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Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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mercial, au capital de 5 millions, a su attirer à lui la

majeure partie des affaires de la colonie.

Il existe plusieurs'caisses d'épargne.

Avenir de la eolonie. La Réunion a passé la pé-

riode l'on aurait à prédire son avenir. C'est un pays

complètement organisé, qui donne tout ce qu'on en peut

attendre. Il se suffit et la France n'a plus à payer que ses

dépenses de souveraineté, remboursées au centuple par

les avantages que lui procure la possession d'une station

aussi importante dans la mer des Indes.

L'existence de deux ports améliorera nécessairement

la situation de la colonie, que visiteront plus volontiers

les navires, et où viendront sans doute se faire réparer

ceux qui auront éprouvé dès avaries.

L'avilissement du prix du sucre a provoqué des recher-

ches pour la substitution d'autres cultures à celle de la

canne. On a essayé le quinquina, qui réussit bien, la ramie,

les plantes à parfum, la vigne, la préparation du tapioca;

mais on se heurte toujours à la difficulté du débouché;

pour la vanille, par exemple, le marché a été vite encom-

bré pour le café, il faudrait refaire des abris arbores-

cents, et l'organisation économique des colonies exclut

souvent les opérations à échéance éloignée.

Jadis, les sucres coloniaux étaient en France l'objet

d'un traitement de faveur; aujourd'hui ils sont sur le

même pied que les sucres étrangers. Cependant le Cou-

seil général de la Réunion n'a pas hésité, il y a deux ans,

sur la demande de la métropole, à voter des droits de

douanes, qui ne servent qu'à protéger les industriels de

France. On s'attendait à quelque mesure de réciprocité.

On a vu ci-dessus de quelle importance est pour la

colonie la reprise de l'immigration.

Si, grâce à des mesures émanant de la métropole ou à

d'autres, les prix du sucre se relevaient assez pour pro-

curer aux propriétaires coloniaux des recettes qui les

missent en mesure d'introduire dans leurs usines et leurs

champs les récents perfectionnements sans lesquels la

lutte industrielle n'est plus possible, la Réunion reverrait