrement? Sans doute, presque tous les chirurgiens devant la triade Kymptômatique céphalée atroce, vomissements, œdème de'la papille, feront le diagnostic de tumeur cérébrale ils pourront, même la localiser si on leur donne lé symptôme local isateur. De même, à l'énonce du signe d'Argyll, abolition des réflexes tendineux et incoordination, ils diront tabès, et ainsi pour beaucoup de maladies nerveuses. Mais qu'on leu ̃• mette en main le marteau à réflexes et l'ophtalmoscope. Ils auront certaines difficultés à trouver les signes qui, réunis on isolés, permettent d'affirmer la maladie. Ils risqueront, par exemple, de compter comme abolis des réflexes tendineux qui persistent encore, de commettre semblable méprise pour le réflexe' lumineux ou de ne point relever un œdème papillairo cependant très significatif. En d'autres cas. ce sera l'appréciation des signes trouvés qui sera difficile, leur dosage en quelque sorte, et tel uémique avec céphalée, vomissements, amaurose, sera conduit à la salle d'opération comme atteint de néoplasme intra-crânien. Bref, do même qu'il faut avoir fait beaucoup do médecine opératoire pour savoir tenir un bistouri, de même, il faut avoir frappé sur beaucoup do tendons, avoir gratté la plante des pieds de beaucoup de malades, s'être trompe bien des fois, pour devenir à la longue' capable d'avoir une opinion raisonnée et soutenable sur beaucoup de maladies du système nerveux. La chose est donc bien claire, il n'y a pas de progrès possibles en neurologie chirurgicale, sans collaboration médicale. J'ai dit que ce beau discours avait été accueilli de la façon la plus chaleureuse, et jamais accueil ne fut mieux mérité; il est certain que; pour une question comme celle de l'appendicite chronique par exemple, la collaboration étroite de médecins avisés et de chirurgiens habiles serait infiniment précieuse au malade aussi poussant jusqu'à ses extrêmes conséquences la doctrine si éloquemment exposée par le professeur Segond, serai-je tenté de proposer que les congres de médecine et les congres de chirurgie, qui se tiennent toujours à part, délibèrent do temps à autre en commun sur des questions concertées par avance et soigneusement délimitées. 11 est vraisemblable que les discussions seraient chaudes et, sans doute, en jaillirait-il un peu plus de lumière. Après M. Segond, M. Walther, secrétaire général, a pris la parole pour son rapport annuel et la première séance xCQinmença il y fut question du diagnostic et du traitement de l'appendicite chronique. MM. Silhol, de Marseille et Walther, de Paris, étant rapporteurs. Ces rapports furent si importants et la discussion consécutive si digne d'intérêt que j'en remets le compte rendu à demain afin de pouvoir le donner avec des détails plus précis.

Horacer Bianchon.

P. S. -Le soir, à huit heures, le professeur Segond avait convié ses collègues, dans la salle du Çarlton Holel, à un banquet qui fut magnifique. Le professeur Sonncnburg, de Berlin. y porta qn toast plein de la plus chaleureuse courtoisie. A quoi le professeur Segond répondit avec la verve magnifique dont il est coutumier.

La Danse,

l'Europe et l'Amérique Les maîtres de danse viennent de se réunir à Paris. -Cette séance internationale n'aurait jamais pu être plus opportune, puisque les diplomates assurent que nous dansons sur un volcan et qu'au moindre faux pas l'Europe entière pourrait entrer dans la valse. Les professeurs allemands étaient venus en très grand nombre. Avec une distinction parfaite, ils exprimeront aux maîtres français leur grande sympathie et les félicitèrent pour l'excellente tenue de leurs élèves. Ils déclarèrent que les compositions parisiennes demeuraient très en faveur à Berlin où l'on se gardait de confondre notre chorégraphie avec los danses apaches exportées par les music-halls.

Nos maîtres de danse remercièrent leurs collègues d'avoir bien voulu faire ce premier pas, et comme l'ordre du jour de la réunion ne portait aucune question relative aux danses arabes ou nègres, le meilleur accord ne cessa de régner.

A son tour, parla un délégué anglais, très sévère pour la robe entravée. Cette modo empêche Jes révérences et fut pour cela exclue de la Cour d'Angleterre. Le lord chambellan, lord Spencer, en avisa les couturiers du West End. Nous avons appris cette oxclu-ion avant les fêtes du Couronnement. L'orateur britannique lut cordialement applaudi.

En manière d'intermèdes, les danses nouvelles furent présentées au congrès une « modem mazurk une « valso-menuet Louis XV » et le « live stop argentin ». Ce «five step argentin » rallia tous les' suffrages et les professeurs furent unanimes à convenir que l'Amérique latine., remportait sur le vieux continviut une nouvelle victoire. En effet, 1rs danses a gentinés sont celles qui conviennent le mieux à nos. danseurs de salon. Le maître Lefort expliqua les causes de ce succès. Ces 'danses, composées do quelques pas marchés et do poses élégantes, teai- plus fac-ilea et -qo-niBt.quïMïiïaent f lu*

gracieuses qu'une valse un boston. « Comme la majorité des danseurs de salon, ajouta non sans mélancolie le professeur, ne voient dans la danse qu'un passe-temps agréable et cherchent un résultat très prompt, ils ont adopté les danses argentines. »

Un délégué de Rio-do-Jaueiro prit alors la parole 'et, avec une grande courtoisie, déclara que les danses de son pays avaient une grâce spéciale lorsqu'elles étaient exécutées par des Parisiennes. Et des dames dansèrent aussitôt une « habanera argentine », la dernière nouveauté do la saison et qui est, disent nos maîtres, « une promenade doucereuse agrémentée de poses gracieuses plutôt que de danses, exécutée sur des airs mélodieux de tango et surtout d'habanera ». Ainsi, la séance piénière des professeurs de danse se termina comme toutes les revues de (in d'année « Et maintenant, en Argentine »

Louis Chevreuse.

L'ENFER DES CHEVAUX

Ce n'est pas seulement Paris.C'est encore et surtout la campagne autour de Paris, si l'on en juge par la lettre suivante que nous publions avec émotion en remerciant de sou récit le signataire M. Georges Mitchell, l'auteur bien connu Mon cher Directeur,

Voici l'abominable coutume que le Figaro fera cesser en la dévoilant le martyre des bêtes par la faute des Compagnies d'assurances. Le dernier fait est d'hier samedi. A 6 heures du soir, roule d'IIérouville, une auto « entre » dans un cheval. La bâte est massacrée son poitrail est ouvert, ses jambes de devant sont brisées, les os qui ont troué la peau se sont fichés en terre. On l'a roulée dans le fossé. Elle ne meurt pas. C'est grande pitié que de la voir. On appelle l'équarrisseur qui, malgré sa hâte, n'arrive'qu'à minuit. 11 demeure loin. Et q>tand il est là, on l'empêche d'nbatlre la bêle parce que la, Compagnie d'assurances doit faire des constatations Les gendarmes qui étaient^ résents ont dû s'incliner!

Or la Compagnie ne fonctionne pas le dimanche. De telle sorte que le pauvre martyr sera encore là tonte la journée, toute la nuit jusqu'à demain lundi. A quelle heure en tinira-t-ir? Il saigne trop peu pour mourir, vite, de lui-même

Un équarrisseur ne passe pas pour être bien sensible. Pourtant celui-là est venu de bon matin me demander conseil sa révolte était pleine d'émotion.

Je l'ai donne fort simple, le conseil Allez le tuer, et vivement; moi je prends toutes les responsabilités. Et je les prends de bon cœur me demandant s'il y a au monde quelqu un pour me blàmer 1

Et c'est ainsi que j'ai appris cette chose monstrueuse qu'à chaque instant, pour, ces constatations chicanières, on laisse des bêtes agoniser sur les chemins pendant des jours entiers.

Ou m'a cité le cas d'un limonier qui était resté 78 heures sous les branchages que l'on avait jetés sur son corps pour dissimuler sa pitoyable vue aux passants.

Racontez l'histoire, il en viendra du bon. Votre tout dévoué..

'Georges Mitchell.

Nous espérons que la publication de cette belle lettre aidera à amener' la fin d'un si cruel usage'.

La Vie est chère

n

Beaucoup de personnes se préoccupent d'augmenter leurs revenus par la spéculation, ce qui est toujours dangereux. Il existe pourtant un nioyen d'obtenir sûrenient et sans aucun risque ce résultat c'est la Renie Viagère mais il ne faut s'adresser qu'a une Compagnie d'Assurances sur la Vie offrant toutes les garanties possibles.

Au premier rang', se place la Compagnie d'Assurances Générales sur la Vie, 87, rue Richelieu (entreprise pri-vée assujettie au contrôle de l'Etat), qui, fondée en. 1819, est la plus ancienne des Compagnies similaires.

Un Désastre sur l'Escaut

On télégraphie d'Anvers, 2 octobre Quatre-vingts bateaux d'intérieur ont fait naufrage sur l'Escaut oriental. Quarante ont coulé.

Un grand nombre de personnes ont

péri.

Le 0 vapeur Edouard- Daivson s'est échoué et a été incendié cinq hommes manquent, un sixième est mort, un,septième est mourant.

Toute la flottille de Bruinisse a disparu.

L'Escaut charrie de nombreux cadavres. Les dégâts sont importants. D'autre part, on signale de Flessingue que le trois-mâts City o/' Benares s'est échoué près de Westkapelle. Dix personnes de l'équipage ont été noyées. Les autres se sont sauvées.

Neiges et Tempêtes Après un été qu'on désespérait de voir -finir, est-ce l'hiver qui arrive subitement? On signale qu'un ouragan s'est abattu sur le département des Pyrénées-Orientales, causant d'importants dégâts.; de nombrauses cheminées ont été renversées, des poteaux télégraphiques et des arbres ont été jetés a terre, los-toitures de plusieurs wagons ont été arrachées.

Sur les routes, la circulation était impossible, les véhicules étaient jetés à terre et un certain nombre de personnes qui les montaient ont été blessées. Dans les cantons élevés, il a neigé et gelé.

A Chambéry et dans les hautes régions de la Savoie, la neige est tombée en grande abondance. Elle n'a pas fondu sur les montagnes, qui ont pris leur aspect d'hiver. D'Yssingeaux, on signale qqe les montagnes sont recouvertes de neige. Le froid est vif.

LA JOURNÉE

Mariages Comte Louis de La Rochefoucauld et Mlle Nathalie de Clermont-Tonnerre (basilique Sainte-Clotilde, midi). == M. Darblay et Mile Mario-ïh *rèse de La Selle (église Saint-Philippe du Roule, 11 h.1/2). = Le lieutenant Jean Mars et Mlle Suzanne Bresse (èglis ̃ Saint- Thomas, midi). Obsèques M- Louis-Joseph Troost (église Saint-Su,lpice, midi). = M. Hubert Huasenot do Senongos 'église Saint-Eugène, midi"). = M. Daniel Poroyra (4 la maison mortuaire, rue Grouze, lùbeures;. M. Ernest Baril11er (uiessu aûûiyerfcuire, église -Xot-rO'Jjuiçe

de Lorette, 10 h. 3/4). = M. Justin Rochet (église Notrc-Dame-des-Champs, 10 heures).

0

Infopgiations

Notariat

La réouverture des cours gratuits do nolariat.de droit et procédure par .correspondancc a été fixée aux dates suivantes cours de notariat le 25 octobre Wil; cours de procédure le 31 octobre 1911; cours de droit (préparation aux examens de capacité et do. licence) le 31 octobre 1911.

La contrefaçon

On contrefait tous les bons produits. L'excellent « Pain grillé Jacquet », si précieux pour tous ceux gui ont l'estomac délicat, ne pouvait échapper à cette règle. On ne le trouve que 9.2, rue Richelieu. Téléphone 126-20.

Jean de Paris.

Gazette des Tribu»

LA RENTREE

C'était hier la rentrée de la Justice ou tout au moins des Tribunaux. Au point de vue'philosophique, cc n'est peut-être point tout à fait la même chose; mais notre justice humaine et approximative a tout au moins sur la justice « immanente » et théorique, l'avantage de rendre des décisions et d'avoir des gendarmes pour les faire respecter. Au surplus, on est d'accord pour s'y soumettre.

Cette « rentrée » de la Justice, ou plutôt des juges, n'a plus la majesté d'autrefois. Plus de messe, rouge, plus de défilé en robe et même plus de discours de rentrée.. Vers midi, le jour où les vacancos ont.pris fin, on aperçoit dans les salles des pas-perdus les juges du Tribunal, et dans la galerie de Harlay les conseillers. Les uns et les autres vont se réunir, chacun dans leur 1" Chambre respective, la Grand'Chambre, comme on disait autrefois, pour entendre prononcer l'éloge des magistrats défunts; les juges sont en noir, les conseillers en rouge. Les avocats,,de retour des casinos de bains de mer, s'abordent dans -les couloirs.

Vous allez à l'audience solennelle? Oui.

A 1a Cour ou au Tribunal? Chex: « les rouges » ou chez « les noirs » ?. Ce sont les rouges, les conseillers à la Cou,r qui ont le plus de succès; c'est ch'dz eux que vient le conseil de l'Ordre à'is avocats, et que se rendent aussi les «yurieux pour voir l'audience solennelle, occasion unique de contempler tous les magistrats de la Cour réunis en habit d'apparat, dans la grande salle dorée où, au-dessus du siège du président, le triptyque, enlevé jadis, a laissé une tache claire sur la muraille, Présidents revêtus d'hermine, conseillers, avocats généraux, greffiers, toute la magistrature e^l. )à. Une sorte de revue du personnel- avant les 'travaux judiciaires.

Très courte, d'ailleurs, cette audience de rentrée. M. le procureur général Fabre se lève et prononce l'oraison funèbre déiï niaglslrats décédés..liy cri avait sept; l'iin dernier, quatre seulement cette année, ce qui est un « progrès appréciable », dit en souriant M. Fabre. Un simple et court éloge des morts serai tpourtant un peu sec; aussi M. le procureur général, pour remplacer le discours de rentrée,, nous a fait sur la mort quelques considérations philosophiques qui agrémentèrent son discours « Quand on est jeune, on reste 'indifférent aux «hoses de la mort; La vie est si lumineuse, si prodigue d'espoir, qu'on n'imagine pas qu'elle puisse finalement sombrer dans les ténèbres. » M. Fabre loua en termes émus M. le premier président Harel et sa belle conduite pendant la guerre de 1870, M. le président de Baudesson, M. le conseiller Naudin et M. l'avocat général Martin, cet « orateur à la parole abondante» et littéraire pour qui « les crimes passionnels allaient à merveille son tempérament ».

Puis, M. l'avocat-général Maxwell donne lecture de « la mercuriale ». Elle a bien changé depuis d'Aguesseau, depuis le temps le plus haut magistrat, en termes souvent violents donnait des conseils et des leçons ses collègues. La mercuriale n'est plus qu'une liste de chiffres comme les mercuriales des foires et marchés». «Les chiffres, disait Goethe, gouvernent le monde, et apprennent comment le monde est gouverné. » Ceux que nous lisait, hier, M. AlàsAyell, étaient fort intéressants; ils apprennent comment la justice est rendue. Ainsi, à la Cour, le nombre des affaires augmente. Il y en avait 8,209 en 1908 et 9,08'J en 1909; ce qui prouve qu'on fait appel plus qu'autrefois. Les plaideurs seraient^"1 ils, plus qu'autrefois aussi, mécontents des décisions rendues? '?

Le tribunal civil de 1910 s'est qepupé de 39,174 affaires. Ce nombre est' rush- stationnaire sur celui de l'année précédente. En janvier 1911, il restait 17,7? i procès. à juger. Ce chiffre est simplement effarant. Il inquiétait d'ailleurs M. l'avocat général Maxwell « Il représente, disait-il, une masse d'intérêts en soûl- franco, dont certains sont dignes de toute la sollicitude de la magistrature les plaideurs qui ont l'assistance judiciaire ou les victimes d'accidents du travail se plaignent des lenteurs de la justice ». On travaille pourtant, et beaucoup le Tribunal a solutionné 21,400 a;- faires. Mais il en reste trop. Que faire1? « Si cette situation se'prolongeait, dit M. Maxwell, elle ne pourrait laisser in- différents les pouvoirs publics. Or, il c.-i. à craindre non seulement quelle ne prolonge, mais encore qu'elle ne s'ag- grave. » La population du ressort de la Seine croît on effet de 30.000 âmes par an. Et plus on est nombreux, plus on se querelle, et plus l'on plaide. 1

Mais ce qui est consolant, c'est qu'à Paris les procès se jugent plus vite qu'autrefois. 7,096 -affaires ont été jugées en moins de trois mois de. mise au rôle. 1,416 seulement ont duré Jplùs de deux ans. Les lenteurs de la justice deviennent une légende. ̃••-

La criminalité n'a pas diminué. contraire. Il, y y a trop de délit» et' z? crimes, et les magistrats sont surmenés. A Paris, en un an, un juge d'instruction doit s'occuper en moyenne de quatre r-ont, cinquante-huit affaires. EL M. Maxwell déclare- 'tristement et justement « 11 est impossible aux juges rî/instructiouî mal-


gré tous leurs efforts, d'approfondir aussi minutieusement qu'il conviendrait, chaque information..De là, beaucoup d'instructions incomplètes, » Et c'est le public, ce sont'les honnêtes gens qui en soutirent. En effet, on a déposé 'J8,809 plaintes, sur lesquelles on en a classé 64,535 sans suite. S'il y a trop de criminels, il y a aussi trop de victimes; elles deviennent gênantes, car il n'y a pas assez de juges.

En 1910, 'la police correctionnelle a jugé "25,503 'procès, sur lesquels on n'a prononce que 1,247 acquittements. Les apaches feront bien. d'étudier la statistique de M. Maxwell, elle leur.apprendra qu'il est bien difficile d'échapper à une condamnation correctionnelle. Ge petit nombre d acquittements prouve, dit M. Maxwell « qu'on ne défère aux tribunaux que lorsque des charges sérieuses sont relevées contre un inculpé, et montre la prudence dans les poursuites. » Mais il pourrait prouver tout aussi bien la sévérité des juges que le petit nombre des innocents reconnus par la justice. Les discours termines, les membres du conseil de l'Ordre des avocats- renouvellent leur serment et vont, sur doux files, rendre en leur cabinet visite à M. le premier président Forichon et à M. le procureur général Fabre. Puis, on se répand dans les couloirs, on retrouve ses bancs et ses coins familiers, les amis qu'on'recherche et les importuns qu'on évite. Le Palais a repris sa vie; il est tel qu'il y a deux mois.'Il y a même encore dans ta cour de Mai, comme avant les vacances, un immense et inexplicable échafaudage, toujours "désert, et qui monte depuis'le:pavé'de )a cour jusqu'à l'horloge du toit. Il est solennel et éternel, comme la Justice.

Georges Claretie.

̃ (de -notre conr.Esro.NDA.vr)

Le Mans. Hier" a: coiamencû devant la Cour d'assises -do', la- ..Sartlic les ..débats du procès du gaivon boucher -Nicolas. '̃̃ "̃̃ Nicolas est .accusé (.ravoir; lei!2;décembre dernier, lyé d'Un coup ̃ do marteau. M. Gontrel, épicier à Gesnes-le-Gaiidelin, et grievoinent.bles.sé Mile '.Contrel. '̃•̃ Une armoire &> la boutique avait été forcée, et Fàssassia s'était empiarô d'une somme dc/'iiô francs. Nicolas n'ie sa culpabilité; mais des- empreintes digitales 'retrouvées sur une. bouteille seraient>les: siennes, d'après rexp.eftise do M. Bertillôn.

Courrier de la Bourse

Paris,; 3. octobre.-

J'ai dû envisager, dans un premier' cou Triér, les considérations générales qui' ont motivé la forte dépréciation des cours. Je suis amené à constater aujourd'hui que nous avons fait une belle, retraite qui est à Fhonneur du marché de Paris, parce qu'elle s'est opérée en pleine morte saison. Les valeurs russes, bien que fortement éprouvées, avaient conservé des positions spéculatives qui ont montré le bout de leur nez aujourd'hui," Les ventes venaient de Pôtersbourg, dont certaines banques ont favorisé, au mépris de tout bon sens, une spéculation piïrénée.Je n'ai pas oublié les arguments piteux sur lesquels on s'appuyait pour pousser le' march toujours plus haut. Si nous avons une bonne récolte -ou Russie, disait-on, vous ne trouverez plus un titre. Personne, ue. disait j.. Si nous avions une mauvaise récolte. Et nous l'avons,' la mauvaise récolte Alors les actions capitalisées* des taux ridicules ne peuvçntpas supporter le taux des reports. On vend, ou plutôt ou essaye de vendre, n"c trouvant d'autres con tre-parties q ue celles des malheureux vendeurs qui ont longtemps Bouffej't.

L'invincible Maltzoff," elle-même, a touché les épaules. D'hier aujourd'hui elle a baissé de 170.fr.' Que serait-ce si elle avait un nombre d'actions plus important

Si l'on dégage le marché des valeurs russes, il apparàtt plus réconfortant. Les nouvelles politiques semblent meilleures. On va bientôt baisser le rideau -sur le premier acte de l'affaire marocaine et Tltalo-Turque paraît on assez bonne voie. J'attends heure, où nous pourrons examiner ensemble les valeurs a revenu qui ont été déprimées hors de toute proportion.;

Soyons attentifs mais lie précipitons rien. Remarquons que le Serbe a beaucoup baissé et. qu'il n'airien à faire avec la Turquie– Serbe où-Autrichien voilàl'aveiiir-de ce fonds d'Etat. II n'est pas inquiétant pour les. porteurs !,Toutes_ les valeurs industrielles ottomanes que j'ai recommandées sont à des prix dérisoires. Pour le Tobacco et l'Oriental Carpet le dividende est assuré. Il n'y a pas de raison pour que la consommation se ralentisse si les affaires s'arrangent. Mais n'imitons pas la spéculation russe qui a perdu de vue que seules les valeurs qui distribuent des dividendes pouvent résister aux crises.

Il faudra aussi regarder lo compartiment dos mines.

Donc bannissons la peur qui détériore le moral, mais restons encore très sages et très prudents. Laissons engager les pourparlers pour la cession d'une partie du Congo. Si ces négociations se présentent bien, on pourra alors commencer à s'engager à la hausse..

Je ne veux pas m'arrêter aux racontars publiés par certains journaux. Nos confrères n'ont pas réfléchi que les banquiers- avaient fait revenir beaucoup d'argent d'Allemagne parce qu'ils étaient inquiets. Ils en avaient pour la même raison retiré du marché français. Rassurés, ils ont délié les cordons de la bourse en Franco et ont arrêté leurs retraits en Allemagne. Mais je ne les vois pas bien renvoyant 400 millions à Berlin pour faire plaisir à M. Caillaux qui, du reste, ne leur a jamais rien demande.

Marché officiel. La Rente a regagné rapidement 35 centimes à 94 10, sous, l'inauence des meilleures impressions relativea il ux pourparlers franco-allemands.

L'Italien s'est raffermi- à 99 67, en reprise y de 22 centimes.

Le Turc a regagné vivement une partie, du terrain perdu samedi et finit à 85 70, en reprise de 1 fr 20. Les craintes d'une extension du conflit avec l'Italie semblent diminuer.

De même, le Serbe est en reprise de 1-fr. 15 Ù86 30.- ̃' On ne saurait trop féliciter le syudic d'a-- voir fait rentrer à la corbeille ces deux fonds d'Etats. Depuis quelques jours les vendeurs abusaient de la nervosité du. marché et certains intermédiaires leur facilitaient par trop la tâche. Notre devoir est de toujours défendre le nïàrclïé.

Les fonds russes ont profité des meilleures impressions politiques. Le Consolidé 4-0/0 est en reprise de 30 centimes à 95 70, le 4-112 0/0 de 50 centimes à 99 60..

Le Brésil 4. 0{O «est relevé à 88.

Les établissements de crédit sont en re-

prise à peu prés générale. La, Banque de Pa-

ris regagne 12 fr. à 1,700. Le Crédit lyùnnais 10 fr. à 1,473; l'Union parisienne, 17 fr. à 1,162. Lo Crédit mobilier c'est raffermi. 647. l^a Banque commerciale Itàlimiie se relève. de 779 à 780. La Banque Otto nane est également en reprise à CoS.On se demande pourquoi.

Les banques russes ont. subi, l'influence de la faiblesse des valeurs industrielles rusaû.-s. hix. Banque de l'Union, à. Moscou' a. Laissé do '5Tr. à 705 -la Baniftiu rus$Q-aski-

tique perd 14 fr. à 625 la Banque privée de Saint-Pétersbourg faiblit à 655.

Le Suez a regagné 23 fr. à 5,485.

Toutes les valeurs industrielles sont d'ailleurs mieux disposées. La ltoirison-lfouston, est en reprise de 13 fr. à 732. Les Omnibus sont restés fermes à' 653.- Le Métropolitain a regagné G fr. à 633, tandis que le Nord-Sud restait calme à 271. La Jeumont s'est maintenue à 445. L'action Popp est en reprise de 8 fr. à 740. Le Pdo Tinlo s'est raffermi à 1,545, regagnant 21- fr. sur hier. La meilleure tenue du marché américain a produit bonne impression.

L'Atchison est en reprise de 7 fr. à 530. Les Chemins de fer nationaux du Mexique (2e préférence) se maintiennent à 150. La Sosnoiuice est une dos rares valeurs russes qui soient restées fermes. Elle finit à 1,876, en avance de 4 fr. sur sa clôture de samedi.

La Briansk a baissé, de 22 fr. à 416; le Naphte de Bakou perd 19 fr. à 85S.

marché en banque. Le marché sud-africain s'est sensiblement .raffermi. La Ha:ul ilines regagne 5 fr. à 176 et la Goldfieids 3fr. à 109.

La De Beers est en reprise de 12 fr. à 443. Parmi les valeurs russes, c'est encore la Maltzoff qui attire l'attention par une brusque chute de 170 francs. Elle finit à 2,1.30, ce qui représente une baisse de 310 francs depuis le commencement du mois de sep-

tembre.

La Hartmann est restée fort discutée aux environs de 596.

La Lena s'est maintenue à 97. On a remarqué la fermeté du Platine qui finit à 706 en reprise d'une vingtaine de francs. Les valeurs turques ont profité des meilleures impressions du. marché au sujet de la situation en Orient. C'est ainsi que l'Oriental Carpet a regagné 20 francs à 345' et l'Oriental Tobacco 17 fr.ançs à 267.

Les valeurs de caoutchouc, sont également mieux disposées. La Société financière est en reprise de 5 francs à 161, et la Malacca de 12 francs à 185..

Armand Yvel,

New-York, lundi '(dernière heure). La semaine a débuté par une séance calme, au Stock Exehange; les op rations ont porté sur 414,000 titres, comprenant ,165,000 Steel, 72,000 Union, autant de Rcading, 12,000 Amalgamatcd et 10,000 Smeltor. L'ouverture a été très ferme une- cote généralement plus élevée. Les avis de Londres etaient encourageants, mais les ordres pour le compte de l'étranger étaient insignifiants. La hausse cependant a produit des offres pour réaliser des bénéfices ceci a arrêté le mouvement de hausse et durant le reste de la journée, les affaires ont manqué d'entrain.

Le marché des. obligations a été modéré; les affaires se chiffrent par environ 2,172,000 dollars. Les fluctuations, pour la plupart, tendaient vers la hausse.

Le marché monétaire été calme, avec taux dominant de 2 1/4 O/JJ.

Clôture argent e.n barre, 53 5/8 demandé, 54 1/4 offert; cuivre, 1180 demandé, 1190 offert. ̃

MN~OK~MTFO VS ~M~WCF~ES COMPAGNIE INTERNATIONALE. DES WAGONS-LITS. Etat comparatif des recettes dos voitures

19'ÎO 1911

Du 1er janv. au 10 scpt.Fr. 20. 63-1.351 '22.637.698 DU 11 au 20 septembre 852.294 906.463 Total Fr. 21 'i86.645 23.5W..Ï6Ï

Différence en faveur, de 1911: 2.057:516 francs.

Modes d'Automiie

-,¡g¡.

La rentrée des classes est en nicme temps la rentrée' définitive de tous ceux qui prolongeront leurs:vjllés,'iatures jusqu'aux premiers froids. Tandis que, nos jeunes potaches regagnent leurs lycées et que nos fillettes repreiïnent leurs cours, les mamans, elles, songent aux coquetteries prochaines et aux1 nouveautés que leur. réserve la mude.

Elle est plus jolie que jamais cette année, avec ses drapages, ses enroulements, ses garnitures dissemblables de chaque côté. C'est d'une originalité charmante et nouvelle cela permet de donner libre cours à toutes les fantaisies, et nos couturiers ne s'en privent pas- Les étoffes réversibles continuent à obtenir le suffrage des élégantes. Qu'elles soient en serge avec envers écossais ou, rayé, ou en satin noir à envers de couleur, cela nous vaut diadorables combinaisons qui ne sont pas seulement élégantes mais, aussi fort pratiques.

Avec les velours souples unis et brochés on fait des robes riches et de somptueux manteaux ils commencent à apparaître le soir au théâtre mais il nous faut attendre le Grand Prix d'automne pour que; se révèlent dans ce chapitre les dernières élégances. Le violet règne en maître. C'est le grand favori du jour, aussi bien pour les robes tout entières que pour les garnitures. C'est dans ce dernier cas que son emploi est plus particulièrement heureux, d'une discrétion exquise et d'un grand charme de sobriété. Pour le soir, reflet de cette nuance est tout à fait délicieux. Js.m'en suis rendu compte, en admirant une robe en mousseline violette sur transparent rosé, véritable enroulement souple et vaporeux. La jupe à trahie, longue et étroite bien entendu, est bordée de fourrure, le corsage se drape sur une espèce degrîl-

lage forme de perles et diamants du plus somptueux aspect.

Vous ne serez pàs«3t!innéed'app)'endre

que cette délicieuse.création est l'œuvre de la maison des Montagnes Russes, coutumière du sucoèsà.qui estdueégaleinent une robe d'après-midi très remarquée à un de nos thés les plus élégants. ̃* ̃» u Elle est en satin bleu martin-pêcheur garni d'opossum. Combien gracieuse de forme la petite jaquette qui l'accompa-- gne Elle se drape sur le côté dans un mouvement qui lui donne une allure très jeune.

J'ai eu à pl fsieurs reprises l'occasion de vous parler des Montagnes Russes, et c'est toujours avec un nouveau plaisir que j y reviens le goût, l'expérience de cette maison si réputée la placent vraiment au premier rang de nos préférences féminines..

Ses trousseaux qui lui 'ont valu 1 une réputation mondiale sont adoptés- par l'élite de l'aristocratie française et étrangère. Tout dernièrement encore,; on. pouvait voir, exposé aux Montagnes Russes le trousseau de Mlle de Clermont-Tonnérrc qui épousait le comte de. La Rochefoucauld.

Un autre, tout à fait délicieux, a été composé pour le mariage de Mlle de Talhouet avec le comte des Monstiers il sera exposé cette semaine à l'admiration de la foule élégante. Nul doute que là se rencontreront, comme à l'ordinaire, les aristocratiques clientes des Montagnes Russes, heureuses de satisfaire une curiosité qui leur vaudra un véritable régal d'art et de goût pour moi, j'ai été ravie parla finesse de ces linons et de ces dentelles, l'élégance raffinée de ces déshabillés et de ces peignoirs c'est d'un chic suprême et d'un bon ton qui ne se dément pas.

Ghenya.

"• PETITE CORRESPONDANCE

Une abonnée. Le meilleur remède que je puisse vous indiquer pour faire disparaître les petits points noirs si désagréables qui altèrent votre teint est VAnti-Bolbos. Essayez-on et vous en serez bientôt ravie, tant son efficacité est grande. Vous le trouverez à la Parfumerie exotique, 35, rue du 4-Scntembre.

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Nouvelles Diverses

•LK MEUIITRE DE Là. RUE DE L'AMIRAL-MOUCHEZ On n'a encore aucune donnée sur les auteurs du meurtre de la rue de l'AmiralMôuchez. Tout fait présumer que ce. sont ;bieii, comme nous le disions, des rôdeurs assez fréquents dans ce quartier.

La victime, Henri-Marie-Joseph du Monceau de B'fgèndaol, est le fils aîné des six enfants dû '.comte Ferdinand du Monceau de Bergéndaël, très sympathiquement connu à- Bruxelles, où il fut l'un des organisateurs des con'cours de race chevaline. Nous avons raconté hier la vie aventureuse du fils,successivement officier, légionnaire, puis teneur de livres, comptable, vivant au jour le jour dans un garni de quartier excentrique.. Son frère, officier dans l'armée belge, est arrive hier à Paris.

l'accident ixi poxt DE l'ahchevèché Par décision en date d'hier, 2 octobre,' le ministre de l'intérieur a accordé les récompenses suivantes aux personnes qui ont op ré des sauvetages lors de l'accident du pont de l'Archevêché

Médaille' d'or M. l'abbé Antoine Richard, professeur à l'Institutiori Lamartine, à Belley. Médaille d'argent de p" classe MM..Emile Bi-ésillard, Louis Icrç, Alfred Lièvre, Alexandre Prévost, gardiens-' de' la paix de la brigade- fluviale; Louis Tissior, patron d'uu bateau-lavoir, quai d'Anjou.

Médailla d'argent dç 2' cLasse M. Eugène Mène veux, fondé do pouvoirs d'un établissement, commercial à Vincennes.

On avait vu l'abbé Richard plonger quatre fois et chaque fois ramener un des voyageurs en. péril. Sur ces quatre personnes sauvées, on n'en retrouvait que trois.

La quatrième vient de se faire connaître. C'est M.Louis Vigier, demeurant, 114, avenue- des Baàgnolles, Saint-Ouen. Il était allé se faire soigner à l'hôpital de la Pitié, II en est tjorti .hier. INCENDIE AU, TRIBUNAL DE COMMERCE Un commencement d'incendie s'est déclaré hier après-midi au greû'c du Tribunal de commerce, dans la pièce où sont réunies les archives.

Le feu était éteint au bout d'un quart d'heure. Les dégâts sont insignifiants.

UNE SINGULIÈRE AVENTURE

Le marinier Léopold Van de Lon, étant à bord de sa péniche amarrée quai Aulagnier, à Asnières, entendit vers onze heures et demie du soir le bruit d'une querelle sur la berge de la Seine. Trois individus se disputaient pour le partage de bijoux volés. Tout à coup, deux d'entre eux empoignèrent le troisième et le jetèrent à l'eau, puis se sauvèrent.

M. Van de Len sauta dans son bachot et porta secours à celui, qui se noyait. Il le retira.

Mais à peine à terre, l'homme, sans même dire merci, s'enfuit à toutes jambes. Le marinier a fait sa déposition au commissariat. _i_

DfiAM^ CONJUGAL

De fréquentes querelles, ayant pour motif dés questions de jalousie et d'intérêts, écla- taient depuis quelque temps entre M. François Masana, débitant de vin, 7, rue de Cha-. brol, et sa femme,,née Pauline Le Guay. Hier matin, cette dernière a tiré trois 'Coups de revolver sur son mari, qui. a été frièvemént blessé au visage et dans la région du coeur. Il a été transporté à l'hôpital Lari- boisière. Mme Masana a été arrêtée. VALISE TROUVÉE

M. Louis Dubois, trcillageur à Bois-Co-" lombes, a trouvé hier, dans un terrain vague; rue des Aubépins, cachée' sous dix centi-: mètres de terre, une valise riche, en eiiir jaune, marquée aux initiales M. M. Elle. contenait une montre, en or, des boucles d'oreille or et diamants, un porte-monnaie avec 190 francs on or, un billet d'aller et retour de 'Paris à South'ampton, et une volu-. mineuse correspondance adressée à Mlle Mèycr, sans adresse^,

II a remis le tout au commissariat de Coùrbevoie.

FATALE ERHEUR Voulant se rafraichir, Jean Mahieu, infirmier à la clinique d'accouchement Tarnier,! 89. rue d'Asus, a. bu. au. lieu de la tisane qu'il croyait prendre, une solution d'acide, phéniqus. Malgré, les soins qui lui ont été prodiguôa-, il succombé à rempoidonneraenu

.»;

̃; UN BUREAU 8ACCA.GÉ

L'avant -dernière nuit, des inconnus se sont introduits dans le bureau dos chantiers de la maison Civet et Pommier, 18, quai (le Pâssy. -TJs ont brisé l'appareil téléphonique,

déchiré les registres et brûlé de nombreux papiers.

plusieurs ouvriers de cette maison ayant été congédiés, à la suite de la dernière grève, on croit à une vengeance de leur part. DÉPARTEMENTS

LE3. DÉRAILLEMENTS DE L'OUEST-ÉTAT La lïochelle. A l'entrée de la gare d'Aigrefeuille, quatre voitures du train qui venait de-Rochefort ont déraillé, à huit heures du matin, Un voyageur, trois agents de l'administration de l'Ouest-Etat et un employé des postes ont été légèrement blessés. Aux termes d'un communiqué officiel, l'accident est dû à une erreur d'aiguillage.

LE CONGRES DE L'APPRENTISSAGE Roubaix. Le congrès national de l'apprentissage a été inauguré, aujourd'hui, à 1 hôtel de ville de Roubaix, sous la présidence de M. Leroy,, député..

Des discours ont été' prononcés par MM. Leroy, Motte, Dron, Labbô, inspecteur générai de l'enseignement technique. M. Jean•n'cta.z, secrétaire" général du congrès, a lu un rapport sur les causes de la crise de l'apprentissage. U-I-.

AU CONSEIL GÉNÉRAL

Nice. Le Conseil général, réuni pour sa session d'octobre, a nommé M. Raiberti, député, président en remplacement de M. Rouvier, décédé.

DEUX CUIMES

Âncenis. Une femme de soixante-huit ans, Mme 'Huchet, qui demeurait au Cellier, mourut subitement, et son gendre et sa fille affirmèrent qu'elle était tombée d'un grenier. Mais les blessures que le médecin légiste releva sur le cadavre paraissaient avoir été faites par un instrument tranchant. Le permis d inhumer fut refusé; le gendre et la fille ont été arrêtés..

Nantes. Dans la Sèvre on a trouvé le cadavre d'une fillette de dix ans, Angèle Charles. Elle avait été étranglée.. On a retrouvé ses vêtements dans un pré voisin. Le Parqueta ordonné l'autopsie.

LES GRÈVES

Nantes. Les ouvriers des Forges de la Basse-Indre seml^lent vouloir reprendre le travail. Les fils téléphoniques qui relient l'usine à Nantes ont été coupés par des saboteurs inconnus.

i

UN SUICIDE

Grenoble. Le vicomte d'A. s'est suictdé hier soir, à Voreppe, en se tirant deux balles de revolver dans la tête." Il était âgé de vingt ans.

Argus.

AVIS DIVERS

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Réouverture des. Thés et Soupers avec orchestre. VEDE GABILLÀ,parî umnonveau.PARis. "ÏAPIO'0RIEfT

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LES THÉÂTRES

-Théâtre Antoine le Vagabond,- pièce en trois actes de M. Fellinger, traduit par M. J. Schrœdër, adapté par M. Henry Berteyle; Perdreau, pièce en deux actes, de M. Robert Dieudonné. Variétés ^réouverture) la Vie' parisienne.

Le spectacle du théâtre Antoine a été fort chaleureusement accueilli. Il comprend deux pièces de genre fort différent,ainsi qu'il,convient. La première est un drame militaire emprunté au théâtre allemand et dont M. Henry Ber̃ teyle nous a donné une adaptation très scénique et très vigoureuse.

Il est fort singulier de remarquer que toutes les pièces françaises militaires sont entièrement comiques, tandis que les pièces allemandes militaires sont affreusement pathétiques. Evidemment, il y a, des exceptions –Sous lépaulette, de M. Arthur Bernède.en est une mais elles sont peu nombreuses. Nous nous plaisons à porter àla scène les côtés drolaliques de la caserne, tandis que nos confrèresd'outre-Rhinneselasseutpasde nous montrer lecrime ou latrahison franchissant la porte du quartier. Après tout,, c'est peut-être une question d'uniforme ;le nôtre est gai, allègre, cordial-; le leur est.sombre et sévère.

Le Vagabond appartient à -la même catégorie de pièces que la Retraite et que Discipline. Il y a dans le drame dont nous nous occupons aujourd'hui une idée ou. plutôt un point de départ fort intéressant, et qui a déjà servi de formule à de nombreux succès.

Un des côtés les plus saisissants de la vie moderne est d'apporter dans un délai assez rapide de profondes différences de situation entre des individus dont les débuts dans l'existence. avaient été pareils. Deux hommes.ont été élevés dans le même milieu, ont eu la même jeunesse dix ans, vingt ans après, ils se retrouvent l'un d'eux s'est élevé et possède un rang dans la hiérarchie sociale l'autre a eu un destin opposé et est presque devenu un paria. Il y a là, dans la rencontre inattendue de ces deux hommes, une source de sentiments poignants et de conflits très dramatiques, surtout s'ils sont liés par un passé commun et pénible; et tel est justement le cas du Vagabond.

Enfin, nous retrouvons dans ce drame une autre situation, moins neuve, mais dont la valeur humaine et théâtrale n'est pas moins grande: c'est la situation d un criminel qui est redevenu un honnête homme, et qui, au moment où il croit son passé honteux à jamais aboli, le voit surgir à nouveau, et se débat vainement contre lui la société est implacable pour cet homme et exige l'expiation du crime. Toutes proportions gardées, c'est l'histoire de Jean Valjean.

Avec ces éléments, la pièce de M. R. Fellinger pouvait, devait être extrêmement émouvante. Elle ne l'a pas été autant que nous l'ôussions-désiré elle est sobre, vigoureuse, rapide, et l'intérêt ny faiblit pas, mais quelques défauts scéniques en .amoindrissent u"n peu la valeur; nous ne sommes pas très émus,

par l'angoisse du sergent-major, dopt

le crime. inconnu et lointain va être révélé parce que nous n'avons p49 assisté ses efforts pour se régénérer et devenir un hoonête homme d'autre part, sa confession, au dernier acte, est moins déchirante, qu'elle ne devrait XèiHv pJuwjo. qu'eu réalité., il.

n'y est. pas encore véritablement acculé nous n'avons pas eu l'impression d'un homme traqué et aux abois. Et est lace qu'il importait de nous montrer. En. définitive, ce qu'il y a peut-être de mieux réussi "dans la pièce, c'est un personnage, celui du- Vagabond, un être cynique* bassement familier, dévergondé et menaçant; il' est -tracé' de main de maître, avec un réalisme' puissant. C'est aussi un dénouement inattendu et qui ne manque point de grandeur, d'émotion, et. de vraisemblance.

Henri Sinner est sergent-major dans l'armée autrichienne; ponctuel dans son service, aimant son métier, estimé de ses chefs et de ses camarades, il est heureux et fier de sa situation il a épousé une jeune.fille qui 1 adore et dont luimême est très épris. La vie lui donne toutes les satisfactions qu'il pouvait désirer.

Mais voici que parmi les nouvelles recrues qu'il est chargé, de: dresser, on lui amène un malheureux vagabond, repris de justice et alcoolique invétéré, Pierre Kiesel. A peine est-il en sa présence que Sinner pâlit, et s'effondre. Dans sa jeunesse, une jeunesse abandonnée et misérable, il a été le camarade de ce vagabond une nuit, il a commis un crime avec sa complicité et tué un homme. Le crime resta impuni et Sinner redevint un honnête homme, entra dans l'armée et effaça sa faute par une conduite exemplaire.Il croyait tout ce. passé à jamais enseveli, ,et voici que la rencontre soudaine de Kiesel le.ressuscite. Kiesel, lui, est devenu un criminel endurci en face de Sinner, il se plaît à rappeler de vieux souvenirs, il cherche à entraîner le sergent-major dans sa propre honte, à le rabaisser jusqu'à lui.

Sinner, dans. l'espoir, de l'amender, le, garde auprès de lui comme ordonnance mais le vagabond ne songe qu'à abuser de la situation et à tirer profit du secret terrible qu'il détient; il est débraillé, grossier, autoritaire; il convoite la femme de Sinner, la bonne et tendre Louise, et la brutalise odieusement. Le sergent-major, malgré, ses menaces, ;Ie renvoie à la caserne.

Kiesel, qui veut se venger, commence à tenir sur lui d'étranges propos. Sinner sent que bientôt la vérité éclatera. Alors, avec angoisse, il fait l'aveu de son ancien crime sa femme. Dans un mouvement de révolte, elle le repousse et s'enfuit! Désespéré, il livre aussi tout son pass,é.à ses camarades,, qui s'éloignent de lui avec mépris. Va-t-il donc être rejeté de la société, alors que depuis dix ans il avait cru tout réparer par une vie honnête? Kiesel l'incite à s'enfuir avec lui, à redevenir le vagabond d'autrefois. Mais sa femme revient se jeter dansses bras elle a compris sa détresse morale, elle lui pardonne son passé, mais elle lui conseille l'expiation de son crime qu'il paie sa dette à la société, qu'il fasse ses années de prison, elle lui restera fidèle et lui rendra son amour quand le châtiment nécessaire l'aura entièrement purifié de sa faute. M. Dorival a remporté, dans le rôle de Pierre 'Kiesel, un très vif succès; il a su donner au vagabond une physionomie à la fois juste et saisissante, et il a exprimé à merveille son cynisme gouailleur, sa bonhomie avilissante, sa jalousie de paria. M. SaillardV dans le. personnage du sergent-major, a montré de la tenue et de la sincérité, mais il a manqué peut-être de chaleur dans l'émotion. Mlle Dermoz (Louise) a affirmé une fois de plus ses grandes et' belles-qualités de naturel et de sensibilités ̃'••̃̃

-!If

La pièce de M. Robert DTieudonné a, obtqnu un succèstrès.vif, et qui seraplus grand encore lorsque le second acte aura été allégé de. certaines longueurs. Ces deux tableaux sont fort drôles, parfois très- bouffons, parfois un peu pénibles, toujours gentiment cyniques. Les traits comiques souvent excellents y abondent semblables aux légendes d'un bon dessin. Quelques-uns gagneraient à être moins appuyés. Les. mêmes effets se répètent, de trop courts intervalles. Ge ne sont que de petites objections qui ne sauraient prévaloir contre le pittoresque sentimental d'un dialogue que Courteline pourra prendre souvent comme un hommage.

Nous sommes au café le café Boubouroche doit venir prendre son apéritif. Nous y faisons la connaissance de Léon Perdreau. C'est un employé de ministère, un brave garçon étriqué, humble, mesquin, sentimental et laid. 11 n'a que de rares bonnes fortunes. Lorsqu'il perd une maîtresse, il reste parfois deux ans avant d'en retrouver une autre. Justement il attend une nouvelle conquête, Mlle Camille.

Elle arrive fort en retard et. lui annonce, par le plus ingénieux mensonge, que son protecteur l'a aperçue en sa compagnie et la quitte. Perdreau réparera et se mettra avec Camille. Mais, un de ses amis, le séduisant Albert Rochard, sorte de don Juan des Batignolles, se mêle à la conversation, touche le petit cœur facile de Camille, et obtient d'elle toutes les promesses qu'il ne lui demande pas.

Au deuxième acte, trois mois plus tard, nous retrouvons Albert dans un violent état de satiété et cherchant par tous les moyens à lâcher la malheureuse Camille. Il lui fait part de sa décision. Désespoir de la petite femme qui devient plus petite encore. Arrivée de Perdreau auquel ingénument elle avoue tout dans un torrent de larmes. Perdreau pleure à son tour et il aura cet héroïsme d'aller rechercher l'indispensable Albert. Mais Albert, craignant que cela ne finisse mal est revenu et c'est Perdreau qui quittera le domicile semi-conjugal, et de la sorte Albert sera puni et la morale sera satisfaite parcé qu'il y a des cas où elle sait qu'il ne faut pas se montrer trop

exigeant.

Dans le rôle de Perdreau, un comédien presque inconnu, M. Marchai s'est taillé un gros succès personnel. 11 a été irrésistible de sincérité, de naïveté, bonté ridicule et touchante. On Ta beaucoup applaudi, avec un plaisir auquel se mêlait de la surprise. M- Rouyer nous a présenté un Albert. Rochard.suffisamment vaniteux et mufle. Malg-réune grippe évidente, Mlle Lutzi nous a beau. coup amusés par la drôlerie de son jeu spontané, par la gentille et inconsciente petite cruauté de ses intonations, par ¡ un désespoir qu'elle a su rendre comique et presque touchant et nous ayons failli en rire aux larmes*

~5!

La Vie parisienne. a retrouve hier l'ac-

eueil.unjhoùsiasje .qui luLvalut à la iiir-

de la dernière saison unebelle série d'admirables représentations. Les courts iiis* tahts qu'il m'a été loisible' de passer- hier soir aux Variétés m'ont aisément coh' vaincu que ce Succès n'avait rien 'de provisoire'et que le public continuerait à prendre une joie tour à tour énorrheet fine à l'œuvre de Meilhac-Hâlévy et Jacques Offenbach. Sans doute la composi» tion de.ces quatre actes est un peu lâchée, mais combien adroitement cependant. la bouffonnerie la plus extravagante se mêle à la fantaisie la plus délicate! Oh! que je n'aime point ceux-là qui, assistant à ce spectacle,' prennent des airs supérieurs et' croient avantageux d^ bouder contre leurplaisir.D'ailleurs;qii iïtf. prennent bien garde, les pauvres gens, il y,.a. danscette farce plus de raison, d observation etde bon sens que dans tant de, pièces abominablement sérieuses. Tant .pis pour ceux qui n'ont pas assez d'esprit pour écarter ces herbes follet et décou-.vrir tout ce qu'elles cachent d'agrément spirituel et de juste satire. Savez? vous rien de plus piquant que ce cri au Brésilien s'adressant à Paris –et. plus particulièrement à ses petites femmes Prenez mes dollars, mes banknotes,. '̃" Ma montre, mon chapeau, mes ̃ botter, • Mais dites-moi que,vous m'aimez!

Savez-vous une pl usjolie réplique que celle du maître-d'hôtel Alfred auquel Gondremark demande si « au milieu de toute cette ribambelle de femmes, oh- a le temps d'aimer et d'être aimé ». Non, monsieur, ,s'écrie-t-il. avec force, non, on ne l'a pas. Mais, voyons, monsieur, on ne peut pas tout avoir. Avoir les femmes et avoir, l'amour, ce serait trop celui qui a l'amour ne peut pas avoir les femmes, celui qui a les femmes ne peut pas avoir l'amour. Il faut choisir. Moi, j'ai choisi les

femmes:

Et le baron approuve avec une.dignité

émue :•• '•

Alfred, vo us avez bien "fait.. On ne saurait trop admirer dans lo théâtre de Méilhac et d'Halévy cette discrétion dans l'effet, le tact et le goût avec lesquels ils ne mettent dans une scène que ce qu'il faut, mais tout ce qu'il faut, et cette qualité qui, dans les œuvres de haute fantaisie, telle. que la Vie parisienne, est si rare et si essentielle la mesure dans l'excès. L'étincelarite partition de Jacques Offenbach &a verve, son abondance, sa vigueur comique ont achevé, hier, de mettre le pu.blic en joie. Je n'ai pas besoin de rappeler que le théâtre des Variétés a fourni à la Vie parisienne un cadre et les, costumes dignes à;la fois de 1866 et deiOli. L'irrésistrble troupe des Variétés a fait merveille lés noms qui. la composent se passent d'épithètes.. Citons- donc -tout simplement Mmes Méaly, Jeanne Saulier, Diéterle, Mistinguett, Marcelle Prince, Debrives, Avril; et'.MM. Albert Brasseur, Guy, Xîkx-Deaiiy, Prince., Moricey, Diamaiid, Fâbre et Bressol. '-̃ Robert, de :Flçrsk..

Théàlve Apollo Reprise de: les. Transats I-àntiqués, opérette en 3 acteset'4. tableaux de -MM. Abel Hermant et F.rauc-Noiiam, musique de M. Claude Terrasse..

LQÙiétâre Apollo vient de:reprendlrio les Transat/antiques. Donnée le 20 mai dernier, la pimpante, et délicieuse opé» rette de Claude Terrasse n'avait pu 'se livrer, avant la clôture, qu'à un galop d'essai. Ce galop, promettait une .admirable course au succès lorsque: serai Hrancni l'obstacle des .vacances. L'accueil que public a fait hier soir à cette pièce apaut sante et à la musique charmantequi l'accompagne prouve que les pronostics les plus flatteurs n'étaient pas exagérés. Voici les Transatlantiques repartis au petit galop pour la centième! Ils y •arriveront « comme ils veulent» dans un fauteuil d orchestre, et c'est bien ',1e cas de le dire en valsant `! Je ne vous raconterai pas la pièce. C'est, si j'ose dire, un écrémage adroit et léger du roman et de la pièce de;M. Abel Hermant, exécuté du bout, d'une plume spirituelle par Franc Nohajn, inaître-rimeur humoriste.' La partition les critiques spéciaux et connaisseurs l'ont proclamé à l'unisson, est un simple petit bijou qui deviendra, célèbre dans son ensemble et populaire dans ses détails. ̃< La distribution est restée sènsiblement la même. Henry Defreyn mené la danse, et le chant, ayant à ses côtés l'ineffable Paul Ardot; Henry-Houry; a repris le rôle de Gaston Dubosc; MM. Clarcl et Georges Foix répondent présent à l'appel, avec quelques autres ex-cellents tutti quanti. ̃̃̃̃

Du côté des dames, la séduisante-Mile Alice O'Brien est toujours l'étoile agréfible à voir et à écouter Mlle Angèle Gril remplace Mlle Cébron-Norbens cependant, que Mmes Louise Marquet, Leone Mari^ini, J. Landoh, Blanche Capelli et Evelyn Rosel sont toutes fidèles au poste, méritant plus que jamais les éloges qui leur furent prodigués jadis. C'est avec une joie quasi patriotique que nous avons constaté à nouveau la réussite éclatante d'une opérette bien ` française qui fait loucher Vienne et Londres, les capitales inquiètes et traditionnelles de l'opérette.à succès 1

Intérim.

COURRIER DES THÉATRES

.Ce-so»V-

A l'Ambigu, à S h. 1/4, répétition générale de la Petite Roque, pièce en 8 âeties do MM. André de Lorde et Pierre Chaîne, d'après la nouvelle de Guy; de Maupassant, Distribution .•-̃̃ ̃ •̃

Mcro Roquo Mmes Looiercior Manette Blémônt' .Mario Roqua Boréval Mruo ^lalivoiic. Kitto Ccsarine Malivoire Carènes1.. o Bernard .MM. Jean'ïvenïm Docteur Eatour M.outeus Fpucaud ̃̃' Rénoir Médéfic Goùgët Père Roque» Hârméot Claude P. -Ville

Messieurs les Ronds-de-cûir., pièce eo S actes et 4 tahleaux de MM, Robert Dieu-, donné et; Raoul Àubry, d'après le roj^an 4s M. Georges Courteline. Distribution.

Totoçhe Mmes D*.vimeur Mme Saint-Homme Blëmbnt M- jNf£gre> •directeur. MM. Colpinb% eiiavara/, ̃̃•̃•̃ ̃ Haçment '*̃• Laliriei- Lorrain

Soupe "Oliabcrt

Le Coiisei-jaLcur •_ Paul. Aillé

31M. Uouget.lç ioïKlu-VJean -Aymo, Ut'Ilom.


nif-riur; Adam; -Van dftr Hog-est; Lé»-, Qvide .VicqÇ Panne; Blanchard, Buûdin Porson, Saint,-

Honfmo. ̃ ̃̃

On ̃coBimeîicéra'àS lï."l,-i très exactement. Au théâtre Antoine, à 8 h, 1/2, première représentation ue le Vagabond, pièce en' 3 acte^cfë M. II. Folhnger, traduit par M. J. S-hrœder, adaptée par M". Henri Berteylc, et Per<ireitv, pièce en doux actes de M. Robert

Dieudon-iiù.

–'Su théâtre fle? Arts, à 8 h. 1/2, soirée de réou-vèikure; Sur l'affiche les Frères Kdranrkzotp', de- MM. Jacques Copeau et Jean Croûù, -d'après Dostoïevski.

MM. -îe£ critiques, soiristes et courriéristes, «oi-oat fucus ̃ sur présentation de leur carte. "K ia éomédfe-Françalse, à l'Opéra-Comiquei à l'Odéon, relâche pour deuil national. ivu théâ^a Sarah-Bernhardt, à 8 h. 1/4, tu liimr, rie Monsoreau. (M. de Max, "Mlle Yvoft'iîB Prévost, MM. Ghameroy, Decœur, MaxUiiè-Léi-y, (iuidé, Krauss, Darsay, t'iron, Bussiéres', ï'orrestri).

'Aux Variétés, à 8 h. 3/4 très précises, la Vin parisienne, :opéra-boutfo en 4 actes, de Metlhac et llalévy, musique do Jacques Offeftb^di, reconstitue dans le style du second empire; (1866-1867) Mlles Mèaly, Jeanne Saulier, MistinguettjDieterle, MM. Brasseur, Guy, Max Dearly, Prince, Moricey, (A 10 h. 1/2, le Quadrille à la mode.)

-Au théâtre Réjane, à 8 li. 1/2, VOiseaubleu (Mmns J. Rousseau, Gina Barbicri, la petite Malherbe, la danseusejsis, MM. Séverin-Mars, Dolphin, Maillard, Nicolaï, Fugère, etc.). Au théâtre lyrique municipal (Galté), à8 h. 1/2 prècfees, 2e représentation de Don Quichotte (Mlle Lucy Àrbell, MM. Lucien Bugère et Vanni Marooux)i

L'orchestre sera dirigé par M. A. Amalou. «la Porte-Saint-Martin. Relâche. Au Gymnase, à 9 heures, Papa, comédie en 3'actes, de MM. Robert de Flers et A. de Cailiavet (MM. Huguenet, Louis Gauthier, Mile-Yvonne de Bray, MM. André Lefaur, Arvel, Mmcs Louise Bignon, Cézanne, Jeanne Rosny, etc., etc.).

A l'Athénée (tél. 282-23), à 8 h. 1/4, la Bonne chimie (1 acte), Monsieur Pickwick, comédie burlesque en 5 actes, tirée du roman de Dickens par MM. Georges Duval et Robert Oharvay (MllesJe.anue Loury, Germaine Ety, Lanzy, Lezay, MM. Gorby, Victor Henry, Gallôt, Cueille, etc.).

A la'Renaissance, 9 9 h. "10," te Mystérieux Jimmi/, pièce en 4 actes M.^rmstrong, adaptation française de MM. Yves Mirancje et G. roule' (Mlle Huguette Dastry, M. Géo Leclercq, Mme Pauline Patry, MM. Berthier, Alerme.'Mardor, etc., etc.)

Au-théàtre Michel, à 9 heures, représentations de M. Sacha Guitry et de Mme Charlotte -Lysès, 154» représentation du Veilleur de nuit (Mlle Jane Sabrier, M. Àrquillière) Po<ir être du Club (Mlle Juliette Clarons, MM. Rozenberg et Béliôres) 3Hche des principes (Mlle Valmy, MM. Comély et

Rheims).̃

Av ttféâtre Apollo, à 8 h, '8/4, les Transat-' lantiçiiïtis, opérette en S actes et 4 tableaux, musique de M.'Claude Terrasse (MM; Henry Defreyn, Paul Ardot, Henry Houry, Georges Fois;, Mmes Alice 0,'Brien, Marq-uet, Angôlo

Gril, tec;, etc.).

Auu théâtre de la Scala, à 8 h. 3/4, Mik t*\ opérette en 3 actes, de M. C.-A. Carpentiér, musique. de~M. Willy Rèdstone (Jacquesde Férandy, Edmée Favart, Lucy Jousset, Marfa Dhervilly, Reine Gabin; Marjac, M. l)uf}euve, Gabin, Rivors, Paul Lack, Géo Flandre, Lenoir, etc., etc.)..

Aux BoufTjs-Parislens, à S h. 3/4, le Baron de Bàtîf pièce en. 4- actes et d tableaux, do,M. ioaUrJosé Frappa (Mole Marcelle Frappa, MM. Henry Burguet, Leubas, Gandera, Damorès). y :̃* -y Au Grand-Guignol (saison 4'étô), 9 heures,

En PtoîiqtâfiH' ^ttit&idti^Mimpton^GlUbf}-

Adèlû}e&t grosse, ta Fiole. ̃ ̃̃̃̃̃ .oi^ii- i;

Hier,: j £

Laprémiére représentation de Tristan et /«îMe.aiyee Mlle Grandjean et M. Vau Uyck, dans leK: •principaux rôles à eu lieu hier soir à l'Opéra "-avec beaucoup d'éclat. Les deus: j célèhw. -artistes, tous deux admirables, ont élé anclamésà maintes reprises. M. Dangès1 fit une'Bxcollonte rentrée dans Kurwenaal et M. Grosse fut non moins remarquable dans j

Marîc'o. Mme.DubQis-Lauger fut très applau-.

do dans le rôle de Brangaîne, ainsi que MM. Nansen, Gonguet et Triadou.

Béradiade, représentée à la Gaîté pour la deuxième fois hier, a soulevé les mêmes bravos enthousiastes. Ces bravos allaient à l'ouvrage et, la\ belle, interprétation quo nous avons dite Mmes Zina Brozia, Fiérens, MM. Affrc, Boulogne, Kardec, Audoin. Très goûtés aussi les divertissements, réglés par M. Sicat-d et exécutés par Mlles Lucy Rellyet Charbonnel.

Au jour le jour:

Les .directeurs des tbéâtres subventionnés ont été priés hier officiellement, par le ministre de l'instruction publique, d'afficher un rflà(:he, pour" ce soir, à l'occasion des funérailles nationales des victimes de la

Liberté. ̃̃'̃-̃̃

'l'

Nous avons eu le plaisir do voir, hier, M. Broussîin, directeur do l'Opéra, qui, do re-' tour. Je matin de ses vacances, a immédiate- I mont' repris ses fonctions.

Anpa JOHNSSON

UiV" dès plus jolis sourires du ballet de I l'Opéfa qui en. coriiptp pourtant beaucoup de ravissants. Celui d Anna Johnsson est parti- culier.;C'cst le sourire de deux charmants yeux bleus dans 'un visage encadré de cheveux..châtairiB el il est si rieur, si spontané, si camarade qu'il agrémente d'une grâce irré-* sistible le délicieux talent de l'artiste achevée, de là.dansiuse souple. et fine, de la mime alerte et spirituelle, qui vien.t dc tenir tout cet été les p'rp'çiiiers emplois dans Coppelia, dans la Ma iad'etta,. dans Th.iïs avec un succès considérable -auprès des plus sévères dilettanti de l'art chorégraphique

Certeavuo- premier sujet de l'Opéra ne s'improvise pas. La verve qui semble facile, la force Irsrfflônieùse, l'entrain endiablé du talent de Mllea Johnsson représente des années d'inlassâf>f<r travail,' de persévérance courageuse, une'sWte d'entraînement" de toutes les heures, un enôrit Incessant dont peu d'artistes sont capables; mais ce qui différencie les danseuses de race des autres, ce que possède au plus hauti;:goiji.t.. Mlle .Johnsson, c'est une prodi- gieuse, apparence de facilité, un air de gaieté aiséç-.qui. fait oublier au public le labeur accompli. "ci-, lui" donne l'illusion agréable q'ue l'artiste applaudie est née en dansant, qu'elle a toujours dansé aussi naturellement que l'on respire, dans tout Llélan joyeux d'une nature privilégiée. » ̃̃•̃ Le rôle de Tartuffe a tontô les plus grands artistes. Les. tragédiens, les premiers comiques, les « premiers rôles », tous s'y.sont essayés. M. Le Çargy promène en ce monient le personnage de Molière par toute la France, avant d'aller le jouer en Belgique et en'-HoUlande., au cours d'une tournée organisée par M. Cp: Pkret, ̃

Tai'tMlfèr.Çsi' procédé, chaque soir, de la

fine *ei -profonde comédie de M. Lioael La-

fine ~èi -if¥of¡,t¡de ,comédie de M. I.foIielLa~ 1

roze, le t.es ett de l'a>noury que M. Le Bargy doit reprendre* le- -mois- -prochain, à sa reo» trée de congfey. à • ia Comédie'-Françàise, 1 cette œuvre a eu' lo succès' qu'on nra jî^ia: oublié. ̃'̃

Le relâche d'aujourd'hui à l'Opôra-CôUiique eaWaîaera Tiûo modification des spseta^

des annoncés pour la semaine. Ils se succéderont dans cet ordre ̃

Mercredi- à 8 h. "Ï-/2-, 16 Vaisseau 'fantôme- (Mlle Chenal. M. Maurice Renaud 'en représentation1., M. Dubois, Mlle Charbonnel, M. Azéma' jeudi, à 8 h. 3/4, la Vie da'bohhnc, TMmo Marguerite Carré,- -"M. Francell, ;Mlle Tiphaine, MM: Jean Parier, Deivoye et Belhomme) vendredi iL S heure3, Louise (Mlle Edvina, M. Léon B.evlo, Mlle Cliarbonnol, M. Henri Albârs) samedi, à 8 heures; Manoit (Mme Marguerite •Carré, M. Francell, Delvoyc, M. Vieuille;. Eu raison de l'importance de-la location, la représentation du Vaisseau fantôme, d'abord annoncée pour ce seir, est 'eportée à demain mercredi. L'ouvrage de .Wagner sera chanté par Mlle Chenal, M. Maurice Renaud, M. Dubois, Mlle Charbonnel, MM. Azéma et Pasquier, qui ont assuré le gros succès de la reprise.

̃̃̃̃'•' ,̃;̃ ̃̃̃̃̃. ̃"

On a commence hier, à répéter sur scène, à l'Opéra-Comique, les Contas d'Hoffmann, pour la reprise toute prochaiue que compte faire M. Albert Carré. Kn tête de la distribution figureront Mlle Geneviève Vix, Mme Nicot-.Vauchelet, M. Jean Périer.

Les directeurs de théâtre'- se réuniront co matin, à dix heures, au Vaudeville, sous la présidence de M. Albert Carré. A l'ordre du jour de la réunion," entre autres sujets intéressants, figurera la discussion d'une taxe nouvelle sur l'électricité, d'un projet do traité avec les omnibus, de la création d'un journal corporatif et la question, agitée à nouveau, des répétitions générales.

M. Michel, secrétaire général de l'Odéori, vient d'avoir la douleur de perdre sa sœur.

C'est l'Opéra-Comique tout entier qui se rendra au Trocadéro pour la matinée des Trento Ans de théâtre, jeudi prochain, et y chantera la Vie de bohème (Mlles Lucy Vauthrin et Tiphaine, MM. Mario, Vigneau,' Belhomme, Azéma, Payan, reprenant les rôles qui lour valent un si brillant succès). La salle du Trocadéro a été aménagée spécialement pour que la charmante œuvre de M. Puccini avec l'orchestre, sous la direction de M. Picheran, les' chœurs ct-Ja figuration de rOpôra-Comique, comporte les trois tableaux i^la première rencontre, les deux idylles, la mort do Mimi). De mémo que In Vie de bohème, le Passant, interprété par Mlles Géniat et Madeleine Roch, sera joué avec la mise on scène de la ComédieFrançaise. La première représentation des Danses tyroliennes, par Mlles Chastes et Meunier, de l'Opéra, avec l'orchestre de TOpéràComique, et la causerie de M. Sacha Guitry, seront données entre le 1 assaut ot la Vie de bohème, ainsi que les Chansons nouvelles par M. Fragson, auxquelles il ajoutera celles de Darder, qui lui valu, ent ses premiers; succès.

5,000 francs et ,plus de recette, dimanche en matinée, tel est le nouveau départ, nous devrions dire le nouvel envol de VOiseau; bleu, au théàlre-Réjàné.

C'est assez dire,

Ce soir, à la Renaissance, dernière roprésentation du Mystérieux Jemmy. Demain, enrise du Scandale, avec Mlle Juliette Marge!, M. Chautard, Mmes Marie Samary,- Gravier, Cappellani, ctc.j etc. Cette reprise inaugurera une série de représentations queM.Abel Tarri.de compte donner, quand la marche do ses spectacles ordinaires le lui permettra, des œuvres les plus applaudies à la Renaissance, la Petite Chocolatiers, One Femme passa-, Mon ami- Teddy et l'admirable Vieil homme de M. Georges de Porto-Riche. Jeudi, première matinoe du Scandale.

Çoinuid 4U a ï'u :te:"Voir;prtiy liautV'îo

Théâtre dès; 'Arts va rouvrir ses portes 'avec son grand succès de la saison dernière- les Frères Kanùnatov, do M>i. Jacques Copeau et Jean Graué. Les auteurs ont remanié d'une façon très heureuse certaines partrcs de leur quatrième acte. En outre, la mise en sc>nè de cet acte a été développée. Kilo comporte maintenant des chants et des danses russes qui,: à la prière de JL Jacques Rouché, ont été réglées par M. Clustine, le nouveau maître de ballet de l'Opéra. Ce ne sera pas là l'un des moindres attraits de cette reprise; °

Dernière représentation, ce soir, au GrandGuignol de la Plongée et des JVuils de Haniplon Club. Demain, changement de spectacle et reprise de Sabotage, la Fugue de madame Caraman, Tics et Appassionnalo, la Recommandation.

n

Au théâtre Déjazet, Au pays du MannekenPis repart de nouveau pour le très grand succès. Dans la seule journée de dimanche, la recette a atteint 8,400 francs et le- cramignon liégeois, dansé au milieu de la salle, par les spectateurs enchantés, a soulevé le. plus grand enthousiasino.

Hors Pans ̃•

M. Galipauxpart ce matin en tournée, sôùs la direction de M. Charles- Baret. Tournéo classique. Le joyeux comédien jouera le Joueur et les Précieuses ridicules. Nous avons enregistré le succès considérable remporté par M..Ga!ipaux dans le. Joueur, quand il joua la comédie de Regnard, ce printemps dernier, à l'Odéon. Sa fantaisie renouvela l'interprétation consacrée de la pièce. Dans les Précieuses ridic les' (qui, en 1881, lui valut un, brillant premier prix comédie),M. (ialipaux n'est pas mo;ns original. Dans los divers points la tournée a été annoncée, une importante location a com-r menée déjà.

h.

Mlle Alice Verlet.a.quitté Paris pour l'Angleterre, où elle doit, pour la troisième année, donner une série de concerts dans les provinces anglaises.

La' b illante cantatrice sera dé retour à Paris en décembre elle se fera entendre sur une de nos grandes scènes avant d'aller donner dès-représentations sur la Rivierâ»

Do Buchos-^iros

Lqs'reprè'sentatïoifs de M. Lucien Guitry et do sa troupe, devaient sa terminer' le 15 septembre, mais le succès en a été tel, quo le grandartisto a dû donner dix représentations supplémentaires entre Montevideo, 'San-Paulo et Rro-Janeiro; Chacune d'elles a été triomphale.

M. Lucien Uuitry e.t sa troupo se sont embarqués le 30 septembre pour 1 Europe; ils sont attendus à Lisbonne vers le 20 courant. J.̃ Serge Basset.

^FECTACLE_S & CONCERTS

ce aoir

Ce .soir: -y ̃ :-l

Aux Folies-Bergère, à 8 h. 11% Stella, ballet en 8 tableaux. de Mme Mariquita; et M. René Loui«, musique de M. Claude. Terrasse (Mlles Maria Bôrdin, Çoçnillia; MM. Robert gumàuit, .Btjrt Clair, Ferembâcti, Tito, Jacquinet).' Le célèbre jongleur hum'oriVtè W. C. Fifiias.les Alvatetas, les Flying iianv'ard^, les 12 Cycling Beaut'res, etc., etC;V Mlle de Lilo dans son ril-pertoite.

A roivBipia ^télèph. 244-fô); felâche

pour répétitions de ta revue de MM. Rip" et Jacques Bousquet. Demain mercredi, répétition générale sur invitations, et jeafli prochain, première representation.

Au Moulin-Rougo {téléph. 508-63), à 9 h., la Belle de New-Yoiic, opérette do Mi P. Ga-- vauit, îûiae en sscèus par M. P.-L. Fiers

(Mmes Germaine Charley, Olga Dauriâl, Ida Ltjys, Dolyane, Arly, MM. Vilbert, Frank Lawt-on, Carlos Avril, Casai Strit, Fernal, ëlc.). ̃̃- ̃ ̃ ̃̃ ̃̃̃:̃̃ Au Koù-'eau-Cirque (téléph. 241-84), à 8 h. 1/2, Elvira Guerra, Zgra-Truzzi, Samyork, les Pissnitti, etc., etc.

A la « Lune Rousse », 36, boulevard de Çlichy, téléph. 5S7-48 (direction Dominique Bonnaud et Nu ma Blès), à 9 h. l'a les' Huit Merveilles, ombres (Marcel Legay). -C'est le Bouliay! revue en un acte (Mlle Reine Denis). Les chansonniers D. Bonnaiul, L. Bnyor, G. Baltha, P. Wcil, BattailleHenry,.A; Stanislas, etc.

Une rentrée.

Après une absence de deux ans, pendant lesquels Londres, Berlin, Munich, Leipzig, Hambourg, Bruxelles, Anvers, etc. lui 11 ont fête, Mlle de Lilô réapparaissait, hier soir, aux Folies-Bergère, devant le public parisien. Son succès fut considérable jamais, peut-être, l'exquise divette n'interpréta avec plus de charme et d'esprit, ni avec un plus délicieux organe les valses les plus populaires do Margis et de Vercollior.

Avec Mlle de Lilo on fltun accueil enthousiaste aux nouveaux numéros, groupés avec infiniment de poût par NI. CI. Bannel et particulièrement aux Banvards qui dépassent en originalité, en audace, on adresse, et aussi en élégance plastique tout ce que l'on vit jusqu'à ce jour, sur la scène du premier music-hall de Paris.

A LA LUNE HOUSSE

Air Le Clairon,

Çair est pur, "la route est large

Le chauffeur de taxi charge

Et dépose ses. clients

En ton « Logiz », «Lune Rousse»,

Où Lucien Boyer nous pousse

Ses refrains' émerveillants.

Bonnaud-Blès sont do vioux braves

Quand les spectateurs sont. graves

Ces deux rudes compagnons

̃ tancent Baltha, Woill, Battaillc.

Quel succès chacun se taille

Avec ses bonnes chansons

Ils sont là, debout, superbes,

Moissonnant comme des herbes

'Los beaux lauriers de l'humour;

Et sur le seuil de leur porto-

Où Paris monte on cohorte

Bonnaud-Blès sourient toujours

Maintenant qu'ont été repris les quartiers' d'iiivor, les mamans vont ramener leurs enfants au cinématographe des Grands Magasins B Dufayol, véritable théâtre petits et grands prennent un égal plaisir. Cette semaine, de deux à six heu es, tous les'jours, sauf le dimanche, programme sensationnel avec les vues les plus complètes dès grandes manœuvres do l'Est, les navires do guerre de toutes les nations et la catastrophe qui a détuit le cuirassé Liberté. Nouveautés artistiques, documentaires,'comiques, spo tives, d amatiques, avec reproduction des bruits, coloris, musique de scèno, chœurs et dialogues. Dans l'élégant palmarium, concert symphonique et buffet-glacier. '• Le succès de THippodr'omé'Gaumont--Palâ\je va chaque jour grandissant,- -grâce '-a son merveilleux programma. Tous les. soirs Tare; les Hlmparlants; les Merci Ponetti et, mercredi prochain. les premiers films sur les funérailles des victimes dw-Liberlé. V ̃ h, de Crémone.

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PETITES ANNONCES

DU MERCREDI

Cours, Emplois, Gens de maison La ligne. 1 fr. 50 La ligne a trente-six lettres

PLAISIRS PARISIENS

Programme des Théâtres

CLOTURE ANNUELLE. Capueines, Co'inédieRov-alè. y ;t soirée ']'

OPERA (Tél. 307.05). Relâche. '• ̃• M&roredi Samson et Dalila la Maladetta. ̃ "V.cnJred'i Roméo rt Juliette.

Samodi Lohengrin.

fOMEDIE-FRANÇAISE {Tél. 102.22). Relâche. \X < Mercredi, samedi Le Goût du vice. Jeudi': Cher maître.

Vendredi Vn cas de conscience le Père

Lebonnard.

OPERA-COMIQUE (Tél. 105,76). Relâche. U Mercredi Manon.

Jeudi La Toscd. ̃ Vendredi Louise.̃ Samedi La Vie de bohème.

ODEON. (Tél. 81 1 42). Relâche. Il HKA'I RE SARAH-BERXHARDT (Tél. 1000.70). I 8 h.'l/A. –La. Dame de: Monsoreau.

VAUDKVJLIiE.– Reiàcto. ̃

:I?ARIETES (Tel. 109ASÎ'. 8 h. 3/4". La Vie

i paMsienno.. ̃

< 23t!?8,. ?-h:'t/2.

| HEATRB REJANE (Tél. 238.78 i. 8-h;-l/2.

I L'Oiseau, bleu. PÔRTE.SAI^T-MARf IN, -i Relâche. ̃ GYMN'ASE Tél. m2.65>9 h. 0 u. ^l'âpâv"! KENrAISt>A.\CÉ (Tél. 437.03;. a.h.'lôT7-*

Le 'Mystérieux Jimmy.

THEATRE LYRIQUE MUNICIPAL (GAITE) I ,Tcl. 1OS9.2O). S h: 1/3. Don Quichotte. I MENEE (Tâl. 2S2.Ï3;. 8 b. 1/4. L^tfône il Caimk* j ¥ 9 lictees Monsieui^Pickxs'iclià

Lanfern, à M. J. Prat (G. Stern) (1 longueur,. 1 longueur et dpmieu Non placés Maggi, Capollc, Sœmmering,. Galal'ron, Monsieur. Gué in, Monlièivs, lo\va, Jeune Syrien, Fleur des Bois III, Gourgandine, Riviera. Parfuiutuel à M fr. Gagnant, 375 fr. 50. Placés Galion d'Or, 112 fr. 50;. Aldo, 1Q5 fr-50; Magic. Lantern, -47 i'r.

Prix dés Brisées (8,000 fr, 2,000 m.). 1, Moulin' la Marche, a M. J. Lieux {J. Reîff)*; 2, Joyeux V, à M. Olry-Rœdorer (G'arnef);' 3, Traqiionard, à M. E. Deschamps (J. Jennings) (encolure, demi-Iongiifiur). Non placés Joyeux Drille, Ténor, Philosophy.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 28 -fr. Placés Moulin la Marche, 27 fr. 50; Joyeux V, .46 fr. 50..

Prix des Pu/murs (3,000 francs, S00 m.). 1, Lady -Vi-llers,.à- M. August Belmont .(Gar-lier); 2, Matchless II, à M. de La Torre (Sharpo); 3, Margoton.àM.Porte (J.Jennings) ^2 loTignetir-i 1/2, 1 longueur 1/2).

Non placés Bovril, Desdcmona, I^a Chaloupée, •Réussite, BI a Lulu Girl, Qui Vive V, Gros Poupon, Hildigarde II, Wattignies, Driscoll, Handicraft. t'ari mutuel à 10 fr. Gagnant, 60 fr. 50. Placés Lady Villers, 24 fr. Matchless II,. 34 fr.; Margoton, 39 fr. 50.

Prix de- la Bergerie (10,000 fr., 2,400 m.). 1, Çastagnotte V, à M. J. Lieux (Garnor) 2, Caflopolis, au baron Foy (Ch. Childs) 3, Sû'a. Maid, à M. J. Hennossy (J. Jénnîilgs) (1 longueur, 3/4 doionguflûr).

Non placés Unterwalden, Imrak, Cham, Alby, Petit Zouzon, ?vlalause, Robuisson. Pari im/ttiel à 10 fr. Gagnant, 52 fr". Pla-" ces ;Ca-.tagnette V, 20 fr. 50; Carlopolis, 15 fr. 50 Sea Maid, 58 fr. 50.

Prix de la Retraite (4,000 fr., 900 m.).1, Nadège II, au comte de Fels (Ganmr)-; 2,Oudia, au comte d'Harcourt (G. Bartholomew) 3, Hallowel. à M. W. K. Vanderbilt '(O. Noillj (1/2 longueur, 3/4 de longueur). Non placés WaMshut, Edin, Ovation, Patrick, Haut Lévêque, Facteur III, Jeune Mondaine, Morale, Huelva II, Cyprine, Savate.- •̃̃

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 34 fr. 50. Placés Nadège II, 17 tr. 50; Oudja, 54 fr. Ilallowel, 21 îr.. .-̃ ̃ Ajax.

̃'•' T8n

Tir aux pigeons de Saint-Sébastien I {Par dépêche)

iLo Grand Prix du Casino a été gagné jiar MM." Ostolaza, 'Gornaort, Leglis'e, Muta et ,Olea, ̃ ̃ ̃• AVIATION

Pour les vols en hauteur. Un aéroplane en feu. Ce meetirïg de BeMIn.

L' Aéro-Club communique la note suivante « Au -moment où les aviateurs s'apprêtent à dépasser l'altitude de 5,000 m -très, l'AéroGliib, après avis de la commission di'sascensio.ns.pnysiologiquos, croit utile de rappeler lés dangers auxquels ils sont susceptibles de. s'epepéser dans les hautes altitudes, elles '̃précautions qu'il convient de prendre dans ces tentatives. »I1' résulte des ascensions physiologiques qui ont été organisées depuis une dizaine d'années par l'Aéro-Clhb que c'est a partir do 4^500 'mètres que -l'on aborde les zones dajigerrtuses. A- attitude de 5,50& métrés, lin" mqme- volume d'air- -p'r-se- doux fois moins Sii'ali nivéàu du sol. Il y a donc raréfaction e l'air et par conséqueiH d'oxygène. >< li© seul moyen de lutter contre lesacci- ôfehts^qui peuvent survenir est d'emporter. ,un'e provision d'oxygène.

» La façon la plus pratique et la plus effîfaèe de- s'en servir est sans aucun doute emploi d'un tnbe 'l'oxygène comprimé", avec *<fétendiuir .et .masque d'inhalation, .qui s'a- dapte, au moméiVt^lipojtun sur le visage de; d'aviateur. -»; ̃ ."••'̃• 5 -•->• ::̃̃ ̃ ̃̃̃.̃̃̃̃̃̃̃ L'aviateur autrichien Sablatnig. effectuait' nv vôl avec passager près 'de" Vienne (Au-, trifhe), quand, à une attitude d'environ 400 rui'itros, l'aéroplano prit feu. L'aviateur^ en atterrissant, brisa son appareil. te passager, grièvement blessé, a été -tralnspo'rté'à l'h'ôpiiàl.

Le pilote a et retiré sain' et sauf dés débris de l'appareil. Combien. do temps encore nous faudrait-il hôjas enregistrer de pareils accidents.

̃

4 Berlin, au meeting d'aviation, l'aviateur

THEATRE 'ANTOINE (Tel: 436.33) –8 h. 1/2.–Perdivau.; le Va.-abond.

'l'IJEATRE MICHEL 'Tél. 1G3.3O). 9 h. 0/0. 1 ;Lo Veilleur do nuit;,Pour être du club; 'Micho a des principes.

TH E ATTuî APOLI.O~("Tél. '272.21). 8 h. 3/4. 1 tLes Transatlantiques.

PALAÎS^ROYAL (Tél. 102.50). 8 h. "1/2. | Aimé des femmes; le Renseignement. THEATRE DE LA SCALA (Téléph. 435.86). I 9 h. 0/0. –'Mik l«v

CHA-TELET (Tél. 10-2.X7l.S h. 1/2. Le Tour tlu Monde eu 80 jours.

BOUFFES-PARISIENS. CORA LAPARCERIE D (Tél. 145.58). 8 h. 3/4. Le Baron de Batz. A' MBÏGU (Tél. 4313.31). ^8h. 1/4. Répétition

génëralo. -̃̃•̃>̃'̃ .̃̃ •̃-

Î'HEATRE DES ARTS fTêl. 586.03). 8 h. 1/2. Les Frères Karamâzow. rRAND-GUlG.SOL. Tél. -'2S.3i. 9, h. 0.0. 11 Hn plonuréc los Nuits du Hampton-Club;'la .Fiolo Adèle est. grosse^ TRIANÔN^LYRItXuE (Tél. 4.'i3.62). 8 h. 1/2.–1 Les Mousquetaires de la Reine.

DEJAZET (Tél. l.OlôISO)-. S h..3/i. Au pays de Malineken-Pis.

CLU-N.Y (Tél. 8o;.76Ï. 8 h. 1/2. ̃ Un duel, s. v. p. le C-anaf.d.jaupc. v \'OOVEAÛ THEATRE DU CHATEAU DI>>AU.– il (Tél. 4J9.05). La Fille de Mmo -Angot. ̃ ̃ Spectacles, Plaisirs -dû jour.

CLOTURE ANNUELLE. Boite à Fursy, Skatins Rink Saint-Didiet-.

PAT T1?Q-PI?RPPPÏ? îféloph. 102.59). f ULjIHjO PUiHulirifii Maria Bordin, dans St"lla; RQuinault, Cornilha et Jacquioet, VV.-C. S ie5(is,Àlvareta.s,les Flying Banwards.12 Cyçhng

̃Bpautiiîs,.M'J«,deLilû n/H IV Ci DFDrDT)!?

Beauti¡' :\PJe.dù Lilo L'{)' 1 IL'S I)EI>GEI)E

Mat'n^sdim.etfétesrUljlllib"Drjl(UCil(iJi

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Hirtli. avec 'Mlle Bupse comme passagère, a atteint 2, il 5 mitres (l'altitude en* un Vol su-' porbo, et.s'altribiie le. record allemand de tenu v par Schocndel ayee 1,080 métros dans un essai tragique au cour.s duquel il trouva la mort. i. 'ascension, montée et doscenl.o, a dure 30 minutes. Les autres aviateurs, Wittc a volé 2 h. 10; Rietséliker, avec deux passagers, 2 h. 19 ce qui constitue un record 'allemand Gruhli'chj 1 h. oi Sclnvandt, 1 li. 26; Oerlich, 1 h. 1(3.. GOLF

Au Golf-Club de Chantilly

Au Golf-Glub do Chantilly, cinquante-deux concnrrents'So sont, malgré le mauvais temps disputes la Coupe de Lavo-sino, otîerto par M. le baron Robert de Rothschild (la meil* leuro des quatre balles, équipe mixte). l'ià victoire est restée à M. C. Vagliano et Mlle Kscliger avec 82 net iH. 21).

La baronne Rèbort de Rothschild a très gracieusement, offert les prix aux vainqxifurs.• Aujourd'hui mardi 3 octobre, Championnat des Dames.

Demain mercredi 4 octobre (partie de 4 ( balles) prix du Mont Villargenho, offerts par la baronne Léonino..

AUTOMOBILISME

Exposition d'automoblles agricoles i

L'Automobile-Club du Nord de la France a-reporté au mois d'octobre l'exposition de moteurs agricoles qui avait été fixée en 'septembre. Elle aura lieu dans l'immense halL des concours temporaires de l'exposition internationale de la France à Roubaix et ouvrira ses' portes- le samedi 21 octobre, pour prendre fin le lundi '30 octobre. y

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M. Jules Auber, à Rouen, y-

Mme C. Amy, au Havre;

Mme Léon-Adam Pichoni: à.- La .Rochelle. Mme Bigle, à Saint GeriçàinVenrLayo;

M. Bergognié, à Saumur' ̃̃•̃'

M. François Bruuner, à'Lyoh.- ;•–

M. Gaston Bernard, à Attitrés-, s

M. lo baron de Diraitri BencksBdoclf,.à Biarritz, M. Isay Boris, à'.Y'ersaillés. '"•

M; le comte François de. Beauchamp, Bourges. Jtt. Paul de Crozals, à Çéz.iiré.-

M: Cainilli» Orf-V binniiz. Mine Chwvressoii, à' Laniarche.. •' Mme Philippe Duhamel, à M^rviila', M", (iu Chayia, à V.lleneuve-sur- Yvonne. M, Aug. Fauchille, à Lille."

M. Maurice Gilbert; à Poitiers. M. Edward Gégout. à Nancy.

M. A. Godillot, à Stiinl-Eugèno. pràs Oraili Mme Godchattx', à Da\.

Mmo M.-l. Houusiield, à Sevras.

Mme Victor Iicnaocartj à Yarty,

,Bûlli', et le clou de la éoiréo s^ra sans contre-' dit un match outre notre' ohampion:Ëusta<-hë'- contre un des meilleurs Anglais de sa caté-:

govie. r ̃̃

Elle aura lieu, à la salle \Yagraui-. ̃

•"

A Sydney, Sam Mac Vea a, samedi, battu, aux points -son adversaire' Lester. Le combat eut lieu en 20 reprises.

̃ ̃ ̃

La bonne affaire..• ̃ Jack Johnson et Bpmba-dier Wells sont engagés' prix d'or pour faire dos assauts de boxe sur la scèno d'un musiç-halL do

Londres.

On organise les combats suivants ̃ A Lond -os,' celui de Bombardier Wells contre Grunner Moir, pout- le 18-o'ctobro, à Earles Court. A celui du nègre Sam Mac Vo'i contre Bill Lang, le 28 octobre.

Le vainqueur de ce match sera opposé suit à Sam Langford, soit à Jack Johnson. ••-• NATATION Le nageur Bonnet bat les records

Le nageur Bonnet a, dimanche, bat.tu'à la" Eiscine de la Gare les records français de atation de 200 à 500 mètres.

Voici la liste des nouveaux records ,200 mètres en 2' 55" 1/5; 300 mitres on 4' 41" 2/5; •W0 tnôtros on 6' 20" 3/5 500 mètres en 8' 10" 1,5; Les anciens records étaient dé 2' 55" 4/5' 4' 51' 2/5, 6' 38" 3/5 et 8' 28" 2/5. Frautz-Rekihèl.

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Mme Huet-Wal.la.ert, à Roubaix. ̃ M. Isnard, à Pau. '• t 1 M. Maurice Isnac, à. Ecully. ̃ JUmo la. comtesse .Jean do Kergolay,â Clair.efon- taii\e. ̃ ` M. Georges Loelerc'à Ch'àrenton-le-Pont. .M,, le docteur Ch. Langle, à Vineennes. '̃̃ M. de Lamaugarny, à Boisgaillard. r' M. Cliarl. Le Brun. à Vichy. '̃'̃• M. le général Lyautny-, à Crevi. M. Oscar Lçpri». à Versailles.

M. Km. Maillard, à Avon.

M. René Michau. au château de la Seigneurie, à Villiers-çur-Orye. M. Maston, à Boucé.. •"̃; Mme Mure, à Rfeims. M, le comte de Moy, au château de la SistièrBi & CoUr-Chevigny.

"M. Ernest Moulin, à Gourdon.

Mme Marestainc-v de Ti-eB'onds( au château de Mauran, par.Martrés-Tolosanes. M. de.Mombel, au chàtbau de Mom.tei, par Es.

tang-

Mme Raoul Mallçt, au château de.M.ontê,elin, par Bievrés. ̃ M. Gaston Poulenc, à Pontcellés, '̃•̃- M. Lucien Pbphillat, àGion. M. Piat, à Das. M Poilay bey, à Moutiërs-on-Perobe.. M.Jules Paulet-Cîl, au château, .do. ,1a De vèz«,_ par la Bastide-Murat. ̃ M.Puet, à Chan tarasse. ̃ Mlle de Reinach,.à Nice. Mme..Raba-Deuts.cU (de la Meurihe), à. BJa'rriU. M. A. do Sède do. Liéoux, à Leva,nyjs-p'erret. M. le; prince Georges>B. Stiibey, au ..château, de Bécon. à Courbevoie. ̃•̃̃ M" E. Sabatifr, à Narbonne.. M. Adrien Thierry, à-Chàteau-Gonrbert.' M.-E. vVaragnao, à Bonnières^-sur-Oise.1 Mme- la marquise du Viviers à la Salle-de-Pèz, par Saint-Estèphe. x- ri U ÉTRANGER

M. Abd-El-Messih, à Villeneuvo..

M. le comte Allard du Chbllet:

Mme la. comtesse du Bauzer, de Marin, à Spe- zia-. ̃ ̃ M. Gustave Bauer. à La Alameda. • Mme la baronne Marie de Cova Vallin, à-'Dto-:nero, ̃̃̃• Mme la comtesse veuve' Frédéric Gaprara. à Turin. M. Alphonse Çarels, à-Gand.. Mme Robert OevonsSiirs, à' Ei-Maàili, "prèsr -le v Caire. .:̃" s ̃ ..••̃•-̃• Mme Alphonse Duvornoy, à Ouchy-iaùsanne.; Mme Edgar, à Loiïdrtst '• -fc Mlle Feuillant, à Veyey. M. AhgerGallardo, a Rome. Mme Ernest Grisai' fl'Anvérsf '̃• ̃ M. Gh'ica, à'Bucarest •'̃̃̃-̃'̃̃• Mine .la, princesse' Vèta Galitzlnè, .Kprets, M. le comte W. de HaHwyl, à' Slwekiiûitu. Mme'-iCiefle, à Ouchv»Laus&nue. M. Arthur Koha,,à Londi?es. M. le baron Koranyi, à Budapest M. A. Em. Lahovary, à Gara LéordenS.

Mme Luzzato-Pacha, à Alexandrie.

M. lo duc de Montollano. h Londres.

Mme^Ntiilsoa-Brown, à Bryn-Mayr.

Mme la comtesse de Nêmes, à ixotti-j.ith-Mitfrai

Mme S. M. d..OD.~ àL"N.Ji-es.


Mme Poisï's Wodiaiier. à' Gainfalirn, près. Vosliiu., ̃

Jslmn A..T. <J;uu, ;'i Siirajkw.so. ."̃ M-.Roni:licit-Nisard, k iSiVbonue. ° ,Mme Scnwaharh, à liïi'lin: '̃;

M. Riocardi) Sehtiabj, b, -Ma^ioiie.

M. Eiiriquo Trénoi-, k Yiilynéo. Mme EIiuia'TaiTagoiio do Shoplaerd, à Lucerne. V.' ;• ARRIVÉES A PARIS S. Hic.' Daniel de Poliakoff, 1\J. Antoine. Mme dîApcosse, M. le docteur Ch. Ariès, Mme la baronne d'AsbeeU, M. marquis d'Arcicollar, M. Bénac, M Barbé, Mme Beàutemps-Bèaupré", M. Beryès, M. et Mme Gabriel Bickart, M. H. Bémberg, ̃Mt"1?iW-tné1''BoinTiin. Mme Roger de Barbarin, Mme Bon^ean. M. Gaston Brauet, M. Beuçdoloy, M. René Baplle, M. Bertia Mentixjn'. M- Ed. Bickart. Sep, Mme Brun Carre, M. Bùngoner, Mme Capaaiagian, M." Edouard Combajat, Mine L. Coizoau, Mme Colin, Mme Rose Çai'ori,M. Manuel 'Chavez, M. Clément, M. L. Chantrier, M. Jean Cboppin de Janvry, M .Me .commandant Casenave. M. Cadro, Mme Al.. Clemenceau, -M. Gltevarrior, Mme Carron', Mme Paul Crémieux, Mlle Cottey,- Mme Cottaùce, M. Alf. Cortiot, M.' Cordoén, M. M. ,H. ̃Chabort, M. Dïolé, M.- Dallcry, M. le baron P. Deispal7?s M. Georges Dondenn. Mme Paul -Diipïlan, M. et Mme F. Depas, M. Auguste Doi-ciain, M. Gaston Dévore, M.. Pierre Delpueçh, .;ilj. J. F. Delmas* Mme Dumén.ay-Vial, M. Eugtiie Devilers, M. Devaux/M. Dolpeuch, M. uubost, M. Demoreuil, M, JDevillatd, M. Derguossci Mme Alice Deniau, Mc André Faronx, ;M. le- baron Faverot de Keibrock, ,Miss: Poster Barham,, M. L. A. Fû-ui:piér, Mme' Emile iFoîurton, Mme Albert de FisçpéfiyM. lé:doct,e.UT Faure, Mme Fulgencc Raymond, M. le docteur Jean Faure/ M. Etienne Girj, .'Mni'é Gobin, M. "A.'Geibel, M. Félix Godard, Jï°; Garnièr,' M. An'dl'é Gentien, Mme Gran;chs'lvMme Guinness, Mme Albert Goddé, "M.- AcWllé Gras, M. Louis Griveau, M. Paul Her̃; niann, M. Hourticq, 'M. Hugues, Mme, James TrHayden. Mme labiaronne de Hoekeren de Brands.enburg, M. Philippe Hervé, M. le:docteur HélieV M. Maurice Isoart deTheus, Mme J. Jacod, M. John. F. Jones, M. H.' Jorys, Mme Paul Kull• mann, Mme Kenedi, Mme Lalandre, M. Adrien Le vy lier, 'M.' le comte de,.La Riboisièi'e,Mme A. do Lioreda, M. le docteur Laugier, M.- Landru,

M. G. Lesago, Mme Alyn M. Laval, Mme la comtesse de l.iury, M. Lacroix-Descours, M. ̃ Jorgo Lavalie-Oobo. Mme Lnra*, M" Lestibouiloitj,M lo ni;m|uis do La Bécvissièro, M.Jean Labbé. M. B, M. Mi.<ur, M." M.mrer, M. J. (le Morpùrgo..Mllo. L..Mai^rot, M. Mercadc, Mmc-laivicointosse d< Motiie.'sus de Ballore, Mme Louis Michel, M. Eugène Jluraud, M. le docteur Mér.v, 31 m o Marinait, M. C. G. Mnrlock, M. H. Marciana, M. Marmottant, M. Marquet, Mme Paul Matney, M. Màcalene,' M. "Monin, M. Mun.tz. M. Gaston Meyef, M. Mulot, Mlle Mati. Mlle Marcandior. -M. Moret, M. Maurico Mallet, M. Jules .Masselin, M. Nathan, M" Kivert, M. Raoul Noël, M. le docteur Noguès, M. Olliviei', M. ôchsé. M. H- Perreau; M. J. Pouyannè, M. Planchepault, M. Yattin, Mme Penido, M. B. Perêira Soarès, M. A. Paès, M. Maurico Renier, M. le vicomte de Rohan, Mme veuve Th. Rivierre, Mme M. Ro: gellet, M. et Mme Georges Raoul, M. van Rinkhuyzen, M.Victor M. Rendon, M.Jules Rheims, M. Henry Roux. Mme Robino, M. Rosen. M. H.. Ribot, Mme Louis Rocherund, Mme Luis de Sola. Mme .de Saint-Jean, M. Albert-Emile Sorel, Mme Strauss. M. le docteur Emile Sendral, Mme Steffens, Mme Sgouta, Mme Ernest Stras>or, M. Armand "Saint-Vel, M. Henry Silliol, Mme Georges Sclrwob, M. M. Trouare-Riollo, M. Albert "Tonraschoiï, M. M. Eusrène Thessier, Mme Trouilloud, Mme Louis Tirman, Mme Jean Verdé-Delislo, M. le couite de Vogué, M.E. Verdie, M.L. Vaquez, Mme Vallée-Pléville, M; Jules Vouillon, Mme Otto Wèiss, Mme Anatole Villars. Mme de Waru.M. C. Ayinthei-, M. ̃ Weill Marlignàp," Mlle Wcmdward, Mme filie-Weill-Goudchaux, Mme Adrien Jean Zébaume.

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Sfr. 3,0/0 perpétnel. 03 90 93 95 03 50 .94 07 04 10 20 » Rente Foncière 6S0 677 .677 nhhVatînns-iwc^ iM 4=iO 'I5 "iBôneàGuelma. 411 ̃ «3 ™ltF»1!»^»* <f M E" -!• trfi t- i«;°ifibfi •••̃ IVll 90 li-w' 9'i 07 !Ji ^950 despIvsAutriciiiens" b* tv> 5;3 574" 2 50 Madagascar 2% 1897. 7y 55 79.. f? 4Eat|20f4"D6'5% (^mb.ÔaOf). Ç43 647 l5 BSteaui Parisiens. 2S0;2à iiSU..

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1 -VAI;EL'R S- -Aujourd. VALEURS CIÕiura 1 Clôt l'a Aujourd. V~LEURS Aujourd. VALEURS -Aujourd. VALEURS Clof Aujourd. 5"0 Mexicain5" :0 30 31 7110 >, Gold. 2i '25 24 75'

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:Barcelone, 2 o6fobro 35 ii Banco Perou Londres, 567.. 5Ót.. Goerz.

̃̃̃̃ Gèldenhuis Oeép. 2 3/4" 2 3/-i Allemand 3% | 82, 1/2 82. Change surParis. 8147 8115 Tanç,anyite 95 3/4 03 3/8 “«, 40- ci 40 o7 1 89 60 Banque.de l'Azoff-Don 14S,i i486 Golden Horse Shoe 55 75 i5 53 75 Consolidés Terme. 77 1/8 77 1/4 Gênerai Bininçj Finan i 1/i 1 'J/32 Russe k% 1902. 1 S8 1/2 68 3/4 ̃" Vienne, 2 octobro Tramways de Mexico. 594 5'J1 NnrH F ne k 1.> wî-r 9 21 IndustneUe du Japon 217. 217.. S 83 Goldflelûs 105 50. 10'J

Nord-Espa~na pa -~¡¡ 90?iJ 11 51 Pelllnsul. Mexicaine, 1.1'J,. 1;;S,. 71)' GQJd Mmes Investment, ,27 50

Argentin 1SÇ6 102 1/2 103' Goerz.. -.•• 19/4 !4 19/i!4 Deutsche Bank. ï54 7,'S 2^5 1/2 Bente Autr chienne on 115 20 1 11". 51 SaramM* nif ww i11" Penmsui. Mexicaine. 140.. 158.. 3 79 GoJd Mines Investment. 27 50 2'J,

J,;i889, ̃ ,85 -*S-i Goldfields. V.4 5/33 4. â/16 Dresdner Bank. U> 3,. 4 152 1 2 S Hom,ros or 11(1 ^5 110 '5 S'-Pétersbourg, 2 cotobre chanû6 s^ pkriV* 110 I 7 5ti GoldTrust 6i 50

Brésil 4% 1889. 87 1;2 ,*85 1,2 Ja,ersfontein '7 3/10 7 1/i DiscbnloCom. 162 3/8 1*2 5,8 S K^wur'^ 90 90 25 ,Cn<- '̃> -̃* r> ti S? SurParls" 9 10 9 15 5 » Cape Copper. ̃ 126.. 134.. (ireat Cobar .70 v 25 iJ "0 76.

7.lj2 *85 ,1, 2Ja sur arIS. ~d 3116 7 5 "Cape -l'à ~') ili'8 î~~2 1 '6.. 13 i.. ,,¡, tireat Cobar, 70 25

̃ 55S-1907. r. Jo^cnesbury Invest 22/0. ̃ 22/ V Berlin Hanaelstiank.. 102 3, S lo! 5' 8 S" ïutricS rïl rr 2o 1906. 102 ,/8 102 3/4 9 25 >< Carpet Oriental,, ;!25 345.. ii 20 Jagersfontein tSl.. 184 50 •Bulgare 1802. 102^ .101 1,2 Jubilao. s'o 3/99 Banq. Russe PMeC« 147 146 1/2 CiZfens m :a Banque Russo-Chin. 280 280.. Bpme, oUobi.ç LotsTurcs lsï 50 192 50 iJO 2 37 Jonànnesburg Investment. 2!) 32

-.•Chinois '5: -104' ;'l04 Jumpers •!̃ 1/lC i 1/10 Chemins Autrichiens.. 155 1- 4 1Ô4 1/2 Lomhardr'- ̃" în^iîïn-'rt Russep-Cpmm" :3a •• ^J9 .Rente 5<«' 101 101 101 "5 6 59 General-MotorCabpréf.ord.. 35.25 ~25 38 75 5 OOiKleinfontein .47-50 "v."

:r- Vé. 1GU :). ̃ 99-3,4 Lombaros. 2u i',S 20 jSmtonVans"" "0 l'O Bnansk WS,. ij>» .•̃ SionauV 590 590 ° def. 1550 50 10.. s 2Si£nigfsGold 6G l Egypte 3 «'S.. /9| 94 Kteinfoniem. 17/8 1 7/8 Prince Henvr :142 1/2 143.. & Ottomans. :x ;• Hartmann, 230.. 23y «™« ÔJ 100 07 D" C IO 6 28 ianglaagteEstate. 48

Esogne Exterieure. 11- 9 1 ,'2 89 Là~, laa17,8 1-8 Schantun~ llà il Chan~esurParis. 10102 100 07 sur Paris ~~ILang¡aagteEstate, !¡~

.Espagne. Extérieure. 89 1/2 89 Lan.laaate Estate.. 1 7/S i 7,-8 Schantun^ 115 5/8 110 3 8 Sa" snV^rhÂv, ̃ "fi in gr'Vr Maltzoff ••• •-• S7-J- 8ai) ulan"e lu\u" luu U( 58 00 Harpener 1300 1310 2 37 Lena Goldfields ys 97 '.Italien 3 %> 98 3 4 94./ «ay! 1 7,6 17.6 Karpener 171 L2 1 a 5/8 StehoiSuue i 1 -U 4 tol0Vr- tiî" h^ i5 "Hartmann.597.. 596.. 1 77 MainReef. 23 -.V .25 i ̃Japonais 4.% 1899.. 81)3 4 90 «eyer'andChdrlton. 3 15/16 4 1,32 Gelsenksrchen l&o 3 t 191. 3' 8 -&comP10 nois canque •» 1, 4 l, pro»odnik 201 194 T «Haut-Volga 79.77.. 9 48 May Consolidated 21 2o _i 1910.: Mil ̃ l:0 1 4 Mod'derfontejn 11 3 16 11 5/16 uura 153 3' 4 153 l' i •̃ Bruxelles, 2 octobre Chanye sur Pans. -37 70 37 71 Change sur Londres » Huanchaca. 61-75 62 25 « » Modderfontein B 5^50 6^ i'PoruvianGorp.pref 39' 39 1,4 Nlodderfontein B 2 3/8- 2 13/32 Bochumer ils 1/4 219 â)b Lctsdu Conuo 83./ 83 v,m o w Buenos-Aires 21 1/16 » ». Laurium Grec 39. >, JHossamédès C'° 12 25 l5 t:- .ord.1 0 lii 9 1,4 hewGocii 1 3,8 i 3,.8'phœnix 2bs 240 5,8 Lots Turcs 196 189 1.2 œaoxia, octobre Valparaiso. 10 1/2 ̃ » Mozambique C<°: 26 55 28 75 .Portugais 3% 6C* 60 New ileyn. 1 9,32 i 9/32 otoch. Luxemb 176 1,4178./ iiwtropctitaince Paris 634 6:;4 Intérieure 4fe S3-951-- 83 40 Rio-de-Janeiro "le 9/32 » » Malacca Rubber .Planfos ord. 173.. ii-3 r 25 Oceana. 1-^50 .1350 :Russe .4 ^Consolide 94. *94. 1,4 Nourse mines. -2 1/4 2, 3 16 41b. Electr.Ges. 2ôy l'fr U'C ̃ Parisenne Electrique. 280 284 1 2 Amortissable 5 %> 10115 101 lu 68 89 Baltzoff 2:;00 2130 14 l'j Primrose 5S'25 •'Turo Unifie. 83. 86 Prem. Oiam.ord.. 7 17/32 7 12. ïs2 Hamb.AmorikaPack. 127 5,8 127 3/4 rtailways Electriques. 1^2 1.2 152 45K 95 30 Lisbonne 20 » Fhospnates Tunisiens «.' 3'Jd 420 Randfoutein 54 50 55 25

.prêt. 8. 8 xorotieutscnef'Uo/u. C3.23,4f!itratesf!a)!wa,<i251,4 '4 241,2Banquod'EEpatns. 449.. primesurt'or.8M lS07Platine. 685.. 7U6. l303RandMines. 17050 50 176

.̃– préf. 8 S Koroiieutscher Llo/o, Ï3. i'2 3,4 Nitrates RaHway 325 1/4 24 1/2 Banquo d'Espains 44'J Prime sur l'or "8% 18 .07 Platine, 685.. 706.. 13 03 Rand Mines. 170 50 176

l4eantt,ue Ottomane. 15 1 15 3 4 RandCollienes. 17/32. 15/32 Pennsvhai.ia. ils .7 118 Kord de IEsiajiiel 401 1/2 .;95 1 2 Chanae sur Paris. 3C5 9 » Raisin de Corintue 159.. 160 6 54 KobmsonBeep. 6'J 69 25' "7T25

(iat.d'Egypte 18.3 4 18 1 2 fiandfontein 2 3/32 2 « ̃̃̃̃> a"^ »"«»•> 37 50 Goid 156" 50 161

.hat.d'~EÜpte,18,3,4 18 i 2Ranofonteiri .23/â2 37 51,) Gold 15ô 50

-t- Ayr. .6.1.8. 6 1 b Rand «liiies. 61316 629/32 ̃ ̃̃ j clôt offic i rmt nfft- clôt offic Shansy 3625 3875 Grand Trunk oïd. 26 14, 26 3,8 Kobir.son Deep 2 25,32 .) 2 lo/ 16 VALEURS Clôtpréc. Aujourd- a,_ nrf__I' VALEURS KÔtpréc. I Aujourd. I offt VALEURS Clôt prèc. Aujourd. 2 95 Spassky Copper 71.. 76 50 9 47 Rosé Deep sn 50 «V .IfiexicanRailwayord 46 •> 46 K'owiepoortU.-M.R. 1 11/32 1 3/8. ̃ j ̃ |ft Londres- aL0Mf^ 2 81 SpiesPetroleum. 3950 50 4050 5l' 4 15 Simmer and Jack. 3595 34-5: ̃ Kose.Ueep. 31/4 3 1/4 ̃ » » Tan:anyika, 87 75 75 03 50 50 » » MewSteyn ."• -30 50 3* i-RioTiftto 60-5^8 61 1,8 timmer and Jack. 123/32 3/. NeW~York. 2 OCtob Great Northern- 123 122, 1/2 126 1/2 Union Pacific préf.. 89 7 8 90 1/4 92 1/2 6 25 Tbarsis 127 13:J 5u » .| Transvaal Consolidated Land.' 42 50 75

Mliarsis. 5.. f, Transvaal Cons. L.. 1 'j/iC 15/8 *••» llfais Central 134 1,2 i:ô' 131» «aaash ".• 10 3,4 11. .i,. 11, .p. 1 25 22 Tobacco (Oriental), 250.. 267. VanDyk 3 50 -• -'̃

Cape Copper .512 514 'LoWHl. 2 »/« 2 11/16 ïalIBonay. 21/4 2,• Louisvilie&iSash. I4u 3/4 140/ lii'- 1,'J Wafcash pref 20. 1/2 2112 22. •• -Toula 40(3.. 402. 11 26 VSn Ryn y-y 50 97"'

:PeViiji&yndicatPfe;w. j 22 6 22, 6 Van Dyk --3/6- 3/0 Ciian.esrLoniiixsviw .4 Sg-10 ^4 SU 05 •• Manhattan tlevatei.. 132 132 .i .7. Lêhi.hïalloy. 15S 158 1,4 7 35 Urikany 173.. 175.50 ..1 17 61 Village Main Reef 77. -70 '•k dcf. 200 200 l'an" Ryn. 3 -13/16 3 27/32 –2 mois 4 82 75 -ià 4 82 50 Bletropolita.i St. R. 14 .12 Utah Copper. i .211.. 218 » ̃» Zambezo C"=. 1725 2b 18 c r-. Sbarigi 30/ 30' Villabe' Main Reef.3 5,2 3 3/32 Câble transfère. 4..S.0.55.. 4 86 45 Iflissouri, Kansas&T. 2.8 1,8 28 23 Amal:amated Copper, 50 3/4 50 3/4 52 1,8 .1 i;j- GolSen'Horse Shoe, 2:1,8 2 18 West fiar.d Consolid. 14,3 ̃ 13/9 Atchison. ~102.5 8 Iu2 1,4 105 1.4 pref 63 1,2 63'̃ AmericanCar&Fo'jnd. 44 1-2 45. ̃' -̃̃•y ,"̃" ̃ > ̃"̃rl ̃̃ -•

irçjênl «étal 24 5,16 24' i 4 Witwàtersianu Deep 3 13 16 3 7/8 pief Iu2 402 1, s 104 1/2 missouri Pacific 37 i i 38 CottonOiK- 48 3 4 49 1/2 ̃ «»̃ ri «w» «-••«< •». "'•-

UrBenIMeta). 24 5,16 24'1 4 Mitwatersta'm Deep 3 13 16 3 7/8 piei. lu2 .102 t.s 104 1/2 missouri Pacifie. 37 1 1 38 CettonOi! '48 3 4 49 1/2 m~ m ~w*w-. *m.

e:EiÇpmpte_Hcrseanq.' .4'i,'8& 4 i/4'56 Wolmiier. 1 5/16 1 5/16 -convén. 104 .> 104 3/4 NaUonal I»euco2 pr. S9. .1. 28,3/4 i Locomotive. 35 1-4 35-1,2 MARCHE EN BANQU"^E AU CO M-PTAN T

j' .̃. •" -.prnrh r^n ri« npimM 1 nrt BaKimoro Si Chib. 9j' 9j «7-3 4 New-York Centrai. 103 .] lu3 106 .• SuarR. 115 ,T 115 ~.l'. ̃ I- ̃ ,| «l, \f: ̃̃' ̃̃̃̃̃' ̃̃

SudrAfMeaxD.jes •• Proc!l rf àef P"mDS; ooti ̃' CanapianPaohic. *25 1 4 '225 1 4 231 3 4 ;i.-Y. Oaiaiio&Wesi. ,,« 1-4 38 i'ii 3;i 1.2 "_Tele .r&ïeiaph 133 14 133 li KIBO --̃VALEURS *$*- Bsra!W I BEYEitU VALEURS -w*- Mlf ̃•" ° octûbre «pons, j oct. •- ^esâpeaîx&O'aiu. 7t 1 2 :7i 1 A 73 4 ijcrtoik&Woster.i. 102 14 101 T 2 15.. Anaconda. 32. 31 3 '4 6 9 16 {- wm Mlirs !| EVENU OlSture «n ̃. •' i I. ̃ unca.o & fciu). 16.. "16 1 2 .̃'prof us 14 9S 1 -4 M Calumet & Heola. 3^ 395 ̃ ̃ T j ~"r .̃̃ |

'Ape» 2"3-8 2. 3;8, tMJETAUX -aflat;W06;vr:i u; i 2 18' r-.crthern Paciiic. 114 3 s 1141/4 117 1 z Cor.sol.Gas' -Y. City. 134. 134 :S .Mis sU Banoue Nationale d'Esrypte.. 5i>7 1:60m !Gelsenkirchen 1389; rm î

rAlloFroflch/ 18}»..18 9 ,rnmn,Z7 Z R: •- «-i-c,1" f 1 »"' •• ?*°W 'ania -i2u ̃'• r-M 01 B',4 General Eleotnc. 149 12 14s 1 2 15-,ï f. "3 Kât" Mecque Parts. 7ÔO 70Ô î 4o >;iatucette_ .y- y 6 .AuwaWest .7,16 7.16 Cuivre Comptant.. ,4 8 f_. lp k, lfiiu&&M-^l j.i- i 4 io» il2 Rudiny 13» 1 i W»s 72 i^rua^.aUarM.. la :j ,2 13.20 Crédit Foncier de Santa-Fa.37 i. 366 12 uudStaetdeMeslouïa KM» s- 430 ""• .•̃- ̃ Central «ininy 10 5, 16 10 .5.I. rV'1?- V-- •̃ 6 V«. o Uo "'• liw"" 9-1-- 9~ i'rei 14 î 4 M i 2 i., 65 Crédit .MriiUierFran,. Parts. 360.: 351» J 12 50 parts' Chartered 2*/u 29/4.J, Etain Dttroits Corn. U o. m -a .a ..&. ̃ .rih -i 1 ,j i:i 1- prei. "i* fJ :v National Lead « i 46 5 î 7% In.S.Woisted i'reler.7% 519 51 m. SUésie(Zinc) pvlor .V. ilH ."] CinoerslfaConsol: 1 3. 16 1 3 1^ T, ̃ '̃- 7 J. c- M Rock Islam. 2,i i 2 kl j h ï4 o.8 PawncMail i: • Jo 4 '7% & ^HtticlimsontaabUsà.Jprivii: jj;» 53^ 51 ;u. anc k'i Cityfteep 3 3.16 3 9 3: ;^(.c-ïiii..u,i]. ii -•̃.».•* ̃' u. u. S'-wuis&f p.7(,o ̃ -Tf~ ̃».. Steel Corporation. 6112 6158 5/8 »̃ » Ëôciété Lorràine-Dietriclx. 1Û4 i:4 50 25 » riaques Lum.ere, capiutl $jî\ -*& Crown' K es 7,5,1.6 7.9,32 cbècue sur Lctdres ̃ ->r^ -̃• 2 'J <J :• .Refuna^ft 78 ,?, ̃ pp« 110 1,4 H.'9 1/2 112. 20> Eméprovienne. tëii 186O. u2 50 ChaleU Nécessité.I' 12ï5 !'̃ 'Beteersord 17'- 5/16'l7 15/2 Chèque gur^i^are^ ,t i# ,L! i.e;,craiy.o w t, 2 m 1 utahConsoWatea. 11-1.-2 12, :»,» Doneu (Forges et Acier, du) 8uO 320 » iionaco l 'ut ï>'û'

't)6Beersord.l7''5/16'l?I5/2 ChequesurLci.dre~ ,i.e;.era~. ~12 Ml~UtahCMSoMatM. 11-1:2 12. "DoMtz(ForgesetAcMr.du) HuG. 320.4tonaco. 5'u5 ~O'

Durcan Oeep: i 5/d 1 11/16 Fa1"13 o 14% a fc)-i(H '-ertcr&i.. w c, ï2 i.-i Southern t a:». io 1,4 10; 1 S 109 5 S Copper 407,-8 41. 60 fiuxa-Bankowa 2070 2(56 64 » 5«nw in t ̃̃" liîii Bood.Gold,. 2 2 Pwi il. 47./ <»47. Rauway. î5 3 8 25.7S8 a> 1,4 «estera Union .11,i'- 77 35 », –<. action joniss/ 1433 1430 12 » obliê-" *49S 2% 50 "j6 EàStRandPropr. 3 11/32 3 1/2- ̃ Me ••••-•̃ 30 30 1,4 31. pref '04 1,4. Of.33 60 Artonten barres. '.58 7/8 '54 1-2 24 1/4 ]9t> » Blanzy(HouiUe). 23S0 2390 » » Baikop Spies ifcoti iTdé 23V v ̃ 13 50 *ia- 5 FcrreiraDoop. 3 lô'iO 2 31/32 Signifie os-coupon 2«pref. 41 41 Toxas and Pacific. 23 1,2 24 UA Cuivre 1185 1185 45 Bruay .T.. 1214 1213 » ̃» Ouest Africain françâs' "PO 15 | ̃̃̃•,̃ Il ~32 1, i"f^i. « 1,4 40 1/2 48 1/2 Union Pacific lot) 1/S 100 334 165 1/4 ̃̃ enlaMQS» 7/8 |. ilOO Czeladz 20i-0 2cM 7 » Tav°<* Pouswt & Boy'° réun» 130 I

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