Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 8 sur 8

Nombre de pages: 8

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1911-03-01

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 01 mars 1911

Description : 1911/03/01 (Numéro 60).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k289140g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 63%.


s o 3wc:M:.A.:r:Re

Les romantiques,? Abei^ ^qxnatid.. < La Vie de Paris,: L'antichambre s .ViûGis'

GlG^OUX.,

Démission du gouverneur général l'Algérie

Raymond. Rec.ôûïA'

'La crise ministérielle La combinaison Monis

Auguste "Avril.

Le roi Ferdinand de Bulgarie -i Paxjl Lin-

DEXBEP.G. i •̃

Les millions de M. Loiitreuil .-Maxime Girabd. Ecrivains d'Etat /Louis Cheveeuse.

Mouvement diplomatique.

L'agrandissement de l'Institut: Cti. DÀUZATS. La bataille de Rezonyille Colonel C. Blakchet. Journaux et Revues André Beaunier. Rugby Le Pays de Gùlles.bat la France Frantz-JIeighel.

En Argentine Les grandes estancias: JULES HURET. Nouvelles diverses Le mardi gras. Les

1 ù-côté M lia/faire Rocfiette. Sur VOuesl-

Etat deux ih,OTts à Càen.

A la veillé(WOiseau bleu » Ce que pense ̃ l'auteur Georges Bourdon.1

Feuileton Des femmes. Axtôn Tciîekiiof.

LES ROMANTIQUES

•On vient de célébrer, une fois de plus, ^anniversaire de Victor Hugo, et tous ceux qui aiment les lettres s'uniront pour fêter, en juin, dans la saison qui lui convient, dans la magnificence ingénue de l'été, le grand Théophile Gautier. Ainsi cette année est marquée pour les Romantiques. A la distance nous en sommes, et bien que certains de leurs défauts durent encore, en s'exagérant, dans toute une part de notre littérature, nous pouvons cependant essayer dé reconnaître leurs traits et de prendre d'eux une bonne vue. ̃

̃' .̃̃ ̃.

La critique la plus fondée qu'on puisse leur adresser, la limite la plus sévère qu'on puisse leur imposer, c'est que, -parmi tous les trésors dont ils nous ont comblés, il leur a manqué de connaître l'homme. Cette connaissance est pourtant commune à tous ceux qui s'élevèrent aux hauteurs- suprêmes. Le propre des grands poètes, des grands dramaturges, c'est de percer les illusions,- d'atteindre et de révéler le fond de notre nature. Ils ne sont pas faits pour magnifier une erreur quelconque ils ;sqnt faits pour n'être pas dupes, pour mettre à nu les tables de bronze sur lesquelles sont gravées- ks Jois.; de notre être. C'est la ï'Onction qu'ils remplirent tous, Eschyle, Euripide, Tacite, Dante, Cervantes, Shakespeare. Notre théâtre classique n'a tant de valeur que parce que toutes ses conventions d'apparence ne, lui servent qu'à mieux dégager -la vérité. Cette expérience souveraine de l'homme,, c'est ce qui fait défaut aux drames romantiques, si brillants, si beaux, si heureux qu'ils soient. Mais toute leur vérité de surface, dans le détail et dans le décor, ne sert enfin qu'à prôner une convention. De- leur faiblesse. -Et il faut bien qu'il y ait, dans cette méconnaissance de l'homme quelque chose de proprement romantique puisque c'est justement quand l'un de ces écrivains montre plus de; pénétration, comme Stendhal, comme ̃Vigny, comme Mérimée, comme Baudelaire lui-même, qu'il nous paraît s'isoler, se séparer de l'école..

*̃•

Les Romantiques ont constamment prétendu que leur mouvement était, dans les lettres, l'analogue de la Révolution française, et peut-être ont-ils plus raison encore qu'ils rie le croyaient. Cet éloigriement du réel, cette préférence donnée arbitrairement à certains principes contre les faits, c'est bien dans les idées révolutionnaires qu'on en retrouve la source. Ce qui explique le mieux que les Romantiques se soient ainsi trompés sur l'homme et qu'ils l'aient si mal pénétré, c'est qu'ils ont voulu participer au mouvement politique et social! Qui se met (l'un parti doit adorer des idoles, et la leur, ce fut le Peuple. Ils n'ont pas pensé librement car, pour' le faire, ou s'y essayer, il faut rester seul. Il n'y a pas trace d'une idolâtrie dans Shakespeare. Les rois, les peuples, les ministres trouvent dans son œuvre leur portrait réel, et tous relèvent de lui, comme lui de la vérité. Il n'a pas d'autre passion que d'atteindre le secret des êtres. Corneille et Racine, à tout prendre, maintenus, sous le régime de Louis XIV, dans leur fonction de poètes, sont dans une position plus favorable pour être vrais, que Lamartine ou, Hugo, mêlés à une foule qu'ils doivent servir, entraînés par elle, et esclaves quand ils se croient chefs. Les romantiques ont trop cru à l'action opposée à l'art. Il n'est pas d'autre action pour un poète, il n'en est pas de plus libre et de plus valable que l'oeuvre d'art. Sans doute, d'abord, des faits brutaux semblent l'éclipser; mais elle gagne en portée ce qu'elle perd en actualité, et tout le reste est tombé qu'elle commence à peine à paraître. L'acte même du grand conquérant, du grand prince, cède à celui du grand artiste; car s'il continue à s'exercer sur nous à travers les siècles, il ressemble à un cercle, dans l'eau, qui se défait en s'élargissant, et il n'a en lui, à la fin, plus rien de reconnaissable. Nous pouvons à grand'peine ressaisir l'acte de Périclès. Mais l'acte de Phidias, c'est le Parthénon. Rien ne l'a déformé et quoiqu'il ait agi sur des êtres innombrables, il n'a point bougé d'une ligne. 11 est toujours fécond et intact. L'œuvre d'art c'est l'acte éternel, c'est l'acteétoi.le,;

'̃̃••̃

Mais si les Romantiques n'ont pas assez pénétré le caractère des hommes, ils ont du moins £e n'est pas la même chose ressenti, d'une manière magnifique, tous les mouvements de l'âme. Us

n'ont point" sonde le fond de la. mer, raaisils ont connu la force des vagues. Toutes ces lames -intérieures qui s'appellent Ennui, Tristesse, Orgueil, M'épris. Colère, Amour, c'est dans leur, œuvre qu'elles retentissent. Un Byron, certes, n'a guère scruté les autres. Mais eommeil exprime son propre cœur! Il est vrai qu'on reproche aux Romantiques leur inquiétude^ on en fait une tare; on leur oppose une prétendue santé des Classiques, compacte et massive. Ne nous y laissons pas prendre. Les médecins, qui mettent a découvrir des maladies une fierté qu'ils ne devraient trouver qu'à les guérir, ont vite .fait d'inventer quelques mots tirés du grec, et avec ces nïots ils ôtent ses plus belles libertés à l'âme humaine. Défense de s'abandonner à un lyrisme quelconque, si l'on ne veut être flétri. La santé devient un cercle si étroit qu'un imbécile- seul y serait a l'aise. Ne soyons pas dupes de la fausse impassibilitéque le Temps prête aux grands hommes il les pétrifie dans-leur. gloire. Mais tous les poètes souffrirent, les Anciens, les. Classiques, les Romantiques, parce que la supériorité la plus douteuse s'achète par les tourments les plus sûrs, parce qu'il n'y- a pas *ae génie sans insomnie. Tout au plus peut-on dire'que les Classiques tendent à dominer cette souffrance et que les Romantiques y codent. Mais cela- n'est vrai que pour'les plus médiocres de ces derniers, pour ceux qui ne comptent point. Ce qu'il y a de plus admirable, au contraire, dans les principaux, c'esteorn nie ils surent se régir et se gouverner; c"est par les bornes qu'ils se sont marquées, qu'ils ont donné de leur génie les preuves les plus authentiques; ainsi ils nous présentent le spectacle de la plus belle santé, la sànte acquise ainsi ils ont obéi au vp3u de, toutes les natures émin.entes .qui est de triompher de leur magnifique embarras, de svorganiser, de se construire.

i

En fin pensons à tout ce que nous avons reçu d'eux. La critique doit seulement creuser a notre admiration' un lit plus certain; si elle prétend davantage, elle devient de 1 ingratitude. Comment faire des reproches à des, .donateurs? Sans doute il est bon que nous tendions îi la santé, précisément parce que nous n'avons plus la vigueur des Roman tiques et que nous ne saurions plus faire impunément ce qu'ils faisaient; le malaise de leur âme est descendu dans nos nerfs; moins forts; devenons plus sages. Mais il se crée maintenant un préjugé; en faveur, dès Classiques. Ce sont leurs qualités qu'on loue le plus volontiers et cela se conçoit. Il se trouve toujours des écrivains pour vanter la simplicité qui autorise la platitude. Il en est toujours pour croire leurs ouvrages sobres,- s'ils sont pauvres. Mais ils confondent. La sobriété suppose un. amas de richesses sacrifiées: et ils sont à l'opposé d'être sobres ceux qui, n'ayant presque rien trouvé, sont contraints de garder tout ce qu'ils trouvèrent. D'autres encore vantent la discrétion dans le- stylée car ainsijon csqUive son sujet; et on éviteitout le- drame du travail qui est de le rejoindre et«dele vaincre. Les Romàntiques'étaiént: plus puissants. Remercîorts^les .d'avoir.' mis de l'immensité dans noire, littérature:Sans doute on nous répète à loisir.que dans l'œuvre d'un Balzac ou d'un Hugo beaucoup tombera. -Elle n'en gardera pas moins le prestige de ses clirnensiansj comme ces thermes impériaux qu'on voit debout et ruinés dans la campagne romaine il suffit que les murs subsistent, que les portées restent l'œil refait dans l'azur la voûte qui s'est abattue. Remercions les Romantiques de leur excès même et donnons-nous le plaisir magnanime d'admirer leurs aï-uvres qui, à' elles toutes, font un univers.il dans Lamartine quelque chose de céleste, tant ses plus belles strophes sont prêtes à se défaire comme des nuages, tant ses vers n'ont jamais de ligne trop arrêtée et se confondent tous dans un vaste azur. Sous cet azur, Vigny ressemble à un mont sylvestre dont le sommet nu cherche la foudre. Gautier a quelque chose de minéral et! il- faudrait, pour. le repré- I senter, que la nature accouplât ses matières les plus précieuses et fît serpenter dans du marbre les veines de l'or. Mais sous ce ciel, sur ces rivages, c'est toi, Hugo, qui, es l'Océan aux mille voix, le Père Océan, toi qui remues dans tes flots les reflets du monde, toi qui, en te jouant," nous as tous portés, comme des vaisseaux, sur ton.sein, tantôt splèndide d'un calme immense, tantôt agité, mais où la tempête même est régie par l'harmonie et n'est, 'dans son fracas, qu'un concert plus grandiose.

•; ̃ Abel Bonnard.

t A VIE DE PARIS

UANTICHAMBRB

C'est là que l'on envisage les cliances, des nouveaux' ministres avec le plus de désintéressement. Qu'importe le nouveau maître, qu'il "soit arrivé" hier à la Chambre ou qu'il revienne du Sénat, les huissiers savent "qu'ils. seront, toujours plus forts que lui, car la chaîne fixée sur leur poitrine n'est pas une marque d'esclavage mais le signe honorifique de leur- pouvoir" exécutif.. Sous leur déférence inamovible, ils disposent de cette force essentielle en politique qui est l'habitude, et que les parlementaires prétentieux nomment l'expérience. M. Faliières peut faire son choix tranquille ment il faudra bien que le nouveau ministre arrive au ministère. Son prédécesseur l'introduira dans le grand bureau, lui montrera la table de travail, la cheminée et la vue que l'on découvre des fenêtres. L'état-major des chets, sous-chefs, secrétaires et attachés fera la relève de la garde puis, les portes seront fermées, le bruit des pas diminuera dan? l'es-

calier: Alors, comme les grands premicr'S rôles guettent en coulisse la sonnette de l'avertisseur, les huissiers attendront que le. disque blanc apparaisse sur le tableau électrique, et ils viendront a leur tour prendre possession du nouveau ministre. `

Ils ne le confesseront pas pour obtenir, ses secrets ils ne procèdent que par confrontations, comme les aliénistes. Ils ne sont pas pressés. Avant tout, ils font remarquer qu'il n'y a dans la basse-cour aucun coq pour signaler les reniements et ils livrent ensuite les commodités et les règlements de la maison. Ils indiquent les .heures de rentrée et les heures de sortie, le choix des canapés et des recoins, les portes dérobées et les autres cabinets. Quarante-huit heures leur suffisent pour la concession du téléphone et le contrôle des visiteurs et des visiteuses.

Aucune résistance, aucune rébellion ne sont possibles contre la persuasion de leur silence, et parleur présence, immobile, ils; personnifient le Destin. Ce qu'ils ont vu passer de ministres Ce grand vieillard soupçonneux qui mettait du papier buvard dans le trou des serrures. ce gros homme qui portait des souliers bas pour les quitter plus facilement sous la table et tirer le bout de ses cRaussettes. ce maigre et chauve, au nez pointu, qui avait toujours peur de voir revenir madame. Et ce petit rageur qui était arrivé avec une-serviette si bourrée et des crayons bleus jusque dans la po.chette ,de son veston en devait-il faire des réformes Et l'autre qui avait pris l'engagement formel de ne jamais avoir soif. et l'autre.

Et les aniis, et les clients, les anciens ou futurs collègues, députés ou sénateurs ? Les démocrates farouches qui ne peuvent attendre, tellement le pays a besoin d'eux, et qui gesticulent, commandent, exigent « Dites que c'est Moi Comme si on ne te connaissait pas. Attends, mon bonhomme, il y a tes collègues qui ont 'l'habitude d'être servis et respectent les. employés' parce qu'ils payent leurs domestiques, nous leur donnons la prêtséance, nous les renseignons exactement, et nous leur rappelons, discrètement, les souvenirs des temps meilleurs.

On n'est pas digne de diriger l'antichambre si l'on ne connaît pas à fond et jusque dans les bas-fonds l'histoire parlementaire, si l'on n'est pas capable d'apprécier le travail accompli par tel ministre pendant' son interrégne. Les huissiers ont ce goût profond du peuple français pour le bon travail, la *«, belle ouvrage ». Ils savent manifester leur admiration d'une façon charmante ils ont l'air d'avoir collaboré.

Que peut faire un ministre, contre ces geôliers souriants qui sont- aussi des témoins,1 sinon se soumettre a leur discrétion? A quoi bon se défendre, les dix premiers jours, et, traverser l'antichambre d'un pas rapide, la redingote boutonnée,?, Ils découvrent au pli du pantalon si les bretelles sont remontées assez haut.'A quoi bon se faire un visage, l'oeil dur et les lèvres pincées Il savent par leurs collègues le travail pénible ou l'indigestion de la nuit précédente.' Inutile encore de parler à voix basse et d'employer des prénoms masculins ils reconnaissent les visages à travers les voilettes Enfin, c'est, dangereux de plastronner certains jours où de trop cruels articles ont' paru dans les. journaux ils ont lu, 'et ils ne regardent pas monsieur le ministre,

Ce qu'il faut, c'est s'abandonner' et .sourire (en serrant les poings) avant d'enfiler les manches de son pardessus. Pour une requête murmurée a ce moment propice par l'huissier de .Son Excellence R-ougon, on.reçoit dis bons conseils de politique intérieure,- cxté-

rieure et personnelle R,B~ie Gignou:.

."<̃ et personnelle!! R£gis Gignoux.

Échos

La Température

Le ciel est encore très nuageux. De temps en temps, la pluie tombe en légères et courtes, ondées, et le vent du nord-ouest souffle de nouveau avec une vitesse de .huit mètres par seconde tel est l'ensemble de la journée d'hier, à Paris.

La température s'est un peu relevée sur celle de la veille. Le thermomètre, dans la matinée, marquait 90 au-dessus de zéro, et ii° le soir, vers cinq heures. La pression barométrique accusait, à midi, 758mm6. Une iorte pression a envahi lentement le nord de l'Europe, où l'on signale un' maximum de 719" On no tait 725™ aux îles Feroë.

Des pluies sont tombées dans le nord et l'ouest de l'Europe. En France, il a plu à Dunkerque, à Charlevilte, à Nantes, à Lyon et à Toulouse. Sur nos côtes de la Manche et de l'Océan, la mer est très forte. La température a monté sur presque toutes nos régions 50 à Belfort, io° à Bordeaux et à Nantes, 12° à Toulouse et à Biarriti, i6° à Alger, 20 au-dessous de zéro au pic du Midi. En France, des pluies sont probables avec temps doux.

(Température du" 28 février 1910, à Paris: 30 au-dessus de zéro- le matin et 90 l'aprèsmidi. Baromètre: 756n»n. Très beau ciel.) Monte-Carlo. Température prise sur les terrasses du Casino de Monte-Carlo :A dix heures du matin, 170 à midi, 200*. Temps beau. ̃̃̃•̃

Du New York Herald:

A New-York Temps beau. Température max., 2°2; min., 4°4. Vent N.-O. A Londres Pluie. Température: max.; il0; min., 8°. Baromètre, 7SOœro. Vent S.-O. A'Berlin ;Tempsbeau. Température (à midi}-

Les Courses

Aujourd'hui, à deux heures, Courses à Vincennes (trot).- Gagnants du Figaro Prix Royal Hourrah; Handicap./ Prix Ma\arin Haute Lutte Hiràm. Prix Quinquet Flambeau France D. Prix du Tramway Hégire Hamblétonian. Prix Salomon Good Boy Glaïeul.

Prix Colhrrt ITt-loïse; Franc Picard., 4

Prix de la Seine Eduen Gervai.e,- [

CONTRE LA PRESCRIPTION

Ov Il semble que la France son tN histoire sur dos tablettes de .oire: tant elle oublie les leçons du passé le moins lointain. ̃̃•

Cinq ans se sont à peine écoulés depuis effondrement de M. Delcassé, et tandis que nous supportons encore le poids de ses fautes, voici des députés français .qui se demandent s'il ne serait pas utile ou possible de rendre à cet ancien mĩnfatre une parcelle quelconque dû pouvoir qu'il a si terriblement comproV mis. Séduits par ses réelles facultés de travail ou conquis par ses inlassables démarches, ces braves gens,' à la courte mémoire, s'imaginent que M. Delcassé a été sacrifié par l'unanimité de ses collègues dans le fameux Conseil du G juin 1905, parce qu'il avait soutenu trop violemment nos, idées chauvines et nos espoirs de revanche.

Quelle erreur!

M. Berteaux, qui était ministre de la, guerre cette heure douloureuse et qui a été un des plus justement exaspérés contre son collègue des affaires étrangères, pourrait mieux que personne s'élever contre une pareille légende s'il' avait encore le temps de se souvenir. Non! à aucun moment M. Delcassé n'a eu l'insigne honneur d'être persécuté ^our avoir .incarné l'âme de la- patrie. ̃; C'est une gloire qui ne lui appartient pas. L'entente anglaise elle-même, qu'on lui attribue dans le public, a été savamment préparée par M. Loubet, par M. ^Valdeck-Rousseàu, par_M. Rouvier; avant eux par M. Bourgeois, et quand l'histoire en sera, précisée, on reconnaîtra qu'il n'a fait que récolter les projets et les actes de ses devanciers, et que l'entente véritable n'a "été signée qu'après son départ. Sa seule œuvre, vraiment personnelle,' a été, le. Maroc. -C'est la grande ,pensce qui a' accaparé son esprit et son orgueil. Potir ellfeiil-n'adÉiettait jamais l'avis des "députés mieuxTenseignés,' ni lés exhortations de ses amis moins imprudents. ̃' Sur tous les points du monde, au rrs- qi'c'de compromettre l'alliance russe, il atout cédé pour « isoler TAllemag.no » afin de s'emparer plus sûrement du Maroc. On sait les lamentables résultats de cet «isolement », dont il so vantait, hélas trop bruyamment, trop insolemment et trop -vite. Et c'est ainsi qu'après avoir porté le coup le plus terrible à notre influence sur le monde africain, il nous a hissés au milieu de conflits de toutes sortes qui menacent, pour longtemps encore, la paix de la France' et ^rn&ffi.e la pi«x. universelle. La seule politique de M. Delcassé la voila. Elle nous conduisait à la guerre et »la guerrei il la « désirait d'ailleurs, ne l'oublions pas. Et si l'on veut bien se souvenir qu'en" ces. années précises de sa politique belliqueuse M. l)elc?.ssé, ministre du cabinet Combes, avait pour collègues directs M. Pelletan, le destructeur de notre marine, et le général André, le désorganisateur de notre armée, on conviendra qu'il avait choisi, dans un singulier moment, un singulier programme et "de- singuliers collaborateurs, puisqu'ilnous conduisait la guerre après nous avoir pertinemment désarmés sur terre et sur mer. Il a 'fui lu que le gouvernement de M. Rouvi.èr, sans môme attendre yote du Parlement, dépensât deux cents millions pour mettre en état de défense notre frontière dégarnie, tandis que nous acceptions de nous rendre à la conférence d'Algésiras.

Il n'y a pas de prescription possible pour ces fautes contre. la France. Quand un homme a commis une erreur aussi monstrueuse, quand il a. exposé son pays à de telles catastro-' pires, 's'il a enfin le patriotique remords de son crime, il se condamne lui-même au silence, il n'ambitionne plus aucun portefeuille, il ne demande plus que l'oubli. Gaston Calmette..

A Travers Paris

Le dernier scrutin de l'Académie dès beaux-arts; quiélut samedi comme correspondant étranger le peintre Fritz, von Uhde, dont elle ignorait la mort, sera naturellement annulé.

Cependant, un extrait du procès-verbal de la séance seraenvoyé à la famille do l'illustre artiste allemand. Puis, on procédera à une nouvelle élection. On ne connaît pas il l'Institut de précédent au scrutin blanc de samedi. Il est seulement arrivé une fois, nous- a-t-on dit, qu'un académicien mourût avant sa réception. C'est le cas d'Edmond About, que l'Académie française élut le 24 janvier 1884 en remplacement de Jules Sandeau,et qui mourut quelques jours avant la date fixée pour sa réception, le 10 janvier 1885. Léon Say. qui fut, par la suite, appelé au fauteuil que n'avait pu occuper Edmond About, prononça en même temps l'éloge de ce dernier et celui de Sandeau.

~«~

L'on ne se refuse plus rien

C'était hier, à la première Chambre de la Cour. Il s'agissait d'une vague affaire de désaveu de paternité. Le demandeur était un soldât des bataillons d'Afrique, un pauvre diable qui avait eu des malheurs, toutes sortes de malheurs et'qui, enfin de compte, avait obtenu l'assistance judiciaire.

On appelle la cause.

Et qui se lève ? M. le bâtonnier BussonBillault. Il dit, avec simplicité 1

Je viens remplacer ici mon confrère commis par l'assistance judiciaire et appelé -aujourd'hui en province. Surprise etmouvementd'approbation. Le premier président murmure ̃ Nous connaissons depuis longtemps votre dévouement, monsieur le bâtonnier! .'̃*•

El M. le bâtonnier plaida pour le pau-

vre diable. Il veille, aux destinées de

l'Ordre^ et aux intérêts des malheu-

reux'.

L1 Intransigeant, l'apporte un joli mot de Mi Camille Pelletan M. Pelletan n'est mauvais qu'en politique et, dans la vie ordinaire, il'est plein d'esprit. C'était hier, au Sénat. M. Pelletan rencontra M. Monis; et il lui demanda Eh bien, ce grand ministère?. 1\1. Monis, judicieusement, crut la question narquoise

Vous avez beaucoup d'esprit! fit-il, un peu piqué.

Pas tant que vous répliqua l'ancien ministre de là marine; moi, je n'en' ̃ai jamais eu à vendre

On sait que M. Monis doit au négoce des spiritueux une grande part de sa renommée..

Pour se rappeler les conditions que la politique imprudente de M. Delcassé nous a contraints d'accepter avant la conférence d'Algésiras, il faut- relire la dépêche du 11 juin 1905 (Livre jaune), adressée par M. Rouvier à M. Bihourd, notre ambassadeur à Berlin, lui précisant-les mots sur lesquels avait pris fin son entretien de la veille avec le prince de Radolin ̃

II semble, d'après vos déclarations, que vous entendiez faire échec à -toutes nos propositions, quelles qu'elles soient. Nous ne pouvons cependant accepter de nous rendre à une conférence où toutes nos propositions seraient combattues par vous. Donc, avant de pousser plus loin la conversation, il est nécessaire de savoir comment l'Allemagne envisage les réformes.

• Et le prince de Radolin de répondre Nous tenons pour la conférence. Si elle n'a pas lieu, c'est le statu quo, et il faut que vous sachiez que nous sommes derrière le

Maroc.

En d'autres termes, la conférence ou la guerre.

Et ]\L Delcassé sera peut-être demain le ministre du cabinet Monis 1 1

.'C'étaient deux terribles garçons qui se promenaient hier mardi-gras sur les boulevards. A leur vue, les petits enfants poussaient des' cris affreux. L'un pt l'autre étaient pareillement vêtus d'une cagoule noire. Et ils portaient des gants noirs semés de larmes blanches, mais ce n'était point lit le plus effrayant. Les deux hommes s'étaient appliqué sur le visage des masques qui figuraient une tête de mort.

L'explication, on la lisait en lettres •blanches sur les cagoules. L'un des hommes représentait la Peste; l'autre,

l'Ouest-Etat.

Deux maux de grande importance. Les Parisiens riaient. De quoi ne rient ̃pas, les Parisiens? Et le succès de la journée fut pour le spectre de l'OuestE-lat, subitement apparu en pleine fête*. "Un "spectre terrible, tout de même.

American language.

Quelle langue parle -t-on aux EtatsTInis?'L'anglais nous enseignait la géographie. Et nous n'en doutions point. Voici qu'il va falloir modifier, là-dessus, nos idées.

Car les compatriotes de feu James Mpnroe viennent de s'aviser qu'ils n'ont plus rien de commun avec les Anglais, pas; même la langue. A l'idiome des colons; ils ont, nous assurent-ils, ajouté tant de mots, tant de tournures, tant d'idiotismes que cette langue, après cette évolution périlleuse, pour être comprise et parlée partout de New- York à San Francisco, n'est plus que très difficilemont entendue en Grande-Bretagne. Nos jaillis d'Amérique l'affirment. Et il nous lés- faut bien croire. Ils ne parlent plus l'anglais. Ils parlent 1' américain '». POur que nul n'en ignore, une Ligue est en voie de formation aux Etats-Unis :• l'effet de notifier ce changement au vieux, monde, ignorant. Ses membres

demandent instamment q«o, «J«=Ac.niais

partout, ce vocable nationalistë'soit substitué au mot « anglais », alors qu'il s'agira de qualifier la langue des citoyens libres qui vivent sous les plis de la bannière étoilée. Américains ils sont américain ils parlent. • Qui voudrait faire le vilain geste de les contredire? 2 » ̃•

petite fête très parisienne aura lieu demain jeudi chez Redfern qui convie ses clientes et ses amis à l'inauguration des nouveaux salons des merveilles à ce qu'on dit installés dans son hôtel de la rue de Rivoli. De 4 à 7 le thé sera servi par Rumpelmaycr Redfern s'excuse auprès de celles de ses clientes qui n'auraient pas reçu son invitation un très joli carton illustré par Drian et compte bien, grâce à cet écho, avoir tout de même le.plaisir de les recevoir.

j~

Les placements du cul-de-jatte. ¡

Il y a des gens. qui se cassent la tète pour faire fructifier abondamment leurs capitaux, et qui risquent parfois en d'aventureuses spéculations toute leur fortune;

Le fin du fin, c'est d'exposer le moins possible et de gagner à coup sûr.la forte

somme.

Ce problème, un ingénieux cul-de-jatte vientd'en trouver. la solution.

Notre, homme, qui habite tout près de la porte de Saint-Ouen, prend chaque matin, depuis l'inauguration du nouveau tronçon dur Nord-Sud,- un ticket d'aller et retour, moyennant vingt centimes. Il change de ligne à (Saint-Lazare et descend à la place de la Concorde.

-Là, il va s'installer dansje' couloir qui met en communication le Nord-Sud et le. métro- Vincennes-Maillot' Ce carrefour de lignes est un des plus fréquen-

tés par .la clientèle aisée des deux ré-

seaux: plus do. trente mille voyageurs

s'y croisent chaque jour, passant devant

le subtil cul-de-jatte, dans la casquetie duquel pleuven,tles menues offrandes. La journée finie, le cul-de-jatte reprend.' son train pour la porte de Saint-^Ouen, alourdi d'une recette considérable.

Confettis. Les statisticiens aiment à rire. L'un d'eux a eu la fantaisie de supputer lo inombre de confettis qui sont lancés, durant le carnaval, dans les rues do Paris. Il estime ce nombre à quatre cents milliards. Et comme.la surface du confetti est paraît-il de vingt-huit millimètres carres, notre statisticien conclut qu'en plaçant bout à bout ces rondelles, on obtiendrait un ruban de deux » millions quatre, cent mille kilomètres à l'aide duquel- on pourrait en .imagination .du .moins 7- rentourep soixante fois la terre, ou aller six fois il la lune, ou réaliser soixante-six :miïlb six cent six fois la- hauteur de la tour Eiffel, où. mais cela suffit. 7 Se doute-t-on enfin que la fabrication du-confettia donné naissance à une industrie. véritable et sciontifiquement^ou'tillée? Qu'il existe une machine capable ,de fabriquer 250,000 confettis à la mi- nute, et qu'une fabrique, à Paris, livré ù. .la consommation, bon an mal an, huit cent mille kilos de confettis, dont, six cent mille pour l'exportation? .̃:••̃ Voilà peut-être ce qui nous vaut de passer aux yeux de certains étrangers pour un peuple frivole. ')

-v-

Aujourd'hui s'ouvre, aux galeries Georges Petit, une exposition à laquelle, on peut prédire, un'succès retentissant. Il s'agit de dix-sept tableaux de'M. La, Sidaner, tableaux importants dans lesquels l'excellent peintre a dit toute l'é* motion que son âme de coloriste attendri ressent devant la nature caressée par des clartés crépusculaires. Il y a des pages maîtresses que ses admirateurs et ils sont légion voudront venir, contempler. l On lisait récemment dans le Cri de Paris 1

« Des mots. Rien ne fut agaçant commje la journée consacrée à la question de la délimitation « de la » ou-.« « du » Champagne. Après ça, dit M. Augagneur, on va délimiter le « Dubonnet »̃. Point n'est besoin pour cela de longs débats. Le délicieux vin tonique au quinquina, marque au Chat, a seul droit à l-etto dénomination, à l'exclusion de tous autres produits. La maison Dubonnet eu est seule propriétaire, ainsF en a décidé la Cour de cassation par un arrêt du 5 avril 1909.

~oo-

Nouvelles à la Main Dans les couloirs :̃̃

M. Monis vient d'être appelé à l'Elysée.

Pour une commande ?.

C'est la première fois qu'un futur président du Conseil commence ses démarches un mardi g'ras.

Bonne raison pour déguiser ses intentions.

•̃ Le Masque do Fer.-

:d 3VC 1 s s 1 o 2T DU

Gouverneur général de l'Algérie

La démission du ministère se complique et s'aggrave de la démission dé M. Jonnart, gouvernetir généralde l'Algérie. Celui-ci vient en effet d'aviser M. Briand, dans un télégramme qu'on lira plus loin, qu'il lui est impossible de continuer ses 'fonctions: Les motifs qui lui imposent cette détermination y sont e.xnqses avec une vigueur éloquente. M:

jonnarir -convaincu que les idées

d ordre et dapaiseiW^, jî,nt M v>T-x~nA s'était institue le défenseur sôrfif-pîti1!^1 cessàires que jamais « à l'heure où se dressent. devant le Parlement les plus redoutables problèmes financiers, économiques et sociaux et les préoccupations angoissantes de notre diplomatie ». Ces mots-là n'ont évidemment pas été écrits à la légère; malheureusement, la réalité est bien telle que la dépeignent ces mots.

Mon patriotisme, ajoute M. Jonnart, ne saurait s'incliner devant une orientation nouvelle de la politique générale.

On sait que le gouverneur général avait déjà voulu se retirer dernièrement, lors de la reconstitution du cabinet Briand. Seule, l'insistance du président du Conseil avait pu le décider à rester. L'extraordinaire attitude prise par le Parlement touchant l'importante affaire de l'Ouenza est bien faite, au demeurant pour décourager l'homme qui a la charge des intérêts supérieurs de l'Algérie. En agissant comme elle le fait, la Chambre des députés commet plus qu'une faute. presque un crime vis-à-vis de notre plus belle colonie. La folie des socialistes qui" exercent sur' la majorité un véritable chantage, l'inertie, la veulerie d'un grand nombre de députés, incapables de secouer le joug d'une poignée d'énergu•mènes, sont cause, que, depuis des années, l'Algérie se trouve dans'l'impossibilité d'exploiter des gisements miniers de la plus grande richesse. C'est un dommage incalculable fait aux populations algériennes -et cela uniquement parce qu'il a plu au groupe de M. Jaurès d'en décider ainsi, parce que. la Chambre se soumet à. cette inqualifiable obstruction. Il n'y a point d'exemple plus navrant des maux que peut entraîner le parlementarisme, tel qu'il est pratiqué chez nous.

XI. Jonnart avait enfin oblehu de M. Brîand la promesse formelle d'une in-r


tervention énergique de sa part, aussitôt que cette affaire viendrait de nouveau en'discussion. Il craint pcut:êtrc que le chef du prochain ministère ne montre pas la même vigueur dans sa résolution s et qu'il ne soit pas aussi fortement déterminé tenir tête à M. Jaurès, et, malheureusement, la façon dont M. Briand a été renversé, ce qu'on sait de quelques-uns des démagogues qui briguent ouvertement sa succession autorisent toutes les craintes.

Voilà dix ans et plus que M. Jonnart avait été nommé gouverneur général de l'Algérie. Il s'était donné corps et âme à cette grande tâche, Il était animé d'une éspérauce invincible, d'une confiance sans bornes dans le développement de cette belle colonie. Les obstacles et les critiques ne l'arrêtaient point; le découragement, le pessimisme n'eurent ;aucune prise sur lui.,

Et les faits eux-mêmes prouvent combien .sa. confiance était justifiée. Car le commerce de l'Algérie est passé dans ces deux dernières années de 566 millions à plus d'un milliard il a presque doublé.

Au moment où se retire cet éminent homme d'Etat, cet excellent serviteur du pays, il est juste de l'assurer des sentiments de respect et de reconnaissance ̃qu'éprouvent à son égard tous les bons

> Français, •̃• >;tecouly.

,l"ranç\lis. Raymond Becouly.

Les motifs de M. Jonnart

Voici le, texte de la dépêche qui est arrivée la, nuit dernière au ministère de ^'intérieur et par laquelle M. Jonnart faisait connaître sa détermination à M. Briand

Alger, 27 février.

Gouverneur général à président du Conseil, Paris. J'acdompli^un acte de probité politique en Vous adressantma démission de gouverneur général de l'Algérie. Je suis persuadé en efi'et que les idées d'ordre et d'apaisement dont votre gouvernement s'est prévalu sont l'expression même des volontés de la France républicaine. Elles me paraissent s'imposer ptus impérieusement que jamais à l'heure où se dressent devant le Parlement les plus redoutables problèmes financiers, économiques et sociaux, et les préoccupations angoissantes de notre diplomatie. Je reste trop fermement attaché' ù. votre idéal, et trop pénétré des exigences de la situation actuelle pour que mon patriotisme puisse s'incliner devant une orientation nouvelle de ia politique générale. L'essor admirable de la colonisation algérienne ne peut persister que dans la paix et le travail. Jo n'abandonne pas sans un serrement de cœur l'œuvre que j'ai poursuivie avec le meilleur de moi-même pondant neuf années. J'ai du moins la satisfaction et la fierté de pouvoir la livrer en toute confiance au jugement de l'avenir. En faisant. part ù M. le président de la République do ma détermination, je vous prie de lui présenter l'hommage "ti-ôs respectueux de mon entier dévouement.

Veuillez agréer vous-même mes meilleurs remerciements pour les témoignages de chaude et bienveillante amitié que vous m'avez prodigués, et qui m'ont été si précieux dans l'accomplissement do ma lourde

.tache.

Je suis a l'entière disposition du gouvernement pour assurer l'expédition des affaires courantes jusqu'à la désignation de mon successeur. '̃'̃:•• ̃̃̃

;0:!NART.

M. Briand a répondu en ces termes Si flatteuses que soient pour moi les considérations par lesquelles vous expliquez votre volonté de quitter le gouvernement général de l'Algérie, je ne puis que regretter votre résolution. J'aime d'ailleurs à croire qu'elle n'est pas irrévocable. Je l'espère dans l'intérêt do l'Algérie, laquelle vous avez rendu et pouvez rendre encore de si éminents services dans le haut poste que vous "occupez. Je tiens â vous dire toute ma gratitude pour la précieuse collaboration que vous m'avez donnée et à vous renouveler l'expression de mp. sincère amitié,

Aristide Briand.

“̃̃ ̃

M. Jonnart, en rentrant à Alger de sa propriété de Gouraya a été interviewé par le correspondant de Y Agence Jlavas, auquel il a fait les déclarations suivantes sur sa mission en Algérie: f Je ne suis pas un fonctionnaire de carrière j'ai accepté, en Algérie, une mission déterminée, que je crois avoir remplie. Le programme de travaux publics que j'ai formulé en arrivant à Alger est en bonne voie d'exécution. La colonie est en plein essor son <:onimèrcè général, qui ne dépassait pas 550,000,000 de francs a mon arrivée, a atteint dans l'année 1910, 1,073,000,000 de francs. La situation de notre frontière marocaine est très éclaircie.

J'ai conscience d'avoirfaittout ce qui était en mon pouvoir pour améliorer le sort moral et matériel des indigènes,; je laisse cette population dans un bon état d'esnrit- ."•̃" .lonnô de /^M^?!» itfce w JiyMcfrVoe la crise marocaine, et, ces temps 'derniers, en dépit des agitations "panislamistes.. ̃ a I)ariisla-

Des institutions de prévoyance et d'assistance que je mo suis efforcé de développer en faveur de nos sujets musulmans, nous ont été empruntés, quelques-unes du moins, par la plupart des colonies et la Tunisie. D'énormes sacrifices ont été consentis pour l'enseignement public, la création de luniversité algérienne, d'un superbe institut

Pasteur, le développement de renseignement

secondaire et surtout do renseignement primaire, .tant indigène qu'européen.

Jo puis dire que les intérêts moraux et intellectuels de ce grand pays ont été, comme ses intérêts materiels, l'objet de mes constantes préoccupations. Je crois avoir fait tout mon devoir, et ma tâche a été laborieuse, souvent difficile. Mais déjà de nouveaux problèmes se posent. Un nouveau progi ammo se dessine et sollicite- l'activité de l'administration algérienne.

Du moment où il ne me paraît pas possilile de consacrer encore quelques années ù r^Jgôrie, il vaut mieux que je n'amorce pas ce nouveau programme et que le gouverneur qui devra en suivre l'application l'élabore et le discute sans plus attendre avec les assemblées algériennes.

Certes je n'abandonne pas ma fonction sans un serrement de cœur. Les Algériens européens et indigènes m'ont témoigné tant d'affectueuse confiance et ont si bien compris avec quel dévouement passionné je poursuivais mon œuvre, qu'ils garderont mon souvenir, je l'espère, et je les remercie encore, en les assurant qu'ils n'auront pas dans

le Parlement d'ami plus sùr|etplus convaincu,

de défenseur plus énergique et plus dévoué. C'est d'ailleurs au milieu d'unanimes regrets que M. Jonnart quittera l'Algérie. Il emportera ceux de la population européenne avec laquelle il avait su rester en contact toujours direct et toujours cordial, et ceux aussi de la population indigène pour laquelle il n'avait cessé d'avoir laplus vive sollicitude.

y r André Nède.!

CRISE MINISTÉRIELLE'

La combinaison Monis

M. le Président de la République a fait appeler hier, dans l'après-midi, M. Monis, sénateur de la Gironde,» ancien ministre de la justice du cabinet W.i.1deck-Rousseau, pour lui confier la mission de constituer un ministère.

M. Monis, avant d'accepter officiellement cette mission, a prie M. Fallières de lui laisser le temps de conférer avec ses amis, ajoutant qu il lui dirait aujourd'hui s'il accepte ou non de composer un cabinet.

Tel est l'événement capital de seconde journée, de crise. En prenant cette décision, le Président de la République a cédé aux conseils qui lui étaient donnés d'une part par le président de la Chambre, de l'autre par, M. Antonin Dubost, président du Sénat,

qui a eu, à deux' heures, un nouvoî et

assez long entretien avec le chef de > l'Etat, à la suite duquel M. Marc Varehne s'est rendu au Luxembourg pour prier M. Monis de se rendre sans retard à l'Elysée.

Il y a donc, à défaut d'un courant parlementaire, un courant sénatorial en faveur de M. Monis.

C'est, pour le moment, l'orientation à gaucho qui prévaut. Cette combinaison, dont nous indiquions dès hier les principaux éléments, aboutira-t-elle? Nous le saurons aujourd'hui. Mais si M. Monis a, d'ores et déjà, accepté de conférer avec ses amis, c'est, croyons-nous, qu'il est à peu près résolu de ne pas donner à M. Fallières une réponse négative. Cela ne veut pas dire que, même ayant accepté de constituer un cabinet, il y réussira, mais cela suppose évidemment qu'il est déjà d'accord avec un certain nombre, de personnalités politiques appartenant plus particulièrement au parti, radical-socialiste et qu'il espère mettre sur pied une combinaison.

En quittant l'Elysée, M. Monis -s'est rendu à l'hôtel Continental, où il habite et où l'attendait un de ses familiers, M. Paul Constant, député de la Gironde, auquel il réserve, dit-on, le. sous-secrétariat d'Etat au ministère de l'intérieur. Il l'a mis rapidement au courant de la situation et il s'est rendu ensuite au ministère de l'intérieur, où il a eu un court entretien avec M. Briand. Il a vu ensuite le président du Sénat et le président de la Chambre, puis il est revenu dîner avec quelques amis à l'hôtel Continental; C'est là qu'il a fait recevoir les journalistes paj M. Emile Constant, à neuf heures du soir. Celui-ci ne leur a pas caché que tout allait très bien et que la soirée ne se passerait pas sans que quelques résultats fussent acquis.

**#

On prit rendez-vous à onze heures. Aune heure du matin seulement M, Monis, accompagné de MM. Berteaux et Emile Constant, descendait d'un taxiauto à la porte du Continental.

Et sur le trottoir, les futurs ministres -ou, se, croyant tels confièrent aux journalistes' le résultat, de leurs dé;mai>,

cnes. ̃ ̃̃.̃ ̃' 'Y -•

'Voici ̃*̃̃̃'̃" "̃'̃" ̃•••̃.•'

M. Berteaux, chez lequel M. Monis se rendit tout d'abord en sortant de table, accepta d'emblée d'entrer dans la combinaison pourvu que le portefeuille de la guerre lui fût attribué. 1 Pas de difficultés, M. Berteaux eut la guerre.

On se rendit ensuite ensemble chez M. Delcassé, où un long entretien eut lieu. M. Monis offrit à M, Delcassé le portefeuille de la marine qu'il a accepté.

l Puis, on envisagea les divers points du programme politique sur lequel, du reste on ne s'explique pas encore. On tomba, paraît-il, d'accord.

Restait la question délicate des attributions de portefeuilles.

M. Monis annonça à ses amis qu'il avait, en principe, l'adhésion de MM. Caillaux et Gruppi.

Mais pour le portefeuille de M. Caillaux, il y avait une petite difficulté. Comme nous l'indiquions hier, on destindit à M. Caillaux, dans la combinai- son élaborée au comité de la rue de Valois, le portefeuille des travaux publics.

Or, pour des raisons personnelles, M. Caillaux ne veut pas des travaux publics; Il fallait donc trouver autre chose.̃ D'un commun ,y.aty*d,-Gù lui attribua jao- -A-*«aïuusi et M. Caillaux, "consulté par téléphone, ne dit pas non.

Quant à M. Cruppi, il est entendu qu'il aura l'instruction publique. Telles sont, à l'heure actuelle, les certitudes.

Mais la tâche de M." Monis n'est pas encore terminée. 11 reprendra ce matin mème ses négociations. Et les difficultés commenceront réellement.

M. Monis a en efl'et 1 intention d'offrir le portefeuille des affaires étrangères à M. Ribot, et si M. Ribot refuse, à M. Poincaré Les deux éminents sénateurs consentiront-ils à se fourvoyer dans cette aventure? C'est le point "délicat et la combinaison pourrait bien choir si ces précieux concours n'étaient pas obtenus. Quant aux autres portefeuilles, on les distribuera impartialement entre des sénateurs et des députés.

Toutefois, dès maintenant et d'après nos renseignements, on pourrait établir ainsi la composition du futur cabinet

Président du Conseil, mi- SIM.

nislre de l'intérieur. Moxis

A ffaires étrangères IlmoT, Poikcaré ou X.

Justice. f. Gauthier (do TÀudo) séna-

̃ teur, bu Dou-

WEUGUE

Finances, Caiixaux

Guerre. Beuteacx Marine. Delcassé Colonies Messimy (?) Commerce. Laor.m^e Agriculture Ferjjand David Travaux publics. Lebrun Travail. Droîi

Et l'on cite, pour les sous-secrétariats d'Etat, MM. Emile Constant, député de la Gironde Couyba, pour les postes et télégraphes et Paul-Boncour, pour les Beaux-Arts.

Nousdonnons, bien entendu, la composition de ce ministère ultra radicalisant sous tontes réserves, en ajoutant toute'fois que les noms indiquas ont été mis.

en avant au cours des entretiens que M. Monis a eus dans la journée d'hier avec ses amis.

Nous saurons aujourd'hui si le nouveau char de l'Etat n'est pas embourbé. M. Monis doit, en effet, se rendre ce matin même à l'Elysée pour mettre M. Pallières au courant de ses démarches. Si le sénateur de la Gironde accepte officiellement de constituer son ministère, il en avisera le président de la République dans l'après-midi.

Auguste Avril.

A l'Etranger

L'Espagne et le Vatican

̃̃' ̃• Madrid, '2S février. VImparcial, le Libéral et l'officieux Diario ûniverèal, croient savoir que les relations entre l'Espagne et le Vatican se trouvent à un moment critique. Le gouvernement, dans le but de mettre fin à la situation équivoque créée par le départ do M. Ojeda, aurait demandé il y a quelques jours au Vatican s'il était disposé à. renouer des négociations, ajoutant que dans l'affirmative l'ex-ministre, M. Calbeton, serait nommé ambassadeur. En même temps, le cabinet de Madrid informait le Vatican que la Curie ne serait pas -consultée au préalable au sujet du projet de loi sur les associations, mais que comme, après que ce projet aura été présenté à la Chambre, une enquête publique serait ouverte les prélats espagnols, en y prenant pàrt, pourraient exprimer les désirs, la pensée et les intentions de Rome.

Le secrétaire d'Etat, après huit jours de réflexion, a déclaré que le Vatican refusait de renouer des négociations, à moins que le gouvernement ne s'engageât à se mettre d'accord au préalable avec la Curie sur toutes les questions et problèmes religieux que veut résoudre M. Canalejas.

Suivant le Libéral, le prochain Conseil examinera la réponse à faire au Vatican. Madrid, 28 février.

Quoique M. Canalejas assure que la dépêche du chargé d'affaires auprès du Vatican annonce simplement l'envoi d'une note définissant l'attitude du Vatican, sans en rien; anticiper, et déclare ne vouloir confirmeri ni démentir les informations de certains journaux suivant lesquelles la Curie aurait refusé catégoriquement de reprendre les pourparlers avec 1 Espagne si In. loi sur les associations n'avait pas un caractère concordataire. les déclarations les plus explicites du ministre de l'intérieur font augurer une rupture imminente avec le Saint-Siège étant donnée la divergence profonde entre les deux parties; quant à la délimitation des pouvoirs civils et ecclésiastiques qui constitue le fond du litige plutôt que la réduction du nombre dos congrégations. Guillex. La santé de M. d'/Erenthal

Berlin, 28 février.

LO Lokalanzciger annonce que les maux d'oreille de M. dVKrenthal, ministre des affaires étrangères austro-hongroises, sont devenus intolérables par suite d'une crise d'influenza. Les médecins lui ont ordonnéun repos absolu pendant deux mois qu'il passera à Abbazzia. Le marquis de Pollavicini, ambassadeur à Constantinople, gérera-' pendant l'absence de M. d'iErenthal le ministère des affaires, étrangères. M. d'jîîrentl'al n'y jouera aucun rôle direct ou indirect. Sa santé l'exige. Bonnefon.

Le. serment antimoderniste

̃• Berlin, ï8 février.

A la commission du-budget, le ministre

.;ûesc^ltes'a;àéela.ré> ̃̃ r,

..On aconclud'ahord^en AllemEgae^dfela let^" tre du Pape au cardinal Fischer que le SaintPère retirait,les exemptions da serment qu'il avait d'aboïd accordées, ou duiooins qu'il exerçait sur tous les professeurs sans exception une sorte de pression morale. Le ministre prussien auprès du Vatican a demande des éclaircissements au secrétaire d'Etat, la jardinai Merry del Val, et il en résulte que l'exemption du serment est maintenue pour tous les proicsscurs do facultés qui n'exercent pas de- fondons ecclésiastiques. Pratiquement ces profegsotirs laïques disparaît, tront tous, puisqu'il est décidé qu'on les remplacera graduellement par des prCtros. Une question se posait. L'obligation du serment exclut-elle la libre recherche scientifique dans les facultés catholiques? Cette question a reçu les,réponscs les plus diverses. Des catholiques ont répondu que l'obligation du serment excluait le libre examen; mais deux professeurs protestants, l'un théologien, l'autre philologue, ont déclaré au contraire que le serment permettait cette libre recherche. Il faut considérer, de plus, que les facultés catholiques sont avant tout destinées à former .les futurs prêtres; des lors, bien que le ministre soit d'avis que, par suite du serment, les facultés ont perdu uno partie de leur prestige scientifique, il considère que ces facultés doivent être maintenues pour le moment dans l'intérêt de l'Etat. Le ministre a donc résolu d'adopter une attitude d'expectative. Contrairement a ce qu'attendait l'Etn-t, le serment a été aussi exigé des professeurs de lycées catholiques chargés d'anseignement reli- gieux. Deux d'entre eux ont rsfusé de le prêter. L'État est'décidé à protéger ces fonctionnaires Quelques professeurs eccelésiastiques de lycé* qui ont prêté le serment sont charges aussi; de l'enseignement profane. Le ministre. rèsçrw-

aux commissions do revision le droit de décider

si ce fait. n'-ost pas de nature à présenter des in-

coiv*>5nients.

Un membre du centre a expliqué que le « subjectivismo » kantien qui, de France, était passé en Italie, substituait à l'autorité de la révélation la conscience religieuse. En Italie, particulièrement, certains professeurs de théologie en sont venus à nier la divinité du Christ.

Le principe d'autorité, a ajouté le député catholique, est admis aussi dans le protestantisme, qui exige de ses professeurs de faculté certaines affirmations dogmatiques; il limite, il ne détruit pas le libre examen.

Le parti conservateur a exprimé l'espoir que cette question du serment antimoderniste serait réglée d'une façon conforme à la paix religieuse. Les libéraux ont déclaré ne pas vouloir s'immiscer dans l'enseignement religieux qui est une affaire de l'Eglise, mais ils ont insisté pour que, dans les dusses composées de catholiques et de protestants,3es enseignements neutres, comme celui de l'histoire, ne soient pas confiés à des prêtres. En somme, les débats ont été inspirés par un esprit tolérant. Boxnefox.

L'incident serbo-allemand

Belgrade, 28 février. Le Polilika public la lettre de ladémission du ministre de la guerre Go.jkovitchdans laquelle il refuse catégoriquement d'offrir au ministre d'Allemagne, M. de Reichenau, aucune espèce de satisfaction, attendu que ce dernier s'est réellement intéressé plus qu'il était nécessaire à la commande des batteries comme le savaient aussi MM. Pasitch et Milowanovitch.

Il expose quels ont été ses rapports avec la commission d'enquête et avec celle des tinances à, la Skoupchtina, les difficultés que lui a causées M. de Richenau. Il mentionne ensuite que son projet relatif à la réorganisation de l'armée n'a pas trouvé au Conseil des ministres l'accueil voulu.

Ce n'est pas tout. Comme on reprenait, à la Skoupchlina, la discussion des crédits supplémentaires pour l'acquisition des batteries de montagne, le colonel Uojl-ovitch a déclaré qu'il est arrivé à cette conviction que e le meilleur- serait d'ajourner l'adoption des crédits et de mettre de nouveau aux enchères la fourniture des batteries de montagne. Il a terminé en disant « Je démissionne ». Il quitta alors la salle.

A la reprise de la séance interrompue, M. .pasitch.déclar.e. ̃J; .•̃̃̃

ii Puisque le., minis.tre do ïa guerre, en tl:

égard a ia résistance manifestée par les députés au sujet du projet clo loi présente par lui, démissionne, le gouvernement retire son

projet. »

La constitution grecque

Athènes, 28 février.

M. Venizelos déclare que le gouvernement démissionnera, si la Chambre accepte lès modifications au projet de rovision du gouvernement, indiquées par la commission constitutionnelle.

Au Maroc

Tanger, 5s février.

Môulay-Iïafid vient d'être père. La fille d'El Mokri, qu'il a épousée l'année dernière, lui a donné un fils.

A la suite de l'agitation persistante des Zaers, près de la limite de la Ghaouïa, ils semblent préparer une attaque, on signale sur le marche de Rabat une vente active d'armes et de chevaux aux Zaers.

La marine austro-hongroise Vienne, 28 février.

Les journaux jugent la démission du commandant de la marine austro-hongroise, l'amiral Montecuccoli, comme presque cer-. taine.

L'amiral Montecuccoli avait conclu un accord avec le ministère du commerce hongrois pour la répartition entre l'Autriche et la Hongrie des commandes pour les nouveaux navires de guerre. Cette répartition ne serait pas proportionnée à. la quote-part des deux pays dans les dépenses communes. La Délégation autrichienne a refusé, hier, de ratifier cet accord.

Les, journaux chrétiens-sociaux reprochent à l'amiral Montecuccoli d'avoir avantagé la Hongrie.

Mort de M. Gunzert

Strasbourg, 28 février.

M. Guillaume Gunzert, ancien président de Tribunal, ancien conseiller d'Etat, viceprésident de la Délégation d'Alsace Lorraine, président du Conseil général de la Basse-Alsace, vient de mourir à Strasbourg, à l'âge de soixante-dix-sept ans, après une longue et douloureuse maladie.

M. Gunzert appartenait à cette catégori? d'Alsaciens qui, après l'annexion, avaient accepté de collaborer loyalement avec le nouveau régime, et qui, plus tard, s'apercevant que toute tentative de conciliation, entre deux éléments incompatibles, était vaine, s'en revinrent bravement à proclamer que l'attachement au passé était la meilleure qualité de leur race.

M. Gunzert avait accepté la présidence d'honneur du comité qui prépara l'érection du monument de Wissembourg, et les incidents auxquels donna lieu l'érection de ce monument lui attirèrent de la part des autorités allemandes des vexations telles qu'il se démit de toutes les charges qu'il tenait de la faveur des pouvoirs publics.

Sa santé était du reste très altérée. Après avoir passé l'hiver dernier à Nice, il revint en Alsace.

M. Gunzert assista encore à l'ouverture de la Délégation, mais on le savait condamné. Il emporte dans la tombe l'estime de ceux qui jadis l'ont peut-être le plus combattu. Naufragés sur une banquise

Saint-Pétersbourg, 28 février.

Selon les informations reçues par les autorités do Cronstadt, il n'y a ou que 120 pêcheurs de sauvés sur les 500 hommes, femmes et enfants qui se trouvaient sur la banquise, pr,ès de l'île Lavensaari, dans le golfe de Finlande, et qui furent poussés à la dérive par un coup de vent. Les survivants ont passé en mer trois jours et trois nuits et ont subi des souffrances terribles. La banquise diminuait icontinuellement, jet..des 'massés*, de ,glape portant; quarante ù cinquante personnes s eh détachaient successivement beaucoup de naufragés se sont noyés sous les yeux de leurs compagnons. La peste

Kharbine, 28 février,

Treize Chinois sont morts de la peste hier. Les autorités chinoises ont exprimé le désir que le docteur Haffkine, directeur de l'hôpital des pestiférés de-Kharbino, prenne part à la conférence contre la peste qui se réunit il Moukden.

Trois colonnes sanitaires sont parties à la recherche des cadavres de pestiférés dans un rayon de 50 verstes des deux côtés du chemin de fer de l'Est chinois. Une quatrième colonne fait les mêmes recherches dans les environs de Kharbine.

COURTES DÉPÊCHES

Le Conseil fédéral suisse a approuvé sous quelques réserves le projet général de construction do là Compagnie des Alpes bernoises, Berne-Lo)tschberg-Simplon, pour la ligne à voie normale Moutier-Longeau. Douze professeurs de l'université de Moscou ont donné leur' démission, qui a été acceptée.

Le colonel Poliakoff, ancien administeur du district militaire de Moscou, inculpé d'avoir reçu des pots-de-vin, a été condamné cinq ans de prison.

Figaro à Londres ̃̃̃• Londres, 28 février.

Lo Roi a tenu aujourd'hui à SaintJame's Palace le second « levée » de l'année. Suivant une habitude qui lui est chère, Sa Majesté portait l'uniforme d'amiral. Dans le cercle royal se trouvaient leduc de Connaught en uniforme de maréchal, l'amiral prince Louis de Battenberg, le duc de Teck et le prince Alexandre de Battenberg. Assistaient au levée les ambassadeurs et les ministres actuellement à Londres, le Premier ministre, l'archevêque d'York, le lord chancelier, le dut de Norfolk, le marquis de Salisbury, M. Austen Chamberlain, sir Rufus Isaacs, l'évêquo d'Oxford, M. George Wyndham. On apprend officiellement que le Roi et la Reine assisteront l'investiture du jeune prince de Galles, qui doit avoir lieu n Carnarvon vers le milieu de juillet. Leurs Majestés visiteront aussi Bangor, elles inaugureront les nouveaux bâtiments de l'Université, et Aberystwyth, où sera posée en leur présence la première pierre de la Bibliothèque nationale galloise. J. Coudurier.

Amérique latine AU MEXIQUE

Mexico, 28 février.

Capitalistes américains. Le Président de la République a reçu en audience quarante capitalistes américains qui, sous la conduite de M. Arthur Stillwell, parcourent le Mexique pour étudier les ressources, les besoins et y faire des placements. M. Stillwell à déciaré au Président que, malgré les bruits que certaine presse américaine a fait courir autour des troubles locaux qui ont éclaté dans quelques endroits du Mexique, ces temps passés, les capitalistes américains conservent la. plus grande confiance en ce qui regarde la tranquilitè, le progrès, le développement social du Mexique, ainsi que dans les garanties accordées à l'existence et aux biens des' étrangers. ̃ Chemins de fer. Les recettes des lignes nationales 'ont été, 'pour janvier 1911, de 0,150,970 dollars, contre: 5,808,227 en janvier 1910, soit une augmentation do 342,748 dol-

lars. '̃••

On peut- voir, par ce,s- chiffres, que Us

troubles qui ont été signalés sur la frontière nord du Mexique n'ont pas sérieusement affecté le trafic des chemins de for nationaux mexicains.,

Slatistiçuet D'après la statistique mondiale de la production du cuivre, le Mexique occupe, en 1910, le deuxième rang parmi les pays producteurs. Il vient immédiatement après les Etats-Unis, avec 59,769 tonnes, laissant après lui l'Espagne, le Portugal, l'Australie, le Chili, l'Allemagne etlaRussie. Navigation. Une nouvelle ligne de vapeurs va être créée entre Vcracruz et Frontera, avec escales à San Juan Batista, Tenosique et Palizada, sur le Rio Usumacinta.

Escadre française. On annonce que la deuxième division de la deuxième escadre française de l'Océan Atlantique arrivera à Veracaiz vers le 20 courant. Cette division comprend V Amiral- Aiibc, la Gloire et le Comté, croiseurs-cuirassés do premier rang. Nomination^ .<– M. José F. Castillo, nommé administrateur général des contributions directes du district fédéral en remplacement de M, Francisco Espinosa, récemment décédé; a pria possession de son poste. AU PEROU

{DU NOTRE COWIESPOXDANT)

Londres, 28 février.

Uab note officieuse annonce le départ du commandant Fawett chargé de délimiter la frontière entre le Pérou et la Bolivie. Il s'agit d'une exploration, hasardeuse dans le nays accidenté du Campolican méridional, parmi des indigènes hostiles et qui n'ont jamais été visités par les blancs. Le pays est traversé par une forêt de 300 milles d'étendue et inconnue. Le commandant s'emploiera à découvrir les sources du Madidi il recherchera, les vestiges de la domination des Incas et vérifiera s'il existe dans cette région des Indiens de peau blanche. AU CHILI

Santiago, 28 février.

Les nitrates. La production des nitrates en 1911 est évaluée à 55,000,000 de quintaux, et la consommation du monde à 53,860,000 quintaux.

Neuf établissements nouveaux seront bientôt terminés et produiront 11,000,000 do quintaux annuels.

Chemins de fer. Le gouvernement construit 2,405 kilomètres de chemin de fer en outre de la ligne longitudinale.

La valeur approximative de ces chemins de fer est de 429,282,000 francs.

Les travaux terminés représentent 99- millions 570,130 francs; 1,215 kilomètres sont à l'étude.

LE

Roi Ferdinand de Bulgarie C'était avant-hier l'anniversaire de la naissance du roi Ferdinand. C'est l'occasion de dire tout ce que ce souverain a fait pour son pays au point de vue politique et économique, durant ses vingt-quatre années de règne.

Bien. que le Roi ait été souvent; au point de vue politique, l'objet des appréciations les plus diverses, on ne sait que très peu de choses de sa personnalité, de son intimité, de ses tendances, en dehors de son métier de roi.

Le roi Ferdinand sait cacher son vrai caractère sous un extérieur impassible. Il a éprouvé beaucoup d'ingratitude dans sa. vie; il s'est vu trompé et trahi par maint ami; mais il n'en ressent que davantagele besoin de témoigner; son amitié et sa reconnaissance à ceuxqui lui sont restés fidèles. Un seul exemple siiffira, L'année dernière, M. P. de PL, son ancien précepteur et secrétaire, qui par sa profonde affection pour son élève avait su gagner l'entière confiance du souverain, était tombé si gravement malade qu'il fut obligé de faire un séjour prolongé dans le sud du Tyrol. Le Roi en fut très inquiet. Dans le but de se rendre compte de 1 état de son ancien compagnon, il alla de Vienne à Méran et exprima d'une façon touchante sa joie quand il constata personnellement une amélioration dans l'état du malade. Voici un autre trait charmant de son caractère. Quand, il y a vingt-trois ans, le Roi monta sur le trône de Bulgarie et s'installa au palais de Sofia, il fit tout de suite remettre à sa place le portrait de son prédécesseur princier, qu'on avait cru devoir faire disparaître par égard pour lui.

Le Roi professe, d'autre part, une affection profonde pour la nature, et il l'a conservée malgré ses multiples et lourds devoirs. Dès sa première jeunesse, passée, comme on le sait, a Vienne, les sciences naturelles et la géographie furent, avec l'histoire, ses études préférées. Son séjour dans les domaines de son père, en Autriche et en Hongrie, lui servait à collectionner des fleurs et des plantes de toutes sortes, des papillons, des chenilles et des chrysalides, à les soigner et a les étudier avec un zèle.tout scientifique. Dans ces travaux, le jeune collectionneur princier était secondé par une excellente mémoire. Des ouvrages scientifiques très étendus sur l'ornithologie, la botanique et les lépidoptères, stimulaient son zèle tandis que les fleurs, les oiseaux et les papillons lui servaient de modèles pour la peinture, dans laquelle il excellait.

Comme un jour, dans la conversation je fus amené à lui parler du château d'Euxinograde, situé près de la mer Noire, que je venais de visiter, et du parc merveilleux s'étageant sur une longueur de deux kilomètres sur les coteaux qui dominent la mer, le Roi, avec une compétence approfondie, entra dans de nombreux détails et me raconta la création de ce parc, regrettant vivement la dévastation des forêts du pays, et répétant avec quel plaisir il donnait son appui pour le progrès des sciences naturelles. Le Roi ajouta que son prédécesseur, le prince Alexandre, avait construit le château d'Euxinograde eri maçonnerie; au moment où lui, le Roi, y faisait sa première visité, il n'y avait encore pas de parc et il avait bien prévu les difficultés d'en créer un, mais il n'avait pas perdu courage, même après les malheureuses expériences des premières années..

« En été, me dit le Roi, le sol, où ne végétaient jusque-là que de maigres pins et des arbustes sans feuilles, était desséché par le soleil en hiver, il était exposé aux vents "glacials; c'était un terrain calcaire et qui manquait d'eau. Je fis venir de près et de loin des tropiques mûme des milliers et. des milliers de plantes; elles se desséchaient ou gelaient. Je consultai des botanistes allemands le sol fut transformé; nous créâmes une irrigation souterraine très étendue qui ne fonctionnait, pendant les mois d'été, que la nuit, car, le jour, la chaleur aurait tout de suite absorbé toute l'humidité. Dans la saison froide,

nous protégions les fleurs et les àrbrisseaux; par des nattes, afin- qu'ils ne fussent pas, détruits par les tempêtes de la mer. Chaque année, je continuai à faire des plantations en tenant attentivement compte des expériences faites et je réussis pleinement dans ce que j'avais àpeine osé espérer. »

Ce succès royal, seul peut l'apprécier celui qui a parcouru en été ou en automne- ce parc d'une beauté toute méridionale, avec ses arbres rares, ses vignobles et vergers soignés, ses bosquets de roses, de camélias et d'bléandres, ses tquuesdeguimauves, exhalant une dopee odeur, ses pêchers et abricotiers surchargés de fruits, ses dahlias aux couleurs d'une intensité merveilleuse enfin ses palmiers hautains de toute espèce, rappelant par leur beauté et leur force leur patrie lointaine, qui s'élèvent sur des tapis de gazon et l'hiver sont conservés dans d'immenses serres.

C'est d'ailleurs le Roi qui, dans son amour de la nature, a créé et qui entretient presque entièrement de ses propres deniers le Jardin zoo.logique (d'ailleurs lo; seul dans les Etats balkaniques),, ainsi que le musée d'histoire naturelle dé Sofia, contenant de riches collections, et le Roi sacrifie pour ces institutions des sommes importantes.

Le Roi se montre fier d'avoir appris aux Bulgares à. ne pas considérer les bois et les arbres comme des ennemis mais comme des amis. C'est également à l'insistance infatigable du souverain et à ses impulsions personnelles incessantes qu'on doit l'extension rapide du réseau des chemins de fer couvrant la Bulgarie et qui sous peu sera complet. D'ailleurs, le Roi, qui a souvent fait des voyages sur des locomotives, étudiant ainsi le mouvement des machines, peut être considéré dans le domaine des chemins de fer comme un expert de premier ordre.

Le Roi porte aussi un intérêt très vif à l'aérostation; il prit part en juin de l'année dernière, près de Bruxelles, cà un vol d'une assez longue durée sur un biplan Farman..

Dans ses voyages, le Roi est un observateur très attentif qui note exactement tout ce qui a. de l'importance pour. son, pays. Il aime il se renseigner directement, ne faisant aucune différence entre les humbles et les haut placés, les pauvres et les riches. Il m'a été rapporté un incident qui caractérise bien le souverain.

Quand, en automne dernier, le Roi et la Reine, en cortège cérémonial, accompagnèrent il la frontière serbe la princesse Elisabeth, sœur de la Reine, cette dernière remarqua un jeune homme mal habillé qui s'approchait tout doucement du wagon-salon royal. Elle signala ce fait au Roi qui s'apprêtait à descendre de voiture, mais au même instant l'individu fut arrêté par lo gendarme de service. Le Roi s'approcha et 'apprenant qu'il s'agissait d'un individu suspecté d'anarchisme, qu'on allait expulser de la Bulgarie, il ordonna à l'employé de se retirer; puis il invita l'inconnu à le suivre dans le wagon et engagea avec lui une longue conversation au cours de laquelle le jeune homme répondit avec intelligence à toutes les questions. A la fin de l'entretien,, -dans lequel on avait surtout parlé,' d'anarchie, le,,Roi fit un, cadeau: au-cp'upatout étonné. tlej cette, réception, et donna lui-même des ordres pour qu'on le traitât bien au cours du voyage. Adorateur passionné de la musique de Wagner, le Roi, après les labeurs fatigants de la journée, écoute pendantdes heures, fort tard dans la nuit, les mélodies sublimes du maître de Bayreuth. Amateur d'art raffiné, il a orné avec goût son palais de Sofia, achetant des tableaux de maîtres à Vienne, Munich et autres villes.

Mais le Roi estime également les efforts et les succès de l'art bulgare et cherche a l'encourager de toutes les manières, non seulement par des achats, mais en envoyant à ses frais de jeunes artistes bulgares à l'étranger afin qu'ils puissent continuer ou y terminer leurs études.

C'est surtout à l'insistance énergique du Roi qu'on doit la construction et l'agrandissement continuel de l'Ecole nationale des beaux-arts à Sofia W il y avait la à vaincre la résistance de certains ministères de sorte que l'Ecole pourra bientôt prendre possession de sa nouvelle et magnifique maison.

De même, le Roi s'occupe très activement de la question du relèvement de l'instruction populaire, prenant pour cela et très généreusement sur sa cassette privée.

Dans ses relations personnelles la Roi est d'ure amabilité extrême, d'un accueil empressé; il traite, dans la conversation, d'une façon captivante, des sujets variés aussi importants qu'intéressants.

Si la Reine est présente, le Roi s'adresse souvent à. elle, soit pour des questions, soit pour des explications: «Tu sais?» «Te rappelles-tu?» «Je crois que je t'en ardéjà parlé. » Et l'on voit le plaisir du Roi de pouvoir expliquer à sa femme, qui d'ailleurs a vite su gagner la sympathie du peuple, les faits du présent ou du passé de la Bulgarie.

C'est avec une prédilection spéciale que le Roi, dans ses conversations, parle du caractère particulier de la "nation bulgare, en célébrant ses qualités et notant très exactement ses traits caractéristiques, et toujours il .exprime sa croyance en l'avenir prospère de la Bulgarie, grâce à la haute valeur du peuple et aux richesses naturelles du pays. La vie dans le palais de Sofia, à part quelques occasions. particulières, est en général calme et paisible. Le Roi tràvaille du matin au soir; très consciencieux de ses devoirs de souverain, il reste souvent dans son cabinet à une heure avancée de la nuit. La Reine, de son côté, s'adonne affectueusement à l'éducation de ses enfants, des deux princessas et du prince Cyrille, lé prince héritier Boris étant déjà âgé de dix-sept ans.

Le palais si longtemps privé de.1 reine est redevenu un centre de vie de 'noble société. Le couple royal exerce une haute hospitalité et reçoit volontiers au palais des personnes de toutes les professions. Quand on observe leRoi et la Reine, on a l'impression qu'ici deux êtres se sont complétés heureusement. Et c'est une heureuse garantie pour l'avenir, qui réserve, espérons-le, au couple royal encore une longue suite d'années pleines de soleil et de succès pour la prospérité de la Bulgarie.

Paul Xàndenberg.


e- rï~e ~S ~i~re

A

SALONS.

-Mme Robert -Bacon ne sera pas chez elle à l'ambassade des Etats-Unis demain jeudi. '•' Mme Vesnitch ne recevra pas aujourd'hui. ̃̃'•̃'

La marquise de Courcy reprend ses goûters-bridges du samedi, jusqu'à Pâques. Splendide bal' costume, lundi, chez le comte et la comtesse de Ségur-Lanioignon. La charmante et belle maîtresse de maison portait un costume ancien, style byzantin, de drap d'or avec tiare de perles. L'a fête s'est tftrminée par un cotillon de fleurs et un grand souper..

Reconnu

S. Exo. l'ambassadeur des' Etats-Unis et Mme

Bacon Mlle Bacon, enDirectoire S. Ksc. Napum-

pacha le ministre' de Sorbie et; Mme Vesnitch -MlloVcsnitch, en Louis XVI duchesse de Gramont, en costume épyptién duc et duchesse rie Liaynes: Mlle rie Luynos, poudrée. Louis X\ et grand chapeau ducliosso de Morny, Mlle clo 'Mbrny, en costume Empire comtesse de Chabrillah/'en Louis XV 1-; prince et princesse do Poggio Suasa; Mlle de Divonne, poudrée; vicomtesse de Rokan, en Mme de Lamballo princesse Michel Radziwill, en bergère AVatteau princesse Wolkonski, en Charlotte Cprday vicomtesse de Fletiry, en 1860 avec crinoline • comtesse de Jumilhac, Mlle do Jumilhac, en Direc'tbire; comtesse Vitali,' Mlle Vitali, ravissante 'avec costume à crinoline; comtesse Lafond, Mlle ̃infond, en grarars 1830; "comtesse de Kersaint, Mlle do Kersaint, en Directoire prince et princesse de Faucigny-Lucinge, comtesse de Larabr'echt, Mlle do Lambrecht, en Louis XV; Mme -M. de Yturbè, Mlle do Yturbe, en marquise '̃Louis XV; comtes de Lubersac, comtesse de 'Lubersac, en-Persane; comtesse 0-, de Lubersac, en Orientale duchesse de La Mothe-Houaancourt, comte et comtesse de La Riboisière, baronne de Meyendorf, marquise de Rochechouart, baronne de L'Espée.Mllc de L'Espéo,en Louis XV; comtesse de Bryas, Mlle de Bryas, en Arlequino comtesse d'Ayguesvives, Mlles d'Ayguesvives, en 'Espagnoles; comte et comtesse B. d'Aramon, M. et Mme E. do S.ineay, Mlle de Smçay, en bergère "Watteau marquis et marquise de Modène, Mme et Mlle Boclier, vicomte et 'vicomtesse' d'Origny, comtesse de Beauchamp, marquise de Pracointal, poudrée vicomtesse de Gqntades, en Japonaise vicomtesse B. de \"leneuve, en Mimi-Pinson; comte et comtesse S. do Bcatiregard, Mlle Costa de Beauregard, en MarieAntoinette; MnieGervox, en Empire marquise de -Mûn, Mlle de Mun, en Athénienne comtesse B. de Gontaut, Mlle de Gontaut, poudrée Louis XV; comtesse de Saussine, Mlle de Saussine, en Florentine comtesse d'Andlau', Mme P. Bapraclim, vi'comtesse Fleury, Mlle Flcury, en Louis XV ,Mmo Ratisbqnrie, en poudre Louis XV comtesse et Mlle Clary, vicomtesse do Fiers, Mme Oyaque y Soycr, en Incro,yable marquise de ̃Moy,' Mlle de Moy, en Empire; comtesse de Moy, en costume Florentin, coiffure do pertes baron de Ritter, duc de Morny, marquis de Segur, MM.B. de Monbrison, comteR.de GontautBiron, lord AVindsor, comte do' Pouy, comte de Ségui- d'Aguesseau, M. Fournier- Sarlovèze, comte do Bonvouloîr, M.. do Maronne, comte d'Andig-né, comte d'Heursel, vicomte de La Ri'boisiôre, comtes A. et E. do Gabriac, comte ;Flëury, comte' H. de Seguior, M. J. Sautereau, prince do Furstenberg, MM. de Radwan, Paar, Frank, do Chaponay, do Luynes, de Galard, Henri Robert, do Laubespin, de Grouchy, de Nervo, do Fels, de Fiers, d'Andlau, do Dam• pierre, etc., etc.

̃" –Lundi, dîner suivi de musique chez le "professeur et Mme Pierre Delbet une surprise était réservée à leurs hôtes qui ont pu apprécier chez eux le beau talent de Mlle Elisabeth Amsden, dont il n'avait été possible jusqu'ici d'entendre la voix puissance et si pleine de charme qu'à Çoyent Garden et à la .Monnaie.

Trè3 élégante réunion samedi soir chez Mme Guillaume Béer Jean Dornis en l'honneur du grand historien italien Gugielmo Ferrero.

Reconnu 't t

S. Exe. rambàssadeur d'Italie et donna Bice, Tittoni, marquis et marquise d'Argenson, mar1 quis et marquise de Ganay, comtesse de Flers, princesse Lucien Murat, comtesse de la Rochecantip, comtesse de- Berteus, comtesse de Noé; Mmes Paul Adam, Scheikewitch, Cappiello, MM. Francis Charmes, Marcel Prevost, Jean Richepin, Henri de Régnier, comte d'Haussonville.de l'Académie française, Abel Bonnard, François Mauriac, Abel Hermant,ducMelzi d'Eril, Paul Adam, G. Ferrero, Cheramy, René Millet,. Mlle Vacareeso, baron et baronne Robert de Rothschild, comte de Gabriac, Edouard Schuré.Valdagne, etc. ̃ ̃– Danses costumées, dimanche, chez M. et Mme Georges Mallet, au château du Boisdu-Rocher.

Plusieurs entrées ont été très admirées et le clou de la fête a été le menuet dansé à ravir, par M. et Mme Royer, Mlle Delpech et, M. Oberkamp&

Reconnu

Comte et comtesse de Rougé, comtesse Paul de Pqurtalès, Mme N3t Mlle'Pierre Girod, comte et comtesse Robert de Pourtalès, Mme Limet, Mme Courtois de Malevillo, capitaine et Mme Auriol, Mme Jameson, M. et Mme Félix Vernes, marquis et marquise d'Hauteville, Mme Latham, Mme Edouard Mallet, M. et Mme Raoul Mallet, Mlles de Cabrol, de Martimprey, de Coëspel, de Viguière, de Bellegai'de. de Sommier, Van Ryck, (le Pourtalès, Neufville, d'Hauteville, Cazonave, de Miissy.thurneyssen, MM. de Puineuf, Maître, Ri-, cai'd,'Cormrie, do La Presle, de Jankow'iti!, Pierre Monnier, Jean Thuret, Charles Mallet, d'Hauteville, François Mohriier, Max de Pourtalèsr de Boigne, Paul Mallet, Louis Mallet, Monnier, de Coubor-tin, do Colomb, d'Abbadie-d'Arrast, Léon, lieutenant Rolland, de Mussy, de La Pleighièiv, vicomte" de Fi'aguièr, vicomte de Suin, de Rpugemont, Gilbert de Neuf ville, comte Alain do, "PourtalAs-Mirabaud, vicomte d'Orfeuillo, de Saint-Aflïirme, ('henfîvière, de Fraguier, Philippe Vernes, Léon Delal'osse. etc. Grand diner suivi de musique et de dansés,avec le concours d'artistes de l'Opéra, de'main jeudi soir, chez M. et Mme de Mouravieff-ApostoL

De Tunis t

1 A la récente réception de M. et Mme Alapetite à la Résidence' de Franco, on fit un grand succès a Mme Magda Le Goff, l'éminente cantatrice, qui interpréta des œuvres de Wagner, Maâsenet, Giordano et Gaston Paulin.. •̃

De Saint-Pétersbourg

Mardi dernier; bal très brillant chez la comtesse Elizabeth Schouvaloft', en son magnifique palais.

Reconnu Y

Grand-duc et grande-duchesse Cyrille, grandduc Boris, duc Alexandre de Leuchtenberg, princesse Hélène d'Altenburg "et ses filles, l'ambassadeur d'Autriche et comtesse Berçhtold, l'ambassadeur d'Angleterre ,e-t lady Bueliarien, l'ambassadeur des tats-linis et'Mme Rockhill, baron et baronne Frederick zs, général et comtesse Benliendorff, princesse 0..Orlbff, princesse Cantãcttzène, comtesse Woronsoff-DaBchkofï, comtesse O.sten-Sao,ken, général comte et comtesse Nostitz, -comte Joseph Potoeka, princesse Gagarino, etc. ̃ Le..colonel et Mme de Sérébriakoff ont donné un splendide bal jeudi. Parmi les personnes présentes

Grar.d-duc et grande-duchesse Cyrille, granddite Boris, duc Alexandre de Leuchtenberg, princesse M. Troubotskoï, princesse Galitzine, général et comtesse Grabbé, princesse Gngarine, comtesse Nieroth, prince et princesse Kourakine, M. et Mme Sassanofl', princesse 0. Orloft*, prince et princesse Shakowskoy, Mme îSchipotl",

bai'pn Knort'ing, princesse Bariatinsky, baron

'Bênkendoi'lï, général et. comtesse -Nostiiz, comte comtesse cle La Vinaza. comtesse Chéréme,1ieff, coeîte et comtesse Orioff-Dnvidott", baron er. baronne Meyendorfl', baron et baronne Ramsev, prince Murât, comtesse Benkendorn", comtesse .SehouwalçjR1, comte Kleinmicliel, comte Starzenski, etc., etc..

De Budapest

Un bal de Cour des plus brillants a eu lieu jeudi, dans le Palais royal. A huit heures, la Cour fit son entrée dans les salons remplis d'une. foule élégante et pittoresque en costume.

Le cortège royal était ainsi composé le Roi, en uniforme rouge à brandebourgs blancs, offrait le bras à l'archiduchesse Maria Annunziata les archiducs Charles, Léopold-Sal- vator, Friedrich, Joseph, 'dans le même uni-

forme, offraient le leur aux archiduchesses Blanka, Isabelle, Auguste et Clotilde. Puis venait le prince Philippe de Sase-Cobourg avec l'archiduchesse Marie-Immaculata; les Z, archiduchesses Elisabeth-Henriette, Gabrielle, Isabelle-Marie et Marie-Alice. Etaient invités les membres de la Chambre des .magnats et de la Chambre des députés, le corps diplomatique et le corps consulaire, les hauts fonctionnaires des ministères et des principales administrations, les professeurs de l'Université, un grand nombre d'officiers, les préfets des comitats, etc.

"m* ̃–

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

Le yacht du baron Edmond de Roth• schild, V Atout b, échoué prés du cap San-Antonio, est renfloué. Le navire, d'après une dépêche reçue par le A'V» York Herald, était resté l'hélice .hors de l'eau. La première opération consista à la submerger., Puis, avec l'aide des puissantes machines du Herrero, le yacht fut sorti de sa position, mais avec une violence telle qu'il hourta le Herrero et 'que les bastingages- -des ̃ deuK- bâtiments furent endommagés.- Il- fallut. <»suite- plusieurs heures d'efforts pour terminer la mise à flot. L'AImah est ensuite parti pour KnightsKey, d'où le baron et la baronnede'Rothschild gagneront New-York par'train spécial. Ils s'embarqueront ensuite sur la Lorraine à destination de l'Europe. i L'accident doit -ôtre imputé non seulement à la navigation particulièrement difficile dans les parages du.oap-San-Antonio, mais aussi une carte marina,- fort mauvaise, qui embarrasse souvent les marins.

De Cannes'

L'ancien ministre' anglais des colonies, M. Joe Chamberlain est arrivé ce soir venant de Londres. Il était 'attendu à la gare par sa fille et M.: TaylcTiy vîc&rconsul anglais. M. Chamberlain paraît être en .bonne santé mais marche difficilement, il compte séjourner ici jusque fin avril;

C'est par erreur que l'on a donné le nom de la comtesse Lepic parmi ceux des dames figurant aux fêtes du carnaval de Nice, Mme la comtesse' Lepic ."n'ayant pas quitté Paris. De Saint-Pétersbourg

M. Eugène Balléro, après un court séjour à; Saint-Pétersbourg,où il a conservé de si nombreuses amitiéSj estreparti par le Sud-Express pour la Riviera. ̃<̃̃

La vicomtesse de La Borde vient de .mettre heureusement au monde un fils qui a reçu le prénom d'Olivier.

CHARITÉ r

Le mercredi IS mars, à huit heures et demie, il sera donné une représentation théâtrale et musicale en faveur des Crèches du seizième arrondissement et de l'Œuvre du Point du Jour, sous la présidence de Mme Ferdinand Perier, avec le concours de- M. René Alexandre, du comte Marcel de Ger-, miny, du baron H. de Bcrmingham et de.Mlle Marie-Anne Warley dans Bohcmos (de Miguel Zamacoïs), de Mlle Jeanne Delsaux, de M. Pierre Margueritte, de Mme Carmen Vildez, de. Mlle du Digourt, de M. Marcel Lorin, etc. CHASSES

Le vautrait de Mesnes, à M. Ch. Barton et au comte H. de La Roche-Aymon, continue brillamment la série de ses laisser-courre. Au dernier, rendez-vous aux Sept-Lignes,. 'forêt de Bommiers. Un ragot est porté bas sur le bord du Colombier, après une heure trois quarts de chasse.

Les honneurs- ont- été faits à la marquise de La Ferté-Meun.

Etaient-présents Marquis et marquise de La Ferté-Meun, M. et Mme de La Sablonnière, comte et comtesse de Mossey, M. 'et' M'rhô'Delagarde, M. et Mme Labour, M. et Mme de Boissonnade, Mme et Mlle Barton, Mlle de Saint-Martin, marquis de Gas-; quet, baron de Longuernn, baron Van der Brug• gen. KM. e; Simons, Gaignâult, P. Valois, J, de, Chauaênay0 Ravaud, Chéramy, etc.

DEUIL

Les obsèques do M. Edgard Pougct, ancien publiciste et critique d'art, ont été célébrées hier à dix heures,' au" temple protestant, boulevard des Batignolles.' Le deuil était conduit par M. Didier-Pouget, artiste peintre, chevalier de la Légion d'honneur, son fils; MM. Léonce Robert, Charles et Didier Soulignac, ses neveux; M. Auriol, notaire, et le docteur Lagarrigue, ses cousins.

L'inhumation a eu lieu au cimetière Montmartre.

En l'église Saint-Pierre de Chaillot, hier à dix heures, devant une nombreuse assistance parmi laquelle on remarquait un certain nombre de personnalité du monde musical, ont été célébrées les obsèques de M. Jules Bouval, compositeur de musique, organiste de la paroisse. L'absoute a été donnée par le curé, M. le chanoine Sicard. La maîtrise était dirigée par l'ancien maître de chapelle, M. Léon Roques, avec M. Letorey à l'orgue.

L'inhumation a eu lieu au cimetière de Bagneux.

Nous avons le regret d'apprendre la mort de M. André Aucoc, l'orfèvre-joaillier de la rue de la Paix, décédé à la suite d'uno longue maladie, à l'âge de cinquante-cinq ans. M. André Aucoc était le frère du conseiller municipal. Suivant la volonté du défunt, chevalier de la Légion d'honneur, les honneurs militaires ne seront pas rendus, et l'on est prié de n'envoyer ni fleurs ni couronnes, Il ne sera pas envoyé de lettres de faire-part. Les obsèques auront lieu jeudi matin, à dix heures, en l'église de la Madeleine, où l'on se réunira. L'inhumation se fera au cimetière du Père-Lachaise.

Hier, "à dis heures et demie, en l'église Notre-Dame-de-Grâce de Passy, ont été célébrées les obsèques du colonel Emilio da Cunha CavalcantL Le deuil était conduit par le marquis de Cavalcanti de Albuquerque, son cousin, le docteur Eliezer Studart da Fonseca et M. Gerson Gradwolhd.

L'inhumation aura lieu ultérieurement au, Brésil.

Nous apprenons la mort De M. Emmanuel Magniol, dccéchVà l'âge de soixantedix-huit ans, en son domicile des ChampsElysées, et dont les obsèques seront célébrées vendredi, en l'église Saint-Pierre de Chaillot. L'inhumation aura lieu au cimetière de Ncuilly ancien; De Mme Albert Eaimon, née Jeanne Ruaud, décédée, àTâge de quarantetrois ans, en son domicile de la rue La Boétic, et dont les obsèques auront lieu vendredi, à midi, Cn l'église Saint- Augustin. L'inhumation aura lieu au cimetière de Colombes. E. Delaroche.

AFFAIRES MILITAIRES

Les obsèques du général Brun. Le cercueil du général Brun, ministre de la <merrc, a été transporté aujourd'hui, a trois heures du soir, de la. chambre ardente où il était déposé en gare d'Austerlitz, dans le wagon funèbre qui le conduira àMarmande. Les soldats do l'infanterie coloniale formaient la haie dans le grand hall de la gare' se pressait la foule recueillie des voyageurs.

Derrière le cercueil marchaient le général Ebener et le lieutenant-colonel Dirat, chef et sous-chef du cabinet du ministre défunt, ainsi que le capitaine Pétin, officier d'ordonnance de service, et les officiers de la compagnie d'honneur. `

Le départ du corps aura lieu par le train de 8 h. 20 du soir pour Marmande, oùl'inhu-. mation se fera demain mercredi.

Le Président de la République sera représenté à cette cérémonie par le lieutenantcolonel Guise;, et M, Briancl. par le général Ebener, .̃̃•̃•̃

Les Millions de M. Loufreuil

[ï>$ NOTRE ENVOYÉ SPECIAL) l,

Séos, 27 février.

Le 6 décembre 1833 naissait au ftoche'r; hameau du département de l'Orne, un enfant auquel on donna les prénoms d'Auguste-Tranquille. Son père, « le père Loutreuil », comme on l'appelait, était maréchal ferrant. A,uguste-Tranquille Loutreuil est mort le 7 février dernier, à Valmont-sur-Territet (Suisse), laissant, une. fortune qu'on évalue à quinze millions. 11 en a légué plus 'de sept' à la science française. Je viens de visiter « les lieux qui Font vu naître ». ̃

Pour aller au Rocher, il faut descendre à la gare de Sées et faire en voiture une douzaine de kilomètres. La route est bordée de haies d'épines blanches..Ces haies atteignent la hauteur d'un homme. Par endroits, des bouquets d'ormeaux les dominent et leur ombre s'étend sur le sol.

Les maisons du hameau sont éparses parmi les pommiers, ce qui. prète au Rocher, d'abord, l'aspect de quelque Trianon. Mais les hommes, que le bruit des roues attire sur les portes, ne sont point des bergers ils ont de larges épaules et les mains puissantes à travailler la terre, ils ont pris l'habitude de. pencher leur front vers elle.

A l'un des. angles de la route s'élève la maison Loutreuil. Elle est pauvre, avec son toit de tuiles et d'ardoises et ses murs où le crépi s'effrite. Ils se couvriront de chèvrefeuille au printemps. Il est inutile d'interroger les habitants. La maison, depuis la mort du «père Loutreuil », a change trois fois de propriétaire. Celui d'aujourd'hui vous dira tout au plus que « M. Loutreuil était un grand monsieur, dont la barbe était toute blanche et qui venait à la moisson se promener autour de l'enclos ». ̃

Mais il y a, de l'autre côté du chemin, une vieille qui se souvient. Elle se souvient d'avoir fait sa première commu'nion avec le petit Auguste, en 1844. Elle se souvient aussi d'avoir reçu des lettres de lui,! tandis, qu'il était lancier à Colmar. Je crois bien qu'elle a dû les. conserver, au fond de quelque coffret. Elle m'apprend .qu'Auguste Loutreuil avait fait ses études à l'école du Chaillouë, « une toute petite école ». A dix ans, il savait lire, écrire et compter. Son père estima qu'il en savait assez. L'enfant partit donc pour Argentan où il fut placé chez un avocat. Quatre ans plus' tard, il entrait à la recette d'Alençon. Cependant il gagnait peu et le maréchal ferrant ne s'honorait point, comme il eût convenu, d'avoir un fils dans les bureaux. Le frère d'Auguste, cocher dans un château des environs, le flattait bien davantage. Aussi, quand il eùt à désigner l'un de ses fils pour qu'il allât servir, choisit-il le bureaucrate. Ce choix, qui éloignait Auguste de la terre, rie fut peut-être pas sans influence sur sa destinée. Aurait-il songé à s'expatrier s'il fût demeuré au Rocher? Au contraire, il lui parut tout naturel, au jour de sa libé-

ration, de partir, pour la Russie' IV [était

déjà déraciné. p04r ',Russi~; Wé,~âH

L'emploi qu'il avait accepté était modeste il serait comptable à la Société des chemins de fer russes qui venait de se fonder. Mais il avait l'esprit d'entreprise.

Econome, comme presque tous ceux qui ont vécu de la terre, le petit comptable ayait amassé, au bout de quelques années, un-- capital assez considérable. Sa condition s'etait d'ailleurs améliorée. La Société des chemins de fer russes eut besoin de wagons Auguste Loutreuil, s'étant mis en rapport avec une Société française,. se chargea de la fourniture. Ses économies, placées dans l'affaire, s'y multiplièrent.

Encouragé par ce premier succès, il se mêla d'autres affaires, avec un bonheur égal. Si bien que pendant près d'un demi-siècle, on le trouve intéressé dans les créations industrielles les plus diverses chemins de fer, ciment, bras- séries, sucreries, raffineries, impression sur indienne, industrie de la soude, mé-

tallurgie.

Et toutes- réussissaient, ou presque toutes. Car Auguste Loutreuil avait la prudence et la malice du Normand. Il était aussi malaisé de lui cacher quelque chose que de lui faire découvrir ce ;j qu'il entendait cacher.. 1 Il avait une puissance extraordinaire de travail. Il travaillait dix-huit heures par jour. L'été, quand il venait à Sées, il apportait dans son bagage une tablette mobile que l'on installait sur son lit, la. J nuit. Et il travaillait, au grand scandale de ses amis qui ne comprenaient point qu'un homme si riche fût aussi laborieux.

lin détail montrera combien cethomme qui avait été comptable gardait le souci de l'ordre et de l'exactitude. Il possédait à Sées des revenus dont le total ne dépassait pas quelques milliers de francs. Son notaire les percevait en son nom.' Un jour, par une négligence de l'un des clercs; l'argent des arrérages resta dans un tiroir pendant deux mois. Auguste Loutreuil, pour punir l'é- tourdi, lui adressa le tableaudes sommes que ces arrérages auraient pu produire s'ils avaient été placés deux mois plus 'tôt, à 4: 0/0, dans une caisse d'épargne. ̃ Les revenus de l'industriel étaient, à cette époque, de plus d'un million. Riche, Auguste Loutreuil sut em- ployer sa richesse. Il fut le bienfaiteur de la plupart des œuvres charitables de Moscou: de l'Association française, dont il était président d'honneur; de ia Société de secours mutuels, qu'il fonda du Comité des fondations françaises de Moscou.

En 190-i, il fit don.au gouvernement français d'un véritable palais pour lui permettre de grouper, a Moscou,' les

œuvres françaises.

Au reste, if n'oubliait point son village. Il venait chaque année passer un mois à Sées. 11 y visitait les cultivateurs, s'informant de leurs travaux. Il avait fondé pour les-stimuler un concours annuel d'agriculture ainsi qu'un laboratoire agricole au collège.

Ses neveux étaient nombreux dans la région. A chacun d'eux il avait acheté une ferme. Car cet industriel croyait à la terre il était demeuré d'âme paysanne. 11 était aimé de tous. Mais on s'étonnait qu'il demeurât célibataire.

it'ai' pÓincTè -de rnà-

Je n'ai" point îè .temps âè rnè raa-

rier, répondait-il à ceux qui lui marquàit cet étonnement.

.̃̃•&##

Le testament d'Auguste Loutreuil a surpris ses amis. Car il n'a rien laissé aux habitants du Rocher, non plus qu'à leurs voisins de Sées. Peut:être a-t-il eu connaissance des projets qu'ils avaient formés prématurément?. Ils n'auront donc pas l'avenue qu'ils espéraient, qu'ils espéraient depuis si longtemps!- La belle avenue qui devait aller de la gare à l'hôtel de ville, « l'avenue Loutreuil »

Mais l'Académie des sciences aura trois millions et demi, l'Université de Paris, deux millions et demi; la Caisse des recherches scientifiques, un million; l'Institut Pasteur et la fondation Valehtin Hau y, chacun cent mille francs! Voyons! monsieur est-ce raisonna-, ble?

J'avoue, sans hésiter, que l'avenue eût été bien utile.

A ses parents, il n'a légué que juste de quoi faire' valoir leur terre. Est-ce assez?.

Quelqu'un qui fut parfois le confident du vieillard juge qu'il a montré beaucoup de sagesse en agissant ainsi « Il a voulu améliorer le sort de ses neveux, sans leur donner les moyens d'en chan-.

ger. » ̃

Car voici ce qu'on me raconte

L'un des neveux d'Auguste Loutreuil avait reçu de. lui, avant, sa mort, une ferme qu'il.exploitait lui-même avec ses fils. Ayant hérité de quarante mille francs, il a pris un fermier.

Maxime Girard.

#y^. ̃

Écrivains d'État

Alors, on va nous recenser?. Suprême divertissement d'une administration un peu désœuvrée, il faut croire Déjà nous avons reçu nos feuilles il y en a de deux sortes, les bulletins individuels et la '« feuille de ménage ». Nous les « remplirons », comme ils disent. Mais, en attendant, amusons-nous à lire ces imprimés où l'on voit qu'un rondde-cuir très sage s'est appliqué. La rédaction de ces documents officiels est une merveille très comique.

D'abord, on nous avertit que nous devons établir un bulletin officiel pour « chaque personne » qui a passé dans la maison la nuit du au 5 mars et l'on ajoute « môme pour les enfants en bas fige ». C'est nous faire connaître, un peu rudement, que nous aurions tort de négliger nos jeunes enfants, de les considérer comme des objets méprisables et, distraitement, de.les jeter aux ordures.

Puis on nous demande si nous sommes mariés. Nous le dirons. Mais on insiste « Indiquer, s'il y a lieu, les années des mariages successifs ». Quel rapport cela peut-il bien avoir.avec le recensement. Mais « successifs », nettement dit, nous détourne de la polygamie. ̃

Ensuite « Savez-vous à la fois lire et écrire ? » A la fois, non. Je lis, ou bien j'écris. Lorsque j'écris, je lis probablement ce que j'écris; mais cela ne s'appelle pas lire. Et, quand je lis, je n'écris pas. Lire, écrire.Escompter ? Cola, non c'est l'administration qui sait compter, quand elle nous recense et elle n'a. pas. envie de notre concurrence, en telle occasion. Mais elle tient beaucoup à ce que nous sachions « à la fois » lire et compter. Elle souligne à la fois. Elle supprime « Pour ceux qui ne savent pas à la fois lire et écrire, répondre non. » Eh. bien, non. Mais je sais lire et je sais écrire

Voilà, pour les bulletins individuels, le principal. La feuille de ménage est, elle aussi, bien agréable.

Ensuite « Si vous n'exercez aucune profession, répondre néant.» Quel nihilisme! .Notes «explicatives». Elles sont excellentes. Exemple « Un bulletin spécial doit être établi aunom de tout individu, homme, femme ou enfant, sans aucune distinction. » Sans aucune distinction, ce n'est pas trop poli h.. Qu'est-ce que ça veut dire? On nous demande notre sexe et notre ftge; et puis « sans aucune distinction » ? C'est raide Ensuite « Les conjoints séparés doivent répondre -.marié. » Quelle aventure pour les '« ,'conjo'ints séparés ». Les conjoints sépa-

res-

Remarque ingénieuse « Les personnes qui sont actuellement sans place ou sans emploi ne peuvent naturellement fournir ni nom, ni adresse d'une maison les occupant. » NatnreUèment L'administration l'a fine'̃ ment compris.

D'abord, on nous demande combien de pièces comporte notre domicile. lit, sans surseoir, nous le dirons. Mais, qu'est-ce qu'une pièce? L'administration a prévu riotre'incertitude. Elle y répond comme ceci « On comptera comme pièce tout compartiment d'une maison, destiné à l'habitation, séparé des autres par des cloisons allant jusqu'au plafond et pouvant recevoir un lit d'adulte. » Quelle exigence Et l'administration-donne les exemples que voici salle à manger, cuisine, antichambre, cabinet de toilette. » Cependant, on ne met guère un lit d'adulte dans une cuisine! Pour une raison de ce genre, l'administration vous autorise à no pas compter les « lieux d'aisance », parce qu'en effet ce n'est pas la place des lits d'adultes.

La « feuille do ménage » doit être remplie par le « chef de ménage ». Qu'est-ce qu'un « chef de ménage » ? Réponse « le père ou la mère de famille ». Et si nous n'avons pas d'enfants, avant le 5 mars au matin? Nous devons signaler nos aveugles et' nos sourds-muets qu'est-ce que ça peut bien faire à nos recenseurs? Mais, par un sentiment de discrétion courtoise, ils nous autorisant à ne rien dire de nos parents, de nos enfants, de nos frères ou do nos sœurs .qui seraient momentanément logés, aux frais de l'Etat, dans les prisons de la République, ceux aussi qui travailleraient d'une manière/disons, forcée. Pareillement, nos alié-. .nés, n'en parlons pas.. ̃ A son subtil et malicieux questionnaire, l'administration a bien voulu joindre une notice qui est la grâce même.

Elle nous rappelle une loi du 22 juillet ̃1791,– mauvaise époque une loi aux termes de laquelle les corps municipaux doivent périodiquement nous dénombrer. Ils le doivent c'est leur excuse.

Mais à quoi bon ? « L'opération a pour but de déterminer le nombre des habitants de chaque commune. ». Ah! vraiment?. Et de fournir « des données numériques qui. déterminent de précieux indices de la vitalité de la nation». Voilà une phrase que Flaubert n'aurait pas aimée elle a trop de génitifs L'administration n'écrit pas à merveille on devine qu'elle se dépêche et bâcle sa besogne. Ou sent qu'elle veut écrire et penser « âla, fois »,' comme elle nous en-

gage lire et à écrire. C'est trop de choses en un. même temps.

Conclusion « Aussi fait-on appel la bonne. volonté des habitants, en les priant de répondre. Ah! vraiment on nous prie; on fait appel à notre bonne volonté. Quelle imprudence La loi ne s'adresse qu'à l'administration elle n'est impérieuse que pour corps municipaux ?. Il ne faut pas le dire le recensement en souffrirait

Nota « Les réponses que chaque habitant fera, en toute sincérité, aux questions posées ne peuvent, en aucune façon et à aucun moment, lui occasionner un trouble ni un dommage quelconque. » C'est encore heureux! Et l'on nous.eomblc! Si le nombre de nos enfants n'est pas exactement celui que souhaitait l'administration, nous ne serons tout de même pas condamnés à la reclusion si notre cuisine n'est pas assez grande pour y établir un dortoir, on ne nous en voudra pas; si nous ne savons pas lire et écrire « a la fois », l'on s'engage â ne pas nous renvoyer à l'école; etc. L'on est trop bon!

La feuille de ménage est destinée « à contenir tous les bulletins individuels appartenant à un même ménage, lors même que le ménage ne serait composé que d'une personne vivant seule ». Voilà, comme, on dit, un petit ménage. Et, si Ton osait, on ferait observer respectueusement à l'administration qu'un ménage composé d'une seule personne n'a à rédiger qu'un seul bulletin individuel et que tous ces bulletins-là, au nombre d'un, n'ont guère besoin d'une fouille de ménage « formant chemise pour les réunir. Bref, l'administration n'est pas un écrivain. Cependant, elle a des qualités d'observateur. Avec tout ce qu'on va lui dire, elle pourra, si elle l'entend, composer de jolis romans, mal écrits, mais pleins de justesse et et de vérité. C'est l'esthétique d'à présent. Et l'administration recueille ses « tranches de vie >>••

Pour ce qui est de la fantaisie, craignons qu'elle no puisse compter excessivement sur l'humour de quelques « chefs de ménage ». Ainsi l'œuvre sera charmante.

̃< Louis Chevreuse

Jlouvement diplomatique

Il. de Gaston de Pollicr,. comte de Vauvineux, ministre plénipotentiaire de lr0 classe, dôlçgué à la Dette égyptienne, est' admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Il est remplacé au Caire par M. d'Anthouard, ministre à Luxembourg.

M. Kleczkowski ministre à Rio-de-Janeiro, est admis à faire valoir ses droits à la retraite. ̃

M. Laurence de Lalande, ministre plénipotentiaire de 2° classe, est nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de la République, à Rio-de-Janeiro.

M. Desprez, ministre à Santiago-du-Chili, et M. René Lecomte, ministre plénipotentiaire, sont- placés dans le cadre de la disposition.

M. Châtain, consul général, sous-directeur des chancelleries, est nommé ministre plénipotentiaire de classe et placé, sur sa demande, dans le cadre de la disposition. M. Arène Laur, consul général, chargé du consulat de Livourne, est placé, sur sa demande, dans le cadre de la disponibilité. M. Ganderax, ministre plénipotentiaire de 2e classe, est nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire à Cettigné. M. V.eillet-Dufrèche, ministre plénipotentiaire de 2e classe, sous-directèur des unions internationales et des affaires consulaires, est nommé ministre à Santiago-du-Chtli. M. Herbette, secrétaire d'ambassade de 1re classe, chef du bureau des communications, est nommé sous-directeur des unions internationales et des affaires consulaires. M. de Coppet, consul général à Varsovie, est nommé consul général à Londres. Sont promus ministres plénipotentiaires de lrc classe

MM. de Sercey, ministre plénipotentiaire de 2° classe à Cettigné, nommé ministre à Luxembourg.; Paul Léfàivre, ministre plénipotentiaire de 2e classe à Mexico. Sont nommés ministres plénipoten- tiàires de 2e classe

Les secrétaires d'ambassade do 1" .classe de Loynes, chargé du consulat général de Montréal Aynard, qui est nommé sous-di- recteur des chancelleries; Berthelot, sous- directeur d'Asio les consuls généraux Lau- rence de Lalande (Londres) et Padoux (à la disposition du gouvernement siamois). Sont promus secrétaires- d'ambassade de ire classe

MM. d'Arlot de Saint-Saud chargé du consulat général de Saint-Domingue; Seydoux, rédacteur à la direction des affaires politiques et, commerciales; Georges Picot, secrétaire à Pékin.

Les secrétaires d'ambassade suivants sont nommés

MM. de Manneville, à Bruxelles Prévost, a Athènes Tailhand, à Lima; Petit-Le Brun, à Copenhague.

Les consuls suivants sont nommés MM. Vianés, à Monaco; Ferdinand Wiet, à Bagdad Monin, à Livourne Henri de Clercq, à Bilbao.

Sont nommés consuls généraux les, consuls de lre classe

MM. Ottavi, à Zanzibar; Claudel, à. Prague Leduc, à Fou-Tchéou; Agel, chef de bureau à la direction des affaires administratives et techniques.

̃ -Sont promus consuls de ire classe: M. Villet, chef du secrétariat particulier de M. Pichon.

Puis les consuls de 2e classe:

MM. Dupas, à Saint-Paul; Emile Wiet, à Las-Palmas; Alphonse Ledoulx, à Constantinople Paul Robin, à Dantzi" Loiseleur, au Caire Bay, à Brousse Gaillard, à Fez Lemonnier, sous-chef du bureau du personnel.

Sont nommés consuls de classe MM. Alicot, à Casablanca Feit, ù Shanghaï Wilden, chargé de l'intérim des fonctions de délégué au Yunnan; Edgard Pricot de Sainte-Marie, à Cadix; Lambot de Fougères, à Bourgas Besse-Desmoulières, à Tanger Manhigue, attaché à la direction des affaires administratives et techniques Réau, à HanKéou; Armez, à Djeddah; Labbé, à Auckland; deCazotte,à San-Francisco Parson, à Andrinople.

Sont nommés consuls suppléants MM. Dollot, attaché autorisé à la direction des affaires politiques et commerciales Tétreau, élève consul; René Maugras, élève consul.

Les consuls suivants sont nommés MM. Dumesnil de Maricourt, àMons; de Berne-Lagarde, à Uskub le comte de Potier, à Jatïa; Brillouin, à Tampico Blanche, à Reikiayvik Vachez, à Vigo; Talansier,. à Diarbekïr Marius André, vîce-éonsul de ;L"

classe à ïquique (non installé),, â. Durban. M. Tjnayre, consul de'2e classe, chargé du vice-consulat d'Andrinople, est charge du vice-consulat de Venise.

L'Agrandissement de l'Institut

:ma. '<

En quoi consiste le.projet de transformation du palais Mazarin, auquel nous faisions allusion l'autre jour? Voici Entre le, Pont-Neuf et le pont des Saints Pères que sépare l'intervalle considérable de 650 mètres, ;la rive fauche et la.rive droite ne sont.^n communication que par le pont des Arts,açccssible aux seuls piétons; et la rue du Louvre, qui, une fois percée jusqu'aux boulevards, sera une des artères les plus importantes du centre de Paris, vieni buter contre les parapets de la Seine. Or, on voudrait, par un nouveau poni carrossable jeté sur le fleuve, entré lfl Pont-Neuf et le pont des Saints-Pères, joindre la rue du Louvre à la rue de Rennes, prolongée jusqu'au quai Conti ei au quai'Malaquais.- C'est ce prolongement de la rue 'd« Rennes qui aurait pour conséquence la transformation du palais Mazarin.. La rue de Rennes repartirait, en efTet, de la place Saint-Germain-des-Prés dans ia direction de la Seine, et à peu près dans l'axe de l'Institut. Mais, à mi-chei min, derrière ce palais, elle. se divise» rait en deux voies qui aboutiraient < l'une au quai Conti, entre l'Institut et h Monnaie; l'autre au quai Malaquais, en* tre l'Institut et la rue Bonaparte., Un pont en X recevrait, ces deitf voies et irait s'appuyer sur la rive droite, d'une part vers les guichets du Carrousel, d'autre part vers l'entrée de laru< du Louvre.

Le palais Mazarin se trouverait don( inscrit dans un losange formé, en. avant, par les deux branches de rive gauche du pont en X, et en arrière par les deui voies issues de la rue de Rennes pro. longée. ̃

La voie de gauche, pour gagner U quai Conti,' traverserait diâgonalëmbni la grande cour du palais Mazarin, et erle absorberait au passage la salle des séances ordinaires de l'Académie française, celle des' Académies des sciences,, des beaux-arts et des inscriptions, les'salles de commission et une partie dés magasins de la bibliothèque. Mais la place perdue de ce côté serai! retrouvée en triple derrière la Coupole et l'aile droite du palais, car on démolirait une trentaine de vieilles maisons bordant les extrémités des rues de Sejnq et Mazarinc, et les terrains -seraieni livrés à l'architecte de l'Institut. ̃ Le nouveau palais des Académies serait. alors construit, en arrière dé la façade actuelle du Palais Mazarin qui demeurerait intact, sur un plan peniagonal régulier. On y grouperait; à l'aise une grande salle des séances publiques et des réceptions les invités des académies ne s'écraseraient plus, des salles des séances particulières à chacune de ces académies, une galerie des bustes convenable, la bibliothèque, les salles des commissions, le secrétariat, les services. .• •••; ̃̃ ̃ Et l'Institut aurait enfin' un: palais vraiment digne de lui. ~h.. Da~ab;

r < Çh. Dat^ats.

̃̃ ̃ LA v

Bataille de flezonville

.oom"

A propos de l'intéressante communication

que M. Germain Bapst a faite, il y a quelques jours, à l'Académie des sciences morales el politiques, le colonel Blanchet nous adresse la communication suivante, où il interpréta les faits d'une manière toute différente J'ai été témoin en cette journée da faits et de manifestations absolument contraires à ce que l'auteur de la communication se plaît à invoquer pour appuyer sa doctrine contre le. commandani de l'armée de Metz.

D abord, l'auteur pêche par la base en admettant, en déclarant même sentencieusement que la bataille de Rezonville fut une victoire ce. qui est absolument inexact. En effet, en principe absolu d'art militairc; la victoire consiste essen< tiellemeat h chasser l'ennemi de sa'position sur le champ de bataille et y prendre sa place. Or, malheureusement, il n'en fut pas ainsi le 16 août; et le soii de cette grande journée de lutte, chacune des deux armées coucha à peu près sur ses positions.'

Les troupes allemandes avaient perdu seulement quelque peu de terrain sur celui occupé par elles au début de rengagement mais elles n'avaient pas rompu et encore moins abandonné' le champ" de bataille. Le maréchal avait donc raison et le devoir de dire à mon camarade de Mornay-Soult, qu'il ne fallait pas encore crier victoire; et M. lo colonel d'Andlau, dont je savoure moins l'enthousiasme, s'est trop pressé de boire du champagne alors que tant de victimes françaises gisaient encore sur le champ de bataille, aspirant après une goutte d'eau pour étancher la soif'ardente du blessé. Du reste les exhortations du capitaine de Mornay criant aux fuyards « Pourquoi courir ainsi puisque nous sommes victorieux. », n'étaient pas précisément un indice de victoire. Quant à l'observation. que lui fit le maréchal, je puis rappeler une parole analogue qui me fut adressée personnellement et qui pourtant était appliquée à une victoire réelle. C'était le 14 août, vers neuf heures du soir revenant de remplir une mission au Ban Saint-Martin, et retournant au plateau de Borny où j'avais laissé ma division après la bataille, je chevauchais dans le défilé du fort Moselle encombré de paysans se réfugiant dans Metz, quand. je rencontrai deux cavaliers de pointequi criaient à la foule: «Garezvous, laissez passer le maréchal Je me rangeai et vis apparaître le chef do. l'armée; je le saluai et le félicitai sur le succès de la journée. Le maréchal, le visage plutôt. sombre et triste que je no lui connaissais que dans les graves circonstances, me répondit Merci, mon ami, mais de pareils succès coûtent bien cher; j'ai perdu trop de, monde et la moitié de mes généraux » Il passa et je continuai ma route très ému par l'expression soucieuse de cet homme que j'avais vu si souvent rayonnant après la victoire Et pourtant c'était bien une victoire qu'il venait de remporter, et je n'eus pas l'idée baroque tout au moins,


de penser que le maréchal ne voulait pas de victoire ••̃•

Il est enfin très regrettable de voir qualifier de victoire la journée du 16 août, car la seule note exacte qui la caractérise est une bataille de rencontre.termimirçé.e par une. bataille indécise.

L'auteur prétend que l'armée, soir du 16, se préparait à recommencer la bataille; cela est sans doute vrai pour certaines troupes, mais j'affirme que vers 7 heures du soir, dans la zoné de Rezonville, malgré l'intervention de la division des grenadiers de la garde, les troupes de première ligne, fatiguées, commençaient à plier et manquaient de cartouches; et qu'à la nuit, le général Deligny, avec une partie de sa division de voltigeurs, dut faire une contre-attaque, pour contenir l'ennemi et, après avoir subi des pertes sérieuses, revint à neuf heures sur ses positions, J'ajouteque, pendant la nuit, une partie de l'armée se porta spontanément en arrière, rompant le contact; ce qui n'était pas précisément le moyen de reprendre la lutte le lendemain, et ce qui obligea le commandant en chef à prendre des mesures pour une retraite en ordre.

En résumé, ce que l'histoire doit retenir, c'est que, malgré certaines surprises et défaillances du début, la bataille fut un succès seulement jusqu'à cinq heures, au moment entra en ligne l'armée du prince Frédéric-Charles. J'aurais pu citer bien d'autres faits caractéristiques dont j'ai été témoin, mais je termine en faisant remarquer à l'auteur que le maréchal ne rentra pas « dans une ville » mais bien en dehors et dans un camp retranché: différence capitale qui semble avoir échappé à M. Bapst, ainsi du reste qu'il en fut plus tard à l'égard du Conseil de guerre. Je conclus enfin que pour philosopher sur de pareilles pages d histoire, il faut tout au moins les avoir vécues.

Colonel C. Blanchet

flGHDÉpE DE ~IÉnE~I~E Séance très morcelée, intéressante cependant.

Tout d'abord, la compagnie a procédé au vote sur les conclusions où aboutissait le rapport du professeur Vincent. Le professeur Delorme a demandé que l'on votât d'abord sur ses conclusions à lui, courtoisement mais formellement défavorables au vote d'approbation. La motion de M. Delorme n'a réuni que sept ou huit voix.

Les conclusions de la commission relues à la tribune par M. Vincent ont été votées à une grosse majorité. L'Académie assume la responsabilité et recommande la vaccination antityphique, qu'elle considère comme active et inoffensive. Nul, bien entendu, ne pourra l'imposer, et, dans les régiments, les hommes pourront s'ils le veulent s'y soustraire. Mais on s'efforcera de leur persuader qu'il n'en peuvent tirer que des bienfaits, que, vaccinés ils risquent beaucoup moins de contracter la typhoïde, et que, si tout de même ils la contractent,, ils risqueront beaucoup moins de mourir.

Le docteur Agasse-Lafont qui est un jeune m.édecin fort distingué, a déjà publié plusieurs mémoires fort intéressants sur les intoxications professionnelles. A la séance d'hier, le professeur Hayem, qui est son maître, contait comment l'emploi de la benzine dans nombre d'opérations industrielles, expose beaucoup d'ouvriers et d'ouvrières à l'action nocive de ses vapeurs. Les recherches ingénieuses de MM. AgasseLafont et Hayem montrent que l'examen d'une goutte désang permetdedécelerlo danger de l'intoxioation par la benzine cl d assurer par suite une surveillance médicale efficace.

M. Kermorgant entretient l'Académie de la lutte organisée contre ia variole dans nos grandes colonies d'Afrique et d'Asie. Nous avons maintenant presque partout des services de vaccine bien organisés. En Afrique occidentale, on a vacciné près de 000,000 naturels, et soixante-dix fois sur cent avec succès.

Feuilleton du FIGARO du 1er Mars (12) ̃

En Argentine1

Les Grandes Estancias

CHEZ M. MANUEL COBO

L'estancia Manuel Cobo est une des plus célèbres du pays. Le ministre de l'agriculture me la désigna en première ligne, avec celle de M. Pereyra et celle de M. Casarès, comme une de celles qu'il faut visiter si l'on veut se rendre un compte exact des progrès de l'élevage en Argentine.

Les Argentins peuvent, en effet, s'en montrer fiers. De fait, il n'y en a pas au monde de pareille. Ni en Angleterre, où fut créée l'mdustrie pastorale moderne, ni en France, où il existe pourtant de beaux établissements de- style nouveau, on ne pourrait trouver réunies toutes les conditions qui font la réputation des étables de La Belen pour le nombre et la qualité des animaux, le luxe et la perfection de l'installation.

L'estancia de M. Manuel Cobo est située à trois heures de Buenos-Aires, sur le chemin de fer du Sud, à la station de Lézama.

Le voyage manque de pittoresque et d'imprévu. On n'amême pas la ressource du panorama changeant des moissons, car jusqu'à cent ou cent cinquante kilomètres autour de Buenos-Aires en effet, on trouve peu ou pas de céréales. Laterre est couverte de prairies où paissent des animaux. Ce sont les vaches et les bœufs destinés aux frigorifiques, et qu'on met là au vert pour les faire reposer quelques jours de leurs longs voyages, avant de les tuer. Car la viande de bêtes fatiguées n'est pas bonne et le cuir se ressent aussi de leur état. Le jrain passe, pendant trois heures et demie, entre deux rangées de clôtures de fil de fer.

Et toujours de l'herbe, des chardons, (1) Voirie JK^aro des 82, 25, 29 janvier, 1er, 5, 8, 12, 15, 19, 22 et 26 février.

Tous droits de reproduction et de traduction réservés pour tous pays. Copyright by Jules Huret, 1911.

A Madagascar, en 1909, on a vacciné 133,000 'indigènes. En Indo-Chine, 1 million 075,714. Aussi la morbidité et la mortalité par variole a-t-elle diminué de la façon la plus heureuse. Peu à peu, les indigènes arriveront à comprendre l'utilité des vaccinations. En Indo-Chine, leur éducation, à cepointde vue, estdéjà un fait accompli.

M. le docteur Brault, candidat dans la station d'anatomie pathologique, a lu, devant l'Académie, un mémoire sur l'importance médico-légale de là conservâtion du glycogène hépatique après la mort, signe que M. Lacassagrie considère comme caractéristique de la mort soudaine, la maladie lente épuisant les réserves de glycogène. M. Brault montre que le moyen n'est pas de toute sécurité, et que bien des précautions sont à prendre pour éviter toutes causes d'erreur. M. Dastre, professeur de physiologie à la Sorbonne, a offert à l'Académie un livre du docteur Marage, intitulé Petit manuel de physiologie de la voix à l'usage des chanteurs et des orateurs. M. Marage y a suivi la destinée d'une voix sonore, de son point de départ à son point d'arrivée; il a réuni dans cet ouvrage les principes de la science du chant, en ne s'occupant point de l'art du chant. M. Dastre estime que cet ouvrage rendra de grands services aux chanteurs et aux orateurs en leur donnant avec brièveté et clarté le résumé des dernières découvertes de la science sur la phonation et l'audition.

Horace Bianchon.

JOURNAUX ET REVUES

Commentaires

II y a la Lanterne, qui veut s'émanciper. Elle le dit. Et il paraît que le précédent ministère la gênait un peu.

Elle fait ses adieux à ce ministère. Elle lui dit d'aimables choses; et puis elle lui adresse divers reproches: oh! 1 de petits reproches.

Certes, elle ne nie pas que M. Briand n'eût un joli talent de parole. Ce n'est pas cela. Mais ce président du Conseil parlait toujours d'apaisement.

L'apaisement! Parler d'apaisement à la Lanterne Qu'est-ce que l'apaisement ?. Une chose qu'on «interprète » de bien des manières. De quelque manière qu'on l'interprète, cette chose ne plaît pas du tout à la Lanterne.

Elle dit, avec bonhomie l'apaisement ne dépendait pas de nous; il dépendait de nos ennemis. Des ennemis qui « n'ont jamais désarmé ». Ce sont les cléricaux, ce sont les réactionnaires triomphants! Puis v

Nous étions si loin de croire au désarmement de nos adversaires que, dans notre esprit, l'apaisement ne s'est jamais appliqué qu'aux républicains.

En un mot, la Lanterne a craint de désarmer seule. Quelle aventure Mais, quoi cette Lanterne refuse donc toute paix? Non. Elle désire la paix. Elle la désire comme, ceci « après l'écrasement définitif de la puissance romaine dans notre pays ». Pas avant! C'est une sorte d'apaisement dont les débuts ne sont pas commodes.

Et, en somme, M. Briand avait des idées bien généreuses, « mais il ne tint pas suffisamment compte que la condition essentielle de cette réalisation est précisément l'émancipation laïque ». Voilà! Cette Lanterne veut s'émanciper.

Pourquoi, mon Dieu Et de quoi souffrit-elle? Nous la croyions émancipée. Nous la croyions extrêmement libre. Est-ce qu'clle ne l'était pas?.

Emancipée, que fera-t-elle?. Redoutons-le, en souvenir de ce qu'elje faisait, sous la tyrannie

André Beaunier,

La Presse de ce matin

Le Journal officiel publie ce matin Un décret aux termes duquel la commission de vérification des frais de service et de négodation du Trésor public, pour l'exercice 1911,

de la luzerne, quelques animaux espacés dans l'infinie monotonie de l'espace. Vous ne pouvez vous empêcher de demander sont ces troupeaux innombrables qu'on me nombra pourtant, ces 30,000, ces 70,000, ces 100,000 bœufs ? Il semblerait que l'Argentine dût être pavée de sabots de bovidés, et que les horizons dussent moutonner de toisons de brebis et de béliers. Mais le regard peut a peine embrasser quelques kilomètres carrés de prairies et les animaux sont répartis sur des dizaines de milliers d'hectares. Et puis, ils se rassemblent volontiers et se rapprochent des abreuvoirs. On trouverait mille, ou deux mille bœufs peut-être en ce moment, du côté de ce rideau d'arbres qu'on aperçoit tout au loin, contre l'horizon.

Tous les cinqou six kilomètres autour de la capitale, puis un peu plus espacées, on remarque ces rangées d'eucalyptus que le' mirage pampéen' nous montre souvent les pieds baignant dans l'eau d'un lac imaginaire. C'est là que se trouve l'estancia elle-même ou le puesto, la cabane du gaucho gardien du troupeau, et aussi l'abreuvoir. C'est là> qu'aux heures brûlantes ou quand le vent souffle trop fort, les animaux viennent se réfugier. Sur le reste de l'étendue, pas un arbuste, pas un buisson. Les oiseaux ne sauraient où se poser s'il n'y avait pas les pieux et les fils de fer des clôtures. Et cette absence de perchoirs naturels dans la campagne, nous paraît une anomalie, comme un appartement qui n'aurait ni chaises ni fau-" teùils.

Les arbres sont donc un véritable luxe de riches. Pas un qui n'ait été planté par la main de l'homme. Je me souviens qu'au Maroc je faisais volontiers un détour d'une lieue et plus pour atteindre un bouquet de verdure et d'ombre, et peut-être de l'eau. Le même instinct et le même besoin font se détourner, dans la pampa, le veyageur qui aperçoit à l'horizon le profil sombre du petit bois depéupliers de la Caroline, d'eucalyptus ou de saules, où il est sûr de trouver des hommes.

̃ •̃

En approchant de la station de Lezàma, on est tout de suite frappé de l'air de prospérité du lieu. Depuis dix minutes, l'express longeait la propriété, annoncée par de hautes affiches de fer ajouré « Cabaûa de la Belen », et aussi 1

est composée de MM. Camille Lyon, président de la section des .finances au- Conseil d'Etat, président J. h. Deloncle, conseiller d'Etat Michel Tardit, conseiller d'Etat; Clauzel, Ai'nauné. Dubois de l'Estang, conseillers maîtres à la Cour' des comptes; Bourlez, inspecteur général des finances.

Auxquels sont adjoints avec voix consultative MM. Fochier, Bonifas, maîtres des requêtes au Conseil d'Etat Martin de Gibergues et de la Maisonneuve, conseillers référendaires à la Cour des comptes. -e.

LA POLITIQUE

Le Gaulois

M. Briand et M. Jonnart

M. Briand rêvait d'une neutralité sincère et point agressive, il n'a pas tardé à comprendre que la majorité acceptée, on peut dire choisie; par lui-même, ne se payait pas de mot et qu'elle s'attachait passionnément aux pires réalités. Il se retire donc et dans sa retraite va préparer avec M. Jonnart et quelques autres cette république modérée, qui ne sera jamais plus qu'une expérience de laboratoire. Il sera suivi par un grand nombre de gens bien intentionnés et nous le verrons bientôt menacer le gouvernement à la tète d'un groupe de plus de deux cents membres. J'imagine qu'il no répudiera pas ceux qui lui feront cortège, car s'il lui a plu de ne gouverner qu'avec des adversaires, il se montrera sans doute beaucoup plus aedommodant lorsqu'il lui faudra faire besogne d'opposition.

La République françase.

M. Jonnart, nous le, craignons, a envisagé comme un désastre ce qui à moins d'une défaillance inqualifiable de M. Fallières ne sera qu'une crise douloureuse, telle que nous en connaîtrons pas mal d'autres avant d'avoir réparé les fautes commises en ces dix dernières années. Mais s'il quitte son gouvernement, et nous le regretterons -pour l'Algérie, il ne quitte sans, doute pas la politique, et nous nous consolerons en pensant qu'il pourra désormais mettre tout son talent et toute son activité au service de cette grande cause de la reconstitution nationale, dont il se montre, dans sa lettre, l'éloquent défenseur.

V Action, de M. Henry Bérenger La situation.

Scrutin do liste- avec représentation proportionnelle, impôt sur le revenu, statut des fonctionnaires de tout ordre, contrat collectif de travail et responsabilité des syndicats, ces articles essentiels de -la- politique républicaine ne pourront être éludés par le continuateur de M. Briand, pas plus qu'il ne pourra renoncera une parcelle du programme naval, militaire et colonial qui constitue ia défense de la patrie et protège l'expansion de la France.

Ce sont lit les conditions vitales dé la politique de demain comme de la politique d'hier. Si le nouveau Gouvernement réalisa ces condi-, tions sans défaillance ni violence, il aura notre appui. Sinon, non.

L'Eclair, de M. Judet

L'appel rapide de Monis à l'Elysée ne présago rien de bon déjà les noms do Borteaux, de Delcassé et de quelques autres polichinelles de la foire radicale -sont; lancés- avec un bruit de fanfare. Est-ce simplement une mascarade de mardi gras? Nous le souhaitons, sans oser l'espérer. En tout cas, que Fallières et ses clients songent au dégoût de Jonnart pour toute direction arriérée et démodée de l'action publique dans le pays. Ils seraient prudents d'en profiter

Humanité, de M. Jaurès

Pour les radicaux socialistes, pour les > radicaux de gauche, une heure historique a sonné, l'heure des timidités qui perdent sans retour ou des audaces qui sauvent,

Le Rappel

Si M. Monis sait obtenir le concours des collaborateurs éminents que tout le monde attend et que tout le monde désigne, nous pourrons enfin aborder la d'une politique nationale, démocratique et laïque.

Pour que ce ministère, auquel incombe une tâche immense, soit viable, il faut qu'il s'élève au-dessus des coteries et des intérêts particuliers pour ne considérer que l'intérêt de la nation. Une majorité ferme et résolue est prête à le suivre s'il sait vouloir et voir.

Des idées et dos hommes

La Petite République

Bien qu'il soit prématuré de tirer de ces quelques remarques des conclusions définitives, il semble que Si. Monis cherche dans un juste milieu l'assiette gouvernementale, ce en quoi nous lo féliciterions, pour notre part. Reste a savoir, et c'est tout Le problème, si la question religieuse prendra desormais le pas sur la question sociale. Si oui, ce serait uno lourde, une très lourde .faute. Il y a des difficultés qu'il faut aborder do front et qu'on ne saurait résoudre en les contournant. Ce ne sera point avec des soutanes qu'on éteindra l'incendie qui rougit l'horizon.

Le Soleil: =

Nous croyons le pays fort 'indifférent à ces jeux de bascules parlementaires,- ces chassescroisés d'individus qui sortent des ministères et y rentrent, prennent les places et les quittent et sous des marques différentes et des étiquettes diverses ont les mêmes visages et débitent les mêmes drogues.

ÉCHOS & NOUVELLES

Excelsior

Do Turin.

L'illustre écrivain italien, lo sénateur Antonio Fogàzzaro, est entré ces jours-ci dans la clini-

par le vert des prairies naturelles et artificielles. A côté des champs Cobo, les pâturages voisins paraissaient bruns. Quand le train s'arrête, on aperçoit à cinquante mètres de la voie, se touchant presque, six grandes étables de 80 à 100 mètres de long, surélevés à quelques pieds de terre, avec leurs toits de tôle ondulée, éblouissants au soleil, leurs rampes en pente douce pour la sortie des bestiaux, leurs pompes à vent et leur tournant soleil de zinc, leurs appareils à douches.

A l'extrémité des vastes prés verts s'aperçoivent des -lignes d'arbres limitant l'horizon.

Tel est le paysage qu'on aperçoit en arrivant it.la. petite gare.

Il n'y a pas de village. Lézama c'est l'estancia Cobo.

Voici la maison bourgeoise de l'estancia avec son air de villa italienne cossue, toute blanche, située entre un jardin et des pelouses plantées de magnolias, d'orangers, de palmiers, de cèdres du Liban, à l'ombre desquels trois paons s'enorgueillissent sottement, et un potager abondant derrière lequel s'étend une vaste « laguna » desséchée, à la terre crevassée.

Elle fut pleine d'eau jusqu'à l'année- dernière, me dit-on. Nous avions l'illusion d'un lac enclos dans la propriété, on s'y promenait en barque aux heures tièdes du jour. Vint la sécheresse, et voilà ce qu'il reste de notre lagune.

Quelques orages à la mode argentine auront vite fait de remplir .cette terre basse.

M. Manuel Cobo, de santé fragile, n'avait pu, ce jour-là, simposer la fatigue du voyage. Cet homme aimable et distingué, qui possède l'une des grosses fortunes du pays, n'a pas d'enfant. ̃ Ma seule passion,- puisque je suis privé de ce bonheur, me disait-il, à Buenos- Aires, avec mélancolie, fut de réaliser en Argentine un établissement modèle pour l'élevage des animaux. Je n'ai rien ménagé. J'y ai dépensé ma fortune et ma vie. Et je ne pense pas qu'il soit possible de faire mieux.

En l'absence du maître, je fus parfais tement reçu par son personnel qu'il avait envoyé exprès de Buenos-Aires. C'est à la campagne que s'est conservée la tradition hospitalière dont. j'entendis parler si souvent et qui a disparu des villes, du moins sous cette forme large

que du professeur Schwartz, à Vironce, il subira, dans tes premiers jours de la semaine pro-

chaine, une douloureuse opération chirurgicale

Le Journal

De Cliarleroi.

Vu prêtre a été assassiné avec sa servante, à Dampreny, aux portes de Charleroi.

On a trouvé,ce matin, le curé, le front fracassé d'un coup de marteau il était bâillonné et avait les poings sur la poitrine.

Sur le palier se trouvait le cadavre de sa bûûne.

Le prêtre, François Dejonhge, était né à Gilles, en Hollande. Il avait cinquante-six ans et était teès estimé. On est sur la trace des assas sins.

LA JOURNÉE

e

Obsèques Mme Léon (réunion la maison mortuaire, rue d'Hauteville, 10 heures). Cours et conférences Société des conférences, 184, boulevard Saint-Germain M. Maurice Donnay « les Fôtes'de Versailles, la Princesse d'Elidc, Don Juan » (2 h. 1/2). Ecole -des hautes études sociales, 1G, rue de la Sorbonno M. H. Bergmann « Quelques questions politiques de l'Italie contemporaine » (4 h. 1/2) M. Parodi « l'Idéalisme anglo-saxon Bradley, Boyce » (5 h. 1/2). Croix-Rouge française, 29, chaussée d'Antin M. le docteur Laignel-Lavastine « Psychologie du tuberculeux » (4 heures). Cercle du Luxembourg, 18, rue du Luxembourg: M. le baron René Leiber « la Suisse et ses ballades » (3 heures Au Lyceum Causerie de la comtesse de La Rochecantin, sur « la Tunisie », avec projections lumineuses (5 heures). Institut catholique de Paris, 74, rue de Vaugirard: M. Dimier; » Histoire de l'Art, le Paysage hollandais » (2 h. 1/4) M. Clément Besse « l'Education et la Volonté » (3 h. 1/2) M. l'abbé Reymann « l'Union catholique du personnel des chemins de fer» (5 h. 1/4) M. Gardair « Création de l'homme » (5 h. 1/4).

Informations

Mouvement administratif

Sont nommés

M. Carles, sous-préfet de 1'° classe, à Morlaix, préfet do classe de la Haute-Savoie, en remplacement de M. Pommeray, appelé sur sa demande à d'autres fonctions. M. de Veulle, sous-préfet de 3° classe, à Embrun, sous-préfet de 3e classe, à Morlaix. M. Seheffler, précédemment nommé conseiller de lro classe de la Sarthe, non installé, sous-préfet de 3e classe, à Embrun. M. Vie, sous-préfet de 3° classe, ù ChâteauTliierry. est élevé à la 2e classe de ses fonctions.

Nominations

MM. les lieutenants de vaisseau Herr et Stotz, officiers d'ordonnance, sont nommés l'un au commandement du contre-torpilleur Carquois, l'autre au commandement de la canonnière Sur-prise. En outre, sont inscrits d'office au tableau d'avancement MM. le commissaire principal Laimé, chef adjoint du cabinet; l'enseigne de vaisseau Ricard, officier •d'ordonnance l'administrateur de l'inscription maritime Cablat, adjoint du directeur du cabinet du sous-secrétaire d Etat.

Deux bustes

La princesse Marie de Grèce, née Bonaparte, et son mari, le prince Georges, viennent de commander leurs bustes ù un jeune sculpteur grec de talent; qui a déjà su se faire remarquer à Paris, il est fixé,: M. Dimitriadi. L'un et l'autre sont à peu près terminés et ils sont parfaits de ressemblance et de stylo. M. Romanos, ministre de Grèce, qui' a visité l'atelier du jeune artiste, l'en a vivement félicité. On pourra du reste admirer le buste de'la princesse au prochain Salon. La porte Saint-Victor

On, va démolir, rue des Ecoles, l'ancien «bric-à-brac » national, où se faisaient naguère les ventes du mobilier de

l'Etat.

Les bâtiments qui vont disparaître ont un autre passé plus tragique. Ils furent, sous la Terreur, le théâtre d'un massacre de prêtres réfugiés là, puis devinrent le repaire des égorgeurs attitrés de Fouquier-Tinville. Les noms de plusieurs d'entre eux se lisent encore sur les murs, a l'endroit où étaient leurs couchettes. La démolition annoncée causera d'au-

et abondante de la tradition. J'ai dit déjà qu'une maison d'habitation spacieuse et confortable, accompagne toujours les estanciàs modernes. Ici, rien ne manque au bien-être matériel, ni les vastes chambres pourvues de bons lits, ni les cabinets de toilette et leur salle de bains, ni le salon, avec son phonographe et son pianola pour aider a passer les longues soirées d'hiver, ni même la petite baratte à main Bayard, pas plus grande qu'un moulin à café, et qui sert à faire soi-même le beurre quotidien en dix minutes ou un quart d'heure. Je passai là deux jours entiers à parcourir en voiture l'immense propriété, sous la conduite du haut personnel de l'estancia.,

La propriété a une superficie de 12,000 hectares dont la moitié environ est semée en luzerne et autres fourrages de semence importée, le reste en prairies naturelles.

Les 6,000 hectares de luzerne sont en partie utilisés pour faire paître les animaux en liberté; le reste sert à la récolte du fourrage pour les animaux élevés dans les étables et en prévision du manque de nourriture en hiver, en temps de r sécheresse. L'an dernier, la quantité de foin emmagasiné ou conservé en meules dépassait 5 millions de kilogs. Le, terrain est clôturé sur tout son périmètre et divisé intérieurement en 118 prairies dont plusieurs ont 200 et 300 hectares. Chaque prairie ou « potrero est elle-même fermée par six ou huit rangs d'épais fils de fer galvanisés, parfois garnis de ronces de fer, reliés tous les dix mètres par des poteaux de bois de quebracho. On est fier de cette clôture riche. Et le secrétaire de M. Cobo me montre avec un sourire' de pitié les clôtures d'une propriété voisine. Car la clôture est ici un luxe où se reconnaît la, fortune du propriétaire ou, au moins, son orgueil (1). Il y a des clôtures à quatre, à cinq, à six, jusqu'à huit et dix rangs, les derniers descendant presque jusqu'au ras de terre pour empêcher le passage des moutons et des agneaux. Les fils peuvent être plus ou moins gros, les« postes » ou pieux peuvent être .en fer, ou (1}I1 y en a quatre cent quarante kilomètres

de L~,zinit, ~;oit, zt

dans la propriété tout Lézama. soir, à raison de

1 fr. 50 le mètre, tout posé, y compris les pieux,

pour une valeur de- 0ûo,000 francs.

tant" moins de regrets qu'on espère retrouver sous les fondations de ces bâtiments des vestiges de la porte SaintVictor, qui fit partie de l'enceinte fortifiée de Paris sous Philippe-Auguste. Paris qui se transforme

Le quai de l'Archevêché, qui était devenu, depuis quelques années, la remise aux balayeuses et aux tombereaux de la voirie, vient d'être débarrassé de tout ce matériel fort laid.

11 a été enclos par une belle grille en fer forgé, du même dessin que celle qui entoure Notre-Dame.

Derrière cette grille on dessine en ce moment un grand jardin à la française, qui fleurira.au printemps.

Et voilà un joli cadre à l'admirable façade méridionale de notre cathédrale. En l'honneur de Kirchhoïïer

M. Marcoux 10 » M. Sicre 10 » M. X 50 n Anonyme ̃ 150 » Salle Timonier et Raquin (com~.

plément de versement) 20 » Société d'escrime de Saint-Imier. 50 » Souscription de la salle d'armes

du Casino de Saint-Sébastien

M. José Romero. Pesetas. 100

M. Martin Dominguez. 100

Comte de Caudilla 25

Comte do Artaza -25 M. Humborto Alcubilla. 25

M. Leon Carrasco 15

M. Santiago Tablas. 5

Doux petits escrimeurs

M. Martin Dominguez 10

M, Antonio Elizalde. 5,

Total. Pesetas. 310

En francs .77777 285 90 Docteur Drouard. 10 » Capitaine Bernheim (13e artillerie). 10 » M. Quermehen, maître d'armes

(13° artillerie). 10 « M. Erckmann 10 » M. Louis Dreyfus. 10 » M. Au maître 10 »' Baron- de Grandclos. 10 » M. Marmottan 10 » M. Louis Baudry 10 » Salle Delsalle (Lille). 50 » Le Fleuret (Cercle d'escrime de

G-raffoustaten, Alsace). 50 » Professeur Geracei (Zurich). 20 » Saille Henri IV, Pau. 35 » Gala de Roubaix la salle Du- bar), MM. A. Dubar, 10 fr.

Ch. Valentin. 20 fr.; docteur

Isbecque, 10 fr. A. Pollet, ̃

10 fr. Il. Wattel, 5 fr. Aug.

Lefrancois, 5 fr. J. Leman,

5 fr. J Masurel, 10 fr. P. Ca-

vrois, 10 fr.; A. Delescluse,

10 fr. R. Valentin, 10 fr. R.

Masurel, 10 fr. A. Masurel,

10 fr. A. Flipo, Cap. Couvreur,

S fr. docteur Barroyer, 5 fr.

docteur Desrousscaux, 5 fr.; •• docteur l\ Faidherbe, les frè-

res Devraelle, 20 fr. Divors,

15 fr 197 » Recette de la fête donnée au théâ-

tre de Bayonne, tous frais payés 1.155 » MM. Hilbert et Robert, maîtres

d'armes à Bayonne 30 » M. Daviron, ex-maître d'armes, à ̃

Saint-Jean-de-Luz. 10 » M. F. Genoz 15 » Total.Fr. 2.217.90

Listes précédentes. 57.3i7 45

Total. Fr. 59.565 35

Antiquités, Bibelots, Objets d'art On en trouve une belle collection, chez E. Levieil, ameublements, décorations, 18, r. Lafayette (angle de la r. Taitbout). Jean de Paris.

JUSQU'AU 15 MARS

CRÉMIEUX

offre une réclame épatante.

9, boulevard dès Italiens, vous pourrez profiter de la réclame exceptionnelle du pardessus fait sur mesure 45. francs au lieu de 00 francs.

Ville, voyage, auto, il n'y a aucune différence de prix; mais la quantité de cette série sacrifiée est limitée. Hâtez-vous de donner votre commande, surtout si vous voulez faire votre choix dans la collection qui est actuellement merveilleuse.

en bois ordinaire, ou, mieux, eh bois de quebracho, imputresoible, éternel. Ces clôtures ainsi faites, .résistent, par leur élasticité même, aux poussées des animaux les plus forts. Et ceci est très important, surtout dans un haras où le mélange des races pourrait produire des mécomptes graves.

Il faut même un personnel spécial dans ces grandes estancias pour surveiller les clôtures, réparer les fils brisés par les animaux ou par la malveillance ou le sans-gêne des passants qui veulent raccourcir leur chemin. S'ils sont à cheval ou en voiture, pour éviter un détour de quelques kilomètres, ils coupent tranquillement les six ou huit fils des clôtures qui s'opposent à leur passage. Or, dans un haras de l'importance de celui-ci, la chose prend une importance exceptionnelle. Les acheteurs ont une confiance absoluedans la pureté des produits vendus. Et si un taureau, un bélier de basse extraction passent d'un champ dans un autre et travaillent des brebis ou des vaches sélectionnées, on si, inversement, des mâles de race pure s'en vont travailler des femelles méprisables, on voit les troubles que ces adultères peuvent provoquer dans le Herd-Book.

La cabafia fut fondée en 1901, avec les terrains et troupeaux achetés à une compagnie anglaise.

C'est donc à l'Angleterre que M. Manuel Cobo a pris ses modèles d'étables, ses animaux types, ses régimes et même son personnel dirigeant. Mais l'originalité n'est pas jusqu'à présent la fierté de l'Argentine. Jusqu'à hier pauvre, elle s'efforce de faire aussi bien que ce qu'il y a de mieux en Europe. Et quand on voit le mépris à peine dissimulé et l'ignorance de l'Américain du Nord au regard de cette vieille Europe à laquelle il doit tout, ce sentiment « européen » que je découvre en Argentine n'est pas ce qu'il y a de moins sympathique dans ses efforts et dans son état d'esprit général. Depuis qu'il a fondé sa cabana, M. Cobo a apporté bien des perfectionnements à l'œuvre anglaise, avec le concours ici encore des Anglais eux-mêmes. Il prit une partie de son personnel à des fermes britanniques, et continua à s'approvisionner de produits purs en Angleterre. H poussa même si loin le culte des taureaux Durham et des moutons Lincoln,

RUGBY

Le Pays de Galles bat la France

UNE VICTOIRE LABORIEUSE Hier, au Parc des Princes, un matchinternational 'de football rugby mettait aux prises les équipes représentatives de France et du Pays de Galles. 1

.Nous n'avons pas gagné,' mais notre défaite est de celles dont on n'à pas à rougir. Il a fallu aux Gallois, ces terribles Gallois, donner leur meilleur effort de bout en bout pour avoir raison de la fougue merveilleuse qu'ont, du commencement à la fin de la rencontre, déployée les quinze joueurs de l'équipe de France. Le résultat du match fut:15 points à zéro. Trois essais à rien. C'est peu; ce n'est rien, en vérité, en comparaison de ce que tous redoutaient, l'effroyable râ clée. Et sans vouloir en rien diminuer la victoire des Gallois, on peut loyalement écrire que de leurs trois essais, un .au moins est à notre insouciance le premier, qui fut marqué au début de la seconde mi-temps, alors que notre équipe jouait incomplète, trois de ses hommes s'étant attardés, au repos, dans les vestiaires, désordre impardonnable en vérité.

Nous sommes donc battus, mars battus dans de telles conditions que notre victoire sur l'Ecosse, au lendemain du jour de l'an est confirmée, et que notre écrasante défaite à Twickenham, par la redoutable équipe d'Angleterre, est réparée.

Vainqueurs de l'Ecosse par 16 points à 15, nous avions été battus à Twickenham par 37 points à 0 ç'avait été l'humiliation. Malgré toutes les excuses que nous invoquions, l'absence de quatre de nos meilleurs joueurs; l'équipe dé^- ` mantelée et démoralisée, on avait pensé que notre victoire sur l'Ecosse avait été un gain illégitime et que décidément les races françaises étaient dégénérées. Et courtoisement selon la règle on exposa avec une indulgence irritante, parce qu'ironique, la correction qui nous avait été administrée.

Mais hier, devant plus de vingt mille spectateurs empoignés, palpitants et enthousiasmés, nos champions, au Parcdes-Princes, ont prouvé que Twickenham avait été une infortune, et qu'à Paris, contre l'Ecosse, ils avaient donné leur juste mesure.

Les circonstances étaient évidemment plus favorables; l'équipe avait à peu près tousses atouts le sol natal la foule, et si certains de ceux sur lesquels on comptait manquaient, leurs remplaçants n'étaient pas loin de les valoir.

Elcctrisés par les espoirs de milliers et de milliers de spectateurs massés aux barrières, entassés dans les tribunes, juchés sur les toits, et les palissades, les footballeurs français se donnèrent à l'effort avec tant de cœur, de vigueur et d'intelligence, que nous eûmes, un long instant,'la vision folle d'une victoire possible. ̃ •• Quand cette possibilité apparut, l'émotion fut immense dans la foule française comme dans la foule britannique. Pendant quarante minutes les Gallois, les Gallois qui vainquirent les Zétandais et les Africanders, les Qallbis qui du. ï rant quatorze années consécutives battirent les plus redoutables équipes du monde, celle d'Irlande, d'Ecosse et d'Angleterre et parfois par plus de trente points pendant quarante minutes ces diables de Gallois, athlètes prodigieux, puissants, rapides, adroits et scientifiques furent tenus en échec par nos ̃quinze champions, étourdissants d'entrain, d'à-propos et de vigueur.

Pour gagner, les Gallois ont du donner tout ce qu'ils avaient dans le cœur, dans les jambes et dans la tête; et je vous prie de croire que les britanniques spectateurs Anglais ou Welshes ont largement respiré lorsque, profitant, sans merci, mais comme c'était leur droit et leur devoir, d'un handicap momentané, l'absence de trois des nôtres sottement attardés dans les vestiaires, les Gallois ont, dans les trois

qu'à l'heure présente on ne trouverait pas autre chose dans ces prairies que ces deux races, à l'exception de 1-40 vaches laitières de Jersey fournissant de lait les jeunes veaux et les agnelets orphelins de l'estancia.

Avec ces milliers d'animaux de sang, M. Cobo eût pu attendre. Mais l'Argentin a les passions vives, et il est impatient. Un jour qu'il était allé en Angleterre visiter les établissements -du plus célèbre éleveur de moutons anglais, M. Wright, il voulut acheter quelques lincolns. Mais il trouvait tous les animaux si beaux; si purs, que son sens critique se refusait à se prononcer entre les uns et les autres. Soudain, obsédé, M. Cobo dit à M. Wright

Eh bien 1 finissons-en, je vous achète tout. je vous

M. Wright crut que son visiteur plair santait. Il y avait là 1,200 béliers et brebis Lincoln de haut prix.

Combien fit M. Cobo.

Mais je ne veux pas les vendre, protesta en riant le propriétaire. Qu'estce que je ferai quand je n'aurai plus d'animaux?

Vous vous reposerez. Combien? r~ Non.

On rentra à ta ferme.' M. Cobo était l'hôte de M. Wright. Avant de se coucher, il mit sous enveloppe un chèque de 50,000 livres sterling et l'envoya à M. Wright qui allait s'endormir

> Mettez cela sous votre Oreiller, lui disait-il, demain matin vos idées auront peut-être changé.

C'était de bonne psychplogie. On ne couche pas impunément sur un chèque d'un million et quart. Comme le fin Argentin l'avait prévu, l'oreiller avait porté conseil, et M. Wright, en se réveillant le lendemain, était décidé à ne pas rendre son chèque à M. Cobo. Celui-ci emmena avec lui ses 1,200 brebis et béliers qui, depuis, fructifièrent, puisque, avec ceux qui s'y trouvaient déjà, on compte 20,000 lincolns de race pure, dont 5,000 ont leur pédigree, c'est-à-dire leur acte de naissance enregistré soit ici, soit en Angleterre. Les autres 15,000 animaux, élevés en plein air, sont issus de pères et de mères de race Lincoln pure aux sept huitièmes; mais, naturellement, ils n'ont pas de pedigree, puisque leurs amours échappent au comptable du Ilerd-Book.

Jules Huret;

(A suivre.)


premières minutes de la seconde "mi- temps, marqué un essai. je ne dirai pas de surprise. mais guère ne s'en faut. On .peut affirmer que les Gallois ont été stupéfaits non pas de notre résistance, mais de notre offensive; c'est à elled'ailleurs que ce match dut d'ôtre magnifiquement émouvant. Durant les 80 minutes qu'il dura, il tint haletants, par ses péripéties, les vingt mille spectateurs qui en furent les témoins. Le début fut affolant bien que jouant contre le vent les Français attaquèrent 4 leur agressive furia tes avait conduits dans les.22 mètres des Gallois qui, surpris, durent se secouer pour se dégager de l'étreinte. Corps à corps dans les lignes françaises, catapultueux dégagement des nôtres qui se donnent de l'air, refoulent leurs adversaires et s'installent dans leur camp. Attaques, parades, ripostés; admirable défense de Lane qui, hier, joua avec une prodigieuse virtuosité excellentes attaques de Theuriet, travail formidable des avants qui, à diverses reprises, font d'émouvantes trouées, le ballon au pied, ou le ballon à là main; mais les Gallois prennent le meilleur, et, par trois ou quatre fois, menacent de la plus inquiétante façon le but français, sauvé soit par des maladresses, soit par la précision d'une impétueuse défense. Et la première partie du match se termine sans qu'aucun point ait été marqué. Les Gallois ont dominé sans doute, mais les Français vont avoir le vent pour eux, et l'on pense. mais folie, se dit-on tout de suite, car l'on se souvient que les Anglais nous ont battus et que les Gallois ont battu les Anglais!

Les Gallois sont pourtant inquiets ils s'attendaient aune partie facile, et il leur faut conquérir la victoire, et en eux, au fond, il portent l'appréhension de la défaite. A cette -pensée, certains d'entre eux et de leurs amis ont dû avoir le vertige, et c'est sans doute à cette effarante perspective que l'arbitre du match dut de se montrer si impitoyable a la reprise du jeu qu'il fit commencer alors que notre équipe était incomplète, mais parce que le délai du repos était écoulé. Attaque furibonde des Gallois, un instant de désordre dans nos lignes, et voici que les visiteurs marquent leur premier essai, qu'ils transforment en but, soit cinq-points.

Exaspérés, les nôtres répondent avec entrain, remontent le terrain, se montrent menaçants; mais, sur un coup do pied de déplacement, le trois-quarts gallois Gibbs un des hommes les plus vifs du Royaume-Uni cueille la balle au vol, déborde l'arrière français et va marquer un second et magnifique essai, également transformé. Les étrangers ont t dix points, nous, rien, mais le moral reste bon et les nôtres repartent à l'assaut les avants font merveille, cependant que les Gallois recourent à tous leurs trucs de jeu font un travail d'enfer dans toutes leurs lignes; chez nous, Forgues, Mounic, Cadenat, Legrain donnent magnifiquement; Theuriet, Duval, Leblond, Lanes et Dussouich accomplissent des prouesses et arrivent ainsi à. annihiler les incessantes attaques galloisesquiàplusieurs reprises échouent sur nos lignes de but; des corps-à-corps ̃émouvants, suivis avec anxiété par la foule immense, se terminent heureusement dans l'enthousiasme général, mais les Gallois domineqit, pressent les nôtres sur leur but, et enfin sur une sortie de mêlée si l'on peut dire puisque le ballon n'y entra pas les Gallois exécutent une splendide attaque avec leurs troisquarts et marquent un troisième et dernier essai, qui porte à 15 points leur marque.

Quelques rudes engagements encore; les nôtres regagnent du terrain, toujours aussi impétueux, et confiants qu'au début, sans pouvoir pourtant mettre un essaià a leur actif. Et c'est fini.

La victoire va donc aux Gallois; on les acclame, mais la foule, emballée par l'admirable attitude des joueurs, français, fait a nos représentants des ovations largement méritées. La performance qu'ils ont hier accomplie est, en effet, la plus belle qu'ait jamais mise à son actif une équipe de France.

Notreéquipe a, du reste, magnifiquement joué; nos avants ont été parfaits les demis très bons; les trois quarts excellents dans la défense, moins heureux dans l'attaque, surtout l'ailier Failliot, qui, hier, ne parut pas aussi à son affaire qu'on le souhaitait.

L'entrain, l'énergie, la discipline et le sang-froid de nos champions ont été remarquables et les Gallois qui s'y connaissent les ont remarqués et loués au banquet qui le soir a réuni ces deux équipes et les hautes personnalités sportives galloises venues à Paris à l'occasion du match.

Excellent banquet que j'eus le très grand honneur de présider et à l'issue duquel furent prononcés de chaleureux discours par MM. Philipps, viceprésident de la Welsh Rugby Union Williams, capitaine de l'équipegalloise Duval, capitaine de l'équipe française; Brennus, président du Rugby de France; par M. Williams, l'arbitre du match, et par M. Simpson, le plus vieux joueur du Pays de Galles, qui ne joue plus depuis trente ans, mais joua pour la première fois il y a cinquante-cinq ans. Et après le banquet, qui se termina sur des chants gallois qui rappelèrent les plus belles mélodies des pays basques, les footballeurs s'en furent se mêler à la bataille des confettis.

Voici comment était composée l'équipe

galloise

PAYS DE GALLES

Arrière Baneroit (Swansea).

Troisquaris Gibbs, Spiller, Dylle, J. L. Williams (Cardiiï).. Demis: Owen.'Trew (Swànsea).

Avants Ivor'Morgan (Swansea), D. J. Thomas (Swansea),' Birch (Neash), H. T. Evans (Llanelly), J. Webb (Abortillery), G. Travers (Newporc), R. Thomas (Pontyppool, Pugsley

(Cardiff)..

FRANCE

Arrière Varvier (Paris).

Trots-quarts: Lane (Paris), Dussouich (Paris), Leblond (Paris), Failliot (Paris). Demis Duval (capitaine Paris), A. Theuriet

(Paris).

AvantSj 3e ligne Bavozet (Lyon), Legrain (Paris), Forgues (Bayonne) 2e ligne Cadenat (Paris), Mounic .(Toulouse) l*c ligne Mauriat (Lyon), Dufour (Tarbes), Guillemin

(Paris).

Cette équipe de France sera à un ou deux joueurs près celle qui jouera le dernier match international de la saison 1910-1911, à Cork, contre l'Ir,Iànde.

Frantz-Beichel.

LES BEVtTES

-~fBe–

Sommaire de la Revue des Deux Mondes du l«r mars 1911 « Leila », deuxième partie, par M. Antonio Fogazzaro. « Vers la représentation proportionnelle », par M. Charles Benoist, de l'Académie des sciences morales et politiques. Esquisses contemporaines ioM. Paul Bourgèt. -»-' IL Après le disciple », par M. Victor Giraud. « Les institutions du Japon moderne », par M. le marquis de la Mazelière. Poèmes inédits do François Coppôe. « Le Relèvement de l'industrie rurale », par Mlle Louise-L. Zeys. « La mort de Guy de Maupassant », par M. François Tassart. Revue- dramatique Après moi, à la. Comédie-Française P.apa, au Gym*nase par M. René Douniîc, de l'Académie française. Chronique de la quinzaine, histoire politique, par M. Francis Charmes, de l'Académie française. Bulletin bibliographique.1

**# •'̃̃•

La Revue du 1" mars (Paris, 45, rue Jacob) (prix du numéro, 1 fr. 25), contient une étude sensationnelle de d'Estournelles de Constant, sur le « Rapprochement francoallemand » la curieuse biographie d'« Une cavalière de l'Ile-de-France au dix-septième siècle », par A. Changeur, avec documents inconnus des pages brillantes d'E. Faguet, de l'Académie française, « Lettres sur la Cour de Louis XIV » une magistrale étude de Jean Chantavoine, sur « Richard Strauss et sa dernière œuvre » un article révélateur du docteur A. de Neuville, « le Martyrologe du progrès » la suite du dramatique roman de Blasco Ibanez, les Morts commandent un travail très original d'Albert Dauzat, « l'Argot et le français » de curieux documents sur le « Socialisme chinois », par le mandarin Ly Chao Pée une piquante monographie des « Victimes du livre », par A. Cim un article très vivant sur le « Mouvement intellectuel en Angleterre », par Ch. Simond; des chroniques sur la science, les lettres et les arts, le mouvement social, l'analyse des Revues du monde entier, les caricatures de la quinzaine, etc., etc.

Gazette des Tribunaux

NOUVELLES JUDICIAIRES

Un certain nombre de camelots du roi, manifestants arrêtés avant-hier place du Théâtre-Français, comparaissaient en police correctionnelle, devant la 9e Chambre présidée par M. Ausset, à l'audience des flagrants délits.. La plupart ont demandé le renvoi de leur procès à trois jours, comme le permet la loi. Quelques-uns ont préféré être jugés de suite. Parmi eux M. Arbelot et Mllo Godin, car parmi les camelots du roi, il figure une jeune femme.

M. Arbelot, employé de commerce, est prévenu d'avoir outragé les agents. Il avoue.

Je les ai appelés brutes et lâches, car j'ai été frappé,maisje ne sais par qui. Sa compagne, Mlle Godin, est poursuivie aussi pour outrages.

Vous les avez appelez lâches et assassins, dit M. Ausset. Ce n'est pas par trop grossier; c'est encore une expression française.

Me Romanot du Càillaud plaide, M. le substitut Granié requiert; et M. Arbelot est condamné à six jours de prison et Mlle Godin à 50 francs d'amende. M. Pujo comparaissait aussi et demanda le renvoi de son affaire à trois jours.

Psdj dit-il avan^qué les gardes ne rëussent emmené, une déclaration à faire on m'a mis les menottes. On traite les détenus politiques comme des apaches.

M. Pujo est immédiatement emmené hors de la salle d'audienre.

· Georges Clarelie-

Nous avons raconté le procès intenté par M. de Knyff à son propriétaire à la suite de plaintes qu'il avait formulées contre son concierge. Ce n'est pas au numéro 30 de l'avenue Victor-Hugo, mais au numéro 130 que se sont passés les faits que le Tribunal a eu à juger.

^N^<W I i i.

COURRIER deia BOURSE

Paris, 28 février. La liquidation de fin do mois s'est opérée aujourd'hui avec un calme qui vaut la peine d'être souligné. Il est vrai qu'en présence de l'agitation de ces jours derniers, nombre d'intermédiaires avaient pris des mesures de précaution, de sorte que l'on est arrivé, une fois do plus, à la fin du mois avec une liquidation a moitié faite. Les disponibilités sont d'ailleurs toujours aussi abondantes et l'argent pour les reports n'a guère valu en moyenne que 2 3/4 0/0 au parquet et 4 1/20/0 en coulisse.

Comme bien on pense, c'est surtout sur les valeurs industrielles russes que s'est portée l'attention. Mais la façon dont s'est passée la liquidation n'a guère répondu à l'opinion que l'on avait cherché à accréditer depuis quelque temps. Il convient certes de faire une exception pour la Maltzoif, dont la situation spéciale bien connue s'est trouvée corroborée par un déport de 7 fr. 50 ce qui du reste ne l'a pas empêchée de baisser assez brusquement d'une soixantaine de francs. Mais en ce qui concerne les autres valeurs russes, les reports élevés qui ont été cotés n'indiquent pas précisément l'existence d'un découvert. Sur la Hartmann notamment, le report a atteint 5 1/2 0/0, ce qui révèle une position de place plutôt chargée à la hausse. En tenant compte des courtages, l'acheteur à crédit se trouve ainsi avoir à payer 7 0/0 de frais sur une valeur qui ne rapporte même pas 3 0/0. La réaction qui s'est produite vers la fin de la séance sur les valeurs russes peut-être attribuée à cette constatation peu agréable;

Au fonds, après toutes les extravagances, le langage de la raison finit toujours par avoir le dernier mot. Il semble qu'il ait commencé aujourd'hui à reprendre ses droits. Marché officiel. La Rente est restée très calme à 97 50, avec un report moyen de 21 1/2 centimes.

Les actions des chemins de fer français sont toujours lourdes. Le Nord baisse de 18 francs à 1,512, le Lyon de 10 francs à 1,155. L'Extérieure espagnole s'est maintenue à 96 sans changement.

Le Turc reste calme à 94 30.

Les fonds russes montrent, encore un peu d'hésitation. Le Consolidé A 0/0 gagne 10 centimes à 96 70 le 8 0/0 1906 se maintient à 105-86.

Le Brésil t 0J0 est soutenu à 91 65. Les établissements de crédit sont diversement impressionnés. La Banque de Paris gagne 4 fr. à 1 ,838, et la Société générale reste très ferme à 782 sous l'influence de l'émission nouvelle à laquelle vont procéder ces établissements.

Le Crédit Lyonnais se tasse légèrement à 1,510. V Union parisienne est en reprise de 3 fr. à 1,170. Le Crédit mobilier reste à 700. La Compagnie française de banque et de mines est soutenue à ltô.

La Société auxiliaire de crédit conserve toute sa fermeté à G21.

La Banque de commerce privée de SaintPétersbourg perd 8 f r. à 650.

Le'Sî^e- est en reprise de 25 francs a 5,460,

Le Métropolitain reste bien tenu a. 655 et le Nord-Sud à 338.

Les Omnibus ont monté de 8 francs à 633 la Thomson-Houston est sans changement. à 815. V Industrie électrique se maintient à 336. L'Electricité et gaz du Nord se raffermit à

336..

Les Tramways de ta SeiM restent bien tenus à 312, avec un report insignifiant de .-3/4 0/0 environ. Les résultats obtenus par cette affaire avant sa réorganisation, permottent de bien augurer de l'avenir. 1 L'action Popp est soutenue à 815.

Les Métaux progressent à 785.

Le -Rio Tinloost calme à 1,715, en perte de 5 francs sur hier.

Parmi les valeurs russes, là Sosnovke a fléchi de 5 francs à 1,376 et la Brianslc de 3 francs à 392,

Par contre, les Naphtês de Bakou sont en nouvelle hausse de 13 francs à 763.

Les l'abacs ottomans reperdent 4 francs à 380.

Marché en banque. La liquidation de février fait apparaître sur le marché en banque des variations de cours d'une réelle ampleur. Si l'on compare les cours de compensation de fin février à ceux du mois précédent, on voit que la Maltzoil a monté dans l'intervalle do 165 francs, la Hartmann de 63 francs, la Toula de 43 francs et le Platine de 83 francs. D'autre part les Caoutchoucs ont gagné 30 francs et la Malacca 38 francs. Par. contre, les principales valeurs sudafricaines ont baissé d'une dizaine de francs dans le courant du mois. La perspective des différences à payer pèse, naturellement, sur les mines d'or.

La Rand Mines reste lourde à 201 50 et la Goldflelds à 138 50.

Les valeurs russes ont subi, aujourd'hui, une réaction assez vive. Il semble que les acheteurs aient éprouvé une déception en constatant qu'ils s étaient illusionnes au sujet de la rareté des titres. La Hartmann a baissé de 22 francs à 719, lorsque l'on a su que lereport s'élevait à 3 f r. 40.

La Maltzo/fa coté 7 fr.BO-de déport moyen, ce qui est sensiblement moins que les 10 et 30 francs cotés le mois dernier. En clôture, la Mallzoff recule à 1,750, soit une baisse de 62 francs pour la journée.

La Lena s'est maintenue à 88 50.

La Spassky est calme à 96 25.

La Corocoro est soutenue à 32 75.

Les valeurs de caoutchouc ont fait de nouveaux progrès. La Société financière gagne 6 francs à 349 et la Malacca 4 fr. 50 à 254. Armand Yvel.

New-York, inardi (dernière heure). Les affaires ont été d'une activité moyenne aujourd'hui et ont porté sur 304,000 actions, comprenant 70,000 Roading, 68,000 Steel, 31,000 Union et 11,000 Atchison. Le ton a été cependant ferme, surtout après la deuxième heure et la clôture a enregistré des avances presque générales.

Les premiers cours ont été assez ternes. Une hausse initiale d'nn quart de point environ a été suivie d'une brève période de baisse, favorisée par des ventes de la part des baissîors et des réalisations occasionnées par des craintes d'une session supplémentaire du congrès. Les avis de Londres ont été indifférents et accompagnés de légers ordres de vente, estimés à environ 5,000 actions.

Plus tard l'allure du marché est devenue plus ferme et les affaires plus actives. Les vendeurs de la première heure se sont rachetés, et une bonne reprise a commence, menée par les Reading, les Union et les Steel. Cette reprise a été aidée par des déclarations du .juge Gary, affirmant que les affaires étaient bonnes, et que si cet état de choses continuait, cela entraînerait des achats plus importants de la part des chemins de for.

11 a ajouté que les ordres quotidiens reçus par son groupe s!étaient élevés à près de 40,000 tonnes.. M. Vanderbilt directeur do la First National Bank, aurait également déclaré que la situation d'ensemble des affaires était bonne

Dans la dernière heure les affaires ont été nulles, mais elles ont montré assez de fermeté.

Le marché des obligations a été un peu plus actif, lep ventes ont porté sur 2,457,000

dollars.

Les tendances du marché monétaire sont restées faibles, avec un taux moyen de 2 1/4 0/0 pour les emprunts à vue. Le dernier emprunt a été à 2 1/8 0/0.

AVIS DIVEES

APULENCE, BEAUTÉ, JEUNESSE de la y chevelure par l'ExTRAIT capillaire des Bénédictins du Mont Majella (E. Senet, administrateur, 35, rue du Quatre-Septembre).

T ES PARFUMERIES DE GABILLA, Cx~~° Magasins.

Les Parfumeries de G abilla, Gds Magasins,

"Vente en gros 1 25, b^ Poissonnière, Paris.

Nouvelles Diverses

PARIS

Pour la veuve de l'agent Périn î

M. Hubert Zedet.Fr. 10 ') MM. Barbet-Massin, Popelin et Cio 5 A.S. 10 x M. Georges Lefèvre. 10 S. M. G.. .811 5 Mme Vigoureux. 5 » Prince Joseph Lubomirski. 50 >1 M. Albert Fribourg 5 » Anonyme E.V. » 20 M. G. Trioulier. 20 » Total.Fr. i40 »

Total des listes précédentes. 2.80375 Total général..Fr. 3.943 75

LE MARDI GRAS A PARIS

Journée grise, maussade, pluvieuse, peu favorable aux réjouissances populaires. Et pourtant, à Paris, l'envie de s amuser est telle que la foule s'est répandue sur les boulevards et les grandes voies du centre de Paris, puisant largement dans les sacs de confetti, étalés sur les petites voitures des marchands et s'envoyant à pleines mains ces munitions multicolores, dont le pavé a été vite jonché.

Comme d'habitude, peu de masques. Quelques jeunes gens affublés d'oripeaux plutôt piteux, des jeunes femmes revêtues de vêtements masculins, des enfants en costumes militaires, zouaves, chasseurs à pied, hussards, dragons et surtout cuirassiers, petites laitières et petites suissesses.

Le comité des fêtes de Paris avait fait espérer la rénovation de l'antique cortège du bœuf gras. Occupé de la préparation des fêtes de la mi-carême, il n'a pu donner suite à ce projet, pas plus qu'à la cavalcade annoncée. On n'a eu comme cortège que quelques voitures-réclames et le monôme joyeux des étudiants, à qui la pluie n'a pas fait peur. Le soir, au palais des Fêtes, les reines de Paris et la reine des reines ont assisté à un bal paré, terminé par un concours de costumes.

Les boulevards ont été fort animés jusqu'à onze heures du soir. A ce moment la pluie commença à tomber par fortes averses, mettant en déroute les lanceurs de confetti les plus intrépides.

Comme tous les ans, la police dut multiplier ses efforts pour empêcher le jet de projectiles dangereux ou désagréables, ou les poussées brutales. Mais tout se réduisit à des incidents sans importance. C'est ainsi que sur trois cents arrestations environ opé-

rées par lès agents du poste de la rue Drouot quatre seulement ont été maintenues, Il y a eu, au total, dans le deuxième, ls troisième, le neuvième et le dixième arrondissements, 518 arrestations, dont 15 pour port d'armes prohibées et une pour vol. Onze délinquants ont été envoyés au Dépôt.

UN DRAME SQUARE MOKTH0L0N

FI était deux heures et quelques minutes* Le square Montholon était calme, comme à son habitude. Peu de monde. Quelques en-» fants qui jouaient.

Tout à coup, trois détonations retentissent, et l'on voit une jeune femme qui s'enfuit, le visage couvert de sang, en poussant des cris d'effroi.

La foule se précipita. Dans le square, un homme se tenait debout; un revolver à la main. Plusieurs personnes se ruèrent sur lui. On le frappa à coups de poing. Mais, rapidement, il appliqua le revolver sur sa temps droite et lit feu. Il tomba ensanglanté, tué sur le coup.

On fouilla le cadavre. Il avait des papiers au nom de Mohnsin Ali Khan, âgé de trentecinq ans, né à Constantinople, et une lettre adressée à M. Defert, commissaire de police, dans laquelle il disait « Ma maîtresse, m'ayant délaissé pour un autre, je la tue et je me tue. Mon fils, ûgè de dix ans, est 33, boulevard des Batignolles. Envoyez-le à la légation de Perse. avec ma lettre. Ali KHAN ».

Voici comment on a reconstitué le drame.1 Mohnsin Ali Khan était, disait-il, ancien aide de camp de S. M. le shah de Perse Môuzaffer-ed-Dine, et second précepteur attaché à la cour. Lorsque son souverain fut détrôné, il quitta la Perse, vint à Paris et alla habiter 33, boulevard des Batignolles. Dans la même maison demeurait Mlle Jeanne Lebrasseur, âgée de vingt-quatre ans, dont il devint amoureux. Elle le paya d'abord de retour, paraît-il. Mais bientôt elle changea d'avis et le délaissa. En vain insista-t-il. Tout fut inutile. Il lui écrivit alors pour lui demander un dernier rendez-vous. Ce fut elle qui lui indiqua l'heure et le lieu le square Montholon. A peine avaient-ils échangé quelques paroles qu'il faisait feu sur elle. Il l'avait résolu d'avance, ainsi que le prouve sa lettre. Il l'atteignit à peine, une des balles fit au cuir chevelu une erafluro légère, mais qui provoqua une assez forte effusion de sang. La oroyant blessée à mort,il, se tua..

Le cadavre du suicidé a été envoyé à la Morgue. Ainsi qu'il l'avait demandé, son fils a été conduit à la légation de Perse qui l'a

recueilli.

̃ i

LES A-COTÉ DU PROCÈS ROCHETTE

On se rappelle qu'au lendemain de l'arrestation du hnahcier Rochetto le Parquet s'était ému des ventes à découvert faites par divers coulissiers. D'après certains bruits, mis alors en circulation, des magistrats et des fonctionnaires étaient accusés d'avoir violé le secret professionnel en faveur de ces maisons de coulisse et de leur avoir ainsi permis de réaliser, en jouant à coup sûr à la baisse, d'énormes bénéfices. Une instruction avait même été ouverte par M. Drioux elle a été close hier par une ordonnance de nonlieu M. Yves Durand, chef du cabinet du préfet de police, qui avait été particulièrement visé, à cause de ses relations avec la maison Rivière, s'est sans peine disculpé des accusations portées contre lui. M. Yves Durand a en effet établi qu'il n'avait pris d'intérêt dans cette maison de coulisse qu'on 1909, c'est-à-dire environ un an après l'arrestation de Rochette.

̃

ONE HISTOIRE DE TAPISSERIES

M. Chônebonoit a été chargé par le Parquet d'ouvrir une instruction sur une plainte qui vient d'être déposée par un rentier du boulevard Malesherbcs, M. Bourdariat, contre M. Issaverdens, le directeur du Diamond Office, dont on se rappelle les récents 'démêlés avec M. Câsimir-Périer. Voici' les faits tels qu'ils sont exposés dans cette plainte Il y a quelques mois, M. Bourdariat, qui habite, 79, boulevard Malesherbes, chargea une marchande d'antiquités de la rue Tron-r chet de vendre deux tapisseries des Gobelins. Il avait recommandé à cette dame de ne point les céder à moins do quatre-vingt mille francs. A quelque temps de là, la marchande d'antiquités présenta M. Issaverdons à M. Bourdariat M. Issaverdens se fit donner un mandat régulier pour procéder à la vente des tapisseries, et il fut en outre convenu qu'une commission de 10 0/0 serait acquise à M. Issaverdens sur le prix de la vente.

Le directeur du Diamond revint quelques jours plus tard trouver M. Bourdariat; il l'informa qu'il avait un acheteur, mais que le prix qui lui était offert était de 60,000 francs. M. Bourdariat accepta; les tapisseries furent donc vendues.

Or, par un tapissier auquel les Gobelins avaient été confiés pour des réparations, M. Bourdariat apprit que ses tapisseries avaient été vendues par M. Issaverdens non pas 00,000 mais 118,000 francs.

M. Chônebenoît a reçu cette plainte, que M. Bourdariat a développée hier en son cabinet. Il entendra prochainement M. Issaverdens pour lui demander des explications.

UN OAMIOX DANS UN TROU

Au moment où, vers deux heures de l'après-midi, un camion chargé de charbon et appartenant à la Compagnie du Nord passait devant le numéro 22 de la rue des Ecluses-Saint-Martin, une excavation profondé s'est produite sous les roues du lourd véhicule. Le camion est tombé dans le trou.

UN SAUVETEUR DE QUINZE ANS

Sans place, sans ressources, sans domicile, Alplionsine Girard, âgée do vingt et un ans, s'était rendue quai de la Mégisserie et s'était jetée dans la Seino.

Un jeune homme de quinze ans, Léon Punch, élève de l'Ecole du travail, rue des Rosiers, s'y précipita après elle et réussit à la sauver.

La malheureuse a été hospitalisée à la Préfecture de police. M. Lépine a demandé une distinction honorifique pour le jeune sauveteur.

..ii

` DÈPARTEMENTS

SUR L'OUEST-LTAT

Deux morls

Caon. La nuit dernière; à 1 h. 30, la machine 1391, manœuvrant en gare de l'Ouest-Etat, a violemment heurté un butoir. Le chauffeur Gabriel Loi a été tué sur le coup.

Le mécanicien Legendre a eu la jambe gauche broyée. Transporté à l'Hôtel-Dieu, il n'a pas tardé à succomber.

Les dégâts matériels sont peu importants.

ACCIDENT MORTEL

Pot2toise. A Tremblay-lès-Gonesse, près Pontoise, un éboulement s'est produit hier soir, h cinq heures, dans une carrière où travaillaient deux ouvriers, MM. Boulonnois, vingt-sept ans, et son beau-père Alfred Dothème, cinquante-deux ans, qui ont été pris sous une épaisse couche de marne.

Après deux heures d'efforts, on est parvenu à retirer les deux malheureux, qui avaient la colonne vertébrale et le crâne brisés. Le docteur, Decourt, do Métry-Maury, n'a pu que constater leur décès. Uno enquête est ouverte afin d'établir les responsabilités de l'accident.

̃

GRAVE ACCIDENT DE R0UT3

Reims. Ce soir, sur la route de Paris, M. Georges Sergent, négociant à Reims, essayait, en compagnie de son chauffeur, un nouveau châssis et roulait à 90 kilomètres,

lorsque l'automobile ayant dérapé sur le terrain gras, vint s'écraser contre un arbre et fut projetée dans les terres labourées. Le mécanicien fut relevé à vingt mètres de l'accident, sérieusement blessé. Quant à M. Sergent, il a été dégagé des décombres de l'automobile affreusement mutilé son état est désespéré.

LES ËKSËVELtS DE BË&VULÉ

Ëouen. A midi trente. M. Cèlestin Lecauhé, père de l'un des marneurs ensevelis dans la'carrière de "Berville, étant descendu au* fond du puits, a pu parler aux ouvriers qui ont déclare souffrir beaucoup du froid. On espère bientôt arriver auprès des ensevelis.-

-ÉCROULEMENT DE PLUSIEURS IMMEUBLES Saint-Etienne. Ce soir, à Saint-Etienne^ rue Poliquais, l'immeuble portant le numéro 20 et différentes constructions portant les numéros 22, 24 et 26, occupées par des ménages ouvriers, se sont écroulés. Leurs habitants ont pu se sauver à temps. Peu après, les toitures s'effondraient, entraînant avec elles tous les étages.

On fut tout de suite assez inquiet sur le sort d'un employé de mines, nommé Cavard, et d'un petit enfant, dont on avait entendu, dans la soirée, les cris de douleur sous les matériaux amoncelés.

Effectivement, les pompiers qui s'occupent au sauvetage ont retrouvé à sept heures et demie, 'dans les décombres des logements écroulés dans la maison du numéro 26 de la rue Polignais, le cadavre du petit Vincent Courbon, âgé do trois ans, qui avait glissé du deuxième étage jusque dans la cave; son père a lui-même été grièvement atteint à la tête et a dû être transporté à l'hôpital. Les pompiers ont retrouvé à minuit le cadavre de M. Cavard.

POURRASQUE MORTELLE

Reims. Hier soir, un jeune garçon de quinze ans, Abel Boutteville, garçon de ferme, longeait à Pernant le mur d'une propriété, lorsque, sous la violence du vent, ce mur, haut de cinq mètres, se renversa. Le jeune Boutteville a été enseveli et affreusement broyé sous les décombres.

LES INONDATIONS

Vouziers. L'Aisne déborde dans. différentes localités, à la suite de pluies abondantes.

Verdun'. On signale une importante crue de la haute Meuse.

Çà et là

Par un vote unanime et fortement motivé, la Chambre de commerce de Nancy vient d'émettre le vœu en réponse à la question posée par le gouvernement « qu'il ne soit rien changé jusqu'en 1920 » aux conditions de renouvellement du privilège de la Banque de France.

Les ouvriers du bâtiment, à Beauvais, ayant obtenu une augmentation de 10 centimes par heure, ont cessé la grève. Argus.

A la Veille

de 1' "Oiseau bleu" Ce que pense l'auteur

II y a quinze jours, quittant son para-

dou des Quatre-Chemins, Maurice Mae-

terlinck est arrivé de Grasse, et vous le verriez tous- les jours, tous les soirs, et la, moitié de toutes les nuits, au théâtre, Réjane, avec sa figure rase et ses yeux clairs, avec tout ce qui s'inscrit en elle de réflexion, de sensibilité, de volonté, et, quand il veut, de malice, suivre passionnément les dernières répétitions de son œuvre..

•– Alors, vous êtes content? lui dis-je e hier.

Maurice Maeterlinck me regarda. D'ordinaire il s'accommode de tout, car il est philosophe et il a écrit le livre de la sagesse; mais dans l'absolu, on sait peu do choses dont il éprouve une satisfaction véritable. Pourtant, avec ce bon sourire qui donne parfois à sa physionomie une grâce si ingénue, il répondit: Si je suis content?. J'avais écrit VOiseau bleu, c'est vrai, et c'est tout; mais depuis quinze jours, je le vis Oui, il me semble que je me promène moimême au. milieu de mes marionnettes, ayant capté, moi, « l'oiseau bleu », et que tout est beau, tout est parfait, tout est noble, et que ce rêve que j'ai agencé un jour d'été, au bord des falaises normandes, c'est ma vie..

Et Maeterlinck me conte alors, avec cette sorte d'enthousiasme fort et comme intérieur qui est le sien, toutes les merveilles que lui a values la conquête de, ce chimérique « oiseau bleu ».

C'est d'abord Réjane qui, un jour du dernier été, arrive à Saint-Wandrille et lui dit «Donnez-moi votre Oiseau bleu je le monte tout de suite. » Réjane qui se dévoue à l'œuvre, qui, la sachant, durant sa tournée, confiée à de belles et bonnes mains, celles de Mme Georgette Leblanc-Maeterlinck, ne cesse pas cependant de la suivre de loin. Réjane grande dame qui, pour l'accueillir dans la cage de son théâtre, commence par y mettre des barreaux d'or; Réjane qui est là chaque fois que ses répétitions de la PorteSaint-Martin lui en donnent le loisir Réjane qui voit tout, qui dit son mot à tout; Réjane charmante, passionnée, désintéressée et qui répond « oui » à tous les désirs exprimés par l'auteur. Et puis il y a les Russes.

Les Russes, fait Maeterlinck, la grâce et la générosité des Russes, voilà la merveille dont je suis encore confondu

Les Russes dont il parle, c'est M. Stanislavski et ses principaux collaborateurs du Théâtre artistique de Moscou. On sait qui est M. Stanislavski. Les Français qui sont allés à Moscou savent qu'il est une sorte de metteur en scène génial, l'homme de théâtre le plus extraTordinaire, le réalisateur le plus fastueux et le plus précis; et les Parisiens qui l'ignorent encore commenceront demain à s'en douter.

C'est M. Stanislavski qui, enthousiaste de l'Oiseau bleu, le monta le premier; il y dépensa près de sept cent mille francs, y gagna un succès prodigieux qui, depuis trois ans, ne s'est pas ralenti, et dès que Mme Réjane et M. Maeterlinck se furent mis d'accord, ils convinrent de prendre la mise en scène de Moscou, si elle leur agréait. Mme Réjane alla à Moscou Mme Georgette Leblanc l'y rejoignit toutes deux furent éblouies. Le jour môme,. Maurice Maeterlinck, à SaintWandrille, recevait un télégramme en^ flammé c'est VOisea,u bleu de Moscou qui allait venir à Paris!

Mais comment v viendrait-il?. Pour M. Maeterlinck, je ferai tout,

tout faisait éperdument M. Stanislavski. Tout ce qu'il voudra, je le lui donne. Tout mon théâtre est à lui 1

II offrit ses décors, .<$?j'il a on double, gracieusement; mais les douanes sont moins généreuses que M. Stanislavski, et les décors gratuits de Moscou, amenés à Paris, y eussent coûté leur poids d'or. Alors M. Stànisjavski envoya a Paris son décorateur, M. Egoroff, et son premier' régisseur M. Soullergitsky et leur dit Je vous envoie à Paris. Vous ferez tout ce que décidera M. Maeterlinck;' et s'il n'est pas content, je ne veux plus vous revoir à Moscou

Ge que sont les décors de M. Egoroff, ce qu'est la mise en scène de M. Soullergitsky vous le connaîtrez bientôt. C'est une perfection étrange, d'une nouveauté inconcevable pour nous, fait l'auteur de l'Oiseau bleil. C'est quelque chose d'extraordinaire et d'inattendu. Des décors faits avec rien, non construits, non montés, simplement peints sur des bandes de toile, une harmonie surprenante de formes etde couleurs, et surtout un emploi nouveau et véritablement étonnant de lumière.

Et cela est vrai. Vous verrez ces décors où, la plupart du temps, c'est l'éclairage qui donne la couleur, où ce sont les projecteurs qui peignent, qui dessinent et d'où se dégage une idéalité singulière, mais toujours précise et circonscrite. Je sais tels tableaux de l'Oiseau bleu qui ont la grâce effacée et le charme émouvant et simple des toiles de certains vieux maîtres hollandais.

Cependant, l'Oiseau bleu du Théâtre Réjane ne sera pas'tout à fait le jumeau de l'Oiseau bleu du Théâtre artistique. Mettre en scène une œuvre de théâtre, c'est l'interpréter, et l'âme russe, mystique et grave, s'était levée pour faire escorte à l'âme enfantine que Maeterlinck avait invoquée pour écrire son conte légendaire. Elle avait mis du mystère et de la solennité dans une œuvre qui est de grâce souple et dont la sagesse profonde s'enveloppe de fantaisie puérile. Elle vêtait de lourdes robes d'archange les âmes jolies des enfants qui vont naître et, de cet émouvant et charmant tableau de l'Avenir, elle avait fait une vision séraphique de paradis. On a allégé tout cela. On a retrempé l'âme dé r Oiseau bleu dans la fraîcheur de sa source. Et tous les costumes, ont été dessinés sur des conceptions neuves. Et ce travail considérable fut le travail personnel d'une grande artiste, qui volontairement s'effaça derrière l'œuvre, ce fut le travail de la femme de l'auteur. Lorsque M. Maeterlinck en parle, c'est avec une abondance qui est rhommage; le plus touchant qui soit

Cette réalisation est son œuvre propre, fait-il, je m'en rends compte a présent. Depuis trois mois, elle se donne à un métier terrible et elle s'y tue, aussi patiente à diriger .la confection des costumes qu'à faire plier le tempérament de chaque acteur, pris un à un, à des rôles nouveaux pour eux. Il est temps que la pièce passe. Elle est fatiguée et sa santé ne tarderait pas à m'inquiéter. C'est un labeur forcené auquel elle s'est astreinte et personne n'en peut avoir l'idée.

Cet hommage, où la complaisance n'a rien à voir, est profondément mérité. Mme Georgette Leblanc s'est donnée à "L rOïseaii bleu avec une sorte de frénésie passionnée, ne laissant pas un détail qu'ello n'eût réglé, négligeant jusqu'à ses intérêts d'artiste, mais aussi avec la ferme patience, avec la lucidité, l'impassibilité, la douce volonté qui émerveillèrent tous les compagnons de son effort. Tous les' costumes do l'Oiseau bleu, oui, tous, et il y en a cent vingt, ont été dessinés par elle; non seulement dessinés par elle, mais peints à l'aquarelle, et ce serait à peine un paradoxe de dire qu'elle en a surveillé tous les points. Combien de nuits n'a-t-elle point passées au travail, seule ,dans sa retraite de Jseuilly, après les dures journées où elle venait de conduire la répétition 1

Autant que Maeterlinck, Mme Réjane sait ce que lui doit l'Oiseau bleu; elle se plaît à le proclamer, et, à la veille du succès qui s'apprête, il est bon que la part soit faite de la créatrice de Monna Vanna. Mme Réjane va donner aux Parisiens un éblouissant spectacle. Grâces lui en soient rendues. Au juste hommagé qu'ils lui apporteront durant de longs jours, espérons-le, ils associeront tous ceux à qui l'Oiseau bleu, acclamé déjà en Russie et à Londres, devra un peu de sa.glo-; rieuse destinée.

Georges Bourdon.

COURRIER DES THÉÂTRES Aujourd'hui

Au théâtre Réjane, à 1 heure précise de l'après-midi, répétition- générale de VOiseau bleu, féerie en actes et 10 tableaux, do M. Maurice Maeterlinck, musique de scène du compositeur russe Elias Satz.

Vu l'importance du spectacle, la direction prie les invités de bien vouloir être exacts, car on commencera exactement à l'heure. Une fois le rideau lové, l'accès de la salle sera rigoureusement interdit et les retardataires seront pries d'attendre dans le hall la fin du tableau.

Ce so)> .•

A l'Odéon, à 8 h. 1/2,. répétition générale de* Mûre, pièce en 3 actes, do Mme Dick-May de Maud, pièce en un acte, de M. Locomtc dif Nouy, et de la Cour d'amour de Romanin, comédie en un acte, en vers, de M. Philibert de Puyfontaine.

Exceptionnellement, à la répétition générale, on commencera à huit heures et demie très précises par la. grande pièce Mire. M. Antoine, dans sa. sollicitude pour les jeunes auteurs, n'a pas voulu en effet sacrifier les doux ouvrages en un acte qui, ce soir seulement, termineront la soirée.

Demain soir, première représentation.

A l'Opéra, à 7 h. 3/4, les Maîtres chanteurs de Nuremberg. A la Cçmédie-Française, à 8 h. 3/4, les Marionnettes (Mines Fayolle, Dussane, Robinne, Berthe Bovy, Rôvonne, Jane Faber, MM. George Grand, Siblot, Granval, Numa, Jacques de Féraudy, Lafon, Alexandre, G. Le Roy, Léon Bernard, Chaize).

A l'Opéra-Comique, à "8 heures, Louise i (Mlles Edvina, Charbonnel, MM. Léon Beyle,

Mézy).

Aux Variétés, à 9 heures, les Midinettes, comédie en 4 actes do M. Louis Àrtus (Mmes Amélie Diéterle, Mistinguott (débuts),' Roûver, Miller, Marcelle Prince, etc., MM; Guy, Max Dearly, Prince, Emile Petit, Diamand). On commencera à 8 h. 1/2 par la Partie d'échecs.

Au Théâtre Lyrique (Gaîté), à,8 heures pré-


cises,i la Juive (Mrnes Cornés, Doria, MM. Abonil, Kardec, Génicot, Corin, Barreau, Delyy, Br.efcl, Delaplanche).

L'orchestre sera dirigé par M. A. Amalou. A la Renaissance. à S h. 1/2, le Vieil Hottime, pièco nouvelle en cinq actes.. do. AL Georges do Porto-Richo (Mines Simone, Lantelme, Marge!, Liecney, Vermeil, MM. Tàrridc, A. Dubosc).

A la Porte-saint-Martin, à 8 h. 1/2,,1'Enfant de l'amour (Mme Ràjane^ MM. Dumény, Jean Coquelin, André Brûlé, Armand Bour, ̃- Mlles. Sylyio/Simorîe'Frêvalles, Fonteney et

Mviane Lavergiie;.

.Au théâtre Sarah -BérnhawH, à 8 h. 1/4,

l'Aiglon (Mlle Blanche Àlbane).

Au 'théâtre' Michel, à 8 h. S/4 très précises le nuit (Mlle Madeleine Dolley, M. Harry Baur) et ;représentations de M. Sacha Guitry et Mlle Charlotte Lysès la Femme et les Pantins (Mlles Renée Cor«ià'K Clairville, MM. Cooper, Rozenberg); le. Complice (Mlle CliarmojvMM, Prad,; Cor-

nély}.. ̃ ̃• (- ̃"̃̃̃

AtitHçâfre des Capucines, à 0 heures, .4 vec

le'sourire! revue (Mlles. Delmârès, Çaby liofssy, Mado; Tlinty,'l2éi'iqrlnl, Saint-Bqnri'et, Yane, Flory, -Ariette, Rbssi, G.- Hoïd, Mît. Berthez, Arnaudy, Choof, Maujan, etc.); la- Combinaison l'urquiri (Mlles Mario Galvijl, Ritto, Yane, MM. Arnaudy, Tramont,: Hervil, -etc.-}; 7e Jupon; (MlleFraix, MM. Ch. Bernard; Laurac).. A A CAJhénée, à 8 h. 1/2, Yavait un arrêt ùiJiijoniâ. 9 heures, les Bleus de V Amour (Mmes Augustine Leriche, Alice Nory, Andr.ée Bareïly,. Maud Gauthier, MM, Victor BqucKer, Cazalis Félix Gandéra, Gallet, Térof Rolïey, Bdrderie).

Aux Bouffes-Parisieu8-Cora Laparcerie, à 9 heures,' le. Mariage de Aille Beulemahs (Mlle Dieudonné, MM. Jacqu'e, Berry, Francis Bernard, etc.).

Au théâtre Apolio, -à 8 h. 3/4 très précises, la Divorcée (Mmes Jane Marnac, Jane Albà, Alice MiletJ Walser, MM. Henry Defreyn; Paul Ardot, Tréville, Gbjombey). •– Au Grand-Guignol, à 9 heures, Roméo, les Mines de Ganeffontein, la Fugue de Mme Caramon, Alcide Pepet, Dichotomie.

Hie~:

Matinée superbe & la Comédie-Française. Les femmes savantes et Monsieur de Pourceaugnac, supérieurement joués, avaient attiré une foule de spectateurs. Bravos sans fin pour les interprètes, MM. Silvain, Truffier, Georges Berr,' Siblot, Mmes Pierson, Géniat, Thérèse Kolb, etc., etc. La recette dépassait 9,500 francs.

̃Le soir, Monsieur de >Poureeaugnac soule.vait les mûmes rires,1 lo's mêmes bravos, et -M. Bernard, dans l'Àrgan du. Malade imaginaire, donnait une>fois.d,e plus l'impression qu'il est un comédien du .plus bel avenir. MUe, Renée du MÏtul, M. André Brunot, Ravet étaient très applaudis, eux aussi. La recette atteignait 8,4)0 francs. On le voit, Molière fait toujours recette.è

En dépit de I'en<;onib,re,m6nt du boulevard, de très nombreux Psfrisiens étaient venus entendre hier, en matinéd^e Vieil Homme, à la- Rénaissance. La recette fut' considérable et. le public chaleureux. Mmes Simone, Lantelme, Margel, Ldceney,, ^Vermeil, MM. Abel Tarride.et André Dubosc ont été rappelés, au milieu d'un véritable enthousiasme. Le soir,représentation était aussi belle.

3yile Andrée Mégard. a quitté Paris, hier, se rendante Lyon. L'émineûte artiste jouera, ce soir et demain, l'Arige gardien, au théâtre

desrCélçstins.

f"

Nôtre excellent confrère et ami M. Trébor a été victime hier soir, d'un accident d'automobile qui eut' pu être grave. L'automobile' qui le ramenait du théâtre a été si violemment heurtée par une autre qu'elle a été brisée. On a pu craindre un instant que M. Trébor ne fût grièvement blessé. Il en sera quitte pour des contusions et une émotiOQ bien compréhensible,

Au Jour le jour t

M. André Messager coWiuira l'orcïiestre, ce soir, à la représentation des Maîtres chanteurs, à i'Opéra. Uouvrage de Wagner sera chanté, comme à la reprise si goûtée, si aplaudie; par Mlles Gall.'Lejeune, MM. Franz, •elmas, Journet, Campagnola, Teissié, etc.

̃ '•>•

Ce sont les Dragons de Villars- qui feront demain,' à T'Opera-Comique, l'affiche du 11e spectacle des matinées du jeudi (série rouge)^ Mlle Tiphaine chantera l'ouvrage avec MM. de Poumayrac, Cazéneuve et Mesmaecker.

Quelques renseignements sur le spectacle annoncé par l'Odéon, pour ce soir en répétition générale. Il comporte trois pièces Mère, de Mme Dick May. D.abord en quatre actes, la pièce, sur l'avis de M. André Antoine, directeur d'excellent conseil (tous'les auteurs qui ont eu affaire à lui le savent), îi'eri, a plus que trois aujourd'hui. Elle expose ufte situation fort dramatique, où le talent de" Mme Van Doren se déploiera remarquablement.

'« Des détails sur' ma pièce nous écrivait

Feuilleton du FIGARO du 1er Mars r– Des fëfnmes.» 11

Croquis de la vie populaire russe

Au.village de Raïbouge, faisant face à. l'église, s'élève une maison à deux étages, à fondations en pierres et sùrrriontée' d'un toit en fer.. '•̃̃ r.

Le rez-de-chaussée est occupé par le propriétaire Philippe Ivanof Kachine dit «Dioudia ». L'étage supérieur, où il fait trop chaud en été, et trop froid en hiver, est réservé aux voyageurs de passage des fonctionnaires des mar:chands,. des propriétaires.

Dioudia afferme des. prés, tient un cabaret sur la grande route, fait le trafic de: goudron, de miel; de bétail et de terres; il a déjà amassé environ huit mille roubles, qui sont déposes en espèces sonnantes en banque, à la ville. Son fils aîné, Fedôr, est mécanicien en- chef dans une fabrique, et, au dire des moujiks, il est nvonté si haut engrade qu'on ne peut plus l'atteindre de la "main. La femme de Fedor, Sophia, laide et maladive, est restée auprès des beaux-parents. Elle pleure continuellement et se rend'chaque dimanche à l'hôpital de la ville, pour s'y faire soigner. Le. second fils de Dioudia, Aleehka, est un petit bossu. Il vit .chez son père. Oh l'a marié tout dernièrement à Varvara, une belle fille, fraîche, jeune et jolie, de famille pauvre, et aimant les beaux atours. Les voyageurs, marchands ou employés, demandent toujours que ce soit elle qui leur serve le thé et prépare leurs lits.

v. Traduction et reproduction interdites.

hier Mme Dick May (la fondatrice, on s'en souvient, de l'Ecole de journalisme), je voudrais bien, mais je ne sais plus. Il me semble quo déjà ma pièce n'est plus tout à fait, à-moi demain, jo la suivrai de cet œil inquiet, tendu et vaguement effaré de la poule qui ne peut suivre" "son caneton à la nage et cela sera' fini. 'Mère appartiendra âtoutlo monde, sauf moi à.» a Mère est le gros morceau du spectacle, qui comprend deux actos, en outre Maud, une pittoresque étude de M. Le'comte du Nouy, et la Cour d'amour de Romanin, un acte poétique de M. Philibert do Puyfontaine.

La Famille Benoilon fait de nouveau de si belles recettes, au Vaudeville, que M. Pore! se verrait dans la nécessité de renvoyer assez loin son prochain spectacle, si des traités ne fixaient une date précise pour l'apparition du Tribun,, la pièce nouvelle de M. Paul Bourget, devant le public. Il n'y aura donc plus que douze représentations de la .Famille Benoiton, le soir, et'deux matinées. Dimanche 12 mars, dernière de. l'émouvante et amusante' comédie, de. Victorien Sardou.. Lundi 13, dans l'après-midi, répétition des couturières lundi soir, répétition générale mardi, première représentation du

Tribun. ̃

Nous avons dit que le Tribun aurait en tête do sa distribution,. M. Lucien Guitry.. Cette distribution supérieure comprendra MM. Lérancl, Joffre,Tcan Dax, Baron fils, Maurice Luguet, Vcrtin, Chanot, Cousin, Guilton, Mmes Terka-Lyon et Ellen-Andrée. A ces artistes hors de pair viendront s'ajouter, engagés spécialement pour le Tribun, Mme Henriette Roggers et Mme Grliml)acll, obligCamment prêtée par M. Antoine 'à :son ami M. Porel, M. Mosnier, Mlle Marcelle Thonierey, M. Henry Lamothe, et, nous l'avons dit, M. Lucien Guitry.'

Donnons rénumôration des tableaux de l'Oiseau bleu, au théâtre Réjane

l"1 tableau, La Cabane du Bûcheron 2e, Le Palais de la fée; 3", Le Pays du souvenir; 4», Le Palais de la Nuit; 5e, Le Royaume do l'Avenir; 0°, Le Cimetière 7% Devant le rideau 8", Le Jardin des bonheurs; 9e, L'Adieu 10", Le Réveil.

Ajoutons que la distribution comprend plus de cinquante personnages. Avec la figuration, l'Oiseau bleu exigera le concours d'un peu plus de deux cents personnes. ·

"1

Le théâtre de la Porte-Saint-Martin annonce, pour dimanche prochain 5 mars, la première matinée de son nouveau grand succès, l'Enfant de l'amour, de M. Henry Bataille, dont la première représentation fut, avant-hier, marquée par un fait sans précédent à ce théâtre. A la fin du dernier acte, le rideau se releva exactement dix-sept fois devant une salle comble qui acclamait l'auteur et ses admirables interprètes Mme Réjane, MM. Dumény, Jean Coquelin et An- dre Brûlé qui a fait, avant-hier, sa plus belle création.

Mlle Lucy Arbell reprendra après-demain vendredi, dans Don Quichotte, à la Gaîté, sa poétique et charmante création du personnage de Dulcinée.

Hier, en matinée, Don Quichotte a réalisé une recette de 6,250 francs.

A l'Ecole des hautes études sociales, M. Camille Le Sonne fera son feuilleton parlé hebdomadaire lundi sur Après moi (audition de Mme Garay-Myriel, Mlle Léo Misley, MM. Clarens et Praxy).

M. Pierre Wolff a choisi. Mlle Andrée Méry pour jouer, en tournée, le rôle créé par Mlle Piérat dans les Marionnettes. La brillante artiste se fera très probablement applaudir ensuite à Paris dans une importante créa-

tion.

Mlle Moriane vient de signer avec MM. Clot et Dublay pour créer, au théâtre Molière, à Bruxelles, le principal personnage d'une pièce de M. Théodore Harry, actuellement en répétitions La Princesse rouge. Mlle Moriane, applaudie déjà sur plusieurs scènes parisiennes et notamment aux Bouffes-Parisiens, à « l'Œuvre et à Femina, trouvera, dans la pièce de notre distingué confrère l'occasion de montrer ses belles qualités dramatiques. Si nous en croyons des bruits de coulisse, sa création sera tout à fait intéressante.

Sadya, un acte de M. Jean Ott, d'après un fabliau du treizième siècle, sera interprété par MM. Jehan Adès, Virot, Leo, Mmes L. Ilitto et Mark Boggs, à la soirée que donnera la Société « Entre Nous », vendredi 8 mars, à la salle Malakoff. Première représentation également du Coutre, un acte de M. Guy Métiyes, et Eunoé, scène lyrique de M. S. Loen. Intermèdes par Mlles H. Midol, T. Bossa et Daisy Speranza.

Hors Paris

De Londres «

Mlle Marise Fairy joue, en ce moment, au Vaudeville, dans .la ùivorcée, le rôle de Gonda qu'elle a fait le tour de force d'apprendre, de composer et de remarquablement camper en dix jours. Le succès de la charmante cantatrice est considérable et légitime.

Serge Basset.

Par un soir d'été, en juin, au coucher du soleil, quand l'air était saturé de foin coupé, de fumier chaud et de lait frais, une carriole ordinaire entra dans la cour de Dioudia, amenant trois voyageurs un homme d'une trentaine d'années, en costume de coutil, un petit garçon de sept à huit ans, vêtu d'un long veston à gros boutons en os, et un jeune gars en chemise rouge le cocher.

Le gars détela les chevaux et les promena dans la rue pour les rafraîchir. Le voyageur, après s'être lavé soigneusement, fit sa prière en se signant devant l'église, puis il étala une couverture par terre à côté de la carriole et s'assit avec le petit garçon, se préparant à souper. Il mangeait lentement, posément, et Dioudia, qui dans sa vie avait vu et observé des voyageurs de toutes conditions, ne manqua pas de discerner en lui un homme posé et sérieux, convaincu de sa propre valeur.

Dioudia était assis sur le perron, en bras de chemise, nu-tête. Il attendait que l'inconnu entamât le premier la conversation, étant habitué à ce que les voyageurs lui racontassent avant de se coucher toutes sortes d'histoires, qu'il écoutait avec plaisir.

Afanassievna, sa vieille femme, et sa belle-fille Sophia étaient en train de traire les vaches. L'autre belle-fille, Varvara, les regardait par la fenêtre' du second étage, en grignotant des graines de tournesol. C'est ton fils, ce petit garçon, je suppose? demanda Dioudia au voya» geur.

Non, répondit-il, c'est un enfant que j'ai adopté, un orphelin. Je l'ai pris chez moi, par charité.

La conversation était engagée. L'inconnu se trouvait être un homme loquace et bavard. il apprit à Dioudia qu'il était un petit bourgeois, propriétaire d'une maison et qu'il se nommait Matveï Savitch. Il allait inspecter des jardins qu'il avait affermés à des colons

SPECTACLES j CONCERTS La. REVUE des ̃Folies-Bergère se corse et se renouvelle– La Revue des Folies-Bergère est une sorte de journal parlé,chanté et dansé.

Au jour le jour, elle se corse de numéros nouveaux, d'attractions inédites, de scènes empruntées à l'actualité mondiale.

C'est ainsi qu'après nous avoir révélé le petit chef d'orchestre en miniature Willy Ferreros, ce prodigieux enfant qui dirige, avec une intelligence, une sûreté et une précision stupéfiantes les, quatre-vingts musiciens de l'orchestre, M. Clément Banne! dans un tableau d'une irrésistible drôlerie, nous a donne de pouvoir applaudir la troupe des merveilleux Craggs leur pantomime militaire se recommande de la plus folle gaieté et leurs exercices acrobatiques sont de ceux qui dépassent l'imagination. Mais qui se serait jamais imaginé que fc public cette formidable agglomération de petits saints Thomas arriverait :'t faire ainsi confiance a un directeur et à considérer, avant d'avoir pu juger de sa valeur, que l'inscription d'un artiste au programme des Folies Bergère constituait, pour cet artiste, la'plus belle affirmation qui se puisse concevoir de son talent on de son originalité. Depuis quatre ans, M. Clément Bannel a réalise ce tour de force.

Aujourd'hui

Ar01ympia(de3à6h.),Matinôe-cinéma. Excelsior, par les « Pupaz'zi ». Nouveau ptogramme. Five o'clock tea. Entrée, 1 franc. Au Nouveau-Cirque, matinée à 2 h; 1/2,' avec le même spectacle que le soir, '• Ce soir Aux Folies-Bergère (tel. 102-59 et 281-43), àS h. 1/2, laRevue.des Folies-Bergère, de MM. P.-L/ Fiers et Eugène Héros, 46 tableaux. A 9 h. 1/2, les Jaxons dans « les Polichinelles »; à 10 h., Paris en 1910; à 10 h. 1/4, Mme Récamior; à 1.0 h. 1/2, la Distribution des Aigles; à 11 h. 10, la Femme et le Pantin; à 11 h. 15, le petit prodige Willy Ferreros à 11 h. 20, les Régates d'Henley; à 11 h. 30, l'Allumeuse automatique; à 11 h. 4b, l'Entrevue du camp du Drap d'Or (miss Kaney, Claudius,Maurel, Chevalier, Inès,Reba Kauifman et Marie Marville).

A l'Olympia (télôph, .244-68), à 8 h. 1/2, les expériences du professeur Bellini, phénomène télépathique Nitokris, légende de l'ancienne Egypte en 4 tableaux, d'après le poème de Louis Merlet, musique de G. Jouanneau, avec danses et accompagnement des chœurs (La Sylphe dans sa danse de la Folie; les Oiseaux sacrés; les Grigolatis, Jeanne Delyanne, Myrtis, etc.). Herbert Lloyd, le fameux comique américain. Les Vivian's. Ko-ten-Tchi. Débuts de M. et Mme Deswall, les Oy-Ra, Demokritos.

A la Scala, la Revue de la Scala, en 2 actes et 22 tableaux, de MM. Michel Carré et André Barde (Morton, Edmée Favart, Mary Perret, Pauio Morly, Pomponette, I. Bordoni, Renée Baltha, Sinoël, R. Casa, Eugénio, Rivers, etc.). Décors d'Amablo. A la Boîte à Fursy, à 9 h. 1/2 Mlle Spinelly dans f 911 revue en 2 actes, de MM. Robert D'Gudonné et C.-A. Carpentier (Yvonne Maëlec, Made Siamé, Sauterne, d'Horfcuil, Michel, etc.).

Les chansonniers Fursy, Vincent Hyspa, Mévisto aîné, Vaunel, Emile Wolff.

Au Moulin-Rouge, à 9 heures, la revue C'est très excitant! (Marcelle Yrvcn, Fernand Frey, Yvonne Yma, Madeleine Guitty, BertAngèrè, Gibard, Menotti, etc.).

Au Nouveau-Cirque, à 8 h. 1/2, attractions diverses; à 10 h. 1/2, Dans les Landes. ̃ A la Lune Rousse, 36, boulevard de Clichy, tél. 587-48 (direction Bonnaud-Blôs), à 9 h. 1/2 les chansonniers Bonnaud, Numa Blés, 'L. Boyer, G. Baltha, Tourtal, Weil, dans leurs œuvres. Ulysse à Montmartre, ombres humoristiques. Chants de manœuvre, revue en un acte avec Mlle Lucy Pezet. Décor de Giffey.

A l'Olympia.

Ce soir, trois nouveaux débuts (trois « découvertes » incontestables, celles-là, et dont MM. de Cottens et Marinelli donnent vraiment la primeur) vont encore ajouter à l'éclat du beau spectacle de l'Olympia M. et Mme Desvall dans un « sporting act » tout à fait inédit les Oy-Ra, surnommés les « Apaches russes », dans leurs danses typiques et populaires des faubourgs de SaintPétersbourg, et Democritos, un caricaturiste dont les compositions pourraient fort bien faire fureur au prochain Salon des humoristes.

Malgïé ces attractions nouvelles, Bellini continuera à donner ses passionnantes expériences de télépathie à dix heures et demie précises. Nitokris, le succès du jour, avec la Sylphe, ses danses, ses chœurs et son ballet des « Oiseaux sacrés' », à onze heures un

quart.

La Revue de la Scala, de MM. Michel Carré et André Barde, a atteint, hier, sa quatre-vingtième représentation, en réalisant toujours le grand maximum de recette ;.q'est qu'elle a pour ello d'être spirituelle et amu- santé en même temps que somptueuse et d'être jouée par la meilleure troupe d'ensemble de Paris, entête de laquelle il faut citer;

allemands. Le petit garçon s'appelait I

Kouska.

La soirée était chaude et sufl'ocante. Personne n'avait sommeil. De pâles étoiles brillaient dans l'horizon et la nuit commençait à tomber.

Matveï Savitch raconta comment il avait été amené à prendre Kouska chez lui. Afanassievna et Sophia se tenaient un peu à l'écart. Le petit garçon était allé se blottir auprès de la porte cochère. Oui, petit père, c'est tonte une histoire, dit Matveï Savitch, et s'il fallait te la raconter en détail, la nuit entière n'y suffirait pas.

»I1 yaenyirondixans, à l'endroit même où est maintenant la fabrique de bougies et l'huilerie, j'avais pour voisine immédiate une vieille veuve, Marfa Simonovna Kaplountzova. Elle avait deux fils l'un était conducteur au chemin de fer: le second, Vassia, du même âge que moi, était resté auprès de sa mère. Feu Kapiountzef, charretier de son vivant, avait eu une dizaine de chevaux et faisait le camionnage en ville. Sa veuve n'abandonna pas le métier et commandait aux charretiers tout aussi -bien que son homme, si bien quelle se faisait cinq ou six roubles par jour.

» Le jeune gars avait aussi ses petits bénéfices. Il élevait des pigeons de race, qu il vendait à des'amatcurs, et passait tout son temps sur les toits, à brandir en l'air le balai et à siffler sur tous les tons. Il attrapait aussi des sansonnets et des serins, fabriquait des cages. Besogne minime, dirait-on, mais qui lui rapportait pourtant une dizaine de roubles par mois.

» Au bout de quelque temps, la vieille eut les jambes paralysées et dut se mettre au lit. La maison se trouvait de ce fait sans maîtresse, comme qui dirait un homme éborgné. La vieille devint anxieuse de marier au plus vite son fils. On appela la marieuse, et, de fil en aiguille, à force de bavardages, Vassia fut t mis en demeure de prendre femme, parmi les jeunes filles qu'on lui présen-

Morton, Sinoè'I, Robert Casa, Eugénio,. Piivers, Édmôe Favart, Mary Perret, Paule Morly, Pomponette,' Irène Boi'doni, Renée Baltha, etc., etc., entourés du .bataillon le plus compact de femmes très jolies et impeccablement faites' qui puissent se trouver dans un établissement, similaire,,

r

Ala Cigale.

La prochaine revue â laJ Cigale,' de Dominique Bonnaud et Numa Blés, aura pour titre définitif, la Revue sans-culottes!

Au Concert Mayol. Domain jeudi, en matinée, à prix réduits, et en soirée, deux dernières représentations d'Une revue chez Mayol. Vendredi, programme entièrement nouveau. 0

Rentrée. do Mayol.: le. populaire chanteur, après une tournée triomphale, revient avec toute une série de nouvelles créations qui bientôt seront populaires. Rentrée de Marise Damia, partie do concert par toute la 'troupe et première représentation de Baluchon, vaudeville inédit de' M. Hannebert. La location est ouverte. Tél. 168-07. ̃

M. Gervais-Courtellemonfc vient d'inaugurer une nouvelle série de projections de ses merveilleuses photographies en couleurs dans sa coquette « salle Montmartre », -J67, rue Montmartre, où l'on vivra d'intenses sensations d'art en contemplant les lumineux paysages de l'Orient et du pays du soleil. 0

Quatre séances par jour à 4 h. 1/2, 0 h. il-2, 8 h. 1/2 et !).h'. 1/2. Fauteuils réservés, û fr. Fauteuils à 1 et 2 fr. Chaque mercredi, à partir du 8 mars, soirée de' gala avec causeries de M. Gervais-Gourtellemont à 9 heures. (Fauteuils 4 et 6 fr.j'Téléph.

̃I O'>Q

X/»j» XOk ̃

Ce soir -KOIIOOO

Salle Erard, à 9 heures, premier concert de musique de chambre moderne française avec le concours de MM. Jacques Thibaud, A. Cortot, Vinès, Robert Lortat; et du quatuor Hayot-Andrê-Denayer-Salmon. Billets de 2 à 6 francs, a la salle,et chez MM; A. Durand et A. Dandelot.

Le célèbre pianiste Mark Hambourg vient de se faire entendre dans plusieurs grandes villes de province partout aux Concerts classiques de Marseille, aux Concerts du Conservatoire de Toulouse, à l'Association artistique d'Angers, aux Concerts Heermann de Nantes il a remporté un succès triomphal, et le public l'a acclamé et ovationné. Le piano Gaveau,que joue toujours ce grand virtuose, a été chaque fois associé à son succès.

L. de Crémone.

LES GRANDES VENTES Aujourd'hui,, à l'hôtel Drouot:

Expositions: Salle 1. Tableaux anciens et modernes, aquarelles, dessins, gravures. Mc Henri Baudoin.; M. Jules Féral.

Salle 6 (exposition particulière}. Seconde vente Lowengard Objets d'art et de haute curiosité, faïences de DellaRobbia, tableaux,' bronzes italiens du seizième siècle. Me LairDubreuil MM. Mannheim, Paùlme et Lasquin.

Salle Collection de M. X. Tableaux anciens. MO Lair-Dubreuil M. Georges s Sortais.

VENTE CIVIALLE

Voici la,fin des prix de J.a seconde vente Civialle, qui fut dirigée à la salle 6, par M" Coulon et Henri Baudoin

Pendules, Bronzes. N" 77, Deux grands candélabres en bronze patiné et doré, 1,500 fr.; n° 78, Deux candélabres en bronze patiné et 600 fr. n° 79, Deux statuettes en bronze doré, à patine brune Vénus 'et Narcisse, 760.fr. n° 81, Pendule en bronze doré, «320 fr. n° 82, Pendule en bronze doré, 285 fr.; 83, -Petite pendule en bois noir. cadran en cuivre gravé, poignée de bronze, n° 84, Cartel en bronze doré, 690 fr. n° 85, Deux vases, surbaissés en marbre gris garniture de bronzes, 580 francs.

Sièges, et meubles. 90, Commode garnie de bronzes dorés, époque' Régente, 202 francs; n° gr, Commode plaquée de palissan'dre et garnie de bronzes, époque Régence, 325 lr. no 92,, Console en bois ajouré, sculpte et doré, époque Louis XV, 200 fr.; n° 93, Trois chaises et trois fauteuils, du temps de Louis XV, en bois sculpté et- peint gris, 595 fr.; n° 94, Commode en marqueterie de bois de couleur, époque Louis XV, 270 fr.; n° 95, Commode en bois de placage, garnie de bronzes, époque Louis XV, 380 fr.; n° 96, Petite commode en bois de placage, si-

gnée Kllaume, époque Louis XV, 330 fr.

97, Secrétaire en bois de placage, signé Lafolie, époque Louis XV, 206 fr. 98, Commode en marqueterie de bois de coulcur,garniture de bronzes, époqxi.e Louis XV, 280 fr. n° 100, Commode en bois de violette, garniture de bronzes, époque Louis XV, 430 fr. n° 101, Bureau à dos d'âne en bois de placage, cn-

tait. Son-choix -se fixa sur Machenka> la I lille d'une veuve,- Samokhvalikha. » Seins perdre de temps, les mères leur donnèrent" leur bénédiction, et en moins de huit jours Talîairè' fut bâclée. La fillette étciii. jêuné, dix-sept ans à peine, petite et courtaude, mais jolie de visage et blanche de peau elle avait toutes les qualités d'une vraie demoiselle. La dot aussi était convenable, cinq cents roubles d'argent, une vache, un lit com-

plet.

» La vieille avait probablement pressenti qu'elle ne traînerait plus longtemps. Trois jours après la noce, elle partit pour un monde meilleur où il n'y a ni pleurs ni gémissements.

» Les jeunes mariés lui rendirent les devoirs suprêmes et se mirent en ménage. Tout marchait à souhait depuis six mois environ quand un malheur sabatlit sur cuxl Vassia fut appelé devant le conseil de guerre pour le tirage au sort et il fut enrôlé, sans que ce malheureux pût obtenir la moindre exemption. Le pauvre garçon fut rasé et envoyé en garnison en Pologne. C'était sans doute la volonté de Dieu,' et il n'y avait rien à faire contre.

» Pendant qu'il prenait congé de sa femme, il faisait bonne contenance, mais quand il eut jeté un regard sur la grange et la pigeonnièro, il éclata en sanglots. Cela faisait peine à voir. » Les premiers temps, Machenka avait appelé sa mère auprès d'elle. Celle-ci ne voulut point la quitter avant ses couches. Ce fut justement ce Kouska qui lui était né. Mais la mère, ayant une autre fille mariée, se rendit bientôt chez elle et Machenka resta toute seule avec son fils. Cinq charretiers à commander, des hommes grossiers, souvent ivres, les chevaux, les camions à. surveiller, une haie à redresser, un feu de cheminée, en un mot, toutes sortes de petites misères parmi lesquelles une femme seule s'embarrasse.Ellefinit par me demandermon avis pour, le moindre pe.tit détail. Je venais chez elle, je donnais des

COURRIER MUSICAL

trées de serrures et chutes en bronze, époque Louis XV, 282 fr. n° 107, Console en bois sculpté et doré, Italie, dix-huitième siècle, 500 ir\ nu 110, Bureau a cylindre en acajou, tin du" 'dix-huitième siècle 435 fr. 115,

blcuble'cu acajoti,' garniture de bronzes do-'

Meuble'en acajou, garniture de bronzes do-

rés, 300 fr. nu 1I9, Table-coiffeuse en bois et en bronze, 306 n° 121, Petite armoire vitrée en bois de placage, garnie de bronzes, 465 fr.; nu 131, Grande table-bureau, plaquée d'acajou, 250 fr. n° 134, Bureau à dos d'âne, plaqué de palissandre et garni de bronzes, 220 francs.

Le Tournoi international d'Échecs de Saint-Sébastien

Une partie gagnée, deux parties nulles tel est le bilan des matches disputés hier à Saint-Sébastien pour le tournoi international de Saint-Sébastien.

Marshall (Amérique) a battu Vidmar (Autriche) Niemgovitch (Russe) et Schlechter (Antriche) ont fait partie nulle avec Burn (Angleterre) et Teichmann (Allemagne). Les autres rencontres ont été ajournées.

Le Concours hippique de Nantes

,1

QUATRIÈME JOURNÉE

Courses au trot monté pour poulains hongres et entiers et pour pouliches nés en 1908 dans la circonscription, en deux épreuves

1" prix, 1,000 fr. Indienne, â M. Moyon 2° prix, 600 fr. Ida, à M. le comte du Halgouè't 3° prix, 500 fr. Italienne, à M. Daniles 4° prix, 300 fr. Iris, à M. Simon de Pontlevoye prix, 200 fr. If, à M. Garreau G0 prix, 150 fr. Idylle, â M. Toublanc ;̃ 7e prix Inédit, à. M: de Ghantreau S" prix, 100 fr. Irlande, à M. Durand. Flot Incroyable, à M. Paul Guillerot.

SAUTS D'OBSTACLES

Prix des Ecoles (5° prix de 100 fr.). 1, Hiatava, à M. Le Cour Grandmaison, montée par M. François Blot 2, Le Redoutable, à M. le comte de Carcaradec, monté par M. Glconec 8, Mignonne, au même, montée par le même; 4, Frou Frou, à M. Duez, monté par M. François Blot; 5, Fantasia, à MM. Démange et Grignon-Dumoulin, montée par M. François Blot.

Flots. Etoile, à M. Pilon de Loynes, montée par M. François Blot; Héros, à M. le comte de Carcaradec, monté par M. Gleonec; Milady, à M. Bernard Massier, montée par M. Meignan.

Prix des régiments officiers (2e section), carvalerie légère, médaille d'or. 1. Article 1er, à M. Berthier de Grandy, capitaine au 7e hussards, monté par M. Horment, lieutenant au même régiment 2, Céladon, à M. de Moulins, lieutenant au 7° hussards, monté par M. Tournier, lieutenant au même régiment, 3, Flint Rose, à M. Bellaud, lieutenant au 7° hussards, monté par M.'Tournier, lieutenant au corps.

Flols. Astree, à M. de Guerry, lieutenant au 7e hussards, montée par M. Horment, lieutenant au corps; Etincelle, à M. Tournier, lieutenant au 7e hussards Crijalva, à M. Colbert, chef d'escadrons au 90° chasseurs; Malherbes, à 'M. Chevalier-Ruffigny, capitaine au 13° hussards, montée par M. P. de Clerville, lieutenant au même régiment; Imaginaire, à M. Pinon, lieutenant au 20e chasseurs. s

Marcel Denis.

lia Vie Spotfàstè

LES COURSES

COURSES A AUTEUIL

Sur les boulevards, paraît-il, ce n'était pas la folle gaieté à Auteuil, l'intérêt n'était guère plus vif le temps était maussade et le sport quelconque. Guillaume a causé une déception Pont du Diable a confirmé sa bonne course de dimanche; Prince de Magny est le seul lauréat à signaler on craique les haies vives d'Auteuil ne soient pas de son goût, comme les gros obstacles de Nice. Mais le brillant vainqueur du prix de Monte-Carlo a admirablement sauté et il a gagné avec tout le brio désirable.

Au point de vue élégance. il n'y avait pas de jupes-culottes au point de vue assistance, la fin de mois avait renforcé le nombre des spectateurs sur la pelouse.

Prix Sauveteur (3,000 fr., 4,200 m.). 1,

Guessurttia, à M. J. Trarieux (G. Parfrement) 2, Corncob, à M. Louis Prate (R. Sauvai);], Va Bon Train If, au comte de Rômusat (Thibault) (tête, 20 longueurs). Non placés Herkimer (arrêté), Jess, Wild Baron (arrêté), Bilolatz (tombé).

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 42 fr. f>0. Placés Guessurttia, 17 fr.; Corncob, 12 fr. 50. Pria; dit Phalanstère (5,000 fr., 3,500 m.]. 1, Barcelone, à M. L. Cazëneuve (A. Ben-

ordres, des conseils. Naturellement, en causant, on prenait ie thé, on bavardait.

» J'étais jeune, aimant la discussion, les causeries. Elle aussi était intelligente, bien élevée, fille s'habillait proprement, et portait une ombrelle en été. Quelquefois, je parlais politique, religion; elle en était nattée et me régalait souvent de thé, de confitures. Bref, sans m'attarder dans les détails, je t'avouerai, petit pùro, qu'une année ne s'était pas écoulée que le diable s'en mêlait et que je fus troublé par l'esprit malin.

« Je m'aperçus que j'étais tout triste et ennuyé quand je ne l'avais pas vuedela journée. J'inventais des prétextes pour aller souvent chez elle « Il est temps de .poser les doubles fenêtres» lui disais-je, et me voilà occupé la journée entière dans sa maison, en m'arrangeant de façon à laisser la besogne inachevée pour le lendemain. « II faut compter les pigeons de Vassia, proposais-je, voyons s'il n'en manque pas ». et ainsi de suite. Souvent je lui parlais à travers l'enclos qui séparait nos demeures. Enfin, pour pénétrer plus facilement dans sa cour, j'y pratiquai une grille. La femme dé tout temps a causé le mal et les tentations lvt il ne s'agit pas seulement de nous, les saints eux-mêmes ont été induits en péché Machenka m'attirait continuellement auprès d'elle. Je remarquai, quelle s'ennuyait sans moi; elle rôdait souvent autour de l'enclos, cherchant à» voir h travers les fentes ce qui se passait chez moi. La tête me tourna et mon imagination battit la campagne.

» Un jeudi de la semaine de Pâques, j'étais sorti a l'aube du jour pour me rendre au marché. En passant devant sa grille, le diable me poussa à jeter un re- gard dans sa cour. Elle était déjàdehors, occupée à distribuer des grains aux canards. î^'y tenant plus, je l'appelai, Elle s'approcha et me fixa bien en face, à travers la grille.

» Le minois tout blanc, les yeux caresr sants, mal réveillée encore. Elle me

Valemont.

son); 2, Guillaume, à M. Braquessac (W.. Head) 3, Casablanca IV, à M. de Mumm (Drayton) (6 longueurs, 8 longueurs). Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 41 fr. ̃Prix du Viaduc (10,000 fr. 3,800 m'.). 1, Pont du Diable, au baron L. de Bourgoing (W. Head); 2, Lollipop, à M. Liénart (Heath); î!, Domination, à M. Chl. Brossette (L. Phi.lippe) (2 longueurs, 1 long. 1/3).

Non places Rouvrou, Trémolo, Remue Ménage, Nivoletta, Mon Chéri, Val d'Amour, Univers IL ̃̃̃

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 75 fr. 50. Places Pont du Diable, 18 fr. 50; Lollipop, 11 fr.; Domination, 46 fr. 50.

Prix Casliglione (/i,000 fr., 3,500 ni.}. 1, 1, Dynamo III, à M. K. Thiébaux (R. Sauvai) 3, Cher Tatoue, à M. D. Guestier (Hawkins) 3, Arghoun, à M. Bénard (Bourdalé)

(4 long., 3 long.).

Non placés Salomon, The Fiend, Suhescun. Pari mutuel à 5 fr. Gagnant, 20 fr. HO. Placés Dynamo III, 16 fr. Cher Tatoué,

19 fr. 50.

Prix Beaumanoir (4,000 fr., 3,500 met,). 1, Romarin V, à Mme Ricotti (Hawkins) 3, Chesfer, à, M. Barbier (Newey); 3, Gilda, à M. Louis Prate(Berteaux) (15 longueurs, 10 longueurs). Non placés :• Coup de Mer, Ugly Bird (tombé).

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 34 fr. 50. Placés Romarin V, 15 fr. 50; Chester, 12 fr. 50.

Prix de la Faisanderie (4,000 fr., 3,100 m.). 1, Prince de Magny, â M. Liénart (Heath); 2, Apiarist,iiM. Braquessac (Head); 3,Kimolo, à M. Veil-Picard (R. Sauvai) (3 longueurs,

1 longueur 1/2).

Non placés Latour,.KurwenaJ, Cas.tib.elza, Tibériade, Skaliger, Formica, Tileing, Prunenelière, Marotte.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 56 francs. Placés: Prince de Magny, 28 fr. 50; Apiarist, 33 fr.; Kimolo, 48 fr. 50,

Ajax.

LES ARMES

Le tournoi d'épée de Nice

Le tournoi international d'épée de Nice commencera le 19 avril. Il sera ouvert, comme chaque année, aux amateurs et aux maîtres, et comportera 13,000 francs de prix. Les quatre premiers de chaque poule, éliminatoire ou demi-finale, seront conservés pour le tour suivant. La finale sera de douze tireurs. Quinze prix, de 1,200,1,000, 800, 600, 500, 400, 350, 300, 250, 200, 150, 125, 100, 75 et 50 francs seront attribués aux quinze concurrents les moins touchés au cours du tournoi. Le vainqueur recevra un prix de 2,500 francs, don de M. E. Higgins. La finale sera disputée en trois touches. Les engagements, qui doivent être accompagnés d'un droit de 10 francs, peuvent être envoyés jusqu'au 18 avril, à M. Paul Bounin, trésorier, 10, avenue Masséna, Nice. Des demi-places seront demandées aux Compagnies de chemins de fer pour les tireurs qui en auront exprimé le désir avant le 20 mars. On peut prévoir que cette importante manifestation sportive remportera le succès considérable auquel nous a d'ailleurs accoutumés son fondateur, M. le comte Gautier, qui préside le comité d'organisation. Jean Septime.

̃'̃̃' TIR • ̃'̃'̃̃ ,'•

Tir aux pigeons de Monte-Carlo

{Par dépêche)

Le prix Czernin (handicap) a réuni 54 tireurs. MM. Erskine, à 21 mètres, et Gemander, 28 mètres, tuant 10 sur 10, partagent les deux premières places; MM. Carmelites, à 25 mètres 1/2, et Watson, à 27 mètres, tuant 9 sur 10, partagent la troisième place.

Mercredi 1er mars, à midi, prix de Menton (27 mètres), 3,000 francs.

boxe

Les championnats de boxe

Les Championnats âe France de boxe anglaise -et les Championnats du monde de canne amateurs et militaires, se disputeront â partir de dimanche prochain pour ne prendre fin que le 15 mars.

Les éliminatoires auront lieu à Amiens, à Dijon, à Toulouse, à Orléans et à Bordeaux pour les Championnats regionàux. Au cercle Hoche, pour le Championnat de Paris et les finales (8, 10, 13,14 et 15 mars) à la salle Wagram.

Plus de 150 concurrents sont engagés.

Lundi s'est disputé à Londres entre les boxeurs Fred Welsh et Matt Wells un match en vingt reprises pour le titre de champion d'Angleterre poids légers. A la fin de la vingtième reprise, Wells a été proclamé vainqueur aux points. ̃

AVIATION

A Pau, le lieutenant Princcteau a hier accompli un nouveau raid aérien. Parti,

plut infiniment et je me confondis en compliments, comme, si on était a une fête, et non dehors, devant la grille. Elle rougit, se mit à rire et planta ses yeux dans les miens, sans sourciller. Je perdis le peu de raison qui me restait et lui fls des déclarations brûlantes. Elle ouvrit la grille et m'introduisit chez elle. » Depuis ce jour, nous fûmes comme mari et femme. »

A ce moment du récit, Alecha, le petit bossu, passa rapidement devant le groupe, et, tout essoufflé, sans regarder personne, entra précipitamment dans la maison. Une minute après, ilressortit en courant, emportant son harmonica, et faisant sonner des gros sous dans sa poche, tout en cassant des noisettes avec ses dents. Qui est-ce? demanda Matveï Savitch.

C'est mon fils, Alexis, répondit Dioudia. Il fait la noce, le malheureux 1 Comme Dieu l'a affligé d'une bosse, nous ne sommes pas trop regardants avec

lui.

Et il est toujours à se soûler avec des camarades soupira Afanassievna. Nous l'avons marié, dernièrement, au carnaval, espérant qu'il s'amenderait. Mais c'est pis encore.

Oui, c'est un sacrifice inutile, et nous avons en vain enrichi une fille pauvre. C'est tout ce que nous v avons

gagné.

Un chant triste et beau résonna dans la direction dé l'église. On ne pouvait distinguer les paroles, mais on enten-' dait trois voix: deux ténors et une basse. Deux voix s'interrompirent brusquement en partant d'un éclat de rire. L'un des ténors continua de chanter. et lança une note si haute, qu'involontairement tous regardèrent en l'air, comme si la voix s'était envolée au ciel.

Anton Tchèkhof.

̃ ̃ Traduitpar Nad.

(A suivre.)


9 h. 45 du matin, sur son monoplan, il a dépassé Aire-sur-l'Adour .pour aller virer à Samgoin. Suivant ensuite la vallée de l'Adour, il a passé au-dessus de Tarbes et est rentré à Pau à midi 40. Il a ainsi couvert, en 2 h. 55, un circuit de 150 kilomètrest YACHTING AUTOMOBILE

A Monte-Carlo

Cent quatorze engagements ont été reçus à l'International-Club pour le meeting des canots automobiles de Monte-Carlo. Ce chiffre n'est pas encore définitif, puisque d'autres engagements peuvent parvehir ou être régularisés aujourd hui. Un en bat pas moins le record des engagements. Parmi les dernières inscriptions reçues, citons l'appareil Fabre, qui sera gréé de façon à ne pas quitter la surface do l'eau, il courra en première série de racers.

AUTOMOBILISME

Nous sommes heureux d'apprendre à nos lecteurs que le nouveau catalogue des phares Blériot 1911 est actuellement à l'impression et paraîtra dans une quinzaine do jours. Nous avons pu voir ces jours derniers ̃une épreuve do ce catalogue qui est parfait à tous les points de vue. Sa disposition, les explications qui y sont contenues et los nombreuses figures qui l'illustrent en font un catalogue concis, clair et très facile à consulter.

Pour le recevoir franco, il est bon de faire sa demande dès maintenant à la Société des phares Blériot, 14 et 16, rue Duret, Paris.

*>1:

'La commission de la défense nationale à la Douma a approuvé le crédit de vingt-cinq

Petites Annonces PETITES ANNONCES'

DU MERCREDI

̃ i ̃

Cours, Emplois, Gens de maison

La ligne. 1 fr. 501 I

La. ligne a trente-six lettres

PLAISIRS PARISIENS

Programme des Théâtres

J < MATINÉES S

J fellBAÏRE REJANE (Tél. 238.78). 1 h. 0/0, ̃*̃ R^Pétitiop générale do L'Oiseau bleu. .:• SOIRÉE

OPERA (Tél. 307.05).' 7 h. 3/4. r- Les Maîtres ̃ ̃ ,chanteurs de Nuremberg. Demain Relâche. ° Vendredi Le Crépuscule des dieux.

'̃• •'̃•• Samedi La Damnation de Faust. COMEDIE-FRANÇAISE (Tél. 102.22). 8 h. 3/4. t< Les Marionnettes.

Jeudi.'samedi Après moi.

Vendredi les Marionnettes.

0" PER A-COMIQUE (Tél. 1O5.76J. e- 8 h. 0/0. •-

Louise.

Jeudi Pelléas et Mélisande.

̃'̃̃ Vendredi Manon.

Samedi Carmen.

ODEON (Tél. 811,42). 8 h. 1/2. Répétition générale de Mère Maud la Cour d'amour 3o Romanin.

Jeudi, vendredi, samedi: Mère; Maud; la Cour d'amour de Romanin.

JrHEATRESARAH-BERISHARDT (Tél. 1000.70). ;-| ,8,h.;l/4. L'Aiglon. ̃"

il/AÛDEVILLE (Tel; 102.09). 9 h. 0/0: Lat- 4

f Famille Benoiton.

1TARIETES (Tél. 109.92). 8 h. 1/2. La Partie d'échecs à 9 heures Les Midinettes. THEATRE REJANE. Relâche.

ORTE SAINT-MARTIN (Tél. 437.53). 8 h. 1/2 t L'Enfant de l'amour.

RENAISSANCE (Tél. 437.03). 8 bu 1/4. Le Vieil homme.

NOUVEAUTES (Tel. 102.5W- 8 h. 3/4. '̃̃ 1* Occupe-toi d'Amélie

THEATRE LYRIQUE MUNICIPAL (GAITE 1 (Tél. 1029.20). 8 h. 0/0. La Juive.

GYMNASE (Tél. 102.65). 8 h. 3/4. Papa. ATHENEE (Tél. 2S2.23). 8 h. 3/4. Y avait un arrêt à Dijon; à 9 heures, les Bleus de l'amour.

THEATRE APOLLO (Tel. 272.21). 8 h. 3;4. M. La Divorcée.

THEATRE ANTOINE (Tél. 436.33). 8 h. 3/4. J.. La Femme 'et le Pantin.

> ':̃ 'IfHEATRE MICHEL (Tél. 163.30). 8 h. 3/4.

JL" Le Veilleur de nuit; la Femme et les pantins

le Complice.

pALÀIS-ROYAL (Tél. 102.50). 8 h. 1/2. I La Balance; le Million.

f HATELET (Tél. 102.87). 8 h. 1/2. Arsène Lupin contre Hehock Solmes.

B OUÏMES-PARISIENS. CORA LAPARCERIE (Tel. 145.58). 9 h. 0/0. Un prétexte; le Mariage do Mlle Beulemans. ,i CAPUCINES -{Tel; 156.40) 9 0/0. Ave'c Ij le sourire la Combinaison Turquin le Jupon. COMEDIE ROYALE (Tél. 307.?6). 9 h. 0/0. C .Le Vrai chemin; Un tout petit voyage. fMBIGU' Kelâche- THEATRE DES ARTS (Tél. 586.03). 9 h. O/o. 1 Le Marchand de passions; Nabuchodonosor. GRAND-GUIGNOL. Tel. 228.34. 9 h. 0/0. Roméo; les Mines 'do Gancfl'ontein la Fugue de Mme Caramoii; Alcide Pépet;- Dichor_ tomie.

RIANON-LYRIQUE (Tél. 433.62). 8 h. 1/2. I Zaza.

DËJAZET (Tél. 1,010.80), 8 h. 1/2. Les Cap, rttelots du `.~flie ?8 degrés l'ombre. CLUNY (Tél. SQ7.76).- w_ 8 h. 1/2. Le Voleur !i malgré lui le Père la Frousse.

jpQMEDIE MONDAINE (Tél. 524.70). 8 h. 1/2. L .Le cœur en marche. Tais-toi, mon cœur! FOLIES-DRAMATIQUES(Tél.437.01).-Sh."i/2^Fruit d'amour.

THEATRE DE L'ŒUVRE (Théâtre Fksuna). 1 {Tel. 528.68). -,8 h. 1/2. Malazarte. Spectacles, Plaisirs du jour.

PAT tPÇ-RÏÏRrïTRï? CTél- 102.59). 8"i/2.

f UiilCiij DjDjilUl|jlili La Revue des Folies-

fiergère, de Fiers et Héros miss Haney, Claudius,

hiaurél, D4arville, F(1LILS B

̃ ferreras,' les Craggs.r OLIES'BERGERE OLYMPIA Bellini, NITOKRIS^ La Sylphe,

'1\ Bellini" NITOIiRIS, La Sylphe;

Téiéph. 244.6S 63 Herbert Lloyd

M VHIPT A Débuts de M: et Mme Deswall, VU I Ml 1 A des Oy-Ra et de Demokritos. Cf/lT A i ('rél- 435-36)7– La Revue: Morton, Il J Edméo Favart, Mary Perret, Paule •direction i Morly, Pomponette, Bordoni, R.BalFURSY ( tha,Sinoël,Robert Casa,Eugenio,etc.

'iHhnT- TM-Pnnfti~ L4.~RT'~ Yrven. F.

-MOULIN"ROU(]lE Frcy.Yma, GÙitty,°Bèrt'

Frey, Yma, Guittv, Bert

THEATRE (Tél.5U8.63) | Angère,Gibard,Menotti.

f\ih AI tjl (Tél. 407.60;. 9 h. Tu -peux l'dire!

I1I'G' ÆLE (Tél. 407.60¡.9 h.- 3aspettx,l'diret

Ld.VJii.Lily grande revue.Mar.Sully,Vilbert,Dor-

Ville,Daussmond,Guerra,Williams,Pascal,Martens OITE 58, rue Pigalle (Tél. 2S5.10). 9 h. l72.–A Spinelly: Revue 1911 Yv.Maëlec.Made DTTDOV •Siamé,Sauterne,Michel.Chan''s:Fursv.

f LIXIOI Hyspa,Mévisto ainé,Vaunel,E. Wolïl'l

IT TJ ifDD 50,r.dc Malle. Tél. 900. 10.8"l/2.

ALHAUBRA CaP.Wood%vard et 900.10.8111/2.

«LnâMDttilCap.Woodwardôtsesphoques.

C G«ishas.Rebla.lOBerbers.Dewitt,Burns,Torranco e

OUVEAU CIRQUE. (Tél.241.84;. Attract. div. Dans les LanâesMa.t.mevc, jeud., dim.etfêteB.

millions de. francs destiné au développement de l'aviation militaire. ̃

La plus jolie voiture. *La plus souple. La plus régulière. La plus robuste C est la Charron. Usine à Puteaux, 7, rue Ampère.

Louer une voiture automobile au mois, c'est supprimer d'un seul coup les ennuis de l'automobile, pneumatiques, accidents aux tiers, mécaniciens, etc. S'adresser pour la location des automobiles de luxe à CharronExportation, 34, Champs-Elysées.

'̃'

M. le baron Raffon do Val, qui vient de faire poser sur sa 4 6/ HP Dietrich une installation électrique complète avec dynamo (, Phi », avait pu apprécier toute la valeur de ces dynamos sur sa précédente voiture, avec laquelle il a fait plus de 30,000 kilomètres, sans avoir aucun ennui d'éclairage. Ses lampes de phares, modèle « Phi », qui avaient été mises en service le jour des essais, étaient restées les mêmes depuis un an et donnaient toujours une lumière aussi éclatante. Notice F spéciale sur les dynamos « Phi », à la Société Blôriot, 10, rue Duret, Paris.

Les usines Léon Bollée sont les plus anciennes du monde pour la construction des automobiles.

Elles comptent parmi les plus belles et les plus grandes de France.

«**

Nous conseillons de s'inscrire quelques jours à l'avance pour essayer les merveil- leuses 40/50 HP, 6 cylindres Rolls-Royce, qui remportent actuellement un succès sans précédent. Rappelons que ces châssis sont garantis trois ans par les usines, qu'un atelier de réparations et qu'un stock important

t UNE KOV&3E,36,bowliClichrj (Tël.587.48).9"l/2. L Bonnaud,Numa Blés, L.Boyer, M'loL. Pezet, etc. Ulysse à Montmartre, Chants de Manœuvre.

PnvrvUT Iff A VAT 10,r.Echiquier.(Ti.imm.)

CONCERT ~AyOL 20,r.Rchiquter,(T.168,OT.)

L0:NGERTMAIUL Une revue chez Mayol.

GRANDS TUTTII 1 VPÏ CONCERT ET CIMAGASINS DUr AI Elit NEMATOGRAPHE tslesjr5,de211l/2à6t',saufledim.Buff,Nombr.attrons. THEATRE GREVIN,ÏO,b<i Montmartre.– A 3" et J à 9b l'Eventail à la mat. de b1', la Carie forcée et Jean Marie. Faut. 2 fr., entr. du musée comp.

IRQUE t 'T~(BouM-BouM),)-.dMAfaf-'

MEDR,AIVVtJrs (Té1.240.65).8h.i/2.

L~JmLDKAJ\U~.(Tel.240.65).8h.l/2.

Attract>°'1»nouvlcs.Mat.jeudis,aim.etfôtes,a2>1l/2. CHAMPS-ELYSEES-SKATING-RINK, S7, r. La HoéUie, 110111/2 il ntidi -3~' a .7" 9" à minuit. TABARIN BAL. (Tél. 2G7.92). Samedi prochain Fête au Sérail,

Mn<:T~fP!7VfM~ des Mirages leTem-

MUSÉ'EGREVINPal::tiS des Mirages le'Pem-

LShljVJllEi V li\ plehindou.laForêtenchant.

~,1 Ch,-El sées Pati-

PALAIS DE GrLAC/Ei nage s"' vraie glace, T.659,'26) | touslesjoursde2"à7''etde9''àminnit.

fTD~m? ~1~ aLCra. DTqtte-f'icguet.

CIRQUE DE PARIS S »fœ parsemaine :jaudi,samedi,dimanc.Mat.]eud.,dim. SKATING RINK SAINT-DIDIER (Soc1* ImmobilièreetSportive.3séanc.p1:jr:mat.,10ui/2(ent.lr;

loc.pat.lt50);ap.-jnlli,31'.>iG1'l/2(ent.lr50;loc.pat.2r);

soir.,91' (ont .lf50; loc. pat.2f). Orch.50mus,T.642.13..

TATTD (Saison d'hiver). De midi à

TOUR EIFFEL]A nuit d'hiver), De étage et

IUUJAi Jjiri ?Cjj 'a nuit jusqu'au 2= étage nt

par escalier seul'.Bar au 1e1' étage. P" d'entrée lfr. JARDIN D'ACCLIMATATION Ouvert ts les jours

I TTA1 A ïl 4 DT7 SkatingRink.Ent.lf.3séanc.p.

LlJJNA"rAtllV.iour:101/2-121/2,3-ei/2,81/2; Tél.562-44 minuit.Dim.,2-61/2.Attr.sp.Les Frank. VISIONS D'ORIENT SALLE MONTMARTRE"

167,1', Dtoratmart~~e.

Projections Gervais-Courtellemont. Téléph.122.43,.

Ï^AliriS-ROClIECHQ.UARTCréiyiOO^S).– 8h.i/2i-r.

;fcf2"çp|»res<TO€ef;gr.revuevlÇtabl.Serjius,IJoÛcdt.

AVIS MOHDAIMS

Déplacements et villégiatures

des Abonnés du oc Figaro »

EN FRANCE'

M. Louis Dupont, à Cannes.

Mme la comtesse de Ganay, à Philippeville. M. le comte de Gramedo, au château de l'Orfraisière, par Noùzilly.

M. le baron Arthur Hainguerlot, au'Grand-Pres-

signy.

M. -Arthur de Lamangarny, au Tardet,

Mme Magda Le Goff, à Aiger.

Mme Raoul- Meynier, à- Versailles.

M. Mispolet, à San Salvadour.

Mme M. Nevt, à Monte-Carlo..

M. Hcm-ik Norgaard. à Menton.

M. François Pollak, à Cannes.

A L'ÉTRANGER

Mmo d'Aulnay, à Rome.

Mlles de Baya-Peralta, à Lausanne,

M. Georges Burnay, îi Liège.

Mme Chenu, h Munich.

M. Edwîh S. Dodge, tt Florence.

M. Emmanuel Dreyfus, à Milan'.

M. Gaétan Desaché, Venise.

M. le capitaine Potron-Laborde, à Kharbine. ARRIVEES A PARIS

Mme la baronne Coulombier, M. Ernest Delchet, Mme Emile Fourton, Mme Goldschmidt-Halot, Mlle Lawton, Mme Adrien Levylier, M. le marquis de Portes, Mme J. Pehnington-Mellor, M. le baron Raiberti, M. Simon, Mme la comtesse Sorurier, Mme la baronne A. Tossizza, M. André Woiss.

LIBRAIRIE

Annuaires

A lUlVTIT A TDD 1910-1911 (24e année). 40,000

ANNUAIRE 1~10-i911 et, année).-40,000

AININ UAlflEj noms. et adresses de tous

DES les propriétaires de châ-

DES teaux de France.

/TT A mi? K TTV Classement par noms de proIjJjJ^^jij^lJ^ priétaires et classement par départements, précédé d'un

«m«w album Illustré de 300 gravures.

ATÛMHATPP i fort YoL (1,400

ANNUAIRE pa^eV). 25PHANCS.

ADJDtUAitML pages). 25 FRANCS.

DES A LA Fare, édr du Tout-Paris UL>:x et de V Annuaire des Châ-

ril A WD K TTV teaux, 55, Chaus*e-d'Antin,

f1HATEAUX Ptris. 55, ChaLls,êc-d'Antin,

liHAlUjALIA Paris. –Téléphone 147.49.

OFFICIERS MINISTÉRIELS

ADJUDICATIONS

Paris

IMMEUBLE p tm M HICT-TU A T\f)Tl IV0 ^fi

'T~~R~MONT-THABOR.~38

Contenance ri,151 m. 78 c. Revenu brut des locaux loués 68,240 francs. Mise prix 700,000 francs. Aadj.s. lench.,Ch.no.t. Paris, 28 mars 1911. S'adr. M" BENOiST,not.,lG,pl.do laRépubliqui.fWjJ.ene/i., et à Mcs Chevalier et Onfraj-, av. à Pont-Audemer.

D MAT WCXD 39,HOTEL,2Ce*.M.àp.7O,OOOf;

R l\fOLITOR 39,HOTEL;2G6úl, ~it p,70,OOO!;

U.MUL1 iUlt Terrain parc Cœuilly, 2,400m. M.

àp.S.OOOf.Adj.Ch.not^Smars MEi;xiÉ,not.Paris. i VEMTES ET LOCATIONS

VENTES DE PROPRIÉTÉS

Parts

a IJArilTJT Q ADOSSÉS 158, r. de la Pompcprès A HU LLjjJU bois Boulogne, 551 met. de terrain, à vendre on, à louer. S'adresser au 160 même rue. iparis LOCATIONS

Paris

ea choix Propriétés, Hôtels, Appartem' Envoi gratis du Grand Journal officiel des Locations et de la Vente. Tîffex, 22, rue des Capucines. INDICATIONS GRATUITES des Hôtels et Appartements meublés ou non. Recherohés spéciales p" chaque client J.-M..ESNAULÏ^SS^y.Vfetor-Hug»-,

de pièces détachées sont. à la disposition des eportsmen qui possèdent des Rolls-Royce, et' qu'il faut s'adresser, pour les essais, à 1 agence pour la Franco, 56, avenue Hoche. (Té'léph. 585-00). Envoi du catalogue sur demande.

*♦* 1

Femmes du monde, reines de la mode, riches, étrangères ou Parisiennes raffinées font aujourd'hui leurs délices des merveilleuses voitures Delahayô.

Partout où fleure un parfum d'élégance, partout s'affirme un luxe de bon aloi, on peut être certain que ces incomparables véhicules, achetés chez Gustave' Baehr, 75, avenue des Champs-Elysées, mettent une incomparable note de confort et de grâce. ACADEMIE DES SPORTS

L'Académie des Sports s'est réunie à l'Automobile-Club de France, sous la présidence de son président, M. Hébrard de Villeneuve. Etaient présents `

MM. Hébrard de Villeneuve, commandant Renard, comte Clary, Emile Mors. Alfred Loveau, Frantz-Reichel, comte do Castillon de Saint-Victor, commandant Ferras, Henry Deutsch de la Meurthe, duc Decazes, A. Glandaz, 1). Mérillon, Pierre Deschamps, Paul Rousseau, Bruneau de

Laborio.

Excusés

MM. Henri Menier, comte Potocki, docteur Charcot, baron du Teil, comte A. Gautier. L'Académie accepte la proposition de M.

MACAIROMIS LUCULLUS

Environs de Par» A\T r\T?Tlï LOUER A BAIL, meublée ou non, à I Ui\ UCjIVI. 1 h. max. chem. fer Paris, propriété plus. hectares av. eau courante, belle vue et comp. 8 ch. maît, 8 ch. dom. et communs. Ecr. M. Emile FONTAINE, à la Cour Batave, 45, boul4 Sébastopol. OCCASIONS

Ventes, Achats, Échanges

A YI:ND~~ LANDAIJLET PANHARD

^^fLANDAULETPAMARD 15 HP. HENRI, 6, place S'-Fr.inc, ois-Xavier, de 9 a l'î, AUTOS A VENDRE

rIRCÉDÈS 75 HP, G cyl., 1907. Double phaéton, carrlc Rothschild. Garage Lion, 0, r.Porgolèse. RENAULT 20/30 HP. 4 cyl., 1907. Double baquet, cari- Rothschild. Garage Lion, G, r. Pergolèso.

t VENDRE RLSBI',LTk:CIIAD1BRE(,·risTrian~n

A VENDRE mRÈS BELLE CHAMBRE gris Trianqn

1,500 fr. 1 toute. neuve lit, armoire à glace,

table nuit, une banquette, doux -chaises, tentures, rideaux. 82, boulevard Flandrin, de 10 h. ;i midi. CAPITAUX

Offres et Demandes

AVIS AUX CAPITALISTES

BELGIQUE Qnr (\f\f\ francs pour reprises et

BELGIQUE q7h 000 franrs pour reprisos et

Commandite ^iQ.UUU exploitation d'une

rADDTÙDl? produits renommés. Débouchés

CARRIÈRE produits Valeur réelle plus

LAlitillilti.Cj assurés. Valeur réelle plus

élevée susceptible d'augmentation. Il sera assure 5 1/2 0/0 du capital. Placement sérieux. m* petitjëan, ie Montmartre, 12 AVIS COMMERCIAUX

Industrie, Fonds de Commerce

GdÊsf°C0RRESPONDANCE.çHF^Ns- DE FER,CAMIONNAGES. Vieille mais.tr. connue.

30 chevaux ïf I mDDrUr état neuf. Recettes

30 voituros ~ATj'iP~I~C/ LTAT D;11,Up. Recettes

25 voitures MA lH/lXlJliL absolument justifiées

82,500 francs f)A AAA fr. Prix 140,000 francs,

laissant net ZUiUUU compris immeubles.

On cède pour se retirer après FO2tTVNE. BQ=B PETIT JEAN, RUE MONTMARTRE, 12 AFFAIRE EXCEPTIONNELLE A CEDER pour cause départ, sie ville Bretagne,

Elab' D K TATO Installation moderne, tout

Efabt BAINS Installation moderne, ,tout

de DAIINij céramique. HYDROTHERAPIE

bains électriques. Situation centrale, seul dans la région. Pas de fonds h payer. Prix 55,000 fr. compris terrain et constructions.

B^'PETITJEAN, RUE MONTMARTRE, 12 MAISONS RECOMMANDÉES

Médecine, Pharmacie

LE Meilleur TONIQUE est le VIN COCA MARIANI Alimentation

MENU

Potage Solférino

Filets de barbue Niçoise

Pilaff d'agneau à la Persane

Perdreaux truffés rôtis

Mousse, de foie gras ̃̃

Salade Rachel v

Coupes Jack

Petits fours assortis

Corbeille de fruits

Café Sanka

Curaçao orange secWynandFockink d'Amsterdam VINS

Saint-Marceau® Union Jack

HOTELS & PENSIONS DE FAMILLE

RECOMMANDÉS

HfTfTJ1 G* HOTEL D'ANGLETERREQ&i'dL.pub). 1i.1aj.LJ 165 chambres,30appart15avecsallede bain, 70baloons. Chauffage central à eauçhaudo partout.' ,1 VOYABES ET EXCURSIONS

Navigation

NORDDEUTSCHER LLOYD CHERBOURG-NEW-YORK

Service de paquebots-poste à grande vitesse G.-lVashington. 12 mars i Brcmen 2 avril

Prmz-Fr.-Wil. 2(imars (via Boulogne)

lirotapr.-I1'tlh.. :'9mars 1 ('t'ia Boulogne) '1

Kronpr.-Wilh.. S9mars I j

GÈNES -NEW- YORK

Berlin. 9mars (via:Nal>les, Gibraltar). M ARSEILLE-NAPLES-ALE XANDRIE P.R.-Ltiitpold. 8 mars, eris. tous les 8 jours. GÊNES-TUNIS-SYRACUSE-ALEXANDRIE Schlestdg 4 mars. Tous les 15 jours. SERVICE DU LEVANT (BATOUM)

Uierapia 8 mars.De Marseille, Gênes, etc. GÈNES-ALGER

Derfflinger 8 mars | Pr.-E.-Fricdr. 22 mars COLOMBO, LA CHINE ET LE JAPON DE SOUTHA.MPTON GIBRALTAr. ALGER GÈNES Pr.-Lv.dwig «' ,Il 4 mars 5 mars 9 mars COLOMBO ET L'AUSTRALIE

D'ANVEHS SOUTHAMPTON ALGER GÊNES

Scharnhorsl. 19 mars 20 25 28 mars BILLETS COMBINÉS ET AUTOUR DU MONDE NORDDEUTSCHER LLOYD-PARIS-OFFICE Paris, 2, rue Scribe; Nice, i4, aven. Fèiix-F awe. Monte-Carlo, Galerie Charles-HI.

Paquebots

POSTAGE

COURRIERS à mettre la poste demain jeudi 2 mars, pour les départs qui auront lieu i le 3 mars (pour MarseiLle, mettre les lettres le matin) I De/Marseille, par- Maria (F. ;C), pour, Ajaccio,, Propî'iano, Bonifacip et Porto- Vecchioj ¡

Frantz-Rfiichel par laquelle l'Académie pourra accorder sa médaille d'or aux villes ayant rendu les plus grands services' à la cause des sports.

Elle attribue sa médaille d'or au SaintHubert-Club de France et a. l'Union française des Sociétés de tir pour services exceptionnels rendus à la chasse et au tir. Elle enregistre la fondation d'un prix faite par MM. Emile Dubonnet et Lalou, en mémoire de leur père et beau-père, M. Marius Dubonnet don d'une somme de 5,000 francs dont le revenu annuel servira à l'acquisition d'une plaquette destinée à .récompenser annuellement l'athlète «fui aura le plus illustré l'aviron ou la personnalité sportive qui aura été le.plus utile à la cause de ce sport. Le prix portera le nom de « Prix Marius Dubonnet ». De vifs remerciements sont adressés à MM. Emile Dubonnet et Lalou. Deux conférences seront organisées par l'Académie dés Sports. Elles auront lieu avec l'agrément de l'Âutomobilc-Clùb de France à l'A. C. F-, 6, place de la Concorde. La première, celle du commandant Renard, sur « l'Aéronautique », fin mars. Celle du comte Clary, sur « la Chasse », fin avril.

M.^Hébrard de Villeneuve avise ses collègues qu'il a été invité à faire partie, comme président de l'Académie des Sports, du comité d'honneur du congrès médical de l'Education physique, que présidera M. Liard, recteur de l'université de Paris, et qui aura lieu en 1912 à Paris.

Le secrétaire général communique à l'Aca-

De Marseille, par Ville-de-Naples {C. G. T.), pour Bizerte, Tunis, Sfax et Sousse;

De Marseille, par Maréchal-Sugeaud (C. G. T.), pour Alger (rapide)

De Marseille, par France. (T. M.), pour Dakar, ,Montevideo et Btienos-Aires;

De Cherbourg, par K.-A.-Vicloria{ll&mb.-ATaer. Li.), pour New-York, Etats-Unis, Canada et Saint-Pierre-Miquelon;

'De Cherbourg, par Aslurias (R. M. S. P.), pour Saint-Vincent, Pernambuco, Bahia, Rio-de• Janeiro, Santos, Montevideo et Buenos-Aires; De Boulogne, par Cap-Rqca (Hamb.-Amer. Li.), pour Bahia, Rio-de-Janeiro et Santos

De Liverpool, par Virginian (A. R. M.), pour Halifax et Saint-John (N.-B.)

De Londres, par Garth-Castle (U. C. L.), pour LasPalmas, Cape-Town, Knysna, Mossel-Bay, j Algoa-Bay, East-IiOndon, via Ascension et Samte-Hélène;

De Brindisi (départ 5), par Morea .[P.. P-), pour Port-Saïd, Bombay, Colombo, IndoChine, Chine, Japon, Freemantle, Adélaïde, Melbourne, Sydney, Nouvelle-Calédonie et Nouvelle-Zélande

De La Corogne (dép. 4), par Frankeniçald (Hamb.Amer. Li.), pour La Havane, Vera-Cruz et Tampico

De Gênes (départ 4), par Scldesioig (N.'D. L.), pour Alexandrie;

De Gônos (départ 4), par Samui (E.' A. L.), pour Port-Saïd, Colombo, Penang, Singapore,. Sengora et Bangkok.

De TrifiS,te (départ 5), par. Carniolla (L. A.), pour Carfou, Patr.as, Calamata, Le Piré.e, Syra, Vathy, Scio, Dardanelles, Constantinople, Samsoun, Trébizonde et Batoum.

{Navigazette.)

RENSEIGNEBIEHTS UTILES

Magnétisme

\inTITriT? IjA- CÉLÈBRE VOYANTE Mme DE

NOTICE hA CI:<~LÈBRE VOYANTE Mme DE

ilUIIvJll DELPHES a l'honneur d'informer sa haute clientèle qu'à son Cabinet l'on parle Anglais, Allemand, Italien, Russe et BYançais'.Reçoit de 1 h. à7.h., G2,:r,Tiquetonne, Paris. (Près PosteÇentrale]. '-j EHSEl&MEIHÉHT

Institutrices

Institutrice, bonne famille, désire place. Français (brevet supérieur), allemand (diplôme), anglais (3 ans Londres). Excell. référ. Ecr. A. D. 8, Figaro.

Insii|5tricoangl.dipl.,ensoiain.franç.,alleni.,mus.,

dés.pl.Excol.réf.A.Ryan,23,boul.d'Avroy,Liëgo. Institutions

ANGLfiTERRE.Folkestono on/sea « Rockhill Institution de jeunes fliles, 1,500t par an, fondée en 1799, lrea référ, à Paris. Miss Temple, directrice. Cours et Leçons

TD K ̃nTTflïïniVTQ en toutes langues. 'Ecole

TRADUCTIONS en toutes lângues:'EcoL~

lllAULItllUlNo Pigier,19,1^ Poissonnière.

Q i T AATO DE CONVERSATION pour les peruAJuUiNu sonnes désireuses d'apprendre rapidement et à peu de frais à parler correctement une langue. S'adresser à l'Ecole Pigier, 19, bd Poissonnière, ou aux succursales 53, rue de Rivoli pour les hommes, et 5, rue Saint-Denis, pour les dames. iiïoûvcrnante Allemande désiré donner leçons parti ticulièreset passer les après-midi près'd'enfants. S'adresser C. R.. 25, rue de la Chapelle. Ilné jeune Anglaise de confiance demande place U pour apprendre le français.

Adresse A. S. 42, rue de Villejust.

Instituteur capahle, dévoué, se chargerait d'enfants en retard. G. B. rue Fondary, 59. »llo angl. dipl-, hautes réf. (rue du Bac), don. leç. 2 f.p.heure,t.l..iours45f.p.ni.Ecr.missE., Figaro Engiislî~ieiso^ns. Miss M. 29, rue Fresnel (1G').

Inefilletr.b.fam.,inst.,mus.,parl.angl.,don.leçons

O à enflou étrangères.Pfix mod.Ecr.V.M. Figaro OFFRES ET DEMANDES D'EMPLOIS

Dames de compagnie

Gouvernantes d'intérieur

Dame veuve,31 ans, dés. place gouvernante d'intér. chez M' veuf avec ont. ou place dame coropag. près dame àgée. 35, rue de Tanger, Picard. D~amê~4ifa. dés.plTdâme de e, tr.ontondiie ij'.dirigr- intér.,soigner malade. B.ref. M.K.4,av.Mcssine. anie veuve désire place dame de compagnie, très bons certificats.. L. B., 34, faubg St-Martin. demoiselle allemande, sérieuse, demande place gouvernante ou dame de compagnie, meilleures référ. S'adr. M. M., 116, rue de la Faisanderie. ne fille du monde, instruite, dés. situat., demois. EI comp., secret. Voyagt Leduc, 22, rue Ponthic.u.

fille compagnie, gouv. intérieur. 37 a., musicienne,

II lang., haut. réf., 4 'et 5. ans, dés. situât, famille ou pers. seule. Voyagerait. Ecrire F. F. 8, Figaro.

t~amo de compagnie allemande, parlant français,

Damo de compagnie allemande, parlant français,

excellente musicienne, demande situation j pour demi-journées. Ecrire H. L., 95, Figaro. Secrétaires

Jne homme sérieux, 28 a., conn, parfait.. français, allem. un peu angl., actuell. occupé dans banque dont connaît presq. tous les serv., excell. réfer., demande place secrétaire. Ecrire Figaro A. M. 4. Sténo-Dactylographes

STÉNO-DACT. angl.-franç. exécute travaux après G h. soir. Van'Praagh, H6, r. Caulaincourt. Couturières

Mme Fayard, 56, rue Fontaihe-au-Roi, demande il journées couture, arrangements, réparations. floulurière demande journ. bourg. ou trav.ch.slle Ij prix mod. neuf et réparât. Perrot^lO.r.Sautfroy. B.cout. dem. journ. bourg. M1ICRicher,6,r. Budapest. Jeune fille demande journées pour lingerie, broderie, raccommod. Mme Prat, 60, faub. S'-Denis. Bonne lingère faisant neuf désire place maison bourgeoise ou hôtel, n'est libre pourse présenter que de 3 à G heures. M. B., 24, rue Murillo. jeune fille sérieuse, couturière, demandejournées maison. bourgeoise': Ecr. J. G., 44, rued'Ënghien.. onne couturière, faisant costumes, dem. journées

bourg., Mme Bruel,35,r.ViIliors-de-l'Isl<Adam.

Inc femme, bne couturière, ling., anc. frae de ch..

jJne r.3mme, Im,e coutl.lriere, 'f~; tue Chartinton.'

dem. journ. coût. MmeL., 212, rue Charonton.

Couturière,, dem. journées pour costume ft ivpa-

ration. Bonté, 4-rup' de "Bel fort (Courbevoir], J

ration.. 'Bonté, i, l'ucdeBelfo!'t (C0Ilrbc\'oJC)., ¡

ir-n* ̃

demie des sports la liste des Sociétés qui se sont inscrites pour disputer le prix du duc Decazes 1,300 francs (soit 1,000 francs pour les troupes à pied et 300. francs pour les troupes à cheval) à attribuer aux Sociétés ayant, au cours des années 1900 et 1910 formé le plus de jeunes gens pour le brevet d'aptitude militaire; les rapports qu'il a reçus sur l'enquête entreprise sur-le mouvement des sports en France dans les dix premières années du vingtième siècle.

L'Académie décide de donner, dans la^première semaine d'avril un banquet au cours duquel seront remis aux lauréats de l'Acadé- mie des sports pour 1910, les médailles et prix dont ils sont les titulaires.

L'Académie des Sports avait chargé, sur leur demande, deux de ses collègues MM. Frantz-Reichel et E. Archdeacon, d'étudier la question des expériences faites par M. Ader à Satory, les 12 et 14 octobre 1897.

Infirmiers

Bon infirmier genre valet de chambre, 10 ans réfcr.maison bourgeoise Paris, soigner. malade ou inflrme.Voyagerait. Marc, 7, r. de la Pépinière. Emplois divers

BONS EMPLOYÉS. L'Association amicale des anciens élèves de l'Ecole Pigïer, 53, rue de Rivoli, à Paris, tient à la disposition des commerçants des sténo-dactylographes, des comp-

tables, des caissiers, des employés aux écritures,

etc. etc., présentant, toutes les garanties de capacité et de moralité.

Téléph. Hommes, 144.88; Dames, 144.69. 1 ncion négociant retiré des affaires désirè.ëmploi Jtjiommo de confiance. Ecr. bureau Figaro; L. Y. Homme, 40a., marié, pari. allemand, ox.c. réf., dés. pi.

garçon recettes. D.Z.,15,r.Thiers,Boulogne-s-S.

inspecteur milice Tonlnn, retraité, demande emploi poste de confiance, surveillant, inspecteur, etc. S'adresser E. Fonné, 17, rue Haute,

à Saint-Dié (Vosges).

r.mo sér., intellig., cherche emploi de confiance, commerce ou autre. L. A. L.post.rost.Asnièros. Gens de Maison

Valets de chambre

Ifalet mtre d'hôt, 4(La., célib., sach. à fond serv- ï réf. ld-ordre.dés.pi.ouextra.-R.lX^.rJlaJSoetie. Valet de chambre-chauffeur,' 28 ans,çlesiro place. Références, voyagerait. E. S:, 9, ruo Blanche. ̃lîalet-intre d'hôt., 29ans,l»75,conn.serv.,b. argent., T. bnes réf.,4.és.pl. Emile; 62, r. Saint-Dominique. Maître d'hôtel, valet de chambre, 32 ans, grand, bon argentier, connais, parfaitement service. Très bonnes réf., dem. pl. A.B.,10, l'-La Trémoille. alet ch.-mtre d'hôt., sérieux, 35 ans, désire place, 0 et ans réf. verbales. S. 1, 5, rue Monceau. Cause départ, valet de chambre, 35 ans, désire place, bnes référ. G. B., 370, rue de la Pompe Valet de ch., 29 ans, lm70, 3ans et 4 ans de réler., | dem. place. Ecrire.: E. B.,87, avenue Kléber. Valet de chambre-mtre d'hùt, 38 a., long-, référ. | dés. pi., fait argenterie. Poinsard, 95,av;Klébqr.. lîâl.'decli.-nitr.G d'iiôt., -37,'ans, .cénbat,, 5 et 3 a. do f -ri verb. d:pl. J. F-, 77; av. des Champs-Elysées s Maître d'iîôTel-valet de chambre, bon argentier, demande place, 0 ans même maison, recommandé par maître.

F. Pau, 3, rue Girodet.

Maître d'hôtel, célibataire, lm77, 48 an.s, 6 ans, de bonnes références verbales, demande place Paris ou campagne. L.A., 51, rue Lauriston. \alet-maHro d'hôtel, 32 ans, demande place ou extra famille ou monsieur seul, très bonnes références. H. Morel, 43, ruo Sextius-Miehol, 43. aïtre d'hôtel-valet, actif, sérieux, bonnes référonces, dem. pl. A. B., 40, r. des Batignolles.

M~~â1tre d'hôtel actuell.concierge, ayant;travaillé

dans grande maison de Paris, désiro servir dîners et .soirées. L. Y.; -37, rue de Longchamp. ï/alet-maitre d'hôtel, 30 ans, recommandé par f maître, service irréprochable désire place sérieuse. M. P., 48, avenue Victor-Hugo. \ialet de chambre infirmier, très bonnes références, dés/ place. B. L., 62, rue Pergolèse. Jno homme, 18 a., ayant servi, dem. pi. valet, ch. ou pied, bnes réf. E. Boizot, 22, r. Bellechasse. Valet de ch.-maitre d'hôtel, 27 a., recomm. par maître, réf., dem. pl. E.B.,101,av;Hcnri-Martin Jeune homme, 19 ans. demande place valet de chambre nu de pied. Très bonnes références. Connaît service. J. B., 34, rue des Mathurins. Bachelier, lie. en droit, Allemand, 28 ans, grand, instr., pari, franc., cherche pi. val. de cïiamb. 'où' serv. pers, de prêter, ch. collection., biblioph., artiste. Conn. maniem. des- objets d'art. Fils do médec.,soign.Mrinflrm. Grot,4bis;r.d.Beaux-Arts. Jne homme, 26 a., seul,tx.instr.bncéduc, écuyer, conn. lang. ital., d. pi. val. de ch., secrét. Soign. pers. seule. Exe. réf. Tal. mdt. 039, bur. 2, Paris.

\alet de chambre autrichien, 30 ans,. 1 m. 70,' 7

y et G doncbonnes rbférences do premiéres 7

et ans de bonnes références' do premières

maisons, fait service de table, argenterie, très au courant de tout le service, demande place de suite. A. IL, 18, rue Dupin. falot de chambre ou de pied, 24 ans, 1 m. 75, bonnes références, connaissant bien service, désire place. Ecrire, A. T., S, rue du Dôme. Valet de charabro-nitro'd'hôtci; 30 ans, céhbat.j ï bnes référ., dem. pl. J. L., l'i, r. François I". Valet-maître d'hôtel, 30 ans, 1 m. 73, tr. bonnes 1 référ., désire place, J. G., 28, avenue Bosquet. alet de chambre-maître d'hôtel, célibataire, 25 ans, 1 m. 74, dem. pl. R. D., 3, rue d'Anjou. Maître d'hôtel argentin, 1 m. 78, 10 et 5 ans réf., demande place ou extra, B. B.,54, r. Cardinet. Bon valet de chambre, 28 ans, références de 1er ordre, pari, anglais, français et allem:, v.oya-:gerait, cherche place. P. D., 4, rue Galliéra. Valet de ch.-maît. d'hôtel, 38 a., demande place, bonnes références. A. G., 19, av. de Tourville. \alet-mait. d'hôt., enc. placé, 35a., célibat, bnes ') référ. varh., dés. pl., coyag. C. J., bureau 37. Valet-maît. d'hôtel, 29 a., encore en place, dem. place stab. Ec. Alexandre, 53, av. Victor-Hugo. alet de chambre-maître d'hôtel, 2G ans, recommandé par maîtres, demande place. Ecrire C. C., 10, avenue de la GranderArmée. Femmes de chambre

Yeuve, 40 ans, connaissant couture, fine lingère, t service de table, demande place, voyagerait. Mme Batz, 8, avenue de l'Opéra.

F me de ch., 35 a., bne couturière, 10 a. mèmemais., arrivant de province, dem. place avec valet. 1 E. Rigaux, 3 bis, rue du Sud-Versailles. Ijtaie de ch., 20a., désire place, bnes référ., sach. ling., coût., voyager. T. M., 17, rue Constance.

Fmedech.,29a.,sach.tr.bien cout,,linc.,serv.d.tab.,

f référ. vcrb.,dés.pl.F.B.}0,boul.MaiIlot,NeuiIIy. neftlle,25a., début., dom.pl. fme de ch., fait sorv. tab.,mén.,sait b. coût. V. L., 152, bd Haûssmann. Iimo de ch.,28a., sach. serv. table, mén., racemm., > 4 et û a. réf.. dés. pl. A. B., 21, quai de Grenelle. y" Ile 42 a., dem. pi. fme de ch. av. valet ou g-ouv. îillette, cout., ling., sorv. de dame, 12 et 13 ans référ. verbales. 'Ecrire J. L., 35, rue Washington. Fme do ch., 33 ans, sa'ch. bien couture,lingerie, bon. référ., dent. pi. S. C., 171, bd Haûssmann.

rïlrôlTbonne fme de ch., 2G a., pxcell., références, =

1' doni. pi. J. L., 18, rue de.l'Arc-de-THomphe.

tpemmo de cit. alsacienne, 28 a., -fait coût., un peu

Fonime i\>> ch. alsacienne, 28 a., lait coût., un peu

ménage, bnes réfrt'de«i.pl. !S.I.,1 l.av.d'Eylau.

Fenimo de chambre sérieuse, bonnes i'i'fér^nces, désir" place. C, f>n, rue du Colisée. j

.< t;"

L'Acadêmie des Sports félicite ses rapporteurs dp l'étude qu'ils outfaitp et notamment d'avoir obtenu communication officielle du rapport déposé au ministère de" la guerre, sur ces expériences, rapport resté jusque-là confidentiel, et dont la copie. figurera. aux archives de F Académie, des Sports, mais cette question -d'ordre scientifique ayant prts,un caractère de polémique personnelle, l'Académie passe l'ordre du jour.

̃ La prochaine séance sera tenue jeudi 30 mars. ̃

Frantz-Reichel»

giaw,-i.lïiMlîliil 1 <_jJQ^ZZZrzZlL-7JS

LA KUati rnAIMLC aooHaAHT.it. r<i<««t LE PARFUM delà DAME Eff NOIRufffiiKit PARFUM MAJESTIC H°gli&F

RIVOIRE

& CARRET

Fomms de ch., 43 ans, très active, propre et soi gnouse, conn. bien serv., edut. et mén. dés. 'pi. stab. av. val., bnes réf. vcrb.A.D.,ip,r.deCastellane. I" femme de cl; Autrichienne, 37 a. fait robes, 1 coiffure, lingère, masseuse,1 manucure, référ. verbales, désire' place. M. K'5, rue do Vànves. Pemme de ch., 25 a.,conn. bien coût., dés. «1. chez Français ou étrang. ,b.réf M.K., 38 bis, r.d Artois; Jne fille, 18 a., conn. cout.,arriv. de prt>v.dés.pl. femme de chamb. début" M. G., 83, r. Dagncrre. jflme de ch,, 30 a., gdo, prés, bien, sach..serv. ling., IHr.b.coud.,réf.sér.v., u.pl. F. L.,Di, r. Con.damine. Fme de ch., 32 a, 6 a. référ. verb. robes, -lingerie, mén., dem. pi. av. valet.B.M.,70,r.Longch-amp. Très b. fme. do ch.,récom. prmaît.,0 G et 7 a. l)-r^f., sach, coût., dés. pli L. L., 34, r. des Mathurins. On demande femme de chambra, très' flne-1 ingère, sachant faire jours et reprises.- Références verbales exigées. Ecrire H. C, Figaro, Ijlémrne ch., 28 ans; •sach. coût., repass. linges, b. réf., dés. pi. avec valet: G.R.,28, av.- Hqçhe. Femme do ch., sachant bien coût., excelî. réf.dés. place, pas serv. table. M., 3, rue Jean-Goujjon. Femme de chambre, coût., 20 ans,coif., bon. réf., dés. pi. avec valet, voyag. T.D.37; rVJoubért. J ro femme de chambre, 38 ans, couture, coif., I omb., 3 et a. réf., dés. pl. A. M., 8, r. Lécluse. Femme do chambre, 32 ans, 0 ans même maison, très au courant service, recommandée par maîtres, dem; place. -M. P., 13,.rue. des Pyramides. Fme de chamb. mariée, sérieuse, cen. bi**n service et couture dern. place. Angèlvy, -40,. rue Mo?.art. Femme de ch., sach. coût, repa'sî, cuisine,' d. "pi. chez dame seule ouactr. E; V. 17, r.fd'Arijoui

Ijlemmo de chanibre, 30 'à.yfais. ména'ge, couture,

service table, demande place. Réfer. verbales. L. B., G, rue Gaston-de-Saint-Paul,

Femme de: chambre, .mariée, .demanda place.

if Bnes rél'éri Ecr. Leplat, 8, r. Eugène-La,bicho. F me de ch., veuve, 38 a., bnos. réfr, récoram..pat maîtres, dés. place. F. B., 31, r. Pierre-Charron.

(Unie ch., sér., b. réf., d. pi. Fingèred. mais. bourg.

I .ou hôtel. Ecr.L. M. Robert, .'157,i', St-Martin.

¡J.1.ouhQteI. lscr.,L hL Itobea't .la r t°; -St Mat tin,

Oivd'em.'de' suite femm-e* de- chambre, sachant couture. Tartois,. 75, -riio'Ca*umart:lti."

éntpe de chambre, 10 ans même maisôn~très

Femme do chambre, 10 ans mêmû màisôn,:frès

reoomm., dés. place. A. L.121,bd-de l'Hôjital.

Couturière demande place; femme 'do chanibro, J. AùbTun, Les ChiTons-Châteaiirieuf (Ch«r). Fmo de ch., 31 a., fait costume, désire. place ayeo valet. 7 ans de références. 'C. S., 30, av. Gabriel. Ménages

Ménage, 33-30a., valct-mtre. d'hôtel etfemmo'ch., m oout., liag., dem. pi., b. réf.. fi.. F., 3, pi. d'lénaf Ménage, valet-mtre d'hôtel et très bne cuisinière, 40a.dem. place; Bnesréf. A. M., 18, rue Brunel. Ménage, 35 a,val.mtre. d'hù.t.et fme chamb. conn. l' b..sorv.,d.pL.Tr..b.réf, verb'. Léon, 29fi>.F,i'esriel. Ménage, valet-mtre d'hôt. etflnecuis.-pàtis.,42a., 15 a. même mais., dem. pi. M., 7, rue Brunel.

Jne ménage, valet étfmo de cit., 29-30a., sach. bien

coût., dcs.pl stable', b.réf.G.D.,17,r. l'Université. Ménage, 40 a; b. jard' et cuisinre, dés. pi. Paris ou prov., b.réf. L.A.i 10, r. des Prêtrej^St-Sévenn. ||énage, 2S-23 a., dem. pl. h. v. t, m., femme cuis. M t. ni., h. réf. Ecr. E.W., 27, r. Morand, Paris. Ménage, valet ch. et cuisinière, dem. pl.5o. d« réfer. verb. P.' R., 07, boule'v. de Coùrcelles, Ménage, valet-maître d'hôtel cticuisinière, 32 a., sans enfants, demande place Ji tout faire, trèi bnes réf. verb. Ecrire R. F., rue de Logelbach. Ménage, 30 a., valet-mtre d'hôth. et fmeçh.cb.ut., Bl coili' dem. pi., b. réf. M.C.,00, avon. Montaigne, Ménage, valet-m.aîtve d'hôtel et ;fejume ci'e.ch. coutur.,conn..bion repass., bonnes réf. dem. place mais, bourgeoise. Jules, 5, rue .do.Passy. Ménage, 25-28 ans, valet de chambre' et bonne cuisinière, dont. pi. avec femme de ch. ou seul. Bonnes références. V.- J.^24,ruo,. de Chaiilot. Ménage de toute confiance sans enfants recommandé p.. niait., dés. place intér., petit-jardin, tout s&rv. fem. cuis., ménage;. Q.8, plape..d'Italie. On demande- ménage 25 à 35 a., val.-maît. d'hôtel, actif, soigneux. Fine cuisinière, économe, propre, honnête. Jeudi, vendredi, 2 bis, rue du Pont-Neuf, do9à 2 h. Inutile sans réf. ver, 253 a, Ménage, -33 et 29 ai., désire place valet et cuisinière, bnes réf. Ecr. Peigné, 22, rue Drouot. Ménage chauffeur et cuisinière, demande place 111 pour France ou étranger. Bonnes références. S'adresser Rossiaud, 47, rue Saint-Roch. Ménage val.-maît. d'hôt. 40 a.et bne cuis. ,5 a.même mais. d. pi. stab. C. F., 14, Bd Tour-Maubourg, MENAGE, maitre d'hôtel et femme.de chambre" 30-28 ans, 9 ans références, recommandée pal nitres, désire piace. II. D., 33, r. Pierre-Charron,

Ménag'e,3C-30a.,cocher 2tiel.chévaellé~

M énage,30-30a., cocher àtteLchèvisello etcuisin'6-

pàt.,d.pl.vi,lleoucamp.,b.réf.Ott,3,r.Courcerics. nénagoconf,,arr.prov.b.asque,val.-mtrehôt'.etfm« me ch., soign. ,32-32 a., habit. vojT.,repas.effet mtres, parle espag.,fmet.b.rep. linge,fln,10a.m*m.,dés.pl, pet. fam. conf, P.nharrégu.y,37,av.Mottç^Picquot. Ménage, val. et cuisinit;re, 24 et 25 a., touj. en pi., dem.pot.pl.st.,bncsréf.G.B.,187,r.MichelrBizot. Ménage cuisinière et chauf.,35a.,7a. même ma(s^ réf. verb., dem.pl. Simonj45, av. Ste-Foy.Neuilly, Ménage, 30-32~ans, valet-maître d'hôtel, l^sTol m femme de chambre, lingère, désire place, 5 et 9 a. de références 1er ordre. E>'Iï., 3, r.Courcolles, Ménage, 38-30 a., valetde chambre et cuisinière] dem. place. bonnes réf. A. P. ,.19, ay. Tourville, Ménage, 38 ans, très sérieux, valet de chambremaître d'hôtel et bne cuisre, fais: pàtiss, 4 a. et 14 mois de référ., dés, pi. L., 42, rue des Dames. Ménage, 32-34 a.,val.-mtre d'hôt. et frae ch.,tr.cap., bne référ., dés, pi. Ecr.T.Fraacois, 15, r.Jacob, Ménage de oonf., 40 a., représ, bien, bon valctdl ch. et cuis" à tout faire, genre fme de ch- dés, pl. seuls domest. Ex. réf. J. M., 9. rue Lauriston. Ménage, 35 a., mtrb d'hôt. et fmo de ch.? fais, cost taill.?flou,enc.pl., dem. pl;M.B,,54,r. Londres Ménagé belge, 24-30 a., encore en place jusq'âï 1" mars, désire place valet de chambre et cui, sinièro, A. V., ch. Mme Vereamer; 27, r. Fourcroy Ménage] val .-mtre: d'hôt, et cuis"-pàtis., 3 a. mnû mais-rec.pe mtre. dom. pi. Ç,.T.,35, r.Chazelles Ménage, 44-37 a., valet-mtre d'hôtv,lmîï. et.escell cuisr*-pât., 14 a.réf.d.pl.C,P.;73,r.Michel-Ange,

Ménage sans enfant, dom. place valet, chambre ei

cuis., bncs.-réf. K.L.,3,-r.'StryiiUippo<.lu Roule, Femmes de ménage ̃•

J. f. als, dem. mon. 9 à 3. Retsch,95,r.St-D6miniquo.


̃ Cours: de' cuisine, Cours t)E 'cuisine et PATissEKiEau journ1 le Cordon ;ffle«,129,Faub.-St-Honoréet71.rue de la Pompe. Cuisiniers

On demande un cuisinier pour le Maroc, ancien cuisinier militaire. Ecrire (VE:, 4, Figaro. Cuisinier, 28 ans, cherche place maison bourgeoise, bonnes référ. E. B., 30, rue Haraelin. Cuisinières

DUe, 36 a., Alsac, très bne cuîsiniere-pâtiss.,bon. .référ.vdés. place ou extra. J. K.,12, rue Vivienno. Cuisinière capable, économe, dem. pi. pàtjs., glace, rocommand. par maîtres. R. R., 4, rue Gonnod. B' "ohne cuisinière, faisant ménape, désire place. S.. I). 115, boulevard de Magenta. fiuisinière, faisant pâtisserie, dosir<? place. Bon<U nés références. Ecrire .B. L., âfi^rue Bassano. r|très,bne. cuisinière, faisant glace, pâtiss, 20 ans l'excellent, référ., dem. place. G. L., bureau 27. |Tuisinière-pâtiss.,30a., dés. pi. on extra avec val. Xi ou fnm eh., référ: vorb. A. Q., li.aven. Carnot. BteNÊ CUISINIERE, faisant, pâtisserie et glace, cherche place. Bonnes références.

t Ecrire K. Â., 25, rue Descarops. Bonne cuisinière, très bonnes références, de mande place. 0. H., 1 bis, avenue Ilocho.

Très bneçuisinière, fais, patiss., 8 et Vans très

bonnes référ., dem. pi. M. P. 14, rue' Porta lis

(lui"¡ini.\r".pàti"si.~1' 28 an- dem. place maison

Cuisinièri>-pâti=sièro, 28 ans, doru. place maison

bourg.. bons renseign.K. P. ,17, rue Longchamp..

ïfeuw tr. bon. cuisinière-pàtiss., 2 ans références verb., dem, place. J. T., 30. r. St-Pétefsbourg. rn tes bonne cuisin., 40 a., 5 et 6 a. de bonnes réf. |l verbales, désire place. K. M., 13, r. Duphoi. Bne cuisinière, vvo 35 a., propre, active, tr.bnes !r/<fér., .denv. place. Kcr. M.53,.a'v. Bosquet. cuisinière 35 a., ou bne à t. faire, faisant,. bien la lj cuisine, demande place. F.. B., ̃Jl.r.Vulong. iluisinière 28 a., fais, ménage, dem. place avec fine jj eh', .quart. Rtoilc),réf verb. A.L., 9, bd"St-l>enis: Bonne cuisinière, 30 ans, désire place, bonnes I références. A. L., 5, r. du. Cherche-Midi.'

1 ~acMmcTexMiI. cuiïi.-pati'ss' :? a.; des. p)acc,

AlsâëleTïïveTêxcëlï. ciiisi.-pâïres-35! à.; dés. place,

tr. bonnes réier. verb. A. M., 12, av. Wayram,

/ipuyernante, Allemi du Nord, genre ;nur3,o,32 ans, II' anglais^français,dés. place près jeunes enfants, fam. distinguée, 12 ans expérience, excellents certificats. P. V., Institut Elisabeth,- 45, rue Vaneau. Allemande dem.^place'avee 1 ou 2-enf.- Gouvcrnanto4 et 5 ans. L.L., 15, r. l'Arc-dè-Triompho française, 32 ans, -bonne, instruction, bonne édu| cation, 7 ans même maison, désire place gouvern'ânte d'enfants ou. lemme do chambre, famille française ou étrangère. Voyag.. donner: soins à pers. âgée ou'inflrmé. C. P. -boulev. Orhano, 45. Jne flllo, 25 ans, bonn. référ., dés. pi: gouv. pr. enf., gde mais. Pr. A: Fabrc, 13,r.Abbé-Grégoire

Jeune Allemande, bien élevée, cherche poste de

•gouvernante. Ecrire B., 1969, Figaro, Gardes d'enfants

Dame autorisée élèverait enfant nouvéau-né ou prendrait en garde:enfant plus âgé: Ecrire ou venir voir S. J. 217, boulevard Pereire, Paris. Bonnes à tout faire .:̃' ̃' 7

On dom. bonne a t, f. sâch. tr. b. cuisine, pr servir av.fem.ch.,C)0f.p^m.,r.,exig.,20,r.desTournelles. On demande bonne tout. faire, très .propre, faisant bionménage. hollandaise préférence. Ecrire 11. C, Figaro. Bonne atout faire, 25 ans, sachant bien cuisiné,1 U liés ire 'place B. B., 22. rfte1 Freycinet.

Bonne à tout faire, alsacienne, veuve d'adjudant,

B,OnIW, àtout, fail' a~S,:1Ci0nne, ;¡:,¡¡ve ,d'adj~¡~ant,

dèrn.pl..bnesréf. Ecr/P.'R., -U,r..de la Plaine.

j)onnc;v topi lait'c..48 :1" fais. bren uus., des..p)ac.)

chez pers. seule. F. T. 5, r. Pierre-Charron. Dlfe, 20 ans, désire place à tout faire chez, une on deux persorrne.s arrive de province. Ecrire M. B., 20,,posto restante Figaro. Cochers

Cocher, célibat. ,50 a,:deni. place Paris, campaghev

:bon. réïér. Luret, 88. rue de Paris, à Charentou.

ilocher, marié, sérieux,- 30 ans, dom. place maison

(10Óher, rn~l'i(" sé~iel1x" ;J(~ ;l(l,S~. dOlll, plac,e r,n:li,wn

lj bourgeoise Paris. Henri, r, G ossec,<*>, Paris (12*).

Talels de pied, Grooms

nehommc t8 n., 1 m. T2.3 a.service a Paris.dem.

Jne homme, ISa.. 1 m. 72, 3 a.service'.à I'ans.dem.

place .Valet pied ou seul. A; P., G, rue Soil'erino.i

Belge. ,17 ans. jamais servi,dernatule place valet de pied- dëbuiaiit.Pas e.<igeaii(,E.L.O,rue de Berri'l-

jardinier marié, 43 et 44 ans, sans enfant, désira; place, excellents renseignements.à disposition^ Bovard, 14, rue Carnot, Viry-Chatillon (S.-et-O;^ Ménage jardinier, femme concierge ou b.Teour, dés.pl.,bon.réf.Cuielle, 48, avenue do Chàtillon.' Jardinicr,mario.capable,enf.lOa.. dés. pi.. Baptiste ~1 domet,12b, a~·enue.Faris,iLRuei1 (Seine-et-~isé). Jardinier- chef, 36 a., marié s. -enf^ dem.pl., très b. réf. Lambert, 4, aven. Corot, Vësinet(S,-et-O.). Jne ménage dem. pi. jardinier, bnes référ. Ecrire Delarue, chAt..deSt-Germain,parCorbei);8.ctO.~). ). Agences de Placement Ménages DE province à tout faire -et de préten- tions modestes. Paulet, 131, rue Saint-Honoré.- Imprimeur-Gérant QUINTARD,

Paris.– Imprimerie du Figaro, Hô, 'rue Drouo.t.'

LDIABETE est radicalement GUÉRI et en peu de temps par ïe

VIN URANÉ PESQUI Le VIN VRA PESQUI donne la force et la vigueuf; il calme la soif et empiche les accidents diabétiques, •jangrène, anthrax, etc. Dans toutes les pharmacies. ̃_

MALADIES DU fafaJltll

MALADIES' DU 0

ASTHME, PALPITATIONS, etc.! •i™ "'L'J k4 Le Remède,par excellence est le ^hi^k– ̃ f ̃ « SIROP de DIGITALE de LABÉLONYE 99. Rue d'Aboukir, PAR1S.

Très bonne cuisinière-pâtissière, faisant un peu ménage, demande 'place l'été campagne. bonnos .références. M. 9,. rue'Poussin(Autçuil). CJuissesse, bnc cuisiirîère, 48 a., propre, sérieuse. \j dem. pl., bne référl.'P." P., 81, r. La Condaruine. ine cuisin. -pst.-glac-, 39 a. d. place av. fille cuis. F 4' a. réf. quitte cau° départ. H. B., 6, r. d. Ternes.

i^uisinière-pâtiss., .29 ans, dem. place,:bon. réf.

\j verb. Ecr. NI. Fa,ure, 250bis,bdSaint:Ge.rmain. Bonne 'cuisinière-pàtis.i 39 ans; réf. yerb., dem. place maison bourg;0. Il. P., 6, rue.Clément: Bonne cuisinière, 32 ans, désire place: Bonnes p références. J. L., 1, rue. Franklin. rès b. cuisinière, 38 a.fais. pâtiss., dés. pi. pr.. T av.' valet,, bon. référ. B.-B., 17, r. deChaillot. On demande bon. cuisinière fais. un peu ménage,: ayant bon. référ. verb.. Se: ijrésenter,.92; rue Mozart, aujourd'hui après-midi, ou jeudi/matinée. Cuisinière à tout faire, .fîb ans, demande, place, références. M. 57, rue des Martyrs, B orme. cuisinière dem. place ou extra avec valet de chambre, b. réf. M. A., 0, r. Pierre-Charron, Cuisinière faisant ménage, longue référence, dem. place. M. G., 65, rue du Faub-du-TempIe..

Mlle C: P., 45 ans, demande place bonne 'cuisi-

,l'îTe c: p" ,j5 ans,demaÏÍde d~ ~euilly stu Seme.

nière. Ecr. 155, avenue de Neuilly-sur-Seino.

Tr. bonne cuisinière sach. pâtisserie, rec.p. maît.

TI', bonne cuisinière sarh, p:ltiss<ie, l'cr, p, maÙ.

dem. pi. d. mais. bourg. M. J., 5, rue du Sabot.

ruiisinière,.47 ans, faisant pâtisserie e.t/ glaces, |j do., ande place on extra Paris ou campagne, bon. référ. M. O.;4, impasse des Accacias, Paris. Kourriccsi Bonnes d'enfants

nie de ch. 38 a., tr. 1*,illcni.,cl(,iii;

IJlme de ch. 38 a., tr. sér,,p.arl.tr.birn l'allem.,dem;

place près enf.i a. m. mais. A. K.,20,r.Pasqnier.

\ourrico sèche, 41 ans, dés. place, très capable

N' :<)lUTÎ,CO enfant 11 rc fnr. N plac(>, trè"Cl1:p:l;ù,]?

il jne enfant, b. i-éfér. M. R., r. LaBarouillère.

On .demande- nourrice sèche ou bonne 'étrangère

,demande nourrice ~èche ou bonne'irangi:I'

pour enfant de 18 mois. Excellentes références

exigées. Morin, 23, rue de l'Arcade, Paris.

Vourrice sèche, 88 ans, .expérimenlée,. demande

\;ÕÜITic,'e sèché, R~ an~ûx,p,;î'hn6nt'\c:cdemar¡l1e

place nouveau-né. M. G. 2.1, rue..Tac'ob. îîjourriée sèche dos. pi. pr. enf. nouv.-né do préf., i\ b. réf. M. G., r. Louis-Rolland, 70, Gd-Mpritrougc

r 'Gouvernantes d'enfants

Française, 25 ans, sachant espagnol, désire. place p près enfants. B», C, 50, rue du Colisée.

'"<̃ ̃' Wattmen

? ̃ '1

Jnohme,23a.,sort.scrv. milit.,célib.,d. pi. chauffr-. niécan.; recom: p:mait.L.B.,17,r.de Bellechasse. Chauf7nF..25a.,con.rép.d.pl.Dubreuil,9,r.Làlan(ie. |1hautTeur-valot, tous systèmes, désire place, ti référ. verbales: M. M. 44, avenue de Wagram. Chauffeur, 25 a. recomm.'par maîtres, demande place. -Naudin, 153,' boulevard Haussmann. /chauffeur-mécanicien; anc. cocher dem. place,' \l très bnes' référ. Armand, 15, avenue Rapp. Mécanicien-chauffeur, 19 ans, sortant alolier, H ayant permis conduire ttes voitures, prés, par parents, des. pl. M. T., 10 bis, av. Grande-Armée. Cllàuffeur-mécanicieh, 35 ans, très bonnes références, demande place stable Paris ou pro- vince. F. Méténier, 40, rue des E'rancs-Bourgeois. (lhautl'eui;, a5 ans, dix mois ..de, service Paris, i recommandé- par maître, demande place, Ecrire M. H., 11, rue des Acacias, Paris. jplîauf. tous sysl., prop:, travail., sobre,- dés. pi. pl. \_i Recom. par maître. 'Henri, 15,5, r. de Grenelle. Mécanicien chaulVeur, 1G ans a permis tout système,, demande place. V.' L.. 5, rue, Hamelih. rihauffeur, 30 ans, ex-valet, désire place. Bonnes |j références écrites. P'. A., 2, rue Moissonior Chauffeur, 38 ans, très bonnes références, désire place. G. B., 5, rue de Ponthieu. ̃ Concierges, Gardes de propriété

Ménago s. enf. ,1e mari employé, dem. pi. concierge

maison bburgV.'bon. réfé. M. B., S, r. Stephenson.

Ex-commerçânti, 45 et 53 a., don. pi: concierge ou

garde propriété. A. P.r.JJanicour.t; 17. MalnkoiT.

Ménage, '.WPÎOa, anc. domest.. reconnu, p. maitre?»

8 et 10 a., de renseignements, dem.pl. concierge' pour les 2 ou femme seule. P. L.,49, rué de Lisbonne.

Ménage, 39 et 38 ans, demmande place concierge

femme seule, mari garçon de recette, très bonnes références, j: T. 214, faubourg Saint-llonoré.

Ménage concierge, ~1 ans, bonnes jéfét'f-nces.

demande même place^). L., 8,. rue do. Lille.

Mge, -i-i a. mari retraité administ., 7 a. concierge,

(~~ df~s:pl:fma sléott2.r_~·f:r-r.rb::i.C.,110;r.Demours

dés:pl:fmi:sleou2,réf:VC-rb.A.0.,H0,r.Dernour3.«

Ménage sans enfant, actuellement concierge, demande place pour tes deux. Références verbales les plus sérieuses. Ecrire A. R. S., Figaro..

Garde républicain retraité, 8 ans concierge, dejn.

m* place pour deux. J. G., 11, rue Hambutçâu.

Ménage, 40ans,ancien domestiques ayant été 10 ans concierge, très bien au courant du métier. Sait 'réparer l'électricité,- robinets d'eau, gaz, demande bonne place concierge pour les 2 ou femme seule, sérieuses références. Freulon,5,av.Gambett,Paris. Ex-commerç.prov.,3S~i5ans,d.pl.concso,gdo mais, à Paris, meill.référ.a l'appui. F.P.,25,r.Poliveau.' Mdnage, 40-45 a. anciens domest., actuell. con1 cierge,'dem.m° place maison rapp. ou de com. ou poste deconf.,bne.sréf.A.-J. P. 37, r. de la Gaîté.^ Ménage, 32-29" a.sans enf., dem. pl. concierge. Tr. bnosréfér. A. Marchand,30,r.de l'Echiquier. riârdien de la paix actuellement concierge, dem. "l loge pour dame seule dans les fi'premiers ar-' rondissements, tr. b. réf. Ecr. 13., 25, Figaro.

Jardiniers

On demande un chef-jardinier très au courant" U culture; femme connaissant basse-cour, et ciii-.> sine, pour grande propriété S.-et-O., cxcol. certif. exigés, appoint. 2,0<X) tr. paran. Ecr. C. 33,Figaro.

r fîfll!?1!1^ SUR TOUTES

rPRÉTS GARANTIES

PntTS garanties I

H BiH S ^#I_vnothèqnes, ïtacs Propriété» I Usufruits Successions 'TUra nominalifs etc. I Banque PARIS-LONDRES I k 15, Rue Duphot, Paris -Tél. 299-81 Â | -Iticn à limier il'/iynnfr DiscT-fation garantia. ^^W

N CUBAI filEQ MIGRAINES.– ObW«od|

EsKALblCd certaine ||rAnni||PDP

par les Pilules Antlnéualglquee du U bit UlllElf ̃ t Boite 3 fr. DUPHETZ. Pli1". 79, Rue La Boêtle, Parla. P Jange Deutsche Spr&chlehrerin I Suchl zum Mai d. J. Stellung in'einem Parisei1 Institut ohne' Gehalt! Redingung Gelegenheit znr Yervollkomiiiniing in der franz. Sprache. Offerteh SUB. J.' 0. 13,500. BEF. RUDOLF WIOSSE, BERLIN S. W.

EXIGER M B fltf^l I^^IIBKfe MED. D'OR C. 1832

La Marque de Fabriqua J* fai \JImI W IJt»l» Arg. Kxp. Univ. 1867 et 1889

U 1?,. 6 fr~; 112 kilo, 3 r.; 1/!i kilo, 1 fr. 50, en flac. porcel. blanc. (Fraiico Paris). En France Eipél. Franw

Le kilo, 6 fr.; 1/2 kilo, 3 fr.; 1/4 kilo, 1 fr. 50, en flac. porcel. blanc. (Franco Paris). En France Eipéd. Franco

des caisses de un ou six 11= de 1 contre mandat de 7 fr. ou 32 fr. 50, adr. à COLKIÉT. 70, MB do Rlooli. PARIS-

̃ ̃ BOURSE PU MAR g,a FÉVRIER 1911 MARCHÉ A TEIJME ET AU COMPTANT [|: i: MARCHÉ AU COMPTANT

«HnalDÊSIGNATIONDESVALEyRS pg^j^ .] Pr^^g[^H. « DESIGNATION DES VA^-gjT^ *™> DÉSIGNA^ DÉS VALEIlRa | | [|| «̃ | DÉSIGNATION DES VALEURS | >| °^f w. DÉSIGNATION DES VALEORS [ .[ °^ Fonds d'États Û 1 l^^S^^Z^'mio^V. !ifl :> Fondsd'Êtats °*^™s tfe ^em'fl^ ~r: etr~ir '3fr.»0,0 perpétuel #5? 97.0 ««.'«̃« «7 50 97 « ^[:: éiè j]? -|g r 15 ^gatioasTua^ 401 4C2 || ^^|^X3^: ] ] ] 1 H !? k^ "^V. "S éô 1| ES .3 « 3 O)O amortissable W 4? f »0 97 5., ,8fô. d,Athène43 138 75 13S 75 138.. 138.. r, 50 Mascara? °'l897 80 20 S0 G5 ?-' "«58^1^6,5» (remb.650f). 651. t5 » Bateaux Parisiens. 295.. 295.. -i 50 Anglais 2% «0 .0 bO 2a 80 ;0 .81 30 ,7 «“ des Pays Autrichiens.. 590 .090. T.SS .590 M *™&s™TU:Zl-iGS $ 50 ft 92 50 \i » 3% 434.. 433 50 80 ..». Coinpi= Générale des Eaux. 1.990. 4 »» Ar|entin4%1890 07 Oo v7 2& 'SI Oo ̃̃••. •̃•• n 07 LandBank of Égypt 21950 2?0 213.. 217.. 218.. fi Àfri~ occidentale 3 «''ioco' 45r" 400 l»' »- 3%. nouvelles -'M.. 430.. 20 » Havraise Péninsulaire 425 50 "425 4,, 4%1900 100.. 100 96 40 r CI, Banque-Espagnole de-Crédit. 292. 2Î)0.200.. 289.. ,}t a{S3« 100° 450 449 12- 50 2 J4 ?0- 39350 39350 20 » Chargeurs Réunis. 554.. 587..

1,Il 0/0 amortissable e. 'iv 8 d'Athènes 13S 7' l"S r 1"8 1"8 2 ..0 Annam-Tonkin 2 t, °' 79 I!J 2;:> n ux o' 415 1 v.. -»Agence Havas 904 50 904 50

.4 ..Brésil 4% 1880 91 -M ?2 te 25 91 Co -jü 91 6o 30 91 7o l 22 J1 = Hypothécaire A'Espagne 814. 828. 1^ £3^3» 1 7 V iâm m" 473 25 2 » Est-Algérien 420.. 42150 130. Continentale Edison.. 10(10" 1080

1.97 o5 '17 2~, 'f7 0" v ".v., v..Cc; v" -05 ) ~)2 50 9~, 50.Io>Cohipie.Générale des Eaux. 1990

1 »Argentin 4 û/ :16. 98 11 97 Land Bank of gypt "1!J 50 1»-> 2?0 "1g "1~ .1903 ~)2 50 9:1:0 ,Io 30@ J.) '1.,). .)0 Compie Générale Péninsulaire 1990

Il 0,4°61900. 1~ 199 Ó; Õ~ 916; 9i 75 15 pBanque~ Espagiiole de Ctédit 2\12..1~ !2~)o ~9Ó:: 289:: 1~ »IAfriq1?-eOCcid:ntale30ô1903, 4b~e 4?0.. f~ ¡;j ~OuYelles. :~30;, 20" Havraise PénlnsulÍrire 42550 4:25..

.It "Bresl1470 ISS0 < ,,>a ¡¡ 65 91 18 18 'H othécaired'Es a ne 814 1 8"8 1.) "AIgérle3% 1002. 450 .i!i5 d ~1.>0 0>93 ~() 350 20» Chargeurs Réunis 554.. 587.,

22 08 Buenos-Ayres (prov.de) 1909- 493 50 493 M 497 c^mtToialelianinis,. 94l' 940.: 937.; 933 938.. ||' •>" Indo-ChineS^ /0WJJ 1^ <m .a j, Midi3?0' 421.. 421.. 37 50 Union des Gaz. 813-811. 22 5Ù-" 1910.. 488.. 4^8 4S0 51 34 -Nationale du Mexique. -H24 1123 1122 1125 4 Autrichien or 4 <" loi W 10165 |i? 3% nouvelles 428 50 427 50 22 50 Havraise d'Energie Electrique 500 498..

li' ne 9001' ,:9. :1" il Z-) 20 99 1 '50~~a*3 50 -é~(~3?~ 32 de Londres et'de Ue:n'co 660 66') ~53 ..6~ ). 4 "Autrichien or 4°0' 101 liO 101 t)5 l~ ,0 nOllve es, -i28 0li2'~ v 2- 50 Havraise d'Energl'e Electrique ")(1{) !.98

A «Chine 4% or- 1895 99 4u 99 20 99 50 94 33 32;- de Londres et de Mexico 660.. 662.. C53.. 653. £™£ÏÏÏSj ff Autriche1 1806 ï M jj- » ICordS». 42850 ;-)O 488..» Docks de MarseiUe 43U 428 Congo (Etat du) Lots 1888 93 50 9- 9.> 50 9- 28 21 Centrale Mexicaine 477.. 4^78.. 475.. 475.. 476.. LÎ-' B°tarêoo 18% 50S 50 505 75 _«– 3% nouvelles 433.. 432 75 ,«0 » Compagnie fermière de Vichy 2141 2141 50 ̃4 Esplgne-4?,, Extérieur 0a %0o 90.. --8 -ottomane. 717.. 717 50 707.. 707.. 70li ;? B»lgar e|o 18% MM Mo ^.50 2%°S 39275 396.. 30 » Etablissements Cusenier. 603.. 60t..

Iit'al' 3' o' 1 10" 25 ,>" 103 10" 9 IO;,> 10' '15 1039v v v ).. 9' l' 2' o. '3" 3"" Etablissements Cusenier C)f)5 80t

3 7ÔIialien3?i°;. 103 3a 103 2o 10 .i 45 103 2a § b d,Orient. 155 75 -154 .155 153.. loi.. 15? EaD^ito ds^nt0° ̃ 5J7 i3 509 »•' ~) -Orléans 3 ?i '426 50 42S » DecauvUle. 130.. 129..

'1 Egypte iiniflée.. I.. 1. 1- 1 0'2 85 102 "0" Francal'se Rio de La Plata 2 S'?3 ..82~ ..82:~ ..) splrlto-Santo" 501 2,) 51)!J -I-) ,) 3?~ Il'-18 ~)0 429 50 ,,» Decauville, 1:)0.. 129..

4 ,Ègypte unifiée. J03' 104 & 102 9o 5Q FrancaiseRiodeLaP»ata 82ff ..•«».. S2C.. 823 fe1^"?^0 .S ~d ->U'- » 3 Pi nouvelles 42850 42950 70 » Duval 1365 1379

3 50 privilégiée 100.. 99 80 100 •• ̃ Rugg0.Asiatique.. 785 50 ".85 TS3 7S5 ̃'? » ISlénJone Î8si ""̃ *M "6650 }'è 59 (remb.àSOOf.). 392 75 39125 :0 Figaro ex-c. 17, lOf.j^nov.10 539.. 535 50

4 Japon4%1905. T.: ̃ M ?% C0 fo feO 25 » Crédit FoncierEgyptien. 760 771 772.. 771 Minas Geraes 5 o'- 1907 &1»1ÎÔ 51 i Li "Onest3% -43150 43175 35 >, Fives-Lille. 970.. 980..

"Japon4:~ 190.'> 109~ ~OO 107 50 1ÔS 30 1078Ó 2;) »CréditFoncierEgyptien. .7~60.71 h;);, Ou t3%o (lemb.àüOOf.). "2~;) 1131 4~)">, »Figaroex-c,17,10f.jeeno\10 :)39.. 53.) f>O

5, 5%19O7 107 50 107 50 108 30 107 80 18 50 -Franco-Canadien 760 751 75S fo 50' NÔÎvtfenV ""lTOiis'' ''̃ k 50 95 40 » 3 ?“' nouvelles 43S 438.. 55 » Forges& Aciéries de la Marine 1597 50 100(1 25 Itaoc.5«Bi904. 528.. 526 ro 019 ̃ w Société Foncière du Mexique. 360 358 300.. 356.. Ô58 5 » S ° -'or 97 75 9S ? 50 n~ 2X?- 393.. 393.. ». 6- du Nord et <Le l'Est 2220 2205

4 Mexique 4 & 1904 96 30 96 2d 100 50 1 ŒjHta n\ 95 O°est-Algérien3% 425.. 427 75. 50 Forges&Chanf'de la Méditera 1U0

"Portugais 3~Ó 6v 40 13;> 35~14' Rotimain 4"0 1898. ~,) 50 9:).. 1- uest-:A~gerlen396, 42. 4~I 75 :.0 » Forges&ChantrodelaMéditerre 1110..

3 ..Portugais 3% 65 40 6a 35 6a 60 6a 6a 60 60 ̃ ActiOttS IttdUStdelleS' -0' Russie 5" 18^ :l'7 55 1? » PaupMné.3* 420 50 421. 15 » Grand-Hôtel' -'69 20S 50

/iLUOni, ilïCfUôiriCllca ,,?0 R^sie^ 18.;j 1 .w ,«/P..L.-M. Fusion anc. 3?J 42575 426.. 7 50 Grands Moulins de Corbeil. 16450 164.. 4 "Russe Consolidé 4% 97., 97.. 96 50 96.0 90 80 12 cie G" Transatlantique ord 238 237.. 537.. 236.. 237.. rf Sao _ol° îqof 5CR ^03" i? §1 Fusionnouv.3?i 4SS.. 428.. -75 Schneider &Comp^(Creusot). 1910 189b

3 3?o 1891. 8323 S'à 15 833~ 82!O Q~'O 12 ,> ,,pi.ior. 2,12 24150 238.. 240. ~,g ~osBons" ;)03.. 508 ~"edlterranëe5o..(r.625f.) 69.9 6.0.. f.o GazCentrat. 170D.. 1700..

3 3~ .1896. 88 L 82~ 82 4a 8240 S2-)0 Messageries maritimes 184.. 184.. 182.1S2. ~~s.3~~°l~Ql~ 9560 9595 3?o/ 422.. 422.. 1)0 » GazCentral. 6f~5 -7C~01

350 3~o 1894. 8875 8910 88 8a .MëtropoliSn. C56.. 656.. 654.. 654.. 655.. ~v~l96~' 4~ 497 "n-f~ris-Lyon3%1855. 42450 42350 r.O ..Mokta-ei-Hadid t. p. 1650 ..1655,.

4 )) 49o 1901 .20 Métropolitain ""7 3"9 ""7 337 3"'8 2~" Tucuman ,pI'O\lllCtJ) 1909, 49. 49, 1:; ~o Il,\par¡s Lyon 39o 18¡¡;¡, 4.'J .)0 (~) 11,2,1 5 Jf,O )) Mokta-el-Fladid t. p" i(j,,0 W~),)

5 5% 1906 105S0 105 80 C lto 80 "0 10a 80 3- 10a 8a ')- t^.omtibu^- 6W ̃̃ 635.. 625.. 625 633.. o 50 Uruguay 3' "0 1891 <S.S.. t3 ) Sud de la France 410.. 41C y4 Petit Journal 494. 49350

4 vO 41'z?Ó 1909. (t5 l~01 20 lot 35 101 8 Omn' mL" 1"7 tu'- ;0' 16'7 167 1:. )) u e a r¡¡nce. 0.. :i~2.«l 30 "Petit Journal. 5~12 493 50

4 50 4}SJS 1909. 101.. 101 Ou 10120 101 3o 101 -o s » Omnium Lyonnais. 167.. 107 50 167 167 »>•“ ̃ J9 Andalous3% l^.série 323.. 323.. &) Petit Parisien Part hénéfle.. 5-12 542.. o, on o. nn fin 15 Parisienne Industrie; 327.. 326.. 326.. 325.. 325.. BmptUntS de Villes la » 3?ô 2™ série 313.. 313.. i;; 12 Société du Gaz de Paris. 306.. 308. 4 » Serbe 4% 88.. 88. 87 82 87 90 87 W {Q Tramwaysvsùd ̃̃ 145.. 1 i? 147.. 149.. 147.. la » Asturies 1 «̃̃ hypothèque., 302 50 303.. 137K Suez action de jouissance. 4750

05 5o.monopoles. 50375 SOI. 506. ..EstPari~enord '5S50 -58.. -5750 57.. 5750. 20 ..VilledëParisl86..<?. ~3, 15 ..Damas-Hamaharev.va.r. 2S6.. 2S750 77,~ -partdeicndateurs.2390.

on Priorité Tombac 4Ô5 464 50 450.. 442 M3& i. ou voilures a rans. i0 18903' 368. ^67 ,0 15 » Madrid-Saragosse3«i«hyp. 384.. 3S1 50 u7r, V i z «: S.» 88- «. gagSMSfe^jh f:: g:: g:: | 8J:: S.: z 1g|«:: S :S& 1"" a" ^T^Tl»

20), Douanes 4% 1902. 4.80;:>1) ,,90;. '1~2. 1" "0 VOI'tures Par1s de °/C) ~37 <)1 1 "j'!} 18 40 là4s "7 '() 1- om ar s ,0 ud-Autr.)anc, ~8. ,,0 'n 50 5me,. SO~.

,DouMes4%1903. 48950 490.. 492. l'~OVoitnre~Parla' 242 .237.. 241.. 239.. 236.. 20 18764?. ~8.. ~7~ 15 nouv. 284.. 2S425 45 ..TélegraphesduNord. 855.

l'lori Tombac4?~ 465.. 46t~ 1150 442. l-cresarans. )0 18923~ 3C8.. ~6.j? t5 ..Madrid-Saragosse3Ml"hyp. 384.. 38150 'J~» legraphes du Nord, 855.,

4<'<1908 43650 43850 43S- ..AssociationMini&re 3C2.: 303:. 3ù2.. 301.. SOI.. 10 1894-962~ 36S.. -~8a'J 15 'a~hvp. 37650 37450 f)hyt0~~nn<n~U<We/7e5..

"0 ,4 4'" 1909 >1 4"" 1.3:; r.nl" '3; » ssoOta 10n.n re. "v~ v.. » "l-OJU Ù,J:JI 1.») 3°' "e 11\' .1) 5(i 3.4 .~)IO Obli-cations industrielles,1~

20:: 4% 1909: 435-.435 ..434.435. ~Mi~umout):7. 18~ ~8:> l~U.. » ~40 1:, » Saragosse-Cuença 3' !typot.. 371.. UM~f~O~~OUS~e//eS.

t 30 » Boleo. ~0-~ '4 50~ 1.) » Nord de l'Espagne 1reh,yp 370 "'0 ~aBons~

censée cbemins^F ] :^S^i^.± | W E &ÏÏ %l& I iîSSft'feê^ I"" Si! 1 ;3=^#; IS ~-)

35 "0 Est 87'" 8" 8-1'" 35 » Métaux. 78i 50 :8:; 782.. ';S5.. 7813.. »" 191039' :)9051) :MJ 50 I:!O "Russes 1903' 2~ b Ê. o- *6 46~ 46277>

72 ..Nord. }g?? •̃ «m S12 35 ..Dynamite. 728.. 7-'o.. 726.20 r< ^0 ̃» Victoria à Minas aiO 50 47i 20 » Fives-LUle 4J& 505 503 25

r6 Paris Lyon Uéditerran~e *il£,5 875 .1",0 1:l6~) 11''0 1155 -55 -,We )~ PenarÉôya 1..9 1.,6 1, 1._1 L "Ville de Marseille 18,7.. 'J1., :5 410.. 1.) )) Salonique-Constantinople '>1., li "'1 _il)) 4, Compctinie des Métaux .)0;:> .,Of.,

59 » Orléans. i*v» ̃̃ 1260 1262 10 EtabUssementsOrosdi-Back. 229 .230.. Obligations du Crédit Foncier JO "Smyrne-Cassaba189't. 4(JI.. I ..Fives-MUe4% 505.. 50325

')9 Orléans 1')55 1')(;0 126" Ov "Dynanute. 728 -i 5..726' .20 ,1.~1' 5»Victoria à Minas .«. -i-, roi 4"4 » 1¡¡" GénélcdesEaux396 Id~ ,,0 'J3.,

3S 00 0 st QÍ~ 941 10 "EtablissementsOrosdi-Back. 229.. 230. OM~a~O~SduCréJ~~OnC/er U 20 "Fives-Lille4% 50;).. 50: 25

38 5OOuest. 944- 941.. 9,0.. 9 0.. ,0 p Printemps ord. |5 ,,aa 4.8 4g8 -0 491.. Actions industrielles ^^«ii^ lui 1

1.~266 1() 20 Printemps ol'd, \57" 455,. ~5S. 1 50 505 50

5p89Andalous. 268.867.. 265.. 266.. 2oa ^.fi, •; 811 SIS.. 812.. 810,. 815,. 15 3K 1880 510.. 51250 25 » Aciéries do France 800 goâ Û :-&»&: S0-Î 505

5D89An.dalouB. 799 v 267.. 801 'v. 30 Th omson- H ous t on. 8l. 818.. 819 8t()., 815., 15 °- 3M1880. "v., "10 5t250 ..AciêriesdeFrance. SOO-. 805.. » F rançaIs 'tEt 0 ranger.. ~) _0' .) 503 7"

«Autrichiens 799 80a 801.. RafflnerieSsay:ord 284.. 28o 282.. 28j.. 12 3!fel891. 402.. 402, a 50 de Longwy 1449 1449 12 Havraise d'Energie Electr. 4 301.. 298..

.Lombards 118.- Jil50- A«A" » » ̃ prior 259.. 260.. 2?7.. 2a7 S58 13 2.60?o 1892. 466.. 4.8.. deMicJevf1Ie 1489 ..1490.. 24 Uts Militaires.. 601. 30 h Méridionaux. ̃• 68i fa8a.. 680.. 680.. 68a.. 40 comprimé (Popp) .820.. 817. 813.. 812. Sia.. 13 » -260?o 1899. 4,0.. 4,0- 75 Atel. et Chantiers de la Loire. 1830 1820 17 50 Messageries Maritimes. 41225 414..

7 sh Nitrates-Railways 366.. J7O,. ob 1 10 Distribution d'Electricité 40».. 408.. 40a.. 40-j -i0a.la 3?o !»*̃ o0fa.oa>ou 45- Chant. et Atel. de S>-Nazaire. 1055 1050 20 Omnibus 4°; 502.. 502 50

16 p Nord de l'Espagne 3% 398.. 399.. dJ8.. d»s 1(J Electricité de Paris. 560.. 563.. 558.. 5u9 la » 0bhg.Fonaeres3« lbiO. 0O6.. a0o a0 7Ij Banco diRoma. 110 75 117.. 22 50 Tabacs Portugais. 505 ..505..

.Portugais. ••• «» ̃•• :c; i: "ïi= J-r'- :•!•" 15 ..Téléphones. 318.. 3(7.. 31?. 15, VsJ^ïii, '0 /-b" 50 » Banque de Wndo-Cbine 15'iâ 15.S5 17 50 Voitures 3 414.. 410..

7 50 Railways et Electricité l'o l.a 74» 1j& i<a.{*•• e 20 Tramways de Buéno3-Ayres. 136.. 13C 50 13a 13o 136.. 13 » 552^° îoS?' 7~a t-S" 30 » Commerc1" & Indust»» 72b 17 50 Land Bank ofEgypt 3 418 75 417..

18 p Saragosse. 413 50 413 50 413 413.. 414. ,& &(. MexiCo -Tramways 649.. 648.. 042.. 651. 14 ̃ 2.S0% 189a. 4*8 4,fe ,0 privée Lyon-Marseille 445 50 444.. >20 » Wagons-Lits 4 509 509 i is. Wagons-Lits ord. 496.. 490. 497.. 493.. i94 la. 3?o 1903. oOO j0 aOO o' 11. ̃̃̃̃̃̃̃̃ SOCiétéS de Crédit y'- ^fABriansîorcr --P^'11-- ••• 353;; 3^5;; 39g àéô 39é:: l l Bons.àlotsdelÔOfr.iési: -V6'J 25 2;' ~69 75 7– 145 J- ̃ ̃ .ft,r Min- ̃ is4 25 privi'l.. 390' 13\10 395.. 392.. 391.. 390.. 3~)0.. 15 » Obi. Banque Hypoth. 1000 fr.. 560 50 5613 566.. 566 AffAT?PT4T7 H Er CM N RAN£kTTÏ7 A TCRMC- f ̃S1W-SSS&ï:- g | | gg- £ •̃ S5 S3^> *S *fS" ffl «•:̃: riià Actums.de.Chomiààùe: MARCHE EN BANQUE A TERME

66:39 det'Algérie 9~ 960 982 968 ~h n 7 17-19 1718 17)3 n!3 ~C~OfÏS Je C~/n/~S Je ~r

75 deParisetdesPays-BasI832..183~)S~i~Bja.. wsnmonN..u. 13~i3?S..i376.. ~~TpnRQ MtM. CtfMr ,t. vMt.rmc M~-

12 50 Transatlantique. .Æ: 581.. :;83.. vg~ 3;) "Sosnowlc~ 138: 1380 1?'l 13~~ t,} ~ti "REYElU 1 1 Préçéd. Deralir 1 Prfçéd 1 Demin

12K) Transatlantiq.e.582.581..583. 37ti.1- 3,;).. 6S0..680.. MtH)) VALEURS CI6ture cours mu VALEURS clôture

l^&Satt^coinpie: ""«M 'f Y. M Y. M.Y Uutar. J^ |3| 239 236 239 22 50 BepaxW «*̃; 087

13 50 Crétf.Fonc. d'Algérie (non Ûb): 644 644 040 » Azote^orvégienne. rfua ou w •; 763 "> |15 50 Est, action do jouissance. 392 3â6 '.v

M50Créd.Fonc.d'Algérie(nonÛb): 644 644.. b40. _~A2otenorTégienne. ~o" ~3. l550Est,MtiondcjouissMce.. 392.. 386. T M.

3g,, Foncier de France. 830 83a .838 839 ao J Ba^ 750 ,u oneans 870 87? ValeUrS diverses MltteS

30 Il ;) FonclerdeFrance. 830.. 835.. S3: ,838.. 839.. 5.325 Bakou. 750.. r)72 150.. l6i).. 5-.5 11:) 50 Est, Mtion de jonissance, 392. :3:6"

«"« ao^é«»SSâtfi; -alâ â%. V™y 976 a;u:RafnnerieSd.Egypteord. s9,; es.» ssso 89 .1. ss., 2 2t .^t. 5% Ar?entinIllt.5a<1905 9715 » ..B^an ®

4:; "Société Marseillaise. 969., 968., 9';0.. 970. Ra.ftlneriesd'Egypte ord. S9" 9'5~ 8850 89" 50 96 21 "Ouest, 5111., entin Iiit. 5 1905 97 4~i l~ Bmkpan &3

fi-?S !1l:1-1^ :r:: 25 r^j^ |- ?|-? J:: |.f:,| |7 g^^ :fe:: ir^lllt: igg^H :gsa- !!50

llSuiaBi: 1:: 2S- 3S5:: ̃• \™= :S33?^ â:: t0?: lô: 4?î f:aeg;n5 S^B^^Wïfe-dë,: -tB K ̃̃ ^SSïïSfi: î8:: I50 io 1a uanque riiuiv<u»o. ̃ ̃- -I. 1"' ̃ J *b ?>l'°% 354 Çs(provfle) 74 30 23 71 ord 472 50 469 50 _=_aggg«i-gB»– -–̃ i ̃ ̃^̃wsgjBBBgBBBH ̃ ..ag^= i .i ̃ .̃̃– ,,IiQo ̃ ̃ 4 h °o Chili 4'/a ?“ or. 97-60 1 78 Durban Roodepoort 44 50 1 -i nir H- O/^litO C* T1 T> il M C* ï? î? R ̃ ̃ ̃ ̃ ̃<•• •̃ ;̃-̃ 9-40 Eastfland; ̃ 120 50 120

MAKVnEca Ci 1 KAlXUEmO A% Espagne Intérieure 4 7S 32 78 10 13 03 FerreiraDeep 122 50 122..

_i[_mm_m^iiiimmi^ij>wim<^m>Mmi^m^ ̃̃ f ̃̃̃_ ryo/ Mexîcaiii 59' î">%> t;*0 7L 10 Gold Ql^ **19 •*•

VA-LEUBS 1^-U^- \VALEUBS | ffi ] AuJourd. VALEURS | Clôt.é, j; l^lgffi- VALEURS | CI6t^d.1 VAMS- Wc/ W.| à^ ^j£^£-}^ .%« i^tSSLiii^Y^EB "È'1 È t

V~URS A.J~. précèden A~. -VALEURS Mt~ VALEURS *te.* VALEURS-, .tpr.e. ~rd.. 31 1v Geduld. 32.. 32..

97 20 8 28 Geldenhuis Deep 82.. 82..

{ preceden. ̃ prro«wii. ̃ ,BI ̃ i'O General Mining Finance Corp:- 47.. 47 •̃̃> ocf.. ̃̃ FerpeiraGCd. 81/2 8i/? New-vb/iévriér W,^ ^t"S^ tt î? î/l Ifi&Perouïondr^ 1 .$ i: ^i »SÏ: P 50 S*

.Lond,res 28 février. Gedtild. 1 1/4 .1 1.tilinois Co'ntrai 13!1 .134 13\1 Wabash. 111¡2 3"" 11 BancoPerouLondres. v93.. ,)9;,).. :18 Goerz, 3025 3025

tODdrÇS^levner. ge« 1 ;(4 1 14 ̃ ̃ -,j. S£& iû.i^ m i 2 «greT 37 1/2 38 ,'4 » 1.8 Wl » Ban^ede^o^Don. 1620 ̃ 1615 ..896 OoldenH^se Shoe. Ja ^0 £

3 3/113 '4 Call Mohe '2 ,,S, 2 1 8Louisville & Nash. 14.811~ Wa'!ashpref 381,8 101:9 Banquedel'Az°!f-Don, 1~20 11315.. 1896 Golden Horse Shoe, 9550 95..

Consolidés Ternie. 80 1/8 81 1/4 te^Bihtngfinan 129)32 3 1 7/8 Change Londres vue ,4 86 W 4 86 50 ManhaU^ ^nEleaW.. 137 139 Leh.bh Valley U6 i*,l: Ifc_te__e. 23i.. ,31.. 5 02 GoldMines Investment 38 75 39

Arsentin188ô. 1 7/32 10 2li Penlnsul. Mexicaine, 231.. 231.. ;) 0:1 Gold Mines Investment. 3R 75 39,

A^^l: 18i:i; ^SidS: S;'| î|o^tra^mo:! jr 5;;||JéSœ% u/2.33.^ 3378. gî<s g,;s «3(8 5 .CapeCopper. 1C5.. S^ ,j 1 2?

Bresil 4% 1889, 811/32 5!i6 Atchison .«. 104 1«"105 1/2,Io-, 3~8 ~12 '66 T Amerîcanear&Found. 55 I'S 53 31.4 5 Cape Copper. 16~-) 16: ~> GreatCobar. 115 1113..

~7:: 100: 301 29,.16 ~?S Pacific -~37~ 38: 3ô1.. 362.. H 20 Jagersfontein. 211 50 210

Bulaarel89° 103 103 Jubilee .• .10/ 10 conyert. 10712 ,107 1;4 National «exioo-pr..7 1,- àl locoitoiub 1 que d'Electricité 102.. 102.. 5 90 Kleinfontein, 50.. 51..

eis.1'îe ref 61~) 69 Sm el &R. .) 2q Hellemqued'Electl'1C1te. 102.. 102.. ,) 90 Klemfontem. 50.. 51..

S!£s| A «. j._ ̃̃ y«.m ̃*̃»– £: |^g «,, ,,T«o:^ _J: .|g i_$ -5à» ii?ï§ ii1*1 î5!11-»^ S-? SB ?s!ÏÏSSaî?isu.«: Si ?5f 50

Egypte 3 y" c¡Ó 1' 97 ,lt Kleinfontein. -1,31/321~,32 Cànadian Pacifie 4~_11: Telegr,&Teleph Clef. 28.. 28 5U 7 ;>1 Langlaagte Estate. 71 25 70 75

1Si& S* Jî:j;ÏÏKS«: ||1 îliSiT: Ifll1 Mii a»=i'i î 'l1;' ^îassik: .t: Mi »3i6 -«y^- '«g.™ Î|S^«. H

SS5£: *gi{i 'Si K^».«.: I | | ?-4 "«ï^; irt-t SS- i* S1'8 'K SffiK*: K!* IS:i: :i: :KSafc: i ii!» îiïSSaiïft: ||

Japonais49o.

596 1910. 91 3 à0-1, 3~i8 odderfontein 12 1/16 19 l'IS' pref 4~i 1,,i 44 li~i.-5,18 6" 3~ 4 General ~lectrlC,: Haut-Volga, lq. 11! 59 Modder~o~tein B. 66,; 65 2:;

P^,SP'?Si lifMifîIfâSaï:1!1 ji»«^«"«-^ i|¥| H «ié^^r- ^tS ^:l 5!)f W1^1^i »$ «3is :>: :SS^ S" ÈlS :KSSSS: || 75

ordo ~!16 -2.2e pref. 93 li2.95 .Pl-ef ef 16 1/2 16 [. Laurium Grec. li, li ,)0 ~r)O "JI Mozambique C'e. 28 50 28..

ord. 101/4 10 1/4 NewGoch. 1 i^16 } J6 rhwnRN~.hi"f 1 U i'V 146 h'maï" 85 85 National Lead. 55 18 551/2 » » Malacca Rubber Plant"*» ord. 249 50 254 1 25 Oceana. 16 75 16 aO

Portugais 3 65 l~2 6-5 l 1'2 New Steyn I" 311413,' 4Chicago &North West. 1-1 i i 46 le., pref 5 National Lead. Malacca Rubber Plantons ord, 249;'0 254.. 1 25 Oceana. 16 75 16 50

Portugais 3 65 1/2 65 1/2 New Steyn. 13/4 Wffi '_T.: «i}i ̃̃̃ Roollsland 29 5/8 30 8 81 Pacific Mail 25 14 24 14 30 57 Maltzoff. 1812 1750.. 12 96 Pnmrose 01 2a 61.. Russe 4% Consolidé 94. 95 Nourse rfines. » Si'S =56 -50 ••••/• KO0K^Ma" •••• t£y 59 12 people's Gas 1053/4 1051/2 17 Phosphates Tunisiens 39750403.. » Randfontem 57.. 57

Turc Unifié. 94 1/2 94 1/4 Prem. Diam.ord., 6 15/16 0 31 32 Colorado S Southern^. 2? •• ^H ••••••(̃ ™g, Jl Steel Corporation. 77 5/8 78 3 8 78 7 8 20 » Platine. 729, .29. la 3a Rand Mines .202^.20150

Ba.ueOtto.ane: 18 18 « «H^ 8 | 2 1 | Oe-awar^ l| y,£% YY. ± ^«g 81 1/2 SI i/| J ^^P- }* g ij* » ̃ «aisin de Corinthe. 226 2 ob^n^ ;5

BanqueOtte~e; 18. 18.MC.Uieri~ 29/32 17/6 O.'aware&M~ ~8;UtahC.~idatef.l3~13~ _375Q -.Gold. 221.221

Nat.d'Egypte 207/8 203/4Randfcntein. 2 3/16 2 3/16 Lac~awan..a.o~ p~~ 115~4 116 1 4 11818 –Copper. 45.. 4518 "Shansy. 47.. 477a ,-RoodepoortCentralDeep. 221 221..

•-= X?^ !?Sœ r^îl f ^^1 ni^*4rîr~ ^-»î;è i>è ̃ « ij* *»u-n.îg^ ^s^ ^>f ^œon– Sik .Stf .-••(• 2 9.856^ Sià ^«S '45 S^SSSW.8^ «'̃» ol50

Grand Trink ord. 26 3/8 26 1 2 RobinsonDeep 3.ol/32 3 i/32 P wf.a 1;.| <1 1, | 73 1 -Radway 26 1/8 g ~™e .w)8 _| 3^ _Ji 50 Spies Petroleum 39 50 39 25 4 15 Simmer and Jack. 38 50 39 25 .e^Raawayord Ê4 3/8 » RjJgJt.U-M 1 «g .i^« | | -J 1:31.. T^^aci^ 30 1 55 ̃» 2B 1/4 f;. ,«« ..«.15.). ^-=^ 137.. 1* 3 oa S^ « «̃ Rio Tinto .67 7/8 67 3/4 Simmer and Jack. 1 17/32 -2 1 1/2 1" pref ̃̃̃̃̃̃ 48 a/8. 4SI,. aO 1/2 Union Pacinc, .lto l,k *l.ix 1,~ 1,.» v ̃ 25 Tobacc0 (oriental). 33250334.. » » VanDyk.: 625^625

Tharsfe 53:'8 5 3/8 Trans»aal Cons. L.. 2 7/32 2 1/4" Union l-,5 1,: '8 Il-.6 '̃̃̃ | ̃ 1 ».Toula. 485.. 483 50 U 26 Van Ryn 110 50 110 50

VALEURS V"-LEU" > ,1clôture 4S5.. 483 50 11 2ti Van Ryn. 110 50 110 50

feneCopper. 6 1/2 638 GoldM. 3 1/4 3 ,1'4 ALEURS ^J Aujourd." VALEURS C'ô.e Aujourd. VALEURS C1"ure Uujourd.. VALEURS "™J_ AiUonrd.. 7 35 Urikany. 186 17 < M VUlage MainReef. f 97,5

Pékin Syndicat New. 33-6 32/6 Van Dyk 4/4 1/2 4,4 1/2 vai.e.uiv3. préced i,> -1 ̃ ̃ ̃ 'P^ced. precéd.,| preeeq.. 14 12 Utah Coppor. 242.. 2i3 oO » Zambèze C^ 1775 17 /a ̃̃ dëf. 230 235 VanRyn. 4 3/8"- 4 3/8 •̃ ̃lv* I ̃ -Shansi 36/ 36/6 Village MainReef. 3^5/16 3 29/32 -Berlin,,28 février Saragosas 416 1/2 Barcelone 28 février' 1 VALEURS 1 Dernier 1 Golden HorseShoo.. 3 3/4 3 11/16 West RandConsolid. 20sh6 20sh6 À|| ma d3? 84 5/iS S4 3 4 Vienne, 28 février Rio.finto (710;. Barcelone, J8 10 ner |>iiM/-VTîp il TT PAMPTANT Urgent Métal. 24 5/16 24 1/4 Wjtwateiwand Deep 4 1/1 4 ^4 J«^^ f Tanganyika 138 1?2 Intérieure i% ̃ 84 15) 84 05 MAKCHfci CiN BANVgUCi AU tUMr 1 AN 1 EscWeHorsBanq. 2 7/8% 3 1/2% Wolhuter. 4 la/ 16 4 la/ 16 gX*éW 2S» *'» *>s K'SllSarttaîr -Rente "ilï 1 6? Trafi.waysdeMexi<x). 058 1/2 SdS^Sgw M":? -90 90 Parts, 8~)0. 4; » 28féVriCr •Snq-R=1rtrULri V llô'/Uombards Ho groise ,111 25 111 30 Banque Russo^hin, 291.. 291. Eome, 28 fc-Mier 5tJ :H~ 1~~ 50 Nationale d-Egypte 545. 54m Gelsenkirchen 1023 1632 im 3 5V16 3 3-8 MÉTAUX Chemins tabwhw ^s. Ia8 158 a ,| m^ ottomans: .358 25 358 50 Russep.Comm" 430 43() 10i 15 104 10 15 p Nàtu Mexique Parts. 850 45 « LaLucette. 1018 1010 ÎScloVrènch 1 5.16 11132 Proch. W -,o,- 1- ti /ir o ̃», IHi 3/il4i r'S A1Pine 19i °° ^3 Bnansk -i4l -iii MerWionauV" 684 687 113 20 Crédit Foncier de Santa-Fé.. 342 50 34b.. 37 50 Ouastaet deMeslonla jouis.. 688.. ÎEwaWesr' t 4 3/4 Cuùre Comptant. a4 3,4 w 11 16 Schantung 1** 34 1|. a8 Çhanae sur Paris âvue 94 96 94 90 Hartmann 278.. chanaeTrParïs 100 41 i~ 100 4' 15 65 Crédit Mobilier Franc. Parts. 345.. 340.. 20 » parts.. 384 ••

g_fc:».^« t,^a^ | if &B BB, g;i;g s S "̃» SH^ ••:••• S- «" lf°" '"j- :?, SSSSS£:fei: I:: s»:: «fï*.«!r»Sf:SS:;S8::

SSëT: Wïi J lïJ«P!-û.9lJSSf !î! f!? fc:|îiiS s »–,»«. SSi«: !I5« « :i-a JL^^aî: S S:: i :£».;£: I! .•

'l 16.Change sur Paris 1 75.. 41 ;15 "Plaques sur Londres 437..

CtïDeeD -1 31 3 78 finoComptaxjt, 23 23 Phœnix. •••••••••• J: 5^ Lo,sduConao "S7o.-4 Buenos-Aires 213/1 20 r Dniéprovienne 1660 100.» 62 50 Chalets Nécessité. 1229 ..1234

Crown Minee 19:32 5'8-1Alig. Electr Ges 271 ~-)is 5";8 Lots Congo 87 '4-»Madrid:, 28 f~IVI"'101'. ValWaiso .110 13 î~ JI Donetz (Forges et Acier, du 794.. 7\1' 31~)" Monaco. 53f<5 ;390

S5*ftE.J$5.S n ̃ lpr»""J°^53o SS*S:ii îi ISS^I3? «JS"ST.SaS&i: ÎS'?ii » :aaiB». f :̃– Sc;i:g|ttSi. aag::i?il tir »,>« ,Wo, |jgi-r»4rE 1SfilS"i I {:5 Bg.aaê-lhjil.-iii &iSi8::SS::l r:iggaaSte S. «: ~O

East Bond, Pr-op'r ~,1~1~,4-a 14 3~i -i 23i.,à,21 ~~<~e ho~s Buq ue 3 1,8'o,o '3n, Nitrates Railwgy. 3Q6 J'*?-Banque dl 450 0;;> Primq: sur l'or 111- "lManzy (Houille).. 2268 2266 \1 Il "Maikop Africain français 25), 1" 50 18 75

Fe'tTeièa'ber~p. 4~ -s-47"8 -t siënille et-coupon e.e' 8 10 lfjO ,ozeladz. 2210 2211$ '7" Tav" Pousset & Roy]e réune., 1aS.. NO..