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Tunisie, et, par là, nos possessions de l'Afrique du Nord se
sont accrues de plus d'un tiers, comme étendue et comme popu-
lation. Du côté du Sénégal, nos possessions ont plus que doublé
et, du bassin de ce fleuve, nous avons pénétré dans celui du
Niger, qui nous promet une extension indéfinie vers le centre
du continent. Notre colonie du Gabon, insignifiante il y a
quelques années, est devenue le point de départ d'un établis-
sement qui présente une étendue supérieure à celle de la France.
Nous avons fait valoir nos droits sur Madagascar, une île qui est
également supérieure en superficie au territoire français. Dans
l'Indo-Chine, les provinces conquises sous le second Empire ne
forment plus que le cinquième de nos possessions actuelles et
la population des pays placés sous notre domination ou notre
protectorat a été portée de 3 minions à 18 millions d'âmes.
Nous n'entrerons pas dans le détail de notre histoire colo-
niale au dix-neuvième siècle. Les colonies dont nous aurions à
parler sont encore des colonies françaises nos collaborateurs,
dans les chapitres consacrés à l'Algérie, à la Tunisie, au
Sénégal, à la Guinée, au Congo, à Madagascar, à Obock, &
l'Indo-Chine, à l'Océanie, auront à traiter cette histoire. Dans
les monographies qui vont suivre, on verra quels titres ont
acquis à la reconnaissance du pays, pour l'Algérie, Bugeaud
et ses émules; pour la Tunisie, le consul Roustan, le général
Forgemol et ses compagnons d'armes; pour le Sénégal, Fai-
dherbe, fondateur et sauveur de Médine, les colonels Pinet-
Laprade et Yalière, le colonel Borgnis-Desbordes, conquérant
du Haut-Niger; pour le Congo, les explorateurs Savorgnan de
Brazza et Ballay; pour Madagascar, l'amiral Pierre; pour le
Tonkin, Francis Garnier, le commandant Rivière, l'amiral
Courbet, et tant d'autres vaillants officiers et soldats des
armées de terre et de mer.
Ce qui nous reste des eolonies perdues. Dans les
régions où nous avons pénétré autrefois en conquérants et où
nous n'étions qu'une minorité imperceptible au milieu des
masses énormes de population indigène, dans l'Indoustan par
exemple, presque rien n'a subsisté de nous après que notre
domination y eut pris fin. L'Inde est restée l'Inde, après que
le drapeau français eut fait place dans le Dekkan ou dans la
Carnatie au drapeau britannique. Le fond même de la vie in-
dienne est resté intact, et, le jour où la domination anglaise
disparaîtrait de ces contrées, elle n'y laisserait guère plus de
traces que la nôtre.
Il n'en est pas de même dans les pays où nous avons ~t&