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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1910-07-31

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 31 juillet 1910

Description : 1910/07/31 (Numéro 212).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k288918p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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,S'O:bl.t~AIRE

Environs de Paris Le clvUeau de Vaux-leVicQinte GEORGES Cajn.

La Vie de Paris: Vacances G. CLARETIE. En Espagne Interview de M. Canalejas. Le président Sàenz-Pena à Paris Le banquet •• de la Chambre de commerce.

Le Monde' et la Ville La mort de M. Saûlon. A l'Etranger Les ÊtaU-Unis et le Libéria: Ravmon-d Recouly. L'Espagne et le Vatican..

JVotes d'un Parisien De Midas à Crippen: D. L'affaire Roçh'etie Une lettre de M. Chapiro. Un iock-out au Pèrè-Lachaise M. Giïiard. Journaux et Revues La grâce de, Graby AWRÉ I3EÀÙNIPR., ̃ ..• i

Wpçfes de vacances Ghenya.- Gazétte des tribunaux Un médecin fou. L'affaire ̃ Graby: entérinement de lagrâce. Courrier de. la Bourse Armand Yvel. iNouvelIes, diverses Une alerte au « Matin:». Le crime de Vihcennes (arrestation et ̃ suicide): Mme Thénard attaquée avenue Carnot. ̃

^Yachting: .La croisière de, Saint-Sébastien. Aviation Record de, hauteur (1,439 mètres). Feuilleton :LaC haine des dames M. Monzégùt.

'ENVIRONS. DE'PARIS"

̃~X*E CHATEAU

̃' ,•;̃•:̃. i>b. ̃̃.̃

Un palais de conte de fée qui peut,: à bon droit, compter parmi lès plus purs joyaux de l'art architectural, des chambres dorées-, entièrement peintes par Le Bran sur les murs, des tableaux de maîtres et des tapisseries splendides; un parc féerique des grottes, des terrasses àl'italienne, des eaux jaillissantes, des parterres de fleurs supportant un peuple de déesses de marbre, un bijou de pierre dans un écrin de velours vert formé par les charmilles, les bois et les hautes futaies qui l'enserrent,, tel est le château de Vaux; et la jajdusi.e'qu.e conçut'Louis XIV de voir son:surintendant -des finances, Nicolas Foucquet, occuper une si royale demeure s'explîqîië le. plus aisément du monde. A quelques kilomètres de Melun, au bout d'une Jongue allée de platanes, derrière une-double haie de grilles et de cariatides, se dresse ce château de Vaux, eaqadré^l^Q « communs », dont l'imme^li^ttfe'éyague un- passé disparu. Impûssiblciie contempler cette noble demeure sans se sentir pénétré d'admiration et de respect pour les artistes qui la- conçurent et l'exécutèrent, léguant ainsi à riotr-é pays ce magnifique témoin du génie français.

"Les grilles franchies, l'enchantement redoublé; Après lé-vestibule,. nous entrons sous une immense-rotonde, toute de pierre blanche énorme comme une cathédrale, ciselée comme un boudoir. Devant chacun des piliers, une gaine supportant l'effigie de l'un des douze Césars en marbre polychrome. Partout des tables de marbre, des vases de porphyre, des consoles patinées par lé temps, des vasques, des paravents d'Aubusson,. des tapis anciens. partout des fleurs, en massifs, en. gerbes, en bouquets on sent que la délicate main d'une femme, au goût sûr, ordonnança tout' ce décor à la fois magnifique etgràteieux. Recouvrant le dôme, un plafond peint, où s'éploie un aigle dont le bec supporte une lanterne de cuivre doré. Sous le plafond, douze arcades, epuryées de douze hautes cariatides sculptées. C'est le « plus superbe salon qui fut jamais », cest la pièce principale, là merveille.

Par les multiples fenêtres, l'œil étonne se perd sur un vaste jardin à la française què'terminent tout au bout, là-bas, très loin, des «cabinets de verdure », des pièces d'eau, des châteaux d'eau, des jets'. d'eau. A fond, un point d'or, la statue colossale de l'Hercule Farnèse. Versailles,, seul, peut être évoqué pour donner, idée d'une pareille splen-, deur, et Mlle de Scudéry était d'une parfaite .exactitude, lorsq.u'en 1656 elle écrivait dans sa Clé lie « On découvre enfin une ;si "grande étendue de différents parlerreà, tant de fontaines jaillissantes et tant dé'|i< beaux objets qui se confondent par-leur éloighement, qu'on ne sait presque çëque l'on voit. »

DèsÀèiô, c'est-à-dire treize ans avant son élévation à: la surintendance des financés, aFoacquét' faisait commencer les premiers travaux d'aménagement «C'était dit-il plus tard dans sa défense, lors de son procès criminel une terre que je considérais confine mon établissémentprincipal ayant que j'eusse Belle-Isle. ët;où.jè voulais laisser quelques rnarques de l'état où j'avais été. » 'Pour créer sa terre », le magnifique surintendant faisait raser trois villages Vaux-le-Vicflm.te, le hameau de MaisonRouge et celui de Jumeau.

En 16S6, Foucquet confiait à l'architecte Le Vau qui ^venait d'achever le délicieux* hôtel Lambert à .la pointe de l'île SaiptrLÔùis l'honneur d?édifier le somptueux château qu'il rêvait. Une note écrite; par Eoucquet le 21 novembre stipule qu'à ce moment, il y eut 18,000 ouvriers occupés aux travaux des bâtiments et.des jardins

Tout cela explique la sortie de Monsieur–, frère du Roi à Louis XIV, se plaignant que; son trésor fût à sec «' Siré, "taïtes-vbus un an seulement surintehdantde vos finances; vous au-

rez alors5, de quoi Mtir !».

Le Nôtre.'aya.it été. convié d'.autrepart « à tailler. dans le neuf. »,. carte blanche ayant iété. laissée à sa fantaisie et à son art. Le, «!maître dessinateur des parterres et jardins du. Roi, se met immédiatement à' l'œuvre et commence par capter la. rivière d'Anqueil qu'il trans-j

forme en étangs, en ruisseaux, en torrents, en cascades, qu'il fait jaillir en nappes d'eau. Mieux encore, il crée des bassins et des canaux d'une demi-lieue de long, qu'il peuple de toutes les déesses de la mythologie aquatique et sur lesquels il lance une flottille de petites barques dorées. le reste à l'avenant 1 Tel était le décor enchanté où allait se jouer une brutale et rapide tragédie le premier acte commençait par une fête et, dix-neuf jours plus tard (5 septembre 1661). à Nantes, une arrestation terminait le dernier tableau.

La fête fut celle que le surintendant des finances offrit à son maître le 17 août 1661, en ce féerique château. Depuisdeuxsemainesàpeine.LouisXIV avait daigné promettre sa visite à Nicq,las Foucquet. Le 17 août, le Roi se rendit de Fontainebleau à Vaux en un carrosse où avaient pris place Monsieur, la comtesse d'Armagnac, la comtesse de Guiche et la duchesse de Valentinois. La «languissante princesse Henriette, aux yeux pleins d'amour », Madame, fille de la reine d'Angleterre et sœur de Charles 11/ accompagnait, en litière, son royal et'trop empressé beau-frère; la Reine mère suivait, en carrosse.. Une compagnie de mousquetaires gris servait d'escorte.

Malgré la fièvre qui le minait, le surintendant, en moins de quinze jours, avait réalisé des prodiges; là surintendante, à. peine relevée, de couches, n'avait pas déployé moins de zèle. Les artistes de tout ordre, décorateurs', jardiniers, musiciens, artificiers, avaient été conviés. Des armées de cuisiniers sous la direction du célèbre Vatel avaient allumé leurs fourneaux; on avait su réunir le linge nécessaire pour dresser 80 tables et une trentaine de buffets 120 douzaines de serviettes, depuis les ordinaires jusqu'aux plus fines de Venise; 500 douzaines d'assiettes d'argent, 36 douzaines de plats, un service d'or massif. Des divertissements multiples ballets champêtres, concerts en plein air, jetites sur l'eau, boutiques de loterie où tous les numéros étaient numéros gagnants avaient été. installés dans chaque recoin des jardins et des bassins. Enfin, sur.un. théâtre de verdure, Molière. et sa troupe devaient donner la première représentation d'une comédie-ballet, lés Fâcheux. On murmurait à l'oreille que le grand cotnique avait, pour cette fois, un collaborateur anonyme et.que ce collaborateur n'était autre que Sa Majesté Louis XIV elle-même. ̃;

Après un souper homérique, on gagna le théâtre, dressé dans le jardin au bas de l'allée ;des Sapins on admira tout d'abord dgs « maçhine& et -tableaux: trucs » les trucs étaient de Torricelli, les décors de Le Brun, la musique dé ,e Lulli.On vit des rochers s'ouvrir, des dieux Termes se mouvoir et-parler, puis commença la comédie-ballet des Fâcheux. Tout d'abord, sur la scène, « au milieu de vingt jets d'eau naturels », s'ouvrit une coquille d'où sortit une f< agréable naïade » qui, s'avançant au bord du théâtre, prononçad'un air héroïque un prologue laudatif de M. Péllisson. Lysandre dansa « sa petite courante », Orphise soupira « ses. agaçants caprices », Alcipe se plaignit.des trahisons de la Dame de pique, Dorante conta son éternelle « histoire de chasse 'i. le cuistre Garitidès émit ses pédantesques apophtegmes enfin, l'Espine annonça.

Monsieur, ce sont des masques

Qui portent des crins-crins et des tambours de [basque.

et le ballet triomphant emplit de ses sauteries les jardins éclairés par « mille feux »

Pendant que les Fâcheux lançaient leurs amusantes ou grotesques tirades, tandis que la jolie Béjart décochait au Roi les plus folles adulations, que les courtisans encensaient de madrigaux Madame, la favorite d'hier, et la'belle Lavallière, la favorite de demain l'orgueil féroce de Louis XIV souffrait cruellement du faste insolent, plus que royal, qu'osait étaler son prodigue surintendant des finances. L'éclat du Roi-Soleil pâlissait devant la resplendissante étoile du grand argentier de France, et le Roi, furieux, se souvenait certainement, tan-' dis que résonnaient les violons de Lulli, des conseils -de Mazarin. mourant. Son dépit fut tel, qu'il eut un moment la pensée de faire brutalement arrêter, au milieu même de cette fête dont la splendeur était accusatrice, l'hôte qui le traitait si magnifiquement .« Ah Madame, dit-il à la Reine mère, ne ferons-nous pas rendre gorge, à ces genslà ? » Anne d'Autriche, secrètement indulgente pour Foucquet, eut toutes les peines du monde à calmer momentanément cet accès de rage.

La comédie terminée, on admira le feu d'artifice, mais en même temps que s'envolait la dernière fusée, un roulement de tambours rassemblant les gardes indiquait que le Roi, refusant de coucher à Vaux dans la chambre fastueuse qui avait été" préparée à son intention, décidait de regagner immédiatement son château de Fontainebleau. Déjà, dans la cour d'honneur, les mousquetaires étaient en selle et la fête battait encore son plein, que le carrosse de Louis XIV avait déjà franchi les triples grilles du château.

Une simple phrase de Mme de Lafayette pfécise" à merveille la double impression provoquée par lexcès même de tant de faste: «Le Roi en fut étonné et.Foucquet. le fut de remarquer que le Roi l'était.» Peut-être à ce moment le surintendant aperçut il, derrière Louis XIV, le profil ricanant de' son plus mortel ennemi, de son successeur désigne, de Colbert. Mais Foucquet se croyait si fort! Quo non ascendet était la devise dont il avait doté l'écureuil qiu" lui servait d'armoiries. «'.Où ne montera-t-il pas? » Il avait grimpé trop haut, sa chute fut un écrasement. .On sait Je reste. Pour perdre plus sûrement le surintendant,. ses~ennemis

YAUX-LE^YICOMTB

le firent très redoutable. Après son arrestation, on trouva facilement chez lui « de quoi le faire pendre »: un pian de guerre contre le Roi, des ordres pour fondre des balles, des serments de capitaines prêtés à lui, Foucquet; on trouva aussi beaucoup de tendres billets écrits par «des dames de bon cœur » un peu à court d'argent. On lui reprocha Bel leIsle fortifiée, transformée en place de, guerre, on- le présenta comme un dr:tminel,d'Etat sauf quelques amis, qui, par hasard, ne furent pas "des ingrats Mme de Sévigné, La Fontaine et Pellisson en tête, la France- entière se dressa contre le vaincu. « Priez bien' Dieu et sollicitez vos j âges, avait fait dire là Reine mère à mesdames Foucquet, cac, du côté du Roi, il n'y a rien à attendre* 4) « S'il est condamné, je le laisserai mourir», avait annoncé Louis XIV. ` Le 19 décembre. 1664, la Cour de justice condamnait Foucquet à l'exil et le Roi changeait cet exil en une prison perpétuelle singulière commutation de peine 1 Seize ans plus tard, le fas*tùeux surintendant mourait à Pignerol, toujours captif. 'Mais sept ans auparavant, Mme Foucquet avait racheté aux créanciers, moyennant une somme de 1,250,000 livres, la terre de Vaux, hélasi t bien dévastée. Non seulement Louis XIV avait accaparé une partie des statues, mais encore le Roi avait mis eh coupe réglée les futâies, les serres et jusqu'aux réserves jardinières de Vaux.

En 1715 le duc de Villarsi maréchal de France, achetait le domaine, que son lils continuant l'oeuvre de destruction -<saccageait à ce point qu'il vendit, paraîtil, au poids, pour plus de 450,000 francs de plomb, provenant des copduites d eau arrachées de terre.

A. la suite de tant de vandalisme, l'ad- mirable propriété n'était plus que l'ombre d'elle-même. Les roseaux" avaient envahi les bassins disjoints et les canaux vaseux; les cascades pétrifiées n'épanchaient plus que des lierres, des coloniés de crapauds avaient ̃ remplacé le peuple des déesses d antan, émigrées en partie sur les pelouses de Versailles- Les beaux jardins chantés par La Fontaine étaient devenus une sorte de maqu,is sauvage, les grottes dépouillées de leur dieux de marbre,- des nids à couleuvres et à vipères. ') En. 1875, un Mécène au :goût sûr, M»" Sommier, survint à point nommé pour arrêter l'œuvre de destruction. Il prodi- gua non seulement ses trésors, mais encore tous ses soins à conserver à notre pays ce glorieux monument du passé> Après lui, son fils s'est assigné la tâché de parachever l'œuvre admirable dé sons -gère rtly a magnifiquement réussi. Aujourd'hui, Vaux restauré demeure l'un des plus parfaits spécimens de notr^ art national.

Grâces en soient rendues, au nom de l'art, à ces deux bons Français La Beauté triomphe de nouveau dans l'ancien séjour de Foucquet, et La Fontaine lui-même -âo.nt*iUn splendide. buste en terre cuite signé Hoadon sourit. sur l'une des cheminées* duchâteau: n'aurait plus aucune raison valable de récrire; aujourd'hui, sa plàfntive élégie Remplissez,l'air de cris en vos gro.ttes profondes, Pleurez, nymphes de Vaux, faites croître vos ondes. Les nymphes de Vaux ^sont aussi; choyées qu'elles ne le furent jamais Georges Cain.

LA VIE DE PARIS

acances

Hier, à quatre heures, le Palais de. justice est entré en vacanceb quinze jours plus tôt que les années précédentes. 11. est vrai que l'on rentrera le icr oètobre au lieu du 15. Mais, le Ier octobre. Qui donc pense au icr octobre, en partant le icr août ? Qui donc aurait le mauvais caractère de penser à la mélancolie pendant le plaisir, et au regret prématurément ?. Plus tard, beaucoup plus tard, à cette date fabuleuse du icr octobre, il sera temps de s'attrister, si le 1" octobre vient jamais, ce dont il faut qu'on doute un iM août, pour peu qu'on ait un peu d'entrain dans l'àme Depuis une quinzaine, oh a vu peu à peu diminuer le nombre des affaires affichées à la porte des chambres, le « menu » des causes quotidiennes avait passé successivement de vingt affaires à quinze, puis à dix, puis à deux. Et ce n'étaient là que de tout petits. procès qu'on pouvait juger « sur lé..sièg-e », presque sans débat. Cependant, cette année, on a plaidé jusqu'au dernier jour nous n'avons pas eu comme l'an passé -et les précédentes années,. un mois avant..les vacances, de ces « salles d'été où dans le Palais de justice presque vide on;, ne rencontre que de rares avocats contemplant des ;bandes d'Anglais en tournée, venant, un Bœdeker à la main, contempler la statue de Berryer. Hier encore, la salle des Pas-Perdus avait son aspect animé coutumier.. Les avocats cherchaient les avoués, et les avoués les huissiers quelque débiteur récaleitant à saisir, à poursuivre avant le départ pour, la .mer, quelques honoraires à faire rentrer. Et ces ques^ tions de procédure ou d'argent se mêlaient aux conversations de .fin. d'année

Votre huissier a-tt-il fait la saisie ? Oui, c'est fait. Mais quand partez-vous ? Je pars ce soir. Pensez à notre référé! 1 Vous m'écrirez.

Je serai en Suisse. Mais mon clerc vous avertira.-

Et bien vite, car on est très pressé en'ce dernier jour, on va pour deux ;mois remettre sa robe noire au vestiaire, -et -l'on part. Toutes les affaires urgentes sont remises après vacations. On ne jugera plus au Palais que les criminels à la Cour; d'assises ou les délinquants de moindre importance à la police correctionnelle.

Tous les corps de métiers cependant ont envahi le Palais depuis plusieurs-jours. Ils nfant pas attendu les Vacances. -Oiï pioche, on ouille, on démoHt-on: recrépit-; on ̃ circule au

milieu des plâtras. Dans la galerie Marchande, i défoncée et transformée en chantier, on aperçoit des travaux de canalisation qui semblent des sarcophages gallo-romains. Et le guide, il'inévitable guide des étrangers à Paris, qui pendant deux mois sera le souverain maitre du Palais désert, explique à ses clients que ces travaux sont tout récents, et que si le Palais a été incendié en 187 1, il a été' depuis longtemps' reconstruit. Et les visiteurs écoutent en silence ils admirent et prennent des' notes.

•r •̃ ̃̃: Georges Clàretie.

Echos

La Température ̃ ̃

Hier, à Paris, le ciel était très nuageux dés le matin, et pendant toute la journée il est tombé, entre de longues éclaircies, des ondées qui ne sont pas parvenues à rafraîchir l'atmosphère.

Thermomètre, le matin à sept heures 17° au-dessus de zéro et 230 à cinq heures du soir. La pression barométrique accusait à midi 758mm2 elle a encore baissé sur l'ouest de l'Europe; un minimum, apparaissait hier sur le golfe de Gascogne (757mm).

Des pluies sont tombées sur l'ouest et le nord de l'Europe. En France, une'trombe a donné, 22mm d'eau à Rochefort. Il a beaucoup pju aussi à Limoges, à Besançon, à Belfort et à Lyon ou un orage a éclaté.

La température a baissé légèrement sur l'ouest de l'Europe.

^Départements, le matin. Au-dessus de \èro 130 à Dunkerque et à Brest, 140 à Boulogne, à Ouessant, à Nantes et à Charleville, 1-5° à Cherbourg, l'île d'Aix, à Rochefort et au Mans, 160 à Limoges, 170 à Clermont et à Cette, 1 à Bordeaux, à Nancy, à Belfort, à Besançon, à Cap-Béarn et à Marseille, 190 à Perpignan, 2i° à Biarritz, 220 à Oran. En France,'là température va rester élevée, des pluies orageuses sont probables. (La température du 30 juillet igog était,_à Paris .15° au-dessus de zéro le matin et. 22% raprès-midii Baromètre 7S4mlD. Ciel très' nuageux.) V Vu New York Herald; ̃ ̃'

A New-York Temps beau. Température maxima, 2863; minima, 2O°6. Vent variable. A Londres Temps couvert. Tempé,rature maxima, 2i°; minima, 140.. Barométre: 76onlm. Vent sy.d-estv A Berlin Temps couvert. Température (à midij.i.9°. Les Courses

Aujourd'hui, à deux heures, Courses à Maisons-Laffitte. Gagnants du Fiffaro Prix d'lgny Esbrouffe Parfumeuse. Prix d'Oûilly i Bàt'êr Delight Cortadtfi- Prix Maintenon Jarretière; Marmara. Prix Monarque. Nuage; Marsa.

Omnium de Deux Ans Lord Burgoyne; Manfred.

Prix Champauber t Santo Renie Joyeux Drille.

iA Travers Paris `

Travers P~ris\

La'moi't delà princesse Jeanjiè Bona-

parte, ̃ ̃ .̃̃

Son Altesse le prince Roland Bonaparte a encore reçu hier les deux dépêches suivantes

z' Bruxelles, 28 juillet.

Rentre à Bruxelles, j'apprends seulement le terrible malheur qui vient de vous fiapr V pet si cruellement. C'est de tout cœur que je m'associe à votre douleur et à celle des vôtres.

Londres, 29 juillet.

Recevez l'expression de notre prdfonde sympathie.

DUC ET DUCHESSE DE Vendôme.

Voici un petit jeu pour les Parisiens qui sont contraints de rester à Paris, en ees mois de vacances:

Qu'ils prennent un fiacre automobile au carrefour Drouot, et qu'ils donnent l'ordre au chauffeur de suivre la rue du Faubourg-Montmartre, jusqu'au boulevard. Dès que la voiture se mettra en marche, le voyageur devra tirer sa montre, et compter les minutes. C'est un jeu bien facile. Le plus mauvais élève de l'école primaire l'apprendra en un instant.

A l'angle de la rue Buiffault, le taxiauto sera fatalement arrêté par une voiture à bras, ou bien par un lent camion chargé de caisses, et dont le cocher somnole. Rue de Provence, un agent lèvera son bâton. Rue de la Grange-Batelière, des voitures traverseront au galop du cheval. Rue Geoffroy-Marie, l'autobus apparaîtra soudain. Et; quelques mètres plus loin, il faudra s'arrêter encore, parce que l'agent placé au coin du boulevard aura immobilisé toute la file des voitures.

La rue du Faubourg-Montmarlre mesure 635 mètres de longueur. Pour fran,chir-cette distance en automobile, nous avons mis, hier, dix-sept minutes exactement. Ce qui représente, si nos calculs sont justes, 2 kil. 241 m. à.l heure. Il nous plaît de considérer que nous .détenons le record de la lenteur dans la traversée du faubourg Montmartre. Toutefois, quelqu'un de nos lecteurs nous l'enlèvera peut-être.

A moins que l'administration préfectorale ne prenne des mesures pour faciliter la circulation,. ̃

~o-

.Gomment on fabrique les illettrés. En février 1909, commençait, rue Robert,-Esti.enne, la construction d'une école laïque autant .qu'obligatoire, destinée à desservir le quartier Marbeuf. Malheureusement, le constructeur doit avoir des. idées à lui, sur le bâtiment. Car après avoir opéré quelques fouilles souterraines, il s'est borné à'entourer ces trous d'une magnifique palissade. Puis il a dirigé ses ouvriers vers d'autres régions.

A ce. train-là, il est.douteu.x que l'école <ie: la rue Robert-.Estie.hne puisse ouvrir»

sesportes en octobre prochain, commi on l'avait d'abord promis.

Mais si dans le contingent de 1920 1< quartier Marbeuf ne fournit pas,comm< recrues, des puits de science, H ne fau- dra pas que le gouvernement se plaigne soit de la négligence des parents, soit d< la paresse des enfants.

Chargé en 1904, par le ministre de de l'instruction publique et des beauxarts, d'une mission en vue d'étudier la situation musicale dans les principaux pays d'Europe, M. Eugène d'Harcourt achève aujourd'hui la publication du résultat de ses travaux. Deux volumes avaient déjà paru, le premier consacré à l'Italie, le second à l'Allemagne et à l'Autriche-Hong^ie, l'un et 1 autre riches de renseignements de toute nature et des documents les plus propres à satisfaire pleinement la curiosite de ceux qui s'intéressent a l'état présent de l'art musical. Le troisième volume est consacré aux Etats scandinaves. Moins étendu Que les deux premiers, celui-ci ne le cède point cependant en intérêt aux précédents et il complète excellemment la série de cette suite d'études.

Dans un appendice qui ne 'constitue pas la partie, la moins intéressante: du livre, M. Eugène d'Harcourt expose un projet qui lui tient fort à cœur. Paris demeure à l'heure actuelle la seule capitale qui ne puisse offrir aux manifestations musicales que des asiles de fortune. M. d'Harcourt voudrait donc transformer en salle de concerts le Jeu de paume de la terrasse- des Feuillants aux Tuileries.

Il .présente une combinaison fort ingénieuse qui permettrait, sans l'aide financière de l'Etat et sans toucher au.jardin des Tuileries, d'utiliser pour la musique un bâtiment aujourd hui sans emploi régulier. ̃ ̃ .̃• 11 faut souhaiter que ce projet soit accueilli avec bienveillance par les pouvoirs publies. et que les-objections qu'on y pourrait faire peut-être soient pratiquement résolues, au plus tôt. ̃

v Napoléon.

Nous avons reçu pour les familles des ,,1 mariris du Glaneur et de Y Hygie:

Nadir kamtchatka.Fr. 10 » M. Alexandre André. 50 » Mme Marie M-. < 50 » ̃ Total.Fr. 110 » 'Listes précédentes. 5.660, » Total général. Fr, 5.710 »

·- aop.

;?rHors Paîis

C'est une délicate question' de savoir lequel des trois: des rails, des wagons ou de la locomotive, possède le plus d'importance et prend, si l'on. peut dire, le pas sur les deux autres. Nos diplomates, qui sont d'esprit subtil, estiment que c'est la locomotive et que, sans'elle, il n'y aurait ̃ pas, à pro|)rem©niii parler,; de chemins de fer. •̃̃ ̃ ̃ ;• Notre corps' d'occupation marocain, qui a accompli, dans laChaouïa, l'œuvre admirable que l'on sait, a construit une petite ligne à voie étroite qui va de la côte aux postes de l'intérieur. Cette petite ligne, hâtivement installée et où circulent quelques wagonnets, rend à nos soldats les plus grands services pour le transport des blessés, des malades, des vivres et dès munitions. Elle en rendrait infiniment davantage si l'on pouvait faire traîner ces wagonnets par une petite locomotive au lieu de mules, chevaux ou chameaux. Mais les .sévères instructions reçues du quai d'Orsay ne le permettent point. Il paraît que le protocole sacro-saint d'Algésiras tolère les mules, chevaux ou chameaux, mais non point là locomotive; sans locomotive, ce n'est qu'un « tramway » mais, avec la locomotive, le tramway se transforme en « chemin de fer », et vous- voyez d'ici la différence.̃ On pourrait sourire de cette subtilité philologique si nos vaillants soldats n'en souffraient'point. Nos amis espagnols, eux, sont de moins bons philologues, ce dont on ne peut que les louer. Sur les territoires du Rif qu'ils occupent dans les mêmes conditions que nous occupons la Chaouïa, ils ont tout simplement, et sans rien demander à personne, installé -un- chemin de fer complet avec locomotive et wagons. Souhaitons que nos autorités suivent prochainement cet exemple et ne s'embarrassent pas outre mesure des difficultés qu'elles ont elles-mêmes créées.' '•̃'̃.̃'

M. Berniolle était professeur au lycée de Troyes lorsqu'il fut nommé- député, député radical. Interrompant aussitôt ses classes, il pensa qu il se trouvait tout désigné pour présider la,distribution des prix. Peut-être bien n'ëtait-il pas mécontent de se montrer à ses anciens élèves dans tout l'éclat de sa jeune gloire. Un député, assis sur un fauteuil, au centre d'une estrade, et orné d'un ruban tricolore excite aisément l'admiration d'un apprenti bachelier.

Mais le préfet de l'Aube désigna un autre députe, M. Paul Meunier, pour procéder à la cérémonie. M. Berniolle s'en montra fort irrité. Il écrivit un article des plus violents. ,11 se plaignait qu'on L'eût empêché de dire un dernier adieu a ses élèves.

Ceci semble indiquer que M. Berniolle aimait vivement ses élèves. Sans doute il lésa quittés. Mais il les aimait tout de même. Hier, comme la distribution des prix commençait, des cris ont retenti « Vive Berniolle 1 A bas Paul Meunier! A bas. le préfet

Sur quoi le proviseur a fait évacuer la salle, et a conduit les élèves au lycée, où ils ont reçu leurs prix sans aucune solennité. M. Berniolle ne pourrait-il évi-, ter de :mêle,r des potaches à ses,querelles politiques:? Us. ne :sont pas électeurs, lio-

noràble M. Berniolle. On vous assurd qu'ils ne sont pas électeurs..

:C"O

A Aix-les-Bains, le beau temps continue à favoriser les réunions sportives. Que ce soit aux courses ou au tir aux pigeons, l'affluence élégante est toujours considérable en ce coin délicieux de la Savoie.

On .annonce .pour samedi,. s^ous le patronage des dames de la ville, une représentation extraordinaire sur le magnifique théâtre du Grand Cercle, au profit de l'OEuvre des Hôpitaux d'Aixles-Bains. Sous la conduite de l'éminent maëstro Léon Jehin,Mme Magne, de la Monnaie, MM. Lafitte, Boulogne, Riddez, Marvini, de l'Opéra, et Ovido, de la Gaîté-:Lyrique, interpréteront les Maîtres chan.. leurs. ̃ 1 Avec une distribution aussi brillante, le chef:d'œuvre de Wagner remportera certainement le triomphal succès que justifie si pleinement le bel effort artistique de' M. Gandrey, le distingué direct teur du Casino d'Aix-les-Bains.

~oc:

Nouvelles â la Main

Pendant les vacances de la commission qu'il préside, M. Jaurès va adapter une pièce connue.

11'. de bn~iCpour `. rien~

Beaucoup de bruit pour riem

La traversée de Paris.

Ies concurrents n'auront pas trop chaud- Ils seront quand même en nage.

Vous partez. Vous n'avez donc pas peur de la pluie. Nous sommes des hommes bien

trempés.

C' cc CI

Que faites-vous cet été, dans votre journal? .̃; La chronique des bains de meà Comment signez- vous? .V, Le metteur en plages.. ̃; Le Masque da Fer.

t'P ESPAGNE'

,,¡

Interview de M.; CaûaJejaà i

On lira, d'autre part, les déclarations faites par M. Canalejas au cours d'un banquet offert par les libéraux.

Notre çorrespQ^ant de Madrid a pu voir le président du Conseil au sèrtif-'aw-®fHBeil* ;des ministres. Le chef' du parti libéral lui a fait'les déclarations suivantes

Madrid, 30 juillet, 6 h.1 soir (1)'.

Après le Conseil des ministres, qui idécidala rupture des négociations avec le Vatican, M. Canalejas a bien voulu me faire les déclarations suivantes, qui complètent la note officieuse communiniquée auxjournaux r ? "•

«Ndu's avions engagé' des pourparlers

~(.NÓu's'àvi:bnsengagé' des,'p,'Ou~parlers

avec le Vatican pour la réduction des

communautés, religieuses, parce que, saris préjudice du projet de loi sur'les associations, nous voulions opérer une sélection préalable d'accord avec lui et conformément au Concordat.

Nous apportâmes aux pourparlers un grand esprit de modération. Mais le Vatican nous répondit en nous offrant moins qu'il n'avait concédé toutd'àbord à. M. Maura, dans son projet de réforme du Concordat.

» Comme je voulais faire avancer la question sans rompre les pourparlers, en vertu d'une faculté strictement gouvernementale, je pris l'initiative de décrets astreignant les congrégations à l'inscription et autorisant les signes extérieurs des cultes dissidents. Puis je présentai le projet de la loi du cadenas. » Le Vatican prétendit que ces mesures et mes déclarations aux journaux entravaient les négociations et, finalement, nous adressa une note exigeant, pour les continuer, que ces décrets restassent sans effet. Devant cette mise en demeureinacceptatile, nous avons décidé de considérer les négociations comme avortées, malgré notre bonne volonté, et d'agir pour'notre compte, suivant notre programme, soit par décrets, soit légis« lativement. Enfin nous avons rappelé sine die M. de Ojeda, ambassadeur auprès du Vatican, en laissant le conseiller d'ambassade comme chargé d'affaires. » A propos de cette décision, on a dit que j'avais posé la question de confiance au Roi. C'est inexact, puisque, sans vouloir mêler la personne du Roi 'dans la question;' je puis dire que la confiance royale ne m'a fait défaut à aucun moment. Sans quoi je me serais aussitôt

retiré. ,.•̃-̃•

» L'état de la question ne retardera, d'ailleurs, aucunement le départ des souverains pour l'Angleterre, fixe aux premiers jours d'août. » En dehors du.litige avec le Vatican, nous devons faire face à des problèmes d'ordre intérieur d'abord l'agitation des ultramontainsdeBilbao, auxquels nous avons répondu comme ils le méritaient et auxquels nous ne permettrons pas que le projet de protestation en massé trouble la paix publique; puis les grèves de Bilbao et de-Gjjon, avant lesquelles nous avions adopté les précautions militaires nécessaires, sans prendre parti pour les patrons ni pour les ouvriers. »Ausujetde ces conflits dii travail noua attendons qu'une sùlution amiable inter» vienne entre les employeurs' et les employés. Mais sreHe tardait trop à se pré* sè'nter, 'nous la' chercherions par la législation du travail aux Cortës ». En tout cela, nous avons consçàehça d'avoir accompli notre devoir etlefepnta propos de continuer à l'accomplir. ? » ̃•̃ 'Guillen.

(1) Cette dépêche, partie à 6 heures du-soir.: ne.n.ons parvient, e[u.'à-2 h. 30 du Jttfliin., -V


IxeJ^onSe § la $ilfe SALONS

Jour de réception très animé, hier, chez Mme Le Ghait, qui recevra tous les samedis et-lundis de quatre heures et demie à sept heures.

M. et Mme Georges Pauwels ont donné, en leur château de Saint-Christophe, un dîner S.Uivi de réception. Parmi les invités

Baron et baronne de Neuflize, M. et Mme de La Giraudièré, comtesse de Salverte, M. et Mme Mirabaud,comte et comtesse do Coulombier,M.et Mme de Bellegarde, comte et comtesse Antonetti, comte de Sartiges, M. de Valroger, yicojnte de Vanssay, etc., etc..

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

S. A. R. la princesse de Hohenzollern, belle-sœur dé S. A. R. la comtesse de Flanr. dre, vient d'arriver à Bruxelles.

Le maréchal Hermès de Fonseca, que le Congrès fédéral brésilien vient d'élire Président delà République, arrivera à Paris demain matin, venant de Bruxelles. Il repartira pour Vichy, après un séjour assez court dans la capitale.

̃ M. Tronchet; l'habile architecte, retenu à Paris par ses travaux et qui n'a pu se rendre à l'inauguration de l'Exposition de BuenosAires, vient de recevoir de nombreuses lettres de félicitations pour ses constructions si admirées.

•̃ •• La vicomtesse de La Mure a heureusement mis au monde, au château de CombeaUmont, une fille qui a reçu le prénom de Micheline.

̃ comte Jacques de Lesseps, accompagné de sa soeur, la comtesse de,La Bégassière, et de son frère le comte Bertrand de Lesseps, s'est embarqué jeudi à New-York pour le Havre, â bord de la Savoie, et sera de retour à New-York, en octobre, pour le meeting international d'aviation.

La saison de Noirmoutier, favorisée par un temps superbe, continue à attirer beaucoup de monde. Les parties de golf et de tennis, ainsi que les sports nautiques, sont suivis avec beaucoup d'entrain. Nous avons reconnu sur la terrasse de la plage i Comtesse D. Benoist-d'Azy, comtesse de Boigne, marquis et marquise de Gontaut-SaintBlancard, comte et comtesse de Fraguier, marquis et marquise de Dampierre, commandant et Mme de Navacelle, vicomte F. de Cholet, M. et Mme R. Delagrave, marquise de Chauvelin, baronne de Lallemand, vicomte et vicomtesse L. des Garets, comtesse dé Montcabrier, comte et comtesse de Cathelineau, M. et Mme Priuce, comte'et comtesse R. de Cosbé-Brissac, vicomte et vicomtesse de Guerry de Beauregard, vicomte et vicomtesse de Fontenay, etc.

MARIAGES

Mgr de Moucheron, prélat de Sa Sainteté Pie X, a béni, hier à midi, dans l'intimité, en la chapelle de la Sainte-Vierge, en l'église Saint^Philippe du Roule, le mariage du comte Jacques de Moucheron, son frère, maire de la commune de Maison-Maugis (Orne), fils du. comte de Moucheron, décédé, et de la comtesse née des Courtils de Merlemont, avec Mlle Edith Gozzoli, fille de M. Gozzoli, décédé, qui fut pendant trente-six ans. notaire dans le dix-neuvième arrondisse-. ment de Paris, .petite-fille de M. Piat, qui a laissé son nom â une rue de Paris. La mariée compte, parmi ses ascendants, l'illustre peintre Benozzo Gozzoli, dont les églises et musées d'Italie, spécialement le Campo Santo de Pise, conservent de nombreuses toiles et fresques. 1, 1,. l,

Le cortège, à l'entrée à l'église, était ainsi

composé

M. Eugène Michelez et Mlle Gozzoli, ravissante en satin souple, tunique de tulle blanc, brodée à la main comte Jacques de Moucheron. etcom-,tessff'de- Moucheron, Mi Paul' Lucas -et-Mmo Paixhans, comte de Moucheron et comtesse René de Moucheron, vicomte des Courtils de Merlemont et comtesse de Moucheron, comte René de Moucheron et baronne de Morchesne, comte des Courtils et comtesse de Merlemont, M. Charles Robert et Mme Eugène Koller, M. Eugène Koller et Mme Charles Robert, M. Paul Micholez et Mme Fernand Koller, M.. Henry Germette et Mme Paul Michelez, M. Fernand Koller et Mme Henry Germette.

Après la cérémonie religieuse, Mme Gozzoli a reçu les nombreux parents et amis des deux familles, en ses salons de la rue de Monceau, où se trouvaient exposés la corbeille et lés cadeaux. Dans la corbeille Mme Gozzoli, églantines diamants et éventail ancien; Mme Chéraniy, croissant diamants comtesse de Moucheron, douairière, broche ancienne; M. et Mme Eugène Michelez, broche, couronne diamants, sautoir or comtesse Jacques de Moucheron, bague émeraude perles et diamants, pendentif Solitaire, bague saphir et diamants. Parmi les donateurs

Comtesse de Moucheron douairière, argenterie, cafetière, service à thé et flambeaux argent; Mme Paixhams, couverts argent; comte et comtesse de Moucheron, comte et comtesse René de Moucheron, service de table complet Mfrr de Moucheron, Christ ivoire ancien Mme Charles Robert, nécessaire argent; Mme Eugène, Michelez, couronne diamants; Mme Paul Lucas, candélabres argent comte et comtesse des CourtHs de Merlemont, service à café prince Capece Zurlb, service à liqueurs; M. et Mme Paul de Saisset, M. et Mme de Saisset, broc, à bière; vicomte et vicomtesse de Vanssay, M. et Mme Paul Hamoir, valise avec nécessaire baron et baronnede Morchosne, surtout de table; Mme Paul Boutan, plateau argent; fusil de chasse, chiffre or, donné au marié par un, groupe d'amis; parmi lesquels nous citerons: comte de Vanssay, M. Jules Bariquand, administrateur délégué des ateliers teariquandet Marre, MM. Rocheux d'Aubert, comte d'Etcnegoyen, Jacques Dreux, Monti, marquis de Pontcharra, Maurice Saint, etc.; M. et Mlle Poyer, évantail .écaille, chiffre en or; marquis de Virieu, comte du Petit-Thouars, comte et comtesse de Catalan, comte et comtesse de Messey, M. et Mme Koller, Mlle Joly, Mlle de Gay du Paland, M. et Mme Montigny, marquis do Grouchy, M. de Coudekerque-Lambrecht, comtesse de Sevedary, marquis et marquise de Lamote-Baracé, comtesse d'Etcheg-oyen, comté et. comtesse Amie de Sabran-Pontevès, Mlle de Muyssart, M. et Mme Paul Michelez, comtesse des Courtils, M. et Mme Henry Germette, marquis de Bourdeille, comte et vicomte de Beaufranchét, M. et Mme Henri Gohin, M. et Mme Louis Gohin; Mme Gasnier-Guy, Mme de.Boissimon, etc., etc.

Hier samedi a été célébré,- en l'église Saint-Vincent-de-Paul, et au milieu d'une nombreuse assistance, le mariage de M. Edmond Boucher, docteur en droit, avoué à Argentan, avec Mlle Valentine Giroud de Gand, fille du regretté caissier du Figaro, dont le souvenir reste si vivant parmi nous-. La mariée a été conduite â. l'autel par son frère, M. Henri Giroud de Gand.

Les témoins étaient, p.our le marié: M. Boucher, son frère, et M. Séguin, son beaufrère pour la mariée M. Adolphe Baligand, notre collaborateur, et M. Chauffriat, notaire. Hier a été célébré, en l'église de SaintPierre du Gros-Caillou, en présence d'une nombreuse et élégante assistance le mariage du comte Henry de Vienne avec Mlle Aliette de Boisgelin.

Les témoins du marié étaient M. Louis de Vienne, son oncle, et le colonel de Carbon nières, commandant le 2" hussards; ceux de la mariée le marquis Joseph de Boisgelin, son oncle, et le comte Olivier de Boisgelin, souslieutenant au 12" dragons, son frère. La quête a été faite par Mlles Anne-Marie et Elisabeth de Boisgelin, accompagnées de MM. Robert de Vienne et Lafargue, souslieutenant au 2° hussards.

La jeune mariée, qui portait une robe de satin itoire recouverte de point d'Angleterre^ a été. conduite à l'autel par son père, le comte Charles de Boisgelin le marié donnait le bras à la comtesse de Vienne, sa mère.

Le cortège, à la sortie de l'église, était ainsi composé t.

Comte et comtesse Henry- de Vienne, .comte Charles de Boisgelin et comtesse de Vienne,

comte de Vienne et comtesse Ch. de Boisgelin, marquis J. de Boisgelin et Mme de Neekere, comte Olivier de Boisgelin et comtesse de Vienne, M. Louis de Vienne et marquise J. de Boisgelin, colonel de Carbonnières et marquise de Forbin d'Appède, comte Augustin de Boisgelin et comtesse de Cibeins, :M. de Coussmaker et Mme B. Geoffroy, M. B. Geoffroy et baronne M.de La Motte, M. J. de Vienne et comtesse de Ruillé, baron M. de La Motte et comtesse Hocquart de Turtot, comte Hocquart de Turtot et vicomtesse de Rasilly, comte de Serraut et Mme J, de Vienne, comte de Cibeins et Mlle de La Motte, comte de Ruillé et Mme H. de Boislambert, etc., etc. Après la cérémonie religieuse, la comtesse Charles de Boisgelin a donné, dans ses salons de la rue Fabert,une réception au cours des laquelle on a pu admirer les nombreux cadeaux offerts aux jeunes mariés.

Dans la corbeille collier de perles, bague rubis et diamants, nœud de corsage en diamants, étole et manchon de zibeline, manteau de loutre, dentelles anciennes, etc.

Parmi les donateurs, dont une grande partie assistait à la cérémonie

Comtesse de Vienne, comte et comtesse Charles de Boisgélin, M. et Mme de Neekere, comte et comtesse de Vienne, marquis et marquise Joseph de Boisgelin, marquise de Forbin d'Appède, comte Olivier et Mlles de Boisgelia, comte Augustin de Boisgelin, comte de La Villegontie-r, comte et comtesse Léon de Bagneux, marquise de Damas, marquis de Bonneval, marquise de Boisgelin, comtesse Alexandre de Boisgelin, comte Lanjuinais, comtesse Pozzo di Borgo, comte Bruno de Boisgolin, comte et comtesse Louis de Boisgelin, comte et comtesse Karl de Beaumont, vicomte de Janzé, M. et Mme Anisson du Perron, vicomte et vicomtesse de Noailles, marquis et marquise de Dreux-Brëzé, duc et duchesse de La Force, comte et comtesse Et. de Dreux-Brézé, comte et comtesse de Ruillé, comte et comtesse de Serrant, comte et comtesse Hocquart de Turtot, M. et Mme B. Geoffroy, princesse de la Tour d'Auvergne, duc et duchesse d'Audiffret-Pasquier, marquis et marquise de Nattes,1 Mme Robert de Wendel, comtesse de' Cibeins, marquis et marquise de Rosanbo, marquis et marquise de Marcieu, baron et baronne G. de Balorre, prince et princesse de Croy, comte et comtesse Ph. d'Oultremont, marquis de Mailly-Nesles, comte et comtesse J. de Nadaillac, vicomte et vicomtesse de Florian, comte et comtesse d'Ursel, comte et comtesse Etienne de Beaumont, baron et baronne Le Vavasseur, comte et comtesse St. Costa de Beauregard* comte et comtesse de Bonneval, comte et comtesse F..do Mun, comte et comtesse de Partz, comte et comtesse G. d'Andigné, comte et comtesse de Fraguier, M. et Mme Georges Vignon, comte et comtesse Karl Costa de Beauregard; comte et comtesse S. de Dampierre, comte et comtesse H; de Monti, comte et comtesse de Quincey, baron et baronne de Mandat-Grancey, baron et baronue M. de La Motte, le colonel et les officiers du 2* hussards, etc., etc.. '̃•,

On annonce les fiançailles de. Mlle Marguerita Barbey, fille de Mme Henry Barbey, de New-York, avec M. Gilbert Elliot, fils de sir Frederich et de lady Charlotte Elliot et petits-fils du Earl de Minto. Mlle Barbey est la sœur de la comtesse H. de Pourtalés et de Mme André de Neuflize.

-Le mariage de M.Charles dcChocqueuse, avec Mlle de Lur-Saluces, fille du comte Eugène de Lur-Saluces et de la comtesse, née de Mac-Mahon, sera célébré le mercredi 3 août, en la chapelle des catéchismes de l'église Saint-François-Xavier.

QEUIL

La dépouille mortelle de la princesse Jeanne Bonaparte, marquise de Villeneuve, a été transportée vendredi soir, à cinq heures et demie, la gare de Lyon.Lalevée du corps a été faite dans la crypte de l'église SaintPierre dé Chaillot, par un vicaire de la paroisse, et le corps été dirigé, ainsi que nous l'avons dit, sur .yalénsole (Basses-Alpes) où les obsèques, suivies de l'inhumation, seront célébrées après-demain mardi.

M. Frédéric Sauton, conseiller municipal du quartier Saint-Victor, vient de succomber, à l'âge de soixante-six ans. C'était un grand vieillard, aux cheveux blancs et bouclés, à la barbe blanche, à la physionomie fine et distinguée, un vieillard dont les yeux profonds étaientrencore jeunes et que la maladie, plus que l'âge, avait courbé. Il portait journellement une redingote, d'une coupe élégante, et depuis plusieurs années passait dans les couloirs, à petits pas, en se servant d'une canne. Il mourait lentement, et le savait peut-être! Quand il ne fut plus assidu aux séances, on comprit qu'il était perdu. Il avait la parole ,claire et aisée et possédait cette netteté dans le langage et dans la conduite de l'idée que donne la connaissance des affaires. Il possédait à fond les questions municipales et.les possédait' toutes. Lorsque d'autres édiles avaient beaucoup parlé, il se dirigeait vers la tribune, un papier àla main; car tandis qu'on parlait, il avait écrit. Alors, il lisait sa proposition; on l'écoutait attentivement et, très souvent, on l'adoptait. Quand il était question des droits de Paris, il s'agitait, se levait, ne tenait plus en place. Il était de la grande époque de l'Autonomie communale et, sur ce Chapitre, il n'avait abandonné aucune de ses espérances, aucune de ses illusions.

Sur la fin de sa vie municipale, M. Sauton siégeait auprès des radicaux modérés. Chevalier de la Légion d'honneur, entré à l'Hôtel de Ville le 6 août 1883, après avoir rempli pendant six ans les fonctions de maire-adjoint du cinquième arrondissement, M. Sauton avait successivement occupé tous les postes élevés de la carrière municipale. Dés 1 année 1887, ses collègues l'avaient nommé 'rapporteur général du budget. « Il s'était ensuite signalé à l'attention par l'élaboration d'Un projet de réorganisation administrative qui. fut réalisé après la mort de M. Alphand. En 1891, il devint rapporteur de la commission du Métropolitain, Quand il abandonna le rapport du Métropolitain, il fut élu présidenf de cette commission.

M. Sauton avait reçu, l'an dernier, la médaille commémorative de vingt-cinq ans de services municipaux. Il a été président du comité du budget, deux fois vice-présiJent et deux fois président de l'assemblée communale en 1892-1893 et en 1897-1898.

Les obsèques, aux frais de la Ville, sont fixées à mardi, dix heures du matin. Le service religieux aura lieu à Saint-Nicolas-duChardonneret. Le corps sera transporté au cimetière du Montparnasse où M. Bellan, président du Conseil municipal, prononcera un discours.

Le pasteur Lorriaux est décédé mercredi dans sa soixante-douzième ann'ée. Il avait été directeur de la Société centrale d'évangélisation, puis, pendant ces vingt-cinq dernières, années, pasteur de la paroisse de Clichy. M. Lorriaux n'avait pas borné son activité à la desserte de sa paroisse. Philanthrope passionné, il avait fondé' avec Mme Lorriaux la magnifique oeuvre « des Trois Semaines » qui, depuis un- quart de siècle, permit à tant d'enfants et de mères de famille épuisés d'aller trouver, soit à la campagne, soit au bord de la mer, les forces, dont ils avaient besojn.

La dernière occasion qui permit à M. Lorriaux de montrer son intérêt aux pauvres fut l'inondation de janvier-février, pendant laquelle il sut porter aux inondés de Clichy, avec les secours matériels dont ils avaient besoin, le réconfort de sa présence et de ses conseils.

Les obsèques de M. Charles Georgèot, ancien rédacteur à la République Française, auront lieu lundi matin à dix heures. On nous annonce la mort de M. JeanPierre Mo ratti, une personnalité corse bien connue à Paris. Le corps sera transféré provisoirement aujourd'hui au cimetière de Neuilly, à dix heures et demie.

Le marquis et la marquise de Marcillac viennent d'avoir la douleur de perdre leur fille, Mlle Tiphaine de Marcillac, décédée au château de Mellot (Dordogne), et dont les obsèques ont été célébrées à Condat-Beauregard.

Mine Alfred Kœchlin, veuve du député protestataire d'Alsape à l'Assemblée nationale de Bordeaux, est décédée à S.aint-Ar-

mou, prés Pau, à l'âge de soixante-dixhuit ans.

Nous avons le regret d'apprendre le décès, dans sa soixante-dix-neuvième année, de M. Jules Montel, ancien juge au tribunal de commerce de Montpellier. M. Jules Montel était le père de M. Albert Montel, le très sympathique avocat à la Cour, et le beau-père de notre distingué confrère M. Edouard Théry, directeur de l'Economiste européen,. L'inhumation aura lieu au cimetière Montparnasse, lundi icr août. On se réunira à la maison mortuaire, ij rue Monbel (dix-septième arrondissement), a dix heures du .matin. Selon la volonté du défunt, il ne sera pas adressé de lettres de faire-part. Prière de n'envoyer ni fleurs ni couronnes.

M. Philippe de Brives vient de mourir en son domicile de la rue de Bellechasse, dans sa quatre-vingt-treizième année. Il était le frère du général de Brives, l'oncle du général de Pélacot et du capitaine Jourdan du Mazot.

L'inhumation aura lieu à Murât '(Cantal) Nous apprenons avec regret la mort de Mme Jules Guichard, veuve du sénateur de l'Yonne, président de la Compagnie du Canal de Suez, décédée hier, en son hôtel du quai Debilly.

Le service religieux et l'inhumation auront lieu à Sens (Yonne).

E. Delaroche.

Le Président Saenz Pena A PA.HIS

Le ministre des* affaires étrangères et Mme-Pichon ont offert hier un déjeuner en l'honneur du Président de la République Argentine et de Mme Saenz Pena. A ce déjeuner, dont la table était délicieusement fleurie de géraniums et de roses, ont assisté

Mlles Saenz Pena, Mme Ernesto Bosch, femme du ministre do la République Argentine à Paris; MM. Carlos E. Zavalia, chargé d'affaires le colonel Alfredo F. de Urquiza, attaché militaire; Pondal, secrétaire de la légation argentine; Ricardo Olivera, secrétaire du Président; le consul général de la République Argentine à Paris et Mme Llobet, 16 colonel Toscano, attaché militaire de la légation argentine de Rome MM. Briand, président du Conseil; le ministre du travail et Mme René Viviani Bellan, président du Conseil municipal; Calvet, sénateur; Guernior, député; Kester, président de la Chambre de commerce de Paris M. et Mme Bouvard, MM. le commandant et Mme Hellot, Gavarry, Mollard, M. et Mme Piccioni, MM. Dutasta et le capitaine comte de Brancion, attaché à la personne du Président.

Après le déjeuner, le Président et M. Saonz Pena se sont entretenus avec la plupart des invités et notamment avec MM. Briand, Viviani, Kester, Bouvard qui précisé ment revient de Buenos-Aires. Le Président et Mme Saenz Pena ont passé la soirée à la Chambré de commerce, où un grand dîner a été. offert en leur honneur.

LE BANQUET DE LA CÏÏA.MCBRE

DE COMMERCE

Le banquet offert par la Chambre de commerce de Paris, en son hôtel de la place de la Bourse, à, M. Saenz Pena, président. élu de la République Argentine, a été des plus brillants.

Les salons étaient joliment décorés de plantes vertes et de fleurs diverses au milieu desquelles.s'épanoui.ssaie.nties.r,Qj ses les plus magnifiques.

Le banquet était présidé par M. Kester, président de, la Chambre de commerce de Paris, qui avait à sa droite le président Saenz Pefia, et à sa gauche le représentant du Président de la République, le commandant Helot.

Parmi les convives

MM. Pichon, ministre des affaires étrangères; Lépine, préfet de police; Gaston Menier, sénateur; Mesureur, directeur de l'assistance publique; Jules Roche, Delombre, anciens ministres du commerce; Galezowsky, représentant le ministre du commerce Dejean, directeur du sous-secrétariat d'Etat à la guerre; général Ebener, représentant le ministre de la guerre; Duprat, directeur du cabinet du ministre des colonies; Mollard, chef du protocole; Gavarry, directeur des affaires politiques au ministère1 des affaires étrangères Piccioni, sous-directeur de l'Amérique au ministère des affaires étrangères Carlos-E. Zavalra, chargé d'affaires de la légation argentine à Paris; Leguizamou Pondal, deuxième secrétaire de la légation argentine à Paris; le colonel Alfredo de Urquiza, attaché militaire à la légation argentine Llobet consul général de l'Argentine à Paris Pedro J. Cadiz, consul de l'Argentine à Paris; Otto Bémberg, président de la Chambre dé commerce argentine à Paris Ricardo Olivera, premier secrétaire de légation Carlos Bollim, chargé d'affaires de la République Argentine en Suède-Norvège Francisco Molina Salas, consul argentin à Berne Roberto Perez, consul à Nice Sergio Garcia Uriburn, consul argentin à Londres Leriche, directeur du Banco espagnol de la Plata; Pallain, gouverneur de la Banque de France; Martin, directeur des monnaies etmédailles ;Mercier, directeur de l'Office national du commerce extérieur; général Sauret, chef d'état-major du gouvernement militaire de Paris général Verand, commandant le département de la Seine Galli, président du Conseil général de la Seine Bellan, président du Conseil municipal de Paris Lemoué, président du Tribunal du commerce Levalfois, maire du deuxième arrondissement; Bouvard, directeur des services d'architecture Roussel, président de la Chambre de commerce de Roubaix Magnard, président de la Chambre de commerce de Nevers Morch, président de la Chambre de commerce de La

Rochelle; ̃

Sarrat, président de la Chambre de commerce; de Mazamet Niepce, président de l'Union des chambres de commerce françaises à l'étranger Derode, ancien président de la Chambre de commerce de Paris Kester, président; Legrand, vice président Regnault-Desroziers, secrétaire; David-Mennet, trésorier; MM. les membres et anciens membres de la Chambre de commerce de Paris Villemin, président du groupe des Chambres syndicales du bâtiment; Prevet, président de l'Union des syndicats de l'alimentation en gros; Million, président du comité de l'Alimentation parisienne Roger Lehideux, président de 1 Union des banquiers; les directeurs des grandes sociétés et des grands établissements de crédit.

Une seule femme; la toute charmante Mme Marguerite Durand, était au nombre des convives.

A l'heure des toasts, le président du banquet; M. Kester, s est levé. Son discours, très éloquent et d'une haute tenue diplomatique, a été accueilli par d'unanimes applaudissements.

En excellents! termes, M. Kester a fait l'éloge du président Saenz Pena L'élection qui vous. a appelé à la plus haute magistrature de votre pays n'a surpris personne elle était attendue, à l'étranger comme en Argentine, 'de tous ceux qui connaissent votre passé si glorieux, votre talent et votre caractère. N'aviez-vous pas, tout en conquérant l'affection de vos concitoyens, démontré que nul mieux que vous ne gossédait les

rares qualités nécessaires pour remplir dignement cette haute fonction? Descendant d'un homme qui s'était illustré au service de votre pays, vous avez recueilli dans sa succession son amour du bien public et de l'intérêt général et vous avez, comme lui, voué votre vie à la cause du droit et de la justice entendue dans son acception la plus élevée et la plus large.

Après avoir fait preuve, dans des actions militaires, du plus indomptable courage, vous vous êtes révélé politique avisé autant que diplomate consommé et avez rempli, avec une autorité sans égale, les missions importantes qui Vous ont été confiées. Il en est une que vous me permettrez de rappeler, parce qu'elle nous rapproche davantage de vous et qu'elle a trait à un mouvement d'opinions dont la France s'est faite la propagatrice auprès des autres nations. Nous avons encore tous présentes à la mémoire la part brillante que vous avez prise aux conférences de La Haye et la solution amiable par laquelle la Republique Argentine, tout entière acquise à la politique de l'arbitrage, a mis fin à un différend de frontières avec un pays voisin,' différend qui, depuis cinquante ans, troublait la sécurité des transactions des deux peuples et les obligeait, au grand détriment de leurs finances, à. entretenir désarmements considérables..

Et voici une anecdote qui a valu au Président Saenz Pena et à M. Kester une ovation de la part des convives du banquet

C'était au lendemain de la. Conférence de La Haye, un de nos compatriotes vous exprimait sa gratitude pour l'éloge que vous aviez fait de la France dans un de vos discours prononcé en une solennité diplomatique, et vous lui répondiez « Quelques mots suffiront à vous expliquer mon sentiment à l'égard de votre belle France, ma mère est de descendance française. » :.̃•! jM, Saenz Pena s'est prononcé. pour la revision des tarifs douaniers et des traités de commerce sur les bases d'une équitable réciprocité. M. Kester l'en félicite, et lui déclare qu'il est en complète communauté d'idées avec les commerçants, et en particulier avec là Chambré dé commerce de .Paris.

Enfin, dans une péroraison éloquente, le président de la Chambre de commerce caractérise l'Expositionde Buenos-Aires L'Exposition de Buenos-Aires, qui a l'heureuse fortune d'avoir au nombre de ses organisateurs l'éminent directeur des services d'aréhitecture de là Ville do Paris, M. Bouvard, ne sera pas seulement un succès pour nos deux pays, elle contribuera à leur faire connaître leurs ressources réciproques, à augmenter les échanges dont la progression est encore trop lente, et à faire plus étroite l'union entre nos deux pays.

Le président Saenz Pefia a répondu en français par une allocution qui a obtenu le plus vif et le plus légitime succès. Il exprime tout d'abord sa reconnaissance pour la « fête grandiose qui lui est offerte», et il ne cache pas la joie que lui inspire la présence des « personnatités éminentes,,qui se trouvent réunies à ce banquet » en son honneur.

Les idées de justice et.de progrès vers une démocratie de plus en plus consciente d'elle-même ne font que grandir son admiration pour la France qui est aimée par tous les Argentins.

Le président Saenz Pena a été acclamé et la soirée s'est terminée par de longues causeries dans les salons de la Chambre d$;commerce de Paris qui s'était mise en fê/t'é pour un des meilleurs amis de la

France. ;.1: ;j- ,ji:i:y:2

̃ **# V

'Le Président de la République Argentine, Mme et Mlles Saenz Pena quitteront Paris aujourd'hui avec M. et Mme Eugène Schneider pour se rendre au Creusot, par train spécial, partant de la gare de Lyon a, deux heures vingt. Ch. Dauzats.

|\ l'Etranger

Les Etats-Unis et le Libéria Il semble que le gouvernement américain soit décidé à reprendre, par des moyens détournés, sa politique de pénétration au Libéria, qu'il avait un moment abandonnée, après le rej^t par le Sénat de la proposition Knox, le printemps dernier. Le Figaro à été le premier. des journaux français à attirer, ces jours-ci, l'attention de ses lecteurs sur les rumeurs assez étranges qui couraient en Angleterre à ce sujet. Une agence anglaise annonçaiten effetque les Etats-Unis, d'accord en cela avec les gouvernements anglais et français, allaient prendre en main la réorganisation de la petite république africaine. Il va sans dire que cette informationest fausse, du moins en ce qui concerne l'acquiescement de la France et de l'Angleterre qui n'a jamais été sollicité. Mais ceux qui l'ont lancée avaient évidemment leur dessein. Un Américain, M. Falkner, cherche actuellement à négocier un emprunt pour le compte de la république libérienne. Pour placer cet emprunt, des garanties 's seront nécessaires et à la faveur de ces garanties, exigées d'une certaine façon, il ne serait pas très difficile de. s'immiscer plus ou moins, dans les .affaires du pays. C'est en cela que consisterait le moyen détourné dont je parlais plus haut. Le désir des. Etats-Unis» si désir il y a, ce qui semble le cas, s'explique à la fois par des raisons sentimentales et des raisons impérialistes. «

La France et l'Angleterre, dont les possessions sont limitrophes de la république libérienne, ont évidemment un intérêt direct en cette affaire. Il ne peut pas leur titré indifférent que le Libéria, qui touche à leurs colonies, reste ce qu'il est maintenant où au contraire tombe sous la tutelle d'autrui. L'attitude de la presse britannique est assez curieuse à cet égard les Anglais au fond sont plutôt ennuyés de l'initiative prise ainsi brusquement par les Etats-Unis. Mais ils n'osent pas trop le montrer ils ne veulent faire aux Américains nulle peine, même }égère. Les bons rapports avec rAmérique sont un des axiomes de la politique britannique. Les Américains le sentent bien; ils en profitent quelquefois; ils prennent plaisir à « tordre, comme ils disent, la queue du lion britannique » et ce lion, si peu endurant d'ordinaire, se conduit envers eux comme un agneau 1 Le gouvernement anglais ne mettra donc, soyons-en sûrs, aucun empressement à s'occuper de cette affaire. Elle n'est pas, au demeurant, d'une importance capitale ni,d'une urgente gravité. Il m>ussuffit<le.ne pas la perdre de vue, Si des changements, de quelque nature et sous quelle formequexe soitydevaient t se produire au Libéria, il n'est pas pos-

sible que notre gouvernement ne soit pas appelé à donner là-dessus son avis -et son consentement. L'amitié qui nous lie à.la grande république d'outre-mer, ne nous permet pas un seul instant de supposer que l'opinion américaine ne se rend pas compte, autant que nous, de cette évidente nécessité.

Raymond Recouly.

:w.

DERNIÈRES NOUVELLES

L'Espagne et le Vatioan

Saint-Sébastien, 30 juillet.

L'ambassadeur auprès du Vatican, M. de Ojeda, qui est rentre, à Rome de Frascati, complètement rétabli, viendra conférer avec M. Canaiejâs à Saint-Sébastien, dès qu'il aura remis au Saint-Siège la réponse du gouvernement espagnol à la dernière note de protestation u Vatican. Cette réponso partira aujourd'hui pour Rome. Le conseiller d'ambassade, M. Gonzalez, prendra la direction de l'ambassade à Rome.

Hier, les libéraux du Guipuzcoa ont offert un banquet à M. Canaleja.s à. Saint-Sébastien. Prenant la parole' au cours de ce banquet, le président du Conseil a dit qu'une rafale devent révolutionnaire semblait -souffler et que beaucoup do passions étaient déchaînées, mais que le gouvernement était prêt à les contenir.

Puis, parlant des menaces que contpnaient les protestations des catholiques de Bilbao contre l'interdiction. de la manifestation du 31 juillet, M. Canalejas a fait les déclarations suivàntes

Nous ne craignons pas l'annonce de la guerre civile. Nous avons à nos côtés l'autorité d'un Roi imbu d'esprit moderne, un démocrate qui a consenti à ce que les hommes de certaines idées vinssent au pouvoir.

La 'politique et la campagne que nous poursuivons n est pas anticatliolique ni dirigée contre les dogmes. Nous n'attaquons pas les sentiments religieux. Mais ce. que nous ne voulons pas, c'est que les' pharisiens s'emparent du temple.' Nous voulons restaurer le sentiment de conscience qui règne dans le monde, épurer l'Espagne de la gangrène qui la ronge et imposer le principe strict de la légalité. Pauvre Espagne Si nous succombions, ce serait la décadence, et je ne veux pas quo l'Espagne tombe Le parti libéral veut la relever au niveau des autres nations. C'est le seul sentiment qui "m'anime.; et le gouvernement, qui a la responsabilité de sauver l'Espagne, le fera contre tout et malgré tout. M. Canalejas a, en effet, reçu un télégramme du comité d organisation de la manifestation catholique de dimanche prochain, où on lui annonce que cent mille Bisoayens, cent conseils municipaux, sur les cent vingt que compte la province de Biscaye, et une infinité de sociétés ouvrières et patronales avaient adhéré à la manifestation, qu'ils protestent contre l'interdiction et que, le 7 août, tons les éléments précités iront à Saint-Sébastien manifester devant le chef de l'Etat.

•En outre, le comité a fait placarder à Bilbao un appel invitant les catholiques à être prêts.1 tout, à faire une propagande active et à envoyer le 31 juillet des télégrammes d'adhésion à la politique du Saint-Siège. Les journaux catholiques de Madrid annoncent d'autre part qu'ils ont frété des navires et organisé des trains pour aller manifester le 7 août, à Saint-Sébastien, devant le Roi.. ,Il est possible que l'autorisation leur soit refusée.

L'Espagne et le Maroc

Madrid, 30 juillet.

Plusieurs journaux ont annoncé qu'un combat aitrai.t eu. lieu le 17 juillet, à l'OuedKort, entre les troupes espagnoles et les Riffains, et que les Espagnols auraient eu trente ,morts. Le- gouvernement déclare qu'il n'a ipas eu connaissance-de ce comba^'et qu'il en aurait été avisé si la nouvelle avait été 'exacte.

Alger, 30 juillet.

Au gouvernement général, on déclare ignorer la nouvelle suivant laquelle une reconnaissance espagnole, partie de Mar-Chica lé 17 juillet, aurait livré un combat meurtrier à une harka marocaine.

Melilla,' 30 juillet.

Le directeur générai des travaux publics est venu inaugurer lé nouveau service de paquebots-poste pour-l'Afrique.

Le voyage du roi de Bulgarie Vienne, 30 juillet.

La Neue Freie Presse publie l'information suivante au sujet du voyage du roi de Bulgarie, arrivé hier de Cobourg. Le Roi était parti avant-hier de Cobourg avec' ses fils Boris et Cyrille. A Eger l'attendajt le prince Philippe d'Orléans, qui fait actuellement une cure a Marienbad et qui était venu à la rencontre du Roi. Le prince accompagna le Roi jusqu'à Marienbad où il descendit, tandis que le roi de Bulgarie continuait son voyage jusqu'à Vienne.

D'autre part, la Post de Berlin publie une information de Marienbad annonçant que le roi de Bulgarie a fait avant-hier un court séjour incognito dans cette ville, où il a eu un entretien avec MM. dVErenthal et de Kiderlen-Waechter.

Une élection socialiste

̃̃. en Allemagne

Berlin, 30 juillet, Le socialiste Keil a été élu à CannstattLudwigsburg, par 18,702 voix, contre 9,528 au radical, et 4,930 à l'agrarien. Le siège était o'ccupé depuis des temps immémoriaux par le parti national libéral. Son dernier représentant était le député bien connu Hié-

ber.

Cette nouvelle victoire socialiste est donc plus significative que les précédentes. Elle porte à cinquante le nombre des députés socialistes. Bonnefon. 1

Là question du Libéria

Berlin, 30 juillet.

Suivant, le Hamour gis cher Correspondent, le ministère des affaires étrangères estime qu'au Libéria l'Allemagne a surtout à défendre le principe de la porte ouverte, que les Etats-Unis n'ont aucun désir d'annexion et que la France, qui a 600 kilomètres de frontières avec le Libéria, se chargera bien, si cela était nécessaire, de ne point laisser aux Etats-Unis les mains libres.

En d'autres termes, l'Allemagne préférerait nous laisser agir. Ch. Bonnefon.. La question Cretoise

Berlin, 30 juillet.

On télégraphie de Constantinople au Berliner Lokalanzeiger que les puissances protectrices auraient répondu à la Porte que M. Venizelos aurait le droit d'être élu à l'Assemblé nationale grecque (?).

Le ministre grec a fait des représentations à propos du langage prêté à Naby-bey par les journaux turcs.

Le boycottage des marchandises grecques durera, paraît-il, jusqu'au complet règlement de l'affaire Cretoise. Bonnefon.

Entre Turcs et Bulgares

Sofia, 30 juillet.

Les présidents des sociétés macédoniennes ont tenu aujourd'hui une réunion. Il a été décidé que le grand meeting de protestation contre les menées de la Turquie en Macédoine serait renvoyé à dimanche prochain. Un Bulgare d'Uskub a blessé, aujourd'hui, un Turc que l'on accuse de se livrer à l'espionnage pourfle compte de la Turquie, et qui ^aurait; tUé.ÎQU .Macédoine, Je père et le irère de .son agresseur. Celui-ci, de même

que sa victime, était arrivé, il y a une dizaine de jours. Les blessures du Turc ne mettent pas ses jours en danger. Quant à son âgres.seur, il a été arrêté. Dans la marine ottomane

Berlin, 30 juillet.

Un télégramme de Constantinople au BerlinerJTageblatt annonce que les deux cuirassés allemands que la Turquie va acheter sous bref délai sont le Brandebourg et l'Electeur 'Frédéric-Guillaume, Tous deux datent de 1890 et sont entièrement démodés.. Le ministère de la marine à Berlin confirme que des négociations sont engagées avec la, Turquie pour lui céder deux vieux cuirassés inutilisables pour l'Allemagne. Le ministre de la marine a refusé de donner des détails sur le prix de vente. On parle à Constantinople de douze millions êt demi de francs pour les deux cuirassés. Bonnefon. Au Parlement hongrois Budapest, 30 juillet.

La Chambre des députés a discuté aujourd'hui le projet de loi relatif à l'emprunt. de 560 millions. > M, de Lukacs, ministre des finances, a demandé une entière. liberté d'action au sujet du moment de l'émission, de la place elle s'effectuera et du type d'emprunt à-adopter. Le projet a. été adopté dans l'ensemble etdans chacun des articles à une forte maiorité. Les dirigeables allemands -=

Berlin, 30 juillet.

Le dirigeable militaire Gross-III est parti de Gotha à neuf heures pour Berlin. On compte qu'il y arrivera à quatre heures du matin. Le' Parseval-IV partira cette nuit à une heure pour Munich. Gh. Bonnefon.

COURTES DÉPÊCHES^ L'empereur d'Allemagne est arrivé à Swinemûndé, rentrant de son voyage dans le Nord. 49ç~,

M. Von Freyberg, membre du RHeichstag' et'du Landtag de Bavière, -a suefeombé à. Munich des suites d'un accident de voiture. La Porte confirme le combat d'un détachement français, sur la frontière tripolitaine, et d'indigènes non musulmans, M. Postermadjean, député arméniend'Erzeroum, a été arrêté à Batoum à la suite d'un malentendu. L'ambassadeur de Russie à Constantinople a promis sa mise en liberté immédiate et exprimé ses regrets de cette arrestation, qui a produit une vive émotion à Constantinople. La tour, en réparation, de l'église de Vorst, près de Westerloo (Belgique), qui: datait du quinzième siècle, s'est écroulée! Il y a deux morts et un homme blessé grièvement. Dans une explosion de chaudière à Beoczin (Hongrie), il y a ou neuf ouvriers tués, quatre grièvement blessés et un disparu. A Slocum, an Texas (Etats-Unis), une querelle entre un blanc et un noir a ̃dégénéré en émeute. Trois blancs ont été grièvement blessés. Dix nègres ont été tués et dis blessés. .̃̃'̃•'̃

Figaro en Belgique

d que,

̃̃LÀ QUESTION DES VINS

Bruxelles, 30 juillet;. ,f

Le Congrès international des -vins a vQj.é, plusieurs vœux intéressants. L'un reclâniB l'abandon de la surtaxe sur les vjna, prévuoj par le projet do représailles douanières, diii gouvernement belge, un autre: demande'. -};£ liberté; ;corpplète ,du; ^omin erçp. -defe., .̃Hins.fc, la création de zpries franches' .pour. iês; liqui-j des dans les pays protectionnistes ;iin[a'uf^.çjî s'occupe de la protection des crus contre les- fausses marques et de ^observation rigou^1 reuse des lois contre la solistication. Les délégués des r.ôgipns yinicolès, de. France, d'Allemagne, d'Espagne, d'Italie, otci, se sont montrés à peu près unanimes a soùscriro à ces desiderata. ,.̃ i 1

Figaro à Londres .[' -Londres, 30 juillet.' Le Roi accompagne de la Reine et de la princesse Marie est allé aujourd'hui pour la première fois depuis son accession au. trône, en voiture, à travers la .Cité, visiter le London Hospital, auquel la famille royale prend depuis longtemps un vif intérêt.. (; Le temps était magnifique. Dans les rues, la foule a acclamé les souverains. Il nty &{ pas eu de doploiement.de troupes.. ̃ ̃

Amérique latine

DANS L'ARGENTINE V

Buênoà-Aires, 30 juillet..

̃Le. voyage de M. Sacnz Pena. Oh fait d$, favorables commentaires sur la brillante réception faite à Paris au Président élu, M,: Roque Saenz Pena. Projet de loi. On a présenté un projet do" loi faisant les patrons responsables de certains accidents du travail et les obligeant à satisfaire à certaines conditions d'indemnisations et d'assurances envers les ouvriers. Nomination. M. le docteur Penna vient d'être nommé président du département, national d'hygiène. Ce département a été réor-: ganisé avec des personnes très illustres,qui en font partie comme membres honoraires.

Pluies. Les dernières pluies, très abondantes, ont produit de grands bénéfices l'agriculture et au bétail.

Le mouvement de l'exportation. Voici, en tonnçs, comment s'établit le mouvement d'exportation des principaux produits. argentins, du 1er janvier au 30 juin de cette année, tel qu'il a été publié ce jour par le service chargé de la statistique commerciale Viande, 119,950; cuirs, 58,184; laines, 94,196; viande sèche, 4,017; beurre, 2,074-; suifs, 35,704 avoine, 246,898 orge, 2,682; lin, 456,239 maïs, 408,100; fourrage, 14,326 blé, 1,214,781; farine, 59;567; extrait de quebracho, 18,853 rondins de quêbrâcho^ 13.6,514 cuirs de loutre, 34,317. ̃;•• Soit, en totalité, 3,275,794 tonnes qui représentent une valeur de 971 millions

francs. ̃ ̃̃̃,̃

AU MEXIQUE

Mexico, 30 juillet.

Démenti. Le gouvernement mexicain fait démentir officiellement les nouvelles qui ont circulé à Washington au sujet de son intervention directe dans les affaires du Nicaragua. .Le Mexique, tout en déplorant la guerre civile qui désole la république centro-américaine, n'est et ne peut-être qu'un spectateurdésintéressé..

Droits de timbre. Le relevé des droits de timbre perçus pendant les mois d'avril -et mai se décompose comme suit

̃ Piastres V

Avril. 2.424.936 tt Mai. 2.913.418 41 Total 5.338.349 68

NOTES BRESILIENNES

Le £ôuver;n,ement4u Brésil, au budget qu.'iV,

vient de présenter' pour lo prochain exercice,


a'rëdtiit considérablement les" dépensés des

ministères. de6

'VoijsHë résumé du budget proposé t

-Or:- ̃•̃:

ïtecèttës.». 103.811.860 8 220 Dépenses.•« 77.153.631 g 557 en 26.658^228 g 663

Pour convertir en pa*

.pier.V. 26.600.000 g 000 •• Solde*»*. 58.228 S 663 papier' ̃ ̃ feettes.». 314.176i400 8 000 ̃ Conversion de 26 mil--

"lions 600,000 g au

change de, 16 d. 44.887.500 g 000 ` 359.063.900 g 000 Dépenses". j.««i*.i. 358.856-941 g 742 ;;T _"•̃ Solde .«.44. 206.958 S 258

̃£ês: revenus' des répartitions fédérales

jœfontext,! jusqu'au 30 juin '•'

6~. ,é. d.. 8.045.399SOOO

Papier. 18.915.54&SOOO

soit une plus-value, en comparaison de l'oser cice antérieur, de

Or.. 2.021.600 $ 000 Papier. 4.726.286 g 000 j. Augmentation de l'or

au change de i6d.> 1.388.839 g 000 :̃•. 8.136.725 g 000

-.tes recettes connues du premier semestre de: 1910,; comparées à celles du premier semestre de 4909 montrent une plus-value de 46.Û00. CÔhtDSJ

VK

En 1910 i-aniU 49.422.267 S 000 En 1909. 38.187.358 g 000 '̃,i.i: 1 •' 11.234.909. S 000 ^Papier i

Eu .1910. 144.320.866 g 000 ïa:ia»:v;;ii*i.«i.*« 117.020.645 $ 000 ̃̃••̃>. r.w '̃̃̃•̃-̃ 27.300.220 g 000 ©ifférance en plus pour 1910

Or '». 11.234. 909g 000 ̃̃• Papier.> 27.300.220 g 000 BénéÔce de l'or. 7.718.382 g 000 L 'Soit,en totalité 46.253.511 g 000

L'affaire Rochette

L* déposition de M. Chapiro •M. Boris Chapiro dont le nom a été fréquemment prononcé au cours des séances de la .commission d'enquête n'ayant pu être entendu par cette commission vient d'adresser à son président M. Jaurès une lettre dans laquelle il déclare

Ne, pas avoir offert de vendre des documents à. l'avocat de Rochette; J^e pas avoir vendu documents à Gauduion; ,••̃̃

̃ -jatte resté étranger aux combinaisons de là plainte Pichereau, ignorant tant M. Prevet que M. Yves Durand; ̃4» Ne pas avoir vendu à découvert un seul titre de Rochette et ne pas avoir retiré de son arrestation un bénéfle quelconque.

Au sujet des déclarations de Pichereau et de Gaudrion devant la commission d'enquête, M- Chapiro s'exprime en

ces-termess": ̃. •; ̃̃. ̃y ̃̃

Aujourd'hui, Gaudrion et son écho fidèle Pichérèau disent blanc le matin et noir le soir. Leurs mensonges- sont flagrants. Et leur, «désintéressement plus que douteux. Il faudrait savoir si Pichereau, après avoir reçu 25,000 francs de Gaudrion pour déposer plainte, n'«n pas reçu autant ou davantage de Rochette ou de ses amis pour revenir sur ses précédentes déclarations. Quant tfGaûariôri, il est bien évident que son but

s? #fé-deItjrérfven.geancé del'èchee de la tenu

tij,1n(Ve( qu'il avait faite auprès du Parquet polir ^arrêter' les poursuites dirigées contre fui! Cette teptative si durement qualifiéfe par KL 'Monier ayant échoué, Gaudrion a voulu créer des ennuis à ceux auxquels il reprochait de' l'avoir « lâché ».

î&.Ghapirô jconclut en disant qu'il attend avec impatience la rentrée d'octobre pour toutes les confrontations que la commission jugera utiles. ,A: °A~

Ai "Aii

A L'INSTITUT

̃SCIENCES MORALES. LE PRIX TANESSE RAPPORT DU COMTE d'hAUSSONVILLE Sur le rapport du comte d'Haussonville, l'Académie^ des sciences morales et politiques a ;décerné le prix Tanesse, de trois mille francs, à Mlle Rochebillard pour sa participation, aux syndicats d'ouvrières de la région lyonnaise.

Le- prix Tanesse, triennal, est destiné à à personne ayant, dans les trois dernières années précédant le concours, le plus contribué à améliorer la condition de la femme, soit par des écrits, soit par dés' oeuvres » et< Mlle Rochebillard, comme l'a très éloquemment exposé le comte d'Haussonville, remplit admirablement, à tous. les points de vue, les conditions fixées par le fondateur de ce

prix. •'•> ."•.̃,̃• ̃ ̃ ̃ ̃̃̃̃ ̃

La lauréate, en effet, est aujourd'hui, cp-Mme 'directrice ou secrétaire générale, à la tête de trois syndicats :i le syndicat des dàpies employées de commerce, le syndicat lyonnais dés ouvrières de l'aiguille, et, le. syndicat des œuvres de la a

ÊQie. ̃ ̃'

y ;Ces i trois syndicats, qui ont commencé avec cënt cinquante francs de rëssourpes,- ont-aujourd'hui.un budget de vingtsept- mille francs 1

MUe.RochebiHard, a dit en terminant le comte d'Haussonville, est,un véritable Btpôtre du syndicalisme, non point du syndicalisme compris comme un instrument brutal de lutte entre les classes, 'majsv/gU; co.ntraire, comme un moyen d'élever le niveau moral ej; social de la condition ouvrière.. )

̃'̃k' BEÂUX-ARTSV '̃' ^L'Académie des beaux-arts a fixé au 5, novembre sa séance publique annuelle. Elle a voté, comine sujet de concours de gravuté, pour le prix de la fondation Roux, Une reproduction, de l'Infante Marguerite, de Velasquèz. Ch. Dauzats.

Ch. Dauzats.

AUX :ÉCC)L,ES

CHE5!J NOS ̃U'NIVER S1TAIRES Au, concours d'agrégation des jeunes filles, section. ,des lettres. Une grande salle du lycée Montaigne, la classe de dessin sans doute, où, sous les yeux d'un Démosthène impassible et de deux Apollons, défilent les candidates. Quelques-unes jolies, les autres fraîches do jeunesse et d'émotion, elles ont toutes le môme sourire crispé, le même regard interrogateur et implorant Aligné derrière une longue table :nolrej voici le jury. Et quel jury

Up tribunal révolutionnaire dans l'exercice de ses fonctions sinistres. Ils sont là sept exécuteurs -Au centre, le-, président,. M. Gabriel Corn-

y jJ ~OA

payrê, inspecteur général, visage pale de commissaire du salut public.

1 A ses côtés, M. Verrier, .figure de moine laïque, la chevelure indocile comme un mauvais élève..

Plus .loin, un crâne pointu et chauve, une longue jambe émergeant de dessous la table; ces attributs, c'est tout ce qu'on voit do sa personne, appartiennent à M. Huguet, l'ôminent philologue.

A l'autre bout M. Gallouédec, blond, sévère, cheveux durs dressés en brosse, œil clair et acéré et M. Kleinclausz dont la vigoureuse stature et l'air ennuyé semblent se trouver fort mal de ces longues séances assises.

Puis, au milieu de ces austérités, ô prodige deux sourires côte à côte. M. Bernardin, le conférencier très goûté de l'Odéon, jeune quinquagénaire dont la rose fraîcheur fait penser à un bouquet de fleurs épanouies, placé là pour reposer les âmes inquiètes. Près de lui, un souffle de gaieté et de vie l'éternel féminin apporte une note de douceur dans cette atmosphère de sourcils froncés et de fronts barrés c'est Mlle Camille Tollemer, professeur au lycée Racine. Devant ces juges, maîtres de sa destinée, comparaît la pauvre accusée. Ne croyez pas qu'elle s'effondre. Ëien au contraire, plus elle est intimidée, plus elle parle. elle parle. elle parle. Mme Steinheil devant la Cour d'assises ne se défendait pas d'une parole plus prolixe. ̃ i -̃• Ah de quelle" voix M. le président sait dire « Veuillez conclure, mademoiselle », à la malheureuse aspirante qui a dépassé sa. demi-heure. «Veuillez conclure ». C'est le couperet de la guillotine.,

Entre les séances, le jury discute, ou dis. pute ? Est-ce bien grave '?".•̃̃

A travers une vitre dont le rideau.est soulevé,on les aperçoit qui rient. Les belles dents de Mlle Tollemer étincellent sur le fond obscur de la salle, tandis que son chapeau blanc garni de bleu clair, négligemment jeté à côté des solennelles urnes contenant les « sujets », écrase de son poids audacieux les sévères paperasses administratives.

Qui aurait cru, cinq minutes auparavant, que ces messieurs savent rire ? Grattez l'agrégé, vous trouverez le collégien ̃"•' L. Ch.

NOTES ïïun Parisien

m »

DE MIDAS A CRIPPEN

SI discret soit-on par nature, on éprouve toujours quelque ennui à garder pour soi, strictement, la clef d'une énigme qui passionne la curiosité de son entourage. Chacun se dit; en pareil cas « Voilà une histoire que j'aimerais pouvoir raconter à quelques personnes. Mais je me tairai, parce que je suis discret ». Et on souffre.! Le capitaine du Montroso a dû' bien souffrir d'abord, en pleine mer, lorsqu'il Crut reconnaître le dentiste Crippen et son « associée », sous le masque du vieux monsieur rasé et du jeune garçon qui voyageaient sous son pavillon et dont les allures l'avaient intrigué. S^i\ dévoilait son hypothèse, quel « potin » à bord! Il fallait éviter cela. Mais, d'autre part, ce galant homme- éprouvait tout naturellement un violent besoin de bavarder. C'est alors qu'il eut l'idée géniale d'avertir par « marconigrames», non seulement le chef de la police, mais le correspondant du Daily, Mail à Montréal, et de prendre ainsi toute la planète, à témoin de<sa pers- picacité.' Si bien quenree ce moment les" passagers du Montroso sont seuls à né-' prêter aucune attention à leurs mystérieux compagnons de route, que guettent les regards de l'univers la conscience du capitaine est en repos, et, grâce à la télégraphie sans fil, voilà un; secret bien gardé ."̃

Tel, le barbier du roi Midas creusa jadis un grand trou dans le sol, afin de crier a son aise les remarques qu'il avait cru pouvoir faire au sujet des oreilles de son maître. Des roseaux poussèrent par là, qui répétaient au moindre vent les imprudentes paroles du barbier.Ces roseaux étaient sans doute animés d'ondes hertziennes et nous n'avons rien inventé, pas même la subtilité dans l'indiscrétion professionnelle..

Si, tout de même, ce n'étaient pas eux.

joumuuï revues La grâce de.Graby

Nous finirons par avoir trop de lumières, touchant la grâce que M. Fallières vient d'accorder au meurtrier Graby.

Hier, le Temps se demandait si peutêtre M. le Président de la République n'avait pas voulu épargner aux familles le déplaisir de voir leurs, enfants devevir « bourreaux ».

Il ajoute ̃'

On nous assure aujourd'hui que cette considération a pu peut-*tre influer sur la décision présidentielle, niais ce h'est certainementpas là qu'il faut chercher la raison déterminante qui à fait gracier l'assassin do Mme Goüin. Cette raison réside, nous diton,, dans les tares ataviques relevées chez Graby.

Voyons un peu. Il paraît qu'on a constaté plusieurs cas de folie chez des ascendants de Graby; trois de ses parents sont morts dans des asiles d'aliénés.

Mais, quoi! est-ce une révélation nouvelle?. Non. L'avocat de Graby avait demandé au conseil de guerre qu'on procédât à un examen mental de son client.

Alors:

Le conseil ordonna l'examen mais au lieu de le confier, comme cela se fait d'habitude, à trois médecins aliénistes, il en chargea un médecin militaire, de très haute valeur sans doute, mais dontl'opinion isolée ne fait pas autorité aux yeux du public, comme celle de trois spécialiste "èputes; Ce médecin signala dans son rapport les tares ataviques dont nous venons de parler, mais il conclut à l'entière responsabilité de Graby.

« Aux yeux du public. » Quant au public, à vrai dire, laissons-le. D'abord, ce n'est pas son affaire. Et puis, l'on ne sache pas que le public ait manifesté, à l'égard de Graby, la moindre faveur. Si M. Fallières avait suivi l'opinion du public, il aurait laissé fusiller Graby, n'en doutons -pas unô seconde.

Mais il paraît que la commission des grâces, « tout en insistant sur l'horreur du crime accompli par Graby », a insisté aussi sur les tares.

Dans ces conditions, le président de la République s'est demandé, ajoute-t-on, si la' responsabilité du crime était entière. Sa décision indique qu'il a conclu par la négative. Il n'y a rien "à. dire à cela. Mêmèj sej

"faut" pas s'étonner de ce que la grâce se soit, dans ces conditions, fait attendre M. Te Président de la République, pour aboutir à la décision qu'il a choisie, dut résoudre, en. peu de jours, divers problèmes d'une métaphysique mal commode; la question de la responsabilité n'est pas facile.

Mais, en fin de compte, il aurait beaucoup mieux valu que la grâce de ce Graby gardât son caractère mystérieux, son air de bon plaisir absolu. Les arguments qu'on nous présente comme étant ceux qui ont produit la décision du chef de l'Etat ne sont pas fameux. Il reste que le procès de Graby, mené correctement, aboutissait à l'« entière responsabilité» du criminel et que le chef de l'Etat gracie le criminel pour cause d'irresponsabilité. Il n'est pas agréable de voir, entre le jugement du tribunal et l'opinion dévoilée du chef de l'Etat, cette contrariété manifeste. La grâce est libre; mais elle n'a point à condamner un tribunal,

André Boaunier-

•.«' ̃ -•

La Presse de ce matin

Le Journal officiel publie ce matin ? Une loi établissant un examen annuel de l'instruction primaire des conscrits; ̃̃̃̃ Un décret aux termes duquel M. Dejust, chargé du cours 'de constructions de machines, 'et M, Arnaud, chargé du .cours de constructions, civiles, sont nommés professeurs à l'Ecole (?0n-. trale des artsotmamifacturos.

LA POLITIQUE ;t;; Le Gaulois f L'affaire Roehette.

La commission d'enquête nous apprend d'é.tranges choses et la discrétion de M. Lépine nous permet d'en appréhender de plus extraordinaires.

On ne discute plus l'innocence ou la culpabilité de Rochette.les tribunaux ayant prononcé, mais on commente de façon plutôt sévère la mise en mouvement de la force iudiciaire qui vient de le saisir et de le mettre à mal. Si en appel il est définitivement reconnu que Rochette a commis tous les méfaits qu'on lui la façon dont on l'a conduit en prison n'en est pas moins comme une preuve décisive de l'anarchie où nous sommes plongés jusqu'au cou. .̃̃

Le Petit Parisien

Les retards sur l'Etat.

M. Gaston Doumergue, "ministre"' Tihstraction publique, charge par intérim du ministère des travaux publics, vtent de répondre à M. Berteaux par une longue lettre ou,il explique la cause de ces retards. Le ministre les attribue à de nombreuses circonstances. notamment aux obstructions provoquées par les orages sur les -lignes du Havre jet de Cherbourg et aux contre-coups apportés par les courses do Maisons-Laffltte et la revue du 14 Juillet.

Après avoir déclaré que l'administration dés chemins de fer de l'Etat resterait exposée à ces difficultés tant que les travaux en cours no seront pas termines, le ministre affirme, que tout sera mis en œuvre en vue de donner entière satisfaction au public.

'̃!̃̃-

AFFAIRES ÉTRANGÈRES ^f-1' L' Humanité, de M. Jaurès; J En Espagne.' -̃̃ ̃ a(ïII semble bien que la rupture entre' le gouvernement espagnol et le Vatican' est maintenant' un fait accompli. Le Vatican élève la prétention de ne continuer- les pourparlers que si M. Canalejas efface tous les actes qu'il a faits depuis quelques mois. s'il remet toutes choses en l'état antérieur, et s'il retire notamment le décret qui permet à tous les cultes ,de produire leurs emblèmes au fronton de leurs temples. M. Çanal^- jas ne: peut, sans -se suicider; consentir cettç, abdication, cotte répudiation de toute sa'poîi--1

tique.

Dans les termes où la question est posée par Rome, c'est donc la guerre certaine; et on annonce que, déjà, l'ambasseur d'Espagne àupèïss du Vatican est rappelé. Même si la nouvelle était prématurée, la rupture diplomatique est désormais inévitable. -.•

Petite 'République ..A cette heure, la situation1 est dès plus te'n-: duos. Si. la rupture n'est pas définitive, elle est imminente. A une note comminatoire du Vatican;. M. Canalejas répond par te rappel de -son ambassadeur, et ce serait bien mal connaître M. MeiTy del Val que le supposer capable de ne

pas "riposter.'

La situation de M. Canalejas- est extrêmement forte.'Bonne'parlementairement, puisqu'il vient d'avoir une majorité et qu'il a l'appui du Roi, elle est moralement, inexpugnable, car la prétention émise par là'Curïe romaine de discuter-' les affaires intérieures de l'Espagne est inadmissible. Il peut lui appartenir. de savoir si une mesure est concordataire ou non, il ne lui appartient pas de savoir si elle est ou non consti-

tutionnelle. ̃ ̃'•

ÉCHOS & NOUVELLES

Le Journal

Un terrible accident d'automobile vient d'avoir lieu près de Mantes-sur-Seine.

Pour vouloir éviter un cycliste, M. Albert Guérin.qui conduisait son automobile, se trouva en face d'une voiture et d'un cycliste. Il exécutaun virago, L'auto so prit dans la bicyclette Jkl. Legris, qui la montait, fut projeta sur le sol, et l'auto alla s'écraser sur un tombereau chargé de pierres. M. Guérin fut tué. Une dame- qui se trouvait avec lui ne fut que, légèrement blessée..

Le Petit Journal

Do New-York

Le; Polly, le plus ancien navire de commerce des Etats-Unis, se trouve actuellement dans le port de New-York, venant de Bridgeport dans le Connectict.

11 tient la mer depuis 106 ans et il est encore dans d'excellentes conditions. Sa longueur n'est que de 61 pieds et il ne jauge que 45 tonnes. Le Polly avait été armé pour faire la course, et, aux environs de 1812, il avait capturé plusieurs navires de commerce anglais.

~Il~ LAMRNÉE

Obsèques M. Théophile Lorriaux (temple du boulevard des Batignoles, 2 h. 1/2).

Inîopçnations

Un don M. G. Leygues

Dans la dernière séance du Comité central de l'Orphelinat de l'enseignement primaire de France, M. A. Mézières, président de l'œuvre, a donné lecture de la lettre suivante qu'il a reçue de M. G. Leygues, ancien ministre de l'instructipn.publiquo:

Mon cher maître et ami,

Vous êtes à la tête d'une œuvre admirablo l'Orphelinat de l'enseignemeet primaire. Je désire m'associer au bien que vous faites à un corps de fonctionnaires dont j'ai pu apprécier,' mieux que personne, le mérite et le désintéressement.

J'ai prié le Crédit Lyonnais dé tenir à la disposition de l'œuvre une somme de vingt mille francs. Cette somme sera versée entre vos mains dès que vous en ferez la demande. Veuillez agréer, mon cher maître et ami, etc., etc..

G. LErèCES.

Le Comité central à décerné à M. Leygues, séance tenante, le titre de membre bienfaiteur de l'œuvre.

Les orphelins de la Préfecture

Le conseil d'administration de !'OE£fyre: des Orphelins de la préfecture de police slest réuni hjer niatin.sous la-présidence

de M. Lépine. On nous communique ce résumé du compte rendu de M, Marc Honnorat, secrétaire

Si les dons et cotisations ont apporté cette année des ressources appréciables, les, charges que l'Œuvre doit supporter sont toujours plus lourdes et les secours que l'on peut attribuer aut orphelins sont encore .insuffisants en raison des situations malheureuses qui se révèlent comme particulièrement angoissantes. Le secrétaire a exposé, en effet, que seulement, au cours de l'année dernière, en dehors des quatre serviteurs de la préfecture de police tués dans l'accomplissement de leur devoir, cinq cent treize agents et cinquante-neuf inspecteurs ont été blessés en service. Et l'on no compte pas ceux que la maladie a terrassés De ce fait, depuis sa fondation, l'Œuvre a dû subvenir aux besoins de cinq cent trente-huit familles, comprenant onze cent trente-trois enfants dont le chef a été prématurément enlevé à l'affection dos siens..

Les élections cantonales

Aujourd'hui a lieu le second tour de scrutin pour le renouvellement par moitié des conseils d'arrondissement et des conseils généraux.

Ce second tour porte pour les conseils d'arrondissement t sur 281 ballottages pour 1,766 sièges, pour les conseils généraux sur 143 ballotages pour 1 ,446 sièges. Pour les conseils généraux, le second tour intéresse 60 départements seulement. Nomination

La chaire d'arabe était demeurée vacante depuis la mort de M. Derenbourg, membre de l'Institut, survenue le 11 avril 1908.

L'Académie vient de proposer au ministre pour, cette chaire, en première ligne M. Godefroy Dcmombynes, et en seconde ligne M. Amar.

A l'Exposition de Bruxelles

Le stand de la maison Mercier frères, les grands tapissiers-décorateurs parisiens du 100, Faubourg-Saint-Antoine, fait l'admiration de tous les visiteurs et ce n'est que justice, car il est toute une révélation de bon goût et d'élégance et de confort dans lesquels triomphent ces maîtres incontestés de l'Art de l'Ameublement.

Jean de Paris.

JIODES DE VflGflJlCES

Il a suffi de quelques journées de vrai beau temps pour que les derniers retardataires s'envolent à leur tour. C'est l'exode final vers les plages, les montagnes, les villes d'eaux. Dans les rues désertes, on ne voit que voitures chargées de malles.

Nous sommes, en effet, à la veille des grandes vacances, et dès la semaine prochaine grands et petits auront définitivement fui là capitale. Rien n'est en effet aussi nécessaire à nos existences fatiguées .par les veilles et les dîners d'un long hiver, que ce repos forcé de quelques bonnes seniaines au grand air.

C'est avec joie que chacun s'y prépare, et c'est un spectacle pittoresque et qui ne manque pas d'un certain charme que celui d'un appartement la veille d'un voyage. Les tentures sont enlevées, les meubles sont recouverts de housses et daflsltîs:ttrâHiè;s-6UVdiïtes-'JsL'entasseivt-leB;lingeries vaporeuses, les robes, les manteaux, et les mille colifichets indispensables à une Parisienne en villégiature, car pour elle la coquetterie ne perd aucun de ses droits en quelque lieu qu'elle se trouve, et quel que soit le degré d'élégance de l'endroit.

Cette année, on a fait la part belle aux robes .pratiques.; La température fantasque que nous subissons en a décidé ainsi. On emporte néanmoins dans l'espoir des journées ensoleillées, des robes

légères et souples sur lesquelles se drapera l'élégance raffinée de nos manteaux .actuels. ̃̃

Les robes de charmeuse et de liberty ont toujours de nombreuses adeptes, car elles se prêtent à toutes les circonstances et sont aussi chic à la ville que pour le soir. L'ornement seul les différencie.. Mais c'est pour les robes de lingerie qu'on garde en réserve- tout le raffinement du luxe le plus recherché. On ne voit que vãlenciennes,. broderies, incrustations, légèretés sur légèretés qui en font les choses les plus ravissantes, les plus exquises que l'on puisse rêver.

Avec ces robes, quelques élégantes ont imaginé le contraste charmant d'un très grand chapeau de velours noir à peine garni, mais d'une allure extrêmement nouvelle dans sa simplicité; C'est la note la plus récente et la plus" modeste de la mode. Quelques extravagantes ont déjà arboré le chapeau garni de fourrures, pour ma part je trouve cela tout de même un peu prématuré. Les chapeaux! quelle quantité il faut en emporter, et quel bagage ils représentent

Une élégante digne de ce nom ne saurait en emporter moins d'une dizaine. Heureusement qu'on a imaginé dés malles aussi ingénieuses .qu'élégantes et commodes, dans lesquelles ils trouverbnt tous à se caser sans le moindre; danger pour leurs ornements. BQm\le§-

chaussures, on fait aussi des petites malles spéciales devenues nécessaires depuis que le luxe est devenu si grand pour cet accessoire de notre toilette. On ne saurait en effet porter une robe d'une teinte quelconque sans y assortir des souliers ou des bottines et ce n'est pas là le moins joli-caprice de la mode.

Et maintenant, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter bon voyage,; j'espère au cours de ces vacances, avoir l'occasion de vous parler quelquefois et je ne me ferai pas faute de vous signaler les élégances que je rencontrerai dans mes pérégrinations. Ghenya. PETITE CORRESPONDANCE

Mme de' Y. Mais, oui,madame, les sacs à main sont plus que jamais à la mode. Sur toutes les houppettes à poudre de riz palpite le fin, l'exquis, le non pareil « Duvet do Ninon », par lequel triomphe en toute saison l'éternelle séduction féminine. Le prix de la boîte est do 3 fr. 75, franco contre mandatposte de 4 fr. 25, adressé à la Parfumerie Ninon, 31, rue du Quatre-Septembre. Georgeltc. On commence à réagir contre la.poignôe de main à l'américaine, et beaucoup d'hommes reviennent à la galante habitude de baiser la main des femmes. Toutes celles qui ont la coquetterie de leurs mains sont sensibles à cet hommage. Et c'est sans doute pour l'encourager qu'elles emploient la délicieuse Pâte des Prélais, de la Parfumerie Exotique, 35, rue du Quatre-Septembre; cette pâte affine la main et lui donne une pâleur aristocratique je ne saurais assez vous la recommander.

UN

Lock-out au Père-Lachaise

-rgtg-

En ce temps de grève et d'agitation syndicaliste, il convient de ne pas s'étonner de grand'chose. On n'apprendra pas cependant sans quelque surprise la décision que les prétentions de leurs ouvriers ont imposée aux marbriers du Père-Lachaise.

Ceux-ci ont en effet résolu de faire lock-out. Ils ont licencié leur personnel et demandé à la préfecture, hier matin, de mettre à leur disposition des sapeurs pour le service des inhumations. Ce lock-out sans précédent est un geste de solidarité, qui paraît légitime. Le comité intersyndical des travailleurs des cimetières organisa récemment ce qu'on appelle, en argot syndicaliste, une « chasse aux renards ». En d'autres termes, il invita ses membres à traquer sans merci tous les ouvriers non syndiqués qui leur seraient signalés. L'effet de cette invitation ne se fit pas longtemps attendre. Comme il venait visiter, il y a deux jours, un de ses chantiers au Père-Lachaise, M. Soupé, marbrier, le trouva envahi par une centaine d'ouvriers. Il s'informa et apprit que la cause de ce rassemblement était la présence d'un « jaune » sur le chantier. Ce jaune, vous allez le congédier devant nous, lui dit alors un délégué du comité. Sinon, votre maison sera mise à

l'index.

Je suis maître chez moi, répondit M. Soupe. Je garderai cet ouvrier dont je suis très satisfait

Le travail fut aussitôt abandonné par les ouvriers, et la mise à l'index pro-

nQnçéje.. ..e,'

M. Soupe avisa de la situation Chambre syndicale des marbriers du Père-Lachaise. Celle-ci décida que si la mesure ordonnée par le 'comité n'était pas rapportée, et le travail repris hier matin, elle fermerait ses chantiers. Les ouvriers ayant maintenu leurs exigences, le lock-out fut déclaré.. Mais avant de recourir à ces moyens de défense corporative, les marbriers avaient tenu à s'assurer que les inhumations ne seraient pas interrompues par le lock-out. Ils avaient prévenu la préfecture de la Seine et reçu la promesse que des sapeurs du génie remplaceraient les fossoyeurs.

Les équipes de sapeurs ont été dirigées en effet sur le Père-Lachaise, hier matin.

Elles ont procédé régulièrement, pendant la journée, aux travaux d'ensevelissement sous la direction des contremaîtres, qui n'ont pas suivi les ouvriers. Des agents gardent le cimetière, pour en refuser l'accès aux chômeurs.

La Chambre syndicale est résolue à ne point céder. Il est possible que les marbriers des autres cimetières fassent cause commune avec elle. La question sera examinée par eux lundi, à quatre heures, rue de Lutèce..

Maxime Girard.

Gazette des Tribunaux'

TRIBUNAL civil (l'° Chambre) Un médecin fou.

I^ien n'est plus tragique, plus poignant que de voir un médecin étudier sur luimême les symptômes d'une maladie qu'il sait fatale. 11 reçoit dans son cabinet chaque jour des clients moins malades que lui, et frappé à mort, il les soigne, les réconforte, les console et lès guérit. Et ensuite, douloureusement sur son pauvre corps devenu sujet de clinique, il étudie la marche sûre de la maladie qui doit le tuer. Il a douté, hésité d'abord, mais jour par jour, heure par heure, il note les symptômes qui annoncent la mort; il les connaît et ne saurait s'y tromper; il les a tant vus, tant décrits, tant soignés à l'hôpital ou dans sa clientèle, ou tant observés sur la table d'autopsie! Et, maintenant, il ressent toutes les angoisses du condamné à mort. On connaît le mot douloureux du professeur Trousseau, frappé d'une maladie d'estomac qui ne pardonne pas, et faisant pourtant son cours à la Faculté de médecine, une tasse de lait à côté de lui (son seul aliment depuis longtemps) « Messieurs, mes chers élèves, dans un mois, je serai mort. Je :le sais!

Le docteur R. (on comprend que nous ne le nommions pas) a traversé ces angoisses cruelles. 11 est atteint de paralysie générale, et sa femme hier demandait son interdiction aux juges de -la 1^° Chambre. Le docteur R. est riche c'était un médecin connu, ayant une nombreuse clientèle; la paralysie générale s'est abattue sur lui, avec sa folie qui a fait chanceler son malheureux cerveau.

Un médecin expert a examiné son confrère, et la description qu'il faisait au Tribunal de son état est lamentable. La mégalomanie s'est emparée du médecin; ;.$u un/ seul jour, le docteur R.

a fait à la Bourse pour 434,000 francf d'opérations, et il donnait à son agent de change des ordres pour 165,000 francsr En même temps, il achetait un jardin potager de 20,000 francs, un aéroplane de 82,000 francs et mettait 500,000 francs dans- une entreprise de carrosserie. Il est hanté du désir de gagner à la loterie, ef il a acheté pour 40,000 francs de'billets Chaque jour, après son déjeuner, qu'il achève hâtivement, il prend son chapeau, sa canne et sort. Il marche au hasard devant lui, tout droit. Il entre chez un fruitier, puis chez un épicier ici il achète 20 kilos de cerises, là 40 kilos de cèpes. Chez l'opticien il commande une don* zaine de lorgnons dont il fait cadeau au médecin qui le soigne. Il rencontre un pauvre et lui donne cent francs. Dana son jardin il coupe à coups de sécateuï toutes les feuilles de ses arbres fruitiers, parce qu'elles prennent la' sève des fruits.

Le Tribunal nécessairement a pro- noncé l'interdiction du médecin fou. A noter la réponse qu'il fit au juge chargé de l'interroger.

Vous savez, dit le magistrat, que votre femme veut vous faire interdire? .1

̃ Je le sais. Cette mesure est prise. dans mon intérêt et je remercie ma famille. Que de douleur dans cette réponse du médecin qui se sait frappé et qui con- naît l'impuissance de la science 1 Notons cet étrange lacune des lois et règlements

Rien ne permet d'interdire a ce malheureux l'exercice de la médecine. Ce malade peut soigner. La folie ne supprime pas le diplôme.

NOUVELLES JUDICIAIRES

Graby a été amené hier après-midi devant le 2" Conseil de guerre de Paris, Le greffier lui a donné lecture du décret par lequel le Président de la République, a commué la peine de mort prononcée contre lui au mois de mai dernier en celle des travaux forcés à perpétuité. Cette formalité accomplie, le condamné a été reconduit dans sa cellule en attendant la parade de dégradation.

Georges Claretie.

̃ M«NyN«\rw 4-1

Beauté et Sauté des Cheveux

Il n'est pas pour la femme de plus somptueux ornement qu'une chevelure opulente, longue et soyeuse.

Une telle parure est faite de cheveux forts et sains que donnent et conservent des soins incessants, dont les plus efficaces sont sans contredit de fréquents lavages avec la « Lotion verte de Lenthéric », uniquement composée de plantes toniques macérées dans l'alcool.

COURRIER DE LA BOURSE

Paris, 30<juillet.

Nous venons de traverser uno semaine agitée. Nous en avons suivi et commenté 'les phases critiques au jour le jour et cela noua dispense de revenir sur des questions aujourd'hui épuisées. Nous nous sommes peut-être laissés un peu trop impressionner par la crise de Bourse qui a disloqué le marché' américain- On en.trouve la-preuve dans.ies' cours pratiqués sur nos valeurs d'une se* maine à l'autre. Les différences en baisse' sont minimes et le plus grand nombre d'entre elles sont en amélioration. Cela nous permet de prévoir une liquidation de fin do mois très facile bien que les banques soient obligées de restreindre un peu le montant de leurs reports. Cela tient a ce qu'elles doivent restituer partie des capitaux qui proviennent des émissions américaines et mexicaines. Mais il restera encore suffisamment d'argent pour la place.

La Rente française est la valeur qui a le plus baissé. Avec le prix du report elle subit un recul d'un franc, ce qui est beaucoup pour notre fonds d'Etat. Il s'est fait de nombreux arbitrages en faveur des affaires nouvelles. Je crois bien que les banques ont/le sentiment qu'il faut laisser souffler un peu la clientèle. Le repos est à l'ordre du jour. On part avec joie en vacances, après les émotions passées. Pendant ce temps-là l'Epargne se reconstituera tranquillement, les achats des caisses feront leur pompe quotidienne et le flottant des rentes disparaîtra tout doucement. Dans les moments d'accalniie il faut très peu_ de chose pour faire progresser les cours. Dès que les offres s'arrêtent la moindre demande suffit pour déterminer la hausse. Pendant cette semaine l'Association minière nous a glissé sans bruit une petite introduction de la City Deep. On s'en est à peine aperçu. Il viendra un jour où les cours de cette bonne valeur forceront l'attention. Du reste, je remarque que l'Association minière travaille très bien. J'ai l'intention d'examiner la situation de cette société. J'espère que cela me conduira à recommander cette-action à nos lecteurs qui peuvent être- certains quo je ne le ferai qu'à bon escient.

J'hésite à parler du marché américain. C'est un sujet qui fournit l'occasion de dire tant de bêtises, que je voudrais bien tâcher de prendre ma part aussi mince que possible.

Cependant, on le droit de dire que les valeurs sont à des prix qui leur permettent d'envisager bien des difficultés sans qu'elles subissent de trop fortes atteintes. Le plus fort est fait. Les positions sont passées dans les mains des premiers crédits. Ceux-là sont de taille à résister à toutes les bourrasques. Nous allons maintenant entrer partout dans une période de calme. C'est généralement l'heure où les gens sages font leurs provisions.

Marché officiel. La Rente s'est maintenue à 97 27, même cours qu'il y a huit jours. U Extérieure espagnole est lourdo à 94 57, on baisse d'un demi-point pour la semaine. Les chemins de fer espagnols se sont également alourdis dans les dernières séances. Le Nord-Espagne a baissé de 6 fr. à 366, le Sara-fgosse de 6 fr. également à 396.

Le Turc est resté relativement calme à. 94 90.

Les fonds russes .ont fait de nouveaux

progrès. Le S 0/0 1906 a gagné cette semaine 30 centimes à- 105 10, le A 4/2 (fjO 40 centimes à 100.

Le BrésiL k 0/0 reste à 89 85.

Les établissements de crédit ont subi l'influèneo des revirements de la tendance générale. Mais finalement la eemaino s'achève en nouveau progrès. La Banque de Paris -est très ferme à 1,795 et le Crédit lyonnais à 1,423. L'Union parisienne a gagné 6 francs à 1,025. Le Crédit mobilier se maintient à 696 la Banque privée est soutenue à 425.

La Banque nationale du Mexique s'est raffermie dans les dernières séances et finit à 1,145.

De même, la Banque russo-chinoise s'est relevée à 579, regagnant ainsi une partie du terrain perdu. La Banque de l'Union à Moscou se tient à 815 la Banque de commerce privée Saint-Pétersbourg reste à 592. Le relèvement économique de la Russie doit naturellement favoriser le développement des affaires des banques russes.

La Banque française du Rio de la Platcé

est à_ 800; les nouvelles relatives a.ux,y;êV


coites dsins4a Rupiihiirrae Argentine sont fa- voraMés.; ̃ ̃ ̃ ̃'̃ '̃'̃ ̃ ̃ ̃̃ Le; Suez est càbne et un peu plus lourd à 5,450- Ou dûment .'rue de .nouveaux ̃ pourparlers aient été engagés pour la prolongation delà coixeession. du canal. La Thomson-Boustpn reste ferme à ;60. Les 'Omnibus (jouissance) se maintiennent 1. à 833 r les actions 'nouvelles se sont alourdies à 633. :̃'̃̃̃̃ •̃•̃;̃• ̃'̃'•; Le Métropolitain a montré un peu d'hésitation à Î)6S; ,-saus doute sous l'influence do l'agitation du personnel. Le Nord-Sud s est maintenu à. 3I|. L'aotron ;Popp est résistante a vol. ̃ Los Çiïémhïs de fer nationaux Ou Mexique se sont' relovés, à 146, -après' avoir subi- le contre-coup des Vlerniers ,!vènements d-Aniôrique; l)e mêinè, les Trainways de Mexico se sorit'ralïéniiife à 623. Les! actions de préférence! du Brazil Railway.-sont,]»eiii tenues à j50.7., Le Mo Tkilo a monté de francs cette semaine; à .1,684. Il scpa^o évidemment nûèrquff chose en' ce moment1 sur le 'marché du cuivre. ISoù? apprendrons, probablement bientôt 'lb résultat- des-eftprts tentés pour améliorer 'là:èitUatidn'. ̃̃' ̃ '̃̃̃ La 'SoSnmoiàe ia été assez mouvementée. malgré Une reprise .importante,, elle, finit à 1,462, en baisse de 22 francs sur samedi dernier. .-̃•- Par' contre', la Briaiisk a'«été poussée assez vivonïçnt ïvtyih. » > ̃ < ̃ [̃̃̃ Marché en bànqiie; îLe niju-ché sud-àfricàin est; rente* cïilme i mai s :1a semaine s achèyeisur-uncimpression: assez; satisfaisante. On a remarqué que dans son discours à l'assemblée^ de^ '.là Central Mining, sir.Julius Wërnhnr s'est montré "très "optimiste il a terminé spn- allocution en déclarant que «les perspectives .d'avenir sont nettement favojdbl'es ». Ôii ne saurait 8tfe plus- catégorique. LaSai?rf Mines se maintient à 222; la Goldfields à 149 50. La Crown J#»es.. est. ferme à 219,, lEast Rarid â 132,' .?. Les valeurs de diamant après des mouvements en sons «otttràire,linis.sent à peu près comme il-y, a- huit jours. La De Beers se tient à 421 ^G, \ixJtt4ersjoniein-k 21%

Les valeurs territoriales sont très calmes. -La Çh'arteYéd'rSm a 39; \z.Mossamédbsk¥l 25 et liZambézehZl 50.. ̃ '.r U&Lena est en nouveau progrès et finit a 99, après avoir franchi un moment le cours rond-dc' 100 francs.. ̃ Li; Spasslcy 'reste, à 92 75,. malgré les éléments de succès qu'elle possède. Ce -n-est sans, doute que partie remise. L'brïeuial Carpet est très soutenue à 353. .La. ThQmsaiLÏiQUSton hellénique est à 99. On a;v\i que les recettes de l'exercice en cours sont' supérieures- de-14'0/0 environ à cellos de a'exércice'4909. ̃ ̃̃ Lu. Shaàsi est calme à 45.. Il ressort du rapport qui sera présenté à l'assemblée du 11 aoïu'prp'chaih, que lès bénéfices de l'exërciceî éooulo se sont élevék à 247,051; liv. st. Le conseil d'administration proposera de porter cette somme à une réserve spéciale pour l'amortissement du compte de premier établissement et des dépenses d'installation. C'est une1 politique de bonne" administration qui lie, pourra que 'profiter à l'affaire. L'e^aniën du bilan montre que le portefeuille de la^Compagnio est presque, équivalent au capital social. Les valeurs dè.eaoutçhpuc se sont alourdies celte semaine.. La.Sociëté financière a baissé de 11 fi-, à 384, ',1a Jfalacca de 23 fr. à253, L6s valeurs de pétrol» sont calmes. La Spïêscst à~£8,]a.'MQikop à 16./ > ̃̃; ̃ 'Armand YveL

INFORMATIONS FINANCiÈRES

CRÉDIT LYONNAIS. Bilan au 30 jnm 1910':

.'Actif '•-•̃ '•'

Espaces en caisse et dans, les htfntiufis > V -t. iFr. 137.690.238 59 Po^tI^i<̃r^V.•:̃̃4.«[&m|77.̃» Avaacfessiirgp.vantiesotreports. 562.b00.84;> 55 Collâtes courante 544.097.413 2G ̃j?orfàfeiiilie.titÈè.s(a.ctipns;bons1 ̃ ob'Ugatioris^^ntcB). 11.832.076 59 ImSbubl.es. 35.000.000 » Colites -d'ordre '.et divers. 27.lg9.918 /iG "̃ J' ï '̃' -̃ 2 .495 .2^2 .'869, 78

Passif,: ̃-

B^potsct'lwns a vue. flr. ̃ 790.914.888-27 ComiUcs com-àriis. ̃̃.̃̃• ̃ ̃ 1.099.940.715 67 Acceptations. '̃̃ ;V. 11A.603.S94 34 Bon Jk écMance. 24.076-.522-34 Comptes d'ordre et.divei's. 75.726.849.16 RésSrvçs'dîverseS: liO.OO0.O0O » Capltaf'en-tioroment.versé.1. •250.000.000 2.495.262.869 78

NeivYorJc; samedi (dernière, heui-o). Lo StocKExchange,= aujourd'hui; a été dune activité modérée pour une. séance de samedi. Les transactions. ont porté sur 239,000 titres dont 54,000 Reading, 42,000 Steel (Common), 30,000 p'nion et, .13,000 Southern Pacific. En ouverture,' on fut calme. L'orientation, toutefois, était à la hausse. On assista ensuite une ..série, de ventes successives do panier aies grands Chemins, de Reading. en particulier, .bien que l'on rie: sût. pas à quoi attribuer-cette attaque sur cette dernière yalour.' Le bilan, des Banques Associées fut favorable, mais n'eut aucune répercussion sur', le: marché qui clôtura en assez grande

activité. ̃-

̃ IjG compartiment des obligations a.ete

peulllelon- du FIGARO du 31 Juillet :ï:>v/ ̃ (20),

Chaîne dçs Dames

,y.i: V ̃ •_

•'̃ Y% Suite;– = {- Jua'naVl.â tête basse; le contemplait ,en-nèssôùs.par des regards fnrtifs et songeait mais elle n'était plusmattresse de -sa; chair-, et sa poitrine soulevée par ,unè' respiration haletante décelait son ënroi. Spus Le geste de Roland quimartèlait sa phrase, son âme, vingt fois frappée, rebondissait meurtrie et dans cette âme secouée, les souvenirs remontaient, comme au jour de tempête les sombres fleurs marines à lasurfàce des fl.ojsC :> ̃̃ ̃' '̃- Brusquement, le poète tira sa mon-

tre4: y

Six lieùres, je file j'ma'femme.nfattendi' •"̃ ̃ ̃: ̃ ̃• Et,' coupant court à l'enthousiasme, par un jeu- de scène habile, il ouvrait la porte et disparaissait après un adieu collectii' de làinâin. 11 sera grand conclut Toûrnay Wélariçplique c'est'une des dernières voix qui seront entendues.

( Mais déjà JAaaiia Mércati s'était levée a ,SOfl tOUf. ) •– C'est, vrai qu'il -est tard; je m'en ^̃aigràussi., Et, gracieuse/ elles'en fut.

'-rr 'Elliecouçt après lui,, dit Curtis. Elle est:r4prise, voyez-vous.5- Tanipis, répondit Tournay L'autre pleurera, et elle a de trop beaux yeux pour les rougir.

ICependant Desmoulins, grisé de son î-*epr;eâft«Ji«a-;|aterdi*.eJ>; ":i ̃

câline le chiffre des transactions dans ce compartiment s'est élevé à 650,000 dollars. En dernière heure on apprit, mais sans confirmation cependant, que les réalisations de Reading venaient d'un capitaliste assez connu qui avait quelque peu atteint du- rant la récente baisse et qui, gros porteur de Portlaricl Cément, avait en outre été mis en assez' mauvaise posture par l'absence de dividende de cette valeur.

Lé marché monétaire a été calme les prêts jusqu'à lundi ont été conclus au taux de '13/4 pour 100. E,n clôture, le. cuivre, 12 10 demandé, 13 25 offert.

LES REVUES Sommaire de la Revue des Deux: Mondes dul" août 1910

« Jeanne d'Arc VI. la Condamnation, le Jugement des juges, le Jugement de l'histoire », par 'M. Gabriel Hanotaux, de l'Acadéinie française.– «L'épreuve du feu», troisième partie,1 par Jacques Morian. «Les forces chinoises en 1910 », par M. le général de!Négrier. L'Inspiratrice de lnSymphonie en blanc majeur, Marie de Nesselrode, comtesse Kalergis-Mouchanoff », par M. Ernelt ^Seillière. « En Gascogne, rAbandph do" la terïe », par le docteur Emmanuel Labat. « Bismarck et la Papauté, la Guerre (18701872), IV. les Débats scolaires, l'Incident Hohenloîie, la Loi contre les Jésuites », par M. Georges- Goyau.' «Chronique de la quinzaine, Histoire politique», par M. Francis Charmes, de l'Académie française. « Bulletin bibliographique ». 1 La Revue hebdomadaire, numéro, du 30, juillet. A. Laborde-Milaa, « la Fortune d'un mot » Ernest Archdeacon, « Pourquoi je suis devenu espéfantiste » Marius-Ary Leblônd," l'Enfance créole de Pierre Desrades' docteur Marcel Labbé, professeur agrégé de la Faculté de .médecine de Paris, « la Suralimentation et ses dangers» Jeanne Perdriel -Vaissière, « Poèmes » Frantz Fuiiek-Brentano, A travers l'histoire le Duc de Broglie » A. Colson-Blanche, « la Pluie » L. Perviiiquière,« Chronique scien-

tifique ».'̃

Pour paraître prochainement le Centenaire du Code pénal, par M..M. Sàbàtier, ancien président de l'ordre des avocats au Conseil Q'Etat et à là Cour de cassation; En Dctlmatie, impressions de route (série d'articles), par;M. Edouard Herriot, maire de Lyon.

Nouvelles Diverses

.0-

v;;î. '>̃ PARIS ̃• ̃ •̃-

̃ .LA, CHARITÉ

Nous avons encore reçu pour la famille Lapierre,: de Vitry

Mme Oscar Je.nhings, 20 francs.; Mme Daulrioy, 20 francs. Anonyme de Lucerne, 10 francs. Mlle Marc Logé, 5 francs. Total, 55 francs. ̃̃ Listes précédentes, 655 francs.- Total général 710francs: Nbus le répétons, cette somme est largement suffisante pour les besoins de nos. protégés. Nous prions nos lecteurs de :réserver leurs dons pour une autre occasion.<

'.LE CRIME DE VINCENNES

Arrestation et suicide

A la suite du meurtre de Suzanne Michel à Vincennes, tuée l'autre jour d'.un coup de revolver par un inconnu, un certain Ramier, des familiers de la.-victime, avait été soupçonné de ce crime et mis en état d'arresta-

tion.- “̃̃̃ ̃̃

ï.putefois: l'enq,uête se continuant^, on ne tarda pas à;la Sûreté à: penser qu'un garçon épicier, Etienne Caudron, demeurant 29, rue Laiitiez, pouvait bien être le véritable assassin ou que, tout au moins, il avait, trempé dans le crime.

Des inspecteurs de la Sûreté, hier et avanthier, s'étaient présentés chez lui sans succès. n'avait été convoqué par lettre à; la Sûreté et ne s'était point présenté. En conséquence, l'inspecteur. Ràb'ion avait été chargé de surveiller son domicile.. ̃•̃̃ Vers midi et demi, hier, l'agent Rabion le vit sortir et se diriger vers la rue Championnet. Il s'avança immédiatement vers lui pour l'arrêter. Soudain Caudron tira de sa poche un revolver, fit feu' sur l'inspecteur que la balle effleura et prit la fuite. .Sans se laisser intimider, l'agent Rabion sortit, lui aussi, son revolver et se lança à la poursuite de Caudron. Réfugié derrière un arbre, Caudron tirade nouveau sur l'inspecteur qui riposta. A la troisième balle, le revolver de l'agent petite arme de poche cessa de fonctionner, tandis que Gaudron continuait son fou sans atteindre heureusement son adversaire. Tout à coup, Caudron quittant son abri, traversa rapidement la rue Championnet et sur l'autre trottoir se logea une balle la dernière de son revolver'- dans la tempe droite. Il tomba raide mort. Le corps a été transporté au commissariat du passage Tourlaque, d'où il a été dirigé sur la Morgue.

Dans la soirée, M. Hastron, juge d'instruc-

triomphe, certain d'avoir profondément remue celle à laquelle il pensait sans cesse, descendait vivement l'escalier. Mais, dans la boutique, il s'attardait, allumait un cigare, disait quelques mots à un vieil employé. Puis il entendit la voix de Juana au premier étage alors, assuré qu'elle le suivait, il gagna la rue, marcha très lentement.

Bientôt, il entendait un pas pressé derrière lui; tandis qu'une phrase, d'un timbre trop connu, le rejoignait, et l'arrôt'ait

Rolandt. un mot! Voulez- vous ? -r- Comme il vous plaira, répliquait-il, très calme en apparence.

Et, tout de, suite railleur, il ajoutait ̃ A vos ordres, madame la comtesse Elle haussa les épaules..

Comtesse si peu, allez 1 Faites-moi cette grâce de m'accompagner un ins-

tant. ̃̃•̃

-r- Soit, mais. enfin.

Elle appelait ,un cocher ouvrit ellemême nerveusement la portière de la voiture, s'y précipitait, en criant;: >Au Trocadero 1

Puis retournée vers son ancien amant, elle lui tendait la main, l'attirait

Viens!

II monta, incapable de résister à .cet ordre impérieux. Le fiacre partit sans

hâte. •̃: :>

Allons prononça Roland, quel jeu jouons-nous, tous les. deux? Aucun, je suis sincère, je le prouve. Je croyais que tu n'existais plus pour moi, je le desirais même. Je t'ai rencontré, tu m'as reprise. Et je sens-que. hors toi; tout.est faux, tout est vâih. Et toi, m'oubliais-tu ? ..̃

Je l'ai cru ̃ r

Et à présent? •̃

Je ne sais pas.

Il eut un silence. D'une voix brève, elle déblayait, Nous, nous sommes trompés tous les deux en nous croyant libres non. la fatalité nous a. liés l'un à l'autre.. Rien ne:.ip.çut nous séparer, vois-Au I :JEu es

tion désigné pour cette affaire, a voulu confronter avec le cadavre Ramier, l'assassin présumé! MSÏ.'Côiïvïeûx et Méchët,\lTun propriétaire," l'autre garçon d'un bar où; peu de temps avant le meurtre, Suzanne Michel avait été vue en compagnie d'un jeune homme. Un sieur Pujol, qui avait consommé avec eux, avait été* mande pareillement. Tous ces témoins se sont accoimés pour reconnaître en Caudron le jeune homme qui, ce spir-là, accompagnait la victime. Devant cette manifestation, M. Hastron s'est décidé à rendre une ordonnance de non-lieu en faveur de Ramier, qui sera élargi demain. M. Lénine, préfet de police, a fait remettre une médaille d'or à l'inspecteur Rabion.

Mme -pHÉNARD ATTAQUÉE

Mme Jonny Thénard, de. la Comédie-Française, sortait avant-hier soir de chez des amis, avenue Carhot, accompagnée d'une de ses nièces, quand, bondissant d'une encoignure il se tenait caché, un individu se jeta sur elle et lui arracha le réticule qu'elle tenait à la main.

II s'enfuyait. Aux- cris des deux femmes, un chauffeur d'automobile accourut et poursuivit le voleur qu'il arrêta rue Troyon, au moment où il venait de jeter le réticule dans un égout. C'est un garçon de dix-neuf, ans, nommé Aristide Métayer. Il a été envoyé au Dépôt. UNE ALERTE

Des pompiers arrivaient à grand bruit, hier, vers onze heures du soir, devant l'hôtel de. notre confrère le Matin, boulevard Poissonnière. La foule se rassembla aussitôt.Une épaisse fumée sortait des sous-sols. On crut, naturellement, à un incendie.

En réalité; les câbles électriques avaient été brûlés par un court-circuit. Les lumières s'éteignirent aussitôt, et. les machines s'arrêtèrent. Là se sont bornés les dégâts.

•'̃;̃ LE POSTE DE L'OPÉRA

Nous avons exposé la situation des braves gardiens de la paix, du poste de l'Opéra,1 privés d'eau potable par suite du dérangement d'un compteur que personne ne voulait faire réparer. 1

Hier matin, deux-ouvriers sont venus enlever co compteur et ont provisoirement installé un robinet.

AU MÉTROPOLITAIN

Le syndicat des employés et ouvriers du Métropolitain avait deniandé au directeur de la Compagnie une audience, au cours de laquelle lui serait présente un projet de' contrat collectif. Le directeur de la Compagnie vient dé faire savoir' au "syndicat qu'il était tout disposé à le recevoir.

« i « ̃̃̃̃

LA -DISPARITION DU JEUNE PIÉRI

Nous avons raconté la disparition du jeune Piéri, fils dû concierge du Palais de Justice. Une enquête avait fait apprendre que cet enfant, agé do, onze ans, avait acheté une ligne et était, malgré la défense de son père, allé pêcher. On supposait donc qu'il avait pu se noyer.

Les craintes étaient justifiées. Le corps de l'enfant a été repêche hier matin dans la Seine; en face de l'arsenal, à Puteaux. ACTE DE PROBITÉ

Le cocher Pailler, conduisant le fiacre numéro 1368, a trouvé dans sa, voiture une somme de 48,000 francs..

Il est allé immédiatement la déposer à la Préfecture de .police.

Cette somme a été restituée à M. Valade,. de Reims, venu à. Paris pour acheter 'un fonds de commerce. Elle constituait toute sa fortune. ̃

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LE FEU DANS UN ÉGOUT

Des ouvriers dit service téléphonique descendaient, hier matin, munis de leurs lampes, diaiis un égout, rue Bergère, au coin du faubourg Montmartre. Tout a coup, une flamme jaillit, en même temps qu'une forte odeur de benzine se faisait sentir.

Trois ouvriers ont été grièvement brûlés, Charles Oré, Fernand Vanieuvenhuicq et Edmond Ricliez.Ils ont été transportés à l'hôpital Lariboisière. M. Rieux, commissaire de police, a ouvert une enquête.

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ENCORE LE VOL AU « CQNFIEZ-MOI ». C'est trop fort.Après tout ce qu'ont râcbhtê les journaux ces jours-ci sur le vol du collier de perles, voilà encore un bijoutier qui se laisse prendre à confier des bijoux à un inconnu.

En l'absence de M. Louchet, bijoutier, 174, boulevard Saint-Germain, un individu est venu demander à voir des bagues et, sur sa demande, la vendeuse lui a confié pour 6,000 francs de bagues, afin qu'il fit faire un choix à sa femme.

Il n'est pas revenu, naturellement. Mais, à la suite d'une courte enquête, il a été découvert et arrêté. C'est un nommé Aenven, 12, rue Jean-Vaury, au Petit-Montrouge. On a trouvé les bagues chez lui. Il a déjà subi cinq condamnations.

DEPARTEMENTS

UN DRAME AU VILLAGE

Beaune. Une affreuse tragédie domestique vient d'ensanglanter la ferme de Bar-

marié, je suis mariée. ^Ta femme est belle, je le sais; elle t'aime, c'est convenu. Le comte Rétaumier est parfait,, follement riche; il m'a tout donné; il m'adore jusqu'à la lâcheté. Eh bien, mon pauvre petit, elle et lui sont venus trop tard. On n'entre pas dans un co3ur plein. Et je suis sûre qu'à côté de moi, tu renies ta femme, comme je renie mon mari. C'est un sort. Nous serons malheureux, nous nous brouillerons encore, pour nous raccommoder ensuite. Mais il y aura plus 'de joie dans notre misère, dans nos querelles, que dans l'apparente sérénité des loyers conjugaux. Est-ce vrai? Il l'écoutait, la frôlait, respirait son parfum. Il l'avait tant désirée depuis des jours. il la tenait entin. Il revit Laurence, en pensée, n'hésita pas, la sacrifia. Et puis elle n'aurait pas besoin de rien savoir. Et il accepta, capitula, se rendit; un mot, un seul

Juana

Et, violemment, il l'attirait à lui elle lui rendit son baiser dans une étreinte furieuse; puis, elle murmurait, à moitié pâmée

Oh c'est bon. notre jeunesse Va, nous sommes voués!

Tout de suite, ils préparaient l'avenir, combinaient leurs trahisons. Ils se retrouveraient, dès le lendemain, l'aprèsmidi, dans un quartier désert, du côté des Invalides, à la station du tramway de l'École militaire; auparavant, Roland devrait s'assurer d'un appartement meublé vers ces mêmes parages.

On allait vivre en se cachant, séparés, étrangers pour le monde, dont ils se moqueraient, tous les jours réunis. L'un garderait sa femme et l'autre son mari; .puisqu'il le fallait, puisqu'ils ne pouvaient pas s'enfuir au bout de la terre. Mais la preuve était faite nul n'aurait le droit d!être. jaloux; Roland ne pouvait aimer que Jeanne; Jeanne ne pouvait :aimër que Roland. Telle était la volonté .des dieux.

Ils s'enchantaient mutuellement de leuçs;, paroles s'écoutaient religieuse-

feux, dans. -la- commune de Be'ssey en

Cha.ume.

C&tte.'fernio1 est 'exploitée parla: famille' .Manière. ̃ '.̃'̃• ̃̃ Data la mâtinée, Paul Manière,- le fils, uri' jeune; homme' de dix-huit1 ans, s'était retiré,' pour; dormir, dans le grenier. Il se plaignait d'un violent mal dp tâte;. Vers onze: heures-, son père revint des champs et monta lui

paiiei.- ̃ ̃•.̃ r

peu après une détpnatioji se faisait entendre' et le fermier, blessé à mort, tombait inanimé dans l'escalier. Tandis que sa'femmë et les domestiques s'empressaient à lui -pôl-: ter secours, une seconde détonation retentissait.' Paul-Manière venait de se tirer un coup defusil dans la bouche. Il, était tomba foudroyé.̃̃̃•' .̃. ̃ On se perd en conjectures sur les causes de ce drame. La famille Manière, fort estimée dans le pays, paraissait très unie- et vivait dans l'aisance.

̃ .LE MÉCHANT SAVETIER

Nice.' Un cordonnier de Cannes, François Gçioanni, qui était venu à Nice voir .sa femme sur le 'point de devenir mère, s'est pris de querelle avec elle. Au cours de la discussion, Gibanni tira son revolver qu'il déchargea contresa femme. i

Celle-ci ne fut pas atteinte. Mais, saisie de_ terreur, elle n'hésita pas à sauter, par la fenêtre située au deuxième ;4tage. Oi> l'a relevée grièvement blessée et elle a été trànsporïée mourante à l'hôpital. -̃̃

̃ çà et ia '̃̃̃"

Au cours d'un violent orage à-Arros, dan$' les Pyrénées-Orieritaîes,- une femme, Mmjv Sabatd, "a été tuée par la foudre- spus un Châtaignier.

'•̃.̃.̃" •̃ ̃̃Argus;:

COURRIER DES THÉÂTRES

Aujourtfhui '̃̃

A la Comédie -Française, 11 heure précise, matinée gratuite,; le Mariage forcé (MM., André Brunot, Charles Esquier, Croué, Charles Gran'dvâl, Paul Numà, Garay, .Lafon, MlleProvost); "La Grève des forgerons, scène dramatique, de François Coppée, jouée par M. Mounet-

Sully; •' '̃̃:̃

Il ne faut jurer de rien (MM. Dehelly, Siblot, Joliet, Falconnier,1 Jacques de-:Péraudy, Gaudy, Ch. Berteaux, Mmes Pierson, Yvonne.Lifraud).,

Au théâtre de la Tour Eiffel, à 3 heures,: Ménélas (M. et Mme Sady-Pety); Changement .à. r'vue,- avec Mme Marg. Dumame- et M. J.Pellas, et les Bourguignonnes (Mlles S. Gally, Gina Mariel et M. Béroàrd).- Faùtejiils, 2 francs, ascension au premier étage comprise. Au Théâtre antique de la Nature (àChàmpigny-la-Batàille), à 3, heures

Polyphème (M. Jean Froment, Mlles Clfristiane Mancini, Méthivier, M. Dorian):; S;0 La Femme de Tabarih (M. Jean Froment, Mines Christiane; Mancini, Méthivier, TàVerny, MM. Dorian, Nirmann, Aldebért).(Je soir ;.>•.̃ ;,̃̃ la Coméd'ierFra,nçàtsè, a 8 heures, Rky Bt4s (MM. Paul Mounet, Louis Delaunày, Èt|nry Mayer,, Jacques FenoUx, Jpliet, Falcqhnier, Charles Esquier; Ravet, Croué, Charles 'Grandval, Garay, Jacques de Fèraudy, Li^fori, Jacques Guilhône, Gerbault, Gaudy, GJi. Berteaux, Mmes Lara, Thérèse Kolb.Gén^at, Fayolle, Faylis).

jjU- Au Vaudeville,1 à 9 h. 1-/4, le Secret, de Polichinelle (Mmes Marie-Laure, Andrée Sylvfine, MM- A.rvel, Lucien Prad, la petite Gantés, etc.).: jr-->A la Renaissance (saison belge), à 9 heures, le Mariage de Mlle Beulemans{M. Jacquè, Mlle Lucienne Roger, M. Berry). v– Au Gymnase, à 9 heures précises, Miqùette et\ sa mère (Mmes Léone Devimeur, Gilbi^rte,. Claudia, -MM. Armand Numès, Dieudonné, Ch. D.eèhanips).

̃t- A l'Athénée, à 8 h. 1/2, Un' enlèvement; k

9(|ieures, le Danseur inconnu, comédie en S'jactes de M. Tristan Bernard (Mlles. Suz. Gfildstein, Aè'l, Annie Perrey, de Sivry, Loury, Bïissy, MM. Henry. Krauss, Bertic, Garat,

Gàllet, etc.)-, ̃

Au théâtre Apollo, à 9 heures, la. Veuve joyeuse (Mmës Jenny Bernai, Deliane, Landpn, MM. Soudieux, Maury, Vitry, Barklett).

Au jour le jour

'La semaine dans les théâtres subventionnés: 1 ?ATOpêra lundilcraoût,Je* Bugùehots{Mmes Le Senne, Alexandrôwicz;, Mancini, MM. Altcliewsky, Paty, Gilly, Grëssè) mercredi: 3, Fà'ust (Mmes Brozia, d'Élty, Goulancoùrt, MM. Campagnola, Gresse, Teissié) vendredi 5, Lohengrin (Mmes Gall, Daumas, MM. Franz, Duclos, Cerdan, Teissié). A la Comédie-Française lundi, Un Cas de conscience, les Femmes savantes; mardi,

ment, seulement pour entendre le son de .leurs voix, comme deux exilés qui^se retrouvent après dix ans d'absence. Et personne, à les voir, n'aurait pu supposoir qu'entre ces deux êtres si d'accord, si fervemment donnés, jadis, l'iiivective haineuse et la menace ardente avaient volé de bouche à bouche et que ces regards tendres s'étaient jadis défiés dans des imprécations.

Jeanne

Il lui donnait à dessein ce nom qu'elle portait au temps de leur premier amour; c'était pour lui une manière d'effacer les heures troubles.qui avaient. succédé à ces jours éternels, et elle le comprenait ainsi. Elle disait,

Que veux-tu?. Tout à l'heure, à t'écouter chanter ta chanson inspirée, dans l'attention passionnée, envieuse peut-être, des autres, à te voir vibrant, sonore aussi, comme un violon de.maître, plus artjste encore que dans. le passé, plus violent et plus fort, –j'ai bien compris que toute résistance était vaine; et je n'ai plus ressenti qu'un, désir courir après toi,; te rejoindre,Tarrêter, te tenir, pour ne plus te lâcher

Il la trouvait divine se, plaisait à ses répétitions dans ses aveux d:amour et, pourtant, par un vague instinct de défiance subsistante, il ne lui avoua pas que cette inspiration qu'elle admirait ainsi n'avait.hanté son cerveau, la veille vide, qu'à ce moment précis où il s'était retrouvé devant elle que son génie,; en dormi depuis des mois, avait été réveillé par sa seule présence et que,. s jl était '-la' lyre, elle restait la main qui en pinçait les cordes.

Non, il ne se-découvrit pas, tout entier, comme il l!eût fait auprès de Laur&rice. t il avait raison car, à connaître quel rôle de Muse nécessaire- elle figurait pour lui,- elle eût conçu sans doute un orgueil plus amer, 1 -eût méprisé un peu, l'eût moins aimé aussi. Puis il ne fallait pas donner raison à son livre qui, lui' prophétisait, loin d'elle, rimpûifc>àan,ce;et;

la'.stérilité.. V; ̃

Hernani mercredi,- le- Mariage d'Angélique, Un Cas de conscience, le Malade imaginaire; jeudi, Je Demi ftofiilé vendredi, Denise y samedi, l'Amour veille. ,p "••

M. Noté, l'excellent baryton de l'Opéra, part ce soir en congé ;pbùr deux mois, qu'il compté passer en partie à Luchon puis. en Belgique qui est, comme on sait, son pays

na.tal,; ;• ..̃

̃'

A l'Opéra, on donnera1 les Huguenots,- demain lundi, avec Mnie Le Senne dans le rôle de Valentiné, qui lui valut un'si beau succès^ Mlle Alexanârowicz, la jeune cantatrice dont les débuts furent éclatants, chantera pomv-la première fois le rôle de la Reine. M. Altchewsky interprétera Rapul, qui ,est,. comme on sait, un des rôles bti ses belles qualités le servent lé mieux. IVlM.. Paty, Gilly, Gresse et Mlle Mahcini .seront "également de cette belle distribution. -'̃̃'̃̃̃'̃̃̃̃̃ <̃̃

̃ M. André Brunot' joufera, pour la première fois; cet après-midi, 'le> rôle de Pancrace dans le Mariage forcé, à: la Comédie-Française,. et M. Paul Numa, pour la première fois aussi, celui de Gôronimo.

Nous annoncions avant-hier que M. Gérbàult débuterait deiiiafe lundi, à la ComédieFrançaise, en interprétant le rôle d'Ariste, des "Femmes savantes. Il remplacera ce soit* 'un 'do. ses •camaraâes absents, 'dans la ̃ siï-, houette effacée de Cariiporèal,Ruy Blas mais demain sera Son véritable début.< Le jeune artiste aui'à pour partenaires MmesPierson, Gêriiai, M. Siblpt. Mlle ,Rachef. Boyer, avec, sa- belle .Ver.vej incarnera Martine, la servante' qui, Seule ..avec Chrysale; représente, le bon sens dans la maison.

> ̃̃̃i. ̃̃

M. Mounet-Sully jpuora le rôle d'Hernani dans Hernani, aprô^o'emaih mardi, à la Comédie-Française Mlle Delvair incarnera dona Sol.' '• ̃ 'V ̃ ̃ ̃ ̃ ̃'̃̃̃̃'̃

.-̃ _•.̃ ':$?*̃̃ V '••' ̃̃

̃ M. Duberry, secrétaire général de la Comédie- Française, a quitté Paris, hier, se rendant dans le Midi, il passera son congé annuel. ̃̃

'Il- sera' Remplacé' par' MM. Toussaint' et Morière qui se partageront le service.

̃ ̃ -^i– i ,.[.!

L.'Athénée affiche pour/aujourd'hui, en.matinée et le s.pir, les deu£; dernières représentations (pour cette saison). du Danseur in-

connu. •' ̃ -̃;

La matinée là' Dame de Chez Maxim' s aux Bouffes-Parisiens; commencera exactement, cet après-midi, à deux heures. Même • excellente distribution.. que le soir.

La coquette 'salle '-dû théâtre Grévin a été complètement' remisé '-à' neuf. C'est dans la fraîcheur et la gaieté de son élégante dfco:ràtion Louis XVL quelles spectateurs applaudissent tous: les., jours, en matinée, à trois heures, et; en soirée; à neuf heures, l'excellente troupe qui interprète eh ce moment, de façon parfaite. Le je ne sais quoi. A la, matinée de; ciïlq, heures (les jeudis, dimanches1 et fêtes), la. Chrysalide 'et Rôypl

Trompette.- •̃ ̃̃' ̃'̃ '•

On a annoncé que M. Max Maurey se proposait de prendre la direction de la ComédieRoyale, et que M. He'nrv Caeh lui succéderait au Grand-Guignol. Tl n'en est rien. La ComédieTRoyale.cloit, 'en effet, changer de direction, à la- rentrée, car M. Henry Caen, sur le conseil. de ses] amis, revient à. son: métier d!écrivain et au journalisme où il.s.'est distingué. Mais. ce. n'est; point M. Max MaUrrey qui lui succédera,; rue Caumartin. C'est M.'MaxViterbolM. Max Viterbo se propose de transformer ce théâtre, et d'en renouveler totalement le genre: Nous exposerons prochainement son- brillant programme.. ̃ Quant-à M. Max Maurey, il reste au GrandGuig.fto.1,. dont il à f ait un. des. théâtres les plus artistiques et.; les Mieux achalandés "de

Paris. ̃ ̃.

Réunion des plus. élégantes hier, à'Bellèvue, chez- Mme 'L.inà Pàçary,dans le pavillon mauresque dont 'la belle cantatrice poursuit la restauration; La réception prit fin après une heure de; musique* durant laquelle la charmatite maîtresse do maison chanta, inoubliablement, de's'fragniçoits;,de':Salamr,nb6'ot

d'Ariane. ̃- -̃̃.̃ .r"

A ,1a suite du concert domié à. l'Elysée "de-

vant LL. MM. lessoùverains bulgares, Mme de Nuovinaa reçu, avec les chal-eureux ^compliments Leurs Majestés, une cocarde aux couleurs bulgares portant -leur chiffre en diamants. L'envoyé des: souverains bulgares

était s en, même ,tejn.ps chargé d'exprimer à

l'éminento cantatrice tout le. plaisir qu'avaient éprouve à l'entendre le. tsar Ferdi-

nand et la Reine.

1 Mme de Nuovina quittera Paris samedi prochain. Après une villégiature à ChâtélGuyon, elle visitera toute l'Espagne. Voyage d'études autant que déplaisirs, car avec son instinct d'artiste,: toujours à la- recherche du mieux, Mme de Nuovina veut amasser dès documents pour .donner plus de couleur encore à son interprétation si savante, si pittoresque de Carmen.: '.i'

Cédantaux instances faites auprès d'elle, Mme de Nudvina, àr«bn .retour d'Espagne, ira se faire entendre à Genève dans un

Elle revenait- àt.,lui,jus,temein,t parce qu'il l'avait; démentie. Se .-démasquer, c'était. ruiner sa.'façade et perdre la partie. Ils étaient compliques. Soudainement, elle parlaitdè Portai ̃ i\ ̃ Surtout qu'il n'apprenne jamais Il me hait, je le sais; il m'a toujours haïe, d'ailleurs; mais à présent, il nie hait mieux..

Portai? dit Roland rassure-toi, il est en Egypte, et doit, en ce moment, méditer devant lès Pyramides sur ;iips fragilités..̃•̃ v -Puissent les die'ùxdu Nil l'y garder à jamais! déclara l'éternelle comédienne desa voixsombrej'car celui-là ne désarmera pas, '̃̃ Qui sait? reprit Roland, il est bien différent de: son ancien personnage.1. Je crois qu'il porte eh lui des. douleurs inavouées. ̃ r ̃ :-r-Lui.l Allons.' donc:! H n'aime que lui-même et n'es,t pas capable.d'un mouvement du-edeur. Roland, iâchemerit, secoua la tête; il trahit son ami; comme il' trahissait sa femme et laissa tomber Je ne le comprend plus Mais cependant lo fiacre; avait roulé. Il s'arrêta brusquement sur la place .du Trocadero. ̃

-r-D8Jà!-ditril.' .•'̃̃

Déjà! dit-elle. .?'̃ Leurs voix se faisaient écho. De nouveau, ils s'embrassaient follement; puis, la comtesse Rétaumier sayta de voiture et, d'un pas, rapide, se dirigea vers son hôtel où l'attendait son magnifique époux. La tête penchée à la portière, le jeun,e liommé la suivit des yeux jusqu'au moment elle se fondit et s'effaça dans les ténèbres de la placé. Alors, il donna son adresse au cocher et se fit reconduire chez lui. En chemin, il murmurait comme suprême ëxÇùse

(, Je ri'.y.puis.ï'ien Quand il partit devant Laurence, aux :lunvïères, celle-ci le regarda longuement d'un air trop attentif. 11 s'impatienta, Qu'est-ce que, tu as? ̃̃

concert organisé. ;en-. son -'iioilneur. "Jfâlo re»- viendra ensuite à Paris, pour en rèpar.tiiy- nu :début de l'hiver,- appelée par- des représenta- jtions en Russie, *eh 'Allemagne et en Rôùn'^ainie, .représentations auxquelles s'ajoutera', ^ourle plus grand. plaîsTr* 'dès' Taïisiens, ^sa jrentr.ôe sûr une de nb's plus 'grandes sôênea ̃lyriq'ues.' 1 D'Uriage,' on- 'nous télégraphie- « M.'Félix Huguenet a-denné-iûierèprésèntation de l'Ami Ff}ti,r au Casino municipal. ` Enchanté de l'interprétation supérieure –de la plus fine borthomieet d'un savoureux pittoresque. –du grand artiste, le public lui u. prodigué les marques de son" admiration Jet de son plaisir. ̃ D'Ostende, on nous écrit -l '• ̃̃• 1 Mlie Lilian Grenville, ar.donné. au Kursaal deux concerts très, applaudis. La brillante artiste a chanté, entre autres pages fort, gôfttées, 'l'air de la Ffyte enchantée, les ïariaiibns de Proch, et la valse de ̃ Mme Chrysanthème. Dans Tassistaiiee, particulièrement brillante, on remarquait M. Messager^ qui, séjourne; ac-, ituellemeat- au jRoyal Palace. Mlle Grehyijla :a été, véritablement apçlamée.. Elle Yèvi'éndèa ichanter encore au Kursaal au. cours de .la ;saisoïi danè'uh' deux autres concerts.

i ̃' *T* ;;̃̃. v ̃̃•̃ Mlle Cléode Méfode danse, en ce' moraeivt,- au Royal- Palace. Et pour- admirer 'la- ara-' cieusSe ballerine, il y- foule; des-> salles, combles applaudissent son aitt^ délioat fet charmant. f

De Salzbburg ,i.i ̃; M. Félix Wëingàrtner devait conduire, la semaine prochaine, une série de concerts £jt de représentations organisées dans cette'yilie, en l'honneur de Mozart. Kéminent' chef d'orchestre s'ost excusé." irvsèfâ 'remplacé' par M. CarlMuck. ̃

Mlle- Polaire s'.est erokavquée.ayàh'Miier^à New1 York: pour. la France.. '̃̃ i ;;̃: ̃ Serge •B.asset, ̃ SPECTACLES & CONCERTS

Aujourd'hui Aux Amba'ssadQurs, à 2 heures, .dernière matinée de May'ol qui, ce soir, chantera pour la dernière îoi&i H'allexj Halbeyl aux Artirbasé ̃̃ revue de; M. -Albert Saulnier.- ̃- A rAlcazàr, à 2 heures, matinée,;ji notis les poules revue ,de' MM. P.-L. Fiers et Eugène Héros (MM-1 Draiiem, Prince, Boucojt,- etc.»). "Ce soii; •• -•' ̃ ̃ A Maî'igny-Théâtre, à 8 .h. 1/2; la' Revue de \Mtt)4gnyl deux actes, vingt tableaux avec IVfa'x Dearly, Mmés Misting\iett '«4a Valse- chàlëùpéè '̃̃»'̃; Fairy, Davrlgiày*, 'A. Guèrra,' Myrat et MM. Morton, ACtlp,! ;Tr&- viiie,'P.auif.CierCi Charpentier; ̃ ] ̃ A laSèalà, concert d'été (direction îFjifiSJR), tél. 435-86, piaf ond mobile .Qjiqltfii averse l revue (Mmes: Màde Siamé, Jane, Delprine, Gayrochinette, ;Lucette de Liévin, MM;, Rivers, Çonstantiri, Flandre, etc.).. Chansons nouvelles '.par !tôùs les artistes'et'cphtifiuation des représentations deia Nuit, de .CÏÏipeite.' '̃̃ ̃ ̃•̃ ̃̃̃̃ :< ;"• ̃-̃

yW-S^ri^ -r-i

Cont.ratrêmeht' à ce qui- a été- dit," la iréou- verture l'Olympia ne sera -pas rèt0.rïlé,e. Le; luxueu-x .inUsic-hallr du boule v.a,r;d',oV3a Capucines, fera sa. réouverture' ;le':19'.api|t, avec un programme exceptionnellement ptHlant.. i .̃̃'̃'•'•/̃̃: Entre, toutes' .les. artistes de..TAlcazaj'Milél Yvonne Yi)ia mérite une mention spéciaie.A côté do'.MM.Priùce' et Dranem, ces .i\T.ësistibles fantaisistes, dont la seule appârîtiàti/; soulève des rires. sans fin, la charmattt.fecôfrir mère de. nous les ^OMÏe^jest.clialë^i'eùsi sèment àpplaùdie'poùr sa grâce si.per*o!ùhéll.èï; sa beajité et son-talent. Sa voix ne cpucjùièrt; pas moins les suffrages des spectateurs;, (l'un timbre exquis, elle réunit des qualités de ̃' grâce délicate et de'puissance qui se,, trouvent rarement ensemble. MM.! P.-L. Flèrs.et Eugène, l^ôros, charmés do l'éclat son interprétation, ont demandé à la directiori cle l'Alcazardè réengager pour deux saispn^ en-; core Mlle. Yyopne" Yma. Voilà une .nouvelle:

3u'àpprendroi)t avec plaisir tous ceux ;qui,

epuis quatre ans, aux Folïes-B'ergèrè/ à.' l'Apollo. au|£ Ambassadeurs ont applaudi là gracieuse divette et qui ne se Iassent'"p"dlitt' d'aller l'applaudir on ce moment, ài'Alcazàr, dans la pétillante. revue A nous le.s po.iile/! C'est par erreur. qu'on a annoncé l'engage^ ment de Mlle "Savelli à l'Olympia. "Là'char-'mante artiste, si applaudie chaque soir, :aùx Ambassadeurs,' dans Halley! BalleyJ.àux Ambass si appréciée pour sa beàut§,'sà voix et son jeu, tous trois hors de;p'air,^a

signé avec M. B.aiinel pour la grande revue

d'hiver aux Folies-Bergère. MM. P.-L. Fiers et Eugène Héros lui réservent plusieurs intéressantes .créations. ̃'• ;'̃

̃ Au Jardin !d'O':Eàris. Les belles, soirée^ i.sa succèdent au' Jardin de .Paris. Tout, ci) eiffet, y. contribue, â-,1 agrément du public élégant qui s'y presse, chaque soir. Là beauté du cadre, "là fraîcheur exquise qui y règhe, lès

Elle répondit, avec une nuaneed'in- ï-

quiétude '̃••'•

̃ ÇIqsI plutôt à toi que la questjqn;sa 1

pose. Tû- es* pâle; fiévreux' tés lèvres `

sont rouges. '^ouffres-'tu ? –'Non1! répliquait-il vivemëriti. Je, sais ce-que c'est. 1-out à l'heure, chez Bohjean, devant Tpdrnay, Gurtis "etLaflgeréàu, je me suis laissé aller à- raconter le sujetd'un drame que je rêve et, coninie toujours, 'je nié suis emballé --jusqu'à

rexténûehieiit. i

–̃ tFh -'drame -que tu prépares.1 quel

drame? ••• ̃' '̃̃

Un làeâi, le ftoi lâche. Tii verras? Elle- s^pproeba, lui mit les d^ux'riiaiAs aùxépaiiles et, doucement, reprochait»: Tu 'travailles et tu ne me le- dis :r pas?1 ̃̃•" ;•̃-̃"̃ ̃ .̃: "̃̃ « C'était- une surprise. mais,: à"» ta i; question,- jtai répondu. :̃̃̃ Elle se contenta de cette'ex-plicatiôn et, cùnïîante encore, sans soupçons; elle l'embrassait à la place où les lèvresvde >; JùànaMërçiiti venaient de se poser.1 JSyjr il; un remords? On ne sait. -Non,1 saris doute il avait trop de joie pour-sjongeb { au ch'ag'.r'iit des autres. '• ̃ ̃ ̃- Le lendemain, sa fièvre persistait. bonne,hjBure, il s'assit à sa tablé ôtéebr- z vit. Comme jadis, les idées abondaient sous sa plume; les vers chantaient: Tout seuls da'ris sa'tête trop pleine, et l'effprt de la main courant sur lé papier. parait- r- sait leat.à côté de la rapidité fécem^é d;e v

sapënsée' » ̃' j

En trois, heures, sans bouger' dans- sa s pose, il avait accompli ce tour de fo'rcb I d'aligner dèux-eents vers, la moitié' d'un î acte. Alors, il se leva, respira^ brayate- 1 nient, et se congratula; 11 se retrouvait z lui-même; tel] qu'il était autrefois dans •- ses plus beaux jours d'inspiration. H ricana: ̃ :̃• ̃̃ '̃.̃̃ > ̃ –-Parbleu, j'ai retrempé mon âme;à lâ:sûuree initiale-; la Muse m'a bËtisé-sur le front, sur le's yeux, sur les lèvres.» Et' voici rallumé le- flambeau du génie.'

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Prix du Chemin de fer (course plate> 1,500 fr., 1,900 mètres.). «+- 1, L'Oléandre, à M. P. Besnus (Berteaux) 3, Darguiattiarra, à M. de Waldner (Nadie) 3, Ironique, à. M* Maurice Delamare (Belsariot).

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Pari mutuel à 5 fr. Gagnant, 13 fr. Prix de la Société des Steeple-Chases de France (2,600 fr., 3,400 m.). 1, Corindon, à M. de Rémusat (Mitchel); 2, Frontain, à: M, Rousseau (Larbey) (1 longueur).

Non placés Gutlisan, Kennebec.

Pari mutuel à5fr. Gagnant, 11 fr. Placés Corindon, 7 fr. 50 Frontain, 7 fr. 50. Hofgaard..

0, ¡.

LES ARMES

̃. Ostende

Le lieutenant Ismaël de Lesseps vient de gagner, sur une seule défaite, le tournoi international individuel de sabre d'Ostende. s Les escrimeurs français applaudiront à cette victoire avec une particulière sympa- thie. 1 '•'̃"̃ Jean Septime.

̃ :TiB .̃̃̃;̃

Tir aux pigeons de Saint-Sébastien

Trente-neuf tireurs ont concouru pour les prix Artaza.

Les deux premiers prix ont été gagnés par MM. Ochoa et Angulo (espagnols) qui ont tué dix pigeons sur dix.

Le troisième prix revient à M. Roberts (anglais) qui a tué neuf pigeons sur dix. Les membres du jury étaient le marquis

Placés Cerda, 16 fr. 50 Percy, ,13 fr. Azarias, 21 fr.

Prix Isonomy (5,000 fr., 1,000 m.). Désirée II, à M. Henriquet (Stern) 2, Bibre, à M. Michel Ephrussi (O'Connor); 3, Gay Duchess, au comte H. de Pourtalès (M, Henry) (courte tête, daed heat).

Non placés :'FestivalII, Violent IV, Grande Puissance.

Pari mutuel à 10 fr.Gagnant, 44 fr. 50, Placés Désirée II, 14 fr. 50; Bibre, 11 fr. Gay Duchess, 16 fr. 50. Prix Fernaiidez (4,000 fr., 1,800 m,). 1, Platine, à M. de Gheest (O'Neill) 2, Lhassa, à M. H. Rigau-d- (Stern); 3, Hermione II, à M. Camille blanc (Haës) (encolure, tête). Non placés Orfroi, Jim Cana, Dalmigavie.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 34 fr. 50. » Placés Platine, 25 fr.; Lhassa, 27 fr. v Ajax.

COURSES AU HAVRE

(Par dépêche)

Prix du Département (au trot monte ou atr télé, 2,000 fr., 3,000 mètres). 1, Fil d'Acier, à M. E. Louis (Choisselet) (4' 48") 2, Fourgère Royale, à. M. de La Moissonnière (Latron) (4' 54"k 3, Graville, à M. L. Clerc

•̃(Adèle-).

Non placés :̃• Gentiane, Glorieuse, Guet1 teur. •̃̃̃

Pari mutuel à 5 fr. Gagnant, 10 fr. Placés Fil d'Acier, 8 fr: 50; Fougère Royale;. 30 fr. Prix des, Pouliches (course plate, 1,200 fr., 1,900 mètres). 1, Perreka, à M. L. Prats (Wilcok); 2, Kabory, à M. A. Wallet (Philippe) 3, Lea, à M. A. Servette (Robert) (1/2 longueur, 1/2 longueur). h Non placés La Sioule, Cantine. ,l, Pari mutuel à 5 fr. Gagnant, 60 fr. 50. Pla.cés Perreka, 13 fr. 50 Kabory, 9 fr. 50. Prix de VElévage (au trot monté, 2,000 fr,, 3,000 mètres.). 1, Hanielet,' à M. J. Nepveu (Nepveu) 2, Harfleur, à M. L. Clerc (Adèle) 3, Harpon, à M. J. Nepveu (Cliatil-

lon).. ̃̃•"

Non placés Hermione, Hardy.

Pari mutuel, à 5 fr. Gagnant, écurie Nép'-

confortable? fauteuils, si- propices au farniente, les attractions du. concert et du cirque, les quadrilles excentriques, les BowImg alleySj de plus en plus en faveur auprèg des.sportsmen et des Parisiennes, font, incontestablement, du Jardin de Paris- un endroit privilégié et charmant pour y passer la plus agréable des soirées.

Demain.lundi, changement de spectacle et nou.ve,apx! débuts sur lesquels nous aurons occasion de revenir.

-,v ̃ 7~

Miss. ̃•Kitjty; Lord, une chanteuse excentrique ijÊQi-i appréciée sur les grandes scènes de Berlin et de l'Amérique, a été engagée par la direction des Ambassadeurs. Elle y débutera demain.

M.s Roger Debrenne, l'aimable administrateur général de la Scala, accompagné de Mme Roger Debrenne, est partipoùr Contrexèville.

Au Tréteau Royal (ciel ouvert)

En raison d'un engagement antérieur, M. Maurice Rablet quittera Paris le mois prochain1. Pendant son absence, On répète sera remplacé sur l'affiche du 4, rue Caumartin, par Octane^ le* sucées légendaire de MM. Yves Mirande et Géroule, si joliment interprété par Mme Jane Debary, MM. Gabriel 1 rère, Saint-Paul,, Descart et Mariani.

lia ¥ie Sportive

~ca-o-

COURSES AU TREMBLAY

1 II a plu, c'est extraordinaire! et ce retour à l'ancien régime n'a pas été du goût des favoris qui se sont fait battre avec ensemble. Là défaite capitale est celle de Percy pour lequel le déboulé initial de Cerda a été très gênant. Quant au prix Isonomy, il y a eu un tel flottement que le classement en parait sans grande signification.

Prix Whisper (2,000. fr., 2,150 m.).l, Givre II, à M. Blanco (Thibault) 2, Mees.à à Mme Frelon (J. Reiff); 3, Defender, à M. R. Bally (O'Neill) (1/2 long., encolure). Non placés Astruc, Aigrelette II, Tiberiade, Rive Droite, Jujue, Notable. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 52 fr. 50; Placés Givre II, 15 fr. 50; Mees, 13 fr. 50; Defender, 14 fr. 50.

Prix Oxford (2,000 fr., 1,000 m.). 1; My Star II, à M. Ed. Beer(Stern); 2,- Surprise IV, à M. Coblentz (O'Neill); Dératé II, à Mk H. Rigaud. (Jennings) (1 longueur,- longueurs 1/2).

Non placés Cenerentola, Alcantara III. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant 23 fr. Placés My Star II, 14 fr. 50 Surprise IV, 16 fr.50. Prix Sterling (3,000 fr., 2,300 m.). 1, Saint-Michel II, à M. J.-R. Carmigniani (Cottencin) 2, Orsànco, à M. Ch:'Bartholomew (Pagny) 3, Le Bon Larron, à M. E. Fischhof (Haës) (3/4 de longueur, courte tôte). Non placés Kariry, Duckling III,'Gazza Ladra.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 42 fr. 50. Placés Saint-Michel II, 26 fr. Orsanco, 31 fr. ̃'̃•̃̃

Prix Isola Bella (4,000 fr., 1,400 m.). 1, Cerda, au comte H. de Pourtalés (O'Neill); 2, Percy,' à M. H.-C. Lane (Stern) 3, Azarias, au vicomte G. de Fontarce (Ryan) (tête, 3 longueurs).

Non placés Alby, Hygie, Pépita, LeHola, Crève Cœur, Sara..

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 69 fr. 50.

COURRIER MUSICAL

Un grand concert sera donné en l'honneur de M. .eabriol Fauré; aujourd'hui, au château de Tréyanesj à Luga-no, sous la direction du cornpositeujr Louis Lombard. Mlle Yvonne de Tréyille-y chantera plusieurs fragments de l'émanent, compositeur. Le programme comprendra

Gabriel Fauré Pellêas et Mèlisande (Prélude, 2' fntr'àçtSi. entr'acte) Shylock (chansons, entr'acte, Epithalame, Nocturne, Finael) a) Larhento, p) les Rosés d'Ispahan, c) En Prière, d) Clair dè'-lûne Yvonne, de Tréville. Hector Berlioz Ouverture du Roi -Lear.

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8EIEI1I Dt!:SIGNATIONDESVALEURS -1 ~I 1 REt£IU DÉS1GNATlON DES VALEURS ~I »ip REVENU DÉSIGNATION DES VALEURS Pr6c6d. Dernier Il REmU DÉSIGNATION DES VALEURS PricM. Demur BEVElU DÉSIGNATION DES VALEURS pr,lcH. Ilmll\'

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1,:S»5e9iS:597i 5!8.. ÏS» .̃•̃: •̃ ̃ Actions industrielles S^SïïSRW.*??^ .S?È $* ïï^o^^a; fl'Biïiï'

3 P t', 3% t.. -14,) or .9~ li(j ,97 '(' 15 Il Ouest-Algérien,3% 4"" 49" 1- G d'-Hôt l '2' .1.

3, .Portugais 3% m-i -60.50. 66,10 -60 55 0 6Û. 32 -66 .0 12 C'=GI» Transatlantique ord'm.. 222.. 222.. 220 ,221 Oïl. 4 i » Roumain 4% 1898. 93 75 93 75 15 » Dauphiné390' 429 50 "̃! 7 50 Grands Moulins de èôrbéil 161 B0 163 S A: .'̃̃-̃' n, .n n, 0- -n, ̃“̃ VRn l2 »̃'̃̃•̃'̃̃̃̃.• liricr., 2g5 227 225 ',227 L. J » Russie, 5%. 1822 118 7o IIS 7o 15 (P.-L.-îi. Fusion anc:*39(i «S.. 423.. 75 ». Schneider et C" (Creusot). IS95. 1892

194 40 9~ Sb 'Io ,94 ,,¡¡ .') U 'i" it' '1r~' Il'' IG" lu'- 6", 2a ¡j S~o 'paIi105% 190- "(j3 aU' /0 .C)" v' i.

ï/» Russe Consolée 4^ 0440 94 So Oi.jjO .jk fo -.04 B0 Messageries Maritimes 107 lui. 166 :1(15 665.; 2g Sao^Paulo 5% 190o. 503 Mi.. 15 g Fusionnouv.3% 431.. 431.. » » S>° Métallurgt<w dB Montbard 190.. 190..

î qlîwr"1- "• 4îù "»^ ̃i2 5?.'?J5 '9 70 20 ..Métropolitain, 5ti7 5<58 570 "5M 25» :o*i907. 499 50 50 5U2 25 i Méditerranée 5% (r.625f.) 643 6*3 50 60 » Gaz Central 1535 1535

f"Krt 'i8?™)- '•'••̃ ir l-r kl M ̃&̃̃>" Ù& 3% Hord-Sud 312 312.. 311.. 312.. 311.. 2512 b% 1908 (Bous, 5to ,d 506 15 j •3SK V. .433 5.0. VIS 50 30 Magasins Généraux de Parte. 010.. 610 50 8 50 ?Mi?94 fi IX •§?̃{}; o?w Omnibus a<it. de jouiss 330.. 330. 333.. 332 -U33 ..̃ -3 50 Suisse 3 1899- 1902 95 Go g" 95 30 15 Paris-Lyon 3^1855 432 50 432 50 50 50 » Jïokta-elrHadjd. iSSl 1551

4 » i%$Sl,– .XI- ur10 Âtiî u, <(i- in s Omnium Lyonnais 161 -160 160 •• Sj>- » Tucnmanïprovinçe)1909. 490 o0 493 12 50 P-L.-M.2y, 390.. 39650 24 » Petit Journal 439 440'

5%,1906" 104 10'! lU'~9~ 92 105 10"1'0' 8 .OullliumLyonnais. lü(,160.160 ~:>' "Tucuman(provll1ce)1909. 490 50 4\13 1250~ Pk P,-L,-M.21J% 3c,i)' 1:11'6'50 24 Patii Journ4't "3n" no"

'i* /^i9?^- ^Ini l?hA^ qoo? oodi Inn -.3-50 Uruguay 3J4» 1891 7b d0 v 15 Sud de la France?. 413 75 412,, 30 ̃» Petit Parisien part bénéflû. 527.. 527 50

4'50 .!¡~% 1909. Ç),)!JO l(ou 05 99 95 9\) 95 '100 1- P,' 1 d tri 2'" QC' "O' 1)8' "00' uruguety '1:?" uddalaFranoe. 41375412" 30 "PetitParisienpartbènélté. 527 b27 50

4.50.. -r b%% 1909 9J ICO 05 99 9o 99 95 100 15 » parisienne Industrie 2?5 281.. 2S5 .• 28i 2Si 15 » Andalous3» Ira série.. 320 50 32650 13 12 Société du GazdeParlS 301 .301.. -'•: •-̃ -i'.» t. -n or r- cr, Bcm' 10 » Tramways Sud 184. 1K4 50 ISi ̃• 185.. 184.. Emprunts de VUleS i5 ̃– 3%2"osérie 328. 327 j 137.5a Suez action do jouissance 4710 4 >, Serbe k% SOoO _86 6o 86 47 86 40 Est Parisien ord 53 50 53 50 52. wu^uiiwuc Mllco 15 Asturies 1" hypothèque 357 50 30S 77 48 part do fondateurs. 2150 2140' ^rvt'wV^011 eS' 7«,; Ool ak oiï •• Vu A-; ̃'ôiio-n 3. prior O-i-ôU ,6t} •;• 60 50 80: » vme"de'Parisi865 5iS 75 549 14 33 Damas-Hamah 234 137 83 Société Civile 3M0 i.

4- Tab i% Unifié.i, 9520 ^fti-80 ,9o 94 ,9o 9^90 30 C'«G'«Franç" de;Tramwaysv.. 5S6.. 5S2.. 58ti •• i2 ̃ ̃̃̃: 18713% .401- 402 50 Sa Goyai (Brésil) b% 4(12.. 4G? 27 50 5«« 731. 770 i.

28!^iOttoman.,Gonéolidi.4«i890. ,^Q3 .490-u^ fti v;(-fr .±t;ry 13 m yoitwjéei.p.aria' .> Hl 230 Î3»J •• 2!0 > |0 ^-i -is ̃<̃̃'̃̃̃' ±ms%v:V:S- SiV:" -»«" tpttibar(ls3%l(3ûa^û,tr.)aiic."î75 '27.5-60 4. TéïégrapBe?.^ «or* 800" 190' 30' 20 .-a»; ̃»-. Douanes. 4% 1902; A\)J 4yS 49o :.̃ -.f ̃̃̃•̃̃ ̃ 91 '20' w "'i' ̃ Î8T64<£ i 542 543 50 l3 ̃' •̃̃–̃̃'• 'nbuv "77 ot9 "̃• ̃ •̃•̃̃•̃̃̃ •<̃&>̃̃̃ 20,.)»:v.Priprité'Tombac:4%. 483.. 450.. 1S Association Minière. 'i.. 290 2S9 287 ,2S8 287 10 » 'l8922^ 367'/ » Madrid-Saragosse3$« l'hyp! 376 3iS ,>

2" 4%,19W 44~1" "1:" .t" 44~O'" 1250AtellersduNord(Jeumont). 431; 43:> '¡35.. i3;).. 43J.. ,tO" 1894,96-2!1,361 36' 15" Madrid-Saragosàe 3%2chy'p' 37. 31S .1.11

i^r-t| îîî. $-\ fô:: ë»^r* ^1. *?: ]§: ^If^-JS;- gJ:. i s^o^^iïè: ̃ SU:: obligations industrielles ^̃-̃^«HnnvH» Ch J'n h, L > » SSïïSœBîii; MS !6i •; îï4 :?:̃ SlSô >-= ̃• 'îSSiïÉ: .»{ Mo i :Kordd^spasneIII:a:: §SI8 i! 2^ :p-maBonSàLots.. »» «»'

•̃•̃̃'•̃̃ Actions de Chemins de fer ̃•• 32 50 Métaux. 713.. -15, 714.. u ̃ 19052% 304 397.. vis- » portugais 3«priv.icrra,ng!. 347.. 34/ r? Buez|? r| •• ?2i ̃•

TS«l»rt oio '901 on» s i 55 "Penart°ya- 1- 1159. 1150 U55 •̃ 1148 12 ViUo de Marseille 1877 414.. 41250 20 Russes i% 1903 453.. 459 » Port du RÔsario 504" 504'"

Pl^oniMé^a^ | d}|- «g .:̃ !0 aSel3Oemae. 2eo; 2C0. £ z SIS™ SSS 75 S8S 0 :£SsnSX«^f7^W«è 1 ^ES^r la88^ 9;

J)fidV"1"1 }, i,rt' v or 168 S3 Suez. 54B0 5455 5452 ,.5457 5450 l 0 20 ».̃̃̃̃ dS95. 46Ï254H150 S'dêsSaur^ J'V 3U

|j& S ::i| -S::»: g -œx- ™io SuSzSz 'p '!?. -̃ùbiigdQas ^crédit Fohcier ^»rI,4.,», «, g FI,U.S.™?!; S;: a:

I. »: «,:̃: J;: »;: gs^™ §̃ ̃̃̃»::̃ §:; | g •«^-•̃s; s-: r ««*»»* s i^saiv* g;

33 » Autricliens 786 50 8li 30 b«?bS.«p« sâv n?rt 90? o>5 oif' 12 » 3% 1891 401.. 39950 25 » Aciéries de France 6S7 687.. 20 ».- Central i% 510 bO7.. lombards. 1H50 115 » Raffineries Say oi d 221.. 2.1 » 23.. 2.60581892. 40025 4G0 50 » deLongwy. 1370 ..1378.. 12 Havraise d'Energie Blectr. 4^ 283.. 290.. 30'L Méridionaux 6U5 662' Air r"^™^ ,l™h rw yJ :v '^i ^l 13 » 2.60^1899. 472 50 473 50 50 » deMicaeville !4tO 1420 24 Lits Militaires.600- 68h Nitrates-RaUways. 300 50 267.. 366.. 317.. f4, 89 n^trZtf^ri'ïrw'^il'i^ n -«s w iun w 15 » 3% 1906 51)3 503.. 75 Atel. et Chantiers de la Loire. 1765 1765 17 50 Messageries Maritimes 395 395 50 16Pi Nord de l'Espagne 370.. 369.. 309.. 308 366 \°, k fetritite de Pàr^ 4^ W5 «»fi "49fi •"••» ^5' ObUg. Foncières 3 ?i 1879 504. 504.45 » Chant, et Atel. de S'-Nazaire. 1005 1020 20 » Omnibus k% 507 50 50350 » ..Portugais., 365 359.. 359 \k. fiténhones $" tl" *5 '»' 3961883. 427 50 426 50 S0 Banque de Wnilo-Ghlno 1175 1470 22 50 Tabacs Portugais. 506 506,. 7 50 Railways et Electricité 153 152.. 151.. LX ïramwavs BuênoV 'H™* VV sK n-^n ni" ni v 13 » 2.60^1885.. 473.. 476 50 30 Commère^ et Indusf 750 17 5Q Voitures 3 !»<«.̃ 4C2 402 18,0. Saragosse. 400.. 399. 397.. 39Ô 396 5 50 Tramways de Buenos-Ayres. 132 2o 25 13.50 50 131 •• 132. u > ̃ 2.80«1895.. 475.. 4ïl 20 » Privée Lyon-Marseille 4'iJ.. 425., 17 50 LandBankôf Egypt 3H& 40375 403.75 '=. :l V 18 ^0^ m., 407.. 4.0.. 407 » M2– |?^ô ^?SÎ 2' SuisseetFran«ai3e-- 57«- .e 20 » Wagons-Lits 4X 505.. 505 50 ;f .-sociétés de Crédit 1e»M«£«rf.& & sîa •: SS»: aie:: ^•"r^^t^SV 5i2S °7'" ̃ **?

,0 Je Cré~ ~65Bria~ord. 3'3 i 331 33t:: 338:: 346;: 1.0 .~11

1Ï5 83 Banque de France. 4210 4209 4220 13 25 privil. 323.. 332., 325-- 327.. 333. lD Obi. Banque hypoth. lUUUfr.. 5ho IVIARCHÉ EN BANOUE A TERME 60 95 •. de l'Algérie. 1089 1688 1700 » Makeewta privii: 259.. 255 •̃ mwnwnc. CVê pHra^VE M I crilTIB 75'» '–̃̃̃'̃ de Paris et des Pays-Bas 1795 1S00 1797 1797 1795 60 Sh Rio-Tinto 1080 16^9 10o6 •• 1680- 1S4H ACUOHS de ChemiUS de ter i ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ 12 50 Transatlantique. 527.. 530. 530. 50 » Sosnowice 140& 1465 1Ï64 •• 14ô2 •• 1402 mm vatsttr^ WcM- imiu BFWIU vAimmc frfeM- 1""i|f 45 » Compagnie Algérienne 1701. 1132 •̃ 30 » Bône à Guelma 0>>4 665 mt YAUSUlto Oïfttura twn WW -VALKUHb WW| i(-l,. 30 » Comptoir National d'Escompte 84i 845.. 843.. 845. Central Mining 4?0 412 413 -r 113 412.. 22 50 Départementaux 057 i i i ̃» <«• mu » ruml ̃ 13 50 Créd.Fonc. d'Algérie (.non fib.). 568.. 503.. 575 8sh Lautaro Ss21 227 50 224 •• 223, 30 Est-Algerien 088- 695 30.» Foncier de France 800 SU 53 25 Bakou "795.. 803.. 800 •• 7:j9 805.. do 50 Est, action de jouissance. 390.50 396.. ̃ l/ar-c AV/ifcflB v' '• ̃ Mînpa ̃ •' ̃»"-1 Industriel 714 733.; -i. 32 04 Provodnik 498 V. 497.- 497.. 4'i «Orléans 946.. 950.. V aieurs diverses r ffllueS 45'' ̃ i1 ̃ -Société Marseillaise 895. 900. 896' » » Raffineries d'Egypte ord 78 50 80 79- 79. E0. 2J ..Ouest :r- 495.. 496. 5«, «reentin Int 5% 1905 97 50 97 50 » » Braknan ~i C9 50 7(ï 9\ 60'S «Crédit Lyonnais. 1420 1424 ..1122 1422 1423 > » privii. 88 75 89. 88 50 -83 50 80.. 2a Midi, •• 567.. 503 Brfsil 5K 1895 .?% 190;). 10160 50 » » Charlered' 39 50 M 25, 32 50 Mobilier W.. 697.. 69b.. 605.. 696.. 20 Tabacs Ottomans. 41C ̃ 4C8 50 "4Û9-. 409.. 409.. 56 » Nord 1261 m io'> 102 Au 7 r,s S MinWs 5w w sio

16.35 Société Générale ̃«. 732 50 732 50 731 » » des Philippines 387 390, .390 28 75 Ouest-Algérien 037.. 643.. ?.£ Z rescision" 88 25 102 ?3 77 S Beërs Méf 446 444

12 50 Banque MntfUie 311 50 314 50 313.. 314.. 314' 1075r ,> Portugais. 636.. 631.Y Sud de laWo 196.. 201.. |g B^ï^esTxtvroy'.de): 99 05 99 75 fill oîd "Z: Wà& Hl 50

̃ _•, ,̃̃ !3<A% 3^%tprovde) e. 73 70 Üù 3 75 Durban Roodepoort 43 75 '̃' -aiu– !̃'̃̃ ili'i', ̃|,iri1, « i i i i i.' i ̃̃̃ '̃' ̃ '̃' -J '.i' i \iyr% Chili b<A% or 96. 950EastRand < 133.. 132..

MARf.HRS RTRAN'fiRRS 12 45 FerreifaDeep. 137 50 137

"l;, 1.. 1,MARCHES ,ETRANGERS.1 12 (ta FerreiraDeep. 18750 131

ï».- ,,r .• ml\t\\jriEiL> Cl l n/-Vl\UC4rik> k% Espagne intérieur i% .78 70 78 55 142.- Gold 351.. 344..

..1 '<̃ i | -i. ̃̃ ̃̃̃ 'i ̃' nu' i i n.. 5% ̃ Mexicain5% 52 10 52 10 2 38 Gednld Gold 55.. 55..

.4 [' Clôture 1 polôture '1 l' 1 Clôt omé 1 1 1 ÓIÔt offic l Clôt offic. 5% Mexicain 5 52 10 a2 10 2 38 Geduld 55 55

VîâjSDBB '«S» W VALEURS J W* VALEUES OlôtproC.| Aujo.d. | **̃ VALEURS | Clôtpréo. Aujo.d, ™£ VALEURS |ciôtpréc.| ,W. | | 8X ^y-, »« f g ^SSSt&Si^O^ l\ ?. 53

~~URS ~W. VALEURS ~rd. VALEURS Mtpr.. ~r. VA~URS. ~t~c. ~r~, L~1à Londres 3 Tra:nsvaalien 3 94" 355G~~g~an. Corp. 54" 5375

jiJ 'ii 'ifi ̃ i ̃ t.i –in ̃̃̃'̃ ̃ ̃̃ j '̃̃ 250Goch(New) 4550 46..

1. ~'1~~11~Great Northern 123 1/2 1223/4 Union Pacifiè pref, 897/8 891/2 6 2,) Azo~eNorveglenne. 316.. 31750 238 Goerz: 465'0 46 25,!

Hondas, 30 juillet SâGold li^ Néw-Yet*. so juillet SHSSL*SSS5P il? f m-f' %£?**«̃" fl^f S 18 ^^bI^1^^6: fil:: !!o50 jS^'h^b^ iS8S;i8g

'i L~C~, ,~30 juillet Geduld. '5/32 Jllinois,Central. 12~ 129 Wabash. 3;4 16 1/4 ~O "Balla. 4~ 4\° 18 96 Gold~nHorilé6hoé. 13900 ,13850

cbnsoiidéèiTferme. 81 .11/16 Zeral «iningtinan 2 i 8 Ch«vis'lindpe»vue 4 85.» 4 85 20 Manhattan Elevated.. 127 127 Lehi.h Valley (PhiU. 72 If. 7112 T « q îndûitS du ïaDon 213 fiaRGoidîSrt ^450 r^S

C.9nsollp~s,Tèr~e.!u 11/16 ~"iG CeeratminingLanZIS Chani.e.'Lcndresvue 4 85.~4 8520 Manhattan Elevated. 187 127 Lehi,h~(Phi).). 72~. 7112 t~ ~~U~'JaDon2?3" 1509.. ~?1 GoldMinesInvestment. ü5.. 651& 75

Arnentin'1886. 104 i/4 Goerz 113/16 -2mois 4 83 45 4 83 40 Metropolitan St. R. -•̃ Z Ô v£S™\ k£\ÂÏÏÏ lof" ii] b 2 Gold Trust 84 50 M ̃^1889. 80 1/2 Solds 6 Câble trans ers.4 85 45 4 85 35 Missouri, Kansas & T. 32. 31. Amaljamated Coppar. 62 1/2 611/4 f. 5u ÎStï â <sn ,1 û ^llfvStZi» ̃̃ JI'^A !2" BrèsÎ496l889. 89.). Jacensfontein 8 7 16 Atchison. 96-1.-4 94 1/4 pref. 61. 59 1/4. HmerToanCar&Found. 44 3 4 43 3 4 b deSalomque 1^ 122 jO 13 11 Jagersfontem.. 21250 212.. 5% 1907. clanhesburg Invest 1 21 32 pref 97 1/2 97 12 «issouri pmlflo. 51. 49 3/4 Cation OU.. 54 3 4 54.. q«r»*rnnn«r «w ifl1 r î{ mMnZt^5 JiiA ;i

Bulgare 1892. '1011 '2 Jubilee. ib/ convert. 103 7/8 104 National Mexico pi;. 27 3/4 28. locomotive. 34 1,4 32 12 8 fn?, Tures 218 «o l « Kniht-s Gold

Chinois5%.>. 104. Jurtipers. 2 77 16 Atlantic Coast Une. 10? 105. i'pref. ,65 1/2 66. Sniel&Ri. 1. 06 34 4 64 1/2 ?“ c°? m"V- -Aï 4 ? î- i 8i i?.V; "'•' ?I 51^- ^™ 'lî.101.3)4 P Baltimore «tOhio, 108 3/4 108 3/4 New-York Central 110 1/4 109 14 g Su.arR. 116 1,2 116 12 o f% |a °nl?ue ^2f siîr: :tv tm "m" î l~ ^r fïl 75 75 1Î2°

E9~3. ,9!) Kieinfontein .1..21/2 Canad!anPacifio.l843'418414 CJ t).-Y.Ontario&West.*4012 i91/ 1 ,.w -Te)e,r.&Teiephl311/41303,4 4 ~3 HellemquedElectrlcl~e. 100 2 3<LenaGotdMd. 97 75 99..

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E~~rieure. ~14 Lanaaa9teEstato..31/4 -Chesapea~&Oh.o.. 713,8 691/8 .c> ,Norfolk & W oStePn 941/2 931/2 S Anaconda. 381,2 371/2 E 297GeneralNotorCabpref.ord.. u2_j 6,2 j0 £) 64 May Consolidated 32 75 32 bO

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P.LSS-éiii | &SÏï: u, | ~.mtiSb && | asSr?.S8a ÎSijî -I 5SSK:* iSiïi ilî';1 I 2 KSt; | ? ;4gi!£8.J5 ̃•– rotd. 11. S NewGoch 1 27/32 g Pre{- 1*5 1/2 145. g'. ̃. 2« prel. 89. 89. ;«. International «larme.. 4 3/8 4 3/8 (§ Huanchaca .oi b\ 7o 1 2o oceana 18

p~3.66~ ~~n:2~~ ~o~i2 !5;: 14~! 4:>/8 ¡:g »" Huanchaca 61.. I)~ 7a 1 2a Oeeana. ,18.

̃ ̃ (y t, p* nret. 70 70 S'-Louis&S"-Fco2l! d 39 1/4 37 i'2 PeoolesGas 105 1/° 105 do 61 Maltzotr.i Ili7 115^ 8 i5 RomnsonDeep 88 50 88 75

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,1. ;.«~~ Banq"Russe~ le oce. 1671141673/4 L b rd '111 _0 11) 20 Russep,Comce. 4~5., 425.. Rome 30-juillet>

Kre™ '"̃ 1 12' fl Étain0ètroifeCotatl48 7/8- Gelsenkirohen 205.3)4 2U5. 3/8 Escompte hors banque 3 i/i% 3 3.4* :> |l0 E)eotr. LiUe-Roubaix-Touror. 230.. 42 m. Silésie (Zinc) prie* 1475 CtaderellaConMi.. 11516 § ïerm» 150 Laura.175 7/8 174.1/2 741 50 Chanae sur Paris. 3757 37 54 30 » Hutchinson(Etabhss.) prml. T>43 544.. » » --anc' 1476" CtoSuburbân 2 1/16 Plomb Anglais Com' 13 Boùhumer.. 232 1/4 2311/4 Bruxelles, 30 juillet Madrid ;<win,m« Changes sur Londres 50 » ord. 742.740.. 30 ..Vieille-Montagne 810. 1 fiS'ff '4 7/lfi' m Zinc Comptant. 22 9 16 Phœnix .223 7 8 2237/8 Madrid, 30 juillet 6 acea Société Lorraine-Dietrich. 195 195 25 » Plaques Lumière, capital 474

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CltyS~burban. 2 1/16, PlombAnglalsComl~ Bruxelles, 30 juillet Madrid'30jl1.t" Changes sur Londr.es 50 ord. 742.. 74u.. 30 »Vle¡\le-Monta~ne. 81Q..

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-éer'V'illftviciosa, le marquis de Villamayor, le marquis de-Najera-et le comte Artaza. '"La 1>oule réglementaire (un" pigeon handjeap) fut gagnée par le marquis de Villamàiyqr^ôtSI. Gurtubay.

La "séance s'est terminéeparunepouledont fe;pnix étaft une coupe d'argent offerte par le marquis de Xajera.

'Cc prix est revenu au marquis de Gur-

tubay. ̃•'•

YACHTING "Aujourd'hui, à Mai&oiib-Laffltté,' départ de là' croisière des canots automobiles de Paris àila mer. Voici la composition dé la flottille 'Ktmgaii. a M. A. Léroy; Marlha, à.M. Tissod': M'uriiuiv, à M. Depieire de.Gourcelles (moteur Panhardi Le Mélro-VUI, à MM. Roger frè-

r<Mreoteur do Dion-Kouton); Vedelle-Tellier (mo-

teur ï'anhard); Butterfly, à M. le docteur Henri SigAa'rd .Ve.dette-Ca:es, a M. Cazes;' Alice, à M. Droùet-, ̃ Va-Bien, h MM. Vacher et Bienvenu l^H-Ji-uit, aux établissements de Dioa (moteur de Dïon-Bôuton); Sans-Petir,- à M. AlbertVelghe (moteur Ba3,ard-Clénient); ArNdrhéa; à-M. de la Xpiifoî Voltigeur, h II. Belle-ville (moteur DéIkuné'-Belleville); Alyette, M. de LarentyTji;olo|aji (moteur de Dion-Bouton); Duc, -a. M. Coiïlomb- (moteur Brasier).

*Soit: au total quinze canots qui vont faire tibe- des plus intéressantes excursions qui < fièrent "au m'onde.

> ̃ ̃'̃ La croisière de Saint-Sébastien

"i La flottille de yachts qui prend part à la cfo'isiêre- de Saint-Sébastien a appareillé' ce ;tngtin,,par un temps magnifique. Mais la jjfujé tombe abondante au moment les premiers yachts arrivent devant Biarritz. En t*êW'tviept, Hispania, que pilote;Alphonse XIII ètijçfuï .encadré par l'aviso Giralda où se trouvent la reine Victoria, la reine MariéClwistine et le prince des Asturies, et le coiitré-torpilleur français Grondeur. Un canot aûtoinobile accueille à' son bord le Roi et M. Garêaga, le président du Club nautique de Bilbao. Mais la marée encore trop basse fiip permet pas au canot d'accoster l'escalier du.roclier de la Vierge. Alors, prenant bravériiënt:son élan, S. M. Alphonse XIII saute «ur les rochers qu'il gravit au pas gymnas̃tiqufe' aftx applaudissements du public élégant massé sur la jetée.

Voici les .résultats de la croisière

Série des 15 mètres (prix Vase de Sèvres, don du Président de la République) 1, Hispaniaf, ] à S. M. le Roi; 2, Ile, du Club de ëantârider; 3, Encarnita, au marquis de Cuïas 4, Tuiga, au duc de Medinacelli. Së/ïe des 10 mètres 1, Corzo, a S. M. le Jloi 2, Pili, au Club de Bilbao.

ii Série des 8 mètres 1, Sogalinda-V, au

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lf^I^lygJ^RBNAXSSANCE (2 h. 1/2), GYMNASE

""(1'b.' 112), RENAISSANCE.(2 b,.1/2), GYMNASE

2- h.), Athénée (2 h. 0/0), Théâtre Apollo

2' U. O/O),1 BOUFFBS-PAKISIENS (2 h.), AMBIGU

(2 h j, [0).' BOUFFllS-P Al{lSIBNS (2 h.), A~U!1GV

2 1i.),:Démzet (2 heures). -̃,

'V ̃' Même spectacle que le soir. "iàl'AèsAïiBtjES (2 .heures), Alcazab .(2 heures). w 4"°?- Même spectacle que le soir. s,.u, ,;y" ̃ soirée

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VAUDEVILLE (Tél. 102.09). -9 h. 1/4.: Le '.Secret de;Poli'chinelle.

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CYMNASE (Tél. 102.65). 9 h. 0/0. :Miquette I,e4sa mère.

ATHENEE (Tél. 2S2.23). 8 h.: 1/2:,A l'abor̃ dage à 9 heures, le Danseur inconnu. fBHÉATRE APOIXO (Tél. 272.21). 9 h. 0/0.- J .^a Areuve. joyeuse. BOUFFES-PARISIENS. CORA LAPARCER1E :(Tél. 145.58). 8 h. 1/2. La Dame de chez

Ma_,m's. >

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tage de M. Plouf; Bagnes d'enfants. C"^0MEDIE ROYALE (Tél. 307.36). h. -Petite Annonce; la Fiole; la Folie noire; ̃Un peu-zzlo de tout, revue.

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Ce soir, le comité des fêtes offre un diner, au Palais Belle vue, aux officiers- ;de' marine espagnols et français, ainsi qu'aux, yachtsmen. ̃ •̃_•'̃ ̃̃̃'̃̃'•' Le temps s'est rasséréné.et permet -d'espérer une belle- journée pour; lés régates* de demain auxquelles S. M. Alphonse Xltl prendra part. Vers quatre heures, la. reine Victoria et la reine Marie Christine, qui avaient débarqué de la Giralda à SaintJeari-îie-Luz, sont venues faire quelques,empléttes. Biarritz. Aubert.

AUTOMOBILISME

L'industrie française s'inquiète. Mort de M. Couturier

La manifestation anglo-allemande que 4e Figaro a annoncée ces jours derniers a soulevé enlin enfin une vive émotion dans les milieux industriels français. Nos constructeurs comprennent enfin! enfin le danger de cette visite que l'industrie automobile allemande rendra en 1911 à l'industrie automobile anglaise. Ils ont senti qu'ils étaient menacés de perdre le plus important de nos marchés d'exportation et ils semblent assez troublés pour être décidés à

s'agiter. ̃ ̃̃•̃̃̃̃

Parfait et bravo Et pourvu .qu'ils n'en restent pas à des intentions 1, Il faut que nos constructeurs se persuadent que la catastrophe dontUls- sont menaces, est un peu même beaucoup le résultat de notre inaction de ces deux dernières. années succédant à deux années de défaites sportives sur le circuit de Dieppe.

Nous: avons depuis deuxans fait le mort, en cherchant à nous persuader que nous avions tout à gagner à cette attitude. C'piit été peut-être vrai si à l'étranger, on avait adopté la même attitude, mais notre volontaire et je dis malheureuse mise au repos fut considérée par nos rivaux-comme unç mise à la retraite, comme une, victoire pour eux, et ils redoublèrent d'activité.

Jamais l'Angleterre et l'Allemagne ne 'se sont, depuis vingt-quatre mois. tant prodiguées à 1 étranger, qu'il se soit agi de concoure, de courses ou d'expositions.

Le mortifiant de l'affaire, iclest que dans la manifestation industrielle de 1911, l'Apgleterre nous a tout simplement oubliés; elle a sans doute pensé qu'elle allait au-^e-

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Déplacements et Villégiatures

des Abonnés du « Figaro»

M. J.' Appert, à Carnac. ̃̃̃ M. Pierre Bernard, h Nouaillé.

Mme Bârry, au château' du Val Pifeury, à' Gif. ̃̃ M. Buzenet, à Houlgate' Mme Jules Bernard, à Paris-Plage.. M. Maurice Bernard, à Ràïnonchanip.

Mme James Bradby, à Royan.

M. Gaston Calmann-L^évy, à-Houlgate. M. le général marquis Courtes, à Vichy. ̃̃; M. Louis des Coustures, à Plombières. Mma Lucien Crespel, à Néris.

M. Joseph pebroux, à Ax-les-Thermes. M. Stéphane Dervillé, à Ombrëvâl, par;Domont. Mme Duchamps, à Lyon.

M. C. Duve.rger-Taboureau, à Evian. M. Frédéric Dillaye, a Pont-Errenbourg. î«lm.e Charles Deniàchy, au château d'Ôgnon, par

BAi'bery..

M. Delille, Puy-du-Chause, par Chervëis-Cubas. Mme Albert Dumez, à Plombières. ̃ M. et Mme Armand Ferté; à Alleyard.. Mme Charles Fray, à Saint-rLunaire. M. Fleuriau, à Orgeval.. <̃' Mme Edmond Foy, à Pennedfepie, par Viller-

ville.

Mme Henry Fouquier, à Bagnoles de l'Orne. M; Çh.: Form-éntin, à Avignon;

M. Armand. Gommés', à Bagnoles. Mme la baron de Gombault-Dàïnault, a La JBourboule.

M. Edgard- Gégout, à Vezelisse. M. le duc de Gadagne, à Vichy.. .7" Mme Maurice Gruber, à Aix-1 es-Bains-. M.' Armand Jumel, à Amiens.

Mme Georges Le Sourd, à la Cens.e-der.Cœur, par Raon-1'Etape. ;> ̃̃ M. Léopold Lowenstein, à Dinard. M. Paul Largy, à Brip;nogan.. ̃ M. Mulot, à Saint-Nectaire.

M. Marius Martin, au château de Mondinet,.par

Raùzan. ':̃̃

M. Michalon, à Divonno.

M. Louis Mazeron, au Theillpl, par Chaptelat. M. lo baron du Mesnil- de Saint-Front, au châ-. toau du Champ-du-Gué, par Villeneuye-surYonne. M. le baron Alexandre de Neufville, à Houlgate. M. Jacques Normand, à La Baule.

Mme Victor Potrel, au Pouldu. 't Mme et Mlle Réal du Sommerard, à Montfortl'Amaury.

M. Jean Renouard, à L'Isle-Adam.

Mme.Ragon,.à Royan. ̃ ̃ .'̃ M. Robert Régnier, à Peut-Etre, par Epernon. M. Victor M. Rendon, à Biarritz.

M. Daniel Siraudin, à Flacé, par Mâcon. Mme la générale Sée, a Paramé. M. Je docteur C. C. Sepp, à Fontainebleau. M-,Arjnand Tliibaudeau, à Leognan.

Mme Tourneur Davelouis, à Deauville. M. Trouard-Riolle, Hàautot-Offranyille^ Mme Madeleine Verneuil, il Draveil. ̃

M. le vicomte Vigier, à Deauville.. 1. M..Charles. Wilmersdoerffei-, au château d'A.mr bloy, par Sai nt-Amand-de- Vendôme.

'•̃ ̃ A l'étranger

Mme la comtesse Elsa Albrizzi, à Roncegao. îilme la princesse Abamelek Lazare\v,-a SaintMoritz. ̃ ̃̃'̃̃• Mme Biot, à Murren. ̃ ̃ ̃ v M. Henri Burguières, à Varenna.

M. -le" docteur N. P. van.den Bergj à Amsterdam. Mme H. Bazzanti, à Andorno

M. Robert Blondeau, à Unspunnen-Interlaken, M. Olivier Conrad, à Weson. Mlle Renée Cortazzo, à Genève.

Mme Alice Desplànches, à Badenweîlleii ̃̃> M. Domonts, à Si-ls Maria. •̃ Mme Eugène Dreyfus, à Prague.

'M» Jules Delihu, au Rigi, près Lucerne. ̃̃ M.H-. Ferreccio, à Eastbourne. Mme Paul Gintzburger, au Gurnigel, près Berne. Mmfl Giusep'pe C. Gori, à Londres.'

M. Paul Gillet-Blanchet, à Saittî-Môritz-Dorf. r

1\1,' Paul Gillet-Blanchet,' il. Sai 1 z

Mlle Louise -Henry, à Hindhead Haselniere. M.-le docteur Helie, h Wmohfield.. ̃̃ Mme Anastasie Leonarde, à Beltzy.

Mme Lemasson, à Caux. •-

Mme Lewin, à Stockholn. ·

Mme Maurice Leoomte, à Turnberry. Mme Albert' Mayor, à Simplon-Kulm-sur-BrigJie, M. ^farco Besso, à Lido-Venise. •̃̃•- · M le comte Stanislas de-Montebéllo; à Zurich. Mme Jules de Neufville à- Saint-'Gergiies-surNyon.

M. il- Noël, à.Herne-Bay.

M- le marquis d'Ornano, à Màrienbad.

Mme Georges Ochs, à Crimer.

M. L. Peczenik, à Nauheim-les-Bains.

Mme Prieux-Jouanne, à Uuspunnen-Interlajcen. Mme Benedict Rheims, à Wepgen.

Mme Jean Raimon, à Turnberry.

M. Frantz Wittouck, a Spa. '̃'̃̃

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Mme H. Agâirre de Leloir, Mme Maurice Bu»au Varilla, M. Charles Berger, Mine Drqnx, UnA Robert Davey,1 M. Marcel Fouquier, M. Jules Lheureux, M. Albert Meyer, M. A.-F. Meyér, Mme la comtesse J. Murât, Mme -Rosset, M. Jean Seve, Mme Ernest Wertheimer. -]-. Excursions *•

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vant des intentions de nos constructeurs en ne leur offrant pàs de se joindre à. la fête.: elle a peut-être redouté un refus, qui eût été certes conforme à notre regrettable ligne de conduite, mais qui n'en eût pas moins été désagréable.

Certains de nos constructeurs s'aperçoivent aujourd'hui que nous avions vu juste, il/y a deux ans, quand nous avons protesté ainsi que nous n ayons. cessé de le faire depuis contre une inaction que nous jugions être un", véritable suicide.

Ils se déclarent partisans d'une manifestation analogue à celle que l'Angleterre réservé- a' l'Allemagne ils souhaitent même qu'une démarche de l'A. CF. lès fasse participer à celle qui se prépare et puis, en un mot, ils veulent qu'en fasse quelque chose.' ̃' îlsont. vingt fois, mille fois raison. Et ils peuvent compter dans cet ordre d'idées sur Fàppui- de tous, et en particulier sur celui du Figaro qui a toujours eu en vue, et à ccèur, la gloire et la prospérité de, notre admirable industrie automobile, une coh-v quête dont la France généreuse fit cadeau avec, trop de désintéressement àla terre entière.

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M: E.ï Couturier,. codirecteur avec Mi Jldgér de l'a Société parisierme d'automôb'ilési est'mo'rt. Il a succombé à Marseille. Sa mort sera, apprise avec étonnement et chagrin daijs tçus les milieux industriels du cycle 'et de l'automobile. Il leur appartenait depuis lonptemps, depuis tout le temps il' fut en effet un des.pionniers du cycle et de l'automobile, les. deux grandes révolutions

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sociales de ces trente dernières années. C'é- J tait un' homme charmant, gai, affable, d'une courtoisie et d'une correction commerciales parfaite* II allait dans l'estime et la s^nifist tliîè !de tous. Le succès avait répondu à un passé d'initiatives et à une carrière probe et laborieuse. Il était, on le sait, à la tête d'une des meilleures affaires automobiles deFrance," la Société parisienne, qu'il avait fondée.. n avait eu, ces jours derniers, une grande joie paternelle*: sa fille, Mlle Coutu-rier, artiste remarquable, avait, au concours du Conservatoire, remporté le premier prix de harpe. Il meurt à Page de quarante-trois ans.

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Le record de ta hauteur ̃̃ Hier-, à Bruxelles, Olieslagers, sur un "monoplan français, celui avec lequel il a d'un seul vol couvert 392 kilomètres, est monté à 1,439 mètres de'hauteur, battant par 55 mètres le précédent record du monde qui était à Latham par-1,384 métros.

*La Coupe Michelin

La Coupe Michelin qui devait être attribuée à l'aviateur ayant accompli le plus long vol sans escale, a été gagné par l'aviateur Labouchère et non par Olieslaegers ainsi que l'ont annoncé les journaux. ;r J En voici la raison. î 1 Olieslaegers a couvert 392 kilomètre s,, ;tandis que Labouchère n'a fait qu'un vol de 340 kilomètres 250 mètres, mais le-règlemenf dit

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Cour.k[eks à mettre à la poste demain lundi {̃«̃août, jtôùr les déJDarts qui auront lieu le 2 août (jiour Marseille, mettra les lettres le' matin) -•̃ De, Marseille, par Ville-de-Barcèlone (C. G. T.), pour Bougie, Pjidjelli et Alger

De Marseille pavJEugène-Pereire (C.'G. T.), pour Algei'4

De Marseille, par Ville-d'OranXC.. G..T,),.p.Qur Bôii.e et Philippeville.;

De Là Pallïce,' par Albertville (Cl B. M..C), pour Ténériffe, Dakar, Conakry, Sierra-Leone, Grand-Bassani, Banane, Borna et Matadi; De Southampton,' par WïUs (R. L.), pour Cõ lomboySabang, Singanore, Batavia, Padang, Samarang, Surabayaj.CJierib^jiv Tégal, P.ékalouga», Java, Macassar, Palenibftg, Muntok, Atjeh, ".Ppntianah, Bandiermassing, Tjilatjap et îles Moluquos; .̃•̃ ̃•̃ De Southampton, par Derfflinger (N. D^'L.'); pour Port-SaïdJ. Suez, Aden, Colombo, ̃ Penang, -Shigaporé,' Hong-Kong-, Shanghaï, Nagasaki, lliogo, et Yokohama

Du Havre, '.par A'nselm' (B. L'.J-, pour Madère, Para et Mahaos · v ̃

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LOCATIONS

membre du club (fédéré ou affilié) du pays où sera fajÇe Inexpérience. Le record, :pour être" valable,"

deVra avoir eie-homûlogué-pai- la fédération ou

le club régissant le sport aéronautique, dans chaque pays, conformément aux statuts et règlements de l'F. A. I.

Conformément à cet article, Olieslaegers n'étant pas membre de l'Aèro-Club, reste recordman- du monde de distance avec 392 kilomètres qu'il a couverts au meeting de Champagne il n'a pas droit à la Coupe Miohelin. Tout au moins provisoirement. Quoi qu'il en soit, la condition est un peu bizarre. Elle déconcerte. La coupe en question doit être à l'homme qui au 31 'décembre de l'année 1910 a parcouru d'un seul vol la plus grande distance, une simple question de forme peut conduira, à ce résultat baro.que la Coupe Michelin attribuée à un aviateur auteur d'un vol de 400 kilomètres, alors que le recordman du monde sera à un autre aviateur ayant parcouru 1,000 kilomètres par exemple, mais qui aura oublié d'être membre de l'Aéro-Club' -de son pays ou du pays où il aura accompli cet" exploit,

A Issy-les-Moulineaux, un vieil ouvrier nommé Servan, âgé de soixante-quinze ans, veilleur de nuit dans le hangar d'une société pour la construction ;d'aéroplanes, venant prendre son service hier soir s'est approché imprudemment d'un monoplan dont le moteur était en mïarelie. L'hélice l'a atteint à l'avant-bras droit qui a été broyé et affreusement déchiqueté. Servan a également été blessé à la main gauche.

Il a été transporté. l'hôpital.

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L'Aéro-Club de France vient de recevoir de M. Deperdussin la somme de 5,000 francs, qui sera attribuée au dirigeable qui, avant le 1er janvier 1911, aura effectué un voyage de 100 kilomètres en circuit fermé. Ce voyage comprendra une escale à un point fixé à l'avance et sur un itinéraire arrêté avant le

'départ. ̃ ̃' •• •̃

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Le meeting de Milan s'annonce comtoe devant remporter, en septembre; un magnifique succès.

Les aviateurs les plus connus s'y sont déjà

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engagés et bientôt nous en donnerons la liste complète. i' `- II e'->t inutile de dire que c'ebt à Compagnie Aérienne, dont le siège social e8t';63, avenue des Champs-Elysées, qu'a- été confié' le soin.l'organisation matérielle de ce meeting.

̃

La Compagnie générale de navigation 'aérienne vient de livrer au' ministère de îa guerre l'aéroplane WriglU, qu'elle avait en commande "ait titre "de la souscription du

Temps.

Cet appareil a été soumis, à Satory,'à des estais de réception consistant en deux vols, l'un de 10 minutes, l'autre de 20 minutes, au cours desquels il s'est comporté, d'qne maniëre satisfaisante. <

t ,j<

A ajouter aux deux premières listes dès participants à la seconde Exposition de locomotion aérienne, qui se tiendra dul5octoljre au 2 novembre prochain au Crand Palais des Champs-Elysées, et .au: Cet organisée, on lo sait, par l'Association des Industriels de la locomotion aérienne avec le concours de F Aéro-Club de France et de la Fédération Aéronautique internationale MM- Anzani, Bardin-Rault, Darracq et, Ci.e, René Demanest, Société des Moteurs Gnome, Ernest Loste, Michelin' et Cie, Magnétos Bosch, Société d'Electricité Nilmélior, Louis Renault, Maurice Kapferêr, Panhard; et Levàssor, Sôoiété industrielle des .Téléphones,. Société Générale pour la fabrication des Aéroplanes.

CYCLISME

Le Tour de France

Le Tour de France va se terminer aujour-

d'hui.

Le départ de la dernière étape Caen-Pari3 (262 kilomètres) sera donné aux 'concurrents à 6 h. 30 du matin: ̃

L'arrivée se fera au Parc-deà-Princes.o'A une fête sera donnée en leur honner. Au programme, le prix Zimmeïman. NATATION

La traversée de Paris â-ia! nage

Aujourd'hui dimanche, sera. donné à trois heures, le départ de la traversée de Paris. à ̃la-nàge,-dôpart du -pont -National, à Bercy. Les arrivées se feront au pont Alexan-

dre-III.

Trente-deux nageurs ou- nageuses, prendront part à cette épreuve.

Frantz-Reichel.

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