Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 301 à 301 sur 779

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

Format : Nombre total de vues : 779

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96%.


cette époque, Stanley n'eût fait dévier l'Association inter-

nationale, fondée par le roi des Belges, de son but pri-

mitif, scientifique et humanitaire, pour la lancer dans

une entreprise politico-commerciale.

Il était impossible de ne pas prévoir le danger qui

menaçait nos intérêts et l'antagonisme que l'affaire de

Stanley créerait entre la France et l'Association, quelques

déguisements que prît celle-ci.

Au moment où nous venons de signer un traité avec le

roi des Belges, je ne saurai parler du rôle qu'a joué

l'Association internationale vis-à-vis des indigènes, de la

mission française et de la France; mais, pour n'y pas

revenir, je dirai tout de suite que si la lutte resta paci-

fique, c'est grâce la patience, à l'extrême modération

de nos compatriotes.

Deuxième mission de Savorgnan de Brazza. Sans

plus nous occuper des difficultés que l'Association allait

nous créer en Afrique et en Europe', revenons à Brazza

qui repartait, à la fin de I'année~879, avec 100 000 francs

votés par le Parlement, dans le but de compléter ses

explorations et de fonder deux stations françaises.

En 1882 il était de retour à Paris et rendait compte des

résultats si importants de ce second voyage.

Outre la fondation de Franceville sur le haut Ogooué et

de Brazzaville, située au sommet de l'escalier du Congo et

clef du bassin intérieur navigable de la grande artère

commerciale de l'Afrique équatoriale, ce voyage nous

rapportait ce traité, dû à une inspiration de génie, qui

devait être la sauvegarde de nos intérêts économiques et

politiques et l'instrument le plus puissant de notre diplo-

matie dans la question de l'Ouest africain. En vertu de ce

traité, Makoko, souverain des Batékés, nous concédait ses

droits de souveraineté sur le territoire environnant de

Brazzaville et nous donnait le protectorat de ses États,

s'étendant sur les deux rives du Congo,navigable entre

Brazzaville et l'Oubangbi'.

1. Voir mon <: Congo français f et les documents qui y sont indiqués.

2. Ainsinommée du nom des tribus riveraines dontles chefs avaient

traitéavec Brazza avant qu'il allât fonder Brazzaville.