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Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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L'importance des cours d'eau est sans doute propor-

portionnelle à l'aire de leur bassin. Or celle du bassin

de l'Oubanghi 1, telle que nous la concevons, est assez

étendue au nord et à l'ouest pour que son débit, d'ail-

leurs calculé approximativement, s'explique sans recou-

rir à l'identification peu probable de cette rivière avec

l'Ouellé.

Les droits que Brazza a acquis à la France sur le bas-

sin du Liba-Okoua ou Oubanghi par la découverte et les

traités avec les populations, droits qui ont été reconnus

en Europe, sauvegardent suffisamment nos intérêts.

Si nous ne savons pas mettre en valeur notre Ouest

africain, nous ne saurions tirer aucun parti, du bassin

septentrional du Congo où l'on a eu la prétention de nous

limiter sur le papier; et, si nous devons faire de notre

Ouest africain un établissement prospère, la frontière

des Mangalla n'est pas pour nous inquiéter.

Le relief du sol et les montagnes. -Lorsqu'on ne

connaît que les grandes lignes hydrographiques d'un pays,

on ne doit pas avoir la prétention de sortir des généralités

au sujet de l'orographie. Nous savons que le système

orographique de l'Ouest africain fait partie de l'assise

du plateau central africain, et que ce massif accidenté,

qu'on rencontre en moyenne à 200 kilomètres de la côte,

s'étend jusqu'à 4 et 500 kilomètres de celle-ci, atteignant

alors une hauteur maximum de 800 mètres au-dessus de

l'Océan pour s'incliner en pente douce jusqu'au lit du

Congo qui, dans sa partie centrale, se trouve à 4 ou 500

mètres de hauteur.

Le Mttorat. La côte de l'Ouest africain est presque

partout très-basse et uniforme. Aux ports ou estuaires

que j'ai cités précédemment il convient d'ajouter la petite

baie de Tchilongo, un peu au nord de l'embouchure du

Quillou-Niari, que des travaux peu dispendieux, dit-on,

permettraient de donner comme port à la voie du Niari.

miné par tes géographes; aussi est-il indiqué sur les cartes par des lignes de points.

1. A son confluent avec te Congo, cette rivière a 1200 mètres de

largeur.