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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1910-07-22

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 22 juillet 1910

Description : 1910/07/22 (Numéro 203).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k288908b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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S OMMAIRB

.Le •' FIQÂRO d'aufoard'hut Beautés.perdaes MAURICE MAETERLINCK. 'W Vie de' Paris L'hommage imprévu

"Fabien.

Le crime de Côrancez Brierre était-il innocent ? Victor Genest. A l'Etranger r Explosion d'un canon à FortMonroe. –.La bagarre de Casablanca. Figaro à Londres L'affaire Crippen. Fin de la grève des cheminots. Larrestalion de l'lndierz Savarkar.

Dessin:; PavfiïspéciaU Albert GUILLAUME. Dans' la" marine i L'aviation maritime MARC Landry.

L'affaire Rochette. ̃'̃ '̃“•“• Petite Chronique des lettres: Ph.-Em. Glaser. Journaux, et Revues: Le petit père bouge ÀNtoRÉ Beaunier. ̃

Gazette des tribunaux «Monsieur Rubens » GEORGES CLARETIE.

Courrier de la Bourse Armand Yvel. Nouvelles diverses Les grèves. de SaintE tienne.

Feuilleton r La Chaîne des dames Maurice Montégut.

BEAUTÉS PERDUES

Sous lès1 ciels gris et les pluies décou- I rageantes de ce juillet d automne, je songe à la lumière abandonnée. Je l'ai 1 laissée là-bas', aux rives maintenant désertés- de -la- Méditerranée, et me demande en vain pourquoi je m'en suis brusquement séparé. Pourtant je fus l'un des derniers à lui rester fidèle. Tous les autres la quittent dès les premières journées d'avril, rappelés par les légendaires souvenirs des fallacieux printemps du Nord., sanssedouterqu'ils perdent un grand bonheur.

If est bon, il est sage de fuir parmi l'azur ies mois glacés de nos hivers noirs coipme des châtiments. Mais ces mois, s'ils sont là-bas plus tièdes-et surtout plus lumineux que les nôtres, ne nous vengent pas assez des ténèbres et des frimas du lieu natal. Les heures les plus claires, les plus chaudes y gardent, malgré, tout, un arrière-goût de neige et de nuage;, elles, sont belles, mais timides; et, promptes et effarées, se hâtent vers la nuit. Qr, il faut. à l'homme, né du soleil comme toutes choses, sa part héré- ditaire de chaleur primitive et de clarté totale. Il y a en lui d'innombitables et profondes cellules qui gardent la ménioii'O des jours éblouissants -de-rowg'inc. et deviê"nnent:m,alheûreiïses' quand "elles ne peuvent faire leur moisson de rayons. L'homme peut vivre dans l'ombre, ma'is y perd à la longue le sourire et la coniiarice nécessaires. En présence de, nos 1 étés crépusculaires, il devient indispen- sable de rétablir l'équilibre entre l'obscurite et la lumière, et de chasser parfois' les froids et les ténèbres qui nous envahissent'jusque l'âme par de magnifiques excès de soleil. Il règne là, à quelques heures de nous, 1 l'incomparable soleil fixe que nous ne voyons plus. Ceux qui s'en vont avant la mi-juin ne savent pas ce qui se passe -quand ils ne sont plus là. Comme s'ils avaient attendu le départ de témoins importuns et railleurs, voici que surgissent de tous côtés les véritables acteurs de l'admirable féerie. Durant l'hiver, devant les hôtes officiels, on ne joue qu'un prologue du genre tempéré, un peu pâle, un peu lent, un peu craintif et compassé. Mais maintenant éclatent tout à coup, sur la terre enivrée, les grands actes lyriques.

Le ciel ouvre ses perspectives jusqu'aux dernières limites de l'azur, jusqu'aux extrêmes altitudes où l'on imagine que s'éploient la gloire et le bonheur de Dieu; et toutes les fleurs déchirent les 'jardins, les rochers et les plaines pour s'élever et se, précipiter vers l'abîme joie qui les aspire dans l'espace. Les anthémis, devenus fous, tendent, durant six semaines, à d'invisibles fian- cées, d'énormes bouquets ronds comme dès boucliers de neige ardente. L'écar- laie et tumultueux manteau des bougainvillées aveugle les maisons dont les fenêtres éblouies clignent parmi les flammes. Les roses jaunes revêtent les collines de voiles safranés .les roses roses, ~du beau josê innocent des premières i f^pudeursvinèiadent les vallées, comme si 1 i les diwrç. réservoirs, de, l'aurore, où s'é- I laborefà chair idéale des femmes et des ( l" anges, avaient subitement débordé sur le monde. D'autres gt-inipënt aux ar- 1 bres, escaladent les piliers, les colonnes, ] les façades1, les portiques, s'élancent et retombent, se relèvent et se,multiplient, se bousculent et se, superposent, grappes d'ivresses qui fermentent, silencieux es- ] eaims de pétales passionnés. Et les par- fums innombrables, divers et impérieux qui coulent parmi cette'mér d'allégresse, v comme des fleuves qui -ne- se mêlent pas s et dont on reconnaît la. source à chaque ( inspiration Voici le .torrent vert et froid ( du géranium-rosa, le ruissellement de £ clous de girofle de l'oeillet, la claire et ( loyale/rivière de la .lavaride, le résineux •! bouillonnement de la pinède, et la grande -1 nappe étale ét sucrée, aux douceurs î presque vertigineuses,* àë la fleur d'q- c i'- ranger,' giii, sous l'.odeur immense, illiI" mitée et' enfin reconnue de l'azur,- submergelacampagne.

Je ne crois pas qu'il y ait au monde chose plus belle que ces jardins et ces vallées de la Provence maritime durant les six ou sept semaines où. le printemps* qui s'éloigne mêle encore ses verdures aux premières ardeurs de l'été qui ;s'installe. Mais ce qui donne à cette miraculeuse joie de la nature une mélancolie qu'on ne retrouverait en nul autre lieu, c'est la solitude inhumaine et presque douloureuse où elle s'épanouit. Il y a là; dans-le désert, dans le silence et pou r ainsi dire dans le vide, des treil-

lesf aux terrasses^ des-terrassej. ^uj^yjav-

tiques de mille villes abandonnées, une émulation de beauté qui va jusqu'à la souffrance aiguë de 1 ardeur, jusqu'à l'épuisement de toutes forces, de toutes formes et de toutes couleurs. 11 y a là une sorte de prodigieux mot d'ordre, comme si toutes les puissances de grâce et de splendeur que recèle la nature s'étaient coalisées pour donner à la même minute, à un témoin que ne connaissent point les hommes, une preuve unique et décisive de la béatitude et des magnificences de la terre. Il y a là, une sorte d'attente inouïe, solennelle et insupportable, qui par-dessus les haies, les grilles et les murs, guette l'approche d'un grand dieu un silence d extase qui exige une présence surnaturelle, une impatience exaspérée et insensée qui de toutes parts déborde sur les routes où ne passe plus que le cortège muet et transparent des heures.

#*# •' j;' ̃

Hélas que de beautés se perdent en ce monde Voici de quoi nourrir nos yeux jusqu'à la mort Voici de quoi cueillir des souvenirs qui soutiendraient nos âmes jusqu'au tombeau, voici de quoi fournir à des milliers, de cœurs le suprême aliment de la vie! Au fond, lorsqu'on y songe, tout ce qu'il y a de meilleur en nous-mêmes, tout ce qu'il y a de pur, d'heureux, et de limpide dans notre intelligence et dans nos sentiments, prend sa source en quelques beauxspectacles. Si nous n'avions jamais vu de belles choses, nous n'aurions que de pauvres et sinistres images pour vêtir nos idées et nos émotions, qui périraient de froid et de misère commes celles des aveugles. La grande route qui s'élève des plaines basses de l'existence auxsommets. clairs de la conscience humaine serait si morne, si nue et si déserte que nos pensées perdraient bientôt la force et le courage d'y passer; et là où ne passent plus les pensées, ne tardent pas à reparaître les ronces et l'horrreurde la forêt barbare. Un beau spectacle que nous aurions pu voir, qui nous appartenait, qui semblait nous appeler et que/nous avons fui, ne se remplace point. Rien ne croît plus au lieu où il nous attendit. Il laisse dans notre âme un grand cercle stérile où nous ne trouverons que des épirjes, le jour où nous aurons besoin de roses. Nos pensées et nos actions puisent leur puissance et leur forme dans ce que nous avons contemplé. Entre le geste héroïque, le devoir accompli, le sacrifice noblement accepté et le beau paysage autrefois admiré du haut d une montagne, il y a bien souvent dès liens plus directs et plus vivants que ceux qu'a retenus notre mémoire. Plus nous voyons de belles choses, plus nous devenons aptes à faire de bonnes choses. Défaut pour "que prospère notre vie ihténe,ure un magnifique amas d'admirables dépouilles. Maurice Maeterlinck,

̃ '̃• Maurice Maeterlinck.

.1 LA VIE DE PARIS

L'HOMMAGE IMPRÉVU

Tout passe. L'art auguste Seul a l'éternité.

Le Buste '•

Survit à la cité.

I Il n'est donc pas impossible, s'il faut en croire Gautier, qu'à Paris anéanti, dans la la suite des âges, survive l'effigie de Paulus. Car nous allons avoir un buste de Paulus. Un comité d'amis du glorieux chanteur s'est posé naguère la question « Pourquoi pas ? » Et il est incontestable qu'à juger les choses par comparaison,-on ne voit pas que cette renommée soit inférieure à telle autre, que le marbre ou le bronze à côté de nous commémorent.

Le comité des amis de Paulus a donc confié à un sculpteur de talent, M. Granet, le soin d'éterniser le masque fameux du Napoléon de la.chansonnette. La question est de savoir à présent le buste sera placé. Ce n'est pas un choix facile, que celui de cet emplacement-là. Les meilleurs sont pris. Musset a la Comédie-Française Balzac a l'avenue Friedland Maupassant, le parc Monceau Banville, le Luxembourg; Jules Simon, la Madeleine. On pourrait continuer longtemps ainsi, et remplir des pages et la vérité est qu'il n'y a plus un bon coin dans Paris qu'une statue ne s'y prélasse. Il est donc nécessaire de se montrer moins difficile, et c'est pourquoi on a proposé d'ériger le buste de Paulus au bord du canal Saint-Martih. C'est une région un peu moins encombrée que les autres et puis le canal Saint-Martin n'est pas très loin de Ba-Ta-Clan où le Père la Victoire triompha.; et puis, enlin, il y a de ce côté-là Bobillot, l'héroïque petit sergent, et nul voisinage n'eût été plus vivement souhaité par Paulus que celui-là.

Car Paulus fut un cocardier. Je veux croire qu'il le fut par instinct. Je constate qu'en tout cas il sut tirer parti du hasard qui mettait sur son chemin le général dont son ambition chansonnière avait besoin. Je dis pour en tirer .parti. je veux dire qu'il en tira'de la gloire. Pour le reste, il fut un naïf disons un étourdi généreux, dont l'aventure fut celle de beaucoup d'autres.

La cigale ayant chanté

Tout l'été. Cette fois, c'est La Fontaine qu'il faudrait ̃citer.

Paulus mourut pauvre. Ses amis avaient essayé de lui faire une douce fin de vie. Fursy, notamment, s'y employa avec beaucoup de cœur; et il y réussit' presque. Nous nous apercevons aujourd'hui que les vœux du chanteur furent, en cettp circonstance, dépassés. Car Paulus voulait bien vivre. Mais désirait-il, tant que cela, l'immortalité Avait-il ambitionné le buste ?

• Peut-être que non.

Et il est évident qu'aux plus fervents amateurs de couplets boulangistes, cette consécration n'apparaîtra, point nécessaire. Ils la .subiront avec politesse, voilà tout. Et si ce -mpnuœgnt Jeuj, gst cher, c'est .qu'il cominç-

morera quelque chose de leurs espérances passées et de leur jeunesse morte. Voilà tout.

Les mauvaises langues ajoutent qu'il y a d'autres hommes, dans Paris, que réjouira l'érection d'un monument si imprévu. Car enfin, l'essentiel, en ces sortes d'affaires, est que quelqu'un commence, donne l'exemple. Paulus a donné l'exemple. C'est parfait, dit-on. Il n'y a plus qu'à continuer; et le bruit court déjà que Dranem se frotte les mains.

Mais sans doute on exagère. Dranem est homme à se contenter d'un médaillon. Fabien.'

Échos

La Température

Le ciel est couvert et de gros nuages noirs courent dans l'espace comme poussés par les dernièrs efforts d'une tempête lointaine. Les vents, qui soufflent du sud-ouest, augmentent de force en refroidissant un peu la température. Cependant, le thermomètre marquait encore hier dans la matinée i6° au-dessus de zéro et 3i° à cinq heures du soir. La pression barométrique -accusait à midi 760""™.

La dépression d'Ecosse s'est étendue sur la mer du Nord; le baromètre indiquait hier à Dunkerque 7S5mm.

Il a plu à Brest, à Boulogne, à Cherbourg et à Nantes. Sur nos côtes de la Manche, la mer est très houleuse.

La température a légèrement monté sur nos autres régions.

Départements, le matin. Au-dessus de \èro 15° Brest, à Ouessant et à Belfort, 160 à Dunkerque, à Boulogne, à Cherbourg, à Lorient, à Nantes, au Mans et à Charleville, 170 à Bordeaux, à Clermont et à Lyon, 180 à l'ile d'Aix, à Rochefort, à Toulouse et à Besançon, 190 à Biarritz et à Nancy, 200 à Cette et à Marseille, 2i° à Perpignan, 22° à Oran, z4° à Alger, 26 au Cap-Béarn.

En France, des pluies sont encore probables sur la moitié du Nord.

(La température du 21 juillet 1909 était, à. Paris t5° au-dessus de zéro le matin et 25° l'aprés-midi. Baromètre, 769mm. Brouillard.) Du New York Herald

A New- York Temps beau Température maxima, 27°i minima, i8°4. Vent sud. A Londres Temps couvert. Température maxima, i8p; minima, 150. Baromètre 755mm. Vent ouest-sud-ouest.

A Berlin Temps pluvieux. Température (à midi) ^19°.

Les' Courses

Aujourd'hui, à deux heures, Courses à Rambouillet. Gagnants du Figaro Prix de la Croix-Saint-Ja.cques Si Si; Boulogne. i Prix de ,1'Abbaycrdes-Vaux-de-Cërnay Fusée VI; Cjairèfontaine II.

Prix de Rôche/ort Milo Marakech. Prix de Baviîle Duc d'Antin Matelot. 2e Prix de la Société des Stecple-Chases de France Primat; Laphiati.

Steeple-Ghase militaire (2' série) Cha-. monix Permettez.

A Travers Paris

Par suite du départ du, marquis del Muni qui doit remettre prochainement, comme on le sait, ses lettres de rappel au Président de la République, le doyen du corps diplomatique sera pendant quelques jours S. A. S. le prince de Radolin, qui est ambassadeur à Paris depuis le 2 mars 1901.

Mais ce dernier doit lui-même être remplacé le mois prochain à l'ambassade d'Allemagne, ainsi que nous l'avons annoncé.

C'est donc à' M. de Nelidow que passera le décanat du corps diplomatique, l'ambassadeur de Russie étant accrédité depuis lé 29 décembre 1903, et c'est lui qui, comme naguère le marquis del Muni et le baron de Morenheim. l'un de ses prédécesseurs, fera désormais les discours d'usage aux réceptions diplomatiques de l'Elysée, notamment le 1er janvier.

Après M. de Nelidow viennent par ordre d'ancienneté les ambassadeurs d'Autriche, d'Angleterre, du Japon, de Turquie, des Etats-Unis et d'Italie.

-o-<o>C>-O-

Le Président de la République a reçu hier M. Clozel, gouverneur du HautSénégal et Niger, qui doit quitter Paris dans quelques jours pour rejoindre son poste.

Une mission japonaise est. attendue en France. Cette mission, composée de plusieurs hommes d'Etat, sénateurs et hauts fonctionnaires, ainsi que d'un grand nombre d'officiers, a visité la République Argentine. Elle est en ce moment en Angleterre, où l'a transportée le croiseur japonais Ikoma, commandé par le capitaine de vaisseau Shoji, actuellement en rade de Plymouth. h'Ikoma s'arrêtera une semaine à Brest. Les membres de la mission etune partie de l'état-major du croiseur-cuirassé japonais viendront pendant ce temps à Paris et visiteront divers établissements militaires et industriels.

Les ombrages de Montmorency vont revoir M. Henri Brisson, qui chaque année va passer ses vacances non loin de l'Ermitage de Jean-Jacques Rousseau. Le président de la Chambre dépouille en ce joli village toute majesté. On le voit suivre avec intérêt les courses à âne des jeunes promeneurs et promeneuses de la forêt célèbre, et il n'est pas le dernier à rire des ruades de certains aliborons peu dociles.

M. Henri Brisson, avant de présider aux débats parlementaires, s'était plu à décrire en d'aimables versiculets les « Jeux et les Ris de la campagne, où, jeune avocat, il prenait des loisirs durant la belle saison. Peut-être auronsnous guejquejou.ruueode aux sy]y.aines

beautés du séjour de vacances qu'a choisi le président de la Chambre l'espoir en est permis, car on surpris M. Brisson, un calepin et un. crayon, à la main, très absorbé et jetant des notes au cours d'une promenade à pas lents sous les chênes.

Serait-ce fini? On n'y peut croire. Voilà que, soudain, hier, on a commencé .à démolir l'échafaudage de la rue Fléchies On a déboulonné les piliers de fer. Il reste encore d'énormes madriers, mais qui ne soutiennent plus rien. Aujourd'hui peut-être, demain sans doute, on les enlèvera.

Alors, les voitures pourront passer rue Fléchier ?

Chut 1 Comme vous êtes pressé Il va falloir maintenant reconstruire le trottoir de l'église Notre-Dame de Lorette, qui menace de disparaître dans les en.trailles du sol. Et puis, « relever à neuf », comme parle M. de Pontich, la chaussée de la rue. Et puis. Et puis. nous en reparlerons dans un mois.

-0-00-0-

Encore un révolté.

C'est le quatrième, si nous comptons bien. Celui-là, lorsque le contrôleur se présente, ne prononce aucun, discours. Il tend, sans la moindre hésitation, le billet qu'on lui réclame.

Mais ce billet est déchiré en quatre morceaux.

11 n'est plus bon, dit le contrôleur. Comment! il n'est plus boni 1

Non, il n'est plus bon.

Est-il à vous, ou à moi, ce billet? Je n'ai pas à vous dire s'il est à moi ou à vous. Je vous dis qu'il n'est plus 'bon.

Mais le voyageur, sans se déconcerter, entreprend d'argumentei\

i S'il est à vous, c'est-à-dire à la Compagnie, je ne sais pas pourquoi on me Ta remis. Je ne suis pas mandataire de la Compagnie, moi, et je ne suis pas non plus séquestre de ses biens..Gardez vos billets, s'ils sont à vous. Mais, s'ils sont à moi, pourquoi n'aurais-je pas, aussi bien que vous, le droit de les déchirer? ̃ ̃'

Le contrôleur,. que la fureur commence à: gagner, car la logique des autres est irritante, dit

Je ne veux pas discuter avec vous. Et il s'éloigne.

C'est ainsi qu'on se divertit, en l'été de 1910, dans les omnibus de Paris.

i

PETITES HISTOIRES

L'administration des tabacs rêvait d'être agréable au public. Cela est surprenant, mais véritable. Il faut dire qu'un journaliste ingénieux avait stimulé son zéle en lui intentant un procès pour vente à faux poids. Mais il ne. sied pas de rechercher les motifs d'une action louable. Le fait est que l'administration des tabacs avait décida que. désormais les paquets de quarante grammes /contiendraient quarante grammes de tabac.

Elle prescrivit donc que, dans les manufactures, le poids de chaque paquet serait soigneusement vérifié. Or, savez-vous ce qui vient d'arriver ? Quarante ouvrières de la manufacture d'Orléans se sont mises en grève. Elles sont' indignées. Quoi On veut leur imposer de fournir aux fumeurs la quantité de tabac qu'ils réclament! Il faut peser les paquets Quelle est cette vexation nouvelle ? Le public proteste, dites-vous ? Les ouvrières d'Orléans ne s'occupent pas du public. Elles travaillent à leur manière. Vous n'êtes pas contents ? Alors, elles ne travaillent plus du tout.

Mais si d'aventure une de ces dames, entrant aujourd'hui dans une épicerie, s'apercevait que le garçon ne met pas dans la balance les poids qu'il faut, elle en concevrait certainement une vive irritation. Est-ce à dire que cette expérience la corrigerait ? N'en croyez rien.

.Le fabricateur souverain

Nous créa besaciers, tous de même manière Il fit, pour nos défauts, la poche de derrièro, Et celle de devant pour les défauts d'autrui. La dame des tabacs dirait « Est-ce que c'est la même chose? Il vole, lui; moi, je ne vole pas. »

Pour assurer la rapide réfection de la chaussée de la rue Drouot (si rapide qu'elle tient du miracle et que nous de-, meurons tout étourdis), l'administration diligente n'a pas seulement envoyé une équipe d'ouvriers armés de « demoi-'selles », elle a fait venir un énorme rouleau automobile qui, pesamment, puissamment, silencieusement, avec une sage et régulière lenteur foule et consolide l'asphalte fumant.

Un vrai régal pour les badauds, ces allées et venues de la lourde machine. Ils ne se firent pas faute de la contempler tout le long du jour; à l'avant un wattmann est installé debout; il n'a rien de l'élégance classique des chauffeurs d'auto sa chemise est largement ouverte sur une poitrine velue, sa main forte commande impérieusement le levier de manœuvre avec son air un peu farouche, son visage rougi par les reflets d'un foyer, on le voit très bien figurant sur les affiches de quelque exposition de métallurgie, ou mieux hélas proférant des discours véhéments dans une réunion syndicaliste.

Il ne faut pas juger des gens sur l'apparence,. A onze heures et demie, hier, des écoliers, bambins déjà badauds, puisque parisiens, se sont attroupés admiratifs devant le formidable engin; ils le regardent avec concupiscence; c'est bie.n beau à contempler, mais quelle joie ce serait d'y prendre place 1

L'homme a deviné ces désirs, il fait monter un des enfants, puis deux, puis' cinq. Le voilà entouré, enveloppé, n'ayant plus sur son étroite plate-forme que tout juste assez d'espace pour manœuvrer s|>: manette, et voilà l'équipage en route. ̃ .•;

Afe-l -le beau, voyage !-depuis le coin-de. i-

la rue de Provence jusqu'au carrefour Drouot et retour. Puis encore un aller et encore un retour, car les gosses ne se lassent pas du divertissement et ils le réclament encore, encore, au bon conducteur.

C'est la voiture aux chèvres. automobile et formidable, et c'est gentil comme tout.

Distributions de prix.

Chaque année, ces cérémonies attirent en province quelques illustrations ou notoriétés parisiennes, que réjouit et flatte ce retour glorieux au pays natal. On annonce qu'à Bergerac, M. Mounet-Sully, doyen de la Comédie-Française, présidera la distribution des prix de son ancien collège. Nous croyons savoir qu'au lycée de Toulon, c'est également un enfant du pays qui prononcera l'allocution présidentielle M. Jean Aicard, de l'Académie française.

L'Académie ne sera pas d'ailleurs représentée qu'à Toulon; et sans doute aussi comme chaque année au Nouvion-en-Thiérache (Aisne), on l'acclamera en la personne de M. Ernest Lavisse, qui viendra lire la plus exquise des leçons de morale aux écoliers de son village.

c= 0

Nous avons reçu pour les matelots du Glaneur

Mme Boursin. Fr. 500 )) La. baronnne Gustave de Rothschild 1,000 » M.L. 10 )) R, P. 100 H M. JaequesPaciËco. 20 » M. L. C. 100 M Anonyme (bon de poste de l'ave-

nue Bosquet.). 5 H Le prince Lubomirski 50 Total.Fr. 1.785 »

Listes précédentes. 2.~105 »

Tbtalgénéral.Fr. 4.190 »

Encore un grand sport anglais qui va acquérir en France ses lettres de naturalisation.

Un groupe de sportsmen vient de fonder le Greyhound. Club.

On sait que les greyhounds ou lévriers de course anglais à poil ras disputent tous les ans, en Angleterre, les prix les plus importants, dont certains, comme celui de la Waterl,o07Cup; ne s'élèvent pas à moins de quarante ou cinquante mille francs.

Voici la composition du comité du GreylîQund.;Club

Président M. le duc de Noailles viceprésident M. le comte Clary; membres du comité S. A. I. le prince J. Murât, MM. Paul Gaillard, Edmond Blanc, baron. Jaubert, Fournier-Sarlovèze, comte d'Ideville; commissaires des courses MM. Jean -Stern, Etienne Balsan; trésorier M. Henry Liévin secrétaire Marcel Boulenger. On présumé^que les premières cour-' ses en terrain clos pourront être inaugurées dès le niois'd^dctàïirë. "<

Le monument à la mémoire de Chénier, pour lequel poètes et poétesses ont souscrit avec une piété charmante, aura l'originalité de ne point, comme tant d'autres, enlaidir Paris.

Nous en avons vu la maquette dans l'atelier du maître Denys Puech, et l'agréable surprise nous fut donnée de constater que cet artiste avait résolument banni la statue de l'homme glorifié pour revenir à ces œuvres de goût, si gracieuses, que nous légua le dixhuilième siècle, le siècle même de Chénier.

II y aura bien une statue dans le monument du poète, mais celle de sa muse, une figure exquise de mélancolie, une jeune vierge agenouillée, qui de ses lèvres chastes baise le front de Chénier, dont le bourreau vient de lui livrer la tête.

Tout est exprimé là le drame de la mort de Chénier en même temps que.le charme poétique de son œuvre. C'est au Ranelagh qu'on cherche en ce moment une place pour ce monument, qui ajoutera une parure à cette jolie promenade.

Les invitations à la campagne créent souvent des obligations. On est tenu de répondre par un cadeau agréable, mais le difficile est de le trouver. Pour vous tirer d'embarras, offrez une caisse ?̃̃sortie d'anisette, liqueurs diverses, cognacs et rhums de Marie Brizard et Roger, que l'on trouve partout.

Les exquis produits de la maison Marie Brizard et Roger se recommandent d'eux-mêmes; leur ancienne et légitime réputation dispense d'en faire l'éloge.

Le développement considérable qu'a pris en France, avec la pratique des sports, le goût du plein air et des déplacements à la campagne, à la mer, à la montagne, a amené la Belle Jardinière, pour répondre à. ces besoins multiples à créer des rayons spéciaux vêtements pour l'automobile, le golf, le tennis, la chasse, pour les excursions, voyages, bains de mer avec tous les accessoires, malles, valises, .sacs, nécessaires, etc.; tout est là réuni dans un choix dont l'ampleur vraiment sans égale au monde suffirait à justifier la réputation hors pair de la Belle Jardinière.

Sada Yacco, l'admirable tragédienne japonaise qui était venue à Paris pour étudier notre Conservatoire et lui emprunter certaines méthodes d'enseignement susceptibles de moderniser l'art dramatique encore un peu archaïque des îles du Soleil-Levant, a inpiré aux amateurs français l'idée d'une exposition rétrospective du théâtre nippon, avant qu'il touchât à son déclin. Ei cette exposition s'organise en ce

-moment' On lquïllo les collections, on

recherche les estampes japonaises se. rapportant au théâtre, surtout celles du dix-huitième siècle, qui sont à cet égard particulièrement intéressantes et documentaires. ̃ ̃ ̃ >~ C'est l'Union centrale des arts déco-' ratifs, coutumière d'expositions sensa-* tionnelles, qui nous prépare celle ci. Nous la verrons au pavillon de Marsan,

Le roman de Jacques de Fersen, Et le feu s'éteignit sur la mer, vient de paraître chez Messein, l'éditeur bien connu du quai Saint-Michel, en cinquième mille. Ce livre qui en octobre dernier fit à sa ̃• première édition pas mal de bruit en Italie et à Càpri, en particulier, n'a cessé de soulever des controverses et des discussions. Mais nul ne conteste le talent qui y est déployé.

--000-

Nouvelles à la Main

La grève des cheminots se fera,– si elle se fait, à l'improviste.

Sans crier « gare »!̃• •̃̃•̃<̃>•

La nuit choisie, tous les voyageurs seront débarqués en pleins champs. Quelle aubaine pour l'agriculture, qui, de plus en plus, manque de bras.

̃̃̃̃̃

a

Cela fera plus de deux mille trains, ainsi arrêtés.

Sans compter celui que feront les voyageurs 1 o JO c

On va ériger un monument à Paulus.

Vous savez bien qu'en France tout, finit par des statues

Le Masque de Fer.

LE CRIME DE GORANCEZ

Brierre était-il innocent ?

Un individu s'est présenté, hier, à la police de Tours et a déclaré qu'il était l'auteur du crime de Corancez. Brierre, condamné à la peine capitale en décembre 1901 par la Cour d assises de Chartres, pour avoir tué ses cinq enfants, et, sa peine ayant été commuée, mort au bagne,, récemment, en protestant encore de son innocence, Brierre aurait été victime de la plus atrooe erreur judiciaire

Pourquoi ce soi-disant meurtrier n'a- t-il été pris du tardif remords qui le fait s'accuser que quelques semaines après la mort du condamné qui 'expiait, à sa place, le crime monstrueux? N'est -on point en face de quelqu'un de ces désëquilibrés' que la médecine -légale nomme des aiito accusateurs ?' Leur imagination s'excite au souve- nir des détails que leur' mémoire a retenus. Ils se substituent à l'auteur du crime, et par un besoin maladif d'attirer l'attention, ils dressent contre euxmêmes des réquisitoires qu'un examen sérieux détruira bientôt.

On veut, on doit espérer que l'individu qui vient de se constituer prisonnier est un de ces dégénérés ou'dé ces alcooliques. Car cette pensée causerait une angoisse insupportable Un père a, pendant neuf ans, au bagne, crié qu'il n'avait pas tué ses enfants, et il est mort sans que la justice ait voulu le croire

Chacun éprouverait comme un remords de s'en être rapporté à'cette jus. tice qui avait tort contre ce forçat 1 Voici, sur cet angoissant problème, la? dépêche qui nous parvient de Tours Tours, 21 juillet.

Ce matin s'est présenté à la gendarmerie un nommé Joseph Bourreau, âgé de quarante et un ans, chiffonnier, actuellement sans ressources et en état de vagabondage et dont le casier judiciaire est chargé dé'condamnations assez nombreuses. Cet individu a déclaré qu'il était l'assassin des enfants de Brierre, à Corancez, et qu'il venait se constituer prisonnier.

11 entra aussitôt dans les, détails et raconta qu'il y a neuf ans, étant de passage en Eu re,et-Loir, il avait reçu l'hospitalité dans une ferme où se trouvaient cinq enfants, qui lui donnèrent un morceau de pain et le firent coucher dans une grange.

Quand les enfants furent couchés, il pénétra dans leurs chambres avec un couteau de cuisine, une hachette et une bougie, puis tua d'abord les quatre plus jeunes; il pénétra ensuite dans la chambre où se trouvait la fille aînée, qu'il tua à coups de hachette sur la tête.

Au moment où il fouillait'les meubles, Brierre entra. Bourreau lui porta un coup de couteau. Il s'enfuit ensuite, laissant dans la grange son ballot composé de sacs enroulés; en se sauvaiit, il jeta son couteau .dans le fumier.

Ayant, d'entrer dans la ferme, il dit avoir donné une drogue au chien pour l'empêcher d'aboyer. Il ajouta que, pris de remords, il avait tenté à plusieurs reprises de se suicider, et il montra une blessure récente faite au bras par une arme à,feu. Il était porteur d'un revol- ver encore chargé de trois balles. Bourreau a renouvelé ses déclarations devant le substitut du procureur de la République, M. Baurel. Une enquête est ouverte pour établir ce qu'il y a de fondé ,` dans son récit.,

Que faut-il penser de la longue déclaration que Ton vient de lire? Ce Bourreau qui après neuf ans vient s'accuser d'un crime abominable est-il le véritable coupable? Est-ce un fou? Un mystificateur sinistre ? Sans, doute i^iiauête-ouk


verte établira bientôt ce qu'il faut penser de lui et de son acte étrange.

Mais, d'ores et déjà, le récit du chiffonnier' de Tours paraît passablement troublant. La précision des détails frappera tout d'abord. N'est-il pas surprenant que neuf ans après l'effroyable boucherie de Corancez, il se trouve un individu, assurément de culture médiocre ou nulle, quipuisse, s'il n'y a pas joué l'effroyable -et principal rôle, faire encore un récit minutieux et, somme toute, exact, de tout ce qui s'est passé dans la ferme de Brierre?

En somme, si l'on se rapporte au compte rendu du procès, si l'on se remémore les déclarations que Brierre ne cessa, de faire en protestant, comme il le fit toujours, de son innocence, on ne relèvera dans le récit de Bourreau aucune contradiction, du moins essentielle. Au cours de l'instruction, quelques témoignages, qui ne furent pas alors retenus, semblaient établir la présence à Corancez d'un individu suspect.. Cet inconnu, dans la spirée, avait frappé à la porte de plusieurs habitants, pour demander son chemin. Un autre le même peut-être portant au visage des égratignures encore fraîches, attira l'attention de la femme du chef de gare à Voves tout près de Corancez Il venait, vers sept heures du matin, le lendemain de la nuit tragique, demander l'heure du train d'Orleans. Et il disparut ensuite. Ces faits, à quoi le juge n'attacha pas grande importance, donnent maintenant à penser.

Le récit de la lutte de l'assassin avec Brierre, Brierre devant les assises d'Eureet-Loir ne l'a pas exposé différemment. A ceci près pourtant que Brierre affirma avoir eu affaire à deux adversaires et que Bourreau s'accuse sans parler d'un complice.

Bourreau prétend aussi avoir donné é une « drogue » au chien de Brierre. Et ce chien, Ravachol, si difficile à approcher, ainsi que tous les témoins l'affirmèrent, ne fut pas empoisonné, mais assommé. Est-ce avec l'arme qui servit à tuer les cinq malheureux enfants ce coutre de charrue trouvé chez Brierre, où l'on crut relever quelques traces de sang, ou bien cette hachette avecd_uoi Bourreau, déclare-t-il, aurait frappé ?. Et ces aveux, si complets en apparence, expliquent-ils les deux charges, les plus décisives peut-être, qu'on invoqua contre Brierre: le billet de 50 francs et les -30 francs trouvés dissimulés dans un coin du mur de la ferme, et les traces de sang relevées sur le gilet à manches que portait celui qui fut l'assassin ? Car, sur ce vêtement, retrouvé dans la cour sous le fumier de la ferme, on constata trois taches de sang à la manche gauche. Et, sur la chemise que portait Brierre le matin du crime, à la même hauteur, on apercevait du même côté trois taches sanglantes, écartées, et disposées de la même façon. « Ce sang, disait l'accusation, a marqué la toile après avoir traversé le dnap. Celui qui avait cette chemise avait ce gilet. Au procès de 1901, cette constatation entraîna peut-être la conviction des jurés- qui condamnèrent.Brierre. Et rien, dans la déclaration de Bourreau, n'infirme sur ce point le témoignage des experts. o; Mais cependant.11 reste toujours ce fait troublant que le mobile du forfait de Brierre, père excellent jusqu'alors, n'apparut jamais avec évidence. Il apparaît moins encore maintenant qu'il est démontré combien peu avantageux lui eut été ce prétendu mariage d'intérêt qu'on l'accusait d'avoir désiré jusqu'au crime.

Messieurs les jurés, vous pouvez être sûrs que vous venez de condamner un innocent, avait dit Brierre en entendant prononcer le verdict.

Un autre verdict viendra-t-il un jour lui donner raison. Souhaitons que la société ne soit pas réduite à cette horrible contradiction.

Victor Genest.

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SALONS

Charmante réunion, samedi, chez le comte et la comtesse de Mareuil, au' château de Bouillancourt, â l'occasion du baptême de leur petit-fils, second fils' du comte et de la comtesse Max de Mareuil.

La vicomtesse S. du Pontavice a joué avec beaucoup de charme une spirituelle saynète et le comte Max de Mareuil lui donnait la réplique. ̃ Parmi les personnes présentes

Comte et comtesse de Louvel-Lupel, comte et comtesse Ch. de Beaurepaire-Louvagny, Mme Ed. Espivent de La Villesboisnet, Mme de'Jarsignies, comte et comtesse de Bourbon-Chalus, marquis et Mlle Dorca, vicomte et vicomtesse de Louvel-Lupel.lieutenant et Mme P. de Baudreuil et Mlle de Courcy, comte et comtesse de Novital, comte et comtesse R. de Diesbach, etc.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

Le roi des Bulgares et les princes Boris et Cyrille, ses fils, accompagnés de MM. Stancioff, ministre de Bulgarie, le comte'de Bourboulon, le colonel Stojanoff et le major Kourtocliefiy sont arrivés lundi au Creusot et sont descendus au château de la Verrerie,: chez M. Eugène Schneider.

Ils ont visité minutieusement et en détail tous les établissements du.Creusot. Un grand dîner a été offert en leur honneur au château, diner suivi d'une brillante représentation théâtrale. Mlle Cerny et M. Mayer, de la Comédie-Française, ont joué avec un grand succès les Limites dit cœur, de notre collaborateur André .Beaunier, et M. Brunot fit applaudir son comique si fin des danses de caractère admirablement exécutées par Mlles Chasles, Meunier et Urban, de l'Opéra, terminèrent la soirée.

Le Roi et les princes ont visité hier les chantiers de Chalon-sur-Saône. Ils ont quitté le Creusot dans la soirée.

Le roi et la reine d'Espagne traverseront la France la semaine prochaine, se rendant à l'ile de Wight, auprès de la princesse Béatrice de Battenberg, mère de la Reine. Les souverains s'arrêteront au château de Rambouillet, où le Président de la République et Mme Falliéres vont aller s'installer demain pour leur villégiature d'été.

Un déjeuner sera offert au château en l'honneur de Leurs Majestés.

De Londres

S. A. R. le prince Constantin de Grèce (duc de Sparte) est descendu au Claridge's Hôtel. S. M. la reine Eléonore de Bulgarie est arrivée hier matin à Vienne, venant de Dresde.

M. Ernest de Toytot et madame née de Vignet, viennent de fêter à Nevers, en une charmante réunion de famille, leurs noces d'or. Après la cérémonie religieuse, en l'église Saint-Pierre, à laquelle assistaient les enfants, petits-enfants et arrière petits-enfants, les heureux jubilaires ont donné, en leur château de Vernuches, un grand lunch.

^X'arriôrfi-pe;tite-inièce. de Bal?ac, Mlle Rerrette Carrier-Belleuse, fille du maître pas-

telliste Carrier-Belleuse, vient de passer son baccalauréat. Elle a été admise avec félicitations du jury.

M. Ruben Dario, le célèbre écrivain et poète sud-américain, ministre résident du Nicaragua à Madrid, vient d'être nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire en mission spéciale pour assister aux fêtes du centenaire du Mexique.

De Marseille

Le prince Philippe de Bourbon et Bragance s'est embarqué à bord du vapeur Plata, des Transports maritimes, à destination du Brésil. Mme J. Choppin de Janvry, née de Bellaing, a heureusement mis au monde un fils, qui a reçu le prénom de Jean.

La vicomtesse Louis de Malet a donné le jour, au château des Izards (Dordogne), à un fils, qui a reçu le prénom. d'Elie. Chaque saison marque pour Lucerne un progrés dans la faveur de ses hôtes d'été. Du monde entier la perle du lac des Quatre-Cantons voit affluer l'élite. Citons parmi les dernières arrivées, plus nombreuses que jamais

Mme J. de Schmakoff, M. et Mme P. de Mortanges. baron et baronne de Bazac, marquise Lezzani, princesse Louise de Solms-Braunfels, baronne Soretil. vicomte et vicomtesse de Courson, comtesse Thaida Rzéwuska, princesse Charles Radziwill, baron et baronne Baud, comtesse de la Baume, baron Sparre de Kroneberg, etc.

MARIAGES

Le mariage du docteur Maurice Chevassu, professeur agrégé, à la Faculté .de médecine, chirurgien des hôpitaux, fils du médecin inspecteur de l'armée, décédé, et de Mme Chevassu, née Paillot, avec Mlle Jeanne Lermoyez, fille du docteur Lermoyez, médecin de. l'hôpital Saint-Antoine, officier de la Légion d'honneur, et de madame née Labbé, a été célébré hier à midi en l'église Saint-Augustin. Les témoins du marié, étaient le professeur Paul Reclus, membre de l'Académie de médecine, officier de la Légion d'honneur, et le professeur Pierre Delbet, chevalier de la Légion d'honneur; ceux de la mariée le docteur Léon Labbé, membre de l'Institut et de l'Académie de médecine, sénateur et président du Conseil général de l'Orne commandeur de la Légion d'honneur, son grand'pére, et le docteur Millard, médecin des hôpitaux, officier de la Légion d'honneur.

On annonce les fiançailles de M. André Yver-Bapterosses avec Mlle Girod de l'Ain, fille du baron Girod de l'Ain et de la baronne née Vingtain.

Nous apprenons les "fiançailles' de Mlle Adéle Jacquier, "fille' de'M.' et dé Mme F. Jacquier, de Lyon, avec le comte Carl Gustaf de la Gardie,'fils du comté et la comtesse Ponthus de la Gardie de Malmœ (Suède). Le mariage de M. Paul Laperche avec Mlle Cécile Fleury a été célébré en l'église, d'Escarbotin (Somme). Les témoins du marié étaient MM. Maurice et Paul Belzac, ses oncies; ceux de la mariée MM. Robert Fleury, son oncle, et Edmond Devismes, son cousin. La quête a été faite par Mlles Thérèse Gaillard, .Marguerite .Davismes Isabelle Fleury, Marthe Stâcoffe, Madeleine Boujonnier et Germaine jacquier, qu'accompagnaient les lieutenants Henry- et Pierre Laperche MM. Marcel Fleury, Bernard Laperche, René Dubreuil et Maurice Tuffier.. Après là cérémonie religieuse, un grand lunch, servi par petites tables, réunissait au château de Belloy les nombreux parents et amis des deux familles.

Parmi les invités

Vicomte et vicomtesse de Rambures, baron, baronne et Mlle des Lyons de Feuchin, l'abbé Caron, archiprêtre d'Abbeville, lieutenant et baronne Pierre de Brétizel, comte et comtesse de .Richoufftz, comte d'Hardivilliers, M. et Mme Jean d'Anchald, Mme ne Brossard, colonel et Mme Tampé, général et Mme Radiguet, comtesse et Mlles de Fautereaù. marquise et Mlles de Gantés, vicomtesse et Mlle dû Cassette, baron Pierre de Clermont-Tonnerre, baronne de Brétizel, M. et Mme Henry de La Roque, M. Jehan de Boiville, comte Vergé du Taillis, vicomtesse deTèrnas,.etc.etc.

Le cardinal Andrieu, archevêque dé Bordeaux, a béni, en l'église Saint-André, â'Bordeaux, le mariage de M. Antoine du Châtenet, fils de M. du Châtenet et de madame née du Pavillon, avec Mlle Alixo de Sèze, fille de M. Aurélien de Sèze et de madame née des Grottes.

Le mariage du comte Mallard de La Varende, petit-fils de l'amiral comte Fleuriot de Langle, avec Mlle Jeanne de Mauduit, a été célébré en l'église Saint-Pierre de Neuilly, dans la plus stricte intimité, en raison de grands deuils.

Le marié avait pour témoins Mlle G. de La Varende, sa sœur, et le comte H. de Vendeuvre, son oncle; la mariée: le comté Destut d'Assay et la comtesse R. de Maistre. L'abbé de Lajudie a béni, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, le mariage de M. André de Lajudie, son frère, fils de M. de Lajudie, sous-intendant militaire en retraite, et de madame née de Pélacot, avec, Mlle Joséphe de Gimel. Les témoins étaient, pour le marié le capitaine de Pélacot, son oncle, et le lieutenant-colonel en retraite de Cadoudal; pour la mariée le commandant de Gimel et ̃M. Leroy, ses oncles.

La quête a été faite par Mlles Croville, Le Bleu, Anne de Cadoudal et Marie-Thérèse de Cadoudal, accompagnées par MM., Edmond de Lajudie, Robert de La Vigue-Bernard, le vicomte de Lavarène et Marcel Mallet.

DEUIL

M. Ralph Brown, inspecteur en chef honoraire des beaux-arts de la Ville de Paris, chevalier de la Légion d'honneur, est décédé subitement en son domicile, 55, rue de Clichy. Il était le fils de M. Jean-Louis Brown, le peintre arsimalier bien connu et frère du peintre John-Lewis Brown. Il laisse un fils, M. J. L. Brown, également peintre, sociétaire de la Société des beaux-arts. M. Ralph Brown avait été décoré pour faits de guerre après l'année terrible. Les obsèques auront lieu samedi, à dix heures du matin. Après la cérémonie religieuse, à la Trinité, le corps sera transporté au Père-Lachaise.

En l'église de la Madeleine ont été célébrées les obsèques de Mme Edmond Simon, née Cabany. Le deuil était conduit par le lieutenant-colonel Simon, son mari; le commandant Gibon-Guilhem, son gendre; MM. François, Robert et André Gibon-Guilhem, ses petits-fils MM. Julien Cabany et le colonel Cabany, ses frères.

Dans l'assistance

Vicomtesse de Champeaux, baronne de Montfort, comtesse Rochaïd, la générale Arnoux, colonel comte et comtesse des Isnards, général Poulleau, M. et Mme Pierre du Chayla, vicomte de Bonnemain, général Meunier, baronne de Lavalette, Mlle de Villeneuve, comte do .La Sizeranne, M. d'Aillières, M. Jean de Raincourt, etc., etc.

L'inhumation a eu lieu au cimetière du Père-Lachaise.

La comtesse Soffrey de Beaumont vient d'avoir la douleur de perdre sa mère, Mme Angela Mora de Gon^ale^ Abreu, décédée à La Havane.

M. Armand d'Herbome\, ancien élève de l'Ecole des Chartes, de la promotion de 1878, deux fois lauréat de l'Institut, membre de la Société des antiquaires, et qui avait édité le Cartulaire de Gor\e, vient de mourir subitement à Bruxelles, à l'âge de cinquante-huit ans. Les obsèques ont été célébrées à Orchies (Nord), et le comte Durrieu, membre de l'Institut, a prononcé un discours, au nom de l'Ecole, des chartes.

'̃'̃̃̃̃ Nous apprenons la mort De M. Achille LeCler, chevalier de la Légion d'honneur, ingénieur, président -du Conseil -génâTalide la Vendée,, maire de Bouin, décédé en son doini-

cile de la rue de la Pépinière, dans sa quatrevingt-sixième année De Mme Albert Ga:tthier-Villars, née Claude-Lafontaine, femme de M. Gauthier-Villars, éditeur, chevalier de la Légion d'honneur, décédée à LaHaye; De Mme Rampillondes Magnils, décédée dans sa soixante-seizième année, au château des Magnils (Vendée), à l'âge de soixante-quinze ans. Elle était la mère de la comtesse Raoul de Rochebrune; Du baron Fernand de Zere^p de Tejada, décédé à Liège, à l'âge de cinquante-cinq ans. L'inhumation a eu lieu à Veerle, dans un ciaveau de famille.

E. Delaroche.

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A V HEURE DU THÉ

SOULIERS

« Iphis voit à l'église un soulier d'une nouvelle mode. Il regarde le sien, et en rougit; il ne se croit plus habillé; il était venu à la messe pour se montrer, et il se cache. Le voilà retenu par le pied dans sa chambre, tout le jour. » Ainsi parle La Bruyère, qui savait bien l'importance du soulier dans le costume, ou du moins, dans la mode. Après la coiffure, il n'est rien qui attire plus l'œil que la chaussure, parce qu'il est naturel, en regardant une personne de la tête aux pieds, que l'attention soit arrêtée aux extrémités. Hélas 1 on se plaint beaucoup de nos chapeaux cette année, et voici maintenant, à l'instant même, que l'on commençait de porter des robes courtes, nos jolis petits souliers élégants, fins, impertinents sur leurs hauts talons, changés, par quelque fée maligne, en quelque chose de lourd, d'épais, rappelant vaguement la forme d un fer à repasser. Nous avions eu déjà les formes américaines, anglaises. De quel pays inconnu nous viennent ces nouvelles chaussures ?

Ce n'est pas qu'elles soient absolument dépourvues de mérite. Il paraît qu'elles sont tout à fait confortables; et c'est déjà quelque chose pour des souliers.

En somme, depuis la pantoufle légère jusqu'à la botte du cavalier, depuis l'escarpin du danseur jusqu'aux souliers ferrés et aux rudes guêtres du braconnier, toute chaussure doit être faite surtout pour sa destination. A la rigueur, la convenance peut suffire pour la rendre belle.

N'importe; nos souliers actuels, grâce à quoi nous marchons plus facilement, devraient tâcher d'acquérir, à présent, la grâce dont ils sont encore privés. On peut, en effet, exprimer, rien que par la physionomie du soulier et de ses ornements, soit une velléité d'élégance ou de coquetterie, soit une pure intention de civilité; tant il est vrai que le soin qu'on prend de sa toilette, selon qu'il est affecté ou contenu, peut trahir l'estime de soi, ou marquer de la défé? fërence pour les autres. < Eliante.

A l'Etranger i -«isws-i"- ̃̃̃̃̃y --»;i j

La'bagarre de Casablanca Tanger, 21 juillet.

Une dépêche de Casablanca, datée du 20 juillet, donne les renseignements suivants sur l'incident qui vient de se produire dans cette ville.

La bagarre, dont on ignore les causes, d éclaté entre Espagnols' et soldats algériens^ Un piquet de la police espagnole intervint le caporal qui la commandait fut tué d'un coup de revolver tiré par un civil dans le domicile duquel il .voulait pénétrer de force. L'apparition d'un détachement du poste français permit do rétablir l'ordre. L'enquête continue.

Madrid, 21 juillet.

Suivant les versions espagnoles, la collision de Casablanca eut lieu entre la police espagnole et des tirailleurs algériens. Les Espagnols eurent un caporal tué et deux soldats blessés. Il y eut un Algérien blessé. Le commandant Silvestre, chef de la police espagnole, arrêta et livra aux autorités françaises un tirailleur les Français lui remirent de même deux Espagnols arrêtés.

L'autonomie de l'Alsace-Lorraine Berlin, 21 juillet.

La Post, de Strasbourg, vient de publier un projet d'autonomie. Il n'a aucun caractère d authenticité. C'est une combinaison lancée dans le but de tâtér l'opinion publique. Le ministre Delbrücq, qui a été chargé de rédiger le projet, se trouve en vacances et ne reviendra pas avant la mi-août. Actuellement des propositions ont été formulées de différents côtés. Mais aucune n'a été définitivement adoptée.

Le projet de loi n'existant,pas encore, il serait oiseux et inutile de vouloir le deviner, et il convient de laisser ce jeu aux pangermanistes ou à leurs amis, dont l'intérêt ne coïncide certainement pas avec l'intérêt alsacien-lorrain. BONNEFON.

Les relations anglo-allemandes Berlin, 21 juillet. Le Bcrliner Tageblatt consacre son article de tête à l'entente navale avec l'Angleterre. Le peuple allemand l'acclamerait avec enthousiasme et si le Reichstag pouvait s'entendre directement avec la Chambre des communes en passant par-dessus les têtes des gouvernements, la chose serait traitée en huit jours.

La question d'une alliance anglo-allemande pourrait ne venir qu'ensuite. Elle n'est en aucune façon liée à celle "de l'entente navale. A la vérité, l'entente serait bien facilitée si l'Angleterre cédait sur la question du droit de prise en temps de guerre, qui est, ajoute le quiïtidïen berlinois, un reste de barbarie.

Bonnefqn.

La convention russo-japonaise Pékin, 21 juillet.

En accusant réception de la convention russo-japonaise, la Chine a exprimé sa satisfaction de l'observation du traité de Portsmouth et du maintien du statu quo en Mandchourie. Elle a déclaré qu'elle agirait à l'avenir en conformité du traité de Portsmouth, ainsi que des autres traités sino-japonais. et qu'elle contribuerait, en exerçant ses droits souverains, au maintien de la libre concurrence commerciale et industrielle pour toutes les nations, [Agence Havas.)

La loi des Eglises en Turquie Constanttnople, 21 juillet.

On assure que plusieurs ambassadeurs ont déclaré à la Porte qu'ils désapprouvaient le projet du patriarcat œcuménique d'adresser aux puissances une protestation au sujet de la Ipi'aur'iés Eglises contestées en Macédoine. Ils ont ajouté que les puissances refuseraient d'intervenir.

On, a. 4es raisons de, croire que; le_ gouvernement repoussera la demande d&<patriarcat

œcuménique d'autoriser la convocation d'une assemblée nationale et qu'il permettra seulement la réunion d'un synode oecuménique. Si le patriarche donnait sa démission en raison de la loi sur les églises, il est presque certain que le gouvernement l'accepterait.

L'affaire de Moul-el-Bacha Tanger, 21 juillet.

.Une dépêche de Fez, datée du 18 juillet ait que les tribus des environs de Taza ont envoyé une délégation à Moulay-Hafid pour demander des armes, afin de repousser les Français soi-disant en marche sur Taza. Le Sultan a répondu qu'il arrangerait l'affaire et il a renvoyé les délégués.

Aux Indes Anglaises

-̃̃̃•.• ̃ ̃ Calcutta, 21 juillet.

La police continue à perquisitionner chez les agitateurs indiens. Elle a opéré, hier soir, une descente dans une maison des quartiers du nord de Calcntta et a saisi des revolvers, des cartouches et des canons de fusil. Deux jeunes Bengalis, qui habitaient la maison, ont pu s'échapper.

Les tribunaux d'exception ugent actuellement treize notables bengalis de Khulna, inculpés de complot et de rébellion contre la Couronne. Ils jugeront ensuite quarante-cinq autres accusés, parmi lesquels des gens riches, occupant une haute situation. L'incul" pation n'a pas été rendue publique.

Le meurtre d'un sujet allemand en Syrie

Berlin, 21 juillet.

On donne les détails suivants au sujet du meurtre d'un sujet allemand près de Haïfa (Syrie.)

Un indigène du village de Tireh avait été trouvé, assassiné sur le Weniberg, près de la colonie allemande de Neuharthof. Le Parquet, accompagné du vice-consul allemand, du drogman du consulat, d'un membre influent de la colonie allemande, le Wurtembergeois Fritz Unger, appelé comme expert, du médecin légiste et de deux gendarmes, se rendit à Neuharthof.

Là le groupe fut accueilli par les vociférations d'environ 150 habitants du village de Tireh, hommes et femmes, qui criaient que l'homme avait été tué par les Allemands. Plusieurs Tireotes se jetèrent sur Unger et le tuèrent de sept coups de feu sous les yeux du consul, qui fut lui-même outragé, et en présence des autorités judiciaires turques.

Les noms des, meurtriers sont en partie connus. Sur la demande du consul, quarantedeux soldats ont été appelés dans la journée à Neuharthof et un stationnaire turc est venu à Haïfa avec 'une compagnie. Le vali prend des mesures importantes, et le ministre des affaires étrangères a également promis au chargé d'affaires d'Allemagne de faire immédiatément le nécessaire. y

Violent incendie à Naples

Naples, 21 juillet,

Un violent incendie éclata, ce matin, rue Laugieri, dans un. magasin de couleurs et de benzine* Bientôt les flammes se propagèrent au bâtiment tout entier. Les pompiers, les troupes et les autorités procédèrent courageusement à l'extinction de. l'incendie qui, commencé à neuf heures du matin, ne put être maîtrisé qu'à une' heure de l'après-midi. Un ouvrier a été tué et de nombreuses personnes, parmi lesquelles dix gardes municipaux et onze pompiers, ont été blessées. Le duc d'Aoste a rendu" visite aux blessés à l'hôpital où ils avaient été transportes.

Explosion d'un canon à Fort-iyionroe

Washington, 21 juillet.

Les manœuvres de FortMonroe, consistait à repousser une flotte de cuirassés re- montant le Potoniac,. dans le but d'attaquer Washington, ont été marquées par un pénible accident:

Lés cibles mouvantes, remorquées en rade de Hampton, figuraient l'ennemi à quatre milles de; distance et les batteries da terre tiraient sur ces buts.

Tout à coup, à la batterie Deroussy, une gargousse éclata prématurément dans un canon de dix pouces, avant la fermeture de la culasse, qui sauta. Dix artilleurs furent tués, dont un maréchal des logis, et deux autres furent blessés.

Circonstance tragique, l'accident se produisit en présence des femmes et des enfants des victimes, qui étaient venus pour assister aux manœuvres,

COURTES DÉPÊCHES La reine Eléonore de Bulgarie est arrivée à Vienne, venant de Dresde.

Les journaux d'Athènes annoncent que le voyage annuel du roi de Grèce à Aix-lesBains n'aura pas lieu, faute de temps suffisant.

Un nouveau groupe de révolutionnaires espagnols a pénétré hier en Espagne, Trois cents autres réfugiés passeront la frontière d'ici là fin de la semaine.

Hier a eu lieu, à Berne, la journée officielle du concours de Tir fédéral, par un temps superbe. Le comte d'Aunay, ambassadeur de France, a pris la parole pour remercier le Comité au nom du corps diplomatique. D'après le Lokal Anzeiger, des négociations pour un traité de commerce seraient imminentes entre l'Allemagne et le Japon. L'incendie des forêts du Wisconsin (Etats-Unis) continue. La ville d'Hernemann serait brûlée.

Un ouragan a détruit dix-sept maisons dans le cercle de Tcherkassy (Russie). Le Tanine affirme qu'un cas mortel de choléra a été constaté au large de Kavak, sur le Bosphore.

Figaro à Londres

AUX COMMUNES

Londres, 21 juillet.

M. Balfour-a prononcé aux Communes un discours important sur les privilèges douaniers accordés aux colonies. Les colonies, at-il dit, sont tout à fait prêtes à s'entendre avec la mère-patrie pour l'établissement d'un tarif. Le moment n'en est-il pas venu, a-t-il demandé au premier ministre, pour répondre aux offres des colonies et aux sentiments des coloniaux? Ce serait l'intérêt de l'Empire et aussi celui de la métropole. M. Asquith a répondu que la liberté complète des colonies était le meilleur moyen de les attacher à la mère-patrie et d'assurer l'unité et la sécurité de l'Empire.

L'AFFAIRE SAVARKAR

Londres, 21 juillet.

II y a quelque temps, la police anglaise arrêtait à Londres le, fameux agitateur hindou Savarkar et l'embarquait ensuite à bord du Morea, à destination de Bombay où il devait passer en jugement pour menées révolutionnaires.

Lundi dernier, le Morea faisait escale à Marseille. Savarkar profita d'un moment d'inattention des policiers chargés de le" surveilter'pour passer par le- hublot de sa cabine et gagner les quais à la nage. Des gendarmes, nttifés parles cris des policiers an«gfaï's, àrrétërent le "fugitif "et legramënerentâ

bord. Le soir même, le Morea continuait sa route sur Bombay.

Legou,vérnêmentfrafiçais, saisi de l'affaire, pria amicalement les autorités anglaises de surseoir provisoirement au jugement de l'agitateur hindou.

Aujourd'hui, à la Chambre des communes. sir Edouard Grey a été interrogé au sujet de cette affaire. Il a, répondu simplement que la France s'était mise en rapport avec le gouvernement anglais, mais qu'il ne pouvait rien déclarer avant d'avoir étudié les. questions en jeu.

LA GRÈVE DES CHEMINOTS ANGLAIS

La grève des cheminots s'étend au nord de l'Angleterre et gagne l'Ecosse, où les Compagnies refusent les marchandises pour Newcastle et les stations environnantes, un certain nombre d'employés ayant quitté le travail. '̃' L'événement le plus-important de' la journée est le refus du syndicat de subventionner les grévistes du' North Eastern, qui ont fait un coup de tête sans prendre l'avis du comité central; C'est un curieux résultat de l'organisation'sociale moderne. Les grévistes ont maintenant contre eux, non seulement les capitalistes représentés par les directeurs des Compagnies, mais aussi les syndicats ouvriers ou tout au moins leurs me-

neurs.

Le- secrétaire du syndicat, Williams, a prononcé aujourd'hui, dans un meeting gréviste, un discours au cours duquel il a blâmé les cheminots et a déclaré leur grève illégale il a rendu hommage aux « splendiidçs concessions », ce sont ses propres termes, faites à ses employés par, la Compagnie du North Eastern et à sa générosité à leur égard. La Compagnie est prête à ne pas renvoyer Goodchild, l'employé cause de toute l'affaire, mais simplement à le suspendre jusqu'à la fin de l'enquête ouverte sur la faute disciplinaire. commise par lui. Williams a terminé sa harangue en conseillant aux grévistes d'accepter les conditions de la Compagnie. Les grévistes n'ont pas voulu entendre raison. La conférence qui a eu lieu entre les délégués des cheminots et les délégués de la Compagnie a pris fin à cinq heures. La situation reste la même. On signale beaucoup d'actes de violences, notamment des pierres jetées à des chauffeurs et des mécaniciens à leur poste sur les machines.

La vie industrielle est paralysée graduellement dans le nord de l'Angleterre. Des milliers d'ouvriers vont se trouver sans travail et la grève paraît devoir s'étendre à tout le réseau.

Dernière heure; 22 juillet, une heure .du matin. On annonce que la grève des che. minots est finie; les bases proposées par la Compagnie ont, été acceptées par les grévistes.

L'AFFAIRE CRIPPEN

̃Oc

.3 Londres, 21 juillet.

Un nouveau coup de théâtre vient de se produire dans l'affaire de Crippen, ce dentiste qui a tué, pour s'en débarrasser, son épouse, une artiste lyrique, la. belle Elmore, dissimula le cadavre de sa victime au fond de sa cave dans un lit de chaux vive, puis cinq mois après, c'est-à-dire la semaine dernière, se' sauva atec sa nouvelle' compagne, miss LeiNevé.

Avant-hier, on annonçait à la fois le passage d'un individu répondant au signalement du fugitif, seul, à Vernet-lés-Bains et à Marseille. Hier, on a, paraît-il, identifié avec miss LeNevé, une jeune femme élégante, qui était descendue, le 14 juillet, à Bourges, à'niôtel de France, sous le nom de Jeanne Mazè,e't s'était tuée deux heures après. Elle avait'laissé une lettre à l'hôtelier, en disant qu'elle était étrangère et- en demandant; que l'on ne recherchât pas son. identité. '• Un grand nombre.. dp. points, des deux si"grialeïrfèritèi de'ôèluî "de. miss Le Nevé éï'dé là suicidée de Bourges, paraissent en effet parfaitement coïncider. La Sûreté de Londres a été prévenue et l'on ne tardera certainement pas à être fixé sur ce point. Quant au docteur Crippen, il semble de plus en plus .être le mystérieux voyageur qui passa une nuit'à Vernet-les-Bains, gagna villefranche, où il interrompit son déjeuner à la seule vue d'un gendarme, sauta dans le train électrique de Mont-Louis, s'engouffra, en ce dernier endroit" dans une voiture qu'il avait reténue télégraphiquemènt et disparut dans la direction de Puigcerda,, p'ardelà la frontière espagnole.

D'après l'enquête menée par la gendarmerie 'de Prades, le voyageur si pressé entra, au cours de' son séjour réduit à^ernet, dans le casino de cette ville et demanda au garçon s'il y avait beaucoup de touristes dans la localité.

Sur ces ëhtrefaites, 'le directeur du casino remarqua- l'étrange ressemblance du voyageur avec la photographie du docteur Crippen publiée par,les journaux. Un médecin, le docteur Pages Kicle, qui était présent, fut du même avis. C'est alors que la gendarmerie prévenue suivit le personnage mystérieux, mais ne l'arrêta pas. Les résultats de cette filature décidèrent, mais trop tard, le Parquet de Prades à lancer contre lui un man- ̃ dat d'amener.

Les dépositions reçues hier matin tendent à démontrer que c'est bien Crippen qui a passé la nuit de dimanche à Vernet-lesBains. De nouvelles photographies et un spécimen de l'écriture du dentiste envoyés par la police de Londres ont permis aux témoins d'être encore plus affirmatifs et de donner des détails concordant exactement avec son signalement.

Les nouvelles du suicide de miss Le Nevé, à Bourges, et du passage de Crippen à Vernet:les-Bains, n'ont pas empêché de faire apercevoir les fugitifs autre part, en Angleterre, dans là journée d'hier Ce qui montre à quel point Crippen devient une obsession de l'autre côté de la Manche. La presse de Londres a reproduit ce soir le télégramme suivant du correspondant de l'Express de Cardiff à Llangranog « Crippen et Le Nevé arrêtés. »

La dépêche ne disait rien de plus, et il faut avouer que c'était légèrement laconique. Elle a d'ailleurs été démentie.

UNE ALERTE EN MER

;• Londres, 2i juillet.

La flottille "des ,'contre-torpillours anglais, surprise hier. par un brouillard épais au large de Bereliaven, perdit sa route et marchait tout 'entière dans la direction des rochers de Garnish.

Lorsque le ^brouillard se leva, l'ordre do renverser la vapeur fut aussitôt donné, ce qui épargna à; la marine britannique un désastre formidable. Deux des contre-torpilleurs étaient déjà presque à la côte.

LA COUR ET LA VILLE

Le Roi et la Reine ont quitté Londres cet après-midi, se rendant à Penzance. Le Roi va faire une inspection de la flotte, qui durera huit jours. Leurs Majestés seront de retour à Londres le 29 juillet. Tout le long du parcours, de Marlborough House à Victoria Station, la foule a acclamé le Roi et la Reine avec enthousiasme.

La proclamation du couronnement de Leurs Majestés a été faite aujourd'hui au bon peuple de Londres, suivant le- cérémonial traditionnel. La proclamation a été lue, la première fois dans Friary-court du palais Saint-James et du haut, de la terrasse de Mariborough. House, qui domine cette cour du vieux palais, le duc' de Connaught, ses petits-neveux, les princes Georges et Jean de Galles, et sa petite-nièce, la princesse Mary, écoutèrent la lecture: du long docu4 ment officiel, malgré la pluie, fine et pénétrante qui tomba pendant la plus grande partie de la matinée. Jlne/ouje considérable assista, curieuse, à. Ta cèréîâoûië âu'pàlâiâ'Bàiiat-JâmëSj'àXilïï-

ring-Cross, à Temple Bar et au Royal Exchange.

V Impératrice douairière de Russie souffre d'une légère indisposition et est obligée da prendre un repos complet pendant quelques jours; Mais on ne croit pas l'indisposition assez grave pour amener une modification des plans de la reine Alexandra qui doit aller avec l'Impératrice douairière de Russie à Sandringham à la fin du mois. Cooou-

HIER.

Amérique latine

DANS L'ARGENTINE

Buenos-Aires, 21 juillet.

M. Clemenceau en Argentine. M. Delpino, président du Sénat, a offert un banquet en l'honneur de M. Clemenceau.MV.Pierre Baudin et tous les sénateurs argentins y assistaient. Des toasts ont été prononcés, Le président du Sénat a fait reloge de M. Clemenceau et a dit l'admiration, de l'Argentine pour la France qui marche. toujours' à la tête de la civilisation. Il a terminé en fanant des vœux pour la prospérité de la Fiance et le bonheur de M. Clemenceau. M. Clemenceau a remercié. Ha rappelé que c'est la race latine qui a civilisé le monda et a exprimé l'espoir qu'elle continuerait à travailler à l'œuvre de paix et de justice. Une musique a Joué la Marseillaise et l'Hymne argentin.. _̃' Emprunt. Le Sénat ,de la.4ftt«jvince da Corrientes a préconisé, o"aprè?.Ji§ formule conseillée par iai •commission .des. finances de cette Chambre, un projet d'emjbrunt de dix millions de francs. Ée projet awié seulement adopté à la suite d'un long débat auquel ont pris part les ministres de l'intérieur et des finances, MM. Mora Araujo et Beltran, invités spécialement à cette séance.

Cette nouvelle loi autorise le pouvoir exé-*cutif à garantir la conclusion de l'emprunt avec la garantie du Trésor publie. Sur le montant de l'emprunt on destinera six millions de francs a l'entreprise du chemin de fer de Dodero, le restant sera affecté à l'établissement de colonies, à l'entretien de routes et à d'autres travaux publics.

Le nouveau ministre de France. Les journaux annoncent que le gouvernement argentin a donné son agrément à la riomination de M. Fourques Duparc comme ministre de France à Buenos-Aires.

POUR LA DÉFENSE DE L'ART

'{ Madrid, .19 juillet. J'ai entretenu: les lecteurs du Ugaro du projet de vente au musée de.Berlin du fameux tableau de Van der Goes, l'Adoration des Mages, du collège de Montforte, projet avorté grâce à l'intervention du nouveau ministre de l'instr,uction publique et des beaux-arts, M. Burell. Le -bruit ayant couru que le gouvernement allemand aurait engagé une réclamation diplomatique pour obtenir la remise de ce tableau. J'ai interrogé M. Burell, qui a bien voulu me répondre en ces termes

Ma décision est prise et bien prisa î le chëf-d'œuvrë de Vàn'der'Goés' sortira pas d'Espagne. Je ne sache pas qu'il existe une réclamation diplomatique à ce sujet y, mais alors même quelle. se serait produite; tnous maintiendrions notre bon droit et ne pourrions, céder que sur une sentence. du Tr,ibunai du contentieux donnant, raison aux vendeurs, c'est-à-dire leur ïecdn.naissant la

faculté qiïe iipus leitr tlériions d'àliëher -ce ta-

bleau qui fait partie d'une donation dont ils ne sont que dépositaires/ Ce n'est d'ailleurs là qu'un cas isolé de la défense du patrimoine artistique de l'Espagne que je compte entreprendre^ II ne s'agit pas seulement d'ejnpê.ch&r l'exportation illôgalé'des oeuvres d'art, mais dé sauver tant de monuments compromis par la négligence ou menacés par l'ignorance de leurs gardiehs publics- ou privés. ̃ ̃̃: ̃ t i 's,- 1. C'est dans ice but que.je viohs de créeriine inspection générale des nïonumentSj nationaux, destinée à renforcer les attributions insuffisantes des commissions locales, qui fonctionnent déjà et à centraliser leur action. L'Etat, dans la mesure de ses moyens, subvient à l'entretien de tous ces monuments; mais ses subsides sont parfois mal employés ou môme restent sans emploi, et c'est, ce qu'évitera, je l'espère, ma réforme. Je me permets d'exprimerau ministre le souhait de tous les artistes et touristes admirateurs de l'Espagne de voir mieux respecter, non seulement les monuments classés, mais 1 aspect général de certaines villes historiques ou pittoresques, que les municipalités et les" particuliers sacrifient trop souvent, comme je vous l'ai dit, à une manie d'imitation exotique, sous couleur de progrès, et M. Burell veut bien m'assurer qu'une des missions des inspecteurs spéciaux sera dé prévenir les actes de vandalisme semblables. Guillen..

soayni.ijA.iiiB

DE NOTBB '̃̃ Supplément IxittépaiFç DE DEMAIN

HENRY Bordeaux Varallo ̃'•' Pèloraflàges

-̃• •' ̃•̃̃' '.< çimanesqugs

Sonù. '̃«; »«»«.* Petits càhtérir(]'éh& étrangère'?.4 •••:

Jean Breton. De Chahiéèler aux Védas André Lenormand, àésurrection Alphonse Allais i.© Tripoli Pagefe .retrouvées

Edgenio Garzon. Jean Orth' à Oonoordia,

Fernand Laudet. La Jeune Turquie Jules Bois. L'Humanité divine André Beaunier. A Travers les Revues PIERRE de Bouchaud. Les Délices dujardin Poème inédit

Georges Grison. Le siège de Parts raconté trente ans

1 a avant

Léon Séché.i, Delphine Gay Le livre dujour

j?age JI?usicale ` 1- 1

WIENIAWSKI Je ne sais que sentir..

VIENT DE PARAITRE La Vierge folle, la célèbre pièce d'Henry Bataille, qui vient de remporter cette saison, au théâtre du Gymnase, un succès exceptionnel qui se prolongera pendant la saison prochaine, parait aujourd'hui en volume, chez l'éditeur Fasqyelle. ` La, Vïèdes Inseciei, s~ par JI-H. iFabrè,. nombreuses photogravures, i«yol.-ferochéi "3~fi. 50, (Gi. Delàgrave, é'dit^J ..̃̃•̃'̃


« PAH FILJ SPÉCIAL.

:$oms d'ïïf Parisien

LES FIANCÉS DE LA HAYE

VûiLA; enfin des fiancés que nul n'accusera de se jeter à la légère dans l'aventure du mariage Ce sont, vrai dire, des fiancés hollandais. Leurs fiançailles étaient publiques, officielles. Le contrat de mariage était signé devant notaire. Ainsi, •tout était prêt pour faire espérer un excellent ménage bourgeois sympathie entre les personnes, équivalence entre --les biens. Que peut-on souhaiter de plus sûr pour affronter en commun les orages la-vie? Et pourtant, au dernier moment,, .ces jeunes gens trop scrupuleux se sont défiés d'eux-mêmes. Tous deux « fé̃•minis-tes », ils ont regardé avec effroi les "̃Ibis de leur pays, et se sont arrêtés au Tâord'-dé l'abîme qui menaçait d'engloutir •-son-ïàdépendahce, à elle, et son libéralisme, à lui 1

Le, futur s'est dit « Quelle honte, si .A'allàis devenir le tyran de ma femme » ,;Et. sa promise a songé: « Il a l'air bien «doux. Mais peut-être cache-t-il.son jeu?» ̃ AlorSjrïl'un commun accord; ces amoureux circonspects ont résolu d'ajourner leur mariage jusqu'au jour béni où le législateur hollandais" se sera enfin décidé à iris-J^ifMans le Code le principe de l'égalité complète entre les époux. Ce sont des ,ap-ôtres et les ajpôtressont exigeants, mais ne. sont pas toujours pressés.

Le législateur' hollandais aurait tort de se -.montrer plus pressé qu'eux-mêmes, et ne se hâtera point (on peut le croire) de réformer son. chapitre du « mariage », simplement pour permettre à ces enfants aveuglés de s'unir philosophiquement. Mais on est épouvanté, vraiment, de l'enfer que serait leur foyer, s'il allait leur jôUer ce mauvais tour Une jeune fille "qui n'est pas très décidée d'avance à régner, dans. son ménage, un fiancé qui ne se'rësigiie pas énergiquement à être un /.mari docile, •<- et cela, en dépit des lois en vigueur et de leur bavardage, n'estil pas bien évident que ces jeunes gens-là ne sont bons, en somme, qu'à faire des célibataires, et ne sauront jamais comgr'endf e: le bonheur conjugal ? D. fi

»'̃ ̃/ D.

PANS LA MARINE

«t. L'aviation maritime ̃Lorsqu'il s'est agi dernièrement de procéder à là désignation de trois lieutenants de vaisseau pour suivre l'école ̃«l'aviation militaire de Bue,il s'est présenté 09 candidats Ce chiffre suffit à .montrer de quel engouement jouit l'aviation dans la marine et combien nps jeunes officiers de vaisseau sont désireux de s'initier à la locomotion aérienne, dont les progrès si merveilleux et si rarèidësWsont, au surplus, bien faits pour exciter l'ardeur de la jeunesse entreprenante.

Mais dans cet engouement, il n'y a pas chez les officiers de marine que le ,Seul dé§ipide marcher sur les traces de ceûx^qa^ comme les Paulhan, les La£ tbanvçtiant d'autres, ont acquis une si retentisfcj^nte réputation, il y a également cliez. eux le désir a'étudier l'adapjation des aéroplanes, biplans ou monoplans, aux besqins de la guerre navale. Déjà les aéroplanes militaires ont af- firmé Jeurutilite. Ils serviront d'engins pour les reconnaissances à grande distance, en attendant le jour, prochain j sans idoiite, où on les rendra capables délaisser tomber sur l'ennemi des projectiles explosifs. Il va de soi que la marine pourra, elle aussi, les utiliser, et on voit que, sur mer, leur utilisation se rapprochera de celle que les aéroplanes auront dans les armées en campagne.

Toutes les marines, du reste, l'ont compris. Ce n'est pas chez nous seulement que des officiers de vaisseau sont instruits dans le nouveau mode de locomotjon. Et l'amiral de Lapeyrère a institué dernièrement une commission chargée, sous la présidence de l'amiral Le Pord, de suivre les progrès de l'aviation, de provoquer des expériences, au besoin de proposer des achats d'appareils, en un mot de faire entrer l'aviation dans le domaine de la pratique, au point de vue naval.

•Nqusivenons de dire que les aéroplanes pourraient, sur mer, servir aux reconnaissances à grande distance. Cela est l!évidence même. Ils pourraient même avoir un rôle, singulièrement précieux poiiHes reconnaissances de nuit, si l'on songe, qu'élevés dans les airs, ils auraient peu de peine à distinguer de très r loin les: fumées qui sortent toujours un -jâMfoM£eoyantes- des chemia^&des.na.-r

B~H'

vires. La translucidité bien connue des fonds de la mer, lorsqu'on les examine de haut, permettrait, sans doute, aux aéroplanes de reconnaître aisément les lignes et mines sous-marines ou les mouvements des sous-marins.

Cette propriété de la transparence de la mer, vue dans les conditions où se trouvent les aéroplanes, fait très probablement que la'cartographie maritime sera facilitée par eux.

Reste enfin l'emploi à des œuvres de destruction des grands 'oiseaux mécaniques qui, jusqu'ici, n'ont enregistré à leur actif que des prouesses pacifiques, des « records » de vitesse, d'endurance ou de hauteur. Nul douteqùe l'aéroplane ne puisse avoir, quelque jour, dans la guerre navale, un rôle aussi actif que celui du torpilleur ou 'du submersible. La torpille sous-marine, du petit navire, du microbe de la mer, aura forcément pour rivale la torpille aérienne que laissera tomber du haut des airs le monoplan rapide, dont l'invulnérabilité sera toujours grande, quoi qu'on fasse ou qu'on invente.

Assurément, les appareils actuellement en usage, quelque prodigieux qu'ils soient déjà, ne sont pas en état d'être utilisés à bord des navires, leur encombrement, leur mode de lancement, qui nécessite un espace 'libre devant eux,: sont des obstacles à leur «embarquement ». Mais les aviateurs sont gens de ressources et d'ingéniosité. Ils ont tant progressé depuis deux ans, qu'on peut affirmer qu'ils sauront doter leurs appareils de nouveaux perfectionnements d'où sortira très vite le véritable aéroplane maritime.

Promotions r

Par décret en date du 20 juillet, sont promus: j.

Au grado de contre-amiral, le capitaine de vaisseau Sourrieu, en remplacement du contre-amiral Hallez, passé dans la 2° section (réserve);

Au grade de capitaine de frégate, le lieutenant de vaisseau d'Adhémar "de Cransac Au grade de mécanicien inspecteur de 2° classe les mécaniciens en chef Berger et Bouchard.

Le contre-amiral Sourrieu est âgé de cinquante-sept ans. Il a eu une carrière des mieux remplies. L'un des derniers commandements qu'il a exercés l'avait mis sous les ordres directs de l'amiral de Lapeyrère qui, l'ayant beaucoup apprécié il le connaissait, au surplus, depuis le Borda ne pouvait moins faire que lui décerner les deux étoiles. Il y arrive relativement jeune. Il est vrai qu'il est, à proprement parler, un neveu d'archevêque son oncle, Mgr Sourrieu a laissé dans l'épiscopat les souvenirs d'un prélat vénéré entre tous.

Marc Landry.

L'Affaire Rochette En attendant la reprise des travaux de la Commission et le jugement de la police correctionnelle, on continue a rechercher avec un soin méticuleux les circonstances de l'arrestation de M. Rochette. M. Prevet, président du Conseil d'administration du Petit Journal, a donné hier quelques détails sur le rôle de M. Yves Durand dans la journée du 26 juin 1907.

On sait qu'à cette date le chef de cabinet du préfet de police faisait des démarches pour trouver un plaignant contre Rochette. M. Prevet a dit notamment à un rédacteur du Temps qu'il n'était pas chez lui lorsque M. Yves Durand vint le voir.

Mais, continua M. Prevet, M- Yves Durand put me joindre par téléphone au restaurant où je déjeunais et prit rendez-vous aVec moi pour deux heures au Petit Journal. C'était la première fois que je voyais M. Yves Durand. Il me dit Je viens vous voir, sur l'ordre de M. Lépine, qui m'a chargé de trouver ,dan^ :1a journée une plainte contre Rochette. Le ministère de l'intérieur reçoit de toute la. France des rapports alarmants pour l'é,pargnQ publique, il veut en finir. Vous êtes en lutte contre M. Rochette. Nous cherchons un plaignant. Voulez-voUs être cet homme? Je fls remarquer à* M. Yves Durand que ma plainte était relative à une affaire personnelle et ne se rapportait pas aux agissements financiers du banquier. Et ceci prouve bien que M. Yves Durand ne venait pas à l'instigation du procureur de la République, car M. Monier ne pouvait confondre les deux jaffaires. Je dis à M. Yves Durand Si je ne puis Strë personnellement le plaignant, je puis peut-être vous en indiquer un.

Et je lui fis part de la visite que j'avais reçue la .veille de M. Gaudrion, banquier. Voulezvous me conduire chezlui? me demanda M. Yves Durand. Volontiers.

Nous partîmes chez M. Gaudrion je lui présentai M. Yves Durand, en disant Voici M. Yves Durand, directeur du cabinet du préfet de police, qui recherche un plaignant contre Rochette. A merveille repondit M. Gaudrion. J'ai votre affaire. Etes-vous plaignant? demanda alors M. Yves Durand. Pas moi, mais un de mes" clients, M. Pichereau, propriétaire à Cofbeil. 'Il possède des titres des différentes affaires Rochette et notamment des Nerva, des .MaaçipjSjIfeila,. etc. Diposerait-il sa.:P.iaintev

tout de suite ? précisa M. Yves Durand. Tout de suite, Entendu

Le lendemain larenoontre avait lieu à dix heures du matin chez M. Gaudrion, entre MM. Yves Durand et Pichereau.

'̃̃

On annonce que M. Clemenceau vient d'écrire à M. Jaurès qu'il se présentera devant la commission dès sa rentrée à Paris.

LA JOURNÉE

Anniversaire S. A. R. Adolphe-Frédéric^ grand-duc de Mecklembourg-Strelitz. Obsèques M. Arthur Roche (église SaintFerdinand des Ternes, dix heures),

Infopçîation-s

Les dons et legs en 1909

Les établissements publics ou d'utilitq publique ont reçu des libéralités très supérieures à celles constatées les années précédentes. Alors que le total des libéralités relevées pour la période des huit années antérieures- est de 445 millions, représentant une moyenne, de 55 millions, le chiffre de l'année, der-f nière atteint 101 millions. ̃ II "importe d'ailleurs d'observer que cet important accroissement provient d'une série de legs considérables, car si on laisse de côté les dons et legs de grande valeur; ce qui permet de se rendre un compte exact du mouvement de la générosité en France, on enregistre plutôt un recul. Si en effet on élimine les libéralités dépassant 500,000 francs, on constate que les établissements publics ont reçu En 1907, 37,450,000 francs.

En 1908i 36,313,000 francs.

En 1909, 27,081,000 francs.

Voici la liste des dons supérieurs à 500,000 francs versés l'an dernier aux établissements publics

Legs de M. Osiris, à l'Institut Pasteur, etc. (30 millions à l'Institut Pasteur, 2,030,000 fr. a la ville de Bordeaux, le reste partagé entre divers établissements).. 33.090.000 Legs de Mme de Provigny à l'As-

sistance publique do Paris (f on-

dation à Arcueil-Cachan d'une

maison de retraite pour 200

vieillards) 10.500.000 Donation de M. Adolphe de Roth-

schild à la fondation ophtal-

mologique (fondation d'un ins-

titut ophtalmologique). 9.303.000 Legs de M. Audeoud à l'Etat

(somme destinée à l'achat

d'œuvres d'art pour le musée

du Louvre) 7.890.000 Legs de Mlle Dosne à l'œuvre

dite « Retraite Dosne » (fonda-

tion d'une maison de retraite

pour dames âgées) 4.494,000 Legs de M. Seguin au musée du

Louvre (œuvres d'artj 502,000

francs, somme destinoe à l'a- chat d'oeuvres d'art, 498,000

francs; ce legs comprend en

outre des camées, émaux, etc.,

non évalués) 1.000.000 Donation de Mme Boursin (do-

nation aux bureaux de bien-

faisance de Paris). 1.000.000 Donation de Mme veuve Conta-

mine à l'orphelinat Contamine

(fondation d'un orphelinat à

Septeuil, Seine-ef-Oise) 1.000.000 Legs de M. Labrosse à l'hospice

de Boën (Loire), etc. (690,000 fr.

pour développer les ressources

de l'hospice, le reste partagé

entre divers établissements).. 726.000 Donation de M. Zaharoff à l'nni-

versité de Paris (création d'une

chaire d'aviation) 700.000 Legs de Mlle de Boissieux à la

ville de Grenoble (fondation

d'une école des beaux-arts) 700.000 Legs de Mlle Dosne a la fonda- ̃ tion Thiers (augmentation des ,̃̃ l ressources de cette fondation). 649.000 Legs de Mme veuve Bourdon

aux hospices de Saint-Amand

(Nord) (développement et fonc- j tionnement des hospices). 63i .000 Legs de Mme veuve Massie au

bureau de bienfaisance de

Dax, etc. (fonctionnement du

bureau de bienfaisance) 563.000 Legs de M. Chapelle à l'Etat

(création d'établissements pour

les officiers malades ou conva-

lescents) 523.000 Legs de M. Fumery à la com-

mune de Saint-Venant, etc.

(création d'un orphelinat et, s'il

est possible, d'un ouvroir). 512.000 Legs de M. Chauchard à l'hos-

pice de Montélimar (fonction-

nement de l'établissement) 500.000 Legs de M. Palyart à l'hôpital

Saint-Jacques à Pau (fonction-

nement de l'établissement}.».. 500.000 :Total.^f.j4.g81.00Ô

Sur les 101 millions provenant des a- J

béralités acceptées ou autorisées l'an dernier, 12 millions et demi sont allés à l'Etat, aux départements et aux communes, 35 aux œuvres d'assistance et de mutualité, 51 millions et demi aux établissements publics et d'utilité publique, un demi-million aux établissements confessionnels.

Le seul legs autorisé pour les congrégations d'hommes a été celui d'une certaine quantité d'objets d'argent (estimés 544 francs) qui doivent être convertis en calices.pour missionnaires.

Les fresques de l'église Saint-Merri Nous avons annoncé que M. Le Corbeiller, conseiller municipal du quartier Saint-Merri, avait demandé qu'on réparât les fresques de Chasseriau, qui se trouvent dans l'église Saint-Merri. Les fresques sont atteintes par l'humidité. MM. Jeân-PaulLaurens, Beaudoin et FaîcQu ont reconnu la. nécessité des .réparations et ont indiqué de quelle fàÇori il convenait" procéder à. ces réparations. Elles vont être exécutées. La quatrième commission municipale a voté les fonds nécessaires. A la demande de M. Le Corbeiller, le crédit comprend le nettoyage des vitraux, qui ne laissaient plus passer la lumière.

A l'École des infirmières Le président du Conseil municipal, M. Léopold BeHan, entouré de MM. Galli, président du Conseil général, Salmon, Hénaffe, Miniôt, Raiïvier, conseillers municipaux, de M.M. Mesureur et.GouUley, ̃directeur et secrétaire général. de l'Assistance publique, André Mesureur, chef de cabinet du directeur général, des docteurs A.-J. Martin, Guadet et Bonnaire, du directeur de la Salpêtrière, M. •Enjolras, a présidé hier la distribution des récompenses aux élèves de l'Ecole des infirmières de la Salpêtrière. M. Bellan a prononcé une éloquente allocution, ainsi que le docteur Salmon. Le directeur général de l'Assistance publique a ensuite remercié les conseillers, municipaux d'affirmer par leur présence l'approbation de la Ville de Paris à l'œuvre entreprise par le docteur Bourneville pour le relèvement intellectuel et moral du personnel hospitalier.

Des médailles d'honneur du ministère de l'intérieur ont été décernées à des surveillantes des hôpitaux.

L'Œuvre du jardin de Jenny V A la suite d'une décision récente du Conseil municipal accordant une subvention à l'OEuvre du jardin de Jenny, M. Georges Bonjean, le philanthrope bien connu, vient de mettre généreusement cent lits dans son domaine d'Orgeville à la disposition des ouvrières pauvres et malades de l'œuvre.

La science du froid

La « station expérimentale », créée à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône) par les soins de l'Association française du froid, sera inaugurée demain matin sous la présidence de M. Emile Loubet. Cette station a été créée à l'aide de subventions du P. L. M., de Compagnies de transports et de navigation, de Chambres de commerce, de Sociétés agricoles, etc., etc., et de, la municipalité de Châteaurenard..

La cérémonie de demain comportera d'abord une visite à la station, puis des expériences de refroidissement pratiquées sur des wagons de fruits et légumes, sur des vins et divers autres produits.

Deux « causeries » explicatives compléteront cette intéressante leçon do choses.

Les invités de l'Association parmi lesquels figurent de nombreux représentants de gouvernements étrangers quitteront Paris ce soir. Ils trouveront demain matin, à Avignon, un train spécial qui les conduira à Châteaurenard et les en ramènera le soir même.

Châteaurenard est, dans le Midi, l'un des centres les,plus importants du commerce des primeurs. C'est pour cette raison qu'y a été installée la station expérimentale, dont savants, commerçants et industriels vont suivre avec intérêt les travaux.

Les employés de banque

On nous communique la note suivante

Le syndicat des employés de Bourse et de banque, dont le président est M. GastonDreyfus, est étranger au syndicat dont il a été parlé a propos du récent meeting. Congrès musical

Le 4" congrès de la Société internationale de musique se tiendra à Londres afin mai 1911, ainsi qu'il avait été décidé .au congrès de 1909. La musicologie

JN~<i<T?'1'o').i~'<2~) ,v

Par Albert GrTJI£-,TLM&.TJJMLm

anglaise a l'intention de donner à ce congrès un éclat tout particulier, et de grandes fêtes musicales seront organisées à cette occasion.

Fumeurs °

La régie vient de mettre en vente les exquises cigarettes Chantccler, faites par Muratti- du tabac d'Orient le plus fin. Réclamez-en partout les si coquets étuis. Hygiène de la bouche et de l'estomac Après le repas, deux ou trois pastilles Vichy-Etat facilitent la digestion. ̃̃"̃̃'̃̃ ̃'̃̃̃ ;̃̃ Jean de Paris.

Petite Chronique d@s Lettres

"1 .t,

Pour se distraire .un, instant de ces fameux «Mémoires, pour, servir à l'histoire de la société », il diffame si allègrement notre- temps, M.'Abel Hermant s'est amusé à écrire quatre petits romans qu'il publie aujourd'hui sous le titre du premier d'entre eux Daniel. La verve caressante et cruelle de l'écrivain s'exerce, en ces romans, sur des « cas psychologiques » qui pourraient 'être a,ngôissan ts, douloureux, m ais don t il a voulu faire seulement un exquis régal d'intelligence, pimenté pour nous par le remords que nous éprouvons de nous être divertis à ce drame d'âme qui déchire doucement le ménage de Daniel, romancier célèbre, et dont un enfant est le témoin innocent et muet, et si conscient -et à cette histoire aussi de Jeanne Lechapelais, une bien gentille dame au cceur bizarre qui éprouve, au dénouement, «l'immense joie d'échanger lenom de son mari, simplement notoire, contre celui, beaucoup plus fameux, d'une victime d'amour, dont elle avait failli aimer préalablement l'assassin », et encore à ce drame de conscience obscur qui conduit au suicide un patriote jeune-turc.

Ces trois histoires sont bien captivantes, mais j'avoue ma prédilection pour la quatrième « Les vacances de miss Elsie Chalegreen » que. M. Abel Hermant a modestement reléguée à la fin du livre celle-là est tout à fait exquise. L'écrivain y a mis toute la grâce ironique de son talent, toute sa pénétration psychologique avec, surprise inattendue et délicieuse, un rien d'émotion et de tendresse c'est l'histoire de miss Chalegreen, la longue.Anglaise rigide et sombre, sans grâce et sans âge, qui, toute l'année, donne méthodiquement des leçons de conversation anglaise à des élèves dont le plus élégant est le prince Fabio. Certain jour de vacances, un miracle se produit en elle; sous de pimpants atours, dans la splendeur d'un après-midi ensoleillé, elle redevient une vraie femme, avec de la joie et de la jeunesse au cœur; elle est touchée d'un fugitif et chaud rayon d'amour, de tendresse et d'espoir, pour redevenir, à la rentrée, le professeur revêche qui tout de même aura ce trésor inestimable un souvenir. M. Abel Hermant nous conte cette histoire dans son style d'une si rare originalité, d'une si précieuse perfection, qu'il s'est amusé de-ci de-là à angliciser avec infiniment de discrétion et de goût, en parlant du « splendide garçon » que retrouve miss Chalegreen dans la « désirable petite maison » de Binstead; c'est bien amusant et gracieux et émouvant.

̃̃ & ̃.•̃.̃

M. Pierre Valdagne est l'un des écrivains les plus séduisants qui soient, il a de l'esprit à revendre et une rare finesse d'observation mise au service d'une imagination heureuse, qui se renouvelle sans cesse et qui nous a valu une foule d'œuvres charmantes et quelques livres hors de pair. Par-dessus tout, il est Parisien, Parisien jusqu'au bout des ongles, et il ne l'a jamais été plus que dans son dernier roman, intitulé les Bons Ménages. Ah oui, ce livre est parisien; il l'est dans le bon sens du mot, c'est-à-dire qu'il est d'une grâce pimpante, d'une verve mousseuse et légère il l'est aussi dans le mauvais sens il affiche avec un peu trop de cynisme, ce scepticisme ironique qui se hâte de sourire des choses vilaines et tristes et qui devraient faire pleurer. Cette ironie tolérante, vous la trouvez partout dans le livre, dès le titre les Bons ménages, Ah 1 il est joli ce « bon ménage » de Marcel Perrin, l'architecte, et de sa gracieuse femme, Denise, dont nous suivons la fortune depuis les tristes temps des débuts médiocres^ difficiles, jusqu'à la grande- réussite 'finale, la richesse, la

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gloire dont est comblé le célèbre archi- tocte Perrin.

Pour arriver aussi brillamment, il a suffi au mari d'un peu de complaisance et de discrétion sa femme est allée dans le monde, elle a séduit par sa grâce et par sa beauté le riche M. Lencloître, qui a eu bien vite besoin d'une maison dont la construction a été confiée à Perrin; et Martin-Clâmé, l'architecte officiel, a été à ce point convaincu des mérites du mari après avoir vu la femme 1.qu'il lui a fait décerner la plus haute récompense. Et Marcel Perrin, caressant avantageusement sa barbe bien soignée, sourit à sa fortune grandissante, bien décidé à ignorer qu'elle soit due il autre chose qu'à ses talents et à ses mérites. Il est parfaitement ignoble ce mari, si tranquillement, avec «tant d'aisance, et-vraiment sa femme valait mieux qu'une telle destinée ̃ elle est capable, elle, d'un peu d'amour sincàre-et de vraie passion, Léon Vihiers, le poète, et Georges Eslancerin, le beau lieutenant, en savent quelque chose; elle est capable aussi d'un peu de douceur, d'émotion et de reconnaissance, et pour tout dire, cette dame prodigue de sa beauté est ce qu'il y a de -plus honnête dans le bon ménage. ̃ Tout cela est assez pénible et M. Pierre Valdagne est de notre avis, mais illut, plaît de n'eu rien faire voir et de nous laisser le soin de conclure et de juger. C'est encore une façon d'être moral, car notre verdict n'est pas douteux et cela permet à l'écrivain de garder jusqu'au bout son sourire amusé. Ainsi, le livre qui nous fait faire après la lettre de'si amères réflexions nous tient sous le< charme de la première à, la dernière

page.

1 page, **#

M. Louis Delzons, don j'ai goûté beaucoup les œuvres précédentes, l'Affaire Ne II notamment, couronnée par l'Académie française, les Mascran, publie chez Calmann-Lévy un nouveau roman, le Meilleur amour, s'affirment ses très intéressantes qualités de conteur. M". Louis Delzons est un de ces romanciers qui ont le don de la vie, qui savent, dès le début d'un livre, s'esquiver à» l'anglaise et laisser toute la place a leurs personnages ces derniers désormais agissent, pensent et souffrent devant le lecteur, sans intermédiaire. Le lecteur aime infiniment cette manière te roman le passionne et l'enveloppe tout entier, à tel point qu'il croit y jouer son rôle et est tenté de discuter parfois avec les personnages. «Le meilleur amour », c'est celui qui ramène le docteur Bideau, un praticien distingué, vers la petite fille Nine, qu'il eut jadis au pays, de Françoise, une jeune blanchisseuse; il s'était conduit le plus honnêtement du monde avec sa jeune maîtresse, avait assuré son avenir et celui dé son enfant; puis, les années ayant passé, songeait à un très bourgeois et très honorable mariage.

Brusquement, le hasard' l'a remis en présence de Françoise, devenue la maîtresse de son meilleur ami, et de sa fille déjà grandelette; alors, la fibre paternelle a vibré, il a compris qu'il avait d'autres devoirs que des obligations matérielles envers sa petite fille, il n'a plus songé à son mariage et il s'est mis, avec l'autorisation de son ami Meruel, à voirassidûment son enfant. Mais Françoise prend peur elle se dit qu'un père si tendre doit avoir quelque jour la tentation de reprendre sa fille, et elle veut s'enfuir avec elle; mais Bideau, prévenu, enlève la petite Nine et la confie à Geneviève Armiel,, l'exquise femme d'un de ses confrères sans enfant.

Alors le drame éclate Françoise, indignée, veut reprendre son enfant et sa colère aveugle accuse tout le m.onde de son malheur, jusqu'à l'innocent Meruel qui tente de se suicider; cette catastrophe ouvre les yeux de Françoise, elle soigne avec un dévouement infini son pauvre ami, qui l'épousera, et, après un entretien pathétique avec Geneviève, elle renonce définitivement à la petite Nine, à laquelle désormais son père pourra sans gêne ni difficulté d'aucune sorte consacrer « le meilleur amour ».

C'est un roman très émouvant, mais je souhaite que ce ne soit pas une thèse, car je n'hésiterais pas alors à enfourcher mes grands chevaux pourdire tout le mépris que'm'inspire la conduite de ce héros de l'amour paternel qui brise aussi délibérément le coeur d'une mère L'intérêt de l'enfant est sacré, c'est bien évident, mais l'amour de la mère aussi, et avouons qu'ils sont par' bonheur généralement solidaires, sur* tout lorsque la, mère est irr.é_prochaMe


et que son seul crime est d'être une blanchisseuse -qùïtin -bourgeois n'épouse pas.

Sous ce titre les Amuseuses, M. Pierre Villetard publie chez Fasquelle un recueil de nouvelles où sous nos yeux charirrés défilent en une longue théorie, diverse à l'infini, les petites dames qui acceptèrent la mission d'embellir notre vie. Je n'aime pas, beaucoup ce, mot d'amuseuse il est d'une désinvolture brutale et injurieuse, non seulement pour les femmes, mais aussi pour les hommes, car nous ne devons pas les croire capables de qualifier ainsi les créatures charmantes auxquelles ils durent ne fût-ce qu'une minute de rêve, et d'illusion et d'amour. Le livre vaut d'ailleurs singulièrement mieux que son titre ij contient des pages délicieuses et très dignes de l'écrivain charmant à qui nous sommes redevables de Monsieur et Madame Bille et; de la Montagne

d'amour..

M. Pierre Villetard nous y raconte rapidement de petites histoires dont les héroïnes sont tour à tour des « cœurs tendres », des ingénues » et des « demiperverses», et ces histoires sont jolies vraiment; elles, témoignent d'un culte attendri, même lorsqu'il est trop clairvoyant, pouï: l'éternel féminin, et la touchante Titine, qui amusa quelques jours l'avantageux clerc de notaire en lui donnant tout son amour et toute sa vie, et Rose Mireuil, la petite ouvrière emmenée jadis'eh un beau voyage par son' amoureux et qui laissa les joies de l'amour pour les profits de la fête, et Jiska le ravissant modèle, l' « ondine » fugitive, sont de séduisantes figures de femmes délicatement observées; ces « amuseuses » sont des femmes qui souffrent souvent, et qui parfois aussi s'entendent à faire souffrir ceux qui voulurent s'amuser d'elles.

Les romans mystérieux » obtiennent auprès; des amateurs d'émotions fortes un trop vif succès pour que la librairie Tallandier songe à ralentir leur fructueuse publication, et presque chaque semaine elle nous soumet à une nouvelle et dramatique épreuve. Gare aux accidents cardiaques Voici aujourd'hui, dans cette collection, la Ténébreuse affaire de Grpcn Parti évoquée par M. Arnoul Galopin en un formidable roman où nous assistons à l'assassinat de Ugo Chancer, à la découverte émouvante de son assassin par un policier du nom de Dickson.- Ce policier doué d'un flair inouï .teewive moyen, après d'étonnantes péripéties, d'établir que l'assassin n'est autre que le millionnaire Crawford, lequel â astucieusement installé dans son lit un mannequin fabriqué à son image, cependant que lui-même travaille au dehors- ̃ Parmi les autres romans de la 'semaine je signal écailles Femmes et M.deJiiriensf par iPatrice O'Gonnor; les Méprises dit cœM/idé. M,. Oscar Météniër, lès Pieds £fâijff, 'iàibllé jjar M., ,E mile Chevalier dans ia^côllection « les Romans d'aventures 'et de voyages; le Rêve et la Vie, M.' Viouly Et Salomon aima. un roman du très, curieux écrivain russe A. Gouprine, traduit car le comte R. Kapntsfc; et les Mages, un. roman occulte de M* W. S. SplôviOff, traduit du russe par M. Maurice Luquet.

Ph.Emmanuel Glaser.

L'abondance 'des' matières nous loree à ajourai" â ,demaîn'l&. fin de notre revue des libres do-, la semaine .• Littérature Histoire, LIVRES divers.

JOBRMA^ ET REVUES

Le petit père bouge

Il bouge à Pons. Il ne bouge qu'à Pons, provisoirement. Et cela, du reste, suffit. Ne l'invitons pas ailleurs.

Le petit père est maire de Pons. Il sera dimanche prochain, candidat au Conseil .général. Donc, il admoneste les électeurs comme ceci

Mes' chers concitoyens,

J'aurais voulu laisser tranquillement s'accomplir l'élection du 24 juillet, comme les élections antérieures, dans la pleine indépendance et le libre choix des électeurs. Mais,' oui. Il le faut. Ou bien, autrement, ce n'est pas de jeu, petit père. Seulement, il paraît qu'il a été pris

Feuilleton du FIGARO du 22 Juillet ̃ (i2)

La Chaîne des Dames

in

Suite

La seule revanche possible eût été de publier un beau livre personnel et profond, qui marquât dans son œuvre. Il y pensait. Hélas Son esprit lui semblait un désert hanté par un fantôme il se désintéressait déjà de la vie réelle, encore plus par conséquent des spéculations imaginaires. Il ne trouva qu'un seul mot pour vengeance. En reprenant dans ses mains le livre empoisonné, il murmurait

C'est bien mal écrit.

C'était peu. A 'l'entendre, Juana Mercati eût.h.aussc les épaules. De si bas qu'il parfit, le coup avait porté. Guillaume ajouta

C'est, complet

Puis il secouait la tête tristement Le pire, c'est qu'elle l'aime encore; que, malgré ses dires, elle n'a pas renoncé. Et comme lui-même est mal sûr de son coeur, ̃ qu'arrivera-t-il ? Pauvre Laurence!

A quelques jours de là, tandis que son angoisse persistait sans accalmie, il reçut une lettre de Saint-Malo. Roland lui écrivait:

« Pardonne-moi, mon cher ami, si depuis quatre mois je n'ai pas trouvé une heure pour t'écrire. Que veux-tu? J'étais heureux. Je vivais dans une sorte d'enchantement, que tu comprendras, toi qui connais et apprécies Laurence. Les journéyes.'t'tâient. '.sereiri&s,' les nuits plus ̃ belles {'.encore;. Et, dans régoïsme du Keproduçiion' iatejKl'Hé. ̃••̃'̃-

d' « écœurement », ces jours derniers. C'est à cause de « marchandages éhontés », de « menaces odieuses », de « viles calomnies », d' « indignes agents électoraux ». On le voit, l'épithète accompagne l'injure, comme une sœur. Eh! bien, ces indignes agents électoraux ont eu recours au petit père, oui, tous, et quelques-uns d'entre eux dans des circonstances critiques pour leur honneur ». Eh! quoi, le petit père protégeait ces gens-là?. Il avait tort. A la rentrée des Chambres, il signalera tout cela, du haut de la tribune. Pour le moment, il se contente de « relever » et de « flétrir». C'est déjà quelque chose.

Et puis, voici

Vous m'avez vu à l'œuvre depuis trentequatre ans, en tant que maire de Pons, gérant avec une prudence extrême les finances de la commune, étudiant avec zèle ses intérêts, satisfaisant à tous ses besoins, attentif à toutes vos demandes, si bien qu'il n'y a pas à Pons une famille sur dix qui n'ait contracté envers moi les obligations les plus étroites. Je suis mal récompensé par quelques-unes du bien que je leur ai fait. Mais je suis trop habitué aux chantages et aux tractations de la vie publique pour m'en étonner. Aussi bien, j'en appelle des ingratitudes comme des calomnies au scrutin'du 24. juillet. Vos votes'prouveront sans réplique aux charlatans sans scrupule, qui spéculent sur les marchandages, les menaces et les pots-devin pour violenter vos suffrages, que l'électeur pontois, conscient de sa liberté ainsi que de sa dignité, ne se laisse acheter ni par les marchandages, ni par les menaces, ni par les rasades.

Mais l'électeur pontois saura que le petit père a du style, quand il n'est pas content!

Seulement, lorsque le petit père était président du Conseil, les électeurs savaient que nul arrondissement n'obtenait rien s'il.n'avait envoyé à la Chambre un député combiste. Ce procédé .fut même la grande idée du règne. Alors, il ne faudrait pourtant pas qu'aujourd'hui le petit père fît semblant de s'indigner par trop contre ces « tractations de la vie publique», non!

̃*•»̃- André Beatmier.

La Presse de ce matin Le Journal officiel publie ce matin Décret aux termes duquel M. Geoiîray, ministre plénipotentiaire do l^' classe, à la. disposi- tion, est nommé ambassadeur de la République près S. M. le roi d'Espagne, en remplacement de M. Revoil, placé sur sa demande dans le cadre de disponibilité.

'Décret-aux termes duquel M. Chasseriau, inspecteur des finances, est nommé contrôleur des dépenses engagées au ministère des travaux publics des postes et des télégraphes.

Arrêtés aux termes desquels M. Bretin, institué agrégé des facultés de médecine (section de pharmacie), est attaché à la faculté do médecine et,de pharmacie de l'université de Lyon. LA POLITIQUE

Le Rappel •̃' ̃̃ >'̃'

.Le respect de la loi. ̃

La préoccupation de la conscience publique n'est pas que M. Rochette soit acquitté condamné.

Ce qui l'intéresse, ce qui l'angoisse, ce qu'elle veut, c'est qu'aucun justiciable ne puisse être inculpé ni jugé en dehors des formes légales. Que M. Rochette soit acquitté ou condamné, il ne doit l'être que justement et légalement.. La question de la -nullité de la procédure est donc, celle qui; domine tout lft procès. Il appartient au président de la 10e Chambre qui semble un magistrat de haute conscience d'assumer devant le pays la lourde responsabilité de la résoudre.

ÉCHOS & NOUVELLES

Le Journal ̃̃••̃•.̃•>.̃>.•

De Francfort.

Le ministre' de la guerre italien, général Spingardi, a été arrêté, comme suspect d'espionnage, dans la vallée d'Astico, près de la frontière italo-autrichienne, où l'on construit actuellement des fortifications.

Après avoir décliné ses qualités aux autorités autrichiennes, le ministre a été mis en liberté. De Berlin.

A Heidelberg, l'étudiant Robert Œche avait contracté une inflammation au palais en étudiant les rayons ultra-violets.

Robert (Eche est mort des suites de cette plaie infectieuse. Le conseil universitaire a résolu, pour honorer sa mémoire, de le promouvoir docteur le jour de ses funérailles et d'inscrire son nom dans les annales glorieuses de la Facilité des sciences.

Le Petit Journal

La tragédie de Corancez

La fille de Brierre, interrogée par notre confrère, s'est déclarée fort heureuse do la nouvelle et a rappelé que son père n'avait cessé de protester de son innocence. Le Petit Journal fait remarquer

II serait infiniment triste que le chiffonnier de Tours se fût accusé faussement, car ce serait un surcroit de douleur pour ces pauvres gens, aux

bonheur, d'un bonheur que je n'avais jamais rêvé si pur et si complet, je t'oubliais, c'est vrai, comme le reste du monde. Mais voici que je m'éveille, qu'on m'éveille plutôt et que je m'aperçois que je dois encore souffrir, et aussitôt je pense à toi, mon ordinaire refuge dans les heures de péril. As-tu lu le livre de Juana? Si tu ne l'as pas lu, lis-le. Il faut cela pour me comprendre. L'autre matin, en passant devant le libraire de la rue Saint-Vincent, je l'ai vu entre autres; et, tout de suite, il sautait à mes yeux, il crevait la vitrine, effaçait ses voisins. Je l'ai acheté et je suis parti au hasard. Dans un creux de rocher je me suis caché, comme pour mal faire, et, seul avec le ciel et l'eau, j'ai bu la ciguë à longs traits. C'est infâme Mon pauvre ami! toi qui fus pour moi une forme de la Providence, toujours secourable, toujours bon, comme te voilà traité et travesti Pour ma part, je ne proteste pas, Peut-être a-t-elle des droits à la rancune; mais sa haine à ton égard est aussi injuste qu'incompréhensible. J'ai jeté cette ordure à la mer et je suis rentré chez moi, moins gai que je n'en étais parti. Songe donc si Laurence, par hasard, arrivait à connaître cette horreur imprimée, quelle déception pour elle, qui se croit mon premier, mon unique amour; quel drame dans ma maison Je tremble à présent à chaque courrier; car Juana est capable d'adresser un exemplaire à celle qu'elle considère comme une rivale, qui l'a dépossédée, à son profit, de mon exécrable présence. N'importe! ce qui me console un peu, c'est que dans le fatras de sa prose de fille, on distingue qu'elle saigne encore; il y a des cris de vraie passion on dirait qu'elle a pleuré sur certaines phrases et ses confidences au public, sa confession littéraire indiquent une âme à jamais troublée. Certains en seraient fiers peut-être mais moi je suis si loin de tout cela maintenant, que je n'en puis ressentir, surtout à cause de toi, que de la colère et de

yeux de qui vient d'apparaître une chance de réhabilitation posthume .du forçat disparu. Le Petit Parisien

Signalons le fait suivant, qui n'est pas le moins troublant de cette affaire

Quelques jours après l'arrestation de Brierre. le juge chargé de l'instruction de l'affaire recevait une lettre 'un chemineau s'accusait du crime » C'est moi, disait-il, qui ai assommé les cinq enfants do Brierre. Je regrette de n'avoir pas tué le père ». Le Petit Parisien a publié cette lettre dans son numéro du 27 avril 1901. ̃'• De Rambouillet.

Ce soir, vers six heures, dans les carrières situées entre Maurepas et Elancourt, un ouvrier, dont l'identité n'a pu être encore établie, s'est suicidé, choisissant un genre de mort vraiment horrible.

Après avoir' allumé une mèche reliée à une cartouche de dynamite, il se coucha au-dessus de l'engin. L'explosion se produisit et tout le haut du corps du désespéré fut projeté à une très grande distance.

AFFAIRES MILITAIRES

Un office de placement pour les hommes libérables fonctionne au 101° régiment d'infanterie.

Les offres d'emploi, accompagnées de tous les renseignements nécessaires, doivent être adressées sans retard au lieutenant directeur, 101e régiment, Saint-Cloud (Seine-et-Oise).

Gazette des Tribunaux

CouR D'APPEL (d" Chambre) « Monsieur Rubens »

Elle est curieuse comme un personnage de Balzac cette figure d'Américain qui était Alsacien, de ce Yankee qui se faisait nommer Rubens et en réalité s'appelait Woog, qu'évoquaient hier, à la ire. Chambre de la Cour, Mra Aubépin et Claude Weyl. Oui, un personnage de roman, un cousin Pons, qui serait devenu la dernière incarnation.de Vautrin. Le plus banal des procès, où s'agitait une question de compétence des Tribunaux français,' vient de mettre en relief l'étrange figure de « Monsieur Rubens». En 1906, dans un somptueux hôtel de l'avenue de l'Alma, mourait un vieux rentier, dix fois millionnaire, M. Charles Rubens, citoyen américain. Ce Yankee aimait les bibelots, les oeuvres d'art, les tableaux. « Monsieur Rubens » était amateur de peinture, mais aux maîtres flamands d'autrefois, aux tableaux de son homonyme, il préférait les Henner, les ciels bleus et les chairs d'ivoire des Madeleines du peintre alsacien. Cet Américain au nom flamand avait eu ce sont ses héritiers qui nous l'ont révélé la vie la plus aventureuse, et « Monsieur Rubens » n'aurait été qu'un faux Rubens. Il était né en 1818 dans un petit village d'Alsace. Il s'appelait alors Samuel Woog. A Paris, il eut des malheurs et la Cour d'assises, en 1846, le condamna à six ans de réclusion. Il prit la fuite et se ï'éfugia en Amérique. C'était le temps des placers et de fa fièvre d'or, où contre tous les aventuriers du monde et tous les Apaches les vrais, ceux à peau rouge on défendait sa vie et son or à coup de rifle dans les pampas ou dans les gorges du Colorado. L'Amérique était alors la terre promise pour tous ceux venant on ne savait d'où, en quête delà Joriune,.Samuel.Woog devint citoyen américain. Dès lors, il fut Charles Rubens, et il devint riche, très riche, dans le commerce des perles, dit-on. Les années passèrent et pendant que la jeune Amérique accueillait tous ceux quij des quatre coins du monde, venaient lui demander la fortune ou la réhabilitation de leur honneur, la France était bouleversée.; Qui, après 1848, les journées de juin, le 2 Décembre, songeait encore à Samuel Woog, condamné par la Cour- d'assises ? L'arrêt oublié sans avoir été exécuté se couvrait de poussière dans les archives du greffe pendant que Samuel Woog devenait millionnaire.

Des guerres, des révolutions encore, et lorsque débarqua à Paris « M. Rubens, citoyen américain » nul ne pouvait soupçonner, deviner en lui le condamné de jadis. Et il mourut très âgé, respecté, honoré, dans son hôtel de l'avenue de l'Alma, entouré de ses Henners qui lui rappelaient l'Alsace, sa patrie, sa jeunesse.

Il fallut un procès pour révéler l'identité de M. Rubens. Des légataires américains et des héritiers français se disputaient sa succession. Le Tribunal, estimant que la succession de cet Américain devait être réputée ouverte en Amérique, se déclara incompétent; mais la Cour,

l'indignation. Ceci aidant, j'ai décidé que nous ne paraîtrions pas cet hiver à Paris; d'ailleurs M. Elliot ne demandait pas mieux et Laurence ne rêve toujours que solitude avec son cher mari Ah! que cela dure! que quelque révélation criminelle ne vienne pas briser nos tendresses partagées. Non, le passé n'est jamais passé. Les ans se répercutent dans les ans. Et bien fou est celui qui, en changeant de lieux et de personnages, tire une barre sous les événements de la veille et écrit en tête de la page blanche Chapitre nouveau. Non, non, tout continue sans cesse et les responsabilités ne sont jamais abolies. Triste! mais qu'y faire? Se défendre comme on peut? C'est ce que je tente. Affection et souvenirs. ROLAND. »

Oh! dit Portai, le papier dans les mains, voici une lettre cordiale dont je me serais bien dispensé. Il l'avoue heureux, il m'oubliait; épouvanté, il se rappelle. Avec toutes ses assurances de joie calme et parfaite, il me navre un peu plus. Enfin, il reconnaît au moins que le rôle, à moi généreusement prêté par la Mercati, n'est pas très véridique; c'est déj à quelque chose. Il est évident que si Laurence connaît jamais la Raison du parjure, la désillusion sera rude, car il lui ajurécent fois qu'avant elle il ignoraitla passion. Allons qu'il se dépêtre comme il pourra. Je n'ai rien à faire en tout cela; et, quand même, je ne vois pas quelle pourrait être mon intervention. Puis, il relut les derniers paragraphes.

Ils ne viendront pas cette année à Paris, tant mieux j'aurais été forcé sans doute de les voir quelquefois et je n'ai pas besoin d'aliments nouveauxà ma faim de souffrance. Le seul adoucissement possible est encore la suite des jours et la distance, l'éloignement dans le temps et l'espace. Ainsi soit-il! 1

Et sans songer même à répondre à la lettre de son ami, il se replongea dans sa vie de silence et de solitude volontaire. De temps en temps,ril-s'asseyait à sa

hier, a infirmé ce jugement. M. Rubens étant domicilie en France, les Tribunaux français peuvent donc connaître de sa succession. Ce Rubens échappera, a l'Amérique comme ceux des Flandres, qu'elle voudrait bien pour ses musées. NOUVELLES JUDIGIA.IRE3

II n'est pas de jour où l'on n'arrête des admirateurs ou des vengeurs de Liabeuf. Tout ce quartier du boulevard Sébastopol, où le bandit aux bras de fer fut arrêté, est rempli de Liabeufs en herbe qui ont déclaré la guerre à la police.

Lé 12 juillet, vers minuit, boulevard Sébastopol; l'agent Février, celui-là qui précisément arrêta Liabeuf, était accompagné do deux de ses collègues. Ils aperçoivent un groupe d'individus suspects. Ils s'approchent, leur adressent la parole, ceux-ci prennent la fuite. On arrête l'un d'eux, Gaston Robastin, ouvrier cimentier, âgé de vingt-cinq ans,. qui s'apprêtait à tirer un couteau à cran d'arrêt. Il appelle au secours « A moi, les amis, les vaches me tiennent 1 ». On le conduit au poste, on le fouille et, sur lui, on trouve un second couteau. Mais, pendant que.les agent le fouillent, il, saisit des papiers dans sa poche, les déchire avec lés dents et les avalé en partie. C'étaient une carte télégramme, adressée à un de ses amis, et un fragment de journal contenant le. testament dé Liaheuf. Il résiste, se défend, lance un encrier à la tête .des agents, qui heureusement n'atteint personne.

Hier, la 8" Chambre l'a condamné à trois mois de prison.

̃

M. Gauthier Villars le fantaisiste Willy, eut un jour, en 1908, la fantaisie d'avoir une écurie de course. Il acheta deux chevaux, Belhomme et Rameau d'Or. Mais ses chevaux aussi étaient fantaisistes ils préféraient ne jamais gagner. Ils finissaient dans les derniers avec une régularité désespérante. M. Willy. renonça au sport. Il vendit son écurie. Mais son jockey, Rion, qui avait monté cinq fois pour lui, l'assigna énpayementd'unesommede3,000francs, montant de ses appointements, de ses frais de déplacement et d'une indemnité de congé. M. Gauthier-Villars répondait, qu'à part les montes, qu'il avait réglées à son jockey, ces frais devaient être supportés par l'entraîneur avec lequel il avait seul traité. Hier, la Chambre de la Cour, après plaidoiries de MeGuitter et Wagner, a donné.gain de cause au jockey de l'auteur de Claudine l'école. ̃

Georges Claretie.

(DE- NOTRE CORRESPONDANT)

Ghalpn-sur-Saône. La Cour d'assises de Saône-et-Loire a prononcé cette nuit une condamnation à niort contre la femme Perrin, cultivatrice à Fuisse, accusée d'avoir fait tuer sa grand'mère, âgée de quatrevingt-quatre ans, à qui elle servait une pén-.y

sion.

L'autour du crime, le nommé Guignot, âge de trente aiis, domestique de la: femine Peiirin, a été ̃̃"condamné; à dix ans do travaux forcés. ̃ ̃ ;̃;̃ ̃̃̃ Les jurés' ont .signé un recours en grâce, etia femme Pcri'in a formé un. -pourvoi, .en.

cassation. ;̃̃

Courrier de la Bourse

̃̃̃• ̃• ̃'̃̃̃̃>̃ Paris,-21;.juill«t:

-Les affaires restent très calmes,' mais la tendance est meilleure "que ces jours :der-.

n!ers. •• ̃ ̃̃̃'•̃̃̃̃

;?La fermeté du Rio-Tinto impressionne favorablement tout le reste de la cote. On .sp remet à parler' de négociations entre les producteurs, de cuivre pour réduire la surproduction. Cette histoire n'est pas nouvelle: on nous l'a déjà servie plusieurs fois. Mais, à la Bourse comme, ailleurs, on croit facilement ce qu'on désire et l'on se persuade que de nouveaux pourparlers auraient plus de chances que les précédents. Il reste à savoir ce que penserait d'une restriction concertée de la production du cuivre la fameuse Inter-rslate commerce commission, qui est, comme l'on sait, le défenseur attitré de l'orphelin et du consommateur en Amérique.

Quoi qu'il; en soit, bornons-nous à coustater l'impression réconfortante qui se dégage de la séance d'aujourd'hui.

Marché officiel. La Rente a baissé de 20 centimes à 97 20, les Caisses achetaient 44,000 fr. de rente. ir L'Extérieure espagnole gagne 22 centimes à 94 85 et le Turc 7 centimes à 95 02. Les fonds russes sont fermes aux mêmes cours qu'hier. Le â 1/2 0/0 finit à 99 70 et.'le 5 0/0 /»06âlO4 80. Le Serbe 4 0/0, est en léger progrès à 8687.

table de travail, feuilletait les dossiers où il avait enferme jadis des projets de romans, de scénarios de comédies, séduisants à l'époque tâchait de s'intéresser aux péripéties de l'affabulation, aux petites'douleurs fictives de personnages inventés; puis, avec un geste de lassitude et de dégoût, il rejetait bientôt les paperasses à leur enveloppe jaune ou grise; en disant 7 ̃ A quoi bon?

Toute .analyse du cœur humain lui paraissait profondément vaine; le seul sujet qui l'eût tenté peut-être eût été de raconter son histoire, comme Juaua Mercati. Ah! non, par exemple Cependant,' là-bas, dans sa cité bretonne, Roland, avec les jours, se surprenait à de bizarres rêveries. Certes, devant sa jeune femme amoureuse, il se montrait toujours aussi tendre, aussi donné qu'aux premiers temps. Mais dès qu'il était seul, sa pensée, malgré lui, retournait au passé, à celle qui avait partagé ses années de jeunesse anxieuse et d'âpres luttes. Il revoyait en rêve la Juana des diverses heuresVla jeune fille intrépide et volontaire qui était venue s'offrir à lui comme élève il revoyait cette éleva ardente, devenue sitôt une maîtresse obstinée, se livrant, sans arrière-pensée, au poète obscur, et, en tous cas, trop pauvre par lui-même pour l'être encore a deux.

Ah elle était désintéressée, celle-là! Il fallait bien lui rendre cette justice; car, avec sa beauté magnétique, elle eût pu trouver mieux, et sans peine, qu'un grabat dans un taudis, qu'un plat de charcuterie et qu'une carafe d'eau claire entre deux baisers et trois accords de lyre. Peut-être avait-elle,eu plus de mérite en l'aimant misérable, elle-même dénuée de tout, que Laurence opulente en l'aimant, lui, déjà plus fortuné. Â cette comparaison, il frémit, sentant le Jsol fléchir.' Est-ce que Laurence était comparable à; Juana ? -Une voix secrète, la voix, du Diable, assurément, lui pria

Le Brésil 4 0/0 est ëft reprise d'une vingtaine de centimes â 90 57.

Le Japonais 0/0 i910 se maintient â'9545. Les établissements de crédit sont soutenus. La Banque de'Paris a regagné 5 francs à 1,800; le Crédit lyonnais s'est maintenu à 1,419. L'Union parisienne est restée à 1,023 comme hier. Le Crédit mobilier' est ferme à 698.'

Le Comptoir d'èscompte se tient à 842. Le solde du dividende sera mis en payement à partir du 31 jùilletà raison de 20 francs par action, moins les impôts.

La Banque privée reste bien tenue à 430. La Banque ottomane gagné 2 francs à 699 la Banque nationale du Mexique est à 1,152. La; Banque de l'Union à Moscou, se tasse légèrement à 810; la Banque de commerce privée .de Saint Pétçrsbourg se maintient à 593.

La Banque française du Rio de la Plata reste à 802.

Les actions des chemins de fer français, toujours sous l'influence dès menaces de grève, sont un peu plus lourdes. Le Nord perd 5 francs à 1,667 et l'Orléans 8 francs a 1,357. 1 Le Suez reste très ferme à 5,460.

La Thomson Houston regagne, à 742, les 4 francs qu'elle avait,perdus hier.

Les Omnibus (jouissance), gagnent 4 francs à 339, tandis que les actions nouvelles perdent 2 francs à 650.

Le Métropolitain est calme à 569; la circulaire du conseil d'administration a produit bonne impression 'le Nord-Sud reste à 309. On remarque utoe baisse d'une dizaine de francs sur la Compagnie générale des eaux à 1,850. Il est bon; de rappeler que, d'après le dernier rapport du conseil d'administration, la suppression du service de Paris serait sans influence sur le'chiffre du dividende. Les. Tramways de 'Mexico sont à 632. Le, dividende" de 6 0/0 distribué pour 1909 n'a absorbé que 577,464 piastres sur un bénéfice disponible de 1,293,808 piastres. '̃' Les Chemins de fer nationaux du Mexique se tiennent à 142. ̃

Les actions de préférence du Brazil Railway sont soutenues à 508.

Le Rio Tinto a gagné 1.0,'fr. à 1',658, après s'être' avancé jusqu'à 1,644.

La Sosnoivice est ferme à 1,485, Les Naphtes de Balcou montent.de 12 fr. à 760. Les Tabacs de Portugal sont délaissés. Malgre une légère amélioration, les, bénéfices de l'exercice 1908-1909 sont ihférieurs au montant nécessaire pour le payement du dividende de 6 0/0. Le complément sera prélevé sur la réserve. Marche en banque. ̃ Le marché sud-africain s'est légèrement raffermi. Lés liquidations se sont sensiblement .ralenties. La Rand' Mines a regagné 1 fr. 50, à 222 50,1a Goldfields 1 fr. à 152 50;

La Crown Mines est soutenue à 220 et YEast.Rand'Teste à 132 50- '̃̃

Les valeurs, territoriales sont. mieux tenues..La Chartered: reprend à 39 50, la Mossamédès reste- à 17 5 la Zavibèz'e regagne lfr.25à 22, La Lénà fléchit à 90 50. ̃

La Spassky a donné lieu à des transactions très animées.; et: est revenue en clôture à 95.' ,'̃ ̃ V '•.

L'Oriental Carpet a reperdu son avance d'hier' à '861, sous l'influence de quelques réalisations. ̃ -̃̃̃̃̃

La Thomson-Houston hellénique est ferme

à 101. •̃ ̃̃̃̃

La Balia est lourde â 411. Comme on le prévoyait, le dividende n'a été fixé cette année qu'à 12 fr. 50,. au lieu de 20 fr. l'an der-

nier. '̃̃̃'̃ '̃̃

[Tu Azote a' fléchi légèrement à 321.. Les valeurs de caoutchouc, ont. été mieux tenues. La 'Société financière est restée à 396 comme' hier, -la' Mala'cca s'est maintenue à

293. ;=. v •,̃

Les valeurs de pétrole sont câlines. La Spies finit à 29 25, la. Maikep. h.' 17 50. ̃• ̃̃ ':•̃Armand Y vel.

Nêw-York, jeudi (dernière heiire). -r- Les affaires, au:S:tock,'E!cchangc, aujourd'hui., ont été un -peu plus actives. Elles ont porté sur 532,000 titres, dont 112,000. Reading, 111,000 Steel, ..81,000. Union, '67,000 .Amalga,mated, 29,000 Smeltér, .15,000 Southern Pacific, et

12;0Q0Leàd. ̃

L'ouverture fut calme. Le» groupe cuprifère toutefois était ferme. son avance fut motivée par l'avance du métal rouge à Londres :et parla croyànce.'qûe les; exploitations cuprifères r'édûir'aiènjt sous peu leur production..

Les baissiers firent ensuite 'léur apparition ils attaquèrent les Tleading, les Union et les Steel. La réduction dans le dividende de la National Lead Gommon de 1/2 0/0 fut une circonstance qui n'échappa pas aux assaillants le Lead'fut attaqué et attaqué si bien, qu'il baissa de 10;points: Comme le Smelterest intéressé dans le Lead, le Smelter paya son tribut égalelnerit et fléchit de 5 points 1/2.

Le marché idevint morose, et, en clôture,, fut très jrrégulier. ̃'̃ ̃'

Le marché a été' irrégulier. Après l'introduction d'une série, de; facteurs: plutôt étrangers à la Bourse, le marché a fini assez lourd, avec une baisse d'un point en, moyenne. Le* marché des obligations a témoigné de mauvaises dispositions les 'transactions dans ce compartiment ont porté sur 1,065,000

dollars. ̃ ..•

Le marché monétaire a été ferme le taux

Pourquoi pas ?

En.renversant, en intervertissant, les rôles qu eût fait Laurence pauvre? .? Comment eût agi Juana. riche? Est-ce que tout cela n'était pas une affaire de situation sociale, surtout de destinée'? Sur cette pente, il roula. Il revint chez le libraire, acheta un nouvel exemplaire de la Raison du parjure. En cachette encore, il le relisait, lentement cette fois; cherchait entre lés lignes, sous les mots, les palpitations du cœur qui les avaient accompagnés en sourdine. Il garda le volume, .le cacha dans une armoire quand il était seul, il y revenait. Un soir, il le ferma.en prononçant: Pauvre fille

Puis il ajoutait, la tête basse, les yeux fixés à terre C'est évident. Elle n'a rien oublié. Elle m'aime encore. Et moi ?

Il n'osa pas répondre, mais, de ce jour, quelque chose fut changé. Il n'avait pas tort,, quand il écrivait Portal « Le passé n'est jamais passé. Les ans se répercutent dans les ans. » II en faisait la preuve. ̃ ̃ ̃ En même temps, .un phénomène semblable à celui qui paralysait' Guillaume se produisit chez lui. Il chercha également un dérivatif aux premiers troubles de son âme dans un travail qu'ilvoulait absorbant. Il constata, lui aussi, le désarroi de sa pensée et l'inanité de ses conceptions. Et pourtant Laurence, ellemême, le pressait dé se remettre à l'œuvre, de ne pas perdre ses jours en lâches oisivetés.. ̃

Mais, toujours comme son ami, la plume en main,:pehché sur la feuille blanche, il- appelait son génie qui ne répondait plus. Alors, il se demanda si la paix du foyer, les douceurs conjugales n'étaient pas, comme le prétendaient certains auteurs, autant; d'éteignoirs à sa nature d'artiste? s'il n'était, pas, comme ces grands oiseaux de mer qui volent plus haut par la tempête et que le calme plat retient inertes et assoupis.dans un creux dérocher? ̃' .'̃'̃

dominant pour le jour a varié entre 2 3/8QfO>

et 2 3/4 0/0 le -dernier emprunt a été. cap* clu au taux de 2 1/2.0/0. ,)-

tNFORMATlOMS FINANCIÈRES COKIPAGNIE INTERNATIONALE DES WAGONS-LITS-. ELtàtî comparatif des recettes des voitures

1909 1910 Dul"janvierau30juin..Fr. 12.470.827 14. 195.66» Du l«r au 10 juillet. 709.471 839.17» Total..Fr. 13.180.298 15.034.8^8

Différence en favenrde 1910 1,854,540 fraocsj

AVIS DIVERS Enlevez naturellement les points noirs1 da" votre nez avec l'ANTI-BOLBOS de la Par- fumerie ea;o#<)'Me,35,r.du4-Septembre, quires-^ serf erépidermeetluirèndblanclieiiret netteté. NETTOYAGE Idéal DES Appartements VACUUia CLEANER

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AONSTIPATION. Le soir, avant dîner* \j un ou deux GRAINS DE VALS.

Nouvelles Diverses

:.o,_ .);'

CHEZ LES CHEMINOTS ̃'

̃̃̃!

Deux nouveaux groupes de cheminots jb© sont réunis hier soir le groupe de "GreneMa t et celui des employés des bureaux de viite-u-, Le groupe de Grenelle, après, avoictentëridli différents militants du syndicat national et de la C. G. T., a voté un ordre du joui\daiis >}-. lequel il' se déclare « prêt à cesser le travail ï,a ̃ jour ou le comité de grève en donnera l'ordre ». Mais quand celui-ci jugera-t-il à propos dele donner? <. L'autre, le groupe des employés des ba-.) reauxde ville, a adopté le môme ordre, du jour que les cheminots de Paris-Saint-Lazarê- Batignolles avant-hier. Nous avons déjà' ,( commenté le texte de cet ordre du jour. Peut-' être, cependant, conviendrait-il de signaler' que les employés des bureaux de ville sont, pijirmi les cheminots des chemins ;de; fer»". "'̃' ceux qu| tiennent le.moins fréquemment! des1 meetings. ̃ LE DISPARU DU VÉSINET > M. Vermërsch est-il mort ou est-il vivant! Voilà qu'après M. BazèiL, le marchand d^* vins de GÎiatou qui l'a vu passer devant ̃.•; chez lui il y a quelque temps, M. Delesclûz.è, ancien agent de change à Gand, afflrmé.qu'il- .'• l'a rencontré vendredi dernier à Bruxelles. .«: Le Parquet est de plus en plus persuadé,- que le rentier du Vésinot n'a pas été assâ's-i siné, mais profite de l'été pour une dè.oës promenades qui lui sontfamilières et'doiit, après tout, il n'a de compte à rendre, à per^sonne.̃

LE SABOTAGE A LA DYNAMITE. l. M. G-irard, chef du Laboratoire municipal, s'est rendu hier à la briqueterie Leblanc, à Villejuif, s'est produite l'explosion dciîitt nous avons parlé hier. ',«•v\ Après examen des débris, il a conclu -qtaa l'explosion avait- été produite par une :«$?̃• touche do dynamite, allumée au moyen dliitt/- cordon Bickford et d'une amorce; 5 Le service d'ordre a été renforcé:; l'usine est gardée militairement. •:̃̃; On a procédé à une arrestation, maisce'n'eVt pas pour l'affaire de l'explosion.- L'individu arrêté, un nommé Cyrille Pérard, demeurant. 32, rue de la Pompe, est soiipçoiiné' d'être -Un de ceux qui .ont 'torturé les, quatre ^ouyriir-s' du ̃ Krenilhi-Bicêf re. Ge serait lui /;qui. leur- aurait xoupé.les-clic.v.eux et les.maiïsiaches.' Pérard avait été condamné le 9 mai dernier à deux jours de prison pour entraves à ïa liberté du travail. On a également arrêté hier soir, un nom nié Mquiay qui, sur la route de Fontaiiiebfe4.u» coupait les sbus-ventrières dés chevaux, attô-; lés aux tombereaux chargés de briqués' et faisait ainsi basculer ces tombereaux; ̃

l'affaire DE LA rue ûaumabtin Trois coups de revolver rdtentissatont hier,, à trois heures, de l'après-midi, rue ;Gau- inartin, à l'angle de la rue de Provence. Ûa homme, vêtu d'une blouse blanche et <juj, depuis quelque temps, semblait guetter, venait défaire feu sur une femme qui arrivait avec un monsieur. La foule s'amassa. L'homme fut arrêté/et entraîné vers le commissariat de police. PëiK.dant ce temps, profitant de. ce qu'on ne .stoccupait pas d'elle,, la femme, aidée par. Ië monsieur qui l'accompagnait, avait sauté dans un taxi-auto qui était parti à toute

vitesse.

L'homme au revolver a déclaré à M. Tanguy, commissaire de police, qu'il se* nour-mait Schwartz Mectda, était âgé de trente- et un ans; de nationalité russe, tailleur d'iiaV. bits, demeurant, 85, rue Duhesme. Il y a un.. an, sa femme l'a quitté pour suivre un amant avec lequel elle était allée habiter à Bèlleville. Ayant appris dernièrement qu'elle. veinait fréquemment pour àffaires rue Gaumâr- tin,- il était venu l'attendre pour se vphgër. On ignore,si elleest blessée. M.Tànguyla

Et, déjà, naissaient en lui l'ennui'de la> J." province, la satiété des voluptés permi- ses, et le regret inavoué des nuits tinta-: marresques dans Paris tumultueux. '.̃ Or, tous ces sentiments presque déjà pervers, il les cachait en lui, au tréfonds^ de son être, ne pouvait les confier à.pèf- V sonne et, de la sorte, resté impulsif,Hl ̃̃• n'avait pas. de conseils à attendre, de voix directrice à écouter.i<r Comme toujours, il songeait <ià, PrortaL >• Mais celuiTci n'avait pas répondu :Ji"/sgn.i lettre, pourquoi? Et ce fut un nouveau souci. Peut-être, blessé par le livre, de' Juana, l'accusait-il, lui, Roland, > d'en' être en partie responsable. Gà. et. là, ̃•/ ~` l'auteur de la Raison du parjure mbjr tait dans la bouche de Desrousseaux "dès récriminations, des appréciations i peu1 flatteuses pour Sortet. Guillaume avaitril .1*" su et voulu distinguer le vrai, du faux," faire la. part de la calomnie ? Son ,di- ï lence semblait indiquer la rancune, etilei poète pleura cet ami exemplaire ..qù-'il croyait perdu par la faute de Juaiiâ. Toujours elle. Elle devenait obsédante/,« Etaitr il donc vrai que,1, la première' ̃ maîtresse, pas plus que le .premier V amant, ne se peut oublier dans la suitb des jours,. qu'il n'existe pas de prescrijK tion pour les premiers serments ?;»; Il épiloguait longuement sur ce texte b^tliai, en ressassait les formules arbitraires. Mais qu'il en reconnût la vérité O,u qu'il s'efforçât d'en nier l'évidence, il ::̃ n'en restait pas moins possédé par lo lancinant souvenir. Déjà, vis-à-vis de- Laurence, il ne se montrait plus, comme la veille, toujours satisfait, touj-o.ursiat-i tentif et toujours empressé.. Bien: sou- vent il était obligé d'avoir recoursÀ sa- ,V volonté pour,dissimuler i'immease tristesse qui l'envahissait peu à.p,eu. Bien .< souvent, distrait des persoanes et.dfe. « l'heure, il se laissait aller, enpréseHôei > '< des siens;, à de mornes rêveries. 'Sa. jeune femme le remarquait; mais éHet i: était bien loin de^conclure dans. le sens delà vérité. ̃• '•̃ '.̃ ̃•̃; "-̃ (A'suivre.) Maurice Mon.teg.ut: r

ÎÇ'ei I .iJH.ûJ>.oilV»l ï i '-i-b, >JÙ iiVi.iJ-&â.jii/<


fait r&oheicïier afin, de pouvoir Compléter son

enquête. '<

V0LEOES DE FOURRURES Deux Russes, connus pour leurs opinions révolutionnaires, Bernard Goldblad et, Spira Solel, se promenaient, hier, rue Montmartre. Il ne fait pas froid.' Cependant Bernard Goldblad et Spira Solel portaient des fourrures. Ce qui ne manqua. point d'attirer l'attention de l'inspecteur principal Colmar qui flânait par la. •' •- ̃• ̃'̃

II arrêta les deux jeunes gens qui refusèrent de 'dire' qui' leur avait donné' ces fourrures. Or, justement, un-fourreur de la rue du Temple, M. Pessis, avait été, la nuit précédente, victime d'un4 vbl. Et Spira Solel était employé chez lui»

Le brigadier Mornet, s'étant mis en campagne, arrêta deux complices de Solel, deux autreâ révolutionnaires Abraham PrusinowsM et Maurice Gourman.

Spira Solel is 'était, mercredi soir, laissé enfermer dans, ..le magasin, et puis, la nuit venue, avait ouvert la porte à ses trois amis. Ils avaient dérobé' pour vingt mille francs de fourrures, dont la plus grande partie a été retrouvée' clféz un receleur, Lazare Pinchews&i; rue de THôtel-de-Ville.

'-̃ ENCORE LA DYNAMITE

Plusieurs gamins qui, jouaient, hier soir, à six hertceeyrae du Général-Brunet; trouvèrent un patjMfet^qtf'ils prirent pour 'des fusées de' feu d'artifice.

L'un d'eux, Louis Beaudoin, âgé de onze ans, eut l'idée de foutrer le bout de son couteau dansaBè^ie ces fusées. Une formidable détonaslmoQ séîflt entendre. Les cartouches de, dynamitèi! car. c'en était, éclatèrent. Louis' Beandoin et trois de ses petits; camarades, duiJBiême âge que lui, ont été grièvement blessés et transportés à l'hôpital aint-Louis..

LA FIN D'UNE GALANTE AVENTURE

Le 19 mai dernier, M. X. arrivait de Marseille à Paris. Au cours du voyage, il fit connaissance d'une jeune Américaine, miss Erwort, qui, après un flirt assez court, accepta de l'accompagner au Grand Hôtel et de s'y laisser inscrire comme étant sa

femme.

Mais, au bout de quelques jours, l'Américaine disparut. M; X. s'en serait facilement consolé, si on ne lui eut présenté un petit stock de factures que « Madame» « avait, avant de partir, fait solder par le caissier de l'hôtel.

M. X. a payé, mais' il a déposé une plainte en escroquerie contre la fugitive. Retrouvée à' Saint-Malo, miss Erwort a été mise à: la- disposition de M. Hastron, juge d'instruction.

Sans doute par choix symbolique, elle a pris pour défenseur Me Lamour.

tlÉPARTEMBNTS

LES GRÈVES DE LA LOIRE

Saint-Etienne. Le directeur des Aciéries de Saint-Etienne vient de consentir à réintégrer l'ouvrier dont le renvoi était la cause de la grève. Les grévistes,' en conséquence, ont décidé" de rendre lundi le travail. Le comité des Houillères de la Loire a fait apçoser-eette nuit une affich'e dans laquelle il enumère tous -les avantages que la nouvelle convention accorderait'aux ouvriers. Les primes seraient augmentées de 0;10 pour tesi ouv.riers de l'intérieur et de 0,05 pour les ouvriers de l'extérieur, pendant les deux premières années; -de 0t15 et de 0,10 à partir.deila troisième -année une, partie des primes .serait incorporée aux salaires. Une. augmentation de -5 centimes et de 10 centimes serait d'autre part allouée aux femmes et aux enfants dans les mêmes conditions.. Les,. mécaniciens et .chauffeurs xecevraierif'd'e's avantages ëpéciàùx. •' '.̃ L'affiche ( anftoiiée aussi qu'aucune réduction du prix des journées non plus qu'aucun accroissement des tâches ne viendront diminuer l'.éffet de ces décisions.

Il est donc permis d'espérer quelles ouvriersj avertis de ce qui sera fait' pour eux, renonceront à suspendre le travail commeilsi en avaient manifesté l'intention.

v-'Mi! .ACGIDENT;DE ROUTE Roueti: Une jeune fille de vingt ans, Mlle Blanche Pigache, a été écrasée près -du vélodrome de Rouen par une automobile dans laquelle se trouvaient deux avocats de la ville qui venaient d'assister à l'inhumation du maire de Jumiéges, tué, comme on le sait, le 14 juillet par un conseiller municipal. Transportée à l'Hôtel-Dieu, la malheureuse n'a pasjtardéà succomber. ̃

tES- HOSPICES DE LORIENT

Lorient. -La vérification des écritures du receveur des'hospices. de Lorient ayant révélé des irrégularités, celui-ci vient d'être avisé de sa révocation.

La commission administrative est dissoute par déiret. ̃ .-̃

,t. t' ¡', "~do j

UN HÉROS

Les Sables-d'Olonne. On annonce la mort, aux Sables-d'Olonne, d'un ancien patron de bateau de sauvetage, M. Crouzillat. Ce héros modeste avait participé à plus de 60 sauvetages et avait arraché plus de 200 personnes à la mortj ̃

M. Crouzillat, chevalier de la Légion d'honneur et titulaire de plus de vingt décorations, *était 'lauréat du prix Montyon. Çà et là

Uli facièur des postes de Pontivy, le nommé D. qui s'appropriait le montant des chargements qui lui étaient confiés, vient d'être arrêté.

Une riécrôpolie romaine vient d'être découverte en Vendée, près de Fontenay-leComte,,par0M. jfe docteur Baudoin. On y fit des tra«YâiUes;archéologiques intéressantes. iff' son. ̃̃̃̃ Argus.

iJ tti-vvs>s^–

COURRIER JM THÉÂTRES

Ce sbrr ir.

A l'Opéra,. à; 8 heures, Faust (Mlles Brozia, Courbières^; Gourlancourt MM. Franz, A. GresseyTeissié, Ezanno).

Divertissement Mlle Aida Boni, Mlle Marthe Urban.

A la Gomédie-rFrançalse, à 8 h. 1/2, Un cas de conscience (Mlle Renée du Minil, MM. Paul Mounét, Siblot, Alexandre, Joliet, Falconnier, etc.); les Erinnyes (Mmes Lara, S.-Weber, Silvain, Gabrielle Robihhe, MM. MounetSully, Paul Mounet, Louis Delaunay, Henry MayerjAleiandre,^ Georges Le Roy). Air Vaudeville, à 9 h. 1/4, le Secret de Polichinelle {Mmes Marie-Laure, Andrée Sylvane, :MM. Arvel, Lucien Prad, la petite Gentès, etc.).

A la Renaissance (saison belge), à 9 heures, leMariage de Mlle Beulemans.

Au Gymnase; à 9 heures précises, Miquette et sa mère (Mmes Léone Devimeur. Fériel, Claudia, MM. 'Félix Galipaux, Armand Numès, Dietfdonné, Ch. Dechamps).

A l'Athénéa, à 8 h. 1/2, Un enlèvement; à 9 heures, le Danseur inconnu, comédie en 3 actes1 de Tristan Bernard (Mlles Suz: Goldstein; Aël, Annie Perrey, de Sivry, Loury, Bussy,,MM. Henry Krçrass, Bertic, Garat,,

Gallet,,e1».).' ̃

P'– Au théâtre Apoiio, à- 9j- heures,, la Veuve joyeuse (Mmes Suzy Delsart, Deliane, Landon, MM. Sotidieux, Maury, Vitry, Barklett). Au théâtre :Fèwina,â9 heures, dernière représentation de Bigre t revue dsjttu (Mlle

Spîneiïy, MU." Silvestre.^asti, ."etc.'). -Pla fond mobile, Téléph, 52S-6& .Métro Aima. Hier' '^̃'•̃w™~v" ̃: ̃̃̃ ̃

Les-obsèques de Mme Delphine Ugalde ont été célébrées, hier matin, en l'église de la Trinité. Malgré la saison et les villégiatures estivales qui avaient éloigné de Paris tant d'admirateurs do la grande cantatrice qui auraient été heureux de saluer sa dépouille et d'apporter le témoignage, de leur 'sympathie à .Mme Marguerite Ugalde, de nombreux amis se pressaient autour du cercueil. nombreuses couronnes aussi avaient été envoyées, attestant les regrets de tous. L'inhumation a eu lieu au cimetière Montmartre. En rentrant chez elles, brisées de douleur, Mme Marguerite Ugalde et Mlle Jeanne Ugalde ont trouvé, s'ajoutant aux lettres et aux messages reçus depuis deux jours, des télégrammes si chaleureux, tellement pleins de regrets, d'affection pour elles, d'admiration pour la grande artiste disparue, que leur chagrin s'en est trouvé, un instant, adouci. ̃

•••̃-̃" ̃-

Dans l'après-midi, une..autre cérémonie réunissait, au cimetière Montparnasse, les amis du pauvre Léon Jancey, si prématurément enlevé à l'estime et à l'affection de tous ceux qui le connaissaient. Il y oyait foule autour de la tombel M. Antoine Banès, au nota.de l'œuvre des Trente Ans de théâtre, a

fait, avec une émotion partagée par tous les

fai~, ayec ,un~ émç¡tion ~ar.tagée ,J?ar,t9,us)~s

assistants, l'éloge du défunt et il lui a dit éloquemment un dernier adieu.'

Au jour le jour

M. Camille Saint-Saëns est heureusement revenu sur, la -décision qu'il avait prise de ne plus écrire pour le théâtre, et nous aurons l'année prochaine à l'Opéra un nouvel ouvrage de l'illustre compositeur. Il s'agit d'une l)éjanire mais il n'y a rien de commun dans la mise en œuvre de cette nouvelle pièce avec la tragédie de Louis Gallet pour laquelle M. Camille Saint-Saëns avait composé de la musique de scène.

Le livret en a été écrit par le maître luimême et l'ouvrage entier est nouveau, comme en témoigne cet extrait de la lettre qu'il vient d'écrire au sujet de Déjanïre à MM. Messager et Broussan

Je me réjouis beaucoup de voir paraître ma. nouvelle œuvre, sur votre scène grandiose que je préfère à toutes celles de l'univers.

Ayez bien soin d'annoncer qu'il ne s'agit pas, comme on l'a dit, d'une œuvre remaniée, mais d'une œuvre entièrement nouvelle, dans laquelle fie retrouvent seulement quelques fragments de l'œuvre ancienne.

Agréez, etc. •'

Agréez, etc~ Camille SAINT-SAENS,

Mv Mounet-Sullv jouera Hernani demain soir,. à la Comédie-Française avec Mme Louise Silvain, MM. Paul MôUnetfLeither et Dessonnes, dans les principaux rôles^ `

**#'

C'est dans son numéro de la. semaine prochaine que l'Illustration publiera'1 Un cas de conscience, dont le succès s'affirme, très .grand, à la Comédie-Française, soit que là pièce fasse affiche avec Les~~rinnÿes; soit qu'on la donne avec des pièces saies. La re.cette, avant-hier soir, atteignait ojÔOO francs. Un cas de conscience sera représenté, ce soir, avec Ze* Erinnyes, l'œuvre puissante et noble de. Lec'onte de, Lisle dimanche, en maitihée, avec éringoire et' II nehfaut jurer de Tien.. t.

̃r\rh-\ ̃# ̃ v:> ̃ ̃'̃"̃̃̃

M. Gr^pr'èes Berr ne joùerk plus que jusr

qu-'au 26, dans ta Fleur merveilleuse, le rôle

de Gobelousse, qu'il a créé avec un art si sûr et. si; intense en comiqtie et pn pittoresque. La pièce exquise de M. Miguel Zàniacoïs Bé'*trouverét'ïonttrîntéîrompue jusqu'au retour de 1'éminent sociétaire. Nous croyons devoir en prévenir ceux de nos lecteurs qui voudraient passer une soirée charmante avant les vacances, à entendre la Fleur merveileuse.

i: i iV'r n|. 'm,

M. Galipaux a signé hier ayecjM. Maurice Bernhârdt pour la création," ên: janvier prochain, au théâtre Sarah-Bernhardt, du rôle de Panurge, dans- Panurgé, une pièce en cinq actes, en vers, des frères 'Adenis. Le rôle convient à merveille, nous dit-on, au talent de M. Galipaux, qui y sera étourdissant de verve et de pittoresque.

C'est, comme nous l'avons' annoncé la Fugitive, une comédie en quatre actes, de M. André Picard, qui succédera' 'sur l'affiche du Gymnase à la la Vierge folle, quand. l'œuvre de M. H. Bataille aura' -terminé sa triomphale carrière. Pour cette pièce nouvelle, M. Franck, avant de partir.? è'n. villégiature, a signé, en dehors de 'l'engagement de Mlle Yvonne de Bray, que hdUs avons déjà mentionné, celui de Mme J. Cheirel, qui' créera, avec son talent si vivant,'son charme pittoresque et sa sûre autorité, un des deux principaux rôles féminins.

t

On fêtera ce soir, à la Porte-Saint-Martin, la deux centième représentation de Chantecler.

L'œuvre admirable d'Edmond Rostand continue à faire salle comble et à soulever, chaque soir, l'enthousiasme des spectateurs, qui applaudissent chaleureusement MM. Jouhé, Mosnieiv Walter, Chabert,, Fabre, d'Auchy, Mmes Deraisy, Bouchetal, Frédérique, Blémont, etc.

M.Emile Massard avait déposé naguère au Conseil municipal une proposition tendant à créer, .dans un ou plusieurs hôpitaux de Paris, une salle spéciale pour les. artistes, comédiens et chanteurs. M. Mesureur avait déclaré que, à son grand regret, il était forcé de s'opposer à la prise en considération de la proposition de M. Emile Massard, la loi ne permettant pas de faire de distinction entre les malades.. M. Emile Massard, se fondant sur le fait que les services ̃; rendus par les théâtres à 1 Assistance publique méritent bien une faveur toute particulière pour les artistes qui sont malheureux, a décidé .de déposer une autre proposition tendant a ce. que dans deux des grandes maisons de retraite de Paris une salle spéciale soit affectée aux comédiens dans l'infortune.

S'il y a des « premières » sensationnelles, il y a aussi des dernières que l'on doit signaler. Et celle de Bigre! la' triomphale revue de Rip, au théâtre Fémina, est de celles-ci. Bigre vient de terminer sa car- rière brillante, en plein succès, a la soixantedeuxième représentation, par suite du départ delaspirituelleMUe Spinelly, appelée par d'autres engagements.. M. Riche.mqn.d, directeur de cette saison parisienne, a.étè:si satisfait de l'épreuve qu il fit de représentations régulières au théâtre Femina qu'il- a loué à nouveau la salle pour le mois d'avril prochain, et Rip, naturellement, signera encore. la revue. Il ne faut pas se montrer grand devin pour lui prédire le même grand succès que celui de l'inoubliable Bigre ï

La saison .parisienne du théâtre Femina sera désormais, classique et retiendra tous les ans avec le printemps 1 w ` Hier, les spectateurs de la soixantedeuxième représentation ont fait une ovation aux artistes dont le brio andiablé ne s'étaitpas démenti depuis le premier jour. A l'annéo prochaine

Après une. saison de dix mois, à Montréal, faite tout entière des succès les plus flatteurs, Mlle Claude Ritter est rentrée en France. Elle n'a pastârdé à recevoir du Canada de 'nouvelles propositions d'engagement^ si brillantes que .charmante artiste, a, accepté -de signeir pour! ia ̃ sçLison ..prochaine avec ladirection du Théâtre national français de Québec. Elle y jouera les premiers rôles du répertoire, les grands succès contemporains

qui (déjà lui pnï valu ùhe'placè à part dârif "1 estime dés connaisseurs .et des bravos en- thousiastes du public. Basse:,

Serge Basset.

SPECTACLES & CONCERTS

Ce soir

A Marigny-Théâtre, à 8 h. 1/2, la Bévue de Marigny, deux actes, vingt tableaux, avec Max. Dearly, Mmes Mistinguett « la Valse chaloupée « Fairy, Davrigny, A. Guerra, Myral et MM. Morton, Milo, Tréville, Paul Clerc, Charpentier.

-AlaScala, concert d'été (direction Fursy), téF. 435-86, plafond mobile Quelle averse f revue (Mines Made Siamé, Jane Delorme, Gavrochinette, Lucette de Liévin, MM. Robért Casa; Rivers,Constantin, Flandre, etc.). Chansons nouvelles par tous les artistes et continuation des représentations de la Nuit de Chipetie.

Les Folies-Bergère ouvriront leur saison en donnant, parmi des numéros de premier ordre, un Sketch ^c'est-à-dire une esquisse vaudevillesque, à la mode anglaise), qui aura pour principaux interprètes Mlle Anne Dancrey et, M. Paul Ardot.. M. Bannel a signé avec ces deux artistes.

Les revues de cet hiver. Aux Folies-Bergère, on sait qu'elle a été confiée au talent, fécond en trouvailles, de MM. P.-L. Flers et Eugène Héros; la revue ̃de l'Eldorado sera de MM. Fabrice Lémon et Georges Arnoult; celle de la. Scala, de MM. Michel Carré et André Barde.

« Ce sera une des grandes attractions de la saison d'été », disait-on partout dans Paris au lendemain de la première de la revue de la Cigale Ten as du vice de MM. Rip et Jacques Bousquet. L'immense vogue de cette spirituelle revue se traduit, en effet, à l'heure actuelle par près de 150,000 francs de recettes, en moins d'un mois de représentations. 1"en.as du vice! avec son artistique somptuosité, ses scènes et ses couplets si amusants et son interprétation de premier ordre, est le gros succès. du jour.

De l'avis unanime, un des plus agréables mpments de l'amusant spectacle du Tréteau Royal est certainement celui pepdait lequel Mlle Mariette Lelières interprète Un petit béguin. La jolie comédienne apporte un art si fin et si original dans le gros succès de fou rire de la pièce bicentenaire d'Yves Mirande que lés situations les plus osées.-grâcé à son tact et à son talent, font sourire, sans choquer. Et la charmante artiste etet chaleureusement" applaudie tous les soirs.

COURRIER MUSICAL

Mlle Lucrezia Bori, la délicieuse cantatrice qui triompha aux côtés de Caruso dans Manon Lescaut, a remporté un succès considérable à Ostende, en chantant l'air de la Traviata, celui de Manon et une romance. On a acclamé.cette jeune. artiste, que l'on s'accorde à considérer comme une nouvelle Patti.

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Le concert du Célèbre quatuor vocal russe a .valu des bravos' saris fin à tous 'ses admirables artistes. On a acclamé et bissé MM. Tschouprinnikoff,. dans. l'air de Saclko, M. Kedroff dans d,es Ji$ds; Mm'e1 FëTia Litvinne, là grande cantatrice, et M. Altchewéky. ̃•̃̃̃ Alfred Delilia.

«jev>s/S>v»»

Ixçi Vie; Spo^tîye 'LÈS COURSES ° 'COURSES A ENGHIEN

Proportionnellement, ..il y a-plus d'acteurs que do spectateurs; surtout: au. pesage, dans cette fin de saison prolongée peut-être à tort. Il est bon d'accorder un léger repos à ceux-ci comme. à ceux-là. Ce sont les reflexions que l'on a pu se faire à cette dernière d'été. Le vainqueur à détacher est; Fitz Géraid, qui. en digne fils de Lauzun, devrait réussir sur les obstacles. Prix de V Albigeois. (3,000 fr., 2,500 mètres). 1, Pravda, à M. F. Boulot (Larbey) 2, Kàma, au comte de Piolenc (A. Carter) 3, Damona, à M. P. Brunet (A. Benson). (encolure,, tête). ̃

Non placés Thé Fiend, Antonia, Wilf, Itucol, Cypris II, Isola Madré II, Guessurttia, Libéria II, Beraldine, Highball, Danitsa. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 218 fr. Placés Pravda, 47 fr. 50; Kama, 21 fr. 50 Damona, 17 fr. 50.

Pria? du Tarn (4,000 fr., 2,800 m.;).– 1, Héroïque, à M. G. Braquessac (Head) 2, Larregnaga, à M. Ch. Bartholomew (Ch. Bartholomew) 3, Ed. Wray, à M. J.-E. Widener (F. Taylor) (4 longueurs, 3 longueurs). Non placés -Hag to Hag, Penstemon, Lazarone, Yzosse, Versailles, Cœiir.d'Or II, Walflower II, Berkshire Lass, Rieur, David II, Lebnan.

Pari mutuel à 10 f r. Gagnant, 48 fr. 50. Placés Héroïque-, 19 ̃ fr-. ̃ 50 Larraghaga, 20 fr. 50; Ed. Wray, 15 fr.

Prix des Causses (3,000 fr., 3,500 m.). 1, Lutiviné, à M. Jean Stern (A. Carter) 2, Milon II, à M. André Faure (Hawk'ins) 3, Marévo, à M. C. Aghus- (Parfrement) (courte tête, 3 longueurs).

Non placés: Journalière,: Clitandre II, Analyse, Képi II.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 122 fr. 50. Placés Lulïvine, 29 fr.50; Milon II, 15 fr. 50. Prix du Languedoc (4,000 fr., 2,800 m.). 1, Fitz Gerald, à M. James Hennessy (Hawkins) 2,Buell, à M. G. Brossette (A. Chapman) 3, Troubled Waters, à M. Ch. Carroll (Heàthfingt'oïi) (5 long. 4 long.). y

Non placés Pastel, Guillaume, Solo III, Romarin V, L'Univers, Lully, Concordat, Trukee, Diabolo II, Le Conscrit, Adriatie, Carolus Rex.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 25 fr. 50 Placés Fitz Gerald, 14 fr. Buell, 28 fr. 50; Troubléd Waters, 98 fr.

Prix de la Lozère (5,000 fr., 3,700 mèt.). 1, Rouziers, à M. R. de Rivaud (Salmon) 2, Per Bacco, à M. James Hennessy (Parfrement) 3, Nansouck, au prince A. d'Arenberg (A. Carter) (3 longueurs, 10 longueurs). Non placés Kimmer, Rainy Hours, Génésareth, Roqûelaure, Mimuïus.

Poi'i mutuel à 10 fr. Gagnant, 167 francs. Placés Rouziers,. 38 fr. 50;, Per Bacco, 14 fr. 50; Nansouck, 13 fr. 50.

Prix du Vivarais (5,000 fr., 3,200 m.). 1, Pané, à M.. A.-P. Cunliffe (Dale) 2, Apiarist, à M. G. Braquessac (Murphy) 3, Vaudeville II, à M. A. Veil-Picard (Parfrement) (1 longueur 1/2, 5 longueurs).

Non placés Guernica II, Gebrget, Bon, Nectar II, Garde Malade II, Alpaga. Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 68 fr. 50. Placés Pané-, 21 fr; Apiarist, 20 fr. Vauville 11, 21 fr.

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Les réunions mondaines au château et les fêtes élégantes au bord de la mer ou dans les stations thermales vont commencer. Le chic sera de s'y rendre dans une « Charron », la voiture excellente et gracieuse entre toutes. Usines 7, rue/Ampère, à Puteaux.

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Le premier semestre de 1910 donne une augmentation de, 12 millions sur les exportations françaises de voitures automobiles, comparé au l.er semestre de 1909.

Les chiffres sont, pour les six mois de 1910, de 85 millions, contre 73 millions en1909.

Conséquence du succès.

La Société des pneus Goodrich a décidé de fabriquer désormais en France les pneumatiques nécessaires aux ventes des succursales européennes.

Cette décision est un triomphe personnel pour M. Augier il fut l'importateur du pneumatique Goodrich sur le continent. En un temps très court, il a .conquis à cette célèbre marque américaine une place telle que la nécessité d'une usine-succursale en France {s'est imposée.

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Le Tou r de France

La dixième étape du Tour de France a été couverte hier. Elle allait de Luchon à Bayonne. Elle a été gagnée par Lapize, qui précédait de quatre longueurs Albini. François Faber s'est classé troisième; Trousselier quatrième; Lafourcade, cinquième.

Tous les coureurs ont terminé très fatigués, en raison de la longueur de l'étape, du- terrain accidenté- et de la chaleur tropicale. ̃̃ ÂÉROSTATION

Mmè Airault, secrétaire générale de la « Stella », partie du parc de l'A. C. F., à" Saint-Cloud, seule à bord, en vue de la dernière épreuve pour l'obtention du brevet de pilote; avec la Stella, 600m3, par un vent d'ouest à rafales, traversa Paris à une altitude de 400 mètres. A Pantin, le ballon fut enveloppé dans le brouillard et refoulé' par la pluie, il resta deux heures" et, demie sans. revoir la terre, aperçu au conjointement de la Marne et du canal de l'Ourcq, il atterrit finalement à Verdilly, à 6 kilomètres au delà de Château-Thierry, 'dans un champ de luzerne coupée. Il était 5; h. 45,, Cette performance de Mme Àirault, qui^ompte déjà de.jplies ran-rdrainées à son actif, est remarquable; elle fut faite; par un temps 'difficile, et prouve l'habi-^ leté du pilote. •"̃'̃ ̃̃'̃-̃'̃' ."̃ '̃̃ AVIATION/ fy; i,Le comité de Saint-Omer qui organise les s fêtes d'aviation les 6, 7 et 8 aoùt, a prié la

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Cluny..

Programme des Théâtres

OPERA (Tél. 231.33). 8 h. 0/0. Faust Demain Relâche.

FRANÇAIS (Tél. 102.23). 8 h. 1/2. Un Cas de conscience les Erinnyes.

1 Samedi Hernani.

VAUDEVILLE (Tel/. 102.09). 9 h. 1/4. Le Secret de Polichinelle.

nÔRTE SAINT-MARTIN (Tél. 437.53). 8I1. 1/2.. I Chantecler.

RENAISSANCE (Tél. 437.03). 9 h. 0/0. -Le" Mariage de Mlle Béulemans. THEATRE LYRIQUE MUNICIPAL (GAITE) 8 8 h. 8/4. La Loi de pardon.

ri«YMNASE (Tél. 102.65), 9 h. 0/0. Miquette II et sa- mère. fcTHENEE (Tél. 2S2.23). 8 h. 1/2: A l'aborA dage à 9 heures,- le. Danseur inconnu. raiHEATRE APOLLO (Tél. -272.21). 9 "h. 0/0.– l La LaVeuve joyeuse. •̃•

BOUFFES^PARISIENS. -CORA LAPARCERIE (Tél. 145.58). 8 h. 1/2. La Dame de chez Maxim's.

THEATRE FEMINA. Plafond mobileTél. Û28.68. (Métro Alma). –'9 h. 0/0. Bigre 1 AMBIGU (Tél. 436.31). 8 h. 3/i. Le Reportage Bagnes d'enfants. ripMEDIE. ROYALE (Tél. 30t.36). 9 h. j Petite Annonce la Fiole la Folie noire Un peu.zzle de tout, revue.

nKJAZET. 8 h. 3/4. La main de ma- fille-, à- J 'J h. 1/4, le Papa duj régiment.

Spectacles, Plaisirs du jour.

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ÇJ/TI T (Tél. 435.86). Concert d'été (plafond |

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uuiiljA "mobile)p.QMcWcai)ersc.'rev.(Dulleuvo

direction Made .Siamé, R. Casa, i. Delorme, Ri-,FURSY vers,Gavrochinette).Chansonsno'uv. PTfi ATP (Jardin d"Eté). (Tél. 407X0).. T'en v/iuALjji as du vicc.! gûe revue. Jane Marnac, Claudius, Màurel, Dorville,Lucy Murger.Bordoni.' ÎKHTE A FURSY Clôture ^^i7" rjiRETEAUROYAL, 4, r. Çawnartin.{Té].2d-ïM). i' 9h;l/4. On'rèphte'; Gantbo'dïriàg~es. Cielouvert. = iLHAMBRA ClôlureannueUa 1

Ckmîpagnie'Aénûnne de faire les engagements fd'aviateurs. La liste des' engagés se compose comme suit':

Thomas,. Ernest Paul, Mollien, Jules Harot Rappelons que c'est là Compagnie Aérienne, dbnt le siège 'social est, 63, avenue des Champs-Elysées, qui'a organisé en 19101a, plupart des meetings, et exhibitions taut en France qu'à l'étranger.

Afin de permettre à tous de se procurer rapidement les accessoires d'aéroplanes, MM. Gomés et Cie, dont les bureaux sont situés 63, boulevard Haussmann, ont créé une section où l'on peut trouver dans de bonnes conditions les fournitures les plus diverses.

çoxe Jack Johnson en Europe. Un nouveau champion noir

Jrok Johnson est en Europe.. Il est à Bruxelles où il fait des exhibitions à l'exposition.

Les Américains, inconsolables de la défaite de leur champion Jim Jeffries, préparent la revanche.

Ils ont, paraît-il, trouvé' un athlète merveilleux sur lequel ils fondent de grandes espérances c'est un.étudiant de l'université de Harvard l'athlète est magnifique il serait exceptionnel si.ce qu'on, dit est vrai; il' aurait un biceps de cinquante-deux centimètres. Puissant, rapide et souple, ,cet athlète aurait accepté" la mission de venger la, race blanche. On voudrait que la rencontre eût 1t lieu jour pour jour dans un an, â Reno.

̃

Un splendide boxeur nègre est à Paris Jim Johnson. Il a vingt-trois ans sa taille est de 1 m. 80; son poids est de 95 kilos; il a 42 centimètres de tour de, bras; 118 de tour de poitrine, et 144 de tour d'épaules. Il a débuté en 1898 à.Mamphis, dans le Tennessee. Il a subi 66 batailles, n'a jamais été battu. Il serait meilleur que le célèbre nègre Sam Langford.

On veut le matcher contre Sam Mac Vea, dont il. rappelle l'admirable complexion athlétique. ̃•

Frantz-Reichel.

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Déplacements et Villégiatures. des Abonnés du ce Figaro» >t

EV FRANCE Mme Assezat de Bouteyre, au château, de Bouteyre, près Le Puy. ̃ M. le docteur Ariès, à Gaure, par;Varennes-surLoir%. JIm.e veuve Pierre Ahdrieu, à Aix-lcs-Bains. M. Bcla Kohn, à.Cabourg. M. Bouzendrofïor, au Luat-Clairet, par Dreusi Mme Camille Brault, à Pralognan.

M. Ch. Baron, a Veroins. ̃M. Roger Brà'iin, à.Guéthaiy:

M. G. liônthûas, au- château de Montoymont, par Saint-Triviei' de Courtes. M. Arthur Blad, à Ais-les-Bains.

M. Ch. Beaumarchais, à Bayonne. M. Balland, à1' Halles, par Stcnay. M. Bourlon de Sacty. au château de Vendeuvre, par .Vendeuvre-iSur-Barse.

Mme de Bollomayrc. à Montauban.'

M. Maurice Barrés, à Charmes.

M. P. Coudera do Saint-Chamant, à Saint-Chaniant.- ̃ M,. Pierre Carriiir-Belleuse, à-Wissant. •M.. Charles. Corbin,.auechàteau de la Volière, par Seniiccy-lc-Giand.

M.'lfc comte de Chantemerle, aux Pratz.par Pierrefltte-sur-Loii-e

;M. le docteur E. Doyen, .au château des Roches, à-Troùvillé. M. Ed. Desfossës, à Flsle-Adam.

Mme J. Déclara Versailles.

M.. Etienne de Elissaiçfî, à. Vichy.

M. le général marquis d'Ëspéuiiles/à Saint-Ho^

rioï'ë-Içs-Bains. •' ̃̃

Mme Flicliy,- à -Chai-trottes' •' ̃̃:?:̃

,Mme FllCll;)'; à .chm-tl'cttes:"

Mlle Farguçil Le. Rousseau, àyBpurboii-LaRcy. Mme Jean Gavoty, Brignoïes.

M. Greslé, à Saint-Jeau-a§-Luz,

jMiji(3 la. vicomtesse da Grille d'Estoublon, ,4t.'

Sàint-Gërvais-Villagë.

̃Mme René Kullmann, à Saint-Lunaire. M. F. de Kœnig, au château Montagne, par Flofc rac. M. le docteur Luling, à Sapkourt, pat Jont&ery%l sur-Nesl'e.

Mme Lods de Wegmann, à Eviaa>-tes-BàifiSk Mlle de la HauHère, à Douaraeuee.

M-. Maurice Larivière, au château de Méridori; par Chevreuse.

M. G. Laveissière, à Saint-Nectaire.

Mme de Lagorsse, au château de l'Ermitage, par! Yaîognes. r ̃ ̃ M.' le comte Lafond, au château, de Rosendal, pjfr Dieppe. M. Georges Meignen, h ta Bourboule.

Mme la comtesse de Méntesguiou, au château d& Bourron. ">

M. G. Manceaux-Duchemin, à Sèvres^

Mme Murgey, à AuversrButry.

M. Alfred Martin, à Kervilahènft,

M. Louis Nathan,. à Binard.

M. Pugibet, à Houlgate.

Mme Charles Petit, à Dinard. M. Henri Raba, à Saint-Germain-èn-Laye. Mme la baronne James de Rothschild, au château des Fontaines, par Chantilly.

Mme C. Rossel, à Montbéliard. ·

Mlle Jeanne Soubise, à Royat.

M. Jules Truffier, à Veules-les-Rose».

Mme Ternaux-Compans, à Deauville. ̃ •'

M. Vigeant, à Ouistreham.

M. Henri Vindayer, à Senlis.

Mme Camille Weber, à Saint-Pair, par Gxanville.

A L'ÉTRANGER

Mme la princesse de Poggio-Suasa-Ruspoli, à Spiez.

M. Alexis Brasseur, à. Everlange, par Usel- dange.

M. Chevrant, à Oachy.. •'̃ Mme Marie Eckhardt, au Gurten-KidBi-swr- Berne.. ̃ ̃ Mme la comtesse AlexandreEsterhazy, à.Vienïie. M. le comte Serge Fleury, à, Bosçuluûgè-Pistojese. .-̃̃••̃' Mlle C. Greiner, à Wildbad.

Mme W. Mayer-Mendelssohn, à Marieabad.. ï M. A. Oppenheim, à Uccle.

Mme la comtesse Orlowska, à Saint-Beateabergi M. Ferdinand Pictet, à Spiez.

Mme Jules Petersen, à Baden-Baden..

Mme Edgar de Sinçay. à Bad-Nauheim.

Mme Victor 'jFamburini, à Baden. ̃̃"̃ Mme Etienne Watél, à Folkestone. <̃̃;̃ Mme A. Wurtz, à Villars-sur-Ollon. Mme la baronne de ZdékaueiMjeu8aHj,ï--Sp#. ARRIVÉES A PARIS

Mme Paul Caimann-Lévy, M. Gaston Descfcâmps, Mme Jules Hugûet, M. le comte Kostia de Louvencourt, Mme la baronne de Lancken Wakenitz, M. le comte <l"plivaès et de Penha-L^nga, S. Exe. M. Constantin J.Stoïcesco, Mme Etiejma

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̃S ..portugais 3%•• Ou 70 .06 60 ;6G 82 65 80 6b <5 1? G'» fi" Transatlantique ordin.. 223 224. ii 4 » Roumain 4% 1898 93 2o lJJ-15 » ûauphiné 42S 423 50 7 50 Grands moulins de Corbeli: .157.. Ï58 H '£"'̃̃' '̃"«rW-r.iï'' fin ni ^n Oi h 'm ff (U M 12 prier.. 225.. 226 227. » » Russie 5% 1822 llb o0 15 P.-I,-M..F,usiQn anc.'?.^ 427 50 427 50 80 » Schneider et 0'= (Creùsot): 1SU6 i'87â if'

.:4 Busse Consolide 4% 94 50 94 oO 0* 60 94 bC 94 70 «essggerjes Maritimes t<52 104 1W •• 165 165 2? •» Sao-Pau!o5%1905 505 50 M 50 15 g. fllsiûnno-uv.3^ 431 430 » » S«ô Métallurgie de Montbard 194.. m

î" qIÎb?!" ••;̃.•••••••-• :ll%l ll£ 411 illl 20» Métropolitain 56S -567 570 -5S9 .̃̃•̃. 2j> « o%1907. 500o0 5u2.. oD Mêditcrranéo5'î1;i'r.02.if Vi 042 50 6*3 60 » Gaz Central 1530 1533 l'A' r- §0i8?4v" ̃ R6 Rfi 3^ «ord/sud. 310.. 3Ô9 310 ̃•• 3u9 3rt> 25.12 5% 190S(BoIIS). 504. 50d U j 3^ 42775 12775 30 » Magasins Généraux de Paris.. 617 «0 ù. •3 50- f^l894 86 86 .80 2^ omnibus act.de jouiss. 33S 310 335.. 338.. 339.. 3 50 Suisse 3%% 1899- 1902 <J5 40 9520 15 » Paris-Lyon 3% 1855 432.. 43150 50 » Motta-el-Hadid. 1551 1551 .*̃» -t*îSSi ini-n 4^if.îin ww <ni sn 8 Omnium Lyonnais 159. 160.. 159 lôy 25 Tucuman (province) 1909. 491.. 491., 12 50 0. f.-L.-Tû, ;%y, ̃ 396. 22 50 Petit Journal 435 435..

,5_» féi9^ oUn qofin 99~n 00 n 00 -0 ̃̃•̃ 3 50 Uruguay 3 H, 1891 7650 15 » Sud de la France 412.. 411.. 30 » Petit Parisien part béhénô; 526' :.• fÏ527

4 50 1909..™ JJ oO 9960 JJ .0 JJ t& JJ ,0 > pari6ienn6 industrie 281.. 280.. 283 .282 50 ̃ 15 Andalous 3:^1™ série. 328. 326.. 12 50 Société du Gaz de Paris 296 209

1 50 15 Parlslenneln!l.ustrie. 281 280.. 2o~ Il:? "AndaioUIl3~¡Ó 1,'csél'ie. 328. 326" ,1250 Société du Gaz de Paris. 296.. 2{19..

h 97 on R7 Rfi Rn Rfi -A Rfi R7 10 "TramwaysSud 138. 188.. 1S5 186.. 185.. ̃ Emprunts de VHIeS lD ?'% 2mo série. 329.. 329. 1-2GS2 Suez action de jouissance KOO 4701

-|» Serbe 4%; “̃>̃ 87 20 87 86 80 86 ,0 86 8, E6t Parisien ol.d 53 53.. 53.. -.53.̃ ^V1 ""ta UC7 r'"co- 15 Asturieslr= hypothèque: 364. 367 I 7145 parada fondateurs. :•: 2J.S0 ss

^"T^itH^ffl^ ̃•̃̃̃̃̃ '<ft ?n £ fn 01 Ô-; ̃ 'ffi no 'q-Aô' 4 »̃'̃ prior. 66 25 6: 66 50 .66.. 50 20 » Ville de Paris 18654% 550 5'iS 'P> 33 Damas-Hamah. 2gG- 2S7.. 12GS2 Société Civile., 3ftl5 3^7 vv

à nûn^anF^niiHriïoViôoA- £? J?10 /~Q 9a 05 02 to °' 30 » C" G>« Franc»" de.ïïamways. 530.50 5S2.. 5,S0 •̃ 12 18713% 405.. 402 25 » Goyaz (Brésil) 5 4«0.. 4C0 .~l 25 36 1:~5?« 7S7 .735.50 ?Q .Ottoman.^ûsolide^isgo. |6o w 46», ^<3 l0 yoitnreB à Paris. UZ 245.. 215 .844 241 18754% 515 75 54J » i*raiarde3%(Sud-Autr.)auc. ?T5 50 275 25 45 » Télégraphes du Word 105 SOQ ,i S' STq^310111^0^- 449 ̃̃ ifi- "• « «Association Minière, 2SS 290.. 283 230. $ ï ̃ Îlœ2!4«" 3-57 '?. ^s" 15 » Madrid-SaragosseS* IMivp.' 373 ? 370 50 ̃ y ̃ y S^ 1S: llhô !tï:. «»J5rr* îg:: 4?r:: g:: nS:: 437;: g- ;= :.HSf«8. il-: 1:. « ^os^uen^ ^50 •;• obligations indusMHtem?

~15 233 290 ?88 9 .1 10»1-18922~ 5~5' 1 ?~ 1" "[ non\ 3 ~-o :;)1 1.11-

20% .12 50 Ateliers du Nord (Jeumont). 437 437.. 435.. 435.. 437.. 10 :1.8\J4.!J6 2~i, 3"1.. 3:39, 15.. 3% 2eJ¡\'I)'1 3it 1..1-«ations,

•• 501 1- '••̃̃ » » Çoivreset Pyrites 156 162.. 13,9.. ICO. 159. 10 ̃ u. 1899,Mëtro 4Ï-1- w 412.. Nord de.l'Espagne\'î?<;i«hvD. 373.. 373 50 » PànamV RrtnVV T oK iiiî HM

.~11.~ ,3. l~56, 162 1Q.. 15~ 10 1899.l\iétro, 411., H2.. i:? "Nordde,l'Espagne3%'leh~'p. :J73 ..I:ln 50

ï M ^^ons de cfte/n/ns de ter aS^S»^ 1:: I:: l::t:: lfè! = '̃mmvrm- 8m£ :3»^ 15ù H§§ g ^1^ 'S:c: I |:fe^{|ièi7::{|i!!7 33 :z^m£:: 2SS^îS:: S:: ̃!??̃ obligations crédit Fonder 25 -'w»*.k! •• ^«««i5 2o .în^ÏÏ^yrfSS |i }fil2Prm-lnP8mivii" ̃•̃•••̃••• i;? •• .«4 •• •̃̃•••" 13 » Oblig. Comm'" 2.60% 1S79. 4S5 437. ÀCtïOUS industrielles 2f) "Gaz et Eaux. ••̃ 49'7 75 SOÔ 6p.0 Andalous.. 245.. 252 245 249 352.. 07 tn Thoinlon Houston 7J7 t\" -\V' Jn ~kb lia » 3^1880 507.. 506 50 o ^«u^.uiuuawiw/ra ,(J Français et Etranger. 4M5 494 35 «Autrichiens 787.. 789 811 "^SS^i" l»l l$l £t ^r £1" 12 » 3% 1891 iOO 399 50 25 » Aciéries de France 670 6S0.. 49775 20 » Central 4SK, ̃ 49075 500 » » Lombards 112. 112 352.. ».» Raffineries Say.ocd. 2^ 2Ja 22o 2>6 22o 13 u 2.60«1892. 462.. 4G3 50 » deLongwy 1370 1375 « » Havraise d'Energie Electr. k% 23650*296 30 L. Méridionaux 666 667 c"im* ,Ë^ À) 210 VA *kk » 2.60% 1899. 470.. 472.. 50 » de MicheviUe !4ïi 1421 2i n Lits Militaires. 600, 6sh Nitrates-Railways. 357.. 361.. 360.. 365.. 363.. f9 nutriZtfrTd^l^Sl'irt' «, liï is7 »' 3% 1906 502. 501 7o Atel. et Chantiers" do la Loire. 1735 IÏ65 1 17 50 Messageries Maritimes 395.. 394.. 25

Andalous 9' 1,) '9'. "-9 352 1652 pri~¡ï: 35i. j5~ 355:: 355:: 1~ 3%1880..49""

6p.11 An~o~s. :15.. ~a. -~¡¡ 2~9.h> 2750Thomson-Houston' 7i1 7"3 -38 "0 -49 Ii¡¡» 3%ltS~0. 507.. 506;)0 25 ,) Aciérie-s de Érence 6~10 6~(j 20 Français Etranger. igg -5 4gi

14 p. HorddeHEspagne 36S 371.. 370.. 371.. 372.. i 2 ectricHe?de S îiy u- îtr & » Oblig. Foncières^ 1879 502.; 50450 & » Chant, et Atel. de S-Nazaire. 1034 .û2i.i 20 0mnibus4« 502 ,506

30 » Méridionaux 667 .)Air Comprimé 'rior. 2Jl 210. 210.H. U ~U9-o: 1899 4~L) LI 50»-de C!ngwY.q"1.Y" i., .21 » Lits fdilitaires ec.r. ~i1u;)

6sh Nitrates-RaiIways. ô~6.. 363 34 R9 Air Comprimé (~oPP) ~f, "-6 i5 3% 1906. 502 50t ..Atet.etChantu-rsdeia Loire. [7S5 r.65.. 2} LIts MilIta!r6s. 395. 394.

M Nltrates-RaJlways. 3;,7.. 37[ 36U.. 365.. 3~ 8 64 Distribution'4'lnlilctriéii~ 38B:' 389: 3S7:: 387:: 15 3% 1905. 502. 50450 "Atel. ctChantior~d?la Loire, Il?~ "lli~~ ..11~7 5OIMf:S~,3.gfJr~eS,Marltimes. 3\1~ d ~9~

14 p. Nordde.l'Espagne, 368 ~71 3:0.. 371.. 3, 12 50 Electr~citédeP¡¡ris, 497.. 4~15., 496. 1:? "Oblig.Foncleres~~ 1879. 50~ 504 aO "Chant.et~JI.de~N~z¡ure. 10:34 ..119~ 1~? ,mnU!u~tj.~o. 5O.? büfj

» Portugais. 362.. 360 360 .• îr f elénhones iU 4n ?iïn ^n *?« & » 3%1S83. 425. 427.. 50 » Banque de lindo-Chinc 1175 .14-75 22 50jTal)àcs Portugais; 502 50 503.. ̃y .RailwaysetKlectribité 154 153 50 153 153 ïramw^vs Bn'nnnV âv;»«" ïw M^l ïkt ̃ '-• 13 » 2.60%1885.. 474.. 474 25 » Conraer(i'oeUndusti<= 750 17 50; Voitures 3 ̃ 4C0 397..

# et 151 153 50 153 153 5 50 Tramways de BuenQs-Ay S 13Q 13" "0 t39 .6 li-, 4.. Il >1 >" et Inf~usav.11~ 400 ..3cî

i7 n. Saragosse 400 40i .401.. 401 402 5 50 Tramways de Buenps-Ayres. 132.. 132 d0 50 132 14 n ̃ 2.80%1895.. 474 25 474 25 » Privé« Lyon-Marseille O.i.|430 17 50ïLand Bank of Egypt 3;i% 402.. 401'

17 p..Saragosse -400 -i01.. 1 .401 40i ..2..1 re 14" 2.80% 1895.. 47-i. 25 47i 2; ,,l :PflV6(1LyoJl-Marseltle 1 4:;11 1 1,,30 .11'11 50, Land Bank (Jf Egypt 3 ¡,~ 96 402 401

18 Wagons-Lits ord. 402 405.. 403.. 4C3.. 404 15 503.. 50.75 10 SaisseetFranc~ 57250)573.. 20 .Wa~-Lits4% 503.. 505..

? 18 » Wagons-Lits ord. 402 405 403 403.. 404:: « » 2*}^ 503.. 503 75 10 » Suisse et Française.. 572 50 1 573 20 » WaKons-Lits4% 503 505

sociétés de crédit ^K^ora^ï1. il-: & 325" 324:: y:z^°tsd^B^ léo ûâ --=^^=^=rz--

~65Brlanskord.u. 326.. 32. ,327.. S324 1-1,' 1000 fr.. uti;)

^«̃^î^SHSSS; ÎM? «!? *S:: iâ» ë ^^S* iS" il50 551 1: 319.. 320:: la »0W-Ba^e^oth-10û0fr'- 5:0-. iwarche EN BANQUE a TERME

6095 del'Atgérie. 1657 .1650..1635 2¡¡ ..MaktewkaprJ.Vtl. 260.. 255.. 264- < MARCHE '<

65 » de Parisetdes Pays-Bas 1803 1795 1795 1797 1800 55 sh Rio-Tinto ic&2 1^67 164S •• 1056 165-5 Actions de Chemins de ter ̃ '?==' 12 50 Transatlantique.. 528.. 52450.530.. 526 55 » Sosnowice 14S2 1490 1432 •• 1433 14S5 Bône à. Guelma .G~)-i.670 «HEM VALEURS PrécM-' ttnkr RHEIB VALFORS tritU- ""♦ 43 50 Compagnie Algérienne 1170 1170 ..1132. 30 » Bôneà.Guelma C57 C70.. VAi.tiun& mm œiwu vauiu«sj c|,hr| 30 »Comptoir National d'Escompte 842.. 842.. 842 1 i Central Mining 4Î4 4t8 410 4U 411 32 50 Départementaux 65450 ̃ 13 5Q Crid.Fonc. d'Algérie (non lib.). 570.. 572.. 575. 12sh Lautaro. 224.. 22S 224-. S2't 226.. 20 » Est-Algérien 690-50 600 50 r 3Ô; » FoncierdeFrance. 70i 803 800 52 98 Bakou 745 753 758 743 .< 760 15 50 Est, action de jouissance. 398 3v)7 l/affl<«-c- sUiravc-ac? ̃ Mlnoa ̃̃̃̃̃ ̃• '-V ̃ 15 » Industriel 711.. 71 i 733.: -j. ̃ 31 92 p.roïodnik ̃ 490 '490 49t.. 49p.. 497,, 44 ..Orléans 950.. 950. VdWUrS diverses mines ̃' •̃

45 » Société MarseUlaise 899.. 899.. 899 » » Raffineries d'Egypte ord. 79 50 79. 80.. 21 «Ouest 492' 402 50 »- A«Mmtin ïnt k<x liffi 07 » « Rraim»n fis *JC\ ;i

65 «Crédit Lyonnais. 1420 1417 1420 1416 v. 1419 :•». » privil. S9 50 80.. 89-. 89 50 *)•. 25 «Midi, ..565.. 561 Σ Brlsa"59' 1895 5% <J. 1019010175 l » Charterë'd 38 75 39 50 3250 KobiUer. «. f,98 698 698 696 693 20 » Tabacs Ottomans 411 4C3 410.40?.. 4tC 56 «Nord 1260 1265 §S 1 5% 1903 10155 101 <!) 7 68 Crown Mines 219 220

16 25 Société Générale.. 732 732 732 » « des Philippines 392.. 338 50 392 28 75 Ouest-Algérien G'iO 637 4^ îps^ision 8S 75 1 Â ^7 m- Bppp, ™*f 444*' 444*'

12 50 Banane Française. 316.. 315 50 315.. 314V..315.. 1O75R -Portugais! "610 ,639 V. v 6 » Sud de la France. 202.. 202. |* Buenos-Ayrese^Tpro^dè): 99 35 99 37 î? 85 Srd l: 435. 432 50 1250 I 3&% 3"2%(provde) 7370 3 75 Durban Roodepoort 4275

'^ï^mm^V^ ^T^T^5. i'Â% Chili4'/3% or 95 .OôOEastRand 133- -1;32-5Û<

,1~.1 ••̃̃ MARr.HRS RTRAMfiPR^ '~111-1 12 45FerreiraDeep. 136* 136'50

1. ~MARCHES ETRAN,GERS -)~~11.11 1. 4% Espagne Interieur 4% 787<J 10 h~' Gold. 3u7 ¡¡O 366..

,̃̃. ̃- ̃ ̃ ̃̃̃-̃ IVl/VKV^riCip Cil KAl\UartO 4% Espagne intérieur k% 7875 7010 142 » Golf 36750 366 ..j

.gg=====g=====; ̃' ̃ l!l ̃ 5% Mexicain 5 5195 52.. 2 38 Goduld 5375 54 75

VALEURS Clôture 1 VALEURS Clôture 1 VALEURS l '1 1 cn fil VALEURS Mtpr.c. 1 cn ft¡"1 l' 3% 3% 36 20 36 S26MdMh~Deep. 9450 50 54

valeurs S, ». v^QHs | «g; | W. valeurs ciôt préc. A^rd. ya^urs | côtpréc. A^urd. -«g" VALEURS | côt prèc. | Aujourd. g Tra-vaa^ *v lll^a^-corp: È^'IÏ

pr c en, prece en. a on res ,a Londres 1 Londres'%Transvaalien 3% 94. 55 igencrai Miniiig Finance Corp. 54 50 ,.55 j

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f~c Ferreira Gold. 14 1/2 14 J./2, Ne~-Fbr~,21juiHct CreatMorthern. 1241/2 1233/4 188.UnionPaoifiopref. 90. 901/j 933/4 625Azo~Norvëgienne. 323. 32~ -38Goerz__ 4525 ~6_}

̃ Londres, si juillet" S^w: ig 11& NewYork, 21 juiiM -^n. 124 ,,8 ggj: « ^u,00 ,«oij* g.3}, II^SS" 11" jfî ilil^^0" MM

onau;'e$,21Jmllet Geduld. 2 2{8, 16 ~t~ Illinôis'Central 127 1281/2 1331;2Wabash.17. '163/4 171/2 ~M~.p~Y. "1~O, 411.. 1891jGolde~~orseShoo. 1~I';)0 13~~f

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C.MO))dMTeFme.8113/16 817/8seneratMinin9tF)nan 2 5â2 2 3/16Changes'Londresvue 48565 48570 .manhattahEtevated.. 1281/2 128 .Lehish~!ey(Phi).). 721/S 711/4 ~7~ ~?~

c:onaolidesTerme.8113/16 81 7/8 General Mininq finan~ Changes'Londresv~e 48565 485 ÎO Manhattan Elevated.. 1281/2 :1.28. Lehi~hJalley (Phil.). ,21~41 Industrielle du1"3 \)4.

ffitinl886 1041/2 104 1/2 Qoerz 121/32 127 32 -2mois 4 83 6C 4 83 25 Metropolitan St. R. ̃ $1$. ^ZI\J^IT oin ô« 6 M r ^f £n£ •••••.••̃••,• 80 50 81 50 !|L 1889. 801/2 80 1/2 Goldfields. 6 5 31/32 Câble transfars. 4 85 85 4 85 90 Missouri, Kansas & T. 31 7/8 31 l)2 • 33 Amalnamatèd Copper. 60 1/2 59 3/4 63 f. °6 di SakSdral m ?24 50 t" J^t^i,V ••••̃••• ï$™ l^1' Brésil 1889. 89 1/5 89 i/4 Jagersfontein 8 9/16 8 9/16 Atohison 99. 98 3/8 101 7/8 pref. 63: 63 American Car&Found". 5038 49 14 ° deSalonique. l.a .124 50 & H Jagerstonte m 4lb «0 216 "V_ 5^1907. :1Q1 1/2 Johannesburg Invest 15/8 15/8 pref 99 .3/4 99 ./j. 103 Missouri Pacific: 58 ."1/2 -V 57 1/2 -r-' CottonOil.. 59.1/2 57.1/8 o « Terminer 150 5015150 r «{ mpfnfonWn5 S m o- Bulgare 1892. 101 1/2 102 Jubilee. 13/16 13/16 convert. 104 104. National Mexico 2«pr. 26 20.. 1/2 i.j. Locomotive. 30.12 38. s u ^fe w°° l,? s S- KRiiM'f"Ôid"; sllft £« Sr i

&Hnofe5% 104 1/2 104 1/2jumpers. 2 3/8-2 3/8 Atlantic Coast Une. 110 110 1/4 l*preî. 63 1/2 67. Smel&R. 70 5/8 66 1/4 "o;^l°înnTiaueMonastir ^45 ? W^ta^ii;' ~l% ^B:

Chinois 5% 104 3i4 104 3/fà~~Baltimore Coast ~lOe. 110 110 1/4 112 1,4 lepref, 68 1/2 67. 3/4 Smel ar R. 70 5/8 6G ~l. 4' s') ,Lots ~urcs. ~10i 7<J ;~IK1¡¡ght s "Ol?, ê7~. ~,5()

4XX W13/4 1013/4 Baltimore & Ohio 109. 108 3/4 -112 ri 4 New-York Central 1131/2 11234 117 1/4 ̃ ̃ SùaarR.- 110- -119, .• |aJnioùe^EfevScitë ̃ ?01; 1(U 9 v â^ctfàl^ â mal

Egypte3%» 95- 95 Klainfbntein 2 1/2 2, 17/32 Canadian Pacific. 185 3/4 184 7/8 191 14 N.-Y. Ontario & West. 43. 42 5/8 "44 18 Telégr.&Telèph 132 1/2 132 3 S i «2 ? "^Motofto^f "^d" n 5(i n ~5 totff •«"' ot'^ Sragne Extérieure. 93 1/4 93 1/4 Unglaagte Estate.. 2 15/16 2 15/16 Chesapeake & Ohio. 73 3 4 73 76 NorfolkS Western. 9T 1 2 97 10Û 1 2 Anaconda.! ..3634 375/8 8. 2 9, General Motor Cab pref. ord.. ol 50 bl ,o » Main Reef.. -_32>i: lUuien3%% 103. 103 «ay. 1 5/16 1 5/16 Chicago & Alton 25. 25 pref. <J8 5/8 98 1/4 .92 Boston Coppar 15. 15. p dei. 39 oO 37 9 64^^ GonsoMated .33 50 .3o-^ 5 Japonais 4%94 3,8 94 «everand Charlton. 4 7/32 4 1/4 Créât Western 23 3/4 23 1/2 .[. Northern PaoHh. •. 118 11.7 3/4 12S Calumet &WHecla. 520.. 520.. Sfq Srtmann r– ;•••̃ lj»*J •̃ ̃̃ » iMo«am?dèsC« il" ï •-L 5«1902. 1011/4 «loclderfontein U 1/2 1111/16 -pref. 46. 46./ Pennsylvania •• 128 1275/8 66 Consol. Cas N.-Y. City. 133 1/2 131'3/S .). 29 19 Sartt^,n ^f- I K^h^ r = Il ik «J^

'Peruwan Corp. pref 38 1/2 38 1/2 ModderFonteinB.3 3 Chicago Mil. &S«-Paul 122 3/4 121 1/2 126 3/4 Reading., 142 139. 7/6 .-73 ./̃. General Electric. 142 1/2 141 l'/2 .). S^chaca 75 '62 75 ï 25 OdeaTa Cie oliri

peruvia Corp. p38 1/2 38 li2 Modderfontem B .321 1/2 ~6 i Rsading. 142 139 7/S .3 General Eleclric. 142 1/2 141 1/2 l" ,,¡MCz¡¡robJqUe Ce. 2~, 2~ ,2~ p:o

ord. 111/2 lll/2NeWGoch 113/16 127/32 pref. 147 147 1/2 2«pref. 02 1/2 92 1/2 International «arine.. 4 3/4 -'4 3/4 •* Huancaaca 02 ,d te 7o 1 25 Oceana. 1/ 7a 1725 P0Ptugak3« 66 3/4 67 New Stevn 2 7/32 2 7/32 Chicago & North West. 142 1/2 141 1/2 i°pref. 85 i. 85 pref. ,16. 16. r' -nm rU^ ;wr- .=,=, 1 b S^r^in' •••••••• t'8 ..•

Rusw^X Consolide 93 3/4 93 3/4 Nourse Mines 2 15 16 3 ClAc. &S'-Louis 72 12 70. Rook lsland 31.3 4 30 14 32 12 National Lead. 68 12 52 3/4 fli » ffiSTaîbbw Ptait^ 29? 2«3 oor^andMines •••"̃• ofe

TurcUniflé 93 3/4 93 3/4 Prem. Diam. ord.. 8 1/16 8 Colorado» Southern.. 53 3/4 53 12 pref. 74. 72-1/2 Pacific Mail. 251/4 25.). r mmS ,??4 ni i îlti^n uèéri À" Hlû

̃ ̃ préf. 8 3/4 8 3/4 pref. 73. 73 S'-Louis&S°-F^ p. kVi'!k 40 People'sGas 106. 105 14 %nriTIlù^ôet fe! 50 -t«? qfm Gol# ̃' JP 25i

,préi. 8 3/4 8 3/4 pref, 73 73 S'~Louis&SO-Fc02.p, p. 4i 40 People'sGas. 106 îO5~li4 75 M8:ltzofi' 1:4;. 50 3Gt 8'0 50~-Golf».« 1. ~2.8~ 2¡¡

BaniaoUttomâne. 17 3/4 ,17 3/4 Rand Collieries 1 7/32 1 7/32 Oelaware* Hudson.. 156 1/2 156 1/8 Refund4% 79 3 4 80./ Steel Coi-poration. 70 68 3'4 717/8 phStes^unisiens ^53 '352 50 40 RandWeïn § i

.Z. Hat. d'Egypte 20 378 20 1/4 Randfontein. 2 9/32 2 9/32 lackawanna 500. 490. General5% 85 1/4 85 18 pref. 115 1/2 115 1/2 119 1/4 » » Phosphates Tunisiens. 3»3 3o2 oO 2 40 J^«ontein. 312a _]

.gr. 7 1/4 7 18 Rand Mines 8 3/3 8 13 16 Denver& R. G. 30 3 4 29 3 8 31 1/2 Southern Pacific 113 3S 112 5 8 116 3/4 UtahCpnsolidated 20 12 21 Iifs° âeCorinthe i& 50 W7 9? IoSd CentralDoeP–- '5. ^J

ttandTrunkord. 25,1/2 25 1/2 Robinson Deep 3 17/32 3 17/32 pref.. 69 1/2? 69 1/4 73 1/2 Railway. 23 18 22 3/4 24 j/- Copper. 43 7/8 42 1/2 ). » » Raism de Connthe. lp oO 1J7 xl 81 |weDeep 111 11 a0 ̃exicanBaUwayord 42 1/4 42 1/4 Roodepoort U. M. R. 2 3/8 2 13/32 Erie 24 5/8 25 3 8 pref. 54 1/4 54 1/8 56 1/2 Western Union. 60 1/2 60 |SV coonêr 96 «5 3 55 NeTstevn 5575 V

RoseDeep. 4 3/8 4 3/8 -2epref. 30 3() ,J, ~.> 545/8 51.3/4 251. "Sp~ssk~Copper. 96 25 ~!5 35;)NewSteyn. @ 75 5~,25

RoseDeep 4 3/8 4 3/8 -2«pref 30. 1. 30. Texas and Pacific. 27 1/2 27. Arpent en barres. 54 5/8 54 3 4 25 1/4 r^ |Pfes pltro?eum" 2-175 :'O ->5 » » Tr4f«aaA Consolidated ïsnd' ^5 50 S' 2

Rio Tihto. -651/2 65 3/4SimmerandJack. 1 S/8 i 5/8 Erie pref 41.). 40 1/2 42 1/2 Union Pacific. 1615/8 1603/8 166 1/2 Cufvre 1175 75 11 07 l^ T^anvika eu^ ,?j. <t( 20 « Transvaal Consolidated land. 05 oO to v_, J11»™ t|f li'I toîdM qiïiiq ->/S ̃ i ̃̃ 10: » Tharsis. 135 50 134 50 11 26 VanRyn. 1U 50 113 50

Ca Copper 53/4 53 3,1,4-Wld M.».3Il 3 3/8 016 1i TharsL" 13¡¡ ¡¡O 13'! 5(1 11 -0 V'anRynu. 11150 11350

«&•;» iî'it Jlj!Sç. 'Jt'Jfe vau^ } SI ̃̃»̃'̃ VALEURS [S.]* ™™™ S. 1 ̃*̃"̃ VALEURS |5SH- i»5S.y-v. !§» S!0 '^rKS.?. 'g S 'S» .a«S^SU*SBrr,Si^Jlfi8S&:H:^|w^ -5«: ». sîg marché en banque comptant 21 juillet 4 Berlin HanaeisnanK.. ib» j/8 107 d/H j^j^ij^ 739 70 739 20 Banque Russo-Chin. 22S 228 •- «pex 4.1/4 5 4 1/4 .,Amf ctLSr^iîiôO 57 t fff^ ^̃'• 20 108 20 -Jussep.Comoe. 420.. 4|0 Borne, 21 juillet i8 Banque Nationale d'Egypte.. 520.. 54 m. Gelsenkirchen 1548 1535

Aril.entllétal. 25 1/4 25 1/4 Wiiwatersrand Deep 415/:1.6 4 la/16 Allemand 3% 84 50 841/2 VIenne, 21 juiii~et Rlo-Tint? 1 5~ «u1~~

ÎM?oïrïnch 111/16 11116 METAUX Lombard3. 21 20 7/8 Tabui Ottomans. 389 388 ••"̃•••• |g Rente 5«". 104 21 104 25 15 p Nat'« Mexique Parts. 852 f. 40 LaLucette 924.. 926..

Deutsche Bank. 2¡¡1 75 2;>1 3/4 R tH' 113 25 :1.13 15 ramw ys e eXICO, ;).. Nord-Espagne. 84 10 81 20

îuroraWe8t.I 13/16 27/32 Cuivre Comptant. 53 3/4 55 1/16 Schantung 136 12 135 7/8 *rneV--p •̃ f q- SA Saltiofr ̃< 4'8 428 «Bridionaux. 667, 668.. 11 » Crédit Foncier, de Santa-Fé.. 295 294.. 37 50 Ouastaet deMesloula jouis.. 845 842*. Sll 16 es 16 'M Terme. 54 1/4 t. 55 11 16 HarpenerV.190 50 189 3 4 SotlUrhSov «S of »l°, & t$SF"Y 285 Change sur Paris. 100' 57 100 60 7 38 Crédit Mobilier Franc. Paits. 334 335 20 » parts., 522 525

21 epor s, ¡¡ JU e Be l, H d b k 168 3/8 167 3 8 Olier u lien.. 1. 11 V"

21 ju,illét r m an es an A t .ch' 739 _0 739 20 Banque Russo-Chin.. 228.. 228..

Banq Russe P'le le Cce. 165 62 lti'4 a/4 u ri lens. 739 -iO 739 2() Banque Russo-Chin. R 2. '}'

v <> Lombards. 108 20 lU8 20 Russe p. Comc-. 420.. 420., ome, 1 JUI! et

S'French~~ 111~611116 METAUX Lombards. 21.. 157 75 Tabacs Ottomans 389 388 ..Briansk Rente5% 10421 10425 15 p -.tfat~NexiqueParts. 852. 40 ..LaLucette. 924.. ?6..

tM-M'aWest. 13/16 27/32Cui*reComptant.53 3/455 l/16Schantung..< 136 12 135 7/8~ îG S'qnMa)tzor' 4~8 428 mBridionaux. 667. 668.. 11 .CreditFoncier.deSanta-Fe.. 295.. 294 37500uastaetdeMesloutajoms.. 845 842~.

~loFrench. :1.11/16 Cuivre Comptant. 53 3/4 55 Lombards. 21.. 207/8 AI ine 7'2:'Ó 7Al Hartmann 240.. 236.. Rente5%104 211104 25 15 P NatloMexiquePal'ts. 852..

SSX~a 16132163'M -T~e.54 1/4 55 11 16 Harpes. 190 50 189 3 4 C~ 3 5/8% 3~5!8% Bakou 2ffl 285 Cha~surParis.lOO'57i0060 7 38 Cr.ditMabilierFranc.ParM. 334.335. 20. parts.. 522. 525.

Ctetored 1 7/16 1 7/16 Étain Détroits Com' 148 3?S 149 1/2 Gelsenkirchen 207 3/8 207 1^ EMmpt toque 5/8% 3 5/8% Provoclnik 183 ̃ ̃•̃ 10 » Electr. Lille-Roubaix-Tourcs. 222 42 m. Siïésie (Zinc) prior. 1485

Chartl'red 1 7/16 :1. 7/:1.6 Étain Détroits Coml 1..8 3~.8 149 1/2 Gelsenkirchen. 207 3/8 207 l, que 'provodnik 183. :1.0" Eleotr,Li1le-Roubaix-To~()! 222. ,i

CinderellaConàl. 1 29'32 1 15 '16 Term» 149 5/8 150 1/8 Laura. 176 3/8 176=1/8 SIS 1/6, 1/8 Change sur Paris"" 37 54 '3754 r~r' ̃ 30 Hutchinson (EtabUss.) privil. 525.» ̃•> » anc. 14S5. cSurbân^ 115/16 1 15/16 P^h Anglais Com' 13 .|.13 Bochuraer. 232 7/8 2311^2 Bruxelles, 21 juillet «Trirt"^ i. f Changes sur Loùd^es 50 » ord. 705. 30 » Vieille-Montagne 80S 808 Ct/Deep .1 4 14 4 1/4 ^inc Comptant.T22 8^8 22 3 8 Phœnix 223 ?]S 223 5/8 JU"ey Madrid, H juillet vnanges sur ^onajes | société IarrainerBietrich. 178 178 25 » Plaques Lumière, capital. 480

GrownBines 8 11/16 8 5'8 Alla. Electr. Ges. 268 267 3/4 LotB du Congo 93. Intérieure^ 84 30 85 20 Bueno^Aires 22 15 r finiéprovienne, 1274 1265 62 50 Chalëjs nécessité. 1218 1220

te&enoTd. 17 1/16 17 1H6 Chèque sur Londres Hamb.AmerikaPack.. 143 1/4 142 5/8 Lots Turcs. 222.. Amortissable 4 %} »; 93 75 93 25 Valparaisb. 1115/16 « » Doaetz (Forges et acier, du). 780 315 » Monaco 5295 5300

Durban Deep 123/32 i 23/S9 A Paris. 25 20^^25 23^ NorddcutscherLIoyd.. 111 110 37 métropolitain de Paris 569 5?i. 10180 101- 80 Riff-de-Janeiro1. 16 3/i 60: » Huta-Bànkp-Bta > 2030 2030 63 » 5"« 1069 1069

•- Rood Gold" 2.7/8 2 7/8 ̃ ̃ ̃' Pennsylvania. ̃ 12950 1-283/4 Parisienne Electrique: 284 Banque d'Espagne 457.. 457.. v I. v 211 35 » action jouiss. 1510 1500 12 » oWig.4%i. 298 29&V.Ï-

DurbanDeep. 123/32 123132 A Paris. 25 20~ à25 23y. NorddeutscherLloyd.. 111.. :11(137 Metropolitaindel>aris 569.~ -.J. 5% 10180 lOi' 80 Rio'-de-Janeiro' 60 Huta-BankÍ)'w,a: 2030 2030

EastflandPropr ..5 9/32 5 9/'j-> Canada Pac 183 75 50 183 1/4 Railways Electriques. 152.. Saragosse Lisbonne 80 » Blanzy (Houille) ..1854. ̃> » MaikopSpies .(coup, de 25). 16 75 SiW**ftalftSfe.v ^â<" Î/S 'iT:^M ̃-̃• *iemftè-:es-couDoo -^T-7" E«coiSipJefih(«S'Bànqfie;a^l'8!38;" ïa% -l(iUaiflS.Râi!Way.ikiia8a^iVÀ<>i, tterS;E#agBeï.v -> --w.-v ,-̃̃ ̃̃ ̃ 45-»- Bruayr.̃ l-2-lô 1225" « Ouest Afrrcainr français. ,379. .37», Mwnwaiuwp^ a <fw« ^m> srgmne.ex coupoB changTsur Paris.?..] 81 15 81 12j Nord de l'Espagne f 372 Xt. ChangelurParis., 7 60 7 H0 Prime sur l'or. 7% IlOO » Czeladz 2104 2112 7 Tav-« Pousset&Royi<=réun« 126 .r. T>é

.z Change sur Paris. 8115 8112 Nord de l'Espagne, 372 ,Chal\lJ8,surparis: ()û ,7 tiQ Prime,sur 1'01' '7% 100 "Cz:eladz. ~104 2112.. 7