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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1911-07-01

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 01 juillet 1911

Description : 1911/07/01 (Numéro 182).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2892640

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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C3 ~I'L~'F'

En 1870 Îsvest Daudet.

La Vie de l'iris Au cirque Moiier FSANTZRîîïCHX. Un attentai révolutionnaire Déraillement au vapide.ïu Havre T amy.

Duels et intàdenia M.

Un service à Saint-Rooh pour ta. princesse Chtildé

La Chambn La déclaration Pas-Perdus. Le Sénat Li déclaration Auguste Avril. Autour de a politique Le Conseil des miniUres A. A.

A l'Hôtel d, Vilh Séance du Conseil mu.iiicipal Janyille.

Quelques réiex/ons sur un sacre Ratmond Recôvw. 'Aux fco/esi Elections des docteurs Letulle, TtrciV« *i Pierre Te'tssier.

-Courrier de Il Baume Armand Yvel. itauxetles dhsrsss Manifestation au quar« ter lati*.

feuhMon Editeras W. Mason.

En 1870

Tous lésons, M. Emile Ollivier, en rentrant de son séjour hivernal en Provence, noua apporte un volume qui vient s'ajouter à l'œuvre considérable qu'il a entreprise Voici longtemps et dont le titre :l'Empire libéral, est devenu populaire, à force d'être répété. On peut dire, malgré la banalité de l'image, que c'est Une pierre de plus ajoutée au monument qu'il est ea train d'élever et dont à brève échéance il aura couronné le faîte. Monument de justice, monument de vérité, monument de légitime revendication, j'ose même dire monument de revanche, embelli de la 'brillante parure qu'y pouvaient mettre son talent d'écrivain, son tempérament d'artiste et ses nobles qualités d'historien.

Telle qu'elle est maintenant sous nos yeux, à la veille d'être terminée, cette œuvre présente un double caractère. C'est à là fois une révélation et une classification. Elle restitue à l'Histoire des'jo'ouments ignorés jusqu'à ce jour, propres û dissiper toutes les ignorances et à confondre la mauvaise foi. Quand elle traite d'événements' déjà connus, elle* les ifpd en quelque sorte nouveaux en l?s dst»{.igea.ï!, des fausses interprétalions efi n lob mettant dans leurvéritabr.^r.u'. >a documentation en est •1--»-' 'd.l nstii^lour <!c la lûnacilé de l'éc'e !ain etde '^faculté d'assimilation, et veiVest pLs .tioïns visible dans son noulk volimB.

."jrsqull a voulu raconter -1^ Sohcile, sa^est pi'épaé àj^ tËcEe qu'il s'impoPee en étudinCpendant plusieurs anv°| la -UiùJ^âe comme l'étudierait un pjliîie d'Eglse. Il "a commencé son |l7e par les cahiers des séminaristes DU1 lu poussée jusqu'à saint Thomas, e,nJ*ez et Belkrmin. De même lorsque, ;ue du vtfume actuel, il était tenu g ;>order la 'mestion militaire, il s'est ^gé dans ji lecture des cahiers de ^»t-Gyr poui passer ensuite à celle des Stages desialus illustres hommes de r j've. Non ttoins laborieuses, les reTches auxçielles il s'est livré, pour Jer la question des alliances, qui tient place si pnsidérable dans les évéP^i'euls qu'il raconte et auxquels^ imjrine, bien qm nous en soyons séparés depuis plus à} quarante ans, une vie 'viv '"ntprsr 610 r'ii= dataiont d'hier. ,ii-l p< '•iikvient par ce don mtr\eilleu:. duveisi r r! la. vie à pleines m ',is dan=; n 1 «^ocsno.i1- du passé que <\ ittnguf'Pt ses récits, c -^st encore <u a ml'i- « bit* ii lol'té au pi^cepte > i ;> Auv <êi i<*fit à 11ns< i ri 'ni !'i, i ;,• Yci'jtf. La ̃, < i i 0-1 i il 1. i'ii î-isi ire unique,n ^l. Jjmilc Oilni'i. (>u devine, en h .| ri'ii' ;3«.rfn il a du i'ii en cou- un lu" r.o'1 1 .1 r.e txs la trahir et de

..n'<utpr qu'

ce 11a1» "i v1 n 'j e-i j'ie.i déplus > 'i;>a! q^s'-j ppivcu'tions &ur Na- lunill l'a iouik- sc'ïtuufnt s'y maf< Li i une part, une dijfér^nce fidèle ft a'Vctvp-r-p >h v le s-o«iverdin qui a tu i 'îtlaii'-i- liù iïf qu il a aimé; t-u 0 a, ri vjlou'ê ferme de respecter vf,ti>. Ces ueu\ sentiments, il s'est 0 ÎQi\> do K'o M'idî'C avec tact, crour ri, ùi;. pt ou onr- il y est parvenu, m <= na lesst'ir souvent une émotion t ïit. iiif.1 et non sans nous la faire 1 arta ><\ ¡,. Ldj^'U 1 iall<iu -.iiu'uo iju'on -vient de lire i ;i';q.2f i-i folohté de son œuvre ̃ 0'iii.iti 'i'<)fturJhin qutuze volumes 1, \hi\<r'Vj. qu a%oc le t^iziome, ,.rt 1 ;i i.n p.. lion..Mait le ,r::` uc s i Hh pas moins que a .t 1 i.i-11. une roaiarque '.i,1 î'np don.?'"1! parut le j. si ••n'i'a' v, si dpfisif, si

.i. 1 id»-r. itioii ^oi'tio les ;în.i.s 1 'a w.î-1. à cammen0 iours neu-.t. ît1" i:a>'b inini»> -> ,it ^oront qu'il cou

i: I > ei q i .Ml»1 devait Pd'rù-i> uwi semblant dit, d<" '11 > ou 'f ueiiidridjiil s il 1 a q; rien ajouter 01 s> il •11 la'u-t1 saitp préoent i: le^ îil êni'r. ci û.i'tt'un soudaine et }-> '̃m a<>> tA un si haut piw i!kr,i.o "ii que&lioh e&t

.u- m .il u. i> j le volume nov

j ",u \e".v.

.a' ..1 m trouve fus ou f. •'Iûp11 nts d'émotion

̃ .v i( -loii'ii"? pii'i'edjnt;

,toii c=t diîlérente ou peur

̃rak ou -je: en sent que i-aî-> et qu'une Sa întt

< 1 a. -t trembler id plume

d in. \!j.!3 i jU itl > C" <i<- sou ré,s pas tiinomJii. Qpsî toujours = ic. of, xnî z.it v:1 <-t en plus, ou ,• mj'Ais plua accentuét, une béré-

| ïiîté bienveillante, comme s'il souffrait d'être obligé de blâmer et de condamner quand il aurait voulu louer et absoudre. Cette sérénité, qui est un des traits de sa nature, se révèle particulièrement dans les chapitres qu'il consacre à la question de savoir si nous avions, au début de la guerre, des alliances ou si nous n'en avions pas. Ici, et bien que sa responsabilité ne soit pas en jeu, il est ténu à des aveux et obligé de reconnaître que, quoique nous eussions le droit d'espérer le concours de l'Autriche- et celui de l'Italie, nous n'avions pas reçu de ces promesses fermes et positives qui engagent leurs auteurs. Celles qui nous avaient été faites étaient subordonnées à des conditions dont un gouvernement moins prompt à s'illusionner quene le fut alors le gouvernement impérial, oupour parler plus exactement le souverain, aurait dû craindre la non-réalisation. L'Italie disposée, dans la personne de son Roi, sinon dans celle de tous ses ministres, à s'unir à nous, déclarait ne pouvoir marcher si l'Autriche ne nous donnait pas son appui l'Autriche, qui s'était antérieurement engagée à nous soutenir, aussi engagée qu'on peut l'être à défaut d"un traité formel ratifiant l'engagement, était avertie que si elle prenait les armes, la Russie mettrait ses armées au service de la Prusse. On sait que notre alliée d'aujourd'hui a été à cette époque, dans la forme comminatoire donnée à sa neutralité, l'un des principaux artisans de nos malheurs.

Il est permis de supposer que si, dès le début de la guerre, nous avions remporté des victoires, les hésitations de l'Italie et les inquiétudes de l'Autriche se seraient dissipées et que nous aurions eu des allies. Il est encore plus vrai que nos défaites favorisèrent la politique de délaissement dont nous fûmes les victimes. Mais ces conséquences funestes de nos revers, un gouvernement avisé, jele répète,'aurait dû les prévoir. C'est du moins le raisonnement qui vient à l'esprit quand on regarde à ces circonstances émouvantes.

Au surplus, dans l'espèce, ce raisonnement est-il peut-être trop rigoureux, puisque la cour des Tuileries fut surtout coupable d'avoir cru l'Autriche animée d'une bonne foi. égale à la sienne. M. Emile Ollivier, 'mettant les choses au point, démontre par des preuves irréfragables que la sincérité du gouvernement, autrichien,' dirigé alors par le comte de Beust, fut au moins douteuse, pour ne pas dire pius. Mais il ri

-• que io. j -chu L..

notre droit d'espérer fut déçu nous n'avions rien obtenu et nous étions seuls.

De ce qu'il nous raconte à cet égard, se dégage une vérité qui, jusqu'ici, semble avoir échappé aux historiens militaires, c'est que les négociations avec Vienne et Florence exercèrent une influence désastreuse sur les premières opérations de nos armées. L'incohérence de ces opérations s'explique par les incertitudes de nos longs pourparlers diplomatiques et de nos attentes trompées. Elle ne saurait guère d'ailleurs s'expliquer autrement, car, quoi qu'on en ait dit et comme le, démontre M. Emile Ollivier dans d'autres parties de son livre que je ne puis que signaler, nous étions prêts au point de vue militaire, aussi prêts que l'était la-Prusseaumême moment.

Eme3t Baudet,

LA VIE DE PARIS

AU CIRQUE MOLIER

Révolution 1 Pj'ir la première fois depuis trente rt une années qu'il existe, !̃̃ cirque 1it;1¡~J.¡.. dV:hL"u.Ùë .tf;p~titi0n" g¿rit:iale,pu.. bhque du spectacle mt-neiueux t-t. -n..uj.jui.-» nouveau que tous les ans, avfcle concours de < »s ar"i c\ <• v"î, il offre à la mondaine élite .parisienne.

Ci'it1 ii-jj t,L.>i a n\ heu hier soir, et elle fut i-tn l 'i .'îtt Le cirque était, comble un cirq'.v quasi neuf t 'joliment, gentiment dfiore de gutrland' .• de. feuillages qui courai»ht Je lon^ d>>s bucn'ns et des tribunes par<> d'une assi^t^nv.;1 de femmes ravisantes en des toilettes- éblouissantes une vraie féte pour les yeux charnics. Remarqué dans cette a*:âist.ini e fulgurante

Cor.i.0 tt comtesse, de CUa» ib-r.'t. comte o! comtfSie di .<oi.qui> rct, Mun1 tU' 13t;ifs. Mme Maurice di. Ciepv, M t,t_V.n>e Je I.apo.i. -iye, baron-et Laruiine Daîaini. ivs, Mlle a boyat, vicomte et vicomtesse de Saint-Léon, Mme de Cbabaut' La M. et Mme de la Chaxlotterie, Mme <1-- Itébéré d Acunha, Mme G. de Labadye, Mme de Clen al, baron et baronne Dubreton, Mme de Saucniï.iv', V et "\Jiiie I'iaiKhard de La Bretècht, la co'Dicsie 1-eop )ldutr, Mlle G. Le Bailly d lp bon, irquis et marquise de brcviaii1", d' Vlamcoui'. Il marquise de Cenarès, M et Mme Fd. di> Algarra, M. et Mme de Suiza, Mme van Lokeren, Mme de Cousseau, Mil C\~ < > comte et la comtesse de Guin\v<J£.u. 'ninti-se do Pkeuc, comte et oîiiti'ie René de M ulde, M et Mme Menières, comtesse 'de ri ni liar n et -baronne .'de 1 andiiui'-cin, M l '.1 ut- Clc rançon- de Belle-

Ki M. itMmoa 'at?i r, comte et .comtesse'.

des ̃, F'^ai* M.-t .? ct",uiove, ?,L et Mine A. O'icUjz, M et V!'k di I jques, comtesse du P-Tiî iht/Ui.r' M ft^iiu1 d'\rcy, comte et cohitesse de Baync, marquist-de Chal1Jbray, b:ro'nne Maurice Fauquenx. M. et f,ni> de N^rëe, cpmtesse de Ch n p>, 'ne d x.. Koë, baronne de P jIIui t Mlle i-onep- <i b.i: jn '0 Roux de Paulin, burin' de Li .vr-nc.ltob 1 de 4aint-Senoch,.cou.ii luAno, Rouxde Villois.t,, de Coene, M. Tha-> ^_i^l_-je I-ai li -non, bar.n d'OrtbejS, capuj ne T. M<rci»i cj;>i* 1 ne Ftrtina,' e-apit ;i> > Kianchus: ï. iu de M nulle, du Boullay,

rij. lit Lonher-. capitaine Iliivet, Vicomte du

Cli- l'~sn Henn <-» miuoi de M.ntferrand,

t ,M' > (jaidi i r>' ftirraid de lamc-i, de

")v.r. i.i-î, ce m 1' iiiiiiP'frnac, CArnio. Q.ije i..eii y d Ii a V 1/ f P. d> I.ouville. di- Pc 'i< > ̃ '̃̃̃' '4° (anr-iont-i/i

I 1 e Lan,. 1 ̃ baron, de Caiius.

comte d'1 l^ib'in 1 c h u.to, di'.sau mères,

g. ut -»1 d^puai' 1. !̃' lîoacoa-ai-d.àïuse' S ii.-lUi» ,iio et 1 1 "nteîs.deprt'aulx, caiitame baron ae 1. an.~i, barw de ïaisne,

comte Ed. do Douhet de Villosanges, de Ckatemiat, baron de Palltiet, etc.

Le spectacle fut digne des invités. Une fois de plus, Molier et ses collaborateurs surent offrir à leurs hôtes un programme original, intéressant, amusant,, et. séduisant. Il y en eut pour tous les goûts.

De la force souple et gracieuse avec Mlle Vicart qui fit preuve'd'une élégante virtuosité au trapèze, aux anneaux fixes et en voltige; du rire avec MM. Payssé, Destouches, Soubeyran et Vignon qui mêlèrent fort heureusesement le comique aux jeux de force de la grâce encore, légère, rapide, aérienne avec miss Maud Darling qui exécuta un magnifique numéro de voltige équestre; de l'athlétisme parfait avec le lieutenant Q. Hébert qui exécuta, avec le sourire, un extraordinaire exercice d'équilibre sur les mains et de grimpages à la japonaise et de la vigueur facile et.précise avec MM Payssé, champion olympique, et Destouches, qui firent des choses extrêmement robustes aux anneaux, Mais c'était à- Mlle Blanche Allarty, la charmante, et intrépide centauresse,. et à Molier qu'il appartint, dans leurs exercices équestres de haute école, remarquablement réglés, de déchaîner l'admiration et l'enthousiasme.

Molier fit un numéro d'une haute école supérieure par le. dressage et par l'exécution précise, élégante et délicieuse par l'heureuse originalité de la présentation! Sur une plateforme fleurie, une jeune femme demi-nue et-de ligne exquise, exécutait une danse, que répétait la noble, superbe et ardente bête montée par Molier. Ce fut fort joli.

Mlle Blanche Allarty enthousiasma. Debout, et se grisant du danger, elle exécuta sur trois chevaux sans, selle une. reprise étourdissante, dans le plein galop des trois chevaux excités, énervés par les acclamations. On l'acclama frénétiquement.

Puis, M. de Frechencourt proclama les résultats des concours classiques de chez Molier, celui de la Rose et celui du plus beau chapeau les gagnants du premier furent le vicomte de Préaulx, le vicomte de SaintLéon et le vicomte de Jonquières, Les triomphatrices du second furent Mlle Marguerite Joly, Mme Paul Lombard, Mme de Kerval Mme Alice Barton et Mlle Lenepveu.

La seconde partie du programme fut entièrement occupée par une de ces pantomimes équestres dans lesquelles excelle Molier; elle s'accompagnait de paroles d'Adrien Varloy, et de musique de M. Maignien de Mersnay. Elle tut une fort remarquable reconstitution d'un manège paré et d'une chasse royale sous Charles IX et permit à l'assistance tout Vf; <1« se ré;aler aux t'étfaafs '-r*T-. cicus de Mlle Yola de Nyss; aux exercices hardis càbrades, caprioles et saurs planés en hauteur de Mlle Blanche Allarty sur le cheval d'Artagnan au quadrille des roses exécuté à cheval par Mmes Yole de Nyss, S. de Vrigny, Eveline Jeanney, miss Maud Darling, comtesse de Miremont et Baia de Bazoul, avec MM. Ch. Bourgoise, comte J. de La Fayette, comte de La Ruelle et A. Truchy; et de s'esbaudir aussi, et enfin aux merveilleux tableaux vivants qui agrémentaient dans cette pantomime la scène de l'Auberge diabolique de la Tour fleurie. L'évocation de Diane, avec les danses de Mlle Germaine Aymos, l'apparition des Dianes, et celle des chasseresses antiques, drapées à l'antique, mais de gazes qui surent rester chastes tout en laissant admirer' les fort belles statues vivantes que sont Nilles Kidjah, Darling, de Beaugencyj.Cachard, Martel et Villefeu, furentles dernières et charmantes impressions du spectacle tout à fait réussi monté par Molier avec le concours de MM. R. de Frechencourt, marquis de Bourf deille, Dansct,1 comte de Mouchy, vicomte de Massoùgnes^ comte 'de Chamberet, Philippon, Frank-Puaux, marquis de I.ayens,H. de Bienville, Le Fonta, des Gheises, etc., ses très fidèles collaborateurs.

Frantz-Reichei.

Échos

La Tempètatutê

Âpres la très belle journée de jeudi, nous avons eu hier un- temps absolument détectable. Ee ciel était entièrement couvert et la. pluie est tombée sans interruption depuis le mâtin jusqu'au soir. L'atmosphère en est testée imprégnée d'une forte humidité; cependant la température est assez élevée et, malgré tout, très douce encore. A huit heures du matïn,ïe thermomètre marquait 150 au-dessus de zéro et 1 à cinq heures du soir, avec une pression- barométrique accusant 762mal. Une dépression envahit le nord-ouest de L'Europe le baromètre e st à 746mm à Christiansùn'd/; la> pression a baissé sur presque tout le. continent. Des pluies sont tombées sur le nord-ouest de l'Europe. En France, il a plu à Dunkerque, à Brest, et au Havre. La température a monté sur presque toute l'Europe.

Départements, le matin. Au-dessus de qèro ii° à Belfort, 13° à Dunkerque, à Boulogne et à Cherbourg, 140 à Brest, à Ouessant, à Lorient, à Nantes et au Mans, 150 à l'ile d'Ais, 160 à Rochefort et à Charleville, 170 à Bordeaux, 180 à Biarritz et à Qran, 190 à Limoges, à Cette et à Lyon, 200 à Toulouse, à Nancy, à Besançon et à Marseille, 210 à Clermon't et à Bèrpignan,. 2 2°. à Alger, 27" à

Càp-Bearn.

(La température du 3P juin 1910 était, à Paris 160 au-dessus de!. zéro le matin et 22° l'aprésrmidi;; baromètre 760°"" ciel très nuageux.)

Les Courses

Aujourd'hui, à deux heures, Courses à Amiens. Gagnants du Figaro Prix des -Marronniers Goîdfinder; Primevère IV.'

Prix Albert Catoire :-Sa:nt Homme; For Ever IV.

Prix du. Beaufetuitle ;-La f aimpoiaise II Marie Anne. ̃

Grand Prix d'Avï-UnS Piîiîosophy.; Carlopolis.

Prix Juh'c-n'-de 'FciiTiie r ;TyovzSùl Arcolell, Prix Spécial de .la Société 'Sportive î

Coiapendium Sœur Mari.

Prix -.de la Société J ;̃̃: inent î

Riposata; Waterproof III,

LES PAROLES D'HIER

̃Oy Si la parole était, dans le monde ̃rN politique, la servante de la vérité, et si le nouveau président du Conseil était l'esclave des mots qu'il a prononcés au coups de la séance d'hier, il y aurait quelque chose de changé en France depuis la disparition du cabinet Monis, et nous pourrions former l'espoir de revenir peu à peu aux temps regrettés des courageux discours de M. Briand. Il y a en effet de très heureuses phrase dans le programme de M. Caillaux,. Quelques-unes de celles-là ont exaspéré M. Pelletan et ce ne sont pas celles que nous apprécierons le moins elles concernent les, cheminots, la répression des sabotages et les mesures qui doivent assurer la sécurité du public. Il paraît que M. Augagneur, devenu ministre valide, a trouvé excellentes ces mêmes dispositions qu'il jugeait odieuses alors qu'en dépit de ses infirmités il conduisait ses amis de la Chambre à l'assaut du cabinet Briand. Nous ne pou- vons qtie nous réjouir de ce retour à à la santé, mais nous dénonçons l'ignorance coûteuse des médecins qui ont affirmé que le mal de M. Augagneur était inpurable et lui donnait droit à une pension si anticipée.

D'autres phrases, dans la déclaration d'hier, sont presque injurieuses pour les survivants inattendus du cabinet Monis elles ne sont pas les moins amusantes ceux qui ont surnagé dans limmense naufrage et ont été recueillis sur le radeau de M. Caillaux n'ont pas dû sourire, en effet, quand le nouveau chef leur a dit que de vrais ministres « devaient être prêts à faire connaître leur opinion sur toutes les questions et ne pas craindre de se mettre à la tête de la majorité parlementaire pour introduire l'ordre et la méthode dans les discussions » C'est le désaveu de ce qui a été fait depuis six mois l

Il y a d'autres phrases encore qui sont d'un homme d'Etat: « Nous /entendons être un gouvernement dans, le sens le plus élevé et le plus précis du mot; nous voulons faire appliquer toutes les lois avec une, égale fermeté; nous voulons tout mettre en œuvre pour développer l'activité du pays, accroître sa richesse, servir et favoriser sa prospérité matérielle. » Voilà qui est parfait.

Mais il serait- désirable que toutes ces choses excellentes aient été dites par volonté, non par caprice, qu'elles soient confirmées dans ton? le- ?.?.l(:?. d'nne po-

̃?'r'i0 *?<̃' "Tri" ,-•' .tti.U..

ne les ait pas .placées ,.de-ci de-lè, .au petit bonheur, comme il a disti.bué l'autre matin ses portefeuilles, au hasard de sa fantaisie, au mépris des intérêts des départements ministériels, au détriment certain de la France.

Il nous faudra donc de nombreux lendemains pour juger les paroles d'hier. Attendons l'œuvre. Gaston Calmette,

-ç,

A Traras Paris

On x\e saurais songer à tout.

C'est M. Cruppi, en sa qualité de garde des sceaux, qui a lu hier la déclaration ministérielle au Sénat.

Et à mesure qu'il la lisait aux sénateurs, M. Cruppi se montrait gêné, et un peu étonné aussi il s'apercevait, peu à peu; que ce document ne s'adressait guère à ses auditeurs. On n'y parlait que des « votes récents de la Chambre », des «principes consacrés par la Chambre », du projet élaboré par une commission de la Chambre, et que l'on nommait «votre commission ».

M. Cruppi était de plus en plus gêné. Les sénateurs deyenaient de plus en plus mécontents. On les avait oubliés, tout simplement Et nul ne s'était aperçu de l'oubli avant cette lecture publique..

La déclaration avait bien été lue en Conseil des ministres. Mais on était encore dans la joie du pouvoir conquis, dans le souci des cabinets à constituer., On était ministre, pourvu qu'on le demeurât le reste n'avait plus d'importance.

Et l'on ne s'était plus rappelé qu'il existait un Sénat.

Notre excellent confrère de T Opinion, ̃M. Coîrat, nous adresse, à propos de notre écho ..d'hier; sur Squilîàc détrôné, ïa spirituelle lettre suivante

Mon cher Directeur,

Je crois que votre calcul n'est pas tout a fait exact, et puis votre « Négligeons les sous-secrétaires d'Etat », je le trouve d'une insolence

Je reconnais toutefois que le centre polique de la France vient de se déplacer très légèrement vers le Nord. Il est maintenant, comme l'Opinion l'indique, près de Soudeilles (Qorrèze).

feulement, voilà Ce raisonnement géographique demeure-t-il aussi juste aujourq>'îmi qu'U l'était hier? Moi, j'ai des doutes. il se pourrait que, M. Caillaux étant président, du Conseil, le centre politique de la France se fixât dans son cabinet. A moins qu'il ne se fixe dans le cabinet de Mâlvy. Toute la question est là!

Pardon excuse, comme on dit à Souillac,et croyez-moi bien vôtre*

Maurice Colkat;

L'Invalide du travai!, ministre valide' des travaux publics, va commencer la brillante série de ses réceptions. Il recevra, lundi, Je personnel des,diverses administrations centrales du ministère.

Puis il recevra les membres de tous les comités et commissions relevant des travaux publics.

Pais- il recevra, mardi, ,1e personnel de" l'administration centrale du soussecrétariat d'Etat des postes et télégraphes; Et il prononcera de fortes paroles, comme du temps qu'il ctiit "Empereur à Lyon ou proconsul che?; les .Malgaches. "Et cela continuera jusqu'au àgur où,

bien pourvu il s'en ira cultiver son jardin, son petit jardin, plus grand que celui des autres Invalides.

-0.0':>

POUR UN sou

C'est le prixde V Officiel ce journal coûte, chaque jour, un sou. Même hier. Et pourtant, hier.

Hier, X Officiel a paru, non pas sur dis pages, ni sur douze, ni sur vingt il a paru sur 317 pages. Et son poids valait celui d'un in-octavo l' Il est vrai qu'hier l'Officiel publiait la liste récapitulative de tous les comptes de caisses d'épargne abandonnés depuis 1881 il y en a. 21,978, et leur montant s'élève à 809,077 francs. C'est une belle somme. Comme les titulaires de ces comptes né lisent sans doute guère Y Officiel, où cette publication rétrospective -a lieu surtout pour la forme, c'est l'Etat qui finira par se l'approprier, mesure que lui seront acquis les délais de prescription trenténaire. On comprend qu'il soit généreux et qu'il n'hésite pas à donner 317 pages pour un sou.

Mais pourtant, il y a des cadeaux qui feraient plus de plaisir aux contribuables S

,M. Pelletan: est déjà découragp. Il l'a dit hier à la Chambre. n comptait beaucoup sur M. Dumont, ministre des travaux publics, et ami de Verpy. Il attendait de ce professeur la réintégration des cheminots. Lui parti, on ne sait plus. Et M. Pelïetan a exhalé sa tristesse en une phrase qui fait songer Le ministre des travaux publics a emporté avec lui notre doctrine et nos espérances. Que de choses On ne supposait pas M. Pelletan dépouillé à ce point. Le voilà sans doctrine et sans espérances. Et tout cela, c'est M. Dumont qui l'emporte! 1

11 y a des gens à qui on ne peut rien oonfier,

_e~

A LA MANIÈRE DE.

I^es poules de Goiran, qui fut ministre à peine, Se dépitent « Encore un déménagement! 1 (iuoi 1 toujours le cag-eau ? jamais l'appartement? Monter si haut pour retomber 1 Cela nous peine 1 Quelle mouche a pique ces gens du Parlement? Notre home était prêt, grillagé. clos au pène. Nous étions au pouvoir Ce n'était pas la peine, Assurément, de changer de gouvernement 1 » Redevenir, d'oiseaux pourvus, simple volaille, C'est fou Nous comprenons qu'en France tout

~x

tes ̃poulies ;de Goh-au nous jugent durement. Mais le coq, littéraire en houspillant leurs [cottes,

Leur répoad Taisez-vous vous faites, simplement,

Du Balzac Splendeurs et misères des cocottes » Louis MAE30LLBAU.

Le séminaire de Saint-Sulpice, qui devait être transformé en musée n's même pas été entretenu depuis le vote de la loi de Séparation.

Ses murs se lézardent, ses plafonds craquent, l'herbe croît dans ses cours; l'humidité achève la ruine.

Si cet abandon continué et sur quels crédits prendrait-on l'argent nécessaire aux travaux? il faudra dans quelques années tout raser, et rebâtir à neuf.

.T.

Le public a fait très bon accueil à l'ouvrage du général Zurlinden, Napoléon et ses maréchaux, si utile pour faire connaître à tous les héros de notre grande épopée. Les premières éditions sont épuisées. La librairie Hachette va mettre en vente une nouvelle édition des deux volumes,

«-o~

C'est.ce soir, à huit heures trois quarts très précises, qu'aura lieu la dernière représentation de la Quaker Girl au théâtre du Châtelet, pour les adieux de la troupe de l'Adelphi théâtre de Londres;.

Le God save the King terminera cette fête, pour laquelle la toilette de soirée est de rigueur et qui clôturera dignement la saison de Parij>, que M. Gabriel Astrnc a su rendre si attrayante et si Varie'ei

Donc pour la dernière fois, les Parisiennes pourront voir évoluer sûr la scène du Châtelet, dans Ihe Quaker Girl, les jolies femmes si exquisemeht habillées par Alice Blum et qui font la parure et la joie du deuxième acte, lequel se déroule tout entier, on le sait, dans les salons de cette grande artiste de la couture. Ces ravissantes toilettes qu'un directeur bien inspiré a eu l'heureuse idée de demander à Alice Blum, les Parisiennes pourront d'ailleurs les' revoir avec beaucoup d'autres exquises créations dans les salons de la rue Ghauveau-Lagarde,où Alice Blum continue de triompher, après 'comme avant son grandissime succès du GM-

'telet,

De Monte-Carlo.

a Alors que nombre de plages attendent avec impatience que le Grand Prix de Paris, enfin couru, laisse venir à elles leur clientèle estivale, Monte-Carlo, plus favorisé, présenté- depuis un mois déjà l'animation des grands mois d'été. » Cela s'explique par l'incomparable douceur de température dont ce pays est favorisé. Si la chaleur du jour est agréablement tempérée, la fraîcheur des soirées est d'une idéale séduction. «•Aussi la plage de Larvotto, dans la iiiatmtip et dans l'après-midi, est-elle

extraordinaircmeiu q aimée;- les-roi^U,^

qui jierpenient en cet. sur les fb^te|

des contreforts dJl|Â.lpes sojsmÊÊM

sillonnées par yH|ta|y^Jg|^H

d'autouioiuiles ^H^HHH^^H|

que, plus p-û^tiji^H

pédestres ^mBKÊKKKÊ^BI^Ê

sous les frais rlJJISimMjm^g^B

̃el sous les frondaisons qui bordeut les routes du Cap-d'Ail, de ià, Turblc et do Roquebrune.

» Et, le soir, tous ces .épris de plein air se délassent sur les splendides terrasses qui dominent' la mer, aux accords du merveilleux orchestre du Casino de Monte-Carlo. «

On lit dans le palmarès de la distri- bution solennelle' des prix -du petit séminaire de Semur-en-Brionnais (Saône-etLoire), en date du 1" août 1872, les lignes suivantes

ÉTUDE DE LA RELIGION

Deuxième cours

Premier prix Victor Augagneûr, de Lyo: Le jeune homme f-

Mgr de Marguerie Chalon et Mâcon, qr i..

nion.

Ce brillant élève n'était autre que 110- tre actuel ministre des travaux publics. Il débutait au séminaire, en attendant, la pension.

On s'expliquera que les baigneurs viennent si nombreux demander la santé aux eaux d'Eng|iieh-les-Bains quand on saura que, dès 1889, le Congrès international, d'hydrologie déclarait que l'Etablissement thermal d'Enghien était le mieux outHlé de France, et qu'en 1902 ce. jugement fut confirmé par le savant professeur Gilbert, lors de la visite et de la conférence qu'il fit aux élèves de son laboratoire et du cours'de thérapeutique de la Faculté de médecine de Paris. Nul decç'eux qui connaissent la charmante station n'ignore d'ailleurs que les diiîérents services de son établissement thi; mal sont groupés autour d'un vaste hall vitré, très confortablement aménagé, et dont l'atmosphère, légèrement sulfureuse, permet aux baigneurs, en y séj ournant, de compléter heureuseiB en t leur cure. '̃'

Nouvelles a la Main

A la buvette, après la déclaration t Qu'entend-il, au juste, par un budget bien assis?

t- Un budget qui se tienne debout 1

__0..04:0._

Entre blocards.

Pourquoi, malgré la Séparation, y a-t-iî toujours un minir^rr. de? --lïte"3 ? '?

Lg;> culies lit: ïiOiib i-eg.. u.pi..

.Pardon. Il y a le «uîie.tlu progcès,

le cite de l'avenir, le culte de l'école laïque, le culte des cheminots. et comy bien d'axitres I Le Masque de Fer.

M ATTENTAT

RÉVQLOTlONNAfRE

Déraillement du rapide du Havre Le sabotage des télégraphes et des voies ferrées ne semblait avoir jusqu'ici pour objet que de jeter le désarroi dans le fonctionnement du plus important de nos services publics. On y voyait un moyen très spirituel d'alarmer le Capitalisme, d'affoler le bourgeois. Le sabotage était une espèce de farce imbéc:t organisée, en manière d' « avertis meut », ;par les penseurs du Libéra-. de la Guerre sociale, de la Bataille syn- dicaliste, -II a paru à ces hnnin"?.:? d'ailleurs encouragés par l'impuni! ̃•̃ solue que ces expériences an-fx.v: avaient assez duré, et qu'il éicf b- ̃ ̃ de passer de la farce à l'assaàsL ,n.

Et ce n'est pas leur faute, s'il-? =r: a manqué leur coup.

Avant-hier soir, ie rapide du if.lc.v-- où quarante-cinq voyageurs avaient 1 place, a déraillé, près de Pont-de-1'. che, par suite du -déboulonnement d,'v rail. On trouvera plus loire le récit d forfait ignoble, dont les auteurs a va; abandonné sur la voie leurs outil' côté de feuilles anarchistes qui Ciblaient posées là pour annoncer le crh et en proclamer par avance la beauté On croit rêver, en face de tels faits.. A quoi pensent et que veulent car' brutes? ils avaient entrepris de faire flerail.eiv un train; '.ils avaient condamné à mor des femmes, des enfants, des camarade-^ et c'est jçniracle, en effet, que ce déraill; ment n'ait point eu de conséquences tragiques. Un train qui passait au inoment de l'accident a, si l'on peut dire, frôlé le train déraillé, qu'un hasard providentiel maintint, hors de la voie, h quelques centimètres des wagons qui if croisaient. Supposons que cet attentat c^iniinc' eût fait des victimes. Quelle satisfaoiior y trouvaient ses auteurs? Contrfi qi'' sentaient-ils vengés ? Tout cela est_;iu.5s. stupide que monstrueux, et la bêtise d; tels malfaiteurs confond l'esprit. Mais peu importe; et quand passe ut chien enragé, on ne s'attarde point a rechercher si l'animal est responsable, ou non du mal qu'il a fait ou qu'il vc faire. On l'abat Le pays demande 'lu'civ le débarrasse des énergumènes qui pwA •' en train d'y semer la terreur et qui î' ront bientôt rendu inhabitiblje étrangers. -%?s-

Le pays réclai so des lois cc\- '̃"

hommes et contre les drôles (f^^ ̃' nent, et contr- hUér,'1 -f ̃ f dont se nourrit

dans un pavsr;

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a reprise cl "îuiii j^ent-ôtiP <~

tp1 udi. q nons nnpot'k t^U'on î ^WM

r> s| o'! "i la 'V>H% idTiJIS %^Ê 1 est me 1 fiiii'té de 1 au graver, 71 le1- bandas contre qui elle est. juit»î j' t^'ouient în-aibis-silîe-. et si, <P't=; 1 avoir armé le |!uif* iu»i^ n'iivons. m poliw gfHidames (,>p<.iblf>s o amener i lui >e crim» I

T1 i- a h' un z Mlui! t i i onieuv r>f ni- ] t^j.iibk a q.KK il Jau^ in 'no iin Le d'umiî^tiou-. la iiliiiit'M (H uh I retranP'- ou1 ri< ïp t nu ^uiwlt- piol l-'riit"- dont n i'j- ii LOiit Ions ai i inl'-rôt, ^1 ''r"jen' e. Mit- luv question | (iouuno prerpnti'moul mul»-»-. ( cl'e -U ttcf1'' id one-.tiun de savoir si, puw lt & <'tranr;> •- oui tia^cr-cinnt notit pays. pour les lia ailleurs qui Vont a lcu< ou\ra^e to.is les laiiti'iï' ton levienncnf tous le» soirs, pour l^s nfgocianK 1 1 k1^ i

industriels contiaints a d încossanlb d1

placements, pour les pures de lamine qui enverront en vacances, 'dans quelques semaines, leurs femmes et leurs enfants, la sécurité du voyage en chemin de fer doit être subordonnée (r; à la fantaisie de quelques douzaines de malfaiteurs et de polémistes :tarés; et si nous devons être désormais exposés à mourir chaque fois que nous prendrons ,un train, parce qu'il y a en France un .certain nombre de cheminots: que l'état social ne satisfait pas?. ̃ *•

La direction TOuest-Etat a 'communiqué hier de cet abominable attentat le ré* ensuivant:

Hier soir, vers dix heures et quart, îe train 102, rapide du Havre, a déraillé de toutes ses voitures près de Pont-de1" Arche, aux abords du pont du Manoir. Par un hasard extraordinaire aucun voyageur n'a été blessé. Les wagons entre lesquels se sont produits des ruptures d'attelage sont demeurés sur la piate-forme de la voie et se sont arrêtés après avoir parcouru un faible trajet sur le ballast Au même moment venait sur ta voie impaire un train croiseur, qui a passé lui-môme sans causer aucun accident. La distance entre lui et le matériel déraillé n'était pas a certains endroits supérieure à quelques centimètres. Les voyageurs, dont quelques-uns ont eu de$ contusions sans aucune gravite, ont été ramenés par train spécial à Paris,, ijs sont arrivés à 3 h. 47 du matin. Beaucoup;, en arrivant, ont'tenu à faire 1'élpge du personnel du train, qui a déployé dans îe sauvetage beaucoup de présence d'esprit, d'activité et de devouement.

L'accident est dû à un acte criminel. Un rail de la nie gauche de la voie a été déboulonné. Sur tes lieux, les agents du train ont trouvé certains des instruments qui ont dû servir aux malfaiteurs. Bien en évidence étaient placés des numéros du Libertaire, de la Guerre sociale et de la. Bataille syndicaliste.

Le parquet a été immédiatement pré-; venu.vM. ClàveiiJe, directeur du réseau, s'est rendu sur les lieux par le premier train du, matin.

Le service ser,a assuré sur voie unique, jusqu'à l'achèvement des travaux de ré-' tabîîssement qui dureront environ deux jours. Il en résultera pendant cette période certains retards,- que l'on s'efforcera de réduire au minimum.

D'autre part, notre correspondant de Rouen nous télégraphiait dans journée Rouen, 30 juin.

Voici quelques détails complémentaires sur le déraillement du rapide Havre-Paris, occasionné jeudi soir par suite d'une tentative criminèlle, à Pont.de-ï' Arche.

Le rapide; qui avait quitté Rouen à 9 h. 55, niait à la vitesse de cent kilomètres à l'heure, lorsque à l'entrée du village du Manoir, à cinq cents mètres du pont jeté sur la Seine, le mécanicien Cormier' et le chauffeur Furilet s'aperçurent que la locomotive venait de sauter hors des rails.

Saisis, !es deux hommes renversèrent la vapeur, actionnèrent les freins. Mais la machine parcourut encore trois cents mètres et s'engagea sur le pont en acier qu'elle franchit presque en entier. Elle n'était plus suivie que de son fourgon. Les quatre wagons-couloirs qui composaient le convoi étaient restés, les roues embourbées, penchés sur le talus de la voie. Cïnguante mètres plus loin, ils allaient 'piquer une tête dans la Seine.

Sous le poids des voitures, une partie ¡ du talus s'est affaissée. j

Par miracle, aucun voyageur n'a été blessé. Mais tous ont vu de près une mort affreuse.

Les magistrats du parquet de Louviers sont venus ce matin sur les lieux du déraillement. Ils s'y sont rencontrés avec M. Çlaveille, directeur des chemins de 1er de l'Etat. Tous constatèrent que le déraillement était bien dû à une cause criminelle. Les tirefonds des coussinets ont été enlevés sur une longueur de vingt mètres. De plus, î'éclisse qui reliait ce.rail au rail suivant avait été déboulonnée. Tous les boulons reliant ces tireÇonds étaient restés posés auprès des rails.

A proximité du théâtre de l'accident, un sac en toile grise a été ramassé, qui contenait un numéro de la Bataille syndicaliste, trois numéros de la Guerre sociale, un billet des tramways de Rouen et une salade. Partant du, soi, des traces de .pas ont été relevées, se dirigeant vers une prairie voisine.

Fait à noter qui montre l'audace du c-i.Tiinel. le déraillement s'est produit a ( at .mètres d'un poste-vigie. Le gardien n'a rien vu. Lajmy.

\¡,

Le Petit Journal a reçu de M. Henri Cormier, le mécanicien du rapide 102, le récit de l'accident qu'il vut bien nous communiquer. Cormier a\uil près de lui -t.'» -iîf'jur et nu »;U'\o-iiigéuieur de n\:u mines, M. îsdvdt.

Au^^mt de l\u.eident, Ba machine mar-i n.1*">i vitesse normale de 100 Liloni v ii ure. Lv convoi avait il peu ••̃' i ^'0 iî)i''irf»s nprcs la iorsqn'i. t-ei'm nièraa ici ip>. '0 de {iioud

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pr^H^TSeiiK' ie Jm r pondi

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nou^PmS dan la < iWk-

̃ ^'ihat 6.0 viaippo"1 i ui nJ r.

niiiiiil ïioxi-i \\ir* ti i tCtu^ dp notre )it tni io stujic uou~ i\ n .s p)°d <i ici ifiu d'1 \itu qui 1 1 i f )u >-< Te î 4ir^ou '• (1 nmi avait, in1 is cai lis au*rc- lui'inej uiv C1I n s.. ttclages b.,1 et nous Bb ^p'cc nus \ar,'df nient l''Ui lombip i5ilh'tu«i!f u i i>u^ Douv f1c-. •\ j* ni i I ,n *op us (,110 lt s 'îeux au^Ua il mi ii I i, u.

M. lI'Min Cor;nier u,|OuL qur1 le conducteur du tt in, Lunif »n, .iuu eu h pu' ^]u( d esprit de lot nier le résenoir a y,u derlaifage des vrulure" évitant aîibi 1 incendie du train tout entier,

*"̃#

Les quararitê-ciniî voyageurs qui se trouvaient dans la rapide du Havre sont tous rentrés à Paris par train spécial, sauf une dame, qui, par suite de l'émotion qu'elle a ressentie, a été obligée de s'arrêter à Mantes.

La. circulation des trains a se faire par voie unique entre Paris et le Havre, ce qui a occasionné de nouveaux retards pendant toute ta journée sur les voies de la banlieue aussi bien que sur la grande ligne,

André Nede.

'g'.Ar^'v/^

A l'Etranger

Au Mafioo

l'activité ESPAGNOLE

On mande d'El Ksar qu'une colonne e espagnols de 000 hommes, des trois armes avec de l'artillerie, est partie le 29 pour Souk el Kemis bou Idran, à une vingtaine do kilomètres au nord-est d'El Ksar da^ns les monts El Cherif. La question albanaise

Constantinople, 30 juin.

On assure que le Conseil des ministres de mercredi a délibéré au sujet des desiderata des Malissores et a décidé d'autoriser le port des armes pour ceux d'entre les Malissores qui en ont besoin pour leur profession. La Porte se montrerait également condescendante sur la question du service militaire, en permettant aux Malissores de faire leur service en leur propre région.

Ces décisions ont été télégraphiées aux ambassadeurs pour être notifiées aux grandes puissances.

Les chefs malissores ont demandé à réfléchir et à en délibérer avec les autres chefs.

Vienne, 30 juin.

UAllgemeino Zeitung publie une dépêche de Constantinople disant que le grand vizir a assuré aujourd'hui à l'ambassadeur d'Autriche que la Porte fera tous les sacrifices possibles pour arriver à la pacification des Malissores.

Londres, 30 juin.

Le correspondant da '2ï»iwrà Seutâii- a traversé une partie du territoire des tribus Hôtti et Kastrati, qui a été dévasté par les troupes turques. Il déclare que toutes les maisons des Mallissores catholiques ont été bombardées pendant les opérations, ou brùlées ultérieurement. La destruction est complète, le pays est désolé, 'les habitants cathuliques s'étant enfuis devant les trcupes.

La situation est connue des ,consuls à Scutari, qui en ont avisé leurs gouvernements.

Une défaite turque

Londres, 30 juin.

On a démenti, à Constantinople, la nou-' velle d'une importante défaite qu'auraient subie les troupes turques dans l'Yémen mais une dépêche de Hodéidat datée du 26 juin, arrivée aujourd'hui, confirme le fait et le prépiso.

Le combat aurait été livré le 17 juin à Geezan; les pertes infligées aux-Turcs par les insurgés dépasseraient 2,000 morts et on considérait comme imminente l'attaque de

Loheia.

La Constitution bulgare

Tirnovo, 30 juin,

L'Assembléf nationale a. adopté en première lecture et à une 'grosse majorité leprojet de Constitution.

Au cours des débats, le président du Conseil des ministres, M. Guéchow a condamné les attaques dirigées contre le Roi lors de l'ouverture de l'Assemblée. Il est conforme à une tradition jusqu'ici incontestée que le Roi procède à l'ouverture de l'Assemblée. Le projet, et en particulier l'article 17, a pour but d'étendre non pas les prérogatives du Roi, mais les droits de la nation bulgare qui pourra désormais, comme les autres Etats, conclure des traités secrets, contribuant, comme le montre l'histoire de l'Europe, au cours des trente dernières années, à assurer la paix, et qui souvent constituent pour de petits Etats des questions vitales, qu'il s'agisse soit de conventions défensives, soit de conventions offensives. Le- ministre de- l'intérieur, M. Ludskanow, fait ressortir que ce qu'on appelle le régime personnel, sous lequel les'gouvernements ne jouissent pas au Sobranie d'une influence j correspondant à leur situation et où ce sont les prérogatives du Roi qui l'emportent, disparaîtra dès que l'autonomie communale sera assurée. Tous les partis seront représentés au Parlement dans une mesure correspondant à leurs forces, grâce au système proportionnaliste. Les' citoyens seront protégés par les tribunaux administratifs contre les abus ou les erreurs de l'administration. L'éducation politique du pays va se poursuivre. Une opinion publique puissante va se constituer. Il n'est pas téméraire de prévoir une telle situation en s'appuyant sur les progrès déjà accomplis par ta Bulgarie. Démission du ministère serbe Belgrade, 30 juin.

Le ministère Pasitch a donné sa démission en raison de divergences de vues qui se sont' produites entre le ministre des finances et ceiui du commerce, au sujet de l'emprunt de la Banque hypothécaire d'Etat.

L'Espagne et le Vatican

Rome, 30 juin.

Ji'Osserealore Moniano publie la réponse du. Pape au cardinal légat qui lui avait rendu compte -du succès du -congrès eucharistique de Madrid.

Le Pape, par rieterraediaire du cardinal Merry del'Vai, se félicite de ces manifestations consolantes. Il exprime sa a reconnais-

sance au roi Alphonse XIH pour le bel

1 e>:e«Me qu'il a donnC, et il lui envoie sa I y -fS -ion apostoliqui aamsi qu'aux mem-

!'amillc roT;gj§jjR

'(•re toB-^rJPrakpmento a%rec en-

Ipcongrès et il fait

^t une revendi-

<7-la pitté de la

sBPTaCîne c'wt une consolante promesse Setui» frafje poui* iin avenir heureux. 'li >n V Italie 1 Lspapue et le Vatican vont onb'i°r leur qufielle pour oenbndre sur les

cong) égalions.

Les discours du Rut et celui do l'infant don Carlos ont annoncé une ï i u voile orientation de la politique religieuse.

La chute du cabinet Monis

et l'opinion russe

Faint-Kf'isbourg, 28 juin.

Si l'opinion russe s'était montrée fort rése*\ lors du dtpait d' "\I Bnand, il en est tout autrement itijonrd hiu. La presse en particulier consacre, d<» longs iitick'a <i la chute -lu cabinet qui, d une façon ™>ni.r<ik' est favorablement accueillie.

Les liOHùùkna YuHiomosU c)as'aif>nf no-

tamment que si la 'hat<» du c ibimt «̃ < st

piod"'to de f.iiun n dilendne, ce u^micnii'u

était p moins "( >. \unni L<4cabn "t 'vfonis,

d'après cet organe, i, ,abo en liai 'c Mfdrîio

do Imdiiisio'i et da manque de d'Pi. ion

|ioht'(iai> qui avaient fait sa Jaibloss dms 1 afhi'ii" des de il nitntions en Champignf 1 elle est an-, -i la mt m- la (iizi'tp di- la Biune qui estime qu apn les incident-» de Champagne et surtout les graves dnergpni »*̃} de vue survenues dernièrement entre MM Cruppi et Deleavi- a propos d^s complications marocaines, la situation du cabinet était dos plus chancelantes.

Notre confrère fait ressortir qu'au surplus, depuis la terrible catastrophe d'Issy-les-Mou- lineaux qui avait privé le ministère d'une do ses têtes dirigeantes', et momentanément éloigné de la tribune le président du Conseil, le Cabinet n'avait plus en somme qu'une existence purement artificielle et que sa chute prochaine était à prévoir.

•Mais l'incident qui a déterminé la chute du cabinet Monis est surtout commenté. La presse et l'opinion russe se montrent très sévères pour les paroles prononcées par le ministre de la guerre.

Le" Sviët s'étonne que le général Goiran ait pu préconiser « un système qui Jie peut mener la France qu'à des revers encore plus sombres que Sedan et Metz», et il se refuse à" comprendre qu'un militaire ait déclaré qu'en temps de guerre le généralissime devait être soumis au chef actuel du gouvernement.

Pour notre confrère, une pareille théorie aboutit purement et simplement u «décapiter en temps de guerre l'armée française, en la privant d'un chef responsable, ce qui la mettrait dans un état d'infériorité manifeste. »

C'est aussi l'avis de la Voix de Moscou, qui rend hommage à la « sagesse et à. la clairvoyance de la Chambre française, qui a su comprendre l'exceptionnelle gravité des déclarations du général Goiran, et qui n'a pas hésité à les condamner nettement ». Le KoLokol (conservateur) consacre aussi un important article à cette question et il trouve surprenant qu'en France, « le pays par excellence des grands capitaines,», un général ait pu tenir un pareil langage. Il termine en formulant le vœu que « fa haute direction de l'armée pour laquelle la France fait tant de sacrifices, soit confiée dans le cabinet suivant à un chef qui comprenne mieux l'esprit, le rûle et l'âme de'l'armée », Enfin le Novoïé Vrémia, dans son éditorial, relève avec finesse et à propos le discours du général Goiran.

« Puisque, écrit notre confrère, le ministre de la guerre a cru devoir faire allusion à, Napoléon Ier, il est vraiment surprenant qu'il ait abouti à cette conclusion qu'il fallait préférer au système du grand homme de guerre celui du Hofkriégsrath autrichien qui a été, de façon ininterrompue, le vaincu par excellence de Napoléon. »

Plus loin, l'organe do M. Souvarine montre tous les dangers qu'aurait en temps de guerre .lasoumiusion du généralissime aux ordres értianés d'un Conseil anonyme de ce genre et, répondant à l'objection de la dictature milUaire, il écrit « Il est probable que si on le consultait, le peuple français répondrait « Plutôt la victoire, même avec la dictature, » que la défaite sans la dictature ». Seul, le Retch ne comprend pas que «.même en temps de guerre, la France, après toutes les leçons qu'elle a reçues; ne redoute pas la dictature militaire ».

Comme on le voit, la question qui a amené la chute du cabinet Monis intéresse au plus haut point ici l'opinion. En ce qui concerne la situation politique et les successeurs possibles de M. Monis, les noms de MM.- Lebn Bourgeois, Poincaré, Deschanel, de Selves (pour les affaires ètrangères), sont accueillis avec une sympathie particulièrement marquée. René MARchand.

ict et

Condamnation du Capitaine Lux Leipzig, 30 juin.

Le capitaine Lux a été condamné à six ans de forteresse.

Suivant le Lokalanzeiger, le capitaine Lux a été condamné pour avoir dirigé le service des renseignements à Belfort et pour avoir fait adresser, comme chef de ce service; des lettres à des sujets allemands. Le Sénat suppose 'que ces lettres ont été adressées par le bureau avec le consentement du capitaine Lux. Les renseignement livrés n'étaient pas de nature secrète.

Il n'y a donc eu que tentative d'espionnage. La loi prévoit pour ce cas quinze ans de travaux forcés, mais le Çénat, considérant que le capitaine Lux n'a pas agi par intérêt personnel, mais par patriotisme, a transformé cette peine infamante en six ans de forteresse.

L'incident pourrait avoir un épilogue diplomatique, tendant à régler une fois pour toutes la question de savoir si un offlcier français ou allemand peut être puni pour des actes commis pendant son service. ->-

Boxnefon. ̃

En l'honneur de Liszt

Budapest, 30 juin.

• Le gouvernement hongrois organise ;.une fête de centenaire en l'honneur de Liszt, qui aura Heu du 21 au 25 octobre octobre. L'empereur François-Joseph en a accepté le patronage. ,La" fête se composera principalement d'un grand concert auquel prendront part Dalbert, Rosenthal, Auer, Stavenhagen n et d'autres virtuoses et cantatrices célèbres. En outre, on exécutera quelques oeuvres de Liszt, entra autres la messe du couronnement, des symphonies et l'Oratorio du Christ. Fatale erreur

Vérone, 30 juin.

Le comte Charles Capodilista, voyant un homme franchir la grille de son jardin pendant la nuit, le tua d'un coup d'un fusil il s'aperçut alors que c'était son valet de chambre qui rentrait après avoir rendu visite à sa'fiancée.

La grève maritime

Londres, 30 juin.

La crise de rarinementmaritime devient de plus en plus aiguë. Les meneurs dela grève qui,.à plusieurs reprises, ont accepta les offres des patrons, n'ont aucune influence sur la masse des grévistes. De même qu'il y a quelques mois les chaudronniers refusaient d'écouter les sages conseils de leurs délégués, de même les d'bardeurà rejettent les arrangements équitables qu'ont acceptés en leur nom leurs leaders. La situation est extrêmement grave. C'est le chaos dans toute son horreur. Il est fort possible que l'Empress of Briluin, qui devait prendre à bord demain sir Wilfrid Laurier et plusieurs délégués des colonies anglaises ne puisse partir. Le port de Londres n'est pas encore atteint par la grève.

L'une des 'caractéristiques de la situation actuelle c'est que le nord Ile l'Angleterre est

pme de quelques-unes des importations essentielles à sa vie journalière le beurre, les ttufs et te jambon qui viennent du Dane-

mark, du ( a'nada ou des J3tatsrUnis, N'ayant

pu Ptv? débarqués, la disette commence non seulement dans les centres ouvriers mais aussi et surtout dans les petites villes. On a en miniature l'état de blocus qui suivrait une puerre maritime malheureuse pour les Ileb Britanniques.

Les désordres ont continue à Hall jusqu'à quatre heures du matin. On y a. envoyé aujourd'hui 500 hommes de la police de Lon-

dres. i

A Lucrpool, cinq incendies successifs ont éclaté à bord du transatlantique Arabie qui doit partir demain à deux heures ils ont tous i tt maîtrisés, mais' difficilement. On croit à des actes de sabotage de la part dés grévistes irrités contre, la Compagnie

tyluit, bt« i

Amsterdam, 30 juin.

Les dockers grévistes, continuent à entra\lv le idA.taillemcnt des navires.

Les charretiers et les bateliers, se solîdaîisani avc'enx, ont refusé de transporter jp-- m vi destinés au steamer Vondel, qui devait pai tir pour les Indes.

1 La police montée et la cavalerie ont alors bala\o la place et ont dispersé 400 grévistes.

Le steamer a pu être ensuite ravitaillé par un bateau. Le vapeur ffilversum a enrôlé une trentaine d'Allemands venus de Hambourg et est parti pour Riga.

Les steamers Lombeck et Célèbes sont également partis pour les Indes.

COURTES DÉPÊCHES

M. Beau, ancien ministre de France en Belgique, nommé ambassadeur à Berne, est arrivé hier à Bruxelles avec son successeur, M Klobukowski.

M. Reiehenau, ancien président du trust de l'acier, fera quatre mois et demi de servitude pénale pour fausses déclarations au contrôleur officiel des banques. Des orages et des pluies persistantes ont causé des dégâts considérable dans tout le Japon.

Figaro à Londres v Londres, 30 juin.

Le roi Georges adresse à son peuple une lettre de remerciements pour l'enthousiasme et l'affection qu'il a manifestés à l'occasion du couronnement et des cortèges à travers Londres.

VVLe Roi et la Reine, par une pensée délicate qui touche vivement leur peuple, ont voulu associer aux fêtes du Couronnement les enfants des quartiers populeux de Londres. Plus de cent mille bambins ont été aujourd'hui les invités du Roi au Crystal Palace. Les Compagnies de chemins de fer, et plus particulièrement la South Eastern and Chatham et la London Brighton and South Coast ont accompli un véritable tour de force en transportant des quatre ooins de Londres sans un accident ces cent mille enfants qui, toute la journée, ont rempli de leur gaieté le vaste parc de Crystal-Palace. Fort heureusement, la pluie qui menace depuis ce matin a daigné ne pas tomber. et la visite de Leurs Majestés à leurs jeunes sujets s'est passée le mieux du monde. Comme toujours, en Angleterre, la charité privée a collaboré spontanément avec l'initiative officielle, et tous les petits déguenillés de l'East End, ou-nord de Londres, qui ont tiré au sort dans leurs écoles les billets d'invitation pour cette colossale garden party, ont été habillés et chaussés de neuf grâce à la générosité de différentes institutions et de nombreux bien-

faiteurs.

L'état de sir Eldon Gorst empire' de jour en jour. La faiblesse du malade est extrême et cause la plus vive anxiété. J. COUDTJBIER.

Amérique latine

DANS L'ARGENTINE

Buenos-Aires, 30 juin.

Projet de loi. Le pouvoir exécutif a présenté au Congrès un important projet réformant la loi de Justice de Paix, dont les juges seront des avocats. Les procédés seront ainsi simplifiés et plus rapides.

Digue. Un contrat est sur Je point de se signer pour la' construction d'une grande digue, a Puerto-Militar, destinée aux grands cuirassès-en construction. Le gouvernement serait en possession de la digue d'ici à 42 mois. Elle "coûterait 83 millions de francs, lesquels seraient payés par les recettes ordinaires du budget.

Investigations douanières. Les investiga- tions douanières se poursuivent activement. On procède énergiquement contre ceux qui sont reconnus coupables.

v L'es viandes frigorifiées. Les viandes de bœuf frigorifiées obtiennent des prix excellents par suite d'une plus grande demande d'Angleterre.

DANS L'URUGUAY

Montevideo, 30 juin;

Chemins de fer. On a pris des mesures préliminaires afin d'obtenir du ministère des travaux publics l'autorisation de faire le tracé pour la construction d'un chemin de fer électrique allant de Montevideo à Punta del Este, département de Maldonado. On propose de prolonger ce chemin de fer jusdeux kilomètres de la mer. Le gouvernement vient de promulguer un décret autorisant l'ouverture a l'exploitation d'une section de 53 kilomètres de l'embranchement du chemin de fer Midland-d'Algorta à Fray-Bentos, actuellement en voie de construction. La nouvelle section achevée est entre les kilomètres 34 et 87. Droits d'importation. D'après un décret du ministère des finances, les apéritifs amers et préparations similaires doivent acquitter, dorénavant, des droits d'importation d'après le tarif le plus élevé de, vins ordinaires, soit un droit spécial de 31 centimes par bouteille qui, en certains cas, s'élève à 100 0/0 de la valeur constatée sur la facture consulaire. Ces liquides étaient autrefois dans la classe des vins médicinaux bénéficiant du tarif le moins élevé, mais en raison de leur consommation comme boissons, le ministère a trouvé bon de changer la classification.

Travaux publics. Le président de la République vient de signer le projet autori-r^sant gouvernement construire 800 kilo- mètres de voie ferrée, moyennant le versement de 750,000 francs annuels.

La Chambre des députés a approuvé"'un projet de loi destinant 7,500,000 francs à des travaux publics dans, Montevideo et départements voisins, parmi lesquels le pont sur la Barra-de-Santa-Lûcia.

Un autre projet a été approuvé eu vue du changement du pavé de Montevideo les rues principales seraient asphaltées. Gisement d'améthystes. On vient de donner à son découvreur, la permission pour exploiter, dans le département d'Artigas, un riche gisement d'améthystes.

A" CHILI

̃ Santiago, 30 juin»

Convention sanitaire.; La cinquième

convention sanitaire internationale se réunira à Santiago le 25 décembre prochain. Le Congrès chilien a voté un crédit pour en défrayer les dépenses.

Le blé. D'après les prévisions du bureau des statistiques du ministère de l'agriculture, la production totale du blé au Chili, en 1910-1911, atteindra plus de 12 millions de

fanegas. La superficie totale ensemencée est de 914,128 hectares.

Le nitrate. La production 'ni traliùre pour l'année 1911 est estimée à 55 millions de quintaux. On construit actuellement six nouveaux établissements, dans la province de Tarapaca, un dans colle de Tocopilla et deux' dans celle d'Antofagast-i. Bien qu'il soit probable 'qu'aucun de .ces établissements ne commence à fonctionner avant 1912, on estime leur production '.totale à 11,050,000 quintaux.

NOTES BRESILIENNES

Nouvelles entreprises. L'essor considé- rable que prend la République des Tropiques nous est chaque jour constaté davantage par le nombre des travaux publics qu'elle entreprend, les industries qui s'y établissent et les exploitations qu'on sollicite du gouvernement. Voici les derniers renseignements qui nous parviennent, sur ce sujet, du Brésil Le ministre des travaux publics a fait appel à l'adjudication pour rétablissement d un service de navigation sur les lleuves des Etats de Para, d'Aniazonas et du Territoire de l'Acre. Les conditions imposent l'établissement de neuf services différents. Un arrêté ministériel accorde une concession pour la .construction et l'exploitation d'une usine de réduction aux gisements de fer situés le long du chemin de fer central du Brésil. Cette usine pourra produire 8,000 tonnes de fonte de fer la première année. Le concessionnaire jouira des privilèges spéciaux qu'offre le gouvernement dans le but d'encourager. l'industrie du fer et de l'acier au Brésil. Un autre arrêté accorde une concession pour la construction d'une aciérie d'une production do 24,000 tonnes dans la vallée du Bracuhy, district municipal d'Angra dos Reis, ou dans le voisinage de Riode-Janeiro.

Un syndicat anglais au capital de 3,750,000 francs vient de se constituer en vue de s'assurer des options pour l'achat ou le loyer de propriétés, de concessions, etc. d'examiner, d'exploiter et de développer des mines de diamant, d'or, d'argent, d'etain, de charbon et de fer, de donner des renseignements au sujet des terrains miniers et les capitalistes; de construire et d'exploiter des chemins de fer, des tramways, des usines pour l'éclairage et la production d'énergie électrique de faire des prêts et de servir des banquiers et d'agents financiers et de se lancer dans les affaires en général.

Un haut fonctionnaire du ministère de l'agriculture, M. Netto dos Reys, fait actuellement une tournée aux Etats-Unis, dans l'Amérique centrale, au Mexique et dans les Républiques du littoral occidental de. l'Amérique du Sud, avec la mission du ministère d'intéresser tes capitalistes de ces pays et leur faire voir les avantages commerciaux et industriels dont ils pourraient profiter en faisant le commerce avec le Brésil.

NOTES

La section de l'Amérique latine du Comité France-Amérique a organisé une réception en l'honneur d'un certain nombre de personnalités de l'Amérique latine M. libiriça, ancien président de l'Etat de SaintPaul, et le sénateur Azaredo, du Brésil; M. Luiz Izquierdo, ancien ministre des affaires étrangères du Chili, et M. Alexandro Alvarez, conseiller du ministère des atfaires étrangères du Chili; M. PaulGroussac, directéur ae la Bibliothèque nationale de BuenosAires M. Louis Supervielle, banquier à Montevideo.

M; Anatole Leroy-Beaulieu, président de

la section, a souhaité la bienvenue à ces personnalités qui toutes, à des titres divers, s'intéressent à des œuvreB françaises et à ( l'œuvre du Comité dans l'Amérique du Sud. Ou sait notamment que c'est à M. Tibiriça que nous devons d avoir, dans l'Etat, de! Saint-Paul,: îtine mission militaire française^ de gendarmerie. Parmi les personnes présentes

MM. Paul Loroy-Beaulieu, Gaillard-La combe, ancien chargé d'affaires de France à Rio-de-Janeiro'; Guiard, ancien chargé d'affaires de France à Buenos-Aires d'Oliveira Aturinell/ et Pacheco e Silva, secrétaires de la légation du Brésil; Amunatégui, consul général du Chili Heùrteau, Raphaël-Georges Lévy, de Ribes-Christofle, Geores Hersent. le paofesseur Pozzi, comte SaintSeine, comte de Périgny; MM. Pierre LeroyBeaulieu, Quellennec, Coelho, Devise, Brière, Drû, Rengnet. Poirson, le secrétaire général du comité, etc., etc.

La Presse de ce matin La déclaration ministérielle.

h' Action

S'il sait prendre ainsi la direction du mouvement proportionnaliste, M. Caillaux n'en sera que plus libre d'organiser avec tous les républicains le grand parti de démocratie nationale qui doit devenir le centre de résistance contre 1 anarchie saboteuse d'en bas et contre les oligarchies égoïstes d'en haut.

L'Autorité:

Quelle est, au juste, la force numérique des éléments ministériels? C'est ce que les conflits ultérieurs seuls pourront fixer avec certitude, ̃ U E clair ̃ ̃•• Le Sénat et la Chambre ont accueilli assez fraîchement les conclusions d'un gouvernement qui entend gouverner, la promesse que les lois seront appliquées exactement et l'appel à là sagesse d'un peuple qui doit connaître d'autant plus ses devoirs qu'il 'est libre et maître de sa fortune.

Le Gaulois :`

On attendait avec une certaine curiosité le paragraphe sur la réforme électorale on savait que le président du Conseil condamnait le scrutin uninominal, mais on ignorait à laquelle des combinaisons nouvelles il s'était rallié, On l'ignore encore après l'avoir entendu. V Humanité, "bA. Jaurès

Si la majorité radicale s'est reniée eu trois mois, M, Caillaux s'est renié en trois heures. Il avait dans sa déclaration écrite incliné vers la réforme élsctorale. Los arrondissementier^ l'ont menacé dans les couloirs. Cet lioinme cassant a; plié et sans adresse, sans habileté, emporté par sa pirouette'au delû même de ce qu'on avait sans doute exigé de lui et de ce qu'il avait prévu lui-même, il a dansé à la gloire de l'arrondisserr'.nt. C'était sa suprême ressource. M. Caillaux y ,i trouvé un semblant de majorité. Il y a perdu toute autorité d'homme d'Etat, et même toute réputation danseur.

La Lanterne ̃

Le succès du cabinet était prévu. La déclaration ministérielle n'a fait que l'accentuer encore. Sur tous les points qui y sont traités, le ministère a su trouver la formule heureuse qui devait rencontrer l'adhésion de la majorité républicaine. La Libre Parole

M. Caillaux avait promis de. constituer un ministère « de tètes » il a dû se contenter de figurants, il avait annoncé un programme net et précis il a rédigé un papier terue, vague, l'on sent, à chaque ligne, le souci de ménager des concours indispensables, et de vivre sur une série d'équivoques.

Paris- Journal r

Le déclaration a été celle qupnwtta ai:ï>oneion' et que les adversaires avant a. lettre du noaveau cabinet, prévoyaient. Elle a groupé immédiatement M. Jaurès, M. Pellewn et leurs ïldèles. Le Petit Journal <

Une autre faute s été le manque de netteté dans les intentions du gouvernement relativement à la quesiiof de la réforme électorale. Sur ce po' il ne.surait j avuir d'équivoque, et tout c .net q*'i entendrait « finasser sur la question de lt représentation proportionnelle est d'avance vlue b, un échec irrémédiable. Le Rappê ̃

Le gouvernoTent a ressaisi la majorité irrésolue ou lass<?.

Le Soleil

M. Caillaux i 'jénéflcié d'un vote de tolérance plus que de cfn^ance.

La Petite Ivpublique

Du pàssionn1 débat qui a marque hier- le pre,-

missr" Ci..ni'i''t du mmhi'u ̃ i > Chambre, uijis cho- iine «joui l' la réforme «.Iprturalo. ("en on scrutin d'à rondis-<pment a re^'U !e e. jp J il n'agonise pas îi ett mort.

DUELS 'ËTINCIDENTS La rencontre de Jouvenel-Chant

La rencontre à l'épée entre M. leur/ de Jouvenel, rédacteur .en cSief du '.Satin, et M. Charlet, secrétaire de la réekiion du Journal, a eu lieu hier, à rnivi, au /> vélodrome du Parc-de.s-Princos. La pluie tombiiit à torrents, et losque adversaires et témoins arrivent ai lieu du rendez-vous, ils regardent an^eusemént ciel. Notre très airnaMecis» frère Léon Sazie, à qui a été confiée, la direction du combat et qui, entre ;an;Uthèses, compte parmi ritîs rneiieur^s' lames découvre un hangar qui srt. de ` garage de bicyclettes, couloir étpit et sombre protégé contre ics.intenyéries du temps par un vélum en voile. .Là, du moins, les ad versâtes ne seront pas mouillés et n'auront pis are-» douter une fluxion de poitrine, 'ernarque-t-il.. M. Henry de Jouvenel et M. |harlet sont promptement mis en présèice. îi faut en effet se hâter. Le froidest intense. M. Henry de Jouvenel s 'es; battu déjà plusieurs fois à Tépée. Gest, je crois, le premier duel de M. Çharfet. Tous deux, très calmes sous le.? armes, :] paraissent; lorsque Allez, messieurs.», "'] est prononce par M. Sazie, avoiple désii*d'en finir très vite. Sans rompre d'und semelle, ils font deux ou trois batte-, méats et dégagent en même ̃tjjraps au bras. C'est le coup double forcée Ils sont atteints l'un et l'autre à l'avant-firas. Le combat n'a pas duré plus de; dix secondes. Le docteur Doyen, qui assiste M. Henry de Jouvenel, examine la'blessure de son client. Elle est légère. I"; pourra

continuer.

La blessure de M. Charlet es^pius légère encore. Mais -les deux- adversaires sont mis en observation pendant cinq minutes.

Les cinq minutes tërminéfis,,pn va remettre les adversaires en ga^de. Mais M. Léon Sazie Cst intervenu auprès des témoins. Il les a persuadés qu'il fallait terminer la rencontre, et si possible ob* tenir une réconciliation.

C'est ce qui a lieu, M. Henry de Jouvenel s'avance vers M. Charlétet lui dit Monsieur, je tiens à vous-dire que je partage l'estime que tous les journalistes qui vous connaissent ont pour vous et t, je vous prie de me pardonner si |e n'ai, pas cru devoir vous rendra responsable d'une. campagne où vous n'avez cherché ;que les risques. ̃; M. Charlet répond Je vous remercie de votre déclaration». Et î^sdeux adversaires de tout à l'heure se 'serrent la main très cordialement.

L'incident Henri Letellier-Btlhàu-Varillç Comme nous l'avons dit Ibs t^tpoins de M. Henri Letellier et d* ï. ïutaauVarilla n'ont pas pu se mettrf d'jccfcrd, Ils ont-rédigé le procès-verbai sivaRit* A la suite d'une lettre" Jiavrib 'dàhs i Matit du 26 juin,. M. Henri Leteliier, direçeur di. Journal, s'étant jugé 'offense, a (ftarté deu; de ses amis, MM. Charles lîumliêrt»,t Roui zier-Dorcières, d'en demander rôiarition i M. Bunku- Varilla qu'il considèrj fqrmellqj ment comniî -^irecteurdu Matin.

M. Bunau-Vu/ilia'-i constitii siussitô". comme témoins MM* Paul i/OTnicfit l'amirk. Fournier. "»

Les quatre témoins se soht'ïûuiîi^j*" deux fois. i, MM. Charles Humbert et Rouzir-Dorcière: ont alors demandé aux té moisi, de M. BU; nau- Varilla, une réparation paries armej jugeant que ce dernier, soit amme direç teur, soit comme principal acti.nnaire, sot comme conseil politique du Maiif, avait pe^' mis la publication visée dont iî+le tienne! (de directeur à directeur) pcurifesponfiablj M. Doumer et l'amiral Fouïjier ont r< pondu qu'ils ne pouvaient accidor à cet; demande « Alors infime, ont-ilî dit, que 5 Bunau-Varilla serait directeuridu Matin et il ne l'est pas une lettre d* M. de Joik venel a ses témoins, que M< J,etellier 3"g« injurieuse pour lui, ne sâuraçà aucun dep gré, .ouvrir le droit pour M. Lâellier de de-i mander une réparation à M. Bujwu-Varilla,^ Après discussion les qmtre témoins ayant constate qu'ils ne pouvaient tombeij d'accord, ont décidé à l'unaniititô de recou-i rir à l'arbitrage de MM. Jean ].),ipuy et Fer-?" nand Labori pour trancher le différend. Fait double, à Paris, le 30 jufrl 5911. Pour M, Bunau-Varilla

FOURNIER, Paul Doombr, t

Pour M :"r">'ri LclelUer* i

• .'Ch. HlIMBKRV tORCIKREÎ

MM. Paul Doumer et i »

ont désigné comme arbitre »•*̃•̃ -um uw puy, ancien .ministre et directeur df

Petit Parisien-. MM* Charte Humbei

et Rouzier-Dorcières ont désg-né de ïeè i côté Me Labori, bâtonnier de l'Ordfc des avocats. Les arbitres sô\sont réunis dans lïprès-midi. Ils ont\u une longue conjÈ- i rence et ont entenchi les.émoins ps deux parties..

La discussion a porté tout iht'ro .f la question de '•iCoir si M Hmru. » irilla était ou non directeur du jcnnal le Matin. MM. Chdiles 'luniopr -t Rouzier-Dorcièn qui u^m M.dent ui. nom de M. LeU'lliei iépcualiot p.i 3 armes à M. Bun.tu- v'anl'a, \n î-nont apporter la preuve que eeliii-ti le directeur du 31-jtui. M<.is, ne l> it côté, MM.. Paul Dnumeret l'inn. 1 feu r- nier contestent absolument ortu i»-' tion.

Ajoutons'que les arbitres ont .L-ci. der de toute l'affaire qui -J! 1 pitics en cause. lis n'ont pas 'iat limité. Nous ciojon- •v.oi. (, oit l'iç'tention, pour se I wi ̃ unr ci> i'.o'i, d'entendre tous les ténuii i*- uti'.1» pdM. Henri Letellier et Bu.i.m-Vinllâ t seront entendus au/ ura '.au.

ML.

Vient DE paraître

Dans son nouveau roman, le San; <%emerre, éditeur) Eugène Joliclerc ruvra e une blessure jamais fermée sur leî.rné'faits de l'hérédité. Dans5 une vlvdntf peinture, il explique et excuse ci« h femme les plus troublants instincts, Une action' alerte et toucha!! V -.Vus des cadres 'nouveaux une ptii. princière flamande, !pms les bégii^aucs de Bruges tel est Godelievd, pfiiii'fssë de Bahr, le nouveau roman du cojijté de Comminges, qui fut si remarqué dans la Revue da Paris, (Cairaami-Lévy.)


he~oni1e~Ja Eiffel

SALONS ~°-*<a--

Le Président de la République et Mme Fallières ônt-offerè hier, en l'honneur dés offi- ciers russes qui suivent en ce moment différents exercices de notre armée, un déjeuner auquel ont assisté

Le général Tcherbâtschoff, directeur do l'Académie militaire Nicolas de Saint-Pétersbourg le général comte Nostitz, attaché militaire de l'ambassade de Russie; los colonels Goîlonne, professeur à, l'Académie Nicolas, et Boulgarine, du grand état-major général de Russie; les généraux Maunoury, gouverneur militaire do Paris; Dubail, chef d'état-major général; Foch, commandant l'Ecole de guerre; Stofl'el, MM. Ra- inoudou, Mol lard et les colonels Guise etïïellot. Avant-hier five o'clock très élégant chez le ministre de Suéde et la comtesse Gyidenstolpe, en -l'honneur de SI. A. I. et R. la prin- cesse Guillaume de Suède, de S. A. I. le 1 grand-duc Paul de Russie et de la comtesse de Hohenfelsen.

.Reconnu

.Duchesse de Rohan, Mme Le Ghaii, marquise d'Argeiïson, comtesse Pierre de Viel-Castf], princesse de Faueigny-Lw.inge, général comte el comtesse Nostitz, baronne, de" Waldner, baronne Robert de Rothschild, prince N. de Hohenlohe, prince de VFurstenberg, M. A. de Fouquières, comte Fleury, baron Bonde, M. de Skrzynski, et les membres de la légation. Dîner d'adieu donné par les attachés navals à Paris en l'honneur des attachés navals d'Allemagne et de Suède qui ont fini leur mission et qui rentrent dans leur pays.

Parmi les convives

Le commandant Starke, attaché naval à l'am- bassade d'Allemagne ,et Mme Starke, le com- jnandant Schneidler, attaché naval à la légation de-Suède,. le commandant Delano, attaché naval à la légation du Chili' et Mme Delano, le commandant Penido, attaché naval à la légation du Brésil ot Mme Penido, le commandant Mornet, chef de la première section do l'état-major général do la marine, les attachés navals près les ambassades d'Angleterre, de Russie et du Japon. La baronne Denyse de Bonnault-,Sauldre a donné un thé musical des plus élégants. Elle portait une robe de tulle brodé sur fond fraise écrasée et était aidée à faire les honneurs par sa fille, Mlle-de Lamberty, qui portait une robe de linon brodée au plumetis et garnie de Cluny.

Au programme, très applaudi M. Gaston Lemaire, qui aimablement s'est fait entendre dans quelques-unes de ses oeuvres.

Parmi les invités ̃

Marquise de Lanjamet, duchesee de Bellune, Mme de Lesseux, baronne do Grandmaison, marquise et Mlle de La Roche, marquise du Liscoët et Mlle de Montozon, Mme des Crances, Mme de La Dionnerîe, baronne et Mlle de Linsingen, baronne et Mlle d'Asbeck, Mme et Mlle de Malherbe, baropae Merlin, marquise de Courcy, comtesse et'Mlle de Chevriers, comtesse de Brimont, comte et comtesse O'Connor, comtesse de Riancey, comte et comtesse Job de Landreville, baronne et Mlle de Kertenguy, M. et Mme de Saint-Lég'er, baronne du ïeil, Mme Dussaud, comte de La Rochefoucanld, comte de la Guère, comte de Courcy, comte, du Tertre, etc., etc.

Il semblait difficile de se surpasser, quand On a-fdonné les fêtes que l'on sait au Pavillon ties Muses c'est cependant ce qu'a fait, hier, lecomte Robert de Montesquiou, en inaugurant, pour quelques amis; sa nouvelle résidence du Palais Rose », qui, tout en marbre de cette couleuj| et parmi les gerbes de Bes rosiers, porte bien ce nom royal et fleuri. C'est dans ce cadre de grâce et de beauté que l'on a entend» ,Mlles Marie Leconte et Gabrielle Dorziat trècitèr de nobles et charmantes poésies avec un art parfait, Mlle Rosario,.une jeune cantatrice de grand avenir, chanter d'une voix pleine de richesse, avec un talent sûr et un goût rare, des mélodies de Fauré et de Brahms.

Enfin, M*, Marîick a, une fois de plus, émerveillé l'auditoire avec sa maîtrise magnifique et son incomparable virtuosité. Citons parmi les invités de cette réunion à la fois champêtre et superbe

Marquise de Jaucourt, marquise de MontesJmiou, princesse de Courlande, marquise de Dion, -marquis et, marquise de Montesquiou, comtesse de Kergariou, comtesse Gabriel de La Rochefoucauld, comtesse Stanislas de Castellane, comtesse de Chabrillan, comte et comtesse Raoul de Montesquiou, princesse Paul Troubetzkoy, princesse Vogoridy, M. et Mme Noël Bârdac, M. et Mme Watter Gay, Mme Fischoff, M. et Mme Albert Besnard, M. et Mme Le Roy Dupré, marquis Marbury et Mlle Morgan, M. et Mme Pierre Mille, docteur et Mme Mardrus, Mme Schutte, Mme Brootas, M. et Mme Fernand Prat, le«j}rincé de Beauvau, le comte de Castellane, comte Alexandre do Gabriao, comte Aimery de La Rochefoucauld, comte Charles de Polignac, baron Maurice de Rothschild, professeur Pozzi, vicomte Robert d'Humières, Reynaldo Hahn, Georges Hoentschell; M. Bakst, Maurice Lobre, M. worms, Ochoa, iucien Corpechot, etc. Le baron G. de Grandmaison; député de Saumur, et la baronne G. de Grandmaison ont donné un déjeuner en l'honneur du baron Bonde, membre de la mission suédoise, délégué- par S. M. le roi de Suède aux fêtes du Millénaire normand et chef du parti libéral Ctt Parlement suédois.

r– Le vicomte fit. ,1a vicomtesse d'Epinay ont donné trois ipatinées pour l'exposition des dernières œuvres de leur fille, Mlle Marie d'Èpinay. Ce fut, pour la grande artiste, un éclatant succès et c^iii donna à l'élégant public l'occasion d'admirer une fois de plus son talent si stlr.

Parmi les portraits les plus remarqués, on notait le pastel de Mme Jacques Delapalme et celui de M. Gérard Raoul-Duval; les dessins à la sanguine de Mlle Alix de Mortemart, de Mlle Françoise Mercier de Lostende, de Mme Georges Ancelet ,de Mme d'Auray de Saint-Pois, frappants de ressemblance les autres pastels étaient Mlle Zens, comtesse G. de Guigné, Mlle Diane Delapalme, et les autres dessins Mme Ji. d'Olsinger, Mlle de Laroque-Latour, M lia Renée Bloch et Mlle de Saint-George?.

Parmi les personres présentes

Princesse de La Moskowa, comtesse Stanislas de Casteltane, comtes«t> ci Mlles de Dreux-Brézé, prince1 Aymon de FauHgny-Lueinge, baron A. de Watteville, M. Edouarn Douille, baronne HervéUuyer, baronne et Mlle (.!<> Blilach, 'comtesse de Boiitray, baronne de Laumont, marquis et marquise deReverseaux. comtesse de Mortemart, marquis de Nicolay, marquise de Charette, comtesse d'Andigné, Mme Le duait. comte-et comtesse de Warren,comte Guy de La Rochefoucauld, Mme de LaVîllesboisnet, comtesse La Forest-Divonne,. comte et comtesse de.Caraman, M- et Mme Jacques Delapalme, M. MonU-nard. baronne Antoine de Brimont, comtesse d"- Ca'stéja, marquise de Modène, comte et comtesse de Bourbon-Chalus, général et Mmo du Pré do Saint-Maur, marquise de La Ferronnays, prince Roffredo Caëtani, Mme Georges Aneel, marquis du Lau, M. et Mme de La Faye, Mme VkiMc, comtesse de Viel-Castel, Mlle de Bassin o. prn ofsse Cystria, général de Négrier, M. Gr.ind.dier. etc-

Thé des plu- <lég3nt= chez le comte et la comtesse de Bellissen, en leurs salons de la rue de Varenne.

Reconnu

Princesse ef Mll<s de Croy, comtesse de Netiancoui't, comtesse V. de Talleyrand-Périgord, comtesse et Mlle de Oramont, marquise de Croix duchesse de Lesparre, Mlle d'Antioche, comtesse et Mlle de Bryas, Mlle de Bouteville, marquise de Courcy, duchesse do Reggio, duc de Raréoourt-Pim<idan, comte d'Antioche. M. Nisard, comte de Favières. marquis de Saint-Lieux, général d'A.mboix de Larbont, comte Serge de Courey, vicomte de Douglas, etc.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

De Cannes

S. A. R. la comtesse de Caserte et son fils, S. A. R. le prince François de Bourbon, sont partis hier matin pour Montreux, par chemin de fer. S. A. R. !o comte de Caserte et ses fils, IX. AA..RK. les princes Renier, Génaro et Philippe de Bourbon, ont également quitté la villa Marie-Thérèse, allant en automobile rejoindre la comtesse.

•̃ M. Benjamin Vîcufia Subercasseaux, correspondant du Figare au Chili, part au-

jourd'hui à destination de son pays. M. Vicufia Subercasseaux, qui était dernièrement très souffrant, est complètement rétabli. Notre correspondant, fils d'un écrivain illustre, et lui-même écrivain remarquable, nous a promis une série de « Lettres chiliennes ». La baronne Edouard de Barante vient de mettre heureusement au monde une fille à Compiégne.. ̃ De Nauheim

M. Porfirio Diaz, ancien président du Mexique, est arrivé avec sa famille. Il doit faire ici une cure d'assez longue durée.

La princesse Henri de Ligne, née princesse de -La Trémoïlle, vient de donner heureusement le jour à un fils à Bruxelles. La baronne de Frondeville vient de mettre heureusement au monde une fille qui a reçu .les prénoms de Béatrice-Marie-Thérèse. Mme William-Léon Graves a heureusement mis au monde une fille.

De Londres

L'ambassadeur du Japon et Mme Kate ont donné un dîner suivi d'une réception au Claridge en l'honneur du prince et de la princesse Higashi Fushimi.

Parmi les invités

Le prince Arthur de Connaught, le premier ministre, Mme et Mlle Asquith, le duc et la duchesse de Norfolk, le duc et la duchesse de Somerset, la marquise de Lansdowne, la marquise de Blandford et lady Norah Spencer Churchill, le comte et la comtesse de Portsmouth, sir Edward Grey, -la comtesse do Jersey, lord et lady et l'Hon. Louivina'Knollys, la comtesse de "Waldegrave, lord et lady Loreburn, lord et lady Northcote, M. et Mme Me Kenna, M. Sidney Buxton, M. et Mme Runeimàn, M. et Mme Herbert Samuel et un grand nombre de Japonais de distinction, parmi lesquels le général comte Nogi et l'amiral comte Togo.

A la réception qui suivait le dîner, assistait un grand nombre de hautes personnalités.

CERCLES

Au Cercle de l'Union artistique, ont été admis, à titre permanent M. Th. Emmanuel Rodocanachi, présenté par MM. Théodore Rodocanachi et Georges Beaugnies M.. Lucien Gatine, présenté par MM. Ch. GayLussac et Ch. Aylies. v La nombreuse assistance réunie mardi au Cercle du Bois de Boulogne, à l'occasion du deuxième bal qui y était donné, a été ravie par les illuminations et le feu d'artifice suivi d'un cotillon.

Remarqué

Comte et comtesse de Vanssay, marquis, marquise et Mlle de Casa Maury, baron et baronne de Linsingen, M. et Mme Japy de Beaucourt, M. do' La Lombardière, comte Espierre, M., Mme et Mlle Brach, M. Le Roux de Villers, prince Ludovic Pignatelli d'Aragon, comte Georges de Montesquiou-Fezensac, Mme et Mlle OrosdijM.et Mme Chabrol, Mme et Mlle Lambert de Sainte-Croix Mme et Mlle Thomson, baron de Holmberg, Mme 'et Mlle Lacarière, vicomte de Bellissen, comte de Courcy, baron et baronne de Mathan, comte de Reiset, Mme et Mlle del Valle, M. et Mlle de Almeda, comte de Job de.Landreville, comte et comtesse de Chateaubriand, etc.

~.w.

MARIAGES

Le mariage du comte Louis de La Ro- chefoucauld, fils, du duc d'Estissac et de la duchesse, née Mortemart, avec Mlle Natkalie de Clermont-Tonnerre, fille du comte de Clermont-Tonnerre et de la comtesse née Nicolay, décédée, sera célébré dans la première quinzaine d'octobre,-

Le mariage du marquis d'Armaillé avec Mlle dc Saint-Innocent, a été célébré jeudi à midi dans la plus stricte intimité, en raison d'un deuil récent, en l'église de l'Assomption. Les témoins du marié, étaient le marquis dé Nicolay, son beau-frère, et la marquise de Champagne, i sa tante; ceux de la mariée le marquis de Pâris et le comte Melchior de Polignac, ses oncles.

La quête a été faite par Mlles Eliane de Sfcint-Innocent et Yolande Le Gualès de Mézaubran, accompagnées de MM. Guy Le Gualès de Mézaubran et Alain de Pracomtal. Le comte Pierre de Moustier, fils du marquis de Moustier, député du Doubs et de la marquise de Moustier, est fiancé à Mlle de Talhouët-Roy, fille du comte de TalhouëtRoy, conseiller général des Deux-Sèvres, et de la comtesse née Moustiers-Mérinville. Ainsi que nous l'avons dit hier, Mme Toussaint Cagninacci a donné, après la célébration du mariage de sa fille avec M. J. Rodocanachi, une réception au cours de laquelle la corbeille et les cadeaux offerts aux jeunes mariés ont été très admirés.

Dans la corbeille

Collier de perles, bague perle et diamant, bague diamant et rubis, barrette rubis et diamant, bracelet saphir et diamant, diadème saphir et diamant, solitaire, éventail ancien, fourrures, dentelles.

Parmi les donateurs «

M. Pandély Rodocanachi, argenterie complète ivoire et argent Louis XVI, plats d'argent, samovar et service à thé Louis XVI, service à gâteaux et salières émail M. et Mme Toussaint Cagninacci, gouttes brillant et rubis monture ancienne, livre de mariage; baron et baronns Tossizza, garniture de coiffeuse argent Louis XVI M. et Mme Théodore Rodocanachi, montre émail; comte et comtesse Hyacinthe Cagninacci, plateau argent Louis XVI; comtesse Jean Cagniuacci, sac en or; 'M.et Mme Charles Giaflori, carafe à vin ancienne; M. et Mmo Hector Cagninacci, ombrelle M. et Mme François Lanzi, cave à liqueurs ancienne; M. et Mme Mavrogordato, encrior Rouen Mlle Pierrette Georgi, jumelle de théâtre MM. et' Mlles Cagninacci, service poisson et à glace argent Louis XVI;1 M. et Mme. Hyacinthe Cagninacci, cafetière argent Louis- XVI K, Mlles Rose et Marie Cagninacci, onglier; M. et Mme Dominique Cagninacci, bracelet en or massif; Mlle Joséphine et M. P;erre Cagninacci, verre d'eau cristal et vermeil M. et Mme E. Rodocanachi, ramasse-miettes; M. Théodore Emmanuel Rodocanachi, sautoir platine, perles et aiguës marines M. et Mme P. Rodocanachi, aquarelle général et Mme Chamoin, buste en cire baron Michel Tossizza, service pour fumeur; M. Pierre Rodocanachi, canne M. et Mme Petrocochino, surtout de table argent Louis XVI M. et Mme Emmanuel Rodocanachi, pendule empire; M. fit Mme E. Sechiari, vases empire; M. et Mme P. Sechiari, épingle de cravate diamant et rubis Mlle E. Julian, oeuvres de Shakespeare MM. Cagninacci, épingle de cravate perle le président et les membres du comité du Stade français, corbeille de fleurs, etc., etc. On annonce les fiançailles de M. Edouard Sasias, commissaire du gouvernement près l'Agence centrale des banques coloniales, et qui fut chef de cabinet adjoint de M. A..Briand, l'ancien président du Conseil, avec Mme Paul Dumont, fille de M. A. Clément, le grand constructeur d'automobiles.

-M. Henri Menier. ingénieur, commandeur de la Légion d'honneur, est fiancé àMme Tigra Seillière.

Avant-hier a été béni en l'église SaintPhilippe du Roule, le mariage de M. Robert de F-réville de Lorme, fils du comte de Fréville de Lorme,, conseiller maïtre à la Cour des comptes,chevalier de la Légion d'honneur, et de la comtesse de Fréville de Lorme, avec Mlle de Vassart d'Andernay, fille du colonel baron et de la baronne de Vassart d'Andernav.

Les témoins du marié étaient M. Charles de Fréville, son oncle, et le lieutenant Jean d'Aillières, son beau-frère ceux de la mariée M. Vancy et le comte de Labrisse, ses oncles. On annonce les fiançailles de M. Paul Lefèvre, avec Mlle Adrienne de La Valette, fille de M. et Mme P. de La Vallette. L'abbé Moisset, chanoine de Smyrne, a béni en l'église de Saint-Martin de Souillac (Lot) le, mariage du marquis François des Rouziers, fils du marquis des Rouziers, décédé, et de la marquise née de Fénin, avec Mlle Madeleine Grandjacquot, fille du commandant breveté Grandjacquot, officier de la Légion d'honneur, et de madame née Dupont des Couriéres. Les témoins du marié étaient le comte de Monsabert, son cousin, et le

comte de Viel-Caster; ceux de la mariée MM. Auguste Dupont, ancien magistrat, et Pierre A. du Repaire, ses cousins.

En l'église d'Allemans (Dordogne), a été célébré dans la plus stricte intimité, en raison d'un deuil récent, le mariage de M. Henri Caupenne, fils de Mme Bertrand Caupenne, née Roquemaurel, avec Mlle Marie de Roquemaurel, sa cousine, fille du marquis de Roquemaurel.

Jeudi, a.- été célébré, en l'église SaintPierre de Montrouge, dans l'intimité, en raison d'un deuil récent, le mariage de Mlle Geneviève Trélat, fille de M. Gaston Trélat, directeur de l'Ecole spéciale d'architecture, avec M. Maurice Planiol, docteur en droit, fils de M. Marcel Planiol, professeur à la Faculté de droit de Paris.

Les témoins étaient, pour le ,marié MM. René Brice, député, son oncle, Camille Brichet, industriel, son cousin pour la mariée MM. le docteur A.-J. Martin, inspecteur général des services sanitaires de la Ville de Paris, et Henri Cordier, statuaire, tous. deux amis de la famille. Dans la chapelle du château d'Hauterive (Puy-de-Dôme), a été célébré le mariage de Mlle Marie'Mory avec M. Paul d'Hauterive. Les témoins étaient, pour le marié M. Ernest d'Hauterive, son frère, et le comte de Leusse, chef d'escadron en retraite, son oncle pour la mariée M. Béai, maire de Vertolaye, et M. Edouard Eve'rat, avocat, maire du Broc, ses cousins.

Mercredi, en l'église Saint-Martin de Villenave d'Ornon, S. Em. le cardinal Andrieu a béni le mariage de M. Marc Larcher avec Mlle Antoinette Ballande, fille de M. André Ballande, député de Bordeaux. A l'issue de la cérémonie, un lunch a réuni au château Baret les parents et amis des deux familles.

DEUIL

Hier, à dix heures, en la basilique SainteClotilde, devant une très nombreuse assistance, ont été célébrées les obsèques du vicomte de Dûrfort-Civrac de Lorge. La messe a été dite par l'abbé Gardey, vicaire général, curé de la paroisse, qui a fait la levée du corps, et l'absoute a été donnée par Mgr de Durfort, évêque de Langres, neveu du défunt..

Le deuil était conduit par le comte Bernard de Durfort, le comte Hélie de Durfort, le comte Pierre de Durfort et le comte Bertrand de Durfort, ses fils; le vicomte Albert de Curel et le comte Geoffroy de Virieu, ses gendres; MM. Mathieu de Durfort, Armand et Georges de Durfort, Louis et Bernard de Curel, le comte Bernard de Kergorlay, Aymon, Jacques et Paul de Virieu, Foulques, Guillaume, Henri et Robert d'Orglandes, ses petits-fils le duc de Lorge, son neveu. Mgr le duc d'Orléans s'était fait représenter par le baron de Fonscolombe.

Une délégation du Conseil municipal de la commune d'Ocqueville (Seine-Inférieure) était présente à la cérémonie. Dans l'assistance

Duc de Caylus, duc de Montebello, prince P. d'Arenberg, prince Octave de Broglie, prince de La Tour d Auvergne, duc de Rohan, marquis de Mun, duc de Blacas, prince H. de Broglie, marquis de Reverseaux,.comte Greffulhe, prince Auguste d'Aremberg.comte Stanislas de Montebello, comte Jean de Castellane, comte de Gabriac, comte Lionel de Montesquiou-Fezensac, duc de Choisenl, prince de Léon, comte de Lévis-Mirepoix, comte Jean de Kergorlay, comte d'Yan-ville, comte Ch. de Germiny, prince de CroySolre, comte F. de Mérode, prince Ch. de La Tour d'Auvergne, comte Henri de Ségur, comte d'Harcourt, marquis de Montesquiou-Fezensac, duc de Brissac, duc do Mortemart, baron Guillaume, ministre de Belgique prince Galitzin, duc d'Audiffret-Pasquier, M. Vesnitch, ministre de Serbie comte E. de Sabran, duc de Rarécourt-Pimodan, marquis do Modène, duc de Beaufort, duc de Guiche, duc de Doudeauville, marquis de Montebello, marquis de Pomereu, comte de Guébriant, 'comte de Caraman, conte G. de La Rochethulon, marquis de Barbentane, comte de Clermont-Tonnerre, comte Pierre de Kergorlay, baron de Fonscolombe, général comte de La Rochethulon, marquis ds Berulle, comte L. d'Harconrt, baron de Baye, comte Aimery de La Rochefoucault, comte Ch. de Brissac, comte R. du Luart, comte F. de Rougé, comte J. d'Aramon, général marquis d'Espeuilles, comte Guillaume de Durfort, comte Th. de Rohan-Chabot, comte de Pange, marquis du Luart, marquis d'Estampes, marquis de Mortemart, comte de Nettancourt, comte Alf. de La Rochefoucauld, comte Jean de La Rochefoucauld, comte de Castellane, comte A. de Divonne, comte d'Haussonville, princfe de Faucigny-Lucinge, comte Albert de Mua, M.%A- de Fouquières, comte de Gramont, marquis de Chaponnay, comte Guy de La Rochefoucauld, comte A. de Maillé, M. A. de Radwan, comte Jean de Cossé-Rrissac, marquis de Mailly-Nesle, marquis de Cossé, comte F. de Vogiié, comte C. de Laubespin, etc.

Une messe pour les dames a été célébrée à la même heure en la chapelle des catéchismes.

Reconnu ••' Duchesse de Lorge, duchesse de Guiche, duchesse d'Harcourt, duchesse d'Uzès douairière, duchesse de Reggio, marquise de Castellane, princesse do La Tour d'Auvergne douairière, princesse de Croy-Solre, duchesse des Cars, marquise de Mun, comtesse A. de Divonne, comtesse de Castellane douairière, princesse, de Léon, marquise do Rosambo, duchesse de Blacas, .duchesse de Trévise, marquise de La Ferronnays née des Cars, princesse de FaucignyLucinge, princesse Lucien Murât, duchesse dJEstissac, princesse E. d'Arenberg, comtesse Alf. de La Rochefoucauld, marquise de Montesquiou née Rohan-Chabot, duchesse de Doudeauville, princesse de Croy-Solre, née Croix duchesse de La Roche-Guyon, princesse 0. de Broglie, duchesse' de Caylus, duchesse de Beaufort, marquise de Montebello, comtesse de Malterre, comtesse de Bonneval douairière, comtesso de Solages, princesse de Tonnay-Charente, comtesse Cari Costa de Beauregard, vicomtesse et Mlle de Jessaint, comtesse Hocquart de Turtot, comtesse Félix de Vogiié, comtesse de LurSaluces, comtesse Gabriel de La Rochefoucauld, comtesse Guy do Lévis-Mirepoix, comtesse G. de Montesquiou-Fezensac, comtesse G. Meunier du Houssoy, marquise de Partz, comtesse St. de Castellane, marquise des Cars, comtesse Jean de Lubersac, marquise de Talhouët-Roy, comtesse de Maillè née Plaisance, duchesse de La Force, comtesse de Pleumartin, comtesse Henri de Quinsonas, marquise d'Estampes douairière, comtesse Bruneel, marquise de Mac-Mahon, née .Vogiié, baronne de Carayon la Tour, comtesse de Clermont-Tonnerre, comtesse de La Roche Aymon, baronne de Saint-Joseph, baronne de Baye, comtesse René de Castries, marquise de Virieu, comtesse L. d'Harcourt, marquise d'Espeuilles, comtesse de Briey, comtesse de Bammeville, baronne L. de La Grange, Mlle d'Harcourt, etc.

L'inhumation a eu lieu au cimetière Montparnasse. Les obsèques de M. Antonio Dur an y Rivas, ont été célébrées hier à neuf heures et demie, en l'église Saint-François-de-Sales. Le deuil était conduit par MM. Jayme et Pedro Duran y Rivas, ses fils; M. Jacques Labbé, son gendre; M. Pierre Labbé, son petit-fils MM. Francisco Duran y Rivas, son frère Albert Roger et Joseph Roger, ses beaux-frères. L'inhumation a eu lieu au cimetière duPèreLachaise.

M. Adrian, ancien interne (médaille d'or des hôpitaux), auteur de travaux et de découvertee remarquables, fondateur de la Société française de produits chimiques et pharmaceutiques, s'est éteint subitement hier à Paris. Il avait soixante-dix-neuf ans. Ses obsèques se feront lundi matin à dix heures précises, en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois. Le présent avis tiendra lieu de lettre de faire part.

Nous apprenons le décès de M. Patrelle, ancien maire du Héron, ancien.conseiller d'arrondissement du canton de Darnetal, décédé à Gournay-en-Bray (Seine-Inférieure), où ses obsèques seront célébrées aujourd'hui. Le defunt était le beau-père de M. Arnaudon,l'administrateur d'immeubles connu à Paris. Nous apprenons la mort: De M. Manoël Vieira, décédé en son domicile boulevard Malesherbes, dans sa quaranteneuvième année; ses obsèques seront célébrées aufourd'hui à onze heures en l'église Saint- Augustin De M. Charles Danguy

des Déserts, notaire honoraire, maire de Daoulas, conseiller général du Finistère: De la marquise de Pianelli de la Valette, décédée en sa villa. à Nice.

E. Delaroche.

(In Service à Saint-Roch POUR LA PRINCESSE CLOTILDE

_0--

En l'église éaint-Roch a été célébré hier, à onze heures, devant une foule compacte et recueillie, une messe solennelle de Requiem, pour le repos de l'âme de S. A. 1. la princesse Glotilde, La messe a été dite par le premier vicaire de la paroisse et l'absoute a été donnée par Mgr Fages, archidiacre de NotreDame, représentants. Gr. Mgr Amette, archevêque de Paris.

S. A. le prince Murat, représentant S. A. I. le prince Napoléon, occupait un fauteuil placé près du chœur; un autre fauteuil,, à ses côtés, était occupé par le/ duc de Camastra, représentant de S. A. I. et R. la princesse Laetitia duchesse d'Aoste douairière.

On remarquait aux premiers rangs les membres du service d'honneur de S. A. I. le prince Napoléon, le marquis de Girardin, le baron de Serlay, le prince Aymon de Faucigny-Lucinge et le colonel Nitot.

Du côté des dames, au premier rang, on remarquait le service d'honneur de S. A. I. la princesse Clémentine, représenté par Mlle de Bassano, la comtesse d'Esclaibes d'Hulst et Mlle de Pracomtal, en grand deuil.. Elles portaient, attaché au côté gauche de la poitrine par un nœud de ruban vert; le chiffre de la princesse Clémentine, surmonté de la couronne royale.

M. Thouvenel et le vicomte de Brimont étaient absents étant actuellement à Moncalieri auprès de S. A. I. le prince Napoléon.. Tous les membres de la famille impériale présents à Paris assistaient à la cérémonie.

La maîtrise, dirigée par M. Le Maître, a exécuté le Kyrie de Haydn, le Confutatis de Verdi, le Pie Jesu de Stradella, YAgnits Dei de Nicou-Choron, le Miserere de'Monpou, le Libera me de S. Rousseau, la Marche funèbre de Chopin. Les soli ont été chantés par MM. Ezanno et Dutrieu.

A Bruxelles, un service funèbre a été célébré, à 10 h. 30, en l'église collégiale des Saints-Michel-et-Gudule.

Dans le chœur avaient pris place le comte de Mérode, représentant le Roi; M.Davjgnon, ministre des affaires étrangères, représentant le gouvernement; le comte Bottaro-Costa, ministre d'Italie à Bruxelles; le prince Castagnetto, premier secrétaire de la légation M. Cassel, consul général d'Italie; plusieurs prêtres italiens, les membres de la colonie italienne, etc.

La cérémonie s'est terminée à onze heures.

Une Lettre de la Princesse Clotilde

Le Temps a publié, hier, une lettre de la princesse Clotilde à son père le roi Victor-Emmanuel, lettre qui emprunte aux circonstances dans lesquelles elle fut écrite, une élévation et une grandeur bien dignes de remarque.

C'était en J870. Emu pour sa fille des dangers que la situation lui faisait pressentir, Victor-Emmanuel la pressait de quitter Paris pour regagner l'Italie. Voici la réponse de la princesse Paris, jeudi 25 août 1870..

Mon très cher papa,

J.'ai reçu ce matin votre lettre du 22 au soir, que m'a remise le marquis Spinola. Je vous remercie de la lettre et de vos conseils.' Vraiment, je vous assure que les choses n'en sont pas au point que vous croyez, et mon mari aussi. Cela va plutôt mieux; le marquis Spinola lui-même est plutôt étonné de les trouver comme elle s sont.

Je vous assure que ce n'est pas le moment pour moi de partir je comprends que votre •affection pour moi me le conseille, mais soyez convaincu, cher papa, que nous n'en sommes pas là. Mon départ ferait le plus mauvais et déplorable effet, je ne vous le cache pas je sais ce qu'on .dit et ce qu'on pense ici. Je n'ai pas la moindre crainte je ne comprends môme pas que je puisse avoir peur. De quoi? fit pourquoi"? Mon devoir est de rester ici tant que je le pourrai; dussé-je y rester, et mourir ici, on ne saurait fuir devant le péril. Je suis Française, je ne puis abandonner mon pays; quand je me suis mariée, bien que jeune, je savais ce que je faisais, et si je l'ai fait, c'est parce que je l'ai voulu. Pour le bien de mon mari, de mes enfants, de mon pays, je dois rester ici. Il y a encore l'honneur de mon nom, votre honneur, cher papa, si je puis ainsi m'exprimer, l'honneur de ma patrie originelle. Tout cela, je vous le dis après avoir beaucoup réfléchi. Vous- me connaissez, cher papa, rien ne me fera manquer à mon devoir. Et j'y manquerais si je" partais en ce moment. Je ne tiens pas au monde, aux richesses, à la situation que j'occupe; je n'y ai jamais tenu, cher papa; mais je tiens à accomplir jusqu'au bout mon devoir. Quand je ne pourrai plus faire autrement, je partirai je ne ferai pas d'imprudence, soyez tranquille, ce serait une sottise de ma part, je le comprends. Mes enfants sont en sûreté, cela me suffit! Si je pars maintenant, peut-être ni mon mari ni mes enfants ne pourraient jamais rentrer en France. Ce n'est pas une idée, une illusion, mais la vérité vraie..

Réfléchissez à, tout cela, mon cher papa, pensez-y bien, vous verrez que vous me donnerez raison, j'en suis convaincue. Vous ne partiriez pas, ni mes frères, ni Maria non plus ne partiraient. Je ne suis pas pour rien une princesse de la maison de Savoie. Vous vous rappelez ce qu'on dit des princes qui abandonnent leur pays. Partir quand le pays est en danger, c'est le déshonneur, c'est la honte pour toujours.

Si je pars, nous n'avons plus qu'à disparaître. Dans les moments graves, besoin est d'avoir de l'énergie et du courage j'en ai, le Seigneur m'en a donné et m'en donne.

Je m'excuse, cher papa, si peut-être je parle trop librement, mais il m'est impossible de ne pas dire ce que je sens, ce que j'ai sur le cœur. Je vous aime trop, je vous respecte trop pour ne pas vous parler à cœur ouvert.

La « kekina « est devenue grande, cher papa la raison, l'expérience, tout a crû, et en voici les résultats. Mais soyez persuadé qu'à Paris, comme à Turin, comme en exil, comme toujours et partout où elle sera, la « kekina » toujours pensera à vous, toujours priera pour vous.

Adieu cher et très cher papa. Je ne puis exprimer assez mon affection. En vous em-

brassant de cœur, je me dis pour toujours votre très respectueuse et très affectionnée fille.

MARIA-CLOTILDE.

Soyez convaincu que maman m'approuve. « Maman », c'était l'archiduchesse Marie-Thérèse, morte, que sa fille, en écrivant cette belle lettre, sentait présente.

LA CHAMBRE "Vendredi, 30 juin.

LA DÉCLARATION

Encore une! Si quelque collectionneur tenait registre de toutes celles que les Chambres ont entendues, nous aurions, un répertoire complet et instructif des erreurs volontaires, des promesses fallacieuses, des déceptions perpétuelles et dès compromis intéressés qui sont la monnaie courante de l'histoire parlementaire. Une Déclaration, c'est la carte forcée l'accueil favorable, quand un ministère commence, mais la condamnation certaine, lorsque les ambitions rivales.jugent qu'il a duré assez longtemps. Les tribunes sont bondées de spectateurs quj, une fois de plus, veulent probablement s'en rendre compte. Enregistrons.

Celle-ci n'est pas très longue. C'est le nouveau président du Conseil, M. Caillaux, qui escorté de presque tous ses ministres, MM.de Selves, Messimy,Delcassé, Steeg, Renoult, Augagneur, et de plusieurs sous-secrétaires d'Etat, en a donné lecture à la Chambre. Elle a produit des effets variés, suivant les groupes qui s'en appropriaient le suc et la moelle. M. Caillaux s'est exprimé ainsi Messieurs, appelés par M. le Président de la République à prendre la charge du pouvoir, nous nous présentons devant vous avec un programme aussi nettement défini que possible.

Deux questions se posent immédiatement devant le Parlement la réforme électorale, les délimitations. (Très bien! très bien!) 1) Selon les engagements qu'il a pris, M. le ministre de l'agriculture déposera sur le bureau de la Chambre le projet de loi dont il a déjà exposé les grandes lignes. Ce projet, tout en supprimant les mesures qui opposent les régions les unes aux autres et nous achemineraient peut-être insensiblement vers le rétablissement des douanes intérieures (Applaudissements), n'en fournira pas moins aux producteurs isolés ou groupés, sans créer entre citoyens d'un même pays des divisions qui seraient néfastes, des moyens d'une efficacité plus certaine, pour atteindre et réprimer les fraudres, que ceux que leur laissaient les lois de 1905 et de 1908. (Applaudissements.)

Voilà pour les délimitations. S'il y a eu, çà et là, quelque mécontentement, il ne s'est point manifesté. Arrivons à la réforme électorale. C'est aujourd'hui le point délicat, pour ne pas dire la plaie vive

Comme le gouvernement qui nous a précédés, nous nous proposons de collaborer avec vous a la réforme électorale, en orientant notre action dans le même sens, c'est-àdire selon les termes de la précédente déclaration ministérielle, en prenant pour base de la discussion le projet élaboré par votre commission.. (Très bien très bien !). Mais si nous sommes prêts à nous adapter aux idées" maîtresses qui se dégagent des votes que vous avez précédemment émis et que spécifiera l'article premier de la loi si nous sommes, au surplus, persuadés qu'il serait vain de chercher à maintenir plus longtemps le mode actuel de consultation populaire (Applaudissements), nous ne sommes pas moins persuadés, convaincus, qu'une transformation aussi grave ne doit point s'accomplir sans l'union des républicains, tous égale- ment soucieux de probité et de justice élec- torale. Nous sommes donc résolus à recher- cher par tous les moyens en notre pouvoir, en prenant les initiatives utiles et sans craindre de revendiquer nos responsabilités, des textes législatifs qui, fondés sur les principes déjà consacrés par la Chambre ou qu'elle consacrera, seront de nature à rallier la majorité républicaine.

On a généralement trouvé que c'était un peu figue et raisin. Il y a eu des applaudissements accompagnés de mouvements divers. Partisans et adversaires se plaignaient que le texte manquait ici de précision, et nous verrons tout à l'heure que là première interpellation a été developpée par M. Buisson, un des chefs erpéistes les plus résolus. Ni les uns ni les autres ne veulent d'un escamotage.

La déclaration aborde ensuite les diverses questions qui sont à l'ordre, du jour:

Pour un programme à plus longue échéance, nous entendons limiter volontairement notre effort et le rassembler, en vue de réaliser, au cours des prochaines sessions, les réformes que nous plaçons au premier rang de nos préoccupations."

La loi des retraites ouvrières et paysannes va entrer en exercice. Le gouvernement poursuivra sa pleine application avec prudence et fermeté. 11 entend, d'autre part, assurer, conformément aux votes récents de la Chambre, l'amélioration très prochaine de cette grande loi sociale. (Applaudissements à gauche.) x

Nous vous demanderons aussi de défendre l'école laïque qu'attaquent et menacent les adversaires de nos institutions. Il n'est que temps, pour le parti républicain, de répondre à une campagne qui n'a d'autre objet que d'arrêter ou tout au moins d'affaiblir le développement de l'idée républicaine. Paraître l'ignorer plus longtemps serait pratiquer la plus dangereuse des politiques de faiblesse. Naturellement, la gauche savoure cette dernière tarte à la, crème, dédiée spécialement à M. Steeg; mais M. Caillaux a 1 esprit trop subtil pour ne pas savoir que c'est une simple clause de style, un peu bébête comme toutes les clauses de style. La défense de l'école laïque Non. pas ça, quand on est homme d'esprit 1 Passons à l'impôt sur le revenu Il est à peine besoin de dire que nous soutiendrons devant le Sénat, dans son, cadre et ses lignes essentielles, le projet d'impôt sur le revenu voté par la Chambre des députés. Aucun effort ne nous coûtera pour parvenir, dans le plus bref délai, à la réalisation de cette œuvre de progrès et d'équité sociale. Nous arrivons au statut des fonctionnaires; à la réintégration des cheminots, et aux relations de l'Etat avec les compagnies de chemins de fer. C'est, à notre avis, la partie capitale de la déclaration. Les gens raisonnables sauront l'apprécier, surtout quand ils apprendront que M. Pelletan et son groupe ont fait grise mine à la sagesse relative qu'on y devine

Le statut des fonctionnaires devra agilement être réglé le plus promptement posù-

ble. Il aura pour but d'assurer aux serviteurs de l'Etat, auxquels nous ne cesserons de rappeler leurs obligations et dont nous ne cesserons d'exiger une stricte discipline (Très bien très bien !), un ensemble de légitimes garanties, que'des règlements fragmentaires, quelque peu disparates, leur ont déjà accordé dans une certaine mesure, mais qu'il importe d'unifier et de fortifier par la loi. (Applaudissements.)

Nous vous proposerons encore de voter des mesures de repression contre le sabotage et les abandons de poste de nature à..compromettre les intérêts et la sécurité du public. (Applaudissements.) Nous vous soumettrons, en même temps, les dispositions utiles pour que les compagnies de chemins de fer soient tenues d'assurer un statut à leurs agents, suivant l'exemple que leur a donné et que leur donnera l'Etat, En attendant que soit créée cette organisation nouvelle, nous demanderons aux corn- pagnies de compléter les décisions que, sur l'initiative de nos prédécesseurs, elles ont déjà prises, en accordant des pensions à tous les agents dont les services ont été de quelque durée. Nous leur demanderons aussi de procéder à une revision des dossiers des agents révoqués, dans les conditions mêmes où a opéré l'administration des chemins de fer de l'Etat, laquelle a été laissée entièrement libre dans l'examen des cas individuels, parce qu'elle était responsable et afin qu'elle le restât. (Très bien très bien! à gauche seulement.) Dans un ordre d idées analogue, se posera devant nous le grave problème du régime des chemins de fer, dont on ne saurait ajourner longtemps la solution. Nous nous efforcerons de le résoudre, en préparant, d'une part, la revision des conventions en vigueur, en proposant, d'autre part, des dispositions légales de nature à fortifier et à étendre le droit de contrôle de l'Etat sur-des entreprises dont le bon fonctionnement est lié à l'existence nationale elle-même. (Mouvements en sens contraire.)

La fin de la déclaration a obtenu; un succès marqué. Le lecteur l'a annoncé avec un nouveau messieurs qui lui assurait l'attention et en augmentait la portée

Messieurs,

L'exercice du pouvoir ne consiste pas seulement dans la réalisation des réformes que réclame la nation il est dans le souci et le soin jaloux de sa vie quotidienne, et un gouvernement n'a accompli qu'une partie de sa tâche, tant qu'il n'a pas tout mis en œuvre pour développer l'activité du pays, pour accroître sa richesse, pour servir et favoriser sa prospérité matérielle. (Applaudissements^) Asseoir solidement les budgets, endiguer •, le flot grandissant des dépenses publiques, armer puissamment le contrôle indispensable des crédits; faire en sorte que les représentants du peuple puissent être assurés que les deniers prélevés sur la fortune ou le labeur des contribuables sont utilement employés jusqu'au dernier centime (Applaudissements) diriger cet emploi vers le mieuxêtre et l'intérêt bien compris de tous per- fectionner et compléter l'outillage commercial, en améliorant les ports et les voiesnavigables, en faisant revivre notre marine marchande; aider aussi à l'effort industriel et à la production agricole; organiser l'enseignement technique et professionnel mu'l- tiplier les débouchés activer la mise en valeur de notre empire colonial. c'est la tâche patiente de' chaque jour; c'est selon la façon dont on s'en acquitte que le pays travaille, respire et vit. Le gouvernement, messieurs, n'en négligera rien.

Nous entendons, d'ailleurs, être un gouvernement dans le sens le plus élevé et le plus 'précis du mot. (Très bien très bien !) Nous voulons faire appliquer à l'intérieur les lois, toutes les lois, avec une égale fermeté au dehors maintenir, avec l'appui d'une alliance et d'amitiés précieuses, et grâce à la force grandissante de notre armée" et de notre marine, dont nous nous appliquerons à perfectionner soigneusement les rouages, l'honneur ` du nom français. (Applaudissements.) Nous jugeons encore que l'action gouyernementale doit s'affirmer dans toutes les manifestations de la vie publique. Il faut; à notre sens, que le citoyen acquière cette conviction que la marche des affaires n'est pas livrée au hasard, mais qu'elle obéit à une impulsion ferme et soutenue. (Vifs applaudissements.) Il faut que l'attitude du gouvernement le pénètre de cette vérité sociale que les peuples libres ont plus de devoirs que les autres et qu'étant maîtres de leur fortune, ils doivent prêter à leurs mandataires la collaboration de leur sagesse. (Applaudissements.) Il ne faut surtout point qu on laisse s'implanter, dans la moindre mesure, cette idée qu'il suffit de transgresser la loi pour parvenir à ses fins. (Applaudissements vifs et répétés). Il faut enlin que, dans les Chambres mêmes, la majorité parlementaire aperçoive qu'elle a devant elle des conseillers naturels, prêts à faire connaître leur opinion sur toutes les questions qui s'agitent et ne craignant pas de se mettre à sa tête pour introduire l'ordre et la méthode dans les discussions. (Applaudissements.) Un gouvernement qui gouverne (Applaildissements, interruptions à l'extrême gauche) et qui poursuive une politique d'évolution sociale, dans le respect de 1 ordre républicain et de la loi, telle est la substance de notre programme.

Messieurs, jugez. (Applaudissements.) Un gouvernement qui gouverne Là promesse de M. Caillaux, et l'accent t

qu'il y a mis, n'ont certainement pas

déplu à la Chambre. On a surtout remarqué que M. Briand. y applaudissait des deux mains. Il ne reste plus qu'à attendre les actes, mais, en somme, la déclaration reste, jusqu'à nouvel ordre, ce que son auteur a voulu qu'elle fût assez modérée et sensiblement autoritaire.

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Elle a été suivie d'un vrai. déluge d'interpellations, treize en tout, sur les sujets les plus divers. Ainsi que je l'ai indiqué, c'est M. Ferdinand Buisson qui commence. Il demande des explications sur la manière dont le gouvernement comprend la R. P. Visiblement les prétentions et les manœuvres des arrondissementiers l'inquiètent. « Oui ou non, refusent-ils à la minorité le droit d'être représentée? S'ils le lui accordent, il n'y a plus de fossé infranchissable. », On propose aujourd'hui de substituer les mots « représentation des minorités » à la formule « représentation proportionnelle ». Ce serait, suivant M. Buisson, revenir en arrière. Qu'en pense le gouvernement ? « Transactions tant qu'on voudra, sur tous les points; mais il en est sur lesquels on ne transige pas là probité »

On applaudit, on murmure, et la situation demeure à peu près ce qu'elle était avant lé vote sur l'amendement Malavialle.

Vient ensuite M. Driant qui fait observer que, malgré" le silence de la dé-/ < claration, la question du haut comman/ dement demeure posée devant le pays. Il e^Ume, qu'il en faut préparer l'unité en temps de'paix, et que le choix du

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qu'il peut dire a été dit vingt fois. Il rappelle le vote impératif de la Chambre, il cite le discours de M. Augagneur aujourd'hui ministre des travaux publics; il excuse, il justifie la grève d'octobre, il flétrit la conduite de M. Briand à cette époque; il oublie que la déclaration lui a. déjà répondu. J'abrège, mais M. Bedouce n'abrège pas.il exige qu'on rouvre les négociations et, si on ne le fait pas, il jure qu'on disqualifie la République. Le' farouche Brizon se présente alors et interpelle sur l'inutilité des sous-secrétaires d'Etat et « sur l'incompatibilité qui devrait exister entre la présidence du Conseil des ministres et la présidence de grands établissements financiers ». Il dit des choses drôles qui font rire beaucoup'de ses collègues, mais dont tout le monde ne rit pas. Il jubile, dans sa barbe noire, d'embêter le ministre et les soussécrëtaires d'Etat.

Je n'insiste pas. Deux phrases seulement « M. le président du Conseil dira qu'il a démissionné, mais à qui fera-t-il croire qu'on abandonne un bénéfice annuel de 675,000 francs pour le poste de président du Conseil qui est à la merci d'un scrutin? Comment peut-il concilier ses devoirs de ministre et de représentant de la haute finance? » M. Brizon paraitl'en croire incapable. Terrible, ce' Brizon

J'ai un peu anticipé et interverti l'ordre des orateurs. J'allais omettre'un député pétri de bonnes intentions, mais jusqu'ici peu connu, M. Veillât* député de la Vendée, qui, entrant dans la politique générale, constate que le pays souffre d"un malaise imputable à la démagogie.

Après lui, M. Bouisson se plaint de ce qu'on appelle les testaments ministériels c'est l'affaire Charvet; M. le président du Conseil promet d'accepter un article qui mettra un terme à cet abus. Enfin, M. d'Elissagaray retire son interpellation sur les délimitations. viticoles, et c'est ici que j'aurais dû placer les joyeuses colères de M. Brizon mais peu importe: les interpellateurs ont fini. Il est six heures et M. Caillaux.monte à la tribune. Il a devant lui un énorme bloc à liquider d'autres diront à satisfaire,

Tout d'abord il expose ses idées sur la réforme électorale. Mais il faut croire qu'elles ne sont pas complètement d'accord avec la déclaration, car de divers côtés on réclame avec beaucoup d'énergie. Il acceptait la R. P.; maintenant on dirait qu'il l'enterre

Jfl. le président du Conseil. En ce qui concerne la réforme électorale, le gouvernement entend ne la faire qu'avec le concours du parti républicain. (Applaudissements.) Il présentera les textes qui lui paraîtront nécessaires et prendra les initiatives utiles en s'inspirant d une entente des volontés du parti républicain. (Applaudissements.) Il ne méconnaîtra aucun des votes qui ont été émis précédemment.

Il revendique le droit de présenter la formule sur laquelle il prétend faire l'union entre les républicains. (Vifs applaudissements à gauche.)

JMi. Jaurès. Vous n'acceptez pas que la discussion continue sans délai sur la base du projet de la commission? `t

M. le président du Conseil. Le débat est commencé; mais il est certain que la Chambre ne peut pas, à cette heure, avoir la prétention d'aller très loin ni penser que "là'd'iscussion'peut être engagée à fond avant la séparation. (Applaudissements.)

M. Tournade. Et les droits de la Chambre (Mouvements divers.)

$f. Aynard. Mes amis et moi nous nous contenterons du vote de l'article premier. M. Ferdinand Buisson Dessaisissezvous la commission ? '?

M. le président du Conseil. Je relève l'interruption de M. Tournade. Les droits de la Chambre sont intacts.

Je déclare que le gouvernement revendique le- droit, en s'inspirant des votes que la Chambre a émis ou émettra, de prendre les initiatives utiles et de présenter les textes nécessaires d'accord avec le parti républicain. (Vifs applaudissements à gauche.) Quelles que soient les véritables intentions du président du Conseil, un fait frappe tous les yeux, c'est que les bravos ont changé de groupe. A la lecture de la déclaration, les partisans de la R. P. applaudissaient; maintenant les arrondissementiers prennent leur revanche. L'orateur n'en paraît pas autrement fâché; il s'explique maintenant sur la réintégration des cheminots, et sentant fléchir un peu la majorité, il jette du lest en appuyant sur sa formule un gouvernement qui gouverne.

M. le président du Conseil. En ce qui touche les cheminots révoqués, la politique du pays ne peut pas tourner uniquement autour de cette question. On oublie qu'à côté de ces agents, il y a la masse du public, des petits commerçants et des industriels. (Applaudissements à gauche.)

Il y a'eu, au mois d'octobre, une grève, à la suite de laquelle les compagnies ont.procédé à un très grand nombre de révocations. La question s'est posée à plusieurs reprisés devant la Chambre.

Un ordre du jour a été voté le 14 avril. Le gouvernement est disposé à continuer avec les compagnies les négociations qui ne sont pas closes.

Il continuera à demander aux compagnies de compléter les mesures d'humanité qui, ont déjà éte prises d'une part, et de s'inspirer, d'autre part, de l'exemple du réseau de l'Etat pour opérer toutes les réintégrations raisonnables.,

Le gouvernement fera, en ce qui concerne les mesures d'humanité, tous les gestes utiles.

Certaines réintégrations seront opérées. Si les réintégrations sont faites dans plusieurs réseaux; si les mesures d'humanité sont prises, le gouvernement considérera la question comme close.

Que veut-on de plus? ?'

On demande qu'un texte de loi impose aux compagnies là réintégration des cheminots révoqués. Un pareil texte serait d'ailleurs inopérant.

Si le Parlement estime que les mesures ne sont pas assez complètes, et si des propositions sont déposées pour les compléter, le gouvernement ne pourra les examiner qu'après qu'aura été voté un projet sur les sabotages et l'abandon de poste, afin qu'un statut nouveau soit créé. (Applaudissements). J'ajoute que le gouvernement a l'intention de renforcer, par des conventions nouvelles, l'autorité et le contrôle de l'Etat sur ces collectivités que sont les compagnies de chemins de fer. ̃.

Je demande à la Chambre de ne pas juger un gouvernement sur deux questions qui ne -{jqnt pas toute la politique républicaine et la prie dé'dire si elle veut un ministère qui gouverne et qui travaille avec elle. (Applaudissements).

̃I,c gouvernement fera tous ses efforts pour que toutes les lignes essentielles de l'impôt sur le revenu prévalent devant les deux as-

semblées, i

Je ne "comprends pas une société dont le "désordre re serait pas exclu.

Il y a au dans le pays un état dïncerti-

tude et de trouble auquel j'entends mettre un terme, et qui tient pour une part à la méthode de travail. qui a été suivie depuis un an. Le gouvernement compte s'appuyer nejtementsur les républicains.. -• II leur demande de regarder le pays, qui veut des réformes, et de penser Il l'avenir de leur parti, le parti démocratique, également éloigné de l'agitation révolutionnaire et des menées de la réaction, mais qui ne gardera la direction des affaires qu'à la condition de donner au pays, les réformes et l'ord.re, exclusifs de toute démagogie.

Maintenant, prononcez (Applaudissements à gauqhe.) ̃

C'est M. Pelletan qui va répondre a M. Caillaux, donimtf le croyait l'ami. Son affection est-àçquise aux cheminots, et, dès son premier mot, il regrette qu'on ne trouvé pas sur les bancs du gouvernement le ministre que toute la Chambre acclamait. Veut-il donc parler de M. Charles Dumont?

M. Pelletan est fort en colère. Il me.nace également de la voix et du geste. Il interpelle directement M. Augagneur et l'invite à faire « cette réflexion mélancolique que ceux qui se dressent contre les puissances financières ne restent pas ministres longtemps » L'extrême gauche et une partie de la gauche applaudissent à ses grognements comme à ses attitudes d'ours en cage; et s'il savait finir (malheureusement, il n'a jamais su), il jouirait, pendant quelques minutes, de la faveur de son auditoire. Elle l'abandonne quand il ressasse. Si.bien disposée que soit la Chambre pour ses bienaimés cheminots, elle trouve qu'il en abuse. Il exige que le gouvernement impose aux compagnies les garanties, c'est-à-dire les réintégrations nécessaires. Il ne voit pas que, si la majorité de la Chambre est avec lui dans cette affaire, elle a un autre souci, qui est de ne pas renverser le nouveau cabinet et qu'il l'agace en l'y poussant. Quand il se décidé à quitter la tribune, M. Jaurès l'y remplace et fonce à son tour sur le nouveau présidentdu Conseil: « C'est porter l'atteinte la plus funeste à l'autorité morale d'un Parlement que de lui demander, quelques mois après qu'il a pris un engagement solennel envers les travailleurs, de déchirer cet engagement D'autre part, dans une question aussi grave que la réforme électorale, ce qui importe, c'est que le gouvernément ait de la suite dans ses idées et dans l'expression de ses idées. » Or, il n'est pas douteux, et j« l'ai constaté tout à l'heure, que sur la R. P. le commentaire du mjnistère jure avec sa déclaration. La différence va même jusqu'à la contradiction, et l'orateur n'a pas de peine a la mettre en plein relief. Puis, par une manœuvre savante, M. Jaurès, qui a des choses désagréables à dire aux radicaux, abandonne le goü- vernement, et se tournant vers le bloc, il lui demande si vraiment, « ces tricheries, ces faux-semblants » vont continuer ̃

M. Jaurès. Vos scrupules de républicains exclusifs n'ont d'autre but que d'essayer de dresser contre des républicains, contre la volonté nationale, s'exprimant par une majorité, le droit divin d'une minorité. (Applaudissements.) Vos scrupules de républicanisme inviolable grandissent à mesure que grandissent aussi dans la Chambre, dans le pays, les chances de succès de la réforme que vous redoutez.

Vous ne l'aviez pas prise au sérieux, cette réforme, vous espériez que les proportionnalistes se diviseraient, que vous les diviseriez, que la question traînerait; vous pensiez que les députés, élus sur la proportionnelle, installés par elle dans l'arrondissement, essaieraient par je ne sais quel revirement de s'y créer un fief inviolable vous aviez spéculé noblement sur les défaillances et les trahisons (Vifs applaudissements, à droite, au centre et à l'extrême gauche.) et parce qu'elles ne sont pas venues, parce que la volonté de réforme électorale est restée ferme, parce que la commission a abouti dans un projet à la fois clair et conciliant, 'parce que vousmêmes, après avoir dit « Nous prenons l'amendement,Malavialle comme champ clos de la bataille de principe », vous avez été vaincus dans ce combat décisif, le lendemain vous vous êtes dressés contre un gouvernement qui se croyait fort et qui était débile parce qu'il se faisait l'instrument d'une cause perdue, et aujourd'hui, vous sentant vaincus, vous vous raccrochez à la République et vous avez l'esprit républicain do l'escalier au moment où on le descend. (Applaudissements.)

Eh bien! le pays qui sait cela, qui voit cela, qui sait que la doctrine proportionnaliste de la réforme électorale, qui, porte les grandes signatures de Considérant, et de Quinet, ne peut être dénoncée par vous comme contraire à la République, dira qu'il ne suffit- cependant pas pour qu'une réforme ne soit plus républicaine qu'à vous, deux cents, vous cessiez de la soutenir. (Vifs applaudissements.) Non, non, il ne verra dans cette affectation que la ressource suprême des partis qui, vaincus, n'ont pas le courage de faire un sacrifice d'amour-propre pour obtenir le succès d'une réforme vitale qui, si elle ne se fait pas avec vous, se fera contre vous. (Applaudissements sur divers bancs.)

Ce discours produit une si vive impression que les nouveaux députés, qui s'en rapportent à certaines apparences, expriment quelques doutes sur le résultat final de la bataille. Comme si on renversait jamais un ministère nouveau-né Ceux qui du Parlement ont un plus long usage savent dès maintenant à quoi s'en tenir. Le ministère a sa majorité. Quel en sera le chiffre? Tout est là; on demande les urnes et on parie. Deux ordres du jour sonten présence une rédaction de M. Brizon qui équivaut à'un blâme personnel et direct un texte présenté par la délégation des gauches, et qui est ainsi conçu

La Chambre, confiante dans le gouvernement pour poursuivre la réalisation du programme républicain des réformes laïque, fiscale et sociale,'compte sur lui pour réaliser l'union de tous les républicains autour de la réforme électorale et pour faire aboutir cette réforme dans le plus bref délai, et repoussant toute addition passe à l'ordre du, jour. Ce certificat de confiance a été signé par des partisans et par des adversaires de la représentation proportionnelle. Un scrutin, suivi d'un pointage, lui adonné 367 voix contre 173, c'est-à-dire une majorité qui approche de 200 voix. Les mauvais pronostics avaient tort; mais le ministère n'en espérait pas tant.

Entre nous, les proportionnalistes me paraissent joués sous jambe. Il était près de neuf heures lorsque M. le président Brisson a levé la séance. Ceux qui comptaient partir ce soir pour leurs pe-

tites mares.^tagnantes ne partiront que

I ti.tes maresÆtagnan.t~s ,ne pa, rtiront que

demain matin. On a mangé le jambon réglementaire.' A lundi.

1 réglementaire: A lundi. Pas-Perdus.

LE SCRUTIN

•Voici les noms des 173 députés qui ont vote contre l'ordre du jour de confiance

Ont voté contfe

MM. Adigard, Albert Poulain, Albert Thomas, Aldy, d'Argenson,.Aubriot, Aynard, de Bagneux, Ballandé, Maurice Barrés, Basly, de Baudry d'Asson, Beauregard, Bedouce, Betoulle, amiral Bienaimô, de Blacas, Bonnefous, Bohnevay, Ferdinand Bougère, Laurent Bougère, Bouhey-Allex, Bouisson, Bouveri, Brenier,Brindeau, Briquet,Brizon,Cabrol, Cadenat, Gamelle, Cassadou, de Chappedelaine, Charles Benoist, Cibiel, Cla'ussat, Denys-Cochin, Henry, Cochin, Colly, .Compère-Morel, Cornudet, Crolard, Danielou, Dansette, Pe-rante, Delachenal, Delafosse, Delahaye, De^ory, de Dion, Dior, Doisy, Briant, Dubarle^ Dubled, Louis Dubois, Ducaroùge, DuclauxMonteil, Dufour, Charles Dumas, Dumont (Nord), Durand (Haute-Loire), Dutreil, EmileDumas. MM. Engêtran, de L'Estdurbeillon, Flandin, Flayelle, Forest, Fougère, Fouquet, Fourment/ Fournier-Sarlovèze, baron Gôuin, Ghesquière, Ginoux-Defermon, Goniaux,. Le Gonidec de Traissan Goude, Gourd, de Grandmâisoh, Groussau, Groussier, Jules Guesde, Guesnier, Guichenné, du Halguet, Jean Hennessy, de Hercé, Heuzé (Robert), Hubert Rouger, Hucher, Jaurès, de Juigné, de La Ferronays, Lagrosillière, Lamendin, Lamy, Laniel, de Lanjuinais, Lannes de Montebello, de La Porte, Lauche, Lavaud, Lecointe, Lefas, Lefebvre du Prey, Legrand, Lerolle, Leroy-Beaulieu, Lhoste, Limon, de Ludre,Lyons deFeuchin,de Mackau,Manus, Marietton, Marin, Mauger, Maurice Binder, Maurice Spronck, Ménard, ,Meslier, Mille, Millevoye, Mistral, Molle, Monprofit,d,e Montaigu, de Montjou, de Moustiers, de Mun, Myrens;

MM. Nectoux, Nicolas, Pain, Piou, Poitou? Duplessy, de Pomereu, Porteu, Ellen Prévot, Pugjiesi-Conti (Corse) Pugliesi-Conti (Seine), Raffin-Dugens, de Ramel, Rauline, Reboul, Ringuier, Roblin, Jules Roche, Ernest Roche Rognon, de Rohan, Rouanet, Roullëatix-Dugage, Roux-Costadou, Rozier, Sabin, Savary de Beauregard, Selle, Sembat, Seydour, Sixte-Quenin, Thivrier, Tournade, Vaillant, Vandame, Veber, de Villebois-Mareuil, Villiers, Voilin, Walter, Willm.. N'ont pas pris part au vote

MM. d'Aramon, Arbel, Auriol, Bansard des Bois, Berry, Bories, Boudoint, Bouge, de Boury, René Brice, Brisson, Castelin, marquis de Chambrun, Chanot, Chialvo, Desjardihs, Charles Dumont, d'Elissagaray, Eseudier, Emile Faure, Forgemol de Bostquénard, Galpin, de Gontaut-Biron, Guiraud, Hémon, James Hennessy, Lairolie, Lalanne, Leblond, Massabuau, Pasqual, Pelletan, Pli.chon, Pradet-Balade, Quesnulj Raiberti, Thierry, Thiérry-Delanoue, Toy-Riont. La minorité comprend les progressistes, les membres de l'action libérale, de là droite et'les socialistes unifies. Parmi les abstentionnistes il y a des progressistes, des membres de l'union républicaine, de l'action libérale et deux radicaux-socialistes, MM. Pelletan etCîi. Dumont, 1 ancien ministre des travaux publics.

LE SÉNAT

LA DÉCLARATION LE BUDGET C'est M. Cruppi, garde des sceaux qui a donné lecture au Sénat de la déclara- tion ministérielle. Rarement document gouvernemental fut plus mal accueilli. Le Sénat qui est une assemblée réservée et calme a paru singulièrement mécontent du peu de cas que le cabinet semble faire de ses avis et de ses conseils. Toute l'assemblée proteste lorsque M. Cruppi dit, au sujet de la réforme élec- torale « En prenant pour base le projet élaboré par votre commission » et de nombreuses voix interrompent: Mais il n'y a pas de commission de la réforme électorale. Et les protestations redoublent, quand le garde des sceaux. ajoute « Nous sommes prêts à nous adapter aux idées maîtresses qui se dégagent du vote que vous avez récemment émis. Et l'on. s'exclame. Mais cette déclaration est faite pour la Chambre! Et le Sénat?

M. Audiffred s'écrie

Ignorer le Sénat, c'est compromettre la République.

Et quand M. Cruppi annonce des mesures de répression contre le sabotage, M. Sébline s'écrie

Il est temps! Il est grand temps! l Lorsque le garde des sceaux termine sa lecture, un silence glacial l'accueille. Pas un applaudissement, mais littéralement pas un 1

Cela s'annonce mal.

Après une suspension- de séance pendant laquelle on commente sévèrement le manque de déférence du gouvernement pour la haute assemblée et aussi les termes de la déclaration qui satisfont bien peu de sénateurs, le Sénat vote l'urgence, sur la proposition de M. Rambourgt relative aux délimitations, et revient au budget des colonies dont la discussion avait été suspendue par la crise ministérielle.

M.Pichon, ancien ministre des affaires étrangères, a voulu s'expliquer sur son attitude comme ministre dans l'affaire de laN'Goko-Sangha.U en a fait l'exposé dans des termes excellents, exposé qui ne change rien à ce que l'on connaît de l'affaire. Il a ajouté qu'on avait fait de cette affaire une arme politique contre le cabinet auquel il appartenait, mais qu'il méprisait les attaques dont il a été 1 objet.

Le Sénat a accueilli sa protestation par de vifs applaudissements.

Après M. Pichon, MM. Trouillot et Milliès-Lacroix sont venus a leur tour expliquer leur rôle. Puis le docteur Reymond, sénateur de la Loire, a repris la question de l'aviation aux colonies. II a reproché assez vivement à l'ancien ministre des colonies, M. Messimy, actuellement ministre de la guerre, d'avoir prêté au général Bonnier des idées qu'il n'a jamais eues. Le général Bonnier, dit en substance l'orateur, n'a jamais songé à faire faire des randonnées.

M. Messimy asu dénaturer les idées qu'il a exprimées en l'accusant de vouloir des expériences dangereuses. Ce que veut le général. Bonnier, ce que l'orateur demande, c'est qu'on établisse des champs d'expérience pour étudier le régime des vents.

Le général Bonnier n'a eu que l'argent nécessaire pour acheter des appareils, on lui a refusé le moyen de faire des expériences.

L'orateur demande en terminant au ministre actuel de rechercher un moyen pour les poursuivre.

M. Messimy, ministre de la guerre, en

répondant à M. Reymond, soulève un vif incident.

Après avoir déclaré qu'il ne fallait pas multiplier 'les expériences que réclame le sénateur de la Loire,-il affirme que le général Bonnier a passé par-dessus son chef responsable pour adresser directement ses réclamations à des membres du Parlement.

Et il ajoute M. le ministre de la guerre. Je ne puis pas ne pas m'étonner de ce que l'honorable M. Reymond ait pu se servir de renseignements envoyés par le -général Bonnier. J'ai été avisé que cet officier général, "mécontent des renseignements que -j'avais produits à la tribune, auTait.ôorit à plusieurs sénateurs pour y contredire. Ce sont là des mœurs intolérables. Le général Bonnier s'est conduit ainsi en soldat indiscipliné. (Protestations nombreuses.)

Ainsi mis en cause, M. Reymond ri-' poste vivement et le dialogue suivant s'échange ̃

M. Reymond. J'affirme que M. le ministre n'a pas le droit de dire que je me suis servi des dépêches de M. le général Bonnier; j'ai le droit de lui donner un démenti. (Exclamations il gauche. Très bien sur d'autres bancs.) M. Messimy ne sait pas si j'ai reçu une dépêche; je nai prononcé aucun nom. M. le ministre de la guerre. J'ai reçu un télégramme officiel m'informant de clépêches envoyées par M. le général Bonnier à des sénateurs à la suite de la discussion de l'autre jour. (Mouvements divers.) M. Emile Reymond. J'ignore le fait, mais je ne me suis servi d'aucune dépêche; si vous croyez qUe le général Bonnier a envoyé des dépêches à des sénateurs, je ne vous permets pas de dire que ce soit à moi. Nous avons eu aujourd'hui la regrettable impression, à la lecture de la déclaration ministérielle, qu'une des Chambres avait été complètement oubliée. (Très bien! très.bien 1 à droite et au centre.)

Mais il y a une chose plus intolérable encore, c'est qu'on puisse faire à un membre du Sénat un injure telle que celle qui vient de m'être faite. (Approbation au centre.) Si je garde un calme relatif c'est par respect pour le Sénat. (Nouvelle et vive approation.)

Sur ces mots un peu aigres, le Sénat a cru prudent de ne pas insister. La séance a été levée et renvoyée à ce matin, neuf heures.

Auguste Avril.

Autour de la politique

Le Conseil des ministres

Le Conseil des ministres s'est réuni hier matin à l'Elysée sous la présidence de M. Fallières.

La Déclaration. Le président du Conseil a communiqué au Président de la République le texte de la déclaration ministérielle destinée à être lue aux Chambres. Le nouveau préfet de la Seine. M. Caillaux a fait signer le décret consacrant la nomination comme préfet de la Seine de M. Delanney, directeur général des douanes. Les délimitations. Le ministre de l'agriculture a soumis au Conseil le texte définitif du projet de loi qu'il vient d'élaborer et qui a pour but de substituer au système des délimitations celui de la protection des appellations d'origine.

Les provocations à l'indiscipline. Le garde des sceaux a fait connaître que des circulaires appuyées de mandats-poste étaient depuis quelque temps adressées à des militaires dans le but de les provoquer à l'indiscipline. Le Conseil a décidé qu'une information judiciaire serait ouverte sur ces faits. Le sabotage. Le. Conseil a décidé de demander à la commission de la réforme judiciaire et à la Chambre de faire aboutir le plus promptement possible le projet de loi contre le sabotage. Le ministre de la justice se rendra à la commission de la réforme judiciaire pour s'entendre avec elle à ce sujet. Le budget. Le ministre des finances a entretenu le Conseil des questions relatives au budget de 1912, au sujet des modifications que le Sénat a apportées aux décisions de la Chambre et des moyens à employer pour arriver le plus rapidement possible au vote définitif de ce budget par l'accord des deux Chambres.

Il a également, en vue de la préparation du budget de 1911, à laquelle il va travailler, invité ses collègues à exercer la plus rigoureuse compression sur leurs propositions de dépenses.

La défense de l'école laïque. Enfin le Conseil, désireux de faire aboutir la question de la défense laïque, a décidé d'examiner dans sa prochaine séance les divers textes actuellement soumis aux délibérations de la commission de l'enseignement à la Chambre. La suppression des délimitations Le ministre de l'agriculture a déposé hier sur le bureau de la Chambre le nouveau projet de loi qui, en supprimant les délimitations géographiques, a pour objet de protéger les appellations d'origine. Dans l'exposé des motifs,' le ministre déclare que le gouvernement s'est heurté en procédant par voie de règlement d'administration publique à la délimitation des territoires dont les produits ont un droit exclusif à certaines, appellations d'origine, a de graves difficultés.

Il est donc indispensable d'adopter d'autres mesures.

Le but à atteindre, dit l'exposé des motifs, est d'assurer aussi rigoureusement que possible la protection des appellations d'origine, c'est-à-dire de défendre les producteurs de toute région intéressée contre des usurpations de nom qui les ruinent et, en même temps, de protéger l'acheteur contre les tromperies concernant l'origine des produits lorsque l'origine de ceux-ci est la cause principale de la vente.

Au régime des délimitations réglementaires que l'expérience nous contraint d'abandonner, doit succéder un ensemble de mesures qui tendent aux mêmes fins par des voies différentes et dont le caractère essentiel est de faciliter aux producteurs et négociants, individuellement, ou groupés dans leurs syndicats, la défense de leurs inféi'Êts légitimes concernant la propriété collective des dénominations géographiques de provenance des produits.

Le texte que le gouvernement propose répond à ce but.

Le projet comprend six articles:

l' L',article premier indique les conditions auxquelles doit satisfaire un produit donné pour avoir droit à une dénomination déterminée. Il pose le principe que le droit à une appellation géographique résulte d'usages locaux qui se sont établis à l'égard de certains produits en raison de leur origine ainsi que de leur nature, de leur composition et de leurs qualités substantielles, ces usages devant présenter le double caractère d'être lovaux et constants.

L'article 2 a pour objet d'affirmer et de réglementer, le droit de quiconque (personne, association ou syndicat) est intéressé à la défense d'une dénomination d'origine, à faire constater par les tribunaux l'emploi abusif fait de cette dénomination et à demander réparation du préjudice que lui cause nécessairement cet abus. Afin de rendre plus certaine la constatation des abus sans apporter d'entraves à la liberté du commerce et.dans le but même de permettre, a tout commerçant de se dégager nettement et rapidement de tout soupçon de fraude qui viendrait à l'atteindre, l'article 3 du projet oblige les commerçants en gros de vins et eaux de 'vie à tenir une comptabilité exacte des entrées et sorties des marchandises sur un registre coté et paraphé par le président du tribunal de commerce.

Ces dispositions n'ont aucune répercussion sur les mesures prises à l'égard des eaux-de-vie naturelles et contenues dans, les articles 23 et 24 de

la loi du 31 mars 1903, l'article 25 de la loi du 6 août, 1905-et' les articles 3 et 4 de la loi du 15 juillet 1907, car los divers textes sont antérieurs au régime des délimitations: ils ont fonctionné avant lui sans provoquer de conflits, ni même de contestations; ils restent par. conséquent en vigueur.

En ce qui concerne les vins de « Champagne », le projet propose, dans son article 6, de. maintenir, a titre provisoire et jusqu'au 1er octobre 1916, la loi du 10 février 1911, en apportant à son texte les modifications qu'impose la situation nouvelle.

L'article 4 punit des peines portées à l'article 13 dé la loi du let août 1905 les infractions aux prescriptions de l'article 3. L'article 5 modifie et complète l'article Ier- de la loi du 5 août 1908, et l'article 6 spécifie que la loi du 10 février 1911 demeure en vigueur jusqu'au lor octobre 1916 sous réserve qu'elle s'appliquera aux vins, qui pourront être reconnus remplir les conditions définies par l'article Ier de la présente loi pour bénéficier de la dénomination « Champagne ». Envoi de témoins

A la suite de l'incident que nous racontons plus haut, et qui s'est produit au Sénat entre M. Reymond, sénateur de la Loire, et M. Messimy, ministre de la guerre, M. Reymond. a envoyé ses témoins, M., le général Langlois et le comte d'Alsace, à M. Messimy. Les témoins de M. Reymond se rendront ce matin au ministère de la guerre. Le sabotage

M. Ancel, sénateur de la Seine-Inférieure, a demandé à interpeller le ministre des travaux publics sur les mesures qu'il compte prendre pour empêcher le renouvellement des actes de sabotage semblables à celui dont a été l'objet avant-hier le train rapide du Havre à Paris.

A L'HOTEL DE VILLE

SÉANCE DU CONSEIL MUNICIPAL. LE NOUVEL HOPITAL DE LA PITIÉ. L'ÉCLAIRAGE DES RUES DE PARIS. LA FÊTE DU 14 JUILLET.

Au début de la séance du Conseil municipal, M. Félix Roussel, qui la présidait, a donné lecture à ses collègues d'une lettre que lui à adressée M. de Selves et'dans laquelle le ministre des affaires étrangères exprime « la profonde émotion qu'il ressent, au moment où il s'éloigne de l'Hôtel de Ville ». M. Félix Roussel a prononcé quelques paroles de courtoisie, et M. Armand Bernard, qui représentait l'administration à cette séance, a remercié à la fois le président et l'assemblée.

M. Badini-Jourdin a fait adopter une mesure que l'on réclame depuis longtemps. Bientôt, en n'éteignant plus à minuit une partie des appareils d'éclairage, on ne laissera plus pendant la dernière partie de la nuit, les rues dans une demi-obscurité. En ce qui concerne la fête du 14 juillet, on dansera toute la nuit du 14 juillet, mais les 18, 15 et 16 juillet, l'autorisation sera limitée à deux heures du matin. Mentionnons aussi que M.Deslandresa réclamé l'interdiction absolue de tirer des pétards et. des artifices dans les rues.

Nous ayons annoncé que la commission avait exprimé l'avis que le portrait de Mme Récamier, par Gérard, serait mieux à sa place au musée du Petit Palais qu'à l'Hôtel de ViUe, dans le cabinet du préfet. Le Conseil, interrogé sur ses intentions par M. Lampué, rapporteur des questions artistiques, a décidé à l'unanimité que le tableau serait transporté au musée municipal.

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Le Figaro a réclamé à plusieurs reprises contre le système de circulation employé aux Champs-Elysées où les voitures automobiles passent au milieu de la chaussée et se croisent dans un va-et-vient' incessant, tandis que les voitures à chevaux doivent suivre le long, des trottoirs. La question a été étudiée à nouveau par M. Lépine, préfet de police, et par MM. Chassaigne-Goyon et QuentinBauchart qui ont, hier, interpellé le préfet. Ce dernier a expliqué pourquoi il ne lui paraissait pas possible de remanier le système dans son ensemble.

Toutefois, il la suite des réclamations dont le Figaro s'est fait l'écho, et sur les démarches de M. Chassaigne-Goyon et QuentinBauchart, en attendant la construction de passages souterrains, des agents à bâtons blancs seront postés dans l'avenue, et y établiront une circulation analogue à celle des boulevards.

Quelques réflexions

sur un Sacre

̃ Londres, 29 juin.

Les fêtes du Couronnement sont terminées. Les princes royaux et les hôtes illustres, venus de tous les coins du monde pour y participer, s'en vont. Des légions de charpentiers démolissent, à grands coups de marteau, les tribunes et les échafaudages dont la capitale était recouverte. Au moment où je vais prendre le train moi aussi, je voudrais résumer quelques-unes des réflexions qui me viennent, touchant les cérémonies inoubliables auxquelles il nous a été donné d'assister. Sur la pompe et la magnificence de ces cérémonies, la somptuosité de la mise en scène, l'ordre et le goût parfaits qui se trouvaient partout, j'ai déjà suffisamment insisté de même sur la participation morale du pays et de l'Empire tout entiers, sur le respect de la police et des règlements. Les policemen, chaque fois qu'ils paraissaient dans un cortège, étaient passionnément acclamés. Ce n'est pas ici qu'une poignée de fous s'attache, de tout cœur, à développer parmi la foule la haine et le mépris de la police chargée de faire régner la tranquillité dans la rue.

Une pareille prédication, des excitations si sauvages, qui chez nous s'étalent au grand jour, seraient absolument impossibles. Le bon sens du public en ferait immédiatement justice, sans même qu'il fût besoin de recourir à l'impitoyable sévérité des tribunaux. Dieu sait pourtant si cette police londonienne, dans sa crainte de se voir débordée par le flot populaire, avait adopté contre lui de dures, de terribles précautions. Chacun s'y est soumis, sentant bien que des mesures si sévères, comme l'installation de ces lourdes barrières barrant toute une rue, n'avaient été inspirées, après tout, que par le seul souci de l'intérêt général. Quant à ceux qu'épouvantait par trop la crainte d'avoir à en pâtir, ils ont pris un parti bien simple et bien sage ils sont restés chez eux.

Le loyalisme, le patriotisme, car les deux se confondent, de toute l'Angleterre et des colonies se sont manifestés d'une façon très vibrante, très enthousiàste. On prétend, je le sais, que les colonies autonomes, Australie, Canada, Nouvelle-Zélande, le Cap aiment mieux marquer leur patriotisme impérial en assistant à des fêtes de cette nature, en portant de chaleureux toasts à la fin d'innombrables banquets qu'en s'imposant de sérieux sacrifices, Il ne manque pas de gens à Londres qui le remarquent

et s'en- plaignent: «Le moindrè grain de mil, disent-ils, un petit cuirasse ou quelques bataillons votés de temps à autre pour assurer la défense de l'Empire feraient beaucoup mieux notre affaire que toutes ces belles déclarations. Cen'est pas assez d'aimer l'Empire seulement après dîner » Sans doute Canadiens, Australiens, etc.; etc., pensent-ils tout d'abord h, leurs propres affaires après et bien après a celles de l'Empire. Rien de plus vrai et d'ailleurs rien de plus naturel. Ils sont forcément un peu égoïstes, comme le sont les enfants qui viennent de s'émanciper. Mais il, n'empêche que le lien moral qui uiiit les uns aux autres lès citoyens de ,1'Ëmpire conserve une grande force. Ceux qui pensent autrement se trompent et ils .ne tarderaient point à s'en apercevoir le jour où l'Angleterre traverserait quelque crise extérieure, le jouroù, par exemple, elle aurait à subir l'attaque d'une autre nation. On verrait alors. Canadiens et Australiens se souvenir qu'ils sont aussi Anglais.

Je relisais, ces jours-ci The four Georges, le vigoureux pamphlet de Thackeray contre les souverains anglais. Comment ne pas constater, à sa lecture, que depuis l'époque où il fut écrit, c'està-dire le milieu du siècle dernier, le loyalisme, le respect des Anglais pour leur roi a fait de singuliers progrès ? Il n'est personne aujourd'hui en Angleterre, même parmi les socialistes les plus avancés, qui se permettrait de porter sur les prédécesseurs du roi actuel, sur Edouard VII ou la reine Victoria, 16 y jugement méprisant, presque outrageant que portait Thackeray sur Georges IV. On me dira que les Anglais sont devenus loyalistes dans la proportion où leurs souverains sont devenus meilleurs, s'acquittant avec plus de conscience et de zèle de la hauie- charge dont ils sont investis. Cela est vrai. Mais, qu'il s'explique d'une manière ou d'une autre, le fait n'en demeure pas moins. Les fêtes dernières viennent de démontrer à quel point tous les Anglais, quels qu'ils soient, riches et pauvres, vieux et jeunes, libéraux ou socialistes aiment et vénèrent leurs souverains. Je crois qu'à l'heure actuelle oh chercherait vainement dans .toute l'Angleterre un homme de bon sens qui professât des opinions républicaines. Le républicain est un être inconnu en Angleterre. Au demeurant, l'idée républicaine n'est pas en progrès dans le monde, tant s'en faut. C'est un fait dont nous n'avons pas. nous autres, à être fiers, mais que nous sommes, bien obligés de constater.

La religion, la royautés-la noblesse, trois choses dont l'influence est considérable pour maintenir et faire prospérer un Etat, l'Anglais a<su s'arranger de manière à en supprimer les inconvénients, en ne conservant que les avantages. C'est là le fait essentiel, dominant, et1, pour ainsi dire, le miracle de son histoire. Il a réussi cet extraordinaire tour de force, non point certes par la théorie, à coups de constructions doctrinales et de raisonnements^ priori, mais bien par. l'expérience, par la pratique, à force d'essais successifs .ftt.de iâ,tonnements. C'est un animal très singulier que '< l'homme et rënipir de contradictions Ces contradictions se retrouvent dans toute société humaine. Toute constitu- tion, tout régime dont l'homme puisse s'accommoder doit tenir compte de ces ̃̃ anomalies qui sont contraires à la rai-,son peut-être, à la logique^mais conformes aux faits. Si vous prétendez bâtir un système politique en vous inspirant de la seule logique, de la seule raison, vous risquez d'aller à l'encontre de telle ou telle de ces tendances, .de tel de ces besoins humains, ce qui^tpar avance, rend caduque votre construction. L'Anglais a procédé autrement. Voyez la royauté par exemple il a fait deux révolutions successives, non point pour la supprimer, mais? simplement pour la corriger. L'expérience lui a appris que la présence d'umroi, d'un chef suprême dont le pouvoir p'est jamais interrompu, qui assure la continuité du commandement, la présence d'un tel chef offrait d'immenses avantages. Le danger c'est qu'il ne profite de sa situation pour tyranniser le pays, pour gouverner selon sa fantaisie.il faut donc mettre au-dessus de son autorité l'autorité de la Constitution et de la Loi. Il faut lui ;• enlever-les moyens de mal-faire, si l'envie l'en prenait, 'en lui laissant toutes les occasions de faire bien.Un tel résultat, un pareil équilibre e§t certes des plus difficiles à obtenir; l'Anglais y est arrivé tout de même, après bien des essais, bien des tentatives; à la suite de perpétuels compromis.

Et la religion nationale nulle part ce compromis, qui se retrouve partout dans les institutions britanniques, ne se montre plus clairement que là. Qu'est-ce que l'anglicanisme? Un mélange ingénieux de catholicisme et de protestantisme. Ce qui dans le catholicisme gênait le plus les rois: d'Angleterre, ce qui décida Henri VIII au schisme, c'était l'intervention du pape dans les affaires intérieures du pays. II fallait ayant tout rompre avec Rome, se libérer d'un pouvoir étranger qui nommait les<évêques et les archevêques, disposait des bénéfices, sarrogeant ainsi une part importante dans le gouvernement de l'Etati La séparation accomplie, les riches abibayes confisquées au profit des nobles que le souverain s'attachait de la sorte très étroitement, on s'occupa de créer cette religion nationale, catholique par bien des aspects la hiérarchie épisdopale, la liturgie, etc., etc.; protestante tpar l'esprit, la négation de la présence réelle, la lecture approfondie de la Bible, lé mariage des prêtres, la suppression de la confession, etc., etc.

Une telle religion, artificielle.au fond et factice, est soumise à; des tendances contradictoires, comme toute chose résultant d'un compromis, (l'un équilibre. Elle a ce que les Anglais appellent les highehurchmen et les lowchurchmen, les uns tendant à se rapprocher de plus en plus du catholicisme, les autres par contre aiguillant vers le protestantisme. Mais elle est d'un usage commode, j'allais presque dire confortable.

Et la même démonstration pourrait être faite pour l'aristocratie. On l'a soigneusement conservée, mais en la rendant largement ouverte à tous ceux qui dans l'armée, l'administration, l'industrie, le commerce, font*, preuve d'une incontestable supériorité. Les trois quarts des lords actuelsjne descendent ni des Croisades, ni de 'la guerre des Deux Rosés. l.eur noblesse est toute ré-

Janvine.


cente, et ne remonte pas au'delà d'une ou deux générations.

La crise constitutionnelle, et d'ailleurs assez grave, qui se. produit en ce moment, porte justement sur les privilèges politiques de cette aristocratie. Le pouvoir de la Chambre des pairs paraît anormal, exorbitant à la majorité, des Communes qui s'efforce de le détruire. Ici encore, en dépit des violences de quelques-uns, soyons sûrs qu'on finira par trouver une solution raisonnable et modérée.

"Rjën n'est plus v&in ni plus sot que Y anglomanie, qui consiste à exalter de parti pris et à copier tout ce que font les Anglais. Chaque peuplé a son tempérament, son caractère et, partant, ses besoins. Il n'y a d'ailleurs pas au monde "deux peuples aussi foncièrement diiïérents.etmêmeopposésquerAnglais et le Français. 11 serait donc inutile de vouloir appliquer à l'un ce qui' réussit à l'autre.

Cela dit, il n'en reste pas moins que tout pays, quel qu'il soit, tout régime a besoin de certaines choses pour vivre un minimum de tranquillité et de sécurité dans la rue; le respectde l'existence etdela propriété des citoyens, l'obéissance à la loi, la présence d'un gouvernement régulier assurant une administration normale au dedans, protégeant au dehors les grands intérêts du pays. ̃ Tout cela, en dépit de querelles, des discussions politiques, existe à un très haut degré en Angleterre.

Par contre tout cela existe de moins en moins chez nous. Voila la constatation navrante que ne peuvent manquer de faire ceux qui Réfléchissent, qui observent et comparent les deux nations. Notre personnel politique, en dehors et au-dessus de qui il n'y a rien chez nous pour assurer le gouvernement, puisque c'est de lui que tout dérive, ce personnel politique apparaît comme de plus en plus incapable, de plus en plus discrédité. Aucune autorité, aucun sérieux dans le; Parlement, qui ne peut même plus accomplir son petit traintrain de besogne, machinale et routinière.-

Considérez, par exemple, la crise ministérielle et la composition du nouveau cabinet. L'attribution des plus importants portefeuilles s'est faite non point en tenant compte des intérêts supérieurs du pays cette considération-là semble n'avoir pas pesé une once- on ne s'est inquiété que de menues intrigues et des plus mesquines combinaisons.

En un moment où notre politique extérieure n'a jamais exigé de la part de l'homme qui la dirige plus d'attention soutenue et minutieuse, on change, au petit bonheur, le titulaire du quai d'Orsay qui, depuis trois mois 'qu'il était là, avait eu tout de même le temps d'apprendre et de connaître un peu quelque

chose.

On le change non point parce qu'il demandait lui-même à s'en aller, mais uniquement parce qu'on avait besoin de son, poste, pour pourvoir un haut fonctionnaire à qui on désirait faire quitter le sien.

Explique et comprenne qui pourra 1 Raymond Recouly.

NOTRE

PAGE MUSICALE' Les deux saisons d'opérettes étran,gères auront'demain achevé leur cycle triomphal. Demain, les petites « girls » de lopérette anglaise s'en retourneront à Londres, tandis que les joyeuses « mâdchen »de l'opérette viennoise rentreront à Vienne.

On ne pourra pas dire toutefois qu'elles nous laissent uniquement le souvenir charmant de leur bel entrain, de leur délicieuse fantaisie, de leur interprétationpittoresque,deleurs« «admirables ensembles » grâce à quoi nous avons eu de l'opérette étrangère une conception nouvelle, exacte cette fois, et infiniment attrayante la venue de ces deux troupes à Paris nous a fourni l'occasion inespérée d'apprécier dans leur véritable cadre, dans l'atmosphère où il convient de les entendre, des œuvres dont la plupart d'entre nous ne soupçonnaient pas jusqu'ici la délicate et l'intéressante musicalité.

La Quaker Girl nous a révélé chez les compositeurs d'opérette anglais tels que Monckton.quiestde l'école de Sullivan, une fertilité d'invention et une élégance d'écriture qui se concilient de la façon la plus naturelle et la plus heureuse, ajoutant à cette musique légère une séduction de plus.

De même pour l'opérette viennoise, nous n'ignorions plus depuis la Veuve joyeuse que Franz Lehar était un maître dans le genre. L'Amour Tzigane devait nous apprendre qu'il savait, lorsque le sujet l'y incitait, atteindre au lyrisme le plus expressif et le plus troublant. C'est ainsi que l'on découvre dans l'Amour Tzigane des chants d'une ampleur et d'une poésie remarquables. Il s'est inspiré sans doute des vieux airs populaires de la Hongrie;- mais aussi avec quel souci d'art il les:présente! On ne saurait mieux s'en rendre compte qu'en déchiffrant le chant tzigane que nous publions aujourd'hui..

René Lara.

A L'INSTITUT

ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS. UNE PIÈCE TTNIQOE. LES MANUSCRITS PELLIOT. LES « ESTOLICAS » DÉ-IiA. MISSION BERTHON. M. Gustave Schlumberger présente à ses confrères un monument curieux découvert récemment dans des fouilles aux environs de Brousse (Asie Mineure) par M. Grégoire Bay, notre consul en cette ville. Ce monument est un « boullotirion » byzantin, sorte dp grande pince en fer destinée à la fabrication des sceaux de plomb byzantins. Par une circonstance inexplicable, on connaissait jusqu'ici plusieurs milliers de ces sceaux de plomb destinés à la correspondance officielle et privée des hauts fonctionnaires de l'époque byzantine, et pas un seul des appareils destinés à fabriquer ces sceaux.

.La. découverte de, M. Grégoire Bay est donc fort intéressanfe.Le" « boullotirion » trouvé par lui à Brousse était celui d'un « sébaste » du douzième siècle.

M. Clément Huart, professeur a l'Ecole des langues orientales, communique les résultats du déchiffrement d'un des manuscrits rapportés de l'Asie centrale par

Mi Pelliot. Le texte est en langue turque, écrite au moyen des caractères dits î< ouïgours ». C'est un récit édifiant, à l'usage des bouddhistes, ou l'on raconte l'une des aventures de Bouddha dans ses existences antérieures, sa visite au roi des dragons. M. Huart fait remarquer l'archaïsme de la langue, comparable aux plus vieux monuments, et montre qu'il ne saurait être question d'une falsification.

Le docteur Capitan présente plusieurs pièces péruviennes 'anciennes fort rares recueillies par le capitaine Berthon. Ce sont des « estolicas », autrement dit des projecteurs de javelots, des pièces de bois terminées à une extrémité par un crochet en bois ou en cuivre.

Ces instruments spéciaux au NouveauMonde et à l'Australie ont été méconnus pendant fort longtemps. L'étude des vieux chroniqueurs espagnol? et des manuscrits aztèques a permis d'identifier ceux qu on a trouvés au Mexique. Pour le Pérou, il n'existe aucune de ces sources d'information mais l'iconographie céramique permet de déterminer le rôle et Remploi de ces « estolicas ». M. Haussoullier offre en hommage à ses confrères, au nom de M. Ferdinand Noack, professeur- à l'Université de Tubingen, un remarquable ouvrage de ce savant sur l'architecture de l'antiquité. Enfin, après un commentaire de texte fait par M. Pichon, M. Cagnat signale deux trouvailles importantes à l'ouest de Burgos, une inscription découverte par M. Albertini, et qui mentionne le nom d'une antique ville espagnole, « Suessatium » à Fourvières, une belle mosaïque à riches motifs ornementaux et à sujets figurés, mise au jour par MM. Homo, Germain de Montauzon et Fabia, professeurs à la Faculté des lettres de Lyon.

Ch. Dauzats.

AUX ÉCOLES

A LA FACULTÉ DE MÉDECINE SÉLECTIONS DÈS DOCTEURS MAURICE LETULLE, J. WEISS, PIERRE TEISSIER.

La Faculté de médecine avait à pourvoir hier à la vacance de trois chaires, celle de physique, puisque M. Gariel a fait valoir ses droits à la retraite, celle de pathologie interne, vacante par le passage de M. Dejerine à la clinique neurologique, et la chaire d'histoire de la médecine, abandonnée par M. Chauffard, qui est nommé professeur de clinique. "•

A la chaire d'histoire de la médecine c'est le docteur Maurice Letulle qui a été élu bien qu'il soit encore très jeune, cette nomination doit être tenue pour une réparation tardive; voilà longtemps que ce savant d'un si rare et si haut mérite devait être pourvu d'une chaire. Sans doute, il est plu3 exactement spécialisé en anatomie pathologique qu'en recherches historiques touchant la médecine ou la chirurgie, mais il est entendu que cette chaire d'histoire n'est qu'un lieu de passage ou d'attente. Si M. Letulle inaugure son cours par des leçons consacrées à l'histoire de la science des lésions macroscopiques ou histologiques, il pourra faire œuvre neuve et utile, en attendant mieux. A la chaire de physique, les professeurs ont élu sans concurrent le docteur Jules'Adolphe-Georges Weiss, professeur agrégé, chef des travauxpratiques. Le docteur Wèiss, qui, d'autre part, est le secrétaire annuel de l'Académie de médecine, jouit de l'estime et de la sympathie universelles. Très jeune, il s'est signalé par des recherches originales fort remarquées l'enseignement qu'il faisait au laboratoire de physique était extrêmement suivi à l'heure où les nouvelles formes de l'électricité, la haute fréquence, les rayons do Rœntgen, 'le radium, les rayons ultraviolets, ouvrent à la thérapeutique des horizons nombreux, il est excellent de voir la chaire de physique mise aux mains d'un savant résolu à maintenir les traditions de haute culture scientifique, tout en donnant à son enseignement la portée pratique qui est indispensable de nos jours.

La chaire de pathologie interne fut plus vigoureusemant disputée. Deux candidats se trouvaient en présence, tous deux pleins ide valeur, mais différents par l'âge et les tendances.

L'un d'eux c'est le moins jeune M. Ménétrier est un anatomo-pathologiste vraiment éminent, à la fois clinicien et savant de laboratoire, esprit élevé, volontiers caustique.

L'autre le plus jeune qui fut élu par dix-neuf voix, contre dix-sept à son concurrent, est le docteur Pierre Teissier, un des élèves les plus chers et les plus distingués de notre regretté Potain. Le professeur Teissier est un homme de haute culture, un clinicien très complet, qui a le culte de la Faculté et de ses meilleures traditions; très sympathique, bon écrivain, bon orateur, ancien président de la Société des agrégés, il fera un- merveilleux professeur de pathologie interne, et sera- à la fois très utile et très aimé. H. B.

LA VIE ARTISTIQUE

AU LOUVRE

Nous avons parlé hier du nouveau Poussin du Louvre.

Les autres acquisitions les plus intéressantes du musée sont un Portrait de femme, de l'Ecole espagnole, dans la manière de Claudio Coëllo, d une belle célébrité de facture et d'un très curieux goût dans les attifements. Puis, un vivant quoique romantique Portrait du peintre Hamon, par --Alfred Dehodencq. Enfin une œuvre superbe de Philippe de Champaigne. C'est un portrait de la Mère Angélique Arnauld. L'effigie est un des plus beaux morceaux du maître que l'on puisse citer il viendra se placer à côte du chef-d'œuvre la Guérison de Soeur de Sainte-Suzanne de Champaigne, et il sera du plus vif intérêt pour l'histoire de la pensée française de comparer les traits de la Mère Angélique- avec ceux de sa sœur, l'extatique Mère Agnès. Au Petit Palais

L'œuvre de Carriès, donnée au Palais des Beaux-Arts de la ville de Paris par le sympathique et généreux Georges Hœntschel, avait reçu déjà un accueil digne d'elle, Par suite des remaniements apportés par M. H. Lapauze à son musée, cette hospitalité -devient plus fastueuse encore.

Les céramiques du génial statuaire et potier sont maintenant disposées dans une des grandes rotondes de l'extrémité. Elles sont espacées et cependant point dispersées; baignées de lumière, et pour-

tant mises en valeur sans que l'œil perde e une nuance, si subtile soit-elle. Pour beaucoup de visiteurs ce fut une véritable révélation. Au moment où tant de céramistes improvisés ont copié à satiété la lettre de Carriès, il était fort intéressant de savoir ce qu'il résulterait de cette hardie démonstration de son esprit. L'expérience est concluante l'œuvre de Carriès sort de là plus que jamais comme une leçon de sobre et raffiné emploi de la matière.

Il importe que ceux qui iront visiter cette nouvelle installation se rendent compte que ce qu'il y a, à recueillir là, ce ne sont pas des formes et des formules, mais des méthodes, j'ai presque envie d'écrire des ardeurs. Malheureusement, la production de ce temps est hâtive, et l'on croit aller au plus vite en imitant, c'est-à-dire en affaiblissant chez soi ce qui demeure fort chez les créateurs.

Le Petit Palais s'est également enrichi, pour la décoration de sa galerie des médailles, de la belle suite des Don Quichotte de Coypel sur fond rosel Nous devrons à la libéralité de M. DujardinBeaumetz d'avoir pu revoir en son beau développement cette précieuse et gracieuse série, qui fait ici le plus charmant effet du monde. 1Arsène Alexàndr a.

Arsène Alexandre.

LES COLONIES Afrique occidentale française L'EXTRADITION DE TIERNO-ALlOU

Le gouverneur général de l'Afrique occidentale française vient de faire connaître par câble au ministre des colonies que le tribunal anglais de SierraLeone venait d'accorder l'extradition du marabout fanatique Tierno-Aliou, ancien vali de Goumba, en Guipée française, Ce marabout fut l'organisateur de ce guet-apens de Goumba, au cours duquel furent tués, le 30 mars 1911, le capitaine Talay et le lieutenant Bornand. Ces deux officiers, à la tête d'une petite colonne qui opérait contre les Foulas révoltés, avaient été accueillis à Goumba par Tierno-Aliou, qui leur avait fait des protestations pacifiques. Arrivés sans méfiance à la mosquée du. village, sans que -leurs armes 'fussent chargées, ils furent assassinés avec la plus grande partie de leur escorte de tirailleurs. Tierno-Aliou réussit à' s'enfuir sur le territoire anglais de Sierra-Leone; mais il y fut, peu après, arrêté par un résident anglais.

C'est 1 ennemi le plus .dangereux de la France dans le Fouta-Djalou qui nous est remis. Il sera jugé à Konakry dans une session extraordinaire d'assises.

LES REVUES

Sommaire de la Revue des Deux-Mondes du 1er juillet 1911 «Ma figure », dernière partie, par Claude Ferval; « L'Art de la contre-réforme, Ses caractères généraux en France», par M. Marcel Reymond; «En Gascogne, A propos du problème de la natalité », par M. le docteur Emmanuel Labat « Le Sentiment religieux dans la poésie française contemporaine », par Jean Dornis ,( Les Cours prévôtales (1816-1818) », par M. André Paillet; « Trente-trois ans d'apostolat au Congo français, Mgr Augouard », par M. le baron Jehan de Wittë « Les Associations ouvrières de production », par' M. Joseph Cernessoii Revue musicale': L'Heure espagnole, Thérèse, à l'Opéra-Comique Sirbéria, à l'Opéra; Congrès de chant liturgique et de musique d'église, par M. Camille Bellaiguo Chronique de la quinzaine Histoire politique, par M. Francis Charmes, de l'Académie française Bulletin bibliographique..

LA JOURNÉE

cdee'-

Ofcsèrçues M. Manoôl y Vieira (église SaintAugustin, 11 heures).

Expositions Salle du Jeu de Paume (Tuileries). Les grands et petits maîtres hollandais du dix-septième siècle.-

Réunions: Banquet de l'Association toulousaine de Paris, sous la présidence de M. Cru ppi, ministre de la justice,Pavillon Bleu, à Saint-Cloud (8 heures).

Infop(pation5

Les tribunaux pour enfants

Le congrès des tribunaux pour enfants a continué hier ses travaux. Il a entendu le rapport très documenté de M. Pierre de Casabianca, substitut du procureur de la République, sur l'importante question de la « spécialisation d'une juridiction de mineurs. »

M. de Casabianca a développé les 'principes qui doivent présider à l'organisation de ces tribunaux.

Tout d'abord,a-t-il dit, il importe de déterminer nettement l'âge au-dessous duquel l'enfant ne saurait être l'objet d'une poursuite judiciaire. Au-dessus de cet âge, les coupables mineurs seraient soumis à une juridiction spécialisée, exercée à les juger. Une information minutieuse sur la mentalité de l'enfant et sur celle de son milieu précéderait toute comparution. Enfin et surtout les débats auraient lieu à huis-clos. 'Le rapport de M. de Casabianca a été adopté à l'unanimité dans ses conclusions.

Chez les artistes français

M. Dujardin-Beaumetz, sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts, assisté de MM. Laloux, président de la Société des artistes français, Dawant et Boisseau, vice-présidents, et de tous les membres du bureau de la Société,- a présidé hier, au Grand Palais, la distribution des récompenses du Salon, récompenses dont nous avons nommé les titulaires. Un banquet a de nouveau réuni, dans la soirée, les artistes français..

Réceptions à l'Hôtel de Ville

M. Munck, l'étudiant alsacien, a été reçu hier à l'Hôtel de Ville. Il a été présenté à M. Félix Roussel, président du Conseil municipal, par M. René Henry, professeur à 1 Ecole des sciences politiques.

Les membres du congrès des tribunaux d'enfants ont été également reçus hier à l'Hôtel de Ville.

Le nouvel hôpital de la Pitié

II a reçu hier ses premiers malades. Les travaux de réfection avaient été

commencés en 1905, mais ils furent fré- [ quemment interrompus par des grèves. [ Les 32 nouveaux bâtiments de médei cine et chirurgie, construits sur l'emplai cément des anciennes salles ont coûté ̃ 11 millions. MM. Rochet, architecte; et Desbrochers des Loges, ingénieur, ont réalisé dans cette nouvelle maison le type d'un hôpital modèle. La nouvelle Pitié, quand tous les services seront ouverts, offrira aux malades 988 lits. Les derniers perfectionnements ont été réalisés dan.s l'installation des dortoirs, des laboratoires et des salles d'opération. Chansons militaires

Le 12 juillet au soir et à l'occasion de la fête du 14 Juillet, les Parisiens pourront assister, place des Vosges, à une audition de vieilles marches et chansons militaires. L'idée est de l'ancien président du Conseil général, M. Henri Galli, qui a estimé que le concert, militaire qui a remporté un grand succès au.musée de l'armée, serait accueilli avec faveur par la population. La musique de la Garde ou une musique d'infanterie joueront les marches, et des soldats reprendront, en chœur, les refrains des anciennes chan- ¡ sons militaires.

Pour la veuve Matelot

Nous avons reçu hier s

Souscriptions transmises par le journal la Mouette, à Quiberon 37 fr. 50.

Nous adressons cette somme à M. Gallène, conseiller général du Morbihan. L'heure légale

La tour Eiffel s'est rendue. Cette nuit, comme les,douze coups de minuit sonnaient, elle a adopté l'heure légale du méridien de Greenwich.

On se rappelle que nos savants, les plus conscients avaient, de gaieté de cœur, abandonné notre vieille heure française. C'était, paraît-il, un sacrifice nécessaire qu'il fallait savoir faire sur l'autel de la science. C'est ainsi que nos montres se trouvèrent être retardées de' 9 minutes 21 secondes, et qu'une décision du Parlement nous rajeunit.. Seule la tour Eiffel avait résisté. Elle avait obtenu un délai jusqu'au 1er juillet, sous ce prétexte excellent qu'il ne convenait pas de troubler les navires en cours de route, qui naviguaient au loin sur des mers pacifiques. Une telle nouvelle eût pu les affoler, troubler dangereusement l'esprit sage des pilotes. Car, ainsi qu'on le sait, deux fois par vingt-quatre heures, la tour Eiffel envoie aux bâtiments qui voguent, l'heure exacte et légale. Et ce sera maintenant l'heure anglaise.

Œuvre des colonies maternelles scolaires Tandis que les enfants privilégiés vont respirer l'air pur de la campagne, pensons aux petits qui vivent dans des logements sans soleil et sans air. Il est vrai que, grâce aux nombreuses colonies de vacances les écoliers au-dessus de sept ans vont profiter des bienfaits de la campagne, mais nos pauvres petits pâlots.des écoles maternelles de quatre à sept ans, dont le transport exige plus de surveillance et qui ont tant besoin d'a-ir, eux aussi, seront exclus de ces départs. L'OEuvre parisienne des colonies maternelles scolaires (président docteur Maréchal, maire du huitième arrondissement), organisée spécialement pour les petits., envoie gratuitement dans sa propriété de Dammartin-en-Goële (Seineet-Marne), de mars à novembre, et pour un mois, des bambins de quatre à sept ans, pris dans tous les arrondissements. Aidez cette oeuvre naissante à multiplier ses bienfaits en envoyant des dons en nature et en argent à sa trésorière, Mlle Beauparlant, 10, rue Boursault. La fondation Ambroise Thomas

Le nom d 'Ambroise Thomas sera perpétué au Conservatoire de la plus heureuse façon.

Aux lauréats de, cet établissement cinq prix annuels sont assurés par un legs de la veuve de l'illustre compositeur.

Celle-ci a constitué, en effet, une rente destinée à créer deux prix de trois cents francs chacun réservés à l'élève homme et à l'élève femme classés premiers au concours d'opéra-comique deux autres prix de cent cinquante francs chacun, pour les titulaires, homme et femme, des premières médailles de solfège et un prix de trois cents francs pour le premier lauréat du concours de fugue. Les wagons blancs

C'est une ingénieuse innovation que nous verrons bientôt, grâce à l'initiative de M. Dubochet, le distingué président de la Chambre de commerce de Nantes, appliquer sur le réseau de l'Etat. La direction du réseau va répartir dans les gares, pendant l'été, un certain nombre de wagons extérieurement peints en blanc, qui'serviront au transport des denrées, et particulièrement des beurres.

L'expérience a été faite. La température de ces wagons est, pendant l'été, inférieure de dix degrés à celle des wagons ordinaires.

Il nous reste à souhaiter qu'on n'attende pas l'hiver pour mettre ce matériel en circulation.

La transformation des omnibus

Le lundi 3 juillet prochain, la Gompagnie générale des omnibus de Paris va' transformer en traction automobile la ligne d'omnibus AR. « Square Montholon-rue Sarrette ».

Cette substitution de traction permettra d'effectuer en moins d'une demiheure le parcours complet de cette ligne qui dessert notamment les grands boulevards, les Halles, la Cité, le Luxembourg et l'Observatoire.

Provisoirement la ligne sera exploitée avec des omnibus automobiles à impériale qui seront progressivement remplacés par des voitures du dernier modèle, sans impériale.

Une fête

La Société française de sauvetage, présidée par le vice-amiral Fournier célébrera sa vingt-cinquième fête annuelle, avec distribution de récompenses, dimanche prochain, 2 juillet, à 2 heures précises dans le grand amphithéâtre de a Sorbonne.

Cette cérémonie patriotique sera présidée par M. Paul Deschanel, de l'Académie française et sera suivie d'une partie artistique à laquelle •prendront part: Mmes Tessart, Nelly Market, Martis, Je

poète Grandmougin, MM. Duchesse, F ^Vndré Brunet et René Esclavy. Musique de la Garde républicaine. La Mozdowine et les produits Mozdow Ils sont spéciaux, uniques, contre les taches de rousseur, le masque et toutes altérations de la peau. Notice gratuite, 33, Chaussée d'Antin. Vente partout. À la maison des tapis

Pour la fin de saison, la Place Clichy vendra le 3 juillet avec des rabais énormes, ses tapis d'Orient, ayant figuré dans ses expositions au Grand Palais et dans divers théâtres de Paris; ainsi que les fins de séries en tapis français, coupes, pièces d étalages. Tous les amateurs de tapis profiteront de ces occasions uniques. Soldes exceptionnels à tous les comptoirs.

Bijoux symboliques

Gages précieux d'une mutuelle tendresse, les ravissants bijoux créés par A. Augio,réditeur-joaillierde Lyon, font la joie des fiancés. Bracelets, médailles, montres sont vendus chez les principaux bijoutiers ils demeurent de précieux souvenirs.

Colliers de perles fines

Aux Armes de Provence, 60, rue de Provence, se trouve le plus grand choix. Occasion à saisir

Afin de faire place aux modèles de la saison prochaine, Linker, rue Auber, à l'angle de la rue Boudreau, solde en ce moment tous ses costumes tailleur, robes floues et manteaux pour dames et fillettes. Au moment où les casinos et les plages mondaines vont reprendre leur grand assaut d'élégance, voilà une occasion à saisir pour compléter avantageusement sa garde-robe.

Courses de Maisons-Laffitte

Pour demain dimanche, il faut retenir sa table au restaurant du Pavillon Henri IV, à Saint-Germain, actuellement sous la nouvelle direction de Maurice. Jean de Paris.

Gazette des Tribunaux

NOUVELLES JUDICIAIRES

Les élections ont continué hier toute la journée au Palais, et elles ne sont point terminées encore. Deux membres du conseil de l'Ordre restent à élire. Au début de la journée, Me Gondinet, qui faisait partie de l'ancien conseil, fut réélu, et Me Henri-Robert fut nommé. Cette élection le désigne nettement comme futur bâtonnier. Sur720votants, M" Henri-Robert a obtenu 425 suffrages et M" Michel Gondinet 400.

Après eux venaient M" Viraut avec 293 voix, Le Barazer avec 225, LeouzonLeduc avec 252, Seligman avec 152, Antony Aubin (147), Rodrigues (140), Aubepin (161), Ambelonis (110), Signorino (74), Lenté (134), Bissoche (67), Albert Prieur (72), etc.

La majorité n'étant point atteinte, on procéda à un nouveau tour de scrutin M0 Viraut fut élu avec 509 voix; les autres candidats restèrent en ballottage. Aujourdhui, quatrième tour de scrutin pour les deux derniers .membres à, élire.

La 8° Chambre du Tribunal, présidée par M. Flory, a rendu son jugement dans l'affaire de fraudes électorales que nous avons racontée. Les contrats passés entre MM. Chevaux et Jacquelin ont été déclarés par le Tribunal « immoraux et délictueux ?'• MM. Chevaux et Jacquelin ont été condamnés mille francs d'amende.. M. Lauche, député du onzième arrondissement, qui se portait partie civile, a obtenu le franc de dommagesintérêts qu'il sollicitait.

La Chambre des mises en accusation vient de rendre un arrêt de non-lieu en faveur du dessinateur Lebègue, accusé d'avoir tiré des coups de revolver sur M. Barentz. L'arrêt déclare que M. Lebègue était en état de légitime défense. M. Lebègue avait pour avocats M63 Adrien Peytel et Henri-Robert.

Georges Claretie.

COURRIER DE LA BOURSE

Paris, 30 juin.

ïl ne m'appartient pas d'apprécier la déclaration du gouvernement au point de vue de la politique du Figaro. Mon devoir se borne a examiner l'influence qu'elle peut avoir et l'impression qu'elle peut produire dans notre monde financier.

Il est certain que l'on sera un peu effarouché par le paragraphe consacré à l'impôt sur le revenu. J avoue que je suis moins ému de cette réforme depuis si longtemps annoncée et que je deviens un sceptique à son sujet.

Si vous voulez, nous compterons ensemble le nombre des déclarations dans lesquelles il a été et sera encore parlé de l'impôt sur le revenu. Au train dont vont les budgets, je me demande à quel moment on trouvera la place de cette discussion. En tout cas le jour elle viendra nous nous promettons de la combattre avec énergie.

Ceci dit, il me suffira de relever les passages concernant la répression du sabotage, la volonté d'appliquer la loi à tous sans laisser à quelques-uns le droit de les transgresser, et l'intention de gouverner avec la Chambre sans se laisser gouverner par elle pour constater un petit ton d'autorité qui n'est pas fait pour nous déplaire.

Il est vrai que ce ne sont que des paroles. M. Caillaux a terminé son discours par ces mots « Messieurs, jugez » Nous pourrions déjà répondre « Monsieur le président du Conseil, on ne juge que sur des actes 1 Attendons

J'aurai vite fini de vous parler de la liquidation.

Le Parquet a payé l'argent 3 1/2. 0/0 aux banquiers, et la coulisse 4 1/2 0/0. Ce ne sont pas des taux excessifs.

On a constaté des positions plus importantes que je n'aurais cru en valeurs russes. J'espérais que notre place était peu engagée. .Sans être très chargés, nos deux marchés indiquent le besoin de jeter du lest. C'est le seul moyen de remonter facilement. La situation est toujours la même, à cette époque de l'année. Ce qui n'empêche pas que l'on en perd toujours le souvenir Il faut dire, en outre que le public est un peu pris par les émissions. Elles réussissent mieux chez nous qu'en Angleterre. Il paraît que la clientèle anglaise ne veut plus rien entendre. Marché officiel. La Rente a baissé 'de 20 centimes à 94 87.

Le cours moyen du report <wt de 21 centimes 1/2, ce qui n'est pas enc cmTSgeaflt f Dur l'acheteur.

Les ïhemins de fer français sont restés

très calmes. Le Nord a fléchit à 1,637, le Lyon s'est raffermi à 1,180.

L'Extérieure espagnole a perdu 12 centimes à 96 40. Le Turc a faibli de 27 centimes à 93 07, sous l'influence des nouvelles d'Albanie.

Ld Portugais a baissé assez brusquement de 45 centimes à 68 40. Les précautions militaires prises par le gouvernement ont été considérées comme l'indice de préoccupations sérieuses.

Les Omnibus ont repris 2 ff. à 715, tandis que le Métropolitain et le Nord-Sud restaient calmes et plutôt un peu lourds aux environs de leurs cours de la veille.

Le Rio Tinto a contrasté par sa fermeté avec la lourdeur générale il a monté de 6 francs à 1,761.

L'A tchison a fléchi de 3 francs à 595. L'American Telephone reste ferme à 793 et a coté le.pair et 25 centimes de djport.. Les Aciéries de Piombino se sont maintes- nues aux environs de 1<ÏO.

Parmi les valeurs russes, la Sosnowice est restée sans changement à 1,486 la Briansk- a fléchi de 2 francs à 478.

Les fondsrusses sont très bien ténus. Le Consolidé 0/0 a monté de 35 centimes a. 99 45, le 4 4/2 0/0 s'est tassé légèrement à 103 9;.).

1 /~)~pK<tn 1896 est calme à 953i; le Brésil 4 0/0 s'est maintenu à 89 10.

Les établissements de crédit ont fait preuve e de fermeté. La Banque de Paris a fléchi de .> fr. û 1832 le Crédit lyonnais a regagné 0 fr. a 1,504 et l'Union parisienne 3 fr. à 1,262; le Crédit Mobilier est soutenu à 715 la Compagnie française de banque et de minesreste il 571.

La Banque nationale du Mexique fir i 1,034, comme hier.

Certaines valeurs d'électricité ont' eu aujourd'hui a subir des liquidations de posi- tions un peu brutales, et les cours s'en sont ressentis. La plus éprouvée a été la Jeumont qui a baissé de 16 fr. à 472. Mais les autres valeurs du même groupe sont restées-bien tenues. Ainsi l'Industrie finit ferme à 301 et les Raihvays et Electricité à 162. L'Electricité et Gaz du Nord finit même à 390, en reprise de. 3 fr. sur hier.

La Thomson-IIomton a supporté aussi quelques allégements de positions et a finalement perdu 9 fr. à; 801.

La Thomson hellénique s'est maintenue à 1 '15 francs..

Marché en banque. Le marché sud-afri* cain a subi une nouvelle réaction. Les allégements de positions que l'on constatait depuis quelques jours ont repris de plus belle. La Rand Mines a perdu 2 fr. à 194 50; la Goldfields 3 fr. à 128.

La De Beers a fléchi à 470.

Parmi les valeurs russes, la Maltzoff est restée soutenue à 2,215 on a coté 15 et 20 francs de déport sur cette valeur. Ce déport est du à l'approche de l'assemblée extraordinaire qui doit statuer sur le projet de réorganisation financière.

La Hartmann a baissé de 15 fr. à 710. Le report s'établit aux environs de 6 0/0. Les valeurs de cuivre sont restées èalmes et hésitantes. La Utah Copper finit à 268, la Miami à 126 50 la Spassky a faibli de 3 fr. à 97 50.

L'Oriental Carpel fléchit de 3 fr. à 477. On annonce la fusion de cette Société avec celle des Tapis persans. Son champ d'activité va se trouver, de ce fait, notablement élargi, et les dividendes pourraient s'élever en 1912 à 30 ou 35 francs.

Les valeurs de caoutchouc ont subi l'influence de la lourdeur générale. La Sociét4 financière a baissé de 11 fr. 50 à 243 50; la Malacca a fléchi de 2 fr. 50 à 250.

Les valeurs de pétrole sont restées très calmes. La Spies a perdu 1 fr. à 43 25, la Royal Butch s'est maintenue à 412, ̃ Armand. Yvel.

New-Yorlt, vendredi (dernière heure). -w Les affaires au Stock Exchange, aujourd'hui, ont été assez limitées. Les avis de Londres ont été décevants, mais la tendance du mar- ché est restée tranquille et ferme.

Au début, les professionnels ont été impressionnés par les poursuites exercées contre certains groupements. Cependant, la confiance générale rien a pas été' troublée. L'opinion générale était que les procès n'a« boutiraient à rien.

Les baissiers ont été très prudents, et lors* que les vendeurs du début ont essayé de couvrir leurs positions le ton est devenu ferme, les valeurs de l'Erie se faisant remarquer par leur bonne tenue. Vers midi, le marché est devenu inactif, tandis que dans l'après-midi les Erie fournissaient de'nou*veau un mouvement sensible d'affaires. De nombreuses réalisations ont fait reculer les valeurs de tête, mais la fermeté a dominé en clôture.

Le total des transactions a porté sur 228,000 actions comprenant 38;000 Steel, 27,000 Reading, 26,000 Erie, 25,000 Union et 13,000 Southern Pacifie.

Le marché des obligations a été moins actif qu'hier et les transactions ont porté sur 3,288,000 dollars.

Le marché monétaire a été tranquille,avec un taux moyen de 2 1/4 0/0,

En clôture, le cuivre 12 25 demandé, 12 35 offert.

AVIS DIVEES

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PARIS

LE CKIMB DU VÉSINET

M. Faivre, commissaire divisionnaire de la Sûreté générale, est retourné hier au Vé« sinet, afin de faire de nouvelles investiga*. tions dans la villa de M. Vermesch.

Il a retrouvé un casse-tête dont la disparition avait été signalée au début de l'instruction.

Il a reçu les déclarations de deux témoins qui ne paraissent pas devoir apporter grand éclaircissement à 1 enquête.

Il a rapporté la racine de l'arbre au pied duquel était enfoui le cadavre. Cette racine ayant empêché les assassins de creuser plus profondément la fosse, ils avaient essayé de la couper. On y voit les traces des coups de bêche qu'ils ont donnés pour cela.

On a constaté que si le cadavre avait plusieurs côtes brisées, cela provenait, non pas de coups au moment de l'assassinat, mais du piétinement pour tasser la terre qui le recouvrait.

M. Faivre recherche maintenant la personne à qui a pu appartenir le râtelier en or, trouvé dans la fosse d'aisances de la. villa. Le dentiste qui l'a fourni, et qui habite Saint-Germain, ne se rappelle pas pour qui il l'a confectionné, la fourniture remontant à une dizaine d'années. `

M. Delandstère, juge d'instruction de Bruxelles, et M. Hollevoet, procureur du Roi, vont probablement venir à Versailles pour suivre l'instruction, le procès devant être jugé devant la Cour d'assises du Brabant.

Le Parquet de Bruxelles â/f ait hier aprj*5-« midi une nouvelle perquisition dans la cçam* bre qu'habitait Jooris.

L'inculpe a. refusé d'y assister.

Tous les objets saisis ont été transportés au greffe du Palais de Justice.

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tion contre les manifestations 'patriotiques des étudiants parisiens.

A la sortie du .meeting une bande d'anarchistes heurta coulevarlSaint:(:ierma.in un groupe d'étudiants royalistes qui manifestaient de leur côté. Quelques coups furent échangés une 'détonation retentit. Mais nul ne fut blessé.;

La police- dispersa les adversaires dont; un certain nombre chercha un refuge dans un café. La ̃pôliôe.-cernà rétablissement et à leur sortie un certain nombre de révolution-naires furent; arrêtés. Ces arrestations n'ont pas été maintenues..

Une seconde -bagarre a eu lieu rue j5oufflot entre royalistes <_et révolutionnaires. Plusieurs manifestants et un agent ont été blessés. ̃

« VOL DE 110,000 FKAKCS A L'EXVELOÇPE » Au mois de janvier dernier, M. Georges Lagniel) courtier en pierreries, 17, boulevard du "Temple, avait fa.it la connaissance de M. Lagier, demeurant 9, rue de la Michodière, à ÇlermonUFerrand. Il le rç<uit plusieurs fois chez lui. ̃'

Lundi dernier, un nommé Chevalier se présenta chez M. Lagniel, disant venir de la part de son ami Lagier, et lui 'dit qu'il désirait acheter pour sa femme un collier de diamants. Lecôtirtier lui en montra un décent mille francs qui lui parut à sa fantaisie. Chevalier choisit en outre un certain nombre de brillants d'une valeur de dix mille francs. • II plaça le tout dans une. enveloppe quïl remit au courtier, en lui disant qu'il reviendrait le soir, sept heures, chercher les bijoux en apportant l'argent.

̃. A sept heures, il ne reparut pas. M. Laghiel attendit quatre jours. Puis, inquiet, il ouvrit l'enveloppe. Elle ne contenait que des pierres fausses, sans valeur. Chevalier les avait substituées aux vraies.

USE ÉTUDE DÉVALISÉE

Des cambrioleurs se sont introduits, l'avantdernière nuit, dans l'étude de Mo Vigier, notaire, 18, rue des Pyramides. Ils ont fracture les tiroirs '.et ont pris l'argent et les valeurs qui s'y trouvaient. Us n'ont pas eu le temps de fracturer les coffres-forts.

M. ÏSgartéler, commissaire du quartier du Palais-Royal, a ouvert une enquête.

V$E JEUNE FILLE TUÉE

A la suite d'une discussion dans une chambre d'hôtel, passage Julien-Lacroix, la jeune Henriette Sourier, âgée de quatorze ans, demeurant, 13, rue de Belleville, a été tuée d'une balle de revolver au côté gauche de la tête.

Deux individus, François Landrieu et Martin qui se trouvaient aveG: elle ont été arrêtés. Tous deux niant, on ne sait^encore quel est le meurtrier.

MORTELLE QUERELLE ̃ Rue d'Argenteùil à Asriières des ouvriers creusent une tranchée pour la. canalisation du gaz. Hier le, contremaître Gustave 'Larque, fit une observation à un des terrassiers nommé Louis Lach'aud. Celui-ci prit très mal la chose et une querelle • s;engagea. Voyant Gustave Larqué terrasse par son adversaire, son frère Georges Larqué,' prit un couteau et, par deux fois en frappa Lachaud qui, mortellement atteint a été transporté à- l'hôpital Beaujon.

Georges Larqué a été" arrêté.

,•» •' •ACCIDENTS D'AUTO

En face dd numéro* 83 du boulevard Sain tGermàiri, une automobile a renversé le garde républicain Henri Bernier, de la caserne des Célestins. lia été transporté au Val-de-Grâce. Au pont de Tolbiac, une automobile a pris feu. Le chauffeur Frédéric Falques a été brûlé à la main droite.

LE FEU

Un violent incendie a éclaté l'avant-dornière nuit vers deux. heures du matin, à la fabrique de caisses d'emballage Colin.GrandeRue, 42; an Pré-Sain t-Gervais. Les pompiers de Paris ont été appelés. Les dégâts s'élèvent à-400,000 francs.

DEPARTEMENTS

.LES DISCIPLINAIRES D'OUESSANT

Brest.- Lieux disciplinaires causaient hier du scandale dans un débit de vins do l'île -d'Ouessant. Ils ont frappé le sergent Pliez et le caporal Jacob, qui voulaient les faire sortir du débit.

La veille, trois disciplinaires se sont évadés de l'île dans un canot, mais la mer, très ;honleuse, les a. obligés à revenir.

I,A GRÈVE DES ÇAFÊS DE MARSEILLE Marseille. Les grévistes ont tenu plusieurs réunions à la Bourse du travail et voté là continuation de la grève. Une manifestation avait été annoncée pour sept heures du soir sur la Cannebière, mais elle n'a pas eu lieu. Cette nouvelle avait attiré de nombreux curieux dans cette partie de la ville.

GRAVE GLISSEMENT T)K TERRAIN

Qap. -t- Un glissement de terrain vient d'emporter, sur cinquante mètres de long,

Feuilleton du FIGARO du 1ei Juillet ̃' (2) HATTERAS

..•• SUITE

Pendant les quelques mois qui suivirent, cette porte, ou plutôt ce lattis mobile organisé par Hatteras, fut presque constamment ouvert entre les deux maisons. Walker ne s'était, point figuré, d'abord, qu'ils en arriveraient à passer ensemble tous leurs instants de loisir. Mais 1 habitude avait été prise, peu à peu, et,'maintenant; chaque soir, Hatteras soupait à sa table, après quoi, tous deux s'installaient pour fumer sous la véranda..

Faute de sujets neufs ou intéressants, leurs conversations ne variaient guère. C'était toujours, de la part de Hatteras, les mêmes plaintes, les mêmes malédictions sur la .tristesse de sa vie, sur l'atrocité du pays où il était contraint de demeurer, et, de la part de Walker, les mêmes encouragements, les mêmes exhortations à la patience. Souvent Hatleras évoquait quelque coin pittoresque iït Londres, une rue bruyante de la cité, une allée ombreuse de Hyde Park ou les magasins brillamment éclairés de Piccadilly (Xreus. A de pareilles heures, il eût vendu son âme à Satan pour entendre tout à' c&up retentir un air d'opérette sur un orgue de Barbarie, C'était aussi une .q» ses distractions de tracer du doiçî. sur* un grand atlas apporté par Walker, une ligne .coupant d'un bord à Traduction et rc-|j'-viiucUyii imei-diu-s,

la branche mère du. canal du Drac, qui arrose la vallée de Gap. Les eaux, en pleine charge, ont envahi toute la plaine au-dessous de Saint-Léger et ont creusé un torrent de vingt mètres de profondeur jusqu'au Drae. Sans compter les préjudices que vont subir les quatorze communes du bassin de Gap par suite du manque d'eau, on évalue les dégâts à plus de 400;000 francs.

Çà etv

-Hier, dans une galerie souterraine, à Champagnac-les-Mines, près de Maurian, un ouvrier a été tué par un éboulement. –7 Un cordonnier, nommé Marcantini, a tué à coups de tranchet, place d'Armes, à Touion, une jeune femme Mlle Grossi, qui avait abandonné son domicile, il y a six mois.

Un capitaine du 3e de ligne, M. Vidal, s'est tiré un coup de revolver à Toulon, où il trouvait en congé. Il s'est gravement

blessé. •̃̃̃

̃– Les étudiants toulousains ont manifesté hier contre l'article de la Strassburger Post.

Un vieillard de soixante-dix ans, nommé Joséphin Coin-Francillon, a été trouvé étranglé dans sa maison à la limite des villages de Montaud et Veurey (Isère).

La mort remontait à quinze jours. Le vol paraît avoir, été le mobile du crime. A Saint-Lys (Haute-Garonne), une explosion s'est produite dans une pharmacie. L'aide pharmacien a été tué," le patron est grièvement blessé.

Argus.

A propos des examens Un bon conseil aux parents Du fait des fortes chaleurs, les jeunes gens sont dans de très mauvaises conditions pour subir leurs examens. Nombreux sont ceux qui donnent des signes de fatigué. Que faire pour qu'ils se présentent au jour fixé en possession de tous leurs moyens physiques ? Faut-il-les^ suralimenter ? Ne leur chargez pas l'estomac et ne leur donnez pas de boissons alcoolisées. Faites-leur prendre tout simplement quelques Pilules Pink qui sont un médicament excellent et éprouvé pour combattre les effets;du surmenage physique et mental'. Faites prendre aux jeunes gens les Pilules Pink qui sont un antidéperditeur. Elles leur donneront des forces en leur donnant du sang, elles maintiendront leur appétit, favoriseront leur digestion et procureront un sommeil calme et réparateur, car elles tonifient le système nerveux. Les Pilules Pink feront cela sans perte de temps, sans traitement compliqué.

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COURRIER DES THÉÂTRES Cesoir

A la Comédie-Française, à 8 h. 3/4, le Goût du vice (Mmes Pierson, Piérat, Maille, MM. Dessonues, Charles Granval, Léon Bernard). A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Manon (Mlle Geneviève Vix, MM. Sens, Jean Périer, Gilles).

Au théâtre du Châtelet, 8 8 h. 3/4 très précises (Grande Saison de Paris), 11e et dernièrereprèsentation de The Quaker Girl, comédie musicale en 3 actes, de James. T. Tanner, musique de Lionel'Monckton, par la troupe et les étoiles de l'Adelphi Théâtre de Londres, sous la direction de M. George Edwardes. Orchestre de 60 musiciens dirigé par M. Tunbridge.

On n'entrera plus dans la salle après le lever du rideau. Toilettej de soirée de rigueur. Au Théâtre Lyrique (Galté), à 9 heures, dernière 'représentation donnée par Mme Loïe Fuller, avec les enfants de son école de danse et Mlle Orchidée. L'orchestré Lamou-"̃reux, dirigé par M. Henri Bûsser.

En fin de spectacle, Mme Chung et-sa troupe chinoise.

Au Vaudeville, à 9 heures, Amour tzigane (Mlles Mizzi Günther, Kartousch, Fedac Sari, MM. Storm, Glawatsch, Rohr, etc.). A la Renaissance, à 9 h. 10, te Mystérieux Jimmy; « alias Jimmy Valentine » (Mlles Huguette Dastry, Gabrielle Lange, MM. Chautard, Berthier, Géo Leclercq). •- T A la porte-Saint-Martln, à 8 h. 3/4, le Vieux Marcheur, comédie en quatre actes, de M. Henri Lavedan, de l'Académie française (M. Albert Brasseur, des Variétés Mmes Marcelle Lender, Arlette Dorgère, Lilian Greuze, MM. Armand Numès, Pierre Juvenet, Lorrain, Lebrey, Magnard, etc., etc.). A 10 h. 1/2, la Réception du ministre » (sénateur, députas, pompiers, fanfare, chœur des petites filles, etc.)

Au Gymnase, à 9 heures, 169° représentation de Papa, comédie en 3 actes, de MM. Robert de Flers et A. de Caillavet.

A l'Athénée, à 9 heures, les Bleus de l'amour (Mmes Loury, Lukas, Boreily, MM. Larmandie, Gallet, Cœuille, Borderie, etc.) à 11 h. 1/4, l'Incident du 7 avril (Mmes G. Ruby, Suz. Golstcin, etc.).

On commencera à 8 h. 1/4 par une pièce du répertoire.

Aux Bouffes-Parisiens-Cora Laparcerie, &

l'autre le continent africain, passant ensuite par la baie de Biscaye et remontant jusqu'aux Iles-Britanniques. Enfin, de temps en temps, il accompagnait son camarade à la Résidence c'était une assez belle promenade, mais Walker ne tarda pas à remarquer que son vieux Dick préférait au mouvement de la colonie, la solitude du comptoir.

Etonné de cette préférence, il se demanda quelle pouvait en être la raison et, naturellement, se persuada bientôt qu'Hatteras avait, là-bas, une sauvage maîtresse aux flancs d'ébène que, par prudence, jalousie ou pudeur, il ne tenait pas à rencontrer avec lui. Peuaprès, cependant, les étranges façons du jeune homme le firent renoncer à cette hypothèse. Hatteras, en effet, à. plusieurs reprises, disparut pendant deux ou trois jours une fois même son absence dura toute la semaine n'emmenant ni esclave; ni domestique, se contentant d'avertir, le soir, qu'il. partirait le lendemain matin et ne'donnant, à son retour, aucune explication. A la fin, Walker, s'autorisant de leur intimité, de leur camaraderie ancienne, se décida à l'interroger. C'était justement aDi'ès une de ses fugues. Hatteras, allongé dans un rocking-chair, fixait ardemment les yeux sur la masse énorme et 'sombre que dessinait la forêt, sous un ciel sans lune. '-̃'̃' -Dis donc, Richard, commença Wàlker, ne crains-tu pas de te faire égorger en allant ainsi errer seul au milieu de toutes ces peuplades féroces de l'intérieur ?

Hatteras affecta de ne pas avoir entendu la question de son ami. Après un silence, il demanda à son tour

As-tu jamais assisté à la parade desliorse-guards, dans la cour de WhitehàU, par une nuit grise et pluvieuse? Lé terre, sous les pieds des chevaux, a

9 heures, le Mariage de Mlle Beulemans (Mlle Dieudonné, MM. Jacque, Francis Bernard, etc.). Au théâtre Apollo (coupole ouverte), à 8 h. 3/4, la Veuve joyeuse. Tarif d'été fauteulis d'orchestreà5fr.; places depuislfr. 50. Au théâtre Femina. à 9 h. 1/4, Vlan! revue en 2 actes de MM. Rip et J. Bousquet (Mlles Lantelme.'Spinelly, MM. Harry Baur, JuUien, Boucot, Koval, Davin, etc.). Les « Silhouettes de Sem », les «ExcelsiorGirl's», Plafond mobile. (Tél. 528.68).

H/e'lL r

Mlle Robinne, grippée, a, été remplacée, dans le rôle de Valérie Savreuse, de Cher Maître, à la Comédie-Française, par Mlle Jane Faber, qui a joué avec infiniment de grâce, de jolie coquetterie et de talent Mlle Jane Faber a été fort adroitement remplacée, ellemême, par Mlle Révonne dans le rôle de Mme Iîaubourdin.

La pièce, toujours remarquablement jouée par M. de Féraudy et Mme Lara en tête d'une excellente troupe a produit, comme à chaque représentation, le plus gros effet et a valu des bravos et des rappels -sans nombre aux interprètes.

La recette était celle des plus beaux jours.

v

Les Nouveautés ont ferme leurs portes, comme il convenait, sur de longs éclats de rire. Aux situations, aux traits de Champignol malgré lui (qui atteignait sa 1,032e représentation) une salle comble riait aux larmes. Derrière le rideau, il y avait plus de mélancolie. Des amis, des écrivains, des ar- tistes venaient serrer la main à M. Henri Micheau qui, sur le plateau, parlant très fort, marchant très vite, s'efforçait de cacher son attendrissement et son chagrin; à M. Lionel Meyer, dont personne n'oubliera la parfaite obligeance et la courtoisie à M. Germain, qui, tristement, nous disait Il y a vingt et un ans que j'étais ici. » aux artistes qui, a droite, à gauche, vont se disperser, quelques-uns assez inquiets du lendemain.

Entre le deuxième et le troisième acte, M. Henri Micheau avait réuni, au foyer intérieur, autour de coupes de champagne, les artistes et son personnel. M. Georges Feydeau, le grand triomphateur des Nouveautés, M. Maurice Desvallières, son digne collaborateur pour Chàmpignol malgré lui, Mlle Marguerite Deval, M. Oller, qui, le premier, ouvrit le théâtre-sous le nom de FantaisiesOller, Mlle Carlix, entouraient le directeur des Nouveautés. De plus en plus ému, M. Henri Micheau s'est défendu de vouloir faire un discours:

Je ne le pourrais pas, d'abord; je yeux seulement remercier Georges Feydeau et Maurice Desvallières qui m'ont apporté mon premier grand succès, ce Chàmpignol malgré lui qui fait finir les Nouveautés dans une apothéose de rires; les auteurs quileur ont succédé et qui ont contribué au succès du théâtre la presse qui m'a aidé, et vous tous, mes enfants, qui, pendant des années et des années, avez donne au théâtre votre talent et votre dévouement. Je ne vous dis pas adieu, mais au revoir. Je veux vous embrasser tous dans la personne de mon vieux Germain M. Henri Micheau et M. Germain qui pleurait se sont donné une longue accolade; M. Henri Micheau a embrassé aussi M. Feydeau, et a bu à la santé de tous. «Les Nouveautés sont mortes Vivent les Nouveautés a crié encore M. Micheau, d'une voix que l'émotion étranglait de plus en plus. Et l'on s'est séparé, non sans qu'un photographe ait fixé le souvenir de cet instant d'émotion et de tristesse véritable.

Ce matin, on achèvera le déménagement du théâtre; cet après-midi, les ouvriers en commenceront la démolition; le 15 juillet, il ne restera plus des Nouveautés que des monceaux de gravats. Une des plus parisiennes d'entre nos scènes aura à jamais disparu trente-trois années de belle humeur, d'esprit, de bienfaisante gaieté finissent; un peu du rire de Paris s'envole.

S'il est particulièrement cruel de faire a

naufrage à l'entrée du port, M. Jean Carol a

dû éprouver hier un gros chagrin. Sa pièce les Filles de Loris, reçue à correction par le Comité de lecture de 4a Comédie-Française, a été définitivement refusée hier, après une seconde lecture.

Sous la présidence de M. Paul Ferrier, la commission des Auteurs a tenu hier sa dernière séance de la saison, avant les vacances. ̃̃' Assistaient à la séance MM. Adolphe Aderar; Arthur Bernède, Alfred Bruneau, Pierre Decourcelle, Emile Fabre, Henri Hirchmann,. Paul Milliet, Gabriel Trarieux et Pierre Veber.

Le procès-verbal qui suit a été communiqué à la presse

Le président donne lecture à la Commission d'une lettre de M Biéderlack, avocat à Amsterdam, au sujet de la propriété dramatique en Hollande qui sera reconnue dans ce pays au plus tard le 15 février prochain.

«L'adhésion des Pays-Bas à la Convention de Berne, écrit M. Biéderlack, no sera en principe définitive qu'au moment où la nouvelle législation hollandaise concernant la propriété littéraire et artistique sera promulguée. Mais si, après la présentation de la loi la deuxième Chambre (Sénat hollandais) six mois se sont écoulés sans que la nouvelle législation ait pu être promulguée, la ratification du traite d'adhésion à la Convention de Berne, revisée à Berlin, se fera quand même ».

M. Robert Charvay qui se trouve actuellement à Londres rend compte par lettre du succès de l'intervention' française auprès du ministre du

des miroitements de lagune et, tout au fond, le vieux monument, avec ses hautes arcades, ressemble à quelque féerique palais vénitien.

En parlant, il n'avait pas seulement remué, et ses yeux ne s'étaient point dé- tournés de la forêt.

Non, sérieusement, reprit Walker, tu es trop imprudent, Dick; tu devrais, au moins, avant de filer, nous dire de quel côté tu vas et comment nous pourrions te rejoindre en cas d'accident. 11 n'y a pas de plus joli coup d'œil, à mon avis, poursuivit Hatteras d'une voix lente, que celui qu'on aperçoit du pont, dans le, parc de Saint-James, lorsqu'il y a fête à Buckingham-Palace. Les nappes de lumière qui tombent des fenêtres s'étalent en flaques rouges sur la rivière et les lanternes des voitures qui tournent au tour du hall scintillent comme de gros vers luisants.

Walker insista

Tes domestiques eux-mêmes ne laissent, pas que d'être fort inquiets, pendant tes longues absences.

Pourquoi leur parles-tu de moi? fit nonchalamment Hatteras.

N'est-ce pas naturel?

Hatteras haussa les épaules et ne répondit rien.

Il y eut une assez longue pause durant laquelle Walker 1 examina curieusement. Il ne détachait toujours pas ses regards de la ligne onduleuse que formaient, à peu de distance, de l'autre côté de la route, les premiers mangliers de la forêt. Dans les ténèbres inertes de cette nuit brûlante, celle-ci semblait vivre et palpiter, comme la terre à l'époque fabuleuse de sou colossal enfantement, des millions de vies qu'elle renfermait en elle. Il montait de ses boues et de ses marécages, il s'échappait des hautes ramur,es de ses arbres, d'aigus, sifflements -et des croassements exaspérés; d'autres

Canada venu en Angleterre pour le couronnement. Les négociations pour la protection de la propriété littéraire et artistique au Canada sur de nouvelles bases sont donc en très bonne voie et une solution favorable est fort prochaine.

La Commission a ensuite étudie un projet d'institution d'un établissement de retraite pour les auteurs.

La Commission s'est séparée à quatre heures pour prendre des vacances bien gagnées. Elle ne se réunira plus, sauf des circonstances imprévues, avant le 15 septembre prochain. < t'I Hier a eu lieu, au Conservatoire, la première audition de la cantate imposée aux concurents pour le prix de Rome. Le jury a entendu tour à tour la partition de M. Delmaa, interprétée par Mme Isnardon, MM. Lassalle etÇerdan; de M. Mignian, interprétée par Mlle Daumas, MM. Pauletet Reder; de M. Paray, interprétée par Mlle Cesbron, MM. Plamondon et Sigwalt de M. Delvincourt, interprétée par Mlle Charny, MM. Altchewsky et Carrie de M. Dyck, interprétée par Mlle Demouçeot, MM. Campagnola et A. Gresse.

Aujourd'hui, à midi, à l'Institut, audition publique des cantates et jugement définitif.

Notre distingué confrère M. Auguste Uer- main, vice -président des Trente Ans de théâtre, nous a adressé la lettre suivante 0 Mon cher confrère,

Voulez-vous nous aider à remercier les grands 1 artistes grâce auxquels nos Trente Ans de théâ- c tre ont magnifiquement- célébré les trente ans t de théâtre du Monde où l'on s'ennuie? Trenteneuf étaient annoncés et trente-neuf ont pris part à la fête. Après le joli Toréador, d'Adam, tous les chefs d'emploi de la Comédie-Française, en tête desquels MM. Louis Delaunay, Desson- 1 nés, Mmes Pierson, Leconte, Kolb, jouèrent.ma- s gistralement la célèbre comédie de Pailleron et, rangés sur la scène, face au public, assistèrent a un intermède unique. Ce fut d'abord la Poésie représentée par nos incomparables Julia Bartet et Mounet-Sully, puis laDanse, et quelle Danse La Danse classique par son étoile Carlotta Zam- < belli, escortée de la gracieuse Meunier et de l'exquise Cléo de Mérode la Danse grecque, par la ravissante Gabrielle Dorziat; la Pavane, par quatre exquises comédiennes du Théâtre- Français, Mmes Lara, Leconte, Cerny, Géniat enfin, une pantomime merveilleusement réglée par Paul Vidal, que le public débordant d'enthousiasme a bissée et qui valutàLinaCavalien, à Muratore et à Max Dearly le plus étourdissant des triomphes. Ces trois grands artistes costu- mes en apaches et dansant aux sons de la Veuve joyeuse, ce fut là une chose unique. Enfin Fursy et Dranem, princes de la chanson, et tous ce3 artistes joyeusement annoncés par Marguerite Deval, l' Apparitrice » rêvée. Admirable journée, en somme, pour nos Trente Ans de théâtre, dont ce sera tout à l'heure le dixième anniver-

saire.

Merci encore, mon cher confrère, et toujours cordialement vôtre.

Auguste Germain.

Demain

Demain, à l'Ambigu, dernière matinée du Courrier de Lyon. Mercredi, dernière représentation. Jeudi, reprise de la Légion étrangère. .rr-

Au jour le jour

Mme Kousnezoff terminait hier soir, à l'Opéra, dans Roméo et Juliette; la magnifique série de ses belles réprésentations. Jamais la grande cantatrice ne fut plus acclamée qu'hier soir dans ce rôle de Juliette ou sa voix admirable et son prodigieux art scénique se manifestent si bien. Au troisième acte, on ne cessait de l'applaudir, ainsi que M. Altchewsky, Roméo remarquable et ténor superbement doué, et M. Marvini, absolument parfait dans le •rôle du FrèreLaurent. Mlles Courbières et Goulancoùrt, -MM. Dangès, Lequien et Nansen contribuèrent a l'éclat de cette belle soiréo, que'reliaussa encore, dans le divertissement, le succès considèrabje'èt unanime de Mlle Aïda Boni.

Voici la distribution complète de Salomé, dont la reprise aura lieu à l'Opéra, mercredi prochain 5 courant

Salomé Mmes Mary uarueu Hérodias Le Senne

Le Page Bailac

Hérode MM. Muratore

Jokanaan Dangès

Narraboth Lassalle

l«r juif Fabert •̃

2« Juif Nansen

3e Juif Gongnet

Juif -••" Varelly

5e Juif Delpouget 1" Soldat Lequien

Soldat Ezanno

Un Cappadoccien Bernard

l»r Nazaréen Cerdan

2e Nazaréen Debrien

Un Esclave Revol

Tous les interprètes sont donc ceux de la création, sauf M. Dangès'qui reprend le rôle. de Jokanaan, et M. Lassalle, l'excellent ténor dont les débuts récents furent si brillants, qui chantera Narrabotii.

L'orchestre sera dirigé par M. Henri Rabaud.

Hn»--

M. Gerbault fera ses débuts officiels, ù la Comédie-Française, le 17 juillet, dans le rôle de Thouvenin, de Denise. M. Jean Worms, continuera les siens dans celui d'André de Bardanncs que créa son père Mlle Révonne incarnera Marthe.

Mlle Renée du Ménil jouera, à cette occasion, le rôle de Mme de Thauzette où elle apporte une interprétation. si remarquable, si applaudie. Le Vaudeville (Saison viennoise) affiche pour ce soir la dernière représentation de

bruits, plus légers,dénonçaient les enlacements impurs des vipères et la reptation lente des scorpions dans leur bave; parfois, gémissait la toux plaintive du crocodile ou bien, éclatait, strident, le rire d'un chacal; parfois aussi, dans une minute de silence, l'on ne percevait plus que le bourdonnement irrité des insectes et le battement sinistre des ailes de vautours.

Walker remarqua, stupéfait, que les bruits les plus discords, les sons les plus aigres, secouaient Hatteras de voluptueux tressaillements. On eût dit alors d'un chien enfermé entendant au loin l'aboi d'une chienne.

Ne trouves-tu pas, dit-il enfin a son camarade, que tous ces cris et ces murmures, ces frôlements et ces clapotements rendent, par instants, une harmonie bizarre et troublante ? 2

Sans lui répon'dre, Walker continua de l'observer. La flamme, d'une lampe placée derrière eux, dans /la salle à manger, éclairaitobliquement le visage de Hatteras, glissait le long de son épaule, se brisait à ses pieds» et s'enfuyait, comme un sillon d'or, à travers la route blanche. Il l'avait vu bien souvent, à la place même, où il était ce soir, mais jamais sous cette clarté nette et pénétrante, jamais non plus dans cette attitude d'extase cruelle et,vicieuse. Et, tout à coup, en regardant son front livide, ses lèvres sèches qu'entrouvrait, par saccades, un souffle haletant, ses yeux appesantis où luisaient de lascifs éclairs, il surprit l'extravagant cauchemar qui hantait son âme, il devina, aux mouvements fébriles de son corps, que ses sens et toutes ses forces psychiques étaient comme adaptés aux mystérieuses horreurs qu'abritait la muraille numérise de la forêt. Il eut alors la conscience de l'avoir, pendant ces derniers mois, jugé

Amour tzigane. Demain, dernière du Comte de Luxembourg et clôture de la saison. Lundi, première (à ce théâtre) de Mlle Josette, ma femme.

Mme Jane Hading à la Porte-Saint-Martin. Mme Jane Hading, nous l'avons dit, a signé avec MM. Hertz et Coquelin un bel engagement pour la saison prochaine. L'éminente artiste jouera, en octobre, dans la reprise de la Femme nue, le rôle que créa, à la Renaissance, Mme Andrée Mégard. Dans le courant de la saison, une création de pre- mier ordre lui est réservée dans la Crise, la pièce nouvelle de MM. Paul Bourget et André

Beaunier.

Voilà une nouvelle qui ne manquera pas d'intéresser le public de la Porte-Saint-Martin. Il n'a pas oublié, en effet, lès succès de Mme Jane Hading sur cette grande scène, et notamment le dernier en date, la Femme X. oùl'éminente comédienne fut vraiment admirable d'émotion et de puissance dramatique.

De M. Dardet, directeur intérimaire de la Renaissance

Monsieur et cher confrère,

On me demande de différents côtés si les enfants peuvent assister au Mystérieux Jimmy 'i Sa peux répondre oui en toute sécurité. Bien que cette pièce soit des plus intéressantes et nullement enfantine, tout le monde peut l'entendre' et tous, petits et grands, y prendront un plaisir extrême.

La première matinée de cette amusante et passionnante comédie aura lieu dimanche prochain 2 juillet, à. 2 h. 1/2, avec tous les créateurs.

Veuillez agréer, etc., etc.

M. DARDET.

Ce soir, pour les adieux de l'excellente troupe de l'Adelphi théâtre, dernière représentation, au Châtelet, de The Quaker Girl. Toilette de soirée de rigueur. Le God save the Ring et la Marseillaise seront exécutés à la fin de la soirée.

Demain, clôture annuelle du Châtelet. Réouverture, le 4 août, avec le Tour du Monde en 80 jours.

Nous apprenons avec regret que Mlle Madeleine Morlay, qui déserta le foyer de la danse pour les succès de la comédie et qui fit entre autres, au théâtre de l'Œuvre, des créations brillantes, est aujourd'hui atteinte d'une fièvre typhoïde grave dont son entourage se trouve alarmé. Nous espérons apprendre bientôt des nouvelles meilleures de la charmante artiste.

Les Bleus de l'amour ont touché, hier, parmi les bravos, à leur 150°,- à l'Athénée. Constatons, en passant, que la charmante comédie de M. Romain -Coolus est toujours excellemment jouée par une troupe hors de pair en tête de laquelle il convient de citer Mmes Jeanne Loury, Laure Lukas, Olivier, Tellier; MM. Larmandie, Borderie, Gallet, Térof, Cueille, Lecomte et Fournez. Le spectacle se termine par la spirituelle piècede M.Tristan Bernard, l'Incident du 7 avril, dans laquelle on applaudit Mlles S. Goldstein, Gilberte Rubjc, MM. Gallet, Terof et tous leurs camarades.

Depuis hier, au Palais-Royal, Aimé des femmes, la très amusante comédie de MM. Maurice Hennequin et Georges Mitchell, si applaudie et si courue, est précédée de Knockoui' un spirituel petit acte de M. Jean JoséFrappa, qui met en scène le monde des lutteurs.

Knock-out est interprété avec beaucoup d'entrain et de gaieté par Mme Saint-Mars, MM. Pererol, Rochambeau, Préval et Barrai.

Ce soir, au Grand-Guignol, ouverture de la saison d'été. Au programme Depuis six mois, la Grande Mort, la Petite Maison d'Auteuil, Cent lignes émues, Un peu de musique. Piquant mélange, on le voit, de drame et de comédie choisi parmi les pièces en vogue du théâtre.

On a beaucoup remarqué, à la fête organisée par Mme du Gast, à 1 occasion de la distribution des récompenses de « l'Assistance aux animaux», une gentille danseuse de l'OpéraComique, Mlle Marcelle Lecœuvre, dans le passe-pied de la Basoche, réglé par Mme Richaume. Elle a encore remporté, hier soir, à la soirée donnée par M. Molier, un très vif succès dans une pantomime fort amusante.

Aujourd'hui paraît un numéro exceptionnel du Monde illustré qui contient en supplément Sous la lumière rouge, de MM. Maurice Level et Etienne Rey, et Sur le seuil, un acte en vers de M. G. Batlanchon, joué au théâtre de l'Œuvre.

Au Conservatoire Femina, parmi les jeunes comédiens récompensés hier, on trouve le nom de M. Demours.

Ce jeune artiste, élève de M. Signoret, a joué avec une verve et un naturel tout à fait remarquables une scène de l'Eté de la SaintMartin, dans laquelle Mlle Lionel, une charmante artiste, lui donnait la réplique.

Ce soir et demain, dernières représentations de la saison, au Trianon-Lyrique. Ce soir, la Fille dit Régiment et Monsieur Choufleuri. Demain dimanche, en matinée, les Cloches de Corneville, et le soir, Véronique, avec Mlles Rosalia Lambrecht et Jane Morlet.

Dimanche soir, à l'issue de la représentation, clôture annuelle.

Spectacles de la semaine au Casino d'En-ghien

Lundi 3 juillet, la Belle Hélène mardi 4, c

tout autre qu'il était réellement ou qu'il était devenu. Sa conduite, ses habitudes, ses paroles même lui apparurent avec leur signification véritable, et croyant pouvoir imposer aux moindres faits une interprétation nouvelle

Serait-ce donc, lui dit-il brusque- ment, pour mieux entendre cette exécrable musique que tu préfères venir sous ma véranda, plutôt que de rester sous la tienne ou d'aller à la colonie? Hatteras lui jeta un coup d'ceil soupçonneux, puis, aussitôt retournant la tête

Ce ne sont pas seulement, murmura-t-il, les choses aimées qui occupent notre esprit, mais encore celles que nous haïssons. Je déteste cette forêt, et'pourÈant elle me fascine et mfobsède. Je ne saurais m'en éloigner, je ne saurais même en détacher ma pensée. J'en rêve la .nuit je pénètre, en- dormant, dans son fangeux labyrinthe, je m'y vautre et je m'y enlize.

Ace moment, une rumeur plus grande de hurlements et de glapissements, s'épanchant comme une onde à travers la route, il se redressa, la main tendue, la prunelle dilatée.

Entends-tu, fit-il, cette burlesque et terrible symphonie? on la dirait exécutée par un chœur de démons, et cependant elle me jette'en des ravissements indicibles.

Alors, pourquoi feins-tu de regretter Londres ? insinua Walker. Pourquoi en parles-tu constamment?

Pour tromper ma hantise,. fit Hatteras avec un geste de lassitude pareil au fumeur d'opium, dans le premier stade de l'ivresse, je cherche encore à retenir ma raison vacillante; mais plus je la sens s'affaiblir et plus mon énergie décline.

Tant de détresse morale qu'il n'avait

Mascotte mercredi 5 Cluxeun sa vie vendredi 7, Fille de Mme Angot samedi Sf, Manon.

Le Théâtre sous bois deMarnes-la-Coauetle annonce pour demain dimancjielapremiere représentation de les lîéves du temps passé, de M. A. Villeroy, avec Mlle Jeanne Lion et M. P.-A. Brousse, et des dansesinédites de la Loïe Fuller avec son école de danses :̃ ballet du Songe d'une Nuit d'été; ballet .inédit de Mozart les Petits Riens. Les enfants et jeunes filles danseront pieds nus' parmi les bosquets du joli théâtre sous bois.

M. Irenée Mauget, -le directeur du Théâtre sous bois de Marnes-la-Goquette, jouera le 15,. août une adaptation des Deux Bavards, de Cervantès, de MM. Jôhannès, Gravier et, Maxime Forment.

Enregistrons deux nouveaux engagements pour le théâtre Michel de, Saint-Pétersbourg ceux de Mlle Betty Daussmond, qu'on applaudissait naguère au théâtre Michel dé Paris, dans le Feu du voisin, et de Mlle Renée Desprez qu'on a applaudie tour à tour aux Variétés et aux Nouveautés. Serge Basset.

PETITES NOUVELLES

Une belle matinée vient d'être donnée à l'asile d'aliénés de Maison-Blanche, par les Concerts- Lionnet, activement dirigés par notre excellent confrère Charles Fromentin. Leamalades ont applaudi Mlles Chambellan, de TOpéra-Comique Mily Meyer, Jeanne Bouryel et! M. G. Frère,, de.. l'Odéon; Mlle Eisa, Le Nepveu,iMM. Sardet et Alberti, de la Gaîté-Lyrique Mlles Augusta Pouget, Mathilde Pardon, du Trianon-Lynque Mme Biscara, des Concerts Hsendel; Mlle Andrée Martel, MM. Portai, du Châtelet; Périsse, Georges Launay, Emile Tronzy, Max Walléry. du Palais-Royal Mme Brault-Staub et M. André Dufour, impeccables accompagnateurs. On a fait un succès particulier' aux duos d'o- pérettes chantés par Mlles Augusta Pouget et Mathilde Pradon et M. Périsse; au trio de Faust, chanté par Mlle_.Le Nepven, MM. Sardet et Alberti, à miss Bredthon et à sa poupée élec-, trique, et à Rosalie, deM. Max Maurey, enlevée de verve par l'inénarrable Madeleine Guitty, Mlle Jeanne Salazac et M. Armand Bernard. « Théâtre pour Tous ». L'Œuvre du «Théâtre pour Tous » vient de terminer brillamment sa saison sur un total de trente-six repré- sentations.

La direction informe les auteurs désireux d'être interprétés la saison prochaine, que les manuscrits seront reçus, 32, rue Gabnplle, jusqu'au, 31 juillet prochain. Les artistes désireux d'apporter leur collaboration à l'Œuvre sont priés de se faire inscrire par lettre.

SPECTACLESJ CONCERTS

Ce soir

A la Scala, & 9 heures, A ciel ouvert, revue à grand spectacle en 2 actes et 18 tableaux, de MM. Henri Kéroul et Valentin Tarault, musique nouvelle et arrangée de M. Monteux-Brisac (MM. Gaston Silvestre, Dufleuve, Paul Lack, Géo Flandre, Laforest, Lenoir, Elvell, Delmens, Mmes Rachel Launay, Lise Jaux, Marjac, Nelly .West-w:ood, Molly Haywood, Volgré, 'Dumont, Suzanne Gray, Poncetta).

-Au Nouveau-Cirque, à 8 h. 1/2, attrac.tions sensationnelles; à 10 h., Une soirée il ̃ Blaga Park, fantaisie comique et nautique à grand spectacle (Darius M.).

Aujourd'hui samedi, à la Scala, 51e représentation de la revue A ciel ouvert. Débuts de Mlle Rachel Launay et de Mlles Nelly Westwood et Molly Haywood.

Demain dimanche, en matinée et- en soirée, la revue..

Au Jardin de Paris.

Le Jardin de Paris renouvelle, encore son programme et annonce, au «oiïceït et dans 4e' cirqite, de très intéressants débuts pour ce soir samedi. Sur la scène, citons notamment the 8 Ryner Girls, chanteuses-danseuses anglaises,; Jane et Maud dans « Séduction »; Lola la Flamenca et Faico, danses espagnoles; M. de Cerlor et Mlle Dauriel dans leur répertoire Kennedy, l'illusionniste thé Melanche, excentrics, etc. Dans le: cirque, on pourra applaudir Miss Flora et sa meute de chiens; la comtesse de Guinel, haute école; la Frascoïa, trapeziste; thé Blessings, acrobates-équilibristes, sans compter les vues d'actualité du Cinéma-Eclipse et toutes les autres attractions qui font du Jardin de Paris le plus attrayant des music-halls.

A l'Alhambra.

Ce soir, renouvellement complet du' programme et soirée de gala sans augmentation de prix pour les représentations de Marguerite Deval. Attractions les Hammamura, la plus célèbre des troupes japonaises le chanteur Dickson, Renée de Monnych et son tireur Robert; «la Cible humaine » Norman Telma, l'énigme vivante danses et chants bohémiens pa»ilës Zenga Rajuona, Rinoni Van Damm, khock about; le comique Berthys, les Criellitoj3> trio Mars, les Guererros, l'aéroplane planeur présenté par les Nicolettos, etc., et première représentation de l'Extra lucide, fantaisie comique, de MM. Paul Franck et Ed. Matué, jouée par Marguerite Deval et Paul Frandk.

Demain dimanche, 2 2 h.' i,;2, matinée -avec tout le spectacle du so.ir. ,£Tél. 900-10).

Au musée Grévin.

Grand succès pour le cinéma*;4es films sur le couronnement du roi d'AugLeterre, choisis

pas jusqu'alors soupçonnée, s émut profondément Walker.

A ta place Dick, reprit-il, je demanderais un congé, "j'irais passer quel- que temps, chez moi, en Angleterre. Gela t'est facile adiré, jeta Hatteras ironique. Comme si tu ne-savais pas aussi bien que moi ce qui me force à rester ici

Puis, avec un rire sec, il tourna lestaIons et quitta la véranda. Le lendemain matin, il avait de nouveau disparu mais Walker, en pénétrant dans sa chambre, trouva, grands ouverts sur la table, quelques volumes d'un ouvrage qu'il avait fait venir de Londres le mois dernier; c'était la relation de Burton sur son pèlerinage à la Mecque et à El Médina. Cinq jours plus tard, comme il fumait tranquillement sur le perron, Walker perçut, venant de la route, un bruit inaccoutumé. Cela ressemblait à la marche d'un être humain avançant pieds nus et avec précaution, mais non sans trébucher quelquefois, non sans froisser et briser de menues branches et des feuilles. La lune qui ne faisait qu'apparaître montait droit dans le ciel, éclairant à plein la rivière et une moitié du jardin, et laissant encore dans l'ombre l'autre moitié et la forêt tout entière. Or, c'était bien dans cette partie obscure que se produisait le bruit. Il y avait, là-bas, depuis la veille, des piles-de bois qui devaient servir à réparer la palissade, etl'on eût dit que quelqu'un s'y é^ait empêtré; W. Mason.

Adaptation française par Paul Combieb

(A suivre.)


Parmi les pluB. intéressants, ont. passionné, le public; ie programme comprend actuellement la Revue de Spithead, le Circuit européen et le Grand Steeple d'Auteuil.

pRiiijnsicAL

Mme' Çerf-Âbrandt donnera aujourd'hui, après midi, au théâtre Michel, une audition des élèves de ses cours de chant et d'opéraçômiqoe, avec le concours de Mlle S. Yvon et de MM. José Théry et Bellet, du TrianonLyrique, et aussi de M. Huperret.

Parmi les élèves qui se feront entendre, Mlle BI. Lewis, Mme H. Courtois, Mlle Martha Willing, Mme Maureau, Mlle G. Meyer. Mme Cerf-Abrandt chantera Werther, de Massenet, avec Mlle Willing et M. Duperret. Au Jârdiii d'acclimatation î;

Programme du concert qui sera donné demain Tiîmanche; à 3 heures,' en plein air, au kiosque de la musique ̃ Strasbourg (Ândrieu). Carmina (E. Kôch). Cavalerie. légère (Suppé)» Romance de l'Etoile (Wagner), pour baryton, par M. Brousse, de l'Opéra. Le Prophète (Meyerbeer). Marche des Peayicc-Itouges. {Tïnet) La Sirène (Auber). L' Artésienne (Bizet). La Fauvette du Temple (Messager). tjafojj-Tbnwewe .(Lamothe}. r.- L. de Crémone.

*s^J>*s~~

LES GRANDES VENTES,

• TABI.EAUX M.ODERNES Hier, la salle i;;W Lair-Dubreuil,.assisté de M. Georges Petit, a vendu des tableaux modernes; et des bronzes de, Barye. La vacation a produit 41,929 francs. ^Nous avons'retenu

Tableaux. N" 3^ Besnard (Albert),1 Rêverie, 2,000 fr. i4,«Ceramano, Troupeau à la lisiére delà forêt,'iè7Q fr. n" is.Chintreuil, Bords, d'étang-j 750 fr. n° 19, Courbet (Gustave), Entrée defoiêt, ûoo.ir. n° 22, Daubigny (Ci), Pleine merj 2,900 fr. n° 28, Diaz, l'Abandonnée, 800 fr. n° 38, Isabey (Eugène ):, Tête de jeune femme, 705 fr. n° 40, Kuehl (G.), Fillette jouant de l'orgue,555 fr. rP eb, Lépine (S.), Port sur Seine, 570 fr.;n6'59, Raffae^K'(J.-T'.), Le Grand-père, 720 fr. n° 65, Thaulow (Fritz), Rivière en Bretagne, effet d'automne, 3,goo fr.; n° 68, Veyrassat (J.), Chevaux de ferme dans la campagne, 1; 153- fi* n°-69, Verbœckhoven (Eugène), Moutons filyant l'orage, 2,500 francs. Bronzes de Barye (Alfred) n° 155, Tigre terrassant une antilope, 700 fr. n° 156, Lion marchant (modèle n° 1), 800 fr.; no,i57, Thésée combattant le centaure Bienor, 2,500 fr. n° 158, Éléphant 4e" 'C.o'cbih'chine, 800 fr.159, Cheval demi-sang, 650 fr.; n° 160, Napoléon à'cheval, 500 francs.

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npHEATRE ANTOINFi (Tél. 43|5.33) –8 h. 3/4.– La Médaille;; Ud Fil à la patte.

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fiHATELET (Tel 102.87) (Ghandb Saison DE Paris) \j 8 h. 3/4. 'Eke Quskeg Gifi.

BOUFFES-PARISIENS.. rriCOJJA.LAPARCERIE (Tel: Ï45.58). 9 h. 0/0. Un prétexte le Mariage de Mlle Beulemaas.

AMBIGU (Tél. 436.31). 8 h. 3/4. Le Courrier de Ljvn.

l'Air, Kingassie, La Mi \Garêmo; Tira, Brandy III, Desdemona, Lola, Canta, Chemise, Carrara, Fiancée II.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 493 fr. 50. Placés Froufrou V, 113 fr.;Maggie,28fr.5O; Margoton, 51 .& ̃Prix de Crénille (5,000 fr., 2,200 nv.). 1. Ribaude, à M. P. Gellinard (J. Jennings) Pauvre Rosé, à M. F. Jay-Gould (J. Reiff) 3, Stoy, à M. M. Ephrussi (Q'.Neill) (3 longueurs, 6 longueurs).

Pari mutuel à 10 'fr. Gagnânt, 27 fr. 50. Prix de la Croix-de-Noailles (3,000 fr., 2,900 m.). --1, Çrimaldi, à M. Jean Jouber* (G. Bartholomew) 2, Phalène, à M. Bourlot (Ch. Childs); 3, Menawore, à M. H. Rigaud (Haës) (5 longueurs; 3 longueurs).

Non places Haparanda, Sérénade II," Quesnel, Taillé Douce: ̃

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 22 fr. Pla-! ces Grimaldi, 16 fr.; Phalène, 26 fr. 50, [Prix d'Essai des Poulains (5,000 fr.,800 m.). 1, Quai des Fleurs, à M. Edm. Blanc (J. Jennings); 2, Shannon, à M. Duryea (Reid); 3, M. Guerin, à M. Thorne (M. Henry) (3 longueurs, 1/2 longueur).. Non placés Fils de Famille, Flic II; Dundee II, Piotre, Martial III, Calvados III, Africau King, Edin, Fa Niente, Médaillon, Abel, Orage II, Pirog, Wouwerman, Braslou. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 28 fr. Placés Quai des Fleurs, 14 fr. 50 Shannon, 64 fr.; M. Guérin, 18 fr. 50.

Prix Verdun (20,000 fr., 1,400 m.). 1, Bibre, à M. Michel Ephrussi (O'Neill) 2, Fred Keene, à M. La Montagne (O'Leary) 3, Jarretière, à M. Jay-Goud (J. Reiff) (1 long. 1/2, l/21ongueur). 1 Non placés Granite, Garance II, Gavarni III, Clin d'-ÇEil.

Pari mutuel, à 10 fr. Gagnant, 25 fr. 50. Placés Bibre, 33 fr.; Fred Kreene, 111 fr. Prix de Paray (6,000 fr., 2,400 m.). 1, Padoue II, à M. Pfizer (Jennings); 2, Récompense, à M. Tilloy (F. Lane); 3, Marotte ÏI, à M. J. Lieux (J,. Reiff) (2 longueurs 1/2,, 3 longueurs 1/2).

Non placés Malause, Brunette, Alby, Homère, Niobé.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 61 fr. Placés Padoue II; 27 fr.; Récompense; 18 fr: Marotte II, 34 fr.

̃ -••̃:̃.̃ AjaX. TIR

Cercle du'Bois de Boulogne. « Le Pistolet».– « Le Fusil de chasse ». A la Société d'Entra!nement au pistolet.

Résultats dés poules disputées au Tir' aux pigeons du Bois' de Boulogne

Prix àe la Tuilerie (un pigeon, handicap). 1, ex vequo, M, Rodow et le comté G. de Montes-- quiou,.4/4.

La poule suivante a été gagnée par t MM. L. Duchan et le comte R. de Montesquiou.

Prix des Pins, ex xquo (un pigeon handicap) 1 {ex aequo), MM. Gav-ito; de-Mola, C sur G. La poule suivante, a été' [gagnée par MM..L. G'avito et Redon.

Etaient présents ̃̃'̃̃̃ Comte' R. de Montesquiou, R. Gallardo, Val Ion, do Barbarin. A; Vagliono, comte G. de Montesquiou, Forismore, Charles G. Gates, MazeSencier. R. Darblay, S. Vagliano.

Résultats de la réunion donnée par la société « Le Pistolet », à Issy, pour le prix offert par MM. le marquis et le comte dlmécourt et le comte dp Lamîjérfcye.Coij.ditjpns' ;du tir. au .pistolet et au revolver sur sil^diiettfis, au jneilleur classenaçnt dànà: les deux épreuves: i.1' MM. 1, H. Fabars 2, comte de Castelbajac; 3, Berryer; 4, L. Lecuyer. ̃

Les- poules- au pistolet sont revenues au comte de Castelbajac et au marquis d'Imécourt celles au revolver, à M. H. Fabars.et au comte de Castelbajac.

*•

Résultats de la séance donnée par la éo-. ciété d'entraînement au pistolet, au gymnase Lefèvre

1" poule, G tireurs MM. 1, Briès 2, Ga.land. poule, 3 tireurs MM. 1, Higuette; 2, H. Fabars.

GRAND-GUIGNOL. Tél. 228.34. 9 h. 0/0. Depuis six mois; la Grande Mort: la Petite Maison d'Anteuil Cent lignes émues Un peu de musique.

RIANON-LYRIQUE (Tél. 433.62). 8 h. 1/4. La Fille du régiment Monsieur Çhoufleury. DEJAZET (Tél. 1,016.80). 8 h. 3/4.. Au pays, D de Mànn'eken-Pis.

CLUNY (Tél. S07.76). 8 h. 3/4. La Ceinture électrique la Fiancée du Major.

riHIEATRE FEMINA (Tél. 528.68). 9 h. 1/4. I Vlan (plafond mobile).. FOLIES-DRAMATIQUES(Tél.437.0i). 8'h.l/2.–Le Coup de piston.

Spectacles, Plaisirs du jour.

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Se pouïe,.S 8 tireurs MM. 1, Paquignon; 2,*Ber\ ryer. ̃ ̃ .'̃'>̃̃ i' poule, 7 tireurs MM. 1, Courcejles 2. ex teçino, Bruneau et H. Fabars. >. Match entre deux équipes l'équipe, composée de MM. Poquignon, Bries et Courcelles, bat l'équipe) composée de MM. Berryer, Higuette et baron de Eynde. M. Courcelles gagne la poule.

'•*•«•̃•

La réunion du « Fusil de chasse », a donné les résultats suivants à l'Ile Séguin: Prix d'encouragement, handicap, 10 pigeons. 1, après barrage, 2, M. Joseph Labbé, 3, M. J. Berryer, 8, M. Hachette.;

Grande poule, distance flxe. 1, M. Vallon, .2, M. G. Bertéaus

Poule réglementaire, handicap. l, M. H. Fabars, 2, M. Hachette.

Poule réglementaire, distance fixe. i, M. G. Bertéaus, 2, M. Geynet, 3, M. B.oiret. Poule à distance fixe. 1, ex œquo, MM. G>

Berteauxet Guenet.

BerteauY ét Guénét.

A Aix-les-Bains, la saison du tir aux pi, geons a brillamment commencé. Voici les résultats du prix de Mariiez, 1,000 fr., 1 pigeon handicap. 1ers prix MM. Mille et Moncorgé, 12 sur 12; 3e prix M. de Pape, 11 sur 12 4e prix M. Brou, 10 sur- 11.

Dix-sept tireurs prenaient part à ce prix MM. Morize, Mille, Aloncorgé, de Poligny, Julian, Nivière," Zanca, A. Thonier, Erskine, Bron, Pellegrini, baron de l'Epine, Anglois, de Pape, Sachi, Deschaux, Mena.

Les poules ont été gagnées par MM, Morize, de Pape, Brou, Sachi.

YACHTING

croisière Turin-Venise-Rome

Les canots engagés dans le meeting dont l'épreuve capitale est la croisière internationale Venise-Rome, ont atteint le nombre d'une centaine. Ils sont partagés entre les trois différentes croisières ̃:

Une vingtaine pour la croisière à l'aviron de Turin à Pavie. Une trentaine pour la croisière fluviale motonautique de Pavie Venise.

Une trentaine pour la croisière maritime de Venise à Rome.

Une vingtaine pour les courses qui seront données à Porto d'Anzio, et de Rome à la mer en descente du Tibre.

GOLF

Le championnat de golf

A Londres, Wardon, battant le Français Massy, a gagné le championnat du golf. LAWN-TENNIS

Le match de Londres

Decugis et Gobert ont battu les Allemands Kleinschroth et Rahe au lawn-tennis, par d sets à rien. ̃

AVIATION

La coupe Gordon-Bennett. Une décision de M. Lépine. Le Grand Prix de l'A. C. F. A la mémoire du lieutenant de Caumont. Le raid Munich-Berlin. Contre les accidents. Aujourd'hui sera disputée à Eastchurch, en Angleterre, la coupe d'aviation qui porte le nom de M. Gordon-Bennet, son fondateur, le généreux bienfaiteur de toutes les mani'festations de la conquête de,l'air.

̃

L'arrivée.du Circuit européen s'effectuera À Vincennes. Regrettons-le.

A l'occasion de cette arrivée, M. Lépine vient d'interdire aux concurrents de gagner }e but en volant au-dessus de Paris. Il demande pénalité très sportivequ'un retard de deux heures soit inflige n iout aviateur qui ne respectera pas cette prescription.

Le grand prix d'aviation de l'AutomobileGlub de France aura lieu du 30 juillet au 6 août. Les départs seront donnés à partir de 6 heures du matin et de 3 en 3 minutes. (Pourquoi cet écart. excessif ?) La course sera en étoile Paris-Amiens et retour; Paris-Le Mans et retour; Paris-Roubaix et retour; Paris-Dieppe et retour.

M. Félix Roussel, président du Conseil municipal, a remis hier, en présence des membres du bureau, à MM. le duc de

TATTD TJT'D.Tj'DT Ouverte 10h matin à la nuit

TOUR EIFFEL- Ouvertel0hmatinblanult

lUUtt £jlrr Cjti l«ét.:Rest.-bras. :Déjeun.

4'età la carte. Matin. au théâtre dim. etfêtes,à3h. I TTTVI A D A DF (BoisdeBoulogne).birecteur: Ll J i\ A I Aull G.Akoun. Attr. ined. etsensat. (T.562-44) | Ënt.lfdonn.droitlattr.grat.lh>minuit. JARDIN D'ACCLIMATATION Ouvert t3 lesjours. rGIIIEN. Sources sulfur5". Etabliss» thermal. Aujourd'hui La Tosca.

MS HHHIDMHS

Déplacements et Villégiatures

des Abonnés du « Figaro »

EN FRANCS

Mme Andral, au château, de Châteauvieux, par Saint-Aignan.

Mme la baronne Allard de Gaillon, à Pornichet.

M. le duc de Beaufort, au château de Breuilpont.

,M. Albert Blondel, à Arradon. r M. Léon Beaujour,; à L'uc-sur-Mer. M. Bertholet, au château de Martinvast Mme Ferdinand Berlie, à Barcelonnette. M. Adriea Boyer,. a Levallois-Perret.

Mme Georges Balagny, au château de.Maule, à Maule..

Mme Carcellet, à Houlg-ate. ̃ M. Emile Clerc, au chateau de Camp, à Louveciennes. M. Caron, à Labbeville, par Nesles-la- Vallée. Mme Dablin, à Argelès-Gazost.

M. le .marquis d'Escayrac de Lauture, à Noyon. Mme Fleuriot, au château de Dorceau, par Regmalard.

M. Charles Guillemot, à Vauxbuîn, par Soissons.

M..Georges Griveau, à Chamagne, par Charmes.

Mme la. comtesse d'e Gardes,- aa château d'Ercuis, à, Ercuis.

M. le .comte de Gramedo, au château d'Aux, à Louplande. Mme Léon Henrion, à Cabourg.

Mme Hermant, à Versailles. ̃ ̃ -( M. le vicomte de Kersaint, à Compiègne. Mme Maurice Leclanche, à Bourbonne-les-Bains. M. A.- Laine, à Reims.

Mme Paul Lenglé, à Chalautre-la-Petite. Mme la comtesse Le Veneur de- Tillières, au château de Trégaret, par Sixt. ̃

Mme Maillard, à Sceaux. ̃ M. Carlos Madariaga, à Aix-les-Bains. M. Pieyre de Mandiargues, à Berneval-s.-Mer, par Dieppe.

M. le baron de Neufliie,au château de Tilles, par Coye.

Mme Portefin, au château du Besneray, par,la Chapelle- Yvon.

Mme Raminger, à Saint-Germain-en-Laye. Ai. Je comte de Siiiéty, au château de Motteux, par Marolles-sur-Seine.

Mme Louis Singer, à. Chàtel-Guyon.

M.-lo comte Henri: de Ségur, au château de Villiers, par Poissy..

M. André Sciama, à Saint-Lunaire.

Mme B. Ulrnann, à Saint-Cloud-Montretoût. Mme Henry Ulmann,*à- La Bourboule. Mlle A. Vaissier, àMaraay, par Azay-le-Rideau. M. J. Weis, à Paris-Plage.

Mlle Woodward, à Saint-Germain-en-Laye.4 L'ETRANGER

Mlle G. AniïâiiV au' château du Martheray, à Begnîns.

Mme M. Basile, à 3Iunich.

Mme Nicolas pinine, ù. Schoen^ck, par Lucerne. M. Ja.cq.ues Dalcroze, à Genève,

M. Delpeclrtte-Snriray. à Em?.

Mme .veuve H/wj Dtutz, à Scheveningue.

M'n\é .'Eaton à Rome.

Force et le, comte: de Caumont-La Force, la. médaille d'or que lq Conseil municipal avait fait frapper à l'intention du lieutenant Nompar de Caumont-La Force, leur frère, décédé le 31 décembre dernier, à la 'suite d'un accident d'aéroplane à l'aérodrome de Bue.

Le monoplan Deperdussin, modèle révélé' par Vidart dans le Circuit européen, sera livré par les usines de la rue des Entrepreneurs, a dater de ce jour au prix net de 15,000 francs, modèle muni du 50 HP Gnome.

L'ingénieur Hirth, directeur en chef des ateliers de construction de la maison Rumpler, vient de parcourir, sur monoplan allemand Rumpler, en 5 h. 41 de vol, à une vitesse moyenne de .95 kilomètres à l'heure, la distance de Munich à Berlin, qui est de 530

.kilomètres.

̃'• 'Hîrth, qui reçoit pour ce vol superbe un prix de cinquante mille marks, a déjà gagné, au mois.de mai dernier, un prix de quarante mille marks, dans le Circuit rhénan. i Voici le récit simple et précis qu'il fait de sa randonnée

Nous sommes partis de, Munich à 6 h. 30 du soir et, au bout de deux heures d'un voyage sans difficultés, nous débarquions, mon passager, M. Dierlam et moi, sur le champ d'aviation de Nuremberg, à Schweinau. Ce ne fut pas sans peine. Une foule de trente mille personnes nous y attendait et, brisant les cordons sur plusieurs points, s'était répandue sur la pelouse réservée. J'ai crains un instant un malheur, car'il me fut difficile de trouver un endroit libre pour atterrir. Quatre cent hommes de troupe eurent les plus grandes difficultés à protéger mon appareil contre la curiosité de la foule.

Nous sommes repartis ce matin de Nuremberg à 4 h. 27. Nous avons volé au-dessus d'Erlang-en, de Iéna, de Naumbourg, et nous avons atterri ;V Leipzig U'6"h.'15. Nous y sommes restés une heure, suivant le programme. -sur notre A 7 h. 20, nous sommes remontés sur notre appareil. Nous avons volé au-dessus de Baerendorf, Luckenwaldc et Liehterfelde jusqu'à Johannisthal, où nous sommes arrivéa après une heure dix-huit minutes de voyage, à 9 h. 8.

Ce fut la seule partie un peu dangereuse de notre vol. De violentes bourrasques nous prirent de flanc et nous firent dévier parfois de cinquante mètres. Mon monoplan s'est vaillamment comporte, M. Dierlam, mon passager peut vous le dire.

**#

Au lendemain de l'accident qui coûta la vie au ministre de la guerre, il fut question d'entourer d'une grille le champ d'aviation d^Issy-les-Moulineaux.

On a calculé que l'établissement d'une grille mobile coûterait 250,000 francs. M. Poiry, conseiller municipal, songe à réclamer 50,000 francs la Ville de Paris. Une somme égale serait fournie par le Conseil général. Les sociétés d'aviation'trouveraient de leur côté. 150,000 francs.

aêRjOStation;

Le Grand Prix Deutsch (de la Meurthe). En l'honneur de Blanchard.

La quatrième et dernière course éliminatoire du grand prix (Deutsch de la Meurthe), sera disputée aujourd'hui samedi, 1er juillet, à cinq heures.

Du parc de r Aéro-Club de France aux Coteaux de Saint-Cloud, dix. ballons s'élèveront dans l'ordre suivant

Le Canard, M. André Pupier Zig-Zag, André Mautin Petit Mousse, M. Georges Ravàins Le Havre, M. Levindrey (AéroClub havrais) Arcliimède, M. Georges Blanchet, Nippes, M. Richard Clouthet M. Maurice Vern'anchet (Académie aéronautique) Imprévu II, M. André Maggiar Stella Il, Mme Surcouf La Miette, M. Louis Duthu. La finale qui réunira les aéronautes classés premier et deuxième dans chacune des quatre éliminatoires aura lieu le 8 juillet*

•̃;̃ '̃̃̃ ̃ .•

ville des -Andelys célébrera, demain dimanche, par des fêtes dans le programme desquelles entre de l'aérostation et de l'aviation, le centenaire d'un de ses plus excellents enfants J.-P. Blanchard qui, le premier, en 1875, traversa la Manche en ballon. AUTOMOBILISME 'W.

Pour lés automobilistes. L'A. C. F.

se transforme

La commission de tourisme et de circulation générale, de l'Automobile-Club de France informe les automobilistes qu'à partir d'aujourd'hui 1er juillet, le service spécial de jaugeage et poinçonnage des voitures auto-

M. Gallegra, à Baden-en-Argovie.

M. le baron Huyttens de Terbecq, à Bruxelles. Mme Juny,.à Eastbourne. Mme la comtesse Laszlo Karolyi, à Laszlotanya. M. A. Klôtrakowski, à Bruxelles.

M. Georges Mandl, à Alt-Aussée.

Mlle Rivail. à Lucerne.

M. Paul Raba, à Carlsbad.

Mme Sehwenck, à Baden-en-Argavie. M. le Jonkheer O. D. van der Staal von Piershil, à, Bruxelles.

ARRIVEES A PARIS.

Mme Eug, Bertrand, M. Henri Courtois, Mme. .Grisar de- Ileusch, M. Robert Linzeler,- Mme Ternaux-Oompans, M. Vallée.

officiers ministériels

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Le comité de l'Aùtomobile-Club de France s'est réuni sous la présidence de M. le baron de. Zuylen.

Au scrutin de ballottage sont admis membres MM. Louis-A. The])aud, Marcel Marczell de Nemes, Jayme ISfobre d'Oljveira, Bernard Roux.

M. le duc Decazes, président de la com- mission des fêtes et sports intérieurs, expose les grandes lignes d'un vaste .projet d'aménagement de salles spécialement réservées aux sports. ̃

Le projet prévoit la création d'une grande piscine, de salles de bains, d'une étuve, d'un bowling, d'une salle d'armes et d'une salle de culture physique.

Le comité adopte, à l'unanimité, les propositions du duc Decazes.

M. Surcouf expose les grandes lignes de la manifestation aéronautique projetée par l'Automobile-Club de France et donne connaissance du budget établi par la commission pour cette manifestation,.

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3 J) Japon 4% 1905. 9590 96 90 9;¡ 90 96 30 9610 Rns~o-Aslatlque. 710.68.. 7,0.. 7,1. 11 50 'Wti 6 18131" 282 279 12 50 2 ¥il (remb.à500f.). 37b 6374 25 30 J) Figaro ex.c. 18 20f. joc mai Il 516 516..

5 ~5~907" 10535. 10520 ~50 ~~anadt.n 765" 768" ~0 768:: 25 50 Hellénique 1881 50350 505:' -15 3% nouvel: 426 50 424.. 55 .s&AciériesdetaMarine 1560 ..1.70..

̃ *°V, ..•̃.̃̃̃ 1WB 8 S^Sn? wSateii '03 303 30' 302.. 301 50 EmOPUntS de Villes 9355 « » 3%2->«série 31350 316.. i3 12 Société du Gaz de Paris 317 317.. 4 » Serbe i% 93 20 92 95 93 22 93 20 93.. « » ?^wavs Snd 158 15S 158. Cfliprami uenura 15 v m^TleaiK hypotUqvLe^_ 355 35S 137 ra sues actionde jouissance^ 4750 èimonôpolèk; i: 505.. 50*25 50 50§. (,,0 J2. •£tp58£n% il!: e?BO «-M 64" 20 \^Uo^iSi8èU% SW. 15 ..Damas-Hamahàrev.var. m,, m.. 7? 48 part de fondateurs., ••2515. 2510;.

t-on.gais< ~çnO~S~dUSffJ'e//e5 5% Rnssie5% 1822. ~S75iM7o -P.-L.-M.Fusionanc.3% 416504)875 750GrandsMonUnsdeCt.rbeU. 164.. 26150

~4 "Russe Consolidé4% 9930 9930 9910 99.. 99'¡:> 230.228 230 2- 0 USSle 14 -0 51450 1;¡ ». P.-L.-II. Fusion anc.3% 4.ll) ÕO 41875 750 Grands Moulins de Gorbeil {6(" 164..

3 ¡¡ 3% 1891. 86 55 86 50 70 iD 86 iD 9~ 12bCie G!e Transatlantique ord 2~ 230 9~ "Sao-Paolo 5% f~05. .0 "11 25 Fusion nouv. 3% 412.. 413 50 75 ,> Gaz Central '1865.. 1.875

3 Il 3% 1896. 8520 8530 ao 8525 25 8540 40 8;. 40 12 prior. 2~9 o. 230.. 23Ç.. 230.. 231.>" 5~ 07. 5 2 25 15 )[éditerranée5% (r.625f.) 632. GO 50 Magasins G6néraux de Paris. 16\19 11;99

= !~4~ 9~5 ~75 9~ 9205 92~ S=S-~ 169 16~ 166.. IG5.. .9:: '~OS~.M~O~ 51~ 9 :~a.~3~S55: 4~ !o~

'4" 4%,1901. 98 10 97 98 40 98.. 984() 20 lI~trO¡;¡Olitam. 650 648 ~49.. Mg.. -"49")51;) 1;> Paris-Lyon 3 1855 41.2.. 413.. 50 Il Mo~ta-el-Hadid t. p. lÆ:1H ..1858

'450 '1909. 10390 1.0~80 10405 10390 10395 "Omnlbus. 7!2.. 720,. 713.. :»i. 715.. 350Uruguay3\Lo1891. 78.. 81,0) 1::> "Sud de la France. 400. 24 .PetitJournal. 467.. 471-50

450 ~%1909: 10390 10~80 10405 t0390 10395 n~Lvonnai. 6t50 6250 ICO 60 15..AndaioM3%l-sërie. 3il.. 3)3.. Si ..PetitPari8ienPMtbénëûe.&23.525..

'4501-4% i9o9 103 10~i 60 iO~ 05 103 90 103 915 '»S»Omnium Lyonnai,q l6150 162 50 100.. 162" 1" Andalous 3 1resé~ie. 311.; 313.. 31 »PetitParisien Part bénéfic.' ;p28 ,>25..

~w.i~ 8 ~3~ 303 g~ 3U2 301 EnjDfU~Sde~77eS i5 3%2m.série. 3t350 3}G.. i3l2Soctët6dnGazdeParis. 317 317..

4 Il Serbe 4% 9320 9295 93M 9320 93.. b »ParlSlenne ,bidustrie. uO~ 303,. ? 159 Cm~rUMt&up ,,Asturiesl'hypotheque. 355.. 353:. i37B3Sueïaction,dejouissance~*75Q.

25 ~mon.po'Iek: 505.. 50425 506, E~d" 62 15~: 6250 20 11. b "Asturies 1re hypothèque. 355.. 353.. 137 53 Suez action,de jouissance_. '¡'7.59

4 » Trac 4 ft; Unifié 93 10 92, 8P 93. & 93 07 93 07 » »•̃̃- priorité v '74 75 74.. 75.. 7450 12 » 18713% 407.. 408.. 2o » Goyaz (Brésil) 5 449.. 449.. 137 53 Société Civile 4168 4155

'20-a.CMsoMÏ4%i896:. 463.. 470.. 465. g~ :c'.G"Franc~deTr'amways: &C5 75.. 565:. 563. 12" 18713% '101.. 4CS.. .15 »Goyaz(Bresll) 590" 449.. H9.. 137 53 Soeieté Civile. N5.

"20 «OttoVaï Consolidé 4% 1890.. 463.. 470.. 465 Ci« Gi'FrançKeTrainwàys: 6& Y. 565:. 563 20 » 18754% 536.. 537 .15. Lonbàrds 3»(Siid-Aiitr.)anc. 300 301.. 27 50 5»«. ̃&> r.-

20 Douanes 4% 1902. 492 25 497 50 503.. 16 r,0 Voitures à Paris ".T7" 215.. 2tô 244.. 242' 242.. 20 » 18764% 537.. o3j. 2a lo » nouv. 295 50 29o 25 45 Télégraphes du Nord 850.. 840..

20 » Priorité Tombac i% 472.. 47175 459 il 50 AésociaUon mnière 269.. 2C9 269.. 269.. 268.. 10 •189225496, 35*- |M 50 la » Madrid-SaragoSse3% l»hyp. 372.. 370..

#=: 1 g Sg ïi il gt^ *j •• « •• « •• » SK?* S 18 S ig :sar7goSse-c7ençal\2;P^: i? 366 ̃ obligations industrielles

20 1> 4~1909. 432.. 433.. 433. gn Bolëo 779.. 775.. 778 10 18982% 41250 4ij.. 15 ..Saragosae-Cnen~hypot.. 3b7..

» iMalfld^aVtiôndëjoûià: 33r5Ô 334" 334:: i: 10 IBM Métro– 39S S0 399.. & »Norddel'Espagne3%r-ehVp. 363.. 361 «pana™ Bons àlots. 144 143 2, j, 35 «Métaux 805.. SOI.. 805.. 12 50 19042%% 433.. 4-3S 50 la 3%2'hyp. 3j9 3a6 25 » Sne25% W9 50 607 25 Actions de Chemins de fer » :iïïïï⣠1225 1222 1220 1221 1220 11 19052%% ses 337 u » Portugais .3% pnv.i«raag.. 337 50 33b 50 33b 15 a* ,4515045e.. Sels Gemmes. 285.. 234.. 287.. 286.. 284. » _.< 19103% 379.. 3;9 20 » Russes 4% 1903 481.. 4SI.. 25 port du Rosario.. 513. .̃̃•]̃ ̃ £,: ̃ 977 Mn 16253 Suez 5610 5610 5600 5600 12 Ville de Marseille 1877 4 14 50 413 50 50 la Salonique-Con?tantiiiople 339.. 337.. gQ Compagnie dea«étam i 503 50 503 50

35 50 Est. 875.. 873 877 8S0 35 Dynamite 720.. 720.. 723 3 » Lyon 1880 11275 114.. 20 » Smyrae-Cassaba 1894 461 15 L6 Transatlantique 355.. 366..

56 ..Paris-Lyon-Méditerranée 1170 •• }1<1 -1180 49 20 Printemps ord 445.. 443.. 443.. 25 » Kioto(Japon)5%1909 519 20 » 189d. 445 75 443.. 15 6éné"deaEaux3% 418 50 «Midi. 1050 053 050 •̃••̃•• ̃̃•• •• w g ^ÎT* pHviï. 340. 340 » Victoria à Minas 45a.. 455.. 20 pives-LUle 4% 495.496..

,72 Il Nord. 164~ 1640. 1648..16:)2 .1637.. ,,<> 5,2 prlvl. VlctoriaàMinas. 4.55. 155.. 20 "Fives-Lille4% '495" ¿96"

,72.» nord it>« •• i|4o MB 1052 ..1637.. Uq ̃ Thornson-iouston.- si3.. su.. 8io.. sio.. su.. Obligations du Crédit Foncier --1 •'̃'̃̃̃ | ,QnRn 5.9 » Orléans 1?24 1224 1226 ..122a Raffineries Say ord 333.. 336.. 336.. 334.. 338.. uutiguuuus uu wviui Action* industrielles 80 "GazetEani .496.. 499 50 38 50 Ouest 930.. 928 50 935.. 9Î9 n u prior 259.. 255.. 260.. 2t.2.. 257.. 13 » Oblig. Cornmi" 2.60% 1879. 478 50 478 50 ACllOnS indUStriCUOs 20 Français et Etranger 491.. 487.. o-n 0-7 opn 9=,0 40 » Air Comprimé (Popp). 812 812 811 •• 15 » 3% 1880 502.. 504 50 25 » Aciéries de France 811.. 820.. 20 » -Central4% 500 25 50175

5p89Andalons 2i9 2a7.. -60.. 259. 10 » Distrihution d'BlecWcité 418.. 413.. 417.. 413.. 12 » 3% 1891 39(25 39S 50 50 de Longwy 1449 1445 12 » Havraise d'Energie Electr. 4% 295.. 29o 50

.éd. Atchison. -6P0 598.. 593.. 596.. o9o 1G E,ectricitéde Parls. 587 589.. 58C 13 » 2.60*1892. 456 «550 50 de Bicheville 1492 1492 24 » Lits Militaires

33 ..Autrichiens. 820.. S21 50 821. 15 Téléphone3 312 310.. 310.. 312.. 13 » 2.60% 1899. 459.. 461.. 75 » Atel. et Chantiers de la Loire. 1800 1 800 17 50 Messageries Maritimes 398.. 399 50

».» Lombards. Ij» l?g.. i?l 1^9 131.. 7 gh mtr^esiRailways. 35S 360.. 35S 359.. la » 3% 1906 499 50 500.. 45 » Chant, et Atel. de S'-Nazaire. 1100 1100 20 » Omnibus 4% 512.. 510 25

130 M rldionaux" 6 6-- ~Z) ~7 50 R '1 tEl t l' é' 16' 1" 45 "Chant.etAtel. deSt-Nazatre. 1100 1100.. 120 Il Omntbus4% 512.. 510 25

'30L Méridionaux. <$0 6a9 606 0^> 7 50 Rail-ways et Electricité. 164.. 163.. 162.. 16: 162.. 15 » 0»lig.Foncières3% 1879 502.. 501 50 7 L Banco di Roma 10S 108 50 22 50 Tabacs Portugais. o02 50 503^. 16p Kord de l'Espagne. 418.. 415. 417.. 417.. iU 6 20 Tramways de Buenos-Ayres. 147.. 147.. 147.. 147.. U6 15 » 3% 1883 418.. 421.. 50 Banque de l'Indo-Chine. 1610 1612 17 50 Voitures 3%% 40250 402 50

» Portugais1. 37o. 365. 360.. 3d7 33 56 Mexic0Yramways. 640.. 638.. 63? 13 » 2.60% 1885. 466.. 465.. 30 » Commerc" & Indust'" 754. 17 50 LandBankof Egypt3ft% 413 413

20p Saragosse. *3p 429 429 4.t> kil ig •Wagons_uts ord. 46D .469 469.. 467.. 468.. 14 2.80% 1895. 468 466.. 20 » Privée Lyon-Marseille 46150 460.. 20 » Wagons-Lits 4% 50o 50o 75 1 ̃ 19 » privil 476.47750 479 15 » 3% 1903 500.. 502.. l_ 50;> 15 -• SQC!£tA£ flfg Crédit S d- AméFi<raI1 Wléph. et Télégr. 794 794 793 792 793 » 3% 1909 254 50 2o4 50 j j –1–1 1 1 » 1 .bm

5 24 Hellénique d'Electricité IJ9 9.. 118.. 116.. 115.. 115.. Il Il Bons à Lots de 100 fr. 1887. 68 50 (>9.. 11.. 1.~

5SBwÎSEa i??ri?^2m li^fc^E:: ïïïv. H5:: !• I:: !§̃ « -™^y£™*y ™~ ̃̃̃' MARCHÉ EN BANQUE TERME 75 l Z dePariseÏÏesPkVB-Bàs 1832. 1832 50 1835 1835 1832 Makeewka privil 303 286 292 281. 281 Actions de CheOimS de te: MM -9 ^co^SS6' lit:: iilo .3?° ig* £S2S& iSI ÎH& î^ îî§g- îiSI L-B^àfl– e«.. «i.. valeurs g- ST ? VALEURS •«; Sr |5^«i^ 8. s. ̃«.. 828. *£^ ;•; «g;; Pt:: %>̃: )[|ro^Joul!!ance: |éô SI» Valeurs diverses Mines '1

32 ,32 50 ComptolrNational d'Escompte. 94. 945 9i5 9. CentralMillmg. 32,).. 3~6.. 322.. ~22;. 321.. 2250 Departementaux. 632.

~113 50 Créd.Fonc.d'Algérie(nonlib). 618.. 67~ 6'i' 1) Il AzoteNorvégienne. 28i> 235.. 285 285.30 »Est-Algérien. 666.. 666.. .1 .1--

S2 Fonci 826.. 832.. 83~ 828. 53 25 Bakou. S4' 348.. 845.. 853.. 842.. )1550 Est, action de jouissance. 25. ~6 V~rsd~~

15 IndustrieL. 725.. 727.. 1?5., 3204 ()4 Provodalk 58; 570.. 580.. 575.. .1

I56 L=j6ïï5i- ?i150 S:: S8. :i5:: n. :S^:=: |: !4! S:: «. «SttW^ Si SÎâ S? = tlS^ *S5 «ri8S^r.SiSS-

;60 CréditLyonnais. 1502.. 1500 14\\8 1~04. priYil. 77 50 77.. 1850 77 50 71.. 25 "Midi .550.. 548.. 5% Ar~entinInt.5% 1905. 96 15 .= JI" Brakpan.73.. 71 75

~56 o.ét±~ 715 714~50 715 713 :p~ 0:: 347 ..34S 33, = 142'l~às: 2*3

13 75 BanquePranSise: 325 50 325 50 326 326. 270ÛT Portugais. 08O 580.. 5». 6 » Sud de la France 186 oO I88.0O Buenos-AyVes 6% (prov.de). 99 60 23 68 DeBeerspréf 448.. 445..

111- ~16,0,~ Buenos-Ayres 6 (prov. de). 99 60 23 68 DeBeerspréf. 448.. M5..

r 'm_ 1 3J4% 3Hs^(provde) 75 15 23 71 ord.47150 470

wmmmm^mmmm^^m*ggggSS!S!gS!mmggsm2i£BSB&çs~m^^mm^*mm^m^m^ t~FT<T-~H\TY~C<r~~ i%% Chili 4 or ••̃ 96 25 •• 1 78 Durban Roodepoort. '39 50

:̃•-̃̃ ̃•̃•,̃ •̃ marchés étrangers *»*«. -bG0 JgRSSfe:™ *§::

mmmmmmm Ji^– mm p– ̃– ̃– •• êmmm^–mm ̃ i m i– j^– »– tjo' Uexicain 5 •• 49 85 50 71 10 GoÛ ^169 16i

VALEimS I CS I *• 1 ^LETOS rJE]* 'TàmJM |CI5tpréC-|*UJ0Urd'l"^ VALEURS «ô.préc. Aujourd. « VALEURS | Côtpréc. | A^ourd. | | ™x^j£^E:Y. 93?'?!!° 8 28 Ï^S^iiii: ̃'» 1 "S-»

il~1précédeu. AUJOUN~récéden.1Il AUjourd. Londres VALEURS Clôtpréc. Londres VAY;:URS Clôtpréc. AUJourd. àlondres ~')M~ TransvaaUen 3% 3365 33 /0 Geduld. 36 2" =.

1 11 .1 1~11 "0 Transvaalien 3% 93. 8 28 GeldenhU1s Deep 19;> 76:¡0 5

[ precenen. [ I M ̃ -i ̃_MaaBA~Mm– «mM ̃ 3 56 General Mining Finance Corp 36 col o

T"^ erreiraGold. 6 l/»' 6 1/2 NeW-York, 80 inin Great Northern 137 1/2 137 1/8 141 i/| Union Pacific pref. 94 1/2 94/97. | » BaUa. ¥ ;• l\~ j| ^l Z^^lllY.Y: | 75 26 75:

1,Ferreira Gold. -61/1New-York, do juin Great Northern 1371j2 .lài i/2 unionPâcificpref. -li4 17 1 i2 50 Balla. 37250 374.. 358 Goch(New). 26 i5 4.025 75'

I.Oadjre5,30jUin EeduM. 1 1/32 1 .1/32 'sCentrat. 14 1411/8 1451,2~abash. 16d/8 16 17 351~ Banco Perou Londres. 1598 ..1579.. ,GotdenHorseShoe. Sa.. 82

Mdenhuisbeep. 3 1/16 3 CamtOMV. 2 li2 2-1/4 LouM)e&Mash. 1511/4 1503/4 155 1/2 Wabashpref. 36 1/4 36. 37. 89,8;> Banquedel'Azoft'-Don. 1598.. 1579.. Golden Horse Shoe. 8a.. 82..

I Consolidés Terme 79 9/16 79 3/16 SoMlSJngFimn 1 7/16 1 7^16 Changos'Londresvue 4 86 20 4 86 15 «anhattan Elwated. 134 1/2 133. lahiMh Valley 180 5/8 17o 1/4 «̃ *"™u JgtaSS: 198- 195 50 3 79 Gold Mines Investment 35.. 34 50

Argen,ml886. 104 3j4 104 1.1,2 Goerz. ,1 Ij16 1 1/1~ 2 mOlS 4 8" 25 4 84 20 Metropolitan St. R. .j .J 10 26 Penmsul. lIexicame. 198.. 19;> 50 ,1 79 GoId Milles,lnvestmeat. 3.').. 34 50

I^i«1886 1043/4 104 1/2 Goe^ 1 ij« 1 t^^? t It 1 ^^1 !V" SSSS&t: 36 "iji 36 i 4 *ft ife AmalpatedCopper. 70 1/8 69 1/2 711/2 166 165 50 !^fe:±: OTM «M

~t~886.i043/4104~~ Câble transfers 4 86 65 865(1 Missouri, Kansas&:T. T -36 1/li ~14-37i!2~a.at.dC.ppe, 701/8 6~ 1~2 7ii/2 5 0; GoldTrust.7~

Brésil 4%1889. 87212 873j4Jagersfontem. 8 1~16 1~5j16Atch,lSon. 11~1~-1~1,~ liG 1/2 pref ~7 '1' 66.J. 'mericanCar&Fou!1d. 5;3-56 t/'4 .j. 5 Cape Co8per 166.. 16;,50 Il »GreatCobar. 101:'0105,50

~~&M~ ~pr. ~4{8 ~34 :{ 1.34 M 2 480 477 9-02 201

.87 12 8~t'24,6 18 *102 1'/2 *iO5 l~- MI~ouri Pac!flc. 50 4/8 49 à î:-cottonoil.. 51~3/i .(" .j. 2:>" Carpet Orlenta! 48~ 477.. 14,20 Jagersfontein. 202.; 201.=

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4% 1011/4 1011/1 Baltlmore&Ohlo. 109. l()S 3/,1 Ut -f. New-YorkCentraf. 109 5i8 109518 i3-"Su~ar R 119 119 ,1 29. 8.8 KnlgtsGold.no. 58 r)() 75..

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IL. Pennsylvama. .j. 'i i- ..or e Espagne.l,l/2..Changesurparls. 815 820 100 Czeladz. 2120.. 2120.. ,7 Tavno, Pousset & Royle ré11lle,. 136.

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