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Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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commencèrent par exiger de tous les habitants de l'Acadie,

cédée en 1715,le serment de adélité au roi d'Angleterre. Les

Acadiens étaient des Français ils refusèrent. Alors on les

enleva en masse à leurs maisons, à leurs terres; on les en-

tassa pêle-mêle sur des vaisseaux anglais, si bien que des

familles furent séparées et qu'un vieux notaire mourut du

chaerin de ne pouvoir retrouver ses enfants. C'était une popu-

lation de 7000 âmes qui était, en masse, punie de la déporta-

tion. Les maisons, les terres et les bestiaux des Acadien3

furent distribués à des colons anglais. Canada, appela

Le marquis de Yaudreuil', gouverneur du Canada, appela

aux armes nos colons; on battit le général Braddock et

Washington qui avaient attaqué le fort Duquesne; on leur tua

800 hommes sur 1200 (t 755). Puis, quand le marquis de Nont-

calm eut amené des renforts de France, on enleva aux

Anglais les forts Ontario et Oswégo, où l'on prit 1640 hommes

et 115 canons (1756). La Nouvelle-Angleterre fut attaquée à

son tour et un millier de colons britanniques furent massa-

crés par nos alliés les sauvages. L'année suivante, on enleva

le fort Georges sur le Saint-Sacrement. Alors les Anglais,

réduits d'abord à la défensive, portèrent leurs forces à près

de 80 000 hommes, tant soldats anglais que miliciens anglo-

américains La colonie semblait hors d'état de résister à ce

déluge d'hommes; car nous n'avions pas alors 6000 soldats sous

les armes et toute la population canadienne ne s'élevait pas

à 65000 âmes. Montcalm écrivait cependant: « Nous combat-

trons, nous nous ensevelirons, s'il le faut, sous les ruines de

la colonie. »

On continua à combattre. Enl758, les forts de Louisbourg et

deFrontenac succombèrent; mais celui de Carillon, défendu par

Montcalm, résista aux efforts de 20 000 Anglais et leur infligca

une perte de 5000 hommes. AParis, « la victoirede Carillon »

fut célébrée par un Te Deum.

~né~van~e, 1759, se produisit la crise finale. En juin

le général anglais Wolf remonta le Saint-Laurent jusque sous

les murs de Québec avec vingt vaisseaux, 50000 soldats ou

matelots et une formidable artillerie. Malgré l'infériorité de

nos forces, il fut repoussé une première fois. Le lo sep-

tembre, en vue de Québec, sur les hauteurs d'Abraham, s'en-

gagea la bataille décisive. Montcalm n'avait pas plus de 4aOU

1. Eus de celui qui avait défendu le Canada pendant la guerre de

ta snccession d'Espagne.