Géologie. La nature du sol des îles Saint-Pierre et
~iqueton appartient à la série granitique. A Saint-Pierre et dans les îlots voisins, le porphyre, le pétrosilex et le feldspath semblent dominer. On trouve aussi en plusieurs endroits des blocs erratiques, véritables poudmgues, ;apportés autrefois par les glaces flottantes.
A Miquelon et à Langlade, les roches tiennent du
type métamorphique ou schisteux: cristallin. On les -range dans la section des micaschistes. Des schistes ardoi<sters ont été découverts, il y a quelques années, à Lan~lade; on a aussi trouvé à Miquelon des gisements de Galène et d'ocre. Dans cette île, on a remarque d'ailleurs que les montagnes possèdent beaucoup de quartzite, de -siénite et de grès appartenant au terrain houiller.
Hydrographie. –L'hydrographie des îles Saint-Pierre
<et Miquelon est peu compliquée. Ses étangs que l'on y rencontre ne sont à proprement parler que des flaques -d'eau qui donnent naissance à une infinité de petits ruisseaux que la fonte des neiges transforme en torrents.
Côtes et rades. Les côtes de l'île Saint-Pierre sont
très découpées, mais elles sont inabordables dans la plus grande partie de leurs cantons. La seule rade qu'elles offrent est celle de Saint-Pierre, comprise entre le Cap l'Aigle, à l'est, la Pointe à fM!&e!-t, au sud-ouest, et l'ile aux Chiens, au sud.
Cette rade communique avec la mer par trois passes
i" La passe du Nord-Est, large de 900 mètres et pré-
sentant un fond de 10 à 20 mètres
30 La passe du Sud-Est, large de 500 mètres, avec un
.fond minimum de 7 mètres
5" La passe aux F/e~s, qui a 400 mètres de large et
une profondeur de 10 à 15 mètres.
La rade de Saint-Pierre, préservée du large par l'ile
c:M: Chiens, offre un excellent abri aux navires du plus fort tonnage. Les vents qu'elle redoute le plus sont ceux .du nord-est. Sa longueur, du Cap à l'Aigle à la ligne que .l'on tirerait de l'~e aux Moules à la Pointe aux Canons, .est de plus d'un mille.
Le Barachois de Saint-Pierre, dont l'entrée est située