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Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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déferle incessamment une vague énorme, fin de la grande

houle qui agite l'Atlantique. C'est la barre, qui semble

opposer une barrière infranchissable au nouvel arrivant;

et de fait, pendant la saison des pluies, d'avril à juillet,

cette barre rend presque impossible les communications

entre la terre et les navires. Spécialement à l'embouchure

des rivières, la barre atteint une grande hauteur; aussi

les navires n'entrent-ils que très rarement dans les

rivières, opération longue et dangereuse qui exige un

très beau temps, un vent favorable et des sondages répé-

tés. Les navires mouillent au large, assez loin de terre, et

communiquent avec les factoreries établies sur le rivage

au moyen de baleinières montées par dix vigoureux

pagayeurs, lesquels, grâce à leur profonde expérience

de la barre, savent profiter du moment favorable, et pas-

sent à travers les brisants. Le chiffre des pertes éprouvées

dans ce passage dangereux est évalué par les factoreries

à environ 5 pour 100 des marchandises transportées.

Parallèlement au rivage de la mer, de vastes lagunes

s'étendent à l'intérieur, alimentées par d'innombrables

cours d'eau. Elles ne se déversent dans la mer que par

une de leurs extrémités. Celle de Grand-Bassam est la

plus grande de toute la côte entre le cap des Palmes et

le Volta. Dupoint où elle communique avec la mer, auprès

du comptoir de Grand-Bassam, elle s'étend vers l'ouest,

séparée de l'Océan par une langue de terre souvent très

étroite, sur une longueur de près de 80 milles. Avant de

se déverser dans la mer, elle reçoit l'Akba, qui, peu après

la saison des pluies, roule une masse d'eau considérable

difficile à remonter même pour les navires à vapeur. Ce

fleuve descend du nord et n'a pu être exploré à plus de

50 milles de son débouché dans la lagune, à cause des

cataractes qui barrent complètement son cours.

La lagune d'Assinie, beaucoup moins longue, s'enfonce

davantage dans les terres. Elle reçoit deux rivières l'une

qui passe auprès de Kinjaboo, la capitale du pays, n'est

navigable que pendant quelques heures; l'autre, plus

importante, le Tanoué, descend du nord-est; l'explora-

teur est arrêté, au bout de trois jours de navigation, par un