Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 314 à 314 sur 779

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

Format : Nombre total de vues : 779

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96%.


Sans doute, on aurait pu obtenir à Berlin un partage

plus équitable entre nous et l'Etat du Congo (six fois

grand comme la France), si notre presse et l'opinion

publique avaient manifesté à cette époque la même

sympathie, la même ardeur qu'auparavant pour notre

entreprise nationale dans l'Ouest africain, si elles avaient

oRert à notre gouvernement un terrain de résistance contre les prétentions non fondées de l'Association, et

l'avaient encouragé et soutenu dans la défense de nos

intérêts.

Ce n'est pas un territoire plus ou moins grand que je

regrette. L'État libre du Congo, destiné à mourir d'ina-

nition, ne me paraît pas d'ailleurs bien inquiétant pour

le développement de notre influence dans le bassin sep-

tentrional du haut Congo. Il ne me paraît pas davantage

inquiétant pour nos intérêts commerciaux dans le bas

Congo, qui ne sera jamais qu'un cul-de-sac sans valeur

tant que nous serons maîtres des voies où nous pourrons toujours susciter une concurrence victorieuse pour nos

voisins. Mais ce que je regrette ici, c'est le manque

d'une véritable frontière naturelle -la rive droite du bas

Congo; c'est sa conséquence que nous ne serons pas

tranquilles sur la frontière du Chiloango, et que cela

nous forcera à donner à l'occupation d'une si mauvaise

zone frontière un caractère militaire, charge onéreuse

moins supportable encore pour l'Association qui, en nous

disputant cette frontière, a fait un faux calcul.

Sous ces réserves et celles que j'ai à faire à propos de

l'inaction antérieure de la marine au Gabon, dont la con-

séquence a été de faire limiter notre possession au paral-

lèle de la rivière Campo (dans le nord du Gabon), nous

devons reconnaître que les résultats diplomatiques obte-

nus à Berlin consacrent entièrement les conditions poli-

tiques '!< notre programme de 1885. Si c'est suivant

moi, qui désirais un peu plus -un succès relatif, je n'en

conviens pas moins, étant donnés les obstacles considé-

rables opposés à la réalisation même de notre programme

convenu, que notre gouvernement a remporté un très

grand succès en faisant ratifier par toutes les puissances