et une compagnie de gendarmerie, cette dernière em-
pruntée au département de la guerre.
Les compagnies de sapeurs-pompiers ont été placées à
Saint-Pierre et à Fort-de-France, dans les attributions de
l'autorité militaire, dont elles relèvent directement.
Le régime de l'inscription maritime a été établi à la
Martinique par le décret du 5 mai 1848.
La Martinique est le centre de la division navale de
l'Atlantique nord, qui se compose actuellement d'un croi-
seur à batterie, d'un aviso de station et d'un éelaireur
d'escadre placés sous les ordres d'un contre-amiral com-
mandant en chef.
Cultes. La population de la Martinique est catho-
lique.
La colonie a été érigée en évêché par décret du 18 dé-
cembre 1850.
Le cadre du clergé colonial se compose d'un évoque,
de 3 vicaires généraux et de 63 prêtres.
Des conseils de fabrique ont été organisés par arrêtes
des 11 et 15 avril 1857.
On compte dans l'île 28 paroisses.
Il existe dans la colonie cinq congrégations religieuses
1° les Pères du Saint-Esprit qui dirigent le séminaire-
collège 2° les frères de l'Institut de Ploërmel; 5° les
sœurs de Saint-Joseph de Cluny, vouées à l'instruction;
4° les sœurs de Saint-Paul de Chartres, consacrées exclu-
sivement au service des hôpitaux 5° les sœurs de la Dé-
livrande, vouées à l'instruction.
Instruction publique. La Martinique est très lar-
gement dotée au point de vue de l'enseignement pu-
blic.
La gratuité de l'enseignement primaire a été établie
par une délibération du conseil général de la colonie du
24 février 1871. En dehors des écoles primaires gra-
tuites de garçons et de filles dont sont pourvus tous
les hameaux, bourgs et villes, il existe à la Martinique
Pour l'enseignement supérieur, une école préparatoire
de droit
Pour l'enseignement secondaire, un lycée, où rinstruc-