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Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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bonne hygiène commande de les prévoir. Aussi les indigènes sont-ils toujours habillés de laine et depuis longtemps les Européens y ont adopté la flanelle comme le plus sûr et le meilleur des vêtements.

Vents et brises. C'est du Sahara que soufflent à

d'assez longs intervalles et surtout en hiver, heureusement, les vents brûlants du sud-est et du sud-ouest connus sous le nom de siroco; ils dessèchent les plantes, fatiguent les hommes et les animaux, crevassent le sol. répandent dans l'atmosphère une poussière ténue qui colore le ciel de teintes rougeâtres. Les vents de mer, au contraire, qui soufflent du nord-est, du nord, de l'ouest et surtout du nord-ouest, rafraîchissent l'air et apportent la pluie. Ils sont l'antidote du siroco. Sur tout le littoral et principalement en été, la brisede mer pure et salubre qui se lève vers dix heures du matin alterne avec la 6?'!se de terre qui souffle pendant la nuit, toute chargée d'acres parfums.

Pluies et brumes. Durant la saison humide, qui s'étend des mois de septembre ou octobre jusqu'aux mois d'avril ou mai, de violents abats d'eau tombent par accès irréguliers et souvent trop rares, inondent tout couples vallées, en ravinant les flancs des montagnes. Alors aussi les hauts plateaux et les cimes les plus élevées de l'Atlas se couvrent de neige qui d'ailleurs ne persiste jamais longtemps; la neige est accueillie avec joie par les cultivateurs de l'intérieur, car elle humecte profondément, elle fertilise les champs de céréales. Les pluies se répartissent inégalement entre les trois provinces plus abondantes dans celle de Constantine qui est la plus accidentée et la plus boisée, elles vont en diminuant d'intensité jusqu'à la frontière marocaine, au delà de laquelle commence à se faire sentir l'influence océanique. Elles sont plus rares aussi à mesure qu'on s'éloigne de la mer dans le Sahara il ne pleut presque jamais. En été, surtout pendant les longues sécheresses, les rosées sont très abondantes et suppléent en partie à la pauvreté ou à l'absence de pluies. 'Durant la même saison, des i~Mmes intenses couvrent parfois les rivages et entravent la navigation. Dans les