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Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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même une scierie et un grand atelier de fabrication.

Enfin, en beaucoup d'endroits, le sol de la Régence four-

nit une argile excellente soit, comme à l'Enfida, pour la

fabrication des briques, soit comme dans le voisinage de

~febel, pour la confection des poteries. Celles-ci, ornées

de dessins grossiers mais fort pittoresques, et enduites

d'un vernis brillant, servent aux usages journaliers du

ménage et de la cuisine dans les maisons arabes. Quant

aux briques, des droits exorbitants frappés autrefois par

l'administration beylicale en avaient arrêté complètement

la fabrication, et l'on en était venu à les importer toutes

faites de l'étranger. Cette industrie vient d'être reprise il

y a un an, à la suite de dégrèvements ooeres par nous.

Sources minérales. Dans un pays aussi riche en

métaux, les sources minérales sont naturellement nom-

breuses. Elles sont aussi fort variées; il en est de carbo-

niques et ferrugineuses dans la région de l'Enfida, et il en

est de sulfureuses sur plusieurs points, notamment à

Hamman-Lif sur le golfe de Tunis. Les distances sont trop

grandes et les moyens de transport trop peu développés

encore pour que les propriétaires puissent en faire l'ex-

portation et que nous les voyions rivaliser sur nos tables

avec Saint-Galmier et Orezza. Quelques eaux toutefois.

d'un goût fort agréable, commencent à être exploitées

pour la consommation locale. Une seule, la source sulfu-

reuse d'Hamman-Lif, près de laquelle s'élevait de vieille

date un établissement balnéaire important, est administrée

depuis quelque temps à l'européenne et remplace, l'été,

pour les Tunisiens, nos- stations d'eau des Pyrénées. Elle

guérit les maladies de gorge et de poitrine et les mala-

dies de peau; elle est très bonne aussi pour la goutte et

les rhumatismes et une foule d'autres maux il n'est pas

surprenant que n'ayant sur les lieux aucune rivale

convenablement aménagée, elle doive se charger à elle

seule de guérir toutes les maladies.

tndustrie indigène. Les développements de l'in-

dustrie tunisienne ont été faibles jusqu'ici. On continue

à fabriquer exactement comme par le passé des chéchias

ou bonnets rouges à Zaghouan; des tissus de laine