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Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Un tel appoint de bonnes volontés et d'argent, un tel

renfort d'hommes acclimatés ne sera point à négliger, surtout si l'on songe qu'il sera puissamment secondé par tant d'hommes d'initiative, habitants de Bourbon, qui sont réduits à s'expatrier et à porter au loin, comme certains l'ont fait à la Nouvelle-Calédonie, leurs capitaux et leur esprit d'entreprise. On a assez vu la popularité d'une expédition à Madagascar par l'empressement qu'ont mis les habitants de Bourbon à s'enrôler dans les compagnies de volontaires. Nous avons aujourd'hui lieu de penser qu'étant mieux connue, Madagascar attirera une importante émigration, et qu'avec des capitaux français, c'est un pays qui ne tardera pas à se transformer radicalement.

En effet, il n'existe nulle part un champ d'exploitation

plus vaste et plus libre pour exciter et récompenser l'esprit d'entreprise. Ainsi que le disait fort bien M. de Mahy dans le discours que nous citions plus haut, son étendue, sa fertilité, le peu de densité de sa population la mettent dans les conditions idéales d'une exploitation rémunératrice; son passé ne l'a pas épuisée comme ses voisines Maurice et Bourbon; ses ressources sont intactes et, pour nous les disputer, il n'y a qu'un petit nombre d'indigènes sans vitalité propre, sans cohésion et sans force de résistance au point de vue ethnique et économique. Au moment où toutes les nations du vieux monde semblent prises d'une fièvre de colonisation, où l'on se dispute avec acharnement les dernières terres sans maîtres qui, par leurs ressources propres ou par leur situation stratégique, semblent être de quelque valeur, nulle n'offre autant d'avantages que Madagascar. Nous ne pouvons que nous applaudir de voir sous notre protectorat cette grande île tout entière et en notre possession un havre tel que Diego-Suarez.