Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 56 à 56 sur 779

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

Format : Nombre total de vues : 779

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96%.


de leur fisc acheva de ruiner les villes romaines. L'insur-

rection des indigènes, devenue permanente, porta de

tous côtés la désolation. Ni Bélisaire, ni ses successeurs

Salomon et Jean Troglita ne parvinrent à rétablir l'ordre.

L'historien Procope affirme qu'en vingt ans la popula-

tion diminua de cinq millions d'habitants. Au bout d'un

siècle, personne n'eût reconnu l'Afrique romaine. De vé-

ritables déserts parcourus par les nomades avaient rem-

placé en maintes contrées les cultures et les villes.

Première invasion arabe. Au milieu du septième

siècle, nouvelle invasion, celte des Arabes le fondateur

de Kérouan, le fameux Okba, dont les os reposent près

de Biskra, dans le plus ancien monument musulman de

l'Algérie, un peu plus tard Hassan, soumettent au Coran

la Berbérie qui prend dès lors lé nom de Maghreb. Les

Grecs et les derniers Romains disparaissent. Les habitants

de l'Aurès s'étaient défendus quelque temps dans leurs

montagnes, ayant à leur tête la Fc~ma ou prophétesse.

La majorité des Berbères n'en accueille pas moins sans

répugnance la foi islamique, la considérant peut-être

comme une revanche suprême contre la tyrannie et l'or-

thodoxie byzantines. Mais bientôt ils s'aperçoivent qu'ils

n'ont fait que changer de maîtres, ils se jettent dans l'hé-

résie avec une ferveur nouvelle, ils deviennent ouahbites

et chiites comme ils avaient naguère embrassé le dona-

tisme. Enfin ils se séparent des Kalifes de Cordoue, ils

absorbent une fois encore leurs conquérants asiatiques et

ils fondent à l'ombre du Croissant de~ dynasties natio-

nales.

Dynasties berbères du huitième au onzième sièele.

Une partie de l'Algérie, ou ~fa~A7'e&-<0!Msm~/t,

c'est-à-dire « couchant du milieu )), fut ainsi gou-

vernée, dans la seconde moitié du huitième et pendant

tout le neuvième siècle, par les Restamites ouahbites.

Leur capitale était Tiaret (Tagdempt en berbère), centre

stratégique protégé par le massif de l'Ouarsenis et qui

commande à la fois le Tell et les hauts plateaux. Ils

furent les contemporains des Ëdrissites de Fez et des

Aglabites de Kérouan.