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Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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expédition du général de Wimpfen sur l'oued GK!r.

En 1871, insurrection du grand chef Mokrani et de toute

la jM~He; après une campagne de cinq mois, châtiment

sévère du pays. En 1879, mouvement dans l'Aurès, bientôt

réprimé. En 1881, insurrection du marabout Bou-Amama,

puis de Si-Slimam dans le Sud oranais, expédition du

général Négrier dans les Ksour, construction de postes

fortifiés et création du chemin de fer stratégique de la

Mecheria. En 188f, massacre de la mission du colonel

Flatters par les Touareg'. En 1882, occupation du ~'x<:&.

Sécurité aetuelle. Moyens de la maintenir.

En résumé notre domination, assise en Algérie depuis

vingt-huit ans (conquête de la Kabylie, 1857), n'a pas

été dès lors sérieusement compromise. Chaque révolte n'a

fait que la consolider. L'établissement de notre protec-

torat en Tunisie couvre notre frontière à l'est. Au sud,

nos avant-postes s'étendent assez loin dans le Sahara pour

mettre la colonie à l'abri de toute incursion des nomades,

en attendant que nous vengions Flatters et que nous fas-

sions la police dans le Grand Désert. A l'ouest, nos bons

rapports avec le Maroc nous permettent de poursuivre

jusque sur son territoire les tribus remuantes qui seraient

tentées de s'insurger encore. Il faut reconnaître toutefois

que notre frontière a été fort mal tracée de ce côté en

1845.L'bistoireaussibienqueIagéographiecommandaient

d'adopter le cours de la MoM~oMM comme ~arMere natu-

relle entre les deux pays; une rectification du tracé actuel

s'imposera tôt ou tard. Dans l'intérieur de l'Algérie,

l'extension rapide du réseau des chemins de fer rend tout

soulèvement de plus en plus difficile et assure au con-

traire à la répression des moyens d'action tout-puissants.

En résumé, la soumission matérielle de l'Algérie est ur

fait accompli. Il reste à prévoir les attaques qui pour-

raient venir du dehors. Quant à la conquête intellectuelle

et morale des indigènes, qui seule fondera réellement

une France nouvelle en Afrique, elle est à peine com-

mencée il s'agit de réussir là où Rome a ce~oKe.

1. En mars 1886, le lieutenant Palat a été encore assassiné par

les Touareg sur la route de Tombouctou, à l'oued Plissen, à deux

jours de marche d'fnsabah.