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Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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large et osseuse, les doigts longs, les attaches grossières,

contrairement aux Annamites et aux Chinois. Les jambes

sont droites et parfaitement articulées sur le bassin, le

mollet bien placé et très développé. Le teint du Cambod-

gien est jaunâtre comme celui de tous les rameaux de la

race mongole et rappelle beaucoup celui des Malais.

Caractères moraux. Les Cambodgiens sont doux,

indolents, très portés au jeu. Très désintéressés, ils se

prêtent mutuellement assistance pour les travaux des

champs, mais ils n'aiment guère entrer en condition

comme salariés ils se battent avec un certain courage,

mais ils sont loin d'être aussi braves que les Annamites

qui les ont chassés devant eux.

Les cases cambodgiennes rappellent les paillottes de

la Cochinchine. La nourriture des deux peuples est à peu

près semblable. L'habillement des hommes se compose

d'une veste courte et étroite, avec des boutons d'or,

d'argent ou de verre suivant la fortune. Lesfemmes ont en

géneral une robe longue, ouverte vers la poitrine et

serrée à la taille; les seins sont cachés par une écharpe

de soie. Les individus des deux sexes portent le langouti.

Les Cambodgiennes ornent le lobe de l'oreille d'un dis-

gracieux petit cylindre d'ivoire ou de bois. Quelques-

unes portent des boucles d'oreilles en forme d'S. Les

jeunes filles ont une longue chevelure, généralement

noire, mais à l'époque du mariage elles sont rasées

comme les hommes. Les Cambodgiens des deux sexes

ont les dents laquées et noircies par l'usage du béteI.Le

laquage des dents, comme le percement des oreilles,

constituent d'importantes opérations qui se font avec le

concours des bonzes, des parents et des amis. On ren-

contre dans le pays des fumeurs d'opium et des fumeurs

de kanchha ou chanvre indien.

La famille. Les cérémonies du mariage, longues

et compliquées, sont précédées des fiançailles, à la suite

desquelles le jeune homme vient habiter la maison de

ses futurs beaux-parents pour y faire le serviteur. Il est

alors aux ordres de ceux-ci. Dans les familles aisées la

durée du stage est très courte dans les classes pauvres,