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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1911-02-19

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 19 février 1911

Description : 1911/02/19 (Numéro 50).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2891304

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOUVENtRS D~ÊC~OLE

.r.o:oa~

Cette poésie a été lue.par son auteur,- notre collaborateur et ami Zamacoïs, au 35e anniversaire de l'Association des anciens élèves de l'Ecole Morige. Mais elle évoquera pour tout le monde, de lafaçon la plus charmante, et la plus émue, des. souvenirs de classe et de jeunesse»-

due.c'ôst lointain, déjà» la vieille Ecole Mongeî C'est du passé, du souvenir, c'est presque un songe I Hélas f pour évoquer son antique renom

H ne reste pi us rien Plus rien Pas même un nom 1 Car lorsque nous passons tout le long des grands arbres, Vainement cherchons-nous le vieux nom sur les marbre; Le nom, qui silongtemps; brilla sur nos bouquins, Un jour scandalisa les purs républicains,

Son. maître ayant commis ce crime affreux le pire I D'avoir eu, génie autrefois, sous l!Empire Mais s'ils ont effacé du «marbre et de l'airain

Le nom si glorieux de l'illustre parrain, Ilsin'ont. pu nous ravir la forme familière

De la grande maison qui fut notre volière Voici la brique rose égayant les murs gris

Voici:le seuil témoin des grands charivaris;

Lés losanges vernis rompant les lignes plates, Et voicLsur le tout les tuiles écariates.

Entrons, si vous voulez. ou bien faisons semblant. Nous avons l'uniforme' bleu, le grand col blanc; ̃ Nous avons le béret à pompon, en arrière;

La serviette de cuir, ou bien la gibecière.

Entrons.C'est le concierge à droite. Le parloir..» C'est la petite cour que longe le couloir, .̃̃•̃'

Où tous les omnibus, avec un grand tapage,

Déversaient les oiseaux jacassant dans la cage Puis c'est la cour couverte aux détails familiers

La galerie où vous menaient quatre escaliers; Les classes tout autour. La cloche turbulente. Et tout là-haut, Tœil rond de l'horloge trop lente; C'est la cour en plein air rien d'un jardin anglais Plantée en :ce temps-là de manches à balais. Nous marchons. Nous allons sur deux files jumelles, Retardant la rentrée en traînant nos semelles. ̃̃:̃ Nous'entrons. dans la classe. Avec conviction

Un brave homme s'acharne à notre instruction.

Des sentiments divers animent les pupitres

Les uns font des efforts, les autres font les pitres :.« Et puis c'est le petit gavage quotidien, ̃ y •Les mille choses dont nous ne retiendrons rien 1 s •' Le latin et le grec; tous les fleuves du monde ;• r .•̃ Les lignes en carrés, et l'écriture en ronde;

Les exploits de Cyrus aux détails palpitants

La'liste des Rhamsès; la guerre de Ceiit Ans;

Les petits casse-tête odieux de l'algèbre;

La façon dont sont faits les quatre pieds du zèbre! 1 •' Tout cequ'on. vous entonne, enfin, à tour de bras' V. Delà classe enfarii ineaux baccalauréats. ̃ ̃ Rajeunissons. les minutes puériles -Ifel^gc inspucidnt. Lançons/des projectiles

ljObciiide classique oïl vieux paiater mkchéy

Au moment opportunprestement décoché, "•• Qui .fait sebalancer auplafonddes bonshommes! ̃ Fumons des sucres d'orge et mâchonnons 'des gommes

Dressons. un hanneton adressons un. escargot; ̃̃. ̃ '7t

Employons fièrement un innocent argot bisons sans hésiter pour l'examen la « cplle », .'j j s^ Un « proff» pour professeur et « bahut » pour école I Reparlons un instant l'étrange' volapuk.:

'IJout homme c'est un « type » et toute chose un « truc » Abîmons nos genoux tachons-nous les doigts d'encre '"̃> Redevenons le fort en thème, ou bien le cancre, N'ayant. que le souci de. savoir ses leçons ̃,<̃:̃;̃ ̃:̃'̃ Et d'éviter d'être puni. Rajeunissons ̃

Mais voici que soudain se précise le rêve.

Emoi silencieux. Tout le monde se. lève. L'instaht esfsolennel pour le plus goguenard; -̃' Le directeur paraît, voici Monsieur Godard 'Gravement, il nous dit nos places. Ses deux verres Se font doux pour les uns, pour .les autres sévères. Je; crois entendre encor, défaillant et pâli

« Zarhacoïs, dernier sur vingt. C'est du joli »

Car hélas j'eus longtemps', sourd a toute critique, Uh-très fâcheux respect pour l'ordre alphabétique, > Passons. Qu'indiquent ce tohu-bbhu?ces cris?

La distribution solennelle des prix, tl'n" beau jour de juillet La grande cour couverte ̃ Alterne la crépine avec la plante verte;- ̃ tenture de pourpre embrasse les arceaux;

Belloir a prodigué nos couleurs en. ïaisceaùxr Nos familles sur les gradins sont réunies,

Et nous, ehdimanchès,*en bottines vernies,

Cravatés et gantés, pommadés et peignés, ̃̃,•̃'

Nous attendons, émus, sur lés bancs alignés. ].;̃ Brouhaha. Le cortège. Un gant blanc fait un signe^ Et le/beau régiment, bien entendu, de ligne,. ,• Attaque a grand fracas le rythme tapageur

Cependant que s'avance un président d honneur I ,Ge président c'était, suivant: une coutume,

Passez-moi ce mot-là -quelque grosse légume l Ferdinand de Lesseps, Léon Say, Legouvé. TJh personnage, enfin, tout à fait arrivé

IKn^est plus question de pensums, ni de notes,

Nous acclamons, en ;bloc toutes les redingotes .•

Ces hommes souriants ne sont plus les bourreaux Qui nous flanquaient hier de sinistres zéros

Et nous couraient parfois sans pitié. le dimanche! Us nous disent bonjour! On oublie on s'épanche 1 ̃ Plus de rancune et plus de chaîne, de verrou!

Cher maître 'Cher enfant C'est la nuit du quajre*Ao.ûti' Aprèsles longs discours, les prix. -,On escalade; /'̃“ ̃; Pour aller recevoir un livre en or, l'estrade;

Et la tradition veut qu'un petit un blond

S'étale en revenant, sans mal, tout de son long Le temps passe. Et voici que les petits potaches Tiraillent tout à coup des bribes de moustaches,

Préparent l'avenir, et songent au chemin Qu'il va falloir pourtant choisir déjà demain.».. C'est fini. Les oiseaux désertent la volière ̃ •̃Pour cette autre prison qu'on nomme une carrière.» On bondit dans la vie Et quand, ayant couru,

On se retourne et voit le chemin parcouru,

11 faut.fâire un effort pour distinguer encore

Les. souvenirs puérils que le passé dévore!

Laisserons-nous, tout ça se perdre dans l'oubli?

Non! Non! Et tous les ans, un jour, comme aujourd'hui, Nous demandons au iemps lajgrâce d'une Wve Pour revoir un instant notre jeunesse en rêve Nous sommes réunis, amis, comme autrefois. Fermant les yeux, j'entends ressusciter des voix!. Le passé se précise et jaillit, péremptoire

Vous voyez, nous dînons ensemble au réfectoire. Ce soir je vous revois tous jeunes, attablés Toits les cheveùx;tombés, je les revois bouclés "• Grâce à cette charmante et pieuse coutume,

Notre jeunesse,sort tous les ans de sa brume I

Des rosesplein les bras courant au rendez-vous.

Gentiment elle vient bavarder avec nous, Et nous l'aimons pour cette illusion suprême

Ûe rie jamais changer, en la voyant la même

Miguel Zàïnâcoïâ.

J.A VIE UE PARIS

,iG~

M^ISIEllsTfJuTHE-pi}

..La colonie brésilienne de Paris s'apprête à fêter ce soir, avec cette ingénieuse cordialité dont les Latins sont coutumiers, un de ses plus aimables représentants M Graça Aranha, membre de l'Académie brésilienne, chargé d'affaires du Brésil, romancier et auteur dramatique.

La « première de Mala\arte, tragédie symbolique, représentée au théâtre de l'Œu- vre, par une troupe d'élite, où brillent Mmes Greta Prozor, Bouchetal, Gina Barbieri, Scphora, Morène, MM. de Max, Lugné-Poe, Paul'hamret, Savoy, Pierre Samson, montrera, une fois de plus, la vitalité de cette jeune littérature- du Brésil, qui mérite, à plus d'un titre, d'attirer et de fixer la curiosité intelligente et volontiers capricieuse des Parisiens. Car le temps n'est plus où les nations nouvelles, nées et grandies au delà des mers, trouvaient dans des luttes économiques, sinon dans les vaines agitations d'une politique tumultueuse, un aliment suffisant pour leurs activités grandissantes. Elles n'entendent plus .demeurer étrangères aux arts ni aux lettres, et nos vieilles civilisations européennes auront bientôt, dans ce domaine, à compter avec leurs ambitions juvéniles.

L'auteur de Afa/~7' Ni. Graça Aranha, n'est pas un nouveau venu, et encore moins un inconnu pour les lecteurs du Figaro. Notre éminent collaborateur, M. Guglielmo Ferrero, l'historien universellement connu des Latins de l'ancien continent et du nouveau monde, a pris soin, presque aussitôt après son retour du mémorable voyage de conférences qu'il a fait dans l'Amérique latine, de présenter au p,ublic français le romande M. Graça Aranha, traduit par M. Clément Gazet, préfacé par M. le comte Prozor, et intitulé Chanaan. Titre engageant, qui invite l'esprit de l'élite européenne à s'aventurer aux profondeurs. mystérieuses des savanes et des forêts vierges, comme vers les mirages vertigineux d'une terre de promission. Le Brésil promet beaucoup. Il tiendra davantage. Et, selon le mot d'un de nos vieux poètes <

.Les fruits passeront la promesse des fleurs. Nous avons eu déjà mainte occasion d'apprendre, par les relations des voyageurs, par les rapports des diplomates, que le. Brésil contient une inépuisable ressource de richesses naturelles et. de produits manufacturés. Un récent ouvrage de M. le baron d'Anthduard, qui fut ministre de. France à Rio-dcJaneiro, expose, comme eh un tableau^ lumi"neux et mouvant, le Progrès .hrésilïèfe. Mais ce qui -est surtout remarquable dans l'essor de ce progrés désorniais mondial, c'est que feeux- qui .en furent les plus vaillants ouvriers 'n'ont jamais oublié d'associer l'expression'de la fierté bien légitime quc'leur inspire une telle œuvre le témoignage de la touchante reconnaissance et de la gratitude amicale qu'ils éprouvent pour l'Europe et particulièrement pour la France.

Le célèbre homme d'Etat que l'équité d'une destinée harmonieuse plaça d'emblée à l'office des affaires extérieures du Brésil, M. lo baron de Rio-Branco, disait, en ouvrant, la première séance du congrès panaméricain de Kio-de-Janeiro « En notre qualité de nation encore jeune, nous ne pouvons oublier ce que nous devons à ceux qui ont crée le capital avec lequel nous entrons dans la'lutte sociale.- L'immensité de notre territoire, en majeure partie désert et inexploré, la certitude que ce continent, sud-américain possède des ressources nécessaires pour faire vivre une population dix fois, vingt fois plus nombreuse, suffiraient il nous conseiller de resserrer de plus en plus les relations de bonne amitié et commerce avec cette source prodigieuse et inépuisable d'hommes et d'énergies fécondes

qui s'appelle l'Europe. »

Ces paroles, prononcées là-bas au nom du gouvernement brésilien, furent confirmées chez nous, dans une circonstance récente, par le ministre plénipotentiaire des EtatsUnis du Brésil.

.'«Nous venons, a dit M. de Piza, nous venons de la civilisation occidentale, et nous sommes les héritiers des richesses accumulées sttr le continent européen par des siècles de luttes et d'efforts. Nous venons de très loin dans l'histoire, et nous porterons très haut votre civilisation dans l'avenir le plus lointain. Nous sommes des Européens transplantés.en Amérique. »

L'Europe, qui envoie au Brésil et aux autres Etats de l'Amérique latine ses meilleurs écrivains et ses plus illustres conférenciers, a entendu naguère, avec émoi, .l'écho de l'admirible discours que M. Guglielmo Ferrero a prononcé devant l'Académie brésilienne, avant :,de_.prendre congé, de ses hôtes latins du Nouveau Monde. ̃

« Le monde latin, disait-il, a besoin de concorde et d'unitç. Rome s'accroîtra, s'embellifa. Mais elle ne pourra pas, la. vieille m'ère,' rivaliser en grandeur, en puissance, en opulence, avec les enfants qu'elle a envoyés aux quatre coins de l'univers. Paris resplendît" comme un grand phare, debout et domi- nant l'Europe Paris verse à torrents sur les Allemands et sur les Anglo-Saxons -la lu- mière de Rome. Paris, c!est la cité univer- selle, syrçthéti§ant magnifiquement la civilisation moderne. Rio-de-Janeiro, Buenos-Aires sont comme deux filles plus jeunes; envoyées 's au nouveau monde,- ouvrant d'un geste ces vastes ̃ régions, qui ̃ sont réservées aux. enfants de Rome et qui attirent, sur ces rives de l'Atlantique, les énergies errantes de l'Europe. » ̃La conséquence de, cette généreuse propagande intellectuelle et morale, aidée, sur les deux rives de l'Océan; par les affinités, électives des esprits et par' le ̃mutuel mouvement, des cœurs fraternels, c'est d'inviter les Parisiens d'outre-mér à; rechercher de plus en plus le voisinage ou la collaboration des Parisiens de Paris. 'I i .Bientôt,, M. Oliveira Limafera un cours,, en Sprbpnne, sur la; littérature de sa nation. Ce soir, M. Graça Aranha fera représenter une tragédie, sur une de nos scènes les plus parisiennes. Ces exemples nous montrent que nos amis du Brésil, sans ..cesser, -d'être attentifs, la «valorisation a industrielle et commerciale de léuf merveilleux pays, connaissent, aussi, et surtout, l'inestimable prix de -tes xéàljtés

impondérables qui fleurissent et fructifient u.ù bois sacré des Muses.. Tous leurs confrères en gaie science seront unanimes à saluer leur bienvenue dans l'accueillante Ville de Baris, et à' souhaiter un heureux succès au .noble effort qu'ils font pour ennoblir et fortifier de tradition ancienne et'de culture héréditaire l'adolescence robuste d'un monde nouveau. Pierre Noël.

Échos

La Température

La température s'est encore élevée sur notre région, mais' un grand changement s'est opéré dans le régime atmosphérique. "Le- beau, soleil de la veille n'est plus le ciel est brumeux, et la pluie qui avait commencé de tomber vers le milieu de la nuit a continue pendant la matinée. A partir de ce moment, ça n'a plusété qu'une très courte rosée. A sept heures du matin, le thermomètre marquait a Paris, o.0 au-dessus de zéro et 12° vers le milieu de la journée. La baisse barométrique continue"; à 'midi, la' pression accusait 765rom2. Les dépressions se succèdent dans le nord de l'Europe; on notait hier 726" à Saint-Pétersbourg.

'••'Il apki en France, à Brest, à Belfort .et à Cliarlèville. Quant à' la mer, elle est houleuse- au pas de Calais et à la pointe de Bretagire. Départements, le matin, au-dessus de \êro à Bordeaux et à Biarritz 40 à Clermont et à Belfort 50 à Limoges, 6° à l'île d'Aix, à Besançon et à Lyon 70 à Boulogne, à Nantes et au Mans 8° à Dunkcrque; à Charleville, à Nancy et à Cette 90 Cherbourg, à; Lorient, à Brest et à Marseille 10° à Ouessarit, à Cap Béarn il0 à Oran, 120 à Alger. Au-dessous de ^éro o°6 à Toulouse. (La température du 18 février 1910 était, à Paris 70 au-dessus de zéro le matin et ii° l'après-midi. Baromètre 757mm. Ciel très nuageux).

Monte-Carlo. Température prise 'sur, lés terrasses du Casino de Monte-Carlo A dix' heures du matin, 200 à midi, 240. Temps superbe.

Du New York Herald,

A New-York Temps couvert. Température: maxima, 70; minima. 30. Vent nord-ouest. A Londres Temps couvert. Température maxima, 120; minima, 40. Baromètre, 772™™ Vent sud-ouest. A Berlin Température (à midi), 11.

Les Courses

Aujourd'hui, à deux heures, Courses à;. Autcuil. -rr Gagnants du Figaro Prix 'Rouble-: Corncob Gil d'Or.

•̃ 'Prix'd'u -Chêne^Gapitàitte- Ange Èloiid

Valeiitin IV.

Prix de Billancourt Bt Potin; Henri IV. Prix Kérym Lollipop Akbar II.

Prix de ColcmbcUes Teuton Stokes. Prix Recruit II Val d'Amour Pétro-

polis III,

RÉFORMES

En attendant que l'Etat, adminîs^*v tratenr de voies ferrées, fournisse ù sa clientèle un matériel meilleur, des mécaniciens moins distraits et des cheminots qui ne sabotent pas, une première réforme vient de s'accomplir sur ce roseau, vraiment un peu éprouvé depuis quelque temps on a changé tes grands chefs, et remanié le cadre de rétat-major. Au lieu du directeur et du sous-dirceteur qui s'en vont, « appelés a d'autres fonctions », dit la note officieuse, il y aura à la tète dos chemins de fer de l'Etat un directeur général et deux sousdirecteurs. EL quant aux douze diréc-, lions parmi lesquelles. s'éparpillait, insais la responsabilité du commandement, on les remplace par trpis grands services, ayant à leur tête des directeurs «responsables», et qui seront les services de l'exploitation, de la voie et delà traction.

̃ .lais cela n'cxistait-il pas déjà

quelque part ?

rii fuit. Cela existait même à peu près partout, hors du réseau géré par 1 Etal et les Compagnies n'éprouveront pas une médiocre fierté à la pensée que l'Etat, désireux do.se réformer soimême, soit allé, chercher chez elles., les façons-types d-administrcr qu'il entend s'appliquer désormais.

-11 convient cependant de louer le sentiment dans lequel s'est accompli cette petite révolution de palais. ` L'Etat veut des chefs responsables à la tête de ses services. Cela est excellent et cela est nouveau chez nous. !\Jais cela est-il possible?

On peut répondre que, théoriquement, rien ne s'oppose à ce qu'un fonctionnaire d-Etat soit responsable. Il est cependant prouvé par l'expérience quotidienne des choses qu'en fait il ne l'est presque jamais. Les besognes bonnes ou mauvaises qu'il entreprend sont des besognes ano'nymes dont le public ignore l'auteur, et de la qualité desquelles ceux qui gouvernent savent bien qu'ils n'auront personnellement ni à bénéficier ni à pâtir. .Merveilleuse raison d'être indulgent aux erreurs d'un subordonné

Et, au surplus, ce fonctionnaire qu'on accusera, d'avoir mal fait son service, était-il libre de le bien faire? Sommesribus sïirs que des traditions, des routines plus fortes que sa volonté, des influencés ou des scrupules politiques, des .collaborations imposées par l'intérêt parlementaire ne l'en auront point empêché? ?..

Voilà justement principe du mal. Rien ne fera que l'Etat ne mette pas toujours au-dessus des intérêts' de ses industries les commodités de sa politique. Et c'est pour cela qu'il est, par définition, le dernier des industriels.

~oc--

A Travers Paris

UOfficielde ce matin publie un décret qui étonnera bien des gens, tout en leur faisant plaisir. Ce décret porte que le baron de Zuylen de Nyevelt est nommé chevalier de l^;Légjo,n d'honneur." Quoi! le, bafti'n'. Etienne de ,2ûvleri de Nyevelt de Haar, fondateur et premier président de l'Automobile -Club de

Pranc-e, l'organisateur principal à qui nous devons ces premières courses sur routes qui donnèrent essor à notre magnifique industrie automobile, le sportsman persévérant qui, depuis tant d'années; n'a ménagé pour elle ni son temps ni son activité ni son initiative, ni, disons-le aussi, son argent. quoi 1 le'baron de Zuylen n'était pas décoré?

C'est ainsi. Le baron de Zuylen est modeste autant qu'il est dévoué. Mais quand la France reconnaît de la sorte les services que lui rend si généreusement un étranger qui l'a adoptée pour patrie, c'est un acte dejustice auquel tout le monde applaudit.

• Le bon moyen. '-< ` ̃

M. Rétif, camionneur, avait a répondre, hier, devant le Tribunal de simple police, que présidait M. Benjamin Landows'ki, de deux contraventions. Le .Juge. Vous êtes camionneur à une Compagnie de chemin de fer? demande le

juge à l'inculpé.

M. Rétif. Oui, monsieur le juge. Je suis camionneur à l'Ouest-Etat.

LE Juge. A l'Ouost-Etat! Et vous êtes inculpé d'excès de vitesse! Cela vaut toute l'indulgence du Tribunal.

Acquitté du chef d'excôs'de vitesse, le camionneur de l'Ouest-Etat a été condamné à six francs d'amende pour n'avoir pas tenu sa droite.

Les camions de l'Ouest-Etat n'arrivent pas en retard. Si on les attelait derrière les locomotives, ils les pousseraient peut-être. C'est une question à étudier. ̃

La médaille de 1870.

Un ancien combattant, membre de la Société des vétérans des armées de terre et de mer, nous écrit qu'à l'égard des candidats à la' médaille et dignes de la porter le besoin-de compliquer les opérations du recensement prochain ne së,fait pas sentir.

Il y a pour l'ancien combattant de 70 une pièce qui tient lieu de tout c'est le liyretmilitaire. Sur l'examen de ce livret, déposé aux mairies, rien ne sera plus facile que de vérifier les titres du candidat.

 supposer enfin que quelques-uns aient perdu leur livret et ne possèdent aucune pièce qui en puisse tenir lieu, il suffira, écrit notre correspondant, qu'ils se rappellent leur numéro matricule. On saura très vite au ministère de la guerre, grâce à ce simple renseignement, dans quel corps d'armée ils ont servi et, sans 'difficulté, le reste des. renseigne-

ments suivra.

̃: PETITES CURIOSITÉS

Ce n'est plus la musique, source de querelies internationales; c'est la peinture, aujourd'hui, qui adoucit les mœurs. Depuis que sont-terminées les grandes batailles de l'impressionnisme et les rivalités du Champs-deMars ;.et des Champs-Elysées, une douce trêve règne sur les peintres, confiseurs ou fauves, et la plus cordiale confraternité réunit lés amateurs de tableaux. '• ̃ Une récente élection à l'Académie française vient d'attester avec une 'grande clarté cetétat d'esprit tout à fait charmant le'nouvel immortel joignait à ses beaux travaux et à son grand caractère le mérite d'être un amateur d'art très délicat et éclectique. Loin de vitupérer, comme ils en ont l'habitude, sur le choix des membres de l'Institut, les jeunes écrivains ont accueilli k vote académique avec Une particulière déférence ce fut une plaisante curiosité que de les voir, dans leurs hebdomadaires et leurs revues d'avant-garde! louer le goût du collectionneur dont ils ne partagent pas les idées, dont ils combattent le rôle social.

Du moment que le nouvel académicien donnait, aux peintres dont ils se réclament cette marque exceptionnelle d'attachement, qui est l'achat de leurs œuvres,, il se rapprochait d'eux, et l'honneur qui lui était fait rejaillissait sur tous les « jeunes ». Les « indépendants 2> eux-mêmes, qui ont enfin obtenu un emplacement pour leur Salon, se sont félicités de cette élection, car ils sont reconnaissants au membre de l'Institut, qui visite chaque année leur exposition avec un soin indulgent, et consacrera un jour, d'un seul choix, peintre officiel, un des artistes de leur tribu

rebelle.

r -o-oc;o--

Deux expositions nouvelles viennent de skmvrir aux galeries Georges Petit, celle des paysages de M. Paul Lecomté des coins pittoresques où l'excellent peintre nous entraîne à sa suite, pour un tour de France vraiment délicieux,– et celle des dessins et croquis de M. Henri -Jourdain dessins rehaussés et croquis qui sont de grandes œuvres, et qui, en moins de trois jours, ont été presque tous retenus par des amateurs enthousiasmés. ̃ • Voilà deux manifestations dont l'intérêt est trop vif pour'qu'aujourd'hui la foule ne s'empresse pas aux galeries de la, rue 'de Sèze, ouvertes le dimanche, ainsi que chacun le sait.

.4oAtr-~

Nous avons eu la révélation de la jupeculotte vendredi, au gala du« 'ChampsElysées Skating-Rink ».

Sur la piste et dans la salle, les,derniè,res créations de nos grands couturiers ont fait sensation.

Le clou de la soirée a été un numéro spécial, de ;dan ses patinéés par d'élégantes Parisiennes, portant les jupescul'ottes de Maison «.Choquet Scotland de la rue Auber, qui ont été particulièrement remarquées.

Le succès deîla. soirée a été tel qu'elle sera répétée le lundi 27 février.

HorsPsais

Un député anglais en veut au calen- drier grégorien et prétend le réformer, Il a saisi hier. la Chambre.des communes de sa proposition dont voici les grandes lignes.

L'année serait dorénavant de 364 jours,

plus un jour libre qui serait dénommé jour de l'an et qui précéderait le 1er jàn*

vier. ̃ ̃ ̃

L'année serait divisée. eh quatre tri- mestres de 91 jours chacun, dont les deux premiers mois seraient de 30; jours et le dernier de 31 jours. Janvier, février," avril, mai,, juillet, août, octobre et'novembre auraient donc chacun 30 jours,' et mars, juin, septembre et décembre- 31jours chacun.

Pour les années bissextiles, car' il faudrait bien tout de même rattraper le quart de jour que nous perdons actuelle-' ment avec l'année de 365 jours, oh instituerait un deuxième jour libre entre 3e 31 juin et le 1er juillet qui serait également férié. '•'•-̃̃ Pâques serait fixé au 14 avril et Noël: serait toujours un lundi.

Il paraît que le congrès, international des Chambres de commerce aurait approuvé'ce projet, dont l'utilité nous semble pourtant plutôt contestable,' et qui rappelle vaguement. avec les jours supplémentaires, la vaine tentative de^la1 Convention. ̃̃̃.̃̃ Ne suffirait-il pas de' cherchera obtenir l'adoption, du calendrier grégorien pour les peuplesflui noTorit pasençore, en commençant par la Russie et les v pays des Balkans, au lieu de se lancer' dans des complications inutiles? •"•'

-o-oc-o-- ¡~

Notre confrère M. Boullànd de l'Es- cale est arrivé le 2 novembre dernier, à Gao à bord de l'Ibis, yacht, du gouverneur du Haut-Sénégal et Niger.

Mme Boulland de l'Escale, quiaccom- pagne son mari, est la .première «Française qui ait atteint ce point si éloigné du pays « de la soif, de la peur et de la mort ».

Ces mêmes nouvelles nous informent que des courses de chevaux ont .eur. lieu à Tombouctou, jadis « la mystérieuse,», le dimanche 0 novembre, avec, boutiques de pari mutuel. Notre gracieuse compatriote; était- d'ailleurs la seule femme blanche; qu'on, ait pu apercevoir dans les tribunes et au pesage.-

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Nouvelles à la Main

Ce qui perd le réseau de l'Etat c'est que dans tous les services on discute,onpérore, on pplitiquaille.

C'est un réseau pensant, aurait dit Pascal. ,v;

M. P^tàueLireùt laito. réintégrer lès

électriciens invoqués. Quel est son argument si on ne les réintègre pas ils ne pourront pas se remettre en grève.1 Or de par loi ilsont le droit de s'y met-, tre. C. CvF.'D. ̃ Il parait que les cheminots révoqués auxquels on a rendu leur emploi ont une attitude déplorable: Mais ils vont empêcher ainsi leurs camarades de bénéficier de la même clémence? '? ;r i t C'est bien ce qu'ils veulent

v ̃ '• ''̃̃

Que dit M. Jaurès de cette 'attitude-là? ° "'̃̃

Il y voit clairement une manœuvre de là droite..

Le Masque de Fer. ̃

L'Ouest-État réorganisé

Le Conseil des ministres 'a' décidé hier" de réorganiser les services d,e l'OuestEtat. MM. Beaugey et .Viennpt, directeur' et sous-directeur du réseau, sont; app.e- lés à d'autres fonctions. On ne nous dit pas lesquelles. M. Claveille ingénieur en chef des ponts et chaussées, directeur du personnel et de la c.omptabilité ,au m inistèredesjravaux publics, est nommé directeur général du réseau. Il,sçra assisté de deux sous-directeurs, MM. Legrain et Dejean, qui auront des-fojnc-; l tions de surveillance active, et par cpn- séquent se trouveront contraints à de fréquents déplacements. ̃ D'autre, part, l'administration dû^ ré- seau sera répartie entre trois grands services autonomes, gouvernés, par des. di- recteurs responsables. M. Fpuan,;in.génieur en chef des ponts et chausséQS,:e.st nommé directeur du.service. de l'exploi- tation M. Regimbeau, ingénieur; des ponts et chaussées, directeur du service de la voie M. Maison, ingénieur en chef du corps des mines, directeur du service de la traction.

Le ministre des travaux publics n'a pas' eu à chercher très loin le plante cette organisation. Tous les réseaux français sont administrés' ainsi parlirpis grands services. Et l'ancien réseau "de l'Etat lui-même suivait cette règle conimune. '[

Mais, lorsque, le 1er j.anvier.1909, M. Beaugey fut nommé directeur. du nouveau réseau de POuest-Etat, il créa; pour remplacer les trois grands services, onze petites directions

Mouvement Services commerciaux ,–• Traction Ateliers" et inatériér roulant "• Entretien des voies et bâtiments Travaux neufs Lignes nouvelles .Approvisionnements généraux Comptabilité générale Caisse générale Contentieux. a

Ainsi, à une organisation claire, et logique, à des responsabilités nettes, il substituait une organisation morcelée et des responsabilités émiettées. Les onze chefs de service, démocratiquement égaux, n'avaient d'autre chef aueiui. L'application de ce régime nouveau, dit la note officieuse cotnmusiquéë as la suite ,du Conseil des ministres, n'a pas donné les résultats attendus. •̃̃̃

"Eh'efiet. "• Et c'est ainsi qu'en 1909, un des onze services avait proposé la réfection d'une


voie mauvaise, entre Paris ;et Lisieux. Cette proposition fut égarée, ou négligée, ou bien oubliée. Et puis, il y a quelques semaines, la catastrophe de Bernay se produisit. Et c'est en vain que l'autre jour, a la Chambre, un interpellateur réclamait à' M. Puech le rapport de la commission technique chargée de rechercher les causes de la" catastrophe. M. Puech dut répondre que M. Beaugey né le lui avait pas communiqué.. Dpnc., on en revient aux traditions. L6 réseau de l'Etat sera, comme tous les autresf administré par .trois graqds services exploitation, voie, traction. ̃~ De cette réorganisation des services, nous avons pu nous entretenir, hier, avec un'haut fonctionnaire du ministère des travaux: publics.

'Il fallait, nous a dit'notre interlocuteur,' non seulement donner une satisfaction à l'opinion publique qui la réclamait, mais encore, par des mesures nouvelles, simplifier des rouages.

Ghacun des hauts fonctionnaires que le ministre vient d'appeler aux diverses directions aura maintenant une besogne déterminée. A eux trois, ils parviendront à donner à chacun des rouages si délicats de cette immense machine qu'est un réseau de chemin de fer, une sorte d'autonomie indispensable. ,On peut espérer de cette concentration nouvelle .d'excellents résultats.

Mais, interrompons-nous, le fait de départir plus simplement et plus logiquement les divers services du réseau M'implique pas que demain le fonctionnement de l'Ouest-Etat puisse redevenir normal. Il y a des voies qui ne supportent pas les lourdes locomotives, des trains rapides l'absence d'un matériel lpurd, qui permet les grandes vitesses, ne sera pas comblé parce que M. X dirigera le service, de, l'exploitation, et M. Y celui de la traction.

-r- Non, certes. Mais déjà, en instituant des responsabilités précises, on peut obtenir de tous les agents, avec un peu d'autorité et de fermeté, le respect des règlements. Un mécanicien, par exemple, relevant d'un chef qui voit ses notes et les apprécie-, saura qu'on ne lui accordera'plus d'avancement comme cela s est fait si, dans son' dossier, on remarquequ'il a 1 habitude de brûler les signaux ou de n'y pas prendre garde. Un chef ou un sous-chef de gare qui aura la notion exacte que son service est minutieusement contrôlé ne choisira pas l'instant un train rapide doit passer pour encombrer la voie principale en garant à cette minute précise un train de marchandises.'

Puis- d'autres réformes s'imposeront. Les voies ne peuvent pas supporter les vitesses excessives il faudra réduire momentanément, jusqu'à leur réfection, ces vitesses.

Les voyageurs en souffriront- quelque peu; ils mettront une heure de plus pour aller à Brest ou il. Nantes mais du moins ils arriveront.

Toutes ces mesures qui ne pouvaient être, prises par des services morcelés, tiraillés par des influences contraires, le seront lorsque chacun dans sa sphère aura appliqué les réformes indispensafiles' et lorsque.. sous l'autorité d'un directeur-averti ces différentes dire.ctipns auront su s'harmoniser.. Ce que l'on fait sur les autres réseaux, on le fera sur l'Ouest-Etat. En attendant que le programme des travaux fixés par le Parlement et par les services techniques soit rempli et que l'on ait créé un instrument sinon parfait du moins suffisant pour rendre les services que le publip est en droit d'en attendre. » -̃̃

Donnons quelques renseignements sur ces nouveaux dirigeants en" qui l'Etat industriel met tout son espoir Le nouveau directeur général, M. Claveille, est âgé de quarante-six ans, étant né le 1er janvier 1865. Il ne sort pas des grandes écoles.

En 1880, à quinze ans, il entrait dans l'administration des ponts et chaussées comme agent auxiliaire. Dix ans après, il était « conducteur ». Mais, travailleur obstiné, il se présenta à 1 Ecole des ponts et chaussées, fut. admis a la suite du concours normal, et sortit premier, avec le grade d'ingénieur. Il est ingénieur en chef depuis 1907.

M. Pouân, le nouveau directeur de l'exploitation, .-est ingénieur en chef des ponts et chaussées. Il a cinquante-trois ans. Il est professeur du cours de chemins de fer à l'Ecole des ponts et chaussëes.,11 était ingénieur en chef du service de l'exploitation de l'ancien réseau de l'Etat. M. Beaugey le mit' à la tête des services commerciaux.

•M. Regimbeau à également cinquantetrois ans. II est aussi ingénieur en chef des ponts et chaussées. Il fut ingénieur en chef de la voie de l'ancien réseau de l'Etat. M. Beaugey lui avaitconfié le service des travaux neufs.

•M. Maison^ qui a quarante-cinq ans, était hier encore sous-directeur des mines au ministère des travaux publics. Il est professeur du cours de chemins de fer à l'Ecole des mines. Il est ingénieur en chef des mines. Dans toutes les Compagnies, c'est un ingénieur des mines qui dirige le service de la traction.

̃ »*#

Voici le texte du décret, et des arrêtés qui paraissent ce matin au Journal officiel

Un décret aux termes duquel M. Claveille, ingénieur en chef des ponts et chaussées de 1" classe, directeur du personnel et. de la comptabilité au ministère des travaux publics, eçt nommé directeur des chemins de fer de l'Etat, en remplacement de M. Bèaugey, appelé à d'autres fonctions.

Un arrêté aux termes duquel les articles 2 et 3 de l'arrêté ministériel du 29 décembre 1908 sont remplacés par lo texte ci-après ̃Article 2. Le directeur des chemins de fer de l'Etat est secondé par deux sous-directeurs qui ont qualité pour le suppléer. -Article 3. Les services des chemins de fer de l'Etat, autres que ceux qui relèvent directement du directeur, sont répartis entre quatre chefs de service respectivement chargés de l'exploitation, de la voie et des bâtiments, du matériel et de la traction, de la construction des lignes nouvelles. vUn arrêté aux termes duquel M. Le Grain, gous-dir«cteur l'administration centrale des Chemins de fer de l'Etat est maintenu dans ses' fonctions ••'•••'

.M. Dejean, maître des requêtes au Conseil d'Etat, secrétaire général dp réseau de l'Etat, est nommé sous-directeur à l'administration des chemins de fer, en remplacement de M. Viennot, appelé à d'autres fonctions. 'M. Fouàn; ingénieur en chef des ponts et chaussées de i"> classe, est nommé chef ,dii

service de l'exploitation des chemins de fer de l'Etat; M., Regimbeau, ingénieur en chef des ponts et chaussées de lr0 classe, est nommé chef du service de la voie et des bâtiments des chemins de fer de l'Etat;, M. Maison, ingénieur en chef de lre classe au corps des mines, est nommé chef du service du matériel et la traction des chemins d&flbr de l'Etat M. Pêrrîer, ingénieur en chef des ponts et chaussées de 2e classe, est nommé. chef du service de la construction des lignes nouvelles des chemins de fer de l'Etat. Les chefs de service antérieurement institués par application de l'arrêté ministériel du 29 décembre 1908, seront rattachés à la direction ou adjoints aux chefs de service nouvellement nommés et désignés ci-dessus.

i -.̃'̃•

• M. Puech, ministre dés travaux publics, présentera lundi au président du Conseil les nouveaux fonctionnaires qui viennent d'être appelés à la direction des services de l'Ouest-Etat.

Les nouveaux directeurs ont du reste pris la direction de leurs service, hier même.

Louis Chevreuse.

A l'Etranger

Manœuvre allemande

Berlin, 18 février.

La presse allemande de ce soir paraîtbeàucoup désirer une campagne de la presse française contre la politique de la,Russie en Extrême-Orient. Elle viendrait à point pour améliorer les chances de négociations, qui n'ont pas donne tout ce qu'on en attendait à Berlin. Le Deulsch,e. Tageszeitung va,- dans cette voie, jusqu'à prêter à un diplomate français anonyme des propos que l'on désire peut-jître à Berlin, mais qui sont peu vraisemblables.

Je pense qu'il suffira de signaler cette manœuvre de dernière heure, un peu inutile et un peu choquante, pour lui enlever toute nocuitô. Elle prouve seulement qu'il faut nous tenir sur nos gardes, car la presse allemande semble, désirer bien vivement la fin do.la Triple Entente, et ne laissé échapper aucune occasion, bonne ou mauvaise, d'éveiller les soupçons de la Russie. Box-

NEFON.

Les relations franco-portugaises Paris, 18 février. M. Bernardino Machado, ministre des affaires étrangères de Portugal, a chargé. M. Santos Bandeira, chargé" d'all'aires do l'ortugal, de signifier a M. Pichon, ministre des affaires étrangères, combien il. lui a été agréable de signer le premier accord commercial de la République portugaise avec la France et, combipn il estime que cet accord contribuera à resserrer les liens d'amitié et à développer les relations commerciales entre les deux pays.

Le ministère turc

Constantinople, 18 février.

n est question de confer les portefeuilles des travaux publics et de l'instruction publique à deux intérimaires, puis de diviser les services du ministère des travaux publics. On conserverait le ministère, et l'on y nommerait Mail, ancien ministre do l'instruction publique, puis, avec une partie de ses services, on. constituerait un ministère^du comjnerce, la tête duquel serait placé un Ar-

'méiiicii. ;̃'• ̃

Dans les milieux politiques". on -travaille,: à

•'pfolongtirJ.Poxisteneù â\\ cabinetHakkilpîio'ha.

jusqu'à la; prochaine session, mais la situation de Hakki pacha, qui est dep'ouryu "aujourd'hui de tout prestige et d'autorité, est très ébranlée. Il semble impossible qu'il conserve le pouvoir jusqu'à la fin de la session actuelle. -1

Au Maroc

• Casablanca, 18 févri&r. L'agitation continue chez les Zaers, qui jnanilestcnt l'intention do se livrer à des actes d'hostilité. Mais jusqu'à présent il n'y a eu aucun commencement d'exécution. Quelques cavaliers du Maghzeri partis pour le lieu du guet-apens de Merchouch seraient, selon les indigènes, chargés d'en arrêter les auteurs.

L'affaire Savarkar

La Haye, 18 février.

Les plaidoiries devant la Cour d'arbitrage dans l'affaire Savarkar, sont terminées. La sentence est attendue pour vendredi ou samedi prochain. M. Longuet, avocat de Savarkar, qui suscita l'arbitrage, avait présenté un mémoire au Tribunal, mais celui a jugé que le compromis n'en autorisait pas'la^prise en considération. M. Longuet a alors remis personnellement à chacun des membres du Tribunal, un exemplaire de son mémoire. L'insurrection de l'Yémen

Constantinople, 18 février. Le commandant en chef do l'expédition du Yêmcn, Izzef pacha, est parti pour Hodeïdah avec huit officiers d'état-major.

D'après une dépêche parvenue au ministère de l'intérieur, des troubles ont éclaté dans la garnison de Sanaa. Les rebelles ont subi de grosses pertes.

Cinq bataillons de rédifs ont été convoqués pour aller rejoindre le corps expéditionnaire.

Un drame au Cameroun

Berlin, 18 février.

L'adjoint au gouverneur général du Cameroun annonce que, dans un accès de fièvre chaude, le secrétaire Kerner a tué à coups de revolver le chef du district Bicrnitshy et le secrétaire Griess, et blessé légèrement les secrétaires Nagel et Schaobelé. Kerner s'est ensuite tué d'une balle dans la tête.

Les duels de M. Greco

Rome, 18 février.

Le chevalier Greco s'est battu en duel aujourd'hui avec M. Turco, publiciste. Celui-ci a été blessé au bras. Les deux adversaires se sont réconciliés.

Le bruit court que le maître italien se refuse avenir Paris, et qu'il compte se battre avec M. J.-Joseph Renaud aux environs de Rome.

Lai peste en Chine

Rome, 18 février.

Le professeur Galeotti,Ide l'Université de Naples, est nommé membre' de la commission internationale sanitaire contre la peste en Mandchourie.

Berlin, 18 février.

Au cours de la discussion du budget de l'intérieur à la Chambre des députés de Prusse, le conseiller intime Kirchner a déclaré que l'apparition de la peste en Mandchourie a provoqué dans le monde entier une grande épouvante. La peste s'est propagée d'une façon extraordinaire, et est apparue ces derniers temps, non seulement en Asie, mais encore en Amérique, en Egypte et même en Europe.

Au cours des dernières semaines, on a constaté à Londres trois cas dus à des ratsqui se trouvaient sur des navires. La mission envoyée par le gouvernement fera le nécessaire. « Nous sommes convaincus, a dit Tora* teur, qu'il- n'y a aucun danger d'ïntroductiOQ

de la peste en Allemagne. Dans -tous les ports de la mer du Nord ont été institués des postes de quarantaine. La loi sur les épidémies donne des moyens suffisants pour. combattre le danger. Nous sommes en me- sures d'observer très sévèrement les navires venant des pays contaminés. Nous réussirons dans la lutte contre la peste comme nous avons réussi dans la lutte contre le choléra. »

COURTES DÉPÊCHE»

On cônflrrne de Berlin l'invitation adresi sêe par le roi d'Angleterre à Guillaume II d'assister à l'inauguration du monument de la reine Victoria, invitation, qui. a .été acceptée.

On nous télégraphie de Roms que Jegouvernement italien a accepte de préparer" une visite du roi de Serbie à l'empereur/ d'Autriche: ̃ v M. Venizelos, président du Conseil, dément tous les b.uits relatifs à l'établiijsenient d'une dictature en Grèce.

La Chambre italienne a nommé une Commission de dix-huit membres pour étudier la réforme électorale.

M. Joseph Reinach, qui est en ce moment à Saint-Pétersbourg, a été reçu par M. Stolypine, président au conseil MfSazonoff, ministre des affaires étrangères, et M. Goutchkoff, président de la Douma. Quatre cent-cinquante recrues arabes, qui allaient de Constantinople à Tripoli, et qui se sont révoltés en route, ont été débarques à Tripoli. Ils avaient tué les quelques soldats qui les accompagnaient.

Le Sobranié bulgare a adopté en troisième lecture le projet de loi relatif à la modification de la Constitution.

Trois-cent quatre-vingt-douze'étudiants russes ont été exclus de l'Université pour participation aux troubles récents. M. Carnegie offre '100,000 dollars au Danemark pour une fondation destinée à récompenser les actes d'héroïsme.

a– Une violente tempête a causé des dégâts considérables à Berlin dans la nuit de vendredi à samedi il n'y a ou aucun accident de personne. i A Rome des voleurs ont, dans \la nuit de vendredi à samedi, tué, à deux pas de la Bourse et du Corso, le garlien d'un&hantfue et sa sœur, et ont vainement tente de forcer un coffre-fort contenant 70,000 francs. A la suite d'une violente tempête de neige de nombreuses maisons se sont écroulées à Psyrtcha, en Transcaucasie. Seize personnes ont péri.

Figaro en Belgique

-raon~

MORT DE JULES LE JEUNE Bruxelles, 18 février.

Le barreau et le monde politique belges, en même temps que la langue française, viennent de faire une notable perte en la personne du vénérable ministre d'Etat, Jules Le Jeune, mort àu,jourd hui à l'âge de quatre-vingttrois ans. Son coup d'essai dans la vie fut un coup de maître; étudiant de vingt ans, il était proclamé lauréat dans un concours de l'Académie pour son Histoire des institutions judiciaires en Belgique. A trente ans, son éloquence 1 avait déjà désigné pour une chaire d'économie politique à l'Université de Bruxelles et le rôle d'avocat des ministères des travaux publics-et des finances. Déjà Héclat.etia .pureté de sa..pair.ole en;ayajent fait, une -des. gloires du -barreau belge, -et -sa- réputation <ne fit' que grandir pour atteindre au plus haut, sommet dans la célèbre affaire Peltzer où il plaida admirablement, avec Edmond Picard, pour les accusés. Les vues réformistes qu'on lui connaissait en matière civile, commerciale, et criminelle avaient appelé sur lui'l'attention de Léopold II qui, sur les conseils du premier ministre d'alors, .M. Aug. Beernaert, l'appela, bien qu'il ne fît pas partie du Parlement, au poste de ministre de la justice; La France a eu « le bon juge ». Jules Le Jeune ne tarda pas à mériter ce surnom « le bon légiste ». Son règne ministériel fut de six ans; il y eut des initiatives originales et hardies. Notamment il fit voter une loi de condamnation et de libération conditionnelles, perfectionnant encore la loi française Bérenger. D'autres mesures bienfaisantes suivirent à de brefs intervalles lois d'un esprit profondément généreux sur l'assistance publique,- l'assistance médicale gratuite, la protection des enfants moralemcntabandonnés, l'amélioration du régime dés prisons. C'est à coup de hache qu'il abattait tout ce qu'il apercevait, dans le droit moderne, d'inhumanitiv deipupc. vindicte légale contre les misérables, contre' ceux qui sont plutôt victimes que coupables. A la chute de M. Beernaert, il suivit celui-ci dans sa retraite, mais reçut du Roi le titre de ministre d'Etat, tandis que le conseil provincial du Brabant l'envoyait siéger au Sénat, rallumant maintes ardeurs éteintes, il fit aboutir bien des projets intéressants de législation humanitaire, et ébaucha notamment une véritable croisade contre l'alcoolisme. Sa participation à une série de congrès internationaux, de criminologie, avaient étendu à l'étranger, en France, spécialement, sa grande réputation d'orateur, d'homme de cœur, et de savant jurisconsulte. En ces derniers temps, sa fine 'tête de vieillard aux yeux de flamme, aux lèvres spirituelles et bienveillantes à la fois, se penchait visiblement sous le poids des longues saisons vécues. Il n'en continuait pas moins à se préoccuper avec une activité inlassable de vingt œuvres de transformation sociale; il me faut ajouter que ses dernières années furent consacrées, en grande partie, à une cause chère à la France il la défense de la langue et de la culture françaises contre les menées flamingantes et parigermanistes. Sa tombe va se fleurir d'Unanimes regrets. •-̃̃ -4 M. Le Jeune, non content de son rôle d'avocat, d'homme politique et de réformateur, était aussi un excellent musicien. Il maniait l'archet de son violon avec autant de goût, de sentiment et de sûreté que la parole.

Son fils et son gendre, le prince Alphonse de Chimay, lui ont ferraé les yeux. LE MINISTRE DU CHILI

Un grand dîner a été offert par S. M; le roi des Belges, au palais de Bruxelles, en l'honneur du ministre plénipotentiaire du Chili et de Mme Jorge Huneeus.

Cinquante invités se sont réunis à là table du Roi pour fêter le nouveau ministre de la République chilienne et, Mme Jorge Huneeus. ''̃

S. M. lé roi conduisit à table, après toutes les. présentations requises, Mme Huhéeus

qui-.occupe- le -siège d'honneur à la droite du

(,lU~OCCUP(J,I.QSièg, e",d'h,on,lle" t,Ir. ;)" la, d,mite, Da$i-

Roi. -M. Jorge Huaeeus conduisit Mme Davi--

gnon, l'èpousëxUi ntinistro des affaires étran-

I gères, qui occupe le siège à gauche du Roi et a droite de M. Huneeus.

Après le dîner, le Roi s'est entretenu longuement avec chacun de ses convives et particulièrement avec le ministre du Chili. Parmi les autres convives

M. Davignon, ministre des affaires étrangères lé prince et la princesse Albert de Ligne,la baronne de Beeckffiân, le comte et la comtesse Cari van der Straten.Ponthoz, le comte et la' comtesse Léopold van den Steen de Jehay, le capitaine et la comtesse Henri d'Oultremont, le lieutenant et la baronne de Blommaert.ie baron et la baronne Lunden, le prince de Castag-neto, le comte Ayrnard d'Ursel, le ftév. doyen d'Ostende M. Guaffleri, attaché à la. légation d'Italie M. Diego Urutia-, le comte lladelin d'Oultrememt; MV Saint-Paul 'de Sincay, le commandant Delroch, M. van Goubergen, doyen de SaintSorvais les capitaines Preudliomme et de.Meulmeester, le lieutenant-colonel baron de Mobr, aide de camp du Roi le comte Jean de Mérode, grand maréchal do la Cour, etc. NlpROLOqiE

M. Frapçqis Bourgeois, qui était, depuis 1890, commissaire cle police en chef de Bruxelles, chevalier de la Légion d'lio,nneur, est mort ce matin, à dix heures et demie. Il était né à Bruxelles en 1839. G. HARRY.

Amérique latine

DANS L'ARGENTiNE

Buenos-Aires, 18 février.

Déclarations politiques du président Saenz Pena. La presse est unanime à commenter très favorablement l'importante lettre politique que M. Saenz Pena, président de la République, a adressée au gouverneur do la province de Cordoba. Dans cette lettre, il déclare que le gouvernement national ne s'ingérera d'aucune sorte dans la politique des provinces, ainsi qu'il l'avait promis dans son discours-programme. Le, gouvernement national, dit le président Saenz Pena, ne fera sentir son action légale que pour garantir les droits civiques et la liberté électorale la plus large. Il espère, pour cela, être aidé par les gouverneurs des provinces.

Il ne craint pas, dit le président, le triomphe des partis d'opposition il considère, au contraire, le triomphe des majorités comme étant la plus grande satisfaction patriotique qu'un gouvernement puisse obtenir, ne devant pas s'inquiéter des idées politiques, qu'elles représentent. Il ne fait des reproches ni au passé ni à ses coutumes politiques, imposées, celles-ci, par les besoins dés temps. Mais il consulte les besoins et les souhaits de l'époque actuelle, exigés par le perfection- nement des méthodes politiques pour com- pléter le progrès et la grandeur de la nation et assurer ainsi la paix intérieure de la République.

Il espère des gouverneurs des provinces qu'ils profiteront de ce critérium du gouver- nement fédéral pour maintenir Tindépendenco et l'honneur de leurs hautes fonctions, en respectant .les droits des citoyens. Dans ce document, le président Saenz Pena condamne les révolutions, et affirme qu'il sera propice à l'évolution des idées. Il ajoute qu'il ne favorisera nullement les pressions que pourraient exercer les gouvernements de provinces ces gouvernements, le cas échéant, seront abandonnés à leur sort. En terminant ces importantes manifestations qui l'honorent, le président Saenz Pena déclare qu'il accomplira ce programme en dépit de toute contradiction et envisageant toute sorte de sacrifices, car les promesses ,qu'il fait aux citoyens de la nation argentine sont pour lui, dit-il, un devoir engagé par son honneur et sa conscience.

Prodigieux développement des affaires de terres et d'hypothèques. Pour donner une idée du développement que prennent chaque jour les affaires hypothécaires et do terres dans l'Argentine, il suffît de totaliser le montaiU vqrso/suç les .capitaux des. entreprises qui, s'en occupent;- t -T-T-"ï. *;v '̃< ̃ Voici, en elïet, la récapitulation qui vient d'être faite pour 1910: Compagnies s'occupant de spéculation de terres, 39,389,262 fr. compagnies exploitant des champs et des bois, .203,107,137 fr. banques hypothécaires 1,0:23 millions 197,267 francs. Soit, en totalité, 1,265 millions 693,666 francs.

Dans co. chiffre n'est pas compris le montant fort élevé des réserves, et qui augmenterait les capitaux do près de la moitié. DANS l'URUGUAY

Montevideo, 18 février.

M. Batlle y Ordonez. Une grande manifestation de sympathie a ou lieu en l'honneur do l'ancien président de la République, candidat de nouveau à la présidence, M. Batlle y Ordonez, qui vient d'arriver à Montevideo. L'ordre a été parfait.

L'élection présidentielle aura lieu le 1er mars.

Nominations. Le député, M. Alberto Guani, qui-se trouve en ce moment à Paris, vient d'être nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de la République de 1 Uruguay à Vienne.

M. Carlos Maria de Pena a été nommé aussi ministre à Washington.

Message présidentiel. Le président Wilhman a inauguré solennellement la session de 1 Assemblée.

La partie financière du message du Président rappelle que les quatre années de son administration ont laissé un excédent de 40 millions de francs et que ce résultat a été obtenu sans augmenter les impôts et sans en créer de nouveaux.

Les appointements des fonctionnaires et employés de l'Etat ont été payés régulièrement et toutes les obligations de l'Etat ont etc réglées à échéance.

Un seul emprunt de 30 millions de francs a été conclu pour les travaux publics. La dette publique a été amortie d'une somme de 50 millions de francs et la propriété territoriale a triplé de valeur. Au sujet de l'instruction publique, la statistique démontre qu'il a été fait beaucoup plus pendant l'administration actuelle que durant les trente années qui l'ont précédée. La lecture du Message du président Williman, qui termine sa présidence le 1er mars prochain, a été accueillie par les applaudissements de rassemblée.

AU CHILI `

Santiago, 18 février,

Inondations. Des inondations se sont produites dans les provinces de Tacna, Arica, Pampa, Tarapaca, par suite des crues des rivières. Les voies ferrées sont interrompues.

UNE

Soirée à l'Ambassade de France

(De notre correspondant particulier)

Saint-Pétersbourg, 15 février.

La fête annuelle de l'Association française de bienfaisance, que préside avec tant de dévouement le distingué M. Pierre Darcy, a eu lieu dans les élégants salons de l'ambassade de France mis gracieusement à la disposition de l'Association par M. Georges Louis; elle a revêtu un éclat inaccoutumé.

Le concert, dont le programme exquis, grâce à un concours de circonstances heureuses; avait pu réunir l'élite du monde artistique russe et français, fut pour les connaisseurs un véritable régal.

Sapho, le beau drame en vei*s d'Armand, SUvestre, déclamé de façon magistrale par M. Silyain .et Mme Louise-' Silvdin; provoqua une manifestation- de"

réel enthousiasme et à plusieurs reprises, la salle entière témoigna la profonde impression produite par une interprétation empreinte d'une compréhension à la fois si simple et si puissante de l'antiquité hellénique.

Mme Marie Kousnietzoff, deïl'OpéraImpérial, remporta un succès vraiment triomphal. Le ^charme de sa voix, d'une cristalline pureté, fut particulièrement t apprécié dans l'adorable gavotte de Manon, qu'ellc chanta en français et où elle apporta une fraîcheur toujours nouvelle, et elle dut. bisser ses chansons napolitaines au coloris si riche.

Dans le Passant, on fit fête à la charmante Mlle Géniat, un Za'nefto d'urie ^râceiégère et d'une mélancolie aux accents si pénétrants. Mlle Ahdràl, une parfaite Sylvia, fut la digne partenaire de Mlle Qéniat.

•MHo Rosé Féart nous fit entendre le grand air d'Âïda, où on ne se lasse pas de l'applaudir, et ses vieilles chansons françaises furent infiniment goûtées. On eut également le vif plaisir d'entendre Mme Dorliac dans son air du Cid qu'elle nuança avec beaucoup de sûreté et de sentiment, et l'on acclama d'enthousiasme M. Battistini, de l'Opéra italien, dans son air célèbre de'la Favorite, il apporta cette majestueuse ampleur et cette puissance d'interprétation qui lui sont coutumières, ainsi que M. Pintucci dont la romance de la Bohème fut très goûtée. ̃:

A côté de la musique, le programme avait fait une placed'honneuràladanse, incarnée par les meilleures étoiles du ballet.

Mme Kchochinska, d'une poésie infinie dans sa Fleur animée, fut bissée au milieu de longs rappels la charmante polka de la Rëconciliation de Pierrot et de Pierrette, du maestro Drigo, permit d'applaudir la gracieuse Karsavina et M. Stoukolkine et la danse de la Gipsy valut un vif succès à Mlle Eduardowa. Dans les salons, où. se pressait toute l'élite de la société pétersbourgeoise, reconnu

S. Exe. le ministre des affaires étrangères et Mme Sazonoif, l'ambassadeur de Turctuie, Turkhan-pacha; l'ambassadeur d'Angleterre et lady George Buchanan. l'ambassadeur d'Allemagne, M. Timacheff, ministre du commerce et de l'industrie, comtesse Kleinmic.hel, princesse Gagarinc, Mme Tzokoff, prince Napoléon Murât, marquis et marquise de Beauvoir, M, Stakhovifch, membre du Conseil d'empire; M/ Goutchkoff, président de la Douma; M. Pètrocochino, docteur Glatz, etc.

La recette de cette inoubliable soirée, qui s'est élevée a 10,000 roubles, aidera a soulager bien des misères françaises à Saint-Pétersbourg.. "B.enô Marchand.

René Marchand.

A L'INSTITUT

LE soin DE REZONVILLE

M. Germain Bapst a fait hier, devant l'Académie des sciences morales et politiques, une impressionnante lecture sur l'attitude et les actes du maréchal Bazaine, le soir du 16 août. 1870, après la bataille de Rezonville. Cette. bataille eût. été le prélude d'une grande victoire, si Bazaine l'avait voulu. Le maréchal disposait de 120,000 hommes contre un ennemi dont les effectifs, avec tous leurs renforts, ne dépassaient pas 70,000 hommes.

Tous nos officiers, tous nos soldats, pleins d'entrain, étaient enchantés de la journée. Le colonel d'Andlau payait le champagne pour célébrer la « Victoire, un Sadowa pour nous » et le commandant de l'Espée, voyant passer au loin le maréchal s'écriait

Le voilà duc de Rezonville Bazaine cheminait au pas sur la route encombrée de blessés, de paysans, de voitures, qu'il bousculait parfois pour se frayer un passage. A un moment, cette foule fut prise d'une panique, et elle

fuit.

Pourquoi courir ainsi, criait le capitaine Mornay-Soult. Ce n'est pas la peine d'être victorieux.

Mais le maréchal le reprit

Vous ne devriez pas dire que nous sommes victorieux.

Ainsi, ceux qui étaient le plus près du chef étaient' convaincus de la victoire, comme toute l'armée, mais, lui, défendait d'y croire, il ne voulait même pas qu'on en parlât.

Au moment, dit M. Bapst, où son armée, pensant que les sacrifices qu'elle a faits, ne peuvent pas être inutiles, se prôpare-à recommencer la bataille dès que le jour paraitra, et lui-même, sans y être contraint, Bazaine s'avoue vaincu tout simplement pour ne pas avoir â donner, d'ordre et pour cacher sa nullité. Lelendemain, l'ennemi demeurera tout étonné d'avoir acquis ce qu'il ne croyait obtenir qu'après de nouveaux sacrifices, de longue lutte, et non sans risquer de perdre la partie engagée, tandis que notre armée stupéfaite battra en retraite, la rage au cœur. Ainsi il va s'enfermer dans une ville, ce qu'on ne doit faire qu'à la dernière extrémité, lorsque la défaite vous y obligCi et il conduira la seule armée que possède la France lentement, mais irrémédiablement à la ruine. A neuf heures, le maréchal Bazaine a prescrit de rester sur place à dix heurss, il a dit à son chef d'état-major qu'il n'avait pas d'ordre à donner, ni 'de renseignements à se procurer. Il est onze heures, il se décide, et c'est pour la défaite.

M. Emile Levasseura présenté à ses confrères un ouvrage de M. Alfred Naymarck sur l'épargne française et les valeurs mobilières de 1892 à 1910.

M. Bérenger les a entretenus des tra* vaux de la Société générale des prisons en 1910: études ou discussions approfondies sur la réforme de la procédure criminelle devant les assises, sur les colonies pénitentiaires, le droit de poursuite directe pour les associations d'intérêt général, les tribunaux ppur enfants et les condamnations avec sursis. M. Welschinger a communiqué des mémoires, commentés par M. Perroud, contenant les lettres d'amour de Roland et de Marie Philipon, 1777-1780; M. de Foville, au nom de M. Lhomel, les « Relations » d'Antoine de Lùmbres, ambassadeur de Louis XIV à- Liège, en Allemagne et en Pologne; illustrées des reproductions de portraits prêtés par l'empereur d'Allemagne et le prince Léopold, régent de Bavière.

Enfin M. Chuquet-a commenté les souvenirs fort intéressants de M. John Bigelow, ministre des États-Unis en France, sous Napoléon 111, concernant la guerre de Sécession et l'expédition du

Mexique.

L'Académie a déclaré la vacance du fauteuil de M, Evellin dans la section de philosophie. Elle a reçu l'acte notarié de

la donation qui lui a été faite par le commandant Carnot à l'occ,a,sionde son mariage. BEAUX-ARTS. PRIX

Les prix Doublemard sont décernés à M. Févola, élève de M. Injalbert, et à Mlle Neuvelmans, élève, de MM." Marqueste et Haonaux.

M. Daumet annonce l'exposition ac* tuelle du plan en relief de la ville'de bpalato, œuvre de M. Hébrard, pensionnaire architecte de la Villa Médicis, dont les-dessins ont obtenu au dernier Salon la médaille d'honneur. D'autre part, l'exposition des esquisses pour les concours Roux, de 35,000 francs, aura lieu le 2G février.

L'Académie exprime la vive satisfaction que lui cause l'élection de. son secrétaire perpétuel comme membre de l'Académie française et vote une adres.se de félicitations à M. Henry Roujon. Ch. Dauzats.

« SOLÊA d A ROUEN.

·.aoca. 17

UN TRAIN SPÉCIAL '• pour' ~OIYË'

les- Abonnés du « Figaro

Nous avons reçu hier de, nombreuses lettres de nos abonnés nous félicitant de notre initiative et s'inscrivant pour la répétition générale de S'oléa. Note a été prise de leur adresse et de leur demande. Nous leur ferons parvenir prochainement le coupon de leurs fauteuils au théâtre des Arts en même temps que la carte d'invitation qui, samedi prochain, 25, leur donnera accès au train spécialement chauffé pour eux. Il va sans dire que les places à la répétition générale, comme dans 1& train-, à,.Wle^ cemme au retour, sont absolument gratuites,: Nous sommes heureux d'offrir les unes et les autres à nos abonnés.

Le train partira vers dix heures du matin (nous dirons à quel moment précis, dans deux ou trois jours); il arrivera à Rouen un peu avant midi. La répétition générale ne commencera pas avant une heure un quart; nos invités auront donc le temps de déjeuner tranquillement où les conduira leur fantaisie, avant de se retrouver au théâtre des Arts pour l'ouverture de Soléa. A six heures, la répétition générale sera terminée. Vers six heures et demie, le train spécial reprendra nos abonnés et partira pour Paris. Vers huit heures et quart, les voyageurs seront rentrés chez eux, enchantés de leur journée, nous l'espérons bien.

Aussitôt que nous aurons définitivement réglé l'horaire de notre train spécial avec la Compagnie, nous en ferons connaître, avec la plus grande précision les détails aux trois cents abonnés qui, les premiers, auront manifesté l'intention d'assister à la solennité artistique que constituera la répétition générale de Soléa. De très nombreuses demandées nous sont déjà parvenues nous demandons à ceux de nos abonnés qui sohgeraient à aller entendre le 25, a, Rqu.cn, l'œuvre CmoUvante de "M, Isidore de Lara, de bien vouloir nous faire part, sans tarder de leur désir.

Serge Basset.

LES COLONIES Centre africain

IMPORTANCE DE DEUX SUCCÈS,

Les deux succès remportés par nos armes en Ouadaï et dans le Dar-Kouti, sont d'une importance capitale pour la stabilité de notre autorité sur toute la partie orientale de notre domaine en # Afrique centrale.

La première, remportée sur nos adversaires ouadaïens, déjà disloqués au combat de Drijelé, rejette définitivement Doudmourrah, l'ancien sultan de l'Ouadaï, au delà de la frontière du Darfour. Or, le sultan du Darfour a promis solennellement, il y a peu de temps, à Slatin pacha, haut commissaire égyptien dans le Haut-Nil, de ne prêter aide et assistance d'aucune manière aux Ouadaïens ennemis de notre autorité.

Il semble donc que .de, ce côté, nous touchions à une longue ère de tranquillité et de sécurité. Le colonel Largeau, avec ses effectifs imposants, complétera cette œuvre de pacification.

La seconde victoire, remportée dans le Dar-Kouti, c'est-à-dire au sud même de l'Ouadaï, à proximité de la vaste région du Bar-El-Ghazal, ne constitue pas un succès moins retentissant puisqu'il met fin à cette hostilité continuelle organisée contre nous par le sultan Senoussi. Le parti- senoussiste, qui avait armé les Touareg et les Arabes du Kanem, en 1901 et en 1902, n'avait pas, sans, résistance, assisté à l'installation de la France, au Kanem et à lOuadaï. Cette installation interdisait en effet désormais les razzias de ces pillards vers le sud et mettait fin dans ces régions à la traite des esclaves, qui était leur meilleur moyen d'existence.

Comme notre présence dans cettepartie de l'Afrique centrale constituait pour les partisans senoussistes une question de vie ou de mort, c'était une lutte sans merci qui devait se poursuivre contre la paix française. Ainsi s'établit sur 1,800 kilomètres de frontière, l'agitation se-.noussiste,à laquelle durent faire front les contingents si réduits du territoire mili- taire du Tchad.

La victoire du capitaine Modat détruit cette agitation et libère, avec celle du capitaine Cliauvelot, de .tous ses éléments de désordre et d'insécurité toute la partie de l'Afrique équatoriale qui, s'étendant de l'ouest à l'est, entre le lac Tchad et la colonie du Cameroun d'une part et le Soudan égyptien d'autre part, fait communiquer nos possessions sahariennes avec notre colonie du Congo, C'est un beau résultat. ,L.

h.

Algérie

x TOÊ PAR LA FOUDRE

Orah, ISfêvrier.

Ce matin, la foudre est tombée sur la quartier militaire du Château-Neuf est casernée la 3c batterie du Ce bataillon d'artillerie à pied. j .Un jeune soldat» âgé de vingt-deux ans, Hâtchoùel Jacob, a été foudroyé. Un autre artilleur, Garcia Dominique, a été partielle- ment paralysé.


I:o~)nS6 fa ~iGo

SALONS

ie prince et la princesse Charles- de Ligne ont donné, à Bruxelles, un» grand dîner suivi de réception, en L'ho nneur-de-LL.AA.il. le prince et la princesse Napoléon.

Brillante réception, mardi, chez Mme Léon Magnin, présidée par S.A. R. le duc de Madrid.

Au programme trô3 applaudi MM. de Montgailhàrd et de Ryol, Mlle du Homme de Sainte-Croix, ainsi que Mme Jehan Magnin. Pour terminer, Revue de MM. René de Ryol et Jehan Magnin, enlevée avec entrain par Mme Souchard, Mlles de Sainte-Croix, de Ryol, MM. Jehan Magnin,Grouallc-Boucherie, de La-Boissiére et de R/yol.'

Mme Rigaud recevra en son hôt^l, 2, avenue de Sofia (38, rue Pauquet), le mardi 21 février, à dix heures et demie.

D'Antibçs

» Matinée très élégante, à la villa Maiziére, chez Mme Caze de Caumont. Une excellente troupe d'amateurs, Mme Marcel Gambert, M. et Mme Pierre Arnal, MM. Roca et Mensier, ont très bien joué la jolie comédie de Meilhac et Halévy, l'Ingénue. Ensuite, tour de valse animé.

Dans l'assistance

'Comtesse de Geoffre de Chabrignac, M. Cli<5kri-Ganem, le distingué poète, et Mme Chétri-Ganem, M. et Mme Aianrico.de Ronseray, Jïrne J. de Fesquot, comte, comtesse et Mlle dfi Lansiany, comtesso de Lisleroy, Mlle de Balincourt, Mme René Duringe, sir Mac Laren, marquis de Lauens, comte de La Fré&eolière, colonel, Mme et Mlle Roca, lieutenantuoloncl, Mme et Mlle Fabre, commandant et Mme Bauche de Saint-André, commandant, Mme et Mlle Musard, M.. Voronofi', M. d'Aiguillon, lieutenant Dumalle, Mme et Mlle Martelly, de nombreux officiers dés chasseurs alpins, du 112°, «te, été; .•̃̃

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

Le Président de la République et Mme Fallières, accompagnés de MM. Ramondou, Molîard et du lieutenant-colonel Boulangé, sont allés, hier, assister à la fête donnée par l'Association des anciens élèves des écoles nationales d'arts et métiers.

Ils se sont rendus ensuite au ministère des travaux publics, où avait lieu lé bal annuel de l'Ecole des ponts et chaussées. Ils y ont été reçus par le ministre des travaux publics et Mme Puech, le, directeur et les majors des ,promotions de l'Ecole

Le baron Bonde arrive aujourd'hui de Stockholm pour représenter la Suède au conseil de la Fédération générale de motoculture. Le baron Bonde, grand-chambellan du roi de Suéde et un des chefs du parti libéral du Riksdag, est, on le sait, un ami fervent de notre pays et préside avec éclat l'Alliance française en Suéde.

De Cannes

Le duc de Calabre, arrivé de Madrid ces jours-ci, est parti pour Vienne.

Le comte' et la comtesse d'Eu, venant de leur château, sont arrivés et descendus à la villa Marie-Thérèse, où ils séjourneront pen'dant un mois. Ils étaient attendus a la gare par le prince et la princesse LQuis d'Orléans et Bragance et les princes Gennaro et François de Bourbon.

Parmi les dernières arrivées à l'hôtel Meurice, remarqué p

..Lord Airdale. vicomte et vicomtesse Vilain XIIII, Tho lion. Emily Kitson, sir Godfroy »t lady Baring, sir James Woodhouse, Mr. W. B. Golmoro, Mr. Loftus Earle, baron et baronne Giaepnia, lord et lady Worsley, captain et Mrs John T. Wigan, comte Stenbock.

Le commencement de la saison sera très çn avance, à en juger par le grand nombre de bals et de réceptions qui sont donnés dés maintenant, et aussi jiar les dîners élégants et les soupers qui ont lieu dans les restaurants en vogue.

Le restaurant Claridge ne cesse d'être au complet, et hier soir le comte et la comtesse de Suffolk avaient comme invité l'Hon. Arthur Coventry lord Inverclyde, qui vient d'arriver de Liverpool, dînait avec lady Inverclyde le le comte et la comtesse de Clarendon recevaient quelques amis; parmi les autres dîneurs on remarquait lord et lady Greville qui passent par Londres en route vers le Sud, lady. Muir Mackenzie, lady Portal, lady Cooper, le baron et la baronne de Meyer et le comte Ladislaus Szechenyi qui doit retourner prochainement à Vienne.

Au Berkeley, le duc de Manchester, le comte et la comtesse de Portarlington, lord Middleton, lord Desmond Fitzgerald, la princesse Wrede, sir John et lady Lister Kaye, et M. Alfred Vanderbilt ont été remarqués cependant qu'au Savoy le prince Alexander de Teck recevait le prince Louis de Battenberg à dîner au restaurant, avant d'aller voir la Belle de New-York au théâtre du Savoy lord et. lady Dalmeny donnaient une réception la comtesse de Carnavon également le comte de Kimberlcy, le comte "Wïnterton, lord Furness, lord Dunedin, lord Grimthorpe, lord Wodehouse, et le vicomte Morley étaient également remarqués parmi les dîneurs. CERCLES

La soirée de gala offerte par le Cercle militaire a été magnifique. Le. général Brun, ministre de la guerre, le vice-amiral Boué de Lapeyrère, ministre de la marine, lès soussecrétaires d'Etat ou leurs -représentants, les généraux Maunoury, gouverneur de Paris, Vayssiére, commandant la place, et un grand nombre d'officiers généraux et d'officiers. de toutes armes y assistèrent en grande ténue. La réception fut faite par le colonel Jacquot et le commandant Schmoll.

Au programme, très applaudi, la musique de la garde républicaine, sous la direction de M. César Bourgeois, Mlle Nathalie Kerjean, M. Brémont, Mme Laute-Brun, le compositeur Georges Brun, Mme G. Féodoroff, Mlle Berthe Soyer, M. Fournets, Mlle Melina Galitzine, Mlle Blanche Kerval et M. Th. Bourdel. Au piano M. Delacroix.

Hjer, scrutin de ballottage au cercle du Bois de Boulogne. M. Philippe-Louis Von Hémert, présenté par M. Etienne Muller et le baron Pierre Le Febvre, a été reçu à titre de membre permanent.

Au Jockey-Club, a été admis hier le comte Arnould de Nadaillac, présenté par le marquis de Nadaillac et le vicomte de Bussière.

CHARITÉ

La matinée de bienfaisance, donnée hier au profit d'une caisse de loyers et jardins ou-, vriers d'un faubourg de Paris, a été superbe. Au programme, très applandi Mines Jeanne Granier, Marie Burty, Mlles .Sonia Darbelle, Raveau, MM. Galipaux, Sens et l'orchestre de l'hôtel Astoria.

Remarqué dans l'assistance t

Duc, duchesse et Mlle de Morny, M., Mme et Mlle A. Du Bos, M. et Mme Charles Du Bos, M., Mme et Mlle Kinen, comtesse et Mlle d'Alsace, Mme Achille Fould, comtesse et Mlle Lafond, Mme Henri Hottingner, baronne de Dietrich, Mme Edgard Stern, comtesse et Mlle de Bryas, M. et Mme Gervex, Mlles de Bethmann, lady Avery, Mme Crets, MM. Fournier-Sarlovèze, • comte de Gabriac, comte Ernest de Gabriac, comte L. Cahen d'Anvers, MM. Paar, Saint-Hilaire, Jean Kinen, etc.

MARIAGES

Hier, à midi, devant une nombreuse et élégante assistance a été célébré, en l'église Notre-Damc-de-Grâce de Passy, le mariage de notre confrère M. Jacques BrindejontOffenbach, fils de M. et de Mme BrindejontOffenbàch, avec Mlle Yvonne Flory, fille de M. Georges Flory, vice-président au Tribunal civil de la Seine, maire d'Etretat, et de Mme Georges Flory. Les témoins étaient, pour le marié: M. Robert Mitchell, ancien député, chevalier de la Légion d'honneur, son grandoncle, et M. Pierre Lafitte pour la mariée 1» docteur Albert Brochin,. chevalier de la Lé-,

gion d'honneur, et M. Victor Tandeau, ses oncles.

La quête a été faite par Mlles S. BrindejontOffenbach, B. Pourquery de Boisserin, P. Mousset, Jeanne Henri-Robert, S. Meyan.et Marcelle Petit, accompagnées de MM. Jacques Papin, Bloch' Cardozzo, Gandillot, André Sardou, Roger Pourquery de Boisserin et Morizot.

Après la cérémonie religieuse, Mme Georges Flory a donné une grande réception. ÙEUIL

̃ Les obsèques de S. A. la prinèesse Constantin Rad\ivùill ont été célébrées hier à dix heures 'et demie", en l'église Saint-Pierre de Chaillot, en présence d'une assistance extrêmement nombreuse.

A dix heures et demie, l'abbé Berthaud, vicaire de la paroisse, est venu au domicile mortuaire réciter les prières, en présence de la famille. A l'église, la levée du corps a été faite et l'absoute a été donnée par l'abbé Sicard, chanoine; honoraire, curé de la paroisse. L'église avait reçu une décoration spéciale; 1; le sanctuaire, la nef et les bas-côtés étaient recouverts de tentures ouvertes en rideaux et surmontées d'un bandeau en velours bordé d'hermine. Un catafalque avec garnitures brodées d'or, entouré de quarante cierges et de sept candélabres dorés, était placé au milieu de la nef. Sur les tentures et le catafalque se détachaient les armoiries des Radzhvill, avec la devise Bog nain Rad\i. Le deuil était conduit par S.A.le prince Léon Radziwill, son fils; le duc de Doudeauville, son gendre; MM. Sosthénes et Armand de La Rochefoucauld, ses petits'-fils; M. Edmond Blanc, son frère; S. A. le prince Roland Bonaparte, S. A. le prince Dominique Radziwill, ses beaux-frères; S. A. R. le prince Georges de Grèce et LL. AA. les princeâ Antoine-Albert et Jérôme Radziwill, ses neveux. ·

Aux premiers rangs, du côté des dames, se tenaient la duchesse de Doudeauville, S. A. R. la princesse Georges de Grèce, et Mlle de La Rochefoucauld.

Dans l'assistance ·. #

Duc et duchesse do La Rochefoucauld, duc et Mlle de Lorge, princesse de La U'biir d'Auvergne néo Pleumartin, S. A. le prince Murât,, prince et princesse de La Tour d'Auvergne, duc de Morternart, duc do Montmorency, duc de Feltre, duc et duchesse de Bisaccia, prince Joachim Murat, prince et princesse de Montholon, duchesse de Reggio, duchesse de Luynos, prince et princesse Loms de Broglie, lady Pirbright, marquis et marquise de Castellane, duc et duchesse do Camastra, marquis et marquise de Modèno, princesse della Rocca, prince et princesse Zurlo, prince della Rocca, princesse Gérard de Faucigny-Lucinge, prince et princesse R. de Faucigny-Lucinge, baron et baronne Hottinguer, prince et princesse de Faucigny-Lucinge, prince et princesse P. d'Arenberg, duchesse d'Harcourt, duc et duchesse de La Force, duc d'Albuféra, prince Philippe de Caraman-Chimay, duchesse de La Mothe-Houdancourt, comte de Souza-Roza, comte de Castellane, comte et comtesse G. de Ganay, marquis et marquise de Mortemart, duc et duchesse da La Rochc-Guyon, duc et duchesse de Clermont-Tonnerre, comte du Chafïault, comte J. de Montebollo, comte Hubert de La Rochefoucauld, baron et .baronne Fould Springer, marquis et marquise de Chasseloup-Laubat, marquise de PontevèsSabran, marquis et marquise do Rcvorsoaux, marquis de Rai^ecourt, M. Jean Stern, M. et Mme Achille Fould, marquis do Rosanbo, marquise de Saint-Sauveur, général et Mme de Lestapis, prince et princesse de Tonnay-Charento, prince François de Broglie, prince Jean de Broglie, comte Greffulhe, M. Jean Hottinguor, M. Lahovary, ministre do Roumanie; Mme N. Delyanni, M. Pierre N. Delyanni, M. et Mmo Mitilineu, le ministre de Suède et comtesso Gyldenstolpe, M. et Mme II. Hottinguer, marquis et marquise de Chaponay, M. et Mme E. Stern, comte ot comtesse A. de Chabrillan, comte et comtesse Gabriel de La Rochefoucauld, marquise de Juigné douariere, colonelvicomte et vicomtesse do Kergariou, comte et comtesse G. de Miramon, comte et comtesse R. de Vogué, M. et Mme Marc Fromcnt-Mcurice, marquis de Nieuit, comtesse; M. de Villeneuve-Bargemon, \<s ministre' olfï -Bulgarie et Mme Stanciotï, lo ministre, de Serbie et Mme Vcshïteh, le ministre de Norvège et baronne de Wedoi-Jarlsberg, marquis et marquisb do Mathan, comte et comtesse Jean de La Rochefoucauld, M. Athos Romans, ministre de Grèce; marquis de Villeneuve, prince Nicolas de Hohonloho baron Guillaume, ministre do Belgique marquise do Villehermoso btronne James do Rothschild, baron et baronne Lambert, marquis et marquise de Mun, vicomte et vicomtesse de Beauchamp, comte Guy de La Rochefoucauld, marquise d'Harcourt, comte et comtesse Pli. de Lévis, marquis et marquise O.c Moustier, comta et comtesse do Rougomont, marquise de Trévise, marquis et marquise de Bérnlle, marquis et marquise des Cars, comtesse E. d'Harcourt, comte et comtesse Ludovic de Mieulle, marquis et marquise de Monteynard, marquis et marquise de Ganay, marquis et marquise do Bonneval, comte de Gabriac, comtesse de Bdnncrat née La Rochefoucauld., comte et comtesse d'Andlau, comtesse Vera de l'alleyrand-Périgord, général et baronne J. de l'Espéo, comte do Viol-Castol, marquis et marquise de Lillers, comto et comtesse S. de Beauregard, vicomte et vicomtesse do Florian, comte et comtesse do 'Maleissye, comte et comtesse J. de Gontaut-Biron, comte Th. de Rohan-Chabot, comte et comtesse Hocquart do Turtot, vicomte G. do Korgrariou, baron de Kainlis. marquis et marquise de Pomereu, marquis de La Torro, comte Fleury, marquis et marquise d'Albuféra, comte et comtesse François de La Rochefoucauld, comte L. d'Harcourt, baron et baronne de Dietrich, marquis de Casa-Riera, marquis de AVignacourt, comto et comtesse Bernard de Durfort, comte et comtesse, de Nion, comte et comtesse Alfred de La Rochefoucauld, baron et baronne de Beauverger, baron de Fonscolombo, baron et baronne de Neuflize, vicomtesse de La Rochefoucauld, général baron de Vaulgrenant, baron et baronne L. Seillière, comtesse II. Houssaye, M. et Mme Fournier-Sarlovèze, marquis de Maussabré, comte et comtesse Ed. de Gramedo, comte et comtesse André do Ganay, marquis et marquise do Broc, .colonel

marquis do Liscoët, marquis et marquise de

L'Aigle, marquis du Luart, comtesse Reille, comte et comtesse G. de Castries, comtesse de Durfort, comte et comtesse de Las Cases, comte et comtesse R. Costa de Beauregard, comte et comtesse J. Le Gonidec, marquis de La Rochefoucauld, comte et comtesse Xavier de La Rochefoucauld, comte A. de Beauffort, comte et comtesso F. do Mûn, comtesso 0. de Montesquiou, M., Mme et Mlle Kinen, M. -A. SaintHilaire, comte J. de Pourtalès, comte de Poncheville, comte de Jarnac.comteA. de Contades, vicomte Cornudet, comte de La Rochecantin, comte du Pontavice, vicomte do Gontaut-Biron, marquis de Nettancourt, M. Auguste Du Bos, M. Charles Du Bos, marquis de Boisgelin, M. Jean Béraud, le commandant Lambessi, comte d'IIunolstein, M. Picrro Bertin, M. Frédéric Mallet, Joubert, etc.

Après la cérémonie religieuse, le corps a été déposé dans les caveaux de l'église. Le service d'ordre avait été confié à M. Bengold, directeur de la maison Henri de Borniol.

.Hier, à midi, en l'église Saint-Philippe du Roule, ont été célébrées les obsèques du comte Armand de VMcncuve-Guibert, ancien officier de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur, décoré de la médaille coloniale « Tunisie » et du Nicham Iftikar. La levée du corps a été faite par l'abbé Fleuret et l'absoute a été donnée par l'abbé de Villeneuve, parent du défunt. Le deuil' était conduit par le comte de Villeneuve-Guibert, son père le .général de Lestapis, son beau-frère; le baron de Béville, son oncle; le lieutenant Robert de de Lestapis, le lieutenant Guy de Lestapis, le lieutenant Jacques de Prémesnil, le lieutenant Henri de Portalon et M. Etienne Formon, ses neveux le comte Georges de Montgermont, le marquis d'OysonviJle, le comte de Rilly, le comte de La-Bïotterie et le comte d'Antioche, ses cousins-germains.

Dans l'assistance

Duc et duchesse de Trévise, due d'Albuféra, prince et princesse de Poggio Suasa, duchesse de Conegliano, duc de Montmorency, prince et princesse Louis de Broglie, marquis et marquise de Castellane, marquise des Roys douairière, baron et baronne Hottinguer, M. et Mme Henri Hottinguf!r,marquis et marquise des Roys, prince de Tarénte, général de Lanouvelle, colonel marquis de Liscoët, vicomte et, vicomtesse do Boislandry, marquise.de La Torre, comto Th. de RohanChabot, comtesse de Nadaillac, comte R. de Nicolay, baron et baronne André de Kainlis, général vicomte do Kerdrel, vicomte G. do Reviors de Mauny, vice-amiral Humann, comte et comtesse 0. de Gouvion"-Saint-C.yr, comte et comtesse'Btde A'.illenenve-EsclaDon, comte et com-

tesse de Pange, comte d'Orglandes, colonel et vicomtesse de Courson, marquise de Quinémont lieutenant-colonel Sancy de Parabère,' comtesse de Carné-Trécesson, marquis de Chaponay, comtesse do Miramon-Fargue douairiere, vicomta et vicomtesse de Grouchy, baron et baronne Léon Seilliôro, comto de Pouy, baron et baronne G. de Balorro, baron du Teil, marquis et mal'quise d^Espiès, marquis de Nettancourt, 'comte G. de Miramon, vicomtesse E. de Croy, vicomte do Gontaut-Biron, comte de Maupeou, comte d'Autichamp, comto et comtesse der Bammeville, comte do Durfort. baron et baronne do Diétrich, marquis et marquise des Réaulx, M, Léon, Fould, comtesse de Taileyrand- Périr gord, marquis de Mathan, comte C. de Laubespin, comte Fleury, comte Ludovic de Mieulle, marquis et marquise d'Albuféra, comte Alexis. dei Noailles, comto- et comtesse Hocquart de Turtofcî comte et comtesse de Reinach-Cessac, colone^ vicomto.de Kergariou, comte R. du Luart, mar- marquis et marquise de Nieuil, comte Walevrsln, comtesse Véra de Talleyrand-Périgord; comte G. de Castries, marquis de Vibraye, comte Pierre de Lur-Saluces, générale baronne do Gresiçt, baron et baronne de Béville, baron de Fonice-;lonibo, comto de Castellane, comte Elie d'Avar'ay, M. Gaston de Parseval, vicomte et vicomtesse do Vanssay, M. François de Witt-Guizot, comte René de Vaucelles, comte do Golstein, M. M; de Champetier de Ribes, comte L. de Périgord, comte Robert du Luart, etc., etc.

L'inhumation a eu lieu au cimetière du Pére-Lachaise.

Le général de brigade Bosquiïïon de Frescheville, du cadre de réserve, commandeur de la Légion d honneur, ancien député du Nord, est décédé hier en son domicile de l'avenue du Maine, à l'Age de quatre-vingtsept ans. Le'corps sera transporté à Cassel (Nord). •• •̃•;̃. Nous avons le regret d'apprendrè la mort de Mme Paul Bergeot, née Esther Lange, décédée dans sa trente-cinquième année en son domicile, 8, avenue Alphand. Les obsèques, après incinération, auront lieu demain lundi. On se réunira i dix heures un quart, devant la porte principale du cimetière du Père-Lachaise. Il ne sera pas adressé de lettres prière de considérer le présent avis comme en tenant lieu. De la part de M. Paul Bergeot, Mme veuve Alphonse Lange, M. et Mme René Pesson, M. Maurice Lange, le docteur et Mme Pierre Kahn et M. Pierre Bergeot.

M. Moïse Schuhl, grand-rabbin en retraite, membre du Consistoire central de France, est décédé à Rouen, où les obsèques auront lieu demain. `

Le chimiste Hou\eau, correspondant de l'Institut, directeur honoraire de la station agronomique de la Seine-Inférieure, professeur honoraire à l'Ecole supérieure des sciences de Rouen, officier de la Légion d'honneur, vient de mourir à Rouen, à l'âge de quatre-vingtdeux ans. M. Auguste Houzeau était le doyen des correspondants pour la section d'économie rurale de l'Académie des sciences, Compagnie à laquelle il appartenait depuis 1887. A Madrid est décédé l'astronome et mathématicien Ramon Escandon y Pinero, qui fut attaché à l'observatoire de San Fernando et à celui de Madrid et laisse de nombreux ouvrages sur des questions scientifiques et astronomiques.

i Une dépêche de Buenos-Aires annonce la mort du lieutenant d'artillerie Pablo Dairèaux, survenue à la suite d'un accident de cheval. Nous apprenons la mort De M, de Valïcrol, conseiller référendaire honoraire de la Cour des comptes; De Mme FrançoisFranck femme du professeur FrançoisFranck, et mère de Mme veuve Henri Lamy De M. Charles Croisicr, décédé à Blois dans sa quatre-vingt-deuxième année il était le père de l'abbé Croisier, conférencier éminent, aumônier de l'Union diocésaine de la Jeunesse catholique.

E. Delaroche.

Autour de la politique Le Conseil des ministres

Après avoir, comme nous le disons plus liaut, sanctionné les mesures prises par M. Puech, ministre des travaux publics, pour réorganiser les services de l'Ouest-Etat, le Conseil des ministres s'est occupé des affaires courantes.

La délimitation dit Bordelais. Le. ministre de l'agriculture a soumis au Conseil la question de la délimitation de la région dans laquelle les vins pourraient seuls être qualifiés de vins do Bordeaux.

Un premior projet de décret avait été rédigé en 1909 il comprenait, dans la région délimitée, le département de la Gironde et les communes limitrophes appartenant aux départements de Lot-et-Garonne et de la Dordogne.

Ce système de délimitation ayant soulevé de vives résistances, la question fut remise à l'étude. Le Conseil d'Etat chargé de la question se livra à une enquête approfondie, de laquelle il résulte que les communes limitrophes de la Dordogne et du Lot-et-Garonne produisent 'des vins qui sont employés pour coupages dans le Bordelais, mais que ces vins ne sauraient bénéficier de l'appellation de vins de Bordeaux. En conséquence, le Conseil d'Etat concluait à ce que l'appellation de vins de Bordeaux fût exclusivement réservée aux vins du département de la Gironde, à l'exclusion des communes de ceu département comprises dans la région landaise.

Le Conseil des ministres a donné son approbation à ce décret. Celui-ci comporte un article ainsi conçu

L'appellation régionale « bordeaux » est exclusivement réservée aux vins récoltés sur les territoires ci-après délimités.

Le département de la Gironde, les communes suivantes exceptées

Arrondissement do Losparre. Canton de Saint-Laurent Carcans et Hourtin.

Arrondissement de Bordeaux. Canton d'Arcaclion toutes les communes; canton d'Audenge toutes les communes canton de Belin toutes les communes; canton delaTeste: toutes les communes canton de Castelnau Brach, Lacanau, lo Porge, Saumos, le Temple.

Arrondissement de Bazas. Canton de Gri-, gnols Lerm-et-Musset canton de Villandraut :< Bourideys, Cazalis, Lucmau; canton de SaintSymphorien Hostens, Saint-Léger, Saint-Symphorien; canton de Captieux toutes les communes.

L'arrangement franco-portugais. Le ministre des affaires étrangères a fait connaître que le ministre de France à Lisbonne avait échangé hier avec le ministre des affaires étrangères du Portugal les lettres constitutives d'un arrangement commercial qui vient d'être conclu par les deux pays, comme on le sait déjà.

Lctarif des chancelleries. M. Pichon a fait savoir qu'il venait de constituer sous la présidence de M. Paul Deschanel une commission chargée de rechercher les1" modifications qui pourraient être apportées aux tarifs des droits à percevoir dans les chancelleries diplomatiques et consulaires.

Affaires coloniales. Le ministre des colonies a confirmé le succès remporté par nos troupes, commandées par le capitaine Faure, sur les bandes de Massalits entourant Doudmourrah. A. l'est de Massalits, tout est calme.

Nos troupes ont également, sous la, direction du capitaine Modat, à N'Dele, capitale du Dar-Kouti, attaqué, avec un plein succès, le sultan Senonssi qui s'apprêtait à entraîner vers le Soudan égyptien les populations indigènes désireuses de demeurer sous le protectorat français.

Un incident s'est d'autre part produit sur la frontière franco-allemande du Gabon et du. Cameroun entre troupes indigènes. Deux Européens ont été tués. Une enquête a été immédiatement ouverte sur l'origine et l'importance dé ce conflit.

La rétroactivité des retraites M. Louis Puech, ministre, des travaux publics, a reçu aujourd'hui les directeurs des

cinq grandes Compagnies de chemins de fer, qui sont venus l'entretenir de la question de prolongation du délai d'option pour les nouveaux règlements des retraites. Il a été entendu que le délai, qui avait été déjà prorogé jusqu'au 28 février, serait de nouveau prorogé jusqu'au 15 mars inclus.

Auguste Avril.

AFFAIRES MILITAIRES

Accident de cheval. Le capitaine Garnier, du 117e d'infanterie, au Mans, a été hier victime d'un grave accident. Son cheval, effrayé par un coup de fouet ayant fait un brusque écart, le capitaine fut désarçonné et tomba sous les roues d'un camion. On le releva avec des blessures à la tête et au brasi II a été conduit à l'hôpital son état est inquiétant.

Les officiers territoriaux. Le bouton et la ganse que portaient au col comme insignes. particuliers les officiers de l'armée territoriale, viennent d'être «supprimés par une circulaire du ministre de la guerre.

LE MONDE RELIGIEUX

Ebmmage à M. Branly. La matinée organisée par l'externat du parc Monceau en l'honneur de M. Branly, le savant professeur de l'Institut catholique de Paris, et qui aura lieu, ainsi que nous l'avons annoncé, jeudi prochain, à une heure et demie, salle Hoche, avenue Hoche, sous la présidence de M. le chanoine Bousquet, vice-recteur, promet d'être extrêmement brillante. Un grand nombre d'artistes de l'Opéra, de l'Opéra-Comique, des théâtres et concerts de Paris, prêteront leur concours.

Le bénéfice de cette matinée servira, si l'on peut dire, de fond de quête à la souscription ouverte par l'externat du parc Monceau en vue do fournir à l'illustre professeur un laboratpire moins indigne de lui. Il conviendrait, certes, que la France entière, qui a de bonnes raisons d'être fière de M. Branly, participât à cet hommage, dont la science profitera certainement, et qui serait ainsi un hommage vraiment national. J. DE N.

AUX ÉCOLES

ÉLECTIONS A L'A.

Les élections au Comité de l'Association générale des étudiants ont été, cette année, particulièrement difficiles et longues. La cause initiale de cette difficulté était dans la division en deux partis du comité sortant et la principale raison de cette scission était, en quelque sorte, économique. La situation financière de la « générale » n'est, pas bril- lante le président, dans le cours de la der- nière assemblée, a même pu dire que « la situation est critique » et des étudiants ont annoncé un déficit de 300,000 francs. Seuls, jusqu'ici, avaient pu être élus les délégués des sections de Lettres MM. Teste, Arcens, Bertrand, Schweitzer; de Sciences MM. Jourdy, Garnicr, Richard, Baudino; de l'Ecole coloniale MM. Manôs, Dilhac et Becker.

Les élections pour les sections de méde- cine, sauf un délégué, M. Morigny, de phar- macie, d'art, dentaire, du P. C. N., sauf M. Meyniard, avaient donné lieu à un ballottage l'élection de la section de Droit, la plus importante, avait été annulée. ,,1

Les opérations ont' donc recommencé hier soir pour toutes ces sections; elles ont donné les résultats, suivants

•Section, de médecine MM. Lantier, Mallet, P. 0. N. Mût.. Roy, Vergniaud.

Section dentaire M. Merignac.

Section de droit MM. Tourolle, Mallebay, Hardivillor, Cliabanne, de la Villeguerin, Dumont. 1. ballottage.

Section de pharmacie M. Miniot.

Jacques-Pierre.

-Gazette des Tribunaux

COUR D'ASSISES des Alpes-Maritimes I L'affaire Brengues. •.

(Par dépêche de notre envoyé spécial) Nice, 18 février.

Il faut que nous marchions vite, disait hier le président, et il avait raison. On a jusqu'ici perdu beaucoup trop de temps. On se rattrape, et le président, hier résigné, dompté sous l'avalanche des conclusions, maintenant qu'il est le maître de la direction des débats, les conduit avec rapidité, ce qui n'enlève d'ailleurs rien à la précision.

Ce procès vient en effet pour la seconde fois devant le jury, et tout le monde le connaît. Il fait l'effet d'une pièce de théâtre dont on a déjà vu les quatre premiers actes. On les subit une seconde fois, parce qu'on attend le cinquième, celui du dénouement, avec impatience.

Le supplément d'information a-t-il apporté quelque élément nouveau pour ou contre le docteur Brengues? Telle est la seule question importante. On sait les' charges qui pèsent sur l'accusé. On connaît son système de défense. Nous le résumerons rapidement.

Brengues n'a pas changé, toujours hostile, irrité, revêche, répondant avec aigreur aux questions du président. Son crime, s'il est coupable, serait un crime de vengeance. Brengues, plaideur irascible, le lendemain d'un procès perdu, aurait tué son beau-frère d'un coup de revolver. D'autres eussent fait un pourvoi en cassation. Lui aurait préféré tuer. Tout est possible de la part d'un plaideur irrité. Alceste, lui-même, au sens si droit, perd tout son sang-froid le lendemain de la sentence qui le frappe, Brengues a beau dire qu'il est un calme. Tout le dément, le ton de sa voix agressive, son geste bref, tranchant, les éclairs de haine qui luisent dans ses yeux, son style aussi. Car, lorsqu'il écrivait à M. Charlois, son bêau-frère,.pour se plaindre de la sentence de la Cour d'Aix, il parlait « de la justice fatale, immanente » qui le vengerait.

Où était-il et qué faisait-il le jour du crime ?

R. J'étais à Milhaud la veille, répond Brengues. Je ne pouvais prendre le train pour Nice. D. Mais personne ne voua y a vu? R. Je suis revenu à pied.

D. Alors pourquoi avoir pris, un billet d'aller et retour ?

R. Ce n'est pas plus cher.

D. Oh mais il n'y a pas de petites éco- nomies?

R. On m'a rencontré à Milhaud, dit Brengues. Mais je ne sais pas qui. Je suis myope et n'ai reconnu personne. Je sais qu'on m'a salué.

Des témoins, nous le savons, sont venus, lors du premier procès, déclarer que Brengues, la veille du crime, n'avait

point couché chez lui à.Nîmos. et que le lendemain on l'avait rencontré dans le train venant de.Nice, à l'embranchement de Tarascon. Cela était une terrible, écrasante charge contre lui. Le président rappelle ces charges.

Eli bien nous entendrons ces témoins, répond Brengues.

Il y avait d'autres charges aussi. Brengues avait nié avoir possédé un revolver. Or il en avait deux, l'un qu'il jeta dans la fontaine de Nîmes, l'autre, un browning, qu'il confia à un pharmacien de ses amis, le lendemain du crime. Et l'expert armurier dira que c'est précisément cette arme qui a servi à commettre le meurtre.

Comment, si j'étais l'assassin, aurais-je été porter ce revolver chez un étranger ? c'eût été de l'inconscience.

Inconscience non, mais certainement maladresse, et quel est le coupable qui n'en,commet point ? Heureusement la maladresse des criminels aide singulièrement l'adresse de la police.

M. Char-lois a été tué avec une balle qui s'adapta parfaitement à la douille ramassée dans la rue Gubernatis. Celle-ci provient, dit l'expert-armurier, du revolver de, Brengues. Or celui-ci avait tout d'abord nié avoir un revolver. D. Vous en aviez un pourtant, dit le président ? 2

R. C'était un souvenir d'un ami, pas autre chose.

La distinction entre l'arme qui peut tuer et l'arme, bibelot de famille, fait sourire là salle. Visiblement elle est hostile, peut-être plus encore qu'il y a trois mois. L'accusé ne peut pas, même sur un petit point de détail, dire qu'il ne se rappelle pas, sans soulever les murmures de l'assistance,

Nous revoyons les témoins' entendus, il y a trois mois, et il est curieux de voir combien, en trois mois, une déposition, sans varier, est autre, différente. Ce sont les mêmes faits. Le témoin les rapporte de la môme façon. Mais tantôt il la synthétise, la présente dans un raccourci bien dangereux pour l'accusé, tantôt le témoin croit qu'il en a trop dit, il y a trois mois; et, sentant combien sa parole est grave, il a comme une sorte de scrupule à déposer.

Ainsi un médecin, le docteur Maurel, a eu jadis, il y a quinze ans, de graves difficultés avec Brengues. ̃̃̃

Je ne relire rien, dit M. Maure], de ce que j'ai dit il y a trois mois. Mais je regrette de l'avoir dit; on me l'a reproché et j'ai eu l'air d'avoir fait une œuvre de haine. Je n'en veux pas à. Brengues. Il me semble atteint du délire de la persécution. "• D'autres témoins, au contraire, ont,* cette fois, éliminé de leur déposition tout l'accessoire, tout l'inutile.

.Ils ont été interrogés, questionnés et même interviewés si souvent qu'ils savent exactement ce qu'il y a d'essentiel dans leur témoignage.

C'est ainsi que dépose Henriette Laurent, l'ancienne cuisinière de Brengues, et sa déposition est capitale. Elle montre ̃que,. la- veille du crime, Brengues n'était pas à Nîmes, et, quand d'autres témoins nous diront l'avoir vu, l'un à Nice, l'autre à Tarascon, la preuve de la culpabilité semble faite.

Henriette Laurentestune petite femme aux allures vives, à l'accent méridional. Le docteur n'a pas soupé ni couché chez lui le samedi 26 mars. Je ne l'ai revu que le dimanche, dans la matinée. Le lundi matin, monsieur m'a dit « Si on vous interroge, dites que j'étais chez moi hier. » Aussi j'ai obéi. Mais quand j'ai su qu'il était accusé d'assassinat, j'ai dit la vérité.

R. J'ai couché chez moi et soupé, dit Brengues. J'ai même mangé des artichauts. D. Ce n'est pas vrai, répond Henriette Laurent. Mais le tiens à dire que je crois monsieur incapable de commettre un crime. 11 est très bon, monsieur. Je l'ai servi cinq ans.

Et dans le mot «monsieur» elle met encore tout son respect et tout son dévouement de servante fidèle.

Pour ceux qui ont assisté déjà au procès, tout cela semble des redites inutiles. Ce doit être pour Mme Charlois encore un douloureux calvaire.

Elle semble plus triste encore, depuis le premier procès. Ses traits se sont douloureusement creusés; et c'est le même et tragique récit le réveil dans la nuit par une voix appelant M. Charlois, une dépêche, puis la descente dans l'escalier, une lampe a la main. Soudain un coup de feu,'un grand cri, et c'est le silence. Mme Charlois aimmédiatement soupçonné Brengues. Elle nous le dit, son mari en avait peur. C'était son seul ennemi et Charlois l'avait toujours soupçonné d'avoir empoisonné sa première femme. C'est, en effet, Brengues qui l'avait soignée.

La déposition de Mme Charlois, faite d'une voix nette, fait impression Je jùr.e.gue. je suis innocent, dit Bren-

gues. ̃•̃

Et moi, je jure que je dis la vérité, répond le témoin.

Ils se regardent en face, fixement, et c'est Brengues qui baisse les yeux. Puis ce sont les témoins qui ont vu, la nuit, dans la rue Gubernatis un homme qu'ils ne peuvent reconnaître. Il ressemblait bien un peu à Brengues, mais. tout cela est vague..

Un fait est certain. Brengues a pris un billet pour Milhaud le samedi. Y est-il allé ou a-t-il pris le train pour Tarascon C'est là tout le procès. On l'a vu à la gare le samedi, on l'a vu le dimanche matin, mais vers quelle heure? Le train arrivait à 9 h. 14. M. Chardon, employé à la gare, dit que quelqu'un est venu le demander vers neuf heures. Il ne sait pas qui.

Brengues dit que c'était lui et qu'il apportait des médicaments à Mme Chardon.

Un autre employé, Héraud, a vu Brengues le dimanche.

Je crois que c'est vers neuf heures, Mais, à l'instruction, il croyait l'avoir vu après l'arrivée du train de" neuf heu- res quatorze.

Tout cela ne serait rien, si une dame Berges ne venait pas dire qu'à Nice un voyageur l'avait bousculée

Grossier personnage, lui dit-elle, on demande pardon aux gens.

Après le crime, elle a vu dans les journaux le Dortrait de Brengues. C'é-

tait le voyageur pressé et mal poli de la gare de Nice.

A cela, Bringues ne répond rien, rien non plus au pharmacien auquel il a, le matin même du:crime, confié son browning, en ajoutant « Dites que vous.no m'avez pas vu ». Il luttait encore tout à l'heure, pendant l'interrogatoire, répondant avec une humeur agressive;- maintenant, il se contente de dire « Mon avocat parlera ».

On sait qu'au mois de décembre le procès a été remis pour supplément d'information. On venait d'entendre un témoin du nom de Cottarel dire qu'il avait vu le docteur à Milhaud, mais qu'il ne savait plus si c'était le vendredi on le samedi, la veille ou l'avant-veille .du crime, lorsque le procureur reçut une dépêche dans laquelle on lui disait qu'un soldat de Nîmes, du nom de Mantel, aurait 'entendu Cottarel parler d'offres d'argentqu'aurait faites Mme Brengues pour sauver son mari.

On pouvait faire venir ce Mantel à l'audience, l'entendre. On a préféré remettre l'affaire et cela a abouti à voir à la barre des témoins se donner les plus formels démentis, sans utilité d'ailleurs, ni pour l'accusation, ni pour la défense. Mantel vient à la barre, en uniforme. Sa déposition est très simple.

Mo trouvant un jour chez Cottarel, S3 femme m'a dit avoir reçu la visite de Mme Brengues, qui lui avait offert 3,000 francs à, la condition de dire que son mari était à Milhaud le samedi. « C'est grave», ai-je répondu. « ui, mais 3,000 francs m'arrangent ien, disait Gottarel je suis assermente, et on me croirait. » Si Mme Brengues a fait dés démarches pour sauver son mari, elles ne semblent? guère avoir,réussi à amener le témoignage décisif qui ôterait tout effet aux témoins produits par l'accusation. Cottarel, en effet, celui qu'on aurait voulu suborner, ne s'est pas montré très affirmatif. L'an dernier, il était garde champêtre; aujourd'hui, il est cuisinier. Au mois. de mars dernier, le 25 et le 26, il était précisément de service àMilhaud. J'étais là avec un de mes collègues. Quelqu'un me salue. Eh mais c'est Brengues, dit mon' collègue. Etait-ce le vendredi JJ5 ou le samedi 26, je ne sais plus. J'ai l'intuition pourtant que c'était le samedi. Avez-vous reçu, demande le président, la visite de Mme Êrengues ?

Oui.. ̃ •' ̃̃

Avez-vous dit devant Mantel que vous seriez heureux de toucher 3,000 francs ? 2

Non.

Alors, on fait revenir Mantel à la barre. Les témoins se disputeront, s'injurieront même, comme dans beaucoup de confrontations.

Mantel. -Oui, Cottarel m'a dit qu'il serait heureux d'avoir 3,000 francs.

Cottarel. A quelle date ? `?

Le président. Il ne s'agit pas de date,, mais de savoir' si le fait est vrai.

Cottarel semble embarrassé. Il hésite, demande encore une fois à quelle date se serait passée cette entrevue. Ses réponses manquent de précision.

Mantel. .Mais c'est un jour où j'ai soupé chez vous que vous m'avez parlé de la visite de Mme Brengues. ̃

Le président. A-t-il soupé cliez vous ? Cottarel. A quelle date?

Le président. A-t-il soupé

Cottarel. Je l'ai trop souvent invité.

Sentant tout ce que sa situation a dis gênant, Cottarel, soudain, s'écrie Mais, au fond, tout ça regarde ma femme. C'est elle qui a reçu la. visite dé Mme Brengues; Faites venir ma femme. Je voudrais bien ma femme.

11 n'ajoute pas « Elle me tirera d'embarras «Mais on sent bien qu'il aurait préféré que Mme Cottarel fût venue à sa place.

Oui, il aurait .fallu l'interroger -au moins à Teiîquête, dît Me Pourquery de Boisserin, la faire venir par un télégramme. Ils ne coûtent rien les télégrammes, pour un magistrat.

Oh maître, dit le président, j'ai fait une instruction très longue, très complète. Ce fut moi un travail écrasant, càr j'avais alors mon service d'audience. Comment dit Pourquery de Boisserin. Mais on donne au président des Assises un congé -de quinze jours!

Non, 'répond avec un soupir M. le président Audibert, on nous l'a supprimé. Nous travaillons jusqu'au dernier jour.

Nous ,entendons encore quelques témoins nouveaux Maury, qui croit bien avoir yu.Brengues à Milhaud le samedi. Ce serait d'une importance extrême pour Brengues si, aussitôt, le procureur ne nous disait

J'ai, sur le témoin, des renseignements donnés par le maire de son village. Maury est un très brave homme, mais un déséqui- j libré. Il est malade, tuberculeux et a d'au- 1 tres maladies encore. Il ne faut,, ajoute le maire dans son certificat, donner aucune importance'à ses déclarations.. Mon client aussi, dit Me Pourquery de Boisserin, est malade. Il a précisément les mêmes maladies que le témoin et on me refuse, pour* lui un examen mental.

La réflexion, est fort juste. -Il serait fort utile; souvent, de prendre des renseignements sur les témoins. Mais, icif il .semble .qu'on n'en ait pris que sur les témoins à décharge. Quelques témoins cites par" la défense, en effet, ont vu interroger leurs voisins ou leurs amis. Des policiers prenaient sur eux des renseignements. Mais qui avait donné cet ordre ?

Ce n'est pas moi, dit le président. « Ni moi, dit le procureur ».

Alors qui? et par ordre de qui? On ne le saura jamais. .̃̃.

Somme toute, ce supplément d'information n'a guèz'e été favorable â l'accusé. Brengues, d'ailleurs, écoute ces témoins sans mot dire, gardant ses yeux fixés sur le jury, sur ses juges qui," eux, sont impénétrables.

On devait terminer les dépositions aujourd'hui. II reste une douzaine de témoins a entendre. Mais c'est dimanche et il fait beau. Les jurés ont réclamé des vacances. On né siégera donc que lundi. •̃- Georges Claretie.

(DE NOTRE correspondant)

Chambèty, I,es débats concernant les bandits qui terrorisèrent ia Savoie au cours de ces dcrnièros années ont continué ce matin devant la Cour d'assises. M. Thévard, procureur généra],, s'est trouvé légèrement indispose mais, après une courte suspension d'audience, il a. prononcé son rér' quisïtoiro; réclamant la peine capitale con.tre Girard-ettPassieux, et ne s'opposant pas à l'admission'des circonstances atténuante*, en faveur, de Lenardon et Fassola.


LA F8E8EJE CE MATIN AFFAIRES ÉTRANGÈRES v

La Petite République

Russie et Chine. '̃̃ ̃̃ S'il faut en croire des informations que nous avons de bonnes raisons de tenir pour exactes, l'attitude énergique do la Russie ne serait pour déplaire à aucun cabinet européen. Voilà, en effet; des années que le gouvernement chinois oppose dans toutes les affaires la plus inacceptable force d'inertie. Une leçon' s'impose. Si tout le monde doit en profiter, pourquoi déplairait-il à 'l'un quelconque des intéresses que ce soit la Russie qui se charge de l'infliger? S

&A POLITIQUE

L'Echo de Paris

La réorganisation de l'Ouest-Etat,

Quelles garanties nous promet-on pour l'avenir, et en quoi .le retour des catastrophes précédentes en.sera-t-il prévenu, conjuré'

Ce n'est pas tout de changer les personnes si l'on ne doit pas attçindre les principes, et nous l'avons démontra bien des fois, c'est le principe même de' l'administration de l'Etat qui est déplorable et néfaste.

Au juste, et tout le monde le sait bien, ce n'est pas tel ou toi ingénieur, co n'est pas Pierre ou Paul, M. Beaugey ou M. Vionnot, qui sont les s grands responsables de la terrible et tragique situation do nos lignes de l'Ouest la culpabilité vraiment engagée, reconnue, est celle des politiciens.•

Le Gaulois

Dieu veuille que l'organisation perfectionnée fonctionne mieux que la désorganisation également perfectionnée dont nous avons pu constater les terribles conséquences

On a confié, parait-il, la direction de l'OuestEtat à des personnes compétentes « dont c'est le métier » c est au mieux, mais peut-être eût-on fait sagement de commencer comme on parait devoir ftnir.

Il y aurait,- en France, moins do familles en deuil et l'Etat n'aurait pas h payer do notables indemnité,s aux victimes de son exploitation. Paris-Journal, de M. Géf ault-Richard Dès l'abprd, il faudra aux nouveaux directeurs une sûreté de main exceptionnelle. L'administration de l'Ouest-Etat ressemble à ses trains. Elle déraille. Tout y est sens dessus dessous. Aucune fonction n'est tenue, aucun emploi occupé comme il convient. Comment le personnel exploitant aurait-il un souci qui fait défaut à ceux dont la mission est de le diriger? Il faudra aussi hâter la réfection des voies, la construction des machines et des wagons. D'ici là, peut-être serait-il sage de un peu le traiic, puisque le réseau est hors d'état de supporter la fatigue qu'on lui impose actuellement. La République française

L'infirmité foncière de toutes exploitations industrielles d'Etat s'accroît dans notre pays de ce qu'elles sont commanditées, et pour ainsi dire actionnées par la politique. Et quelle politique Celle qui résulte de rélectoralisme, -avec son cortège de sollicitations, d'intimidations et de, faiblesses. ̃

Si bien intentionnées qu'apparaissent la plupart des décisions prises hier au Conseil des ministres, elles ne. parviendront pas à guérir le réseau d'Etat de ce mal originel.

ÉCHOS & NOUVELLES

h Auto

On prête à l'autorité militaire la ferme, intention de créer un aérodrome militaire à Issy-lesMoulineaux et d'en interdire l'accès aux aviateurs civils qui en ont fait leur centre d'entraînement. Les différentes réclamations adressées au ministère.de la guerre seraient la cause do cette détermination.

Le Journal:

La Stampa publie la dépêche suivante de Greco

M. Renaud s'est considéré comme offensé par mon interview parue dans la Stampa de Turin. Il m'ademandési je confirmais cette interviewât je l'ai confirmé. Depuis, je n'ai reçu aticunccommunication directe do, M. Renaud. Je ne le suivrai pas dans ses provocations à distance, avec lesquelles il voudrait changer notre position réciroqne S'il a quelque communication à me faire,, il, connaît mon adresse.

Agesilao Greco.

lie Petit Parisien De Brest,

De Brest.

Une importante affaire do vol de marchandises vient d'être découverte à la gare des che mins de fer de l'Etat, a Brest.

Neuf employés de la petite vitesse sont inculpés d'avoir mis littéralement au pillage un chargement de bière destiné a un brasseur de Kerinou cinq cents bouteilles ont été volées et consommées depuis jeudi soir.

Les commissaires spéciaux Clerc et.Cler déclarent être sur la trace de nouveaux vols. Le Petit Journal

Parmi les fortes têtes qui avaient dirigé la grève des boutonniérs de l'Oise, en 1909, se trou-

Feuilleton du FIGARO du 19 Février

(9). Il

En Argentine

3j IÉïIji El V .A. <3- 3S

Si les Argentins n'ont pas de cathédrales gothiques, ni d antiques manoirs; ni de murs en ruines à montrer aux étrangers, ils peuvent les dédommager en leur racontant les mœurs de leur passé, qui est d'hier, et qui a pourtant le charme des vieilles histoires lointaines et presque incroyables.

Des gens encore vivants vous diront que vers 1830 et bien plus tard encore, dans ce pays dont l'unique ressource consistait dans la vente du bétail, ce qu'on appelle aujourd'hui l'élevage était chose inconnue. Les bœufs, les moutons vivaient en liberté sur des» lieues de pampa non délimitées. Aucune clôture pour les retenir. Quand un champ manquait d'herbe, les animaux allaient plus loin en temps de sécheresse, ils faisaient des centaines de kilomètres à la recherche d'un étang non tari. Avec ces mœurs, les t oupëaux des voisins se mélangeaient,. et c'était un travail impossible que de les ramener au bercail. On y était aidé par la marque théoriquement, chaque animal né dans l'estancia devait subir la formalité de la pyrogravure, dans l'oreille ou sur le gîte, au chiffre du propriétaire. Mais combien y échappaient! Cette opération, comme celle de la castration, se faisait à des époques déterminées.

Alors, l'estanciero essayait de rassembler tout son bétail pour compter le croît. C'étaient les seules occasions offertes à l'estimation de sa fortune. Donc, on faisait le rodeo, ou rassemblement des animaux. Les grands rodéos annuels de même que 1 opération de la marqueet de la castration des animaux, étaient des occasions de fête à l'estancia, Les plus habiles lanceurs de lasso et les boleado~ 1 res les plus fameux rivalisaient devant (i) Voir le Figaro des 22, 25, 29 janvier, 1", 5, 8, 12 et 15 février.

Tous droits de reproduction et de traduction réservés pour tous pays.

Copyright by Jules Huret, 1911.

vait Jean-Baptiste Platel, secrétaire du syndicat. Accusé d'avoir provoqué les grévistes aupil-< lage, et sur le point d'être arrêté, Platel prit la fuite. Puis, la grève terminée, il fut arrêté et condamné aune peine bénigne.

Platel s'est suicidé hier matin, à Méru. Il s'est tiré dans la tête une balle de revolver et a succ-ombé presque sur le coup.

De Ferrare.

Le directeur de la prison centrale, M. Montanari, avait déposé son paletot, son chapeau et quelques autres effets dans son bureau et était sorti pour inspecter les services.

En rentrant à midi, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il constata la disparition de ses vêtements. Le coup avait été fait par un détenu qui, ayant purge sa peine, avait été relâché dans la matinée.

Voulant sortir bien vêtu, il avait mis le paletot du directeur dans lequel se trouvait un portefeuille «ontenant 500 francs et avait gagné le large.

LA JOURNÉE

Obsèques M. Amédée Paraf fréunion;au cimetière Montparnasse, 2 heures). Cours et conférences Conservatoire' des arts et métiers, 292, rue Saint-Martin M. Surcouf « la Navigation aérienne» ,(2 h. 1/2). Musée Guimet, avenue Çuimot M. Philippe Berger: « les Ruines », (2 h. i/fl). Œuvre du placement des enfants à l'étràn1ger, mairie du seizième arrondissement, avenue Henri-Martin M. Cana de Vaux «Lamartine et les poètes anglais (4ti. 1/2).

Informations

Mouvement administratif

Sur la proposition du président du Conseil, ministre de l'intérieur et des cultes, sont pommés:

M. Langeron, secrétaire général de 2e classe de l'Orne, est nommé secrétaire- général de classe du Doubs, en remplacement de M. Sauvageot, décédé M. Girard, chef de cabinet de préfet, est nommé' secrétaire général de 8e classe de

l'Orne

M. Thirion, conseiller de préfecture de 2° classe des Côtes-du-Nord, est nommé conseiller de 2° classe de la Loire-Infé ieure, en remplacement de M. Duverger, appelé sur sa demande à d'autres fonctions, et nommé conseiller de préfecture honoraire.

M. Carrayron, docteur en droit, chef de cabinet de préfet, est nommé conseiller de préfecture de 2e classe de Tarn-et-Garonne, en remplacement de M. Pouvillon, précédemment mis en disponibilité sur sa demande;

M. Gimat, licencié en droit, chef de cabinet de préfet, est nommé conseiller de préfecture de 2° classe du Pas-de-Calais. M. Bazi, conseiller de préfecture de 3<> classe de la Haute-Saône, est nomme conseiller de préfecture de 3° classe de Tarn-et-Garonne. M. Dejanne, licencié en droit, commis de lre classe des services civils en Indo-Chine, est nommé conseiller de préfecture de 3e classe des Hautes-Alpes

M. Terrai, conseiller de préfecture de 3° classe de la Haute-Loire, est nommé conseiller de. préfecture do classe de l'Isère. M. Bonnefoux, conseiller de 2° classe de l'Isère, est nommé conseiller de préfecture de 2° classe de la Haute-Loire.

M. d'Abzac, licencié en droit, est nommé conseiller de préfecture do 3° classe de la Haute-Loire.

M. Lecompte, conseiller de préfecture de 3e classe de la Somme, est.élevô la 2? classe de ses fonctions.

L'Eco/e Monge

L'association des anciens éléves de l'Ecole Monge a célébré vendredi soir chez Marguery le vingt-cinquième anniversaire de sa fondation. Une fête délicieuse de cordialité et de gaieté a réuni autour de son vénérable et affectionné président d'honneur, M. Godart, près de cent cinquante anciens élèves, parmi lesquelsnombre de célébrités dans toutes les branches, accourus pour apporter à leur ancien, directeur, et à quelques anciens professeurs invités, le témoignage de leur reconnaissance affectueuse. Après le dîner, M. Eugène Domange, président actuel, a prononcé une allocution charmante à laquelle M. Godart a

les maîtres et les péons réunis. Parfois on organisait des courses entre les coureurs les plus rapides, et le soir, au son des guitares, toute la peonada dansait le « cielito », le « gato », ou cette danse si voluptueusement grave, le tango, qui n'est qu'un reste des danses arabes. Entre temps, on rassemblait le bétail par rodeos partiels, pour l'habituer à la présence de ses gardiens, etaiusi le civiliser. Autrement, les bêtes abusaient de leur liberté. Nées libres, elles redevenaient peu à peu sauvages, et pour réunir ces épaves, c'était une battue folle, une course exténuante à coups de lasso et de « bolas (i) », à travers les milliers d'hectares de l'estancia.

Comme, en somme, ce qui valait, c'était la peau, on tuait les animaux les plus sauvages, dans la prairie. Au moyen d'une serpette fixée horizontalement au bout d'une longue perche, les gauchos à cheval leur coupaient les jarrets à la course, passaient à un autre, et ainsi pour des centaines de bêtes. Puis, il les achevaient sur place, et, leurs peaux enlevées, la chair servait de nourriture aux caguars et aux vautours. Quand ces exécutions avaient lieu aux environs des estancias, la viande y était transportée et vendue aux saladeros du littoral, usines, nombreuses à cette époque, où se salait et se séchait la viande pour l'exportation au Brésil et aux Antilles les cuirs allaient en Europe.

Les peaux de mouton servaient de selle, et leur laine se vendait pour presque rien. Et même, le nombre des animaux augmentait tellement qu'on les tuait par milliers, non pour leur laine, encore moins pour leur viande, méprisée alors par ledernierdes péons, mais, chose incroyable, pour leurs os destinés à la fabrication de la chaux, marchandise rare alors sur les bords du Rio de là Plata, ou pour chauffer les fours à briques. Les vautours dévoraient les charognes, le soleil faisait le reste, et la pampa se remplissait de squelettes de moutons éclatants de blancheur. Les hommes chargés de cette besogne de trappeur et de boucanier s'appelaient et s'appellent encore des gauchos. A demi sauvages, la peau brune ou jàunâtre, les yeux 'sombres, les cheveux (1) Les bolas sont formées par trois boules de bois, de pierre ou de plomb, reliées par une courroie de Cuir. Le gaucho en tient une à la main, il fait tournoyer tes deux autres au-dessus de sa tête, avec les lanières longues de i m. 50 environ, puis les lance dans les jambes du bœuf ou du cheval qu'il veut atteindre. L'animal erttbarrassé par ces liens tombe et le gaucho peut ainsi, s'en emparer. :•

répondu de la façon la plus spirituelle et la plus attendrie.

Puis notre collaborateur et ami, Miguel Zamacoïs, qui fit toutes ses études à Monge, a lu des vers composés pour la circonstance, qu'on a vus plus haut. Ces vers,, est-il besoin de le dire, ont été salués par les acclamations les plus enthousiastes et par un triple « ba,n » frénétique.

On a continué par une représentation théâtrale. MM. Henry Davin et Tune, avec Mmes Georgette Moreau et MarieThérèse Lorza ont jôdé avec brio une petite comédie, la' Petite Poison, dont l'auteur bien connu, Trébla, est un ancien mongien.

On a donné ensuite Bohémos, de M. Za- macoïs, déjà nommé; Mme Blanche Dufrène à été. un Bohémos étincelanfc de fantaisie et de lyrisme Mlle Glplys Maxhance, une Léonida d'une grâce mutine et d'une.< malice exquise; quant'À M. Marcel de Germiny, qui avait fait a Fauteur l'amitié d'incarner Péruvône, il a-été remarquable de drôlerie et de suffisance comique.

On-a terminé par le Train de S: h. 57 7 une revue de M. Henry Enthoven, enlevée vcrveusemônt par l'auteur et Mlle Maëlec cette soirée où le cœur et l'esprit ont eu, chacun sa part.

Légion d'honnenr

Est, promu au grade d'officier de la Légion d'honneur, M. Martin, premier secrétaire de l'ambassade de la République française à Madrid. M. le baron de Zuylen de Nyevelt, sujet belge, président de l'Automobile club de France, est nommé chevalier de. la Légion d'honneur. <, La mort héroïque du docteur Mesny Le ministre de la guerre a reçu un rapport du capitaine Collardet, notre attaché militaire en Chine, au sujet de la ,mort admirable du docteur Mesny, qui â succombé à la peste, comme- le Figaro l'a. déjà signalé, en soignant des malades à Kharbine. Ce rapport contient le texte-- d'une, lettre où M, Romero, agent consulaire de France à Kharbine, donne au consul dp France à Moukden, des détails vraiment pathétiques sur la mort de notre compatriote.

Le docteur Mesny, sentant sa mort prochaine, avait fait demander l'agent consulaire pour lui confier ses dernières volontés. Il se lit placer à deux mètres de M. Romero, dans la rue, et, après lui avoir déclaré qu'il savait sa mort prochaine, il lui fit ses excuses de n'être pas allé le voir; mais il craignait de lui apporter la terrible maladie. Le docteur Mesny ajouta en souriant « Je ne vous dis pasau revoir, mais adieu » et il entra dans la voiture d'ambulance qui l'emportait à l'hôpital il allait succomber.

« Je dois vous avouer, écrit M. Romero, à la fin de son récit, que j'ai été ému jusqu'aux larmes de voir un homme si jeune, si résolu et si courageux, prendre son parti si bravement. ».

En f honneur de Kirchhoffer

Société 'militaire d'escrime pra-

tique (21* versement). 72 » M. Paul Lefèvre (Douai). 10 » M. Ad. Lacroix 5 » M. A. d'Hauson 50 » Sociéte rennaise d'escrime (Ren-.

nos). 50 » Un groupe de membres' de la so-

ciété u le Masque de Fer», Lyon. 63 » M. Henri Uelaroche, par l'entre-

mise du n Masque de Fer ». 20 » M. Ghabas (salle Filippi) -l.. 20 » » M. Ra vet (salle Filippi). 20 » M. Thirifay, professseur d'escrime

à Liège 50 » M. Lospagnol,professeurd'escrime

au lycée Caruot, à Dijon. 1r. ni

au lycée Caruot, à Dijon 15 »

Total Fr. 377 ..».

Listes précédentes. 55.966 45

Total.Fr. 56.343 45

Presse

Le comité de l'Association syndicale professionnelle des journalistes républicains français a, dans sa séance d'hier,

noirs et épais, ce sont des métis des premiers colons espagnols et d'Indiennes. Ces bouviers-centaures étaient, parfois, en même temps des bandits redoutables, des réfractaires, pilleurs d'estancias et ravisseurs de femmes. Leur costume, aujourd'hui disparu, se composait d'un caleçon brodé ou orné de dentelles dans le bas, à la manière des mousquetaU res, et du « chiripa », grande pièce d'é^ toffe noire, passée entre les jambes et ramenée à la taille de manière à faire une sorte de vaste pantalon souple. Le gaucho mettait son élégance dans sa ceinture de cuir ornée de pièces d argent qui retenait dans sa gaine le grand couteau; dans les molettes de ses éperons d'argent, larges comme des ostensoirs, et dans les agréments d'argent ciselé de la selle, de la bride et du mors'. Une sorte de cape en laine appelée poncho lui couvrait le buste; il était coiffé d'un chapeau de feutre mou aux bords étroits, et ses bottes étaient faites de la peau des pattes de derrière d'un poulain nouvellement dépouillé l'homme passait sur ses jambes nues la peau encore fraîche et la façonnait à sa mesure; elle descendait jusqu'au bout des pieds, dont il ne passait que le gros orteil et l'index, qui s'appuyaient seuls dans l'étrier très petit. Puis oh faisait sécher ces bottes .naturelles qui devenaient, en réalité, un bas de cuir. Ces costumes ne se voient plus qu'aux fêtes du carnaval. Aujourd'hui, dans le centre etdansle suddel'Argentine.laplupartdesgauchos sont des péons, c'est-àdire des domestiques ordinaires chargés des travaux de la ferme. On ne voit plus guère de ces métis que dans les provinces du nord, Corrientes, Entre-Rios, Salta, Jujuy et Missiones, dont ils forment, en somme, le fond de la population, et qui ont abandonné les fonctions extra-sociales de leurs pères. Le gendarme et les chemins;, de fer .en ont fait des bouviers paresseux, des lapithes pittoresques, des joueurs.de. guitares, gardiens des derniers vestiges d'époques anciennes.•-•

J'en ai vu souvent, j'en ai fait parler, et surtout j'ai entendu parler d'eux. Nous n'avons pas, en Europe, d'échantillon humain a lui. comparer. M. Daireaux, dans son bel ouvrage sur l'Argentine d'autrefois, a voulu le rapprocher du berger de la Camargue, du Cosaque du Don et du Mongol des plaines asiatiques. Je sais qu'il n'a rien de nos pâtres d'Auvergne ni de nos bailes alpestres. Mais il me semble trouver en lui a la fois du du Far-West ët4u

procédé à l'élection de son bureau pour l'exercice 1911

Ont été élus président, M. Paul Strauss Vice-présidents, MM. Jules Claretie, Jules Lermina, Maurice Faure

Secrétaire général, M. Mario Sermet Trésorier, M. Théodore Henry

Secrétaires adjoints, MM. Antonin Bergougnan, Paul Desachy. Une conférence sanitaire

Le gouvernement français vient de prendre l'initiative de la réunion, à Paris, au mois de mai prochain, d'une conférence sanitaire internationale et il a adressé, dans ce but, des invitations aux Etats des deux continents.

l Cette nouvelle délibération a paru ^imposer au lendemain de l'épidémie cholérique qui a éclaté l'an dernier sur l'Italie méridionale, où elle a été d'ailleurs magistralement étouffée, et au moment la peste pneumonique sévit en. Mandchôurie dans des conditions effroyables qui rappellent les plus mauvais jours de l'épidémie des Indes. Afin. de faciliter autant que possible la tâche de la future conférence, le gouvernement français a eu l'idée de faire préparer les bases de la discussion par le comité permanent de l'office international d'hygiène publique.

A la demande qui lui en a été faite par le ministère des affaires étrangères, le président de ce comité, M. le professeur Santoliquido, a bien voulu répondre favorablement et convoquer le comité pour le 8 mars prochain.

Dès que les conclusions du comité permanent auront été arrêtées, elles seront communiquées à tous les gouvernements invités à la conférence de Paris, afin qu'ils puissent en tirer parjti dans leur participation à cette réunion. L'Exposition de 1920

A l'unanimité des membres présents, la Chambre de commerce de Péronne, interrogée par M. le ministre du commerce et de l'industrie, vient d'exprimer l'avis « qu'il n'y a pas lieu d'organiser à Paris une nouvelle Exposition universelle internationale aux environs de l'année 1920. »

Un précieux auxiliaire

Un docteur de grande réputation a coutume de dire « Le premier de mes médicaments dans les affections de 1 estomac est le Pain grillé Jacquet; c'est mon plus précieux 'auxiliaire. » 92, rue Richelieu.

Jean de Paris.

Courrier DE LA Bourse

Paris, 18 février.

C'est la Russie qui a fourni cette semaine le condiment qui a relevé la monotonie du plat, quotidien.:

Des dépêches qui auraient voulu être alarmantes se sont émoussées sur l'optimisme de bronze dont la Bourse est pourvue. La peste et ses ravages, l'ultimatum à la Chine, annoncés avec fracas, ont tout au plus décidé quelques acheteurs en bénéfice à réaliser leurs positions. Le marché n'en est pas moins reste très ferme, et les dispositions de la. place conservejit la tendance qui domino notre place depuis plusieurs mois. Je n'oserais jurer qu'elle.. puisse persister longtemps, excepté pour quelques valeurs privilégiées- qui commencent, seulement leurs mouvements, comme l'Extérieure espagnole et le groupe de l'Electricité.

L'attention du public va être attirée hors du marché. Les émissions succèdent aux émissions. Celles qui sont terminées ont eu le plus grand succès il y a gros à parier que celles qui vont venir, ne seront pas moins heureuses.

En attendant l'emprunt haïtien se trouve en difficulté- pour la répartition.

Non seulement l'établissement émetteur (Union Parisienne) rembourse 95 0/0 des fonds versés, mais les difficultés de la répartition ne permettront pas de donner plus de 3 0/0 aux souscripteurs.

Nous allons maintenant voir entrer en ligne deux nouvelles émissions. La première, ainsi qu'on le verra aux « Informations financières », sera introduite mardi sur le marché en banque. Elle est précédée d'une

matelot. Il a la passion des galops infinis dans la pampa solitaire, et l'amour organique, constitutionnel, de l'indépendance. Sa Oère liberté a de la noblesse. Il n'accepte pas d'ordre donné dans la colère, sur un ton de commandement. Un officier prussien n'aurait aucune chance de s'en faire obéir. Il ne comprend le travail que quand il lui plaît. et cheval. Son mépris pour le laboureur courbé sur la glèbe est sans bornes. Il est généreux. L'argent, pour lui, n'a d'autre valeur que celle de quelques orgies violentes. Le reste du temps, il est sobre et rêveur. Quelquefois il chante, en s accompagnant de la guitare, et il improvise des chants d'amour mélancoliques qu'on appelle des « tristes» ou des bienvenues pour les hôtes. Son ceil voit, loin, avec une netteté inouïe. Tous les plis de terrain de son domaine, il les connaît, et à trois kilomètres, il ne confond pas la corne du bœuf couché avec une touffe d'herbe; il reconnaît à des distances fabuleuses les visiteurs de la pampa et distingue à l'horizon le galop d'un cavalier de la ferme de celui d un étranger, et salue, sans se tromper, le caguar ou le puma en quête de charogne. Cependant les occasions de regarder étant très rares dans la monotonie du spectacle, la force d'attention du gaucho se concentre au dedans, et l'âme devient méditative. Mais l'esprit sans aliments a des idées peu nombreuses qui tournent, toujours les mêmes, dans sacervelle. Et c'est la mentalité du marin, du berger etdu Bédouin.

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Voilà donc comment et par qui se pratiquait, il y a cinquante ou soixante ans, l'élevage du bétail. Aussi, dans ce pays entièrement dédié à la vie pastorale, le lait était presque inconnu, le beurre plus encore. Après 1870, la viande, dans les villes, coûtait encore 2 francs les 12 kilos. Un boeuf domestiqué, c'està-dire un peu gras, se vendait de 40 à 45 francs au maximum. La vente des troupeaux s'effectuait de large façon. L'acheteur venait il 1 estancia et demandait un certain nombre de tètes, de bétail. On faisait un rodeo, on estimait d'un coup d'œil le nombre des bêtes rassemblées et 1 acquéreur exigeait « todo lo que pisa », tout ce qui suit, c'est-à-dire les jeunes veaux accompagnant la mère. Le commerce du bétail se faisait surtout avec les saladeros établis sur les rives du Parana, de l'Uruguay et du Rio de la Plata d'où la viande salée etséchée était exportée au Brésil et.à Cuba. Tous

très bonne réputation et considérée comme une affaire d'avenir. I La seconde est destinée au marché officiel. C'est une affaire américaine. Je crois qu'elle forme l'avant-garde d'une série intéressante. Nous allons donc pouvoir traiter chez nous des valeurs de ce grand marché.

Choisies avec soin elles représentent la sécurité du placement et l'avantage de bons revenus. Elles ont toujours en outre un grand attrait pouf la spéculation parce que la place de New-York si fertile en mouvements regagne toujours, sur les bonnes valeurs, les cours perdus.

Lé nom de sa raison sociale est Philadelphia- Company of Pittsburg. Les actions ordinaires ont rapporté, pour l'exercice clos en mars 1910. 7 0/0. Les recettes de 1911 sont déjà en augmentation et l'on peut, sans illusion, prévoir la progression des dividendes. L'objet de la société est multiple. Elle a commencé par distribuer le gaz et l'électricité aux Etats de Virginie et do Pensylvanie. Elle s'est développée ensuite en poursuivant l'exploitation des tramways urbains et suburbains. Il suffit d'énoncer ces industries, qui donnent toutes de gros bénéfices dans tous les pays, pour faire comprendre au public qu'il est en face d'une affaire industrielle de premier ordre, sinon par son importance, au moins par sa qualité. J'ai toujours considéré comme très avanta.geuse pour le marché de Paris l'introduction des bonnes valeurs étrangères. C'est là où l'Epai'gne peut puiser de gros dividendes et composer son portefeuille avec une variété qui divise ses risques en augmentant ses revenus.

Je sais .bien qu'avec leur ignorance des questions financières, quelques-uns do nos députés ont crié contre l'exportation de l'argent français à l'étranger, en invitant le gouvernement français à mobiliser ses foudres. Ceux-là n'ont qu'à lire la discussion qui a eu lieu au Reichstag. Ils verront comment les arguments du comte Krautz, un apôtre du nationalisme financier, ont été repoussés par le sous-secrétaire d'Etat M. Delbrùck, qui a expliqué victorieusement l'intérêt de l'Etat à être créancier de l'Etranger, et quels avantages l'Epargne "irait de cette moisson de coupons faites à l'extérieur.

Pour ma part, je voudrais bien savoir de quel droit un gouvernement voudrait m'empêcher de gouverner ma fortune à mon gré et comment en outre il pourrait s'y prendre pour m'empêcher d'acheter des valeurs étrangères.

Il vaut encore mieux laisser à notre marché le bénéfice de ces négociations au lieu d'en faire profiter les banquiers brokers et courtiers qui sollicitent constamment nos ordres.

Marché officiel. La Rente s'est raffermie légèrement à 97 52.

Les actions des chemins de fer francais se sont maintenus à peu près aux mêmes' cours qu'hier. Si l'on compare les prix actuels à ceux d'il y a huit jours, on constate que la semaine n'a pas été brillante pour les porteurs. Le Nord a baissé de 27 francs à 1,505, l'Orléans de 50 francs à 1,240.

Ls fonds russes se sont légèrement raffermis. Le Cora,solidé I 0/0 a regagné 15 centimes à 93 65, le fi 0/0 1906 reste à 105 40. h'Extûricure espagnole s'est maintenue à 96 10. Le Turc est ferme à 94 30.

Le Portugais est soutenu à 65 80, bien impressionné par la signature de l'accord commercial franco-portugais.

Le Brésil 4 0 reste à 91 65.-

Les obligations 4 1/3 0/0 de la Province de Buenos- Aires 1910 sont à 489, soit 8 francs meilleur marché que les obligations 4 1/2 0/0 1909. L'arbitrage est tout indiqué;

̃ Les établissements de crédit ont regagné lo terrain qu'ils avaient perdu hier. La Ban-r que de Paris s'est relevée à 1,844 le Crédit lyonnais s'est -raffermi à 1,512. L'Union parisienne est en reprise de 6 francs à 1,167, T Le Crédit mobilier est soutenu à 704. Les importantes émissions auxquelles, cet ôtà- blissement vient do procéder n'ont pas empêché de donner un nouveau développement aux services de banque proprement dits. La Société française de banque et de mines reste bien tenue à 117. La Banque privée se maintient à 450. La Société auxiliaire de crédit est ferme à 617.

La Banque ottomane gagne 2 fr. à 707. Les banques russes sont en reprise sensible, après leur fléchissement d'hier La Banque privée de Saint-Pétersbourg regagne 14 fr. à 662; la Banque de l'Union à Moscou se relève de 3 fr. à 793.

Les valeurs de transport et d'électricité sont restées bien tenues. Le Métropolitain finit ferme à 656, le Nord-Sud à. 336. L'Industrie électrique se tient à 329. L'ac- tion Popp'est ferme à 820.

Les Tamivays de Paris restent bien disposés et gagnent 4 fr. à 306.

les autres produits, peaux, laines, cornes, graisses et crin, cendre d'os et guano artificiel se vendaient en Europe. En 1822, l'exportation des produits de l'élevage s'élevait à 16 millions de francs. Cinquante ans plus tard, à 227 millions de francs. `

En 1888, elle atteignait 355 millions. En 1909: 768 millions de francs. Chiffres éloquents et qui en disent long sur la transformation de la vie pastorale en ces vingt dernières années.

Les huit vaches et le taureau amenés d'Espagne en Argentine, en 1553, ont donc t'ait des petits.

Aujourd hui, le dénombrement des troupeaux argentins porte à 30 millions de têtes le stock des bovidés, à 68 millions celui déîs moutons, à 7 millions et demi celui des chevaux, à 1 million et demi celui des porcs.

L'Argentine se place ainsi au troisième rang des pays éleveurs de bovidés, après les Etats-Unis qui en possèdent 72 millions et demi et les deux Russies d'Europe et d'Asie qui en ont près do 48 millions. Elle occupe aussi le troisième. rang pour.le nombre de ses moutons, après les deux Russies (83 millions) et l'Australie (74 millions et demi). Le troisième rang lui revient également pour le nombre des chevaux, après les deux Russies,(22 millions et demi) et les Etats-Unis (21 millions).

Je n'ai cité le chiffre de la production porcine que pour montrer combien l'Argentine était distancée par les Etats-Unis qui en ont 65 millions; l'Allemagne, 22 millions, et la Russie, 11 millions (1). Dans ce dénombrement des troupeaux argentins, une augmentation est notable dans toutes les espèces, sauf en ce qui concerne les moutons dont la'diminution s'affirme depuis le recensement de 1895 qui portait leur nombre à 74 millions 1/2.

Sur les 68 millions de moutons argentins, il faut compter huit millions de mérinos Rambouillet proprement dits, 25 millions de Rambouillet croisés d'animaux créoles et 35'millions de moutons anglais, de race Lincoln.

Je me suis enquis des raisons de cette diminution du troupeau ovin. Elle provient, d'abord, de l'augmentation cons(1) Pour faciliter les comparaisons avec la France, disons que le recensement de 1908-dénombrait comme suit le troupeau français 14,239,000 bêtes à cornes;

3,064,000 chevaux;

18,500,000 moutons;

7,090,000 porcs. ̃»

L'Electl'icité et Gaz du Nord est calme et soutenue à-328.

L'action des il/e'/auafse maintient à 783. Le Rio-Tinto reste ferme à 1,723.'

Les Chemins de fer nationaux (lu Mexique (2° préférence) sont soutenus à. 198.

Les valeurs russes ontregagné ce qu'elles avaient perdu hier. La Sosnowice est en re? prise de 19 fr. 1,399; la Briansk se relève à 389.

On remarque la meilleure tenue de V Azote qui s'avance à 311, soit une reprise dé 26 fiw pour la semaine.

Marché en banque. Le marché sud-africain est do plus en plus lourd, et les acheteurs, découragés, lâchent pied. La Rand Mines perd encore 2 fr.à 203; et la Goldfields 2 fr. à 141.

La Crown Mines baisse à 190 50,; 1 East Rand à 120 50.

Les valeurs de, diamant subissent l'in* fluence de la faiblesse du.groupe sud-africain. -Ca De Beefs fléchit à 476, la Jagersfon«em à 211 50.

La Lena se maintient â 81. ̃' ̃"̃

Le Spassky est soutenue à 96..

Le Platine accentue son mouvement 3b- hausse et gagne encore 9,francs à 680. La Mallzo/I, après quelques jours d'accalmie, retrouve son animation et monte brusquement de 58 francs à 1,798.

La Hartmann gagne 4 francs à 707.

Les valeurs de caoutchouc sont bien tenue. La Société financière reste à 317, la Malacca à 199..

Armand Yvel.

New-York, samedi (dernière heure). Le Stock Exchange sera, fermé mercredi prochain, jour de l'anniversaire de Washington. Les transactions ont aujourd'hui porté sur 339,000 actions, comprenant 87,000 Readïng, 79,000 Steel, 34,000 Union, 12,000 Chesapeake, 9,000 Erie.

Les premiers cours ont été fermes et les efforts des baissiers pour faire tomber les cours ont été vains. Les valeurs spéciales ont été très poussées, surtout les Reading. Le groupe Harriman a été également très soutenu, sur l'annonce que les obligations nouvelles des Southern Pacific avaient été" fort bien accueillies à la Bourse de Paris. Sur le tard, il y a eu quelques reculs; mais les derniers cours ont été très fermes. Le marché des obligations a été peu actif et les .transactions ont poi'té sur. l,872r00A dollars., ̃̃̃.

Le marché monétaire a otô ferme, avec un taux moyen de 2 3/8 0/0 pour les emprunts jusqu'à lundi.

En clôture, le cuivre 12 10 demandé; 12 20 offert.

1NFOH1UA TIO VS FINANCIÈRESCOROCORO UNITED COPPER. Comme nous l'avons déjà annoncé, c'est lu mardi 21 février courant' que les actions Corocoro United Copper seront introduites sur le marché à terme des valeurs en banque.

La Compagnie Corocoro United Copper Mines a été constituée en juillet 1909 pour acquérir plusieurs mines de cuivre situées on Bolivie au. sud-est de La Paz( et exploitées depuis un certain temps par divers propriétaires, Le capital social est de 700,000 liv. st., divisé en 700,000 actions de 1 liv. st.

Les ressources dont dispose la nouvelle Compagnie doivent être utilisées pour réorganiser l'outillage des mines en question, afin de la met- tro à la hauteur d'une exploitation intensive. D'autre part, on estime quo l'ouverture d'une ligne de' chemin de fer reliant Arica à La Paz' permettra de réduire sensiblement le prix do revient.

D'après les calculs des ingénieurs, lorsque les nouveaux aménagements seront tormi'nes la Compagnie pourra 'produire 4,000 tonnes do cuivre par an, avec un prix de revient de 33 livres sterling par tonne.

Enfin, d'ici pou d'années, une production da 10,000 tonnes par an pourrait être envisagée. EMPRUNT COLOMBIEN 6 0/0 OR 1911. Ori prévoit un vif succès pour l'émission de l'emprunt extérieur 6 0/0 or de Colombie, do 7,560,000 francs, ou 300,000 £, en 15,000 obligations de 504 francs, ou 20 ̃£, remboursable en trente ans, à partir du l" mars.- -»̃̃-̃ •• •̃ > •• -r ̃ ̃••• ̃• On sait qu'en dehors de la garantie générale attribuée. cet emprunt sur la totalité des revenus de la République, une garantie spéciale est constituée par un privilège do premier rang sur les revenus des douanes.

Rappelons que le prix d'émission est de 492 fr. 50, payables 100 francs en souscrivant et 392 fr. 50 du 1"' au 4 mars que les intérêts do 30 fr. 24 par an sont payés nets d'impôts, semestriellement, le l'r mars et le 1" septembre. La valeur rapporte donc G,14 0/0 non compris le bénéfice de la primo d'amortissement. La souscription sera ouverte le 24 février, à la Banque Alsacienne de Paris, 36G, rno Saint-: Honoré..

MAGIC CITY. L'action Magic City, le nouveau: grand parc d'amusement parisien, vient d'être introduite en Bourse, et le public a fait à, cette, valeur le meilleur accueil. En Bourse, les demandes ont été nombreuses et, sur des cours soutenus, on a clôturé hier aux environs de 125. Cette affaire, établie suivant les conceptions

tante du prix de la terre qui oblige à refouler de plus en plus'tes troupeaux vers le Sud, car les moutons ne « paient » que sur la terre bon marché; elle provient ensuite de la colonisation des régions de la Pampa et de la Patagonie la culture a commencé; de l'accroissement de l'exportation des viandes frigorifiques; puisqu'on abat trois millions de moutons par an pour les grill-rooms de Londres mais la raison principale, il faut la chercher dans la tendance qui va se généralisant chaque jour à augmenter la valeur individuelle des animaux en vue de leur poids au frigorifique. Cette tendance oblige l'éleveur argentin à sacrifier la quantité pour la qualité.Au lieu de nourrir, comme autrefois, six ou huit moutons sur un hectare, par exemple, l'éleveur, aujourd'hui, n'en nourrira que deux ou trois; au lieu d'acheter mille moutons créoles, il achètera trois cents métis de Lincoln. °

̃

On a calculé ce que la- totalité 4e ce§ animaux représentait de kilogrammes de viande par tète de population. Si demain on tuait, aux Etats-Unis, au Canada, en.Australie; en Argentine, tous les bœufs, les vaches, moutons et porcs et qu'on voulût en partager la viande entre tous les habitants respectifs de ces pays, l'Américain- du Nord recevrait une portion de 265 kilogrammes de viande, le Canadien 365 kilogrammes, l'Australien 957 kilogrammes et l'Argentin 1,624 kilogrammes.

L'Argentine peut donc exporter Elle n'a pas, en effet, une population nombreuse à nourrir, comme les Etats-Unis, et se trouve, de ce fait, dans une situation privilégiée au point de vue de l'exportation. Mais surtout, en raison du bas prix actuel du sol argentin, de la possibilité de laisser, grâce à son: climat, les troupeaux dans les champs toute 1 année, elle peut produire dans des conditions plus avantageuses que les Etats-Unis.Làbas la terre est plus chère, et les animaux sont grands consommateurs de maïs et de fourrages, toujours en hausse, ce qui élève beaucoup le prix de la viande. Etant donné que la consommation locale augmente en Amérique du Nord, il semble que l'Argentine soit appelée, dans un avenir proche, à prendre une place prépondérante dans l'exporta-- tion mondiale.

Jules Huret, (A suivre.)^


lesfplas" modernes et organisée avec prudence prontera.de la grande faveur dont jouissent à Paris les- établissements susceptibles de procurer au public des distractions originales, nombreuses et renouvelées, dans un cadre élégant .et luxueux,

Toutes ces considérations permettent d'envisager une hausse importante de la valeur.

Enfants chétifs

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Nouvelles Diverses

PARIS

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̃TJN MEETING SANS DURAND

Depuis trois jours, la C. G'. T. répétait aux ouvriers « Venez tous, samedi soir, au manège Saint-Paul! Venez! Vous verrez Durand JIJ vous, dira sa reconnaissance et sa joie » '̃.̃̃

Ils vinrent, au nombre de plusieurs mil- liers, après un dîner hâtif. Ils s'entassèrent dans une salle où. le brouillard empêchait de voir la tribune. Ils attendirent patiemment, debout, en s'épongeant le front, pendant que d'autres, moins heureux, se battaient à la porte.

Le président agita sa sonnette.

Il allait parler, présenter Durand sans doute et lés plus bavards se turent.

Camarades, dit-il, Durand est malade. Il m'a chargé de l'excuser auprès de vous La stupeur fut extrême. Il y eut un instant d'hésitation, puis la sortie tout de suite commença. ̃

Les orateurs cependant eurent beau chanter les meilleurs morceaux de leur répertoire, les plus sonores et les plus applaudis d'ordi- naire, on était venu pour voir Durand et Durand n'était pas là

En sorte qu'à onze heures le président, après avoir. consulté- ses, assesseurs, leva la séance.

UN DBAME A LA GARE DU NORD

Un jeune homme et une jeune femme, sortant du Métropolitain, se dirigeaient hier matin, à huit heures et demie, vers les quais intérieurs de la gare du Nord. Ils discutaient bruyamment. Le jeune homme, qui paraissait en proie à une vive émotion, sortit tout à coup un revolver de sa poche, en dirigea le canon vers sa tête et fit feu. Il eut la joue traversée..11 tomba ensanglanté. On releva le blessé et on le transporta à l'hôpital Lariboisière, où il fut admis d'urgence.

C'est un sieur Paul Courtois, tailleur, âgé de vingt-quatre ans, demeurant 74, rue d'Avron. La jeune femme a expliqué que leur querelle provenait de ce qu'elle voulait le quitter, et que c'est pour cela qu'il a tenté de se suicider.

i ̃

VOL DE 100,000 FRANCS DE BIJOUX

Pendant un voyage de M. Charles Mathy, bijoutier, 61, rue'de. -Richelieu,. son employé et homme de confiance, Paul Clouet, âgé de trente-cinq ans, avait disparu, emportant pour une centaine de mille francs de bijoux qu'il s'était fait livrer au nom de son patron par divers autres joailliers. Il avait écrit de Bordeaux qu'il partait pour l'Amérique. La Sûreté l'a arrêté hier soir faubourg Saint-Martin, au moment où il allait prendre, le train la gare de l'Est. Il a raconté qu'il avait voyagé avec une femme et l'ami de ceMe-ci, à Lyon, Bruxelles, Toulouse, Lille, Cette et Dijon. Dans cette dernière ville, il fut dévalisé pendant son sommeil par ses compagnons de voyage. C'est pour cela qu'il était revenu à Paris. Il prétend qu'il voulait s'en aller dans les Vosges pour s'y suicider dans une forêt afin qu'on ne le retrouve jamais.

ENTRE AGENTS ET BONNETEURS

Des inspecteurs de la Sûreté ont arrêté, avant-hier dans l'après-»midi, prés du champ de courses de Vincennes, deux bonneteurs, Léon Rifflard, âgé de quarante-et-un ans, et François Gendarme, âgé de cinquante-cinq ans. Tous doux sont des repris de justice. Gendarme n'a pas moins de quatorze condamnations.

Cette arrestation ne s'est pas faite sans difficulté. Les bonneteurs ont résisté et, au cours de la lutte, l'agent Deschya eu le petit doigt de la main droite brisé.

DÉPARTEMENTS

itJNE yiLLE QUI HÉRITE D'UN MILLION Bar-le-Duc. M. Blanpain de :Renusson, littérateur, qui vient de mourir à Paris, a institué la ville de Bar-le-Duc sa légataire universelle. Celle-ci; va hériter ainsi de plus d'un million.

APRÈS LA CATASTROPHE DE COURVILLE Le Mans. Les obsèques des victimes de la catastrophe de Courville ont eu lieu à Sablé, ce matin, devant une foule énorme. Au cimetière, après le service religieux,

des discours ont été prononcés par le souspréfet de La Flèche, et par MM. Laroche, député, de Rouge, conseiller général, Bougevin, conseiller d'arrondissement, et Coutard, maire de Sablé.

ATTENTAT SUR LA VOIE FERRÉE

Perpignan. ̃– Un bloc de maçonnerie avait été place sur la ligne de SaintrLaurens-dela-Sologne. Un accident a pu être évité grâce au sang-froid du mécanicien d'un train de voyageurs.

Çà. et là

Hier, a eu lieu à Nantes, avec un plein succès, le lancement du contre-torpilleur argentin Mendoza.

Un violent incendie a détruit à Lyon, place du Pont, à la Guillotière, deux. étages d'un grand magasin de nouveautés. Un incendie a causé cent mille francs de dégâts dans le magasin de laines d'un négociant do Roubaix, et deux cent cinquante mille francs de dégâts dans une malterio de Tourcoing.

Argus.

LA REVUE HEBDOMADAIRE et son enquête annuelle

Le 5 mars, la Revue hebdomadaire commencera la publication de la série d'articles constituant son. enquête annuelle, qui portera, cette année, sur 1 organisation des Ministères. Au moment où le Parlement va être saisi de projets nouveaux concernant la réforme administrative, cette enquête est toute d'actualité.

Les articles seront signés par MM. Barthou (intérieur) Colson (travaux publics) Compayré (instruction publique); Doumer (guerre); Demartial (colonies) Flandin (justice); R. Jay (travail); Laurent (finances) Méline (agriculture); Millet (affaires étrangères) Henry Maret (beaux-arts) Darcq (postes et télégraphes). AVIS DIVEES

T?ngeluees, GERÇURES prévenues ou détruiih tes par la PATE DES PRELATS, ParftX° Exotique, 35, r. du4-Septf>re. Eviter contrefaç3. AU BON MARCHÉ (Maison A. Boucicaut), lundi 20 février et jours suivants,

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LES THÉÂTRES

1

Théâtre de l'Apollo La Divorcée, opérette en trois actes, de M. Victor Luon, musique de M. Léo Fall.

La Divorcée ( Die geschiedene Frau) appartient à ce cycle d'opérettes fameûse's, la Veuve joyeuse, l Amour tzigane, Rêve de valse, le Comte de Luxembourg, le Soldat de chocolat, qui ont ravagé ces dernières années l'Autriche, l'Allemagne et .l'Angleterre. Elles ont peuplé de rythmes valsants le cœur et 1 âme du public, qui ne s en lasse jamais. M. Léo Fall pour sa part, a connu des succès énormes avec la. célèbre Princesse Dollar d'abord, avec le Joyeux paysan, avec Belle Risette, avec la Sirène, enfin avec l'opérette qu'il a tirée de Miquette et sa mère.

M. Franck, qui nous avait fait déjà connaître quelques-uns des types les plus marquants de ces succès d'opérette, nous a fait entendre hier la Divorcée, dont la carrière fut parmi les plus heureuses. Ce qui apparente les uns aux autres ces petits ouvrages légers et charmants, c'est la marque indélébile qu'ils portent de leur nationalité. Chose curieuse, alors que le pathétique, le grand lyrisme, les sentiments forts et soutenus ont un caractère nettement international lorsqu ilss'expriment en de vrais chefs-d'œuvre, le rire, lui, est viennois, anglais ou français, et son effet ne .dépasse que rarement les frontières. Les psychologues qui se sont occupés du rire ne nous ont pas suffisamment explique les raisons de ces divergences. Ni Spencer, ni M. Bergson, ni le dernier venu d'entre eux, M. Edme Tassy. n'ont éclairci ce phénomène « d éréthisme idéatif ». Ne regrettons pas trop de manquer de solution savante pour ce problème, car si les études sur la tristesse sont parfois réjouissantes, celles sur la gaieté sont' presque toujours très tristes. ` Heureusement pour l'opérette de M. Léo Fall, son personnage principal est également et aussi favorablement connu dans tous les pays la Compagnie des wagons-lits, qui, elle, est bien internationale. Aussi, si le texte en a été refait ad usiim Gallorum, n'a-t-relle point perdu cependant son piquant essentiel. Et comme la pièce se passe en Hollande, on a pu y laisser demeurer cette sorte de sentiment qui est le propre des opérettes viennoises et allemandes une atmosphère libertine, créée à l'usage de la vie conjugale. Z>

La pièce un couple fort uni; fort épris, qu'un divorce rend à la liberté. La cause de ce divorce une inconséquence vénielle du jeune mari, qui a offert inconsidérément une des places de son sleeping à'une jolie chanteuse de café-concert, rencontrée sur le quai de la gare et qui ne trouvait plus à se .oger dans le train, absolument complet. Les deux époux, toujours amoureux, profiteront de la même manière de leur liberté; l'un en affectant d'être épris de la chanteuse qu'il n'a cessé de respecter et qu'il simule de vouloir épouser; l'autre, en jouant le même jeu avec le président même du Tribunal qui a prononcé le divorce. L'aventure se termine de la façon la meilleure, la plus gracieuse et la plus morale à la fois. Le rythme capiteux d'une valse, le souvenir voluptueux qu'elle éveille font tomber la jeune femme pâmée dans les bras du mari séducteur. Le président épousera la jeune chanteuse et tout se termine à la manière des anciennes moralités. Quelques personnages épisodiques égaient la pièce le contrôleur des wagons-lits qui assista au voyage coupable une sorte d'ahuri qui n'est pas dépourvu de sens pratique et que M. Ardot incarne à miracle; un couple d'honnêtes domestiques hollandais, ré-

jouis et bons enfants le père de la divorcée, qui est directeur général de la Compagnie des wagons-lits et légèrement fêtard; un serrurier sourd et un assesseur pudique.

La pièce est alertement conduite elle serait insuffisante pour donner du prix à une musique médiocre; elle est suffisante pour celle de M. Léo Fall. Ce qu il y a de meilleur en elle, ce sont des couplets subtilement troussésetoù sesentent la plume d'un poète et le cœur d'un homme d'esprit. Depuis hier le sleeping p.st entré dans le domaine de la musique. grâce à la souplesse avisée d un écrivain qui en a vanté le ronronnement séducteur et 'l'intimité tentatrice, .d'un homme de goût quL.« sait voyager »; et surtout grâce à la fantaisie voluptueuse et à l'abandon càlin de l'interprète de ces jolis couplets Mlle Jane Marnac.

M. Fall a écrit naguère quelques opéras, qui ont créé moins de sensation que ses opérettes. De là provient ce qu on pourrait nommer la partie « opéra-comique » de la Divorcée; c'est-à-dire les récits, les mélodrames, petits horizons graves qui surprennent parfois dans un ensemble si joyeux. Ce ne sont certainement point ces épisodes, d'ailleurs assez rares, qui ont fait le succès de la Divorcée c'est sa « valse », qui est une manière de petit chef-d'œuvre; ce sont quelques duos, un quatuor qui est excellent, enfin des couplets. On sent, assurém nt, que M. Léo Fall est un musicien qui a du métier son invention mélodique est élégante, son rythme piquant, son harmonie facile et agréable, son instrumentation plus adroite et plus recherchée qu'il n est de coutume.

Le petit quintette, qui est une des parties saillantes du premier acte est d'un joli séntiment musical et vaut surtout par sa conduite ingénieuse et la spirituelle aisance de ses répliques. Les couplets de Trust n'existaient pas, je crois, darts la version primitive et ont été écrits spécialement à 1 intention de Mlle Marnac, qui ajoute à leur preste badinage toute la vivacité spirituelle de son talent. Les couplets du Sleepin;/ ont plus d'attrait qu il n'en faut pour inciter aux voyages confortables ils s'illustrent d'une amorce de valse du tour le plus câlin.

Les valses abondent au second acte. C'est, d'abord, le duo aguicheur entre la jeune chanteuse et l'époux divorcé; c'est, enfin etsurtout, ie duo en forme de valse entre les deux époux amoureux, valse célèbre déjà, d'une souplesse rare et qui a ce mérite d'être parfaitement significative de la situation dramatique. Je citerai encore le quintette du même acte et, au dernier, le duo bouffe de la chanteuse et du contrôleur des wagons-lits, d'une coupe syllabique fort heureuse et que le public a demandé par trois fois à ses extraordinaires interprètes Mlle Marnac et M. Paul Ardot.

Ce détail vous dira, d'ailleurs, à quel point le succès a été grand. La pièce est montée de la manière luxueuse dont M. Franck est coutumier; Mlle Jane Marnac y faisait ses débuts dans l'opérette elle s'y est révélée chanteuse très adroite et dotée de séduisants moyens vocaux; son talent de comédienne est connu; le fol entrain et l'esprit de son jeu ne sont plus à louer. Son succès personnel a été très grand.

Mme Jane Alba prêtait à la femme divorcée la sûreté de sa voix, la séduction de son art vocal et l'intelligence persuasive de son talent de comédienne. M. Henry Defreyn a retrouvé dans le personnage du jeune mari les succès habituels que lui valent sa manière séduisante de chanter et l'élégance de son jeu. M. Paul Ardot est hilarant à son ordinaire et a composé le personnage du contrôleur des wagons-lits avec une invention très pittoresque. M. Tréville est la distinction même dans le rôle du président du Tribunal. Je citerai encore M. Miller, Mlle Millet, qui sont pleins de bonhomie candide dans les rôles des deux domestiques.

L'orchestre est conduit d'une manière supérieure par M. Celansky.

Robert Brussel.

M Jode au Théâtre

A l'Apollo

Hier soir, chambrée des plus élégantes à l'Apollo, où M. Franck nous conviait à la première représentation de la Divorcée. Bonne soirée pour la chroniqueuse des modes, qui a pu glaner à l'intention de ses lectrices les plus jolies choses du monde.

Les toilettes de Mlles Marnac et Alba ont obtenu le succès que rencontre toujours une tentative nouvelle et heureuse. Les robes créées par Drecoll pour ces deux charmantes artistes sont autant d'indices charmants pour'la mode de demain.

On a beaucoup remarqué la forme toute nouvelle des jupes, s'ouvrant légèrement sur le côté et laissant admirer la finesse du pied et du bas de la jambe. Rien de gracieux comme ce mouvement de léger relevé, donnant à la toilette et à la démarche une allure absolument inaccoutumée et jolie.

La première des robes offrant cet aspect est portée par la jolie Mlle Marnac. Elle est en velours souple bégonia. Très « style » la jaquette qui l'accompagne, avec grand col de zibeline et un jabot de dentelle sur le devant.

Au mAme acte, MIIb Alba est vêtue d'une robe de mousseline de soie grise sur un fond de liberty gris bleu très pâle.

Pour le deuxième acte, Drecoll a donné libre carrière à son sens artistique dans une robe toute d'or, d'argent et de cristal qui fit l'émerveillement unanime de toute la salle.

Luxueueuse et enveloppante, épousant étroitement les formes délicates de Mlle Marnac, cette robe est un chef-d'œuvre de goût et de chic.

La jupe, tout en drap d'or, estrebrodée d'or également; elle est montée très haut à la taille, sur un corsage très à clair brodé de cristal blanc. Rien de plus heureux ni de plus nouveau que ce contraste d'or et d argent.

Au même acte, Mlle Alba fait valoir une robe décolletée rosé Danaé. Le bas de la jupe, légèrement échancrée sur le côté, est brodée dans le bas de perles de couleur. Elle revêt ensuite sur cette robe un amour de manteau de velours d'une souplesse délicieuse et d'une bien jolie couleur bleu-changeant.

La note estivale est donnée au troisième acte par la ravissante robe dont nous donnons ici le croquis. Elle est en

ROBE PORTÉE AU 3' ACTE PAR MI!MARNAC Création Drecoll

mousseline orchidée et dentelle blanche. Une légère note de broderie au passé

dans des tons de rose est du plus délicieux effet.

Pendant ce même troisième acte, Mlle Alba porte une très jolie petite robe. La jupe tout en mousseline blanche est ornée de dentelle dans le bas. Sur cette jupe une ravissante petite veste très courte avec un rien de broderie blanche. Je suis tout à fait convaincu que ces deux modèles, jeunes, gracieux, charmants, feront fureur dès les premiers sourires du soleil, et vous allez les voir triompher aux très prochaines réunions élégantes pour inaugurer la réouverture d'Auteuil.

En résumé ce fut une véritable « première de la mode », et Ion peut en déduire que cet été apportera de très heureuses modifications à nos toilettes. Félicitons-en Drecoli qui se préoccupe avec tant de constance d affiner toujours, de rendre plus svelte et plus élégante la ligne féminine au lieu de s'ingénier à la recherche incessante d'une originalité, qui conduit tout bonnement parfois nous en avons vu d'assez fâcheux exemples à la rencontre du pur grotesque. Je souhaite aux créations de Drecoll tout le succès qu'elles méritent, et je suis bien tranquille, mon souhait sera exaucé, car le célèbre couturier de la place de l'Opéra est 1 enfant chéri de la victoire.

Ghenya.

COURRIER DES THÉÂTRES Opéra- Comique Reprise de Pelléas et Mélisande. M. Albert Carré n'oublie pas les ouvrages qui ont donné tant de prix à sa direction il a repris hier Pelléas il reprendra sans doute demain Ariane et Barbe-Bleue.

Le grand intérêt de cette soirée était la prise de possession par Mme Marguerite Carré du personnage principal tâche redoutable s il en fut, car la créatrice du rôle qui n'a jamais affirmé son talent avec plus de force que dans celui-là est de celles qu on n'oublie point facilement. La surprise en était-ce une? bienheureuse a été de constater que le talent de Mme Carré se prêtait à merveille à l'héroïne dulente, fragile et lé.gendaire de Maeterlinck. Elle en a dessiné la silhouette fugitive, marqué la grâce précieuse avec une égale justesse et une égale poésie. Elle l'a chantée enfin avec d'exquises inflexions vocales et s'est assuré de la sorte le succès personnel le plus vif.

M. Jean Périer, Pelléas admirable, représentait le rôle qu'il a créé d'une manière inoubliable et y a été justement acclamé. Mlle Brohly prêtait sa voix magnifique à Geneviève M. Vieuille incarnait à nouveau le roi Arkel, dont il exprime la noble autorité d'une manière si impressionnante, et M. Albers chantait et' jouait avec beaucoup de justesse et d'accent le mélancolique Golaud. C'est M. Ruhlmann qui conduisait l'orchestre il a traduit le chef-d'œuvre de Claude Debussy avec le zèle le plus artistique. R. B.

Aujourd'hui

la Comédie-Française, à 1 h. 1/2, 100e anniversaire de la naissance de Jules Sandeau, le Dépit amoureux, comédie en deux actes, en vers, de Molière (Mmes Thérèse Kolb, Marinette Yvonne Lifraud, Lucile; MM. Georges Berr, Gros-René; Dehelly, Eraste; André Brunot, Mascarille Jacques Guilhène, Valère)

2° Mademoiselle. de la Seiglière, comédie en quatre actes, en prose, de Jules Sandeau. Distribution

La'baronne de Vau-

bert Mmes Renée du Minil Hélène Maillo

Destournelles MM. J. Truffler Bernard Stamply Leitner

io marquis Louis Delaunay Jasmin Croué

Raoul Jacques Guilhène

r- A l'Odéon, à 2 heures, la Boulangère et le Pacha. t

Au théâtre Sarah-Bernhardt, à 2 heures, 'dernière matinée de les Noces de Panurge. M. Galipaux jouera. le rôle de Panurge. Au Théâtre Lyrique (Gaîté), à 2 h. 1/4, 30e représentation de Don Quichotte (Mlles Rynald, Dehaye, Brienz, MM. Lucien Fugère,

Vanni JVIarcpux, A. Gilly, Dousset, Alberti, etc., etc.). ."•̃•: L'orchestre sera dirigé par M. A. ÀmaloUt Au théâtre des Capucines, à 2 h. 1/2, pre«mière matinée du nouveau spectacle Aiiec le sourire /.revue (Mlle Delmarès, Gaby Boîssy, Mado Minty, M. Berthez, etc) la Combittaison Turquin; le Jupon.

Location sans augmentation de prix, Au Gran'a-Guigno), à 2 h. 1/2. première mà« tinée du nouveau spectacle Dichotomie, la Fugue de Mme Caramon, les Mines de Ganeffontein, Roméo, Alcide X'épct.ct le Ghaac~'etir. •– Au théâtre Femina, à 3 heures (Matinées pour la jeunesse), Roger Bontemps ̃ (Mona Gondré, G. Livettini, Emma Mauller). Fauteuils depuis 3francs. Tél. 528-68. Métro Aima. Nos lecteurs trouveront à' sa place habituel!» le tableau complet des matinées d'aujourd'hui. Ce soir Au théâtre Femina, à h..ij2, première représentation de Malazarte, tragédie symbolique en trois actes, de M. Graca Aranha. Distribution

Dyonisia Mmes Gréta Prozor La mère Bouchetal Mihtina Gina Barbieri Almira Sephora Philomène Morène Malazarte ̃ MM. do Mas r. Edouard ̃ raul'hamret L'Avocat Savoy

Le créancier Lugné-Poe' Raymond n. Pierre Samson

Le ctecor du d= acte est de M. Rotteinstein, La musique et les chœurs brésiliens sont dirigés, par M. Galland.

Les représentations de Malazarte se poursuivront les 20, 21 et 22.

A la Comédie-Française, à 8 h. 3/4, les Marionnettes (Mmes Fayolle, Dussane, Robinne, Provost, Révonne, Jane Faber, MM. George Grand, Siblot, Granval, Numa, Jacques deFéraudy, Lafôn, Alexandre, G. Le Roy, Léon Bernard, Chaize).

A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Carmen. A l'Odéon, 8 h. 3/4, Anlar, pièce en quatre actes, de M. Chékri-Ganem, musique de M. Rimsky-Korsakoiï, exécutée par l'orchestre Colonne (avec le concours de Mllo Napierkowska, de l'Opéra-Comique, dans la Danse du Feu, réglée par Mme Mariquita), Aux Variétés, à 9 heures, les' Midinettes, comédie en 4 actes de M. Louis Artus (Mmes 's Amulio Diôterlo, Mistinguott (débuts), Reu^ ver, Miller, Marcello Prince, etc., MM. Guy, Max Dearly, Prince, Emile Petit, Diamand). On commencera a 8 h. 1/2 par la Partie d'échecs.

Au Théâtre Lyrique (Gaîté), ù 8 heures précises, les Huguenots (Mmes Félia Litvinne, Berthe Lowelly, MoïnaDoria,Doccin,MM. Affre, Boulogne, Rigal, Alberti, Sardet, Matyert, Barreau, Guillot, Delvy).

L'orchestre sera dirigé par M. Archainbaud. A la Porte-Saint-Martin, relâche pour les répétitions générales do VEnfant de l'amour. A la Renaissance, à 8 h. 1/2, le Vieil Fomme, pièce nouvelle en cinq actes de M. Georges de Porto Riche (Mmes Simone, Lantelme, Margel, Liceney, Vermell, MM. Tarride, A. Dubosc).

Au théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h. 1/2, la Dame aux camélias (Mlle Marie-Louise Dorval, M. Damorès).

Au théâtre Michel,, 8 h. 3/4 très précises le Veilleur de nuit (Mlle Madeleine Dolle M. Harry Baur) et représentations de M. Sacha Guitry et Mlle Charlotte Lysès la Femme et les Pantins (Mlles Rpnée Corciade, Clairville, MM. Cooper., Rozenberg); le Complice (Miss Bcnnett, MM. Prad, Cornély).

Au théâtre des Capucines, a 9 heures, Avec le sourire! 1 revue (Mlles Delmarès, Gaby Boissy, Mado Minty, Mérindol, Saint-Bonnet, Yanc, Flory. Ariette, Rossi, G. Held, MM. Berthez, Arnaudy, Choof, Maujan, etc.); la Combinaison Turquin (Mlles Mario Calvill, Ritto, Yane, MM, Arnaudy, Trament, Hervil, etc.); le Jupon, (Mlle Frarx, MM. Ch. Bernard, Laurac).

A l'Athénée, à 8 h. 1/2, Y avait un arrêt à Dijon; à 9 heures, les Bleus de l'Amour (Mmes Augustiuo Leriche, Alice Nory, Andrée Barelly, Maud Gauthier. MM. Victor Boucher, Cazalis Félix Gandér», Gallet, TérofV Rolley, Borderie).

Aux Bouffes-Parisiens-Cora Laparcerie, à 9 heures, le Mariage de Mlle Beulentans (Mlle Dieudonné, MM. Jacque, Berry, Francis Bernard, etc.).

-Au théâtre Apoilo, à 8 h. 3/4 très précises, la Divorcée (Mmes Jane Marnac, Jane Alba, Alice Milet, Walser, MM. Henry Defreyn, Paul Ardot, Tréville, Colombey). ̃– Au Grand-Guignol, à 9 heures, Roméo, les Mines de Gan>ffonlein, la Fugue de Mme Caramon, Alcide Pépet, Dichotomie.

Hier .1IIf.

Hier soir, à l'Opéra, très belle représentation A'Aïda. Mlle Demougeot, qui chantait le rôle d'Aïda, fut à maintes reprises acclamée par la salle entière, ainsi que Mlle Lapeyrette, Amnéris si remarquable; M. Muratore, tout à fait de premier ordre dans Rhadamès M. Noté, superbe Amonasro; MM. Paty, Lequien, Mme Laute-Brun et M. Revol'. Nous avons reçu la lettre suivante deMt Henry Bernstein, l'auteur de Après moi, donné hier en répétition générale à la Comédie-Française

18-2-11.

Mon cher ami,

Vous me feriez passer pour le pine des ingrats si vous n'ajoutiez, pas à la note parue hier que Raphaël Duftos a été, au cours des répétitions. un collaborateur affectueux, avisé, plein de goût et d'ingéniosité.. Cordialement a vous.

Henry Bernstein.

P. S. Il serait injuste aussi de ne pas remercier en même temps que mes autres interprêtes, M. Joliet, comme toujours excellent, et M. Granval, un des plus spirituels acteurs do la- Comédie, un espoir de la maison.

Une spectatrice portait hier soir, à l'OpéraComique, une jupe-culotte. Gros succès dé curiosité.

Par contre, on disait hier que Mlle Provost, qui en avait une dans Après moi, à la Comédie-Française,, y renoncerait, et que lundi, à la première, 'elle aurait une autre toilette.

̃̃̃

De Bruxelles, par télégramme

Le succès du Bois sacré, au. théâtre des Galeries, a été éclatant. M: Jules Brasseur, et Mme Balletta, celle-ci dans le rôle créé par Mme Jeanne Granier, celui-là dans le personnage qu'il a créé à Paris, ont remporté un véritable triomphe. Mlle Renouard, dans le personnage de la femme du directeur des beaux-arts, MM. Bressol et Darcey dans les créations de MM. Max Dearly et Guy aux Variétés, ont été légitimement associés au triomphe de leurs deux camarades. La mise en scène était remarquable.. Au jour le jour

La semaine dans les théâtres subventionnés

A l'Opéra lundi ef; samedi, les Maîtres chanteurs (Mlles Y. Gall, Daumas, MM. Franz, Delmas, Rigaux, Journet; Campagnola, Teissiô) .mercredi, le Miracle (Mlles Chenal, Bailac, Courbières, MM. Muratore, Cerdan, Carriô, Nansen, Lequien, Teissié; danse Mlle A. Boni); vendredi, Aida (Mlles Demougeot, Lapeyrette, MM. Sluratore, Noté, Journet, Lequien).

A la Comédie-Française lundi, Après moi; mardi, Après moi; mercredi, les Marionneles jeudi, matinée à 1 h. 1/2, les Plaideurs et Mademoiselle de la Seiglière jeudi, en soirée, Après moi'; vendredi, Après moi; samedi, Après mot. >

A l'Opéra-Comique lundi, à 8 h. 3/4, représentation populaire à prix réduits, avec location, la Vie de bohème (Mlle Lucie Vauthrin, M. Mario, Mlle Tiphaine, MM. Delvoyo, Belhomme, Dupré); mardi, à 8 heures, huitième représentation de l'abonnement du


mardi (série B), Pelléas et Mélhande (Mme Marguerite Carré, MM. Jean Périer, H. AIliers, Mlle Brohly, M. Yieuillo) mercredi, à 8 heures, Louise, (Mme Edvina, M. Léon ,Reyle, M. Mézy, Mlle Charbonnel); jeudi, •matinée, à 1 h."l/2, dixième représentation do l'abonnement (série bleue), le Caïd (Mlles Mathieu-Lntz, Nelly Martyr, MM. Vieuille, Cazc neuve) le Toréador; soirée, à 8 heures, 'huitième représentation do l'abonnement du

jeudi (série B), Pelléas et .Mélisandc (Mme Mar-

̃ guérite Carré. MM.' Jean Périer, H. Albers, Mlle Brohly ,M. Yieuillc) vendredi, à 8h. 8/4, Werther (Mlle Alice Raveau MM. Léon 'Beyle, Vaurs, Du.pré, Mlle Nelly Martyl) 1 samedi, matinée, à 5 heures, abonnement de ;la série verte, Concert historique de la muque soirée, a 8 heures, huitième représentation de l'abonnement du samedi (série B), Pelléas et Mélisande (Mme Marguerite Carré, Mlle Brohly, MM. J. Périer, H. Albers, Vieuille).

A l'Odéon lundi (pour la deuxième série de l'abonnement du lundi), mardi et mercredi, Antar, avec' le concours de l'orchestre Colonne jeudi (matinée hors série), l'Atlêsienne, avec le concours de l'orchestre et des chœurs d'Edouard Colonne; jeudi (soirée); .vendredi et samedi (soirée), Antar, avec le concours de l'orchestre Colonne.

Mme Jane Catulle Mondes nous écrit une lettre dont nous détachons ce fragment youlez-vous avoir l'amabilité do faire savoir qu'après un incident -survenu entre Mme Stichel 'et moi, j'ai prié MM. les directeurs do l'Opéra, quiy'ont tout do suite consenti, de me laisser lo libre choix d'un maître de ballet pour régler la 'chorégraphie d'Espana1!

C'est M. Staats, ancien' maître de ballet à •l'Opéra; immédiatement agréé par MM. Messager etjiroussan, que j'ai chargé de ce soin, dont il a accepté avec enthousiasme la responsabilité. Après moi devant être donné mardi et jeudi aux abonnés do la Comédie-Française, le service de seconde ne sera pas reçu avant ̃vendredi. Les intéressés seront d'ailleurs prévenus en temps utile.

Mlle Mérenliô chantera Carmen, ce soir, à rOpéra-Comiquo, avec M. Salignac, Mlle Ménard, M. Mézy pour principaux partenaires.

«H

Les Trente Ans de théâtre reprendront jeudi soir leurs représentations de faubourgs au théâtre-concert du XXe siècle, 138, boulevard Ménilmontant. La ComédieFrançaise donnera pour cette 247e représentation (2 fr. 50, 2 fr., 1 fr., 0 fr. 50), Horace (M. Silvain, le vieil Horace M. Paul 'Mounet, Horace; Mme S.Veber, Camille, Mlle Madeleine Roch, MM. Falconnier, Ravet, Alexandre, Le Roy, Mlle Lhcrbay) Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée (Mlle dil.Minil, M. Henry Mayer). Ce spectacle comprendra également les « Danses et chansons «d'Offenbach (Mlles Chastes et Meunier, \le l'Opéra, Mlle Leclerc, de l'Opéra-Cominue) et la Glu, de Jean Richepin, par Mlle ̃Polaire qui vient d'y remporter un si éclatant succès. Il commencera par les Rondes villageoises chantées et dansées en costumes par les petites élèves de' Mlle Pauline Vailant, de l'Opéra-Cômique, et c'est notre distingué confrère M. Trébor qui fera la causerie précédant la Glu.

-r.

Ainsi que nous l'avons dit, le Vaudeville remet aujourd'hui sur son affiche, etpour toute la semaine, la Famille Benoiton. L'amusante comédie de Victorien Sardou sera interprétée comme il suit

Clotilde Mmes Simon-Girard (en représentation)

Marthe ̃•.̃̃*̃ Terka-Lypn AdoLphine Cécile Caron Camille DherMay 'i'héodule Berthc Fusior Jeanne Go.orfrotle Armand .Anna. Isabelle Fusier. Fanfan l'otite Yvonne ..•.̃• •̃ Willem (débuts)

;*FormicliëI ̃ ̃̃'̃̃ MM. Lérand

Benoiton • Jofirc.

̃̃̃Prudent •̃ ̃̃̃̃ Joan Das Champrosé Georges Mauloy Stéphen CeorgesLacroix Didier •' Kdg-ai- Becman Jean- Yei-tin Baptiste ̃ l'ecomte Mullor ''̃" CUartrettes Un arçfcitocte Fai vre

La matinée commencera à 2 h. 1/2,

"M. Henry Laniothe vient d'être engagé par M. Porel pour créer, aux côtés de M. Lucien Guitry, un des principaux rôles du Tribun, l'œuvre nouvelle de M. Paul Bourget, actuellement en répétitions au Vaudeville.

Quand Monsieur chasse aura terminé sa fructueuse carrière aux Nouveautés, M. Micheau compte faire une reprise de Occupe-toi d'Amélie Et c'est un vaudeville de M. Benjamin Rabier qui succédera, un jour, à cette reprise. La pièce nouvelle de l'auteur applaudi du Château des Loufoques aura pour titre Et ma sœur

Les mercredi 1" et jeudi 2 mars, le Théâtre Shakespeare donnera son neuvième spectacle (deuxième do la saison}, qui comprendra- la représentatipn de 'Peinieç d'amour perdues, comédie pastorale on cinq actes de \V Shakespeare, et la causerie de M. Camille de Sainte-Croix sur « Shakespeare galant ». Les interprètes seront les artistes de la distribution précédente Mlles. Reinback, Calixte, Guintirii, Roselle, Carmen Silva, Renée Dahon, Maxat, Dalcy, Doria, Ferestro. MM. René Rocher, Jean du Collet, Vidal, Pierre Pradiér, Robert Got, Ducray, uregoire; Cazaux, Ravaut, Donnip, Lefort.

Peines d'amour perdues n'a jamais été représenté en France, pas plus d'ailleurs que les huit précédents spectacles shakespeariens

• Feuilleton du FIGARO du 19 Février -r–. (12). LE PU

iv 1

LE GRAND PALAIS DE LA COTE D'ARGENT Suite

Aimery bégayait votre

Monsieur. la surpmse. votre bonté* trop de joie. Oui Vous êtes un good fellow Le banquier prenait et secouait la main du vicomte; v

-Seulement, ajouta-t-il, n oubliez pas le roi de Norvège Et, puisque vous êtes si bien avec lui, voyez donc s'il ne pourrait pas signer au contrat. Hein? Pensez-y 1 i

Bonne idée. 'articula faiblement t Aimery.

N'est-ce pas Bucklaw s'interrompit. La porte du fumoir se rouvrait et trois hommes entraient. C'étaient'deux pensionnaires de l'hôtel et le manager. Celui-ci, l'air grave et pénétré, escortait ses clients, dont l'un, jeune et bien découplé, portait avec aisance un' complet a petits carreaux, tandis que l'autre,' vieux et fortement moustachu de blanc, semblait tout empêtre, dans sa redingote, comme le sont d'ordinaire les officiers en civil. ̃••̃ '••' .Tiens t fit Bucklaw, en baissant la voix, je connais cette tête

Tous droits de reproduction, de traduction «t d'adaptation réserves ponr tous pays. Copyright by Frédéric Mauzens, 1911.

(Conte d'hiver, Tro'ilm etCressida, Cymbeline, le Songe d'une nuit d'été, les Joyeuses Commères, Comme il vous plaira, la Tempête et l'Ecole de la pie-grièche). L'Angleterre et l'Allemagne même ne le jouent que très rarement, en raison des difficultés de la distribution. Le public fidolo et fervent que M. Camille de Sainte-Croix a groupe autour do son entreprise attend donc cette création comme une des promesses les plus intéressantes de l'actuelle série.

M. Maurice Maeterlinck est heureux. Il a assisté, dès son retour i1 Paris, à une répétition d'ensemble de l'Oiseau bleu au théâtre Réjane. Ce qu'il a vu de la mise en scène et de l'interprétation l'a enchanté

La réalité, disait-il hier, a surpassVi toutes mes espérances. Je suis véritablement ému en voyant "nia pensée prendre vin, forme, couleur. Tout ce qu'on a fait est très Je no puis qu'adresser

ctes llo~es trirs sinc~res :v cenx ~lui ont twvai llé

des éloges très sincères à ceux qui ont travaillé

jusqu'ici ù mo donner cette Joie artistique, qui ne s 'effacera jamais de mon cœur et de ma mémoire.

–̃̃

Le Vieil Homme atteindra aujourd'hui en matinée sa 45e représentation h la Renaissance. Constatons à ce propos que la belle œuvre de. M". Georges de Porto-Riche suscite de fervents enthousiasmes, non seulement chez les Parisiens, mais encore par-dessus les frontières. En attendant les tournées qui se préparent, de nombreux. étrangers font le voyage de Paris pour entendre et applaudir le Vieil Homme que Mmes Simone.Lantelme, Margel, MM. Abe| Tarrido et André Dubosc interprètent toujours si admirablement.

>H

MM. Boulogne et Bourillon créeront, aux cûtés de Mme Marie Lafargue, deux des principaux rôles A'Elsen, ;i la Gaîté.

La semaine à la Gaîté

Lundi 20, Quq vaâis?; mardi 21, Don Quichotte (MM. Lucien Fugère, Vanni Marcoux, débuts de Mme de Lafory) mercredi 22, le Barbier âe Sévilla (Mme Onjonie, MM. Giliy, Corin, G. Petit), le Soir de Waterloo jeudi 23 (matinée), l'Attaque du Moulin (MM. Boulogne, Géniool, Mmes Rynald, Bertho Lowelly); (soirée), Don

Quichotte (MM. LiicienFugèré, Vanni Marcoux,

Mmo de Lafory) vendredi 24, la Favorite (M. Alïre, Mme Rynald), le Soir de Waterloo); samedi 25, Don Quichotte (MM. Lucien Fugère, Vanni Marcoux,' Mme de Lafory); dimanche 20 (matinée), les Huguenots (MM. Affre, Boulogne, Mmes Comès.Lowolly); (soirée), Don Quichotte (MM. Lucien Fugère, Vanni Marcoux, Mme de Lafory).

La journée sera la suivante, au théâtre Apollo en matinée, la Veuve joyeuse; le soir, la Divorcée (réception du service de seconde).

Les spectacles de la semaine seront ceux-ci

Lundi, mardi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche (en matinée], la Divorcée. Jeudi soir et dimanche soir la Veuve joyese.

Les Bleus de l'amour atteindront dans très peu de jours leur centième représentation à l'Athénée et leur vogue est encore si grande que la charmante comédie de M. Romain Coolus va avoir une série de représentations supplémentaires. Indépendamment des matinées du dimanche, les Bleus de l'amour vont être représentés en matinée tous les jeudis; Mme Augustine Leriche malgré le rôle écrasant qu'elle joue dans cette pièce a accepté, en effet, de le jouer une fois de plus chaque semaine, afin de permettre à M. Deval de doniiCr satisfaction aux nombreuses demandes reçues à ce sujet.

Les matinées du jeudi commenceront dès le 23 février, pour se poursuivre chaque semaine bien entendu, les Bleus de l'amour y seront représentés avec toute la brillante distribution de la création, eh tête de laquelle figurent Mmes Loriche, Alice Nory,MM.Victor, Boucher et Cazalis.

Le « Théâtre des chefs-d'œuvre » annonce pour samedi prochain, à Femina, une représentation du Cid avec MmesNeïth-Blanc, Yvonne Ducos, G. Valpreux, etc., MM.'Marcel Soarez, Louis Florencie, Taiihades, etc. Une causerie sera faite par M. Léo Cla-

rctic. ̃

On peut louer tous les jours à Femina, de dix heures à six heures.

Les spectacles de la semaine se succéderont, au Trianon-Lyrique, dans l'ordre suivant

Lundi, à 8' h. 1/2, service de seconde. Za:a (Mlles Jane Morlet, Jyhom, Forny, Perroni, MM. Vincent, Dutilloy, Bellct, José Tliéry, Dumontier orchestre dirigé par rit. Gaston Lconcavalo); mardi, à 8 h. 1/2, Mam'scllc Nitouche {Mlle Rosalia Lambrecht. M. José Théry); mercredi, à 8 h. 1/2, la Mascotte (Mlles Rosalie Lambrecht. Perroni. MM. Dutilloy, Jouvin, José Thérv, Aristide); jeudi, a 2 h. 1/2, 3" matinée scolaire, le Petit' Duc (Mlles Goorjrette Hilbert, Alice Perroni, Jane Perny, MM. José Tliéry et Dumontier) soirée, à 8 h. 1/2, Za;a (Mlle Jane Morlet, MM. Vincent, Dutilloy, etc., etc.; à l'orchestre, M: G. Léoncavallo) vendredi, à 8 h. 1/2, te ̃ Pré aux-Clercs (Mlles Saint-Gernier, Jane Morlet. Hilbert, MM. Vincent, ïarquirii d'Or, Jouvin et Dumontier) samedi, ii 8 h. 1/2, (reprise), Giroflè-Girofla (Mlle Rcsalia Lambrecht, Forny, Perroni, MM. Jouvin, Josc'Théry, Aristide): di(manchc 26, première matinée, a 2 li.:l/2, de Zaia Mlto Jano Morlet,, MM. Vincent, Dutilloy, etc.; ;i l'orchostro. M. G. Lconcavallo) soirée, à S h. 1/2, MaMzcila Nitouche (Mlle Rosalia Lambrecht et même distribution).

.1. ̃̃

Au théâtre Grévin, les première et deuxième représentations de l'Eventail, de MM. Robert do Fiers et G.-A. de'Caillavet.ont été accueillies hier par des bravos enthousiastes pour la pièce et les interprètes. Tout fait présager une très fructueuse carrière pour cette délicieuse comédie.

A la matinée de cinq heures, le Verre d eau

Celle du plus jeune? fit Saint-Varenne. Moi aussi 1

Mais je ne sais pas où je l'ai vue Moi non plus!

Les trois hommes traversaient le fumoir et sortaient par la porte opposée. Que disais-je? reprit le banquier. Ah! oui. Qu'il faudrait tacher d'avoir au contrat la signature du roi de Norvège. Mais quand le verrons-nous ?. Voilà quatre' jours que nous le ratons partout. Vous vous disiez absolument sur de le trouver enfin ici. Et il n'y est pas plus qu'ailleurs. du moins jusqu'à

présent.

Ce n'est pas ma faute

Parole d'honneur, imj dear oldchap, si vous n'étiez pas un garçon si sérieux, je croirais que vous vous fichez de moi. Oh! Mr Bucldaw! protesta le vicomte d'une voix étranglée.

Le banquier lui frappa sur l'épaule en ajoutant Je plaisante! Voyons! Avez-vous demandé au quai d'Orsay si l'on croit que le Roi arrivera ici aujourd'hui ? 2 Oui. J'ai téléphoné. Et je venais justement vous le dire.

Ah Eh bien? 2

Eh bien, le Roi n'arriverapoint aujourd'hui.

Quand donc?

Jamais Il est 5 Londres et y restera jusqu'à son retour en Norvège. Bucklaw se levait.

A Londres? fit-il. J'espérais qu'il allait paraître d'un moment à l'autre Et il est à Londres? Oui.. affirma Sainte- Varenrie' d'un ton rien moins que convaincu.

Bucklaw, les mains dans' ses poches "de pantalon, se mit à marcher de long en large. Il jeta au vicomte un regard de travers. Puis il reprit sèchement

sucrée êt la Carte forcée, une opérette que chante Mlle Suzette Nellson avec son spirituel talent.

En prévision de la-longue carrière de son nouveau et amusant spectacle, M. Georges Rollo fait répéter en double tous les rôles des Carnet dit 201", au théâtre Déjazet.

Après entente avec M. Sliwiuski, M. Moncharmont s'est rendu acquéreur de tous les droits d'une opérette d'Oscar Straus qui triomphe, en ce moment; au Lyric de Londres Chocolaté Soldicr

La traduction française en a été confiée à. M. Pierre Ve.ber. ·

̃̃"̃̃̃̃̃̃ I If I ̃

L'Athénée-Saint-Germain offrira, cet aprèsmidi une intéressante représentation à ses habitués. Sur l'afficho l'Avare et une 'première représentation Sur la Butte. Une jeune troupe interprétera les deux ouvrages. A sa tête jouera M. Paul Lluis, un jenne comédien qui, sur plusieurs scènes, depuis sa sortie du Conservatoire et notamment au théâtre Antoine, a montré un talent plein de promesses. M. Paul Lluis jouera Harpagon.

Le théâtre Charras vient de recevoir la Niche, opérette en deux actes, livret de M. Alin Mon jardin, musique de M. EstebanMarti.

Hors Paris:

M. Maurice Ropiquet, ancien directeur du Tréteau de Tabarin, est nommé directeur général du Casino municipal de Menton. 11 vient de commander la revue de saison à nos excellents confrères MM. Hugues Delorme et Henry Giraud. De Bruxelles

Le théâtre de la Scala donnera, dans les premiers jours de mars, la première représentation d'une opérette inédite de M. Henry Enthoyen, le spirituel chansonnier de la Boîte à Furs'.y, musique de M. Louis Frémaux. M. Ed/Brouette, directeur de la Scala, a monté cette pièce avec un goût parfait et un grand luxe.

La pièce aura pour titre les Gaietés du service personnel. Elle sera -représentée, à Paris, après le Mariage de Mlle Beulemans.

y- "1

De Vienne

Mlle Yvonne de Tréville a été acclamée hier soir dans un concert donné sous le patronage de l'ambassade d'Allemagne,' auquel assistaient plusieurs membres de la famille impériale et tout le corps diplomatique. De Madrid

La spirituelle comédie de MM.Henneqnin et Duquesnel, Patachon, adaptée à la scène espagnole par MM. Paso et Abati, sous le titre de La Alegria de Vivir, été jouée avec un franc succès au théâtre do la Comédia par Mlles Pérez de Vargas et Martos et MM. Santiago, Vilches et Zorrilla,

Le Figaro a relaté naguère l'incident survenu au Théâtre Royal do Madrid durant une représentation de Carmen, le ténor italien Zonatello fut l'objet, dans le rôle do Don José, de manifestations hostiles d'une partie, du public, auxquelles il tint tête, tandis que sa partenaire, Maria Gay, s'évanouissait. Une dépêche de New-York annonce le mariage dans cette ville de l'éminonte cantatrice catalane sœur d'un peintre très apprécié il Paris et qui s'est fait applaudir à Bruxelles, Paris et, Londres, avec Zenatello, qu'elle aimait depuis longtemps, comme on put le voir en cette occasion.

Maria Gay était, mariée avec un composjteur espagnol dont ejje portait.le .nom, mais séparée do lui, et afin d'obtenir le divorce guo n'ad mot pas lu J orespjjff mà<t,eÀle,,$'ètaàt fai t naturaliser française. Mais son ancien époux s'opposait judiciairement son mariage avec Genatello, lorsque Gay lui-même, qui réside à la Havane, s'éprit d'une jeune Cubaine, dont il demanda la main. Dès lors, l'accord se fit aisément de part et d'autre en vue du double mariage qui vient d'être célébré.

-1,1.

De notre correspondant de -Budapest Les Marionnettes, de M. Pierre Woîff, ont remporté un joli succès au Théâtre national. MM. Odry, Gyencs, Mmes Vàrady et Gsillag ont joué 'la pièce avec- beaucoup d'esprit et de talent.

De New-York

Une étoile se lève à l'horizon musical.'Depuis la Patti, on savait jamais entendu de voix plus pure cjulQjcclle de Mlle Andrée Barletto, dont les débuts dans le monde ont fait sensation. Elève do Fugère qui lui'a prédit le plus brillant avenir, la jeune cantatrice, dont le soprano est d'une étendue exceptionnelle, joint à. ses qualités de chanteuse le charme d'une beauté que Paris peut revendiquer, car Mlle Andrée Barlette est Parisienne, et elle ne tardera sans doute pas à se faire applaudir par ses compatriotes.

Serge Basset.

SPECTACLES* CONCERTS.

Aujourd'hui:.

Matinées, avec les spectacles du soir Aux Folies-Bergère (2 h.l/2),àl'Olympia(2h.l/2), à la Scala (2 h.), au théâtre du Moulin-Rouge (2 h. 1/2), à la Cigale (3 h.), au Concert Maj'ol (2 h.), à l'Alhambra (2 h.), au Nouveau-Cirque (2 h. 1/2;, au cirque Medrano (2 h. 1/2), au Cirque de Paris (2 h. 1/2), au Champs-Elysées Skating Ring, à la Gaîtô-Rochechouart

Allrightl

A ce moment arrivaient Gladyset Cantalou. Ena et Mabel les suivaient. Vous savez la nouvelle?. fit le banquier. Le Roi ne /viendra point. Il est à Londres.

Non?

Si

Alors? Que. faisons-nous? 2

Bucklaw eut une courte hésitation pendant laquelle tous les cœurs cessèrent de battre. Puis il décida:

Alors, nous partons pour Londres Ena et Mabel, qui se tenaient par la main, serrèrent frénétiquement leurs doigs entrelacés.

Allons boucler nos valises firentelles.

Allons répéta le banquier.

Tous se hâtaient vers la porte donnait sur le hall où était l'ascenseur. C'était' par elle que, l'instant d'avant, étaient sortis les deux pensionnaires de l'hôtel et le patron. Soudain elle se rouvrit, et ces trois personnages parurent, marchant toujours l'un après l'autre et dans le même ordre. Et de nouveau, mais en sens inverse, ils traversèrent le fumoir. Bucklaw s'était arrêté."

Il n'y a pas à dire murmurait-il. Je connais cette tête

Celle du plus jeune? fit Cantalou. Moi aussi..

Moi aussi répétèrent les trois femmes

Mais ou diable l'ai-je donc vue? continua le banquier. Je ne puis pas me l'appeler.

Moi non plus! fit de nouveau Saint-Varenne.

Les deux messieurs sortaient et le ma-' nager' allait disparaître à- leur suite quand Bucklaw, rejoignant ce dernier en quelques rapides enjambées, l'attrapa

(2 h.), et au Skating Rink de la place VictorHugo.

Ce soir

Aux folies-Bergère (tél. 102-59 et 281-42),

à 8 h. 1/2, laRevue des Folies-Bergère; de MM.

P.-L. Flers et Eugène Héros, 46 tableaux. A 9 h. 1/2, les Jaxons dans « les Polichinelles »; à 10 h., Paris en 1910; à 10 h. 1/4, Mme Récamier; à 10 h. 1/2, la, Distribution des Aigles; à 11 h. 10, la Femme et le Pantin; à 11 h. 15, le petit prodige Willy Ferrcros; à 11 h. 20, les Régates d'Henley; à 11 la 30, l'Allumeuse automatique; à 11 h. 45, l'Entrevue du camp du Drap d'Or (miss Haney, Claudius, Maurel, Chevalier, Inès.Reba Kauffman et Marie Marville).

A l'Olympia (téléph. 2ii-68), à 8 h. 1/2, I les expériences du professeur Bcllini, phcnomène télépathique Kilokris,. légende de l'ancienne Egypte en 4 tableaux, d'après le poème do Louis Merlet, musique de G. Jouanneau, avec danses et accompagnement des chœurs (La Sylphe dans sa danse de la Folie; les Oiseaux sacrés; les .Grigolatis, Jeanne Delyanne, Myrtis, etc.). Herbert Lloyd, le fameux comique américain. Les Vivian's. Ko-ten-Tchi. Les Phoques écuyers, etc., etc.

A la Scala, la Revue de la Scala, en 2 actes et 22 tableaux, de MM. Michel Carré et André Barde (Morton, Edmée Favav't, Mary Perret, Faine Morly, Pomponette, 1. Fiordonï, Sinoël, R. Casa, Eugénie», Hivers, etc.). Décors d'Amable. A la Boîte à-Fursy, à 9 h. 1/2 Mlle Spinelly dans 1941! revue en 2 actes, de MM. Robert Dieudonné et C.-A. Carpentier (Yvonne Maolec, Made Siamé, Sautevne, d'Horfouil, Michel, etc.).

Les chansonniersEnthoven, Vincent Hyspa, Mévisto aîné, Emile Wolff.

Au Moulin-Rpugo, à 9 heures, la revue C'est très excitant! (Marcelle Yrven, Fernand Frey, Yvonne Yma, Madeleine Guitty, liertAngère, Gibard, Menotti, etc.).

-Au Nouveau-Cirque, à 8 h. 1/2, attractions diverses; à 10 h. 1/2, Dans les Landes. A la Lune Rousse, 36, boulevard de Clichy, tél. 587-48 (direction Bonnaud-Blcs), à 9 h. 1/2 les chansonniers Bonnaud, Nnma Blés, L. Boyer, G. Baltha, Tourtal, Weil, dans leurs œuvres. Ulysse à Montmartre, ombres humoristiques. Chants de manœuvre, revue en un acte avec Mlle Lucy Pezet. Dccor de Giffey.

L'extraordinaire bambin, Willy Ferreros, qui dirige, dans la Revue des Folies-Bergère, les quatre-vingts musiciens de l'orchestre, montera aujourd'hui au pupitre, en matinée comme en soirée.

Son succès, hier soir, fut colossal et légitime le sentiment musical 'dont témoigne cet enfant, l'art avec lequel il nuance l'exécution des morceaux très divers qu'il dirige, la fantaisie qu'il apporte dans ses gestes et ses attitudes tiennent en effet du prodige.

Immense succès, hier soir, à la Boîte à Fursy, où l'on donnait la 72° représentation do 1911, la délicieuse revue de MM. Robert Dieudonné et C.-A. Carpentier. Mlle Rpinolly fut acclamée, ainsi que ses camarades, Mîtes Yvonne Maèlec, Made Siamé et tous les créateurs.

Avant la revue, les joyeux chansonniers Enthoven, Vincent Hyspa, Mévisto aîné et Emile Wolff avaient mis la salle en belle humeur.

-<

Parmi les attractions sensationnelles actuellement au Nouveau-Cirque de la rue Saint-Honoré, il faut citer les Araluz, excentriques incomparables; les Durvals, barristes sans pareils; Henry Valdorf's, l'homme que l'on dénomme avec juste raison le « Samson moderne »; les sistbrs Grunathos dans leur numéro acrobatique renfermant en lui-même la joliesse féminine, la grâce et la souplesse; 1 es frères Albano, les empereurs du riro; Toto, comique inénarrable, etc., etc. Mais surtout, ce que le public vient voir et revoir, ce sont les jeux landais, exécutés par de vrais toreros qui combattent avec témérité les fameuses vaches landaises aux

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Chaque contient là matière d'un volume 8.000 lignes abondamment illustrées, un morceau de musique, la vie littéraire de la semaine. LIRE DANS LE N" DU 19 FÉVRIER

Le Théâtre, de Jules Sandemt.. Jules CL ARETIE Condé à Chantilly Alfred MÉZIÈRES Napoléon à Versailles Frédéric M ASSON Le Costume féminin.- Paul HERVIEU L'Officier moderne général LANOLOIS La Pantomime: ̃ .̃'•̃ René D0UM1C Pierrot amoureux de la Lune.. Paul Î1ARGUERITTE Le Chapeau d'Académicien Miguel ZAMACOIS Christophe Colomb ait Louvre. F. DUQUESNEL juste Lohet, Alsacien (roman). A. LICHTENBERGER La Vie féminine Yvonne SARCEY Notes de la Semaine. Bonhomme CHRYSALE

Chaque abonné reçoit un Carnet individuel lui donnant de nombreux avantages Réductions de prix dans les magasins et les théâtres.

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GRANUkESoEsVOSeËSa TOUX

par le bras et questionna tout bas I say Qui est ce gentleman? '1 Le manager hésita, puis répondit, non

moins bas

Le général Trondhjemsfjorïl. Je ne parle pas du vieux.

Ah De l'autre, alors?

Evidemment! Qui est-ce?

Le manager hésita derechef et baissa encore la voix Un souverain qui voyage inco-

gnito. ̃' »

Bah! Lequel?

–S. M. le-roi. de Norvège '• •< Et le manager s'échappa 'pour ratlraper son hôte auguste.

Enfin prononça Buclîlawi

Mais il avait à peine eu ce mot de satisfaction qu'une ombre passait sur son front. .̃̃̃.̃ Ali çà! cbntinuà-t-ïl, en, revenant vers Saint-Varenne qui n'avait rien entendu, ne venez-vous pas :d'avouer ne plus savoir où vous aviez vu ce monsieur? -Si! -Je sais, maintenant, où vous et moi l'avons vu! Dans les illustrés! Tout simplement!

Le manager vous a dit son nom? Oui. C'est le roi de Norvège. Et Bucklaw regardait fixement SaintVarenne assomme. Un silence écrasant suivit. Le banquier reprit enfin Eh bien! Cette présentation? Pour quand est-ce ? Le vicomte continuait dé se taire. Et ni Cantalou ni aucune des trois femmes ne semblaient près de répondre pour lui. Chacun paraissait avoir reçu une cheminée sur la' tête. `

L'oncle d'Ena se riiordit les lèvres. Il rie croyait point à une mystification commise de propos délibéré. Une vanité stnpide, pensait-il, avait fait ainsi mentir

cornes menaçantes, et qui terminent Dans t les Landes, 'la nouvelle fantaisie de M. Hachem, l'actuel succès du Nouveau-Cirque. ¡ Aujourd'hui dimanche, matinée à 2 h. 1/2. Téléphone 241.84.. j

COURRIER MUSICAL

~190..

Aujourd'hui Î

Concerts du Conservatoire,' à 2 h. 1/4; Conccrts-Colonno (théâtre du Chùtelet), à 2 h. 1/2; Concerts Lamourcux (salle Gaveau), à 3 heures Concerts Séchiari (théâtre Marigny, Champs-Elysées), à 3.heures. (Voir au programme.

La grande pianiste parisienne, Mlle Geneviève Déhelîy, est invitée par la ville de Vienne (Autriche) ;i interpréter an mois de mars, à l'occasion du centenaire de François Liszt, plusieurs grandes œuvres du maître. A son retour, au mois d'avril, la célèbre artiste donnera trois séances de Sonates un Récital pour piano seul et deux séancespour piano et violon, avec ,1e concours de Jacques Thibaud.

Ces séances auront lieu dans les salles Erard et des Agriculteurs.

L. de Crémone.

LES GRANDES VENTES

Aujourd'hui, à l'hôtel Drouot:

Expositions

Salle 1.– Succession do Mme Delàpiorro Objets d'art et d'ameublement, pendules, argenterie, bijoux, tableaux, meubles, instruments de musique. Mcs Latibepkxet et Hubert M. Guillaume.

Salle G. Collection de feu Georges Martini Objets d'art et d'ameublement, tableaux anciens et modernes, gravures, objets de vitrine. M" Gkorgks Ri-del MM. Danlbs, Mannheim, J. Ferai.

Salle 8. Tableaux et pointures décoratives par Challiô. M0 Latr-Dubreuil M. Druet.

Salle H. Tableaux modernes, objets d'art, appartenant à M. D. de La T. et ù divers M0 LAizi-DuimEUiL MM. Camentron, Paulme et Lasquin.

SUCCESSION DE Mme VEUVE V.

A la salle 2, M" Lair-Dubreuil a achevé sur un total de 85,050 francs, la vente des bijoux, tableaux et meubles, dépendant de la succession de Mme veuve V. Voici les derniers prix retenus

Portrait de femme, 780 fr. Gravure, portrait de femme du dix-huitième siècle, 780 fr. Gouache, par Lawrence, 831 fr. Meuble en bois sculpté, 420 fr. Chaise longue en bois doré, 1,55° fr. bureau marqueterie et bronze, 1,050 fr. Vitrine Louis XVI, 360 francs.

̃

OBJETS D'ART

À la salle 10, M0 Henri Baudoin a vendu pour 16,886 francs d'objets d'art et d'ameublement,avec ces quelqu-es enchères Cinq panneaux, école française du dixhuitième siècle, 1,800 fr.; Trois panneaux, de l'école de Boucher, 780 fr.; Paysage de Delpy, i,2oo fr.; Lagrnnéc, Moïse sauvé des eaux, 250 fr.; Deux groupes en bronze, par Lenordez, Jockeys ri cheval, 215 fr.; Groupe en bronze, par Mène, le Fauconnier, 405 fr.; Pendule à cadran tournant en marbre blanc et bronze doré, S70 fr.; Table rognon, 335 fr.; Vitrine en bois de placage, genre Louis XV, 700 fr.; Vitrine d'entre-deux, style Louis XV, 880 fr.; Bibliothèque en'noyer sculpté, 475 fr.; Buffet en noyer sculpté, 705 fr.; Deux dessertes, à étagères, 550 francs.

Valemont.

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Lundi 20 ftorlar G A N Tan DENTELLES PARFUMERIE

FLEURS PLUMES

SAVON FOUGERE ROYALE âvssàm&k

Saint-Varenne. Mais lui, Godfrey Bucklaw, n'en était pas moins mystifié. Il railla, d'un ton-i'roid

On dirait que Sa Majesté et vous, cher monsieur, vous vous êtes un peu perdus de vue? '?

Il prit un temps, dans l'attente d'une réplique qui ne vint point, puis ajouta, en détachant bien les trois syllabes Polisson

Puis il tourna les talons et quitta le fumoir.

V

MINUTES' DE TRA.G

Il y avait fleux heures que Bucklaw était enfermé dans sa chambre. Le plus gros de sa mauvaise humeur commençait à passer.

Un toc-toc à la porte lui fit crier Entrez

Un homme en blouse bleue et casquette à visière de cuir parut sur le seuil. Il avait une moustache grise et la peau racornie par le grand air. De grosses chaussures ferrées alourdissaient ses pieds et il tenait un bâton que le contact de sa main avait poli à le rendre luisant comme du buis verni. Il portait en bandoulière un sac dont le poids le courbait un peu.

C'était le facteur.

Une lettre recommandée gasconna-t-il.

L'Américain se leva et tira de sa.poche une foitntnm peu. II. la tapota, pour en faire jaillir une gouttelette, et signa sur le carnet crasseux qu'on lui tendait. Puis il prit la lettre dont les deux côtés étaient couverts d'adresses et de ratures. -7- Very :qood\ dit-il..

Le facteur refermait son carnet et saluait. Le banquier lui glissait une pièce dans la main.

lia Vie Sportive

AVIATION

La chute de l'aviateur Baugnlet. A propos du procès Wright. Un don à S. M. Albert 1er. Un banquet d'aviateurs. Distinctions. L'aviateur Baugnièt, qui fit une chute la semaine dernière, dans laquelle il se brisa bras et jambes, n'apas encore repris connaissance*

Il répond tout au plus, de temps en temps, par un serrement de mains, aux personnes qui l'approchent, et retombe aussitôt dans une sorte de coma des plus pénibles. On craint à tout moment un transport au cer.veau.

C'est à l'aérodrome de Saint- Job "(près de Bruxelles) qu'il lit cette chute si grave.

',¡,

A propos du proeùs intenté par les frères Wright, le Tribunal a décidé que les juges se rendront au Conservatoire des artsÉ et métiers, officiellement mercredi prochain, pour examiner Y Avion et se prononcer sur la question du gauchissement des ailes, qui est une des revendications des deux célèbres américains.

̃

Le baron de Caters a offert à S. M. Albert Ier, roi des Belges, un nouveau biplan de sa construction.

Le Roi a décidé de soumettre cc biplan à la critique d'une commission militaire, car il entre dans ses intentions d'en faire don à l'armée.

Hier a eu lieu un banquet Auquel ont pris part les membres du comité de la Ligue nationale aérienne, sous la présidence de M. Georges Trouillot, ancien ministre. Etaient présents le président du Conseil municipal, le président du Conseil général, ainsi que de nombreuses notabilités du monde aéronautique.,

Parmi les récentes nominations dans l'ordre du Mérite agricole, nous avons relevé les noms suivants

Au grade d'offi<;ier MM. Georges Berangon, secrétaire général, et Georges Bans, chef du secrétariat de l' Aéro-Club de France. Au grade do chevalier M. Georges Juchmès, maire de Moisson.

AUTOMOBILISME

Charron exportation, 34, Champs-Elysées, a, spécialement pour la location des automobiles de luxe, un matériel neuf de Daimler sans soupapes et do Clément-Bayard. Les voitures sont conduites par un personnel prudent et bien stylé.

La plus jolie voiture. La plus souple.La plus régulière. La plus robuste C'est la Charron. Usine à Puteaux, 7, rue

Ampère.

On rencontre à travers les rues do la capitale, ainsi qu'aux chasses courre des environs de Paris ot dans tous les endroits élégants, de rapides et siloneiouses 6 cylindres Rolls-Royce, qui font l'admiration de tous los'sportsmen.

Rappelons que l'on doit s'adresser exclusĩveinent à l'agence Rolls-Royce, 56, avenue Hocho (téléphone 4585-00) pour obtenir tous renseignements quelconques, les essais ou demandes de son catalogue album.

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M. Léon Bollée a créé la première yoitu- rette qui» a donné- l'essor iL l'automobile, la première voiture légère, les premières 4 et G. cylindres silencieuses et presque tous .les progrès modernes.

Femmes du monde, reines de la mode, riches étrangères ou Parisiennes raffinées font aujourd'hui leurs délices des merveilleuses voitures Delahayc.

Partout fleure un parfum d'élégance, partout où s'affirme un luxe de bon aloi, on peut être certain que ces incomparables véhi- cules, achetés chez Gustave Baehr, 75, avenue des Champs-Elysées, mettent une incomparable note de confort et de grâce.

MM. Stokyis et Zonem, les plus importants intermédiaires de Rotterdam viennent. de passer commande à la Société Blériot d'une installation électrique complète alimentée par une dynamo <c Phi » type E. I. 16 volts, destinée à être posée sur la voiture Fiat de M. Vcrwcy.

Los dynamos Phi » type E. I. sous 12 ou 1G volts débitent facilement 20 à 25- ampères. C'est donc ce modèle qu'il faut adopter lorsque l'on désire un éclairage très intense.

Notice F spéciale sur les dynamos « Phi », ù la Société Blériot, 16, rue Duret, Paris.

*"̃*

L'assemblée générale de l'Automobile-Club du Var a élu président le colonel de Villẽneuve-Bargcmon, en remplacement du marquis, son p.èro, décédé.

Ont été élus vice-présidents MM. Joseph Gubert et Beraud secrétaire, M. Merlin; trésorier, M. Benoit, directeur de la Société générale.

AÉRONAUTIQUE

Dirigeable militaire « Le Temps »

Un détachement du génie de Versailles vient d'arriver à Saint-Cyr-l'Ecole pour pro-

Merci bien, monsieur! gasconna ie modeste fonctionnaire. Bonjour, monsieur

Il fit un demi-tour et s'en alla d'un pas pesant qu'amortissait à peine le ta- s pis de haute laine.

Presque immédiatement on frappait de nouveau à la porte de Bucklaw, et Cantalou, souriant, entrait.

Eh bien, cher monsieur? fit le vo. leur.

Pas plus qu'un autre, il ne s'était encore risqué à venir, trouver le banquier, depuis la scène du fumoir.

Eh bien, marquis ? répliqua l'Américain. Qu'en dites- vous?

Que mon ami de Saint-Varenne. si j'ose encore rappeler mon ami. doit être devenu fou.

A moins que ce ne soit simplement un galopin.

Et Bucklaw, tout à ce premier échange d'impressions, mit la lettre dans une poche intérieure de son veston, sans même avoir songé à la décacheter.

Un galopin ? reprit Cantalou. Le mot est faible si, vraiment, ce garçon a tout son bon sens!

C'est égal continua la banquier. Je vous avoue que. que. que. 11 ne pouvait achever. Sa bouche s'ouvrait convulsivement, de plus en plus, cependant que ses yeux se fermaient au contraire peu à peu. Et, soudain, un éternuement le secoua des pieds à la tO,te. Puis, sans qu'il eût le temps de reprendre haleine, une demi-douzaine d'autres explosions nasales se succédèrent.

Datnnl jura-t-il enfin. pris froid Ce doit être. avant-hier, fdans /cette neige, à Chamonix

(A suivre.) Frédéric Mauzens.


céder aiu gonflement et à l'appareillage du dirigeable Le Temps, construit par la Société Zodiac.

Ce dirigeable, qui cube 2.200 mètres cubes, et est muni de 2 hélices latérales, constitue la première vedette aérienne qui entre en service dans l'aérostation militaire française.

Las essais de réception commenceront incessamment sous la conduite du comte de La Vaulx, devant une commission présidée par le capitaine Bois.

RUG8Y

JLS Championnat de Paris. -r Divers matches. DëuX matches extrêmement intéressants seront disputés à Paris. Ils comptent, l'un et l'autre pour le Championnat de Paris, qui prendra fin dimanche prochain.

Le premier mettra aux prises, sur le terrain du Polo, au bois de Boulogne, les deux vieux rivaux le Racing-Club de France et le Stade Français.

L'autre aura lieu à Colombes,et mettra aux prises le Sporting-Club Universitaire de France et le S. C. de Vaugirard.

Les quatre équipes se présentant au complet, ces deux rencontres ont une considérable importance; elles doivent, en effet, en grande partie, décider du Championnat de Paris.

Aujourd'hui également seront disputés dans les départements plusieurs matches comptant pour le Championnat de France.

COURSE A PIED

Championnat de Paris

Aujourd'hui sera. disputé avec départ et arrivée ù l'hippodrome d'Achères, le Ghampionnat de Paris de Cross Country. YACHTING AUTOMOBILE

Le Meeting de Monaco

•Le Meeting de Monaco qui doit avoir lieu du 2 au 17 avril, a réuni, à l'heure actuelle, 71 engagements.

La clôture des engagements est fixée au 28 février.

Frantz-Keichel.

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PETITES ANNONCES

DU MERCREDI

Cours, Emplois, Gens de maison La ligne.. 1 fp. 50 La ligne a trente-six lettres

PLAISIRS PARISIENS

Programme des Théâtres

MATINEES

fiOMEDIE-PRANÇAISE (Tél. 102.22). 1 h. 1/2. Mademoiselle de laSeiglière; le Dépit amouroux.

(Têt. 105.76), 1 h. i/2..

OPERA-COMIQUE (Tél. 105.761. 1 h. 1/2.,

.Lakmé la Navarraisc. j__j

ODEON (Tél. 811.42). 2 h. 0/0. La Boulan- gère; le Pacha. ̃

THEATRE SARAH-BERNHARDT (Tél. l000.70). t 1 2 h. 0/0. Les Noces de Panurge^ THEATRE LYRIQUE MUNICIPAL (GAITE) i (Tél. 1029.20). 2 h'. 1/4. Don Quichotte. •! THEATRE APOLLO (Tél. 272.21). 2 h. 0/0. La Veuve joyeuse.

RIANON-LYRIQUE (Tél. 433.62). 2 h. 1/2. 1 Mam'zelle Nitouche.

MATINEES DELA, JEUNESSE (Théâtre Femina). M A 3 h. 0/0, Roger Bontemps. Fauteuils de-' puis 3 fr (Tél. 528.08). Métro-Alma.

IARDIN D'ACCLIMATATION. 2 h. 0/0. Les Huguenots.

AEILT1~1S (1 h. 3/4), VAUDEVILLE (2 h. 1/2), RENAIS-

Variétés (1 h. 3/4), Vaudeville (2 li. 1/2), Renais-

sance (2 h. 0/0), Nouveautés (2 h. 0/0), Gym-

NASE (2 h. 0/0), Athénée (1 h. 3/4), Théâtre AXTOiXE(2h. 1/2), Théâtre Michel (2 h. 0/0), Palais-Royal (2 h. 0/0), Bouffes-Parisiens- Cora-Laparcerie (2 h.), Ambigu (.2 h.), Capucines (2 h. 1/2), Théatke DES ARTS (2 h. 0/0), Grand-Guignol (2 h. 1/4), Déjazet (2 h. 0/0), • Cluny (2 heures).

< (Même spectacle que le soir.) Pltes-Bergère (2 h. 1/2), Olympia (2 h. 1/2), Scala (2 _.), CIGALE $ h.), Moulin-Rouge. (2 h. 1/2), Aliiambra (2 h.). Coxcert-Mayol (2 h. 0/0)) Nouveau-Cirque (2 h. 1/2), Cirque Medrano (2 h. 1/2), Cirque DE PARIS (2 h. 1/2), Champs-Elysées Skating Rdck, Gaîté-Ro^ •̃•• CHECHOUAftt(2h.),rSKATlNG-RlNK DE LA PLACE Victor-Hugo.

c; Même spectacle que le soir. SOIRÉE

nPERA (Tél. 307.05). Relâche.

U Lundi Les Maîtres chanteurs.

riOMEDIE-FRANÇAISE (Tél.' 102.22). 8 h. 3/4. \1 Les Marionnettes.

Lundi Après moi.

OPERA-COMIQUE (Tél. 105.76). 8 h, 0/0.

OPERA -COMIQUE (Tél. 8 h. 0/0.

Carmen.

Lundi La T':c.<!e.6oyt~Ke.

ODEON (Tél. 811.42). S h. 3/4. Antar. ̃̃ ̃ Demain Même spectacle. THEATRE SARAH-BERNHARDT (Tél. 1000.70). 8 h. 1/2. La Dame aux camélias.

̃̃ 1/AUDEVILLÊ (Tél. '102.09). 9 h. 0/0. Le 1 La Famille Benoiton.

VARIETES (Tél. 109.92). 8 h. 1/2. La Partié d'échecs à 9 heures Les Midinettes. THEATRE RE JANE. Relâche.

PORTE SAINT-MARTIN. Relâche.

RENAISSANCE (Tél. 437.03). 8 h. 1/2. Le Vieil homme.

NOUVEAUTES (Tel. 102.51). S h. 3/4.

W La Diva en tournée Monsieur chassé. THEATRE LYRIQUE MUNICIPAL (GAtTE) j (Tél. 1029.20). 8 h. 0/0. Les Huguenots. GTMNASE (Tél. I02.G5). 8 h. 3/4. Papa. âTHE.NEE (Tél. 2S2.Ï3;. 8 h. 1/2. Y avait 'il un arrêt a Dijon; à-9 heures, les Bleus de l'amour.

THEATRE APOLLO (Tél. 272.21). 8 h. 3/4. La Divorcée.

npHEATRE ANTOINE (Tél. 436.33).– 8 h. 3/4. 1 La Femme et le Pantin.

-r. «pHEATOE MICHEL (Tél. 163.30).– 8 h. 3/4. .1 Le Veilleurde nuit; la Femme et les pantins; le Complice.

i\. pAXAIS-ROYAL (Tél. 102.K)). 8 h. 1/2. £ I La Balance; le Million.

HHÀTELET (Tél. 102 87k 8 h. 1/2. Arsène •̃ \i Lupin contre Herlock Solmes..

B" OUFFES-PARISIENS. CORA LAPARCERIE (Tél. 145.5S). 9 h. 0/0. Un prétexte 5 le c Mariage de Mlle Beulenians.

fc CAPUCINES (Tél.' 156.40). 9 h. 0/0. Avec li le sourire Ua Combinaison Turquin; le Jupon.

OMEDIE ROYALE (Tél. 307.36). 9 h. 0/0. \i Le Vrai chemin; Un tout petit voyage. AMBIGU (Tél. 436.31). S h. 1/2. Le Train de 8 Il. 47 Au téléphone.

THEATRE DES ARTS (Tél. 5SG.03). 9 h. 0/0. Le Marchand de passions Nabuchodonosor. pRAND-GUIGNOL. Tél. 22S.3i. h. 0/0. II Roméo les Mines tfe Gaheffontein; la Fugue de Mme Caramon'; Alcide Pépet; Dichotomie. ̃

rpRIANON-LYRIQUE (Tél. 433.62). 8 h. 1/2. 1 Miss Ilelyett.

DEJAZET (Tél. 1,O1G.SO). 8 h. 1/2. Les Camelots du 201° 28 degrés à l'ombre.

CLUNY (Tél. S07.7G). 8 h. 1/2. Le Voleur malgré lui le Père la Frousse.

COMEDIE MONDAINE (Tél. &24.70). 8 h. 1/2. L Patachon.

FOLIES-DRAMATIQUES(Tél.437.01).-8 h.1/2.–Fruit d'amour.

THEATRE DE L'ŒUVRE (Théâtre Fesiina). 1 (Tél. 528.68). 8 h. 1/2. Malazarte. Concerts et Auditions symphoniques CONCERTS DU CONSERVATOIRE (2 h. 1/4). IJ (10" concert.) Symphonie en sol mineur (Mozart), -Concerto en la mineur, pour violoncelle (M. C. SaintSacns) M. André Hekking\ Vhristus, oratorio pour chœurs, orchestre et orgue irc partie Nuit dà Noël, a) Prologue (orchestre); 6) Pastorale et Annonciation des a ges; c) Sabat Mater speciosa (hymne); d) le Chant des bergers à la crèche (orchestre); e) les Trois Saints Rois (marche) (Liszt). La fiancée vendue, ouverture

(Smetana).

Le concert sera dirigé par M. André Messager. CONCERTS-COLONNE (THÉATRE DU Chatelet). L (2 h. 1/2.) Dix-septième concert de l'abonnement avec le concours de Mlle Daumas (de l'Opéra) et de MM. Martinelli et Jules Bouchorit

La Fiâle enchantée, ouverture (Mozart). Symphonie "en ré majeur, n° 38 (Mozart), lrè audition aux Concerts-Colonne Adagio, Andante, Finale. Concerto en la majeur, pour violon (Mozart), Allegro, Adagio, Finale M- Jules Boucherit. Le Carnaval d'Athènes, fragment (Bourgault-Ducoadray), l" audition aux ConcertsColonne deux danses grecques, sur des motifs populaires. Deux Poèmes avec chant, 1" audition (Ph. Moreau) Fenêtre ouverte le Bon ̃ vent (poésies de M. Robert Hubert) M. Martinelli. Romance en sol, pour violon (Beethoven) M. Jules Boucherit. La Valkyrie, 3e scène de l'acte ln' (R. Wagner) Sieglinde, Mite Daumas; Siegmund, M. Martinelli. Le Crépuscule des dieux, marche funèbre (Mort de Sieçfred) (R. Wagner).

L orchestre sera dirigé par M. Gabriel Pierné. CONCERTS-LAMOUREUX (3 heures). tj iSalle Gavkau, 45, rue La Boétie).

Dix-septième concert, série A, avec le concours de Mme d'Otto Trampczynska, Mlle Mary Weingaertner, M. Albert Uoloso

Symphonie en ut mineur, n" !> (Beethoven) a) Allegro. con brio b). Andante con moto; c) Allegro et Finale. La Cloche (Saint-Saëns) Mme d'Otto Trampczynska. Concerto pour violon (A. d'Ambrosio), première audition M. Albert Géloso. Marine, mélodie \Lalo) Mme d'Otto Trampczynska. ^-Concerto en rè majeur, pour piano vliachl Mlle Mary Woingaertnor. La Vie d'un héros, poème symphouique (R. Strauss).

Le concert sera' dirigé par M. Camille Chevillard.

CONCERTS-SECHIARI (3 heures). Théâtre Mârigny (Champs-Elysées).

Sixième concert Sechiari. Programme Symphonie n° 3 en mi bémol (Schumann). Ouverture de The Pierrot of the minutes, comedy (Granvillo-Bantock), première audition à Paris. Concerto n° 4 en ttt mineur i,Saint-Saëns), par M.. Maurice Dumespil. Danse des Ouled-Naïl (I. de Lara), première audition. Air de Lia, do l'Enfant prodigue (Debussy) et le Roi des Aulnes (Schubert-Berlioz), par Mlle Kacerovska. Prélude et fugue en la mineur, transcrit de l'orgue par E. Moor (J.-S. Bachl, par M. Maurice DuimssniL -n- Namouna, première suite d'orchestre (*Laio),.flûte-splo: M. Krauss.

Orchestre de 80 musiciens sous la direction do M., Pierre Sechiari.

Spectacles, Plaisirs du jour.

fm T!7Q DPPPPDP (Tél. 102.59).-8"1/2..

FOL lES BERGERE (Tél. 102,5¡¡). Shl/2,

iULlli/lj"ljllillvjljijLirii.a-Rct-MC des Folias-

Beriferc, de Fiers et Héros miss Haney, Claudius, Marville'W ^FerreràsB OLIejO'D LllUl tilllSj

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nn T (Tél. 435.86). La Revice Morton,

SCALA 1,,ctlni~e F~tvirt, Zn Rcvue Alorton,

SvixJjA > Edmée Favart, Mary Perret, Paule

direction ) Morly,Pomponetle,Bordoni, Sinoëi, FL'RSY ( Robert Casa, Eugenio, ltivers, etc.

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EN FRANCE

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M. Alphonse Fould, à Nancy.

M. le baron Gabriel d'Orgeval, à Nice.

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ports suivants seront visités: Villefranohe (Nice, par le paquebot-poste à double hélice Alome-Carlo), Palma (Ile Majorque). Aljer, Tunis, ,Cleveland" Trlpoli,Malte,Oataoolon(0!ympe),Corfou,Venlse. Premier voyage. Départ de Naples te Durée du voyage 16 jours. Prix: fcs. 400.- et 14 Novembre Les ports suivants seront visités: au-dessus. Port Said (3 jours en Egypte, le Caire, les Pyrarnides), Suez, Bombay (traversée de l'Inde en 17 Sme. Excursion dans l'Adriatique et la Mé- jours, visite de ses nierveilles, d'Agra, de Delhi), diterranée. Départ de Venise le 12 Avril. Les Colombo (splendides végétations tropicales), Calports suivants seront visités: Abbazi (Fiumc), outla (Himalaya), Rangoon, Singapore, Batavia Gravosa (Raguse), Cattaro, Corfou, Syracuse (la merveilleuse île de lava), Manille, Hong. Kong Hesslne, Palerme (Monreale), Naples (Pompéi (la vlèille ville chinoise de Canton, Macaô), Naei>), Gênes. Durée du voyage 13 jours. Prix: gasaki (séjour de '5 jours dans les contrées si fcs. 375.– et au-dessus. variées et si animées du japon), Kobé (ancienne résidence de Kioto), Yokohama (résidence de Tokio

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Espagne (C. G. T.), Havre-New-York, sig. CapRace, 17 fév., io-h. soir.

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Noordam (Hld. A. L.), de Boulogne pour NewYork, 18 fév. 6

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Montréal (C. G; T.), Havre-Haïti, de Bordeaux, 18 fév.

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Pampa (T. M.), Plata-Marseille, de BuenosAires, 18 fév.

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Gunlher (Hamb. Amer. Li.), Hambourg-Brésil, à Bahia, 1'7 fév. ̃ Gulrune (Ilamb. Amer. Li.), Hambourg-Brésil, à Lisbonne, 17 fév.

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Il 49ô 1901. 105 1-1~iord-ud ')~3 ")1 :rn "35 33b 2;; ,,¡TUCUmanljJl'0,mC(;)1909. 49:'> 4H550¡ J') ~o Par LIS ~y02n3 018<> 34S-Q.. 3'8'; .,0 "Mokta-eJ-Hadld t. p. 1640 ,,1619

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143 S3 Banque de France. 3950 39.M 13 25 privil.. 3Sr> 385:. 381 ̃:W7 :S7.. 15 Obi. Banque Hypoth. 1000 fr.. 56G 75 Milî?r'M17 Ï7 M RaMrVTTt? A T1 C t> TVff C GG -50 !r de l'Algérie- 1915 1920 l'.»10 Makeewka privil.; 236 234.. 237. MAKl/Mù UN oAN\£Urj A ICiKMibi k)o 75 » deParilet desPays-Bas 1835 1S40 1833 1840 <_S44 G0 si. jjio-Tlnto 1722 1725 17.21 1725 1123 Actions de ChemWS de fer -~i(~ -i. 12'50 Transatlantique 5S5 T.S4 584 &3*a&D.. 3v> » Sosnowice.. l.;So 1..90 l.,H l.(. 1..99 VALEURS -,ê P'écW- Omi"' REÏESU VATTORc; TMi- D'™iir 45 Comnagnie AlE^rienne 1310 ;-) 1309 1285 1S Central Mining .5,6.».< ,ï,u.ïjt.. J0 » BeneaGuelma CSQ.. 6,9 VAthUKb H cour, kvuu VALEURS C|M u

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Londres 18 février r3l if â'Ï6 1 5-16 IVeW rvrii., io u.\uer. minois Contrai 135. 135 1/2 139 1/2 Wàbash 16 5S 16 3,4 17 1/4 34 14 Banco Pérou Londres 600 ..601.. 2 38 Goerz. .3125 32..

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Œti^RSR Am1' »o General Bliningunan i io ,io j •_ 2'inois 4 8360.48350 WotropolitanSt. R.f. 1026 P.eninsul. Mexicaine. 228.. 22750 5 02 Gold Mines Investment. 40 25 4025

Conaolidés Terme, SO 1/1ôl 80 1/8 Generalll1ining Finan 1 1 "411" 2'mois 1 83 60 83 50 Manhattan Elevatod, ~l~.Il. \J 1" Industrielle du Japon 218" 83 Goldfields., 143 r,o la"

Argentin1886, 103 103. Goerz. 2 mOIS Motropoillan St R. 102¡j P.eninsul. Mex1came. 228.. 227 50 ;) O~ Gol<1 I>1:mes Investment. 40 23 4025

ArgeminieaD iuo ijo uuerz.. 591/30 5 &% Câble transfers 4 86 55 4 86 10 'Missouri, Kansas&T'. 35. 341/2 35 3'4 Ama.lcamatedCopper. 64 3/8 65 1/8 60 1/2 :C 28 Gold Trust. 88- 87

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BreS Vo'îqm'- «m" ̃Jnfiinnpshura Invest -30/ 30/ pref -102 1/4 i02 1/2 .106.1/2 Missouri Pacific 57.7.8 58- Cotton OU 59 59 12 50 Carpet Oriental 372.. 37150 14 20 Jagersfontein. 212 50 211 50

5ù"ô 1907.. 100: ,1' Johannesburg Invest 30 1 pref. 102 1'/4 ,102 1 ~2 ,106.1~ Pac!fic, ,57~8 58.. Oil..59 ~) ,1 12 50 Carpet Orienta! :1~2.. ij71;;0 11 20 Jagerstontem, 212 50 211 50

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SS!^Ko/ 104 l'î 104-1/9 JHmœrë" o i/s « 116 Atlantic Coast Line 122. 122./ l'pref 71. 7112 Smcl'&R.. 7814 783/4 5 21 Hellénique d'Electricité. 100 50 100 50 5 90 Kleinfontein 50 ̃ ̃ 50

Chinois 5°' 1011'1 104 1/2 JlImpers, 2 ilG AtlantlcCoastLme. 1(1)\'cf & R..is l~1 .12\ Hellemqued'Electrlcité. 10050 100,,0 :J lIO Klemfontein. 50.. 50..

Uiinois». Ïai î'/9 îoi 1/9 ~o 't Baltimore SOhio. 104 1/2.105 1/2 ,108 New-York Centrai. 1111/2 111 5}s 114 3 4 Su^arR. 118. 118./ /.j 6 50 1 General Motor Cabpréf. ord.. 61.. 60 50 8 28 Knigt'sGold 74.. 173.. tn^inVlo0- <r 97 Klpinfontein ° i '32 2 Canadian Pacific 212. f. 212 1/8 21S 1/4 N.-Y. Ontario&West. 43 174 43/ 44 1/2 Telegr.&Teleph 145 3;S 146./ /.i » def. 29 75 28 7 51 Langlaagte Kstate; 71 75 71 50

FRhinne Extérieure' «3 3' 4 93 3'4 Lana aaûte Éstaté 2 s'm 2 3--i ChosapeakD & Ohio «4 7/8 85 1/2 87 1/4 Norfolk & Western. 105 5/8 106. 109 Anaconda 39.1/4 39 3/8 8 1/2 2 37 Lena Goldflelds 8125 81..

gSrMre- (dy s»?,* UnglaagteEstate.. 1 1. i'/ 16 Chicago & Alton 25 25 pref 98 12 98. 93 Calumet & Heola 5C5 505. 5S 90 Harpener 1448 ..1442.. liSMainReef. 27.

E1JV4V i'i i/' RràndChàrltôn' 3 15'/10 3 15 16 Great Western 23 227/8 Northern Pacific 1205/8 127 S'S 130 1/2 Consol.Gas N.-Y.City, 141 1/2 ̃ 141 3/4 15 » Hartmann 703.. 707.. 9 48 May Consolidated, 27 75 "27 50 japonais* -.• ^1 y «nSderfonte in 1" 18 12 l'-S P^f 46 3/4 ̃ 46 i'2 Ponnsylvania ..1Ï67/S 127 1/2 65 3 /S General Electric 153 1/2 153.' » «Haut-Volga 110.. 110.. » ModderfonteinB. 68 75 69.. PmnvianCoro nref 37 'V'S 37 3'8 BoodorfontonB °3'32 2 il>16 Chicago Mil. & S'-Paul 126 1/4 126 7/8 130. Reading 157 3/4 159. 811/4 International Marine. 4 1/8 4 7/8 .I » » Huanchaca 76 50 76.. » » Mossamédès C" 17 25 17 25 Peruviancorp.prel ^.( în î'| «S Îîll6 i 11-16 pwf 148. 14S 2opi;cf. 9.6 98 pref 16 1/4 16.3/4 » Laurium Grec 46 25 45. Mozambique C* 28 75' 28 50

Pnr»,inak<)0' 65 l 'i 65 l''l Npw Stev'n 1 27>!1' 1 27 -3r' Chicago SNorth West. 147 1/2 148 .7 l" pref. 90./ 90. National Lead 5612 56 1 '2 .• » » Malacca Rubber Planf"» ord. 19850,199, 1 25 Oceana 1750

Portugais 3 "o' 6~)1)a 1 New Steyn. 1 27 :J2 1 27 ::2 Chicago & North West. 1 el plef.. -Natior.al Load ,~2 "1-, 17 50

BmmbÏ?' consolidé 95 l''« 94 3 '̃' 4 Nourse Mines 2 '»'16 2 9-16 Cteïel.C.C. & S'-Lmits 64./ Rocklsiand 317,8,32, 32 3/4 Pacific Mail 25 7/S 26 1/2 36 57 Maltzoff.; 1740 1798 12 96 Primrose. 7325'

f^Uniflè 94 94 Prem Sam ord" .7 V'16 7 1,8 Colorado» Southern, 56 1/4 57./ pref. 611/2 613/4 .•. People'sGas 106. 106 1/4 17 Phosphates Tunisiens. 391,. 396.. » » Randfontein 57 50 57 50

Turcunme ,3«; ¡ ai rrem.jjiam.uiu.. ,>,i g i S Colorado ,p-rcf t-,73 1/2 76 > S(-Louis&S0-F">2«p. 42 1/4 42. Steel Corporation. 79 7/8 -S0 7/8 823'4 «Platine, 671.. 680.. 15 35 Rantl'Min'és' 205.. 203.. Banoùe Ottomane ̃ 18 i'4 18 RandCollieries 1 15/16- 'lô'lC Delaware &Hudson.. 168 3/4-169./ Refund4% 82. 82. pref US 3/4 1191/8 122 1/2 » » Raisin de Corinthe 232.. 232.. 6 54 RobinsonDeep 77 75-78.. Banque Ottomane. 1b 1,* is tj «and loi neries o/'f.p 2 3/16 Uokawanna 510. 505./ :». Gênerais?;, 87 1/2 87-3/8 Utah Consolidated. 12 3/4 12 1/2 .Jj. "Raisin de 3750.. Gold. 228.. -22650 inn 7 Rind « n'es ̃ s lt''lÔ 8 O'/32 Oenver & R. G. 33 1/2 33 i /2 31 1/2 Southern Pacific 118. 119 1)2 121 3 's Copper 45 1/2 45 5/8 » » Shansy ̃'̃ 46 75 46 50, :»» Hoodepoort Central Deep. 9 50 9 25 OrandTrunkord oA i'4 4 T 4 Sson DeoD' 3- l'-8 3 1 '8 pref ̃ 71 1/2 72 i/2 74,1/2 Railway. 27 1/2 28 1/4 28. 7,"8 Western Union 73 1/2 '~i 73 3/4 2 96 Spassky Copper. r. 96 96 ;9 47 Rosé. Deep 99 25-99 25

6i~~d Trunk ord.26 261 "RohinsonDaep. 1 S 3 118 plef li2 72 1,21 ,J~ RallwaJ.. ,-)718Western Union il,') /2 2 %,SpasskyCopper, !J6, ,\)6.. 947 Rose Deep. 9~1 25 9925

SanSavord É$ 1/2 $ 3 4 RoSort M 'r 115/16 1 7 S Erie 315/8 32 1/8 32 1/2 pref 64 1/2 i~' 65 '1, 1.2 66 1/2 Arpont en barres. 52 1/4 52.1/4 24 1/16 .1 50 Spies Petroleum 3950 50 39 75 î5 4 15 Simmer and Jack 39 25 ̃ 39 25

MexicanRailWayoid &. \U o. i,* Rocdcpoortu.m.H. 110,101-0 g ?ef ,-393/4 40 Texas and Pacific. 281/2 2S 3f4 /.Cuivre 1215 1215 » » Tanganyika 14250142.. 3 55 NewStoyn 47 ̃" 46 oj-Tî.». 68 1/8 68 1/8 Simmcrand'JàcV" ± 17/3° 1 17/32' 1er pref 50 3/8 511/4 51 1/4 Union Pacific 178. 177 1 /S 182 1/4 11, 6 25 Tharsis .140.: 140.. » » Transyaal Consolidated Land. ôl ̃" 60 75

S,,™» "̃̃ 5 i'/j 5 i',2 Transvaal Cons L.. 2 5/16 2 ̃•̃ 25 » Tobacco (Oriental). 336.. 336.. » VanDyl: 6 25:

«Pi M J'Iss: \t 3i: isei-- isk isi*^ d 1 isk jsbssé; i1 i:; ^ISëe:1!^

PekinSyndicatNew, 31/6 31110 Van Dyk, 51 5/ precéd, J préeéd J precéd, uJour precoo AUJourd, 7 ,),J Urlkany, 18/;)0 187.. 17 fil VIllage MaIDReef. 100 50 101

Shansi 36/ 36/ Village Main Reef. 3 15/16 3 15/16 Berlin, 18 février Saracossa U8 3/5

Shansi 36/ 3C. Vlllpge Mam Reef", 3 15116 3 15/16 Berlin, 18 février Samcosse H83/'i

Golden Horse Shqe.. 3 9/16 3 11/16 West RandConsolid. 21sh 21sh_ A1iemand 30- 84 7/8 85 Vienne, 18 février "Rio-finto 1725 Barcelone, 18 février. ̃

ArgentMètal. 2.1/~6 _lilJGWltwatersrandDeep ~8,: ~11

.aSSfc* Vi» WSSr'.Sr:{«& ^^Ét±^êsêSt^^ îSSÏSfc^^ s^S- lîïJîl marche EN banque AU comptant ,.MX. 3 9,w 3 i. (MéTAnx. SnSchto, 15 1)21571 4 ^of Ottomans' "• if50 ^RuSïïtol" «0 430 «ome.18^™r 18sh Banque Nationale d-Egypte.. 545 !54m Gelsenkirchen 1610

Sud-A!' 1'6S Proeh,rep, des des primes, 20 février DiscontoCom, 1951/~ Il~ 196 1 Rente Honur,e courue zn ~1 gu S'-P6tersbourg,1S 18 Sara.osse. 9490 9'17U BElE'U VALEURS 1 Précéd, Dermer '\RALEURS 1 Prle~d'I Demin

ÎSlVï^h 3 1?'-P 1 11/32 'METAUX Lombards.. |9 5.;S 20 «Ottomans. a63 ~O obi ~o Russep.Comm » 4| 430 Ren{e5%_ m 10 m g; 15-p Nat>= Mexique Parts 850 45 » LaLncette. 1010 1025

18 fenrer rier Banq Russep'loGc. J.ti7 11'" l~ 168 l~4 Autrioltions .i748 20 Russe 1900. 1030.>,4103 3' 1.~ .-1--

Ch 's Aulrlehier.s 157 1'9 157 1 -1 Lombards, 112 50 113 50 Banque RuSSQ-Chin., 288" 290" Rome,18 fevrlCr 1 B '1

~41114 Tabacs Ottomans, 112 50 361, Russe p, Commee 430" 430., "0/ 18 1 Banque liationale d Egypte., -5~15 -54M Gelsenkirchen, J.61O

SJE" lijf£ 25 /39 Cuivre Comptant. 54 13/16 Schantung 132 1/8 132 1/4 cSaesuVparisâlûe 94 Krtmann \k% 2fi3 Méridionaux 679.. 678.. 13 20 Crédit Foncier de Santa-Fé.. 348.. 342.. 37 50 Ouasta etdeMeslonla jouis.. 693

Àurora West .2Cuivre 5!8 Te~,àe.155 Comptant. 15 à 1hantung 3Cl~ange :132 118 i91 1/4 ChangesurParlsauue 9i 96 94 96 Hartmann. 263.. 263 MeridiOnaux. 679 G78.. Il~3 ~9 Créeit Fonc~erdeSanta-Fé.. 3.8.. 342 37 50 OuastaetdeMesloulaJoUls.. 693.

rSSinln 14 ^8 14 5'8 Tertrie 55 1/2 Harpener ,< 190 7/S.191 1/2 S«("pP« »* J4.tfa Hartmann 263.. 263 100 4;) 100 42 15 65 Crédit Mobilier Franc. Parts. 337.. 338.. 20. parts.. 390..

S^ 9 i4o^f ^go-'l Etain Détroits Corn' 190 GelsVnkirchen 212 ,3/8 213 1/2 Escompte hors banque 4 MalUott 6| 6| « n.S.WowtedPrefer. 7% 527, 48 m.' SUésie (Zinc) prior. 1555 1554

.HSr^ 4 "t'r 1 ~S Terni' 186 1/2 Laura .173 1/2 174. SLik S11 giJ, ̃ 30 » Hutchinson(EtabUss.) privil. 585 48m. anc 1555 1554

cinderella éonsol 1 î~81,4,;s ~-1l~6 ilii laura, 1~, 1/2 2î7l,k 'Provod~;k' 2~O .220 30 "Hutchinson(Etabliss,)pl'1Vl1. 585. "'8m, anc 1555 15M

rîtvs^hfrtan 2 « 3)i6 Plomb AnglaisCom' 13 5/16 Bochumer 234 1/8 236 1/2 BruxeUes, 18 février chanoe sur Paris"" 87 43 37 14 44 Change sur Londres 40 ord- 749 749 >. 30 Vieille Montagne. 863

rJtvBP.7 4 4 1-39 Zinc Comptant. 23 1/8 Phœnix. 247 1/2 249. Change sur Paris. 3< 4o àl -x4 Change sur Londres a » Sociétéiorraine_Dietrich. 185.. 186 50 25 2--i Plaques Lmnilre, capital. 434.

p}l°l% 7 .k'iô'- 7 ï'iî" Allg.Electr.Ges. 270 5/8 271 7/8 Lots du Congo. 87 1/8, Madrid 18 février Buenos-Aires ..21 7/16 20 r Dniéprovienne 1645 1645 62 50 Chalets Nécessité 1230 1230

Crown-Mines. 7 -5/8 i- » •« chèque sur Londres Hàmb.AnierikaPack. 144 1/8 143 7/8 Lots Turcs:. 219 1/2 «aoria, io iciutr 1 valparaiso 10 7/8] » Donetz (Forges et Acier, du) 77S 779 315 » Monaco. 5335 5360 teBMreotd. isii/HBjM. AParis 25 26% â 25 29% MorddeutscherLloyd. 107 1/2 107 3/8 Métropolitain de Paris 653 Intérieure i% 84 50 84 25 Rio-de-Janeiro. 16 1/161 60 » Huta-Bankowa 2130 03 » 5">«. 1074 1075

OurtenDeep. J J.-J'* «ra Pennsylvania. ^^126 3/4 126 7/8 Parisienne Electrique. 329 Amortissable 4 92 85 92 65 16 35 » action jouiss. 1579 12 » oblig. i% 297 50-297..

raj«»,5pn«ï 2 9i!i%> ï kli, CanadaPao 211 1/2 Railways Electriques. 175 1/4 ï>% 10150 10155 Lisbonne 16 1 80 » Blanzy (Houille) .2250 » » Maikop Spies(coup.de25).V 19 50 19 '25 ëLi™n»£?P tiklil '4 15/16 Sienifle es-coupon Escompte hors Banque 2 7/8?<i 2 7/8% nitrates Railway. 375 .3/4 Banque d'Espagne. 449.. 450.. Prime sur l'or 45 » Bruay 1244 1249 » » Ouest Africain français. 378 FerwiraDeep. 4 15/16 4 15/16 bignifle ex coupon change sur Paris.?.. ,80 97.. 81.. Hord.de l'Espagne, 402 Change sur Paris. 790 820 100 » Czeladz. 2230 2232 7 » Tav"Pousset&Roy*réun». 138.. 138..