Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 656 à 656 sur 779

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

Format : Nombre total de vues : 779

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96%.


Géologie. La nature du sol des îles Saint-Pierre et

~iqueton appartient à la série granitique. A Saint-Pierre et dans les îlots voisins, le porphyre, le pétrosilex et le feldspath semblent dominer. On trouve aussi en plusieurs endroits des blocs erratiques, véritables poudmgues, ;apportés autrefois par les glaces flottantes.

A Miquelon et à Langlade, les roches tiennent du

type métamorphique ou schisteux: cristallin. On les -range dans la section des micaschistes. Des schistes ardoi<sters ont été découverts, il y a quelques années, à Lan~lade; on a aussi trouvé à Miquelon des gisements de Galène et d'ocre. Dans cette île, on a remarque d'ailleurs que les montagnes possèdent beaucoup de quartzite, de -siénite et de grès appartenant au terrain houiller.

Hydrographie. –L'hydrographie des îles Saint-Pierre

<et Miquelon est peu compliquée. Ses étangs que l'on y rencontre ne sont à proprement parler que des flaques -d'eau qui donnent naissance à une infinité de petits ruisseaux que la fonte des neiges transforme en torrents.

Côtes et rades. Les côtes de l'île Saint-Pierre sont

très découpées, mais elles sont inabordables dans la plus grande partie de leurs cantons. La seule rade qu'elles offrent est celle de Saint-Pierre, comprise entre le Cap l'Aigle, à l'est, la Pointe à fM!&e!-t, au sud-ouest, et l'ile aux Chiens, au sud.

Cette rade communique avec la mer par trois passes

i" La passe du Nord-Est, large de 900 mètres et pré-

sentant un fond de 10 à 20 mètres

30 La passe du Sud-Est, large de 500 mètres, avec un

.fond minimum de 7 mètres

5" La passe aux F/e~s, qui a 400 mètres de large et

une profondeur de 10 à 15 mètres.

La rade de Saint-Pierre, préservée du large par l'ile

c:M: Chiens, offre un excellent abri aux navires du plus fort tonnage. Les vents qu'elle redoute le plus sont ceux .du nord-est. Sa longueur, du Cap à l'Aigle à la ligne que .l'on tirerait de l'~e aux Moules à la Pointe aux Canons, .est de plus d'un mille.

Le Barachois de Saint-Pierre, dont l'entrée est située