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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1910-07-20

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 20 juillet 1910

Description : 1910/07/20 (Numéro 201).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k288906k

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIBB

Le FIGARO d'aujourd'hui Croquis d'outre-Ailantique Le grand match .GEORGES Dûpuy.

A l'Etranger' Grève de chemins de fer en Amérique: Explosion d'une usine Zeppelin Figaro à Londres Grève de chemins de fer. 'L'affaire Crippen.

Fêtes polonaises PAUL CAZIN.

Les Colonies L'engagement du 12, juillet. Dessin Amour, amour ABEL Faivre. Le Monde religieux In memoriam Jolien deNaefon.

L'affaire Pochette Pièces communiquées. Académie de médecine Le choléra. Le •radium et te cancer Horace Bianchon.. Le tneeting des employés de Banque Le sabotage •. par indiscrétion MAXIME Girard. Affaires militaires Fraudes à Versailles. Courrier de. la Bourse Armand Yveu Nouvelles diverses^ Le rentier du Vésinet. Les orages.

Automobilisme Le carnet de route.

CROQUIS D'OUTRE-ATLANTIQUE

LeQrandMatch

RÉCIT D'UN TÉMOIN

(par Lettre DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL) Notre confrère M. Georges Dupuy, le sportsman et l'écrivain si apprécié, a entrepris un voyage dans l'Alaska et les régions arctiques et nous adressera des correspondances sur les pays gutfl parcourt. Il s'est arrêté en chemin a Reno j pour assister au match Jeffries-Johnson.' Il nous envoie de cette rencontre la remarquable relation que voici et qu'il a mise à la; poste bien lente le 4 juillet.

Vendredi 1" juillet.– La longue, locomotive à éperon et sa chaîne de pullmanns empoussiérés sont arrêtés en plein désert, entre Cobre et Carlins, dans l'Etat du Nevada.. Il est trois heures de l'aprèsmidi. Un implacable soleil brûle ces solitudes. Tout est silencieux et immobile. A peine entend-on Je halètement de la machine, en tête du convoi. Le signal de v.oio libre est fermé: quelque retard du train allant vers l'Est, sans doute; La température est si accablante que je n'ose rien demander. Trois ou quatre vfty#gfi|tçSiHiarchent sur la bordure du ,bailast;aaos rorijbre courte des wagons. A droite, a gauche, au nord, au sud, rien, que l'immensité plate et désolée de la savane, toute blanche d'alluvions alcalines. Çà et là, dans, de légères dépressions du sol, on aperçoit des touffes de e sauge ou une sorte de parasite conifère qui ressemble au garabier.

Depuis deux jours et deux nuits, nous voyageons dans ces mauvaises landes. Hier, en traversant le Wyoming, on pouvait distinguer, dans le Sud, très loin, grâce à la pureté de l'atmosphère, les tètes glacées des Rocheuses du Colorado. Ce fut, d'ailleurs, la seule variation heureuse dans le paysage.

Le désert, pour l'esprit surtout, est une chose monotone et déprimante. Aucun être ne vit dans ces plaines, qu'une sorte de taupe grise appelée « ground hog ». Le ground hog se dresse sur ses pattes de derrière, à la tombée du soir, et lance vers l'astre qui décline trois petits cris aigus.

De temps à autre, au long de la voie, apparaissent des maisonnettes de planches. Quelques Japonais, quelques Indiens des réservations de l'Utah, uniformément vêtus de l' « overall » et d'un chapeau de toile kaki, fournis par la Compagnie, de l'Union Pacific, remontent les talus dans le tourbillon de poussière, aussitôt le passage du train. Ce sont les ouvriers du chemin de fer. La prairie verdoyante, les gras pâturages, les manades de bœufs, les ranchos prospères, se rencontrent plus à l'ouest et au nord. Et ce sont, d'ordinaire, ces tristes steppes que choisissent les détrousseurs de trains, magnifiquement invulnérables. C même express a été pillé la semaine dernière à la'sortie des grandes gorges du Nébraska. 0

Le grand bras du signal s'est relevé. Nous repartons. Toutes les voitures, baptisées comme le sont les navires, sont bondées de gens se rendant à Reno pour assister au championnat de boxe que vont disputer J. Jeffries et le nègre Johnson. Dans, le wagon-bar, les porters noirs débouchent du champagne. Des dames endiamantées et blondes, qui vont aussi voir la bataille, jouent de l'éventail- dans l'observation-car, à l'arrière. La plate-forme à galerie de cuivre, sous quoi les rails fuient dans un bruit de tambour ,-est envahie par des fumeurs, vautrés dans les fauteuils de canvas, les pieds reposant sur les barres, audessus du vide.

Plusieurs sportsmen en manches de chemisé écrivent des télégrammes dans la bibliothèque, lancent des paris, s'interpellent par'leurs prénoms. Dans les chambres de luxe, aux portes larges ouvertes, sous la brise des ventilateurs, ce sorrt de fiévreuses parties de whist ou de poker

Voici la Platte River. Le sang des Mohawks et des Comanches se mêla à ses eaux limpides, à l'avant-dernier siècle, lors dès guerres de Sécession. Nons traversons la Platte à moins de cinquante milles de sa source, sur un pauvre pont de bois peint au coaltar. Un garçon du restaurant visite les voitures en agitant une petite .sonnette .grêle. C'est 1 heûEé du thé,.

̃ '.•.#*#̃' ̃ ̃̃

Èeno, Nevada, 2 juillet. Le train s'est arrêté au milieu de la rue principale.- Notre arrivée fait sensation. Des .mouchoirs ^agitent aux fenêtres. A la

'jBtâtidà pT^ceésote, oa & jàvoise Jeuiiià-^

chine avec des drapeaux aux stars and stripeset&u grands aigles de coton rouge. Chacun saute à terre sans précipitation, assisté par les employés des pullmanns. Dans l'avenue qui me fait face, une foule de deux à trois mille personnes ondule lentement devant les hôtels de bois, ornés d'enseignes multicolores. Quelques cowboys à faces tannées, coiffés du sombrero, un foulard bariolé au cou, évoluent sur leurs mustangs maigres, les genoux couverts de peaux de brebis et un tas de lanières de cuir flottant après leur selle. De grandes bandes de calicot barrent la perspective d'un toit à l'autre, indiquant, en lettres d'un mètre de hauteur, les quartiers généraux des paris Johnson et des paris Jeffries.

Devant le convoi, au moment où je descends, ma valise à la main, deux cinématographes sont déjà en pleine action. Ce train-ci amène quelques célébrités: Tim Sullivan, qui apporte de New-York les 101,000 dollars de la bourse offerte aux combattants;. Toin Sharkey, Bob Fitzsimmons, deux vieilles gloires du ring, et d'autres seigneurs ventrus et de haute stature auxquels une douzaine de bras donnent l'accolade avec des « Allb, Jim allo, Frank »

Cette vallée est une pure merveille. Imaginez, contemplés d'un haut point, une succession de prés verts hébergeant un nombreux bétail, une rivière claire qui saute sur des roches polies, une petite ville en planches, groupée au milieu, avec ses poteaux télégraphiques en croix d'archevêque, ses cottages du même type, peints en blanc et entourés d'une pelouse sans cesse arrosée par un jet tournant, une unique rue commerciale garnie' de quelques bâtisses de briques et de pierre, la gare, toute en bois; enfin, dans la distance, en cercle, une chaîne de monts cuprifères, de couleur safran et quelques pics plus élevés qui gardent éternellement d'immenses lambeaux de neige. Nulle végétation sur ces montagnes. Nous sommes à 1,900 mètres au-dessus du Pacifique. Une brise un peu dure voyage par intervalles, balançant les peupliers. Les quatre hôtels de Reno sont pleins. Pour cent francs on ne saurait trouver la moindre chambre. Il y a actuellement, en dehors de la population sédentaire qui est d'environ huit mille âmes, neuf à dix mille étrangers dans la ville. La plupart sont en pèlerinage aux camps des deux pugilistes. Les habitants de la modeste cité font des affaires, transforment leurs maisons en dortoirs. J'ai réussi, après de "patientes recherches, à trouver un logement dans la « résidence » d'un marchand de chevaux, à l'autre bout dé la ville: Je n'ose vous dire quel prix effroyable m'a demandé ce brave homme pour trois jours d'hospitalité.

L'arène de planchés, qu'on achève ce soir, se dresse au bout d'un boulevard asphalté, dans un champ inculte: L'enceinte contient vingt mille places. Les grands journaux de San Francisco, de Saint-Louis, de Chicago, de Boston, de New-York, de Cincinnati, de Mexico, sont ceux qui ont d'abord accaparé les abris disponibles. Leurs hommes sont arrivés depuis une semaine. Il y a ici quatre cents journalistes. J'ai l'honneur, cependant, de représènter seul la presse française. Une nuée àeneiosboys courant à toutes jambes, criant à tue-tête, s'abat deux fois par jour sur la masse compacte qui obstrue les rues, offrant les dernières nouvelles des dernières éditions. Pour S. M. James J. Jeffries, le battage est considérable; Jeffries déclare qu'il assommera le noir du premier coup; il dit ce qu'il boit et ce qu'il mange, combien de temps il a dormi après le lunch et quelle est sa température artérielle. Pour le nègre, rien du tout, ou-si peu; c'est déjà fort joli que les journaux parlent de lui en termes mesurés. On annonce pour demain dimanche quatorze trains spéciaux qui se succéderontde quart d'heure en quart d'heure et dix mille voyageurs. Même jour, sept heures. Automobiles, buggies, diligences de montagne, camions, charrettes à foin, et les trois vieux trams à trolley de Reno ramènent à présent, de Moana, de Ricks, une foule poudreuse et bigarrée. Deux trains complets sont en gare. La ville se remplit petit à petit. Dans tous les saloon-bars, la roulette et le faro font rage. De vieux mineurs fatalistes, boueux, demi-ivres et qui ont tout perdu au jeu dans la journée, dorment, les bras sur les tables, au milieu du bruit et de la cohue.

On dit qu'à cette heure, la vente des billets pour le match d'après-demain atteint cent trente mille dollars. La plus humble" place coûte cinquante francs, debout, sur la périphérie de l'arène. Les six premiers rangs du ring valent cent dollars..

Visiblement, la mer humaine devient plus dense et plus agitée. Sur le dos des locomotives qui partent où qui arrivent, la grosse cloche sonne un tocsin perpétuel. On crie à ma droite « Hurrah for Djonnél! Hurrah foi' Djonnel! C'est le vieux champion du monde John L. Sul- livan, fraîchement débarqué, qu'on ballotte au milieu d'une multitude de,drapeaux brandis, de chapeaux et de carmes enrubannées.

Je regagne à pas lents mes pénates. Les teintes du couchant s'épandent dans la paisible vallée. Sur1 les collines roses aux lignes arrondies, douces comme des épaules de femme,une fine poudre de lumière, d'un mauve léger, se pose, étalée par une invisible houpette. Plus bas, il y a de grands trous d'ombre qui sont des crevasses et des anglès, de minerai qui luisent. Quelques nuages floches, au-dessus de l'horizon, commencent à s'embraser à leur base.

.Chez le marchand de chevaux, dans le vestibule, je traverse une belle et nom-

breuse compagnie on regarde avec cu-

riosite, cependant que le piano mécani-

^iie, %i «eau iplën'ô '-to&t -neuf -dans 3ë:

« parlor», martelle sans interruption la même gigue endiablée et le même « twosteps ». Voilà qui est charmant, savezvous, quand on a des notés à transcrire.

Lundi 4 juillet. Depuis midi et demi je suis assis au creux de ce cirque de planches, sous l'ardeur du soleil, au milieu du plus formidable brouhaha imaginable. Il n'y a pas un souffle d'air. La recette dépasse un million deux cent. mille francs, résultat inouï, unique dans l'histoire du pugilisme comme dans tout autre genre d'exploitation de spectacles. Les organisateurs m'ont offert une place excellente au sixième rang du ring. L'arène est comble. La renommée des deux gladiateurs a déplacé, recruté, des quatre coins du monde, sur- ce point du FarWest américain un peuple innombrable anxieux de voir s'entre-tuer deux humains de peau différente. Nous sommes loin des Colosseums de la Rome antique, loin des voiles écarlates à franges d'or et des balcons à colonnades où s'accoudaient les Césars Cent cinquante charpentiers yankees ont assemblé à coups de marteau quelque dix miniers de longues planches de sapin formant banquette, sans dossiers, sans toiture; et d autres hommes les suivaient pour numéroter les places au tampon, à l'encre grasse, avec ces marques de ferblanc dont se servent les emballeurs. La- démolition de 1 arène, commencée,, à San-Francisco, le transport du bois et le second montage à Reno furent effectués en six jours.

Presque tous tes spectateurs ont rétiré leur veste. On voit s'agiter des petits drapeaux verts, jaunes, et des éventails en papier japonais. Beaucoup de gens portent des lunettes à verres fumés. J'aperçois, un peu partout, un grand nombre de femmes. Des camelots circulent avec des cigares, des cruches de limonade, de la gomme il chiquer. Les bookmakers, en casquette blanche., offrent Jeffries à égalité, Johnson à trois contre un. En face de moi, plein sud, sur l'extrême bordure de laconstruction, un.grand pigeonnier, divisé en douze loges recouvertes d'une cotonnade grise, abrite les dames de Reno, invitées Mrs Jack Johnson une superbe blanche aux cheveux fauves et ses amies, dont quelques-unes, hélas me semblant avoir le teint moins clair qu'elle; et des sports- women célèbres des grandes métropoles de l'Amérique, qui auront demain leur nom dans les « extra éditions »,

A l'ouest, sur une très haute terrasse également couverte, et placée à contrelumière; vingt-deux appareils cinématographiques sont en travail. On voit les mains des opérateurs tourner sans arrêt la manivelle, à la même vitesse. Au milieu du cirque, enfin, se dresse le ring aux cordes blanches sur quoi sont concentrés tous les regards. La plateforme est encombrée de « référées », de. « time-keepers », de photographes et d'un tas de célébrités de la boxe que le speaker présente au public. Sur la demande de Jeffries, on a réduit les dimensions de ce ring à vingt deux pieds carrés, soit deux pieds de moins que la dimension consacrée.

Sur la demande de Jeffries, on a peint la toile recouvrant le plancher en rouge sombre aux fins d'éviter à l'idole des Américains une possible ophtalmie par réverbération, avec la toile blanche, laquelle est pourtant strictement réglementaire. Enfin le même Jeffries sera tout à l'heure abrité dans un coin, pendant les repos, par un large écran de soie havane qui projettera sur lui un disque d'ombre. Encore une dérogation aux règles fameuses du marquis de Queensbury. Jack Johnson, lui, a déclaré aux journa'istes qu'il se dispenserait de cet accessoire.

La foule trépigne et s'impatiente. Il est deux heures un quart. Les adversaires ne sont pas arrivés. Le speaker, Billy Jordan, n'en finit pas de montrer à la galerie les célébrités présentes, Sul- livan, Sharkey, Corbett, Fitzsimmons, Tommy Burns, Choynsky, Battling Nel- son, Sam Langford, Ketchell, etc. La chaleur est intolérable. Quelques femmes défaillent.

Enfin, enfin, Jeffries apparaît! Tout le monde" se lève et vocifère. Un orchestre de cadets d'infanterie joue l'hymne national. C'est du délire..

Deux heures vingt. .Les deux.hqmmes sont en présence. Un silence immense plane sur le cirque. Jeffries est énorme, velu, farouche; une calvitie prononcée découvre son grand front. Il porte un caleçon à mi-cuisses, bleu-ciel, avec une écharpe tricolore. Il frappe le plancher de son pied massif. Sa garde est basse et allongée.

Quant à Jack Johnson c'est une.admirable statue noire. Il est beaucoup plus léger d'aspect, bien que de même taille que son antagoniste. Ses épaules aux contours pleins, ses pectoraux, ses bras, ses jambes sont d'une beauté parfaite. Ses chevilles sont minces. On. sent qu'il est doué d'une grande force et d'une grande agilité. Son crâne rond et quelque peu protubérant est rasé de très près; le blanc de ses grands yeux est extraordinairement brillant, son regard calme; il sourit en montrant de larges dents aurifiées qui étincellent dans la lumière ardente.

Les premières reprises sont lentes lés deux ennemis s'observent, étudient la puissance respective de leurs coups. Un. revers rapide de Jeffries amène. le premier sang à la lèvre supérieure du noir. Le reste des trois minutes se passe en* des corps-à-corps dans lesquels chacun cherche à placer de durs « crochets » à la poitrine.

Lés reprises suivantes précisent mieux la bataillé. Le nègre, sa lèvre cautérisée, est frais et dispos. Il danse devant son colossal adversaire, leste et souple

.eoœme. =ttà léopard, évitant laus. >Jes

coups du blanc et lui assénant, quant il veut et où il veut, des « directs » courts, foudroyants, du bras droit et du bras gauche. Les gants de Johnson sont déjà engluea.de sang. Jeffries, à la septième reprise, a le front et la joue gaùchélargement ouverts, de grands filets écarlates coulent de ces blessures, son nez est sanguinolent, l'œil gauche'est à moitié clos. Allons la gloire de l'invincible champion s'en est allée. Il a vieilli et trouvé son maître. Le noir Jack sourit, tout en boxant, interpelle joyeuse>. sèment des amis, groupés sur les estrades. Le public américain, ce public qui lynche et brûlé les nègres, est muet, dé-r sormais, déconfit, attristé, stupéfait. L'idole des Yankees n'est pas à son affaire. Pas une goutte de sueur ne perle sur le dos du noir, malgré la chaleur torride.

Vers la dixième reprise, Jeffries est déjà « groggy », il titube un peu. Le géant invincible d'autrefois fait montred'une maladresse insigne. Pas un de ses. coups n'est effectif. A présent, il baisse vers la toile du ring sa pauvre face déchirée, crache du sang à pleine bouche, et, quand il peut, se pend aux épaules de Johnson pour de longues périodes. L'autre semble tolérer ces trêves. rompt doucement, de ses bras aux longs muscles, l'étreinte du colosse, mais, aussitôt libre, il décoche sur le visage > en bouillie un « swing qui ébranle le malheureux Jeffries du haut en bas.

Pendant la minute des repos, le « chaudronnier de Californie » ne reprend pas son souffle; ses aides le lavent et le massent. On lui fait avaler des drogues. J'entends qu'on demande de l'oxygène à tous les échos. Corbett, son principal entraîneur, lui crie dès choses dans l'oreille, sous l'ombre de l'écran. James J. Jeffries n'entend rien. Le nègre, dans son coin, continue à sourire; on i'évente doucement, pour la forme, avec des serviettes aromatisées; mais il est très occupé à serrer des mains et à envoyer., des saluts.

̃ Au quinzième round, toujours sous le soleil implacable, Johnson, maître de la situation, cherche à achever son homme. Un terrible « jab » du bras gauche, dans la région du cœur, coup dont le bruit mat parvient jusqu'à.nous, a accompli 'l'exploit. Jeffries, pour la première fois au cours, de sa carrière, tombe de tout son long, cotame un arbre abattu. Il est couvert dé sang, pitoyable à voir. Ce sang a giclé jusque sur ses cuisses. Debout, en garde, agressif, sans une marque sur le corps, Johnson attend que son adversaire se relève. L'arbitre compte les secondes à voix haute four. five. six..l seoen. eight. L'homme, lentement, se retourne sur le ventre, remonte un genou.le voici sur ses pieds, enfin, chancelant, les bras au long du corps. Pang! on â entendu le coup, cette fois encore. une étoile' de sang a jailli; le lourd boxeur, à nouveau, choit inanimé dans les cordes. Les dix secondes sont comptées. Il est vaincu.

C'est alors que Jack-Arthur Johnson, le nègre, dont le vieux père fut esclave eri Louisiane durant quarante ans, se baissa, prit sous les épaules le gros homme évanoui et le releva avec beaucoup de sollicitude.

Georges Dupuy.

Echos

̃ 1

La Température

Quoique sans pluie, la journée d'hier, à Paris, n'a pas été brillante c'est bien le cas de le dire, car du matin au soir le ciel est resté bas et sombre, menaçant, laissant les Parisiens sur un continuel qui-vive.

La température a un peu baissé. Le thermomètre marquait hier, à sept heures du matin, 170 au-dessus de zéro et ne dépassait pas 200 l'après-midi. La pression barométrique accusait 764" elle s'est calmée dans l'ouest du continent une aire supérieure à 765" s'é.tend de la Bretagne à l'ouest des Açores (Horto 774™m-)

Des pluies sont signalées en France, à Limoges, à Besançon, à Nantes et à Bordeaux. La température s'est aussi abaissée sur nos autres régions.

Départements, le matin. Au-dessus de \èro 140 à Dunkerque, à Boulogne, à Brest, à Ouessant, à Lorient, à Nantes et à Limoges, 150 à Cherbourg, à Bordeaux, au Mans, àBelfort et à Besançon, 160 à Toulouse, 170 à l'ile d'Aix, à Clermont, à Charleville et à Nancy, 180 à Rochefort et à Biarritz, 190 à Lyon, 2i° à Cap-Béarn, à Perpignan, à Cette et à Marseille, 220 à Oran, 27° à Alger. En France, un temps nuageux et moyennement chaud est probable.

(La température du 19 juillet 1909 était, à Paris 160 au-dessus de zéro, le matin et 220 l'après-midi. Barométre, 76giam. Assez belle journée.)

Du New York Herald

A New-York Temps beau. Température maxima, 25°6; minima, i8°9. Vent nord-est. A Londres Temps couvert. Température maxima, 21°; minima, 90. Baromètre: ybzmm. A Berlin Temps beau. Température (à midi).: 200.

~·OCA-

Les Courses

Aujourd'hui, à deux heures, Courses au Tremblay. Gagnants du Figaro Prix Carine Poinard Jim Cana.

Prix Brtice Azarias; Tyrolienne II. Prix Séraphine Ténériffe Tempête II. Prix Biiccaneer Orberose Gyrca.

Prix Bougie Santa Lucia Blina II. Prix.Sea Saio Lollipop; Aigrelette II.

~oc::=-

A Travers Paris

La mort tragique du général de Beylié, qui a.produit en France une si vive sensation, est particulièrement regrettée à Grenoble, sa ville natale.

Le nom des.;de Beylié est, dans tout le Daùjïhin.éi entouré d'xias vénération yë-.

ritable. Un frère du général, qui commandait la brigade des troupes d'IndoChine, est mort au champ d'honneur dès le début de la guerre de 1870. Le général était resté très attaché à sa ville. Il y revenait chaque fois que son service le lui permettait. Il y avait créé récemment un musée oriental, fort joli, riche de pièces rares et disposées avec le goût le plus parfait.

Ce sont les mêmes, bien souvent, qui aiment de fidèle amour la petite patrie et servent la grande jusqu'à la mort.

A propos des rapides du Mékong où ce vaillant général de Beylié vient de mourir, il faut noter que, depuis longtemps déjà, depuis les premiers jours de l'occupation française en Indo-Chine, nos officiers et nos explorateurs se sont acharnés à franchir ces rapides, risquant vaillamment leur vie, à la stupéfaction des indigènes. L'héroïque Francis Garnier passa ainsi à travers les rapides de Priapatang, les plus dangereux qui soient sur le parcours du fleuve indo,chinois. Il ne disposait que d'une simple pirogue avec un matelot et deux pagayeurs laotiens qu'il dut tenir sous la menace de son revolver pour les contraindre à ramer. Le -courant, dit-il, était « de foudre ». La pirogue, emportée avec la rapidité d'une flèche, risquait à tout instant de se briser contre les rochers les bateliers, courbés sur leurs pagaies, pâles de frayeur, mais conservant un coup d'œil prompt et juste, réussirent à éviter les rocs.

L'exemple de Francis Garnier fut suivi par bien d'autres. M. Réveillère, un officier de marine, fit franchir bientôt après les rapides à son torpilleur. MM. Blanchet, Mazenod Araud Heurtel, cherchèrent et trouvèrent des passes navigables. La mort de nos deux malheureux officiers marque un exploit de plus dans une longue suite d'héroïques efforts.

VERS L'APAISEMENT

Nous avons signalé ici même, à diverses reprises, les ingénieux procédés de défense, imaginés par des voyageurs qu'irritait le zèle abusif des contrôleurs d'omnibus, chargés de vérifier si chacun avait bien acquitté le prix du trajet et reçu, en échange, le petit ticket que doit délivrer le conducteur.

Chaque jour, c'étaient de nouvelles plaintes. Et on a même vu un voyageur poursuivi sur la voie publique après être descendu de voiture, et rattrapé, une vingtaine de mètres plus loin, par un conducteur qui prétendit lui faire dresser procès-verbal, -pour n 'être plus en- mesure de lui présenter le précieux ticket libérateur que cet audacieux s'était permis, dans l'intervalle, de jeter dans quelque ruisseau.

Or, il est trop évident qu'un voyageur même s'il se résigne à subir un conttôle après tout assez nécessaire, tant qu'il se trouve dans la voiture- entend à bon droit recouvrer son independance.de citoyen libre, sitôt qu'il est redevenu un simple piéton le bon- sens indique, en effet, qu'il ne saurait être indéfiniment assujetti à la suzeraineté de l'omnipotent contrôleur, vu que tout a une limite.' La Compagnie des omnibus, à qui « l'espèce » a été soumise, n'a fait d'ailleurs aucune difficulté pour donner raison au voyageur. Elle a désavoué l'excès de zéle de son employé. Et, dorénavant, il sera bien entendu qu'aucune réclamation ne peut être faite au voyageur sitôt qu'il a mis pied à terre. C'est une bonne nouvelle, qui ne manquera pas d'apaiser les mécontentements.

Mais, par contre, à l'intérieur des omnibus, la Compagnie entend maintenir la nécessité du contrôle, qui est, dit-elle, rigoureusement indispensable.

Et le public, l'ayant compris, s'y prêtera certainement de bonne grâce les Parisiens n'ont jamais eu mauvais caractère ils ne détestent que les inutiles tracasseries.

L'égalité.

Les commis de Bourse et de banque s'agitent déplorablement. Ils se plaignent, paraît-il, de ne pas trouver chez leurs patrons la déférence et la sollicitude qui leur seraient agréables.

Seront-ils satisfaits, puisqu'ils aiment l'égalité, de trouver, sur la liste des membres du jury de la session des Assises de la Seine, ces deux noms côte à côte

M. V., banquier;

M. L., garçon de recette.

La voilà, l'égalité. Il est vrai que c'est l'égalité des devoirs, non celle des profits. Et l'égalité des devoirs est, d'habitude, celle qu'on recherche le moins. Notre chantier.

II faut cette fois rendre justice à M. de Pontich. Il nous a envoyé des ouvriers, c'est vrai. Mais ils sont nombreux. Ils sont diligents aussi. Hier, à cinq heures du soir, ils avaient complètement remis à neuf la partie de la chaussée qui est bornée au septentrion par l'hôtel du Figaro et au midi par la rue de Pro-.vence. Ils travaillaient avec sûreté et précision, à grands coups de «demoiselles ». Et puis ils ont conduit un rouleau mécanique, un admirable rouleau qui roulait sans bruit et qui a parachevé la besogne. Disons-le c'est merveilleux. En un jour, le tiers de la chaussée a été réparé. Si l'on nous permet de témoigner de connaissances arithmétiques sommaires,-nous calculons que jeudi tout sera terminé. Nous remercierons donc, sans aucune ironie, M. de Pontich.

Mais la récente sympathie qu'il nous inspire nous invite à lui signaler l'imprudence qu'il a èommise en nous montrant de quelle célérité il est capable. Quoi 1 Trois jours suffisent à la réparation d'une chaussée! Nous retiendrons cet exemple. La bonne volonté qu'a manifestée hier M. de Pontich nous servirait à mesurer la nonchalance, demain. Mais que disons-nous là? Non. C'est fini. M. de Pontich a. pris de justes et sages résolutions. Il entend ne plus mécontenter les Paiùsieris, II veut èke j>opu-

laire. Il le sera. Âh! comme nous allons l'aimer! 1. _wt_

Q

La charité.. Nous avons encore reçu pour les vingt veuves et les trente-neuf orphelins de Dahouet, que laissent, après le naufrage, les matelots du Glaneur

J. A.Fr. 25 ,> Mme E.IkIé. 20 Mlle F. Bergé >. 20 ,) J. M. 50 ). Unieeteur. 5 Total.Fr. 120 x

Listes précédentes. 4,525 Total général.Fr. i.645 »

Ajoutons que, dès le 1er juillet, la Société de secours aux familles des marins français naufragés, fondée par M. Alfred de Courcy, avait envoyé, pour être distribuée aux familles des victimes du Glaneur, une somme de six mille francs, égale à celle qui avait été donnée pour les familles de YHygie..

C'est avec de superbes illustrations inédites en couleurs et en noir, de Cormon, Jean-Paul Laurens, membres de l'Institut, La Gandara, Gaston Latouche et Guillonnet, que la Librairie Pierre Lafitte et CiQ vient de commencer la pu- blication de l'Aiglon dans sa luxueuse édition des « OEuvres complètes illustrées d'Edmond Rostand »'.

Tous les amateurs de beaux ouvrages voudront placer cette édition définitive dans leur bibliothèque.

(Le fascicule hebdomadaire, 0 fr. 60.) M. René Moulin, qui a été cet hiver à `' Constantinople, publie aujourd'hui -un petit livre pour lequel M. Fernand Lau- det, directeur de la Revue hebdomadaire, a écrit une délicate préface.̃• Force et Faiblesse de la Jeune-Turquie est le résumé sincère et impartial d'une situation vue par un observateur attentif. Et nous avons intérêt à être exactement renseignés sur 1 œuvre de rénovation poursuivie par la Turquie nouvelle.

~).¡'4.~

Le circuit russe, qui constitue l'une des épreuves automobiles les plus concluantes de l'année, vient d'être l'occasion d'un triomphe pour les Mercé,dès, qui y ont pris les trois premières places, gagnant en outre les courses de Kiew et Moscou.. La Mercédès de J.enalzy. gagnait, presque en même temps, le circuit d'Ostende, avec une moyenne de 150 à l'heure. -La-céicbre marque Tééd-ite'ainsi«ïhaqtaô'" ` année, iiiv peu partout, sa belle victoire du dernier Grand Prix de l'A. C. F..

'On connaît la chanson Ce sont les, blondes qui in' ont charmé.

Cette déclaration si flatteuse ne saurait mieux s'appliquer qu'aux7 blondes cigarettes « Ghantecler », faites du plus pur tabac d'Orient par la maison Muratti, à l'intention des uns connaisseurs. 'Les « Chantecler » sont en vente dans tous les. débits de la régie, les fumeurs ne manqueront pas d'en réclamer les coquets étuis. Ils seront à même d'apprécier ainsi l'incomparable supériorité de ces exquises cigarettes, auxquelles on peut prédire, d'ores et déjà, le plus éclatant succès.

Hors'Paris

De Bruxelles

« M. Lecointe, ancien commandant du navire Belgica, qui fut tour à tour le bâtiment d'exploration polaire de M. de Guerlaohe et du duc d'Orléans, vient de faire de curieuses déclarations au journal la Dernière Heure. 1

» II y a trois ans, il revenait de son dernier voyage dans les régions antarctiques et avait quitté^ la Belgica, à SantaCruz, .petit port sur l'Atlantique, à l'embouchure du Rio Schenen, en Patagonie, pour se diriger vers l'ouest.

» En arrivant sur les bords du lac Leone, dans la zone contestée entre le Chili et la République Argentine, à environ quatre cents kilomètres de la côte, il fit une rencontre inattendue. Là vivait, sous la tente, un Européen solitaire parlant le français, l'anglais, le russe et l'allemand, .et d'une distinction de manières qui dénotait une haute origine. Il n'avait avec lui que des chiens et des chevaux..

» M. Lecointe resta six jours avec lui et prit même sa photographie qu'il perdit malheureusement.

» Ces jours derniers, il vit le portrait de Jean Orth publié par la Dernière Heures Depuis, ainsi qu'il l'a déclaré, il a la conviction absolue que l'homme qui lui offrit l'hospitalité dans ce coin éloigné de l'Amérique du Sud n'est autre que l'archiduc disparu. »

-o-oc>-o-

D'Os.tende

« Jamais programme plus éclectique n'avait été composé pour plaire à l'elé. gante colonie étrangère fidèle à la Reine des Plages. Les artistes les plus fameux des capitales étrangères se font tour à tour acclamer dans cette admirable salle du Kursaal, qui dépasse en' luxe et en confort tout ce qui fut jamais réalisé. Les grands « events » sportifs se succèdent sans interruption, et la foule afflue vers cette villégiature idéale qui réunit toutes les aristocraties du nom, de la fortune et de l'industrie et qui leur dispense, avec une inlassable prodigalité, les enchantements continus. »

-~o.o.

Le mouvement féministe fajt de subtils progrès en .Angleterre. Ne parlons pas des suffragettes depuis quelques semaines, elles sont restées tranquilles; autant vaut ne pas exciter leur zèle par nos suffrages ou par nos objections. Mais voici que quatre dames de Londres viennent de s'établir détectives. ̃ •"

Détectives occasionnelles, s'entend..


Elles ont résolu de ne pas laisser impuni le crime de ce docteur Crippen, dentiste et qui a tué sa femme. Elles vont le chercher et elles vont, croient-elles, le trouver. L'une est Mme Hunn, soeur de la victime la seconde, Mme Mills, sa bellesœur; latroisième,MmeCoinnett,écuyère et ancienne présidente des artistes de music-halls; la quatrième, Mme Hyde, actrice.

Elles sont embusquées, elles guettent. Elles attendent l'arrivée des paquebots, dévisagent les passagers, et gare à l'infortuné qui se permettrait d'avoir la moindre ressemblance avec le docteur Crippen 1

Celui-ci, astucieux, se déguisera peutêtre il y a, ici-bas, des fausses barbes, qui ne sont pas pour le service exclusif des innocents. N'importe; les quatre dames ont confiance, de reconnaître leur ennemi, en dépit de tous artifices et de toutes simagrées.

C'est bien probable en telle occurrence, on reconnaît l'individu, plutôt deux fois qu'une. Pour s'étabiir détective avec un tel entrain, il ne faut pas être sceptique: les quatre dames' ne pécheront pas par nonchalance.; mais il leur faudra se méfier d'une ardeur si vive. ̃

Leur généreuse entreprise rappelle un peu les romans.de la Table ronde, où l'on voit sans ces^se des individualités sans mandat, comme dit notre époque de prose, courir les aventures pour le salut des innocents et le châtiment des coupables. Mais sans doute se sont-elles inspirées de Conan Doyle, principalement. aoo. 'y./ Nouvelles à la Main

La grève dés maraîchers.

Vous ne trouvez pas drôle qu'on oblige des gendarmes à escorter des voitures de légumes ?

Au contraire. On s'est dit qu'ayant déjà l'habitude du panier à salade.

A la brasserie.

-r- Ce: serait très chic de voir demain le personnel des banques se mettre en grève.

–r-. Pourquoi ? ,?

.J'ai signé, il y a trois mois, un billet qui me sera présenté après-demain. Jaurès, au fond, doit être ravi que Clemenceau soit à Buenos-Aires.

???.

Ça lui laisse un peu plus de temps pour parler.

Au café-concert.

Il paraît que la crue de la Seine s'est arrêtée net?

Je l'aurais parié;. Des reprises pareilles en plein été, c'est fichu d'avance. Le Masque de Fer.

.t.

fa

SALONS '̃'

La mission anglaise.

M. Briand, président du Conseil, a offert hier un déjeuner en l'honneur de S. Exc. le marquis de Northampton et des membres de l'ambassade extraordinaire anglaise, déjeuner auquel ont en outre assisté

MM. Pichon, Barthôu, l'amiral Boué-de Lapey-ïère, les offlciers et fonctionnaires français attachès à. l'ambassade anglaise; l'Hon. Carnegie, conseiller, et le colonel Fairholme, attaché militaire de l'ambassade d'Angleterre à Paris Ramondou, Huard, Jean Lanes, le général Laffon de Ladébat, le vice-amiral Marin-Darbel, le général Vérand, Bapst, Gavary, Mollard, Marc Varenne, André Fallières, Sassias et de Fouquières. S. Exe. le marquis de Northampton et les membres de l'ambassade extraordinaire ont dîné chez M. Carnegie, conseiller de l'ambassade d'Angleterre, S. Exc. sir Francis Bertie étant actuellement absent de Paris.

Ils partent aujourd'hui pour Rome, où ils vont remplir la même mission qu'à Paris, auprès de S. M. le roi Victor-Emmanuel. De Madrid

La marquise de Hoyos a offert un dîner en l'honneur de S. Exc. l'ambassadeur d'AutricheHongrie, le comte de Welsersheimb, qui quittera prochainement ce poste ;qu'il a occupé durant sept ans.

,RENSEIGNEMENTS MONDAINS '̃' Le Président de la République, accompagné de M. Ramondou, secrétaire général de la présidence, est allé hier après-midi rendre visite à fyi. Dujardin-Beaumetz.

Il s'est entretenu pendant une demi-heure avec le sous-secrétaire d'Etat des beaux-arts, qu'il a eu le plaisir de trouver en aussi,bonne santé que possible.

La blessure de M. Dujardin-Beaumetz ne présente plus aucun symptôme inquiétant. Par excès de précaution, pour éviter toute éventualité d'infection locale, le chirurgien avait pratiqué avant-hier une incision à 1 annulaire, et désormais la cicatrisation et la guérison complète seront rapides.

S. Exc. M.'Louis, ambassadeur de France en Russie, est .attendu à Paris.

A l'occasion de la Fête Nationale, l'ambassadeur de Turquie recevra, à 'l'hôtel de l'ambassade impériale, 33, rue de Villejust, le 2% juillet, à trois heures de l'après-midi. M. Maurice Berteaux, vice-président de la Chambre, qui avait été gravement malade, il y a deux ans, d'une crise d'appendicite, est, en ce moment, souffrant du même mal. Il a dû s'aliter.

Hier matin, les docteurs Tuffier et Calbet ont été mandés en consultation auprès de lui. L'état du malade n'est pas inquiétant, mais il nécessitera un repos absolu d'assez longue durée. M. Berteaux est soigné dans sa villa de Chatou.

La comtesse de Marcellus, née Froment, a heureusement mis au monde, à Bordeaux, une fille qui a reçu le prénom d'Isabelle. Parmi les licenciés en droit qui ont prêté hier serment à la ire Chambre de la Cour figure le marquis de Gérin, chevalier de la Légion d'honneur.

MARIAGES

Hier, à midi, a été célébré en l'église Saint-Philippe du Roule, au milieu d'une nombreuse et élégante assistance, le mariage de M. Ségerand, capitaine commandant au 16e dragons, à Reims, fils du commandant Ségerand, décédé, et de Mme Ségerand, avec Mlle de Verdun, fille du colonel de Verdun, commandeur de la Légion d'honneur, décédé, et de madame née de Ressy.

La jeune mariée, qui portait une toilette de satin liberty blanc, volant en point d'Angleterre, le corsage recouvert de tulle illusion, a été conduite à l'autel par son frère M. de Verdun. Les témoins étaient pour le marié le colonel Baudemoulin et le général Brjdoux pour la mariée MM. de Verdun et Perreau de La Martelliére.

La quête a été faite par Mlles Nicole Perreau de La Martelliére, Renée de Massougnes, Geneviève de Massougnes et Madeleine Girard, qu'accompagnaient MM. Max de Mazieux, de Chastenet, le lieutenant* Mullot et }e capitaine Tramé, Après la cérémonie relirv

gieuse, Mme de Verdun a offert, en ses salons du faubourg Saint-Honoré,. un lunch aux parents et amis des deux familles.

L'abbé Jacques du Halgouët, ordonné prêtre le 2 juillet, a béni, le mardi \z courant, en l'église de Pleslin, le mariage de son frère, le vicomte Maurice du Halgouët, fils du lieutenant-colonel vicomte du Halgouët, député d'Ille-et-Vilaine, conseiller général, et de la vicomtesse, née de L'Espée, avec Mlle Marguerite du Breil de Pontbriand-Marzan, fille du vicomte du Breil de Pontbriand-Marzan, mai.re de Pleslin (Côtes-du-Nord),

La charmante mariée est entrée à l'église au bras de son père, le marié donnait le bras à sa mère la vicomtesse du Halgouët. Venaient ensuite

Le lieutenant-colonel vicomte du Halgouët et la baronne de L-'Espée, M. de Moncuitet la marquise de Fricon, le vicomte' Hippolyte du Halgouët et la marquise de Villeneuve, M. Olivier de Pontbriand et Mme Maxime de Coniac, M. de Villeneuve et la vicomtesse Yves du Halgouët, le vicomte de La Sayette et Mme Joseph de Pontbriand, le vicomte Yves du Halgouët et la vicomtesse Hervé du Halgouët, le comte Le Godinec de Traissan et la marquise de Bizien, le vicomte Hervé du Halgouët et Mme Pinczon du Sel, M. Joseph de Pontbriand et Mme Xavier de Pontbriand, le baron de l'Espée e,t Mlle Marguerite de Pontbriand, le vicomte Bernard du Halgouët et la comtesse de Trogoff, M. Hervé de Coniac et la comtesse de Carné, le vicomte Xavier de Pontbriand et Mme de Ruillé, le comte da Trogoff et Mme de Castex,. le comte Augustin de Pontbriand et Mme Yves de Tieverret; M. Robert de Coniac et Mlle Monique de Coniac, M. J. de Chantérac et Mlle Yvonne de Tréverret. Les témoins étaient,, pour le marié le vicomte Hippolyte du Halgouët, :son oncle et la baronne de L'Espée, sa tante; pour la mariée M. du Breil de Pontbriand-Marzan et le comte dé Boisrenàrd, ses -oncles.

La quête a été faite par Mlles Marie du Halgouët et Jeanne du Breil de Pontbriand, aux bras de M: Bernard du Breil de Pontbriand et, Paul Le Bastard de La Villeneuve. ̃ ̃̃•

Après la cérémonie religieuse, un grand lunch réunissait, au château de La MotteOlivet, les nombreux parents.et amis des deux familles. La corbeille- et les cadeaux offerts aux jeunes mariés étaient exposés dans le hall du château, et furent très admirés. -ri Aujourd'hui le mariage de M. Charles Gondouin avec Mlle Renée Vincent sera célébré à onze heures du matin en l'église SaintHonoré d'Eylau.

Le 30 courant, à midi, sera célébré, en l'église Saint-Vincent-de-Paul, le mariage de M. Edmond Boucher, docteur en droit, avoué à Argentan (Orne),' avec Mlle Valéntine Giroud,de Gand, fille de M. Charles Giroud, décédé il y a deux ans, et qui fut pendant plus de trente années notre dévoué et bien regretté collaborateur, cri qualité de caissier principal.

DEUIL

Le prince Alexandre Vogoridy, qui vient de mounr, était né à Kotel (Bulgarie). Dès l'annonce de sa mort, S. M. le roi des Bulga- res- a envoyé une dépêche de condoléances au .neveu du défunt, le prince Vogoridy. Les obsèques de Mme Fabre Roustand de Navacelle, née Sandborg, ont été célébrées hier à onze heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot. Le deuil était conduit par MM. Christian et Gaétan Fabre de Navacelle, ses petits-fils M. P. Fabre. de Navacelle, le gé- néral baron de Màrion, le baron Valence de Marbot et M. de ;B'oissie'u, ses neveux. L'inhumation â eu lieu au cimetière du Pêre-Lachaise.

–̃ M. Forge-Antonio d'Almeida Pernambuco, est décédé au domicile de ses parents, rue Décamps, dans'sa dix-neuvième année. Les obsèques ont été célébrées lundi, à midi, en l'église. Saint-Honoré d'Eylau. Le deuil était-conduit par M. d'Almeida Pernambuco, son père MM. Fernando, Ricafdo et José Antonio d'Almeida Pernambuco ses frères.

M. de 'Piza, ministre du Brésil, assistait à la cérémonie religieuse.

L'inhumation a eu lieu au cimetière de Passy.

Hier, à dix heures, en l'église Saint- Honoré d'Eylau, ont été célébrées les obsèques de M. Paul-José Frappa. Le deuil était conduit par M. Jean-José Frappa, son père M. Edouard Desfossés, directeur du Monde illustré, son grand-père; M. Fournier, son oncle, et M. Henri Fabre, son grand- oncle.

L'inhumation a eu lieu au cimetière de Boulogne.

Un service de bout de l'an, pour le repos de l'âme de M. Lefèvre des Loges, a été célébré lundi, en l'église Saint-Honoré d'Eylau.

Mlle Chatcauminois de La Forge, ancienne inspectrice des écoles 'de la Ville de Paris, vient de mourir à Athènes. Elle était la fille adoptive d'Anatole de La Forge. Le New York Herald reçoit par câble l'annonce de la mort de M. Albert-Guillaume Bocquet, décédé à l'âge de quarante et un ans dans un train de la ligne de Long-Island qui le transportait à un sanatorium. Il était le fils de M. Léonce Bocquet, propriétaire du château de Clos-Vougeot, près de Savigny-lés-Beaune (Bourgogne). C'était un «whip» connu; il dirigeait les- écuries de M. Otto H. Kahn à Morristown (New-Jérscy) résidence de campagne de ce dernier. M. Boc- qùet était à New-York depuis douze ans il avait épousé, il y a cinq ans, la comtesse de La Taille.

Nous avons annoncé la mort de Placidio Zuloaga, le célébré damasquineur. P. Zuloaga était un grand artiste. Il avait complètement renouvelé et l'on peut dire régénéré l'art des plus beaux ouvriers du métal, qui avaient produit des chefs-d'œuvre au moyen âge et à l'époque de la Renaissance. Ses merveilleuses connaissances, en ce qui touchait les arts du métal, lui avaient fait confier pendant quelque temps des fonctions à l' «Armeria Real» dé Madrid, le magnifique musée d'armures que l'on connaît. Les œuvres de Zuloaga, qui ont depuis été très imitées, sont répandues dans le monde entier.

Le défunt était le père, nous l'avons dit, du peintre J. Zuloaga, si connu et si aimé chez nous.

Nous apprenons la mort De M. Arthur Roche, professeur honoraire au lycée Louis-le-Grand, dont les obsèques ont été célébrées hier, à trois heures, en l'église Saint-Jacques du Haut-Pas. L'inhumation aura lieu demain jeudi à Montpellier, après la célébration d'un second service; Du lieutenant-colonel Desmarcs, décédé dans sa quatre-vingt-deuxième année à Versailles, où les obsèques ont été célébrées; De M. Daniel Bontemps, ancien secrétaire de la rédaction du Nouvelliste de Bordeaux, arfeien directeur du Soleil du Midi, à Marseille, et ancien secrétaire de la rédaction de l'Eclair Du lieutenant-colonel énretraite Hippolyte Martin, décédé en son domicile à Nice, où les obsèques ont été célébrées.

E. Delaroche.

-s~

VIENT DE PARAITRE I,

Tous ceux que séduisent la perfection de la forme et l'intensité de l'émotion aimeront le beau livre de vers de Jules Bois, l'humanité divine, d'un art puissant et souple, idéaliste et voluptueux. (Fas- quelle, éditeur.)

Au moment où les passions religieuses sont à l'ordre du jour en Espagne et notamment à Tolède, Dans l'Ombre de la cathédrale, le merveilleux roman de V. Blasco-Ibaiiez,- est d'une goiguaate aetuav -Uté» (Calmana-Léyy.A

A F Etranger

.«).

A la Chambre espagnole

Madrid, 19 juillet.

L'intervention de W$. Moret et Maura dans le débat parlementaire n'a pas complètement répondu à l'attente générale. M. Moret, dans son bref discours, a fait l'historique déjà connu de sa chute et ratifié les termes de sa lettre à l'ex-alcade de Madrid, M. Aguilera, annonçant la résolution de rester à l'écart du ministère actuel et même du régime. Il fut applaudi par ses amis personnels et par les républicains. M. Maura a tenté de justifier la guerre du Rif comme une conséquence forcée de la situation de l'Espagne au Maroc et de l'acte:. d'Algésiras et demandé au gouvernement s'il tolérerait que les républicains empêchassent une nouvelle campagne en cas de nécessité. Il a déclaré que les troubles de Barcelone révélèrent la dissolution sociale du pays, que la répression fut modérée proportionnellement aux délits et qu'il ne pouvait pas gracier Ferrer après l'exécution des autres condamnés. Il a terminé en offrant son appui au gouvernement, mais l'a averti qu'il ne pourrait pas résoudre la question religieuse sans un acoord avec le Vatican.

L'Espagne et le Vatican

Madrid, 19 juillet.

Les journaux disent que l'état de santé de M. Ojeda, ambassadeur auprès du Vatican, obligerait celui-ci à rentrer sous peu en Espagne, et il est possible qu'il demande à être relevé de ses fonctions.

Le voyage du grand vizir

Vienne, 19 juillet.

Le Neue Wiener Journal prétend savoir de bonne source que le comte d'^Erenthal, M. de Kiderlen Waechter et le grand vizir Hakki-pacha, auront à Marienbad une entrevue désirée par M. d'vErenthaL

D'autre part, dans les cercles bien informés, on fait remarquer que le grand vizir a

depuis longtemps, l'intention de faire une

depuis 10n~temps, l'intention de faire une

cure à Marienbad et que, naturellement, pendant Éqn séjour, il aura l'occasion' de voir, le comte d'iErenthal qui s'y repose également, et de causer avec lui..

II serait faux de dire, comme certains journaux: viennois du matin l'ont fait, que d'importantes conférences auraient lieu et qu'.elles auraient pour but une entente entre }a Turquie et l'Autriche-Hongrie.

Un comité secret en Turquie Constantinople, 19 juillet.

La police a arrêté M. Riza-Nour, député de Sinope, compromis dans l'affaire du comité réactionnaire du général Cherif-pacha. On assure que la Sûreté connaissait depuis deux-mois ses agissements, son nom et ses relations avec Cherif, mais qu'elle ne voulut pas l'arrêter sans avoir des preuves irréfutables de sa culpabilité.

A la suite de la découverte du comité réactionnaire, plusieurs personnes arrêtées ont confirmé son entier accord avec Cherif et ont donné des preuves de la culpabilité de Nour. La Sûreté a arrêté le député de Sinope hier soir à son domicile où une perquisition a amené la découverte do documents importants.

Le bruit court, que d'autres députés sont

compromis; ̃«.- .•>>̃

La question crétoise

••' La Canée, 19 juillet. A quatre heures du soir, l'escadre internationale a quitté la rade de La Canée, retournant à la Sude. Mesure de clémence

Cerbère, 19 juillet.

Les réfugiés espagnols qui se trouvent en territoire français ont été avisés par M. Lerroux, le leader radical, qu'ils étaient autorisés, par le chef du gouvernement, à rentrer librement en Espagne;

M. Tovroella, ancien maite de Port-Bon, s'est rendu à Perpignan, afin de remettre aux exilés les fonds nécessaires à leur voyage.. Les révolutionnaires et les réservistes déserteurs de la. guerre du Maroc rentreront aujourd'hui en groupe dans leur pays.' Les autorités espagnoles ont reçu l'ordre de ne pas les inquiéter.

Grève de chemins de fer

en Amérique

Saint-Albans (Vermont), 19 juillet.

La grève a commencé hier soir à 9 h. 30 sur les chemins de fer du Grand Trunk et du Central Vermont. Le chômage est complet sur ce dernier réseau ce matin, et seuls circulent les trains qui étaient déjà partis au moment de la déclaration de grève. Sur le Grand Trunk ouest de Détroit on évalue à un millier le nombre des employés qui ont obéi à l'ordre de cesser le travail. Ottawa, 19 juillet.

La grève du personnel des trains, sauf les mécaniciens,.est complète sur tout le réseau du grand Trunk Canada le transport des marchandises est arrêté, moins de moitié des trains de voyageurs circulent. Le nombre des chômeurs des chemins de fer s'élève à 5,000.

La grève désorganise le monde des affaires. La papeterie Booth a été obligée de fermer faute de moyens de transports, et 2,000 de ses ouvriers chôment. ̃

Détroit, 19 juillet.

Lé transport des marchandises est sy.spendu dans toutes les directions desservies par le Grand Trunk de nombreuses gares refusent d'enregistrer les marchandises d'autres ne les acceptent que sous réserve de retards indéfinis. Le transport du courrier et des voyageurs est irrégulier.

Indépendamment de plusieurs centaines de grévistes, la grève entraîne un chômage plus considérable encore: c'est. celui qui résulte de la fermeture des ateliers des chemins de fer.

Les trains du Wabash Railway, qui empruntaient le Grand Trunk pour aller de Buffalo à Windsor, subissent des retards. Explosion à la Ci0 Zeppelin

Berlin, 19 juillet.

La fabrique d'acide carbonique et d'hydrogène de Friedrichshafen, sur le lac de Constance, a été détruite ce matin, vers onze heures, par une violente explosion. Elle n'est plus qu'un amas de décombres.

Elle appartenait à la Compagnie Zeppelin, de Friedrichshafen, et lui livrait de l'hydrogène elle produisait en grande quantité de l'acide carbonique et aussi de la suié pour la fabrication dés couleurs fines.

L'ouvrier Hildebrand est mort des'suites de ses blessures, laissant une veuve et six enfants. Deux autres ouvriers sont grièvement blessés et deux ont disparu.

La commission judiciaire a établi que l'explosion s'est produite dans la chambre de séparation des gaz. Elle fut si violente que les quatre murs s'écroulèrent, que les fenêtres du voisinage furent enfoncees et que le toit., arraché, alla retomber à une quarantaine de métrés sur le terrain de la Compagnie Zeppelin, dont l'usine était proche. BONNEFON.

Gracié après 45 ans de bagne Rome, 19 juillet.

Le gouvernement a gracié le brigand Tarantini, qui a fait 45 ans de bagne.

Tarantini, en 1865, avait fait une guérilla dans le royaume de Naples en faveur des Bourbons. Capturé par le général Pallavicino, il fut condamne aux travaux forcés à

perpétuité;

..Actuellement.âg&de.rsoixan.te-cinçpan.sv; il*

jouit d'une bonne santé et possède une petite fortune économisée pendant sa longue détention.

II s'est retiré dans la Basilicate. Son plus grand étonnement a été d'utiliser le chemin de fer qu'il n'avait jamais vu.

COURTES DÉPÊCHES

M. Louis, ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg, a quitté la Russie, se rendant à Paris.

Les journaux de Belgrade annoncent que le prince Georges de Serbie devra subir l'opération de l'appendicite.

La visite des souverains belges à la Cour des Pays-Bas aura lieu en septembre, après l'ouverture des Chambres.

La mission militaire chinoise, sous la conduite du prince Tsai Tao, est repartie hier soir de Saint-Pétersbourg pour la Chine vid Moscou.

Abd-el-Aziz est arrivé à Tanger. De nombreux curieux l'attendaient,

Le croiseur Mainz, qui expérimentait au large de Kiel un nouveau système de turbines, a dû rentrer au port à la suite d'une série d'accidents survenus à oes turbines.

Figaro à Londres

UNE GRÈVE DE CHEMINOTS

Plus de 3,000 employé du North Eastern Railway se sont mis en grève, hier soir. Le centre du mouvemunt est Newcastle et Gateshead. Le trafic est désorganisé et le nombre des grévistes va sans cesse en augmentant.

La grève ne paraît pas avoir une cause bien définie elle résulte d'un ensemble de circonstances et du mécontentement des hommes qui protestent contre les méthodes dés fonctionnaires do. la Compagnie à leur égard et se plaignent du renvoi de l'un des leurs.

Au siège central du syndicat des Amalgàmated Railway Servants, on déclare n'avoir aucun renseiguement à publier sur l'origine de la grève.

Par une coïncidence étrange, les employés du Great Eastern viennent de dénoncer Farrangement du bureau de conciliation et d'arbitrage et de demander à leurs chefs de prendre les mesures nécessaires en vue de la grève. [\

LA COUR ET LA VILLE

Le Roi a tenu aujourd'hui une séance du Conseil privé à Marlborough house. Il a signé une proclamation fixant au mois de juin prochain son couronnement. Le texte de la proclamation ne paraîtra que mercredi soir, très tard, dans uno édition spéciale la Gazette de la Cour et, jeudi matin, les hérauts d'armes iront lire devant le palais de Saint-James, puis au Temple Bar et enfin dans la City, le texte de cette proclamation. Après le conseil, Sa Majesté a remis au grand savant sir William Crookes et au plus célèbre romancier de l'Angleterre contemporaine, Thomas Hardy, les insignes de l'ordre du Mérite.

L'affaire Crippen passionne toujours l'opiriïom Des questions vont être posées demain au Home Secretary, à la Chambre des communes, par un socialiste notoire, M. W. Thorne. Il voudrait établir, la responsabilité du préfet de police qui, après avoir eu on observation pendant neuf jours le^ docteur Crippen, lé laissa s'échapper aussi facile-

ment.

D'ailleurs, l'opinion publique trouve qu'en cette occasion la police a agi avec un trop grand respect de la liberté individuelle. La p p¥ssse américaine- est pleine de commen-

taires analogues. Il faut dire, la décharge

ta 1, l'es, a,na,lQgUI'S' Il faut., dirQ"à la déchar¡:¡-e

!d» la police, que les cas -dé disparitions de gensmariès ne sont pas rares et que Jes dénonciations de toutes sortes pleuvent par centaines à. Scotland Yard. Fort heureuseiriènt, elles n'ont que très,rarement une véritable importance.

--Le peu que l'on savait sur la disparition de Mme Crippen, malgré les déclarationscontradictoires dé Crippen, n'aurait pas suffi à décider un magistrat, quel qu'il fût, à décerner un mandat d'arrêt contre lui, ou même simplement un-ordre de visite domiciliaire. Telle est la loi; telle est la coutume de l'Angleterre, elles ne seront pas changées d'ici longtemps. Scotland Yard va faire placarder partout, en Angleterre et sur le continent, en anglais et en français, une affiche offrant une récompense de 6,250 francs à quiconque fournira des renseignements pouvant amener l'arrestatiôn de Crippen et de sa compagne, miss Ethel Clara Le Neve. Il est très rare que le gouvernement anglais promette une somme aussi élevée pour la capture de criminels. En ii général, quand on offre ces récompenses officielles, c'est que la police a épuisé tous ses moyens de recherches et qu'elle ne peut plus faire un pas en avant sans des faits et des renseignements nouveaux. Cela paraît être le cas à l'heure actuelle.

Un grave accident de chemin de fer s'est produit aujourd'hui, en gare de Roscrea (Irlande). ).

Une rame de wagons s'est détachée d'un train de plaisir et, descendant une' pente sur un parcours de cinq milles, rencontra un autre train bondé de voyageurs, venant de Birr.

De nombreux touristes, en sautant à terre, se sont grièvement blessés. Le nombre total des blessés dépasse cent.Il n'y a aucun mort. J. COUDURIEH.

-XN^N/N/S»

Amérique latine DANS L'ARGENTINE

Buenos-Aires, 19 juillet.

L'arrivée de M. Clemenceau Une récep,tion entousiaste a été faite à M. Clemenceau à son arrivée à Buenos-Aires. Le président Figueroa Alcorta le recevra en audience particulière. M. Plaze, ministre des affaires étrangères, donnera un banquet en son honneur. Aujourd'hui il a été invité à la réception offerte par le Sénat aux délégués du congrès panaméricain, où il a été très entoure et

fêté.

Les expositions. Les expositions continuent à être fréquentées par un nombreux public.

AU CHILI

Santiago, 19 juillet.

Chemins de fer. Une pétition vient d'ê- tre adressée au président de la République et aux présidents des deux Chambres, en vue de mettre Valparaiso et Casa-Blanca en relations directes par voie ferrée.

On fait ressortir que c'est là la plus grande aspiration du pays et qu'il serait opportun de commencer les travaux à l'occasion du centenaire de l'indépendance.

Parmi les signataires de la pétition figurent des employés de banque, les chefs de plusieurs maisons de commerce et des personnalités de Valparaiso, entre autres, les amiraux Jorge Montt et Uribe, comme aussi les ministres de la Cour d'appel.

DANS L'URUGUAY

Montevideo, 19 juillet,

Chemins de fer. On sait, par des dépêches reçues de Londres, que M. Steer, auteur de la proposition de construction du canal Zabala et du chemin de fer entre Montevideo et la Colonia, est sorti de Southampton,. à bord de.l'Asturias, se dirigeant à cette capitale.

Les mêmes dépêches nous apprennent que quelques importantes maisons de commerce anglaises, entre autres celles do "sir Robert Perks, concessionaire financier du métropolitain de Londres, Walker et Oie, le City and Middl*nd-Sânki et MM. --B«i!â& Puna et Fis>cb.<3r, ont pris, leur charge la -concession. d_e

cette ligne ferrée et ont accepté, dans toutes ses parties, le projet préconisé par la commission des travaux publics de la Chambre, projet qui a déjà été approuvé.

Deux ingénieurs envoyés par les intéressés viennent avec M. Stéer.

L'entreprise du chemin de fer central vient de faire savoir officiellement au gouvernement que, durant les premiers jours de septembre, elle se propose d'inaugurer un des embranchements les plus importants de la voie allant à Teinta-y-Tres, c'est-à-dire celui comprenant les cinquante premiers kilomètres de la nouvelle tigne ferrée. Travaux d'assainissement. Des ingénieux engagés en Europe activent leurs études pour les travaux d'assainissement des villes et des communes de l'intérieur de l'Uruguay.

NOTES URUGUAYENNES

Le 18 juillet, au café de la Paix, a été don&é un banquet de quatre-vingts couverts en célébration de l'anniversaire de la Constitution de l'Uruguay. Ce banquet était présidé par M. Alejandro Herosa, chargé d'affaires de ce pays. M. José Battle y Ordonez, l'ancien président de l'Uruguay, qui est souffrant, s'excusa en dernière heure de son absence par une lettre empreinte de patriotisme. M. Herosa en donna lecture au milieu des applaudissements de l'assistance. M. Herosa clôtura les toasts en prononçant un beau discours qui fut également très applaudi. Dans l'assistance

MM. Luis Garabelli, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de l'Uruguay. en Belgique Lnis' Mô.ngrell, consul général de l'Uruguay. en France Azarola Gil, secrétaire de la légation de l'Uruguay en France; Lucas Rodrigu.êz, consul géneral de l'Uruguay. à Barcelone; Serapio del Castillo, colonel Pedro Quintana, commandant Riveros, César Battle, Pacheco,Muîier Brian, Real de Azua, Ràfael de Miero, Julio Lamarca, docteur Belliure, Hector Pérez, Hugo Barbagelata, Teodoro Bucareo. Francisco Garçao, Maximo Belinzon, Abad, Vaillant' d'Arbois, Enrique Arraga-Vidal, Sébastian- et Roberto SanMartin, José-Maria Rodriguez, Bernardo Etchehouni, Saenz Martinez, Villemur, Guillermo Rodriguez, Rodolfo et Alfredo Silva, docteur Rossi, J.-J. Medrano,' lieutenant Fort, Viera, Surra Santin, docteur Vecino, Carlos Repetto, Eugenio Danrée, Americo C. Williman. Pesquior, Pedro Hardoy, Beltran Hardoy, Pedro Aguerre. Norberto Pineiro, Lamourdedieu, José P. Rodriguez, Jorgo Hardoy, Eugenio Garzon.

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(PAR'LETTRE DE NOTRE ENVOYÉ)

Cracovie, 16 juillet.

Au marnent même où le monde slave cherche à se donner un renouveau de vie slave. la Pologne nous offre, chez elle, une admirable manifestation de vie polonaise..

Cracovie, antique capitale de la République nobiliaire, ville libre encore au milieu du dernier siècle, et maintenant simple cité de l'empire autrichien, célèbre, ce 15 juillet, le cinquième centenaire de la bataille de Griinwald. Cette bataille gagnée, en 1410, sur les chevaliers Teutoniques, parles forces récemment unifiées de. la Pologne et de la Lithuanie, fut un événement capital non seulement de l'histoire, polonaise, mais de celle des peuples slaves. Elle arrèta, pour trois siècles, sur la route de l'Ouest,; l'invasion germanique.

Les Polonais ne suivent .donc pas., en cette occasion, la politique égoïste qu'ou leur reproche si souvent, ils ne font qu'appliquer la politiqne « réaliste » qu'on leur a longtemps demandée. Produire dans le monument commémoratif d'un haut fait d'armes l'une des œuvres les, plus remarquables de la sculpture moderne; 'donner l'étonnant spectacle d'une foule de 160,000 hommes, à la fois enthousiaste et digne; magnifier avec un noble entêtement le passé glorieux en dépit du présent difficile et de l'avenir incertain prouver que l'amour de la patrie n'est pas fait uniquement de la haine de 1 étranger, quelle autre conduite pourrait-on exiger des Polonais ? Ils remplissent strictement leurs devoirs de sujets, n'est-ce pas le moins qu'ils exercent leurs droits de patriotes? La fraction vraiment libérale des autres nations slaves l'a compris, et nous en voyons une preuve dans les députations tchèques slovènes, croates, et surtout t russes, présentes aux fêtes de Griinwald. Le même sentiment du droit et du devoir bien entendus communique, sans doute, à ces solennités cet air de bonheur calme mais .profond qui frappe ici les spectateurs du dehors. Jamais du reste cadre plus magnifique ne pourrait se trouver pour une fête historique et nationale que ce vieux Cracovie dont chaque église est un reliquaire gothique et presque chaque maison un bijou italien.

#*#

Sur le pavé raboteux du « Rynck », la place de l'Hôtel-de-Ville, entre les murs dentelés de la Halle au drap et les tours de Panna Mary a (l'église Notre-Dame) qui portent en plein ciel leur couronne de clochetons, fourmille un monde bigarré de paysans aux longues houppelandes rouges, de montagnards solidement bottés, de nobles polonais en costume national, de soldats, de prêtres, de juifs qu'on dirait échappés des toiles de Rembrandt.

Il est neuf heures du matin. Le temps, jusqu'alors chagrin, se met au beau. L'office d'actions de grâces commence. Sous les voûtes de « Panna Marya » s'engouffre une houle de foulards, d'aigrettes, de plumes de paon, au-dessus de laquelle bannières et drapeaux tanguent comme des mâts aux voiles pendantes. Les orgues éclatent en tempête, les choeurs tour à tour plaintifs et triomphants montent au long des vitraux vertigineux qui versent aussi d'en haut leur hymne de lumière, dont les dorures des autels, les braises des lampes et des cierges, la pourpre et l'azur des fresques semblent l'écho fulgurant.

Après le sermon du suffragant de Léopol, Mgr Bandurski, le cortège se dirige vers la place où doit avoir lieu l'inauguration du moment. C'est à la générosité du grand musicien Ignace Paderewski et au talent de vieux maître d'un sculpteur de trente-deux ans, M. Antoni Wiwalski, que Cracovie doit cette œuvre, honneur' de la Pologne et de l'art contemporain. Le rideau tombe, aux acclamations de la foule, et le roi «i Jagellon, le vainqueur de Grünwald, apparaît au sommet d'une pyramide de granit, droit sur son cheval qu'il contient dune main, les yeux à l'horizon et le glaive baissé sur sa cuisse, comme fatigué de la victoire, mais toujours attentif à la lutte. Des groupes de bronze remarquables par la composition et l'exécution entourent le bas de la pyramide qui porte pour toute suscription « Griinwald. A la gloire des Pères. Pour l'encouragement des Frères. » La portée de cette grande oeuvre et la ,sigoifl.caJiQn,i;dg,.J.a? journée; même, nous sont ex'pliquées^p.at M. ËUdkewski, qu^

Fêtes polonaises

prend la parole entre le comte Badeni, maréchal de Gàlicie, et M. Leo, président-maire de Cracovie

Ce que nous voyons là, dit-il, n'est pas une œuvre de haine. Ce monument n'est que le témoignage de notre patriotisme. Tous les enfants de cette terre y puiseront la force de la foi et la sérénité de l'espérance, et surtout cette bonne volonté sans laquelle il n'y a ni paisibles vertus ni actions valeureuses. De l'autre côté même de l'Océan, ils le verront par les yeux de leur âme. Ce sera pour eux la promesse des temps meilleurs. Nous remettons ce monument à notre vieille capitale, en propriété perpétuelle nous le con« fions à la garde de sa municipalité.

Puis l'orateur présente à la foule en-j thousiasmée le jeune sculpteur qu'ii; embrasse au front. Jusqu'ici M. Wj* walski n'était pas sans doute le « vilain'1 petit canard » du conte d'Andersen, on le connaissait pour un bon travailleur}- mais cette journée est pour lui le triom. phe du cygne, et il n'est pas à son.' dernier chant.

On incident des plus caractéristiques termine cette scène, et montre, mieux que de longues dissertations, l'esprit qui anime le peuple polonais. Parmi leaj étrangers mêlés à l'auditoire des tribu* nés, se trouvent le professeur Podogihô" et MM. Roditchev et Stackovitçh, membres' du parti des cadets à la Douma« M. Pogodine prononce, en un polonais excellent, quelques paroles de félicitation et de sympathie à l'adresse de ses frères slaves. Mais le député Roditchev ne sait pas le polonais, il paraît à la tribune et hésite à se servir d'une langue qui est malheureusement, aux bords de la; Vistule, la langue de l'ennemi. La foule le salue par de longues acclamations. « Parlez russe » lui crie-t-on de toutes parts. Et M. Roditchev dit, en russe; II n'y a qu'une même justice pour le peu. le russe et pour le peuple polonais. Au nom do cette justice et au nom du droit, je sou« haite la liberté à la nation polonaise « Vive la Pologne » répète après lui le député Stackovitçh. ̃

Après ces discours qui n'étaient pas prévus au programme des solennités, mais qui'sont l'une des parties les plus intéressantes de leur compte rendu, le centenaire de Grunwald se poursuit et durera encore plusieurs jours. Réjouissances populaires, illuminations, banquets, on voit cela partout, mais rarement peut-on voir spectacle plus pittoresque et nulle part éprouver plus profondes émotions. Les trois Polognes n'en font qu'une seule aux « sokols », d'Allemagne se mêlent les délégués de l'émigration américaine et aux montagnards des Carpathes les paysans de Mazovïe. C'est la fête d'une grande famille, et d'une famille qui a connu, depuis de longues années, plus de deuils que de fêtes. Voilà pourquoi une fête polonaise ne ressemble à aucune autre. Paul Cazin.

:.LE:SCOL0NIEg!

L'affaire de Wloukél-Bàclfà::

̃Oudjda,. 19,. juillet. AprèS;le combat 4u,'t2icpur&tit à Moulel-Bacha, un envoyé dés .Béni-Tennyai s'est rendu à Taourirt pour exprimer au chef de notre détachement leurs regrets de l'agression dont se rendirent coupables les Beni-Bou-Yahi, et leur désir de reprendre leurs relations avec nous. Si-Taieb-Bou-Amama qui, à"suite de cette démarche, est allé à Moul-elBacha pour s'assurer de leurs intentions, a rencontré les notables de la tribu. Ils ont tous désavoué l'agression commise contre nous et exprimé à nouveau leur intention de maintenir avec nous les' rapports antérieurs.

D'autre part, nos officiers ont reçu, le 15, à Taourirt, un délégué de la der- m nière fraction des Ahlaf, celle des Ouled^ Sliman. -̃•̃> La situation sur la rive droite est ainsi nettement éclaircie. L'incident du 12 juillet peut être considéré comme un fait isolé et il y a tout lieu de croire que la leçon infligée à nos adversaires a pro-duit une impression des plus favorables. Cependant les postes militaires ont été solidement installés pour garantir la sécurité sur la région voisine des rives de la Moulouya, notamment à Moul-el. Bacha, Taourirt, Restigmed et Aïoun-i0' r Sidi-Mellouck. Après avoir procédé à l'installation de ces postes, le général est rentré à Oudjda; il sera dans quelques jours de retour à Oran.

Quatre nouveaux soldats, blessés dans, l'affaire du 12, ont succombé, ce qui' porte à seize le nombre de nos morts. a Enfin, le bruit court que les indigènes disent qu'une certaine hostilité se manifesterait dans le Rif à l'égard des Espagnols. Les Rifains seraient décidés à reprendre les armes aussitôt après; les récoltes terminées. ̃•̃̃•̃'̃

.̃, L-' "y

Mouvement Judiciaire Par décret rendu sur' le rapport du!' garde des sceaux, sont nommés Juge à Arras, M. Godefroy, juge à Saint»' Pol;

Juge à Saint-Pol, M. Ricardi, juge suppléant rétribué à Evreux Juge à Draguignan, M. Flouirac, juge à Castellane; •̃•' Juge it Castellane, M. Simond, juge suppléant rétribué à Digne et non installé; Juge à Thiers, M. Bidet, juge suppléant rétribué à Gasset;

Substitut du procureur de la République- à~Clermont-Ferrand, M. Rabès substitut à Gourdon, en remplacement de M. Puton, non acceptant;

Substitut à Gourdon, M. Mangin, nommé-, substitut à Lure et non installé Juge suppléant rétribué à Corbeil, M. Blai*' vier, juge suppléant à Etampes

Juge suppléant rétribué à Saint-MarcelUu» M. Monin, juge suppléant à Bourgoin. Sont chargés ponr trois ans des fonctions de juge d'instruction, à ».

Amiens, As. Dollin de Freenel; ̃ ̃?• r, Angoulême, M. Pradines Arras, M. Godefroy, 'en remplacement de M. Goudemant, qui reprendra sur sa demande ses fonctions de simple juge; Mirecourt, M. Mareine

Quimper, M. Chauvin, en remplacement de M. Baudre, qui reprendra, sur sa demande, ses fonctions de simple juge;

M. Béteille, juge suppléant rétribué, est chargé temporairement et concurremment avec le juge titulaire, des fonctions .de l'ins- truction à Lille ..̃̃ ̃ M. Laporte, juge à Montbrison, ,esl^ chargôi spécialement du règlement des ordres â ce- Tribunal. -Le 4.é.crgt chargea ntJpe..magi§£r.atj>

ides' fonctions 'de j'ùgc âlûStruçQp.ft^isàlgaj

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LE MOt/DE RELIGIEUX

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« IN MËMORIAM »

Hy aura sept ans aujourd'hui 20 juillet que Léon XIII est mort. Et cet anniversaire doit d'autant moins passer inaperçu qu'il coïncide avec l'année du centenaire de ce grand Pape. Léon XIII est né, le 2 mars 1810. Ce centenaire, nous nous étions habitués en France à croire que nous le pourrions célébrer de son vivant, et quand on exprimait devant lui cet espoir, il, laissait volontiers entendre qu'il n'était ipas loin de le parlager» « Très Saint-Pore, lui disait certain jour un prélat qui pensait peut-être faire acte de courtisan, vous achèverez votre siècle. Eh mon fils, répliqua Léon XIII en'souriant, pourquoi limiter ainsi 'les bienfaits de la Providence? »

Mais les desseins providentiels ne répondent souvent ni à nos courtes vues ni à nos vains désirs, Dieu a rappelé à lui, le 20 juillet 1903, le Grand Pape qui dirigeait encore, d'une intelligence si haute, d'une main si ferme et d'un cœur si généreux, la barque de Pierre.

On ne lira pas sans émotion les notes suivantes, oùun témoin oculaire a relaté, minute par minute, les derniers moments de Léon XIII. Ces notes sont inédites. Notre excellent confrère, M. Boyer d'Agen, les a traduites de l'italien pour les publier dans le deuxième, volume de son Joachim Pecci, d'après ses lettres, qui est sous presse. Il a bien voulu nous communiquer les bonnes feuilles, de ce « journal intime », l'auteur, visiblement, ne s'est préoccupé que: d'être exact, et dont la simplicité même, est un attr'ait de plus. -y- <>'̃ 9 heures. Le Bulletin vient d'être publié ..«Cette nuit, le Saint^Père n'a reposé qu'à a de courts intervalles. Les conditions 'gènerales se maintienneùtgravès. Pulsations, 94. Respiration^ 32. Température, 36,2. Laiii'OMi, Mazzoni. »

.A th. minutes.– Les cardinaux Ôreglia, Pierotti et tlampolla sont admis en la présence du Pape qui leur adresser de bienveil-

lantes paroles et' parle ensuite,. avec ferveur,

de la dévotion la Vierge du Rosaire. Ensuite, au cardinal camerlingue, en pleine

lucidité d'esprit, il recommande, instamment

l'Eglise.. ̃̃̃̃'•

.Midi. Le Saint-Père est.' sous le coup d'une crise aiguë. La respiration devient haletante. Lès symptômes s'aggravent terriblement. Convoqués d'urgence par Mgr le majordome, avec des- lettres que portent en ville les Ordonnances de,salles, tous les cardinaux- arrivent à l'appartement pontifical. Midi 45 minutes. L'oxygène, dont la chambre du Pape est approvisionnée continuellement, facilite la reprise de respiration, du malade. Peu à peu, le Saint-Père se ranime et, ouvrant les y.eux, au' milieu de l'émotion des assistants, il s'excjàme, avec des larmes dans la voix r

Je veux revoir les cardinaux

Midi 25 minutes. Les cardinaux pén.è-^ trént doucement dans sa chambre et se disposent à l'en tour de son lit. Le Saint-Père, dmlëût donjie bien l|t- preuve taù'îries recon-

m^êixk^Wi' -̃•- -a -i -̃̃ ;̃•.

'i'h j

Adieu! Adieu!

Se retournant particulièrement vers le cardinal camerlingue et lui tenant la main longuement serrée, il lui dit encore, en lé regardant bien fixement 0

Adieu Je vous recommande l'Eglise Ensuite il essaie de lever la main pour les bénir mais il ne le peut plus, et la main retombe inerte sur les couvertures. Les cardinaux baisent, l'un après l'autre, cette main du Souverain Pontife et sortent extrêmement émus.

Viennent ensuite, admis à baiser la main de Sa Sainteté, les diplomates qui sont dans l'antichambre, LL. EE. les ambassadeurs et ministres d'Argentine, d'Autriche, de Bavière, du Brésil, de Belgique, de France, de Portugal, de Prusse, d'Espagne, de Russie. Silencieusement et pleins d'une respectueuse vénération, ils passent, tous émus, devant le lit do l'auguste malade.

1 heure après-midi. Les symptômes du danger imminent diminuent, et le Souverain Pontife s'assoupit quelques instants. •/ h. 30. Une autre crise vient de saisir le Pape. La respiration devient plus haletante, et l'amas du catharre reflue sur la poitrine. Le professeur Lapponi recommence, sur le Saint-Père, des injections de caféine et de camphre, mais sans succès appréciable. 2 heures. l– Appelé par le téléphone, le professeur Mazzoni arrive au Vatican, traverse la cour Saint-Damase et monte par l'ascenseur àla chambre du Pape. Celui-ci, en le voyant près de son lit, lui dit: La fin s'approche

2 h. 35. Sont admis à venir baiser la main de l'auguste mourant, ses familiers secrets, Bernini, Bocchini,. Centra, Di Castro, Fiasci, Mascelli, Pezzoli, Sëneca, Silli, Straccioli et Ventura. Mgr Bisleti ayant demandé pour eux la bénédiction, le Pape la leur. accorde en disant

Pauvres fils à moi, oui, oui, je les bénis 1 3 h. 40. Le Saint-Père a une autre crise et s'évanouit. On craint la fin, et on appelle le cardinal camerlingue, qui accourt aussitôt. ̃.

3 h. 50. Le, Pape entre en agonie. Le professeur Lapponi, qui se rend compte de la -catastrophe redoutée et proche, fait signe au cardinal pénitencier de commencer les prières, des agonisants. Le cardinal Vannutelli, revêtu de l'habit violet, commence, dans l'émotion de l'assistance, par quelques paroles d'affection, qu'il adresse au Saintère. Puis, il procède à son douloureux office de.lire les prières, tandis que, d'une main tremblante, Mgr" Angeli. tient le cierge et que l'assistance répond à voix basse.

Le Saint-Père tient les yeux fermés. Parfois, un léger frisson lui fait soulever les paupières.

Après la récitation des litanies des saints, le cardinal pénitencier commence le Proftciscere, sur un signe du médecin qui observe avec anxiété le visage exténué du Pontife agonisant dont il tient le pouls dans sa main pour en deviner, plutôt que sentir, les derniers battements. Ensuite, le cardinal Vives y Tuto prononce à voix lente les oraisons jaculatoires appropriées à ce moment suprême. Il dit particulièrement celles que le Pontife mourant avait ajoutées, naguère, aux litanies du Sacré-Cœur Jesu, spes morientium! Jesu, corona sanctorum omnium Enfin, il invoque sur le moribond l'intercession des saints et des bienheureux que Léon XIII a élevés à l'honneur des autels.

A un moment, le Pape, en un suprême effort, ouvre les yeux et tourne la tête du côté où se tient son médecin fidèle et, d'une voix fiévreuse: •

̃ Cher Lapponi, quelles soufft'hrices atroces! dit-il. ̃ "Cë-sout 'scs-dëriliSfes', paroles. :Lefcy<3ux; se-

Siv~ir \¿:.ë.r:J< 01. "1J:q~~90!Jpl-lq- J=-lÜ~ tlr

referment et, sur le visage, s'accentue davantage cette pâleur avant-courrière de la mort. En effet, l'instant fatal s'approche à grands pas. Le professeur Lapponi, jugeant que c'était la fin, approche une chandelle des lèvres du Saint-Père. La flamme tremble un peu. Un instant après, le docteur approche encore la chandelle, et la flamme en reste immobile. Le Souverain Pontifie, dont la tête s'est inclinée sur un côté et dont les bras restent étendus le long du corps, a, laissé aller Sans effort son dernier soupir. Il est quatre heures, quand le Pape Léon XIII a rendu à Dieu sa grande âme. Les yeux remplis de larmes et la voix tremblante d'émotion, le professear Lapponi a donné la nouvelle à l'assistance en disant Le Pape est mort!

Mgr Mazzolini, pleurant aussi, va à la porte qui donne sur les antichambres où se pressent, en foule, les membres du corps di- plomatique, les dignitaires et les familiers de la Cour pontificale, et il profère Le Saint-Père vient d'expirer Le professeur Lapponi ayant certifié la mort du Pape, l'assistance s'agenouille pour réciter les prières des morts, tandis que Je cardinal pénitencier bénit, à son départ, l'âme sainte. Alors, Lapponi, au milieu des larmes, ferme lés yeux du vénéré 'pontifie et 1,1. lui croisant les bras sur la poitrine, il place dans les mains un crucifix. Partout ce ne sont que larmes et sanglots. Chacun ressent la'perte cruelle. Le souvenir de cette heure restera ineffaçable dans le cœur et dans l'esprit de ceux qui eurent la fortune d'être présents à cette mort auguste.

Ge jour-là, pour la France seulement, 43,000 télégrammes ont été expédiés. Adriano PIERCONTI.

Sept années se sont écoulées depuis la funèbre date, et la dépouille de Léon XIII repose toujours provisoirement dans un coin de l'immense basilique vaticane où la piété des pèlerins ne peut guère soupçonner sa présence. Les sept premières années de l'actuel pontificat ont été si encombrées que l'on n'a pas encore trouvé le temps de conduire le défunt Pape à la dernière demeure qu'il s'était choisie. C'est à Saint-Jean-de-Latran qu'il a déclaré vouloir être inhumé et que s'érige, à l'entrée du chœur, du côté de l'épître, le tombeau vide devant lequel s'agenouillent chaque jour .des visiteurs trompés par les apparences. Il est de noble inspiration ce tombeau, et d'un symbolisme très éloquent. Le Pape y est représenté debout, la main levée dans un geste de bénédiction. Sur le socle est gravée cette inscription Leoni XIII cardinales ab eo creati, A gauche et à droite deux figures allégoriques représentent, la première, un homme du peuple, la seconde, l'Eglise. Sous la première, on lit Ad patrem filii ex ûmni regione veneraturi conveniunt. Et sous la seconde Ecclesia ingemuit complotante orbe universo. Et ces paroles ne sont point menteuses, dont les unes attestent la reconnaissance des travailleurs de tous les pays pour celui qui a donné au monde, avec l'audacieuse et géniale encyclique Rerum novarum, la charte du travail, et qui a mérité le magnifique surnom de « Pape des ouvriers», dont les autres rappellent que toutes les nations du globe, profondément émues par la mort de Léon XIII, se sont .associées au deuil de TEglise. 11 semblait en effet que le monde entier jfût en gueiqué sorte penché sur le.. 1

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lit où agonisait ce vieillard, et interrogeât avec une croissante anxiété ses yeux, au regard la veille encore si pénétrant, pour y chercher encore quelque expression de cette magnifique volonté de vivre qu'il opposait à la mort prochaine et qui permit jusqu'à la fin à son entourage d'attendre je ne sais quel miracle et de conserver quelque espoir.

Cette attention et cette angoisse universelles, comme aussi l'universalité des regrets qui saluèrent l'annonce de sa mort, s'expliquent par la nature, par la grandeur, par la difficulté de l'œuvre bienfaisante que s'était imposée le génie pacificateur de Léon XIII. Il faut se rap- peler qu'à son avènement, la papauté était brouillée avec la plupart des gou| vernements, et qu'il y avait, entre l'Eglise et le peuple, le plus dangereux des malentendus. Réconcilier la papauté avec les gouvernements, faire tomber le malentendu qui séparait le peuple de l'Eglise, voilà ce qu'il entreprit avec la plus claire vision des besoins de son temps, et poursuivit, à travers toutes les résistances, avec une indomptable énergie.

« Songez, a écrit M. de Vogüé, songez à ce qu'il lui a fallu de décision, songez à la pression écrasante de sa clientèle habituelle, pesant sur lui pour le maintenir dans ce qui lui semblait par destination le rôle de chef de l'Eglise le chapelain d'un cimetière, chargé de garder pieusement les tombes politiques abritées à l'ombre du sanctuaire. A quatrevingts ans, Léon 'XIII est sorti de ce cimetière, il s'est jeté dans le monde des vivants, pour le disputerauxadversaires qui croyaient posséder ce monde sans contestation possible. Il a entendu la parole de son maître: «Laissez les morts ensevelir les morts ». C'est lui qui pourrait reprendre plus justement à son compte l'anecdote de l'amiral Drake:, « II a vu du haut de la montagne la mer nouvelle, il y a lancé la barque du pè1 cheur. »

Personne ne peut nier que Léon XIII n'ait porté la mission de la papauté très haut dans l'estime des hommes, non seulement par les intuitions, mais encore et surtout par la « longue patience » de son génie. Comment oublierions-nous ici que la France est particulièrement redevable à ce grand Pape? Je n'y insiste pas, ayant cu, il y a quelques jours, l'occasion, que me fournissait la publication du très beau livre du P. Lecanuet l'Eglise de France sous la troisième République, de rappeler les grandes lignes de la politique française de Léon XIII. Nous n'oublions pas, non plus, que Léon XIII a trouvé, pour sa politique française, le collaborateur le plus fidèle et le plus convaincu dans la personne du cardinal Rampolla. Et notre pensée se reporte, tout naturellement, dans le douloureux anniversaire de ce jour, vers cet autre grand ami de la France,,à qui doit aller une très large part de notre reconnaissance.

Le cardinal Rampolla garde pieusesement dans sa studieuse et si digne retraite. le culte de Léon XIII. Il sentira battre aujourd'hui, près de son cœur, le cœur^de la France.

Juliea.de 'Narîoni j

L'Affaire Rochette

.ma~.

Voici la liste des pièces communiquées par le garde des sceaux à la questure de la Chambre pour être remises à la commission d'enquête

1° Jugement déclaratif de la faillite, en-date du 29 avril 1908, et l'arrêt confîrmatif de la lro Chambre de la Cour de Paris, en date du 10 juillet, et différentes notes du syndic sur la situation dans laquelle se trouvait alors le Crédit minier;

2" Bilan du Crédit minier tel que le syndic l'a déposé

3° Rapport prescrit par l'article 482 du Code de commerce sur les causes de la faillite, établi aussitôt après le prononcé de jugement déclaratif do la faillite et complété par un deuxième rapport sur la marche des opérations de la faillite et les dispositions prises pour tirer le meilleur parti possible de

l'actif.;

Rapport aux créanciers avant l'union à défaut 'de concordat;

C'est dans ce rapport que se trouve l'inventaire de l'actif et le détail du passif et des créances d'environ 35 millions de francs qui ne prennent aucune part à la répartition tant que le surplus du passif n'aura pas été intégralement couvert

5° Accords des principaux créanciers qui se sont syndiqués entre eux en vue de prendre l'engagement résultant du paragraphe 4 6° Notes de M. Doyen, expert, sur la comp- tabilité et le placement des actions Buisson Hella;

7° Lettres adressées par M. Vacher aux di- recteurs d'agences et à la clientèle.

La correspondance trop volumineuse de MM. Doyen et Vacher, qui comprenait plus de 8,000 pièces, n'a pu être communiquée en entier,

A L'INSTITUT ACADÉMIE DES SCIENCES

L'Académie des sciences a procédé à l'élection d'un membre associé étranger en remplacement du docteur Koch, le célèbre savant berlinois.

Les candidats avaient été classés dans l'ordre suivant en première ligne, M. Edwin Ray Lankester en seconde ligne ex mquo, MM. Van't Hoff, de Berlin, et Lorentz, de Leyde.

C'est M. Edwin Ray Lankester qui a été élu par 36 voix.

L'Académie a décerné les prix suivants

Prix Kastner-Boursault, de 1,500 francs, à M. H. Maguma;

Prix Hughes, de 2,500 francs, à M. Alexandre Dufouiy attaché au laboratoire de physi| que de l'Ecole normale supérieure; Prix Jeclier, de 5,000 francs, partagé entre MM. A. Guyot, de la Faculté des sciences de Nancy, et J. Bougault, professeur agrégé à l'Ecole de pharmacie de Paris

Prix Cahours, de 3,000 francs, partagé entre MM. Brunel, Guillemard et Jolibois Prix AUmmbert, de 1,000 francs, à M. Bro-

niewski

Prix Moniyon (arts insalubres) de 2,500 francs, à M. Taffanel, ingénieur des miiies. Une mention de 1,500 francs a été en outre partagée entre MM.Fenzy, Le Flochet Durr, collaborateurs de M. Taffanel. j Prix CcQaj, de 1,000 francs, non décerné, et

v.f -.1

L.

remplacé par une mention honorable de cinq cents francs à M. Carlos-E. Porter, direc-,teur du musée d'histoire naturelle de Valparaiso (Chili).

Prix Wilde, de 3,000 francs, à MM. Fabry, professeur à la Faculté des sciences de Marseille, et Perot, professeur à l'Ecole polytechnique et physicien à l'observatoire do Meudon.

MMÉ]W!E~E~E!)EG!~

Le choléra. Appareils enregistreurs. Le radium et te cancer des femmes. Elections. Le professeur Chantemesse, en son nom et au nom du docteur Borel, son collaborateur habituel, a entretenu l'Académie des ravages faits par le choléra en Europe, de 1904 à ces jours-ci. La question est toute d'actualité; chaque année, à pareille, époque, le choléra, seulement engourdi par l'hiver, reprend en Russie une importance nouvelle et menace d'envahir tous les pays de l'Europe centrale et occidentale.

L'histoire est fort instructive de cette épidémie qui renaît toujours de ses cendres, et qui se propage, non pas uniquement par des malades, mais aussi par des porteurs latents debacilles, difficiles à dépister.

Si,. par aventure, nous sommes, envahis, nous ne pourrons sérieusement nous défendre contre le redoutable fléau qu'en suivant l'exemple des Pays-Bas. Quand la Hollande fut contaminée .par un cargo-boat venant de Russie, des, mesures d'une rigueur extrême furent prises les cas de choléra devaient être déclarées par toute personne qui pouvait en avoir connaissance et cela sous peine de poursuite aboutissant à une forte amende et une peine de prison. Oniso- > lait le malade et tout son entourage; on a isolé jusqu'à 114 personnes pour un seul cas; tous les suspects étaient nourris aux frais de l'Etat et recevaient leur paye tout comme s'ils avaient continué à travailler. Aussi, à Rotterdam, n'y eut-il que 14 décès sur 250,000 habitants et qu'un seul cas à Amsterdam qui compte 350,000 âmes. Aurions-nous, en France, le cas échant, l'énergie nécessaire pour mettre à exécution de semblables moyens prophylactiques ? En ces moments de gros danger on devrait pouvoir prpcla- ̃ mer une façon d'état de siège sanitaire pour le salut commun. Songez que, sur le territoire russe, en trois ans, 19071908-1909, plus de 25,000 personnes ont succombé au choléra asiatique.

Le professeur Kelsch fait à la Compagnie le récit de ses belles recherches sur la variole-vaccine; elles confirmentcelles de l'an dernier. La variole et la vaccine sont choses différentes et que l'on ne saurait confondre que grâce à une erreur de technique expérimantale. M. le docteur Weiss fait voir à ses collègues de merveilleux graphiques mon trant qu'il est possible d'enregistrer du même coupla courbe des mouvements du cœur, au moyen de l'électro-eardiographe, et aussi, grâce à un dispositif,des plus simples et des plus ingénieux, les bruits du cœur sain ou malade. Il est en train de constituer, en vue de l'ensek


gneiÉiïitp'àtî^w, ̃ une collection de^cës

graphiques, qui permettront aux étudiants' de" se <c faire l'oreille »; même sans'làVbir de înaiadcs à leur disposition,

En son nom et au nom de M. Rubens Duval, le docteur Henri Chéron, ancien chef de clinique à la Faculté, est venu lire les résultats de ses recherches sur le radium 'utilisé contre le cancer utérin; Le cancer utérin est une maladie des plus graves et des moins accessible, au bistouri du chirurgien. Aux pays allemands; il tue chaque année 26,000 femmes en moyenne. Quelques chirurgiens exceptionnellement habiles, Wertheim en Autriche, Polosson à Lyon, et à Paris cet opérateur admirable qu'est M. Jean-Louis-Faure, osent s'.attaquer au cancer des organes de la femme, et, grâce à 'dès interventions très larges, très radicales, et -qui ne sont pas sans péril, ils obtiennent souvent des guérisons durables, qu'on ne saurait trop'admirer.

Mais bien d'autres chirurgiens se montrent plus découragés beaucoup de malades ne sont 'examinés que trop tard, et meurent sans secours.

Voilà donc un excellent terrain pour l'essai d'une thérapeutique non sanglante. GynéoGlegiste de grand mérite, te docteur H: Chéron, utilisant la méthodëïëe Dominici, dite de rayonnement ultraâi^enétrant, a institué toute une techniquéjgpéciale permettant d'employer le ïadiujii sans inconvénients. Il conseille d'employer les deux manières, seules efficaces.

S'il, s'agit de cancers assez étendus pourpre jugés inopérables, le radium est lINtraitement de choix; ou bien il rédui|4a tumeur maligne à de telles dimensïpns qu'elle devient aisément opérablefc!>u bien il lui fait subir en'totalité la;|rânsformation fibreuse. L'examen clinique et l'examen microscopique permetteijt dès maintenant d'espérer que cette transformation fibreuse est mieux que durable, définitive. Il y a plusieurs cas qui paraissent bel e.t bien guéris, depuis plus d'un an. Les malades, j'en ai vu; sont littéralement transformées.. Le ;radium devient jci un auxiliaire excellejit de la chirurgie opératoire. La lecture du docteur Chéron, appuyée -sur une cinquantaine d'observations,rédigée en termes très scientiiîques, aboutissant à des conclusions très modérées, est assurément digne.de la plus sympathique attention.

Au cours, de la séance d'hier, l'Académie a élu deux membres associés nationaux le professeur Spillmann, qui enseigne avec beaucoup d'éclat la clinique médicale à, la faculté de Nancy, et le docteur Tcstut, ̃̃ réminent professeur d'anatomie à la faculté de Lyon.

Horace Bianchon.

AFFAIRES MILITAIRES Une affaire de fraude. Depuis 1909, on avait pu. constater, .au 11e régiment d]artillerié en garnison à Versailles, des irrégũ laritéS'dans'la -livraison des fourrages. Un jour, un capitaine en faisant peser, sur la bascule de l'intendance, les fourrages, qui avaient précédemment été pesés sur la bascule de l'entrepreneur, constatait entre les deux résnltats.une ̃ différence presque constante de 40 ;ldlbgi;ammes par voiture. Une' autre fois, les pesées exécutées en l'absence de l'officier de distribution ayant été refaites en sa présence, le même écart entre les résultats .des: deux opérations était de nouveau constaté.

Il résultai i'- de ce mode de livraison- une perte d'environ 500 kilos sur la fourniture d'une seule journée.

Une plainte fut adressée au procureur de la République,. qui désigna M. Corne pour instruire cette "affaire.

La bascule" de l'entrepreneur a été saisie, et aujourd'hui même le magistrat instructeur entendra l'employé chargé des pesées. M. Sârraut, sous-secrétaire d'Etat à la guerre, se réserve le droit de se porter partie civile au procès.

LA mSSEJH CE MATIN

1".1_ ®90~

Le Journal officiel publie ce matin Un arrêté -aux termes duquel M. Grégoire, agrégé des' Facultés de médecine (section d'anatomie et embryologie), est attache la Faculté de médecine de l'Université de Paris (Fondation de l'Université),' pour une période de neuf ans, à dater du i*r novembre 1910.

L'exequatur est accordé à. MM. Grabriel-Victor Aubert, vice-consul du Pérou à Sainte-Adresse A. Chambaud, consul de la République de Panama à Toulon Edmond Bled, consul de la Ré.publique de Panama à Dunkerquo, et Paul Williinson, vice-consul de S. M. britannique à Tou-

,î°ni •̃ ̃

LA POLITIQUE

ÏS Eclair La commission d'enquête..

Les intcrpeliafeiirs s'étaient l'autre jour, à la Chambre, ingéniés" à démontrer qu'une forte, pression, .s'était exercéo. non pas en faveur de Kochetterniais contre lui.

Voila qu'au* contraire M. Clemenceau révèle que des influences 's'exerçaient auprès de lui pour permettre ail financier de 'continuer, même si elles étaient coupables, ses opérations les

plus variées.

Quelle'est cette nouvelle histoire? Qui sentremettait ainsi auprès de M. Clemenceau? Contre qui prenait-il ainsi ses précautions ?

Jusqu'à ce que ,1a commission d'enquête puisse. le savoir,- elle travaillera dans le'vide..

"LQ'Gaulois

C'est un "rôle quasi conservateur qu'a accepté, sollicite M.. Jaurès. Si la commission n'est pas arrêtée dans son œuvro, si le Conseil des ministres facilite'sa tâche, n'entrave pas cette liberté d'investigation sans laquelle les commissaires et leur président seront frappés d'impuissance, peut-être, assisterons-nous a une réforme de la magistrature, qui ne sera certainement pas pour plaire aux amis de M. Jaurès.

Le leader socialiste comprend très bien les idifficultésde sa tâche et ne se fait aucune illusion sur«ses propres chances.

Il sait qu'il ne- peut jouer un rôle important que si le parti socialiste demeure à l'état de meliace poub les uns et d'espérancepour les autres. Le jour Je pays lui donnerait la victoire, M. Jaurès, débordé, ne tarderait pas à disparaître, à- moins qu'on-ne le retrouve sur les bancs centre gauche que jadis la volonté des électeurs, et non la sienne, le contraignit d'abandonner.

Paris-Journal

Les monopoles.

L'Etat serait-il inapte à toute exploitation pratique? Ses.monopoles tendent à le prouver. Jadis celui des postes produisait de gros bénéfices quarante ou cinquante millions. Aujourd'hui la décroissance est telle qu'on envisage l'heure du déficit, .Les allumettes? N'en parlons pas. Rien que de- songer à leur ininflammabilité le -consommateur le plus patient prend feu. Déclarations de M. Picquié, le nouveau gouverneur de Madagascar

En tout cas, mon gouvernement de Madagascar donnera ce spectacle rare un peu trop rare, dirai-je" de la continuation de, la même œuvre, do la -mênio politique, qui fut pratiquée sous dciii gouvei'netti'onts. successifs. Je vais partir bientôt, plein de foi et d'espoir

/dans l'éléVàtiô'n de eette rFl-ance lointaine, :aupremier rang de nos possessions coloniales. Le Petit Parisien

Le droit au travail.

Nous persistons à proclamer, en employant l'expression même de Waldeck-Rousseau, que le droit de celui qui veut travailler est aussi sacré

que le droit do grève et, en exprimant cette

opinion, nous sommes certains d'affirmer les immuables principes républicains.

ÉCHOS & NOUVELLES

L'Auto

La foudre frappe un aéroplane en plein vol.

Pardenone.

A l'école d'aviation, Ehrmann fit un vol de 35 minutes dans la campagne. Le temps était calme, mais orageux.

Soudain, la foudre entoura l'appareil, auquel elle mit le feu et brisa le stabilisateur. L'appareil, en flammes, s'écrasa sur le sol et, par un hasard extraordinaire, l'aviateur fut indemne. Le Journal:

La santé du général Ducrot.

Le général Ducrot qui, dans la grande sortie de Paris pendant le siège, prononça les paroles fameuses « Je ne rentrerai que mort ou victorieux i), est au plus mal. Il habite un foyer modeste à Vel-sailles, rue de Satory.

Le Petit Journal

De New-York.

Depuis quelque temps, on constatait la disparition de nombreux enfants, sur les ,confins des républiques d'Haïti et de Saint-Domingue. Ce mystère vient d'être éclairci. Un télégramme de Puerto-Plata.annonce, en effet, qu'une femme haïtienne, arrêtée hier, avoue avoir enlevé plusieurs petits garçons et en avoir dévoré quatre.

̃̃ ̃ LE. ̃,

Meeting des Employés de Banque « Le sabotage par indiscrétion » Le Syndicat des employés de la Bourse et de la banque s'est réuni hier soir, à la Bourse du travail.

Ce n'était pas sa première assemblée, car il existe depuis trois ans déjà. Mais jamais, assurément, ses adhérents n'avaient manifesté aussi clairement qu'ils sont pour emprunter l'argot syndicaliste des « travailleurs conscients et organisés. »

Du coup, ils se révélèrent des maîtres, et les membres de la C. G. T., qui, sur l'estrade, attendaient leur tour de parole, en demeurèrent tou. ébaubis. Et, charmés, ils écoutaient leurs disciples. Les moyens qu'ils ont imaginés pour contraindre les établissements de crédit à recevoir le syndicat sont en vérité fort élégants.

Le 'premier que, d'ailleurs, il faut le reconnaître, leur « conscience réprouve », mais auquel ils ont néanmoins songé consiste à laisser tomber un jour, par une malicieuse inadvertance, une allumette sur un paquet de titres, ou bien à serrer, par mégarde, une pipe incandescente dans un coffre-fort. Rien que cela!

Rassurons-nous: ils n'emploieront pas de tels procédés. Mais il en est d'autres que leur conscience approuve et dont ils ont fait l'essai, sans plus tarder. On pourrait les résumer ainsi le sabotage par indiscrétion.

Quand un employé aura, pendant un certain temps, tenu le carnet de liquidation ou le livre de caisse, il ira trouver «l'exploiteur » et lui dira

a Vous voyez ces documents. Ils sont destinés à rester secrets. Je les ai, je les garde. Augmentez mon salaire, ou j'en donnerai lecture en réunion publique devant trois mille personnes » Et comme l'employé fidèle en aura préalablement mis une copie en lieu sûr, le « patron » capitulera. Du moins, on l'espère.

N'est-ce pas ingénieux et délicat? ° Pendant deux heures hier nous avons entendu des révélations de ce genre. Tous les administrateurs ou principaux actionnaires des maisons de banque nous ont été présentés par le délégué de leurs commis. Nous avons appris à quelles opérations ils se livraient chaque jour. Et naturellement, pour ceux-là mêmes qui ne craignent point d'être leurs instruments, ce ne sont qu' « abus de confiance, escroqueries et vols ». La joie de la salle durant ces lectures faisait vraiment plaisir à voir.

Le conseil syndical continuera donc, fort de l'appui de ses commettants. Il paraît d'ailleurs trouver un agrément tout particulier à ce petit jeu.

Le nouveau jeu.

Maxime Girard.

Courrier DE LA Bourse

.pP

Paris, 19 juillet.

Les cours subissent un peu de tassement par le fait du désœuvrement dans lequel vit la Bourse, ce qui la dispose généralement à accueillir tous les racontars. Les journaux eux-mêmes manquent de matière. Ils en sont réduits à discuter sur la crise américaine, émettant des opinions qu'ils ont le droit d'émettre, mais qui ne peuvent vraiment pas devenir le bréviaire du spéculateur. Bien malin celui qui voudra définir les mobiles auxquels obéissent en ce moment les financiers d'une part et les pouvoirs publics de l'autre. Nous savons tous depuis longtemps qu'il y a deux questions engagées.

La revision des tarifs;

2° La question des trusts.

Eh bien on peut écrire, disserter, aligner des chiffres tant qu'on voudra. On ne peut conclure qu'en raisonnant avec le gros bon sens. Or, le bon sens nous dit que toute la fortune de l'Amérique étant aussi industrielle qu'agricole, il n'y a pas de législateur, ni de gouvernement qui se fera l'artisan de la ruine publique. On contrôlera les trusts, les chemins de fer. Ils ne seront plus l'apanage des puissances financières. Soit. Mais les trusts et les chemins de fer continueront à faire la fortune du pays.

Il y a longtemps que j'ai dit ces choses; il faut vraiment que je n'aie rien à dire pour les rabâcher encore. Nous verrons à qui l'avenir donnera raison; au pessimisme de mes confrères ou à ma sereine philosophie. Je ne vous parlerais pas d'un marché dépourvu d'animation si je n'avais à vous signaler d'une part les achats- suivis de la Spassky, qui aurait atteint le cours delOOfr. dans une meilleure Bourse.

A signaler aussi la hausse de l'action Omnibus. Dans l'assemblée qui a eu lieu hier il s'était introduit des éléments politiques, qui ont sans doute espéré entraver l'œuvre accomplie.

Pensez donc La Compagnie a M. Jaurès pour adversaire. Vous conviendrez que pour une "affaire industrielle cela est moins dangereux que de l'avoir pour ami.

Marché officiel. La Rente est lourde et perd 10 centimes à 97 50 sans raison sérieuse. Le comptant est bon.

L'Extérieure espagnole se tasse légèrement à 94 50 et le luvc à 94 .95.

Les Fonds russes sont bien tenus. Le 5 0/0 0

1906 se-mamtient-à :l«4^rlë 4 1-/2 0/0. finit: à 99 80 après avoir détaché un coupon de 2 fr. 25.

Le Serbe 4 0/0 est calme à 87 07.

Le Brésit /t 0/0 a légèrement fléchi à 90 35. Les établissements de crédit ont montré un peu de lourdeur. Quelques réalisations et surtout l'absence d'affaires ont entraîné un fléchissement d'ailleurs modéré des cours. La Banque de Paris a reperdu 7 fr. à 1,799, le Crédit lyonnais a fléchi à 1,422 et l'Union parisienne, à 1,025.

Le Crédit mobilier est revenu à 700, en perte de 4 fr. sur hier la Banque française s'est maintenu à 316.

La Banque privée est ferme à 430. L'émission des obligations du Volga-Bougoulma, qui sera close après-demain jeudi, s'annonce comme un brillant succès.

La Banque nationale du Mexique est calme à 1,159.

La Banque de l'Union, à Moscou a fléchi à 814; la Banque' de commerce privée de Saint-Pétersbourg s'est maintenue à 593. La Banque française du Rio de la Plata reste à 802.

Les actions des chemins de fer français sont calmes. Le Nordperd 6 fr. à 1,670, l'Orléans 3 fr. à 1,370 et le Lyon 5 fr. à 1,276. La Thomson-Houston finit à 742, après avoir détaché un coupon de 30 francs.

Les Omnibus (jouissance) sont en reprise de 5 fr. à 330 et les actions nouvelles de 7 fr. à 659. Les actionnaires, réunis hier en assemblée extraordinaire, ont reconnu la sincérité de la déclaration de souscription et de versement relative à la récente augmentation de capital. Mais une discussion s'est élevée au sujet de la répartition des bénéfices entre les actions anciennes et nouvelles. Et il a été décidé de reporter la suite de ce débat à une prochaine assemblée, formalité bien inutile, après la validation de la souscription. Le Métropolitain reste lourd à 567 et le Nord-Sud à 309.

Les Chemins de fer nationaux du .Mexique sont calmes à 140. On sait que, depuis le 1er courant, les recettes et les dépenses du Mexican International Railroad sont incorporées dans les comptes de la Compagnie. Les Tramways de Mexico se maintiennent à 633.

Les actions de préférence 6 0/0 du Brazil Railway sont un peu plus lourdes à 507. Le Rio Tinto finit à 1,633, soit à 1 franc près comme hier, après s'être avancé à 1,642. La Sosnowice est ferme à 1,488, la Briansk s'est alourdie à 328, ex-coupon de 2 fr. 65. Marché en banque, Le marché sud-africain a encore fait preuve de quelque lourdeur. 1

La Ranci Mines a perdu 2 fr. 50 à 221, la Goldfielcls 1 fr. 50 à 152 50. La -General Mining finit à 54 50.

La Crown Mines reste à 220 50 et l'East Rand à 133 50.

Les valeurs territoriales sont lourdes. La Chartered fléchit à 39 25, la Mossamédès reste à 18 et la Zambèze à 21.,

Les valeurs de diamant sont également un peu plus faibles. La De Beeas perd 3 fr. à ,435, la Jagersfontein, 1 fr. à 316 50.. La iena/par contre, se relève à 9225. La Spassky a poursuivi son mouvement en avant et a monté de 2 fr. 75 à 96 75. On commence à se rendre compte de l'importance que présente pour cette entreprise la construction de la ligne de chemin de fer dont j'ai parlé ici à plusieurs reprises. Jusqu'à présent, la Spassky se contentait de tirer de ses charbonnages le combustible nécessaire à ses fonderies et aux besoins locaux. Mais le jour les gisement houjllers de Karagandy seront reliés au Transsibérien, ils trouveront du même coup un débouché pour ainsi dire illimité. Si, d'autre part, on considère que, d'après des estimations officielles, les gisements de la Spassky contiennent une énorme masse de 440 millions de tonnes de charbon, on voit quel développement cette affaire est susceptible de prendre dans un avenir prochain.

L'Oriental Carpet se maintient à 362. La Thomson-Houston 'hellénique reste farme à 10150.

Les valeurs de caoutchouc sont calmes et un peu plus lourdes. La Société financière perd 3 fr. à 402 et la Malacca 7 fr. à 306. L'Eastern International Rubber se tient à 78; On sait que les actions cotées à Paris n'ont droit au partage des bénéfices qu'à partir du 1er juillet 1910, c'est-à-dire après la clôture du premier exercice social. Il n'en est pas moins intéressant de constater que les bénéfices de cet exercice se sont élevés à 61,285 liv. st., sans tenir compte de la plusvalue du portefeuille, qui reste porté au bilan pour son prix d'achat. Le dividende de 2 sh. payé aux actions anciennes n'absorbera que 25,692 liv. st. et une somme de 26,427 liv. st. sera reportée à nouveau.

Les valeurs de pétrole ont peu varié. La Spies reste à 30, la Maikop à 17 50.

L'Azote reperd 3 fr. à 319. On a parlé de la prochaine introduction de cette valeur au parquet. Je crains bien que ceux qui ont acheté pour ce motif n'aillent au-devant d'une desillusion.

Armand Yvel.

New-York, mardi (dernière heure). Le marché a été fort calme aujourd'hui. Les transactions n'ont porté que sur 225,000 titres seulement c'est le chiffre le plus bas de l'année en cours. Sur ce nombre, on a traité 53,000 Reading, 47,000 Union, 40,000 Steel et 130,000 Amalgamated. Le ton dn marché] a été aussi terne que possible. Londres restait, pour ainsi dire, en dehors de toute transaction et la province se faisait remarquer par l'insignifiance de ses ordres. En clôture, sur des nouvelles plus satisfaisantes des récoltes du Nord-Ouest et de la condition des cotons, on fit preuve de quelque activité, mais dans des limites bien étroites. Cependant le groupe des valeurs de cuivre a été actif. On était acheteur de l'Amalgamated, bien que l'Electrolytic offrît son métal à 12 1/4 cents la livre. Le compartiment des obligations a été sans animation les transactions ont porté sur 1,000,000 dollars.

Marché monétaire calme. L'argent reste toujours facile; les emprunts au jour le jour ont oscillé entre 11/2 0/0 et 2 5/8 0/0 le dernier a été conclu au taux de 2 1/2 0/0. INFORMATIONS FINANCIÈRES CHEMIN DE FER DU VOLGA-BOUGOULMA. C'est demain 21 courant que sera close l'émission des ̃ 202,400 obligations de 500 francs 4 0/0 du Chemin de fer do Volga-Bougoulma,

Ces obligations, qui rapportent un intérêt annuel de 20 francs net de tout impôt russe et français, sont garanties, capital et intérêts, d'une manière directe et absolue-par le gouvernement impérial de Russie.

L'amortissement aura lieu en soixante-seize ans à dater de 1911 par voie de tirages au sort, ou de rachats sur le marché.

Les titres sont munis de coupons semestriels payables les 1"' juin et 1"' décembre (nouveau style).

Des certificats provisoires au porteur, munis d'un coupon intérimaire de 6 fr. 65 net à l'échéance du i*1' décembre 1910, seront délivrés aux souscripteurs en échange de leur récépissé de versement.

Le prix d'émission est fixé à 452 fr. 50 par obligation de 500 francs, payables 100 francs en souscrivant et 352 fr. 50 à la répartition. La souscription aura lieu à la Banque privée Lyon-Marseille le 21 juillet, à Paris, 3, rue Pillet-Will à Lyon, au siège social, 41, rue de l'Hôtel-de-Ville à Marseille, 48, rue SaintFerréol, et dans toutes les agences de la banque.

L'admission à la cote officielle de la Bourse de Paris sera demandée.

EMPRUNT HELLÉNIQUE. Comme nous l'avons annoncé, le gouvernement hellénique vient de négocier un emprunt qui sera émis cet automne. Il s'agit, pour commencer, d'une avance de 40 millions de francs consentie par un groupe international comprenant les banques et établissements suivants la Banque nationale de Grèce, la Banque d'Athènes, la Banque d'Orient, le Comptoir national d'escompte de Paris, la Banque de Paris et des Pays-Bas, la Société-gêné-

'Jàlevla-IBMqiia-'dey'HiiioriVpàfisjennerMM; C.-J:

Hambro and Son, MM. Emile Erlanger et C°. Cette avance sera représentée par des obligations 5 0/0 remboursables au plus tard en 1915 et garanties par les excédents des revenus administrés par la Commission financière interna- tionale.

Nouvelles Diverses LA DISPARITION DU RENTIER

Hier matin* le brigadier de police du Vésinet a reçu la visite de M. Bazeil, qui .tient boutique de vins à Chatou, place de l'Eglise. J'ai vu, a dit M. Bazeil, j'ai vu M. Vermesch passer devant mon établissement, le dimanche 3 juillet. Il se promenait fort tranquillement. Etes-vous sur que c'était bien M. Vermesch ?

Absolument sûr, je le connais parfaitement. J'ai habité pendant vingt ans au Vésinet, et M. Vermesch venait souvent se rafraîchir chez moi.

Le brigadier a dressé de ces déclarations un procès-verbal qui a été transmis immédiatement au Parquet de Versailles. M. Joris, qui était l'hôte de :M. Vermesch au moment où celui-ci disparut, a déclaré à un rédacteur de VEtoile belge

Mon ami Vermesch m'avait demandé de'venir m'installer au Vésinet. Obligé de s'absenter, il ne voulait pas confier la garde de sa demeure à son seul domestique.

La veille de Pâques, M. Vermesch me quitta sans dire où il allait. Il revint le mercredi suivant. Nous dînâmes ensemble, mon amie, lui et moi, et après le diner je remis à M. Vermesch, sa correspondance. Il la dépouilla et, après avoir pris connaissance d'une lettre, il dit d'un air contrarié « Que c'est donc désagréable Je rentre de voyage et déjà me voici obligé de repartir »..

Pas plus que la première fois, il ne nous dit où il allait. Il se mit a fouiller ses paperasses, et je vis qu'il en prenait une certaine quantité. Puis nous allâmes nous coucher.

M. Joris ajoute que le lendemain à la première heure, M. Vermesch partit du Pecq emportant une petite valise qui contenait quelques chemises, des cols et des manchettes.

M. Joris n'accompagna pas M. Vermesch à la gare. En le quittant, M. Vermesch lui dit « Je vous donnerai mon adresse et vous y enverrez ma correspondance ». Depuis, M. Joris n'a eu aucune nouvelle de lui.

̃Il quitta le Vésinet vers la fln de juin, ne pouvant assurer plus longtemps l'entretien de la villa, mais au préalable, il écrivit au neveu de M. Vermesch, M. van Wambeke, tout ce qui s'était passé.

M. Joris a pu, à diverses reprises, se convaincre que M. Vermesch avait des fréquentions équivoques. Malgré cela, il alla au Vésinet parce que M. Vermesch était bon pour lui et parce qu'il s'est toujours intéressé à lui. M. Joris ne serait pas surpris de le voir apparaître tout à coup, car, un jour, sans prévenir personne, il partit pendant quatre mois en Algérie. M.. Joris croit qu'il faut écarter l'hypothèse d'un, assassinat, a moins que son ami n'ait été attiré dans un guet-apens par des gens de *mœurs inavouables.

A L'INSTRUCTION

M. Lévy, juge d'instruction, chargé de l'enquête judiciaire ouverte à la suite de l'accident dont a été victime l'aviatrice Mme de Laroche, a envoyé à Paris plusieurs commissions rogatoires afin de recueillir les témoignages des personnes, témoins de l'acci-.

dent.

IJ

DE L'UTILITÉ DES GRANDS CHAPEAUX Lorsque Mlle Elise Paumier apprit à Eugène Lemonnier qu'elle renonçait à l'épouser, ce jeune ouvrier sellier en conçut une vive irritation. Il tenta d'obtenir au moins une explication. Mlle Elise Paumier refusa d'en fournir aucune. Elle ne voulait plus. Et puis voilà. N'est-on pas libre de changer d'avis ? Eugène Lemonnier s'en fut chez l'épicier et acheta du vitriol. Puis il se mit aux aguets, et, au bout de quelques jours, parvint à rencontrer Mlle Paumier, comme elle se promenait dans la rue Violet, avec un jeune homme, Maurice Be&eil, fils cl'un négociant de l'Est.

Jl était dix heures du soir. Eugène Lenïonnier put s'approcher, et arrosa impartialement de vitriol sa fiancée et son rival. Celui-ci fut assez grièvement brûlé. Mais Mlle Paumier, protégée par un immense chapeau, ne fut pas atteinte, ou si peu que rien. Eugène Lemonnier est au Dépôt.1 RAFLE RUE AUBRY-LE-BOUCHER

M. Soulli'èf<v chef de la brigade mobile, s'est mis, la nuit dernière, à la tête d'une troupe d'agents, et a visité les bars suspects de la rue Aubry-le-Boucher, où Liabeuf, on se le rappelle, tua l'agent Deray.

Vingt repris de justice ont été arrêtés et envoyés au Dépôt. L'un d'eux, Gaston Rabastin, voulait assommer un agent avec un énorme encrier. Il.a été saisi par l'agent Février, le môme qui maîtrisa Liabeuf. LA CRUE DE LA SEINE

.vJLa Seine continue à baisser. Hier elle, atteignait, au pont d'Austerlitz, 3 mètres, et au pont de Bezons, 3 mètres 80. Le service hydrométrique pense qu'elle n'atteindra plus demain que 2 mètres 90 et 3 mètres 70. La Marne baisse à Chalifert, et la Haute-Seine à Bray. On signale, il est vrai, une crue de l'Yonne, mais petite, et qui n'aura, penset-on, aucune influence notable.

̃ ̃ ̃ *-i~, 1

LES DÉPARTS

Au moment où tant de Parisiens partent", en vacances, il est intéressant de leur rappeler que les Grands Magasins Dufayel se chargent des installations complètes de villas, cottages, appartements, hôtels, etc., dont ils fournissent les plans, dessins et devis gratuits. Les meubles sont garantis trois ans ou livrés franco de port ou 'd'emballage pour toute la France. Les visiteurs peuvent en outre assister tous les jours, de deux heures et demie à six heures, au concert et au plus complet des cinématographes, et se réunir au five o'clok tea.

*+-.

i,E « BRAS ÉCONOMIQUE DE L'ÉGLISE » M. Drioux a.signé hier une ordonnance de mise en liberté provisoire en faveur de Duprey de La Mahérie. L'état de santé de l'inculpé a motivé cette mesure de clémence.

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LA GRÈVE DES MARAICHERS

Des bagarres ont eu lieu hier'soir, à Gennevilliers, entre maraîchers grévistes et travailleurs. Aucune arrestation n'a été opérée. Trois cents voitures de légumes sont parties pour Paris, escortées jusqu'à la barrière par des gendarmes.

DEPARTEMENTS

LES MINEURS DE LA LOIRE

Saint-Etienne. Le comité des houillères a fait afficher près de tous les puits la lettre ouverte qu'il a adressée au préfet.

Le comité proteste contre les imputations du syndicat ouvrier et affirme qu'aucune Compagnie n'a diminué le salaire d'aucune catégorie d'ouvriers depuis la convention de 1906. La discussion, conclut l'affiche, _p_araît inutile dans. de semblables conditions et le comité dégage entièrement sa responsabilité. n

LE CADAVRE MYSTÉRIEUX. DE* MORANGIS Corbeil. M. Paillet, chef de la lre brigade mobile, 's'est rendu à Morangis, accompagné du Parquet de Corbeil. L'enquête a permis de reconnaître qu'il s'agissait non d'un crime, mais d'une mort naturelle, due à une congestion pulmonaire.

LES ORAGES

CIidlons-sur-Marne. On signale encore de violents orages, sur divers points du département de la Marne. Les récoltes sont fort compromises et plusieurs fermes ont-été incendiées par la foudre..

̃'•• ̃ v ;? ? "'̃ >̃- :'}-J:"i -1 'r, *-lîf>

~~HU.L-Li~ ~1 u l' 3 ti.i

Depuis Cunirères jusqu'à ^ort-à-Binson, toute la vallée de la Marne est inondée. Epinal. Un terrible cyclone s'est abattu sur les Vosges. Plusieurs rivières ont débordé. Près de Charmes, à Ubexy, deux religieuses surprises par les eaux dans, les caves de leur établissement ont été noyées.

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ÉCRASES PAR UN TRAIN

Rouen. Sous le tunnel de Malaunay, sur la ligne de Rouen au Havre, à quelque distance de l'endroit où se sont produits les récents éboulements qui interceptèrent la circulation, deux employés de la Compagnie s'occupaient à vérifier les signaux endommagés. Absorbés dans leur besogne, ils se laissèrent surprendre par le passage d'un train. L'un d'entre eux, le chef d'équipe Valadier, a été tué net. L'autre, M. Deneuve, atteint d'une grave fracture à la tête, a été transporté à l'hôpital de Barentin, dans un état presque désespéré.

Çà, et là

L'automobile du baron Jacques de Vezins, près d'Angers, a versé dans un fossé.. M. de Vézins n'a pas été blessé. Son chauffeur a eu une cuisse broyée.

Une forte secousse de tremblement de terre a été ressentie hier soir en Algérie, dans la région d'Aumale.

Argus.

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COURRIER MS THÉÂTRES

Ce sojr

Ce soir Imm-

A l'opéra, à 8 heures, les Huguenots (Mmes Le Senne, Berthe Mendès, Laute-Brun, MM. Altchevsky, Paty, Dinh Gilly, A. Gresse). Danse, au 3e^.cté Mlles Lobstein, Lozeron, Cléret, Barbier, Meunier, Marthe Urban, Cochin, Schwarz, etc., etc.

A la Comédie-Française, à 8 h. 1/2; Un cas de. conscience (Mlle Renée du Minil; MM. Paul Mounet, Siblot, Alexandre, Joliet, Falconnier, Gerbault, Basseuil, Normand); Le Monde oit ion s'ennuie (MM. Louis Delaunay, Siblot, Dessonnes, Joliet, Falconnier, Charles Esqujer, Garay, Jacques de Féraudy, Lafon, Jacques Guilhôno, Georges Le Roy, Mmes Pierson, Thérèse Kolb, Géniat, Fayolle, Lynhès, Francine Clary, Maille, Provost, Faylis).

Au Vaudeville, à 9 h. 1/4, le Secret de Polichinelle (Mmes Marie-Laure, Andrée Sylvane, MM. Arvol, Lucien Prad, la petite Gentès, etc.).

A la Renaissance (saison belge), à 9 heures, le Mariage de Mlle Beulemans ̃'(Mlle Lucienne Roger, MM. Jacque, Berry, etc.). -Au Gymnase, à 9 heures précises, Miquette et sa mère (Mmes Lédue Devimeur, lériel, Claudia, MM. Félix Galipaux, Armand Numès, Dieudonnê, Ch. Dechamps).

A l'Athénée, à 8 h. 1/2, Un enlèvement; a 9 heures, le Danseur inconnu, comédie en S actes de M. Tristan Bernard (Mlles Suz. Goldsteih, Aël, Annie Perrey, deSivry, Loury, Bussy, MM. Henry Krauss, Bërtic, Garât, Gallet, etc.). Au théâtre Apollo, à: heures, la Veuve joyeuse (Mmes Suzy Delsart, Deliahe,- Landon, MM. Soudieux, Maury, Vitry. Bavklett). Au théâtre Femlna, à 9 heures, Bigre revue de Rip (Mlle Spinelly, MM. Silvestre, Hasti, etc.). Plafond mobile. Téléph. 528-68. Métro Aima.

Les obsèques de Mme Delphine Ugalde seront célébrées demain jeudi, à dix heures du matin, en l'église de la Trinité. Les personnes qui n'auraient pas reçu de faire, part sont priées de considérer le présent avis comme en tenant lieu.

On se réunira à l'église.

̃ *• ̃

Le corps de M. Léon Jancey, le regretté secrétaire général de l'Opera-Comique, arrivera dans la soirée à Paris. Les obsèques auront lieu demain à quatre heures, au cimetière Montmartre. On se réunira à la porte principale du cimetière.

Suivant le désir exprimé par le défunt, on est prié de n'envoyer ni fleurs ni couronnes.

Mlle Cavell, dont nous avons conté l'autre jour l'accident, vient de déposer au Parquet une plainte contre son compagnon d'auto, qui l'aurait menacée de son revolver. C'est cette menace qui la fit se jeter en bas de la voiture.

III

Nos auteurs en vacances.

Une grande partie d'entre eux a quitté Paris. Pour citer au hasard du souvenir M. Alfred Capus est à Vernou-sur-Brenne M. Edmond Rostand, à Cambo M. Paul Ferrier, à Nouan-le-Fuzellier; M. de PortoRiche, à Aix-les-Bains M. Georges Ohnet, à Bois-la-Croix; M. Paul Gavault, à Yport; M. Maurice Hennequin, dana la Meuse, à Godinne; M. Pierre Wolff, à Perroz-Guirrec, en Bretagne M. ZamacOïs, à Cauterets M. Claude Rolland, à Montfermé, dans les Vosges M. Maurice Maeterlinck, à Saint-Vandrille M. Romain Coolus, à Criquebeuf, près de Villerville M. Alexandre Bisson, à Biarritz M. de Gorsse, à Bagnèrcs-de-Luchbn M. Eugène Héros, à Champigny M. Alfred Delilia, à Us.; M. Grenët-Dancourt, à Fleury-Mérangis ;M.Geoi'gesÀncey,à Dieppe; M. Arthur Bernède, à Butry, en Seine-etOise M. Pierre Berton, à Brévin-l'Océan M. Emile Moreau, à Brièiïon, dans l'Yonne M. Gustave Rivet est en Dauphiné, près de Grenoble; M. Henry Moreau, au Tréport; Mme Daniel Riche, à Yport; M. Albert Guinon et M. Jacques Richepin sont à Tréboul M. Antony Mars villégiature dans l'Eure, à Giverny; M. Vandérem, à Chantilly; M. Emile Bergerat, à Saint-Lunaire; M. Sylvane, à Beauval (Somme) M. Théodore Henry, à Louveciennes'; M. Antoine Yvan, aux Martigues M. Emile Fabre, à Deauville M. Gabriel Trarieux, à La Guerry, près de Barbezieux; M. Jean Nouguès, à Arcachon M. Ed. Philippe, à Epluches; M. P.-L. Flbrs, à Auvers, en Seine-et-Oise; M. Dugué, le doyen des auteurs dramatiques, près de Chartres, au château de Manvilliers; M. Paul Ginisty, à Chimay; M. Pierre Loti, à Rochefort, etc.

Etaient encore à Paris hier MM. Paul Bourget, Henry Bernstein, André Messager, Brieux, de Caillavet, Robert Charvay, Clairville, Hugues Delorme, Georges Duval, Abraham Dreyfus, René Fauchois, Louis Ganne, Paul Hervieu, Henri Lavedan, Kistmaeckers, Courteline, Jules Lemaître, Jean Richepin, Willy, Paul Vidal, Auguste Germain, Robert Trébor, etc., etc.

M. Robert de Flers s'est installé à Marly M. de Caillavet s'apprête. à partir dans la Dordogne; M. Max Maurey partira aujourd'hui ou demain pour Carlsbad il y va rejoindre M. André Antoine; M. Maurice Vaucaire est à Neuilly; M. Georges Rip, également M. Blondeau, à Courbevoie; MM. Pierre Decourcelle et Michel Carré sont rentrés hier de.Sallenelles, etc., etc. ̃_

i. ji> IJ ̃̃ j ,̃•̃

En se baignant dans la Marne, près de Ghâlons, deux jeunes gens, -M.. René Jac-

t. ) r i

iiïl'îX "J ^.aû i .'iâili.'eûO

quin, Ie* prix "du Consérvâtôiredë Paris, sol- dat au 25e d'artillerie,,et son ami Lucien David se sont noyés. On n'a pu retrouver lèxfrs cadavres.. ̃ ̃'•;

Mlle Marguerite Sylva a signé un très bel engagement avec la 'direction de Covent-GraK- ` den pour créer, au mois d'octobre, un opéra allemand en deux actes, Tiefland, livret <Jô M. Rodolphe Lothar, d'après le drame '& A. Guimera, musique de M. Eugène d'Albert. La première aura lieu le 1" octobre prdcliaiii l'ouvrage aura nécessairement un nombrô limité :de représentations, Mlle ,Marguerit& Sylva se'trouvant appelée à New- York à la date du 10 novembre, par son engagemeaÇ1 au Metropolitan Opéra. ̃

Variations sur l'affiche. Deux changements importants se sont-prpr« duits dans la distribution de Bagnes «re»fants, à l'Ambigu. Ils ne retirent rien de la haute valeur de l'interprétation du drainé poignant de MM. André de Lorde et Pierre. Chaîne.. ̃

Mlle Marthe Dhermont, qui fut naguère fêtée au Châtelét dans Michel Strùgoftetâàni la Chatte blanche,' etc., a repris le rôle: ` Mme Lamarè, qu'une indisposition subite tjj,- obligé Mlle Massart à abandonner.; elle' y a manifesté de grandes qualités de charme- et d'émotion. t M. André Barcet, qui créa, avec tâlehj, #* la Ponette, à KAthénée, et les Pierrots; à l'Ambigu, et qui, .la création de Ragriçs ` d'enfants, traça une silhouette saisissante du petit colon François, a repris le rôle deGtéorges Lamare, que M. Pierre 'Laurent, appelé* par un engagement antérieur, a dû abàiÏT 'donner pour accompagner M. Gémier dans sa tournée de Papillon dit Lyonnais le Juste;' il a campé le personnage du jeune héros' aVep une grande habileté et y a témoigné d'une jeunesse, d'une ardeur et d'une intelligence scénique hors de pair. Signalons également la belle tenue de M. Maurice Poggi, qui jen> place M. Barcet dans le rôle de François.. ̃

.t.

D'Etretat, on nous signale la série de sue- •" ? ces remportés dans le répertoire d'operëttô" l;l! par Mme AugustaPouget. La charma ntècàii- tatrico est applaudie à outrance dans ;.tco;s <i§ les ouvrages où sa jolie voix, sa grâce et sou talent sont employés. ̃•, ̃ -•'

De Vichy:

La première de Quo vadis? au Casino' avait attiré une splendide chambrée. Ce fut plus qu'un succès, mais réellement un triomphe pour les auteurs, le directeur, M. Saugey, qui a doté l'opéra de MM. Henri Cainjpt Jean Nouguès d'une mise en 'scène tirèà à luxueuse, et pour les interprètes': Milievs Berthe César, ravissante Eunice Garchery, vibrante Lygie, et Hirriberry, très applaudie dans Poppôe. MM. Granier (Vinicius), Mfofjr (Pétrone), Corin (Chilon), Delpany (Saint*Pierre). Martel' (Néron), etc., -etc. ̃• Les chœurs du Casino furent excellents et le grand ensemble des Martyrs dans la prison fut bissé d'enthousiasme. • Devant ce succès sans précédent Vichy, M. Saugey a l'intènfion de donner Çïio't'âçfis .̃' •'• toutes les semaines. M. Amalou conduisait brillam menti l'or- chestre.; ̃ ̃ V ̃

~»j i

Nous avons enregistré déjà les brillante débuts, à Milan, de M. Robert Lassalle, 1^- ieuné ténor, .fils de l'ancien baryton-, de l'Opéra. A la suite de ces débuts, M. Raoul Gunsbourg engagea le jeune ténor pour' la •*̃-•*̃̃ saison 1910-191! à Monte-Carlo. Un jieu après, la direction' du Théâtre de Boston, offrait à M. Robert Lassalle un engagemont magnifique pour ch ifhter trois mois, penaaîït V f deux années consécutives, .du 20, décembre x* au 20 mars, à Boston, à New-York et à .'Pht-V;' ladelphie. M. Raoul Gunsbourg, mis au courant dep conditions extraôrdinaires.faites à M. Ro&èrt Lassalle, consentit, avec son obligeance br.âî*-i= naire, à lui rendre gracieusement sa .liberté, ̃" et le jeune ténor signa avec la direction d« V Boston. Il chantera neuf opéras français et italiens, en Amérique, et, notamment, l Enfant prodigue, Aq M. Claude Debussy. j0,\

Avant de partir pour l'Amérique," .-M» Làç- JJi$

salle chantera, à la Bourboule et à B.iamlJÎ! Faust, Lakmé et Manon. Il prépare, en. ce moment, son ,répertoire avec M. Aramis,'j'e brillant professeur dont le Figaro a' si.'sou-" vent relaté les succès.

̃• Serge. £a?*é,t.. ̃>

SPECTACLEsTmiIGERïS

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Ce soir: > J,

vCe soir:

A Marigny-Théâtre, à 8 h. 1/2, la Revue de Marigny, deux actes, vingt tableaux' avec Max Dèarly, Mmes Mistinguett' «-)a .:̃̃ Valse chaloupée M; Fa~ry, Davrigny., ':A.! Guerra, Myral et MM. iMorton,. Milb,: Tfrê'r" ̃ ville, Paul Clerc, Charpentier. ̃ .fy- AlaScala, concert d'été (direction Fursy^ tél. 435:86, plafond mobile Qu'elle avérée l revue (Mmes Made Siamé, Jane :Delorriie, ` Gavroclnriette, Lucette de Liévin,:MM. Ko- i r. bert Casa, Rivers, Constantin, Flandre,, eic,). Chansons nouvelles par tous les artistes,et continuation des représentations de la. Nuit de Chipetle. [ 7 7 ,I Au Moulin-Rouge, Tout en bleu, revue- féerie en vingt-cinq tableaux, de 7M.! Henry: v: Moreau (Frey, .Dhomàs, Reine Leblanc, ,Éi$ Berrë). im^^<>(>w<v^ ':• .̃; Au Jardin de Paris. 7 7.' 2 Le nouveau spectacle du Jardin de. Paris,; d'une très amusante diversité, a obtenu;l«: plus vif succès. L'élégant public qui, chaque: soir, se presse dans le joyeux établisseipent des Champs-Elysées, ne ménage pas ses; bravos à Mlles Dauriac,Elise Puget, Georges; Linalda, les Fabryens, Marjorie et Màudj chanteuses-danseuses anglaises Sultanà7et ̃• •̃'< Mirallès, dans leurs danses espagnoles Dà-. ras, l'imitateur fantaisiste, etc: Dans 71e, Cirque, les Bergs.Cliquot, acrobates.; la;cpm- tesse de Guinel avec son cheval .de haute 7 école; les Kirsteen Marieta dans leur travail' de force, et la troupe Léonard avec leurs parodies se font également applaudir chalett- reusement. 1 > Les Bowling Alleys et les quadrilles 'ex- centriques sont toujours aussi goûtés par le, public du Jardin de Paris.. • ̃ ̃̃ Mlle Eugénie Buffet vient d'avoir la diau, leur de perdre sa mère. Les obsèques ont été célébrées dans une stricte intirnité à. Se-, vrés. La célèbre chanteuse populaire nous' prie de remercier pour elle les très nom- breuses personnes qui, à cette occasion, lui ont envoyé des témoignages de sympathie. dont elle a 'été profondément touchée^ .'•

De l'éloquence des chiffres.• v Luna Park, en deux mois, malgré le mau- ̃ vais temps de la saison, a reçu la visite, de ` 522,579 personnes, les cartes permanehté.s non comprises. Parmi les principales attrac- tions, le Sceriic Railway a transporté 336;3'08 voyageurs, le Water Chute 132,105, la Éi- vière 105,219, le Théâtre Tanâgra^a' conljrfté: 101,098 visiteurs, le Mirror ma?e 74,602, lèfe ? Grottes fantastiques 74,523, le. Labyrmthje 71 ,935, le Càke-walk 67,503, et la moindre dés attractions, a reçu plus de 50,000 visiteurs.; COURRIER MUSICAL

̃ ̃ ̃ ̃̃̃̃̃>

Sur une charmante .poésie de nos confrères' Lionel Nastofg et, Raymond Ferda, M. JeaÛ- André Messager vient de terminer une mélodie appelée à un très gros succès; trCré;: 7 Toi qui m'as consolé. Prograniine du concert qui sera tioiiné^aur. Jardin d'acclimatation, demain jeudi-, trois' heures, en plein 'air, au<kit)sque devla

.7~ 'MM~~S.

<i: 1 J ',tlf:~l~li '!S<U99'tE'jf.j'i':r.


musique, 6nfeh cas de" pluie, daas la- grande salle âuJPaMs' d'hiver:

Artaban, marche (E. Koch). Bien faire, mazurka (H. Maquet). Le Serment, ouverture (Auber). Valse en ré bémol, par toutes les clarinettes; (Chopin).– La Glaneuse, fantaisie (Four- drain). Snobs,- marche (Andrieu). Un tour de batidii, "ouverture (Suppé). Galanterier gavotte fWittmïtnn). Don Juan, air de ballet (Mozart].– -La troïka, marche (Elaen). ̃ Alfred Delilia.

» < ̃/ •^s^^y^

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"COURSES A 'COMPIÈGNH

^,11 faisait' une' température très agréable mais le juge a dû s'éponger le front à six reprises quelles arrivées serrées, des courtes têtes, des têtes, des courtes encolures C'est dire que nous avons assisté à de très belles courses. 'Je retiendrai "celles où Sfe'rn est venu <îlcoiffer La Source et Le Sopha et où; Barat a monté Badajoz avec un coup d'œii très apprécié.

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Pari mutuel à 5 fr. Gagnant, 9 fr. Placés Badajoz, 9 fr.; Prunelière, 51 fr.' Prix prùicipal de la, Société sportive (4,000 francs, 3,400 m.). 1, Banco III, à M. D. Kelekian (Barat); 2, Exigence, à M. Michel Pantall (Doumen); 3, Berceuse, à Mme Cheremeteff (Ch. Childs) (2 longueurs, encolure). Non placés Solo IV, Xipharès, Duckling III, Aladine.

Pari mutuel à 5 fr. Gagnant, 24 fr. Placés Banco III, 12 fr. 50; Exigence, 18 fr.

̃" ..Ajax.

YACHTING

A Saint-Sébastien

A peine descendu du train qui le ramenait de Ségovie, S. M. le roi Alphonse XIII s'est fait conduire au port où il s'est embarqué à bord de l'Hispanta pour prendre part à la régate réservée aux yachts de construction espagnole. Le temps est splendide et une légère brise souffle du nord-est. ̃ • Voici les résultats

Grand Prix'd'honneur de Guipuicoà l, Hispania, piloté par S. M. le Roi.

Coupe du Grand Casino 1, Bokarta, du Club nautique de Saint-Sébastien 2, Doriga, à M. Pardinas 3, Luchana, au duc de la Victoria. La régate -terminée, le roi Alphonse XIII et la reine Victoria ont présidé, dans les salons du Royal-Club Nautique, la cérémonie de la distribution des prix aux vainqueurs des différentes épreuves de la grande semaine. ̃.• Le nom de chaque vainqueur' était'applaudi, et quand ce fut au tour du Roi de venir recevoir, des mains de la Reine, les nombreux prix qu'il avait gagnés, des vivats chaleureux, des bravos enthousiastes ont retenti.

Le soir, tous les yatchsmen qui avaient pris part aux régates ont été invités par les membres du Royal-Club Nautique à un grand banquet, qui a été présidé par le commandant Barrière, du Giralda, représentant S. M.

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M:le prince et Mme la princesse Constantin de Bàs- a sàraba de Brancovan, à' Amphion, par Publier-. Mme d'Andrezel, au château de Couterne..̃ ̃ M-. Edouard Avnard,. à- F.ontenay;, par:Montbard. M. Albert Bonneâu, à Concarneau. .M-.H.,Blancard, à Vichy.. Mme Eugène Berthoin, à Saint-Lunaire. J'" Mme Brosson, à Saint-Gervais-les-Bains.. •̃• M. Ferdinand Bret,, Vichy.

Mme veuve Brosser, à Saint-Quay-Portrieux. Mme Blythe W. Branch, à Luchon.'

M. Bracquemond, au château de la "Chabanne, par-Tessel. ̃'̃ •• •̃"• Mi Chevrant, à Evian. •̃ M. le vicomte Georges du Chaffault, à Tourgéville, par Touques.

M. Frédéric Chernoviz; à Saint-Gaultier. Mme Clinchant, au château des Boissettes, par Melun.

M. Antonin Dubost, à La Tour-du-Pini M. A. Chagot,à Saint-Gervais.

M. le docteur Collet, à Deàuvillé. ̃ •.

Mme Léon Cléry, à Bougival.

Mme Alphonse Chéré, à Asnières.

Mme Alfred de Clausonne,.à Deauville-sur-Mer. M. le comte Gabriel de Castries, au château de la Chapelle, par Longueville.

M. le marquis de Cossart d'Espies, au château d'Omé'court, par Formerie.

M. Louis des Coustures, au château des Chaulnes. M. le comte de Douglas, au château de Montréal, par Lacluse. ̃̃̃•̃

Mme Juliette Droz, à Saint-Cloud.

Mme Victor Desfossés, à Etretat.

M. et Mme Fernand Depas, à Chamonix. Mme de Forceville, au château du Bourg-SaintLéonard.

Mme André Fould, à Bagnères-de-Bigorre. M. le comte de Foi'bin La Barben, à' Evian-les,Bains.

Mme Maurice Gallet, au château de la HauteBorde, par Chaumont-sur-Loire,

Mme la baronne Gauttier du Parc, à Vittel. M. Goyau, à Royat.

M. de Hurtado, à Evian-les-Bains.

Mm Jules Huguet. à Neauphle-le-Château. Mme Anna Johnsson, à La Bourboule.

M. le vicomte E. du Jeu, au château de SainteSabine, par Pouillj'-en-AuxoiS;

Mme Kiefe, à Etretat.

Mme Lévylier, à'Evian. •̃

Mme Léger, à Le Plessis-Barbe, par Bueil. Mme Laine, à Deauville.. 11

M. Henri de Lafaulotte, à Rouen.

M. Lacroix, à Epineuil..

Il. Le Normant du Coudray, à Pressigny, par Nérondes.

Mme Pierre G. May,- à Saint-Gervais.

Mme Camille Métra, à Aix-les-Bains.

M. Charles Marre, à Croissy-sur-Seine< M. Alfred Maier, à Bagnoles-de-l'Orne, Mme la baronne de Noirfontaine-Mélizet, au Mont-Dore.

Mlle Neumann, à Fontainebleau.

M. Edouard Nadaud, à Jametz, par Louppy-sjtrLoison. ̃ ̃̃̃ ̃̃• M. Louis Ouvière, à'Saint-Cloud. ;-L

Mme Alfred Plocquè, à l'Eminence, par Donzy.' Mme Gustave Prat Cauvin, à Vichy. >

M. Emile Poulenc, à Nogent-sur-Marhe. M. Passy, à Labroche, par Etrepagny.

Mlle Lina Pacary, au 1 pavillon Mauresque, à Bellevue.

M. Pattin, à Tannois, par Longeville.

Mlle' M. M. Pourtalé, au Pouliguen:

Mme Emile Peigney, à Châtel-Guyon.

M. Roux-Dessarps, à Châtel-Guyon.

M. A. Reagio, à Evian-les-Bains.

Mme Rolfin, à Eculleville, parBeaumont-Hague. M. R. M. Romand, au château de 'La Mothe-Gurgy, par Moneteau.

Mme A. Seidler, à Bourborine-les-Baias. Mme Sirédey, au château d'Hermîval, par Lisieux. M. le comte de Saint-Qu«ntin,au château deGarcelles, par Bourg-uébuà.

Mme Luis M. Sola, à Vichy.

Mme André Simon, à Saint-'Lùnaire.

Mme la vicomtesse dé" Sistellô. à Sairite-Marguerite-sur-Mer, par Varangeville-sur-Mer. M. le général Thétard, à Luchon.

M. Eugène Thome, au château de Pinceloup, par Sonchamp.

M. Otto Ulmann, à Dinard..

M. Théodore Verdet, à Uriage-les-Bains. M. le comte de Vandière de Vitrac, au château de Mondevy, par Mareuil-sur-Belliî.

Mme Armand Villemer, à Montceaux, par TriUport.

Mme Gaston Verdé-Delisle, à la Bourboule. Mme Lazare Weiller, à Vittel.. A L'ÉTRANGER

S. A-.I. Mgr le grand-duc Paul de Russie, à Tegernsée.

S. Exe. le marquis MaJaspin^ à Bobbio. S. Exc. M. A- E. Elisséififf, à Saint-Pétersbourg. Mme A. Blumenthal, à Ouchy-Lausanne. Mme dfe Brantes, à Marienbad. M. le baron Jean de Bellet, à Dane Bnd, par ̃Wiire. Il M. R. de Clermont, à Xangnau.

Mme Couppa, à Bad Hombourg-v.-der-Hob.ô M. le comte Cahen d'Aùvers, à Carlsbad.

M. Le-.Chatelier, à Sils,

docteur Roussel, il ne lui restera aucune trace de son terrible accident.

Elle aurait déclaré qu'aussitôt guérie, elle reprendrait ses expériences d'aviation**

Il y a quelques jours, Champel fit une remarquable performance en traversant Paris sur son biplan Voisin. ̃̃•' C'est également sur un biplan Voisin que Swendsen a traversé le 17 juillet, au lever du soleil, le Sund en 31 minutes.

C'est un succès pour la Compagnie Aérienne qui a le monopole des aéroplanes Voisin, 63, avenue des Champs-Elysées, Paris.

Hier après midi, au meeting d'aviation du parc Bôrély, à Marseille, le capitaine Madiot et le brigadier Truchot, de la l'0 compagnie d'artillerie de Vincennes, ont fait successivement, à l'aide de cerfs-volants, une ascension à une hauteur d'environ 200 mètres ils ont' été acclamés par la foule. A la tombée de la nuit, Fischer, Cheuret et Aubjun ont fait eu aéroplane des vols très réussis.

Hier soir, à Lille, l'aviateur de Baeder, parti de l'aérodrome de Ronchin, sur biplan, s'est dirigé vers Douai où il a atterri sur le terrain de la Brayelle 25 minutes après son départ distance 32 kilomètres.

L'aviateur Gibert, qui débuta récemment à Albi, effectuait lundi des expériences à Rodez. Après- un premier vol au-dessus des rayins, il atterrit heureusement un second départ fut parfaitement réussi mais, après avoir couvert environ 3 kilomètres, l'aviateur, pris dans un remous, dut atterrir brusquement sur l'escarpement d'une colline et capota.

Gibert porte une fracture du tibia et souffre de contusions nombreuses à la tête. Il a été transporté dans une clinique.

MM. Aug. C.. Gomès et Cie ont envoyé à l'exposition agricole un cerf-volant de leur marque destiné à des expérien'ces d'électro-

culture,

,v AÉRONAUTIQUE

Le « Zodiac »

A peine de retour à Saint-Cyr, le Zodiac-lII a commencé sa série d'ascensions, pour l'instruction des officiers aérostiers militaires. Piloté par le comte de La Vaulx, il s'est élevé lundi et hier de son aérodrome et a évolué, ayant à. bord le lieutenant du génie Joux.. ̃.̃

.AilTOMOBILISME

Le carnet iriternationai dé route

La convention diplomatique du 11 octobre dernier, qui a déterminé les règles de la cir-

Mme la comtesse René de Coëtlogon, à Interlaken.

M. Delgua.à à Berne.

M. Eg. Dall'Orso, à York.

,M.' Charles Favre de Thierrens, à Ouchy-Lausanne.

Mme Gompertz de Voys, De Bilt, par Utrecht. M. De Gonet, à Montreux.

Mme Otto Hecht, à Saint-Cergue-sur-Nyon. Mme Hunt, à Singléton.

Mlle Emma Holnistrand, à Stockholm.

Mme la baronne de. Heeckeren-Molecaten, à Ouchy-Laueanne. .•• .••

Mme S. de Jon.g.ô< à Interlaken. •' (1 M.' Georges Languet, à Ragaz. ,'<•̃* M. Léon Màskens, à La Panne-Bains. Mme H. de Médicij à Gradisca d'Isonzo. Mme W.Moore, à Carlsbad.

Mme Norl>erg-Duz, à Gurten-sur-Berne; •• Mme Jules de Neufville/à Colniar. ̃•' >J. 1<3 ,baron. Félix Oppenheim^ à. Wiesba.denj •. "Mïiie Hélène Phérékyde, à Dorolloï. -̃; Mme Georges, -Vorvoreanu,, à Ca-racal.î > Mme la vicomtesse de Vogué, à Aigle. Mme Alfred Wurtz, à Chexbres.

M. A. de Winter, à Gmunden.

̃̃. ARRIVÉES A PARIS

S. A- Mme la princesse Lobanoff.de Rostoff, née princesse Dolgorouky, M. et Mme Gaston Bouniols, M. Maurice Bucquet, Mme I)ieudpnnô, Mme Falaiichëre, Mme Paul Grunberg, Mme J. Hersent, Mme S. Rosental.

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culation internationale des automobiles, va incessamment entrer en vigueur. Elle devrait y être entrée depuis, le 15. juillet dernier, mais en France nous sommes un peu en retard. Or, on sait qu'aux termes 'de cette convention chaque voiture automobile doit être pourvue d'un carnet international de route. Les diverses puissances participant à l'accord ayant fait parvenir à Paris, ces' jours derniers, les traductions de ce document international, la délivrance du carnet va pouvoir maintenant commencer par les soins des préfets dans les départements et du préfet de police à Paris.

Les conditions à remplir pour l'obtention du carnet international de route sont les sui-

vantes

Pour l'automobile,- on devra présenter le récé->pissé de déclaration (carte grise) sur le vu duquel seront portées au certificat les mentions relatives au véhicule. En outre, le propriétaire sera tenu de faire apposer au préalable sur sa voiture, en plus des plaques actuellement exigées pour la circulation en France

1° Une plaque faisant connaître la puissance en chevaux-vapeur du moteur, ou le nombre et l'alésage des cylindres et le poids à vide de la voiture

2" Une marque distinctive du pays d'origine, constituée par une plaque ovale blanche de 30 centimètres de largeur sur 18 centimètres de hauteur, pour la France, la lettre inajuscule F

en traits noirs de 10 centimètres de hauteur sur

15 millimètres d'épaisseur.

Le ou les conducteurs, qui devront justifier qu'ils ont atteint l'âge de dix-huit ans, auront également à produire le certificat de capacité (carte rose) et une photographie en dehors da celle figurant déjà sur le certificat.

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M. Ullman vient de passer commande d'une installation électrique complète alimentée par la dynamo « Phi », destinée à sa limousine 15 HP 6-cylindres Delaunay-Belleville. Il est aisé de remarquer la nuit sur les routes les plus fréquentées conduisant à toutes nos plages à la mode, les automobiles munies de ce système d'éclairage. La lumière fixe et brillante de leurs faces électriques ne souffre en effet aucune comparaison avec les autres systèmes d'éclairage.

Notice F spéciale sur la dynamo « Phi » à 'la Société des Etablissements Blériot, 16, rue Duret, Paris.

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Les boxeurs ont touché 505,000 francs. Le bénéfice des imprésarios Richard et Gleason a été, tous frais payés, de 600,000 francs.

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Barharossa (N. D. L.\ ven. New-York, à Brème, 18 juil. ̃

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Mexico (C. G. T.) ,ven. Pointe-à-Pitre, à Bordeaux, li) juil.' .̃ Guatemala (C. G. T.), ven. Havre, à Anvers, 18 juil. 10 h. matin.

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Espagne (T. M.), Marseilie-Platà, de Barcelone', 17 juil. :̃;<̃̃"•• ̃ ̃ ̃ Santos (Hamb.-Amer. Li.), Hambourg-Para, ^d?Arrvers, 18 juil.

Cap-Orlegal (Hamb.-Amer. Li.), ven. Hambourg, i Buenos-Aires, 18 juil.

Cap^Blaneo (Hamb.-Amer. Li.), Pl'ata-Hambburg, de Rio-de-Janeiro, 18 juil. •• 'Cap-XCcrde (Hamb.-Amer. Li.'), Hamb'ourg-Sântos," de Ténériffe, 18 juil.

'Rio-GrancJe (Hamb.-Amer. Li.), de Para pour •̃• Manaos, 17 juil. Manco (B. L.), ven. Iquitos,. au Havre, 19 juil. Jérôme (B. L.), Havre- Plata, de Lisbonne. 19 juil. ̃'•M Ambrose (B. L.), ven. Cherbourg, à Para, 19 juih ̃̃' "POSTAGB-- ̃̃̃•

COURRIERS à mettre h la poste demain jeudi 21 juillet, pour les départs qui auront lieu le juillet (pour Marseille, mettre les lettres le matin)

De Marseille, par VUle-dc-Tunis (M. M.), pour Bizerte, Tunis, Sfax et Sousse;

De Marséille par Eugènc-Pereire (C. G. T.), pour Alger;

Du Havre, par Bilanj (B. L.), pour Madère, Para et Manaos

De Cherbourg-, par Araguaya (R. M, S. P.j,! pour Madère, Saint-Vincent, Pernambuco, Bahia, Rio-de-Janeiro, Santos, Montevideo et BuenosAires;

De Londres, par Galeka (U. C. L.), pour Las-Palmàs, Ascension, Sainte-Hélène, Cape-Town, Knysna, Mossel-Bay, Algoa-Bay, Port-Elisabeth et East-London;

De Liverpool, par Virginian (A. R. M.), pour le Canada; De Brindisi (dép. 24), par Mooltan (P. O.), pour Port-Saïd, Bombay, Colombo, Indo-fchine, Chine, Japon, Fremantle, Adélaïde/ Melbourne, Sydney, Nouvelle-Calédoniè et'Nouvelle-Zélande

De Lisbonne (départ 23), par Justin (B. L.\ pour Madère, Para et Manaos. De Lisbonne {dépari 23), .par Rugia (Hamb,Amer. Li.), pour Madère, Para et Man.aos. De Lisbonne (dép. 23), par Hohenstaufen (Hamb.Amer. Li.), pour Madère, Bahia. Rio-deJaneiro et Santos;

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premier imprésario, Little, vient de donner la raison de cette brouille Little lui aurait, proposé de se laisser battre pour réaliser sur sa défaite, par des paris monstres, un bénè-' fice énorme et scandaleux.

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Le Tour de France; la 9e étape; Lapize premlea La 9e étape du Tour de France, disputée hier sur le parcours Perpignan-Luchûn (289 kilomètres), a été gagnee par leFrançaia Lapize qui a couvert la distance en 10 h. 53, Se sont classés derrière lui

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.y i 11^ ,|- | | «. 2E%»^«t- s??-- gs» isgi: I?J:: .= Sï|«fe: |j- |- 1 :i|) j«;- <$*? g ss^fc; r: l2g

3" 3%,1896. ¡''i~ 70 7880, 20o" .e~ropohtam 311 ¡¡',6.. ?63.. 5ü8.. ~~7.. ¥~ ;)/~ 1907. 500.. 500.. 1Il Méditerranée5%'(1'.625T,) (jÍ5 04250 liO "jGaz Centra! 1530 1535

'3 50 1894 81' 90 1Il Nord-Sud. 3 ~-1 i.05 503.. 50350 i.1 185~ 4" ~33 30" !Ig'sinsGénérauxdeParl's '0 .5 't' il*~

350 ?^if4 04 « °« ojffl ̃• •• » » Omniflus act. de jouiss 32 i 325.. S28 3.30.. 3 50 Suisse 3 y, 1899-1902 ?5 15 -05.. 15 » ̃. Paris-Lyon 3% 1S55 432., 433 50 » Mokta-el-Hadid. i 15D0 1504 l'

i -itim" 164 60 55 104G0 1ot80 104 'SO 104 80 8 ̃« Omnium Lyonnais. 15S 153 75 153.. 158 « Tucuman (province) 1909.439 490 12 50 P.-L.-M. 2y,% 390. 3y* 75 22 50 Petit Journal 4:>5, V.35 i,

A~~qM' 1M80 9960 t~ 80 9980 9980 3 50 UruguayS;~ 1891. 7625 15 .'SuddeIaFrance. -t)2.. 4t2.. 3(,Petit.P<tMiMpapLbëM<!c.525.5j750

U 50 IIS: i8îS 80 ^S iSS S S ^1 80 15 .ParisiennBlndnstrie ̃«. ,so.. K8.. 282.. ^0^^3^1,91.7025 g :v, ^à-, g^|^s^rplS^1ë'l5Î~1

4 ~50 "'1' y, 1909 j'i 101 $0 99 60 IU2 99 80 99 80 '):1 C) "~Q '> Q -1 .1 oJ\J 5. ",5.27 5")l

450 --4~~ 19U9. 101 b0 U~bO 10- 1. ParlSlenna ~ndustrle 2<5.. -89. 2&2.. -8. 1", "Andalous 3% 1re sêrjc. ;t?7 32 ¡ 511 12 5~) Société du Gaz de Paris. '2% 1 2(1 Í

:4. "Serbe4% 8120 '8707 86!!7 10 »Tramw?~s"u~ 173; 183.. 178.. 179 181' &~prM~SCfeyy//eS 15" 396:?mos,)!'ie, 327. ~2()5U ~682SnëzMtiondejoùissMce..46'5.:4:00..

^.serhe^. 5s?2o ,87n ,87 07 86 97 « ^-S^ ,Q 173 no., isr.. Emprunts de Villes il Ast^s Spo^o i éo 5U ÏÏ^Ê^?. ÏÏ% &%

"TnTciitlInfné 94 15 05Ô5 '35 '9195 4 prjor. 8J _x ^0 o0 gg ville de Paris 1865 5'.7 14 33 Damas-Hamah. 2S5 J26 82 Société Civile Xiîù

J n»™f»^?^oii'4oV-iOTâ'" «*« am 47q 39 &le G>» Jraoç^.de Tramways. 5Sfl 50, “5S» 12 18713% 403.. 403.. 2o >, Goyaz(8rësU)'5% 457 50 -50 450 50 25 36 -̃ '• ̃ ,5»«:v 790- î«. g ..OttamanCowpbd^lWO. g8» 7o 486,. || 10 voitures à Paris 244 245 2i3 ̃̃ Uh g0 ,'̃ 1875,4%. 5iU 5W '5 1& » Lombar.ds3%(;sud-Autr.)anc. 274-: 277 45 Télégraphes du Nor'd 795 .195 i' Z |^<^tT°Slba<r^: II?- !^5û li'Uii-- •̃• '-̃ 15 Associai Minière. 200.. 2â3 200.. 2§7 289.. fg". 'I"' H£lfï±\ -Hï -i: 1 » Madrid^aragoss^ l'h^i I?« 3?5 [ "'̃ '"<{: V.- i:JIJa! fô;: ÎH S8 SS:: ««âigr^^îf?-»?: îâi:: i3! 437:: |g-: V- .|S2^25 ît s.n^^o^.3^: 1 ^?éè obligations industries

2o ,;i-~i4% 1908 4'i~ 1250AtellersduNord(Jeumont). HI.. 43t).. 4i1.. 437.. 437.. 10 18\)4'96")~ :JiO 15" Il 3~2eh;'I)' 3GS 3i'>' ObligaÏio iiidtist,rldplles.1

̃' l ;̃'̃̃̃ l. ï •̃ » » PuJKres et Pyrites L54 50 156.. 156 156., 157.. io •̃ ̃̃̃̃< ̃̃̃–̃ ̃̃ ̃ -.1899- Métro. 410 50 411 M5 » Nordde l'Espàgne.3% i«hvp. 3735037?., Panama Bons à Lots 'ï>5 :?

t-: 4^ons cfe cftem/ns de &r ^88^°. 81:: SS-. 1:: 11 îf» •̃̃ i ^Iil: S*5?:: -S ;:Port^3,priv3^ 1:: I5^ S^|||

35 50Bst«-V: ̃̃•̃̃ 913 010.V. 55 » P^arroya :• 1164 156 UG2 12 » ville dëMarseille 1877. 412 75 il* 50 Russes i% Uni. 45075.45750 îs Port du Rosario ''̃"̃̃̃ 503 75 .503 75 l'.ltoïmli^ttèi^' 12© MêTr/lSsï » 1276 ,n SelsGemmes ,-n ,,W 3, LyonlSSOS^ 10S.. ICO75 ..Saaon^^Go^tantinople. 3«o 345-. l ^™S^ T^iaùx l WÈÛ'l |^&{ t::î i|i^ :• g ^JS^enisb^iB^5^ nl :> -318 1: 710:: ™" QbV&aonè du crédit Fonder *> «Victoria^ «,“ 46225 g :Five^me^ -.SJ.».»' ̃50 DU Ouest VJ- yio VOO 1O 9fl PrintpmTusni-rl i~=; /.I'. l*JZ "70" -~ù Rioio(J-~tpon)5%t9ù9 50~) ̃̃̃ Gen ede3Eaux3% ~2(1.. •̃̃•̃̃ BU 1' n t fi ^9 Drivif -m" ^7" \sr" 13 » Ohlig. Comm'« 2.60% 1&79.4SG 4S5 25 Actions industrielles u 20 »6a« et Eaux 407 50 50b..| 6p.ll Andalous. 246.. 247.. 243., 243.. 347.. ,7 50 Thomson-Bouston V TP TT- ^5 'A*" 15 » 3% 1S80 50S 505.. ri^iiuua inuuau icuct» 2Q -u Français et Etranger. ̃. 4M5 402 35 » Autrichiens: 789. 787.. SI! » RaftoeriêrSav o?d "fi -S0 1$ ?2? 12 » 3%*891 4Q0 400 ?5 » Aciéries de France 0Î0 6S0.. 20 » Central 4% 499.; 499 50

60.11 Andalous. _~6.. 247 _,<3.. 213., 3<7.. 27 50 Thomson-Houston 17" ..7i~o*1-5 ~'9 -~42 15 IJ 1880. 50~e; 50a .20 Français et Etranger ,<

» «Lombards 112. 112. Kamn!lleS &ay °™0V ;;S 50 h." Ifà ÔJA 13 » 2.60% 1892. 4i54 464 o9 « deLongwy.. 1333 13S0 13 » Havraise d'Energie Elec.tr. i% 229 2pfi 30 L. MëHdionaux 667. 666.. 607.. 667 ql m Air Comorimé 'Pom^ 7^ 7- 13 » -'• 2.60% 1899 469 50 460 50 50 » de Micheville !4l0 1405 24 » Lits Militaires 509 50 .j

50 6,sh M~ridlonau~ 36i 666.. 6(;7.. 61~ 7. 34 89 Air Comprimé 'POpp) r- ,7~3 13» 2,60% 1899, 4G\)..0 ::>9» de Mic/J,eville 4 tO t~~O 2Í" Lits MilitaIres, 5:)9 aO

68h Nitrates-Railways 3U4 304.. 361 « mstrffi^d'ÈleSrii-M l& -^s v>n w" •«' & » 3% 1906. 502. 502.. "?& Atel. et Chantiers do la Loire. 17S0 1Ï.S0 17 50 Messageries Maritimes 3J4 50,3?S.,

14 p. Nordde l'Espagne 372.; 372.. 370.. 370.. 370.. ,f g* b Sôuéd* TParis 500 402 407 V>\ i5 » Oblig. Foncières 3% 1879 5U2 502.. 45 » Chant, et Atel. de S'-Nazaire. 1025 1030 J2.0. » Omnibus 4 504 503

14 p. N6rd'de~l'Espagne ?~2.. 372.. ~370~ 370 370.. 1? 50 ElectricitédeParis ~ü'r\' 4<12 '9"7" l~ 0.. 15 "Oblig,Foricières39ô 1879. 5!12 ~a "Chant.etA~el.deSI-Nazaire, 102:> l1J30.. 12,0, Omnibus 4,1/ 1 W'i ¡¡U3..

<»̃•» Portugais 362 360.. }! Ménhones de oVssn-îo"- ul 15 » 3% 1883 '4?7 425 30 50 » Banque de l'Indo-CWne -1475 ..1W5.. 22 50 Tabacs Portugais. 505 75 503 ->,

.7 -.Railways et Electricité 154.. 151. 153.. 150.. 151.. 16. °" Tramways ^dê Buenos -A^ nt <v, ̃* ̃ f,| Jii" ion" 13 » 2.60%i885. 460 473. 25 » Commercé et Industic 750.17 50 Voitures. 3 :3 30S.. 400"

i7 p. Sàragosse. 402.. 400 401 400.. 400.. 5 50 Tramways de Buenos-Ayres. 131.. 13i 13».. 131.. 13i 2.80%1895.. 474.. 474 25 » Privée Lyon-Marseille 420.. 430 .1 17 50 Land Bank of Egypt 3 411».. 4Ï>3

i7 p. Saragosse. 402.. 40.0. @.. 4ÛI "CiO.. 400. de uyres. t3i 132.13~? 14 IJ 2,80%1895. ..47j, 25 »J Privée Lyon-Marseille 420.. 43C.i7 17 5U Land Bank of Egypt 3\j¡ 4:12.. 4t'¡3..

.'̃̃ 18 » Wagons-Lits ord .407 405 406 4C& l3» ^03 "5Ç2 ̃ 5G2 10. Suisse et Française.. 5S0 5 r9 20 » Wagons-Lits 4 50'4. '503 ..1 sociétés de Crédit I^B^ord. & MU' 332 «5 -jr^fe" $* û™ ̃̃ _a^^Ba^^ms;ifH^iffife: ÎS8 :§;: r:: ir^a^^Mi: :•̃ ?20*. If:: 323:- la »0bl-oth-100^- *7. '0 •• iwarché em -banque .A terivie

1- ~1 '1~265 65 Brlansk ord, 332.. 332 335.. 332.. 32~ ons a 0 s e r. 1000 l> 1. ~1~

6095 de 1 Algérie. 16;:>0 18"'3 bJO 25 260. 265.. 204.. M<Mrt~rm.E. OW<j).J'ec. M tt-.rttWtC.

65 » -̃– deParisetdesPays-Bas 1802 1705 1806: V. 179S 1799 55sh Rio-Tinto 1640 1639 1032 1630 1033 Actions de Chemins de ter ̃' >•.••̃>• ̃ -J rÇss

12 50 Transatlantique. 52S. 530.. 530 55 » Sosnowice. 1495 1405 1436 •• 1100 14SS mm vatpitr«s mm- d'*Iw Cfïfiiu vAiE-imi -W. DeniUr

1250 T!ansatlantique. 5~8. 53g.. 530. 55 "Sosnowjce. 14.95 14~5 1i36 l'i90 14SB VA 1 FIiCéd'1 Dernlef 1 6EYEJIuj' VALEURS

43,50 Compagnie Algérienne 1150 ..1132. 30 ». Bône à Guelma 660. 665 50 VA^una c|eturl m/ ncicnu vAi^tuns 30 » Comptoir MaUonal d'Escompte 840.. 841 842-. 842 Central Mining 415 407.. 408.. 407 32 50 Départementaux. R54 50 n "{,. 13 5fl Créd. fonc. d'Algérie (non lib.). 570.. 570.. 575. 12sh Lautaro 220.. 222.. 220.. 222.. 224.. 20 » Est-Algérien 601 60550 i ̃ t ̃ 30'»-– Foncier de France 805 795 8!0 52 98 Bakou 739 745 740 •• -745. 741 15 50 Est, action de jouissance.305 308 ̃ i/af«, j;» -•̃ 15 » rr- Industriel 710- 713.. 733 31 92 provodnit 433 491 .i-. 44 ̃» Orléans. 947 -952 ̃• Valeurs» inverses mines A5 » Société Marseillaise 900 .900., S99 » » Raffineries d'Egypte ord 8! 79 50 8150 79.. 8û' 21 • » Ouest ̃ 495., 402 50 c«- Argentin int ^1901 97 20 » » Braknsn ̃ fis >in 1

55 Crédit Lyonnais 1422 4424 1124 1422 » » privil. 39 50 89 25 89 50 89 50 89 50 25 » Midi, 506. 505 ~2 B^fsU5y'l895 10155 10190 » S&" 40^0 2V

3250 MobiUer 704.. 702 .704 700.. 700.. 20 » Tabacs Ottomans. 410 bo 4CS 411. 410.. 50 25 56 » Nord ..1200. ?g .I^ n 55 ° ̃ 7 68 CrmvnMineV" 25? tn <>mm'.

16 25 Société Générale 732.. 732.. 733.. 73? » » des Philippines 333 50 302,. 301 28 .75 Ouestr Algérien. OU) 036 50 ?2 ït l'ZïwSàn ss 70 'ss 75 M77dS™S" 4I7 lu

12 50 Banque Française 313.. 314 50 314 315 1075r Portugais1:. 040. -639 ,>. ~i. .-6 -Sud de la France. 20350205/ ̃ Bn7nOs^yresX ^ovide).: 99 I2 il 85 ° ÎA "i: ÎÛ V. 1i

.̃• '̃̃ ̃ 3%% 3"(provde) e. 751b 7375 3 75 Durban Roodepoort 4425 43V.-1

̃̃?^VnTTTTTmmmm. ̃ ̃' '-̃ ̃ ̃ .̃̃̃ ̃̃̃ I ,̃̃̃̃ .1 4J4%' Chili4ya% or. 9050 3 50 East Rand .• ;• 134" 133 '50 1 .> I.z MARCHÉS RTRANfiRRS 1. 4 >t;b or ~9.6 50 12 45FerreiraDeep 137 50 135 Mi

;̃• ̃ iYi/Vl\yriCiC> l ni\l>l\JtU.t\Z> >: Il ~.1." ,k% Espagne Intérienr 4% 78 80 80 142: » Goid 360.. 361 >c.

.'̃»., i. i ̃ i "̃'̃̃ .-̃̃ •̃•̃' .,̃ ̃ '̃̃ "̃'̃̃s-! 'L b% Mexicain5% 5190 5195 2 38Geduld. ̃ 54 50 54:

.-VALEURS l, Clôtu VALEURS 1 Clôt A~urd.' VALEURS 1 1 1 Clôt ffl '1 VALEURS l '1 VALEURS 1 A~urd. 5% Mexicain5% 51 \10 5195 238 Geduld. 9450

::Ï«W?- pS.|«- ^r*™8 Sj^m^ftpr«t,|lpfJ.|.»*- VALEURS |c,ôtpréc.|A,ourd/ VALEURS Côtprâcj Aujourd. | «^ || à^J&ft--V.- «*[ 36 » j » ^c^& S 54 S]

pre"" en. prece en, a 00 res a Lon res a Lon res 3 Trqnsvaalien 3 94. 3 55 General Mmmg Finance Corp. 55 '54 ~~)

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1.Ferreira Gold 14 112 f4- ,1Great Northern 1231/2 1241/2'127, Unionpacificpref. 913/4 90,1]8 94,112 96 25 Azo~eNorv,égienne. 327 50 ~i?.. 3~ Goerz. -45 75~1

Londres^met Sffi^&^îffi Ne^ Forfc 19 juuief S-£n: i| m !f *±: « m ^^m &%fs£££^^ |? f i!|||n^sebhVe: il?50 1|

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GeldenhuisDeep. 3.3/4 311/16 Cali Money. 2 5/8 21/2 Louisville & Nash 142,1/2 '1431/4 1'7 Wabash 1)i-ef 35 7/8 36 471'2 33- 89 BancoP~ro~Londres, [¡"?.. 5,,0.. e 80 eoldtields 15i ..152 5Q'

̃co^^enne. SI 15/16 SI 15/16 ffiSfc 1' 1^0 I £»*sVuê 4^ 4 1^ \Z2&k&ï\ -^1 li il t !S$&«fa li '72 '7/8 I ifé 5 || "^iSxipôn | SK^ 1 1 ̃ S argentin 1S86. 104 1/2 104 1/2 Goerz 1 13/16 1 13/16 2 mois 4 83 CC 4 83 5,5 Metropolitan St. R.• (Phil.1 i*. ^fi ^eriiine 'oio rr^trnh«; ̃•.•̃.•̃- -S3-26 81-S0> 1889. 80 1/2 80 1/2 Goldfields 6 3 326 Câble, transfers 4 85 65 4 85 h Missouri, Kansas &T. T. 32 -32 1/4 33 Amalgamated Copper. 58 3/4 59. 601/4 f. 56 deSalon/JSe V> m :iï ?«^fnn?I,; -o?7 J?f Brésil 4%. 1889. 89 1/2 89 1/4 Jagersfontein 8 9/16 8 9/16 Atchison. 98 1/2 98 7/8 1011/2 pref. 63. 63 American Car&Found. 50. 50.' °" Salomque 123ùi)124.. 13 H Jagersfonl^m. 817^50 V216-«-j: ̃"r.SS8ian. 1011/2 JoLnesburg Invest 1 58 15/8 pref, 99.. 99 3 4 103 Missouri.Pacific. 58 178 58 1 2 »», Cotton Oil,. 60 59.1/2 p(,nnnpr iso -m 14S ?^m5SfSnïSB «4- P Bulgare 1892. 101 1 2 101 1/2 Jubilee. 13/16 13/16 couvert. 103 1/2.104./ National Mexico 2*pr. '26 1/2 20./ Locomotive. 39 38 1/2 8 12 ?a?oe£°Pp,er :&2 Mlf,kh q ?- Inilhf.fS rS a- inl :<SW^5% 1041/2 104 1/2 jumpors ..2 3)8 2 3^- Atlantic Coast Une. 111 112. l^pref. 66 60" -~V. Smelû R. OS 3/4 69. Si, ^JaueMonasUr' "v ti5 r SK Lanriaa-S ^Ksteiê' r «if vti 4X% 1011/2 1013/4 Baltimore &Ohib. 108 1/2.108 3/4 112 New-York Central 114, 113.3/4 dl7 Su^arR. 119. 120.. 3 ?L. S^Xue^BlecWcité ?01 10150 o li LeMGofdfieM? tev ̃̃;•, •̃]&£. 75; ̃Egjpt8 3*4 95. 95 Kleinfontein 2 1/2 2 1/2 Canadian Pacific 186 3/4 185 1/8 190 3/4 N.-Y. Ontario &West. «43 i/S 43 44 -Telègr.&TelepIr 132-3/8 132 3/8 f r™Prai Motor Cab S'ord" f HS fi 50 Mata- Reef q? II

ESP8g11!!Exterleure. 93 1/21 73 3/4 76 If4 Norfolk & Western.. ~I, 1/4 97 jOO Anaconda, 37.{. 363/4 73/4 97 GeneralMotorCaJ;¡pref.ord. ~1 ~a (jl..0 Main-.Reef .31 25 33

Esoagne Extérieure. 93 1/2 93 1/4 Unglaagte Estate.. 2 15/16 2 15/16 Chesapeake & Ohio. 73 5/8 73 5/4 76 1/4 Norfolk & Western 07 1/4 .07 J00 Anaconda. 37. 363/4. 73/4 8 97 General Motor Cab. pref. oidw 01 2o t>i oft ^«^«j^ ;̃•• v 31 Jo 33

j3Bn.3«-SK 103. 103 May. 1 5/16 1 5/16 Chicayo & Alton 24 1/2 24 1/8 ̃ pref. 98 3/4 99 1/4 02 1/2 Boston Copper. -15. 15. mBn def ,,<! ulk 6 MnL^nt«in r ?? ~?T 'Japonais 4% 94 1;2 94 5/8 Meyer and Charlton. 4 3/16 4732 Great Western 23. 23 Northern Pacific" 118 1/4 118 1?2 122 Calumet ftTtaota. 510 510 » 8o Harpener U40 i«5 ̃> Modderfo^einB.79,0 .7 2o •TL 5% 1902.. 101 1/4 Modderfontèin 1111/16 11 7/16 -pref. 46. 46. Pennsylvania 128. 128 1/8 06 Consol. GasN.-Y.City. 133 1/2 134. 2919 5arttmv"f "•" ?-a u% 'V 'i S S£?u £B î! iA' ̃fmriaflGorp. Bref ,38 3-4 38 5 8 «lodderfontein B 3 1 3 Chicago Mil. &S'-Paul 122 3 4 12.3. 123 1 .2 Reading 1417 8 142 14 73 General Electric.140 14P1 2 K^ëlacl Va w 6325 î pk OceaTa ?f

ord. '113/4 115/8NewGoch 127/32 113/16 pref. 146 1/2 147 2«pref. 92 l/2 94./ International Marine.. 4 3/4 4 3/4 Ï.J. » » Kuanchaca 03 50 63 25 1 Ba Oceana. 1b 17 75^

ordo 11 li -118New Goch. 12'1{3'¿ 3'z113/i6-- I)ref. H61/2 14.7 2epl'e~ 921/2 94 le. International Marine..43/4,43, ;J. Huanchaca 6350 6325 1 2", Oc~ana.

Portugais3% 66 3/4 66 3/4 New Steyn 2 9/32 2 9/32 Chicago & Notth West. 1413/8 142 1/2 l«pref. 85. 85./ ;;pref..16 .y-: 16 K, iS l ru^f3' "•̃ «: -X>^ m»%% Consolidé 94. 94 .). «ourse Mines 215 16 2 15 16 Cleyef.C.C. SS'-Louis 70 70 Rock Island 32 18 32. 32 5 8 National Lead. 68. 68.}. Sf^Rnbb^PlVntoaV^rt q?o qnfi 9^SZ ^tno??"-

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TuroUnlflé. S3 3/4 S3 3/4 Prem. Diam. ord.. 8 18 8 18 Colorado & Southern.. 531/2-5312. pref. 74.. 74. Pacifie Mail 25.. 25 05 fiî S ° ^55 H50 S « ^ui^nDeen Il

préf. 8 5/8 8 3/4 pref. 73. 73. S'-Louis&S--F"2e p, 40 1/2 411/4 People'sGas 106. 106. S* Sf^Carnèt %4 %2 « 50 Goll 2rfi" Âl 1

l18.ni¡ueottomane. 173/4 173/4RandM)ieri~ 1 1~ 1 14 Oetaware&Hudson.. 1571/4 157 Refund4% 80. 80.Steei Corporation. 70. 70 /4 713'4 1: 7'f> OrIental Carpet" 30" 3~2.. 37 ~O -66 ..66

Banque Ottomane. 17 3/4 17 3/4 Rand Collieries 1 1)4 1 14 Oelaware&.Hudson.. 157 1/4 157. Refund 4 80. 80./ Steel Corporation. 70. 70 1/4 713/4 lb ph^wesTunlsiëns ̃ «5 ^2 50 2^1 RandfoAUin" v -?k 6b

̃ul Hatd'Egypte 20-3/8 20 3/8 Randfontein. 2 5 16 2 7 32 Lackawanna 500. 500./ Goneral5% 85 3/8 85 1/2. pref. 115 1/2 116. 119 14 ̃ Phosphates Tunisiens 355.. 3o2 50 2 40 D ^gj*»**6»" f,^ •• Agr. 71/8 7 1/4 Rand Mines 8 13/16 8 3 4 Oenver & R. G 30' 3/8 30 31 1/2 Southern Pacific. 113 1/2 113 3/4 116 3/4 Utah Consolidated 20 20 )-, ^in Corïnthè' m «ï RoseDeeD ( ui 'fipaodTrunkord. 25 1/4 25 1/2 RobinsonOeep 3 9/16 3 17 32 pref.. 69 60 73 1/2 Railway. 23 23 l/A 24 Copper 413/4 42 1/4 ».» Raisin le Connthe.199 50 107.. 11 fi RoseDeep 1. 111 50 il 1 .̃.

.leXlOaRRailwayord 421j4 43 IJ2 Roodepoort U. M. R. 2 3/8 17/32:. ,»Shâùsi.~ 4?; 48 2? 5 Bi S1DlmerandJack. 42 50 41 50~

j&Bailwayord 42 14 43 12 Roodepoort U. M. R. 2 3 8 2 3/8 Erie .t. 2412 24 1/2 25 38 -pref. 54 18 54 12 50 12 Western Union. 60 i 2 60 1/2 "SkvCoDDér m W 7b 355N^Stevn "• •̃ « &|2-

RoseDeep 4 7/16 4 7/16 -2= pref 30. 30./ Texas and Pasific. 27 3/4 27 3/4 A^ent en barres. 56 1/4 54-5/8 25 5/16 ^SpetroC" la 2^ » Tr^svaaUlonsolidâtéd'La'nrt" n 5? rtm BioTinto 651/4 64 5/8 Simmer and Jack. 1 21 !'32 1 5/8 Erie 1" pref ,40 1/2 40 1/2 42 1/4 Union Pacific 161 3/4 162 1/2 166 3/4 Cuivre 1175 1175 1 06 Spies Petroleum. “• .M 2d 30 ».u Transvaal Consolidated Land. 07 2a 65 50

VS&Z- llvil ^fTrans'aalGÏÏ«L- %$'& l V,\l ̃̃̃̃ w Î3550 13350 ^Sn: rij:

^3^S ifif»" IL Je VALEURS' iS-JAujMfd- -VA™S 1S-1^- 5 *"̃ 1 ISI^ 5.»S&v±-v. il:: llî:: ^«ÎÏÏISS^.1^ ^i^5. fi."ï«SSrî l9(/2 ?l% arffiid: V-d 422^8 Berlin, 19 juillet ̃̃ Sarc^ 401 ^02 Barcelone, llet. 31f).. ̃ 11 Reef ̃ i' Sîgent Métal. 25 i/4 25 1/16 Witwatorsrand Deep 4 15/16 4 15/16 Allemand 3% 84 50 84 50 Vienne, 19 juillet « “•. Ifctf Iftd w ̃ “,»“ RftWf^B|p Ail PAMPTAMT

f Shansi 39/ 38/6 Village Main Reef. 4 3/8 4 3/8 B 1. 1.:1~

SpteHorsBan,. -«-1/8x1 Wo.huter. 4 1/8 4 1/8 ^^002 ^30^93.. Ranle ftdtrichienneor 116 40 11630 ÎSlfsVlilexica: ~g,osss. 636 637- V. K^fv- «§ ||0 IViARCHE EN BANQUE AU COMPTANT .y v:;Bud^rs. S1S w, B-g^; 11 g 1 gags- 1 1 1 1 gg£?ffi™ a- piiE: "s "I |g-iri*l I.C¥l ̃̃ 2% ,.̃ \u,.i Banq. Russe p' le C". 167 5/8 167 25 ffS- ••" uâ^ ifn & Russep.Com». 424 4*2' Rome, 19 millet -rr^ :i.< i..y«. ton. 4 1/4 4 1/4 ^s- CheminsAutrichiens.. 158 1/2 158 50 ^J?^ ••:•••• #S °° qor Briansk e 124.. 124.. 3 8:> 83 18 sh Banque Nationale d'Egypte.. 530 54 m. Gelsenkirohen 1548 .̃înatoWenen. 1 11/16 111/16 METAUX Lombards. 21.. 21.. Tabacs Ottomans. 3J0 388 enanb i|| |^ Rente5% 10V32 8:! 104 32 ê5 15 p Mat>« Mexique Parts. 852 40 » La Lucette. 928 924. tikuwaWest. 2732 13/16 Cuivre Comptant. 53 9/16 53 3/8 Schantung 137 3/8 136 75 S^Vi.VpaVhÀ liii £ii V, «altzoff. 430.. 431 Méridionaux. 668.. 068.. 11 » Crédit Foncier de Santa-Fé.. 295 50 297.. 37 50 OuastaetdeMesloulajouis. 840 .840.

19 c~ Autrichiens. 742 50 739 70 Banque Russo-C ln", -27.. 226.

Apex 4 1/4 41/4,l~ÉT.&Ux., 1Chemins Autrichiens. 1615/81ô12;:1 Lombards. 10850 lU750 Russep,Comce. 42/ 422.. Rome, 19 juillet, dOEgy te.. 530 .54 m. Gelsenkirchen "l" 1548 1

,Anglo F,rench -1 .Alpine il 16 1 11/16 Lombards, 21 21. 7" n 742 Hartm8nn 242.. 245.. Rente 5% 10~ 32 104 32 15 p Natle Mexlque Parts, 852.. 40 Il La Lucette. 928.. 924..

~e~ 27/32 13 16 cuivre comptant. 53 9~~6 53- 3/'8 Schantung. 137 3~8 136 75 ~e ;;u'r'P¿ri~a ~ù~ 9~ '2~ ,79; 28 Maltzoff. ~3û.. 431 Meridionaux. '668 ,1.668.. 11 Crédit Foncier de Santa-F:é.. 2:)5 50 297 ..37 50 Ouasta et de Dlesloula jouis' ~40 84(}

Entrai Mining. 16 1/16 16 1/32 Terme. 54 1/4 54 Harpenar! 190 5/8 190 3/4 W '«^ Pfr's« ï"* 3 ^«2J -3 Bakou Wi 281 Chanbe sur Paris. 100.55 100 57 7 38 Crédit Mobilier Franc. Parts. 330.. 334. 20 ». parts 527 524.. jS&oA i 12 115/32 Étain Détroits ConU 149 1/4 149. Gelsenkirehen 206 5/8 208 3, « Escompte hors banque 3 5/8% 3 o!S% ™^n& ISS ̃ 10 » Electr. Lille-Roubàix-Tourcs. 222 t. 42 m. Silésie (Zinc) prior 1485 Cinderellà Consol. ,13132 1 15/16 Term» 150 3/S 15O'l/8 Laura .175 1/2 175 62 Change sur" Paris: 37 54 -37 54 30 > Hutchinson (Etabliss.) privil. 525 » ». t anc 1|85 CtàSàburban. 1 15/16 1 15/16 Plomb Anglais Çom' 13 13 Bochumer., 231.. 232.. Bruxelles, 19 juillet Madrid 10 min»t Changes sur Londres 50-»- ord. ,0_0. /.Op! 30 » Vieille-Montagne $10 809. CïtvO*» 4 932 4 1/4 Zino Comptant. 22 3/8' 22 3/8 Phœnix 224 3/4 224 3/4 aLadrxd, 19 juillet. » Société Lorraine-Dietrich, 170.. 175.. 2o » Plaques Lumière, capital. :4SO txmâmm. 8 3/4 8 11/16 «.» ̃ T- Allô. Electr.Ges. 208 1/8 267 75 Lots du Congo 93.. 93 liitehieure i% 84 30 ~60 84 45 Buanos-Aires. 22 15 r Dniéprovienne. 1240 1274 62 50 Chalets Nécessite.' .1218. BeBeersord 17 4/8 17 1/8 Chèque sur Londres Hamb.AmerikaPack.. 143 1/4 143 .5/8 Lots Turcs 223.. 223 Amortissable i% 93 93 10 Valparaiso Il 1/8 A » ̃<> Donetz (Forges et aôiër.. du). 795 '78.0 315 » Monaco .V. 5290 5^00

BurbiaOeeà 1 3<4 1 23/3» A Paris. 25 is^ à'25-21r,- KorddeutsoherLIoyd.. 110 3/8 111 1/4 Sètropofitain-dB Paris 571 570 ̃ 5 %*&̃ fîO:t; 85 --101 80 Rio-de-Janeiro 'W::tii" 60 » Huta-Bankowa 2020 2016 63'». 5?«. ^4 1070 tO69f.

,DllrbIn Do~p. '1 ~1~, 1 ~/32 A PariS. 2f> t8Y. ~25'21 K Norddeutsc~erLloyd.. 1~0 3¿8111 1/ !I1èt~pOhfam' faNs ~7! 57û. 5%¡'jJi~ ,UQ~' 65101 8G ~io-de-Janeiro; Z~!q, G~ Huta-Bankowa 29;0. 20~() l; 5tpe~o. "j 1070 tÓ69 Í"

Rodd Gold ̃ 2'7/s'' 2 7/8 '̃* Pennsylvania. 129 129 1/8 Parisienne Electrique. 2S5 284 Banque d'Espagitô». '̃57. 35 aoti-on-jouiss. W<5' 1480 -• 12 » oblig.-4% 299. 300' East Rand Propr 5 1/4 5 1/4 Canada Pac 184 184 Railways Electriques. 152.. 152 Sàragosse Lisbonne 80 .> Blanzy (Houille). 1856 1853 » ̃̃̃̃ Maikop Spies (coup. de 25). 17.. 16 -75

̃ftmm'V&aVxu. --&ï'r2- -iï'ïtiA »-'̃̃* *.Eiénifiè^x-cou.»(S} :J. ̃ £sBompte.nor«.Banquê 3 C8* -ïf. 'fliteatés Railvwy .r 362 ,363.-i^. JTonl.EspâprC'i- .•ri ïSs,r,i ;.v 45 ̃̃•» Bruay. 1204 ..1203. »-» Ouest Africain.français. ̃•37fl-?ii ..37*av

w^.wf -.#/•«> «guiua WU1WU Change sur Paris.?.. 8115 SI 15 Nord de l'Espagne 371 «.{ 372 l^anae.sur Paris.,».- .750- 7 5ql^ Prime sur l'flr, 1'A% 100 ». Czeladz 2120 2106 7 » Tav"" Pousset & Royi" réun" 126 126

'̃-•̃̃ -^̃?i- -̃.̃ a1. ,̃' Î.IC/ir. -,t. .n. s– i. ;̃̃̃“̃ .m <.1(.i. ̃̃ ,̃> •j'ji.js.nr*»mtv r«a*Mr»nH»ii .j.*n-.w.«n«i