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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1910-07-29

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 29 juillet 1910

Description : 1910/07/29 (Numéro 210).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k288916x

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIEE

« flQARO d'aujourd'hui « La France est si riche Jdles Roche. L'Eglise et l'Université Julien de Narfon. A l'Etranger ÎLa question religieuse en Espa- gne.: une note du Vatican. L'affaire Crippen. Un incident turco monténégrin.

L'affairé Ftocbette L'affaire Yves Durand déclarations de M. Gaston-Dreyfus. A la commission d'enquéte. La confrontation: Àxsguste Avril.

Dessin: *Par fil spécial» ALBERT GUILLAUME. /am/ra/Vvon Tirpitz et la marine allemande Marc LANDRY.

Journaux' et Revues André Beaunier. Nouvelles diverses Un wagon-poste cambriole à;Orîéans.. Suicide de M. Verstraet. Courrier de la Bourse Armand Yveu

« La France

est si riche L »

La commission du budget a commencé ses travaux et se trouve comme on sait en face de'dépenses grandissantes. Les panégyristes du système s'en consolent aisément, s'en réjouissent presque, en répétant le refrain favori de M. Combes. «La France est si riche !»_ Assurément elle n'est point misérable. Elle figure en bon rang parmi les nations qui prospèrent et j'ai toujours déclaré que sa richesse publique se développe, quoique bien moins rapidement depuis quelques années que dans la période précédente. Avant les élections de 1906 le ministre des finances d'alors, M. Poincaré, fit au Sénat, on s'en souvient, le tableau magnifique de nos valeurs mobilières, de nos dépôts de capitaux, de nos caisses d'épargne et la majorité parlemeataire en tira cette conclusion, que l'orateur n'a point formulée mais qui, malgré ses protestations contre l'accroissement des. dépenses, parut. aux jacovbins découler logiquement de ses discours • ••••- « Puisque nous. sommes si prospères, puisque le ministre des finances luimême -proclame et prouve que nous ne fûmes jamais' aussi riches, nous serions bien sots de nous arrêter dans nos dépenses et de ne point nous passer nos ̃'îèSt^i^te^ '̃̃'̃̃ ̃••̃.̃• "•'̃ ":•̃'̃" ̃•̃ Si bien, .qu'après les élections l'éloquent ministre se trouva pris dansses filets. ̃

Que faut-il donc dire pour dire la vérité, non pas un morceau de la vérité, mais toute. la vérité, ce. qui est Ja seule façon d'empêcher de s'égarer. les gens qu'on veut renseigner ?; '̃.̃ II faut montrer non seulement notre situation, mais aussi celle des autres. La richesse d'un peuple est en effet relative. Ses progrès doivent être. mesurés non pas seulement en eux-mêmes, mais surtout par rapport à ceux des peuples rivaux. « Rien ne sert de courir, il faut ̃ partir à point, » disait La Fontaine. « Rien ne sert de courir, il faut courir plus vite », telle est la formule juste pour apprécier, pour mesurer exactement la situation, la marche financière et économique d'une nation.

Considérons donc depuis le commencement du vingtième siècle quelquesuns des principaux signes de notre accroissement de richesse tels qu'on les choisit d'habitude, mais regardons les mêmes signes chez les autres peuples. Nous aurons alors sous les yeux non pas une illusion mais la réalité,

Par exemple, l'augmentation du revenu des valeurs mobilières.

En France, ce revenu, évalué d'après la taxe de 4 0/0 perçue sur les revenus des valeurs mobilières, a suivi cette marche.

En 1901. 2 054 millions de francs En 1908. ̃ 2.475 Augmentation. 421 millions de francs

Assurément, cette augmentation de revenu marque un progrès sensible dans notre richesse mobilière.

Mais que s'est-il passé ailleurs? En Prusse, les comptes officiels de YEinkommensteuer ou Impôt sur le revenu, nous montrent les chiffres suivants

Total des revenus .taxés

En 1901.ù. 9.801 millions de francs En 1908. 15,998 Augmentation.. 6.192 millions de francs

Plus de six milliards L'augmentation est considérable Elle est près de quinze fois supérieure à celle constatée chez nous

Mais, dira-t-on, il s'agit du total des revenus de la Prusse, et non pas seulement du revenu de ses valeurs mobilières ?.̃.

C'est juste. Mais en Prusse ce genre de revenu n'est pas frappé d'un impôt spécial. et isolé, comme chez nous. Il n en est pas moins certain que le total des revenus en France n'a pas augmenté de 6 milliards Ï92 millions depuis 1901, même en comptant toutes les. sortes de revenus

Mais prenons seulement, en Prusse, le revenu des capitaux, qu'on peut considérer comme correspondant d'aussi près que possible à notre revenu des valeurs mobilières; voici les chiffres officiels du Reichsanzeiger {en millions de francs) 1

fieïipnuppovénaht des capitaux

En 1901. \jm En 1908, ta.4gr Augmentatiott. 701;

Sept cent un millions d'augmentation en Prusse au li'éa de quatre cent vingt^t.unimiillQm en France, cîesV-en-

faveur de la Prusse, une majorité de 280 millions, soit de 66 0/0 par rapport à nous. Cela compte.

̃

Et en Angleterre ?

Les écritures officielles des rapports annuels présentés* à Sa Majesté par les commissaires du Inland Revenue vont nous répondre.

Les Anglais n ont pas l'impôt global sur le revenu. Ils ont un impôt détaillé sur les revenus (qui les fait beaucoup crier d'ailleurs), établi par catégories de revenus. Les cédules G et D analysées comme il convient permettent de dégager d'une manière spéciale la valeur et la marche du revenu des valeurs mobilières isolément considéré.

J'en tire les chiffres suivants comme indication du revenu total des valeurs mobilières imposées en Angleterre, y compris la rente (en millions de francs):

En aauu-oi 3./H3 En 1907-08 4.846 Augmentation. 1.064

On voit l'énorme écart' entre ces chiffres et les nôtres.

Il est vrai que nos revenus de valeurs mobilières imposés ne comprennent pas' encore la rente. Ajoutons-la donc pour rendre les choses égales dans la comparaison nous aurons comme évaluation totale de ce genre de revenu (en millions de francs)

FRANGE ANGLETERRE

En 1901. 2.842 3.782 En 1908. 3.138 4.846 Augmentation. 296 1:064 li

Ainsi

En 1901, l'Angleterre a 940 millions de revenus de valeurs mobilières de plus que nous;

En 1908, elle en a 4,708 millions de plus que nous

Notre progrès de 296 millions ne nous empêche donc pas d'être singulièrement en retard par rapport au progrès de l'Angleterre, si bien qu'il ne faudrait pas progresser de cette manière pendant bien longtemps pour que nos «progrès »; ne fussent en réalité que « reculs. »

Il n'est donc que trop faux de nous "s présenter comme l'emportant, sur tous les autres peuples, au point de vue particulier, de la richesse en « valeurs mobilières ».

̃̃. v ̃

Est-tce. plus. exact ailleurs dans quelque autre chapitre. de l'g-'rMïéssë publique ?

On parle sans cesse de nos Caisses d'Epargne. Regardons de près.

Dans le discours officiel affiché en 1906, avant les élections,' les candidats du Bloc relevèrent triomphalement, exactement d'ailleurs, les progrès suivants dans le montant total des dépôts aux Caisses d'Epargne considéré au 1er janvier dès années ci-dessous. ̃'

En 1886.Fr. 3.365.000.000 En 1905. 4.375.000.000 Augmentation Fr. 2.010:000:000

Augmentation considérable à coup sûr, faisant grand honneur à nos populations qui, heureusement, conduisent mieux leurs affaires que leur politique Mais sommes-nous seuls développant ainsi les Caisses d'Epargne ? Voyons, aux. mêmes dates, le montant total des dépôts dans les Caisses d'épargne, en millions de francs ̃

EN PRUSSE

En 1886. 2.500.000 En 1905. 9.701.000 Augmentation. 7..201.000

EN ALLEMAGNE ENTIERE

En 1886. 4.306.000 En 1905. 13.701.000 1 Augmentation. 9.395.000

Je suppose qu'il est inutile d'ajouter un seul mot à ces chiffres officiels. Ils parlent plus éloquemment que quelque orateur, que quelqua écrivain que ce soit.

Ils parlent même d'une façon plus saisissante encore si on examine la situation comparée au 31 décembre 1901 et aux dates les plus récentes connues. La voici

Montant total des dépôts des Caisses d Epargne au 31 décembre (en millions de francs) .•*•.

1901

France 4429 (1909).. 5.566 Prusse. 7.803 (1907).. 10.986 Allemagne entière 11 950 1907) 17.400 Etats-Unis 13.504 (1906).. 18.280

Ainsi, de 1901 à 1909, en huit années, les dépôts n'ontaugmenté en France que de i,137 millions, tandis qu'Us ont aug- menté en Prusse. de 3,183 millions en six ans; dans l'empire allemand entier, de 5,450 millions en six ans; aux EtatsUnis, de 4,776 millions en cinq ans. On me dira que la population de l'empire allemand, des Etats-Unis est beaucoup plus nombreuse que la nôtre; sans doute; mais celle de la Prusse n'est qu'à peine égale à la nôtre. Du reste calculez la moyenne d'augmentation des dépôts par tête d habitant, dans chacun des pays ci-dessus, depuis 1901, vous trouverez, par année, les chiffres suivants

En'France, 3.1^.64, par habitant en Prusse, 13 fr. 94; dans l'Allemagne entière, 14 fr. 41 aux Etats-Unis, 11 fr. 93.

La supériorité d'augmentation d'épargne, dans ces pays, par rapport à nous, n'est donc pas discutable. Cela vous surprend et vous choque, peut-être, mais la preuve est là.

Il est inutile de poursuivre ces recherches. Dans toutes les directions nous trouyerions^des. faits analogues démonitrant gue nous avançons encore* maisï

d'un pas bien plus lent que les autres peuples. Nous marchons ils courent I La réalité trop certaine est que nous sommes au bout de ce que nous pouvons supporter comme charges fiscales et comme mesures politiques* et administratives de désorganisation sociale. Il n:est pas de santé qu'une hygiène détestable. ne parvienne à détruire. Il n'est que temps de penser à réformer de fond en comble notre hygiène nationale. La commission du budget, quelle que puisse être sa bonne volonté, ne peut accomplir' une telle « révolution ». Il y faudrait Hercule, ou la France ellemême énërgiquement résolue.

.Elle n'y pense guère, en attendant que les événements l'y forcent Jules Roche.

^XV^V/N/N^ 1

Échos

» «

La Température

La journée d'hier à Paris a été très belle. 'Le ciel est resté, jusqu'au soir, d'une parfaite limpidité, avec un soleil très chaud, et les ombrelles ont fait enfin une sérieuse apparition.

A sept heures du matin le thermomètre marquait 150 au-dessus de zéro et 260 à cinq heures du soir. La pression barométrique oh baisse accusait à midi 757"™. On notait 756mm en Bretagne et 747mm en Irlande. La pression est relativement élevée sur l'Europe centrale. Des pluies sont tombées sur les îles Britanniques, l'Allemagne et l'Italie. En France, on signale quelques averses, orageuses dans l'Ouest. Quant à la mer elle est belle généralement.

La température, qui a baissé, dans le nord de l'Europe; a monté dans l'ouest et le centre.

Départements; le matin. Ati-de%sus de \éro 14° à Nantes, à Brest, à Ouessant, à Lorient, à Clermont, à Belfort et à Cette; 150 à Dunkerque, à' Boulogne, à Charlevillo, à Nancy et à Lyon 160 à Cherbourg, à Rochefort, au Mans et à Besançon; 170 à l'île d'Aix et à Marseille; 180 à Bordeaux et à Toulouse; 190 à Biarritz, à Cap-Béàrn et" à Perpignan; 210 à Alger, 22° à Oran.

En France, un temps chaud et orageux est probable.

(La température du 28 juillet 1909 était, à Paris 12° au-dessus de zéro le matin et 22° l'après-midi. Baromètre, 7.63"1111. Très beau temps).

Du New York Herald •̃ -s

A New- York Temps beau. Température maxima, 30°; minima, 22?8. Vent nord-ouest. A Londres Temps couvert. Température maxima, 330; minima, 140. Baromètre 7541""1.

-o-oc-o-

POURQUOI?

vx Sans doute, en matière de grâce, < le cœur a-t-il encore des raisons que la raison ne comprend pas? Un décret du chef de' l'Etat sauve de la peine de mort l'assassin de-Mme Gouin. Nous écrivions, il y a quelques semaines, au moment où s'agitait la. question de savoir s'il convenait ou non de gracier Liabeuf, que, quelle que fût la décision du chef de l'Etat, nous l'acceptions d'avance, très respectueusement. Nous nous inclinerons de même devant la volonté que manifeste aujourd'hui M. le Président Fallières.

Mais, cela fait, et puisqu'il s'agit d'une mesure prise, dont le bénéfice est définitivement acquis à l'assassin, et que par conséquent on peut discuter, il nous sera bien permis rapprochant -d'une exécution récente cette grâce d'hier d'avouer qu^e nous ne comprenons pas. Liabeuf assassinait pour se venger, et l'ennemi dont sa haine avait fait choix était un homme; un homme courageux, habitué à la lutte, en face de qui l'assassin savait courir. lui-même un risque grave. Graby, tout au contraire, tua pour voler. Et sa victime était une femme âgée, dont il avait d'avance l'atroce certitude de venir à bout sans effort.

Est-ce du moins un excès de misère qui poussait ce jeune homme à devenir assassin, pour s'emparer d'une bague ou d'un porte-monnaie? Point du tout. Graby était un soldat. Comme ses camarades les plus pauvres; il pouvait vivre au régiment, à l'abri du besoin, de cette vie insouciante du troupier de vingt ans que le prêt de la semaine suffit à préserver de la gêne. Son crime fut immonde et sans excuse. Les circonstances mêmes qui l'entourènemt la surprise en wagon, le soir^ette victime écrasée à coups de talon, précipité d'un train en marche ajoutent à/Utorreur du forfait. Tout cçla~f ut répugnant/autant que tragique, et l'on ne saurait ètre'criminel plus bassement, pius salement. On a pensé que l'existence de cet être ignoble valait d être sauvée. Tant mieux pour Graby. Mais il ne nous reste, alors, qu à présenter aux mânes de Liabeuf toutes nos excuses. Gaston Calmette.

A Travers Paris

Le président Saenz Pena a commencé hier ses visites officielles.

Accompagné de MM. Carlos E. Zavalia, chargé d'affaires de la République Argentine, et Ricardo Clivera, chargé d'affaires de la République Argentine à Rome, il s'est rendu à quatre heures au ministère des affaires étrangères, où il s'est longuement' entretenu avec M. Pichon.

Ce dernier est allé dans la soirée rendre au président Saenz Pena sa visite. M. Carlos E. Zavalia a offert, en l'honneur du président et- de Mme Saenz Pena, en 1 hôtel de, la légation, un dîner intime auquel ont assisté, avec M. Olivera

M. et Mme Otto Bemberg, M. et Mme José M. Llobet, M. et Mme Carlos T. de Alvear, M. et Mme Carlos Gonzalez Moreno,; MM. Adojfo Davila, Emilio Lamarca, Faustino Lezica, le colonel Alfredo de Urquiza, H. Leguizamon Pondal, le capitaine comte de Brancion et Eugenio Garzon.

Le Président -de- lu Ré^ubli^ue. xeee-;

vra cet après-midi, à trois heures et demie, M. Saenz Pena.

Le- bon plaisir.

Cette commission d'enquête, relative à l'affaire Rochette, va tout de même un peu loin. Sous prétexte qu'elle n'est munie d aucun pouvoir judiciaire défini, elle s'attribue, avec une désinvolture qui serait comique et qui est cynique, tout le pouvoir judiciaire, tout le pouvoir possible, sans restriction, sans délicatesse même. Elle n'a pas d'autre règle que son bon plaisir; et son bon- plaisir est celui de son président, lequel, socialiste unifié, a entrepris de fonder là-dessus le procès de la, société capitaliste. Hier, la commission a convoqué un coùlissier. Voici le dialogue Le témoin. Il y a déjà cinq experts qui ont vu mes livres. Je ne demande pas mieux que de vous donner satisfaction, si j'ai le droit de le faire; mais je me demande si je puis montrer te nom de mes clients sans y être contraint par un mandat de justice. Je demanderai l'autorisation à mes clients.

D. II est impossible de limiter d'avance les investigations des inspecteurs des finances et de l'enregistrement. Nous leur demanderons de relever le nom des personnes qui ont fait des opérations sur les valeurs, de Bourse.

II. Je vous demanderai de prendre l'engagement, au nom de la commission, de ne pas livrer les noms à la publicité.

Le président. C'est' un engagement que nous ne pouvons pas prendre.

Ge président est journaliste; il connaît les plaisirs de l'information.

Ainsi, cette commission d'enquête ne respecte seulement pas le secret professionnel des témoins qu'elle appelle et qui viennent à elle, disons-le, bénévolement. Les braves gens qui se sont adressés à ce banquier pour des opérations de Bourse, et qui avaient confiance dans sa discrétion, verront leurs noms livrés à la publicité, parce que tel aura été le bon plaisir de la commission d'enquête ̃

Telle est la comédie qui se joue présentement et de laquelle il est visible qfte le citoyen Jaurès inanie les fils, pour l'agrément du parti révolutionnaire.

< !A propos de la déposition de M. Cha$ûis, ex-président du Tribunal de commerce, entendu hier par- la commission d'enquête et dont on lira plus loin les

déclarations. ̃

i Sait-en quelle est la, formule du serinent des magistrats?

Jô jure et promets, de. bien fidèlement rem-..plïr iiiés' fonctions, "dô garder religieusement le secret des délibérations et de me conduire en tout comme un digne et loyal magistrat. Encore une religion qui s'en va. Une certaine animation règne dans les bureaux du quai d'Orsay', au sujet de la nomination éventuelle d'un ancien député aux fonctions de consul de première classe. Il s'agit, renseignements pris, de M. Jacques Chaumie, ,.fils de l'ancien ministre, qui était consul suppléant lorsqu'il fut envoyé par les électeurs au Palais-Bourbon. Ses électeurs ayant, en mai dernier, changé d'avis, M. Jacques Chaumié a le légitime désir de rentrer dans la carrière un instant' abandonnée. A supposer qu'il n'en fût jamais sorti, il serait maintenant consul de deuxième classe. Les premiers reçus du concours où il ne fut qu'avant-dernier n'ont pas encore dépassé ce grade, encore qu'ils aient, presque tous, accompli leur service dans des postes lointains, à Pékin, Yokohama ou San Francisco.

Mais M. Jacques Chaumié demande à être réintégré comme « consul de première classe M, c'est-à-dire avec une avance de quatre ou cinq ans sur ses collègues reçus avant lui au concours. Il estime, sans doute, que les années passées au Palais-Bourbon sont pareilles à des années de campagne, qu'elles doivent compter double. Ses futurs collègues sont d'un tout autre avis.

Le mini.stre va donc avoir, ces joursci, à se prononcer entre ces deux thèses, à déclarer si un échec aux élections crée des titres valables à un avancement privilégié..

c 0-«CC>>-

Jean Orth.

On a raconté récemment que Jean Orth avait fait, au mois de février dernier, un séjour à Paris. Il se faisait appeler le baron Otto, et eut des entrevues avec des jurisconsultes français, italien et espagnol.

Or, le personnage qui, au mois de février, vint à Paris, descendit au Grand Hôtel et conféra avec plusieurs avocats sur des questions de droit international, ne s'appelait point le baron Otto, mais le baron OU.

Et c'est là que la question s'embrouille de la plus merveilleuse manière. En effet, le baron Ott ressemble étrangement à Jean Orth, mais il n'est pas Jean Orth.

Par contre, on rencontrerait de temps à autre, tantôt à Rome et tantôt à Bueïios-Aires, un baron Otto qui serait réellement Jean Orth, et, en tout cas, le laisserait croire, complaisamment.

Orth, Ott, Otto. Nous avouons n'y plus rien comprendre.

Il y a quelque temps le compteur d'eau potable du poste de police de l'Opéra se détraqua. Plus moyen d'avoir un verre d'eau. Le chef de poste alla exposer le cas à l'administration de l'Opéra -qui répondit

Cela ne nous regarde pas. Le local appartient à la préfecture de poiiee. Voyez la préfecture.

Il s'adressa à la préfecture de police qui répliqua

Cela ne nous regarde pas. L'Opéra est un monument public qui a son architeete. Arrangez-vous avec lui. Et, comme il est interdit aux -agents d'i'utrpduire dans les postes d'autres

boissons, les braves agents tirent la langue. .-400--

PETITES HISTOIRES

Pour la première fois, des académiciens viennent de se constituer en syndicat et manifestent. Mais, pour les contraindre au calme, il n'y a pas lieu encore d'évoquer la mémoire du cardinal de Richelieu; car les nouveaux syndiqués ne sont que les membres de nos diverses académies de billard.

Ils déclarent « Nous n'acceptons pas que de vulgaires amateurs prennent le titre de « professeurs » ettouchent nos appointements en jouant comme des sabots nous saboterons à notre tour les trois bandes. Les amateurs sont desjaunes nous jouerons donc sur la rouge jusqu'à leur complet carambolage et nous nous ferons masser jusqu'au dernier plutôt que de consentir à un rétro »

Ce n'est pas tout à fait le serment du jeu de paume néanmoins un tel langage est énergique. Les professeurs de billard laissent entendre qu'ils n'ont pas le choix des procédés, maisque leur colère pourrait bien avoir des effets incalculables. Amenés au tapis vert avec autant de vigueur, les directeurs des académies accéderont aux exigences du nouveau syndicat, car leur clientèle a coutume de parier sur le jeu des professeurs.

Un de nos abonnés nous fait parvenir cette lettre

Paris, 28 juillet.

M. Théodore Reinach, député, a signalé éloquemment les retards invraisemblables qu'ont à subir les malheureux voyageurs de FOuest-Etat.

Je suis un de ces malheureux voyageurs. J'habite la banlieue, et il n'est pas de jour où je ne doive constater non seulement les retards, mais encore les accidents qui arrivent en cours de route.

Hier, je prenais le train qui quitte la gare Saint-Lazare à 6 h. 40 et dont le premier arrêt est Bois-Colombes. Quelques secondes avant d'arriver à cette station, les voyageurs, par suite d'un choc formidable, étaient projetés les uns sur les autres, et en arrivant à Bois-Colombes un nouveau choc produisait les mêmes effets.

Que s'était-il passé exactement ? Un agent de l'État nous l'avoua ingénument « Les wagons sont mal attelés ». Ils étaient si mal attelés qu'on eut beaucoup de peine à quitter la gare de Bois-Colombes, et avec un retard de dix minutes.

Fort heureusement il n'y a pas eu d'accident de personnes mais il n'est pas difficilo de prévoir qu'avec lepeu de soin que met l'Etat en attelant ses wagons, la période desdéraillements est à craindre.

Agréez.

Ainsi travaille l'Etat industriel.

.0.~o-a-

̃ Petit émojiibier après midi, rue SaintLazare. Trois cents personnes s'écrasent à la porte d'un établissement de crédit.

Qu'est-ce donc? Un nouveau krach? Ce troupeau est-il celui des victimes? Encore un scandale financier à coup sur. Voici la police qui s,'en mêle des agents accoururent, prêts a tous les héroïsmes. Ils fendent, la foule à grand'peine et pénètrent dans la maison. Cinq minutes s'écoulent. Ils ressortent. traînant par les oreilles un enfant de quinze ans, qui lance des clameurs. Un autre les suit, les yeux bouffis, la lèvre tremblante. En, route pour le commissariat.

Là, tout s'explique. Il n'y a pas eu de krach; l'un- des gamins a « chipé » à son camarade un journal amusant et le permis de circulation qu'il venait de retirer dans les bureaux d'une Compagnie voisine. Les emportant, il s'est enfui dans l'immeuble, où l'.autre l'a poursuivi.

Tout de même, l'alarme fut chaude.

̃ I 1 ̃ Ml "li j\- lu

Hors Paris

Nous apprenons, de notre correspondant de New-York, que M. José y Limantour, ministre des finances du Mexique, vient d'arriver à New-York, où il est descendu à l'hôtel Plaza pour quelques jours, en route pour l'Europe avec sa famille.

Aux Etats-Unis, où tout ce qui se passe au Mexique est suivi de très près, les gens bien informés disent que M. Limantour est le « cerveau » du régime actuel, que le gouvernement Diaz lui doit le plus beau de ses progrès économiques et sociaux. Fils de parents français, M. Limantour parle notre langue avec l'aisance d'un avocat du barreau de Paris. C'est''d'ailleurs précisément à la barre qu'il a fait ses débuts à Mexico, avant de devenir sous-secrétaire d'Etat auxïînances, il y a dix-huit ans.

Depuis, M. Limantour s'est adonné pour ainsi dire exclusivement au développement de son pays. Il a été, il reste le génie des chemins de fer mexicains. Les trois grandes banques mexicaines, dont le capital-actions est en grande partie aux mains de Français, lui doivent leur essor et la forte partie de leur prospérité. Il a pour ambition suprême de faire du Mexique une puissance industrielle, et cette ambition n'est pas loin de sa réalisation. Grâce à lui, la cotonnade mexicaine vaut celle de.la Nouvelle-Angleterre et de Manchester. Il a encouragé 1 emploi des chutes d'eau pour l'installation de vastes stations électriques, autour desquelles les fabriques se multiplient. ̃ ̃

Après dix-huit ans de travail presque continu, M. Limantour va en Europe se reposer quelques mois. De belle prestance, l'oeil vif, le pas ferme, M. Limantour, qui ne peut avoir dépassé la cinquantaine, a d'\jà les cheveux et les favoris tout blancs.

L'uniforme de l'Institut lui iraitcertainement à merveille.

Du Mans- "̃̃̃"̃ « Pour la troisième fois, on, a mis en vente l'abbaye de Solesmes. Afin d'arriver à un résultat, on avait abaissé la mise à prix au chiffre de deux cent cinquante mille francs.. ̃ ̃• ̃:•. s"L'abbay.e a été- adjugée,' poù-r 4rois

cent un mille francs, à M. le marquis, de Juigné, député de la Loire-Inférie.ure, dont la propriété est voisine de Solesmes- » On ignore encore les projets de l'adjudicataire; mais on sait évidemment que cette illustre demeure, riche de; si grands souvenirs, est maintenant sau-. vée. » ̃ ̃ ̃ Sir Henry Tichborne vient de mourir. Il avait été fort célèbre à six ans. en 1872. Un imposteur,' du nom d'Arthur Orton, avait alors voulu se faire passer' pour sir Roger Tichborne, 'oncle parti pour Valparaiso, et, à ce titre, il récla- mait l'héritage qui revenait justement à l'enfant., 'Le procès fit, il y a trente-huit ans, un bruit considérable, tant l'imposteur avait habilement combiné les détails de son stratagème. Il fallut, pour arriver à la pleine lumière, cent trois audiences, durant lesquelles les deux partis eurent leurs fanatiques. Sir Henry Tichborne meurt à quarantequatre ans.

Le confort va se compliquant vite, dan£ notre société moderne, et seuls les hôfeïs récemment créés sont capables d'ysatisfaire. La clientèle de Trouville le constata dès l'ouverture du TrouvijlePalace, à l'heure où la saison de laReine des Plages prenait son essor.

Et tout'de suite le nouvel établissement, sous l'habile direction de M.SaîntAndré, apparut comme l'indispensable complément de la célèbre plage. 'Chère exquise et cave de premier choix sont d'ailleurs dignes de l'ensemble d'une maison de tous points parfaite.

D'Ostende

« Peu de spectacles peuvent rivaliser avec celui qu'offrent,, le. soir, sous la lumière ruisselante des lustres, les salles féeriques du Kursaal, où se foht entendre les plus illustres artistes des capitales étrangères. C'est un parterre de rois que rallie chaque saison la fraîche station, si bienfaisante à ses hôtes, et les villas en ce moment sont littéralement prises d'assaut. Le programme de juillet qui s'achève aura été extrême- ment brillant, mais déjà celui djaoùt contient des promesses plus magnifiques encore et de sensationnelles: surprises. »

Avec le mois d'août Rheinfelden commence à remplir son double rôle de cure saline et de séjour de vacances. Les Etablissements Dietschy, les parcs, les ma- gnifiques terrasses sur le Rhin offrent la plus.vive animation. Quant aux enfants, ils. sont là comme chez eux, et même mieux que chez eux, puisque toute une partie de cette vaste organisation est uniquement consacrée à leurs ébats et à lejurs jeux; j .v Mouyelles â.îa Main

'•-̃ Il parait que les gens du monde lés plus chics vont se mettre à .fumer la pipe. .̃, l Sans blague? Si V avec une blague1 pour mettre leur tabac.

Il est question de mettre des statues dans les fossés des fortifications. tés Ils étaient déjà bien mal fréquent

tés ̃ •̃

On ne choisit pas assez les gens à; qui on élève des monuments. Il est scandaleux d'ériger tant de marbre et de bronze à des inconnus.

Justement, c'est pour les faire connaître.

La Masqua de Fer.

L^LISE & L'UNIVERSITE

GRAVE DÉCISION DU CARDINAL AHDR1EU

Le cardinal Andrieu, archevêque de Bordeaux,, vient de laïciser d'un trait de plume ou de supprimer toutes les maisons d'éducation ecclésiastiques de son diocèse dont les élèves suivent les cours du lycée, et que l'on appelle pour ce nio- tif des externats lycéens.. M. l'abbé Berbiguier, vicaire général, a porté cette décision à la connaissance des intéressés par la lettre suivante

Monsieur le Supérieur, ̃

J'ai l'honneur de vous informer que Son Eminence a décidé de ne plus permettre aux .ecclésiastiques de tenir un établissement dit externat lycéen.

En conséquence, aucun ecclésiastique ne peut diriger un ̃̃ établissement de ce genre, ni en faire partie à un titre quelconque, ni accepter dans une famille la charge d'ac-< eompagner les enfants aux cours du lycée. '> Je vous invite, en ce qui vous concerne, à prendre sans retard les mesures nécessaires, etc.

Cette décision du cardinal Andrieu est extrêmement grave, à quelque point de vue qu'on l'envisage. Et d'abord, en ce qui concerne son effet direct les familles qui confient leurs enfants aux externats lycéens le font évidemment parce qu'elles tiennent à leur assurer d'une part l'éducation religieuse qu'ils ne trouveraient pas au lycée, d'autre part l'enseignement universitaire qu'ils ne peuvent trouver que là.

Tiennent-elles davantage a ceci ;ou à cela? Voilà la question que le cardinal Andneuveut les obliger à se poser et à résoudre. Et il espère sans doute >qu"elleè la résoudront en faveur de l'enseignement libre. S'il ne l'espérait pas,- il ai>- rait laissé les choses en rétat, A-t-il raison de l'espérer? C'est une 'autre ,affaire. J'ai* gpânaVpteur qu'étant donnée l'orientation générale actuelle des idées, les familles intéressées n'optent de pré- férence en faveur de l'enseignement

universitaire. ElJes se/£érjjtta.deront. &*


sément que la question enseignement est plus importante que la question éducation religieuse, et qu'au surplus, il leur sera facile de pourvoir de .quelque; autre manière à Tèducation religieuse de leurs enfants. Elles se diront en outre que c'est par suite de l'intransigeance du cardinal Andrieu qu'elles en sont réduites là. Et cette réflexion, en leur permettant de dégager leur responsabilité, dissipera, s'il ya lieu', leurs derniers scrupules. Elle les dissipera d'autant mieux qu'elles auront trouvé dans le veto archiépiscopal un plus naturel et plus vif sujet de mécontentement.

ïl me paraît tout à fait probable que les choses se passeront ainsi, et que le cardinal Andrieu aura donc contribué, sans le vouloir, et même en voulant précisément le contraire^ au recrutement de l'JJniversité,

Mais la question offre par un autre côté un intérêt plus général. Abstraction faite du résultat direct de la nouvelle décision cardinalice, il ne parait t guère possible que cette décision ne soit pas interprétée comme une manifestation d'hostilité contre l'enseignement officiel. Le moment, il faut l'avouer, est assez mal choisi pour se livrer à des manifestations de ce genre. L'Eglise n'a pas, en somme, à se plaindre de l'Université. Les représentants les plus intelligents et les plus qualifiés de la hiérarchie catholique ont souvent tenu à honneur de reconnaître et de proclamer l'impartialité et le libéralisme des membres les plus représentatifs de cette université, dont beaucoup font d'ailleurs profession de catholicisme.

Le cardinal Andrieu avait-il quelques raisons spéciales d'agir comme il vient de le faire? Je l'ignore, et il n'a pas jugé utile de s'expliquer à cet égard. Ce que je sais bien, c'est que le système, dont il ne veut plus à Bordeaux, est jugé, et à bon droit, excellent à Paris, où les écoles ecclésiastiques, dont les élèves suivent les cours de l'un ou de l'autre lycée, sont nombreuses et fonctionnent à la- satis- faction de tous. Il me suffira de citer les écoles Bossùet, Massillon, Fénelon, Gerson, Rocroi-Saint-Léqn, dirigées par une élite de prêtres qui se louent d ailleurs unanimement de leurs relations professionnelles avec les professeurs de l'Etat- H serait vraiment fâcheux que la décision de l'archevêque de Bordeaux jetât quelque discrédit sur ces maisons d'éducation, qui jouissent très justement des sympathies, non seulement des familles, mais du •(Clergé.

Pie X invitait récemment les catholiques à, ne pas mettre les pieds chez l'adversaire. C'est probablement à ce conseil qu'aura voulu se conformer le cardinal Andrieu, Mais encore ne faudraii-il pas voir des adversaires partout. Et enfin, cette crainte perpétuelle de la contagion,, qui a certainement contribué à'détèrmïner l'archevêque de Bordeaux, ne témoigne peut-être pas d'une confiance assez grande dans la force de la vérité, «Une place assiégée se referme », dit. l'Émigré de Paul Bourget. Je ne sajs si cette stratégie s'impose à l'aristocratie. Mais s'il s'agit de l'Eglise, je' ne puis le croire. Celle-ci a une mission à remplir qui ne lui permet pas de se refermer. où elle cessera d'être conquérante, elle âûfaperdu, sous prétexte de se préserver elle.-niême, toute raison de vivre Et' propter vilutn vitaï perdçre causas. L'Eglise de France n'en est pas là* ,'̃ •̃• Julien de Narf on.

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hçjkpnfa g^Ia^iHe

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

.̃' La colonie espagnole, désirant témoigner à S. Esc, M., de Léon y Castillo, marquis del Muni, toute sa reconnaissance pour les grands services qu'il a rendus pendant la dernièrç période de-tréize ans où il a été à la téte.de l'ambassade d'Espagne en France, lui a offert un objet d'art consistant en un surtout de table, style Louis XV, composé de douze pièces en argent, et un sac-malle en cuir de Russie, avec garniture en argent. Ces objets lui ont été remis hier par une délégation de la colonie espagnole, représentée par MM. Pedro Diez, docteur Lard-Cama, Sanchep, Rigalt, Botella, Ros, Espa.na, Marzo, Revilla, etc., qui a été reçue par le marquis. del Muni, M. Diez, au nom de la colonie, lui a exprimé toute la reconnaissance pour les services rendus, ainsi.que pour la grande amabilité avec laquelle tous les Espagnols, du plus grand au plus humble, ont toujours trouvé accueil chez Son Excellence. Celui-ci, en termes très émus, a remercié la délégation pour le cadeau qu'on lui faisait, en ajoutant qu'il garderait le meilleur souvenir des manifestations de sympathie que M. Diez venait de lui faire au nom de la colonie espagnole. L'état de santé de S. Esc. le comte de Khevenhûllef-Metsch, ambassadeur' d'Autriche-Hongrie en France, qui se trouve actuellement au château de Lana, en Bohême, est meilleur, et Son Excellence çompte être de retour à Paris à la fin du mois de septembre.

r JD'Annecy

La princesse Hassan Rassem-bey, appartenant à la famille Jihédiviale, vient d'être victime d'un tragique accident à Amphion, près d'Evian, où elle se trouvait en villégiature. Accompagnée de son neveu, le prince Manjdouh, la princesse se promenait à bidyclettq, quand vint à passer une automobile. Voulant se garer, la princesse fit un faux mouvement et tomba pur la route, Sa ̃ robe s'embarrassa dans les roues de la voiture et, bien que le chauffeur ait immédiatement bloqué ses freins, la princesse Hassan fut traînée sur la. route jusqu'à, l'arrêt complet de l'automobile, On la releva très grièvement blessée, avec plusieurs côtes enfoncées et des contusions graves à la jambe gauche et à la tête, Les médecins, appelés en hâte, ne peuvent epçora se prononcer gur son état.

̃'•» La marquise de Candolle vient de donner heureusement le jour à un fils qui a reçu le prénom de Raymond, ̃ De Lucerne

j'inauguriition, de la première station de dirigeables en Suisse a été marquée par des ascensions très réussies.

•}JL. Henry Deutsch (de la Meurthe), venu exprès de Paris, était descendu à l'hôtel National, d'où l'on peut voir, parfois, jusque dans leurs moindres détails, l'aérodrome et toutes les évolutions du dirigeable, Le service ré|julier fonctionne avec passagers payants. Avant son départ, M. Henry Deutsch a donné au .National un diner d'adieu, auquel étaient invités

Commandant Kapferer, M. Balny d'Avricoûrt, M. et Mme O. Hauser, M. Riedweg, président de la Société aérienne de Lucerne; M. Spillmann, président du Kui>Comité de Lucorne, etc, Parmi les dernières arrivées au National S. Bxc. M- de B&cherat, ministre de Russie à. Berne; amiral de Lapeyrère, ministre de la mafinfl, avec sa fille comtesse G. de la Somaglia lùoria, dame du palais de la reine mère d'Italie; barpa Gabriel do Guuzbourg, lord Hotham, cto» MARIAGES

-r- pjv vie de célébrer en l'église- do Vol» fpd (Pûj-de^Dôœe)» là mariage du comte Ro-

bert d'Hérouville, fils du marquis d'Hérouville, lieutenant-colonel de cavalerie, et de la marquise née de Montroy, avec Mlle Yvonne Perrot du Vernay, fille du commandant Perrot du Vernay, décédé, et de Mme née de Châteauneuf-Randon. Le Saint-Père avait daigné envoyer sa bénédiction aux jeunes époux.

Les témoins du marié étaient le comte F. d'Hérouville, sous-chef d'état-major du 7e corps son oncle, et le comte H. d'Hérouville, lieutenant au 9° cuirassiers, son frère ceux de la mariée, le commandant Perrot du Vernay, et le comte de Châteauneuf-Randon, chef d'escadrons au 58 chasseurs, ses oncles. Le service d'honneur était assuré par le comte Xavier d'Hérouville et Mlle Odette Perrot du Vernay, le comte Honoré de Chàteauneuf-Randon et Mlle Cécile d'Hérouville, M. Charles Perrot du Vernay fit Mlle Lily d'Hérouville, M. Joseph d'Hérouville et Mlle Marie-Thérèse Perrot du Vernay.

La jeune mariée a été conduite à l'autel par M. Hervé Perrot du Vernay, son frère. Reconnu dans le cortège et l'assistance Mme Perrot du Vernay, marquis et marquise d'Hérouvills, comte de Çhi.t,eauneuf-Randon, comtesse d'Hérouville, comte et comtesse de Chàteauneuf-Randon, commandant et Mme Perrot du Vernay, comte et comtesse H. d'Hérouville, capitaine Perrot du Vernay, capitaine }. Perrot du Vernay, M. et Mme de Féligonde, M-, Mme et Mlle de Champ'igny, Mlles Perrot du Vernay, capitaine et Mme de Guillebon, comte Charles de Bsyas, vicomte André de Gensac, M. Emmanuel Alpy, Mme et Mlles Astaix, M. et Mlle Verny, M. Henry Voilant, M, et Mme Andrieux, M, Bernard de Féligonde, M. Marc Perrot du Vernay, Mlld Anna d'Hérouville, M. et Mme du Corail, M: et Mme do Labareyre, baron et baronne deVinols, Mme de Chazelles, baron et baronne d'Anchald, M. et Mine de Montaigu, M. et Mme de Lauzanne; M. et Mme de Torsiac, M. et Mme du Rauquet, M. et Mme Chalus, M. et Mme de Cisternes, M. et Mme de Finance, M. et Mme Barrière, M. et Mme de Riberolles, M. Jean de La Preugne, M. de Chatelperron, vicomte René de Martimprey, Mlles de Lauzanne, de Labareyre, de Cisternes, etc., etc.

Après la cérémonie, Mme Perrot du Ver.nay, a offert un lunch très élégant au château du Vivet, aux nombreux parents et amis des deux familles, venus pour féliciter les jeunes mariés et admirer la magnifique corbeille et les nombreux cadeaux qui leur avaient été adressés.

La veille, un diner de quarante-cinq couverts, suivi de réception, avait eu lieu au château du Vivet.

Mardi, en l'église d'Acigné (Côtes-duNord), a été célébré, en présence d'une assistance nombreuse et élégante, le mariage du comte de Carné-Trécesson, maire de Guitté, avec Mlle Marie de Tréverret, fille de M. et Mme de Tréverret.

Le cortège, à l'entrée à l'église, était ainsi composé

M. do Tréverret et Mlle do Tréverret, comte de Carné-Trécesson et comtesse de Garné/Trécessdn, comte Louis de Carné et Mme de Tréverret, M. Le Forestier de Quillien et Mme de Castellan, M. do Parcevaux et Mme Le Forestier de Quillien, vicomte de Lorgeril et Mme Yves de Tréverret, M. do Cestellan et Mme de Parcevaux, capitaine de Parcevaux et Mme Maxime de Coniac, comte de Pompery et vicomtesse de Lorgeril,. vicomte de Pompery et vicomtesse de Baux, comte da Boisrenard et/Mme Picquet, général de Geyor d'Ortli et marquise de La Prévalaye, comte do Chappedelaine et Mme Paul de Parcevaux, marquis de La Prévalaye et Mme G. de Launay, M. G. de Launay et comtesse de .Chappedelaine, M. Hervé de Coniac et vicomtesse Edouard de Chappedelaine, vicomte E. de Chappedelaine et Mlle Anne de- Coniac, vicomte L( de Chappadelaine et Mlle Anne de Geyer d'Orth, M. Yves de Coniac ot Mlle Clotild.e Le Forestier de Qiiillién, M. Robert de Coniac et vicomtesse Louise de Chappedelaine lieutenant dé Goyer d'Orth et Mlle Y. de Tréverret, M,; M. de Coniac et Mlle de La Prévalaye, M. Jean de Parcevaux et Mlle A. Le Forestier de. Quillien, M- Henri de Coniac et Mlle Picquet, M. Picquet et Mlle de Lorgeril, M. Charles de Castellan et Mlle Noémie de Parcevaux, M. Jacques de Carné et MUe de Carné, M. Pierre de Parcevaux et Mlle Hélène de Parcevaux, M-. Oljyier de Carné et Mlle Henriette de Parcevaux, M. Charles do Tréverret et Mlle France de Parcevaux.Les témoins du marié étaient: le comte de Carné et le vicomte de Lorgeril ceux de la mariée M. Le'Forestier de Quillien et M. de Parcevaux.

La quête a été faite par Mlles d'Avout et E. de Tréverret, aux bras de MM. G,, de Çastellan et Yves de Ferron.

Remarqué pendant le très long défilé à la Sacristie

Vicomte, vicomtesse et Mlles de Richement, M. et Mlle de La Blançhardière, comtesse et Mlles d'Aubigny, comte, comtesse et Mlle de La Villéon, marquise et Mlles do Prévoisin, Mme de La Ville-Moysan, comte et comtesse do Botherel, vicomte et vicomtesse de Cintre, Mme et Mlles de Torquat, vicomtesse et Mlles de Gérard, comte et comtesse du Boberil, vicomte et vicomtesse'de Lorgeril. comtesse de Chabre, capitaine et Mme Lallement, Mme et Mlles Bruté de Rémur, comte et comtesse do Kernier, comte et comtesse de Séré, comto et comtesse Alain de Boisdulier, comte et comtesse du Crest de Largerio, Mme Paul de La Guistièro, M. et Mmo Pélage de Coniac, MUe Y- de Freslon, vicomte Jor seph de Saisy, vicomte de La Villéon, MM, de Castellan, d'Audiffret, Villepiain, etc., etc. Après la cérémonie religieuse, Mme de Tréverret a donné, en son château des Onglées, un lunch servi par petites tables. Le mariage de M. Jacques-Louis Dumesnil avec Mlle Marcelle Ollendorff, qui a eu lieu mercredi à la mairie du huitième arrondissement, n'a été suivi d'aucune céré- monie religieuse.

Hier a eu lieu à Vailly-sur-Aisne, près Soissons, le mariage de M. Fernand Douce.dame, président de l'Union corporative des anciens étudiants et étudiants en chirurgie dentaire, avec Mlle Marthe Bidaux. t Le baron Félix d'Yvoire, fils du baron d'Yvoire, ancien député, et de la baronne, née de Bournet, vient de se fiancer à Mlle Jeanne de Robien, fille du marquis de Robien, et de la marquise, née de La Forest d'Armaillé.

t– C'est le samedi 6 août que sera célébré, au château d'Argenteuil, le mariage du comte Pierre de Briey avec Mlle Anne-Marie de Mceûs.

Le mardi août sera célébré, en l'église de Rueil, le mariage de M. Gabriel-Achille Préaux, directeur des établissements « Gallina », chevalier du Mérite agricole, officier du Nicham Iftikhar, fils de M. Julien Préaux et beau-frère de M. Edmcnd Lepelletier de ,Bouhelier, hommes de lettres, ancien député, chevalier de la Légion d'honneur, avec Mlle Mathilde Pichot, belle-fille de M. A, 'Turc, président de la Société de secours mutuels de Rueil, officier du Mérite agricole, officier d'académie, et fille de Mme Pichot-Eure. De Dieppe

Mardi, a été célébré en l'église Saint-Remy, au milieu d'une nombreuse assistance, le mariage de Mlle Yvonne Thoumyre, fille de M. Maurice Montariol, garde général des eaux et forêts. Les témoins de la mariée étaient MM. Maurice et Albert Thoumyre, ses frères; ceus du marié MM, Evrard, inspecteur dos eaux et forêts, et René Montariol, son frère. *-r En l'église des Barils (Eure) a été celé» bré, mercredi, le mariage du comte de Noé, avec Mlle Germaine de Valpinçon, fille de Mme Louis de Valpinçon née de Gournay. Les témoins du marié étaient M. d,e .Gournay et le marquis de Noé ceux de la ma riée ¡ M. H. de Valpinçon, son oncle, et le comte de Luppé.

A l'issue de la cérémonie religieuse, Mme de Valpinçon a donné en son château des Bois-Francs, un lunch suivi de réception.

-n~n

DEUIL

De Madrid A Madrid est décédée Mme. Carmen Gônialèz-Arnao de Torrès, mère de M. Emilio Torrée •, secrétaire particulier du roi Alphonse XIII- Les obsèques ont été présidées par le marquis de La; XorreciUaj chef gupé-. rieur du palais.

-r- Le comte de Berthiçr-rBi^y, vient de mourir dans gâ," "qiiàrUnte-cIno^uiéme àanée,. à

Vérsailles, où les obsèques seront célébrées aujourd'hui, en l'église Notre-Dame. Le comte Georges Stroganoff, est décédé mercredi, au domicile de son cousin, le comte Nicolas Poioeki, à. l'âge de quatrevingt-un ans.

Nous apprenons.la mort De Mme Léon Daulnoy, mère du docteur R. Daulnoy, pré.sident de la Société des médecins de théâtres, oculiste des grandes associations de presse, dont les obsèques, suivies de l'inhumation, seront célébrées à Nancy De M. Boulanger.i jug^ de paix suppléant et administrateur du bureau de bienfaisance du sixième arrondissement, décédé dan'ë sa quatre-vingt- quatrième année. Il était le beau-père de M. Félix Lecomte, avocat à la Cour d'appel ¡ De M. Bellanger, ancien receveur des domaines, décédé subitement à Uzel (Côtes-duNord) De M. Alfred Guillet de La Brosse, maire d'Orvault, décédé à, Nantes, où les obsèques seront célébrées aujourd'hui en l'église cathédrale. E. ̃

E- Delaroche.

PETIT CARNET

Avant l'ouverture de la chasse.

Bien que l'universelle réputatibn des marques Gévelot, Etoile, Comète et S. F., soit depuis longtemps établie, là Société Française des munitions a su l'accroître encore et conquérir la prédilection de tous les chasseurs, C'est ainsi qu'il? furent unanimes, à apprécier récemment les merveilleux résultats. obtenus ayee la nouvelle douille de cartouche pour le tir aux pigeons. Aux approches, de l'ouverture, les produits de la Société, Française des munitions passent à bon droit pour les plus sûrs garante1 des prochains 'exploits cynégétiques. P. G'. ':̃

A l'Etranger

JI

Dans les Balkans

Il ne faut pas s'inquiéter outre mesure des nouvelles un peu alarmantes touchant les rapports turco-bulgares au sujet de la Macédoine. Une certaine effervescence semble régner à Sofia, par suite du désarmement des Bulgares de Macédoine opéré par lés autorités ottomanes. Les journaux bulgares prétendent que ce désarmement est pratiqué par les Turcs dans des conditions de brutalité et de violence qui sont absolument inadmissibles, Mais les Bulgares sont plutôt chatouilleux; ils ont un peu l'habitude de crier avant qu'on ne les touche. Cette excitation de leur presse semble en partie factice. Peut-être tiennentils simplement àne pointlaisser l'opinion, européenne oublier qu'il existe une question de Macédoine ils ont intérêt à ce que, de temps à autre, cette question attire à elle l'attention. On ne sait pas ce qui peut arriver. Bien des gens estiment (et surtout ceux qui ont intérêt à penser ainsi) que le nouveau régime turc, en dépit de sa solidité apparenté, pourrait d'un jour à l'autre s'effondrer. Nous sommes, quant a nous, persuadés/ du contraire nous ayons la conviction que tous les prophètes dé malheur eti, seront pour leurs sombres prophéties, Mais il est bien dificUe d'y couper court. C'est de quoi l'expérience seule peut sc charger.

Les Turcs, eux, soutiennent qu'il n'y a! plus de problème macédonien. La Macé-' doine est une province de l'empire, pa"-» reilîe à toutes les autres. Si le désarme-' ment des populations indigènes se pour- suit en Albanie, il n'y a aucune raison pour qu'il ne se fasse pas également en Macédoine.Prendre leurs armes aux hab' tants, c'est leur ôter le moyen de se bat-J tre les uns contre les autres, Grecs con-1 It tre Bulgares ou contre Valaques. Le' gendarme, le fonctionnaire turcs sont; d'ailleurs là pour assurer à tous, sans- distinction de religion ou de race, la jus. tice et la sécurité.. Tel est l'état d'esprit des Jeunes-Turcs. Il a pour lui la logique. Seulement les populations chrétiennes de Macédoine s'accoutument malaisément à l'idée que, du jour au lendemain, dès l'avènement du nouveau régime, leur situation à pu être si radicalement changée." La veille, elles regardaient le Turc comme un en- nemi, le pire des ennemis, toujours prêt à les opprimer et à les meurtrir. Reconnaissons d'ailleurs qu'elles étaient payées pour cela. Le lendemain, on leur demande, on leur ordonne dé ne plus voir dans le Turc qu'un frère, le plus tendre, le plus dévoué des frères. Rien' d'éton-'nant que le changement leur paraisse un peu brusque. Il serait sage de leur laisser le temps de s'y habituer 1 Raymond Recouly.

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DERNIÈRES NOUVELLES

Entrevue de ministres

Vienne, 28 juillet.

M- de Kiderlen-Waeehter est resté encore aujourd'hui à Marienbad. Il a passé la plus grande partie de son temps avec le baron d'^Erenthal.

D'après une dépêche adressée de Marionbad au Neues Pageblatt, il résulterait des entretiens des deux hommes d'Etat que l'harmonie est parfaite entre l'Autriche,' l'Allemagne et l'Italie. Les journaux viennois continuent à attacher une grande importance à l'entrevue et soulignent le fait que M. Capelli, l'ancien ministre italien, a déjeuné hier avec M. do Kiderlen et le comte d'vErenth&l.

LEspag ne et le Vatican

Madrid, 28 juillet.

Le Libéral a publié une information qui annonce une prochaine rupture avec le Vatican à la suite de ia réception d'une note intransigeante du Souverain Pontife. M. Canalejas, président du Conseil, sans rectifier ni confiriner l'information, a déclaré qu'en effet le gouvernement avait reçu une note. Dans cette note, le Vatican dit qu'il est impossible de continuer les négociations sur la limitation des ordres religieux, si le gouvernement ne suspend pas les dernières dispositions édictées en matière religieuse. M. Canalejas a ajouté qu'il épuiserait tous les moyens de.prudence dans les négociations avec le Vatican, mais qu'il était décidé à tenir les engagements pris devant le

pays. Son attitude ne lui est pas dictée par

l'orgueil, mais par le sentiment qu'il a de représenter l'opinion publique.

Jl a confirmé qu'il déposerait les projets de loi sur les associations et l'enseignement; mais il a laissé au Libéral la responsabilité de son information sur le rappel de l'ambassadeur et du nonce.

te boycottage antigreo en Turquie Constantinople, 28 juillet.

A la suite d'une intervention directe du ministre de l'intérieur, les portefaix des douanes se sont engagés à décharger les navires grecs chargés de marchandises étrangères et les navires étrangers chargés de marchandises grecques. Par contre, les mai"'?

chandises grecques à bord, des navires grecs

seront transportées jusqu'à la sortie des douanes.

llYr'fliWUA1 ~i

Entre Turcs et Monténégrins Constantinople, 28 juillet.

Près, de Plava, dans le district de Gysimié, des Monténégrins ont fait irruption sur le territoire turc et ont attaqué des villages musulmans. De nombreux habitants de ces villages ont été blessés et trois ont été tués, La gardg-frontièro turque qui est intervenue a eu trois hommes grièvement blessés. Les Monténégrins ont finalement-été repoussés de l'autre côté de la frontière. La marine ottomane

Berlin, 2fi juillet,

La Turquie enverra la semaine prochaine mille matelots à Kiel pour prendre livraison' de deux cuirassés de.douse mille tonnes qui lui ont été vendue par l'Allemagne.. Ca.

Bon~fON.

L'affaire Crippen

Montréal, 28 juillet,

Ceteaprès-micU, le vapeur Monlrose a radiotélégraphie que le docteur Crippen, racherché pour le meurtre do l'actrice Bell Elmore se trouvait à bord.

Le télégramme est muet sur la présence de miss Ce Noyé.

"ew'M~

couples.c'Èpect~ES.

2,750,0(ilrMrtoueliê|j ont été\^rûléeè jusqu'ici à Berne, au igf'yœdé.ral. :Un. Lyonnais, M. Dorian Kèiler, eàVsôïti raaître tireur au fusil. 11 est lejremier Frariçqfï^qui ait obtenu cette distinction. v^s"

Au cours d'un duel au pistolet à quinze pas, qui mettait en présence, à Lisbonne, le capitaine Beltram et le lieutenant d'Almeida, ce dernier a eu, au troisième coup les doigts de là main droite enlevés. Il s'est évanoui et le duel a pris fin.

Dans la vallée de l'Ave (Portugal), des grévistes des filatures ont attaqué et blessé à coups de pierre des ouvrières qui continuaient à travailler. La cavalerie a dû intervenir.

On a constaté plusieurs cas de peste à Odessa. Le nombre des cas de choléra à Saint-Pétersbourg e§t de 341; il y a eu §0 décès hier.

Le bruit court que pendant son inter* rogatoire, l'auteur de l'attentat contre M, Maura a eu une syncope ot, en tombant sur le sol, il se serait blessé au visage.

»-t- "«^NTs/S^xr j.-u.a. ̃un..

Figaro enJBelgique Bruxelles, 28 juillet. On annonce la mort à. Anvers d'un Français qui y jouait depuis de longues années un rôle notable. Il s agit de M. J. Pesmurs, vice-président de la Chambre de commerce d'Anvèrs et de la Société de bienfaisance française de cette ville, et de plus ingénieur distingué et chimiste, Né à Cluny, iï'd'isparait, très regretté de la> colonie française, à l'âge de soixante et un ans.

t-. Le congrès des vins s'est ouvert cet aprèsidi à Bruxelles, en présence de M., Beau, ministre de France,~et de M. Hubert, minis* tre du travail.

Figaro à Xondres AUX COMMUNES ''̃• '̃'•̃̃

Londres, 28 juillet.

M. Keir Hardie, qui mène depuis,quelques jours une campagne si violente contre la famille royale et la liste civile,, a, reconnu aur iôurd'hùi, en plein Parlement, qu'il avait été induit en erreur et qu'il se trompait lorsqu'il affirmait, dans un meeting récent, que' la liste civile comprenait une somme d'un million 250,000 francs pour la construction d'un palais destiné à la Reine Mère-

« Je .serai? dôsplé, .'ft-t-U ajouté,, si, mes.

propos avaient causé le plus léger ennui à la

Royal Lacly. »

Royal Lady,)! du plus courtois des Parler

L'atmosphère du plus courtois des Parle-

ments accomplit des miracles, même dans les rangs des socialistes fanatiques. M. Lloyd George à annoncé que la session actuelle prendrait fin lundi ou niardi et que le Parlement ne se réunirait pas avant le 15 novembre.

Questionne par des adversaires du libreéchange, sir Ed. Grey a répondu que les résultats qui avaient été obtenus relativement au tarif des douanes françaises faisaient très bonne figure auprès de ceux obtenus par d'autres puissances.

LA COUR ET La VI LUE

Le mariage de sir Herbert Asquith, fils du premier ministre, avec Mlle Cynthâa Charteris, fille aînée de lord et lady Elcho et petitefine du comte de Wemyss a eu lieu aujourd'hui, La cérémonie religieuse a été célébrée en l'église de l'Holy Trinity par l'archevêque d'York.

Reconnu dans la nombreuse assistance le premier ministre et Mrs Asquith, lord et lady Elcho, le duc et la duchesse d'Abercorn, le comte et la comtesse d'Albemarle, M. A.J. Balfour et miss Balfour, le comte de Benc, liendorff, sir Ernest Cassel, Right Hon, Alfred Lyttelton et Mrs Alfred Lyttelton, le comte et la comtesse de Portsmouth, le comte et la comtesse de Leicester, etc.

Les courses de Goodwood ont été favorisées aujourd'hui par un temps superbe. La surprise de la journée a été la victoire de l'outsider Magic, à 66 contre 1, qui a gagné l'épreuve principale, la Goodwood Cup, battant le favori Bayardo d'une encolure. J. COUDURIER.

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Amérique tetine

«Ko a pu > J-'

PANS L'ARGENTINE

-Buenos-Aire*; ?8 juillet,

Lq conférence de M. Clemenceau, M, Georges Clemenceau a donné, au théâtre Odeon, la conférence qui était annoncée. Elle a eu comme thème « la Démocratie », Le succès a été complet. L'orateur a été interrompu très souvent par les applaudissements de l'assistance, fort nombreuse et distinguée. Ala fin de sa conférence, une ovation a salué M. Clemenceau.

Audience présidentielle. M. Clemenceau a été reçu en audience particulière par M. Figueroâ Alcorta. Le Président de la Repu* blique a témoigné à M. Clemenceau sa satisfaction de le voir en Argentine. Au cours de l'audience, M. Clemenceau a dit au Prési*dent combien il était-ravi et étonné des pro*grés de la République Argentine, du développement de son industrie, du nombre des affaires de banque, des dépôts considérables de la Caisse de convention et de la culture de Buenos-Aires, dont il a fait l'éloge avec enthousiasme.

Il s'est montré très reconnaissant pour les nombreuses démonstrations publiques et privées dont il a été l'objet. Le ministre de France, M. Thiébaut, l'a nccompagné. la réception présidentielle.

URUGUAY

· Montevideo; 28 juillet.

Fort. Le port de Montevideo va être doté d'une immense gare maritime transatlantique dont la construction vient d'être confiée aux établissements de MM. Schneider et Cie. L'importance de la fourniture est

(i'onviron ua million..

C ^u -iH.fïUQLUè

Santiago, 28 juillet.

« Droite, de, douane f Les droits .d'iwporr

tatiou et d'exportation, pendant l'année fls.^

cale de 1909-1910, atteignent 49,245,000 piastres. Ceux de l'année ̃ antérieure n'atteignirent que 89,468,060 soit une plus-value,1 pour lé dernier exercice, de 9,977,000 piastres. AU PEROU

Lima, 28 juillet.

La démission du ministère. C'est à la suite de divergences d'opinions sur la situation internationale que le ministère a donné sa démission.

NOTES CUBAINES

La légation de Cuba nous communique la dépêche suivante, qui contredit les bruits donnés par la presse américaine sur des troubles à Cuba

« Havane, 27 juillet.

M Le petit, .événement provoqué par MÎRie.1 a été une simple émeute locale. La tranquillité est complète dans toute la RépublU que. n

L'AFFAIRE ROCHETfE

L'AFFAIRE ROCHETTE

L'AFFAIRE WB& DURAND,

».i H.M

Xtéclaratioaa da M. GaatoniBreyrtuti On annonçait hier que la déposition de MiQuantiri allait avoir une « suite » àsavoir la convocation devant la commission d'enquête de M. Gaston-Dreyfus, président de la Chambre syndicale des banquiers en valeurs à terme, Nous avons demandé à M. 'GastonDreyfus ce qu'il pensait de cette convocation et de la déposition à laquelle elle se rattachai^

Vous me dites, nous a répondu M. Gaston-Dreyfus, que je vais être convoqué par la commission d'enquête, et interrogé au sujet des propos que me prête M. Quantin, ancien membre du syndicat que je préside ? '?

» Je .serai très heureux mes souvenirs étant absolument précis de répondre à cette convocation.

» En 1907, MM. Rivaud et Kinkelin demandèrent à faire partie de notre syndicat. La Chambre syndicale examina avec sa sévérité habituelle les titres de ces messieurs. Un seul membre de la Chambre, M.. Quantin", qui en faisait à ce moment partie, fit une vive Opposition à la candidature de M. Rivaud.

« Nos renseignements furent, au contraire, favorables sur M. Rivaud, que je ne connaissais pas, du reste, à cette époque. Quant à M. Kinkelin, décoré pendant la guerre de la médaille militaire et de la croix de la Légion d'honneur, toute la Bourse le connaissait et l'estimait depuis longtemps.

» Le vote eut lieu au scrutin secret, comme l'exigent nos statuts, et ces messieurs furent admis. » Leur acte de société, déposé à nos archives, ne contenait pas le nom do M. Yves Durand. Ce nom ne fût jamais prononcé devant moi. Il est donc de toxite impossibilité que j'aie tenu les propos que m'attribue M; Quantin. » C est en 1909 seulement qûe.dans le nouvel acte de société de. MM. Rivaud et Kinkelin, établi à l'occasion d'une augmentation de capital et déposé à nos archives, figura pour la première fois le nom de M. Yves Durand, comme commanditaire d'Une part de 25,000 francs. » La Chambre syndicale n'avait statutairement qu'à prendre. acte.»

'̃' ̃' .'̃ ̃' *?* i '•

1.

̃Cet incident nous fournissait une occasion excellente de nous instruire SUP un point de détail intéressant. ̃̃̃ On parle beaucoup depuis quelques jours, dans les milieux les plus étrangers a la Bourse, du « marché en banque ». Comment définissez-vous ce marché-là ? demandons-nous à M. Gaston-Dreyfus; et qu'est-ce au, juste que ces « coulissiers » dont le grand public entend parler sans comprendre à quoi ce terme corres* pond?

L'expression ne répond plus à rien, nous dit M. Gaston-Dreyfus. Il n'y a plus de coulissiers. L'ancienne coulisse a disparu en 1898; et c'est alors quo les banquiers-courtiers fondèrent deux syndicats l'un, le Syndicat des banquiers en valeurs au -comptant,- présidé par l'honorable M. Chopy; l'autre, le Syndicat des banquiers en .valeurs à terme, que j'ai l'honneur de., présider depuis plusieurs années.

» Pour y être admis,- il faut justifier de la qualité de Français d'une honorabilite absolue;, de la parfaite connaissance des affaires, et d'un capital mi» nimum de 1 million de francs.

» Nos cent neuf maisons c'est notre effectif actuel) travaillent à côté du marché officiel des agents de change, avec lequel nous entretenons les meilleures relations.

Mais enfin, les valeurs Rochette? demandons-nous. les a-t-on traitées? Elles n'ont jamais été admises, nous répond M. Gaston-Dreyfus, ni à la cote ni aux négociations de notre marché à terme.

» Elles n'étaient pas davantage inscrites officiellement à la cote du syndicat du comptant. Elles n'ont -été traitées au comptant que de gré à gré: hors feuille, comme nous disons à la Bourse. » Et je me félicite, aujourd'hui plus que jamais, conclut M. Gaston-Dreyfus, de n'avoir eu ni à coter ni à négocier de telles valeurs » n

A la Commission d'enquête, La journée d'hier, dont on attendait beaucoup, n'a, en réalité, pas donné grand' chose..

La confrontation de MM- Piehereau et iGaudrion avec M. Yves Durand a été parfois assez vive. On s'est, de part et d'autre, donné de formels démentis, mais rien de décisif n'en est sorti.

La matinée a été consacrée à l'audi- tion de M. Quantin, banquier, qui a été l'une des premières victimes du krach Rochette.

M. Quantin a déclaré à la commission qu'il faisait indirectement des affaires au comptant pour le Crédit minier. 11 avait remarqué que depuis un certain temps des ventes a découvert se produisaient. Ces ventes devinrent plus actives le 20 et 21 mars. Dans la Bourse du 22 il y en eut au moins pour deux millions. On m'a signalé qu'il y avait des personnes qui cherchaiept à ^vendre et qui évitaient la contre-partie. Certaines, personnes offraient à âû.franes.meilleur marché à d'autres qu'à moi qui étais le principal acheteur. Je savais

queilo.4îu.Wic..a£hetaît jjan§i:.uno_. proportion

considérable. D'un, certain côté, on nie disait

« Faites attention On va peut-être arrête? Rochette. » ̃ On disait aussi que M. Rochette ne pouvait pas tenir jusqu'à la fin du mois. Je savais, moi, que les ventes avaient parfaitement réussi. Par conséquent, j'achetais, Je savais qu'il' y avait des fonds à la Banque et qu'on ne pouvait pas mettre opposition sur ces fonds.

Le 23 mars, lors de l'arrestation de Rochette, j'allai à la Banque de France. Le caissier principal me dit « Je suis désolé. Nous venons de recevoir une ordonnance .du juge d'instruction qui nous fait défense d'o. pérer des versements danl la journée. C'est tout fait insolite, » ̃

D. Etait-ce le matin ou dans/la jour-

née? ;•'̃

R. C'était l'après-midi.

D. Rochette etait arrêté le matin? R. Oui," .Ceci a favorise les> gens quîi avaient intérêt à le faire tomber. Je sentais qu'il y avait derrière un coup de Bourse, qui a été fait sur la dos do Rochette et dont jâl été victime. Il y avait 3 millions de ventes 4 découvert dans les É opérations, qui ont été faites à ce moment.

D, Le coup de Bourse a été Jfai^-ayajvt'

l'arrestation? '? ̃

• R. Evidemment; i .> `v M. Quantin expose ensuite les. cofiiji» tions dans lesquelles les affaires du Gfédit minier ont été subitement arrêtées par. une. ordonnance rendue par le> juge d'iustruciion- 1\ expose que si' cette ordonnance' n'avait pas été rendue, tout aurait marché comme, d'iiahjtyde. Il dé'

claro en .outre qu'il avait T-ijn pression

que .les demandes d'achat- d.e titres-du Crédit minier provenaient de la clientèle et non du désir de Rochette d'aebater des titres. ̃ ;v ̃••• Puis M. Jaurès, président 'de là commission, lui demande s'il peut dire quelles sont les personnes qui ont fait des ventes

(.

R. Non. Je sais que les,, phjs gros vendeurs chez moi, notamment îa maison Rivaud-Kinkelin, avaient les plus étroits rapports avec la préfecture de police. Lorsque MM. Rivaud-Kinkelin se sont présentés pour faire partie de la Chambre syndicale dont je faisais partie, je me rappelle avoir vu auT leur projet de contrat le nom de M. Yye.8 Durand comme commanditaire. C'était en 1907. ̃̃̃•̃̃̃ Nous faisions, mon gendre et moi, quelques objections à l'admission de la maison Rivaud-Kinkelin. Le président de la Chambre syndicale nous a dit « Ne faites pas d'oppositions, MM. Rivaud-Kinkelia nous apportent leurs relations avec la prélecture âe police. », '1 D. Quelle est l'importance des pertes que vous avez faites ? `? R, Cela dépend de ce que donnera le Crédit minier. D, Dans le cas où le Crédit minier, aurait pu faire honneur à 6é$ engagements vis-à-vis de vous, quelle aurait été- votre situation ? 2 R. Elle aurait été bonne. D. Pour quo vous ayez remarqué le' nom de M, Yves Durand sur le projét^décontrat de la maison Rivaud-Kinkelin il faut, que vous, ayez étudié la question de très

près.'?. •' ̃•̃̃

R M. 'Riyaùd, qui a été 'employé chess' moi, avait fait quelques affaire^ pour- 'M. Yves Durand. C'étaient des affaires: $i(t\9,

grande importance. C'est la raison qui a 'ar-

rêté mon àtteri tion sur le nom de M*. Yves Durand; '"n ̃ ̃̃" ̃̃̃• ̃ *f<id L'audition de Mi Quautirt a ,'p.Ht fuï sur ces. roots,. :̃̃ ̃:̃ ':̃.

ilP~~i1 ~,y.

i:'Dvâh¥ sà:lè'éâifëë"d'é'.r l'â.p^èk'tHMî, f1a commission a entendu M. Gh.apuis, ancien président du ïrihunaJfJeièonTinïerçe,1 ,qui s'.i?st expliqué, sur la .faillite du Çjçëdit" minier. On sait qu'à' la tribune .(Js.'lft Chambre on s'était étonné de la r$$U i d i avec laquelle cette faillite,- avait £t.ô prononcée. ̃"̃• .•̃̃.̃̃ ,;i r M. Cha^puis expose ainçi lei phases 4@

cette affaire: -̃̃ -;j t. ::>:];̃-

R. Le lendemain de l'arrestation de Rochette, j'ai ordonné une enquête, qui a été confiée à ÎVf. Faucon. M. Faucon ne m'a. pas, fait de rapport écrit; il m'a dit qu'à raison, de l'obscurité qui régnait, dans les comptes, il croyait que la faillite s'imposerait dans un certain délai. M. Faucon a pris ensuite son oongo annuel. M. Vacher avait été chargé,, le 14 avril, d'une enquête sur le Banco fràncoespanol. .̃-̃̃'

Le 24 avril, il m'a soumis un rapport concernant le Banco, où il me faisait part de. renseignements concernant le Crédit miuiW» C'étaient des affaires connexes, ̃ Le second rapport de M,; Vacher a dû. ê|ro déposé le 29 avril, dans la matinée. Le 29 avril, un mercredi, à trois heures, je reçois une demande d'audience de M, Graux, administrateur séquestre. Il m'a, dit « J'apprends que vous allez faire déclarer la faillite du Crédit minier. » J'étais interloqué." A.' ce moment, M. Vacher est arrivé. Je ,1'ai' reçu seul. Il m'a appris que, le soir, les pou- volrs de M: Graux allaient prendre fin', qu'il était tenu de verser un million au Banco et! 600,000 francs au Crédit minier II m'a paru à ce moment qu'il y avait une décision grave.. Je suis allé chez le proçureu.!1 général, de mon plein gré, seul, n'engageant que moi. ̃̃• M. Berr, M. Monter, M. Reg»âult.;s$ sont trouvés dans le même cabinet. M, Graux a été appelé et a dit qu'il n& voyait pas d'autre solution que la faillite. ,;̃ II a répété ceci, lq soir, devant la. section

qui l'a entendu.

Ce qui a été dit dans le, cabinet 4\1 pf9c.U"- reur général ne pouvait avoir aucuhie. in*' fluence sur le Tribunal de Commerce. Rentré au tribunal, l'audience a été- sus» pendue, i '̃̃̃-̃ Les juges composant la section sont entrés, dans mon cabinet. MM. Graux et Yachep y sont venus. Le président d'audience a demandé nette-» ment à M. Graux si la faillite s'imposaU, La réponse a été affirmative. La section a ensuite délibéré; elle- a approuvé la demande que j'avais faite aupre» du procureur général. La déclaration de faillite, après examen du rapport des syndics, MM, Grau,x et Y/aehér, s, été prorioncéo. •' > Après une série de questions posées, par M. Jaurès et qui tendent à déter* miner si le procureur général, le prqcu-:reur de la République et le juge d'ins̃truotion ont insisté auprès de 'h{. Gha' puis pour que la faillite fût prononcée de suite questions auxquelles M. Gha*puis répond par la négative, l'ancien président du Tribunal de commerce dé- clare que la section chargée de se pro» noncer sur la faillite a. délibéré conte* moment à la loi. Elle était, au surplus,, suffisamment édifiée par le rapport :qui avait été fait par M. Vacher et- par les explications de M. Graux.

L'audition de M. Ghapuis s'est terminée sur cette observation de M, Jaurès qu'il importe de signaleB: •, ̃ i D. Pouvez-vous dire si la section a p?oî noncé la faillite à l'unanimité'?

R. -Je ne fe'aWa'is'vou's le dire' D. •– Vous "avez 'dit qu'à' deux réprisesM.- Gràux- s"étaii pjonancé- câtégaigquçniènt pour la faillite. -i J'apprends à M. Chapuis qu'hier M, Graux a afijrme très énergiquèment" à la" epmmis-

iSiojtqu'iï s'était prinon^è -côntïe. :1a JfaiultkJ

II est impossible que la commission- no»


̃* PAR FIL. SPÉCIAL

cherche pas à préciser les souvenirs de MM. Chapûis et Graux sur ce point.

lia question sera. élucidée en septembre.

Xa confrontation, )

II est trois heures et le .moment si impatiemment attendu par la-commission est, venu. Enfin! on va tout savoir. ou, du inûins, oh le croit. MM. PicJi.er.eau, Gaudrion et Yves Durand sont introduits et- je débat commence,

̃ Kl.' Yves Burand interrogé sur lea déclarations faites avant-hier par MM. Gaudrion et" Pichereau, ne cache pas l'embarras qu'il éprouve en présence des versions contraditoires de M, Piche-

reàu ̃ ̃̃* -'̃̃ ̃'• ̃̃̃'̃ ̃̃̃̃̃'̃

M. Yves Durand. Je suis un peu embarrassé, pour réppndre &M* Pichereau, qui a Bôutew trojs versions différentes. ̃ -L<a pBemjérç, qu'il était propriétaire des actions. Nerva et des actions Hefia la deuxième, q\i!JU; notait propriétaire que des, actions Nerva la troisième, qu'il n'était propriétaire niidés unes ni des autres.

̃fl à- BÔutewi également trois versions touchant le mobile qui l'a fait agir, .̃_̃: Je me suis présenté |m compagnie de M, Prèvet.chez M. Gaudrioft-le 30 mars. i M, 0aiïdripn> 4 qui- nous avons demandé s'il, voulait ..être plaignant, nous a dit qu'il ne 1er voulait pq,^ mais qu'il avait un plaignant, -M. Picherèau.

MM.<SaH<i?i#RGU8 avait présenta M. Pi-

h' M.;¡,~a1,l~~i~p noqf¡! ,a.v¡¡.lt lm;¡¡ontaM. Pt-

cner1eaii.. ;v(; .-̃ ̃•

-;Jjiè samedi' matin, je me suis présente chez MisGraudrioïii.La plainte- était rédigée. Celleci ne portait que sur les actions Nerva. J'ai fait observer qu'il était indispensable^ de mentionner tous les titres îiojit M.Pichereau était propriétaire.

jtf. Gaudrion a reconnu, le bien-fondé de mes 'observations; Il a ajouté un post-scriptum. J'étais convaincu en sortant de chez M. Gâ'udriôn que M- Pichereau était réellement propriétaire dèstitres. 1 1.

M, Gaudrion. J'apporte le démenti le plus formel à l'affirmation do M. Yves Durand qife j'aurais représenté Pichereau comme propriétaire à Gorbeil de 150,000 francs. J ai présenté Picherèau à M. Yves Durand, qui ̃ m avait demandé « Voulez-vous être plaignant tf'ai'dit « Je neveux pas l'être. J'ai quelqu'un. » M. Yves Durand m'a dit « Peut-on compter sur lui ?»̃ "M. Yves Durand. Je donne un démenti formel à cette'afurmation,

-Etvoijà! '̃>- ̃>̃̃'••• ;̃> ̃

'Puis le débat oontinue. Il s'agit de savoir si:M, Yves Durand savait, avant de voir M.'Prevèt, que M. Prëvet avait un plaignant tout prêt- M. Yves Durand assura- qu'il, q'avait; jamais entendu parler de Gaudrion et de Pichereau avant d'entrer chez Prevet..

Puis M. Jaurès, pose cette question à l'ancien, chef de cabinet du préfet de poficeî: '̃̃ °

D. -i- Vous avez trouvé vraisemblable que M; Picherèau eût reçu 25,000 francs pour dérfosef' IV plainte 1 7 ̃ •̃ ̃•̃ B.. Oui. i. ̃•̃̃'̃ ̃ Cette réponse ainsi reproduite par le compte rendu analytique fausse la déclaration de M. Yves Durand.

^rQuii .a-.t-.il dit en réalité* cela ne m'étonne.pas; Et il en aurait touché 25,000 autres, d'un autre côté que cela ne m'étonnerait pas davantage». II y a une nuance, comme on' le Voit, qu'il importait de

nptèr- ̃' .'•"̃ ̃

M. Jaurès fait ensuite préciser par Gaudrion et Pichereau les conditions 4ans lés(jù&ïl,es es g5,Q0Q francs ont été

versés. *'̃ ̃

D.'ji.it. Gautjrlon. M. Pichereau a-tril

f'eçit rêëlleme'ût les 25,000 francs ? ?-

M, Gaudrion. M. Piehereau a dit que je les lui av^is prêtés, niais je les lui ai donnés. ïlie Jûte les rendra pas. Quand j'ai demandé à MvPichereaU dJêtre plaignant, je ne le lui aimé .demandé sans lui offrir un bénéfice; je lui avais donné par acomptes jusqu'à concurrence de 15,000 francs. 'Le' 8 mars 1910, M. Pichereau est venu me dire.X « J'en1 ai assez de cette affaire. Je n'ai pas touché suffisamment. Je ne sais pas comment' vos affaires vont tourner. Je veux 25,000 francs-

v J'ai dit à:. M. Pichereau ce sera. 15,000 francs ou rien. Je lui ai versé 10,000 francs en 'èS~6ceBS()J111antes:4 condition qu'il maintiendrait sa plainte.

îVoici l'acte; ̃

M. Pichereau. Je voulais retirer ma pluinte. J'en avais assez,* tout le monde me tapait dessus.. ̃

M. Gaudrion. •»• J'ai donné 15,000 francs d'abord et 10,000 francs ensuite à M. Pichereaa. Je n'ai pas. voulu qu'il revienne à. la rescousse. J'ai acheté les droits. M. Pichereau.– Je ne nie pas que M. Gau4ripn.;în'ait;r <ionné 25,000 francs, mais je ne •Vaudrais pa» qù'.os.;dise guè j$ Je^ ai Jonchés le.matin. •"••. ,• ̃

''Mi. Jaurès revient encore sur-la visite

d&M^ ïyesJCiHjand .à^M, Preyet*et l'on

vu "kohcïciiULoi onu jidic-?oa-i:. ̃ li

répète encore les mêmes choses, sans i plus de clarté ni de précisions.

Ce débat, qui devait être sensationnel et qui ne fut, en somme, que fastidieux, se termine sur ces phrases D. Est-il d'usage à la préfecture de police d'envoyer des fonctionnaires supérieurs pour rechercher un plaignant contre quelqu7un? R. C'est la première fois que cela m'est arrivé.

D. N'avez-vous jamais eu en main une plainte quelconque ?

R. Si j'avais reçu une plainte queloon-

Sué, je l'aurais envoyée au- procureur de là

République.

̃ D. à M. Yves Durand.– Quand vous êtes arrivé chez le procureur de la République, avez-vous ou l'impression que vous y étiez attendu? ̃'̃'̃

R. J'ai eu l'impression 'très nçtto que M. le procureur n'était au courant de rien. M. Gaudrion et M, P|GherGau.;se rjeti-

rént. C'eat Dru..

M. Jaurès pose ensuite quelques ques^ tions à M.Yves Durand sur sa çom-^mandite dans la maison de. coulisse tli' vau.d-Kîrikeiin. D. ̃ M. Quantin a dit qu'en 1907, la maison RivaudsKinkelin avait demandé à faire .pariie.ilu .syndicat des Eiaijsonsi qui font des Qpèrationsà terme etque'TOus"ûgùrioz'daiïs

le projet de contrat. >'

R. -r- On ne m'a- jamais soumis ce projet de contrat. M. Rivaud: m'a dit -quelques mois avant de fonder sa maison « Je tiens à m'entourer d'amis. d Je lui ai répondu « Je n'ai pas d'économies, ne m'inscris pas. » D. On a dit à la maison Quantin de ne pas s'opposer à l'entrée .dans le- syndicat do la maison Riyaud-Kinkolin parce, qu'elle apportait des relations avec la préfecture do police, .•̃ ptt

La maison RivaudrKinkelin a-t-ello pu

faire usage: de' votre nom sans vous avoir consulté? `? R. Je sais que M. Quantin a affirmé ce- fait devant le juge d'instruction. M. Gaston-Dreyfus, président du Syndicat des banquiers des valeurs à terme, lui a. donné un (Jémenti formel sur ce point.

D. Comment n'avez-vous pas compris que vous vous mettiez dans une situation impossible en acceptant un part de commandite dans une maison de coulisse ? '1 =

R. J'avais une part de 12,500 francs. Je ne croyais commettre aucune incorrection. Je m'en rapporte à l'apprôeiation que M. Caillaux a formulée sur ce point lors de ma première audition.

Af. le président. Dans des conditions un peu différentes. La commission entend .'ensuite M. Chopy, président de la, chambre syndicale des banquiers en valeurs au comptant.

Le seul point vraiment intéressant de cette déposition est celui-ci

D. ¥erriez-vous, demande au témoin M. Jaurés, un inconvénient à ce que des inspecteurs de l'enregistrement, agissant au nom de la commission, soient admis à procéder sur les livres des coulissiors à des relevés et à des vérifications ?

R. C'est un cas un pou spécial. Mes pouvoirs, de présidont s'arrêtQiit là. Je peux demander officieusement à mes collègues s'ils accepteraient. J'ai peur de rencontrer de la part de certains d'entre eux une opposition. Personnellement, je suis à votre disposition. D, A quel moment pourrez- vous consulter vos collègues ? Y 1 R. Je tâcherai d'avoir, une réponse d'ici à lundi.

M. Rivaud, de la maison RivaudKinkelin, dont M. Yves Durand est un des commanditaires, est a son tour introduit.. M. Rivaud déclare tout d'abord que sa maison n'a fait d'opérations pour aucun parlementaire, aucun fonctionnaire et aucun magistrat.

Sur les allégations- de MJVQuantin, M. Rivaud apporte la réponse suivante,; R. La déposition de M. QUantin est un tissu d'erreurs. A cette époque, M. Yves Durand ne faisait pas partie de- la Société. Il est impossible que M. G,ast.on-Dreyfus ait tenu le langage que lui à prêté M. Quantin. D. M. Quantin a dit qu'en 1907 votre maison avait demandé à faire partie du Syndicat des maisons de valeurs à terme, qu'elle rencontrait des résistances et que parmi les pièces 'que vous produisiez à l'appui de votre demande figurait un projet de contrat dans lequel était inscrit le nom de M. Yves Durand.

M. Quantin a ajouté, que pour vaincre les résistances de sa maison, M. Gaston-Dreyfus lui avait dit qu'il avait tort de faire obstacle à l'entrée de la maison Rivaud parce qu'elle apportait ses relations avec laPréfecturede police.

R. Cîela est inexact et je ne puis pas accepter les explications de M. Quantin, qui me tient pour un ennemi personnel. M. Quantin nous avait demandé mon frère et à moi de nous associer avec lui. ̃̃ Nous. n'avons pas tardera à nous apercevoir que.la maison .Quantiu était; au-dessous do ses affaires.. ̃ ̃ -'̃ ̃'̃̃̃

Quaad. -j'ai -voulu- par la suite fonder une.

jlf~dE.ill v /}JO'.} il.i£J1:J:J {HIÚ ¥ür:'u.I~bL:l.<j¡;

maison avec M. Kinkelin, M. Quantin a fait opposition à l'entrée de ma maison dans le syndicat.

Je suis allé trouver le président du syndicat des banquiers des valeurs à terme, et je lui ai'fourni des renseignements sur la situation de la maison Quantin. M. Quantin a été obligé de quitter la chambre syndicale quelques semaines après. Ce sont des choses qu'on ne pardonne pas.

D. Vous contestez qu'il y ait eu un projet de contrat dans lequel le nom de M. Yves Durand ait été inscrit ?

R,. 'Il n'y a eu qu'un seul projet, c'est celui qui a été accepté. Si M. Yves Durand avait voulu être mon commanditaire à cq moment je l'aurais accepté.

D. Vous n'avez pas à ce moment proposé à 'M'. Yves Durand de s'associer avec ̃ vous ?

R. II est possible que j'en aie parlé à M. Yves Durand. Eifes négociations- ont duré ̃ un an et demi. i:. ̃ :• :•̃ ». Enfin, sur un autre,, point, tout à fait capital, 'parce qu'jl montre jusqu'où M. Jauria yeuï». entraîner la icdm-riiission 1d'enquête, la déposition de M'Bivaud est intéressante

D.v– yos livres sont en ce moment l'objet ̃ d'hrie expertisé. Vôu"s 'désobligerai t-il ̃ do vous prêtera des rffcher.chos qui seraient faites

̃ pAr Ji-a ;.commi-ssi.on,;dîenquôtei ;par 'les ;^oi«B

dos inspecteurs 'des finances et de l'eriregistrement'en ce cjui touche- les opérations qui 'suraient 'été faites avant et au moment dq 'l'arrestation de Rochette?

R. II y;a déjà, cinq experts qui ont vu ,mes livres, Je lie demande pas niiBÙx que de vous donner '.satisfaction, si j'ai le droit de lo Taire niais'jc me demande si je puis'mon-' trer le nom de mes clients sans y être contrdint par un mandat' do justice. Je demanderai 1 autorisation à mes blieiits.

D. II estimpoàsible de limiter d'avance les investigations dés inspecteurs dés fina'ndes et de. l'enregistrement. Nous leur demanderdns de relever le nom des personnes qui ont fait des opérations sur les valeurs de Bourse.

R. Je .vous demanderai de prendre l'engagement, au nom de la commission, dé ne pas livrer les noms à la publicité.-

Le président. C'est un engagement que nous ne pouvons pas prendre. ·

Le garde des sceaux s'est engagé à nous communiquer tout le dossier de l'enquête ouverte. Mais nous aurons la garantie d'avoir fait faire les recherches par'des fonctionnaires en qui nous avons une confiance absclue.

R- D'ores et déjà je me rangerai à ce qu'aura décidé M. Uhopy, président de la chambre syndicale.

M. Rivaud a termine. Il" est sept heures et l'on entend encore M. Delacherie qui expose, dans une courte déposition, les conditions dans lesquelles il a été devant le juge d'instruction, au sujet de la plainte Gadot, et comment il 'a été l'objet d'une plainte de M. Rochette. Enfin, la séance est levée.

La commission terminera aujourd'hui la première partie de ses travaux. Elle entendra M. Prevet et M. de Plâs, puis, contradictùiremeiït, MM. Quantin, Rivaud et Gaston-Dreyfus, président' du syndicat des banquiers des valeurs à, terme.. Et la commission a'en ira en vacances.

N'aurait-e^Bipas mieux* f^ij de, commencer par ? .&

':̃-̃̃ r;M»\; ^.iiguste Avril.

LA CUISINE EN ÉTÉ

.y~

Après de si vilains jours, yoici enfin Tête. Ménagères, hâtez-vous de .prendre vos précautions contre lés chaleurs prochaines. Conservez la fraîcheur dans vos appartements en éteignant l'antique et sulfocante « cuisinière ». Et comme il faut. tout de même déjeuner et dîner, ouvrez au contraire le robinet de votre fourneau a, gaz. Aussi bien, vous y trouverez tous bénéfices propreté, rapidité, hygiène, économie d'argent..̃̃̃N'êtes-vous pas abonnées au gaz? Prévenez le bureau le plus voisin de la Société du gaz de Paris; il en existe dans tous les quartiers. Sans délai, les renseignements nécessaires vous seront donnés. Le fourneau ? Vous en trouverez de tous les modèles dans les magasins d'exposition de la Société: 8. rue Condorcet; 65, rue de Turbigo; 112, boulevard Raspail 25, avenue Hoche 83, boulevard Voltaire 43, avenue de Saint-Mandé; 53, boulevard Rochechouart 16, rue Franklin.

Presque sans vous déranger, vous aurez, par l'emploi du gaz à la cuisine et dans' l'appartement, augmenté le bienêtre de-la. famille, et vous n'aurez pas pour cela grevé votre budget, puisque l'ççlairage et la cuisine par le gaz sont, de -,tous les tsystèmes connus, le plus .avantageux à égalité de rendement.

.1\ ,("n,)

LE SANG NOUVEAU

On ne saurait trop insister sur le rôle que joue le sang dans l'organisme

vivant.

Point n'est besoin d'avoir étudié la biologie ni pratiqué la médecine il suffit d'avoir du bon sens et d'écouter battre son cœur pour soupçonner cette importance.

La vie, somme toute, n'est, comme ;Le Dantec l'a magistralement établi, qu'une longue bataillé entre les éléments cellulaires et les éléments morbides du' .dehors et du dedans.

Or, le sang est tout à la fois le théâtre ̃et -l'enjeu de. cette, bataille sans fin. Si l'organisme" succombé, c'est parce Iqu'èje ,sai]g ne. peut plus, lui fournir les .moyens de spûtenir la'lutte..C'est 'parce que chacun des organes dont, il se comîpose se trouye./d.ans ifr situation d'une ̃ciiâdelle assiégée à qui; feraient à la fois 1 défaut les. munitions et les vivres. Par le fait, ces divers organes, avec ;leurs fonctions distinctes mais pourtant ;st)lidà.ires, n'ont d'autre commun. déno;inina'teur.que le sang où ils baignent !C'ést::d'ans'lé sàiig qu'ils puisent les- principes nutritifsemprutés sous forme de chyle au bol, alimentaire, et que chacun d'eux s'incorpore, préalablement métamorphosé en sa propre substance. C'est dans le sang que.circulentçt opèrent ces Indispensables phagocytes qui,, faisant œuvre à la fois do police ot d'assainisseripent, ont en réalilej-la charge de la police du for ihtériéurv A ce compte, il vade soi que si le sang vient a s'appauvrir ou' se vicier, ce n'est pas seulement la dénutrition qui s'ensuit ce. peut, être aussi bien l'engorgement, l'intoxication, la décomposition sans merci.

D'où cette, conclusion dont la. logique impérieuse ne tolère aucun palliatif; qu'il faut faire le possible et l'impossible pour s'assurer en permanence le bénéi|ce d'un sang frais, pur et riche To bc é'.not ta be!

S'il s'agit simplement d'éliminer les impuretés, la besogne ne semble pas démesurément difficile..A ce point de vue, certains dépuratifs ceux surtout qui.ont une action spécifique (tel l'urodonal, cet incomparable dissolvant de l'acide urique) font positivement merveille.

Mais quand il s'agit non plus de nettoyer ou de rectifier le sang, mais de le fortifier^ l'entreprise devient singulièrement délicate comment, en d'autres termes, rafraîchir, régénérer, refaire le sang usé ? C'est ici que l'autour s'embarrasse.

En réalité, il n'est qu'un seul et unique moyen de remédier au mal c'est de fournir du sang neuf au patient. Cette idée est si séduisante que dans tous les pays et à toutes les époques, on a essayé de la faire entrer dans la pratique. Telle est évidemment l'origine de ̃la transfusion sanguine qui, .trop hasardeuse et n'ayant pas, d'ailleurs, donné les résultats qu'on avait a priori le droit d'en attendre, a fini par tomber dans l'oubli.

D'aucuns avaient songé à tourner la difficulté et administrant, par la voie stomacale le sang desséché et réduit en poudre. C'eût été parfait, si les manipulations qu'il fallait, pour l'amener à cet état, lui faire subir, n'avaient pas le tort de lui enlever le meilleur de ses qualités et de ses vertus.

La biochimie n'était pas encore 4ssez' avancée pour résoudre le problème qui, en fin de compte, vient d'être seulement résolu, grâce à la science et à l'ingéniosité de M. Chatelain, sous les espèces et apparences de ce miraculeux globéol, qui fit, le 7 juin dernier, l'objet d'une communication à YAcadémie de médecine par le docteur Joseph Noé, ancien chef de laboratoire de la Faculté. Le globéol n'est autre chose que de la quintessence de sang vif condensé en pilules.

Directement extrait par des méthodes nouvelles, non plus du sérum, mais du protoplasme, de la pulpe même des hématies, le globéol contient nécessairement tout ce qui constitue le prodigieux pouvoir galvanisateur du sang, ses principes les plus actifs, ses ferments solubles ou non, ses anticorps, ses métaux, ses oxydases, etc., toute la .lyre! Prendre du. glo-béo!, c'est donc, sans métaphore, s'inoculer du sang frais,

£*««? ^Li^ort cnjiXjiXj.^uiwcaei;

d'autant plus précieux qu'il a été systématiquement enrichi, au titre voulu, avec du fer colloïdal et du manganèse colloïdal, c'est-à-dire des métaux parfaitement assimilables et doués d^uno énergie prodigieuse pour en faire du sang idéal, du sang extra.

Telle est la thèse que le docteur Joseph Noé a soutenue avec une suggestive éloquence et un luxe d'érudition inouï, en présentant ce merveilleux globéol à la docte assemblée, à qui, en matière pharmacologique et thérapeutique, appartient de droit le dernier mot. En résumé le globéol n'est autre chose que de l'énergie vitale en pilules. Rien d'étonnant, dès lors, qu'il donne des résultats si extraordinaires ainsi que: le constatent déjà un ancien interne; le docteur Crucéanu, et: nombre. de. médecins dans l'an.émie» la chlo-- rose, la convalescence,; la dépression nerveuse, la- neurasthénie la tuberculose, etc. ̃ Comme -ils ,semblent, déjà loin .les temps barbares, datant pourtant d'hier, où, pour se donner du ton, les pauvres anémiques se croyaient obligés de se gorger de viande crue, ou de s'en aller, chaque matin, à l'abattoir, boire .à. l'exemple de JVU16 de Sonxbreuil -r-1 un plein verre de sang..

•- ̃- Emile Gautier.. 1 P- S. Le flacon de globéol (2 pil. à chaque repas), franco 6 fr. 50 la cure iritégrale (4 flacons), franco 24 francs. Union postale. et colonies, franco 7 et 26 francs. Aux Etablissements Châtelain, 207, boulevard Pereire, Paris (Métro, Porte-Maillot) et .dans les bonnes pharmacies de France", .qt.' de l'étranger, notamment chez tous les dépositaires de 1 Urodonal.

BOMMAISB

1 DE NOTRE

Supplément kittépaipç

PE DEMAIN

ERNEST DAUDET. L'Héritière V ALBERT Guinon Revues d'été La-fgadio HEARN. Boutimar, la Colombe Etienne REY. Les maisons de Balzac PAUL Gaulot Marguerite Petit ̃ Les Petites Victimes

de la Terreur

Georges Grison,« Le siège de Paris ra-! conté trente ans

d'avance

G. DE CASTAUDY. Les vacances' de François /cr

à Louis-Philippe

Ghirjod Les débuts delà Dette publique en France

André Beaunier. A Travers les Revues Gabriei* Pérense La première annexion. de la Savoie à la

France

PIERRE DE Bouchaud. Les délices du jardin Stanislas Rzewuski.. M. Weyssenhopp Louis Bertisol. « La jeunesse de Louis XIII »

L'Amiral von Tirpitz

ET

LA MARINE ALLEMANDE

Si quelqu'un doutait encore du rôle capital que les navires joueront dans les luttes à venir, il n'aurait, pour se convaincre de son erreur, qu'à méditer sur l'effet produit en Allemagne par le récent discours de M. Asquith sur la nécessité d'accroître la flotte britannique, et' qu'à voir l'émotion qui s'est répandue partout, au delà du Rhin, ces jours-ci, lorsque le bruit a couru que l'amiral von Tirpitz, le rénovateur dé la marine allemande, voulait abandonner 1-e pouvoir.

Ce ne sont là, il est vrai, que deux des multiples incidents de la rivalité maritime qui, depuis plusieurs années, me t aux prises l'Angleterre et l'Allemagne. Mais il s'en faut que ces pays soient les seuls à développer leurs forces navales dans des proportions énormes.

Toutes les nations sont entrées en lice tour à tour, lançant un éclatant défi à ceux qui rêvent de la chimère de la limitation des armements les EtatsUnis poursuivent avec continuité, depuis. la présidence de M. Roosevelt, l'accroissement de leur flotte le Japon, après quelques années de recueillement, à la suite de son heureuse guerre avec la-Russie* vient de manifester son désir d'augmenter sérieusement sa marine;

l'Espagne reconstitue la sienne; l'Autri-

che, qui jusqu'ici n'avait possédé que des unités d'un tonnage relativement restreint, entreprend la construction de Dreadnoughts l'Italie a mis, d'un seul coup sur chantiers, quatre navires géants auxquels elle veut donner un armement formidable pour en faire, suivant un mot depuis peu mis à la mode, des Super-Dreadnouf/hts, etc. -s Je viens de dire toutes les nations. Je me suis trompé. Il en est une, en effet, qui ne suit pas, ou qui suit mollement la poussée qui entraîne les autres dans la voie de l'expansion navale. De la marine, elle se désintéresse indifférence, aveuglement? Les deux, à la fois. Les choses de la politique extérieure ne la touchent pas, absorbée qu'elle est'par les mesquines questions de la politique de clocher pu d'arrondissement, qui est la sienne. Elle fut pourtant naguère ta. seconde des puissances maritimes, mais ce', rang, :ëlléTa perdu pour ne plus occuper aujourd'hui que le quatrième, demain; lecin,quïZmeapres7eJapon;après-demain

le sixième après l'Italie ou l'Autriche.

Car c'est que là où nous en sommes," puisqu'aussi bien on a deviné qu'il s'agissait de nous Tandis qu'autour, do' nous chacun sur mer, nous demeurons "statio'n'nàîres". C'est à" peine s'ï- nous réparons les pertes que l'usure n'a'turolle des navires produit dans "nos escadres.. Et, du fait des progrès -des autres, nous déclinons graduellement.

-̃• ;• ••̃- -r-.

Donc,- l'Allemagne entière s'est émue' à 1^ ipensée que le ̃.s.ocrétair,c d'Etat k l'Office de la marine, l'amiral von "Tir-" pitz, allait donner' "sa 'démission. Cela prouve que les sujets de Guillaume II sont reconnaissants à ce ministre hors ligne de tout ce qu'il a fait pour la grandeur de l'Empire. Cela est à leur louange, mais ce n'est vraiment que justice. Soutenu, encouragé, inspiré, si l'on veut, par le souverain qui avait dit un jour, à Stettin, la célèbre phrase « Notre avenir est sur mer! », il eut de rudes combats à soutenir au Reichstag pour faire voter ses programmes navals notamment ceux de 1906 et de 1908, qui- amendaient la fameuse loi navale de 1900, mais il eut surtout le rare mérite de mener l'exécution de ces programmes avec une méthode et un esprit de suite qui. ont permis à l'Allemagne de posséder, à l'heure actuelle, la seconde flotte du monde pour un minimum de dépenses.

Que la marine allemande ait passé en douze années, de 232,000 tonnes à 633,000, que ses unités cuirassées aient passé,, dans le même laps de temps, de 8 à 37, c'est le résultat de l'heureuse conception de gouvernants qui ont eu conscience des nécessités de la moderne politique mondiale. Mais que cet accroissement de forces vives ait été réalisé dans des conditions d'économie sans pareilles, c'est le résultat de la sage et prévoyante administration de l'amiral von Tirpitz. Avec un budget qui est, pour l'exercice 1910-1911, de'440 millions, alors que le nôtre sera de 416 millions, l'Allemagne compte aujourd'hui 37 cuirassés à flot, de moins de vingt-cinq ans d'âge, tandis que nous en avons 22 seulement. En 1915, l'Allemagne aura 41 cuirassés de moins de vingt-cinq ans d'âge, dont 29 Dreadnoughts ou Super-Dreadnougts, tandis que nous en aurons. Non. Je n'osa pas dire combien nous en aurons! Mais ce n'est, pas seulement pour la bonne gestion des crédits mis à sa. disposition que l'amiral von Tirpitz jouit en Allemagne de la plus enviable renommée. Il a su vraiment faire de la jeune marine de l'Empire un modèle que l'on pourrait partout imiter avec profit.. Tant de choses sont à louer en elle la, parfaite homogénéité de ses escadres., la rapidité de construction de ses navires, l'entraînement de son* personnel, les mesures prises en vue de la mobilisation, etc-

On comprend donc l'émotion qu'a suscitée le bruit de la démission du secrétaire d'Etat à la marine, et la satisfaction qu'à fait naître la nouvelle que ce bruit ne reposait sur rien. La flotte allemande ne subira aucun changement. Elle poursuivra méthodiquement j'insiste sur ce mot sa marche en avant. Car, nos voisins se souviennent de la parole cé.1èbre que prononça le chancelier de Bülow, il y a dix ans, et à laquelle les événements actuels donnent comme un caractère de prophétie « Au vingtième, siècle, les peuples qui ne seront pas' forts sur mer seront relégués, comme'' des figurants/a l'arriërQ plan de, du monde. » Marc Landry^


Autour ~tapoMique

Le budget de 1911

Là commission du budget, réunie, hier ma-.tin sous la présidence dB -M. Thierry vice-- président, a examiné le budget des travaux publics. Les réductions, apportées par elle ont été de 100,000 francs. Tille: a également étudié le budget des. cultes, à propos duquel elle a décidé d'entendre le président du Conseil.

Cette audition a eu lieu, au, début de la séance de jjaprçs-nridi.M. Briand n'ayant pas fnsisitV" pour: Faugmentatibn de crédits destinés à la direction7 des associations, la question de fond nia p4s'été aborflée et sera examinée au lïionient de la loi de finances. La commission a entendu ensuite le ministre du travail qui fa entretenue de la mise en train et des dépenses des retraites ouvrières. Ces dépenses atteindront vraisemblablenien't, Comme on le sait, 45 millions pendant tannée- 1911, .• î

La commission a examiné ensuite le budget du travail et celui des beaux-arts. La commission a, sur ce dernier budget, adopté une. proposition de M. Jules Roche relative à ..la suppression de la digue du Mont-Saint-Michel. Depuis longtemps cette question était" en* suspens. Elle vient, grâce à l'intervention très énergique de M.Jules Roche, d'être réglée favorablement. A l'unanimité "la commission aapprouvé la proposition. A. A.

AFFAIRES MILITAIRES A Saumur. îs;ous avons dit hier qu'une délégation 4;offiç.iers italiens, .arriverait demain à Saumur, sous la' conduite du général Grepri.

Notre ambassadeur à Rome, M. Barrere, accompagne à Saumur les officiers italiens, qu'il présentera augénéral Mazel, commandant l'Ecole de càvaleriè.Le' général Mazel'a a donne des ordres pour que les meilleurs chevaux de carrière de TEcole fussent mis à la disposition du général Grepri et des autres officiers, qui viennent non seulement assister au carrousel du 1" août, mais encore suivre les examens que sont en train de passer les officiers des divers régiments de cavalerie autorises à faire un stage à Saumur.

LA JOTONÉE. i

Obsèques: Mme Isidore Wolff (réunion à la maison mortuaire, 39, avenue d'Eylau, 3 heures). ̃ Cours et conférences Ligue de. l'Aliment pur :'M. le docteur -'Lénglet "la Ligue de l'Aliment pur: soii but » (Université populaire,;157, faubourg Saint-Antoine, 8 h. 1/2).

̃̃'i '^<s\s* ̃

Info^giations

Conthe la dépopulation '̃' Afin de parer au danger toujours croissant de la dépopulation,. M. Ambroise Renëù,- conseil 1er municipal, voudrait que l'Assistance publique réduisît la part faite aux lïosp'icés et aux .aliénés, dans le bûitY.iâe-1 porter au -maximum de ses ressources disponibles les dépenses faites en faveur des mères, des enfants et dès tuberculeux guérissables. Il y a donc .lieu; d'étudier une réorganisation des services municipaux' et départementaux J l'assistance, et de réduire les dé'pensé's_§pit: dî^4tg,biiss,ements d'aliénés, soit cjel^îoiptces^de vrerllards; ces dërniers|pDurrQnfe être placés: ,ctans*les colonies familiales. • Le cimetière turc du Père-rLachaise A laf-'suite-d'mr entretien qu'il a eu aveoïNeâjinl-Eddiji, de retour de France, le Sultan- a -âonné-une somme de 400 IL-

vresHtfr»u,e3 pour la réparation et ren-

tretié.nQlèa .s'épu-Hures musulifiaries ,au

cime)^f ë'il Pere^LachaiseJ

cimet¡ 8;OÜPëro'¡:Lachaise:'

Un bon régime

Pour les arthritiques et rhumatisants, le meilleur régime est de boire aux- repas l'eau de VichyrCélestins, qui se trouve en bouteille et demi-bouteille dans tous les restaurants..

Fumeurs'

La régie vient de mettre en vente les exquises cigarettes « Chantecler >; faites parMùratti'dii tabac d'Orientle, plus fin. Réclaiiie^-en- partout les si coquets étuis.- '• ,̃̃ ,̃ Jean de Paris.

'̃L^jr^–

La PRESSE DE CE MATIN

'–M&<

LA POLITIQUE ;̃'

VEcîair

L'affaire Rochètte;

Qu'on, arrûÇo Un nialhonnéto homme un, peu trop tôt, personne no s'en "indignera ou presque personne, si vraiment cette opération s'accomplit dans un intyiièt;public.jM,ais. qu'on fasse s.er-

̃vir la loi ù:la' satisfaction de vengeances parti-

culières ou d'appétits personnels, ou bien qu'on arrête illégalement un homme irréprochable, voilà co que. chacun juge: cr-hninel..

Cela condanmo^ la préfecture de police, si elle veut qu'on ne regarde pas de trop près à ses façons de procéder, à no jamais servir que l'intérêt public et à n'arrêter, jamais un innocent, c'estrà-dire à ne commettre ni erreur, ni abus de pouvoir.

Paris- Journal

Dès l'origiae do l'affaire Rochètte, il apparut que la plainte qui actionna la police et la justice avait été machinée en vue de coupables agiotages. Los révélations produites devant la commission d'enquête parlementaire ..sur le concert du trio Pichereau-Gàudrion-Cliapiro ajoutent à ces'données certaines l'autorité d'un aveu. Il est,donc établi que les manigances de, ces trois hommes n'avaient rien de moral à l'excès, et que ce qu'ils cherchaient c'était moins le salut de l'épargne que les bénéfices réalisés à son détriment.

Pour la découverte de cette vérité qui éblouissait les, regards bien avant, l'interpellation de, MM. Jaurès, Leboucq et Ceccaldi, il semblera peut-être exagéré d'avoir mis en branle le pouvoir législatif de la République française. Et nous maintenons.que ces interrogatoires de magistrats', suivis de la confrontation des tripoteurs qui relèvent de leur justice, ne sont point 4e notre métier.

Là Petile République,

On ne voit toujours pas poindre lo scandale, le vrai, le bon scandale.

Peut-être le trouvera-t-on dans des manœuvrés de Bourse auxquelles auraient participé des fonctionnaires. C'est surtout dans cette direction qu'il faut chercher.

Evidemment, tout cela n'est pas très brillant, <mais ce n'est pas non plus aussi formidable qu'on aurait pu le supposer. inexact; de, prétendre

Pour tout dire, il serait inexact de prétendre

que la montagne accouchera d'une souris. Elle en recèle plusieurs. De temps à autre, on aperçoit un bout de museau où une oreille.Mais c'est bien probablement tout ce qu'oàen tirera. V Aurore

La grâce de Graby.

Les polémiques auxquelles donnèrent lieu le recours en grâce et l'exécution de Liabeuf sont encore-présentes à l'esprit do tous. Chez Graby, aucune explication possible, riotis allions dire aucune ex'cuse.'L'assasgHi 'dcMiftcGoiiin n'a tué que pour: voler. 11 tué comme tue.le.plus vulr

éffiEerafâ'ap'achésrÀTic-oin aotrè; espoir" çnieceM du vol ne l'a hanté. Il n'a pas tué pour se venger. Alors? pourquoi le gracier, si l'on n'a pas .gracié l'autre ? Et pourquoi, si on voulait le gracier, n'a-t-on pas gracie Liabeuf ? Encore une fois, nous ne récriminons pas contre la décision qui so.us,trait Graby au peloton d'exécution. Ce .sont là de 'simples, réflexions. Mais, nous en sommes sûrs, beaucoup de gens, en apprenant la grâce du soldat, les feront comme nous. Le Radical:

Soldat, Grabyne pouvait être envoyé à l'ëchafaud il devait être fusillé.

Eh bien, soit que M. Deibler, dont c'est le métier, coupe des têtes Mais que de jeunes et braves Français fassent la besogne du bourreau, voilà. certes, .un châtiment que n'eussent pas mérité les soldats désignés pour faire partie du peloton d'exécution

En signant la grâce de Graby, c'est surtout leur grâce que M. Failières aura signée. Il leur aura' ainsi épargné une corvée répugnante, et cette raison suffit pour qu'on approuve l'acte de clémericc- du chef de l'Etat,

Le Petit Journal

Au 31e, à Melun

Un caporal, chef de tir, qui devait faire -partie du,peloton d'exécution, n'hésite pas à nous dé-

clarer

Nous espéripns bien tous que ce gredin serait exécuté Vous ne pouvez pas savoir combien nous, avons eu à souffrir de cette affaire. » Ainsi,moi qui vous parle et qui suis de Melun, quand, avec d'autres camarades, nous sommes retournés là-bas, après le crime, on nous montrait dans la rue et on nous disait Tiens, en voilà, du régiment des assassins. »

» Au camp de Châlons,on nous a un peu tenus à l'écart. Nous ne sommes cependant pas solidaires de « types comme ça. Aussi, je vous jure que nous l'aurions fusillé sans hésiter.» Et c'est la note générale parmi tous les hommes du régiment. Chez les sous-officiers, quoique l'on se montre plus circonspect, on trouve que les « hommes" ont raison. •. Le Petit Pai-isien:

La disproportion des peines prononcées contre les deux coupables fut, probablement, un des arguments qui provoquèrent la clémence présidentielle. ̃̃̃

Avant de partir pour le bagne, où il finira pitoyablement ses jours, Graby sera dégradé, comme le fut Michel, le 4 juin dernier. Sa, dégradation aura lieu incessamment– .demain, matin, samedi peut-être et également dans,la cour de la caserne des Tourelles, occupée' par le 31' régiment d'infanterie âuquelil appartient encore.

Gazette des Tribunaux

,g-0QIIII80

Cour d'assises DE LA SEINE. Le coup défendu.

Williams est boxeur de profession; et il est nègre. C'est fort à la mode depuis le triomphe du noir Jack Johnson. Williams a de gros poings, de gros muscles, !uri large cou, une figure toute ronde, sans saillie, avec un nez épaté tout ce qu'il faut pour. être sur la planche un « encaisseur de premier ordre ». Et. en voyant, hier, à la Cour d'assises, les poings solides de ce boxeur, on songeait que, dans le combat, il devait porter de ces « cross » ou de ces « uppercuts » décisifs. Williams est accusé d'avoir tué; non pas d'un de ces coups de poing qui assomment un adversaire et le laissent « knock out » le long des cordes. Pas du tout, cet homme robuste, qui ne devait craindre personne, aurait, d'après l'acte d'accusation, tué avec un couteau, comme le plus vulgaire, le plus débile des apaches.

Lé 28 février, le boxeur nègre était, vers deux heures du matin, dans un bar de.la rue Roçhechpuart. Public mêlé, nécessairement. On cherche querelle au nègre « Eh! là-bas, le nègre Va donc te faire blanchir! » Williams sourit de ses dents blanches; il a le calmé "des forts. Les jeunes gens, clients habituels du bar, s'enhardissent, le menacent de leurs poings. Williams s'en va, c'est un. calme et un doux. Mais il est noctambule; au lieu de rentrer chez lui, il va de bar en bar et il rencontre à nouveau ceux qui l'insultent.

L'un d'eux, un nommé Duck, un de ces individus sans profession définie parce qu'ils en ont trop, se jette sur lui, et c'est la bataille.

Une belle occasion pour ce professionnel de la boxe de montrer le poids de son poing fermé. Il va donc se mettre en garde et. frapper, c'est son métier. Quel beau combat à poings nus, quel beau « contest » comme l'on dit, il va pouvoir soutenir, ce boxeur contre le maigre apache! Jamais une occasion pareille ne se rétro nvera pour montrer l'utilité de la boxe.

Duck s'écroule; non pas, disait l'accusation sous le coup de poing redoutable du nègre, mais un coup de couteau lui a ouvert l'artère fémorale. Williams, ce boxéur,.aurait usé d'un coup défendu et ouïe le marquis de Queensbury, dans ses règles de boxe, n'avait même pas eu à prévoir. Il est vrai que le couteau, disait Edmond. About, est une arme de profession, et c'est pour un "boxeur le meilleur' moyen de mettre knock out son adversaire la victoire est si simple et si sûre, qu'il restera à terre même. plus dès dix secondes réglementaires.

Pour ce coup défendu; Williams était hier poursuivi en Cour d'assises. « Je n'ai jamais eu de couteau, disait-il, c'est t Duck qui avait ouvert le sien, et dans la lutte il s'est blessé. » •'

Le jury a admis cotte thèse, et après plaidoirie de Me Alcide Delmont a acquitté Williams, le boxeur nègre.

NOUVELLES JUDICIAIRES

La lro Chambre a prononcé hier- la mise en liquidation de la Société immobilière,de hôpitaux pour enfants tuberculeux, dite OEuvre d'Ormesson. Le Tribunal a nommé liquidateur M. Pélegrin.

̃̃

Nous avons parlé du procès que soutenaient MM. Noté et Grosse contre M. Ossowetsky, à propos des disques phonographiques qu'ils s'étaient engagés à enregistrer pour le compte d'une maison de phonographes.

M. Noté perd son procès. Le jugement déclare qu'au mois de décembre 1906, avant l'expiration du contrat qui le liait, M. Noté avait reçAi une lettre de M. Ossôwetsky lui demandant de venir chanter devant le phonographe. Or, dit; le jugement, M.'Naté aurait pu venir et enregistrer les trente-sept morceaux qu'il restait devoir. Il avait bien en deux séances chanté treize fois devant le phonographe. Et «il est constant que sa voix se prête plus que toute autre à l'enregistrement». Il a donc eu tort de ne pas exécuter son traité. M. Ossowetsky obtient 1,000 francs de dommages-intérêts.> ̃

̃M. Gresse, lui, gagne son procès, qui n'était, pas identique. M. Ossowetsky n'avait pas demandé à M. Gresse; à l'époque voulue de s'exécuter.

:̃̃̃. ;y* '̃'̃:

Le briquetier Lebon, .syndiqué militatit, aperçut sur un échafaudage un'

'•maçon qui travaillait. II "gravit' rapidement l'échelle et avec autorité demanda au travailleur sa carte de syndiqué. Le maçon, nommé Beguin, craignant une mauvaise affaire, remit sa carte à Lebon, qui remarqua aussitôt que le payement des dernières cotisations n'y était pas inscrit « On sait bien que ce sont toujours les mêmes qai travaillent », et en même temps il le poussa si brutalement que Beguin tomba de 'échafaudage et se cassa la.jambe.

Lebon a comparu hier devant la 10e Chambre correctionnelle, et-sur le réquisitoire de M. le substitut Tortat, s'est entendu condamner à huit mois de prison. Georges Claretie.

(DE NOS CORRESPONDANTS)

Clermont-Ferrand. Le Tribunal correctionnel de Clermont juge une importante affaire dont les débats ont occupe donze longues audiences et dont l'instruction avait duré dix-huit mois l'affaire Huguet, qui, a soulevé une grosse émotion dans toute la

région.

M. Huguet était conseiller général du canton deVertaizon, président des conseils d'administration de plusieurs grosses affaires industrielles régionales;- il occupait une situation considérable dans le département. En 1907, il ne fut pas réélu au Conseil général cet échec politique fut le signal de sa ruine. Les unes après lés autres ses affaires tombèrent; la faillite arriva, puis la banqueroute dans laquelle furent entraînés de nombreux cultivateurs1 du Puy-de-Dôme qui. ayant pleine, confiance en M. Huguet, avaient placé entre ses mains leurs économies. L'enquête judiciaire ouverte amena la découverte d innombrables malversations détournements de fonds, abus de confiance, détournements de marchandises warrantées, etc., le tout représentant une eseroqueriede5à600,000 francs. Huguet fut arrêté en février 1909. Parmi les personnes qui furent dupées par le prévenu figurent les frères François et Sadi Carnot, fils de l'ancien Président de la République, qui se sont portés partie civile.

Pendant tous les débats, l'inculpé n'a cessé de faire preuve d'un cynisme déconcertant. On a beaucoup ri lorsque le président, tirant des lettres du volumineux dossier, lettres adressées par Huguet à des « clients», fit remarquer que ces lettres portaient l'en-tête du ministère de la justice. C'est, en effet, du cabinet même du garde des sceaux, M. GuyotDessaigne, dont il était l'intime ami, que l'accusé d'aujourd'hui expédiait ses missives importantes. On devine pourquoi.

On vous connaissait donc beaucoup au ministère de la justice? demande M. Pons qui. présidait.

Oui, mais maintenant on ne m'y connaît plus! répondait Huguet avec un sourire amer.

Dans son jugement, rendu dans la soirée, le Tribunal a retenu ces trois chefs d'inculpation banqueroute, infraction à la loi sur les warrants et abus de confiance et, faisant la confusion des peines, a prononcé une condamnation à un an de prison. Huguet, envers la partie civile, est en outre condamné à restituer le montant des 100,000 francs dé billets signés par MM. François et SadiGarnot, dont, il avait fait un usage frauduleux.– Monïeil. ̃̃̃

Guérel. .La' Çoùr d'assises a condamné aux travaux forcés à perpétuité, pour assassinat et vol, le. nommé Louis Gagnière, précédemment condamné à la. peine de mort par la Cour d'assises de la Haute-Vienne, dont l'arrêt fut cassé par la Cour de cassation.

Nouvel les D/}fer§M

̃̃- ̃̃̃'̃_ ̃̃A PARIS :• ? ̃̃̃Uf.,

LA CHARITÉ

Nous avons reçu pour la famille Lapierre, de Vitrjr, recommandée à nos lecteurs C. D. L., -M francs. Mme E. M., 10 francs. M. -G. Dubàsty, 10 francs. Anonyme, 50 francs. Comtesse de R; 20 francs. Timbres-poste, 5 francs. Rose, 10 francs. .A.. G.67, £0 francs. Total 135 francs. Liste précédente i 20' francs. 'é- '̃Total' 155 francs.

Merci à nos généreux donateurs. Que quelques autres répondent encore à notre appel et cette pauvre famille sera sortie de la situation terrible où elle se trouve.

.IJI

SUICIDE

M. Verstraet, administrateur de la Société anonyme du Canal des Deux-Mers, 26, rue Mogador, s'est suicidé hier.

M. Verstraet poursuivait depuis de longues années le rêve de l'entreprise colossale dont il avait été le promoteur. Les déceptions successives qu'il avait -éprouvées l'avaient pro- fondément déprimé. ̃

Depuis quelque temps, il était atteint de neurasthénie, et prétendait qu'on lui volait ses idées.

C'est dans une villa qu'il habitait au 11 bis, rue de Charlebourg, à la Garenne-Colombes, qu'il s'est tiré deux balles dans la tête. Il était âgé de soixante-quinze ans.

LA SÉQUESTRATION DU PHARMACIES Mme Brunet, la femme, du pharmacien de la rue Saint-Paul victime d'une séquestration, MM. lloymond, Guillevic et Moncassin, qui ont coopéré à l'enlèvement de M. Brunet, ont été interrogés hier par M. Bourdeaux, juge d'instruction.

Ils sont inculpés de violences et complicité.

L'ASSASSIN DU BOIS DE BOULOGNE

On se souvient que le samedi, 2 juillet on trouvait dans un massif du bois de Boulogne le cadavre d'une femme qui avait été étouffée avec un morceau de son jupon. Cette femme fut reconnue pour une nommée Jeanne Leroux qui se livrait à la débauche., M. Hamard, chef de la Sûreté, fit rechercher les femmes qui'faisaient comme elles et exploitaient le Bois..Seize d'entre elles se plaignirent d'avoir été l'objet de violences de la part d'un individu qui, les assaillant à l'improviste, cherchait aies bâillonner et les étouffer avec leurs'jupes. Elles fournirent le signalement de l'agresseur.

Ce signalement était celui d'un individu qui tous les jours était vu dans le Bois,.al-. lant et venant. On l'àrrèta. C'est un nommé Oscar Gowaertz, né à Saint-Josse-ten-Noode, près de Bruxelles, âgé de vingt-neuf ans, demeurant place Boulnois, aux Ternes. Confronté avec les femmes, il a été reconnu par elles. Il avoue du reste avoir exercé des violences sur elles. Il en tenait un jour une sous son genou et l'aurait étranglée si un passant ne fût intervenu. Il prétend agir ainsi, poussé par une force invincible. Pourtant, il dit ne pas se rappeler avoir assassiné la fille Leroux. M. Kastler, juge d'instruction, l'a fait écrouer à la prison de la Santé.

LES PHARMACIENS DE PARIS

Les pharmaciens de Paris ont consenti, sur les démarches du syndicat des préparateurs, à fermer tous les soirs, à neuf heures, à partir du 31 juillet, Mais s'il est juste d'assurer aux préparateurs quelque repos, encore ne fallait-il pas sacrifier les intérêts des malades, qui, nuit et jour, peuvent avoir besoin de médicaments.

Pour arriver ce double résultat les pharmaciens ont résolu- de créer dans chaque arrondissement une pharmacie corporative

Met' lôi-'f raî§- diôlaMssëmèB4--ss3»iitfeuppoï-

tés par les pharmaciens de l'arrondissement et le service assuré à tour de rôle par chacun d'eux elle restera ouverte pendant les heures de fermeture des autres pharmacies, soit de neuf heures du soir à huit heures' du matin.

Durant les mois d'été, de juin à octobre, elle facilitera l'application de la loi sur le repos hebdomadaire, en ouvrant. le dimanche toute la journée. Les pharmaciens du treizième arrondissement, il y a huit jours, avaient adopté le principe de la création d'une pharmacie corporative. Les pharmaciens du neuvième ont récemment nommé une commission composée de MM. Bélières, Bernhard,Carron, Grosjean, Lacroix, Lavergne, Monnebay, Mounié et Tinardon, pour élaborer un projet'de règlement susceptible d'être appliqué 'immédiatement, en attendant l'organisation d'une pharmacie de nuit.

•Aux termes du règlement proposé-paria commission, il sera formé autant de groupes de quinze pharmacies que les nécessités du, service l'exigeront. Chacun de ces groupes assurera, par roulement, le service de nuit. Le tarif minimum sera celui de la 17e édition du tarif de la Chambre syndicale des pharmaciens de la Seine, les spécialités seront vendues au prix marqué.

Tous les pharmaciens seront tenus d'indiquer à l'aide de deux affiches, l'une intérieure, l'autre extérieure, l'adresse du pharmacien de service. La liste sera également déposée dans, tous les postes de police' de l'arrondissement.

Le service de nuit sera assuré à volets ouverts jusqu'à une heure du matin et ensuite ̃à la volonté du pharjnaciein, à volets clos ou ouverts. ^ii-.

Un comité disciplinaire veillera, à l'observatiori dq ce règlement toute infection sera passible d'une amende de 100 francs. Trois pharmaciens seulement, dans les vingt arrondissements, ont refusé de fermer leur officine à neuf heures.

L'ACCIDENT DE MUc CAVELL

M. M. Mouilleron, que Mlle Cavell accuse d'avoir voulu l'assassiner et tl'être cause de sa chute d'automobile, a été entendu par M. Berthelot, commissaire aux délégations judiciaires. Il a confirmé ses précédentes déclarations.

M. Chaulaye, également entendu, a; dit la jaême chose. Selon oux Mlle Cavell s'est effrayée sans raison et s'est jetée hors l'automobile. ;-̃̃; L'AFFAIRE DUEZ Un certain nombre de directeurs de journaux financiers ont été convoqués par M. Hamard, pour aujourd'hui.Il leur demandera divers renseignements sur l'affaire Duez,

L'EXPLOSION DE villejuip

A- la suite de la confrontation à laqqelle il a procédé hier, M. Drioux a mis en liberté provisoire l'ouvrier Didtch, inculpé, on le sait, d'avoir placé dans l'usinede M. I^eblànc, à Villejuif, la cartouche de dynamite dont l'explosion avait déterminé la destruction d'une machine-outil. Gette mesure a été prise à la suite de discordances qui existaient entre les témoignages dés personnes qui prétendaient avoir vu Didtch la nuit de l'attentat.

..ï ̃'̃. j UN'.ESCROG '•̃ M. Susset. commissaire de police;1 du quartier Sàiut-Fârgéau, fait' rechercher par la 'Sûreté un individu qui se;présente dans les familles qui ont'uh fils au service militaire. vIl se dit sous-officier et prétend venir'donner "des nouvelles àti jeune soldat. il se laisse 'inviter à déjeuner ou à dîner et, avant cfe' partir, demande et obtient presque toujours quelques pièces de cent sous pour le petit. 'Inutile de dire que celui-ci n'en voit jamais un rouge liard.̃ ̃

Il y a contre cet escroc.pluis ,de quinze ̃'plaintes. UN BOURREAU d'enfants- '̃'̃ ••̃

II y a un an, Mlle Joséphine L. âgée de vingt-sept ans, employée dans un, grand magasin, épousait un ouvrier plombier, de .cinq, ans plus jeune qu'elle,Pierre Nouallet ':et qui est actuellement soldat au 101° de ligne, à "Saint-^Çlpud. Mlle L. avait un enyfant, le petit Henri, âge de deux' ans, que'

Nouallet reconnut, mais auquel it-vôuà une

^véritable haine. Chaque fois qu'il venait en jtpermissioii voir sa ïetnme, le pauvre bébé .était l'âbjet' de ses brutalités.

Lundi, Nouallet vint en permission de huit jours. Quand il arriva à leur logement, ,36, rue du Moulinet, sa femme était absente. IL en profita pour aller chercher le .petit Henri, qui était chez une voisine, et le frappa brutalement. A sa rentrée, Mme Nouallet voyant l'enfant la figure tuméfiée, appela au "secours. Des agents intervinrent. Nouallet jura de ne plus' recommencer et sa femme lui pardonna. Mais mercredi soir, en rentràntj elle constata que Henri avait la bouche brûlée. Eperdue, elle s'enfuit avec son enfant 'et alla demander asile à une voisine. Nouallet alla la chercher, la fit sortir et la nnia de coups. Puis, comme la foule ameutée voulait le lyncher, il monta chez lui, s.e barricada et menaça de tuer quiconque ap-^ procherait.

•s (, Malgré cela, M. Delanglade, commissaire 'de police, son secrétaire, M. Benin, et les agents Foucault et Spuigle enfoncèrent la porto et, après une résistance acharnée, se Tendirent maîtres du furieux qui a été envoyé au Dépôt.

V DEPARTEMENTS UN. TRAIN CAMBRIOLÉ

Orléans. –Le wagon-poste de l'express 21, qui part* de Paris à 7 h. 50 du matin pour arriver à Orléans à 9 h. 32, et de là se dirigef sur Toulouse, a été cambriolé en cours de route.

Six sacs de dépêches, treize paquets d'enveloppes chargées et une dizaine d'obligations au porteur ont été trouvés sur la voie à cinq kilomètres d'Orléans, prés.. die* Saint"Cyr-en-Val. x H,.A Les sacs et les pli&«étaient vides.

L'inspecteur des postes et le commissaire de surveillance ontTrurert une enquête. On ignore encorqcqijpinient le vol a pu être commis. Il est probable, toutefois, que le voleur avait des complices à qui il a jeté, du wagon, les valeurs dont il s'était emparé.

LA GRÈVE DE LENS

liens. Uii des mineurs dont les grévistes demandaient la réintégration, le mineur Nicolas, a quitté de lui-même les mines de Lîévin. Ge départ ayant fait tomber le principal grief des grévistes, l'accord entre eux et la Compagnie a pu se faire assez vite.- Après une entrevue avec la direction, les mineurs ont' tenu une réunion dans laquelle a été votée la reprise du, travail. ,'̃ Çà et là

La tempête souffle au large de Brest. Le bateau Anne-Marie, du Rebecq, a chaviré au milieu du goulet. L'équipage a pu être sauvé par un bateau-pécheur d'A^dierne. On mande de Dunkerque qu'un incendie a détruit une filature à Sey-en-Basseville. Les dégâts sont considérables, et l'un des sauveteurs, M. Henri Masselin, a été assez grièvement blessé.

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un.oii deux' GRAINS DE VALS*

Courrier dej.a Bourse

Paris, 28 juillet.

Iliyfiarâît que tous les éléments d'alarme dont les journaux étaient remplis ont disparu par le coup d'une baguette magique. A Londres, à New- York, et à Paris, les marchés sont en pleine reprise. Que s'est-il donc passé de nouveau?

Simplement ceci c'est que, malgré toutes les leçons du passé, il y avait des fous qui s'étaient encore livrés à des spéculations exagérées et leurs engagements avaient pris des proportions telles qu'ils ne pouvaient supporter la, moindre baisse. Ce sont ceux-là qui, dès qu'ils sont obligés de liquider, creusent le fossé sous leurs pas.

Je n'ai, pas voulu, à ces heures difficiles prendre la responsabilité d'engager nos lecteurs à se défaire de leurs titres, parce que je ne voulais pas les exposer à les reprendre plus chers quils ne les auraient vendus. Je ne serais cas surpris, qu'étant données les grosses différences que vont révéler les comptes de liquidation il y ait encore à l'heure des règlements des défaillances qui entraînent quelques heures • de baisse. Peutêtre aussi toutes les précautions pour éviter cet ennui ont-elles, été prises. En tout cas, nous sommes en face d'une situation épurée, mais d'un marché convalescent la progression, pour être saine, ne me semble pas devoir être brusquée.. t Marché officiel. La lîente a regagné 5 centimes à 97 30..

L'Extérieure espagnole reste ferme à 94 90, La situation économique de l'Espagne paraît en voie d'amélioration. Le commerce des vins, notamment, profite de la hausse considérable des prix de vente.

Le Turc se maintient à 94 80, nullement impressionné- par les nouvelles d'Orient. Les fonds russes sont fermes. Le 5 0/0 i906 gagne 5 centimes à 104 80, le 4 i 12 0/0 20 centimes à 99 65,

Le Brésil 4 0/0 se raffermit légèrement à 8985.

Les établissements de crédit sont' en reprise générale. La Bjmque de' Paris regagne 7 francs à 1,787, le Crédit lyonnais 2 francs à 1,416. L'Union pârisienne est en reprise de 8 francs à 1,014. Le Crédit mobilier se raffermit à 694. La Banque privée progresse à 432.

La Banque nationale du Mexique' a poursuivi son mouvement de relèvement à 1,144. La Banque russo-chinoise a regagné 9 francs à 560. On a cru. un instant que.le vol commis par le caissier spéculateur arrêterait les projets de fusion avec la Banque dp Nord. Je crois savoir que les négociations, très avancées, n'en souffriront aucun retard. La Banque de l'Umon à Moscou s'est maintenue à 815 la Banque de commerce •privée à Saint-Pétersbourg est ferme à 590.

Le Suez est à peine un peu plus lourd à 5,447.- ̃ ̃̃̃ La Thomson-Houston se maintient à 752. Les Omnibus (jouissance) sont calmes à 333 les actions nouvelles se sont relevées de 633 à 640..

Le Métropolitain. regagne 2 fr. à. 570, le Nord-Sud est également plus ferme à 311. L'action Popp a repris à 752.

Les Chemins de fer nationaux du Mexique ont regagné 3 fr. à 133. Les Tramwaijs de Mexico, par contre, sont de nouveau plu$ lourds ii 616, sous l'influence ,de quelques réalisations. Il doit y avoir,une' position cachée. Mais la valeur est bonne. Les actions de préférence du Brazil Rai lwây sont soutenues à 507.

heRio Tihto a îiiolltê rapidement de 38 francs à 1;674, sur des • bruits d'allure asB6Î5 'mystérieuse d/après .lesquels una entente serait conclue entre les gros producteurs de cuivre pour arrêter la surproduction. On avait parlé, jusqu'ici, de la constitution d'un vaste trust -'qui aurait englobé toutes les grandes usines de cuivre. Et l'on répondait avec raison qu'un 'pareil projet était dangereux au moment où les trusts sont l'objet, en Amérique, des attaques que l'on sait. En effet, un trust peut toujours'être suspecté d'accaparement. Mais tout autre: chose serait une entente '.conclue entre les producteurs en vue de limiter leur production aux besoins dé la consommation. Il n'existe pas, semble-t-il, de loi qui puisse forcer un industriel à produire plus

qu'il <ae veut.

Là Sosnoivice à gagné 7 francs à 1,442; la Bxiansk est ferme à 330.

Les Naphtes de Bakou sont en nouveau ^progrès de francs à 795.

La Central Mining se relève 412, sous l'influence des déclarations faites à l'assemblée des actionnaires.

Marché en banque. Les meilleures dispositions se sont accentuées sur le marché sudafricain. La Mand Mines a monté de, 3 francs à 223 50;la Goldfields, de 3 francs également à 151. La CrowiT, Mines s'est relevée à,220 et YEast Rand k 133 50. La City Deep a gagné i fr. 50 à 111.50.

Les valeurs de, diamant sont en reprise sensible. La De .Neei~ a regagné 13 fr. à 424, la Jagersfoniein 3 francs à 213 50.

Les valeurs territoriales ont profité de l'amélioration générale. La Çhqrtered se,raf-,fermit à 39 25, la Mossamédès à 17 et la Zambèze à 21 75,

La Lena est restée bien tenue à 97. La Spassky a regagné 2 fr. 50 à 93. C'est un cours attrayant, si l'on tient compte des perspectives d'avenir de cette affaire. 1,'Oriental Carpet est en nouvelle reprise de 4 francs à 354.

Jta Thomson- Houston hellénique a fléchi à 99 50.

Les valeurs de caoutchouc ont de nouveau regagné du terrain. La Société financière se relève de 18 francs à 390, la Alalacca, de 4 francs à 268.

Les valeurs de pétrole sont également mieux tenues. La Spies reprend à 27 25, la Maikop à 16 50.

Armand YveL

New-York, jeudi (dernière heure). Le Stock Exchange, aujourd'hui, a été animé les transactions ont porté sur 925,000 titres, dont 226,000'Steél, 127,000 Reading,- 127,000 Union, 85,000 Amalgamated, 45,000 Southern Pacifie, 29,000 Atchison et 23,000 Rock Island. Dès l'ouverture, on'fit preuve d'activité les cours montèrent, notamment ceux du Rock Island et des Chemins Canadiens. Wall Street, marchant sur les indications venant d'Europe, appuya le mouvement général, et la hausse fut rapide, le train étant mené par le Southern Pacific et l'Union. L'entrée du groupe Kuhn-Loeb dans le Rock Island fut favorablement accueillie et aida à la hausse du papier Harriman.

Puis les baissiers firent leur apparition. Mais elle fut de ceurte durée. En effet, l'Amalgamated accusa une fermeté sensible; on annonçait que la production du métal rouge serait. limitée..

Ensuite, il y eut des fluctuations dans un sens et dans l'autre pour terminer eii bonne avance.

Le compartiment des obligations a été actif et forme sur presque toute la ligne. Le marché monétaire reste facile; le prêt pour le jour le jour a varié entre 1 1/2 0/0 et 2 ,0/0; le dernier emprunt a été conclu à

1 1/2 0/0.

En clôture le cuivre, 11 90 demandé, 13 10 offert.

INFORMATIONS FINANCIERES COMPAGNIE GÉNÉRALE DE RIC-DE-JflNEIRO. L«s obligations 5 0/0 or de cette Compagnie, introduites sur le marché de Paris à, 447 fr. 50. sont gagées sur tout l'actif social, évalué à 17 millions au premier inventaire et composé notamment de 1° Une ligne do chemin de fer, une sucrerie, une. distillerie, et des plantations de:canaes à sucre, dans. 4'Ktat.4'Q.:Pai-ach,yba; '•'̃̃ 20vUne ligne de chemin de fer, une-&ucrerie,

1 ;aiïe #i|tiîïëptê "ei ̃4è» plantàSBfi8> '& ^ilwaes* à1 stocre dans l'Etat de Serg-ipe;

& Une grande raffinerie moderne èt,peM»c« iionnée,-la..seule usine de ce. genre au1 Brésil,- à Kio-dejaneiro. ̃ ̃ Ilest à' remarquer qus, les deux chemins da fer de la Compagnie, destinés principalement^ faciliter, l'exploitation de ses immenses plantations, sont raccordées aux lignes d'intérêt général. •"̃̃̃" :• COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE DE PARIS. Situa-' tion au 30 juin 1910

ACTIF

Caisse etBanque.Fr. 79.017.860~05' Portefeuille. 821.530.649'!26 Reports 136.610.421.46 Correspondants Ë r 'O' caissement" 83.458.'t5<n64 Comptes courants débiteurs. i73.548.~3S\34 Rentes, obligations et valeurs diverses. 7.089 167 36 Participations acancières. 7.571'67485 Avances garanties. 152.854.9i4 3fi Comptes débiteurs par accep- 'O'

tattons. 134..029.428.12 Agences hors d'Europe. 13.463.552~49 Compte d'ordre et divers.. 19.456.46347' Immeubles. l5.841.°)44. Fr. 1.644.472 ~85'~5

PASSIF:

Capital Fr. 200.000.GW

Réserves. 36.020.678'3Q

Comptes de chèques et comp- v tes d'el5cdmpte 585.305.152\62Comptescoura.nts créditeurs. 590.77t.n9.94 Bonsa.ëchëanceaxe. 57.198.738!55 Acceptations. ~3t.332.477 66 Compte d'ordre et divers. 43.843.9C3&3 Fr. 1.644.472.t85;40

CRÉDIT FONCIER DE FRANCE. La situation au 30' juin 1910 fait.ressortir sur celle du mois précé- dent les variations suivantes

Actif ̃ f Espèces, effets, va-»

leurs diverses

avances sur titres. et

correspondants. 303.7i0.841 -f- 14.248.724 Prêts hypothécaires i 1.

et communaux 4.175.428.364 -f- 18.532.616 Sem. d'annuit. échus. 30.433.107– 2/401. 916 Oblig.retir.delacirc. 176.809.793– 302.906, 1mm. acquis par la So- ciétéàlasuit.d'exp. 11.830.729– 142.129 Divers. 85. 827. 390' 11 ,061.002 Dépenses' d'administ. 2'.373.9â0 +~ :395.658, Passif Réserv. etprovisions. 272.094.353 -K 778.6Ï7 Dépôts en compt.cour. 76.316.937 -j- 2.120.328 Correspondants 1 63.066. 673" +' 551'.850, Obligat. fonc. et com-

munales en circulât. 3.831.018.389»- 29. 342.492Divers 143.133.970+ 2.337.546' Profits et pertes 8.439.472 >p 1Y384Y073" `

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COURRIER M THÉÂTRES Ce soir 1 n l'Opéra à 8 heures, Samson et Dalda (MlloGermameBdilac, MM. Fran< Note, Paty, Lequien; la Kornqane ^Mlle Aida Boni11. A (a Comédie-Française, a S h. l''i, le Demi-Monde [Miiip^ Su/aune Devoyod, (.re- niât, Favollo, Francinu Glary, MM. Raphaël Dullos, Louis Delaunay, Jacques Forioux, Paul Numa, Falcop.mer, Gauch DjcaidV Au Vaudeville, à ?) h. l/'ï, le Scrrel de Polichinelle (Minet Mane-Laure, Andruo Syl-( ̃sane, MM Arvd, Lucien Prad, la petite- Gentcs, etc ).

A la Renaissance [saison beljjei, à 9 heu- res, le Mai w<ie de Mlle lieulcmam (M. Jacque, Mlle Lucienne Roger, M. Bciry Au Gymnase, a 9 heures précisas, Miquptte et sa mère (Mmes Leone Devimeur. Gil- berte, Claudia, MM Armand Numes, Dieu-1, donné, Cil. Dechamps). i;1 A l'Athénée, à 8 h. 1/2, Un enlèïïeirj,enï\'kt 9 heures, le Danseur inconnu, cpniédie ça 3 actes de M. Tristan Bernard (Mlles SUz. Goldstein.Âel, Annie Perrey,de Sivry, Ldui'y, Bussy, MM. Henry Krauss, Bér'tiç, Garât, Gallet, etc.). 4' Au théâtre Apoilo, 9 heures, la, Veuve joyeuse (Mmes Jenny Bernai, Deliane, Lahdon, MM. Soudieux, Maury, Vitry.'Barklett). Au jour, le jour

Ce soir reparaîtra,.sur la scène de l'Opéra,, la Korrigane, le délicieux ballet de M. \Vi- dor, qui n'avait pas été représenté depuis longtemps. C'est'Mlle Aida Boni qui' en in- terprétera le principal rôle. Mlles Bàrbiér,. Meunier, Sirède et Lozeron soht'ôga'lemeftt' "de" cette distribution. La Korrigane passera après Samson et Da*- lila, qui aura ce soir une remarquable dis- tribution, puisque c'est Mlle Bœllac qU1' chantera Dalila, M. Franz, Samson M.'NOtô, le grand-prêtre; MM, Lequien et Paty, lés autres rôles. j- '.̃

Nous croyons savoir que MM. Messager "et Broussari vont monter l'Orphée .de Gluck.. C'est M. Muratore qui en chanterait le, :prihr cipal rôle; ̃ •'

̃ ̃ -̃̃"

Mlle Germaine Le Senne, la belle Hêro- diade de Salomé, comme elle fut une Val- kyrie et une Valentine remarquables dans les Huguenots, vient d'être réengagée pour trois ans par MM. Messager et Broussan* ;•

•.

On vaplacèr à l'Opéra un buste.de Chape-, ron, le regretté décorateur. Un comité a. cris celte initiative il est placé sous la présî-' dence d'honneur de M. Dujardin-Beaumét^, sous-secrétaire d'Etat aux Béaux-Ârt;s,et ftë', MM. Messager et Broussan, directeurs de; l'Opéra, de M. Gailhard, etc. Le sculpteur Charles Pourquet,- chargé d'exécuter' le. poptrait du grand artiste, vient d'en, achever la,' r maquette. Le «omitéet le fils dé Chaperon, M. ;En*- gène Chaperon, peintre militaire, viennent:, d'approuver l'œuvre du jeune sculpteur do' talent, réussie en tous points. Ce buste sera inauguré à, l'Opéra au inçis; d'octobre prochain.

Mlle Brozia chantera demain soir à En- glien. I,a belle cantatrice interprétera; Thaïs, un de.ses meilleurs rôles, un de ceux s'aïfirme le mieux son talent. ',̃•

*̃» ̃- "̃̃

La ComédierFrançaise affiche, pour ce soir, le Demi-Monde. Mlle Suzanne Devoyod repren- j, dra, à cette occasion, le rôle de la baronne d'Ange, une de ses plus remarquables, une de ses plus brillantes interprétations. Mlle Six- ̃ zanne Devoyod aura pour principaux parte- naires, MM. Raphaël Duflos, Louis Delatt» nay, Jacques Fenoux,,Paul Numa, Mmes Gè- niât, Fayolle, Francine Glary, MM, :Falo«a- ;i, nier, Gaudy..

iM: Georges Berr larriycra aujourd'hui^ à', ? Saint-Jean-de-Luz. Il; y passorïu une partie dé ses vacances. Yacances bien gagùees^sif j 4 l'onr songe à la somme de travail qaeHe^tr&si1


ûistingTiè sociétaire a donnée, cette saison, à la CemédiéiFraneaise.^En dehors des très nombreux rôles du répertoire courant où son autorité et son talent lui ont fait une situation prépondérante, M. Georges Berr a repris, avec le succès, q*ie nous avons enregistré à plusieurs reprises, le MctriageFigaro et les Romanesques. Il a .créé, aux applaudissements unanimes de la critique et du grand •public, le principal rôle du Peintre exigeant; oh, sa verye.et sa fantaisie sont irrésistibles, et, 4ift§iîa, délicieuse pièce de M. Miguel Zamacd|srfez Fleur merveilleuse, il a campé, en plein pittoresque, avec une truculence débordante et précise qui eut ravi Théophile Gautier, le personnage de Gobeloussej ajoutant ainsi, au thiâfrs comique un nouveau type inoufiliable. Il g/ été. un semainier consciencieux et infatigable, dépensant, sans compter, son temps et ses .peines, surveillant attentivement le, répeitoire, donnant aux auteurs de pièces

nouvelles de discrets et précieux conseils.

nÓuv,e,l,18s, de, d' .,i,s,c,r,ets seg Pl'éc, ieu, x conseils..

Il faisait bénéficier ses élèves du Conserva-

toire-Mu' même dévouement qu'on apprécie dans-la" maison: de'Mplière, et les résultats du grand concours où sa'classe triompha (sepfeyéciQïnpBnsies, dont un premier prix et deux seconds prix) attestaient, il y a trois seroaines, l'excellence do son engeigiieinent. M. Georges fierr avait vrajrnent droit à dos

̃vacances,

['" ''̃'̃̃;

Mëttons..au; PQÎnt quelques-uns des renseignenienté,|iarFÔis inexacts, qui ont été donnés, un peu partout, sur les nouveaux engagements de la Comèdie-.Française. M. Gerbault prendra son service le l'f août. Il jouera Ariste, dans les Femmes savantes, dès lundi prochain, et ce sera le véritable début 4i} .je^ne et très intéressant lauréat des derniers1 concours du Conservatoire. M. ^er-nard appartiendra dès le lc^ août à la c^omèïie=Françaigé, et i\ y pren4râ, son Service.

Mlle Éevonne sera officiellement de la Maison ï la date du 15.

On'arahnoncé h'ier une séance du Gomité d'adniiiilstratioh. Cette séance n'a pas eu lieu,

Nv-

Pendant' que le Secret de Polichinelle attendrit et divertit tour, à tour les heureux spécu- tateurs du Vaudeville, M. Teuret, directeur peur la saison d'été, se préoccupe de remon-xter ïék'Êeux Ecoles, le i chef-d'œuvre de Mi Aîfred' Càpus, qui succédera, à une date encore indéterminée, au Secret de Polichinelle. M. Teuret donnera aux Deux Ecoles une excellente int^prétation. sur laquelle nous rayiendrons dés demain.

N.

Nous avons eu'hier des nouvelles de Mme Ljna Cavalieri. L'éminente cantatrice, opérée il y a trois jëurs, de l'appendicite, comme nous, l'ayons aè^à;dit, va aussi bien que possible. Et tout f^iti croire qu'elle pourra partir pour ias capp^gne d'iqi une quinzaine de jours. '• '̃̃

Interr,(>inpaHt;s,a villégiature, M. Armand Berthez est v^iiu, hier, à Paris, pour arrêter définiïivemen| ;les grandes lignes de sa saison q%'il veut, ̃ plus encore que les précèdentes-annçeS) exceptionnellement brillante,. Il a conféré avec M.Rip qui achève, pour les Capucines, lunfeiôouvelle revue. Cette revue, comme rail dfelnier, promet d'être, par son attrait de curiosité et par son esprit mordant^ un des spectacles les plus courus de la saison qui s'apprête. clientèle,

Déférant au .dé^ir.dft son. élégante clientèle,

toujours.1 jtéureùse,>de vetïir s;e (jivprêir- aujf Capuèin^si©titrfe,deu5ç parties ..de.ichasse/, M« Armand Berthez a décidé; d'ouvrir les Capucines dans les tout premiers jours d'octobre. Le travail des répétitions recommencera le

Ie' saptembre.. ̃

Le Châtelet fera. sa réouverture le 5, août &\qc -les Aventures de Gawoç/ie..Mmes Mar-

fueritç; Peuget,, Etiéyfin.t.! MM. H'ami.ltpn et

gu~rit,J)f!uge,t, ~,j !j~X,a,l,J,}I~f, fI'ni.1t,?n" ,et.

ttJius^ep'rendront" leurs- intéressantes1, créa-'

tjons,r v. ̃̃̃•: ̃̃̃

M. Fontanes a signé avec le célèbre cpwhoy J$ck. Jûyce. qui ramènera à Parjs, poqr les présenter sur la scène, du Cliâtelet, ses

f amèu^ gljevaùx sauvages,

^1* t

Nous,, avons le regret d'apprendre la mort de Mi3j,yeuye Léo.n Daulnoy, la mère du docteur R. Daulnoy,, président de la Société des médecins de théâtre, oculjste des associa.;lions' de presse, critiques, courriéristes, et secrétaires, de théâtre.

L'inhumation aura lieu à Nancy, dans le caveau de famille.

Après avoir joué avec le plus vif succès, au Casino 4e Boulogne, le Scandale, Mariage d'étoile, et Les Pattes de mouche, Mme Archaiihbaûd est partie pour Dieppe. Elle y fait

applaudir les mêmes pièces, et le public y

ap.pl¡¡.,u, d,iF les. ~l!êj11, e,s PièC, eS,e,t la pUblic y

fête $bn; "talent ot son élégance,

•••

L'œuvre de l'orphelinat des employés do Bourse et de Banque organise pour aprèsdemain dimanche, à deux heures, une matinée de gala, dans ses jardins du Val-Notre-

Damèl

Au .prpgranirne la. Dernière Nymphe, de M. Raymond Genty, qui a obtenu un si grand succès au Théâtre sous bois de Marnes-laCoquette là Fille de Roland, de M. Henri de Borniér, et une poème de notre synipatlUque cpnfrèr^ Iyénée Mauget.

Il

Voici,. le programme complet des fêtes qui vprit'être données dans :le cadre médiéval

Petites Annonces J,«£i0n«.i. ,». 6 francs Par Dix insertions ou Cinquante lignes 5 francs Les Annonces à 3 francs la ligne concernent: L'Industrie et les Ponds de commerce; Les Qcçasions, l'Enseignement, les Emplois et lès Gens 4e maison:

S? Les Locations;

4? Les'Pénsiç-hs bourgeoises. ̃̃•

La ligne a trente-six lettres

PLMSIRS PARISIENS

CLOTURE ANNUELLE Opéra-Comique, Odéon, Yarfttés, Théâtre Sarah-Bernhardt, Théâtre Réiane; Nouveautés, Théâtre Lyrique municipal (Gaîté), Théâtre Antoine, Théâtre Miphëï, Palais Royal j Châtelet, Capucines, Grand-Guignol, Trianon-Lyrique, Çluny. PrpgfiWHme 4es Théâtres

O'PERA'r (Tel- 231.S3). W g h, 0/0, Samson et iDalila la Korrigane, Demain Relâche.

Demain :J!eMc?te.

ÂnçaIS (Tel, 102,33). 8 !). rI~· Le Demi-

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Monde. '••

̃Samedi Omise. trAUPSVILLE (Tél. 102,00). t- 9 h. i/4. Le f' Secret de Polichinelle. ̃

P"eRTE,âAiNT.MARTIN (Tél. 43T.53). = 8 h. 1/2. Cha'n'tecLer, RENAISSANCE (Tél. 437.a3). 9 h- 0/0. Le Mariage de Mlle Beulemans.

GYMNASB (Tél. 102.65). '9 li. 0/0. Miquette et sa'inère. ̃

A THÉSÉE (Tél. 2S2.23). •" g Jl. 1/8 A l'abor^

ATH~~F¡È,' ,(:ré!. 2S2.23). Daaseur inaonpü. l'aboI'

dji'ga 4 9 heures,, le Danseur inconnu.

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.liEJAZET- r* I 11- 3/4- La main 4e jaa fllle; à

t If 9 h. i/4, le Papa du régiment.

de la' çitô, àe Carçassonne.Jspus la dirflctipn du docteur Charry, abn't le délégué" gériefal à" Paris est M. Gabriel Bôissy

Le 31 juillet, à 3 heures Charles Vil chez ses grands vassaux, drame en cinq actes, d'Alexandre Dumas père Mlle Madeleine. Roch,. Bérengère;M. Magnat, Savoisy M. Romuald Joubé, Yacoub M. Albert Lambert père, le chapelain M. Dauvilliers, Guy-Raymond M.. Jean Hervé, Charles VII M. Marc-Gérard, André M, Clarens, Dunois M. Polack, Balthazar, etc. Mlle Marcelle Schmitt, Agnès Sorel; Mlle Valpreux, le ,page; Mlle Yvoriette, Isabelle, etc., etc.' La soirée se terminera par l'embrasement de la cité.

Le 1" août, à huit heures, Hamlet, avec M. de Max dans le rôle d'Hamlet MJlé Madeleine Roch, la Reine M. Albert Lambert père, Polonius M. Henri-Perrin, le Roi; M. Jean Hervé, Laérte M. Magnat, le Spectre M. Marc-Gérard, Rosenkrantz et le premier fossoyeur M. Jean Clarens, Horatio M. Polaçk, Marcejius et le deuxième fossoyeur M. Le Bon, Osric etc., etc.; Miles Yvonne, Boucher, Ophélje Marcelle Schmitt, Baptista Valpreux, le Prologue etc. Le 6 août, à huit heures', première représentation en plein air de Chantecler, de 'M. Edmond Rostand, par les artistes de, la Porte-SaintMartin, avec M. Jean Coqueli-n dans Patou, Romuald Joubé dans Çtia.ntecler, Mlle Mellot dans la Fai?atje, et M,! Descjiamps.danB le ^erle.

Mme FéliaLitvinne, nous l'avons dit, çjjantait, l'autre mardi, la Valkyrie, au Casino municipal de Vichy et elle y était àç.6lamée. Le jeudi suivant, dans un récital, le public, transporté, l'admirait en compagnie de MM. Gaubert et Fernand Lemaire. Lundi, elle donnait un autre récital, avec le viplpncel-^liste Paul Bazelaire et le pianiste 'Robert Sclimitz, à Contrexéville, et le public ne se montrait pas moins enthousiaste. A la demande de nombreux admirateurs, elle redonnera le même récital à Tnmville, le 5 août, puis à Cabourg, Houlgate et SaintMalo. Ce sera pour la grande cantatrice une nouvelle série de représentations triom.' phases.

De Sajnt-Sébastien

Accompagnées de la duchesse de §a,n,iCaïlos, de la marquise do Salaraanca, de la marquise do Martorell, du général del Rio et du colonel Eloriaga, LL. MM. la reine Victoria et la reine Marie-Christine ont assisté au concert classique donné par l'orchestre du grand Casino que dirigeait le célèbre maëstro Arbos.

Le programme comprenait notamment l'ouverture de la Flûte enchantée, de Mozart le deuxième concerto en si mineur de SaintSaëns l'ouverture de Rienzi, de Wagner, et la Marche solennelle 2, de Tschaïkowsky. Ces œuvres, exécutées avec une véritable maîtrise, ont été longuement applaudies par Leurs Majestés qui ont tenu à adresser le,ur§ félicitations au maëstro Arbos.

Serge Basset

SPECTACLES & CONCERTS

-=–

Ce soir ̃ .̃̃̃

A Marigny-Tliéâtre, à 8 h. 1/3, la Revue de Marigny, deux actes, vingt tableaux, avec Max Dearly, Mmes Mistinguett « la Valse chaloupée »; Fairy, Davrigny A. Guerra, Myral et MM. Morton, Milo, Tréville, Paul Clerc, Charpentier.

A làScala, concert d'été (direction Fursy), tél. 435-86, plafond mobile. Quelle averse! revue ^(Mmes, Madè S,iamé,. Jane DéJorniQ, Gavroohinettç, Lucette do Liévin, MM. Rivers, Constantin, Flandre., etc.). Chansons nouvelles par tous les artistes et continuation des représentations de la Nmt.de.Çhi-

felle. ^j~n~~< «;̃̃:̃ vu* y

Nous tenons enfin le.beau temps, et voilà qui rejouit les fidèles de Marigny. Rien, en effet, n'est 4éHcieux comme dq se répandre dans les jardins-promenoirs pendant les enir'act'es de "cette spirituelle re-vîue'O<r M;- Max Dearly triomphe et dont chaque scène est un

succès.' Les jardins de Marigny,' ses- terras-

ses, où l'on, va sabler le Champagne et déguster les boissons glacées, font de ce théâtre un véritable Eden. Nous en apprécions,

l'agrément, •̃

Mlle Yvonne PrinterAps, qui tient de. si spirituelle façon le rôle du COmpère des Ambassadeurs, a été engagée aux Folies-Bergère pour la grande revue. d'Jiivej! do MM. P.-L. Fiers et Eugène Héros. ̃ Mlle, Andrée Darcy, si, gentille en commère dans Halley Ifalley aux' Âinhass. est engagée à la Gaîté-Rocheehouart.

La revue d'hiver de ce dernier établissement sera de MM. Henri BaUaille, e.t Tajaud.

En dehors du grand succès de comédienne qu'elle remporte à la Cigale, dans ses rôles de T'en as du vice! la revue en vogue de Rip et Jacques Bousqnet, Mlle Jane Marnac, la brillante artiste si appréciée du public, est acclamée tous les soirs, ainsi que .Mlle Lucy Mürger, dans la danse si originale du Faune et de la Parisienne, qui termine si brillam-rment le joli défilé des Humoristes, où se font aussi applaudir les huit ravissantes « Cigal's Girls ».

Gros succès également pour la charmante Irène Bordoiu et pour Claudius, Maurel et Dorvillo, lo plus hilarant;, trio de, comiques que l'on puisse voir.

Luna Park. Non seulement M. Akoun verse des sommes considérables, à l'Assis-

Spectacles, Plaisirs du jQur.

FOLIES-BERGERE "e^ AT V1IDT A' Clôture annuellè'ULlMllA Réouverture le '19 août. II h DTf W mHEATRE (T. 101 S9). La Revue. mAtllblN I"l Mas Dearly, Mistinguett, Fairy niorton, Tréville. Attractions diverses.

SCALA i DIRECTION i FURSY (

1 (Tél. 435,86). Concert d'été (plafond mobile), Ûi<e^eaî-"8»>'e.'rev.(DufleuvG Made.Siamé, R. Casa, J. Delorme, Rivers, Gavrochinette). Chansons nouv.

pin k T n (Jardin d'Eté). (Tél. 407.00). T'en

l/luixljlj as du vice' gic revue. Jane Marnac,

Clau,dius, Maurel, Dorvillp, Luçy. M.ùrger,.Bordoni. BOITE A FURSY ̃• ''ci^^ii.^ rilRETEAU ROYAL, 4, r:Çdumartin. (Tél. 294.44). J. 9 h. 1/4. Qn répète; Cambo.tinages, Ciel ouvert. ALHAMBRA clàtoe ̃ t MBASSADEURS. Concert^restaur'. (Tél. 244.84). H, Halley Halley auxAmbass ^^P^rt.de concert Mayol,Duneuve)MmeMaryMax.Mat,jeud.,dim.,fét. ALÇAZAR. Mus'ic-Hall, RESTAl'R'.(Tél.l32-47). A nous, les poules, revue à grand spectacle. Dranem, Prince, Boucot. Matinées dimanch. et fêtes

I A RBTW m P 11 DTQ (Ch.-ElyséesJ.Tél.Wi.SG.

JAn.Uli\ DB rAlUij8>'i/2..Spoctacle.-concei'tpromenade Cirqpe ». Attract. Bowling-Alleys. BULLIËR-NOUVEAU(^SK^i jeudi,sam.,(lini.Aut.srs,dim.jeud.mat.,ciné.pl.air, GRANDS nTTljUVFÏ CONCERT ET CIMAGASINS UUr A I|jj1j nematographe, tous les jours de i h, 1/2 à u h., sauf le dimanche. I'JIEATRE ûREVIN. –A 3" et à 9" Le Je ne>sais quoi.Ab'f (les jeud., dim., fét.): La Chfysalide et jRàyal-Trompelte. Faut. 2f, entrée du musée compr. NOUVEAU CIRQUE, w Clôture annuelle. riUBARIN BAL. (Tél. 267.92).. -r- Ce soir l bal, ̃̃"̃ ̃ •̃̃ ̃̃̃

iiiTR^wf' PUirTTVT Pâlais des Mirages Tam-

~[U~~E~'1 ~1VI~ Balafs des ~lira~es: le Tom.

|J|USEEy-^J^ y J[J_\ pl^hindou,la,Forêtenchant.

I4TAT» lin La Grandis Semaine, par Sera et IllUllAJjlA EouWlle, de i0^k1\ 11, r. Royale.

tance publique do Neuilly pour le droit des pauvres, niais il a donné hier une journée tout entière, aprèc-midi et soirée, dont la recette <ft)it être consacrée aux œuvres de charité de la ville. Le bénéfice, comme toujours, a été des plus élevés et c'est par milliers de francs qu*il se calcule. C'est en présence de M. Noitier, maire de'Neuilly, et des notabilités de la ville que s'est terminée cette heureuse journée, au milieu dea bravos et des cris d'enthousiasme à l'adresse du Luna Parle et de son haMe. directeur M. Gaston. Akoun.

De Genève s

La revue du Kursaal est un succès sans préoéd.ent, que justifient d'ailleurs une inter^ prétation et' une mise en scène merveilleuses, Un enchaînement habile de tableaux gracieux ou amusants amène à deux apothéoses de l'effet le plus grandiose au premier acte, l'Alpe blanche et ses glaciers étincelants, pendant qu'évoluent cent danseuses et patineuses au deuxième acte, c'est, devant le Président Fallières, un défilé des anciennes troupes suisses, contemporaines de Charles le- Téméraire, de François Icf, de Henri IV, la gar-de de Versailles, 'la garde des Tuileries, les fifres et les tambours de la république de Berne, etc. Habillé par Landolff *ce dôfil^ est féeriqua autant, qu'impressionnant,

.̃̃̃̃m. ̃• ;l*»l.

COURRIERJUSICAL

Aux Concêrfe^Solonrie;' '?' .Le coniité d'àdminisïfatiïin déîs "ConcertsColonne nous prie d'insérer ce qui suit « La' Fantaislp en «ïi:"niajeuf]', de stojowski, sora leJ«i6tceau imposé àfeconqQurs de trombone cjW aura lieu, au Châtolet, dans la première quinzaine d'octobre prochain. »

Alfred Delilla.

lia Vie Sportive

LES COURSES

COURSES A MAISONS-IAFFITTE

Ce n'est pas la vague de chaleur de NewYork, tout au plus une ride, un clapotage, un pou tiède, que nous avons eu pour cet après-midi de Maisons-Laffitte. Cela n'a pas empêché les mécontents sempiternels de se plaindre de la chaleur! Je dois ajouter que la grande majorité a trouvé cette température délicieuse. Les mêmes esprits conciliants ont accueilli avec joie les succès de Magali et de Cerda, et ils ont au contraire applaudi très négligemment à ceux de Lipari III, Walburge et Pétropolis III, Parini les favoris battus Joyeux Drille a droit à une mention honorable sa selle a complètement tourné, Santa Lucia s'est bien com-^portée avec sa surcharge. Quant à Ravigote, elle a plu d'assez nombreux preneurs. Et j'aurai ainsi cité les noms des six vainqueurs. yalent-ils beaucoup mieux. Prix de Crespières (3J000 francs, 800 m.).–1, Lipari III, à M. W, FJatman (Bellhouse) 2, Alcantara III, à M. A, Calandi,i (Jennings); 3, Girona, au comte G. de. Castqlbajac (Stern) (2 longueurs, 1. longueur).

Non placés :rithmétiquevï)evîseuse, Templier JII, Jpse)iihy,' Michele.t, Taille Douce,. Rocroi, Princesse Tchèque, Bruyère Blonde, Aloès IV,. Marod IV., Grelot V, Barthizki, Evp-

Hna, Opuélie II, Diaprée, Fitlj Pluni, Calvill'e,

Christine, ÏI, V; -V ̃"

Pari. mutuel à 10 fr, Gagnant, 119 francs, PJacés Lipari III, 40 fr.; Àlcantara II, 42 fr.;

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Prix Kilt (5,000 fr., 2,000 m.). '1, Pétroi polis ïllr'a M. J.-E. TWiderier (O'Neil) 2, Or; froi, à. M. A. Veil-Picard (Rovella) 3, Arsoh', à M- G. Brossette (Jennings) (2 longueurs, 1 longueur et demie).

Non1 placés Mon Cousin, Notable, Monot, Kioto III, Astre Royal, Brin, Soupeur, SàjntMichel II; Danceny, Saltarella II, ̃ Topchidère, Boinbay, Coùrsan II. ̃' Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 109 frarics. Placés.: Pétropolis 111,38 fr. Orfroi, 24 fr. Arsan, 30Q ,fr. 50.

Pria; ]d e. Rambouillet :(5,000; ;f r. 1 ,000 m ) 1,' Walburge, 'à" AI. W.;Flatttian (Bellhpuse) 2, Santa Lucia, à M. Edmond Blanc (Sterh) 3, Hia%yathaV à M. Plizer (J. Reiff)(l/2 longueur, 1 longueur). Non placés Belfast, Froidure, Archibald, Ismen, Kellermann, Wyoming II, Rosa Pom- ix>na, Marc Antcine II, Déesse IV, Lucullus III, Lord Çonimon, Fioiiie II, Roge& Forym.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 276 fr. 50. Placés Walburge, 51 fr. 50; Santa Luoia, 18 fr. fliawatha, li1 fr. 50.

Prix Enguerrande (5,000 fr., 2,000 met.).–1, Magali, à- M- M. Caillault (O'Neil); 2, Berceuse, à Mme Cheremeteff (Ch. Childs) 3,1 Bettina ,IÎ, à M. A. Veil-Picard (Rovella) (2 longueurs, 1 longueur).

Non placés Valérie Exigence, Toute Bonne III.

Pari mutuel à 10 fr.: Gagnant, 14 fr. 50. Placés Magali, 13 fr. 50 Berceuse, 18 fr, 50, Prix de Jardy (10,000 fr., 3,g00 m,). 1, Ravigote, à M. A; Veil-Picard (Rovella) 2,

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des Abonnés du « Figaro »

̃ EN FRANCE

S. Esc. la duchesse Teresa M.âssW0! à Àipt-les-'Bains.'

S. Exe. BogJ>og pacha-Nubar, au Moat-Revard. Mme Bérangèr, à Houlgate.

Mme Brunswick, à Dieppe.

M. Bousquet.au Vésinet,

Mme Bixio, à Vaucresson.

M.'Besnàrd, à Bagnoles-4e-rOrnè,

M. Albert Bloch-Levalois, à Vittel.

Mmo de Broutellesi à Hos'segor. "•'̃̃̃̃̃'

M. et Mme Léon Chabert, au château de Convicourt.-par Gaillon.

Mme B. Çhapéllier, à Aix-les-Bains.

M. le baron de Crépy, au château des Taboureaux, par. La Fevte-Loupière. '••

Mme Alphonse Duvernoy, à Etretat.

M. Henri Dufresne, h Douai.

M. Paul Deschane.l, & Aix-les-Bains.

Mme Tony Dreyfus, à Bvian.

M. et Mnfe D.elherbe, à Bergues,

Mme Delignej au château de Chailleus, par Se.nan.

Mme Delavigne, à Trouville. • Mme Demagny, à Hep.qequeviJie.'Trouvine.

Mme Ernes.t Freixe, au domaine de Villargeill.

M. le docteur GiUs, à Evian.

M. Gentilliez, aux Eaux-Bonnes.

M. Gardissal. à Allevard.

M. Eugène Gigout, k Evila,r4.

Mme bert Gillou, à Deauville.

M. Hussoiï, à CiîçlQis.

M. Johnston. à.û.erarçlmer.

M. le comte Kû^Ua. à,o Louvencoijrt, à Lauvallay, près Dinard. Mme la princesse de La Tour d'Auvergne, à

Hpulgate.- ̃/̃ -̃̃̃- ̃

M. lo pwaGG.de.Ea.Toûr d'Aiivergne',4Houigate.

Mme Loopold Louis-Dreyfus, à Saint-Germain-

én-Laye,

"Âgra, à:-5l. Gaston-Dreyfus (F. Williams) 3, Santo Remô.à M- Nash Turner (J-Kellett) (2 longueurs, 3 longueurs).

on placés Lollipop, gchuyler.Margaritej Joyeux Drille, La Bidassoa, Larragnagua, Oh Là Là! Rasibus, Le Tocsin, Anisette 111, Décavé.

̃ Pari mutuel à 10 fr.: Gagnant, 115 fr. 50. Placés Ravigote, 39 fr. 50; Agra, 35 fr. 50 SaùtoRemo, 34 fr. 50.

Prix de la Bretèche (4,000 fr., 1,000 m.). ,1, Cerda, au comte de Pourtalès (G. Bartholomew) 2, Lorlette, à M. S. J. Unzue (Ryan) ;• 3, Cortado, à M. G. Brossette (Barat) (courte tête, 1 longueur 1/2).

Non placés Gomme Laque, Ovîdei Quitte, Juliette IV, Venise, Fouade Pacha, Flying Tod, Abrantès II, Charmeil, Azarias, Bedrexhein, Irlande. '̃ Pari mutuel à 10.fr.: Gagnant, 31 fr. 50. Placés Cerda, 15 fr. korlette, 16 fr. 50;' Cortado» 3i fr. 4j~.

Ajas.

-U§ ARMES

A vittei

Le tournoi 4'épée de Vittel a d.§nn.é 1§§ ré< fjiu.lta.ts suivants: ̃' 1, M. Toubin, de Nancy.

?,- M. le lieutenant Perez, de Naney.

3, M, Maurice Gérard, de Vittel.

Le jury de la finale était présidé par le rnaître Pastrie, du 12e hussards, assisté du riiaftre Carbon citons, parmi les juges frÇM. Jean Bciuïoïumè, Audquin, Schupp, Quillier, Dupuis, D.ornier, etc.

Jean $eptimei

1,0, ~P~'

TIR

• Tir aux pigeons de Saint-Sébastien

Le pris Artaza.a été gagné par MM< Oçho, Roberts, Angulo.

|: AUTOMOBIUSIVIi

Une belle initiative on courra en 1911 On courra en France en 1911.

Une grande épreuve internationale sera organisée et disputée l'an prochain dans la Sarthe, qui servit de champ de lutte à d'inoubliables manifestations le premier Grand Prix de l'A. C. F. en 1906, et la conquête de l'air par Wilbur "Wright en 1908.

L'initiative de cette épreuve internationale appartient à l'ÂutomohiierClub de la Sarthe et de l'Ouest qui a déjà donné tant d'exemples Utiles de sa puissance.

Pour donner cette course, l'AutomobileClub de la Sarthe a saisi l'occasion de l'Exposition de l'Ouest à laquelle il sera donne une importance considérable.

La course sera disputée suivant un circuit dont voici l'itinéraire actuellement envisagé départ de Pontlieux, Mulsanne, Economoy, Satint-Mars-l'Outillé et Parigné-l'Evèque. .Les tribunes seraient donc aux portes du Mans, 4 quelques kilomètres de la yille. Le Conseil général et le préfet de la Sarthe ainsi que la municipalité mancelle seront prochainement saisis "officiellement du projet, très étudié d'ailleurs et sur lequel tous

sont déjà d'accord.

L|ép'reuv'e sera. tout' naturellement ;dônnée .squfc les règlements de. l'Automobile-CIub de France qui,, n'étant appelé à encourir aucun risque financier .dans, 1 organisation, donnera sbii: agrément.. J^es conditions .de,; Ta 'course seront aussi ^itjéiraléçi. que .possible! :.dans les de'yji gr,a.ïid.e,ç'. catégories, voitures et' yoiturettes"^ "Jl n'y aura pour ainsi dire pas de fermules; ou du moins on en reviendrait à celle des premières courses d'automobiles, qui était, celle M la liberté. absp.lue. Deux pre^ci'iptions seront pourtant imp.oséçs' quatre rôuès et deux places assises côte à

cô'tâ. '̃̃̃"

Lfinitiative de l' Automobile-Club de la Sarthe rencontrera les appuis les plus actifs elle -aura, pour le renom et la prospérité de l'in(Jus.trie automobile française, les plus heureuses' conséquences. Ce réveil sportif serai [dfailleUrs; accueilli avec quelque ennui par des- industrie^, rivales et ceci prouvera l'exèellence de l'initiative.

I y- ̃̃̃̃̃y\ ̃-̃̃!̃

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M. A. Leroy, à Joinville4e-Pont.

M. L'arrange, àDieppe.

Mme de Lavandeyra, à Vittel.

M. Ph. Langlois, à Saintiéger-le-Petit* Mme Raymond Lazard, à Houlgate.

M. Isidore Leroy, à Villers-eur-Mer.

Mme Henry Menier, à Pont-Aven.

M. Jean Monval; à la Jonchère, par Rueil. M. le docteur Pablo S. Mimbela, à Châtel-Guyon. Mme do Mardigny, à Luxeuil.

Mme Raoul Meynier, à Saint-Pierre-le-Moutier. M. Marcel Meret, au Vésinet.

M.le général Mansilla, à Boulogne-surrMer. M. le marquis de Montesquiou-Fezensac, au ohàteaii des Haies, par Brioh.

M; .Miluïra, à Bagnoles de l'Orne.

M- -Michel-Dansac, à'Villers-sur-Mer.

M', le marquis de Hédonchel, au château de Dourlers, à Dourlers.

Mme Norbert Deviolaine, au château du Val des Leux par la Bouille. ••̃̃ ••

M. Nivert, à Trie-Château.

Ai. le comte Roger d'Oosthove, à Barbizon. M. Oppenheinv, à Àix-les:Bains..

M. de Perceval, au château du Parc SaintFermé. M. Th. Pétrocochino. à TJriage.. Mme Louise Prègre, à l'Isle-Adam. ••• M- Phellipon, à Bagnères-de-Bigorre,

^ime Julien Potin, à Bagnoles-de-1'Orne.. M.le vicomte de Rohan, à Saint-Palais-sur-Mer- M. Henri Robert, à La Rochelle.

Stme Rehm, à Ardus par Montauban. Mme Rocard, à Fontainebleau.

Mme Rodolphe Rousseau, à Vichy.

Mme Salles, à Toulouse.

Mme Jacques Schneider, à Trouville.

M. Joseph-îSalmon, à Wissan.t.

Mme Alexandre Singer, au château de Neufmoũ .tiers par Tourhan.

M. Saralegui, à Vornet.

M. Sauvegrain, à DinardTSaint-Enogat, M. J, Sûguîer, à Evian.

M. Sauffrov, au château de Mornay, par Lonlay. M. Ternisien, à Carteret.

M. Francis Tattegrain, à Berck plage. M. Emile Usquin, à Marcigny Mme A. Vallandri, à Luchon.

'Mme KateVenning, à Dieppe.

M. Vingtain-, au château du Lieutel à la Queuelez-Yvelines. Mme Raymond Woog, à Houlgate.

A L'ÉTRANGER

Mme d'Aulnay, à.Bruxelle.s. M. le comte Albert de Bertier, à Hythei Mme Broussois, à Zermatt.

nie Carmen Blacker, à Rheinfelden. Jf.-|de? Bnilatour, h Salzbourg (Autriche), 3ffv»Curt Mann, à Sçlioenbeqlî-sur:|;jbe» ,.•̃

AtT Cellerjeri à'Gryon-siir-Bex;.

Mme Cavafflan, à Constantinople.

Ce que distingue particulièrement l'OrîoI de tous les autres dentifrices, c'est la propriété remarquable le recouvrir, après le rinçage, la cavité buccale d'une couche' microsco^ piquement fine, mais quand même antiseptiquement épaisse, dont l'action persiste pendant des heures entières. -Il C'est précisément la persistance de cette action, que nulle autre préparation, ne possède, qui donne à tous ceux qui emploient journellement î'Odol la certitude de se protéger la bouche contre les effets pernicieux de tous les germes"cle putréfaction et de fermentation qui détruisent les den,ts< J

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AVIATION v ̃̃-

A Mourmelon. Jacques de Lesseps au Canada. Hier à JVIourmelon,.le lieutenant Maillefert a tenu l'air durant deux heures, puis a emmené successivement à bord deux généraux et un amiral, qui avait amené au camp une délégation d'officiers de marine, et enfin tour .à tour une vingtaine d'officiers 4'état-fflajor et marins. Le lieutenant Sidot a emmené successivement une dizaine d'officiers. Le lieutenant. Féquant a accomplit un raid de 86 kilomètres a travers la campagn'e, passant au-dessus de Bouy do Grandes-Loges, dé Chatons, de Lépine, de Thilloy, de Suippes, de SaintHilaire-le-Grand., de Mourmelon-le-Grand et 4u camp',de.Saint-Cyr, en 1 h, 17. ̃

Jacques de Lesseps vient d'accomplir au Canada une belle performance. Partant, de l'île d&, -Gros-Bpis, sur le Saint-Laurent, à quinze milles à l'ouest de Montréal, il rẽmonta, le fleuve, passa au-dessus' de là ville et.del'ile doSaint-Hélèpe, e.t décrivant une large courbe, revint à son' point de .dép'ai't." La ilistance •ainsi «ouverte- est d'ôn'V'iron

̃ 65- kilomètres^

fy-- .•• n;i!^v-

̃ -C'est M. Laffontqui remplace "à- l'école. Antoinette, de Mqurmelcin, comme chef pilote, le regretté Wachter.

Comme lui, il vole chaque jour et par ..tous •les temps.

'C'est grâçeatii, leçons qu'il lui a ddnhées que M.. Dorojinsfcy "a, -hje'r, passé ibrillam-. ment son brevet dé pilote sur un monoplan Antoinette. ̃ '•• ̃ ̃ S'adresser à la Compagnie Aérienne qui a- le monopole de ces appareils, 63, avenue des

Chanips-rElysées. ̃

Le ministro 4es tra~aux' p:uJ:¡lics'vie~r>d~

Le ministre des travaux publics vient de

confier à la Ligue Nationale Aériennp' Tins-, truction,, en qualité de iiiloteé-aviateurs, d'un certain 'nombre d'élèves- ties grandeis1 'écoles

dgTEtat. '̃̃ ̃' ''̃̃̃ ̃•̃• -•:••' ̃̃{̃ '̃'̃ •̃

Des élèves de l'Ecole polytechnique; de l'Ecole centrale, de l'Ecole des mines et de l'Ecole des ponts et chaussées, seront envoyés, par la Ligue Nationale Aérienne chez divers constructeurs pour y'pousser leur instruction jusqu'à, l'obtention du brevet do pilote.

Afin de permettre à tous de se procurer rapidement les accessoires d'aéroplanes, MM.' Gomès et Cie, dont les bureaux sont situés. 63, boulevard Haussmann, ont créé une section où l'on peut trouver dans de bonnes conditions les fournitures les plus diverses,

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Le m$eting d'aviation' de Blackpool s'est PUverthier.il se poursuivra jusqu'au 3' août.

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M. le docteur Jean Faure, à Bruxelles. Mme Fabry de La- Marche, à Zurich.

M. Adrien Gaffinel, à Carlsbad;

Mjjie Hagi Theodoralty, à Marienbad. M. et Mme Adolphe d© Hirsch de Gereuth, à Wurzbiirg. ̃̃

Mme Jeannequin, à Zufall. ̃' •• M. E. Jullien, k Londres.

M. Rudolf H. Kahu, à Sils-Maria.

Mme Elena Kugolniann née Kahn, à Norderney, Mmes Georges ICaiin, à Rheinfeldon. Mme de Laha Domachy, à Vitznau.

Mme la vicomtesse de Luconay, à Brigue. Mme Marx-Lango, à Chexbres.

M. S. Metasas, )i Trinton-on-Sea."

Mme Thérèse Maglio'uo née Oneto, à Graglià. Mme Paul Merseh, a Moudorf-les-Bains. Mme L.-IIfliiry May, h Macolin-s-Bienne. Mme M. Noyf, à Bruxelles.

Mme Augustin Roy, à Il.ythe.

M. Louis Schneider, h Salzbourg.

M. lo consul (Simon.- à Mannheim.

M. Mortimer ^trasburg-er, à Saint-Moritz-Dorf. Mme la vicomtesse do Thy, à Ubeivlberg. Mme Talamona, à Vaganello.

M. Carlos Unz-ué, à Bi'ixen. i M. P. -A. Vischer-Boelger, à Ostende.. Mme C. Wiener-Newton, à Adelboden. Miss Esmée Ward, à Leamingtôn. •̃ Mme Zoé Zis^o, à Gara-Dalga. .• Mme Zadig, à, Maoolin-s-Bienne.

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Dans le bassin de rHôtel-de.-ViUe, en Sein?! sera donnée une grande fête nautique^ De grandes joutes à la lance seront dis-* putées. Trente des meilleures lances celtoises viendront à Paris à cette occasion. Au cours de cette réunion, seront égale-» ment disputés le Championnat de France .professionnel de natation de 100 m.êtres,. Ïq Championnat ilitaire de 200 mètres, un

match de water-polo entre le Swimmingn

Club de Paris 'et le Club des Nageurs ag .Paris, et le Championna,t du plengsonj.

NATATION

De Rome

Le nageur Cattaneo s'était préposé d'aQ» complir un raid de 60 kilomètres eu? Ift Tibre. Parti ce matin, à 9 heures, du pont $>é\ Grillo, prèa Monte Rptpndo, et suivi d'auto-» scaphes-barques, il traversa Roma au mijie^' des applaudissements de la foule qui stationnait sur les ponts et les quais le 'long, du Tibre. ̃ ̃ ̃ ̃' •' ̃̃ Cattaneo, sans s'arrêter jamais, est arriva à 8 heures 10 du soir au pont; de la Magliana., parcourant 59 kilomètres 200 niètres. A^aus^ de l'obscurité, il échoua dan§ la Ijaue s et &x\,i être pris à bord Gattane, o, ,a battu Ù&$ Vf P.u.s-< l<?s records du "p.arcQurs. t' .•.̃! ."̃ ."̃. -̃" '̃̃ .• | :V.. Frantz-jieicl\él-

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Tunisian (A. R. M.), de Liverpool pour Québec, 28 juil.

Majestic (W.-S. L.), yen. New-York, à Cherbourg, 28 juil., 1 h. matin.

N.-Amsterdam (Hld. A. L.), ven. New-York, à Boulogne, 30 juil.

yYilléhad'(N. D. L.), Montréal-Hambourg, à Rotterdam, 27 juil.

Franhfurt (N. D. L.), de Galveston pour Brême, 27 juil.

Brandcnbitrg (N. D. L.), Brème-Baltimore, passé D.-Breakwater, 27 juil.

Merlin {N. D. L.), New-York-Gênes, de Naples, 27 juil.

LIGNES DU CENTRE AMÉRIQUE

Pérou (C. G. T.), Havre-Colon, de Santander, 27 juil., 7 h. matin. La-Vhampagnc (C. G. T.), ven. Vera-Cruz, à Saint-Nazaire, 27 juil., 6 h. soir.

Texas (C. G. T.), ven. Vera-Cruz, à Porto-Mèxico, 27 juil., matin..

Caraïbe (C. G. T.); ven. Pointe-à-Pitre, à Bordeaux, 27 juil., 9 h. soir.

Mexico (C. G. T.), ven. Bordeaux, à Nantes, 27 juil., soir.

Clyde (R. M. S. P.), Antilles-Cherbourg, de. La Barbade, 26 juil., 6 h. soir.

Aulhor (L. L.), de Liverpool pour Antilles, ̃ 28 juil

LIGNES DU SUD AMÉRIQUE

Ypiranga (Hamb.-Amer. Li.), Plata-Hambourg, do Vigo, 27 juil.

Cap-Roofl (Hamb.-Amer. Li.), von. Plata, à Hambourg, 28 juil.

Riô-Ncgro (Hamb.-Amer. Li.), ven. Para, à Hambourg, 28 juil..

Bahia (Hamb.-Amer. Li.), Sàntos-Hambourg, de ,Lisbonne, 27 juil.

Belgranô (Hamb.-Amer. Li.), Hambourg-Santos,, de Lisbonne, 28 jüil.

Pernambuco (Hamb.-Amer. Li.), Hambourg:Santos, à Anvers, 27 juil..

Gutrune (B. L.), Hambourg-Sud-Brésil, de Ma• céicr, 27 juil. Augustine (B. L.), ven. Para, à, Lisbonne, 28 juil.

Creféld (N. D. X.), Brésil-Brème, passé Douvres, 27 juil.

'̃'̃<. ̃ .-̃ .LIGNES DU LEVANT •̃ Portugal' {il. M1.), "de Marseille pour Egypte, ̃; 28 juil. •̃̃•

Sagkàlieh (M. M.), do Marseille pour Egypte, 28 juil. y

POSTAGE ̃'̃̃̃̃-

Couhriers mettre à' la poste demain samedi 30 juillet, pour les départs qui auront: lieu le 31 juillet (pour Marseille, mettre' les lettres le matin)

De Marseille, par Duc-de-Bragance '(C.V. G. ;T.), ̃ pour Alger; De Marseille, par Tourane (M. M.), pour PortSaïd, Djibouti, Colombo, Singapore, Saigon, Hong-Kong, Shanghaï, Kobé et Yokohama De La Pallice,.par Oropesa (P.S.N.C.), pour SaintVincent (C. V.), Rio-de-Janeirq, Montevideo, Buenos-Aircs, Rosario, Porf-Stahley, Iles, Falkland, Sandy-Point, Coronel, Talcahuano,Valparaiso, Coquimbo, Antofagasta, Iquique, Mollendo et Callao;

De Lisbonne (départ 1er août), par Chili. {hî. 'M.), p'our Dakar, Pernambuco, Bahia, Rio<-de-Janeiro, Montevideo et Buenos-Aires

De Gènes (départ 1er août),. par Citta-di-Milanq, (L. V. pour Santa-Cruz-de-Ténériffe, Trinidad. Puerto-Cabello, La Guayra, Savaniila, Port-Limon, Colon; Saint-Domingue, Ponce, La Barbade, Grenada, Antiguo, Saint-Vincent, Tobago, Dominica, Saint-Kitts, Les Bermudes, Montserrat, Carupano, Cumana, Guanta, Paramaribo, Ciudad-Bolivar, Demerara, Maracaibo, Les Cayes, Jacmel et Portau-Prince.

De Tneste (départ 2 août), par Baron-Bek (L. A.), pour Corfou, Patras, Le Pirée, Dardanelles, Constantinople, Varna, Constanza, Sulina, Galatz et Braïla. (Navigazette..) REUSEIGHEIBEHTS UTILES

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délivrés à partir du 25 août aux gaies de

Paris (Saint-Lazare,. Montparnasse et Jûyali'des),. ainsi que dans "les bureaux de. ville des chemins de fer de l'Etat.. •̃ '̃'̃̃'̃ •• Pour les prix réduits, horaires 'et çonditiODs, ̃ consulter l'affiche'spéciale apposée dans 'les gares et dans l'intérieur de Paris!: Imprïmeur-Gréràni 0UINTARD,'

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Iieffflinger (N: D. L.), Brême-Yokohàmâ, passé .•̃̃r Borkuro^Riff, 27 juil.

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Qmràh (0. R.-M.), de. Marseille pour Brisbane, ,28 juil.

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4 r, entin 4 1$96 9,Oa !J6 ~O 9i) 8¡¡ 7 _2 des pa:ys Autrichiens.. {)'37" 5,),50 53s.. ,e-Havraise PeninoutaiÉe ,O,

:1F: 1 Jl ii :r iiK»«: L: !!0- I" ?!?:: {I '^o^&-m 4. H L^^r^f: !3 ÎSÎ-. ,î5: = gS3SSS52ïïî& ^%t 2 ^g^^ov;de)ibb9;: 4 | p| 89 ,8!!5 .«. J éà^S! ih: ssi:: Ëiv. |»ÊlSï^fe»: f |M :K& il1^ Î1S" i^&^e^ f ;̃? |r

22 6$ Buènoii.~Ay.res rov. de) 1909.. ~92 50 492 50 496 18 P liypç)t4écaire d'Espagne 825 "'}1 Il gerle H" 15-Est-Algérien 3,o~ ,)1 50 1,')1 45 ',> Union'deà *Gaz ,~? ~1 W-bi

45 L ''Comm6réiàle'l~alleiine .u. 8~iS 1- 50 r d Ch' 3 V2 l'nn 4G2 ""1 Midi 3 ",0" 2 u 42~i-22 50 Ha,vraise d'Energie EI[ectrique 4.~ ,~> ,'G'Y

4 ), Chine,4% or'18iit-I qQ .0 "9'>, 1 35 51 ,0~ J 0'> 1- Il45,~ 10;0. "_1.,

"I »eobgo (Etat dg,1.~ots 1888 95 50 .95.95.50.Nationale l du Xexique 1153 1 _8 it3à 111." 114' ¡¡" Autrichien 0'" '1 1 l, '> 431 Docks de Iilaràeill.1) 40"

.l;S^|fctsiè88. | 50 ~5. *.g •– «« 0' aœ^1^1!1!14:: ^trS^SK: $*>$* II :T^ iïr: ÎS» l&îiï^ à::

| 4,. Espagne^ Exteneur i 95 80 8*90 ûo <j4 94 0a 94 90 &$: ottomane 7UÛ 702.. 695.. 092 694. i? Domaniales d'Autriche 180G.. J03. Ml io l5 3%.nouvellos 441. 4il 40 » Etablissements Cusenier. 035.. G3S U

4 nEspàgiie 4% Extérieur 3' 2') 50 Ottomane 7UU' .O? 60; f,(lC) 691. v" Domaniales es utrlc e )(j,. ,J'}~ 111 wU 1¡¡ 3"' 'Il 4' 1 4'1 -~6b -1~15

375ttalien3~ 103 60 10 60 103 50 (.. SOU .'8o0. ;)' B l '0 18"6 '0- 'll- ~50 "0 nouVi. ûS" l, n DecanvIUo. t20

3 75 Italien Z. 103 60 103 60 103 50 g °» Française Rii de iaPlâta «01 800 SÛO SU) ;? » Bulgare o% 18% oto 1', Mo.. 12 50-2- 397 75 3yti 25 .»» Decauvllle 1?G 120 ,7

'> “), ̃ ,m on «i m in\ fin 25 Russo-Chinoise 553.. 567 551.. 560.. 560.. ~? T.t b£6 m'2\ c,,o rr 15 Orl«ans3^ 430.. 430 75 70 » Duval 1315 •̃̃. 4 ̃̃. Egypte unifleç 10190 101 95 101 60 Crédit Foncier Egyptien. 752 753. 750 750 *| ^fito-San o 5U2 50 15 » 3% nouvelles 431 431 30 Figaro ox-c.16, 20 fcj<"=avr.lO 5i8 5 'f50; ̃*En^gl ,-Iée 0fin£ 903 q^n Ofi 97 87 ̃̃̃̃̃ W50 Franco-Canadien W3 50 oi>5 v: 10 H^f1 6.% li5?Qb;; o'h 50 510 12 50 2W% (remb.à500:r.) 3'J2 50 302 75 30 » Fives-LUle «?G §15

06 1" 10' 10 P Société Foncière du Mexique 39" .6,29 i29.~5~»Forges et Acie3 de la Marine..t>43t ¡ '1

~5~907: 10~5 lOp.S.c~Fo~ ~397. 3. 3~ M' 'Q1897 rJO'I:O' 15 ~2. :d~r~ 21 e;

!i-;îg^m4;1i;5|8o *$% ;;̃̃ Acmns industrielles l?îmm^ f i 1|f %™M^v: ?S» *&"̃ :Sriâ:î^tr.rlIS' ̃•««;;̃

(j' ,) '650 4, "HongrolS;&% 01. 91-3;> (71) 1;1" Ouest-Álgerlen '{O' P5 ')5 42Ci 15 Graiid-Hôtel ~26i) 2-,O

$ i? Éôrtugals'3%, 0o o2 b6 50 eu 55 ̃ la" c"6ic Transatlantique ordin.. '220 '220 220 231 --250 4. Roumain i% 1898. '->» 75 «o 7o 15 Dauphiné 3% 430 42950 50 7 50 Grands Moulins de Corbëil .'•;̃. iâO,. 160.. •.V ,i;i.rn ̃'̃̃«/. =n -n> *n- nr-n -'ne- 13 »̃•'̃ 'prier.. 223.. 224 225:. 225. » » Russie 5% l. US 00 llWc 15 j- P.-L.-M. Pttsion aric. 3% «s 423.. 75 » Schneider et C'« (Creusât). 1374 i

ÏAs, H Ç^aae Consolidé 4?i' S4 50 0* 50 ,9* aO 94 oa Messageries Maritimes toi 1b5.16O.. 1(50 2? Sao-Paulo5^-i90a. 5to ato 15 ,,g. Fusionriouv.3'3i; .431 430; » S'.» Métall^rg"!»0 deMOntbard 191: J.90.

3..» 3%1891 79.35 70 ^9 ^U _/9 Ê5 Métropolitain mH i B«iS ̃ ;5B8 509 '570 g » ofti 1907 50Û 50 iiS. 25 » Méditerranée5% (r.6251;.) CÏ3 «45. 00 » Gaz Central 1S23 1534 -i-.

,3îs,1896.v.> ,§,5,3O-j7& 2o;«..£. p jU •• ̃• 3% Nbrd-W J.. 308 311.. 165 'M' 3u« 311 2| 12 5»lH08.(Bous). 5~ ,503 25 5> ,0 ad 15 » d.. 3% W8 75 \U 75 30 » Magasins Généraux de Paris.. 016.. '603

21) "Metropolitain' ~5t\1) 5G ,5tJi) 5% 190i, 5ûC 50 ~\I~ 25 Mediterranée5%(r 6')~J 1 Gi: ÛI,>

350 314K-1894. ̃ 8a SO So &? 80 8o 80 Oninibtlà:act: dë'jouiss 336 51)335. 333.. 333.. 3 50 Suisse 3 1899- 1902. ,<51a J? 15 »'. Paris-Lyon 3% 1855 432.. 43125 50 Molta-el-Hadid 159} .V: t' 4~ 4*19C1 94 40 9*10 li 10 g y Oinuium Lyonnais 16(1. 5u 16050 161 •• KO 2g, » Tucuman (province) 1909. 4V I 490 ,,) 12 50 P.-L.-M.2K, 3W.. 390 50 24 » Petit Journal .i.. ^̃• M? .-439-v.' 5. 5% 1906 104.0 10480 104 ,3 "~C 104,0 104 S0 3 50 Uruguay 3 'A 1891 7650 -050 15 Sud de la France 413' 413.. 50 3Ci ». Petit Parisien part béné.flc. 52?.. 5Ï7. ri 50 i% 1909 90 55 -99,0 99.4a 99*5 996a 13 parisienne Industrie 2cii 233.. 2S1 •̃ 282.. 233 El lG 50 > 15 <> Andalous3^ 1«' série 326. 32750 13 12 Société du Gaz de Paris: 2|9V/ V300 & ̃• ̃̃'̃̃:̃ ̃ ̃̃:̃̃̃- -cr-^ or m er n (r w ap 'i i0 « Tramways Sud 179'. 184.. lïO 182.. iï5.. EmptUhtS de VllleS ̃ 15 3 ?<j':2mo sûrie 327 50 329. 137 5.) Suez action do jouissance 4701 4710 S.4 »Serle4%, SC o5 55 S6-60 60 «Q 65 65 86 50 860a 5;¡ Est Parisien ord. 52 -53.-52 jwi«//j «mw uc r ««wp 1& A8turies hypothèque 307 &0 50 367.. 77-48 part de fondateurs. 2i;9 «ktlO 25 » m 5^monppqles,.i 507 ̃ Oo9 olO ••;•;••;•: 3 » pri'or -6? ̃ -66- 06 00 50 Jo » Ville de Paris 1S05 45b'. 5i8 14 33 Damas-Hamali, -2S4 262 13? 53 Société Ci v£le. 3^i) 30$ :s 4 » Turc4« Unifie. 65 0160 S0 9* 8U 94 80 3Q c'" Gi« Franc»» de Tramways; 5S3 5S6 585 12 18713^ 403.. 401. & Goyaz (Brésil) 5 4iii.. 4G2 27 50 5f» .?$).. ?S0.

20 Ottoman.Cpnsolide4«1890. ^92.. 492 ,M'4>, •••̃• 1250 Voitures à Paris. 242 "237 ̃ 239 ;• 239 ï<. 20 » 18754% 546.. 54 i & ̃ » LombardSù%(Sud-Autr.)anc. 50 50 27i i5 » Télégraphes du Nord 790 ;800

20 » .w ̃'• .Douanes i% 1902 i9e 497 49o y. -.̃̃̃̃ ̃ _• m 18764' 5i2 543 75 ^Quy 276 50 5 276 ̃< .1 É 2Ôt. Priorité Tombac i% 435.. 483 450. 18 Association Minière 2S2.. 285.. 281.. 2S3 2SS i0 » >–̃̃ '1832 2% Mr^ 367 15 » Madrid-Saragosse3% IMiyp! 373.. 3?3 50 > J ̃' fn ̃"̃̃•- •̃ÎSÎSS Ïî8 ̃• tf?;? 1- îîf •̃̃ ïfî- -̃• 12 50 Ateliers duîlord'(JeUmont). 132.. 3 435.. 431 .437 43i 10 1894'96'2k% 367 363 j? r ^2«hy j. 37150 50 312. ObligatlOttS industrielles 20 4X> 1SW 4* 7a -4*1 141 30 Boleo 691; 715.. C96 •• 710. jo •̃ 18982% V> ̃. 426.. l? » Saragosse-Cuença 3«hypot. 3S6 50 3M ̃•>̃ r

l-' ̃- .̃;̃: -.̃̃ -•̃ » » Cuivres et- Pyrites 162.. 1(52.. 157.. 159.. !53 10 “"̃̃̃• 1899 Métro. 411.. 410 50 •}? ̃ Nord de l'Espagne 3% à°hyp. 373.. 373 50 panama Bons à Lots. Ï36- ̃ fia ?5

1 Il "CmvresetP¥l'ltes, ,1;53.. 10 \1 1899l\1etro.Li?, Nord de l'E$pagne39Ó iehvp, '313 3:3 50 Panama Bons à Lot,s .à. '11Ô 25.

̃ ••• W-- ̃ ̃ i' ̃*£,- ̃'̃'•j i-i. ̃̃̃ « > ̃-̃̃• ̃ ̃ » » Malfldano act.dejbuis: aot, 346.. 346.. 340. 335.<. 12 50 1904^2 ''<> 450 25 450 25 1? » 3%-2°hvp. 367 50 3.67 50 oW ..sup?^»' ̃•'̃ ̃ -5<)S &<)9 ̃••̃ Actions de Chemins de fer ̃̃ 32^50 Métaux. ~w m »4 ;.i i Éi màl^V: 3^50304- » portugais 3%pmvi=v rang!, -hô 31550 g .|s-v: ̃:••̃̃•. •••.•; v-.v: .55" «̃̃WK«f :'v 900 909 9Ï-> ̃' '̃̃'̃J 5S Penarrttyav. 1145 ..1155 1Î42 .••. 12 ville de Marseille 1877. 414 20 Russes A% 19U3 4>3 457. 25 portiuRosàrio' :503.! '&,oi 75 |Wp»Kiaia^œoffl a jfeïïriss 10 .plf Om«, ?S35O S56.. 3 ̃ iaSfe» S3;s Î8?;- | iSSSSSSf K:. 50 8.«*fe^iè:: # :̃: v §§' e^+3f" M '• ifift ̃̃'̃'̃ fi$"^ ifi7é im 16253 Suez;1. 5150 5450 5430 5452 5447 ̃̃ ,> ̃ ̃ 20 189» 459.. 459 50 15. 4. Génio des hiix 3% 4?9 4^ > iJiP*1""1"1 *̃ v2 •" S ^S^nents-o^diS: :^S5 QbB&mnsVu Crédit Foncier «? -ictonaaMin, 46*50 466.. g >^W«:l:«4: -î» ̃ 38 50 Ouest. J^U .«.. :,+l. •• 19 10 Printemps, ord 475 50 475,. jg- obUB.CommW8.60«iSTO. 402.. 46S 25 Actions industrielles » Gaz etEaux. 49S ,498 5D.89 Andalous. 250. 250;. 250.. 248.. 249.. °2 Thom^on-Houston "r"r 75^" T$ *bV' 75»'" ~52 15 » ̃ 3% 1SS0 50* ,1 ». .o. 20, »• Français et Etranger. a00. 499/5 33 Autrichiens. 787.. 786 50 814 *> RafSës' sTy o?d 2->o" 23j 2^l'«»ï" la » 3?6 1891.1.. 3W 50 401 &• » Aciéries de France 6;5 6S0 20 Central i%, 5W il* j

» «Lombards. 11150 112 » » Ratttnewes bay .01a v |-0 “] 2-1 •• .,1 u 2.0O35l892. 460.. 4G1. » deLongwy 1J7Ï 13 3 12 » Havraised Energie Electr. 4 $K 2sS2o V'- ••

̃mj M^rirtionaiiT 6C5 6fi9 ,Prior ;u; •• ^O^. -u' xY* •• i;> •• 4-i •> (i0<« 1899 471 470 50 » de Micheville 410 1410 24 lits Militaires. ̃ CQÛ itStesXuwàys: m.: & âèâ ^^âiïSbSŒ^ffijié"– ^sô^l Ile i 'a2- « fer. 502:. Lr. 75 Aw.et chantiers de^e. i^ t™ 17 50 ^^5 Maritimes. 393 ,.m$. 16 p. Nord de l'Espagne. 370.. 371.. 309. 369.. 372.. "5 |Scite9 de fparis tll !>n 15 » Oblig. Foncières 3% 1879 5U3 50 503 50 to » Chant, et Atel.de S -Nazalre. 0V7 002 20 » Omnibus 4^ 50Ij o0? 50' PnrtneaiR 3fift 3f>5 357 £f ct"cue Qe "ans .-•• »^J *y' •• ••• ̃• •• « » 39x1883 4°9 75 420 ^0 » Banque de l'Indo-Chine 1 115 U75 i 22 50 Tabacs Portugais.̃ 50p 50a

750RaU~etmectricite' 153" ?53" ..357 i650Tetephones_ 320. 220.. SU ~1 ~0~1885" P -4501. 1 402..

iiWBï^EE: Si; I;: «i; ai: '^ÏS^ï.™ S:: SI:: »:: S » ife: |=S tj| » c–^s; a. a-: "isfflïïafeœ fis «'»

18 'O. r.agosse. :550 Tramways de 13ueÙos-Ayre.s. t3250 132 t32. 2;80~-i895:; 475' 475'. 20 PrivëeLyon-Marseitle 430.. 432 1750LandB~kufEgypt3~o. '4\13 7S 4\13 15

P B ̃ WaEons-Uts ord W aos i0' 4ir » ̃- 3«1S)O3. 503. 5Û3 25 » Suisse et Française.. 576 20 » Wagons-Lits 4* 505 W 503 c r* AA'4. «Wagons -LUsord *0. 40S 40o *0 a 3% 1909 201 25 263 5(J ~l" ̃̃ SOCieteS de Crédit » B ord pUVl1- ïii •• •• ± «A- rA » uBonsàlotsdel00fr.l887 05.50 00 ÔO ̃ Tig-aa- ̃̃"̃- 1 1 J

~bot'risi'SH. or(i. 327 1- Obi B' b th 1000 f 58- 5"

S^tfe:Srii:ii: ^Ma^w^fe: 323:: 111:: I:: i0 ;Obl;BdI ^y°^ marche em banque a TERME

75 » de Paris etdes Pays-Bas 1780 1790 1780 1787 60sh Rib-Tinto.v. 1045 1074 1036 -• 1653 1674 Actions de ChemittS de ter ̃ J ̃ '="*̃ 12'50 Transatlantique 527.. 529 50 » Sosnowice. 1440 1150 1135 •• 1130 •• 1442 BEÏEKU VALEURS 1r,. h'm Rïl) VALEURS ̃ Dlf* 45 » Compagnie Algérienne 1701 1132 30 » Bône à Guelma 0*5 50 065 50 VAi^uns mm Mm mm ..vau.uh& Mto 30 » Comptoir national d'Escompte 845.. 841.. S42 814.. 1 i Central Mining 405.. 4!5 405 -̃ iO9 412 22 50 Départementaux 057 ̃̃ ̃ ̃ 13 50 Créd.Fonc. d'Algérie (non fib.). 508.. 507.. 575. 8sh sh Lautaro i21 225.222.. 2i4 22i 30 » Est-Algerien 090 50 668. 30". » ̃'• Foncier de France 800 790 *<ll 53 25 Bakou 790 7:>8 7<ii ••. 7:'O 795 15 50 Est,-ai;tion de jouissance. 4u0 3P6 DU \/a1an+c rtiir&fcaa "• M/n/oc ̃'• ̃' 15.» • Industriel 712.. 714.. 733 32 04 Provodnilc 496. 498.. 499 •• 497 44 ..Orléans 950.. 946. V aicurb UlverbCï» ̃< IMUCS 1, ̃- 45 » Société MarseiUaise.v. 893 898 896 » » Raffineries d'Egypte ord. 7850 7850 78 78 -5u. T9 21 ..Ouest- -.1.95 ;4'5 5% Areentinint. 5* 1905 97 50 » « Srakpan -Ç9 69751 60» Crédit Lyonnais 1418 1418 1H6 1416 » » ..privil. S9 SS i>0 88 50 88 50 8850 25 ..Midi, 25 567.. 562 567.. sàsil5% 1895. 10170 » Chartered '̃; 39 3250 MobiUer. f»94.694.. 692.. 694 20 » Tabacs Ottomans 4C2 402. 402.. 402.. 403.. 56 ..Nord 1261 t% Z t% igo3 lui 55 7 68 Créwn Minés 217 220 1675 Société Générale 73-a 732 50 732 50 732 731 732., », » des Philippines ̃ 388 3S7 390-. 390 2S 75 Ouest- Algérien 640.. 612 -Ï2 4% rescision' a v 88 25 os 77 De Béera nréf 435 ̃" .445

12 50 Banque Française. 313 3U. 50 313 313.. 3li.. 1075R Portugais. 636 636.. 636. G » 1 Sud de la France 2ÚO.. 193 25 ~) 69/~ B reSC1,S~?n( .d" .). 9" '0 9'9' 6:5' 1 185 1ord iiii-42,ï

12 50 Banque Française. 313 314 50 313.. 313.. 314.. 1075k Portugais. 030 035 .636.«,. 6 » Sud delà France. 200.. 193 25 2% Bueno?rAyres6.» (prôy.'déj: 99 70 99 65 îl 85 -lord: 411 M

1 ~071.11 ~3~~ '0 uenos-yres 6'0 provo e, î3 îO .375 Diirbau Roodepoort 42 75 .>.

̃ J •_ ̃ '̃.̃ 1 •̃ 3 '14 (pr'ovdo) .73 70 3 75 Durban Roodepoort. 4275

•M'M"M*M'M™*M*M**M* ]*mm~rmmmrmmmmmmm*m?*m^m™ J ̃ ~m~~mmmmm~m*mm' ̃ i'/i% Chili 4 Po or. 96 9 50 East Rand 132.. 133 50 MARCHES ETRANGERS i% Espagne Intérieur k% 79 15 142*» F*r£!lra gSSP M 1 1' 'IB ''Ml WJ

̃ i .i ̃ ̃ ̃ =. 5% Mexicain 5% 52-10 10 238Geduld. 5175:5450 50 r

1 Clôture 1 Clôl re Clôt ffl 1 5 Mexicain 5 1>2 10

VALEURS |~|«- ™^RS S, FLEURS |c,atpréo.|A^.«^ VALEURS | mVrè, W. ««*; VALEURS Côt prâc. Aujourd. "g || –ya *y^ f » ? | g «^ttg^nan^ ào^ 1 1 f t

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L d ferreiraGold. 1~ 1J4 14 1j4, New-York 28 juillet Gr,ea~~orthern ,1211/2 .20 UnionPaeifiepref. 8\1 ,90 1414 93, 4t3 ?6'2:t\zo~eNorvégienne. 314.. fa~ Golden Horse Shoe 139~,4;. 14e.~bo

L.UHUM GS) rfo juiuei Gedud. 2. 1/16 2 1/16 Illinois Central 127 1/2 130 loO Wabasn.. 14 o/ 8 lo d,i ..lo. 5?ooR™inPn™iniiiiw! '̃•̃• "s^ \>n ̃ s un RnldflpldR lifi f\\ GeldenhuisOeep. 3 3/4 3 3/4 Call Bloney 13/4 11:2 Louisville& Nash. 133 1/2 138 139 Wabastiprcf 313/8 33 4 ?^Banoue deT^off-Don 1500 1509 « M Go dSsiwestment 50 64 •COB«o«d8S Terme.- 81 11/1G 81 11/16 General HliningVinan 2 1/16 2 3/32 Change s'iondres vue 4 85 40 4 S5 30 Manhattan Elevated.. 120. 127. Lehibh Valley (Phil.). 66 1/4 724/2 ^/f? BMqu i^SX Janon 'H laO!J « 3o G6 U *rdst SU 83 ̃50 Xrçentini866 104 1/4 104 1/4 Goerz 13/4 13/4 2 mois 4 83 55 4 83 50 Metropolitan St. R $•« I PenS. MeÏÏcah?e 50 -»6 Great Cobar vr.̃ |Q ^aq.

5. 1/8 32 3(8 Amaléamated Copper, Mexicaine 63 5/8 G3 '->26 a,6 Cobar ~eXlcame.0 13~i -.0

1889 801/2 80 1/2 Goldflelds 5 7/8 6 Câble trans.ers 4 85 60 4 85 50 v. Missouri, Kansas&T. 29 1/4 22 1/8 32 3/8 Amàlnamated Copper. 59,3/S É35/S 63 1/2 ri» s^lonia-ûl ï$ ï»3 £̃ a JasersfoMein »ia 50 on 50

Brésil k% 1889. 89 89 Jagersfontein 8 5/16 8 '7/16 Atchison 94 5/8 97 3/4*98 1/8 pref..58 59 3/4 American Car&Found. 42 1^45 ° de faalom1ue l- •̃ •• l? » JohanSureinvèstment "18 '50 if U. ̃ ô% 1907. 10112 JoLnesburg Invest 1 5 8 121/32 pref. 97. 9.7 1/2 103 Missouri Padflo 47. 511/2. CottonOil.. 54.55 1/2. CaneCoDDer 151 152 50 g Efonteïn ? 03 50 Bûlgare1892 101 1 j'Z 101 1/2 jubilee. 15/ 518 15/ oonvert. 103 3/8 104 National Mexico 2-= pr. 23 1/2 25 1/2 -1 LocomotJvo.. 33 ̃?'̃ 35'1,;2 s ®W s.Copp. Bt. loi 1W M 0 31 memtontein 03 &0 Sis5% 104. 104 Jumpers 2 3/8 2 3/6 Atlantic Coast Une. 105 1/2 108 1.08. \i*pref. 65 1/2 65 1/3 Smel&fe'" m 671/2 iënâstir" 33s ï 25 SllaasU Kstâte" 1 75 -̃^̃K- _4S'»~i.- 1013 4 102. Baltimore SOhio. 106 7/8 109 1/4 *108 1/2 New-York Cefitrai 108 = 1/4 110 38 114 ^u.ar RV.V 116 118 ). E^Saue ^Electricité' 100 "66 50 § S7 tlSf Gofdfields 97 m Egypte 3% «.V. 95. 95 Kleinfontein. 2 1/2 2 1/2 Canadian Pacific 181 3 4 186 1/4 189 1,4 N.-Y. Ontartf& West. '41 3/8 42. 411/4 --W%Tel«fc 130 /|«t3i o'S 5^Ktt»ffiï«'irt 04 ̃" 62^5 M Mata Reef U Su Espaane Extérieure. 93. 93 Unglaagte Estate.. 215/16 3' Chesapeake& Ohio. 08 3 S 71 1/2 72 1/2' Norfolk* Western. 92 3,4 94 1/4 ̃" 95 Anaconda. S 36 1/4 38 7/8 7 7/8 -.J7 General Motor Lab pref. ord.. 0* 62 .0 Mav^Consoiid'atVd É iv* taK3y, 10212 102 1/2 may" 1 14 1 14 Chicago & Alton 25./ 20./ pref. 97 1/2 97 1,2 91* Boston Copper 15. 15.}. « det 1449 1457 '13. î ffledderfontein B l'i" Japonais4% 93 7 '8 94 Meyerand Charlton. 4 3 J6 4 14 Great Western 19 12 215/8 Northern Pacific 115 1/4 117 1/8 120 Calumet & Hecla. 510 510. m « Smann «34 639 » MossSès C^« 16 'S6 T_ 5% 1902. 101 1/4 Mciderfontein 11 58 11 3/4 prei. 411/2 42 .). Pennsjlvania 125 3,4 127 5/8 65 1/4 Consol.Gas N.-Y. City..125 3/4 128./ ) W 5^S?^i. 166" » MoSiaue C'«* 2fi 25 2775 peruvian Corp. pref. 37 5)8 38 1 S «loddertontein B 3 1/32 3 f/8 Chicago Mil. &S'-Paul 118 3/4 1211/2 124 1/2 Reading 134 5/8 137 3/4 70 12 General Electric .137 139 1,2 S^haol ̃̃ 6125 Ï2 50 i ^Oc^a ïfi i ?fi

ord. 103:4 .H. New Goch. 113¡16 127¡32 pref. 144. 1451,2 .¡. 2-pref. 88. 90.nternationa!Mar!ne.. \JO International 43/4 43;'8 "Huanchaca. 61 2~ 62 M 12o0ceana_ 16.~ 1S.

r ord. lû.3'4 .11 New Goch 1 13,16 127 32 pref. 144 145 12 2«pref. 88 J. 90./ International Marine.. 4 3/4 4 3/8 .>. » Huanchaca. M 2c 02 50 i 2o gceana. •̃ •̃ 16.2a 18 -|

P0rtuaai«3». 66 l^ ̃ 66 3/4 New Steyn 2 5/32 2 3/16 Chicago & North West. 139/18 141. l'prei. 86. 80. pref. 14 3/8 14 1/2 ra^rinmGrec 40 25 49 » RaZfontèin & ns 'VÏ'

Rusu 4% Consolidé 933494 1. NourseMines. 2'29/32 229/32Clever.C,C,&St-Louis G5. 6ti. Roeklsland. 253/4 284*2*~ à~4 National Lead 47 1/* Il "LauriumGrec. ~?25 49..

Bu«e4X Consolidé 93 3 4 94 .). Noursertines. 2'29 32 2 29 32 Clevef.C.C. &S'-Louis 65. 68 •̃ Rooklsland 25 3/4 283.4 28 3/4 National Lead 47 1/4 49.5/8. I ^ccSbêrPlantouVord 054 268 9j & RandM^es ̃̃•' al 50 Mw

Turcllnffiè 93 1/2 93 1/2Prem. Diam. ord.. 7 3/4 7 13 16 Colorado & Southern.. 48.). 52. 52 prêt. 581/2 60 3/4 Pacific Mail 22 1/2 23 3/4 s6 « lïl f gffiSZL S7 i i ̃̃ préf. 8 5/8 8 5/8 pref. 69 70 1/2 S'-LouisSSM^p. 37. 39./ People's Gas 104 1/.4 105 îfrimtai cài^èt'" S5Ù" ?54" ^V^) ~'ZT SI' ^&' Banque Ottomane. 173/4 17 3/4 Rand Collienies 1 3/16 1 7/32 DelawareS Oelaware Hudson.. 152 3/4 155. Refund4% 79. 78 1/2 IJ2 Steel Corporation. Steel 65 1/8 65 68 1/2 u8 1 69 7/8 ? Phn^hatesXnisie'ns' ^O ^5(1 W •> 40 RandfôAtèÉii § -Hat. d'Egypte 20 1/4 20 3/8 Randfontein. 2 9 32 2.5 16 Lackawanna 490. 493.< General5% 84 1/2 84 1/2 pref. 113 1/8 115 5,8 117 3/4 1 Phosphates Tunisiens oM 00O 50 -0 Jg^g*?™ ̃; ̃ f? ̃̃&. Agr; 7 1/8 7 18 Rand Mines. 8 3/4 8 27 32 Denver & R. G 2512 27 1/2 28 Southern Pacific 106 7/8 110 1/4 113 1/8 Utah Consolidated 21 211/2. I S Corinthe 194 50 194"" 11 81 RÔsfDeep lu 1 Ï-M i

Gr.and Trunk ord. 253/8 25718 Robinson Deep. 3 1/2 3 7¡16 221¡2 Copper.21J4 431/2 Il,, RalSln,deCormtbe. 19~ 59 19~

firandTrunkord. 25 3/8 25 7/8 Robinson Deep, 3 1/2 3 7 10 pref.. 64 3/8 67 70. Railway. 20 1/4 22 1/4 22 1,2 -Copper 42 1/4 43 1/2 S 44 25 44 75 5 37 sfnme?aPnd Jack" 41 50 41 25

̃NkM'lUhnKOrd & 44 1/2 Roodepoort U. M. R, 2 3 8 2 3 8 Erie 211/8 235/8 23 5/8 -prêt 50. 50 1/4 b3 Western Union 563/4 601,2 SwCDDoêr 50 93 3 55 NeTsteyn H 5350 5i 25

RoseDeep., 4 7/16 4 7/16 2« pref 26 1/2 28 3/8 .). Texa&and Pacific. 23 3/4 24 1/2 Argent en barres. 55 3/8 -55 3/8 24 5/8 r5r iEfeSPetr0™um" :>7 ^5 -^7 75 » » TrSsVaal ConsoUdàted''£àid' «5 ffi :Bio,Tinto^ .65. 64 3/8 Simmer and Jack. 1 5/8 1 5/8 Erie 1«* pref 35 3/4 37. 38 Union Pacific 156 3; S 159 ;3/4 163 7/8 Cuivre 11 75(b) 12 KanySa 148 15* 50 » » VanDyl uonsouaatet' Land- ° ..•6l1, Tnar* 5 3/S 5 3/8 Transvâal Çons.U. a 9/16 2 l./| 1 ̃ r 10 Thafsis 134 136.. 11 26 Van Ryn.WZ'/lV. "mm ^114 ®^& it 4^1 M- IC IC VALEURS -ISS-I^ VALEURS ISI^- vaLhur^^sT^. va^^ [a.1^- 5»fe?-r::v. ÏÊË fi:: 3~3 ^fe^ ^M*

l li. def. 250 250 Van Ryn .47/16415/32--1~1. »~11i.

^den^S HS'flifeSSiï.^iS8' Berlin, 28 juillet Sar^se 401 403 Barcelone> 28 juiUet » ̃ '̃- ̃"

-ArgentHlètat. 25 13/16 24 5/8 Witwatersrand Deep 4 29/32 5. Allemand S% 84.. 84 25 Vienne, 28 juillet Mto Ib4b ib^ j ̃ IVI/iRCHÉ EN BANQUE AU COMPTANT'

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11 1..Deutsche Bank. i251 1- 2;>1 Î/8 Rente Hongroise or.. 112 55 112,60 t 1-Nord-Espagne 8~ ê~

S d..Af:ri prochaine réponse des primes, 8 aoat D~esdner Bank 156 37 15! Rente Hongroise or. 91 95 91 ~60 S -Pétersbourg, 2:; jui[let Sara~osse 9U~ ûo so~ r précid no~iir.1".l

-88- juillet Reports, 9 «oût. 8 Berlin Handelsbank.. 166 1,2 165 75 91 "X™0 men- 73g 50 74G 50 BanqueBusso-Chtn. 217 207 ̃ ̃̃ ̃ i ̃ i r ̃ î': v-/ 1/8 '-• -S£K!r:liè2 ^^SSmkns"" & I BrSJT ïïv' 18 sh Banque Nationale d-E^pte.. 518.. 519 50 54m. GelsenUrchen. 153^ ^V,

,1'Rome, 28 juillet

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'Aul~r,a,.West i3/ 16 is~ 16 Cuiyre Comptant 53 15ilG Schantung 1~4 2¡¡ t~ ./8 l,tfan.esurparisavue !:I527 9¡¡ 2, Ma!tzoff' 430' 43V' MeridIOnaux. 665 .l 665~ 11 »Crédit Foncier Santa-Fé.. ,~9;¡ H Ou~asta et de Mesloula-joWs. 850 845

SE 15 8 16 1 Terme. 54 9 16 Harpeiter. 190 87 JD2 Xji &l"h«S ^»nn«» 2 q/itU ^t Bakou. 3uO 2^9 Chanse sur Paris, 100 5b 56 100 61 7 38 Crédit Mobilier Franc. Parts. 324 331.. 20 ̃» ̃̃̃ ̃- p.artsi o2t .522 Ked ?' 1 melûltUmOm^Com^USVS gelmldraheii 2u3 87 205 50 Escompte hors banque 3 3J*% 3 3-4% «^ •% 10 ElectaLille-Roubaix-Tourçs. 221., 221.. 42m. S1lésie(Zmc)pnor.v. 14,C -=. SreHaCorëol. 129 32,115/16 Tenn* 150 Laura. 174 50 ~O 175 50 Chanue sur- Paris. 37 57 37 57 30 Hutchmson(EtabhsS.) privd. 5to4. o41 .,» anc. 1476

C~sSbM. 2 ~s ~i6p)om))AngtaisCom'13 Bochumer. 228 15 231 ü.2 Bruxelles, 28 JUIllet Madrid d 28 j '11 t 'Changes' s~ Londres ¡¡O >J ord, '2ù.. 740. "S ~t.

^vm^Ms" 8 9Vifi 8 5'8 Alla. Electr. Ges. 2o9 12 272 I78 lots du Congo 93..) 93 Intérieure 4* 8*95 84 80 fluenos-Aires 22 15 r Dniéprovlenne 12oO 198.. 62 50 Chalets HecesBité. J|?0

-c~tm~MS" 8~M85'8 AUa.EtMtr.Ges.2u912272l78t6tsauCûngo. 93..) e3..Me)-t9ure4% 8495 84 80 .Buenos-Aires, 22 iarDniépMvienne. 12o0 62 50.ChaletsNeces6tté. 1220 1

~-s.89116 85/18'A119,Electr. Ces. 2,,912 12 2ï2178 to1sduCongo. 93.. 93.. Interleure4% 95 9i¡ 8480 80 Zueiws-Aires. 22 15 r Dniéprovienne. 1250 ..62 50 -Chalets 12-20~

ofteereô^™ 10 I/4-Ï6 5/8 Chèque sur Londres Hamb.AmerikaPaok.. 140 25 140 50 Lots Turcs.. 222 222 Amortissable 4% 93.15 Valparaiso 10 9 16 » » Donetz^rgeset.aciéP.du). 801 JûO 315.. Monaco. o|80,>. 5290

D~ Dedra om Clièque sur Lon.dres Hamb,AmerikaPack.. 140 25 14050 50 LOisTurçs. ~2.. 22~> Amortissable4% 9~.15 V~lpar~iso: 1Q 9¡'~6 Il Donetz (F.ol'ges_et ac}ér.. du). 801, S£¡O.. No,naco 5~M

DtàuÏMp 1 3'4 1 3 4 Paris. 25. 18» à25 Si» NorddeutscherUoyd.. 108 75 109 3/8 Métropolitain de Paris 570 574 5% 102 40 UiB Rio-de-Janeiro 1C 3-4 60 Huta-Bankowa. 2020 20J8 63 » 5^ îffbS 108s R00S fiâw 2 7/R 2 7,-R 25 18!~g à Pennsïkania. 12562 127 50 Parisienne Electrique. 283 280. Banque d'Espagne. i55 5i) 35 action jotiiss: l»10 150o 12 ,»̃ obhg 4^298 .29850 EasTRaBdPro^" 5 14 îili^ i clnadapir. 183 37 179 50 Railways Electriques. 152 154 Saragosse. Lisbonne 80 Blanzy (Houille). 1885 1895 » JtoiKopJples^OTp.aé. -J4 50 lftS)^ fe^fttoDeao- •• -UlS't. \m sianifcm-uamimtt N Eswmpte hors Banque 3% 3% Nitrates. Railwaï, --acji> 370 Nord Espagne 45. ».Bmay. 1238 1338 Ouest Africain français. 378

.~e9~ .?- if ( ,t', gm te hors Banque a% -.3 15" 1'ford"ifé'r~!lne- 'C~~ "?r: 1:h,I1Í1fë"sui~ '7"GU ~ad~ ..7.Jav.M~.P.oa~t.R.e~.s~1.26.1~~