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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1911-03-24

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 24 mars 1911

Description : 1911/03/24 (Numéro 83).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2891639

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIEE

Soir de Provence Fernand Gregh:. La] Vie de Paris Le bridge est mort, vive Vauction-bridge: Comte de Bellefonds. L'Exposition impossible Emile BERR. 1. O.ffoty .• L. Roger-Miles.

A l'Etranger La crise ministérielle italienne. L'Espgne, la Franco, et le Maroc. Lu crise ministérielle russe.

La'France et l'Espagne au" Maroc Raymond Recouly.

Le' Concours hippique Ch. Daùzats. A l'institut. Académie française Ch. D. Congrès des journalistes médicaux André ̃ Nède. ̃ Le Five o'c/ocfe du Figaro » à Nice PH.rExirMANUEL GLASER.

La Chambre La.guei're PAS-PERDUS. Autour de la politique Une scission dans le groupe progressiste AUGUSTE AVRIL. La Conquête de l'air L'aeroplane colonisã leur Frantz-Reichel.

Dessin: «Par fdspécial» Albert GUILLAUME. La A/lé artistique Absents Alexandre. Gazette des tribunaux 12 ostracisme du comédien Georges Claretie.

Courrier de la Bourse Armand YVEL. Nouvelles diverses la mi-carême. Les Théâtres Nouveautés « Et ma sœur ? « FRANCIS Chevassu.

Feuilleton L'Esclavede lavigne: G. Athertox.

SOIR DE PROVENCE

Sur la vieille petite ville de Provence où, las d'un triste hiver, nous sommes venu chercher un printemps précoce, le crépuscule, après une journée d'azur brûlant, tombe avec douceur. Il ne tombe pas; il se pose plutôt comme un voile impalpable et retenu en l'air par sa légèreté même, un grand voile sombre qui vient cacher l'éblouissant dais bleu du jour.

Et, bien que nous ayons erré tout l'après-midi sur les collines pierreuses, entre les pins et les oliviers crépitants de" soleil, nous voici de nouveau attiré çlohocs par le mystère de l'obscurité commençante, par la tiédeur de l'air aftffês la fraïchréur momentanée du sûir,' par ces" teintés ineffables de rosé et de vert que le soleil disparu a laissées derrière lui sur l'horizon, si pures qu'elles ne semblent pas'des couleurs de choses, mais les nuances exquises d'un sentiment divin.

C'est l'heure où la beauté de la terre change de seconde en seconde, où il suffit que l'on se soit tourné un instant vers ce feu de berger, là-bas, dont la rougeur s'accroît dans les champs plus foncés, pour retrouver éteinte à l'unisson du village cette petite église dont tout à l'heure le fronton était encore illuminé. Le monde à ce moment est comme un visage délicat se marquent les émotions les plus fugitives.

Toute la magnificence de cet admirable pays/des Maures fort heureusement négligé par les voyageurs impatients, d'arriver aux Nice et aux MonteCarlo, plus célèbres est étalée sous nos yeux, aussi évidente qu'à l'heure du plein soleil et plus harmonieusement secrète sous les premières ombres. Et nous nous attardons à promener nos regards, du vieux château qui domine le paysage de' ses ruines dorées, jusqu'aux montagnes bleuâtres du fond, au-dessus desquelles, par sublimes échappées, on découvre un quadruple horizon marin. C'est trop beau. Ne rentrons pas encore. Descendons plutôt vers la vieille ville qui masse, dans la pénombre, ses maisons aux toits de tuiles rondes et rousses, pareils a une tapisserie au gros point çà et là ravaudée.

Ah comme Paris est loin Comme î'on sent bien tout à coup que dans les villes nous sommes victimes d'une illusion d'optique, et qu'à trop les voir, à les voir seuls, nous donnons aux ouvrages des hommes, et aux hommes euxmêmes,:une importance qu'ils n'ont pas 1 C'est ici la vraie terre, la forme véritable de la planète, avec des champs, des roches, des forêts, la mer, ces grandes et simples choses qui étaient longtemps avant nous et qùi seront, longtemps après nous Et de ce spectacle aux lignes immuables émane la leçon d'un scepticisme qui serait apaisant, si elle ne faisait surgir en nous l'idée qui rôde toujours, à l'horizon de notre conscience, l'idée omniprésente de la mort. Le-vent qui s'était le^é au crépuscule, a presque aussitôt cessé, à peine a-t-il pris le temps d'emmêler les fumées vir-' giliennes qui sortaient des centaines de toits, et d'en faire un nuage arrêté audessus de la petite ville nuage dont je reconnais l'odeur en défaillant presque; tant elle me fait remonter soudainement dans mon passé,, aux .jours où, seul et souffrant, je respirais non loin d'ici, à Cannes, cette même senteur de pommes de pin brûlées et d'huile chaude qu'exhalent vers l'heure des repas toutes les, villes et tous les villages du Midi. Souvenirs, déjà lointaias! « 0 mort dans la vie, les jours qui ne sont plus » Le long des rampes qui mènent au village, entre ces murs où le soleil a écrasé ses rayons pendant tout le 'jour, l'air est d'une suavité miraculeuse; il n'est pas, comme dans nos climats moins favorisés, quelque chose de vague et de neutre il existe par lui-même, il a sa densité propre, il est une chose qui en enveloppe d'autres, il porte les parfums comme la mer les barques. La grande eau bleue, là-bas, à 3,000 mètres, au delà d'une plaine charmante qui étale, entre ces rocs escarpés et quasi italiens, un fond rayé dû; cultures

bien françaises, la mer commence a s'assombrir lentement au pied des caps. Tout à l'heure, elle resplendissait sous le soleil. Les promontoires boisés baignaient leurs sombres, déchiquetures parmi son miroitement innombrable, et semblaient lès plis étalés d'une tunique noire dans une cuve d'argent. Et, au lointain, sur .les "confins de la mer et du ciel, paraissent flotter les Iles. Mais, peu à peu, la folie de lumière s'est changée en féerie de nuances;les cassures des montagnes s'estompént et s'assouplissent une sorte d'auréole rose, comme une couronne de regret, fait le tour de 1'horizon et monte dans les hauteurs azu-

rées.- ·

Et maintenant, au ciel que l'on dirait plus haut, luit faiblement la lune. Ces jours derniers, elle dessinait tout juste sa petite ligne courbe il, peine dorée; comme une craquelure au plafond bleu du firmament, par où apparaîtrait, amassée au delà, une réserve immense de splendeur. Elle rait pas plus qu'une grosse étoile dont elle était alors voisine dans les espaces. Puis elle s'est déplacée, toujours arquée et mince, comme une rognure d'ongle divin, et s'est élevée vers le zénith. Aujourd'hui, encore arrondie en croissant, mais plus pleine, elle s'approche d'une autre constellation, et semble posée de travers comme une barque qui roule, une galère d'or qui voyage dans l'azur, d'étoile en étoile.

Et tout en regardant et en rêvant, par des chemins bordés de mimosas, nous arrivons à l'entrée du village qui s'échelonne le long des pentes et accroche aux pierrailles ses maisons capricieuses comme un troupeau de chèvres à la débandade.

Nous ne sommes qu'en mars mais le climat de ce pays blotti dans son cirque de roches et de chênes-liège est si doux, que les habitants sont assis devant leurs portes comme pour y prendre le frais. Seulement la grande chaleur de juillet n'a pas exalté- les têtes, et l'on ne parle qu'à mi-voix, dans cette langue provençale qui nous est devenue sacrée depuis que Mistral lui a donné en même temps la vie 'et la gloire littéraires. Très doux est le bourdonnement t. des phrases incomprises dans les ruelles sonores, à peine traversé parfois d'un accent plus fort et, pour tout dire, un- peu vulgaire, un bourdonnement d'abeilles qui feraient du miel avec de

l'ail..

Et toute la petite vie nocturne du v,il:lage se déroule dans les tièdes ténèbres. Avec un piétinement pressé, pareil- au- bruit de la pluie, rentrent il rétable des moutons menés par un pâtre à grand manteau, frère des pâtres chaldéens. Des chevaux arabes, maigres et vifs, trottinent vers l'écurie à pas légers. Voici le petit âne à la tête énorme, au pied vaillant et obstiné, toujours balancé entre ses deux paniers pesants; voici la chèvre folle qui suit sa sonnette; voici le chien silencieux des décombres qui flaire et s'enfuit sur ses pattes molles de rôdeur. Quelques aboiements montent de ta plaine, étonnamment nets dans l'air transparent de l'altitude des volets se ferment; le silence s'établit peu à peu. Une lumière s'allume chez le charpentier des voix jeunes murmurent dans l'ombre, au bord du puits, sous les figuiers.

Et, soudain, le cœur un pou battant dans l'obscurité où tout se transfigure, nous prononçons presque en même temps un nom, le nom d'un village que nous ne connaissons pas, que nous ne verrons sans doute jamais, mais que nous sentons, que nous savons être pareil Nazareth

Oui, par je ne sais quelle émotion simplificatrice, tout le détail s'est effacé sous la magie du soir; il n'est plus resté pour nous que l'essentiel, les grandes ligries générales, ce caractère méditerranéen qui apparente la Provence à toutes les contrées que baigne la même mer bleue, à l'Italie, a la Grèce, à la Palestine, et, naturellement, notre pensée est remontée à ce qui l'avait nourrie dans notre enfance, à ces paysages bibliques et évangéliques qui sont comme le fond de toute imagination.

Ce devait être ainsi un village a flanc de colline, aux masures pareillement éparses dans les roches, et confondues avec elles; en bas, une plaine aux maisons diminuées; images des choses terrestres petites et vaines une mer à l'horizon, comme une idée d'infini l'air plus vif des hauteurs coulait dans les ruelles en pente; le soir descendait, avec une lune toute pareille et des étoiles qui dessinaient les mêmes figures sous les figuiers, des femmes puisaient l'eau fraîche; il y avait aussi une lumière chez le charpentier.

Et sur la place dù petitvillage passait, adolescent, mêlant à des soucis d'apprenti des rêveries de justice et de pitié, roulant peut-être sous son jeune front sérieux quelque cas de théologie bizarre, celui qui allait être Dieu..

Il y a deux mille ans de cela.

Mais ce soir je ne m'étonne pas qu'il y ait si longtemps, et qu'en dépit de la distance, on sonne ses cloches comme tous les soirs et tous les matins, dans toute l'Europe. Ce qui me frappe, c'est une idée toute métaphysique, et qui au contraire supprime la distance entre jadis et aujourd'hui.

Il y a deux mille ans de cela. Hormis qu'il y a deux mille ans, c'était alors tout pareil à ce que je vois. C'était alors le présent, c'est Aujourd'hui qui est le présent ces deux moments ont tous deux en partage cette qualité indéfinissable et infinie, la qualité d'être, et comme une saveur à part, la saveur de la réalité ils sont identiques.

A sentir cette identité, à la regarder fixement avec le regard de l'intelligence, le temps disparaît sous toutes les époques sous la durée, profondément, essentiellement, il y a la même chose, la Chose éternelle.

Ah I si l'on pouvait supprimer le

temps sous l'éternité, et du même coup abolir cette mort qui nous fait tant réfléchir, qui nous fait seule réfléchir, car sans elle tout serait évident et il n'y aurait pas de problème.

Remontons. C'est l'heure de dîner. Tout l'horizon est assoupi déjà. La lune là-haut continue sa navigation aérienne. En traversant un jardin nous recevons au passage une bouffée délicieuse, l'odeur adorable des orangers en. fleur. Ah dans l'incertitude de, tout, et si peu qu'elle soit, et si passagère, cette odeur est certaine. Respirons-la longuement, à pleins poumons. C'est là peutêtre la sagesse.

Mais qu'elle est brève et mélancolique Fernand Gregh.

LA VIE DE PARIS

i

Le Bridge est mort, '1

Vive l'Âuction-Bridge i

E,h? oui, le bridge est mort, ou tout au moins mourant.

J'entends bien qu'on le joue encore et peutêtre autant que jamais. Il a pénétré les plus lointaines provinces et, dans maint café du Commerce, l'antique manille est en passe de recevoir par lui le coup de grâce. Mais cette vulgarisation même, cette démocratisation, porte un coup nouveau à l'engouement mondain, déjà attiédi par le seul effet du temps. Rappelez-vous l'enthousiasme, la frénésie qui agitèrent les salons, voici tantôt cinq années. Ce fut une petite révolution. Toutes les comédies 's d'alors firent une allusion à la crise. Tous les chroniqueurs consacrèrent cent lignes à déplorer qu'un jeu barbare ait aboli dans les salons le charme de la conversation. C'était trop beau; cela ne pouvait pas durer. Pour réchauffer le zèle des joueurs, il fallait trouver autre chose que le simple bridge, déjà vieux pour avoir vécu trop vite. On a trouvé. On a réellement trouvé. Il ne s'agit point là d'une nouvelle lancée à la légère, d'une amorce, d'un ballon d'essai. L'Auclion-Bridge ou « bridge aux 'enchères" est un jeune roi, mais c'est un roi. Les maîtresses de maison les plus averties lui ont ouvert leurs portes toutes grandes. Entrez à rAutomobilç,Club, au Volney, à l'Epatant, vous verre* quatre, six, dix tables d'auction-bridge. 'Au Travellers Club, où se rendent les Anglais et les Américains en séjour à Paris, il y a peutêtre six mois, que s'est jç-uée la jjerniére partie de bridge. Cela est décisif. Connaissezvous un cas où nous ayons résisté à une mode venue d'outre-mer? II. n'y a qu'à- s'incliner et à se hâter de faire la connaissance du nouveau tyran, aimable d'ailleurs et plein d'attraits.

Sont-ils plus grands, ses attraits, que ceux de son prédécesseur? Epineuse question qui ne manquera' pas de partager quelque temps en deux partis le monde des joueurs. L'auction-bridge, diront les uns, est moins pur que le. bridge, moins scientifique. Il est plus amusant, répondront les autres. Et il est plus amusant, en effet, à cause d'abord et justement du rôle plus grand qu'y Y joue le hasard; parce qu'ensuite il est plus cher, les couleurs d'un prix élevé, le cœur et le sans-atout se jouant presque à l'exclusion des autres; parce que l'enchère est un élément nouveau d'excitation parce que la déclaration enfin y prend une importance capitale et que déjà c'était cette innovation de permettre au joueur le choix de l'atout qui avait assuré le triomphe du bridge.

Et d'ailleurs, à quoi bon tenter un parallèle entre les deux jeux ? Une semblable discussion, où revenaient d'analogues arguments, éclata entre les partisans du bridge et les défenseurs fidèles du whist. Cela n'empêcha pas celui-ci d'aller rejoindre dans l'armoire aux souvenirs le lansquenet, la bouillotte et le réversi. En matière de jeux plus qu'en aucune autre, la, mode est intraitable et n'admet pas ^exception. Encore un coup, plions-nous de"vant elle, heureux si elle ne nous imposait jamais que des ordres aussi charmants. Le Figaro pense intéresser ses lecteurs en admettant dans ses colonnes chaque semaine, après un article relatif aux règles du nouveau jeu, une série de conseils qui permettront non,seulement de le jouer, mais encore de le bien jouer. Et ici, je devine plus d'un lecteur, qui, se félicitant d'apprendre les premières, me laisse entendre qu'il se dispensera de lire les seconds. Car la plupart des joueurs prétendent qu'un jeu de cartes ne s'apprend pas dans les livres. Une fois la marche du jeu connue, vous devez, à les en tendre, trouver tout seuls son esprit, son essence, ses principes, d'où découlent ses multiples régies. Ainsi Pascal reconstitua les propositions d'Euclide, base de la géométrie, avant qu'on lui eût enseigné un mot de cette science. Mais tout le monde n'est pas Pascal. On dira aussi « L'auction-bridge est un jeu, c'est-à-dire un amusement. Si nous devions nous casser la tête à l'étudier, nous préférerions y renoncer. Notre plaisir est de jouer en dépit des règles, mais suivant notre fantaisie. a

Permettez. L'auction-bridge d'abord se joue avec un partenaire. Je me refuse à croire que vous consentiez sans remords à mettre le vôtre en rage et, par surcroît, à lui faire perdre son argent. Vous ne pouvez nier, en tout cas, que les reproches dont il vous accablera, chaque fois que votre fantaisie se trouvera malheureuse ne diminuent sensiblement l'agrément de la partie. Et puis, l'auction-bridge est un jeu, soit, mais c'est un jeu de combinaisons. Si vous trouvez plus de charmes aux jeux de hasard, la table de baccara est là, qui, allonge vers vous ses larges bras verts. Mais si vous vous décidez pour l'auction-bridge, croyez-moi, il y a plus d'intime joie pour une seule carte, qui, jouée avec réflexion, assure une levée douteuse, que pour un millier de cartes jetées à l'aveuglette, à la façon dont les noix sont abattues par les corneilles ces noix qu'une avisée guenon éplucha un jour pour enseigner à son jeune singe de fils et à tous ces grands singes d'hommes que « sans un peu dé travail on n'a point de plaisir

plai~ü~», Comte de Bellefpnds.

Échos

La Température

Belle journée de mi-carême, hier, que n'a pas réussi à gâter un ciel nuageux par endroits. La température est très douce. A sept heures du matin, le thermomètre marquait à Pâris 5" au-dessus de zéro et restait à iS° l'après-midi. La pression barométrique en hausse accusait 762™111 elle continue" à se rélever sur nos régions. En Angleterre, elle atteignait hier 76g"

Des pluies sont tombées sur la moitié ouest de l'Europe en France, où elles ont été encore très abondantes, il a beaucoup plu, surtout à Dunkerque, à Cette, à Marseille, au Mans, à Bordeaux et à Limoges.

La température est relativement élevée sur l'ouest et le centre de l'Europe. On notait à Clermont-Ferrand, 90 à Cherbourg, io°.à Biarritz et à Marseille, 130 à Alger. En France, un temps nuageux est probable avec température assez élevée.

(La température du 2,3 mars 1910 était, à Paris: z° au-dessus' de zéro -matin et 10° l'après-midi. Baromètre ^bgiau> ciel couvert et menaçant.)

Monte-Carlo. Température prise des terrasses du Casino A dix heures du matin, 180 à midi, 220. Temps "printanier.: Du New York Herald ,:» · ̃̃ ̃̃ ̃-̃̃ A New- York Temps couvert. Température max., 5°5; min., 2°. Vent nord-ouest. A Londres Temps couvert. Température max., io° min., 6°. Baromètre, 763mm. Vent est. A Berlin Temps be,au. Température (à midi), io".

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Les Courses

Aujourd'hui, à deux heures, Courses à Maisoris-Laffitte. Gagnants du Figaro Prix de FromainvilU Sir Peter; Valmore. Prix Callistrate Combourg; MirliflorllI. Prix de Houdan Bedrechein Arson. Prix Delâtre Faucheur Gibelin.

Prix de Ricquebourg Unterwalden Holbein. 1

Prix de Neaujles Frère de Roi; Lord Loris. A Travers Paris

Leurs figures.

S'il n'était déjà celui d'une œuvre profonde et poignante; il eût fort bien convenu, ce titre, au gros volume compact 1 qui vient de sortir des presses de l'imprimerie de la Chambre. Car des 1,325 pages, les portraits de nos législateurs, complétés par quelques brèves notices, en occupent exactement 983. Et 3'i2 pa.^•as .suffisent au « Résumé- général des travaux législatifs du S mars 1870 au "31 mai 1910 ». Encore convient-il d'en déduire tables et index, indispensables pour se reconnaître un peu dans l'amas confus des 3,987 lois dont se sont enrichis nos Codes.

Dignes successeurs de ceux qui travaillèrent si bien, nos députés de 1910 méritaient donc que leurs visages fussent fixés, pour l'historien de l'avenir, dans un monument d'ensemble. Ils n'ont rien négligé pour que ces images parvinssent à la postérité sous l'aspect le plus séduisant qu'il se puisse. Ils sont tout à fait bien, ces portraits, luxueusement t imprimés sur papier magnifique. Et le volume tout entier fait véritablement honneur à l'imprimeur.

Mais sans doute ce beau travail a-t-il coûté fort cher? Comme il ne sera jamais mis en vente, nul danger, non plus, que le budget rentre jamais dans ces frais. Il est vrai. Mais quel contribuable ne se sentira consolé, en pensant que les traits de son député sont assurés ainsi de l'immortalité?

La mi-carême au Palais.

Le Palais de Justice n'a pas reçu la visite du bœuf gras, mais celle de vingtquatre veaux Et les veaux sont restés deux heures au Palais.

Vers midi, sur le boulevard du Palais, passait une énorme voiture conduisant des veaux à l'abattoir. Tout à coup, une de ses roues se brise. Que faire des veaux? Et la voiture brisée, encombre la chaussée Un à un, on fait descendre, et. non sans peine, les vingt-quatre veaux de la voiture, on les tire, on les pousse. au Paiais de Justice. Dans la cour de Mai, il y a un petit passage qui, donnant au pied de l'escalier qui conduit à la salle des Pas-Perdus, aboutit au boulevard du Palais. C'est là qu'on mit les veaux. Le passage est petit, étroit, mal commode, et les pauvres veaux y étaient fort mal. Ils se plaignaient, du reste. Et pendant que les avocats plaidaient et que les magistrats jugeaient, les vingtquatre veaux mugissaient, plaidant en leur langue pour demander grâce. On s'amusa beaucoup dans la salle des PasPerdus. C'était la mi-carême.

Demain s'ouvre, à l'Hôtel Drouot, entrée par la rue de la Grange-Batelière l'exposition particulière de la collection laissée par l'antiquaire Boilesve: et la vente, qui occupera toute la semaine, du 27 mars au l'r avril, va passionner les amateurs ainsi qu'on le vit lors des ventes Lelong. Boilesve avait l'amour et la connaissance des choses du passé, et l'on va se disputer les objets d'art et d'ameublement, les porcelaines, les faïences, les meubles, les bronzes, les pendules, les miniatures, les étoffes, les tableaux, dessins et gravures, les sculptures, tout cet ensemble copieux enfin que va disperser M" André Couturier, assisté de l'expert Georges Guillaume. Dimanche, l'exposition sera publique.

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Mme la marquise de Ganay a pris, avec Mmes la comtesse de Neverle, la baronne d'Eichtal et G. Leroux, l'initiative d'une exposition d'ouvrages dus au travail féminin, qui s'ouvrira dans quelques jours, au musée des Arts décoratifs, sous la présidence de Mme la duchesse de Broglie.

Une collaboration précieuse leur a été offerte par Mme Tittoni, femme de l'am-

bassadcur d'Italie, qui réunira dansplusieurs'Salles du payillon de Marsan des ouvrages provenant de toutes les provinces de la péninsule, et réunis par une société qui a pour but la renaissance des anciennes industries italiennes et qui est placée sous le haut patronage de LL. MM. le roi et la reine d'Italie, la reine Marguerite, et de S. A. I. et R. la princesse Lœtitia, duchesse d'Aoste. Voilà une exposition qui est assurée d'un grand succès.

BILLET

à M. le député Bouveri.

Cette discussion du budget de la guerre, ordinairement grave, avait, hier matin, débuté gaiement. Le citoyen Betoulle avait, déclaré « Les périodes d'exercices ne sont utiles qu'aux, généraux. Je demande donc qu'on y convoque les généraux seulement. » A quoi le général Pédoyà répliquait le plus sérieusement du monde <.< Qu'est-ce que vous voulez que fassent les généraux sans la troupe ? »

Et toute la Chambre de rire.

Mais ce bout de dialogue, malgré sa beauté, n'est pas, monsieur le député, ce qui m'a diverti, le plus, hier matin. Et si j'avais à distribuer des récompenses, c'est à vous, sans hésiter, que je décernerais là première. Vous étiez,' votis aussi, d'avis que les périodes d'instruction doivent être supprimées'. Vous cherchiez un argument qui prouvât qu'elles doivent l'être. Et vous avez trouvé celui-ci « J'ai promis dans ma circonscription la suppression des périodes d'exercices et le noinbre des voix de -mes électeurs a augmenté. »

Il me semble, monsieur le député, que vous avez été bien discret, si vous n'avez promis que cola. Car, en promettant la suppression des impôts, le repos hebdomadaire tous les trois jours, et diverses autres petites choses, vous vous fûtes assuré des sympathies plus nombreuses encore.

Seulement, voulez-vous me permettre un conseil ? Ne racontez pas ces choses-là. Les faire, cela est sans importance. C'est de la politique. Les publier, c'est plus grave. Parce qu'alors une foule de gens pensent « Quoi! Ce sont donc des nigauds, ses électeurs ? » Et.il il ne faut jamais laisser croire, monsieur le député, ni surtout laisser entendre qu'on est élu par des nigauds. S.

CACOPHONIE .'̃̃

Qui n'écoute qu'une cloche

N'entend, dit l'antre qu'un son! 1

lilais en ce son rien ne cloche

L'unité, c'est l'unisson

Cet 'frriissoïi harihonîque,

De Quasimodo l'honneur, ;̃••.

Se refuse et fait la nique

A Monis, mauvais soqneur 1

Il se pend a chaque corde

Et, s'envole du plancher Mais aucune ne s'accorde

Des cloches de son clocher.

Bolcassé vibre en ut dièse,

Berteaux en sol. Pams en ré;

L'un donne la Marseillaise,

L'autre le Miserere!

Pas le plus petit ensemble i

Chaque battant a son cri

Et ce carillon ressemble

A quelque charivari

Le pauvre sonneur s'altère

Sans résultat. Elles ont,

« Les cloches du Monistère, »

Autant de sons qu'elles sont I

Louis Marsolleait,

-<>-<:>0-0--

Afin de fêLer le succès de la Gaminedi la Renaissance, Mlle Lantolme, dont le triomphe personnel a été considérable à la générale, réunit ce soir à souper, au « Daunou », le nouveau restaurant de la rue Daunou, ses auteurs, son directeur, ses partenaires et quelques amis. Si les admirateurs de la ravissante comédienne se joignent au mouvement, le « Daunou » n'aura jamais eu chambrée plus élég-ante et plus parisienne.

-=>00-

Nouvelles a la Main

A l'Elysée.

La Reine des Reines est venue chercher le traditionnel bracelet, et la cavalcade poursuit gaiement son chemin. M. Ramondou s'est tourné vers M. Pallières

Vous avez l'air content? monsieur le Président.

Eh oui, ça me repose un peu du char de l'Etat.

Le Masque de Fer.

L'Exposition impossible

On attendait avec une vive curiosité que sur cette question, qui a tant préoccupé depuis trois mois les Chambres de commerce des départements, celle de Paris donnât, son avis. Le voici: Le président de la Chambre de commerce de Paris it M. le ministre du commerce et de l'industrie.

Vous avez demandé l'avis de notre Compagnie sur l'opportunité d'organiser une Exposition universelle internationale à Paris vers 1920.

Il est incontestable qu'une entreprise aussi considérable mettrait en mouvement toutes les forces vives de notre pays.

A ce titre, il semble que notre Compagnie ne devrait pas y être opposée mais, depuis la dernière Exposition de 1900, il s'est produit, dans les conditions du travail, des modifications profondes dont on est obligé de tenir compte pour apprécier la possibilité de réaliser un pareil projet.

Nous voyons tous les jours, à Paris, les travaux de terrassement et de construction, même les plus courants, interrompus subitement par la désertion des chantiers les devis les mieux étudiés, bouleversés par des exigences imprévues. On ne se met plus à l'a;uvro qu'avec hésitation, n'osant accepter une échéance fixe, incertain même dé mener jusqu'au bout le travail commencé. Cet état de malaise est si prononcé que tous ceux dont le concours serait nécessaire à la préparation de l'Exposition projetée sont unanimes à déclarer qu'ils ne se risaueraient

pas, dans l'occurrence, ù prendre des engage? monts à date fixe. C>

D'autant plus qu'au moment où la Ville dfl Paris se propose d'entreprendre les grands travaux si impérieusement réclamés par la population, ce serait accroître les difficultés de sa tâche que de lui disputer la main- d'œuvre pour la construction d'une Exposition.

Aussi, en raison des obstacles, de toute nature que rencontrerait la.préparation d'une Exposition dans les conditions actuelles dit travail, j'ai l'honneur de vous faire connaître, monsieur le ministre, que notre Compagnie émet un avis 'défavorable à. l'organisa-^tion d'une Exposition universelle internationale à Paris, vers 1920. Cette lettre avait, été d'abord, sous forme de projet de réponse, présentée à la Chambre de commerce par M. de Ribes-Christofle, au nom de la commission des douanes et des questions économiques, et de la commission d'exportation.

La Chambre'en a adopté la rédaction. C'est la condamnation de l'Exposition de 1920.

Jusqu'à présent, les Chambres départementales, consultées,' avaient pour la plupart exprime une opinion défavora- ble au projet. Mais on pouvait répondre a cela: « La province n'est point impiar- tiale. Elle est jalouse de Paris. »

Or Paris exprime aujourd'hui la même opinion. Paris ou du moins la Chambre de commerce de. Paris demande qu'il n'y ait point d'exposition universelle en 1920. Et les raisons sur lesquelles cet avis s'appuie sont absolument différentes de celles qu'avaient invoquées depuis trois mois les Chambres des départements. Afflux injuste et périlleux de l'argent vers la capitale, au détriment de la'p'rovince renchérissement de la vie; désertion des campagnes; dangereuses facilités offertes aux concurrents étrangers, venus à nous pour nous copier, s'empa- f rer de nos clientèles, et nous piller. pacifiquement; la Chambre de commerce de Paris néglige tous ces-griefs, et son seul argument est celui-ci ̃ s, Paris ne peut plus entreprendre, à échéance fixe, une œuvre considérable, quelle qu'elle soit; car Paris n'a plus d'ouvriers sur qui compter. Les syndicats sont nos maîtres; et c'est d'eux désormais qu'il dépend qu'une exposition se fasse ou ne se fasse point. C'est leurs. volontés qui seront obéies, non les nôtres. Alors, le plus prudent est de ne rien commencer.

Et voilà pu nous ont menés tout doucement le syndicalisme et la 'cÔïrfjjfrUsance des hommes ingénus qui cuit çrtÇà cette panacée. Sans doute on peut penser que l'opinion de la Chambre de commerce de, Paris s'accorde assez bien, en r cette circonstance, avec l'intérêt: national. N'importe. Ce qui est grave, c'est le motif sur lequel elle fonde sa désapprobation. Car il pouvait arriver que î'ex- position de 1920' fût trouvée utile, voire nécessaire; et la Chambre de commerce était donc obligée de déclarer que, dans l'état présent de notre législation où- vrière et de nos mœurs, la réalisation de cette œuvre nécessaire lui-semblait devenue, chez nous, impossible?

Jamais encore un aveu d'une telle gravité n'avait été fait.

Emile Berr.

L. O. ROTY

Il est parfois, dans le destin. des plus grands artistes, de n'être connus que 1 d'un nombre restreint de leurs contemporains. Mais aujourd'hui, quand on apprendra que Roty est mort, il n'y aura pas un coin de France où l'ou ne sentira la perte que vient de faire l'art français avec la figure de la Semeuse, le. nom» de Roty a pénétré partout; il est sur la fortune qui circule, il est sur-la pensée qui voyage;la monnaie d'argent et le timbre-poste ont répandu partout cette image gracieuse et forte à la fois, dont le geste symbolise l'activité féconde,. }e. travail qui crée la moisson, l'énergie qui magnifie le devoir patient. Dans cette forme si simple et si vraie, dans cette silhouette de beauté qui passe devant la majesté du soleil levant, il y. a plus qu'une noble inspiration d'artiste, ily a une haute leçon de morale sociale et par ainsi, la mort de Roty est un deuil national.

Pour tous ceux qui ont été en commerce d'amitié avec le maître, le deuil sera moins généralisé, mais il sera d'autant plus cruel qu'il est plus intime. Quand on avait avec Roty un de ces entretiens ou il livrait toute sa pensée, où il parlait de cet art qui avait toute sa passion, il ne laissait paraître a aucun instant qu'il mesurât l'ampleur de son œuvre, et l'appoint que son immense talent je ne dis pas son génie ce mot-là l'eût offensé l'appoint que son immense talent avait fourni à la renaissance de la médaille. Et pourtant, il fut (le ceux qui ont le mieux œuvré, pourrajeunir, pour régénérer cetartsi difficile, si émouvant, si plein d'embûches, cet art pour lequel une technique savante n'est pas seule essentielle, mais qui demande également un cerveau capable de rêver et de réfléchir en dehors des =, courants ordinaires d'idées, courants par où il est, malencontreusement aisé ° de se laisser aller à une expression ba-< nale.

L'histoire métallique d'une nation ` porte en elle le reflet précis de la psychologie de cette nation, et l'on comprend dès lors de quelle importance se re- vêt l'œuvre du médailleuiv Roty avait pour sa mission d'artiste un respect qui •'̃ ne faiblit jamais. Il lui fallait dans ses médailles et dans ses plaquettes, exprimer des symboles, et il s'abstint de puiser, pour les allégories qui! devait faire surgir du métal, au vocabulaire conventionnel et vieillot^ encore qu'intelligible obscurément, qui fut de tradition pendant une partiq du dix-neuvième


siècle. Il voulut la clarté, la sobriété dan» le geste, la logique dans la composition, et il s'en fut, idéaliste pal- profession, chercher dans la nature même, dans la figure réelle, l'élément significatif, .qui lui fournirait de la beauté, de vie, et aussi de l'émotion; car il fut mi^êmotif et un tendre.

jQ>u,'prr regarde, pour en juger, les yisàgés amis ou admirés dont il interpréta le profil, en des plaquettes qui sont des chefs-d'œuvre, tel le portrait de Pasteur, tels ceux de Mlle Taine, de M", de Boissieiî, 'du docteur Gosselin, de Maurice Albert, de Pierre Boulanger et de sa ïemme, de Maurice Roty, de Adolphe Brqïïgniart, de Mme Herbette, du comte Dela"6orde ot de tant d'autres ou y deVÏnë;c"ette' sympathie que Sully-PrudliQfnroe recommande, au portraitiste, cette:' sympathie qui met l'artiste en comipunion avec son modèle, et lui permet vraiment de faire un paysage d'âme. ]y.hornmej qui a si bien étudié et si parfaitement rendu les images de ses modèles,, avec un charme d'où toute m'ièH'rerîé est exclue, avec une franchise qui g.e défend de toute brutalité, se fut mal accommodé des systèmes symboliques d'une certaine époque, où l'on montrait communément des lions tirant des chars avec leur queue. Cette grandiloquence ne lui convenait pas, et pour signifier ses idées, comme il voulait être compris' des hommes, il n'avait besoin que 3p. figures d'humanité, que de gestes qui fussent de la vie, mais de la vie généralisée dans un décor toujours harmonieux. C'est dire que Roty fut en même temps qu'un admirable médailleur, un décorateur parfait..

Plusieurs fois, il m'en souvient, il eut à présider les opérations du jury dans les concours organisés par la Société d'encouragement à l'art et à l'industrie, et c'était merveille de l'entendrediscuter de cet art si ballotté par la tempête toujours menaçante d'une émancipation qui vô'udrait être créatrice; merveille aussi de le voir plein de joie, lorsque dan? renvoi d'un concurrent il lisait une promesse d'avenir.

Certes, dans ces notes jetées à la hâte surj'Je papier, je ne prétends pas dire toutee que fut l'œuvre de RoH,y, non plus qu rang par lui occupé dans un art qui coinpte des médailleurs comme PonscariËie, ÇHaplaîn, Bottée, Chapu, Daniel Dupiàîs, Patey, Vernon, Alphée Dubois, PéteV; et d'autres que j'oublie; mais ce que' .j'ai indiqué, c'est la tristesse qui ngu.s! envahit a l'instant où disparaît l'homme. qui fut un maître excellent et

vénéré. L. Roger-Milès,

'!̃. Roger-Miles.

Louis-Oscar Roty était né il Patis le 13jiUin4846 il était le fils d'un instituteur. EritVé." à l'Ecole des beaux-arts, il eut pour maîtres Ponscarme et Augustin Dumont, il monta en loge pour le concours de Rome et, obtint le second prix en 1873 et le premier grand prix en 1870.

{1 exposa longtemps aux Salons et aux Expositions universelles, et les palmarès portent souvent son nom en 1873, médaille de 3e classe en 1882, médaille de :2e classe en 188.fi, médaille de lr« classe. En 1889 et en lfdO, grands prix à l'Exposition universelle.

En ;490S,' médaille d'honneur.

K>àtatt~reç.u la croix, de chevalier de la

Légipi^eAi^e.eHe;Jd'c^ficieT';m-.18B9.i, celle

de'oin|na-ptjeur.ea-.19()p;r. Il .avait, été élu

meml|re-'4cï'Acàdè.miè dés'beaux-arts eh 1888. Nous ne pouvons ici donner la liste complût^ .des (jeu'vres du regretté maître. Citons, du moins 'parmi les plus importantes, en dehors des portraits indiqués plus haut Amour P {que (1873), Médaille commémorativfi. du, dévouement des' frères de la doctrine c.hrélïéhrie pendant la guerre (187-4), Vénus et l'Amour (1877), Venus caresse V Amour (1878), Projet iernédaille commémoralivc de l'Exposition de 1878, Récompense pour les apprentis de L'imprimerie Chaix (1881), Faune et Fautiesise L(i88T, Exposition internationale d'électricité, Effigie de la République (1883), Çe>Uenairre de Cnevreul, V Enseignement sedes jeunes filles (1886), Médaille de Mme Boucicaut, Récompense pour acte de dévouement' dés pompiers (1887) et beaucoup d'autres, telles les médailles commémoratiyes dé* la création du chemin de fer de l'Est algérien,- de la Compagnie du Suez, de l'inauguration de la statue de la liberté û NewYor.li, de l'Assistance publique, de la Préfecture de police, du Cinquantenaire de la maisoii Chris to.fle,.dç l'Académie de Lyon, etc. Le musée du Luxembourg possède une série, très importante des médailles et des plaquettes de Roty.

il l'Etranger

La crise ministérielle italienne ;̃̃̃̃ Rome, 23 mars. L'événement du jour est l'entrevue entre le Roi et M. Bissolati au Quirinal. C'est la première fois que le souverain appelle un dèpufè socialiste en temps de crise ministérielle pour lui demander son avis sur la situation et, 'vraisemblablement, pour lui demander s'il consentirait à faire partie du nouveau ministère.

M. Bissolati, qui fut, au début de sa carrière, un socialiste-révolutionnaire, est, aujourd'hui, chef du groupe positiviste et possib,iliste..C'est un des esprits les mieux équilibrés de l'extrême gauche, et il a surtout sur la politique extérieure des point.3 de vue pratiques et élevés. C'est ainsi qu'il n'a pas voulu s'associer aux projets de manifestations hostiles à lloccasion de la venue du Tsar à Rome.

Èn;:«es- derniers .temps, il s'est distingué par des.efforts pour obtenir l'entente entre les socialistes' italiens et autrichiens, en vue d'éxer.cer des pressions sur les deux gouvernements pour obtenir une réduction ou un arr'ft dans les armements.

Cependant' la démarche de M. Bissolati garde ^m: caractère personnel et n'engage point la politique. du parti socialiste, dont la direction ne s'est pas encore prononcée sur l'opportunité d'accepter une participation au gouvernement. Des courants très hostiles exisjtejit- dans les rangs du parti socialiste contre cette participation. Depuis longtemps, on «savait que, sur ce point, M. Bissolati n'était" plus d'accord avec la majorité du parti et avait exprimé l'opinion que l'ère du socialisme lliéorique était close. •:

On pense que M. Bissolati est assez bien dojïé pour jouer en Italie, en tenant compte des différentes contingences locales, le même rôle que M.' Briand en France. Mais, quel que soit le résultat de l'entrevue de ce matin, elle a une importance historique désormais «cquise et jette- de la lumière sur la situa-. tiôir-quia a mis le député socialiste en pré-

Berice.dii souverain.

La presse italienne s'occupe longuement de l'entrevue du Roi avec M. Bissolati. L'article de ttVte de la Tribuna célèbre en termes enthousiastes la monarchie de Havoie qui a demandé conseil à un député socialiste ainsiique le député socialiste -qui -a consenti à monter au Quirinal. Elle voit dans cet éyéncment/Une démarche logique de la monaçjchie.dans sa tendance sure et continuelle à résumer en soi-même la vie entière de la

nation, en dehors et au-dessus <3e toute division de classe.

Le Carriere iVItalia dit que M. Luzzatti appela les radicaux au pouvoir M. Giolitti y appellera les socialistes il n'y a pas une grande différence ils y apporteront une politique sectaire.,

Le Giornale d'Italia estime que la. visite de M. Bissolati au Quirinal est une nouvelle étape vers l'avènement en Italie d'un bloc radical socialiste anticlérical comme en France.

D'après l'Avanti, le parti ne pourrait pas autoriser M. Bissolati, parce, que.la. bataille, quotidienne contre le capital'isme#et le militarisme est inconciliable avec des fonctions ministérielles. L'article se termine par un éloge" de M. Bissolati, qui saura apprécier sa responsabilité; quant au parti, socialiste, il continuerai faire du prosélytisme et à batailler.

ÏJAvanli semble également dire que l'adoption du sucrage universel serait la condition de l'entrée de M. Bissolati dans le ministère.

Un rédacteur do Yllalie raconte qu'il a 'rencontré M. Bissolati, au moment où il se rendait auprès du Roi.

« Il est inutile défaire des cachotteries, lui dit le député socialiste je vais au Quirinal, comme vous le voyez. Je n'ai pas fait de toilette j'ai toujours mon petit complet, mon chapeau mou, seulement, pour l'occasion, j'ai acheté une paire de gants ».

Itltalia rappelle également qu'il y a treize ans. M. Bissolati fut condamné avec ses amis politiques aux travaux forcés « Ce sont, ajoute-'t-elle, les débuts de tous. las, hommes "d'Etat d'avenir. » Mekeu.

La crise ministérielle russe ,La crise ministérielle n'a pas encore reçu, de1 solution officielle. C'est ce qui se dégage des télégrammes que nous avons reçus et1 d'où l'on peut cependant conclure au retrait de la démission de M. Stolypine.j .i Saint-Pétersboura 23 mars. De source très autorisée, j'apprends ce soir que M. Stolypine, après une nouvelle entrevue avec le Tzar, aurait retiré sa démission. Vu l'heure tardive, je ne puis vérifier, lé fait. Mais dans les milieux politiques, on le considiere comme très vraisemblable et il a été accueilli aussitôt avec la plus vive satisfaction. Marchand, 23 ryrs.

Berlin, 23 mars.

A onze heures du soir, le Berlvner Tageblalt recevait la dépêche suivante de SaintPétersbourg « Le grand-duc Nicolas a offert à M. Stolypine le titre de comte et les fonctions de chancelier de l'empire russe de la part du Tzar, et il lui a promis que M. Tré- pofî et Durnovo seraient éloignés. » 1 A minuit, le Berïmer Tageblatt reçoit une dépêche nouvelle disant « M. Stolypine ne veut rester au pouvoir que si le conseil "d'empire est dissous et si, l'on .procède à de nouvelles élections. »;

L' 'Agence XVolff avait annoncé, officiellement que M. Stolypine demeurait président, puis l'a dértjehti, elle aussi. Le seul fait certain, c'est que M. Stolypine a été reçu par le Tzar aujourd'hui, comme tous les jeudis; et; qu'on ne sait rien d'autre. Ch. Boxxefok. Saint-Pétersbourg, 23 mars. Les journaux ont publié des informations contradictoires au sujet de la crise ministérielle, après l'audience de Tsarkoié-Sélo accordée par l'Empereur au pTèsidçnt- du

conseil.

On disait que le Tsar n'avait pas accepté la démission de M. Stolypine, mais que. ce dernier ne l'avait pas retirée.

Malgré ces bruits, dans les cercles officieux, on affirme que M. Stolypine conservera li} présidence du Conseil. (Agence Havas.) .'̃'•-̃ La Co nsti tu tioh d'Alsace Lorrain e

̃ .r.i .•: .\o: c* :̃̃ Berlin, 'SS'inàts; ̃

Au cours des débats engagés û la svutè de la troisième lecture du budget à la Diète de Prusse, plusieurs députés conservateurs se sont élevés contre la -décision du gouvernement impérial de donner trois voix à l'Alsace-Lorraine, au sein du Bundesrath ils ont prétendu qu'on avait'négligé ou méconnu les intérêts vitaux de la Prusse.

M. de Bsthmann-Holhveg s'est élevé contre- cette interprétation et a déclaré que le désir de l'Alsace-Lorraine d'obtenir des voix au Conseil fédéral se comprenait absolument. Si nous devions que Dieu nous en .préserve avoir une guerre avec la France. a-t-il ajouté,

les puys d'Empire auraient 'aussi il ,¡¡jOlte't- kul'

les puys d'Empire auraient 'aussi à y jouer leur

rôle. Nous n'avons pas conquis les pays d'Empire en 1870-71 dans le but de les placer dans une situation inférieure, mais nous voyons en eux un pays que nous devons faire fusionner, au point de vue politique, intellectuel et économique, aussi étroitement que. possible avec la patrie allemande.

La participation de l'Alsace-Lorraine aux affaires. de l'Empjro est, faite pour cela". La solution que les gouvernements confédérés ont proposée à l'Empire, sur l'initiative, de la Prusse, sert les intérêts du pays d'Empire, et de l'Empire elle. est acceptable pour la Prusse nous ne pouvons faire en Prusse de politique mesquine; .Trois voix de l'Alsace-Lorraine au Conseil fédéral ne nuiront, ni à' la situation ni à l'influence de la Prusse au Conseil fédéral. 'La question de l'Alsace-Lorraine ne peut-être résolue que dans l'esprit allemand: si la Prusse dans cette question fait un pas en avant, elle remplit des devoirs qu'elle a vis-a-vis de l'Empire. La légion étrangère

Berlin, 23 mars.

Après une longue polémique contre M. Maurer, président de l'Association des anciens légionnaires, contre M. Schéffer, secrétaire général de l'Association de protection des Alsaciens-Lorrains demeurés Français, contre M. Humbert, sénateur, et quelques autres, le général Litzmann termine son article de tête du Tieglkhc Rundschau par cette phrase « La légion étrangère est une honte pour la France, et c'est notre bon droit de nous occuper des jeunes Allemands qui, pendant des années, sont retenus de force dans la légion. Nous approuverons notre gouvernement d'un cœur joyeux, et reconnaissant s'il poursuit énergiquement cette question à laquelle il s'est déjà attaqué. » A noter, d'autre part, à titre .documentaire, un article de la Gazette dit Rhin ét de WeMphalie, intitulé «Le duel Delcassé;KiderlenWaechter. »

Ces appréciations chauvines sont blâmées par l'immense majorité du peuple allemand qui est pacifique ainsi que par le gouvernement. Elles ont pour but de créer une diversion en faveur des partis de droite, menacés par les élections générales.

Le gouvernement impérial sait mieux que personne qu'un pareil jeu'est dangereux, qu'il est désapprouvé fortement par 1 Autriche et par l'Italie, et que d'une guerre pourrait surgir une situation particulièrementdésavantageuse pour l'Allemagne. Il ne faut donc pas s'émouvoir de ces élucubrations sans lendemain. Mais il importe de les connaître et de se.préparer à subir vaillamment d'autres attaques d'ici à décembre 1911. C'est pour atteindre les socialistes que Ton. menace la France. Ch. Boxxefox. Le budget de la marine russe Saint-Pétersbourg, 23 mars.

La. commission des finances du Conseil d'etrîpire, discutant le budget de là marine, exprime le vœu que l'administration de la marine diminue, au point de vue numéri-que, les haute commandements de la flotte, qui sont trop-nombreux comparativement à ceux des Hottes étrangères..

Malgré l'opinion du représentant .de" l'administration de la marine, qui ne veut admettre que des diminutions insignifiantes, ]a commission maintient son vœu, qui est soutenu par celui de ses membres qui a été chargé récemment d'examiner la situation matérielle de l'administration de la marine. La commission exprime en .outre, le yy-u^ que l'on réduise les dépenses pour les répa-

rations et le renouvellement de l'armement, qui s'élèvent à 50 0/0 des crédits demandés pour la construction de nouveaux navires. Elle demande que les crédits réclamés pour la flotte de la mer Noire, qui ont été diminuéspar la Douma, soient reportes au chiffre proposé par l'administration de la marine.

En ce qui concerne les noiivelles constructions, la commission déclare que si la Douma repousse le programme établi à ce sujet et si l'on diminue les crédits demandés, elle ne reculera pas devant un conflit d'opinions avec cette assemblée, afin que la construction des navires de guerre déjà en chantier ne soit pa.s, retardée.

Au Maroc

Tanger (source anglaise^ 23 mars.

Suivant des lettres de l'intérieur, le Sultan, a ordonné à la mehalla de revenir dans la,;

direction de, Fez. ̃• ̃̃

Le commandant Mangin a répondu que la. chose était impossible en ce moment, car ce mouvement serait interprété comme du a la peur de la part des troupes impériales, et provoquerait une attaque des rebelles. Le Sultan et les autorités européennes à Fez ne seraient pas surpris d'une attaque des tribus avoisinantes.

Le bruit court de nouveau qu'à Méquinez le quartier juif a été attaqué et pillé.

Démission du cabinet bulgare Sofia, 23 mars.

Le cabinet Malinof a remis sa démission a*u Roi, avec lequel il n'était pas d'accord sur la date de convocation de la grande assemblée pour la révision de la Constitution. Au Portugal

Lisbonne, 23 mars.

M. Relvag, ministre des finances, avait donné hier, sa démission.

Le ministre des travaux publics, au nom du cabinet, et plusieurs commissions lui ont demandé de la retirer. M. Relvas y a consenti.

Les chemins de fer de la Turquie Constantinople, 23 mars.

Les négociations oui ont été entamées, comme on l'a déjà annoncé, avec le gouvernement 'francais en vue de la construction de 3,500 kilomètres do chemins de fer dans la Turquie d'Europe et d'Asie, combinée ;avec un emprunt de 25 millions de livres turques, paraissent être entrées dans une phase décisive. Les lignes d'Anatolie iront, Samsoun à Sivas, de Sivas à Van et de Sivas à Erzeroum, et.il. aura en outre deux embranchements. Conformément à la 'convention antérieure avec la Russie, qui confère aux capitalistes russes le privilège concernant la construction de chemins de' fer dans le bassin de la mer Noire, ces lignes seront construites directement par le gouvernement turc avec l'appel des capitaux français, [Agence Havas.)

Un suicide

Naples, 3 mars.

Une dramatique tentative de suicide a jeté l'émoi ce matin au Grand Hôtel, on depuis un mois étaient descendus M. et Mme V. Meserole, accompagnés de leur fille Mlle Cornelia. Après le déjeûner, la jeune fille monta dans sa chambre située au troisième étage et se jeta par la fenêtre donnant sur le quai. Des gardes de la ville et les parents affolés se précipitèrent et relevèrent la malheureuse. Ils la transportèrent à l'hôpital l'ellegrini, les chirurgiens constatèrent des fractures multiples et une commotion générale qui laissent peu d'espoir. Mlle V. Meserole. souffrait d'une neurasthénie ai,gu,t\.£t ses.parant,? vôy(age^ien^pë"r 'ia.dïstra(re,

Xcw York tîcrald 1

COURTES DÉPÊCHES

L'empereur et l'impératrice d'Allemagne, le prince Joachim et la princesse Victoria-Louise sont partis hier soir de Berlin pour Vienne.

D'après des dépêches de TYémen, le commandant en chef des troupes ottomanes, lzzet pacha, est arrivé à Menada avec vingt bataillons.

L'état général de. M. Sasonoff est satisî!f r faisant. ̃' Au cercle des Annales, fondé récemment à Strasbourg, M. Emile Ilinzelin fera, samedi soir, une conférence, intitulée « Chez Jeanne d'Arc », sujet demandé par les Strasbourgeo.is.

D'après le résultat officiel du recensement de la population, le nombre des habitants de la Hongrie est de 20,850,700 habitants, soit une augmentation de 1,059,600 habitants, dans les dix dernières années.

Figaro à Londres

MODIFICATIONS MINISTERIELLES

Londres, 23 mars.

On annonce ce soir officiellement' que le Roi a conféré à M. Haldane la pairie et le titre de vicomte. Le colonel Seely, sous-secrétaire s d'État aux colonies, passe avec la même qualité à la guerre et le jeune lord Lucas, qui représentait la guerre, à la haute Assemblée comme sous-secrétaire d'Etat, devient sous-secrétaire aux colonies.Le gouverpement aura maintenant, pour défendre le parliament bill devant la Chambre des pairs, un. débater de premier ordre et un tacticien infatigable, dont la prudence, la modération et le tact seront très appréciés par les lords. On sait du reste que M. Haldane est, comme sir Edward Grey, un partisari convaincu d'une seconde Chambre élue, réorganisée de fond en comble, et jouant un rôle important dans l'élaboration et la revision des projets législatifs.

LA SANTÉ DE M. LLOYD GEORGE

On dément officiellement la rumeur d'après laquelle M. Lloyd George serait sur le point de démissionner pour raisons de santé. LES GRÈVES

Aucun incidehtn'a été signalé aujourd'hui dans la vallée de Clydach, ont eu lieu hier de véritables émeutes causées par les grévistes de Midrhond'da. Les grévistes, après avoir jeté des fragments de rochers et des pierres sur. la mine de Cambrian, furent at-:taquès par la police et cinq agents ont été plus ou moins gravement blessés. De nouvelles forces de police sont arrivées aujourd'hui à Tonypandy. Pour le moment tout est calme. Goudciuer.

A LA CHAMBRE DES COMMUNES

La politique extérieure de la Grande-Bretagne. Répondant, à plusieurs critiques formulées sur la politique extérieure de la Grande-Bretagne, notamment au sujet du chemin de fer de Bagdad et de la Perse, par MM. Ronaldshay et Dillonj sir Edward Grey a déclaré que le gouvernement avait conservé toutes les cartes confiées à ses mains à son arrivée au pouvoir.

Je serai bref, a-t-il doclaçé, parce que la; Turquie a fait certaines propositions confidentielles et qu'il faut conserver aux négociations une

atmosphère' fcivoKible.

Tout accord doit stipuler.qtie. tout le réseau de chemins de fer restera ouvert au commerce britannique, lequel jouira du traitement de la nation la plus favorisée..

Sir Edward Grey a ajouté que le gouvernement veillerait à ce que les intérêts, anglais soient amplement sauvegardés.

Qna,nt aux négociations avec la, Perse, au sujet dea routes; méridionales, elles ont, art-il dit, pris une tournure des plus rassurantes. Le fout poursuivi est- uniquement d'assurer la sécurité, do^.Tû.ute^ commerciales. -djti 'çjjd

de' UTPerse! ̃• •- <̃-̃̃• -̃••

Amérique latine

DANS L'ARGENTINE

Buenôs-Àires, SS'màrs. Le Pcésident-de-la République. M. Roque Saenz Peïïa, président de la République, efi voyage' aux territoires nationaux du Sùcf, est l'occasion d'e vives maniféstaliOnsJl'd.e S5*mpathie. A son arrivée à Comodoro-Rivadàvia, ila inauguré une" riouvelle ligne chemin de fer qui est appelée à donner un grand essor à l'industrie du pétrole dans cette contrée.' M. Saenz Poîia a ensuite visité les puits de Comodoro-Rivadavia, les plus importants de la République, donnant des dispositions. eh. vue d'anieiior do l'eau potable anx abords des

gisements pètrolifères. ̃̃

Le Président 'de la République a manifesté' qu'il serait d'une grande utilité de construire un port dans cette région minière, afin 'que les industries puissent se développer; 11 étuce projet.' Il a ajouté qu'il ̃encouragea aussi l'instruction publique qui, dans pes territoires, n'a certainement, pas atteint le même degré que dans les grandes villes.

LA FRANCE ET L'ESPAGNE Au Maroc

Les dernières décisions prises par le gouvernement français au sujet du Maroc semblent avoir" provoqué quelque mécontentement chez nos amis, d'Espagne. Il convient de ne pas voir ce me-, contentement plus grand qu'il n'est.- Nous nous sommes à dessein abstenus jusqu'ici de commenter les remarques empreintes de mauvaise humeur et les critiques qui se sont fait jour dans la presse de la péninsule. 11 nous aurait déplu d'engager même un semblant de polémique avec nos confrères d'Espagne.

.Nous estimons que l'amitié qui unit les deux pays est telle que s'il s'élève par moment des difficultés, ces difficul-: tés peuvent et doivent être aisément résolues. Il nons plaît de constater que c'est l'opinion du premier ministre espagnol, M. Canalejas, qui déclarait hier a un journaliste français ,<s La France et l'Espagne sont amies,.et entre amis on s'arrange toujours.» »,

Au cours 4u débat concernant leMaroc, qui va s'engager aujourd'hui même au Palais-Bourbon, M. Cruppi trouvera, nous en sommes sûrs, le moyen de dissiper toutes les inquiétudes manifestées: par certains Espagnols. Il le fera d'autant plus facilement que ces inquiétudes ne reposent sur rien de précis. C'est ce qui ressort avec évidence des opinions de la presse et des déclarations de quelques hommes politiques.. ¡ Les Espagnols se plaignent que le gouvernement français ne les ait pas tenus suffisamment au courant des négociations qui ont abouti au dernier accord. Il est certain que la décision prise par notre gouvernement le fût d'une façon ùiipeu rapide, ce qui ne laissait guère a notre diplomatie le temps suffisant pour pressentir le gouvernement madrilène. Mais celui-ci savait bien, depuis>rjpngtemps déjà, que ces négociations. élUièri t*-

*h*çwrèiit'efruaWna1ssa7PJl1o'bje;t,^t-1I-

ne peut' donc pas prétèjidrër' "avoir "kHé pris à rimproviste.il ne s'agirait au demeurant que d'une pure question de forme.

C'est le fond lui-même qu'il importe d'envisager. Or aucune des résolutions adoptées par la France n'est de 'nature à' léser les droits et les intérêts de l'Espagne.

En quoi consistent ces résolutions ? à augmenter tout d'abord notre corps d'occupation de la Chaouia. Voilà plusieurs^mois que tout le monde savait en France que l'effectif de ce corps était tout à fait insuffisant. L'attentat commis contre nos troupes est jusqu'à présent demeuré impuni parce que le général Moinier, en dépit de sollicitations réitérées de sa part, n'avait pas, sous ses ordres, assez de soldats. Nous n'avons que cinq mille hommes danstoute la Ghaouia et les renforts expédiés actuellement' ne se montent qu'à deux mille hommes. Les Espagnols, eux, ont de trente à quaratite mitle hommes dans le Rif. On voit que la disproportion est considérable et qu'une augmentation si légère, absolument imposée par les circonstances, n'a vraiment pas de quoi les

alarmer.

Le gouvernement français a décidé en outre, ce dont on ne peut que le louer, de fournir au Sultan les fonds et les instructeurs nécessaires pour organiser Une petite armée de cinq à six mille hommes, C'est Moulay-Hafîd lui-même qui nous le demande, et il n'y a pas d'autre moyen pour ramener dans la plus grande partie du Maroc un peu d'ordre et de prospérité. Voilà longtemps que la France entretient à Fez une mission militaire chargée d'instruire les troupes chérifiennes. C'est là, pour elle, un droit formel que nul ne s'est jamais avisé de contester. Les instructeurs français, bien qu'ils opèrent actuellement dans des conditions déplorables, viennent de montrer, ces temps-ci,. ce dont ils sont capables. Le jour ces instructeurs plus nombreux auront sous leurs ordres des troupes mieux aguerries, capables de contenir les instincts turbulents et pillards des tribus, tout le monde,; les Européens aussi bien que les Maures devra s'en réjouir et ne pourra qu'y ga-

gner,

Reste un troisième grief, sur lequel certains journaux espagnols ont particulièrement insisté la construction projetée, grâce à un nouvel emprunt, -d'un' chemin de fer qui irait de Tànger à El Ivsar. H faut remarquer à ce propos également que Moulay-Hafid, mieux placé que quiconque pour décider des besoins de son Empire, réclame énergiquement la construction de cette voie ferrée.. Quand on lui parle de construire des ports, celui de Tanger, celui de Gasablanca, il ne s'y oppose pas; il remarque seulement que, pour le moment, les ports paraissent plutôt servir aux Européens, tandis que le chemin de fer sera plus particulièrement utile àson peuple. « Mais disent certains Espagnols, ce chemin de fer projet6 se trouve dans la zone d'influence reconnue à l'Espagno par le traité secret conclu entre les gouvernements de Paris et de Madrid. Ici, il. ne faut jamais perdre de vue le caractère essentiel de cet accord. L'objet n'cri é.ait point, comme on le dit parfois, de délimiter des zones d'influence • d'une manière absolue et sans condition, il ne s'agissait gue d'une.piire éventualité les

dèùsi^otttoVnfe1rfi8fiitSê'#t€ftSisà^'î'^i't.i-j--

pothèse d'une anarchie marocaine qui résulterait de la suppression de l'autorité ch"ériflBnne et qui aboutirait à un démembrement du" Maghreb.

Estril besoin.de dire que pareille éventualité n'est pas près de se produire. Le Sultan existe; son autorité, bien qu'elle ;sôit moins grande qu'elle ne devrait être, 'S'étend a une notable partie, de ison pays. L'accord d'Algésiras, que tout le rnqnide__ s'est; engagera respecter, '.proclàmeTavaJit"" toute chose; l'intégrité de l'empire chérifien.

Il ne faut donc pas trop parler de zones qui supposeraient le partage éventuel d'un. pays que chacun a.pris Uenga•gemeriMe laisser intact. Le chemin de fer en question n'a. rien. qui soi t: contraire .à- l'acte d'Algésirâs. désintérêts de tous, les besoins de la' civilisation exigent qu'il soit construit au plus tôt. '.•̃̃ C'est d'ailleurs ce que reconnaissent certains Journaux espagnols, ainsi que nous l'annoncé en dernière heure notre correspondant de Madrid. Nous sommes sûrs que le gouvernement de M. Canalejas, admirablement renseigné par M. Perez Caballero, l'éminent ambassadeur d'Espagne à Paris, est actuellement convaincu qu'il n'y a rien, dans notre politique marocaine, qui' soit dé nature à justifier, de sa part, la-plus légère appréhension, °

Raymond Recouly.

̃:•;•• Madrid, 33 mars,

Le Roi, arrivé ce matin à Séville, a pré-sîdé aujourd'hui le Conseil des ministres, qui, enraison de la question marocaine, avita une grande importance. Une. détente sensible s'est manifestée dans 1^! différend franco-espagnol au sujet du Maroc, et "M; Canalejas s'est montré optimiste a^u sortir dû Conseil des..ministres. Cette détente tient probablement' à ce que le rapport envoyé par M. Perez Caballero sur la question après ses démarches auprès du gouvernement français, et lu à ce Conseil, fait prévoir que les revendications espagnoles pourront se concilier avec les termes de l'accord franco-marocain. En outre, si l'Impartial se livre des attaques chauvinistes contre la France, plusieurs autres journaux, dont le Libéral et la Correspbndencia, déclarent que l'Espagne est mal fondée à se plaindre d'empiétements français dans sa zone d'influence, si ellemême n'y entreprend rien de positif. Une politique agressive ne trouverait donc pas d'écho dans l'opinion.

L'information publiée par certains journaux suivant laquelle l'ambassadeur de France, M. Geoffray, aurait été reçu aujourd'hui en audience par le Roi, est inexacte. Guillen.

Le Concours Hippique

Un temps superbe a favorisé la première grande réunion du Concours, -et c'est devant des tribunes abondamment et surtout très élégamment garnies, qu'ont cu lieu les présentations des attelages à un cheval, puis les parcours de chasse, toujours si goûtés, du prix Juigné.

Noté dans la tribune des membres de la Société

ijïiïme 'Stançîoff, ,en tailleur de serge bleue à

^{vi'ons-ncri'vs'j; .toque1- de.tUlle bien" à uigrètte-

..sùf«'M ë&lè-)1' iïmèiflSiâdéjàacV Fèd'dofa •;Bfe-n-:eioff, "en beige, grand chapeau noir à plumes; princesse Zur|o, en tailleur de velours noir garni de Rkungsj toque de tulle argent à aigrette noire sur le côté Mme Paul de Saisset, en tailleur noir à veste courte à gros revers, jabot de tulle blanc, grand chapeau noir bordé de rouge et rehaussé de plumes n,oires Mme du Boys, en tailleur bleu à galons noirs, toque de crin noir rehaussée d'aigrettes; Mlle du Boys, en tailleur de serge verte, veste s'ouvrant sur chemisette blanche, grand chapeau noir à bouquet de roses Mme de Ossa, en fourreau de liherty gris, voilé de mousseline de soie noire, empiècement de dentelle blanche, chapeau de paille grise bordé de paille blanche, relevé sur le côté, à panache retombant de plumes grises; Mme Potter, en fourreau liberty aubergine voilé de mousseline de soie noire à guimpe1 blanche,* étold de renards argentés, chapeau noir rehaussé de plumes aubergine; Mlle de Cèrnay, en tailleur de lainage vert, à petite veste sur chemisette blanche, chapeau de paille noire à cocarde rouge marquise de Poléon-Saint-George, en fourreau de velours noir à guimpe de dentelle blanche, collet de zibeline, grand chapeau noir rehaussé de plumes blanches comtesse de Breuilpont, en fourreau de drap havane, grand chapeau noir à plumes havane comtesse Marc de Rpstang, en tailleur noir à veste, chapeau de paille noire à plumes Mlle de Rostang, en tailleur de serge gros bleu, chapeau de paille bleue à bouquet de rosés; baronne Pierre de SabatiéGarat, en tailleur de lainage bleù-marine, à galons noirs, jabot de dentelle blanche, grand chapeau de paille noire enguirlandé de roses rouges comtesse de Rocquigny, en tailleur de lainage gris chiné blanc,'veste sur chemisette de linon blanc, chapeau de paille noire relevé sur le devant et garni de plumes blanches; comtesse de Lapparent, en noir,chapeaunoiràplumes;MUedeLapparent, en gris, chapeau de paille grise à ailes blanches comtesse de Barbançois, en tailleur de velours noir a galons de soie noire, grand chapeau de paille noire eng-uirlandé de roses Mme Chrissoveloni, en fourreau de liberty gris à devant de corsage de dentelle blanche sur transparent de soie blanche, étole de renards, grand chapeau de paille noire rehaussé d'aigrettes blanches; comtesse de France, en tailleur de velours noir à galons, grand chapeau de paille bleue à plumes assorties Mlle de Bouglon, en tailleur de lainage gris clair, veste s ouvrant sur chemisette blanche, grand chapeau de paille noire à ailes blanches Mme R. Brinquant, en tailleur gris, veste courte sur chemisette blanche, chapeau de paille grise rehaussé de plumes grises Mme Saint-Etienne, en fourreau dé laine beige à guimpe de tulle blanc, chapeau de paille beige à bouquet de rosés Mme Duvergier, en lainage loutre, étole de renards, chapeau de paille marron à bouquet de roses, etc., etc.

k

Le jury des attelages, que présidait le. baron de Neuflize et dont font partie MM. le comte de Frawenberg, le comte d'Andigno, lo. comte R. de Beaumont, le marquis de Cornulier, le comte d'Esterno et L. de Neuville, a décerné à vingt des trente-quatre chevaux de quatre ans, de taille moyenne, qui lui avaient été présentés, !es récompenses suivant :tes

Prix 3, Hopeful, superbe alezan, crins lavésyné à Fontaine^IIenry, dans le Calvados, élevé par le marquis de Cornulier 2,. Hugues, élevçe par M..Désiré Bonhomme.; ?», Hulotte, élevé par M. Alexandre. Dngast,; 4, Tlultin, élevé par M. 'Joseph Hassou ">, Hésus, élevé par M. F. Féron 6, îlom, élevé pai'iM.Leop'old Yvon; 7, Haakon, M. A. Cousin.; 8, Henrichomont, M. Gaston ï'orrot 0, Héroube, M. Lireux 10,. Harmonieux, M, Louis .Loseigneur 11, Jlermione, M. Leohau-

dée !•>, Herald. M. Pierre Duval; 13, Ham-

pigny, M. Lepeltier.

t Flot* lïnhsTi*4S^V,'i^và4m»Û"mé6m6Pii

Hôrtense,; M. Paul Le Bris ;Hourra, IL Popp; Hick, M. Auguste Barrey.Hameau, M. Juif* Belliard Hum Hum, Mme' veuve Moitié?:' Houlgaîe, M. R. Balliére.

Le prix Juigné avait réuni soixantequatre concurrents, chevaux de tout âge et de toute nationalité, montés ̃?*-̃ par des gentlemen, officiers où- civils,- sous-l'habit rouge ou la tenue'de chasse., fAu nombre des propriétaires et caYÙ-

liers ̃ 'r"/O:

MM. le comte de fleiirieu, Chambry; E. Van, Door&n, lieutenant au ;lpr lanciers'foel-- ges à Namur; Léon Tacquet, E. Lefebvre, n Dehaussy, le comté L. d'ÏIavrincourt, Henry1 ̃ de Royer, le comte Fresson, le baron de La- doucette, Laissy, Ph. Guillqn, "Jacques Le-"7. grand, Olive, G. Lécompte-Bbinét, le princer^ v D. Soutzo,, ïhônicr, .le vicomte Jacques Pi-v ` non, Dollfus, P. Larregain, de Salverte, Oh^ fraisseix, Thébàult, H. Salmtfri, le comte J;?1 de La Bouillerie, Ch. Merré, Hussenot-Dese-. ̃̃ nonges, le vicomte Guy d'Aymery, E. Poidebnrd, A. d'Havfsen, A. d'Auzac de Lamartinie, le comte Guy de Miribel, "Ernest Nicfûet,1. Charles Tassart, Charles Berteàux, Lucien .-̃• ̃̃̃ et Jacques, Goulliard, Bonnefont; G. Wat-1 tine, Bossut, Wickersheimer, le comte Ja- clot de Potier, Etienne Delahâje, comte Louis de Vàlori, Brizon, Challari-Bolval.- le. baron de Drcraas, le vicomte de> Montarby, J A. de Campdeau, Thomine-Desmazures; *J. de Montergon, le comte de Garcaradee,. le baron H. d'Oldenneel de Heerenbreuck, lieu- tenant au 1er guides belges à Bruxelles £. de Rovira, René Ricard, Maürice Desma; zières, Ed. Gautier, le prince J.Capèce, Zorlb lieutenant de cavalerie italienne Hormçnti. > le comte Fresson, Paul Fort, Mme la vieojpT- tessé de Iluillé, etc., etc. ̃ La tenue et l'ehtrain des cavaliers; Wi-' litaires ou civils, furent de tout .point; admirables Quant aux superbes chç- ̃ vaux qu'ils montaient, leur entraîne» ijnent apparaissait méthodique et parfait.' Tous se présentaient élégamment. aux 1 obstacles nombreux, très variés et très difficiles, qui se dressaient sur la piste ° du Grand Palais banquette irlandaise,^ parc à moutons, pont de bois, rivière, etc., etc. Plusieurs parcours ont été •effectuas sans faute. Tous ont prouvé' les, plus'. brillantes qualités chez les chevaux, et T une remarquable valeur chez les cava- ;• liers.' Le jury, présidé par le général Duparge, a fait' le classement suivant

Prix 1, Cyrano, monté par M. Horment ̃ 2, Quîck, au baron de Ladoucette, monté. '̃ par M. Henry de Royer; 3, Riquiqui, même propriétaire, même cavalier; h, Saint Hit- ̃ bert If, monté par le prince I. Cavèce Zurlo, lieutenant de cavalerie italienne; 5, Pictavienne, à M. Lucien Goulliard, monté par.. M.sJacques Goulliard 6, Voltigeur, monté par M. Ed. Gautier 7, Rattle, monté par le baron Henry d'Oldenneel de Heerénbréuckr » lieutenant au 1" guides à Bruxelles 8, F»u^- .:• vette, monté par M. G. Lecompte-Boinet;;9, Vaporisateur, au comte Fresson, monté par ̃ M.Henry de Royer 10, Masçarille, à M. Paul.' Fort, monte par M. d'Auzac de 'Lamartihtç. 11, Yproise, monté par le baron Henry d'Ot-" denneel de Heerenbreuck 12, Naughty.Girl,; •monté par le baron Henry d'Oldenneel de,

Heerenbreuck. •̃ ̃ "̃̃• ̃ /<

Un accident vers la fin des épreuves." le cheval noir « Voltigeur »,, homonyme du cheval bai qui avai,t gagné le 6e 'prix,est tombé à la grande haie du fond de- la piste, entraînant son cavalier le lieu- •• tenant Van I)ooren, du 1er lanciers belges, qui a eu. la clavicule déboîtée, "filais. <ïoht TBtuniMr&usertlëint n'est pas'gwyel. ,:1;

M. Van Doiôren a'feçu irhméUiatemen t

tous les soins nécessaires à l'infirmerie du Grand Palais. Cet accident est d'au? tant plus regrettable, que M. Van Dooren, un des meilleurs cavaliers du don cours, avait commencé un parcours ex- cellent.

Aujourd'hui, à neuf heures et demie! > chevaux attelés seuls de la classe, l division ;.à midi.équitation àdeuxheitr '? res et demie, prix internationaux, équi- pages de maîtres, attelages à un cheval;; à quatre heures, présentation et défilé des chevaux, montés par les officiers qui. ont pris part au raid terminé hier à Ba- ̃ gatelle et épreuve facultative d'obstacles pour ces chevaux. ̃,<•<̃-̃ Ch. Dauzat3.

LES COLONIES Extrême-Sud Oranais

AGRESSION CONTRE UN OFFICIER Çolomb-Béchar, 23 mars.

i II y a, trois jours, le lieutenant de Saint-Seine, du .2e spahis, faisait une promenade à cheval à quelques centaines de mètres de Boudenib, lorsqu'il fut croise par un Marocain qui, après l'avoir salué respectueusement, se précipita sur' lui armé d'un poignard. L'officier fut assez grièvement blessé à l'avant-bràs, de plus, la violence du choc le désarçonna. Le Marocain enfourcha la-monture du. lieutenant et s'enfuit dans la direction du Tafilalet. L'acte de l'agresseur ne. semble pas avoir d'autre portée que celle d'un crime* de droit commun.

L,

LA FRSSSEJE CE MATIN Journal:

̃Bèrlia.'

On mande de Kiel que Ton .a 'mis ijenx foi^Je" feu au bazar où' se tenait, hier' soir, la fête de bienfaisance. I/impémtrice s'est montré» à cette fête avec le prince, et la princesse .Auguste-,

Guillaume.

Le Petit Journal t :•'••.̃ :'̃' De Tanger."

Hier, au cours d'une partie de chassé au oànglier, M. de Callemberg, ministre d'Autriche^ Hongrie, a été blessé au pied d'un coup de lance porte par le chargé daffaires. d'Allemagne..Ou,, la ramené à Tanger sur une civièrâ. Le-Petit Parisien

Meluû. \r 'r

Lucien PaJot sortit de la prison Jiieluaï samedi dernier, et apprit que sa maîtresse Marie Anvbroise l'avait dénoncé comme étant l'auteur, d'un vol commis h Epepnay.. J 11 l'attendit rue du Four et lui coupa la gorge d'un coup de rasoir, puis prit la fuite. Il a été arrêté, hier, à Ponthierry.

Sa victime est mourante à l'hôpital -de Mehtn\i A Lillê, un violent incendie a éclaté dan^ un cinématographe installé dans une ancienne cha- pollp désaffectéo. Les immeubles ..voisins ont pris feu. «Des ménages se sont enfuis.

Mais à deux heures du matin, on téléphona 41 1 Agence Fournie,- que quatre cadavres ont été retirés des- flammes.

VIENT DE PARAITRl

Il y a, dans le Roman dit mjlaâi', y Louis de Roben, un accent de sincérité, tin son, une poésie, Une douleur qui font de ces pages poignantes et belles, un livre

~ub!i~td~ ~~g~ ~ité'~£?.~a, ~:a'


Ii|^>ttae§fe^ilfé

.SAVONS

-4 S.pirée musicale, mardi, chez Mme Joseph de la'Ville le Roulx, en son hôtel de la rue Monceau.

Le,. programme musical était composé de différentes pages des' principaux drames lyriques dé Fernand Le Borne Mudana Hedda, la Catalane, les Girondins, Daphnis et Çhloé, et de diverses pièces vocales et instrumentales dii même compositeur. L'Amour de Myrto fut pour Mlle Charbonnel l'occasion d'un véritable triomphe. On a beaucoup applaudi MM- Génicot et Quétin, et le Trio pour piano, violon et violoncelle, remarquablement exécuté par Mlle Veingaertriér, dont l'éloge comme pianiste n'est plus à faire, par Mlle Suzanne Bisson, une jeune et exquise violoniste de grand talent, et par l'excellent violoncelliste, M. Dumont.

D.ans l'élégante assistance: Marquis, marquise et Mlle de Laborde, comte, comtesse ..et Mile P. de Pourtalès, baronne de Barante, comte et Mlles d'Orrnesson, Mme Vesnitch, marquis et marquise d'Auray de Saint-Pois, vicomtesse et Mlle de Lestrange, vicomtesse et Mlles,de Saint-Genys, Mme et Mlle de Chazelles, comte et comtesse d'Elva, comte Boulay de la Meùrthe, vicomte et Mlle de Beaupré, comte et comtesse de Noblet, Mme d'Amboise de Larbout, vicomte: et vicomtesse de Petiteville, comtesse de Beauregard, baron et baronne de Grandmaison'. M, et Mme Paul Leroux, Mme et Mlle Cochin,. cointe et comtesse d'Auray de Saint-Pois, vicomte et .vicomtesse de.Courson, comte, comtesse et;MUe de Rostang, vicomte et vicomtesse de la Brosse, comte et comtesse A. Boulay de la Meurthé' baron et baronne Sabatié-Garat, Mme Henry Simon; ̃•

Comte et comtesse Palluat de Bessét, comtesse: do Caumont, marquis de Xédonchel, comte et comtesse de Romand, M. et Mme de Courcel, comtesse et Mlle de Lapparent, comtesse de Job, comtesse et Mlle de Lhomel, baron et baronne Charles de Piërrébourg, marquis de Ilocheg-Ude, marquis do Tryon-Montalembert, général de Vacnuières, colonel vicomte de Kergariou, M. Le Roux de Villers,' vicomte de Douglas, vicomte cl'Orfeuil,

comte :de Maupas^ vicomte do Pérignj-, vicomte de

France, vicomte do Massougnes, comte Espierre, vicomte Treilhard, MM. de Bernard, du Bled, de Biehville, de Boismontbrun, etc.

La marquise de Vaucouleurs de Lanjamèt a donné mercredi une matinée musicale des plus intéressantes.

Au programme très applaudi Mlle Juliette Layal, la distinguée violoniste, dans ses œuvres deGounod^ Massenet et Albnti; Mlle Madeleine* Bonnard, qui a charmé l'auditoire en chantant des œuvres d'Hérold, Dalcroze et Garat; en s'accompagnant sur la harpe irlandaise grand succès aussi pour M. Dupré, qui a interprété à merveille des œuvres de Diaz et Martini, ainsi que pour M. Cruque, violoncelliste'dans des œuvres de Saint-Saëns et Massenet;1 et M. Emile Bourgeois dans ̃ ses œur

vree.; ̃ :̃̃̃

Reconnu dans l'élégante assistance qui applaudit frénétiquement tous les artistes Efuchesse de Lesparre, marquis et marquise du Liscoët,- comtesse de Rostang-, M. et Mme de Breuvery, comte et comtesse d'Klva, vicomtesse d'Angde'mont, M. et Mme Hiiffer, comtesse de Panevinon, comtesse.de Sommyèvre, Mme Guy de Pranqueyille, comtesse de Villarson, Mme Henri Simon, baron et baronne de Grahdmaison, côintesse'dè.Trédern, Mme Louis Brinquant, comtesse de Maulde, marquis et marquise de Montferrier, Mme-Mérino, comtesse de Barbançais. Mme Pierre Bertin, général et Mme Zurlinden, comte et comtesse de Grancey, comtesse et Mlle de Peyronny, vicomtesse du Peloux, comtesse Soltyck, baronne de L'Espée, Mme DaguilhonPujoli. baron et baronne d'Halloy, Mme Chaix d'Est-Ange, duchesse dé Bellune, comtesse de Tréveneùc, vicomtesse de Lignac, Mme de Gournay, comtesse de Solages, M. Le Lubez, comte Fleury,: vicomte de Saint-Geniès, M, A. SaintHilaire,. comte de La Blotterie, M. Le Roux de Villèrs, comte Pisani-Jourdan, etc., etc. -rr A.vai)t-hîcr, une heure de musique, très întéress^nte. che/» comtesse IÇ.çné,de Béàrn, Au p;;ij.p'i|r.ej, le maître .Çh. NI. ^Vid^Qr,* 'qui à'i

conduit magistralement sa Symphonie' anti-

condmt magistralement sa ~'M~/<o~!e

que, allegro, andante, intermède et finale, avec orgue 'et chœurs, et à qui l'auditoire fit une -véritable ovation; succès considérable aussi, ipour MlleLapeyrette, dans des airs de Sersé «et d' 'Héraclès, .de Haendel.

Reconnu

S.'Exe.:sirFrancisBertie, ambassadeur d'Angleterre S. Exe. l'ambassadeur d'Allemagne etla baronne de Schoen, S. Exc. M. Isvolsky, ambassadeur de Russie; S. Exe. le baron Kurino, ambassadeur du -Japon;, marquise de Noailles, princesse E. de Polignac, princesse Pierre d'Arenberg', princesse Lucien Murât, princesse Bibesco, princesse de Poix. le ministre de Norvège et.la baronne de Wedel-Jarlsberg, marquis et marquise de la Ferro.nnays, marquis et marquise de Ganay, Mme Le Ghait, comte et comtesse Paul de, Pourtalès, comte et comtesse Hubert de Pourtalès, M. et Mme de Boislisle, comtesse de Luberaaci comtesse Jacques d'Aramon, marquiso de .Loys-Chandieu, comtesse Gérard de Ganay, Mme Georges Kihen, M. et Mme Henri Hottinguer;;vicomte\et vicomtesse de Rouan, .M. et Mmfe'Cap'piello^Ml'etMmè Walter Gay, duc de Rolian,' prince N. de Hohenlohe. duc de Guiche, comtes de Gaigneron, prïrice de Furstenberg, comte J. de Pouy, MM. Henri de Régnier, Bonpat, Jules Roche, G: Schlumbergér, professeur Pozzi, etc., etc.

La marquise de Courcy ne recevra pas demain samedi, mais les samedis nr et 8 avril,

'̃».

'RENSEIGNEMENTS MONDAINS

.'îie- sénateuf Lauro Aluller ancien .ministre des -.travaux publics du Brésil, vient d'être reçu membre permanent dé la Société d'Etistojré' diplomatique, par proposition du marquis de Reverseaux et de M. Roxoroïz de Bélfôrd.

Une des plus éminentes personnalités de la colonie américaine de Paris, miss GraceLee-Hess, vient de recevoir les palmes d'officier d'académie. >'

Voilà plus de vingt ans que la compatriote dé M. Roosevelt s'emploie ici, et dans son pays, à faire connaitre et à faire aimer la France. Elle offre chaque année, à de nombreux petits pauvres de Paris, un bel arbre de Noël et des mois de vacances à la campagne..

'mariages ••

On annonce de Châteaubriand le prochain mariage du lieutenant de Mçstnay, officier de cavalerie détaché à l'Ecole de guerre, avec'Mlle Thérèse d'Arbo, fille du général d'Ârbo et 'de madame née Defermon. Le lieutenant de Laigue, du 62e d'infanterie, fils du comte de Laigue, ministre plénipotentiaire, et de la comtesse née GerboliniCorsi, est fiancé à Mlle Renée Amiet, fille de M. Amiet; ancien officier de marine, officier de la Légion d'honneur, et de madame née Besné. me nee

Besné.

On annonce le mariage prochain de notre distingué confrère M. Gaston-Ch. Richard avec Mlle Eugénie Chevalier.

Le comte Enguerand de Caix de SaintAyinour, fils du comte Gabriel et de la comtesse née de Poli, tous deux décédés, petitfils de la comtesse de Poli Saint-Tronquet née Choiseul Gouffier, est fiancé à Mlle d'Artois, fille du vicomte d'Artois et de la vicom- tesse née de Poucques d'Herbinghem.

DEUIL

Les obsèques de, M. Louis-Oscar Roty, membre de l'Institut, commandeur de la Légion d'honneur, dont nous annonçons plus haut la mort, seront célébrées lundi prochain, à midi,, en l'église Saint-Sulpïce. L'inhumation aura lieu au cimetière Montparnasse. <– vA -l'occasion de la mort de la comtesse Martinet, née Claude Lafontaine, le comte Martinet, son fils, le marquis et la marquise de Montgon, ses gendre et fille, ont reçu de Nombreux témoignages de sympathie, notamment de S. M. l'impératrice Eugénie, de S.' A. R. la princesse Georges de Gréce et de S. A. I, le prince Napoléon.

Lçs obsèques de la regrettée comtesse

à 4

en l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou. Le deuil était conduit par le comte Martinet, son fils le marquis de Montgon, son gendre; le comte de Montgon, son petit-fils MM. Prévost, Eugène Prévost, Claude-Lafontàine, Robert Claude-Lâfontaine, Albert GauthierVillars et de -Broc,.ses neveux.

Dans l'assistance

Duchesse de Mier, marquise et Mlle de Girardin, marquise de .La. Janquière, comte et comtesse de Villerrnont, marquis et marquise de Partz, vicomte et vicomtesse d'Indy,- princesse della Rocca. comtesse de Montlaur," marquis et marquise d'Ornano, baronne de Vanssay, comtesse de Saint-Léon, baron Guillaume, ministre de Belgique; général et Mlle Sainte- Bouve, comtesse de Sesmaisons, comtesse de TJrossin de Méré, comte et comtesse de Reiset, comte et ,comtesse de Lhomel, vicomte et; vicomtesse, de Sinéty, baron et baronne du Peyroux, vicomte.et vicomtesse d'Armaillé, baron et baronne de Cambray, baron et baronne G. de Villeneuve, vicomte et vicomtesse de La Noue, comtesse B. Ducos, vicomte et vicomtesse de La Bassetière, général et Mme Zurlinden, M. et Mme Paul Escudier, comte et comtesse Il. de Saint-Genys, vicomte et vicomtesse de Saint-Genys, comte et comtesse d'Aurelle-Monttnorin, baronne A. de Ravinel, M. et Mme Thouvenel. M. et'Mme Jean Dupuy, comte et comtesse de Vergennes, baron et baronne de Caters, comte et comtesse de Miramon, comte et comtesse de Sinéty Comtesse de Maleissye, M. Ch. de Parseval, comte et comtesse Meunier du Houssoy," comtesse de Tanlay, Mme Boré-Verrier, baron et baronne M. de Oroze, comte et comtesse G. de Miramon, comte et comtesse Marc de Rostang, le ministre de Costa-Rica et la marquise de Peralta. baronne de Lprmois, marquis et marquise de Wentworth, vicomte et vicomtesse de Ponton d'Amécourt, M. et Mme Paul Lefébure,' Mme Hochon, Mme Alexandre Dumas, marquise de. Maubourg, comte de Plinval-Salgues, comte de Germiny, baron de Bully, M. Herris Phelps, comte Odon de Vergennes, comte Allard du Chollet, comte Fleury, M. P. de Bréville, comte L. de Caladon, M. Pierre Le' Marois, M. Baligand, M. Moreau de La Tour, M. A. SaintHilaire, M..Edmond liesse, vicomte de MonyColchen, vicomte du Douët Graville,; comte do Caladon, marquis de Ohargères, M. Guy de -Vaucelles, comte Jacques Aymer de La Chevalerie, prince délia Rocca, marquis de Girardin, comte de Partz, comte. Ducos, comte de Bourblanc, comte de Montlaur, comte de Ferré, vicomte Emmanuel du Jeu, comte de Laugier-Villars, M. Pierre Quentin-Bauchart,. baron Joseph d'Halloy', marquis du Saillard, vicomte de Mar say, comte de Pontgibaud, etc., etc.

L'inhumation a eu lieu au cimetière Mont-, parnasse.

Les obsèques de Mme Fernand Bartho-loni, née de Beaufort, dont nous avons annoncé la mort, seront célébrées aujourd'hui, à dix heures, en l'église de la Trinité. M. Pari^ot, agent de change, honoraire, est décédé en son domicile de la rue de la Michodiére, à l'âge dé soixante-quatorze ans. Il était le père de M. Parizot, agent de changé. M. Etienne Clériot, ancien avoué au. Tribunal de i" instance de là Seine1, administrateur de la Compagnie d'assurances « l'Abeille », est décédé en son domicile de la rue'Claude-Bernard.

1

On annonce la mort subite du marquis de Saint-Innocent, chef d'une des plus vieilles familles de la Savoie. Il avait épousé la fille du comte Etienne' de Montmort, décédée, dont il avait eu deux filles.

De Montpellier

Le comte d'Albioussc vient de mourir à l'âge de soixante-dix-huit ans. Il avait été lieutenant dés zouaves pontificaux, décoré des médaillés de Crimée, d'Italie, etc. Les obsèques auront lieu samedi matin à Uzésv

De Lyon

Ce matin, à l'église Saint-Paul, ont eu lieu les obsèques du docteur Arloing, directeur de l'Ecole vétérinaire de Lyon. L'assistance était énorme; on y remarquait toutes les personnalités du monde officiel et scientifique. Dans le grand amphithéâtre de l'Ecole, devant le cercueil, de nombreux discours ont;été.,pjr.onQncés par ,.MM. Joubip, recteur ^e" l'Académie de Lyon,; Çhauveaù,, .iéiégiié/pàt le ministre, Lydtin, président de la commission des Congrès internationaux Labat, directeur de l'Ecole de Toulouse Barrier, directeur de l'Ecole d'Alfort Faure, profes-. seur de l'Ecole vétérinaire de Lyon Hugonnenq, doyen de la Faculté de médecine; Courmont et Blain.

M. Orsel, inspecteur général des mines en retraite, commandeur de la Légion d'honneur, maire de Cérelles, vient de mourir, à l'âge de quatre-vingt-deux ans. Il était le' beau-père du colonel Dantant, chef d'étatmajor du 20e corps. Ses obsèques seront célébrées aujourd'hui en l'église de Cérelles' (Indre-et-Loire).

Nous apprenons la mort.: De Mme Brisout de Barneville, veuve/ du magistrat, décédée en son domicile de la rue de la Tour; De M. Esnest Flavigny, maire de. Bosguérard-de-Marcouville, frère de l'abbé Henri Flavigny, vicaire général du diocèse de Rouen. E. Delaroche.

PET1T CARNET

Ameublements d'art. Que de ravissantes surprises réservent aux amateurs éclairés les vastes salons récemment inaugurés, 29, quai Voltaire, par MM. BarabasBlondeau. Au premier étage de ce coquet hôtel, dans toutes ces pièces où s'attarde le souvenir d'une époque lointaine et charmante, MM; Barabas-Blondeau ont disposé toute une collection prestigieuse de meubles artistiques, qui apparaissent les plus pures copies de styles, comme les plus jolies interprétations de ces mêmes styles la chambre à coucher, la salle à manger, les meubles. de salon, ailleurs les lustres de bronze, digne parure des plus princières demeures. P. G.

6OMMAIRB DE NOTEE

Supplément Littépaipe DE DEMAIN

André Beacnier ̃. La Vallée d'Olympie SoHiA. Mi-Carême Régis Gignoux. L'Empire baroque AIarcel Boolenger. Les Greyhounds, en 1740

Paul Frémeaux Sainte-Hélène Une conversation

-•'• inédite de Na-

poléon

André Delacour « A Mon fils Poésie inédite

Loret L'Anniversaire de « Tannhseuser B

Martine Rémcsat, A proposde masques A. B. A Travers les Revues G. Lafenestre. Saint-François d'Assise

--• > Le livre du jour

LARBAUD-SAINT-YORRE

Les personnes qui souffrent de maux d'estomac, de rein et de foie doivent exiger dans les pharmacies, dépôts d'eaux et restaurants, l'excellente eau Larbaud-Saint-Yorre.

Aucune des nombreuses contrefaçons ne peut procurer les effets curatifs obtenus avec cette eau, approuvé par l'Académie de médecine et recommandée par le' corps médical également contre le diabète et l'albuminurie.

Exiger sur chaque bouteille la signa-

tv|Eet«i(arl>au4r^iat-Yûrre «>«; -a'\

AL 'INSTITUT

ACADÉMIE FRANÇAISE. LE PRIX GOBERT Sur la proposition de MM. le comte d'Haiissonville, Ernest Lavisse, Hanotaux: le marquis de Vogué. Frédéric Masson, Lamy, le marquis de Ségur, Raymond Poiricaré et de Mgr Duchesne, membres de la commission des prix Oobert, l'Académie a proclamé hier lauréats MM. Joseph Brédier et Louis Batiffol.

Les prix annuels fondés par le baron Gobert, prix d'une valeur totale de dix mille francs, sont destinés à récompenser les auteurs « du morceau le plus éloquent d'histoire de France » et « dé celui dont. le mérite en approchera le plus ». L'Académie a attribué le prix de neuf mille francs ;\M. Brédier, professeur au Collège de France, pour son ouvrage a les Légendes épiques, recherches sur la formation des chansons de geste, en deux volumes.

M. Joseph Brédier avait déjà eu un prix de l'Académie française pour sa traduction du Ronaa~a de Trislan et Yseicdt, doht.Gaston Paris écrivit la préface. Le prix de 1,000 francs est accordé à M. Louis Batiffol, archiviste-bibliothécaire à la bibliothèque nationale, pour son ouvrage le Roi Louis XI11 à vingt ans.,

L'Académie compte décerner tous ses prix avant la réception du général Langlois, fixée au 15 juin. Les réceptions de MM. Henri de Régnier, Henry Roujon et Denys Cochin ne seront fixées qu'après la rentrée d'octobre. Elles n'auront lieu vraisemblablement qu'au cours du premier 'trimestre de l'année prochaine. Ch. Dauzats,

La Saison à Saint-Sébastien

Le Concours- d'échecs, qui a réajii l'élite des grands maîtres et dont la presse du monde entier s'est occupée, ouvrait la magnifique série des fêtes sportives qui vont se, succéder sans interruption. 11 s'est terminé, le 18 de ce mois, par la victoire de Gapablanca, un jeune Cubain de vingt-trois ans. Le Concours de tennis, qui commence lundi prochain, le Grand Concours international de football, le Tournois international d'armes, le Ti^aux pigeons, les Courses de taureaux, les attractions somptueuses du Casino, composent un programme incomparable.

CiOTSTO-H~S

Des. Journalistes Médicaux

Ce joyeux jour de mi-carême, les journalistes médicaux français l'ont consacré tout entier aux austérités d'un congrès, le premier qu'il leur soit arrivé de tenir. Et ce congrès fut, ma foi, très animé, et très brillant.

Encore qu'il ne fût que français et point du tout international, on y était venu de Belgique., (le .professeur -GrocQ et le professeur D.elsauxj et d'Italie (le professeur Cattaneo, de Parme). De très nombreux journalistes provinciaux, qui, presque tous, sont en même temps professeurs ou agrégés aux facultés de médecine de Lyon, de Lille, de Bordeaux, étaient venus aussi lire des rapports ou prendre part aux débats.

Par les soins du comité d'organisation présidé par notre collaborateur et ami le docteur Maurice de Fleury, de l'Académie de médecine, ayant pour secrétaire général le docteur Cabanes, pour trésorier le docteur, François Le Sourd, directeur de la Gazette des Hôpitaux, pour chef du service des renseignements le docteur Laumonnier près de quatrevingts congressistes de l'étranger et de la province avaient passé leur soirée au théâtre, et partout ce fut pour les journalistes médecins de province et de l'étranger, moins blasés que leurs confrères parisiens, un régal.

Hier matin, jeudi, dans le petit amphithéâtre de la Faculté, mis obligeamment à la disposition du congrès par le doyen Landouzy, la. première séance s'ouvrit sous la présidence d'honneur du doyen lui-même, qui « installa les congressistes et leur fit les honneurs de la maison dans un discours de la plus charfmante cordialité, où les compliments de bienvenue, se mêlaient aux plus affectueux:et meilleurs conseils.

Le docteur Antonin Poncet, professeur de clinique chirurgicale a la. faculté de Lyon, associé national de l'Académie de médecine, fut élu par acclamations président du congrès. Après lecture du très intéressant compte rendu du docteur Cabanes, trois rapports ont été lus, commentés par leurs auteurs, puis discutés. ̃

Le. professeur Ausset (dé Lille) a- étudié avec sa conscience et sa lucidité coutumières la question des rapports de la presse médicale avec les congrès et autres manifestations intéressant l'art et la pratique de la médecine.

Le docteur Dieupart a donné un rapport très minutieusement étudié, traitant de l'usurpation du titre de docteur par des journalistes qui n'y ont aucun droit, et qui s'en parent, néanmoins, pour faire plus fructueusement de la publicité. Enfin le docteur G. Vitouxacommuqué à ses confrères un mémoire fort remarquable sur le droit de reproduction des articles médicaux. Certains journaux de médecine ne se font que de coupures d'autres journaux auxquels ils, nuisent, t, de ce fait. Aucune rétribution n'est payée aux auteurs des articles; il est temps que les publicistes scientifiques s'attachent a organiser de légitimes et efficaces moyens de défense contre ce pillage.

MM. Bardet, Granjux. Crocq (dé Bruxelles), Cruchet (de Bordeaux), Blondel, Maurice Faure, Mass, Laumonier, Cany, Cabanès, ont pris fréquemment et utilement la parole au cours des discussions. Ces questions diverses auxquelles on ne pourrait songer à donner du premier coup une solution définitive, seront reprises au cours du congrès qui aura lieu l'an prochain, et où tâcheront de se réunir, pour le bien commun, l'Association de la Presse parisienne, comprenant les directeurs de journaux, et l'A. J. M. F. (association des journalistes médicaux français), qui comprend les ouvriers de

la plume.

jUe sQ«-a;<laHs l^sâjgn^4|j.,ç,^é;Çar,di-

nal, sous la. présidence. de M., le doyen Landouzy, un banquet de soixante couverts réunissait les membres ducongrès. Le docteur Lièvre représentait le ministre du travail. A la table d'honneur, MM. Landouzy, A. Poncet, Albert Robin, Lucas Championnière, Crocqet Del1saux (de Bruxelles), Capitan, professeur au Collège de France; Ricard,. chirur-, gien des hôpitaux; le professeur Ausset. le docteur Grangier, délégué de l'Association de la presse médicale; M. Iluillard., délégué des journalistes parisiens; M. Bilhaud, délégué de la presse scientifique le. docteur Pedebidou, sénateur M. A. Vinardell, délégué de la presse étrangère; M. Rocher,"avocat conseil de l'Association avaient pris place. Les toasts du doyen-président Landouzy, du professeur Poncet, du docteur Lucas Championnière du professeur Crocq, du docteur Lièvre et du président du comité d'organisation, se sont succédé avec une. agréable promptitude. Et ce petit congrès intéressant, vivant,probablement utile,rapide comme un bon article de journal, s'est terminé fort gentiment.

André Nède.

Le Five o'clock

du "Figaro"

A. NICE

La-fête que nous offrons chaque année aux abonnés du Figaro en villégiature •sur la Côte d'Azur, a eu lieu mardi dernier, dans le théâtre du Casino municipal de Nice, ce ravissant théâtre tout battant neuf et dont l'inauguration remonte à quelques semaines, cadre rêvé pour une fête d'art devant un auditoire de choix.

,'Gadre rêvé, cadre étroit hélas! car, malgré ses neuf cents places, le théâtre fut singulièrement petit pour la foule des abonnés et des amis du Figaro, qui avaient répondu avec le plus flatteur empressement à notre invitation. Leur nombre a été si grand accru cette année de la 'foule d'abonnés nouveaux que, depuis le 15 octobre, nous avons la joie de compter parmi nous que nous avons failli un instant être débordés.. Heureusement, la bonne grâce de nos invités a tout arrangé quelques-uns ont bien voulu se contenter dés chaises installées à la hâte derrière les fauteuils, d'autres ont consenti à monter l'amphithéâtre, -les titulaires des loges.ont accordé l'hospitalité à d'autres encore, à qui nous n'avions pas pu réserver le moindre strapontin, et chacun se serrant avec infiniment de bonne humeur et de courtoisie, nous avons résolu à merveille le problème du contenant plus petit que le contenu. A tous nos invités, qui nous ont permis de réaliser ce miracle, nous adressons nos remerciements, en même temps que'nos excuses à ceux qui ne furent pas placés assez confortablement à notre gré.

Dans cette salle archicomble, où l'on se montrait toutes les notabilités fran^çaises.'e.t étrangères en '.ce moment ̃ sur. la Côte d'Azur, une' ntâriifë'statitin ((fe sympathie unanime a salué l'entrée de notre éminent collaborateur et cher ami Henry Roujon, qui nous a démontré victorieusement son -retour définitif à la santé, en nous donnant la grande joie de le voir à cette fête du Figaro. Parmi les spectateurs reconnus à l'orchestre, au balcon, et dans les loges AI. le sénateur, maire de Nice, et Mme Sauvan, M. le général Ducray, gouverneur de Nice, et Mme Ducray, M. Antonio Florès, ancien président de la République de l'Equateur MM. les directeurs de l'Eclaireur de At'ce, du Petit D/icois, du Phare du Littoral, de la Dépêche de Nice et du Petit Marseillais, S. Exe. le général Chérif-pacha et Mme la princesse Eminée d'Egypte, Mme la princesse Gré-Paléologae, LL AA. le prince et la princesse de Bourbon-Bragance et S. A. la princesse Marie de Bourbon, duc et duchesse de Aiontebello, Mme la princesse Cantacuzène, AI. Henry Roujon, de l'Académie française, et Mlle Lily Roujon Mme et AI. Marcel Saint-Germain, sénateur; Al. Gentilliez, sénateur, et sa famille; Al. Donadéï, député; Mme et M. Gomot, sénateur, ancien ministre; M. Francis de Croisset, M. Capron Mme et Mlle Lozé, M. Noblemaire, directeur honoraire de, la Compagnie P. L. M., et Mme Noblemaire, M. Eiffel, Mme Marinoni, M. Stéphen Liégeard, Mme Henri Germain, M. -,1e duc de Pomar, Aime Chevillard, AL et Mme Jules Chéret, 'M. lé colonel Constantinovich, M. Roberto Perez, consul général de la République Argentine, Aime Delamarre, Mme la générale Sabatié, M. Camille Debans, M. et Mme Usquin, Aime et Mlle Nichan EffendiHarents, M. Max Rikoff M. le général MacAdaras, AI. de Castellane, Mme la baronne de Robécourt, AI. Cadot Alazure M. Henry Japy de Beaucourt, M. le comte Brulatour, Mme Olga de Alarcoff, princesse Wiazenski, Al. Alberti de Saint-Albert, Mme Lascar Catargi, née princesse Ghyka; M. et Mme de, Blest-Gana, M. et Mrne de Santa-AIaria, Mme Maurestaing, comte et comtesse de Vésins, AI. et Mme Legrand, AI. Marcel Roubaud, président; MM. de Farconnèt, Rajon, Crosse, Troupeau et Bonnet, membres du conseil d'administration de la Société fermière du Casino de Nice; Mme Rudàux, Mlle Elisabeth Mettée M. et Aime West AI. Aubry, secrétaire général de la préfecture des Alpes-Maritimes, et Mme Aubry; Mme Garibaldi, AI. et Mme Louis Gassin, M. Deloye, M. Jules de Richter, Mme la baronne Camille de La Rochetaillée, AI. Moitessier, chef de cabinet du préfet; Aime de Castro, Al. le prince Joseph Lubomirski, AI. Méreu, chef de cabinet de Al. le maire; M. le vicomte René Vigier, Mme Henry Gouttenoire de .Toury Mme Abaye, AL Hirschmann, M. lé marquis et Mme la marquise Scey de Brun, Al. Sébastien Schlesinger, AI. Saqui, AL de Catalogne, Mme la comtesse Schnetzler;

M. et Mme Tolstoï, M. le capitaine Boissel, M. Edmond Picard, Ai. René Boylesve,,AIme da Silva, Mme Marcel Fouquier, M. Benjamin, AIrne Maria de Henrichsten, Al. le docteur Athon et madame, Mme la comtese de Zelenska, AI. le docteur Quiserne, Mme la baronne Steegracht de Moyland, Mme Jules de Jaiffe, M. le docteur Suran ville, Mme la. marquise de Beaupuy de Genis, M. Carrier, Aimé Julie Phalen de Zakrewsky, Al. de La Mazelière, M. et Mme Jules Ley, M. Back de Surany. Aime la duchesse de Bojano, Mme la comtesse de Prez, AI. Canaple, Mme Louis d'Otting, M. Orsatti, Al. et Mme Theotore Uberti de Saint-Albert, Mme de Villeneuve, M. Americo Carassale, consul de l'Uruguay Aime la baronne d'Engelhard, M. Félicien Champsaur, Mme la baronne de Guillerville, M. le comte Albert de Luserna, Mme Charles Chinchalle, Mme la comtesse de Carvalhido, baron et baronne d'Astier, Aime la générale Fabre de Pallarès, Al. le baron Gabriel d'Orgeval, Aime la comtesse Vera-Alemconi-Braccesclii,.Al. le baron pavlliier, M. Albert Chevrier, Aime .la baronne Wilcken, Mme Anna Jules Caso, AI,- le géuéral de Sainte-Cj:pix

M. le yiccimte-. de Soussayy M. le baron Eugène de Menasse, M. le baronne Mouvray, M. le marquis de Magny, Mme Edouard de 'l'raz, Mme de. Carvalho, M. :1e. chevalier.' de Poschinger, M. Rolland-Gosselin, M. et Mme Hertz; Mlle Avelès de Playoult, MM. Edouard et James de Traz, Mme Jules Simon, M. Hirlemann, M. Artémi Raffalovich, Mme Cochet, M. et Mme Tezenas, Mme MonierBertoji, M. de Làrmoj-, M. le commandant Lafont, Mme la générale de Roquebrune, Mlle Baqtiïs, M. et Mme de Pauw, M. Daniel Lévy, M.- et Mme Villefranek, M. Carlos Costa, Mme de Saint-Albin, M. et Mme Lio-, tard-Vogt, Mme Saligny, M. Marcel Picard, M. et Mme Devriès, M. Delorme;

M. Maurice' Ellissen, M. et Mme Edmond Le Berquier," Mme de Lyteuil, M. et Mme Bouhin, M. H. Lyon, M. Manuel Chovez, Mme de Saint-Jean, M. Henri Faure,M.et Mme Warlemont, M. le docteur Bruant et madame, M. Edouard Beri,M. et Mme Ernest Seydoux, Mme Alfred Boizel, M. et Mme Gaston Sardou, M. Aucoc, Mme A. Bellino, M. Maurice Prax,- M. O.'Ottolenghi, Mme et Mlle Emma Joseph, M. et Mme Eugène Jaquet, M. Louis Lévy, M. Mme et Mlle Maximin Manuel, M. Genielle, M. et Mrne.Ritzel, M. Armand Saint-Vel, M. Georges Richard, miss Venniug, M. ModistoCartabio, M.José Maria Saenz, AL Roux-Dessarps, M. et Mme J. Pintus, M.' et Mme Ascoli, M. et Mme Vanter, comte et comtesse d'Alberti, Mme Hazard, Mme Boissaye, M. le docteur Sardou et madame, M. Banousselle, Mme Delamotte, M. Félicïatio Palacios.

M. Pàiil Mayen, docteur Gaston, M. Lahroùsse, docteur Thibonnèau, M. Georges Maze, M. Louis,Lliomme, M. M. Saint, Mme J. Inglis, M. et Mme Roger Douine, Mme A. Noussons, docteur T. Malakowski, M. et Mme Alexandre,:Mme Esther Boissay, Mme Arachequesne, colonel Bernelle,-M."et Mme J.-S. Macliain, Mme F. Machain, M. Bertier, M. Francis Drouet, Mme Monnier Berton, M. Signaire; M. et Mme Robert Meynadier, M. F. Êret, Mme Julien Smits, M. Alfred Mayen, M. Paul Mayen, Mme Antonin Raynaud, Mme Cochet, M. Charles Yarka, colonel et Mme Beaune, M. L. Serizier, Mme Pic, Mme Sonnery

M^. et Mme P. Galangau, M. et Mme. IiOUis Morin, Mme M. Meessen, Mlle Renée Gournot, M.'A. Meye'r, M. Léon Lalande, M. Clément, M. et Mme Ernest Hache, M. Audran, M. et Mme Jacquet, Mme Vandro, M. Velay, M. Salle Mlle Tiranty, Mme Siie, M. et Mme Ch. Gibert, M. et Mme Albert Sue, M. A. Mare, M. Benoit Fromental, Mme Albert Rey, Mme Brun,. M. Miguel Tedin, M. et Mme "Alfred Chàvaiie, M.' le 'docteur et Mme Louis prat, M. et Mme Jacques AVaubert, M, Destombos, Mlle Baquis, M: et Mlle Angeno'ust, Mme Wardavoir, Mme Woog, M. et Mme Henry Reynhens, Mme Iklé, Mme del Monte, M. \Auguste Beaux, M. A. Vidal, M. L. Chantrier, M. Carlos Costa;

M. et Mlle Dehaye, M. Charles Weyrùng, Mme Albert Brickà, M. et Mme Louis Tronc, M. et Mme Eugène Roche, M. et Mme Perrier, M. et Mme Le Beau, M. et Mme Miranne, M.; et Mme Luguet, M. Sichel.'M., Mme et Mlle Leblond, M. L. de Marceuil, M. et Mme Charles Py, M. et Mme Raymond Milhaud;M. Castellani, M. Sichel, M. Vendling, M. Novi, M. Soyer, M. Augustin Angles, M. LouisLeblond, M. et Mme Paul Max, M. et Mme.,Alfred Bonnard, M. et Mme Maurice Laporte,; M. A- de Rouvray, Mme Nathan, M. et Mme L. Coileau, M. Baudet, M. et Mme Christiani, M. Pierre Destombes, M. et Mme B. Kallmeyer, M. Louis Morin, M. et Mme Bernaches, M. R. Taylor, M. et Mme Carnotti, M. et Mme Vernet;

Mme Albert Samuel, AI. Boyard, M. L. Pinaud, M. A. Emmanuel, Mme Richar Taylor, M. tlbald LacazeJ "M. et Mme Eddy Levis, M. J-. 'Lac-loche, M. H. Morlock, M. Albert Duval, Mme Chimène, M. J.-A. Cavier, M. Jankoulio, Mme Abaye, .Mme Baux, M. C. Stegm.a.nn,. M. Drin," M. Cochet, Mlle Anizan> Mme 'MarcKandi M. Léonr<Gtolien4yj Mme*David,M. E. Dretze,vMme Haj'moz, M. Mazet, Mme Kind, Mme Louis Masse, Mme Maurice Gran, M. H. Troussai], M. Brunet, Mme Louis Rost, M. Meurlot, M. Torrelli, M. Pandely Salvago,-M. W. Meyer, Mme Grotin, Mme V., Hébert, Mme Relîm

M. PauLBrillié, Mme Vaillant, Mlle Lecomte, Mme Rinck, M. Berger, M. et Mme YVûste, Mme Aline. Nolte, M. Léopold Jammes,.M. et Mme A. Thierrée, M. Eugène Gilbert, M. Rassanetti, M. Lionel, M. Greiner, M. le docteur,Tixier, AI. A. Hoquet, Mme Nolir, M. Barety, Mlle Laloë, M. Albert, AL Ci. Alasse, AI. Deyillers, M. F. Pollak, Mme Edmond Cahen, M. Palliès, M. Crotto, Mme Martin, AL, Mme et Mlle Fuzelier, AI. Paul Vernois, M. Aubry, AL Ventre, AL et Mme Cometti; Mme' E. Richard, Mme Guilhomet, AL Blaise Granier, M., Mme et Aille Sauret, Al. Henri Porcheron,Al. et Aime Antoine Aladaud, Mme Muller, AI. Jean de Guérra, Mme Franz Hermann, Mme Godchaux, M. Bermond-Fournier, Mme Jean Cresp, AI. Delphïn, Mme C. Bossuet, Mme Rinck, M. et Mme Jules Gay, Al. et Mxna Adam, Mme Bouteillier, AI. et Aime Louis Cochin, Al. et Mme Dephaisnes, AL Donner, M. et Aline Letainturier, M. et Mme Leroyer, Al. Henri Troussàille, AI. Louis Waubert, AI. Baratin, AL Louis Verdier, AI, Bardet, Al. Coislin, M. et Mme Bernel.

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Devant ce brillant auditoire ou seuls manquaient cette année M. de Joly, le distingué préfet des Alpes-Maritimes, et Mme de Joly, retenus par un pieux devoir, et qui nous exprimèrent très gracieusement leurs vifs regrets– un programme magnifique s'est déroulé pendant trois heures, de trois à six, car, conformément à' la tradition, le « -five o'clock» du Figaro, à Nice, a commencé à trois heures de l'après-midi, c'est une de. ses originalités

Et tout d'abord ce fut, exécuté magistralement par le bel orchestre que M. Miranne dirige avec une si remarquable maîtrise, la superbe ouverture de Phèdre, de Massenet, saluée d'applaudissements enthousiastes qui allaient autant à l'œuvre du maître qu'a l'impeccable exécution de rorchëstre.

Le rideau s'est levé ensuite sur un gracieux décor, où M. Jules Deroy, diseur très spirituel et régisseur habile, dont la collaboration nous fut précieuse, est venu dire un monologue plein d'humour,' Un coin de la genèse, dont il détailla les drôleries avec beaucoup de finesse.

Mis. en belle humeur par cette aimable fantaisie, le public fut charmé ensuite par Mlle Giselle, une très gracieuse divette, à la figure mutine, et qui détaille à ravir la chansonneHe. Après avoir épuisé son programme, elle dut, pour répondre aux bravos de l'assistance, rentrer en scène et chanter le Repos dimanche, une jolie chansonnette où l'émotion se mêle au sourire le plus agréablement du monde.

Mais un grand, mouvement se produit dans la salle, des bravos éclatent c'est M. David Ûevriès qui paraît. Ce délicieux ténor, dont les habitués de l'Opéra-Comique ont gardé un si précieux souve- nir, est en ce moment la coqueluche de Nice, chaque création nouvelle est pour lui l'occasion d'un nouveau triomphe. Et comme je comprends cela Il est impossible de mettre un art plus consommé, une science plus complète du chant, au service d'une .voix plus caressante, plus jolie. Il chanta l'air fameux de la. « Maison grise», de ce Fortunio de Messager, dont la création à Nice lui a valu un si beau 1 succès; une mélodie de Ch; Kœchlin, Si I

-n(.f"1'i Tî_k~'J .?{'t~3fJ~I.' :At'< ',U'<« -{'i_rf;"i,

.tu veux, et une autre encore exquise .çie, Bemberg, A toi;x\ en aurait chanté dix autres, rappelé sans cesse par le public; ravi,- s'il n'avait pas; fallu songerait l'heure; qui passait trop rapide "et au programme si copieux. Que dire .maintenant de, Mme, Marie KousnietzofT qui lui succédait ? Que. diFe, qui ne soit trop inférieur à la. vérité ?.. C'estïUti enchantement dès que^ cette belle cantatrice paraît, on est conquis par sa brune beauté où. tant de grâce' se, mêle à tarit de noblesse, et lorsqu'elle. chante, lorsque retentit cette voix ma? gnifique, si ample, si. pure, si cris.tal-, Une, véritable don du ciel discipliné par.' une science incomparable, c'est du' delire !Avec quel art, quelle divine grâce elle chanta la célèbre mélodie du. Prihtemps de Gounod, et une autre mélodie russe de RimskyKorsukow.Ce sont des minutes supérieures le public tenu sous *s le charme, manifesta sa joie et. son. enthousiasme par des acclamations sans" fin, et Mme Marie Kousnietzoff, rappelée sans cesse, dut venir à quatre reprises, saluer ses admirateurs littéralement électrisés. Pour terminer la première partie, nous' eûmes le régal delà jolie pièce, de Car vallotti, la Fille de JepMé, si adroitemerit,traduite par M. Dario Niçcodemi, et servie par une interprétation de^hoix.. Je ne puis malheureusement analyser ici cette pièce, il y a tant/ de grâce, d'émotion, une si fine et délicate ,psy?chologie les- Parisiens la connaissent, d d'ailleurs, pour l'avoir chaleureusement, applaudie au théâtre Réjàne, .mais.jlai, un bien grand plaisir à remercier lés; in- terprètes qui mirent en valeur, toutes les finesses de ce dialogue. Le rôle d'Emma, la mariée blanche, était interprété par, la délicieuse etvir-, .'̃ ginale ingénue qui a nom Mile.Montavon; et qui est exquisement jeûne," émdù- vantent malicieuse; Mlle Andrée Svl- vane jouait le rôle de la Baronne elle y ̃ fut coquette, impertinente et séduisante, à souhait cette jeune et charmante co- V médienne, que Nice a enlevée à Paris, mais que Paris réclame pour la saison, prochaine, a fait là une création tout à' fait remarquable, et qui lui fait d'autant plus d'honneur qu'elle ta^étudié et établi son rôle en moins de quarante-huit heures. Les rôles d'hommes étaient interprétés à la perfection par MM. Paul Bar- bier et Charles Burguet, qui n'est pas seulement un comédien excellent, mais qui assume aussi.au Théâtre du Casino, les délicates fonctions de directeur de.la comédie en cette qualité, c'est'à Ii.1i.qu6 ̃ revient l'honneur de la parfaite mise gn" scène de tout notre spectacle,

̃•'̃•"

Un court entr' acte, et ce fut ïa .seconde partie avec, pour début, une ouverture d'orchestre la Fête bohème, de ;Massénet, merveilleusement exécutée, et-tout de suite après Mme Pélia Litvi.nne qui; malgré la fatigue de sa belle création de. Déjanire, à Monte-Carlo, avait tenu- à' répondre à notre appel. ̃•'

Comment remercier l'admirable cant.a- trice de cette marque de dévouement Su notre maison? Nous avons contracté, là, envers elle une dette de reconnaissance, qu'il nous sera difficile d'acquitter.-©® Ja chanté comme elle sait charrteivavee* cet :art^ incomparable; cette magnifique" autorité, cet organe, merveilleuxquî ftint: d'elle l'égale des plus illustres cantatrices qui aient jamais charmé le monde. YArioso de Léo Delibes,le Chant funéraire de Chopin, et une mélodie russe de Davidoff. Elle fut chaque fois applaudie frénétiquement et, lorsqu'elle eut chanté la dernière mélodie, les acclamations enthousiastes du public se firent si;im*pé-> -f rieuses, que la grande. artiste, avec, une bonne grâce infatigable, revint, une fois de plus et nous donna la précieuse et noble émotion d'entendre, interprétée^ par elle, la douloureuse et belle mélodie de Schumann, J'ai pardonné, dont elle exprime avec une si rare puissance 1^' pathétique beauté. i Et ce furent de nouveau des acclama-r tions sans fin d'un public reconnaissant et ravi. M. Rouard, l'excellent baryton si- jus- tement renommé, vint. ensuite,; et ;dç, sa belle voix grave et profonde, avec un art consommé, il chanta l'Arioso du Roi i de Lahore et le Livre de la vie, une gra- cieuse mélodie de Montagnié que le pu- blic applaudit chaleureusement. Mme Isabeau Catalan, qui. lui succédait, est, sans conteste, une. des -meilleures et plus émouvantes falcons de-ce. temps; elle a chanté avec une grande puissance dramatique l'air célèbre de la Reine de Saba qu'on ne se lasse pas d'entendre, et qu'on aime toujours à applaudir lorsqu'il est interprété par une cantatrice capable d'en faire valoir la noble beauté le public l'a bien fait voir à Mme Isabeau Catalan.

Ce programme, d'une étonnante ri» chesse, nous permit encore d'applaudir M. Jacobs,.le célèbre viplôncelHste dont c'était les débuts à Nice où, pour la jb.iê; des dilettanti, il va donner .une série de!, concerts. La réputation de M. Jaeobs dans le monde entier nous dispense sans doute de dire avec quel art admirable il exécuta le Chant d automne, et la.; Danse .russe de Tchaïkowsk'y et le Cygnede Saint-Saëris, mais comment ne pas; lui exprimer notre gratitude pour le si] beau et si précieux concours qu'il apV porta à notre représentation. Le, public, enchanté, lui'a fait un succès qui comptera dans sa carrière fertile en.triom-«:ï

plies.

Et nous revîmes ensuite" "Mme Marie" ` Kousnietzoff; ce n'était plus la chanteuse-' de tout à l'heure, c'était '.une, exquise danseuse. Comme Manon, qu'elle interprétait, la veille, si délicieusement, Mme Kousnietzoff ne se contente p>as de char- mer les oreilles, elle enchanté les yeux; dans l'entracte, elle avait revêùi.un": somptueux et pittoresque costume russe," elle avait posé sur sa tête jolie le « kar koehnik national brodé de perlés et d"é- meraudes, attaché par un large ruban-. bleu-saphir, etdans ce ravissant costum». elle exécuta avec un art charmant et gracieux, l'art d'une danseuse'qui passa, naguère brillamment ses examens à; Pélersbourg,, quelques danses russes,, d'un caractère tres original. Je 'vous; laisse à penser l'accueil, que. lui. fit Je public encore sous le charme de ̃ son chant de tout à Iheure; les applaudisse- '<̃ ments éclatèrent dès son entrée en scène, et ils ne cessèrent que longtemps après sa sortie, à laquelle les spectateurs ne pouvaient se résigner.

Pour terminer dignement cette magnifique représentation, nous eûmes le plaisir d'offrir à nos invités le régal d'une charmante comédie de notre collabora-* »

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leur \V. Canaple, la Boucle, représentée ces jours-ci à Monte-Carlo. Cette comédie, d'une jolie fantaisie, dialoguée très agréablement et très lestement, a beaucoup plu, et on l'a chaleureusement applaudie elle est d'ailleurs interprétée à ravir par Mlle Starck, la charmante comédienne au talent si sûr et si délicat, par l'exquis Noblét, que nous avons trop rarement la joie d'entendre et qui est sans conteste l'un des plus parfaits cqinétiiens de ce temps, et par.M. Escbîfier, qui a joué très spirituellement un rôle joli, difficile, tout en nuances. Telle fut cette représentation, l'une des plus belles, des plus complètement réussies que nous ayons eu encore la joie d'offrir a nos amis. Nous devons le constater' et n'ayons pas, en cette circonstance, le droit d'ètrb" modeste, car tout l'honneur de ce magnifique, succès revient à ceux qui si généreusement, avec une si complète bonne grâce nous donnèrent leur concours. J'ai remercié bien imparfaitement les artistes que le public 'acclama, mais quels; remerciements ne devons-nous pas encore à la foule des collaborateurs .qui .restèrent dans la coulisse, depuis le Conseil d'administration du Casino municipal, qui mit à notre disposition son théâtre, jusqu'au -pîfus .modeste machiniste, en passant par MM: Philippe Lèbeau, secrétaire du théâtre, qui jongle avec les difficultés et ignorë les impossibilités, Maurice Luguet,, secrétaire particulier de là direction, Louis Tronc, secrétaire général, Pioche, chef de la publicité, qui s'est multiplié avec un zèle si chaleureux, Barin, contrôleur avisé et aimable, et sûrement j'en passe. Que ceux dont le nom ne figure pas à ce tableau d'honneur, à' ce tableau de notre gratitude, veuillent bien m'excuser et acjceptèr ici les rert|«rcreflQents du Figaro. Ph.-Eminanuel Glaser.

Nous publierons demain la Petite "Chronique DES LETTRES de notre collaborateur Ph.-Emm. Glaser.

LA CHAMBRE

.~t.Ot-f.

̃ Jeudi, 23 mars, ÎLA GUERRE

Là .Chambre s'est arrêtée hier au chapitre 13 (solde de l'infanterie). C'est un des, jrtus ,,grqs du budget. Il était à peu près* inévitable qu'un députe socialiste, qui.se défend d'ailleurs d'être socialiste en cela, M. Betoulle, demandât la suppression des périodes de réserve et de territoriale. Ce serait une économie de 15 millions- Diable 1

L'orateur' relève parmi ceux qui ont déjà voté, à plusieurs "reprises, cette proposition, les noms de députés appartenant% tous les partis et d'anciens ministres ou< de ministres actuels. Evidemment elle est populaire, ce qui ne veut pas~,dire qu'elle soit bonne.

Aussi M* Berteaux s'em presse- t-il -de déclarer qu'il n'a jamais été partisan d'une pareille réforme.

MM.a$Sâ'dou, Golly, Gallot, d'autres €ncôfe,.ap^puient l'idée de M- B.étoullë^ ]/eij$$r^'$àùc'lïe en' paraît ravie. « La Chambrer,' en adoptant l'amendement, donnera satisfaction à tous les travailleurs! » Oui, mais la défense nationale? M. Berteaux, qui en est spécialement chargé, rappelle que ses électeurs ne lui ont jamais su mauvais gré de s'opposer à cette "suppression. Que M. Betoulle présente une proposition de loi, et on discutera. « C'est une thèse républicairieî» répond M.Beloulle, mais M. Cochery1 le- nie et le ministre explique la nécessité 'des périodes d'instruction. «I/armée* dit-il, né vaudra que ce que vaudront* nos réserves. » Le général Péddya se range a cette opinion. ̃ Le- tort des divers interlocuteurs est de ffiire intervenir à tout propos les élecleuré.dans"Une discussion qui les touche de *TOp-près pour qu'ils y apportent lo désintéressement nécessaire. M, Betoulle a beàti dire qu'ils sont patriotes', et que le peuple "-se 'lèverait' tout entier pour déïendrfc >ses; libertés. Et l'indépendance nationale!, qu'en fait-il?

M. Clémente! cite le mot de WaldeckRousseau « Nous ne vivons pas dans l'île d'Utopie». Et M. Cqlly, le farouche Collvv ne trouve rien à lui répondre sinon queues vrais antimilitaristes sont les bourgeois. ̃ ̃ ̃ ̃

Ici le- ministre se fùclie: « C'est l'honneur de 'la République d'avoir réalisé l'égalité dans le service militaire. En Fra-nfce,,qn n'injurie jamais le soldat! » Là-dessus la clôture est prononcée et l'amendement est repoussé par 446 voix contre-118. Mais te n'est pas fini; M. Bouyeri se "rabat sur. une réduction de 10 mHlfons pour' supprimer la première période" dite des 23 jours, et il affirme qu'il remplit le mandat que quinze mille hommes lui ont confié. ̃

Cîela n'a rien d'éionnant, interrompt M.Thaiamas, quand! on fait de" lasuren-1 chère. Et ramendçment succombe; Seulement, ils rie' sont déjà plus que

406 contré l'i'î'àTeni'eirer..

Un troisième amendement, un peu éduîeoré.-de M..Misttttl, a le même sort que les .deux autres; mais retenez les chiffEéâ ;3Ï»3- contrt? 136. La minorité aug.meTiWe'tla mafîorité diminue à vue

d'œil.

Maintenant oademande que- les'réservistes -'et. les terr/foriaux soient incorporés le 'plus prè^ possible de leur résidence. Tout <!st fait dans ce but!» » répond le rainis tre.

A la fin de la. séance, M. Georges Berry a réclamé Ja suppression des coopératives, militaires;, mais il ne l'a pas obtenue,, ̃ ̃ ̃• ̃̃̃̃ ̃ ̃̃̃ •- ̃*•' Avec tout, thla, M. Cochery avait beau

pousser tiri tri d'alarme :.« Le budget!

!e bud'get 1 .o, on n'en pas vote un seut

le budget r», on n'en a pas voté un seul

article;

-\y v.' .-̃•;

A ls'séanc<v,dè l'après-midî, le général Pédoya a fait une déclaration très courageuse et trrfe applaudie, mais qui, je le cravns,'renj«)nlrera peu d'imitateurs .Le géûéra7/ Pédoya. Je voulais appor''ter à la:Chariliri3 les résultats d'une iwiquête quefai îUlte. dans plusieurs rt'gimtnts en vue-de î'iuté.i€"t gtaiéral cie Farm.ee. M&is j'ai constate qa'il y a nu profond méconxenteinent dans le pàysi. On se dcmajwle a q.aello époque le bivfget sera enfin vojô. (Applaudisse-méats.^

Dans ces condifâons, je renonce û. la paxole; (Applauflîiijenifints*.) J'appelle sevleicent l'attention de M. lo- ministre sur ce-fahies doléançes:des -elîîiiaKi's et des genclarmos. Je prie M. le président de biffer mon nom

de tous les chapitres où j'étais inscrit. (Applaudissements.)

Admirable sermon Combien de convertis ?

Il n'a pas même converti l'abbé Lemiré qui a demandé qu'aux indemnités accordées aux officiers s'ajoutât une indemnité de famille. On s'en occupe. Je passe rapidement sur certaines observations, de détail. Les socialistes s'attaquent à toutes les lois et à toutes les prescriptions militaires. Ils sont 75 et ils font du bruit comme 750. La démolition méthodique de l'armée est au bout de tous leurs discours.

La Chambre est à saturation, et elle se décide à voter ce terrible article' 18.' On" marche assez vite jusqu'à l'article 20. Je ne vois guère à relever ici que de bonnes promesses ministérielles en faveur des gendarmes. L'unification des retraites se fera sur la base d'un minimum de 925 francs. Ce ne sera pas encore le Pérou.

M. Frayssinet, M. Lefas épluchent, un peu trop minutieusement peut-être, lé chapitre 25 relatif aux Conseils de guerre et aux.prisons militaires. Puis vient M. Dreyt qui se donne longue et libre carrière sur un sujet local, à savoir la réintégrationdans leurs anciens emplois des ouvriers et ouvrières licenciés de l'arsenalde Tarbes. M. Dreyt représente cette ville et on comprend sa sollicitude.

Le ministre promet de faire de son mieux. °

On en est resté à l'article 32..

A la fin de la séance, le commandant Driant a signalé, d après la Liberté, un n fait, grave. La gare d'Andelot possède1 un quai militaire qui ;doit recevoir, en cas dé mobilisation, des centaines de voitures et de canons.- Ce quai devrait être libre. Or, .il est encombré de bois d'abatage par une Compagnie concessionnaire de bois. Il importe donc que le gouvernement prenne sans délai les mesures nécessaires pour que les quais militaires soient désencombrés. La situation dure depuis deux ans, dit M. Driant et il dépose un projet .de résolution dans le but d'y mettre ordre.

M. Berteaux, non sans quelque humeur, répond qu'il n'est pas disposé à mettre les quais militaires au service des Compagnies, et qu'il n'aura pour elles aucune complaisance. « On cherche, dit-il, à exciter l'opinion ». Alors M. Driant proteste contre' ce reproche immérité; mais M. le président Brisson lui fait remarquer que le ministre ne lui a rien dit de personnel « Il a dit on ». « C'est une façon hypocrite de me mettre en cause! »̃ répliqué' M. Driant et il est rappelé.à l'ordre.

Le fait est que le commandant Driant ne peut plus prononcer un mot, même le plus juste, sans qu'on lui en fasse grief. Il va sans dire qu'on a refusé le bénéfice de l'urgence à son projet de résolution, qui, présenté par un député de la majorité, aurait certainement reçu le plus favorable accueil; mais la politique gâte tout. Pas-Perdus.

Autour tle ta politique

»wom.

Une scission dans le

groupe progressiste

Une scission des plus graves est à la veille de se produire au sein du .groupe progressiste. Depuis quelques mois déjà deux.çburants très, marqués s'affirmaient au sein de ce groupe, l'un qui rapprochait certains de ses membres de l'Action libérale, l'autre, au contraire, qui entraînait la plus forte fraction vers l'Alliance démocratique et. par conséquent vers un des gros contingents de la majorité républicaine.

Ces divergences de vues dont on avait pu,. au cours, de récentes discussions, constater les effets, s'affirment, aujourd'hui:

On annonce que M. Forgemol de Bostquenard, député de Seine-et-Marné, a pris l'initiative de const ituer un nouveau groupe' qui prendrait le titre de groupe de l'Union républicaine et auquel ont., adhère déjà un grand nombre de'membres du groupe progressiste. Nous croyons savoir qu'à l'heure actuelle trente-deux membres du groupe progressiste sont résolus à passer au nouveau groupement. On cite parmi eux MM. Joseph Thierry, 'Chariot, Bouge, députés des Bouches-du-Rhône Toy-Riont, Seydoux, Quesnel, Hémon, Chialvo, Boudoint, etc.. La première réunion de l'Union républicaine aura lieu aujourd'hui,' et l'on pense qu'une, quarantaine de membres* lui auront apporté leur adhésion. Dans ces conditions le groupe progressiste qui compte actuellement soixante-quinze membres se trouverait donc réduit de plus de moitié»

Nous pouvons ajouter que si au point de vue do certains principes économiques et sociaux les .membres du nouveau groupe restent d'accord avec le groupe progressiste, ils tiennent au point de vue politique sp dégager de l'opposition de droite et à cônstituer un groupement homogène qui aura ses tendances propres et saura prendre, dans les grands débats parlementaires, ses résolutions.

Le nouveau groupe constituera probablement son bureau aujourd'hui même. I^es rapports de M. Viollette

M. Klôbukowski,. gouverneur général de ITndo-Chinc continuera aujourd'hui à établir devant la commission du budget les nombreuses erreurs que contient le rapport de M. Viollette sur l'indo-Chine.

Le gouverneur a déjà démontré au. cours de sa précédents audition qu'en ce qui touche le monopole du tabac, le prétendu contrat publié par M. Viollette est un document apocryphe. II a qualifié contrat deux feuilles de papier imprimées à la-machine, sans nom, sans date, sans signature, et il a prétendu en tirer la preuve d'une collusion entre M. Picanon, directeur des douanes, et le gendre de celuici. M. Viollette a confessé a qu'il a; été

trompé ». La commission du budget aussil

En ce qui' concerné le contrat passé avec la Société industrielle et forestière Bienhoa, M. Viollette avait dénoncé le «'scandale intolérable », le « cadeau fait par M. Klobukowski». Il avait affirmé que M. Klobukowskij « qui ne s'empêtre pas de scrupules avait violé un arrêté de 1905, interdisant les marchés de gré à gré, sauf quand {'adjudication n'a pas donné de résultat. M. Klobukovvski a déposé sur le bureau de la commission le texte de cet arrêté de 1905. Il porte que le marché, de gré à gré-est autorisé soit lorsque l'adjudication n'a pas donné de résultat, soit lorsqu'elle est reconnue inapplicable ». M. Viollette a déclaré qu'il avait « mal lu l'arrêté ». n.

A deux reprises, M. Viollette ado reconnaître qu'il s'était trompé. de dates c– et toujours de façon à situer pendant la gestion do "M. Klobuk'oNvski dos faits antérieurs i cette gestion. C'est le cas pour un '"rapport d'inspecteur général qu'il a daté de 1908-et qui est de 1907. C'est le cas pour l'affaire dite du « deuxième territoire », il a dû confosser./jue les faits imputés, par lui àM.Kipbukowski se sont passés en 1900 et 1907,'

c'est-à-dire avant l'arrivée en Indo-Chine du gouverneur actuel.

•4° En ce qui concerne la vente et la fabrication de l'alcool, M. Viollette avait appliqué aux distilleries françaises un rapport de blâme de 1904. Il a été établi que ce rapport visait les distilleries chinoises, qui ont été supprimées depuis lors, précisément à cause des abus auxquels elles donnaient lieu. M. Viollette avait dit que les contrats relatifs à la fabrication de l'alcool avaient été « tenus secrets ».

Il a été établi que ces contrats ont été imprimés à plusieurs centaines d'exemplaires et remis non seulement, à raison de cent exemplaires de chacun, â la direction des douanes, mais aussi aux établissements de crédit.

Go M.Ktobukowslà a constaté que le rapporteur. a soutenu, en ce qui touche le 'Téf-; gime des alcools au Tonkin et dans lek nord de l'Annam, la combinaison même proposée par la Compagnie générale de vente et qui ne tendait à rien moins, sous le nom de liberté de vente, qu'à consolider en fait le privilège de celle-ci.

Tels sont les points déjà rectifiés par M. Klobulowski.

Le gouverneur de l'Indo-Chine a encore d'antres ."ectifications à apporter.

La commission du budget pensera peutêtre qu'un rapport supplémentaire sera nécessaire pour rétablir les faits inexactement rapportés par M. Viollojte;- ̃ Les retraites ouvrières

Le président du Conseil a. reçu hier. M. Paul-Jioncour, ministre du travail, qui venait lui annoncer que le Conseil d'Etat, devançant-de dix jours la date escomptée, venait de voter le règlement général pour l'exécution de la loi sur les'retraites ouvrières et paysannes. La délimitation du Bordelais Le ministre de l'agriculture a reçu' les représentants des départements de la Dordogne, du Lot-et-Garonne, du Lot, du Tarn et du Tarn-et-Garonne, qui lui ont présenté leurs protestations contre la délimitation du Bor-

delais.

Le ministre a fait connaître qu'en présence de nombreuses réclamations de même nature, qui sont soulevées de divers côtés, il va procéder à un examen attentif de ces questions, dont là multiplicité rie peut, que retarder la solution.

.•• Auguste Avril.

LA CONQUETE DE L'AIR

e~«

L'Aéroplane Colonisateur

On sait quel effort remarquable de conviction et de persistance a, depuis près d'un an, donné la Ligue nationale aérienne pour obtenir l'organisation de 1 aviation aux colonies. A cet effort, de premiers succès ont déjà répondu; les résultats de cette initiative dont l'honneur revient encore à la France seront tout de suite si considérables pratiquement et moralement qu'ils décideront et hâteront l'avenir de la locomotion ailée dans les pays privés de routes, de fleuves navigables et de voies ferrées. Dès les premières heures de l'aviation, ceux qui crurent à la conquête de l'air par l'aile, le moteur et l'hélice, eurent la vision des lendemains incroyables et assignèrent à l'aviation un immense rôle colonial, qui fit rire ceux à qui ils le contaient dans leur foi ma'gni/fqifc. On ne rit plus aujourd'hui les débuts de l'aéroplane ne sont pourtant qu'à quelques mois de nous, mais tant de merveilleuses choses ont été. depuis accomplies que tout semble naturel, et qu'on ne s'étonne plus.

Tant- mieux, du reste!

Et c'est ainsi que Reniux a pu, ces jours derniers, aller dans un vol inouï de Paris au sommet du puy de Dôme sans que la foule ait crû devoir lui faire au retour la réception triomphale qu'elle ménagea à ceux dont les premiers et victorieux coups d'ailes, en réalisant ses espoirs ancestraux, la transportèrent d'émotion et d'enthousiasme. Et pourtant quelle irréalisable folie avait paru être le Grand Prix Michelin lorsqu'en 1008 MM. Michelin le créèrent et en fixèrent les conditions effroyables, mais merveilleuses de conviction Alors, l'aviation battait lourdement des ailes; les records étaient chétifs 12 mètres en hauteur par Blériot 2,004 mètres 80 centimètres en distance par Henri Farman; 3' 39" en durée par le mème. Les exploits extraordinaires accomplis par les Wright de 1903 à 1905 étaient encore inconnus pour le grand public ou niés par les autres. On ne doute plus de rien aujourd'hui; tout ce qu'avaient rêvé les croyants de l'aéronautique se réalise d'ailleurs ou est réalisé. Ils vivent actuellement un bien superbe triomphe. Et parmi eux, celui que le victorieux présent ravit le plus est M..Henry Deutsch (dé la Meurthe), l'inlassable Mécène qui' a rendu à la cause de l'aéronautique des services qu'on ne saura jamais assez reconnaître. L'aéronautique fut sa cause la plus chèrc; elle le passionna, car il avait vu tout ce qui devait arriver et il fit tout ce qu'il fallait pour que ce qu'il avait rêvé fût réalisé. On sait du reste quels généreux encouragements il n'a cessé depuis quinze ans de prodiguer à la navigation aérienne.

Dans une conversation avec M. Gaston Thomson, l'ancien ministre de la marine, M. Henry Deutsch (de la Meurthe) vient précisément de dire toute sa joie du présent et de confier tout ce qu'il attendait encore de l'avenir.

Vous allez, lui a-t-il dit, voir l'œuvre admirable donner enfin ses' résultats pratiques. Oui, le moment est proche où des transports réguliers de voyageurs et de marchandises légères pourront être organisés de ville à ville. Non seulement dans la métropole, mais aussi dans notre Algérie. Avant trois ans, je l'espère, l'automobile ailée pourra,. travers les airs, porter deux, quatre, six voyageurs sur les points oit les moyens de communication font défaut ou sont malaisés. Elle ira régulièrement d'Alger à Laghouat, d'Oran à Figuig, de Gonstantine à Biskra, et plus loin encore.

M. Henry Deutsch a raison; les plus intéressantes expériences d'aviation coloniale vont prochainement ètre.te.ntées r. secondé par le gouvernement de l'Algérie, le ministère de la guerre a pu, assisté par des missions techniques, organiser en Algérie des postes d'aviation, militaire qui, dans quelques semaines, fonctionneront avec le concours d'offi-* ciers que la cause a passionnés et qui vont se donner à,elle avec cette intrépidité que chaque jour nous admirons dans leurs vols d'entraînement, à Pau à Reims, partoutoù ils ouvrent leurs ailes. Alger-Laghouat, Oran-Figuig, Constantine-Biskra sont des parcours pénibles que nos^ officiers-aviateurs, auront franchis, sans "difficultés' avant la' fin

de 1911 mais déjà il apparaît possible une gigantesque traversée par lés airs, celle de l'Afrique, faite de l'Algérie au Cap, Gigantesque, audacieuse, et qui bientôt sera plus facile que cette traversée que trois Anglais se proposent de faire en automobile, du Cap au Caire. Pour qui sait quelles dures épreuves, coûteuses en hommes, sont les reconnaissances dans le désert, l'aviation ainsi que l'a dit et écrit le capitaine Cortier apparaît comme le plus beau des moyens de colonisation. Quels services inappréciables elle rendra! D'Alger à Tombouctou il faut actuellement 30 jours: il n'en faudra que 5 en aéroplane; Aller d'Alger au Tchad demande ac|iaellement 90 jours il n'en faudra plus ,que '8 en aéroplane; de Tombouctou à ̃Abccher, où mourut le colonel Moll, distance qui représente celle de Brest a la mer, Caspienne, il faut actuellement 80 jours on ira en 7 jours en aéroplane.

Voici pour notre domaine algérien Mais il en sera de même dans nos splendides colonies d'Asie où déjà s'organise l'aviation, la miraculeuse aviation'. -> Au surplus, M.Henry Deutsch croit pas seulement à l'aéroplane. Il croit aussi à l'avenir du dirigeable ;'• un avenir mofns sûr, moins régulier, moins brillant, mais un avenir. J'admire sa 'foi, mais ne la partage pas.- v

Le dirigeable, déclara-t-il à M. Gaston Thomson, mettra en communication les grandes agglomérations. L'aéroplane, plus perfectible et qui est en grand progrès, se ,inultipliera,il ira partout. Il n'y aura qu'une féconde 'rivalité entre le plus lourd et le plus léger que l'air; Les dirigeables pourront, eux, emporter un nombre assez considérable de passagers. 11 suffit d'augmenter le volume du ballon. Mais ces vastes dimensions ne sont" pas sans inconvénients. Le dirigeable donne prise au vent. Entraîné par le courant aérien, comme le bateau par celui du fleuve,'il est vite incapable de le remonter. Il exige des "hangars énormes et coûteux, faute desquels Pexistence même du ballon est en péril. L'atterrissage du dirigeable est: toujours délicat. 'On's6o rappelle que les Zeppelin; môme après des campagnes heureuses, finirent dans des catastrophes. Enfin, à l'heure actuelle, l'état du temps s'oppose très fréquemment à la sortie d un dirigeable.

La question des aéroplanes, continua-t-il, est tout autre. Ils ne flottent pas dans l'air; ils s'y propulsent à la façon d'un projectile. Ils donnent donc peu do prise au vent. A l'escale; ils n'exigent aucun dispositif spéciàl. S'ils subissent encore les remous, les courants aériens, ils tendent chaque jour à s'en affranchir davantage, grâce à l'amélioration de leurs manœuvres, à leurs dimensions et à leur vitesse croissantes. Ainsi, il y .a deux ans, on attendait le calme pour sortir. Aujourd'hui, on sort en .aéroplane par un vent de douze mètres à la seconde. Aujourd'hui, un aéroplane enlève, en dehors de son propre poids,- une charge de. trois cents kilos, soit six personnes. On en a même-exceptionnellement onlsv.é dix. D'ici à la.fin de l'année, les constructeurs pensent porter à cinq cents kilos cette charge utile. La vitesse a dépassé cent kilomètres à l'he.ure. L'altitude, trois mille mètres.. Puis, rappelant l'organisation des centres d'aviation militaire en Algérie, au seuil du Sahara, à Biskra; la création des routes aériennes à travers le désert, dans le Hoggar, vers le Tchad et Tombquclou', il montra à quels événements étonnants nous allions prochainement

'̃assister.' ,• .• :'̃ .̃•

Et quel instant pour les populations arabes ou noires sera celui où pour la première fois, elles qui n'ont rien connu des luttes héroïques, victorieuses et sanglantes livrées par l'homme à la pesanteur enfin vaincue verront arriver par les airs, sur le gigantesque oiseau blanc, coquettement paré d'un fanion tricolore, un, ou deux, ou trois de nos vaillants officiers!

Voilà qui servira grandement le près-' tige de la France, par là-bas, aux colonies. Cela, ce sera le panache il en faut il n'y en a jamais de trop mais il

précédera de peu seulement la grande

précédera de peu seulement la grande

révolution coloniale, l'organisation pratique et peu coûteuse des transports commerciaux aériens à iravers l'immense domaine de nos colonies. Justement et pour faire suite à l'espoir que formulait plus haut M. Henri Deutsch de voir les constructeurs d'aéroplanes atteindre, et même dépasser la charge utile de 500 kilos, voici que Louis Bréguet, régulièrement contrôlé, a, mercredi, battu à La Brayelle, près de Douai; le record de la charge utile avec un aéroplane muni d'un moteur de lOQ-chevaux. Il a enlevé 514 kilogrammes à une vitesse de 100 kilomètres à l'heure, à 20 mètres de hauteur. Mieux encore hier matin le même Louis Bréguet,- poursuivant ses essais; avec le même appareil, enlevé ce matin avec lui 11 passagers, soit au total 12per-.rsonnes, pesant 597 kilos, et en outre 35 kilos d'approvisionnement soit au total 6.32 kilos. Brégtiet a effectué avec cette charge trois fois 1 kilomètre à 10 et 15 mètres de hauteur. L'aviation pratique est entrée dans la réalité. La révolution qu'elle promettait commence. Le domaine colonial sera celui de sonplus extraordinaire triomphe. Frantz-Reichel.

AFFAIRES MILITAIRES

rlPilw

Le raid hippique

C'est par un temps superbe que s'est terminé hier sur le terrain de Bagatelle le raid hippique des officiers de réserve. On remarquait dans l'enceinte du contrôle le général Michel, vice-président du Conseil supérieur de la guerre, le général Maunpury, gouverneur militaire de Paris, le général Dubois, organisateur du raid, les lieutenants-colonels Ferté, Ûdlfus, Besset, les commandants Sauterau, Meineville et de nombreux officiers dont les tenues se mêlaient agréablement à d'élégantes toilettés féminines. Ce fut à midi moins un quart que les deux premiers concurrents, les lieutenants Crayoisier. et de Cuverville,' débouchèrent du pont de Suresnes, suivis bientôt par leurs camarades, qui s'échelonnèrent, presque sans arrêt, jusqu'à trois heures. Alors, 97 cavaliers avaient touché le but. Il était, d'ailleurs, impossible d'établir le véritable classement, les départs s'étant répartis sur toute la matinée.̃'̃

L'état des clïevaux était remarquable et leurs cavaliers semblaient tout disposés a recommencer dès le lendemain. Le général Dubois a particulièrement félicité le docteur Sée qui, bien que malade, a fait preuve d'une admirable énergie, pour mener jusqu'au bout unejument unanimement admirée. Un commandant dfjjifanterie, Ja poitrine large- ment" garnie'"1 de décorations", à soulevé

de la part de ses camarades et du public une véritable ovation.

Le soir, le groupe parlementaire de l'armée a offert une réception aux concurrents dans les salons du Cercle militairc. Aujourd'hui, notre confrère le Matin organise un banquet en leur honneur.

mutation. Le général de brigade Deligny, nouvellement promu, et qui a commandé en second l'Ecole supérieure de guerre, est nommé directeur de l'infanterie au ministère de la guerre, en remplacement du général Sarrail»

MAU1IVE

Ï.E XOtrVEAU BASSIN DE LA PALLICE La Rochelle. Le Conseil municipal de La Rochelle a accepté do verser à l'Etat 12,2r>0,000' francs, pour l'agrandissement du bassin do La Pallice dont les travaux doivent coûter 20,000,000.

L'emprunt de la ville sera gagé sur des centimes additionnels et des taxes établies par la Chambre de commerce.

AUX ÉCOLES

CHIRURGIE DENTAIRE

Hier soir ont eu lieu des élections au oofaité de l'Association corporative des étudiants en chirurgie dentaire, par suite de démission du précédent comité qui a, d'aillpurs, été réélu et fait adopter ensuite, à l'unanimité, l'ordre du jour suivant Le comité de l'Union corporative considérant, d'une part, que l'odontologie est une science exigeant des connaissances techniques diverses très difïérentC'S de la science médicale; considéfant, d'autre part, qu'il est impossible, à l'heure présente, d'établir dans les facultés ou écoles de médecine un service dentaire complet (cours-clinique-prothèse) tel qu'il existe dans les écoles dentaires

Après avoir pris connaissance des propositions de l'A. C. des étudiants en médecine, propositions consistant en la suppression du grade de chirurgien-dentiste, au profit du seul doctorat en médecine

Décide 1" De repousser les propositions de l'A. C.-des médecins 2" de présenter aux pouvoirs publics, avec l'agrément des principaux groupements dentaires, un projet de réformes portant sur les études de chirurgie dentaire et sur l'exercice de l'art dentaire par les docteurs en médecine non diplômés d'une école dentaire. Jacques-Pierre,

,LA JOURNÉE

Obsèques Messe de bout de l'an pour le repos de l'âme du vicomte' E.-M. de Vogilé (chapelle de la Vierge de l'église Saint-François-Xavier, 10 heures). = Mme Bartholoni (église de la Trinité, 10 heures). = Mme Léon Fould (réunion à la maison mortuaire, place des Etats-Unis, 10 heures). = M. Alfred Kahn (réunion rue de Latran,.°> h. 1/2). = M. Adrien Veil (réunion au cimetière Montparnasse, 3 h'. 1/3). = Comtesse de Chilly (basilique de Sainte-Clotilde, midi).

Cours et conférences Société des conférences, 184, boulevard Saint-Germain M. Henry Bordeaux « leRomand'un socialiste Lassalle et Hélène de Dœnniges » (2 h. 1/2). = Ecole dos hautes études sociales, 10, rue de la Sorbonne M. Calvocoressi «. le Mois a musical (li h. 1/i) M. Ernest Lernonon « la Belgique et la Hollande devant les grandes puissances » (5 li. 1/2), = Institut catholique, 19, rue d'Assas M. Roussel « le Bouddhisme dans le passé et dans le présenta (5' h.: 1/4). Société d'encouragement' pour l'industrie nationale; 44, rue de Rennes « M. le commandant Renard « l'Aéronautique en 1910 » (8 h. 1/2). = Musée social, 5, rue'Las-Cases M. R. S. Carmichaël « Pas de progrès général sans prospérité économique.» (8 h. 3/4). = Cercle du Luxembourg, 18, rue du Luxembourg M. Charles Broliquier « l'Esprit lyonnais » (8 h. 1/2). = Le Chantier, 199, rue'cle Bercy M. TabÉé Thellier de Poncheville la Morale et l'Eglise » (S h. 1/2).

InîopQûations

Le programme des fêtes

municipales franco-belges

Le bureau du Conseil municipal, réuni sous la présidence de M. Bellan, a approuvé le programme des fêtes municipales franco-belges que lui a soumis M. Ernest Gay, syndic de l'assemblée communale.

Les bourgmestres et échevins de Bruxelles, d'Anvers, de Liège et de Gand arriveront le 3 avril prochain. Une grande retraite aux flambeaux a été organisée pour le soir de ce jour. Six cents hommes de troupe y participeront, ainsi que des musiques et les clairons et tambours de la garde républicaine. La retraite se formera, a h. 1/2, à la caserne de la Cité et se dirigera, par le, pont d'Arcole, vers la place de l'Hôtel-deVille, où elle défilera. Elle se rendra ensuite à la place de la Concorde où aura lieu la dislocation par la rue de Rivoli, l'avenue de l'Opéra, le boulevard de la Madeleine et la rue Royale.

Le lendemain mardi avril, les édiles belges seront reçus officiellement à l'Hôtel de Ville, dans la salle des séances, Le soir, il y aura représentation 'de gala à l'Opéra. Le programme comportera le premier acte de Samson et Dalila, le premier acte de Thaïs et .le ballet de Faust. Le 5 avril, la matinée" sera réservée à des visites' 'municipales- dans Paris. On formera quatre groupes do .visiteurs. Les uns se rendront dans, les écoles; les autres dans 'les hôpitaux ou dans les musées municipaux. Le soir, il y aura dîner "et réception par le Président de la République, à 1 Elysée.

Le jeudi 6 avril, les hôtes de Paris visiterofit le matin la caserne des sapeurspompiers et seront. reçus par la Chambre de commerce belg'e'L'g'sôîf; l'Hôtel de Ville'sera illuminé pour les recevoir^ MM. Ernest Gay, syndic; et Falcbu, di- recteur des fêtes, préparent .une .décoration nouvelle du palais, piunicipal. Le grand banquet aura lieu dans la salle des FC'tes. Il sera suivi d'une réception il laquelle seront admis de nombreux invités et qui comprendra trois grands

concerts.

Le départ des édiles belges est fixé au vendredi 7 avril. Ils' seront reconduits à la gare du Nord par le. président du Conseil municipal et les membres du bureau des deux assemblées,

Le Pé-Tsaï

C'est un nouveau légume, importé de Chine, et que nos maraîchers parisiens ont parfaitement réussi à cultiver dans la banlieue et vont offrir, dans l'espoir de le rendre célèbre, aux cuisiniers de l'Elysée et, du ministère des affaires

étrangères pour les prochains dîners

Officiels» ̃

Q(fic,Jels.

"Le pé-tsaï'S'àceoramodé h la Tîécha-

mel sa saveur de noisette, légèrement sucrée, permet aussi de l'élever au rang d'entremets servi sur un lit de crème de Chantilly. Il est, au demeurant, de la famille des choux, et fait les délices de la cour de Pékin. Puisse-t-il faire aussi celles des invités de MM. Fallières et Cruppi.

Deux rangs de perles pour un franc Pour les avoir, lavez vos dents chaque jour avec le savon dentifrice'Gibbs vendu partout un franc en boîte aluminium. Jean de Paris.

Gazette deàJÉunaux

Tribunal civil (6e Chambre) L'ostracisme' du comédien

Quand on parle aujourd'hui de « l'os* tracisme du comédien », on n'est plus de son temps; on retarde. L'auteur tient aujourd'hui une place importante dans la société moderne. Frédérick Lemaître jouant, un jour, dans un salon, en Angleterre, chez un membre de l'aristocratie anglaise, aperçut, entre le premier rang des chaises des spectateurs et la petite scène où il devait paraître, un fll, un mince fil de soie tendue.

Qu'est-ce que .cela? demande. le grand artiste.

Cela, c'est' le fil, qui sépare le comédien du public. v' D'un coup de talon, Frederick Lemaître brisa le fil.

Pour quelques-uns encore, le- fil existerait toujours. Un petit procès plaidé à la 6e Chambre du Tribunal par M" Gauthier-Rougeville, Masson et Poignard nous montre qu'il y a encore parfois un ostracisme pour le comédien et surtout pour la comédienne. M. de Villebrenie, propriétaire du château de Nersay, a Saint-Briac, avait consenti à M. des Cars une promesse de vente de son château, moyennant 100,000 fr. M. des Cars agissait pour une personne « non encore dénommée » qui devait être, en réalité, l'acquéreur du château de Nersay. Cette personne, d'après les conventions, devait être « solvable et honorable». C'était Mlle Lavallière qui devait acheter le château. Dès que son nom fut connu, le propriétaire se récria. Une actrice Jamais il ne voudrait y consentir On eut beau lui représenter qui était la créatrice de Miquette il ne voulait .pas d'actrice chez lui. Autour du château de Nersay était encore tendu le fil que Frederick Lemaître n'avait pu complètement briser jadis.

Le château fut vendu à une autre personne, M. Berges, pour 125,000 fr., et ce fut la cause du procès. M. Weill Mazier, qui avait servi d'intermédiaire aux négociations de la vente, réclamait à M. de.Villebrenie le montant d'une commission de 8,000 francs pour ses démarches. Le Tribunal lui a donné gain de cause mais a réduit à 3,000 francs la chiffre de sa commission.

Georges Claratie.

LES BEVUES

La Revue des Français du 25 mars contient "â'adfliirables «Pages posthumes » de Léon? Tolstoï, sorte de testament religieux,' daté de 1905 et jusqu'à ce jour inédit, où l'illustre écrivain a résumé toute sa doctrine en d.es termes d'une merveilleuse précision. Dans la même livraison, « Ce qui se passe dans le monde », par Biard d'Aunet; « Henri de Régnier », par André Beaunier ;'« Impres- sions de Madagascar», par G. Grandidier; «Le Commerce et les Expositions universelles», par Pierre Clerget « Un novateur au début du dix-neuvième siècle » (Ingres), par Ernest Seillière; «Quarante ans après .», par Florent-Matter, etc., etc. Au sommaire du Petit Mois, supplément illustré de la Revue des Français Les événements en images, Pages de madame (modèles nouveaux des grands couturiers parisiens;; Nos Chambres de commerce Le problème des grands magasins; Les femmes chefs d'industrie à. Paris; Théâtres, Sports, etc., etc..

La Revue des Français, 56, rue de l'Université, Paris (Ge année) ne publie que de

l'inédit.

LA VIE ARTISTIQUE.

Les Mille et une Expositions

,>

Elles se succèdent avec une multi-pilcité et une rapidité telles qu'il devient parfois difficile de vous tenir au courant, de le faire avec une parfaite égalité de traitement envers tous les efforts, et souvent de rendre à des œuvres dignes d'attention, et même de quelque chose de plus,justice avec le développement qu'il faudrait.

Essayons toutefois pour celles dont nous n'avons pu encore parler et qui sont à la veille de clore. 11 est certain que l'exposition des portraits,, des fleurs et des dessins dé M. Ernest, Laurent. nous ont donné le spectacle infiniment délicat d'un des talents les plus fins, les plus pénétrants, les plus doucement. émouvants de" notre époque. Heureusement M. Ernest Laurent est de ceux que nous pouvons retrouver,- mais tâchez quand même d'aller voir avant leur dispersion, chez Durand-Ruel, ces œuvres d'un goût et d'un sentiment exquis. Chez Bernheim, visitez également la belle exposition dés paysages de M. Harald-Gallen, dont Laurent TaHhade-a commenté éloquemment, au catalogue, les vigoureuses et intenses qualités. eA la Galerie des artistes modernes, un groupe de jeunes, l'Effort, nous montre quelques très heureuses notes et recherches, entre autres de MM. Marcel Bach, A. Deslignières, Jean Lefort, G. Lorain, Maurice, Màthurin, Roberty, Messemin, Jean Roque et 'Ary Bitter, ce dernier animalier plein d'un neuf et original talent. '••:̃̃̃ Uu groupe, chez Druet, nous a donné d'excellentes choses de- M. P. Baignières, Jules. Plandrin, Guérin, René Piot, Marque, Desvallières, et de Mme Marval.

Enfin, à la galerie des Artistes modernès également, M. Gabriel Rousseau expose des vues de Paris et de Londres, très fines, très spirituelles et d'un vrai sentiment delà vie des villes. Quede talent dans tout cela'! "Q.iiejre vitalité et quelle sève dans toute l'école Mais comme il faudrait que tout' cela s'organisât un'peu pour nbus. montrer moins de choses et nous permettre de voir tout autant d'aryen somme, et avec plus de. plaisir. Nous reparlerons 4e cette nécessité, car il y va vraiment'dé

l'intérêt desartistos eux-mêmes. ̃. ̃

••-̃•«̃•• Arsène Alexandre,"


«PAR FIL SPÉCIAL*

Courrier de_lû Bourse

i Paris, 23mars,

hïans avons eu aujourd'hui une véritable Kourse de mi-carême. Affaires, extrêmement «calmes et variations de cours presque insiémifiantes, tel est le bilan de la journée. La, Rente ost restée lourde, sous l'influence eu courant de ventes ducomptant. De même es actions des chemins de fer français perîlent Encore un peu deterrain.

y Lereste de la cote fait bonne contenance. n-remarque notamment les. nouveaux proferès de certaines banques russes.

J II faut signaler' aussi le Rio Tinto qui ste très ferme, malgré la maigreur du diidende qui vient d'être déclaré. Par contre, Jpn coulisse, la Bahia est victime d'une, nouelle défaillance.

̃1 Comme on le voit, il serait bien difficile e trouver dans ces.mouvements incohérents ijuelque,, indication nouvelle sur l'allure du narchê. Il faut se borner à enregistrer les • ;ours, en constatant que la cote fait preuve, ̃ !an&.l'ens8mble, de résistance..

Marché officiel." La Rente qui s^étoît re*

Oevée à 95"5f> au début, a fléchi' eu clôturé à lB6 42, parsuite de nouvelles offres du comptant.

\Les actions de chemins de fer francais EoVat plus lourdes. Le Nord fléchit à 1,527, le Àa/oh perd 11 fr. à 1,158.

ipExlérieure espagnole s'est tassée légèreni û 97 97, sous l'influence de quelques

réalisations.

l'^e Tare reste à 93.

lies fonds russes ont peu varié. Le Consolidé 4 0/0 se tient à 96 80, le 5 0/0 1906 à

106)10.

hb Brésil A 0/0 est ferme à 92.

Les/ établissements de crédit sont-restés îiien tenus. La Banque de Paris a fléchi de fr. à 1,807, le Crédit lyonnais^ se tient à. 1,5,02, L' Union parisienne est à 1,150. Lé Crédit mobilier est soutenu à 689.

La Compagnie française de banque et de mines est ferme à 113. La Société auxiliaire de crédit progresse à 633.

La Banque ottomane gagne fr. à 708. La Banque d'Athènes s'avance de 134 à 137. La Banque privée de- Saint-Pétersbourg accentue son mouvement de reprise à 718. La Banque de V Union à Moscou monte de i5à803.

La Thomson-Houston est en légère reprise à 800. "L'Industrie est soutenue à 321. Le Métropolitain se maintient à 660 et le Nord-Sud à 3131. L'action Povp est calme à

816.;

LeJfJio Tinio a gagné 5 fr. à 1,718. Le dividende de l'exercice 1910 a été fixé à 50 shillings brut, soit 62 fr. 50, au lieu de 60 shillings l'an dernier. Si l'on déduit de'ce dividende le montant de l'income-tax et des impôts français, cette répartition représente sur les cours actuels un revenu de 3 0/0 environ. On peut trouver que c'est peu pour une valeur minière, fût-elle le Rio.

Les Chemins de fer nationaux du Mexique sont un peu plus lourds à 183.

La Philadelphia progresse lentement à

294.

La Sosnowice a regagné 10 .fr, à 1,454; la Brianslc reste à 400.

̃arche en banque. Le marché sud-africain a fait preuve de fermeté dans l'ensemble.

La Rànd Mines est soutenue à 199. L'assemblôo ordinaire des actionnaires s'est réunie hier à Johannesburg et a approuve les » comptes de l'exercice écoulé. Le président, M. Schumacher, a profité de l'occasion pour faire quelques déclarations au sujet de l'augmentation de capital qui doit être proposée prochainement, a l'instigation de MM. Wernher Beit and Co. Les actionnaires ont ainsi appris que, dans leur toute puissante bienveillance, MM. Wernher Beit and Co consentaient à ce que les titres de la Rand Mines qui leur seront remis ne deviennent négociables qu'à partir du 31 décembre 1913. Mais alors, pourquoi toute cette combinaison ?

ïji Goldfields reste à 136.

La Crown Mines gagne 1 fr. à 194. L'East Rand progresse légèrement à 119 50. Un avis de la Compagnie annonce que, par suite de la fermeture du puits Angelo, les bénéfices du mois de mars ne seront de 71,000 liv. st. Mais ce iléchissement momentané des bénéfices ne touchera en rien la d'iclaration habituelle du dividende semestriel, qui seraencore de 4 shillings.

La De Beers a perdu 2 francs à 472 50; la Jagersfonlein reste à 209 50k

La Tanganyika a regagna 2 fr. 50 à 119 50. Les valeurs russes ont peu varié. La Mallzo-ff. finit comme hier à 1,793 et la ̃ Hartmann à 776.

Le Platine est indécis à 775.

La Lena reste à 95 50.

La Spassky est soutenue ù 91 50.

La Balia perd 9 franas il 367, sous l'influenc» de quelques nc-uvelles liquidations de positions trop chargées.

Lés valeurs de cawtchouc font de nouveaux progrès, sous l'influence de la fermeté de la matière première ainsi que de la facilité avec laquelle s'est, effectuée hier la liquidation" de Londres La Société financière. gagne C fr. 50 û :>fô 50. ] a Maiaeca monte de

9 fr. 50 h 251 50. V Anglo-Ffench mercantile reste très ferme à 24.

Armand Yvel.

INFORMATIONS FINANCIÈRES CHEMIUS DE FER DU NORD DU BRÉSIL. Les porteurs d'obligations de la première série (n" 1 à 15,000) sont informés que le coupon n» 2 à l'échéance du 1" avril 191Î est payable ù raison de 12 fr. 50 nets, à la Banque Alsacienne de'Paris, 306, rue Saint-IIono.pé,- Paris. Les porteurs d'obligations de la deuxième série ̃(n" 15,001 à 40,000) sont informés que le coupon intermédiaire ri° 1 à l'échéance du 1er avril 1911" est payable jv .raison do 6 fr. 25 nets, au Crédit Foncier d'Algérie et de Tunisie, 43, rue Cambon à Paris et ù. la Banque Transatlantique, 10, rue Mogador, à Paris.

COMPAGNIE DES CHEUIINSDE FER DE L'EST. Dans sa séance du 22, mars 1911, le conseil d'administration de la Compagnie des chemins de fer de l'Est a décidé de proposer à l'assemblée générale du 25 avril prochain de fixer à 35 fr. 50 par action le dividende do l'exercice 1910, y compris l'acompte de 20 francs, mis en payement le 1" novembre dernier.

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IROP a <4<~<<' pM~~Kc du Docf DËCLAT,

SIROP àl'Acide phénique du Doct,r- Déglat,

contreGrippe,Toux,Rhumes, Influença, etc. /CONSTIPATION. Le soir, avant dtner, {j Un bu- deux ̃̃ GRAINS J)E~ VALS.

Nouvelles Diverses

IA FÊTE ,DE I.A. MI-C,VTlÈMEi

Un temps superbe, nn véritaljle temps printanier a favorisé la fête de. la mi-carême. Aussi une foule énorme s'est-elle portée, non seulement sur les grands boulevards, .mais sur tout le parcours, du cortège. Comme nous l'avons dit, c'est de l'Hippo- drome de la place Clichy qu'a eu lieu le départ. A midi la concentration se faisait et à une heure le cortège se mettait en marche par le boulevard de Clichy et le boulevard Kochechouart.

Un peloton de gardes républicains ouvrait la marche. Puis venaient les landaus fleuris où se trouvaient les reines des divers marchés les chars amusants de l'Enigme et du Lâehez-tout le char des Fleurs entouré de cavaliers romains le char des Arts escorté de porteurs de luths. le char de la Poésie, reconstitution' du temple de Calliope et d'Erato le char de la Sculpture, l'on voyait Galatée tendre les bras à Pygmalion le char de la Peinture, tout à fait Watteau le char de la Musique, avec les attri. buts usités; le char de la Danse, représentant le foyer de la danse de l'Opéra, où un groupe de ballerines se livraient à des entrechats qui ont fait la joie du public. Venait enfin le char de la reine des reines, portique fleuri sur lequel avaient pris place Mlle Quéru, reine des reines, revêtue du somptueux manteau aux armes de la Ville de Paris, et ses demoiselles d'honneur. A l'avant du char, le berger Paris offrait la pomme à la plus belle.

sur tout le' parcours, la reine a été très acclamée, ainsi que les jeunes reines de

Prague.

Après le premier arrêt a l'Hôtel de Ville les reines ont été reçues par MM. Bellan, Galli, et Adrien Oudin, et par M. Armand Bernard, secrétaire général de la préfecture, le cortège est arrivé place (lit Chàtelet. Il va été' rejoint par la cavalcade des étudiants, composée de quatre cents personnes entourant la reine du quartier Latin, et il s'est dirige, vers la place de la Concorde. s'est produit un douloureux incident. MmivGeorgette.Galliguc, âgéo de quarantesix ans, venue d'Argeateuil avec sa fille pour voir.la fête, s'est tout à coup aperçue qu'on lui avait voie son porte-monnaie. Son saisissement a été tel qu'elle est tombée morte. Remontant les Champs-Elysées, le cortège a pris l'avenue Marigny et est allé à l'Elysée où' M. Ramondou, secrétaire général de la présidence, a remis le bracelet traditionnel. Puis on a suivi le faubourg Saint-ÎIonoré, la rue Rovale et on est arrivé aux grands boulevards oit les confetti faisaient rag.

̃Entre temps, on a été distrait par le passage sur Paris d'un dirigeable, le 2'orrès, et d'un aéroplane qui a volé dans le ciel audessus des boulevards. Tous deux ont jeté des Heurs sur la foule, à la grande joie des curieux.

Après la dislocation, les reines sont allées se faire féliciter par M. Lépine, préfet de police, qui leur a adressé, suivant sa coutume, une charmante allocution.

Résumé de la fête beaucoup d'entrain,' de gaieté, de poussière 282 arrestations pour divers méfaits dont .48 seul ement^ ont été..

maintenues 42 personnes blessées légère-

ment ou indisposées. Un seul accident grave, celui dont nous parlons plus haut., Un grand nombre d'enfants déguisés, principalement en militaires. Serait-ce un heureux réveil du patriotisme? Espérons-le.,

iii

tES grèves DE dra.veil-vignéux

La grève continue dans. le bassin de Draveil-Vigneux. Pourtant les ouvriers qui construisent l'écluse d'Evry-Petit-Bourg ont repris le travail, et les carriers de l'entreprise Piketty, ayant obtenu une augmentation de salaire, sont revenus durant l'aprèsmidi aux chantiers qu'ils avaient quittés le

matin.

La Compagnie des sablières de la Seine, Mme Lavollay, MM. Morillon, Corvol et Cie ont fait placarder une affiche informant les ouvriers que ceux qui n'auraient pas repris le travail vendredi seraient considérés comme ne faisant plus partie du personnel, et pourraient faire régler leur compte.

Dans une réunion que les grévistes tenaient à Vigneux, le citoyen Jullian les a exhortés a né pas tomber dans ce piège ». Il est possible que des incidents se produisent ce matin. Les grévistes ayant appris "que dans les chantiers Morillon et Corvol' '3. Moritgeron le travail serait repris par une cinquantaine d'ouvriers, ont décidé de tenir une réunion à quatre heures du matin, et d'inviter les ouvriers de Villeneuve à venir présenter leurs cartes de syndiqués. Ceux qui ne se soumettraient pas à cette injonction seraient mis à l'index, et la « chasse aux renards "commencera.

M. Emery, sous-préfet de Covbeil, sera ce matin à quatre heures à Montgeron, pour prendre les mesures nécessaires. Dès gendarmes surveilleront les abords du lieu de réunion.

\11

1/ASSASSIN'A.T DE L'INSPECTEUR MOULIS Henrich, dit Dupré, arrêté comme faisant partie do la bande qui a assailli l'inspecteur Moulis, s'est décidé à parler.,

L'auteur du crime est bien le « Grand Louis du Barbés », celui dont on a trouvé la photographie dans la chambre de Fauchot et do Rateau, avenue do Saint-Ouen. Il se nomme, en réalité, Louis Dodu.

L'êlat du blessé est stationnaire.

Les recherches de la brigade mobile au sujet de l'assassin ont failli amener hier un nouveau drame.

Le sous-brigadier Vuillemot et un inspecteur se trouvaient place Blanche, quand ils reconnurent un nommé Gabriel Mârtin? âgé de vingt ans, interdit de séjour. L'inspecteur le saisit par les deux bras et se mit en devoir de le conduire au poste de la rue Tourlaqne. ''̃"̃' Voyant cela, cinq individus suivirent l'ins^ pecteur et son prisonnier, attendant le moment l'on arriverait ù la rue Tourlaque, à cette heure déserte, pour assaillir l'agent et délivrer Martin. L'un un charpentier en fer, Guillaume Le Guerne, âgé de dix-huit ans, avait déjà tiré son couteau, lorsque des gardiens de la paix se doutant de ce qui allait arriver, sauterent sur lui et l'arrêtèrent. Il a été envoyé au Dépôt avec Gabriel Martin.

̃ ̃ i ̃

TOE, EXÉCUTION CAPITALE

Les bois de justice sont partis hier pour Nantes oit aura lieu demain l'exécution de Grand, le « satyre du Pouliguen », Grand avait été condamné à mort le 24 mai par le Conseil de guerre du 15e corps, à Marseille, pour le meurtre du soldat Ferminier et pour tentative d'assassinat sur le sergent Danit, du "7° génie.Jjrand avait commis ces crimes alors qu'il était soldat au 23e chasteurs.

Il s'était ensuite évadé, et avait commis, dans. la. région du Pouliguen, au cours de l'année 1909, une série de forfaits, comprenant plusieurs viols, l'assassinat d'une fillette, et plusieurs tentatives de meurtre, indépendamment d'un grand nombre de vols avec effraction. Longtemps poursuivi, il ne fut, qu'avec grande peine, arrêté par des inspecteurs de la Sûreté générale.

Peu après sa comparution devant le Conseil de guerre, il était condamné à mort une deuxième fois, par la Cour d'assises, de la Loire-Inférieure.

1',11

LES CHEMINOTS RÉVOQUÉS

La C. G. T. organise pour ce soir deux meetings de protestation contre le maintien sous les verrous de cheminots révoqués. Le comité du groupe Paris-Saint- Lazare-Batignolles du syndicat national des travailleurs des chemins de fer s'est donc réuni hier soir rue Pouchet, pour discuter de l'attitude que devront prendre ses membres au cours de ces meetings.

Un certain nombre 'd'orateurs ont été désignés qui feront connaître que les cheminots sont résolus à obtenir par tous les moyens la libération de leurs camarades. UN ENFANT BRUI.É

Le jeune Roger Drouhot, âgé de six ans, demeurant chez ses parents, 101, rue Nollet, avait été envoyé chercher un litre d'essence minérale. Comme il montait l'escalier, le litre tomba et se cassa le liquide coula le long des marches et s'enflamma à un bec de

gaz. En iui.c!m d'teil, un long serpent xlcfôu.

parcourut l'escalier et monta jusqu'au pauvre petit, qui fut si grièvement brûlé qu'il est mort quelques heures après à l'hôpital Bretonneau.

'IL

LA LAMPE FLAMME

Elle est à filament de métal de 10 et 16 bougies, c'est un grand progrès enfin obtenu pour les lampes des lustres et des appliques. Ces lampes (marque Philips), font réaliser une économie de 750/0 sur les autres lampes. Elles se font de 00 à 130 volts et sont petites et très élégantes de forme.

Vente Paz et Silva, 55, rue Sainte-Anne, et chez tous les électriciens. Prix 2 fr. 50. 4 Ces lampes se font aussi en forme tube. DÉPARTEMENTS

ACCIDENT SCR ROUTE

Epei'nay. L'automobile d'un propriétaire d'Ep'ernay, M. Martin, se trouvait sur la route d'Ay, quand elle vint heurter, par suite d'une fausse manœuvre, l'arrière d'un chariot.

Une des personnes qui se trouvait dans la voiture, M. Piot, fut projetée contre un arbre et eut le crâne fracturé. Son état est absolument désespéré. s- Un autre voyageur a eu deux doigts delà main broyés.

LES DISCIPLINAIRES EN FRANCE

Rochefort. Les disciplinaires de l'île Madame continuent à s'évader.

Après avoir descellé les barreaux de leurs cellules, six d'entre eux viennent de prendre la clef des champs. Ils ont été arrêtés ù quelques lieues de là et écroués à la maison d'arrêt de Rochefort où ils ont refusé toute nourriture, déclarant qu'ils entendaient être nourris par les cuisines régimentaires.

1 im ̃

Çàet

Les démissions continuent dans l'Aube ù se multiplier; 121 démissions de conseillers municipaux sont, à cette heure,, parvenues à la préfecture de Troyes.'

-Près de Remiremont, on trouva, étendu sur la route, le corps inanimé de M. Leduc. Une enquête est ouverte.

Les dockers de Nantes, à la suite de concessions réciproques, ont repris hier le travail.

Argus,

LES THÉÂTRES

.oe~

Xouveautés Et ma sœur ?, vaudeville en trois actes, de M. Benjamin Rabier. Le titre que M. Benjamin Rabier a choisi pour son vaudeville risquerait de nous égarer sur une fausse piste si l'on exigeait des fournisseurs des Nouveautés qu'ils fussent des logiciens rigoureux. Il y a bien dans Et ma sœur ? une demoiselle dite Zézette qui est intimement liée à l'existence des principaux personnages de la pièce; mais son frère, le joyeux marchand de cochons Tatave, n'est moraliste que par intermittences et quand Je souci de ses intérêts personnels lui laisse des loisirs. Il a rencontré, dans un restaurant de Montmartre, le docteur. Marjolaine, une nuit que ce praticien enterrait sa vie de garçon. Et tout de suite, dans la chaleur cordiale qui accompagne les orgies sincères, le médecin et le maquignon se sont établis amis d'enfance. Le lendemain, en se réveillant. Marjolaine s'aperçoit que son intimité av&c Tatave est beaucoup moins ancienne qu'il ne l'avait cru d'abord. Néanmoins, une circonstance imprévue l'engage à lui conserver provisoirement sa confiance et à le traiter comme un frère: l'autorité militaire, en effet, lui signifie une condamnation à quinze jours d'emprisonnement, qu'il a encourue pour avoir manqué à ses devoirs de réserviste, et, en même temps, elle lui enjoint de se trouver le jour même à-Orléans, afin de purger sa peine.. Le docteur Marjolaine, qui doit se marier quelques heures plus tard, est d'autant plus embarrassé que son beau- père, M. Leplantin, l'apprécie médiocrement. Par une heureuse rencontre, Tatave est convoqué pour le même jour à Etampes, où il doit, lui aussi, se constituer prisonnier pour deux semaines., Or, Etampes est justement. le pays de M. Leplantin et c'est là que doit être célébré le mariage de Lucienne Leplantin avec M. Marjolaine. Le docteur voit dans s ce hasard une prévenance de la destinée. Il obtient de Tatave qu'il se présente, sous son nom, à la caserne d'Orléans tandis qu'il ira lui-même, muni des papiers de Tatave. à Etampes. La comnaison lui paraît d'autant plus avantageuse que- le colonel commandant le régiment d'infan.tcrie de cette garnison est un- vieil ami de sa famille. Il se rend

n;' f~ .ric.f; .i~i'f" ~n~ r r?ii",x

FAX> Alfoôrt G-TXIX-Ij.ja.TTMEï

donc à Etampes, enchanté d'être sorti si prestement d'une situation délicate. M. Leplantin a commandé le déjeuner d'usage dans un des meilleurs hôtels de la ville. Les gens de la noce -s'apprêtent à se mettre à table, Mais le marié, auquel les lenteurs de la mairie et le défilé de la sacristie, ne, laissèrent point le temps d'arranger ses affaires, se fait remettre par un fidèle ami un billet qui l'appelle en hâte à Paris, pour un accouchement. Il compte bien, en quelques heures de liberté, se mettre en règle avec l'autorité militaireet revenir, non de Paris mais de la caserne voisine, prêt pour ses devoirs et pour ses plaisirs de nouvel époux. La mauvaise chance fait que le colonel du régiment vient d'être remplacé aussi bien Marjolaine, dès qu'il a décliné ses nom et qualité, est-il appréhendé, mis à la boîte, invité à remplacer son habit noir par un bourgeron de coutil et sa canne par un balai. Une autre mésaventure complique encore sa disgrïïcF.L'â patronne de l'hôtel oit M, Le.plagiai rt'uuit;lesuanv5'-des |ieuxrfem.iites est courlisôc par un adjudant i«u<régiment, et les serveurs attendus de Paris n'arrivant point, le galant sous-officier offre à l'aubergiste, comme « extras », des soldats qu'il choisit dans le peloton des punis. Le docteur fait naturellement partie de la petite troupe le voilà doncpelé à servir, comme garçon, le repas qu il devait présider. Pour dissimuler son personnage, il enveloppe sa figure avec un foulard, sous le prétexte d'une rage de dents, et il dissimule ses yeux derrière des lunettes d'automobiliste. Le spectacle de ces agapes bouffonnes emplit le deuxième acte; la gaieté de M. Benjamin Rabier est simple et abondante comme le menu d'une bonne table d'hôte sous-préfectorale elle a, de plus, une certaine ingénuité qui ne manque point d'agrément et dont les inventions comiques rappellent les aimables enfantillages des anciennes farces; tel l'épisode où le docteur se déguise en lion pour mettre en fuite les invités de son beau-père.

La pièce, qui n'est pas très originale, a plu par son naturel et par sa belle humeur. Le dernier acte est peut-être le moins heureux des trois; le maquignon Tatave, ayant appris les relations de sa sœur avec Marjolaine, poursuit ce dernier jusqu'à la caserne; il prétend que le docteur divorce, pour épouser ensuite Zézette; mais quand il apprend que Zézette est également la maîtresse du colonel, il renonce à son rôle ingrat de rédempteur;- le colonel, en revanche, gracie les deux prisonniers. Mlle Lutzi montra du brio, de la fantaisie et de l'entrain dans le rôle de Zézette et M. Marcel Simon mena cette bouffonnerie avec l'exubérance qui convenait au docteur Marjolaine. M. Germain fut un maquignon d'une allure très pittoresque et il exprima avec une bonhomie charmante le gentil et cordial cynisme du frère de la demi-mondaine; MM. Gorby, Landrin, Muffat et Mlle Parys furent excellents.

Francis Chevassu.

P. S.– La Comédie-Royale renouvelle son affiche avec quatre petites pièces de MM. A. Denis, G. Paraf, Michel Carré, Hoerter et Cinq-Léon. Pardon de vous Iî.éranger, est une revue d'un tour leste, que M. Tauffenberger, Mlles Degrange et Lina Dorey jouèrent et chantèrent aimablement." La saynète houlevardière à laquelle M. Michel Carré donna le titre de Barmaid doit une grande partie de son succès au débutant, très agréablement doué, qui en écrivit la musique M- Alexandre Duval. M. Alexandre Duval est depuis longtemps populaire dans les petits théâtres c'est la première fois qu'il, y figurait en qualité de compositeur. Ce dernier avatar ne pourra que servir son prestige. M. Michel Carré imagine une petite barmaid. anglaise qui, apprenant que l'homme dont elle est éprise est marié, simule une scène d'ivresse afin de le détourner de soi et ne réussit qu'à se l'attacher davantage. Ce thème simplet, et l'on serait tenté de «lire ..nnocent, suffit à stimuler la verve lyrique de M. Alexandre Duval et lui inspira les plus gracieuses, les plus pimpantes et les plus tendres mélodies. On s'aperçoit, en l'écoutant, que le maestro a traversé allègrement l'âge héroïque de l'opérette. Cette partition, d'un art consommé, a trouvé des interprètes très sûrs en Mlles Clara Faurens etDegrange, MM. Ferrïères et Max Berger. P. C.

fïTi j ,70' 1' =1'" ÎIW.Ï {'> !>'?c?S'i f?:X-i '?' '<r- ̃̃>.•'•

LA sorR~~

ET MA SŒUR ?

AUX NOUVEAUTES

Qui, disait donc qu'on était le prisonnier de sa- spécialité? Au même moment M. Alexandre Duval, le, Vatel populaire de la troisième République,, se révèle compositeur de musique, et M- Ben- j aràiri Rabier, caricaturiste animalier, s'affirme vaudevilliste échevelé. ̃ ̃ C'est au théâtre des Nouveautés que ce dernier vient de nous offrir/ ma sceur? dont •• le titre suffit à indiquer qu'il ne s'agit pas d'une tranche de psychologie profonde ou de philosophie transcendantale. >

La pièce de M. Rabier sera, selon toute -ap- v parence, la dernière fusée1 que tirera ce gentil théâtre des Nouveautés. L'immeuble, on' le sait, va être démoli à la fin de la saison; il fera placç à un autre immeuble, habité bourJ-1g-eoisement ou commercialement, et quand .̃;̃ nous passerons boulevard des Italiens avec nos petits-fils, nous leur dirons non sans mé-» lancolie,: Tu vois, c'est ici que se trouvait <-}«y, théâtre des Nouveautés.C'est ici qu'ont- été

'{Crèés'-la-'Dànte de ç'Vçy Maxim,' Çhé'm^ignol, '̃•

̃malgré lui, h Contrôleur des wàgons-lH.s'î Vous n'avei rien à déclarer, et un tas â'ef cœtera représentant des montagnes d'éclatsde rire et d'innombrables pintes de bon1 sang! Et cela ne nous rajeunira pas. '̃.•> Il convient donc d'aller, pendant qu'il en est temps encore, faire un pèlerinage à la gentille. salle oùM. Miçheau emprisonna si longtemps le succès, grâce aux Georges Feydcau,' aux ,.c- Hennequin, aux Capus, aux Trista'n Bernard, r aux Pierre Yéber, aux Paul Gavault, et à' bien d'autres, maitres en l'art de dilater spi- ̃ l rituellement les rates. Il convient d'aller dire un adieu reconnaissant au petit foyer carré, aux couloirs si bien pourvus d'esca-, •" liers, et au brave nègre-horloge immuable sur son palier.

La pièce folle de M. Rabier, folié entre leâ plus folles parmi les pièces folles que d.on- nèrent les Nouveautés, indique bien la-vo- lonté de ce joyeux théâtre de finir en folie. On dirait même que, par une sorte de sentimentpieux, le directeur ait tenu à offrir pour ses adieux une œuvre qui résumât une quantité de, succès antérieurs, et fût,, pour ainsi dire, une suprême et reconnaissante récapitur lation de 'e tant de triomphes. Commencé comme la Dame de che^ Maxim et fini comme Champignol, le vaudeville de M. Ra- bier, accumule entre ce commencement- et v cette fin tous; les quiproquos ahurissants, toutes les complications stupéfiantes, toutes les surprises abracadabrantes, comme si l'ope avait voulu réunir en un bouquet monstre et définitif tous les feux d'artifices tirés sur cette même scène depuis tant d'années.

Grâce au ciel et grâce surtout à la àXYi-' sion des rubriques je n'ai pas mission de raconter ces trois actes. Je frai d'autre deVoïr que de décerner au metteur en scène un cer-« tificat d'adresse et d'ingéniosité, et de jeter. quelques lauriers à Mlle Lutzi, a l'entrain en- diablé; à Germain, vétéran des Nouveautés toujours solide au- poste; à Simon, Gorby., ̃ Landrin, qui, lorsque le théâtre des Nouveau-' tés et de leurs exploits aura disparu sous les coups de la fameuse « pioche des démolisseurs», seront aussitôt recueillis comme d'indispensables ouvriers du tire et de la bonne humeur par, les derniers théâtres hélas de plus en plus rares ouTon vend encore de la gaieté et de la fantaisie Un Monsieur de l'Orchestre.

,CODRRIERm_THÉATRES

Aujourd'hui:^

Au théâtre Molière, à. 2. heures précises, répétition générale de la Princesse rouge, drame en 5 actes' et' 8 tableaux, de M..Théo», dore Henry.

Demain samedi, première représentation. A ta Renaissance, à 4 h. 1/2, suite des « Vendredis de la Parisienne », conférence de M. Franc-Nohain « Claude Terrasse et la musique gaie ». Auditions d'œuvres de Claude Terrasse accompagnées par l'auteur et interprétées par Mmes Marguerite Carré, MathieuLutz, Tariol-Baugé, Arlette Dorgère, Alice Bonheur, Jeanne Wilhène, MM. Fabert, de l'Opéra Francell, de l'Opéra-Comique Pasquier, Guyon fils, Boinel, Rèmongin. On terminera par la Fiancée dit scaphandrier, de MM. Franc-Nohain et Claude Ter-rasse.

Prix des places 3 fr., 2fr. et 1 fr.

Au théâtre Femina, à 4 h. 1/2, « l'Heure du thé », causerie de Mme Jeanne Rollyet de M. Gaston Dubosc. Auditions de Mlles Henriquez, de l'Opéra; Madeleine Doiley, Pacitti, Renée Corciade, Yane, MM. Bigaoret, Tréville, et Mlle Allems; M. Fursy, dans ses « Chansons rosses ». On terminera par le ler acte de la Parisienne avec Mme Jeanne. Rollv, M.M. Gaston Dubosc et Mosnier. Entrée 2 fr.; Fauteuils, 3 fr.

Ce soir

A l'Athénée, à 8 h. i/2 prises, répétition

générale de Maman Colibri, comédie en 4 açi-


tes, de M. Henry Bataillé. (En raison delà longueur du spectacle, on commencera très exactement à* 8 h. 1/2.

Demain samedi, première représentation.' y. A la Renaissance, à 8 li. 3/4, première représentation de la Gamine, comédie en trois actes de MM! P. Vcb'or et Henry de" Gorssé. Distribution:"

Colette Mmes Lantelme

Aglaé Cécile Caron 'Kari'cy-YaHier. Laugier 'SUbfî'ville If ma Per-rot k •_ jLtîonie: Vermeil j-1'oçtensef ..̃̃•. Delys

.Jtiji'a'' '_> Gravier

Mâ'r'tinlys" ̃ “.̃̃ Guizelle

'Mme Pictiu Favrel

Mme Pingoin Cardin

Olga Ellen Carlovna Mlle Cotte Andrée Morgane Maurice Delanniy MM. Candé

JYe.rgnaud André Dubosc Alcide Victor Boucher iSî'inoneau" Bullier

'.Fierté Serhin Capellani MMe curé ̃' Berthier

"̃M.'Pingoin i Cognet

̃A i'Opéra; à 8 heures, ,Samson et Dalila (Mlle Lapeyrétte,.MM. Swolfs, Teissié, Delpoùget, Paty). Zambelli, Lozeron,,M.

Çpppélia '(Mlles Zambelli, Lozeron, M.

Raymond-j.. ̃•"

À ia ÇoTtvédle-Française, à 8 heures, le. Mariage- de Figaro (Mmes Cécile Sorel, Berthe Cerriy,, Fayolle, Yvonne LifraUdj Provost, MM.'Jàcques.Feftoux,- Siblot, André Brunot, Jdlïet/, Falcoiinier, Ravet, Croué, Jacques GuilhèneJ Lafon, Décard).

Aj^l'Opéra-Comique, à 8 heures, Louise (Sïïle EdVina, MM. Léon Beyle, Môzy, Mlle

Clïàrbohnel). ̃

-r-- A-l|Odéon,,à 8..h. 8/4, V Arle' sienne (avec le concours des. chœurs et de l'orchestre Colonne) (Mme Aimée Tessandiér)..

Aux Variétés, à 9 heures précises, le Bois sacré, comédie en 3 actes de MM. Gaston A. de Caillavet' et Robert de Flers (pour dix jours seulement) Mme Jeanne Granier, M-M. Guy, Max Dearly, Prince, Moricey, Mlles Germaine Reùver et Marcelle Praince. 6iï, commencera à 8 h. 1/4 par- la Partie

d'écltecs.-

Au théâtre. Lyrique "(Gaîté),, à 8 h. 1/2, 45e. représentation de Don Quichotte (Mmes Lucy Arbell, Dohaye, Brienz, MM. Lucien lïugère, Vanni Marcoux, Sardet, Dousset, Albert i)'!

L'orchestre sera dirige par M. A. Amalou* A la Porte-Salnt-Martin, à 8 h. 1/4, l'Ênfant de: Itymour, pièce .en 4 actes, de M. Bataille (Mme Rèjane, MM. Dumény, Jean Coquelin, André Brulé, Armand Bour, Miles Sylvie, Simone Frévalles, Fonteney et Viviane Layergnej. ̃

Au th.éâtre Réjarie, à 8* h. 1/2, l'Oiseau bleu "'( Mnies Daynes-Grassot, Mlles Clàrel, Gînà'Barbieri, Odette Carlia, Tina Rousseau, MM. Séverin-Mars, Delphin, Stephen).. Au'théàfra Saràh-Bernhardt, à 8 h. 1/4, la Daine de Monsoreau (2.1. de Max, Mlle M.L. Dërval, MM. Chameroy, Krauss, Guidé,

IMmiorès).

Au théâtre Michel, à 8 h. 3/4 très précises, slc Veilleur de nuit {Mlle Madeleine Dolley, M. Harry Baur) et représentations de ̃M.Sacha Guitry et Mlle Charlotte Lysès làsFemmé et les Pantins (Mlles Renée Corciadff, Clairville,. MM. Cpoper, Rozenberg) le" Complice (Mlle Charmoy, MM. Prad, Cor-

nély).. ,,••̃'̃

j Au, théâtre des Capucines, à 9 heures, Avec le sourirel revue (Mlles Gaby Boissy, Mado Minty, Mérindol, Saint-Bonnet, Flory, Ariette/ iRossi, G.: Held, MM. Bortliez, Arnaùdy, Choof, Maujan, etc., etc.); la Combinaison. Turquin (Mlles Marie Calvill, Ritto, MM. Àrnaudy, Tramont, Hervil, etc.); le Jupon (Mlle Ariette, MM. Ch. Bernard, Lau-

raQÎia ^i if'

A l'Rihënée, à 8 h. 3/4, Y avait un arrêt

à~DîjpS; à;Slieù'rés, les&tèm, FAnwuv-

(îpnës 'Âli'gustiné Lériche, Alice Nory, Andrée Barelly, Maud Gauthier, MM. Lar̃mandiejGazàlis, Félix Gandéra, Gallet, Térof, Rblley, -Borderie).

r.. Aux Bouffes-Parisiens-Cora Laparcerie, à 9, heures, le Mariage de Mlle Beulemans (Mlle Dieudonné, MM. Willekens, Francis Bernardj-Jean Signoret, etc.).

Au théâtre- Apollo, à S h. 3/4 très précises, '.là 'Divorcée (Mmes Jane Marnac, Jane Alba, Alice Milet, Walser, MM. Henry Defreyn, Paul Ardot, Tréville, Colombey). Au Grand-Guignol, à. heures, Roméo, les Mines de Gane(fontein; la Fuguede D2me Caramon, Alcide Pepet, Dichotomie.

Hier:

En dépit du beau temps et de la mi-carême, les matinées ont été presque partout très belles le nombre des Parisiens va croissant !qui préfèrent un beau spectacle à la poussière des boulevards et aux confetti. "À la Comédie-Française, à rOpéra-Comiqiïe, on a réalisé tout ce que permettait l'abonnement du- jeudi, c'est-à-dire une fort belle recette.

.Don Quichotte (44e représentation), à la Gaîtê, a réalisé le maximum.

=Au tliéâtre Réjane, VOiseau bleu a fait salle comble; la recette dépassait 8,500 francs et on a refusé plus de trois cents personnes.

Il

Jj'étatdè, santé de Mme Judic s'est encore

Hggravéhier.

'DaTisla soirée, son fils, M. René Millaud,

Feuilleton du FIGARO du 24 Mars (16)

L'Esclaye de la Yigne

i>R_ai«ri_3i«i3 _?_vri_3

XV

̃' suite •̃.

-Au'. môme moment, M. Randolph leva la tête. Il lâcha prise et se redressa.. Son visage livide était couvert de grosses gerlès de sueur.

Thorpe! murmura-t-il. Oh allezvous-en allez-vous-en

Thorpe ferma la porte, après un second coup d'œil jeté sur la chose roulée par terre qui se taisait, se calmait et riait, maintenant, en se parlant à elle-

même.

li-quitta la maison, sortit du parc et de la ville et gagna le Presidio. Sa promenade était longue à travers tes dunes de sable et les rochers,1 et les;taillis dont il avait oublié les chemins. Les. étoiles pares l'éclairaiènt faiblement, car; le vent soulevait un voile de sable et 'de' feuilles. Puis, lorsque l'aube plus froide se leva, donnant une teinte imprécise aux. fleurs et au ciel,il se trouva grimpantune dune sans autre but que celui d'arriver au sommet, tandis que le -chemin d'en bas eût singulièrement raccourci sa course. Du haut de la dune, il vit devant lui KOcéan argenté et'les forts sombres qui achevaient leur nuit.

Il s'as'sit et du bout de son stick traça distraitement des signes sur le sable. Si- bouleversé qu'il eût été, sonpreinieBemoi était passé, et il ressaisissait

ïraductiou et reproduction inlçi'dites.

a reçu une dépêche l'appelant en hâte au golfe Juan près de sa mère dont l'affaiblissement augmentait.

Demain

Le Citant allemand à V époque de Wagner tel sert demain le thème du Concert historique 'de la. musique, à rOpéra-Comique. M- Henry Expert parlera de Richard Wagner, Franz Liszt, Peter Cornélius, Brahms et Hugo "Wolf. Mmes Jane Hatto, MathieuLutz, Brohly, Nicot-Vauchelet,. Charbonnel, Billa-Azéma, MM. Sens, Frai^cell, Henri Albers, Tirmont et Vaurs se feront entendre dans des pages de ces musiciens.

111

Demain samedi, 150" représentation de ta Femme et le Pantin, au théâtre Antoine. La représentation est affichée au bénéfice de J'Kcole française de Séville. Il y aura foule, comme chaque soir, pour applaudir Mme Régina Badet.

Au jour le jour :̃'̃

MM. Messager et Broussan viennent d'engager pour quatre ans, à partir du mois de septembre prochain, un nouveau ténor dont les débuts feront certainement la plus vive sensation. Il s'agit de M. Henri Magnère qui par sa fortune et ses relations occupe une situation très en vue dans la colonie sudaméricaine de Paris.

Doué d'une admirable voix et attiré par le théâtre, il a travaillé avec ardeur le rôçertoire de l'Opéra; se; sentant prêt à paraître en scène, il demanda une audition aux directeurs de notre Académie de musique, et cette audition fut si brillante que le lendemain même l'engagement de M. Henri Magnère était signé.

Les études du Roi ̃s'amuse- commenceront cet après-midi, à la Comédie-Française/ Ainsi i tombent tous les bruits qui'avaient été répandus au sujet de nouvelles difficultés surgies en ce qui concerne la distribution. Celleci sera la suivante

Mnids Thérèse Kolb, Dame Bérarde Géniat, Blanche Dussano Maguelonne Jane Faber, Mme de Crosse Une femme du peuple. ̃̃̃'̃'

MM. Mounet-Sully, M. de Saint-Vallier Silvain, Triboulet Alb. Lambert flis, François 1"' Paul Mounet, Saltabadil Dessonnes, M. de Pionne Falconnier, Un médecin Croué, Clément Marot Garay, M. de Montmorency Lafon, M. de Cossé; Alexandre, M. do Gokles Jacques Guilhène, M. de Pardaillàn Georges Le Roy. M. de'Montchenu; Gerboult, M. de La Tour-Landry; Jean Worms, M. de Vie Décard, Un valet du Roi; Berteaux, Un gentilhomme de la Reine Chaize, M. de Brion.

La Dame blanche, interprétée par Mlle Lucy Vauthrin, M. Francell, Mlle Tiphainë, M. Cazentuve, Mme Cocyte, M. Belhomme, fera, lundi prochain, l'affiche de la représentation populaire, à prix réduits (avec salle Favart.

̃

Signalons la réception, par M. Albert Carre, d'un ouvrage lyrique, en un acte, tiré par M. André Rivoire de sa pièce 11 était une bergère. (la musique en a été écrite par M. Marcel Lattes), et la rentrée do Mlle Alice Raveau à f Opéra-Comique. Elle reprendra son service le 1er avril, et reparaîtra probablement devant le public dans Werther. W

>̃•

La répétition générale et la première représentation de Rivoli, à l'Odéon, auront lieu le même jour, lundi prochain. La répétition générale de la pièce nouvelle de M- René Fauchois commencera à 3 heures.

M. Marcel Prévost, sur les instances, du comité des Trente Ans de théâtre et en l'honneur de leur 250e représentation, fera vendredi prochain une seule conférence à la Sociértév d' hartiçuiture» 84, .rue cku G retielle Des-ii^agment*. dès-plus. belles, œuvres de l'éminent académicien seront lus par Mlle Sorel; la délicieuse comédienne aura pour partenaires la charmante Mlle Provost, ainsi que l'étoile du Gymnase, Mlle Yvonne de Bray; puis, pour terminer cette matinée, qui commencera à 3 heures précises et finira à 5 heyres, trois des plus aimables artistes de la Comédie-Française, obligeamment autorisées par M. Jules Claretie, Mlles Bovy, Lifraud et Faber, joueront une comédie inédite de M. Marcel Prévost les Deux Innocentes.

On loue à partir d'aujourd'hui à la Société d'horticulture, 84, rue de Grenelle. Fauteuils d'orchestre, 6 fr. et 5 fr.; fauteuils de côté et de balcon, 3 francs.

Au Gymnase, Papa atteindra ce soir la cinquantième représentation. A en juger par les recettes qui n'ont pas fléchi depuis la première, la délicieuse comédie de MM. Robert de Flers et Gaston de Caillavet n'est pas au cihqiuème de sa carrière. Félicitons l'heureux directeur et les heureux auteurs et aussi leurs excellents interprètes, qui n'ont pas cessé.et ne cesseront jamais de jouer la pièce, supérieurement conduite par M. Huguenet, avec autant d'ardeur, de conscience et de joie qu'à la répétition générale. Ceci valait d'être dit.. ̃/

La première matinée de la -'Gamine'- aura. lieu dimanche, à 2 heures, à la Renaissance. Le service de seconde sera reçu le soir.;

̃ ̃ ^f.

La Divorcée atteindra sa 50e dans quelques

sa- pensée Nina Randolph était fille' d'une folle, et elle avait en elle- les g'crmes de l'horriblo maladie. Son humeur. capricieuse, ses boutades, ses désespoirs tragiques, ses allusions à un avenir inévitable, son attitude envers lui, tout s'expliquait enfin. Et miss Halhaway savait, et avait essayé de le mettre en garde contre elle. D'autres aussi savaient, sans doute, mais le secret avait été bien gardé. Rempli d'amertume et de dégoût, son cœur et son cerveau étaient accablés. Les fous sont des objets d'horreur, eU'image'de Nina, ëcumante et hideuse, se dressait à ses yeux. ̃ Cela.passa; mais il la vit alors, sans illusion, dépouillée de l'idéal dont il l'avait auréolée. Elle qui auparavant était pour lui l'enchanteresse, celle qui rachetait tout par son tempérament exquis, elle n'était plus qu'une jeune personne très ordinaire, gaie, vivante, fantasque et séduisante, qui prenait de la vie tout le plaisir possible avant de se voir enfermée dans la cellule capitonnée d'une maison de santé. Il se demanda pourquoi il n'avait .pas. préféré, miss .Hatha,way, Mrs Earle ou miss Mac Dermott. Il conclut de ses réflexions que Nina l'avait impressionné' au;, début, mais que, dans lasiiite, "sa ^propre imagination l'avait douée de toutes -les qualités- qu'il; voulait.trouver en'elle.Le canon annon-. 'çant le lever du;soleil se mit; à tonner au Presidio. L'aurore teintait de rose la mer et l'horizon. Il se leva et «traversa vivement les collines et les plaines lorsqu'il eut- gagné sa chambreril se coucha

:et dormit. ̃ ̃

Zi~I`

̃A deux lieuses;- alors que l'Iidrpe- finissait de déjeuner, la carte de^M. Randolph lui fut remise; il alla tout de suite le:rejoindredansle salon. M. Randolph y était seul, assis indifféremment sur le bord d'une chaise, regardant vaguement t par. la fenêtre. Habituellement très 'soigué dans sa, jnjse,,il..iVtUaitJ!-P#s(r'as14.Ç^

jours, au théâtre Apollo. L'amusante opérette, jouée avec entrain et talent par Mlle Jane Marriac, continue à remporter un succès qui promet des centaines de représentations.

M. Charles Casella, retour de Marseille il vient de créer avec un grand succès llêcc de valse, a repris le rôle de Danilo dans la Veuve joyeuse qu'il a joué hier en matinée et qu'il jouera dimanche soir.

C'est la Petite Caporale qui finira la saison au Chàtelet. De nombreuses personnes en ont exprimé le désir à M. Fontanes. Aussi le directeur du Châtelet a-t-il décidé qu'Arsène Lupin contre Herlock Sliolmes aurait sa dernière représentation le 30 mars. Vendredi .31, reprise de la Petite Caporale. Aux personnes qui voudraient voir on revoir l'amusante pièce policière, nous recommandons ses dernières représentations.

La complication des décors et de la mise en scène des Frères Karamazoff, le prochain spectacle du théâtre des Arts, obligeront M. Jacques Rouché à afficher le Marchand de passions pour la dernière fois dimanche, en matinée.

A partir de dimanche soir, c'est Fanlasio, dans son pittoresque romantique et sa poétique originalité, qui tiendra l'affiche avec le Dépensier.

A la demande de M. Constant Vorlot, député des Vosges et président de la Jeunesse républicaine de M. France, notre excellent confrère et ami Edouard Philippe a accepté de refaire devant la Jeunesse républicaine du deuxième arrondissement sa, très intéressante conférence sur « l'Histoire du tambour à travers les âges ». Le spirituel conférencier, qui possède si parfaitement le sujet, qu'il doit traiter, retrouvera cette fois encore le gros succès qu'il obtint naguère dans- le /grand amphithéâtre de la Sor- bonne lorsqu'il présenta les tambours de la garde républicaine exécutant les batteries historiques sous la direction de l'cx-tambourmajbr Gourdin. `

Sa nouvelle conférence aura lieu le jeudi soir C avril, salle Radzlvill. Elle sera présidée par M. le sénateur Couyba. rapporteur du budget de l'instruction publique et des beaux-arts. 11 présentera le conférencier à la Jeunesse républicaine.

Les élèves de l'Ecole des ponts et chaussées.ont donné, leur revue annuelle mercredi; au théâtre F.emina. Excellente interprétation d'ensemble par les élèves de l'Ecole et leur charmante commère, Mlle Débério.

Le dernier spectacle du Nouveau Thôât re d'Art (la pièce de M. Ignasi Iglesias, les Pies, et l'acte en vers de M. Gabriel Nigond, Perlol) a remporté le plus vif succès. On pouvait craindre que le public parisien ne fût déconcerté par l'originalité de la pièce catalane dans laquelle on ne trouve ni amour ni intrigue. Il n'en a rien été. Le réalisme sobre et puissant d'Iglesias a su s'imposer du premier coup au public d'élite qui se pressait le premier jour dans la salle du Palais-Royal, et les .applaudissements ont éclaté, spontanés, unanimes. Le second jour, la salle était comble. On avait vainement cherché un strapontin à l'orchestre ou une place à l'amphithéâtre. Le public a été encore plus chaud que la veille.

La mise en scène offrait des -difficultés Earticulières et comportait ur.e nombreuse figuration; elle a été admirablement réglée par M. Louis Bourny, qui a tenu, en outre, d'une façon remarquable le rôle du protago-* niste (le barbier Pèlerin).

Il n'y a du reste que des louanges ù donner à tous les artistes qui ont joué avec un ensemble parfait. Une mention spéciale est due, parmi les hommes, à MM. Bénédict (le' fossoyeur), Robert Lagrange (le pauvre), Menaud {Tonvi-eux Bernard). Les femmes ont été excellentes. Citons Mlle Gabrielle Fleury,dans le rôle long et difficile de la mère Mme Irma Perrot, admirablement costumée et dont un châle a paru une trouvaille, et Mme Marcelle Delville, qui a su donner de l'expression à un personnage un peu ingrat.

Hors Paris

On nous signale de Bordeaux l'excellent accueil fait à l'originale partition de M. Reynaldo Hahn, la Carmélite.

De Nice:

Pour couronner la série de ses sensationnelles représentations au Casino municipal, Mme Kousnietzoff chanta Thaïs, avant-hier soir, avec M. Dangès que la direction avait tout spécialement engagé. Ce fut une inouhliable soirée d'adieux. La ravissante interprète de tant d'œuvres différentes obtint un dernier et magnifique triomphe dans ce rôleoù elle fut véritablement admirable. Tout l'enthousiasme et toute la reconnaissance d'un public dont elle fut l'idole pendant son séjour à Nice allèrent spontanément à, bile, parmi des tempêtes d'applaudissements, au milieu d'innombrables rappels. Il est diffi-

NouiLLETTES LUGULLUS

jour-là et. semblait n'avoir pas changé de vêtements depuis quarante-huit heures.

Thorpe lui serra chaleureusement la main, oubliant tout a ce moment. M. Randolph ne répondit pas à sa cordialité il retira rapidement sa main et commença, d'une, voix altérée Je vous dois une explication. Vous vous êtes heurté à un malheureux secret de famille.

Thorpe raconta alors ce qui l'avait décidé à entrer dans la maison.

Je supposais bien quelque chose de ce genre, ou plutôt c'était l'idée de Cochrane qui a trouvé une fenêtre et une porte ouvertes au rez-dé-chaussée. Vous avez été guidé par une bonne intention dont je ,ne, puis que vous remercier. Après une légère pause, il reprit Comme je viens de vous le dire, une explication est nécessaire vous savez que Nina devait vous la donner ellemême au moment qu'elle jugerait opportun et c'est pourquoi je ne vous ai rien dit l'autre jour. Je m'arrange habituellement pour l'envoyer à la'campagne à'l'époquede ces crises, ajouta-t-il. Je suppose que ces crises sont plus ou moins inattendues, répondit Thorpe, ne sachant trop que dire.

'M. Randolph tourna. et retourna son chapeau entre ses doigts crispés Plus ou moins, répéta- t-il. D'autres- personnes- de la famille sont-elles également atteintes? Son père et sa mère étaient comme tout le monde. Je ne sais rien des antécédents plus éloignés.

Cela saute quelquefois une génération, dit Thorpe rêveur.

M. Randolph passa la main sur ses veux et serra les lèvres. Il ouvrit deux fois la bouche avant de pouvoir articuler

--Quelquefois, pas toujours 1

Thorpe se leva, nerveux, fit quelques pas,' puis revint se poster en face de M. Randolph.

,p El Nin.a.,?-;dep3îin'la:t-iK ¡

cile d'imaginer une Thaïs plus idéalement voluptueuse d'abord et mystique ensuite tous les dons de la célèbre chanteuse russe, sa voix, sa beauté ainsi que tout son art. firent de ce rôle quelque chose d'unique ii de merveilleux.

Les ovations répétées d'une salle archicomble témoignèrent du souvenir ineffaçqble que Mme Kousnietzoft' laissera sur la Riviera. Une ample moisson de bravos revint à M. Dangôs, l'excellent baryton, qui fut à maintes reprises l'objet d'une ovation et dont l'interprétatiotf. d'Athanae) reste supérieure il toutes les lou\inges. Il serait bien difficile d'imaginer un gala plus réussi comme éclat et comme qualité d'art. La seule annonce de la dernière représentation de Mme Kousnietzoft' avait fait enlever les dernières places près de deux jours à l'avance. Cette admirable manifestation d'art fut le rendez-vous de toutes les élégances en villégiature à Nice et sur la Côte d'Azur.

̃ Serge Basset.

SPECTACLES & CONCERTS

Aujourd'hui

A l'Université des Annales, 51, rue SaintGeorges, a 2 heures (conférence répétée) « Guignols et pantins », conférence par M. Pierre Wolff. Auditions de Mlles Piérat et Bovy, de la Comédie-Française, de M. Félix Huguënet et de MM. Brunot, Granyal et Bernard, de la Comédie-Française. A 5 heures les Peintres de Barbizon Corot, Millet, Rousseau », conférence par M. Henri Gain. Projections.

Cesoir,:

Aux Folies-Bergère (tél. 102-59 et 281-49), à Sh.2; laRevue des Foliés-Bergère, de MM. l'L. Flers et Eugène Héros, tableaux. A 9 lu 1/2, les Jaxons dans « les Polichinelles » à ̃̃10 h., Paris en 1910; à -10 h. l/'i, Mme Récamier; à 10 h. 1/2, la Distribution des Aigles; à 11 h., les Régates d'Henloy; à 11 'h. 10, la Femme et le Pantin; à. 11 h, 15, le petit prodige Willy Ferreros; à 11 h. 25, les' merveilleux Graggs; à 11 h. 45, l'Entrevue du camp du Drap d'Or (miss Haney, Claudius, Maurel, Chevalier, Inès et Reba Kaufi'man^ et Marie Marville). A l'Olympia (télèph. 244-68), à'Sli. 1/2. Sans' précédent dans le monde entier les Films-Parlants Gaumoni ou la Viet reconstituée. Marguerite Deval et Paul Franck dans l'Hypnotiseur, sketch inédit. Dévorées mimbdrame en 2 tableaux, musique de M. Letombe, joué par M. Georges Marck, ses lions, Mlle Valentine Petit.. JS'iloliris, ballet -légende en 4 tableaux (la Sylphe, Delyanne, Myrthis, etc.) Attractions nouvelles Tableaux d'art de Blanche de Paunac, Johanny and Tommy; M. et Mme Deswal (Sporting-Act) les Weisc, etc. ̃

A la Scala; la Revue 'de la Scala, en 2 actes et 2:2 tableaux, de MM. Michel Carré et André Barde (Polin, Morton, Edmée Favart, Mary Perret, Paul Morly, Pomponette, I. Bordoni, Renée Baltha., Sinoël, R. Casa, Eugénio, Rivers, etc.). Décors d'Amable.

A la Boîte à Fursy, à 9 h. 1/2 1911 f revue en 2 actes, de "MM. Robert Dieudonné et C.-A. Carpentier (Yvonne • Maëlec, Claudie de Sivry, Sauterne, d'Horfeuil, Bertio, etc.).

Les chansonniers Enthoven, Vincent Hyspa, Mèvisto aîné, Vaunel et E. Wolff. Au Moulin-Rouge, à 9 heures, la revue .C'est très, excitant! (Norman .French,.Fer(-, nàhd Frey, Maud Samson, Madeleine Gui tty BorUAngère, Gibard, Lacerpôte, Elynett, Ber, tha Silvain, Jane d'Alma, etc.

Au Nouveau-Cirque, à 8 h. 1/2,, attractions diverses; à 10 h. 1/2, Une soirée à Blagc. Park, fantaisie comique .et nautique (Darius M.). .•̃. ;j- ̃ ̃̃ A la Lune Rousse. 36, boulevard de Clichy, tél. 5S7-48 (direction Bonnaud-Blôs), à 9 li. 1/2 les chansonniers Bonnaud, Numa Blés, L. Boyer, G. Baltha, Tourtal, Wcil, dans leurs oeuvres. Y a d'ia gloire! ombres humoristiques. Chants de manœuvre, revue en un acte avec Mlle Lucy Pezet. Décor de Giffey.

La Reine des Reines de Paris et sa suite, les gracieuses reines tchèques et les délégués de la Ville de Prague, assisteront ce soir à la représentation de gala de la Revue des FoliesrBergère, dont on parle partout, aussi bien en Bohême qu'à Paris.

Le spectacle de la Boîte à Fursy avec ses joyeux chansonniers, Vincent Hyspa, Mévisto aîné, Vannel et Emile Wolff, et la spirituelle revue 191-1 interprétée a ravir par Yvonne Maëloc, Made Siamé, Constance Sauterne, Michel, etc., constitue une des meilleures soirées que l'on puisse passer à Montmartre, ce point de ralliement de tous les plaisirs.

A Luna-Park.

Trois semaines seulement nous séparent

M. Randolph pressa convulsivement son front de ses deux mains.

Thorpe pâlit, ses genoux fléchissaient. Il sortit et revint un instant après, rapportant de l'eau-de-vie.

Allons, dit-il, buvons-en un verre pour nous remonter et parlons bravement. Nous ne sommes plus--des enfants. •̃•̃• M. Randolph avala une gorgée, puis répondit =

–Dans quelques années,Nina sera telle que vous avez vu sa mèrela nuit dernière; aucune forca au monde ne peut l'empêcher. Je donnerais ma vie manquée, je mourrais sur le bûcher. rien n'y ferait. Peut-être y arriverai-je?. J'ai l'intention de l'épouser.

Non! non! Elle qui a plus de volonté que moi, elle ne vous le permettrait jamais. Elle me l'a dit ce matin, et elle m'envoie en ambassadeur vous le redire de sa part. Elle m'a chargé de vous expliquer qu'elle compte sur vous pour vous en tenir à votre pacte. Elle est inébranlable je la connais.

Dites-lui que je n'accepte aucun message, pas même de -vous. Je me considère comme son fiancé, et je l'annoncerai partout. Est-il possible que vous vouliez' l'épouser, sachant ce que vous savez? J'aurais préféré le savoir dès le début je l'aurais évitée, ou je serais parti. Mais je lui ai donné ma parole volontairement que rien ne contrecarrerait ma décisipn de l'épouser et rien ne m'en,

empêchera.

'Vous êtes bien Anglais! répliqua amèrement1 M. Randolph. Je voudrais être de la même trempe. Mais, hélas je ne le suis pas. Mon passé est honorable certainement, seulement, je suis faible sbus certains rapports et je suis parti du mauvais pied. Comme je regrette tout cela, Thorpe Je vous aurais donné! ma fille plus volontiers qu'à tout autre. homme de ma connaissance. Merci. Voulez-vous me préparer un

ren,dez-v,O,Vls avec Nina ?

de la réouverture de la Ville enchantée mais grâce à une activité prodigieuse dont M. Akoun donne l'exemple, les travaux les plus difficiles avancent rapidement, et une nouvelle ville s'.élève qui va surpasser en beauté tout ce qui s'est fait jusqu'a ce jour. Les décorations les plus merveilleuses, les illuminations les plus féeriques et les attractions les plus inédites vont recevoir dans quelques jours l'approbation du Tout-Paris.

H.

Il faut avoir applaudi

L'extraordinaire .i– Nortian-French L'irrésistible •–•MènOUi!

La drolati"que Mdael. GVilty Le désopilant; Lacerpète Le si amusant. Glbard! Le délicieux FerHand Frey! L'adorable. BeRl-Angère La tout exquise Maud SamsOn'

L'incomparable troUpe

des « Moulins-Eovge.. Girls! »

danslatnerveilleuserevue: «C'Est très excitant!» le triomphe de la saison parisienne

A la Cigale.

Aujourd'hui vendredi, jour select par excellence, la salle de la Cigale offrira un coup d'œil des plus éblouissants, la location est énorme, et non seulement pour ce soir, mais déjà pour le vendredi suivant.

Le succès de la Revue sans culotles a eu un tel retentissement avec Galipaux, miss Campton, Dorville et le reste de la distribution, qui est tout à fait remarquable, qu'on loue même télôgraphiquement de province. Il est vrai que les couplets pleins de spirituels sous-entendus, les répliques à l'emporte-piôce de Dominique Bonnaud et Numa Blés ont toutes^los qualités d'à propos et de saine gaieté qu'fy faut pour plaire au public très averti et très chic qui fréquente la Cigale.

COURRIER MUSICAL

Demain soir samedi, concert avec orchestre et chœurs au Cercle musical, salle Gaveau, 45, rue La Boétie. Cette soirée, consacrée aux œuvres de M. Claude Debussy et entièrement dirigée par lui, réunira tous les fervents admirateurs du maître. Miss Maggie Teyte et M. Jean Périer, qui sont d'incomparables interprètes, prêteront leur concours à cette fête d'art. Un orchestre, composé de l'élite de nos musiciens, donnera la. première' audition des' CMWhn's corner, orchestrés par M. André Caplet deux gymnopédies d'Erik Satié, orchestrées par M. Claude Debussy, qui accompagnera les trois ballades de Villon que chantera M. Jean Périer. Miss Maggie Teyte, accompagnée par l'auteur, fera entendre un recueil des « Fêtes galantes » et les « Ariettes oubliées ». Enfin, les trois chœurs a capella, sur des chansons de Charles d'Orléans, termineront ce magnifique, programme que le Cercle musical a la joie d olfrir à son public nombreux et éclairé. Billets et programmes- chez Durand, éditeur, 4, place de la Madeleine, et salle Gaveau.

Prix des places de 10 à 3 francs.

La grande virtuose MmeRiss-Arbeau donnera le 29 mars, à la salle Pleyel, un récital qui promet d'être des plus intéressants.

j. N.

Mlle Sonia Darbell, de l'Opéra-Comique, vient de. se faire entendre dans un magnifique concert qu'elle donna avec le concours de l'orchestre Lamoureux, dirigé par Camille Chevillard, et de l'éminent violoniste Capet. Un programme interprété d'une,façon magistrale par la talentueuse cantatrice et comprenant des œuvres anciennes et modernes dé Hœndel, Le Borne, Lestrange, M. S. Rousseau, etc., permit au public enthousiaste de manifester son admiration à la gracieuse artiste.. L, de ̃ L. de Crémone.

LES GRANDES VENTES Aujourd'hui, à l'hôtel Drouot

Vente

Salle S. Livres anciens et modernes, manuscrits. Me Laik-Dubreuil M. Jules Meynial.

Exposition

Salle 7. Tableaux modernes, dessins, Me LAiR-DuBREUIL M. Georges Petit. COLLECTION DE FEU M. G.

Voici le détail des enchères de la collection de feu M. G. qui fut vendue mercredi, par le ministère de Mes LairDubreuil et Henri Baudoin, assisté de MM. Georges Petit et Mannheim, experts

Tableaux modernes. 1, Paul Baudry, l'Amour et Psyché, 28,500 fr. n° 5, E. Hil-

M. Randolph s'agita.

Je vais vous dire toute ma pensée, Thorpe; vous feriez mieux d'attendre un peu. Elle n'est pas disposée en ce moment à écouter quoi que ce soit et à se laisser faire la cour; croyez-moi. Je ne l'ai jamais vue d'aussi méchante humeur. Les femmes sont sujettes à ces accès de nervosité, elle plus qu'une autre. Faites d'abord le voyage que vous projetiez en Californie; qu'il dure. environ deux mois, puis revenez inopinément à Redwoods. Je ne veux vous donner aucun espoir, et en conscience vousne devriez pas désirer en conserver; mais si vous suivez le conseil. que je vous suggère, votre dernier rendez-vous avec elle vous laissera du moins un meilleur souvenir.,

Très bien, cette combinaison me semble préférable à moi aussi. En attendant, voulez-vous lui répéter ce que j'ai dit sauf cette phrase que j'aurais mieux aimé savoir plus tôt.

M. Randolph se leva, prit son chapeau et ses gants

-.Je le lui dirai, répondit-ii. Adieu. Vous êtes bouleversé, mon. ami, mars vous devriez être reconnaissant au ciel d'être dans votre peau, et non dans la mienne!

XVII

jDona Prudencia avait envoyé à Thorpe une invitation pressante pour les fêtes célébrées à Casa Grande en l'honneur du dix-neuvième anniversaire de son fils. Le lendemain de son entretien avec M. Randolph, Thorpe prit passage sur un paquebot à destination de Santa Barbara, en compagnie de don Tiburcio Castro, du capitaine Brotherton et de sa femme dona Eustaquia, de Mrs Polk, et d'une- -demi-douzaine, d'autres Californiens. La traversée dura quatre jours, et; manqua totalement de confort. Mais les' heureux et insouciants Espagnols faisaient constamment des frais et les jeunes filles cherchaient à attirer sur elles l'attention de l'Anglais. Thorpe, n'avait, pas ,1e, temms, de ^étlé-.

«f ~<i~. ~it~-X.S'

debrandt, les Contrebandier.?, i,300,fr. rio6, Jongkind, l'Hiver en Hollande, 8,ooo francs y 7, l'Observatoire, vu du faubourg SaintJacques, 5,600 fr. n° 8; le Chemin sur la côte Saint-André, 3,000 fr.; n° 9, Coucher de soleil sur la mer, aux environs de Rotterdam, 5,000 fr.; n° 10, l'Allée des jardiniers à Rotterdam, 3,400 fr.;n°n, laDiligence deGrenoble à Sassenage; 720 fr. n° 12, le Canal, à Pantin, 1,650 fr.; n° 13, le Vieux bassin, à Bruxelles, 700 fr; nù 14, le Moulin, 55ofr. ••19, Stevens (A.), Dans l'atelier. Le Repos- du modèle, 1,900 fr. n° 20, Stevens (A.), Mélodie, 3,650 fr.; 24, Veyrassat, la Charrue, 1.600 fr.jn0 22, Vuillefroy (F. de), "-Marché aux bestiaux. Environs de Vichy, 1,200 fr.; n° 26, Ziem, le Départ du « Bucentaure », 11,500 fr.; n° 27, Ziem, le «Bucentaure », 12,000 fr. n° 28, Ziem, le Jardin public, à Venise, 9,000 francs. Objets d'art et d'ameublement. 39, Groupe en biscuit de Lorraine, dix-huitième siècle.Avec lecachet: Terre de Lorraine, 1,800 fr.; n° 30, Grand cartel en marqueterie de corne teintée et de nacre, sur fond de cuivre, orné de bronzes, 1,995 fr. n° 31, Ameublement de salon du temps de l'Empire en acajou sculpté, orné de bronzes, 5,900 fr. 32, Tabouret à accotoirs, assorti au meuble précédent, 520 fr.; n° Fauteuil de bu- > reau en acajou, en partie du temps de l'Empire, orné d'appliques en bronze ciselé e'fci doré, 700 fr.; n° 34, Meuble à hauteur d'appui du temps de l'Empire, en acajou, orné d'appliques en bronze,'340 fr.; 35, Meuble-crédence en acajou sculpté du temps de-l'Em-' pire, décoré d'appliques en bronze doré, i,35<3: francs.

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OBJETS D'ART ET D'AMEUBLEMENT L'exposition particulière qui s'ouvrira demain à l'hôtel Drouot, salle 6. attirera certainement la foule des amateurs r il s'y trouve des séries assez.abondantes et assez variées, pour piquer au viU'iit- tention de, tous ceux qui, ont le goût des belles choses du passé.

Ce sont d'abord des faïences ancien- nes aux marques recherchées, faïences de Moustiers, de Rouen, de Lille, de Ne- vers, d'Aprey, de Deruta, de Faenza, d'Urbino, de Castelli, de Venise, deDelft, de La Frata, et d'autres encore, non moins appréciables, ainsi que quelques grès allemands. Puis vient le chapitre' des porcelaines, avec des pièces fort heureuses de Sèvres (pâte tendre), de Paris, de Saxe, de Nymphenbourg, da Frankenthal, de Mennecy, de Chine, etc. La part faite aux objets de vitrine est modeste, mais' elle comprend quelques- uns de ces délicieux objets du temps da' Louis XV, boîtes et étuis, qui sont paré de tant de grâce, que l'on ne sait ce qu'on\ y doit admirer' le plus, la. matière dont ( l'objet est fait ou l'art prodigieusement .1 affiné dépensé à traiter la matière. Et l'on arrive, dans les objets .variés, ât .1 une série de pièces plus graves de signification, pièces ornées d'émaux champlevés, qui évoquent éloquemment cet art J, si puissant et si plein caractère do l'époque, ogivale. t Il faudrait, d'ailleurs, s'arrêter à tout dans cette exposition qui sera publique dimanche, aux dentelles, aux sculptures, qui nous promènent du quinzième 'au dix-lïuitièmé siècle, aux bronzes, dont ( une statuette florentine, de l'école de Jean de1 Bologne, aux meubles, dont plusieurs spécialement beaux; enfin, aux tapisseries qui seront très chaudement disputées, ainsi, d'ailleurs, que cette abondante'série d'objets de valeur, pe'hdant les vacations des 27 èt.28 mars. Jusqu'au numéro 209 du catalogue, les enchères seront dirigées par M° Henri) Baudoin, assisté des experts MannheimJ1 Pour les trente-trois numéros qui com> plètent la vente, Me Félix Albinet pren place à côté de Me Henri Baudoin, e cette fin de vente comprend desfaiien ces et des porcelaines anciennes, qûëlf ques objets variés,, bronzes, meubles ev- autres, ainsi que trois tapisseries fla> mandes du dix-septième siècle. ̃ Valemont.1 e.

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chir et ne tenait d'ailleurs, pas à resi; ter seul à seul avec ses pensées, Lorsqu'il ne jouait pas le rôle de chevalier servant auprès des dames, il écoutait les vieilles histoires de don Tiburci sur la Californie, ou discutait de l'avenir du pays avec le capitaine Brotherton, qui menait une vie facile et large dans" un rancho », mais témoignait beaucoup d'intérêt à ce pays que sa galanterie avait aidé à prendre et à tenir. Le bateau jeta l'ancre dans le détroit de Santa Barbara devant une scènefort animée. Les murs d'argile de Casa,. Grande étaient nouvellement peints en blanc, les tuiles nouvellement peintes en rouge, ainsi que les grandes tours, les-l arches, et le toit de la Mission se déta- chait sur le fond vert des collines, à un: mille plus loin. Les maisons autour du fort paraissaient fraîches et gaies. De nombreux chevaux, richement capara-;çonnés, se tenaient fièrement dans; lacour ouverte de Casa Grande, ou piaf- > faient sous les arbres voisins. Des cabal- leros en costumes somptueux flânaient,le « cigarito » aux lèvres. Sur les terras-. ses des maisons étaient les femmes, habillées de couleurs voyantes, la tête drapée d'un«reboso » ou d'une mantille, jouant de l'inévitable éventail.

Des Indiens en vêtements de calicot clair attendaient sur la rive les bagages dès invités. Entre eux et les maisons se dressait une grande tente sur laquelle flottaient altières les couleurs mexicaines. Bien loin à gauche, était une rue grossière, flanquée de chaque côté d'une rangée de maisons en bois primitives, représentant les débuts difficiles d'une ville américaine.

On dirait d'une gravure coloriée, dLt^.Thoppe, San-Erancisco -UhorrioJe San-Prancisco, peut-il être sur le même territoire? On se croirait ici en Areadie

Gertrude Athertoa"

Traduit parla baronne Jean de GAil*

(;4 suivre.)

.~L'j.s


ïia Vie Sportive

>;̃̃[' 'COURSES A auteuil Pour la mi-carême nous avons eu un après-'midi- délicieux dans notre ciel bleu, monoplan 'et; dirigeable évoluent gracieusement; sur 'la- piste (|ui se raffermit, les steeplechase.rs se "présentent en bon nombre. Par exemple,' en fait, de résultats réellement à retenir, je n'en vois guère. Pétrnnolis III a bien débuté sur les -gros obstacles mais'il saute diablement de travers, c'est un voisinage dangereux. Les amateurs de steeple-chasing vont:, attendre avec; anxiété le résultat d'aujovmMntiy celui du grand National notre Lutteur va tenter de renouveler son beau pnecès de 1909. Cette fois, il a un compatriote, .Trianon III; la chance du gris n'est T)^s.i. dédaigner." Notre élevage "sera, très brillamment représenté..

Prix- Mélibëe {8,000 fr., 3,500 m.). 1. Rà'inyHours, à M. Louis Prate (Williams) 2,:Quidv Ntivi," à M. R. Bally" (À. Benson) ;>, Arghoùn à M. A. Bénard (Bourdalé) (ûjlbnguenrs, 10 longueurs).

Non"- placés Le Miracle, Philaë, tombée, Clog Dance, tombé, Hallo, tombé.

Pari'mutuel à 10 fr. Gagnant, 123 fr. 50. Placés Rainy Hours, 51 fr. 50; Quid Novi, 83fr..&0.

Prix de la Vénerie (4,000 fr., 3,100 m.). î, Gilda II, à M. Louis Prate (Berteaux). 2-, Kariry, à M. Wallet (L. Philippe); g, Bercy, à M. E. Pantall (E.Hardy) (3/4 longueur, S longueurs).

Non placés Casus Belli II, Pourville, BeaijfO/rt 111, Rosey Posey (tombée), Docteur Daniel' (distancé de la troisième place). Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 69 fr. 50. Placés :Gilda II; 24 fr. 50; Kariry, 29 fr. Bercy, 28 fr..

''Prix Saxifrage (10,000 fr., 4,500 m.). 1, Primat, à M. Braquessac (W. Itéad): 2,'Brinker,à M. Besnus (Salmon); b, Ratafia II, à M. Smets (Thibault), (4 longueurs, loin). Non placés Mario, tombé; Stokes, tonibé; Iule,, tombé..

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 35 fr. Placés -i Primat, 23 f r Dri nkor, 33 fr. 50. Prix Boyard (G,000 fr., 4,200 met.). 1, Teuton; à 'M.: CI:. Liénart (C. Halsey) ,2, Lôllipop, a M. Liénart (Heath) S,- Milo, à M: Gaston-Dreyfus (Drayton) (1 long. 1/2, 1 longueur)."

Non placé Rat à Poils. .̃•̃•.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 17 fr. 50. Placés Teuton, 18 fr. 50; Lollipop, 13 fr. 50. Prix 'S al (4,000 fr., 3,100 m.). 1, Apiarist, à M; G. Braquessac (W. Head) 2, Proclês, à M.. Liénart (Heath) 3, Désopilant, au baron de Waldener (Barré) (3 longueurs, 1 longueur ,1/2).

Non placés Ange Blond, Bonnelles, Capric|osa,.Montavallç, Le Hola, Saint Léon, Monsieur Albert, Messenger Boy.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 49 fr. 50. Placés Apiarist, 21 fr. 50; Proclès, 25 fr.; Désopilant, 19 fr. 50.

[Prix Mario (4,000 fr. 3,500 m.). 1, Pétrôpolis III, à M. J.-E.. Widener (F. Tavlor); 2, ;Eouffe la Rtiute, à M. B. de Puchesse (Lancaster); 3, Givre 11, à M. R. Bally (Barré) (2 long., courte tête).

Non placés Fronde, Lough Mask, tombé. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 25 fr. 50.

Petites Annonces

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Lajigfie '.(; 6 fr(ittà$. Par Dï\ insertions Oîf-Cinquanie lignes 5 francs TARIF REDUIT

Pour Us Annonces concernant ^Industrie et .1rs Fondj de Commerce, les Occasions, Ventes, Achats, Echanges; les Locations et les Pensions bourgeoises, la ligne. 3 francs

PETITES ANNONCES

DU MERCREDI

Coups, Emplois/ Gens de maison La ligne 1 fr. 50 La ligne, a trente-six lettres

PLAISIRS PARISIENS Programme des Théâtres

'̃£̃ MATINEES

BÉXAISSANCK (tél. 437.05;. 4 h.. 1/2. .• Suite des «Vendredis de la Parisienne ». t'ônférence de M. Franc Nohain .:« Claude '.[Terrasse c-t la M.usiqtie gaie. »

~EXDREDIS DE Fl'OfIV1 (Terzaxxu FEM!KA)

\-ENDREDIS DE FEMINA (Thé:atri3 Femina)

(Tél. 528.68).-+ 4 h.- 1/2. ̃« L'Heure du thé »;̃

causerie de MmeJeanne R.olljr et de M. Gaston Dribosc.

THEATR~E -MpLIF:R;£:f.;2"h'. O/Û. La.Princesse Rouge. '[. ̃•> v SOIRÉE OPERA (Tél. 007.05). •- S h. 0/0. Samson et Dalila; Coppelin.

COMËDÎE-FRANÇAlîJE .(Tél. 102.22). 8 h. 0/0. "Le. Mariage de Figarp.

Samedi Les Marionnettes.

0 ÇERÀrÇOMIQL'E (Tél. i(S.76). S h. 0/0. •Louise.

-Samedi Y Le liai à"Ys:

ÔDEON (Tél. 811.42); S h. 3/4. L'Arlésfenne. •̃•

THEATRE SARAH-BBRNHARDT (Tél. 1000.70). ,-S h. l/'t. La Dame de Monsoreau. I/AUDEVILLE (Tél. 102.09^9 h. 0/0. Le I ^Tribun.. ̃̃ ̃

VARIETES -(Tél. 109.92\ S h. 1/4, la Partie

\JARiETE. S v 109.92), 8 sacré. l~ Partie

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âpîÏEATRE REJ'ÂNEi'féL^âS.tS), 8 h. 1/2: J. '-L'oiseau bleu. s

nORTE SAINT-MARTIN (Tél. 437.53). 8 h. 1/4.

I L'Enfant de l'amoiii1.'

pE,iaS:1\Ci~7 (Tel. 437.03). 8 h. 3/A.

RENAISSANCE (Tél. 437.03). 8 h. 3/4.

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LES ARMES

Société militaire d'Escrime pratique Les épreuves de la Grande Semaine militaire des Armes de combat (épôe, sabre, revolver et .pistolet} seront, disputées, au Jardin de Paris, du 19 au 30 avril.

Trois nouvelles épreuves ont été créées 1" Le Championnat intersalles militaires de sabre par "équipes mixtes Le maître d'armes, officiers et sous-officiers de la même salle. (Challenge offert par M. A. Guyon). Le Championnat de quatre armes dit « Challenge de la Falaise » (offert par MM. le capitaine de Ranst, capitaine Chapuis, lieutenant ̃Pcrrodon, lieutenant do Mas Latrie et le lieutenant de'Lesseps).

il" Le Championnat d'épéo par équipes régimentaires .pour sou s- officiers rengagés (challenge offert par M. le docteur de Pradel). Le nombre total des Championnats; militaires se trouve ainsi porté à dix-sept. Jean Septime.

tir'

Tir aux pigeons du Bois de Boulogne

Résultats des poules disputées au tir aux pigeons du Bois de Boulogne

Prix des Fusains !un pigeon, handicap). 1, Arab, 8/S; 2, comte de X.areint.y-1'holozan, Paul Bigrion, '7/8, ex irquo.

La poule suivante a été gagnée par MM. Delarnare-Maze et baron Maurice dsAVoot de Trixhe. Etaient présents

MM. le prince Philippe do Caraman-CIiimay, Thilzès, Cardeza, P^rrigot, Maze-Sonsier, comte Jules Phstrc, haron d'Orosdy, Ivan, Vallon, A. Vagliano.lt. Doyen.' ̃ .• •'•'

Aujourd'hui vendredi Prix du Golf (300 francs offerts par la Société) Un pigeon, série.

̃̃••̃ ••.̃

Tir aux pigeons de Monte-Carlo (Par dépêche)

Le prix de Stroman à' 27 mètres a réuni 31 tireurs parmi lesquels MM. Roberts et Lavton, tuant 13 sur 13, se partagent les deux premières places M. Ker, tuant 12. sûr 13, troisième. Les autres poules ont été gagnées par MM. comte de Renesse, Davies, Roberts.. Vendredi 24 mars, à 1 heure, 2e prix par rendement de pigeons (série), 1,000 fr.

RUGBY

Le Neath F. C. bat le Stade Français

Cinq mille spectateurs, un temps superbe, un peu chaud même pour le rugby, un excellent terrain, la visite en monoplan de l'aviateur Védrines, celle aussi du dirigeable Astra Torres, tels sont les à-côtés du match international qui mit hier aux prises, sur la pelouse du Parc des Princes, l'équipe du Neath F. C. actuellement le meilleur quinze gallois avec celle du Stade Français.

La victoire est restée– assez difficilement aux Gallois, qui ont toujours eu le meilleur -mais l'ont eu dans des conditions assez peu impressionnantes. L'équipe du Stade Français a joué une excellente forme, bien.qu'elle ait été privée, du concours de quel-

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l'dql.i, Leblond,: Lesienr, partis pour l'Irlande avec j'équipe de France, et de celui d'Arnal, blessé Lane et Bellangor, du Racing-Club de,France,et Braïlesco, du Cercle AÏnical,: avaient accepté de prendre dans 1 équipe du Stade Français la place de trois des absents; et pour se compléter, le, Stade puisa dans son équipe seconde. et les hommes qu'il y prit se comportèrent parfaitement. Le. match s'est, en effet, terminé dans des conditions fort honorables pour nous: 11 points à. 3, si on songe que l'équipe du Neath F. C. est le champion du Pays de Galles, victorieuse des célèbres?". Quinze » de Cardiff, de.Swah'soa et' de Néwpoït.

Le début fut pourtant inquiétant presque (rentrée,. sur un dribbling foudroyant de leurs avants, les Gallois marquaient,* on .effet, un essai,,et tout. dé; suite on entrevit une abominable raclée, tant on avait eivFimpre.ssion qu'ils allaient bousculer comme bon leur semblerait l'équipe dit Stade français. Il n'en fut, Dieu soit loué pas ainsi. Les stadistes donnèrent aussitôt la réplique avec grand cœur et avec honheur; ils «a montrèrent "tout à fait remarquables dans la défense. Actifs, intrépides et adroits, ils ont aussi saisi avec promptitude les plus difficiles occasions de riposter et en ont tiré le plus satisfaisant parti, étonnant l'adversaire et le surprenant par l'inattendu do l'attaque, car notre jeu en France est beaucoup moins mécanique qu'en Angleterre,, et' déjà se précise notre école. A/la fin de la première mi-temps, la situation était 8 points à 0 les Gallois avaient, en effet, marqué, un second essai et l'avaient transformé. Ils ne devaient plus ajouter que trois points à ce total, par un -essai bien exécuté sans doute, mais pris sur une faute impardonnable de l'aiiier français Braïlesco, qui, dans le vide, s'était débarrassé du ballon. Ce troisième essai fut marqué dans la seconde .mi-temps, et comme, le Stade français, dans cette même reprise, mit à son actif ̃ un essai fait -par Braïlesco, rachetant ainsi sa faute on voit tout de suite combien fut égale cette deuxième partie de

match. ̃ ̃̃

Elle fut, en vérité, fort égale; les deux buts furent pareillement menacés; battus même en mêlée les Gallois ne prirent le plus souvent le meilleur que par leur science du dribbling dans le jeu ouvert etpar leur habileté à la touche. Ce sont les avants Gallois qui ont gagné la partie. Ils ont fait un jeu superbe de puissance et d'activité, en demis,: et en trois-quarts les deux équipes se valaient, mais les nôtres commirent pourtant- quelques fautes malheureuses dont profitèrent leurs adversaires qui, eux, n'en commirent aucune.

Du côté français, les meilleurs hommes furent, sur le terrain, en avant Bellanger et Berneron, en trois-quarts de Jouvencelle et

Lané,

FOOTBALL ASSOCIATION

l'Angleterre bat la France par 3 buts à 1. Le match de football association qui s'est disputé hier au Parc des Princes entre les équipes nationales de France (U. S. F. S. A.) et d'Angleterre (A. F. A.) a été gagné péniblement par l'équipe anglaise qui' a vaincu par 3 buts à 1.

C'est bien le plus beau match de football association qu'on ait jamais vu en France notre équipe nationale s'est comportée d'une façon tout à fait remarquable ceux qui la composaient • et dont le choix fait honneur a ceux qui y procédèrent ont joué avec une ardeur, un courage, une adresse et une

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intelligence qui ont inféressé et enthousiasme le public: considérable. ̃ ̃̃: L'avantage de l'équipe ̃ d'Angleterre fut constant, mais si net quil eût été, il ne fut jamais désobligeait. A maintes et maintes reprises nos représentants surent avop l'attaque leur actif et par plusieurs fois menacèrent dans des conditions magnifiquement amenées le but anglais.. 1 1 s < réussirent, d'ailleurs, à y loger une. fois le ballon sur une attaque splendide de l'aile au centre. L'équipe de France se distingua particulièrement dans la seconde mi-temps c'est d'ailleurs dans celle-là qu'elle marqua. Elle opposa de bput en bout une admirable défense, et eut, pendant dix minutes, le,. meilleur dans l'attaque. L'équipe se désorganisa pourtant quelque peu sur la fin, désunie par la furieuse offensive des Anglais, effarés à la. perspective d'un match nul". Quelques équijji'érs quittèrent leur place, découvrirent ainsi leurs but, circonstance dont profitèrent les avants britanniques pour forcer la défenso et marquer de loin deux- buts qui portèrent ;V3 lo total de. leurs points. Bien que le rosultat.soit pour nous une défaite, il est fort honorable. Le match a montre que nous avions, en football association comme, en rugby, fait de considérables progrès. Les meilleurs des nôtres ̃ furent Rchalbart et le gardien de but Gastyne qui accumula les prouesses.

A Saint-Ôïien, l'équipe anglaise delà. Football Association Limited a battu par 1 but à zéro l'équipe du Comité français interfédéral. YACHTING AUTOMOBILE

De Monte-Carlo

Le stand d'exposition du prochain meeting des canots automobiles présente déjà la plus grande animation, T.'n certain nombre de canots y ont déjà pris place, et tous les préparatifs sont faits pour recevoir les cent vingtneuf .engagés. Nous ne saurions trop recommander aux retardataires de se hâter, et nous leur rappelons qu'ils doivent être rendus à Monaco ait plus tard le let avril avant minuit, l'inauguration devant avoir lieu le dimanche 2 avril. AUTOMOBILISME

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M." Albert Dubois, à Niee-Cimiez,

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Président: M. L.-P. Cailletet, membre de l'Institut.

Vice-présidents: MM., le comte de La Vauls, Jacques Bal.san, Deutsch (de la Meurthe).. Secrétaire général M. Georges Besançon. Trésorier. M. le comte de Castillon de SaîntVictor.

Membres MM. René Grosdidier, Louis Blériof, Paur Tissandier, Henri Menier, Alfred Leblanc.

̃ '̃'

L'aviateur Védrines, pilotant un monoplan, a fait, hier matin, un vol à 000 mètres de hauteur au-dessus du Trocadéro et de Passy; il est revenu atterrir à, Issy. Il a ensuite fait le voyage d'Issy-les-Moulineaux à Juvisy et retour, ll'est parti à 11 h. 25 et il est rentré à midi 5.

L'après-midi il est allé voler au-dessus du Parc-des-Princes se jouaient deux matches de football. Il fut acclamé.

Hier, à l'aérodrome de Saint-Cyr- Aviation, beaux'vols de J. Labouchè-re, sur biplan Zodiac..

̃ ̃̃. ̃ **#

On été admis membres de l'Aéro-Club MM. Gocq, Elie Duprat, Germain Seligmann, comte Pierre de Vilîermont, docteur Balencie.

^-Pjl*

MÎVI. le comte de La Vaulx, le comte de Castillon .de Saint-Victor, Maurice Mallet, Paul l'issancjier et René Grosdidier viennent d'offrir à l'Aéro-Çlub un.prix global de 3,000 francs 'pour les pilotes aéranautes de l'A.C.F.

A Brème, l'aviateur allemand Muller a fait une chute et s'est brisé les deux jambes.

Le lieutenant allemand Forster, que l'on

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Parti hier matin de Chartres à 'Sept ail* res, l'aviateur Boba a atterri à JuviSy à, hïirê heures cinq, après s'être égaré datiâ. fri brouillard. `

̃ ̃̃ ̃ -v.

Le comte d'Argenson, député d'à chat4ilàirault, vient d'offrir un prix de 25,000 franc» pour la course Paris-Toulou.se-Pau'Bordea.ux» Paris, organisée par l'Aéro-Club de France. n n'y met qu'une condition c'est q\x& la première étape de l'épreUve soit Pàris-»Ç^atellerault. •- 7. AÉRONAUTIQUE ;̃;

A l'Aéro-Parc-Zodiac, on vient de tanninfer1 le montage de la première section du croiseur rigide Spiesr, de 10,000 mètres cubes, destiné à l'armée. Les travaux sont poussés activément, et tout fait espérer que cette puissante unité, pourra commencer ses essais à la date prévue, au début de l'automne. '• >•

Le dirigeable espagnol Tarres, construit par la société Astra, est sorti hier dé sôii hangar, à Iësy-les-Moulineïiux, à 9 h; 33 du matin, piloté par M. Airaud. Il est allé évo- luer au-dessus de Boulogne, SuresHes, Long-»:, champ. Il est allé ensuite à Vanves* Mont*- rouge et est revenu par Grenelle- II a fait' un très bel atterrissage à 10 h. 5, en présence de MM. Deutsch (de la Meurthe}> K.apferer, colonel Bouttieaux, commandant Fleury et, capitaine Bois, des établissements militaires de Chalais-Meudon.̃' II s'est, 1'a.près-midî, rendu au PàîCJ<îes-> Princes où l'avait déjà précédé le mqnQfâiv piloté par Védrirtës. COURSE A PIE

Le Cross Country international Le huitième Cross Coùntry international de l'Auto se disputera ainsi que le Championnat de la F. S. A. P. F., dimanche prochain, à 2 h. 1/3 de l'après-midi, à Vaucres-* son, sur l'ex-champ de courses de Mar.

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W-oS&ÏÏt1" ̃-1io" 917' « ..EfebUssemen^Orosdl-Back. 232.. 224.. 225.. 225 Obligations du Crédit Fonder Victoria à Minas 4--O 20 ..F1ves-L,ne4?û 5C-o 50 o08

es [ici ouest .Obligations du Crédit Foncier.~

?• ̃- v." ofl înfPnn-mps,°Hviï. SS? éô «î:: m y. «& ia .oi.c«»m.-a.eo»i8ro. 48-00 «.. Actions industrie/les ̃ \?0 « Ga-S^E:-an ^^IS"

If^AStSns- •• il'- «4- Pï- i5.aomson-io.Bton.. ^•• ~$" 800.. 15 » °_ |*1^ 502 M 502 75 25 Aciéries de France 7Ï5 780 Jg = g' E ra^r; oW 03

Lombards w 120 » » Ramenés Say ord 39b.. 307.. 3to.. 30.09.. 2 >, 3?. 189 4W.. -40* §0 de L 1430.. 1430.. 12 » Havraise d'Energie Electr. 4 298.. 2<i& 50

Il "Lomb~rds. ~_II. 1.~1.. »» ¡mor. 26" 264.. 26(j.. 213i.. 26" 1:, 260°0189: /i6O 4;1, ~o» deL?ngw~ h~u., l~oJl1.. 12 » H.avra~sed'EnergieElectr.45\, 298.. 2~8 ¡,o

30L Merldloraux; 687 685 6S6. 40 Air Comprimé (po n). ~19.. -64.. 817.. 81?.. 8i6.. 1.¡» 260°" 189\1.. 472.. 4~ deMicheviIle. 1490 ..1500.. M » LltsM1l1taires. G)4 50 COG..

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f'h NitrateF~Rallways. 37i 50 .In.. :1.. 10 "Distribution d'EleA~icite. ~{96.. 399.. 400., 4GO. 1;») 3"" 1'10,; ;,01.. ;)01 ¡JO » Atel, et Chantiers de la Loire. 1~!6 18~g.. !7 50 Messageries Maritimes. HO.. 407 25

~anttMteF-Hatiways. ~n" ~'tn" ~.00 ~ue 10 ..Diatnbntiond'EIectncite. 396.. 3&9.. 400.. 400. 1.) 3~190~ j01.. ''01~0 ..Chant.etAtet.deS~-Nazaire 10i9 J053 ..Omni)His4"~ ~Oi -)0'.

WSSSSS"I«" iî:: g:: r99:: :!8:: ^c^yyy | 3S! |é8:: 56b:: p Io^yyy 505.. g- ^•ûf^d!s™r e:ho l.Sfc: Si» Sg» T^op^ysetEiectricité: m,; 17050 170. «0. 'i ^ïï^^»^ &yy. î:ûy iM:: g = ï&ï^»: «ho î=ô; !] :^&£%ïï&ù*™ 1.. 114 '0 "^uS^h^i^- 1ti~W,~

i~ 50 Railwuys etElectriclté. l' 1i-io ;,0 ,0 ¡; 6 20 Tramways de 'B~e~(;3:'A" ~è~ 137:: i:j~ '138:: 13:: = 2 60% 188~ 477 4-3 .) » Banque de l'Indo7~hme lb!jb 1 50 Voitures 3 h °0 411 413..

~p~Sara~)4i. 416.. ~). 4' ~56~ 6iO 638.. d3S 64(\ IÍ» ~2:: -.P~yc~r~ 444:: 44. ~0~ ~7~

18 » Wagons-Lits 01(1. 4!J4.. 494 50 5~ 501 502.. 4S'O 20 ::1' ~,n- .h 1.. "Ho.. 20 » Wagons-Lits 49ù' 50S 75 510..

̃ <ZnnS&+£r fit* Crédit 18 » privil 499.. 500.. -95.. > » 3%-lOOil. 256 257 50 r)O 2iOCieieS OC Isreuil 2 65 Brianskord. 393.. 402. 401.. 401.. 400' Bons à Lots de 100 fr. 1887. 67 67 25 ̃ H? S Banane de France 40t"O 4Q41 4140 13 25 2~-) privil. 395.. 395.. 394 390 15 » Obi. Banque Hypoth. 1000 fr.. 559 MARP.MP PM RAN<TVTÏÏ7 A TÏ7RM17 C6l39 del'Aleéri^ 195.» 1955 1960 Makeewka privil 29S5ÛÏ97.. 305.. 296 .t. lVlAKbrlEi Ci IM OAIM^^»^lEiKMfc* 75 dePariletdesPays-Bâs 1810 1S09.. 1809 1806 1807 60 sh Rio-Tinto 1716 1715 1713 1715 1718 Actions de ChemittS de ter

S* ci^ïiaf ̃ S S S ̃ S=ïî.i.B; 'SS 'S? 'iï 'S 'iî L .r«à«u.,r «. s «̃ v^m »"̃ «y H "™ jîS.' S:

/l~ 1) ~Corap,'ignie Algérienu,~ 1290 128!) 12i" loi: ~=~g: 36-u 3r;2., :{:i7.. 35: 357 30 BÔne à Guelma. 681 683 VALEURS VALEURS

R2 50 Comrtoir National d'Jl>3compte. 91(1.. 91i.. tl\2.. 911.. 8 ~h Lautaro. 242.. 23'1.. 2.¡9.. 238. :!2 50 !Departementaux. Gl:> ~2\J, ..1~11.l~~1. -11 uri cour,

S^gifc'îffliïïSnffi!- S- £- 1:: Ï-ÎSS* 8i:: 11:: II:: S:: sa!Sï,ÏSn" | | ̃. L

li^SSr^' :l:i8S::5S:: SÎSSSSto; S::JS:: S:»:: 85:: 81!Sa£!ïJ~r~ S:: S: ^«r, âvWmI /M/n«; I^WjS^iE;™™ SS|S|»|^ !¡!¡ "Orleans = E i; ISffi-K,ïi :SSS: 8-S S-ï

~.S~eteMarse~se:964. ~Rafnner~d.Egypte~d 81 8350 S250 83 8'~ ,,0 I :528;:535:: 5~ArgenUnI.t~l905. 9720 97.Br.kpan. 6525 6525

60 .C~~tI~MMM~M. Tabaca Ottomans P' 3~" 3-0 3G9 369 3M.. 56 ..Nord .M45..H4U.. 5%. BresU5'895. 10065 10045 ,-CityDeep. 9725 9725

~0" ~80" d~pSSppines' ?8:' 396:: 396:: 28 75 Ouest-Algérien. 622.. 624.. '0 5% 1903 1(13 _0 42.. 4250

lisàSSEEiiE: i;; i;S;; £:: ^TS-5gj- a;: a;; a;; ^atwa; s:: i .-j^ n giS^F^ i,il ̃ ̃ ̃ ̃ 1 r g 3}4% 3->à-Sfc(provde) 74.. 74 45 23 71 ord 474 50 472 50 !ss^^ÏMasH_a!S5!ÏH! .> MARCHÉS ÉTRANGERS ===^– 4H* «»»**« o,, (I-)i-o% de). 98 15 «,0 ^anRoodepoor, 47450 41

11 4;oCluli4/o.00r, !J81" 9810 178DurbanRoodepoort. 41.

m/\rVV>nCi»J atnnnuan>J ̃ 4, Espagne Intérieure 4% 78 05 13 03 FerreiraDeep 122 50 12250

-w »?̃ .i.11 | ̃ CIStoffie ̃ CIStnBlc Clôt oflo. 5?& Mexicain 5% 52 22 22 52 05 7110 Gold 212 50 212 50

.valeurs 1.S2JI»- valeurs- ^n] VM-BUKs | et pré, | | à Unjres VALEURS [ oW. A,oUr, VALEORS |«t, «*«̃ tlM«. 3| Tra-vaa]^ |io 5^82^»* I? 33 Y. ̃ -r-r– ̃ 3,'0 Transvaahen ( 9"0 1 20 General Mining Finance Corp. 43 25 43 25

1 1~ 1 20 General Mming Finance Corp, 43 25 43 25

'J.' d <) -<, ii!. o 4/9 l\]aw Vnrlr oq mnr, Great Northern 126 7/8 126 5/8 131 Union Pacifie pref.91. 911/4 94. 12 50 Balia 376.. 367.. 4 13 Goch(New) 40.. 4150 ̃ Londres "3 'mais" pJHwr 1 ? S/8 13/8 rseW-YOrK, ~J mars Minois Central 135 14135. 139 1 /2 Wabash 17 1/8 16 7 8 17 3/4 34 14 Banco Pérou Londres. 614.. 613.. 2-38 Goerz. 29 75 29 50 ^UUUrcs, ~o iuai> ;«£•••••• •• J(° } *i- 2.3 g 2-3/8 Loutsvillo&Nash. 144 12 144 1/2 149 Wabash pref 38" 37 3/4 39 1/4 101 7_6 Banque de l'Azoff-Don 1686.. 1686.. 18 96 Golden Horse Shoe 99 50 102 50 Consflidès Terme' 81 15/1G 16 S* General wtninqfinân 123 32 1 23/32 Clianges'bndresvue 4 86 15 4 86 15 Manhattan Elevated.. 135 3/4 139 (a) Lehiah Valley 173 1/2 173 3/4 9 4a Industrielle du Japon 219 8 83 Goldfields.. 135. 136.. îraéntiiMSRfi îo? K 1 3 16 1 3 16 .-2mois 4 84 15 4 84 15 Metropolitan St. R 10 26 Peninsnl. Mexicaine. 228 50 220.. 5 02 Gold Mines Investment 3S 75 38 75

«rgeçtinistfc. 1U> 1UJ Goerz. •• i Wjo i câble transfers. 4 86 45 4 86 45 Missouri, KansasSc T. 33./ -33 7.8 34 3;4 AmalgamatedCopper. 64 1/4-63-3/4 66- 6 28 Gold Trust.. 8150

1889. 84 5/16 5 11;~2 Câbl~ transfers. Missouri. Kansas&T. 3434 Amat~amatedCopper. ,628 GoldTrust. 8150

ErttiT^'liàV" Io-'m 91 JaDPrsfontdn' 8 î/4 8 1 4 Atchison. 109 1; 8 109 1/4 112 3-1 pref 67. 66 1/2 American Car &Foïnd. 53 1/2 53 1/2 5 Cape Copper 166.. 166.. Great Cobar. 108 50 109.. "-V« 1907"" \90T Y JoSesbura InïVst "9 1% 29/-it y, pref 102 5 8 102 1] 2 106 1/2 Missouri Pacific. 50 7/8 51 1/S CottonOil.. 59 5/8 -60. 12 50 Carpet Oriental.36150364.. 14 20 Jagersfontein 2095020950 ̃ ftilnJrPiW im i i ÎÔ3i'/2jS? 10' 10/ conVert. 109 5/8 109 3/4 National Mexico 2pr. 35 1/4 34 7/8: Locomotive. 37 1,2 "371/4 ̃ » Lots Turcs 220 50 220.. 2 37 Johannesburg Investment. 37 75 36 75 ChSsï -̃̃"̃ m T 105 1 4 Jumners" 1 yhc 1 016 Atlantic Coast Line 119 12 120 le pref 69. 69. Smcl&R.. 701/4 70 3/S 5 24 Hellénique d'Electricité 1U250 102.. 5 90 Kleinfontein 5050 5075 Chmcs^ 10.> 10j ±h Jumpers J J/1° ̃' Baltimore &6hio. 103 1/4 102 7/8 100 1/4 New-York Central: 107 1% 1ÛS 1111/4 SugarR. 119 7/8 119 1/2 ,6.50 General. Motor Cabpréf. ord. 67 25 OU. 75 8 28 Knigfs Gold .• 75 50 70 25 Frivnfp.'<u? oD o-> 07 «Wnfnnfoin •> 1/3" 9 1/32 Canadian Pacific 218 7/ 8 219 7,8 226 1/2 N.-Y. Ontario&West. 411/2 413/8 42 3/4 Tclegr.&Teleph 1-10 1/8 1461,8 ;•> » def 29 75 ~5 29 2o 7 51 Langlaagte Estate 69 50 50 69 50 Isoamo Extérieure' 96 '•" T LannSé Éstatê 'Ml l5 2 11 Chesapcako&Ohio. 82 58 82 1/4 85 Norfolk StWestern. 107 3/8 107 1/4 .110 1/2 Anaconda, 38 1/2 3S' 1/4 7 15/16 ̃ ̃ nl 2 37 Lena Goldfields. 7.. 9a 50 95 50 iSI- 10-' 10* Mav 9 1 1/8 î 116 Chicago & Alton 24 3 4 21 3.4 pref l' 98.. 981/2 91 Calumet &Hecla, 500 -4M 5S 90 Harpener 1421 118 Main Reef, 2550/25.50

J»li4«"v ™T" 91 i «E^^Hr'hàrlton' « */4 3 3/4 Great Western 211/2 21 3/8 Northern Pacific. 124 1/4 124 3/4 128 Cbnsol.GasN.-Y-.City. 146 145 1/2 ̃ 15 » Hartmann 776.. 776.. 9 48 May Consolidated.. 28 25 28 25

Japonais 400" \11 3 3/4 3 3; i Great Western 21 1,2 21 ,3:8 rierthern p~elfic, l') -4 ,,4 1~8 Consol.Gas N .y City. llt6 li5 I.;2 15 "Hartmann. 776.. /76.. g 48 May Consolidated. 21i 25 2t! 25

Japona1S4«o. ^f J'ô ,ij J';| SSSSHSmST 18 ^/â0 ̃ i'4 Prrf «13.44./ Pennsylvania 1201212612 65 1/4 General Eloctric 148 147 3/4 -». Haut- Volga 109 Modderfpntein B 6675 -u 00.75 PeruvianCora nref /,() 7'8 8 41 1,8 Modd?rfSnB ^21 '?> 7> 11/16 Chicago Mil.&S^Paul 121 1/8 121 1/2 125 1/4 Reading 157 1/8 157 SI fntérnational Marine.. 5. 5 » » Huanchaca 77 75 n » ̃ » Mossamedès C'« 10.. 10 50 Pepuïian.corp.prtl 4O;,b 41 1/a ModderfonteinB. -iyu> _a 14_^ j _a2-pref. 97 18 97. pref 17 10 3/4 » Laurium Grec 43 25. 43 25 » Mozambique. 29 25 29 75 Pnrtlmïïssv lu I ell/SNewStevn -1*1/39 i h'/ig Chicago&HorthWest. -144 1/2 144./ l«pref. 88 87 National Lead 52. 52. | » ̃> Malacca Rubber Planton or.d. 242 Soi aO 50 1 25 Oceana 10 25. RÏsse8!^ tonsoiide 9514 95 1 4 Nourse Mines' 2 7 16 2 7/16 Cle»ef.C.C. &S'-Louis 58. 58 12 Rock Island.. 29 3/4 29 7/8 30 7/8 Pacific Mail .24 1/2 24 1/2 !3G 57 Maltzoff.. 17P3 1793 12 Primrose 6150 Tur^Unlè^ 9' 1 » & =* Prem S ord" -7 ̃ 1/S 7 î'/4 Colorado&Southern.. 52 1/2 52 1/2 pref. 59 1/2 59.i People'sGas 100 3,4 106 3,4 il7 Phosphates Tunisiens 401-50 40150 Randfontein 55.. 56 50 Turc Unifie. U 9- i,. J- 1, Prem. Diam.oid.. 1/S t i,» «- 74. 731/2 I. S'-Louis&S»-F«2'p. 42 1/2 H 3/4 Steel Corporation. 7S 5 8 78 3.'4 81. 20 «Platine 770.. 775.. 15 35 Rand Mines 198,. 199.. Rinnl.pntfomanP 1S 18 RandCnlIiories 4/3* 13/10 Delaware & Hudson; 167 1/8 167 1/S Refund4% 813/8 811-2 .). s Gas pref 118,5/8 118 7/S 122 1/2 » Raisin de Corinthe 229 50 229 50 6 54 RobinsonDeep .77 50 77 50

"ÏÏ." Sat d'EavDte -0 i>' ''0 i& Randfm Z ~i 8 2 1'8 Lackawanna 505- 505 General5% S7 :Û8 871/2 Utah Consolidated. 14 131,8 ̃ 37 50 Gold. 221 219 50

nauitgypte _u i/. -u i. Kanoionwin.. i/o D &Rt G 31 1/2 31 1/2 32 34 SouthernPacific 117. «7. 119 1/4 Coppor. 443/ -44-5/8 .• <> Shansy. 47.. 47.. >. » Roodepoort Central Deçp -9.. 1025

Agr. /'RindminM" T'~3" 7~3oDMter&R.G. 311'2 311/2 3234 SouthemPacific. 117. 117. 1J91/4 –Coppor. 44:4 445/8 Shansy. 47.. 47.. »» RoodepoortCentraID~p. 9.. 1025

̃Pra7rfTrt?nkhr7 1 4v'iRohinsnnTp«n •> 3 Pre1' 711'8 3'4 "3 12 Railway. 20 3/4 26 5' S 27 5/8 Western Union 711.2 713-4 2 96 SpasskyCopper. 9150 9150 9 47 Rosé Deep. 100.99..

̃Eai? R^il^oVd 1 ̃ Csii RnnZWtu m'r" ï «16 ï 13 10 Erie 291/4.29. 301,8 pref 65. 64. 66 1,2 Argent en barres. 523/4 52 3, -i 24 5/16 1 56 Spies Petroleum 4075 4250 4 15 Simmer and Jack. 3925 39..

lIIexioan Radwayold 1 13/16 1 13;16 Erie. 1/41~29 30 1,8 pre! 66 1 2 en barres.. 3\1..

«exioanRailwayoid oM,. 08 Roodepoort U.Ifl.R. 1 M 16 l w /10 K^. 3- 37 5;,8 Texa? and pacifie1. 2S 7/8 283/4 Cufvre 1185 11 SSi4 Tangaaylka 117 ..11950 3 55 HewSteyn 42 50 42 50

Rio::rinto. <-77/~ R77/8~h~m6randj!)t-')('" Ï17'~ 117/3- –l~pref. 481,8 48. 49 1,2 Union PacMc. 176 1757/8 1811,8 625 Tharsls. 139.. 1\0 50 1») Transvaal Consolidated Land, 5550 5650

îSSi: ï® °î:âl=à£E i'ïf i'îg ->"»̃̃̃̃;̃. 's1-' «̃'• «-»̃̃>•̃̃•••• ̃»•/• »^ ̃ ̃ i^ïS^ùi: ::iï%p"^™: 650

Cape Co,,p2-Gold 3 1;4 3 1,4 VALEURS ClÔture Aujourd. VALEURS CI Mure A '0 rd 1 VALEURS Aujourd. d VALEURS 1 Clôture Ad" To~la 490.. 48~ 11 26 Van Ryn. lOS 50 109.,

Shansï "36'6 36/ Village Hlain Reef' 3 7/8 3 7'8. ̃ x.«™t-«t. on ™ï- Canada Pac. 2213/8 <^a ,,0 -j 1:550 17 61 Vlllage Main Re.ef. 9925 9950

Shan", d,1. 36/ ViHaMMainReef. :i 7'/8 3 7/8. T-n~nn. CanadaPac.2213/8.(~. -i)=)<)4i6.)'"

Golden Horse .Shoe.5 15 16 3 15/16 West Rand Consolid. 20sh3 20sh3 Berlin, £> mars Escompte hors Banque 3 ij-2% 3 1-2% pt TVf n •"<' 1718 17*0 Barcelone, 23 mars

Ar 1/4 '~11,. 24 5,16 Witwatersrand Di~ 4 r. Il'' l 16 ct su P Rio-Tinto 80 8- ilS ..Il-i2û 1 Ii> Il ,-0

Argent Mctal. 24 1/4 24 5,10 Witwatorsrand Deop .4 5/10 4 5,16 .n,anin«, 84 5'<8 04 Change sur Paris. 80 S5 S0 85 jan anvika' 117 1:'4' l5 3'4 « ̃ ̃ MÂRCHR P,N RÂMOITR ÂÎI COMPTANT

Escompte HorsSanq. 8 3/8« 2 3/8% Wo.huter 415/16 4 15/16 %$£?*§& Uî'^St-Â Vienne, 23 mars îîZïïfi'ii^S: «37 1/2^11 '/t j£'^ « | «g .MAK^KB« faM BAW^Ua AU KjVMf 1 AN t Sud-AC=leaineS Proch, rep. des primes, 20 ma,, gS^tt: |S ^|îS j/« S SfiSlSÏ* W M S'-Pétersbourg, 23 mars §2^ | jl » »* $ ^1 VALEURS "«• I K»E«y VALEURS S'

.1Deutsche Bank, 2~o Ii 1 4 Rente AutrIChienne or 11<:> 4; 11" 45 9 i'" ~)i ~)5 Il

'• 00 Reports, 21 mars Disconto Com lUa 1 ,1J% 1/2 Rente Honarso wrt 91 ("0 91 50 Russc 190G iiO3-rrS'in3 5-S 9~ ~i 11 i ï m

"~mal" Reports, 21 mars OlSc~nto Com, J ~s 1 Il ~8 1 2 Rente Honyr'C cour"' 91 (0 91 [JO R 1906 j[)" S 11 's ange Sl,r arls. t> 1 1iI'e cnurs CI61ure elU/a

-mai. ̃- ̃ Berlin Handelsbank.. |l.;i 1/8;1« l,i Mobilier Autrichien. 607-70 C66 50 EieRliKo^hïn" "i *^0 1 Rome, 23 mars L o r,.lfl n. 5;lfi -wvtatttt Banq Russe p- le 171 ], Au{ric!iiens 759.. 750.. _qRuVseB ci1 ~M ̃" i v'i'j 18 sb Banque Nationale d'Egypte.. 529 |54m Gelsenkirchen 1637

Apex 3 516 5}16 METAUX h q, A t, h '1'1 1- 1' Autllchlens. ,,¡9, ,,)1). Ru<sep Comm'" p~ \) Issh¡BanqUeNatlOnale dEgypte.9.. 54m IGeISenkirchen. 1637.

Apex. « o;i0 £>lb METAUX- Chemins Autrichiens. ibO];^ 159 u.'S Lombar(!s 'ni li3 50 R,,hnok P ^7" < ̃ Rentoô?ô 104 15-104 121 15 p Nat- Mexique Parts 835 45 -.̃̃ LaLucette 1027 1026 An^OFrencli. 1 0-10 1 .).,io CuiïreComptant. 55 54 3/4 l' -.Lombards.. 20. 19 7/8 Tabacs Ottomans. 343.. :-M2 "Vrtminn *q'i"" *^9 Méridionaux. 68S (589 13 20 Crédit Foncier de Santa-Fé 336 | 37 50 Ouasta et de Meslonla jouis.. 582.. 575.. rTâS; 1/. i-îït'i? T<»e 55 9/1655 5/16 PrincoHonri 141., /.Alpine. 822.. 818 20 «Sff 6;0 en Change sur Paris. 100 45 100 45 15 65 Crédit Mobilier Franc. Parts. 335.. î«5 20 » ̃- parts.. 330.. 322..

Chartcred 11 3 E in Détroits Coiiil, 182 i.~ 81 l~Sz ,1. a522 522.. ¡j21.. 48 m, Silésie (Zinc) prior 15~5 1541

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CityDeep- 13/16 d 7/8 F ̃ Bochumer. 033 203 Lots du Congo 87 1/2 87 1/2 Madrid ?q ma m Bucnos-Aires. 21 1/8. 20 r- Dniéprovienne. 1873 1SS0 62 50 Chalets Nécessité. 1226 CrownMines. t 0,8 8 1 il,. ^2 chèque sur Londres Phœnix 25C 1/2-250 Lots Turcs 221./ 220 1/2 mauriu, « m<u s- Valparaiso. 10 23/32 Donetz (Forges ot Acier, du) 830.. 820.. 315 » Monaco 5360 5360-

PeBeersord :l8-a/b ib os Dtoch. Luxomb 199 3/S métropolitain de Paris 660 659 1/2 Intérieure i% S4 40 84 10 Rio-de-Janeiro 16 1/10 00 » Huta-Bankowa et ACier. 21S0 63 » :5">«. 1079 1079

Durban Deep. lll'lu J 11.- 10 » ^arls •>*<^ SHq Electr. Ges. -71 li Paris:enneElectrique.!320 i/2;320 1/4 Amortissable 1% 92 90 92 75" 16 1 35 » action "jbùiss. 1570 12 oblig.4% 296 50 296.. -Rood.GolJ.. j j/b j N Hamb.AmerikaPack. 142 1 2 Railways Electriques. !lC9 i:2r109 12 5?0 101 50 11/153 .Lisbonne go » Blanzy (Houille). 2292 2284 » » Maikop Spies (coup, de 25). if! 18 25 5 EastRand Propr. 1 -î.M. 4 ll.-lb cif.ni<1r, px rounon Morddeutscher Lloyd m Nitrates Railway |3o(i 1/21370 1 ,2 Banque d'Espagne. 444 50 1 450.. Prima sur l'or. ̃ 10V 45 •' Bruay. 1240..1245.. » Ouest Africain français 378. FerreiraDeep 4 i,b 7.-8 ̃• bigni.ic e\-coupoa- pBnnsylrania.. 12-i 5,8 Nord do l'Espagne.J400 .J400 1/2 Change sur Paris. ,8 40| 8 45 00 ̃> Czeladï.2208. 7 Tav^Pousset&Royi'réun". 137 5) 136.

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