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Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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le 8, d'Ambaliha le 9, de Mahilaka, d'Ankingamiloukou,

d'Anjangoua et de Bemaneviky le 10 du même mois.

Cinq jours plus tard l'escadre, composée de la Flore,

du Vaudreuil, du Beautemps-Beaupré, du BoMt'smM~ et

de la Pique, laissait tomber l'ancre devant Mojanga, le port

le plus important de la côte occidentale. La ville était

détendue par trois forts armés de trente canons et par

deux mille hommes qui ne purent tenir devant le bom-

bardement et qui abandonnèrent la ville après y avoir

mis le feu. Le 17, les troupes descendaient à terre, occu-

paient sans trouver de résistance la ville ainsi que les

forts, et nous rouvrions le port au commerce de toutes

les nations, après y avoir installé des bureaux de

douane.

La nouvelle de la prise de Mojanga était arrivée à

Antananarivo le 24 mai. Les Hovas, déjà si surexcités par

l'échec des négociations ouvertes à Paris que le premier

ministre avait dû engager les Français à ne pas quit-

ter la capitale, se seraient portés, contre nos compatriotes

aux derniers excès, si le ministre, qui le comprit aussi-

tôt, n'avait lancé contre ceux-ci un ordre d'expulsion

immédiate.

Sous la conduite de l'un d'eux, M. Suberbie, qui ne

cessa de donner les preuves les plus éclatantes d'un éner-

gique dévouement, nos quatre-vingt-dix compatriotes qui

étaient partis le 25 mai d'Antananarivo purent atteindre

sans accident Tamatave le 21 juin; ils entraient dans une

ville française.

En effet, le contre-amiral Pierre, après avoir mis une

solide garnison à Mojanga, avait fait voile pour Tamatave,

qu'il avait atteinte le 31 mai avec la Flore, le Forfait, le

Beautemps-Beaupré, le Boursaint, la Creuse et la Nièvre.

De concert avec M. Baudais, il avait aussitôt envoyé à la

cour d'hnerina un ultimatum dans lequel il réclamait la

reconnaissance des droits de la France sur les territoires

compris depuis la baie de Baly à l'ouest jusqu'à la baie

d'Antongil sur la bande orientale en passant par le cap

d'Ambre.

Le 9 juin, une réponse négative étant parvenue au