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Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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des barbares elle ne vaut plus les risques d'une guerre euro-

péenne. Il est donc probable que, si nous sommes encore

appelés à voir des luttes entre Européens et indigènes, aux

colonies, nous en verrons beaucoup moins entre Européens à

l'occasion des colonies. Les établissements des diverses nations

civilisées ont donc acquis un degré de stabilité qu'ils n'ont

point eu jusqu'à la fin des guerres du premier empire. Les

traités de 1815, qui n'ont pas réussi à fixer la géographie défi-

nitive de l'Europe, ont cependant inauguré, pour les posses-

sions hors d'Europe, une ère d'apaisement relatif. En particu-

lier, nous pouvons espérer que l'empire colonial que nous

avons élevé dans le courant de ce siècle, est moins exposé aux

cataclysmes qui, en '1715, en 1765, en 18t4, c'est-à-dire jusqu'à

trois fois et à des intervalles à peu près réguliers d'un demi-

siècle, ont démembré nos premiers empires coloniaux. Ce que t

nous possédons aujourd'hui, nous le possédons avec une sé-

curité relative.

Bmp<H'<aaee réeHe de notre empire colonial super-

Seie et population. En rassemblant les données sta-

tistiques relatives aux divers colonies et protectorats de la

France, nous pouvons essayer de nous faire une idée de l'em-

pire qu'elle possède aujourd'hui au delà des mers. Deux élé-

ments devraient d'abord être déterminés: la superficie et la

population. Lepremier de ces éléments est le moins important,

car, dans le total, figureraient: des régions presque désertes

à côté de pays très peuplés et très riches. Le chiffre de la

popu)ation est, au contraire en général, le signe le moins

trompeur de la valeur réelle d'un pays.

Pour la superficie, en joignant à l'Algérie, au Sénégal et aux

colonies proprement dites, nos protectorats sur la Tunisie, le

Cambodge, l'Annam et le Tonkin, nous arriverions à un total

d'environ 1800000 kilomètres carrés, et, en y ajoutant le

Congo et le protectorat sur Madagascar, à un total d'environ

5 millions de kilomètres carrés c'est près de six fois la super-

ficie de la France, qui en compte 52S 372. Pour la population, en

prenant les mêmes territoires, nous arriverionsàun total d'en-

viron 24 millions et demi d'habitants; ce qui était à peu près

la population de la France à l'époque de la Révolution, Mada-

gascar y ajouterait environ 4 millions d'habitants et le Congo

une quantité, encore inconnue. On peut donc, à la rigueur, dres-

ser le tableau suivant: