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Titre : La France coloniale : histoire, géographie, commerce (Quatrième édition) / publ. sous la dir. de M. Alfred Rambaud,... ; avec la collab. de MM. le commandant L. Archinard,... le capitaine A. Bouinais,... Pierre Foncin,... [et al.]

Éditeur : A. Colin (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Rambaud, Alfred (1842-1905). Directeur de publication

Sujet : Colonies françaises

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37253157p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-XXXVIII-714 p.) : ill. ; 22 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k28858t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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contrée des Ehroumirs avec la grande ligne de Tunis à

Bône.. L'exploitation minimum du minerai doit être, à

peine de déchéance, de cinquante mille tonnes par an

pour chacune des deux compagnies. Elks verseront un

droit s'élevant au vingtième du produit net.

L'or se trouve au Bou Hedma et de grandes exploita-

tions de ce métal y ont été faites dans l'antiquité; elles

n'ont pas été reprises jusqu'ici. Le plomb se rencontre en

plusieurs endroits, notamment à Djebba dans la vallée de

la Medjerdah, et surtout dans la montagne voisine de

Tunis appelée Djebel Rças. Ces deux mines ont été utili-

sées par les Carthaginois et les Romains; les pentes qui

avoisinent la dernière sont couvertes d'une quantité de

scories évaluées à soixante-cinq mille tonnes, d'où la

société italienne concessionnaire retire encore trente-

deux et demi pour cent de plomb que les procédés im-

parfaits des anciens y ont laissés.

marbres et argiles. Quant aux marbres, la carrière

la plus importante est celle de Chemtou dans la partie

orientale de la vallée de la Medjerdah. Elle est exploitée

par une compagnie franco-belge. Les Romains s'étaient

longtemps servis de ces marbres, et les ruines considé-

rables que présente cet endroit naguère encore presque

désert, attestent l'importance de la ville qui s'était élevée

peu, à peu autour de la carrière. Les beaux travaux exé-

cutés par M. Closon, président de la société, ont mis hors

de doute que le marbre numidique, si recherché au temps

des Romains pour ses belles teintes jaunes et rouges, et

dont les carrières étaient considérées comme épuisées ou

perdues, provenait en réalité de Chemtou. Indépendam-

ment des spécimens principaux rouges et jaunes, aux

tons chauds, avec lesquels on commence à être familier

en France et en Belgique, des veines d'onyx et des cou-

ches de marbre d'un très beau vert ont été trouvées tout

récemment dans les galeries de l'antique Simittu. Un

chemin de fer construit par la compagnie relie ses chan-

tiers à la grande ligne de Tunis à Bône. Les produits

de<da carrière ont été ouvrés jusqu'ici à Liège; mais

les propriétaires vont établir incessamment à Tunis