i cent en bronze. Les indigènes font usage des ligatures
de sapèques en zinc.
Le taux de l'intérêt de l'argent est très élevé dans
l'Indo-Chine. Sous les régimes précédents le taux légal
était de 56 pour 100 dans les pays annamites et de 57,5
pour 100 au Cambodge, mais l'usure se donnait libre
carrière. Des établissements de crédit européens fondés
à Saigon contribueront à abaisser le loyer de l'argent.
La banque de l'Indo-Chine, dont le siège est à Paris et
qui a deux succursales à Pondichéry et à Saigon, a été
autorisée à établir un comptoir au Tonkin.
Des chambres de commerce existent à Saigon et à
Haïphong.
Un comité industriel, organisé à Haïphong sur le mo-
dèle de celui de Saigon, rendra les mêmes services que
ce dernier.
Voies de commmnicatton. 1° Foies maritimes. –
La Cochinchine communique avec la métropole au moyen
des transports de l'Etat qui partent de Toulon, des paque-
bots de la Compagnie des Messageries maritimes, dont les
escales sont établies à Port-Saïd, Suez, Aden, Pointe-de-
Galles, Singapour, Saigon, Hong-Kong, Chang-Haï et le
Japon, et des paquebots d'une compagnie anglaise, s'ar-
rêtant à Singapour avec correspondance vers Saigon. Une
ligne réunit cette dernière ville à Poulo-Condore, une
autre à Haiphong par Quin-nlion, Tourane et Xuanday.
Les communications de Haïphong avec Hong-Kong sont
assez régulières, presque bihebdomadaires (compagnie
Roque).
3° Voies fluviales. Au début de notre conquête de
la Basse-Cochinchine, les communications se faisaient
presque exclusivement par eau, comme aujourd'hui en-
core au Tonkin. On a créé à Saigon la ligne des Messa-
oet-Ms de Cochinchine qui assure le service avec Mytho
et Phnum-Penh par Yinh-Long, Sadec, Soctrang, Chaudoc
et Bentré, et avec les postes voisins des embouchures
Travint, Cantho et Soctrang.
Au Tonkin, les bâtiments remontent de Haïphong à
Hong-Kong en empruntant le cours de différentes par-
– ~n