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Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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gulières, les Chinois de Cholon possédaient un servicede courriers avec Canton.

Le plus souvent, les Célestes ne font qu'un séjour

passager dans la colonie. Quand ils ont acquis une cer-

taine aisance, ils retournent dans leur patrie, abandonnant en Cochinchine la famille temporaire qu'ils s'étaient créée. Nais les riches laissent une certaine fortune à la

femme qu'ils ont prise et aux enfants nés de leur union.

Un des obstacles les plus puissants à l'établissement définitif des Chinois à l'étranger se trouve dans le cultedes ancêtres, qui exige le retour de l'émigrant dans son

pays natal pour rendre les hommages à la lignée familiale.

Depuis un certain temps, quelques membres de la classeaisée se sont fixés à Cholon sans ~esprit de retour; plu-

sieurs ont amené leur femme et, au mois de septembre 1882, un des plus grands négociants chinois a obtenu

la naturalisation française.

Les Chinois nous ont rendu d'incontestables services-

an moment de notre établissement à Saîgon en servant

d'intermédiaires entre notre administration et les Anna-

mites. Il n'en est plus de même aujourd'hui. Leur caractère égoïste, envahisseur, accapareur, leur attachement

à leurs coutumes, à leur religion, à leur langue, con-

stituent des obstacles infranchissables à leur fusion

avec les autres classes de la population, et entraventsouvent notre action sur la race annamite. Ils sont par-

fois redoutables par leurs associations secrètes, dont la principale est celle du ciel et de la terre, et il a fallu

que M. LeMyrede Vilers et, après lui, M. Thomson, fissent

usage contre le mauvais vouloir des Célestes de leurs

droits d'internement et de séquestre.

Dans le nord du Tonkin, l'action des Chinois est toute

différente. Là, il y a une invasion lente des Fils du Ciel et

toutes les contrées septentrionales, les districts monta-

gneux ou les provinces du littoral se peuplent de Célestesqui épousent des femmes annamites et tendent à transfor

mer graduellement le pays.