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Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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rai ou des terres basses, trop souvent couverte par les

eaux, la région des terres hautes qui s'élève par éche-

lons jusqu'aux monts Tumuc-Humac. Malouet et Guizan

avaient résolu de s'attaquer de préférence aux terres

basses, dont la préparation sans doute exigeait plus d'ef-

forts, mais qui devaient en retour fournir de plus belles

récoltes.

Le système de Malouet et de Guizan, qui consistait

dans une vaste canalisation, n'avait rien de chimérique.

II a été, il est encore appliqué à Surinam et à Démérari.

Malouet ne garda son gouvernement que deux ans; et

ce n'est pas en deux ans qu'un administrateur transforme

l'économie rurale d'un pays.

t,a Révolution et l'Empire. Il était à peine parti

que la Rév&Iution française éclata. La Guyane en fut

secouée jusque dans ses fondements.

Pendant la Révolution, la colonie reçut de la métro-

pole quelques victimes de nos discordes civiles, des

prêtres insermentés, des vaincus de Fructidor. La plupart

de ces proscrits avaient été frappés sans jugement par

des adversaires politiques; ils avaient presque tous passé

l'âge de la jeunesse et de la force; ils étaient brusque-

ment privés du confortable de la vie; ils furent princi-

palement dirigés sur Sinnamary, où la mort les décima.

Les survivants, revenus en Europe, ne contribuèrent pas

peu, par leurs récits, à décrier la colonie~.

En -1802, Victor Hugues, le même qui avait aboli l'es-

clavage à la Guadeloupe, est chargé, par le premier con-

sul, de le rétablir à la Guyane les ateliers se reconsti-

tuent, la traite des nègres amène de nouveaux esclaves,

et la colonie semble recouvrer sa prospérité. En 1809,

elle est attaquée par les Portugais et les Anglais. Victor

Hugues, moins énergique qu'autrefois à la Guadeloupe

contre ces derniers, capitule en stipulant seulement que

la Guyane sera remise non aux troupes britanniques, mais

1. Cependant, parmi les déportés marquants, Collot d'Herbois est

le seul qui y ait succombé. Billaud-Varennes, Yadier, Barrère, Bar-

thélemy, Pichegru, BarM-KarMs, Tronçon-DuMudray, Bourdon de

l'Oise, se sont évadés ou ont survécu.