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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1911-06-15

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 15 juin 1911

Description : 1911/06/15 (Numéro 166).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k289247f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Le général Langlois GASTON Dkschamps. Le Cabinet malade. Auguste Avîùl.. Au Maroc,: L'opinion allemande Bonnefon. L'Espagne au Maroc.

A l'Etranger La situation en Perse Raymond Recodly. L'insurrection albanaise. -La grève maritime internationale. Manifestation franco-argentine CH. D. Nqs hôtes Le prince héritier de Turquie au Creuiot Ch. Dauzats.

Dessin Au Palais-Bourbon Abel Faivre. Souscription pour la Caisse de secours destinée aux agents de police victimes du devoir. Le Sénat Le budget des affaires étrangères. Les roses de Bagatelle Maurice Guillemot. La chaussée de Paris Accidents graves

Jean, de Paris.

En Argentine Liebig Jules Huret. Gazette des tribunaux Le procès du liquidateur Due! Georges Claretie.

Courrier de la Bourse ARMAND Yvel.

Le Général Langlois

L'Académie française recevra aujour,0' d'hui, en séance solennelle, M. le général; Langlois, ancien commandant en chef du 20° corps d'armée (à Nancy), sénateur de Meurthe-et-Moselle.

̃ Dans une récente et ingénieuse étude sur i&sr Soidttts -académiciens, le colonel Fleury constate que la Compagnie, de.puis la mort du duc d'Aumale, ne comptait plus dans 'ses rangs, un seul officier général. Certes, l'armée était' toujours représentée, et très brillamment, parmi'les Quamnte. Le comte Albert de Mun, par exemple, était un excellent officier lorsqu'il devint le grand orateur dont l'éloquence généreuse et chevaleresque s'est imposée à l'admiration de tous les partis.' Pierre Loti est capitaine de vaisseau. Mais, personne, ces tempsci, ne représentait, sous la coupole académique, le haut commandement. On avait, pensé, naguère, au général du Barail, après la publication de ses charmants Souvenirs. Mais diverses causes, qui ne furent pas toutes académiques, ont fait échouer cette candidature militaire et littéraire.

v #

Le général Langlois appartient Aune dé ces armes savantes où la complication de loutillage militaire, le maniement d'un matériel sans cesse perfectionné, la difficulté spéciale des opérations de guerre et l'importance particulièrc. ûùb, exercices quotidiens -exigentmie application méthodique, unfiactivit'é réfléchie et studieuse, l'habitude professionnelle du' recueillement et de la méditation.

-L'arme de l'attillerié 'nous a donné toute unai lignée d'officiers instruits et sérieux, dont les historiens, nombreux sous la Coupole et dans les avenues de l'Académie, aimeront à évoquer aujourd'hui la tlgure pensive. Dans le registre des Racues faites à Valence, les 19 et 24 juin 11 86, par le commissaire des guerres Duparc, on trouve, au nombre des officiers présentés par le chevalier d'Autume, capitaine de la compagnie dès bombardiers au régiment de La Fèreariillérie', on trouve « Napoléon de Bonaparte, lieutenant en second. » Et, parmi les camarades.du petit débutant qui, en devenant un grand empereur, devait montrer si glorieusement, selon l'expression même du général Langlois, la « liaison de l'artillerie avec les autres armes », on voit le lieutenant Sorbier, qui plus tard commanda en chef l'artillérie de la Grande Armée, le lieutenant Larib.cisi.ère qui,, dans la. suite, mit en batterie les canons de Mayence, de Landâu, de Strasbourg, fut général de division, comte de l.Empire, et mourut en inspectant l'artillerie française de Kœnigsberg. 11 y avait aussi le capitaine Gassendi, futur général inspecteur de l'artillerie, sénateur, et le lieutenant Marescot, qui devait se signaler bientôt, dans les armées de la République et de l'Empire, aux sièges du Quesnoy, de V'alencienrtes, de Condé, de Maëstricht, et sur tous lés champs de bataille" de l'Autriche, de la Prusse, de la Pologne et de la Silésie. M. le général Langlois, aussi attentif au passé qu'à l'avenir d'une arme savante qu'illustra la gloire d'un Gribeauval, d'un Drouot, d'un Sénarmont, se plaisait, dans son cours de l'Ecole supérieure de guerre, à unir aux innovations nécessaires du temps présent la tradition de ces grands souvenirs.

Je suis persuadé que le directeur de l'Académie, M. Emile Faguet, recevant aujourd'hui en séance solennelle M. le général Langlois, ferait plaisir au récipiendaire s'il lui disait que l'Académie, après avoir élu des cheva'ulégers (Saint-Aignan, Bussy-Rabutin), des dragons (Saint-Lambert, Parny, Marie-Joseph Chénier), des mousquetaires (Duras, Bissy, Deslutt de Tracy, Salvandy), des fantassins (MontesquiouFëz.-nsac, Lacuée, Alfred de Vigny), et l'un des grands, cavaliers de l'épopée impériale (le comte Philippe de Ségur, historien de la Grande Armée), est heureuse d'honorer– dans la personne d'un célèbre canonnier qui est un excellent écrivain l'artillerie française.

##*

-Le général Langlois est né à Besançon, où son père était avocat. Il fut admis à l'Ecole polytechnique, le 1er octobre 1854. (Tétait le temps où la littérature du se•̃ cond Empire atteignait, pour ainsi dire, son plus haut point de prospérité. Théopliile Gautier faisait étinceler aux yeux des jeunes Parnassiens les facettes et les ciselures des Emaux et Camées. Leconte de Lisle rimait somptueusement ses Poèmes antiques. Les causeries de Sainte-Beuve, chaque- samedi, faisaient les délices de la bourgeoisie libérale et lettrée. Taine venait de soutenir sa thèse de doctorat sur La Fontaine et ses fables; Renan étudiait THistoire générale et

comparée des langues sémitiques', Baudelaire cueillait, dans un parterre inquiétant, ses Fleurs du Mal; Fromentin peignait à la plume et décrivait 'au pin- ceau le Sahara et le Sahél; Emile Aûgier raillait, dans le Gendre de M. Poirier, l'innocente vanité de ses contemporains Octave Feuillet essayait de montrer par les faits et gestes de Dalila l'état d'âme des femmes fatales, tandis que Flaubert faisait voir, dans les mésaventures deMadame Bovary, les déplorables conséquences de la rêverie romantique Théodore de Banville improvisait, en se jouant, ses Odes funambulesques; Jules Simon songeait au Devoir; Edmond About criblait de flèches boulevardières les palikares de la Grèce comlemporaine.

Mais le jeune polytechnicien de Besançon, attentif exclusivement aux problèmes de la balistique, s'occupait sans doute assez peu des événements étrangers à ses occupations d'alors. L'objet de ses efforts, dans la grande maison de science et de patriotisme où il était entré par la voie loyale du concours, c'était de justifier les espérances qu'avait fondées sur son avenir le général Eblé, commandant de l'Ecole polytechnique. Le cours de fortification et d'art militaire, professé par le commandant Favé, qui fut, depuis, membre de' l'Académie des sciences,' le cours- physique de M. Jamin et les leçons dé l'illustre Le Verrier; membre du Conseil de perfectionnement de l'Ecole, prenaient la meilleure partie de son temps. Il rêvait d'égaler ou de surpasser ces artilleurs excellents qui furent ses maîtres, ses aînés ou ses rivaux Lahitte, Laplace, Larchey, Lyautey, d'Aboville, Susane, Bonnal, Pelecier, Laffon de Ladebat. Sa vocation s'est affermie, en même temps que son apprentissage s'est achevé à l'Ecole d'application d'artillerie et du génie dé Metz, où il eut pour professeur le capitaine Denfert-Rochereau. Et il ne fut pas médiocrement fier, lorsque, le i" octobre 1858,, il put arborer, sous un soleil d'automne qui lui parut plus doux que la première aube du printemps, l'épaùlette d'or des sous-lieutenants d'artillerie.

Lieutenant du 1er octobre 1860, il servit à Lyon; à Grenoble, à Versailles. Il était capitaine pendant la guerre de 1870. Sa belle conduite aux grandes batailles livrées autour de Metz lui valut la croix de la Légion d'honneur. Cha-, cun de ses grades dans la hiérarchie militaire correspond à un degré de plus dans la considération morale dont il-; fut entouré' dans tous. les. «postess'exerça sori action. L'inévitable « limite d'âge », en le plaçant dans la réserve de l'état-major général de l'armée, n'a pas ralenti son labeur méthodique et fertile. Ses 'loisirs d'aujourd'hui sont consacrés au pays, dont il reste, dans les assemblées délibérantes, dans les commissions techniques, dans la presse, le serviteur loyal, diligent, toujours écouté.

Témoin des grands événements qui changent la face du monde et les rapports des puissances armées, le général Langlois ne manque jamais de tirer de ces spectacles émouvants lés leçons nécessaires.

'Il a exposé, avec une autorité unanimement reconnue, lès Enseignements de deux guerres récentes la Guerre ̃turco -russe et la Guerre anglo-boer. Son traité des Conséquences tactzques des progrès de l'armement s'adresse surtout aux spécialistes .qu'il, a façonnés à ses" disciplines et qu'il a initiés, par une innovation hardie, au maniement dès masses d'artillerie en liaison avec l'infanterie et la cavalerie. Mais ses Questions de défense nationale sont élucidées de telle sorte qu'on peut les comprendre sans être préparé spécialement à cette lecture par l'étude de la tactique et de la stratégie. Tous les bons Français peuventtrouver, dans les écrits du nouvel académicien, l'occasion d'un profit. intellectuel et d'un profit moral. M." le général Langlois n'a jamais cessé de recommander à ses disciples derecourirppur le bien du service à la fixité de l'écriture. Tout récemment,dans une note sur les Critiques écrites de nos généraux, il félicite le, général Maunoury de propager ^insi, par un salutaire exemple, « la doctrine qui assurera la convergence des efforts vers le but à atteindre ». Et il ajoute, à propos des manœuvres du général Michel .en Picardie « Il est temps de faire comprendre à tous que l'artillerie doit être employée en masse, et que, plus on se servira de cette arme, plus on ménagera l'infanterie, cette infanterie qui porte certainement le plus lourd fardeau de la guerre ». Telle est la « doctrine ». Elle s'impose sans vaine ostentation ni geste inutile. Un officier qui a servi dans le corps d'armée du, général Langlois, sur la frontière, me dit

C'est un modeste. entêté.

Hier encore, dans un article du Temps, le général Langlois exposait; d'après le « Journal de route » du général Jan Hamilton, chef de la mission anglaise attachée à l'armée japonaise de Mandchourie, la méthode d'entraînement patriotique où les Japonais ont trouvé le secret de la victoire. Il disait comment les instituteurs japonais exaltent dans l'âme de leurs élèves les vertus militaires. Aux manœuvres, quand les.troupes traversent un district, on donne congé à tous les enfants de la contrée. Et les petits écoliers, bordant les routes où passe l'armée nationale, vont prendre, dans ce spectacle, une excellente « leçon de choses ». Dans les salles d'école sont places, les portraits des héros qui ont combattu et qui sont morts pour la patrie.- Hélas! ajoute à cette constatation M. le général Langlois, « entrons dans les écoles communales de France, nous

n'y trouverons ni le portrait d'un seul

de nos grands capitaines, ni un tableau de bataille On sait, en effet, qu'une

étrange pédagogie a entreprîsde bannîr de notre enseignement public les idées morales qui sont le meilleur soutien des nations dans les crises d'où dépendent les destinées prochaines du monde civilisé. Il est consolant de voir un homme de guerre réparer ici l'erreur des prétendus hommes de science, qui ont cru rendre l'humanité meilleure en la rendant plus timide. Technicien, le général Langlois est professeur d'artillerie. Moraliste, il est professeur d'énergie. Par là, il dépasse très heureusement les limites de ses fonctions professionnelles pour rendre au pays une autre sorte de service; non moins utile. C'est pourquoi le public a compris et approuvé la consécration académique décernée à ses étoiles et à sa plume blanche de général en chef.

Gaston Desehamps.

TÉ? '1-'

Échos

La température '• '̃- J

Apres la vague de. chaleur, une vague de froidure passe sur une grande partie de la France j>.n_ç^mgjaeiit. Jaxéffi.on .parisjemie. en est fortement éprouvée, car il fait réellement froid. Le vent du nord-ouest souffle avec une vitesse de près de 12 mètres par seconde, le ciel est très couvert et le soleil n'apparaît guère que lorsque la masse nuageuse le lui permet. Enfin, le thermomètre, en baisse, marquait hier, dans la matinée, io° au-dessus de zéro et 18° seulement à cinq heures du soir. La pression barométrique accusait, à midi, 762mm.

Des dépressions persistent sur le centre et le sud du continent. Des pluies sont tombées sur l'ouest et le centre de l'Europe en France, elles ont été abondantes et accompagnées de manifestations orageuses la température a baissé sur toutes nos régions. Départements, le matin. Au-dessus de %éroà Besançon et à Lorient io° à Dunkerque, à Boulogne, à Charleville, à Nancy et à Belfort ii° au Mans; 120 il Cherbourg et à Limoges 130 à Ouessant, à l'île d'Aix^ à Rochefort, à Nantes et à Clermont; 150 à Biarritz, à Bordeaux et à Toulouse 160 à Cette et à Marseille 170 à Perpignan 180 à Cap-Béarn 20° à Oran; 2i° à Alger. En France, le temps va rester un peu frais des averses sont encore probables dans le Nord et l'Est.

(La température du 14 juin 1010 était, à Paris 140 au-dessus de zéro le matin et 16° l'après-midi; baromètre 759ram. Journée pluvieuse,)

Du New York Herald

À New-York Temps couvert. Température max., 2iù^; min., i6°7. Vent, nordouest. A Londres Temps beau. Température max., 170; min., 6°. Baromètre, 764"™. Vent nord. A Berlin pluie. Température (à midi) 130,

--OO~

Les Courses C

Aujourd'hui-, à deux heures, Courses au Bois de Boulogne.-Gagnants du Figaro Prix de Montgeroult Fantasio Brinon II. Prix de Senailly Garance II Racine. Prix de Lonray Cavallo Templier III. Prix La Moskowa Unterwalden; Armé-, nienne.

Prix de Victot Ramesseum Tripolette. Prixd'Ibos y Ecaille II Cham.

LE PERIL DE DEMAIN

->y II se fait depuis quelques semaines; •<*> dans plusieurs journaux qui ont des attaches gouvernementales,:une campagne qui,peut nous conduire aux pires complications intérieures. Il s'agit des attaques dirigées quotidiennement contre M. Lépine.. 1 Il

Ces attaques ont pris un tel caractère d'acuité qu'une explosion est imminente et- H tîst à peu près certain >que nous sommes à la veille d'un incident devant lequel ne cédera pas la juste colère de notre vaillant et irremplaçable préfet de police.

Certes, depuis longtemps, NI. Jaurès, dans le monde politique, M. Rochette, dans le monde pénitentiaire et quelques notabilités socialistes ou anarchistesque gêne le zèle trop prolongé de M. Lépine, s'étaient trouvés tout naturellement ligués pour amener le départ de cet éminent fonctionnaire. Mais le préfet n'en avait cure, et souriant de ces vaines tentatives, confiant en l'appui des ministres, ses chefs, il payait plus intrépidement que jamais de sa personne en nous donnant le grand et consolant exemple d'un dévouement à l'Etat et d'une fermeté au devoir qui ne se démentent ni devant les provocations ni devant les découragements ou les fa-

tigues.

Mais depuis mercredi matin, tout a changé le Rappel, donton.sait les liens particuliers avec M. Caillaux et quelques autres membres moins influents dû cabinet actuel, déclare que « le cumul scandaleux exercé par M. Lépine » doit prendre fin, que des explications doivent être réclamées par la Chambre à ce sujet, et que d'ailleurs M. Perrissoud invitéra demain le gouvernement à mettre fin sur l'heure à ces « regrettables pratiques ».

M. Perrissoud est, paraît-il, un des députés de Seine-et-Marne. Un autre unifié plus connu, M. Rouanet, se propose d'intervenir ce même jour dans le même débat.

Le débat, on le devine! Quant au fameux « cumul qui excite tout à coup tant de colère et qui dure depuis plusieurs années sans que Paris et les braves gens aient eu beaucoup à s'en plaindre, il consiste en ce fait que notre distingué préfet est, avec quelques autres sommités du monde politique, industriel ou financier, membre du Conseil d'administration du Suez. Voilà le

crime

On pourrait, expliquer à ces âmes inquiètes que c'est avec l'autorisation ex îresse du gouvernement que M. Lé,phe a accepte ces fonctions'- et que dans ce çoste tantenVié où il donne une nou-

vellefOFceà l'élément français, il rena là'encore les plus grands services notre pays, etc

Mais ce serait entamer des discussions superflues avec des gens qui ne veulent rien comprendre parce qu'ils ne cherchent pas à supprimer un cumul, ils tiennent à détruire une force.

M. Lépine les gêne pour le jour très proche où notre gouvernement en léthargie s'effondrera. II faut, pour cette heure attendue, qu'après le désordre des idées rien ne s'oppose au désordre de la rue, et la Chambre inconsciente ou aveugle est capable de tomber dans le piège que préparent les amis du Rappel.

M. Caillaux, dontl'infliienceestgrande au gouvernement et fortement estimée au Rappel, a le devoir particulier de déjouer ce complot contre la sûreté' de l'Etat. Il doit désavouer lui-môme publiquement ces machinations antirépublicaines dont on prétend qu'il est l'inspirateur mais dont il sera plus sûrement encore la première victime. En tout cas, le maintien du préfet de police, qui a la confiance et l'estime de Paris, est indispensable plus que jamais à cette heure confuse et difficile. Découragé, irrité par ces attaques qui émanent de journaux officieux, lassé, comme le sont déjà ses admirables gardiens de la paix, de. supporter les in*fures sans répondre et les coups sans' riposter, M. Lépine peut jeter demain sa démission.

Ce jour-là, nous devons tout craindre pour'la sécurité de la capitale et pour la République elle-,même, puisque nous n'aurons plus pour nous défendre qu'un ministère valétudinaire siégeant autour d'un fauteuil-lit. Gaston CALMETTE.

--<:>oc:

A Travers Paris

L'accord ministériel.

« II n'y a aucun dissentiment d'aucune sorte entre les membres du cabinet », disait la note que le gouvernement, a communiquée à l'Agence Havas? `? Bien Exemple

L'autre jour, M.. Caillaux acceptait de représenter le gouvernement à la tribune de la Chambre pour défendre le principe de la délimitation; depuis deux jours, il refuse, et de la façon la plus nette, de continuer à suppléer M. Monis.

Hiermatin, M. Pams refusait de prendre la parole au nom du gouvernement hier soir, il acceptait.

Voilà! _r^

'Le nouveau commissaire général du Canada en France, le docteur Philippe Roy, est arrivé hier à Paris, où il a pris immédiatement possession des fonctions auxquelles le gouvernement canadien vient, avec l'agrément de S. M. Georges V, de le nommer en remplacement du regretté M. Fabre.

Le docteur Philippe Roy sera accueilli en France avec d'autant plus de sympathie qu'on l'y connaît depuis longtemps comme un ami sincère de notre pays. Il n'est.'d'ailleurs pas un nouveau venu parmi nous.; il a fait déjà, en effet, maints séjours à Paris, où il a su se créer les relations les plus cordiales.

La santé du docteur Guinard.

On a de meilleures nouvelles de l'éminent chirurgien, dont .1 état, mardi, inquiétait ses confrères Rochard et Pierre Duval, qui le soignent avec autant de science que de dévouement. Le rein hier a fonctionné; la température était normale le pouls à 102.

On a le droit de reprendre un sérieux espoir et cette amélioration causera dans Paris où le blessé compte tant d admirateurs et d'amis une véritable joie.

-0bo.r-

La clairière.

Las d'être « explpités par la société bourgeoise, un certain nombre de travailleurs, plus « conscients »• et mieux « organisés que les autres, résolurent un jour de fonder une « coopérative ». •'Avec de l'argent qu'on leur prêta, ils louèrent un local, achetèrent des marchandises puis, ils se mirent au travail.

Comme ils allaient être heureux Ils réalisaient par avance l'idéal de la Cité future. Egaux en droits, ils vivraient sous la surveillance indulgente et discrète de « camarades librement élus. Ils se partageraient les bénéfices. Plus de patron, plus d'explojj^tion mais aussi plus de grève

Plus de grève ? quelle erreur

Voici que le personnel des trois coopératives, la Bellevilloise, la Revendication et l'Egali taire, menace, comme autrefois, d'abandonner le travail Comme autrefois, il se prétend exploité Il a constitué un syndicat, dressé un cahier de revendications. Il emploiera « tous les moyens en son pouvoir » comme autrefois pour obtenir la démission des « administrateurs ».

Ceux-ci, de leur côté, répondent qu'il leur est impossible de faire pour leurs employés plus que les « autres patrons ».

Les meneurs, aujourd'hui, sont devenus patrons.

Le chien du ministre.

Sur le pont du Carrousel. Un fort beau caniche, élégant et soigné, court sans sans souci sur lav chaussée ensoleillée. Surgit à toute vitesse un cycliste pressé. Un choc. Et le chien, violemment heurté, roule sur le pavé, poussant des hurlements lamentables.

L'insensible cycliste, peu ému de l'accident dont il était la cause, allait reprendre sa course. Mais une jeune femme fond sur lui « Malheureux, s'écrie-t-elle, vous avez tué le chien du ministre! Il n'en était rien, heureusement, et le cycliste accueillit avec dérision .ces lamentations. Il eut grand tort. Car un gardien dela, paix, entendant qu'il était

question: tt'un ministre, s'approcha incontinent pour tirer la, chose au clair. La jeune femme s'expliqua. Femme de chambre au service de M. Messimy, ellepromenait le chien du ministre des colonies, celui-là même que l'imprudent cycliste venait de traiter si peu respectueusement.

Le chien d'un ministre mérite plus d'égards. Et le gardien de la paix, bien pénétré de cette vérité, dressa aussitôt contravention contre l'agresseur de l'animal officiel.

Que les cyclistes se le disent 1

BILLET

à monsieur le docteur Fernet

II y a une quinzaine d'années, l'Académie de médecine reçut d'un médecin de province une communication bien singulière. Une actrice de la troupe municipale, chargée d'exécuter dans un rôle une danse d'aimée, s'était trouvée, en quelques semaines, radicalement guérie de malaises intestinaux dont elle souffrait depuis longtemps. Et le médecin de province posait la question: «N'y aurait-il pas là une façon nouvelle de traiter l'entérite ? L'idée parut plaisante, et l'Académie s'en amusa. D'une nouvelle communication adressée hier par vous à cette même Académie, il résulte, monsieur,'qu'on eut tort de rire. Vous avez, étudié les effets de cette gymnastique spéciale, et vous estimez dès à présent que les lois essentielles en peuvent être fixées et qu'il y a une rééducation possible de l'intestin par la danse du ventre. Les gens moroses diront que c'est là de la bien mauvaise éducation. Nous leur répondrons que leurs scrupules sont d'un autre âge, et que vous êtes un bienfaiteur. Par vous, voilà la physionomie de plusieurs villes d'eaux transformée; et quelle gaieté, les jours de pluie, dans certains hôtels, où l'on s'ennuyait tant! Je sais des familles où dès hier soir on consultait les indicateurs. S.

Exposition des maîtres hollandais. La splendide exposition des anciens maîtres hollandais à la salle du Jeu de Paume aux Tuileries s'enrichit chaque jour d'admirables chefs-d'œuvre. C'est le grand succès de la saison- parisienne, et Français et étrangers y affluent chaque jour.

Depuis hier, les nombreux visiteurs se pressent devant trois nouvelles œuvres d'une incomparable beauté le Philosophe juif, de Rembrandt et le Portrait de jeune homme, de Franz Hais, de la collection Maurice Kann, achetés tout récemment près d'un demi-million lors de, la vente de-cette.demjère collection et un Portrait de femme de G. Metsu, appartenant à la belle collection de M. Reyre.

Ces trois chefs-d'œuvre méritent à eux seuls la visite des amateurs d'art,

LA BONNE INTENTION,

P

Pas d'eau! pas d'eau

̃̃̃ (Le contribuable)

La nef de Paris est cousine,

O Mèduse de ton radeau,

Sèche, altérée et plus voisine

Du Sahara que du Lido

Monsieur de Selves, qui lésine,

Nous donne la soif en cadeau La Vanne est coupée. au cordeau;

Pour l'Avre et la Dhuys, rideau 1

Et sur les éviers de cuisine, »

Tous les robinets font dodo I

Et l'on se plaint I Cur? Quomodoi

Le chef de notre municipe

Ne veut que ton bien, ô badaud 1

Oui pour ta gouverne, il excipe

Qu'il se base sur ce principe

Que les méchants sont buveurs d'eau,

la que manquer d'eau, cela change

Le pire démon en bon ange Si ce Préfet garde la main,

Nous serons tous, anges l.demain

Louis Marsoixeau,

A la veille de la'grande semaine, dont la clôture donnera le signal des départs pour les plages et les châteaux, chacun revise la tenue de son chauffeur et son propre équipement d'automobile. C'est encore et toujours à la Belle Jardinière que l'on a recours pour se mettre en règle avec les dernières prescriptions de la mode. A ses grands rayons de livrées, de vêtements spéciaux pour l'automobile, d'accessoires, etc., etc., la Belle Jardinière a eu l'heureuse idée d'adjoindre un choix des plus complets de tous les modèles nouveaux, de bagages. d'automobiles, malles, valises, paniers d'excursion, etc., etc., qui rencontre la plus grande faveur auprès de sa fidèle clientèle. _<x>

--o-po-o-

Samedi prochain aura lieu à l'hôtel Drouot, sous la directtion de Me LairDubreuil., assisté des experts Georges Petit, Paulme et Lasquin, la vente de l'atelier de L. Berne-Bellecour, le peintre militaire bien connu, mort récemment. CeLte vente comprendra, outre un certain nombre de tableaux importants, une quantité de très jolies études, esquisses, paysages, et aussi des objets d art'anciens et des équipements militaires. ,r

Il y aura exposition publique aujourd'hui et demain.

La saison viennoise du théâtre du Vaudeville bat son plein. C'est le rendez-vous de toutes les élégances mondaines.

Dès à présent les opérettes viennoises se divisent très nettement en deux écoles, l'école ancienne dont les œuvres typiques sont Sang viennois et Baron Tzigane, de Johann Strauss, et l'école moderne représentée par Le comte de Luxembourg, Princesse Dollar et Amour Tzigane. L'une et l'autre école ont leurs partisans.

tSang viennois a trouvé autant d'admiratéurs que le Comte de Luxembourg qui finira par avoir raison?

Cette nouvelle querelle des anciens et des modernes est vraiment d'un grand intérêt artistique, et le jugement définitif du gubjic h la fin de la saison viennoise

sera une précieuse indication pour l'avenir de l'opérette française. ••

-op,v~^

Ce soir au théâtre lyrique de la Gaîté, sixième et dernier gala Chaliapine. ro- présentation du Barbier de Séville '(M. Chaliapine, Mlle de Hidalgo, MM. Mac- nez, Stracciari et ChaLmin). ̃

-a.

Ce soir, à Marigny, débuts de Max' Dearly. voilà ce que l'on peut lire sur les colonnes Morris. Un Iroquois ne' manquerait pas de s'étonher en voyant, le public s'arrêter devant l'affiche pro-' metteuse. Un Parisien ne saurait avoir pareil étonnement. Max Dearly est, en effet; partout où il joue, l'idole des foules spectatrices. On ne se lasse pas de l'applaudir, de l'acclamer. Et tenez pour certain qu'un triomphe nouveau l'attend ce soir dans « The American Sailor» et « Tennis dance», deux scènes- écrites spécialement pour lui.

-oo.=.

Nouvelles à la Main

A. la tribune de la Chambre, un député voulant louer deux de ses collègues, a dit avec éloquence « Ce no sont pas des imbéciles. »

Sans doute trouve-t-il cela surpre-jj nant? ̃-̃̃

La loi des retraites ouvrières divise les socialistes.

Eh! 1 mais lui voilà enfin une utilité 1 Le Masque de Fer.

Le Cabinet malade

Nuit agitée Journée fiévreuse État stationnait1 e ̃̃

Le gouvernement qui faisait assurer hier à deux heures du matin par l'Agence Havas qu'aucun dissentiment n'existait' entre les membres du cabinet et que jamais un accord aussi parfait n'avait ré-gné entre eux, aurait pu s'épargner cette' peine.

Les incidents qui se sont produits au cours de la journée d'hier prouvent que, pendant de longues heures il a fallu discuter pour trouver un terrain d'entente et éviter une crise qui reste néanmoins menaçante. Deux Conseils de cabinet ont été nécessaires et la solution qui in^ terviendra provoquera peut-être es évé~ nements les plus graves.

La première réunion des ministres qui a duré plus de deux heures de deux heures et demie à quatre heures et demie a été consacrée à la discussion des mesures que l'on pourrait t prendre pour aboutir à la suppression des délimitations. Le débat qui doit s'engager aujourd'hui devant le Sénat préoccupait le Conseil, les ministres", ne se dissimulant pas que la Haute Assemblée était parfaitement résolue à; maintenir l'ordre du jour voté le 11 avril dernier, qui invitait le gouverne-, -ment à supprimer les délimitations administratives. Mais cette suppression paraissait graveà beaucoup d entre eux, notamment à M. Monis, qui représente le département de la Gironde, qui préside le Conseil général de ce département et qui a pris, on le sait, une part active h la délimitation, et aussi à M. Emile Constant, à M. Ghaumet.qui sont députés de ce même département. Leurs collègues durent leur faire observer que l'on n'avait pas le choix. Ou, se rallier à l'ordre du jour du "Sénat, 0*1 tomber. Après de longues tergiversations on se décida pour la suppression. •̃ Mais une question se posait.

Comment la Marne, qui avait si vio- lemment exprimé son mécontentement lorsque l'ordre du jour du Sénat fût voté, pendrait-elle la décision ministérielle?

On décida de consulter le préfet, M. Chapron, et toute résolution définitive fut suspendue jusqu'au moment où il aurait pu faire connaître son avis au gouvernement.

Une autre question se posait aussi qui donna lieuà une longue discussion. Quel ministre interviendrait dans le débat au nom du gouvernement? '?

M. Monis tenait beaucoup à ce que M. Caillaux assumât cette responsabilité. Il était intervenu à la Chambre lorsque les députés de l'Aube interpellèrent sur le décret du Conseil d'Etat; il l'avait fait avec succès, il paraissait donc naturel qu'il portât le poids du débat devant la Haute Assemblée.

Mais M. Caillaux qui avait accepté sans enthousiasme de défendre la délimitation devant la Chambre se souciait peu de recommencer cette opération au Luxembourg. Il déclina donc cette offre en faisant observer que ce rôle incombait, en l'absence du président du' Conseil, au garde des sceaux ou au ministre de l'agriculture.

Il y eut des résistances, on échangea des propos parfois un peu vifs et comme l'accord ne pouvait s'établir définitivement, mais que tout de même on ne voulait rien casser, la séance fut suspendre et la discussion renvoyée à un prochain Conseil de cabinet qui devait avoir lieu le soir, à neuf heures et demie.

Dans ce second conseil, auquel assistait M. Chapron, préfet de la Marne et qui fut, comme le premier, tenu dans la chambre de M. Monis, un accord intervint enfin.

Après une délibération qui dura une heure et demie, on communiquait à la presse la note suivante

Un Conseil de cabinet a été tenu ce soir au ministère de l'intérieur, sous la présidence de M. Monis.

Le gouvernement a arrêté le sens des déclarations qui seront poFfrées an Sénat de-


main par M. Je ministre de l'agriculture au ̃«jet de la question des délimitations. Ces décisions ont été arrêtées à l'unanimité des membres du Conseil.

Quelles sont ces décisions? i'

h$s voici

Le gouvernement présentera dans le 'plus bref délai un projet de loi supprĩmantles délimitations administratives et (les remplaçant par les délimitations ju-

ï.rîdicjfues.

Cette suppression, nous a dit ù l'issue du Conseil, M. Antoine Perricr, .garde des sceaux, ne 'sera pas brutale. Le gouvernement se range ù l'avis du Sénat, et le projet qu'il présentera, tout en renforçant les mesures nécessaires à la répression de la fraude, reviendra à Ja législation antérieure à colle de iOO8, c'est-à-dire à la loi de 1829 relative aux appellations d'origine. Les tribunaux .civils seuls statueront sur les demandes des intéressés, des syndicats ou des associations, en s'appuyant sur les droits acquis de 'la propriété privée, individuelle ou collective.

Bien entendu, et jusqu'au moment où ces projets pourront être discutés au Parlement, les délimitations administratives subsisteront.

Voilà donc le résultat des conciliabules du gouvernement.

Après avoir déclaré que les délimitations étaient faites et bien faites, après avoir demandé au Conseil d'Etat un avis qu'oin s'engageait à transformer en décret1 sans y rien changer, après avoir devant la Chambre et le Sénat déclaré ù quatre ou cinq reprises différentes que l'on ne pouvait revenir sur une législation bien et dûment établie, le gouvernement adopté une opinion diamétralement opposée.

11, s'engage à supprimer les délimitations donnant ainsi un démenti formel a sa politique et surtout à celle du Président du Conseil qui, jusqu'à ce jour, s'était absolument opposé à ce que l'on touchât à une œuvre qu'il pouvait considérer comme sienne.

Enfin, et pour prouver sa parfaite cohésion, il ne charge plus M. Caillaux de défendre la thèse gouvernementale' à-la tribune du Sénat, mais bien M. Pams, ,ministre de l'agriculture, qui, jusqu'à ce jour, a «Hé, laissé en dehors d'un débat qui relevé presque exclusivement de son département.

Le gouvernement peut affirmer que l'harmonie la plus parfaite n'a cessé de régner entre les membres du cabinet. Les faits sont le- qui démontrent le contraire. Incohérence, contradiction,' désarroi voilà le spectacle que nous offre le ministère radical-socialiste homogène. Le Parlement dira si un pa<ys comme la France peut subir longtemps encore de semblables directions. Auguste Avril.

AuMaroc

I*'Àc|ïou; espagnole

'̃Sf 'j. ̃ ̃ ̃

.Nouveau débarquement de troupes à Itmrache. L'action diplomatique Un télégramme de Larache, daté du 1?. juin, annonce qu'à cette date le croiseur Carlos-Quinto est arrivé devant la ville et.a débarqué 250 soldatsespagnols. Le même télégramme ajoute que tout est tranquille dans la région de Larache et d'El Ksar.

La direction des opérations va être prise parle lieutenant-colonel espagnol Sil.ve.stre, commandant de la police marocaine, qui est également arrivé à La-

rachç..

Au sujet de la situation dans El Ksar, le finies a reçu de son correspondant à Tanger, la dépêche suivante datée du

lojuin

Raisouli m'écrit, nraiinonçant l'arrivée des troupes espagnoles à El Ksar. Il ajoute que la ville était tranquille, que tous les chemins étaient sûrs, que tout le pays dans les environs était paisible. Tout le monde était fldèle au maghzen, les autorités marocaines, étaient capables de maintenir l'ordro ot la paix. En terminant, Raisouli indique qu'il a écrit aux tribus, les priant de traiter les Espagnols avec déférence et de les protéger contre toute malveillance jusqu'à ce que les puissances et le maghzen aient pris une dévision dans cette affaire. *••

Une dépêche de Ceuta dit qu'il est inexact que deux officiers et vingt soldats espagnols soient allés à ÏJjebel •Dersa pour choisir l'emplacement du futur campement des troupes. Elle a|oute que la tranquillité rogne dans

cette région.

̃<̃ **♦ ̃• '•

A Madrid, M. Geoffroy, ambassadeur de France, a renouvelé au ministre d'Etat les réserves de la France au sujet des conditions dans lesquelles s'opéra l'intervention espagnole. Le départ de l'ambassadeur d'Angle' a interrompu les conversation» diplomatiques. D'autre part la réclamation formulée par El Guebbas serait catégorique et demanderait l'évacuation immédiate de Larache et d El Ksar, faute de quoi le maghzen refuserait de remplir ses engagements financiers et autres.

Le ministre des affaires étrangères a, de son côté, communiqué une sorte de journal des événements d'El Ksar, dressé d'après des correspondances des agents espagnols.

Ce journal, qui commence le 11 mai et finit le 8 juin, n'apporte aucun fait nouveau susceptible de modifier l'impression causée par l'action espagnole. JI relate simplement un certain nombre de difficultés peu graves entre Raisouli et les autorités marocaines d'El Ksar et décrit les craintes de l'agent consulaire espagnol au sujet de l'attitude du prétendant Tazzia, mais sans indiquer des évé.nements susceptibles d'avoir justifié ces craintes autres que ceux que l'on Connall déjà.

Citons aussi un trait qui, s'il est exact, r.e manque certes pas d'originalité. Un journaliste espagnol aurait, paraît -il, ^Iiiiité Madrid, avec deux de ses amis, se rendant a Paris pour demander à l'un de nos confrères réparation par les armes pour les appréciations qu'il a portées sur l'action de l'Espagne au Maroc. Xa situation dans les tribas

D'après un radiotélégramme de Casablanca, un agitateur, nommé El Attoui, lance des appels à la guerre sainte dans le Tadla, où les populations ont déjà .terminé leurs ré.colî«s. La mehallu du

Ilaouz, licenciée par le Sultan, est campée sur le bord de l'Ouï» er- Rebia. Suivant des nouvelles parvenues de Mequinez à Tanger, quelques fractions des Guerouan et des Zemmour donneraient des signes de découragement. Par contre les Béni M'Tir et les indigènes du Zerhoun montreraient toujours la même hostilité intraitable.

JU'opinion allemande

Berlin, 14 juin..

La Gazette de ï Allemagne du Nord remarque que la déclaration de "M. Cruppi, concernant l'attitude du consul allemand de Fez, repose sur une erreur. Théodore Schiemann, dans la Gazelle de la Croix de ce matin, écrit que l'Allemagne se tait pour le moment, mais qu'elle se réserve le droit d'intervenir et qu'il sait que l'Allemagne interviendra. Suivant la Taegliche Rundschau, on ne croit pas que M. Cruppi ait parlé dans les termes rapportés par l'Agence Havas, mais que s il l'avait fait, il se trouverait dans l'erreur en ce qui concerne le consul allemand.

Cette querelle sur un point de détail n'a pas grand intérêt depuis que l'Allemagne a fait savoir à la Russie et à l'Aur triche que,' comme elles, l'Empire allemand reconnaissait la nécessité et la légitimité de notre action au Maroc dans le but de rétablir l'ordre.

Bien plus grave est la question de sa voir si l'on sait en France où l'on va, s'il n'existe pas la même anarchie inco* hérente en politique étrangère que dans le reste du gouvernement, si l'on a songé aux moyens d'échapper à une alternative redoutable le conflit sur le Rhin ou une effroyable humiliation et s'il ne vaudrait pas mieux nettement régler la question marocaine, plutôt que de poursuivre à grands frais la même solution éternellement fuyante et que les Allemands s'obstinent à qualifier d'hypocrite.

Le rétablissement de l'ordre au Maroc est impossible sans la présence permanente de troupes européennes. Personne n'en doute. Le moment n'est-il pàs= venu de faire entrer ce'fait dans l'histoire, d'accord avec les puissances signataires de l'Acte d'Algésiras? Point n'est besoin d'une conférence nouvelle que personne ne désire, ni d'un partage iL trois du Maroc que, ni l'Angleterre ni la France ne peuvent admettre et qui serait une injustice arrachée a notre faiblesse si par impossible il se réalisait, en même temps qu'une menace à notre puissance.

Mais, en dehors de ces deux hypothèses, l'une ennuyeuse, l'autre inadmissible, ne peut-on trouver une solution? Si c'est impossible, nous aurons une catastrophe au moment où l'Allemagne trouvera avantageux de la provoquer, dans dix an§ ou dans dix mois ou dans djx jours. Bonnepon. Zi'opinion anglaise

Londres, li juin.

̃L'ambassadeur d'Espagne a eu hier et. aujourd'hui deux longs entretiens avec sir Edward Grey, au ForeignOffice. Naturellement, il est jmpossible d'avoir encore le moindre renseignements- sur l<js explications fournies à l'Angleterre par l'Espagne, à" propos de son action au Maro'e; mais.j'aieu'ce soir l'impression, dans les milieux bien informés, que ces entrevues avaient été très cordiales et qu'on était redevenu optimiste dans les sphères gouvernementales. J- COUDUIUER.

A. la Chambre italienne

Ilier, il la Chambre italienne, le sousseerétairè d'Etat aux affaires étrangères, M. di Scalea, répondant à une question, de M. Galli demandant s'il était vrai que la France, en décidant l'expédition du Maroc, avait envoyé une note non pas écrite, mais verbale, aux puissances signataires de l'Acte d'Algésiras et que les puissances s'étaient bornées à écouter cette eornmtmicalion sans en prendre acte, a, déclaré que la France avait adressé une communication verbale et qu'aucune puissance n'avait fait d'opposition.

A l'Etranger

j La situation en Perse

La1 question de la tranquillité intérieure et les difficultés -financières dominent à l'heure actuelle la politique persane. ̃

Le nouveau régent Narz-ol-Molk n'a point démenti jusqu'ici les espérances qu'on avait mises en lui. Son influence pacificatrice s'exerce à la fois sur le Modjliss et sur le cabinet. Grâce v lui il s'est opéré une sorte de tassement des partis qui a abouti à la constitution d'une majorité parlementaire.

Le gouvernement s'est attaqué, avec énergie, aux nombreuses sociétés secrètes qui maintenaient artificiellement le pays dans une excitation et une effervescence malsaines, rendant presque impossible toute vie politique. Mais c'est le problème financierqui est de beaucoup le plus important. C'est du déplorable état des finances que provient presque uniquement le mal dont la Perse a tant souffert ces dernières années. Les différents souverains qui seront succédé ont par leur incurie et leurs extravagances dilapidé le Trésor et rendu fort difficile toute œuvre de réorganisation fiscale. Quand le régime constitutionnel a enfin triomphé, sa^tùche la 'plus urgente consistait à mettre de l'ordre dans les finances, à trouver .des ressources normales pour le budget. C'est à un conseillor français,. l'inspecteur des finances Bizot, qu'on s'est adressé. Celui-ci s'est mis à l'œuvre et, après trois ans d'efforts, il est arrivé iL dresser un programme de relèvement financier..

Un emprunt était absolument nécessaire. On annonce comme prochaine sur le marché de Londres l'émission de cet emprunt, qui se monte à 31,250,000 francs. Le Figaro du 15 mai dernier a fourni là dessus d'intéressants renseignements. Quand il s'est agi de faire adopter le projet par le Parlement persan, une vive opposition s'est produite dans; le parti nationaliste de gauche.

Il semble bien, d'après les dernières' nouvelles de Londres, que cette opposition était assez justifiée. On aurait pu croire, en effet, que le produit de l'emprunt serait affecté à la réorganisation de la police et de la gendarmerie, réorganisation nécessaire et même indispen-

sable pour ramener dans le pays l'ordre et la tranquillité.

Malheureusement, il n'en est rien la plus grosse part sera consacrée à rembourser les créances de la Banque impériale de Perse, dont on sait les attaches avec Downing Street. Le gouvernement persan ne recevra, en mettant les choses aux mieux, qu'une somme de 14 millions, c'est-à-dire pas même la moitié de lasomme totale. L'opinion persane et aussi l'opinion européenne ont quelque droit de trouver cette proportion un peu mince.

Il faut remarquer- en effet que la Perse vient de faire appel des collaborateurs étrangers pour réformer sa police et1 son administration. C est-là une preuve évidente de sa bonne volonté, de son désir de réformes. Mais la bonne volonté des Persans ni celle des collaborateurs étrangers ne sauraient suffire. Pour instituer de sérieuses réformes il faut de l'argent.

Or; l'opération financière projetée actuellement retient la meilleure part de ce qu'elle a l'air de donner. Il serait, croyons-nous, beaucoup plus sage d'agir autrement.

Quant à la situation extérieure, il y a eu, d'un côté, l'évacuation de Kasvin par les troupes russes; de l'autre, une imposante croisière de l'Angleterre pour la répression de la contrebande des armes dans le golfe Persique. Cette croisière semble avoir donné jusqu'à présent d'importants résultats. Mais le défaut de pareilles expéditions c'est que l'effet produit se dissipe assez vite et qu'il faut, à d'assez courts intervalles, les recommencer.

Raymond Recouly.

DERNIÈRES NOUVELLES

L'insurrection albanaise

̃ Constantinople 14 juin.

Les communications amicales faites par les représentants des puissances au sujet d'un acte de clémence souveraine et de conciliation politique envers les Albanais ont été suivies d'une mesure d'amnistie, prise par le gouvernement ottoman. Ce dernier a en effet donné ordre au commandant en chef des forces turques, Torghout Chefket pacha,» de lancer la proclamation suivante.: Un délai de dix jours est accordé à tous les Malissores pour se rendre en remettait leurs armes. Si leur soumission a lieu avant l'expiration de ce délai, aucune poursuite judiciaire ne sera' dirigée contra eux, sous quelque forme que ce soit, pour tout acte ayant provoqué des opérations militaires, c'est-à-dire tout acte de rébèllion, par opposition aux crimes de droit commun. S. M. ï. le Sultan a souscrit une somme de 10,000 livres en vue d'aider à réparer les dégâts résultant inévitablement des opérations mili-, taires. • ̃ u En outre, le gouvernement impérial facilitera toutes les mesures propres à assurer le bien-être et la prospérité des habitants de ces parages, en tenant compte des conditions locales. On espère que cette mesure d'amnistie sera appliquée dans un sens assez large pour avoir l'effet pacificateur envisagé. ̃ Rome, 14 juin.

Un communiqué officiel annonce que cet après-midi l'ambassadeur de Turquie s'est rendu à la Consulta pour communiquer au ministre des affaires étrangères, au nom du gouvernement ottoman, la décision de la Porte d'accorder l'amnistie aux Malissorcs sous certaines conditions. La Porte espère que le gouvernement du Monténégro, qui se plaignait d'avoir à secourir les réfugiés, aidera à les faire rentrer sur le territoire de

l'Empire.

Le ministre, M. di San-Giuliano, a répondu que si les mesures sommairement indiquées sont conçues, interprétées et appliquées dans un large esprit de libéralisme, et si la Porte tient en réalité compte des conditions locales, il faut espérer et souhaiter cordialement une période de conciliation et de paix pour l'Albanie.

Le ministre a confiance que le gouvernement du Montenegro sera heureux de n'avoir plus à supporter la charge de secourir les

féfugiés.

La nouvelle Constitution grecque Athènes,14 juin.

Le Roi a reçu une importante députation parlementaire qui lui a annoncé la fin de la revision de la Constitution. Le président de la Chambra a déclaré au Roi que cette revision s'était effectuée dans une parfaite entente entre la Couronne et le Parlement. Le souverain a répondu en insistant sur cette entente qui garantit l'évolution des principes grâce auxquels la vie nationale a parcouru une nouvelle étape.

Dans l'après-midi, M.Venizelos a annoncé? à la Chambre la signature par le Roi des dispositions.revisees.

La grève maritime internationale Londres, 14 juin.

La grève a été déclarée officiellement ce matin à Liverpool. 600 matelots et chauffeurs du Teutonic et de l'Empress o/' Island, qui doivent partir les 16 et 47 juin, ont refusé de s'enrôler. Les armateurs sont d'avis que la grève ne durera pas plus de deux ou trois jours.

A Londres, les comités de fUnion des marins et des chauffeurs de la marine ont également déclaré la grève, après un meeting auquel assistaient 3,000 marins.

A Southampton, le nouveau transatlantique Olynipk; qui est le plus grdfed bateau du monde, n pu quitter le çort, pour effectuer son premier voyage à 3Ne\v-\ork, qu'après que la White Star Company eut accordé les améliorations de salaires réclamées par son personnel. • Anvers, 14 juin. La journée a été calme. Il y a peu d'enthousiasme pour la grève. Le bourgmestre s'occupe de la création d'un office d'enrôlé-! ment, do façon à pouvoir se passer des Shipping musters.

Û Indépendant annonce que l'équipage du pétrolier hollandais New-York, engagé hier, s'est, dédit dans la matinée.

Le pétrolier hollandais Chester est parti avec les quelques hommes dont il disposait. Il compte compléter son équipage à Flessin-

gue.

Selon les journaux, la « Red Star Line » 'assure qu'elle peut amener 500 jaunes d'Allemagne en vingt-quatre heures sur simple ordre télégraphique..

Amsterdam, 14 juin.

Tous les marins travaillant à bord des steamers qui se trouvent dans le port font grève, mais les travaux continuent régulièrement, car les dockers ne se sont pas associés au mouvement.

Les armateurs, suivant les journaux, ne sont nullement inquiets. Ils ont engagé à l'étranger un certain nombre de marins qui viendront à Amsterdam pour s'enrôler. La Compagnie assure que le steamer Koningin WUhelmina partira certainement le 23 juin dans la matiné, pourSpithead. Rotterdam, 14 juin.

Un seul navire a éprouvé des difficultés poxir l'enrôlement de son équipage. La grève no fait guère sentir ici ses effets. Quelques, navires hollandais enrôlèrent déjà hier des équipages sur la demande même

de ceux-ci qui, ainsi, se mettaient hors du mouvement.

^Le steamer Itindaitt partant samedi a enrôlé également un équipage.

Une Compagnie tient prêt un équipage chinois qui sera embarqué si. elle éprouve demain des difficultés pour un de ses navires postaux.

Hambourg, 14 juin.

Dans les milieux maritimes touchés par la grève des gens de mer, on. considère le mouvement de façon assez optimiste et on fait valoir que la grève a été organisée par des ouvriers n'appartenant pas aux syndicats, tandis que les pays où existe une organisation socialiste, la France et la Scandinavie, se tiennent à l'écart.

Les élections autrichiennes Vienne, 14 juin.

A six heures, ce soir, on connaissait 400 ̃résultats, dont 233 élections et 168 ballottages.

Sont élus 59 socialistes-chrétiens, 43 socialistes-démocrates (dont 12 autonomistes), 31 membres de la ligue tchèque, 41 membres de l'Union nationale allemande, 1 membre du, parti travailliste allemand, 8 membres de la ligue polonaise, 5 ruthènes de Bukovina, 17 cléricaux slovaques, 5 nationalistes slaves [Croates), -7 cléricaux italiens, 2 italiens libéraux, 1 pangermaniste, 1 nationaliste- juif, 5 membres de la ligue roumaine et t vieux-conservateur.

La défaite accentuée des candidats chrétiens démocratiques est attribuée à l'attitude équivoque qu'ont observée les élus de cette nuance sur la question de l'importation des viandes étrangères et à l'indifférence dont ils ont fait montre au sujet du renchérissement des vivres.

La famille royale de Roumanie Bucarest, 14 juin.

Le Roi est complètement remis de sa légère crise hépathique. Il a quitté Bucarest pour son installation d'été à Sinaia il a été rejoint à Kitila par la reine Çljsabeth qui avait fait un long et excellent séjour de convalescence au bord de la mer à Constantza. Le prince et la princesse royale partent lundi pour Londres afin de représenter la Rou> manie au.couronneinent. OTTO.

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é L'Italie et la Tripolitaine Rome, 14 juin.

A la Chambre italienne, le sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, répondant au député, M. Cirmeni, au sujet de l'établisse- ment d'une colonie agricole allemande à Tripoli, a déclaré qu'il s'agissait d'une tran- saction privée qui ne pouvait comporter d'in- tervention de la part de l'Italie.

Malgré cette réponse, M. Cirmeni a relevé l'importance de cette affaire. Il y voit une preuve que les Allemands jouissent partout, dans l'Empire ottoman, d'une situation privilégiée, et il trouve caractéristique le fait que l'acheteur soit un officier allemand en congé temporaire. L'orateur a insisté sur la pénétration allemande en Tripolitaine, contraire aux ententes conclues entre les puissances.

Le député Lali a déclaré partager les appréhensions de son collègue.

Les tribulations de M. Castro New-York, 14 juin,

L'ancien président du Venezuela, M. Castro, serait arrivé à Cuba sur une vieille canonnière battant pavillon allemand et ayant à bord une grande quantité d'armes et de munitions. Le gouvernement de Washington lui aurait interdit de débarquer ou de séjourner dans les eaux américaines.

T«r ̃ "̃“̃ t. »

ÔÔ"U>ITES tï'É^ÊcilHES1* ¡¥ Le roi d'Italie a donné un banquet au palais du Quirinal en l'honneur de la mission extraordinaire chilienne. La Reine et la cour y assistaient.

Le chancelier de l'empire allemand, M. von Bethmann-Hollweg, arrivera dimanche à Wiesbaden pour y faire une cure. L'Osserbatore Homano publie une Jettre du Pape à l'épiscopat français, sur les œuvres des missions diocésaines.

Un contrat définitif a été conclu entre le ministre de la marine ottoman et la maison Armstrong au sujet de la construction d'un Dreadnought de 21,500 tonnes pour le prix de 2 millions 1/3 de livres turques, livrable en vingt-deux mois.

Près de Piatigorsk (Caucase), un express a déraillé. Il y a eu cinquante blessés.

Figaro en Belgique

LE NOUVEAU MINISTÈRE

Bruxelles, 14 juin. Le ministère est définitivement constitué de la façon suivante

Présidence du Conseil et chemins de fer M. de Broqueville

Justice: M. Carton de Wiart

̃Affaires étrangères M. Davignon

Finances M. Levie ̃'

Guerre général Hellebaut i

Colonies: M. Renkins; i

Sciences et arts M. Poullet

•Intérieur: M. Berryer;

Agriculture et travaux publics M. Van de

Vyvere

Travail M. Hubert.

LE DEPART DE M. BEAU

Les comités des Sociétés françaises de Belgique ont donné ce soir un grand banquet à occasion du départ de M. Beau, ministre de France, pour l'ambassade de Berne. Cette fête, présidée par M. Charles Rolland, président de la Chambre de commerce française de Bruxelles, a été des plus cordiales et présentait cette particularité qu'elle consacrait la réconciliation et l'union des deux fractions de la colonie française que la politique avait désunies depuis plusieurs années.

Figaro à Londres

A LA CHAMBRE DES COMMUNES'

Londres, il juin.

La Chambre des communes a adopté en première lecture le bill sur les prises navales, légalisant ainsi les stipulations de la Déclaration de Londres et le bill de la convention de la seconde conférence de la paix relatif aux tribunaux internationaux et à la neutralité.

Un candidat conservateur, le colonel Bromley Davenport, battu aux dernières élections, a obtenu de son heureux concurrent, Robert Pearce, député libéral, 30,000 francs de dommages et intérêts pour un libelle contenu dans un pamphlet électoral. Le lord-chief justice présidait les débats de cette cause qui fut entendue par un jury spécial au Banc du Roi. J. Gocdurier.

Amérique latine

DANS L'ARGENTINE

Buenos-Aires, 14 juin.

Banquet. Le président Sacnz Pona a offert un banquet au corps diplomatique^Les représentants étrangers y ont assisté accpiripagnés de leurs familles. dius* L'emprunt des travaux publics. Le contrat pour l'emprunt de 350 millions destiné S des travaux publics sera bientôt signé. Ofidsf en train de teiyninef ies derniers détail*-

r

Manifestation Franco-Argentine

·

M. Figueroa Alcorta, ancien président de la République Argentine, est, on le sait, de passage à Paris. Le Comité français des expositions à l'étranger, le Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France et le Comité républicain du commerce, de l'industrie et de l'agriculture ontvoulu rendre hommage à cet éminent homme d'Etat, en manifestant sur son nom les sympathies de la France pour son grand pays, et ils offraient hier au bois de Boulogne un déjeuner de deux cents couverts en son honneur.

Le président Figuerqa Alcorta avait à ses côtés

Le ministre du commerce; M. Ramondou, secrétaire général de la présidence de la République; M. Larreta, ministre de la République Argentine i Paris les sénateurs Barbier- et Mascuraud, Pichon, Pierre Baudin, Jules Huret, Charles Legrand, président de là Chambre de commerce de Paris; les présidents du Conseil municipal et du Conseil général José M. Llobet, consul* général de 1 Argentine.

Entre deux toasts du président du Comité français des expositions à l'étranger et du ministre du commerce qui para,issait fort préoccupé de son avenir ministériel, le président Figueroa Alcorta a prononcé un éloquent discours, d'abord pour remercier la France qui offre à son pays, en pleine évolution, « le concours inappréciable de ses multiples aptitudes, acquises et développées dans l'immense atelier de la vie ». Il a rappelé qu'en quarante ans seulement de vie régulière, l'Argentine a conquis parmi les nations un rang politique et économique qui l'honore à juste titre le chiffre de sa production est un facteur de premier ordre dans le classement mondial; celui de son commerce étonne, comparé à celui de sa population; sa situation économique et financière est en pleine prospérité ses industries s'étendent d'une facon considérable sur un sol fertile, aidé" par un climat des plus favorables; il y a enfin là-bas 20 millions d'hectares en culture, dont le rendement annuel est de milliards de francs,'etle commerce international de l'Argentine dépasse 3 milliards et demi ses trente mille kilomètres de chemins de fer dépassent 4 milliards de francs. Buenos-Aires, la capitale, est, non seulement par sa population, mais aussi sous une infinité de rapports, la ville latine qui vient prendre place après Paris, « la prodigieuse et merveilleuse cité ».

Un pays institué sur de telles bases, ajoute-t-il, et où on comprend que le progrès consiste à perfectionner, à la fois, le moral et le physique, dans toutes les phases de la vie, dit M. Alcorta, a dû, forcément et logiquement, suivre pas à pas cette belle France semeuse d'idées et d'enseignements salutaires, aussi bien quand elle proclame les droits de l'homme et le régime de la liberté, que quand elle consacre ses admirables aptitudes aux applications les plus élevées de la science et aux sublimes conceptions de l'art.

Mais, dit en terminant le président Alcqrta, nous n'avons jusqu'à ce, iour adopté à notre atmosphère ambiante quune minime partie de ce qu'enseignent vos admirables méthodes de production appliquées aux manifestations multiples de 1 esprit humain; de votre côté aussi, vous observez une attitude, peut-être trop réservée pour le développement des affaires avec le Rio de la Plata et nous sommes portés à croire, je dirai même convaincus, qu'une grande partie du capital étranger engagé en Argentine provient de vos immenses ressources qui n'osent pas se livrer directement et se confient à des intermédiaires qui apprécient mieux le crédit que mérite notre pays. Des modifications dans votre manière de voir, favorables à nos intérêts communs, s'imposeraient, à bref délai mais, pnur cela, diverses mesures sont à prendre, et entre autres, la création d'institutions et de centres de propagande et d'action qui, comme la Chambre de commerce Argentine, créée récemment à Paris, gràce à une louable initiative, encourageraient et stimuleraient le développement des intérêts et le resserrement des liens économiques des deux pays.

En terminant son éloquent discours au milieu des applaudissements, le président Figueroa Alcorta a levé sa coupe à la santé du Président Fallières et à la prospérité de la France.

Ch. Dauzats.

NOS HOTES

Le prince héritier de Turquie au Creusot Le Creusot, 14 juin 1911.

Il n'est pas de souverain étranger, de passage en France, qui ne manifeste le désir de visiter les forges du Creusot. Rien, en effet, n'est plus impressionnant que le spectacle auquel il est donné d^assister dans ces immenses usines, qui constituent en quelque sorte la synthèse de tout ce que le genre humain a pu réaliser comme puissance industrielle.

Cédant à ce même désir, S. A. I. le prince Youssouf Izzeddine Effendi, pour quelques jours encore hôte de la France, a quitté Paris hier matin à 11 h. 35 pour le Creusot, par un train spécial offert par M. E. Schneider qui avait tenu à accompagner lui-même le prince. Le Président de la République avait mis à la disposition de Son Altesse Impériale son wagon-salon, dans lequel prirent place également S. Exe. Naorm-pacha, ambassadeur de Turquie; IVi. Boppe, conseiller à l'ambassade de France à Constantinople le colonel Djevad bey, aide de camp, chef d'état-major de la première inspection ottomane; le commandant Fethy bey, attaché militaire; le capitaine Noury bey, aide de camp de Son Altesse Impériale le lieutenant Moukbil bey, premier secrétaire d'ambassade le capitaine Tewfik bey, le capitaine de Brancion, attaché à" la personne de Son Altesse Impériale; M.Saïd bey MM. de Sévelinges et Sérieyx, ingénieurs aux établissements Schneider. Le déjeuner fut servi en cours de route dans le wagon-restaurant brillamment décoré et fleuri. A cinq heures, le train entrait en gare de l'usine du Creusot, où les honneurs militaires furent rendus, tandis que la musique de l'usine jouait l'hymne de la Constitution.

Son Altesse Impériale et sa suite, après ^'èlre rendus en voiture aux usines dont j ils. visitèrent les aciéries, ont dîné au château de la Verrerie où ils sont les j hôtes de M.Schneider. La visite se continuera ce matin par les ateliers d'artili lôfîe sonfe1 actuellement en construe-

tion de nombreuses batteries commandées par le gouvernement ottoman. Le prince héritier rentrera ce soir à Paris.

A ̃̃̃

S. A. R. le prince Alexandre, héritier de Serbie, est arrivé hier matin à Paris par l'Orient- Express, accompagné de M. Yancovitch, chef de cabinet de S. M. le roi de Serbie, du colonel Pechitch, aide de camp, et du capitaine Dio.uknitch, officier d'ordonnance. Ch. Dauzats.

La Presse de ce matin

Le Petit Parisien Mort de Jules Lefebvre.

Le peintre Jules Lefebvre est mort, hier, à son domicile, 5, rue La-rBruyère.

Né à Tournan (Seine-et-Marne), en 1836, il débuta au Salon de 1855. Prix de Rome en 1861, il se spécialisa surtout dans le portrait féminin.

Parmi ses principales œuvres, citons le portrait de Mme Lemaire (1857); Jeune fille endormie (1865); Femme couchée (1868) Pascuccia, la marquise de Montesquiou, etc. On lui doit aussi quelques peintures décoratives, comme sa Lady Godiva,qui satrouve à l'Hôtel de Ville de Paris la vérité, exposée au Luxembourg, etc. Médaille d'honneur en 1886, grand prix en 1900, Jules Lefebvre fut élu à l'Institut èhl"8§l où il remplaca Delaunay.

Il était, commandeur de la Légion d'honneur.

Cheval de courses truqué.

Après une habile enquête de M. Aschwanden, commissaire de la brigade des jeux à la Sûreté générale, M. Mérat, juge à Sens, a reçu* mission d'instruire une affaire de cheval truqué dont a été victime M. Michel Lazard, banquier et propriétaire d'une écurie de courses.

Il s'agit d'un cheval nommé Collégien que M. Michel Lazare avait acheté pour 3,500 francs comme étant un poulain pur sang anglais, et auquel M. Juge, le vendeur, était parvenu, grâce un ingénieux stratagème, à substituer un cheval nommé Gaston, originaire du midi de la France,

heM^MaWie

SALONS

S. A. I. le prince Georges Romanowski, duc de Leuchtenberg, a donné un dîner suivi d'un tour de valse.

Slatin pacha, le héros du Soudan,. il fut douze ans prisonnier du MadhKet qu'il gouverne aujourd'hui, passe quelques jours à Paris avant de se rendre à Londres pour la Coronation.

Un dîner lui était offert hier au Pré-Catelan par M. Charles Michel qui réunissait autour de lui, avec l'amiral de Jonquières, envoyé extraordinaire de la République Française au couronnement, quelques personnalités du monde colonial M. Roume, ancien gouverneur de l'Afrique occidentale M. £onnel de Mézières, M. Robert de Caix, M. Chautemps, M. Gaut, du ministère des affaires étrangères M. Grosclaude, etc.

Le ministre des colonies, retenu au conseil de cabinet qui s'est tenu dans la soirée, s'était fait représenter par le capitaine Piquet. Avant-hier un brillant déjeuner qui réunissait plus de deux cents convives argentins a été oflcrt à M. Georges Clemenceau, au Pré Catelan, par M. Auguste J. Cpelho, directeur général de la, banque espagnole de Rio de la Plata. '^x U Mardi, élégant déjeu,n,eïi, che£- la prin» cesse Etienne Galitzine, en l'honneur de S. A. I. le prince Georges Romanowski, duc de Lçuchtenberg.

Mardi, grand dîner, chez M. Léon Suarés, en l'honneur de S. A. R. Mgr le duc de Sparte. :r Parmi les convives

S. Exc. l'ambassadeur d'Italie et donna 'Bice Tittoni, prince et princesse de Poggio-Sùasà, Mme Achille Fould, comte et comtesse Bertrand d'Aramon, général comte et comtesse Nostitz, Mme Marcelin-Singer, Mlle Singer, comtesse Bice Colleoni. prince de Solofra-Orsini, comte Louis-René de Gramont, etc.

M. et Mme William Corey ont donné un diner suivi de bal costumé en l'honneur de S. A. R. Mgr le duc de Sparte; de S. A. Lie grand-duc Boris de Russie et de LL. AA. II. les princes Georges et Alexandre Romanowski, ducs de Leuchtenberg.

Reconnu ̃" Comte et comtesse de L'Aigle, M. et Mme Jean de Reszké, Mme Perry Belmorite. Mme Hart. Mme Nordica. Mme French, M. et Mme Noufflard, Mme de Rigalt, Mlle de Poliakoff, comte de La Morinière, capitaine Frederici, prince Orsini, colonel d'Osnobichine, vicomte de Périgny, comte de Toulouse-Lautrec, M. Paul Napoleone, etc., etc.

Mardi, soirée musicale, très réussie et des plus élégantes, chez la comtesse Charles, de Germiny. Au programme des œuvres de Mpùs^ sorgski, de Duparc et de Strauss, admirablesment interprétées par Mme Raymonde,pè«:launois, qui eut un grand succès, ainsi qne- la charmante Mlle Suzanne De voyod dans diverses poésies et des adaptations sympho"- niques avec Mlle T. Rugot, qui a chanté à" merveille, la distinguée violoniste Mlle Alice-. Leroux et Mlle Durosiez, virtuose. Pour ter-" miner, Sarrablo et ses tziganes. ̃̃'̃̃ Dans l'assistance: ? S- Exe. M. Tittoni, ambassadeur d'Italie, duc et duchesse d'Albuféra, duchesse de Chaulons et miss Shonts, princesse de La Tour d'Au- vergne née Pleumartin, prince et princesse d& Faucigny-Lucinge, duc et duchesse de ChoijSeû'l, baron Guillaume, ministre de Belgique; baron, de Wedel Jarlsberg, ministre de Norvège. "ie ministre de Suède et la comtesse GyldenstMge^ comte et comtesse de Î^emes-Hidvég, comté -ifit" comtesse de Castellane, marquis et marquise; de Maussabré, comtesse Arthur de Vogué, mar^ quise de Pomereu, marquis et marquise de BaJleroy, marquise de Pontevès-Sabran, cdrri-tesse' Edouard de Drëux-Brézé, comte et comtesse Ga.r.. bviel de Castries, comtesse Bertrand de Bouilié, marquiso de Croix, marquis et marquise do ICçrouartz, comtesse R. et Mlle de Pracomtai,,maiv quis et marquise de Sayve, comtesse Alfred de.' Gramont, comtesse Arnaud de Gramont, comte et comtesse des Isnards, comtes et comtesses Hector et Lantelme de Monteynard, comte et comtesse de Blois, comte et Mlle d'Andigné, comte et comtesse d'Esclaibes d'Hust, baronne et Mlle de Serlay, Mme Il. Schneider. M. et Mme de Saulty, M. et Mme de Monbel, comte .et. comtesse Pastré, comtesse de Fels, marquis 4*3" Reverseaux, marquis de Robien, comte Edouard de Moustier, comte de Germiny, comte Robert d'Aulan, comte de Reilhac, M. H. Martel, comte" > Fleury, etc., etc. La marquise de Courcy offrait, vendredi un très élégant goûter. Dans l'assistance

Comtesse de Trédern, duc de Pomar, njarquisi. de Vaucouleurs de Lanjamet, prince de Scey-Montbéliard, comtesse et Mlle de Sesmaisons, général et Mme Zurlinden, marquise de Beaumont, comtesse de Solages, comtesse de la Teil-; lais, Mme et Mlle de Chazelles, comte de la Pey- rèse, Mme G. de Franqueville, marquis et inaVquise d'Auray de Saint-Pois, Mme et Mlles de La Monn<?raye, M. des Coustures, marquise et Mlle de Lespinay, baron du Mesnil,. marquise et; Mlles de Val Carlos, vicomte de Bellissen, comtesse et Mlle de Gérard, duchesse de Bellune, M. René Valette, marquis et marquise de Mail-- lard-Lafaye, marquis et marquise du Liscoët, comtesse et Mlle de Bellissen, comtesse de Ri- chebourg, M. Back de Surany, vicomtesse de ._̃ Chabrol, comtesse et Mlle de' Montlaur, comte de Job et comtesse née LandrevUle, Mme des Crances, baronne d'OrosdydOrosd, "comtesse de Beaumont, comte de Bussy, comtesse de Boislandry, M., et Mme de Malherbe, -comtesse et Mlle de Villeneuve-Escjapon, comtesse de Boisgeiin, vicomte et vicomtesse J. de La Jonquière, M. et Mme de Saint-Léger, vicomte de Gissac, baronne de Maret, baron de 'Longuerue, marquise de Vassejot, comte et comtes»»


Au Palais-Bourbon

de Favières, comtesse de Saint-Georges, M. SaintHilaire, etc., etc.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

De Vichy

Le beau temps amène au Golf, au Tennis, nombreux champions. Tantôt va s'ouvrir le concours hippique toujours si brillant, auquel Tient, cette année, s'ajouter un raid militaire. Reconnus ces derniers soirs princes Lubëcki, Mannsfeld, comtesses de Goussencourt, Valienoka, d'Assignies, de Saint Donat Mmes des Rieux, Victorien Sardou M.Francis de Croisset, ce dernier très assidu aux soirées de comédie.

CHARITE

Une des fêtes les plus merveilleuses de lasaison a été celle qui eut lieu hier, chez le duc et la duchesse de Camastra, au profit de l'Œuvre des pauvres italiens de Pans et de l'Orphélinàt italien de Neuilly. Les comptoirs étaient superbes et, dés trois heures, ils furent littéralement assaillis. et dépouillés par tont ce que Paris compte de plus élégant et de plus généreux. Le jardin était féerique. Des fleurs partout' et à côté des fleurs et plantes naturelles, on restait émerveillé devant le comptoir de fleurs artificielles offert par M. Domigo de Braga. Le buffet était le don d'un de nos plus charmants et spirituels Parisiens. Très admirés lés ouvrages de lingerie, guipure et dentelles des orphelines de Neuilly, dont l'un des fondateurs fut le regretté prince della Rocca.

Deux grandes dames et une professionnelle disent la bonne aventure. La charmante Mme Jeanne Granier fait le boniment.

A quatre heures et demie, un concert inoubliable fut le. clou de la fête.

Plusieurs de nos meilleurs artistes, parmi lesquels Mmes Lina Cavàlieri, Zambelli, MM. Segùrola, Leoni, etc., etc., sefirent applaudir et nous donnèrent la joie d'un vrai régal artistique. 1

Le grand maestro Isidoro de Lara accompagna ses œuvres et chanta aussi d'une façon exquise l'élégante assistance l'acclama. Applaudissements sans fin aussi pour le maestro Herman Benberg et le maestro Barthélémy qui accompagnèrent leurs œuvres, etc., etc.

Le signal de la fin de cette fête magnifique fut le tirage d'une tombola présidée par Mme Th. Chartran, qui avait généreusement offert un tableau du grand peintre, son regretté mari, et les autres lots étaient tous superbes, dons généreux de nos principaux artistes. Remarqué parmi les vendeuses, les commissaires, les acheteurs et les acheteuses: LL. AA. II. le grand-duc Paul de Russie et le duc Georges de Leuchtenberg, S. A, S. la princesse de Monaco, S. Exe. l'ambassadeur d'Italie et donna Bice Tittoni, Mme et Mlle Perez Caballero, baronne et Mme de Schoen, S. Exe. l'ambassadeur des Etats-Unis, Mme et Mlle Bacon, LL. AA. le prince et la princesse Murat, duc et duchesse de Camastra, comtesse Jean de Castellane, Mme Monbel, née princesse Borghèse, Mme A. Oppenheim marquise de Pracomtal, Mme Claude Garin, comtesse de Fels, duchesse étMlle de Morny, Mlle Marguerite deBethmann, Mme Back de Surany, baronne d'Orosdy, comtesse du Cor de Dnmrémont, baron Henri de Rothschild, comte Espierre, Mme Le Ghait, Mme Standish, comtesse de- Hohenfelsen, princesse k. de Polignac, Mme Henri Hotfinguer, baronne de Waldner, le ministre de l'Argentine et Mme Larreta, M. et Mme Alcorta, Mme Pierre Delbet, princesse Marguerite Murât, le ministre de Bulgarie, Mme et Miles Stancioff. princesse SoutzoBetzold et Mlles Betzold, Mlles Nina de Lara, Tittoni, de Montesquiou, Yvonne della Rocca, Mirtil, Bice Colleoni, baronne et Mlle de Baye, prince, princesse ot Mlle Bandini, prince et princesse de Poggio Suasa, Mmes Will et Ferdinand Blumenthal, baronnes James, Edmond, 1 Hçnri ot Maurice de Rothschild, capitaine et Mme Aloïsi, Mme W Corey, Mme Jean de Reszké, princesse' Soutzo, Mme Lucien Muhlfeld, Mme Auffm'Ordt, comtesse et Mlles d'Alsace, corn-

PROCHAINE SÊAhCB

tesse et Mlle A. de La Forest-Divonne, du chesse de Gramont, marquise de Ganay, comtesse de Béarn le ministre de Grèce, général Nostitz, général et marquis Courtès, Mmes Thouveneï, Gonzales-Moreno, G. Fabvier, de Negroponte, Cappiello Henri Letellier, Arthur Meyer, Macmels, Mlle Ochsé, marquise de Modène, vicomtesse René Vigier, comtesse et Miles do Berteux, princesse et Mlles de Viggianb, comtesse do Caraman-Chimay, comtesse de Berteux, Mme della Torre, Mme Ruthèrfurd Stuyvesant, comtesse et Mlle de Kersaint, Mme Georges Kohn, baronne Leonino, Mmes Louis, Edgard et Jean Stern, baronne de Planker-Klaps, Mme Oscar Richard, Mme et Mlle Denaut, Mme et Mlle Vesnitch, M. et Mme J. Normand, Mlle Sanderson do.-Crowe, prince de La Moskowa, comte H. de Béarn, MM. Edouard Hermann, Mirtil, A. de Radwan, A. de Jonquières, comte de Germiny, comte do Gabriac, prince Louis Murat, marquis d'Ayala, prince do Hohenlohe, comte du Chaffault, Léon et André Suarès, comte de Brémond d'Ars, docteur Nachtel, Mlles Yacaresco et Falcoyano, etc., etc.

La çharmante idée dont nous avons eni tretenu nos lecteurs, et qui consiste à vendre dans tout Paris, dimanche prochain, une petite fleur symbolique-au profit de -l'œuvre- de- l'Union des femmes de France a fait son chemin. Les sociétaires et pensionnaires de la Comédie-Française se chargent de la vente dans le Bois au retour des courses, et les artistes des différents théâtres vendront à l'entr'acte dans les matinées et le soir. Les dames de la Halle ont demandé à assurer la vente dans les pavillons à l'heure d'affluence; ailleurs, ce seront les dames de la Caisse nationale d'épargne ou les « petites bleues » de l'Assistance publiqrie. ̃

Lundi prochain 19 juin, à huit heures et demie du soir, aura lieu. à la salle Gaveau, un grand concert de charité, au profit de l'œuvre de l'Etoile.

Au programme figure la première audition, à Paris, de la Messe solennelle de Fernand Le Borne, pour soli, chœurs, orgue et orchestre. Mmes Charny, Le Goff, MM. Plamondon, Tarquini d'Or prêteront leur concours à l'exécution de cette oeuvre importante qui aura lieu sous la direction de M. Le Borne. Dans la seconde partie du programme, on entendra la comtesse de La Chapelle Crosville, Mme Albert Duval, Mlle Suzanne Devoyod, de. la Comédie-Française, etc.

CERCLES,,

La Société franco-japonaise vient d'ad mettre au nombre de ses membres MM. Courcelle-S'jneuil, Van Sen Brock, Otto Kummel, Ulriçli, Odm, Joseph Aulneau et Raphaël Petrucci.

Au Cercle de l'Union artistique ont été admis hier à titre permanent M. Roger Marcuard, présenté par MM. le comte de Maupéou et Emmanuel Schlumberger; M Francis Fassitt, présenté par MM. Georges Kinen et Jules Stewart M. jean Tartenson, présenté par MM. Achille Say et R. L. Bret; M. Paul Govare, avocat à la Cour d'appel, présenté par MM. Lucien Emmery et Georges

Devin.

MARIAGES

Hier a été célébré, à l'église Saint-Ro.ch, le mariage de M. Maurice Lesieur, fils de M. G. Lesieur, ancien président de la Chambre de commerce de Paris, avec Mlle Nicole Michot, fille de M. Michot, ancien président de la Compagnie des agréés.

Etaient témoins, pour le marié M. G. Du-, puis, maire de Saint-Brice, son grand-père, et M. G. Laguionie, membre de. la Chambre de commerce de Paris pour la mariée M. Desouches, ancien président de la Compagnie des agréés, son grand-père, et M. Chapuis, ancien président au Tribunal de commerce. La quête était faite par Mlles Simone Lesieur. Sonia Desouches, Marie. Michot,, Gêner Tiève Maunoury, Germaine Ke;Bt,- Danj'elle.

Piat, accompagnées de MM. Desonches. Alexandre Bertrand, Paul Lesiéur, Henry Lesieur, Henry Combemale, Pierre Dupuis, De Nancy

Le mariage de M. René Doumer, attaché à la Banque de France, fils de l'ancien président de la Chambre, avec Mlle Henriette Matray, fille de M. Matray, directeur de la succursale de la Banque de France à Nancy, a été célébré aujourd'hui, en présence de très nombreux invités.

La cérémonie civile avait eu lieu hier.

DEUIL

Nous apprenons la mort de Mme veuve Clunet, née Chasteau de Balyon, mère de Mo Edouard Clunet, l'éminent avocat à la Cour de Paris. Elle est décédée en son domicile, à Blois, à l'âge de quatre-vingt-huit ans, et a été enterrée religieusement au Père-Lachaise, à Paris.

Selon le désir de la défunte, il n'a été envoyé aucune invitation.

Hier, à neuf heures et demie, en l'église Notre-Dame-de-Grâce de Passy, ont été célébrées les obsèques de la comtesse Ludovic de. Vente de Francmesnil, née Bigard-Fabre. Le deuil était conduit par le comte Ludovic de Vente de Francmesnil, son mari; M. Roger de Vente de Francmesnil, son fils M. Gérard de Francmesnil, son petit-fils; MM. Edouard Bigard-Fabre, chef de division au sous-secrétariat' des beaux-arts. Alfred Bigard-Fabre, ses frères M. du Laurens de La Barre, avocat à- la Cour d'appel,, son beaufrère M. Edmond Huant Desjardins de Morainville, son oncle; Georges Jallot, son cousin-germain, et par les autres membres de la famille.

L'inhumation a eu lieu au cimetière de Montmartre.

Mme E. Berne-Bellernur est morte presque subitement, mardi soiç, chezsamére, Mme Lechevalier, suivant de près son mari, le peintre militaire bien connu, décédé il y a quelques mois. Elle était la sœur du peintre J.-G. Vibert, qui eut aussi son heure de célé-

brité.-

Après avoir élevé une très nombreuse famille et avoir connu tous les chagrins, Mme E. Berne-Bellecôur s'est éteinte, douce et résignée, comme elle a vécu, laissant dans l'esprit de ses amis le souvenir attendri et mélancolique d'une femme qui fit son devoir simplement et qui, sa tâche laborieuse accomplie, se retira sans bruit.

Les obsèques de Mme E. Berne-Bellecour seront célébrées demain vendredi, à midi, à Saint-François-de-Sales. Les obsèques du peintre Gustave Delhumeatt, victime de l'accident d'automobile que nous avons relaté, ont eu lieu lundi dernier aux Moustiers-les-Mauxfaits (Vendée), son pays natal, au milieu d'une foule émue d'admirateurs et d'amis.

De Copenhague.

Le compositeur, ancien chef d'orchestre de la Cour, Jean Svendsen, est mort ce matin. E. Delaroohe.

PETIT CARNET

Le temps approche où la plupart des Parisiens auront déserté Paris, heureux de se reposer dans la paix des villégiatures estivales. Les villas et châteaux se parent pour les recevoir, et c'est pourquoi les visiteurs sont nombreux ces jours ci chez Mercier frètes les grands tapissiers-décorateurs du 100, i ourg Saint Antoine. Ils y viennent choisir les meubles.de pur. style, de fabrication parfaite, élégants et confor ables, qui sont 1 ornement des .demeures iuxu.eu5es et la joie darçgar.d. ^rG, 'r-w-i-> M/'

Réponse à «Un Grincheux» » Un grincheux vient de me poser la question suivante

A quoi bon, m'écrit-il, recourir la pharmacie pour prévenir on éliminer l'acide urique ?

La nature ayant presque toujours mis le remède à côté du mal, il ne manque pas d'eaux minérales qui s'acquittent à merveille de cette besogne détersive. Ça vaudrait mieux apparemment que vos drogues, dont, à bien prendre, les meilleures ne valent r^en.

La' question est nettement posée nous-allons la tirer au clair.

•*#

Dieu me garde de contester la vertu spécifique de certaines eaux minérales dans l'intoxication urique sous toutes ses formes. Il en est, notamment, telles ou telles dont les effets tiennent du miracle. Je suis le premier a leur rendre l'hommage qu'elles méritent et à en conseiller l'usage rationnel aux intéressés qui en ont le moyen.

Ils y gagneront à coup sûr de remédier à l'encrassement de leurs reins, ainsi lavés à grande eau, c'est le cas de le dire, et grâce à la haute teneur de cette eau en dissolvants libérateurs, en sels de lithine, en particulier, de se débarrasser d' « une bonne affaire » des cailloux, graviers, xanthines et autres saletés qui ensablent leurs tissus et empoisonnent leur sang.

Mais. il y a un mais. Il y a toujours un mais. Parfois même, et c'est le cas, il y en a plusieurs.

Mais tous les arthritiques, qui forment une bonne moitié, sinon davantage, de la population, n'ont pas la possibilité de s'offrir une « saison aux eaux »,' parce le loisir leur fait défaut, ou l'argent ou même, hélas l'un et l'autre.

Sans compter qu'une «saison» ne saurait suffire pour un récurage définitif. Si radicale qu'ait été la cure, c'est bien Tare si ses effets persistent. L'acide urique a tôt fait de reprendre ses droits et le pauvre malade se met à reperdre avec une .rapidité désespérante tout ce qu'il avait gagné ou, si vous préférez, à rattraper ce qu'il avait perdu.

Il n'a plus qu'à recommencer, non pas seulement l'année suivante, mais tous les trois mois; autrement le poison va le gagner à la main ou plutôt « aux reins ». Il faudrait, en vérité, n'avoir que ça à faire.

N'objectez pas, je vous prie, que point n'est besoin de se déplacer pour faire une cure d'eau minérale, l'eau minérale pouvant se monnoyer en bouteilles, et, par conséquent, se faire n'importe où. 'Est-ce bien sûr?

Tout d'abord, on perd ainsi le bénéfice du repos, du changement d'air, du sortilège de la campagne et du régime. On aurait tort, eu second lieu, d'oublier que les eaux minérales n'ont rien de commun avec le bordeaux. Loin de se bonifier à voyager et à vieillir, elles n'ont effectivement leur maximum et leur optimum d'activité qu'à; la source

eL i~ 1 ~i

même, au griffon, de sorte qu'elles s'altèrent et s'affaiblissenttoujours, plus ou moins, dans le temps et 1 espace. Bref, sans avoir il s'en faut totalement disparu, leur pouvoir thérapeutique ne laisse pas d'être amoindri par l'emmagasinage et le transport (perte des gaz rares, affaiblissement de la radioactivité, etc.).

Il serait imprudent, enfin, d'abuser des eaux minérales, dont les plus actives passent, non sans vraisemblance, pour délabrer l'estomac. D'autre part, du fait seul qu'elles sont et pour cause riches en sels minéraux n'estil pas à craindre qu'elles finissent à la longue par surmener, congestionner et même colmater le filtre rénal, qui, pas plus que les autres filtres, ne saurait résister impunément au passage continu de liquides impurs ou trop minéralisés.

Vous voyer, mon cher grincheux », que la cure d'eau minérale, tout en étant une pratique excellente, n'est pas absolument à l'abri de la critique.

Voilà pourquoi je persiste, avec une foule de médecins, à préconiser, non pas au lieu et place, éncore moins à rencontre de la cure d'eau minérale, mais simultanément avec elle, l'emploi de l'Urodonal.

Faut-il rappeler que l'Urodonal, qui dissout l'acide urique « comme l'eau chaude dissout le sel ou le sucre », est trente-sept fois plus actif que la lithine, trente-sept fois, au moins supérieur, pat conséquent, à l'eau minérale qui en contient le plus ?

Faut-il rappeler que si l'Urodonal est une « drogue », un médicament de synthèse, il possède ce précieux privilège, refusé à la plupart des produits pharmaceutiques, à commencer par les « urofuges » (salicylates, aspirine, etc.), d'être absolument inoffensif, et de n'exercer aucune action fâcheuse pas plus sur les reins que sur le cœur, pas plus sur le cerveau que sur l'estomac.

L'emploi de l'Urodonal s'impose donc, cela va de soi, à tous les arthritiques c'est probablement le plus grand nombre qui, ne pouvant, faute de temps ou de « galette » se payer le luxe d'« aller aux eaux », auront ainsi la consolation et l'avantage de faire chez-eux, sans quit- ter ni leur travail, ni leurs affaires, au,tant de cures intensives qu'ils en éprouve- ront le besoin.

Mais il s'impose également aux privilégiés de la fortune, à qui trois semaines de villégiature hydrothérapique ne sont pas pour nous faire peur.

Pendant les entr'actes, en effet, l'Urodonal complète ou prépare l'action de l'eau minérale après la cure ellemême, il constitue la meilleure des « post-cures », en amplifiant ses effets, en accomplissant mieux qu'elle encore le plus gros de sa besogne dissolvante et répurgatrice, et en ne .laissant plus rien, pour ainsi dire, à drainer derrière lui. ̃ ̃•̃̃•

l'-

Un dernier mot qui a son importance et j'ai fini.

Dites-vous bien qu'une saignée urique

Par Abel FAIVRÉ

par l'Urodonal, à raison d'un flacon par mois, dût-elle être répétée plusieurs fôij au cours d'une année, revient encore moins cher qu'une cure, même qu'une cure à domicile, d'une eau minérale vendue au prix du vin 1 Emile Gautier.

P.-S. lu! Urodonal se trouve dans toutes, les bonnes pharmacies et aux établissements Chatelain, 207, boulevard Péreire, Paris. Le flacon, franco, 6 fr. 50 les trois flaeona (cure de saignée urique), franco, 18 francs. Union postale et colonies, franco, 7 francs et 30 francs.

SOUSCRIPTION Pour la Caisse de secours destinée aux Agents de police Victimes du Devoir Dix-septième lista '< .»̃ )

Le Figaro a reçu hier les sommes suivantes ̃̃̃̃

Recette d'un après-midi Lun~

Park. 3:000 DucDecazes. 200"1 :) Mme Llie Lazard. 200, » A. S 20 ,i Une Cdelelectrîce. '0 u E. S. C. D. 'O MM. Mercier frères, ametible-

ment. 't00 ¡) 1\1. Gompors,joaillier. ~00 <' 1I. A. Uochin. 30 '.Nf. 4." 40 » .1.1' M. 100 7a Baron Léon Seillière.00.)) ») A. P., ancien cuirassier du 8°. 190 Mlle Madeleine Dolley. 4(10 ~i M. P.-L.Ftprs. 20 a MmeCoraI~aparcerie-Richepin. 100 111. et Mme Flacheron. 30' Mme EmiIRoth.50 )~ M. Paul Couband. '? Restaurant Marguery.. 500 M. Léonce Samuel.50 a À. R.5 » ~i. Bouillard. 50. ~r )l "Total. 3.695 '1

Sommes reçues _prée~-

demment parle Figaro. 409.999 » Total général. 413.694 n

Huitième liste des sommes reçues directement par M. Lépine

Banque de France.Fr. 5.000 Compagnie des chemins de fer

duP.-L.-M. 4.000" ::t Compagnie des chemins de fer d'Orléans. 4.000.~ Compagnie des chemins de fer 7' du Nord 4.0.00 Baronne James de Rothschild 2. (~oo ') MM.I.Camondo et Cie,banquiers 1.000 ~~` MM.Steindeckerfrères,banquiers 1.000t: )) M. Ivo Bosch, banquier. 1.000; MM.HottingueretCie,banquiers 1.000 ~i Compagnie des chemins de fer du Midi. 1.00Q» :f M. Franroisde Wende! 1.000 a M. AlbertEilissen. 500 1) M. Edouard Kann. 500 » Mme Alphonse Pinard. 500 Société hippique française 3'

versement). 500 x Mme Deutsch (de la Meurthe). 500 M. André Lépine. ~?0 M Famille Santamarina. ?0 » FamilleAcosta. 250 i7


Baron Lejeune 250 » Société française de fabrication

de bébés et jouets. 200 a Mme Ferdinand Debray et ses

enfants. 100 )) Anonyme 100 M. Sàlo'mon Fleiseïimdnn, ma~

nufactùrler, 100 » Docteur L$on Labbé, sénateur.. 100 M M. Léon Pissard, directepr gé-

néral de la Dette publique ot-

to~natte, 100 M ~4fai&ons A. Bertéil, fabrique de

.¥~ËagZ~~6at' P'a'Ú~' ~t 'D'eiq~;i: 100 M

,MMi Sénécaux, Patin et Delqui-

gny. 1(0)) )) Général marquis d'Espeuilles. 100 )' Docteur Maurice Laugier. 50 Mme Ed. Lacomme. 50 ')

MM. Charles BIot et Cie, indus-

triels. 25 Syndicat des facteurs à la criée

dos abattoirs de la Villette. 20 » Hôtel Moderne. 20 M. Chauvart.. 4 20 M. Louis Rollet 30 )) M. Fernand Berson. 100 Ai. René Brice, député. 100 H M. Eugcne Pujalet, inspecteur

général des services adminis-

tratifs au ministère de l'inté-

rieur. 100 » M. Armet de Lisle, industriel. 100 x M. Henry Berson. 100 x M. Charles Bucbet, directeur de

la Pharmacie centrale. 100 » Marquise d'Ornano. 100 » M. Léon Lévy, ingénieur en chef

dès mines. 100- » MM. Jules Léon et Traverse,

courtiers en.banque. 100 x M.ûeorgesMaus. 100 M. Philippe Ilécht 100 Société internationale des écoles

Berlitz. 100 » Chambre syndicale des entre-

pteneurs de voitures de place

du département de la Seine. 100 M M. Louis Rau. 100)) » lli. Jean Akar 0 100 M M. A.-J.Michelin, ingénieur. 100 H Général Florentin, grand-chance-

lier de la Légion d'honneur. 100 » Banque russo-asiatique. 100 H MM. F. Ulmann et Cie, ban-

quiers. 100 s !\1!\f.' Wellhoff, Neustadtl et Cie,

banquiers. 100 » M. Armant Glotz, banquier. 100 » 111M. E. de Goldschmidt et Cie,

banquiers. 100 » Général Bolgert. 100 » M. Ernest Dreux, banquier. 100 » MM. Thierrée frères et Goissedé,

banquiers. 100 » MM. Fray et Cie, banquiers. 100 ·· M. Ch.Baur, banquier. IQO M M. Victor Dalbavie, dessinateur. 100 H M. Victor Bernot, industriel. 100 M Marquis de Moustier, député. 100 )' M. Maurice Pau. 100 Ailt. Galliard, Frank et Cie,

banquiers. 400 H M. Roger Lehideux. 100 x M. Paul Déroulède, homme de

lettres. 100 1) M. Albert Esnault-Pelterie, an-

cien industriel. 0 100 ComteJustinienClary. 100 H M. E.-R.Worms, ingénieur. 100 n M. Gustave Wellhoff, banquier. 100 .)) MM. Plisson et Cie. 100 u Compagnie d'assurances géné-

rales. 5,000 M Anonyme. 2.000 » R.F. 1;000 Compagnie continentale Edison. ~000 )) M. E. Aubry-Vitet. 1.000 1) Compagnie générale parisienne

.cle,iz:o.n1\'vays. 1.000 H MmeA.Lecreux. b00 M Anonyme. 500 H M. Vésier, président de la Com-

pagnie française des métaux.. 500 )' MM. O.-A. Rosenberg et Cie,

banquiers. 500 x

Prince Jacques de Broglie. 500 M

Baron Cari de Vinck de Deux-

Orp, ministre plénipotentiaire. 200 x La Générale Publicité. 200 ·· M. Marc Raty, maître de forges, 200 Chambre syndicale des entre-

preneurs de charpente de la

ville de Paris et du départe-

ment de la Seine. 200)) x M. Yves Durand, directeur du

cabinet du préfet de police. 100 Anonyme 100 ¡) M. André d'EiohthaI. 100 ). M. Léon Bancel, entrepreneur

de travaux publics 100 n M. de Tournemine, industriel. 100 » M. Henri Michau. 100 ·· Baron Henri Mering 1. 100 » Mme Jules Rueff 100 n M. Marix. 50 » Al. Léon B~ssand. GO» » 14i. Lucien Lévy, café-restau-

rant. 50 » Anonyme. 50 »

M. Victor. SO »

M. Félix Mouton, maître de for-

.ges. 20 »

t Feuilleton, du F 1GARQ du 15 Juin (39) :• :;•.

11 .1

En Argentine

LIEBIG

La plus grande cuisine du monde Un endroit où d'immenses troupeaux passent dans un pot-au-feu gigantesque pour fournir d'essence de bouillon 1 Europe entière yods., ne pouvez manquer cela. 'Y

Je revoyais dans ma mémoire, aussi loin que pouvaient remonter mes souvenirs d'enfance, des images polychromes qu'offraient les épiciers aux acheteurs de l'Extrait de viande Liebig. Mais jp me figurais que le Liebig était un produit chimique fabriqué de toutes pièces en Allemagne.

Allons voir cela

Les usines.sont doubles'. La plus ancienne est située sur la rive gauche de l'Uruguay, à Fray-Bentos. La plus moderne, sur la rive droite, à Colon dans la province d'Entre-Rios.

Une nuit de navigation sur le Rio de la Piata et sur l'Uruguay, et on arrive à Fray-Bentos où le fleuve Uruguay a sept -kilomètres de large.

Je n'oublierai jamais ce débarquement |U milieu de la nuit. A deux heures du gatin, un grand bateau fluvial Mihanovf.ch s'était arrêté à un mille de la côte de l'Uruguay un petit vapeur de la Gcmpagnie. Liebig nous attendait. Il 1) Voirie Figaro des 22, 25, 29 janvier, 1er, 5, 8'12, 15, 19, 22, 26 février, 1", 9, 12, 15, 20, 22, 26 rtàrs, 2, 5, 9, 12, 16,-2-i, 26 avril, 1", 3, 7, 10, 14, 17, .•0, 24, 28, 31 mai, 4, 7 et 11 juin.

Tous droits de reproduction et de traduction réservés pour tous pays.

Copyright bU Jules Hurct, 1911.

(2; Si l'on pouvait arriver supprimer l'odeur des sauterelles, il y aurait, des fortunes à tirer de l'huile qi. les fournissent.

Mme veuve Gustave Picou 20 » M. Drouin, entrepreneur de trans-

ports 10 » Total.Fr. 49.025 »

Sommes envoyées précé-

demment à M. Lépine. 374.653 15 Total dessommes envoyées

directement à M. Lépine 423.678 15 Total des sommes reçues

par le Figaro. 413.694 » Total général. Fr.. 837.372 15

LE SÉNAT

LE BUDGET

DES AFFAIRES ETRANGERES M. Jenouvrier a développé, hier, son interpellation sur la politique suivie par la France au Maroc.

Comme l'a dit, au début de«son discours, l'honorable orateur, l'atmosphère apaisante du Sénat paraissait convenable pour un tel débat.

Notons de suite qu'il n'a soulevé aucun orage, probablement pour la raison fort simple qu'on n'y a pas dit grand'chose.

M. Jenèttvrier a tout d'abord refait l'historique de la question du Maroc, puis il a demandé au ministre de précisor certains points.

Quelle est l'idée directrice qui a conduit les opérations? Pourquoi le gé* néral Toutée n'a-t-il pas reçu l'ordre de pousser une pointe vers Taza? Qu'ai-*lons-nous faire vis-a-vis de 1 Espagne h Enfin, si. la colonne Moinier ne s'éternise pas à Fez, que laissera-t-elle derrière elle ? 2

M. Cruppi, ministre des affaires étrangères, a répondu. Son premier mot a été pour dire que jamais une intervention militaire de la France ne fut plus noble, plus humaine et plus civilisatrice que notre récente intervention au Maroc. Puis il rappela brièvement les phases de l'expédition surr lesquelles nous ne reviendrons pas.

M. Cruppi s'explique ensuite surl'acte. d'Algésiras dont le principe est de respecter l'intégrité de l'Empire et la souveraineté du Sultan.

C'est ce principe que nous avons appliqué dans notre dernière intervention. Pour avoir le respect de l'acte d'Algésiras, nous ne devions pas marcher du côté de la Moulouya où se trouvent les tribus les plus belliqueuses, parce que nous aurions été amenés à une œuvre de conquête.

Au contraire, de l'autre côté, notre.action était nettement chérifienne M. Poincaré. L'acte d'Algésiras reconnaît la suzeraineté du Sultan sur tout le Maroc on n'aurait donc pas violé cet acte en passant par la Moulouya la marche aurait été plus difficile, cela suffit.

M. le ministre des affaires étrangères. Oui, mais nous répondions mieux à l'appel du Sultan en venant de la Chaouïa. Pourquoi notre concentration sur la Moulouya ? °. Elle avait pour but de venir an secours de nos troupes à Fez, si la nécessité en était démontroe nous en avions le droit, cela est certain, mais il y avait une question de tactique, d'opportunité. Des résultats considérables, au point de vue de la pacification des tribus, au point de vue économique, ont été Obtenus du côté de la Moulouya. (Exclamations à droite.)

Mais nous ne voulions pas nous avancer des deux côtés à la fois, puisque cela n'était pas nécessaire, et c'est la route de Casalanca vers Fez qui devait être choisie. Aussi voilà pourquoi et comment nous avons marché vers Fez.

• M. Cruppi expose ensuite les opérations de la colonne de secours, et il rend en ces termes aux applaudissements de l'Assemblée hommage à nos soldats

M. le ministre des affaires étrangères. En moins d'un mois, Moinier a conduit ses troupes sous les murs de Fez. (Applaudissements.) Ah messieurs, si les soldats do quelque autre nation avaient réalisé cet exploit, que d'admiration n'aurions-nous pas pour eux Et pendant que la colonne de secours remplissait si vaillamment sa tache, Brémond et Mangin, attaqués, assaillis chaque jour, aux prises avec les circonstances les plus critiques, faisaient tête de tous côtés avec quelques poignées d'hommes et introduisaient au Maroc des habitudes inconnues d'humanité envers les vaincus. (Applaudissements.)

Le général Moinier est donc à Fe2. Que va-t-il y faire?

M. le ministre des affaires étrangères. La première œuvre qu'il devra accomplir,

nous emmena frissonnants dans le clapotis des vagues noires. Des odeurs de brûlé vaguaient sur les eaux. De hautes silhouettes de cheminées apparaissaient sous le bleu sombre du ciel. C'était tout ce qu'on distinguait du paysage. On débarqua. Une voiture nous conduisit avec nos petits bagages vers la demeure du directeur où des lits nous attendaient. Dès huit heures, il fallut commencer les promenades.

Avant de mettre le pied dans les usines, je demandai à voir les bœufs vivants. Nous en rencontrâmes justement un troupeau de quelques centaines qui arrivaient d'un pâturage voisin pour être parqués dans un autre, plus proche de l'abattoir (1).

Parfois, quand le vent souffle de la ville vers les champs, d'eux-mêmes les troupeaux s'arrêtent et ne veulent plus avancer. Ils ont senti l'odeur de mort que le vent a prise en passant sur les abattoirs. Ce jour-là, le vent soufflait d'un autre côté, et le troupeau allait son train tranquille vers la'tuerie. Des gauchos a cheval conduisent les animaux vers le corral d'exécution, où ils entrent vingt par vingt.

Dès qu'ils sont enfermés dans cet étroit espace, un homme jette le lasso sur une paire de cornes; l'animal pris, l'homme passe l'extrémité de la corde de cuir sur un cric qui l'amène vers l'égorgeur. La bête essaye de résister, mais le cric, actionné mécaniquement, l'attire, glissant sur ses quatre pattes arc-boutées dans un dernier effort. Une haute planche s'est levée pour livrer passage au condamné, puis s'est abaissée de façon à cacher aux autres ce qui va se passer. Un éclair. C'est le long couteau du desnneador (celui qui rompt la nuque) (2) qui s'abat sur le cou, entre la deuxième et troisième vertèbre. Le bœuf tombe aux pieds du tueur. Aussitôt des gaillards emportent au galop l'animal sur des chariots bas qui roulent sur des rails jusque dans, la salle voi(l)Dans ies prairies qui avoisinent Fray-Bentos, on donne un hectare et quart à chaque animal. (2) A Chicago, on les assomme d'un coup de marteau sur la tête.

après avoir rétabli la sécurité aux environs de Fez, grâce aux opérations qu'il poursuit, cette première œuvre doit consister à organiser une armée chérifienne suffisante pour étayer et garantir l'autorité du Sultan. S'il ne commençait par là, les troubles risqueraient de recommencer dès le retrait de nos troupes. Alors nous serions obligés un jour .ou l'autre de renouveler l'opération d'aujourd'hui.

Doter le Sultan d'Une armée ne suffit pas. U faut absolument mettre fin au détestable système de fiscalité du Maghzen, car c'est aux abus de ce régime barbare que sont dus les troubles continuels, les désordres, les pillages qui sévissent à l'état chronique dans certaines contrées. Ces deux résultats obtenus, le Sultan sera en mesure d'entreprendre les réformes que tout le monde appelle et dont le Maghzen lui-même reconnaît la nécessité.

Alors le .général Moinier pourra ramener ses soldats vers Casablanca, par le même chemin ou par un autre, je ne sais, en châtiant sur sa route les Zaers qui ont à nous répondre de l'attentat du 14 janvier. Tel est, messieurs, notre objectif. Si l'on veut ouvrir le Maroc à la civilisation, au commerce de toutes les nations, il n'y a pas d'autre marche à suivre.

Quelques points d'une grande importance, et sur lesquels l'attention n'avait pas été suffisamment attirée, ressortent, en somme, de ces intéressantes déclarations

Si les troupes françaises sont allées à Fez, c'est qu'à deux reprises, différentes le Sultan, mieux placé que personne pour juger de la situation nous l'avait demandé; ̃

Quand le général Moinier, à qui le ministre des affaires étrangères a rendu un si juste hommage, est arrivé dans la capitale marocaine, il a reçu, le jour même, les visites et les compliments de tous les consuls étrangers sans exception, et ces mêmes consuls avaient, le 25 avril dernier, décidé, d'un commun accord, de renvoyer à Tanger tous les colons européens, par suite du danger croissant qui se manifestait dans la capitale. v Tout cela prouve, de la façon la plus absolue, à quel point l'action de la France était nécessaire et légitime. Quant à l'affaire de la Lemta, le ministre a affirmé, d'après les rapports officiels, que parmi les troupes chérifiennes qui y ont participé, il ne se trouvait aucun instructeur français, MM. Gaudin de Vilaine et de Lamarzelle se sont plaints que le ministre ait traité toutes les questions sauf la plus préoccupante celle de nos rapports avec l'Espagne.

M. de Larnarzelle déclare que l'Espagne n'a respecté ni l'acte d'Algésiras, en allant à Larache, ni l'accord franco-espagnol.

Et il conclut en disant que s'il admire les actes de nos soldats, il n'admire pas ceux du ministre.

Après cette intervention, la discussion a été close. H n'y avait pas d'ordre du jour. On s'en est aperçu seulement à la fin de la discussion du budget des affaires étrangères, et l'on a vote en hâte une approbation des déclarations gouvernementales. On a abordé ensuite la discussion du budget des affaires étrangères qui .a; été assez rapidement voté. ̃ Sur le chapitre premier (traitement du personnel), M. Cruppi, faisant allusion aux irrégularités qui ont été relevées dans les finances du département, a déclaré que les -errements ne pouvaient être maintenus.

Pour mettre fin à ces pratiques, il faut que le crédit du chapitre soit modifié. Le Sénat ne pouvant opérer cette modification, il le prie de lui fournir le moyen de saisir la Chambre de la question en réduisant le crédit de 100 francs. Puis, M. Pichon, ancien ministre des affaires étrangères, s est très nettement expliqué sur les faits qui se sont produits et qui ont abouti a l'arrestation de M. Hamon. Dès qu'il les a connus, il a fait appel au ministre des finances pour procéder à une vérification et désigner un inspecteur.

Le Sénat a applaudi aux explications de M. Pichon, qui a été trompé dans cette affaire, mais dont personne n'a jamais soupçonné la bonne foi.

Les chapitres du budget des affaires étrangères ont été ensuite votés. Comme il était en veine de travaille Sénat a voté ensuite cinquant.e-troisrhapitres du budget des travaux publics. Séance aujourd'hui. Auguste Avril.

sine, où une rangée d'écorcheurs sont déjà à rouvrage( penchés vers le sol, au milieu des chairs sanglantes et des flots de sang. Ce sang est aussitôt recueilli dans des récipients ad hoc pour être ensuite desséché. Les ouvriers sont des Basques d'une habileté extraordinaire. Aucun de leurs gestes n'est inutile ni hésitant. Leur couperet se promène dans les chairs, autour des os et des articulations, avec une dextérité presque magique. En quelques instants la bête est décapitée, dépouillée de sa peau qui reste là toute fumante pour protéger les quartiers, de viande du contact du sol. Un gamin passe, un seau à la maîn et récolte les langues. Les pattes sont coupées, les cornes arrachées, les cuisses débitées, la viande des côtes détachée; un vétérinaire assermenté examine les poumons, le cœur, le foie, qui pendent déjà à des crochets. Après dix minutes, montre en main, il ne reste plus que-la carcasse du bœuf et sa tète décornée. D autres ouvriers viennent encore s'acharner avec des haches sur ce squelette, disjoignent tes côtes, brisent la colonne vertébrale coup de maillets de fer, comme le démolisseur abat une charpente.

C est fini. Il ne reste plus que quelques ossements rouges, en tas.

Ce que je viens de décrire se passe dans un vaste Jiall où six dépeceurs et une nuée d'aides travaillent dans le sang (1). Un court caleçon tombe de leur ceinture, le béret basque les coiffe, des bas rouges leur montent jusqu'aux genoux et leurs pieds flottent dans des sabots de pourpre. Les porteurs couverts d'une longue dalmatique de peau cramoisie, vont pendre à des crochets les lourds quartiers de viande. Une douzaine d'hommes, le couperet en main, les débitent, avec une célérité incroyable, mettant d'un côté les plus beaux morceaùx ceux destinés à produire (11 Ces gens si terriblement habiles gagnent de 49 à 50 francs par jour. Les aides gagnent 5 francs. Les femmes et les gamins de 2 fr. 50 à. •i francs. L'égargeur, 35 francs, le lanceur de lasso autant. Ces deui demier3 Se relaient d'un jour à, l'auire pour regorgement, car le geste de tuer est exirènlement fatigant.

Autour de la politique

..ooa.:

La succession de M. Berteaux La situation dans la première circonscription de Versailles ne paraît pas encore fort claire. Bien que le congrès de dimanche dernier ait décidé l'unité de candidature, MM. Laurent et Rouvier restent toujours en présence. r Mais personne ne sait plus quel est des deux lecandidat radical-socialiste. D'autre part, des démarches ont été faites auprès de M. Maurice Colfat, avocat, président de l'Association pour la défense des classes moyennes, par un grand nombre de républicains de la circonscription, mais M. Maurice Côlrat a réservé sa réponse.

Le programme naval w

La commission de la marine s'est préoccupée de la date à laquelle pourrait avoir lieu le vote du programme naval et du projet de recrutement de l'armée de mer. Dans sa pensée, comme dans celle du ministre de la marine, il y a lieu de démander la discussion des deux projets le plus tôt possible, en raison de la mise en service très prochaine des cuirassés type Danton. La commission a décidé de laisser dans la loi du programme naval, toute latitude au ministre pour la composition et ;l,a répartition des escadres. Elle a envisagé la possibilité d'ûfto mise en chantier tons les vingt mois au lieu de tous les vingt-quatre mois, dans les arsenaux et dans les chantiers privés, en vue d'une construction pltis rapide et plus économique. Elle a décide de demander d'avancer également les dates d'exécution des divers- bassins à construire ou à mettre -eh état.

Enfin elle s'est préoccupée des divers moyens financiers nécessaires pour assurer en temps utile l'exécution intégrale du programme qui sera voté ^par les Chambres. A. A.

,11.11,1.1, ) -p 1| |TM f- f- f >̃̃ M n– f1M -fl.y,, ̃̃ ̃ A L'HÔTEL DE VILLE LA SÉANCE fit) CONSEIL MUNICIPAL. LES CHAN- TIERS DE PARIS CONTRE LA STATUOMANIE. LE MOXCMENÎ A BEETHOVEN.

Au début de la séance, M. Froment-Meurice, ayant fait voter un passage souterrain afin de relier les deux lignes métropolitaines qui passent à la Madeleine, a demandé à l'administration de saisir le Conseil d'un mémoire sur la suppression de la colonne d'aération du lavatory souterrain de l'avenue Victoria dont le Figaro a signalé récemment la laideur.

M. Joseph Denais a obtenu que dorénavant les entrepreneurs de travaux sur la voie publique qui n'enlèveront pas les chantiers dans le laps de temps prévu pour la durée des travaux seront astreints à une amende pouvant s'élever à 50 francs par jour de retard.

Nous insisterons sur ce moyen d'activer les travaux, qui aura certainement une heureuse répercussion sur l'ensemble des opérations de Paris. Le système est employé en Angleterre, et notamment à Londres, depuis des temps immémoriaux. Notre administration ne songeait pas à l'instituer à Paris. Elle redoutait, parait-il, que la mesure. fût illégale. Il a fallu toute l'énergie de M. Joseph Donais pour l'amener à la solution que nous venons d'indiquer.

Le reste de la séance a été consacré à la question des, statues et monuments. Nous avons déjà exposé les propositions de MM. Chérioux, .Rébeillard, Le Corbeiller et Massard qui, toutes, s'élèvent contre la statuomanie et préconisent des mesures à prendre pour préserver la perspective des rues et des squares. MI. Le Corboiller aurait vu sans efrroi le Conseil s'interdire pendant dix. ans d'accorder aucun emplacement pour des statues ou des monuments à installer bur la voie publique, ailleurs que sur les fortifications lorsqu'elles seront transformées en vastes espaces libres., Ses collègues n'ont pas été aussi loin. Ils se sont contentés d'adopter les conclusions do M. Adrien Oudin, conformes aux propositions de MM. Rébeillard et Chôrioux dont l'une comporte l'obligation de présenter dorénavant une maquette grandeur nature avant de demander un emplacement pour une statue ou un monument.

Mais les paroles prononcées par MM. Dausset et Deville et par MM. Massard Marcel Habert permettent d'espérer qu'on retirera peti. à petit de nos rues de nombreuses statues, soumises à. une révision.

Le monument qu'on se proposait d'élever au Ranelagh à la gloire de Beethoven aura été la première victime de la délibération prise par nos ediles.

M. d'Andigné a déclaré qu'il avait été favorable au principe de l'hommage à rendre au génie de Beethoven mais que du moment il connut les proportions du monument, il s'opposa à l'approbation que sollicitait le comité.

M. d'Estournelles de Constant, président du comité, a fait en vain remarquer que l'emplacement avait été accordé par délibération en date du 13 juillet 1909.

M. Adrien Oudin, après avoir indiqué que le monument avait neuf mètres de longueur,

l'extrait de Liebig de l'autre, les parties graisseuses ét les peaux.

Ce qui est remarquable ici, au contraire de ce qui se passe dans les abattoirs empestés de Chicago, c'est l'absence d'odeurs, la propreté parfaite des locaux du travail. Aussitôt ouvert le ventre de l'animal sacrifié, la panse, les entrailles sont emportées, vidées et nettoyées; le sang est recueilli dans des baquets placés sous des grilles à ras, du sol. On le fera sécher au soleil et il sera vendu comme encrais.

L'eau coule en ruisseaux à travers tout le hall. Rien de sale ni d'odorant ne traîne.

L'œuvre de tuerie et de boucherie est terminée. Passons à la fanieuse cuisine du Liebig, à la fabrication de cette quintuple essence de bouillon, dont le nom obsède le regard dans le monde entier. Des wagonnets emportent les quar-. tiers de viande vers des plateaux circulaires munis de couteaux qui la découpent en menus morceaux elle passe de là dans une autre machine qui la réduit en bouillie. Et désormais, la chair, tout t à l'heure encore palpitante, mélangée à l'.eau bouillante, passera de chaudière en chaudière, de conduite en conduite, de filtre en réservoir, d'évaporateur en serpentin, jusqu'à ce que, débarrassée de toute sa graisse, de toute sa fibrine, elle soit devenue successivement bouillon simple, bouillon concentré, et pâte solide, couleur de chocolat, ayant conservé tous les principes utiles du bouillon, bonne à fortifier nos potages et à stimuler notre appétit. Ou bien le bouillon est arrêté en chemin, avant d'arriver à la concentration dernière, on 1 assaisonne, et on le met en bouteille sous le nom d'Oxo c'est un bouillon bon à servir tel quel sur la table sans qu'il soit nécessaire d'y ajouter autre chose que de l'eau bouillante.

En Amérique du Nord, on fait des extraits de viande avec le bouillon qui a servi à cuire le bœuf de conserve et avec du sel, pour lui donner du goût. Ici l'on ne se sert que des filets, faux-filets, aloyaux. On sent une volonté, un souci de tous les instants, de faire le mieux du mieux.

six mètres do largeur et .sept mètres de hauteur, d'accord avec M. d'Andigné, a domandé à ses collègues de décider que le « monument à Beethoven, tel qu'il était présenté, ne serait pas érigé au Ranelagh ». Le préfet a exprimé le désir qu'il fût ̃réduit de moitié. La proposition de M. Adrien Otidin a été adoptée à l'unanimité. Janville.

La Chaussée de Paris

ACCIDENTS GRAVÉS

M. le comte de La Besse, demeurant 15, rue Saint-Dominique, tournait, hier, à deux heures et demie, l'angle de l'avenue Marigny et de l'avenue Gabriel, quand arriva sur lui le breack du directeur de la Société du gaz de Paris. M. de La Besse, qui est âgé de soixante ans, n'eut pas le temps de se garer. Un brancard le heurta et il tomba la tête sur la bordure du trottoir.

Relevé, il fut transporté à l'hôpital Beaujon. Là, on constata que la blessure était très grave. Le comte a été placé salle Ambroise. Paré.

•'

En traversant le boulevard Saint-Michet. en face de la taverne du Panthéon, M. Adrien Morand-Laperetté âgé de soixante-six ans, receveur de l'enregistrement en retraite, a été renversé par un cycliste et s'est tué dans sa chute. Le corps a été ramené au domicile, 7, rue Malebranche.

/•̃ .;̃:

Une collision s'est produite à midi, avenue des Champs-Elysées, entre les deux automobiles 678-G.-9 et 2428-G.-7. Dans cette dernière voiture se trouvaient Mlle Yvonne Varé, âgée de treize ans, demeurant à Viarmes (Seine-et-Oise), et Marie Castet, demeurant à Montryau (Haute-Garonne), qui toutes deux ont été blessées. On les a reconduites chez des amis où elles étaient descendues à Paris.

A dix heures, hier soir, un passant qu'on suppose être M. Charles Le Corre, ûgé de soixante-sept ans, veilleur de nuit, demeurant rue de la Parcheminerie, a été tuéjdans lesChamps-Elysées, en face de la rue de Presbourg, par l'automobile de Mme Pérez, 28, avenue de Malakoff.

Jean de Paris.

Les Roses de Bagatelle

Il y a en ce moment une merveille que seuls connaissent quelques amoureux sincères de la nature. Et c'est tout près de la Ville, un tramway joujou y conduit, la promenade est charmante. Après le vernissage des Modes de la Nationale, le site est retombé au, silence, le royaume de Flore est redevenu une oasis retirée et solitaire. On traverse devant les communs et on pénètre dans ce qui fut jadis un potager, maintenant une réserve à fleurs, comme la préface, écrite par un maître jardinier (Forestier, en l'occasion) de ce rarissime ouvrage, la Roseraie une muraille en espalier est entièrement revêtue de bleu, de violet, de mauve, les clématites, unies ou veinées, saillant de leurs grêles verdures devant, une haie de coquelicots, d'espèces variées, dresse des teintes plus légères, plus transparentes, tandis que sur un mur bas, en face, des pots espacés de géraniums géants claironnent des notes de rouge vif.

Et, parmi les plates-bandes au gazon ras, des collections de rosiers, les uns très hauts sur tiges, dominant, orgueilleux; les autres, plus humbles, en touffes basses; des noms se lisent sur les étiquettes émaillées Augusta- Victoria, d'un pourpre atténué Comtesse d'Oxford, embaumante Empereur du Maroc, velourée et foncée; Camoëns, hybridée de thé, etc. Un buisson violacé de campanules termine la bordure, semble une délicate et précieuse strophe de Sully Prudhomme après les éclatances d'un Leconte de Lisle. En s'éloignant des serres, une allée monte sinueuse vers le terre-plein devant l'Orangerie, et alors c'est la Roseraie proprement dite, avec ses arcades, ses arceaux, ses pylones, ses berceaux, tout chevelus de .fleurs; il semble que la fée du printemps a jeté à la volée, comme un semeur son grain, toutes ces innombrables corolles, blanches, roses, jaunes, sous lesquelles les feuillages dispa-

Un kilo d'extrait de Liebig exige 40 à 42 kilos de bœuf. Et ce kilo d'extrait se vend 15 francs, ce qui met le kilo de filet d'aloyau à35 centimes. Une telle abondance, à ce prix, n'est possible qu'en Amérique du Sud.

Le résidu final de cette cuisine colossale est une poudre grisâtre et jaunâtre, qui ressemble à de la cassonade. Voilà ce qu'est devenue la viande rouge que nous avons vu hacher par les machines. Voilà ce qui subsiste des grands bœufs qui, ce matin encore, se penchaient vers l'herbe de la prairie voisine. Ce hachis grumeleux, presque transformé en poudre sera séché puis expédié en Europe où il servira à engraisser des bestiaux.

Nous passons à la fabrique de conserves de viandes: le corned beef et la langue de bœuf.

La viande fraîche que nous avons vue tout à l'heure est coupée et mise dans une saumure pendant vingt-quatre heures. Le lendemain on la cuit dans l'eau bouillante. Le mécanisme de cette cuisine est amusant à regarder. La viande amenée par centaines de kilos est mise dans une caisse à claire-voie. Un crochet saisit la caisse remplie de viande et une poulie la conduit au-dessus d'une chaudière d'un mètre cube remplie d'eau bouillante, la poulie descend et place le caisson dans l'eau. Une demi-douzaine de chaudières pareilles fonctionnent de même. Au bout d'une demi-heure la caisse est retirée à l'aide des poulies, la viande renversée sur une table est coupée à l'aide de machines spéciales, et les morceaux de viande rose sont serrés dans des boîtes de fer blanc par des feinmes (1) aidées de machines ingénieuses puis ces boîtes, soudées mécaniquement, passent au stérilisateur à l'eau bouillante, puis sous une douche d'eau froide pour refroidir la. viande subitement ce qui lui conserve son goût naturel et complète, paraît-il, la stérilisation. On nous fait goûter de cette viande appétissante, si fraîche et si rosé. Rlle est (1) Les femmes gagnent de 3 a 5 fraacs.

raissent, sont étouffés la profusion est incessante, le regard est ébloui, et, entre l'en- ceinte des grands arbres sombres, c'est une tablée de-roses, un immense surtout d'un. luxe invraisemblable en grappes serrées, elles montent, grimpent, retombent, courent au long des grillages, les enlacent, les ceinturent, rivalisent de couleurs et de formes, luttent de fécondité; et de ce fouillis apparent une senteur grisante se dégage, un parfum qui vous surprend, vous attire, vous pénètre, vous imprègne et qu'on emporte avec soi selon le vers célèbre de Miné Desborde-s-Valmore

Respires-en sur moi l'odofant souvenir^ ï C'est le matin surtout que. le spectacle est adorable, quand la Nature s'éveillej s'étire, toute rénovée par les fraîcheurs de la nuit, s'offrant aux premiers baisers du soleil presque personne; tin peintre 'assis devant son chevalet, un prêtre lisant; un amateur des jardins prenant des noms de plantes sur les étiquettes, un garde tâchant de sa livrée triste l'éclat de cette féerie pas dé badauds, pas d'enfants. On a l'illusion d'être dans un parc privé; chez un collectionneur milliardaire dont on contemple et respire les trésors la séduction est telle qu'on remarque à peine l'horrible, kiosque chinois qu^ surplombe la roseraie et le groupe de cerfs en bronze, bien mal a sa place au milieu 'de cette radieuse efflorescence.

Aucune rumeur de la ville ne parvient jusque-là, des futaies ombreuses dessinent leurs perspectives, les pas crissent sur le gravier dont ne s'effraient point les oiseaux, et, dans le ciel, au loin, par-dessus les cimes des arbres, on aperçoit, pour situer le paysage, la masse accroupie du Mont-Valérien. Maurice Guillemot.

r v.: :'«&v -• y"

Hier, les roses nouvelles ont été examinées par une réunion de spécialistes que présidait M. Rébeillard, conseiller municipal, assisté de M. Escudier, député.

La médaille d'or pour les roses françaises a été attribuée à une rose lyonnaise, « Beauté de Lyon », du grand semeur Pernet-Ducher. Une admirable rose hollandaise a obtenu la médaille d'or des roses étrangères. Son nom « Joukhen J. L. Mock ».

Ont été ensuite notées par le jury « Viscountess Enfleld rose orange, semée à Lyon; « May Millers blanche et rose léger, du rosiériste américain Hill; « William Speed », aussi de couleur claire délicatement teintée. On a récompensé également les rosiers grimpants

«Désiré Bergera », à fleurs jaunes, extrêmement abondantes, et « Flower of Fairfield à à petites roses écarlates.

Les rosiéristes présents, dirigés par M. Forestier, étaient

MM. William Paul, d'Angleterre; Robert Pyle, d'Amérique; Peter Lambert, d'Allemagne; Ketten, du Luxembourg; Thennis, de Hollande, et Vilmorin, J. Gravereaux, Barbier, Guillot, Bernaix, Levêque, Pierre Cochet, Defresne et D. Bois.

DAN,S LA MARINE

Le retour du « Montcalm »

Le croiseur-cuirassé Montcalm, de 9,500 tonnes, vient d'arriver à Toulon après une absence de seize mois pendant laquelle il a parcouru, dans toutes les mers du globe, près de 50*000 milles, ce qui représente plus de deux foi le tour de la terre. Durant cette longue navigation, ce bâtiment n'a éprouvé aucun accident et, si cette croisière prouve l'excellente construction du Montcalm, elle fait aussi honneur à nos officiers et à nos marins;, Commandé, par M., le capitaine d.e vaisseau Chéron, le Monlcatm portait le pavillon du,contre-amiral de la Croix de Castries, qui s'était embarqué à Brest, au mois de janvier 1910. Après avoir gagné Saïgon, notre croiseur partit pour une longue tournée dans le Pacifique., visitant tour a tour Hong-Kong, Yokoihama, Honolulu, San Francisco, divers ports de l'Amérique du Sud, puis Tahiti, Sydney, Melbourne, pour revenir. enfin à Saïgon, d'où il a opéré son retour sur Bizerte et Toulon.

Si nous insistons ici sur cette sorte de raid maritime, c'est que les longues croisières ne sont plus guère dans les habitudes de notre marine. Les uns s'en félicitent, assurant on ne sait trop pourquoi qu'elles sont superflues au point de vue de la manœuvre et de la navigation. D'autres pensent le contraire et il semble bien qu'ils aient raison. Ne serait-ce que pour montrer notre pavillon, que pour prouver que nous existons

succulente c'est ce qu'on appelle le corned beef.

On prépare à peu près de la même façon la langue de bœuf.

La propreté méticuleuse de toute cette cuisine à laquelle j'assiste depuis le matin me frappe vivement. Dans l'abattoir, l'eau ne cesse de circuler, grâce à un système d'arrosage perfectionné qui la conduit dans tous les coins. Ici, dans les cuisines dallées, le bouillon mijote sans qu'aucune main-d'œuvre nécessite la présence d'ouvriers. Une saine odeur, celle du pot-au-feu familial, s'épand dans les hautes salles; plus loin, dans les cuisines de préparation des conserves, un personnel discipliné, d'une propreté irréprochable, travaille sous l'étroite surveillance de contremaîtres. La perfection du machinisme est telle que la manipulation de la viande se trouve réduite à presque rien. Les boîtes, une fois remplies, ce sont les machines qui pressent la viande, renvoient les boîtes sur des chemins roulants vers d'autres machines qui les fer'ment, les stérilisent, les soudent. Il ne reste qu'à les étiqueter.

Il n'y a, à proximité de Fray-Bentos, ni quincaillerie, ni chaudronnerie, ni aucun atelier d'aucune sorte. Il faut donc que tout puisse se faire là. Un immense dépôt de quincaillerie, de mécanique' est établi à. côté des ateliers de ferronnerie, de forge, de charpente.

Tout se fabrique, ici, les boîtes en fer blanc et les caisses de bois, au moyen de machines, d origine américaine, qui paraissent vivantes à force de précision et' de variété intelligente dans leurs mouvements. En quelques secondes une boîte de métal est découpée, tournée, munie d onglets, fermée, caoutchoutée, soudée; en quelques secondes aussi une caisse est clouée automatiquement sur ses quatre faces.

•̃••̃ ̃ '•

Que deviennent tous les déchets animaux, et les sous-produits de l'industrie pastorale?

Autrefois, on les jetait au fleuve. Et il y a dix ans encore, il y avait en face de


encore en tant que puissance maritime, une campagne comme celle que vient de diriger si brillamment l'amiral de Castries, a une utilité, évidente..

Marc Landry.

~tftt–L– r i ~s~s~

Grana'Jïtarmtr

LIQUEUR RECONNUE PAR L'ÉTAT (O. U SANS ALCOOL D'INDUSTRIE

1 ÏL.Ê2S ÏIBVUBS

Sommaire de la Revue des Detix Mondes, du 15 juin 1911 « Ma figure », troisième par- tie; par Claude Ferval. « La Roumanie dans la politique danubienne et balkanique », par M. René Pinon. « I. La g.nèse du Génie du Christianisme; II. Les années d'exil et la crise religieuse », par M. Victor Giraiid. « Paul Huet et le paysage français », par M. Georges Lafenestre, de l'Académie des BeauxArts. « Le Collège de France, son rùle présent et son avenir », par M. Maurice Croient, de l'Académie des Inscriptions et BellesLettres. « Euripide et ses idées », par M. Emile Faguet, dé l'Académie française. « La responsabilité atténuée », par M. le profasseur Grasset. « Revue dramatique. Coihôdia Française la reprise dé le /toi s'amuse, Cher maître », par M. René Doumic, de l'Académie 'française. « étrangères; tjne pénitente franciscaine Sainte Marguerite de Cortone », par. M. T. de WyzeWa. « Chronique de la quinzaine, Histoire politique n, par M. Francis Charmes, de l'Académie française. Bulletin bibliographique.

̃ La Repue du 15. juin (Paris, lt% fûe Jacob) (prix du numéro 1 fr. 25) contient Une étude de haute actualité, Comment protéger l'épargne française », par Albert Sauzède Un article plein de révélations piquantes sur « Un couronnement anglais mouvementé », par Pierre Rain La fin de la magistrale contribution de Jean Finot à « la Psychologie de la femme » le début d'un passionnant roman de J. d'Orliac, les Geôles des pages suggestives de Léon Bol Iaok, sur fa <f Monnaie internationale » un beau portrait littéraire de « Théophile Gautier », par Henri d'Almeras; un éloquent hommage à \& mémoire d' « Emmanuel, Chabrier », par Jean Chantavoine une étude révélatrice du docteur Guelpa, « l'Hygiène alimentaire et le travail cérébral » une brillante « Revue littéraire », de Jules Bortaut une « Vie littéraire aux Etats-Unis très documentée, par Ch. Simond un beau « Mouvement dramatique », par Gabriel Trarieux des chroniques sur la « Science », les « Lettres et Arts », lé « Mouvement social », l'analyse des revues du monde entier, les « Carica* iures» de la quinzaine, etc., etc.

Gazette des Tribunaux

~.caa-

•Cour d'assises de la Seise. Le procès ̃ du liquidateur Duez (3e audience).

J'ai volé mon patron, M. Imbert, disait Duez, le jour de son arrestation, le jour où d'ordinaire les accusés essayent .d'atténuer" leurs fautes. Oui, je'lui ai pris 500,000 francs

Dix jours après, le juge d'instruction le met en présence de M. Imbert. Vous ne pouvez pas m avoir volé, disait cèlifi-ci, je surveillais trop ma caisse

Si, si, je vous ai volé 500,000 francs. Vdiis no teniez pas votre comptabilité, vous ne surveilliez pas votre caisse et je né portais pas à la Caisse des Dépôts et Consignations tout l'argent que j'aurais y déposer. Avant de prendre plus. de i4 millions aux congrégations, je vous ai

volé

Ce chiffre de quatre millions était exact. Aujourd'hui 'Duez nie énergiquement avoir volé son patron.

J'étais fou, j'avais la tête perdue, répond-il, lorsque j'ai fait ces aveux. M. Imbert, d'ailleurs, vous dira que je n'ai rien pu prendre.

Et M. Imbert, hier, est venu donner raison à Duez et défendre son ancien employé. M. Imbert fut jadis administtafeur judiciaire; il a cessé ses fonctions en 1901. Il s'avance d'un pas ferme la barre, tourne vers les jurés son visage encadré d'une longue barbe blanche. Il semble avoir hâte de disculper son ancien employé qui est en même temps son parent éloigné.

Vous n'admettez pas, lui demande le président, que Duez ait pu commettre un détournement '1

Kon, c'est matériellement impossible. 1 Mais'alors, pourquoi Duez s'est-il accusé ?

•• fa §é sais pas. Je ne m'explique pas le 'caractère -dé Duez. Il a beaucoup change de-

Ftay-Bentos, tellement de poissons venus pour s'en engraisser, qu'on les prenait au crochet et à la pelle et qu'on faisait, avec l'huile tirée de leur chair, du gaz. d'éclairage qu'on appelait fishgas qui servait a éclairer la ville entière. Les bateaux pouvaient à. peine avancer entre ces vagues de poissons argentés. Aujourd'hui rien n'est perdu et Ongeiniosité de l'industrie moderne combinée avec les progrès de la science arrive a des résultats. incroyables.

Chaque journée de travail produit 8,000 peaux de bœuf vendues en Europe. Le suif est fondu et mis en barils. De 'grands hangars en sont remplis. Il y a ;aussi une fabrique de graisses alimentaires..

Les tripes et boyaux sont envoyés en Europe où ils servent à la fabrication .des saucisses; les viscères et tout ce ,qui est inutilisable pour la nourriture est étendu sur le sol et sèche en plein soleil. -Passé au moulin et réduit en poudre, le résidu sera vendu en Europe comme engrais, de même que le sang des bêtes tuées. On le met à sécher sur le sol. On dirait un immense tapis rouge étendu sur. l'herbe, au bord du fleuve. Un homme piétine les caillots durcis, un autre ratisse le tapis cramoisi. Les guanos, conservés, séchés, et mis s en poudre, s'en vont aussi par sacs pour fertiliser les terres de la vieille Europe. Les farines de viande, résidu des bouillons, servent, en Allemagne, à l'engraissement du bétail, des poulets, à la nourriture des poissons, des chiens. Pour les boeufs, on en mélange un kilogramme par jour à la ration végétale ̃ ou aux tuurteaux.

Des milliers de queues de vaches, tristes comme de vieilles perruques, voisinent avec les joues et les fronts et sèchent au soleil. Les queues servent à faire des matelas en Europe. Par gros ballots cerclés de fer d un poids d une demi-tonne, les nerfs de bœufs, les tendons, les oreilles vont partir pour 1 Amérique du Nord et pour la France, où on en fera de la colle de charpentier (1). \(ïy Les nerfs de^bœùfs se vendent 40 francs tes 100 'kilos.

puis qu'il n'est plus mon collaborateur; je ne sais pas ce qui a pu lui passer par la tête. Peut-être a-.t-il cru mériter l'indulgence des juges en faisant croire qu'il avait depuis longtemps été pris dans l'engrenage et commencé ses détournements chez moi? Un jour, j'ai été surpris par son luxe, son train de vie, par les autos qui piaffaient » devant sa porte et je lui ai fait des observations. Peut-être m'en a-t-il voulu, et a-t-il essaye de me rendre ridicule? 2

Un volé est donc ridicule?

Duez, demande le président, pourquoi vous êtes-vons accusé?

Duez sanglote et répond

Je n'avais pas la tête à moi.

Si Duez a volé, a dit M. Pinta, l'expert, c'est son aveu seul qui peut nous le dire. •̃'•

Or, ses aveux sont rétractés, et M. Imbert affirme qu'on n'a pu le voler. Parmi les 186 personnes qui furent les victimes de Duez dans son administration de droit commun, l'accusation a fait un choix et a fait défiler à la barre quelques-unes de celles qui se trouvent ruinées par la gestion de Duez. Ce sont de petites gens pour la plupart, qui tristement viennent conter leurs infortunes. Une dame Shdrtes a un fils mineur employé chez un fleuriste. Son patron en mourant a légué sa fortune à tous ses employés. Difficultés, procès. Dùez est chargé de l'administration de la succession, si bien que les héritiers auront fort peu de chose.

Une dame Grattard a, de même, perdu â8\00Û francs.

On a entendu quelques experts, M. Pinta, M. Doyen qui sont venus nous parler de chiffres, dépenses de Duez, et train de vie. M. Pinta pense que Duez a mis de l'argent de côté, un million environ.

J'ai tout perdu, répond Duez, dans des spéculations. Je n'ai rien mis de côté, et n'ai pas d'éléments suffisants pour discuter les chiffres des experts.

Oh je vous laisserai discuter tout ce que vous voudrez, dit le président, même s'il fallait rester un mois ici.

Une sorte de vent de terreur semble alors secouer le jury qui s'agite et Duez ne discute plus.

M. Lemarquis nous raconte les derniers jours de Duez, l'agonie du liquidateur aux abois, lorsqu'en sa qualité de président de la Chambre des administrateurs judiciaires M. Lemarquis le pressait de donner les états complets de ses affaires les hésitations de Duez. les pièces incomplètes et incompréhensibles données à son président, pour finalement arriver it l'aveu et à l'arrestation. Aujourd'hui, continuation des témoignages.

̃ Nouvelles JUDICIAIRES

La lie Chambre a condamné hier à six mois de prison Edmond Vigouroux qui, le 9 mai, sortant du Dépôt, alla au Louvre et, après avoir égratigné de son canif un portrait de Michel-Ange, tenta d'emporter une statuette d'Esculape. (Réquisitoire de M. le substitut Legris, plaidoiries de M0 Millevoye).

A l'audience de la 11e Chambre, oit il comparaissait hier, Vigouroux ne dit mot.

'̃̃' V '̃' ̃# ̃ '̃' '̃'

La 1" Chambre du tribunal a, hier, après plaidoiries de M0 Henri-Robert et de M0 Castaignet, avoué, prononcé, aux torts du mari, le divorce de Mme Perier, épouse de M. Jean Perier, de l'OpéraGomique. Georges Claretie.

LA JOURNEE

Mariages Vicomte de Rilly d'Oysonville avec Mlle de Dreux-Brézé (basilique SainteClotilde, midi).

Obsèques Princesse Laure de Broglie (église Saint-Philippe du Roule, 10 h. 4/2, et messe à la même heure, pour les dames, chapelle des catéchismes. entrée par la rue de Courcelles). = Comtesse Bobrinsky-Lizardi (église russe de la rue Daru, 11 heu-

res).

Expositions: Salle du Jeu de Paume (Tuileriea). Les grands et petits maîtres hollandais du dix-septième siècle.

Cours et conférences Société théosophique de France, grand amphithéâtre de la Sorbonne Mme Annie Hesaut « le Message de Giordano Bruno au monde actuel » (9 heures). = Salle du Ranelagh, 86, rue du Rane-

Il en reste des milliers pendus à des fils de fer, qui sèchent, jaunes comme l'ambre, luisants et durs.

Loin des hangars, des montagnes d'os blanchis s'élèvent, en attendant de servir à la fabrication du noir animal. Les côtes remplaceront les « baleines 1) de corsets, les os des pattes et tous les os longs seront découpés pour la confection de mille objets de tabletterie, boutons, manches de couteaux, étuis, coupepapier, etc.

Les os les plus payés sont les tibias d'arrière, puis ceux de devant, plus minces. Les os poreux, spongieux (ceux des épaules) sont moins utilisables. Ces ossuaires s'en vont à Marseille, marché principal des os. Les sabots de corne vont en Italie où, réduits en poudre. ils servent comme fertilisant de la vigne (1).

Les sabots des bœufs sont mis a part, de même que les cornes, que 1 on évide d'un coup dur frappé sur la paroi. Tous ces sabots! Tout à l'heure encore, ils galopaient dans l'Allée de la Mort, devant les gauchos.

Par centaines, des tas do débris de fer blanc importé d Europe pour la confection des boîtes, et qu'on tasse et qu on ficelle pour l'y renvoyer. On en fera des boutons, des jouets d'enfant a Nuremberg et dans les villages de la Franconie. On nous fait traverser le laboratoire. Des chimistes allemands analysent la qualité des extraits de viande de la veille. Plus loin, dans des laboratoires de bactériologie, des vétérinaires étudient les maladies d'animaux.

La visite est enfin terminée. Nous y avons consacré dix heures d horloge! 1

.'̃'•'

Le lendemain, dès l'aurore, nous montons dans un petit bateau de la Compagnie qui va nous conduire en une journée à Colon. Le fleuve est large et le (l) Les sabots valent 1G0 francs les 1,(XKJ Kilos. Les cornes se vendent en movenne 0 fr. 50 pièce. Le prix de 1,000 kilos d'os varie entre

1^0 francs et 600 francs, selon leur -qualité

d'utilisation, comme je viens de le dire:f

lagli :'M. P. Parsy « le Réveil et l'organisation des .catholiques en France » (8 h. 3/4). == Ecole de psychologie, 49, rue Saint-Andrédes-Arts M. le docteur Bérillon « le Problème social de l'épilepsie (5 heures). = Les Militants du Devoir chrétien, 133, avenue de Clichy Mlle de Sardent « la Reine MarieAntoinette.et Madame Elisabeth » ;8 b. 3/4). =fc Parc de la Roseraie de 1 Hay M. Ach. Cesbron « l'Art et les Heurs » (3 h. 1/2). Réunions Septième congrès hippique de France (hôtel Continental),

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Infopgiations

Le bureau politique du duc d'Orléans On nous communique la note suivante '• ̃̃)!̃' La Correspondance nationale ayant, soiis le prétexte de donner une direction au sujet de la question de la R. P. qui ne se posait pas dans la circonstance, ptiblié deux articles en opposition avec la politique de pacification et d'union voulue par Monseigneur le duc d'Orléans, le prince a ordonné de suspendre momentanément la publication de la Correspondance nationale dont le contrôle lui échappait.

Le duc d'Orléans a pris cette décision estimant que ces articles publiés dans la Correspondance nationale le mettaient en contradiction avec sa lettre aux comités directeurs de l'Action française, en essayant de soulever à nouveau une polémique a laquelle cette lettre mettait fin.

La démission du comte de Larègle est définitivement acceptée par Monseigneur le duc d'Orléans. •'

Jusqu'à nouvel ordre, les rapports et tout ce qui. concerne le bureau politique seront transmis directement et personnellement' à Monseigneur le duc d'Orléans par les soins do M. Louis Luzurier, qui est seul chargé de ce service.

Les dessinateurs humoristes

Le dîner des Humoristes, présidé par Willolte et Forain, a été des plus pittoresques et des plus gais. Cent cinquante artistes étaient réunis, parmi ̃ lesquels P

Willette, Forain,' Lèaridré/ Louis Morin, Stëinlein, Veber, Maurice Neumont, Poulbot, Carlègle, Abel Truchet, Widhopff, Thélem, Galants, Ibels, Thévenot, Bernard, Markous, Moriss, Anglay, Hermann-Paul, etc. On a fêté l'énorme succès qu'a eu le salon des Humoristes au Palais des Modes. On a bu à la prospérité de la Société, aux services rendus par son but mutualiste, et au succès des expositions qu'elle organise. Ce fut une soirée parfaitement réussie.

La bourse de voyage littéraire

La commission chargée d'attribuer la bourse de voyage de 3,000 francs s'est réunie hier, à"la Société des gens de lettres, sous la présidence de M. Emile Blémont. Parmi les membres présents, citons MM. Jules Claretie, Maurice Donnay, Henri de Régnier, Elémir Bourges, Lucien Descaves, Charles Couyba, Auguste Dorchain. Georges Lecomte, Gus-'tave Kahn, Ernest Dupuy, etc.

Le prix devait, cette année, revenir à un prosateur. La commission l'a décerné à M. Jean'd'Estray, au troisième tour de scrutin. Ses'rivaux furent MM. PaulLouis Garnier, Léon Lafage, Raymond Schwabe, André Geiger, Charles Sava-

courant très fort. Nous avançons lenle-; I ment. Les rives recouvertes par les 1 eaux n'ont plus d'arbres. Quelle solitude A gauche, c'est la rive argentine, à droite, celle de l'Uruguay. Au loin, sur une hauteur on dirait une ruine. Est-ce possible? On éprouverait une joie reposante à rencontrer une ruine dans ces pays ultra-neufs. Qu'est-ce? Un vieux monastère? Non, les débris d'une usine' anglaise d'extrait de viande et de conserve, qui a fait faillite,

L'établissement de Colon ne date que de six ans. Il est installé sur la côte argentine du tleuve Uruguay. Alors que FrayBentos fut agrandi et' perfectionné peu a peu au cours de ces quarante-cinq dernières années, Colon fut créé d un seul coup avec tous les perfectionnements possibles. Tout y est disposé pour supprimer la main-d'œuvre, diminuer les transports, éviterles tuyauteries longues et dispendieuses de Fray-Bentos. Un autre avantage de l'établissement argentin, c'est qu on n'y paye pas de droits d'exportation des produits, ou un droit insignifiant, tandis qu'en Uruguay, ce droit est très élevé..

On fabrique à Colon, de même qu'à Fray-Bentos, de l'extrait de viande etdes conserves. Il n'y a de différence que dans Piustallation, plus parfaite encore et plus commode.

Aussi, je ne vous en ferai pas la description.

Ce qui demeure dans l'œil, d'ailleurs, après une visite minutieuse de ces établissements, c'est moins le spectacle de la tuerie que l'image des vallonnements herbeux, plantés d arbustes épineux et sauvages les espinillos derrière lesquels s'abritent des troupeaux. Aux abattoirs de Chicago, une vision d'industrialisme féroce m'avait surtout impressionné. Ici, une promenade dans les estancias qui entourent les établissements firent passer au second plan,. le spectacle de carnage. Cette rive argentine de l'Uruguay n'a point la platitude désolante de la pampa. Des mouvements de terrain forment dans la plaine de vagues de verdure; et l'animetit

rit, Marcel Berger, Gabriel Clouzet: et ses rivales, Mmes Emilie Geiger et Emilie Arnal.

Le lauréat, M. Jean d'Estray, qui a trente ans, est l'auteur dé Thi-Sen, ou là petite amie exotique.

Çongrès

Demain vendredi s'ouvrira, salle des agriculteurs de France, le deuxième congrès international des représentants, agents et courtiers d'assurances, sous la présidence de M. Louis Puech, député de Paris. Il s agit principalement, pour les assureurs, de lutter contre la menace du monopole et de défendre donc une liberté, à laquelle on peut bien dire que les assurés ne sont pas moins intéressés qu'eux-mêmes. L'opinion publiaque sait ce qu,il faut penser de l'Etat in- dustriel et commerçant. Elle sera avec les congressistes, n'en doutons pas. Ligue de la culture française

Cette Ligue dont Jean Richepin disait hier le but a son siège 8, rue Drouot. Cotisation annuelle pour les membres adhérents facultative à partir de ̃I franc souscription pour les membres adhérents perpétuels: 100 francs pour les membres donateurs 1,000 francs, et les membres fondateurs 5,000 francs.

Concours

Hier, a.été ouvert au Champ-de-Mars le concours central d'animaux reproducteurs des espèces chevaline et asine, organisé par le ministère de l'agriculture. 1,093 animaux sont exposés. Les races de pur sang et de demi-sang sont représentées par 538 animaux. Les races de trait en comptent 150.

M. de Pardieu, directeur des haras et commissaire général du concours, assisté de MM. Simonnin et Bruneton, 'commissaire-adjoints et Marthe, secrétaire général, présidait le comité de réception.

̃ Le jury décernera les prix aujourd'hui.

L'Institut franco-américain

Au cours d'une assemblée tenue hier après-midi au ministère de l'instruction publique, et après un échange de vues entre MM. Mac Dougall Havvkes, André Michel, Emile Boutroux, J. Bédier, Charles Legrand, Schoninger et Bayet, directeur de l'enseignement supérieur, l'Institut franco-américain, dont nous avons dit l'objet, s'est constitué ainsi Présidents d'honneur les ministres de l'instruction publique et des affaires étrangères, le sous-socretaire d'Etat des beauxarts, les ambassadeurs des Etats-Unis à Paris et de France à Washington, le préfet de la Seine, le président du Conseil municipal, MM. Hanotaux et Rodin.

Président M. Raymond Poincaré.

Vice-présidents MM. Le Roy White, Mac Dougall Havkes, Bayet, Liard, Charles Legrand, François Carnot.

Secrétaires MM. Joseph Bédier, Coulet. Trésorier M. Marcel Poëto.

Membres du comité MM. Cormon, Laloux, Pascal, Roll, Paul Léon, Bapst, Ed. Tuck, Gaston Deschamps, R. Kœchlin, Netman, ̃ Boutroux, Alf. Croiset, Albert Kahn, Lanson, André Michel, Abel Lefranc. Séance jeudi prochain 22 juin, au ministère de l'instruction publique. -̃̃ Aux a Annales »

Demain vendredi, à cinq heures, aura lieu à la salle des Annales, une grande matinée de gala offerte par le comité du prix spiritualiste, en l'honneur de ses lauréats MM. André Lafon, Maurice Brillant, Noël Nouct, Mlle Vignon. La réunion sera présidée par M. Etienne Lamy, de l'Académie française; la causerie" sera faite par M. C.-Francis Caillard et Mlles Jeanne Delvair, de la Comédie-Française Gladys-Maxhence, de 1 Odéon; Mme Marguerite-Jules Martin, M. René Maupré, du théâtre des Arts y prêteront le concours de leurs très grands talents.

La constitution d'un capital

C'est chose difficile l'épargne vous le donnera en 20, 25 ou 30 ans l'assurance sur la vie le constitue tout de suite, car ses.,combinaisons répondent à toutes les situations, s'accordent avec tous les budgets.

Mais pour passer un tel contrat qui peut durer toute une vie, adressez-vous à une Compagnie sérieuse et dont les engagements ne laissent rien d'indéterminé.

Aucune Société ne donne plus de sé-

u

un peu. La Compagnie ne possède pas moins de 300,000 hectares de ces prés elle en loue 200,000 autres destinés à la nourriture de ses troupeaux qui se chiffrent par près de 300,000 bœufs et vaches, 100,000 moutons, 13,000 chevaux et mules. Chaque jour, on tue à Fray-Bentos et à Colon 3.000 bœufs et vaches. C'est un assez joli massacre. L'ordre et la méthode doivent présider au classement de ce bétail pour satisfaire journellement aux besoins de l'usine. Il vient des estancias les plus éloignées et progressivement s'approche vers la mort. Chaque jour, dans une vaste, prairie enclose où l'herbe a disparu sous le piétinement quotidien des bœufs, un majordome depuis long- temps dressé i ce métier fait avec quelques péons le dénombrement du bétail qui sera sacrifié le lendemain. Les bêtes arrivent par centaines des prairies distantes de quelques kilomètres jusqu à 1 endroit où le majordome et deux capatazes se tiennent à cheval, tels un général et ses aides de camp passant une revue de troupes la veille d un carnage. Arrêté par les péons qui dirigent sa marche, le troupeau indécis et tumultueux finit par suivre le mouvement circulaire qui lui est imposé. Autour des trois cavaliers immobiles, les échines multicoloresse meuvent, entraînées dans ce tournoiement kaléidoscopique. Des géographies bizarres se dessinent aux lianes haletants des bêtes, des Iles blanches dans des lacs mouvants, couleur de loutre, cendrés ou chocolat. Baignées de lumière, luisantes au soleil, ces robes rouannes, tannées, roussâtres, ces manteaux pie et isabelle ne font plus qu'une large tache brune pointillée de blanc et de beige. `

Du moutonnement des têtes montent des beuglements inquiets, apparaissent de gros yeux à fleur de tète, effarés, leur pupille fixe dilatée dans la cornée filigranée de rouge, comme remplie déjà de l'angoisse de la mort. Des mufles baveux sentent le vent, une buée légère sort des naseaux humides et la forêt des cornes fait en s'entrechoquant un immense bruit sec. Sur. le vaste cirque

curité que la Compagnie « Le Phénix » (entreprise privée assujettie au contrôle de l'Etat), qui existe depuis soixante-six ans..

S'adresser au siège social de la Compagnie, 33, rue Lafayette, ou à ses agents généraux.

Une vente ̃

Des meubles et objets d'art du dixhuitième siècle des tableaux de Corot, Troyon, Ch. Jacques, Th. Rousseau, Courbet, Tassaert, etc., des pastels et dessins de Chardin-, Bastien-Lepage, Bertin, etc. des bronzes de Barye et de Rodin provenant de la collection et dê latelier du peintre Gaston Guignard, seront vendus à l'hôtel Drouot les 20 et 21 juin prochains. Exposition .publique, le 19.

Colliers de perles fines

Aux Armes de Provence, 60, rue de Provence, se trouve le plus grand choix. Jean de Paris.

SEUL. Habille parfaitement

et c'est pourquoi à la veille du Grand Prix, tous ceux qui veulent suivre économiquement la mode vont 9, boulevard des Italiens,. choisir dans les seTges et tennis, soit en bleu, soit en gris, les couleurs en vogue, le complet veston que seul.le tailleur parisien établit sur mesure à 60 francs..

Ceux qui veulent être ultra select, se font faire pour 75 francs le complet jaquette et gilet noirs ou gris marengo avec pantalon fantaisie.

Rappelons que chez Crémieux on essaie quelques heures après la commande et qu'on prend livraison le lendemain.

COURRIER DE la BOURSE

Paris, 14 juin.

Le travail de la liquidation de quinzaine a commencé aujourd'hui par la réponse des primes. Il s'est effectué au milieu d'un calme absolu. Le valeurs de cuivre, Rio, Utah. Copper, Spassky, sont toujours très recherchées et sont encore en avance très appréciable.

Le placement des affaires nouvelles s'opère avec tact, sans pousser les cours, de façon à laisser le comptant faire son œuvre. II. sera intéressant de voir demain leur mouvement de titres en liquidation. Nous verrons presque certainement la semaine prochaine l'entrée en ligne de l'AmeriricanTclephuneandTclegraphcompany.Cette affaire pourrait se dispenser de longs commentaires. Son titre suffit à montrer les sources de bénéfices d'une industrie bien connue. Mais ce que personne ne peut soupçonner, c'estle nombre d'abonnés atteint par les Etats-Unis. Il s'élève au chiffre colossal de 7,084,000, avec un service admirable. En France, nous nous contentons de dépasser le chiffre de 200,000.

J'entrerai ces jours-ci dans des détails plus complets sur l'American Téléphone. Il me suffit aujourd'hui de la signaler à. nos lecteurs.

La réflexion qu'inspire le marché consiste à. reconnaître que sa tonalité générale est .excellente, et. que.- le chant des vacances, qui sont encore éloignées, ne la modifiera guère. Marché officiel; La Rente a fléchi de 2 centimes à 96 15, sans montrer du reste aucune animation.

L'attention s'est portée à nouveau sur les fonds étrangers, et notamment sur les Fonds russes, qui ont enregistré' de nouveaux et sensibles progrès. Le Consolidé 4 0/0 a monté de 25 centimes à 99 20. Le 3 0/0 1891, toujours très recherché, a gagné 30 centimes à 87; à ce cours, ce fond rapporte un peu moins de 3 1/2 0/0. Il est vrai que les acheteurs envisagent surtout la marge possible de hausse.

îi' Extérieure espagnole profite des meilleures impressions relatives à la situation marocaine pour regagner un peu de terrain. Elle finit à 96 90, en reprise de 15 centimes sur hier.

Le Turc, de son côté, a regagné 22 centimes il 93 30. Le Serbe poursuit sans arrêt. son mouvement en avant et monte de 32 centimes à 93 92.

Le Brésil 4-0/0 reste calme à 89 30. L'Aryentine 0/0 est ferme ~,t 97 75. Les établissements de crédit sont calmes avec une nuance d'hésitation. La Banque de Paris fléchit de 2 fr. à 1,840; le Crédit lyon- nais est bien tenu à 1,505. L'Union parisienne a perdu 6 fr. a 1,255, la hausse rapide de ces jours derniers ayant provoqué des réalisations.

Le Crédit Mobilier reste ferme à 719. La souscription aux 35,000 obligations

piétiné où l'anneau vivant et compact continue à tourner, le soleil ardent dessèche la terre.

L'œil fixe, le majordome, immobile sur son cheval, fait le compte des bêtes qui continuent à décrire leur orbite machinale. Autour d elles, les péons à cheval, galopent en poussant des cris, pour maintenir le rodeo dans ses limites, comme un berger fait de ses brebis. L'un d'eux est un nègre a barbe grise, au large chapeau de feutre mou, vêtu d'un pantalon fait de mille pièces et de trous, le poncho rouge flottant au vent, caracolant sur sa bète docile.

Sur un geste du majordome, les péons mettent les bêtes en débandade, et elles partent au petit trot, au milieu des cris et des mugissements vers les potreros voisins de l'usine. Demain, ils n'auront plus que quelques centaines de mètres à faire pour entrer dans l'Allée de la mort et livrer leur chair reposée au bourreau.

Le soir tombait. A travers les sentiers bordés d'espinillos nous revenions vers l'usine. Des nuages de ouate rose flottaient dans le ciel clair quelques étoiles apparaissaient. Au loin, soulignant l'ondulation des prairies, une large frange de pourpre crénelait l'horizon quelques silhouettes de boeufs se détachaient en ombres chinoises, d'une admirable netteté de contours. Quand le ,soleil eut disparu, tout s'endormit dans une teinte pâle d'or etl'on n entenditplus, nous précédant, que les tintements des clochettes du sénuelo conduisant ses frères à la mort.

V;

Si l'on additionne les bêles tuées depuis la fondation de l'établissement de Fray-Bentos, qui date de 1805, on arrive au total de G millions de boeufs et de vaches. Les 350,000 bœufs tués par an dans les deux établissements, évalués à 110 francs l'un, représentent un capital de 38 millions de francs. Le capital de la Compagnie s élève a 27 millions et demi, et elle donne chaque année de jolis dividendes à ses actionnaires. Elle

privilégiées 4 0/0 or de la Compagnie française pour l'exploitation des .chemins de fer à l'étranger (Nord du Portugal), ouverte hier au Crédit Mobilier français a obtenu un plein succès, et a été close le même jour. Ces obligations seront négociées sous peu sur le marché de Paris.

La Compagnie française de banque et de mines se maintient à 575. Là Société auxiliaire de crédit est soutenue à 643.

Les valeurs mexicaines sont plus lourdes en général.

La Banque nationale du Mexique fléchit encore de 4 fr. à 1,012. La Société foncière du Mexique perd 6 fr. à 800. Parmi les banques russes l' Union à Moscou a baissé de 4 fr. à 793, tandis que la Banque privée de Saint-Pétersbourg restait <5àlme à 090. Le Sue; s'est maintenu à 5,l>85, bien impressionné par les déclarations faites à l'assemblée des actionnaires.

Les valeurs d'électricité ont fait preuve dé résistance. L' Industrie parisienne électrique s'est maintenue à 321; la Jeumonl reste

ferme à 515.

L'Electricité et gaz du Mord 'se tâsgë légèrement à 38G.

La Compagnie parisienne de ÎHstributiôrt d'électricité est bien tenue à 418. Les comptes qui seront soumis à l'assemblée du 24 courant ne comportent pas de compte de profits et pertes. On sait, en effet, que cette Compagnie doit succéder le 1"' janvier 1914 à -l'Union

des secteurs et reprendre l'exploitation des

secteurs électriques parisiens. Elle se trouve, pour le moment, dans une période d'installation. Néanmoins, elle a payé l'an dernier 4,406,000 francs d'intérêts intercalaires à 4 0/0 sur lé capital-action versé.

L'action Pùpp est calme à 815.

La Thomson-Houston s'est maintenue à 815* Les Omnibus sont en nouveau progrès de 4 fr. 4 705. On commence à se rendre compte que l'entreprise des Omnibus a maintenant trouvé dans les autobus un instrument qui lui permettra de lutter contre la concurrence des autres moyens de transport.

La 1 homson hellénique est très bien tenue à 115.

Le Métropolitain est calme à 651 le NordSud fléchit à 289.

Le Rio Tinto a monté d'une dizaine de francs à 1,702, sous l'influence d'une légère avance des cours du cuivre.

L'Atchison fait preuve de résistance aux environ du cours de 606.

Les chemins de fer espagnols ont peu varié. Le Nor(l-Espâgne s'est maintenue à 418, le Saragosse à 431.

Les chemins de fer du Congo aux grands lacs ont regagné 5 fr. à 334.

Les Aciéries de Piombino restent bien tenues à 162, avec un cpurant d'affaires assez suivi.

Les valeurs industrielles russes continuent à être faibles, ou tout au moins irrégulières. La Sosnoxnce reste ferme à 1,465; la Briansk a baissé de 7 fr. à 480.

Le Naphte de Bakou perd 4 francs à 822. Le Naphte russe se tient a 394.. Marché en banque. Le marché sudafricain reste calme et plutôt lourd. La Rand Mines perd 1 franc à 198 50,1a Goldfields se tasse à 133.

Les valeurs de cuivre ont encore été recherchées et finissent en nouveau progrès. La Ulah Copper a monté de 3 fr. 50 à 270, la Spasslcy est soutenue à 106 50.

Parmi les valeurs russes, la Maltzoff a baissé de 30 fr. à 2,095', tandis que la Hartmann se raffermissait à 737.

La Lena a baissé do 3 fr. à, 142.

L 'Oriental Carpet a monté de 2 fr. à 45550 sur quelques bons achats.

Les "valeurs de caoutchouc sonthien-tenues. La Malacca gagne 1 fr. 50 à 259 la Société financière reste à 311.

Les valeurs de pétrole sont calmes aux environs de-leurs cours de la veille La Spies gagne une fraction à 45 25; la Royal Dutch se tasse à 415. La Galicia se tient calme à 89. Armand Yvel.

New-York, mercredi (dernière heure). Los affaires ont porté aujourd'hui sur 509,000 actions, comprenant 104,000 Steel, 84,000 Reading, 23,000 Amalgamated, 17,000 Unions, et 12,000 Smelter.

En ouverture le ton a été ferme et les transactions assez actives. Les avis de Londres ont éti! encourageants et ont apporté des ordres d'achat pour 20,000 titres, surtout des Steel et des Amalgamated;

Le marché est devenu plus irrégulier, le compartiment industriel étant ferme, tandis que les valeurs des chemins de fer s'alourdissaient par suite de grosses réalisations. Mais les disponibilités ont été bien absorbées et, sur la nouvelle, que des pluies étaient tombées dans le Sud-Ouest, le ton est devenu plus ferme. Dans le compartiment industriel la fermeté des Steel a été remarquable. Leur hausse a été provoquée par la croyance que l'industrie de l'àcier était en train de s'améliorer.

Dans l'après-midi, le marché a été tranquille, mais peu à peu il s'est affermi, de gros achats ayant eu lieu surtout sur les Steel. Le groupe des cuivres a été mal influencé par les réalisations, mais lé ton final a été ferme.

Le marché des obligations a été assez actif

a créé le port de Fray-Bentos et celui de Colon où des navires d'Europe arrivent chargés de machines, de matériel de construction, de charbon, de sel, et qui s en retournent pleins des produits et sous-produits de Liebig.

Mais elle ne songe pas uniquement à faire de gros bénéfices.

Les employés sont logés dans un immeuble confortable, bâti en face le fleuve large ici de sept kilomètres, entouré d'un grand jardin de palmiers, d'orangers, de rosés, d'orchidées, de jasmins. Ils ont aussi un mess commun, avec bibliothèque,; billard, piano, phonographe, jeux de toutes sortes, crocUct, hocfootball, tennis, jeu de quilles, etc. On donne à chacun un cheval, et un bateau est ù leur disposition commune pour les promenades sur le fleuve. La viande,leur est. fournie gratuitement. Les 1,500 ouvriers de Fray-Bentos ne sont pas moins bien traités ils ont un hôpital gratuit et deux médecins; des écoles primaires, une école de musique. Ils peuvent- mettre leur argent à la Caisse d'épargne administrée par la Compagnie qui sert un intérêt de 5 0/0 aux millions de dépôt qui s'y trouvent. Je cause avec un ouvrier des ateliers de serrurerie. C'est un forgeron napolitain arrivé il y a douze ans. 11 a trente-sept ans. Combien gagnez-vous?

Onze francs cinquante par jour. Combien avez-vous mis de côté depuis douze ans?

-18,000 francs, me répond-il.

Le voila donc devant 900 francs de rentes qu'il laisse accumuler.

La Compagnie n'a pas oublié non plus ses hôtes de passage et a construit pour eux un hôtel avec de vastes chambres confortablement meublées bien inappréciable dans ce coin de province argentine où le confort des hôtels n'est pas encore d'usage.

Le lendemain, nous repartîmes pour Buenos-Aire^.

(A suivre.) ..JniatHaret. 1 >1


et. les transactions -ont porté sur 3,188,000 dollars.̃. ̃ '• Dans le marché monétaire le taux moyen pour emprunts à vue à été* de 2 3/8 0/0. En clôture, le cuivre, 12 10 demandé, 12 25 offert.

IpRMATIO^nNAWClÊRES

IlL

BANQUE HYPOTHÉCAIRE ET AGRICOLE DE L'ÉTAT D'ESPI-'RITÔtSAHTO. Nous rappelons que les 80,000 obïi-, ations de 500. francs 5 0/0 or émises par le Gré-; dit Français, à 476 francs l'une, seront mises en souscription publique le 26 juin.

La Banque d'Kspirito-Santo, concédée par contrat de l'Etat à MM..1. Losto et Cio (créateurs,' il y a 'deux, ans, de la Banque de Crédit hypothécaire et agricole de l'Etat de Sao-PauloJ, a. été constituée en mai dernier par le Crédit Français sur les mêmes bases et avec le même programmo que cette dernière.

'Les obligations -émises aujourd'hui représep" tent l'emprunt de 40 millions de francs autorisép[ar .rassemblée générale et destiné auxopérations,de Crédit hypothécaire, agricoles et warrants^ dans l'Etat d'Espirito-Santo, à Victoria, ville capitale et' aussi dans les Etats voisins où la Banque est autorisée à établir des succursales: ̃ ̃̃

Les obligations jouissent de la garantie diroctà'et inconditionnelle de l'Etat, tant de l'intérêt 5 0/0, net de tout impôt, que pour l'amortissement en 50 ans.

Ail taux d'émission de-47G fr., jouissance du 1er juin courant, elles représentent un placement à 5 .1/4 0/0 net, sans compter la prime de remboursement. Les coupons sont payables par semestres, les 1" décembre et i'r juin à raison de 12 fr. 50 net. sans aucune retenue, d'impôt. On souscrit dès maintenant à Paris, aux guichets du Crédit Français, 52. rue de Cliâteaudun; du Crédit foncier d'Algérie et de Tunisie, de la Banque transatlantique, et en province chez tous les banquiers-, correspondants et agents de change en Belgique, au Crédit 'Anversois en Suisse, la Banque-Cantonale de Berne. La souscription sera close le lundi 26 juin, et la répartition aura lieu le 30 juin, avec réduction proportionnelle en cas de dépassement. MIAMI COPPER. A partir du mardi 27 juin courant, les actions de la Miami Copper Company seront inscrites à la Cote du marche à -tonne des valeurs. en Banque.

Capital 4,000,000 de dollars, divisé en 800,000 actions de .5. dollars chacune, dont 663,938 émises. Lès négociations se feront'à fin juillet prochain et.porteront sur les .certificats n".1 1 à 100,000,- coupon n" 1 attaché, émis sous forme de titres au. porteur, en coupures do une, cinq et vingtcinq actions, par l'Equitable Trust Company, de JÇeWrYork,- dépositaire de certificats nominatifs correspondants d'actions Miami Copper Company.

Livraisons par 25 titres;

̃ Service financier Compagnie Française do Banque et de Mines.

La demande d'inscription à la Cote a été faite par la Compagnie Française de Banque et de Mines et'MM. Dupont et Furlaud.

AVIS DIVERS

DECOLORATION A SEC des cheveux blancs Ji par la POUDRE CAPILLUS-de la Parfumerie Ninon, 31, rue du 4-Septembre. GANTPERRIN

45, Avenue de l'Opéra, 45

Le vendredi, GANTS HORS SÉRIE LÉS PARFUMERIES DE GABILLA, PARIS

Nouvelles Diverses

PARIS

LES COMPTES DU QUAI D'ORSAY

M. Diïoux a confronté hier Frantz Hamon avec Mlle Gariel. Le magistrat voulait établir le montant des dépenses que son amie avait occasionnées à l'ancien chef de comptabilité du ministère des affaires étrangères. Hamon estime avoir dépensé pour Mlle Gariel environ 500,000 francs. Elle ne croit pas que cette somme .ait été, atteinte; elle ne pense pas même qu'elle ait dépassé 350,000 francs. Ce que Mlle Gariel affirme c'est que Hamon était très généreux.

Au cours de cette confrontation, M. Juclier, bijoutier, rue du Faubourg-Saint-Honoré, a été entendu. Hamon lui avait acheté pour Mlle'Gariel une bague de 10,000 francs qu'il n'avait pas payée. Mlle Gariel, pour éviter une réclamation de sa part, lui a rendu le bijou dans le cabinet du juge.

M. Drioux a ̃demandé à Hamon des explications sur ses recettes et ses dépenses personnelles. Il a répondu qu'il gagnait environ de 28 à 30,000 francs par an. Il dépensait pour son intérieur 18,000 francs. Les détournpmpnts mi'il a commis n'ont donc profité qu'a son amie. •̃

LE MYSTÈRE DE NEUILLY

A la .suite de la mort d'une dame Duchemin, 11, rue Charcot, à Neuilly, son mari avait écrit au commissaire de police que c'était lui qui l'avait tuée et qu'il allait se suicider.

On a en effet repêché le cadavre de Duchemin dans la Seine à Levallois, près du quai Michelet.

Mais l'autopsie de Mme Duchemin a démontré qu'elle était morte dj3 tuberculose. On croit que Duchemin, qui était alcoolique, a été impressionné par la mort de sa femme et s'est imaginé qu'il en était l'auteur.

̃!̃

DÉPARTEMENTS

/• TOMBÉ D'UN CLOCHER

Reims. Occupé à raparer l'horloge du clocher de Juniville, le couvreur Henri Reizen se trouvait avec son patron, M. Tarpin, au faîte de l'église, quand il fut pris d'un. étourdissement. Il perdit l'équilibre et tomba. M. Tarpin, un instant, put le retenir à force de. bras, mais il n'eut point la force de le retirer à lui.

Tombé de plus de vingt mètres sur le toit del'église d'où il fut précipité sur le sol, le malheureux ouvrier eut le crâne brisé et expira aussitôt.

EN CHAMPAGNE

'Bar-sur-Aube. Les généraux Baudin, commandant le département, et Sellier, commandant les troupes d'occupation, et M. Duponteil, préfet de l'Aube, ont visité cet aprèsmidi les cantonnements qui, jusqu'ici, donnent toute satisfaction.

Les habitants de Fontaine ayant arboré aujourd'hui deux drapeaux rouges et mis des inscriptions injurieuses sur les maisons, des troupes seront envoyées demain dans cette localité.

Le, calme a,régné ce soir à Bar-sur-Aube. UN FOU FURIEUX

Nantes. Dans la soirée d'hier, vers huit heures, à Bouguenais, près de Nantes, un' cultivateur du Moulin de Laheu, Jean-Marie Bouchard, se présentait au presbytère. Le curé était à l'église et Bouchard ne rencontra qu'un vicaire, l'abbé Groizard.

Après quelques instants de conversation, Bouchaud, soudain, pris de folie furieuse, sortit de sous ses vêtements une hachette dont il frappa son interlocuteur. L'abbé évita le coup et essaya de désarmer son agresseur. N'y réussissantpointetnepouvant gagner la porte dont le forcené lui interdisait 1 approche, il sauta par la fenêtre sans se faire aucun mal bien que la chambre fut au second étage.

Bouchaud, cependant, saccagait tout 1 appartement dont il brisait les meubles. On réussit difficilement à s'en rendre maître et il sera interné dans une maison de santé. Çà et là

Les ouvriers des chantiers de la Ciotat se sont mis en grève pour protester contre le licenciement d'une partie du personnel. Les ateliers sont fermés.

UajKûDriétaire de*la Sarthe, M. Guillo-

tin, a été trouvé assassiné, quai Paul-Bert, à Tours, dans un immeuble lui appartenant, dont il surveillait les ,tr,avaux d'aménagement. Il avait été tué d'une balle dans la tête. Le vol serait le mobile du crime. Argus.

NE PARTEZ PAS 1

EN

VOYAGE sans

emporter un Porte-PlumeRéservoïr

ONOTO ex, tous les Papetiera.

COURRIER DES_ THÉATRES Aujourd'hui: ̃̃:

A la, Comédie-Française, à 1 h. 1/2,: (es Marionnettes (Mmes Fayolle, Dussane, Gàbrielle Robinne, Be'rthe Bovy, Suzanne Ré. vonne, Jane Faber, MM. Siblot, Charles Granval, Paul Numa, Jacques de Féraudy, Lafon, Alexandre, Georges Le Roy, Léon Bernard, Jean Worms, Chaize).

Au Trocadéro, à 2 heures précises, matinée, de l'CEuvre de la. Bouchée de pain de Dieppe ©, (Mme Mounet-Sully, présidente fondatrice) 1° Conférence de M. Marcel Habert; 2° Andromaque (M. Mounet-Sully, Oresto; M. Paul Mounet, Pyrrhus; Mme Bartet, Andrômaq-ue; Mlle Del vair, Hermione Mlle Madeleine Roch, Cléone; Mlle Lherbay, Céphise M. Garay, Phœnix; M. Gerbault, Pylade); la Tosca-{2° acte) (Mlle Chenal, Floria Tosca; M. Pépier, Scarpia; M. Sens, Mario Cavaradossi M. Do. 1 val, Sciarone; M. Pasquier, Spoletta); Intermède (Mlle Marie Leconte, Mlle Napierkowska, princesse Baratoff, M. Dranem).

au théâtre Déjazet, à 2 heures, première matinée de Au Pays du Matineken- Pis (Mmes Mad. James, Mosca, Claudine Roland, Marcy, MM. Massard, Leriche, Gerrébos, Darnoy, Roman, Alberty, Lemaire.) Au Trianon-Lyrique. à 2 heures, gala au bénéfice des chœurs et du personnel de ce théâtre. Au programme première représentation (reprise) de Véronique, opéra-comique en trois actes de MM. Albert Vanloo et Georges Duval, musique de M. André Messager. Distribution

Hélène de Solanges Mmes R. Lambrécht Agathe Coquenard Jane Morlet Hermance de Champ d'Ozier Mary Théry Tante Benoit Jyhem

Denise Marthony Florestan MM. Saimprey Coquenard José Théry Loustot Jouvin

Séraphin Dumontier Octave Laurière

MM. Gerbert, Darthez, Delsugne, Mmes Varnier, Payen, Carpentier, Bary, Carmenza. Orchestre dirigé par M. G. Bergalonne. Intermèdes (entre le premier et le deuxième acte) MM. Altchevsky, Noté, Cerdan, Mmes Charny, Dereims, de l'Opéra; Mmes Charhonnel, Lucy Rolly, de la Gaîté Lyrique; MlleRosalia Lambrecht, du Trianon-Lyrique M. Dorville, de la Cigale.

Accompagnateur, M. Henri Carré.

Ceso/>

A l'Opéra, à 6 heures (4e soirée), « l'Anneau de Niebelung » te Crépuscule des dieux (Mmes Grandjean, Bourdon, Lapeyrette, Gall,Laute-Brun, Mati, Daumas, Dubois-Lauger, MM. Van Dyck, Gresse, Dangès, Duclos).

Au Théâtre Lyrique (Galté), à 7 h. 3]4, 6° et dernier gala Chaliapine le Barbier de.Séville (M. Chaliâpine, Mlle de Hidalgo, MM. Macnez, Stracciari, Chalmin). L'orchestre sera dirigé par le maestro A. Pomé. On commencera 7 h. 3/4 très précises par le Cœur de Floria (Mlles Napierkowskà, Rianza, MM. G. Wague, Quinault). L'orchestre sera dirigé par M. Archainbaud. La tenue de soirée est de rigueur. L'accès de la salle sera interdit pendant chaque acte après le lever du rideau. A la Comédie-Française, à 8 h. 3/4, le Goût du vice (Mmes Pierson, Piérat, Maille, MM. Dessonnes, Charles Granval, Léon Bernard). A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Manon (Mlle Lipkowska et M. Edmond Clément (en représentations), MM. Delvoye, Gilles). Au théâtre du Châtelet, à 9 heures précises (Grande Saison de Paris), 2e représentation du second spectacle du Ballet russe Petrouclika, la Bataille de Kerjenetz, le Spectre de la Rose et Scheherazade avec Mlle Kàrsavina, MM. Nijinsky, Orlow, Cecchetti, et tout le corps de ballet.

Orchestre sous la direction de M. Pierre Monteux. Toilette de soirée de ,rigueur. On n'entrera plus dans la salle après le lever du rideau. Demain vendredi et samedi, même spectacle. A la Porte-Saint-Martin, à 8 h. l/'ii, l'Abbé Constantin (MM. Clasis, Pierre Magnier, Dechamps, Chabert, Jean Aymé, Mmes Marcelle Lender, Juliette Darcourt, Marie Samary, Juliette Clarens).

Au Gymnase, à S h. 3/4, 153' représentation de Papa, comédie en 3 actes, de MM. Robert de Fiers et A. de Caillavet.

Au théâtre Michel, à 9 heures, S. représentation du spectacle de la « Saison parisienne » (représentations de Mme Jeanne Granier).La Bonne Intention, comédie en 2 actes de M. Francis de Croisset Mme Jeanne Granier, M. Rozenberg, Mlles Bernou, Charmoy, Valmy, M. Belières. (Représentations de .Mlle Lyse Borty) L'Agence Léa, fantaisie en un acte de M. 'Miguel Zamacoïs Mlle Lyse Berty, MM. Victor Henry, Gornély Popotte, comédie en 2 actes, de M. Daniel Riche (M. Henry Burguet, Mlles Sabrier, Raynal, Valmy, MM. Belières, Bertic.

B. Le spectacle commencera exactement a neuf heures. Il n'y'a pas de lever de rideau.

A la Renaissance, à 9 heures, la Gamine mes Cécile Caron, Gisèle Gravier, Vermeil, Favrel, Burkel, Delys, Cordier, MM. Victor Boucher, Chautard, Berthier, Tourneur, etc.). A l'Athénée, à 9 heures, les Bleus de l'amour (Mmes Laure Lukas, Borelly, MM. Larmandie, 'Gallet, Coeuille, Borderie, etc.); à 11 h. 1/4, l'Incident du 7 avril (Mmes L. Duluc, Suz. Golstein, etc.).

On commencera à 8 h. 1/4 par une pièce du répertoire.

Aux Bouffes-Parisiens-Cora Laparcerie, à 9 heures, le Mariage de Mlle Beulemans (Mlle Dieudonné, MM. Jacque, Francis Bernard, etc.).

Au théâtre Apollo (coupole ouverte), à 8h. 3/4, la Veuve joyeuse.

au théâtre Femina, à 9 h. 1/4, Vlan! revue en 2 actes de MM. Rip et J. Bousquet (Mlles Lantelme, Spinelly, MM. Harry Baur, Jullien, Boucot, Ko val, Davin, etc.). Les « Silhouettes de Sem », les « Excelsior Girl's s », Plafond mobile. (Tél. 528.68).

au Grand-Guignol, à 9 heures, la Fée déçue, Atelier d'aveugles, le Devoir, Sous la lumière rouge, Après vous, capitaine l Au théâtre Déjazet, à 8 h. 3/4, Au Pays de Mannekea-Pis [Mmes Mad. James, M08*58»

Claudine Roland, Marcy, MM. Massard, lieriche, Gerrébos, Da'rnôy, Roman, Alberty, Lemaire).

Mer:

Ce fut un succès vraiment triomphal que celui de Mme Kousnezoff, dans Roméo et Juliette, à l'Opéra

La grande cantatrice, si belle. et si émouvante dans le,rôle de Juliette, fut acclamée par une salle enthousiaste et absolument comble, qui fit un succès non moins grand à M. Altchevsky, Roméo de premier ordre à M. Journet, excellent frère Laurent à MM. Dangès, Nansen, Lequien, à Mlle Courbière, charmant Stefano à Mlle Goulancourt. Dans le divertissement, Mlle Aida Roui, souffrante pendant quelque temps, faisait sa rentrée. La gracieuse artiste eut auprès de la salle entière un succès considérable. Tout le ballet, du reste, eut à cœur de se distinguer pour prouver au public, et particulièrement aux abonnés et habitués de l'Opéra, qu'il ne restait nulle trace du petit malentendu qui avait occasionné l'incident fâcheux de lundi soir.

Les sociétaires retraités de la ComédieFrançaise se sont réunis hier, sous la présidence de M. Jules Claretie. Ceux qui n'avaient pu assister à la séance avaient donné mandat, pour les représenter, à Me Lescuyer, notaire.

Ont été désignés comme commissaires, pour une période de trois années MM. Frédéric Febvre ef.Prud'h'on et Mme BarettaWorms. Mme Reichénberg, qui arrivait au terme de son mandat, a été réélue pour trois, années également.

On a commencé à répéter Un jour de\. tête, un acte de M. Gabriel Faure, d'une impressionnante beauté. ̃ ̃

C'est'M. Raphaël Duflos qui met en scène.

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Superbe représentation de Cher Maître, hier soir, devant une salle comble qui a prodigué les rappels après chaque acte. Les recettes" dépassent de beaucoup les chiffres habituels en cette saison et le mouvement de la location s'accentue. tous les jours.

Mlle Lucienne Bréval a été admirable, une fois de plus, hier soir, dans le Macbeth de MM. Ernest Bloch et Edmond Fleg. Son interprétation,d'un pathétique puissant,a véritablement transporte la salle qui a longuement acclamé l'éminente cantatrice, en même temps que M. Albers, de premier ordre dans le rôle de Macbeth. Mlles Lucy Vauthrin, Brohly, Charbonnel, Espinasse, Villette, MM. Azéma, Delvoye et Féodoroff ont eu leur bonne part de succès.

Au jour le jour •̃

Le Flibustier passera décidément lo 23 à la Comédie-Française Mlle Suzanne Révonne et M. Jean Worms y feront leurs débuts officiels, à côté de M. Paul Mounet, qui jouera pour la première fois le rôle de Le

Goël.

La pièce de M. Lionel Laroze, le Respect de l'amour, accompagnera le Flibustier elle sera interprétée par Mlle Marie Leconte et M. Le Bargy.

Le Bonheur qui passe fera affiche également avec ces deux pièces MM. Henry Mayer, Garay, Mmes Géniat et Yvonne Lifraud l'interpréteront.

Mlle Lucy Arbell et M. Ed. Clément partant en congé, il ne sera plus donné, cette saison, qu'une seule représentation de Thérèse à l'Opéra-Comique. Mlle Lucy Arbell, remarquable tour à tour dans Thérèse et dans Don Quichotte; MM. Ed..Clément et Henri Albers, tous deux si appréciés, interpréteront également Thérèse, samedi. Le Voile du bonheur, si goûté, si applaudi, fera affiche avec Thérèse.

Au Conservatoire, pour le concours de déchiffrage dans la classe de solfège Vizentinidu Minil, la leçon manuscrite à changement de clefs a été demandée, cette année, à Mlle Jàne Vieu.

Il n'y aura plus qu'une représentation du Baron Tzigane au Vaudeville. Si goûté qu'ait été l'ouvrage, le nombre des opéras inscrits au programme ne permettra pas d'en donner une représentation supplémentaire. Sang viennois aura encore une représentation le 20 juin. Demain vendredi, première de Princesse Dollar. Lundi, matinée du Comte de Luxembourg, au profit de l'Association de secours mutuels des artistes.

Cette matinée sera la seule de cet ouvrage. Le succès.

La direction, du Gymnase affiche pour dimanche une matinée exceptionnelle de Papa, l'exquise comédie de MM. Robert de Flers et G.-A. de Caillavet.

Les dernières représentations de la Gamine sont aussi courues que les premières, et la direction de la Renaissance peut répéter à loisir son prochain spectacle.

MM. Hertz et Coquelin ont engagé spécialement M. Lebret et Mlle Paulette Lorsy pour compléter la très brillante distribution du Vieux Marcheur, dont ils préparent une reprise, sensationnelle à la Porte-Saint-Martin, avec M. Albert Brasseur, le célèbre créateur du rôle de Labosse, Mlles Marcelle Lender, Arlette Dorgère, Lilian Greuze, MM. Armand Numès, lorrain, Magnard, etc. C'est ce soir, ii 7 h. 3/4 précises, qu'aura lieu, au Théâtre lyrique de la Gaîté, la dernière représentation de la saison du Cmur de Floria, le délicieux ballet de Mme Mariquita et M. André de Lorde, musique de M. Georges Menier, interprété par les artistes de la création Mlles Napierkowska, Rianza, MM. G. Wague et Quinault.

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Mlle Olga Daunal vient d'interpréter, dans la Veuve joyeuse, à l'Apollo, le rôle de l'Ambassadrice de si remarquable façon, avec un tel brio et un tel charme, que les spectateurs lui ont prodigué les bravos et les acclamations.

La charmante cantatrice avait déjà créé le rôle ,à Bordeaux. Sa jolie voix, son style et son 'talent avaient soulevé les mêmes chaleureux applaudissements qu'à l'Apollo.

»..

Interrompues, hier soir, par la soirée des « Escholiers », les brillantes représentations des Bleus de l'amour et de l'Incident du 7 avril recommencent, ce soir, à l'Athénée.

La soirée mondaine où Mme Jeanne Granier devait paraître à Lohdres en présence de la famille royale, le 20 juin, ayant été ajournée au lendemain 21, la grande artiste, se rendant aux sollicitations de M. Michel Mortier, jouera encore dimanche et lundi prochains la Bonne Intention au théâtre Michel. Ces deux nouvelles représentations feront certainement plaisir aux nombreux Parisiens qui n'ont pas trouvé des places ces trois derniers jours au théâtre Michel où, depuis l'abaissement de la température, les recettes ont monté considérablement. Voici d'ailleurs, les recettes des six représentations depuis la reprise de la Bonne Intention 1», 1,875 f r. 2°, 1,546 fr. 3e, 1,385 fr. 4», 3,068 fr.; 5% 2,121 fr.; 6e, 3,245 francs. Bien entendu, l'Agence Léa, interprétée par Mlle Lyse Berty et M. Victor Henry, ainsi que Popote, avec Mlle Jeanne Sabrier et M. Henry Burguet, accompagnent chaque soir la Bonne Intention.

Constatons la vogue du Fil À la patte, au théâtre Antoine. Ce vaudeville, un des plus

amusants et des plus spirituels qui aient été écrits, fait rire aux larmes comme an premier jour et, remarquablement interprété, il recommence une carrière qui n'est pas près de finir.

Matinées annoncées pour dimanche prochain

Comédie-Française, 1 h. 1/2, le Roi s'amuse.

Porte-Saint-Martin, 1 h. 3/4, l'Abbé Cons-

tantin..

Renaissance, 2 heures, La Gamine. Nouveautés, 2 heures, CJiampignol malgré lui.

Gymnase 2 heures, Papa.

Athénée, 2 heures, les Bleus de l'amour, Théâtre Apollo, 2 heures, les Transatlantiques:

Palais-Royal, 2 heures, Aimé des femmes. Bouffes-Parisiens-Cora Laparcerie, heures, le Mariagede Mlle Beulemans. ° Théâtre Antoine, 2 h. 1/2, le Fil à la patte. Ambigu, 2 heures, le Courrier de Lyon. Trianon-Lyrique, 2 heures, la Fille du Régiment, le Printemps.

Déjazet, 2 heures, Au pays de MannekenPis.

IlL

On répète, en ce moment, à Femina,sous la direction de M. Henry Davin, Thabile metteur en scène de la maison, une pièce de M. Raymond Roussel, intitulée Impressions d'Afrique.

A l'Ambigu, le Courrier de Lyon a retrouvé son gros succès habituel, avec MM. Fabre, Harment, Etiévant, Ville, Magnard et Mlle Franquet, qui jouent ce drame célèbre avec une chaleur, une conviction et un « panache » extraordinaires..

Mme Victor Roger, l'excellent professeur de diction, vient de rentrer à Paris, après avoir donné en Allemagne une série de conférences littéraires très appréciées. Elle a repris ses cours et leçons le mardi, de deux à quatre heures, 53, avenue d'Antin.

Rappelons à nos lecteurs que le Philanthrope ou la maison des amours, le nouveau spectacle de l' « Œuvre' » passera après- demain soir, samedi, en répétition génerale, et lundi,' en première représentation, au théâtre Réjane.. >t. Qu'est-ce que le Philantrope ou la maison des amours': avons-nous demandé à M. Georges Ancelle, l'aimable administrateur général de l' « Œuvre », et M. Georges Ancelle nous a répondu

C'est une fantaisie mais cette fantaisie, bien qu'elle soit en vers, est absolvent moderne, tant par les costumes que par les sentiments et les caractères. C'est bien là une orientation tout à fait neuve du théâtre contem- porain.

Hors Paris ••̃̃

Le Théâtre sous-bois de Marnes-la-Coquette annonce pour dimanche, à deux heure|_et demie, Horace, avec Mlle Louise Silvain, MM. Léon Segond, Magnat, Brousse, Raymond-Lyon, Mlles Laroche et Marges,– çt aussi la première représentation de Ici Boîte de Pandore, un acte de M. Henri FalkYjpué et dansé par Mlle Régina Badet.

Nous avons reçu des nouvelles de Mme Marguerite Carré.* L'éminente artiste et la troupe de l'Opéra-Comique étaient, il y a huit jours, à Dakar, et tout le monde était en excellente santé.

Serge Basset.

SPECTACLES & CONCERTS Aujourd'hui Matinées, avec les spectacles du soir ·. A l'Olympia (8 heures), à l'Alcazar. (2 heures), au Nouveau-Cirque (2 h. 1/2), à l'Alhambra (2 h. 1/2), au Cirque M,edrano (2 h. 1/2).

Ce soir Aux Folies-Bergère (tél. 102-59 et 281-42), à 8h. 1/2, laRevue des Folies-Bergère, de MM. P.-L. Fiera et Eugène Héros, 46 tableaux. A 9 h. 1/2, les Régates d'Henley; à 9 h. 45, la Femme et le Pantin à 10 h., Coronation dance, par les Jaxon à 10 h. 10, Paris en 1810; à 10 h. 20, Mme Récamier; à 10 h.1/2, la Distribution des Aigles; à 11 heures, «̃ les Polichinelles », par les Jaxon; i à 11 h. 10; l'Ourse sportswoman à 11 h. 20, le petit Willy Ferreros; à 11 h. 30, une Gare modèle parles Malia and Bart; à lt h.50, l'Entrevue du camp du Drap d'Or (Maurel, les Malia and Bart, Inès et Reba Kaufmann et Marie Marville).

A la Scala, à 9 heures, A ciel ouvert, revue à grand spectacle en 2 actes et 18 tableaux, de MM. Henri Kéroul et Valentin Tarault, musique nouvelle et arrangée de M.Monteux-Brisac (MM. Gaston Silvestre, Dutleuve, Eugénio, Rivers, Paul Lack, Géo Flandre, Lenoir, Elvell, Delmens, Mmes Edmée Favart, Thérèse Cernay, Paule Morly, Mado-Minty,Pomponette, Marjac, Le Dandy, Marthe Jehan, Dumont, Suzanne Gray, Nelson, Poncetta). 1.

Au Moulin-Rouge (508-63), à 9 heures, la Revuedu Moulin, en 31 tableaux, de M. Chartes Quinel (Clara Faurens, miss Lawler, Bertha Sylvain,. Bert-Angère, Girier, Montel Strit, Menôtti, etc.).

-Au Nouveau-Cirque, à 8 h. 1/2, attractions sensationnelles; à 10 h., Une soirée à Blaga Park, fantaisie comique et nautique à grand spectacle (Darius M.).

Ce soir, au théâtre Marigny, débuts de Max-Dearly dans deux scènes nouvelles de la Revue de Marigny « The American sailor » et «Tennis dance». Distribution 1-

The American sailor M. Max-Dearly Flossie Miss Morgan Kitty Miss Forsyth Franchoise Mlle Colombel Gretchen Mlle May

Matelots MM, Turnbull

Matelots américains £ Lazemby Le cocher .fovenet L'agent Jimmo

« Tennis dance est une scène composée et réglée par M. Max-Dearly, musique nouvelle de M. Lasailly, dansée par Max-Dearly et Mlle Hildegar Ganser.

C'est la première fois qu'à cette époque de l'année la Scala donne une revue aussi luxueusement montée, aussi bien interprétée que celles qu'elle donne en plein hiver. A ciel ouvert, de MM. Henri Kéroul et Valentin Tarault, est, on peut le dire, un modèle du genre c'est une revue gaie, spirituelle, nullement grossière et cependant des plus gauloises son interprétation est de premier ordre avec Ëdmée Favart, Thérèse Cernay, Paule Morly, Mado Minty, Pomponette, Gaston Silvestre, Dufleuve, Eugénio, Rivers, Paul Lack, Géo Flandre, Lenoir, etc. etc., et son succès est considérable.

Il'

 la Cigale (Jardin d'été).

Ce soir, rentrée de Mlle Brémonval dans la Revue des T.

Au Jardin de Paris. On sait que les grandes réunions hippiques sont suivies au Jardin de Paris par des soirées de fête, et que tout ce que Paris compte de notabilités, se retrouve, ces soirs-là, au Jardin de Paris.. C'est dimanche prochain qu'aura lieu la première de ces fêtes de nuit à l'occasion du Grand-Steeple d'Auteuil. Un magnifique feu d'artifice en sera le clou sensationnel et parmi les nombreuses attractions d'un spectacle des plus attrayants, au concert comme dans te-oir^ue/oo- verra la reproduction, par

le Cinéma-Eclipse, du Grand-Steeple qui aura été couru l'après-midi à AuteuiL

La fête du théâtre à Luna-Park.

Organisée pour la première fois dans le parc de la ville enchantée par Joë Bridge, elle aura lieu le samedi 1er juillet, et s'annonce comme un succès exceptionnel.de gaieté et d'originalité. Tous les artistes connus, toutes les plus jolies femmes, toute l'élite de la société, les auteurs et les compositeurs les plus en vo^gue vont s'y trouver réunis. Sur les attractions habituelles se disputeront des championnats et des concours; mais au programme figure aussi des parades foraines, des numéros sportifs sensationnels, une fête des fleurs, un « Couronnement de la rosière du théâtre » un cotillon monstre conduit par André de Fouquiéres, et, enfin, un grand dîner qui réunira tous les groupements littéraires et artistiques de Paris. Ca sera « le clou » de l'année 1911.

Au Bal Tabarin.

Grâce à sa merveilleuse ventilation, la luxueuse salle du Bal Tabarin est l'endroit le plus frais de Paris aussi un nombreux et élégant publie s'y presse-t-il en foule, tant aux joyeux apéritifs qu'aux délicieuses soirées. Samedi, « Grande fête des fleurs » qui sera le rendez-vous de l'élégance parisienne, farandole des fleurs animées, défilé des somptueux chars fleuris et grande bataille de fleurs.

COURRIER MUSICAL

Au Jardin d'acclimatation.

Programme du concert qui sera donné aujourd'hui, à 3 heures, en plein air, au kiosque de la musique

Nice-Azur (F. Andrieu). La Sibér-ienne (E. Koch). Ouverture de l'Ambassadrice (Auber). A l'Ombre (Pillevestre), solo de hautbois par M. Corne). Les Mousquetaires de la Reine (Halévy). Shake-Band (C. Gourdin).- Jeanne Jeannette, Jèanneton (Lacôme). Parfum d'amour (Yebat Ener). Le Petit Duc (Lecocq). Biscotte (A. Bosc).

Concert Ida Isori.

La grande cantatrice florentine Ida Isori est retenue à Florence par l'état de santé de sa mère qui inspire de sérieuses inquiétudes à son entourage. Le concert du 17 juin n'aura, donc pas lieu et Mme Ida Isori se voit dans la nécessité de renoncer, à son concert de Paris, dont la recette promettait d'être extrêmement brillante. Ses nombreux admirateurs regretteront certainement ce contretemps qui les prive d'applaudir Ida Isori à cette fin de saison, car on sait que ce concert constituait un véritable événement artistique pour les connaisseurs du vrai « bel canto » italien.

Le public pourra se faire rembourser le prix des billets à l'endroit même où ceux-ci ont été vendus, car ces billets ne seront pas valables pour les concerts Isori de la prochaine saison 1912-1913.

-T– ¡.

Le concert donné par Mme Gabrielle Ferrari à la salle Femina a été des plus brillants.

Grand succès pour tous les artistes la délicieuse Mlle Zina Brozia (de l'Opéra), Mmes Sauvai, dans l'air de Proservine de Paisiello; Mme Judith Lassalle, de l'OpéraComique M. Teissié, de l'Opéra, très applaudis dans les œuvres de Mme Ferrari Mlle G. Ferrari, et M. Jan Ehrard, qui a joué remarquablement la Mort d'Yseult. Le célèbre quatuor vocal russe, composé de MM. Tchouprinnikoff, N. de Kedroff, Safonoff et C. de Kedroff, a été acclamé et bissé dans le Lac de M. Michel Ephrussi, et des chants populaires russes.

Le concert que vient de donner M. Pierre Hermant, salle des Agriculteurs, pour l'audition de ses œuvres, a brillamment réussi. Mlle Tagliaferro, remarquable interprète d'une sonate pour piano, a partagé ensuite avec M. Cros-Saint-Ange les applaudissements qui ont accueilli la première audition d'une sonate pour violoncelle. L'admirable voix de mezzo de Mlle Charny, de l'Opéra, conduite avec un goût si sûr a fait merveille dans 0 mon Dieu extrait de Sagesse, de P. Verlaine. M. Lassalle, qui a débuté récemment à l'Opéra, a chanté de façon éclatante C'est la fête du blé, et Mlle Winsback a rendu avec le plus grand charme de délicieux poèmes de Mme L. Delarue-Mardrus. L. de Crémone.

LES GRANDES VENTES

Aujourd'hui, à l'hôtel Drouot:

Vente s

Salle 10. Tableaux anciens, principalement de l'école française, appartenant à divers amateurs. M0 Laik-Dubreuil M. J. Sortais.

Expositions

Salle 4. Atelier Berne-Bellecour tableaux modernes, aquarelles, dessins, objets d'art et d'ameublement. Me LAiR-DuBREUIL; MM. Georges Petit, Paulme et La.squin. Salle 6. Objets d'art et d'ameublement, bronzes d'art, meubles et sièges anciens, appartenant à M. A. M. Me LAIR-DUBREUIL; M. Edouard Pape.

Salle T. Succession de M. M. Objets d'art et d'ameublement, tableaux anciens et modernes. Mes Henri Baudoin et Warin MM. J.'Féral, Mannheim, Paulme et Lasquin.

OBJETS D'ART DU XVIIIe SIÈCLE

Hier, aux salles 5 et6,Me Lair-Dubreuil, assisté des experts Paulme et Lasquin, a dirigé une vente très brillante d'objets d'art du dix-huitième siècle principalement. La vacation a produit 41 1,574 francs, avec des enchères intéressantes à retenir Objets de vitrine. No 2, Montre en or repercé et gravé, époque Louis XVI, 620 fr. û" 3, Montre dans un boîtier en cristal revêtu d'or et burgau à monture d'or, dix-huitième siècle, 720 fr. n° 5, Montre en forme de petite boîte carrée, en cuivre, mouvement marqué Johann Michaël Kheller, seizième siècle, 1,585 fr. n° 8, Eventail de mariage à monture d'écaillé, ajourée, gravée, dorée et argentée, enrichie de pierres incrustées, dixhuitième siècle, 810 fr. n° n, Boite à deux tabacs en ancien émail de Saxe, monture à charnière en or, 1,500 fr.: n° 16, Boîte ovale LouisXVÎ, eh or de couleur ciselé et gravé, 1,305 fr. n" 18, Drageoir à couvercle mouluré, en or ciselé, époque Louis XV, 1,260 fr. n° 19, Etui à tablettes souvenir d'amitié, en vernis rose avec monture d'or, époque Louis XVI, 655 fr. n° 20, Tabatière en forme de violon, en or guilloché et émaillé, commencement du dix-neuvième siècle, 650 fr. n° 21, Boîte ovale en or de couleur ciselé, commencement de l'époque Louis XVI, 3,000 fr. n° 22, Boîte ronde en or ciselé, gravé, guilloché et partiellement émaillé en bleu, commencement du dix-neuviéme siècle, 1,400 fr.; n° 23, Boîte ronde Louis XVI, en or gravé, guilloché et émaillé en couleurs, 860 francs.

Miniature. N° 24, Quaglia (Ferdinand), Portrait de femme, 6,700 francs.

Faïences anciennes. 27, Plat en ancienne faïence de Delft, 1,210 fr.; n° 29, Plaque carrée en ancienne faïence de Delft, 655 fr.; n° 32, Deux vaches debout, en ancienne faïence de Delft: 1,020 fr.; n° 33, Soupière à deux anses et couvercle, sur un socleprésentoir, en ancienne faïence blanche de Pont-aus-Choux, dix-huitième siècle, 3.800 fr.; n° 36, Plat en ancienne faïence de Deruta à décor polychrome, seizième siècle, 3.860 fr.; n° 37, Plat en ancienne faïence de Deruta à ;décor polychrome, seizième siècle, 920 fr.;

n° 38, Autre plat en ancienne faïence de Deruta, seizième siècle, 1,300 & no 39, Plat creux en ancienne faïence italienne de Faenza,: revers décoré, seizième siècle, 2,740 francs.. Porcelaines anciennes.- No 40, Cache-potjardinière, ancienne porcelaine tendre de Chantilly, marque en rouge, 1,005 fr.; 5 41, Caclie-pot-jardinière, ancienne porcelaine tendre de Chantilly, marque en rouge, 700 fr.; n° 4,2, Petit cache-pot-jardinière, ancienne porcelaine tendre de Chantilly, marque en rouge/ 2,005 fr.; 43, Paire de vases, en ancienne porcelaine de Lille, 1,610 fr.; n°44, Potiche, avec son couvercle surmonté d'un chien de Fô, .ancienne porcelaine de Chine, d'époque KienLung, 5,500 fr. n° 46, Tasse et sa soucoupe à cinq lobes, en ancienne porcelaine tendre de Sèvres -Vincennes, année 1753, Marque de Binet, 76o fr.; n° 47, Tasse cylindrique à, anse et sa soucoupe, en ancienne porcelaine tendre de Sèvres à fond bleif de roi, année 1772, marque de Dodin, 1,100 fr. n° 48, Sucrier, année 1763 et n<> 49, Tasse à base arrondie, en ancienne porcelaine tendre de Sèvres du même service que'le sucrier précédent, 1,825 fr.: n° 50, Sucrier cylindrique en ancienne porcelaine tendre de Sèvres, année1791, marque de Charles Tandart, 910 fr.; n°5r, Déjeuner solitaire en ancienne porcelaine tendre de Sèvres, année 1770, marque de Méraultv 4,200 fr.; n° 52, Service à café de porcelaine tendre de Sèvres, période de la République, marque de Charles Tandart, i-qoo fr. n° 54, Paire de vases, forme Médicis, en ancienne porcelaine tendre de Sèvres, marque de Vincent, 2,680 fr. n° 55, Jardinière oblongue, en ancienne porcelaine tendre de Sèvres, année 1756, marque de Vieillard, 4,900 fr.; n° 57, Groupe galant de deux personnages, ancienne porcelaine de Saxe, 5,000 fr.; n° 58, Autre groupe semblable au précédent,* ancienne porcelaine de Saxe, 3,410 fr n° 59, Groupe galant de trois personnages, ancienne porcelaine de Saxe, modèle de J.-î. Kàeadlèr, 10,250 fr.; n° 60, Groupe galant de deux personnages, ancienne porcelaine de Saxe, modèle de J.-J. Kaendler, 7,850 fr. n° 6r, Groupe, femme assise' au pied d'un arbustes, ancienne porcelaine de Saxe, 1.880 fr. n° 62, Groupe galant de quatre personnages, an-e cienne porcelaine de Saxe, 19,650 francs. Manuscrit du seizième siècle. 63, Li* vre d'heures manuscrit, treize miniatures peintes en couleurs et rehaussées d'or, seizième siècle, 2,250 francs.

Sculpture ancienne. 64, Ecole française dix-huitième siècle, ,J!Enlèvement,.<i'.Eur rope, 49,000 fr.; n° 65, Clodion (Claude-Mi- chel, dit), Scène du Déluge, groupe en. terra cuite, 6,000 fr.; n° 66, Lemoyne (J.-B.),, Buste représentant Mme J.-B. Lemoyne, femme de l'artiste, terre cuite, 23,100 fr.; n° 67, Groupe en bronze à patine brune. Neptune' debout, seizième siècle, 780 francs.

Pendules anciennes. 69, Pendule; en marbre blanc et noir, ornée de bronzes dorés, époque Louis XVI, 1,030 fr.; n° 70, Pendule-cage, en bronze ciselé et doré au mat, époque Louis XVI, 3,700 fr.; n°'7i,. Pendule en bronze ciselé et doré, marbre, et ancienne porcelaine d'Allemagne, probablement de Sase, époque Louis XVI, 4,905 francs. Nous publierons demain les prix des bronzes modernes, meubles et tapisseries. Valemont.

lia Vie Spotfth/ë

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COURSES AU TREMBLAT

Vent, poussière, temps peu agréable, hier, au Tremblay; du monde cependant, affluence même sur la pelouse, quelques bonnes épreuves bien disputées, un prix de dix mille re- venu à un extrême outsider Robuisson un prix de cinq mille enlevé, au petit .trot pjat, s Walburge une victoire facile de Météore;- une réunion de sport calme, vent, poussière, < temps peu agréable.

Prix Marpessa (2,500 fr., 1,000 m.). 1, Batailleur, à M. Edmond Blanc (J. Jennings) 2, Lipari III, à M. Wertheimer (J. Reiff) 3, Savignac, à M. E. Bara (Barat) (1 Ion-, gueur et demie, 3 longueurs).

Non placés Franc Picard, Fleurance, Ca« .;̃ poue.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 21 fr. 5& Placés Batailleur, 14 fr. 50 Lipari III, 24 fr.

Prix King-Tom (4.000 fr., 1,800 m.). 1, Météore, à M. L. Olry-Rœderer (Sweeney); 2, Chantecler, à M. R. Levylier (A. Woodland) 3, Ladior, au baron Maurice de Rothschild (F. Lane)(1 longueur, courte en- colure).

Non placés Lumignonll, Ararat, Lipari II. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 17 fr. Pla- cés Météore, 13 fr.; Chantecler, 43 francs. Prix Araucaria (2,000 fr., 2,000 m.) 1, Menawore, au duc Uecazes (F. Lane) 2. Umpire, à M. R. Bally (Haës); 3, Diaprée, au baron Foy (Smith) (1 long. 1/2, 1 longueur).

Non placés Sunrose, Poivrée.

Pa i mutuel à 10 fr. Gagnant, 30 francs. Placés Menawore, 12 fr. 50; Umpire, 11 fr. 50.

Prix Stockwell (10,000 fr., 2.800 m.). i, Robuisson, à M. Frank Carter (J. Kellett); 2, Acacio, à Mme Cheremeteff (F. Lane); 3, Bay Rhum, à M. Muller (A. Woodland) (encolure, encolure).

Non placés Chaudron, Charming Polly, Znaïm, Virulente, Bassompierre, Tabouret. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 144 fr. Places Robuisson, 55 fr. 50 Acacio, 24 fr.; Bay Rhum, 41 fr. 50.

Prix Pocahontas (5,000 fr., 1,600 m.1. ~M, Walburge, à M. W. Flatman (O'Neill) 2, Serpentine V, au comte D. de Beauregard (F. Lane); 3, Gargamelle, à M. A. Pellerin (L. Gill) (8 longueurs, 2 longueurs). Non placée Elsà IV.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 14 fr. Placés Walburge, 10 fr. 50 Serpentine V, 14 fr.

Prix Glencoe (4,000 fr. 2,150 m.]. 1, Phk losophy, à M. Lallouet (G. Bartholomew) 2, Hermione II, à M. C. Blanc (Ed Haës) 3, Libertine III, à M. L. Prate (T. Robinson) (3/4 de longueur, courte tête).

Non placés Cadet, Vista Alègre, Babel, Le Mesnu, Orsanco, Homère, Venise V, Pattes en l'Air, Aigrelette II.

Pa i mutuel a 10 fr. Gagnant, 62 fr. Placés Philosophy, 21 fr.; Hermione II, 25 fr. 50; Libertine III, 38 fr. v.

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LES ARMES ''̃'̃ ̃:

Une victoire niçoise

L'équipe française qui s'est classée pre mière au tournoi de Turin, ces jours-ci, se composait d'escrimeurs niçois; ce sont MM.' Clément, Arnaud et Faraudy qui ont conduit nos couleurs à la victoire.

Il n'est pas sans intérêt de revenir sur ce beau sucées, car il est d'autant plus méritoire que les équipes concurrentes étaient composées de tireurs de premier ordre MM. Olivier, Neddo-Nadi et Cavalchini, pour l'Italie, et MM. Willem, van Moorsel et van Buggenhondt, pour la Belgique.

G'e*t le comte Gautier -Vignal qui avait formé l'équipe française sur la demande, du comité du tournoi, nos champions officiels se trouvant retenus à Rouen. On ne pouvait la choisir plus heureusement.

Jean Septime,

TIR

Tir aux pigeons du Bois de Boulogne

Résultats des poules disputées au tir aux pigeons du Bois de Boulogne

Challenge-Cup, série, gagnée par le prince L, Pignatelli d'Aragon.

t'ri~ Rodocanachi, un pig'ao~sétJ-6:MM.it


L~qneurCORDIAL'lIAEpOC BOP IAU=

CŒURoJEAMNETTE~

DE E AN NETTE

do Atdezaga, lfl-Rtfr 10; 2, comte du Bourg de BozaSj-.lS'sijr 1(3 3, Planté, 11 sur 12..

GrcMil Prix.de- la Pelouse de Madrid: Un pigeoft;: handicap

1, ex leqiiQ, MM. le, marquis de La Forte, lo marquis de Ga.sq.uet, le.baron d'Orosdy, 12 sur 12; 4, M. Arab, 11 sur 12.

Aujourd'hui jeudi à dix heures du matin, Prix des Ormes, un pigeon, handicap; à deux heures de l'après-midi, Prix de uurtubay, un pigeon, série-.

Résultats des poules de la Société « le Pistolet » ̃

Handicap de 20 à 30 mètres (16 tireurs étaient inscrits"1. M.M. 1,. E. Sandoz (30 mètres) 2, marquis de Créqui-Montfort (30 mètres) 3, P, Ca- net (25 mètres) 4, comte d'imécourt (25 jnèt.resî. Poule du pistolet [11 tireurs/. MM. 1, après barrage, Bavtholomé 2, comte de Lambertye. Poufyau revolver (11 tireurs). i, marquis

de Cre'qui-Montfort.

̃ a Df\Gt? CRtllAF PARFUM CE LA FLEUR

Li~i'RV~7E mANUE. HOUBMANT.t9,f't MMM<

leur temps de l'étape Magdebourg-Schv.-erin a été fourni par-Wioncziers ,§ur monoplan Morano, exporté de Paris Lindpaintner, arrivé second, dirige un biplan français exporté de Paris le troisième, Kœnig, était sur un Farman construit en Allemagne ces faits, il faut les mettre en valeur non tant par amourpropre que par intérêt commercial. V

La proposition faite par M. Petitjean, conseiller municipal, d'ouvrir un nouveau champ d'aviation au bois de Vincennes, a été prise en considération et renvoyée à l'administration.

Des nouvelles éditions Tiennent d'être tï- rées d'un livre émouvant que nous avons signalé quand il parut en avril dernier. Ce livre est au lieutenant Bague le téméraire et 'îilf-prtuné aviateur, victime de la traverséo :iùsensée qu'il tenta de Nice en Corse par les- airs.

'La plaquette a pour titre Mes premières impressions d'aviateur. Elle est crâne, alerte, pleine de pittoresque et de coloris précieuse.

M. Blanchet, l'aéronaute bien connu, a fait mardi, à Douai, deux vols de deux heures, allant tantôt planer sur Arras et tantôt sur Lille et Roubaix, effectuant ainsi. au-dessus d'un pays rempli d'agglomération plus de

300 kilomètres.

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Frey va mieux. Beaumont à Paris, fc" Pour- le circuit européen. R. Sée guéri. L'aviation militaire. Une course en Espagne. L'opinion allemande et le circuit allemand. Un champ d'aviation.

Les nouvelles de l'aviateur Frey sont quelque peu meilleures. •̃̃

Frey a des fractures au fémur gauche, à l'avant-bras droit et à la mâchoire inférieure. Les médecins estiment qu'il peut être guéri en soixante jours, sauf complications. Toute

crainte d'une commotion cérébrale ou abdominale paraît écartée. Le blessé a- dormi pai-, siblement la nuit do. mardi.

La junte municipale de Turin a décerné à- Frey une médaille d'or en témoignage d'admiration.

Le comité déviation lui a, d'autre part, voté dix mille francs, exemple qui sera sans doute suivi par les comités de Florence et de Bologne.

Hier, le ministre de la marine a reçu l'enseigne de vaisseau Beaumont, venu le remercier pour la croix de la Légion d'honneur. L'enseigne de vaisseau a expliqué les raisons pour lesquelles il avait renoncé à prendre part à retape Rome-Turin., Il s'est montré très affecté de l'accident survenu à l'aviateur Frey.

;•

M. R. Sée, qui fit en aéroplane, le 8 mai, une chute à Issy-les-Moulineaux, en heurtant un câble transmetteur de force électrique, est complètement rétabli. M. R. Sée, qui est le directeur adjoint de l'Ouest-Lumière c'est un de ses câbles qui le fit choir– va reprendre ses- expériences d'aviation.

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Le lieutenant, du génie Girarq a été désigné par le général Roques, inspecteur général de l'aéronautique militaire, comme chef de l'École d'aviation de Reims aveç ordre d'y transporter par voie aérienne tous les appareils depuis Mourmelon.

Le transport, a commencé hier et, malgré un vent violent, le lieutenant Girard put atterrir avec un premier aéroplane,au nouvel aérodrome.

A propos du circuit allemand, la Gazette de Maguebourg exprinfe l'espoir que la ténacité patiente de l'allemand finira par rattraper les bonds en avant de l'élan français. Il ajoute que ceci n'est. pas douteux, car toutes les grandes inventions s'égalisent chez tous les peuples civilisés..

Il est plus intéressant de constater que le circuit allemand a mis en lumière la supériorité de la construction française le meil-

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o,a oc, 40 Air Comprimé (Popp). 822.. £21 820.. 815. 15 » 3% 1880 503 50 506.. 25 ». Aciéries de France 79?. 825.. 20 » Centraux 504.. 502.,

5P89 Andalons. 260 50 264.. 26t. Distribution d'Electricité 418.. 419 50 419.. 418.. 418.. 12 .396 1891 398 75 398.. 50 deLong%Vy 1439 1439 12 » Havraise d'Energie Electr. 4% 293 25 297.. 6 d. Atchison 608.. 608^. 007.. 606.. 606.. Electricité de Paris 600.. 595.. 596.. 595. 13 2.60% 1892. 458.. 460.. 50 de Micheville 1485 1470 24 » Iits.Militaires •, •• 33 » Autrichiens 814.. 813 50 819 15 Télépnones 312., 314.. 314.. 315,. ». 13 » 2.60?o 1899. 402.. 403.. 75 » Atel. et Chantiers de la Loire. 1802 1802 17 50 Messageries Maritimes 40u.. 400.. » » Lombards. 136 50 133 &0 137.. ldb ld» ? Nitrates-Railways 359.. 363.. 3M>' .359- 301' 15 » 3?i 1906 501.. j?02 45 » Chant, et Atel. de S'-Nazaire. 10» 1038 20 » Omnibus 4% 508. 511' 30 L Méridionaux 661. 002.. 660. 7 50 RaUways et Electricité 10550 165.. 160.16.6. 165. 15 » Oblig.FoncièresS*, 1879 50250,50250 0 71, BancodiRoma 10750 10775 22 50 Tabacs Portugais 503.. 503..

30 il Méridionaux. 661. 662.. 660. 7 sh Nitrates-Railways 3b9 86;?.. 3~ a,)~ 301 15 ,3 390 t.1~ ,>0; :JO; 45 n Chant. et Atel. de St-Nazaire. 10'jo IOg8.. 20 "Omnibus4% 508. 511..

1 16p Bord de. l'Espagne 420.. 420.. 417.. 419.. 418.. 6 on Tramways de Buenos-Ayres. 148 50 147 50 149,. 149.. 143.. 15 » 3?â-lS83 420.. 4î0 -M 50 Banque de Wndo-Chine 1601 17 50 Voitures 3 402 75 40» 50

>̃̃» «Portugais. 37o ̃• 374. 3;. g^ Mexico Tramways 631.. C30.. 633 ..031 .i 632.. 13 2.60^1885. m.. 465.. 30 » Commerc" & Indust"' 752 17 50 Land Bank of Egypt 3<A% 412 50 414..

20 p Saragosse. 37a. 374. 3:i56MexicoTramways. 148 5C, 630.. 633.. l~i9 632.. 13 a.60°.1885. 4:6;. 465 go Commerc"&Indust"" 752. 1750LandBankofEgypt3}~ 4t250 4t4..

20p Saragosse 433.. 433.. ..i 431.. 432.. 4^1.. k) Wa»ons-Uts oift 473 50 473 1. 475 l-i » 2.809^1895. 472 M 4.0 20 » Privée Lyon-Marseille 470.. 468.. 20 » Wagons-Lits i% 505 aO 505.. ••̃•̃'̃• 19 ̃" priviï. 47350 4so:. 479 « » 25 5 ..1

<Zn^i£f« ftp Crédit 5 24 Hellénique d'Electricité 118.. 117 50 Î15 115.. 115.. >. •> 3<£ 1909. 2ao io* 51 lu _j_

~OC~reSOe~reO~ 2c5Brianskord. 494.. 489.. 493.. 490.. 486.. j68 ',9'a ~TTr-. M r~njrr'

.»-. L. iS-^S-s; ffl:: JS:: g" S;: g" i :SÏÎS«5£safe: -a° AT MARCHE EN BANQUE A TERME ee! fifi'aqi de PAlirérie 2180 2130 2 1 85 2150 > » Makeewka pnvil •Ws 306 309 306 75'» dePâriïetdêsPaVs-Bas 1814 1844 1842 1844 1840 50 sli Rio-Tinto 1750 1705 1752 1765 1762 ACÙOnS de ChemmS de te. n8r7«71 TlÊïii PrtcH Demlir i^c^pagS^^ ilf^Mio:: il:323 I.^S^ing:1^ 30 .,B5neaaueima »«.. «y.. REYEIU valeurs g. r T\ ™™™ g. ST- liSSSlW: 88:: SS:: 88:: 8S:: «:: ^SSïït^ IS:: I»:; Sî:: H^riT!1: | Clôturl !:Ours

32 50 CQmptoir National d'Escompte. 9'8.. 9.(i.. D50.. 9JO.. 8 sh Ltlutaro, 243.. ~47" 244.. N!l.. 22 r)(1 Départementaux. 64.>~ ..641

.13 50 Ponc. d'Algérie (non lib). 6 S.~) ..6'~8 ..679 679.. 676.. Azote Norvégienne. 3(;0.. 2\17 297.. :j(l "Est-Algérien, 1]80.. 680..

32 Foncier de France 831. 830.. 839.. 835 53 25 Bakou. ~26.. ':>2t 826.. >130.. 15 50 OE~g~t action de joul~~l\nce. 3'$~ 381.

ITi'lESr^ -•̃ SS"-89?:: ?i:: 835:: l^l1^ lïi:: Sî. 3Sr. g- i|5^tt°^J0U^nce: 1:: i| v^/eurs Versas yw/nes :•. ^45 bSpclété MarseiUaise: ""y. -945 95i.. W5.. 9&0 »- Rafnnenesd'Egypteorçl. '80 78 80 78 V: .76 50 2J .Ouest *• 4J0.. 5 Argentin Int. 5% 191» 4650 9620 » >. Brakpan 73. 60 ̃•» Crédit Lyonnais. 1504 1501. 1500 1505 » » pnvil. 84.. 84.. 84. 83.. ?3 ^> ̃̃Midi 5°. | 10170 » » CityDeep.. 9o2o

35 1 Mobilier 720.. 719 50 718 719.. 719.. 20 » Tabacs. Ottomans ̃349,. 350.. 3ol 3cO. 3ol gg gord. À$™ £n 5% 5^1903 102 S0 » Chartered 42 25 42 15

17 ,50 Société SI: 790.. 790 794 792.. 793.. », des Philippines. 343. 342.. 340.. 28 75 Ouest-Algenen. 630 50 637 g g9 70 H 21 Crown Mines .203.. 203.. f3 75BaïqneFrançaisè: 325.. 327.. 326.. 320.. 326.. 2700r --Portugais. 568.. 565.. 571 C Sud de la France.190 7d .189 ^o Bueno?JAyres6î!, (prov. de). 99 65 23 68 DeBeerspréf 449.. 449.. A j I I I ̃ jL_^±:_±; 31^0^ 3'i?ô(prov(ie) 74 80 23 71 ord. 4.8 oO 479 50 ̃ I" 'mSSjSSSsmBm^BBsm i i J t 3~ > rr~ l -JBSSSsssês-ês^sb^bs 74. SO oüést 9 46 ̃̃- ? 4 <>3 "o Chili 4 }6 » or 96 50 1 78 Durban Roodepoort 41. 50 ̃ -i. j- rr, «• y-, r-, > 50 9 40 East Rand 119 119 50

~.1.11 MARCHES ETRANGERS. 9-4liEastI.\and. 119;. 11~~

̃ MARCHES ETRANGERS' Espagne Intérieure k% 77S0 13 03 FerreiràDeep 106 50 105 50

'̃'̃̃ ̃ z==rr– ̃ ̃ .I. -==e= 5% Mexicain 5 49 "0 49 7. 71 10 Gold 173 1^1

1 Clôt 1 1 Clôture 1 1 1 1 Clôt offic 1 Ciûtpréc." Aujourd cn }ffi 'l' Clôt pri~c Clôt offic Il 5?0 Mexicain 590, -49 70 49 7i 71 10 Gold. 173 171 25.

VALEURS S8 «««art. VALEURS Aujourd. VALEURS C,ôtpréo..| »Ujourd. | J^Jj VALEURS Clôt pré,' Aujourd, »' VALEURS | Côtpréc. A^ourd. ï* ^j£^ %?0 3327 l û^i^Y.YYYY.Y.\ Ûvô Sût? ̃̃' preceoen. '• °' ,»«_»_«_ 1 j 3 50 General Mining Finance Corp. 80 7::> 38^

~1 ~Il ~356 General Mining Finance Corp. 38 50 38..

/'̃" ̃ FerreiraOold/ 6 3/4 0 3/4 tfeW. York, 14 juin Great Northern 138 3/4 138 7/8 143, Union Pacifie pref. 04 1/4 94 1/4 97. || ï2 laaco Perôù Londres 6lï ] Cil •» '°l Q^^YY.Y.Y.Y.YZY.Y. ̃ 27 50 2725

,Lotidr,es, il JUIn Geduld .bi., lNabaso. 17 S'S 17 18. d;) 1, Banco Perou Londres. ~I! bU.. Goerz.7,,0 _7.;)

Londres, 14 juin Geduld l l/8 l l/S ̃ ilCYr \'r Jnol^ Illinois Central 141. 1411/2 lfo Wabash 17 3,. 8 173,8 18 g i.Azoff-Don 1615 » Golden Horse Shoe 91.. 91-50

GeldenhuisDeep. 3 1/8 B 1,8 CallHoney 8 1/4 8 8/8 .• Louisville S Nash jall/2 152 3/b loO. Wahashpref d9. 39 40 l,a s Industrielle du Japon 209 .S 83 Goldflelds 133 133. Consolidés Terme.] 79 3/4 79 15/10 Gênerai Mining Finan 119/32 1 9/16 Change $rLondres vue 4 So 9a 4 80 90 Manhattan Elevated 138. Io8 .(.• Leht h Valley 1/a s>/b 1/» a,.« j.eni3aaul. Mexicaine. 193 50 19150 3 79 Gold Mines Investmeat 3a 50 3a 2a »roentinl886 104 1/2 104 1/2 Goerz 1 8'' 32 1 3/32 2 mois -i 83 9u 4 83 85 85 Ifletropglitan St. R •/• •••,•̃ r .o Industrielle Mexicaine. ̃ 5 05 Gold Trust 77 77 •"Tl 1889-" §5 12 KisSeidV 5 9,32 5 1/4 Câble transfers 4 80 15 4 80 15 Missouri, Kansas S T. 37 1/4 37 1,;2 39 1;S AmalgamatadCoppap. 70 o;,S .0 .,̃ ,2 a/8 167 lc8 50 u GreatCobar m 50 117 50

W«lf-4*tt89 SB!. 87 3 4JaSontéin. 8 Dlo 8 1/8 Atchison 115 1/8.114 3,4 118 1 '4 pref 671,4 6S AmencanCarSFound. 50 3/4 56 12 0 ^pe ^e; ;•••; m 5Q 4&5 M 50 u 2Q Jagersfolltein m 50 204,.

5!S 1907 Johannesburg Imest 24/3 21,3 pref 105. Wa./ 108 Missouri Pacific. 50 3/8 50 1/2 .• ÇottonOI.. 53./ d. a/4 ••••/• L^Turcs 217 50 217 50 2 37 Johannesburg Investment, 30.. 30 7a pul8arei892 104 1 2 104 1 2 Jubilee. 9/1C 11 '3 convert. lia 114 3/4 National Mex.coSpr. 80.. J0 18 Loco^two. 41.. 4. 1, G 59 General Motor Cabpréf. ord.. 00 25 5925 5 00 Kleinfontein 5050 5050

are 5% Hf' 103. Jumpers. 1 1:2 1 1/2 Atlantic Coasl Line. 130 1f8 Smel & R.. .1 6 <>9 General14otor Cab pré!. ord.. 'l'~ 50 21î 5 7Johannesburg Investment. 59;)0 30 7;)

Sois5% 103. 103 Jumpers 1 1/2 1 1/2 Atlantic Coast Une. 130 1 /S 1317/8 l«prei 60. 60. ••••/• Smel&R.. b3 1/4 |- '̃» ̃̃̃•̃ âef 32.. 32.. 8 28 Knigt's Gold. 75.. 74..

̃î- 4%% 101 l'4 1011.4 m Baltimore & Ohio 107 7; S 108 1/4 111 New-York Centrât.. 110. 111.. lia 1/8 S^arR. 120 1,2 1213b uel 7 51 Lan|laagte Estate 67.. 68 75

Egypte '3% 95. 9:). Kleinfontein, 2 1/32 2 1/3'2 Canadian Pacific. 24.1 3:8 24.7 1 i rt.-Y, Ontario & Wost. -45 l' 46 47 1,2 Tele9r~&T~leph 151 2" 8tz-il .1. 7 51 Langlaagte Estate 67 68 7>J

Eavote'iîi» -95 95 Kleinfontein 2 1/32 2 1/32 Canadian Pacific 2413/8 62 1/4 247 1, 4 .H..Y. Ontario&Wost. 45 1/2 46.. 47 li -Teleyr.&Tç,leph loi 3,8 lai .8 HarDener 1402 1435 2 52 Lena Goldflelds 147.. 142.

E6P!1gneExt~rieure. 9~ 1'4 9:~ 1 lan.laa~teEstate.. 2 :.8. 2 5,8, Ch~sapeake&Ohio. ~5,8 84 7 8orfolk & Western 111 Anaconda ~ii 81;'2 58 90 Harpener. 1 -'àO2 1435.. 2 5~ Le~aGoldfields. 1~7: t~ 1

gpaaneWerieure: 94 1, '4 94 l''2 [~,te Éstate.. 2 5 8 2 5,8 Chesapeake&Ohio. 83.5/8 84 7;8 83 3,4 «orfolk & Western 107 i/ï 108 (. M Anaconda 41 40 3. ;S 1,0 f W gS" i 733.-737.. 1 18 Main Reef. 2g 75 25 75

Halien3?i<!<; lQii 103 Iflay! 1.1,16 1 1, 16 Chicaao& Alton 27. 28./ prêt 98. 98 3b 92 Calumet & Hecla 4a.. 4.a Haut-Volga 113 9 48 May Consolidated 28.. 27 75 Japonais^ «M/8 92 1-4 MejerandCharlton. 4 H/16 4 3/10 _a Ereat.Western 23 7.8 23 7,8 Northern Pacific i36 1/8 Kto 3;^ 1 0 Consol.GasN -Y.City. 1<j7 146 3 4 5Uanchaca, 83 25 83.. » » Modderfontein B 00 50 2, ,;)

5% 1910. 9:3 1/8 9: 1 8 Modderfontein. 71~16 12 1:; 32 l~ref 45 3', -,i 45 1 Pennsylvania 6,\ l' S Gcneral Eleclric. 16', 163 1)" Huanchaca. 83 2~ 83 1) 1) Modderfontein B. 66 50

5% 1910. 93 1/8 93 1 8 Ifloâderfontein 12 12 7/16 12 13/32 pref 45 3/4 ̃ 45 1/2 Pennsylvania 125. 1247,8 W 1/8 General Eleo no. I64 163. fauriunî Grec 46.. 4650 » » Hossamédès C" 17.. 1675

Peruviantorp pref ̃ 40 7/8 41 1/i Modderfontein B. 2 5/8 2 5/8 Chicago Mil.&S'-Paul 128 3 4 128 5,8 132 3/4, Reading 160 1/2 160 1., 2 82 1/2 international Manno.. 4. A J. 1)>> Launum urec Mozambique ci0 ̃30.. 2U 25 5

ordo 10 3i~ 10 12 NewGoch. 1 58 1 58 pref 11;912 15512 2epref. e, 9711-pref 11~ à "Mozambique Cio. 30.. 2\1 25

.ord. 10 3; 8 10 1/2 NewGoch.. 1 5:8 1 5/8 pref 149 1.2 155.1,2 2«pref. 97. 97 prêt 1^ d,b « ii ijaiacca Rubber Plant»" ord. 257 50 249.. 1 25 Oceana 16.. 10..

Portugais3% 68. 68 New Steyn l'3/-i 1 3.4 Chicago & North West 140 1,2 149./ pref. 89 S9' National Lead 5. 1 i> ol 3.> 5altzoff 2125 2095 14 19 Primrose 63 50

Russe 4% Consolide 97.i. 971.8 NourseMines. 2 5\S 2 5,8 CleveLC.C,&SI-louis 5\)" 59.J. Rock Island. 3:> l' l PacificMail. 6889 Maltzotf. 2125.. 2095.. 1419 Primrose. 63 ~)O .1

Russe 4% Consolidé .97. 97 i/8 Nourse Mines 2 5'S 2 5/8 cieïeî.C.C. & S'-Louis 59. -59./ Rock Island 3V. 33 -3. -1 35 li Pacific Mail. 26 27 1,2 *&™ Ouates Tunisiens. 487.. 493.. » Randfontein 61 50 01 25 f

TurcUn'flè 921/4 92 1/4 Prem. Oiam.ord.. 7 1/8 7 Colorado & Southern., 55. 55. pref. 67 M 6S. People's Gas. 1003.8 1061.2 ïs 38 Platine ? 859.. 858.. 13 03 Rand Mines 10950 198 50

̃̃ préf. 8 1,4 8 l.-i prel 80 1.4 S0 3. 8 S'-Louis&S»-F"2«p. 40 3 '4 46 1:2 Stool Corporation.8 ,;i 91,4 81 o.b RaisS Corintne 2145021350 6 54 RobinsonDeep 75 75 75 75! Banque Ottomane. 18 1/2 18 1/2 RandCollieries 21/38 21/32 Delaware & Hudson ili 1..4 173 Refund4?i 8 7.S 8 7.8 pef 1 b -x llb 1,* 121 3 4 ««sm 2H 50 21~ 50 G 54 20150 201. NaU'Egypte 20 1/4 20 1' 4 Randfontein 2 3/8.2.3/8 8 Uckawanna 525 a: U Generala% 89 3. 89.7/8 Utah Consolidated. 19 \l 19 1/2. 49 50 50 50 » Roodepoort Central Deep 8 25 8 25

Agr. Q 7'8 (j 78 Rand Mines. 7. 7,8 72,32 Denver&R. G. 281:! 2\I; SouthernPacific. Q-U L 8 copper. ,i" Shansy. 4950 ;>050 1)" RoodepoortCentraIDeep. 82.) 825

Agr. 6 7'8 6 78 ftand Mines -7 7/8 7 27. 32 DenverS R. G 28 1/2 28 3.4 2y 3.4 Southern Pacific 120 3,4 12u 1,-2 l|i ,.b Copper a M oio.i 2 96 Spaisky Coppèr 106.. 106 50 9 47 Rosé Deep 98 25 97 50

GrandTrunkord. 28 7/8 28 13, 16 Robinson Oeep 3 1/32 3 prêt 593 4 1;| 61. -Railway. 31.8 32 38 3i 1-* Westorr lUnion SI 1,8 |0 i,i ï ào Spfes PetrolePum 44 75 -J -U 45 25 4 15 Simmer and Jack, 38. MexicanRailwayord 47 1/2 47 1/4 Roodepoort U. M. R. 1 2i',?32 t~)c 1 215.. 32 Erie. SO 5/8 à, J S 37 7,,b pref ,21,8 ri -i.-i .1 Argent en barres. ^3 1,4 fil* .1 U 1:2 Tanganvika. 118.. 118. NewSteyn 44.. 44..

1 .il. pref Ar¡.entenbarres. 241'2 1;)0 spI~~pe~roleum. J!~ 1:) 4~) ,1;) SlmmerandJack. 3~

Rosé Oeep 3 13 16 3 13/16 2'pref 40 1/2 ̃ 46 1/8 Texas and Pacifio. 29 1/8 291/2 .Ouwe 12 O< V Ul' !ï- l' c 95 înarsis 117.. 148.. » » Transvaal Consolidated Land..5575 56.. BioTinto. 69 5/8 69 15/16 »immer and Jack. 115/32 115/32 1" pref 57 3/8 1 .5, 3 S 08 3/4 Union Pacific. -18(j 5.8 .186 i/2 192 l.b ̃ 2_ Tobacco (Oriental) 399.. 399.. » » VanDyk 5 25 5 50 îharsis. "5a/8 .5 5,3 fransvaal Cons. L.. 2 1/8 2 1.8 i. ̃ ̃ “•“ Toula 510.. 512.. Ill 26 Van Ryn 10650 10650 fpmSfcew: ^r^SanV.3^3^ valeurs IîEIw-. valeurs ™z\^<- valeurs i S! VALEURS 1 Sl^ I1& ISa io50 Icia^ef: ^75 *S8 18'

,Peldn Syndicat New. 33} 321 Van Dyk. ï /32 44. VALEURS prece'd AUJourd, VALEURS pr'céd Aujourd. VALEURS P"cod Aujourd, VALEURS "d Aujourd. 7 35 Urikany. 182.. 184 50 117 Gl Village Main Reer. 100, 100 50

def. 270 270 Van Ryn 4 1/i 4 7/32 -J ..rr 9. .0 ̃ Z | Main Reef 20~' 20 '0

Shansi ̃̃ 39/ 39 0 Village MamReef. 3 ÏB/16 3 15 16 ̃ ̃ Canada Pac 243 5/8J241 7, S *,r anossa i43-M'°i433 ̃ =

GoUcnH-orseShoe.. 3 1,2 3 9/iÇ West Rand Consolid 1S/3 ̃ l»-;i Berlin, 14 juin Escompte hors Banque 3 S:S% 3 l,'2!t SLf^r 1705 Il77r> Barcelone, 14 juin | -«- w-i »» n,1TAIlrI n/Mimmi mm

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AVIS SOUDAINS

Déplacements et Villégiatures

des Abonnés du cc Figaro a

-.EN FRANCE

S. A. S. la princesse de Colloredo-Mannsfeld, a Aix-les-Bains. ̃̃

M. G. Adam, la Celle-sur-LÔire,

M. Joseph Ascoli, à Hendaye..

Mme veuve Vincent Bonnaud, au Chesnay, Mme Roger Bouvard, à Bougival.

Mme la comtesse do Bengy-Puyvallée, à SaintGermain-en-Laye:

M. Jean Desplats, à Urdos.

Mme d'Este-Bertin, à Saint-Germain-en-Laye. M. le comte de Forbin La Barben, à Lyon-SaintJust.

M. Paul Fuzolier, à Saint-Dié.

M. Flachaut, à Puys, près Dieppe

M. Georges Henry, à Chatou.

M. Pierre Juppet, au château Bagatelle, à Irigny. Mme la vicomtesse de La, Villestreux, à Bagnoles-dc-1'Orno.

Mme Lucas, à Plombières.

Mlle Lawton, au château la Cruz, à Floirac. M. Aimé Louvier, à Lentilly.

M. le docteur Murray, à Etretat.

M. Alfred Moreau, à la Chapelle-du-Bois, près Lisieux.

M. le baron de Nervaux, au château de LieuDieu, par Périgueux.

M. Ping-uet, à Saint- Germain-en-Laye, Mme Philbert, à Vittel.

M. Paul Pingault, à Vichy. ·

Mme Salles, au château du Poulo, par l'IsleJourdain.

M. Francis Tattegrain, à Senlis.

A VÉTRANGER

Mme Charlotte Courvoisier, à Neuchatel. M. T. Chëcchi, à Cardiff,

M. John Hakansôn, à Stockholm.

M. L. Kremesek, à Abbazia.

Mme L. Kœnig-Wuster, à Bonn-sur-Rhin. Mme George,s Mosenthal, à ,Bad-Wildungen. Mme Marcellin Pellet, à La Haye.

Mme la comtesse de Pierrefonds, à Farnborough.

Mme Jacques Seligmann à Konigstein inTaunus.

Mme Robert Sager, à Ryfors-Mullsjo. M. Henri Vindayer, à Hilversum.

M. Manuel de Yuclan, à Madrid.

ARRIVÉES A PARIS

Mme Gérin, M. le prince Alexandre de Hohenlohe, M. Houdard, Mme Emile Mercet, M. Emile Mauger, Mme Percy R. Gay, née Rice, M. Raymond Roussel. Mme Eugène Roussel, Mme la comtesse do Villelume-Sombreuil, née de Madec, M. Vallée.

AVIS FONCIERS

Payement de Dividende

THE VAN RYN GOLD

MINES_ESTATE, LIMITED DIVIDENDE n" 15

AVIS EST DONNÉ par la présente que le Conseil A d'administration a déclaré' un nouveau.dividende intérimaire de 22 2/2 0/0 (4 sh. 6 d.par action) net d'iheome-tax ce qui fait, avec le dividende de'22 1/2 0/0 payé en janvier dernier, un total de 45 OjO pour l'année financière finissant au 30 juin 1911.

LE dividende actuellement déclaré sera payable à tous les Actionnaires enregistrés au 30 juin 1911, et les chèques y relatifs seront mis à la poste a Londres le 10 juillet, pour les Actionnaires enregistrés en Europe, et au commencement d'août pour ceux inscrits sur les. registres de Johannesburg. LES détenteurs d'actions ait porteur recevront L payement dudit dividende sur présentation du coupon Ï5 à partir du 11 juillet A LONDRES. A la London and Westminster Bank, Ltd., 41, Lothbury,E. C;

A BERLIN. A la General Mining and Fi nance Corporation, Ltd, 51-

Markgrafenstràsso, W.;

A Paris Au Crédit Lyonnais, 19, bou levard des Italiens.

Les coupons devront être laissés en dépôt quatre jours francs pour vérification.

Les livres de transferts de la Compagnie seront LE fermés du 1er au 10 juillet 1911.

Par ordre du Conseil

STUART HOGG, secrétaire.

257, Winchester House,

Old Broad Street, Londres, E. C.

14 juin 1911.

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