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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1911-07-06

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 06 juillet 1911

Description : 1911/07/06 (Numéro 187).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k289269w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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S O 3Sd! 3S£ .A. -1 HE

Notes de voyage Djibouti Albert Besnard. La Vie. hors Paris La Rabassada, H. DE

'Pr.a."yt''f

Les Causes de nos difficultés Histoire d'hier GASTON CALMETTE.

L'aifâire'd'Agadir La réponse de l'Angleterre. La reine Maria Pia René Lara. Un grand seigneur Marcel Fouquier. M. Fallières en Hollande Georges BOURDON. Dessin .-Leurs défenseurs ABEL Faivre. A l'Institut Séance plénière Ck. Dauzats. Le Sénat Le sabotage .-Auguste Avril. L'Alliance démocratique Un discours M. L. Barthow; Une conférence Mi Poincaré. Dans la marine i Marc Landry-.

Le Circuit européen FRANTZrREicKEL, Courrier de la'Bourse ARMAND Yvel. Modes de jadis, Modes d'aujourd'hui GHENYA.' Les Théâtres Comédie-Française « Un Jour de fête » Intérim.

Les concours du Conservatoire Piano Robert BRUS'SUL.'

NOTES DE VOYAGE,

DJIBOUTI

Nous voici débarqués à Djibouti. Depuis quelques instants rôde autour de nous, à terre, un être que, à cause de l'obscurité, j'avais d'abord pris pour un chien de grande taille. Et il se trouve ̃ que c'est un homme, presque un enfant encore, un malheureux, un monstre. Il marche sur les mains qui agissent comme des pattes au. bout de. ses bras tendus. Son arrière-train se relève pour laisser aux jambes tout leur développement, tandis que le cou se redresse et s'àllonge pour supporter la tête qui vous regarde en face, coiffée d'un lambeau d'étoffe. C'est hideux et troublant. Il sollicite les aumônes en fléchissant les reins, comme un'sphinx.

Voici le jour et il est radieux. Pourtant les petits' nuages persistent. Seulement, de sombres qu'ils étaient, ils sont devenus brillants des' nuages diaprés d'aurore. Et cette lumière n'éclaire aucune végétation, si ce n'est les quelques eucalyptus plantés à la porte du café. Longtemps il n'y eut d'arbres que les -palmiers en zinc qui décorent le seuil du palais du gouverneur. Sous le ciel immense, rien "que, la plaine soulignie par la ligne mtnee et bleue de lu mer.VEt.au loin, quelques silhouettas de montagnes. Etrange vision que 'celle de cette nature sans arbres, belle pourtant, au sein de laquelle apparaissent, tout à coup, des guerriers, la lance sur l'épaule, le bouclier au bras, beaux comme dès héros d'Homère; avec leurs masques de-statues usées et malgré leurs membres grêles. Ils marchent, drapés d'un peu d'étoffe, la tête droite et le thorax bombé.

,Nombreux, ils avancent en troupe, suivis d'une arrière-garde qui mène un troupeau de chameaux. Ils reviennent sans nul doute de quelque expédition. Les uns ont la tête rase, les autres portent leurs cheveux longs et crépelus. Comme j'admire leur expression affable qui, pa.raît-il, cache une férocité non encore canalisée, on me fait remarquer la petite plume que certains portent dans la broussaille dé leur chevelure, en m'avertissant que c'est un souvenir de victoire. Si l'ennemi immolé était blanc, la' plume est blanche s'il était de peau obscure, la plume est noire. Voyez un peu. jusqu'où ces, sauvages, portent déjà le sentiment des nuances car c'est une trouvaille d'artiste, que cet emblème discret, délicat et si léger! Il nous arrivera quelque jour, vous verrez, un jeune Djiboutien qui ne passera par aucun atelier, dont aucun enseignement n'étouffera le génie, et qui fondera une école de peinture dj îboutienne, pour laplus grande joie des amateurs allemands et. l'agran,dissementdes musées scandinaves. Mais leurs yeux sont encore baignés, d'espace, et je les regarde; ils sont tous' là Achille, Àgamemnon,. Ulysse, Patrocle. Il me semble que j'erre sur le rivage de Troie et que, dans un repli de' terrain, je vais découvrir la flotte des Argonautes.L'imagination s'émeut du spectacle inouï de cette terre immense d'où surgissent les êtres à qui seule l'habitude de la liberté a pu donner cette majesté. Qui donc, dans ce désert, si ce rfest Elle, aurait pu leur apprendre ai porter leur chlamyde avec tant d'art et la tête si droite avec l'altière stabilité d'un pommeau d'épée?

Le gouvernement, qui pense à tout, a installé dans d'immenses terrains un Jardin botanique qui promet d'être fort beau. On y voit déjà des allées savamment tracées, et sur des arbres encore en enfance se balancent des étiquettes des noms scientifiques. Je ne descends pas de voiture ce que je vois me suffit. Une foule d'enfants m'environne. Plus avancés que les héros, leurs pères, ces innocents connaissent le prix de l'aumône. Une petite fille d'une grande beauté triomphe de mes refus. C'est une jeune commère à laquelle on peut prédire un brillant avenir djiboutien, sans risquer de se tromper.

Il paraît que le « Jardin u est en bonne voie, car mes compagnons en reviennent enchantés ils sont pleins d'espoir dans sa réussite. Tant mieux A quand les bonnes d'enfants et les troupiers coloniaux ?

Nous revenons a la ville, où paraît régner une grande animation. Est-ce jour de marché ? On le croirait.

De nombreuses huttes, presque au ras de terre, parsèment le -terrain. Autour, quelques bœufs et beaucoup de chaineaux agenouillés, la lèvre distendue, séus leur nez aplati, et l'œil demi-clos comme à l'église. Certains sont déso:béissants, car voici une jeune fille qui a toutes les peines du monde à forcer l'un

d'eux à avancer. EJle tire sur la corde, passée dans les narinesde l'animal, sans parvenir à; fléchir le cou, gui semble, un arc d'acier. Elle:tirede toutes ses forces, de tout le poids de son corps élégant et souple, et parfait. Mais le rire qui la secoue (nous la regardons) lui enlève de sa force; et si le chameau arc-bouté.sur ses pieds ridés le voulait bien.Malheureusement pour lui, d'autres femmes accourent et la bête, une fois dé plus, est réduite à faire: ce que l'on veut. Mesdames les Djiboutiennes sont de fort belles personnes, et à leurs coups d'œil il semblerait qu'on le leur a déjà dit. Leurs épaules et leurs bras sont du plus pur dessin. Pour la tête, hors les dents et les: yeux, elle a été négligée. Pourtant, leur coiffure est élégante et ingénieuse. Elle consiste eri une sorte de bandelette noire nouée' sur le sommet de la tête, qui enferme leurs cheveux par derrière en manière de poche et,'se prolongeant sur la nuque, rappelle ces coiffures que l'on voit fréquemment aux femmes des bas-reliefs grecs. Elles n'ont pas toutes le torse. nu. Certaines portent, par-dessus une draperie faisant office de jupe, une longue tunique' ajustée, à manches courtes, qui descend jusqu'aux chevilles. Il me semble avoir vu ces vêtements sur les peintures de vases antiques voilà encore des femmes qui sont des fragments d'antiquité. D'autres ont le goût des draperies aux décors voyants et colorés.Une toute jeunechemine enveloppée d'unpagnedécoréd'éléphants, une autre s'entoure de rosaces, de méandres, de fleurs stylisées.Et si la plupart serrent leurs cheveux dans les bandelettes noires; il en est qui les portent nattés en toutes petites tresses qui leur-font des tètes de Gorgones. Ce sont celles, je. pense, qui, par métier, souhaitent d'attirer l'attention; Nous allons les voir de plus près au marché à la viande où le spectacle est des plus curieux. Là, sous de grands hangars bien ventilés, les quartiers de mouton, de bœuf, de chèvre, accrochés aussitôt que dépiautés, rutilent au soleil impitoyable qui nous brûle. Ces ventres ouverts, ces échines sciées en deux, ces instestins chatoyants comme des joyaux byzantins évoquent, malgré l'horreur du sang qui se caille, la beauté empourprée de certaines fleurs, de ces pivoines rouges jusqu'à en être bleues qui s'éteignent roses ou' lilas. Un bras divin de bronze, sur lequel est resté de l'or, désigne un morceau pantelant, le manie, le retourne et l'emporte, comme une vierge de la Bible la tête de quelque Holopherne, dans son pagne qui, lui ,I! aussi, paraît teint de sang.

.Je voudrais acheter quelques-uns de ces pagnes, car on en vend ici. Mais on me dit: « Ne vous pressez pas, vous trouverez tout cela à Bombay ou .'à Calcutta, et mieux encore, ou l'équivalent.» ~> Voyageurs de demain, ne croyez pas à ces paroles d'une fausse sagesse. Achetez sur place ce qui vous platt, parce que vous ne le trouverez pas autre part, et peut-être savez-vous déjà qu'il n'y a pas plus d'équivalent pour les désirs qu'il

n'y a de synonyme en poésie c est canville qui l'a dit. D'ailleurs, je n'ai retrouvé, ni à Bombay ni à Calcutta, les pagnes magnifiques que je regrette encore de n'avoir pas achetés à Djibouti. On se procure à peu près tous les objets de première nécessité dans cette jeune colonie; une sorte de grand bazar centralisant les marchandises, les passagères y ont acheté de quoi remonter leurs trousses de voyage. Les dames somalis y fourmillent et savent très bien s'y faire servir. Toutés ont à la main un petit bâton qu'elles frottent sur leurs dents pour les blanchir, je pense. Hommes et femmes ont tous leur petit bâton à la bouche.

Avant de remonter en voiture pour retourner au bateau, on fait une nouvelle station au, café. La foule se masse pour nous dévisager, mais des gardes indigènes la tiennent en respect par quelques coups de martinet bien appliqués. Tandis que je prends une forte tasse de thé que l'on me met sur les coussins de la voiture, j'ai en face de moi une assez belle créature, à moitié nue, drapée dans un de ces pagnes à grands animaux, qui cherche à,attirer l'attention d'un de nos compa-:gnons. Elle a les cheveux nattés en Gorgone et son petit bâton aux dents. Tout autour les mendiants m'assaillent, peu exigeants encore. Mais patience! ils le deviendront, tout comme cette Gorgone changera bientôt sa coiffure à la mode au désert pour un chapeau démodé de chez nous.

Un café, des'courtisanes et des mendiants, voilà une colonie qui a tout' ce qu'il lui faut pour prospérer.

Remontés sur les caissons d'artillerie que l'ou nomme ici des voitures, nous regagnons allègrement le quai ou oscille notre balancelle. voici. Un petit pilote de bronze à turban rose s'est posé sur la proue. Il s'y est accroupi, l'heureux enfant de l'air libre, presque oiseau par la légèreté de ses contours, sur l'extrême pointe, à la façon d'un jeune aigle venu pour se reposer de trop d'immensité.

Le Polynésien gémit il faut se hâter de regrimper à son bord.

On lui a donné sa nourriture; à nouveau il a rempli ses flancs de charbon; qu'il reparte donc et nous dépose sains et saufs à Colombo.

Ce Djibouti. J'y'penserai toujours. Pourquoi n'y suis-je pas resté? Une terre sans limites, des hommes qui évoquent les héros d'Homère sous un ciel de cristal :.il y avait là de beaux tableaux à faire. Par exemple, ce que je m'empresserai d'oublier ce sont les six gamins plongeurs qui nagent en rond à la base du steamer sollicitant l'envoi d'une pièce de monnaie. Ils chantent sur le mode des « Lampions » « A la mer! à lamer », et pour nous attendrir entonnent la Mar- seillaise. Il ,yen a un qui a oublié sa jambe dans 'lja gueule, d'un requin. Mais ne le plaignons pas,, car il semble ne .plus s'en souvenir et, puisqu'il nage aussi

bien que les autres et crie aussi, fort, c'est peut-être qu'il n'est pas si utile qu'on le croit d'avoir deux jambes. Nous voici de nouveau en route. A droite et à gauche, des déserts que bornent, tout au fond de l'horizon rose, des; chaînes de mdntagnesvaporeuses comme des nuages. Les géographes du .bord déchiffrent le paysage à livre ouvert; aussi nous donnent-ils une foule de renseignements que j'ai oubliés, et qui, d'ailleurs, sont dans le guide mêlés à de nombreuses erreurs.

Tout à coup, le soleil qui se couchait à notre droite se montre à notre gauche. Cela s'est fait insensiblement, sans arrêt de notre hélice. A présent, il nous semble bien que nous ne marchons plus. Est-ce une avarie? Notre machine, fatiguée d'avoir désensablé notre bateau, refuse-t-elle le service? « Mais nous perdons du temps s'écrient les voyageurs sérieux en consultant leur montre. On se permet tout, maintenant. Ah 1 c'est peut-être une grève des chauffeurs ? » Ce n'était rien de tout cela. Le bateau a stoppé pour immerger un pauvre Chinois mort ce matin de consomption. Il traînait dans les couloirs son corps fantomatique (je l'ayais vu) où ne vivaient plus que ses deux yeux, dont la tristesse avait chassé le regard. Et- pour. que sêÊ^niisérable dépouille ne fût point entravée dans sa chute vers les poissons, le bateau avait exécuté un mouvement tournant. C'est bien peu de chose, un Chinois, et cependant chacun a cette sensation poignante que la mort a été notre compagne pour quelques instants.

Albert Besnard.

LA VIE HORS PARIS

LA RABASSADA

Il en est des cités comme des hommes. Certaines sont condamnées à vivre pour l'éternité d'une vie modeste et paisible; d'autres, d'un seul coup, dés qu'un souffle vivifiant se révèle en elles, surgissent dans l'épanouissement d'une éclatante destinée. Ce sont les cités reines. Parmi elles, il y a des différences de physionomie. Les unes sont riches, d'une puissance austère, faite de l'effort des hommes, grandes métropoles du commerce et de l'industrie, les autres sont radieuses d'une splendeur dont la nature a, fait "presque tous les .feais ;ce .-sont, les- cités du .repos et. de.joiè., humaine..tes. unes et les autres intéressent l'activité humaine dont elles sont lès centres de travail et de loisir.

En Espagne, un effort "dé deux ans vient d'aboutir à la création, aux portes de l'une des grandes ruches laborieuses du monde, Barcelone, d'un centre idéal de distràctions mondaines, la Rabassada.

L'histoire de cet éden est simple, séduisante et pittoresque comme un conte de fées. Un jour d'été, il y a deux ans, plusieurs in-

génieurs français retenus par leurs affaires à Barcelone se concertèrent pour passer une journée à la campagne. Avec une extrême surprise ils constatèrent que cette ville immense, dont la population atteint près d'un million d'habitants, ne possède pas ce qui existe autour de toutes les grandes agglomérations, une banlieue.

Le Parisien, dès le mois de mai et jusqu'en octobre, s'établit à quelques kilomètres de Paris, à l'air pur, dans une villa assez proche pour qu'il puisse aller le matin à ses affaires et rentrer le soir dans sa famille. Rien de semblable n'existait à Barcelone. Pour des ingénieurs, entre constater une lacune et chercher à la combler, il n'y a qu'un pas. Ils étudièrent donc le projet de développer dans la ville déshéritée le goût de la vie au grand air, et pour y réussir plus aisément de créer un centre unique d'attractions, un lieu de divertissements et de repos où l'élite de la société mondaine de Catalogne se donnerait rendez-vous. Leurs idées se précisèrent vite grâce à une étude minutieuse des.ressources de la région. Des villes importantes telles que Sabadell, Tarrasa, Manresa, centres industriels qui contribuent pour une part appréciable à la richesse de la Catalogne sont reliées à Barcelone d'une façon défectueuse comme rapidité, et comme puissance de transport. Il importait de songer à la construction d'une ligne de chemin de fer qui formerait en quelque sorte la corde de l'arc de cercle formé par la voie ferrée du Nord-Espagne de Barcelone à Manresa, donnerait un moyen, de communication à des villes déjà importantes et susceptibles d'un développement rapide comme Rubi, Olesa, Monistrol, et rendrait le fameux pèlerinage de Montserrat accessible à une foule innombrable. Tout cela entraînait le percement d'un tunnel à travers la montagne de Tibidaho qui enserre Barcelone et il en' résultait de grosses difficultés financières, les villes immédiatement intéressées n'étant pas à même de supporter la dépense de, plusieurs millions de pesetas que nécessiterait le tunnel. Pour montrer le développement prodigieux qui résulterait de ces travaux, l'augmentation 'a du trafic, la multiplication des villas, les ingénieurs imaginèrent de faire une expérience préliminaire convaincante en construisant la ligne de tramways électriques de la Rabassada, et pour déterminer un mouvement de voyageurs et créer un public, ils résolurent de faire de ce site, privilégié à tout point de vue, un centre idéal d'attractions'et de plaisirs, en même temps qu'ils créaient une Société immobilière. `

Le 24 décembre 1909, chez Me Gallardo y Martinez, notaire à Barcelone, se constituait la Société anonyme la Rabassada, au capital de 2,250,000 pesetas en actions libérées et 1,500,000 pesetas en obligations, avec M. José Sabadell y Giol comme directeur général. Elle se donnait pour objet l'exploitation des sources thermales de la Rabassada, les opérations immobilières' relatives à la création des

stations clîmàté'riques ou sanitaires, l'exploi-

tation d'attractions diverses. Elle achetait .32 hectares de. terrain, orga-

nisait trois services de communications, l'un par une ligne de tramways, un.second par le funiculaire du Tibidaho complété d'une organisation par automobiles, un troisième avec les automobiles de la Société.

Le centre d'attractions créé à la Rabassada, et qui sera unique en Espagne, comprend un restaurant populaire avec grandes salles pour 8oo couverts, concerts de tziganes, spectacles, music-hall, concerts de musique classique, cabinets particuliers, attractions diverses, une salle de petits chevaux, un belvédère à 300 mètres au-dessus de la mer d'où l'on jouit d'un panorama unique, un casino avec salles de jeux, bars, et' toutes les commodités d'une 'e organisation luxueuse, un Scenic Railway de 1,000 mètres de développement avec multiples attractions populaires, des-Water-chutes, un Palais du rire, une Maison hantée, un Cakewalk building, jeux de boules, lawn-tennis, tir aux pigeons, etc. Aussi quelles soirées de vie mondaine intense vont se dérouler dans ce, décor de joie En. un mot, la Rabassada réunira les attractions de Magic-City comme celles des grands centres mondains. Le climat dont jouit cette cité privilégiée de la joie et du rira est aussi merveilleux que celui de la Côte d'Azur. Si l'on ajoute que la Rabassada se trouve encerclée de montagnes, que le ciel y est toujours bleu-et les bois toujours verts,, on comprendra les chances de .su.ççes.. uniques de cet éden qùi'*fi<$ùt "d'être créé grâce à l'initiative de nos ingénieurs. Toutes les chances d'un prodigieux succès se trouvent réunies climat très doux, décor merveilleux, proximité d'une grande ville reliée directement par des services réguliers avec l'Europe entière, l'Amérique centrale, les Antilles et l'Amérique du Sud. Et on peut être sûr que dans un avenir très proche, une fois les travaux commencés en mars 19.10 étant complètement terminés, La Rabassada, dont l'inauguration est fixée au samedi 15 courant, va prendre rang à côté de Trouville, de Monte-Carlo, de Saint-Sébastien, parmi les grands centres' mondains de plaisir et- -de V.. H. de Prayle.

Echos

La Teatpêiature

La journée d'hier, à Paris, a été encore très belle le ciel demeure d'une pureté parfaite, le soleil semble s'accoutumer à rayonner parmi nous et l'atmosphère est devenue d'une jLeuceur.-estivale.,Eû:ur le moment nous n_a-^vons, à Paris, qu'à souhaiter que ça dure. La hausse de la. -température .nous Jaigaa bon espoir. Le thermomètre, dans la matinée, marquait 1-5° au-dessus de zéro et 24° à cinq heures du soir, avec une pression barométrique de 772mm5.

Quelques pluies sont tombées sur le nord du continent; en France le temps a été géné- ralement beau et la température va encore.se relever.

A New-York, une vague de chaleur a causé de nombreuses victimes. Il y a des morts et les hôpitaux sont pleins de malades.

~3.1"

Départements, le matin. Au-aessus ae \ero 140 à Boulogne, Brest, à Ouessant et à Belfort, 15" à l'île d'Aix, à Nantes, à Rochelort, à Clermont, à Nancy et à Besançon, 160 à Cherbourg, à Bordeaux, au Mans et à Charleville, 170 à Biarritz et à, Toulouse, 180 à Limoges, 22° à Perpignan, à Cette et à Alger, 250 à Marseille.

En France, un temps beau et plus chaud est probable.

(La température du 5 juillet 1910 était, à Paris 1 au-dessus de zéro le matin et 15° l'après-midi; baromètre 758mm température très fraîche.)

Les Courses

Aujourd'hui, à deux heures, Courses à Maisons-Laffitte. Gagnants du Figaro Prix de La Ferté Islam,; Globe.

Prix des Rouges- Terres Manfred.; La Vaillante.

Prix d'Etampes :"Abélard; Sama.

̃ Prix Presto Montrose II Espoir du Gèrs. Prix de Beauvais Cadet Roussel III; Gros Papa.. Prix de Voisins Donaldina; Racine,

_occ.-

A Travers Paris f

M. Delanney, le nouveau préfet de la Seine, a fait envoyer hier au Petit Palais le portrait de Talleyrand par Prud'hon, qui décorait, -avec celui de Mme Récamier par Gérard, les appartements de son prédécesseur, M. de Selves.

On la vend deux sous! 1

C'est la chanson du jour, la « chanson des retraites ouvrières ».

Les camelots la chantent au coin des rues et, comme l'air est celui de la Valse brune qui fut tout récemment à la mode, ils font le maximum. Ouvriers, midinettes et gâte-sauces reprennent au refrain à plein gosier.

Ce refrain, d'ailleurs, est d'une inspiration assez pauvre. Le voici:

Au lieu d' bell' promesses <

Pour soulager noir' vieillesse

A ceux qui ont la richesse

Démanchez un peu de leur or

Vos r'trait's ouvrières

Pour les rendre populaires,

-̃ N'imposez, pas les salaires

Déjà pas si forts.

Le reste n'est guère meilleur.

N'importe On le chante à tue-tête.-

--o-oc-o--

Dialectique syndicaliste. Au lendemain de l'attentat de Pont- de-1'Arche. le comité du. réseau de l'Etat du syndicat des chemins de fer flétrissait, par un éloquent ordre du jour, « l'acte monstrueux ».

C'était fort bien. Mais quelques jours auparavant, le même comité avait unaBimement approuvé un autre ordre du jour' préconisant l'agitation par tous les moyens possibles, « même les plus violents ». ,̃ Contradiction évidente et même scandaleuse, diront les esprits simples. Point du tout, répondront les habiles dialecticiens delà. C. G. T. Car il y a, sachez-le,

deux sortes de sabotages le sabotage intelligent et celui 'qui ne l'est pas. A cette dernière- espèce appartiént l'attentat criminel de Ppnt-de-1'Arche. Donc, les syndicalistes le réprouvent.

Reste le sabotage intelligent. Qu'est cela, direz.-vous ? C'est, en somme, assez varié; Saccager les wagons, jeter de l'émeri dans 'les graisseurs des locomotives, couper les fils télégraphiques et téléphoniques, mettre les signaux à l'arrêt. Toutes ces gentillesses et quelques autres encore sont licites et même recommandables.

Telle est la théorie exposée par la Guerre sociale, et qui. est celle des bons esprits du parti. Elle est d'application délicate et peut-être, dira-t-on, périlleuse. Mais de telles difficultés ne gênent plus les syndicalistes conscients..

~O·Op.p.~r

PETITES CURIOSITÉS

On nous dit que M. le président Fallières avait apporté dans ses malles un grand nombre ;de décorations qu'il décerna aux personnages de la. Cour- hollandaise. Après quoi, il remit à la Reine un immense coffre qui avait la forme d'un cygne, et qui contenait beaucoup, de joujoux. Ce n'était pas pour la Reine, comme bien on pense.. Et. pourtant le temps n'est pas loin où les timbres néerlandais portaient l'effigie d'une petite fille.

Ce n'était pas pour la Reine. C'était pour la princesse Juliana. Elle a. deux ans, la princesse Juliana, et on l'avait laissée au château de Loo pendant les fêtes. Il est beau que les Français, qui sont galants, n'aient point. oublié cette petite princesse-là, toute seule dans un grand château.

Mais on ne nous dit point quels jouets contenait le grand cygne blanc. On spécifie seulement qu'ils étaient « des plus variés ». Et nul ne doute qu'ils ne soient les plus beaux du monde. Trop beaux, sans doute, et c'est ce qui nous chiffonne. Les poupées doivent avoir des robes entravées, marcher seules, envoyer des baisers, chanter alternativement là Marseillaise et l'Hymne néerlandais, et se livrer àmille pirouettes mécaniques. Les petites princesses sont bien malheureuses. Elles ne savent point comme on fabrique une poupée avec des chiffons, et comme on l'aime plus que les autres. Elles ne traînent pas des boîtes attachées à une ficelle. Leurs poupées sont des princesses aussi, savantes, polyglottes, et

courbées sous mille cérémonies. Plaignons la petite princesse de deux ans, qui ouvrira, ce matin, le -grand cyghe blanc.

.o.aow-r

'̃. Vf.1'. ̃' UJNERIES

•̃̃•• Virgile est la taie f Homère

̃y T-r'A:- ̃̃"̃'̃̃̃ -(Eugène LmTitHÀc)

Lintilh^ç^sii9at,etir,ftEv!erne.:aiiià'beau- thorax, >

À décrété, précis, sommaire

Et sans pitié, tel le cruel Labourbourax «Virgile est la lune d'Homère I »

La lune Lintilhac ne mâche pas ses mots 1 Et, Sachem entre les caciques,

Sait,dans sa classe ainsi qu'il rangeait ses marmots, Mettre à leur place les classiques 1

Ceux-là, soleils ceux-ci, lunes Dans le ciel bleu De la littérature antique

Lintilhac met en ordre les astres, par jeu X Et c'est un jeu'fort poétique.

Le'Cygne de Mantoue à l'Aigle d'Aurillaa Semble un satellite fragile 1

Mais la lune de qui peut être Lintilhac î II faudrait consulter Virgile.

LOUIS MARSOLLEAO.

Le nouveau permis de cha,sse.

L'antique signalement, qui figurait avec ses vaudevillesques fantaisies sur les permis de chasse, a vécu.

On s'est enfin avisé que ces permis ne pouvaient mieux prouver l'identité de leurs détenteurs que par une bonne photographie.

La routine seule avait jusqu'à ce, jour écarté ce procédé, car les permis de chasse avaient été conçus en 1839, c'est-à-dire à une époque où Daguerre commençait à peine ses essais photographiques.

Désormais donc, vos permis seront muets sur la rotondité de votre menton, l'aquilinité de votre nez, l'azur ou le noir de vos yeux ils porteront tout simplement votre photographie.

Nous rappelons à nos lecteurs que la' clôture de l'admirable Exposition des anciens maîtres hollandais, salle du Jeu de Paume aux Tuileries, est irrévocablement fixée au lundi soir, 10 juillet.

00:4-

Tous les Grands Prix sont courus, et déjà se prépare l'exode général vers les villes d'eaux et 'les plages. Le moment est venu de songer aux vêtements pour le voyage et les villégiatures aussi l'affluence est-elle grande à la Belle Jardi- nière et principalement à ses rayons de mesure pour Messieurs' et pour Dames qui ont la spécialité des vêtements de sport et de tourisme. Ses costumes de plage, ses manteaux de voyage ou d'auto, etc., etc., élégants et pratiques, taillés dans les étoffes du dernier genre, d'une coupe irréprochable, de prix très abordables, justifient amplement le succès toujours croissant que rencontre la Belle Jardinière auprès de sa nombreuse clientèle.

Nouvelles à Za Main

Entendu sous les ponts

Toi, tu as d'ia veine! Tu es bien mis, tu peux faire le pauvre honteux.

On a mis les retraites en musique. Bravo Ils chantent, donc ils payeront.

̃ 7 ̃

Au ministère du travail.

Moi, j'aurais préféré d'autres paroles., -.••• :̃•̃̃̃

Oui, par exemple

1', Ah verse ver$e, encore J

̃ •̃ Le Masque de Fer.

LES CAUSES De nos Difficultés

Mietoires d'hier

Quand on veut bien se remémorer les incidents de notre politique extérieure depuis deux années, les changements inexpliqués des portefeuilles les plus importants, et les avènements inexplicables de quelques-uns de nos ministres, on comprend, sans les excuser, les causes de quelques-unes des difficultés devant lesquelles le cabinet actuel s'est soudainement heurté dès son début.

Il s'agit de l'incident d'Agadir, bien entendu.

Dès son arrivée au pouvoir, M. Pichon, continuant avec .autant de. clairvoyance que de sagesse la politique de M.,Rouvier, s'était préoccupé de nos rapports avec l'Allemagne et très renseigné sur les dispositions réellement; pacifiques de l'empereur Guillaume, il était parvenu, grâce aux intelligents efforts de, notra ambassadeur,; M. J ules. Cambon, à améliorer grandement nos relations tout en faisant comprendre au gouvernement do- Berlin qu'il y a des questions qui doi-'vent rester, à jamais réservées entre, l'Allemagne et nous.. ̃̃. C'est ainsi que l'accord du 8 février 1909 fut signé .entre les' deux pàys pour fixer notre action personnelle et notre association économique au- Maroc. C'était le premier acte; mais ce n'était qu'un premier acte, et par la' faute des convoitises parlementaires qui modifièrent si fréquemment notre politique elf le personnel dirigeant de nôtre diplomatie, aucune suite ne. fut: donnée à ca programme d'association divers projets d'entreprises industrielles ou financières marocaines où la France et l'Allemagne avaient uni leurs intérêts furent vainement communiqués au quai, d'Orsay tous furent au premier .abord; acceptés, mais aucun ne fut discuté. ni! exécuté. ̃ ̃'̃• Au sud du Maroc, la tentative de riol-' laboration économique ne fut pas plus, heureuse; le Temps en a donné hier da nombreux détails fort intéressants et a, montré leurs insuccès.

La cause de ces échecs successifs est tout entière dans la terrible coutumes que nous avons de changer constamment nos, ministres des affaires étran-

ger.es.. ,-̃

Bref, m: PicTiotî; 'jsttiir- prouver le bBh' vouloir de. notre pays, et pour prévenir le retour des incidents franco-allemands sur la frontière du Congo-Cameroun, avait eu excellente idée de préconiser; la formation d'une Société française dix, Gabon avec un capital formé par moitié à Berlin et à Paris. M. Jules Cambon voyait avec une particulière satisfactioncette création d'un consortium

J'y trouverais un grand avantage, écrivaitil, lo 19 novembre dernier, à M. Pichon. ïl'crée-, rait un point où les intérêts allemands et les intérêts français seraient solidaires, et par là il rendrait plus difficiles les. interventions. que nous pourrions avoir à craindre.' Signé Jules Cambon,

Cette lettre, où M. Cambon prévoyait tous les dangers actuels, a été publiée au Livre Jaune Le ministre des colonies, le 27 décembre 1909, écrivait de son côté- au ministre des affaires étrangères en termes non moins sages

Le gouverneur général de l'Afrique équatoriale considère que la direction de, cette Société franco-allemande ne pourrait être que profitable à la sécurité, au calme et à l'ex«. ploitation de notre colonie du Congo. Il par- tage ainsi pleinement, sur l'opportunité de cette création, l'avis que vous avez bien voulu exprimer.

Signé Trouillot.

Forts de ces approbations, M. de Schoen, ambassadeur d'Allemagne à Paris, et M. Pichon signèrent sur cette; affaire un accord définitif, sôus réserve, de la ratification parlementaire.

Sur' ces entrefaites, le ministère^Briand tomba le ministère Monis fui constitué le 2 mars 1911. M. Cruppirem^ plaça M. Pichon. Le nouveau venu aq quai > d'Orsay ne comprit pas l'impor^ tance dépareilles négociations, les ignora ou les réprouva, et son collègue des colonies, M. Messimy, démentit la parole de ses prédécesseurs et dès les premiers jours d'avril 1911, comme s'il avait hâte de déchirer ces pages conciliatrices, il informa la commission du budget qu'il abandonnait le projet de consortium ei qu'il n'y avait plus à s'occuper de l'ac cord de M. de Schoen et de M. Pichon.- Ce qu'avait demandé M, Cambon, ce qu'avait réclamé le gouverneur de l'Afrique, ce qu'avait approuvé M. Trouillot, ce qu'avait négocié M. Pichon avec l'Allemagne, tout cela était, sans explica* tions, sans excuses, sans raisons, ré«- prouvé par M. Messimy, annulé et dé* chiré.

Les idées directrices de notre politique extérieure changent amsi avec chacun des ministres qui devrait en garder le dépôt sacré. On comprend le désappointement que" le négociateur allemand eh éprouva. Cependant M. Cruppi, qui est un labo* rieux, il faut le reconnaître, et dont Tins?' truction se faisait peu à peu, grâce aus bureaux du quai d'Orsay, comprit, queH ques mois après, l'étendue de la faute commise, et chercha à en effacer très vite l'impression désastreuse.

Il chargea donc notre ambassadeur à, Berlin de reprendre, si la chose étaii encore possible, les conversations qui avaient été si inefficaces -jusqu'à; ce jour par l'opposition inconsidérée M. Mes-1 simy.

Il en formait d'autant plusardëmm'enj' le souhait qu'il avait appris le mauvaiafc


effet produit à Berlin par la révélation du traité secret si malencontreusement signé par M. Delcassé avec l'Espagne, révélation faite imprudemment par le. cabinet de Madrid a l'ambassadeur d'Allemagne &n Espagne, et M. Cruppi avait hâte de prouver la loyauté de ses

efforts." ̃

M. Jules Cambon eut -la chance de pouvoir entamer de nouveaux pourparlers sur l'association économique francoallemande au Maroc, en établissant la volonté formelle qu'avait M. Cruppi, au nom du gouvernement français, de faire entrer désormais en application effecjtive notre fameux accord.

Cette conversation eut lieu dans la se- •condaquinzaine de juin dernier, à Kissingea, entre notre ambassadeur etM.de Kiderlen-Wœchter, ministre des affaires étrangères d'Allemagne, et elle donna ;aux deux interlocuteurs l'impression la plus réconfortante.

M. :Jules Cambon fut si pleinement -satisfait qu'il annonça sans retard sa venuei à Paris. Il tenait à communiquer verbalement tous les détails à son chef M. Cruppi, déjà prévenu par le courrier de cabinet. Mais cette fois encore tout s'efforidra comme sous la poussée d'un ïnauvais génie qui s'opposerait sans cesse au règlement cordial de nos affaires ii

Le j'pur même où M. Cambon arriva, M. Gruppi était démissionnaire le cabinet avait disparu, le préfet de la Seine surgissait à ["improviste, très nouveau lui aussi, au quai d'Orsay, fort peu documenté sur des problèmes aussi déli-* cats; et pour comble de malheur pour notre pays, M. Messimy, l'homme des colonies, devenait ministre de la guerre. M. pessmiy,, qui avait déchiré l'accord de MM;'da.Schoen et Pichon, était tout à coup le grand>che£ de l'armée et il partageait précisément: J'urr.des deux rainistères de la défense nationale avec, M. Delcassé, l'homme qui s'était vanté d'isoler l'Allemagne

C'était beaucoup! Des pourparlers, recommencés pour la quatrième fois, trouveraient-ils le même écho, avec des lenteurs encore plus grandes ? M- Cambon n'a pas eu le temps de se poser 'cette question.

Deux jours après l'avènement d.u.ça-, ̃jiinet, M. de Schoen venait officiellement, au nom de son Empereur, annoncer l'envoi d'une canonnière à Agadir C'était la réplique sans bonne humeur, la réponséavec fracas, d'un adversaire irrité de. voir son interlocuteur chângëç sans cesse dg prograiume et de pérson'" ai alités.

Voilà les faits, et l'historique complet de ces tristes choses qui révèlent la décomposition de notre régime.

La « difficulté allemande », que nos ministres n'ont jamais eu le temps d'étudier, est arrivée ainsi à son point aigu. Certes, il est encore temps de la solutionner par les voies les plus pacifiques et les plus dignes; nous savons que M. de Selves, inspiré par la surprise, .a déjà trouvé dans cette première ontrevue inattendue les paroles de noble et patriotique tristesse qu'il fallait dire pour établir la bonne foi de notre cause.

Mais le jour sera réglé ce regrettable incident si bruyamment exploité contre nous, le jour les conversations queie pays n'a jamais voulu négli-er et-que le pays n'a jamais su négligées auront trouvé leur vraie formule et leur corollaire définitif, il faudra dès le len,demain rechercher, parmi les ministres qui se sont succédé, les hpmmes responsables de pareilles fautes contre la nation, dénoncer leur folie ou flétrir leur incapacité sans excuses.

On' ne peut confier plus longtemps à de pareils guides ,les destinées de la France.

Gaston Calmette.

.m~j~.<. ~t..<).M–

L'Affaire d'Agadir

La Réponse de l'Angleterre Le gouvernement britannique vient de faire savoir à l'Allemagne, d'une façon très courtoise mais très nette, qu'il ne saurait se désintéresser de J'affaire marocaine. Le Maroc intéresse l'Angleterre par lui-même et à cause des accords diplomatiques qu'elle a signés avec nous. Le "cabinet 'de Londres a donc Informé celui de Berlin, qu'il entendait participer à toute tractation et à toute discussion dont le Maroc serait l'objet. Cette' réponse, à la fois ferme et modérée»- remet les choses au point..L'Angleterre, la plus grande puissance maritime demande, possédant dans l'empire ehérifien une situation économique bien supérieure à celle de l'Allemagne, ne peut pas admettre un seul instant que la question du Maroc se règle en dehors d'elle.. L'Allemagne, par l'initiative qu'elle vient de prendre, semble indiquer qu'à ses yeux les arrange'ments antérieurs ne s'adaptent plus h, la situation actuelle il y aurait, d'après elle, désaccord entre l'état <je fait et l'état de droit.

««Fort bien, réplique l'Angleterre. Mais puisqu'une nouvelle conversation vous paraît; indispensable ne trouvez pas mauvais que je désire y prendre part » Cet argument britannique peut d'autantt.mpins surprendre l'Allemagne que c'est exactement celui dont elle se servit elle-même, il y açinq ans.

Quelle avait' été là politique marocaine de M. Delcassé ? Régler la question1 dii'M^roc par des IVaités- avec l'Arigleterre et avec' l'Espagne. ̃ JS|àis alors' intervint l'Allemagne qui s'écria, avec la' brusquerie que'l'on sait « Je suis là et je compte, moi aussi. Vous ne réglerez pas cette affaire sans moi. » Et elle imposa la conférence d'Algésiras.••̃̃̃,

Ainsi donc l'Angleterre a répondu à l'Allemagne. Et cette réponse 3st bien telle .que nous aurions pu l'attendre. Le gouvernement anglais, qui a pourtant ïa force de son côté, n'éprouve ducun besoin d'aggraver le différend, de jeter de l'huile sur le feu.

Il est grand temps que la France fasse connaître son avis, elle aussi. On peut même penser que' cette réponse a bien tardé. Je sais qu'il y a eu le voyage présidentiel en Hollande, l'absence du ministre des affaires étrangères. Mais dès f le retour de M. Fallièrés et M. de Selves, il importé que notre gouvernement expose son peint de vue, Le hasard fait que M. Kiderlen-Waôchter "est juste revenu à Berlin. Il y trouvera- notre réponse. Et puisque le gou-;

vernement allemand paraît si désireux de causer, rien n'empêchera ies conversations de s'engager 1

Raymond Reç<>«ly,

L 'entente anglo-française Londres, 5 juillet,

Calme plat dftns les milieux diplomatiques. On commente seulement avec un plaisir évident ce fait qui ne paraît pas à tout le monde aussi rassurant que le prétendent les milieux officiels, à savoir que sans s'être concertés, le Conseil des ministres français et le cabinet anglais ont adopté une ligne de conduite identique. Il est vrai que tout nuage a sa bordure d'argent. Quelque dangereuse que puisse être l'inaction, on serait tenté de dire l'inertie des d'eux pays, il n'en reste pas moins acquis que l'entente demeure complète entre eux.

Une fois de plus a échoué la manœuvre traditionnelle, de l'Allemagne qui se donne tant de pei inutile pour briser ou tout au moins affaiblir l'entente an- glo-française. D'autre part il importe, de noter la volonté arrêtée de' l'Angleterre et du cabinet li'béral, malgré ses pacifistes, de ne pas se laisser exclure' de la question marocaine. C'est la un des facteurs les plus importants du problème marocain de ce côté-ci du détroit. J. CouduRIER.

Berlin, 5 juillet.

J'apprends que dans certains milieux allemands bien informés, on considère que l'entente complète, absolue, qui s'est réalisée entre la France et l'Angleterre à propos d'Agadir et du Maroc est certainement de nature à favoriser les négociations franco-allemandes au retour de M. Cambon à Berlin. BONNEFON. Une note anglaise à l'Allemagne Londres, 5 juillet.

(Le Daily Graphie déclare que bien que les cabinets de Londres et de Paris p'aientpàs encore terminé leurs échanges de vues, 'le ministre des affaires étrangères anglais a'dé|à commencé son action sans attendre celle d^e la France. Après le Conseil des ministres de mardj, il a jugé que la Grande-Bretagne pccupait aujourd'hui, à l'égard de l'Ai-; lemagne, précisément la même position qu'elle occupait avant 1904 à l'égard de la France,

Un exposé circonspect conçu dans ce sens, a, été transmis à l'ambassadeur d'Allemagne qui, en outre, a été informé que la Grande-Bretagne ne peut pas envisager, sans le souci le plus sérieux, la possibilité de l'établissement d'une base navale allemande à Agadir ou ailleurs, sur la côte du Maroc.

La croisière de Ouillaume II Kiel, 5 juillet.

Le Hohenzollern, ayant Guillaume II à son bord, a pris la mer à 4 heures du matin à destination de la Norvège. La presse allemande

(iPar dépêche de hotrecorrespondant particulier) Berlin, 5 juillet.

La Vossische Zeitung recommande lq, calme Nui-ae-pFévoit, -dit'elle^-les conséquences de la démarche allemande. Nos diplomates se taisent. Nous attendons le développement des événements, confiants dans notre gouvernement qui ne négligera rien pour en tirer le plus grand profit, mais qui n'entreprendra rien qui ressemble à une aventure risquée.. Il ne cherchera pas à mériter les éloges que lui décernent nos chauvins allemands qui veulent prendre le Maroc du Sud tout entier, tout simplement, Il n'y a, derrière ces exaltés, qu'une partie insignifiante de notre peuple.

Un.correspondant de la Vossiséhe Zeitung (Max Nordau) expose que ce n'est pas'a l'Allemegne à dire ce qu'elle veut, mais que c'est à la France à chercher à provoquer une entente.

Si.la France, dit-il, attend que l'Allemagne lui expose ses désirs, elle risque d'attendre longtemps. L'Allemagne ne veut rien de la France, et si la France retirait ses troupes du Maroc il n'y aurait plus aucun motif de nouvelles négociations. M. Caillaux, continue le correspondant, exprimait hier le vœu d'être informé sur les intentions de l'Allemagne. C'est un peu surprenant. Une grande puissance possède assez d'instruments diplomatiques pour n'avoir pas recours à la complaisance d'intermédiaires officieux, de hasard.

Le correspondant de la Vossische Zeitung engage donc la France à aborder la question carrément.

C'est aussi mon avis, mais je crois que l'Allemagne nous demandera d'évacuer le Maroc ou de lui céder Agadir et' son hinterland, et je le crois parce que tous les grands journaux, même les plus officieux, publie des cartes d'Agadir et de ses environs ainsi que des descriptions enthousiastes de ce petit éden. Ce n'est pas, je vous assure, ainsi qu'un gouvernement prépare un peuple à une retraite, fût-elle la plus avantageuse du monde. Quelques hommes politiques et des généraux prennent aujourd'hui la parole dans la' presse allemande.

Le professeur Schiemarih, qui est bien informé, écrit :.̃̃̃̃

Il ne s'agit pas d'une action de l'Allemagne dirigée contre l'acte d'Algésiras. Notre geste est plutôt la conséquence nécessaire de la violation par la France et par l'Espagne de cet accord international. L'envoi de la Panther est une mesure provisoire qui suffira peut-être à éloigner les dangers qui menacent les Allemands d'Agadir. On ne déharquera qu'en cas de nécessité. Nous avons longtemps regardé, observé, pesé, et puis, quand le moment est venu de défendre la dignité et les intérêts de l'Allemagne, nous avons agi.

Le" général Keim intitule son article du Tag, « Un commencement ».

Notre population croissante, dit-il, nous force à chercher au Maroc un territoire à.coloniser. Notre industrie a besoin des mines marocaines. I.e Maroc de l'Atlantique nous ouvre toutes les perspectives que nous désirons. Notre gouvernement saura trouver les moyens d'atteindre le but qu'il s'est fixé.- Ne nous préoccupons pas de ce que dira l'étranger. Le général Keim ajoute que si la France consent à -s'entendre avec l'Alle- magne sur la cession des territoires qu'elle veut posséder, Agadir pourra être le signal d'un rapprochement entre ces deux grandes puissances: le général Litzmann trace un tableau idyllique •d'Agadir et de ses environs. Bonnefon. La presse autrichienne r

Vienne, 5 juillet.

La Wiener Allgetnem ZeïHiny reçoit,

d'une source autorisée les considérations suivantes

C'est l'intérêt de l'Europe, et particulièrement de l'Autriche-Hongrie, que la question marocaine soit tirée au clair le plus tôt possible. La solution doit être complète et définitive; naturellement, ce but doit être atteint par les accords de toutes les puissances signataires du traité d'Algésiras. On a vu que les accords spéciaux entre quelques puissances, au lieu d'empêcher de nouvelles difficultés de se prnduire, sont, au contraire, destinés à en faire naître. La discussion internationale de la question du Maroc doit être mise à l'ordre du jour. C'est seulement par ce moyen qu'il sera possible que la France, l'Espagne et l'Allemagne abandonnent les mesures militaires et par là que l'état de choses normal soit' rétabli conférences ou échange dé. notes, cela importe peu, mais l'internationalisation de la question marocaine s'impose. On mande de Berlin au même journal qu'il paraît certain que l'Allemagne laissera des navires devant Agadir aussi longtemps que les troupes françaises et espagnoles seront sur le territoire marocain on est ici d'avis qu'il est nécessaire de rétablir absolument le statu quo comme il. était au temps de la conférence d'Algésiras. Le gouvernement allemand juge que l'état de choses reviendra seulement normal si les Français évacuent aussi les territoires d'Oudja et, de Casablanca occupés par eux depuis quatre ans.

Dans un article consacré àja question marocaine, le Neues Wiener Tageblatt indique quelle est la situation de J'Autriche-Hongrie

L'Autriclie-Hongrie est intéressée à l'affaire marocaine à un double point de vue. ̃D'abord les deux Etats de la monarchie entretienuent avec le Maroc des relations commerciales qui sont loin d'être insignifiantes çt, à ce titre, ils tiennent à ce que le régime dé la porte ouverte y soit maintenu ensuite, l'Autriche-Hongrie doit aller au-devant d'une tournure des choses qui mettrait en péril la paix ^européenne.

Puis, commentant l'affaire elle-même, il s'exprime ainsi ̃̃' « Ce qui autorise à considérer la situation avec une certaine tranquillité, c'est le fait qu'à Paris, au milieu même de la première émotion causée par l'incident d'Agadir, on a exprimé le vœu d'entrer en conversation et d'arriver,» de cette manière, à une entente définitijye, clôturant pour toujours l'ère de ces petifes querelles d'ampur-propre et de

jalousie,' v, ,,V.:

La presse russe

(Par dépêche de noire correspondant particulier) Saint-Pétersboupg, 5 juillet.

L'intervention allemande à Agadir est suivie ici avec beaucoup d'attention. --La sérié d'articles du Novoe Vremya est très remarquée. Notre confrère, après avoirdéçlaré que l'intervention est une violation formelle de l'acte d'Algésiras et de l'accord de 1909, écrit

Il est inadmissible qn'une puissance signataire d'une convention internationale puisse à son gré manquer à cette convention quand bon lui convient. Dans ,de pareilles conditions il serait impossible de prendre à l'avenir en considération les engagements de cette puissance. C'est pourquoi nous voulons espérer que c'est sans s'en être rendu compte et non délibérément que le gouvernement allemand est allé à Uencontre .de tous les engagements itoispa* l'Allemagne au Maroc. Puis le Novoe Vremya relève l'attitude: de la presse allemande qui emboîtant le pas à la Post se félicite de l'activité mon» trée par la diplomatie allemande. Voilà, écrit-il le vrai motif de l'intervention allemande dans une région où règne un calme absolu; L'inertie de ladiplomatie allemande lui pesait en présence de l'activité de celle de l'Autriche. Elle a voulu se signaler de nouveau à l'attention européenne par une de ces actions qui, sous prétexte d'assurer la paix, apportent la pertubation et l'incertitude. L'envoi des navires allemands à Agadir est aussi injustifiable et injustifié que l'occupation espagnole de Larache. René

MARCHAND.

A la Chambre hongroise

Budapest, 5 juillet.

Le président du Conseil répondant ce matin au Parlement à la question d'un député sur le Maroc a dit

« II est naturel que nous suivions avec sympathie chaque pas de notre allié dans cette affaire, et que nous souhaitions son succès. La question du Maroc est si loin des questions qui occupent généralement notre alliance qu'à mon avis aucune espèce de complication ne peut se produire, du .moins en ce.quL nous concerne. » DUBOSCQ.

A la Chambre italienne

Rome, 5 juillet.

Le sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, M. di Scaleti, répondant à des questions au sujet du Maroc a déclaré

Aucun débarquement de troupes allemandes n'a eu lieu à Agadir. Le gouvernement nous a communiqué que des maisons allemandes ayant des affaires dans le Maroc méridional, notamment à Agadir et aux environs étaient inquiètes à cause d'une certaine agitation parmi les tribus de la région, agitation paraissant provoquée par les derniers événements des autres parties du pays. Ces maisons allemandes s'adressèrent au gouvernement impérial, lui deman- dant de protéger leur vie et leurs propriétés.

Sur leur demande, le gouvernement allemand décida d'envoyer à Agadir un navire de guerre, afin de prêter, en cas de besoin, aide et assistance à ses sujets et protégés, ainsi qu'aux intérêts importants de l'Allemagne engagés dans les susdites régions,

Le gouvernement allemand ajoute que, sitôt le calme revenu au Maroc, le navire chargé de cette mission devra quitter le port d'Agadir.

Les Textes

Il est deux textes dont on parle fort en ce moment et dont la lecture est opportune l'acte d'Algésiras et l'accord de i909.

L'acte d'Algésiras fut signé le 7 avril 1900. Il fut ratifié par la France, l'Allemagne, .l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, les Etats-Unis d'Amérique, l'Angleterre, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Russie, la Suède et le Maroc. Il est une réunion de six documents groupés en un seul instrument.

Il comprend:

I. -Une déclaration relative à l'organisation de la police;

II. Un règlement concernant la surveillance et la répression de la contrebande des armes; .̃̃. ï.

III. Un acte de concession d'une banque d'Etat marocaine;

IV. r-* Uneldéélaration sur les douanes de l'Empire et la répression de la fraude et de la contrebande

VI. Une déclaration relative aux .services publics et aux travaux publics. Le seul chapitre intéressant dans les circonstances actuelles' est donc le chapitre Ier, dont les dispositions essentielles font l'objet des articles 2, 3, 4, fj et 12.

Art. 2. La police sera placée sous l'autoi'ité souveraine de Sa Majesté le Sultan. Elle sera recrutée par le Maghzen parmi les musulmans marocains, commandée -par des caïds marocains et répartie dans les huit ports ouverts au commerce (Agadir n'en fait pas partie). ̃ v Art. 3. Pour venir en aide au Sultan dans l'organisation de cette police, des officiers et sous-officiers instructeurs espagnols, des ..officiers et sous-officiers instructeurs français, seront mis à sa disposition par 'l' leurs gouvernements respectifs, qui soumettront leur désignation à l'agrément de S. M. chérifienne.

Art. 4. Ces offleiers et sous-officiers prêteront, pour une durée de cinq années à dater de la ratification de l'Acte de la conférence, leur concours à l'organisation du corps de police chérifienne.

Art. 5. L'effectif total des troupes de police ne devra pas dépasser deux mille cinq cents hommes ni être inférieur à deux mille. Il sera réparti, suivant l'importance des ,ports, par groupes variant de cent cinquante à deux cents hommes. Le nombre des officiers espagnols et français sera de seize à vingt,; celui des sous-officiers espagnols et français, de trente à quarante. Art. 12 et dernier. Le cadre des instructeurs de la police chérifienne (officiers et sous-officiers) sera espagnol âTétouan, mixte à Tanger, espagnol à Larache, français à Rabat, mixte à Casablanca et français dans les trois autres ports.

L'art. 6 est relatif au payement de la solde des instructeurs.

Les articles 7 à 11 inclus ont trait aux fonctions de l'inspecteur général proposé à l'agrément du Sultan par le gouverne-' ment fédéral suisse.

Depuisl'acte d'Algésiras, est intervenu, en février 1909, un accord entre la France et l'Allemagne. En voici les termes Le gouvernement de la République française et le gouvernement impérial allemand, animés d'un égal désir de faciliter l'exécution de l'Acte d'Algésiras, sont convenue de préciser la portée qu'ils attachent à ces clauses, eri vue d'éviter toute cause de malentendus entre eux dans l'avenir.

En conséquence,

Le gouvernement de la République française, entièrement attaché au maintien de l'intégrité et de l'indépendance de l'empire ehérifien, résolu h- y sauvegarder l'égalité économique, et par suite à ne pas y entraver les intérêts commerciaux et industriels allemands,

Et le gouvernement impérial allemand, ne poursuivant que, des intérêts économiques au Maroc, reconnaissant d'autre part que les intérêts politiques particuliers de la France y sont étroitement liés à la consolidation de l'ordre et de ̃ la paix intérieure, et décidé à ne pas entraver ces intérêts,

Déclarent qu'ils ne poursuivent et n'encouragent aucune mesure de nature il créer en leur faveur ou en la faveur d'une puissance quelconque un privilège économique, et qu'ils chercheront à associer leurs nationaux dans les affaires dont ceux-ci pourront obtenir l'entreprise. ̃'̃

Voilà, les textes. que les gens du inonde inesem'b.len.ibipas êtr^seijiglij.ajoir oubliés.

La reine Maria Pia La reine Maria Pia a succombé hier, au château de Stupinigi. Depuis plusieurs mois, on la savait très souffrante elle était atteinte d'urémie elle était atteinte surtout de ce mal mystérieux que laissent en nous les grandes douleurs, les espoirs déçus, les rêves anéantis la jeunesse en triomphe parfpis; à l'automne de la vie, quand on ne peut plus regarder devant soi, on se résigne, et on en meurt. La Reine en est morte. Dans son éaergie car elle était vaillante d'âme elle s'était efforcée de cacher à tous, sinon le spectacle de sa tristesse inconsolable, du moins celui de ses souffrances physiques. On l'avait aperçue encore, aux premiers jours du printemps, dans l'allée de jasmins sa promenade favorite de ce beau parc de Stupinigi. Puis, on ne l'avait plus revue dans la chambre d'agonie où s'éteignait doucement la princesse Clotilde, elle n'avait point paru alors on avait compris. A quinze jours d'intervalle, elle a suivi sa sœur; elle l'aimait, en effet, jusqu'à

ne point la quitter dans la mort;- et pourtant elle ne lui ressemblait pas, si ce n'est par la bonté dont elle était prodigue et par les épreuves qu'elle a subies.

Elevée par son père le roi Victor Emmanuel dans des idées de simplicité qui sont celles de la Maison de Savoie, peu habituée à l'étiquette rigide des cours, elle avait été mariée à quinze ans au roi Luiz Ier de Bragance.

Quand elle arriva au Portugal, elle jouait à la poupée dans l'intimité,, mais elle jouait aussi à la reine en public, elle y jouait avec une dignité si jolie et si consciente, que cette Cour sévère n'avait pas tardé à lui pardonner ses enfantines distractions. Elle devint très vite populaire parce qu'elle aimait les humbles et qu'on ne s'adressait jamais vainement à son cœur. Et puis, elle était belle, d'une beauté de déesse, avec un regard plein de mélancolique douceur et un sourire délicieux elle avait d'admirables cheveux blonds. les cheveux d'Ophélie. La vie s'annonçait, semblait-il, radieuse et paisible pour cette princesse de féerie. Il n'en fut point de plus tragique

A vingt ans, elle vit mourir à quelques semaines' d'intervalle ses'quatre beauxfrères, emportés par un mal foudroyant, inexplicable. Ces morts mystérieuses et successives devaient à jamais troubler l'âme de la jeune'Reine qui à dater de ce jour crut sans cesse que ses enfants étaient menacés.

Alors, commença une vie d'angoisses. Lorsqu'elle vint à Paris, en 1867, visiter l'empereur Napoléon Met l'impératrice Eugénie avec son mari et ses deux fils, le- prince Carlos' de Bragance et le duc d Oporto, on surprit le secret de cette terreur intime. Elle ne se fiait qu'à ellemême du soin de faire préparer, sous ses yeux, les repas des jeunes princes. Leur nourrice sortait des Tuileries et allait furtivement s'approvisionner de tout ce qui était nécessaire, et c'était par cette femme, en présence de la Reine, que les aliments étaient apprê-

tés. V r 7, ̃ .V

iÇes.àun'ées.passëreiit/^ri m^ri'mou-:

rut de mort naturelle son fils Dom Carlos était monté sur le trône acclamé par le peuple: peu à peu'ses sombres pressentiments s'étaient dissipés. On sait les terribles réveils que la destinée lui ménageait. Ce fut d'abord l'assassinat de son frère le roi Humbert, puis celui de son fils et de son petit-fils qu'elle chérissait entre tous; enfin la révolution récente, la déposition de son autre petit-fils le roi Manoël, le départ tragique du château de Cintra auquel la rattachait tant de souvenirs, l'embarquement furti(',Tcxil cruel, la solitude, l'oubli Réfugiée depuis quelques mois dans ce vieux château de Stupinigi, l'ancienne citadelle des princes de Savoie, que son neveu, le roi d'Italie, lui avajt donné, elle y vivait dans Te 'recueillement de sa douleur.

'Au lendemain d'un dernier deuil, elle va trouver enfin dans le mausolée de la Superga la sérénité du repos.

-f .“• Eené Lara.

",} 8en8 ~,ara.

La reine Maria Pia, s'apercevant de sa fln imminente, avait exprimé le désir de revoir son fils et sa belle-fille. On lui répondit que la reine Amélie et le duc d'Oporto étaient en voyage pour venir auprès d'elle. La malade en éprouva quelque soulagement.

Mgr Brielli, chapelain de la basilique de la Superga, lui administra l'extrême-onction. Depuis le matin la reine Hélène, la reine douairière et la princesse Laetitia se trouvaient au chevet de la reine Maria Pia qui avait perdu connaissance et ne reconnut personne.

La reine Amélie et le duc d'Oporto arrivèrent au château de Stupinigi un quart d'heure avant la mort de la reine Maria Pia. Le Roi se rendra demain soir à Stupinigi pour assister aux funérailles.

Le roi Manuel qui se trouvait à Paris, informé des graves nouvelles de sa grand'mère, partit aussitôt pour Stupinigi; où il est attendu incessamment.

La nouvelle de la mort a causé une grande émotion.

A la Chambre debout, le président, M. Marcora, l'a annoncée en ces termes i l ïçaite la Chambre, dit-il est unanime pour envoyer au Roi et aux enfants de la Reine ses sentiments de condoléances sincères et affectueuses.

La Chambre s'ajourne en signe de deuil jusqu'à vendredi.

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Un Grand Seigneur

Une belle et noble figure vient de disparaître avec Louis-Charles, duc de La Trémoïlle.

Esprit fort distingué, empreint de cette simplicité, de cette bonhomie qui font le charme des vrais grands seigneurs et qui surent lui attacher tous ceux qui l'ont approché, le duc défunt avait donné dans sa vie mondaine une part considérable aux lettres et aux arts. Il publia un grand nombre d'ouvrages des plus intéressants, tels que Us La Trémoïlle pendant cinq siècles, la Corres'fiofidance de Charles VII I, Madame des Ursins '#t la Succession d'Espagne, Jeanne de Montmorency, duchesse de La Trimoïlle et sa fille la princesse de Condé, le Prince Charles-Edouard.

Tous ces, travaux, toutes ces recherches :pjiisés; dans les, admirables chartriers de Thouars et de Serrant, lui avaient permis de produire des oeuvres pleines de documents intéressants et historiques, qui seraient probablement restés dans l'oubli.

C'était à la fois un modeste et un grand érudit.

Au milieu de toutes ses occupations, il avait présidé le cercle de la rue Royale où son affabilité ne lui a laissé que des amis. Il représentait un des plus grands noms de France, qui fut toujours « à la gloire » sa fière devise « Jamais hors de l'orniére », a été très dignement portée par une lignée de grands seigneurs, dont le chef réunissait sur sa tête les titres de duc de La Trémoïlle, duc de Thouars, prince de Talmont et prince de Tarente.

Le premier du nom fut Guy, qui figura aux côtés de Godefroy de Bouillon lors de la conquête de la Terre Sainte. Plus tard, sous le règne de Charles VII, alors que le pays était envahi par l' « Anglais », Louis de La Trémoïlle, résolu à tout sacrifier pour sauver la France et son Roi, équipa à ses frais une armée autour d'Orléans. C'est celle-ci que commanda Jeanne d'Arc pour < bouter l'ennemi hors de France >. On sait le reste. Et la gloire d'un tel effort, fait avec la plus grande modestie, amena une amitié profonde entre le Roi et La Trémoïlle.

Durant les règnes de Charles VIII- et de Louis XII on vit encore s'illustrer, à Pavie et à Marignan, Louis II et Charles Ier de La Trémoïlle, auquel resta même le nom de « chevalier sans reproches ».

Sous Henry iv, pour récompenser cette illustre famille, le Roi créa duc, Claude de La Trémoïlle, qui devint ainsi le premier pair de France. Plus tard, lors de la fondation de l'Académie française, ce fut Charles-Armand qui eut l'honneur d'être désigné pour faire partie de l'illustre compagnie. On trouve ainsi, soit dans les Lettres, soit aux Armées, les La Trémoïlle aux premiers rangs. Le petit-fils de l'académicien, Antoine Philippe, prince de Talmo,nt, fut une des figures les plus intéressantes des guerres de Vendée et de Bretagne sous la Révolution. Il sauva l'armée des Chouans à la bataille de Luçon et ne fut arrêté qu'après la déroute du Mans, près de Fougères. Condamné à mort, on l'exécuta dans, la cour de son propre château, à Laval, en 1794. Son courage et sa fin sont une des plus belles pages de l'histoire des « BlàncS ».

Chacun connaît l'admirable dévouement que la. belle-sœur du prince de Talmont, la prinr Gesse de Tarente, avait voué à la reine Marie-Antoinette. Cette gfandc figure a laissé derrière elle des souvenirs fort intéressants. Elle était la belle-mère du duc qui vient de mourir.

Un des privilèges conféré à cette illustre famille est le titre de princesse accordé par Louis XIV en 1662 à toutes les filles comme aux fils. Cette rare faveur, presque unique en France, date du contrat de Charlotte de La Trémoïlle avec le duc de Saxe Weim ar. Par leur descendance avec la maison souveraine de Naples comme héritiers de Catherine d'Aragon, princesse de Tarente, les La Trémoïlle avaient, en outre, à la Cour, le rang de princes étrangers.

Le salon du duc de" L'a Tr.émoïlle passait à juste titre pour un des plus lettrés de notre temps. La place qu'occupa à l'Institut le duc défunt, sa grande érudition, sa bibliothèque incomparable avaient attiré chez lui l'élite des arts et des lettres. Personne n'a oublié les causeries charmantes où se groupaient les esprits les plus choisis aussi bien à Paris qu'à Serrant, ce magnifique domaine de l'Anjou que Napoléon qualifiait, lors de son voyage à Nantes, « le plus beau château de France

Les « habitués de l'avenue Gabriel », et ceü~ qui SRnn~n~~ÓffiÍi1~; b4n :to.d:~s,-

prit et de compagnie charmante que fut le duc de La Trémoïlle, en garderont un. souvenir inoubliable.

Marcel Fouquier.

M. Fallièresjn Hollande

Impressions de voyage v

(Par dépêche de notre envoyé spéoiaT.) La Haye, 5 juillet

Nous voici à La Haye. Quelle différence avec Amsterdam! C'est un- autre air, c'est un autre décor. Ce sont d'autres, vivants; c'est une autre âme. Est-il pos-' sible qu'une heure et demie de chemin de fer seulement sépare les deux villes? Toutes deux sont capitales, l'une par la loi et l'histoire c'est La Haye l'autre par le prestige c'est Amsterdam. Mais ces deux sœurs ne sont que des demiv sœurs, que la même mère n'a point enfantées.

A Amsterdam, où bat véritablement' le cœur de la Hollande, revit et tressaille l'âme ancienne,1 l'âme ardente des héroïques Pays-Bas. Elle est passionnée, mais elle est triste. Et sous les vêtements, de notre temps, à travers les yeux lui–? sants et les gestes, on croit toujours;' apercevoir la silhouette des «Gueux »' légendaires. Amsterdam est austère»; lointaine et mystérieuse. Mais La Haye ? La Haye est le sourire et la grâce de la Hollande. Dans ses mai-;sons trop neuves et-sans style, dans ses rues trop droites, dans ses vastes avenues ombreuses, propices a la, méditation et à la flânerie, dans sa ceinture de verdure et de bois, dans son luxe trop occidental, il y a certes moins de pathétique, et Amsterdam nous parle davantage. Mais on trouve ici plus de grâce et plus de gaieté des femmes élégantes et fines, des toilettes, de la recherche, de la coquetterie, du luxe. C'est comme une âme catholique qui se dresse à côté d'une âme protestante. Vous préférerez à votre gré l'une ou J'autre. Singulier-: contraste qui, de la même race en deux cités si proches, montre deux visages si dissemblables.

La Haye s'est mise en joie pour la Reine et pour le Président. Elle est toute aux fenêtres et dans les rues. Et la Reine a pour son hôte, pour son entourage, pour son peuple, d'avenants sourires qui donnent à toutes ces fêtes une sorte de grâce familiale.

Mais si vous voulez savoir à quel degré de fantaisie et de diversité baroques peut atteindre l'horaire d'un voyage officiel, je vous prie de considérer un instant celui d'aujourd'hui, qui est assurément un modèle du genre. La Reine, le prince et M. Fallières ont quitté, ce matin à dix heures et demie, Amsterdam, après avoir visité'le musée de l'Etat et ils y rentreront ce soir à minuit. En ces quatorze heures, ils auront visité deux musées un palais, vu un concours hippique à Houtrust, entendu uu concert, Scheveningue, été reçus par la municipalité de La Haye, pris part à deux banquets, assisté à une retraite aux flambeaux, fait une promenade en voiture et deux voyages en chemin de fer. Et M. Fallières, en outre, sera allé à la légation de France pour y haranguer les Français de La Haye. Et tout cela dans le même costume la. Reine en toilette blanche, le Président en habit, le prince en tunique noire. Quand donc le protocole républicain comprendra-t-il que l'habit noir n'est en rien comparable à un uniforme de général, et qu'il y a des heures pour le revêtir ? >

Il y a cependant ô miracle quelque chose que M. Fallières n'a point vu. Dans son discours au premier échevin, il disait justement tout à l'heure, que La Haye n'est pas seulement illustre par son ancienneté de capitale, mais parce qu'elle a abrité le premier parlement in- ̃ ternational de la paix. Or, le palais que la libéralité de M. Carnegie a offert au.Parlement des peuples et qui est en. construction, on ne l'a point montré à M. Fallières. Je suis allé le voir sous ses échafaudages. Je ne vous dirai point s'il sera beau, car je l'ignore. Je sais seulement qu'il coûtera à son fondateur plus de quatre millions de francs. Mais ce Parlement de la paix se fonde, hélas sur de la dévastation et du meurtre. ;̃. Pour le construire, on a détruit des cen- taines d'arbres, et pour aménager, au-- devant, une terrasse on en rasera des centaines encore. Les architectes saventils qu'une pierre n'est pas un prétexté suffisant à détruire la vie de la nature et ̃ qu'ils érigent sur de la sauvagerie le palais de la fraternité ? 2 Georges Bourdoa,

Le Président de la République, aprê§ avoir1, ` visité le musée1 de l'Etat, en compagnie du' prince Henri des Pays-Bas, est parti pour La Haye à onze heures. La Reine et le prince ont fait route avec le Président. A midi et demi le train arrivait à La Haye. Au milieu d'un enthousiasme qui ne le cédait point:à celui qu'avaient montré les habitants d'Amsterdam, le cortège a aussitôt gagné le palais royal, magnifiquement pavoisé aux couleurs françaises et hollandaises et dont le balcon était somptueusement drapé d'hermine. 'A une heure, la Reine offrait au Président un déjeuner intime dans la grande galerie r du palais. Vint ensuite la visite du musée du Mesdag, riche des plus belles oeuvres de l'art moderne. De là M. Fallières et ses, hôtes, augustes gagnent le concours hippiqueou une élégante assistance fait au Président une ovation chaleureuse.

A quatre heures, voyage â Scheveningue, Après avoir assisté à une partie du concert donné par l'orchestre philharmonique de Berlin, M. Fallières est reçu par la municipalité qui lui exprime ses souhaits de bienvenue,et répond à son tour par quelques paroles aima- blés qui sont fort. applaudies. De retour à La Haye à cinq heures .(Scheveningue est distant de cinq kilomètres seûlement de la capitale), M. Fallières a reçu à la légation les membres de la colonie française, qui lui ont été présentés par le ministre de France, M. Marcellin Pellet.

Un grand dîner de quatre-vingts.couverts a eu lieu le soir au palais. Les membres du gouvernement hollandais, les hauts digni- taires de la Cour et les personnes de la suite du Président étaient au nombre des convives. La Reine portait une toilette de tulle bro-' dée d'or avec diadème et parure en diamants.

Le repas a été servi dans une argenterie- historique datant du dix-septième siècle. A onze heures, M. Fallières,, la Reine et le prince repartaient, par train spécial, poui.V Amsterdam. VIENT DEMPARAITRÈ^ Chez Lemerre Le Sang, le nouveau ro- rrian d'Eugène Joliclerc. C'est, dans, une âme féminine, l'histoire de la lutte entre les conventions mondaines et l'amour, 5 Prix 3 fr. 50.


A L'INSTITUT

Séance plénière des Cinq Académies LE MONUMENT DU PRINCE HENRI A CHANTILLY. LEGS MÉRICE. LES PAPIERS DU DUC

D'AUMALE. ̃ ••

L'Institut s'est réuni hier en assemblée plénière des cinq Académies sous la présidence de M. Thureau-Dangin. 11 s'est occupé tout d'abord de désigner un emplacement à Chantilly pour le monument du prince Henri d'Orléans que lui offrit. récemment, au nom de son .comité, le comte Recope.

La commission administrative avait songé, on le sait, à ériger ce monument à l'extrémité du canal de la JMouette, dans le parc de Chantilly. Ce choix souleva des protestations, notamment de la part de MM. Alfred Mézières, Frédéric MassOn, André Hallàys, Marcel Boulenger et d'un grand nombre d'a/tistes. Une des plus belles perspectives du parc de Chantilly eût été ruinée, si le projet avait été mis à exécution et, au demeurant, c'était une dépense de. dix à douze mille francs qu'eût entraînée la réalisation de ce projette terrain indiqué était trop meuble pour porter, sans fondations importantes, le monument qui a un poids supérieur à 60,000 kilogrammes. L'Institut a. décidé hier que ce monument serait placé eri forêt, dans une clairière voisine'de la sente d'Avilly, non loin de la « Masure de Sylvie ».

Lecture a été donnée d'un décret du Conseil d'Etat autorisant l'Institut à accepter le legs de la nue-propriété d'une somme de 270,000 francs, fait à son profit par M, Arthur Mérice, artiste peintre. Les .arrérages en seront employés à la création de prix de vertu qui devront être décernés chaque année en séance publique, sur le rapport d'une commission nommée par l'Institut, « à des jeu» nes filles d'au moins trente, ans qui, » par leur bonne conduite, leur dévoue» ment, leur travail, auront subvenu à » l'entretien dé. leurs père et inère, ou » de l'un d'eux, ou encore, orphelines, M se. seront sacrifiées, pour élever des » frères et sœurs, ou 1 un d'eux». Ces prix porteront le nom de « Prix d'encouragement au bien fondation Ernest et Arthur Mérice » L Institut est- en outre autorisé à accepter en cas de refus de la Ville de Paris désignée en première ligne des collections de tableaux, bronzes, statues, camées, pierres gravées, bijoux, pierres précieuses, livres, etc., léguées par M. Arthur Mérice, et deux sommes dé.10,000 et de 3,000 frances, ce dernier legs grevé de certaines charges.

Il est enfin autorisé par le même décret à répudier le legs universel fait à son profit par M. Mérice, à défaut et en. cas de refus de la Société philanthropique, legs comprenant notamment un immeuble du passage du Trône, à Paris, où le testateur exprime le désir qu'on installe un sanatorium, un dispensaire et un\asile de. nuit, et diverses sommes à provenir de la vente d'une propriété dans l'Oise.

Le legs a été acèepté par l'Assemblée avec les réserves indiquées par le Conseil d'Etat.

A été également acceptée hier, sur au-

torisation du Conseil d'Etat, la donation des « papiers du duc d'Aumale a faite par MM. Henri Limbourg, avocat à la Cour d'appel, et Auguste Langel, ingénieur des mines, exécuteurs testamentaires du prince.. ̃ Ces «-papiers » manuscrits, cahiers de classe et de notes, correspondances de famille ou autres provenant de la succession du duc d'Aumale sont désignés et estimés à la somme de 95,000 francs en un état descriptif et estimatif annexé à l'acte de donation.

Ils seront conservés au musée Condé, à Chantilly leur communication; et leur publication ne pourront avoir lieu qu'aux clauses et conditions énumérées dans l'acte de donation. A aucune époque les lettres de la reine Amélie ne pourront t être publiées, suivant la volonté de cette dernière exprimée dans son testament. L'Institut s'engage à ne mettre aucun des documents qui lui sont ainsi donnés à la disposition du public avant l'expiration d'un délai de vingt années, qui commenceront à courir du jour de la signature de l'acte de donation., Les donateurs se réservent pourtant le droit de poursuivre, soit ensemble, soit séparément, les études ou publications des correspondances qu'ils jugeront convenables.

'En conséquence, pendant la période d'interdiction, ils pourront toujours, mais seuls et personnellement, prendre communication des papiers compris dans la donation.

Ch. Dauzats.

Je reçois ces lignes

Qu'est-ce donc que cet infernal acide uriqùe, qui, à vous en croire, serait la cause des maux les plus variés rhumatisme, goutte, diabète, artério-sclérose eczéma, tout le saint tremblement? Ça ne me paraît pas clair, et je ne suis pas seul dans ce cas-là. Vous feriez plaisir à beaucoup de lecteurs du Figaro en leur expliquant ce que c'est au juste que l'acide urique, d'où il provient, et comment sa présence peut avoir des conséquences si différentes.

Il y a longtemps que j'attendais cette lettre qui me fournit le prétexte de donner à qui de droit des éclaircissements dont le besoin doit effectivement se faire sentir.

Lorsque la nutrition est normale et régulière, les combustions intracellulaires s'opèrent sans déchet. Non pas, bien entendu, qu'elles ne laissent pas de résidus: ce serait inconcevable. Seulement, ces résidus s'éliminent' au fur et à mesure, par les reins, l'intestin, les poumons et même la peau.

Quand, au contraire, en raison d'une perturbation ou d'un ralentissement de la nutrition, les recettes l'emportent sur les dépenses, rien ne va plus les oxydations, forcément incomplètes, donnent naissance à quantité de substances inassimilées qu'on peut comparer aux cendres et aux fumées d'un foyer tirant mal.

Représentez- vous une lampequicharbonne, empoisonnant l'atmosphère à. ronde, et inondant la maison des flots

d'une suie impalpable, d'autant plus tenace qu'elle est visqueuse et insoluble. C'est tout à fait ça 1

Nombreux et variés, sans doute, sont les résidus mal brûlés que les combustions incomplètes déversent dans l'économie. Mais un organisme dont la nutrition est ralentie produit toujours, entre autres excreta\ de l'acide urique, c'est-à-dire de l'urée inachevée. Au lieu, en effet, d'urée soluble, il se forme un sel moins oxydé, presque insoluble c'est l'acide urique, qu'on est sûr de trouver dans le sang, pour peu que quelque chose cloche.. i On trouve également, l'acide uriqu'e,. il, faut le dire, dans le sang normal, mais c'est alors à dose infinitésimale, puisque l'urine de vingt-quatre heures n'en contient jamais plus de 50 centigrammes à 2 grammes, contre environ 25 grammes d'urée.

La teneur en acide urique du sang a,normal atteint, parfois, en revanche, des proportions fantastiques. A telles enseignes, qu'un bout de fil trempé dans du sang d'arthritique prend, en séchant, l'aspect caractéristique d'un minuscule chapelet de sucre candi.

Car l'acide urique est un corps cristallisable, dont les cristaux peuvent former, comme les flocons de neige, les figures les plus variées. Ces cristaux sont incolores à l'état pur s'ils prennent le plus souvent l'aspect de brique pilée que connaissent trop les pauvres rhumatisants, c'est qu'ils se sont chargés au passage des principes colorants de l'urine.

Quelles sont les causes de la surproduction de l'acide urique?

Voilà une question à laquelle il n'est pas commode de donner une réponse ferme et précise.

L'acide urique étant un produit de la désintégration incomplète des nucléines de l'organisme et du bol alimentaire; il doit être d'autant plus abondant qu'il y a davantage dans le torrent circulatoire de produits xanthiques et de purines provenant d'assimilations défectueuses. L'hérédité .pathologique y joue sans doute un rôle. Mais il convient peut-être d'incriminer plus particulièrement les excès de table, le défaut d'exercice, le mauvais état de l'estomac ou de l'intestin, certaines intoxications, d'origine microbienne ou spontanée, l'hyperacidité du sang, le surmenage enfin, et surtout l'altération ou le colmatage du filtre rénal.

Quoi qu'il en soit, la surproduction de l'acide urique et de ses dérivés est toujours une fâcheuse aventure. Entraînés par le sang dans toutes les régions de 'organisme, ces maudits cristaux se.déposent partout, dans l'épaisseur des tissus, dans les jointures des os, dans les tuniques vasculaires, dans le foie, dans la vessie, les reins, et jusque dans les enveloppes et la pulpe même du cœur, ou transsudent en efflorescences pernicieuses à travers les muqueuses et le derme. C'est tantôt le rhumatisme sous toutes ses formes, musculaires, articulaires, viscérales, cutanées, la'p'é-.ricardite, l'endocardite, tantôt la lithiase biliaire ou néphrétique, tantôt la goutte ou la gravelle, tantôt l'artério-sclérose, tantôt la flore hideuse des maladies de 'peau. Aucun organe n'échappe à" son

action néfaste, dontles effets seuls varient avec les tissus attaqués. Il en est un peu de l'acide urique comme de cette paradoxale boue dè Paris, dont Aurélien bcholl remarquait qu' « elle faisait des taches blanches sur les pantalons noirs et des taches noires sur les pantalons blancs »>

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«Mais», dira-t- on, peut-être, «qu'importe que l'acide urique soit un reste d'oxydations inachevées, de l'urée mal brûlée,'puisque, finalement, force est bien qu'il s'élimine? ».

Il n'y a qu'un malheur, c'est que, entre autres désagréments, "l'acide urique présente à un degré inouï, celui d'être ifisoluble. Il n'exige pour .se dissoudre, rien moins que dix-huit mille fois son poids d'eau froide et quinze mille fois son poids d'eau bouillante (Rabuteau, « Eléments d'urologie ») 1

Or, pour pouvoir traverser les reins « par ici la sortie !» il n'est que les produits solubles.

Est-il donc impossible.de se débarrasser (ie l'insidieux poison.' Non, sans doute, car il ne manque pas de médicaments qui ont la propriété de « solubiliser » l'acide urique.

Ce n'est pas apparemment aux lecteurs du Figaro que j'apprendrai que le meilleur des médicaments, le plus efficace et le sezil inoffensif, c'est l'Urodonal, trente-sept fois plus énergique que la lithine, et qui « dissout l'acide urique comme l'eau tiède dissout le sucre ».

Je me borne à leur rafraîchir la mémoire pour l'improbable cas où ils l'auraient oublié, mais je n'insiste pas. La cause de l'Urodonal est entendue elle est même gagnée depuis longtemps, I. car aucun médicament n'a obtenu un succès aussi rapide dans tous les pays. Seule, sa haute efficacité peut expliquer l'engouement universel pour ce merveilleux produit.

Emile Gautier.

P. -S, L'Urodonal se trouve dans toutes les bonnes pharmacies et aux Etablissements Chatelain, 207, boulevard Pereire. Le flacon frarïbo, 6 fr.-50 les trois flacons (cure de saignée urique), franco, 18 fr. Union postale et colonies, franco, 7 fr. et 20 francs.

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TEINT DE PARISIENNE

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Ces beaux jours d'été précipitent les départs vers la mer, la montagne et les champs.

Mais si le grand air donne à nos Parisiennes un renouveau de santé et de vie, il a le grave défaut de tacheter leur teint éclatant et légendaire.

Pourtant ingénieuses et coquettes elles ont trouvé le moyen de garder les avantages sans subir les inconvénients, en se lotionnant fréquemment le visage avec là « Rosée Orkilia » de Lenthéric, recouverte d'un nuage de Poudre Orkidée.

Lenombre des déplacements rend, à cette époque de l'année, le service des changements d'adresse très compliqué. Pour éviter toute erreur et tout retard, nous prions nos abonnés de vouloir bien, joindre la bandé du journal à leur demande de changement d'adresse.

COSTUMES TAILLEUR

Pour les excursions, pour la plage, pour les eaux, le costume tailleur est toujours, de rigueur. C'est le vêtement féminin agréable et pratique. Brenner, 11, rue des Pyramides,, dont la coupe élégante est une réputation, dont les dernières créations ont eu de beaux succès pendant la Grande Semaine, offre pour 165 francs, jusqu'au 14 août, un choix de jolis modèles, spécialement étudiés pour le voyage, en étoffes de première qualité, fantaisies et toutes teintes.

–)–

SALONS

Hier; déjeuner chez S. A. I. le prince Roland Bonaparte, en l'honneur de S. A. R. le prince royal de Bulgarie. Assistaient à ce déjeuner ̃ ̃ ̃

LL. AA. RR. le prince Georges"~et la princesse Marie de Grèce, LL. AA. RR. le prince George'Guillaume et Ernest- Auguste 'de. Brunswick-Lunebourg, le marquis de Villeneuve, Mlle Roselyne de Villeneuve, M. Lucien de Villeneuve, 'M. et Mme Stancioff, le comte de Grothe le général Markoff, le commandant Courtoclieff, le commandant Lembessis.

Brillante réception, hier, de quatre à sept heures, chez la marquise de Torcy, en son hôtel de la rue Saint-Guillaume, à l'occasion de la signature du contrat de mariage de sa petite-fille, Mlle Marie de La Jonquière, fille de la marquise de La Jonquière, avec le comte de Vassal de La Barde.

On a beaucoup admiré la corbeille et les nombreux cadeaux offerts aux jeunes fiancés. Dans la corbeille bague diamant et rubis diadème, rivière de diamants, bague saphir, bracelets, zibelines, manteau de loutre, etc. Parmi les donateurs

Mme Mazuc, argenterie marquise de Torcy, mobilier de salon; Mlles de La Jonquière, aigrette diamants marquis et marquise de la Prunarède, argenterie comtesse de Torcy, surtout d'argent; comte et comtesse du Pont de GaultSaussine, nécessaire vermeil marquis de Torcy, servic'e et table à thé vicomte et vicomtesse de La Jonquière, vitrine baronne de Taisne, broche vicomte et vicomtesse du Pont de GaultSaussine, bague et lorgnette; vicomte et vicomtesse Jean de La Jonquiére, service à hors-d'œuvres baron de Taisne, coupes à fruits vicomte et vicomtesse Louis de La Jonquière, candélabres argent comte et comtesse- Etienne de Beaumont, surtout de Sèvres comte et comtesse J. de Chabannes-La Palice, urne en vermeil duc et duchesse de Lévis-Mirepoix, manche d'ombrelle en écaille; Mme et Mlle Hochon, écritoire vermeil empire ;• Mlles de. Saussine, cachet bronze Mlle de Taisme, tables à thé marquis et marquise de Montgon, salière vermeil baronne de Perthuis, service à glace comtesse d'Aubigneux, verres à liqueur en argent M. et Mme Charles Fère, plat d'argent; comtesse d'Vanville, ombrelle; comte d'Aubigneux; plats d'argent M.etMme P.de Fontenilles, sucrier argent; princesse de Croy-Solre, jardinière cristal et vermeil comte et comtesse de Gironde-Campé, comte de Pouy, brule-parfum vermeil comte et comtesse de Lévis-Mirepoix, miroir empire comtesse d'Orléans, cartels comtesses Y. de Chabans et de Livernière, bonbonnière écaille Louis XVI; comtesse et Mlle Fov, vases de Chine; comte et comtesse d'Hurio'istein, tasse porcelaine et vermeil; Mme Il. de Gineste, sucrier marquise de Courcival, boucles à souliers vicomte et vicomtesse de Balincourt, chocolatière marquis et marquise de La Roche,* table à thé'; M. et Mme F» Garrigou, jardinière comte et comtesse René de Castries, porte-menus argent; vicomte et vicomtesse de Gironde, carafons en cristal comte et comtesse Guillaume de Rohan-Chabot, buvard cuir ancien; baron et baronne de Lauriston, flambeaux cristal et vermeil; baron et baronne de Longuerue, encier; comte et comtesse de*Pimodan, boîte à timbres; baron et baronne P. de Benpist, écritoire cristal et bronze; comtesse J. deBrissac, chandeliers

comte et. comtesse d'Angély-Sérillac, couvert- vermeil; Mlles de, Diesbach, épingles à chapeau de Beaufort, coupe-papier; F. de Fônseolomb'e .vase vermeil; de Marcieu, boîte à tim» bres ;• de Montaigu, chandeliers; des Réaulx, vase;.de Bryas, miroir J. de Maroieu, salières vermeil, etc.

La bénédiction nuptiale sera donnée samedi prochain, à midi, en la basilique Sainte-CÏo- tilde. ;.̃̃'

-y. F `~

RENSEIGNEMENTS MONDAINS • M. G. de. Piza, le distingué ministre du, Brésil à Paris,-vient-de prendre- sa retraite; Son successeur est M. D. Campista, ancien ministre des finances au Brésil.

Jusqu'à l'arrivée à Paris du premier secré» taire, M. Ûario Gàlvâô, actuellement en voyage pour rejoindre son nouveau poste, la légation est à la charge de son plus ancien secrétaire,' M. J. de Oliveira Murinelly, accrédité depuis le i" courant comme chargé d'affaires du Brésil en France.

Mme d'Angicourt, née Lapeyrère, a heu-» reusement mis au monde un fils qui a reçu le prénom de Paul. ̃ J

Mme.Leo Robida a mis au monde une-: fille qui a reçu le prénom de Françoise. Mme Louis de Brunelier, née d'Albiousse,, ` a heureusement donné le jour à un fils qui a reçu le prénom de Lionel.

C'est une véritable allégresse de revoir un soleil éclatant; aussi avec quel entrain accepte-t-on. les invitations au restaurant, surtout hors Paris.

Le Pavillon Bleu donne la note élégante, Saint-Cloud voit du très beau monde atk hasard de nos petites randonnées nous y avons reconnu.: Mme Séligmann et ses invi« tés, général Godart, MM.J. Pastré, Goldsmith, 1 comte de Montesquiou et ses invités, comte de Navaye et ses invités, MM. Kleinberger, de Beauvillé, comte de Latour, de Chavance, et tant d'autres, attirés par les charmes du lieu.

Verriet-îes-Bains

Les concerts' quotidiens ont été brillamment inaugurés hier par l'orchestre du Casino sous la direction de M.Azéma. Un public élégant,- déjà réuni dans la station, s'était donné ren* dcz-vous dans les coquets salons de l'établis* sèment pour écouter le concert. Nous avons remarqué le colonel Crochaw et sa famille* M. de Pallares, M, Lambert Violet, M. Ferra (de Barcelone), Mr et Mrs Hutchihson (dé Paris), Mrs Matheson et sa famille (de New« York), etc., etc.

MARIAGES '̃̃̃

Une assistance extrêmement nombreuse, dans laquelle on remarquait toutes les nota- bilités de la haute société parisienne, se trou.vait hier, à midi, en la chapelle de la cité paroissiale de Saint-Honoré- d'Eylau, où se ` célébrait le mariage du comte Alfred de Gué* briant, fils du comte de Guébriant et de la comtesse née Durfort-Civrac de Lorge, avec Mlle Irène de La Grange, fille du baron Louis de La Grange et de la, baronne née .Carroll. ` La bénédiction nuptiale a été donnée par t S. Gr. Mgr de Guébriant, oncle du marié. La jeune et jolie mariée est entrée à l'église r au bras de'son père; le marié donnait le b?as à sa mère.

Venaient ensuite, dans le brillant cortège, d'une rare élégance -s Marquis des Nétumièr.es et baronne L. de La Grange, cnmte de Guébriant et vicomtesse de Guébriant, M. Carroll et comtesse de La Boessière-Thiennes, duc de Lorge et marquise de Croix, comte de La Boessière-Thiennes et mar- quise des Nétumières, vicomte de Guébriant et ̃ duchesse de Lorge, baron A. de La Grange et Mlle de Guébriant,,M. Guy de Lorge et Mlle des Nétumîères, baron F. de L'Epine et comtesse Jean de Kergorlay, vicomte de Montrichard et comtesse de Durfort, comte Jean de Kergorlay et baronne Ernest de La Grange, marquis de Las Cases et comtesse A. de Chabannes, marquis de Champagné et Mme Carroll, comte de Durfort et comtesse de Las Cases, comte Robert de Bondy et marquise de Champagne, comte de Las Cases

hoJKon^e § fa Wle


et marquise de Lillers, baron Robert de L'Epine et comtesse Robert de Bondy, marquis de Croix et comtesse Jean de Nicolay, vicomte des Courtils et baronne Robert de L'Epine, comte Bertrand de Kergorlay et vicomtesse des Courtils, vicomte Alain Obert de Tliieusy et Mlle Claude de Kergorlay, "coriJM Robert'do La Barre et Mlle Anita de Kergorlay.

Les témoins du marié étaient le duc de Lorgé, son oncle, et le vicomte' de Guébriant, son frère ceux de la mariée le marquis des Nétumières et M. Carroll, ses oncles. La quête a été faite par Mlle de Guébriant, au bfas'.du baron A. dela Grange, et par Mlle des Nétumières, accompagnée de M. Guy de

Xorge. «'

Après la cérémonie religieuse, à laquelle ̃assistait S. A. R. Mgr le duc de Montpensier, la baronne L. de La Grange a reçu, en son hôtelde la rue Copernic, les parents et amis des deux familles, venus pour féliciter les jeunes mariés et admirer la superbe corbeille et les innombrables cadeaux qui leur avaient été adressés.

Dans la corbeille rang de perles, diadème diamants, collier diamants, bague dïamants, montre émail, zibelines, manteau de loutre, dentelles et éventails anciens, robes en pièce, sortie de bal, limousine Lorraine-Dietriéh. Aujourd'hui, à midi, sera béni en la basiliqiie Sainte-Clotilde le mariage de M. Christian Se Mônplanet, fils de M. de Monplànet, inspecteur des finances honoraire, avec Mlle Geneviève Hua, petite-fille de M. Renaudin, administrateur des chemins de fer de l'Est. Mercredi a été célébré, à l'église SaintAugustin, le mariage de M. René Leduc avec Mlle, Geneviève Jourdan, belle-fille du chirurgieh Paul Coudray.

Lefe témoins du marié étaient MM. E. Mercadier, directeur des services télégraphiques de l'Agence Havas, à Londres, et le docteur H. Méry, professeur agrégé, médecin des Hôpitaux ceux de la mariée le professeur Lannelongue, président de, l'Académie de médecine, et le docteur Campenon, professeur agrégé, chirurgien des hôpitaux.

ÈtEUJL ,•

Hier, à dix heures, en l'église SaintFrançois-Xavier, ont été célébrées les obsèques du général de division Paritpt, commandeur de la Légion d'honneur. Le deuil étaiticonduit par MM. Adenot, Maurin, Hannebicque, ses neveux; Louis Montjean, Charles Montjeani Louis et Jean Toussaint, ses cousins. Les cordons du poêle étaient tenus par les généraux de Lamothe, Feldmann, Bolgért et Lucas.

M. Messimy, ministre de la guerre, s'était fait représenter par le commandant de Brémorid d'Ars.

Dans l'assistance

Général Maunoury, gouverneur militaire de Paris; général Florentin, grand chancelier de la Légion d'.honneur; général Goiran, ancien ministre de la guerre; général Vivenot, général Nassoy, général Borgms-Desbordes, M. et Mme de Làmarqué, général de Lavëch des Fauries, général de Lamothe, général et Mlle Feldmann, ̃ général et Mme Avon, général Mauduit, colonel et Mme Mercian, général et Mme Vieillard, lieutenant-colonel vicomte du Halgouët, comte et comtesse Charles de Montalivej;, Mme Henri Schneider, général Lachouque, baronne Deville, général et Mme Tezenas, genéral Château, général et Mme Laurent, baron et baronne Audibsrt, général et Mme Michal, général Massenet de Marahcour, l'intendant général Baratier, vicomtesse Daru, géneral Joly, comtesse' et Mlle de Maléàieu, général et Mme de Langle, colonel et Mme Sainte-Claire Deville, général Niox, général Lebon, général et Mme Lefort, etc. L'inhumation a eu lieu au cimetière Montparnasse, les honneurs militaires ont été rendus par un bataillon du 5° régiment d'infanterie avec l'état-major, drapeau et musique un bataillon du 28c régiment d'infantej-je, Un escadron' du 2"; régiment de cuirassiers et une batterie de.-1'aftillefie de .la 1" division de cavalerie, sous les ordres du général Martineau, commandant la 13e brigade. > Fi sera célébré demain vendredi 7 cou'Tahfc,"à ir heures du matin, en -l'église Saint- Honoré d'Eylàu, un service de bout de l'an, à .la mémoire de M. Marius Dubonnet. Le docteur Léon-Emile Allix, chevalier dé la Légion d'honneur, qui fut l'un, des compagnons les plus fidèles de Victor-Hugo, .e pendant ses années d'exil, vicpt de mourir au Petit-Puy, près Saumur, à l'âge de. soixantequinze ans» Les obsèques ont été célébrées à tontenay-le-Comte (Vendée).

La baronne de Polinière, née Joquemèt de Montvives,- est décédée à Grenoble, à l'âge de quatre-vingt-un ans,

i ̃'̃ -.••̃' E. Delaroohe.

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PlTlT CARNET

En villégiature

Les Parisiennes soucieuses de leur beauté s'empressent, avant leur départ en vacances, d'aller à la Parfumerie de la Perle, boulevard des Capucines, ou dans une bonne parfumerie ou pharmacie, pour faire une ample provision de a merveilleuse Poudre de Perles dont la renommée est universelle. Avec cet incomparable produit, leur visage peut braver l'air dé la' mer et celui de la montagne, elles sont assurées de garder leur teint de Parisienne. "•-rP.G. G: •̃

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A l'Etranger

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Au Mapoo

ON ORDRE DU JOUR DU GÉNÉRAL MOINIER Tanger, 5 juillet.

Le général Moinier a adressé à ses troupes, le 26 juin, du camp de Aïn Bouka, sous Méquinez, un ordre du jour où sont relatées les opérations de police effectuées dans la région de Mequinez, du 28 mai au 15 juin.

Après avoir rappelé les Brillantes opé- rations des 2, 5 et 8 juin, et avoir cité à l'ordre du jour les bravés tombés gloriéuement dèvant l'ennemi, les officiers, sous-officiers et soldats qui se sont signalés dans l'accomplissement de leur devoir, le général dit

« Après avoir refoulé les tribus berbères menaçant, jusque dans les murs de la capitale, le Sultan et les colonies européennes, il reste à ouvrir à la civilisation la route directe que le fanatisme des tribus ferme depuis longtemps entre Fez et Mequinez d'une part, entre Meknes et Rabat d'une autre.

.» Cette œuvre est nécessaire au cotnmerce et aux intérêts européens dans leurs efforts de pénétration vers le cœur du vieux Maroc. De grands efforts d'énérgie, de volonté et de persévérance seront encore nécessaires pour ces opérations.

•» général n'hésitera pas cependant à les entreprendre, car il sait pouvoir tout demander à ces superbes troupes qu'il est fier de commander. »

X$S PROJETS DU GÉNÉRAL

Les colonnes françaises ont quitté Mequinez le 26'pour retourner à El Hajeb, la casbath des Béni M'Tir, forteresse construite sur une forte assise rocheuse, à plus de huit cents mètres d'altitude, où elles sont entrées sans coup férir.

Plusieurs fractions des Béni M'Tir ont fait leur soumission. Trois sur six des principaux caïds se sont soumis. La pacification fait de rapides progrès. Les prévisions, concernant les opérations de retour des colonnes sur la.

Chaouïa et l'établissement de gîtes d'étapes seraient les suivantes

Après lé retour de Mequinez à Fez aurait lieu la revue des troupes dans la capitale chériflenne et après l'éventuelle installation des troupes maghzeniennes à Sefrou; une faible garnison, environ douze cents hommes resteraient à Dar Debibagh une autre garnison serait conservée à Mequtnez le gros des troupes effectuerait un mouvement de retraite.

La route choisie serait celle passant par Dar Oum, Es Sultan, Aïh Lourma et Souk el Arba Ez Zemmour point distant de Mequinez d'une quarantaine de kilomètres et où serait probablement établi un poste-gîte d'étape cet endroit est au centre de la région occupée par un groupe de tribus Zemmour dont la plupart ont fait des ouvertures en vue d'une prochaine soumission.

Continuant sa route, la colonne franchira l'oued Beth peu après sa source, empruntant les pistes, passant par Souk-EI-Khé.mis, traversant lès oueds Nedjam et Dizart. La piste passe ensuite par Tiftet et rejoint El Barachus auprès des confins sud de la forêt de Mamora, point 'atteint dernièrement par la colonne dépendant de la brigade Ditte. Entre Souk el Arba Ez Zemmour et Si Baraoui, la route sera déterminée par la présence des eaux, peu abondantes, dans le parcours que suivront probablement les colonnes. Les opérations contre les Zaer coïncideront avec les opérations entreprises par les troupes restées dans la Chaouïa.

v A CASABLANCA

Une colonne a dû quitter hier Casablanca à destination du camp Boujhaut, pour opérer contre les Zaers, avec,lesquels nous avons un compte à régler depuis le mois de janvier.

La droguerie Deschanips a été détruite par un incendie; plusieurs explosions, qui se sont produites, ont causé douze victimes, dont plusieurs sont dans un état désespéré.- '̃•̃

L'action ESPAGNOLE

Les Espagnols continuent à envoyer des troupes à Larache.

La Cataluna et Ahnirante-Lobo y ont encore débarqué 250 hommes du génie, destinés à aménager la route jusqu'à El Ksar, ainsi que des munitions et du matériel.

Un convoi de munitions est parti pour El Ksar hier. D'El Ksar, on mande que le protégé espagnol Larbi ben Gacem ben Cherif a poussé les Oulad Gellal à piller les Oulad Ammar qui leur ont tué un homme. Larbi est connu comme un coupeur de route. Un détachement espagnol est parti, dans la matinée, dans la direction d'Arzila, qu'il occuperait.

OCCUPATION D'ARZILA.

Les Espagnols, sous les ordres du lieutenant-colonel Sylvestre, sont arrivés dans la matinée d'hier à Arzila; ils campent à une heure hors des murs de la ville.

Le lieutenant-colonel Sylvestre a fait annoncer sa visite à Raisouli.

La question albanaise

LA MOBILISATION DU MONTENEG-RO

.u>«l»iî'->.i ri ̃ ̃ (•.̃Vienn.e, 5 juillet.

On mandé de Cettigné à la Neue Freie Presse, à la date du 4 juillet

« Le Roi 'a fait savoir au doyen du corps diplomatique, M. Squitti, ministre d'Italie, et au ministre de Russie, M. Arsenieff, qu'en raison- de la mobilisation de la Turquie, le Montenegro était aussi forcé de mobiliser. » Demain, l'ordre dé mobilisation sera donné à la division de Podgoritza. » Constantinople, 5 juillet.

On assure que la Porte a adressé aux ambassadeurs ottomans, pour la communiquer aux puissances,une dépêche-circulaire disant que la Turquie est sincèrement désireuse de maintenir la paix, mais naturellement qu'elle est décidée à .défendre ses intérêts et ses droits si le Monténégro prend une attitude agressive. ` Vienne, 5 juillet, On mande de Gettigné aux journaux dit soir .que le Roi a fait au ministre de Turquie la communication suivante

A partir du 15 juillet, jour auquel expirent les délais accordés aux rebelles pour se soumettre, le Montenegro-postera 7,000 hommes aux passades de la frontière turco-monténégrine pour empêcher que les rebelles ne pénètrent sur son territoire. Le Roi a déclaré énergiquement qu'il avait les intentions les plus pacifiques et ne troublerait pas la paix tant qu'il ne serait pas

attaqué. Saloniqùè, 5 juillet.

Trois mille réservistes, venant de Brousse et de Kowitch, sont arrivés, en route pour la Haute-Albanie et Saint-Jean de Méchona. Les Albanais du sud paraissent assez agités. Constantinople, 5 juillet.

Les troupes turques, après avoir repoussé victorieusement les rebelles dans les passes autour du Sabia, ont occupé Bardsch le 17 juin, puis ont marché sur Muhail. Les rebelles ont éprouvé de grosses pertes, alors que les Turcs n'ont eu que cinq morts et seize blessés.

Lés tribus des environs de Bardsch ont juré fidélité.

Le Conseil des ministres s'est aujourd'hui prolongé tard dans la soirée. Le résultat de la discussion est tenu secret.

L'ambassadeur de Russie a donné à la Porte l'assurance formelle que la Russie ne participerait à aucune intervention euro-' péenne au sujet de l'Albanie.

On croit que l'ordre a été donné à ChevketTorghoud de reprendre vigoureusement les opérations contre les rebelles dès l'expiration du délai de soumission, mais de ne pas entrer au Monténégro et de se borner à occuper la frontière, de façon à empêcher les incursions des Albanais réfugiés au Montenegro. En Portugal

UNE CONTRE-RÉVOLUTION DES MARINS Londres, 5 juillet.

Les journaux publient un télégramme de Lisbonne par voie de Badajoz, annonçant que les marins de la caserne navale, incités par les monarchistes essayèrent une révolu tion armée.

Un grand combat s'engagea avec le peuple et il y eut de nombreux morts le gouvernement fit donner toute l'infanterie et la cavalerie disponibles et resta maître de la situation.

La panique règne dans la ville. De grandes précautions sont prises.

Les monarchistes, ajoute la dépêche, auraient reçu du Brésil plus de 2 millions de francs.

En Chine

Pékin, 5 juillet.

Un édit de l'Empereur, publié aujourd'hui, s'adresse aux députés du'Comité consultatif des Provinces qui ont fait des représentations en ce sens qu'il ne convenait pas qu'un membre de la famille impériale fût à la tête du cabinet.

L'édit défend, dans les termes les plus sévères, de se mêler à l'avenir des affaires qui

forment les prérogatives du Pouvoir su.prême.

Dans la province de Stapei des troubles ont éclaté à l'occasion de l'acquisition des chemins dé fer par l'Etat. Des troupes ont été appelées sur les lieux. Les délégués du Comité consultatif de la province du Yunnan ont accusé le ministre des communications d'avoir fraudé et l'administration minière d'avoir sacrifié les intérêts de l'Etat. La crise serbe

Belgrade, 5 juillet.

M. Milovanovitch, en raison de la crise tninistérielle, est revenu de voyage.Les cercles politiques supposent quele Roi confiera à M. Milovanovitch la mission d'engager des pourparlers entre les deux partis radicaux. La chaleur en Amérique

New-York, 5 juillet.

La chaleur, s'est encore aggravée hier 'et a atteint un maximum de 104 degrés Fahrenheit on compte 26 morts à New-York, 19 à Chicago, 15 à Pittsburg, 31 à New-England, 9 à Philadelphie.

La sécheresse a gravement endommagé tous les blés.

Montréal, 5 juillet.

Par suite de la chaleur excessive, il y a eu depuis deux jours 183 décès, dont ceux de 146 enfants.

Figaro à Londres LA GREVE MARITIME CONTINUE

Londres, 5 juillet.

Voici qu'elle était la situation de la grève maritime à six heures du soir

A Londres, en attendant le résultat de la conférence qui aura lieu lundi entre les dockers et les autorités du port de Londres, de nombreux dockers ont cessé le travail. A Sunderland, les camionneurs refusent de transporter les marchandises arrivées par mer.

A Avonnmouth, les dockers reprennent le travail et permettent de décharger les bananes. t A Newéastlè, les armateurs repoussent toute méditation.

A Dublin tout mouvement maritime est arrêté seuls les bateaux postiers marchent] A Manchester, 60 blessés sont hospitalisés/ De nouvelles rencontres ont eu lieu aujour- d'hui entre la police et la populace composée en majeure partie de gens étrangers aux transports maritimes. Les manifestants ont tenté d'arrêter la circulation sur le canal maritime en attaquant l'usine hydraulique qui fait fonctionner le pont mobile, La Chambre de commerce a requis la commission de surveillance de s'efforcer de ramener immédiatement l'ordre et des renforts de police ont été demandés à Birmingham. La situation a empiré à'Glasgow, où les affaires sont arrêtées.

,LA COUR ET LA VILLE

»*, L'Académie britannique, organisation privée des gens de lettres, a élu MM. Jusserand, ambassadeur de France à Washington Reinaéh, Bergson, membres correspondants. M. Jusserand a fait, ce soir, devant l'Académie, une conférence inaugurale sur Shakespeare. M. Paul Cambon, lord Reay, les notabilités universitaires, scientifiques et artistiques, l'attorney général, le lord chief justice, le président du Local Board et presque tout le corps diplomatique assistaient à cette conférence.

Parmi les fêtes les plus brillantes de la semaine de la Coronation, oh nous signale de Londres le concert donné par M. Biletta dans la salle du théâtre du Ritz où l'élite de la société londonienne s'était donné rendezvous. On a longuement acclamé la belle voix de ;Mlle Marcia, de l'Opéra, ainsi quo M. Léoni, M; Maurice Fa'rkoa et M. Roberto Biletta ̃.dans dès mélodies nouvelles du compositeur Bemberg, dont le poème symphonique la Mort de Jeanne d'Arc, avec soli et chœurs, terminait ce remarquable concert. J. Coudurier.

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Amérique latine

DANS L'ARGENTINE

Buenos-Aires, 5 juillet.

Evaluation de terrain. En' vue d'une meilleure application des contributions foncières, un projet de loi vient d'être présenté au Congrès disposant une nouvelle évaluation de la propriété foncière dans les territoires nationaux.

Mouvement du port. Les bateaux entrés et sortis du port de Buenos-Aires en 1910 sont au nombre de 34,382, déplaçant 17,144,005 tonnes, contre 15,993,973 en 1909.

La rente du port en 1910 s'est chiffrée par 31,536,524 francs, contre 28,025,191 francs en 1909, soit une plus-value de 3,511,333 francs. Ces chiffres seront surpassés en l'année coutante.

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LE SÉNAT ̃(

LE SABOTAGE

Comme la Chambre, le Sénat a voulu obtenir du gouvernement des déclarations formelles sur la répression des actes de sabotage.

L'opinion est vivement émue; il importe qu'on lui dise si oui ou non elle peut compter sur la vigilance et l'énergie du gouvernement en géneral, et en particulier du ministre des travaux publics puisque c'est spécialement sur le réseau de l'Etat, asile des révoqués des autres compagnies, qu'ils sont le plus fréquents. M.Ancel, sénateur de la Seine-Inférieure, a développé hier matin l'interpellation .que nous avions signalée sur les mesures que compte prendre le ministre des travaux publics pour prévenir le renouvellement d'actes, de sabotage semblables à celui qui. a causé le déraillement du rapide du Havre. M. Ancel avait pris place dans ce train pour venir à la séance du Sénat.

M. Ancel. J'ai failli, en effet, être moimême victime du déraillement du train rapide du Havre, que j'avais pris pour venir, à ta séance. Le spectacle était tragique, et c'est par miracle qu'aucun accident de personne ne s'est produit. Ce déraillement avait été préparé avec un grand soin par des mains criminelles. En présence de,pareilles catastrophes, en présence de pareils crimes, on éprouve le sentiment d'horreur exprimé à la Chambre par M. le ministre des travaux publics.

La responsabilité en remonte non au chemin de fer de l'Etat, mais au gouvernement gui, depuis des mois, laisse des actes de sabotage se poursuivre impunément sur tous les réseaux de France. (Très bien à droite.) Il n'a fait arrêter aucun saboteur, il n'en a fait condamner aucun. (Très bien à droite.) Une pareille attitude est inadmissible dans un pays civilisé comme le nôtre. Au lieu de se préoccuper d'assurer la sécurité des voyageurs, le gouvernement, dit-on, ne se préoccupe que d'assurer la réintégration des cheminots révoqués.

M. le ministre des travaux publics, à la Chambre, a qualifié le sabotage dont je vous ai parlé de lâche attentat. C'est le langage qui convenait. Mais des paroles ne suffisent pas. Il faut des actes. Les lois existantes ont peut-être besoin d'être ̃ complétées. Mais elles renferment, dès â présent, tout ce qu'il faut pour permettre à un gouvernement énergique d'assurer la répression des actes criminels de sabotage. (Très bien à droite.) C'est la faiblesse du gouvernement qui para-

lyse les poursuites et empêche de découvrir les coupables. On ménage non les saboteurs, mais ceux qui sont derrière eux et qui les excitent et qu'on a eu le tort de laisser se constituer comme un Etat dans l'Etat. (Très bien à droite.) Les actes de sabotage se renouvellent tous les jours. Il s'en est produit plus de mille en un, mois et aucune poursuite n'a eu lieu. Cette inertie est vraiment inexplicable.

Je demande à M. le ministre de nous dé*clarer que cet état de choses ne continuera pas. Je lui demande de dire que les coupables seront poursuivis et qu'il prendra'toutes les mesures nécessaires pour mettre un terme à la propagande criminelle que j'ai signalée. Je lui demande d'appliquer les lois existantes et, si c'est nécessaire, d'en réclamer une nouvelle. Je lui demande d'engager sa responsabilité et celle du gouvernement au sujet du vote de cette loi complémentaire. • M. Augagneur, ministre des travaux publics, a affirmé, comme il l'avait fait, au Palais-Bourbon, que le gouvernement renforcerait la surveillance des voies ferrées. Il a défendu ses prédécesseurs contre l'accusation de faiblesse qui était portée contre eux et il a ajouté

M. le ministre des travaux publics. Nous sommes en face d'actes commis. A aucune époque le gouvernement n'a reculé devant le dangé'r de trouver les coupables. Il n'a pas eu les renseignements voulus pour poursuivre les crimes et délits. Si ce renseignement m'est apporté, je n'hésiterai pas à aller jusqu'au bout, mû- par le désir de faire prompte justice.

A droite. C'est à vous de rechercher les coupables.

M. le ministre. M. Ancel nous a dit que des gens connaissaient les coupables et n'osaient pas venir les dénoncer. 11 a demandé ce que nous ferions si les lois ne nous paraissent pas suffisantes. M. Briand a déposé un projet de loi spécial.

M. Touron. C'est pour cela qu'on l'a renversé.

M. Le Provostde Launay.– Vous n'étiez pas pour ce projet.

M. le ministre, Je vous défie de le prouver.

Nous présentons nous-mêmes un projet. Je peux vous assurer que rien ne sera négligé pour poursuivre les actes de sabotage et pour faire expier aux coupables les crimes qu'ils auront commis. M. Ancel désire un gouvernement: J'aurai 'toujours le souci de l'application de la loi à tous; je n'aurai aucune complaisance coupable pour qui que ce soit. Je vous prie de m'attendre à mes actes. Notre responsabilité est nulle dans les faits qui se sont produits. Nous voulons les réprimer, convaincus qu'une telle situation ne peut se prolonger. (Très bien!)

M. Jenouvrier a répondu à M. Augagneur. Il ne le félicitera pas de ses paroles elles sont dans sa fonction. Mais les paroles qui ne conduisent pas à des actes sont vaines et nulles. Or il y a une loi.de 184b qui réprime les atteintes à la sécurité des voyageurs, et même la menace de l'acte; elle prévoit les peines de la réclusion et des travaux forcés à temps. Le gouvernement connaît les meneurs, pourquoi ne leur applique-t-il ,pas la loi?

M. Jenouvrier, dont le discours prend la forme d'un réquisitoire contre le parti radical, constate qu'il n'y a plus de direction nulle part, que •̃c'est l'anarchie partout. Et il conclut

M. Jenouvrier. Vous êtes responsables de l'état de ce pays. Prenez garde. On a dit même dans les milieux officiels qu'il y avait des têtes prêtes à norter le petit* chapeau. Nous demandons Te retour à lapafe et le respect diii diôitïi la-jûsticej (Vifs applau, dissements. L'orateur est félicité par ses collègues.)

Le discours de M., Jenouvrier a produit de l'impression. Mais il est midi et d'autres orateurs sont inscrits.

La séance est suspendue et à deux heures et demie elle reprend.

M. Milliard vient demander, à son tour, au gouvernement de rechercher les auteurs des sabotages et de les traduire devant les juridictions compétentes. Si l'on a besoin de lois nouvelles, qu'on les présente. Mais la législation actuelle suffit. Contre les provocations; il y a l'article.23 de la loi sur la presse. Il y a la loi de 1884 dont on pourrait faire usage contre la G. G. T.

Mais l'orateur le déclare avec fermeté: il faut en finir.

M. Augagneur remonte à la tribune et complète ses explications du matin qui avaient paru insuffisantes au Sénat. Il termine en disant qu'il ne négligera aucun moyen légal pour faire régner dans le pays l'ordre et la sécurité.

Le débat est clos. L'ordre du jour suivant, présenté par les groupes de la majorité, est signé de MM. Combes, Ratier et Aimond

Le Sénat, prenant acte des déclarations du gouvernement, et comptant sur lui pour assurer la répression aussi rapide qu'énergique des actes criminels de sabotage qui se succèdent sur les voies ferrées et pour réclamer sans délai le vote de dispositions législatives nouvelles qui permettent d'atteindre les provocateurs en même temps que les auteurs, passe à l'ordre du jour.

.M.- Caillaux, président du Conseil, l'appuie, et fait cette déclaration qui accentue encore celle du ministre des travaux publics

M. le président du Conseil. Le gouvernement demande au Sénat d'adopter l'ordre du jour de MM. Aimond, Combes et Ratier oui traduit exactement ses intentions. Le gouvernement est décidé à appliquer toutes les lois, et au besoin à demander des armes nouvelles pour réprimer les crimes commis sur les voies ferrées. Le gouvernement met toutes ses forces en œuvre pour les atteindre. Tous les articles du Code pénal seront strictement appliqués. Le gouvernement fera tout son devoir il vous demande de le juger sur ses actes et, eh attendant, de lui donner votre confiance. (Vive approbation.) Cet ordre du jour est voté par 270 voix malgré la droite qui réclame l'ordre du jour pur et simple.

Il faut maintenant qu'il ne reste pas leitre morte.

Dans sa séance du matin, avant l'interpellation sur le sabotage, le Sénat avait voté le budget des poudres et salpêtres.

Dans l'après-midi, il a voté les%.rticles de la loi de finances relatifs à la réorganisation administrative et financière du réseau de lEtat.

M. Pierre Baudin, sénateur de l'Ain, ancien ministre des travaux publics, a apporté de fort intéressantes observations sur le chapitre 52 qui a trait à l'organisation de la direction des chemins de fer. Il reproche à cette organisation de manquer d'autonomie. Il estime que ce régime est périlleux, et qu'il ne constituera pas une industrie, mais une administration. Il ne saurait donc l'approuver.-

M. Aimond, rapporteur, s'est efforcé, et il Ta fait avec autorité, de rassurer

le Sénat. Il a demandé à l'assemblée -de voter le projet que la commission des finances a su revoir et Corriger.

Le Sénat s'est rendu à cette argumentation et a voté lés -soixante-six articles du projet.

Il a adopté ensuite le budget annexe des chemins de fer de l'Etat.

Auguâte Avril.

Autour de la politique L'élection dé la commission du budget La plupart- des groupes se sont réunis pour désigner leurs représentants à la commission du budget. Ont été désignés par les radicaux MM. Cochery, Chéron, F. David, Clementel, Hubert, Noulens, Peret et P. Morel par la gauche démocratique MM. Deschanel, Thomson, Ajam, Saumande et Feyssat par les progressistes MM. Jules Roche, Marin et Bienaimé par l'Union républicaine MM. Thierry, Bouge et Raiberti par les socialistes indépendants MM. Viviani, Painlevé et Viollette par l'Action libérale MM. Piou, Ménard et Massabuau; par la droite M. de Ramel par les indépendants M. Damour par les radicaux-socialistes MM. Ch. Dumont, Dalimier, Chatin, Pelletan, Pechadre, Bourely, Massé, Perissoud, Bouffandeau, Simyan, Chautemps s et Guist'hau. M. Paul Bonazet, député de l'Indre, qui faisait partie de l'ancienne commission, n'avait pas posé'sa candidature. La commission du budget est, on le sait, élue selon les règles de la représentation proportionnelle. Son élection ne sera définitive que dans quatre jours et si aucune protestation ne se produit.

Mais les antiproportionnalistes, voulant revenir au mode d'élection par les bureaux précédemment usité déposent une protestation signée par cinquante membres contre les nominations des groupes.

Dans ces conditions, la Chambre sera appelée à se prononcer elle-même et à ratifier par voie de scrutin la nomination des commissaires désignés par les groupes.

Les délimitations

La commission d'agriculture de'la Chambre a commencé hier l'examen du projet présenté par le gouvernement en vue de substituer aux délimitations la protection des marques et des appellations d'origine. Elle a décidé d'activer l'examen du projet, afin d'en obtenir le vote avant la fin de la session.

M. Fernand David a été désigné comme rapporteur et la commission a décidé d'entendre aujourd'hui même M. Pams, ministre de l'agriculture.

La réforme électorale

La Chambre doit reprendre, cet aprèsmidi, la discussion de la réforme électorale. Nous avons exposé hier les difficultés que la Commission des seize rencontrait pour se mettre d'accord sur le point de savoir si le quotient électoral serait calculé sur le chiffre des inscrits ou sur le nombre des' votants.

Ces difficultés subsistent encore à l'heure actuelle et la journée d'hier n'a pas suffi à les aplanir. Elles sont telles, la commission est si divisée qu'on a été obligé de recourir à l'arbitrage du gouvernement.

De dix heures à minuit, les représentants de la commission, MM. Dalimier, Breton, barriac, etc., ont conféré au ministère de l'intérieur avec M. Caillaux.

Let président du Conseil a déclaré qu'il lui paraissait impossible de prendre pour base du calcul le chiffre des inscrits. Le système lui paraît absolument incompatible avec le vote émis par' la Chambre qui ètablitîa représentation des minoïîteis: ~<" La commission se trouve donc, par suite de cette réponse, dans une situation tout à fait fausse, car quelques-uns de ses membres escomptaient l'appui du gouvernement. La commission se réunira ce matin pour examiner de nouveau la question, mais dès maintenant il paraît impossible que l'accord puisse s'établir.

L'ALLIANCE JÉMOCRATIQUE Un discours de M. Louis Barthou 1 Une conférence de M. Poincaré

L'Alliance républicaine démodratique vient d'entrer, il y a quelques jours, dans sa onzième année d'existence. Pour célébrer cet heureux événement, les membres de l'Alliance se sont réunis hier en un déjeuner intime.

On remarquait parmi les convives MM. A. Carnot, membre de l'Institut, président de l'Alliance; Lourties, sénateur Louis Barthou, Deschanel, Siegfried, Godin, Bérard, députés; Boverat, vice-président de la chambre de commerce Villemin, Albanel, conseiller à la Cour, Lemarchand, Miniot, conseillers municipaux; Girardin, maire du dixième arrondissement.

M. Adolphe Carnot prit la parole au dessert. En un toast fort applaudi, il rappela les circonstances où fut fondée l'Alliance républicaine démocratique, « essentiellement formée contre la réaction menaçante, mais adversaire résolue des utopies collectivistes et des surenchères démagogiques ».

Aussi déclara-t-il ne pas comprendre « l'aveuglement de certains républicains qui inscrivent en tête de leurs exigences la réintégration en masse de fonctionnaires ou de cheminots qui, payés par l'Etat et devant jouir des retraites de l'Etat, ont déserté leurs postes et saboté les chemins de fer dans l'espoir de produire des catastrophes et d'arrêter le commerce et l'industrie dans le pays ». Il termine en affirmant son espoir en des « temps meilleurs ».

M. Louis Barthou, ancien garde des sceaux, se leva à son tour. Il insista sur le rôle que peut et doit jouer l'Alliance républicaine démocratique dans la crise que traverse le pays.

Le pays souffre et se plaint d'une absence de direction, d'un défaut de méthode, d'une confusion des pouvoirs et, pour tout dire, d'une instabilité agitée qui compromettent et alarment ses intérêts. Prêt aux sacrifices qu'exige le progrès social, il ne confond pas la politique des réformes avec la politique d'expédients, de surenchères et d'aventures. Il demande que tout ne soit pas remis en question, au gré des événements ou des impatiences de clientèle.

Il a besoin de la sécurité dans l'ordre et dans le respect de la loi. Il réclame un gouvernement qui, ferme dans ses initiatives et courageux dans ses responsabilités, ne sacrifié pas au souci de vivre la dignité de son existence et la force de son autorité. Il veut enfin la reforme électorale qui ne sera efficace qu'à la condition d'être loyale et, après avoir rejeté le scrutin d'arrondissement, de ne pas ajouter une équivoque à un discrédit. L'Alliance républicaine démocratique, dit M. Barlhou en finissant, n'a pas d'autre programme. Elle fait appel à tous les républicains de progrès et de

A. A.

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légalité pour respecter les volontés et satisfaire les besoins, du pays..

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Le groupe avait organisé le soir, à la Salle des Ingénieurs civils, une conférence où M. Raymond Poincaré, .l'étrïinent sénateur, devait exposer programme de l'Alliance républicaine démocratique.

Il le fit, au milieu des applaudissements, avec là vigueur de pensée et la forme élégante qui lui,sont habituelles. Il retraça tout d'abord le rôle joué depuis dix ans par l'Alliance dans les luttes politiques.

Elle a maintenant « toute une croisade à entreprendre dans le pays troublé et désorienté ».

Il faut lui rappeler qu'une grande nation a d'autres raisons de vivre que les intérêts matériels, l'élever au-dessus des bas appétits et des viles convoitises, réveiller, par-< tout où elles sont assoupies, les énergies individuelles, affiner^partout où il est émoussé, le sens des traditions françaises entretenir le culte de ces idées généreuses qui font seiiles l'honneur et la. force des peuples rendre à la République toute sa noblesse, toute sa puissance morale.

Est-il temps encore de le faire? M. Poincaré en demeure persuadé. Il se défend d'ailleurs d'être pessimiste. il proteste contre « la sottise des résignations et contre la lâcheté des découragements ». Il rappelle que la France a. connu d'autres épreuves, et qu'elle « en est sortie chaque fois, grandie et fortifiée».

Il y a, dans nos populations républicaines, assez de sang et de vitalité pour que l'anémie dont nous souffrons ne passe pas à l'état chronique.

Faisant une allusion discrète à notre politique étrangère, il montre avec fierté « ce peuple qui se retrouve tout entier, avec son sang-froid et sa dignité, dès qu'au milieu de ses petites préoccupations quotidiennes, éclate un incident qui touche à l'intérêt national ».

Gardons-nous toutefois d'un excès d'optimisme. Des difficultés nombreuses pèsent aujourd'hui sur les affaires intérieures et extérieures de la France. Elles ne sont pas nées d'hier. Ce n'est pas hier que nous avons dénorité pour la première fois de regrettables signes d'indiscipline dans certaines administrations et que nous avons vu se préparer dans l'ombre des grèves de fonctionnaires, défi audacieux au bon sens public, intolérables insultes à la souveraineté nationale.

Ce n'est pas hier qu'a soufflé dans certaines régions le premier vent de révolte contre la loi et que des citoyens égarés ont émis la prétention de défendre par la force des intérêts particuliers contre l'intérêt général.

Ce n'est pas hier qu'ont commencé les actes de sabotage et de sauvagerie.

Ce n'est pas hier qu'a débuté, autour des casernes et jusque dans les chambrées, la criminelle propagande dont la justice recherche enfin, depuis trois jours, les origines et les moyens d'action. Il n'est que temps, messieurs, d'enrayer ces tentatives renouvelées de désorganisation nationale et de destruction sociale.

Une parole « réconfortante » vient d'être prononcée. Le président du Conseil a dit qu'il entendait gouverner « dans le sens lé plus précis et le plus élevé du mot. » M; Poincaré va paraphraser cette parole.

Gouverner ce n'est pas reculer, ce n'est pas s'immobiliser, c'est, au contraire, assurer et diriger l'action, mais l'action dans l'ordre et dans le respect de la loi.

Dans une nation souveraine, qui a, par ses mandataires, la plénitude du pouvoir législatif-, le citoyen qui se dresse contre la loi se dresse contre la nation. De telles révoltes sont déjà profondément regrettables lorsqu'elles sont isolées. Qu'est-ce, messieurs, lorsqu'elles sont collectives, qu'elles s'étendent sur des régions entières et qu'on voit des corps élus mettre eux-mêmes le marché en main au gouvernement et essayer d'obtenir gain de cause par la menace et l'intimidation ? q

Le premier devoir, le devoir inexorable du gouvernement, est de faire observer la loi par tous, sans distinctions et sans faveurs, et, par conséquent, de protéger énergiquement les citoyens paisibles contre les perturbateurs, les travailleurs qui forment l'immense majorité du pays contre une poignée d'agitateurs forcenés, les propriétés privées et publiques contre des attentats dont la persistance deviendra la honte de riotf e civilisatioif.

Donc, plus d'amnisties périodiques, plus de grâces inconsidérées.

Mais il convient aussi que le gouvernement administre, « qu'il dirige efficacement les services publics et ne se laisse pas diriger par eux, qu'ils s'accoutument à cette idée qu'ils sont faits pour la nation, et que la nation n'est pas faite

pour eux seuls ». A,

Aussi faut-il qu'un statut, qu'une charte claire et précise vienne au plus tôt définir, les droits et les devoirs des fonctionnaires. `

Des règlements fragmentaires et disparà.tes, élaborés isolément par des ministres, parfois sous la préoccupation d'un incident à éviter ou d'une popularité passagère à. ménager, des inégalités choquantes entre des administrations similaires, des facilites ouvertes par l'insuffisance ou l'obscurité dès textes, à l'invasion des influences parlementaires, aux faveurs ministérielles, aux prodigalités testamentaires, voilà le régime, néfaste auquel tout le monde comprend la nécessité de mettre fin et que tout le monde tolère et que tout le monde prolonge Certes, on ne saurait retirer aux fonètionnaires le droit de former des associations. Mais si, ces associations prétendent devenir des corporations autonomes, si elles cherchent à affranchir de toute discipline, si elles veulent substituer leur autorité irresponsable à celle des ministres responsables, si elles s'affilient à une confédération révolutionnaire et internationale, si elles fomentent la grève et décrètent la désertion des devoirs professionnels, alors, messieurs, je ne comprends plus et je ne m'explique pas comment cette dispersion de l'autorité publique et ce morcellement de l'Etat pourraient se concilier avec le régime parlementaire, avec le gouvernement représentatif et avec la souveraineté du peuple.

Le gouvernement a encore une autre tâche. Il doit collaborer à l'œuvre législative.

Il ne participe pas seulement à l'initiative des lois il doit prendre ses responsabilités dans le travail des Chambres. Il doit être leur conseiller, leur guide et, au besoin, leur éducateur. C'est à lui d'éclairer leurs délibérations, de stimuler leur zèle, de prévenir leurs erreurs, de les aider à réformer leur mauvaises méthodes, de leur faire comprendre qu'un vœu- n'est pas une loi, qu'un ordre du jour n'est pas une réforme, qu'un budget annuel ne se vote pas en dix-huit mois, Je parle des Chambres, messieurs, parce qu-'atttant que possible, nn gouvernginent. doit se


rappeler qu'il y en a deux et parce que la moins bruyante n'est pas toujours celle qui rend le moins de service à. la Republique. La direction la plus urgente qu'il importe de donner à la Chambre a trait à réforme électorale. M. Poincaré re- doute fort qu'après les votes récents de la Chambre,- nous ne nous retrouvions Bientôt en pleine obscurité.

̃ H va bien falloir aboutir. Et si le scrutin dîarrondissement après avoir «épuisé ses "quelques vertus bienfaisantes, est maintenant stérilisé, dénaturé, corrompu si le scrutin de liste pur et simple ajoute à tous les inconvénients du scrutin d'arrondissement une injustice nouvelle et se prête fatalement à une représentation moins exacte des, partis politiques, comment 'lés républicains demeurés hostiles a la réforme ne re• noncerâient-ils pas à l'entraver ? Comment né se décideraient-ils pas enfin à y collaborer sans arrière-pensée ? Je souhaite seulement que cette collaboration ne défigure pas trop, en définitive, le principe auquel personnellenient je reste attaché, le principe de justice et de vérité qui est, à mes yeux, la raison d'être de la représentation proportionnelle lé souhaite qu'en cherchant avec les meilleures intentions du inondé, des accords et dès transactions, on n'arrive pas à produire les amalgames sans nom, où s'additionneraient peut-être les' inconvénients de tous les systèmes écartés.

̃ LaR. P., pourtant, n'est pas la pana- cée universelle. Elle ne saurait, à elle seule, remédier à la situation actuelle, non plus d'ailleurs qu'une revision de la Constitution.

C'est seulement par l'éducation lente, pàtiente, continue qu'on pourra modifier la mentalité publique, élever les cœurs et soustraire les.esprits à la hantise des choses médiocres.

Cette œuvre de régénération, il appartient à l'Universé, au lycée, à l'école de là réaliser. Il leur appartient de répandre «ces mâles vertus qui sont indispensables » à la prospérité des démocraties

Lé courage, l'esprit de sacrificé et de solidarité, l'habitude de subordonner l'intérêt privé à l'intérêt public, la volonté de travailler avec ferveur au développement de la grandeur nationale.

Aujourd'hui ce qui complique les difficul- tés, c'est qu'en cédant aux préoccupations dun moment, aux réclamations d'un groupe ou d'une région, aux exigences d'un comité, djune corporation, ou d'un département, nous oublions parfois trop facilement que nous avons charge de l'avenir de la France, de son patrimoine moral et matériel, de son auto- .rité dans «le monde.

Et M. Poihcaré cite rexejnple des délimitations

Qu'on soit impitoyable pour les fraudeurs; aucun de nous, certes, ne s'en plaindra. Mais où voit-on que, pour châtier la fraude, il faille semer la division dans la France indivisible ?

Celui des cheminots n'est pas moins

concluant

CMit-on que les cheminots, si intéressants qu'ils puissent être, absorberaient autant l'attention parlementaire si, depuis quelques années, au lieu de les abreuver de promesses et de lés nourrir d'illusions, on leur avait montré sincèrement la limite précise et infranchissable des satisfactions qui leur pouvaient être accordées et s'ils avaient eu la certitude qu'on ne leur reconnaîtrait jamais le, droit, d'interrompre, pour forcer la main

WPa'rfèrnelri/Ià marche "d'un 'grand' service

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De même, si l'on peut avoir pour eux quelque indulgence, on ne doit, par des actes te faiblesses ou des engagements .téméraires, compromettre l'ordre public, la régularité des transports et la sûreté des voyageurs.

Parlant des rapports de l'Etat et des compagnies, l'orateur s'exprime ainsi Si l'Etat veut qu'on reconnaisse et qu'on ïesjpecte ses droits actuels et futurs, il faut qu'il commence par respecter lui-même ceux qu'il a reconnus à autrui, qu'il ne viole pas, à la moindre alerte, les contrats au bas desefuels il a mis sa signature et qu'il laisse 1 autorité là où il a placé la responsabilité. M. Poincaré examine les autres problèmes qui se posent devant le Parlement. Il est convaincu que les principes de'la loi des retraites demeureront hors de'discussion. Il se déclare partisan de l'institution de tribunaux d'arbitrage et de conciliation entre patrons et ouvriers, de l'élargissement de la capacité des syndicats, de la participation aux bénéfices, de l'accession de plus en plus grande des ouvriers au capital.

Mais ces réformes, pour être viables, ̃devront respecter la liberté dû travail et les droits de l'individu.

Càrlëlégislateurdoit composer avecles moeurs, avec les traditions, avec les prëjugés mêmes du pays.

N'oublions pas, messieurs, cette éternelle vérité lorsque nous mettrons au point, pour en faire une réalité vivante, un projet, quel qu'il soit, d'impôt sur le revenu.

Aucun de nous ne conteste que nos contributions directes aient vieilli, qu'elles correspondent mal aux facultés des contribuables, mais Un sytème d'impôt sur le revenu, si ingénieux qu'il soit, qui contiendrait des dispositions vexatoires ou' inquisitoriales, qui portérait atteinte au secret des affaires comriiercialës, bu qui violerait la liberté du fôyèr domestique, risquerait d'être, pour la République, la plus périlleuse,, je devrais dire peut-être, la plus mortelle des aventures. Aucune réforme fiscale n'est possible au reste sans une gestion prudente de nos finances. Chaque député, pris en particulier, le comprend.

Et pourtant, sous l'influence délétère des Intérêts électoraux, les meilleures intentions s'évaporent à l'heure du vote, et les dépenses s%ccumulent,et le budget se gonfle, et le déficit se creusé. Où est le temps, messieurs, le mot de Léon Say sut le courage fiscal était acclamé dans le Parlement ? Le courage fiscal n'est qu'une des formes, "et Tune des plus faciles peirt-ètre, du courage politique^ et le courage politique, c'est sous "toutes se's formes qu'il a faibli et que nous avons à le ranimer.

A ce prix seulement la France pourra reprendre sa place dans le monde La puissance flnancièïe et, avec la puissance financière^ la puissance militaire et navale, voilà, pour une nation, les gages certains de la force et de l'autorité diploma-

tique.

Alors même qu'ils reposent sur dès affĩ- nîtés électives, les accords des gouvernements et des peuples ne se maintiennent que par l'intérêt mutuel et la réciprocité des sèryiees.

̃ r M. Poincaré conclut

Ce n'est pas le momen t de récriminer. Regardons devant nous, et non derrière rious, avec calme et fermeté.

Que notre politique soit franche, loyale et jcésolue. Appuyons-la sur des traités. Prêtons-nous, au besoin, à des négecia-

tiens courtoises. Les nuages se dissiperont. Qu'ici encore, qu'ici surtout, le gouvernement gouverne, et il aura autour de lui tous les bons Français.

Cette conclusion fut saluée par dés acclamations répétées. L'assemblée fit au brillant orateur une longue ovation. Maxime Girard.

Notes pun Parisien

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VOLA TOUT

E véridiqùe et charmant récit que Mlle Devriès a fait à un de nos collaborateurs au sujet de sa prodigieuse aventure, ce récit prouve bien qu'il ne faut jà- i mais juger les héros, ni les héroïnes, sur les apparences. En deux jours, moi qui n'ai jamais vu Mlle Devriès, je me suis fait sur elle, sur son caractère, et, en quelque sorte, sur ses aptitudes physiques et morales, les images les plus contraires. En deux jours, il y a eu pour moi deux Mlle Devriès.

La première avait une figure de légende c'était une guerrière audacieuse, sûre de son bon droit, capable de tenir tête aux méchants juges. Une Valkyrie méprisante et victorieuse. Son premier prix d'opéra-comique, elle l'enlevait du poids de son épée. On devinait qu'en la voyant sur la scène, impassible et menaçante, ces messieurs du jury avaient dû avoir très peur. Pour apaiser sa voix redoutable, ils s'étaient bien vite dépêchés de lui donner son premier prix.

Ah que nous préférons la vraie Mlle Devriès, la lauréate de l'histoire, dont la surprise est si gentille. Elle est timide, modeste et tremblante. Elle est la première étonnée du bonheur qui lui arrive. Et elle le dit elle s'en excuse. Ce n'est pas sa faute, après tout, si on lui a donné son premier prix « J'ai couru chez le concierge, j'ai vu mon nom sur la liste, alors j'ai été bien contente. Voilà tout » C'est, comme xela, bien plus sympathique, et, nous ralliant à notre tour aux quatre membres du jury qui l'avaient « distinguée » tout d'abord, nous aussi, nous votons pour elle, pour la vraie Mlle Devriès, qui est joyeuse, mais sans arrogance. Voilà tout comme elle,comme ses camarades, tout le monde est content de son succès.

DANS LA MARINE

répartition de nos forces navales Comme suite à la constitution, que nous avons annoncée ces jour-ci, d'une troisième escadre formée avec les six cuirassés de la clâsse Dantoïi, le ministre de la marine vient de décider qu'à compter du 1** août prochain, composition et la dénomination des escadres métropolitaines seront les suivantes Première escadre dé ligne, six, cuiras- sés de la classe Danton, de 18,000 tonnes deuxième escadre de ligne, six cuirassés de la classe Patrie, de 14,500 tonnes; troisième escadre de ligne, six cuirassés de la clause $aint-Louis, 12,000 "tonnes* '̃"̃ .'̃

Nous demeurons rtiTdèle's,arnBi,à' la' constitution d'escadres de G unités, contrairement aux vœux de quelquesuns, qui prônent l'escadre de 4 unités comme étant plus maniable et se prêtant, au point de vue. du tir, à de plus faciles et plus efficaces combinaisons tactiques.

A chacune des escadres de ligne sera adjointe, en principe, une division légère formée de 3 croiseurs cuirassés et une escadrille de contre torpilleurs, subdivisée elle-même en groupes de 3 unités.

Il n'est pas question d'éclaireurs et pour cause notre marine ayant négligé d'en construire, alors que toutes les autres marines en ont doté leurs escadres. Les dix premiers éclaireurs que nous aurons figurent, .il est vrai, dans le fameux programme naval dont la discussion est toujours et sans cesse remise. Mais, pour l'heure, nous n'en comptons pas. On appelle éclaireurs, des navires de 3,000 à 4,000 tonnes, peu armés, filant au moins 23 nœuds. Le Berlin, de la marine allemande, dont on parle beaucoup depuis qu'il est en route pour Agadir, est de la catégorie des éelaireurs d'esca- dre. Sans parler de l'Angleterre, qui en compte beaucoup, naturellement, l'Alle- magne en possède une vingtaine; l'Italie quatre, et l'Autriche trois. Nous som- mes donc très en retard sous ce rapport. Nos trois escadres sont indépendantes les unes des autres, avec chacune un commandant en chef l'amiral de Lapeyrère commandera la première, l'amiral Bellue commande la deuxième et l'amiral Aubert la troisième. Ces ami- raux auront également sous leurs, ordres certains bâtiments, cuirassés, croiseurs? etc., placés en réserve et qui porteront les noms de rr> 2e et 3e groupe de ré- serve de l'escadre.

Marc Landry.

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liqueur reconnue par L'ÈTAT (c. i.) SANS ALCOOL D'INDUSTRIE

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AUX ÉCOLES

CONSEIL SUPÉRIEUR

DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Sous la présidence de M. Lavisse, de l'Académie française, le Conseil supérieur de l'instruction publique s'est réuni ce matin.. Parmi les projets de décrets dont la discussion est inscrite 4 son ordre du jour, un des plus -intéressants est celui que M. Appell, doyen de la Faculté des sciences, a présenté, sur le recrutement, l'avancement et la discipline des chefs de travaux et des préparateurs. M. Appell a montré toute l'importance de ces, fonctions à une époque où l'enseignement didactique passe au second rang, où l'enseignement dans les laboratoires prend la première place.

Le décret exige, comme condition préliminaire pour les candidats à un poste de chef des travaux pratiques, le doctorat ès ciences. Lès préparateurs, pour obtenir la titularisation, devront avoir le grade de licencié et un stage de deux ans au moins. Les uns et les autres auront le droit d'adresser des réclamations au recteur contre les abus d'autorité des professeurs ou du doyen. Le conseil de l'Université prononcera. Enfin les promotions auront lieu, moitié au choix, moitié à l:anciennetô.

LA CONQUÊTE DE L'AIR

Le Circuit Européen

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Londres-Douvres

Des' douze aviateurs qui ont réussi la traversée de la Manche, dix seulement avaient atteint Londres et atterri lundi à l'aérodrome d'Hendon, Train étant arrêté à Newhaven et Duval, le retardataire, étant resté à Douvres.

Les dix aviateurs à qui les vents furent plus favorables ont, hier matin, à partir de six heures, quitté Hendon pour Bou*vres, d'où il s'envoleront ce matin afin de tenter, pour la seconde fois, la traversée de la Manche et atterrir à Calais. Le départ du champ d'aviation de Hendon, près de Londres, s'est fait dans l'ordre du classement général Beaumont prit donc le premier son vol, .à à 6 heures. Et les autres suivirent de deux en deux minutes, comme ceci

Beaumon't, 1 monoplan Blérîot, motenr Gnome, à G h. Garros, monoplan Blêriot, moteur Gnome, à 6 h. 2 Vidart, monoplan Deperdussin, moteur Gnome, à 6 h. 4; Védrines, monoplan Morane, moteur Gnome, à 6 h. 6 Kimmérling, monoplan Sommer, moteur Gnome, à 6 h, 8 GIBERT, monoplan Rep, moteur Rep, à 6. h. 10 RENAUX, biplan Farman, à 6 h, 12 Valentine, monoplan Deperdussin. moteur Gnome, à G h. 14 Xaboteao, biplan Bristol, moteur Gnome, à 6 h. 16 BARRA, biplan Farman, à 6 h. 18. Kimmerling ne s'est en réalité envolé qu'à 6 h. 40; une réparation le retint en effet au champ de Hendon, mais en application du règlement il est considéré comme parti a 6 h. 8.

Des dix aviateurs neuf atteignirent le plus heureusement du monde l'escale obligatoire de Brighton, que la plupart quittèrent après un très court arrêt. Voici, du reste, le tableau de leurs arrivées et de leurs départs

Védrines; arrivé premier à 6 h. 57, reparti à 7 h. Garros, arrivé à 7 h., reparti à 7 Il. 20. A. Beaumont, arrivé à 7 h. 1, reparti à 7 h. 11. Vidart, arrivé- à 7 h. 7, reparti à 7 h. 14. Gibert, arrivé à 7 h. 14, reparti à 7 h. 20. Tabuteau, arrivé à 7 h. 40, reparti à 7 h. 55- Renaux (avec passager), arrivé à 7 h. 42, reparti à 8 h. 30. Kimmerling, arrivé à 7 h. 44, reparti à 7 h. 55. Barra, arrivé à 7 h. 49, reparti à 8 h. 20.

Détail amusant le seul concurrent qui se soit égaré en quittant Londres est l'aviateur anglais Valentine il perdit sa route et s'en fut atterrir à 40 kilomètres de Londres, à l'aérodrome de Brooklands.

A Douvres

Foule énorme à l'aérodrome de Douvres, où les aviateurs reçurent un accueil enthousiaste.

.Védrines poursuivant son vol triomphal est une fois de plus arrivé premier, sans pourtant réussir à se mieux placer dans le classement général. Il portera jusqu'à l'arrivée le, handicap du temps perdu au cours de l'étape Liége-SpaLiége, comme Vidart souffrira sans doute jusqu'à Paris du temps perdu dans Utrecht-Bruxelles.. ̃'̃ À Pauvres, Védriiïes est arrivé très -aûclamé.à: 8. h. -6. du .matin,/ fyïdajpt, à 8 h. 24, Beaumont à 8 h. 20, Gibert à 8 h. 29, Garros à 8 h. 35, Tabuteau à 9 h. 27, Barra à 9 h. 53, Kimmerling à 2 h. 35 de l'après-midi, atterrissages qui donnent le classement suivant pour 1 étape Londres-Douvres Ç145 kilomè-

tres) ',•̃

1, Védrinës', monoplan Morane, moteur Gnome, en 1 h. 58.

2, GiBERT,mon. Rep, moteur Rep, en.2 h. 15. 3, VIDART, mon. Deperdussin, moteur Gnome, en 2 h. 18.

4, Beaumont mon. Blériot, moteur Gnome, en 2 h. 26.

5, GARROS, mon. Blériot, moteur Gnome, en 2 h. 33.

6, TABUTEAU, bip. Bristol, moteur Gnome, en 3 h. 11. 7, BARRA, bip. Farman, en 3 h. 29,

8, Kimmérling, en 8 h. 27.

9, RENAUX, bipl. Farman, en 12 h. 10. Le temps de Védrines représente une vitesse de 70 à 74 kilomètres à l'heure. Kimmerling est tombé dans les marais de Romney, à 32 kilomètres du but. Dans la chute, Kimmerling, qui est indemne, a endommagé son appareil, à réparé et est arrivé à Douvres à 2 h. 35 de l'après-midi.

Renaux a eu une mésaventure; il a atterri à Goedingham, est venu à Douvres en automobile avec Senouques, son passager, a participé au déjeuner offert aux aviateurs, puis a rejoint Goedingham pour rallier Douvres en aéroplane. Il convient de signaler une fois encore l'excellente performance de l'aviateur Gibert. Gibert pilote un monoplan Rep, à moteur Rep; il a déjà à son actif trois victorieuses étapes il fut premier dans Liége-Utrecht; premier dans la traversée de la Manche, Câlais-Douvres, et hier, dans l'étape Londres-Douvres, il a pris la, seconde place; série de jolis succès qui récompensent le distingué inventeur du monoplan et de son moteur, M. Robert Esnault-Pelterie.

Il faut aussi noter la remarquable performance que fournit dans le Circuit le biplan Bristol piloté par Tabuteau. Elle montre avec quelle rapidité l'industrie aéronautique anglaise s'est assimilé la science de l'aviation. Elle doit y exceller; la navigation aérienne et la" navigation tout court sont parentes, et la seconde prépare singulièrement à la première. Sans (j|re inconnu le biplan Bristol n'avait encore rien de sensationnel à sori actif; il a sportivement débuté dans le Circuit européen; et il se trouve parmi le lot très restreint qui, des 41 partants, a triomphé des embûches de l'air sur le long et difficultueux parcours. M. G. Stern est Je sagace commerçant qui .représente, en France, ce valeureux biplan anglais je pense qu'il ne regrettera pas son choix.

Et ceci dit, voici comment s'établit, à l'heure actuelle, le classement général pour ces huit étapes et leurs 1,300 kilomètres

̃ i, André Beàumokt, sur Blériot-Gnome, en 53 h. 5!1' 58" 2, GARROS, sur BlériotGnome, en 58 h. 20' 51"; 3, VIDART, sur Deperdussin-Gnome, en 70 n. 20' 47" 4, VfiDEixESjSur Morane-Gnome, en 72 h. 34' 27" 5, Gibert, sur Rep-Rep, en 80 h. 7' 38"; 6, E. Rénaux, sur Farman 7, BARRA, sur Farrnan, en 191 h. 6' 35' 8, Kimmérling, sur Deperdussin-Gnome.

D'autre part, on annonce que Train, à qui on avait prêté l'intention d'abandonner, travaillait à -réparer son appareil, ,p.oùr, aussitôt prêt, filer sur Londres^

doubler Hendon et venir rejoindre à- Calais ses adversaires plus favorisés. Sa persistance a fait l'admiration des Anglais qui lui réservaient, assure-t-on, une réception tout particulièrement cha- leureuse. Douvres-Calah '̃•̃̃

Ce n'est pas demain, vendredi, mais aujourd'hui jeudi que les concurrents, du Circuit européen aborderont la, traversée de la Manche, d'Angleterre en France.

Le départ pour là dernière étape du Circuit leur sera donné demain vendredi, de Calais, Les concurrents devront faire escale à Amiens. L'arrivée aura lieu à Vincennes, sur le terrain d'où ils s'envolèrent, il y aura bientôt trois semaines.

Frantz-Reichel,

LA JOURNÉE

Mariages M. Christian de Monplanet avec Mlle Geneviève Hua (basilique Sainte-Clptilde, midi). = M. Georges Péreire avec Mlle Odette Boussod (chapelle de la cité paroissiale de Saint-Honoré d'Eylau, midi). Expositions: Salle du Jeu de Paume (Tuileries). Les grands et petits maîtres hollandais du dix-septième siècle.

Réunions Inauguration de l'Asile temporaire pour enfants, 35, avenue, de Choisy (3 heures).

InîopQnations

Nos hôtes

Le 8 juillet prochain arrivera à Paris la mission abyssine qui fut chargée de représenter le gouvernement éthiopien aux fêtes' du couronnement des souverains anglais. Elle se compose du dejomStch, général en chef, Kassa, neveu de l'empereur Ménélik; du nagadiras Hasbi et du cagiasnatch Besrati.

Le dejomatch sera reçu par le Président de la République au cours de son séjour.

Expositions

En raison du grand succès fait par le public parisien au peintre charentais Léonard Jarraud, notre confrère le Pays d'Ouest a décidé de prolonger jusqu'au dimanche 9 juillet inclus; l'exposition organisée par ses soins, 43, boulevard Malesherbes.

Le président et le conseil d'administration de l'Union centrale dés arts décoratifs ont eu l'excellente idée de mettre le pavillon de Marsan à la disposition du célèbre peintre russe Léon Bakst, pour y organiser une exposition de ses œuvres.

Le vernissage aura lieu aujourd'hui, de 2 à 5 heures. Demain, l'exposition Léon Bakst sera ouverte au public. Colliers de perles fines

Aux Armes de Provence, 60, rue de Provence, se trouve le plus grand choix. L'arrivée du Circuit européen

'-> La Compagnie générale des ottrtiib'us 'de Paris organise» demain vendredi, .l,es Services spéciaux suivants, entre Paris et Vincennes:

Autobus desservant le champ d'aviation.

a) Départs de Montmartre (mairie 18e arrondissement), toutes les 3 minutes entre 5 -h. 30 et 6 h. 30. (Itinéraire 'boul,evards Barbès, Magenta et Voltaire).

6.) Service régulier par 3 minutes entre la place de la République et le champ d'aviation, avec premier départ de la place de la République à 6 h. 45 et dernier départ de Vincennes à 11 heures.

Prix des places, toutes classes aller, 1 franc. Retour, 0 fr. 50.

2° Tramways

Services supplémentaires toute la journée sur les lignes « Louvre- Vincennes »,«LouvreCours de Vincennes », « Saint AugustinCours de Vincennes », « Louvre-Charenton ». Prix ordinaire des places.

Physicothérapie à Vittel

A l'établissement que dirigent les docteurs Fournot, Dausset et Durand, tous les traitements se pratiquent bain de Salies, bain à eau courante, en baignoirepiscine, carbo-gazeux, bain et douche de vapeur, bain de lumière, douches de Plombières et d'Aix, massage vibratoire, gymnastique suédoise, mécanothérapie.

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AVIS DIVERS

T E CAFÉ PERMIS A TOUS. Si vous craijj gnez le café ordinaire, buvez du Sanka, cafe naturel en grains, décaféiné, sans action sur nerfs, cœur, sommeil. Toutes bonnes maisons gros 3 1, rue des Petites-Ecuries, Paris LES PARFUMERIES DE GABILLA, PARIS Gazette des Tribunaux

NOUVELLES JUDICIAIRES

Le Palais a enfin terminé ses votes. ,11 a nommé hier, au dixième tour de scrutin, le dernier membre du Conseil de l'Ordre. C'est Me Charles Lenté qui fut élu, ayant sur 410 votants obtenu 256 suffrages contre 136 donnés à son concurrent Me Léouzon le Duc.

Georges Claretie.

(DE NÔTRE CORRESPONDAIT)

Bourges. Les débats de l'affaire des faux .testaments se sont poursuivis aujourd'hui. ̃ On a tout d'abord entendu le procureur de la République et le juge d'instruction de Saint-Amand, au sujet du vif incident soulevé à l'audience d'hier par l'inculpé Thabaud. Celui-ci avait affirmé que les deux magistrats l'avaient contraint à signer des déclarations qu'il n'avait pas faites et qu'ils lui avaient tenu la main pour lui faire signer ces « aveux ».

Les deux magistrats sont venus démentir ces allégations et déclarer que l'accusé Thabaud, entendu au cours de l'instruction, sur sa demande, avait signé librementses dépositions, sans aucune pression de la part des membres du Parquet.

Cet incident clos, on est passé à l'audition des autres témoins. Puis les experts ont donné leurs conclusions. Elles ont été accablantes pour l'accusé. MM. Hugues, de Paris, Rurier, ancien inspecteur primaire du Cher, Eloy, de Paris, ont conclu formellement que Thabaud est l'auteur des deux faux testaments.

Les témoins à décharge ont été ensuite entendus, puis M. Kuntz, avocat général, a «îoaonçé^son.réaui&itoire.

COURRIER delà Bourse

Paris, 5 juillet.

!La seule nouvelle que nous ayons aujourd'hui, c'est que le Berlin va remplacer la Panther. C'est déjà quelque chose. Le nom de la Panifier a un caractère de voracité. Il sonne mal à l'oreille. On assure que les marins allemands ne débarqueront pas. Les voilà privés du plaisir d'aller prendre un verre au Grand café d'Agadir. Ils vont bien s'ennuyer^ L'important est. qu'ils ne nous ennuient pas.

Les boursiers doivent se faire à l'heure actuelle une âme de bronze. Il faut qu'ils s'attendent à lire tous les jours des dépêches sensationnelles. Ils feront bien de ne pas s'en émouvoir. Il faut attendre le résultat des conversations qui vont s'engager, sans nerfs et sans se préoccuper des passes d'armes familières aux diplomates. Nous n'aurons pas la guerre pour le Maroc! Par contre, pour supporter Korage qui passe, il est sage de porter des engagements qui permettent de voir passer les fluctuations de cours le sourire aux lèvres. Ceux qui ont des positions proportionnées à leurs forces n'ont qu'à attendre. Les beaux jours- reviendront et peut-être finirons-nous par trouver avec l'Allemagne un modus vivendi galant qni nous mettra à l'abri de ces petits coups de tonnerre qui ne sont pas marqués au coin du meilleur goût. Le mot d'ordre de la Bourse peut se résumer en deux mots patience, prudence

Nous avons eu une mauvaise Bourse, il paraît que l'on a liquidé d'office des positions que des mains trop faibles ne pouvaiet plus garder. On paye des excès. C'est régulier. Si encore cela pouvait servir d'exemple.

On s'est ému de la faiblesse du marché anglais. J'avais été bien plus étonné de sa fermeté de lundi, mais les Anglais ne sont pas longs à virer de bord. Ils ont dû s'apercevoir bien vite qu'ils trouveraient ici un peu trop de marchandises.

Pendant que nos yeux sont tournés vers le Maroc, il s'est passé à la Chambre un fait qui a une certaine importance. Le ministre des finances a déposé un projet des quatre contributions directes, pour 1912, qui a été renvoyé à la Commission du'budget Nous ne verrons pas encore l'impôt sur le revenu cette année-là

.Marché officiel. La Rente finit à 94 30, en porte de 5 centimes sur hier. ̃

Les chemins de fer français ont fait preuve de résistance. Le Nord a même regagné 4 fr. à 1,582,. en tenant compte du coupon de 52 francs détaché aujourd'hui; le Lyon est en reprise de 15 fr. à 1,164.

Tous les fonds d'Etats étrangers ont plus ou moins faibli vers la fin de la séance. h Extérieure espagnole finit à 93 62, excoupon de 1 fr., ce qui représente une baisse d'un demi-point sur hier. Les chemins de fer espagnols ont mieux résisté. Le Nord Espagne s'est maintenu à 394, ex-coupon de 19 pesetas; le Saragosse à 398, ex-coupon de 20 pesetas.

Les fonds russes ont subi des liquidations assez nombreuses. Le Consolidé 4 0/ a perdu 40 centimes à 96 90, le 4- 1/2 0/0 a faibli à 102 65. C'est le résultat des positions chargées.

Le Turc s'est alourdi à 92 10. Le Serbe est resté à 89 05, après avoir détaché un coupon de 2 francs.

Le Brésilien A 0j0 a perdu une trentaine de centimes à 88 50.

Les établissements de crédit se sont alourdis. La Banque de Paris perd 10 francs à 1,731 ex-coupon de 55 francs. Le Crédit lyonnais a fléchi de 8 francs à 1,482. Le Crédit mobilier s'alourdit à 675, ex-coupon de 12 fr. 50. V Union, parisienne finit à 1,200, en reprise de 4 francs, si l'on 'tient compte du coupon de 35 francs qui a été détaché.

•Parmi les banques étrangères, la tendance est uniformément faible. tD ·

La Banque nationale du Mexique a perdu 9 francs à 1,026. La Société foncière du Mexique est aussi plus faible à 250, ex-coupon de 8 fr. 97.

Le Suez se maintient à 5,460, coupon détaché de 106 fr. 80. Au comptant, on a coté 5,478, seul cours.

Les valeurs d'électricité sont assez bien tenues. La Thomson- Houston finit à 792, sans changement. La Thomson hellénique reste à 110. L'Industrie se maintient à 293 et la Jeumont à 466. L'Electricité et Gaz du Nord est soutenue à 375.

Le Métropolitain se tient à 625 et le NordSud à 279,

Le Rio Tinto, qui a retrouvé depuis quelques jours une réelle animation, finit à 1,730, en perte de 6 francs, après avoir débuté ferme à 1,741.

Les Aciéries de Piombino se maintiennent à 150. A dater du 1er juillet 1911 et pour une période de onze ans et demi, les Aciéries de Piombino font partie du trust métallurgique italien qui englobe en outre la Société Elba, celle de Savône, celle de Sestri et la Ferriere italiane. Cette entente met fin à la concurrence que se faisaient entre elles ces diverses entreprises et consolident ainsi leur situation..

L'Àtchison a baissé de 7 fr. à 578.

L' 'American Telephone est plus faible à 785. Les Chemins de fer nationaux du Mexique (2e préf.) se tiennent à 159. La Compagnie annonce que les dommages subis pendant, la période- revolutionnaire sont maintenant réparés et que la circulation des trains est ré- tablie partout.

Les Iramivays de Mexico restent lourds à 617, bien que les bruits de grève du person- nel, qui avaient été mis en circulation soient officiellement démentis.

Les valeurs industrielles russes sont irrégulières. La Sosnoivice gagne 4 francs à 1,464, tandis que la Briansk fléchit de 5 francs à 456. Le Naphte russe se tient à 384.

Marché en banque. La reprise qui s'était produite hier sur le marché sud-afriiain n'a pas pu être maintenue. De nouvelles liquidations ont pesé sur les cours.

La Rand Mines a perdu 2 fr. 50 à 190, et la Goldfields 2 fr. 50 à 121.

La De Beers finit à 456, eh baisse de 3 fr. 50. Les valeurs russes sont aussi'plus faibles. La MaUsoff perd 10 fr. à 2,175 et la Hartmann 10 fr. à 688.

La Lena a eu à supporter des allégements do positions assez importants et a baissé finalement de 8 fr. à 130 50.

Parmi les valeurs de cuivre, la Miami a faibli à 117, la Vtah à 255 ex-coupon. La Spàssky a montré quelque résistance à 8950, ex-coupon de 2 fr. 95.

VOriental Carpet a contrasté par sa fermeté avec la faiblesse à peu près générale et finit à 473, en reprise de 3 francs.

Les actions ordinaires de V United States Worsted ont été introduites aujourd'hui sur le marché en banque au comptant et se sont négociées à' 460 et 462 francs. Les actions de préférence 7 0/0 valent 520. Il s'agit d'une entreprise qui a englobé quatre manufactures de tissage de laine et de soie aux Etats-Unis. Elle vient, en outre, de prendre à bail une usine importante connue sous le nom de Uswoco Mills, qui lui donnera les moyens de développer encore sa production. Aussi prévoit-on que les résultats de l'exercice en cours pourraient permettre le payement d'un dividende de 6 dollars sur les actions ordinaires.

Les valeurs de caoutchouc ont eu à supporter des liquidations de positions. La Société financière a baissé de 12 francs à 214, la Malacca de 7 fr.50 à 234 50. Cette dernière valeur est à un prix tentant.

Parmi les valeurs de pétrole, la Spies a fait preuve de résistance il 40, ex-coupon de 1 fr. 56. La Royal Uutch a fléchi à 409. Armand Yvel.

New-York, mercredi, (dernière heure). Les affaires ont repris au Stock Exchange,

d'une manière active, après les congrus delà fête de l'Indépendance. Les transactions totales ont porté sur 316,000 actions, comprenant 51,Q&0; Union, 38,000 Reading, 32,000 Steel, 28,000 Erie., 14,000 Amalgamated, 13,000 Southern Pacifie, 12,000 Atchison, 11,000 Milwaukee ei 11,000 Great Northern* L'ouverture a été faible, le mouvement reflétant les sentiments'des Bourses étrangères, en particulier de celle de Paris, impressionnée par les affaires du Maroc. Les avis1 de Londres ont été ainsi accompagnés de lourds ordres de vente, que l'on estime porter sur au moins 30,000 titres, tandis que 'Berlin et Paris vendaient directement. Le total des actions vendues pour compte de l'étranger s^est élevé aussi à près de 50,000 titres. Le mouvement de recul a été aidé par les bruits répandus r'par' les baissiërs, savoir que la chaleur avait causé de grosses pertes dans les régions à blé, et que, comme conséquence, les marchés du coton et des céréales étaient tous les1 deux très 'fermes, en particulier celui du maïs. •̃

Cependant lés disponibilités ont été assez tranquillement absorbées, ce qui ;à eu pour effet de raffermir le marché et de motiver vers midi une légère reprise. Mais celle-ci n'a fait que •multiplier les réalisations, et, de bonne heure dans l'après-midi, le marché est redevenu terne. Le rapport hebdomadaire des. fers, a été considéré comme encourageant mais n'est pas parvenu à contrebalancer les influences de la politique à l'étranger. Les huiles, de coton ont été parmi les valeurs soutenues, et ont été bien achetées, sur de bonnes perspectives au sujet de la récolte, du coton. Sur le tard, les attaques des baissiers se sont de nouveau fait légèrement sentir, ce qui a rendu la clôture lourde, bien que les princiales valeurs aient fini considérablement audessus des cours les plus bas de la journée. Le marché des obligations a été modérément actif, et les transactions ont porté, sur 2,759,000 dollars. Le marché monétaire a été assez actif, avec une tendance ferme. Le taux dominant pour les emprunts à vue a été de 2 3/8 0/0. Lb marché a enregistré le cours de 2 1/2 pour te dernier emprunt.

En clôture, le cuivre 12 15 demandé 12 25 offert.

INFORMATIONS FINANCIÈRES L'EMPRUNT AfiGENTm. A propos de l'Emprunt intérieur or 4 1/2 0/0 1911 de la République Argentine, qui va être émis le fi juillet par la Banque de l'Union Parisienne, il est intéressant de remarquer que le prix d'émission de 497 50, qui fait ressortir le revenu net à un peu plus de 4 1/2 0/0, laisse en outre une marge de plusvalue sérieuse. En effet, le dernier emprunt 4 0/0 de la République Argentine (emprunt 1900) est coté aux environs de 86.

Si l'on veut une assimilation encore plus exacte, le 4 1/2 0 0 Russe est très au-dessus Au pair. Même en tenant compte des différences de jouissance, on peut déduire de ces comparaisons que le cours des obligations de l'emprunt 1911 doit arriver à dépasser sensiblement le prix d'émission.

NAPHTE LIANOSOFF.Le budget prëvisiônnefcde 1911 que le Conseil d'administration a présenté, en conformité de la loi russe, à. l'assemblée des actionnaires du 28 avril' évaluait les bénéfices probables de cet exercice à 1,179,000 roubles (3,159,720 francs), soit 29-0/0 du capital social. Mais il n'a pas-, été fait état, dans ces prévisions, de l'augmentation.de la production que permet là récente augmentation du capital. En tenant compte do ces nouveaux éléments, M: Etienne Lianosoff,. administrateur délégué de la Société, dans une étude très documentée qu'il a revêtue de sa signature, a pu évaluer les bénéfices probables de l'exercice en cours à I,£51j000 roubles (4,930,000 francs), ce-qui représenterait 45 0/0 e'nviron du capital social.

~ouvelle~ Dwer~~o~

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t; A. "cHAR IT'f "U~I{'i?1X,L'"

C'est ,po,ur 4i}ië,i#)CQrtune qui. sorf de J)ordi-

naire que nous nous' adressons aujourd'hui au bon cœur de nos lecteurs.

Une femme qui appartient au meilleur monde et que pour cela nous ne pouvons nommer- se trouve dans une situation tout à fait particulière. Possesseur d'une petit fortune qui, jusqu'à présent, suffisait a son existence modeste, elle voit son avoir immobilisé et en quelque sorte mis sous séquestre jusqu'à la solution d'un procès qui doit durer assez longtemps.

Ce ne serait qu'une dure èpreuve à subir et Mme X. la snpporterait avec courage s'il ne se produisait une complication terrible il il est dû plusieurs termes, et le propriétaire inflexible menace d'expulsion et de vente s'il n'est pas payé le 15 juillet. Alors, ce sera la ruine complète, lamentable, un de ces coups qui tuent. Nos lecteurs ne nous aideront^ils pas a. éviter ce malheur? Quelques centaines de francs suffiraient. Nous les leur demandons avec instance.

LES RETRAITES OUVRIÈRES

L'Union des Syndicats de la Seine a décidé d'organiser samedi prochain, à l'occasion de la paye, une manifestation.

Les ouvriers, après avoir refusé de laisser opérer sur leurs salaires la retenue prescrite, devront se rendre dans diverses salles pour y protester. Les assujettis continuent à montrer la même volonté- de ne pas se soumettre aux obligations de la loi.

A Moulins, trois cents ouvriers seulement sur six mille se sont fait inscrire.

Dans l'Allier, où la distribution des cartes a commencé, elles sont partout refusées ou déchirées.

A Lorient, au cours d'une réunion à la Bourse du travail, un ordre du jour a été voté, invitant la classé ouvrière à se réunir le 14 juillet sur la place d'Alsace-Lorraine et à y brûler les livrets de retraite.

̃; ̃ I

DRAME CONJUGAL

Depuis quelque temps M. Rouyer, propriétaire d'un café, rue de Rosny-so,us-Bois, à Noisy-le-Sec, soupçonnàit sa femme d'entretenir des relations avec un sieur Raymond Cannot, epurtiei- en. vins, demeurant rue dé Meaux.

Hier, il les a surpris ensemble chez lui et il leur a tiré six coups de revolver. Tous deux ont été portés à l'hôpital Saint-Louis. Leur état est désespéré.

Rouyer est allé se constituer prisonnier entre les mains de M. Pruvost, commissaire de police des Lilas.̃• LE CRIME DU VÉSINET

Le corps de M. Vermeesch est parti hier soir, à quatre heures, pour Deyze, en Béjgi-, que, où aura lieu l'inhumation.

'̃'̃

UN DIRIGEABLE SUR LE BOULEVARD h'Aslrq Torrès a évolué hier soir au-dessus de Paris et l'effet était saisissant au-dessus des boulevards, qu'il à longés un moment et dont les lumières l'éclairaient d'une lueur rouge.

UN POÈTE ÉGARÉ

La police vient d'être mise en mouvement pour chercher Charloun.

Vous ne connaissez peut-être pas Charloun ? Alors c'est que vous n'êtes pas du Midi. Charloun, en effet, a sa célébrité comme poète au. pays de Mistral. Il est même l'ami du grand félibre.

Il y a quinze jours, apprenant qu'on allait célébrer le félibrige à Sceaux, il n'avait pu résister au désir d'y. assister au moins une fois en sa vie. Il s'était donc mis en route. Fais attention, lui aurait dit Mistral. Tu ne connais pas Paris, tu te perdras dans ce «grand village ».

Oh avait répondu Charloun soyez tranquille. Dès la petite fête finie, jff reviendrai. Eli 1 bien non, Charloun n'est pas revenu* Il s'est perdu dans le « grand village ». Tous


ses amïSj c'est-â-dira tous les Méridionaux se sont mis à sa recherche et, à bout de ressources; se sont adressés à la Préfecture. Qui retrouvera Charloun, qui rendra la v cigale » au pays de l'olive et du mûrier ? `?

-1-

AKREStXtÏON DE DEUk"MAiTRES CHANTEURS' L'été dernier,, une riche Parisienne était vicf|me à Châtel-Guyon du coup classique du garde champêtre. Le malfaiteur qui remplit ce dernier rôle fut arrêté, il y a six mois. Les deux, autres, complices, un nommé Baptiste Frey, âgé de '34 'ans,- originaire de Marseille, qui organisa le chantage, et une nonimée Margot la Coiffeuse, ont été arrêtés hier.; faubourg Montmartre, par.dos inspecteurs, de, là Sûreté. général.e.

Sur Baptiste Fréy, -ôna retrouvé" pour 22,000 francs de bijoux et un solitaire évalué à 9,000 francs quant à sa complice, elle portait sur .elle près. do 30,000 francs de bijoux. et avait dissimulé dans.ses vêtements $,20f)' francs en billets de banque. [ Lés sommes soutirées à la victime dépassent, paraît-il, plusieurs centaines de mille francs et ce n'est Qu'après, avoir été mise dans l'impossibilité de donner davantage qu'elles décida à porter plainte.

UNE FEMME NUE DANS UN FOSSÉ

C'est une étrange histoire que celle-là. Hier matin M. Bazin, marchand de journaux à Levâlloîs, se rendait à Paris faire ses pro-. visions, losqu'il aperçut dans le fossé des fortifications, à quatre-vingts mètres de la porte, de Courcelles, une jeune fille entièrement rïue;s Ses' vêtements étaient sur le talus.

Il appela des agents. On releva la jeune fille; Elle déclara se nommer Marie-Anne Robinet, être âgé de dix-sept ans et demeurer 18, rue Ernestine,; à Montmartre. Elle avait passé la nuit à travailler chez une •amie, à Cù'ehy, et en revenant pour rentrer chez elle, elle avait été assaillie par quatre rôdeurs, qui l'avaient déhabillée, violentée et jetée dans le fossé.

On alla rue' Ernestine, 18, Marie-Anne Robinet n'y était pas connue. Elle avoua alors a M.' Michaut, commissaire de police, qu'elle avait' m'ëniïi ét"quJelle'hâbîtait'Asnièrésy dans un hôtel.

Mais, dit-elle," je ne' nïe: rappelle plus le nom de la rue.

Il y a là un mystère dont la prétendue Marie-Anne Robinet ne veut pas donner laclef,' Elle a peut-être des raisons pour cela. La police fait une enquête.

LE TERME

Nous voici à une semaine du terme de juillet, c'est le moment où une foule de Parisiens ont le plus grand intérêt à visiter, aux Grands "Magasins Dufayel, les immenses agrandissements de tous les rayons. Ils trouveront mobiliers complets par milliers, des'sièges, tapis, tentures, éclairage, des articles de ménage et de literie, des cycles, voitures d'enfants, etc.

Tous les jours, de 2 à 6 heures, sauf le dimanche, au cinématographe, vues des plus complètes en couleurs, du couronnement de S. M. Georges V.,

j'i ̃ ̃̃

INCENDIE A. CLICHY

Un incendie d'une extrême- violence a éclaté, ce matin à onze heures, à Clichy, dans les ateliers de. MM. Durand, Guéret et G(e, entrepositaires des Grandes Distilleries de France, 89, boulevard Victor Hugo. Un employé, M. Bertrand, était occupé dans une pièce où se trouvaient des récipients d'alcool, lorsque la bougie dont il s'éclairait est tombée "sur l'un des fûts. En un clin d'œij, les flammes jaillirent.

Les pompiers de Clichy, de Saiut-Ouon, de Levallois-Perret ne pouvant se rendre maîtres de l'incendie, on appela les pompiers de Paris. Mais, malgré tout, la? feu gagna les écuries de M. Mareille, entrepreneur de travauf, C et 8, rue Martre. Pourtant; après une heure de. travail opiniâtre, on réussit à circonscrire le feu.'

Pas d'accident de personne, seul M. Bertrand a eu des brûlures ail bras droit et à la ^jambe gauche. ̃ ̃ DEPARTEMENTS

tfM ÏHÀIN CONTRE UN TROUPEAU DE BŒUFS Bourges. L'express de Lyon à Nantes a tamponné un troupeau de boeufs qui traversaitla voie, entre Marmagne et Mehun-surYèvre.

Heureusement le mécanicien avait aperçu assez tôt l'obstacle pour que. le train stoppât rapidement. Cependant une voiture dérailla, mais les voyageurs en furent quittes pour la peur.

Trois des animaux ont été tués»

VOL D'UN RELIQUAIRE

Bagnères-de-Bigorre. Un reliquaire du treizième siècle, style limousin, enrichi d'émaux et classé comme objet historique, a été volé, dans la huit de samedi dernier, dans réglise,de:Sarrancolin, à 36 kilomètres de Bagnères-de-Bigorre. Argus.

̃̃<- Argus.

Modes de Jadis

Modes d'Aujourd'hui

En ce moment jaillissent les dernières étincelles du brillant feu d'artifice auquel nous fit assister cette saison parisienne.

Nous voilà toutes à la veille de notre départ et bientôt Paris sera vide de ses élégances que nous retrouverons éparpillées un peu partout, sur les plages à la mode et dans les villes d'eaux. Mais pour le moment/ les dîners au bois sont encore extrêmement élégants, et c'est là que nous pouvons admirer les dernières créations parues.

Nos modes actuelles sont de véritables reconstitutions des temps passés. Avec les fichus Marie-Antoinette en si grande vogue, la dentelle a repris la place qu'elle occupait naguère .dans la toilette féminine.

11 n'est pas une femme qui ne s'en félicite, car rien n'est plus seyant au 'visage et à la peau que la légèreté des linons unis ou brodés ornés de valenciennes bu de malines. Fichus Marie-Antoinette Que. de souvenirs ce petit colifichet évoque à nos pensées 1

C'est un Paris vieux de deux siècles, dont il évoque le souvenir très vivace, car malgré ses transformations incessantes, il y a toujours dans la grand'ville quelques coins qui garde le respect des traditions fastueusement surannées. Dans le noble faubourg Saint-Honoré entre autres; il existe une maison qui mieux que toute autre a conservé intact le souvenir de ses' 'premières clientes, marquises, aux cheveux poudrés, duchesses aux merveilleuses robes de brocart..

C'est la Maison des Montagnes Russes, fondée en 1760, et,qui devait ce nom au voisinage d'un de ces jeux déjà en faveur à cette époque. ̃ r Bien des événements se sont passés, bien des années se sont écoulées, lés carosses ont succédé aux chaises à porteur, puis les calèches sont venues, et maintenant ce sont les automobiles qui font des stations devant le célèbre magasin qui n'a voulu rien moderniser ni. delson nom, ni de son aspect, mais dont

par contre, toutes les créations ont suivi le progrès, les caprices de la mode la plus raffinée.

La dentelle étant à l'ordre du jour, c'est aux « Montagnes Russes », mieux qu'ailleurs que je pouvais aller en admirer quelques belles collections. Pour les trousseaux d abord nul n'ignore la réputation mondiale des «Montagnes Russes » les jeunes héritières de certaines maisons princières et royales viennent chercher des trousseaux admirables, véritables œuvres d'art. Quant à leurs vieilles dentelles et leurs robes, elles, en possèdent une collection d'une incomparable rareté.

Je vous donne ici le croquis d'une robe du soir, exquis mélange de mousseline

et de broderie, laissant à la taille toute sa souplesse, et-à la silhouette une ligne impeccable.

Cette grande maison vient, en outre, pour être agréable à sa nombreuse et élégante clientèle, d'établir des costumes tailleur en tussor et en toile d'une coupe irréprochable, et, ce qui ne gâte rien, d'un prix infiniment avantageux. Une visite s'impose, dans ces magasins, aux Parisiennes qui connaissent la mai- son et aussi à celles à qui je la révèle et qui me sauront certainement gré de cette révélation. Elles seront enchantées des jolies choses qu'elles découvriront et ravies des achats et des commandes qu'elles ne manqueront pas de faire avant leur départ. Ghenya,

Ghenya.

PETITE CORRESPONDANCE

Mme de D. Vous ne sauriez trop préserver et raviver l'éclat de votre teint, à la veille du départ pour la mer et la montagne. Aussi vous recommanderai-je instamment de vous servir du véritable Lait de Ninon, de la Parfumerie Ninon, 31, rue du QuatreSeptembre, qui est incomparable pour satiner, J.a peauet lui. donner des délicatesses de

̃ chàfr-dô îleùr. ""• v

Raymonde. Vous rendrez la vigueur et la santé à votre chevelure avec l' « Extrait capillaire des. Bénédictins du Mont-Majella ». En peu de temps vos cheveux repousseront plus abondants et plus soyeux que jamais. ,'efflcacité de ce produit a, été unanimement constatée depuis longtemps. Demandez-le à l'administrateur, M. E. Senet, 35, rue du Quatre-Septembre. G.

LES THEATRES la Comédie-Française Première représentation de Un jour de fête, comédie en un acte de M. Gabriel Faure.

Sans prendre souci de la température, la Comédie-Française estime qu'elle doit à son public des nouveautés en toute saison. L'accueil fait hier à la pièce de M. Gabriel Faure ne peut qu'encourager la Maison de Molière à ne point ralentirson travail même aux jours brûlants de l'été. Le succès a été grand et légitime, car, par sa valeur littéraire, par ses qualités d'émotion, son adresse scénique, Un jour de fêle se classe parmi les meilleures comédies en un acte qu'ait inscrites dans ces dernières années la Comédie-Française à son répertoire. Après une jeunesse dont il a oublié les aventures, Jacques de Verneuil a pris femme. Mariage d'amour qui s'est trouvé bien vite un mariage de raison, car cette union a définitivement assagi Jacques qui est devenu un bon mari et un bon père. Il a une ravissante fillette qu'il adore et il vit heureux, entre sa femme et son enfant, lorsque soudain le passé se dresse devant lui. Le jour même où dans la maison en fête, on célèbre son anniversaire, une jeune femme arrive dans le salon fleuri, tremblante d'émotion et de honte. Elle tient par la main une fillette, et nous devinons tout de suite la touchante histoire que représentent cette enfant interdite et cette mère qui n'ose pas lever les yeux. Au temps de sa jeunesse, Jacques a aimé Lucienne Bernard il l'a quittée brusquement, un jour de lassitude, sans savoir qu'elle allait être mère. Lucienne a cru, de son côté, son'amant parti pour l'Amérique. Aussi, lorsque, par hasard, quelques lignes d'un journal (qui justement parle de la fête qu'on célèbre) lui apprennent que Jacques est vivant, une force irrésistible la pousse vers lui. Elle voudrait le revoir au moins une fois, lui montrer sa fille.

Mme de Verneuil, déjà surprise de l'arrivée d'une femmequ'elle ne connaît pas, apprend toute la vérité par l'enfant illégilimel La fillette aperçoit, sur une table, une photographie de Jacques, et elle a un cri « Oh papa » Vous voyez la situation:

̃Cette situation difficile, qu'il a présentée avec un art sobre et vigoureux M. Gabriel Faure l'a débrouillée de la plus jolie, de la plus touchante façon. Violemment émue d'abord, la 'femme légitime comprend que son devoir est dans labonté, dans une bonté sans réserves. Pour que son mari ne rougisse pas trop devant elle, elle feint que c'est, non l'ancienne compagne dé Jacques, mais une amie, qui est venue tout lui dire, et l'ancienne liaison et là naissance de l'enfant. Grâce- à' ce mensonge d'une généreuse délicatesse, Jacques, devant sa femme, peut revoir Lucienne Bernard, lui exprimer ses regrets de l'abandon de jadis et

lui promettre que son avenir comme celui'de l'enfant seront assurés. Il embrasse l'enfant, et s'incline profondément devant Lucienne qui s'en va, meurtrie, certes mais tout de même apaisée et réconfortée un peu.

Le tact avec lequel M. Gabriel Faure a traité les deux scènes périlleuses de la pièce, l'adresse de son dialogue autant que le souffle de pitié et de générosité qui anime l'ouvrage ont plu infiniment au public qui, par quatre rappels et une double salve d'applaudissements, lorsqu'on a" nommé l'auteur, a témoigné de son plaisir et de son attendrissement, car l'émotion était réelle chez de nombreux spectateurs.

La pièce était fort bien interprétée par' Mme Lara, qui a fait montre de beaucoup de dignité et de sensibilité- vraie dans' le personnage de la femme légitime par Mlle Géniat, émouvante avec simplicité (sa façon de s'en aller, notamment, après un dernier regard sur Jacques a mis des larmes dans beaucoup de'jolis yeux). Dans le. personnage du mari, M. Numa a été excellent. Quels progrès fait tous les jours ce comédien Le» voilà devenu un des plus légitimes, espoirs de la jeune troupe.

Intérim.

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Les Concours du Conservatoire Piano (Femmes)

Après la tempête, le calme; le piano doit avoir d'insoupçonnées vertus lénitives les jeunes élèves ont eu une excellente conduite, leurs mamans aussi. Aucun orage, aucun tumulte dans cette salle comble qu'aurait cependant* pu énerver un concours qui a duré de neuf heures du matin à sept heures du soir. Nais nous étions là un peu en famille la peur des représailles, le non-affichage., des récompenses hier, au soir, 1-âge ten- dre des petites concurrentes ont fait le reste. Tout le monde s'est comporté d'une manière très sage et un peu de cette sagesse s'est égarée aussi sur l'exécution de la Ballade en fa maje*ur de Chopin. Comme toujours, lesconcours de piano sont notablement supérieurs à ceux de chant, d'opéra et d'opéra-comique. Il n'y a point à revenir sur ce phénomène devenu banal. Celui d'aujourd'hui a été cependant très inférieur à celui de violon, et moins égal que le concours de piano hommes. Le lecture du morceau très délicatement musical de M. André Messager a été en général bonne et parfois remarquable. L'exécution de la Ballade de Chopin, correcte dans l'ensemble, a révélé plus de talents techniques que de talents d'interprétation.

Trente-cinq, concurrents et vingt-trois récompenses parmi ces lauréats, la première nommée, Mlle Meerowitch, s'est fait remarquer par une interprétation très intéressante, assez personnelle, une technique très sûr, une belle qualité de son et une main gauche très développée. Je citerai ensuite Mlle Novaes, une nature très fine, très subtile, dont le jeu délicat se pare de sonorités exquises mais dont les effets sont un peu appuyés; Mlle Coffer, très 'musicale, habile Mlle Michel, qui a des qualités de force, des doigts .excellents, quelqiifi.émotion, de la musicalité et qui déchiffre très bien; Mlle Hubert, dont le jeu est vivant, intelligent et la lecture excellente; Mlle Alice Léon, dont le toucher est délicat; Mlle Blanc, Mlle Barret, Mlle Hecking, Mlle Gelly, distinguée et correcte, Mlle Dubief, Mlle Lefort, personnelle, et dont la, main gauche est excellente Mlle Dienne, souple et pleine de fantaisie, dont la lecture est fort bonne.

Le jury était composé de, MM. Gabriel Fauré, président; Véronge de La Nux, Paul Vadal, Maurice Moszkowsky, Xavier Leroux, Edouard Risler, Wurmser, Ricardo Vines, Lazare Lévy, Georges de Lausnày,ÛesareGaleotti,FlorentSchmitt, Jean Canivet et Fernand Bourgeat, setaire.

Les récompenses suivantes ont été décernées

Six premiers prix Mlle Meerovitch (classe Cortot), Mlle Novaes (classe Philipp), Mlle Coffer (classe Philipp), Mlle Michel (classe Delaborde), Mlle Hubert (classe Cortot), Mlle Alice Léon (classe Cortot).

Huit seconds prix Mlle Blanc (classe Delaborde), Mlle Barret (classe Delaborde),,Mlle Hecking (classe.Delaborde), Mlle Arnault (classe Delaborde), Mlle Dubief (classe Cortot), Mlle Gelly (classe Philipp), Mlle Lefort (classe Corto't), Mlle Dienne (classe Cortot).

Cinq premiers accessits Mlle Blanquer (classe Delaborde), Mlle Gadot (classe Cortot), Mlle Baillot .(classe Cortot), Mile Ruffin (classe Philipp), Mlle Follet (classe Philipp).

Quatre seconds accessits Mlle Liénard (classe Delaborde), Mlle Dochtermann (classe Philipp), Mlle Ravaisse (classe Cortot), Mlle Prelat (classe Delaborde).

Robert BrusseL

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COURRIER M THEATRES

Aujourd'hui:

A l'OdtSon, à 9 heures, suite des concours publics du Conservatoire. Concours d'opéra. 1. M. Palier, 27 ans 10 mois, Hérodiade, 4° acte (M.Massenet) rôle de- Jean. Réplique Mlle L. Mancini.

2. Mlle Belamia, 20 ans, le Cid, 3' acte (M. Massenet) rôle de Chimène. Réplique M. Toraille. 3. i'f. Iriarte, 27 ans 2 mois, Faust, l'r acte (Gounod) rôle de Faust, a concouru ,en 1910. Réplique M. Clauzure.

•i. M. Philos, 27 ans 10 mois, l'Africaine, 2' acte (Meyerboer) rôle do Nélusko. Répliques Mlle Hemmler et M. Dutreix. 5: Mlle Philippot. 23 ans, mois, Samsan.et. Dalila, 2" acte (M. C. Saint-Saëns)' rôle de Dalila. Réplique M. Fontaine (Hugo).

6. M. Toraille, 29 ans 3 mois, Hérodiade (M. Massenet) rôle de Jean, a concouru en 1910. Réplique Mlle Charrières,

7. Mlle Arcos, 20 ans 11 mois, Mefistofele (Boïto) rôle d-e Marguerite. Répliques MM. Vincent et Clauzure.

8. M. Dutreix, 26 ans 9 mois, Aida, acte (Verdi) rôle de Radamès. Réplique: Mlle Hemmler.

9. M. Fontaine (Hugo), 28 ans 1 mois, la. Favorite, -t' acte (Donizetti) rôle de Fernand.l" accessit en 1910. Répliques Mlle. Borel et M. Godard (Alfred),

10. Mme Bonnet-Baron, 24 ans 11 mois, l'Attaque du Moulin, i" acte (M. A. Bruneau) rôle de Marceline. Réplique M. Godard (Alfred). 11. Mlle Lalotte (Jeanne), 24 ans, Don Juan, 2e acte (Mozart rôle de Zerline. 2° accessit en 1910. Répliques MM. Patorni et Hopkins, 12. Mlle Courso, 26 ans 10 mois, le Trouvère, 2' acte (Verdi) rôle d'Azucena. 2' accessit en 1909, a concouru en 1910. Réplique M. Dutreix, 13. Mlle Borel, 22 ans 11 mois, les Troyens à Carthage, 5° acte (Berlioz) rôle de Didon.' Réplique M. Fontaine (Hugo).

̃ 14. Mlle Charrières, -25 ans, Q, mois, Mefistofele

(Boïto) rôle de Marguerite, 1" accessit en 1910. Répliques MM. Toraille et, Godard (Alfred), 15. Mlle Lubin, 21 ans 5 mois, Salammbô (Reyer) rôle de Salammbô. 2' accessit en 1910. Réplique M. Triacdafyllo, ̃- ° 16. Mlle Hemmler, 24 ans 4 mois, Thaïs, 2' acte (M. Massenet) rôle de Thaïs. 2° accessit en 1910. Réplique M. Sellier,

17. M. Godard (Alfred), 27 ans 5 mois, Hamlet, 3° acte (Ambroise Thomas) rôle d'Hamlet. 2° accessit en 1910. Répliques Mlle Borel et M. Feiner,

18. Mlle Kirsch, 23 ans, lé Cid, 3'acte (M. Massenet) rôle de Chimène. 1e* accessit en 1910.' Réplique :-M. R. Lassalle,

19. M. Clauzure, 26 ans, Freyschûtz, 2' acte ("Weber) rôle de Gaspard. 2" prix en 1910. Réplique M. Iriarte,

20. Mlle Amohissa, 21 ans 3 mois, Otello,. 5e acte (Verdi) rôle de'Desdemone. Réplique M.'Fontaine (Hugo).

21. Mlle Calvet, 25 ans, 2 mois, Aïda, 2' acte ÏVerdi) rôle d'Amnéris. i" accessit en 1910. Réplique M. Dutreix,

~A la Comédie-française, à 1 h. 1/2, Polyeucle (Mmes S.-Weber, Madeleine Roch, MM. Mounet-Sully, Silvain, Albert Lambert fils, Louis Delaunay, Falconnier, Georges Le Roy, Gerbault);

Le Jeu de l'amour et du hasard (Mmes Bartet, Loconte, MM. Georges Berr, Dehelly, Siblot, Dessonnes, Décard).

Au théâtre Femina, à 2 heures, première représentation ^de Impressions d'Afrique, pièce en 4 actes, de M. Raymond Roussel. Ce soir

A l'Ambigu, à 8 h. 1/3, première représentation (reprise), de la .Légion étrangère, drame en actes et 7 tableaux, de MM. Jean Le Rode et Alévy. Distribution

Maria Soisy Mmes Emihenne>Dux Lucette Lucy Blémont t Félicie Frédérique- Liline Béer

Pierre Delval MM. Fabre ̃ J,ulien Tliom-1. Etiévant Victor Martial Ville

Andoche Piton Harment Belcourt Blanchard

Mmes Dallay, La Michette; Lafourcado, La Souris; Petite Beer, Petite Liline.

MM1. Gouget, Ponthieu; Basseuil, Mosbach Jacob, Dubar; Lévy, Terrade Daneqiiin, "Walther Leroy, Filaquite; Morand, 1 Anguille; Rey,. Abdeliah;. Clément,, Van. Kerk Hétet, l'Inspecteur.; Merlin, Lussignol Layi Samenek Vitertj Moreaux. ̃ A la Comédie-Française, à 8 h. 3/4, Cher Maître (Mmes Lara, Berthe Bov.y,. Suzanne Dfivoyod, Suzanne Révonne, Jane Faber, Faylis, MM. de Féraudy, Ch. Granval, Lafon, Jacques Guilhène, Georges Le Roy, Gerbault, JeanWorms, Décard, Ch. Berteàux). A l'Opéra-Comiqua, à 8 heures, Manon (Mlle Geneviève Vix, MM. Sens, Jean Périer, Gilles).

A la Renaissance, à 9 h. 10, le Mystérieux Jimmy, « alias Jimmy Valentine » (Mlles Huguette Dastry, Gabrielle Lange, MM. Chautard, Berthier, GéoLeclercq).

A la Porte-Saint-Martin, à 8 h. 3/4, le Vieux Marcheur, comédie en quatre actes, de M. Henri Lavedan, de l'Académie française (M. Albert Brasseur, des Variétés; Mmes Marcelle Lender, Arletto Dorgère, Lilian Greuze, MM. Armand Numès, Pierre Juvenet, Lorrain, Lebrey, Magnard, etc., etc.). A 10 h. 1/2, « la Réception du ministre <> (sénateur, députés, pompiers, fanfare, chœur des petites filles, etc.)

Au Gymnase, à 9 heures, 172° représentation de Papa, comédie en 3 actes, de MM. Robert de Fiers et A. de Caillavet.

A l'Athénée, à 9 heures, les Bleus de Vamour (Mmes Loury, Lukas, Olivier, MM. Larmandie, Gàllet, Cœuille, Borderie, etc.); à 11 h. 1/4, V Incident dtt 7 avril (Mmes G. Ruby, Suz. Golstein, etc.).

On commencera à 8 li. 1/4 par une pièce du répertoire. Aux Bou(Tes-Parl8iens-Copa Laparcarle, à 9 Jieures, t Ze ;4/a»t.tagç de Mlle. Beulemans' (Mme Marguerite Adry, MM. WiHekens, Pe'yrière, Mesmacker).

Au théâtre Apollo, (coupole ouverte), à 8 h. 3/4, la Veuve joyeuse. Tarif d'été fauteuils d'orchestreà5fr.; places depuislfr.'50. Au Grand-Giiignol, à 9 heures, la Veuve, la Grande Mort, la Petite maison d'Auteuil, Cent lignes émues, Un peu de musique. Hier:

On a donné Faust hier soir, à l'Opéra, avec une distribution de premier ordre. Mlle Brozia chantait le rôle de Marguerite, et l'on sait que la voix et le talent de la belle cantatrice contribuent à faire de son interprétation une des plus belles qui soient. Mlle Brozia fut véritablement acclamée à plusieurs reprises, ainsi que M. Altchewsky, Faust remarquable M. Marvini, Méphistophélès excellent; M. Dangès, Mlles Courbières et Goulancourt.

Dans le divertissement, des applaudissements chaleureux accueillirent Mlles Marthe Urban, Laugier, Meunier, Piron et Siréde.

Nous avons reçu de M. André Antoine le télégramme qui suit

Camaret, 5 juillet.

Cher ami, je suis accablé jusqu'ici de demandes d'entrées pour les concours de vendredi et sahie,di.Voulez-vous dire que, pendant ces séances, je ne suis pas chez moi à l'Odéon et que je m'en réjouis, du reste, puisque cette situation m'évite le déplaisir de rien refuser? s o. Toutes les amitiés de votre

Antoine.

?

Mme Sarah Bernhardt est partie hier soir, à neuf heures, pour Belle-Isle. De nombreux amis s'étaient rendus à la gare pour la saluer et lui souhaiter bon voyage. Très touchée, l'illustre artiste a remercié avec sa grâce et sa verve habituelles. Au départ du train, une ovation lui a été faite.

Au jour le jour

En présence de l'immense succès remporté par M. Arthur Nikisch en conduisant le second cycle de la Tétralogie, MM. Messager et Broussan avaient demandé au célèbre kapelmeister de diriger quelques représentations supplémentaires afin que les abonnés puissent entendre une œuvre de Wagner dirigée par lui. Malheureusement, le maître, pris par ,des engagements antérieurs, ne peut disposer que d'une seule soirée, celle du mercredi 12' juillet. Ce soir-là, il conduira, au grand plaisir des habitués de l'Opéra, une seule représentation du Crépuscule des Dieux. •"Aux artistes qui ambitionnent cet hogneur, là Comédie -Française offre chaque Tinnée une chance d'être admis dans sa troupe. Chaque année, à une certaine époque, les artistes peuvent demander à être entendus ,par M. Jules Claretie et le Comité. Cette séancé d'auditions publiques aura lieu, malgré les répétitions de Denise, mercredi pro-'chain, 12, '•̃

C'est l'Illustration qui publiera Cher Maître, la comédie de M. Fernand Vandérem, si goûtée, si applaudie en ce moment à la Comédie-Française.

La pièce paraîtra dans un des premiers numéros de septembre.

Mlle Lucienne Bréval chantera demain Carmen. Ce sera l'avant-dernière représentation de l'éminente artiste, pour cette saison, à l'Opéra-Comique.

Mlle Geneviève Vix chantera dimanche soir ta Tosca, avec M. Jean Périer dans la rôle de Sçarpia.

M. Mario interprétera, pour la première fois, le rôle de Càravàdossi.

M. Antoine vient d'arrêter la distribution

de Madame de Châtillon, la pièce en cinq actes de M. Paul Vérola, dont les répétitions commenceront dès septembre à l'Odéon. Mme Sarah Bernhardt jouera dans le courant de la saison prochaine Savonarole un drame nouveau en cinq actes de M. Gabriel Trarieux.

1»»

De puissants ventilateurs contribuent à faire de la saile du Gymnase une des plus fraîches de Paris. Les spectateurs s'y trouvent donc particulièrement à l'aise'pour entendre Papa et se divertir à ses ingénieuses situations. C'est toujours l'éclatant succès.

Mlle Guionie, la charmante cantatrice si appréciée tour à tour à la Gaîté et à l'OpéraComique, a signé, aux plus flatteuses conditions, un nouvel engagement avec MM. Isola frères, pour la saison prochaine. Voilà une nouvelle qu'apprendront avec plaisir les habitués du Théâtro lyrique municipal qui, si souvent, ont fait fête à la brillante artiste.

En quelques représentations, M. Albert Brassour est devenu populaire à la PorteSaint-Martin autant qu'aux Variétés, ce n'est pas peu dire. L'extraordinaire silhouette qu'il a campée du sénateur Labosse dans le Vieux Marcheur soulève chaque soir de chaleureux 'bravos et le fou rire du public. M. Albert Brasseur et ses camarades font apprécier, boulevard Saint-Martin comme au boulevard Montmartre, l'esprit étincelant de M. Henri Lavedan.

.1.

Au théâtre Apollo, la Veuve joyeuse ne sera plus jouée qu'aujourd'hui jeudi et demain vendredi. Samedi, reprise de la Divorcée sur la cent deuxième représentation. Pendant ces deux dernières de la Veuve joyeuse, il sera distribué aux spectateurs des silhouettes artistiques en bois découpé des principaux artistes du théâtre Apollo. La Légion étrangère que reprend, ce soir, l'Ambigu, a été représentée pour la première fois le 10 mars 1899. Les créateurs en furent MM. Léon Noël, Renot, E. Albert, Mmes Cogé, Andrée Méry et Delphine Renot. La pièce eût cent cinq représentations. L'ouvrage comporte sept tableaux, les suivants ;̃̃̃̃̃̃̃

Premier tableau l'Oncle Belcourt.. 2' tableau les Joyeux lascars. 3° tableau la Légion, au Maroc. 4' tableau Un Maitre chanteur. 5° tableau "la Mère aux forçats. 6" tableau la Chambre de Félicie. 7' tableau Pris au piège.

MM. les critiques, soiristes et courriéristes des journaux quotidiens, inscrits aux services des répétitions générales et des premières de l'Ambigu, seront reçus sur présentation de leur carte.

«

Le succès. Indépendamment de la Comédie-Française, deux théâtres affichent pour cet après-midi une matinée de leur nouveau spectacle la Renaissance, avec le Mystérieux Jimmy, brillamment interprété par tous les créateurs, et Déjazet avec Au pays de Manneken-Pis.

Dans ce dernier théâtre, à trois heures et demie, sur la scène et dans la salle, « le Cramignon liégeois », chanté et dansé par toute la troupe.

La Leçon de Plaire, un joli opéra-comique en un acte, de MM. Charles Gallo et MartinValdour pour le livret, et du compositeur William-Marie pouf la musique, a paru che? Choudens.

Matinées annoncées pour dimanche prochain

Comédie-Française, 1 h. 1/2, le Passant, Neiges d'antan, Œdipe-Roi.

Porte-Saint-Martin, 1 h. S/4, le Vieux Marchear.. 1 t

Gymnase. 3 heures, Papa.

Athénée, 2 heures, les Bleus de l'amour, l'Incident du 7 avril.

Palais-Royal, 2 heures, Aimé des femmes. Théâtre Antoine, 2 h. 1/2, le Fil à la patte. Ambigu, 2 heures, la Légion étrangère. Déjazet, 2 heures, Au pays de MannekenPis. rN_

Hors Pans

Mlle Barelly jouait hier, à Enghien, dans Chacun sa vie,-le rôle créé par Mlle Cécile Sorel. Elle y a été parfaite, et son interprétation, toute de grâce et de talent, lui a valu les plus chaleureux bravos.

M.

Mardi, ont eu lieu, au grand théâtre de Versailles, les concours publics du Conservatoire de notre ville pour la déclamation. On sait" que la chaire de déclamation est occupée par Mlle Caristie-Martel.

Le jury, présidé par le sympathique directeur M. A. Lebossé, était composé de MM. Ernest Depré, Leudet, Charles Martel, Jean Blaise, Fernand Brulin, Fabius de Champville.Dekobras, Henry-Perrin, Maxime Léry.

Les récompenses suivantes ont été distribuées

Diction. 1" prix à l'unanimité, Mlle Andrée Bauer.

1" prix, Mlle Eveline, M. Thalien-.

2' prix, Mlles Monge, Seguin, Bonnafoux. .1" accessit à l'unanimité, Mlle J. Devil. 1" accessit, M. Le Noble.

2° accessit, Mlles de Kerivouald, Blachon et Paolette.

2° accessit, MM. Beleys et Joly.

Prix d'honneur. Mlle Plain.

Comédie. 1" prix, à l'unanimité, Mlle.Martnër.

1" prix, Mlle Andrée Bauer, M. Thalien. 2° prix, Mlle Monge et Eveline. M. Le Noble. 1" accessit, Mlles Bonnafoux et de la Rouna. 2" accessit, Mlles Piednoël, de Kérivoual et M. Beleys.

'Prix d'honneur, à l'unanimité, Mlle Le Roi. Tragédie. i" prix, Mlles Grandjean et Martner,

2° prix. à l'unanimité, Mlle Andrée Bauer. 2« prix, Mlles Monge et Bonnafoux.

1" accessit, MM. Thalien, Le Noble, Mlle de la Rouna.

2° accessit, à l'unanimité, M. Besnard.

2' accessit, Mlle Charnay, M. Duval.

De Rome

Une audition des œuvres de M. Armand Marsict (jeune) vient d'être donnée à la salle Bach, sous le patronage de M. Barrère, ambassadeur de France. Le. public aristocratique, venu en nombre, a fait le plus chaleureux accueil à notre compatriote, chef d'orchestre et professeur de composition au Conservatoire royal d'Athènes. Ses œuvres ont été remarquablement interprétées par Mme di Peliti, soprano de style pur et sobre, MM. Mogalotti, violoncelliste de premier ordre, le violoniste Scalero et l'organiste di Veroli, tous deux excellents. Parmi les <buvresjes plus applaudies, citons la Sonate pour violon et piano, un Poème pour violoncelle et un Poème nuptial pour orgue. Les six séries de représentations qu'a données Mme Suzanne-Després, à diverses reprises, à Vienne, lui ont créé une situation privilégiée dans l'estime dupublic. Les journaux de Vienne l'appellent couramment « la grande artiste » et déclarent que son talent est un des plus beaux dont puisse s'enorgueillir, en ce moment, la scène française. On vient de demander à Mme Suzanne-Després de donner une nouvelle série de représentations dans cette ville. Elles auront lieu en octobre. Mme Suzanne-Després prépare, pour ces représentations, un double repertoire, moderne et classique, d'une part la Rampe, la Sacrifiée, les Marionnettes, le Lys; d'autre part Horace, Andromaque, Phèdre, On ne badine pas avec Vamour, Elektra, etc. Mme Suzanne-Després poussera jusqu'à Budapest, où elle est également très attendue.

Serge Basset.

SPECTACLES! CONCERTS Aujourd'hui ̃ Matinées, avec les spectacles du soir :-A- roiympia(âheures), aux Ambassadeurs^ heures), au Nouveau-Cirque (2 h. 172)," à l'Alhambra (2 h. 1/2), au Cirque Medrano (2 h. i/2). ̃' Au théâtre du Pré-Catelan, 3 3 heures,' ¡ première représentation du spectacle d'inauguration. Au programme Aux Parisiennes, prologue dit par Geo Dielly et Odette Mon- fray; En cage, un acte de Champavert (Ju? liette Martineau), chant: Mlle Damia; Francesca, trois actes de Louis Delluc. Distribution

Francesca • Mmes- Suzanne de BeliP Toinette Mariette Lelières e Oncle Richard MM. Max Roberty Oncle François André Nérac Aliot Max Râteau Flamberga .J.ean Yalry

Ce soir A la Scala, à 9 heures, A ciel ouvert, revue à grand spectacle en 2 actes et 18 tableaux, de MM. Henri Kéroul et Valentin Tarault, musique nouvelle et arrangée de M. Monteux-Brisac (MM. Gaston Silvestre, Dufleuve, Paul Lack, Géo Flandre, Laforest, Lenoir, Elvell, Delmens, Mmes Rachel.Launay, Lise Jaux, Marjac, Nelly W-estwood, Molly Haywood, Volgré, Dumont, Suzanne Gray, Poncetta).

-Au Nouveau-Cirque, à 8 h. 1/2, âttrac* tions sensationnelles; à 10 h., Une soirée à Blaga Parle, fantaisie comique et nautique, à grand spectacle (Darius M.).

La direction de la Scala nous prie de rap. peler que, grâce à son plafond mobile, les représentations sont A ciel ouvert, ainsi que l'indique le titre de la revue et que la plus grande fraîcheur règne dans la salle.

.i.

Les Américains ont célébré hier la fête de leur Indépendance. A l'issue du grand ban-, quet donné à cette occasion solennelle, nos amis d'outre-mer se sont rendus à Marigny ils ont poussé force hurrahs en l'honneur du «The -American Sailor», si brillamment, interprété par Max Dearly, qui a retrouvé ensuite le même succès avec sa «tennisdance ». Miss Adélaïde, the american Doll. et son danseur J.-J. Hugues, ont connu, eux aussi dans la même soirée, les douceurs du triomphe.

Au théâtre du Pré-Catelan.

Ainsi que nous l'annonçons plus haut, c'est aujourd'hui, à trois heures, qu'aura lieu en matinée, la première représentation du spectacle d'inauguration du théâtre du bois de Boulogne.

A l'Alhambra. ̃

Aujourd'hui jeudi, à 2 h. 1/2, première matinée du nouveau spectacle avec tout le programme du soir les Hammamura, la plus célèbre des troupes japonaises; Norman' Telma, l'énigme vivante; Dickson dans sa valse chantée Hâtez-vous d'aimer Renée de Mormych, la cible humaine'; Los Criollitos; les admirables Danseurs russes; Rapina, jongleurs sur patins à roulettes; le comique Darthy Rinoni, Van Dam, comiques excentriques le trio Mars les Guerreros, équil,ibristes l'Aéroplane-Planeur The Coronation, etc. La matinée de dimanche prochain ne sera pas ouverte au public, l'Alhambra ayant loué sa salle d'avance.

*T

Au bal Tabarin.

Immense succès pour la troupe espagnole. Le Tout-Paris élégant se presse chaque soir dans ce joyeux établissement pour applaudir les sœurs Malaguennitas et l'intrépide Antonio de Bilbao dans leurs d'anses andalouses. Samedi prochain, soirée de gala, «la Grande; Fête anglaise », avec le cortège du couronnement, sera un véritable régal des yeux avec, l'apothéose de l'Entente cordiale.

COURRIER MUSICAL T

Au Jardin d'acclimatation.

Programme du concert qui sera donné aujourd'hui à trois heures, en plein, airp au kiosque de la musique

Les Petits Hussards (A. Charbonnier); Esmêralda (E. Koch); Gille et Gillotin (A. Thomas);Valse en ré bémol (Chopin), par toutes les clarinettes soliste, M. Hamelin Une Aventure à la Guimard (Messager); England-Parade (C. Gourdin) la. Surprise de l'Amour (Poise); Danse Annamite (Maquet); la Grande-Duchesse de Gêrolstein (Offenbach); Sans cervelle (Amray). ̃ L. de Crémone.

^^s^s^ »~ r;

LES GRANDES VENTES Aujourd'hui, à l'hôtel Drouot

Vente

Salle i. Succession de Mme X. Iinpor-' tant mobilier, bronzes d'art, objets de vitrine, armes, argenterie, etc. Mes Lair-Dubreoii, et Henri Baudoin; M. Georges Petit.. SUCCESSION DE Mme X.

Hier, seconde journée dé la vente de Mme X. sous la.direction de Me'Lair-»j Dubreuil et Henri Baudoin. On en est resté à 36,000 francs. Les deux prix intéressants ont été un manchon et une étolfe de zibeline, 6,020 francs, une vitrine con- ̃̃ tenant des poteries modernes d'Orient, 1,200 francs; et une autre vitrine remplie de figurines indiennes, modernes, très intéressantes, au point de vue ethnographique, 2,500 francs. •̃• •̃ v, ̃' '-̃

'V.

lia Vie Sportive

LES COURSES "̃̃̃̃

COURSES AU TREMBLAY

On dit que la vie est chère à Paris. Lâ Société du Sport, de France s'est offert pour 3,000 francs une avant-première du Crité-, rium d'Ostende. Pour 3,000 francs le galop d'un Critérium, c'est donné! 1

Le Critérium d'Ostende commençant ses surcharges à une victoire d'un prix de 4,000 francs, le comte Le Marois avait pensé qu'un prix de 3,000 francs serait tentant à courir pour les chevaux d'Ostende qui auraient ainsi l'occasion d'y faire sans risque de surcharge une première sortie victorieuse, et il établit les conditions du prix Partisan. L'invite a été entendue et c'est ainsi que, dans unprix insignifiant, nous avons eu un lot de concurrents de grand ordre. Parmi, les chevaux bien essayés, on parlait, avant la course, de De Viris, un important poulain manquant encore de longueur et d ampleur, ne pouvant être un deux ans précoce Bugler, un Adam de bonne et forte allure, avec un dessus superbe, une belle épaule, une arrière-main puissante; Weinacht, une belle jument accusant beaucoup d'espèce, ayant de belles lignes mais un peu écrasée sur ses jarrets, et enfin Porte Maillot, une ravissante pouliche, fille de Gardefeu et d'une sœur' d'Ajax.

Après un départ qu'elle n'a pas' su .très bien prendre et bien qu'ayant été desservie par des incidents de parcours, Porte Maillot la emporté nettement sur Weinacht. Toutes chances égales, la pouliche de M. Edmond Blanc eût dû l'emporter facilement, et la bonne volonté qu'elle a mise à surmonter les difficultés qu elle a rencontrées au-cotira


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sera qualifié pour disputer dimanche les demi-finales du Grand Prix;

2° Le prix des Etrangers, qui est en] quelque sorte un grand prix avant le GrandPrix ̃̃•̃̃̃

3° Le prix de France, réservé aux coureurs français engagés dans le Grand Prix Le match France contre Etrangers et qui met aux prises les vainqueurs des demi-finales des deux précédentes épreuves;

5° Et enfin le prix du Conseil général (2° manche), qui sera couru sur 50 kilomètres avec entraîneurs à motocyclette.

Voici quel est à l'heure actuelle le classement dans' le Tour de France, dont deux étapes ont été accomplies

1, Masselis (Belge) 2+fe=3points 2, Garrigou (Français) 1+3= 4 3, F. Faber (Français) 3+2=5 4, Godivier (Français) .4+5= 9 5, Dubois (Français) .6+7=13 6, Heuzghem (Belge) 7+9=16 7, Lapise (Français) ̃ 11+6=17 8, G. Georget (Français). 10+4=20

Le classement se fait par addition de points, le coureur marquant un nombre de points correspondant à sa place un point s'il est premier, deux s'il est second, et ainsi de suite.

Aujourd'hui, troisième étape LongwyBelfort, 331 kilomètres, étape qui mettra les concurrents à 1,070 kilomètres du départ à Paris et à 4,274 kilomètres de l'arrivée. TENNIS

Un tournoi de tennis sera donné sur les courts de la Société de-Golf du Pecq les samedi 8 et dimanche 9 juillet.

Frantz-Reichel.

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La pouliche du comte te Marois a paru longtemps dominer la situation. Elle. a eu u nettement raison de. Bugler, qui lui-même finissait détaché devant le reste du lot. Le lot dji prix' Partisan fournira des vainqueurs.

La réunion a été marquée par une très telle arrivée entre Le. Charmeur et Lama. O'Néill.sur le cheval de M. Balli, a eu raison d'O'Gohnor, qui pilotait Lama.

Prix Parmesan (2,000 fr., 900 met.). 1, Gui, à M-. Camille Blanc (Ed. Haës) 2, Sophie, à M. 0. Smets (Garner); 3, Mariette II, à M. \V. Flatman (Curry) (encolure, 5 longueurs).

Non placés G^tleya Hï, Ulloa, Junior. of Midlothian.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 51 fr. 50, Placés Gui, 20 fr,; Sophie, 24 fr. 50. Prix Pauline (3.000 fr., 1,800 m.j.1, Gay Pnchess, à M. Louis Prate (H. Jordan) 2, Tempête III, à M. W. Hurst (Roupnel) 3, ïrimazau, au. comte de Boisgelin (F. Williams) (2 longueurs, 1 longueur),

Non placées Dalmatienne, Lipa, Allou* viHe^Bradamante, Kittiwake, Selinonte, Sultane Il, Gargamelle.

Pari mutuel à 10 fr.; Gagnant, 45 fr. 50. Placés Gay Duchess, 13 fr. 50; Tempête, i7 frV; Trimazau, 24 fr.

Prix ,Siveemeat (2,000 fr., 2,300 m.). 1, 'Valdotaine, à M. A. Salomon (G. Clout) 2, Harfort, à M- 2iegler(J. Jennings) ;2, Nobody, à M. J. Herinessy (Rovella) [3 longueurs, 2 long. 1/2).

Non placés Aigrelette II, Hygie, Léa, Poivrée..

Pari mutuel à'10 fr. Gagnant, 58 fr. 50. Placés Valdotainc, 32 fr. Harford, 40 fr. Prix Partisan (3,000 fr., 900 m.). 1, Porte Maillot, à M. Edmond Blanc (J. Jennings) 2, Weinacht, au comte Le Marois (Qarner) 3, Bugler, à M. Duryea (Reid) (encolure, 1 long. 1/3) ̃

Non. placés Rialto II, Prétendant II, Mon-

pilotant un monoplan, parti hier de Reims,. a atterri à Douai. Le soir il s'est rendu à ICalais par la voie des airs, effectuant le parcours en 1 h. 15. ̃ ̃'

L'aviateur Louis Bréguet a, dimanche matin, emmené dans les airs, par un vent de iyi, mètres à la seconde, l'amiral américain Washington Lee Capps, chef des chantiers de constructions maritimes des Etats-Unis. L'amiral américain est venu en France pour faire un rapport sur les progrès de l'aviation chez nous.

Louis Bréguet a également emmené à bord de son aéroplane Bréguet le commandant américain T. Berrtley Mott, attaché naval des Etats-Unis eu France.

Les deux officiers américains ont été .en- ejbiantés de ce baptême de l'air.

̃

ta Coupe du,prince'Henri a commencé. hier matin. Le départ a été donné à Hambourg. L'automobile du prince Henri est partie la première.

Soixante»cinq voitures sont parties, ` AEROSTATION

Dans le bleu

Le ballon Excelsior (1,600 m. c/) s'est élevé mardi à 10 h. 30 du parc de l'Aéro-Club (Coteaux de Saint-Cloud), étaient à bord Ernest Barbotte, pilote; accompagné du comte Emmanuel de Castéja, comte Gaston de Né-' verlé, comte Jehan de Salvert et d'Abro. Excellent atterrissage après huit heures de. voyage Saint-Calais (Sarthe). VÈLOCIPEDIE

te Grand Prix de Paris, la seconde réunion. ̃ Le Tour de France.

La seconde des trois réunions que comporte le meeting du Grand Prix de Paris sera donnée aujourd'hui jeudi au vélodrome mu- nicipal du bois de Vincennes.

Cette réunion comporte cinq importantes épreuves

1° Le prix de l'Espérance, dont le vainqueur

plète alimentée par une dynamo « Phi destinée' à sa,voiture 14 IIP. Ces dynamos, brevetées s. g, d. g. sont munies des tous derniers perfectionnementsL'autorégulatiôn du voltage est réalisée électriquement sans l'intermédiaire d'aucun' organe mécanique.

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AVIATION

Les manœuvres aériennes. Un amiral dans les airs. La Coupe du prince Henri Les manoeuvres aériennes continuent. Le lieutenant de vaisseau de Çayla, venant de Bue et pilotant un biplan, a atterri à Chartres hier matin à 6 h. 20. L'aviateur ne put reprendre le départ en raison de violents remous.

Lundi, le lieutenant Ludmann et son sapeur Deville, sur biplan militaire, ont recherché l'armée bleue dans le secteur DouaiLens-Arras, cependant que le sapeur Brégi la recherchait également dans le secteur Douai-Bapaume-Ari as.

Puis le capitaine Etevé, accompagné du lieutenant Marzac, parti pour Amiens, a dû atterrir à 80 kilomètres de Douai, d'où il était parti avant-hier, et n'a atteint qu'hier matin le but de son voyage.

Le lieutenant Cheutin le suivit de près, emmenant comme observateur le lieutenant Coville, et a atterri le soir même à Amiens. Enfin le lieutenant de vaisseau Delage,

slight, Cavajlo II, Pimpre.nètte, En Colère,. Oraison, Vaugirard, Chimère IV, De Viris^ Rainoire.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 18 fr. Placés Porte Maillat, 12 fr. 50 Weinacht, 19 fr. 50; Bugler, 15 fr.

Prix Gladiator (7,000 fr., 1,400 m.). -1, Le Charmeur, à M. X. Balli (O'Neill) 2, Lama II, à M. Ephrussi (O'Connor) 3, Foliosa, à M. Edmond Blanc (J, Jennings) (courte tête< 2 longueurs).

Non placé Maxime.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 19 fr. Plaçés Le Charmeur, 1.2 fr. 50; Lama II, 16 francs 50.

Prix Grugère (4,000 fr., 2,000 m.). 1, Virag, à M. de Monbel (Woodland); 2, Ararat, au vicomte de Fontarce (Jordan) 3, Mont BlartC,î: à M. J. de Gurtubay (J. Jennings).- (2 long., 4 long.)

Kon placés Napo, Diabolo, Ribaude, Carcere ûuro, Hermione II, Castagnëtte Y. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 92 fr. 50. Placés Virag, 41 fr. 50; Ararat, 39 fr. 50; Mont Blanc, £4 fr. 50.

Ajax;

golf

A La Boulie

Le gyand championnat Omnium a été disputé lundi et mardi à La Boulie. Il a été gagné par le Français A. Massy, qui a fait un total de 284, performance sans précédentsur les golfs du monde entier.

AUTOMOBILISME

Les usines Léon Bollée sont les plus anciennes du monde pour la construction des automobiles. Elles comptent parmi les plus belles et les plus grandes de France.

Succursale à Paris, 49, rue de Villiers, à Neuilly-sur-Seine.

M. Guérin, de Grasse, vient de passer commande d'une installation électrique com-

BOURSE DU MEIRCHEbl 5 JUILLET 1911

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V MARCHÉ A TERME ET AU COMPTANT MARCHÉ AU COMPTANT >

1 ̃ COMPTANT TERME A ,TERME COMPTANT TKHME D^.H », ~ARCHÉ p,iM n,rni,, COMPTANT PrfcM. Oirnilf «aBJDÉSIGNATION DES. VALEURS à^ZZ^» 6ECT DÉSIGNATION DES VALEURS p^^i^r, | «"« ^GNATION DES VALEURS M,E(l) DÉSIGNATION DES VALEURS KVE.U DÉSIGNATION DES VALEURS i" Fonds d'Ét&ts ̃ Pi ^SS^Ses1^1^1^1^ Fondsd'États Obligations de Chemins de ter\ | B^ues^sseet^aise.. c* 654 3fr. 3 0,0 perpétuel «« 94 40 94 35 94 47 04 30 fQ gïïgJSSffiSi^-âi BiAI HZ 3f 8^" SK ™. ™. Y. « .««W^W fg~ M « ifS^^ïi' Sî§ Y. Si Y. ^e^U^Y.: mY mY

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̃ .4 60 ,4Jà# 1909. 103 20 102 40 10305 lOd 05 10. b& g omnium Lyonnais. 100.. 156.. 153.- 155- 154 15 AndalonsS^-i™ série 312.. 311.. 31 » Petit Parisien Part bénéfle. 525 .;• u.

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» » Malfldano action de jouis 330. 331.. 335-. 330.. 10 >. 1899 Métro. 399 398.. 15 » Nord de l'Espagne 3%l"hyp. 363 50 364.. » Pannma Ttnni à lot* 1415 M"

» Malfidano action de JOUIS. ê" 331 33~ 330 10" 189<,) Metro. '39'J.. 398 15 1) Nord de l'Espagne 3% lrehyp, 363 50 3û4 b) p Panama à 1 lots 142 1.12

̃̃̃•'̃̃* a" S*U •« A* f~« 35 » Métaux 795.. 795.. 795.. 795- 798.. 12 50 19042%% 433 25 440.. 15 3%2=hyp. 357 50 358.. sS»' 608 50 608 AtilOnS de Chemins de fer 55 «Pënarroya. 1210 i200 1210 Il 19052% 387 334 25 15 Portugais 396 priv.l«rang- 335 50 325.. f^ 8uez|$ 456 453 ̃,••̃» » Sels Gemmes 275.. 265.. 268 269 2UC » 19103% 376- 375.. 20 » Russes4% 1903 478.. 462.. t pZtônitnwrin 504 75 50*" «“ R7, R,n q7o 163 53 Suez 5580 5S78 5570 5473 5460 12 » VUle de Marseille 1877 414- 41450 15 Salonique-Constantinople 333.. 333.. Comnaenie des Métaux 498 49Q p^yôniM^a^ «« j| «™ lié* g ri g^ »* 1;; a?:; !î5:: i Il z SKfe \&% ît :S™-Ca!fbaili:: ^l;: | 1) -e SSSë^ & 5g »«'û> }0*0 •• ,̃% •• •• :;gA ;:& 1O 52 -• privil. 335- 335- 3:!6 2a» Kioto(Japon)5961909 51875 0)0650 25 », Victoria à Minas 454- 453.. î5 piverLille 49° 496 497 1 1 IZL^YYYYYYYYYYY mo «S ̃ «o & 30 ThomsonXston 803.. 800.. 792.. 794.. 792.. Obligations du Crédit Foncier 20 »p"– L1Ue^ 496-497- ss 50 ouetr 929.. 923.. 92: 925 .a^^™ $.. gj., 330.. «. n0bfg_Commle52609(;1879. 47850 479.. Actions industrielles g i^&^ù* $* tll"

1)" prior. 250.. 2~0.. 248.. 249.. 13 Il Oblig.Comm1e, 2,60% %.Actians industrielles' 20 Il GazetEau~ 49~;)

5 89 Andalous 1)-9 2..2i5 9')<! 249 "47 800.. 797.. 796.. ,\J5.. 793.. 15» 3% 1880. 504.. 50325 gg .tAcieriesdeFrance 8t0.. 8t0.. 20 Français et Etranger 491.. 488

Wtt ̃ 1:: $:: il- Hy SS:: i îgSÇffif^i: jS:: Zy g:: | î»:: f = ||| | SS? g :^ie^ ifi?: Il :&

6 d. Atc~so~ 590.. 581.. 585.. 58.. 16 Distribution Paris. 585., 571.. 5S0.. 512.. 571.. 13» 2~0% 189;2. 451.. 4U.. "0,, deL~ngwy. 14~l 1pO.. 12 "H.avra~s~d~EnergleElectr.4% 2~6.. 285

OQ.AMmson. ~u '< ..ElectricitëdePans. 583 571 5SO 572 571 13 2.60% 1892. 451 4-d 50 deMicheTilIe H9f; Hqs ,.Lit'!Mi!itairf~

4:ESe: f»8:: «:: 5S:: iêô i»:: î S^ | | i := »:: | S :^&SS&i*i:i«8::îîg:: ^«SSUSÎSSïi»^ «'»

à) Lointaa,ds .130 128 7sh Nitrates-R~Ú~~y~ 357" 3~Õ" 351 351 3~9" 1~ 3% ~6' 5~0" 500~' 7~ » Atel.etChantiersdelaLoire, 1780 ..1785.. 1750 Messageries Maritimes. 400.. «*q '9 *5 2' *5,

«« » r.rr.. r-n fi!T r.QO !•»*! Sll MltrateS-RailWayS O&7 o50 JdI 30l •• 3^y la i> 3% 1906 ol'O OUO flhnnt Btitnl <1fi Rl-NnvairA in7=i ims 9n flmnihnoAc^ 4QO Vin ..1

16P KfSà^ne 414 397- 413- m Y. El Y 7 50 Railways et Electricité 159 157.. 156.. 157- 155.. jl6 » ObUg.Foncières/% 1879 502 501- 1L\Ï«" 1': 18." U ùwÏÏtit^Y.Y.YY.YYYY. SOS- 501-

» ..Portueais 375 365 364 6 20 Tramways de Buenos-Ayres. 144 50 144.. la* 144- 144.. 15 3% 1883 415 50 406- 50 Banque de Wndo-Chine 1580 1585 17 50 Voitures 3 <& 400 50 404-

20d Sarlëofse ̃ 4'2 402 417 401 39S 33 56 Mexico Tramways 022 C20 blS 617- 13 « 2.60% 188a. 462- 46 30 _H commerc" & Indust"e 754 17 50 Land Bank of Egypt 3 398. 398 50

20p Saragosse *-Z 4^ *ui Wagong.Llts Ord^ 4fi5..|64- |70 46d 14 » 2.80%Q189a. 462 50 461- 20 » privée Lyon-Marseille 450- 447- 20 » Wagpns-Llts i% 503- 501-

19" privil. 474..4,0.. 479. 15 15 3% î9o3 503.. 500.. 20 Pr1véeLyon-Marseille 450.. h7.. 20 "Wag¡ms-Llts4"o. 503.. ;)01..

'̃̃'̃̃ CnriMAc iif Crédit 8 cl. American Téléph. etTéiégr-- 791 792 Y. 785" 785 -785 Y. » » 3% 1909. 252 254 ̃ r ̃̃

OOWCfCù oc vicou 5 24 Hellénique d'Blectricfté 113.. 112 50 110.. 110- 110.. » Bons à Lots de 100 fr. 1887. 69.. G8 50 '̃'̃

a 2., Hellenique d ElectrIcJté. 113 112 50 110 11(1.. 110 1> 1> Bons Ii Lots de 100 Cr. 1887. 69.. (.8;)0

45 83 Banque de France 3990-3930-4040- 2 65 Briansk ord 460 50 455.. 461-463,. 456.. 15 » Obi, Banque Hypoth. 1000 fr- 556 MAT?r'MÏ7 17 M RAMAIIR & TCRMC 66 39 de l'AUérié .2100-2100-2104-2101 '13 25 privil 450.. 445.. 450- 446.. 442.. ̃ Il MAKOnD EilM £> A N U O A 1 dKMû ̃: ̃ r 75 4e Paris et dés Pays-Bas 1795 1736 179S 1743 1731 » » Makeewka privil. ?80 268- 277- 271- ActlOttS de Chemins de te: il -'̃ 12 50 Transatlantique.. 312- 305.. 310- 3C5 304- 50 sh Rio-Tinto 1740 1725 173G 1741 1730 ™u" a m^ VàIniRQ rfaîï. Dtrniir. I BEVENU v.lmn<! NrfT Ôi^T 45 Compagnie Algérienne 1290 1285 1280 35 » Sosnowice 1456 1460 M65 1464 30 » Bône à Guelma 661 50 600 I «I VALEURS mn .mn m VALEURS mn am 32 50 Comptoir National d'Escompte. 935- 9-8.. 934.. 933 If Central Mining 3U.309.. 310- 309- 308.. 22 50 Départementaux 639 633.. 13 50 CrédFonc d'Algérie (non lib). 677- 668.. 675 » Azote Norvégienne, w 273- 268.. 272- 26S 266- 30 ..Est-Algérien 671- 618- <~111,

32\VlFoncierde France 827-810- 825 53 25 Bakou S30 822- 834- 836- 827- 15 50 Est, action de jouissance. 375- 376- fô-'» Industriel 725- 727.. 735 32 04 Provodnik 550- 550- 541- 548.. 545- 44 .> Orléans 815.. S!0- VawUrS diverses MMeS •̃̃• -iï 45 i. Société Marseillaise. 948 946 950 Raffineries d'Egypte ord 74./ 73 7450 "74, 74 M S>i «Ouest 485, -482.. A ̃̃̃- .fè >t 60 "crédit Lyonnais 1406 1485 1490 14S5 1482 » » privil. 75 25 75 50 75 50 75.. 74 50 25 «Midi 552- 525 Argenùn Int. 5% 190o ». 96 15 96 30 » Brakpan 68- 60,5 35 MowSer 694.. 678 50 690.. 680- 675., 20 Tabacs Ottomans 346- 345- 347.. 346.. 345- 56 -Nord .1220-1170-Brésil 5% 1895 101 9? » City Deep *».gi: i? 50 Société GéS; 790.. 790.. 790- 790 » » des Philippines 340 32S 28 75 Ouest-Algérien 635- 615- 5* 5% 1903. 102 2o » Chartered 39 75 39 2d Î^BanqueFrançaise- 323 50 320 3.0 320 319 2700r Portugais 580 576 6 Sud de la France 186 186,. g ^J^Viii «1! Il ^iYYYYYYY: îi 50 4^50 Banque Française '• ̃ ̃̃ ̃̃ 580 ̃ 3^% 3&%(provde) 75 50 23 71 ord 460 50 456-

.1~~1 3~J 3% %(provde) 75 50 23 71 orc! 460 5Q 456..

M~ MARCHÉS ÉTRANGERS ^cau**» f 9C25 i^^o^ $»&[,

>'̃̃ ̃̃̃̃ ̃ mi\n\jn.CAS>. n tnni\UOnk> ̃ k% EspagneIlltérîeure4% 78 60* 13 03FerreiraDeep. 96.. 95 75

i t "I ̃ '̃"1 ̃' nM.m. ̃ ̃ ̃ m ̃̃ '• rmtnffl/ 5?» Mexicain 5 50 10 7110 Gold 166.. 165. '̃> S- h"* VALEURS IXZo.]1* ̃^u"ms •̃l^H^-làta;' -VATO81 ciôtpréo. W*i.™£ VALEURS c, W | _»ri.|% .JX^ g»* là%S$Lïi»ïYYY^Y. n

VALt.uM.b preeMe)). vAi-.u~ p~e~en. 'à).ondM6 _MdrM_àLMdf-M 3~ Transvaalien3% 93. 8 28 GeIdenhnisDeep. 7775 7650

i >" < i.i, ̃ 3 56 General Mining Finance Corp. 3375 34 '̃•i, FerreiraGold 6 1/2 G 1/2 NeW-Yûrk & juillet Great Northern 136. 134 138 Union Pacific pref. 93 1/2 93 1/2 96 1/2 12 50 Balia. 370.. 370- 3 58 Goch, (New) 39. 39 75 Londres, 5 juillet GeSuld 1 19/*V. new rurti., o }umti minois Central 14118 141. 145 .j. tfabash 10 1/8 16. 16 3/4 14 Banco Pérou Londres OU OU Goerz. 2u 2a 50 7 Geldenhùte bêèp 3 s' CallMoney 2 1/4 2 1/2 Louiwille ftNash. 150 1/2 150.. 154 Wafaash pref 35 1,2 34 1/2 36 1/2 89 So Banque de l'Azoff-Don. 1503 14b8 » Go den Horse Shoe 78 50 78 TO | Consolidés Terme. 79 >16 78 3/8 General «ining finan 1 3 8 1 11/32 change sandres vue 4 86 20 4 86 15 Wanhattan Elevated 135 135. LehiBh Valley 173 1/4 173./ 9 21 Industrielledu Japon 207-213- S 83 Go dflelds. 12*50 121. Arpentini88G 102 1/2 102 1 2 Gosn 1 1/32 1 2 mois 4 S4 25 4 84 25 «letropoiitan St. R 10 2G Penmsul. Mexicaine. 187 *183 3 79 GoldMines Investment 34- 33 60 J889 85. 85 Goldfields 4 29/32 4 25/32 Câble transfers. 4 80 50 4 86 50 (fiissouri, Kansas&T. 35 3/4 -35 1/4 36 AmalgamatedCopper. 68 1/2 67 3/8 69 1/4 n 5 Oo Gold Trust 73-

Brésil 4% 1889. 87 12 87 1/4 Jagèrsfonteln 7 3 4 7 3/4 Atchison 111 3/8 110' 5/8 114. pref 66. 60./ American Car &Foun.d. 55 5/8 53 1/2, a » Cape Copper, 160 *loa » Great Cobar. 99- 99-

Brésil 4%0}889. 871¡ 81 J4 Jagersfontein .73/473/ Atchlson. Ili 3/8 110 biS Il pref 60, J 61j. AmerlCanCar&Fou,rtd. 55 5; 8 ~3 1/2 'i -25 » Cape Cop~er. 470 li-43 14 20 Great Cobar: 9~ 19i 50

-5% 1907- iStttarg Inmt 246 240 6 pref 102 1/2 102 1/2 100 .) Missouri Paoifio. 487/8 48. CottonOil- 52. 5* 1 4 2, » Carpet Oriental 4iO 4*3 14 20 Jagersfontein. 19o 19^ 50 Bulgare 18921. 105 1/2 105 1 2 JubHeé. 9 6 11/3 convert. 1113/4 98 7/8 National Hexioo2pr. 30 1/2 2 31. Locomotive. 40. 40.' ..). » >> LptsTurcs .•• 210- 212 2 37 Johannesburg Investment. 30 75 29 50 ChgS- 103 103 14Jumpers 1 7/16 1 7 16 Atlantic Coast Une. 127. 127. l.p'ref 65. 65. -SriielSR. 79 1/4 78 12 6 59 General Motor Cab pref. ord- 52- 52 20 5 90 Kleinfontem 50 50 49 25 .v£% 10114 101.). Baltimore &0hio, 108. 107 1/4 111 New-York Central. 108 3/4 10S 1/8 1113/4 Sui,arR. 117 1/2 117.1/2 » def. 22 26 50 S 28 Kmgt'sGold 72 7a 70.. EflïPt» 3Î4?« 94 1 2 94 1/2 Kleinfontein 1 15/10 1 29/32 Canadian Paciflo 239 3/4 236 3,4 244 N. -Y. Ontario & West. 45 12 44 3/4 46 1/2 -Telegr.&Teleph 138 3/4 137 7/8 KO J 51 Langlaagte atate 57- EKebterieure. 92. 91 3'4 UnylaagteEstate- 2 3/16 2 3,16 Chesapeake&Ohio. 815/8 80 3,4 83 1/4 Norfolk & Western. 108 l'2 108 111 Anaconda 393/4 39. S 1/8 58 90 Harpener 1*02 1428 2 Lena Goldflelds 138 50 130 M, te&3"% 101 1 4 101- «av.- 1 116 1 116 Chioabo & Alton 20. 20./ pref 97 5,8 97 3/4 91 Calumet SHeola 470. 475./ io "Hartmann 698-088 1, 18 Mam Reef. 27 7d 27 00 Japonais4% 89 3 4 89 3 4 IfleyerandCharlton. 4 1 4 4 3 16 -b Great Western 22 3/4 22 1,2 Northern Pacific 133 1/2 132 1/4 130 Consol.GasN.-Y.City. 145 144 1 2 .«Haut-Volga 109 d0 107 50 9 48 May Consolidated 28 aO ̃_ 5* 1910. 90 3/4 90 3/4 Moâderfontein 12 3/16 11 7/8 pref 44 1,2-44 Pennsylvania 124 123 3/4 63 l'/4 General Electric 160. 158 3/4 .). » » Huanchaca <S 2a 78 50 Modderfontein B 61., 60- Peruvian Corp pref 411/2 40 3/4 Modderfontein B. 2 1/2 2 7/16 Chicago Mil. & S'-Paul 125 1:4 123 7/S 128 1/2 Reading 158 5/S 157 1/2 SI 1/4 International Marine.. 4 7/8 4 7/8 » •' Laurium Grec *a 44 7o » Mossamédès C'e 10.. la 75. ^Ijrd. 1014 10 New Goch 1 9/16 117/32 pref 153 153 j. a pref- 95. pre-f 17 3/8 16 3/4 vv oo, ̃ » » Mozambique C" 27-27.. Portugais 3% 65 1/2 65 1 /4 New Steyn 1 5/8 1 5/8 Chicago SNorth West. 146 1/4 145 1/2 l"pref. 91 91 National Lead 55 1/4 54 3/4 “» » Ma acca Rubber Plant?" ord. 2^2 234 50 1 2a Ooeana 14.. 14.. Rus» 4% Consolidé 95 12 95 Nourse Mines 2 1/2 2 1/2 Cleïer.C.C. & S'-Louis 58. 88.) Rock Island. 32 3/4 30 7/8 32 1/4 Pacific Mail 28. 20 1/2 /). 68 89 Maltzoff 2185-21,0.. 14 19 Primrose 62. TuroUnffià 92.. 91 .1/2 Prem. Diam.ord- 0 3/4 6 3/4 Colorado & Southern.. 54. 54./ pref. 64. 63 1/4 People'sGas 106 1/4 106./ 20 » Phosphates Tunisiens 461 o0 460.. » » Randfontem .< 56 .a 56-

̃ préf. 8 '8 preî ̃ 81-5/8 811/2 S'-Louis&S"-F"2«p. 44 1/2 43. Steel Corporation. 781/8 771/2 79 3.4 1, 13 Oi Platine /9S.j81- 13 03 Rand Mmes 19250 190..

,préf. 8 8. pref ~t'8 81ij2 .J. st-lcuis&sn-Fc02ep, 441~2 43.,1.J.SteeICorporation. 7131,8 77 f/2. 1801Pla~e. 798.781. 1303Ran~Mines. ln 50 190..

Banque Ottomane. -18 1/4 *17 1/4 RandCollier.es 19/32- 9/16 Oelaware & Hudson, 170 1/8 170 Refund4% 81 3/4 811/2 pref 117 7/8 US. 12H/4 » » Raisin de Corinthe » 203- 205 50 6 54 RobinsonDeep. 72 75 73. ̃1 Nat.d'Egypte 20 1/4 20 1/4 Randfontein 2 5 32 2 5/32 Uckawanna 530 *53O General5% 89 3/ S 89.7. Utah Consolidated. 17 1/4 17./ 50 Gold 197- 190 50 Aqr 6 15 16 6 7/8 Rand Mines 7 17/32 7 15/32 Denver & R. G 28. 27 3/4 28 1/2 Southern Pacific- 1213/8 120 1/4 124. -Copper 49 1/4 48 1/8 .). » fnansv- £•> 'a *= » » Roodepoort Central Deep 77a 7 10 GraDdTrunkord. 29 7/16 28 13/16 Robinson Deep. 213/16213/10 pref 571/2 571/2 591/4 Railway. 31. 30 5/S 31 .1/2 Western Union. 783/4 78./ 2 96 Spassky Copper 93 *S9 50 9 47 RpSe Deep 93 2o 927a iéideanfiaiiwayord 49 3/4 49 3/4 Roodepoort II. M. R. 1 5/8 1 9/16 Erie 37 3S ~,q 36 1/4 37 3/8 pref 71 l'/4 73 Argent en barres- 52 3/4 53. 24 7/16 .1 56 Spies Petroleum 41 <o ,*40 4 15 Sunmer and Jack. 38 38,, *C7.?! RoseOeep S 5/3 3 5/8 2e pref .48 3/8 46 3/4 ̃̃ Texas and Pacific. 2S. li. 27 3 14 Cuivre. 1225 25 1220 » » Tanganyika 117-115.50 New Steyn ,39. 39.. RioTinto 08 5/S 68./ Simmer and Jack. 1 7ho- 1 7/ÏG l"pref- 00 58-7/8 60 1/.4 Union Pacific. 1S7 185-1/8 ,190 5/8 0 Tharsis. 139 50 ~)ü W.. » Transvaal ConsoUdated Land. 48- 47 50 Ttarefe! &5:8 5 3;»STrans»aalCons.L- 1 7/8 1 13/16 !=_= _=^^ 8~b Î/,41 Union -Pacific 18à.1;! s~ii5ô 2a » Tobacco (Oriental) 379- 380- » VanDyk 5

C?peCopper. 6 3;8 61;4 Goldlll. 3 15,'JG 1 Clôture. 1 1 Clôture ~u~ 1 Clôture ~~s 1 Clôture i§s~ 480 478 11 26 Van Ryn. 105 flO 10.

1-def. 260 28¡6 Van Dyk. 4 '-il"~3243/16 VALEURS précéd, AUJourd, VALEURS précéd, AUJourd. VALEURS 1111-.&12 Urikany. 261 50 *50 il 61 Village Cie Reel. i9 50 94..

Shansi 36/6 35/ Ç Village Main Reef. 3 3/4 3 3/4 Canada Pac 240 1/4 236 3/4 ,,n, ,m ̃ ̃̃ ̃•

Golden HorsaShoè. 3 1/16 3 1/16 WesfRandConsolid: 17/6 1//O Berlin, 5 juillet Escompte hors Banque 2 7/8& 2 3/4% k3\S« fvn''?% Barcelone, 5 juillet >

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PETITES ANNONCES

DU MERCREDI

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Programme des Théâtres

flLOTURE ANNUELLE. Odéon, Théâtre f L Sarah-Bernhardt, Variétés, Théâtre Réjane,. Théâtre lyrique (Gaîté), Théâtre Michel, Châtelet, Théâtre des Arts, les Capucines, Comédie-Royale, Comédie-Mondaine, Nouveau Théâtre du Château-d'Eau, TrianonLyrigue.

MATINÉE

/1OMEDIE-FRANÇAISE (Tél. 102.22). 1 h. 1/2. li Polyëùcte le Jeu de l'amour et du hasard. THEATRE FEMINA (Tél. 528.68). 2 h. 0/0. I Impressions d'Afrique. RENAISSANCE (2 h. 0/0), Dkjàzet (2 heures). JH (Même spectacle que le soir.)

Olympia (3 h. 0/0), AMBASSADEURS (2 h. 0/0), NouVEAU-CIRQUE (2 h. 1/2), Cirque MEDRANO (2 h. 1/2), Alhambra (2 h. 1/2).

(Même spectacle que le soir.)

SOIRÉE

OPERA (Tél. 307.05). Relâche.

U Vendredi Les Huguenots.

flOMEDIE-FRANÇAISE (Tél. 102.22). 8 h. 3/4. |^ Cher Maître. Demain Même spectacle.

Demain hféas2e spectacle.

Samedi Neiges d'antan; ^aventurière. 0' PERA-COMIQUE (Tél. 105.76). 8 h. 0/0.

Manon.

Vendredi,: Carmen.

Samedi Lakmé les Lucioles. i/AUDEVILLE (Tél. 102.09). 9 h. 0/0. Made1 moiselle Josette ma'femme.

PORTE SAINT-MARTIN (Tél. 437.53). S h. 3/4. Le Vieux. Marcheui\

ENAISSANCE (Tél. 437.03). 9 h. 10. Le Mystérieux Jimmy.

GYMNASE (Tél. 102,65). 9 h. 0/0. Papa. ATHENEE (Tél. 2S2!23i. S h. 1/4. Les Bleus de l'amour l'Incident du 7 avril.

npHÉÀTRE APOLLO (Tél. 272.21). 8 h. 3/4. La Veuve joyeuse.

THEATRE ANTOINE (Tél. 436.33) –8 h. 3/4.– 1 iLa Médaille Un Fil à la patte.

P" ALAIS-ROYAL (Tél. 102 50). 8 h. 3/4. Knqck-out Aimé des femmes.

OUFFES-PARISIENS. CORA LAPARCERIE (Tél. 145.58). 9 h. 0/0. Un prétexte le Mariage de Mlle Beulemans.

AMBIGU (Tél. 436.31),– 8 h. 1/2. La Légion étrangère.

GRAND-GUIGNOL. -Tél.. 228.34. 9 h. 0/0. ..La Veuve; la Grande Mort: la Petite Maison d'Auteuil Cent lignes émues Un peu de musique.

BEJAZET (Tel. 1,016.80). 8 8 h. 3/4. Au pays

|.4é ManSeketirPisI ̃

CLUNY (Tél. S07.76). 8 h. 3/4. La Ceinture électrique la Fiancée du Major.

THEATRE FEMINA (Tél. 528.68). 9 h. 1/4.–1 Vlan (plafond mobile).

FOLIES-DRAMATIQUES(Tél.437.01). 8 h.1/2.–Le Coup de piston.

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Déplacements et Villégiature» des Abonnés du « Figaro a

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M. le docteur Armiràll, à Bagnères-de-Bigorre. M. le comte Ph. d'Alsace; à Montgraham, par Souancé.

M. Alvaro Alcalà Galiàno à Biarritz.

M. le comte et Mme la comtesse de Beynac, au château là'Tinline,' par SémUr.'

M. Barbier, à" Vierville-sto-Mer.

Mme Léon Boulloche, au château d'Ambleville, par Bray et Lu.

M. A. Bonnin, à Poissy.

M. le marquis de Breteuil, au château de Breteuil, par Chevreuse.

M. et Mme A. Benêt, au château de Préjoli,. près Avignon.. fi M. Edouard Bureau, a Cap Chouî,

M. et Mme A. Bordelet, à Aix-les-Bains-. Mme 'Camille Bouglé, au château de La FertéImbault.

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Mme la baronne Henri de Castex, au Bois-duRoi.

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M. Georges Clairin, à Belle-Isle-en-Mer. M. A. Cochin, à Etretat.

M. Pierre Coindreau, à Saint-Quentin.

M. J. Charles-Roux, au château de Sausset. Mme la marquise de Champeaux, au château de Villeneuve, par Essey. i

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Mme Franz Herrinann, à Evian.

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Mme C. Jameson, à Hercnariville-sur-Mer. M.'Hcnry Kistomaeckers, à Saint-Nectaire. M.' Lettré, à Corneilles-en-Parisis.

Mme F: Langweill, auMont-Dore.

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Martin-de-Soignaux.

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De Marseille, par ùucrde^Bràgance .(C. G. T.), pour Oran et Carthagène ̃ De Marseille, par Isly (C. N. M.), pour BizerteV (direct) et Tunis; "• De Marseille, par Ispahan (M. M.), pour Le* Pirée, Smyrne, Dardanelles, Constantinople, Samsoun,Trébizonde et Batoum;

De Southampton, par Kildonan-Castle (U. C. L.), pour Madère, Capetown, Algoa-Bay, Port-1 Elisabeth, East-London, Natal, Beira et' Chiude De Liverpool, par Zaria (B. A. L.), pour Téj nériffe, Las-Palmas, Dakar, Gorée, Ruflsque,; Bathurst, Sierra-Leone, Monravia, Grand* Bassam, Cap-Palmas, Sekondi, Cape-Coastr! Accra, Bonny, New-Calabar, Opobo et Egwanga; De Londres, par Chyebassa (B. L), po ur-Kurra-f chee, Bombay et-golfe Persique; Du Havre, par La-Lorraine (C. G. T.), pour Newf York, Etats-Unis, Canada et Saint-PierreV Miquelon.'

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