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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1910-07-24

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 24 juillet 1910

Description : 1910/07/24 (Numéro 205).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k288910n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIEB

Le FIQARO d'aujourd'hui 'Les petits peuples Guglielmo FERRERO. La Vie de Paris Une lecture GEORGES Hellouin.

)£n Espagne Un attentat contre M. Maura Raymond RECOULY.

Figaro à Londres Manifestation de suffragettes.

A l'Institut Les Prix de Rome (architecture). Le crime de Corancez Rétractation de Bourreau. L'enquête continue VICTOR GE'̃̃ NEST.

Dans les lycées r La distribution des prix Emile Berr.

'Violents orages En France. En Italie (nombreux morts). En Allemagne. Contre l'inondation Travaux immédiats ~r JANVILLE.

Dans la marine L'administration centrale: MARC LANDRY.

Les Colonies La mort du général de^Beylié. Courrier de la Bourse ARMAND Yvel. Affaires militaires Au Prytanée de la Flèche. Gazette des tribunaux Le dernier chauffeur de la Drôme (condamnation à mort). -Nouvelles diverses: Un assassinat à Vincennes.' Accident de mine à Lens.

Marius Ivanovitch Petitpa ROBERT Brussel. Feuilleton La Chaîne des dames Maurice MOKTÉGUT.

LES PETITS PEUPLES

A cette époque de l'année, une foule énorme de touristes, venant de toutes les parties du monde, envahit la Suisse. Cette foule cherche surtout la fraîcheur et les beaux paysages des montagnes élevées, le charme reposant des lacs bleus, le confort des bons hôtels. Mais des esprits curieux d'étudier les choses humaines autant que d'admirer les beautés de la nature ne peuvent pas manquer dans cette foule. Et ceux-ci ne se borneront pas à voir les glaciers sublimes, les cascades écumantes, les lacs paisibles sur lesquels toubillonrient les mouettes ils auront peut-être aussi-le temps de réfléchir sur un phénomène curieux "de notre époque: sur les avantages que notre civilisation assure aux petits peuples, dans une époque qui pourtant a vu se former des Etats d'une grandeur monstrueuse, comme la Russie, l'Argentine, le Brésil, les Etats-Unis -4e l'Amérique du Nord et en. générales Ëtats"?dtsr'dëux Amériques.

Qui aurait prévu, il y a un siècle, que ce petit coin de l'Europe, hérissé de montagnes stériles, aurait acqu.is une si grande importance? Incapable, autrefois, de nourrir .toute sa population, la Suisse envoyait ses enfants au loin, partout, gagner" Jëur pain dans- tous les métiers, comme pâtissiers et comme mercenaires, comme concierges et comme gendarmes. Aujourd'hui,- elle absorbe des pays voisins surpeuplés une forte émigration. Elle possède une 'industrie considérable, qui compte dans le système économique de l'Europe; elle est une puissance financière, qui fait sentir son influence sur tous les marchés de l'Europe; elle a développé avec originalité certaines branches importantes de l'instruction secondaire elle possède des écoles supérieures, comme le Polytechnique de Zurich, les universités de Genève '-et de Lausanne, qui jouissent d'une célébrité mondiale et qui attirent les étudiants de tous les pays de l'Europe et de l'Amérique.

Les causes de ce brillant développement sont sans doute nombreuses. La situation géographique et les progrès aècomplis par l'Europe dans les derniers cinquante ans y ont contribué beaucoup. La pauvreté, endurée avec patience durantdes siècles, a été une excellente école pour le caractère national, que d'austères doctrines religieuses préparaient à prendre la vie ,au sérieux. L'union de trois peuples, qui, malgré la différence des langues et les traditions de culture, ont réussi à'vivre et à travailler en paix, a transformé en un élément de force ce qui aurait pu être une cause mortelle de déchirement et de faiblesse. Mais à toutes ces causes il faut certainement ajouter celle qu'on pourrait appeler la force de la faiblesse: la petitesse.

t. ̃ i^ %*x

Si les hommes en général sont portés â' attribuer une supériorité, absolue constante; éternelle aux.grands Etats, qui couvrent de taches énormes les cartes géographiques, l'histoire nous prouve, à chaque page, quelle importance peuvent prendre, dans toutes les époques, les petits Etats. Est-il nécessaire de rappeler le rôle brillant et glorieux joué dans l'histoire ancienne par tant de petites colonies grecques; de l'étonnante activité industrielle, diplomatique, commerciale, intellectuelle déployée par Florence et Venise ? Mais aucune époque peut-être n'a été aussi favorable que la nôtre aux petits peuples actifs et énergiques.

.Elle leur a donné, en effet, la paix, dont les petits peuples ont beaucoup plus besoin que les grands peuples. Un régime de guerres continuelles- est toujours, à la longue, néfaste aux petits Etats. :La paix générale dont l'Europe jouit, bien que très onéreuse. au point de vue économique, leur garantit l'indé- pendance et leur épargne, en même temps, presque toutes les difficultés que la politique étrangère crée aux grandes puissances. Jamais peut être en Europe, lés petits peuple Ai'ont eu moins à se préoccuper de leuF situation inter- nationale qu'aujourd'hui.

Mais un avantage plus considérable encore vient aujourd'hui aux petits Etats au 'caractère' technique.: de notre civili- sation. Les grandes institutions politi-

ques, administratiYes-, et. ^économiques

f v.+'

de notre époque sont caractérisées par une très grande complication elles reposent sur le principe de la division du travail, et par conséquent elles exigent une organisation très perfectionnée, un emploi très intelligent des différentes capacités individuelles, une surveilïauce inlassable, l'action simultanée de l'esprit synthétique, qui voit l'ensemble, et de l'espritd'analyse, qui ne néglige aucun détail. Mais la difficulté de bien organiser et diriger des institutions si compliquées doit matériellement augmenter, à mesure qu'augmente le nombre des personnes et des intérêts impliqués ce qui nous explique pourquoi ces institutions peuvent plus facilement atteindre un degré élevé de perfection dans de petits pays, où elles gardent par nécessité des proportions plus modestes.

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II n'est donc pas étonnant que la Belgique, que la Hollande, que la Suisse soient souvent citées comme exemples, pour la bonne organisation de certains de leurs services publics. C'est là leur avantage principal de petits Etats; et cet avantage devrait faire réfléchir tous ceux qui pensent que les petits peuples, n'ont plus aucun rôle à jouer dans notre civilisation que même les grandes puissances européennes comme la France, l'Angleterre, l'Italie, sont destinées à passer, tôt ou tard, en seconde ligne, après les Etats colosses, comme la Russie et les Etats-Unis. Ceux qui ont visité l'Amérique ont pu facilement constater combien la grandeur du pays complique l'organisation de tous les grands services publics, des chemins de fer, des écoles, de l'administration. Encore dans les grands Etats de l'Amérique, dans le Nord, comme dans le Sud, on a cherché, en appliquant le principe fédéral, à briser ces immenses territoires en beaucoup d'Etats relativement petits mais si les difficultés restent encore si grandes, malgré ce correctif, dans les p.lus puissants Etats américains, il est facile de s'imaginer ce qui doit se passer dans un immense empire centralisé, comme la Russie. Il y a, probablement, même pour les Etats modernes, des limites d'étendue et de population qu'ils ne peuvent dépasser sans rendre plus difficile et plus coûteuse leur organisation politique; administrative et économique. Nous avons de la peine à discerner ces limites, si illimitée que soit notre confiance dans certaines machines, qui semblent annuler l'espacé et multiplier le temps, comme les chemins de fer et le télégraphe. Ces

inventions admirables paraisséu t avoir

rendu le gouvernement d'un continent aussi facile que celui d'une province. Mais c'est peut-être, en partie au moins, une illusion. L'homme moderne, 'qui est ,plein'd'üne si grande fatuité en tant de choses, fait preuve parfois d'une étrange modestie, Hypnotisé par :les- instruments ingénieux qu'il invente, il finit par oublier que, dans le monde créé par lui, la force motrice dé tout même des, plus puissantes machinés, est encore son intelligence, sa volonté, son énergie, son travail; et que les facultés de l'esprit, même dans les individus les mieux doués, sont limitées. Sans doute, notre civilisation a beaucoup augmenté l'énergie individuelle; les hommes modernes ne savent pas seulement, dafts tous les champs de l'activité humaine, résoudre des problèmes beaucoup plus difficiles et plus compliqués que leurs ancêtres; mais ils travaillent avec une rapidité et une intensité, qui sont des phénomènes nouveaux dans l'histoire du monde. Mais il serait évidemment téméraire de croire que la puissance de notre esprit soit destinée à augmenter indéfiniment et qn'aucun problème ne puisse être, par sa complexité, au-dessus de l'intelligence de l'homme moderne ou de l'homme futur.

C'est pour cette raison, probablement, que les petits peuples actifs et énergiques auront toujours un beau rôle à jouer, même dans une époque qui a multiplié les Etats d'une grandeur monstrueuse. Ils pourront atteindre, dans toute leur organisation sociale, une perfection que les grands Etats eux-mêmes seront obligés d'admirer, et exercer, par cette perfection, une influence profonde sur le progrès de la civilisation. C'est ce que d'ailleurs non seulement la Suisse, mais la Belgique et la Hollande aussi semblent avoir bien compris, car ces trois pays ont su, par un travail opiniâtre et intelligent, conquérir en Europe une situation qui n'est nullement en rapport avec l'étendue de leur territoire et les chiffres'de leur population. La situation de la Suisse sem ble toutefois privilégiée, en comparaison de celle des deux autres pays, et surtout de la Hollande, à cause de ses trois langues. Un petit peuple a aujourd'hui le plus grand intérêt à avoir la langue d'un peuple plus grand et plus puissant au lieu d'avoir une langue nationale. C'est pour lui la seule manière d'échapper a l'isolement philologique, qui ne peut qu'entraver, plus ou moins, le développement de culture. Il y. a aujourd'hui tant de cultures différentes; les hommes instruits doivent dépenser un tel effort pour apprendre les langues des trois ou quatre grands peuples qui dominent notre civilisation, que personne n'a plus le temps d'apprendre la langue d'une petite nation, si élevé que soit le degré de perfection atteint par son organisation sociale. C'est ce qui arrive à la Hollande. La Belgique au contraire se trouve très avantagée d'être, au point de vue philologique, une province de la France; mais la Suisse se trouve dans la meilleùre situation, avec ses trois langues qui sont comme trois portes ouvertes sur trois cultures différentes et glorieuses. A cette situation privilégiée la Suisse doit certainement en partie le haut niyeau de culture auquel elle est arrivée, et- l'admirable développem'entdè ses ins- titubions pédagogiques. puglielmo Ferrerot

LA VIE DE PARIS

UNE LECTURE

Une heure émouvante et charmante fut consacrée, hier, en ce Paris-d'été qu'on abandonne, à la littérature, passe-temps magnifique. Mme Ernest Chausson avait convié quelques amis à entendre une lecture de Francis Jammes. Il y avait

M. et Mme Albert Besnard, Mme René de Saint-Marceaux, M. et Mme Maurice Denis, M. et Mme André Beaunier, Mme .Pierre Lalo, le musicien Raymond Bonheur. M. Arthur Fontaine, MM. Marius et Ary Leblond, Mme Camille Erlanger, MM. Legrix, Foulon de Vaulx, Vallery-Radot, Lacoste, André Lafon, Jacques Lerolle, André Ruyters, etc. Mme Ernest Chausson, qui continue avec tant d< ferveur et de goût délicat les traditions c art que représentait le grand musicien et qui, comme lui, étend à la poésie et aux lettres l'amitié qu'elle a d'abord pour la musique, reçut. ses invités dans le salon si joli que décore, entre des panneaux de livres, une des plus belles œuvres de Carrière, le grand portrait de l'auteur de Viviane avec sa famille.

Disons-le, Francis Jammes était, pour les Parisiens qui venaient le voir et l'entendre, un objet de vive curiosité. Cé poète, à qui l'on doit l'invention d'une nouvelle poésie, demeure très loin de Paris, à Orthez, là-bas, dans les Pyrénées. Il y est attentif à la terre, aux travaux sains de la campagne et à leur réussite. Il y habite avec sa femme et ses deux petites filles, dont l'une, l'àinée, est la petite Bernadette, enfant célèbre, puisqu'il a, dans un récent volume, raconté délicieusement les épisodes, les jours et les heures desa puérile destinée.' On ne'le voit pas à Paris: Il n'est pas du boulevard, ni seulement dès environs. Et, respectons le boulevard, certes; mais' personne jamais ne sëmble avoir été plus.indemne de l'esprit de cette capitale qui' va de la Madeleine à la Porte-Saint-Martin; Or, il a composé des poèmes que les lettrés, et d'autres, ont accueillis avec tendresse; il a trouvé des rythmes et des-mots qui sont restés dans la mémoire des quelques liseurs qu'il y a encore: De loin, de ;très loin, on l'admire avec un sentiment amical. Il n'est pas uniquement l'écrivain très original à qui l'on est reconnaissant de la secousse bienfaisante qu'il a donnée au lyrisme contemporain mais la qualité de sa poésie, ingénue, autant que savante, ingénue comme une petite paysanne et savante à plaisir, a fait qu'il est allé aux cœurs autant, qu'aux intelligences. Et il. a des fidèles, qu'il ne connaît pas, qui ne le connaîtront jamais et qui ont pour lui quelque chose d'affectueux.

Quelle imprudence Quelle imprudence' quand on.doit,un jour ou l'autre, sortir même furtivement desa cachette, quelle imprudence d'avoir créé, parmi ceux qu'on rencontrera, une telle attente Une petite dame disait à un homme.de lettres que je connais « Il ne faudrait jamais connaître les auteurs quand on aime leurs livres ,!» Ensuite, elle .rougit, parce qu'elle avait dit la vérité. ;̃̃ Mais Ton peut connaître l'auteur de Clara ̃d'Ellébeuse, du Roman du lièvre et de Ma' Fille-Bernadette. On le peut; et l'on y aura le plus délicat plaisir: il est tout pareil à son œuvre.

Il n'est pas grand il n'a pas les cheveux longs, que plusieurs prennent pour le signe évident du lyrisme. Il a une barbe noire qui commence à grisonner. Il a un lorgnon. Il a un air gentil et parfaitement simple sa simplicité n'est seulement pas une affectation. Sa causerie est la plus naturelle qui soit, ornée de lectures, humaine, jusque dans les choses de l'art. Hier, il n'avait pas sa « pipe en bois avec un bout d'ambre 2. C'est tout ce qui lui manquait pour que tout de suite, sans jamais l'avoir vu, on le reconnût et lui dît, comme quelqu'un dans l'un de ses poèmes « Bonjour, M. Jammes » ̃ S'il était intimidé, on ne le sut pas. S'il avait été intimidé, il nous aurait moins plu. Nous lui voulions un légitime orgueil; il y en a, dans ses livres. S:il avait l'air de ne pas savoir que ses livres sont beaux, ce serait vanité l'orgueil est de meilleure nature. Il racontait l'admiration qu'il a pour Pierre Loti, pour Paul Claudel, et pour le pauvre Schwob, qui est mort sitôt après avoir été un bel écrivain. Puis, il parlait de son pays, de l'Espagne qui est tout près et où l'on va facilement et il voulait qu'on vint le voir là-bas il le demandait avec une cordialité qui datait du commerce alterné des livres. Et il était content.

Ce qu'il a lu s'appelle la Brebis égarée. Ce n'est pas un roman ce n'est pas non plus une comédie et, si l'on veut, c'est un roman dialogué. Un terrible roman d'amour, qui mène ses héros à Burgos, ses héros fugitifs qui n'ont pas été les maîtres de leur passion, et qui .les méne aussi tout prés de la mort, auguste comme les cathédrales, prestigieuse et religieuse comme elles. L'amour et la mort sont là, en rivalité redoutable. Et, ce que fit l'amour, la mort le défait, sans tuer, mais par la seule efficace de son approche. Il faut que ces deux fols, à qui l'amour fut tentateur, sentent ce voisinage funèbre pour être rendus à eux-mêmes, à leur volonté vraie, à leur honnêteté, à l'exigence impérieuse de la vie. Ils sont allés dans les chemins de l'absurde enchantement; et ils ont rencontré cette menace. Ils ont eu peur. La brebis égarée est rentrée au bercail le loup qui l'avait prise, loup plus doux qu'un agneau, lui a permis de s'en aller. L'on n'ose guère, après avoir eu la faveur d'une lecture intime, la raconter, la déflorer. Mais l'on ne saurait non plus résister au désir d'en indiquer les beautés adorables. Il y a, au début, les scènes merveilleuses où'l'amant prochain, l'amant qui ne fait encore que rêver de sa faute, avec ardeur, épilogue, tout seul et, sentant qu'il bat la campagne déjà, se rassure, à bien regarder les objets familiers de sa vie quotidienne; il y a les dialogues qu'il a, évasivement, avec sa mère et elle devine un peu, mais lui élude une tendresse dont il a honte de n'être pas digne il y à des bavardages d'enfants, qui interviennent aux moments les plus pathétiques et qui sont, dans l'horreur du drame, un suave rappel d'innocence"; 'il. y; a' des sensations, de. campagne, de petites villes, -dé temps desie– risesj.ily à des isùa^nationg Verbales qui:

ont ceci de poignant elles sont l'évidente vérité, qu'on n'avait pas songé à dire et qui ravissent par leur exquise fraîcheur il y a une loyauté d'art qui fait songer à la façon des primitifs mais on n'a pas imité leur procédé, on est simplement analogue à eux, pour "recevoir de' la réalité l'impression la plus neuve et authentique.

A chaque instant, la scène change, avec le lieu et l'heure les journées se déroulent. Les journées insignifiantes, on les passe, avec hardiesse, pour aller, à d'autres, à celles où la vie va très vite.

Chacune des oeuvres de Francis Jammes étonna par sa vive audace et puis, on l'aima. Il.en sera de même, pour cette Brebis égarée, singulière à force d'être naturelle, et précieuse infiniment parmi les écrits excellents de Jammes.

Après qu'il eut fini de lire, avec une bonne voix, avec un accent qui est bien de chez lui, ces -pages qui sont si bien de son cru, il y eut un silence attendri l'on savait gré à Francis Jammes, qu'on admirait et qu'on aimait, de n'avoir pas déçu, d'avoir comblé l'admiration et l'amitié.

Georges Hellouin.

Échos

La Température

Ainsi que les précédentes journées, celle d'hier, à Paris, a été fréquemment coupée par des averses alternant avec de belles éclaircies, 'de très courte durée, il est vrai. La région parisienne est donc encore tourmentée par une climatérique des plus variées, car, en effet, la température a notablement fraîchi pendant cette dernière journée.

Thermomètre, hier matia à Paris 150 audessus de zéro et 220 à cinq heures du soir. La pression barométrique, stationnaire après hausse accidentée, accusait à midi 76imn>; elle se relève rapidement dans l'ouest de l'Europe et atteint ip-jmm à Biarritz.

Des pluies sont tombées sur le nord et l'ouest de l'Europe. En France, des orages. ont éclaté dans le Nord et l'Est. Quant à la mer, elle est très houleuse fsur la Manche. v, La température s'est abaissée sur toutes nos régions.

iDépafte.nientè, le matin. Au-dessus de îéro •ji20 à Belfort, i-3° à Lyon, 14° à Dunkerque, à 33j;est, à Lorient,.au Mans, à Limoges, à Clermont, à Toulouse, à Charleville et à Besançon, 150 à Boulogne, à Cherbourg, à Ouessant, à Nantes et à Nancy, 17° à l'ile d'Aix, à Rochefoft et à Bordeaux, i8o à Biarritz, 20° à Cap'Bé^arn et à Perpignan, 2 1° à Marseille, 24° à Oran,' 2.60 à Alger.

En France, la situation atmosphérique va s^méliorer toutefois quelques averses s.qnt encore probables dans le Nord et l'Est. ~nt (La température du 23 juillet 1909 était, à Paris 17° au-dessus de'- zéro le matin et 24° l'apres-midi. Baromètre, yôi'am. Ciel. radieu x.) Du New Yotli Herald:

A New-York Temps beau. Température maxima 3i°7 minima, 2i°7; Vent sud-est. A, Londres Temps beau. Température t maxima, 190 ^minima, ii°. Baromètre 758mm. Vent nord-ouest.

A Berlin Temps beau. Température (à midi) 210. ̃̃• l } Les Courses

Aujourd'hui, à deux "heures, Courses à Saint-Cloud- Gagnants du Figaro Prix de Feucherolles Pernambouc; Lil. Prix de No\ay Maurienne Mon Cousin." Prix Trocadéro Sablohnet; Ramesseum. Prix de Montigny •̃: Noric; Dame Marthe. Prix des Hortensias Le Charmeur; Justinien II.

Prix des Genêts Pourquoi Pas; Le Remendado.

_4°a-_

A Travers Paris

Le Président de la République et Mme ,1 Fallières, accompagnés du capitaine de vaisseau Laugier et du lieutenant-colonel Guise, ont quitté Paris hier aprèsmidi en automobile, pour aller s'installer au château de Rambouillet, où ils passeront les vacances.

Pour Paris.

M. Briand, président du Conseil, a eu hier une assez longue conférence avec M. de Selves.

Ils ont parlé des embarras de Paris et de tous les inconvénients qui résultent de tous les travaux qu'on a commencés et qu'on ne termine pas.

Bonne nouvelle il paraît que lesdits travaux vont être poussés avec une activité magnifique. Plus important encore il paraît qu'on n'en va pas commencer d autres avant d'avoir achevé ceux-là. Tant mieux Et si Paris devient prochainement la belle ville si agréablement habitable qu'il doit être, il en faudra bien remercier le président du Conseil et le préfet de la Seine.

Autre révolté.

Celui-là se fâche quand les douaniers, à la frontière belge, qu'il traverse souvent pour rentrer de Bruxelles, lui demandent s'il a des cigares. Ou plutôt il ne se fâche point mais il a trouvé un admirable moyen de lasser leur curiosité et de réduire, finalement, leurs exigences.

Au prologue, les douaniers envahissent son compartiment

Rien à déclarer ?

Trois cents cigares!

Bien; on va établir le montant des droits.

Inutile; je n'ai pas d'argent. En ce cas, passez vos. cigares on vous les confisque.

Quelle erreur! Vous ignorez donc la limite de votre pouvoir? Il vous est interdit de « confisquer mes cigares, comme vous dites, et je vous somme car c'est mon droit de les mettre 'soigneusement, sous scellés ils attendront, sous votre garde. Et, la prochaine fois que.j« passerai la frontière, je les prendrai, si le cœur m'en dit.

Le?;âo,uaniers"'giiosneijf; mais se Tési-,

gnent, car ces excellents serviteurs resI pectent le règlement, que connaît si bien l'érudit voyageur.

Au bout d'une semaine, ils le voient reparaître Mes cigares. ̃• •̃ Vous payez.les droits ? Voyons je vais toujours vous en prendre dix. Je n'ai pas assez d'argent pour emporter tout. Là, défaites les scellés. Refaites-les. Ayez-en bien soin, n'est-ce pas ? Vous êtes responsables 1

Le train part.

Troisième voyage. Le facétieux voyageur se présente devant les douaniers Donnez-moi encore dix cigares h Mais, cette fois, les douaniers,, furieux Ah non, emportez toute la boîte. C'est le même prix. On ne veut plus vous voir!

Achevons ce récit par un conseil cette histoire est rigoureusement'vraie, et, pourtant, nous ne conseillerons à personne d'imiter cette tentative. Elle lèse les intérêts du Trésor. Et puis, pour y réussir, il faut être très doué, et il n'est nullement certain qu'elle se terminerait si avantageusement pour tout le monde.

Nous avons reçu pour les familles des matelots du Glaneur

Mme Daulnoy <Fr, 25 » « Vieux Chablais » 20 » Bon de poste (de la rue Jouffroy).. 10 » ̃ Total.Fr. 55 » Listes précédentes. f. £80 »

Total général Fr 4.685 »

Si nos parlementaires sont les gens les plus occupés du monde, ils le proclament du moins, ils ne sont guère expéditifs.

Dans le « Feuilleton » du mardi 12 j uillet, qui relate les pétitions adressées à la Chambre des députés, on lit, à la page 44, que les habitants de Bizerte et de Ferryville ont demandé, par une pétition du 25 juin 1907, la mise en activité immédiate de l'arsenal de Bizerte, et que c est le 11 mars 1910 que la commission compétente a renvoye ladite pétition au ministre de la marine.

Il a donc fallu près de trois années pour-que la requête des excellents Tunisiens "soit transmise à qui de .droit. CM va piano.

.o~

` PETITES CURIOSITÉS `

On ne plaignait pas les boxeurs. Bien sûr, ils reçoivent de terribles,coups de poing sur lé nez, sur la bouche, sur les yeux, même sur le crâne. Et personne qui n,ait frémi- en lisant l'autre jour dans le Figaro les détails du match J.effries-Jphnson. Mais il est .des grâces d'état. Du moins on le croyait. Un boxeur battu comme plâtre ne s'en porte pas plus mal. Il se relève et rentre chez lui, jusqu'à la lutte prochaine. Et l'on ne sait par quel merveilleux artifice il parvient à garder un nez et les divers ornements de son visage. Mais le fait est que les cartilages se recollent, les os se ressoudent, les chairs se cicatrisent. Tel « direct » qui vous jetterait pantelant sur le carreau, élargit à peine le rictus du boxeur, qui tâche de riposter, et ne se plaint point. C'est ainsi que George Johnson ayant été battu, mardi dernier, à Londres, par un certain Walter Simmonds, nul ne s'émut. Pourtant, George Johnson avait été transporté à l'hôpital de Leicester, et il était fort malade. Si malade qu'il est mort, hier, sans avoir repris connaissance.

Et nous voilà tout déconcertés. Nous supposions que seules les armes tranchantes ou détonantes étaient capables de tuer. Voilà que nous apprenons que le poing d'un homme du vingtième siècle est extrêmement dangereux. Ceci est flatteur, sans doute, mais inquiétant. L'homme a-t-il si peu déchu, depuis l'âge des cavernes ? Nous réclamions bonnement l'interdiction du revolver. Mais si les apaches se mettent à boxer, nous sommes perdus tout de même. Décidément, il n'y a pas moyen d'être tranquille.

Le Parisien de race recherche le cadre. Il aime évoluer dans une atmosphère de luxe et de haute élégance. Il goûte le voisinage de jolies femmes en toilettes somptueuses. Il lui faut aussi de la bonne musique, des couplets alertes et d'un rythme agréable. Enfin, lorsqu'on lui sert une revue, il exige qu'elle soit spirituelle.

Or, la Revue de Marigny, c'est de l'esprit et du plus fin, de même que ses interprètes sont le talent, .la grâce et la beauté personnifiés. Pour ce qui est du reste du programme, il est bien pour nous plaire, avec les Hassan, la princesse Rajah et Collins et Hart, si amusants.

Hors Paris

Le temps incertain que nous subissons semble, par une faveur toute spéciale, épargner Aix-les-Bains, ce coin si pittoresque de la Savoie.

Aussi l'affluence y est-elle considérable et nombreux sont les touristes qui se dirigent vers cet incomparable Eden climatérique où rhumatisants et arthritiques trouvent, grâce au traitement de la douche combinée au massage, un agréable et efficace remède à leurs maux. Les réunions de courses obtiennent le plus éclatant succès au superbe hippodrome d Aix-les-Bains, auprès des mondaines et des sportsmen, qui se retrouvent le soir, au grand complet, dans les luxueux salons du Grand-Cercle ou de la Villa des Fleurs..<•

L'Angleterre aura ses académiciens. La décision en est prise ipoètes., romanciers, auteurs dramatiques, écrivains politiques, philosophes seront représentés par les plus eminents d'entre eux dans la nouvelle association, qui deviendra bientôt une Institution. A côté de lord Morley, le célébra historien 'de.

Gladstone, secrétaire d'Etat pour l'Inde. Thomas Hardy, Henry James, Edmond Gorse, l'auteur de cette extraordinaire autobiographie qui obtint récemment un énorme succès bather and Son; Ar- thur.Wing Pinero, Barrie, etc. Sans ou- blier Rudyard Kipling ,et George Wells, car l'opinion étrangère à défaut' de l'opinion britannique, ne tolérerait pas qu'on oubliât ces deux noms-là.

Voilà donc l'Angleterre en train d'imiter la France, dans une de ses créations les plus nationales, les plus originales. Car, ne nous y trompons pas c'est l'exemple, le succès et les. services de l'Académie française qui poussent nos amis d'outre-Manche a essayer de se donner une institution analogue. On trouverait certes en Angleterre des auteurs dont la situation est considérable, qui gagnent énormément d'argent, beaucoup plus que chez nous. Mais la situation matérielle' n'est pas' tout; et, pour la situation morale des hommes de lettres,1 elle n'est pas ce qu'elle devrait être, de l'avis des Anglais eux-mêmes, qui, dans leur désir de l'améliorer, ne craignent pas d'imiter l'étranger et de prendre les bonnes choses où. elles sont.

D'Ostende.* '•̃

« Joyeusement fêté, le 14 Juillet mar- y qua.cette année encore, une date dans la saison de' la Reine des Plages. Par un juste retour et qui ne pourra que res- serrer encore les liens d'étroite amitié qui nous unissent à nos voisins, la Fête nationale belge vient d'être pour toute la 'colonie française et étrangère l'occasion de splendides réjouissances. Cette fête, célébrée, de tradition, au Kursaal,' par une imposante glorification de l'art belge et de la beauté, fut, jeudi dernier, plus éclatante que jamais. Le maëstro Rins Kopf, son prestigieux ordonnateur, réalisa des merveilles, et d'inoubliables ovations saluèrent son triomphant orchestre. »

~c~

Nouvelles à la Main v

« L'Association française du froid » a inauguré- hier une station, en présence de hautes personnalités. Est-il besoin de dire que l'accueil a été, des plus chaleureux?- ̃.̃̃̃ ̃ .̃•'•̃̃

;̃.̃̃ ,;̃;̃•; *-•••♦ ̃ ̃ ̃ ̃̃'̃

Plusieurs discours ont été prononcés à cette occasion.

Es'pérons que ces paroles seront conservées.

Par le froid. -•

Un grand, magasin affiche l'avis sutvant;: ̃ ̃ « Vente des soldes de 'vêtements d'été i9i0 fourrures, pelisses, peaux de bi-

que, etc. »,; .•'

̃ ̃ ̃VX« Masqua de Fer. ̃"

tU ESPAGNE

Un Attentat Ï: contre M. Maura

Le lâche attentat qui vient d'être .com* mis en gare de Barcelone contre M. Maura, ancien premier ministre espagnol, provoquera par toute l'Europe civilisée la plus vive sympathie pour ta. victime ainsi qu'une juste horreur pour le meurtrier. Nos lecteurs trouveront plus loin le récit détaillé de cet attentat, tel qu'il nous est télégraphié par notre correspondant de Madrid. M. Maura a été frappé au moment où il descendait de wagon, entouré de tous les siens c'est au sang-froid, à la présence d'esprit de sa nièce qu'il doit d avoir pu échapper aux autres ballesgue son agresseur, après avoir décharge trois coups, lui destinait. Les blessures qu'il a reçues sont heureusement assez légères et ne mettent pas ses jours en danger. C'est la troisième fois déjà que M. Maura sert d'objectif au revolver ou au poignard des anarchistes espagnols. L'attentat d'hier coïncide avec l'anniversaire des troubles et de l'émeute de Barcelone que les révolutionnaires s'apprê* tent à célébrer. L'un d'eux a eu l'idée de le célébrer à sa façon en essayant férocement d'assassiner l'homme d'Etat cou* pable selon lui d'avoir maintenu l'ordre malgré tout et d'avoir laissé fusiller Ferrer, régulièrement condamné par le Tribunal militaire. C'est à M. Maura surtout que les anarchistes en veulent, parce qu'il représente à leurs yeux la répression énergique et le gouvernement à poigne.

Il convient, certes, de ne pas attribuer à ce geste criminel d'un égaré plus d'importance et plus de signification qu'il n'en a réellement. Il y a là cependant un nouveau symptôme du trouble et de l'exaltation des esprits en Espagne et particulièrement dans la Catalogne. La capitale catalane, Barcelone, est devenue un véritable foyer de désordre et d'anarchie. Cette cité riante et bruissante, habitée par la population la plus industrieuse et la plus prospère de la péninsule, abrite dans ses ruelles, dans ses faubourgs, des.milliers de révolutionnaires qui n'attendent que l'occasion de faire le coup de feu. Cette armée-là se -mobilise en quelques heures, ainsi qu'on le vit bien l'été dernier. Les honnêtes gens eux-mêmes sontaccoutumés à ces tempêtes soudaines, à ces émeutes imprévues. L'état le- siège ne les étonne plus: ils s'enferment dans leurs logis, les volets clos, et attendent que la tranquillité soit revenue.

J'assistai, l'année dernière, à l'émeute qui se marqua parle sac de la plupart des monastères. Le jourde mon départ, quand là. villo était Teôe^auç- calme,'


entrant par hasard chez un boutiquier de la Rambla, je lui demandai si des désastres sanglants des journées précédentes ne l'avaient pas trop effrayé « Oh nous en avons l'habitude, me dit-il en souriant. Sitôt que les fleuristes quittent leurs étalages, c'est pour nous un signe infaillible nous baissons nos devantures, et nous montons au premier étage nous reposer! » 4

Souhaitons à cet honnête boutiquier de ne pas trop se reposer durant les journées qui vont suivre. Nous pouvons d'ailleurs avoir la certitude que M. Canalejas, encore que ses opinions politiques diffèrent de celles de M. Maura, ferait preuve d'une égale énergie pour sauvegarder l'ordre au cas où les révolutionnaires essaieraient de le troubler. Raymond Recpuly,

(PAR dépèche)

Madrid, 23 juillet.

M. Maura avait quitté Madrid, dans la matinée, avec sa femme, deux de ses filles, un de ses fils, et son secrétaire, M. Rovira, pour aller faire un séjour de repo.s à Palma-de-Majorque, aux Baléares. Un steamer, le Miraniar, qui fait ordinairement un service régulier entre Alger et Barcelone, avait été frété spécialement dans ce dernier port à cette occasion. De grandes mesures'de précautions' avaient, d'autre part, été prises sur le parcours et à la gare. Le train .arriva à onze heures trente du soir. Les quals étaient bondés de monde; toutes les autorités civiles et militaires, l'évêque de Barcelone, le chef de la police et une foule d'amis particuliers et politiques de JM. Maura attén.daient le chef du parti conservateur. L'ancien président du Conseil descendit, souriant, de son wagon, au milieu des ovations des assistants. Apercevant alors un de ses amis intimes, M. Oliveda, archiviste; il s'apprêtait à l'embrasser, lorsque deux coups de feu retentirent. Un jeune homme modestement vêtu, se tenait devant lui, brandissant un pistolet Browning, tandis qu'une jeune femme, la nièce de M. Maura, essayait de lui faire lâcher son arme, en le frappant avec son ombrelle. Mais une troisième détonation retentit. Enfin, l'agresseur parvint à être maîtrisé.

Cependant, M. Maura, qui avait reçu deux blessures heureusement légères, l'une au bras droit, l'autre à la jambe gauche, était resté debout et cherchait à "rassurer sa famille affolée.

Les premiers instants d'émoi passé, il fut transporté en toute hâte dans l'automobile du capitaine général qui le conduisitimmédiatemeritàbordduMramar. Un service d'ordre des plus rigoureux fut organisé sur les quais pour empêcher l'accès auprès du vapeur. Seuls purent monter àbopd de celui-ci les autorités et quelques personnages politiques. Le docteur Ça.rdenal Zarpada constata que les blessures n'intéressaient, aucun organe et M. Maura put, après avoir télégraphié àea famille^, à Madrid, pour la rassurer, partir à i ïr. 30 du matin pour Palma, où il arriva hier dans l'état le plus satisfaisant. Il fut débarqué, étendu sur un matelas et une automobile le transporta à la propriété Algueria. On eôpfire qu'il sera complètement rétabli dans quatre à cinq jours.

A bord du Miramar avait été; également transporté M. Oliveda, son ami, qui, lui, avait été grièvement blessé:à la cuisse par l'une des balles.

Ce fut d'ailleurs le seul assistant sérieusement atteint. M. Solerv ancien gouverneur civil de Barcelone, et le capitaine du Miramar qui se trouvaient tout près de M. Maura, n'avaient été que brûlés par les coups de feu.

Quant à l'agresseur,, il. avait été arrêté par les agents de police et le secrétaire de M. Maura et ce fut fort difficilement qu'on empêcha qu'il fût lynché. Conduit devant le commissaire central, il déclara s'appeler Manuel Posas Roca, âgé de dix-huit ans, originaire de Barcelone, et membre du cercle radical de cette ville. ïl ajouta qu'il n'avait pas eu l'intention d'atteindre M. Maura, qu'il avait voulu seulement être emprisonné pour des raison spéciales. On trouva sur lui un pistolet à répétition, encore chargé de quatre cartouches, et un billet d'accès au quai de la gare, grâce auquel il avait pu attendre le train etcommettre son agression. A la suite d'une perquisition opérée à son domicile, où l'on a découvert des brochures socialistes, son père et son frère ont été mis en état d'arrestation ils assurèrent néanmoins que jamais Manuel Roca n'avait professé d'idées exaltées,

La nouvelle de l'attentat a produit à Madrid une vive émotion.

Des que le Roi et M. Moret furent prévenus, ils télégraphièrent à M. Maura leurs félicitations d'avoir échappé à la mort.

A la séance du Sénat, le. président de l'Assemblée et le président du Conseil ont flétri l'attentat et fait réloge du courage civique de M. Mauraau milieu d'un tonnerre d applaudissements.

A la Chambre, le président a proposé aux députés de protester contre cet acte abominable dans le procès-verbal de la séance. Puis, M. Canalejas prenant la parole, a flétri à son tour le làche attentat commis contre M. Maura qui s'imposa, dit-il, tant de sacrifices comme chef du gouvernement. Il sembla reporter la responsabilité du fait sur quelques membres de la Chambre, qui, récemment, estimèrent que, dans certains cas, même un attentat personnel était justifiable. La déclaration du président du Conseil fut accueillie par de vifs applaudissements excepté sur quelques bancs républicains où de bruyantes clameurs furent poussées. Lorsque le silence fut rétabli, M. Canalejas donna lecture du décret ajournant les Cortès. A la sortie de la séance, les députés conservateurs poussèrent des cris de « Vive le Roi !"», dont un des leurs avait donné le signal dans la salle des séances. Plusieurs députés républicains crièrent « Vive la République 1 » Un incident assez violent se produisit. Mais le calme fut promptement rétabli.

Ce n'est pas la première fois que M. Maura est victime d'un pareil attentat. En 1904, lorsque étant président du Conseil il accompagnait,le Roi pendant son voyage à Barcelone, un anarchiste, nommé Artal, monta sur le marchepied de sa voiture et lui porta un violent coup de poignard. Un gilet brodé qu'il portait empêcha l'arme, de pénétrer. M. Maura e,n,fit offrande comme ex-voto h la Vierge de las Mercedes. En 1905, près

d'Alicante, un inconnujtira sur un train dans lequel voyageait M. Maura, qui ne fut pas atteint.

Hier, c'est grâce à l'admirable courage et au sang-froid de sa nièce que le chef du parti conservateur a échappé à la mort. D'autre part, circonstance heu- reuse, le pistolet de l'agresseur était vieux, ce qui en diminua les effets.

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Les journaux flétrissent l'agression en termes énergiques et plusieurs y voient la conséquence de la campagne de haine et d'injures menée dernièrement à la Chambre espagnole.

L'organe catholique Universo réclame une sanction contre les complices moraux de l'attentat. La Manana, organe de M. Canalejas, dit que c'est le socialisme espagnol, compromis par les égarements de ses chefs, qui supportera le contrecoup de l'attentat. u Impartial, moretiste, est indigné et la Correspondencia Independante dit que la belle et noble justification que fit M. Maura de sa politique devant le Parlement rend l'attentat d'autant plus odieux. GUILLEN.

Le J~n3e~ faille

SALONS

S. Exc. Naoum-pacha, ambassadeur de Turquie, a reçu hier, à trois heures, en l'hôtel de l'ambassade,, à l'occasion de la Fête nationale, les notabilités de la colonie ottomane. Le soir a eu, lieu. un grand banquet organisé par les étudiants ottomans résidant à Paris et auquel assistaient Naoum-pacha et Djavidbey, ministre des finances de Turquie. RENSEIGNEMENTS MONDAINS

Le roi des Bulgares et les princes Boris et Cyrille, accompagnés du comte de Bourboulon, ont passé la journée d'hier en excursions aux environs de Paris. Ils se sont rendus notamment à Versailles et ont fait, pen.dant tout l'après-midi, une visite détaillée du château et des Trianons.

S. M. Ferdinand Ior avait demandé à M. Pierre de Nolhac de l'accompagner dans cette visite. Il a retenu à- déjeuner le conservateur du musée de Versailles.

Le roi des Bulgares compte quitter Paris demain lundi.

De Saint-Sébastien

A l'occasion de l'anniversaire de sa naissance, S. M. la jeine Marie-Christine a reçu, de toutes les Cours d'Europe, des télégrammes de félicitations. Un déjeuner a réuni au palais de Miramar, autour de la famille royale, la duchesse de San-Carios, le duc de Santo-Mauro, le marquis de Aguilar de Campos, la marquise de Salamanca, la, marquise de Narvaez, la marquise de Martorell, le général del Rio, le colonel Elorriaga, etc. S. Exc. M. Bompard, ambassadeur de France en Turquie, est arrivé hier à Paris. Le ministre de Gréce à Washington, et Mme Coromilas, sont attendus à Paris, venant de Londres. Le marquis d'Albuféra* qui était allé pasr ser les fêtes du 14 Juillet, en son château de Bizy; avec la marquise d'Albuféra, a été pris d'une violente crise d'appendicite, et, malgré l'opération immédiate, ses jours ont été en danger. Depuis hier, heureusement, l'état du sympathique malade est des plus satisfaisants et les docteurs espèrent un prompt rétablissement.

La comtesse Charles de Leusse, qui se trouvait en Angleterre, a été rappelée à Paris, auprès de son fils ainé, atteint d'une crise d'appendicite.

La vicomtesse Guy de Dampierre, née de Gouvion Saint-Cyr, a heureusement mis au monde un fils, qui a reçu le prénom d'Aymar.

Mme et Mlle Vacaresco, et Mlle Alexandra Falcoyano, ont quitté Paris pour leurs domaines de Vàcaresti (Roumanie).

Mme des Crances quitte Paris, se rendant au Mont-Dore. Elle repassera par Paris fin août pour aller retrouver ses enfants en son château de Briacé (Loire-Inférieure), elle séjournera tout l'automne.

Le ministre des affaires étrangères de l'Uruguay et Mme Antonio Bachini viennent d'arriver à Paris.

M. Bachini sera, ces jours prochains, reçu officiellement par le gouvernement de la République française.

Mlle Ernestine Billet, la miniaturiste bien connue, vient d'arriver de Londres, où elle a fait le portrait de M. Pierpont Morgan, De Royat

La saison bat son plein et la ravissante station d'Auvergne, que les merveilleux bains carbo-gazeux naturels à eau courante- ont rendue célèbre dans le monde entier, fait acoueil à l'affluence croissante des baigneurs pour qui elle a multiplié cette année toutes les attractions d'une villégiature ultra-élégante. Royat, dont les eaux bienfaisantes sont si précieuses aux cardiaques, aux goutteux, aux artério-scléreux, aux arthritiques, est en effet un centre de plaisirs délicieux que fréquentent toutes les aristocraties.

Remarqués parmi les derniers arrivants Marquis de Brëmont d'Ars, marquis de Lastic, comte Costa, de.Beauregard, comte et comtessg de Puget, docteur Amin Khouri baronne de Furstemberg, docteur Hassan Bey, prince de Beauveau, docteur Lefour, professeur à la Faculté de Bordeaux, duchesse de Tréville, comte de Burnay, comte et comtesse de Montgermart, comte et comtesse de Mouledy, baron de Finfe, M. Baxendal, M. Verghen, marquis de Thezar, M. deSouza, M.Bruck, comte et comtesse de Gibaooa, comte et comtesse de Montalivot, Babazogli-pacha, M. Castelbolognjesi, M. Mosquito, M. Siropula, M. de Barros, M. Pol Carew, M. Gregson, M. petitjean, sénateur, Ri. Staddard, etc.

MARIAGES

On annonce les fiançailles de la princesse Agnès de Polignac, fille du prince et de la princesse Camille de Polignac, avec le marquis de Créqui-Montfort de Courtivron. La jeune et charmante fiancée est la sœur de la comtesse Alfred de Chabannes-La Palice, très connue par son grand talent de musicienne et compositeur (Armande: de Polignac) et de la comtesse'Michel de Pierredon. M. Oger de Galard-Terraube vient de se fiancer à Mlle Germaine de Roussel de Préville,

M. Gabriel Lesage est fiancé à Mlle Aimée Mathieu, fille du contre-amiral Mathieu, commandeur de la Légion d'honneur. Mgr Margerin, recteur des facultés catliôliques de Lille, a béni, en l'église SaintGervais, à Rouen, le mariage de M. Henry Boulangé, fils de M. Henry Boulangé, ancien officier de marine, et de madame née Monel, avec M.Ue Marie Sourdat, fille de M. Sourdat, juge au Tribunal civil de Rouen, et de madame née Faton de Favernay. Les témoins étaient, pour le marié: M.Joseph Boulangé, ingénieur agronome, son frère, et M. Emile Wartelle, son cousin pour la mariée M. Charles Sourdat, son frère, et le commandant Sourdat, chef de bataillon au 1" régiment d'infanterie, éhevalier de la Légion d'honneur.

L'abbé Marin Lameslée a béni jeudi en l'église, du Bon-Port, à Nantes, le mariage de M. Edmond Dehergne arrière petit-fils du général Forestier, avec Mlle Marguerite Monier, arriére petite-fille du général Forest. Le mariage de M. Adrien de Milleville avec Mlle Louise Jacquin a été célébré en la basilique Sainte-Clotilde. La bénédiction nuptiale a été donnée par l'abbé de Milleville, cousin/ du marié. Les témoins- étaient, pour M. de Milleville le baron de MilleYille et

M. A. du Passage, ses oncles; pour la mariée MM. Morel, directeur du Crédit foncier et Degoule, avocat à la Cour d'appel de Paris,- son cousin.

La quête a été faite par Mlles du Passage, Boutiaux, d'Albignac et Nudan, accompagnées par MM. Jean du Bos, Max du Passage, le comte Jean de Ligondés et Jacques Antoine,.

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DEUIL

On nous prie d'annoncer que les obsèques de Mme Albert Gauthier- Villars, née Claude-Lafontaine, seront célébrées le mardi 26 juillet, en l'église Sftinte-Clotilde, à dix heures du matin,

On se réunira l'église. L'inhumation aura lieu au cimetière Montparnasse.

Le cercueil contenant la dépouille mortelle du prince Alexandre Vogoridy, ancien gouverneur de la Roum'élie orientale, a été déposé en l'église roumaine de la rue Jeande-Beauvais, où les obsèques seront célébrées demain lundi, à deux heures et demie. L'inhumation aura lieu au cimetière du Père-Lachaise.

Les obsèques de M. Roche, chef de bureau au ministère des cultes, chevalier de la Légion d'honneur, ont été célébrées en l'église Saint-Ferdinand des Ternes. Le deuil était conduit par MM. André Schoeller, son gendre, et Frisch de Fels, son beau-frère. L'inhumation a eu lieu au cimetière Montparnasse.

Les obsèques de M. Léopold Delisle, seront célébrées après-demain mardi à midi, en l'église Saint-Thomas d'Aquin. L'inhumation aura lieu au cimetière du Péro-Lachaise. M. Paul Holt\ap-fftl, juge à Abbéville, est mort vendredi à l'àge de quarante-neuf ans, après une longue maladie. Ses obsèques seront célébrées lundi, à onze heures, et l'inhumation aura lieu dans un caveau de famille.

Le baron Joostens, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de Belgique près le roi d'Espagne, dont nous avons annoncé la mort, était entré très jeune dans la carrière diplomatique, après de brillantes études au collège d'Arcueil; il obtenait, à trente-huit ans, un choix à l'avancement hors ligne et partait comme ministre pour Pékin. C'est là, peu de temps après son arrivée, qu'il défendit glorieusement la légation de Belgique contre les boxers. Il prit part aux grandes manifestations diplomatiques Congrès de La Haye, de Pékin et d'Algésiras. De Rouen

La sœur Marie-Ernestine (de son nom patronymique Mlle Eugénie-Aglaé Morin), fondatrice-directrice de l'atelier-refuge de Darnétal, prés Rouen, est morte hier, à l'âge de quatre-vingt-onze ans. Elle avait fondé son œuvre à vingt-six ans.

La sœur Marie-Ernestine avait reçu de nombreuses récompenses la médaille d'or de l'Etat, et l'an dernier le prix Audiffred de 15,000 francs, que lui décernait l'Académie des sciences morales et politiques sur la proposition de M. Georges Picot,

Le président du Tribunal civil de Dieppe, M.André Mialaret est décédé subitement hier dans son cabinet de travail, au Tribunal. Avocat à Bordeaux, il avait débuté dans la magistrature en 1887. Il présidait le Tribunal de Dieppe depuis 1907.

M. le docteur Ballivet, maire et conseil.ler général de.Gex, qui était candidat aux élections d'aujourd'hui, vient de mourir des suites d'une angine de poitrine. Il 'était' âgé d9 cinquante-cinq ans. • :• ̃ !l. ̃̃ Nous'apprenons la mort De Mlle Marie-Anne Jrannoy, fille de M. René Trannoy, préparateur au Collège de France, décédée, 8, rue Madame, à l'âge de cinq ans, et dont les obsèques seront célébrées aujourd'hui, à onze heures trois-quarts, en l'église Saiqt-Sulpice. L'inhumation. aura lieu au ci- metiére Montparnasse; De M, Bry, con:seiller d'arrondissement, décédé en son châ-» teau de l'Abbaye (Deux-Sèvres), dans sa, soixante-dixième année.

E. Delaroche.

A l'Etranger

Au Maroc f

V Madrid, 23 juillet.'

On télégraphie de Melilla que six déserteurs allemands sont arrivés dans cette ville.

Ils racontent qu'ils furent prisonniers des Maures, mais que ceux-ci les relâchèrent quand ils apprirent qu'ils n'étaient pas Français. Us ajoutent qu'ils- ignorent le sort de leurs compagnons de désertion.

Tanger, 23 juillet.

El-Mokri est arrivé à Fez le 20 juillet. Il a été reçu aussitôt par Moulay-Halid, qui lui a accordé une heure d'audience.

On annonce, d'autre part, que tous les comptes arriérés concernant la mission italienne, chargée de la direction de la fabrique d'armes de Fez, ont été soldés par le gouvernement chérifion. Les relations commerciales austro-serbes

Belgrade, 23 juillet.

D'après un communiqué publié ce soir, l'accord complet est établi entre les délégués austro-hongrois et serbes. Il ne reste à faire que le travail de rédaction.

Le nouveau traité de commerce a la même base que celui de 1908, mais dans des limites plus étroites; les concessions réciproques se balancent. Le traité sera signé dans lq milieu de la semaine prochaine.

Le boycottage en Turquie

Athènes, 23 juillet.

D'après des nouvelles parvenues ici, le boycottage des marchandises grecques persisterait plus violent que jamais. Les sujets grecs seraient soumis à des vexations particulièrement insupportables en Asie Mineure, L'anniversaire de la Constitution ottomane

Constantinople, 23 juillet.

Aujourd'hui, à 'l'occasion de l'anniversaire du rétablissement de la Constitution, la ville est pavoisée; tous les bureaux et toutes les administrations sont fermés.

Dans l'après-midi a lieu une revue de la flotte en présence du Sultan, des ministres, du corps diplomatique, des députés et des sénateurs.

La presse fait ressortir l'importance de cette journée, qui a été également en province célébrée comme une fête..

Les relations turco-bulgares Sofia, 23 juillet.

Un groupe de réfugiés macédoniens sont arrivés à Sofia; ils ont été dirigés par mesure de précaution dans l'intérieur du pays où ils pourront trouver du travail. Le ministère de l'intérieur a demandé la coopération des autorités militaires pour renforcer la surveillance de la frontière, afin d'empêcher tout passage d'individus suspects.

Le gouvernement bulgare a chargé le ministre de Bulgarie à Constantino.pie d'appeler amicalement l'attention de la Porte sur les dangers que créent les procédés de désarmement du gouvernement turc. Celui-ci est libre de prendre toutes mesures dans l'intérêt du paya mais l'application de ces mesures ne devrait pas s accompagner de violences qui jettent la population dans les montagnes ou hors des frontières et créent en Bulgarie une surexcitation des esprits dangereuse pour le maintien des bons rapports

turco-bulgares en vue desquels la Bulgarie a donné tant de preuves.

i

L'anniversaire des troubles

de Barcelone

Port-Bou, 23 juillet.

En raison de l'anniversaire des troubles de Barcelone, d'importants mouvements de troupes continuent à avoir lieu dans la région. Le régiment d'infanterie de San-Quintin, en garnison à Gerona, a quitté cette ville se dirigeant vers la frontière sous prétexte d'effectuer des marches militaires. Deux compagnies du régiment de chasseurs de Estella et un escadron du régiment de cavalerie d'Almansa formant une colonne mixte marchent sur Puigcerda.

Les troupes qui se trouvent échelonnées sur la frontière recevront la solde de guerre; cependant, le calme règne à la frontière et tien ne fait prévoir des troubles.

Un comité secret en Turquie Constantinople, 23 juillet.

Les journaux annoncent qu'un prédicateur, Hafis Ahmed, beau-frère d'Ali-Kemal, quatre fonctionnaires des douanes, un avocat et d'autres personnes ont été arrêtés hier. A Smyrne aussi, un avocat et un ancien fonctionnaire ont été conduits en prison, Une fille de l'ex-Sultan, la princesse Schadije, contredit les bruits qu'ont fait les journaux au sujet de sa participation au comité secret.

COURTES DÉPÊCHES r– L'empereur d'Autriche-Hongrie a décidé de ne pas accepter la démission du Ban de Groaiie..

Le roi d'Espagne accompagné du ministre des affaires étrangères, a quitté Madrid pour Santander, hier après-midi.

Dix sous-officiers et 86 hommes du bataillon d'aérostiers sont partis de Berlin pour Metz, afin de prendre part à des manœuvres, de dirigeables.

La dysenterie continue à sévir parmi les troupes de la garniRon de Metz. Un régiment de uhlans, en garnison à Saint-Avold et qui se trouvait à Metz, pour des manœuvres de brigade, a quitté la ville en raison de l'épidémie.

Le Lokalanzeiger de Berlin dit qu'une commission doit se réunir dans le courant de la semaine a l'effet d'étudier la question de la création d'un ministère impérial pour la, navigation aérienne.

Par suite d'un compromis intervenu entre patrons et ouvriers de l'industrie métallurgique, le lock-out qui menaçait 25,000 ouvriers de la région de Budapest n'aura pas lieu et le travail sera repris régulièrement lundi.

Par suite de la grève persistante des ouvriers de sept filatures, les quarante-deux usines textiles de Brùnn (Autriche) ont prononcé le lock-out; 12,000 ouvriers sont atteints par cette mesure.

Le directeur des douanes d'Uskub a été assassiné à Saloniquë.

Figaro à Londres

LES SUFFRAGETTES A HYDE PARK

Londres, 23 juillet.

Une nouvelle grande manifestation de sufragettes a '.eu lieu cet après-midi, par un temps superbe, à Hyde Park. Il s'agissait de voter des ordres du jour réclamant du gouvernement qu'il permette au Parlement d'accorder cette annue le droit de vote. Imposants et pittoresques, deux longs corv tèges, bannières déployées, sont venus, l'un de Shepherd's Bush, jl'autre des quais de la Tamise; Mme DromniOnd,' ett amazone, avait organisé le second; il comprenait les déléguées britanniques des colonies, les.iétrangères, les actrices, les artistes, les universitaires, les doctoresses, les employées, les bonnes, les cuisinières, les ouvrières, notamment les corsagières, le fleuristes plusieurs de ces dames portaient des enfants. Enfin venaient 617 prisonnières, qui avaient connu le'cachot pour la cause féministe.

Les cortèges, accompagnés de nombreuses musiques, d'amazones, d'automobiles fleuries, sont arrivés eu milieu des haies pressées de spectateurs à Hyde Park, où quarante tribunes avaient été élevées pour lés orateurs.

:L'AFFAIRE CRIPPEN

Scotland Yard est parti sur une piste nouvelle, qui doit être très sérieuse, puisque l'inspecteur Dew vient de quitter l'Angleterre à destination du Canada.

Bien que Scotland Yard garde un silence absolu, on sait que la police croit Crippen parti pour le Canada. Qui débarquera le premier sur le continent américain? Le criminel ou le détective ? Les paris sont ouverts. LA COUR ET LA VILLE

Le Roi a bien voulu accorder son patronage à l'hôpital et au dispensaire français de Londres.

M. Maurice Wolff a donné, avant-hier, sous les auspices de l'Alliance littéraire franco-britannique, une conférence très suivie sur la jeune fille et la jeune femme dans le drame romantique.

Reconnu dans la nombreuse assistance Mlle Dessaint, Mlle de La Fruglay, Dora lady Chesterfleld, Mme Meldola, M. de Fleuriau, comtesse d'Arnaux, Mme de Horne, lady Fripp, Mlle de Saint-Mandé, M. do Lalando. J. CouDURIPR.

Figaro en Belgique

LA QUINZAINE D'AVIATION DE BRUXELLES Bruxelles, 23 juillet.

La quinzaine d'aviation organisée par l'Aéro-Club de Belgique avej le concours de l'Association de la presse bruxelloise, a été ouverte aujourd'hui au milieu d'une nombreuse assistance.

Le Roi et la Reine sont arrivés au champ d'aviation à trois heures et demie, en automobile, au milieu des. acclamations de la foule..

C'est Van den Born qui a effectué le premier vol vers trois heures quarante. Il s'est arrêté devant la tribune royale, et le Roi et la Reine l'ont vivement félicité.

L'aviateur a voulu repartir, mais son moteur a eu une panne.

Amérique latine

DANS L'ARGENTINE

Buenos-Aires, 23 juillet.

Les pluies. Sur tout le territoire de l'Argentine, les pluies sont abondantes. Elles apporteront aux agriculteurs et au pays en général de grands bénéfices.

AU CHILI

(pe nos correspondants)

Berlin, 23 juillet.

Guillaume II a délégué son aide de camp, le général Pfuele, et cinq officiers de la garde du corps pour représenter l'Allemagne aux fêtes du centenaire de la République du Chili. La marine impériale allemande sera représentée par un. navire de guerre. Bruxelles, 23 juillet,

Le- toi des Belges vient de confier à, M. Charmanne ministre plénipotentiaire, la mission de représenter la Belgique aux fêtes du centenaire de l'Indépendance du Chili. '-ï& Gbarxaa&ae est euargô. de remettre au

président de République, du 'Çhrli, deîa part du roi Albert, ur*e lettre' de 'félicitations.

AU-MEXIQUE

Mexico, 23 juillet.

,Une nouvelle section au ministère de Fomertto. Depuis le lor juillet, la première section du ministère de Fomente, qui avait été appelée jusqu'à présent Section des Terres [Section de Tien'as), s'appello désormais Direction agraire elle a été, du reste, modifiée' sur plus d'un'- point, et son personnel a été augmenté.

Ces modifications ont été faites pour faciliter l'application de la loi votée, il y a quelques mois, par le Congrès, relative aux terrains nationaux. D'après cette loi, l'application des dispositions de celle du 26 mars 1894 sur les déclarations (denuncios) de terrains sans titre est momentanément suspendue. Aucune nouvelle déclaration ne sera admise, mais les anciennes suivront leur cours. Il est ainsi momentanément interdit au gouvernement d'aliéner les biens nationaux; mais il pourra les louer dans certaines conditions. Les 'anciens contrats de location et promesses de vente ne pourront pas être renouvelés.

Le gouvernement procédéra à la rectification des limites, des terrains nationaux et ceux-ci seront consacrés de préférence à l'établissement des colons. Les droits des anciens possesseurs seront, du .reste, réservés.

Toutes les dispositions précédentes ont pour but do préparer la réforme de la loi du 30 décembre 1902 sur les terrains sans titres. NOTES CHILIENNES

Le commerce extérieur du Chili en 1909, Selon les dernières publications de la douane, le commerce extérieur du Chili a atteint en 1909 1,065,640,000 francs. Si l'on compare ce résultat avec celui de 1905, soit cinq ans en arriéré, lui a atteint 834,140,000 francs, l'on remarque une. augmentation de 28 0/0, progression qui montre que les. forces productives du pays se développent vigoureusement,

La paix et la stabilité des institutions, les garanties que rencontrent au Chili les capitaux étrangers employés dans des entreprises de tout genre, la construction de nouveaux chemins de fer et l'amélioration des exploitations des lignes appartenant à l'Etat, sont les facteurs les plus importants qui impulsent le développement du pays et l'augmentation du commerce.

En 1909, le commerce extérieur a été, pour les importations, de 492,714,160 francs, et pour les exportations, de 576,086,520 francs. En 1909, le commerce extérieur a subi un retard de 33,840,000 francs environ sur l'année précédente.

L'importation des matières minérales, d'huiles combustibles (2,820,000 francs), de pelleteries (1,880,000 francs) et de machines (47,000,000 francs) diminue; la moins-value de matériaux pour les chemins de fer de l'Etat semble être la cause de cette moinsvalue.

Entre les articles dont l'importance augmente,, figurent les matières animales (16 millions 920,000 francs), et les matières végétales (10,340,000 francs), ce qui doit être regardé comme un résultat satisfaisant car en grande partie elles vont alimenter les industries nationales. • •

Parmi les articles exportés, les produits minéraux ont diminué (50,760,000 francs), los alcools et les boissons, les monnaies et les articles divers 1,880,000 en tout).

L'exportation du nitrate de soude a augmenté d'environ 20,000,000 de francs sur l'année précédente. Le retard si considérable que l'on note sur les produits minéraux, doit'être attribué à la période de dépression qui pèse- sur quelques branehesde l'industrie minière, le éuivre spécialement.

L'agriculture, par contre, contribue à augmenter les exportations de 22,560,000 francs répartis par. moitié entre les produits aniT

ipaiux"èlvégétaulx,

rpaux ve", 0" ¡tu. Eugeriio Garzon.

A L'INSTITUT

̃a«ai

LES GRANDS PRIX DE ROME {ARCHITECTURE) C'est à M. Georges-Fernand Janin que l'Académie des beaux'- arts a décerné hier le grand prix de Rome d'architecture, 1 '̃• ̃̃'•'̃̃ Né à Nîmes, le 8 janvier 1880, fils d'un employé de la Compagnie P.-L.-M., M. Janin, après avoir reçu dans sa ville natale son premier enseignement artistique de l'architecte Max Raphel et du peintre Lahaye, était admis, le 21 mai 1898, à l'Ecole nationale des beaux-arts, dans les ateliers de MM. Esquié et Laloux.

Il n'a pas obtenu moins de trente-trois mentions et quinze médailles, dont sept premières médailles dans les différents concours de l'Ecole. Il a remporté, en 1903, le prix Rougevin; en 1907, le prix Chenavard; en 1908, le prix Blouet; il est monté plusieurs fois en loge avant cette année, et s'était vu décerner, dès 1905, le premier second grand prix de Rome: Au Salon de 1908, ses planches de l'église de Saint-Gilles-du-Gard lui valurent une bourse de voyage et furent acquises par l'Etat.

Ses nombreux travaux à l'Ecole n'ont pas empêché le lauréat d'hier de voyager beaucoup. Il a parcouru, pendant ses années d'étude, l'Espagne, l'Algérie, l'Italie. Il a fait un assez long séjour aux Etats-Unis, où l'avait appelé pour certains travaux de décoration monumentale la municipalité de Chicago. Peintre autant qu'architecte, et surtout aquarelliste très apprécié, M. Janin a fait à New-York une exposition de ses œuvres.

Le premier second grand prix de Rome a été voté à M. Debat-Ponsan (Harol'dJacques-Edouard), fils du peintre DebatPonsan, élève, comme le grand lauréat, de M. Laloux. Né à Copenhague en 1882, M. Debat-Ponsan est entré à l'âge'de vingt et un ans à l'Ecole des beauxarts. Il prenait part pour la première fois cette année au concours de Rome. Le deuxième second grand prix a été décerné à M. Castel (Gaston -Désiré), élève de M. Bernier; titulaire du prix Rougevin cette année même, M. Castel qui, lui aussi, montait en loge pour la première fois, n'est âgé que de vingttrois ans. »̃ Un des logistes, M, Louis Dubecq, qui avait été classé deuxième, a été mis hors concours à cause d'un changement jugé trop important entre son esquisse et son « rendu ».

L'Académie décernera, lundi et mercredi, les grands prix de sculpture et de gravure.

Le prix Bailly, de quinze cents francs, a été attribué à M. Del'rasse le prix Ardoin, de seize cents francs, partagé entre Mlles Marchai (700 francs), Hoffbauër (700 francs) et Lafitte(200 francs). M. Henry Roujon a présenté à ses collègues deux ouvrages de M. André Fontaine Vies d'artistes du dix-huitième siècle et Conférences inédites de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Le docteur Richet, membre libre, a fait hommage à l'Académie de son Traité du cheval au point de vue analo- mique.

Le-pris-jGlamâgieràa-HéPOld, de~dîx*

huit cents francs,' a été donné à M. Pa~ ray, premier second grand prix de Rome de composition musicale.

INSCRIPTIONS-

En comité secret, l'Académie des ins-* criptions a décidé de présenter pour I3. chaire de langue annamite à l'Ecole des langues orientales MM. Deldnstal, en. première ligne, et Nordem.ann, en seconde ligne; pour la chaire de langue turque, MM. Deny, en première ligne, et,Bouvat, en seconde ligne. t Ch. Dauzats.

A l'EXPOSITION DE BRUXELLES

Le succès de l'Exposition de Bruxelleâ b prend des proportions inespérées et vraiment colossales. La moyenne des entrées quotidiennes atteint le chiffre de. cent mille; cette moyenne sera sensiblement dépassée avant, la fin de juillet,' car le nombre d'étrangers qui affluent-à Bruxelles augmente dans des proportions énormes. Fort heureusement, la' capitale belge est outillée pour héberger' des multitudes; en dehors des hôtels de tous rangs, extrêmement nombreux, le voyageur trouve dans un kiosque, situé au pied de la Bourse, un-, Bureau officiel des logements qui procure à tout venant' des gîtes confortables ou luxueux, selon! les ressources de chacun.

Bruxelles, qui est une- ville habituelle-* ment fort animée, offre actuellement le spectacle d'un grouillement humain des plus pittoresques où se confondent toutes1 les langues, où s'entrecroisent toutes les' modes.

A l'Exposition, où les fêtes se succè- dent sans interruption, la foule est tou.jours plus dense, plus admirative et plus amusee; car à côté du somptueux intérêt des halls, il y a des divertissements innombrables et joyeux, qui s'adressent au grand public, tandis que des conférences, des congrès, des concerts d'art, pour ainsi dire ininterrompus, attirent et retiennent les gens graves et les dilettantis

Certes, l'on s'attendait à voir la ricliQ, et prospère Belgique donner aux étran-t gers une impression grandiose dans l'Exposition internationale et universelle de Bruxelles; mais l'avis de tous les visi-* teurs est que la réalité dépasse les prévisions et qu'aucune Exposition, jus.qu'ici, n'a connu ni mérité un aussi écla-' tant succès;

LE mm fis coinces

LES AVEUX DE BOURREAU

Bourreau n'est pas l'assassin des enfants de Brierre. Bourreau n'a jamais mis les piQds: à Corancez. Il à, avoué, hier, son imposture.

Cet alcoolique, que son mensonge du* rant deux jours a rendu si intéressant, ne semble même pas être un de ces malades dont nous parlions hier. Les déséquilibrés qui s'accusent ne renoncent à leur version du crime que forcés et convaincus. Bourreau n'est qu'un mauvais plaisant,; un atroce, et macabre. plai?. sant qui doit à notre, crainte légitimé xlë

l'erreur judiciaire une ephgmèrç. wtçn

riété. "̃"̃ "-̃

Voici la dépêche que nous recevons de notre correspondant ̃ Tours,, 23 juillet. Bourreau' s'est rétracté. Dans l'interrogatoire qu'il a subi ce matin, il a déclaré que tout ce qu'il avait raconté n'était que mensonges. Les détails qu'il avait fournis, C'est par la lecture des journaux qu'il se les était procurés ou bien en ecoutant les propos tenus un peu partout, lorsqu'il y a quelques mois certaines feuilles crurent devoir reparler de l'affaire Brierre. Il s'est rétracté. Mais déjà, dans ses prétendus- aveux un détail, avait sur la véracité de Bourreau, fixé, les magistrats du Parquet. Leur prisonnier contait qu'il s'était éclairé d'une bougie pour coinmettre son crime. Or c'est une lampe que tenait l'assassin des enfantsBrierre le fait a été démontré en 1901» Les magistrats estimaient avec raison que, même après dix ans, un meùrfriér, dans ses aveux, ne pouvait se tromper sur un tel détail. La lampe, tenue en main, était, dans un tel moment un ac-i cessoire essentiel de l'horrible scène. Et pas plus que de l'arme dont il s'était servi hachette, disait Bourreau, cou? tre de charrue, démontrait l'accusation' l'assassin ne pouvait, semble-t-il, perdre le souvenir.

Donc Bourreau s'accusant n'avait pas. persuadé le Parquet. Le croit-on,, main* tenant qu'il se retracte? Pas tout à fait. Car la justice est méflante. Et le Parquet de Tours maintient plus que jamais la demande qu'il a formulée pour que l<j dossier de l'affaire Brierre lui soit com muniqué. Le procureur de la République est bien décidé à établir, par une enquête exacte et minutieuse si Bourreau a menti en s'accusant ou en se disant, comme aujourd hui, mystificateur. « Si j'ai menti, a dit Bourreau, c'est que j'étais fatigué et j'aurais voulu que l'on me coupe le cou. Je suis pialheu» reux et, comme ça, tout aurait été fini », Etranges explications d'un acte; inexplicable, si Bourreau est parfaitement; sain d'esprit. Mais l'est-il? Il est au moins alcoolique, à ce qu'il paraît, et l'on prétend même qu'il aurait été précédemment interné. Ce .point, l'enquête l'établira. Et Bourreau, >en outre, serft incessamment soumis a un examen mé.i dical. Dès à présent ce que l'on sait de lui en fait un singulier personnage. Ce n'est pas du. tout le vagabond. professionnel, le chemineau vivant sur les grandes routes que l'on avait cru tout d'abord. Il fut capitaliste. A la mort de son père, en 1893, il avait hérité de 30,000 francs. Quand il eut dissipé cette petite for-» tune, ce qui ne tarda guère, il mena* il est vrai une existence assez errante. Mais en 1902, à. Chemillé-surDôme, il se maria, et sa femme qui vit séparée de lui. chez sa mère, dans une ferme, aux Hermites, n'eut guère ,à. s.Q féliciter d'avoir fait la connaissance de ce triste individu. Ivrogne,. débauché, brutal et paresseux, Bourreau fit un long martyre de' la vie. de cette mal- heureuse. II l'emmena à Sammir ou elle, tint" quelque temps, un, commerce, d'épit cerie. Car lui, bien entenduiv tout en

se prétendant chiffonnier, n'enjertdaij

paa :±ravaiUef le moins du monde, J)q


Saumur, où Je commerce périclita, le

"rhéhagé vïn't à Paris. De la, il trans-

porta à Saint-Denis dans le Loiret, puis a Goron et enfin à Ghâteau-Gonthier. C'est là que la femme de Bourreau, brutalisée, menacée de mort, porta plainte contre son mari. Bourreau fut incarcéré quelque temps, et sa femme, qui en. avait assez, le quitta pour se réfugier chez sa

mère.

« Tôt pu tard, je lui ferai son affaire, "s'écria Bourreau en apprenant son départ ». Et depuis lors, il n pas cessé de proférer contre la malheureuse d'affreuses' menaces.

• Depuis assez longtemps, Bourreau s'était fixé- à Châteaurenault où il vivait aiss.ez.misérablement. Il se fit remarquer plusieurs fois par des scènes scandaleuses dont il fut le héros, sans doute au cours d'accès de délire alcoolique. Le vendredi de la semaine dernière, il menaçait sans raison un charcutier de la vjll& qu'il accusait de lui avoir dérobé une 'voiture à bras et les gendarmes durent intervenir.

Lundi dernier Bourreau, revêtu de ses meilleurs habits, s'en allait avertir son propriétaire de son départ. 11 lui laissaient son chien et les quelques meu- bles' qui garnissaient son logement comme gage, disait-il, de ses loyers. Il quitta la ville sans dire où il allait. Trois jours après, le jeudi matin, il se présentait à la gendarmerie de Tours. ̃ Victor Genest.

DANS LES LYCEES

À. propos d'observations présentées icLsur la nécessité où se.trouvent certains proviseurs d'ajourner. faute d'assistants, leurs distributions de prix, un « père de famille » nous adresse une lettre intéressante où sont invoqués avec éiïergie, contre }a tradition scolaire, les droits de l'hygiène.

On a enfin compris, écrit notre hônorable correspondant, que ce n'était pas le tout de parler à nos petits des quatre périodes de la guerre de Trente Ans ou:de la coquetterie d'Andrômaque, et de leur apprendre la partie des sciences exactes et expérimentales qu'oir peut mettre à leur portée, et qu'il fallait aussi s'occuper de leurs corps, et en faire des hommes bien portants.

Rien de plus juste, et pas un professeur ne nie cela. Ce besoin d'améliorer la santé des enfants, de leur procurer une hygiène meilleure, est un'besoin si général, remarque notre correspondant, qu'au profit des enfants parisiens de la plus humble condition des colonies de vacances ont été créées, dont le succès est considérable.

C'est vrai. Mais justement ces colonies sont de « vacances », ce qui veut dire qu'on' attend généralement, pour ïës:peupler, que les vacances soientcomïnérïcées. C'est cette, patience-là que certains professeurs reprochent à certains pë.rè> de famille de n'avoir pas. Je le sais, notre professeur s'écriera « Mais votre fils, monsieur, va manquer les compositions do prix » » -r- Et après ? S'il revient en octobre avec une mine de petit paysan, sa circonférence de poitrine augmentée, et pesant cinq kilos de plus, s'il ij'pHs iplusrde .conscience, de .lui-<mêméi plus d'initiative, croyez-vous que cela ne vaudra pas tout autant? 2

Il est incontestable que si de l'habitude dé manquer les compositions de prix et de quitter le lycée quinze Jours avant que les portes en soient fermées devaient résulter pour l'enfant les merveilleus;avantages que signale notre correspondant, il n'y aurait point à hésiter. Mais ces avantages-Jà, pense-t-on que deux pleins mois de grand air ne suffisent pas à en assurer le bienfait ? ,Notre correspondant nous cite un cas intéressant celui de deux petits Parisiens, installés dans un village voisin de New-York, où leur père est ingénieur d'usine, et élevés à l'école primaire de ce village.

Ils arrivent à l'école à huit heures et demie, le matin, et en sortent à une heure. Ils n'ont plus, après cela, qu'une heure de travail chez eux, leçons et devoirs. Pendant l'après-midi, ils courent, jouent, et sont avec les enfants du village. Vous ne pouvez pas vous figurer la joie de ces petits d'être délivrés de notre lycée français, et leur crainte d'y revenir.

Nous le croyons sans peine; et il est probable que si l'unique heure de travail^ home à laquelle ces enfants sont astreints était supprimée de leur programme, leur joie serait plus intense encore.

Mais peu importe ici l'opinion des enfants. En matière d'éducation, il semble que ce soit d'abord l'opinion des éducateurs qui doive compter.

Que les pères de famille parisiens désirent une vie scolaire de plus en plus libre et large de plus en plus aisée et aérée', c'est donc absolument leur droit; et si même l' « école de village » les tente, rien ne s'oppose à ce qu'ils y envoient leurs fils,

Mais non. Ils ne les y enverront pas. Ils préféreront le lycée, l'archaïque et traditionnel lycée, et pour cause. Et ils auront raison.

C'est donc à eux de comprendre que cette éducation par le lycée appelle une discipline', une méthode, une règle autant que possible commune à tous et que rien ne serait plus facile,au fond, que de concilier avec le respect de cette règle une saine pratique de l'hygiène. Personne ne songe à revenir au régime du lycée d'autrefois qu'évoque si justement l'excellent « père de famille » qui nous écrit, « au temps des cours humides, des récréations lugubres, des promenades en rond »; c'est entendu. Gê que souhaiteraient seulement quelques professeurs et j'ajouterai un grand nombre de pères de famille, c'est que ce juste souci de l'hygiène ne dévînt pas ce qu'il tend un peu à devenir chez les uns, une espèce d'obsession. chez les autres,, une mode à quoi tout le reste est sacrifié.

"Pour assurer à la paresse naturelle de l'enfant un petit supplément de loisirs, on l'habitue à quitter le lycée quand il plaît à sa famille, à y rentrer quand cela Menante, à ne prendre au sérieux ni les compositions, ni la distribution dès prix, ni Tien, ni personne a. considérer comme gens et choses dénués d'importance la maison où il s'instruit et les maîtres qui l'aident à s'instruire. Les « hygiénistes eux-mêmes finiront par s'apercevoir que- cela n'est pas trèsnoble; que cela, même, n'est pas

éBttïsâaoger»

c' «f£mile_Be_rç.

Violents orages

De très violents orages ont éclaté hier, en Italie, en Allemagne et aussi en France. On compte çà et là des morts. Dans la province de Milan, des maisons, des usines se sont écroulées ensevelissant des victimes.

Voici, sur ces orages tragiques, les dépêches de nos correspondants:

EN FRANCE

Troyes, 23 juillet.

La foudre est tombée aujourd'hui à Morembert sur une maison qu'elle a détruite en partie.

Le propriétaire, M. Paré, quinquagénaire, fut tué sur le coup.

Reims, 23 juillet.

Au cours d'un violent orage qui s'est abattu hier soir sur Bétheny, M. Edmond Gérui, trente-cinq ans, domestique de culture, fut frappé par la foudre ainsi que le cheval qu'il

conduisait,

EN ITALIE

Milan, 23 juillet.

Cet après-midi, entre quatre et cinq heures, un violent orage s'est abattu sur Milan et les environs. La région la plus endommagée est celle qui est située entre Saronnd, Rovellazza et Lomazzo, et plus particulièrement à Saronno.

Dans cette dernière localité, il n'y a pas une maison indemne un grand nombre sont gravement lézardées. Il y a trois morts. A bolaro, une fabrique de briques s'est écroulée et 14 ouvriers ont été tués'; en outre, 20 blessés ont été retirés des décombres. Trois sont grièvement atteints.

L'orage a fait écrouler à Bustarsizio les cheminées d'une usine dont les décombres sont tombés sur les ouvriers qui travaillaient. Une dizaine ont été tués beaucoup d'autres sont gravement blessés et plusieurs restent encore sous les décombres. On dit qu'il y a aussi des victimes dans d'autres communes de l'arrondissement de Gallarate, mais les renseignements précis manquent parce que les communications télégraphiques et téléphoniques sont partiellement interrompues.

Le préfet s'ést rendu sur les lieux avec de la troupe, des carabiniers et des pompiers.

EN ALLEMAGNE

Berlin, 23 juillet.

De violents orages et, dans certains endroits, de véritables cyclones, ont sévi la nuit dernière dans l'Allemagne du Sud ainsi que dans l'Ouest et le Centre.

A Nuremberg de nombreuses maisons ont été détruites ou ravagées des arbres ont été arrachés, des poteaux télégraphiques renversés.

A Cologne, les maisons situées dans les rues basses ont été envahies en partie par l'eau. L'inondation fut si rapide qu'un consommateur, dans un café, a dû monter sur les tables pour fuir l'arrivée de l'eau. A Trèves, à Chemnitz, à Hanovre, à Cobourg, un ouragan, accompagné de tonnerre et d'éclairs, a fait rage; le train-tramway est resté en panne entre Hanovre et Hildesheim.

Les récoltes sont endommagées dans certaines régions. Il n'y a pas de. graves accidents de personnes.

LE TEMPS EN 7VOUT

Rassurez-vous, après Je temps épouvantable que nous venoris;. de Subir,' les météorologistes, nous promettent un temps admirable pour août; aussi les retardataires vont-ils partir aussitôt en voyage ou en villégiature. Ne voyagez pas sans les Guides Conty. En vente partout et à l'administration des Guides Conty, 37, rue Bonaparte, Paris (6°)^

CONTRE L'INONDATION

Travaux immédiats

La commission municipale des inondations, qui a surtout pour mission de protéger Paris et la banlieue contre une crue éventuelle de la Seine au cours de l'hiver prochain, s'est réunie hier. sous ]a présidence de M. de Selves, préfet de la Seine.

Le préfet de la Seine a d'abord dqnné lecture d'une lettre de M. Millerand, ministre des, travaux publics, dont nous extrayons les passages suivants Parmi las travaux à réaliser immédiatement, écrit le ministre, certains doivent être effectués soit par la Ville, soit par les concessionnaires du chemin defersouterrain NordSud et du Métropolitain. Il vous appartient de prendre les mesures utiles à cet égard. Une série d'autres travaux touchent aux ouvrages des chemins de fer de l'Etat et de l'Orléans je prendrai les mesures utiles pour leur exécution. La question de l'imputation de la dépensé demeure d'ailleurs réservée, certains de ces travaux, notamment la modification des quais d'Orléans et de Grenelle, intéressant simultanément In service des chemins do fer et celui de la navigation de la ville de Paris, et les frais devant dès lors donner lieu à une répartition ultérieure. <

Enfin, il y a un ensemble de travaux, dont la dépense s'élèverait à 622,000 francs, qui intéressent à la fois la Ville et l'Etat. Cette somme comprend 276,000 francs de travaux définitifs et 348,000 francs de travaux à exécuter à titre provisoire, en attendant la réalisation du programme complet indiqué par la commission.

Le ministre, en terminant, invite le Conseil municipal à faire connaître dans le plus bref délai les observations qu'jl pourrait avoir à présenter au sujet des solutions indiquées.

La discussion s'est ouverte aussitôt, MM. Drogue et Colmet d'Age ont fait l'exposé de la situation au point de vue technique. M. Adrien Oudin a fait remarquer que la grande commission s'était surtout préoccupée de travaux de longue haleine. La raison d'ètre de la commission municipale est de parer au plus pressé et de tenter de mettre à l'abri de nouvelles inondations les quartiers de Paris et la région de la banlieue, déjà si éprouvés.

On n'a donc pas à s'occuper en ce moment de la dérivation de la- Marne, de l'élargissement du quai de la Monnaie, du creusement du lit de la Seine entre Suresnes et Bougival, ni du reboisement et gazonnement.

M. Lemarchand a préconisé un système d'obturation des égoûts. M. Pierre Morel a appelé l'attention des ingénieurs sur les travaux à exécuter dans des rues en déclivité de son quartier (du côté de Bercy). Enfin; on a parlé de la construction éventuelle d'une digue à Choisy-leRoi et de la démolition, en cas, de nécessité, de la partie solide des deux barrages de Port-à-l'Anglais et de Suresnes, qui c.Qmpxennentj jeruputre de

parties mobiles, des maçonneries .de 2 mètres à 3 'mètres. ̃>• Puis des résolutions ont été prises. .On a décidé le relèvement immédiat du parapet des quais qui ont été inondés en janvier dernier ou qui ne furent préservés que par un exhaussement de fortune, au'moyen de sacs de ciment. On a décidé aussi de'se précautionner d'acheter de grandes quantités de matériaux qui pourraient devenir indispensables, en cas de crue.

Le relèvement des quais et les travaux du quai de la gare seront opérés par moitie, pour les frais, par l'Etat et la Ville.

Ils seront commencés ces jours-ci, de façon à être terminés complètement avant l'époque des crues. Et, afin d'aller plus vite, on se mettra à ces travaux avant que les formalités administratives soient remplies. • Si toutes ces promesses sont tenues, il nous faudra reconnaître que les administrations abandonnent les vieux errements qui leur valurent des critiques si justifiées.

Les travaux de réfection des égouts sont à la veille d"ôtre exécutés. Tous les devis sont prêts.

M. Lemarchand a obtenu que le tout,â l'égoût serait établi à la cathédrale NotreDame, dans le but d'éviter une nouvelle inondation des cryptes.

Les ingénieurs du Métropolitain et de la Nord-Sud ont expliqué qu'ils veilleraient à préserver les galeries contre l'entrée, des eaux.

Des commissaires ont soutenu que, du moment qu'on a eu l'imprudence d'ouvrir des baies le long des quais pour la ligne d'Orléans, il serait peut-être utile de ne point les fermer, la ligne d'Orléans, en cas de grande crue, pouvant servir d'excellent t exutoire pour les eaux. Toutefois, la lettre du ministre laisse entendre que les baies vont être fermées.

En ce qui concerne la préservation de la banlieue, le problème est plus compliqué. Il semble bien que les seules mesures efficaces consistent dans la créa-tion de puits absorbants et surtout dans des dérivations des eaux de la Marne et de la Seine. Ces travaux appartiennent à la catégorie de ceux qui ne sauraient être exécutés qu'en plusieurs années. Une nouvelle réunion de la commission aura lieu mercredi. On envisagera la modification des barrages établis en Seine, de façon à les rendre mobiles, en cas de crue.

Le Séjour d'Arcachon Un surcroît de plaisir est réservé cette saison à la foule élégante des- baigneurs. Le Grand Hôtel, en effet, entièrement reconstruit, vient d'être inauguré. Ses cent-vingt chambres, avec cabinets de toilette, eau chaude et eau froide, ses cinquante salles de bains, son installation sanitaire parfaite, son restaurant et sa cave deprèmiër' ordre,, sa situation" unique sur là plage, en fontun établissement ultra-moderne et du plus haut luxe.

La Station du froid

:v r-ÛQ Châteaurenard L'inauguration a eu lieu hier matin. Le train de Paris s'était arrêté à Montélimar^ pour y prendre M. Emile Loubet. C'est par l'ancien Président de la République que devait être présidée la cérémonie. D'Avignon, un train, spécial conduisait, à neuf heures du matin, les autorités locales et les invités à Ghâteaurenard. Parmi ceuxci, des membres du Parlement, dos représentants do l'armée, du monde savant, des Compagnies de chemins de fer frâriçais et étrangers. '̃• A la gare, réception des délégations par la municipalité. Et aussitôt, visite des installations « réfrigérantes » destinées à la conservation des denrées militaires et au transport des primeurs.

Conférences par M^I. J. de Loverdo, secrétaire général de l'Association du froid, et Gay, ingénieur des ponts et chaussées. Un banquet a eu lieu à midi.

M. de Pellerin de Latouche, administrateur du P.-L.-M., ouvre la série des toasts par une allocution très applaudie, où il remercie M. Emile Loubet de sa présence à cette inauguration. M. Loubet répond

« J'essaie, après avoir rempli des fonctions. flatteuses et difficiles, d'occuper un peu les, loisirs d'un vieillard à faire un peu de bien. Je ne m'arrêterai que lorsque je n'y verrai plus ou que je n'aurai plus de souffle, et je souhaite que ce soit fort tard.

» La Société du froid donne un exemple/ merveilleux de ce que peut l'initiative et l'intelligence des hommes.

» M. de Freycinet, alors ministre de la guerre, fit le premier des essais pour la conservation par le froid des viandes destinées à l'armée. Je m'en occupai, moi aussi, dans l'intérêt do l'agriculture, c'est ce qui vous explique pourquoi nous sommes tous les deux présidents do votre Société.

» J'ai la foi que l'utilisation du froid donnera des ressources nouvelles et rendra des services émirients à Paris et à la nation; aussi je me réjouis de voir ce dont est capable l'initiative individuelle.

» C'est à cet effort par lequel l'Association du froid et les compagnies se sont groupées, c'est à cette manifestation d'initiative que je porte un toast, étant persuadé que les particuliers peuvent beaucoup plus que l'Etat et les communes. ̃

̃» Laissez les gens agir et vous obtiendrez un épanouissement énorme de forces et de résultats. »

M. Emile Loubet boit « au développement de la station expérimentale ». Une amicale ovation, salue la fin de son discours. Le train spécial ramenait à Avignon, à la fin de l'après-midi, l'ancien Président et ses compagnons do voyage. B.

AFFAIRES MILITAIRES

Au Prytanée de La Flèche. Une touchante cérémonie a précédé hier la distribution des prix aux élèves du Prytanée militaire de La Flèche. On inaugurait, dans la cour d'honneur, un monument élevé à la mémoire du sous-lieutenant Richard et aux élèves du Prytanée morts pour la patrie. Le sous-lieutenant Richard avait dix-huit ans lorsqu'il s'engagea, au mois de janvier 1871, avec quatre-vingt-six de ses camarades.

L'un d'eux, Pichon, reçut â seize ans la médaille militaire sur le champ do bataille, tandis que Richard tombait frappé d'un éclat d%obus aux portes de la Flèche.

̃^inauguration a-eu4iou.tiQ.us la. présidence.

Janville,

.du général Sarrail, directeur de l'Ecole. L'abbé Morancë ancien aumônier du Prytanée," dans un vibrant discours, à rappelé l'héroïque conduite des Brutions pendant la guerre, et a remis le monument au général Sarçail. L'abbé Moranco et le lieutenant-colonel Guillaumat, commandant l'Ecole, ont reçu la rosette d'officier do l'Instruction publique. Etat-major général. Par décision ministérielle du 23 juillet, le général de brigade Baret, disponible, est nommé au commandement de la 55° brigade d'infanterie, à Annecy.

DANS LA MARINE

..4i9Cb.

L'administration centrale

En attendant le décret qui doit réorgâ*niser complètement le personnel de l'administration centrale de la marine, le ministre vient de faire, en vertu de la loi de finances du 6 avril 1910, trois changements qui amorcent, en quelque sorte, la réorganisation dont il s'agit. Il a, en effet, fait approuver par M. Fallières un décret qui crée un emploi de directeur du personnel de la flotte militaire, un emploi de chef du service de l'intendance et un emploi de chef du service de santé. Ces mesures sont les conséquences des modifications apportées antérieurement dans l'organisation du ministère, et que nous avons approuvées déjà, lorsque nous avons eu l'occasion de dire combien le service de l'intendance, et combien surtout le service, de santé, avaient besoin d'avoir leur autonomie.

Les emplois créés seront attribués, le premier a un contre-amiral ou à un capitaine de vaisseau; le second à un commissaire général ou un commissaire en chef; le troisième à un médecin général ou un médecin en chef. Les premiers titulaires seront M. le contre-amiral Nény, le commissaire général Gigout, le médecin en chef Bellot, qui remplissaient d'ailleurs les fonctions dont il s'agit, sans en avoir le titre, ni les émoluments.

Marc Landry.

LES COLONIES En Indo-Chine

LA MORT DU -GÉNÉRAL DE BEYLIÉ Saigon, 23 juillet.

D'après les premiers résulats de l'enquête, le naufrage de la chaloupe LaGrandière serait dû à une double cause la crue subite des eaux et la présence d'un arbre déraciné parmi les roches. Le capitaine de la chaloupe aurait exécuté une manœuvre en conséquence. Mais l'arrière du bateau fut pris dans un tourbillon et le bateau chavira. Ce ne sont d ailleurs que des hypothèses. La chaloupe Massié a franchi les mêmes rapides sans accident.

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Sur la peine de mort

Parce que l'étrange Bourreau raconte qu'il a tué les enfants de Brierre, aussitôt voici les penseurs très agités; et ils réclament de nouveau l'abolition de la pejno;,de mort. ;• Ils 'disent Si Brierre était inhocent/supposez qu'on l'eût exécuté, vous ne pourriez ensuite réhabiliter que sa mémoire.

Evidemment! C'est, tout de même, raisonner assez mal; et c'est, principalement, raisonner un peu. Vite. Si Brierre était innocent: Mais il ne l'est pas encore. -Attendons, s'il vous plait. On n'a pas encore démontré que ce Bourreau fût le coupable.

Et puis, l'on n'a point exécuté Brierre. Alors, de quoi vous plaignez-vous, touchant Brierre et la peine de mort? L'a.venture de ce Brierre prouve justement que, dans les cas où il subsiste quelque doute, la grâce intervient, qui empêche l' « irréparable » d'être commis. L'aventure de ce Brierre prouve que notre société n'est pas la brute qu'on prétend. Et, en outre, notons que Brierre est mort de sa belle mort, si l'on peut dire. On ne l'a point exécuté, mais il est mort. De sorte que, même si l'on démontre que Bourreau fut l'assassin, l'on ne réhabilitera que la mémoire de Brierre. Ainsi, l'occasion que nos penseurs et la Lanterne ont choisie pour argumenter contre la peine de mort, cette occasion ne vaut rien. L'on n'en pouvait trouver une plus mauvaise.

Seulement, ces messieurs ont une abondance de cœur qui ne se contient pas.

Ils donnent à entendre que Brierre est mort prématurément, à cause du bagne, qui manque d'agrément et qui n'est point confortable. Mais on n'a point démontré que le bagne eût hâté la fin de ce garçon. Et puis, il faut assurément redouter l'erreur judiciaire et tout faire pour l'éviter. Oui. Tout de même, l'on ne va peut-être pas, afin d'éviter tout à fait ces erreurs, cesser tout à fait d'envoyer au bagne toute espèce de criminels?.

André Beaunier.

P. S. –Et puis, on apprend que Bourreau n'était qu'un mauvais plaisant. Et l'argumentation des penseurs tombe par terre tant pis pour elle et pour eux <wti A. B.

La Presse de ce matin Le Journal ofliciel publie ce matin L'entente intervenue entre le gouvernement français et lo gouvernement suisse en vue do renouveler, pour une période de deux ans, la convention d'arbitrage qui avait été conclue entre la France et la Suisse le 14 décembre i904. Un décret portant nominations dans la magistrature algérienne. Z>

Un décret aux termes duquel M. Gabriel Fauré, directeur du Conservatoire national de musique et de déclamation, est nommé pour une nouvelle période de cinq années, directeur de cet établissement.

LA POLITIQUE

"L'Echo de Paris

M. Marcel Hutin a interviewé M. Charles Leboucq, membre de la commission d'enquête .de l'affaire Rochette.

Je ne peux vous dire qu'une chose c'est qu'à mes yeux l'affaire se complique chaque jour d'à-côtés plus suggestifs les uns que les autres. On ̃ s'attendait peut-être à y découvrir surtout des compromissions personnelles j'y vois davantage. Ce sont des principes qui vont être en cause. Et alors le débat se hausse et {(rend, une ampleur inattendue.

ÉCHOS & NOUVELLES

Le Journal

D'Athènes,' '̃'̃

JDeui officiers. de, ,1a, garnisoa.de Larissa se

so.nt, aujourd'hui, battus. en duel..Ce sont les lieutenants de cavalerie Scandalis et Doxaras. Les conditions du duel étaient particulièrement rigoureuses. Chacun des adversaires avait cin balles à tirer.

Des la première reprise, le lieutenant Scandalis blessa son adversaire, qui tomba frappé en plein abdomen.

Le Petit Parisien

Le v De Londres.

Une centaine d'excursionnistes espagnols visitaient, en omnibus automobiles, les environs de Torrega.

Les freins d'un de ces véhicules ayant brusquement cessé de fonctionner, il fut entrainé à une vitesse effrayante au fond d'un précipice. Neuf voyageurs sont morts et six blessés très frièvement. L'omnibus n'était plus qu'un amas e débris.

COURRIER DE' LA BOURSE

-Hao-

Paris, 23 juillet.

La semaine se termine comme elle a débuté on continue la série des liquidations. Elles trouvent pour contre-partie des vendeurs q«i réalisent leurs bénéfices et quelques acheteurs moins timides que ceux qui espèrent toujours l'occasion meilleure. En tout cas, il est incontestable que le marché montre un esprit de résistance qui est d'assez bon augure.

La rente française, au contraire, s'est signalée par sa tenue franchement mauvaise. L'artillerie des caisses publiques n'a pas suffi à protéger sa retraite. On explique cette déroute par la crainte des mauvaises récoltes, la grève des cheminots. On prétend aussi que la liquidation de la maison qui avait dû suspendre ses paiements le mois dernier n'est pas terminée. Je veux bien admettre que ces raisons puissent expliquer dans une certaine proportion la forte réaction qui a atteint le 3 0/0. Mais je persiste à croire qu'il faut en chercher ailleurs le véritable motif. En premier lieu l'impôt dont l'a menacé le funeste projet Caillaux lui a fait perdre son prestige, j'oserais presque dire sa puberté. On a beau sentir que ce projet est destiné aux oubliettes, on no peut encore s'affranchir de cette menace. On ferait bien, cependant, do lui appliquer, en la retournant, la phrase fameuse do Gambetta « Parlons-en toujours, mais n'y pensons jamais. » Ce projet Caillaux est devenu le « tarte à la crème » des politiciens qui no savent comment s'évader de leurs anciens programmes. Quand on voit ces choses, on ne peut que plaindre le ministre des finances qui a appuyé ses conceptions bizarres sur des personnalités financières et économiques de l'envergure de Menior, Pelletan, Jaurès, et lorsqu'on constate l'admirable rendement de notre système d'impôts actuels; Ceux-là feront preuve d'une grande imprévoyance qui assumeront la lourde responsabilité de se lancer dans l'inconnu d'une réforme qui n'est basée sur aucune expérience.

Il faut donc rayer de ses préoccupations le projet d'impôt sur le revenu, qui devient une sorte de jeu.de patience auquel les vénérables do la politique vont se livrer éternellement'.

Ce qui est plus sérieux, c'est la situation de la coulisse des rentes qui mériterait certainement l'attention du ministre des finances et des sociétés financières. On lie doit pas oublier que ce marché a rendu de grands services et peut en rendre encore, à la condition qu'on ne l'abandonne pas aux heureé

difficiles. '̃̃-

Il s'est produit un déclassement de rentes que le' comptant officiel n'arrive 'pas encore à combler pour la raisonquo j'ai donnée plus haut et aussi par le fait des émissions nouvelles dont les revenus ont paru plus tentants que ceux de notre vieux 3 0/0. La Rente française a cependant ce mérite spécial, qui n'est pas négligeable, de pouvoir se monnayer, à toute heure par voié d'eriiprUnt à la Éanquo de Franco. Elle a presque les facultés d'un billet de banque. Cela mérite bien quelque considération. On évalue à 3 millions do rente environ le montant des titres flottants portés par la coulisse, qui avait pensé que la politique du cabinet actuel était rassurante pour ses intérêts. Ce chiffre n'est pas. exorbitant. Jadis la. coulisse l'eût porté avec une légèreté de plume. Aujourd'hui la situation du marché rend sa position plus difficile. Est-ce d'une bonne politique de ne pas l'aider à traverser cette période critique "? Est-il bien délicat d'attendre qu'elle soit réduite à merci pour lui reprendre sa position à meilleur compte ? Cette position n'est-elle pas suffisamment rémunératrice aux cours actuels? '?

Je livre ces réflexions, à qui do droit. Marché officiel. La Rente a regagné aujourd'hui 15 centimes à 97 27. Mais la semaino finit néanmoins en baisse de 37 centimes.

L'Extérieure espagnole reste ferme à 95 10 et le Tare à 95.

Les Fonds russes sont calmes et soutenus. La Russie est un des rares pays où les récoltes n'aient pas trop souffert. Elle profitera naturellement de cette situation privilégiée. Le 5 0/01906 se maintient à 104 75, le 4 1/20/0 à 99 60.

Le Sorbe 4- 0/0 est un peu plus lourd à 86 75.

Le Jtr·ésil 0/0 est résistant à 90 25. Le Japmrais 4 0/0 -/9/0 reste à 95 45. La politique d'amortissement do la dette adoptée par le gouvernement japonais ne peut qu'être hautement approuvée, et il faut espérer que le Japon persévèrera dans cette voie. Les établissements de crédit restent calmes après avoir lég*ement fléchi cette semaine.

La Banque de Paris finit à 1,793 et le Crédit lyonnais à 1,418. L'Union parisienne se tient à 1,020.

Le Crédit mobilier est revenu à 698; la Banque privée reste à 430.

Parmi les banques russes on a remarqué la fermeté de la Banque de l'Union à Moscou qui finit à 813.

L'abondance des récoltes en Russie promet do stimuler les affaires commerciales et industrielles, ainsi que les opérations des Sociétés de crédit telles que l'escompte de traites libres et documentaires, prêts sur marchandises., etc. La Banque de commerce privée de Saint-Pétersbourg est ferme à 593. La Banque française du Rio de la Plata reste, à 802. L'inscription à la cote officielle a été demandée pour les 40,000 actions nouvelles de cette banque' dont le placement vient d'être effectué par l'Union parisienne. La Banque nationale du Mexique est calme à 1,151.

Les actions des chemins de fer français, lourdes au début de la semaine, se sont raffermies dans les dernières séances. Il est évident que l'augmentation incessante des charges d'exploitation ne permet guère de compter sur des augmentations de dividendes. Mais dans la plupart des cas, la garantie d'intérêt assure aux actionnaires la stabilité de leur revenu. Le Nord finit a 1,670, le Lyon à 1,285, l'Orléans à 1,372. Le Suez est ferme à 5,470, en nouvelle hausse d'une quarantaine de francs pour la semaine.

La Thomson-Houston se maintient aux environs de 750.

Les Omnibus (jouissance) sont bien tenus à 338. Ce titre a monté de 16 francs cette semaine, à la suite de l'assemblée. Par contre, l'action nouvelle a baissé de 6 francs à 648. Le Métropolitain a fléchi légèrement à 569, sous l'influence de l'agitation du personnel. Le Nord-Sud a également perdu 5 francs à 308. D'après les déclarations officielles, c'est en octobre que l'exploitation pourrait commencer.

L'action Popp est soutenue à 755.

Les Chemins de fer nationaux du Mexique sont calmes à 142.

Les Trapiways de, Mexico, sont bien tenus à|63Ô. Les comptes de l'exercice 1909 laissent une. bonne impression. On y voit que,, selon

ses habitudes de prudence, le Conseil d'administration n'a réparti, sous forme de dividendes, qu'une portion relativement faible des bénéfices.

Les actions do préférence 6 0/0 an BrazW Railway restent à 509, bien impressionnées! par l'augmentation 'des recettes des lignes affermées.

Le Rio Tinto finit à .1,659, en hausse do 16 fr. pour la semaine. On se montre en gê-, néral assez sceptique au sujet des bruits do combinaison américaine. Mais'ces bruits ont eu du moins pour effet de relever un peu le cours du cuivre. C'est déjà un résultat. La Sosnowice s'est maintenue à 1,484 et la Briansk à 332.

Marché en banque. Le marché sud-afri.cain qui avait encore montré quelque lourdeur au début de la semaine; s'est raffermi dans les dernières séances. Les cours actuels des mines d'or sont bien faits pour attirer des achats du portefeuille. D'autre part, des dépêches de l'Afrique du Sud indiquent une amélioration dans la situation de. la main-d'œuvre.

La Rand Mines finit à 322 50 et la Goldfields à 152. La General Mining se tient à< 54 25.. • La Crown Mines reste à 218 50 et YEast Rand à 132 50.

Les valeurs territoriales sont calmes et lourdes. La Chartered a fléchi à 38 75, la Mossamédès à 17 et la Zanibèze à 21. Les valeurs de diamants ont été plus faibles, La De Beers a baissé de 17 francs cette semaine à 422 50, la Jagersfontein a fléchi à 215.

La Lena reste très ferme à 93 25.

La Spassky est revenue à 93 50, après avoir poussé une pointe à 98. C'est une affaire d'avenir qui verra de plus hauts cours, mais il faut lui donner le temps de se faire'connaître.

L'Oriental Carpet s'est légèrement tassée à,' 356 50 après sa dernière hausse.

La Thomson-Houslon hellénique reste ferme à 101.

Les valeurs do caoutchouc ont subi une, réaction sensible cette semaine. La Malacca, notamment, a baissé d'une quarantaine do francs à 276, sur des nouvelles peu favorables relatives au rendement des arbres anciens. La Société financière a faibli à 395. Les valeurs de pétrole ont peu varié. Lai Spies s'est maintenue à 29 25, la Maikop à 17. Armand Yvel.

New-York,- samedi (dernière heure), '>, Comme la séance était courte, le marché s'est! montré assez actif. Les transactions ont: porté sur 381,000 titres dont 93,000 Stoèl, 63,000 Reading, 58,000 Union, 25,000 Southern Pacific, 23,000 Amalgamatod, et 11,000 Chesapeake. A l'ouverture, ce fut la baisse le Canadian Pacifie d'un. point 7/8, l'Atchison de trois quarts de point. Le papier Harriman perdit du terrain.

D'autre part, la publication du bilan des Banques associées ne donna pas satisfac- tion. Vers le milieu de la séance, le marché, se montra un peu plus stable. On se porta' sur les valeurs de cuivre, en particulier sur; l'Amalgamated. Une certaine avance fut on- registrée dans ce groupe. Par contre, on von-' dait du Southern Pacific, du Steel et do l'Union. En clôture, l'Union, l'Atchjson étaient plus fermes; il n'en était pas de même, tou- tefois, pour le Southern Pacifie et le Steel. Londres restait en dehors tout' mouvé- nient. 'Le compartiment des obligations a été fort négligé.' Le marché monétaire a été calme les prêts jusqu'à lundi ont êtôCôiiclus

à 2 1/2 0/0. ̃̃̃ ..̃:> INFORRflÂTIOliS FINANCIÈRES

PROVINCE DE «IENDOZA (République Argentine)! Le ministre des finances de la province de Mondozà communique que les deux impôts affectes au service de l'emprunt Extérieur 5 0/0 or do 190!) 'd<3 la province do Mondo.za ont prodnit-du1 1" août 1909 au 31 mai 1910 L'impôt surit» vin, 1,619;253 piastres 2" La contribution foncière, 386,988 piastres; soit ensemble, 2,006,341 piastres, ou 4,413,730 francs environ.

Il est à remarquer h ce. sujet que le service do l'emprunt Extérieur 5 0/0 or de 1909 de la .province de Mendoza, intérêt et amortissement compris, ne nécessite qu'une annuité de 1,800,000'

francs. ̃̃̃'̃• ̃

COMPAGNIE GÉNÉRALE DE RIO-DE-JANEIRO. L'actif social de cette Compagnie évalué à 17 millions. au dernier inventaire et qui va se trouver augmenté de la valeur des améliorations auxquelles. est destiné le produit. des obligations 5 0/0, en cours de placement aux environs do 450 fr., se composé notamment de deux lignes de che-' min de fer, de deux sucreries, de deux distilleries, do plantations do cannes à sucre d'uno: étendue considérable cl; enfin d'une grande raf-, finerie moderne sitnéè à Rio-de-Janeiro, capitale; fédérale du Brésil, ville de plus de douze céntj mille habitants. ,$| Cette raffinerie, la soûle usine moderne de ce' genre qui existe au Brésil, jouit d'un véfi&ble' monopole de fait, l'importation des sucres étrangers étant rendu impossible par un droit d'entrée absolument prohibitif de 50 0/0 ad valorem?. Il importe également de faire remarquer que! les deux lignes de chemin de fer de la Compagnie, construites pour faciliter l'exploitation da- ses immenses plantations, mais raccordées au lignes d'intérêt général, constituent des indus-i tries autonomes qui peuvent se suffire à ellesmêmes.

OPÉRATIONS DE LA CAISSE D'ÉPARGNE ET DE PRÉ-r VOYANCE DE PARIS. Du dimanche 17 au samedi 23 juillet:

Versements reçus de 11,679 déposants, dont 1,622 nouveaux 795,895 francs.

Remboursements à 3,813 déposants, dont 684 pour solde, 937,101 fr. 60.

Rentes achetées à la demande des déposants pour un capital de 07,408,03.

Bazette è^ïriSiunaux

COUR D'ASSISES DE LA Drome Le dernier chauffeur de la Drôme. (Conclamnalion à mort.)

(DE NOTRE correspondant)

Valence, 23 juillet.

Toute la région des bords du Rhône qui s'étend de Privas à Valence, et de1 Valence aux montagnes du Vercors, et qui fut jadis le théâtre des exploits do Mandrin,- fut, pendant près de deux années, terrorisée par une bande d'assassins et de voleurs qu'on a appelés les chauffeurs de la Drôme. L'an dernier, la Cour d'assises de la Drôme condamr nait à mort trois de ces bandits David, Berruyer et Liotard, qui furent exécutés. Un quatrième criminel, Lamarque, était en fuite et fut condamné à mort par contumace; il fut arrêté, il y a quelque temps, à Nîmes, où il vivait sous un faux nom, chez sa maîtresse, qui le dénonça à lapolice, et le voici devant le jury.

Lamarque est accusé de sept crimes dont deux assassinats, celui du meunier Girard, commis à Saint-Lattier au mois de mai 1907, et celui de Malbouret, un vieillard de Brenaque, ancien zouave pontifical, et cinq vols à main armée ou accompagnés de violences. David, Liotard et Berruyer ont déjà payé ces forfaits de leur tête; Lamarque aurait. été leur complice.

On se souvient de l'attitude gouailleuse de David, « crânant» devantle jury comme: il « crâna » devant l'échafaud, et répond dant au président qui allait le condam-, ner à mort, et qui lui demandait s'il avaitj quelque chose à dire sur l'application de' la peine « Non, ça va bien comme ça !». Lamarque, lui, essaye de sauver sa-*tête,L Il plaide innocent. Et il est poli, cofrect, devant ce même président. J\l. Berjot^ëti i


ce

écoutait jadis en fumant des cigarettes. Je suis pris, ditTil, entre, mes condamnations antérieures (il est repris de justice) et 3es exploits des autres, comme entre l'enclume et; le rûàïteau. Mais j'ai la conscience tranquille.

Pourtant, répond le président, vos complices, David, Berruyer et Liotard, ont dit que vous étiez avec "eux; ̃

Oh vous préférez croire des individus qui ont commis dix crimes plutôt que moi Il se défend avec énergie, proteste contre les témoignages. Il invoque un alibi et prétend avoir été a Bordeaux le jour de l'assassinat de Girard. Les témoignages pourtant sont accablants. C'est faux, répond Lamarque à un témoin qui' dément son alibi. Si cela doit continuer sur ce ton, emmenez-moi. Faites de moi ce que vous voudrez. C'est un procès de partl.pris. Je me débats devant des gens qui ont une fdée fixe. .'•̃

I Il lutté pied' à pied, sachant' bien toute la gravité de sa situation, car nul à.Valence n'a.oublié. les forfaits. monstrueux des chauffeurs de la Drôme.

Les débats ont duré trois audiences. 'Nous avons vu réapparaître un certain nombre de témoins entendus l'an dernier, comme la femme de Berruyer, le complice de Lamarque; et devant les témoignages qui l'accablent, peu à peu Lamarque perd de -son impassibilité, il devient gouailleur:

« Tout ça, c'est des contes de bonne femme!.» dit-il aux témoins qui le chargent. Il sent que le public est hostile on a crié :-«:A mort dans la salle, lorsque Lamarque est entré.

M. Roux, procureur de la République, demande la peine de mort pour le dernier bàndit: de la Drôme. MI Reynaud essaie de plaider le doute. Le jury se montre impitoyable et n'accorde point de circonstances atténuantes. La Cour condamne Lamarque la peine de mort comme ses camarades de l'an dernier. Il n'a Tien gagné à comparaître seul de,vant les juges.

1 LES EÉVtlES

La Revue hebdomadaire, n° du 23 juillet Montalehïbert-Villemain « Correspondance inédite», publiée par M. Robert deBeauplan. Jean Dornis « l'Epopée d'un Soldat de Napoléon ». Henri Verne « le Goût de la Vie ». Luc Primaube « Ce qu'on va chercher à Oberammergau ». Comte Jean dvElbée « la Revanche de Montcalm; le Chevalier de Levis ». -Paul Adam « le Centenaire de la République Argentine » André Chaumeix « le Mouvement des Idées la Démission de la Morale ».

Dans son prochain numéro, la Revue hebdomadaire commencera « l'Enfance créole de ^Pierre Desrades », le nouveau roman de MM. iMarius-Ary Leblond.

Pour paraître prochainement « le Duede Broglie », par M..Frantz Funcl^-Brentano « la giiralîirientatfon et ses dangers », par

M. le docteur Marcel Labb'é>, ,'•:

Nouvelles Diverses

oq,(~j es Di:'ve'r~'s'és.

PARIS

.UJI ASSASSINAT A VINCENNES

Mardi soir, chez un débitant de vins de la ïuo Terrier, a Vinçennes, une jeune femme de moeurs faciles, Suzanne Michel, âgée de .vingt ans, buvait en compagnie d'tyi, jeune homme blond qui prétendit se nommer Eugène B. et montra des papiers établissant qu'il était canonnior, au. d'artillerie, à

Nancy.

Suzanne Michel avait un ami qui, loin de s 'offusquer, vint au'; contraire trinquer avec le couple et laissa -la jeune femme et son compagnon partir ensemble. Une heure plus tard, oii ramassait rue de ;Pàris,'èn face le îmménb 11, :1c co.i'ps Suzanne étendu à terre. iElle. 'avait -reçu dans la nuque une balle de revolver qui, intéressant la moelle épinièf'e, lui avait enlevé toute sensibilité et la rendait incapable de parler.

Elle a succombé hier matin à l'hôpital Saint-Antoine.

Qui l'a tuée? Est-ce l'ami de passage? 2 Est-ce l'ami habituel, pris de jalousie? Cest ce que'le magistrat aura à élucider. En tout cas, on recherche le premier.

M. Hastrbn, juge d'instruction, est chargé de cette mvstérieusé affaire.

A L'INSTRUCTION

Sur mandat de M. Drioux, juge d'instruction, le service de la Sûreté a procédé hier à l'arrestation de trois ouvriers briquetiers du Kremlin-Bicêtre, Jacob, Eugène et Alphonse Jœger, accusés d'avoir exercé des sévices, contre les travailleurs.

Cinq individus inculpés d'avoir, le ':>8 juillet dernier, attaqué les gardiens de la paix, rue Aùbry-le-Boucher, sont renvoyés

Feullleton du FIGARO du 24 Juillet f ̃; (M) La Chaîne des Daines

';̃' III

̃ Suilû .̃'̃•

En novembre, l'hiver se présenta farouche, avec sa triple escorte de froidure, :de brouillards et de pluie. Dans cette zone tempérée de la côte bretonne, il est rarement cruel; mais, cette annéelà, par exception, il neigeait de bonne heure et la ville s'attrista; la campagne devint, lugubre; et la maison fermée, isolée, dans ses;chemins défoncés, parut plus silencieuse, plus retirée encore. La vie s'y resserrait. Il fallait porter en soi beaucoup de vaillance et de gaieté personnelle pour combattre l'atmosphère d'exil dont elle s'environnait, Roland n'était pas de force, il sombra dans la, mélancolie.

Petite, dit M. Elliot à sa fille, il est temps. La jeunesse ne doit pas vivre à l'oniDi-e- des vieux murs, les mains tendues au feu. Partez.vers'la lumière, vers le mouvement,, vers l'existence..C'est évident, ici Roland s'atrophie, de corps #t d'âme. Il ne travaille plus, il perd son -temps' à des rêveries dangereuses. Il penche vers V hypocondrie Allez à Paris; moi, je reste; aux premiers beaux jours, vous viendrez me retrouver, contenta cette fois de revoir le soleil miroiter dans la baie. Bon voyage, mes enfants

Et comme. Roland était entré sur ces dernières paroles, Elliot les répétait à dessein. •

Reproduction, ipter'dîte»

r.,r

•par M. WarraHi devant le Tribunal -correctionnel. i.. .x v .̃• EST-CE UNE GR#VE?

A la suite du renvoi d'un ouvrier dans les ateliers d'une grande maison de confections pour hommes, située dans le onzième arrondissement, un contremaître, accusé d'être la cause de ce renvoi, a été pris à partie et frappé.

Quinze ouvriers ont cessé le travail. On ne sait quel parti prendront les autres,

ARRÊTÉ PAR UN CHIEN

Mme L. tille d'un médecin de Paris, se trouvait vendredi soir sur un banc des Champs-Elysées, quand un individu, s'élancant sur elle, lui arracha son réticule et prit la fuite.

Aux cris de Mme L. un promeneur, M. Schnaack, tailleur, accourut "et lança son chien sur le voleur qui, mordu aux mollets, dut arrêter sa course et fut arrêté par des gardiens de la paix.

C'est un nommé Charles-Louis Mangon, repris de justice, qui s'était évadé le 14 juillet dernier de l'asile de Villejuif où il avait été interné.

^i

DEPARTEMENTS

CONGRÈS

La Rochelle. Le Congrès de la Fédération des syndicats patronaux du bàtiment du nord-ouest a tenu ses assises aujourd'hui à La Rochelle. M. Villemin, président de la Fédération nationale, y assistait. Les congressistes ont adopté différents vœux relatifs aux accidents du travail, aux retraites ouvrières, à la proposition de loi Reinach sur les délais de prescription en matière de construction, à l'apprentissage ainsi qu'au contrat collectif du travail. M. Villemin, parlant de la loi sur les retraites, a déclaré que « cette loi fut une loi électorale votée au petit bonheur. » Le Congrès de 1911 sera tenu au Mans.

LES GRÈVES DE LA LOIRE

Saint-Etienne. La convention passée hier entre le comité fédéral et le comité des houillères de la Loire n'ayant pas réglé la situation des mineurs de la vallée du Gier, ceux-ci se réuniront dimanche matin pour dresser le cahier de leurs revendications. Leurs délégués ont été invités par lcpréfet M. Brelet, à se rencontrer lundi soir avec les directeurs des Compagnies de la région. On espère que, au cours de cette entrevue, le conflit sera définitivement résolu.

SUR LA ROUTE

Gap. M. Blache, candidat au conseil d'arrondissement à Saint-Firmin, se trouait avec trois autres personnes en auto lorsque la voiture versa dans un ravin. M. Blache est sain et sauf. Ses compa- gnons de voyage sont grièvement blessés,

ACCIDENT DANS UNE MINE

Lens. Deux berlines, où se trouvaient cinq ouvriers, sont tombées dans un puisard, à Wingles.

Trois des ouvriers ont été tués; le quatrième a des blessures à la tête et la jambe droite cassée; le dernier est sain et sauf.,

•. LE FEU ̃ Saint-Jean-dc-Mauriennc. Un violent incendie vient d'éclater; dans le village -de Montvernier. Seize maisons sont la proie des flammes..

Les pompiers des communes voisines sont sur les lieux ainsi qu'un bataillon du 30e de ligne., Les dégâts, en grande partie non couverts par les assurances, dépassent 150,000 francs. Les bestiaux et les récoltes sont perdus.

Çà et là

A la suite du renvoi d'un certain nombre d'ouvriers par suite du mangue de travail, les ouvriers teinturiers de Caudry ont, au nombre de plusieurs centaines, voté pour demain lundi la grève générale.

Marius Ivanovîteh Petitpa Ces deux prénoms qui s'étonnent de se trouver accolés disent assez les origines- et les destinées du grand chorégraphe qui vient de disparaître. Né à Marseille, il est mort à Saint-Pétersbourg. La dépêche laconique qui annonce son décès, aura, pour les fervents du ballet et les historiens de la danse, l'importance d'une grande nouvelle.

Quel âge avait cet extraordinaire vieillard ? Il était né le il mars 1812, selon les uns, 1822, suivant les autres; il avait donc entre quatre-vingt-huit et quatrevingt-dix-huit ans je ne l'ai connu que si vieux et si affaibli par l'âge, que je croirais assez à l'exactitude de ce dernier chiffre.

Sa vie fut longtemps agitée. Elève de son père, le fameux Jean Petitpa, il débute à seize ans en province française trois ans après, il débute à l'Opéra de Paris, qu'il abandonne bientôt pour re-

Bon voyage, mes enfants filez demain, tout de suite. Il.vous faut changer d'air et vivre dans le commerce des hommes. Je ne suis pas assez âgé pour avoir l'égoïsme des vieillards et je comprends fort bien qu'on ne vive pas à trente ans comme à cinquante. Allez Roland, à bout de résistance, consentit cette fois-là. Et, deux jours plus tard, Laurence et lui débarquaient à la gare Saint-Lazare. Ce fut alors que commença le drame qui ne devait finir que par la catastrophe.

Un matin, chez Bonjean, où il était revenu par indifférence de tout, par hàbitude, aussi par intérêt, Guillaume Portal s'entendait dire

Vous avez vu Desmoulins? Il est ici, avec sa femme. `

Oui, oui, je sais, répondit Portal. Je les ai vus.

Il mentait, ne savait rien, n'avait vu personne; et cette nouvelle le troublait profondément.

•̃̃̃̃ IV ̃̃' ̃-̃

Ce matin-là, Roland sortit de bonne heure et fila d'un pas allègre vers le boulevard. Il était arrivé à Paris la veille au soir et l'envie de se retrouver dans ses anciens milieux le sollicitait ardemment, comme après un long exil. Il s'échappait de la rue de Rome, de cette.maison encore nouvelle où il était descendu avec sa jeune femme, où rien pour lui ne rappelait le passé; devant la gare Saint-Lazare, il commençait à reprendre pied. Où allait-il? Il n'en savait rien.

Mais que ce noir brouillard de la ville enfumée lui paraissait suave et doux à respirer; le bruit, le mouvement l'enchantaient. Il se 4isait aussi, au tréfonds de son être, qu'ii se retrouvait enfin dans l'air, à peu de distance de celle à laquelle il ne pouvait s'empêcher de songer. -•. Mais où'habitait-eUe, à présent, cette*

tourner en province il s'en va tenter la fortune à Madrid, y acquiert en trois ans la célébrité et quitte l'Espagne. pour gagner la Russie. Arrivé à Saint-Pétersbourg le 24 mai 1847, Marius se présente à l'intendant des théâtres impériaux, M. A. Guedeonow, qui l'accueille d'une manière courtoise et l'engage dans sa troupe. Dès lors commence pour lui sa carrière russe, sa grande carrière il se nationalise de plus en plus, fonde une famille et se crée une célébrité locale. Sa technique parfaite, son élégance et son talent le mirent d'emblée au premier rang. Mais ce n'est guère qu'en 1858 qu'il prit une place prépondérante au théâtre Marie en tant que maître de ballet et chorégraphe. Il avait bien monté, avant son arrivée en Russie, cinq ou six divertissements, mais ce furent les bal- lets qu'il réalisa sur la scène russe'qui établirent sa renommée et la juste autorité qu'il acquit en cette matière. Citer les ouvrages auxquels il collabora serait refaire l'histoire de la danse en Russie depuis soixante ans. Tous les ballets du répertoire sont de sa composition, et parmi les anciens, s'il en survit encore, il n'en est pas qu'il n'ait marqué de son empreinte en les rajeunissant à sa manière d'une variation nouvelle, d'un groupement ou d'un pas de son invention. Il composa luimême une quarantaine de scénarios qui furent tous mis à la scène si l'on ajoute à ceux-ci tous les divertissements d'o- péra, tous les ballets nouveaux qu'il eut à monter, on imagine sans peine la fantaisie et l'imagination qu'il eut à déployer et l'énorme travail où pût s'épuiser son énergie. Professeur à l'école de danse, il fut le maître et le. conseiller très averti d'urt grand nombre d'étoiles de la danse russe, qui lui durent le meilleur de leur éclat.

En 1896, le 8 décembre, jour où il fut nommé soliste de Sa Majesté, on fêta son cinquantenaire artistique par un de ces jubilés dont la Russie théâtrale est si volontiers prodigue. Le spectacle fut grandiose et vraiment émouvant. Les balletomanes témoignèrent en cette occasion de leur admiration pour le' vieux maître en le comblant de dons précieux; les artistes du ballet, du chant, de l'orchestre du théâtre Marie, les comédiens français du théâtre Michel, ceux du théâtre Alexandre, les élèves de l'Ecole dramatique, le Ballet de Moscou et bien d'autres défilèrent sur la scène en longues députations les harangues, les placets, les cadeaux de toute nature, les couronnes, les palmes et les gerbes de fléurs récompensèrent le long et précieux labeur de l' « orgueil du ballet russe », qui se trouvait être un Français de vieille race.

Depuis longtemps, bien qu'il appartînt toujours au théâtre Marie, il demeurait obstinément éloigné du travail de la scène. Simple fatigue ou ma- nifestation volontaire du peu d'intérêt t qu'il portait aux formes nouvelles de son art? Nul ne le sait- des bruits. divers circulaient « de nouveaux oiseaux ont chanté, de nouvelles chansons», comme le disait poétiquement, le biographe de Petitpa, le fameux critique de ballet V. I. Swetloff. Peut-être les tendances plus audacieuses de l'art des Fokine, des Gorski, des Sergueeff troublaient-elles le vieux chorégraphe traditionnel?.

Lui disparu, une glorieuse lignée de danseurs disparaît son oncle Lucien était fameux à l'Opéra de Paris; son père, Jean Petitpa, à Bruxelles sa femme était danseuse, et sa fille Marie a malheureusement quitté la scène avant l'heure. On se souvient encore, au beau temps de la'Mauri et de Subra, dçs succès qu'elle obtint avec son danseur Bekefy mais la Petite-Russienne de Kaniok Gorbounok, la Lysia de Tzar Kandaval, l'Espagnole de Raymonda, la fougueuse Hongroise de la Czarda de Coppélia, ne danse plus. Marius Petitpa est mort; il ne demeure dans l'histoire du ballet qu'un nom glorieux. Mais il reste dans ma mémoire le souvenir de cette soirée où, dans l'éclat des cuivres jubilaires, un petit vieillard, tout blanc, le corps épuisé, mais le regard spirituel, semblait délégué par quelque France de naguère pour conférer au rythme sauvage un parfum plus discret de noblesse et de distinction.

Robert Brussel.

Argus.

AVIS DIVERS Relevez l'éclat de votre teint avec le Duvet de Ninon, poudre de la, Parfumerie binon, ^J., rue du 4-Septembre. Evitez contrefaçons.

Juana Mercati devenue comtesse Rétaumier ? Il préméditait déjà l'hypocrite hasard d'une rencontre imprévue; se demandait quelle figure elle ferait à l'apercevoir devant elle se promettait de juger, rien que par son attitude et dès ses premiers mots, l'état exact de son cœur et quelle place réelle il y tenait encore.

Cette adresse, quelqu'un pouvait la lui donner Bonjean; mais celui-là, justement, il se souciait peu de t'interroger sur un pareil sujet: Il s'ingénia, ne trouva rien. Cependant il marchait, gagnait la chaussée d'Antin, enfin la ligne des boulevards.

Il était à peu près onze heures du matin; et, par ce jour de novembre froid et triste, la circulation se faisait relativement rare; peu de passants, ou bien des gens pressés, allant à leurs affaires; pas de flâneurs, de ces bons oisifs qui savent les potins de la veille et se plaisent à les colporter.

Les terrasses des cafés restaient dé: sertes; et Roland, entre l'Opéra et la rue Drouot, ne découvrit pas un visage de connaissance, pas un camarade, pas un humain à qui parler. Il s'en étonnait. Il avait imaginé que, dos ses premiers pas, une foule empressée allait accourir audevant de lui; se réjouir, en le félicitant, de son retour trop attendu. Or, rien; l'anonyme passant, qui suit son idée fixe, sa manie ou son vice. Comme midi approchait, il dut regagner la rue de Rome sans avoir repris contact avec son monde, le monde des lettres, des théâtres, des journaux, où toute sa vie était enclose. Il se sentait d'une humeur exécrable; mais devant Laurence, tendrement accueillante, il sut dissimuler.

Il n'en était pas à ses débuts dans la comédie sentimentale puis il comprenait bien que, désormais, le mensonge -seul pouvait sauvegarder les apparences, épargner des chagrins aune femme sans

défaut, sans détour et qu:ainsi ce raen-

défaut, sans détour; et qu'ainsi ce men-

WRIERDESTHlATlS

Aujourd'hui

A la Comédie-Françaisa, à 1 h. 1/2, Gringoire (Mmes Lara, Lynnès, MM. Silvain, Georges Berr, Jqliet, Ravet)

Un cas de conscience (Mlle Renée du Minil, MM. Paul Mounet, Siblot, Alexandre, Joliet, Falconnier, etc.)

Il ne faut jurer, de rien (Mmes Pierson, Yvonne Lifraud, MM: Georges Berr; Déhélly, Siblot, etç., etc.).

AU Théâtre municipal de la Gaité, à Shéures, dernière matinée, et à 8 h. 3/4, dernière représentation de la Loi de pardon.. Au théâtre de la Tour Eiffel, à 3 heures,: Le Strapontin (M. et Mme Sadi-Pety, de l'Odéon) Changement à r'vue, avec. Mme Marg. Dumaine et M. Pellas; et les Bourguignonnes (Mlles S. Gally, Gina Mariel et M. Béroard). Fauteuils, 2 francs, ascension au premier étage comprise.

Au Théâtre antique de la Nature (à Chahï-,pigny-la-Bataille), à 3 heures

1° Andromaque (MM. Jean Froment, Magnat, Thierry, Berlioz, Mmes Neith-Blanc, Folkis, Méthiyier, Darclie)

2° Les Précieuses ridicules. (M. Gabriel Frère, Mmes Taverny, Méthivier, MM. Thierry, Berlioz, Dorian, Lebon, etc.). Au théâtre Sous-Bois de Marnes-la-Coquette, à 3 heures, représentation de la Dernière Nymphe et la Il'ille-de Roland (MM. Brousse, Gavarry, Varny, Mlles Yvonne Ducos, JLéb Misley). ̃

Ce soit,

A la Comédie-Française, à 8 h. 3/4; Il était une bergère, le Monde où l'on s'ennuie. Au Vaudeville, à 9 h. 1/4, le Secret' de Polichinelle (Mmes Marie-Laure, Andrée Sylvahe, MM. Arvel, Lucien Prad, la petite Gentès, etc.).

A la Renaissance (saison belge), à 9 heures, le Mariage de Mlle Beulemans. -Au Gymnase, à 9 heures précises, Miquette et sa mère (Mmes Leone Devimeur, Gilberte, Claudia, MM. Armand Numès, Dieudoiiné, Ch. Dechamps).

A l'Athénée, à 8 h. 1/2, Un enlèvement; à 9 heures, le Danseur inconnu, comédie en 3 actes de M. Tristan Bernard (Mlles Suz. Goldstein, Aël, Annie Perrey, de Sivry, Loury, Bujssy, MM. Henry Krauss, Bertic, Garat, Gallet, etc.)..

-̃'̃– Au théâtre Apéïlo, à 9 heures," la Veuve joyeuse (Mmes Suzy Delsart, Deliane, Landon, MM. Soudieux, Maury, Vitry, Barklett). Au jour, le jour ̃

La semaine dans les théâtres subventionnés ̃.̃;̃

A l'Opéra lundi, Roméo et Jullelte (Mmes Yvonne Gall, Goulancourt, MM.Campagnola, Paty, Lequien, Gilly, Nansen, Delpouget, Ezanno, Varelly, Gonguet, Rolland) danse Mlle1 Lobstein, M. A. Aveline;, mercredi, Tannhseuser (Mlles Féart Mancini, MM. Franz, Noté, Gresse Cerdan) vendredi, Samson et Dalila (Mille Bailac, MM. Franz, Noté, Paty, Lequien) la Korrigane (Mlle Aida Boni, MM. Aveline'et Riçaux) -A la Comédie-Française lundi, les Évinny es, Bataille de clames; mardi, la'Fleur merveilleuse mercredi,-Un cas de conscience, le Barbier de Séville; jeudi, Arlequin poli par l'amour, Œdipe roi; vendredi, le DemiMonde; samedi, Denise. ̃ À l'Opéra-Coraique, à TOdéon, clôture annuelle. Ainsi que nous l'avons annoncé, M. Gerbault, le nouveau pensionnaire de la Comédie-Française, fera effectivement partie de la. maison dès le 1er août, et, en attendant se(s c\ébuts officiels qui auront lieu plus tard, il jouera divers rôles de son emploi. L'Opéra-Comique en vacances.

M- Albert Carré est, nous l'avons dit, à Saint-Jean-de-Luz, avec Mme Marguerite Carré. Mme Mariquita villégiature avec eux. M.Georges Ricou, directeur du personnel, visitn en automobile l'Allemagne et l'Autriche; M. Carbonne, régisseur général, est à Toulouse M. Ruhlman, premier chef d'orchestre, à, Pornichet; Mlle Mathieu-Lutz voyage Mlle Geneviève Via est à Coutances; Mlle Chenal, à Trouvillo; Mlle Nicot-Vauchelet, dans le Haut-Wald, près de Strasbourg Mlle Nelly Martyl, à Maispns-Laffltte Mlle Catherine Mastio, à Valmondois. Viticulteur distingué eiïimême temps que brillant artiste, M. Salignac surveille ses vignobles, dans le Gard; M. Lucien Fugère est à Royan M. Vieuille, également; M. Francell, à Luchon M. Ghasne, à Pornichet; M. Hasselmans, au lifont-Dore M. Cazeneuvé, à Bordeaux M. Albers, à la Varenne M. et Mme de Poùmayrac sont à Toulouse M. Sens est à Bordeaux, M. Vigneau, à Royan, etc., etc. M. Rohrbach, le sympathique administrateur général, après avoir surveillé la toilette de la salle et présidé aux travaux de réfectioniet d'embellissement décidés par M. Albert' Carré, M. Rohrbach va prendre à son tour des vacances bien gagnees il les passera sur les bords du lac d'Annecy.

Contrairement à ce qui a été dit, les représentations du Secret de Polichinelle, au

songe nécessaire s'ennoblissait un peu, se justifiait presque.

Darisla journée, il sortit de nouveau, mais cette fois avec elle. Ils couraient les magasins, firent des achats sans nombre il se montrait presque gai, gagné par la joie de sa femme. Elle était fi ère et heureuse, et le disait bien haut, de circuler à son bras dans les rues de Paris.

Un premier coup de chapeau les salua rue de la Paix:

Qui est-ce? dit Laurence, curieuse. Curtis, James Curtis, un confrère; tu dois connaître Son nom.

Oui, il me semble.

Elle releva la tête; un second salut, boulevard de la Madeleine; et la même question et cette autre réponse Bénédict Langereau, le critique. Oui; je sais.

Elle se redressait orgueilleuse. Luimême sentait une pointe de vanité lui chatouiller le crâne. Et d'autres encore. Tous des gens ayant un nom, une étiquette, un titre. Elle triomphait. Il l'aimait mieux de la voir si contente. Dans un souvenir, il objecta cependant avec une; ironie qui se faisait tendre Je croyais que tu étais indifférente à la renommée, au clinquant des réputations? que tu n'estimais guère en moi l'homme public que je puis être? Elle sourit gentiment, serra son bras plus fort: ̃

Je ne sais pas oui, j'ai pensé cela. autrefois. Mais aujourd'hui, tout ce qui est toi, en toi, causé par toi, me plaît et m'enchante. Je ne distingue pas la raison de mon affection, les raisons peutêtre. Je t'aime pour tout; c'est une synthèse, comme vous dites, vous autres phraseurs.

Il s'égayait. Mais, à la dixième rencontre, il- fut forcé de constater l'absurdité du sort. Le matin, il avait erré deux heures sans rencontrer quelqu'un qui le renseignât sur Juana Mercati; à présent; qu'il ne pouvait interroger per-

Vaudeville, ne seront nullement interrompues la:semaine prochaine. Le succès de la jolie comédie de M, Pierre "Wolff, si remarquablement interprétée, est si grand qu'on ne peut prévoir encore quand finira sa carrière.

Il'

;Mlle Gilberte reprendra, aujourd'hui, en matinée, dans Miquette. et sa mère, au Gymnase, le rôle de rime Grandier.

-Elle l'a déjà joué, on le sait, avec un charme et un esprit for-t appréciés.

:La matinée de la Veuve joyeuse commencera cet; après-midi, au théâtre Apollo, à 2 h. 1/2 très précises. Rappelons que dans la salle règne une fraîcheur délicieuse et que le prix exceptionnel des places, pendant toute la saison d'été, est 5 francs pour les fauteuils d'orchestre et varie de 1 fr. 50 à 3'francs pour les places de premier étage.

Aux Bouffes-Parisiens.

,On vient de fêter gaie-ment, aux BouffesParisiens, la 700° représentation, à Paris, de la Dame de chez Maxim, qui, grâce à l'excellente interprétationréunie par les directeurs, MM. Beretta et Marcel Simon, verra certainément la 800e. Mine Gilles Raimbault à repris le rôle célèbre de Mme Petypon, que, forcée par des engagements antérieurs, Mlle Càumont a û abandonner. Elle y est excèllente. A côté de Mlle Delmarès, amusante au possible, et de Mme PSulé A'ndral, MM. Darnàud, Lurville, Garandet, Lecointe et toute la troupe, continuent à déchaîner l'hilarité de salles de plus en plus brillantes.

.Un de nos confrères annonçait, hier matin, que M. Roger Debrenne avait acheté Trianon-Lyrique^ à M. Félix Lagrange, pour l'exploiter avec un de ses amis. On nous prie de démentir cette nouvelle.

̃ 'Le Je nesais quoi remporte tous -les soirs, au théâtre Grévin, le plus vif succès. Le public s'y amuse follement et fait fête aux interprètes Mmes Alice Guy, B. Verys, Révélia, MM. Coquillon, Duyélleroy, Charlys Bretagne et Vàndret, qui interprètent la jolie pièce de MM. Francis de Croisset et Maurice do Waleffe avec infiniment de fantaisie et de brio.

A la matinée de 5 heures (jeudis, dimanch'es et fêtes), la Chrysalide et Royal Trom-

pé.llç..

Le premier spectacle de ̃< l'Œuvre », au début de la saison prochaine, comprendra une. pièce tout. à fait curieuse que M. Robert d'Humières a rapportée du Japon et tirée d'-une curieuse légende Kesa.1 M. Léon Moreau. a écrit pour cette pièce une partition de scène très remarquable. Ajoutons que les trois protagonistes seront Mme. Suzanne-Després, M. de Max et M. Lugné-Poe. C'est dire tout, l'intérêt artistique que présentera ce spectacle.

̃ ̃£*£. ̃

Mme Suzànne-Després est actuellement en excursion dans les environs d'AUevard. L'éminente artiste se promène dans les forêts en lisant dés ouvrages sur le Japon, en. vue de sa prochaipe création' àe Kesa. Ce n'est

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LE PARFUM delà DAME EN NOIRleUc

Contrainte par événement imprévu de réaliser lihmédlat1 gros capitaux, pèrs. honor. céderait. en bloc ou par fractions, au prix auquel ello-ies a achetés, c'est-a-dire & moitié de leur, valeur aètuelle, des titres 1" ordre, donnant divid. import.,et dont cotation es tgararitie.Toutes sécurités données aux acquéreurs, qui sont certains de doubler leur Capital en 3 mois, sans possibilité de!pérte. Ceci est sérieux, on ne répondra pas aux intermédiaires. Ecrite, en donnant référencés, à M' R. G., lG.chev.

delà Lég. d'Hon.. poste- Dm«iBDMm

rest.Mirecourt, qui ren- W TD fj EtVTp

'l'e~t.Mirecourt, qui l'el).- '8

Beigneracomplètement. *#*l»^»

sonne, ayant Laurence son côté, il croisait, en une heure, sept ou huit confrères, tous en demeure de J'éclairer sur ce point et ce destin obscurs. Et, de tout, il allait ainsi. L'occasion s^offre toujours quand on ne peut' en profiter. Mais, pour l'instant, Juana s'écartait un peu de sa pensée. Il avait vu de quels regards d'admiration, brutale, envieuse, ses camarades avaient considéré Laurence et, tout de suite, logique avec sa nature impulsive, il retournait à elle, d'un grand élan du cosur.

Le hasard paracheva cette reprise de sentiments. Sur le boulevard1 des Capucines, devant la boutique du libraire Floury, cet artiste du livre,chéz qui s'arrêtent chaque jour les auteurs célèbres ou'ceuxqui le deviendront, un homme déjà vieux, les cheveux gris, la barbe blanche, une rosette rouge à la boutonnière, s'attardait devant l'étalage jaune des volumes nouveaux. Comme le couple approchait, il se retourna une seconde, aperçut le poète, remarqua sa compagne et leva son chapeau, tandis. qu'un sourire fatigué errait sur ses lèvres flétries.. •̃.̃"•

Mon cher maître, dit Roland, allant à, lui, permettez-moi de vous présenter nia femme. Ah! c'est vrai, répondit le .cher maître, vous êtes marié.

Il secouait la tète, contemplait Laurence avec un air très bon., André Tournay., de • l'Académie française, souffla Roland, dans l'oreille de celle-ci.

Elle fit sa plus belle révérence à l'illustre écrivain. ;̃̃ II reprenait i ̃ ̃̃̃. Vous êtes- marié. Vojis- avez bien raison, mon enfant, trôisfpis raison. Car votre femme est belle et j,e: vois qu'elle est bonne et vous aime-bien. Il fu.t un tçmps ilé.tait de bon.toR, dans les lettres, de dénigrer le mariage, comme la. vie régulière. On prétendaît alors que l'inspiration hante ̃'uniquement- les

d'ailleurs pas la prennere fois qtr'elte~pa:' .;t. ,¡,

d'ailleurs pas la première fois qu'elle .pa-

raîtra en Mousmé. Les anciens habitués, de « l'âEuvre » se 'souviendront d'une petite' pièce que Suzànne-Després qui s'appelait! alors. Suzanne Auelair joua, en 1899, la' Fleur enlevée, taise au point par notre- confrère Henri Cèard d'après' la Chine 'familière galante, de Jules Ame. • Mme 'Suzanne-Dësprés prépare aussi "la Médée qu'elle doit incarner cet hiver.

La. seconde tournée de la Vierge folle- m mettra en route aujourd'hui, pour les villes d'eaux. Mlle Berthe Bady,' M. André. Calm'ettes, Mlle'Nelly Cormon, entourés de l'excellente troupe de MM. V. Ullmann et André- Gâlmettes, joueront successivement à Dina,rd, Saiht-Màlo, Cherbourg, Houlgate, Trouyillfe, Le Havre, Berck, Paris- Plage,)d:ers,. Côntrexéville, Vittel, Aix-les-Bains et Enghién la, belle pièce d'Henry Bataille, qui vient déjà de remporter à Vichy un succès considérable. Au mois de septembre, deux autres tournées se mettront en route pour la saison, d'hiver. D'Evian •. Très brillante ouverture, le, 16 courant, de la saison d'opéra-comiçfue avec 'Lakme.' lie succès a continué avec Werther et Manon. Lundi dernier, Mme Andrée Mègard nous;a donné une maghifiqueinterprétatipn de V.Ange gardien, de M. A. Picard. Les représentations extraordinaires ont continué par le D'atiseur inconnu, la pièce, si gaie de Tristan Bernard (représentée vendredi). Grand succès également, pour le premier grand concert -classique de musique ancienne et moderne. V,

,|, ̃̃

De Berlin '.̃.̃̃"• ̃ ̃ Le directeur Gregor devait donner prochai- ` nemënt, à l'Opéra-Comique de notre ville, la première de Léda, la jolie. opérette du maestro Antoine Banès. Les études étaient terminées, on allait commencer les répétitions, lorsque la censure défendit la pièce sous prétexte que le livret de MM. Pierre Véber et de Lassus était immoral. > Léda avait ete pourtant, jouée avec un grand succès, l'an dernier, à Monte-Carlo, et l'ouvrage n'avait provoqué aucune protestation.

V\

De Berlin, on nous annonce aussi que Mlle Géraldine Farrar chantera Manon, le 2& septembre prochain, à l'Opéra royal:

Manon sera le premier ouvrage queclraii-ir tera Texquise cantatrice au cours de ses r$présentation si attendues. ̃ :;1 Serge Basset.

SPECTACLES^ CONCERÏS Aujourd'hui- ̃• ̃'̃ •• -l-.l/-y Matinées, avec les spectacles du;soir;ài: l'Alcazar(2h.), aux Ambassadeurs (2 h.),à laj l,' Scala (2 h'.), au Moulin-Rouge (2h. l/2),a:hf: cigale (2 h.)., .r: -A l'Alcazar, à 2 heures, matinée, Â.nous les poules /revue de MM. P.-L. Fiers et EugêKe

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cerveaux dévoyés. C'est autant de foliés: Une union' d'amour entre jeunes gens également doués est une garantie "de bonheur etune source féconde de' nobles pensées. Croyez-moi, j'ai vécu solitaire, je n'ai pas eu de femme, je' n'ai pas eu d'enfants, je mourrai seul, bientôt,, et nul ne connaît mieux .que moi Tarnertu me des milieux indifférents, des soins mercenaires" et des tristes retours .'à la maison déserte. Aimez-vous bien,, 'triés enfants, c'est encore le meilleur de layie", Et leur serrant la main à tous deux, le grand' homme, ̃" comblé d'honneurs, de titres, de gloire, et qui proclamait rinanité des ambitions humaines en dehors de l'amour, s'éloigna d'un pas lourd, dans. la nuit tombée. Oh dit Laurence, comme il, a l'âir malheureux. Et pourtant! i C'est'ainsi, fit .Roland, convàihe.u.' Il a tout usé. Il se survit, et seul c'est triste 1 ̃ .̃•̃ Je veux vivre, je veux" vivre pour toi murmura Laurence, frissonnante. On s'aime encore quand on est vieux'. Philémon et Baucis, répondit le' jeune homme en essayant de rire. r Mais tous les deux ériius, pénétrés .dé la parole du vieillard illustre, vagabond de ce monde, rentrèrent: silencieux ,à leur maison chiiud'e, où deux couverts rapproché,s'.sur-Ta happe blanche les attendaient, déjà.. ̃ '̃'•̃ Le dîner fut trës doux, un peu meiàiicolique' pourtant' les âmes vibraient d'accord, les cœurs battaient à l'unisson. Ce fut un des derniers beaux soirs, tout au .moins pour Roland, car Laurence longtemps ne devait rien savoir 'des trahisons ourdies. •̃ ,]'. Mais, le, lendemain, l'air, avait, change de nouveau. Roland retombait à 'sa hantise et suivait le fantôme de J'uàha. 5let-i cati. n se décidait à paraître chez Éphjean la visite lui tt semblait naturelle,, d'ailleurs'; une autre eût été plus 'urgente-

encore." t' ̃̃?'• i '•'̃i- -̃̃̃'̃̃

[A' suivre.) Maurice BÇontégut.

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Van den Born a fait une chute et a brisé son appareil l'aviateur est indemne.

Adressez de suite à la Compagnie Aérienne, 63, avenue des Champs-Elysees, la somme de 1 fr. 20. Elle vous fera parvenir immédiatement son catalogue par lequel vous pourrez vous rendre compte de la façon dont sont construits les appareils Voisin dont cette Compagnie a le monopole de vente.

Les organisateurs do la Grande semaine d'aviation de la Baie de Seine, Le HavreTrouville-Deauville, ont envisagé pour ce meeting une série d'épreuves destinées tout

Hérd£^5ï|Ë ïMn'égij îritiee, Bontiô't," Mines' Marjtpërre,t,-ete. ).̃' '/V, ̃ /Y Aux Ambassadeurs, à 2 heures, matinée, spectacle-concert (Mayol), Halley Halley aux AmtyassJ* revue de M. Albert .Saulnier.' Ce .soir. A Marigny-Théâtre, à 8 h. 1/2, la Revue de Marigny, deux actes, vingt tableaux, avec Max Dearly, Mmes Mistinguett « la Valse. chaloupée »; Fairy, Davrigny A. Guerra, Myral et MM. Morton, Milo, Tréville,;Paul Clerc, Charpentier.,

A laScalâ, concert d'été (direction Fursy), tél.435-86, plafond mobile: Quelle averse revue (Mines Made Siamé, Jane Delorme, Gavrochinette, Lucette de Liévin, MM. Rivers, Constantin, Flandre, etc.). Chansons nouvelles par tous les artistes et continuation des; représentations de fa Nuit de Chipette,, ̃

5,781 fr., chiffre relevé à la Société des auteurs, telle a été là recette de Marigny, hier soir. En faut-il davantage pour donner une idéel'éclatant succès de son spectacle ? 7

| '̃particvdlièrenient à dévetopper l'essor de la locomotion aérienne. Ces épreuves qui doivent ètre débattues par des aviateurs émérites tels qu'en réunit la semaine de Reims, feront ressortir les caractéristiques, des plus récents appareils, on môme temps que 1habileté et le sang-froid 'de. leurs pilotes. Le meeting de la Baie de Seine offrira un spectacle d'intérêt toujours croissant, depuis les premiers vols sur l'aérodrome du Hoc, jusqu'à la réunion de Trouville-Deauville, sans parler des audacieuses « navettes » audessus du magnifique estuaire, qui seront comme le centre aérien des deux centres d'aviation. A cotte époque, la saison de Trouville-Dauville bat son plein.

Cette puissante manifestation du sport aéronautique, encore plein de nouveauté et d'imprévu, est bien faite pour conquérir d'emblée tout ce public brillant des élégances mondaines et cosmopolites qui s'y donnent rendez-vous.

Sans parler du caractère particulier des autres prix, comme ceux de vitesse et de totalisation, le prix des Constructeurs, disputé pour la première fois à la dernière réunion de Reims, offre un intérêt pratique analogue à celui que présentaient les grands circuits pour l'industrie automobile, en permettant aux grandes marques de se rencontrer et en' provoquant chez les constructeurs de ces appareils une émulation qui ne peut être que féconde en résultats.

Ces résultats sont déjà probants en ce qui concerne la stabilité des appareils et la régularité des moteurs.

Les nouveaux monoplans qui apparurentpour,la première fois au meeting de Reims, possédaient, au premier chef ces .qualités, dans des conditions de sécurité qui engagèrent, on le sait, le fils du tsar de Bulgarie et le Tsar lui-même à céder aux séductions de la navigation aérienne.

Ces progrès rapides et marqués sont bien faits pour tenter la jeune génération. Celle-ci ne manque, quoi qu'on en dise, ni d'audace, ni de sang-froid.'Elle semble, d'ailleurs, s'être prise d'enthousiasme pour la locomotion aérienne, et nos jeunes fils de famille s'y sentent volontiers entraînés. Qui sait si parmi ces néophytes, -la quinzaine d'aviation Le

U&loe Spotttâité

Havfe-Trouyille-DeaUvillè ha prépar^r% pag les triomphateurs do demain. ;•̃

-̃.̃

MM. Gornès et Cie ont ajouté à leur agença, > du 63, boulevard Haussmann, une section où l'on peut rapidement trouver les fournitures les plus diverses, telles qu'hélices, bois spéciaux, métaux, instruments de précision,, etc., etc.

AERONAUTIQUE

Le ravitaillement des « Zodiac'» en campagne. Chambre syndicale des Industrie aéronautiques.

Hier a eu lieu, au parc de l'Aéro-Glub, par les soins do la Société « Zodiac », le gonflement à l'hydrogène pur d'un ballon de 200 me, YHirondcile, qui a atterri après un excellent voyage, à'Brégy, dans l'Oise.

Le gonflement est fait au moyen d'un procédé tout nouveau, consistant à produira instantanément l'hydrogène par l'incinéra-' s tion d'une poudre appelée hydrogonite. Cette poudre, renfermée dans des capsules, s'enflamme au moyen d'une simple allumette, et produit immédiatement un dégagement de. 8 me. d'hydrogène, d'une force ascensionnelle de.1,150 grammes par me.

L'appareil nécessaire à cette production pèse en tout 900 kilogs. Une des particulà- rites et'un des avantages du procédé, spécialement p.u point de vue militaire, est de ne pas nécessiter l'emploi de l'eau, Ce procédé peut donc s'employer partout, même en.plein désert, et pourra donc être appliqué au ravitaillement des ballons dirigeables -ou, autres en campagne. ̃

̃ **f

La Chambre syndicale des industries aéronautiques a tenu une assemblée générale extraordinaire le vendredi 22 juillet 1910, sous la présidence de M. Louis Godard, président. L'objet de l'assemblée •était la réunion des deux groupements « Chambrç > syndicale des industries aéronautiques » fondée en 1908, par M. le marquis de Dion, et « Association des industriels de la locomotion aérienne fondée en 1909 par M. Robert Esnault-Pelterie.

Après réception des membres de l'Associa.

̃• COURSES AU TREMBLAY

On est" arrivé en retard, mais on est venu le pesage était bien rempli pour les deux courses intéressantes, le; prix Bpréalis, gagné en se jouant par Foliosa, et le prix Blink Bonny où une inédite, La Valence, est partie comme « encaissée ». Malheureusement son rôle dans l'affaire a été nul; un autre débutant, Carcere Duro, qui n'a pas pu être « enfermé », ayant été le plus vite, abattu nettement deux bons performers, Calabra et Sidi Okba. C'est un excellent essai pour le frère d'Ex Voto. Prix Wisdom (2,000 francs, 2,150 m.). 1, Defender, à M. R. Bally (O'Neil) 2, Mées, à Mme Frelon (J. Reiff) 3, Givre II, à M. Blanco (Thibault) (courte tête, 1/2 longueur). Non placés Fair Duchess, Benzaï, Jeddo, Kidney^Wort, Mahault, Bavarde, Sénéchal II, Castagnola, Ironique.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 40 fr. 50. Placés Defender, 15 fr. Mées, 23 fr. 50 Givre II, 34 fr.

Prix Queen Mary (3,000 fr,, 2,300 m.).. 1, Soirée d'Ivresse, à M. H. Rigaud (Haës) 2, Max Darguin, à M. Michel Ephrussi (W. Childs) 3, Saint Michel II, à M. J.-R.Garmigniani (Legrand) (encolure, tète), Non placés Domremy II, Mont Agel, Erostrate, Ghester, Wasselonne, La Sioule. Pari mutuel à 10 ir. Gagnant, 34 francs. Placés: Soirée d'Ivresse, 16 fr.; Max Darguin, 24 fr. 50; Saint Michel II, 37 fr. 50. Prix Prince Charlie (2,000 fr., 1,000' m.). 1, Mika, à M. W. Botten (Doumen) 2, Man- cini II, à M. J. Dumien (Jennings) 3, Anesse, à M. G. Ashman (Bellliouse) (tête, tête). Non placés Bracieux, Lybien, Bayard IV, Ochmiana, Coffee Queen, Mazeppa II, Surprise IV, Bacchanale II, Géométrie. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 258 fr. 50. Placés Mika, 66 fr,; Man.çini. II, 46 fr. 50 Anesse, 19 fr. 50.

Prix Boréalis (5,000 fr., 1,400 m.). --1, Fo,losia, à M. Edmond Blanc (G. Stern) 2, Imperator III, à M. A. Monnier (Curry) 3, Go-

Mlle Siamé, la spirituelle interprète de la Nuit de Chipette et de la revue Quelle averse à la Scala, a signé avec Fursy pour cet hiver. C'est pour la charmante comédienne la légitime récompense du gros succès qu'elle remporte chaque soir, devant un public charmé'dè son jeu et de son talent.

La direction des Ambassadeurs vient de s'attacher une jeune et jolie artiste, Mlle Denay,,qui, après des débuts brillants, se fait applaudir tous les soirs dans son tour de chant et dans ses rôles de la revue Halley Halley! aux Ambass qu'elle joue avec un jeune talent plein de promesses.

M. Chevalier, l'amusant comique des Am-' bassadeurs, a été engagé par M. Bannel pour la grande revue des Folies-Bergère. Alfred Delilia.

BOURSE DU SAMgpi Qa ^TXIIS^X^E5!? 101O: '̃' MARCHE A TERME ET AU COMPTANT ̃̃ MARCHÉ AU COMPTANT

1

COMPTANT l'EHMK ~î" "~1 ̃ COMPTANT I TERME 1

REVENU bÉÈIG14ATION DES VALEURS ~8REVENU DÉSIGNATION DES VALEURS DÉSIGNATION DES VALEURS PrÓcéd. Dernier REVENU DÉSIGNATION DES V.LEURS REVENU DÉSIGNATION DES VALÊUITS'. Pl*

roUDÉSIGNAnONDESVAI^URS^ ^1^, 1 DËSIGNATIQN ™S YA^™ t^U^j. ^Z|Î^T]7^. BE«™ DÉSIGNATION DES VALEURS «J OT DÉSIGNATION DES VALEURS | "J R^U DÉSIGNATION DBS VALEURS !JJ ̃"̃̃̃'̃̃̃̃̃ Fonds d'Etats ̃̃̃̃;̃̃•̃̃ «-.Bàngjdj^ 10~ l~~S '0?O ~9~ IOI\J fonds d'Etats Obligations de Chemins de ter « *o crédit Foncier ^entm l. 773

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Sociétés de Crédit ig è^^Wi- m «o m ZV. -.17, JïT->" «,» » « ̃ ̃- :-̃ ̃̃ ̃:̃ ^iî»^» ë*»£^riSvi±: 1:: 3!à:: ^°:i.3K:: ^•B-– 100°- ««.•• wïarché I? ew b^que a terme 43 50 Compagnie .Algérienne 1170 1138 UJO USO li^ 14m 005 50 ŒU ,> VALEUHS f; MÏE«U -VALEURS-- p*«- "i Nf." ?Q^ë°^pt^irNai,\Ofa- ?E,scomPÎ1e>- S4* •• f4* •• b43 ̃ CentralMining 418 410.. 410 409.. 410.. 32 50 Départementaux 654 MARCHÉ EN ̃ A W«* ?m 13 50 Cred. Fonc. d'Algene (non iib.). 56o.. 568.. 57a 12sh Uutaro. 227.. 223.. 226.. 226.. ''«S 20 ..Est-Algérien 691 690 'VALEURS. J M "W'*4< .i.iuiiubviui .i auu.'v

65 »-de Paris et des Pays-Bas 1 ¡90 17')0 1795 1-~92 1793.. 55 sh Rio-Tinto .1. 1665 166t; 1661 1653 1';59 s de. Chemins d~ t,er

30 » Foncier.de France. 810 80950 810.. SU 52 98 Bakou 702.. 762.. 763.. 755.. 760 15-50 Est, action de joiiVsMcê: 307 Y. 400 t/

13 50 Compagme AlgerIenne. 11.0 1132 E CIOturo cours REVE VALEURS CI4111rf

1350Cred.Fonc.d'AIgerte(nonhb.) 56~ 568.. 57a. 12shLautaro. 227.. 22:> 2'6.. 22G.. 2.-> M ..Est-Alsérien 691 MO ~iN.n.L.L Lj"u,j.n,t.j)..

30 Foncier de France 810.. 80950 810.. 811. 52 98Bakou. 762.. 762.. 763.. -55 760 i550Est,ac"ionde'jouissance: 397:: 4UO

\l ̃ c iAtWmtTïïl- ;™~lti-- P 31 92 Provodnik 495 493 4 -i » Orléans 950 950 ValôUrS diverses MitteS 45 » Société Marseillaise 900.. 900.. £99 » » Raffineries d'Egypte ord 78 50 7S 50 79 50 79 50 21 ..Ouest 407 403 ̃ •̃ 55 «Crédit Lyonnais 1419 1420 liiii 141.9 1 120 » » -• privil. S9 ̃ 83.. 89. 80 ® «Midi, 562 56' b% Argentin Int. 5% 1905 97 50 .97,50 » Brakpan 05 50 32 50 ~r Mobilier >\99 69S 699.. O'JO 20 » Tabacs Ottomans 41C.. 4C9. 409.. 403. 407 56 ..Nord P65 0% Brésil 5% .1895 10167 10190 » » Chartered '39' ̃ 38" 75 16 25 Société Générale 732.. 732 50 732. » » des Philippines 3SS 50" 392.. 391 2S -75 Ouest-Algérien C3ti 50 "636 50 ?^1903.. 10155 7 68 Crown Mines 219'. 818 50 12 50 Banque Française. 313 50 315 .31* 3U 1O75r -Portugais 040 639.. 6 » Sud de la France. 204 «0' 50 i% rescision.88 75 88 75 93 77 De Beers préf 439 441 ? ̃ ̃ 315 ,31.1 •• ̃ ? '̃'̃ v* u-v--<ou (,% Buenos-Ayres ù% (prov.de). 99 37 99 37 il '85 ord.1. 426 50 422 50 1.– »̃' r 1 i' 1 '1 nu »i 11 1 111 1 1 mi inv-ri r ̃̃ ̃ 1 3' 3><(provdo) 73 70 3 75 Durban Roodepoort 42 75 «'

MflR'rHPQ T7Tï>ANTr<17l>O ~T~7^ ~r' (affl4!4* or ̃•̃•̃• OU 10 9.6 9 50 EastRand. 132/. 132 $0

MAnt/HbO Ct i KANO En KJ> < ̃̃ 12 45 FerreiraDeep 136:. 136!.

v '̃. 4?" Espagne Intérieur 4 7890 7875 142 » Gold S66 ™URS IpS. ̃̃ 1 VALEURS |pS,.| VALEURS. CôtprécA^rd. VALEURS Côtpréo. A.jourd. jj* VALEURS Ciàtprcc. Aujourd. C1" î* ^ZZZZ M?? 0 ¡ 11 %$^1&:Ïy}zE 8™

VALEURS precéden Aujourd -Aujourd. VA.4I~URS Clotpréc. Aujourd. Clôt ndr VALEURS CIOtprâc, Aujourd. Clôt d' VALEURS Clôtpréc. Aujourd. offlc. 3% :m. 826 GeldenhuisDeep. !:Ii¡.

i .'̃ 'l8 a lmm J a l°"tlrcs 3% TransvaaUen3% 94. 355 General Mining Finance Corp. 5450 5425 Tondre* '3iuillet t Fen-ej™Gold 14 1/2 14 1/4 NeW'York, 23' juillet Groat Northern 122 3/8 121 5/S 128 Union Pacifie pref. 88 1/2 89. 92 1/2 6 25 Azote Norvégienne 317 50 50 319.. ~> 38 G°oïvz JZZZZYZZZ 25 -||-35: /.OilOreS, 23 juillet fiediJ|d 2 5/32 2 1/8 ̃ ̃ v > J Illinois Contrai 12(3 126. 132 Wabash.C 16' 16. 17 20 Baha 4lli •• 415 •• 18 96 Golden Horse Shoe 133 50 137 50 ,:J- m oi Jc.^ .o ̃“• GaWenhuis.Oeep, 3 11/16 3 11/16 Call «onoy. ,2 1/4 2 1/2 Louisville & Nash 137 1/4 137 145 ̃ Wabash pref 33 313/4 u l'2 33 89 Banco Pérou Londres 589.. 589.. 8 80 Goldfields 15150 152 Consolides Terme. 81 15/16 81 13/16 General KliningFtnan 2 3/16 2 5/32 Change s'Londres vue ,4 85 55 4 S5 60 Manhattan Elevated. 129. 12812 Lehiuh Valley (Phil.). 71 701'4" lOô 20 Banque de l'Azoff-Don 1501 149.6 2 51 Gold Mines Investment 64 04" Argentin 1886. 104 1/2 104 112 Goerz 127/32 113/16 2 mois 4 83 6C 4 83 05 Metropolitan St. R. II" 4 ~4 Industrielle du Japon 219 0 ^S Gold Trust 8150 ̃t.,1*– U2. ®> }/2 Goldfields. 5 31/32 5 "31/ 32 Câbla trans.ers. 4 85-54.8580 Missouri, Kansas & T. 30 29 3/4 ;31 !̃ Amalgamatod Copper. 60 1/8 59 3/8 611/4 2 56 Peninsu!. Mexicaine 230 50 230 Great Cobar ZYYZYYYYYY. 134 Y. *£$$*»'" .^}/ JagersTontein. 8.9/16 8 i//32AtohiMfl. 97 1,8 96 3/8 99 7/8 .pref. G0 61,' AmcrïcanCar&Found. 47 5;8 46 6 » de Salonique 124 10 18* i3II Jagersfontein. 214 50 215 T fooo ̃̃" Îa} }^o JAi" i^ Jo"?nne5bur3 lnveSt i' 4 ÀDJÎ Pr«f-v %} 98 j/4 103 Missouri Pacific 55 1/2 .55.1/2 CottonOil.. 54 1/4 55./ 2 37 Johannesburg Investment 41 25 Bulgare^ 101 1,,2 101 1,2 Jubileo 13/16 16/3 convert. 104. 104. National Mexico 2«pr. 26" 25 1/4 Locomotive. 37. 3G S 12 Cape Copper 153 152 5 31 Kleinfonteln 6325 6425 Chinois 5», 104 1/2 104 12 jumpers 2-3/8 2 3/8 Atlantic Coast Une. 108 1/2 -108 l'prei. GO. C5 ̃ Smol&R. i=5 1/4 05 3/8 » Lots Turcs 221.. 22125 s 25 Knight's Gold 1 88 75

^A% 101 1/2 1013/4 Baltimore SÇhio. ,108 107. 111 1/4 New-YorkXentral 111 1/4 110 l'2 115. SuarR. li? 117 Y 2% Salonique Monastir 338 6 25 Langlaagte Estate 75 75

4% ~1111 11U ,,2 115 Suoar R. 117 'J. 390,~ salomqueM~nastlr: ,,3i). G 2~ LanglaagteEstate. 75 75

Egypte 3 V4 95. 95 •. Kleinfontein 2 17/32 2 ̃ 17/.32 Canadian Pacific 181 1/2 ,180 1/4 186 5,8 N.-Y. Ontario & West. 42. 40 1,2 43, .̃. Tcleciri&Teleph 131 7/S 131-7'8- 1 4 83 Hellénique d'Electricité 10150 101.. 2 37 Lena Goldilelds • 90 50 <tt K Espagne Extérieure. 93 1/4 93 1/4 Langlaagte Estate.. 2 15/16 2 15,16 Chesapeake & Ohio. 71. 69. 73. Norfolk 4 Western 97 1/4 95 1/2 100. 7. Anaconda.T. 3712 37 l'o '"7 7nI 2 97 General Motor-Cab préf. ord.. 6175 6250 Main Reef 1. 3150 3? trt Mien dy*X 103/ 103 May 1 5/16 1 5/16 Chics.o & Alton.̃ 25. 25./ pref. 981/4 98. 92 Boston Copper 15. 15 /T » » dei' 39.. 39.. 9 64 May Consolidated :l.Z~ 33 75 '33 75 Japonais 4^ 94 1/4 94 1/4 «eyerand Charlton. 4 1/4 4 d/lo Great Western 22. 22. Northern Pacific 117 1/2 116 3,'4 121 1/2 Calumet & Hoola. 515. 511 « So Harpener 1442 1435. MDddçri'Qntein B. 76 50 76 50 bXl'&hi. 1011,4 Modderfontem 11.9/16 11.9/16 –prêt, fa 45 J. Pennsylvania 127 1/4 1203/4 65 l,-2 Consol. Gas N.-Y. City. 130 5/8 130 3,8 "̃̃̃ 29 19 Hartmann 631.. 635.. » Mossamédès C'« 17.. 17

Peruvian Corp. pref 38 1/2 38 1,2 Modderiontein B 3 3 Chicago Mil. &S'-Paul 121,1/4 120 125 Roading 138. 13(5 3 '4 70 3/4 General Electric. 139 1 /g 13'j '1 -Haut-Volga. 1(50 1Ô3.. Mozambique C««. 28 27 76

poruvian Corp. pre! 38 1:2 38 2 Modderlontem B 3 3 ¡ Chicago MI!. & S'-Paul 121 ,1,4 1¿0 12;). lIeadlng. 130 4. 7U 314 General EJectrio, 13!J 1 J n" Haut-Volga, lôv.. l(jo), n n Mozambique Cie. 28.: 21

-ord. 11 3/8 11 3/8 New Goch 1 27/32 1 27/32 -pref. 147" 146 1/2 .). 2<=pref. 90.), 90./ International Marine.. 4 1 4 î i'4 » Huanchaca 62 50 62 25 1 25 Oceana. ï? -11 9 Portugais 3% 67 i. 67 New Steyn 2 7/32 2 3/16 Chicago SNorth. West. 141. 140 1/2 >• l«pre(. 85. 85. pref. l'6 15 l's ̃" ̃ 13 80 Primrose G8 •̃

Russe k% Consolide 93 3/4 93 3/4 Nourse Mines S 3 Clevor.C.C. &S'-Louis 70. -.70./ Rock lsland 29 7/8 29 1/2 30 7/8 National Lead.. T. 48 1/2 47 » Laurium Grec 50 25 50 25 Randfpntein. 59 75 59 75=

Russe 4.% ~"LaurlUmGrec. 2;) n J' Randfontcm. 1)97a' 6\) 71)'

Turc Unifie.. r. S3 1/ï 93 1/2 Prem. Diara. ord.. 8 8 Colorado &.Southopn. 521/2 51. pref.721/? 72./ Pacifie Hlail. 231" n i'i » Malacca Rubber Plant»" ord. 2S8 2T0 20 65 Rand Mines.. 22' 22250 •'• P^. 8,3/4 8 3/4 préf. 71. 71. S'-Louis&S"-F«2"p. '40. 39.' People's Gas 105 1)2 105 35 61 Haltzoff. 1141 1142 8 75 RobinsonDeep. 88 50 80" •. Banque Ottomane. 17 3/4 17 3,4 Rand Collienes 1 7/32 1 3/16 Delaware & Hudson.. 155. 154 7/8 J. Refund4% 79 5/8 79 5/8 Steel Corporation.. 67 1/i 65 VS w t'5 18 75 Oriental Garpet. 306 50 356 50 37 50 Gold'. 26550 «BVV»'

Hat. d'Egypte gO.3/8 20 1/4 Randfontejn 2 1/4 2 9/32 Lackawanna 490. 490./ Goneral5% 85 1/8 85 pref 114 l''2 114 1? f s i ̃»̃» Phosphates Tunisiens 35250 50 352^ 240 -r Randfoatein 8125

Nat.d'Egypte 20~ 3/8 20 li4 Randfontein. 2 114 2 9132 Lackawanna 490 490 Goneral5% 85 1/8 85 .pi,ef. ll' 1141 1,8 118 1/411ein 81 25

*0r- 7 1/8 7 1/8 RandWines 8 13/16 8 ,25/32 Penver& R. G .28 3/4 27. 30 1/4 Southern Pacific 110 5 '8 108 1/4 113 Utah Consolidated ̃ 21 21 '/̃ ̃ » «Platine 523.. 525. Roodepoort Central Deep. 16 25 ifi 5Ci

Grand Trunk ord. 2d 7/8 25 5/8 Robinson Deep 3-1/2 3 1/2 pref.. 67 1/2 65 3/4 711/2 Railway. 22 3'' 4 21 1 2 23. –Copper ip l'2 k* 'V'i Raisin de Coriuthe 196.. 195 50 1 il 81 RosePeen 111" 'in

MexicanRailwayord 42 1/2 42 1/4 Roodepoort U. M. R. 2 13/32 2 13/32 Erie 23 1/2 22 1/4-24 1/8 pref. 52 1/2 50 1V4 56 .). Western Union 60 60 »-»Shansi 46 50 46 ..I 5 37 Simraer dnd Jack ] 41 75 41 75

Mexlcanllaliwayord 42 îj2t42 1/4 Roodepoort U, M. R. 21?!32 2,13132 Erie. 231/2 221/4 2i 1¡¡j 13ref. 52 1 250 l~14 56 Western Union.. 60 60 ,1. »'11 Shansl. ') ~9 4Y"1 ? 5 3i SlmmerandJack. '1175 41751

:-• ̃ RpseDeep 4 13/32" 413/32 2«pref. "Bù ./̃, 28 1/2 Texasand Pacific. 26 25 1/2 Àraenten barres. 54 5'8 54 i o '251/4 » Spassky Copper 92 75 îb 93 50 50 3 New Steyn .• 55 75 75 66 1 Rio Tinto, 663/8 653/4 Simmer and Jack. 121/32 1 5/8 Erie i" pref 40. 39. 411/2 Union Pacific 15S 5'8 157 1 S 163 t<8 Cuivre 11 i-'V. il <e>'i7 '• 1 56 Spies Petroleum 2925. 2925 » Transvaal Consolidated Land, 6575 fiï Tharsis, 5 3/8 5 '3/8 Transvaal Cons.L. 2 1/2 2 1/2 Tanganyika "loi' 150.. ̃> » VanDyk. 1075 in «jà

Cape -Coppep 5 3/4 5 3.4 Gold M. 3 11/32 3 11/32 r êlâture Ciaturp "'Vif.tVT )'"n,t 10 Tliars^ 136- 136 11 26 Van Ryn 113 so 9

PeW.Syndicat ord. 215/8 21 3/4 Van Oyk. 25/32 25/32 VALEURS V1, Aujourd. VALEURS i' L18.tu$ Aujourd. VALEURS ̃Çl"turf Aujourd. VALEURS •̃ j Çiature s| Toula 36450 363.. 17 50 Village Main Reef J09 50 îiû"

Pekin Syndicat ord, 21 5i8 21 .-Aujourd. iD!) 50 hO..

def. 270. 27O.VanRyn 4 17/32 4 l'2 preceli- "ré?èd- ̃ ̃ | précéd. fiuJourd- 5 90 Urikaoy ̃ 183.. 184.. » » Zambèze Cle 21 '5 21

̃ Shansi ..37/ 37/ Vidage «Sain Reef. 4 11/32 4 5/16 tj^-Ht, od ̃ ut t. ̃ ̃ 7 ̃ '̃̃-̃ ̃

Golden Horse §hoe.. 5 3/16 5 9/32 West Rand Consolid. 22sh 21sh9 iserun, M juillet Saragosse «02 Barcelone 2^ iniiut ̃ ̃̃ ̃• ̃ ̃ ̃ ̃'̃'̃- Argent «étal. 25 3/16 25 1/8 Witwatersrand Deep 4 15/16 4 15/16 Allemand 3& "84 50 84 30 Vienne, 23 juillet Rio-finto lboS Barcelone, di juillet :'̃' r'1"

ESCompteHorsBanq. 2 1/4^ 2 1/8 Wo.huter. 4 3/16 4 3/16 tomixmi; ^f |/| ^f f/f Rente Autrïchienna Or 116 20 116 a ï!S?dVieito: 635:: ^T^ p OS 85..| 8V8ARGHE Efi8 BANQUE AU COMPTANT

>?«*:̃ ^»s»-asii|g i^SeSsii-i:i!rsS^ 635;' Interieure 4%1 8505/ 85 sr^. ̃••̃».ig h ̃– ̃*̃

Oeutsche 8ank. ,2;)1 3,j ~;)1 1/4 w y eXlc Nord-EspaJne. 84 10 si 05 --1~1--

1~11 DresdnerBank.15i50 Rente Hongroise or.. 1131;) St-Pételrsboùrg, ,23juillet Saraosse. 91 0105 91 91

Sud~.Afrlca.1neliJ' l'roçhalOe reponsede~p;lmes.23Julliet DlscontoCom. 1055u 1051/2 Ren~~Hon~r'~C?urno ,~2.. ~2 0;) Russe 1906 ~'1" Chan:esurpa' 7 7 REV VALEURS I,rréced'I Dermer III REVENU VALEURS Prjc6~ Onnl,r

̃ aj* ̃. fena Russe D'lfc«' h Autrichiens 739 20 73S 20 banque Russo-Chin. 229.. 224..

UI e .1-- Banq. Russe le C, 165 AutdchÍens. 739 2U 738 20 Banque Russo-Qhan. '2~ 2:!4.. T"

Banq,.Russep I~C lô53;.4 L b d 1. lo8 1U8 Russep.Comeo. 410.. 4~;2 .ROme, 23 juillet 1 1 1~

rx_ tm. 4 1/8 fe^î 15 |4i57 5^– 103 ^B-pX^. 419.. 422 Rome, 23 Juillet 18 Bh Banque Nationale ,Egypte 52o 51, Gelsenkirc!len f-"

̃A p: fi 1 1 0*»^ » lf ^4^ i ^̃̃u- g ™% St.zzz 1 îg K^ & 2: Z ?2 îî p.. c^^îït^: H 205 £̃« ^a^e«esio^jouu:: ffi !2?

AngloF!'QnGh. 1 U/16 11/16 Lombards. ~7 20 'Ib AI ine 7..070 73955 Hartmann 235.. 2,,1).. Ren~e.5% 1042, lOi 22 .'15 p NatlèMexlque l'al'ts. 8u~J ,,1 4U LaLucette. !!2t¡., 929..

Aurora W.e~t. 27,32 1â¡ 16 CUivre Comptant. 55 1116 Schantullg. 13;).Q ctian e'¿u'r'Parls~ ~ùë !J5 28 95 2i MaltzotL. 427.. hl IIkndlonaux.1 6 "1 lJGO ¡a 1t "Credit FOl1c,er £le Santa-Fe.. 2\)1.. 205" 137 50 Ouasta et de Mesloula joui$, 844..

CentratM.n.ng.l6 31bl6 ~;8,t~ '<P 189 1¡2 Esco~ptehorsbanque "9'5 8"' 35'S" 2~ ~M-Itl-tf 2~5.. 288 .Chan.esurPans. 10)61.100 6U 1a Franc. Parts. 33i.. S3).. 20 parts.. 519

Chartel'~d. 1. 7/16 1. 7/16 damOetrolts"Com! 1~91/2 Ë Gelsenkwchen. 2~~ 318 7~~ 1¡2 '°~provod)iik. 183. 1M 10 ..Eiectr.LiUe-Roubaix-Toure. 42m.8ileste(Zinc)pnor.1485 1

Cindorella Consol. 115/16 1 15/16 ..l^Tm\ ^0 1/8 ̃ o Laura 1/6.. l,o 1/2 Change sur Paris. 3754 3754 30 » Hutcuinson (Çtabliss.) pnvij. 5^ ane. 1485 City fiiburtiQ 115/16 1 15/p PlombAnglais Çom' 13 fc Bochujner. 23o 7o 228 3/4 Bruxelles, 23 juillet Madrid -Viûille Changes sur Loudx-es 50» ord. 706 716 30 i Vieille-Montagne | 808 ZY. Yll City Deep. 4 1/4 .4. 1. 1/4 Zwo Comptant. U 22 3/8 phœmx .223 12 12 221/5 ̃ «aana, u juillet ̃ » ̃ •" n » société Lorraine-Dietrlcl». ̃ 176 V. 178 50 25 Plaques Lumière, capital. 474 479 50 Crown mines. 8 21/32 8 5/8 Chèque sur Londres âll9-hEI,ectr--G,esô-V 'fïl ïl8 Lots du Congo 93 Intérieure 4» 85.. 85 Buenos-Aires 22. 15 r Dniéprovionne 1256 1264 t3 50 Chalets Nécessite' 1220. DeBeersord. IG 3/4 16 5/8 ot T o- Hsmb. flmenkaPack.. 142 37 .tOtsTuros, 222. Amortissable 496. 93.70. Valparaiso 10 25/32- » Donetzi Forces et acier, du). £30 830 315 Monaco ̃ 5895 5280 ̃ Durban.Deep 1 23/32 1 23/32 A Pans -25 19 à 25 22 NorddeutscherLIoyd.. 110 62 Métropolitain de Paris 569 l5% 10120 102 30 RioVjaneiro 16 3/4 60 Huta-Bankowa 2028 63 » 5^ 1070 106?

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FerreiraDeep. & 7/16 7/16 signifie ex-çoupoû Escompte hors Banque, 3-,1/S Z%< BitralesRaiiway. ,363 ̃ Hprd Espagne 4g » B^ua-y. ̃< 123Q 1235 ̃ -»' » Oiest Africain françaiB 379 380

Ferreira D~ep.5 7116 5 7/32 41 siguille e~K,-P~Eswoipte hors Banque 183 3<%z, Nitr,ates qallway 363 ,Saragosse, ..l ,Lisbonl1$" 80 ,) Blanzy(HouiUe). 1805 18¡0 )1 MI1ikep~pies(()OUih{!e.2a). 17* 17..

ferre ira Deep. Ii 7J16 7/16 signifie ex-êoupoa Escompte hors ~anquo 3. 1/!) 3% N¡¡rd Espagne. '1 {t.5 ",j!!l>uay, 1230 1~35.. Il' O~est Africain françails. 379.. 380..

•̃•̃ change' sur Paris. 81 12 12 Nord de l'Espagne; 372.. Change sur Paris. 7 50 7 55 Prime sur l'or.7% 100 Czeladz.2112. | 7 » Tav»" pousset & Roy>« réun" 125 50 1^6


H,r'7, ,;b

tiop<Ie,sSd#tfiels.,|c lg. locoïTSMon aéri,e|m<ï, Chàmbïe syndicale des industries aérônautiques adopte ses nouveaux statuts et procède à la nomination des membres du çpmi.téuet du bureau pour l'exercice 19101911. Le vote donne les résultats suivants Présidents d'honneur:: MM. le marquis Alhert de Dion, Louis Godard, A. Clément et À. Darrac.q; président M. Robert EsnaultEeîterie; vice-présidents: MM. Louis Bléxiot, Georges Juçhmès et André Shelcher secrétaire générai M. André Granet; archiviste M. Lucien Chauvière trésorier: M. Maurice Echalié' membres du comité MM. GV:Besançon, L. Blériot, L. Chauvière, Em. earton, À. Clément, G. Collot, A. Darracq, Pierre Delauriay-Belleville, marquis A. de l>iôn, Echalié, Robert Esnault-Pelterie, Georges'Eprest, Louis -Godard, A. Granet, Paul ^rbittet. G. Juchmès, comte H. de La Valette, comte H, de La Vaulx, Levavasseur, Maurice Mallet, Mengin, Paul Regnard, André Shelcher, Thorel, Vinet, Charles Voisin ét-Cliarles Weismann..

V V CYCLISME

.( ie Tour de France

Gruppelandt est le vainqueur de la onzième

étape Bayphne-Bordeaux, 269 kilomètres.

i Un accompli' .ce trajet en 8 h. 12' 47", suivi d^Ernesf Paul, à une demi-roue, et de Cruchon à un quart de roue, etc.

le classement général après la onzième étape

1. François Faber, avec 46 points 2, 0. Lapize, avec'53 points 3, Cruchon, Gustave Garrigjbu. Vanhoù-waert. avec 85 points; 6, Cruppelahdt, 7, Blaise, 8, Trousselier, 125 points; 9, Gêorget, 130 points 10, Ernest Paul, 11, Godi•û'er et Maitron, 147 points; 13, Paulmier, 151 points 14, liafourcade, 160 points 15, Albini, 163 points, etc.

^Demain, la douzième étape elle comprend ffll kilomètres (Bordeaux-Nantes).

( YACHTING

r A Santander

C'est le yacht Hispahia, piloté par le roi Alphonse XIII et M. le commandant Barrière, qui à été classé premier dans la croisière de Santander à Cabo Quinteros et retour à Santander

Série des quinze mètres 1, Encarnita, du Royal-Club nautique de Saint-Sébastien, piloté par S. A. R. l'infant don Carlos de Bourbon. 'Série des,dix mètres 1, Corzo, appartenant à S. M. le Roi, piloté par le marquis de Bayamo. Série des huit mètres 1, Sogalinda, du Club -faàntiaue d..e,.Bilbao. :b

Série des sept mètres 1, Giralda, appartenant à)S. M: le. Roi.

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itCOTy RE ANNUELLE :Op'éra-Cominue,0déonv li Varïëtë^, Théâtre Sarah-Bernhardt, Théâtre .Rèjane, Nouveautés, Théâtre Antoine, Théà1SI:1- Michel, Palais-Royal, Châtelet, Capucines, Grand-Guignol, Trianon-Lyrique, luny. ̃

Programmé des Théâtres

j .< ""̃ » ̃ i ̃ l; i. m in i n

MATINÉES

îpRANÇAIS, (Tél. 102.23). 1 h. 1/2. Grin-

H goire; Un cas de conscience; Il ne faut ̃ jurer de rien. ̃ ̃ B^TRE W LA TOUR EIFFEL. 3 h. 0/0.

i. L& .Strapontin; Changement à' rvue; les

Le Içtrapontin; Changement à- rvue;' les

>; .r,Bôurguignonne.s.' 'T.•

«THEATRE ANTIQUE DE LA NATURE (Cham-

THI~ATREAN'rIQtmD, E ~.AN,ATUR,E,' ',(C, h, an, 1-

l pigny-la-Bataille). -:̃ 3;hp O^r -Ajçdrpnia-

que les Précieuses f idloules'i C ) ̃ ̃ WSMfKE '"SOOS "BOIS^TJE-MARN-E-LA-eOa I QUETTE (près SaintCloud). 3.h. 0/0. La Dernière nymphe; la Fille de Roland. •Waudkvii.l'è ̃ (2 h. 1/2), PORTE-SAINT-MARTIN 't (2 h. 0/0); Renaissance (2 h. 1/2), Gaîté (2 h.), GYMNASE (2 h.), ATHÉNÉE (1 h. 3/4), THÉATRE •{-' APOLLO (2 h. 1/2), Boufkes-Pakisiens (2h.), -Asibigu (2 h.), DÉJAZBT (2 heures).

Méme spectacle- que le soir.

̃Qcala (2 h.), Cigale (2 h.). AMBASSADEURS (2 h.), Jj Alcazar (2 h.), Moulin-Rouge (2 heures). > Méme spectacle que le soir. ;.̃ SOIRÉE

0" PERA (Tél. 231.33). Relâche.

11 Lundi Roméo et Juliette.

F' RANÇAIS (Tél. 102.23). 8 h. 3/4. II était i une bergère le Monde où l'on s'ennuie. Lundi Les Erinnyes Bataille de dames. •VAUDEVILLE (Tél. 102.09). 9 h. 1/4. Lo f; Secret de Polichinelle.

OR-TE-SAINT-MARTIN (Tél. 437.53). 8h. 1/2, ̃ Chantecler.

«ENAISSANCE (Tél. 437.03). 9 h. 0/0. Le Marjage d.e:Mlle Beulemans.

B1HEATRE LYRIQUE MUNICIPAL (GAITE) 1 8 h.' 3/4. La Loi de pardon.

GYMNASE (Tél. 102.65). 9 h. 0/0. Miquette |j| et sa ".mère.

ATHENEE (Tél. 282.23). 8 h. 1/2: A l'abordage; à 9 heures, le'Danseur inconnu. WHEATRE APOLLO (Tel. 272.21). 9 h. 0/0. 1^ La Veuve joyeuse.

nJOUFFES-PARISlENS. CORA LAPARCERIE 0 (Tel. 145.S8). 8 h. 1/2. La Dame de chez Màxim's.

AMBIOU (Tél. 436.31). –8 h. 3/4. Le Reportage de M': Plouf Bagnes d'enfants. YTOMED.IE ;ROYALE. (Tél. 307.36). 9 h. Mi Petite Annonce la Fiole; la Folie noire; XJn peù.zzle de tout, revue.

̃VEJÀZET. 8 h. 3/4. -La main de ma fille à ||F9 h. iji, le Papa du régiment.. Spectacles, Plaisirs du jour.

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ifLI-JM.rlA Réouverture le 19 août.

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Déplacements et Villégiatures

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EN FRANCE

M. Jules Aubert, à Rouen.

M. François Arago, à Trouville.

M.Màrcus Adler, à Villers-sur-Mer.

Mme Léon Boulloche, à Plombières.

Mme Boas, à Montmorency. Mmo de Broutelles, à Deauville. Mme Brooks, à Arcachon.

M. E. Beauvais, à Yerres. ̃ -̃̃̃ ̃- ̃" ̃̃ M. Alberto Bosch, à Dinard. ̃̃ Mme Bascou, à Plombières.

Mme des Crances, au Mont-Dore. Me Corpechot, notaire, à Noisy-le-Sec. M. le comte G. Costa de Beauregard, au château teau de Chissay.

Mme Chaperon, à Epinay-sous-Senart, par Brunoy.

M. le vicomte de Chavagnac, à Senpnches. M. Albert Coard, à Anuréville. M. T. Do, à Royan. Mlle Renée du Minil, au château des Pressoirs du Roy, par Champagne-sur-Séine.

M. Armand Dayot, à Paimpol..

M. le baron d'Entraigues, a Dinard.

M. le marquis d'Escayrac de Lauture, au château de Mallevet, par BlanquefofMVlédoc.

Mlle A. Floquet, Avon.

Mme Foster-Barham, à Fontainebleau. M. Maurice Fenaille, à Pornic. ̃

Mme la comtesse des Fossez, à Dinard-SaintEnogat. M. Girardin,à Arcis-sur-Aube. ̃ Mme Jeanne Granier, à Beau Séjour Avon BassesLogos.

Mme Gostintzeff, au Perreux-sur-Seine. Mme G. Imhaus, à Diyonne.

M. Félix Jacquet, à- Libourne. ̃ ̃

Mme Kleinmann,à Trémazan, parPloudalmezean. Mme Kiefe, à Étre.tat.

M. Stanislas Lami, à Etretat. i•

Mlle Lestrade, à La Bourboule.

Mme la comtesse Lepic, à Allevard-Ies-Bains. M. Adolphe Lenoir, au.Mo.nt-Do.re. Mnîe' Magda Le Goff, au château Caillavet; par

'Sâint-Mfjdàrd-en-Jalles. ̃ ̃̃ ..̃

M: Maurice. Montégût, à Saint-Lunaire» M. Victor Millier, a Versailles.

M. L..Monnerot,:aux Baux-Bonnes; vr ̃ Mlle. Gladys Mahxance, au château de Trêves, par Gennes. ̃ -̃: ̃̃ .*t~ s M- René .Pacqûet, à Raris-Plage/ s.v ̃;̃̃̃̃" M. Armand Parent,- à- Concarneau.

M. E.-N. Raphaël, à Evian-les-Bains.

M. le docteur Rouffilange,1 à Merlimont-Plagei M. Th. Rudelle,- à Versailles; ̃

M. de Rouvre, à La 'Celle-Saint-Cloud. M|j Frédéric do Reiset, au château d'Osny, par Pontpise.

Mme la baronne Henri de Rothschild, Deauville. ':̃ Mme- la duchesse de Rohan, jau château de Jçsselin. ;̃;

MmeSasle. de La Nivoze, à Uriage.

M. H.-M. Sedgnieds, à ChàtelT&uyon, ̃: M. Gustave Samazeuill,. à Hendaye,

M. Hippolyte Thirria, au-Fayeti:,

Î4me TioEQOj.à Saint-Fargeau, par Ponthierry. M..té colonel Charles. Uboldi de Capei, au château de: Lux. t (- ̃ M. Antonin Vallon, à, Moijtagne-sur-Anse, par Plan-de-Baix. ̃;

M. Vannesson, .pontaillao.. ̃ < M;. Henri' Wblfl, à Fontainebleàu-Avon. M.'P. Zivy, à Trouville. v ̃;̃ -̃. -̃̃̃ ;•̃-{ ¡

A L'ÉTRANGER

S. A. le prince Ahmed Fouad-pacha, à Carlsbad. Mme la comtesse d'Aunay, à Berne.

Mme.R. AUmayer, à Montreux.

M. Louis Barthou, à Axenstein.

M. Benoit Lévy, à Baden-Baden.

Mme Charlotte Courvoisier, à Fleurier. Mme de Castro, à la Chartreuse de Pésio. Mme-André Dentz, à Karersée. Mmo F.-M. de Decoud, à Ouchy-Lausanne. M. Marcel Fouquier, au chàteau de Hombourg, par Redingen,

M. le chevalier Annibal Gianozzo de Pamparato, àChieri.

M. K.-S. Gulbenkian, à Yenikeny-Constantinople. Mme la comtesse de Juvisy, à Spa.

M. Kœnigsyerther, à Baden-Baden.

M. D. Joao de Lancastre, à Cintra.

Mme H. Aguirre de Leloir, à Londres. Mme Thérèse Maglione née Oneto,. à Turin, M. Modesto S. Cartabio, à Rheinfelden. Mme A. de Mimont, à Sils Maria.

M. A. de Oliveira Soarès, à Ostende. M. Georges Poignant, à Berchtesgaden» M. Saavedra, à Londres.

M. Adolf Sliwinski, à Berlin.

Mme -la baronne Vérani, à Bologne.

Mme M.- Weill, à Rheinfelden.

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· LIGNES D'AFRIQUE

Balmoral-Castle (U. C. L.), ven. Cape-Town, à Southampton, 23 juil..

Edinbui-gh-Casiïc (U. C. L.), de Southampton pour Cape-Town, 23 juil. LIGNES D'ASIB

Sardinia (P.- 0.), de Londres pour Calcutta, 23 juil. LIGNES DU NORD AMÉRIQUE

̃]ù.a-Tauraine (C. G. T.), du Havre pour.N<W-York, >: 23 juil., midi.

La-Brclagne (C. G. T.), Ven; New-York, 'au Havre, 23 juil., 3 h. matin. .,1

Pomeraiiian (A. R. M.), de Québec pour Havre, 23 juil.

Saint-Louis (A. L.), de Clierbourg pour New,», York, 23 juil.

Caronia (C. L.), de Liverpool pour New-York, 23 juil. Rotterdam (Illd A. -L.), de Boulogne. pour NewYork, 23Juil.

Vaderland (R. S. L.), d'Anvers pour New-York, 23 juil.

Baltlc (W. S. L.), de Liverpool pour New-York, 23 juil.

LIGNES DU CENTRE AMÉRIQUE

La-Navarre (C. G. T.), Saint-Nazaire-Vera-Cruz, de Santander, 22 juil., 1 h. soir.

Pérou (C. G. T.), du Havre pour Colon, 23 juil. ̃

Médian (L. L.), de Liverpool pour Mexique, 23 juil.

LIGNES DU SUD AMÉRIQUE

Espagne (T. M.), Marseille-Plata, de Gibraltar, juil. ̃ ̃ •̃̃• .̃• •.

Plata (T. M.), Marseille^Plata, de Barcelone, 21 juil.

iC.-Roça (Hambourg-Amer. Li.), P,lata-Hgmbourg,. de Lisbonne, 22 juil. C.-Vilano ;(HanTb.-Amer. Li.), Plata-Hambourg," '̃• de Montevideo, 22 juil. ̃.

Santos'(Ilanili. -Amer' Li.), Platâ-Hambourg; de ̃vLeixoes, 22 juil.

R.-Negro (Hamb.-Amer. Li.), Para-Hambourg, de Vigd, 22 juil.

7ijuca (Hamb.-Amer. Li.), Hambourg-Santos, à Pernambuco, 22 juil.

sOrita (P. S. ,N. C.),' ven. Chili, att. La Palliée, "25 juil. Oravia ( P S. N. C. ), de Rio-de-Janeiro 22 juil.

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( t ̃ ̃̃ r poçtagk y -r f r -̃' Courriers à mettre à la poste demain lundi 25 juillet, pour les- départs qui auront lieu le 26 juillet (pour Marseille, mettre les lettres le matin) De Marseille, par Vilïe-de-Barcelone (C. G. T.), pour Bougie, Djidjelli et Alger; ·

De Marseille, par buc-de-Bragance (C. G. T.), pour Alger;

De Marseille, par Ville-(VOran_(C. G. T,), pour Bôno et PhiUppqvilie

De Southampton, par Vondcl (B. N. S. C), pour Sabang, Singapore, Batavia, Padang, Samarang, Surabaya, Cheribon, Tégal, Pékalon gan, Java, Macassar, Palembag-, Muntok, Atjeh, Pontianah, Bandiermassing, Tjilatjap et îles Moluques

De Pauillac, par Pérou (C. G. T.), pour la Gua.deloupe, la Martinique, Trimdad, le Venezuela, la Colombie et le Pacifique

D'e Lisbonne (départ 27), par Belgrano (Hamb.Amér. Li.), pour Madère, Bahia, Rio-de• Janeiro et Santos. (Navigazelte.) Chemins de fer • CHEMIN DE EER D'ORLÉANS

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Délivrés jusqu'au 1" octobre aux familles d'au moins trois personnes, de toute station du réseau à toute station du réseau située 125 kilomètres au moins du point de départ (1). Validité jusqu'au S novembre, quelle que soit l'époque de la délivrance

Déduction des. aller, et ;retour pour les trois preH mières personnes, de 50 0/0 pour la quã trième et 75 0/0 pour la cinquième et les suivantes.

Arrêts facultatifs à.toutes les gares situées sur l'itinéraire. ̃̃

Faculté pour. le chef de famille de rentrer isot à son point de départ. Délivrance à à un ôu plusieurs membres de la famille de cartes d'identité permettant au titulaire, de voyager isolément à demi-tarif entre le point de- départ et le lieu '< de destination mentionnés sur le billet. ̃'

En outre, les membres de la famille au-dessus L de trois personnes'ont la faculté d'effectuer isolément leur voyage à l'aller et au retour en acquittant au guichet le prix d'un billet militaire.

(1) La distance minima de 125 kilomètres est réduite •à'60kilo:mètrés'p6ur 'les' billets' à "destination d'une station thermale ou balnéaire. } Imprimeur-Gérant QUINT ARD.

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Le voile mys». rieux qui si lônfetemps a recouvert les sciences, anciennes a-t-ill enfin été fevèçî Se peut-il qu'on, ait perfectionna une méthode (tat révèle avec ûfio exactitude rai' J

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uoxroy, un savant qui a consacre vingt années •« l'étude approfondie de l'occultisme, et a examiné scien- tifiquement les diverses méthodes en usage pour 'lirjt dans la vie des pens, semble avoir atteint un échelon plus étevé de l'eehelle de la renommée que ses prédé- cesseurs. Des quan:ités de lettres viennent de toutes le» parties du-mimde s'amonceler dans -ses bureaux et Van- tent les bienfaits retirés de ses conseils. Nombre dé ses correspondants le considèrent comme dotié d'un certain pouvoir étrange, mystérieux, rpais ;il déclare avec u«>tlestio que tout ce qu'il accomplit est dû uniquement à une compréhension des lois naturelles.

Cest un homme qui a des sentiments de profonda sympathie pour l'humanité, et ses manières, son accent, vous communiquent de suite l'impression qa'il'a:'one' foi sincère' en son œu'vre.

Un monceau de lettres de reconnaissance de gens qui ont reçu de lui des lectures, viennent s'ajouter aux au-' très preuves déjà si convainrantes de sa science. Les astrologues et les chiromatiëlèrs '-niâmes àdmettedb que sa méthode surpasse tout ce qui aèté créé jusqu'ici. Madame la, Baronne Blanquèt, dans une lettre au Professeur lloxroy, dit Je vous remercie ''c mon Horoscope qui est d'une exactitude vraiment êxtraordiuaifej J'avais déjà consulté un cer ain nonbr > d'Astrologues, jamais l'on ne m'avait répondu avec autant de justesse: C'est ave lm véritable plaisir que je vous recommandemi à mesamies et connaissances rar'j'estinietqiie-c'ê'st pratiquer le bien que défaire connaître votre science

merveilleuse. »

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Vdtre|propré main los quatre .vers suivantS" ̃' 4 fi J'ai ouï dire tbii' grand pouvoir v* De lire ̃Içm- vie -aux personnes, •' ̃'• >' Et je. désirerais savoir- f ̃ ̃& Quels conseils à moi tu me donnes t ̃• y l'ï Ayez bien soin d'indiquer votre nom, date délyotra naissance et votre- adresse très exactement et tràs ifSi-

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