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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1910-05-18

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 18 mai 1910

Description : 1910/05/18 (Numéro 138).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2888382

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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S,O1.VLMA.fiRE

Le public et les tableaux ÂBEL Bonxard. La Vie de Paris 'Candidats' GEORGES Het/louin.

Le voyage à Rome de M. Denys Cochin JULIEN DE Narfon.

Passages de rois •" Entrevue du roi d'Espagne et de M. Fallières Ça. DAUZATS.

Les funérailles d'Edouard VII La cérémonie de Westminster Hall Raymoxd Recouly. Les crbix des Expositions de Londres, etc. La comète: Régis Gigxoux. La prédiction de Halley DE Bkyre.

Académie des sciences Alph. Berget. Académie, de médecine Horace Bian-chon. Journaux, et Reines André Beauxier. Le personnel do l'Ouest-Etat Ed. Casanova. L'assassinat de M. de Montrond GEORGES Gri'sqx.

Courrierla Bourse Armand Yvel. Feuilleton Une passion JACQUES Morian.

Le Public

et

1 les Tableaux

Il .semble que, dans la saison où nous sommes, tout fasse, à la fois, appel à nos yeux; non seulement la nature répare et repeint les paysages, reverdit les arbres, revernit les horizons, mais partout, par une sorte de réponse et d'émulation, des tableaux sont exposés; ils nous réclament; et nous ne manquons pas d'aller les voir.Car s'il se trouve de moins en moins de gens pour donner à l'art une part importante de leur âme et de leur vie, il yen a de plus en plus, au contraire, pour lui accorder généreusement quelques minutes, et pour le protéger pendant un moment.

#

Dès qu'ils sont devant un tableau, les gen's parlent, sans attendre; on dirait qu'ils l'ont vu en un instant, et ils s'en détournent pour le juger. Que disent-ils doi^c ? J2st-ce leur impression, vive et franche, qu'ils énoncent ? Ce serait trop beau: car beaucoup n'en ont pas eu. La sensualité des couleurs se perd de plus en plus chez' l'homme moderne, et le ̃ Rouge, le Jaune, le Bleu, cessent d'être pour lui de magnifiques personnages. Il n'a rien éprou.yé à travers les heures, et ainsn'ék <WÉ"eaux ne peuvent rien lui rappeler: Gar-pear aimer les arts, il faut y ratrouver les impressions qu'on a reçues de la nature et de la vie. Qui n'a rien recueilli de celles-ci n'a rien à attendre de ceux-là. Ceux qui n'ont pas senti la mollesse et l'élasticité de l'espace, le caractère des saisons ou la beauté ndes figures, ceux-là n'ont que faire des 'portraits et des paysages. Cependant ils vont les voir, et ils parlent.

Que disent-ils donc, puisque ce n'est pas une impression qu'ils révèlent ? Ils disent ce qu'ils croient qu'il est bien de dire. Peu importe qu'ils répètent l'opinion à la mode, ou qu'ils en prennent le contre-pied dans un cas comme dans l'autre, ils ne lui sont pas moins assujettis, puisqu'ils n'ont pas su l'oublier ̃pour être seuls avec le tableau. Les gens qui ont en. eux un goût, bon ou mauvais, mais authentique, personnel, sont plus rares qu'on rie peut l'imaginer. La plupart se laissent entraîner, et attendent, pour admirer ou médire, qu'on leur en ait donné l'exemple. On disait, pourtant, que devant une œuvre nouvelle, il devrait jaillir de chaque être quelque chose d'imprévu, de sincère, quelque chose de pareil à l'étincelle qui sort d?un choc. Mais pour ça il faudrait se mettre en contact avec elle, tout écarter pour la voir. Trop de gens, au contraire, ne saisissent dans une œuvre que le prétexte de briller, de professer les idées qu'ils jugent les plus élégantes; elle, ils négligent très vite; elle leur fournit l'occasion, mais non la matière de leurs discours. Ils ne tirent pas d'elle ce qu'ils en' pensent. Et avant de la connaître ils "apportaient déjà en eux, tout prêt, le jugement qu'ils allaient porter sur'elle.

En effet qn'on les écoute; c'est bien un jugement qu'ils formulent et non pas un sentiment. Et ce jugement est d'autant plus absolu qu'il est moins motivé, d'autant plus rigoureux qu'il est plus vide. Car c'est lorsqu'une œuvre éveille en nous beaucoup de choses que nous ne pouvons en parler qu'avec précaution, scrupule, délicatesse. Un sentiment nuancé ne s'imite pas; il résulte d'émotions complexes et riches; et il. est d'autant plus modéré qu'il a plus de contenu. La plupart du temps, au contraire, l'opinion est extrême quand la sensation est nulle. Bien des gens, devant une œuvre d'art, diront au hasard très bon ou très mauvais. La direction de leur sentiment reste fortuite; et la seule chose dont on est sûr, c'est qu'il sera excessif.-Ils se servent des superlatifs comme des enfants des armes à feu, et en fusillent'sans viser les œuvres qui leur sont offertes, qui sont exposées; et, c'est alors seulement que ce mot prend tout son sens 1

Les gens en usent ainsi parce qu'ils 'veulent dire ce qu'il faut dire; etcomme ils sont vaniteux, mais non pas hardis, s'ils ont eu une impression en euxmêmes, ils la recouvrent et l'étouffent sous des mots factices, au lieu de l'avouer.' C'est en cela qu'ils ont tort. Car on n'est jamais ridicule en exprimant ce .qu'on a senti au lieu qu'on court risque de l'être en affectant des capacités qu'on .n'a;pas, en avançant un jugement qu'on ne peut1 soutenir. Une impression, du moment qu'elle est sincère, offre toujours dé l'intérêt: c'est le résultat d'une combinaison entre une personne et une ;œ,uvre, et il .y a toujours en elle quelque lèhose d'ittslruotii. Celai qui exprime la

sienne ne-prétendpas décider del'œuvre; il apporte son témoignage, qui vaut selon ce qu'il vaut lui-même, mais qui n'est jamais nul. Avoir des impressions, c'est de la modestie; porter des jugements, c'est de la présomption. Et ces jugements n'ont souvent aucun prix et sont aussi vains que distributifs. Car on a vite fait de s'apercevoir-que ceux qui les formulent veulent décider de beaucoup plus de choses qu:ils n'en connaissent. Ainsi ils retirent tout intérêt à -leurs propos, pour vouloir remplir un rôle qui n'est point le leur; pour vouloir trop être, ils ne sont plus rien. Autrefois un profane di.sait ingénument, devant un tableau, ce qu'il en sentait, et laissait le reste aux habiles; ainsi il était utile. Mais on a tout embrouillé; nous vivons dans une époque de pédantisme et les profanes d'aujourd'hui ne se contentent pas de dire ce qu'une œuvre est pour eux, mais ils veulent dire ce qu'elle est en elle-même. Et alors ils usent de mots techniques, précipitamment 3mpruntés aux critiques, qui, parfois, les avaient eux-mêmes pris aux artistes pour fasciner les ignorants. Les profanes, de notre temps, emploient les mots des initiés. Il en résulte une confusion prodigieuse. Et tandis que ces mots se heurtent, que les théories s'enchevêtrent, il sourit vainement sur la muraille, le pauvre tableau donf on parle et auquel on ne pense plus.

#*#

Il est quelque chose qui sert et dessert à la fois la peinture. Dans une époque où tant de gens aiment à parler des arts sans s'occuper d'eux longtemps, les tableaux ont ^avantage de ne demander du moins on le croit qu'un moment d'attention. Voilà une supériorité qu'ils ont surles livres, et qui est fort propre, je n'en doute pas, à leur rallier beaucoup de monde. Mais c'est une erreur singulière de se figurer qu'un tableau peut être butiné d'un seul regard et qu'on l'emporte tout entier tout de suite. On croit qu'on l'a vu parce qu'on est demeuré un instant à lui faire face. Mais voir est une chose progressive. Un beau tableau est comme toutes les œuvres riches, il ne veut pas qu'on le brusque il veut qu'on l'approfondisse par l'attention et l'amour, qu'on avance doucement en lui. Nous arrivons devant lui avec mille écrans, avec des yeux encore tout barbouillés par les spectacles ordinaires, avec des phrase,s toutes faites à la surface de notre esprit. Si nous n'y' prenons garde, ces phrases trop prêtes jailliront, nous parlerons, nous jugerons, nous n'aurons pas touché l'œuvre même. Il faut nous purifier et nous recueillir, il faut savoir nous mettre seuls avec elle, il faut en obtenir audience. Certains arts sont favorisés, et la musique, par exemple, grâce aux difficultés évidentes de sa technique, obtient qu'on ne parle pas d'elle à la légère. La pauvre et magnifique peinture est livrée à tous et l'on peut bien reconnaître que c'est l'art qui se fait le moins respecter; c'est l'art-martyr. Presque personne, devant des tableaux, ne songe à se taire, ou du moins à réserver son avis, ou bien à faire un effort. Pourtant la peinture aussi est un art secret, comme tous le. sont dans leur essence. Pour goûter plefc nement les joies qu'elle dispense, il faut des dons innés et une étude assidue. Il faut apprendre à fréquenter les beaux tableaux, à les dévoiler, à lentement les découvrir. Il ne faut pas croire que, par une heureuse rapine, nous pouvons nous annexer l'âme de Rembrandt ou de Léonard. Il faut attendre, étudier, aimer, mériter. Il faut' faire de longs, voyages dans les montagnes féeriques et escarpées qui servent de fond à la Sainte Anne et à la Joconde; il faut habiter avec le Philosophe, dans l'ombre magique, sous l'escalier en spirale. Alors seulement nous nous gagnons la faveur des- maîtres, nous acquérons toutes leurs mystérieuses richesses, et leurs chefsd'œuvre ne sont plus en dehors de nous. Abel Bonnard.

LA VIE DE PARIS

CANDIDATS

Nous entrons dans une nouvelle période électorale. Mais, sur la précédente, elle aura l'avantage de ne pas déranger grand monde. Ce n'est pas le suffrage universel qui va, cette fois, travailler, mais un suffrage des plus restreints. des plus glorieusement restreints, et auquel trente-six électeurs seront convoqués.

En d'autres termes, l'Académie élira, le jeudi 26 mai, les successeurs du cardinal Mathieu et du marquis Costa de Beauregard.Les successeurs du vicomte de Vogüé et de Me Barboux ne seront désignés qu'à l'automne.̃̃

Le cardinal Mathieu n'aura pas été remplacé facilement. Il a plus de dix-huit mois qu'est mort l'éminent prélat et il y aura, le 25 mai, un an que l'Académie vota six fois pour l'attribution de son fauteuil. Après six tours de scrutin, les académiciens virent qu'ils ne se mettraient pas d'accord ce jourlà. Et ils ajournèrent à six mois leur décision. Au bout de six mois, ils sentirent probablement qu'ils n'étaient pas encore très unanimes. Le seront-ils maintenant ? A vrai dire, l'on n'en sait rien du tout.

Les candidats étaient, l'an passé, au nombre de quatre. L'un d'eux, M. Jounet, qui n'eut pas de partisans, n'a pas maintenu sa candidature. Les trois autres étaient Mgr de Cabriéres, évèque de Montpellier Mgr Duchesne, membre de l'Académie des inscriptions et directeur de l'Ecole française de Rome et M. Stéphen Liégeard, le poète. M. Stéphen Liégeard eut, au premier tour, huit voix. NN. SS. de Cabrières et Duc hesne obtinrent, durant les cinq premiers tours, une petite suprématie alternative. Au sixième tdiïr, 'chacun 'd'eux â^-ait quatorze voix. 'Cette -fois-ci, Mgr -de Cabïîôres 'ne se ,-p'ré-

sente pas. Mais il est remplacé par un candidat nouveau, Mgr Baudrillart, recteur de l'Institut catholique.

Donc, trois candidats, illustres tous les trois. Et l'on peut déjà prévoir que l'Académie sera bien embarrassée. Que fera-t-elle ? et, en fin de compte, sortira-t-elle de l'incertitude où la met l'éminente qualité de ses prétendants ?.

Mgr Baudrillart est le plus jeune à peine a-t-il un tout petit peu dépassé la cinquantaine. Il est prélat de la maison du Pape et, d'abord; il a été normalien. Même, il eut pour camarade, rue d'Ulm, un grand rhétoriqueur, et qui. a fait une carrière bien différente, le citoyen Jaurès. Il sortit de l'école agrégé d'histoire et de géographie et, selon l'usage, il partit pour la province; il fut professeur au lycée de Laval, au lycée de Caen. Puis il revint à Paris et enseigna au collège Stanislas. En 1883, on le choisit comme professeur d'histoire à l'Institut catholique sept ans plus tard, il était docteur es lettres, pour une thèse qui fut très remarquée, Philippe V et la Cour de France.TLn 1893, il cédait à la vocation religieuse et devenait prêtre de l'Oratoire. Désormais, il mena de front divers travaux, tous absorbants et auxquels répondit sa grande et noble activité intellectuelle son enseignement à l'Institut catholique, ses études d'historien, ses écrits religieux. Il reçut en 1895 le titre de docteur en théologie. Ses livres les plus renommés sont évidemment d'un carac» tére austère; mais, si le grand public les ignore, c'est aussi bien qu'ils ne lui étaient pas destinés. Et les érudits ont la plus vive estime pour la Politique d'Henri IV ew Allemagne, pour la France chrétienne dans l'histoire, pour VEglise catholique, la Réitaissance, le Protestantisme, etc. Mgr Baudrillart a aussi publié, voici quatre ans, une excellente monographie du cardinal Perraud. L'on devine qu'il'est tout prêt à en écrire une autre et qu'il la consacrerait de tout cœur au cardinal Mathieu, son prédécesseur éventuel. Mgr Duchesne est, à coup sûr, l'un' des plus grands écrivains de l'Eglise contemporaine. Son œuvre, considérable, signale un érudit, un archéologue, un historien et, en outre, un prosateur des plus distingués. Il a étudié en philologue et en théologien le Liber pontificalis et le Liber censnum. Il a mené, avec une autorité incontestée, cette mission du Mont Athos, où il eut pour collaborateur M. Bayet'et qui' compte parmi les belles entreprises de la science d'aujourd'hui. Et il écrit une Histoire de l'Eglise, qui est universellement reconnue comme un chef-d'œuvre. Mgr. Duchesne est, depuis nombre d'années, directeur de notre Ecole française de Rome. Il y a formé, avec un soin paternel, des générations de savants. jeunes gens qu'il a' guidés, as Rome, dans leurs recherches difficileret-patientes, lui restent attachés par la gratitude et le respect. Son influence est efficace et charmante elle est douce et persuasive. On admire Mgr Duchesne pour ses écrits, pour la grâce de son esprit incomparable et pour la dignité souveraine de son caractère.

M. Stéphen Liégeard est célèbre à juste titre. Ses poèmes, et en particulier le recueil des Grands cœurs, valent par une inspiration très haute, un don délicieux de l'image et de l'harmonie, un goût très sûr. Il faut aussi considérer M. Stéphen Liégeard comme une des plus sympathiques et pittoresques figures de ce temps. La variété des occupations auxquelles il a dédié sa vie indique l'abondance de son activité. Avocat d'abord, sous-préfet de l'Empire à Briey, à Parthenay, à Carpentras, député de la Moselle en 1869, maître es jeux floraux de Toulouse, sept fois couronné par cette Académie, trois fois par l'Académie française auteur du Verger d'Isaure, de Trois ans à la Chambre, de Rêves et combats, les Saisons et les mois, Aimer, Brins de laurier, poète et orateur, président de la Société nationale d'encouragement au bien, il pourrait donner à tous les jours de sa. noble existence le titre qu'il a choisi pour l'un de ses volumes Pages françaises. M. Stéphen Liégeard est un grand patriote qui a fait beaucoup de bien, qui a écrit de beaux livres.

Et enfin, voilà les trois candidats qui briguent la succession du cardinal Mathieu. Il n'est pas étonnant que l'Académie soit embarrassée. Mais elle l'est

On dit qu'il y aura, cette fois encore, plusieurs tours de scrutin. On dit même qu'il y en aura peut-être six. Et alors, après avoir, à six reprises, constaté son incertitude, l'Académie remettrait, comme l'année dernière, à l'année prochaine sa décision. Mais on dit aussi que l'Académie ne va pas laisser plus longtemps le cardinal Mathieu privé de son juste éloge. On dit bien des choses Georges Hellouin.

Échos

La Température

Hier, vers quatre heures du matin, un orage, assez faible il est vrai, mais accompagné d'une forte averse, a éclaté sur la région parisienne. Quelques ondées ont continué; enfin, la journée, quoique très chaude, n'a pas été cependant des plus agréables.

Le temps est donc orageux et la température est élevée. A sept heures du matin le thermomètre marquait 140 au-dessus de zéro et restait à 220 à cinq heures du soir. La pression barométrique accusait à midi 756'™. La situation atmosphérique ne s'est guère modifiée depuis la veille. Une zone inférieure à 755mnl persiste sur la moitié ouest de la France et présente un minimum de 750" sur le golfe de Gascogne.

Des.'orages suivis de pluies ont éclaté à Bordeaux, à Nantes et à Boulogne. DéPartements, le matin, att-dessus de \èro 10° à Dunkerque, à Clermont et à Lyon, à Ouessant, à Rochefort, à Belfort et à Cette, 12° à Lorient, à l'île d'Aix, à Nantes, à Bordeaux et à Cap-Béarn, 130 à Brest, à Limoges, à Toulouse, à Charleville et à Perpignan, 140 au Mans, 150 à Boulogne, à Cherbourg, à Biarritz, à Besançon et à Oran, 160 à Marseille,' 180 à Alger..

En France, des ondées orageuses sont encore probables avec température assez élevée.

(•Là tempérâtute :du 17 mai 1909 était, à 3?aris ,7° au-'àessuS de -zéro le matin ef

140 l'après-midi baromètre, 758mm journée passable).

Du New York Herald

A New-York Temps beau. Température maxima, 22° minima, io°. Vent sudouest.

A Londres Temps beau. Température maxima, 19° minima, il0. Baromètre 756" Vent est-nord-est.

A Berlin Temps beau. Température (à midi), 24°. ̃

Les Courses

Aujourd'hui, à deux heures, Courses au Tremblay. Gagnants du Figaro Prix Doit Carlos Hermione II Pastel. Prix Légitinie Récompense; Marionette. Prix Ron\i Miss Matilda Bruyère. Prix Partlet Rovno; Falaise.

Prix Noélie Rasibus Barbarossa. Prix Patriarche Renteria; Montereau. A Travers Paris

Un triomphe féministe.

M. Bonnat, directeur de l'Ecole des beaux-arts, a signé hier, à la suite des épreuves du concours de sculpture de cette Ecole, l'admission des élèves titulaires, par ordre de mérite.

Un fait sans précédent s'est produit lie*, trois premiers rangs sont occupés par des femmes, Mlles Mélanie Mauroux, Carmen Rozet et Vesques. Deux autres élèves-femmes, Mlles Ackein et Codd se sont classées dans les seize premiers admis du concours.

En peinture, six élèves-femmes se classent également en bon rang parmi les vingt premiers admis.

Le grand gala.

Sous le patronage de la Société des Grandes Auditions de France et de sa présidente la comtesse Greffulhe, le Trocadéro ouvre ce soir, à neuf heures, ses portes au ToutParis, venu pour applaudir. Caruso, de retour en France, et participer à l'œuvre nouvelle si intéressante de « l'Ecole ménagère » pour les jeunes filles de la classe ouvrière.

Caruso ne sera pas la seule attraction de cet incomparable programme, où figurent les meilleurs artistes de l'Opéra, de l'Opéra -Comique. On verra dansé par la Comédie-Française l'antique Menuet qui égaya, au dix-huitième siècle, Versailles,, Trianon et Fontainebleau, dans le miroitement des satins et le ruissellement des pierres.. Parmi les clous de la fête, rappelons les.œuvres admirables envoyées par les peintres et sculpteurs contemporains tableaux,' bronzes, gravures signés de nos plus illustres artistes. t)

Il faut mentionner, en particulier, un buste de femme en bronze, grandeur nature, du maître Rodin, qui est un véritable chef-d'œuvre. Il sera exposé sur la scène, et chaque titulaire de loge recevra, à titre gracieux, un billet de tombola pour ce haut relief.

INSTANTANÉ

HALLEY

L'homme du jour: imprésario d'une étoile dont on parle, avec une égale passion, sur les deux continents et qui fait tourner toutes les têtes. Halley, qui fut géomètre, astronome et, occasionnellement, navigateur, a cette originalité d'être célèbre tous les soixante-quinze ans, pendant quelques semaines, puis de retomber dans l'oubli. Sa gloire ressemble à un phare tournant, qui n'éclaire que par intermittence. Mais quand elle brille, aucun astre ne lui est comparable en éclat. Elle exalte les savants et elle fait trembler les humbles. Elle régne sur les grands de la terre, comme sur les petites gens et le fumet des festins commémoratifs monte vers elle, comme un encens. Du reste, Halley s'occupa d'organiser en'personne sa situation posthume, en Anglais ponctuel et pratique, et c'est lui-même qui a réglé ses affaires avec la postérité. Ses calculs l'ayant amené à conclure que la comète ob- servée par lui en 1682 est la même que celle dont s'était occupé Kepler en 1607, il ne craignit point d'annoncer le retour de la voyageuse pour l'année 1758 dans le cas où son pronostic serait exact, Halley recommandait le soin de sa mémoire aux astronomes futurs. Il voulait qu'on sût que la comète à laquelle il avait consacré ses nuits avait reçu, d'un Anglais, son état civil.

Ainsi, Halley était patriote, et bien qu'il vécût dans les nuages, par habitude et par profession, il ne négligeait aucune des contin- gences terrestres, ni professionnelles, ni na- tionales. Il fut un grand savant et un bon citoyen. Né en 1656, il est mort directeur de l'observatoire de Greenwich, en 1742. Signe particulier il s'appelait Edmond, mais il est très peu connu sous son prénom. Le prénom est un ornement futile qui semble réservé aux hommes de lettres on dit volontiers William Shakespeare, mais on prononce Newton tout court. Ainsi la comète du jour n'est-elle pas la comète d'Edmond Halley elle est la co- mète de Halley, et ce nom seul, comme chantait une autre étoile.

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Les trumeaux du comte d'Artois. M. Forestier, en préparant un travail ,sur le château de Bagatelle, cette « Folie d'Artois » dont la véritable histoire est beaucoup moins connue qu'on ne le croit, vient de faire une découverte des plus intéressantes.

Le comte d'Artois avait"* commandé pour la décoration d'un des salons de Bagatelle six panneaux au peintre Hubert Robert, six chefs-d'œuvre qui ne furent payés que quelques livres et qui vaudraient aujourd'hui peut-être des centaines de mille francs. j

Or, ces panneaux, qui figurent au livre des comptes du château de Bagatelle, avaient disparu depuis plus d'un siècle. M. Forestier les a cherchés, et il à été assez heureux pour les retrouver dans une famille parisienne, et pour reconstituer toute leur odyssée.

Ces six toiles d'Hubert Robert avaient' été, sur l'ordre du Premier Consul, transportées de Bagatelle à la Malmaison,, dant elles decoTèrent. pendant quel-

ques années une des salles. L'impératrice Joséphine les donna à son médecin, et celui-ci les légua à sa famille, qui vivait dans le Midi.

De la province enfin les six panneaux sont revenus, en bon état, à Paris, où M. Forestier les a retrouvés. Ils portent la signature d'Hubert Robert, la date d'exécution de 1777, et quelques-uns, une date de retouche, faite, toujours par. Hubert Robert, en 1784.

BILLET

à Messieurs les juges de la ? Chambre « Doit-on le dire ? » C'est le titre, mes sieurs, qu'on pourrait donner au très intéressant procès que vous venez de juger, et dont je serais bien surpris que' quelque auteur dramatique ne s'emparât point. Car « il y a pièce ».

Une jeune femme est la fille d'un forçat. Elle s'est mariée, et a réussi, en se mariant, à cacher à son mari la situation de son père. Mais on a toujours assez d'amis pour qu'une telle histoire ne reste pas secrète longtemps. Le mari est mis au courant, et furieux, demande le divorce

En tragédie, les choses se fussent passées de la façon suivante après d'affreux combats intérieurs, Chimène, ou Yvonne eût avoué à l'homme'qu'elle aimait le déshonneur, de son père et eût fait le geste de renoncer au bonheur rêvé. (« Je ne puis être à vous. fuyez. oubliez-moi », etc.) à quoi Rodrigue ou Lucien eût répliqué violemment «Moi, renoncer à vous, parce qu'un malheur immérité vous frappe ? Yvonne, vous m'êtes deux fois plus chère. »

Hélas la vie n'est point le théâtre. Yvonne a donc été cachottière. Lucien a été mufle, si j'ose dire, et vous, messieurs, vous avez été très. nouveau jeu car vous avez débouté Lucien de sa demande, en disant qu'Yvonne n'avait fait que montrer ici le dévouement fillial le plus louable. Ce qui indique qu'à vos yeux la question de savoir si l'on sera le gen.dre d'un honnête homme ou d'un forçat n'a pas un intérêt énorme.

Et le voilà justement, le dénouement pris « dans la vie » et qu'aimeraient les dramaturges d'à présent. Merci pour eux Car, n'en doutez pas, messieurs, avant six mois la pièce sera faite. S.

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La publication de V Amérique moderne, de notre collaborateur Jules Huret, obtient un succès considérable qui se justifie par le rare intérêt du texte et la beauté des illustrations en couleurs et en noir qui raccompagnent. ̃̃̃̃ ..L'ouvrage, -qui sera complet en 30 fascicules_Jjinifiasjifîls_(le l^-etie 15 de chaque mois) formera deux forts volu- mes de 420 pages chacun. Les fascicules seront en vente partout (prix exceptionnel du numéro 1 0 fr. 75). On souscrit à l'ouvrage complet chez tous les librai- res (prime gratuite en couleurs). Tous ceux qui s'intéressent aux grands problèmes modernes, aux mœurs et à la dévorante aotivité du curieux pays des dollars voudront acheter et conserver cet ouvrage incomparable. (Pierre Lafitteet Ci0, éditeurs).

La saison russe à l'Opéra.

L'attrait sans rival qu'exerce sur le Tout-Paris artiste et mondain «la saison russe, d'un intérêt si particulier et d'ailleurs passée dans nos mœurs par droit des consécrations qu'elle a déjà reçues en 1908 et 1909, s'affirme journellement de la manière la plus éclatante. Parmi les abonnés inscrits' jusqu'à ce jour, citons

S. A. I. le grand-duc Paul, comtesse Ho- henfelsen, comte Subervielle, comte de Gran- cey, marquise de Vaucouleurs de Lanjamet, marquis dé Wignacourt, comtesse de Bari, cercle de l'Union artistique, baron de Gunzhourg, baron Charon, comtesse de Paniagua, marquise de Paroy de Lurcy, comte de Gramedo, Mme Ephi-Lissi, MM. Porgès, P. Lebaudy, Delaunay-Belleville, Mavrocordato, Katenieff, Hortenstein, Huard, L. Lagarde, Weiil-Goetz, Bernièr, Lilienthal, Audouin, J. de Pourtalès, vicomte de Beaulïanchet, A. Onéguine, comte de Chevigné.de Saint-Alary, Delagarde, Charlier, Alfred Gans, etc., etc. Aujourd'hui s'ouvre, à l'Hôtel Drouot, l'exposition particulière des objets d'art et d'ameubleinent appartenant à Mme D. Les amateurs y remarqueront des porcelaines de Saxe, des objets variés, une pendule Louis XVI en marbre blanc, un meuble de salon en tapisserie Louis XV, des meubles et un beau por- trait de femme par Nattier. La vente, sous la direction de Me Henri Baudoin, assisté des experts Mànnheim et Ferai, aura lieu vendredi. Jeudi, l'exposition sera publique.

Lundi prochain, à l'Hôtel Drouot, les amateurs de tableaux anciens se rencontreront à l'Exposition particulière"de la collection du docteur Paul Millier. Cette collection comprend de fort belles œuvres de Bonington. Branwer, Clouet, Constable, Cranach, Gainsborough, Van Goyen,. Harlow; Hoppner, Lawrence, Van der Neer, Van Ostade, Rembrandt, Ruisdael, Steen, Teniers, Wouwerman, etc. Il y aura exposition publique mardi, et la vente, dirigée par Me F. Lair-Dubreuil, assisté des experts H. Haro et G. Féral, est fixée au mercredi 25 mai.

J_t~'J b-

C'est un véritable émerveillement pour les Parisiens épris de Versailles de constater, au début de la belle saison, les heureux effets de la restauration ou plutôt de la « restitution » du palais du Grand Trianon, travaux qui ont duré tout l'hiver.

A travers les .colonnades de marbre rose du péristyle, enfin débarrassées des cloisons vitrées, en verre dépol.i qui les enlaidissaient depuis un siècle, l'incomparable décor de*la terrasse dominant le « Grand Canal » apparaît désormais dans toute la splendeur de ses lilas, de ses marronniers, de ses arbres de Judée tout en fleurs.

Pour -compléter cet ensemble mfir-vBil- !eux, il est question de replacer, à Tu-

plomb des colonnes et des pieds-droits/ les vases et les groupes d'enfants do$t parle le Journal de Dangeau et que, stupidement, la Révolution jeta bas. Ge se- rait charmant.

(.'

La « season » à l'Olympia. v Toutes les élégances parisiennes 'et- tous les étrangers de marque qui affluentà Paris, en ce moment de Tannéev ont adopté pour s'y rencontrer le grah'd "riiu- sic-hall du boulevard des Capucines,^ Aussi, est-ce devant des salles combles.' et d'un chic impeccable que la jolie Emerita Esparza lance ses refrains dlËSspagne, qu'Ethel Levey parodie les danses et les chants de Salomé et que les Oxford Boys, princes du sport, triomphent1 chaque soir dans la Grande Revue de' l'Olympia. •̃̃*>̃

Hors Paris

Aix-les-Bains, qui s'honore d'àyôïr compté parmi ses fidèles S. M. la reine Victoria et tant de notoriétés, tant de, personnalités anglaises, a pris, lap.àrt que l'on devine au malheur qui' ffapp'é l'Angleterre. M. Mottet, son dévoué maire, s'est fait l'interprète ému des sentiments de la population aixoise. et S. M. Georges Ier, la princesse Christian de Schleswig-Holstein, l'ambassadeur d'Angleterre à Paris ont en' reto'ur adressé à M. Mottet les remerciements le plus chaleureux. 'v

Cette louable initiative honore nçtrô1 grande station savoisienne si hospitâf. lière et si appréciée des baigneurs, du monde entier. V, -5.'ï:^

~oo- l

Nouvelles à la Main En prévision de la fin du monde on devrait mettre ce soir, à la fin des? feuilletons « La suite à la prochaine.. création ». ̃

-<>-<>e>-o-

Le sabotage du Grand Prix. ̃ '̃'̃̃ Plusieurs membres de la C. ,G. TV désapprouvent l'idée, prétextant qu'il y" à trop d'Anglais au Grand Prix. (' Et que les Anglais sont nos hôtes. Ce n'est pas pour cela. C'est parce que les Anglais savent tous boxer

**# ':•-̃̃/

Que disent les sportsmen de ce projet.? ̃ Ils sont sceptiques. On .dJJnQ.a 1~ succès de Griffuelhes à iOO contre 1.

Le Masque de Fer.

Le Voyage à Rome DE .'̃ J ̃ y;

M. Denys Ooehin x

M. Denys Cochin estparti,pour Rpr^e^ de Paris, le 4 mai. Il est rentré à P'ariS; venant de Rome. le samedi soir 14niai, Il était donc dans la Ville éternelle; quand le roi Edouard est mort, et, s'il faut préciser davantage pour détruire !là légende qui lui attribue, dans l'affaire' du pavoisement en l'honneur dé.Jeanrie* d'Arc arrêté sur les instructions de 'l'àrf chevêque de Paris, le rôle de conseiller, rempli dans cette circonstance par M»' Keller, c'est en se promenant sur 'la; place Navone qu'il a appris la mort du^ roi Edouard, annoncée à grands cris- p'ar"' les vendeurs de la Tribuna. Pourquoi' s'obstine-t-on à vouloir qu'il se soit'' rendu, ce même jour, à l'hôtel de là'rùe'» de Bourgogne pour donner à Mgr Amette le fameux conseil dont M. Keller accepte d'ailleurs pleinement la responsabilité ? Mais ce n'est pas pour percer le' .mys- tère de cette étrange substitution que' je me suis rendu hier auprès de M^D'e-'nys Cochin. Mon intention était dé re cueillir les impressions qu'il rapportait- de Rome, où^je savais qu'on lui avait fait, au Vatican, le plus aimable accueil. Certes, la haute situation que réminent député de Paris occupe au Parle-* ment, l'estime profonde dont il 'jouit, dans le monde politique et dans le monde religieux, les services qu'il; a rendus à l'Eglise sans parler de ceux qu'il '•' pourra être appelé à lui rendre lorsque moins d'obstacles s'opposeront à l'etàr blissement d'un modus vivendi acceptable entre le pouvoir spirituel et le pou-'voir civil, ne permettent même' pas; l'hypothèse que M. Denys Cochin puisse n'être pas reçu avec honneur dans la ville des Papes. En outre, on ne doit pas ignorer là-bââ qu'il a mis en tête de son programme électoral le rétablissement des relations diplomatiques entre la France et ie* Saint-Siège, ce qui semble bien "être pour Pie X et pour son secrétaire d'Etat la condition sine qua non de là paix.̃>'̃ Enfin, si grand était le crédit dont jouissait, dans l'entourage du' Saint-Pèi'e, le cardinal Richard, qu'il est impossible que l'on n'y garde pas quelque reconnaissance à celui qui a eu le grand honneur de donner pendant trois mois l-hos^ pitalité à ce vénéré prince de l'Egli'se', quand ce dernier se vit contraint d'à'" bandonner le palais des archevêques de Paris. Le cardinal Richard s'était montré, en tout cas, plein de gratitude en- vers son hôte, et il lui a laissé de cette gratitude, en le quittant, un témoignage bien précieux. Dans- la petite chapelle que M. Denys Cochin avait fait aménager pour Son Eminence, on peut voir une belle statue de Notre-Dame, sur le socle de laquelle le cardinal Richard, avahtde l'offrir à l'éminent député, a fait graver ses propres armes avec celles de son hôte, les dates liminales de son séjour r' dans cette hospitalière demeure, 'et une, citation délicatement choisie parrni'les jEBUvresidu;père:deM..Denys CiodiiUi. ` J'étais allé Rome, aae #ït mon


érrtkient interlocuteur, pour reprendre, contact avec une terre que les catholiques de tous les pays regardent justerneftt «érm»e sacrée. Le Pape. a daigné- m'aîccorder, dans le plus bref délai possib^e^nne audience au cours de laquelle il voulut bien se montrer prodigue, pour, m&sfâmtlle et pour moi-même, des favèUBs spirituelles dont dispose Sa Sainteté pt j'ai eu de longues conversations av^ç le cardinal Merry del Val et avec le cardinal Rampolla, qui tous deux me reçtjïH&fit de la manière. la plus courtoise et-feeptus gracieuse.

.»vB*i'a pas été question, au cours de ceSi&i>tretiens, de la situation religieuse intérieure de notre pays.Il y a là un domaine réservé, où je me serais- bien gawÉé- d'avancer un pied imprudent. Et, au&upph)5, si Leurs Eminences avaient da%a^ïfirïe faire sur. ces matières si délicatefei'àes confidences que nos évoques so*t»pèut-êtro seuls qualifiés pour enteft'dfev vous pensez bien que j'aurais le dôîtèi?' étroit de'ne les point livrer au! patolicvMais je ne commettrai. certainement aucune indiscrétion en vous disant que nous avons beaucoup parlé du protectorat et que le secrétaire d'Etat de Pig'îX;~L exprimant sur ce point des séri'ïiméhïs'identiqucs à ceux de l'ancien secrétaire d'Etat de Léon XIII a bien votiîu^tn-'afflrmer qu'il continuerait de fairp?tout"çe qui serait en. son pouvoif^our que la France conservât, malgré-Hbut," le séculaire privilège dont le maintien est toujours si intimement lié au'pres'tige'de notre drapeau et à l'infliïlncé française dans,les pays d'Orient. ot5tl%st beaucoup, me semble-t-il, qu'une telle assurance, et nos compatriotes, y co^àrfr/s ceux qui ne sont pas catholi-, qtiès, mais principalement ceux qui font profession' de catholicisme, doivent en être reconnaissants au Saint-Siège, celur-'ëfïîVo^s' n"én:'doutez pas; étant sollicitëJlwrsëns contraire par des puissances^tjfui ne1 demanderaient pas mieux et comment' nous en étonnerions-nous ? ;;$ue de' profiter de l'état d'infériorité ou^ous nous sommes 'placés nous-mêni^s'Visià-yis d'elles, a cet égard, pour tirëï'tielbûr côte, si je puis ainsi dire, la eoiN,e'rtt1re d iplomatique,et nous arracher dé;'la'so<rte,,sans que nous ayons même le 'arbit' de protester, un privilège que no.us laissons' presque tomber en déshérence, ^taisque nous persistons; par une ingroykblë' aberration, à nous refuser lar:'pos'SÏbïlité. d'en revendiquer, le cas éetiearît,^ l'exercice auprès de l'unique pûisfàTree de qui il dépend en somme qiPfîsort en définitive respecté. » îf existe en Orient beaucoup de commttnaûtés religieuses mixtes au point de vue de la nationalité. Supposez que l'une d'elles se trouve lésée. Au terme des traités en vigueur, elle s'adresse au consul de France. Le consul de France, petit^être par crainte d'être noté ici de clérical, néglige de lui faire rendre justice. Cette communauté recourt donc par exetripie au consul italien. Celui-ci prend ert'tna'ins la "cause dont le consul de Fr^riçe n'a '• pas voulu se charger. Il ̃ n'è^l: faut pas davantage pour que sur le inonastère intéressé le drapeau, français" spît*' remplacé par le drapeau italiefr-pe tels accidents se sont pro^ duSls-, 'fiiïW^ plus ou- moinsfré-'quence, à toutes lë&" époques dé:* notre hiâttflwl/tfdtàlffinerifîi-Féî'a, .flT.y'a#.ielqûês. années, et, actuellement, si je ne me trompe, à Tripoli. Mais qu'en résultait-il ̃autrefois ? "Ceci notre ambassa.- detfr auprès du Saint-Siège élevaitaussitôt'uneprotêslation à laquelle on s'emprèsséit de' faire droit. Des ordres sévères étaient envoyés de Rotae. Le drapeau français reprenait su place, -et tout rentraWtiahs Tordre.

«iQ'ii'en résulterait-il, maintenant que nous n'avons plus de représentant ac- crédité au Vatican et que notre gouvernement se flatte d'ignorer le Pape? Il en résulterait sans doute le statu quo, au daîtn'de notre influence et de- notre pfes: tigë,fesqùels,"si cet'absurde régime de no'h'-interventiôn diplomatique se prolonge outre, mesure, finiront par n'être pltiié;"en:'OHent qu'un souvenir historique!

» ~AÍ1ssi'bien le gouvernement français n'ii-'Wl pas attendu pour refuser d'ihterveh'ir,~ 'd'arts! des cas où il y allait pourtant de' ^l'intérêt national, la rupture complété avec le Saint-Siège.

«Jyoici un fait qui remonte a une époque, oïi, notre ambassadeur ayant été rappéïé, les services de l'ambassade fon^tjopriaiènt encçre Mgr Piavi, patriarcjiè 'de Jérusalem, venait de mou-'rir.; Mgr "Duv'al, arclie vêque de Beyrouth français "de cœur autant que de nom, mort précédemment, avait été remplacé par ïfk italien." Or nous avons le plus 1> grand intérêt à ce que ce siège de Beyi"Oùjh Soit occupé par un ami de la France." Je 'demandai à Rome avec instance que l'on voulût bien "transférer à Jérusalem l'archevêque italien de Beyrouth' !çe dont il n'aurait pas cù à se plaindre puisque le siège de Jérusalem est patriarcal,, et, nommer à sa place, à Beyrouth, un évêque français.

ii'Geji'est'point impossible, me fut-il répandu, mais encore convient-il 'que votrfei'gbùyërriement la peine de le demander. Or je n ai jamais, pu obtenir que le gouvernement fît cette démarîhjp'- Et savèz-vous sous quel ridicule ,pré|exte il S'y refusa? Nous sommes, me dit-Ob', lin gquvernenient laïque, un gouverneirient définitivement laïcisé. Donc nous .n'avons pas à connaître, nous ne voûtons pas connaître, nous ne connaissons pas Tfeglise romaine.

ri^lf^çônnaissent pourtant la Russie, rAÏJerrîagn.e et toutes les autres puissan:pes,'e(t.en causant avec elles, par. la vbïè;dip.lomatique,deviennent-ilsRussës, Ailçpahiis, ̃ etc.?, ïî ne. s'agit pas, pour dès,.1h'oinrnes d'Etat, de savoir si l'on ainie^ou si l'on n'aime pas le .Pape, si l'on.est catholique, ou si on ne l'est pas. Il s.'agit de savoir si l'on peut empêcher que l.Êglise, n'existe et qu'elle n'ait un ch5f, qui est le Pape, que ce Pape necommande souverainement à huit cents millions d'âmes, et que le Saint-Siège ne représente donc la plus haute force morale nui. soit au monde, et une force avec laquelle, même au point de vue de nos intérêts temporels, nous ayons à compter. .«.Ignorer le Pape eontinue M. Denys Coc1iin;quelle folie A ne vouloir exami-r ner.fëjs choses qu'au point de vue de l'intérêt national, que de véritables hommes d'Etat? rie sauraient jamais tenir pour quantité- négligeable, le rétablissement' des?r,elations officielles entre la France et le' Sairft-Siège s'impose. Et dût-on me taxer; d'incorrigible optimisme, je croîs "que le bon sens aura le dernier

mot"J»t.J.JC: ,1L'_H.

Ei!,f;¿fMif1êfJâirt\{f è.~1>¥i'NlèÓb9J.1~?b~n vg

Cochin, quant au rétablissement des re-

lations diplomatiques entre la France et le Saint-Siège, dont la nécessité ne lui a sans doute pas été révélée a Borne, puis- que bien souvent ,il l'a affirmée à la tribune de la Chambre, n'en est pas moins la note dominante des impressions que lui ont laissées ges conversations avec les cardinaux Merry del Val et Raropolla. .• Les catholiques seront unanimes à s'y associer. L'intérêt national îi Ta question du protectorat n'est d'ailleurs pas la seule raison ni peut-être la: raison principale qui milite en faveur de la réalisation du vœu de l'éminent député, mais son importance ne saurait être contestée, et c'est sur celle-lâ que se devrait faire- facilement l'accord de tous les bons Français..

Julienoe Narfon.

O:a 0 e fa Vïffo'

SALONS :v

Lundi, la baronne Guy de Baulny, donnait une soirée dansante des- plus réussies. Parmi les invités

Comte et comtesse de Chabrillan, prince et t princesse J. Ghiha, vicomté et vicomtesse de Lévis-Mireppix, comte et comtesse G. de .Mon*

tcsquiou, comte et comtesse L. de Monteyuard.

comte et comtesse de Blois, comte '<# comtesse de Durfort, vicomte et vicomtesse de.SaioteCroix, comte et comtesse Ch. de Beaufort, comte et comtesse de Viel-Castel, comte et comtesse de Castéja, comte et comtesse L. de Mieulle, comte et confesse do Saporta, baron et baronne de Dorlodot, M, et Mme Paul de Saisset, vicomte et vicomtesse d'OrfeulL, Mme de Vilmorin, comtesse Marquiset, comte et comtesse P. de Qùin'sdnas, marquis et marquise do Hillerin, comte et corn-1tesse 0. de Kergorlay, vicomte et vicomtesse-de Lestrange, M. et Mme Goppens de Fontenay, marquis de Lévis-Mirepoix, comte de Moustier, prince Ch. de La Tour d'Auvergne, comte de Bouthillier, comte H. de Bernis, vicomtefR. de Montreuil, duc de Vallombrosat comtç de Gramedo, vicomte R..de Périgny, comte des Cars, comte de Brémond-d'Ars, vicomte de Jonage, comte J. de Massa, capitaine de Sautéreau, comte J. de Rougé,. etc. r Le cotillon était mené par la baronne G. de Baulny et M. André de Fouquièresi M. Scheidecker, aidé de sa fille, ta baronne de Cambray, donnait lundi soir un bal très élégant. Le cotillon a été conduit avec entrain par le baron de Bouglon et Mlle Scheidecker. Reconnu

Comtesse' H. de Boisgelin, vicomtesse et Mlle de Curel, comte et comtesse et Mlle de Montger- mont, comtesse et Mlle de Corberon. comtesse et Mlle de Rostang, comte et Mlle 4e Pimodan, comte et Mlle Hubert de Montesquiou-Fçzçnsac, comtesse et Mlle de Pont de Gault de Saus.sirie vicomtesse et Mlles de Reiset, comtesse et'Mlle Paul de Pourtalès, comte, comtesse et Mlle; de Damas d'Anlezy, baronne et Mlle -jle, l'Espée, comtesse et Mlle de La Forest-Djvonne, marquise et Mlle de Bailleul, comtesse et Mlle de Dreitx-Brézé, comtesse et Mlle de Villëneuve-Esî clapon, baronne et Mlle de Fonscolombe, comtesse et Mlle de Goulaine, comtesse et Mlles de Pélis- sicr, marquise et Mlle de Movellan, comtesse et Mlle de Rochefort

Comte Edouard de Boisgelin, comte de Bertier- de Sauvigniv prince .de. Croy, comte Serge de Courcy, comte de Béarn, baron de Cassin, marquis de Duras-Chastellux, comte Ëliô d'Esterno,' baron de Grov^stins, comte de Martimprey, baron Jurien de La. Graviere, M. de Juge, comte de •> Mony-Colchen, comle Pozzo, di Borgo, comte de Gaigneron, comte de Virieu, comte Vèrgennes, comte de Rilly,d'Oysonville,: comte de Yitlaines, etc.,etc.

La deuxième matinée musicale donnée lundi chez M. Molinos a été particulièrement brillante.

Au programme Ti'émifient -fiiUîrfK'yRaout' Pqgno, dont l'incomparable talent a enthousiasme' l^fidiïôîre ;lllep' deux cantatrices, mon5' daines Mme G.'Kiheri et Mme London et Mlle Molinos qui, dans les Variations de Schumann et le Scherzo de Sainfc-Saëns, exécutés avec M. Raoul Pugno, a su faire apprécier sa brillante exécution.

Reconnu dans l'assistance.:

Princesse de Croy, comte et comtesse de La Bourdonnaye,. baron et baronne de Dampiçrre, marquise de Raûst, princesse Kotchoubey, Mme et Mlle Lemaire, M', et Mme Armand Marne, comte :et: comtesse A. \Valewski, marquis et marquise de Montferrier, vicomte et vicomtesse Guy de Dampierre, comtesse d'Azincduft, vicomte, vicomtesse et Mlle de KergaHou, baronne et Mlle de Cabiiôres baron et baronne de Contenson, comte' et comtesse 'dé DouvilleMailléfeu,' M., Mme et Mlle; Du. Bos^: Mme Coppens de Fontenay, M..ot Mme Martin Le Roy, comtesse et Mlle de Lapeyrouse, comte et comtesse Palluat de Besset; comtesse d« B6gon, baronne et Mlle de Cassin, M, «t Mme TernauxCompaps, baronne de-Renty, MJles de Bethmann, MM. Fournier-Sarlovéze, Jean Béraud, Francis Charmes, Xavier Charmes, marquis de Rochegude, MM. Le Lubez, André de' Fouquières, ardyj Thé. baron Auvraj% .comte KQStia da Louvencourt, MM. W. Kinen, J. Kinen, etc. M, et Mme Lods de Wegmann ont donné dimanche un dincr dont les çoavives étaient Duchesse de Rohan, le ministre de Suède et la comtesse Gylda'nstolpé, Mme de AV.egmann, M. de BerencrCutz, premier chambellart du roi de Suède, et Mme de Berencreutz M. «t 'Mme Stanislas Lami, Mme Coumann, M. et: Mme de Visme de Wegmann, Mlle de Neiifljze, M. Francis Charmes de l'Académie française marquis de Grammont, MM. Edw-Jensen, André Chaumeix, de Veyrand, baron René Pétiet. Mme rami a fait applaudir dans la soi rée son admirable talent de cantatrice, si ém ouvant et si dramatique; elle a partage son triomphe avec Mme Lods de Wegmann, dans des duos de Büsser et Gabriel Fauré, parfaitement accompagnés par Mme Gar.die. La duchesse de Rohan a récité d'une façon exquise les Papillons et le Vent, qui ont obtenu le plus joyeux succès et le plu$ vif enthousiasme. '̃.̃̃••

Réception des plus brillantes,' lundi s ojr, chez le baron et la baronne Louis de La» grange. Reconnu # ̃ S, Exc. l'ambassadeur des ËtaU-tîhls|' Mme et Mlle Bacon, princesse de Croy, duc et duohssje de Doudeauville, duo et duchesse de Morpy, comte et comtesse Bertrand d'Aramon, comtesse de La Roche-Aytnon, comte et comtesse Guillaume de Bonvouloir. comte et comtesse Florian, vicomtesse et Mlle de Kergariou, -comte et comtesse Jean de Kergorlav, marquis et marquise de Saporta, comtesse Atfroddé La Rochefoucauld,' comtesse et Mlles d'Alsace, conitessè' èt Mlle de Kersaint, vicomte et vicomtesse de Rohan. baronne et Mlle de Baye, comté et comtesse Charles de Vogué, comtesse Horace de Choiseul, comte et comtesse de Nicolay, comte et comtesse Louis d'Harcourt, comte de G-aigneron, comte Bertrand de Durfort, M. André de Fouquières, baron d'Etchegoyen, comte de Jarnac, comte d'Antioche, etc.

Le comte et la comtesse Arthur de Gabriac renoncent, à leur bien vïf Regret, à recevoir cette saison, le comte de Gabriac venant d'être atteint d'une bronchite qui nécessitera des soins prolongés.

Mme Albert Duval a repris .-hier ses réeeptions du mardi de quatre à, sept heures et elle les continuera jusque fin juin.

Mme de La Dérelle sera chez elle le samedi 21 courant à quatre heures.

Mlle Kiréevsky donnera un concert le 27 mai, au profit d'un hôpital russe, avec'le concours des principaux amateurs et artistes de Paris et des artistes des théâtres impériaux de Saint'-Pétérsbourg et de Moscou. On peut se procurer des billets chez Mlle Ki- réevsky, 63, avenue Marceau. -• La comtesse Czaykowska étant, souffrante interrompt ses réceptions- du mercredi. RENSEIGNEMENTS" MONDAINS

S. Exc. l'ambassadeur de France en Turquie est arrivé hier à Constantinpple.. La comtesse Joseph de îVfeeus, de Beauffort a heureusement donné le jour à une ̃fille, "au bhâwaudc Notre-Dame^aux^ois.

? > 9c=£n\,9jJSA ou « Siianio >̃• si £ -") ̃̃?.(,

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T3e Kadrid ¡' v" >

Avant son départ pour Londre?, le roi Al-

phor.se XIII, avec-les reines Victoria et Marie-Christine et l'infante Marie-Thérèse, a inauguré l'exposition d'ancienne cérarolqup

espag-nolc, organisée par la i Société des

« Amis des arts dans un pavillon du palais de Loria, résidence du duc d'Albe,

la Pentecôte s'est fait entendre a ses

amis, à Saint-Pierre deChaiilot, pendant l'of-

ami"i Saint-ri~rr, dan~ Ch,aiHQt, PQ/Ül,ant l' '9f-

fice de on» JiQure», dan» le «yperbe Frêlude

du Péluge Sajnt-Saëns,un jeune diplomate suisse, RI, Ernçat .Bauroanfi| violopiste-ama*tçur de talent rem»rqu»blç.

Mme Liiças-Çhampionnière, la femme du docteur, paésait Wer après-midi, vers une heure, sur le Cours-la-ïWne..A* rivée devant le bureau des omnibus, elle voulut traverser. A ce moment, l'autproobïle Ï464-G-7, conduite par le mécanicien Jean Chambas, arrivait en vitesse. Mme Lucas-Çhampionniére n'eut pas le temps d« l'éviter «lie fut renversée.

Relevée par des gardiens de la paix, elle a été transportée avenue Montaigne, ch«? »on beau-frère, le professeur Lùcas-Charapiônniérës, qui lui a' donné les premiers soins. La blessée, dont l'état n'est pas excessivement grave, souffre cependant beaucoup des blessures qu'elle porté au côté droit et au visage. Dans la soirée, elle.a été transportée à son domicile, 52. rueÇlichy,' où nous avons fait prendre de ses nouvelles, et où bn nous a déclaré qu'elles étaient, aussi satisfaisantes que po'ssible,

CHARITÉ "̃' '•'̃ ̃- ̃̃ "-̃̃̃̃

Rappêlons que le thé-conefirt, organisé par Mme la comtesse Jean de Castellane au bénéfice des Associations professionnelles de

femmes (rue de l'Abbaye), est fixé pour- le

Ie* juin, décrois heures à cinq heures et demie, à l'Hôtel Majestic, avenue Kléber. On ,entendra, comme nous l'annoncions tier, Mlle Alexandrowicz, de l'Opéra et M. Sylszak, du Metropolitan-Qpera de New-York. Dés maintenant, on peut se procurer des billets pour ce thé'concert si attrayant et dont le caractère sera charitable, chez Mme la comtesse Jean de Castellane, 1, rue Brignole:

La vente annuelle de la Société de secours aux blessés militaires (Croix-Rouge française) aura, lieu le 25 mai, chez la mar quise de La Ferronnays, 38, rue de Chaillot. Nul: n'a oublié l'intervention rapide et efficace de la Société, pendant les récentes inondations. Les sommes considérables qui lui ont été confiées ont été entièrement distribuées aux sinistrés'; elle compte maintenant sur les réssources de cette vente pour entretenir son hûpitalréeole, ses dispensaires et ses œuvres nombreuses; elle espère que les acheteurs se presseront en foule autour de ses comptoirs tenus par les daiiies du comité «t remplis de jolis objets a des prix modéras.

MARIAGES

Mgr de Durfort a béni hier, à midi, en l'église Saint-Frariçois-Xavier, au milieu d une nombreuse et élégante assistance, le mariage du comte de Mauléon, fils du marquis et de la marquise de Mauléon-Narbonne, avec Mlle Marie de Chabannes La Palice, fille du comte de Chabannes la Palice et de la comtesse née du Hauvel.

S. A. R. Monseigneur le duc d'Orléans avait daigné se faire représenter par le comte de Gramont. S., A. R. Mgr le comte d'Eu honorait de sa présence la cérémonie religieuse. La jeune et jolie mariée, qui portait une toilette en satin duchesse, avec. un voile en point d'Angleterre, est entrée à l'église au bras de son père, le comte de Chabannes La Palice le marié donnait le /bras à sa mère,. la marquise de Mauléon-Narbonne, qui avait une toilette de crêpe de Chine violine, recouverte de points d'Angleterre, turb,an detulle;

'acier.. .-y <; '• :<:i'

< Venaient. ensuite .•' Le marquis, île Chabannes La. Palice et la marquise d'Havrihcourt, le marquis dé Mauléon-Narbonne et Mme du Port-Roux, en satin gris manteau de filet d'argent le duc de Tasçher de La Pagerie et la comtesse Antoine de Chabannes La Palice, en satin, gris voilé de chantilly noir le comte de Mauléon de Bruyères et Mlle de Mauléon-Narbonne, en rose-thé, voilé bleu-pastel le comte Jean deChabannes-La Palice et la duchesse de LévisMirepoixi en voilé de soie héliotrope, brodé ton sur ton; le marquis de Quatrebarbes et -la marquise de Mauléon, en crêpe de Chine gris-perle, garni de point de Venise le comte Alfred de Chabannes La Palice, et la comtesse de SaintPhalle, en éolienne vert mousse et mousseline Champagne M. du Port-Roux et comtesse de Mauléon de Bruyères, en gaze noire et gris tourterelle le duc de Lévis-Mirepoix çt la marquise de Chabannes La Palice, en: satin bleu pâle, garni de chantilly noir le marquis de Mauléon et Mme deii Cordes, -le comte do Saint-Phalle et la comtesse Jean de Chabannes La Palico;. le vicomte de Mauléon et Mme de Champvallins le marquis 'd'ilayrincourt et la comtesse Alfred de Chabannes La Palice, en satin souple vert ondine, tunique de 'filet noir; le lieutenant de Rodez et Mlle If. de Puyaégur, le comte de Montrichard et Mlle de LévisMirepoix, en cachemire bois de rosé; M. de Framond et la comtesse de Montmorin, le marquis de: Lévis-Mirepoix et la comtesse de Montrichard, le baron d'Auberjon et la baronne de Laurenti de L'Oiselet, le comte de Béthnne-Sully et la comtesse de Rougé le comte Henri d'Avrincourt et la comtesse de Béthutie-Sully, en gaze noire garnie de satin blanc-; le Comte de Rongé et la comtesse de Lûsseps. Les.ttïmoins du marié étaient le- comte de Mauléon de Bruyères, son oncle et le marquis de Quatrebarbes, son oncle, remplaçant le comte de Beaùxhostes, que son grand âge a empêché d'assister à la cérémonie ceux de la mariée le marquis de Chabannes La Palice et le duc de Tascher de La Pagerie, ses oncles. ̃

La quête a été faite par Mlles Jacqueline de Chabannes La Palice, Medwige de Chabannes La Palice, et Mahaut de BéthuneSully, accompagnées de. MM. François et Georges de Mauléon-Narbonne et Ebles de Chabannes La PaUce.

Le mariage du comte Hugues de Choïseul, fils de la duchesse de Choiseul-Praslin, née. Forbes, avec Mlle Marguerite de Villeneuve, fille de, la marquise de VilleneuyeTrans, née de Lapeyrouse de Bonfils, a été célébré lundi, à Nice, en la chapelle de l'évêché, où Mgr Chapon a donné la bénédiction papale. Les témoins étaient, pour la mariée S. A. R. le comte de Caserte, que le comte Gaston de La Rochefoucauld représentait à la mairie pour le marié le duc de ChoiseuUPrasHn, son frère, et M. deCourcy-Forbes, son

oncle.

Remarqué' ail premier rang de l'élégante

assistance

S. A. R. la comtesse de CiSerte, la princesse Josepha.Pia, sa fille et le prince Bahram, frère du shah de- Pgt^e.

Après la Cérémonie religieuse, un lunch réunit les parents et les amis des deux famil:' /les, et l'on put admirer les nombreux cadeaux offerts aux jeunes mariés, parmi lesquels nous citerons

LL. AA. ËR. le Comte et la comtesse de Caserte, éventail duchesse de Praslin, douairière, bague diamant bleu et brillants; comte Hugues dé Chotseul-Praslin, plaque diamants et rubis, pendentif éméraude duc de Praslin, coupes argent Louis XVI comte et comtesse de San-Marzanô, plume d'autruche en brillants marquis et marquise de Trans, collifir perles fines Mme Marie de Villeneuve. dame du Sacré-Coeur, un souvenir; comté et comtesse de Lapeyrouse, service à glace en argent; comte de- Villeneuve- Trans et Mlle de Villeneuve^-Trans, sautoir en or; comte Gilbert de Choisêul, bracelet brillants M. Claude de Choiseul, plateau argent, etc.; etc. Le 12 mal a. été célébré, en l'église Sairit-Symphoriett, à Versailles, par l'àbbé d'Orge val, le mariage du comte Henri de La Fléçhére de Beauregard, avec Mlle Yvonne

Cosson,

Les témoins étaient, pour le marié le cjo ài^er 3è-tar.Fiécliè| .SAn, fr^re, e;t le. fçlqneA ̃ an "ô'evigney; son feëàù-freré pouria'rhâKéd":

M. Roger Cosson, secrétaire de l'ambassade

de France à Berne, son frère et M. Henri de Villeneuve, son cousin-germain.

La quête a" été faite par Mlles Suzanne Cosspn, Marguerite de Gevigney, Solange de Charry et M?iry_ de Fernex, accompagnée? du vicomte de "ChamboBt, de MM. Roger1 Cesson, René de Çevigney et Jean de Villeneuve,

-T-: Samedi 7 mai, dans IMglise de SaintGermain en Laye, a été célébré dans la plus; stricte intiçoité le mariage dp capitaine MU naujt, dus' régiment d'infanterie, avec Mlle> Edith Mengé.

Les témoins 8u marié étaient le* colonel Favetdu $" -jpégiroent d,'infanterie et, M. Ay-, mar de La Rochefoucauld; ceux çle la ma<riée M. Gachet de La M,otte d'Ârçyogeg,: ancien diplomate, et M. Combes de Patrice. H:En la chapelle du château ̃ de, Lorriéro (Sjirthe) a été célébré le mariage du comte Jacques-Roland de Chambaudom d'Erceville avec, Mlle Yolande Bernard de La Frégeo. Jièrç, fille du comte Bernard de La Fré,gepliére et de la comtesse née de Bernard de1

panne,1

Les témoins étaient, pour le marié Mlle. d'Evry, sa tante, et le comte B. d'Erceville.. son frère pourla mariée le comte de Danne, son oncle, et le comte Bernard de La Frégeq- Itère, son frère.

̃ On annonce les fiançailles de M, Adelphe Patricot avec Mlle Yvonne Paulmier,

DEUIL

i– Hier, à dix heures, en l'église Saint-: François-Xavier, ont été célébrées les obsèques de la baronne Guillaume Ifejy, née. Le Moyne. Le deuil était conduit par le baron Guillaume Rey, son mari; M. EmmapuetGuillaume Rey, son,fils; le vicomte Christian de Sailly, son beau-frère le colonel deSerry, son cousin-germain MM. Maurice de Bacquencourt et Maurice de Vaugelas, ses pe-* tits-neveux.

Après la cérémonie religieuse, le corps a été déposé dans les caveaux de l'église. Lés obsèques de Mme Gadala, née SaintAndré, ont été célébrées lundi, à dix heures et demie, en l'église Saint-Eugène. Le deuil était conduit par MM. Charles Gadala, agent de change honoraire, son fils; Auguste Rey, son gendre Gustave Rendu, Joseph Henrotte, Paul Gadala, agent de change, André Fleury, Çh.r Gadala, Bernard Housselier, Soulange Renard et Alfred Besnier, ses petits-fils. L'inhumation a eu lieu à Saint-Prix (Seineet-Oise), après la célébration d'un second ser vice, a deux heures et demie. "̃' Les obsèques du général de division Halter, dont nous avons annoncé la mort, seront célébrées demain -jeudi, à dix heures, en l'église Saint-François-Xavier. Les honneurs militaires seront rendus à la maison mortuaire, rue Oudinot, et l'inhumation aura lieu au cimetière Montparnasse. Nous apprenons la mort De la marquise de Sèguin-Vassieux, âécèdèo à Nîmes dans sa soixante-quatorzième année; De M. Maurice Renou, notaire honoraire, décédé subitement à l'âge de cinquante-deux ans De M. Chauvin,, décédé à Pavillon-sous-Bois; De M. Border ie, surveillant général au lycée Charlemagne. Les obsèques auront lieu le jeudi J9 courant, à midi prècis,; au!pe.tit lycée Charlemagne. ̃-̃̃•

E. Dôlarochfc

DEMAIN

DESSIN ÏÏABEL FAlVm

& l'EtrangMï

"0-) fj.!J3

M. Briand et l'Autriche

Vienne, 17 mal.

Le Neucs Wiener Tagblalt 'publie la conversation d'un" correspondait occasionnel avec le président du Conseil, M. Briand. Le ministre a fait, au cours de l'entretien, les déclarations suivantes ̃ Je suis avec beaucoup d'intérêt les efforts que l'on fait en Autriche sur lo terrain de la législation sociale et sur celui des réformes administratives^ Je connais le projet de loi sur l'assurance contre la vieillesse pour les ouvriers et les petits patrons, dont s'occupe actuellement la Chambre autrichienne. Il ya plus loin que celui que nos Chambres ont élaboré, je le recpiirnais, Nous n'en suivrons qu'avec plus d'intérêt les débats de votre Parlement ils nous donneront; certainement, des indications précieuses1* pour l'avenir. Nos législateurs, monsieur le président, se sont inspires des travaux du palais Bourbon, c'est; donc pure réciprocité. Mais; monsieur le président, je crois que vous vous préoccupez, en outre, de la réforme électorale et de la. reforme,

administrative,.

Très certainement, et c'est pourquoi j'ai lu avec beaucoup d'intérêt tout ce qui a paru sur votre projet de statut pour les fonctionnaires. J'ai là-dessUs tout un dossier.

Puis-je vous demander, monsieur le président, comment vous envisagez les réformes administratives ? ? Vous tombez bien, je viens de- lire, dans Un volume intitulé l'Autriche à l'aube dit vingtième 'siècle,' le chapitré fort instructif consacré à l'organisation de la caisse d'épargne postale autrichienne et aux chèques de la, poste. Ji; trouve cette organisation tout à fait modèle, elie ?t simplifié l'administration de la, façon là plu* heureuse. J'ai qu'en Autriche on se sert souvent du chèque postal et des niandats-poste pour les impôts: c'est excellent. J'apprécie beaucoup, également, le principe qui domine dans l'administration autrichienne d attacher responsabilité à la fonction même et de donner au fonctionnaire, comme contrepoids, une initiative réelle quoique limitée.

Connaissez-vous l'Autriche, monsieur le

président? ̃

Hélas non, et ce n'est pas l'envie qui m'en a manqué. Je sais très bten que les Français, sont reçus partout en Autriche avec amabilité et cordialité, et. je connais les efforts faitsJetléS beaux résultats obtenus, a Vienne en particulier, par VAidctnce Frnçciise. J'ai appris avec beaucoup de plaisir de mon ancien chef de cabinet au ministère de l'instruction publique, M..Gautier, directeur de l'enseignement secondaire, qu'il a pu faire dernièrement, devant un auditoire très sympathique, une conférence sur l'énsejg-nement secondaire des jeunes filles. L'Kxposition de la chasse serait une occasion excellente de faire le voyage- de -Vienne, monsieur le président. ̃ Je ne puis couper Thërbe sous le pied à. mon collègue du ministère de l'agriculture, M. • Rilau. Mais vous pouvez dire à tous vos compatriotes que nous serons toujours heureux de les recevoir chez nous, et que le nombre de Français qui vont visiter vos villes artistiques, vos paysages pittoresques, augmente sans cesse, tant on apprécie Votre accueil si plein de cordialité.

WoLfkam.

~i-i.<t.

La Russie et le Japon

Tokio, 17 mais ̃

Malgré le démenti officiel, les journaux estiment iohd« le bruit d'une entente prochaine entre la Russie et le Japon, et constatent la croissance dé sentiments amicaux entre les deux pays. Là question Cretoise

.Berlin, 17 mai.

On télégraphie d'Athéhéâ au tokatanzeigèp que lé roi de Grèce. après les obsèques du roi Edouard, se rendra à Paris et à Rome, et espère décider l'Italie à prendre l'initiative du règlement définitif de la question ciié"toise. Boxxefox.

Un compromis

̃ Coftgtantinoplé, 17 mai.

La Chambre a donné son" adhésioft au ,com-: promis conclu :entre la Porte et, le gouvernement russe, d'après lequel l'ancien litige, re-

latif aux i^tàrAts de. pétard pauçies JM.e,çfc

nitég qttl Suaient 'h'è 'p\yeés MtdiVerfifeni-aUîi Russes, à l'occasion de la guerre de 1877,

sera soumis au Tribunal d'arbitrage de La Haye.

ï^eg Intérêts réclamés par les Russes s élèvont à 95,QQ0 fivres turques. 1

7 Les Albanais désarment

Ssilenique, 17 mai.

Les Albanais font' leur soumission et.Mah

Les A;]bat!ais i'()I}t' leur ijO, I,U11iS"sion eL! une

naoud-ChWvet-pacha leur consenti une

çoncçssJQîi de nature ménager leur fierté ils ne seront pas désarmés par les soldats turcs, mais par leurs notables, par l'intermédiaire des maires. On leur a même promis de leur rendre leurs armes dès que les circonstances le permettront.

Trento-trois chefs rebelles ont déjà fait

leursouinlssion.

L'exposition d'art français

Berlin, 17 mal. L/C produit de l'exposition des peintres français du dix-huitième siècle a Berlin s'est chiffré par une somme de <$ô,QOO francs dont moitié sera remise par les Beaux-Arts do Berlin l'ambassade de France et devra sérvir l'installation d'un home pour institutrices françaises.. ̃ »

L'autre moitié est destinée h une oeuvre que doit désigner S. M. l'Impératrice.- ¡ Agitation en Chine

rekin, 17 niai.

Une agitation antigouvernementale, due à la famino, est signalée dans les provinces de Kiang-Su, de Ghe-Kiang et do Hou-Nan. Ijb; gouvernement central est inquiet les représentants des puissances étrangères tentent de l'aider mais sans résultat, par suite du manque de confiance.

Le drame de Venise

,̃̃̃ Venise, 17mai.

Une assistance nombreuse se pressait à la Cour d'assises. C'était, en effet, aujourd'hui, la plaidoirie si attendue de M0 Vecchini, qui est considéré comme l'un des membres les plus éloquents du barreau italien. M.c Ve,cçhini, qui défend la Tarnowska, a réfuté les accusations portées contre elle par Priloukoff, à qui il a attribué l'initiative et l'organisation du crime. II. s'est également efforcé de démontrer que 4a comtesse n'était pas la femme mauvaise dépeinte par ses adversaires. '̃̃̃ Explosion à bord

Barcelone, .17 mai.

Une explosion s'est produite. dans la tuyauterie du vapeur autrichien Carolina venant de la Nouvelle-Orléans.

Deux chauffeurs, Edgard Piechie et Giugepe Francesco, sont morts brûlés^. Deux matelots sont blessés.

COURTES DÉPÊCHES

L'empereur d'Allemagne a fait hier une visite à M. de Bethmann-Holweg, chancelier de l'empire, et a pris le thé avec lui. La reine Nathalie de Serbie a cédé ses droits sur ses propriétés de Serbie à un consortium français pour la somme d'un million.

M. Maurice Bompard, ambassadeur de Franco en Turquie, est depuis hier de retour à Constantihople.

L'explorateur Peary est arrivé à Vienne, où il fera aujourd'hui une conférence. Un élève du lycée de Palerme a grièvement blessé d'un coup de revolver un professeur qui lui avait donné: une mauvaise note et s'est ensuite sMcidé.

«-4-, Qp .signale ui)e .xéprudesçoncè de ého-

Ié?affli "ï^.ûi48Ïé7D"es cas .mprtjjis ont y tq: cons-

tates à Saiht-Pétérsbôùi'g, â Moscou et dans les provinces de Vitebsk et d'Iekaterinoslaw. Plusieurs quartiers de Beyrouth ont été détruits par un incendie. On ne connaît pas le nombre des victimes.

A Cantotl, dans l'Ohio, une explosion qui s'est produite dans une manufacture de fer-blanc, a tué vingt ouvriers et en a blessé trois cents..̃

Figaro en Belgique

1. "'aac"'

i.E CONCOURS HIPPIQUE

Bruxelles, 17 mal.

Ait ÔÔfteoUïs hippique international de BrufolleB qui a eu lieu aujourd'hui au parc du Cinquantenaire" s'est disputée la Coupe offefte par l' « International Horse Shoe » do Londres.

Cette épreuve à laquelle ont pris part 51 officiers belges et étrangers a éte gagnée par un officier français, M. Carion, de Fontainebleau, qui a accompli le parcours dans le temps remarquable de 34 secondes 1/5.

Amérique latine

Au MEXIQUE

Mexico, 17 mai»

Exportation. II a été exporté de Prôgi'ëso, pendant le mois de mars 1910, 46,245 balles, de heneqiien, du poids de 7,983,483 kilos et d'une valeur de 1,756,366 piastres 26. Un syndicat allemand de Hambourg a S roposô dernièrement à la Chambre agricole e Mexico de développer le commerce du henequen ddns .cette ville moyennant certaines concessions qui lui seraient faites. Cette proposition a été soumise à une commission de la Chambre.. Des propositions semblables ontété reçues^ paraît-il, de Barcelone. ̃-

Chemins de fer.– D'après un mémoire publie par la Compagnie du chemin de fer « Kansas City, Mexique et Orient », la partie de cette ligne entre Chihuahua et le rio Conchos a transporté, en 1909, 23,253,040 kilos de .marchandises ce transport a produit 65,504 piastres. Le nombre des voyageurs a été de 16,504!

Sur le tronçon de Miiiaclia à Sanchez, dans les montagnes, le transport des marchandises (44,935,860 kilos) a produit '113,763 piastrès et celui des voyageurs (16,199) 16,825 piastres.

̃ DANS L'ARGENTINE

•̃̃̃ Buenos'Airés.lî niai* Lès fêtes dit Centenaire. La jeunesse dés tJnrvèrsités a inauguré aujourd'hui les fêtes du Centenaire par d'imposantes et patriotiques manifestations. Un cortège s'est formé qui est allé saluer, par des acclamations, le Président de la République, M. Figueroa AICarta, devant la maison du ministre des affaii'es étrangères, M. de La Plaza, qui donnait un banquet en son honneur,' avec l'assistance dès autres ministres, de hauts fonctionnaires et d'amis.

Lés illuminations. Par1 suite dès fêtés on n rélevé une augmentation de l'éclairage e électrique se chiffrant par dix millions de bougies sur la consommation ordinaire. Réception officielle. -Le président Alcorta ii reçu officielle ment le général "Wood, ambassadeur des Etats-Unis.

Les délégués. Le& envoyés extràordi• haires de la Russie, de l'Allemagne, de la Pràtt-ce, des Etats-Unis et du Japon, ont été installés dans le logement que le gouvernement argentin leur avait fait préparer. Les envoyés du Chili. Le corps de l'école militaire est parti ce matin au devant des élèves de l'école militaire d,u Chili ils

i~J~t~SÁ~at~rfi~l(t;tllï~g¡~1~~g~f.

fenc-oiltrf dyrrrloVâ ï/élaFpat'aîtqi,iJâ'ttW ma-

nifestations d'enthousiasme.

PASSAGES DE BQIS r J-

Entrevue du roi d'Espàgtté ET DE M. FALLIËRES :c

Le roi d'Espagne avait exprimé le -dé- sir, désir partagé par M. FaHières, >d$ rencontrer le Président de laiRèpubli-' que en traversant la France. '• II avait lui-môme choisi sur la ligne- de grande ceinture, au point devait, passer son train hier matin, vers Aix heures, le lieu du rendez-vous. y-, ̃ i C'était, à vingt minutes d!autômobUe de Rambouillet, ou de Paris, la petite* gare d a N 0 i s y 4e- Roi r :̃ i Le site est, d'ailleurs, charmant; -des coteaux, que couronne la forêt de Mari y; et sur le penchant, desquels est couché un village blanc dont les habitants, des paysans et quelques Parisiens en ViUé* giature de tout repos, accourront é| séj grouperont à distance respectuèus'e-'des chefs d'Etat, la rencontre leur ayant etè. révélée par un va-et-vient insolite d.'&ùV tos, d'hommes de troupes et. .pliQjpgraphes. 'i ̃̃. M. Aulrand, préfet de Seine-et-Oise, est venu avec M. Hennion, et il explique, en montrant à l'orée du bois quelques ruines, que là se trouvait jadis le château de Noisy, où Mme de Maihtenp'tj. réunit d'abord ses « demoiselles » ayant': de les installer à Saint-Cyr. ;.r ;.̃ t. Mme la marquise del Munï;;femïïié:dB l'ambassadeur d'Espagne, qui; ekt' allé plus avant la rencontre de 'son sôuivér.rain, arrive à son tour, accompagnée de MM. Ferraz, conseiller, le comte de Pradëre,' deuxième secrétaire, le comte et la comtesse de Molina, et de tout Te; per- sonnel de l'ambassade et. du- ooiîsùlat général d'Espagne Puis, le Président de la République, avec MM. Mollard, le capitaine de vaisseau Laugier et le commandant îïollot. Et -M. Fallières, après avoir salué la marquise del Muni, s'entretient avec elle et les personnes présentes en attendant le train royal. ̃ ''•'̃ •- De Saint-Gyr, le train est atinQneé à dix heures cinq. M. Fâllières offre soîï bras à la marquise del Muni Ht t'ra-f verse la voie. Quelques minutes ericorej^- et voici le train royal.. r- A peine a-t-il stoppé que le jeune souveram saute légèrement sur. le .quai, suivi du marquis del Muni, du marquis de Torrecilla, du comte de Aybar,. 4u colonel Ellorriaga et de M. Qûihon-éë'de- Leon.

Alphonse XIII et M. Fallières se saluent et échangent une côrdiale poignée de main. Puis le Roi se dirige vers le groupe formé par la marquise del Muni, les personnes de l'ambassade d'Espagne et de la suite du Président, et les présentations sont faites.

Le roi d'Espagne est entièrement .yêttt de noir veston et chapeau de feutre. Le Président de la République, en noir également, porte iL la poutonnière }a rosette de l'ordre de Charles III,

Sur l'invitation de S.M.Alphoose'XIU, M. Fallières se retire avec le.souve,rajn dans 4e, ^vagon-saîoii- du.train.fçMaJï.^tj-

lesrdfluxchofsv d'Etat- s'entre^ieR^gp't^lfci'

pcivdant une dPhîi^ëùre. ,̃ 'Ll^J.^n 4

Enfin, le marquis de Torrecilla étant

allé les avertir que le moment du déopt est .venu, ils reaescendentsurJç quai où; S. M. Alphonse XIII reçoit une dernière fois les hommages des personnes; .pre-. sentes ctpi]end congé, du Président de la République. Le Roi regagne son wagànsalon et, tête nue, se tient à la portière ce que le train s'éloigne dans ,1a direction de Saint-Germain, pour gagner ` par, Achères et Persan'Beaumont le r/v seau du Nord et faire route vers CaU>is, M. Fâllières .est, rentré avec MM.;Au~triind, les commandants Laugier et Hellot a Rambouillet, tandis ;que Mnié, |a marquise del Muni,! les personnes de l'ambassade d'Espagne et M-, ^MpHardretournaient à Paris. ,̃•̃ f, ,>̃>• Alphonse XlII s'est embarqué à Calais à trois heures trente, sur le yaghtir&yal anglais Alexandra et est arrivé *i -Lon* dres dans la soirée. .• Départ du roi' de Grèce >

Cependant, à neuf heures cinquante» S. M. le roi do Grèce et ses fils les ppinces Constantin et, Christophe, accompa- gnés des commandants MeSsala, Papparigopoulo et du capitaine Levidis, aides de camp, s'embarquaient à. la gare' du Nord pour Londres. Au départ ils ont.été salués par S. A. R. le prince Georges de Grèce, MM. Théotokis, chargé d^fîalres de Grèce Pierre W. Delyanni, Ta\mbacopoulo, le commandant Lei»bissià,\M« Lépino, M. Paoli, et le liaut.persoHnsl, de la Compagnie. t- Le roi de Grèce n'est arrivé à Lottdi'es qu'à quatre heures, la traversée," sur le paquebot spécial Jonnart, ayant été retar-1 dée par un brouillard, II a été reçu à la gare par le roi d'Angleterre le duc de: Connaught, le prince de CornouaiHés et le prince et la princesse André de-Grèce* Arrivée du roi de Portugal

Le roi de Portugal est arrivlS à Paris* hier soir à dix heures( accompagné do MM. le comte de Sabugosa. grand- maître de la Cour le marquis de Lâvrït- ° dio» le comte do Sao Lourenço, ch^m^ bellan le colonel Albuquerque, aide de camp de Sa Majesté; le docteur. JLaftcastre, et Olive, commissaire Spécial- attaché à sa personne par le gouVéfne* ment français. ̃ ̃̃;̃• A la gare du quai d'Orsay l'attendait S. A. R. l'infante Eulalie, et l1Oïit salué le lieutenant-colonel Griache, officier du Président de la République lécônitede Sûuza-Roza, ministre du Portugal à*Pa« ris; MM. de Fouquières, -chef adjoint du protocole, Bartolomeu Ferreird, Conseiller de la légation du Portugal^ Antonio Bandeira, le comte de Lëça, premier et deuxième secrétaires Cineiros Fei'-feira, ̃• Antonio d'Aguilaf, attachés; Jaymô de Séguier, attaché commercial Domittgos d'OHveirâ, consul; B. Perestrello deVasconcellos, délégué financier'; .lë^gé» néral d'Andrada, le comte de PeahaLonga, le comte de Guimaraës, M. et Mme de Sainte-Croix, MM. Silva.Li9b.oa, le docteur Bensaude, Lèpine, Nigottd, sous-directeur de la Compagnie d'Or^ léans Baillarguès, inspecteur général Chabanes, Landreau, Orsatti» etc.r etc/ ̃Le jeune Roi s'est entretenu, très gïa» cieusement, pendant quelques minutes, avec les personnes présentes, et en f«ar-> ticulier avec l'infante Eulaiie,'îe. ffii-

rrtstre'-aë^WJ'rW^aiWle Iftiaifeôaist^îijtoi?

nel Griache, Qu'il a chargé de remerc-ier


le: Président de la République pour les attentions dont il ,a été l'objet depuis son passage de la frontière française. S. M. Manuel II était en grand deuil pardessus noir, chapeau haut de fdih&k'ànîauré de crêpe et portait à' la boutorçnière la rosette de la Légion

d'honneur-. V

Une foule considérable l'attendait aux abords de la gare et l'a salué au passage de-seS acclamations.

'^efisi.ëst monté en automobile avec le ̃cOMjsèFdè Souza-Roza et le comte de Sabugosa et s'est fait:conduire à l'hôtel BriSftOl.tîh quitte Paris ce matin pour aïte? assister à Londres aux funérailles du roï'Edouard VII avec les personnes de sa suite.

••̃Cetn'atth également partent pour l'Angleterre Jes princes héritiers tie Turquie et de Serbie et le prince Fushimi, cousin de.'ï'em1 pereur du Japon.

f'V;; ::̃- .• .•̃

ïii. ÀÀ: ïtR. Mgr le duc d'Alenç'on et Mgr. îè 'duc de Vendôme ont quitté Paris ce rnatin, accompagnés du duc de Lorge'eV du marquis de Lasteyrie, se rendant â Londres pour assister aux obsèq'ties 'du' roi Edouard. Les princes et leur suite sont montés dans .le train spécial du roi de Grèce;

'> l"

̃$^À::R.le prince héritier. de Serbie, revenu à Paris depuis avant-hier soir, parfi'ra ce matin pour Londres, à' neuf heures cinquante, avec M. Milenko R. Vesnitçh, ministre de,Serbie, le lieutenaht-càionjsl Pechitch, de l'état-major générât ,se|rbe, et le commandant YérémticH~aj.de de camp de S. M. Pierre 1er.

~t' .s

L!em,pereur d'Allemagne a quitté Bertin, hieiP soir à sept heures pour aller s'embarquer à Flessingue..

'Ld,:rôi de Bulgarie a quitté sa capitale hier -pete aller assister aux funérailles dWdouard VII. Le nombre des rois étrangers qui- (suivront le cortège funèbre de vendredi est donc porté à huit, à savoir L'empereur d'Allemagne, le roi d'Espagne; le roi de Grèce, le roi de Danemark, .le roi de Portugal, le roi des Belges* le roi de Norvège et le roi de Bulgarie.

r Ch. Dauzats.

Les Funérailles d'Edouard VII

La cérémonie de Westminster Hall

fPar dépêche de notre envoyé spécial) Londres, 17 mal. Sous un ciel doucement voilé, dans le silence émouvant d'un prodigieux concours de peuple, vient de se dérouler ce qu'on peut appeler la prexnj^pë;j5artfô:>des funérailles solennelles d^dfai&ra-VteDù palafe<de Buôkingiham, le cercueil, royal, 'enveloppe darts'lë pa- villon britannique, a été porté jusqu'au cœur, même de l'Angleterre, dans le hall illustre de Westminster où durant deux journées plus d'un million de ses sujets vont.défiler devant lui.

Ùnfe beçiutë majestueuse, impressio.nnahte.-mais surtout supérieurement ordoîïriëé,* une gravité calme et sûre, donnantie sentiment de la force bien équilibrée, ô'est le caractère essentiel de l'extràordina'ire cérémonie qui s'est déroulée dans le hall de Westminster. On sàit'ee qu'est ce lieu célèbre entre tous et la- place qu'il occupe dans l'histoire et dansTâme britanniques. Au centre de la capitale, sur les bords du grand fleuve, le vieux -hall est la parure suprême de ce palais du Parlement dont les Anglais sqfnt justement fiers. Il a vu s'y dérouler les scènes les plus solennelles et les plus pathétiques de l'histoire anglaise, les grandes fêtes, les grands procès qui condamnèrent de puissants proconsuls et même des rois. Il est élancé et vaste comme une cathédrale et de la cathédrale il a ce que Chateaubriand appelait la vastité sombre. Mais les admirables boiseries qui dominent sa nef, l'erittelacement prodigieux des poutres ouvragées, la' courbure'hardie des madriers qui furent jadis des navires offrent à l'œil1 la variété sinueuse et forte deieurs1 lignes, corrigent et tempèrent ce que iîet édifice aurait de trop sévère, de trop nu.

Jûstei:au -milieu de la nef; un catafalque4 très simple, recouvert de velours violet c'est là que le cercueil du Roi va êtr&déposé tout à l'heure, en avant de quelques prie-dieu pour les souverains. Des deux côtés, le long de chaque paroi, une simple barrière recouverte également de violet dessine deux enceintes absolument identiques et se faisant très nettement face l'une à l'autre, à gauche pour les Communes, à droKfce,pqur les Lords. Derrière ces derniers il y a un double escalier accroché à la muraille qui forme comme une étroite tribune sur laquelle s'étageront les. magnifiques gentilshommes d'armes, garde privée du Roi. Dans le fond, un vaste escalier occupant toute la largeur de la salle accède du couloir supérieur familier à tous ceux qui ont visité Westminster c'est par que l'on Qassé d'ordinaire quand on se rend à la Chambre des communes. Tout en h;aut de cet escalier se tiennent en masse les;enfants de la chapelle royale, les choristes de l'abbaye de Westminster vêtus de robes blanches, les hérauts et; 4es trompettes qui soutiendront les chants.. A- l'entrée du Hall, une spacieuse tribune réservée à une centaine de journalistes anglais et étrangers. Aurrfioment j'arrive, un peu avant onze heures, il y a autour du catafalque des uniformes étincelants, et où le rouge domine, de grands dignitaires et de grands officiers. Voici le grand maréchal de la Cour, le duc de. Norfolk, le premier gentilhomme du royaume, un homme d'environ soixante ans, une physionomie simple et grave, une longue barbe d'un noir grisonnant il doit à l'ancienneté de sa race d'exercer ces hautes fonctions, malgré qu'il soit catholique romain, l'un des plus fermes, des plus zélés défenseurs du catholicisme en Angleterre. II y a un bel exemple de tolérance religieuse et de neutralité confessionnelle dan? cette cérémonie, sçme dirige. un ça-, ttojliqnfcje*-sfài«f ficjeileï$ài.8 fetpt .prélat-i

'ï9h'ï9C!'yieb~ {h'B!i1in,')d~ 'M.

de l'Eglise anglicane, l'archevêque de' Canterbury.

Quelques dames en grand deuil, portant le long voile noir flottant, se glissent lentement dans le sanctuaire et se' tiennent immobiles auprès de l'enceinte des Lords; ce sont les dames d'honneur de la Reine. On allume les cierges des hauts candélabres en bronze massif qui bordent lé catafalque. Un léger fremissement; Par une porte latérale,, le speaker des Communes, dans'sa robe' de ce1;' rémpniei'.fait son entrée,, précédé de Ja masse d'armes et ayant à son côté le' chapelain; il est suivi du premier :mi-- nistre, de M. Balfour, qui viennent simplement se placer près de la barrière, juste en face du catafalque. En quelques' instants l'enceinte réservée aux députés se remplit. ̃'̃ 1.

Mais voici une autre entrée beaucoup plus lente, beaucoup plus solennelle, celle-là ce sont les Lords qui, pour arriver à leur place, doivent posémeftt,- religieusement, descendre le grandies-, calier; ils arrivent ainsi deux par deux, le lord haut chancelier en tête. Lès deux. puissantes assemblées sont ainsi face à face, séparées par. ce catafalque sur 1erquel on va dans quelques minutes déposer le cercueil du souverain. Il y a je je ne sais quelle ironie amère, tragique, dans ce tête-à-tête, dans cette confrontation.. Les représentants des deux Chambres sont vêtus de même,' portant la. redingote et la cravate noire; ils ont même aspect, mêmes profils énergiques et rasés; mais je suis très' frappédu nombre d'hommesjeunes.pres- quedejeuneshommesquecontiennentles Communes. Les exigences impérieuses de ces jeunësqui représeritentlânouvelle Angleterre se dressent menaçantes devant les droits acquis, devant les services rendus par les Lords. Ce vigoureux contraste, cette. âpre lutte sont. là syrnr bolisés sous nos yeux dans cette. céré-, monie funèbre, qui, pour le, moment, fait oublier toutes les rivalités, autour de ce souverain défunt qui reste après sa mort.ce qu'il avait été de son vivant;: le, meilleur ouvrier'rdè la concorde et de; l'union. `

L'archevêque de Canterbury, suivi du doyen de Westminster, vient se placer près de la porte; les lampes électriques s'allument, de jeunes officiers de la garde royale se placent et font la haie lesi officiers de l'ordre de la Jarretière se1-' massent autour du grand maréchal. On attend. Le silence est de plus en plus émouvant.

Tout d'un coup éclate au dehors un hymne majestueux et triste,d'une tristesse solennelleet reposée c'est la belle marche funèbre de Haendel que. jouent les musiques de'la garde, lorsque apparaît le funèbre cortège; on entend sonner les pas des chevaux, les roues des chars sur les dalles de cour; l'énorme bourdon de Westminster, le big béni mêle ses notes sourdes aux accents voilés des musiques et les quelques phrases très simples, mais d'autant plus impressionnantes, de la marche dé Haendel se déroulent avec une monotonie implacable, finissent et recommencent jusqu'à ce que la procession royale ait entièrement pénétré dans l'édifice. En' tête, vient un magnifique' officier, de la Cour qui marche à pas, lents, très" lents, p/uis l'état- fnâjor, lés. généraux de, 1 ~s~ e;à~'éé 1 "Io* *rd", -R' b f 't ".1 'b,~â chener. Après les guerriers, les marins, le corps des amiraux et lord Fischer marchant un peu en arrière, puis un groupe d'officiers indiens. Le sergent d'armes, le grand maréchal, le premier commissaire des travaux publics, le primat d'Angleterre précèdent immédiatement le cercueil royal que soutiennent pieusement sur leurs robustes épaules dix sous-officiers de la garde, médaillés, chevronnés, tandis que dix autres, s'empressant auprès d'eux, s'apprêtent à prendre aussi leur part de ce royal fardeau..L'auguste cercueil,, entièrement recouvert de l'étendard, roule ainsi doucement plutôt qu'il ne marche au milieu d'une phalange serrée de soldats tête nue, et rien n'est plus solennel, rien n'est plus impressionnant que cette vision.

Derrière le cercueil, la couronne, le sceptre, les insignes de l'ordre de la Jarretière sont portés par un groupe de* gentilshommes d'armes.

Les généraux, les amiraux, les grands officiers de l'Etat se sont massés sur les escaliers du fond. Le cercueil royal est déposé sur son catafalque ̃• violet. Deux dames, entièrement voilées, la Reine-mère et l'impératrice douairière de Russie, les deux sœurs, qu'accompagne le .roi Georges V en uniforme d'amiral, puis, à côté du duc de Connaught, deux rois, celui de Norvège et celui de Danemark, le grand-duc Michel Alexandrovitch, le prince Christian, le duc de Saxe-Cobourg, le prince' Arthur de CQnnaught.

Cependant, à droite, à gauche du' catafalque, en avant, par derrière, cette suite imposante s'est rangée; il y a là, dans cet étroit espace, l'image raccourcie et fidèle, la quintessence de la société et de la puissance britannique. Groupés autour de leur souverain défunt, de leur souverain régnant, les Lords, les Communes, les chefs de la marine et de l'armée à côté de la force matérielle; la force morale, les représentants du clergé, ̃̃ et cela forme un ensemble prodigieuse-' ment réglé. Les diverses parties de ce spectacle se relient étroitement entre elles; on sent partout l'effet de la dïsci-, pline en commun, une parfaite cohésion.

Il se fait un grand silence. L'archevêque de Canterbury gravit une petite plate-forme en avant du catafalque; sa voix claire, mesurée et lente, porte étrangement jusqu'à l'extrême fond du sanctuaire' il récite le Notre Père et le chœur fait les repons quand il a fini, le chœur entonne le psaume Dominusregit me: «Le Souverain est mon berger, aussi ne puis-je manquer de rien. Il me nourrira d'herbes, tendres, il placera devant moi les ondes qui réconfortent. » Les voix, d'enfants, pures et fraîches, emplissent la crypte; les strophes harmonieuses se déroulent jusqu'au cri triomphal de la fin « Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit! » Après la leçon tirée des Evangiles de saint Jean et l'antienne, l'archevêque r officiant prononce d'une voix plus forte cette courte et belle oraison en l'honneur du souverain défunt « 0 Dieu, notre Pèrecéleste,!puissante et éternelle divinité, par qui règnent les Rois et rendent la justice les princes, nous rappelons en ta présence notre défunt souverain le roi Edouard, en te're-

merciant pour les bénédictions que tu

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ghe, pour la sagesse de son gouvernement et la fidélité' avec laquelle il servait le peuple confié à sa charge; pour ses efforts continuels afin de consolider et de maintenir la paix parmi les nations et pour son, souci vigilant des pauvres et des malades. Nous te supplions de nous faire la grâce que, ayant en souvenir de tels bienfaits de Toi, nous puissions d'un seul cœur, d'un seul-esprit, faire avancer la prospérité de cette terre et de cet empire et hâter la venue de ton règne de paix et de bien parmi, les hommes, par Jésus Christ, Notre Seigneur. »

Uneau'tre hymne, chantéepar le chœur, une 'très courte bénédiction prononcée par l'archevêque, et la cérémonie pieuse est'terminée; elle n'a pas duré un quart d'heure elle a été infiniment touchante et belle.

La reine Alexandra, toujours accompagnée de l'impératrice de Russie et du roi Georges, quitte Westminster hall et derrière elle, toute la suite du cortège, dans le même ordre où il était -entré. Quand il s'est écoulé, nous pouvons nous aussi sortir. Dans la cour du Parlement je vois se retirer la foule des princes et des princesses lés soldats présentent les armes, les pavillons s'inclinent jusqu'à balayer la terre. Seul reste dans la nef, plus silencieux que jamais, le cercueil du grand souverain en attendant que dans quelques heures vienne saluer sadépouille la procession pieuse de ceux qui furent ses très fidèles

sujets.

'suj éls. Raymond Récouly.

DE BUCKINGHAM A WESTMINSTER

Le Cortège

̃ (Par dépêche de nôtre correspondant) ̃ -• Londres, =17 mai.. C'est un peu avant neuf heures que le cercueil avait été transporté de la sallo.d.iï Trône au grand salon dit. du « Drawing Room;». C'est laque, quelques minutes avant onze heures, la Reine mère, lé Roi, la Reine et la famille royale assistèrent à un service religieux qui, suivant le désir-de la reine Alexandra, devait précéder le service public de Westminster hall. -L'évêque de Londres et le chanoine Edgard Sheppard officièrent. Le service fut très court.

Pendant que la famille royale priait pôUr'la dernière fois, dans Buckingham palace, autour- du cercueil du roi Edouard, une foule énorme se massait, silencieuse, sur le- parcours qu'allait suivre le- cortège. Dès neuf heures et.demie, il était impossible de traverser la grande avenue qui mène du palais à la parade des Horse Guards. Par centaines de mille, les loyaux sujets du Roi couvraient 'les trottoirs qui bordent l'allée principale de Saint James park et tous les endroits que la police leur permettait d'occuper. Le long du parcours, une double haie de soldats, en tunique rouge et bonnet à poil, tenant le fusil sous le bras, et un cordon de policemen. A onze heures et demie, la procession quitte -Buckingham palace et', dans le,siT

lience'srosjôflii-qfù'bbsérvc! relîgieùsem'è-n^

cette foule énorme,.o.n entend le roulement sourd des tambours voilés de crêpe. Bientôt paraît au bout du Mail la tête ,du cortège; un premier groupe d'uniformes rouges chamarrés d'or et étincelants de décorations ce sont les officiers du haut état-major. Derrière, s'avancent les membres du Conseil supérieur de l'armée, puis viennent les membres du board de l'amirauté, précédant immédiatement le groupe des maréchaux de camp et, parmi eux, les deux glorieux héros populaires de l'Angleterre, lord Roberts,. petit, sec, tout blanc, la poitrine barrée du cordon bleu de la Jarretière, et lord Kitchener, grand, droit, le visage bronzé, le regard clair. Voici les amiraux de la flotte, les officiers hindous de Sa Majesté, puis les aides de camp du feu Roi et enfin la masse des musiques militaires qui jouent la Marche funèbre de Beethoven. Un petit frisson secoue la foule; les têtes déjà inclinées des gardes d'honneur qui font la haie se penchent davantage, les étendards touchent presque le sol. Traîné par un attelage de huit chevaux noirs montés par des artilleurs aux costumes sombres striés de -brandebourgs jaunes, voici l'affût de canon sur, lequel repose le cercueil royal. Il est .p,n-, cadré par les yeomen de la garde, qui s'avancent, la hallebarde baissée, et par les écuyers de Sa Majesté. De chaque, côté, une ligne de grenadiers delà garde précédant les hallebardiers. Le cercueil disparaît sous un poêle richement brodé que recouvre le drapeau national 'Y Union Jack, sur lequel repose le cous- sin supportant la couronne royale. Au pied du cercueil, sur un autre coussin, sont placés le globe et le sceptre. Immédiatement derrière le cercueil viennent le nouveau Rot, en uniforme d'amiral, le duc de Cornouailles et' le prince Albert, portant l'uniforme des cadets de la marine royale. Puis viennent les Rois et les princes en uniformes constellés de décorations ensuite la maison du Roi, les lords' in ivaiting, les écûyers,* lés médecins ordinaires, les gentilshommes de la maison de la Reine mère, du jeune Roi et de la reine Marie, la suite du roi de! Norvège, du roi de Danemark et des princes royaux; une escorte montée termine la première partie de la procession.

Et-voici la file des voitures, au nombre de neuf, étincelantes de dorures, surmontées de grandes couronnes dorées, s'il s'agit des Reines, et de couronnes plus petites pour les membres de la famille royale. Les cochers, revêtus d'un uniforme écarlate, chamarrés d'or, coiffés d'une sorte de casquette de chasse en velours noir ou d'un immense tricorne rouge, horde de plumes blanches, se dressent majestueux sur leurs sièges dorés ils portent la culotte blanche, les bas violets, signe de deuil darrs la prerrîière voiture on peut distinguer, toute enveloppée de crêpe, la silhouette gracieuse de- la Reine mère qui,- malgré sa douleur, s'incline et salue ses loyaux sujets, dont elle sent monter vers elle la respectueuse et profonde sympathie. A côté de Sa' Majesté, l'impératrice douairière de Russie et, en face, la princesse royale et la princesse Victoria.

Dans la seconde voiture, la reine Marie; la reine de Norvège. la princesse May, et dans lès autres voitures, la princeése Christian^ la princesse Louise, la

r"'t.1fAWH J.mt"'Hft ~!f ~T,'H~. i7Jle"J~.

I ,v78.t si) S'j'io/ig ai s/j ivA'eS'XiQ' i â ssezs:

chesse de Connaught, la duchesse d'Albany,:la duchesse de Saxe-Cobourget Gotha, la princesse Patricia de Connaught, la princesse André de Grèce, la princesse Louise de Battenberg, la princesse Alexandra de Fife, la princesse Maud de Fife, la princesse Victoria de Schleswig-Holstein, la princesse Marie-Louise de Schleswig, la duchesse de Teck, la princesse1 Victor de Hôhenlohe-Larigërîburg et la comtesse Feodora Gleichen.

Toutes les princesses royales sont voilées de crêpe, contraste frappant entre les uniformes brillants de la première partie de la procession et les silhouettes sombres que l'on distingue à peine derrière les vitres des carrosses de-gala dans la procession des Reines et des princesse.

Derrière les voitures royales, une escorte montée ferme ce long et imposant cortège. 0

Le spectacle est majestueux et impressionnant dans Whitehall. La procession funèbre doit pénétrer dans la large rue par la cour pittoresque des Horse Guards. A la hauteur de la statue du duc de Cambridge, devant le War office, Whitehall est barré par un peloton de gardes à cheval, dont les uniformes foncés forment une barrière sombre; de chaque côté de la rue éclate gaiement la note joyeuse des uniformes écarlates des life guards. Devant les nouveaux bâtiments du Local government board, la garde est montée par des troupes coloniales dont le casque blanc forme un contraste pittoresque avec les bonnets à poil des gardes à pied qui les précèdent. Toutes les fenêtres et tous les balcons sont npirs de. monde. Des tribunes ont été édifiées au rez-de-chaussée de -la plupart des maisons. Tous ces échafaudages croulent presque sous le poids des spectateurs. Sur les trottoirs, à moitié couverts par la troupe et par la police, la foule s'entasse comme elle peut. Il y a beaucoup plus de femmes que d'hommes "petites bourgeoises venues des faubourgs, simples ouvrières, bonniches en rupture de tablier, gardes-malades en congé, dont le seyant uniforme est endeuillé d'une rosette noire ou d'un ruban mauve foncé. Quelques employés de commerce, beaucoup de fonctionnaires. à la redingote râpée et au chapeau haut de forme fatigué quelques camelots aussi qui vendent discrètement le programme des funérailles et le portrait du Roi encadré de noir; des ouvriers endimanchés, venus avec leurfemme et leurs enfants et.comme dejuste quelquessanstravail passablement éméchés qui, depuis le matin, se consolent de la mort du Roi à force de whisky. La police avec bonhomie les .fait. circuler, les bouscule ` un peu et finalement les refoule dans les rues latérales loin des curieux honnêtes et bien élevés. Ces pétites discussions entre .pochards et agents font à peine sourire la foule qui, en temps ordinaire, nrait aux éclats.

Cette multitude d'hommes et de femmes venus pour contempler un spectacle officiel, car, après tout, ces funérailles constituent le plus admirable spectacle que l'on puisse.rêver, est d'une ténue parfaite. Tous les hommes portent des vêtements sombres:ou des cravates noires, toutes les femmes ont essayé de se mettre en deuil, les plus pauvres oïït v éucore trouvé les quelques sous héïè'ssaires pour se parer de rubans noirs, symbole du culte véritable que le peuple anglais avait voué à Edouard « le pacificateur ».

Lorsque le cortège paraît au haut de Whitehall, toutes les têtes se découvrent; au passage de la voiture dé la Reine, beaucoup, de femmes pleurent,' et c'est dans un silence religieux que la procession se déroule lentement et arrive à Westminster.

Le défilé devant le cercueil Le spectacle le plus impressionnant de cette journée mémorable se trouve peut- être.dans la-rue et je ne fais pas allusion aux centaines<fdeinilliers. de personnes qui ont contemplé, certes respectueuse- '1 ment mais plutôt en curieux, le brillant et magnifique cortège du transfert royal je pense aux milliers d'admirateurs et d'amis inconnus qui ont voulu con-' témpler, cet après-midi, et ce soir, le cercueil de leur héros dans Westmin- ster Hall.- Pour avoir le droit de jeter un rapide coup d'œil sur la bière qui ] renferme les restes mortels de leur Roi, tous cos braves gens n'ont pas .] craint d'attendre leur tour cinq ou six ] heures durant; ils ont eu le courage i •d'endurer jusqu'au bout l'écrasante fatigue que leur, a valu de faire près d'une ( lieue en avançant à raison d'un pas ou 1 deux en cinq ou six minutes. 1 J'étais à six heures devant l'entrée de t Westminster Hall; la place et le square i qui. s'étendent devant le Parlement 1 étaient vides, gardés par un infranchis- c sable cordon de policemen; le long de 1 la Chambre des' lords' et aussi loin qu'al- 'i 1 lait la vue, jusqu'à Grosvenor Road, i on apercevait une colonne compacte ( d'hommes, de jeunes gens et d'en- 1 fants; elle semblait immobile. De l'autre E côté du square, la foule avait l'apparence d'un long serpent noir déroulant t lentement ses anneaux; elle sortait de c Palace Yard et disparaissait dans la t direction de Whitehall. Cette masse noire r paraissait, elle aussi, immobile, tant ses s mouvements étaient lents. Je demandai s à un inspecteur combien de personnes s peuvent défiler en une heure dans West- r minster Hall ? Environ vingt mille,- me 1 répondit-il, mais toutes celles qui font la v queue ce 'soir n'entreront pas dans le Hall.

Jusqu'où s'étend donc cette file qui paraît interminable, dis-je à cet homme i bien renseigné ? Jusqu'au pont de Ghelsea, déclara-t-il imperturbable. Cela semblait invraisemblable. Je sautai dans un cab et partis à la découverte. L'inspecteur avait raison. Tout le long @ de Grosvenor Road, sur le quai. qui c borde la Tamise, jusqu'à Saint-George square et bien 'au delà, la foule r s'entassait méthodiquement par rangs q de quatre, bourgeois au tube à re- L flets éblouissants, jeunes filles mises d avec goût, clergymen à la mine sérieuse f et un peu morose, ouvriers proprement q habillés; provinciaux hâlés par le soleil, 1 mendiants dépenaillés, écoliers en va- p cances venus avec leurs parents, petits t clercs de la Cité aux vêtements étriqués, t hommes du monde mis avec recherche ]\ et portant un deuil sévère. J'abrège cette n énumération, car pour être complet, il f, me faudrait citer tous les types connus Il de toutes les classes de notre société. ̃ Sur. là chaussée, quelques marchands n

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fortune rapide; tous les dix mètres, un brave agent surveillait l'alignement et au besoin empêchait les passe-droits. De cinquante mètres en cinquante mètres, un agefrt à cheval,et de kilomètre en kilomètre, un inspecteur entouré d'un petit état-major de gradés et cette poignée de policemen suffisaità mater une foulé énornie qui allait grossissant de minute en minute et devait piétiner sur place bien loin du but à atteindre pendant des heures! et des. heures.-

̃ .Il.faut ajouter que je n'ai jamais vu de foule aussi docile, a.ussi peu bruyante. Pour fous-ces sujets du roi d'Angleterre, riches, ou pauvres, grands ou petits, vieux, ou. jeunes-, il ne, s'agissait pas e-n effet -.daller à un spectacle, mais bien d'accomplir un devoir sacré, un devoir tout à la fois religieux et patriotique. Je ne sais rien de plus émouvant que cet hommage de respect et de profonde affection rendu par tout un peuple à la mémôjre'de son Roi.

̃\ <\ •̃ '•><' -• J. Coudurier.

La mission française

D'après Je cérémonial établi pour le jour des obsèques, les souverains étrangers suivront à cheval le cortège funèbre de Westminster à la gare de Paddington.

MM. Pichon et Roosevelt suivront le corps en voiture.

Les autres missions extraordinaires devront se rendre directement à la gare de Paddinglon..

Lord Granville et les capitaines de vaisseau "Seymour et Fortescu, aides de canip du; feu Roi", seront attachés. à la personne, M. Pichon pendant son séjour en Angleterre. Ils salueront à-Douvres la mission française avec M. Daeschner ministre plénipotentiaire, conseiller d'ambassade à l'ambassade de France; à Londres, le capitaine Mercier: *âe .Lqstende, attaché militaire, le commandant Huguet, attaché naval français. ̃:• ̃ ̃̃ Il n'y aura pas de réception officielle a Londres;,mais un représentant du Roi viendra saluer M. Pichon.

La mission française doit quitter Paris ce matins

VIENT DE PARAITRE

La librairie du Mercure de France met en vente' la Gloire de don Ramire, par Enrique Larreta, roman traduit de l'espagnol par Remy de Gourmont.. Don,, Ramire est un jeune homme de condition ail- temps de Philippe II. Jamais on n'a mieux.peint cette époque troublée, que des épisodes caractéristiques, une conspiration, une exécution capitale, un autodafé,des scènes d'amour, de meurtre et;de mysticisme illustrent merveilleusement. Liis décors d'Avila et de Tolède font au roman une magnifique parure et achèvent de.lui donner cette couleur de haut et .puissant réalisme qui se rencontre dans lès œuvres des maîtres espagnols. Tel est ce beau livre, que M. Remy de Gourmont a voulu faire.connaître au public français. ?

UJL COMETE

Présente et invisible

Si l'on désire absolument voir deaiain la Comète de. Halley, de deux à quatre heures du matin; il faut, à l'aide de quelque aéroplane actionné par des explosibles puissants, se rendre sans .délai en Nouvelle-Calédonie. Car seuls pourront voir lacomète, disent les savants, ceux qui demain jouiront de la lumière du soleil; ceux-là seront les Canaques, pas les Parisiens. Mais, à l'aide du spectroscope, les astronomes pourront peut-être distinguer à certains petits points noirs la région précise:du soleil devant laquelle le météore passera. Ils nous le feront connaître aimablement comme ils nous ont fixé l'heure matinale à laquelle cette comète se trouvera exactement entré la' terre et le soleil, à 128 millions'de kilomètres de ce dernier et à 23 millions de kilomètres de nous. Voilà bien des précisions.,Mais comme nous ne savons, pas si la queue de la comè'te'a plus ou moins de 23 millions de,kilomètres nous ne savons' pas si oui ou non elle sauproùdrera la terre de sa poussière lùmineuse.ët.; délétère.

Qu'on se rassure, à cause de cette incertitude scientifique et à cause des certitudes religieuses. La- fin du monde ne saurait êtreàmminente puisque les signes avànt-èoureurs de Y Apocalypse n'ont pas été réalisés. Malgré les récentes polémiques électorales; aucun de nos concitoyens n'a. mérité d'être sérieusement .çonsldérë;,comme r,Antechrist. ,Le règne de la Bête, pareillement, malgré une regrettable prospérité,, n'a pas encore, atteint la suprématie fixée par les Ecritures. Et les autres phénomènes ,ne sont pas apparus.»

Attendons la:;huit avec calme.; Goûtons'un bon sommeil,'profitons de cette occasion d£ ;so.uper en joyeuse compagnie ou, vérifions si .les savants euxmêmes ne dorment pas dans leurs observatoires. Comme' les souverains voisins; là;çomët.e passera incognito mais, sous trois ou quatre jours, nous la verrons, dès le soleil couché, fuyant dans le ciel avec sa' belle queue, comme un véritablebisèau de paradis.. J i ̃• ̃•'̃ Régis Gignoux.

A l'Académie des Sciences

La comète, de Halley a occupé une grande partie de la séance de l'Académie des sciences.

M. Hamy présente une note de M. Borelly, d,e Marseille qui a mesuré la queue de l'astre folâtre elle. atteint une longueur de ,54° à 60°. Puis, M. Deslandres mentionne une mesure concordante, faite par M.Eseaugon la longueur de la queue .est supérieure à la distance de l'astre à la terre, ce qui confirme bien la possibilité « matérielle pour la terre de traverser ladite queue. Maintenant, la traversera-t-elle ? Thàt is the question. M. Hamy faisait, observer que les éléments individuels dont cette queue est formée pouvaient subir des écarts qui les éloigneraient de l'orbitre terrestre. Voilà pour la « géométrie » de la co^èter4^#^«^^6(a^,Ala>JgfiBhisi.i que » et a la « chimie » de cette, .masse

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mal peignée. M. Deslandr.es prescrite, avec sa coutumière précision, un travail du comte Arnaud de Gramont; avec la- collaboration de M. Dreq, M. deGra- mont a pu -reproduire les bandes 'du cyanogène sans cyanogène du tout, -par l'action de l'étincelle sur le carbonate de' soude dans l'air. Donc le fameux cyànô* gène homicide de la comète, identifféuti spectroscope, peut n'être pas: du çyano*gène. Et' M: Daniel Bérthélot, dan's:' un magnifique travail que présenté M. 'Jun^ *• Fleisch, montre que les rayons 'ultra- violets peuvent faire brûler le. cyanogène à « froid » et le transformer en' donnant de l'azote et de l'acide carbonique. Or, il y a des rayons ultra-violets abeuï-- dants dans la lumière solaire qui éclaife' la queue de la comète. Donc.̃ Donc, le cyanogène de l'astre chevelu, c. tout en existant objectivement au; spéc* troscope a, très probablement, dispara à l'état libre de la queue de la comète*; celle-ci ne renferme donc plus ce^ça^ homicide, et ainsi se trouve démenti '.le* vieil adage, que l'on voulait appliquer même aux comètes in cauda venemiwii, A. B. y:/1 A L'ÉTRANGER

Nous avons dit hier l'effroi causé en certaines provinces européennes -ptir l'annonce de la comète. ,,¡, En Amérique, les journaux ne parlent que d'elle. Ils accompagnent leurs.prpnostics, fort variables, de dessins l'an-, tasmagoriques et leurs colonnes, spijt pleines d'histoires extraordinaires; ̃ ̃ A New-York, .tout est à la comète, les., chapeaux,. les cravates, les bijoux et même les chemises. Toutes les nuitys, une foule élégante envahit gaiement les, terrasses au sommet des gigantesques skyscrapers des cornet parties on^ étô ̃ organisées on the tiles, c'est-à-dire, siir.. les tuiles. ;<̃'̃ Les fabricants de produits chimiques, d'autre part, sont débordés de commandes de ballonnets d'oxygène pour ceux qui redoutent les gaz délétères.. '̃̃ Bref, partout la « cômétite », ainsi' q'ùe l'on appelle cette épidémie véritable, ^ë- vit partout. Les passagers dés grand? paquebots passent les nuits sur le pont. A bord du New-York, venant d'Europe, le professeur Percival Lowell, le célèbre protagoniste des canaux de Mars,;a'dû faire chaque jour une conférence.. ̃])̃ La traversée du steamer Adtnimlf Sehley, de l'United Frint Compàn.'y,© rendant de la-Jamaïque à Philadelphie, a été marquée par un dramatique, iï|f cident. Une femme, entendant, crier. « Voici la comète! » a été prise de i folie ` subite. Avant que l'on ait pu l'en, empêcher, elle enjambait le bastingage'et ̃i- se précipitait dans les flots.

lia Prédiction de flaUèf

Nous sommes habitués à voir indiquer à l'avance par les astronomes le mou? vement des corps célestes avec une extrême précision et cela nous paraît tout naturel qu'on puisse imprimer cest ,1a nuit prochaine (18 au 19 mai), que laico- mète passera entre-la terre et le.'soileil et que les trois astres se trouveppnt' $iji,ç,j,

.une..mf m.ç, lig-nç-èçQit£u “̃ :ify.H>

Cependant, r.ieni:n.'ësl;,plus;dif.ficileq,i)e; de prévoir la marche des comètes et c'est l'insigne honneur de Halley d'avoir le premier fait un semblable travail. Dans l'antiquité, au Moyen âge et même à l'époque de la Renaissaqcerles savants considéraient les comètes comme des météores passagers dont l'apparition et la disparition n'étaient soumises à aucune règle. L'astronome danois- Tycho-Brahé avait bien, à la fin du sei*zième siècle, laissé entendre que les' comètes pouvaient décrire quelque cour-be régulière autour du soleil. Mais c'est seulement cent ans plus tard, après la. découverte de la loi de gravitation, quele mouvement de. ces astres, si long- temps méconnus et calomniés, put sérieusement étudié. ̃'̃'̃̃: En 1705, Halley qui avait alors quâ* rante-neuf ans, fit paraître un important ouvrage où était exposée une théorie nobvelle des comètes, basée sur le principe de l'attraction universelle que 'venait d'établir son compatriote et ami Newton. Depuis vingt-cinq ans, Halley-réunissaifc tous les éléments publiés sur les anciennes comètes. En y joignant le résultat de ses propres observations, .il avait pu dresser un catalogue très complet dé j vingt-quatre comètes, et il avait remâf-. que que trois d'entre elles, celles de 1531, 1607 et 1082, avaient des orbites presqùô identiques. Les calculs considérables auxquels ïl. s'était livré l'avaient alors peu à peu,$ convaincu.que ces trois astres n'en fo'N.Î- 1 maient en réalité qu'un seul qui avait thà-, s,' versé notre système à ces trois dale£ éloignées de soixante-seize ans. envir.on' après avoir décrit une longue ellipse dont le somipet le plus, éloigné, ,d& nommé aphélie, se trouvait à cinq mil-; liards de kilomètres du soleil. En eohsér. r. quence, la comète apparue en 1683'dëv"â*it revenir en 1758. C'est ce que- Halley ne., craignit pas d'annoncer, en développant V son hypothèse du retour et de la periOr- dicité des comètes.

Cette théorie souleva de grosses pôle- mique's dans le monde savant/ mais Halley était de plus en plus certain.d'et^é, sur le chemin de la vérité, et dans les tar '̃̃'̃ bles astronomiques qu'il établit quelques^ années après et qui ne furent publiées qu'en 1749, longtemps après sa mort, il rè? vint sur la question en termes, encore plus nets: «Tel est, dit-il, l'accord des éle-. ments de ces trois comètes, accôj'd'qui' serait bien étonnant si c'étaient trois comètes différentes^ ou que ce rië,filtpâs le retour d'une même comète dans 'une' orbite elliptique qui passe près de', là, terre et du soleil; si donc elle revient, en- core, siiivttnt notre prédiction, vërsJ'afi J758, la postérité se souviendra que c'est, ci un Anglais que Von en doit là. dé- couverte. »,! Parole admirable de savant eti de. pa- triote Jamais,, d'ailleur3, prédiction sciéntî-- r fique n'excita une plus vive curiosité." Les disciples, de Halley, reprenant, s^sY, calculs, annonçaient que la comète rè- viendrait dès l'année 1757. Tous 'lesl'al- tronomes de France et d'Europe, préoccupés de ce grand événement,' se prépd-. raient à en suivre le •déveioppéiiïënt. Mais l'astre attendu ne réapparaissait point! Aussi l'émotion, l'impatience et les discussions ne faisaient -elles" que grandir. C'est alors qu'un géomètre français, pjairaut, entreprit derésoudre rigoiîreii-^

s~~eIttde l~rRl?qè$MififJIIJoUf:t¥J3~XiH~&b~!M

ïsb Jn3în?csildr.î,è us Jngop .rnrfaoO


et décida de calculer les perturbations que lai .comète de 1682 avait éprouver e^passantdans le voisinage des planètes. et snptamment de Jupiter et de Saturpç. (C'était une œuvre d'une difficulté

indu\"0. '̃̃

̃̃• Çlâlrfiut fut secondé dans sa tâche par de, L'a),an,de, un des astronomes que la EraBjCJ^met au rang de ses plus illustres s&vantjfc £t .par Mme Hortense Lepaute, fëmine?de 1,'horlbger de Louis XV, pour laquelle' les mathématiques n'avaient

guère de secrets.

̃̃ Lçitrayaildç ces trois dignes collaborateurs, fut ter mi en novembre 17,58 et Gtairautprésentu à l'Académie des.5ci'ences! un mémoire qui débutait ainsi La comète que l'on attend depuis plus d'ua an est devenue l'objet d'un intérêt beaucoup plus vif.'que'16 public n'en met ordinairement aux questions astronomiques. Les vrais amateurs dès sciences désirent. son retour, parce qu'jl'doït .çn résulter une très belle, confirma-

tion ,;d;un ,système en faveur duquel presque

tous tes. phénomènes déposent; Ceux qui se

placent, au" contraire â voir les philosophes

plongés-dans l'incertitude et le trouble espèrëntqwjéllene reviendra point et que les découvertes tant de Newton que de ses partisan s1^ se -trouveront de niveau av<?c les hypothèses' que la seule imagination a enfantées. Plusieurs :persohhes de cette, dernière «lassé triomphent déjà et regardent une année de retardement, qui n'est due qu'à des annonces destituées.. de, tout fondement, comme suffisante» ,pgur condamner'les newtoniéns.

J'èritrctirends ici de faire voir que ce retar-

dèrrient,1 loin de nuire au système de la' gravitation universelle, en est une suite nécessaire, qu'il doit aller encore plus loin-, et je te'nte 'd'en assigner les limites.

Clairaut montrait ensuite que l'a révolution' -de la comète serait de G18 jours plus", longue que la précédente, en raison de l'açtionretandatrice qu'avaient exercée sur, elle, en cours de route, les deux planètes Saturne et Jupiter; il annonçait âbn passage au périhélie, c'est-àrdire au pôijnt'le plus rapproché du soleil, pour le milieu d'avril 1759.. ̃Toutefois, avec une modestie qui est tdui.én- son .honneur, Clairaut faisait quelques réserves sur cette date. Il expiguait que certains termes avaient dû être négligés dans les calculs, que diverses' causes de perturbation du mouvement des astres n'étaient. pas. très bien connues et qu'enfin "itavait pu, commettre; <|uèlques "erreurs,, au milieu de tant d'opérations si nombreuses et si délicates.. Il concluait « en demandant, un riïdis:de. grâce en faveur de sa théorie ». .Eji.fâit, la comètCj passa. au périhélie le, 13, mars 1750, soit trente-deux jours ayant;Ûêpo'que calculée par Clairaut.' .Un-tçl.triçtmphe de la ̃méthode mathéniatique'produisit une impression profpncte>~etr c'est avec un enthousiasme bien légitime que de Lalande put écrire «̃«̃L'ufiîvers vo'it Cette année lé phénom'ènC'lo plus -satisfaisant que l'astronomie ':nqùs ait jamais offert; cet événement, unique jusqu'à ce jour, change rios cloutés en certitude et nos hypothès^&en démonstration. » Qulétait-ce, en effet, qu'un retard de 32 jourien comparaison d'un mouvenient' qui. demande 75 ans pour s'accomplir? Qu'était-ce que cette erreur de 32 jours; par rapport à. toutes les attrac'ti0nS;'du système solaire dont on n'arait Jpjù) #P,?Ç .compté ? En tout cas, le rétoùrscté. là*, comète', et le retard même qu'elle -avait ^subi dans -sa. 'marche «par suite de l'infiuence perturbatrice de Jiipiter et de Saturne constituaient la djémonstration, la plus éclatante qu'on eût jamais ose espérer du grand principe de^'attraction universelle. La prédiction de' ainsi réàii 'siqe, avait vraiment une portée immense, et lpA comprend Que la (postérité se i soit ëpuyénueïdu voeu exprimé, par ce grand payant et;, ait donné -son nom à la prerriièrë,o(àmète, périodique qui ait été enregistrée. ̃ '.Ajoutons qu'aujourd'hui nos méthodes de calcul sont plus précises qu'au dixhuitième siècle; le ciel nous est, également mieux connu. Toutefois, il ne faut p-aSiO.Ublter.que les comètes, si impres-

sionnables en raison de la faiblesse de

leur 'masse/ passent,; dans leur course autour du soleil, à des distances variables. des planètes. Celles-ci produisent d,onc;une; .action variable à chaque instatitç'n intensité et en direction. i Poyr tracer la trajectoire d'une, 60niëte,, i]: faut, par suite, constamment tçhir cprnpte de la positron réciproque d;e cetaàtre; du.solëil et des planètes. Si l'on.songe à, la grandeur de l'orbite parcourue,; OB comprendra combien une err^ùr.peut être. facilement commise. l Cependant, lorsqu'au mois de septembre dernier, la comète de Hailey fut de; nouveau signalée après une absence de sùixaate'quinze ans1, éllè apparut presq^ exactement au point indiqué par lès calculs!, des astronomes anglais, MM. G'ôwell. et Crqmmelin. C'est un fait éfsoluntent digae de toute notre adniii'ç(tion et» qui; justifie amplement la récqinipense: accordée à ces deux savants par ra'SQèiété astronomique de* France. ;•' '-̃̃̃̃' ̃. De Beyre.

JOURNAUX ET REVUES

.-Le citHyéii Jaurès ii tes Marseillais

Lè'cttây/en Jaurès, dans Y'Hunïàriïté,

s'iidrçsëq aux Marseillais. Il a entendu direqiié çèshabitants de cette ville charrnàrité s'étaient laissé mener au scrutin par des promesses de pal ores et de rubans divers. Cela rétonrie; il admire cfu'un- peaple si vivant, si remuant, si enivré' die- soleil» S'amuse « aux pauvres lip'chèts des bureaucrates moroses et dé'

bîi'itëê'1 '-̃̃ '̃•̃

II a bien raison. Mais enfin, le soleil, si^teau qu'on le suppose, ne' suffit pas a dçctffxeY toutes les journées des gens qui ne sont pas astronomes. Et, si l'on est vaiiiteux, on l'est. aussi bien l'été, par lb' joli' temps, que l'hrver.Les Marseillais ont enviB d'être décorés; le citoyen J^aur'ës^îeitr- repond que ce n'est pas la peine, puisque, sur la Canhebière,. ils vçmt ,'au café de la façon la plus agréable. ̃̃'̃'̃ ̃' ̃ L'un- di,t, pareillement, ti un pauvre jeune hotnriie qui s'ennuie en province « Comment, avec une si belle cathédt-ale, les plus belles verrières du treizïème sièelè » Le jeune homme s'enmiietdtitde même. v II est vrahqùe les'Marsôilîais vont plus 3puveJnt au café que notre jeune homme à-la1 cathédrale, sans doute: Cependant, les Marseillais veulent avoir les palmes, comme lès autres citoyens français.. ` S'ir^ùfîlfait ^habiter &u bord de la

mer' ` `~ ~d~ ~e,n ~e~çer r

des frivolités principales,'combien nous désirerions de voir le citoyen Jaurès s'établir là-bas, afin qu'il négligeât décidément la politique, le Parlement, tout

cela

Il se souviendrait ,de Phoeée, de ses « vanteries séculaires » il regarderait le golfe et sa « lumière hellénique ». Et il irait csi: café. Le charme de sa/causerie méridionale attirerait maints socialistes et syndicalistes, :les citoyens Gustave Hervé, Griffuelhes, Pataud, etc. “< Et,- à Paris, ron n'en serait que plus tranquille, André Be^upier»

La Presse de ce matin Le Journal officiel publie ce matin îe,s résultats des scrutins des. 24 avril et 8 mai 49Î0.

LA POLITIQUE V Autorité, de"- M. Guy de Cassagnac « L'erreur des vaincus ». ».

Les vaincus, ce;sont les conservateurs qui ont failli à leur devoir en combattant tantôt en faveur d'un radical contre' M. Jaurès, tantôt, comme à Uzès, en votant ouvertement pour un socialiste unifié, M. Compère-.

Morel.

Mais, me dira-t-on, ne vaut-il pas mieux se servir d'un adversaire pour assurer la défaite d'un pire, lorsqu'on n'est point de force à entreprendre la lutte avec ses propres troupes 1 Absolument oui, mais seulement dans le cas où l'on ne peut essayer de gagner le siège à son

pa,rti. -•̃•-•

Or,, ce cas .n'est ni celui du marquis de Solages, ni celui du duo d?Uzès'. ̃'

La Petite République ̃ p

La réforme électorale..

Réforme' électorale et administrative, voilà l'œuvre de la prochaine législature, voilà. l!ceuvre que le pays lui-mÇme a indiquée dans sa récente' consultation. Il semble bien, 'd'ailleurs, que là-dessus tout le monde, ou peu s'en faut, soit, d'accord. Nous n'imaginons guère, qu'on puisse rencontrer des gens, ralliés à la réforme électorale <jt administrative, dans le secret dessin "de- la- faire culbuter à la piemiére occasion. Si par hasard il s'en trouvait, nous plaindrions sincèrement leur sort, ces habiles ne seraient en effet que des maladroits, car ç faisant chavirer la barque1, ils s'engloutiraient par le mSme coup. Le Rappel:

Tous les républicains sont d'accord, 'depuis M. Jaurès jusqu'au Temps, .en passant; par le gros de" l'armée' radicale, po'ur^proélamer l'urgence qu'il .y a.«Vsolutionner,,dès la réunion de ra:Chamb.re,Vle. problème éjecterai, II faut*aborder cette question primordiale et inéluctable a\'ec l'intention arrêtée de la' résoudre, de la liquider, mais pas dans le sens de .ravorte-

'merit ̃ .̃̃̃:̃

f i. ̃ v u.

ÉCHOS & NOUVELLES- r

iLe jQumal •:

'De San7Remo.

A Montegior'gio,- un propriétaire, Vincent Marziali-, impressionné par les nouvelles concernant la comète, de Hailey, se suicida en se jetant dans un puits. A,Udine, Joseph Pecile, soixante ans. ,ne \'o\lant pas attendre' la comète, tua sa femme à coups de hache sur la tête; après, il se suicida en se ptlidarit à un arbre. :;̃ ï)r; nombreuses tentatives de suicide se sont produites'dans d'autres localités.

Le Petit Joïirnal: ̃> Lille.

:̃De Lille..

Un violent orage, qu'y a interrompu1 toutes les c,omn)unicatioR.s télégraphiques et téléphoniques, a éclaté sur Lille, .de six heures à huit heures, et c'est éloigné vers la direction du nord.' ̃ J'apprends que la foudre.est. tômb;é;e'J-stiti pTui sieurs points de rétà'blissenxejit.des aliénées, à

ËMlleuf..

Trois pavillons sont en flammes et le feu menace de se propager aux autres pavillons. En présence du danger, la municipalité bailleuloise a, demandé des secours à M. Vincent; préfet du

>iord.

Une pompe à vapeur, avec son "équipa, vient de partir par voie ferrée une deuxième est mo-

bilisée.

Des scènes tragiques se seraient- passées et plusieurs folles, terrifiées, auraient pris la fuite. Le Petit Parisien

L'assassinat' de M. çle Montron'd-

;̃•••' De Cherbourg.. Pour, ^'expliquer comment le criminel a pu arriver jusque M. do Montrond sans crocheter une serrure ni forcer une porte, il faut admettre qu'étant aux aguets, il a pénétré dans le château pendant l'après-midi de dimanche, et qu'il s'est caché en attendant lanuit. ̃

En effet, au cours de nouvelles constatations qui viennent d'être faites, il a' été prouvé que lassassin avait^couché dans la chambre icontiguë ii celle dtt baron.

On a trouvé dans cette pièce un .billet de deuxième classe du Métropolitain pris à Paris, h la station du Châtelet, un itinéraire des transatlantiques allemands, une serviette bon dépliée portant des traces.de sueur, et enfin, un faux-col. Des 'empreintes digitales ont été relevées sur 1? chambranle de la porte de la chambre a coucherdu baron. Le. procureur de la République a fait demander d urgence le chef de la brigade mobile de

Caçh. ̃

LA FAÇONNE DONNER Quelques centaines de mille francè vont aider un certain nombre de bonnes ceiiVres1, auxquelles on ne donnera "jamais assez. '̃̃

Mlle Lucie Moriôt, décédëe le 31 janvier dernier,' charge ses exécuteurs testamentaires de distribuer plus d'un demimillion à quelques-unes de ces œuvres choisies par elle cent mille francs à la Ligiie fraternelle des enfants de France, fondée par Mme Lucie Félix- FaureGoyau cent mille francs au .patronage dé l'enfance et de l'adolescence cent mille francs aux aveugles de 1-Associatton Valentin-Haiiy vingt-cinq mine francs à 1 Hospitalité de nuit cinquante mille francs à la Croix-Roiige cinquante mille francs à la Société de secours aux familles des marins français naufragés cinquante mille francs à la Caisse'des victimes du devoir; vingt-ciRq mille ffancs: à. l'Association de l'Adelphie -p~ vingt-cinq mille francs à l'hôpital Sainte Joseph-; dix mille-francs aux Petites SaSurs des pauvres, etc., etc. M. Bréal, préparateur au Muséum, lègue trente millefrancs à l'Union frârt* çaise pouf le sauvetage-Fénfariee, fondée par Jules Simon.et que préside M. Paul Deschanel, et cent mitie francs à la Caisse, des écoles du eiïïquièiftê ar- rondissement. ̃̃

Ces cent mille francs, il les fépâr tit en achats de «ivêtéments et souliers •» pour les enfants pauvres, en. bourses de, se' jour" dans les colonies de vacances, en frais de promenades de vacances aux environs de Paris, en bourses pour tes maîtres et maîtresses d'école.

M. Malouet laisse ceint mille francs à. l'Institut pour la fondation de prix en faveur de professeurs de l'enseignement secondaire pères de quatre enfants au moins et M. Charles Badjer lègue quatre cent Soixante tnille francs aux dix arrondissements les plus pauvres de Paris, à la Société centrale de sauvetage des naufragés, à l'Assistance publique, aux Victimes du devoir, à l'Union pour le sauvetagg dej'enfance et à rHospitalité

~u~ ',r. \L.

Notes ïïun Parisien

MORtTURI

C'est pour aujourd'hui, pour cet~e.nuit. JSÎous voilà prévenus. $i demain matin nous nous éveillçns comme à l'ordinaire, mais plus étonnés de survivre, nous.aurons le droit de dire <z. Oui » En attendant, l'humanité tout entière se prépare à mourir ce soir. Oui, partout, dans les montagnes de l'Amérique comme à travers les steppes moscovites, sur la; nappe liquide des océans comme autour ,de$ nappes damassées de nos restaurants de nuit, où, ce soir, on réveillonnera en se confiant à l'indulgence de la comète. Comme il convenait de le préyoiri puisque cela s'est toujours passé ainsi, il y a encore des humains qui prennent fort mal cette hypothèse d'une mort soudaine et collective de notre planète Ils pleurent, ils s'agitent, ils tempêtent, ce qui ne sert de rien. Ce sont assez généralement des nègres ou bien des moujiks, qu'on n'eût pas jugés si contents de ce bas monde.: Au contraire, les habitants des grandes villes, qui. ont pourtant une destinée plus douce, savent prendre la chose plus gaiement.

A la vérité, on ne manquera point de faire, observer ici que les poltrons des campagnes sauvages ont peut-être une foi moins limitée que nous autres héros dans la réalité de ce péril cosmique. Sans doute. Toutefois, il ne sied pas d'abaisser injustement la valeur morale de. notre sérénité. Un autre sentiment nous soutient encore, très répandu, très sincère, et que voici Qu'importe de mourir, si nous devons mourir tous ensemble » Et; c'est encore très honorable, cet instinct qui nous fait moins tenir à notre propre durée qu'au plaisir de continuer à vivre en fidèles compagnons de, nos contemporains et de nos contemporaines. Cela ne saurait manquer d'attendrir la comète..

̃' i, .:•' ̃̃.•̃̃•. D..

tt'ffeadémie des Sciences

La' séance fut chargée au pos$ihle. La comète, nous le disons. ailleurs, fut un fort élément de cette « charge » inaccoutumée. Fût-on dix fois immuable, on ne saurait rester insensible à. ce qui doit amener, pour les mortels ordinaires, la fln du monde

La çéance; indiquée pour trois heures, s'ouvre'à trois heures et demie. I\l..Sabatier, correspondant de la section de chimie, y assiste. f. M. Armand Gautier, qui préside icelle, fait part à TAcadémiede la perte qu'elle vient de faire en la personne d'un de ses correspondants étrangers, M. CanizzarO; l'éminent, chimiste, vice -président du Sénat" italien', avait acquis, par ses tra1en chimie organique, une réputation mondia.le.. M. Termier résume un magistral travail de M. Gentil sur les glissements anciens dans le Haut-Atlas marocain. Cette chaîne, d'après le savait et auda.cieux voyageur, est, comme dans l'Eu-

rope centrale et occidentalé d'Cige, carbo-

nifère, supérieur.. Elle, a été arasée, .et transformée en pénéplaine à la fin des temps primaires, ;puis il y a eu effondrement envahi par les mers jurassiques et surrection du massif central du HautAtlas. C'est là l'embryon du Haut-Atlas qui prendra sa forme définitive à-Ià fin de l'époque tertiaire.

Deux notes intéressantes présentées par M. Bonniqr l'uqe.de M. Boyer; sur r le développement et: le mode de vie des truffes.; l'autre de M.; Dop, sur la classification des « strychnos ». Enfin M. Dastre, dans une langue toujours; élégante et' claire, signale deux belles i séries' de' recherches. Les premières; dues à M. Pierre Girard, élève de son laboratoire, sont relatives à l'étude du mécanisme électrolytique de l'hémiperméabilité des tissus vivants aux électrolytes. Les secondes, dues à M. Nicloux, portent sur le 'chloroforme inséré dans l'organisme il y devient un « aliment ».' Qui l'eût cru?

Quatre heures; on vote. M. Blaserna est élu correspondant de la section de physique. M. Blaserna, vice-président de la commission internationale du mètre, est bien connu par s<?s' déterminations ultra-précises de constantes p'h'ysi*

ques.

Remarquons que beaucoup de voix se sont portées sur le nom de M. Guillaume, l'auteur de tous les perfectionnements du matériel de la métrologie moderne, et c'était justice.

La séance est levée il cinq heures et demie.

Alphonse Berget.

On s'entretenait beaucoup, dans. les couloirs, de la mort subiteMe A4. Bernard Brunhes, directeur de l'observatoire du puy de Dôme, décédé subitement à Clermont-Ferrand et dont le tigaro a annoncé le décès. Il était une lumière dé la météorologie. nouvelle il combattait le bon combat pour renver^ser les méthodes fossiles des météorologistes officiels. C'était un physicien de haute valeur scientifique et un homme de haute valeur morale. Espérons que la Société des Amis des sciences saura faite le nécessaire pour la veuve et le.s quatre enfants du savant si prématurément enlevé..

ICfiDÉplIE DE I«ÉDEG!flE

«S3MSM.

Chacun sait que le professeur Fernand Widal est L'inventeur d'une admirable méthode,, journellement usitée dans is monde entier, et qui est dite « séro-diagnostic de. laj fièvre typhoïde » le sérum sanguin d'un malade attelntdû typhoïde, mis en présence d'une culture de bacilie typhique, détermine un phénomène d'ag* glutinatioii tout à fait caractéristique. Or, il existe une maladie, très fré*quente chez le bœuf, plus fréquente chez l'Homme qu'on ne l'a cru longtemps, qui est due à un microorganisme du genre steptothrix et qu'on nomme Yaclinomy*cose; elle détermine la production des tumeurs, bientôt ulcérées, que l'on1 con*. fondait jadis avec les tumeurs cancéreuses. Prises à temps et traitées énergiquém'ent par l'iodure de potassium à haute dose, ces lésions d'actinomycose guéris-

"I^n t.. %10$. f lim%Qtii;<XQ ^Ou'yCi'ir ajrfver^

temps, et de faire un diagnostic précoce, ce qui était, jusqu'à ce jour, d'une extrême difficulté. M. Fernand Widal nous donne le moyen de faire ce diagnostic précoce. Sans doute,: le sang des sujets atteints n'agglutine pas. le microorganisme de l'actinomycose mais si Ton met en présence du sérum de malade atteint d'aetinomycose et des spores de sporotrichum, on obtient aussitôt le phénomène d'agglutination. Expérience faite maintes fois, ce procédé de diagnostic est fidèle. Et voilà encore «ne bonne et utile trouvaille ,à. l'actif du professeur

Widal. ̃̃

M. le professeur R. Blanchard a raconté à ses collègues de l'Académie deux curieuses observations l'une est l'histoire d'une domestique qui simulait des yomissements de sang et de parasites animaux; l'autre est l'histoire d'une jeune fille atteinte' de mélan'idrose sa transpiration était fortement colorée en brun le linge dont on la lavait se salissait, et aussitôt après, la sueur reperlait, toute brune. Devenue femme, cette enfant a guéri, sans aucune médication, de cette maladie singulière..

Le docteur Henry Reynès, chirurgien des hôpitaux et professeur suppléant à l'Ecole de médecine, de Marseille, a. lu, devant. la Compagnie, un mémoire ou il préconise le lever précoce des malades après la laparotomie.; Après avoir ouvert et recousu des estomacs, enlevé des appendices, des kystes de l'ovaire, des fibromes, utérins et des -nnuexes malades, il a fait lever ses malades le huitième, le sixième, le troisième jour après l'opération, et voire le lendemain. Et cela « sans aucun ennui», avec de très bonnes cicatrices. Il importe seulement de prendre, au cours -de l'opération, des précautions que'M: Reynès recom" mande et qui ne diffèrent pas sensiblement de celles que prennent tous les chirurgiens soigneux.

Je sais bien que le système du lever précoce compte de. nombreux partisans en Allemagne et en Amérique. Mais tout

dernômé.

•̃ '•̃̃'̃ Horace Biaaehon

Les Croix des Expositions de Londres, Saragosse et Dublin' Le Journal officiel publiera ce matin les nominations ou promotions suivantes à l'occasion des expositions de Londres, Saragosse et Dublin.

MINISTÈRE DU COMMERCE

ET DE L'INDUSTRIE

GRAND-QFFICIÉR

M. Albert Sartiaux,, ingénieur en chef de la Compagnie du Nord.

COMMANDEURS

M.' Dorizon. directeur de la Société générale pour le développement du commerce et de l'industrie en France.

Ai. Reumaux, directeur général des mines de Lens. '• OpFfCIE:AS

OFFICIERS

M. Félix Alcan, éditeur. i

M. Emile Gaheh, professeur à l'Ecole des mines..

M. Fumouze,. fabricant de produits phar-

maceutiques. •̃̃.

M. Louis Harant, céramiste décorateur.

ïi. Honoré, directeur des Magasins du Louvre. ̃ M. Charles .Jeanselme, ébénisterie d'art. 1\1, Alphonse Kahn, directeur des Galeries Lafayetté. M. Ernest Lambert, négociant exportateur. M. Lefeuvre-Méaulle, attaché commercial pour le Levant.

M; Lepage, directeur des bureaui d'hygiène d'OMéans.

.M. Mijgpih, directeur général de la Compagnie des forges, et aciéries de la marine et d Honjêcourt. M. Julien Potin, fabricant de produits'ali-

mentaires.

M. Jules Pfevet, fabricant de produits ali-

mentaires.

M. Albert Raymond, fabricant de boutons. M. Savignon; négociant en vins, maire

d'Alger.,

M. Gaston Thézard, fabricant de soieries. M. Jean Trouillet, publiciste.

M. Baptiste Vert, distillateur. .,<

CHEVALIERS M. Joseph Abadie, fabricant de papiers à cigarettes.

M, Louis Bardon, constructeur mécanicien. M. Bêlliéni, fabricant d'instruments de

précision.' ̃

M. Bertrand, administrateur délégiié;de là blanchisserie et teinturerie; de Cahibrai. M; Lucien Bickert, fabricant de velours mécanique. ̃ M. Boissière,. ingénieur en chef du service des houilles à la .Société du gaz de Paris. M. Charles Boùrcàrt, administrateur délé^gué des établissements Bowcari; M. Brait de la Mathe, constructeur dé canalisations électriques.

M. Charles Bernel, fabricant de meubles. M. Modeste Cante, «nt^preneur de travaux publics. ̃

M. Félix Caressa, luthier.. ̃ M. Marie ,Chapùy, maître verrier.

M. Joseph Charvet, trousseaux pour hommes. r ̃ M. Léon ChêvreàU, fabricant de caoutchouc. M. Paul Guilliet, fabricant de machines-

outils.

M. Paul Glàcquesin,- distillateur,

Ai. Victor Clàdière,. fabricant d'huiles. 31. Georges Dehesdin, fabricant de lin-

gerié. f d, "1'

̃ M., fîemaria, fabricant d'appareils photographiques.

M. Eugène Def foSsé, fabricant de pàpieré peints. ;"̃

M- Alfred Dihin,fiibficàht d'âCcUmulateurs. M, Edouard Dreyfus, fabricant de tulles. M. Jean Dugas, prote d'imprimerie. M. Fernand Dumesnil, brasseaï.

M. Dury, fabricant de vêtements d'enfants. M. Fere'mbach,. entrepreneur de menuiserie y •̃•̃ •• M. Fernand Floquet, mégissier, M. foufehotte, ingénieu? des àft'S et Ma* nufactures.

M. ilauMce Erings, manufacture detiësus. M. Bernard Garrty. fabricant de sucre. M. Cfaulin, constructeur d'appareils pour laiteries.

M. Gu-ilt?siard. directeur des magasins géfiéraùx de Sousse.

M. G\ii!lemiiiot, fabricant de plaques pho-

tographiques.

M. Simon Hayot, fabricant de sucre. M. Gçorges Hersent, entrepreneur de trâ' vaux publics.

M. Emile K^rrer, négociant en Vins. d'id-

M. Lamberjack.jjrésident du conseil, d'ad-

ministrâtipn de la Société, des moteur3Zadel. M. I^atoushe, fabricant de peignes écaille. M. Emmanuel Leoniho, ingénieur civil des mine?..

M. Létellièf, admiîiistratèùr dé la Société « le" Ripolin >

M. Hector Lièvre, négociant en.bôiâ. •; "M. Louiche Desfontaines, avocat à la Cour

d'appel..

M. Mansard, fabricant de céramiqu,0s .ar-

tiàtic|ues.

M. Mesple, professeur à l'Ecole éupérieûre

des lettres d'Alger. à> PEcole iup ~erie,ùte

M.Âuguste Michel, administrateur délégué

cfe la, S,ôci)iiè/(l:êl|ctricJté' NiVMpfiftr. "̃'̃

M.- Charles ^Michel,/ constructeur mécanicien. .̃.

M. Léon Midy; fabricant de produits phar-, maceutiq'ues.

M. Henri Mutel, avoué.

M. Neveu, fabricant. de tissus d'ameublement.

M. Antoine Nisseron, fabricant de lingerie. M. Paul Noël; architecte.

M. Jean Nonin, horticulteur.

M. Pelleriiî, associé de la maison Roger et Gailet.

M. César Pollet, ftlateitr.

M. Edouard Poteau, tapissier décorateur. M. Edouard Prouvost propriétaire agriculteur.

M. Pierre Ricctis, propriétaire agriculteur. M. Robard, administrateur de la Société des, tréfileries du Havre.

M. Jean Roumengou, négociant viticulteur. M. Achille Rousseau, peigneur de laines. M. Pierre Éouzaud, chocolatier.

M. Henri Tétergar, joaillier..

M. Pierre Triolet, entrepreneur de travaux publics.

M. Tivollier, fabricant de pâtés de foies gras.

M. Maurice Vermot, éditeur.

M-, Louis Vinson, fabricant de rubans. M. Henri Yitou, négociant en vins.

M. Weil, fabricant de machines à cigarettes..

̃ M. LêopoldWeill, ingénieur conseil. M. Jules Weitz constructeur métallurgiste.

M. Jean Wittmann, ingénieur constructeur mécanicien.

M. Félix Michel, négociant en vins à Montpellier.

MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE

OFFICIERS

M. Alfred Hirisch, négociant à Paris. M, Gravereaux propriétaire rosiériste à L'Hay.

M. Martinet, architecte paysagiste à Paris. CHEVALIERS

M. Clément, dessinateur naturaliste à

Paris.

M. Simon, constructeur de machines à Cherbourg. ,1

M. Cayeux, négociant en grains et fleurs à Paris. 0

M- Guiçhard, ingénieur constructeur à

Lieusaint..

M. Çpmpoint, agriculteur' horticulteur à Saint-Ouen. -:•• ̃̃̃.̃̃> ̃

M. Duvillard, président du syndicat des maralclier's à Arcueil-Cachan.

M. Weil, négociant en grains à Toury. M. Chapelle, directeur de l'oléiculture à

Marseille.

M. Maron, horticulteur à Brunoy.

M. Peroet Ducher, horticulteur à Vénissieux-lçs-Lyon.

M- Peillon, maréchal ferrant expert à Paris.

LA MRNËE

Obsèques Mme Jules Aron (20, avenue de Friêdland, 11 heures).

Infopgiations

Le voyage de M. Millerand

Ainsi que l'annonçait une note communiquée à l'issue du dernier Conseil des ministres, M. Millerand, ministre des travaux publics, va effectuer du 19 au 21 mai une. tournée d'inspection sur réseau de l'Ouest-Etat. Les principaIçs étapes de ;son. voyage, seront Dieppe^ Havre, Câen, Cherbourg, GranvillerRennes et Le Mans. Au cours de cette tournée, M. Millerand examinera les différents projets dont l'exécution est comprise dans le programme de travaux communiqué au Parlement, et il profitera de son passage pour recevoir dans les centres importants les chefs de service et les représentants dés différentes catégories du personnel.

Un monument à Ampère

A l'occasion du 35° congrès, tenu à Lyon, de l'Association française pour l'avancement des sciences, un comité a été constitué à Poleymieux (Rhône) pour réreCtiûil d'un monument au grand saVant Ampère. Les membres de ce comité de patronage, parmi lesquels figurent M. Henri Poincaré, de l'Institut, M. Ed. Aynard-, M. Herriot, maire de Lyqn, M. A. Bertrand, ont pensé que la 'France entière s'associerait àTliommage rendu à ce grand homme. Un appel. vient donc d'être adressé- aux 36,000 communes, de France qui tiendront a honneur, de coopérer, par l'envoi d'une souscription, à l'œuvré entreprise. Un bon produit

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M. Jean Périér, attaché commercial à l'ambassade de France, à Londres, se tiendra, les jeudi '19 et lundi 23 mai courant, de, 2 à 5 Il., à l'Office national du Commerce extérieur, 3, rue Feydeau, Pai'is (2e), à la disposition des industriels et négociants français désireux de le consulter sur les débouches offerts' à leurs' produits par !e marché anglais.• i ̃

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̃

Le conflit latent entre le syndicat national des chemins de fer et le ministre des .trrtvaux publics s'est soudainement aggravé hier, au point que les plus modérés pai^ml les réformistes du conseil d'administration du syndicat ne cachent pas que la situatioa est aujourd'lmi plus tendue que jamaîsi. ̃ Lors de l'agitation récente, une 'délêgatiori >' des « cheminots do l'OuestrÉtat iavait;,été reçue par M, Millerand. Au cours de jçe'ttç"' entrevue le ministre des travaux publics avait. demand,é que des délégués du persane nel fussent élus qui auraient pour-mission. de discuter avec le directeur de TOuest-Elat. S'il faut en croire les cheminots, lé mihistra' aurait ajoute que le. directeur, recevrait également une délégation du syndicat national. De là le malentendu actuel. ''̃'̃'̃ -• Cette délégation se rendit, hier matin, ait siège de la Compagnie et demanda a étre.r'e* çue par le directeur. M. Legraïn, sous-diràcteur de la Compagnie, fit dire aux dèlagup^ qu'il.ne pouvait les recevoir.. Les cheminots s'en retournèrent aussitôt au siège du syndicat national^ rue. NotreDame-de-Nazareth, et' décidèrent de convo^ quer le.conseil d'administration.

̃ ̃ ̃ ̃̃̃̃̃

Une réunion extraordinaire, et privée, a eu lieu dans la soirée. La discussion fut longue, mais tous les. délégués furent d'accord pour déclarer qu'on ne pouvait souffrir «une pà-r: reille atteinte au respect du droit syndical »«: L'o.n décida à l'unanimité que le comité de, grève siégerait' en permanence, et certains déclaraient à la sortie de la réunion que « jamais les travailleurs des chemins de fer n'au-< ront été si près d'une grève générale., Toutefois, certains pensent que le ministre. mettra, dès aujourd'hui, les choses au point/ A l'issue de cette, réunion extraordinaire, le conseil d'administration a communiqué la note suivante

l~e -comité exécutif~~dii conseil

Le -comité exécutif>du conseil d-'adrai-niçtraiion.

du syndicat national des travailleurs d<î*s che-

mins de fer, réuni extraordinairement le i.7,mai 1910, après avoir été mis au courant du refus opposé par M. Legrain, sous-directeur des, chemins de fer de. l'Etat, de recevoir une délégation du syndicat national qui venait l'entretenir des modifications à apporter à Vindemiiitéi de .résji-

denee.iUi personnel ouvrier

Proteste contre l'attitude de la direction 'da l'Etat qui évite toute discussion avec le' syndicat national qu'on, vouloir considérer, actuellement, comme ime intervention eztirieme Décide de. donner immédiateiaent mandat .à. tous les délégués élus du personnel, aux corn-, missions régionales du conseil d'e.nqùêté'oj}, (Je classement, de refuser de siéger tant que Ija. délégation syndicale n'aura pas été reçue parla, directeur Engage tous les militants et losgroupes^fàine' l'agitation nécessaire pour que, si Satisfaction n'est pas accordée, toutes mesures soient prises' en vue d'assurer le respect du droit syndical.' Il est a souhaiter que le comité de grè.va ait la sagesse de ne pas déchaîner un conflit pour une, question qui touchp de si l.oinaux; revendications formulées par le personnel tle l'Ouest-Etat. Ed; ~~éannva.

Ed. Casanova.

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AÉRONAUTIQUE ET DIPLOMATIE

La Conférence internationale pour la navigation aêrfahne

Si tous les concerts ont chanté. la gloire des Renard, des Zeppelin, (les Farman, des Blériot, des Pàùlharir ù.n" seul s'était abstenu jusqu'ici .c'étaijL le « concert européen ». Mais le voici qui rattrape Son relard, en s'occupant solennellement de la nouvelle locomotion. Aujourd'hui, en effets à trois heures, se réuniront au. qùâi d'Orsay les délégués que les puissances. européennes ont désigné pour faire partie de la « conférence internationale !dé la navigation aérienne « dont la Franco a eu 1'initiative. Cette conférence doit préparer la législation. internationale de" l'atmosphère, en étudier les points litigieux, en résoudre les difficulté^, et, arrêter tes grandes lignes du « code de l'air ».. ̃ Les puissances ont répondu avec em-' pressement au mémorandum du gou-' vernement français. On nous a dit que' l'Angleterre, l'Allemagne et ntaiie^en particulier, avaient envoyé des réponses, abondamment documentées. La question est complexe el il faudra le concours de compétences très variées pour en résoudre les points délicats.. ̃ ']̃ Nous croyons savoir que, parmi les délégiiés du gouvernement français, flgù-' rentM. Renault, membre de l'Institut, jurisconsulte des affaires étrangères; Veillet-Duîrèche, ministre plénipotentiaire M. Tissier, conseiller d'Etat, di- recteur du cabinet de M. Briand M. Hennion, M. Delahney, directeur générai des douanes. Mais il y aura aussi dés spécialistes, de l'aéronautique et de l'aviation. M. le professeur Painlevé, de rinsUtut "j"'le commandant Dessens, lé capitaine Ri-; chard, le lieutenant de vaisseau .GlOr rieux font partie de la délégation. fra.ij-.i çaise, ainsi que, M. Lecornu. prqressèû.r"- à l'Ecole polytechnique, M. le professeur Berget, de l'Institut océanographique-; le lieutenant de vaisseau Boûrée sont' également membres de la Conféreiiçë.

'•^ésinoms des v4;^éJ:u^des: <mtres;|i'"û-is-i;

t' °t' -1. .J..Ji: ,TIfIi,"1b<! Et!


sànces ne nous? sont pas encore parvenus.^ .̃:̃̃ ̃ ̃ ̃ Souhaitons qu'une abondante clarté spit la résultante de toutes ces «lumières ». c, e. Al~,h; Ber~et., ·

< .<

Iift'siissîon chinoise. Le général Brun, ministre ?e la guerre, offert hier un déjeuner eh l'honneur de- S. A. I. le prince Tsaï-Tfâo et de la mission chinoise.

Étaient également invités le général Dalstein,!éaUverneuf militaire dê Paris le général Trémeau, chef d'état-major général de l'armée général dé Grandprey, le général Ebener, le colonel G.oùrand et les officiers chargés ;d|accompagner la mission.

'̃: "f'A- MARIîVÉ /̃̃̃

̃Le' minittra de' la marine aux. manœuvres, On' nous télégraphie de Toulon que l'amiral" Bôtié de Lapeyrère est attendu aujourd'hui. On annonce qu'il embarquerait à bor(t;du côjitçe-torpilleur Faucon pour, suivre les iriario3U*wes navales. Au1 cours des essais du croiseur Dupleix, à Cherbourg, on a constaté que l'enduit en carbite des arbres porte-hélices avait une tendance à s'échauffer, pendant la marche à grande vitesse. IUmportai,t de savoir quelle influence ces incidents pouvaient avoir sur la disponibilité idu i&iimeiït qui doit être prêt à faire route pour l'extrême Orient dans le courant d'août. Dans ce.but, le ministre a donné l'ordre ;au vice-amiral Marin Darbel, 'chef d'étàt-major général, de se rendre à Cherbourg le 14; coilrant. Abrès étude et examen, il a, été reconnu

qu'il y bavait lieu d'apporter diverses mo-

difications dans .les presse -étoupes des arbres ppjte-hélices. Ces modifications; peu importantes,; exigeront une durée de trois semaines environ et. ne paraissent pas être de nature à: retarder la disponibilité du bâtiment.

ÎLiB S BEVUE S

{lAR(vue, 15 mai contient I. Une étude qui. sera .très commentée sur. «la Charte de la Femme et la Société dé demain », par Jean Finot IL Ce très curieuses « Lettres inédites » du comta. de Paris III.' D'E. Faguet,. de l'Academie" française, «Marie Stuart; IV. Un article révélateur d'Albert Maybon, sur « le Bouddhisme hors de l'Asie.» V. La fin de la magistrale étude d'Edouard Schuré, sur « LecontèdéLisle VI. Des pages' de critique mordante su.r' les Salonjide 1910 », par Paul Gsell VÏI: Un beau «Poème », de Jules Bois; VIII. La suite des très piquants souvenirs de Jehan d'Iv'rày, « Au Harem » iX.Des notes do haute actualité, « Autour du roiEdouard VII », par-Braaij.; des chroniques sur la «Science», les « Lettres et Arts »,. l'analyse des Revues du monde entier, etc., etc.

La Revue de l'Art ancien et moderne, 28, rue du Mont^Tiiabor. Directeur Jules Comte, membre '.de l'Institut.. A.bpnnements.: Paris, un an, ÇO fr.; un numéro; 7 fr. 50.

Sommaire du numéro du 10 mai 1910 Le,s Salons de 1910 « La Peinture », par1 SiL Raymond Bouyer; « A propos de qùe!ques^,desèins italiens une « Descente de croix » Lucas Signorelli », par M. Teodor de Wyzewa.; •« Le couvent de^aime-Claire, à Assise.»,. pointe sèche originale de M. Emile L'equeux, par M. P. A. « Primitifs français,' le miniaturiste parisien Honoré », par M. F. de-Mély; « Albert Besnard, décorateur «', (fin); par M. H. Chassain « P.P. Pru;dlxo,îi et le 'baron de Joursanvault ̃ » par lœ. Louis Morand et Charles Saunier;

« Lê*#tallés dé la la

Conawàtede Grenade, par Rodrigo Aleman

Con, If,. (1p Gl'enMe" par Í-I.odrigo Aleaan

(Toled'e, quinzième siècle », par M. Louis Maeterlinck ;•« Bibliographie». ̃

Sept; gravures hors texte, nombreuses illustrations dans le texte.

L'assassinat de M, de Montrond

̃ :̃. V .-a»*o-

^'t M ENQUÊTE M' ;li5, '.docteur Tarbert, médecin-légistè;i.a procédé -hier matin, au château duGlôs-Giot- Martinvast, à l'autopsie du1 cadavre de M. de Montrond.,Il a constipé que la plaie de la tempe gauche ne pr-ôVenalt ni d'urt coup de massue, ni d'unjShoc'-quelconque, comme on l'avait cru.(ji'abord,mais bien d'un coupde rer volyér. Il a trouvé en effet dans la tête une ijàlle de petit calibre. Mais cette balle n'a pas déterminé la mort immédiatçi et la victime a été ensuite étouffée spus-Ws oreillers.

Leï Parquet "a procédé à l'interrogatoire de toutes les personnes qui, dans dans cës>dêfhi!ors' temps, bnt approché le baron Auguste Liais, le jeune do-' nie^tique qui a découvert le crime en entrant' pour réveiller son maître Mme llauvet,' ia'femme de ménage Mme Laurence Hatnel, la couturière qui travaillait au château, le garde-champêtre Legoupil et divers voisins du château. lies témoignages des serviteurs, considérés priori comme hors de tout soupçon,' n'Otit, apporté aucun éclaircissement à rafl'àife. On a relevé cependant'unâ contradiction entre deux dépositions. Le jeune Liais prétend que son maître s'enfermait dans sa chambre la nuit, "tïùvdis ,què' Mme Hauvet assure qu'il laissait sa porte seulement' poussée et ferrriëè au simple loquet.

Le gàrdô-champêtre Lcgoupil a raconté que, 'depuis quelque temps, dés rôdeurs venaient la nuit, dans le parc du château, c$ qui, faisait longuement aboyer les chiens de garde. Mercredi, dans Une remise dépendant du ClosGiot, un inconnu 'a' passé la nuit dans un, coupé, a volé, les bougies des lanternes, une couverture et une clef. qui ont été retrouvées, hier, dans la salle à manger du château.. Cet inconnu serait donc revenu les rapporter. Alors ? 0uoi.qu-ir en soit, le baron avait décidé dé faire la chasse à ces rôdeurs. Dimanche ,spir, avant de rentrer se coucher, il avait l'ait, nous l'avohs dit, une b.àttue dans le parc avec le jeune Liais, et n'avait rien découvert de suspect. Serait-ce donc ces rôdeurs,, parmi lesquels l'homme aux bougies et à la couverture, qui l'auraient assassiné ? Mais dans quel but, puisqu'ils ne lui ont rien pris,, pas môme les cinq cents francs qui. étaient a. leur disposition sur le bureau, à deux pas du lit ?.

Une /hypothèse a été émise par le baron Montullé, cousin du défunt, qui demeure" square Moncey et qui a été interviewé par un de nos confrères du

Temps.'

Vous tae voyez encore, a dit M. de Montullé, .sotus la, terrible impression que m'a causée la mort tragique, du baron de Mont*rond. Lorsque, j'ai accompagné hier ma cousine et ses deux enfants à la gare SaintLazare, la malheureuse famille ignorait encore l'atroce vérité. Lé baron avait été frappé de paralysie plusieurs reprises sa femme, en prenant le train, croyait donc qu'il avait ressenti une nouvelle attaque.

C'e^b^en^jtpiçç que, l'^n^djtt, q\e le.bà-. ton et la baronne' vivaient s'épârés. La' vé-'

rite, c'est quo M. de Montrond aimait pas-

sionnément la campagne et prisait peu la'vie de Paris. Mais il y vouait assez souvent, et tout dernièrement, encore assistait, à la première communion d'un de ses fils, dans une intimité des plus touchantes avec toute sa famille. ̃

Si le baron était d'un caractère original et même assez difficile, en; revanche il était très obligeant, très bon, et jouissait, parmi toud ceux qui l'ont approché, de la réputation d'un parfait galant homme. Il fut de tout temps dans une très jolie situation de fortune, ot s'entendait merveilleusement à gérer ses intérêts et à faire fructifier ses capitaux., Ses, affaires l'attiraient fréquemment en Algérie, il. avait des placements importants. Il devait s'y rendre prochainement. Je crois savoir qu'il avait effectué, un peu partout, t notamment en Normandie, de nombreux prêts. hypothécaires.. C'est peutêtre de ce côté-là qu'il faudra rechercher les causes de sa mort tragique.

Je crois qu'il y a derrière ce drame une question d'argent. En tout cas, et d'après les renseignements venus de Martinvast, l'asSAssin devait être admirablement au courant des habitudes de la maison, et c'est ce qui me permet d'espérer que son; arrestation ne saurait tarder.. t

La baronne de Montrond est arrivée à Martinvast avec;ses deux jeunes enfants et veille le corps de son mari. Elle a été entourée de'témoignages'd'afrection et de respect la part de tous* les habitants de la contrée où cet odieux et étrange assassinat, dont lé mobile reste mystérieux, a causé une consternation profonde.

'̃; Georges Grisôn.

v*Sys».

Courrier de la Bourse

'Paris, }7 niai.

Le marché semble engourdi encore par le repos prolongé de deux jours. Les boursiers me font- l'effet des dormeurs qui se frottent les yeux au réveil, et l'on procédé à la liquidation avec une mollesse qui n'indique pas des préoccupations d'engagements exagères. L'argent vaut toujours le même prix et les acheteurs se laissent docilement reporter. Nous ayons même pu constater du déport sur les Chemins de fer nationaux du Mexique. Voilà un titre qui n'a pas eu le temps de montrer le bout de son nez et il y a déjà: des vendeurs. Ah les affaires décriées, quand elles peuvent comme celle-là résister au plus minutieux examen, quelle aubaine pour elles de rencontrer l'hostilité au début.

Nous :rçe. pouvions pas attendre de grand secours de la place de Londres. Elle vit entre deux chômages. Elle vient de rentrer pour fermer vendredi. C'est une Bourse entr'ouverte. Elle fait, du reste, des jaloux. J'ai entendu, des intermédiaires qui estimaient que nous devrions nous associer au deuil de nos ahlis d'Angleterre en supprimant la Bourse de vendredi. C'est une idée qui ne saurait, déplaire aux amis de la douce paresse. :.̃̃.̃̃'̃ Je serais bien surpris, du reste, que cette semaine donnât lieu à beaucoup d affaires. Nous allons toujours célébrer demain l'entrée, au Parquet .-dés actions de la Banque de commerce privée de Saint-Pétersbourg, sur lesquelles on prévoit de fortes primes. La nouvelle que le directeur général de la Société générale était nommé commandeur de là Légion d'honneur s'est répandue pendant la Bourse. Si M. Dorizon avait entendu les commentaires qui l'accompagnaient, il eût été heureux de, constater autant de témoignages de sympathie. ̃̃̃̃•'

Marché officiel. -1- La ïitnt'e a reperdu à 98 8î> les 10 centimes gagnés samedi. L'Edlérieure espagnole ..s'est maintenue a_;

96 25 sans beaucoup d'ahiniatioh. ̃'

Le Turc s'est légèrement, raffei-mi à 94 50. Les fonds russes sont bien tenus. Les nouvelles relatives à l'état des récoltes en Russie sont favorables. Le 4 4 1-2:0/0 gagne 10 centimes à 101 20 et le ù 0/0 seftientià 104 05. ̃ Le Japonais nouveau est sans changement à 96. '̃-̃̃. Le Brésil A OjÛ monte; de 15 centimes •a 92. 40. ̃̃̃

La question du change préoccupe en ce moment-tous ceux qui s'intéressent au Bré^ sil. Mais, contrairement à ce qui se passe d'habitude, c'est l'afflux incessant de l'or quiest la cause de ces préoccupations.

Une hausse, trop brusque du. change troublerait, en effet, gravement lo. commerce bré^silien d'exportation. On sait qu'il est question de porter de 15 pence à 16 pence le taux d'échange des billets.. Cette mesure demande à n'être appliquée qu'avec prudence. Les 'établissements de crédit sont restés calmes aux environs de. leurs cours précé-' dents. La Banque de Paris. gagné 5 francs à 1,840'; le Crédit lyonnais s'est tassé légèrement à 1,425, et V Union parisienne à I,0o5. Le Crédit mobilier a monté de 4 francs à 730. La Banque française est calme à 318. La Prévoyance (accidents) a. monté, de ,15 francs à 760.- Cette société, qui existe depuis 1880,s'est fait. une place de tout. premier rang parmi les Compagnies d'assurance contre lés accidents. Tout récemment, elle a donné une nouvelle extension à ses affaires en absor^bant une Société en commandite qui portait le même nom qu'elle et en ajoutant de nouvelles branches à ses opérations.

Le Suez est resté fort peu animé àT>,2<M; La Compagnie transatlantique se maintient à 247.. Les comptes de l'exercice 1909 font ressortir une augmentation de près de 4 millions dans les recettes. Cette augmen- tation provient, pour plus de la moitié, de la ligne du Havre à New- York. L'amélioration des recettes se il est vrai," plus que compensée par l'aggravation des dépenses. Néanmoins les bénéfices nets, après amortissements, s'établissent à francs, au lieu de 8,130,833 francs en 1908, et permettront de maintenir le dividende à son chiffré antérieur de 12 francs par action.

La Thomson Houston r^stc à 797 et les Omnibus à i,485, sans changement notable. Le Métropolitain s'est maintenu à 589, tan- dis que le Aord-Sud a perdu 5. francs à 313. Sur ces deux valeurs, on a coté le pair. IMndustrie parisienne électrique se. tient aux environs de 300. Les comptes, de l'exercice 1909 se soldent par un lîénéfice net dé 3,167,820 fr., presque identique à celui de 1908. Le dividende sera maintenu à 15 fr. par action. •̃

L'action Popp conserve le cours de 785.: Je sliis étonné de la voir se maintenir à ceprix. J'ai déjà fait ressortir les bénéfices que la so- ciété retire du rachat des parts de fondateur et de là modification aux statuts, qui limite à 100,000 francs la rétribution du Conseil d'administration.

On peut dire que pour le moment un.dividence de 40 francs est assuré mais pour l'avenir on a le droit d'être plus ambitieux. La participation do la Société dans l'Union des secteurs donne de tels résultats, puisqu'elle passe de 700,000 francs de bénéfices en 1908 à 3,900,000 francs en 1909, qu'un dividende supérieur ne paraît pas douteux. Il me semble que ce sont des motifs de hausse pour l'action Popp, et le prix de 785 est un prix d'achat avantageux.

La Société havraise d'énergie électrique est ferme à 465.

Les Chemins de fer nationaux du Mexique se tiennent, à .154 et cotent 1 fr. de déport. Les Tramivays de Mexico sont bien tenus a 668. '•'̃̃̃

Le Rio Tinlo, un peu plus lourd, a perdu 4 francs à 1842. «

La Sosnoivke est calme à 1,505; On remarque une reprise de 36 francs sur la Briansk qui s'avance à 329. La répartition d'un dividende de 1 rouble par action ordinaire ne suffit évidemment pas à' expliquer cette hausse. Mais il y a eu, paraît-il, des achats ïniportants venant de StûnîrPèter.sfepurg., "les Naphtes de Bakou" sortt "Bien' ternis à

850. Les bénéfices nets do l'exercice 1909 se sont élevés à 1,356,915 roubles, contre 1 million 73,396 roubles en 1908. Le dividende sera maintenu roubles mais ces résultats peuvent être considérés comme d'autant plus satisfaisants qu'ils ont été obtenus pendant une période de baisse des prix du nàphte.

Marché en banque. Le. ralentissement des affaires, à. Londres comme à Paris, a Communiqué une nuance de lourdeur au marché sud-africain.

L&Iiand Mines ai-eperdul fr. 50 à 236 fr. 50,

et la.Goldftelds. 3 ftv à 169^0. La General Mining s'est maintenue à 65 75. La Crown Mines est- restée très résistante à 224 50. VEast Rand se tient à 136. JLa légère diminution de bénéfices constatée en avril; provient de ce qu'une partie de l'or produit a. été absorbée par les nouvelles cuves récemment installées.'

La, Village Deep se tient à 72 25.Modderfontein B est ferme à, 92 25. Cette affaire se présente, comme l'on sait, dans des conditions particulièrement attrayantes. Non seulement, l'exploitation de la propriété de la Compagnie promet de donner de brillants résultats; .mais encore la Modderfontein B percevra, de compté à demi avec le' gouvernement du Traiisvaal," une part des bénéfices de la Modderfontein S'tàte Minés, la nouvelle grande mine constituée récemment suivant les, clauses de la nouvelle législation minière du Transvaal.

Les valeurs territoriales sont calmes. La Chartered j'este ù 45 25, la Mossamédès à 24, la Zambèze est ferme à 29 75.

La Spussky a perdu 1 fr. 25 à 94 75. La Lena a faibli à 85.

Société norvégienne de l'Azote gagne 2 fr; à 366 50. Un 'dividende de 5 0/0 sora payé aux actions ordinaires pour l'exercice 1909.

La Thomson Houston hellénique a regagné 2 fr. à 107 et a fait preuve d'une animation de bon aloi.

L'Orientai Carpe l se 'maintient toujours au prix de 308. Je suis cette affaire avec intérêt parce que je la considère comme très avantageuse an cours actuel. J'ai dit jadis que d'après les 'débuts de l'exercice courant ce titre pourrait fortbien rapporter 25 fr. Car il ne faut pas oublier que l'industrie dont il s'agit n'a pasbesoin d'amortir. J'apprends de source autorisée que le premier semestre de l'exer- cice 1910 donne un.bénéfice-rle 7,500,000 fr., supérieur de plus d'un million au premier semestre de 1909. Aussi le conseil d'administration, en vertu du droit conféré par les statuts, est-il disposé à donner pour le pre- mier semestre un dividende de 11 a 12 fr. Cela présage, comme je le supposais, un di- vidende de £5. fr.. pour l'année entière. Car le second semestre, par suite de contrats intervenus avec les fournisseurs de laine et avec des producteurs des Indes anglaises, doit fournir à là Société de l'Oriental Càrpet des bénéfices encore plus grands.. ̃ Les valeurs de caoutchoue se sont alourdies en partie à cause du manque d'affaires. La Société financière a perdu 10 francs à 414 et la Malaccà 14 francs a 375.

Les valeurs de' pétrole sont restées trôs calmes. La Spies se retrouve à 37 fr. 50 et la Maikdp à 26 fr. 5.0.

D~laikbp à.26 f1'. 5,0. Armand Yvel.

New-York, mardi (dernière heure). Les s affaires, aujourd'hui,. ont été réduites à leur plus simple expression depuis longtemps on n'avait vu marché aussi insignifiant. Les transactions, en effet, n'ont porté que sur 294,000 titres, dont un tiers a été fourni par les Readiiïg (70,000), les Steel (50,000) et, les Union (25,000).

L'ouverture a été calme, mais irrégulière, avec de légères fluctuations. Londres était vendeur d'environ 15,000 titres, surtout en Steel. Le -marché devint ensuite un peu plus .ferme et en particulier les Reading, sur le Iftuit qu'on allait distribuer un boni. La reprise,' toutefois, fut de courte durée,. les baissiers ayant pesé sur les cours à la nouvelle de la nomination d'un liquidateur, pour le HockingValley.Railway. Clôture lourde. Marché monétaire calme et,assez facile de 3 3/4 à -4 0/0 cent, pour fléchir ensuite à 3 3/4 0/0. •̃̃ INFORMATIONS FINANCIÈRES FLORIDÂ RAILWAYCY. Demain clôture la souscription aux -îO.OOO obligations 5 O.'0'orp'remie'fe hy- pothèque dt? la Florida Kaihvay Cy (Compagnie des chemins de fov de la Floride), États-Unis, dont nous aVons exposé précédemmont les conditions. La Banque 1. R. P. des- Pftys Autrichiens reçoit les demandes au prix de 472 -francs^ dont 100 fr. en souscrivant et 372 francs du 23 au "il courant. Elle est également chargée du service des coupons en France, .au changé fixe de 5 fr, 18 not,s par dollar, Comp'agnib prenant' a sa charge tous impôts. français présents et futurs. Un coupon semestriel échoit le 1°.' juillet, prochain, et sera payé a raison de 12 fr. 9j nets par coupon.

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Nouvelles Diverses PAl-US

[LE DRAME DE L'a VENUE HKXRt-MARTI>I M. Boùissou a entendu hier comme témoins Mme Mosèr et M. et Mme Sauvant, soeurs et beau-frère de M. Gaston Waché de Roo. Les uns et les autres ont dit au juge toute l'affection que le jeune homme portait à sa mère. Ils n'ont pas caché le déplaisir que leur avait causé, à eux aussi, le mariage e Mme Wachéde Roo avec M. Hajos, sur r le compte duquel ils n'avaient pas recueilli des renseignements aussi favorables qu'ils l'auraient souhaité.

M.. Gaston Wrifeh'é de Roo a été ensuite interrogé en présence de Mc Deséaigne, secrétaire de M* HenTJ--Robe:r,tv 11 àc.it'é divers 'témo.ins, dont- ï'dtfanîèn serait ̃'sùVceptiblr-

d'après lui, d'éclairer la religion du juge au sujet de M. Hajos, `

i.'affaike duez

M. Jouin, sous-chef de la Sûreté, s'est rendu hier rue de Pierrelayè, à ChâtiUoïîsous-Bagneux, où. Duez posséde une villa. Il a levé les scellés apposés au lendemain de l'arrestation du liquidateur, sur le coffre-fort de la villa..Le meuble; ne' renfermait que des documents sans importance.

LES PLAtSTES CON'ThE *SÇEtJB CANDIDE M. Hubert du Pay, juge d'instruction, n'interrogera pas cette semaine sœur- Candide, Ainsi la religieuse aura le temps d'aviser à désintéresser lés bijoutiers qui ont porte plainte contre elle. Ils sont au nombre de deux. ̃ ̃ ̃

M. Jouin,' sous-chef de la Sûreté, adres. sera aujourd'hui au, juge le rapport où il a consigné les résultats de' son enquête. M- Jouin a trouvé la trace des bijoux, qui ont été engagés dans les Monts-de^Piété d'Angleterre.

LA MORT DU PÈRE FORTM

Les époux Fortin avaient toute Ieur vie économisé en vue de la vieillesse. Comme ils se préparaient à vivre tranquillement de leurs médiocres rentes, la femme fut emportée par une pneumonie. Alors, le père Fortin résolut de mourir à son tour. Mais auparavant il voulut dépenser tout l'argent péniblement amassé. Il but, mangea, fréquenta les théâtres. Hier, il n'avait plus un sou. On l'a trouvé pendu, chez lui, 48, rue

Chariot: ̃

LA FEMME COUPÉE EN MORCEAUX

On a retiré hier 'après-midi, du canal Saint-Martin, des intestins -qu'on suppose être ceux d'Elisâ Yandamme.

On les a transportés à la Morgue, avec le pied retiré du canal la veille.

On est donc actuellement en possession de, la tête, des deux mains, des deux pieds et des viscères, M. Warrain a entendu hier les femmes Juliette Manvilliers et Alice Dufau, les amies de la victime qui avaient passé'avec elle la soirée du crime. Il leur a demandé si elles avaient remarqué au cou d'Elisa Vandamme des traces de doigts. Elles ont répondu néga-

tivement..

Cela a son importance, car cela tendrait à démontrer que, contrairement à ce qu'il prétend, Ferdinand aurait bien étrangle sa compagne d'une soirée.

M. Delamour, voisin de Ferdinand, 40, rue des Marais, est venu dire que, bien que sa chambre fut éloïgnée,4l;a entendu des cris au secours. ̃•̃̃.

l'explosion de bicètre

Nous avons raconté hier l'accident arrivé à l'hospice de Bicôtre deux infirmiers, l'un tué, l'autre grièvement, peut-être mortellement blessé par l'explosion d'un obus. Quelques personnes ont cru voir là un fait anarchiste*. L'enquête à laquelle s'est livré M. Leroy, commissaire de police, a démontré qu'il n'en était rien..

Un autre infirmier, Louis Girard, qui a eu la chance d'échapper au sort de ses camarades, a fourni les renseignements les plus Complets. Frédéric Martin, qui a été tué, était un; fanatique de chimie. Il avait trouvé ou croyait avoir trouvé une formule de mélange détonant composé de soufre, de nitroglycérine et de chlorate de potasse. 11 acheta au marché la ferraille un vieil obus pour faire une expérience de son explosif. C'est en chargeant cet obus, avec l'aide de son camarade Mouette, et en le bourrant avec une pince à gaz qu'il aproVoqué l'explosion. Martin, figé de trente ans, était considéré comme un excellent employé. Pas plus que 'Mouette, qu'il avait associé à ses expériences,, il n'avait jamais fait montre dïdées anarch.istcv •̃̃̃ ̃•̃• M. Girard, chef du laboratoire municipal, a fait l'analyse de la coudre fabriquée 'par Martin. Elle est très brisante et très dangereuse à; manier. :•̃̃̃

̃ i ri m

.AGRESSION .̃̃̃•

Mnïo Delanu'lle, docteur-médecin à SaintGratièn, rue de l'Etang, revenait l'avantdernière' nuit Visiter un malade, lorsqu'à l'angle de l'avenue du cimetière à Enghien, T'Ue a été par deux individus qui lui. ont arraché son fétieùle.

Un employé de commerce, accouru à ses cris, a blessé l'un des agresseurs d'un coup de canne à la tête et les a mis tous les deux cn fuite. Ils sont activement recherchés.

AGCTDËN'T A 'LA GAHElDU NORD

Un train venant de Pontoise a pris en écharpe, sous le pont de Jessaint, une locomotive isolée. Deux colonnes du pont ont été ébranlées. La circulation sur ce pont a été interdite jusqu'à quatre heures du soir.

Mémento. Continuant .ses actes de protestation, M. Jean Sala .s'est rendu au Salon, afl'ublé d'une fausse barbe et a tiré quatre coups de revolver sur son tableau. Un nouveau procès-verbal lui a été dressé.

M. Dup$rrier, qui demeure, 8, rue ChristianDewet, a tiré deux coups de revolver sur sa femme, qu'il accusait de V tromper. Elle est à

l'hôpital. Il est en prison. -̃».̃•̃.

ii.

DÉPARTEMENTS

tËS INSCRITS DE MARSEILLE

Éarseille. Le Tribunal maritime et commercial a condamné à douze jours de prison sans. sursis un chauffeur du paquebot Villede-Xaples, poursuivi pour refus d'obéissance, et à un mois de prison avec sursis un matelot qui avait déserté à Sydney le trois-mâts barque Dupleix.

Trente marins de l'Etat, en subsistance à Marseille pour assurer le départ des courriers, sont repartis aujourd'hui pour Toulon. Ap CHAMP DE BATAILLE DE CHOS

Dijon. ̃̃- Sous la conduite d'un ancien sous-officier allemand, M. Karl Stclzer Weinhandel, qui fit la campagne de 1870, un groupe d anciens combattants allemands a visité aujourd'hui le champ de batailla de Dijon. Ils se sont rendus également au cimetière des Péjaces, où, dans un terrain spécial, reposent les soldats français, italiens et allemands tués en combattant, et au monument dit « des Prussiens ».

Les anciens combattants, après une visite de la ville, sont repartis pour l'Allemagne dans la soirée.

USE tîStSE DÉTRUITE PAR-UM I.VCEN'DIE Monlbrison. La manufacture d'armes Porchère, des Gouttes et Cie, installée au Marais et qui faisait vivre de nombreux ouvriers de la région de Feurs. vient d'être détruite par un incendie. Seule la maison d'habitation a' pu $M. préservée. Les pertes s'élèvent à COOjOOO francs environ.

I)UEL DE PRESSE

Guelma (Algérie). A'ia suite d'une polémique de presse, .urte rencontre à l'épée eu lieu entre M. Chaspoul, avocat, et M. Be_rlureau, directeur d'un journal de Constantine. A la troisième reprise,, M. Berlureau a été atteint à.l'avant-bras droit. Les adversaires se sont réconciliés. ̃

,rr.

̃•̃̃ ̃ ̃̃" çàet ̃̃ ̃•/

Le cotre de pêche >Afuguet, de La Rochelle, s'est perdu en mer, corps et. biens. L'équipage se composait de trois hommes. A Ebblinghem, près d'Hazebrçmck, un instituteur a tué sa femme et s'est suicidé ensuite. ̃̃̃̃ Au cours d'une discussion dans un café, itn. solj|a!l:.d)A;.7|% de- ,Jj^|)P^ :nSHîm.'r iQ^WtiélV ja

tué'' Uùn" coup de '"cotiteaû uïr" iridivïàu,

n.om,mé Pacherr,.cfui le menaçait avec vieux' pistolet, ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ .̃"̃ Argus.

AVIS DIVEBS LE "MONT-DORE 'v ̃

.Providence des asthmatiques Brochures :$, Boulevard1 Poissonnière, Parîs

QpLÊNDEUR LiLiÀLE du visage, du cou, de* O ép"aules et des bras par le Véritable 4ait de Ninon, Parf"* Ninon, 31, rue du 4-Septembre.

UN RECITAL SENSATIONNEL

.~fQlaoooo.

L'audition de Pianola qui sera donnée à la salle Fémina, le 8 juin,. éh matinée, réserve aux nombreux amateurs qui se disposent à y assister un rare et délicat, plaisir Mme Cécile Chaminade, le délicieux compositeur, dont les mélodies sont universellement connues et appréciées, lui a 'en effet promis son précieux concours..

Ce concert, exclusivement réservé aux œuvres de .Cécile Chaminade, comprendra des morceaux pour piano seul, interprétés à l'aide du Pianola; et aussi des morceaux d'accompagnémént' pour chant et pour violon, que le beau talent de Mme Marie Capoy et la maîtrise de M.PaulViardot sauront mettre en valeur» Ces artistes seront .accompagnés avec le Pianola.

Mais le .grand attrait du concert sera incontestablement l'audition de la Yafee carnavalesque et de Callirhôê. Cet impeccable virtuose qu'est le Pianola servira en effet à interpréter ces deux œuvres de Mme Chaminade transcrites pour deux pianos, et tandis qu'il jouera la partie du premier piano, l'auteur lui-même exécutera celle du second.

Cette participation d'un compositeur réputé, qui est en même temps, un remarquable pianiste, à une audition de ce genre, est une des plus -flatteuses consécrations de la valeur de' ce merveilleux instrument qui a nom Pianola. EUe se justifie d'ailleurs pleinement par les rapides progrès réalisés dans la fabrication des instruments dits « automatiques » mais qui sont. en réalité d'admirables agents de transmission entre l'exécutantet le Piano. et surtout par la prodigieuse perfection du Pianola' de la Compagnie iEolian, qui est en quelque sorte leur prototype.

En prenant place sur l'estrade, à côté de ce partenaire très moderne, Mme Chaminade aura eu, d'ailleurs, de notables « précurseurs », car >dQs étoiles de l'Opéra comme Mary Garden, Emma Calvé, Jeanne Hatto, des virtuoses de l'archet comme Johannès WolfT,' Enesco, SeChiari, etc., 'ont souvent été accompagnés par le Pianola, qu'ils furent unanimes à proclamer « l'accompagnateur le plus souple et le plus. docile. ̃ D'autres précédents, également remarquables, ont eu lieu. C'est ainsi que dès Récitals de Pianola ont été donnés déjà dans plusievirs. Cours.soiiyerajn.es et au?si dans. les Conservatoires Impérial de Moscou et Royal de Madrid. La matinée du 8 juin, à la salle Femina, sera pourtant une date unique. Car ce sera 'la première fois qu'un ilkistre compositeur .jouera luirmême ses. œuvres, de concert avec le Pianola. Cette fête d'art excitera certainement la plus vive curiosité dans le monde musical et fera sensation. Pour la Maison Jîolia'n, ce sera plus qu'un triomphe une consécration définitive.

P..G.

COURRIER DES THÉÂTRES '̃ ;Ce soir <t ̃̃ ̃ Au Trocadéro, à 9 heures, .soys .le' patronage de la Société des Grandes Auditions musicales (présidente Mme la comtesse Greffulhe), soirée de gala au profit de la construction d'une école ménagère de jeunes filles de la classe ouvrière (185, rue de Cha"ronne). Les portes s'ouvriront à 8 h. 1/4.

̃ A l'Opéra, à 8 h. 3/4, Salomè (Mlles Mary Garden, Le' Senne, Bailac, MM. Murator'e, Dufranne, Dubois, Fabert, Nansen, Gbnguet, Varelly, Delpouget, Lequien, Ezanno,'Cerdan, Delrieû, Bernard, Revol). L'orchestre sera dirigé par M. Messager.

La Fête chez Thérèse (Mlles Zambelli et Aïda Boni).

> la Comédie-Française, à 8 h'. l/2,400ere-

présentation de -C Amour veillé (MM: Georges Berr, George Grand, Siblot, Falconnier, Paul Numa( Garay, Jacques do Féraudy, MmesPierson,Lara, Ijeconte, Thérèse Kolb, Lviiiiès, Franchie Clary, Bergé, Provost,

Liierbay);

A l'Opéra-Comique, à 8 h. 3/4, Werther (Mlles Alice Raveau, Lucy Vauthrin, MM. Sens, Allard; Guillamat).

A l'Od^on, a. 8 h. 1/2, V Artésienne (avec concours des, chœurs et de l'orchestre Colonne). 'Aux Variétés, à '9 heura? très précises, le Bois sacré,, coméd,ié en trois actes de MM. G. -A. de Caillavet et Robert de Fiers pour les représentations de Mme Jeanne Granier et de Mlle Eve Lavallière (MM. Brasseur, Guy, Max Dearly, Prince, Moricey, etc.). on commencera a 8 h. 1/4 par les Maris en vacances.

A la Porta-Saint-Nlartln, àSh. l/'2très précises, Chantecler (M. Lucien Guitry,'Mmës Simone, Augustine Leriche, MM. Gallpaux, Jean Coquelin, Mlle. Marthe Mellot).. A la Renaissance, à S h. SJk, Choisir à, 9 heures, Mon ami Teddy (Mmes Cheirel, Yvonne de Bray, -G'. Gravier, Irène Bordoni, MM. A. Tarride, André Dubosc, Victor Boucher, Capellani). .̃•̃: Au Théâtre -Lyrique municipal (Gaît4), à 8 h. 1/2) l'Attaque du Moulin (Mmes Deina, Lowelly, Jane Vibert, MM. Affre, Boulogne, Gilly, G. Petit, Alberti, etc.) Au théâtre Sarah-Bernhapdt à 8; h. 3/4, Vidocii, empereur des policiers (Mmes M.-L. Dervaî, Renée parnv, Jeanne Méa, Andrée Pascal, MM. Jean Remm, Worms, Duard, Guidé, Ltiitz, Bussières).

A l'Athé/iée,' à S h. i/2, Un en~u~H:e/i< à 9 heures le Danseur inconnu, comédie en S actes de M. Tristan Bernard (MUes Alice Nory, Goldstein, Bussy, Aël, Claudie de Siv:-y, Greuze, Loury, MM. André Brulé, HenryKrauss, André Lefaur, Cazalis, etc.). Au théâtre Michel, à 9 heures, 131e représentation, du Rubicon (Mmes Madeleine Lély, Juliette Darcourt, Riyeyre, Castel, Valmy, Samud, MM. Henrv Burguet, Bozenbèrg, Félix Uandéra, J. Blanchard, Keller) l'Agence Léa (Mlle Lyse Berty, MM. Harry Baur, Cornély) Ton ami me fait la cour (Mlles Valmy, Samud, -MM. Navarre, Côrnély). Au théâtre Apollo, à 8 h. 3/4, 'Rêve Ile valse (Mmes Alice Bonheur, Alice Milet, Marfa Dheryilly, MM. Henry Defreyn, Paul Ardot, Charles rCasella, Saturnin Fabre). Aux Bouffes -Parisiens Cora Laparcsrie, à 9 heures, Son aitteur, de M. Maurice Landay (Mlle Vermeil,, MM.' Rolley, Arnaudy); à 9 h. 3ji,Xanthô chez les courtisanes, comédie eh 3 actes,;de M. Jacques Richepin, triusiqîue de M. Xavier Leroux (Mmes Cora Laparcerie, Gavell, Marie-Marcilly et la danseuse Estnée, SIM. Henry Lamothe, Hasti, ArnaUdy).

Aux iCapuciries, à 9Iieurès, les Muscadines, (Mlles Lucy Jousset, Germaine Charley, Gaby Boissy, Suzy. Deguez, Harnold, MM. Berthez, Capoul, Choof, Hervil) Il est en bas dans la voilure (Mlle Mérindol, M. d'Aumont) VJnondé {Mlle Marthe Debienne, MM. Prad; Mathillon).

r, "ir fAù' théâtre" du Qrand-Gùrg'noi/ à 9 ïïeuTè?; Ua'ns 'es soutes, la Lutte pour la vie. W

chûleau, VEclaboWssure, Un maliiii faPMlàtt- thrope< '̃̃ v.^w^6^' t1'l!tP;r ̃ ̃ '•'̃ •̃ •'̃̃••̃••'̃' ̃•̃ 'l,: On a commencé à répéter Iiiér eh eastuHiei la Fleur rner veilleuse, à la.^Comédie-Fraïj^v çaisé,' ̃ ̃ "'̃ •̃" !'•̃ '"̃̃'̃ ;̃" It Mariage de Télémaquet clîanté;par MM» M*rg'u.erite Carré, Mlle Mathieù.Lut?, Jfôî; Lucien Fugère et Franoell, a fait réall|fr; hiçr, ii rQpéra-Comique, une. recette de9,»w,, francs. 7 ."•̃̃•:•: '"̃̃ "̃̃.̃̃̃

.̃̃ i 1 1. » u,ii..i«.i.,i,, n; ̃̃'

Notre excellent éonfrère M. T$d,tri&ndmo§\* Hg, eecrétaire général •d»s<" Trén^ Ans *d« théâtre, nous adresse la lettre 6Uiva,nté :i; Mon che.r confrère, Mme Litviqne qui chantât '^lej; potyt"l&.bt% mière fois Sàmson et BaUla à, t*otte roatiti^e.dtï froeadéfo a remporté un des plus fcèïtw tritjiiiphos de sa carrière. Voittez-Vous hd(i8 ^ài'der à, remercier la grande tragédienne lyrique,' aiosi que M. Altcfiewsky, superbe Samsp», MM. P(Wfèç, Delpouget, Loqiiien et notra.flàèle ami Paul idal qui aingea. magistralement, la- .dansé,- içsi chœurs çt l'orchestre de l'Opëra, 'car avec lijur obligeance coutumière" MM; Messager et Brous-'san avaient autorisé tout le personnel de rojjéra à participer à cette magnifique fêté que>MVQa~mille Saint-Ssëns Ignorait d,e sa prë«eni;oîNt»tr« chère et admirable Julia Bartpt avajt bi^q vou]ft reprendre tout exprès la Nùilde mai; excellomment secondée par M, Fenoux, elle ̃y.&'èÙi incomparable de charmé. et de poésie et a é^é, commeaoujours, acclamée. Ènfln; c'est vraiment une idée charmante qu'a cuo Gallpatîx Ça Mmettre à la scène la joyeuse Histoire d'un 'sou de Clairvillo et Thiboust; Uya été étourdissant de verve dans le rôle de Gil Pérès cl la te«t<! charmante Mlle Yahoo, le très xtinusant Guyoa fils et l'aimable Mlle Cellini ont été ses dignes partenaires.••̃ Merci encore, cher collègue-, de votre symjpa^ thie pour notre oeuvre, et croyez-moi votre Cordialement dévoué, ;̃̃ 'i i:< Edmond Stoulùg.'

M; Léon Poirier,' secrétaire général' du u Gymnase et directeur de la saison 4'éîë' qui s'ouvrira, dans quelque temps, àù Gym'oape et à la Renaissance, nous a adressé le billet qui suit fi'

Mon cher ami,

Il me revient de plusieurs côtés que je 6uis i, la tête de l'affaire d'été au Vaudeville. On ïait passer cette affaire de mains en mams avec une dextérité- remarquable'! 4veç u e~, Vous me ferez plaisir en disant que je n'ai aucun rapport avec cette affaire.

Merci et bien ^ôtre.

Dtorei et bién vôtre. Léon Po'iRiSR.

'< '.i..

A la Gaîté.

Le public a fait, hier, le meilleur, accueil i, 1 épisode lyrique en, deux tableaux, M. Emile Nerini le Soir.de Waterloo. L'œuvre du jeune compositeur a été vivement iuppré^ ciée.EUe. abonde eii pages 'ardentes ̃ ot colo•l'ées,. d'une ;belle intensité d'effet ̃ et qtii proW mettent un musicien de grand avenir..Lsa interprètes, Mme d'Elty, tour à tour pathétique et charmante, Mme Ryhald, MM. a'Àriijl et G. Petit', étalent tous excellents/et; le pu'bWc leur a fait fête en' même temps >qu il Bp^ plaudissant; chaleureusement .le nonrdô';M.' Emile Nérini et dés. deux librettistes, -MM»-< Edouard et Eugène Aderiis.. ̃ .̃̃̃••̃

-J. J.. .¡~.

Ail jour le Jour .̃̃ •̃;> Parmi les théâtres privilégies dont ti'oùs parlions hier et qui ont l'ait une brillante'.recette le lundi delà Pentecôte, il,estjiiste<ie nommer l'Opéra qui .a encaissé avec Faust 22,300 francs. ̃•

.̃/̃̃ ̃̃1VV'V'.T-1'

Mlle Alexandrowicz est souffrant^' EUà devait chanter pour ,1a première fois, iftercredi, à l'Opéra, Roméo et Julkttei. Çe& iniècressant débi^t eera remis, On .donnera vendredi, Samw et Da.liÙ!, avecMUe L9,p;çy^eWe,

MM. Altchevsky, Delmas, .Dangéspt'ftrdanj'

èi-.Coppélia quo dansçra'MlteZambe'lli: ̃'?

/̃"̃̃ ̃•̃v,1.v:J:i;,l;

Mme Kousniotzoff qui 'se: fit -entendre, on se le rappelle, pour la* première fois àlParisj sur la scène de l'Opéra, a signé, commô noiuis l'avons dit, avec MM. Messager et Broussan. La grande cantatrice russe donnera, dès lunjii prochain 23 mai, la première rde ses .représentatipns, à rOpêi-a, dans .y/taï~ Mme Kousnietzoff chantera Manon pour'.ia'1' dernière fois demain jeudi,à l-'Opéra-Gomiqtle. Nous croyons devoir en prévenir les aami*rateurs de la grande artiste. i i

̃̃'̃̃̃ ̃̃•̃. ̃-+-̃̃ ,'̃.• ><n

La représentation dé ce soir .sera une véritable solennité, à la Comédie-Française:- On y donnera pour la centième fois l'Amour veille. Fait d'igné de' remarque,' les folé's se- ront tenus par tous les oréateùrs,' tous ̃ c'k^ cepté le pauvre Cadot dont ce rôle (oii il était exquis) l'ut la dernière apparition en publie.

Les études de On ne badine pas avec Vapwur sont assez avancées, à l'Opéra^Comique, pour que M. Abel Carré ait' tut fixer au mercredi 25 mai dans l*àprè$-inidi la répétition générale et au1 yendi'edî '2?;la première représentation du nouvel ouvràgç. Il sera donné aussitôt après aux aboiihés et sera accompagne de la Légende du1' point"'

d'.Argëntan. ̃'̃ '̃/r:_ •̃ ;.̃' ''̃, '̃̃:

Tout à la joie de revoir Paris qu'il 'affectionne particulièrement, Caruso a fait .hjier une promenade avec des amis sur lé,s boulevards il a déjeuné dans un gr'ànd restaurant de l'avenue de.l'Opéra. ̃. Les admirateurs du célèbre ténor apprQn-* J drorit avec satisfaction qu'il chàntërM' nolif fois en- un mois. "•

M. Edmond' Clément est rentré à Pàriv après une belle saison à New- York. 'ïlf à chanté, au Metropolitan Opéra \Ho\isë -le*é« pertoire français avec un très gros sueeè.3. Le brillant' ténor a signé :avec la diréetidn du Casino de Vichy pour une série de représentations,' cet été." Au mois de novembre, ii repartira pour l'Amérique, oïl rappelle- un- nouvel. engagement conclu à des .conditions extrêmement flatteuses. •' '] ;v l. MM. Hertz'et Jean Coquelin ont décidé îdé' supprimer les matinées du jeudi, pendaiîf la saison d'été, à la Porte-Saïnt-Martin.; H' va sans dire que l'œuvre admirable 4e M. EUmond Jtostand- continuera à être représentée en matinée, tous les dimanches, à 1 h'i/2y avec la. belle distribution de tous lés soif,s;; M. Lucien Guitry. Mmes Simônb, 'Aûgustîrïe Leriche, MM. Galipaux, Jean Qoquelin,' Mlle Marthe Mellot et tous leurs camarades.

La Vierge folle atteindra, Ce soir, âù à'Çh* tième représentation au Gymnase. >̃:̃

C'est après-demain vendredi que M. Poli n fera; h la Renaissance; la; causerie. que nom avons annoncée sur « la Chan$on ». f Au programme, dans, les divers genres .de chanson M. David Devriès, 5111e 'Luc.ette. Korsoff, Mlle'Esther Lekain, M. Jacques Eerny; M. Lejal, etc., etc., et Polim ̃'̃.̃- •• Tous'les soirs, Mon ami Teddy, de i>ltis en plus applaudi à la Renaissance. La déliéieus'e comédie de MM! André Rivoire et Lucien Bes-' nard vaut, à chaque représentation,, à M.' Abel Tarride et à Mlle Yvonne de Bray.dèa bravos et des rappels sans fin.

¡II

théâtre Apollo affiche pour mardi 24, jeudi 26etsamedi28)àquat'reheuresïlestroia matinées de danse de Mme jRita Sacchetto. Le programme sera le 'suivant •'̃.̃ .1, a) i Sarabande (Hsendel) 6) Menuet, ûiiaW tette (Mozart) c) Menuet tiré: d'ùa divertis- sement (Mozart). II, Enchantement des sù'èties

(Waldteufel). ̃ III, La seconde Rapsodie (Lisii),

IV, a] Torrêador et Andàlouse (Kubinstéiaj p' b) Solo' de Castagnettes ('Moussorgsky) V, Voix du printemps (S. Strauss). VL Tafeà^' telle (Chopin). :<-̃> r-, Un orchestre dei 50 musiciens siojxs la ^i-

rg^'tibn de" JI> Ga|fcn.C6ûài1lè\ç'A'6ç.oJi}M-ai.,

gn'ëra lés '"dàTïse's' n~ éf •jrîintomîiîié's*' dViifmé r


Rita Saechetto.. Le prix des places s'échelonne ;dè.-llfr. 50 à 6 francs.'

"Mme; Rita Sacchetto arrivera demain à Paris. Samedi, à quatre heures de l'après-midi, répétition pour la presse.

Uit-|êune" baryton "roumain, M. Flbrèsco, Viehtjjse fixer à-Paris. Il prêtera, ce soir, le concours de sa jbelle .voix et de son talent au Galaîdu Trocadéfo.. Il paraît appelé au plus bel avenir.. ̃'̃̃̃.

̃̃̃y "il. t.1.

NojQs croyons litiliTde rappeler que le Rubïco4. et VAfjerice Ma n'auront plus que quatorze représentations au théâtre Michel j. la derrière aura lieu sans remise possible le 31' mai. Ce spectacle de choix s'arrôtera' donc' en plein succès, sur d'admirables recette^, car M. Michel Mortier adjugé que ses excellents artistes,, après cinq mois de représentations,' avaient'bes'oih de quelques jours de répos avant de commencer l'importante tournée dont: nous avons parlé et- dont nous publierons prochainement l'itinéraire.

n-

A.'î'ffieole des hautes études sociales, M. Canulle "Le Senne fera" son 'feuilleton parlé heb$pmadàire;s lundi prochain, à 4 h. l/4,Tsur «, Alfredjde^igny », avec le concours de MM'iGarày, Guilhène, Rollan, de'Mme Garay-tyliriel et de Mme Bloch.

'i '̃̃: [ :̃̃- r–

« Èe Souvenir de Paris! »

LèNprogramïne de la troisième solennité artistî^jaepppjiilaire,, organisée par l'Association pour fff'dévètoppsrnént duichânt ch'oraKet rorGJhestre d'harmonie, au Trocadéro, dimanche 29;mai, à deux heures, comprendra, avec la: 'Symphonie funèbre et triomphale, de Bertiozy-sous la direction de M. Paul Vidal, un chpaur, d'Hsendel, une; œuvre inédite de M. Roger i'Ducasse, -des intermèdes avec les rçi1is .célèbres artistes, et, une œuvre Spécialement, adaptée, d'après le drame de M. JElaoji.1 €ji:àrb.qnne), Moissonneur, musique M. Francis Casadesus le Limousin pitto-' résij'iw*: 'avec soli, chœurs, danses populaires locales, réglées par Mme Bernay, et données avecile'^oncoijrs.du ballet de l'Opéra.; .̃' L'exécution de cette œuvre permettra aux Paris^n^ âejitémoigner 'leurs, sentiments de gratitude" envers les provinces de France, venues avec tant d'empresèdment généreux au secoi|/sVdè'la ca'pitale'siTiistrée.

Oii trouvé des places dans les mairies. BiQÏ.eJ :1a nouvelle revue de Rip,,au théâtre îféminà,- suscite chaque jour davantage la ci^iiiôsité dù'pùb'lic et-les feuilles de location .Commencent à se remplir pour la première représentation et les suivantes. On saitj'.en effet, qUe Bigre! sera, à partir de samedi- prochain joué tous les soirs à neuf héurê's; àu^théàtre Fëmiriaj qui, par son plafond.. a'cïél ouvert, est bien le théâtre rêvé pour^fcètte' saison de l'année. Détail qui a eon -importance le prix des places n'a rien d'exçesëlfy

̃ _*#

;L?s "dernières répétitions de Bigre! la revue de R'ïp, qui doit ouvrir la saison d'été' au théâtre Femina (direction Richemond) et dont la première représentation est irrévocablement fixée au samedi 21 mai, à neuf heures,' ïiiBligënt la direction de ce théâtre à ne pas donner demain jeudi la Matinée pour la'jeunesse avec le Général Bob, de MM. Codey.'et TréblaV Il" n'y aura plus que deux représentations du Général Bob, les dimanches 22 et 23 niai, en Matinée, à trois heures.

'Les pièces de théâtre du Nouveau Siècle. Donner une pièce de théâtre par semaine pourlp centimes et en plus un journal de six pages des plus intéressants, tel est le tour de force qu'a pu réaliser notre excellent confrère le. Nouveau Siècle, qui publie dans chaque., numéro, in extenso, la meilleure pièce en Wa acte qui vient d'être jouée.

AH}'ssij,~ '̃'t'ô'tiS.^cieûX,' :'Cjfuf 'S'intéres-sent; "aTfx' chp'ses* de théâtre lisent régulièrement le Nouveau Siècle. ̃

Le comité directeur de Mimi Pinson prévient les élèves des cours de chant de toutes lés- sections qu'elles sont convoquées à l'école, passage de TElysée-des-Beaux-Arts, ce soir, a 8 h. 1/2, pour la préparation du gala de la Ligue-nationale aérienne, au Trocadéro, le 26 mai. •

Nn

Le 'Compositeur Guillaume Artresse termine' en ce moment le dernier acte de l'Hallàli'ï un drame lyrique fort intéressant que Mme? Jeanne Landre a tiré du puissant roniari de MV Camille Lemonnier.

L'ë « Théâtre d'Idées », dont Mlle Hélène Slatof est .la directrice, donnera le 5 juin, au théâtrer Michel, quatre pièces nouvelles la Boîte aux, lettres, de Mlle Adèle Henopol Seconde vie, de M. Henri Deviès; Féministe ou VEterhellë victime, de Mlle Lydie de Pissarejsky, secrétaire du Congrès international permanent féministe, et de M. Combes Léon, secrétaire de la rédaction de la revue l'Initiation iVertgeançe de morte, de M. Combes Léon' drame sur les terrifiants effets de rétfjéromahiè et les troublants phénomènes du'.èhahgerhent de la personnalité.

Mlle GaIlayx, du Gymnase. la créatrice de la P'ofteMse,\de pain, remplira le rôle curieux de ï.hérotoe de Vengeance de morte. Oii 'peut s'adresser, dès maintenant, pour

Feuilleton du FIGARO du 18 Mai -i- ̃•; '•"̃' ̃ ̃ (i) Én^e Passion

,5 -.? :̃ CHAPITRE PREMIER

Germaine Daresa, accablée par lachaleur ;'de' ce long. jour d!été provençal, somnolait dans un hamac sous les platan;es;dpnt les feuilles, traversées de soleil, couleur d'émeraude, tremblaient. £es, yeux mi-clos, elle pensait à peine, jouissait vaguement de l'odeur de roche marine -et de pins surchauffés soufflée pa,r;lâ. brise,, du soir qui, levée enfin, la caféssait: toute, faisait un bruit de soie dans Tes. branches, puis cessait. Alors, dafis Te silence chaud, le crissement monotone des cigales reprenait, accompagné'en 'sourdine par le jet d'eau qui là-'égs,' dans sa vasque cassée, pleurait

dôiic'e'm'ent. ̃ ̃̃̃̃̃-

,|jn coup de vent plus fort la sortit de saAôrpeùr. Elle s'étira et,- encore un peu engourdie, elle regarda la chère vieille n^à(son,r.leSi, pelouses sèches, jaunies, asliçifféès; Au-dessus du toit rouge, tout prèii- le touchant presque, les collines dé pierre.blanche qui jouaient la neige sar le bleu violent du ciel et ondulaient en;iighes si nobles qu'elles donnaient uiïeMmptfes-sion de grandeur. EUe se dit que ^bientôt, rentrée à Paris, elle aurait daTis. je gris la nostalgie du pays natal, dû grand soleil où toute peine s'évapore, se; fond.:1.

'Elle sortit du hamac, traversa la terrassé aux dalles rouges disjointes, le bois àé~ pins coupé en deux par le mur dressé contre les coups de mistral. L'étroite porte ouverte encadrait un éblouissant paysage d'eau bleue, d'îles mauves, de

•cièl-rosé.

-Elle sourit de joie et. allant s'accouder

~t£~d~ r!e_

.,e,;¡:¡¡/;¡ -V .A 1;: '1' ~'=.!< ?-)'M .;j-; i- JF

-~a la location, à Mme Hélène Slatof, 10, rue Léopold-R6bërt.Prix<des places 10,5,3'francs.

Les saisons d'été vont s'ouvrir. La plupart des directeurs de casino ont constitué leur troupe et. élaborent leur programinô. Le ta'bleau de la troupe du Casino de Vittel est le, suivant

MM. Tétrel, directeur artistique (11e année) A. J.oberty, régisseur, général (6e année) Debraine, régisseur d'oiséra. • 'Mmes Antonia Huart,]' Montavon.'Wilhêlms, H. Moret, Person, Grésy, Méathy, Bêryal. ̃ MM. Séverin, Bullier, Roger- M.onteàux, Gazalis, Maurel, Lecoq. Jean Signoret.

Opéra Mmes Julienne Marchai, Jane kagard, Delhy, Mouline.

jiM. Audouin, Cadio, Jacquin, Lavarenne, Michaïl, Gougon.

De La Mothe-Saint-Héraye •̃' Grand succès pour la premièrereprêsentatation en plein air du théâtre poitevin. Erinna, tragédie de M., Pierre Corneille, a; été accueillie avec enthousiasme par le public qui fit fête aux excellents interprètes, Mme Jeanne Zorelli et M. Garrigue, La mise en scène avait été réglée- avec. goût et talent par M. Henri Beaulieu. De Berlin

Le grand acteur allemand Kainz a été opéré hier d'un- polype à l'intestin. L'opération a bien réussi. On espère que iÇainz pourra jouer dans quelque temps.

1.

De Munich:

Oberammergau s'apprête à recevoir dignement ses hôtes. C est le 16, mai qu'a été donnée la première représentation publique dui « Mystère de la Passion ». La répétition générale a eu lieu le 11" mai, devant un' public d'invités. Le jour de, l'Ascension a eu lieu l'inauguration solennelle du musée Lang. Le bâtiment, d'un goût sûr, est une des curiosités du village de la Passion. Il contient une riche collection de sculptures artistiques sur bois, fruit de longs travaux exécutés en 170 ans par la famille Lang. Les visiteurs quj sont de loisir feroîitbièiïd'aSâistèf aux représentations des Jeux en mai, juin; ou septembre, car pendant la saison forte qui va de juillet àlafin d'août: il y; aura naturellement foule. Pour toute demande de places, on peut s'adresser au Comité des logements (Wohnungscomitee), à Oberammergau ou aux représentants officiels Weltreisebureau Union, Berlin Norddeutscher Llbyd,- Brème MM. Thos. Cook et fils, à Londres, et Schenker et Cie, à Munich.

De notre, correspondant de Vienne Au Deutsches Volkstheater, première représentation de les Femmes nerveuses, vaur: deville en trois actes de Blum -et Toché, adapté pour la scène viennoise par'vF: Wallner. On a beaucoup applaudi et beaucoup ri' à cette pièce sans pretention. Une interpréta-, tion' excellente et une mise en scène,.sbignée ont beaucoup contribué au succès de la

soirée. ̃

soirée. Serge Basset.

SPECTACLES & CONCERTS

Aujourd'hui 1,

Au Nouveau-Cirque de la rue Saint-Honoré, matinée,- à deux heures et demie, avec les nouveaux débuts, le fakir Nordini, l'énigme vivante, et la Revue de MM.Trébla et Codey.

Ce soir t Aux Folies-Bergère, la Revue des FoUes-Bergère, de MM. P.-L. Flers et Eùg.; Héros (Jane Mârïiac Maurel dans « •mw.ntecjer aux Folies»; Pougaud; «laGrrràrideftjViïuï^ •dation »; Chris Richards The' 'Magic Ea"iglè », aiiierican mystery, truc' inédit 'sensationnel). '"̃̃' A l'Olympia, la Grande Revue, vingt-six décors, 600 costumes, 150 artistes (Ethel Levey, Emerita Esparza, Lucienne Malty, Clara Faurens, Girier, Max Linder); les « Oxford Boys » (Jim-Jo-Jack) dans leurs danses fantaisistes the Handy Man; Sîgnor Flory, phénomène vocal; les 8Blossom Girls et leurs chiens, etc. A 10 h. 1/2, le Puzzle l'Opéra, Grand final des Jouets il 11 h., « The Star» (immense succès), american sensation; à 11 h. 1/2, « Salomé ou la Femnie à deux têtes».

A Marigny-Théâtre (téléph. 101-S9)', à 8 h. 1/2, la Revue de Marigny, deux actes, vingt tableaux, avec Mmes Mistingûefct, Fairy, Davrigny, A. Guerra, Myral et MiL Morton, Milo, Trévilie, Pàul'Clerc, Charpentier.

A la Scala, la Revue de la Scala, Sactes) 8 tableaux (Polin, Sinoël, Edmée Favart, Alice de Tender, Paule Morly, Mary Perret, Jane Dalmont, Renée Baltha,. Robert Casa, Eugénio, Rivers, Lejal, Lack). Le Cinquantenaire de la « Légende des siècles »• (grand défilé, 100 artistes en scène); les Estampes galantes du dix-huitième siècle; le Marché aux esclaves. Apothéose. ̃ Au Moulin-Rouge la Revue amoureuse d'Henry Moreau et Briollet (Lina 'Ruby; Esmée, Nal, Serval, Ferréal, Said'reau). Au Tréteau Royal, à 9 h. 1/4, le Masque

à l'autre terrasse, celle quj donne sur la mer, elle admira la magie:du, couchant. Dans l'eau pâle, à peine bleutée, le soleil sans rayons, grosse boule,' écarlate, s'enfonça, disparut. Le ciel devint de plus en plus rouge et sombre. Si. rouge, si sombre, que sur l'eau toujours claire et lumineuse il devenait irréel, fantastique, faux. Entre la lueur bleuàtre-.d'en bas et la braise d'en haut les îles, furent durement noires. Noire aussi la charrette qui passa sur la route de poussière entre,la terrasse et 'la .calanque et dont l'attelage grossier, avec les cornes bi'zarres de ses colliers, découpait sur le riche fond pourpre une' silhouette des temps primitifs.'

Une fille ébouriffée vint en chantant rejoindre un' pêcheur qui. finissait: d'ar.ranger ses filets. Leur rire monta, s'é-- teignit;, et puis ce fût de. nouveau Taso-"litùde embrasée, le silence, que la mer, cristal uni sans une ride, ne troublait même pas d'un clapotis.

11 pavait dans ce sombre feu quelque chose de passionné, d'excessif, qui pritGermaine à la gorge, lui donna envie de 1 pleurer. Tout ce qui sourdait en .elle bouillonna et la fit souffrir. Elle sentit confusément l'écart entre ses rêves, ses besoins d'action, d'amour, d'orage même, et le doux et uniforme calme.où sa jeunesse languissait. C'était ainsi chaque soir; la'même griserie finissant en douleur;' :la peine' obscure d'un oiseau de mer né en" cage, qui souffre sans le savoir du manque d'air, d'espace, d"aventures!; qui pressent: l'âpre joie d'aller chercher la tempête, frôler l'écume, lutter contre' le vent, contre tout. A ces moments, elle aurait voulu. Que voulait-elle?. Elle ne savait pas. elle sentait seulement qu'elle avait mal.

Mme Daresa venue sans bruit s'accouder auprès dej sa fille la'regardait. Elle vit l'expression tourmentée qui la changeait et elle se dit anxieusemeqt « Comme elle ressemble a son pauvre père, parfois

-.S^Apâte^îpfoyâsageîftâlitîÈn/î'ofê-jiJ

S ~7 °lC,~i, r71~r,1`~,(t; '.i;

~t-'tfSYbM'MS'UV 7.~ .r. <a?p.S ':<~ .i¡

(Mariette Lelières, G. Raulin) Catherine (Juliette Martineau, Saint-Paul) la Folie des grandeurs, Un petit béguin {Gaby Madry, Gabriel Frère); Cambo.tinages, revue (Aimée Faure, Jane Debary, Hélène Desprez, R. Lescarfr, Mariani, etc.).

A la « Boîte à Fursy », à 9 h. 1/2, les chansonniers Fursy, Enthoven, J.'Moy, Mévistr aîné, Emile Wolff, Tournayrë. Ail heures, .la revue On liquide on liquide avec Bordini, Duplaix, Magdy, A. Defrenne, Ferréol, E. Wolff, Mévistû aîné. Au Nouveau-Cirque, à 8 h. 1/2, attractions nouvelles la ''Revue, grand' spectacle équestre avec chants et danses. Le Fakir. –> A la « Lune Rousse n, 36, boulevard de Clichy (téléphone 587.48) (direction Bonnaud-Blës), à 9 h. 1/2 D. Bonnaud, Numa Blés, P. Marinier, Baltha, Wèil, etc., dans leurs œuvres. L'Ouverture du chalet, ombres d'Abel'Tr'uchet Rayons de l'urne, revue en' vers'(Lucie Pezet, Antoine Lauff, G. Char'ton, etc.).

« Pas de'blùff ».

Telle est la devise des Folies-Bergère; qui ont pris pour habitude de laisser leur réclame se faire d'elle-même par la voix de leurs élégants habitues, toujours certains de'trouver dans le premier de nos music-halls du véritable inédit, tel que « The Magie Eagle », l'american mystery, qui fait l'objet de tous les commentaires, ou ce Chris Richards, cet inénarrable fantoche, le roi des comiques anglais. Point de publicité tapageuse ou mensongère destinée à tromper le public bien plus qu'à l'attirer. Aussi les recettes réalisées par la Revue des Folies-Bèrgère sont-elles toujours des plus belfes La Revue de la Scala, qui vient de réaliser de magnifiques maximums pendant les fêtes de; la Pentecôte, n'est pas près de quitter l'affiche. Elle sera jouée encore longtemps par tous ses créateurs Edmée Favart, Alice de' Tender, Paule Morly, Mary Perret, Sinoël, Robert Casa, Eugénio, Rivers, Grehan, pour la plus grande joie du public, attiré par la gaieté et l'esprit du dialogue, des couplets, par, ïa'ibeauté 'de la- mise en scène et par la grâce et la joliesse des jeunes femmes costumées par Landolff, qui composent les groupes fameux des « Estampes galantes du dix-huitième siècle », le plus joli clou artistique des revues de l'année.

Ce soir, à la « Boîte à Fursy », Mlle Bordoni", la charmante, ingénue, transfuge du théâtre de la Renaissance, débutera dans la revue: On liquide l'immense succès de MM. Robert- Dieudonné et C.-A. Càrpentier.

Au Tréteau Royal

Depuis hier, Aux Parisiennes, un spirituel prologue de nôtre confrère" José'de Bérys, dit à ravir par la jolie Géo Dielly, 'urie étoile de' demain, précède le spectacle bientôt bicentenaire de Francis Robin. Parisiennes, venez « très tôt » au Tréteau ̃ ̃

A peine le soleil s'est-il montré que déjà comme par enchantement les étoiles sont brusquement venues le soir nous éblouir. Naturellemen^c'estauxAmbassadeurSjCetétablis- sement unique, qui pourrait avoir pour enseigne « Au rendez-vous des étoiles », qu'elles se rencontrent..

Tous les noms aimés du publie'sont réunis sur l'affiche et constituent un excellent progi anime de concert. Il faut citer parmi eux Dufleuve, le plus remuant et le plus amusant des tôurlourous Chevalier, un jeune comique plein de fantaisie; Mlles Yvonne Yma, dont la belle voix fait sensation; Damia, etc., etc.

Et ^uoi de plus agréable, après avoir été si longtemps' privé de beau temps, que de passer une soirée dans la verdure après avoir dîné au restaurant des Ambassadeurs, dont la réputation mondiale n'est plus à faire? ?--̃

n .̃' •«•

Questionnaire estival.

Où chante Dranem? 2

A l'Alcazar d'été.

Où chante Polin, à partir de demain soir jeudi? `?

A l'Alcazar d'été.

Où chante Boucot ? 2

A l'Alea.

Où sont les Tshin Maa, Fréhel; Odette Auber ? '? ..•̃

A l'Ai.

Tous à l'Alcazar alors 1

Des arbres immenses étalant leurs antiques frondaisons à une hauteur prodigieuse, véritable dôme de verdure de charmants bosquets abritant les couples discrets, tandis que langoureusement le violon des tziganes alterne avec le bruit atténué d'unbal qui fait rage au lointain le doux murmure d'un multiple jet d'eau qui s'élance vers le ciel en lumineuses gerbes. Voilà ce que les Parisiens avides de fraîcheur et d'air pur trouveront jeudi soir Bullier, plus que jamais Closerie des Lilas. A 11 h. 1/2, grand feu d'artifice, embrasement du jardin.

Sait-on à combien s'élève, pour les deux journées de Pentecôte, la recette totale de Luna-Park ?,Au joli chiffre, de 80,000 francs. L'Assistance publique a, pour son compte personnel, encaissé, pour dimanche et lundi, la somme formidable dfe 6,397 fr. 85, chiffre

et le large cerne de bistrè se creusa sous ses yeux meurtris tas d'avoir trop pleuré. Elle pensait au mort si bon, si merveilleusement doué, mais passionné. prodigue; athée, qui l'avait torturée, ruinée, privée des consolations de la foi sans jamais pourtant se détacher d'elle ni lasser son amour. Depuis qu'elfe l'avait perdu elle ne se souvenait que du mal que son mari s'était fait à lui-même, et elle avait peur quand elle retrouvait dans Germaine la soif d'émotions, d'imprévu, l'inquiète curiosité de celui qui, toujours à l'étroit dans la vie, avait, en" brisant le cœur des autres, saccagé son bonheur à lui. Que réservait l'avenir à cette enfant si jalousement couvée mais dépourvue de toute croyance et qui à vingt-trois ans connaissait déjà le chagrin, la première déception d'amour? Comme elle avait souffert! et comme elle souffrirait encore! elle en qui revivaient la sensibilité frémissante de sa mère, l'orgueil, la fougue italienne du disparu et aussi, hélas, son charme dangereux.

Ce rayonnement de vie intense qui excitait les désirs et l'enveloppait à son 'insu d'une atmosphère d'orage, n'en subirait-elle pas un jour elle-même la mauvaise électricité?.

Elle enlaça tendrement la jeune fille qui tressaillit, puis sourit, toute rassérénée, en appuyant sa tête contre les dentelles noires qui fleuraient l'iris Ne bouge plus reste là dit-elle; toujours ainsi' contre moi. Dès que tu t'éloignes je deviens inquiète. autre! Tu es la meilleure moitié de moi. Mme Daresa soupira

Comment feras-tu donc plus tard, quand je n'y serai plus?

Non, non, jamais cria Germaine entre ses baisers si véhéments qu'ils marquaient de rouge lés joues fanées. Est-ce que je pourrais ? Tu sais bien que je veux mourir avant toi.

tais-toi tais-toi supplia la pauvre femme, bouleversée par cet égoïste souhait d'enfant.

I Je le dirai" chaque foiSj.jgug; tu-^ine

| "î'ioq ;>«<;<.̃ iu-H s i\ aJ :Ui\tà,<Sit:&'V ;î'»i\ï.v-

.âi'j ;.H- ,-Ai</f ̃̃*̃̃?'̃

certifié conforme parla mairie de Neuilly et record du droit des pauvres. ̃

Signalons en passant que cette entreprise est la propriété de la Société française LunaPark et que les capitaux fournis sont tous capitaux français.

COURRIER WSICAL Ce soir. Salle Erard, à neuf heures, troisième concert de la Société musicale indépendante, consacré à d'importantes premières auditions.

Au programme Œuvres de' Gabriel Fauré, Gabriel Dupont, Pillois, Locard, Enesco, Chabrier, etc., avec le concours [de Mmes Engel-Bathori, Marguerite Lqng, MM. Enèsco, Geloso, Monteux, Tergis,,Dumesnil, etc., et les chœurs sous la direction de M. Reynaldo Hahn. `

'Ajoutons aux détails que nous donnions hier'sur la matinée de demain jeudi au théâtre Michel, que le célèbre Menuet du bœuf de Haydn, y sera dansé en costumes par Mlles Olga Soutzo et Germaine Brana, de l'Opéra. Or ce menuet n'a jamais encore été dansé et a été réglé spécialement pour cette matinée par Mlle Christine Boos, de, 'Opéra.

Il

Demain jeudi 19 mai, à l'Université populaire du faubourg Saint-Antoine, soirée de gala en l'honneur du centenaire' de Chopin. M. Georges Hesse fera entendre les œuvres les plus célèbres du grand maître. Ode à Chopin de M. Léo Claretie. Causerie par M. Edouard Ganche.

Programme du concert qui sera donné au; Jardin d'acclimatation demain jeudi, à trois heures, en plein air, au kiosque de la musique, ou, en cas de pluie, dans la grande salle du Palais d'hiver

L'Ecossaise, marche (Edmond Sénéchal). Sous les tilleuls, mazurka (E. Griffon). -La Surprise de l'amour, ouverture (Poise). Palria, sélection (Verdi). Fantaisie-polka, pour clarinette (Michel), par. M. Hamelin. marche des vieux fêtards (E. Koch). Gille et GiUotin, ouverture (A. Thomas). Airs de ballet, scènes pittoresques (Massenet). Fortunio, le Jardin, Prélude et Chanson (Messager). Ait- pays des cigales, farandole (Chillemont).

LulaMysz-Gmeiner, dès son arrivée à Paris, triomphait hier soir' dans un des salons les :plUs artistiques de la capitale; jamais sa voix ne. fut plus pure, son art plus parfait. Le vendredi 20, à la salle Gaveau, en son 1er Récital, l'adorable interprète du lied dira les pages les meilleures de Schubert, puis les Sept chansons .tziganes de Brahms, dans lesquelles vibre son patriotisme natal, et les chants populaires du même maître. Billets à la salle Gaveau, chez les éditeurs et M. A. Dandelot, 83, rue d'Amsterdam. (Tél.113-25.)

Eugène Ysaye et Raoul Pugno, les deux grands virtuoses, donneront trois séances de' sonates à la salle Gaveau,,les samedi, 21 et mercredi 35 mai et le samedi 4 juin. Au programme de la première séance, la sonate no 6 de Bacli, celle en sol majeur, et la Kreutzer de Beethoven. La deuxième séance sera; entièrement consacrée à Beethoven, et 'la troisième comprendra lès sonates 'en si bémol majeur (n° 34) de Mozart, celle de C. Franck et la. Kreutzer.

Les concerts gratuits.

Nous avons annoncé que Victor Charpentier offrait gratuitement au Trocadéro, avec les trois. cents exécutants de l' « Orchestre », M. Plamondon et'Mlle Paule Marsa, l'audition intégrale de l'admirable Déserl, de Félicien David.

Cette exécution aura lieu le samedi 28 mai, à 9 heures du soir.

Le maître Alexandre Guilmaht donnera à ce concert le 1er Concerto de Hœndel, et M. et Mme Georges de Lausnay le Concerto à deux pianos de Mozart. Le Psaume 150. de (Jésar Franck, terminera la première partie cette solennité.

•̃' Toutes les places sont mises gratuitement à la disposition du public. Pour les retenir, s'adresser au Trocadéro, aux éditeurs de musique, ou écrire à M. Victor Charpentier, 232, faubourg Saint-Honoré.

Alfred Delilia.

LES GRANDES VENTES Aujourd'hui, à l'hôtel Drouot:

Ventes Salle i. Tableaux anciens et modernes, aquarelles, dessins, pastels. M> HENRI BAUDOIN; MM. G. Sortais et P. Simons. Salle 10. Collection de M. J. Luneau, ex-correspohdant du Matin, en Chine. Objets d'art de la Chine. Me Lair-Dubreuil M. Portier.

Expositions

Salle 6. (Particulière). 'Objets d'art.et d'ameublement et portrait de femme par Nattier, appartenant à Mme D. Me HENRI Baudoin MM. Mannheim et Ferai. Salies 7 et S. Objets antiques, marbres, céramique, bronzes, etc. Me Lair-Dubreuil MM; Sambon et Canessa.

feras de la peine, méchante riposta Germaine qui serrait très fort sa mère, comme si quelque oiseau de proie planait, prêt à la lui enlever.

Elles ne parlèrent plus et, toujours enlacées, heureuses d'être ensemble, elles jouirent de la paix du soir.

Le ciel changeait; des orangés, des verts métalliques se fondirent dans d'invraisemblables tons. Et puis ce fut un bleu gris très doux la lune, d'abord, simple tache blanche, commença de briller.

Longtemps elles restèrent ainsi dans l'ombre où se noyaient les détails qui empêchaient leurs fins profils droits* ̃'̃ d'être pareils tout à fait..

On ne distinguait plus la fraîcheur de l'une des meurtrissures de l'autre les cheveux châtains des cheveux gris; ni ce qui les différenciait le plus, leur regard. Tandis que les admirables yeux bruns de IVfmèDàresâbrillaient dans leur cerne maladif d'une clarté douce toujours égale, ceux de Germaine, nuancés changeants, reflétaient les moindres caprices de là lumière et de son humeur.

;Ils avaient des lueurs vives moins inquiétantes peut-être pour la mère que la buée tendre où ils se fondaient parfois.

"•' 7 II ̃ '̃̃ ̃

Il faut rentrer! dit Mme Daresa, j'ai froid; tu vas prendre mal.

Germaine sourit; cette phrase naïve montrait si bien l'unique souci de la chère femme; sa façon de ne vivre qu'à travers.sa fille et de s'oublier en tout. Elle jouissait encore plus qu'elle ne, le ï croyait de cette sollicitude inlassable qui l'enveloppait d'une si bonne tiédeur, que tout le reste lui semblait hostile et froid, et que jamais avec des jeunes filles de son âge elle n'avait eu de réelle intimité. Les résonances profondes éveillées par elle dans cette âme qui lui appartenait lui donnaient la sensation de vivre double, rendaient ses joies meilleures, facilitaient ses efforts. C'est parce que Mme Daresa jouissait tant de ~J.lh P.1~J1i{OJ.WV~WJ@Í

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lia Vie Sportive

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COURSES A SAINT-OUEN

Cette journée consacrée aux obstacles était une répétition générale pour les grandes épreuves de juin; aussi ai-je noté avec plaisir que les grands premiers rôles sont à leur place Blagueur II, Vaudeville II, Diadoque, Mutchikoak et Sainte-Touche ont fait bonne figure la Grande Course de haies sera intéressante. Quant aux steeple-chasers de premier plan, ils sont restés dans les coulisses.

Prix de VAlbret (3,000 fr., 3,400 m.). 1, Skaliger, à M. A. Dufour (A. Chapman) 2, Auerstœdt, à M. P. Gillou (R. Sauvai) ̃3, Clîtandre II, à M, Feuillu (Thuau) (1 encol., I longueur).

Non placés Janvier, Pius, Matsouyé, Podolie.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 129 fr. 50. Placés Skaliger, 37 fr. 50 Auerstsedt, 15fr. 50.

Prix des Landes (5,000 fr., 3,800 m,). 1, Cla,rens II,à à M. Braquessac (Hëad); 2, Conte Bleu,i à M. Caiilault (A. Benson); 3, George t, àM. Goutterioire de Toury (R. Sauvai) (S long., 6 longeurs).

Non placés Gibichung, Reginald, Laphiati.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 90 fr. 50. Placés Clarens II, 25 fr. 50; Conte Bleu, 18 francs.

Prix de la Bigorre (3,000 fr., 2,800 m.). 1, Jayary, Mme Ricotti ( A.- V. Chapman) 2, Mat o' the Mint, à M. A. Veil-Picard (Parfrement) 3, Si Si, à M. J.-R. Carmigniàni (R. Sauvai) (2 longueurs, 1 long. 1/2). Non placés.: Furie, Sylvaire, Tibériade, Apis, Cavalaire, Gutlisan, Saint Hilaire, Moldave.

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 39 fr. Placés Javary, 16 fr.; Mat o' the Mint, 16 fr. Si Si, 16 fr. 50.

̃ Prix de la Gascogne (4,000 fr., 3,600 m.).: 1, Saut de Loup, à M. Auguste. Merle (A. Benson)'; 2, Primar, à M. L.' .Lucas (A.-V. Chapman); 3,: Cornstalk, à Mme Ricotti (R. Sauvai) (courte encolure, 2 longueurs). Non placés Samsam, Salomon, Lachésis,' Le' Trébuchet, Képi II, Fine Mouche II, Mon-' ta^alle, Favori, Kaïnàrdji

Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 271 fr. 5p. Placés Saut de Loup, 39 fr. Primar, 16 fr.; Cornstalk, 25 fr. 50.

Prix Coureuse de Nuit (10,000 fr., 3,300 mètres). 1, Blagueur II, à M. A. Veil-Picard (R. Sauvai): 2, Loulia, à, M. Ed. Martell (Hawkins); 3, Vaudeville II, à M. A.- Veil-Picard (Parfrement) (1 longueur 1/2, 4 longueurs).

Non placés Jim Crow,: Diadoque, Mutchikoak, Sainte-Touche, Ypsilanti, Hanoï II, Flotan,' Grandvilliers, Bon.

Pari mutuel '.à 10 fr. Gagnant, 28 fr. 50. Placés: Blagueur II, 52 fr.; Loulia, 22 fr.; Vaudeville II, 21 fr. 50.

Prix de. V Armagnac (4,000 fr., 3,100 m.). 1, Va et Viens, à M. E.'fhiébaux (Hawkins); 2, HudsonH, à M. Pfizer (Defeyer) 3, An-.gelo II, à M. L. Olry Rœderer (G. Sauvai) (encolure, 3/4 de longueur).

Non placés Gallerto, Olivier, San Benito, Le Liseron, Hedden Tears, Hémine ,11, Patricienne II, Marchenoir, Pergame II. Pari mutuel à '10 fr. Gagnant, 194 fr. Placés Va et Viens, 69 fr.; Hudson II, 27 fr.; Angelo.II/ 28 fr. fr.

̃' Ajàx.

LES ARMES

La Grande Semaine de 1910

L* commission chargée de l'organisation de; cette épreuve a pris les résolutions eut-* Vantés la Grande Semaine des armes de combat aura lieu du lundi 6 juin au samedi

11 juin.

Comme 'chaque année le programme comportera I. Championnat international individuel d'épée IL* Coupe internationale '.d'épée Challenge mixte national intersalles d'épée IV. Challenge mixteinternational intersalles d'épée; V. Coupe de France, .épreuve d'épée interdépartementale .VI. Poule d'épée des provinciaux; VII. Poule d'épée des étrangers; VIII. Championnar individuel internationnal de sabre; IX. Tournoi d'assaut au pistolet X. Finale du championnat de fleuret (amateurs).

Outre ces épreuves se disputeront pour la première fois XI. Challenge Léopold Gravier (critérium* des champions des Grandes Semaines); XII. Finale du Challenge Joë Bridge (championnat du Monde des théâtres).

Toutes les épreuves de la Grande Semaine sont réservées aux.membres des sociétés affiliées à la Fédération.

Nous reviendrons sur chacune des épreu^ ves annoncées pour lesquelles les. engagements sont reçus jusqu'au 5 juin par M. Ber-'nard Gravier, secrétaire général de la Fédération, 93, avenue Klèber;

̃̃•'>

Les, épreuves d'escrime organisées par la commission d'escrime de l'Exposition da Bruxelles avec le concours de la Fédération .belge des cercles d'escrime '«t de la Société

la peinture en artiste plutôt qu'en amateur, et avait acquis un réel talent. C'était parce que son chagrin désespérait sa mère qu'elle avait trouvé lecourage de le surmonter. Cette épreuve les avait encore plus unies. Jamais Mme Daresa, connaissant l'ombrageux orgueil de Germaine, ne s'était permis une allusion. Seulement sa tendresse s'était faite plus berceuse encore; depuis trois ans, blotties l'une contre l'autre, elles avaient souffert ensemble de ce dont elles ne parlaient pas. Ensemble, elles avaient marché du même pas lent vers l'oubli, vers la guérison.

La guérison ? L'assoupissement du mal plutôt. il se réveillait encore souvent. pinçait le cœur de Germaine par de brusques rappels d'une minute heureuse, d'un sourire, d'un serrement de main. Que tout cela avait été bref. Elle y songea en traversant la pinède où ruisselait la lumière pure de la lune qui changeait les ombres, métamorphosait le familier paysage en une forêt de rêve une mystérieuse forêt d'argent. C'était par une soirée moins éclatante, mais plus douce encore, en Bretagne, que Germaine avait frôlé le bonheur. Ils marchaient tous deux, suivis de loin par leurs mères. Sur la grève, un chaos de pierres grises, festonnées par l'écume qui luisait quand la lune trouait les nuages lourds, ils avaient admiré, émus de la même joie grave, presque religieuse. Et puis, André Brunière s'était, penché vers elle. Apeurée, elle avait baissé la tête sous le tendre et .si proche regard. C'était tout. Les mères les rejoignaient. Ils étaient rentrés en silence, recueillis, timides et si heureux.

Et le lendemain. Oh le cruel matin gris Dans le jardin qui réunissait les villas mitoyennes où s'était si vite nouée l'amitié des deux familles qui avant ces vacances ne se connaissaient pas, la mère d'André avait dit. les mots qui devaient être dits.

Sans regarder, de peur de faiblir, le tendre visage de la jeune fille qui, jusqu'à,u jou^' .elle a-vaijt" craint un ma-

( 7 .K. ,7t~ t!o-Ji,;u)t ..ntiMi'

{ ,A -,i i, i.' -ij, ,<> û, i

<~ .Kt~î~'J' s'-ocM~ b'teuoi)3 ,1¿'?"I1~t~~1-i{

d'escrime des officiers belges auront lieu comme suit ̃̃ 12 juin (sabre), championnat interrégynen'' taire national par équipes de trois officiers; 19 juin, championnat de l'armée. à l'épée, et. au sabre réservé aux sous-officiers et aux. élèves militaires de l'Ecole militaire et de l'Ecole des Cadets.

Championnats nationaux scolaires (épée) ̃ 31 juillet, 1er et 2 août,: tournois inter.naîtei naux (amateurs et officiers). Champion»àfa( du monde.. -<<

̃7 août": tournoi international :(épée) y&ixi

.maitres d'armes; soirée de gala. Ces dufè-v rentes épreuves seront dotées de nombreux prix et médailles.

Les fêtes d'escrime d'Ostènde auront lieu les 28, 29 et 30 juillet.. "•'

;"̃ -,f- ;•'̃̃̃̃• ̃•

Au lycée Mlchelet

Le championnat annuel du lycée Michejét a eu lieu ce3 jours-ci sous la présidëfleé dé"' M. Càlvet, proviseur du lycée. V; Les résultats ont été.les suivants 4' Epée 1, M. Boucher (lycée Micheletj 2, M, Donard 3, M. Ravella.

Venaient ensuite MM. AÛvert, Decluy, Langue, Raminger.

Fleuret 1, M. Arbib' (collège Chaptal);/ ?,,M. Laillet (lycée Lakanal); 3, M. Boutroy (lycée Michelet). Ont pris part à la poule MM. Laillet,r J. v Laillet, A. Langue ̃ (Lakanal) Devouges Bertrand, de Aguiar, Dettelback, Dupont •(Michelet). ̃• Les jeux étaient dirigés par les maîtres v. Rouvière, professeur au lycée Michelet, et Gaillard, professeur au lycée Lakanal» V-

Une intéressante réunion

Un assaut d'armes sera donné le mardi soir 24 mai, à neuf heures, dans l'Jiôtelrdela Société des ingénieurs civils, au bénéfice d*?. la caisse de la Société de secours mutuels,. ? des maîtres d'armes de Paris.

Cette séance s'annonce comme^&sjyikt.rî; lante.

̃ ,1 ̃̃ .-̃̃̃

-Tournoi de Bordeaux ̃ '̃̃̃* ̃̃- .̃̃ Les épreuves du Tournoi de Bordeaux ont commencé hier. :̃" ̃ Cinq poules éliminatoires furent d'abord,

disputées.

Se sont classés dans les. premières demifin'ales Première poule (Lurbe, président) i,. M. Perotaux (1 t.) 2, M. Revert (2 t.) 3, M. Pernot et 31. Douat (4 t.).

Deuxième poule (Buhan, président) 1, Corne-* reàu (1 t.); 2, Perronnin (2 t.); 3, Soubies, et Gounouilhou (3 t.). Troisième poule (M. Ducreux, président) T, Rodrigues(it.); 2; Deyvier(2t.); et M. Courtais, 4, Dufau (3 t).

̃̃̃••̃•

La Fédération hollandaise des escrimeurs amateurs doit organiser à Schéveninguë, -Ie3 lor, 2et 3 juillet prochains, un tournoi inter-

national descrime (sabre et épée)-. •' -̃:] '•.̃

national d escrime (sabre Jean Septime.

TIR

Tir aux pigeons du Bois de Boulogne •̃ Résultats des poules disputées hier aü Tir aux pigeons du Bois de Boulogne

Prix de Boulogne (Un pigeon, sérié); V– 1, Comte Tristan de Gramedo, 8 sur 8 -2., C. Robinson, G. Plagino, Arab, 7 sur i3 \{ex-équo). La Poule Sftivatite a été gagnée par MM. G. Douine et C. Robinson. Etaient présents MM. comte J. Pastré, Denfert-Rochercau; Shèrlok, du Part, comte G. de Montesquiou, A..Vagliano baron de Tavernost, Mazé-Senciér', Raincy, comte R. de Montesquiou, Journu, Douine, Tompson, Kirkland, Kimball; Lèroonmei; ToùrnoUer, Jigé, Carapano; ;G. ï'eUenn, .Qùirno, Carroll, Vallon. <• Aujourd'hui mercredi 18 maVà: 2 li."ly^, Prix des Violettes (Un pigeon, handicap). AVIATION

Lundi ont eu lieu, à Saint-Pétersbourg, de.vant le Tsar des expérience d'aviation. Nicolas II, en compagnie de la princesse. Henri de Prusse et de la grande-duchessë de Mecklembourg-Schwerin, du ministre de |a Cour et d'une suite nombreuse, 'a assisté: à > plusieurs vols, avec un grand intérêt. M. Krivenko, rédacteur au A~ofOtë Vrem<a,~ et le général Kovenko, blessés par la chy,te d'un aéroplane au cours d'expériences, pré- cédentes, sont dans un état -que l'on considère comme désespéré.

Il y eu dimanche sept aéroplanes' 'de- truits.

y.

Le grand-duc Alexandre, venant de Biàr-* ritz, a assisté lundi matin aux expériences de l'école d'aviation de Pau, où plusieurs pfe.' ficiers russes s'initient au maniement "dii njonoplan. M.. Sallenave a effectué devant- lui; deux tours de piste. M. Jacques Balsan a fait ensuite deux beaux vols, dont un de, 20 minutes' Le grand-duc est reparti eh à,ûtpn)obiiB pour Biarritz. .̃.

''̃ :•" "vi ̃.

Nous avons annoncé réceminent qtië" les frères Voisin venaient de faire éâiterlê cata.- {

riage, lui avait pris le cœur, elle parlait de l'avenir de son fils; d'une nièce orpheline fiancée à lui dès le berceau.- Pas bien jolie ni brillante, -la pauvre enfant, mais attachée à sou cousin, dévouée, douce, tranquille. ^Enfiri., Ja femme qu'il faut à un médecin qui donne son temps à l'étude, à ses malades et ̃̃ doit trouver chez les siens une complète abnégation. ";̃'̃̃̃.

Ah elle ne le forcerait pas., le suivre dansle monde, certes et puis surtout, elle était très riche Et dans-cette carrière si difficile, si encombrée', il faut; pour s'imposer, non seulement la: vie assurée, l'indépendance que donne'la sécurité du lendemain, mais Ta' grande, installation, le luxe qui attire et, impressionne le client.

André le savait, mais elle avait cru ï devoir le lui redire ce matin même.Et; en bon fils il venait de lui donner sa pa-" rôle que, fût-elle morte ou vivante, tôu- jours il respecterait sa volonté. Il lui de- vait bien cela, à. elle qui, veuve à vingtsept ans, n'avait'eu qu'un brut son avénir. Qu'une idée lui éviter, la- gêne cruelle et dissimulée dont pendant toute; sa jeunesse elle avait tant souffert. Elle avait dit cela d'une haleine la' tête baissée sur le tricot où se crispaient see maigres doigts. Germaine,en l'écoutant, sentait son sang quitter son visage et seulement alors elle comprit son amour. Jusque-là, elle s'était laissée 'aller sans réfléchir à l'allégresse qui la faisait vivre plus vite et plus fort lorsque André était là. Elle ne désirait rien de plus que le voir l'hiver presque autant que dans ces belles vacances, où, ensemble dès ïe ` matin, ils parcouraient la mer et les grèves; elle ne se figurait rien au-dessus de la joie sérieuse de causer avec lui, et, le soir, de le regarder travailler. Il avait fallu pour lui ouvrir les yeux lui montrer le bonheur réservé à une autre. Ce bonheur qu'elle ne pouvait avoir. Elle, elle était la fille mal dotée. M'obstacle à. une brillante carrière! Celle qu'on ne doit pas épouser (A suivre.) Jacques Mopian,

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mande; ̃ ?*

A .^«ner^Neustadt (Autriche), l'aviateur Hlnèr à entrepris hier matin, à six heures vingt, avec un monoplan Etrich, un vol dans la direction de Vienne il a atterri à sept heures trente, au .milieu d'acclamations enthowsiastgs^. dans la lande de Simmering. Après. Itrejresïè; à terre quelques instants, il est remonte en aéroplane et est revenu à son point de départ.

La ^.distance entre. Wiener-Neustadt et Vienne est! dé quinze kilomètres.

̃ '•' ̃••'̃̃

Voici .le ..classement définitif de la grande Semaine de. SaijitrPétersbourg t

Totalisation des temps. ̃– 1, Christiaens, 4 h. 19 nv. 53 s. 2, Morane, 3 h. 46 m. 3/5 3, Popoff,

3 h. 49ïJh./51 s.

Pria dë~vi(esse. 1, Christiaens, 5 m. 9 s.

2, Edmond, 5 m. 11 s. 3/5. Christiaens, 5 M. 9 S.;

Prix (Ée hauteur, 1, Morane, 120 mètres. Vols officieux. 1, Popoff, 454 mètres 2, Morane, 270 mètres 3, Christiaens, 200 mètres. Prix des passagers. 1, Christiaens, 5 m. 50 s.

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Vendredi Roméo et Juliette.

Samedi Salomé la Fête chez Thérèse. IfRANÇ AlS{Tél. 102.23). 8 h. 1/2. L'Amour 1 i veille..

Jeudi La Robe rùuge.

Vendredi L'Ami Fritz; le Songe d'un soir ̃ d'amOu):

̃̃'̃ Samedi 'Adrienw Lecouvreur.

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Werther'-

Jeudi Manon.

Vendredi Le Mariage de Tèlèmaque.. .Samedi;: La Tosca.-

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Prix de la Durée. l^r Jeannin, 2 heures 11 minutes 21 secondes 3/5.

Prir de Totalisation. 1" Jeannin, 5 heures 13 minutes 34 secondes 4/5.

Prix du plus petit Circuit. 1er Jeannin, circuit de 115 mètres de diamètre.

Prix de Vol plané. 1er Decaters, distance 196 mètres 27 centimètres.

Le premier congrès international juridique de la Locomotion aérienne aura lieu à Vérone (Italie), sous les auspices de la municipalité de cette ville, du 31 mai au 2 juin prochain, ̃

AÈROSTATION

Dimanche, pour l'inauguration du parc d'aérostation et de l'usine d'hydrogène pur de Lamotte-Breuil (Oise), a eu lieu là première ascension d'un ballon sphérique* de l'Aéro-Club de France.

Il était piloté par MM. André Schelcher et Georges Bricard, accompagnés de cinq passagers.

SlM. Clément, propriétaire de l'aérodrome, et Wys, directeur de l'usine de produits chimiques, ont souhaité bon voyage aux aéronautes..

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Déplacements et Villégiaturèâ t ̃̃

des AbonHes du cc Figaro >*

̃̃' ES FRAXCB

Mme la baronne Allard de Oaillon, à Samore&u. M- Henri Amie, à Uouvieus.

Mme Allidi, k Héridy-sùr-Seine.

Mme Léon Boulloche, au château d'Ainbleville, par Bray-el-Lù.

M. le docteur Bùcqitoy, au château du Ruth, par La ferté-Saint-Aùbih.

M. Cadro, a Fontainebleau; ̃̃̃̃

Mme Corpet, au château de BléSimàrë, par AilJ

gerolle-l'Orcher.

M. Cabaret, il Jouv-en-Josas.

M. Etn. pietze, à Vichy.

M. A. Droz, à Méry, par Saacy.

M. Léon Dureteste, au château de Mohtgrimoht. à Fontaine-le-Bourg.

M. Dulud, à Avallon.

Mme Juliette Dfoz, au château de Méry, par Saacy.

M. A. Faure, à Bordeaux.

le docteur Gléhard, il Vichy.

Mmo Gélabert, à Cliatou.

M. Hahnotin, h la Berlière, par Buzancyi M. A. Kind, à Nancy.

M. Henri Lepine, h Esches.

Mme veuVe Lecocq, à Jaulgenne. Mlle Valehti.fle Levasseur, aux Hayons,' par Neuf; chàtel-on-Bi'ay..

M. Henri Lajou; à Brunoy..

Mme A. Levi, à Saint-Cloud.

M. Théo Lehmaïin, à Saint-Cloud-Mônttètôut. Mme Ch. Lsederich, à Epinal.

M. A. F. Meyer, au château de Voùilljf, par Nouàn-le-Fiizeliér.

M. Simon Olchanski, h Màilly-le-Châteaù. M. Paul Pàr.fonry, à Cjétéil.

Mme Placide PeltereaU, à Châteâu-Renaiilt. Mme Tiercée, h Saint-Fargeàti, pat Ponthierry* A L-ÉTÈANàEti

S. M. l'impératrice Marie Féodoiwna, à Loii-

drës.' ̃ ̃̃

Mme la comtesse L. de Bylandt.à. Bad-Homburg. M. Arrnando de Costa-Péreira, à Rio-de-Janeiro. M. Aug. Fauchille, à Londres.

M. F. Krauss, à Bregenz.

M. Georges Lebey, à Stresa.

M. Linze,ler, à Londres. M. Pinkhof, à La Haye.

M. O. Emil Ronne, à Bruxelles.

Mme Rosslyn AVemyss, à Londres.

Mme Ruys, à Scheveningue.

Mme Schwabach, à Grunewald.

Mme Sioburg, à La Haye.

Mme la baronne de Turckheim, à Faùlenëée. ARRIVÉES A PARIS

Mme Allain-Targé, M. Léon BeaUjour, M. Benoist de Bary, M. Henry Bordeaux, Mme Gustave Bureau, M. Delpech de Suriray, M. Jacques Engerand, M. André Hartmann, M. Hérault, 1 if.lp ,d,WtejKi,Migi»fcrMme:UI^i'akl Miçhiejs,

M. Jules Masselin, MmeTLeon Midy. M. A. jSa-

daud, Mme Jules de Neufvilie, Mme veuve Th, Rivierre, M. Edouard Spinosa Cattela.

Parti & deux heures, le ballon a atterri à sept heures près d'Arras.

Trois ballons se sont élevés le lundi do la Pentecôte du parc de l'Aéro-Club de France, aux coteaux de Saint-Cloud,

Le Volta (M. Jacques Delebecque, avec M. W. Cannett et miss Taylor), est descendu à Quittebnuf (Eure) l'Aéro-Club n" 3 (M. Antonin Mélandri, avec M. et. Mme Tournouer et M.. Bastide du Lude), a atterri à La Chagelle-Saint-Gilles, près Orgeval (Seine-etOise) l'Abeille (M. André Mautin et M. et Mme Albert, Omer-Decugis).;

Sur proposition du Cûmte'lîenry de La Vaulx, la commission juridique de l'AéVoClub de France a décide qu'une sous-commission, composée de MM. Desouches, Bousquet et Passion, formulera des vœux relatifs aux questions de douane, servitudes et propriété du domaine aérien, qui devront être présentées à la Conférence internationale de droit aérien, qui se tiendra. ces jours-ci, à Paris*.

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La Targa Florio et la Coupe des Voiturettes ont été courues en Sicife.

La Targa a été gagnée par Corioleto qui, pilotant une voiture italienne, a fait le parcours en 6 heures 20 minutes.

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Amiral-Aube (C. R.), ven. Dahomej', au Havre, .16 'mai.

Galicien (U. C. L.), Veii. Càpe^Towiij à Southamptôn, 17 mai.

Walmer-Castle (Ù. CL.), veh. Southampton, à Cape-Town, 17 mai.

ttGi<Ès d'asib

Amiïai-Mâgdn-iC. R.), Dunkerque-Haïphong,Marseille, 15 mai.

Amiml-Niellji (C. R.), Dunkerque-Haïphong, à. Saigon, la mai.

P.-R.-Luilpold (N. D. L.), de Southampton pour Yokohifina, 16 mai.

Grotius (B. N. S. C.), de Southampton pour Batavia, 17 mai.

P.-Luâxoig (N. D.. L.), Yokohama-Hambourg, à Naples, 16 mai.

LIGNES D'OCÉANIB

fhurîngen (N. D. L.), yen. Brème, k Srisbane, 16 mai.

Weslfalen (N. D. L.), Sydney-Brème, passé Gibraltar, 14 mai.

LIGNES DU NOHD AMERIQUB

Tunkian (A. R. M.), Yen. Liverpool, à Québec, 15 mai.

Zake-Erie (A. R. M.), du Havre pour Québec, 16 mai.

Rotterdam (Hld. A. L.), ven Rotterijam,, à New-

Yorki lè-niai:- •̃'̃* ^̃̃•v~i-1-' <i!>> J- w'i.

tP.-Lincoln (Hamb.-Amer. Li.), de Boulogne pour New-York, 16 mai.

d'Europe battant, dans là finale, Ellegaard, champion du monde, et Moretti,

'•̃•'̃

A Berlin, le français Guignard a battu le record de l'heure en couvrant dans ce temps la distance de 84 kil. 300 mètrea.

GYMNASTIQUE

A la suite de la fête fédérale de l'Union des Sociétés de gymnastique de France qui eut lieu à Saint-Quentin, il a été procédé aux élections du Comité de direction de l'Union. M. Charles Cazalet (de Bordeaux) a été réélu, à l'unanimité, président pour la quinzième fois. Ont, été élus

Vice-présidents MM. Laly (de Compiêgne) Wachmer (derLille).

Secrétaire général M. Pancol (de Bordeaux). Secrétaire général adjoint M. Lappara (de Bordeaux).

Trésorier M." Manchet (de Châteauroux). Membres MM.. Christmann (de Paris); Deflandre (de Cambrai); Diederichs (de Jallieu) Krug (de Nancy) Morel (de Limoges); Puibaraud (de Nantes) docteur Scheydt (de Cette); Zierer (de Rouen).

Frantz-Reichel.

TRIBUNAL DE COMMERCE

Faillites

Lebrun (Adolphe-Edouard), robes et manteaux, à Paris, 9, rue Tronchet.

Odry (Emile),à Paris, 18, rue de laMichodière, fabrication et vente de dentelles et broderies avec fabrique il Vesoul, et bureaux à Bruxelles, actuellement sans domicile connu.

Jaujard (Jean), fabricant de cycles, à Asnières (Seine), 39, rue Pierré-Joigneaux.,

Burgess (Thomas-Willem), loueur de roues pneumatiques, à Levallois-Perret (Seine), 25, rue des Arts, avec ateliers même rue, 23, 25 et 28, actuellement Paris, 4, rue Nicolas -Cliuquet.

Merlin (N. D. L.), Gênes-New-York, de Gibraltar, 1G mai.

Willehad (N. D. L.), Hambourg-Canada, de Rotterdam, 16 mai.

K.-Wilhelm-II (N. D. L.), New-York-Brême, passe Douvres, 10 mai.

Srandenburg (N. D. L.), Baltimore-Brême, {fasse Eastbourne, 16 mai.

Carmania (C. L.); de'Livèrpool pour New-York, 17 mai.

LIGNES DU CENTRE AMÉRIQUE

La-Champagne (C. G. T.). VerarCruz-Safnt-Nazaire, de La HTwane, 15 mai, 5 h. soir. Guatemala (C, G. T.), ven. Bordeaux, à La Havane, 15 mai.

Montréal [C. G. T.), Havre-Haïti, à Bordeaux, 17 mai.

Marohi (C. G. T.), ven. Nantes, au Havre, 17 mai, 5 h. matin.

Clyde'lÈ. M. S. P.), ven. Antilles, à Southampton, 16 mai..

Kronp.-Çecilie (Hamb.-Amer. Li), HambourgMexique, de Hambourg, 15 mai.

Fiier-sl-Bismarck (Hamb.-Amer. Li.), du Havre pour Mexique, 17 mai.

Witlenberg (N. D. L.), Brême-Cuba, passé Eastbourne,16 nrai. LIGNÉS DU SUD AMÉRIQUE

Parctna (T. M.), de Biienos-Aires pour-Margeille, 17 mai.

France (T. M.), de Marseille pour Plata, 16 mai. Cap-Roca (Hatnb.-Amer. Li.), vén. Plata, à Boitlogne, 16 mai.

Rio-Pardo (Hamb.-Amer. Li.), de Boulogne pour Manaos, 16 mai.

Corcàhado (Hamb.-Amfir. Li.), de Boulogne pour Plata, 15 mai.

Ritgia (Hanib.-Amer. Li.), ven. Hambourg, à Para, 16 mai. Habslnirq (Hamb.-Âmefi Li.), Hambourg-Santos,

̃ ̃ à-Bahia, 10:uiai..

Ypirqnga ^Hftmb.-Amer. LiJ, HambpUrg-Plata,;

de'LfsbÔ'nne, 16 mai. '•

Ôitessant (C. R.), Plata-Havre, de Lisbonne, 15 mai.

Jérome (B. L.), de Para pour Cherbourg, 17 mai. PORTAGE

Courriers à mettre à la poste demain jeudi 19 mai, pouf les départs qui auront lieu le 20 mai (pour Marseille, mettre les lettres le matin)

De Marseille, par Saint-Augustin (C. Q-. T.), Bizlerte, Tunis, Sfax et Sousse;

De Marseille par Eugène-Pereire (C. 0. T.),potir Alger

De Marseille, par. Stambui (N. D. L.), pour Latane, Le, Pirée, .Smyrné, Coiistantihople, Odessa et Nicolaïeff

De Marseille, par Extg.-Grosàs{C. H. P.), potlfDjibouti, MajUnga, Diégo-Sùarez, Tamatave, Andovorante, Vatomandry, Mananzary, Maurice et La Réunion

De Marseille, par Plata (T. M-), pour Dakar, Rio-de-Janeiro et Buehos-Àires

De Londres, par Agadir (R. M. S. P.), pour Tanger, Casablanca, Mazagan, Saffl, Mogador, Las Palmas, Ténériffe et Madère

De LohcTrçs, par >Dor,er-CàUle (U.'C. L.), pour Ténérifi'e, Natal. Delagoa-Bay, Lourenço-Marquês, Beira, Mozanibique Dâr-es-Salaam, Zanzibar, Tanga, Kilindini; Chinde, Quilimane, Angoche, Ibo, Mikîndani. Li&di, Kilwa, Bagàtnoyo, Pangani, Lamtt et Kishmyii De Brindîs'i (départ 22), par Himalaya' (P. 0.), pour Port-Saïd et l'Inde; hq

De Cherbourg, par Amerika (Hamb.-Amer. Li.). New-York, Etats-Unis, Canada et SaintPierre-Miquelon

De Bordeaux, paf Chili (M.. pour Dakar, Rio-de-Janeiro, Santos, Montevideo et Buenos-Aires

De Marseille, par Plata, (T. M.), pour Dakar, Riôde-Janeiro et Buenos-Aires

De Corogiiè (départ 21), par F. Bismarck (Hâmb. Amer. Li.), pour La Havane, VéraCruz et Tampico; De Lisbonne (dép. 21), par Rio-Parâo (HiBib.Afner. Li.), pour Madère, Para et Mati^p. De Tpeste;(départ 22), pa.TStambul (L. A.), pour Corfoui Pati-as, Câlamata, Le Pirée, Svra, Vathy, S?cio, Cesmès, Smyrhe, Dardanelles, Constantinople, Sanisoun,"trébizonde, etBatoum. [Navigaietle.)

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» 3 Congo (Etat du) Lots 1888 SO 75 1C0.. 99.. 100.. 99. ^1 17 Nationale du Mexique 1230 122a 12 0 12 a 121a » 3* 1902.. 410 ,a 4IJ ,5 15 3 no u '435 75 43i 50 20 Docks de Marseille 407 50 405..

"Congo(Etatdu)Lots188S. ~9 75 1(;0.. \)9.. 100.. \19, ~117 NationaleduJlexlque.. 1;0 I~ *? 113 l,la 121" ib 3 ~~?O_ -ii~ Il?, 1~" 3% nouvelles. -i35 i5 4:H 50 20 "Docksdeldarseille, 4.0i 50 4U5..

4 .Espagne T% Extérieur 90 45 30 ,90 30 30 dC 25 25 90 25 |8 W -• Centrale Mexicaine 510.. al2.. 510.. 5 0.. ^«10»;4 ?••.•;• JS °D B" }P » Nord 3% 443.. 441.. 80 » Comp» fermière de Vichy. 82S0 ̃«»4&3»\ 105 15 105 20 10510 1 5°; Ottomane. V. sfo V. Û« V. Ê, V. H V. » ^SS^ $ fi Y. |X nouvelle. 13925.439.. 40 Etablissements Cusenier^ J32 032..

-45 Française RIO de la Plata 863 8SO.. 86f, 8M. 8SO 9~ "Bulgare 5% 1896. vb.. bl" ~50 -.g~ ,102 ~o.. 1) Decauville 12950 50 laO

4 ..EEvnteuninf~ 101 125 Ml t45 10)15 ~75 Russo-Chinoise. 6)5 6)8.. 615 6)9. ~~5 5~1902. 510 5~ 15 ,.0rtëans3% 4M.. 4i!j.. 70 Duval.)3~3. 1"[-1"

SBÔ^Mto «g |7^é7itS;& f p! %y, « ^olnp2: |ï:: Ë:0^;=;E: &z taléô S ".«^Tx^SSfeiià1^

~Egypte 10~~ Ml~ 10~ U ..CrMitFoncierEgypU.n. <57 758.. 7M.. 756, ir" '0- an 0. la" 3% nouvelles, 43675 43.50 30 ..Figaroex-c.l6,20f,av.l0 545.. k)55

4 >, Japon k% 190o 98 50 98 50 93 50 9S 67 }7 t" Franco-Canadien 07a. 6,?.. W).. 1" Heiléniai ISrÎ Àl 251 î- 5'J 2^% (remb.à500fr.) 3y3 25 3U4.. 30 » Fives-LUle 7S0 VS\ 50 5 ,5% 1907!: il IO5&O 1O5 25 105 55 1O fr Sodeto*omaère ^Mexique. Ko.. 42a.. 42a.. «a 35 Minaf GerSï V9nV ̃ w" 508 °UeSt ?% 43S- f 40 55 » ^ges et Aci« de la Marine.. 1515 1535

2I :S^^k S§» îgèô 5£» -'• Actions industrielles S^sSM^1^ 1 i 1 Pr aiS^î1. "i :• Miso I i^^cJ^l^ an

l,t n Mexique4"Ó 1904. 10050 10050 9850 .Actions Industrielles-,350 Norvé.-len 3!~l 1 97 35 1()0.. 12 50 2 y" 395 09250 55 "ForgesetCh13delaMediterllcc!HH ..1 1 ~s t..

.Portug~ 68 C795 6815 6765 6 72 .~G.Tran~an~ord.n. .50 ?0 2~ 2¡5.. -4 :~S~~ 9:~ 20 20 DauPhiné 3% 43~1137 ~50~n~u~"deCo~ Î66

4 Russe Consolidé 11% !J51O ~15 35 ri;; 10 rJ505 9515 12 ,.r.253 pric .9-.P .250.'251 ,~>.5i) I)~ Russie5~Y. 0.(' 116 59 116 ù 15". P.-L.-M. FusIOn anc, 3% 4~0 50 4.0.. 80 "SchneideretC'O(Creusot), 19~O 1915..

il'TîSn^^r" SS,Sg SS Se » m**g^£*».^ $̃̃ S «." |" j»:: g ^ufe: |^ S i) ^r*fflss,r.8 « !? » rSsfœ^Sïïte1^ 3 _-3»1896 78C0 78 SO 78 75 73 00 78 75 2L," »* Un" sr tï* 4IM ^?2 P 5*2 ÎwVrA; Vi" w" 509 ?? "'• Méditerranée 5 « (r. 625 f.) 641.. 041 B0 00 » Gaz Central 1540 .,1522.. P0 3%ifV. sj-w 11.1 «% no s? ^«.SS^ ai ::2:: 1 55 suissls^is^ !fc8: 9? 95 11:: ? :i paris^yon3|fe ^-1|- fS :S|gatoâr*doPail8'-i^50i5«-' i Z iï\%& &%> 1O'i3U m'0 lùiia l64Ôà ̃̃• »n- -actdejouiss 979.. 975.. 972.. 9ÇS. 25 » Tucuman (province) 1909. 4S5 485 50 \Uo ÎTL% ^YY.Y/. ÏO\ io 40175 « 5 2 JeUUo^^ VYYYYY. YYY. Y. 0^" '450 4 50 A%%im 10120 10130 101 ÏÔ 10115 10120 8 ".> Omnium Lyonnais. liia.. 166.. 105.. 115 3 50 Uruguay 3 J4 1891 7b 77.. Sud de la France 422 50 422 50 «0 Petit Parisien part bénéfle. 533.. 53'5 Ll Qn0 9nn 15 »Andalous3«l" série 33'J 50 33i.. 12 50 Société du Gaz de Paris 305.. 305..

.4 .Sert»* 88 90 \10 88 75 89 15 88 80 89 15 Sî^SJgMV l^e '•••• •• 302 299.. 3 0.. 299.. Emprunts de VlllôS \2 » ̃ 2- série 335 335 12GS2 Suez action do jouissance 4-150 25 5r inônonoVs 509 75 51' 507 10 » tramways Sud 200 1^ o0 -00.. 1.KJ.. r io « Astunes hypothèque 37275 37050 7145 part do fondateurs. 2455 '.Y 4" Turc>|%nlflé 94 50 ')4 50 94 -40 *94 50 V'i-5C » Est Parisien ord a7 5/ 2& 5b.. 5^0 20 » ville de Paris 1S65 i% 516 25 5 ',7 75 14 33 Damas-Hamah. 300.. 298.. 120 82 Société Civile 3933 3935 .•

20 ..OttN-IanC?nsoiide4~1896"' 48' 485 473 .P'°' /5 ,12 aO 12" 18713% 40'j.. 401; 25 2¡¡ "Goyaz (Bresil) 5% 45: 458 '25 36 5I110'JO.. 78950

20 ^%a"SSSof: â§S" 1^50 SI èlff^ii^Y. 59 :55?3::595O5s??59o:: g. îfsg: «?-:gs?» U: fSSSSSS^i^i^. 1 II 75 i^eWe^ord5r: SS:: ÏMU S-: ̃=' SH^&: îH S SSa^te: ??:: | fol z ^11^ Hgg §î^ ^iw^w.ub^SlSio ~1

20" 4% 1908. 458 50 -iGO.. 45'à -11-1892 2 ve 3-~6 50 373 i5 15 Il Madrid-Saragosse 3% 1oh\'p. 3'1050 3')1 50

i » 8 Î99o! 5? ÏÛ ils1 « » ^y^^yy Y $\ !!? ig î« ̃̃ 11 SaragoSs7.CuènÇaSphof g? i iS obligations industrielles ». Cuivres et Pyrites 175.. 1,7 lia.. 17a.. 170.. 10 1899 Métro. 413.. 415.. 15 Nord de l'Espagne 3% ï'hyp. 37,5 50 377 50 » Panama Bons Loi q HS

Artinnu <Je> Chemin* df> far ,.» Ma fldanoact.de jouis 370.. 3/2.. 3.0 3,0 J.O 12 50 1904"2î4« 458.. 401 15 3%2=hyp. 3H0 50 368 50 15 suez?* 00- OOS 50

Actions de unemins ae 1er 32.50 Métaux. 71, -20, 0 ,20 u 1905-8%» 394.. 39350 15 » portugais 3 Priv. i?rMng.. aso 303.. g ._̃%$ %i ^3L

3550Est 935.. 930.. 933.. ffi Penarroya 12.54 1230 12-'O 1220 12 » ViUo de Marseille 1877 41150 41175 20 » Russes 4* 19U3 409.. 409 50 $1 Port du°Rosàriô 51Ô 509- | :5!»-™eE: 88:: BS :?!»: j»;sr- •̃̃̃̃̃̃̃̃̃ "̃̃«••^•̃.w » &SS»» JS? Si 3 § :iSSSSSS?":«: S:: I :C-«SSS«:: SSii

~6 Il mi>,ii ~s-L'Yon-Méditerranée 13!5 13!5 13!! fo S Sels Gerames .1. 2SO 2_- 277 "8 ,3 Il Lyon 18803% 112 25 !1t i251,~ "Salomque-Constantinople. 3!i5 3i7 2U "Compagnie des Méta *ù'x" 50.\ 50 505

'«. 117C Il G Il 0 1110 Il e emmes :> .a. 120 )0 Il Kioto(J"l)On)"%1"0" 510 "10 3~t2 '1'> 2a )u Smyrne-Cassaba'189i 18" 410 0 I-

5') Il irléans 1395 33 ), I)yiamite ''}2 ,1). 7'}' .30 -1)'1 o~ 52»Victoria à Milias..1.895 455 45? 15»-Gén'l.des Eaux 3Q' 432. !15..

;fi4'. Andalous 275.. 275.. 275.. 277.. 278.. }? fS P n^ii" .•••"••̃• ôpo 300 300 S13 » ObUg. Commi«» 2.00?é 1&79. 4S8 75 4SS 75 Action* industrielle* 20 «GazetEaux 503.. 502. **» » Autrichiens 812 50 813., 818- 27 1 Thornlon-Houston- 800 7^50 798 7Ù7 "SI15 •' 3% 1880 505.. 505.. SlCllUni, inOUSineiieS M Français et Etranger. 500 .409..

» ..Lombards 125 122 Raftoerils S^v o?d !°9 ™t 093 '^g' 1 J' & »̃ 3% 1891 401.. 400.. 25 » Aciéries de France CSG 50 670.. 20 » Central k% 505.. 503..

,30 L. Méridionaux 095. 690.. 0S2 Ratnnerles ^y °'f •' S; 57V1 ÔT7" STc" '̃'̃" I3 » 2.(30% 1892. 474 50 475.. 50 deLongwy 1339 ..1325.. 12 >. Havraise d'Energie Electr. i% 2% 50 297.,

l~ 1-s'M il Lombards ? a;. 7", 'JU~ '¿, 27 prio'I' 210:: 2it> 2i7.. 2!G.. -4 -i, 1~" 2, 1892. 4~4 5u 505 ~O» deL~ngw~ 13:39 1'J2;).. 12 »H.avra~s~d~EnergieElectr.4% 2')¡j 50 297

'Osh Nitrates-Railways. 400 50 403.. 400.. 399.. M,|.f w/K; ,ir 7«A 7<5 ^si 13 » 2.60% 1899. 455.. 4S5.. 50 » de Michevilie 1415 1419 24 Lits Militaires 000:

'4 N de l'Espagne 3"2 "9"' 3'" 3'5 3'. 34 89 Air omprrme Pbl)p) 786 1 1" iS5 ,04 0101. J"

'i4 p. Nord de l'Espagne. 392.. 397.. 395.. 395.. 394.. g «4 DistrSoTd'Èlcctricité 403 50 404 403" 404" 405 13 » 3% 190G 502 50 5u3 75 » Atel. et Chantiers de la Loire. U 45 1700 17 50 Messageries Maritimes 4CS 50 410..

» ..Portugais 373 373.. 375 «4 ° "trlcite9 dt TpirU loi 500 4% «blig. Foncières 3 1S79 504.. 504 75 45 Chant, et Atel. de S'-Nazaire. 1045 1035 20 » Omnibus 4 504. 5Q5

'7 Raihvays et Electricité 158.. 158.. 150.. 155.. 158.. }* .wwnhonaq S, 4 ->h 319 & 3^1883. 431.. 434.. 59 Banque de l'Indo-Chine 1515 1515 22 50 Tabacs Portugais 50150 505..

15 » Salonique. 345.. 317.. 3iG 'SSïpSnidiBMnm"»™ >\V 134 134 134" 133" 13 » 2.00% 1885.. 476.. 47725 25 » Commercé et Indust'* 750 17 50 Voitures 3 h% 398.. 396.. 17 p. Saragosse 430.. 434.. 435.. 435.. 435.. ° 'ramwaysoenuenos-Ayres.Ja.. 1^ w ̃• •• "J •• u n 2.809ôl895.. 4'JO 490 50 20 » Privée Lyon-Marseille 452.. 450.. 17 50 Land Bank ofEgypt 3^% 417.. 415.. .1~~11.~ ̃ 17 Wagons-Lits ord. 412 414 411 •̃ 411 412 15 » 3&1903. 5G3 504 15 Suisse et Française.. 579 579 20 Wagons-Lits 4 501 504. ̃̃̃̃ sociétés de crédit ̃ icsBrian^ord;1^ m m ti m 320 320 "Bons^tsdeiool-S. "|i5 «~ ̃ I« S3 Banque de France 4265 42?0 4285 42=0 13 25 pi'ivil. 303.. 328.. 304.. 3.20.. 32S « » Obi. Banque hypoth. 1000 fr.. o>7 ,a aS5.. lUIAOr^MP FM RASUniIP A XFOlUlfT 00 95 de l'Algérie 1001 1060 1676 2i> Makeewka privil. 305 305.. A ̃ lïlBKOHt fclM UAIMyUt. A 1 izKSVIÈl I C5 » de Paris et des Pays-Bas 1840 1842 1835 1S38 1840 55sh RiO-Tinto. 1S50 1S12 1840 1847 1339 ACtlOnS de Chemins de ter 12 50 Transatlantique 549 550 550 549 55 » Sosnowice 1508 1500 •• 1498 •• 1501 K1m vatwttpc tMi- "J"1 BfïFlll Pric«. Derniir 43 30 Compagnie Algérienne 1190.. 1132 55 -30 » Bône à Guelma C94 690 I VALEURS mm mn mou VALEURS mm mn

:¡o 'Comptoir National d'Escompte. .842 842. 8n.. SiO. 1 Central Mining.i30.30.. -27, 42!J.. 428 ..32 50 Départementaux, 662.. '1il

30 » Comptoir National d'Escompte 842.. 842. 813.. 340 Central Mining 430.. 430 -427- 429.. 428.. 32 50 Départementaux 602

13-50 Crëd.Fonc. d'Algérie (non lib.). 572 50 570.. 575. 12sh Lautaro. 237. 235.. 234 20 ..Est-Algérien 725.. 703:50 '̃̃•̃̃ 30..»• Foncier de France 810.. 806.. 810' 5298Bakou. 852.. 852. 80t.. 858. 848.. 15 50 Est, action de jouissance. 407.. 402.. \/ni^ ,/•<«- ̃ Min^v ̃ 1-5» Industriel 720. 733. 31 92 Provodnik.. 595.. 590.. 596.. 590 44' ..Orléan3 967.. 909 50 ValôUrS ÛlVer^eS milles .=

45 Société Marseillaise 912 914.. 911.. 912 > >. Raffineries d'Egypte ord. ..70 70.. 70- 03 50 lit),. 21 ..Ouest 4W.. 499.. iw.nHn 0, nT os otnom' ̃̃ <v> m n-ab^» ~7

55 ..Crédit Lyonnais 1429 1422 1427- 1425 » "F privil. 83.. S3 50 83-. 82 50 25 ..Midi, 01050 012.. Ë° Rnffn^^cr' J8"" 9M>< m, Â ""{" fil F h il ~k if- r

3250 Mobilier 727.. 729.. 720.. 728.. 728.. 20 » Tabacs Ottomans.. 423. 423,. 423.. 422.. 423.. 50 Nord 1360 1305 g* Br"a^}^ {01 ,5 » » Chartered 4| ;5 4y 2a Hj 25 Société Générale 720.. 72.0 724 ». des Philippines 395.. 391.. 394.. 391. 28 75 Ouest-Algérien 658 655, ÎS. ^^•V""1* nT >; I?T7-S^S? ?r !•- v'ï «50 Banque Française 320.. 320.. 320.. 318 1O75R Portugais 059,. 058 001 603 (. Sud delà France. 231.. 231 *| BuTnos^rToTfpro^): 100.40 9880 < î? 85 ^YYYYYYY 458 457 50

^itTtï-^i'gîBiîïSri '-•– |354'% ̃••– 3'4%(provde) 72-70 73.. 3 75 Durban Roodepoort. -49,

g 1 4 14 Chili 4 îé 5^ or 90 75 950EastRand 130 50 130..

.11 () ~lI East~and. 1~~ 50

̃ ̃ MARCHÉS ÉTRANGERS 1300 Ferreira Deep 146.. 145-50 ,mn.rk\jriEi£> EU l r^lAMVJCCit>O 4 Espagne Intérieur i% 81 C5 8155 i42 Gold i. 309, 300,

rr i ,• ̃ ̃ .t 5% Mexicain5% 52 25 Geduld 08 25 08'

VALEURS Côt.U.re Aujourd. VALEURS f*}™ Aujourd. VALEURS Clôtpréc. Aujourd '™ °!"c 1 VALEURS Clôtpréc. Aujourd. J1"0)™- VALEURS Clôtprèc. Aujourd. 'l?t'fc- 3* ;3». 37 80 37 85 10 70 Geldenhuis Deep 97 25 9S..J il précéder. précédât Aujourd. Clôtpréc. à Londres VALEURS Clôtprée, à Londres VALEURS >" > Londres 3% TransvaaUen S% 94 25 General Mining Finance Corp. 00 25 05 75

IP b- àLondres 3% Transvaalien 39°" J~ 1 2a General Mmmg Fmance Corp. li9 2a 4ti~ 75,

2 50Goch(New) 49 50.49,75,

̃•> FerreiraGold 14 1/2-14 1/2 ̃ Ne\V- York., 17 mai Grcat Northern 1301/2 1353/4 140 Union Pacific pref. 941/2 941/4 971/2 » » Azote Norvégienne 3045036050 Goera •••̃•••••̃ .JJJ» .a

..Ferreira Gold. 14 1/2 14 ,2.Ne W- 170 1--£Ll~-Y,~ 17 mai 'l Great Nortbcrn 136 1/2 135 3/4 HO Union Pacifie pl'ef. 94 1/2 9i Il" 97 1/~ A:zo~e NOl'véglenne. 3~~ 50 3~Q 50 Goerz, 5G J5

Londres, 1V mai Gcduld 2 2t)32 2 21/32 iyCVY *V'"> -•-•' Illinois Central 1343/4 133 1/2 139 Wabash. 21 3 8 ̃ 21 18 22.. |0 » Baha. 439 43, 19 O-i Golden Horse Shoe 109 50 170 ̃•̃̃ Geldenhuis Deep. Deep 3 7/8 3 15,10 Call Money 4. 3 1 '2 Louisville & Nash. & 147. 14!! 1/4 W, 1,4 151 1/2 Wabash pref 40 12 -i6 1,2 40 3 8 481/4 ^J® Banco Pérou Londres 5% oiU.. 8 80 Go dflelds 1/2 109 o0; Wisolidés Terme. 81 13/10 82 General Mining Finan 2 5/8 2 19/32 Change s'Londres vue 4 8690-48705 Manhattan Elevated.. 135 135./ y. Lehigh fclloy (Phil.). 114 3/4 1141/2 1(K~? Banque de l'Azoff-Don. 15a3 14o3 2 5 Go d Mines Investment 732a /2 <5t A/.pentml886. 103 3/4 103 3/4 Goerz 2 7 32 2 14 2 mois 4 83.90 4 83 95. Metropolitan St. R ).) ̃ \i^ Industrielle du Japon 2 9 219 50 2 51 Gold Trust 97. 97.. 1889. 80 1/2 80 1/2 Goldfields 6.3/4 6 11/16 Câble transfers 4 67 30 4 87 45 Missouri, Kansas & T. 42 41 7/8 43 1/4 Amalgamated Coppar. 71 3/8 70 3/8 ̃ 71 1 '2 f. 5t) Pénmsui- Mexicaine 245 2^1 ..GreatCobar 1^0 14o ̃Brésil 4&-1889.. .90-.1/2 90 1/2 jagersfontein S 31/32 8 15/16 Atchison 110 109 1/8 112 5/8: pref. 09. 09./ AmoncanCar&Found. 6112 0118 u" deSalomque Uo 50 •••• 13 11 Jagersfontein. 227 50 22(y -5%1907. 100./ /• Johannesburg Invest ls3/4 1 3/4 pref 101-3/4 101 1/2 105 Missouri Pacific 09 3/8 09./ CottonOil.. 03 3/4 66 1/2 .). Q ,0 lfin ,n ,ir, 2 3^ Johannesburg Investment 41 ta 442a, Çulgare 1892.103 1/2 104 Jubilee. 1 3/10 1 1/8 convert. 110 5/8 110 1/4 National Mexico 2«.pr. 29 3/8 29. Locomotive. 49. 49. ). S 12 CapeCopper; 18050 l|0.. C 2a Kleinfontein 65,. •os. Chinois 5% 104 104 jumpers 2 .). 2 .). Atlantic Coast Lino. 124 1/4 123. l<=pref. 04.64.12 .). Smel & R; 79 3 4 79 1/2 .). » |°,te T.urcs-- 22fao0 227.. 8 2a Kmghfs Gold 93 50 '̃- ky~% 101. 101. J- Deep Baltimore & Ohio 1103/4 111 3/8 113 1/2 New-York Central 121. 120 1/2 124 1,2 SucarR. 122. 123. Salonique Monastir. 343. G 2a Langlaagte Estate 77.. ,(> Egypte 3 96 1/2 9G 1/2 Kleinfontein.: 2 19/32 2 9/10 Canadian Pacific 193 1/8 193 198 5/8 N.-ï. Ontario & West. 44 3/4 44 1/2 45 3/4 -Tclègr.&Télèph 136 3/4" "136" t Hellénique d'Electricité. 10a.. 107 2 37 Lena Goldflelda. 90 2a 8a- Espagne Extérieure. 94 1/2 94 1/4 Langlaagte Estate.. 2 7/8 7/8 Chesapeake & Ohio. 80 1,2 80 1/2 89 Norfolk & Western 102 3/4 102 5/8 105 1/2 Anaconda 44 5/8 43 1/2 9 1/16 2 9/ General Motor Cab pref. orô.. ̃ /l aO il ro » » Main Reef. 34 aO Italien .3. 103 1/2 103 1/2 «|ay. 11/4 1 1/4 Chicago & Alton 45 45 1/4 pvef. 9il 98 3/4 i-2 Boston Copper 17. 17. 3 3/4 def ,0^q*" 9 G4 May Consolidated 31 -a ̃Japonais*.» 96 1/4 90 1/4 Meyerand Charlton. 4 5/16 4 5/10 Great Western 27. 27 1/4 Northern Pacific 1313,4 1311/2 135 1/2 Calumet & Hecla. 585 -.)-. 585. §R ?2 garpener l-i99 1503 Modderfontein B 93.. 92 2d i>ô5Sl902. 101 101 Modderfontein 12 11/10 12 5/8 pre.(. 51 50 Pcnnsylvania 1343/4 135. 09 1/2 Consol. GasN.-Y.City. 133 5/8 138 29 19 Hartmann a9a G0O.. » Mossamedes C>= 24 2*^1 Peruviauûorp.pref 39 1/2 38 3/4 Modderfontein B 3 19/32 3 5/8 Chicago Mil. &S'-Paul 138 3/4 ̃'̃ 138 3/8 142 1/2 Reading. 163. 102 3/8 83 1/2 General Electric. 1481/2 150.) ). » Haut- Volga. 15a. » Mozambique Ci= 3350.33-pOj ord. 12 1/4 121/8NewGoch 1 31/32 1 31/32 pref. 15U 1/4 1561/4 2«pref. 1003/4 101./ "• International Marine.. 538 51/2 Huftnchaca iO 09 io 1 2o Oceana 20 la 20 aO Portugais 3% 67 3/4 67 3/4 New Steyn 2 25/32 2 25/32 Chicago &North West. 151 151 ,l«pref ,90. 90./ pref. 19. 18.). T rn rn rr, 13 80 |r™r°se. £7 Oi.2a Russ«-4V Consolidé ̃ 94 94 .}. Nourse mines 3 1/32 3. Cleyef.C.C. &S'-Louis .83 84 Rock Island 44 7/8 44 1/8 i'8 45 3/4 National Lead 78 1/4 78./ ). îfïwum,?r^ V,"1; V Q5S o0 d0 « BanMonteH 66/5 6o 2a TurcUnilié. 93 1/4 93 1/4 Prem. Diam. ord.. S 1/2 8 7/10 Colorado & Southern.. GO 1/4 60 pref. 90. £0. Paoific Mail 20.). 26./ )Malacca Rubber Plant»" ord. 3»9 376 20 65 Rand Mines 2oS 23b 50

préf. 8 14. 8 1* pref. 70 Ij2 70 ./̃ S'-Louis&S»-F«>2= p.. 48 1-2 47 1 2 .). People's Cas 1077/8 107 3; 4 YY..I. f, Ma.ltz?^A •• 8 7a Robinson Deep 98,. 9850

Banque Ottomane. 18 3/4 19 Rand Collierics. 119/32 1 19/32 Delaware& Hudson.. 172. 171. Refund4% 82 5/8 82 1/4 Steel Corporation. 83 1/4 82 3/4 85 1/8 lfe '5 Oriental Carpet. 30h a0 309.. 37 dJ Gold 260 260

Hat. d'Egypte 20. 20 1/8 Randfontein 2 9/10 2 1/2 Lackawanna 555. 575./ General5% 87.7/8 88. pref. 1181/8 118. 121 1)2 Phosphates Tunisiens da8 3ab.. 240 Randfoûtem 3250

Agr. 6 7/8 G 7/8 Rand Mines 9 11/32 9 5/10 Denver& R. G 41, 40 1/2 42 Southern Pacific 126 1/4 126. 129 58 Utah Consolidated 24 1/4 24 .). ^H11.116: •••••.• ••̃ 506 ££̃•'• » Roodepoort Central Deep 21 21..

Agr, ord 6 i /8 G '1/8 Rand Mines, () 11132 9 5¡16 Denver & R, G. <Í1 > 40 1,? !'2, Soulhern Pacific. 126 1/4 12ô. 129 5,8 Utah Consolidated 24 (1)'' PI~t~ne. 506 ..1 50i.. 50 1> Roodepoort Central Deep. 21.. 21..

•GraïuJ'Trunkord. 30 7/8 31 3/8 Robinson Deep 3 7 8 3-7/8 pref.. 79. 79 1/4 811/2 Raiiway. 27. 20 5/8 27 3/4 -Copper.. 46 1/4 46. » Raisin de Corinthe 192 50 193.. 12 50 Rosé Deep 117 50 117..

fiexks.nRailwayoid 47 1/4 48 1/4 Rocdepoort l). M. R. 2 11/16 2 11/16 Erio 28 3/4 28 1/8 29 1,2 -prof. 62 1/2 62 1/4 05 Western Union 68. 08. Shansi. 59 /a 59 ta 4 37 Simmer and Jack 44 2p 44 2a

.̃̃ Rosé Deep 4 11/10 4 11/16 2«prel\ 30 7/8 35 1/2 Texas and Pacific. 32 1/2 32.1/8 Argent en barres. 54 1/8 -54 1/8 24 7/8 »» fpassky Copper 94 _/a » New Steyn (,950 6950

Riolinto 72 374 72 7/8 Simmer and Jack. 1 23/32 8/0 Erie 1" pref 45 1/2 46 48 Union Pacific 183. 182 3; 8 187 ,3,4 Cuivre 12 37k 12 37% -2 49 Spies Petroleum 3750 3/ aO » » Transvaal Consolidated Land. 82.. si 50 Ttersis. 5-3/4 5 7/8 Transvaal Cons.L. 3 1/8 3 1/8 Erie 1er pref. 4" 46,. ̃ Texas Paclfic, 183 1 1823¡8 i'8 18i ,3,4 CUivre '18 » Tanganyika 1;1 109 50 VanDyk 2.> 2a SÏÏ?&sSils i^aa±È'S îX ibsi^°». ib.i~* is:.H isai* liSSEE; a" û" i'sSsf:eiEEss i*

fekinSyndicatord, 2~ 3¡~ 2.} 3; Van Dyk .pAujourd. VALEURS récèd. Aujourd. VALEURS.~ VALEURS IGture Aujourd. ~"To~la. ~GO.. 3G~ 117 50¡IVillage Main Reef. 1U3,; 103.1

Shansi 40/9 46/9 Village «ain ReefI 4 4 -Hp-pii-n 17 mai P «iaranncsn i^' :,W précèd,:> 90 Urikany. _01 20~ ̃̃̃• 15

Shansi 4(j/9 46¡9 Village Main Reef.. li 4 ,l, B il 1~ S /'3" '3 1 I.1

Golden Horso Shoe.6 11/16 0 5/8 West Rand Consolid 27sh9 27s(i9 f* epiin, 1/ ma 1 Vienne 17 mai Rin-finto 1865 1S44 Barcelone, 17 mai r-

Argent Illletal 34 13/16 24 7 8 Witwatersrand Deep 5 1/16 5 Allemand 3% -S* .0 84,0 Vienne, 1/ mai ï'J'nJL" n? ï?q iuiAD/>ué c-M DAiUAIIc au nnMDTJikiT -̃.̃•

Argent Metal. 2/i 13/16 247;8 Wllwatersrand Deep 5 lilg5j. Allemand3% -Si -.0 Si 'i0 Vienne, Il mal RIO-~iOt~ 18~~ 1S~" .11 nUl! 1. 1

Es&mpteHorsBanq. 3 7)16 3 3/8 Wo.huter ,.P 4 1/8 4 1/8 «^« | 9* Rente Autrichienne or 117 10 117 05 ^ŒsVe Mexico! 602 071 |î|"rigj~n** 95 S5 87 MARCHE EN BANQUE AU CQ8V1PTANT

EscompteHorsl3anq, 37j16 1Turc Unifié 1\1U2, 94 60 923/4 Rente Autrichienne or 117 10 Ilî 05T~ ¿G~ m:: Inlerieore 4%1 8G 951 89 S7\ MARCHE EN BANQUE AU COMpTANT

Turc ~mfie. 9.. (jÜ R t H' 113 8- 113 8- Nord-Espagne, H8 \JO 8\J,

^ra?1 23 n»,rtStank 251-5 4 252 Autrichiens 758 50 759 20 BanqueRusso-Chin. «31.. 230.. 7. –.s. = «_ I •̃ ̃ peutsene Bank f?i SA^ 7™ Lombards IIS 118 Russe p. Com". 410.. 409.. ange Rome, 17 mai ̃

–)eutscneBanK.id/~ "-2 ..u ri lens" a( 118 –Russep.Com~ 410. 409 Rome, 17 mai ,i

Apex 4 3/8 4 3/6 MÉTAUX Dresdner Bank 159 3/8 159 10 Lomoa ^™s ̃• 11s 1 w R __•• m nQ 18 sh Banque Nationale d'Kgypte.. 510 54 m. Gelsenkirchen 1515.

AwloFrench 2 1/32 2 1/32 METAUX Oisconto Com 188 a/8 188 2a ianacsuuomans. w du ^| Hartmanr 221 2^5 Rente 5% 106 00 106 05 15 p Mat" Mexique -Parts. 910 40 » LaLucette 970.

Anglo 1.?,2.iO 722 20 Harlmanr. 22i.2;>5 ,Rente 5% 10600 106 ù5 la p Natte Mexique Parts, 910.. liO "La Lucette. \liO.

ÀuroraWest. i 1 Cuivre Comptant. 56 56 1/16 Berlin Handelsbank.. M 2a JU4 '5 gu1: ̃"urParisàviié 95 41 Iflaltioff 373.. 395 Méridionaux. 691.. 695.. 11 » Crédit Foncier de Santa-Fé 325.. 325.. 37 50 Ouasta et de Mesloula jouis.. 890 8i?5

Central Mining 17 17 Terme. 56778 57 Banq. Russe p- le Ç«. 208 163 7/8 ^Xehorsbùâïe 3 1^4% 3 i/4% Bakou: 321.. 313 Change sur Paris. 100 61 100 00 7 38 Crédit Mobilier Franc. Parts 309.. 369.. 20 » et de parts.. 557' 558" .I Chartered. 111/16 1 ll/io Etain Détroits Com' 150 1/4 150 1/8 Electricité de Berlin.. 269 3/8 2o9 5U tscompienorinanque j 1,1/0 o i/«/0 provodnik 223.. 219.. 10 » Electr. Lille-Roubaix-Tourcs. 239.. 240.. 42m. Silésie (Zinc) prior. 1545 ..1 4520: >CinderellaDeep. 2 21/32 2 21 '32 Terni" 151 5/8 1511/2 Electricité Transâtlant 186 90 186 90 Change sur Paris. 3749 37 49 30 Hutchinson (Etabliss.) privil. 540.. 537.. » » anc fôiô ..Ï5'2O. CitySuburban. 1-7/8 1 7/8 Plomb Anglais Com< 13 13 Bochiimor 234oO 23d 25 Bruxelles, 17 mai Madrid 17 rvni Changes sur Londres 50 ̃̃ -Oïd-1 751 .751 30 ..Vieille-Montagne 834.. «itïOeop. 4 12 4 9/16 Zinc Comptant. 22 22 .Laura. 1/2 90 175 40 Jaaoria, 17 mai s <̃"?»,. Société Lorraine-Dietrich. 162 16350 -25 Plaques Lumière, capital. 481 50 4S9 1

CrownMines 8 13/16 8 7/8 ^j, T Gelsenkirchen 209 25 209 70 Lots du Congo 95.. 95 Intérieure k% 86 90 86 80 Buenos-Aires 21 1/16 la'r Dniéproviennè. 1072 02 50 Chalets Nécessite. 1255 1255

OeBeersord 17 1516 17 75'16 Chèçiue sur Londres Harpener 198 60 198 3/4 Lots Turcs. 228.. 228 Amortissable 4% 94 80 Valparaiso 10 15/16 >.i » Donetz! Forges et aeiér. du). 800 315 Monaco 5:505 5305

OeBeersord. 1715'1617 Î5/16 Chèque sur Harpcn~r. 1~8 (;919~,3,l1 lotsTurçs, 228.28.. AmortIssable'1% ~94 80 Valparaiso. 10 151~6 c'Ili Donetz/Forges et aci{r. du), 800. 315" Monaco 5:~O;) ;)305

DurbanOeep' 1 7/8 115/16 A Paris 25 25 à 25 28 KattowiU (Charb8c) 243 25 244 30 métropolitain de Paris 592 590 5% 102 80 101 60 Rio-de-Janeiro. 1531/32 00 » Huta-Bankowa 1880 ..1882.: 03 » 5mes 1067 1037 Rood Gsld 3 1/8 3 1/8 Rhœnix 220 3/8 222 00 Parisienne Electrique. 3uO 3Q0 Banque d'Espagne. 401.. 402.. 35 » action jouiss. 1305 1325 12 ̃» oblig. 4% 307 50 3QS EastRaniiPropr. 5 3/8 5 11/32 Schantunq.' l'40*50 "140' 80 Railways Electriques. 15T 158 Saragossc Lisbonne ̃̃<-• |SO" Blanzy (Houille), 182u 1830 •• » '». HaikopSpies'(cbup.de25).| 27' 2050] ierreira Deep. 5 3''4 5 13/10 «ienifie es-coupon EscomptoTiors Banque 3% 3ft Nitrates Raiiway 401.. 400. Nord Espagne 45 >. Bruay 1193..1192.. » >. Ouest Africain français 1394.. 400

1 Deep. !.11Change sur Paris 811/ 8111 Nord de 1 Espagne. 397.. 3L16.. vhangesurparls. 700 69a Prime sur l'or. 10~ 100" Czeladz. 218ù.. 2088.. 7" Tavl1csPousset&Royleréune" 118.. 120..

° r Change sur Paris 8117 81 17 Nord de l'Espagne 397- 396.. Change sur Paris 700 695 Prime, sur l'or 103,i% 100 « Czeladz 2180..2088.. 7 » Tav"ts Pousset&Roy^réun"! 118 120..1