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Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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gènes, pressurés par les autorités du pays, se conten-

taient de cultiver les produits nécessaires à leur subsis-

tance. Ils ne pouvaient, dans ces conditions, rechercher

les avantages qu'aurait pu leur procurer l'exportation.

SeuYs, les Chinois, qui parcouraient la Cochinchine et le

Cambodge, achetaient des lots sans importance suffisante

pour que la demande extérieure pût s'établir; souvent

même les entreprises d'exportation ne furent que des

essais, parfois onéreux ou ruineux. Le commerce fut pa-

ralysé également pendant la période de la conquête.

Plus tard, quelques maisons européennes ou chinoises

~e fondèrent dans la colonie et lui donnèrent une vitalité

nouvelle par leurs connaissances pratiques et leur esprit

de suite dans les affaires. Des relations régulières s'éta-

blirent alors avec les marchés voisins les navires fré-

quentèrent plus souvent le port de Saigon, et le commerce

profita de ces occasions pour expédier de petits lots

-comme échantillons; mais les frets étaient très élevés et ne

permirentpas de donner aux transactionsun essor suffisant.

La concurrence maritime amena bientôt la baisse dans

les prix de transport; il parut possible de faire de nou-

velles tentatives le commerce trouvait déjà plus de sécu-

rité dans ses opérations, et, par la fréquence de ses com-

munications, il lui fut aisé de se rendre un compte exact

de ce qui se passait sur les marchés extérieurs. D'ailleurs

les indigènes, voyant la facilité d'augmenter leurs béné-

fices par une plus grande production, apportèrent de

nouveaux soins à leurs cultures; c'est alors que les

échanges eurent lieu avec le Tonkin, Hong-Kong et

surtout Singapour.

Le traité de commerce qui sera signé avec la Chine

développera le trafic avec les contrées méridionales du

Céleste Empire. Nous nous emparerons de ce marché si

nous savons nous plier aux goûts et aux habitudes des

Asiatiques et ne pas vouloir leur imposer nos coutumes

et nos modèles. Le producteur doit toujours avoir en vue

la satisfaction du consommateur c'est la meilleur?

chance de succès.

A. BociNAis et A. PAULUS.